REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Vingt-Septième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1902
Hédaeteur en chef: Adrien Kbebs
R. DE PBiLOL. — lievue des Revîtes de 1903. XXVII. — I
634415
REVUE DES REVUES
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
A L'A^TIQmTË CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1902
ALLEMAGNE
Sidaeteur g^nèrml : Henri Lnàorm.
Abhandiangen der k. Gesellschalt der W^issenschalten zu Goet-
Ungen. PhiL-hist. Classe. Vol. IV. 3* Ut. L'histoire du texte des lyri-
ques grecs {C. V. Wilamowitz-Moellendorr. Mémoire de 12! p. dîTisé en
deux parties. Dans la 1" (63 p.\ W. foit pour le texte des lyriques greet
ce qu'il a fait pour l'établissement et l'histoire du texte de l'épopée grecqoe s
■ians ses Homerische Uniersuchungen et dans la \— éd. de son Hetaklès ;
il montre quelle a été pour les lyriques l'importance et la signification
Teriiable du trarail des grammairiens d'Alexandrie, et cela dans le but
de renouTeler les bases de la critique du texte, bases qu'il faut désormais
chercher dans l'histoire même des textes. La seconde partie comprend 10 M
etcursus ou études : a, le canon alexandrin ; b, la diTision en neuf liTres
des poésies de Sappho ; c. Kallias de Ujttlène et Pamphilos dans .\thenee III.
S5* : d, TeiésilU et le récit que donne Hérodote de l'expédition de Clêomtee
contre Argos (VI, 19 et TS-as; ; e, Diagoras de Mélos, comment concilier les
traditioiis anciennes sur ce poète athée ; f. l'hrmne de LamproklAs à Fallu ; u
g. le banqoet de Philoxenos dans Athénée ; h, les cbants lacoaiens qoi
terminent Lysistrata ; i. les embateria Ueoniens ; k, Tjrrtëe. guerres de
Vlessénie : poésies de T. : c'était un Spartiate qui a réca au milieu dn
Tn> s., mais tout ce qui nous est resté de lui n'est pas aatlientique^
< Pour les autres Utt. de ce toI. cl R. d. R. XXV, 3, 5, sqq et XXVI, 3. I, ja
•q<i>-
tt Vol. VI. i« Utt. Henri Estienne sur les tjpes grecs du roi jW. Mcgrer]
Etude avec pi. .^utogiaphe d'Hoiri Estienne de COttingTieet explications
qnll j donne sur les tjvta grecs du roi (regii tjpi giaeei) : leur débat ;
il y en arait de trois sortes, ils ont été giarés par Garamond, dessinés B
4 1902. — ALLEMAGNE.
par Angélus Vegecius (et non par H. Eslienne comme l'a cru Didol), em-
ployés ou imités par Planlin, Wechel et d'autres. Les alphabets grecs du
16^8.. Les ligatures des lettres grecques dans les rass et dans les types
du roi. Fin des ligatures et de ces types. Aide Manuce. X.
5 Abhandlungen der historischen Classe der k. Bayerischen
Akademie der Wissenschaften. Vol 22 (1901). Livr. I. Sur les origines
de l'ordre ionien [F. v. ReberJ. Mémoire de 47 p. (Qg.). Montre que les
caractères propres au style ionien ne peuvent s'expliquer que par l'influence
de l'Orient. R. H.
10 Abhandlungen der phil. -philos. Classe der k. Bayerischen Aka-
demie der Wissenschaften. Vol. XXII. Livr. 1. Sur le degré de culture
littéraire et esthétique du public du théâtre à Athènes [A. RoemerJ. Sentiments
de la masse du peuple sur les recherches scientiflques, la rhétorique et la
sophistique. Moyen de connaître le degré de culture du bas peuple par les
16 assemblées du peuple, par les tribunaux. Aptitudes esthétiques et culture
littéraire ; prix qu'on attachait dans le reste de la Grèce au jugement
esthétique des Athéniens; le jugement de la foule et ce qu'en pense
Aristote : l'instruction à Athènes, le commerce des livres et leur prix ;
goûts intellectuels de la basse classe et de la classe moyenne de la société:
20 satisfactions accordées au goût du beau en littérature. Toutes les classes
de la société étaient familière avec Homère et la mythologie. Ce qu'il faut
penser des Grenouilles d'Aristophane, des parodies. Action des poètes sur
les dilTérecites couches de la société : les tragiques et les comiques ; le
public et les tragiques ; les comédies littéraires ; jugements portés sur les
25 tragédies et les comédies par le peuple et par les juges ; la vox populi
dans l'attribution des prix : meneurs et claque. Mémoire de 95 p. avec
index, f Sur un fronton â relief grec [A. Furtwangler]. Description avec
flg. de ce beau fronton en marbre pentélique provenant probablement d'un
tombeau trouvé en Italie, il paraît être d'un artiste athénien du v s. ; il est
30 actuellement à Zurich. On y voit six personnages : au centre deux figures
très rapprochées marchant lentement vers la droite et dont l'une a la main
gauche sur l'épaule de l'autre : à dr. et à g. une femme le pied appuyé sur
un rocher, puis une femme assise; les postures, tout en étant semblables,
sont différentes elles personnages ne regardent pas tous dans la même direc-
36 tion. Détails sur le costume. Ce doit être Hermès psychagogue conduisant
lentement un mort. Les femmes assises sont non des pleureuses, mais
des morts. \ Un hypogée des premiers temps du christianisme dans le
voisinage de la Vigna Gassia près Syracuse [P. Orsi etJos. Fiihrer]. Mémoire
de 138 p. et 5 pi. Topographie, architecture et disposition intérieure. Descrip-
40 tion. Étude des fresques au point de vue de l'art et l'époque. XX.
Hf Livr. 2. Questions fondamentales de la métrique lyrique grecque
(W. Christ). Mémoire de 116 p. destiné à remplacer une 3« éd. de la Metrik
d. Griechen u. Rômer. — 1" Application étendue de la mesure dipodique ;
ses limites : 1. lambiques, trocha'iques et logaédiques. H. Tripodies dac-
«E tyliques unies à des tétrapodies trocha'iques, logaédiques ou dactyliques.
III. Tripodies caialccliques isolées : proodiques, épodiques, pénultièmes et
autres. Pentapodies. — 2° Cas où un début de vers est ou non hors mesure :
IV. Critique de la base de G. Ilermaun. Double spondée initial. Dactyle
proodique. — 3» Continuité du rythme ; place et importance des pauses
50 dans la strophe ; rapports avec le sens. V. Membres acatalectiques dans
une strophe. VI. Anacruse ; finale longue d'un vers acatalectique ; scission
du rythme devant un épode ; syllabe indifférente à la jonction de deux
membres. VII. Longues prolongées. —4» VIII. Représentation des kola par
ANTIKE DENKMALER. 5
l'écriture. — 5« Appendice : 18 applications : — Bacchylides XVIII (XVII).
— Pindare : N. II. P. VllI. — Aesch. : Prom. 128-35 (144-51). — Soph. :
Electr. 1008-69 (1070-81). Ant. 100-109 (117-26). 582-92 (593.603). 0 G. 117-37
(149-69). 228-33. Trach. 94-102 (103-H). Aj. 1211-22 (1199-1210). — Eur : Herc :
107-18 (119-29). Ipil. Aul. 161-84 (185-20o). Aie. 433-44 (443-54). Phoen. 784-800 5
(801-17). — Aristoph : Ran. 324-36 (340-53;. J. Duval.
T Eludes homériques [Ad. Roemer] 1. 1,'art dans la 2» partie de l'Odyssée.
Dans cette 2» partie, nous avons affaire à une individualité poétique très
originale et très personnelle : nous entrons dans un monde tout différent
de celui des autres chants et qui ne s'ouvrira à nous qu'à la suite d'une étude 10
très intime que R entreprend; A, Point central de cette 2i= partie, le meur-
tre des prétendants et ses conséquences. B. Rôle d'Athèna dans cette
partie. G. Autres particularités de cette individualité poétique dignes de
remarque. 2. A, Arislarque et la recension de Pisistrate. On ne peut rien
conclure contre elle du silence apparent ou réel d'Aristonicos. B, Sur la 15
critique conjecturale d'Aristarque. Examen de n, 8; T, 109 sqq. P. 170. 3.
Sur la critique et l'exégèse du texte d'Homère et des scolies. Examen de
plusieurs passages. XX.
Abhandlungen der kon. Preussischen Akademie der AVissen-
schalten zu Berlin. Phil.-hist. Classe, 1899-1900 Arislolelis qui ferlur 20
de Melisso Xeuophane de Gorgia libellus |H. DielsJ. Mémoire de 40 p. <Pour
l'introd. cf. R. d. R. 23, 106, 31>. Texte de ce traité, avec variantes, d"aprés
le Lips. gr. 16 membr. s. xiv (L.) et le Vat. gr. 1302 bomb. s. xiv (R.). Sui-
vent en appendice Simpl. in Arist. Phys. 22, 22-23, 20. Sextus Emp. adv.
Mathem. VII, 65. H Sur les fins de vers dans les comédies de Térence [J. v>
VahlenJ. Mémoire de 60 p. Les mss. de Térence donnent très souvent à la
lin d'un vers une conjonction ou une préposition monosyllabique, ou deve-
nue telle, commençant par une voyelle et introduisant une nouvelle idée
développée dans le vers suivant. Ces monosyllabes, qui appartiennent par
le sens au vers qui suit, sont réunis par synalèphe au vers où ils se trou- 30
vent, qui se termine ainsi par une longue. Les critiques comme Bentley,
Dziatzko et surtout Kleckeisen dans son éd. de Térence de 1898 ont rejeté
ces fins de vers. V. montre par une étude de tous les passages incriminés,
où se présentent des prépositions, des conjonctions et même des interjec-
tions, comment Térente s'y prenait, et réfute Fleckeisen. HK 1901. Sur le 35
papyrus 3027 du Berl. Muséum [A. Erman]. Texte, trad. et commentaire de
ce papyrus qui contient une collection de formules magiques destinées à
protéger les mères et les enfants < cf. R. d. R. 25. 107, 17>. Description et
histoire de ce papyrus. Mémoire de 52 p. avec pi. H La porte sud de Per-
game [W. Dôrpfeldl. Résultats des fouilles faites de sept, à nov. 1900 40
(pi et flg.) sur l'emplacement du cimetière arménien. X.
Antike Denkmâler. Vol. 11. Livr. 4(1899-1901). Planches 37 et 38. Fouilles
à Athènes ; résultats de 1891-1898 ['W. Dorpfeid|. PI. 37. Partie du plan
d'Athènes, avec indication des rues anciennes, des monuments, édiflces et
conduites d'eau découverts récemment ou déjà connus. PI. 38. Résultats 45
des fouilles entreprises entre le Pnyx et l'Acropole, f PI- 3a et 40. Tablettes
d'argile de Corinlhe du musée de Berlin [E. Pernice] <cr. R. d. R. 22, 47,
19>. H PI. 41-43. Fresques des tombeaux de Corneto Tarquinia [G. Kôrte].
l'I. 41. Tomba dei Tori. Achille debout derrière une fontaine faite de plu-
sieurs assises de pierres colossales, guette Troilos qui s'avance nu, monté «0
sur un cheval : au-dessus, deux lions couchés. PI. 42. T. délia Leonesse,
personnages dansant et chaulant auloiir d'un cratère à volutes, couronné
d'une guirlande de feuilles rouges. PI. 43. T. délia Pulcella. Repas funéraire ;
6 1902. — ALLEMAGNE.
au-dessus, deux génies ailés soulevant un voile, et plus bas deux musi-
ciens, l'un à dr. l'autre à g. de l'alcôve où est le mort, t PI. 44 et 45. Vase
de la collection Chigi [G. KaroJ. Oenochoé trouvée en 1881 â Formcllo,
près Veii, de style proto-corinthien ; on y voit figuré entre autres le juge-
6 ment de Paris, au-dessous inscr. non-corinthiennes 'A).É$avSpo;, 'AOïvaia,
'AçpoôiTa. t PI. 46 et 47. Galeries de la terrasse des tombeaux à Mycènes
pendant les fouilles de Schliemann [W. Reichel]. Photographies qui don-
nent des détails précieux. H PI. 48. Télé de marbre de Pergame (Conze).
Tête de jeune homme qui est au musée de Constantinople. On croit y voir
10 Alexandre, bien qu'elle ne ressemble pas complètement aux têtes connues
de ce roi. A. S.
Archaeologischer Anzeiger. Analysé à la suite du Jahrbuch des k.
d. Archaeologischen Instituts.
Archiv fiir Geschichte der Philosophie. 15" vol. l'" livr. La IV figure
15 du syllogisuie |E. Thouverez]. Mentionné ici parce que Th. montre des
traces de cette ligure dans Aristote, Théophraste, Apulée. | Rapport sur
les ouvrages parus en Allemagne de 1894 à 1900 sur la philosophie préSo-
cralique [E. Wellmannj. Th. Gomperz, Griech. Denktr. Elue Geschichte d.
antiken Philosophie I. Analyse. E. Zeller, Grundriss d. Geschichte d. griech.
»0 Philosophie. Peu de changements dans celte 5" éd. de cet ouvrage dont on
sait la valeur. 0. Willmann, Geschichte d. Idealismus 1. Grands éloges. A.
Aall, Gesch. d. Logosidee in d. griech Philosophie. Etudie à fond les transfor-
mations de celte idée et son développement jusque dans la litt. chrétienne.
H. DiELS, Elementum. Eine Vorarbeit zum griech. u. lat. Thésaurus. Grands
26 éloges ; E. Nordbn, Die anlike Kunstprosa, Excellent. W 2» livr. Leucippe
[E. Zeller]. Sou importance dans l'histoire de la philosophie alomistique,
son influence sur la théorie de la vision par les eï8w).a et à7i<5ppoc(ii de Dé-
mocrite et Epicure, sur Diogèae d'Apollouie, sur Empédocle. f Héraclide du
Pont et le système héliocentrique [H. Staigmiiller]. Montre en s'appuyant
30 surtout sur Simplicius qu'IIéraclide est bien l'inventeur avant Aristarque
de Saraos du système héliocentrique. \ Quelques corollaires de Simplicius
dans son Commentaire sur la Physique d'Arislole (éd. Diels).[J. Zahifleisch].
Etudie et explique 1, p. 1129-1152 (contra Philoponum) ; 2, p. 1 156-1 16U (c.
Phil.); 3, Corollaire 1171,30- 1182,^9 (c. Phil.) ; 4, Corollaire 1326,38 — 1336,8
35 (c. Phil.). H l.a philosophie de la nature avant Socrate[E. Chr. II. Peithmann]
Etude àe 84 p. qui se continue dans la livr. 3 et où P. après avoir montré
qu'Arislote est cause de la confusion qui règne dans l'histoire de la philo-
sophie anle-Socralique, étudie à fond cette philosophie; il commence par
Parménide, Empédocle, qui peuvent nous donner une idée assez exacle
■*0 des questions qui préoccupaient les anciens philosophes. U revient ensuite
à Heraclite, Xénophane. Thaïes, Anaximandre et Anaximène, puis pour
finir saute à Anaxagoras, Diogène et Démocrite. W 3" livr. Rapport sur les
Pères de l'Eglise et leurs relations avec la philosophie (1897-1900) [H. Lù-
demann). 1. Les trois premiers siècles : le christianisme à son début et la
*5 philosophie. R. M. Wenlev, The préparation for christiatiit>j in the ancient
world. W. est maître de sa peusée et possède à fond son sujet : qques
réserves ; E. Zeller, Ztir Vorgeschichle d. Christenlians. Essener «. Orphiker.
A. lîlLGBNFBLD, A'ocA einmai die Essder. Analyse. B. A. Betzingbr, Seneca-
Albwn ; Weltfrohes u. Weltfreies aus S. phil. Schrifien. Des réserves. J. Dar-
80 tiOUB-PbyrOO, Mare-Auréle dans ses rapports avec le christianisme. Appr.
favorable. J. Muth, Der Kampf des heidnischen Philosophen Celsus gegen d.
Christenlum. Réserves. J. Orr, Neglecled factors in the study of the early
progress of Christianity. Réserves. A. ChaiGNBT, La philosophie des oracles de
ARCHIV FOR GESCHICHTE DER PHILOSOPHIE. 7
Porphyre < cf. R. d. R. 25, 188, 22 > A. HarnaCK, Sokrates u. die aile Kirclie.
Destiné au grand public : des points obscurs \ Patristique des premiers
siècles. Apologètes. P. Wehofer, Die Apologie Justins des Philosophen u.
Màrtyrers in lilerarhistorischer Beziehung sum ersten Mal unlersuchl. Maître
de son sujet, mais qq. réserves à faire. G. Rauschen, Die formate Seite der &
Apologien Justins. Des jugements justes. G. Kukula, Tatians sogenannte
Apologie. ID, Allersbeweis u. Kiinstlerhatalog in Tatians Rede an die llellenen.
Appréc. favorable. U. Bonig, Mimicius Félix. Connaît admirablement son sujet.
E.NORDBN, Dejl/inucà' Felicis aetale et génère dicendi. Appréc. favorable. L. Gau-
cher, L'Apologétique. Les arguments de Tertnllien contre le paganisme^ avec texte '0
latin retouché et quelques notes. Mentionné. ^ TertuUien. E. Schvlze, Elemente
einer Theodice hei Terlullian. J. Stibr, Die Goltes- u. Logos- Lehre Terlullians ;
II. IIOPPB, De sermone Terlullianeo quaestiones selectae. Eloges. E. KrOVMANN,
Die Tertullian-Ueberliefenmg in Italienne!. R. d. R. 23, 1ti4, 17>. ID., liritische
Vorarbeiten f. den dritten u. vierten Band der neuen Tertullian Atusgabe. Men- IS
tion. 1[ Les sentences de Sextus. V. Ryssbl, Die Syrische Uebersetzung d.
Sexlus Sentensen. Mention. H. Mbyboom, De spi-euken van Sextus. S. sera \e
bienvenu. HH 4" livr. La lettre de Julien à Dionysios [R. Asmus]. Le Dio-
nysios auquel est adressée la o9« lettre de Julien (éd. Ilertlein) s'appelait
d'après le Laurentianus LXIII, 16, Neilos (Kaià Nefto-j). Dionysios était son «0
surnom ou son prénom, et cette lettre doit être considérée comme étant
directement adressée à Neilos le philosophe pseudocyniqiie ami des chré-
tiens, et indirectement à. ceux qui partageaient ses idées ; elle doit donc être
mise sur la même ligne que Or. VI, VII et le Misopogon . H La philoso-
phie de Plotin [J. Lindsay]. Ce n'est pas le panthéisme, mais plutôt un 26
théisme de type transcendenlal et dont la méthode est à la fois mystique
et rationnelle. Son influence sur la spéculation des siècles suivants. K Les
Mathématiques et la Dialectique dans le système de Platon [G. Rodier]
Art de \t p. en français. H Rapport sur les Pères de l'Eglise, etc. <cf.
supra> [H. Liidemann]. Clément d'Alexandrie 1. E. db Paye. Cl. d^Alexan- 30
drie. Etude sur les rapports du christianisme et de la philosopliie grecque ; 2. K.
Ernesti, Die Elhik d. T. FI. Clemens v. Alexandria; 3. P. M. BaRNARD. Cl.
of. Alexandria: Quis dives salvetur ; 4. O. Stahlin, Untersuchungen ii. d.
Scholien zu Clem. Alexandr. 1. Excellent ; 2. S'adresse aux théologiens ; 3 et
4. Etudes préliminaires à une nouv. éd. critique de Cl. ; 5. Mention, f Ori- 3S
gène. 1. P. KOETSCHAU, Origenes'' Werke. 2. P. Wbndland, Koeischau Ori,enes
Ausgabe. 3. . '.éponse de Kobtschau; et 4, Réplique de Wbndland. 5. H. H.
Davies. Origen's thorie of Knowledge. 6. W. SCHÛLBR, Die ^orstellungen von
d. Seele hei Plotin u. Origenes. 7. G. Capitaine, De Origenis ethica. 8. G.
Bordes, L'apologétique d'O. d'après te Contre Velse. 1-4, Établissement du *0
texte et critiques qui ont été faites ; 5. Suggestif ; 6. Pour juger cette étude,
il faut en attendre la suite ; 7. Des réserves ; 8. Appréc. favorable, f Lac-
tance, E. S. Brandt et G. LaUBMann, Lactantii op. omnia II. 2, De mortibits
persecutorum ; A. KnaPPITSCH, Lactantiiis ; Goltes Schôpfung. Mentionnés :
E. ROGHOLL, Plotin û. dus Christenthum. Appréc. favorable avec qqs réserves. *5
If Ouvrages parus en Allemagne de 1899-1900 sur la philosophie de Socrate,
d'Aristote et de Platon [H. Goraperz]. A. Histoire générale de la phi-
losophie ancienne. II. Ritteu et L. Pbeller, Historia philosophiae Grae-
cae. 9" éd. due à E. Wbllmann de cet excellent livre. A. Eluuthkropulos,
Die philosophie u. die Lebensnuffassung des Griechenlums auf Grund der gesell- 30
schaftlichen Zustdnde. Réserves; W. Bendeb, Mythologie u. Metaphysik. Die
Ent.itehung der Weltanschauungen im griech. AUerlum. Réserves ; E. KuHNB-
MANN, Grundlehren d. Philosophie. Studien U. Vorsokratikef-, Sokrates u. Plato.
8 1902. — ALLEMAGNE.
De bonnes parties, mais l'idée fonriamentale ne peut pas être admise.
Socrate. R. Kkahk, Sokrales, nach den Ueberlieferungen sfiner Sckule dar-
geslelU. Pur roman. R. Pôhlmann, Sokrates u.s. Voile. Emlleiirag sur Ge/chichle
der Lehrfreiheil. Réserves. Knaubr. Die Vision im Lichie der Kidturgeschichte
5 u. d. Dàmon des Sokrates. Pas de valeur. M. Wetzbl, llaben die Anklager des
Sokrales wirktich behauptel dass er nette Oottheiten einfiihre ? Explique le
Sai(iiivn( xaivâ de l'accusation en faisant avec raison de Saijiôvia un adj. F.
BkySCHLag, Die Anklage d. Sokrales. Kritische Untersucliungen, Appréc. favo-
rable. E. ROLFES, Moderne Anklagen gegen d. Charakter u. d. Lebensanschau-
10 ungen Sokrates', Platos u. Arisloleles. Réserves, f Celle revue conlienl en
outre la liste des ouvrages parus en 1902 eu allemand, français, anglais et
italien sur l'histoire de la philosophie. A. P.
Archiv lûr lateinische Iiezikographie, XII, n» 4 (avril 1902). If La
latinité de l'Epilome Caesarum [Ed. Wôlfflin]. L'ouvrage, de la fin du iv" s..
•B se rattache à Suétone, dont il tire de copieux extraits pour les premiers
empereurs. Le latin est mauvais et inférieur à celui d'Aurelius Victor,
quoique l'abréviateur ait vécu à Rome ; emploi du possessif à côté des
noms de parenté sans qu'il y ait opposition ; germanus, consobrinus,
« frère » ; hic joint à un nom propre ; iste désignant le héros de la bio-
20 graphie; apud au lieu du locatif; â-nal: iuuenculus, agraris, circumsocius.
^ .Matrem gerere [Ed. Wôlfflin]. « Jouer le rôle de mère », KIorus, 1, 1,3,
doit être conservé. Emploi respectif de agere et de gerere. t Agricola =
agricolas [Ed. Wôlfflin]. L'explication de agricola, scriba, comme un féminin
qui aurait pris un sens concret eu passant par le sens collectif (Lindsay,
26 Stolz), se trouve contredite par paricidas, hosticapas, Agrippas, Noutiâj,
IloTtXixôXa;, etc., qui conduisent à rétablir * agricolas. T L'antiquité des
lemines de Martial dans les mss de la famille B [G. Landgraf]. Dans cette
famille, les lemmes, à partir du livre V, soui développés et se présentent
comme une compilation de basse époque. Étude de leur langue : composés
30 (maie— , uendilingia, — pela, scuto-paecla), adj. en -osus, subst. en -tor
(detractor, euersor, fusor), masturbio (nom d'action, ce qui démontre le
môme sens pour mascarpio, Pétrone, 134), subst. en -arius, diminutifs,
mots grecs, morphologie (mulabus, tondit), syntaxe (de peregre, de rem-
plaçant a, etc.), phraséologie. Ces lemmes sont du iv"-v« s., et remontent,
M sinon à Gennadius (en 401), au moins à la revision de Martial exécutée par
ses ordres. H Ferens [Hans Moeller]. Dans Manilires V, 340, ferens est pris
absolument, comme partie, de ferri, àvaçepopiévï) ; ce vers paraphrase ara
turicrema surgens. Cet emploi est connu par Corn. Nepos, Dat., 4, 5. Il
faut ajouter Manil., V, 395 et le poète ancien cité par Macr. VI, 5, 2. f La
4u question d'Hégésippe [G. Landgraf|. L'auteur de ces extraits de Josèphe
est certainement Ambroise de Milan, comme le prouvent quantité de con-
cordances verbales et l'attribution des anciens mss. U imite Virgile, Salluste
etCicéron comme Ambroise. Imitation de Ter. Ht. 143, avec la leçon exercè-
rent. H Sur l'histoire des pronoms démonstratifs, IV [Meader et Wôlfflin].
48 Affaiblissement du sens démonstratif dès l'époque classique et ten lance à
prendre la valeur d'un article. ï Oricula [P. Wessnerj. Attesté par Donat,
Eun. 539, où il faut lire: oriculis accipiat.1i Amusus [P.Weissner]. Donat, Eun.
111,3,31, lire : neque enim conueniebat personae Bacchi aliquid amusum aut
infacetum aut ïxatpov. ^ Os umerosque deo similis [Ed. Wôlfflin]. Hellénisme,
50 comme le dit Servius, qui consiste à remplacer dans cette construction du
participe un adjectif correspondant, similis à assimilatus, nudus (Ov. Met.
7, 182) à nudatus. Glarigenus, Tac. An. 6, 9, au lieu de clari génère, et
également un,hellénisme qui vient des poètes: Virg., 8, 114, etc. 1 Etudes
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE. 9
sur le pluriel poétique chez les Romains [Paul Mnas.J 1. Généralités. Toute
conception qui donne au pluriel poétique la faculté d'exprimer une nuance,
est fausse. Ce pluriel est limité à la langue poétique (et des prosateurs
qui l'imitent) ; il est limité à certaines catégories d'expressions (quantité,
parties du corps, etc.); dons une même clrissi-, beaucoup de mots ne sont 5
pas employés au pluriel ; le plur. est limité à certains cas, et alors le sg.
n'existe pas (orlus, à l'accus.) ; certains cas, comme le gén.. ne se rencon-
trent pour ainsi dire pas, tandis que l'accus. est ordinaire. D'autre part,
les poètes dactyliques évitent l'élision des neutres en -um, commençant
par un trochée. 11 suit de là qu'une seule forme est possible et une forme i»
plur. : hordea. Un certain nombre d'influences expliquent la syntaxe des
poètes : l'extension du pluriel en i)rose, surtout dans les mots rtbstrails ou
impliquant idée de quantité, alors que la différence avec le sg. est une
nuance insignifiante ; l'existence des mots seulement usités au plur. ;
l'imitation du grec; enfin, une fois le pluriel étendu, l'analogie des pluriels 15
existant déjà. Outre les divers motifs indiqués, le poète a pu rechercher,
par l'emploi du pluriel, la clarté, la symétrie, uu coloris spécial. A côté de
ce pl'iriel poétique, il y a un pluriel oratoire qui a un caractère de généra-
lisation ; un singulier collectif ; enfin, un singulier poétique, dont les étapes
sont analogues à celles du pluriel poétique : nécessité métrique, extension *0
analogique, tendance consciente d'opposition à la prose ; cette dernière
évolution est très bleu illustrée par l'histoire de ceruices ceruix. — 2. Idées
de quantité. Ces pluriels sont anciens et beaucoup ont une orifrine rurale ;
les premiers exemples se multiplient dans les Géorgiques. Hôle joué par
la prosodie. Dos génitifs en -i des noms en -ius, -ium. Pluriel des non- 25
neutres et des neutres aux divers cas. — 3. Parties du corps. Cicéron évite
uultibus ; oribus ne se rencontre pas avant Apulée, collis est inconnu ; terga
est la seule forme usitée avant Q. Gurce. En somme, le plur. en prose est nor-
mal seulement au nom. et à l'ace. Plur. en poésie. Notes sur la valeur de II'
pour les Aratea de Cicéron ; Ilor., épod. 17, 21-22; contre l'hypothèse de 30
Bannier relative à la chronologie d'Ovide (Archiv XI). Sous le rapport du
pluriel, on trouve déjà des influences de la poésie sur la prose au temps de
SuUa. U Sur la Mulomedicina de Chiron [E. I.ommatzschJ. Comparaison
avec Végèce. Liste des mots pour lesquels Chiron emploie un nom vulgaire.
Comparaison de la syntaxe des deux écrivains. Ce manuel, écrit pour le 35
peuple, est un témoin inappréciable sur sa langue. \ Uher, ubera [Ed.
Wôlfllini. Il faut lire dans Florus 1, 1, 3, ubera admouit ; le sg. ne se ren-
contre pas. H Foeuea=fouea [J. Cornu]. Exemple de prononciation anti-
cipée de l'i (loiuia) qui se trouve dans Priscillien, p. 56. 10 Schepss ; cf.
Schuchardt, Vokalismus, 528. f L'Épitome de Iulius Exsuperaulius [G. *0
Landgraf et C. WeymanlCei epitome est une série d'extraits, plus ou moins
déguisés, des Histoires de Salluste, avec des emprunts au Catilina et au
Jugurtha. C. Bursiau l'avait édité d'après un ms. de Paris, B. N. 608o (xi«
s.). D'.iutres sources du texte sont maintenant: l»la copie d'un ms.de Bâle,
par Melchiur Goldast (f 1635) et conservée à Brème; 2» un fragment de **
Munich, 29 019, du xf-xii« s. Edition nouvelle du texte d'après ces sources
et des conjectures d'Eussuer, de Kunze, etc. Commentaire et rapproche-
ments avec Salluste. K Ab et Gaitho [E. Nattes]. Mots trouvés dans des
inscriptions étrusques. Ab est une abréviation de aber, haber, faber. ^f
Mélanges. Abaso (J. M. Stowasser]. Ce mot, pris pour un mot réel et inséré 50
dans le Thésaurus, est une faute de copie dans les glossaires, pour agaso.
Tous les textes cités remontent à une glose dont la forme primitive était:
agaso, i. e. famel, domesticus, adsecla. If Dextrator, «eÇioXaSoç [Eb. NestleJ-
10 1902. — ALLEMAGNE.
Les deux mots sont obscurs. Le second se trouve dans les Actes, et doit
être rapproché du premier. K Bîduom et trîduom [F. Sommer]. La longue
s'explique par les formes * duis et * tris dont l'existence est attestée
en composition par terruncius = tris - uncios. Ce sont en réalité des juxta-
5 posés venant de formules comme : ubi triduom {tris diuom, trois fois un
jour) praeterierit (Caton, agr. 112, 3), biduom {duis diuom, deux fois un
jour) manendum est (Ter., Eun., 636). Le phénomène est d'ailleurs préhis-
torique, cf. dans Plaute : in hoc triduo. Quadriduum est analogique. 1[ La
formation des, noms de personnes [A. Zimmermann]. 1. Réduplication,
10 d'après le parler des enfants : Marmar, Perperna, Tiniinius, Gincinnatus
{Cinna), Viuibius, Tytyche, etc. — 2. Abrègement : Musa de Philomusus,
Restus.deReslitutus, etc. — 3. Addition de la finale féminine grecque -is à un
nom latin : Ancharis, Montaris, Nonis, Paganis, Ponlis, Siluis, etc. — 4. La
finale en -ucus se trouve dans nombre de surnoms, d'où des genlilices en
IB -ucius. — y. Erreurs provenant d'un s initial ou final: Scato, Scaluinius,
Slersita. — 6. Finale étrangère au thème : Praesla {praestans), Praegna
{praegnans), Princus (princeps ; Vila Glodii Albini, 7, 5), etc. tH Biblio-
graphie. G. LODGK, Lcxicon Plauleinum [ ]. Trop complet. \ G. Lessing,
Scriptorum hUloriae aurjuslne lexicon [ ]. Bon. % 0. FI. LONG, Of the usage of
*0 quotiens and quoliens-cunque in différent periods of Latin [ ]. Quam saepe a
précédé quotiens ; cf. Ter. Ph., 757 ; GatuUe 64, 100. f M. Warben, On some
ancienl and modem etymoloyies [F. Sommer]. Sur pe{r)jero, soror, fraler,
saltem, fréquenter. Manqué. 1 H. Osthoff, Etymologische Pa>erga, I
[Bartholomae]. Très intéressant. H F. Sommer, Handbuch der lat. Laut-u.
28 Formentehre [W. M. Lindsay]. Très complet et très objectif. Indication de
questions qui restent à traiter. ^ Fr. Pradel, De praepositionum in prisca
latinitate ui atque usu f ]. Notes sur les prépositions de a à fini, d'après les
renseignements des grammairiens et les inscriptions, f J. Wolff, De
clausidis Ciceronianis [May]. Des points contestables, t 0- Densusianu,
3" Histoire de la langue roumaine |E. Ilerzog]. Premier fascicule contenant la
phonétique et le commencement de la morphologie, f R. Novàk, In pane-
gyricos latinos studio grammatica et critiea [ ]. Bonne méthode, t G. Schenkl,
Ambrosii exjmsilio euangilii secundum Lucam [ ]. Solide. H Urba et Zycha,
Augusiini opéra, VIII, 2 [ ]. Écrits de polémique antipélagienne. %
38 p. Knôll, Augustini retractalionum libri II [ ]. L'ouvrage éilité est très
important. V P. Huvblin, Lrs lahlettes magiques et le droit romain [L. Seuf-
fert]. Excellent résumé. L'idée que l'obligation à Rome avait primitivement
un caractère sacré est contestable : la deuotio et l'obligatlo emploient les
mêmes formules parce qu'elles expriment les mêmes idées, f Resta [ ].
** Les textes de Laclance et de Primasius cités plus haut sont à effacer.
XIU, n" 1 (oct. 1902). Les élymologies du Thésaurus linguae lalinae [R.
Thurneysen]. Elles sont l'œuvre commune de Th. et de Wilhem Schulze.
Réponse aux critiques présentées par Michel Bréal, Journal des sav., juin
1901 <R. d. r., XXVI, 212, 22>. Ges étymologies sont rédigées en vue de la
*5 lexicographie latine, pour fournir une base aux éludes latines
ou un point de comparaison. Discussion détaillée pour ab, abdomen,
aboleo (adoleo), absurdus. accipiter, an, anne, an-, annus, annona, -ona,
ante, anliquus, aperio, apiscor, apio, apud, arcesso. accerso, incesso. ^ Alli-
tération et rime dans Salvicn [Ed. Wolfflin]. Supplément à l'index de
^ l'édition Pauly. Allitérations qui ont un caractère de nouveauté ; liste
alphabétique des allitérations les plus remarquables, avec rapprochement
des textes parallèles d'autres écrivains. Salvien a, en somme, un style
original. Rimes. La réunion de la rime et de l'allitération produit des jeux
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOGRAPHIE. 11
de mois dont le goût a dû être développé par la rhétorique. ^ Mandare
|Ed. Wô!fflin|. Composé de manum, accus, de but (question qiio) et de dare.
Cp. uendere et domu{m)ilio. L'a est dû ici à l'existence antérieure de
mandere. Manum a son sens propre (et symbolique), cp. manumitlere. %
Ps. Quintilien, Decl. mai. 4, 1 [G. LehnertJ. Plus ne porte pas sur triste, s
comme le prouve le texte des mss. % Albarus [W. Meyer-Liibke]. Ce mot
rend exactement le nom du peuplier blanc, Xeuxiq, gr. mod. XeiJxov. Il a
passé dans les langues romanes, f Cou et com devant voyelle en compo-
sition [W. lleraeus]. I^es témoignages pour com sont très anciens et
concernent des formes antérieures à l'assourdissement de l'm : comedo, lo
corniiium, etc. ; comegit , comactor (gloss.) ; comauditum , comangus-
tatum (Paul, Festus). Les formes des mss: comarguit, comheres, comaedi-
tlco, comemo, sont des restaurations tardives. Beaucoup plus jeunes sont
les témoignages de con irrationnel devant voyelle et d'origine analogique,
comme le juge déjà Quint. I, 5, 59, sur conire : conangusto, conhibeo, 15
etc. ; en v. lat., conaduno, coninquere. Les deux formes ont passé dans les
langues romanes. Ces formes ont naturellement été volontiers employées
quand le simple avait une aspirée initiale. % Curua = meretrix [W. He-
raeusj. Dans les gloses de Werden publiées par Gallée et les glossae iuris
de Labbe ; dans Etienne Sachlikis (com. du xvi" s.), cité par Du Gange. 20
If Méliton et Novatien [H. Jordan]. Nous avons dans Olto, Corpus Apolo-
getarum, IX, 497 ; trad. lat., 419, quatre fragments provenant d'un ouvrage
utilisé par Hippolyte, Alexandre d'Alexandrie et peut-être Irénée. Ils ont
le plus grand rapport avec deux ouvrages de Novatien, le traité Aduersus
ludaeos (Ps. Cypritn) et lus homélies pseudo-origéniennes de Hatiffol. ï5
Novatien a puisé directement dans l'ouvrage perdu de Méliton. Ce rapport
est un argument considérable en faveur de l'attribution des deux ouvrages
à Novatien. t Le Breuiarium de Fesius fEd. Wôlfflin]. La composition
d'épitomés est une réaction contre les grands ouvrages historiques. Sources
de Festus : le breuiariujn d'Eutrope, Florus, l'Epitoma Liuii. Caractère de 30
l'ouvrage de Florus; ses rapports avec Tite-Live. Florus souvent résumait
Tite-Live de mémoire et rapportait les événements d'après l'image que
Tite-Live lui avait laissée, f Epiiomne [C. Mayhoff]. Les formes epitomas,
epitomis se lisent dans Pline, indices, et Columelle, I, 1, 10. ^ Disciplina
disciplinarum [Alfred Klotz). Dans Macr. 1,24,21, n'est pas un « punisme », ^^
mais une traduction du Sophiste de Themistios, oral. 23, pp. 299 d, 300 c :
èiti(7Tr,|jiT) è7ti(7Tr|HMV ; le deuxième texte prouve que Themislios n'est pas le
créateur do cette expression, f Artiflcus [Alfr. Klotz]. Lire dans Baehrens'
Poet. min., V, 61), v. 30 : artilico. L'adj. existe, comme carnificus, Sil. Ital.
I, 173. K Le préllxe dis- [Fr. Stolz]. Origine et sens du préfixe. Enuméra- *"
lion des mots qui le contiennent, t Sorsus [Alfr. Klotz]. Participe de
sorbeo, employé activement, dans la traduction latine de Babrius retrouvée
dans les papyrus Amherst. K Cornua, Sil. liai., Ib, 761 fj. Cornu]. Vana
inter cornua, désigne le geste méprisant de faire les cornes, qui doit jouer
naturellement un grand rôle dans les disputes féminines. K Etrusco-latin, *5
ou mots et formes étrusquisantes dans les inscriptions latines [E. Lattes].
Aber= faber (v. plus haut) ; c pour g dans Acathonicenus, flclinas, etc. ;
Achonia, Achonus, pour Acouia, etc. ; alternance de d et 1 ; Aemili pour
Aemilia ; Aisclapi ; nominatifs en -e : Aie, Tite, etc. ; Alixentros, etc.
Mots de la lettre A. H Lucain, II, 133 |J. Cornu]. Lire : mensoque hominis S*
quod fata paterent : quod = quoad. ^ Qui fugil patellam cadit in prunas
[J. Cornu]. Proverbe dans scol. Lucain III, 687. Ce proverbe existe encore
en italien, en portugais, en castillan, en catalan. K Andron |Eb. Nestlé].
12 1902. — ALLEMAGNE.
Ce mol gréco-lalin se trouve dans Juges 3, 23, Bible latine de Lyon publiée
par U. Robert. KT Mélanges. Une traduction latine de Babrius (\V. Ileraeus].
Amherst-Papyri, II, 1901, n° 26. Relevé des particularités les plus intéres-
santes. 1 Les noms de personnes en - ûtus, -ûtius fA. Zimmermann].
B Remontent à des participes en -ûtus, dont les langues romanes nous prou-
vent le nombre dans le latin populaire, ou à des subst. en -u. On aurait
ainsi les partie. : salulus, tolutus, pacutus (paciscor, * paquor), credutus,
sepelutus, cremutus, dolutus, uolutus, uenutu», canutus, albutus, ualutus.
Le suffixe -ûtus a été ensuite détaché et a servi à former des sortes de
10 diminutifs : balbutus, Barbaruta, hirsutus, etc. K Parum, paruum ;w. M.
Lindsay]. Paruum, forme pleine de parum, se trouve dans la locution :
paruum est fldes alicui, paruum habere fldem alicui, attestée par les mss.
de Ter. et de Plaute. Les formes anciennes subsistent souvent protégées
dans des locutions. ^ Andes fO. Brugmann]. Le pays d'origine de Virgile
16 est un nom de peuple, comme Lucani, Sabini, pour lequel il n'y a pas de
nom de territoire. En parlant de Virgile, il faut donc écrire : natus in
Andibus, non Andibus. n Bibliographie (1901-1902). R. Krumbiegel, Index
iierborum in Varronis rerum fusiicarum libros III [ ]. De grande valeur.
U Greef et John, Lexicon Taciteum, XV [ ]. Avant-dernier fascicule d'une
20 entreprise considérable. K A. Bartal, Glossarium mediae et infimae lalinitatis
regni llungariae f J. Curieux et en somme utile. 1[ J. Thussing, Die subjekl-
losen Sàtze [ ]. Elude philosophique : il n'y a pas de proposition sans
sujet, f H. HlHT, Handbuch der griech. laut- u. Formejilehre [ ]. H J. Ven-
DRYES. Recherches sur Vhistoire et les effets de l'intensité initiale en latin [F.
Î6 Solmsen]. Très savant. If O. DensuSianu, Histoire de la langue roumaine
[S. llerzogj. Analyse, t Martin P. Nilsson, Quomodo pronomina quae cum
substrmtiuis coniunguntur, apud l'iautum et Terentium collocentur [J. Wacker-
nagel]. Très complet, f G. van der Valk, De Lucreliano carminé a poeta
perfecto algue absoluto [ ]. Objections décisives contre les transpositions
30 de Lachmacn et le sens donné au mot de saint Jérôme, t K. Engblhardt,
Zum Monumentum Ancyranum [ ]. Observations utiles, t Aetna by R. Ellis
[F. Volmer]. Beaucoup de matériaux pour la critique ; le reste est très
contestable. If J. M. Stowasser, Zur Latinitàt des Aetna [P. VollmerJ.
Détestable. If J. H. Howard, Case usage in l'eironius satires [ ]. Travail de
35 Statistique qui complète le lexique de Segebade. T J. Sorn, Beitràge tur
Syntax des M. lunianus lustinus [ ]. Indications utiles, mais les conclu-
sions chronologiques restent incertaines. If A. Gudeman, Taciti Agricola [ ].
Nouveau ; très intéressante étude sur le style. If J. W. Bbck, L. Apulei fabula
de Psyché et Uupidine[ f. Bon ouvrage où se trouvent recueillis les tra-
40 vaux dispersés des dernières années. If P. Wessner, Aelii Donati commen-
tum Terenti, I f ]. Prolégomènes, Andria, Eunuque. V 0. Keller, Pseudo-
acronis scholia in Horalium uetustiora, I [ 1. Sur les odes, f A. EngelbreCHT,
Die Consolatio philosophiae des Boethius [ ]. La syntaxe et le style.
Paul Lejav.
« Archiv liir Papyruslorschung und verwandte Gebiete. Vol. II.
11902) l" livr. Un questionnaire de chirurgie [J. Nicole], Le papyrus 1H de
Genève est écrit des deux côtés. Le recto (datant du V s. ap. J. G.), n'est
lisible que par places : le verso, d'une époque probablement beaucoup plus
récente, donne sous forme de questionnaire la définition de certains
50 termes chirurgicaux, puis la distinction entre les dilferents genres de
(TTcXTjvia ou compresses : texte. C'est peut-être un résumé destiné à des
examens. \ Histoire de la circoncision : 1, Documents égyptiens la con-
cernant fU. Wilcken]. Nouvelle collation du pap. de Strasbourg gr. 60
AnCHIV FUR PAPYRUSFORSCHUNG UND VERWANDTE GEBIETE. 13
publié par Reitzenstein et datant de 159 ap. J. G. avec addition de B. G. U.
(171 ap. J. C.) et 82 (185 ap. J. C). Commentaire. 2, La circoncision dans
l'Ancien Testament (H. Gunkel). Combat les conclusions de Reitzenstein ;
3, Les témoignages hellénistiques sur la circoncision égyptienne [P. Wend-
land). Montre, contrairement à ce que Reitzenstein dit des coutumes égyp- s
tiennes, que la circoncision était d'un usage courant en Egypte. H Obser-
vaiiunculae ad papyros juridicae, 3 fj. C. Naber;. Continue ses études
< cf R. d. R. XXV, 12, 32; 13, 't9 > surdilTérents genres de contrats, sur la
8T,(io(jîw(jt;, la Siaypaçri ; commente et restitue Grenfell, Greek Pap. 1, 11 (add.
11, p. 211) = P. Il Les documents juridiques de la collection Amherst [L. lo
Wenger]. 1, Fragment en latin. Porte le n» 27, il doit avoir fait partie d'un
recueil de rescrits dans le genre de celui d'Uerraogène et date du 5« ou 6« s.
ap. J. G. ; il paraît se rapporter à la procédure à suivre contre celui « qui
post litem institutam destitit» dans une affaire de «calumnia». 2, Papyrus
de l'époque plolérnaïque. Ordonnances royales, dossiers de procès, contrats, i»
lettres, etc. ; 3, Pap. d'époque romaine; rescrits de Septime Sévère et de
Caracalla, documents divers ; i, Pap. d'époque bysanline. Commentaire
rapide de chacune de ces pièces, t Comptes d'un soldat romain [J. Nicole].
N" IV des papyrus latins de Genève. Transcription de ce fragment qui offre
un spécimen de comptabilité militaire, dans lequel nous avons la môme 20
disposition que dans les états financiers du n» 1 des Archives militaires.
Commentaire ;il date peut-être de l'avènement de Nerva. \ Tribus etdèmes
dans l'Egypte gréco-romaine [G. Kenyon). On trouve très fréquemment
dans les papyrus grecs, accolées au nom d'un personnage, deux épithètes
réunies par xal, ainsi -i>><yiii.6a\i.\oi 6 xal 'AXOaieJ?, dont on a 22 exemples, on 2*
a cru que c'était des noms de dèmes, doublés pour une raison qu'on ne
s'expliquait pas, K., montre qu'on a là la tribu et le dème. Liste des 10
tribus et de 29 dèmes d'Antinoopolis et noms des dèmes et tribus en dehors
d'Antinoopolis, connus par les inscr. et les papyrus. % Papyrus ptoléma'i-
ques au Musée de Giseh [Grenfell-Hunt]. Dans ce 1" art. < cf R. d. R. 23, ^
12, 21 > est donnée la transcription de cinq documents : n» 102oO, quit-
tance pour une certaine quantité de froment livrée au Soixtitti; Chrysippos
sous le régne d'Evergete ; n» 10271, lettre transmettant une pétition de
cultivateurs royaux réclamant quatre drachmes comme prix de l'artaba de
croton, qu'ils fournissaient à l'administration et demandant leur règle- ^
ment de comptes, probablement de la même époque ; n" 10277, 10323, 10274
«TtoYpaçai ou titres de propriété ; documents rares, ils sont adressés à l'épi-
mélète et sont du 3e s. av. J. C. f Lettre à Wilcken [G. Lumbroso]. C'est
de Tychè et non d'Aphrodite qu'il est question dans Hérodas, 1, 26. \ Contri-
butions à la météorologie égyptienne [!•'. HultschJ. Les divisions adoptées *'
par les Egyptiens dans leurs diverses mesures et dans leurs poids ont été
très nombreuses, d'autant plus qu'elles différaient entre le nord et le sud
de l'Egypte. H. en détermine un certain nombre. K Inscr. métrique d'Egypte
[W. Schubart). Description de la pierre : les sept premiers vers sont
d'Homère, II. XV, 187-193. Suit un vers emprunté à Démosthène, de cor. **
322, sur les guerriers morts à Chéronée : les quatre derniers sont de celui
quia fait l'inscr. Milne (Journal of llell. Studies 1901). < cf R. d. R.
26, 254, 23 > a publié une inscr. commençant par les mêmes vers,
et qui était placée sous un relief. Celle-ci l'était peut-être aussi.
H Deux reçus de banque dans les papyrus de Berlin [O. Gradenv?itz]. *<>
Elude de 21 p. sur les mandats, les billets à ordre et les banques
dans l'ancienne Egypte, d'après les papyrus B G U. 813, (publié par
Schubart) et 156. Les banques n'étaient pas des institutions destinées seu-
14 1902. — ALLEMAGNE.
lement à encaisser et à payer, elles étaient aussi des autorités d'enregis-
trement comme les notaires. Manière dont elles procédaient. K Documents
sur papyrus [U. Wilcken]. Indication des papyrus publiés depuis le relevé
fait danslapréc. livr. <cf. R. d. R. 26, 10, 41> [U. Wilcken). Grenfell
5 a. HUNT, The Amhersi Papyri II. Grands éloges. Remarques de détails des-
tinées à faciliter la compréhension du texte. Art. de 18 p. K Aegypt. Vrkun-
den aus d. le. Museen su Berlin. W. Schubart, Grieck. Urkunden III. 8. Cette
livr. contient 22 documents inédits, dont plusieurs sont très importants.
Analyse. % R. Rbitzbnstbin, Zwei religionsgeschichtliche Fragen nach unge-
10 drucklen griech. Texlen d. SCrasburger Bibl. Très grands éloges. H G. Whs-
SELY, Die griech. Papxjrusurkunden des Theresianums in Wien. Analyse. 1 S.
de Ricci, Trois papyrus du musée Guimet trouvés à Antinoe. Remarques de
détail. % "W. Spiegelberg, Die demotischen Papyrics der Strasburqer Bibl. A
droit à notre reconnaissance. ^ P. M. Meyer, Das Heerwesen der Piolemder
16 u. Borner in Aegxjptcn |W. Schubart]. Soigneusement fait, sera utile; mais
il y a bien des critiques et de grandes réserves à faire. H Notices bibliogra-
phiques et communications. Bulletin destiné à tenir les lecteurs au cou-
rant de la littérature papyrologique et dont il est impossible de donner
l'analyse. Nous y renvoyons le lecteur. 21 p. H Passow-Groneht, Wôrterbuch
îO d. griech. Sprache [ |. Annonce de cette nouv. éd. qui ne sera pas seule-
ment une éd. absolument remaniée, mais sera mise au courant de tous les
travaux scientiflques, et sera d'une grande importance pour la papyrologie,
H Fouilles anglaises dans le Fayum et à Ilibeh en 1902 [Grenfell et Hunt].
Coup d'œil sommaire sur les résultats très satisfaisants de ces fouilles qui
26 ont largement augmenté ce qu'on avait en documents ptolémaïques, grecs
et démotiques. f Le papyrus deGraetz [M. Wilcken]. Acheté par Slrzygowski
à Esmunen près d'Antinoe ; transcription ; ce n'est pas un unicum, c'est le
brouillon d'un contrat de louage, envoyé au preneur par le bailleur, il est
de l'époque arabe (vu* s. ap. J.-G. environ). ^ Tô vevoiiifftiévov Tpftov [id].
30 Celte expression a bien été comprise par Mitteis dans son commentaire
du CPR 20 (230 ap. J.-G), et comme on le voit dans Dion 47, 17, 1 f. elle
désigne une cessio bonorum avec restitution d'un tiers, destinée à se
mettre à l'abri de charges fiscales trop lourdes. XX.
Archiv fur Religions'wissenschaft. Vol. V. 1902. Livr. I. La mort de
35 Castor et de Balder [A. Dôhriug]. Dans cette étude de mythologie comparée
(42 p ) répartie entre les livr. 1 et 2, D. cherche les ressemblance entre le
danois Hotherus (Ilôdr) et Idas, fils d'Aphareus, entre Balderus (Baldr) et
Apollon et Polydeukès, et entre Nanna et Marpesa et Phoebe. Ce sont des
divinités de la nuit, du soleil et de la lune. Ce mythe tout entier est
40 l'image de la disparition du soleil, t Th. PluSS, Aberglaube u. Beligion m
Sophokles Elektra [L. Bloch]. Ce qu'il y a de bon est perdu dans une foule
d'erreurs. W Livr. 2. Le testament mythologique de Max Millier [E. Siecke].
Jugement sur l'œuvre de Max Miiller surtout d'après ses Contributions to
the science of mythology : les raisons du discrédit où sont tombées ses
45 explications mythologiques. % G. Pascal, Sludii di anlichità e miihologia
[P. Weizsacker]. Éloges. XX.
Astronomische Nachrichten. T. 150(1899). Remarques sur la valeur des
éclipses de soleil dans l'antiquité pour la théorie de la lune [F. K. Ginzel).
Passe en revue l'exactitude des renseignements transmis par les auteurs
60 anciens sur les principales éclipses de soleil. IfH T. 154 (1901). Sur l'utilité
des éclipses de soleil mentionnées par les auteurs anciens pour la correction
du mouvement de la hine [S. Newcomb] (anglaise Les renseignements sur
les éclipses de soleil sont trop vagues pour servir à la dite correction.
BEITRÂGE ZUR ALTEN GESCHICHTE. 15
Beiblâtter zu den Annalen der Physik und Chemie. T. 24 (1900).
W. ScHMiDT, Heronis Opéra, éd. I avec supplément [E. "W.]. Les physiciens
doivent des remerciements à S. pour la traduction qu'il a ajoutée au
texte. If IIlLL, The contents of the fxflli and sixth books of Euclid [E. W.].
Utile pour les étudiants anglais. %^ T. XXV, 1901. Courts comptes- 5
rendus des articles et livres suivants : Duhbm, Kannle Archimedes
das hydroslatische Paradoxon ^f Cabka DE VAUX , Notiz ueber ein
nrabisches M'tnuscript welches die dem Héron, Philon und Archimedes
zxigeschviebenen Maschinen behandelt. ^ Ziaja, Zu Aristoteles' Lehre vom Lichie
H^ T. X.WI, 1902. W. SCHMlDT, Physikalisches und Technisches bei Phylonvon 10
Byzanz \ Wkyh, Die wichtigsten lHalhematiker und Physiker der AUertums
(rien de nouveau) ^ IIoppe, Ein Beitrag zur Zeilbestimmung Hérons von
Alexandrien 'j, SCHOR, Simon Sievin und das liydrostatische Paradoxon
(intéressant aussi pour Archiraède). J. L. H.
Beitrâge zur alten Geschichte, Bd. II. Heft 1, 1902. De la nécessité i»
d'un Corpus topographique du monde ancien [Camille Jullian]. Aprèsavoir
montré les services que peut rendre la connaissance des noms de lieux
anciens, J. prend qqs exemples en Gaule : noms tirés des forêts et maré-
cages, noms de sources, de montagnes, noms d'origine ligure, celtique,
romaine. Il demande à l'Association internationale des Académies de 20
prendre l'initiative d'un Corpus topographicum orbis antiqui, qui aura
pour base le dépouillement de tous les textes antérieurs à 1200, puisqu'il
faut une limite, f L'oracle èitfxotva concernant Argos et Milet [J. B. Bury].
Étudiant l'oracle rendu en commun par la Pythie aux envoyés d'Argos et
de Milet, B. admet que la Pythie a été consultée en 498, à l'occasion de la 25
venue d'Aristagoras à Argos; la campagne de Cléomène contre Argos se
placerait donc entre 498et494. B.expliqiieeiisuile les deux parties de l'oracle
concernant Argos et Milet : pour Argos, le nom du lieu où se livra la
bataille contre Cléomène (ilriiieia rapproché de ar,^^l = 091?) et la légende
postérieure de Télésilla lui fournissent une explication suffisante ; pour 30
Milet, que la Pythie traite durement, il suppose et que la ville songeait à
mettre la main sur les trésors des Branchides et que les Branchides pen-
saient, d'accord avec les prêtres de Delphes, à mettre ces trésors en
sûreté, f L'empire des Antigonides en Grèce [J. Beloch]. Détermine les
régions ou cités successivement soumises à Démétrius Poliorcète et Anti- ss
gone Gonatas, puis caractérise la domination de ces différents rois. En 303
au congrès de Gorinthe, Antigone Monophthalmos et Démétrius s'inspirent
de la politique de Philippe et d'Alexandre, et reconnaissent la liberté et
l'autonomie des cités. Après Ipsos le régime de l'hégémonie fait place à
l'empire. Redevenu maître de la Macédoine et se rendant compte du «0
mécontentement des cités, Antigone Gonatas respecte, au moins dans le
Péloponnèse, l'autonomie des cites, et ne leur impose plus ni garnisons,
ni tribut, mais confie l'administration à des tyrans qui maintiennent
l'ordre avec leurs propres troupes. Pour Athènes, elle est autonome, mais
après la guerre de Ghrémonidès elle reçoit au Pirée une garnison dont le 45
commandement est confié à un Athénien : Diogène par exemple sous
Démétrius II. La délivrance de Sicyone par Aratos et la défection d'Alexan-
dros qui occupait Gorinthe commencent la ruine de l'empire des Anti-
gonides. Démétrius II rétablira sa domination sur la Grèce centrale
dans les mêmes limites où l'avait portée Démétrius Poliorcète, mais à 50
sa mort c'en sera fait de l'empire macédonien. 1 Contribution à l'his-
toire de Lemuos (S. Shebelew]. Après avoir établi par des arguments dilTé-
rents de ceux de Kôhler, qui se fondait sur la présence du Ypac-iiaTsùc toû
16 1902. — ALLEMAGNE.
Siiiio-j dans les décrets des clérouques, que Lemnos a bien fait retour
aux Athéniens en 307/6, et cherche comment l'île a pu passer sous la
domination de l.ysimaque, après 287/6 Étant donné les rapports très ami-
caux du roi et d'Athènes, il croit que Lysimaque s'est établi à Lemnos avec
5 l'assentiment d'Athènes : l'île lui était indispensable pour relier ses pos-
sessions d'Asie au royaume de Thrace. 11 s'y fit haïr et Séleucus, peut-être
à la demande de l'envoyé des Athéniens, délivra l'île avant 28t. Dans la
suite, Lemnos fut probablement perdue par Athènes après la guerre de
Chrémonidès et recouvrée après 229. Puis Philippe V s'en empara, mais
10 après 196 l'île ne fut pas rendue aux Athéniens, qui reçurent Paros à la place
de Lemnos et de Délos.^ La propriété foncière des empereurs romains dans
les trois premiers siècles. I. [Otto HirschfeldJ. H. rappelle comment l'empe-
reur avait besoin de sommes considérables pour administrer les provinces
qu'il s'était réservées dans le partage de l'an 27, et étudie les principales
16 sources de ses revenus : les hereditales d'amis, de souverains étrangers
comme llérode et Amyntas, les vacanlia et caduca. Il cherche ensuite à se
représenter le domaine des empereurs et impératrices, en commençant par
les maisons et jardins à Rome et les villas en Italie: énumération détaillée
avec l'historique de chacun de ces domaines. Une i^^ partie sera consacrée
20 aux domaines dans tout l'empire, f Le talent hébraïque chez Josèphe [Fr.
HultschJ. Appendice à l'art, précédent, au sujet du testament d'Uérode. La
(jLuptà; àpYupfou èiii(TT|(i.ou, qui dans Josèphe est l'équivalent d'un talent, équi-
vaut sans doute à 10 000 deniers, soit 8 770 fr., tandis que 10 000 drachmes
ptoléinaïquesou rhodiennes équivalent à 8187 fr. et 10000 drachmes attiques
26 à 9 500 fr. H Les limites de l'Afrique proconsulaire et de la Byzacène [R.
Gagnât]. S'aidant des actes des conciles et des inscr., C. dresse une carte
sur laquelle il indique les ethniques situés dans la région frontière. 1[ Gar-
nisons romaines dans la Crimée et le fort Charax [M. RostowzewJ. L'occu-
pation par les Romains du royaume de Bosporos et du littoral du Caucase
30 remonte au règne de Néron et à l'expédition de T. Plautius Silvanus, mais
les inscr. qui nous renseignent sur les troupes sont du ii" s. ; composées
de légionnaires et d'auxiliaires, elles sont empruntées à l'armée deMœsie,
d'abord à la legio I llalica, puis à la XI Claudia. Chdrsonésos était le centre
de l'occupation romaine. A la tête était un tribun militaire qui commandait
36 aussi un détachement de la flotte de Mœsie. Les guerres de Dacie ont eu
sur l'occupation romaine et par conséquent sur l'indépendance de Bosporos
une grande influence. Fouilles faites à 7 kil. au sud de lalta, sur l'empla-
cement d'un fort romain que G. identiUe avec Xipa$. f Maslarna [G. de
Sanctis]. S. cherche à prouver que les Etrusques ont étendu leur domina-
40 tion jusqu'à Rome, en se fondant sur les peintures de la tombe François à
Vulci, et sur l'interprétation qu'en a donnée Korte. Maslarna et A.Vibenna
sont représentés attaquant Gneva ïarchu Rumach (Cn. Tarquinius Roma-
nus) pour lui enlever son prisonnier Gaele Vibenna. Rapprochant cette lé-
gende de la légende romaine que nous fait connaître le discours de l'em-
46 pereur Claude, (Mastarna venant à Rome avec ses troupes et Caelius Vi-
venna, et succédant à Tarquin), S. repousse l'identification Maslarna =
Servius Tullius. Il admet que Mastarna = Porsenna de la légende romaine.
Mastarna est un Etrusque qui tue Tarquin et lui succède. Le nom de Mas-
tarna demeura étranger à la légende romaine ; celui de Caele Vibenna, qui
50 fournissait une étymologie facile du mont Caelius, y prit place. ^ Ménandre
et Josèphe sur Salmanassar IV [C. F. Lebmann]. L. montre comment le
texte de Josèphe (Ant. lud. ix, 14, 2) sur le roi SE),â|i>a^ (= Salmanassar)
est le plus important et le plus détaillé de tous ceui qui nous ren-
BEITRÂGE ZUR ALTEN GESCHICHTB. 17
saignent sur le fils et successeur de Téglat-PLalasar III. Salmanassar
luonie sur le troue en 727. La source de Josèphe est Ménandre. H Sur
le monument d'Ancyre [E. Kornemann]. I Formation du document.
On admet qu'il a été composé dans la première moitié de juillet 14.
K. étudie à nouveau la question et cherche à prouver qu'il n'a pas été rédigé 5
en une fols, et que certaines parties trahissent au moins deux rédactions.
Par exemple les treize premiers ch. et le ch. 34 qui forment un tout sont
antérieurs à l'an 2 av. J. Chr. ; les ch. 14 et 35 sout postérieurs à la même
année. La partie relative aux guerres {ch. 23-33) porte la trace de deux
rédactions. II. La composition des parties les plus anciennes (ch. 1-13 et 34). lo
S. montre avec quel art elles ont été composées par Auguste. En résumé
le monument d'Ancyre n'est pas une inscription funéraire : c'est un écrit
politique, et le plus remarquable de tous ceux de ce genre. If Les archontes
athéniens îles années 265/4-263/2 |F. Jacoby]. 265/4 Antipalros, 264/3 Arrhé-
neidcs, 263/2 Dio^nètos. Hlf Heft 2. Noms et races italiques [A. SchullenJ. i6
I. Le groupe des noms en -iedius, -edius.-idius. Intérêt de ces études pour
l'histoire de l'ancienne civilisation italique. Statistique de ces noms d'après
CIL V, IX, X, XI, XIV. Ils ne se rencontrent fréquemment que dans la
région de l'Apennin central, surtout dans les quatre cantons de la KSabine,
autour du lac Fucin. Une carte permet de se rendre compte de leur fré- 20
quence et de la zone d'extensioa. Intéressantes conclusions sur la stabilité
des peuplades de ces cantons montagneux, stabilité qui ne tenait pas
seulement à l'amour du sol natal, mais qui était imposée par Rome. D'au-
tres tableaux renferment les noms en -iedius, -edius, -idius dans les inscr.
dialectales, puis dans CIL I, enfin ceux d'entre eux que nous fait connaître 25
la tradition littéraire de la période républicaine. K Observations sur quel-
ques formes religieuses de loyalisme, particulières à la Gaule et à la Ger-
manie romaine [J, Touiain]. T. étudie dans les trois Gaules et dans les
Germauies les hommages adressés à la divinité des empereurs ou au dieu
protecteur de l'empire, Jupiter Optimus Maximus. Ils n'ont généralement pas 30
de caractère public et ce qui les rend particulièrement intéressants, c'est l'u-
nion des divinités impériales avec les divinités nationales. Les monuments
découverts en Germanie (autels, colonnes, groupes du Cavalier et de l'An-
guipede) sont des témoins remarquables de cette union. If L'amphictionie
delphique au in« s. |J. Beloch). Le troisième siècle est la période de la S5
domination élolienne (290-190) et le nombre toujours grandissant des voix
ctoliennes est le meilleur critérium jwur dater les décrets amphictioniques.
B. classe ces textes, puis résume le développement de la ligue étolienne :
elle comprend en 277 la Locride occidentale et Iléracleia ; gagne vers 275
les .Enianes et les Doriens, entre 270 et 263 les Maliens, les Dolopes, une 40
partie de la Phocide et de la Phthiotide, en 245 le reste de la Phocide et la
Locride orientale, en 229/8 le reste de la Phthiotide, la Thessaliotide et
rilestiœotide. Un tableau d'ensemble comprend toute l'amphictionie de
277 à 209-201. \ Nouvelles Inscriptions du Forum Romain [Chr. lUilsen].
Un plan est joint à la publication, qui comprend : 1» le cippe archaïque, 45
dont il n'a pas encore été donné d'explication satisfaisante ; 2» les inscr.
sacrae, dédicaces à luturna, au Genius populi Romani, à Jupiter Doliche.
nus, Mars, Mithra, Vesta, au Numen deae Viennae ; 3» les inscr. iuipériales
(dédicaces aux empereurs); 4» les inscr.de magistrats, d'abord de la période
de la Hépublique. Noter le n» 37, fragment des Fastes des années 380 et 50
331/0 av. J. Chr. ; n" 38, liste de travaux de voirie, accomplis à Kome ; n°
40, fragment d'un elogium de Paul Euiile. A l'occasion de l'etronius Maxi-
mus, préfet de la ville pour la seconde fois entre 421 et 433, H. étudie de'
R. DE PHILOL. — lîevue des Revues de 1902. XXVII. — 2
18 1902. — ALLEMAGNE.
nouveau la chronologie de CIL vi, p. 356-360, p. 3169 suiv. ;5<' les inscr. des
prêtres; Noter les n" 82, fragment des fastes des augures ; 63, fragment des
actes des Arvales; 6° inscr. diverses. Noter le n" 67, inscr. grecque mention-
nant la (TTatidJv TMv Tupfwv TôJv xa't KXauSioTtoXi-uMv. \ La propriété foncière des
5 empereurs romains dans les trois premiers siècles [O. Ilirschfeld]. II. Les
domaines impériaux. Domaines de l'Italie ; ils étaient répartis en
districts qui concordent avec les districts des Juridici italiens. Viennent
les domaines des provinces, Egypte, Afrique où les domaines impériaux
étaient le plus considérables, Asie, etc. Sans vouloir étudier l'administra-
10 tion des domaines impériaux, II. se borne à déterminer le sens des termes
patrimoniumet ratio privata, dont Karlowa a donné une fausse interpréta-
tion (Ulpien Dig. 30,39, 8-10). De Sévère à Dioclélien le patrimonium désigne
les biens de la couronne, la res privata la cassette de l'empereur. H Kp-^Tixôç
TtdXeixoî [R. Ilerzog]. Aux textes déjà connus sur la guerre de Crète (vers
,5 200 av. J.Chr.), II. joint un décret inédit d'Halasarna en l'honneur de 0eo-
x).f|Ç 'AY^âou pour services rendus pendant la guerre de Crète. En 204 Rhodes
déclara la guerre aux Cretois, alliés à Philippe. De 204 à 201 elle lutte contre
les Cretois, puis bientôt contre Philippe (202), après qu'elle eut formé une
coalition avec Attale et les cités grecques, telles que Milet. De 201 à 197, après
jQ l'échec de Philippe en Carie, Home se charge de la guerre contre le roi de
Macédoine et Rhodes s'alliant avec Hiérapytna vient à bout des Cretois. La
paix est de nouveau assurée sur mer et Rhodes étend de nouveau sa domi-
nation sur la Pérée. t Sur l'histoire et la tradition de la révolte de
rionie [C. F. Lehmann]. A propos d'Hérodote (v, 113), qui place
J5 en 498 la mort d'Aristokypros, fils de Philokypros et qui rapporte que Phi-
lokypros avait été contemporain et ami de Solon, L. recherche les sources
de la tradition sur la révolte de l'Ionie. La source principale de la vulgate
ionienne a été les nepdixi de Denys de Milet. Quant aux Athéniens, Darius
à l'époque de la révolte de l'Ionie les considérait comme ses sujets, puis-
30 qu'ils lui avaient rendu hommage en 508/7 ; à leurs propres yeux et aux
yeux des Grecs, les Athéniens faisaient alors partie de la ligue péloponné-
sienne. \ Gobryas et Belsazardans Xénophon [C. F. L.]. Xénophon a puisé
à une source antérieure à Hérodote, vraisemblablement aux Ilepffixà de Denys
de Milet. H L'année de la mort du Spartiate Pausanias [C. F. L.]. Se fon-
35 daut sur Justin ix, 1, 3, L. admet que Pausanias est mort en 471/0. \
Atthis [C. F. L.]. L'exégète Kleidémos est bien le créateur de l'Attide
littéraire, f Ptolémée II et Rome [C. F. L.J. Ptolémée II a envoyé une
ambassade à Rome en 273, aussitôt après la première ^guerre de Syrie : la
crainte commune de Pyrrhus l'avait rapproché de Rome, et c'est à la suite
40 de la victoire de Rome que fut envoyée l'ambassade. Mais Pyrrhus mourut
en 272. Hlf H. 3. Sources des renseignements assyro-babyloniens dans
la Chronique d'Eusèbe [H. Montzka]. M. étudie d'abord Alexandre
Polyhistor et Abydenos qu'Eusèbe même nomme parmi ses sources, puis
Joséphe, puis les sources pour l'iiistoire d'Assyrie, la liste des rois assyriens,
45 les renseignements sur la Chaldée et l'Assyrie qui se trouvent dans le
Canon. Il conclut qu'Eusèbe a consulté les meilleures sources grecques qui
fussent à sa disposition et la Bible. Il l'a fait avec méthode, s'atlachant au
meilleur des chronographes grecs, Kastor, et faisant vraiment œuvre d'histo-
rien indépendant. \ La liste des roisattiques |F. Jacoby]. Nous possédons
50 deux recensions de cette liste : celle du Marbre de Paros, qui date du 3* s.
av. J.-Chr., et celle de Kastor, du I" ap. J.-Chr. J. les étudie séparément, en
commençant par celle de Kastor qui est complète, les compare, et conclut
que les fastes attiques au 3* s., même dans leur dernière partie (celle qui
BEITRXGE ZUR KUNDE DER INDOGERMANISCHEN SPRACHEN. 19
commence par les apxovTs; 8ià fifou de la maison des Médontides et Onlt avec
los opxovTEt 8£xa£Teï;), ne présentaient pas de dates historiquement flxes,
mais se permettaient de graves changements fondés sur la date de la chute
de Troie. La valeur chronographique des fastes est donc nulle. 1 Noms et
races italiques [A. Schulten]. II. Les noms en -iedius et -edius. Statistique s
de ces noms 1" par contrées, 2» par villes; rapport entre eux des noms en
-iedius et -edius. Ce rapport peut s'exprimer par deux cercles concentriques,
dont le cercle intérieur présente le développement des noms en -iedius, et
l'extérieur celui des noms en -edius. Le cercle intérieur comprend la Sabine
où les deux sortes de noms sont également fréquentes ; l'extérieur, l'Om- lo
bric, le Picenum, les cantons du lac Fucin et le Samnium. Noms en -idius.
H Ménandre et Josèphe sur Salmanassar IV |G. F. Lelimann]. Fin <cf.supra>.
1^ Communications et nouvelles. 1 Sur la chronologie de la guerre de Chré-
monidès (J. Beloch]. B. réfute l'art, de Jacoby < cf. supra >. Il admet :
266/3 Peithidémos 264/3 Diognètos. 263-2 Antipatros. 26-2-1 Arrhéneidès. 15
La guerre de r.hrémonidès, commencée en 266, prend fin en 263-2. Le Pirée-
pendant la guerre, appartenait à Antigone ; le décret CIA, IV 2, 616 b rendu
par le dèrae du Pirée sous l'archontat d'Antipatros le prouve. Antipatros,
archonte du Pirée, fut créé archonte d'Athènes par Antigone après la red-
dition de la ville. K Inscriptions et papyrus nouveaux relatifs à l'histoire et 20
à la chronologie des Ptolémées [Paul M. Moyerl. M. constate qu'au commence-
ment de 127 Alexandrie est encore au pouvoir des adversaires de Ptolé-
mée VIII, qui a déjà recouvré la Théba'ide ; que Cléopâtre II a survécu à
Ptolémée VIII et régné après sa mort conjointement avec sa fille et son pelit-
flls Ptolémée X ; que Cléopâtre II est morte entre le 16 sept, elle 31 oct. 101- 26
Il propose une restitution de l'inscr. du Bull. d'Alexandrie, IV, W, et attire
l'attention sur l'inscr. ibid. p. 48 qui prouve l'existence d'une colonie juive
dans le delta, dès Ptolémée 111. B. H.
Beitrâge zur Kunde der indogermanischen Sprachen, Bd. XXVI,
n' i. Les ethniques grecs [A. Fickj. Ils présentent les mêmes phénomènes 30
et obéissent aux mêmes lois que les autres noms de personnes. Noms
pleins eu -«Fove; ; ethniques en -oice?, -toneç, -unoi ; formations dérivées isolées ;
composés en àii?i, âv, napi, ditai ; ethniques classés par pays. Ces noms ont
leurs formes abrégées, -Vâxwv en regard de AaxeSatjidvio; ; Mutwvs;, MutiXt);,
cf. MuTi),ïivatoi, MuTiXrjvaîoî ; Pœuus Vient d'une forme 9oivdî (Si-çoivo;, ^oivo- 35
8i(ia;), abrégé de 'l>oïviÇ ; 'Atôi; est une abréviation de * 'Aôïivau';. H La cin-
quième déclinaison latine [Ilans Reichell]. Elle doit son origine à des
thèmes en -i, confondus par l'analogie avec les thèmes en -ia et influen-
cés par la classe des verbes en -io. Nom. : es, îs, î, ce dernirr remplacé par
is plus connu ; faciès doit son i à l'influence des cas obliques, des verbes «o
en -io et de la flexion de dies. Gén., prim. les, plus tard iei sous l'influence
des thèmes en a. Dat., fldê est un loc. ; fldii, fidei, peut-être un dat. Abl.,
6 est un loc. ou instrum. Ace. iem représente im ; ou provient delà déclin,
consonantique. H Les inscriptions de Magnésie du Méandre [A. Fick]. Ob-
servations sur le texte et la langue. Résultats à noter pour l'étude des 45
noms de personnes. \ Sur le n"> 26 des inscriptions de Magnésie du
Méandre [W. Prellwitz]. L. 26, lire: àvyp^Ori. ^ La 1' personne en lycien
[Alf. Torp]. 1[ Les parfaits latins rettuli, reppuli [F. Stolz]. 11 faut maintenir
l'explication de Corssen par retetuli, repepuli (non rcdtetuli redpepuli) '■>
reccidere, repperire sont dues à l'analogie du parfait. On n'a pas eu so
proltuli, proppnli, parce que l'o était déjà long (ce que ne contredit pas
prôpellat, Lucr. IV, 194 et VI, 1027). t L'étymologie de uls (uolo)[A. Zimmer-
maunj. Dans l'insc. de Duenos, uois. Dans uols, 1 après voy. devant cens.
20 1902. — ALLEMAGNE.
est devenue i;cp. ombr. Voisiener (Volsieni), Voesius(pr6nestinet clusien),
Saisa (Sàlsa ; Bûcheler, A. E., 318). H Recherches élymologiques fW. Prell-
■witz]. 1. gr. |iâoTi5, [xiaii;, iJiàcrôVo ; lith. màstëgùU, môslagûli ; -2. naioiiat,
(iTiXr,, lith. mozôti, slave mach- ; 3. |j.ato]xaL, p-txuTrjp, (laorpondç, it«uX(ç ; lat.
5 inâlUS ; lith. mâslas, màsinti ; 4. iiarpù),?], liairip, |iaTe-JM, (iaTidi, [làpr,, (ià),Ti,
|ia(T-^àXï) ; lat. manus etc. ; 5. (iMtrOai, iiûXoç, ixwX-wi;, lie-rapLÔivio;, (xwvtri, (iiovidç,
(iàT»), liàxaio;, iiaxdio), aÙTtiiiaToç, etc. If Asklèpios et le serpent guérisseur
[A. FickJ. Étude d'Apollodore, III, 3, 1-2 et textes semblables. Le serpent
passe pour connaître les herbes; 11 connaît surtout celle qui lui rend la
10 jeunesse, Tiôa àefÇwoî. Telle est la conception d'où l'on est parti. H Umbra
[W. Prellwilz]. Le lithuanien unkna suppose un primitif lat. unxra. \
J. Valaori, Der delphische Dialect |W. Prellwilz]. Le livre reste à écrire.
Bd. XXVII, n» 1-2. De uocabulis productis latinas uoces terminanlibus
[G. Wedding]. 1. Finales en a. Les noms féminins, au nom. et au voc. sg.,
16 les neutres pluriels au nom. et à l'ace, ont dans l'ancienne langue tou-
jours la finale brève. Les noms propres grecs en -a (de a;- et -m) égale-
ment, sauf Leonidâ, PU. Asin. 740, Cliiiiâ Ter. Ht. -406, et des cas où les
deux quantités sont possibles. L'abl. sg. de la 1" décl. a toujours à ; de
même l'impératif de la 1™ conj., sauf dans les mots ïambiques (àm.â). On a
20 toujours anlideâ, aiiteâ, postideà, posteà, postillâ, inlereâ, praetereà,
eâpropler, quâpropler, exlrà, suprâ, inti-à (citra, infra, ultra, manquent
chez les poètes de celle époque), conlrâ (Pseud. 156 doit être corrigé), ergâ,
iuxtâ, quâ, unâ ; mais : frustra {plus lard frustra), ità (mot ïambique),
itâque, quiâ. — 2. Finales en -e. A l'abl. sg. de la 3" décl., absente (Am.
28 842, 826), Naucrale ^860), opère (As. 873), pectorê (Bacch. 628), uxorê (Cas. 318),
ordine (Ps. 761), sont des graphies pour absent! ou absentei, etc. L'abl. de
la 3« décl. est toujours eu -ë, sauf parfois dans les mots ïambiques ; de même
à l'impératif de la 2' conj. (càuë, etc.). Les inf. prés. act. sont 1res proba-
blement toujours en -ë. L'e est long dans les adv., sauf dans bene, maie.
30 On a toujours cotidiê, hodië, ineridië, poslridië, pridie. — 3. Finales en -i :
toujours longues, sauf dans les mots ïambiques. — 4. Finales en -o. Lon-
gues en général. Mais on a toujours ego (Cure. 294, Ps. 939, Trin. 282 résis-
tent cependant) dans Piaule ; cito et modo ont l'ô dans PU., sauf abrège-
ment ïambique ; cilô ne se rencontre plus après Ter., mais on a modo,
38 Lucr,, 2, 1133, 941 ; 4, 1181. — 5. Finales en -il : ne sont pas abrégées.
f Contribnlions à l'histoire de la conjugaison indo européenne [H. Rei-
cheli]. Les thèmes eu -ei. H L'infinitif au sens de l'impératif dans les
poèmes homériques [C. Henlze]. 1. Pour la 2» pers. En général, cet emploi
est préparé par une propos, subordonnée impliquant l'idée du futur, un
40 part. aor. (II 87), un adverbe de temps se rapportant à l'avenir (é'jteiTa, ^" 245;
T 147, etc.), un premier ordre à l'impératif, etc. II n'y a que très peu d'exem-
ples de l'inf., introduit en tôle d'un discours, sans préparation, et seulement
dans les parties les plus récentes des chants homériques (S 501, O 347, P 501,
X 441, X 287 ; pas dans ARTZIIX). L'impéral. est employé même dans des pré-
«5 ceptes donnés pourtous les temps (E 348, 428, v 180, F 406). La concurrence des
deux formes est très grande, et on ne voit pas que le sens soit très différent.
L'infln. est plus fréquent dans l'Odyssée (123 ex.) que dans l'Iliade (76) ; l'im-
pératif paraît d'ailleurs, à d'autres égards, avoir encore plus de force dans
l'Iliade que dans l'Odyssée. En somme, l'influ. gagne du terrain aux dé-
50 pens de l'impéraiif. L'origine finale de cet infin. est encore très nette dnns
II 372 suiv., où eî5t£|jiai (375) peut très bien être considéré comme le but de
ÎTw; cf. aussi 0 125 (xEïireai ne dépend pas de gi'Swiit) H"" 618, X 512 : ces ex.
montrent comment une légère pause sufQsait pour détacher l'inûn. et sup-
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 21
primer sa dépendance; voir aussi les ex. où l'inf. est joint en asyndète à
Timpér. d'un verbe de mouvement (0 138, A 322, B 8). — 2. Usage de l'inf.
pour la 3* pers. de l'impératif. Il y a plus d'fxemples que Wagner n'en a
catalogue. Il faut aussi en chercher dans un certain nombre de construc-
tions avec Ttpîv (T 170, S 19, I 403, etc.). H Léo Meyer, Handbuch der griech. i
Elymologie |A. Bezzen berger]. Très nombreuses observations et étyrao-
logies. f Promulgare [G. Ciardi-Dupré]. Promere refait d'après uuigare,
diuulgare; cf. Martial 8, 18 promere uulgo. K Elymologies lithuaniennes [J.
Endzelin]. If Vù.l6i [F. Bechtel]. C'est un nom d'enfant qui est ensuite con-
servé pour des hommes (Ildt. 3, 138) et des femmes (CIA. 4, 2, 3790b). Il 10
est apparenté à lith. zindu, « je suce ». f Noms grecs de lieu [W. Prellwitz].
"0x1, au sud de l'Kubée, est un port dont le nom est apparenté à è'xetv,
gouverner (un vaisseau). Paul Lejay.
Berichte iiber die Verhandlungen der k. Sâcbsischen Gesellschalt
der 'VVissenschaften zu Leipzig. Phil.-hisl. Classe 1901. Vol. S3. Livr. -i. 15
Contributions à l'histoire des langues grecque et latine [K. BrugmannJ. 1.
Pour servir à l'histoire de l'u grec. Comment et par suite de quelles lois le
groupe TU du grec primitif est-il devenu jv ? 2. Gr. aTJiJiEpov, (rr,Tii:, sTtrieTavd;.
Explication de ces composés : o^tiepov est dérivé de *xiaiJiepov, (rn-ue; de
* x(â Fête;, éraiTrocvdc de ètiI Féro; ; 3. Gr. èXaûvM qui depuis Homère sert de 20
présent à l'aor. èXio-at, vient de ' ilaMv(ti> et s'est formé d'un nomen agentis
'éXauvd;, conducteur, comme ecYféXXu d'aYi-eXoç ; 4. La t. denseo, densus :
denseo était un présent comme censeo, augeo, teneo, etc., et densus était
son adj. verbal comme ceusus de censeo; 5. Lat. proceres n'est pas pour
*pro-cases. Il faut voir dans ce mol pro-co (proéminent) qui se montre ^î"
dans reci-procus, ion. Tcpôxa ; ce n'est pas un comiiaratif, il s'est formé de
procî à l'imitation de pauperês ; 6. Lat. apud, à rapprocher de aplo lier
dont il est l'ace, sing. n. ap-uot du part. parf. actif; 7. Cyrénaique oi î^pé?
et mots semblables ; 8. Gr. fJvVi : à rapprocher de eu- (enfermer dans qq.
chose) lat. iud-uo, ex-uo à l'origine siguiliail SOmç, é'vSutriç; pour le suffixe 30
cf. 9£v\r|, ûvTi. Peut-être dérive-t-il du lit. Aunù comme êo-jXrj de êo'JXo|xac,
il peut avoir été aser *eumnà d'où l'anc. celt. *eumâ.
1I11 Vol. 54 (1902). Livr. I. Contributions à l'épigraphie et à la dialectologie
grecques. 3 [R. Meister] Dans ce 3° art. <cf. R. d. R. 24, 12, 19 ; 23, 12, 6>.
M. s'occupe des saisies dans le droit grec ancien à propos de l'inscr. de '*
Trézène, qu'il a expliquée précédemment. ne7teiJ.(iévoi; ne vient pas comme
on l'a cru de nsjntedOai, mais de ■Ki-iEaOtxi soigner en travaillant, dont le
parf. est ■KéTit\i.\i.a.i„ comme è'Ja|X|jiai de $aîvM, i;'if\jp.iiat de oÇuvio, etc. 11 n'a pas
le sens de l'attique Tie7uov/)X(5Ti ou toîç 7tovf|pw; Ë/oum. La phrase toï; tz^kb^i.-
lilvoi; Ti Tiiiv èppuTia<r|xivwv signifie : ceux qui ont mis en culture \me partie
des terres saisies eu représiiilles par l'état. Ceux-là, d'après le décret, ont
droit à une indemnité. Passages d'auteurs qui conlirment cette interpré-
tation. Xy.
Berliner pbilologisohe 'Wochenschritt. 22' année, 1902, 4 jr. Codices
Graeci et Latini photographiée depicti duce Scatone de Vries. T. G. Uomeri **
Itias cum scholiis. Codex Venelus A, Marcianus 45i, phototijpice editus. Praef.
est D. COMPARBrri [A. Ludwich]. Long article très élogieux dont la fin
est au n» suivant. \ Ig. B.\SSI, Lisin. Le orazioni contro Eralostene e conlvo
Kicomaco [R. DrerupJ. Suffisant pour les classes. If Fr. Léo, Die griech.-rom.
Biographie nach ilirer lilterarischen Form [II. Peter]. Livre d'une lecture*"
difUcile; mais le lecteur est bien payé de sa peine. If F. P. Brbmer, ,/ucis-
prudentiae anUha'Irianae quae .^upersunl, P. II [W. Kalb]. Qqs critiques. \^
11 jr. II. BiTTBKAUF, Observationes Munilianae [IL Moeller]. A refaire. K Joh.
22 1902. — ALLEMAGNE.
MiNOS, Ein neuendecktes Geheimschriftsyslem der Allm [G.Wôrpel]. Peu d'im-
portance. H Hans DelbruCK, Geschichte der Kriegskunst «m Rahmen der poH-
tischen Geschichte 2, 1, Borner und Germanen [G. WolffJ. Éloges. K St. A.
KOUMANOUUIS, Z'jvaYWYTi vé(.)v XiÇewv \ino ■zGi-t Xoyfwv 7t).ao6Eia^(i)v [A. Heisen-
5 berg|. Très utile. fH 18 jr. Comicorum Graecorum fragmenta éd. G. Eaibbl
1 [O. Kaeliler]. Sera en somme utile. T J. Schvakcz, Kritik der Staatsformen
der Arisloteles [F. Càuer]. Contestable.! G. Witb, De Nicolai Damascmi
fragmenlorum romanorum fontibus [W. Soltau]. Soigné, mais des hypothèses
peu sûres. ^ Robert Y. Tvrrel, AnthoLgy of Latin Poetry |Joh. TolkiehnJ.
10 Ne peut être recommandé. ^ S. B. Platner, Bibliography of the younger
Pliny [Hud. Klussmann]. Petit écrit qui rendra des services. If Ed. Sachau,
Am Euphrat und Tigris (P. Jensen]. Fait trop rapidement. \ K. ScmiTZ,
Kritische Gange auf dem Gebiete der neuen Laleinischen Gramjnad'fc [A. Dit t-
mar]. Préparation insuffisante. H Wilh. Wundt, Volkerpsychologie. Eine Un-
lli termchung der Entwicklungsgesetze von Sprache, Mythusund Sille. 1. Die Sprache
[K. BruchmannJ. Très long article favorable dont la suite est aux deux nu-
méros suivants. HH 2o jr. II. Stein, Ihrodoios 1 [Broschmann]. Beaucoup de
nouveau dans celte 6* édition. \ W. Windelband, Platon [K. Lincke]. Beau
livre, plein d'intérêt. \ Wil. W. Goodwin, Demoslhenes on the crown [E.
20 Drerup]. Mérite l'attention, même en Allemagne, f Catalogus codieum astro-
logorum graecorum. 3. Codices Mediolanenses descT. E. Martini et D. Bassi
[W. KrollJ. Soigné, f Edwin MuLLBR. De Posidonio Manilii auctore spec.
[M. Pohleiiz]. Des réserves. H J. J. Schlichrr, The origin of rhythmical verse
in late Latin [R. Ilelm]. En somme, soin extraordinaire. H E. Trampe, Syrien
25 vor dem Eindringen der Israeliten fj. V. Prasek.]. S'occupe surtout des ta-
blettes de Tell-el-Amarna. f Der rômische Limes in OesCerreich, H. 2 [T. An-
thes]. Très méritoire. H Gicero ad Att. 6, 2, 3; 6, 16, 3 [L. Gurlitt]. Correc-
tions. Hlî 1" fév. N. Wecklein, Plalonische Studien [P. Nalorp]. Deux expli-
cations qui ue s'imposent pas. H II. SgHonb, Eine Slreitschrift Galens gegen
30 die empirischen Aerzie [K. Kalbfleischj. L'auteur a trouvé à Milan le texte
grec d'un ouvrage de G. dont on ne possédait qu'une traduction latine. H
O. Stâhlin, Clemens Alexandrinus und die Septuaginta [Eb. NestleJ. Fera
plaisir à tous ceux qui aiment les travaux soignés et solides. K Deux ver-
sions grecques inédites de la vie de Paul de Thèbes publiées par J. BiDBZ [A.
36 Ileisenberg]. Éloges. H H. C. Newton, The epigraphical évidence for the
reigns of Vespasian and Titus [M. Ihm]. Utile. 1[ Al. Knoepfler, Rabani
Mauri de inslitutione clericorum libri 1res [P. v. Winterfeldl. Qqs. cri-
tiques. K E. Samtbr, Familienfesle der Griechen und Rômer [H. Bliimner] .
Mérite en somme d'être recommandé. t1[ 8 fév. A. Roemer, Homerische
40 Geslalten und Gestallungen [0. WeissenfelsJ.' Défense de la personnalité
d'Homère. K K. Wunderbr, Polybios-Forschungen. 2, Citate und ge/lugelte
Worte bei Polybios [H. Bliimmuerj. Intéresse non seulement ceux qui s'oc-
cupent de Polybe, mais quiconque étudie la culture grecque, f A. Furt-
WANGLER, Beschreibung der Ghjplothek Kônig Ludwichs I, zu Miinchen
4B [P. Herrmanu]. Très important, f W. v. Landaq, Die Phënizier [J.V. Prasek].
Bonne vulgarisation. \ Stegmann, Die Berichte der Schrifsleller des Allertums
iiber die Varusschlacht und das Kastell Aliso : — iD., Zur Lage des KastelU
Aliso [E. AnthesJ. Utiles. ^ F. Solmsen, Untersuchungen sur griech. Laut-und
Verslehre [El. Gleditsch). Heureux complément aux "quaestiones epicae" de
bO Sûhulz. f Bron. KruGZIEWICZ, Pétri Royiii Maurei Alcagnicensis carmina; —
M. Jbzib.nicki, Janicii, Cochanovii, Sabievii carmina s<^lecla [Fr. Millier].
Intéressant pour l'histoire de l'humanisme en Pologne. fU 15 fevr. G.
RODIBR, Aristote. Traité de Vâme traduit et annoté [V. PraechterJ. Est le bien-
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 23
venu. If F. Skutsgh, Aus Vergils Friihzeil in. IlelmJ. Bien écrit, 'intéressant,
appelle, provoque môme la contradiclion. f G. Tbopua., Numismatica
Siceliota deV museo Mandraliica ht Crfalii. I Numismatica di Lipara |K.
Regling]. Utiles. H Léo Meyer, llandOuch der griech. Eiymologie, 2 [Fr. Slolz].
Maintient l'appréciation donnée sur le l»"' vol. <B. (I R. t. 26, 19, 31 >. \ i
N. G. IIoXiTr,;, M6),£TOi Tiepî wj piou y.at tt,; yXiioar,!; toO É),),T|Viy.oû Xaoû. IIapoi|j.i'ai.
2 [A. Ilei.senberg). Éloges, f Giac. Tbopea, La stèle arcaica del fora romano
[Keller]. Soigné. HH 22 /év. I. Meikel, Eusebius Werke hrsgb. 1. [P. Wend-
land]. Éloges. ^ W. K. Paion, Sites in E. Karia and S. Lydia (A. KôrteJ.
Recherches faites avec beaucoup de flnesse et de compétence, f R. lo
FORHER, Ueber Steinzeit-Uockergrdber zu Achruin, Naqada etc. in Ober-
Aegypten und iiber europdische Parallelfunde [Mehlis]. Question toujours
obscure. K W. G. Hale, Is Ihere Still a Latin Potential .« [A. Ditimar].
Le critique n'accepte pas la réfutation faite par H. de son explica-
tion. Yl 1 mars. Aristeae ad t'hilocratem epistula citm céleris de origine 16
versionis LXX iulerpretum testimoniis Lud. MendelssOhn schedis usus éd.
Paulus Wendland [Ad. Deissmaun]. W. a mérité une reconnaissance
durable. ^ Jes Jbssen, Quaestiunculae criticae et exegeticae [Gust. Wôrpel].
Quelques bonnes observations. K A. Gudeman, Tacilus, Agricola and Germania
[C. John]. Édition qui mérite de grands éloges. \ A. Mahler, Polyklet und ÎO
seine Schule, ein Beitrag zur Geschichte der griech. l'iaslik [W. Amelung].
Beaucoup de soin et de peine dépensés inutilement. U Fr. Seiler, Die Aristo-
telische Definilion der Tragédie im deulschen Unterrichle [G. WeisseufelsJ.
Analyse. Des réserves du critique. HI 8 mars. A. Kastil, Zur Lehre von
der Willensfreilieil in der Nikomachischen Elhik [0. Weissenfels]. Analyse. 25
\ Aetiisermo sextideciinus {[) et ultimus. Erslens(\) aus Handschriften verô/fentlicht
von S. Zbrvos [K. KalbfleischJ. De la bonne volonté; mais l'auteur n'était
pas à la hauteur de sa tâche. % L. Valmaggi, Q. Ennio, I frammenti degli An-
nali [G. Haeberlin]. Utile, f W. M. Ltndsav, Nonius Marcellus [P. Wessner].
Bon nombre do remarques utiles. K Ern. Maas, Analecln sacra et profana 30
fAug. Ileisenberg). Intéressant. K 0. Ribbeck, Ein'Bild seines Lebens ausseinen
Bricfen 1S.i6-1S»8 [G. Goetzj. Très intéressant et très instructif, n 15
mars. G. Jankll, Qiuiestiones Platonicae [0. Apelt]. Travail de valeur. ^
J. M. FraBNKEL et P. Grœnbboom, Tkeophrasti Characleres [L. Wendland].
Spécimen intéressant de ce que peut faire l'école hollandaise. H M. K. Krum- 35
BACHER, £'m dialogischer Threnos auf den Fallvon /Coniland'nopei (Th. Preger].
De bonnes observations de l'éditeur ; mais l'ouvrage méritait de dormir
dans la poussière des bibliothèques. \ R. Biirger, De Ovidi carminum
amaloriorum iiiventionc et arte[R. Helm|. Observations diverses. ^ Haltern und
die Altertumsforschung an der Lippe [E. .\nthes|. Intéressant. ^ W. G. IIale, 40
The origin uf subjunclive and oplativr conditions in Greek and Latin [A. Ditt-
mar]. Article assez défavorable dont la suite est au n» suivant. Hlf 22 mars.
P. GerroCHI, Xenophontis llipparchicus sive de Magisiri equitum ofpcio [Wilh.
Nilsche]. C'est là notre meilleure édition de ce traité. H B. P. Grknfbll
and A. S. Ui NT, The Amherst l'apyri. 1. The ascension of Isaia and other «
théologie Fragments [E. Preuschen]. Nouveau service rendu par les deux
infatigables travailleurs. H E. Steinmbyer, Deitrage zur Entstehungsgeschichle
des Clm 1H40 [P. Wessner). Ms. de Munich qui est un excellent recueil de
gloses. K A. "Viertel, Tibcrius und Germanicus [L. Holzapfel). Rien de bien
nouveau. U J. J. Bernoulli, Griech. Ikonographie mil Ausschluss Alexanders 50
und der Diadochen [G. Rossbach]. Des plus méritoires ; sera utile à l'histo-
rien et au philologue. HH 29 mars. V. Brugnola, Euripide Alcesti [N. Wec-
klein]. Ed. de classe sans prétentions scientlDques. ^ P. Ce3arbo, l duf
24 1902. — ALLEMAGNE.
simposi in rapporta all'arle moderna [0. Weissenfels], Beaucoup d'intérêt.
K H. SCHWEIZER-SIDLKR, TncUus Gefmania, 6» éd. par Ed. ScHWYZBR [Ed.
Wolff]. Succès mérité, f U nmminislraiione délie antichità e belle wti in Italia
[F. von Dulin]. Très utile. H 0. I{rbll, AUrômische lleizungen |II. Bliimner].
B Très contestable. \ A. H. Kan, Delovis DolichenicuUu[F. IIaug|. Dissertation
inaugurale où le sujet est traité d'une façon complète et où se trouvent
des choses neuves. H Giov. Ferbara, Di alcune pretese irregolarità nelUi
melrica dei melodi bisantini [l'aul Maas]. Explication peu acceptable. %^
8 avril. F. IIbbhdbgen, Ucber parenthelische Si'iize und Satzverbindungen in
10 der Kranzrede des Demosthenes [K. Fulir]. L'auteur doit continuer ses
recherches. If K. KrumbaCher, Die Moskauer Sammlung mittclgriech. Spn'c/i-
worler [A. Heisenberg]. Intéressant. H Vinc. Ussani, Le Liriche di Orasio
[J. Haussner]. Une des meilleures éditions d'Horace qui aient été publiées
à l'étranger. ^ A. Flasch, Die sogtn. Spinnerin, Erzbild in der Mùuchener
16 Glyptothek, eiii Werk des Praxileles [W. AmeUing]. IdentiOcalion peu sûre.
t H. Ehrlich, Die Nomina auf -eu; [E. Schwyzer]. Éloges. If N. F. Uolhrii,
MeXéxat itepl xoû [3îo'j xal if|î -cXiicrffr)? toO é).),r|Vixoû ),aoij \.\. Heisenberg]. Bon.
K Max G. P. SCHMIDT, iiea/isti'sc/ie Chrestomnthie aus der l.itteralur des klassischen
AHcriums [0. Weissenfels). Utile. tK 12 av. Wolfg. Reighel. Homerische
20 Waffen, archàologische Unlersuchungen [A. Furtwangler]. Examen détaillé
de cette 2' éd. d'un ouvrage important. \ M. E. Gans, Psychologisc.he
Untersuchung zu der von Arisloteles als ptalonisch iiberlieferlen Lehre von
den Ideahatilen aus dem Gesichtspunkte der platonischen Dialektik und Aes-
thetik [O. Weissenfels]. Clair et méthodique, f Fried. Schlee, Zwei Berliner
2B Sallusthandschriften [A. Maurenbrecher]. Important. ^ K. J. Nbumann, L.
Junius Brutus der ersie Konsul [L HolzapfelJ. Critique à la fois énergique
et réfléchie. 1[ Studien zur l'alaeographie und Papyruskunde herausg. von
G. Wessely [P. Viereck]. Rendra des services, flf 19 av. J. de IIeyden-
ZlBLEWlCZ, Prolegomena in Pseudocelli De universi natura libellum [P. Wend-
30 land]. Des réserves, f St. Globgkner, Quaestiones rhetoricae. Historiae arlis
rhetoricae qualis fueril aevo imperatorio capita selecla [C. Hammer]. Quelques
bonnes observations. ^ G. Tropea, Studi sugli Scriptores historiae Augustae,
5. Commodo ; — Jos. Mich. IIebr, Der historiscke Werl der Vita Commodi in der
Sammlung der Scriptores historiae Augustae [H. Peter]. Éloges, f Rud. Mbnge,
36 Einfiihrung in die antike Kunst [B. Graef]. Le crit. indique les points sur
lesquels il est en désaccord avec l'auteur. ^ L. Sghmidt, Geschichte der Van-
dalen [M. Manitius]. Solide. ^ K. Badeker, Aegypten [Ad. Erman). Très utile.
K D. Laurent et G. Hartmann, Vocabulaire étymologique de la langue grecque
et de la langue latine [Fr. Stolz]. Des critiques. \^ 26avr. (j. Wbssely, Bruch-
iO stUcke einer anliken Schrift iiber Wetterzeichen [A. Rehm]. Intéressant pour
notre connaissance des Diosemeiai d'Aratus. f Fragmenlsammlung der griech.
Aerzte. 1. Die Fragmente der sikelischen Aerzte, Akron, Philistion und des Diokles
von Karystos herausg. von M. Wellmann [Joh. Ilberg]. Bon commencement
d'une entreprise de haute importance, f G- R. Gregory, Textkritik des Neuen
45 Testamentes, 1 [E. Preuschen]. Ce 1=' livre ne donne pas grand'chose ; atten-
dons la suite. H G. Kirnbr, Contributo alla critica del teslo délie epistulae ad
familiares di Cicérone jLud. Gurlitt]. Fait faire à la question un progrès
sensible. If II. Ferd. HitziG, Jniuria. Beitràge sur Geschichte der iniuria im
griech. u. rom. Recht [O. Geib]. Des choses neuves. If R. Mbister, Beitràge
50 sur griech. Epigraphik und Dialektologie, 2 [W. Larfeld]. Explication de l'insc.
publiée dans le Bul. de cor. hell., t. 24, p. 190, n°5. If Fr. Neue, Formenlehre
der latein. Sprache 1. Das Substantivum, 3' éd. par G. WaGENER fO. S.]. Une
révision plus approfondie- de l'ouvrage était nécessaire ; suite de l'art, au
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 25
n» suivant, ^ A. BaUMOARTNER, Geschichle der Weltlitleratur. 1. Die Lilleratur
Westasiens und der h'iUdnder [O. Weissenfels]. Intéressant. HH 3 mai. Fr.
ADAMI, De poclis scaenicis Graecis hymnorum sacrorum imilntoribus [H. Ju-
renka]. Sérieux. K Fr. Jos. Bielecki, Les mots composés dans Eschyle et dans
Aristophane [WeclcleinJ. Analyse. H Gust. Wôrpel, De Lysiae oratione inàp *
Toû àSvjvaTou quaestiones [K. Fuhr]. Quelques parties de l'ouvrage ne sont pas
sans mérite If Fr. Ritschl, U. I.oewe, G. Goetz, Fr. Sghoell, 7*. Macci
Plauti Coinoediae. I, 2. Epidicus. U. rec. G. GoBrz[E. Redsiob]. Eloges. 1 O.
Ed. ScHMiDT, Arpinum [W. Liebenam]. Intéressant, f Gh. Diehl, Justinien
et la civilisatioti Oysantine au iv° siècle [V. Scbul/,e]. Plein de science et d'in- 10
térët. Ijlf 10 mai. II. PiSTELLI, Ue recentiorum sludiis in Tyrlaeum collatis
|II. Jurenka]. Pas de résultats. H G. IIude, Tkucydidis historiae, 2 [J. M. StablJ.
Les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans le vol. 1. H W. Meybr,
Der Geleo'-nUeitsdichler Venantius Fortunntns [B. ilelra]. Intéressant. ^ E.
DhERUP, Co'ttribulion à l'histoire des alphabets grecs locaux [W. Larfeld]. Ob- US
servations ingénieuses, f WiHy Strbhl, Grundriss der alten Geschichte und
Quellenkunde, 2« éd. [Fr. Gauer|. Ne dillère pas de la 1'" éd. f B. Babntsch
und E. Lbhmann, Berichl iiber die Litteralur sur Religionsgeschichle (P. Stengel].
Commode. ^ Jos. Pickartz, Synti-'ucis lalina ad usum scholarum germanicarum
accommodata (Fr. Millier). Bonne méthode. tH 1'^ mai. N. G. Vlachos, The 20
siibject of Sophocles' Anligone [Weckleinl. Qqs bonnes remarques, «[ L. Ra-
DBRMaCHER, Demetrii l'halerei qui dicitxir de elocutione libellus [G. Ilammer].
Excellent, f Beru. Perrin, Plularch's Themistocles und Aristides newly trans-
lated [M. Pohlenz]. Peut être utile aux commerçants. H Claudii f/ermeri
Mulomedicina Chironis éd. K. Oder [G. Ilelmreich). Edition princeps d'un 25
texte intéressant à plusieurs points de vue. \ W. Vollbreght, Maecenas
[0. Weissenfels]. Très soigné, f (J. F. Hill, Descriptive Catalogue of ancient
greek coins belonging lo John Word [II. v. FritzeJ. Doit être salué avec joie. If
F. BosCAmo, Kote epigrafiche [p. llaug). Mal compris, f II. Luckbnbach,
Anlike h'unslwerke. im klassischen Unterricht |C. Reinhardl]. Indispensable à 30
tout professeur d'histoire ancienne et de philologie. % A. v. Velics, Ueber
die Einheit der Sprachcn [K. Bruchmann], Pures rêveries. If Sur le 7« mime
d'Hérondas [Arth. I.udwich]. Explications et corrections. Iflf 24 mai. A.
LUDWICH, Coniectaneorum in Athenaewn fasc. 11. llermesianactis fragmentum
[II. Jurenka]. Plusieurs corrections excellentes. ^ Eug. Ferrai, Lisi!. S5
Orazioni scelle, i. Le accuse d'Eratoslene et d'Ago7-ato, ie éd. par Glus. FraG-
CAROLI [K. Fuhr]. Beaucoup de changements. If Rud. Vari, Incerti Scriploris
Byiantini saecuH X liber de re milituri [Th. Preger]. Aurait pu être meilleur.
^ Aegyptische Urkunden aus den Kônigl. Museen zu Berlin, Griech. Urkunden
[Gradenwitz]. Eloges. If R. Novak, In paneyyricos Lalinos studia grammaticn 40
et critica [Th. Slangl]. Analyse. If P. N. PaPageorgiU, Di> 'Upeia-Oùcra Inschrift
von Salonik [W. Larfeld]. Bonne explication. K A. Uoldku, Altceltischer
Sprachschatz [W. Meyer-Lubke]. Toujours méritoire. Iflf 31 mai. E. Kloster-
MANN, Origenes Jeremiahomilien Klageliederkommentar . Erklàrung der Sa^nual-
und Kônigsbiicher [E. Preuschen]. S'est acquitté de sa tâche d'une façon 48
supérieure. If W. G. Summers, C. Sallusli Crispi Ca«i(i«a [B. Maurenbrecher].
Bon. If Stutius Silvae iibersetzt von R. Sebight [R. He!m]. Ne semble pas
réussi. If A. Kalthofp, Die Philosophie der Griechen avf kulturhistorischer
Grundlage [0. Weissenfels]. K. a trop les allures d'un conférencier. If II.
KiBPBRT, Formae orbis Anliqui, n» 20 cl 21. Italiae pars média und Italia 60
inferior, herausg. vou Ricli. Kikpert [J. Partsch). Très bon. K Ed. Hardy,
Wellgeschichte in Cliarakterbildern. 1. AUertum. Indiens KuUur [F. Justi].
Utile. If Rud. Mbihnbr, Untersuchungen tur lalein. Tempus -und Moduslehre
■
26 1902. — ALLEMAGNE.
[Fr. Miiller]. Très soigné, mais peu de profil pour la science. fK 7 juin.
U. V. WlLAMOWITZ-MôLLENDORFF, Hieron und l'indaros [S.]. Éloges. K ï. S.
STaupiSri;, IlEpi tïjç voôeùaeto; toù 0ouy.u5c8ou [Fr. Millier]. A surtout oublié
d'étudier son sujet, f Ant. BAUMSTARCK,i4risto<eies bei den Syrern [0. Apelt].
5 Important. H R. Ritter, De Varrone P'ergitii in enarra7idis urhium populo-
rumque Italiae originibus auclore [D. Petlefsen]. Du soin, mais manque un
peu de critique. K B. P. Ghenfell and A. S. IIunt, The Amhcrst Papyi-i, 2
[P. Viereck]. Bien des clioses nouvelles et importantes. ^ Sthazulla,
Epigraphica ; — Id., Nuovi sludi su aleuni elementi pagani nelle catacombe e
iO nella epigrafia crisliana [R. V. Scala]. Rien de neuf, f Granl ShOwerman,
The Great Molher of the Gods ; — iD., W'os AtlU in Rom under Ihe Republic ?
[L. Blochl. Travaux de seconde main. K A. Gapblli, /.earicon Abbreviaiurarum
[h. Traube]. Manqué- HK 14 jn. Grnmmatici graeci. 3. Scholia in Dionysii
Thracis artem grammaticam rec. Alf. Hilgard [Art. Ludwich]. Long article
18 favorable, f J. Brix, Ausgew. Komôdien des T. Maccius Plautus. i. Miles
gloriosus, 3« éd. par M. Niemeyer [S.]. Soigné ; longue liste d'observations
dont la fin est au n» suivant t W. IIûnerwadel, h'orschungen zur GeschiclUe
des Kônigs Lysimachos von Trakien [R. v. Scala]. En somme travail solide.
K Monumenta Pompeiana heraus. von N. und E. LkCaldano [R. Zahn]. Des-
20 tiné à tous les amis de l'antiquité. 1[ L. Meyer, Handbuch der griech. Elymo-
logie, 3 [Fr. Stolz]. Éloges. 1[ Geschtchte der K. Preussischen Akademie der
Wissenschaften zu Berlin, bearb. von A. Harnagk [S.]. Très intéressant. HH
21 jn. H. W. Smyth, Greelc Melic Poels [O. Schroeder]. Supérieur à toutes
les anthologies allemandes de ce genre. K J. M. Fraenkel en P. Groenb-
î5 BOOM, Sophocles' Œdipus Rex [H. Gleditsch]. Bonne éd. hollandaise. %
Œuvres complètes de Flavius Josèphe, trad. en français sous la direction de
Théod. Reinach. 1. Antiquités judaïques, livres 1-5, trad. par Julien
Weil [G. Frick]. Eloges, f F. VoGel, Analecta. i. Aus griech. Schrift-
stellern [W. Kroll]. Peu de conjectures acceptables, t G. F. Schob-
30 MANN, Griech. Atlertiimer, W éd., t. Il, revue par J. H. Lipsius [P. Stengel].
De bons remaniements, f Sal. Reinach, L'album de Pierre Jacques, sculpteur
de Reims, dessiné à Rom£ de Y572 à 4511 [A. Furtwangler]. Bon. t Th. D.
Goodbll, Chaplers on Greek Metric [II. Gleditsch]. Très compétent. Uf 28jn.
Grammatici graeci. ApoUonii Dyscoli quae supersunt, rec. R. Schneider et
3S G. UhliG, 2, 1. R. SCHNEIDERI Commenlarium criticum et exegeticuin in Apol-
lonii scripta minora conlineiis [A. Ludwich]. Importance considérable.
\ M. Flkmisgh, Granius Licinianus [II. Peter]. Sans méthode. K V. Gostanzi,
Qttaestiones chronologicae. De Hellanici aetate definienda. Quo tempore Dareus,
Hysl. filius, ad Scythiam perdomarrdam profectus sil [F. Cauor]. Résultats dou-
*" teux, mais ouvrage de valeur. % L. WENCaR, Rechtshistorische Papyrus-itudien
[P. M. Meyer]. W. est à la fois bon juriste et bon philologue. 1[ Gam. Gas-
PAR, Le legs de la baronne de Hirsch à la Nation Belge [R. Zahn]. Mérite notre
reconnaissance. UK S jt. Max. Egger, Denys d'flalicnrnasse [G. Ammon].
Réussi, f Ern. LIPPELT, Quae fuerint Justini martyris 'ATtojivriiJiovEJiiaTa quaque
*6 ratione cum forma evangeliorum Syrolalina cohaeserint [Eb. Nestlé]. Bon. \
A. W. Ahlbbrg, De correplione iambica Plautina quaesliones [W. M. Lindsay].
Sera le bienvenu, f T. R. Glover, Life and lelters in the fourth century [W.
Kroll]. Peut servir de guide. \ II. Francotte, Formation des villes, des états,
des confédérations et des ligues dans la Grèce ancienne [Lenschau]. Bon, la dis-
50 position aurait pu être meilleure. K 1'. IIuvelin, Les tablettes magiques et
le droit romain [R. Wi'insch]. Des réserves. ^ R. Kobert, Ueber Gifl/ische und
Fischgifle [K. Kalbfleisch]. Analyse, f Sur le i»'' mime d'Heroudas [A. Lud-
wich). Qqs conjectures. Hlf 12 j t. D. B. Monro, Homer's Odyssey books 13-S4;
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 27
D. B. MoNRO et Th. \V. Allen, Homeri opéra, i [A. Ludwichl. Éloges. ^
W. A. ECKBLS, "tiiTie as an index of style in the oi-ator:, [K. Fuhr]. Bonnes
observations de détail, f G- I.odgb, Lexicon Plautinum, 1 fO. S.]. Des choses
inutiles. If Erm. Fbrrbro, L'Arc d'Auguste à Suse [R. Borrnmannl. Analyse.
K R. WÛNSCH, Das Friihlingsfesl dcr Insel Malta |E. Kuhnert]. Rapproche- S
meuts avec l'antiquité. %0. IIbcker, Boccacio-Funde [M. Lehuerdt]. Bon
complément aux travaux de P. de Nolhac. iri9jl. Fr. X. Funk, Patres
apostolici [C. Weymanl. 2" éd. très améliorée. 1[ E. S. Shuckburgh, ^ skort
history of Ihe Greeks fFr. Cnuer] La partie politique est bien traitée. \ G.
WissoWA, Religion und Kullur der Roiner [E. Samter]. Mérite le meilleur lo
accueil, f K. PatSCH, Archaeol.-epigraphische Untersuchungen zw Geschichle
der rôm. Provins Dalmatien [F. Uaug]. Bon. 1[ U. v. Wilamowitz-Môllen-
DORFF, Griechiickes Lesebuch [W. KroU). Excellent. HH 26 jl. Gilb. Murray,
Euripidis fabidae, \ [Wecklein]. Marque plutôt un recul qu'un progrès. ^
Ad. IIarnaGK, Sokrates und die alte Kirche |G. Weymann). Très Intéressant. 15
^ P. PaPAOEORGIÙ, 'T7i<i[ivr|u.a eit <I>wtîo'j toû TtxTpiip/ou ôjj.i),(aç xpiTixôv [W.
Kroll]. Utile. î II. Waitz, Das pseudotertullianische Gedichl adversus Marcionem
[J. KonigsdorferJ. Mérite l'attention. 1[S. Bonfiglio, Queslioni Akragantine
[Th. Lenschau]. Discussions topographiques, f Paul Gaucklbr, Enquête
sur tes installations hydrauliques romaines en Tunisie, fasc. 5; — Régence de 20
Tunis. Direction des Antiquités et des Beaux-Arts. Compte rendu de It marche
du service en 4900 [R. Oehler]. Eloges, t I. Scheftblowitz, Arisches im
Alten Testament [JustiJ. Concerne la Perse au sujet d'Esther. f Alex. Baum-
GARTNER, Geschichte der Weltlilteratur . 2. Indien und Ostasien [Bruchmann].
Bon. 1[ 2 août. J. vau Leeuwbn, Arislophanis Equités; ID., Acharnenses ^^
[K. Zacher]. Le grand mérite de ces éd. est dans le commentaire
exégétique; fin de l'art, au n» suivant. If G. Epstein, Studien zw Geschichle
und Kritik der Sokratik. [O. Apelt]. Rien de neuf. If Mythographi Oraeci. Il,
1. Supplemenlum Parthenii Niraeni quae supersunt éd. E. MARTINI [G.
Kuaak.]. Soigné et fin. K A. Klotz, /'. Papinii Stati Achitleis [R. Helm]. 30
Très bon. ^ Aegyptische Inschriflen aus den K. Museen zit Berlin, 1 [Ad. Er-
man]. Eloges, f A. II. J. Grbenidgb, Roman public Life [Fr. Gauer]. Donne
l'indipensable. t Eb. Sghradbr, Die Keilinschriften und das alte Testament,
3" éd. par IL Zimmbrn et IL Winckler (B. Meissner]. Des changements. If
IL Winckler, Volker und Staaten des alten Orients. 3. Geschichle Israels in ^B
Einzeldarslellungen [Jensen]. Art. plutôt défavorable dont la Qu est au n»
suivant, f Alf. Gercke, Abriss der griech. Laullehre [F. Solmsen]. Bonne
vulgarisation. Hlf 16 août. M. A. Schepehs, Alciphronis rheloris episinlarum
libri [W. Schmid]. Des critiques. H Eb. Nestlé, Die Kirchengeschichlc des Eu-
sebius von dem Sijrischen iibersetzl \U. II.]. .Mérite notre reconnaissance. If *"
Sermonen des Q. Horalius Fliiccus. Deutsch v. C, BaRDT [C. Ilaeberlin]. Peut
être recommandé. If G. Gamozzi, Grani Liciniani quae supersunt [U. Peter].
Du travail. If Ed. A. Freeman, Geschichle Siciliens, trad. ail. par B. Lupus,
t. 3* [Fr. Gauor]. Bon, mais cette trad. était inutile, f C. Schuchhardt,
Atlas vorgeschichtlicher Befestigungen in Niedcrsachsen [Reibel]. Grand in- *5
térêt philologique. HH 30 août. A. Ludwich, Ueber die Papyrus-Commenlare
zu den Homerischen Gedichten [C. Ilaeberlin]. Grande importance pour notre
intelligence d'Iloraère. H Des Aristoleles Schrift iiber die Seele, ùbersetz u.
erkiart v. E. Rolfbs [V. Praechlerl. Ne marque pas un progrès pour les
gens du métier, f Ausgeivahlle Màrtyrerakten herausg. von Rud. KnOpf; — '^^
Acla Martyrum selecla, herausg. v. 0. V. Gbbhardt (E. Preuschen]. Publi-
cations qui se complètent l'une l'autre, f S. Chabbrt, Marcellus de Bordeaux
el la syntaxe française [G. Helmreich]. Analyse. If P. Woltbrs, Zu griech.
28 1902. — ALLEMAGNE.
Agonen [Alf. Kôrte]. Excellente méthode, t E- von Dobschutz, Die urchrist-
lichen Gemein'ten [Eb. Nestlé]. A recommander à tous les amis de l'histoire
et de l'antiquité classique, f E. P. Morris, On principles and Méthode in latin
Syniax |A. Diltmar]. Agréable à lire, mais des fautes de méthode trop
i graves. \^ 6 sept. Joh. Kirchner, Prosopographia Atlica fAd. Wilhelm).
Très soigné, trè.s utile; lisie des iiisc. omises par l'auteur et aussi par le
C. I. A. K Josef SCHMIDT, Des Basilius aus Achrida hisher unedierle Dialoge
[W. Kroll], Intéressant. UK. II.E.deJONO, De Aputeio hiacorum mysleriorum
teste; — Apuleius Màrcken Amor und /^sj/c/ie iibert. von E. Norden; — G.
10 SGHALLER, De fabula Apuleiana quae est de Psycha et Cupidine |0. Rossbach].
Éloges en général. If Paulys Bealenc. u. s. w. 7 u. 8Hlbd. hrsg. v. O.Wissowa
[S. WideJ. Très utile. H E. CiCCOTTI, La guerra e la pace nel mondo antico
(Fr. Cauer). C. est plus un sociologue qu'un historien, f T. Kock, Elektra
in Defp/ii [Bruchmanu]. De l'intérêt. HK 13 sept. Aut. Westermann, Aus-
• 5 gewàhlle Peden des Demosthenes, 10' éd. par E. Rosbnberq [K. Fuhr].
Excellent; bien au courant. If 0. de Gbbhardt, Ad. IIarnack, Th.
Zahn, Patrum aposlolicorum opéra [C. Weyman]. Éloges de cette 4« éd.
U E. Thomas, Pétrone. Venvers de la société romaine, 2* éd. fC. Ilaeber-
linj. Très intéressant. ^ Ub. Pestalozza, La vila economica Ateniese délia
K fine del secolo Vil alla fine del IV s. fFr. Cauer). N'a profité ni de Fran-
cotte ni de Guiraud. % Alb. Pirro, Il primo giomo delV anno con-
solare romano [L. Holzapfel]. Méritoire. If G. Schmidt, De Pandaro
venatore et de capra aegagro [O. Keller]. Bon. ^ K. BrugmaNN, Ktirze verglei-
chende Grammatik der indog. Sprachen. 1. Einleilung und Aaii((e/iere fF. Solm-
2B sen]. Grands éloges, ^f 20 sept. H. Jurbnka, Aischylos Perso- [Wecklein],
Bon. K S. Mekler, Academicorum philosophorum index Ilerculanensis [0.
Apelt]. Éloges. If U. HiTZIG, Pausaniae Graeciae descriptio, Commeutarium...
edd. H. HiTziG u. H. Blum.ner [P. "Weizsacker]. Satisfait toutes les exi-
gences. If E. PONTRBMOLi et M. COLLIGON, Pergame. Restauration et dcscrip-
30 (1071 des Monuments de l^ Acropole [H. WinnefeldJ. Très commode et très
complet. If II. Magnus, Die Augenheitkunde der Alten [J. Ilberg). Mérite notre
reconnaissance, f G. Rizzo, Le tavole finanziarie di Taormina (Fr. Cauer].
Soigné. \ Festschrift T. Gomperz dargebraclit zum 70« Geburlstage (W. Wein-
berger]. Analyse. Hlf 27 sept. R. Prinz etN. Wkcklein, Euripidis fabulae.
36 1, 3 Hecuba; 3, 5 Troades [S. Mekler]. Édition définitive. If U. Hoefer,
Eine gemeinaame Quelle Strabos und des sog. Skymnos [J. Partsch]. Analyse. ^
L. COHN, Philonis Alexandrini opéra quae supersunt, 4 fO. Stâhlin]. Très
utile. ^ K. Lake, Codex I of the Gospels and ils AUies [E. Nestlé]. Accroît nos
ressources pour la constitution du texte des Évangiles, f G. GrutzmaGhbr,
40 Hieronymus [C. Friek]. Aurait dû attendre la publication de l'éd. de l'Aca-
démie de Vienne, t Jahresberichte der Geschitsiuissenschaft... hrs^. v. E. Ber-
ner [L. Holzapfel]. Très utile. Iff 4 oct. O. Kaehler, Annotationes ad
comicos Graecos [K . Zacher]. Qqs bonnes choses, f L. Newmann, The Politict
of Aristotle [0. Apelt]. Grande valeur. If G. Kalbfleisch, Papyri graecae
*5 Musei Britannici et Musei Berolitiensis [J. Ilberg]. Textes relatifs à la méde-
cine. 1 P. A. SiPKEMA, Questiones Terentianae [R. Ilelmf. Bon travail d'un
débutant, t W. RioOEWAy, The early Age of Greece ]Sam Wide]. Qqs réser-
ves. If H. d'ArBOIS de JUBainviLLE, Cours de littérature celtique, T. 12 [F.
Ilang]. Guide sûr. If A. Makx, Hûlfsbù'chlein fiir die Aussprache der latein.
50 Vokale in positionslangen Silben [F. Ski\lsch]. A besoin d'une sérieuse révi-
sion. Hlf 11 oct. II. Stein, llerodotos, livre II IBroschmann]. Améliorations
sérieuses. % E. Preuschen, Antilegomena. Die Reste der ausserkanonischen
Evangelien... [A. Hilgenfeld]. Soigué. \ P . Rosi, I personaggi di carattere
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 29
bucolico nelte Egloghe di Virgilio [J. Tolkiehn]. Peu de choses à prendre. \
B. MODBSTOV, Introduction à l'histoire romaine [Fr. Gauer]. Ecrit en russe;
le cril. ne peut, le juger que d'après un résumé eu français ; il s'agit de
l'ethnographie préhistorique. H E. Pottibr, Vases antiques du Louvre, l. 2
[R. ZahnJ. Plus intéressant encore que le t. 1. U G. IIbmpl, The origin oj 5
the latin lelters G and Z and the coceulod orieso of tite Salian Hymn [B. Mau-
renbrecher]. Beaucoup de sagacité; conclusions trop radicales. K Cicero ad
Quintum fralrem, 8, 2 [L. Gurlitl]. Correction au texte. \\ 18 oct. Fr. H.
M. Blaydbs, Aescliyli Eumenides ; — T. G. TuOKBR, The Chocphori of Aeschy-
lus [L. Radermacher]. Dans B. quelques bonnes choses perdues au milieu 10
de bien d'autres inutiles ; T. est supérieur, mais souvent arbitraire. \ Ad.
DkisS-MANN, Ein Original-Dokument aus der Diokletianischen Christenverfolgung-
Papyros 713 des British Mus. herausg. lEb. Nestlel. Intéressant. \ W. Ku-
BiTSCHEK, Eine romische-Slra^senlcarte [J. Partsch], Donne beaucoup de
choses. Il O. Kbbn, L'eber die Anfànge der hellenischen fieligion [ — e]. Défend 16
des idées généralement acceptées aujourd'hui, mais n'en est pas plus scien-
tillque. 1[ II. Frangottb, La législation alhémenne sur les distinctions honori-
fiques et spécialement des décrets des xlérouchies athéniennes relatifs à ce sujet
(Fr. Cauerj. De la finesse. U II. I.bchat, Le temple grec. Histoire sommaire
de ses orignes et de son développement jusqu'au 5* s. [II. Bulle]. Chaude- 80
ment recommandé. K H. Osthoff, Etymoloyische Parerga, 1 [M. Niedermann].
C'est un plaisir de suivre les ciplications du maître, f G. Bauch, Akten und
Urkunden der Universilàt Frankfwt a. 0. U. Das Dekanatsbuch der philoso-
phischen Fakuliat, lo40-1396 [C. Nohle]. Intéressant. \ Réponse d'O.
Krell à un article d'H. Bliimner, n» du 29 mars, et réplique de B. W 26
25 oct. A. OddO, Gl'hypomnemata hislorica di Strabone corne fonte di
Appiano [Lenschaul. Le problème n'est pas encore résolu. K K. Krum-
BACHEU, Bomanos iind Kyriakos [P. Maas]. Donuue de grandes espé-
rances pour la future édition des œuvres de Romanos. H P. Tschbrn-
JAEFF, Tereniiana. Des traces de Torence dans Ovide, Horace et Tite-Live 30
[H. Maurenbrecher]. Résultat négatif, mais l'ouvrage n'est pas sans
valeur. \ H. Reitzbnstein, Zwei religionsgeschichtliche Fragen nach unge-
druckten griech. Texten der Strassburger Bibliothek. [P. Wendland]. Docu-
ments intéressants publiés avec compétence. ^ Fr. F. Abbot, A his-
tory and description of Roman polilical instiluHons [L. Holzapfel). Commode 36
et scientifique, qqs reclilications à faire. H Fundhericht fiir die Jahre 1899 bis
1304. Erganzung zu den Mitteilungen der Oberhessischen Geschichtsve-
reins [Ed. AnthesJ. Service rendu à la vieille histoire de la Hesse. K Ver-
handlungen der 46. Versammlung deulschen Pliilologen und Schulmànner in
Strassburg hrsg. v. M. Erdmann [R. Ilelm]. Intéressant. K Sur Lucrèce 40
[G. Wôrpel]. Polémique contre Britger : les vers III, 189-19a ne font pas
double emploi avec les vers V, 196-202. ^^ 1 nov. F. Blass, Die Rhythmen
der altischen Kunstprosa : Isokrates, Demosthenes, Platon [G. Ammon]. Beau-
coup de science et de finesse; résultat général contestable. ^ R. BOrgbr,
De Ovidi carminum amatoriorum inventione et arte [R. Ilelm]. La partie rela- 45
live aux sources d'Ovide est bonne. ^ L. Preud'homme, Première étude sur
rhistoire du texte de Suitone de vita Caesarum [M. Ihm]. Analyse favorable.
H H.LuckenbaCH, Kunst und Geschichte. l. Abbildungen zur Alten Geschichte
[G. Reinhardt]. Succès mérité; qqs œodiflcations indiquées pour une 5*
édition. U B. Schmidt, Die Insel Zakynthos [Biirchner]. Bon complément au 80
travail de Partsch. K Alb. Mayr, Die altchristlichen liegràbnisslàlten auf
Malta [V. Schullze]. Très soigné : important pour l'histoire de l'architec-
ture chrétienne primitive. \ K. P. K. Nbvillb, The case-construction after
30 1902. — ALLEMAGNE.
ike comparative in Latin [A. Diltmar]. Long article favorable dont la fln est
au n» suivant. \ Theod. Birt, Griech. Erinnerungen eines lieittnden [A. Hei-
senberg]. Très intéressant. HK 8 nov. C. R. Gregory, Texlkritik des I^euen
Testamenles, t. 2 [E. Preuschen]. Le crit. déclare s'être cassé la tête à
6 deviner pourquoi G. a pu écrire uu pareil livre. K Aug. IIeisknbbrg, Ana-
lecta Mitteilungen aus italienischen Handschriflen bijiantinisr,her Chr()nogra/)h.en
[P. Maas). Esquisse tracée avec clarté et compétence. K V. db Crescbnzo,
Studi sui fonti deW Enéide. Pius Aeneas [J. Tolkiehn]. Du soin et du travail,
mais n'a pas atteint le but. ^ Strassbûrger Festschrifl mr 46. Versammluug
10 deutschen l'hilologen und Schulmànner [G. Haeberlin]. Analyse élogieuse < cf.
R. d. R., ?6, 134,8 >. K Th. Lindner, Weltgeschichte seil der Vôlhenvande-
rung [L. Holzapfel|. Puisse cette grande entreprise réussir, f H. Pomtow
Delphische Chronologie [Ad. Bauer]. Sera bien accueilli. If Les Perses de
Timothée de Milet [ ]. Explications sur ce texte sur papyrus du iv* s. av.
18 J. C. trouvé en Egypte. HH 13 nov. V. Strazulla, Dapo loSt7-abone yaticano
del Cozza-Luzi [J. l'artsch]. A relever surtout des compléments à Éphore et
à un fragment d'Eschyle. If K. Fr. Weyman, Die aethiopische und arabeische
Ueberselzung des Psetido-Callisthenes (W. Kroll|. Semble très soigné. \ C.
Pascal, De metamorphoseon lacis qtiibusdam [II. Magnus]. De la compé-
ïO lence.f K.Sethe, f/iUersuc/mnjcn sur Geschichte und AUerlutnskunde Aegyptens,
t. 2 [A. Erman]. Éloges, f G. TuOpea, Il seltentrione Greco délia Sicilia dal
337 alS41 [Ad. Bauer]. Courte notice. If W. Ebstein, Die Medizin im allen
Testament; — F. Frh. v. Obfele, Keilschriflmedizin in Farallelen ; — 1d.,
Keiischriftmedisin. Einleitendeszur Medizin der Kouyunjik-Collection [J. Ilberg].
2b Quelques éloges pour Ebstein. K A. PisCHrNGBR, Der Vogelgesang bei den
griech. Dichtern des klassischen AUertums [O. Keller]. Très soigné, un peu
long. If II. J. Flipse, De vocis quae est Xdyoç signiftcntione et usu [A. Schme-
kelj. Travail de débutant qui vaut surtout comme recueil d'exemples. If
Le ms. de Plularque de Seitenstette [K. Fuhr]. Art. dont la fin est au n»
M suivant. Hlf 22 nov. B. K^il, Anoixymus Argentinensis. Fragmente zur Geschichte
des perikleischen Athens [Fr. Cauerf. Article dont la suite est au n" suivant.
Haute valeur malgré qqs explications trop aventureuses. K K. Horna, Einige
unedierte Sliicke des Manasses und Italikos [Th. Preger]. Morceaux de valeur
diverse, t Rie. Krumbibgel, M. Porci Catonis de agricultura liber, M. Terent^
35 Varronis rerum rusticarum libri très ex recens. H. Keilii. 111,2. Index verborum
trt Varronis rerum rust. libros[i. II. Schmalz]. Grands éloges : l'index surtout
est précieux. If H. R. Hall, The oldest Civilisation of Greece. Studies on the
Mycenaean Age [S. Wide]. C'est un excellent signe de voir un homme
comme Hall si compétent sur l'histoire primitive de l'Egypte, s'appliquer à
40 résoudre le problème mycénien. % V. Strazzula, La famiglià di Pythodoris
regina del Ponto [Ad. Bauer]. Courte notice. If A. Philippson, Beitràge zur
Kenntnis der griech. Inselwell [R. Weil]. Éloges. \ Wissenschaftliche Mitthei-
lungen aus Bosnien und der Ilercegovina, von M. IIoernes [F. Haug]. Utile. %
J. VendryeS, llecherches sw l'histoire et les effets de l'intensité initiale en latin
45 [M. Niedermann]. Unit l'acribie allemande à la clarté française. T L'article de-
vant les noms de personne dans le langage familier des Grecs de basse époque
|Ad. Duissmann]. Réponse à Nestlé <cr. supra 18oct.>.1f1f 29 nov. F. Kampbrs,
Alexander d. Gr. und die Idée des Weltimperiums in Prophétie und Sage [Ad.
Bauer]. Qqs réserves. ^ Th. Ladbwig uud C. ;Schapkr, Vergils Gedichte,
60 12* éd. par P. Deutickb [Tolkiehn]. Bon surtout pour les professeurs. If
F. Dblitzsch, Babel und Bibel ; — Ed. Koenig, Bibel und Babel [Br. Meissner].
Analyse. \ J. MarqUaht, Eransahr nach der Géographie des Ps. Moses Xorenaci
[F. Justi]. Beaucoup de science. H K. Brugmann, Beitràge zur griech.
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 31
und latein. Sprachgetchichte [F. Solrasen). Fait la lumière sur certains points.
H ncpi Tr,; xaO' "0|AT)pov prjiopixT,; [K. Fiiiir]. Complément à l'art, de Sclirader,
dans l'Hermès. 1.37, p. TiSO. H Le service des eaux à Corinthe. Fouilles grecques
àriIeraeondeSamos fC. BelgerJ.fffiDéc. Krlh. lMDWiCK,Textkrilische Unlersu-
chungcn iiber die mythol. Scholien zit iiomers Ilias, t. S IR. Peppmiiller]. 5
Éloges, f G. VORNKFELD, De scripiorum lalinornm locis a Philarcho cilatis
[G. Worpel). Bon travail, f Fr. Blass , Evangelium sec. MuUhaeum
[A. Hilgenfeld]. Mérite de toute façon notre reconnaissance, f I'. Maas
Studien zum poetischen Plural bei den Bomern ; — Ed. ÏIailgr, Beitràge sur
Erlilàrung des poetischen Plurals bei den rôm. Elegikern [A. Zingerle]. Méri- 10
toires. \ E. L. HlCKSandG. F. IIell, AmanualofGreek hislorical inscriptions,
2« éd. [Ad. Bauer]. Excellent instrument de travail pour les étudiants. ^
Régence de Tunis. Enquête sur les installations hydrauliques romaines dirigée
par P. GaUCKLER. — Compte rendu de la marche du service en 1901 [R. Oehler].
Éloges. K K. Lehrs, Die Nymphen (Nalttr). Zum Schulgeb. bearb. v. Grosse 15
[l'. Slengel]. Rendra des services. H F. Bechtei., Die altischen Frauennamen
nach ihrem Systeem dargestellt [K. SchmidtJ. Excellent, f J. ThussinO,
Gedanken und lledenken. Die subjectlosen Sàtze [K, Bruchmann]. Bonne mé-
thode, n 13 déc. Thad. ZielinSKI, Die Behandlung gleichzeitiger Ereignisse
im antiken Epns, 1 [K. Bruohmonn]. Beaucoup de finesse. 1| M . Julien et 20
L. de PÉRÉRA, Eschine, Discours sur l'Ambassade [K. Fuhrl. Rien de bien
nouveau. If Joh. Mobller, Studia Maniliana [Fr. Boll]. Éloges. % Rud.
HiRZEL, Der Eid [P. Slengell. Bien écrit, instructif. \ Ed. Schwyzbr, Die
Weltsprachen des AUertums in ihrer geschichllichen Slellung [F. Selmsen].
Utile. If F. Aly, fittmanismus oder Uistorismus [II. F. Miillerf. Attaque la 25
direction que Wilamowitz donne aujourd'hui aux études ,sur l'antiquité. If
Th. Gsell-Fbls, Bom und die Campagna [B.]. 5« éd. Succès mérité. If Sur la
lettre d'Arisleas [E. Nestlé]. Hlf 20 déc. II. N. Fcv^ler, A history of ancient
greek literature [W. Krollj. Fait bonne impression. \ U. Ph. Boissevain,
Cassii Dionis Cocceiani Ilistoriarum Bomanarum quae supersunt. 111 [R. Kii- 80
bler]. Beaucoup de soin et de science. 1 J. Maybr, Fachlicher Sachkom-
mentar zu Vergils Preisgedicht auf die Bimen und ihre Zucht [0. Keller]. Ex-
cellent guide pour compléter et corriger ce que dit Virgile sur les abeilles.
If A. FURTWÂNGLER U. G. Reichhold, Griechiche yasenmalerei [Fr. IlauserJ.
Continue à être excellent. If Mich. K. Stephanides, Ilepl twv aoTipiuv {iSàiuv ï5
Ttapà Toï; àp-/a(otç ûiio 9'jtixtiv xat •//i|j.txTiv é'tio'Jiiv [G. Uberg]. Ignore trop les
travaux des savants modernes, f i:. Lavisse, Histoire de France. T. 1. Les
origiws. La Gaule indépendante et la Gaule romaine par G. BlOGH [II. Mensel].
'ait une bonne impression. \ N. Finck, Die Klassifîkation der Sprachen
Meyer-Liibkei. Se lit, malgré tout, avec intérêt. 1f^ 27 déc. J. Mksk, to
Der Panathenaikos des Isakrates [K. FuhrJ. Le cril. soutient qu'Isocrate a
écrit son discours pour répondre à un ouvrage dans lequel Sparte était
gloriliée aux dépens d'Athènes. \ Geburtshiilfe und Gynàkologie bei Aetiosvon
Amida, irad. par M. ■WEGSCueiDER |K. Kalbfleischj. La science médicale ne
sufllt pas pour faire de bonnes traductions. If M. Treu, Matihaios Metropolil «s
won Ephesos. Ucber sein Leben und seine Schriften [A. Hilgenfeld]. Réussi.
H A CiMA, Appunti Oraziani [J. naussner]. Conjectures en général peu
acceptables. If P. Rasi, DeWarte metrica di Magno Felice Ennodio vescovo di
Pavia ; — Saggio di alcune particolarità nei distici di s. Ennodio [Joh.
Toikiehn]. Beaucoup de soin et d'exactitude. ^ P. Foucart, Les grands mijs- 60
tères d^Eleusis [0. Rubensoln]. Abonde en choses bonnes et nouvelles. ^
II. NlsSEN, Italische Landeskunde. 1. Die Sti'idte [D. Detlefsen]. Indispensable.
% A. Carnoy, Le latin d'Espagne d'après les inscriptions [F. SolmseuJ. Soigné,
IHFai
1
32 1902. — ALLEMAGNE.
mérite d'être continué. Albert Martin.
Bibliotheca mathematica, 3' série, t. I, 1900. Livr. 1-2. Sur les séries
des côtés et des diagonales des carrés chez les Pythagoriciens [F. Hullsch].
Un passage encore inédit du commentaire do Proclus sur la République
8 de Platon contient des renseignements précieux sur la théorie pythagori-
cienne des nombres exprimant la relation du côté et de la diagonale d'une
série de carrés, f I.'Ephodilcon d'Archiinède [W. SchraidtJ. D'après un
passage inédit de Héron, l'Ephodikon d'Archimède est identique au Traité de
la quadrature de la parabole, f Archimède connaissait-il le paradoxe
10 hydrostatique? (en français) [P. Duhem]. L'hypothèse fondamentale du
traité des Corps flottants montre qu'il ne le connaissait pas. f Note sur la
trigonométrie de l'antiquité (en français) [H. G. Zeuthen]. L'analemma de
Plolémée montre qu'à l'égard de l'emploi trigonométrique des figures cons-
truites de l'analemme, les Grecs ont précédé les Hindous, ce qui a été
15 contesté à tort, t Notice sur un manuscrit arabe traitant de machines
attribuées à Héron, Philon et Archimède (en français) [Carra de 'Vaux].
Extraits du ms. arabe 934 de la bibliothèque bodléienne, qui contient un
recueil d'appareils mécaniques fait par un oriental d'après les travaux de
Héron, de Philon et d'autres. ^ Noies sur la Pseudo-Géométrie de Boèce
jo (en français) [P. Tannery]. Analyse du Parisinus lat. 13u20, le plus ancien
ms. de cette compilation, qui donne une idée plus exacte de l'original que
le Baïubergensis.'K Corrections à la 2" édition de Cantor, Votiesungen ueber
Geschiclile (1er Malhemalik [P. Tannery, G. Euestroem]. \ Boykr, Histoire des
mathématiques [G. Enestroem] (en français). S'adresse avant tout aux per-
S6 sonnes qui, bien que s'inléressant vivement aux mathématiques, n'ont le
loisir de s'en occuper qu'en dilettantes. Assez grand nombre d'inexactitudes.
% A. VON Braunmuehl, Vorlesungen ueber Gcsckichie der Trigonométrie, I
[W. M. Kuttaj. Important, beaucoup de nouveau. If Feslschrift zum sieb^igstcn
Geburtstag Moritz Cantors [G. Enestroem]. Collection de contributions à l'his-
30 toire des mathématiques d'une valeur inégale, n Livr. 3-4. Vitruve et les
agrimensores romains ont-ils puisé leurs connaissances dans Héron? [W.
Schmidt]. D'une comparaison détaillée il résulte que Vitruve n'a guère de
relation avec Héron, tandis que Columelle et les agrimensores ont pu connaître
les ouvrages de Héron iudirectenient. f l^es formules héroniennes pour les
35 polygones sont-elles trigonométriques? [W. Schmidi]. Dans les Metrika de
Héron, encore inédits, les formules en question sont dérivées d'une manière
purement géométrique, f Corrections à la 2° éd. ae Cantor, Vorlesungen
ueber Geschichte der Matliematik (suite) |G. Enestroem. H. Suter, M. CurlzCi
P. Tannery]. If La mesure du cercle d'Archimède en notation moderne
4« [J. Kuerschâk]. Indication d'une formule moderne correspondant à la
méthode d'Archimède. HH . T . III , 1902. 1" livr . Les périodes de
l'histoire des mathématiques [G. Enestroem]. Recommande pour l'anti-
quité elle moyen-ûge la division suivante: comme introduction les mathé-
matiques des Égyptiens, Babyloniens et des Indiens avant J.-C, 1* période :
4B les mathématiques des Grecs jusqu'à Apollonius; 2* période : Grecs posté-
rieurs, Romains, moyen-ûge jusqu'à 1200; 3" période : de Leonardo Pisauo
à la solution des équations cubiques. K Simplicius sur les quadratures
d'Antiphon et d'Hippocrate |F. Rudio]. Traduction et commentaire. \ Deux
mss. mathématiques du xivi= siècle [A. A. Bjoernbo]. Sur cod. Basil. F. H 33
50 et Paris lat. 9335 ; description détaillée du Paris, f L'atomislique de Galilée
et ses sources |E. Goldbeck]. Galilée dépend des idées de l'antiquité et du
moyen-âge plus qu'on ne croit généralement. Son atomistique est fondée
sur Aristole -(Lucrèce?), Héron et des idées néoplatoniciennes transmises
BLXTTER fur DAS BAYERISCHEN GYMNASIAL-SCHDLWBSEN. 33
par Nicolas Cusanus. If Corrections à la deuxième éiiilion de Cantor,
forli-sungen ueber Geschichte der Matltemalik I [A. Slurm et W. Schmidl].
Conliniio dans les livr. suivantes. \ L'Ephodil{on d'Arcliimède [W. Schmidl].
Deux citations dans les Metrica de Héron montrent que l'Ephodikou était
un grand ouvrage, dont nous n'avons que la quadrature de la parabole. 5
\ Zbuthen, Histoire des mathématiques dans l'antiquité et le motjen-âge, trad.
française de Masc^rt [G. Enestroem]. A recommander aux étudiants. \%
2« livr. Du rôle de la musique grecque dans le développement de la mathé-
matique pure [P. Tannerj] (en français). Montre par des exemples que les
idées introduites eu mathématique par les premiers problèmes d'origine lo
musicale ont été des plus fécondes H Contribution à l'histoire du texte
des Ochumena d'Archimède [W. Schmidt]. Léonard de Vinci a vu un
exemplaire de la traduction latine de Guillaume de Moerbuck. \ Léonard
de Vinci et Héron d'Alexandrie [W. Schmidt]. Léonard de Vinci a connu
les Pneumatiques de Ilérou et la Dioptra, peut-être aussi Philon. If Notice j5
historique sur la mesure des angles solides et des polygones sphériciues fG.
Vacca] (en italien). Bien que l'idée des angles solides soit familière à
Aristote et Euclide, le premier théorème sur leur mesure se trouve dans
l'édition de Witelo par Hisner, où le commentaire de Nicolas Cabasilas sur
le 3' livre de la S^'ntaxe de Ptolémée est cité comme source. If Simon 20
Sleviu et le paradoxe hydrostatique [D. Schor]. Stevin a la même idée
fausse sur la pression hydrostatique qu'Archimède. Uf 3« livr. Sur la
sommation des cubes en tiers dans l'antiquité fP. Tannery]. En attribuant
aux « veteres » (c'esi-à-dire les Grecs et Romains) celte sommation, Pascal
se réfère à Nicomaque (Boèce, Arithm. Il 39 et 28), ou bien à l'opinion de 25
Bachel (Diophante, appendix ad librum de numeris polygonis II prop. 25
et 27). La découverte remonte peut-être à Archimôde. \% 4^ livr. Contribu-
tion à l'histoire de la chaudière dans l'anliquité [W. Schmidt]. Sur la
reconstruction de la chaudière de Héron. If Simplicius et la quadrature du
cercle fP. Tannery] (en français). La réhabilitation de Simplicius tentée 30
par Rudio < cf. supra > ne change pas sensiblement l'état de la question.
n '-es iraducteurs arabes ont-ils altéré les noms grecs ? fil. Suterj. La
défiguration des noms grecs doit être attribuée aux copistes arabes et aux
traducteurs latins plutôt qu'aux traducteurs arabes du 8- et 9» siècle. If
LoviA, Le science esalte ne/C anlica Grecia fA. A. Bjoernbo]. Malgré quelques 35
défauts, utile et méritoire. j. L. H.
Blâtter f vir das bayerischea Gymnasial-Schulwesen, 38'" Bd . 1902.
Jvier.-Févr. Aux Iles grecques [K. Reissinger]. État en 1901 des fouilles
cxéculées à Egiiie, Poros, Erétrie, Céos, Syra, Délos, Paros, Théra, Kiiossos.
If Corninciana [Ed. Sirôbel]. Confirme les conclusions de Marx sur les mss. «
II et P, puis discute divers points et de nombreux passages. If Sur la 6« ôd!
de la Latein Sctiulgramm. de Landgraff (K. Reliert]. Critique approfondie
et observations détaillées ; l'ouvrage entier est à refondre. If G. Lodgb,
Lexicon l'iautinum, 1 {A- alius) [G. Laudgraf]. Éloge. 1 A. Thirl, Juvenalis
graecissans site de vocibus graecis apud Juvenalem [Id.]. Bonne élude, avec 45
groupements méthodiques, de 1194 mots empruntés au grec par Juvénal. If
R. JONAS. Stoffe ium Obersetzen a. d. D. ins Lai. im AnscMuss an Cicero und
Liviits (G. Ammonj. Réserves et observations. If K. Rugbr, Oialio de coi-ona
navali num a Demoslhene scripla sit inquiriliir [K. Riick]. Conclut, comme
Blass, à l'authenticité. H A. Zimmermann, lO-itische Naclilese su den Postho- 50
merica des Quintus Sm>jrnaeits [M. Seibel]. A utilisé une nouvelle collation
faite par Weinberger, du Parrhasianus de Naples ; discussion de qis. pas-
sages. % H. Mblizer, Griech. Giamm., II [F. Zorn]. Courte et bonne, sur-
R. DK PHiLOL. — lievue des Revues de 1902. XXVIl. — 3
34 1902. — ALLEMAGNE.
tout pour les maîtres ou ceux qui étudient seuls, f Beitràge zur Galten es-
chichte [K. Reissiiiger]. <cf. R. (1. R. 26, 1-i9, 41>. Plusieurs mémoires de
divers auteurs, tous d'un vif intérêt. K Aug. Mau, Pompcji in Leben und
Kunst [J. Melber]. Digne de l'éd. anglaise du même ouvrage, parue en
S 1899. f J. KUBIK, Pompeji im Gymnasialunlerrichl [W. WundererJ. Point de
vue exagéré : des parties utiles. HT Mars-avril. Remarques sur les poèmes
lyriques d'Horace [G. Weymaun]. Commentaire, avec de nombreux rap.
prochements, de plusieurs passages des Odes, I, 1 à 36. 1[ Traductions de
poètes latins [0. Hey]. Trad. en vers allemands d'Ausone, Stace, Claudien,
10 Horace, TibuUe, Catulle, les Poetae minores, t Par pari referre fK. Reis-
singer]. Pari, dans cette locution, est un datif et non un ablatif d'instru-
ment, t Fouilles romaines en Bavière 1901 [Fr. Ohlenschlager]. G. r. des
découvertes archéologiques et étal des fouilles. 1[ Que savaient les anciens
sur le Caucase ? [F. Ramsauer]. Analyse critique des témoignages qu'on
16 peut recueillir sur la région du Caucase dans les écrits des anciens, grecs
et latins, f U. v. Wilamowitz-Moellendorff, Griech. Tragôdien : V. Ais-
chylos Agamemnon ; VI, Id., Dos Opfer am Grabe ; VII, Id., Die Versôhnung
[R. Thomas]. Traduction digne des précédentes du même, et où W. a
gardé le trimètre dans les dialogues. If Fr. Neub — G. Wagener,
20 Formenlehre der lateinisclten Sprache [G . Landgraf] . Bonne mise au point
de cet excellent ouvrage. K H. Mburer, l'auli sexlani liber. [Weissen-
berger]. 2» éd.. excellente pour les commençants, f W. Vollbreght,
Vebgai. [Id.]. Adaptés à T. Live 18-30 ; très bon. ^ E. Wbissenborn,
Leben und Sitle bei Uomer [M. Seibel]. Commentaire fort utile de l'Iliade et
25 de l'Odyssée. \ Eb. Nestlé, Novum Testamentum graece (Otto Stahlin].
Éloges ; texte d'une correction remarquable. \ J. Frei, De certaminibus Ihy-
meJicis [E. Bodensteiner]. Des résultats. 1[ Pauly-Wissowa, Real-Encyklo-
pàdie d. klass. AUertumswissenchafl, VIII (Gorniscae-Demodoros) [J. Melber].
Indispensable; remarques. % C. Paoli, Grundnss su Vorlesimgen iiber Latei-
30 nische Paldographie und Urkundenlehre, III [Simonsfeld]. Bon; des lacunes.
Tif Mai-juin. Remarques sur les poèmes lyriques d'Horace [G. Woyman].
Suite et fin; examen de plusieurs passages des Odes, Epodes et du Carmen
saeculare. H Un passage d'Horace mal compris (Sat. I, 6, 18) [K. Meiser]. Dis-
cussion des divers sens proposés, f Élude sur l'immortalité d'Horace [E.
35 Stemplinger]. Passe en revue les imitations ou les parodies d'Horace, ainsi
que les ouvrages qui mentionnent son influence aux diverses époques de
la littérature moderne. \ Sur l'Œdipe Roi de Sophocle [Nusser]. Rejette
l'authenticité des vers 853-858; le chant du chœur dont ils font partie est
d'ailleurs insoutenable, f G. T. A. KrOger-GusI. KrûGer, Des Q. Horalius
40 Flaccus Saiiren und Episteln, Il [Episleln), 14' éd. [[loger]. Eloges. fFr. SkotSCH,
Aus Vergils Friihzeil [Kalb]. Élude originale sur Cornélius Gallus.lf J. Mullbr,
Corn. Taciti de origine, silu, morihus ac populis Germanorum liber [G.
Ammon]. Les deux éd., major et minor, sont bonnes; remarques sur
la première. K G. von Kobilinski, Die Germania des Tacilus [Id.]. Bonne
W éd. classique. % G. Lbssing, Scriptorum historiae Auguslae lexicon, I-IV
[G. Landgraf]. Eloge, f G. Werkhaupt, Wiirterveneichnis zu Homers Odyssée
[M. Seibel]. Bon. f W. Nestlé, Ewipides, der Dichter der griech. Auf-
klàrung [Wecklein]. Intéressant. ^ Ad. Hemmb, Whs muss der Gebildele
vom Griechischen wissen? [U. Zimmerer]. Contestable. ^\ Juillet-août.
80 Étude sur l'immortalité d'Horace [E. Stemplinger]. Suite. H Nouvelle
Interprétation d'Horace, Sat. II, 7, 97 [Wolfle]. Conteiito poplite ne répond
ni à proelia picta ni à mîror. f Le critique du texte de Marcus Antoninus
[H. StichJ. Le ms. D (Darmstadinus) n'est pas une copie de A (Vaticanus),
BONNER JAHRBÛCHER. 35
mais une copie de copie, f U. v. Wilamowitz-Moellendorff, Reden und
Vorlrage fR. Tliomas). Qqs articles d'un grand intérêt sur ranliquité \ F.
SOMMBR, Handbuch der lalein. Laut- und Formenlehre [G. I.andgraf]. Savant,
mais convient moins aux débutants que l'ouvrage de Lindsay. \ G. Robert-
F. Bbchtbl, Studien iur Ilias [M. Seibelj. Intéressant, mais contestable. K 5
O. Krbll, Altroniische //ei3fmge»i |Fink]. Du savoir etdu soin, f H. Osthoff,
Elymologische l'arerga [II. Sladler]. Vif intérêt. tH Sept.-oct. G. VVeller,
Latein. Lesebuch fur Anfânger aut Herodot. [Weissenberger]. Utile. H H.
ScHMiDT, EUmentarbuch der latein. Sprache [Id.]. Excellente adaptation, par
!.. ScHMiDT et E. LiEHSBB, de cet ouvrage pour lus élèves de Sexta et de \o
Quarla. H U. von Wilamowitz-Mobllendorff, Gn'ecft. Z.ese6?(cA. [Gebhard].
Utile. H PlSTNER-0. Lano, Uebgsb. zum Ûbersetzen aus dem Griech. t. d. D.
[K. Raab].3= éi. très amendée. H Gg. Rômeh, Griech. Uebg.'ib. [II. Leipold[.
Bon; analyse et observations. \ R. Mbnge, t'infûhrung in die antike Kunst
[W. Wunderer]. 3- éd. améliorée; qqs. réserves. HH Nov.-Déc. Les verbes I6
grecs irréguliers dits inclioatifs. [G. ScbônerJ. Leçon-type sur culte classe
de verbes, assez compliquée. U Fr. Pradbl, De praepositionum in prisca lali-
nitate vi algue usu [K. Reissinger]. Contribution de valeur au Thésaurus :
historique des prépositions de absque à extra. H W. Wbinbergbh, Cata-
logits Catalogorum [O. Stahlinj. Grand mérite; guide précieux pour les tra- 20
vaillcurs. A. G.-D.
Bonner Jahrbùcher ou Jahrbucher des Vereins von Altertums-
freunden im Rheinlande, Livr. 108-109. Monnaies coupées dans ranli-
quité [M. L. Slrack[. L'babilude de couper les monnaies pour remplacer
les monnaies divisionnaires manquant, n'existe dans l'anliquité qu'à l'é- 28
poque d'Auguste, en Gaule, et pour les monnaies de cuivre relies sortaient
des ateliers de Nîmes, Vienne et Lyon. Elude de 25 p. sur ces pièces, le
lieu ovi elles se trouvent el où elles ont été découvertes, les ateliers où elles
étaient frappées, leur grandeur et leur métal, leur époque, f La religion
de Mithra[A. Dicterich]. Coup d'oeil rapide sur ce culte d'après Cumonl. 30
D. en retrace l'histoire et montre quelle a été l'importance delà victoire que
le Christianisme a remporté sur lui. f Sur les inscr. de Apollon Grannus
[M. Ihm]. Une inscr. sur un seau en bronze trouvé eu Suède rapporte que
co seau a été consacré à Apollon Grannus par Ammilius Constans « prae-
fectus templi ». Recherches sur le culte de cet Apollon qui a dû fleurir 35
dans les 2" et 3" s. ap. J.-C, en Germanie. If Etudes sur les monuments funé-
raires de l'empire romain [Br. Schrôder] S. publie qques chap. d'un tra-
vail où il se propose d'étudier rornemenlaiion des monuments funéraires
rom. el leur valeur comme documents historiques. Les pierres tombales
rom. relèvent de l'art grec sépulcral et pour la forme et pour les motifs; 40
les artistes ne sont indépendants que lorsqu'ils reproduisent la figure du
défunt ou des scènes de chaque jour. S. cherche si on comprenait ce qu'un
emprunlail à la Grèce et dans quelle mesure les représentations figurées
ont de la valeur comme témoignage de ce qu'on pensait à l'époque à Rome
de la mort et de l'au-delà. H Les monuments funéraires rom. de Cologne 4B
[J. Klingenberg]. Etude de 105 p. (3 pi.) 1, Cippcs de l'époque antérieure
aux Flaviens; 2, Cippes de l'époque des Flaviens. — Représenlalions des
banquets des morts; 3, Monuments funérnires plus considérables; '1, Monu-
ments d'époque tardive avec portraits; 5, sans portraits; 6, Sarcoph.iges ;
7, Pierres tombales chrétiennes; 8, Fragments non encore identiOés ; en so
tout 207 monuments ou fragments; 9, Résultats à tirer de cette étude pour
la topographie rom. el l'histoire de Cologne. H Forme et décoration des
pierres tombales romaines du Rheinland au 1" siècle [R. 'WeynandJ.
36 1902. — ALLEMAGNE.
Etude de 54 p. (3 pi.). W. se propose, après avoir jeté un coup d'oeil sur la
forme et la décoration des pierres tombales rom., d'étudier le développe-
ment et la date de ces décorations; il cherche d'abord à fixer la date par
l'histoire et l'épigraphie, décrit ensuite les pierres tombales, les inscr. et
5 l'ornementation, puis reprend chaque forme d'ornementation et cherclie à
en fixer la date. If Apis el Ilermès-ïholh [A. Furlwangler]. Complément à
deux art. précédents <cf. R. d. R. 26, 26, 41 et 46>; nouvelles statuettes
d'Apis du même type, qui n'est pas égyptien; il a pris naissance sur un
sol gréco-romain : celui d'IIermès-Tholh par contre est alexandrin pur;
10 statuette de terre cuite reproduisant le même type, elle nous montre Her-
mès-Toth dans l'attitude d'un athlète qui va s'oindre d'huile, et est de peu
antérieure à l'empire. Elle représente donc ce dieu comme l'inventeur des
exercices du corps. Autres monuments du même type avec une plume
plantée entre les ailes de la tête, f Un sanctuaire de Mercure à Sechtem
16 [A. Oxé]. Dans une inscr. rom. trouvée à Sechtem, entre Cologne et Bonn,
et dont 0. explique le libellé, le dédicant Apromius Pater voue à Mercure
un pont; il y avait donc là un grand sanctuaire du dieu. Autres inscr. qui
le font supposer. U Statues du moyen âge imitant la statue d'Héraclès de
Lysippe [H. Graeven]. Il y avait à Tarente deux statues colossales de
20 Lysippe, l'une, représentant Jupiter, était sur l'agora et était si lourde que
Fabius Maximus ne put pas l'emporter à Rome, l'autre était un Heraklès,
sur l'Acropole, qui vint orner le Capitole, et en 322, sur l'ordre de Constan-
tin, fut transportée à Constanlinople dans l'Hippodrome, où elle fut détruite
par les croisés en 1204. G. étudie les imitations diverses qui en furent
ï5 faites au moyen âge, dans cet art. de 26 p. (Ipl.). H Rapports sur les acqui-
sitions des Musées de la Province du Rhin de avril 1900 à mars 1901; Bonn
[Lehiier];2, Trêves [HettnerJ. ^ Rapports sur les travaux de diverses sociétés
s'occupant d'antiquités et d'histoire, et sur plusieurs musées. A. S.
Byzantinische Zeitschrift, T. XI. Sur Chorikios. Fasc. 1-2 [K. Praech-
30 ter]. L'auteur du Hepl tou éau-rôv £7C(xtveïvàvem96(5v(D; attribué à Plutarque, malgré
son aversion pour la rhétorique, fait des emprunts néanmoins à Quinlilien,
Hermogène et à d'autres théoriciens. Sur deux points Chorikios confirme ce
résultat. % La chronique de l'an 1370 (Dorotheos de Monembasie et Manuel
Malaxos) [T. Preger]. Le métropolite de Monembasie, Ilierotheos, est le
35 rédacteur de la plus grande partie de la Chronique qui porte indûment le
nom de Dorotheos ^éditée en 1631 à Venise) dont la source est la Chronique
de 1570 représentée par 21 mss tous anonymes et par 4 dans lesquels Manuel
Malaxos se désigne comme l'auteur. En réalité Malaxos n'a fait que répéter
et continuer l'œuvre de 1370 dont la source principale est la paraphrase
40 vulgaire de Constantin Munassès. L'auteur de In Chronique de 1570 paraît
être un Vénitien. U Contribution aux lettres de Lascaris [P. N. Papageor-
giu]. Corrections de texte apportées à l'éd. de Fesla. H Sur Photius [Id.]. 1.
Trois corrections apportées au texte publié par P. dans la Nia 'H(iÉpa sous
le titre OcoTfou itaTpiâpxou àvéxSoTo; ôjiiXfa xa't èxSîSojjiévai 'F^ciaToXaf. 2. Sanc-
45 tissimi patr. Photii epist. éd. A. Papadopoulos-Kerameus. Ep. 4, p. 3, 6.
Lire aoM au lieu de (toi. — Détails sur Kipxapa (cf. Byz. Zeits. X, ISIK T
Note sur la date delà mort de S. Jean Glimaque [F. NauJ. Mourut vers 649. ^
Nixriçipo; KàX),iTTo? Eav6(i7tou),oi; [A. Papadopoulos-KerameusJ. 16 pièces de vers
et une prière en prose. U Mâxpo; 6 E-Jyevixôî û; Tti-ririp Syio; TT,; 'OpGoôô^o'J
50 KaOoXtxf|i; 'ExxXïjufac [M.]. [.,' église le vénère comme un saint. K Sur les Docu-
ments du Cloître de la Mère de Dieu eu Macédoine [P. N. Papageorgiu].
Corrections proposées, f Acte synodal de Georges Xiphilin (en grec) [Papa-
dopoulos-Kerameus]. Édition d'une décision du patriarche Michel de
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 37
l'an 1176 concernant les Ttarpiap^^ixà cnxvpoTz-q-^ix. \ AiopOciffEtî elç Fontes
historiae impcrii Trapezuulini IPapageorgiu]. Corrections proposées. \ 'Anô
Toû parrùixoO (Tsxpéxo'j [idciu!. Nouvelle lecture de l'inscr. des exagia publiée
dans B. Z. IX. lo3-lfl''i. K Di un nuovo palinsesto dei Basilici [G. Ferrini],
Description des livres fragmentaires 5» et 59 découverts par Mercati dans 5
la Valicane. % 'AvôfSoXov = archelypus [Papageorgiu]. Se trouve dans une
souscription de l'5t> contenue dans un ms. de Thessalic. t De Salonique
en Europe, d'Europe en Grèce [Id.]. Celte conception populaire moderne se
retrouve dans une lettre de l'empereur Théodore II Dukas Lascaris.
*î Sur Bi-z. Zeits. VII [Id.]. Maintient les doutes sur la lecture Ttup- 10
Yoito|T)a de l'inscr. publiée par Correra. \ 'A(i?6Tspoi = «dévTe; (en anglais)
[J. B. Bury]. Se trouve déjà avec cette signillcation chez Théodore
Studite. H 'O 'OSùpuY/o; "/«P^'^'iiP [V. Gardthausen]. S'applique non à la
lettre écrite, mais au calauie taillé fin . En dépit de Wilcken l'on-
ciale amincie des parchemins du 7-9« s. se distingue facilement de l'onciale I6
des papyrus du '2*-3* s. f Prétendus peintres et artistes en mosaïques de
l'Alhos aux 9= et 10" s. [Papageorgiu]. Texte de cette invraisemblable
notice qui a probablement pour auteur le faussaire Simouidès et qui
fournit le mot nouveau «J-riçofpapîa. H La Heine de Saba dans les chro-
niques byzantines [S. Krauss]. La Sibylle Sabbe chez Pausanias fut io
identiflée par Georgios Monachos, qui vivait sous Michel III (842-867), avec
la reine de Saba, identification qui remonte pour le moins à Épiphane.
f Kepxupaïxôv JriijLOTixôv TtocTjiJLa [Zep)ivTYii;]. Chant d'amour du 16' s. que l'on
chante encore à Corcyro-Hl Comptes rendus. E. Maass, Commenlariorum
in Aratum rtliquiae [Er. Boll]. Résultat de longues années de travail, fournit 2S
une base sûre pour les études sur Aratus et l'astronomie populaire grecque.
1[ Catalogtis codicum aslvologoruin graecorum. II. Codd. Venelos descr. BOLL,
CuMONT, W. Croll, Olivibri (pi.). — III. Codd. Mediolanenses descr. Martini
et D. Bassi [Id.]. 1. Enrichit l'astrologie, l'astronomie, l'histoire de la
religion antiques et byzantines. 2. Approfondi et soigné. H W. Grbif, Neue 30
Untcrsuchungen zur Dictijs- u. Daresfrage (1. Dictys Gretensis bel den Byzan-
tinern) [Patzig]. Intéressant et substantiel, mais la démonstration manque
de clarté. % J. EurST, Untersnchungen sur Ephemeris des Diktys von Krela [Id.].
Le rp. salue avec joie dans F. un adversaire de Greif, un champion convaincu
et bien armé du Dictys grec. If L. Stbrnbach, Sludia philologica in Georgium 38
Pisidam [IlilbergJ. Très instructif, f E. MaaSS, Analectu sacra et profana [Th.
Preger]. Intéressant, mais prête à la critique. K F. Diekamp, Ilippolyios uoh
Thebtn [Th. Ehrhard]. Résout un problème qui attend sa .solution depuis
le 16« s. Édition constituée avec grand soin. H E. von Dobsghûtz, Chrisliis-
bildcr [Id.j. Très méritoire. V K. IIoll, Entkusiasmus u. Bussgewalt beim 40
griech. Môrichlkum [Id.]. Progrès iraporiant, mérite toute notre approbation
1 J. SCHMIDT, Des DasHius aus Aclirida, bisher unedierCe Dialoge |J. E
Weis]. D'unelecture agréable, même pour les éirangers à la théologie-
\ A. Thu.mb, Die griech. Spraclie im Zeitalter des IJellenismus. — P. Krbt-
SChmer, Die Entslehung der Kotv»i |P. Wendland]. Le rp. partage l'opi- 45
nion de T. sur l'origine de la KotvVj : l'attique parlé en constituerait
l'élément principal, f G. SwaRZENSKI, Die Begensburger Biichmalerei des
40. u. H. Jahrh. (pi.) [Strzygowski] Important. % Jahrbuch der tlistorisch-
Philologischen Gesellschaft bei der k. NeurussiscUen Universitàt (Odessa) VIII.
u. IX. Byzant. slavische Abth. b. u. 6 (en russe) [Ed. KurtzJ. Analyse. \ 50
Notices bibliographiques. K. Krumbachbr 'ïa^opia t-?,; puCavTrjvfic
XoYoxexvfa; neTaçpadOeïcra iit'o SuTTipiâSou [Krumbacher]. Eloges de cette
trad. H St. GloeGKNBR, Quxsiiones rhetoricx. Hislorise artis rlieloricse qualis
38 1902. — ALLEMAGNE.
fuerit aevo imperatorio capita selecta [Heisenberg]. Des notices intéressantes
sur les mss des commentaires sur Ilcrmogène. f Cassii Dionis Cocceiani
hisloriarum romanarum quBB supersunt éd. Boissevain, vol. 3 [Krumbacher].
Importante contribution aux études byzantines. ^ F. C. CoNyBBABE, On
5 the date of composition of Ihe. Paschal Chronide [Weymann]. On est heureux
de voir réhabiliter le nom de L. Holstein (Ilolstenius). ^ L. Stbrnbach,
Constanlini Menassx Ecphrasis inedita [Krumbacher]. L'attribution manus-
crite à Manassès est pleinement conQrmée par les remarques de langue de
S. If Alexandri in tibrum de sensu commetitariutn éd. P. Wendland (Gomm.
10 in Aristotelom. Vol. 3, p. 1) [Id.]. Grande importance. H M. Thiîu, Mat-
thaios Metropolit v. Ephesos [ Heisenberg |. Éloges. ^ Krumbacher, Ein
Brief in Versen mit einer Acrostichis [KurlzJ. A réuni avec soin ce que l'on
peut savoir sur la langue et le contenu de cette production, due à un cer-
tain Gyrardos. \ M. Gqldstaub, Der P/iysio/ojus [Heisenberg]. Intéressants
»' aperçus sur les ramifications des mss du Physiologus latin et byzantin.
H V. Jernstedt, Die Sprûche des Aesop in Moskau u. in Dresden (en russe)
(Kurlz]. Important. Démontre qu'un ms de Dresde n'est autre que le com-
mencement d'un ms de Moscou auquel il appartenait ; ce ms a été, comme
tant d'autres, volé par Matlhaei. U V. Jernstedt, É'tn prophetischer Papyrus
*o (en russe) [Id.]. Ce que la sagacité et l'érudition peuvent faire pour com-
bler les lacunes du ms. J. l'a fait. If G. Huit, Note sur Vétat des études
grecques en Italie et en France du xiv» ait xvi* siècle [Krumbacher]. Rien de
nouveau. If P. Bonfantb et R. de Ruggiero, La « petizione di Dionysia »
[Heisenberg]. Aucun progrés sur Greiifell et Hunt. If Wehofer, Untersu-
25 chungen sur altchristlichen Epistolographie [Id.]. A démontré avec évidence
l'influence de la prose artificielle sémitique sur les épistolographes chré-
tiens, f Fred. Grostschupf, De Theodori Prodomi in Rhoduntha elocutione
[Krumbacher.]. f Hatzidakis, D.waffoXoyixai y.e.li-:ai 1. [Id.] Réimpression
remaniée d'articles et de dissertations, dont il faut savoir gré à H. \ John
30 SCHMiTT, 'Piîixiv-risico [Id.]. Très instructif. If Id., Myrolog oder Moirolog
|Id.]. Il faut écrire tioipoXoYM et non (l'jpoXoYM. If Giov. Ferrara, Dialcune
pretense irregolarità nella metrica dei melodi hiiantini [Id.]. Très mériloire»
bien que les promesses du titre ne soient pas remplies, f J. Vorsin,
L'ApoUinarisme l'Wcymainn]. Fait preuve de connaissances et de prudence.^
36 J. Cabrol, Le livre de la prière antique [Id.]. Instructif. If Heinr. Krug, De
pulchritud'me diuma (>6ri J, liber 1 . fid.]. Utile. If T. Zahn, Grundriss der
Gcéchichtedes Neuteslamenilichen Kanons [Id.]. 2° édition considérablement aug-
mentée et corrigée de l'art " Kanon des NT." de la liealencyklopadie d'Her-
zog. IfTh. LlNDtiB.^, WeltgeschJchteseit der Volkerwanderung, T. iel 2 [Krumba-
W cher]. Excellente introduction à l'histoire byzantine. If H. Gblzbr, Das
Verhàllnis von Staal u. Kirche in Byzanz [Id.]. Grands éloges. ^ Brooks,
Arabie lists of the Byzantine thèmes [Heisenberg]. Conserve sa valeur même
après l'ouvr. identique de Geizer. If H. Gelzbr, Ungedruckte u. ungeniigend
verôffenllichte Texte der Notitiae episcopatuum [Id.]. Il n'est pas, depuis la
«5 rénovation du byzantinisme, d'étude plus approfondie qui ait été consacrée
à l'organisation de l'Église d'Orient. If W. E. Crhm, Christian Egypt [Krum-
bacher]. Très riche bibliographie accompagnée de remarquables critiques.
If G. Jirecek, Die Bomanen in den Stddten Dalmatiens wàhrend des Miltelal-
terSyP. 1. [Id.]. Grands éloges. f \\o\&'Riv.QL,Diespdt.rôm,Kunst-lnditstrienach
tiO den Funden in Oesterreich-Ungarn (pi.) [Strzygowski]. Le critique combat
les conclusions et le résultat d'ensemble de R. tout en reconnaissant sa
valeur et sa conscience, f Diehl, Jtistinien et la civilisation byzantine au
VI' siècle (pi.) [Id.J. Monographie distinguée et attrayante bien que les chapi-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. 39
très relatifs à l'art soient moins satisfaisants que le reste. K A. Heisbn-
BBRG, Anakcla [Id.l. Intéressant pour l'historien de l'art. « W. de BOCK,
Matériaux pour servir à riiisloire de l'Egypte ckritienne (pi.) [Id.]. Riche
mine de renseignements ; il est toutefois regrettable qu'aucun philologue
n'ait été mis à contribution. H F. Sarnb, Denkmâler persischer Baukunst [Id.]. B
Important aussi pour le bjzantinisme. H F. Adlkr, Der rkarosv. Alexandrie
|Id.]. Intéressant. H W. Lowrib, A Jonah Monument in the Netv York Metro-
politan Musetcm {pi.) [Id.]. Important pour l'art de l'Asie Mineure. If T.
Preobr, Konstantinos Helios |Id.]. Recherches de valeur, f Fr. H. Vincent,
Une mosaïque byzantine à Jérusalem (pi.) [Id.]. Il est à désirer que cette inté- JO
ressante mosaï(iue trouve un abri au musée de Gonstantinople. H G. Gi-
POLI.A, Una mitra del secolu XIII (L'Arte) [Id.]. Intéressant par les rapports
avec l'art grec. If Les études byzantines et les Papyrus [P. Viereck]. Ghro-
nique des papyrus byzantins. HH Fasc. 3-4. Encore une fois l'héritage
littéraire de Garl Uopf [E. Gerland]. Les papiers de H. actuellement à >B
Berlin, ont été répartis par G. en un certain nombre de liasses numérotées
qui elles-mômes occupent 5 casiers, f Autour de Ghalcédoine (en français)
[J.Pargoirej. Polémique sans merci contre l'art, de Miliopoulos "Bouvô; AOîev-
t(ou '<cf.R.d.R.25,119,î)2>etcomplémcntsàceluideP. sur'Pouçivcava£<B.
Z. VIII>. S onice inédit de Saint Romain le Mêlode (en français) [S. Pétri- 20
dès]. Teite critique. V Neuf Ethika du Commentaire évangélique do
Théodore Méliteuiotes et ses sources [S. Ilaidacher]. Théodore combine le
texte des 4 Évangiles avec un Diatessaron, répartit tout l'ouvrage en
9 livres et chaque livre en 9 SiaXiÇei; ou discours. Il ne nous reste que les
9 2ia),éÇEi« du /,' livre. Il s'attache à en montrer les sources et démontre que 25
Théodore a pillé les Pères de l'Église et ne mérite guère les éloges de
Léo AUatus et de Mai. If Sur diverses citations et notamment sur 3 pas-
sages de Malalas retrouvés dans un texte hagiographique (en français) [J.
Bidez]. Signale les concordances entre le texte de la Passion de S. Cathe-
rine d'Alexandrie et la Chronique de Malalas. If Relation de la chronique 3*
Paschale avec Malalas (en anglais) [Conybeare]. Démontre, grâce à l'his-
toire arménienne attribuée à Moïse de Korine, que Malalas et la Chronique
ont puisé, en toute indépendance, à une source commune. 1 Eugenios de
Palerme [Léo Sternbach]. Détails .<ur l'auteur de ces poèmes au nombre de
24, édités avec commentaire critique par S. d'après le Cod. Laurent. Plut. V, 35
n. 10 (L). If '0 èiti6a),oi|iioç 'Av5povcxou 2 toû UixlmoUfou [S. Papademetriu]. Se
rapporte au mariage d'Alexis Comnène, tn 1179. H Notes sur les incunables
contenant la vie d'Ésope par Planude (eu anglais) [G. Ktidel]. Description
bibliographique des éditions grecques et latines vues par K. ^ Sur les don-
nées des Byzantins relatives au calendrier ancien iranien [Louis II. Gray]. *'^
Publication de textes peu conims d'isaac Argyros (vers 1371), de Théodoros
Meliteniotcs (vers 1361) et d'un Anonyme. H Les ruines de Philippes (3 pi.)
[J. Strzygowskij. Description technique et essai de reconstitution. If NaÇfa
vri^o? xal 7tô).i; [Zerlentès]. t Supplément aux mots dérives latino-romans en
grec moderne [K. Dielerich]. Explication de qqs. termes nautiques. If Le **
rythme dans la prose artificielle de Constantin Manassès [Paul Maass]. Re-
lève les lois précises suivies par Manassès et au moins par tout un groupe
de rhéteurs de la fin du xw siècle. | Saint Jérôme et la Vie de Paul de
Thèbus IKugener]. Il ressort des passages parallèles cités de la Vie latine
de Paul de Thèbes et de la version d'Evagrius que Jérôme s'est inspiré de *"
cette dernière. 11 faut admettre avec Bidez que Jérôme est l'auteur de la
première Vie de Paul de Thèbes. If 'H èx tt,; Terra d'Otranlo éinfpafh [Pa-
padopoulos-Kerameus]. Lire ainsi l'iascr. 'Avoixo6oii»)9»] i) jtup-ffWTtotria «Oti)
40 1902. — ALLEMAGNE.
6-|ià TtpoTTalsMî naûXou|SouXXâvou xè <pr)Xâxou|Tïi; xiipai tauTT)? ^çioic<i'\iv5. a'. \
'Enap/izoj xal oj/l BajiXixoij (Ideml. Main lient contre Papageorgiu la
leçon EK TOT EIIAPXIXOT SEKPETOV. f Sur l'histoire de la signiflcalion
du mot Tpo(you5M [Krumbacliei]. HH Comptes rendus. II. Hagenmeyer,
5 Epistulae et chnrtae historiain primi belli sacri spécialités quac supcrsunt œuo
sequnles ac genuinœ [HoehrichlJ. Pleine possession des matériaux, soin
minutieux dans la recherche du détail; critique saine et mesurée. 1[
F. Chalandon, Essai sur le règne d^Alexis 1" Comnène [Ch. Diehl]. Fort bon
livre. If DlAMANTOPOULOS, Màpxo; ô EÙYEvixô; xal ti èv <I>XMpevTÎa «rwoSoi;
10 [H. Gelzer]. Merveilleux. Ou croirait entendre un contemporain des que-
relles dogmatiques du XV siècle. If Karl Pkaechter, llierokles der Sloiker
[f Wehofer]. Découverte qui sera bien accueillie par tous, philologues,
théologiens, historiens de la philosophie. If Aelii sermo sexlidecimus (.') el
idtimus hrsg. v. S. Zervos [llelmreich]. Éd. d'un texte de haute importance
16 pour l'histoire de la médecine et la lexicographie grecque (|ui ne peut pré-
tendre au nom d'édition critique, t B. Melcoranskij, Geargios von Kypros
u. Johannnes von Jérusalem, zwei weuig bekannte Streiter fur die Recht-
gUlubigkeit im 8 Jahrh. (en russe) [Kurtz]. Recherches conduites avec soin,
méthode et érudition ; de la prolixité. H A. IIeisbnberg, Anulecla <cf.
2u siipra> [Grônerl]. D'un grand profil pour les études byzantines, f Incerii
scriploris Byiantini sseculi 10 liber de re militari. Rec. R. VÀRI (Teubner)
J. Kulakovskij]. La constitution du texte est acceptable. V. a disposé d'un
plus grand nombre de mss que ne Pavait fait Graux, dont il a conservé la
plupart des corrections admises dans le texte. Suivant K. ce n'est pas à
ij5 Nicéphore Phocas que s'adressent ces conseils militaires, mais à Basile II.
Comme l'a vu Hase, les 2 écrits " De velitatione bellica" et ■' De caslrame-
tatione " ont deux auteurs différents et indépendants, K. pense que
Nicéphore Uranos pourrait cire l'auteur du De castramelatione. If Franz
Kampers, Alexander der Grosse u. die Idée des Weltiinperiums in Prophétie ii.
3Q Sage [Ausfeld]. Le critique regrette d'avoir à prononcer un jugement défa-
vorable sur ce livre qui, malgré tout, fait preuve d'érudition el de lectures
élendues. If E. Bratke, Das sogenannte Religionsgespràch am liofe der Sassa-
niden [KroU]. Du soin. If J. Strzyoowski, OnerU u. Rom. Beilrage zur
Geschichte der spaiantiken u. friihchristlichen Kunsl (J. P. Richter). Éloges.
35 If R. W. SCHULTZ and S. H. Barnslky, The monaslerxj of saint Luke of Sliris
in Phocis (pl.) [StrzygowskiJ. Point de recherche savante, mais descrip-
tion très exacte el qui fournit une base solide pour l'histoire del'arl. ^
G. GURLITT, Geschichte der Kunst, 2. T. (pl.) [Id.]. Ouvrage remarquable,
malt,Tc les appréciations vieillies, des erreurs sur l'art au iv" siècle et une
40 absence de prise en considération des travaux réceuls sur le byzantinisme.
n Notices bibliographiques. K. Pbaechteb, bericht iiber die Litteratur
su den aristotelischen PItilosophen fiir 1896-1899 [Krumbacher]. Excellent. ^
T. R. Glover, Life and Letters in ihe i. Century [WeymannJ. Pas au courant
des derniers travaux, t V. I.undstrôm, Ramenla Dyzantina II-VU |Krum-
45 bâcher]. Contribution de valeur. \ L. Sternbagh, Analecta Laurentiana [Id.].
Revendique pour Palladas deux épigrammes attribuées à Philémon. H
F. Dahm, Ein falicher Brief Justinians an Nurses [Id.]. Démontre avec évi-
dence la falsiUcalion. ^ C. de BoOR, Zweiter Bericht ub:r eine Sludienreise
nach Italien... [Id.]. Résultat imporlanl pour les extraits du De legationibus
.|, geulium. t S. Rbinach, La question du Philopatris [Id]. Constitue un grand
progrès. H Konit Horna, Einige unedirte Stlicke des Manasses u. Italikos [Id.]^
Travail de valeur. If L. Levis, Cinque lettere inédite di Emanuele
Moscopulo fld.]. S'est contenté du ms Marc. XI, 15 ; d'autres mss
BYZANTINISCHE ZEITSGHRIFT. 41
cités par K. auraient fourni un texte meilleur. L. n'a pas cherché
à éclaircir les obscurités du texte, t V. Ryssel, Der Anleil der
Sijrer an der Weltlitleralw. [Id.]. Excellente esquisse. ^ A. Chachanov,
Bathvar und Jodasaph (pi.) [Id.]. Cherche à démontrer, mais sans succès,
la priorité du texte géorgien sur le texte grec (Barlaam et Joasaph). f V. 5
TOmmaSini, SuUe laudi greclie conservale nel Liber l'oliiicus del Canonico Bene-
deiio [Id.]. S'est essayé non sans succès à retrouver le texte grec, mais le
dernier mot ne sera pas donné d'ici longtemps. 1 N. G. 'Poutis, MeXCirat
Éni toû p(ou xotl YXM!j(ir]c toO éX).r|Vi(7|Jioù Xaoû. napoi[).£ai. T3 [Id.]. Fait preuve
d'une étonnante énergie et d'une grande puissance de travail. H R. WtJNSCH, 10
Eine antike Rachepuppe. [Id.]. Bien mis en lumière, à l'aide d'une poupée en
plomb trouvée dans un tombeau attique.lf lD.,Das Friihlingsfest derlnselMalta
[Id.]. Recherches instructives sur cette fête, qui est un vieux reste de la
fête d'Adonis. If C. R. GrÉgOry, TexCkritik des Neuen Testainenles. T. 2
[Weymann]. Important, f Al. Dmitrievskij, Besckreibung drr in den B'Mio- 16
Iheken des recftigidubigen Oslens aufbewahrien liturgischen mss. (en russe). 2 vol.
[Krumbacherj. D'une valeur inappréciable. H Spyr. P. Lampros, 'AO-^ivaToi
IJiSXcoypicpoi xai XTT|Top£; x(o5(xmv y.axà touç |ilaouç aiàiva? [Id.]. Important. ^
Greni'ELL and IIunt, The Amhersl l'apgri. T. 2 ipl.) [Krumbacher]. Excel-
lent, f E. DaekÔ, a xoivii viszonya az à-gôrôg dialcktusokhoz [Vari]. 20
Bonnes connaissances linguistiques, mais D. n'est pas au courant de la
biblio^çraphie de la question. K Ad. Deissmann, Die Itachegebete von Bhe-
neia [Krumbacher]. Les concordances relevées par D. entre la langue
de ces prières et celle des Septante et des écrits chrétiens sont de la plus
haute importance. % H. Steinacker, Die rôm. Kirche u. die griechischen 25
Sprachkenntnisse des Frithmitlelallers [Id.]. Contribution de haute valeur à
l'histoire du déclin du grec. 1[ W. Schulze, Gvaeca laiina [Ileisenberg].
Vastes lectures. 1[ 'W. Crônkrt, Die advevbidlen Comparativformen auf -m
[Krumbacher]. Très méritoire. \ i. [,a Roche, Die Formen v. eèTteîv u. ève-cxEtv
[Id.]. Relevé fait avec soin. If Alb. Thumb, Die germanischen Elemente des 30
Neugriechischen [Id.]. Excellent. K ZeSin, Tuvaixàiv ovdixa-ra xùpia iv Kuvoupia
[Id.]. Utile. If Poutis, "EUt-ive; r, 'I'«!iii>i[W-l- Bien que lus arguments en faveur
d'"EX).r)v soient méritoires, le critique objecte l'elfacement de ce mot devant
TMliio;. % D. QUINN, The hmguage question in Greece [Id.]. Savante esquisse
rédigée avec clarté. If W. Meyer, Fragmenta Burana [Id.j. ^ P. Wagner, 36
Einfiihrung in diegregorianischen Melodien. P. \[ld.]. Les 13" et 14" ch. sur
l'origine des séquences et des tropes du moyen âge sont particulièrement
importants. ^ O. Bardenhewer, Geschichle der aUkirchlichen Litleratur. T. 1
[Weymann]. A recommander. If P. Wendland, Chrislenlhum u. Hellenismus
in ihren litterarischen Beziehungen [Id.]. Très ingénieux. % O. Rottman.nbr, 40
Ueber unrtchtige patristische Zitale [Id.]. Substantiel. If W. Fair\vk.*.ther,
Origen and greek l'aU-istik Theology [Id.]. A recommander spécialement les
trois derniers chapitres, f Eusebius' Werke. T. 1. hrsg v. I. A IIbikbl [Id.].
Repose sur une base solide. Les index facilitent l'intelligence du texte. If
Eusebius' Kirchengeschichte Buch VI u. VII aus dem Armenischen iibers v. *8
Erwin Preuschen [Id.]. Méritoire. If II. Zimmeb, Pelngius in Irland (ibid.)
[Id.]. Contient des observations importantes sur les connaissances du grec
chez les Irlandais. % E. Lindl, Die Oktateuchkalene des Prokop v. Gaza u.
die Septuaginlaforschtmg [Id.]. Repose sur des études étendues, f Jos. SlG-
KENBEROEB, Die LuknskaUne des Niketas v. lleraldeia [Id.]. Recherche variée 50
et approfondie. If Les Bollandistes, Bibliolheca hagiographica Laiina Supple-
mentum [Id.]. Complète très heureusement cette publication méritoire.
If BETHUNB-BAKER.r/ie meaniug of Homoousios in the Constantinopolitan Creed
42 1902. — ALLEMAGNE.
[Id.;. Soigné, f M. Dumoulin, Le gouvernement de Théodork... d'après les
œuvres d^Ennodius (Krumbacherj. Manque de maturité. ^ D. G. Hesseling,
Byzanliitm [Id.]. Ouvrage destiné à répandre la connaissance des choses
byzantines et à en susciter le goût, et qui remplit bien son but. ^ T. X.
^ Kandbloros, 'Itrtopta Tfjç Topiuvcaç [Heisonberg|. Récit populaire. H M. Kons-
TANTiNiDES, 'H vriffoç Sxjpoç [Id.]. Excellent petit livre, f Sp. P. Lampros,
01 'ApxoXIovTeç èv Kpr|T/i i^Ttivflrip [Krumbacher]. Intéressant. 1[ N. Johga»
Isloria literalurn liomine în secotul al IS''" (1688-1821) 2 vol. [Id.]. Matériaux
importants pour la survivance de la civilisation gréco-byzaniine en Rou-
10 manie, f Ileinr. Gelzbr, Der Valriarchat v. Achrida [Krumbacher]. Mono-
graphie magistrale. 1 Cb. Diehl, Les éludes dViistoire byzantine en 1901
IKrunibacher]. Excellent guide. H F. IIirsch, Byzanlinischer Heich [Id.].
Revue faite avec soin, f A. Baumstabk, Orienlalische Rombeschreibungen
[Weymann], Substantiel et intéressant, f Ed. Bogublawski, Méthode u.
15 IHlfsmiltel der Erforschungen dcr vovhutorischen Zeit in der Vtrgangenheil der
Slaven (trad. du polonais) [Krumbacher]. Utile, mais demande à être lu avec
circonspection, t 0. DensuSIANU, Histoire de la langue roumaine, 1. 1, fasc. 1
et 2 [Id.]. Important pour le byzdntinisme. f C. Cornélius, Bildniskumt,
P. 2 [Strzygowski]. Juste caractéristique de l'art byzantin. K Al. Gayet,
^ L'art copte. Ecole d^ Alexandrie. . . (pi.) [Id.]. Cause une désillusion : c'est
une agréable rêverie. W W. E. Cuu.m, Coptic Monuments. Catalogue général
des antiquités égyptiennes du Musée du Caire. N»' 80ûl-87'il [Id.]. Bon
travail. % L. Sternbach, Beilràge zur Kunstgeschichte [Krumbacher]. Grands
éloges, f J. Stradner, Neue Skizz-en von der Adria [Strzygûwslsi]. Sérieuses
^' connaissances historiques. U J. Fuhreb, Ein allchrislliches IJypogeum im
Bereiche der Vigna Cassia bei Syrakus [Id.]. Modèle. 1[ II. Omont, Peintures
d'un ms. grec de Vcvangile de .S. Matthieu [Id.]. Quelques-unes des illustra-
tions sont bien venues, d'autres laissent à désirer, «f N. P. Kondakov,
Denkmàler der ckrislHchen Kiinst auf dem Athos (en russe) (pi.) [Id.]. Comble
^0 une lacune et sera accueilli de tous côtés avec reconnaissance. \ 0. M.
DaLTON, Catalogue of early Christian antiquilies . . . of the Br. Muséum (pi.)
[Id.]. Occupera une place d'honneur dans les ouvrages de ce genre. H B.
Melioranskij, Oie dem M. Gregorius v. Nyssa zugeschriebene llomilie iiber die
Aufftndimg des nicht von Menschenhand verferliglen Bildes in KamuUana (en
^' russe) [Kurtz]. L'éditeur a suivi avec raison le ms. de Moscou 265, qui four-
nit un texte traditionnel meilleur; il a laissé subsister quelques grosses
fautes d'orthographe. \ Melioranskij n'accepte pas 2 conjectures de Kurtz.
Henri Llîbègub.
Deutsche Litteraturzeitung, 23" année. A jr. Kbumbachbr, Ein dialo-
*" gischer Threnos auf den Fait v. Eon stantinopcl (pi.) [K. PraechtcrJ. Ed. prin-
ceps qui est la bienvenue. H Gonz. Lodgb, Lexicon Plauiinum. 1. Fasc. 1
(A-ALIUS) [Biicheler]. De l'application ; prête lieu à des critiques néan-
moins; il est à souhaiter dans les livr. futures que le bon côté de cette
publication soit mieux mis en valeur. H G. VJundrrer, Polgbios-Forschimgen,
** P. 2. Gitate u. gcfliigelte Worte bei P. [Biiitner-Wobst]. Constitue un
recul important sur R. v. Scala. \ E. Hein, Die Riimer in Kampfe um den
Besitz [v. Tuhr]. Curieux petit livre, mais dont les conclusions ne sont
fondées ni en droit ni en fait. Uf 11 jr. Origenes Werke. T. III : hgb.
V. E. Klostermann [Leitzinann[. Mérite les plus grands éloges. 1[ Festschrift
Johannes Vahlen gewidmet [Skutsch]. Rien d'extraordinairemenl sail-
lant parmi ces 35 contributions ; l'ensemble reflète bien, néanmoins, l'en-
seignement délicat du maître; le tiavail de Plasbcrg qui traite un certain
nombre de passages de Gicéron selon la manière subtile et convaincante
DEUTSCHE LITTERATORZEITUNG. 43
du maître a dû lui ôlre particulièrement sensible. ^^ 18 jr. M. TuUi Cice-
ronis h'pistu'x. I. Ad familiares. Recog. L. C. Purser [Zielinski]. Éloges
non sans resiriclions. % J. B. Bury, A llislovy of Greece lo tbe dealh of
Alexander ihe Grear, [B. Niese]. Clair, utile et bien approprié à son but
malgré qqs. inégalités. 1[U 25 jr. II. Wilson, The Use of the Simple for Ihe 5
Compound Verb in Juvenal |R. Ileinze]. Très méritoire. 1[ P. van den Ven,
S. Jérôme et ta vie du moine Malchus le Captif [Grùtzinacher]. Modèle de
recherche scientillque. fU l"' fév; AuagewàhHe Mdrlyreraklen hgb. v. R.
Knopb [F. X. Funk). Éloges. \ II. Lkdbr, Unlemuchutigdn ûher Augustins
Erkennlnisstheorie [P. Wendiand]. Très méritoire. K A. Hilgard, Scholia in W
Dionijsn Thracisartem grammaticam (Graram.Graeci P. 3) (R. Schneider]. Excel-
lent ouvrage, fruit de 20 ans de travail. Conjectures du critique (2 p.). 11^8 fév.
Ferd. DuMMLKR, Kleine Schriflen. 3 T. (I. Zur griech. Philosophie. II.
Pliilol. Beilrage. III. Archîiologisclie Aufsatze) (pi.) [v. Wilamowitz-
Moellundorfr]. Les éditeurs du t. 1 et 3 K. Joël et J. Boehlau, méritent 15
des éloges bien qu'ils aient suivi des principes opposés. Le choix des art.
du t. 2 aurait pu être plus discret. L'intérêt de ce vol. édité par O. Kern
réside dans le nombre des morceaux inédits. En somme le but de
cette collection est atteint. 1 Franz Kampers, Alexander der Grosse
u. die Idée des WeHimpcriums im Prophétie u. Sage [J. Geffcken]. Conception M
grandiose et simple. K Annales du service des antiquités de Ch'gypte. Vol. II.
1-2 [v. Bissing]. Fait honneur à l'aotivité de l'éditeur Maspero. L'exécution
des planches est bonne. 111[ lo fév. G. SciiAFERiDie Philosophie des Heraklil v.
Ephesos... [II. DielsJ. Du fatras. \ i. Lbbreton, ii'/urfes sur la langue et la
grammaire de Cicéron [Zielinski]. On peut être reconnaissant à L., il mé- 26
ritera dans la critiqne de Cicéron la place qu'occupe Riemann dans celle de
T. Live. f RrumbaCHER, Umarbdlungen bei Bomanos [Papadopulos Kera-
meus]. Texte édité avec beaucoup de critique et de soin, accompagné de
considérations instructives sur la langue et la métrique. Toutefois P-K.
blâme l'euiploi abusif du mot II irai us. U II. Gblzer, Sexlus Julius u. die W
byznnlinische Cnronographie. P. 2. Secl. 2. Suppléments |A. Schôuel. Il est
fâcheu\ que l'excellente monographie de G. doive rester inachevée. ^
Réponse de C. Wiinderer à l'art, de Bùttner-Wobst <cf. supra ■i jr>.
Réplique de B. W If G. Gurlitt, (?esc/iic/i/e (/e>- Kunst. 2. T. (pi.) [v. Sei-
dlilz]. Loué, n 22 fév. E. AllaIN, Pline le Jeune et ses héritiers. T. 1 36
[Reitzensleinj. A lu beaucoup de bons livre.", mais il manque tonte une
éducation philologique. \% i" mars. P. IIuvelin, Les tablettes magiques et le
droit Romain [C. Wachsmulh]. Hypothèses très contestables. V P. Bibn-
KOWSKI, De simulacris barbararum genlium apud /?oma«os[R. Zahn], Annonce
un travail d'ensemble. Les œuvres d'art ont clé réunies avec soin et les 40
travaux sur le sujet ont été mis à profil avec circonspection. Illustrations
bonnes. K^ 8 mars. Krumdacheh, Pomanoi u. Kyrialîos (K. Praechttr].
Modèle de recherches pour les travaux concernant la rhylhmique. Résul-
tats intéressants. 1[ E. L. IIiCKS and G. F. IIill, A manual of Greek
historical in^^criplions. .\'ouv. éd. [M. Frankel]. Chaudement recommandé à i6
titre d'introduction à l'étude des documents. ^ 15 mars. A. Kalthoff,
Die Philosophie der Gritchen [W. Nestlé] . A l'usage du grand public; écrit
avec compétence, chaleur et talent d'exposition. \ P. Papinius Stalius. II. 1.
AchUleis. Ed. A. Klotz (Teubner.) [Fr. Vollmer]. Texte constitué avec
circonspection et sous une forme considérablement améliorée . W sa
22 mars, f W. Rbichbl, l/omerische Wa/fen 2» éd. (pi.) [Maass]. Le
caractère de ce livre qui avait reçu à son apparition une approbation
méritée, est resté le même. K J. Sihzygowskj, Orient oder Pom (pL) [F.
44 1902. — ALLEMAGNE.
Noack]. Thèse hardie et séduisante contre la suprématie de Rome
dans le développement de l'art chrétien. Bien que les conclusions
ne soient pas toujours présentées comme définitives provoque souvent
la réflexion, multa et mullum, Hf 29 mars. Hugo Ehrlich, Die Nomina
6 auf -e.\ii [Ilatzidakis]. Travail de débutant ; fait bien augurer de
l'avenir, bien qu'E. n'ait pas procédé avec toute la circonspection désirable
et qu'il n'ait pas atteint son but d'expliquer la genèse de ces noms, f Hugo
Maqnus, Die Augenheilkunde dtr Allen (pi.) [Kalbfleisch]. Bien qu'inférieur,
sous le rapport des langues anciennes à l'ouvrnge de Hirschberg, est
10 néanmoins une des productions les plus méritoires de l'ouvrage de la mé-
decine. Ut S avr. Cari Thulin, De optalivo ilerativo apud 7'/jucyrfidem[K.Hude].
Satisfaisant en somme ; latin douteux. U Oskar Schmidt, Lukiam Satiren
gegen den Glauben .seiner Zeit [R. Helm]. Intéressant ; à l'usage du grand
public, m 12 avr. U. von Wilamowitz-Moellendobff, Griechisches Lesebuch,
15 2 vol. [v. ArnimJ. Sera partout bien accueilli. If llerakleilos von Ephesos
griech. u. deutsch v. H. Diels [Th. C.omperz]. Haute valeur, t !■• Fribd-
LÂNDBR, Darstellungen aicsder SiUengtschichte Roms. . . 7= éd. 2. T. [O. Hirsch-
feldj. Il est regrettable que dans un but de vulgarisation, l'auteur ait
supprimé une foule de notes intéressantes et des digressions pleines de
20 valeur ; dans l'intérêt de la science il est à désirer que les futures éditions
prennent pour modèle la 6« éd. et non la 7». ^ Troels-Lund, Gesuudheit u.
Krankheit in der Anschauung aller Zeiten, trad. ail. de Léo Bloch [llueppe].
Intéressant. W 19 avr. H. Bloch, Ein Karolingischer Bibliolhekskatalog aus
Klosler Murbach [F. Wiegand]. D'une haute importance. K II. Zimmer,
26 Pelagius in Irland [Griilzmacher]. Grande valeur; repose sur une méthode
saine et sur des études très approfondies. ^ Peter Jansen, Das Gitgamis-
Epos u. Homer [E. Maass]. L'influence babylonienne sur le panthéon grec,
la légende et l'épopée est encore à démontrer. If Harvard Sludies in Classical
Philology. T. 12 (1901) [R. Helm] < cf. R.d.R., 26,187,48 sqq. > Articles do
M valeur inég.ile, analyse sommaire. If A. Ludwich, Die llomervulgata als
voralexandrinisch erwiesen (pi.) |A. Gercke]. Le critique se sépare de L. pour
l'origine des chants homériques et l'origine de la Vulgate, laisse de côté
les critiques de détail et reconnaît avoir beaucoup appris dans ce livre. If
E. SaMTEr, Familienfesle der Griechen u. Homer [G. Wissowa]. Séiieux et
36 solide. fU 26 avr. Der Dialog des Adamanlius, itepl tT|î el; 0ebv opef,; maxitoi
hrsg V. W. H. van de Sande Bakhuyzen [Lietzmann]. Malgré une erreur
fondamentale dans l'appréciation du meilleur ms., le texte a subi une
notable amélioration, grâce à un emploi souvent heureux de la critique
conjecturale. If L. Uerbst, Zu Thukydides. Aus dem Nachlass bespr. v.
40 F. MijLLER, Th. 3. B. 7 [K. HudeJ. Témoigne en faveur de l'érudition et de
la perspicacité de H. Son appréciation des mss. est souvent contestable.
\ E. P. MOBRIS, Priiicip/es anà Methods in La lin Synlax [W. KroU]. Ex-
cellent. Kf 3 mai. A. Ha-rkack, Sokrales u die aile Kirche [H. Weinel].
Loué. î Cari Robert, Sludien iur llias. Mit Beitragen v. F. Beghtel [A.
♦5 Gercke]. Contribution de valeur à une future « Urilias ». La constitution
dialectale de B. est utile, mais fausse, t L- "Wengbr, Hechlshistorische l'apy-
russludien [U. Wilcken], Problème bien posé, bonne connaissance du sujet,
de fuies remarques sur les termes techniques, fif 10 mai. Eusebius^
Werke, t. I, hrsg. v. I. A. IIhgkel [0. Seeck]. Répond à toutes les exigences
"0 légitimes. If R. Schneider^ Commenlariuscriticus et exegelicus in ApolloniiDyscnli
scripia minora (Grammatici graeci, vol. I, fasc. 2) ;G. Uhlig]. De haute valeur,
malgré qqs divergences sur des pointsdecritique.Ut n.mai. Ad. Robmbr, Ho-
merischeGestaltenu. GeslaUungen[E. MaassJ. Chaudement recommandé. Ç The
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 45
Capiivi of Plautus eû . b.vG. E. Barbkr. —Même titre, éd. by W. M. I.rND-
SAY [Sonnenburg]. Le i<^<^ travail n'a guère de valeur qu'au point de
vue des indications scéniques; le 2'' est sous tous les rapports une
contribution de premier ordre. H^ 24 mai. E. Bbtur, Homer u. die Hel-
densnge. Die Sage vom Troischen Kriege [A. Gercke]. Travail préliminaire de 5
haute valeur, bien que les conclusions en soient contestables. fH 31 mai.
R. G. KUKULA, Tatians sogenannCe Apologie [Ponschab]. Fait avancer l'intel-
ligetice du texte, f Jurisprudenliae Antehadrinnae quae supevsunl éd. F. B.
Brbmbb, p. 2, sect. 2 |R. IIelm]. Fin de celte collection méritoire. IT 7 jn.
K. V. ZiTTEL, Huckblick auf die Griindung u. die Enlwickelung der k. Bayer, 10
Akad. d. Wissemchal'ten im 19 Jahrh, [Du Moulin Eckart]. Brillante esquisse.
H J. SCHRBiNER, Elgsium u. Iladcs [II. Usener]. La critique n'a pas prise
sur un livre qui place à la Mer Morte l'El.ysee et l'IIadès. 1[ Gr. Shower-
MANN, The Great Molher of the Gods. — A. H. Kan, De Jovis Dolicheni cullu
[E. MaassJ. La l™ diss. manque d'originalité; elle permet néanmoins de 15
s'orienter : le 2" travail est original et .scientifique, sur le modèle do
Cumont. K Ad. Boysen, Summlung neugriechischer Gedichle u. Studie ûber den
HelUnismus [Krumb acherj. Pourrait être plus original. H Otto Cunz, Polyhim
u. sein Werk [F. Miinzer[. Travail suggestif et plein de valeur bien que prê-
tant parfois à la controverse. \\ \\ ju. W. Weinberger, Bericht iiber Palào- 20
graphie u. flandschriftenkunde H891 -1900} [C. Wessely]. Le critique demande
des comptes rendus qui indiquent avec impartialité ce qui est essentiel
pour la sciencL'. 1[ F. Sommer, Ilavdbuch der haein. Laut- u. Formenlehre
[F. Skutsch]. En dépit des réelles qualités n'est pas à recommander auprès
des étudiants. V J. Bidez, Deux versions grecques inédiles de la vie de Paul de 26
Thèbes [Griitzmacherl. Approfondi. Résultats dans les points principaux
delinitifs. tIF 21 jn. Alf. Torp, iykische lieitràge. — S. Bugge, Lykiscke Stu-
dien [IL Pedersen]. Peu convaincants, surtout T. f A. Athanasiades, Die
Begriindung des orthodoxen Staales durch Kaiser Thendosius den Grossen |Bon-
■westch]. Intéressant, mais le problème n'est pas posé avec assez de rigueur. 30
1I1[ 28 jn. Gust. Mellhn, De lus fabula e.apita selecta [Sam. Wide]. Bien digne
d'attentiun.sauf cette constatation que Eschyle dans le Prométhée donne une
version d'Io différente de celle des Suppliantes. ^ Joannis Joviatii Poniani
carmina éd. B. Soldati. 2 vol. [Lehnerdt]. Du soin. T J. Wissowa, Reli-
gion u. KuUus der Pâmer [Carter]. Haute valeur. Constitue un progrès marqué. 35
H A. Odobesco, Le trésor de Pélrossa. 3 T. (pi.) [II. Winnofeld]. L'intérêt
de cette publication est principalement dans la reproduction des monu-
ments rares, qui rend ce livre indispensable pour l'étude de l'orfèvrerie an-
tique. KHKjlt. Demetrii Phalerei gui dicilur de elccutiotxe libelhis. Rec. L.
Radehmachbr [H. Schenkl]. En dépit de qqs. points de détail, à relever 40
l'heureux emploi de la critique et la Onesse des observations qui consti-
tuent un progrès durable qui dépasse les bornes du livre. % Slalius
Silvae libers, v. R. Seihcht [SkutschJ. Éveille la sympathie pour le vif
intérêt qu'il porte aux poètes latins, mais la soumet parfois à de rudes
épreuves, t Der rôm. Unes in Oeslerreich [A. v. Premerstein]. Grands «
éloges du rapport de M. v. Grollbr, et de celui de E. Bormann sur les
fouilles de 1899 publié en appendice, t II. Brbwbr, Die Unterscheidnng
der Klagen nach allischen Recht u. die Echtheit der Gesetzte iu §§ 47
u. 113 der Demosth. Midiana (Ilitzigj. Contribution de valeur au droit
attique. If A. J. Evans, The palace of Cnossns (pi.) [Furtwangler]. Rapport so
approfondi et bien illustré. HK 12 jlt. Pclronius Cena Trimalchionis éd. wilh
nilrod. and comm. by W. E. Watbrs [L. Friediauderf. Rendra des ser-
vices aux étudiants. «Hf 19 jlt. L. GURLITT, Erinnerungen an Ernsl Cwliiu
46 1902. — ALLEMAGNE.
[O. Kern]. Intéressant avant tout par les souvenirs personnels. \ Krumha-
CHBR, Die Moskauer SammUmg milteigriech. Sprichwôrter [Poli lis]. Les résul-
tats ne sont pas toujours indiscutables, il n'en faut pas moins louer la
solidité de la méthode et le soin philologique dontK. fait preuve. H ^7 jlt.
6 Antilegomena. Die Hesle der ausserhinonisclien Evangelien. . . hrsg. u. libers
V. E. Preuschen (II. Weinel). Méritoire, porte néanmoins des traces de
précipitation. K Cassiani Dionis Cocceiani Ilistoriarum lioinanarum quae
gupersunl e-i. O. P. Boissevain (pi.) (13. Niese]. Extrêmement méritoire ;
le texte repose sur une base sûre et B., en qui se concilient fort heureu-
10 sèment l'historien et l'archéologue, était l'homme qu'il fallait pour cette
tâche. H J. FOhrer, Ein altchristUclies llgpogeum im Bereiche der Viijita Cassia
(pi.) (Strzygowski|. Consciencieux, fait avancer la science. Hlf 2 août.
Arth. Fairbanks, A study of Ike Gveek paean... [O. SchroederJ. Donne
un bon témoignage de l'activité scieutitiquc dans les université.-! améri-
18 caines. Ht 9 août. Evangelium secundum Malthseum éd. Fr. Blass (Teubner)
[A. Juncker]. Grands éloges, toutefois le scepticisme à l'égard du texte
traditionnel semble exagéré, et l'éclectisme de B. est parfois de l'arbitraire.
\ Sal. RUBIN, Die Elldk Senecas in ihrem Verhàllniss zur àlleren u. miltleren
Stoa [W. Kroll]. Contribution de valeur à la critique des sources, t A.
20 Franke, De Pallada epigrammalographo [G. Knaack]. Utile travail prépa-
ratoire pour une histoire de la littérature encore à faire, du iv« s. HH 16
août. L'année philosophique p. p. F. PiLLON, 12» année (1901) [G. Werner].
Éloges de la magistrale étude de Brochard sur l'œuvre de Socrate, du
remarquable article d'IlAMELiN sur la logique des stoïciens et mention de
25 l'étude de Robin sur de anima d'Aristote basée sur la belle édition de
RoDiEa. f L. BoLLE, Die Biihne des Sophokles [A. Mûller]. Malgré des idées
justes dans l'analyse des pièces de Sophocle, l'hypothèse de B. est inac-
ceptable, t G. Thulin, De obliqua oratione apud Thucydidem [K. Hude].
Fait avec grand soin et n'est pas sans utilité pour la syntaxe en
30 général, bien que les résultats soient parfois de valeur contestable.
1 Réponse de Weinberger à l'art, de Wessely < V. supra, 14 jn >.
Réplique de ce dernier, tl 23 août. Fr. -Skutsch, Aus Vergils Friihzeil
[W. Kroll]. D'une lecture attachante. Résultats surprenants, très con-
testés, mais qui n'ont pas été ébranlés sur les points essentiels. \1f 30
88 août. E. I.IPPELT, Quae fuerint Juslini marlyris 'A7to!ivri(jioveO|xaTa. . . |Hil-
genfeldj. Du soin bien que L. paraisse ignorer les travaux de II. U P. Maas,
Sludien zum poetischen Plural bei den Hômern [Fr. WoUmer]. Utile, bien qu'il
reste plus d'une question sans solution; le ton de la polémique est déplai-
sant. \ B. FORRER, Zur Ur- u. Frûhgeschichle Elsass-Lolhringrns (pl.)[Keune].
40 Éloges, qqs. critiques. HH 6 sept. Joh. Moeller, Studia Maniliana [W.
Kroll]. Soigné et méritoire. HH 13 sept. Die aposlolischen ViUer hsgb. v. F.
X. FUNK [G. Ileinricij. Très grands éloges. \ A. Engelmann, De Siaiii
Silvarum codicibits [Fr. Vollmer]. Énormément de soin et d'application. ^
0. Basiner, Ludi sseculares [J. Lezius]. Traite la question d'une façon défi-
as nitive. HK 20 sept. A. Beck, Der Prolog des Luk.ts-Evangeliums [II. Weinel].
Superficiel dans l'ensemble; subtilité dans le détail. H E. Badstubner,
Beitràge zur Erkldrung u. Krilik der philosophischen ScliPiflen Senecas [A.
Schmekel]. Des idées justes. H Max G. P. Schmidt, Bealistische Chresloma-
thie aus der LiUeralur des klassischen Alterlums [W. Schmi 11]. Répond bien
80 à son but classique, f J. Prustel, Des Marcus Vitruvius Pollio Dasiltkit su
Fanum Fortunx (pi.) [R. Borrmann]. La reconstitution à l'intérieur est
juste pour les points essentiels; la restitution de l'extérieur est moins
réussie. HH ^t sept. J. Partsgh, Heinrich Kiepert [Eug. Oberhummer]. Per-
DEUTSCHE LITTERATURZEITUNG. 47
sonne n'était mieuï qualifié que P. pour élever un monument au souvenir
de K. H Die Oracula SibylUna bearb. v. J. Gefpckbn. Id., Komposilion u.
Entstehuni/szeit d>.r Oracula Sibylhna [P. Wenfiland]. A mis au service de la
critique toutes les ressources de l'érudition historique et de la philologie,
et a profité de la collaboration de f Menlelssohn et de Wilainowitz. B
Grands éloges. H Aeli Donati quod ftrlur commenlum Terenli. lîec. P. Wess-
NER, I. [G. Wissowa]. A fait preuve du soin, de la prudence et de la com-
pétence dont il est coulumier. W 4 cet. P. Ewald, Pi-obabUia bclre/J'end den
Text des ersten Timolheusfrage [A. Titius]. Les transpositions ne sont pas
heureuses. \ Clandii llermeri Mulomedicina C/itroiiis. E<1. E. Oder [Kalb- 10
fieisch]. Aide de Biiclieler, 0. a fait tc^ut ce qui était possible pour faciliter
l'intelligence de ce texte important, f Tarver, Tiberius tke tyranl [0. Ilirsch-
feld]. Apologie sans valeur scientifique. HH II cet. Léo Meter, Handbuck
d'r griechischen Etymologie. à T. [P. Krelschmer]. Ne peut à cause de ses
faiblesses répondre au besoin d'un dictionnaire étymologique. \ T. Hirt, 15
Ùriechische Erinncrungen einei Reisenden ['W . Dôrpfeld). Chaud enthousiasme
pour l'art et la littérature de la Grèce antique. \'i 18 oct. A. Hilgbn-
FBLD, Ignatii Anlioclieni et Polycarpi Smyrnsei epistulae et martyria éd. [Ad.
Jiilicherl. Appréciation très défavorable. \ E. Scheer, Theon u. Sexlion
Iv. Wilamo-witz-Moollendoriri. Satisfaisant. HH 2b oct. W. Peterson, Cofia- 20
lions from Ihe Codex CUmiacensis s. Ilolkhamicus [0. Plasberg]. Collation
assez soignée de ce ms., lequel facilitera et assurera la méthode de recen-
sion. IIU I nov. Theod. Zahn, Allianisius u. der Bibelkanon [E. Preuschen].
Loue. \ Max Eggbr, Denys d'Halicarnasse [B. Keil]. Utile, bien qu'il ne
réponde pas à un certain nombre de desiderata. If Hallem u. die AUerthums- 26
forschung an der Lippe [E. Authes]. Est une des plus importantes produc-
tions du douiainedes antiquités de l'époque romane du N-O. de l'AUemigne.
Hï 8 nov. Alf. TORP, Elruskische Beitràge, fasc. 1 [F. Skulsch]. N'augmentera
guère les résultats de la linguistique étrusque, qui pourraient tenir sur
une feuille de papier octavo ; on ne peut en faire un reproche ni à la saga- 30
cité ni à la méthode de T. ^ Appolodors Chronik. Eine Srimmlung der Frag-
mente V. F. Jacoby [Wachsmuth]. Ce qui constitue surtout la valeurdece
livre que l'on peut recommander couime un guide sûr, c'est la discussion
pénétrante et approfondie des controverses qui se rattachent à ApoUodore.
I^^LP. AZAN, Annibal dans tes Alpes fO. Meltzer]. Du sérieux, des connais- 35
^^^Bnces topographiques et littéraires, mais le problème n'est pas résolu. K
^^^K ASBaCH, Zir GescliichU u. KuUur der rd n. Rheinlunde [G. WolU). Peut
^^^■re chaudement recommandé auprès de ceux qui désirent une orientation
^^^Br la question. 1[ L. Joulin, Les élablissements gallo-romains de la pliine de
\^^martres-Tolosanes jK. Schumacher]. Beaucoup de soin. Illustration artistique 40
très méritoire. nu 1S nov. E. Thomas, Pétrone et Venvei-s de la société romaine,
2» éd. [Zielinski]. Analyse des chapitres nouveaux. Il est fâcheux que la
théorie d'Élimar Klebs n'ait pas été mieux appréciée, car elle est tout à fait
convaincante. UK 22 nov. Demetrii Cydonii de contemnenda morte. Éd. II.
Deckelmann [Ph. Meyer]. La constitution du texte repose sur une base 45
sûre. \^ 27 nov. A. DbissmanN, Eine original- Dokument ans d. Di'^cletianischen
Chrislenoerfolgung (Papyrus 713 des British-Museum hrsg u. erliiutert )
Iv. Gebhardtj. Instruclif et méritoire, f M. Tulli Ciceroni^ Epishdae. Vol. 3.
Rec. !.. 0. PuRSBR [Zielinski]. Ne dépare pas la série d'Oxford ; celui qui ne
l'a pas, n'aura rien à regretter. Compte-rendu un peu dédaigneux. W 6 déc. 60
Heaiodi Carmina, rec. Al. RzACH [E. Bethe]. Beaucoup d'application dans la
réunion des matériaux. K V. W. Putzger, Hi^toriseher Schul- Allas mr allen,
mittlerenu. neuen Geschichle be&rb. u. hrsg v. A. B.^LDAMUS u. Schwab, 25* éd.
n
48 1902. — ALLEMAGNE.
[H. Krabbo]. Très utile malgré maintes fautes de détail et supérieur aux
ouvrages similaires de l'étranger. HH 13. déc. W. Weinberqbr, Catalogu»
cataloi/ovum. Verzeichnis der Bibllotlieken, die altère Handschriften latcin.
Kirchenschrifsteller enlhalten fv. Gebhardt). Grand soin. ^ Passio S. The-
6 clse Virginia. Die latein. Uebersetzung der Acta Pauli et Theclae hgb. v.
0. V. Gebhardt [P. Corssen]. Énormément d'application dans la réunion
et la mise en œuvre des matériaux. ^ II. Magnus, Studien zur Ueôerliefe-
rung u. Kritik der Metamorpkosen Ovids VI. Noch einmal Marclanus u.
Neapolitanus [R. Ehwald]. Riche en résultats, t F. Witting, Die Anfànge
10 christlicher Archiiektur (pi.) fStrzygowski]. Loué. HK 20 dpc. Eduard
SCHWARTZ, Charakterkopfè aus der Antiken Lilteralur [v. Wilamowitz-Moel-
lendorlT]. Il est à souhaiter que le grand public, auquel est dédié ce livre, y
trouve les riches enseignements qu'il comporte. K J. VRNDRyES, Recher-
ches sur Vhisloire et les effets de l'intensité initiale en latin [F. Skutsch]. La 1"
18 partie est manquée ; la 2% qui dépend moins de la I", n'est pas exempte
néanmoins d'erreurs, f F. IIackmann, Die\ScMacld bei Gaugamela [II. Del-
briick]. H. peut être un bon philologue, mais il pèche par l'insufflsance des
connai.ssances techniques. Henri Lkbègub.
Dissertationes philologicae Hallenses. Vol. XVI. Pars 1. Pauli
îO Epistolas qua forma legeril Joannes Chrysostomus [S. K. GifTord]. S'est
proposé après une étude attentive des œuvres de Ghrysostome de rétablir
le texte des Epitres de Paul, tel que Ghr. le connaissait. Il s'est servi pour
cela de la 2e éd. de Ghr. des mss. de Moscou collalionnés pour l'éd. du Nouv.
Testament de Matthaeus, etennndel'éd.deField et de son apparat critique.
K II commence par noter les leçons diverses de chnque épître, puis les pas-
sages où il est évident que Ghr. a eu plusieurs manuscrits sous les yeux,
et enlln les passages où Chr. donne une leçon qui lui est propre, ou qui
difîèrc de celles de Marcion, de Tertullien, et des mss. en onciiiles. Elude
de 88 p. X.
30 Gôttingische gelehrte Anzeigen, 16'i« année, Jr. Dinnysius of Halicar-
nassusthe 'ïhree Literarij Letters with english translation by W. Rhys Robbrts
[K. Fuhr]. Aucun progrès scientifique; ce n'est pas à dire qu'il ne puisse
rendre de bons services en Angleterre, surtout au point de vue de la tra-
duction qui se lit aisément et de l'introduction sur la vie et les écrits de
35 Denys. n Févr. J. Tolkiehn, Homer u. die rôm. Poésie [E Norden]. Méri-
toire ; toutefois le sujet est trop étroitement circonscrit. HH Avr. R. Knopf,
Dtr erste Clemensbrief unters. u. hrsgb [W. Wrede). Cette éd. ne répondait à
aucun besoin; elle n'est pas inutile cependant; c'est un travail solide et
qui témoigne d'une bonne école. U II. Zimmer, Pelagius in Irland [Ad. Jùli-
40 cher]. Belle reconstitution des 'brevissimee expositiones'' sur les Ëpitres
de saint Paul, qui se recommande par l'abondance des matériaux et l'exac-
titude de la méthode. \% Mai. H. B. Swete, An Introduction to the old Testa-
ment in Grcek with an appendix containing the lelter of Aristeas éd. by H.
St-J. Thackbray [H. Lielzmann]. Haute valeur, indispensable pour la cri-
45 tique des Septante. U G. Robert, Studien sur Itias mit Beitragen von F.
Bbghtel [Ferd. Noack]. Constitue un progrès important dans la critique
de l'Iliade. Art. détaillé et critique (34 p.). Hf Jn. Léo Mever, llandbuch
der griech. Ettjmologie. T. 4 : Wôrter mit dem .Aniaut a, v, (i, p, X [L. Meyer].
Annonce par l'auteur et réponse à diverses objections, f Otto Puchstkin,
BoDie griech. BUhne('ii pi.) [C. Robert]. N'a pas réussi à ébranler les assises de
la théorie de Dôrpfeld ; néanmoins contient une foule d'observations et de
rectifications de valeur qui suffisent à donner à l'ouvrage une place d'hon-
neur dans la littérature sur le problème du théâtre, t .'^arantides, "H i2iva(T(5{
HERMES. 49
[Halzidakis]. Contribution de valeur à l'étude du grec, ne peut être utilisée
qu'avec prudence mi^mo p.ir les connaisseurs de cette langue, f H. Del-
BRÛCic, Gescliichte. dev h'riegsleunst im Rabmen der polilischer Geschichte. T. 1.
Rôiiier u. Geruianen [B. Niese). L'auteur est un dilettante en histoire
ancienne ; sa science est de seconde ou de troisième main ; toutefois ce livre 5
contient, malgré des erreurs, mainte bonne observation, grilce aux connais-
sances techniques de D. KH «"t. 0. Gbadenwitz, Einfulirung in die Papyrus-
kunde. Fasc. 1 [L. Wenger]. Analyse détaillée; ouvrage de valeur. 1[ Die Oued-
linburger Itala-Miniaturen der Dibliolheh su Berlin. Fragmente der iiltesten
chrisllichen Buclimalerei brsg v. V. Sghultze (pi.) [M. Dvofàk]. Bonne des- lO
criplion des miniatures, toutefois S. surfait la valeur de ces fragments aux-
quels il attache une importance décisive dans le développement de
l'art. Hf Août W. Nestlé, Ewipides der Dichter der griech. Aufklàrung
— iD. Unlersuchiingen iiber die philosophischen (Juellen des liuripidcs [E.
Brubn]. Fautes grossières do traduction ; méthode défectueuse. Ht Sept. iS
S. GSBLL, Les Monuments antiques de ('.^/jcrie (pi.) [Ad. Scbulton]. Beaucoup de
travail. Celte histoire des Monuments algériens est écrite comme elle doit
rétro. Il m^mque toutefois une carte archéologique du pays, f J. STRzy-
GOWSKi, Orient oder Rom (pi.) [M. DvofâkJ. Long art. de controverse (18 p.).
H R. VON ScaLa, Die Slaalsvertrâge des AUerlums. I. [G. G. Brandis]. Méri- 20
toire et utile, bien qu'il prête à mainte critique. % Fragmenlsammlung der
griech. Aerzte. T. 1 : Die Fragmente der sikelischen Aeitze Akron, Philis-
tiou u. des Diokles v. Karystos hrsg v. M. Wbllmann [Kalbfleisch]. Solide
et érudit; ne laisse à désirer que sous le rapport de la critique du texte
des fragments, fl Oct. J. Sickenbergeb, Titus von Bostra. Siudien zu dessen ï«
Lukashomilien. — Id. Die Lukaskatene des Niketas v. Ileraklein untersucht (H.
Liotzmann]. Eloges en général. If L. Sghmidt, Geschichte der Wandalen [F.
Gorres]. Monographie particulièrement méritoire au point de vue topogra-
phique et qui tient dans la critique un juste milieu. HH Nov. Alf. Torp,
Etruskische Beilràge. Fasc. 1 [Paul HornJ. A droit à la plus vive reconnais- 30
sance. \ Dec. Academir.orum philosophorum i7idex llerculunensis. Ed. S.
Mbkler [K. Prachter]. Excellent. IL Lebègue.
Hermès, XXXVII, n» 1. La famille d'Alcibiade [W. Dittenberger]. Dans
la généalogie, telle qu'on la donne, il y a une lacune. D'après Isocrate, Alci-
biade qui collabora avec Glisthènes à l'abolition do la tyrannie était l'arrière- 35
grand-père d'Alcibiade (XVI, 25). Dans la chronologie courante, il ne pou-
vait être que son grand-père. Alcibiade avait un oncle, Axiochos, fils d'Al-
cibiade, qui était à peu près de son âge ; car il participe à la vie désordon-
née de son neveu et joue «n rôle public à Athènes en -413-406. Il ne peut
pas être né plus tôt que 470. Le vieil Alcibiade ne pouvait pas non plus être 40
né plus tard que 5U0-b40. Il ne saurait donc être le père d'Alcibiade. Le
père d'Alcibiade est un Kleinias, mort à Chéronée en 446. Plutarque, Alcib.
I, l'identifie avec un iriérarque mentionné à Salamine en 480 par Hérodote.
Mais ce Kleinias n'aurait pu alors être le frère d'Axiochos, (lui joue un rôle
prépondérant dans le procès des Arginuses en 406. Il faut donc rétablir ui]e 45
génération. Alors on a la succession suivante : 1. Alcibiade I, contemporain
de Glisthènes; 2. Kleinias I, le triérarque de Salamine, et Alcibiade II,
mentionné par Thuc. V. 43, 2, Lys. XIV, 39, Andoc. IV, 34, Plut. Ar. 27.
Dém. XX, la et nommé 6 7ia),ai(5{ par Platon, Euthyd. 275 A; fils d'Alcibiade
I ; 3. Kleinias II, père d'Alcibiade III, tombé à Chéronée en 446, et Axiochos so
flls tous deux d'Alcibiade IL t Virgile et la Ciris [F. LeoJ. Skutsch a eu
tort d'attribuer encore une fois la Ciris à Cornélius Gallus et de supposer
que Virgile l'a imitée. Les deux égloges 10 et 6 ne contiennent rien de rela-
R. DE PBiLOL. — lievue des Revues de 1902. XXVII. — 4
50 1902. — ALLEMAGNE.
tif à la Ciris. Quant aux trois vers communs, c'est l'auteur de la Ciris qui
les a empruntés. Ce poète suivait encore les errements de Catulle, mais il a
voulu enrichir son œuvre de nombreux emprunts à Virgile. I.a Ciris est pos-
térieure à la publication de l'Enéide, f La prétendue négation du téraoi{;nage
5 des sensparDémocrite [A. Brieger]. Démocrite (ouLeucippe, si l'on préfère)
a cru au témoignage des sens, comme on en a de nombreuses preuves. Mais il
veut qu'il soit complété et contrôlé par l'intelligence. H Une nouvelle lettre
d'Hadrien [U. "WilckenJ. Un rescrit dont le commencement est fragmen-
taire, n" 140 des Griechische Urkundon du musée de Berlin, est une lettre
iO d'Hadrien (non de Trajan), publiée à Alexandrie le 4 août 119. U résulte de
ce changement de date des conséquences importantes surtout pour l'his-
toire des légions romaines; la 111 Cyrenaica et la XXII Deiolariana étaient
encore stationnées à Alexandrie en 119. Le préfet d'Egypte s'appelait G.
Sulpicius Similis (non Simius). On retrouve dans cette lettre le souci d'Ha-
ïs drien pour le bien-être des soldats et pour le maintien de la discipline. If
Les incriptions du sanctuaire du Djebel Skêkh Berekâl fW. K. Prentice].
A l'O. N. O. d'Alep. Le sanctuaire était dédié à Zeus Madbachos et à Sala-
manes (Ba'al-Madbah et Shalmânu). On a les noms de ceux qui l'ont fait
construire, le montant des frais, la date (86-120 av. J.-C). Si on fait le cal-
20 cul pour l'ensemble, on voit que l'édifice a été commencé au plus tard vers
69 et terminé au plus tôt vers 137, et que la construction entière a dû être
l'œuvre d'un assez grand nombre de croyants. Ce sommet était appelé
Koputp^ au temps de Théodoret IV, Migne 1150, 134 G. On ne doit pas le
confondre avec celui du dieu Nebo. Toutes ces constructions sont élevées
28 d'après le pied romain de 0™296. C'est un très beau reste de l'architecture
romaine de cette période. A quelque pas à l'est, en avant, se trouvent des
fondations, très probablement d'un ancien autel sémitique. ^ Bas-relief
provenant du tombeau d'un mnître d'école rhodien [F. Hiller von Gaertrin-
gen et G. Robert], Devait être la partie supérieure de la porte de la sépul-
30 ture. Signature d'artiste: Aaiii-cpio; iKoir,nt. Noms du mort: 'hpiovOtiou tou
StiJLuXtvov) Ilwio'j. Ce bas-relief comporte trois parties. — Au centre Iliero-
nymos et Pluton, dans les enfers ; Pluton, assis sur un trône, ayant à sa
gauche Hieronymos ; puis, de l'autre côté de Pluton, Perséphone debout,
avec le sceptre, et enfin Hermès; à la gauche de Hieronymos un jeune
38 homme, à demi-nu, tenant le genou de la jambe gauche passé sur la
droite, assis sur un rocher, sous un arbre ; de même, une jeune femme
assise, la tête reposant sur la main gauche, dans une pose réfléchie. Ces
deux derniers personnages, rappelant la manière de Polygnote, représen-
tent les âmes des bienheureux, parmi lesquelles se trouvent maintenant
M Hieronymos. — Au delà de la jeune femme, commence un autre groupe ;
le coin de droite du monument est malheureusement mutilé. C'est nue
représentation des supplices des damnés. La partie intacte nous montre
une femme, avec des ailes de papillon, un chiton serré par une ceinture,
un petit mauteau sur le bras gauche, la main droite abaissée tenant un
i5 bâton. C'est Némésis. Elle est souvent représentée ailée, et les archéologues
ont donné le nom de Psyché-Némésis à des figures de Némésis ayant des
ailes de papillon. On la trouve sur des gemmes. U faut lui donner le nom
de Némésis, sans y mêler P.<yché qui ne convient pas. La Némésis de l'En-
fer a emprunté ses ailes de papillon aux petits eîSw),! dont elle est souve-
60 raine. Dans le miroir de Larisse, Némésis accompagne Eros, non pas comme
déesse des morts, mais comme une figure voisine d'Aphrodite. Ainsi Némé-
sis est une des devancières de la Psyché hellénistique, à la fois par ses
ailes de papillon et par son rôle auprès d'Éros. Entre la Psyché hellénis-
HERMES. 51
tique les Psychés qui voletant menu sur les lécyches athéniens, il faut
placer la Némésis aux ailes de papillon. Sur le tombeau de Ilieronymos,
elle régente les morts, et le bâton qu'elle tient est comparable au caducée
de Mercure. Elle est figurée sur les gemmes avec le caducée. Sur les gemmes
la Némésis aux ailes de papillon porte encore la boule, qui doit être com- 5
parée avec le cercle, attiibut incontestable de Némésis (hymne de Méso-
médès) ; les épis et le pavot, qui témoignent peut-être d'un lien avec Eleu-
sis : Némésis est certainement une dée.'ise des mystères (Orph., LXI, 10). Son
rôle, sur le tombeau de Hieronymos, est celui d'une Parque ; or le rôle
attribué par Platon, dans le mythe de Er (Rép. 614 B suiv.), à Lachésis, lO
est transféré à Némésis dans le Ps. Timée, Ttspl '\i\jxv i"5i|j.w xal çûo-ioç, 17,
p. 104 B ; cf. aussi Orph. LXI, 8-9 ; Mésomèdès, Jau p. 468 suiv. — L.a scène
de gauche représente Hieronymos sur la terre dans ses fonctions de maître.
Celte scène est nettement séparée des scènes d'outre-tombe par un mon-
tant de porte ou un mur dont ou voit la tranche. C'est de l'autre côté de 16
cette porte que se tient Hermès, le gardien naturel des portes du Hadès.
Tt\il'r]S6y.oç, Ilora.hym, V, 13. Ce mur est l'ancètro de ces pilastres qui dans
les sarcophages romains séparent les scènes différentes. — L'œuvre est de
la première moitié ou du milieu du a' s. av. J.-C. L'épigramme, I. G. Ins.
1, 141, faisait partie peut-être du même monument ; en tous cas, elle en io
est le meilleur commentaire. Ces deux fragments se rapportent à un initié
à la religion des mystères, qui était assez répandue à Rhodes. Tlos est un
dème de Rhodes. H Une traduction latine de Babrius [M. Ihm). Trois fables
publiées par Grenfell et Hunt, Amherst papyri, II (1901), n° 26. La traduc-
tion est faite mot à mot en suivant le texte grec. Elle est d'un très mauvais 25
latin. Formes intéressantes pour l'histoire du latin vulgaire. HH Mélanges.
Ormela (W. Gronert]. Nom probable de la localité ancienne, très populeuse,
dont l'ethnique est 'OpiiriXeuç ; aujourd'hui Gehren-Tschai sur le cours supé-
rieur du Lysis, entre la Phrygie et la Pisidie. K La chronologie de Constantin
[0. Seeck]. Contre Mommsen et Preger ; réponse de [Mommsen]. Constanli- 30
nople portait dtyà ce nom eu 325, comme le prouvent les monnaies de cet
atelier, «f Fête mensuelle du jour de naissance [G. Wiôsowal. Usage hellé-
nistique attesté pour Antiochus Epiphane à Jérusalem (Macch. Il, vi, 7), les
Ptolémées (décret de Canope, 1. 33; inscr. de Rosette, 1. 47), Aniiochus de
Commagène (inscr. de Nemroud-Dagh, III, a, 8), les Attalides (décret de Menas 35
à Sestos, 1. 35, Dittenb. 246) les empereurs romains en Egypte (les o-egaa-
Tïl r,(iépai du calendrier égyptien sous l'Empire). Un poêle romain témoigne
aussi de cet usage, sans doute d'après une source hellénislique, "Virg., Egl.
42-43 ; cf. v. 7-8 ; bis senos dies désigne les douze anniversaires mensuels
de chaque année, non le culte des lares. K Pour la prosopographie romaine 40
[M. Ihm]. Qqs estampilles de briques, XI, 2, 1, fournissent des suppléments.
HH N» 2. La jeunesse de Virgile |P. JabnJ. Discussion des idées de Skutsch.
Les vers de la 10* égloque que Sk. attribue à Gallus sont, pour un certain
nombre, imités de ïhôocrile. Virgile a imité directement Théocrite, et on
peut dire que Gallus ne s'en est pas servi. Les vers communs à Virgile et 15
à lu Ciris sont tirés de Théocrite ou d'autres Grecs, et l'imitation directe
de ces Grecs par Gallus ou l'auteur de la Ciris n'est nullement prouvée.
L'auteur de la Ciris avait en mains, complètLS, les Bucoliiiues et les Geor-
giques. ^ Les noms grecs de personne dans Plante [K. SchmidiJ. Lexique
alphabétique, avec discussions et références, des noms grecs authenti{iues uo
ou à terminaison grecque. H Philitas de Cos [W. CrônertJ. La vraie forme
du nom est <l'0.hx:i, non '^i\f,i:a.i ; <l>iXr,Tâ; apparuîl sous Trajan, 'I>iXriT«5
n'existe pas. La tradition hésite entre les deux formes. Un buste du poète
82 1902. — ALLEMAGNE
porte ^iXeÏTaç. Le nom est encore intact dans Properce, il est altéré dans
Stace et Quintilieu. Le nom de Philiias (Phililis) appartient à l'Orientgrec,
Ces, Nisyros, Ephèse.Samos; il ne se rencontre pas sons l'Iîinpire. Revue ra-
pide des noms propres conservés dans les Moralia de Plularque. If La critique
6 de la théologie par Garnéade dans Cicéron et Sex. Empiricus \C. Vick). Compa-
raison du De Natura deorum de Cicéron, liv. III, et de Sex. Empiricus, Adu.
Math., IX, qui permet de restituer la doctrine de Clitomaque, un élève de
Garnéade. ^ Thymèle et scène [W. DôrpfeldJ. Maintient ses vues contre
Bethe et G. Robert. H Une corruption dans l'Ion d'Euripide [F. Studniczka].
10 Dans la réponse de Ion, 223, sur l'omphalos du monde, yopfmii doit être
altéré. L'omphalos est représenté sur des monuments (vases, monnaies,
bas-reliefs) accosté de deux aigles et Strabon parle de deux aigles d'or à
l'orient et à l'occident, semblables à ceux de Zeus, IX, 3, 6. D'après cela, il
faut lire dans Euripide, en rétablissant un vers : (TTéfji(i.ï(7i -^'hSMzéi, ànçl 8è
a yop^tb <i xp^aoifoi.éviu> Aibi; oîwvcô. > 1[ La Notltia dignltatum |Joh. SchOne].
L'archétype du Spirensis était formé de la réunion de deux Notitiae, l'une
pour l'Orient, l'autre pour l'Occident. Mommsen et Seeck ont montré le
rapport des deux documents pour le fond, et il est le même, si l'on considère
la langue. % La date de l'IIeauton Timoroumenos et du Kolax de Ménandre
20 [F. Bethe]. Le Kolax, composé en 296, est une des pièces les plus récentes.
La représentation de l'Heauton Timoroumenos est immédiatement proche
de vàpy-n. L"OpY-r| est de 320, date de la première victoire de Ménandre. On
peut hésiter entre 321 ou 320. En tout cas, l'H. T. est antérieur à 323; c'est
une des pièces les plus anciennes, f La composition du sixième discours de
25 Dion Ghrysostome [K. Prachter]. Nouveaux arguments pour séparer les sept
premiers paragraphes, comme déjà l'a proposé Hahn. ^ Encheirogastores
(G. Knaack]. L'explication de Tiimpcl qui les identifie avec des polypes de
mer est impossible. Ce sont des hommes àTtb tûv -/eioiôv YaT^pi^oiievoi x«l t/j
Yaffipl TCopdJovceç (Hésych.), des travailleurs manuels, f 'EXayoauxToç [W. Dit-
30 tenberger]. Dans Lysias XIII, 19, n'est pas un substantif, mais un adjectif
désignant un esclave fugitif marqué au fer rouge de la figure d'un cerf. If
Notes de lecture [Wilamowitzl. Sur Praxidamas (Suidas, xtiîetv); Alexa;idre
de Pleuron, dans Macrobe, V, 21 ; les noms aù),»iT;n;, nu6aiJXr)î, -xopaùXT,; (les
deux derniers sont remplacé le premier sous l'empire) ; Nicandre dans Phi-
SB lodème de mus., I, 28 et IV, U ; Cléonides, p. 202 Jan ; Sén., de clem. I, 8
(lire : nobilem esse tibi seruitutem; Cf. Antigone Gonatas, dans Elien, V.
H., 2, 20); Varon, de re rusl., II, 5, 'i, Argis bomagirus (poiiâ-fipo;, cf. Thuc,
V, 52, Athénée 639, Dittenberger 440, 15); Thuc. V, 76 et IV, 118; ào-tiiÇevoç
et iSidUvo; (Pollux 3, 59; cf. Thuc. 3, 70 et Eschyle, Supp. 336, Thuc. 2, 13);
40 fable ésopique, 37 Hahn; le décret CIA. 11,224; diverses citations d'Athé-
née; les fautes dues à la confusion de noms rares (O-JXiâSri;, OO'Xioç) avec
Iulius; frtigm. de Callimaque, 'loO? açiSi?, dans Apollon Dyscole, De pron.
139 a, p. 1U9, 24 R. Schneider. Hlf Mélanges. Viso uidi [F. Léo]. Le parfait
de uiso est uidi : Cic. Verr. IV, 7 ; Cael. 27 ; Cirls 49 ; Ov. Fast. III, 703 ; Sén.
4B Herc. 547 ; Phaedr. 649. On a eu tort de corriger Cicéron. Vis! a pour lui l'au-
torité de Charisius p. 246 et Cic. Att. I, 4, 1 : c'est peut-être une forme fami-
lière, t Encore une fois la fondation de Constantinople (Th. Preger]. Seeck
a raison de soutenir, d'après lesmonn., que le nom de Constantinople était
déjà donné à Byz^mce avant 326. Mais les sources byzantines n'ont pas tort
60 en indiquant le 26 nov. 328 comme la date de la fondation des mtirs. La
solution est fournie par l'Orij-'O Constantini, Cliron. min. éd Mommsen, I, p.
10, 19. Constantin donna son nom à CP. en mémoire de sa victoire sur Lici-
nius et de son triomphe détinitif sur ses rivaux ; cp. Auguste fondant Nico-
HERMES. 53
polis après Actium.Cechangementdenom et laseconde fondation déCP.tombe
en 32/i (flii) ou 323. Puis, seulement un peu plus tard, Constantin voulut fairede
cette ville la seconde capitale de l'Empire. On résolu t alors d'étendre l'enceinte
et le commencement de cette entreprise fut fêté te 20 nov. 328. Dix-neuf mois
après, le 11 mai, on célébra les vevéOXia, non pas de la ville de Constant!- s
nople simplement, mais de la deuxième capitale, de la nouvelle Rome, f
Aleclryou [G. Robert]. Dans une peinture de Pompéi représentant les
amours d'Ares et d'Aphrodite (Mitth. des rom. Inst. XVI, 1901, p. 304, fig. 3),
se trouve un personnage placé en arrière, dans lequel Mau a vu l'altéra-
tion d'une Iris originale, Peterseu llypnos, et qui n'est autre qu'Alectryon, lo
le serviteur mis de garde par Ares et qui fut changé en coq à cause de sa
négligence. Ht N" 3. Notes de lecture [Wilamowitz]. Fragments depoèles dra-
matiques grecs; Plularque, de exilio, 10; restitution et analyse métrique de
l'hymne à Allis conservée par Hippolyte, Réfutât. V, 9 p. 168 Gott. ; le mor-
ceau, ib. V, 7 p. 134, sur le premier homme est en prose et l'œuvre d'un i5
rhéteur. \ Aiâxtopoç "ApYeïçdv-viç [C. Oestergaard]. AiiMopo; = SiiçOopoç. Le
personnage n'avait pas à l'origine de rapport avec Hermès. C'était un dieu
lumineux semblable à Apollon, celui qui tue par les rayons de la lumière,
t L'eisangélie à Athènes [Th. Thalheim]. La notion de l'ecaayYeX'a était plus
étendue qu'on ne le croit d'ordinaire. Nouvelles espèces d'après Arislote, 20
les écrivains attiques et les inscriptions. Histoire de cette procédure. K Les
noms grecs de personne dans Piaule [K. Schmidl]. 2= art. < cf. supra. > Noms
grecs qui ne sont employés dans la langue que comme noms communs.
Étude des listes de noms données Trin. 1020, Asin. 865, Capt. 657, Trin.
911), fr. 29 Léo. Demones (non Daemones, seulement une fois dans les mss. 25
Rud. A 111 S) s'explique comme nom abrégé d'un composé en ^■r)^l.o — ; cp.
Asdvfi; abrégé de AsdvrjToi;, Fick-Bechtel, 184. Piaule connaît l'échange des
noms abrégés avec les noms complets, ex. : Lampadio et Lampadiscus.
Mots dont l'origine est douteuse, t OùXo'/wai [L. Ziehen]. Ne sont pas les
restes d'un sacrifice, mais ont une signification purificatrice. Ils sont liés 30
étroitement dans les textes avec les vases appelés -/ip^igeç. t La tra-
dition du texte de Diogène Laërce [A. Gercke]. Les mss fondamentaux, qui
doivent servir de base â la critique, sont B = Naples Borbon. gr. 253,
XII' s. ; F = Laur. 69, 13, xn* ou xi° s. ; P = Paris gr. 1759, xvf ou xni° s.
La vulgate ne peut que tromper l'éditeur. Elle a contaminé II = Laur, 69, 35
35, xv° ou xvi^ s., et Q = Par. 1758, xiv», xv« ou xvi» s. Son plus ancien
représentant est, à proprement parler, V = Vat. gr. 1302, xiv-xv° s., qui
jusqu'ici a été surfait. Élude de l'altération graduelle du texte, d'après les
citations poétiques. La vulgate présente un texte plus développe pour le
livre VII ; mais ce texte, loin de provenir d'une source ancienne, est issu 40
d'interpolations. Le rapport de plusieurs mss de la vulgate vis-à-vis de
B F P change dans les livres VIII-X ; mais elle ne peut être conservée
même pour ces livres, comme l'a voulu Martini. Au contraire, le rapport
des mss B F P entre eux resté constant d'un bout à l'autre du texte. H
Lis archontes athéniens du III' s. [J. KirchnerJ. D'après un fragment d'A- 45
poUodore dans Philodème, Tcepi twv <pt),0T(5pt.)v, Vol. Ilerc. III, col. 3 = F.
Jacoby, De ApoUodori chronicis, 1900, p. 18, il faut rétablir les dates sui-
vantes : Philippe 293/2, Gorgias 282/1, Polyeucle 27;V2, Antipatros 265/4,
Arrhcnidès 2G4/3, Diognète 263/2. Résultats contraires à ceux de Geloch.
% Salluslius = Salutius, et lo siguum [Th. Mommsen] . Contrairement 60
à une oiiinion exprimée dans le vol. précédent, il faut distinguer :
Flavius Salluslius, préfet du prétoire pour la Gaule sous Constance
et Julien, cons. avec Julien en 303 ; et Saturninius Secundus, surnommé
54 1902. — ALLEMAGNE.
Salutins, préfet de l'Orient sous Julien, Jovien et Valens. — Etude sur
l'emploi du signum. 1° Il est différent du riomen et du cognomen, en est
séparé sur les inscriptions aussi bien grammaticalement que matérielle-
ment. Il est pour ainsi dire inconnu à la littérature. 2» Essentiellement, le
s mot et la chose sont limités à l'Italie et aux provinces latines. 3» [,a plus
ancienne inscription datée portant un signum est du règne de Commode,
(f 192). Peut-être parmi les inscriptions non datées, CIL. IX, 116 1, est-elle
du temps d'Antonia le Pieux. 4» Le signum appartient aux classes élevées
de la société, à l'aristocratie des fonctionnaires. 5° Le signum est unique
10 pour une personne, est dérivé d'un m>it connu grec ou latin, avec la ter-
minaison -ius, est aussi différent que possible des noms propres réguliers,
de sorte que le plus souvent il est incorrect au point de vue de la forma-
tion : Eusebius, Gaudentius. 6° Le signum est ordinairement masculin,
même lorsqu'il s'applique à une femme. T Le signum n'a pas de caractère
*6 officiel. S» Le signum désigne surtout des groupes, non des individus ; peut-
être à l'origine était-ce sa seule fonction. On le trouve par ex. au pluriel
désignant à Rome et aux environs des sépultures collectives : Simpliciorum,
Olympiorum, Syncratiorum, etc. 11 est commun à plusieurs personnes, non
par héritage ou un rapport légal, mais par suite d'un lien qui les unit,
20 parenté, communauté de vie. Celte communauté résulte du libre choix.
Quand une bénédiction est adressée au mon, c'est plutôt en l'appelant par
le signum que par le nom. Dans la polyonymie qui caractérise le iv siècle,
naturellement le signum perd son caractère et augmente la confusion. Sa
nature est méconnue dans l'Histoire auguste. Quand on distingue le nom
25 usuel des .autres, le siginim peut être le nom usuel. Les premiers exemples
de cette distinction sont les noms des consuls Areobindus de 506 et Anas-
tase de 517. ^ Les fragments borlinois de Sappho [F. Blass]. Publiés par W.
Schubart. Edition du texte et commentaire. fK Mélanges. Onomastique
[H. Diels]. Il faut écrire IlapneviSriî, non IlapixevEiSri;. Dans Solon (Diog. I,
3" 61, V. 3), AtY\ja(TT(i6Tiî, nom par lequel est interpellé Mimnerme, est un
patronymique plaisant, comme ceux de la comédie (cf. Guêpes, S'il) : « de
la race des clairs chanteurs ». ^ Le Tholos d'Epidaure [W. Dôrpfeld]. La
source actuelle de Delphes est récente. Le Tholos est donc un autel, non
une margelle. De même à Epidaure. ^ Ciceron, Phil. XIll, 30 (W. Stern-
'^ kopf]. Diflicile est credere eosque qui. H Augure [P. Stengel]. L'inscr. de
Dittenberger, 792, prouve que encore au v s., le vol d'oiseau à gauche
était un mauvais présage, f Suétone, vie de Lucain [M. Ihm]. § 4, lire avec
Graevius : clariore crepitu uenlris emisso ; cf. Suet, Claud., 32 ; Sén. Apo-
col.,4; Pétr.tH N» 4. De Gitanis Epiri oppido(Polyb. XXVII, 16, 5; T. L. XLII.
*" 38, 1) [M. KrascheninnikovJ. Le nom est PîTava, Gitana. La situation est aux
environs de Dhélvinon (Delvino). Ilelicranon est aujourd'hui Kranià. ^
Extraits du ms. d'Hygiu conservé à Dresde [M. Mauitius]. Ce ms.. De 183,
du ix'-x» s., contient Hygin, ff. 33-93. L'édition de Bunte est fondée sur ce
ms ; mais comme il a mal lu et beaucoup omis, elle est inutilisable. Le
ts plus souvent, il donne pour la leçon de D, celle du correcteur. On voit, par
une collation exacte, que D a une valeur prépondérante sur R et M. D a
été corrigé par deux mains différentes, mais peu postérieures au copiste.
Neuf pages d'errata à l'édition de Bunte. t La comptabilité de Delphes
[Br. Keill. D'après les inscr. publiées B. C. H. 24, 463. Etude des divers
50 systèmes monétaires usités et de la méthode suivie par les tamia
dans leurs comptes. K Télèphe de Pergame, ITepl tr,; xa9' "OixTjpov priTopixfi;
[H. Schrader]- Dans l'encyclopédie homérique, Ilepi '0|iT,poj, attribuée
à Plutarque, les chap. 161-174 concordent avec la t^xv»), dite de Denys
HISTORISCHES JAHRBUCH. 55
d'Halicarnasse , les Problèmes de Porphyre, les scolies homériques,
en iiarlie aussi avec Hermogènes. La source commune est l'ou-
vrage de Télèphe. Les observations, qui se trouvent sur la rhétorique
dans les scolies non porphyrieunes, proviennent de la même source.
% La liste des membres d'une phratrie athénienne [A. Kôrte]. Slèle 5
du musée central d'Athènes, publiée par Kastriotis, 'E?riii. àpx-, 1901, 157.
Celte liste comprend 20 noms. Ce petit nombre s'explique. Depuis Clis-
Ihènts, la phratrie n'avait plus d'importance politique. C'était une associa-
tion religieuse, qui demandait beaucoup de peine et coûtait fort cher. U
L'histoire du texte de Suétone [M. Ihm]. Les mss. d'humanistes sont sans lo
utilité pour la constitution du texte. B. N. 5809, xif s., offre un intérêt his-
torique parce qu'il réunit des conjectures de Beroaldus, Sabellicus, Polilien
et autres; cf. Harvard St., XII. Le ms. de Munich 5977, de l/i56, est copié sur
le Gudianus. Cependant il peut servir à reconnaître l'ancienne leçon, avant
les corrections récentes, f La légende de Dédale et d'Icare [G. KnaackJ. Il y »6
a eu une version préalexandrine dans les Cretois d'Euripide. Celle d'Ovide,
A. A. II, 21 et Met. VIII, 1t?4, est inspirée de Callimaque. H Les noms grecs
de personne dans Plante [K. Schmidt] (fin) <cf. supra>. L'hybridité ne se
trahit que par des faits insigniliauts et naturels dans le passage du grtc au
lutin (Démipho : Aruxoçtûv, etc.). Plaute n'a pas de noms faux, qui ne pour- 20
raient pas se rencontrer en (irèce. Rapport des noms propres avec ceux des
originaux grecs Sous ce rapport, comme à d'autres égards, Plaute continue
la comédie nouvelle. La formation grammaticale des noms est celle du iiP s.
avant J.-C. Des noms comme Plesidippus, Agorastocles, seraient impossibles
dans la comédie ancienne. La vie a pu fournir à Piaule une partie de ses noms. 26
Plaute a vécu dans l'Italie méridionale C'est là qu'il a pu étudier la comé-
die grecque et les mœurs qui l'expliquent. HH Mélanges. Reliefs votifs des
Magnètes deThessalie [O. Kern). Représentant Hercule, héros semblable au
K-Jvvriç attique et un foudre ailé.t Les poids de ïhéra [C. F. Lehmanu]. Deux
noies d'IIiller von Oartringen. ^ L'inscription de Solaires [F. Bechtel]. Dis- 30
cussion du texte proposé par Hoffmann dans le Philologus, XV.
Paul Lej.\y.
Historisches Jahrbuch der Gôrres-Gesellschaft. Vol. 23. Pas d'art, de
fond concernant l'antiquité classique. 0. Sbkck, Geschichte des Untergangs
der anliken Well, 2. IC. W.]. Analyse de cet important ouvrage. \ G. Wis- 36
SOWA, Religion u. Kallus ier liôiner (Iw. MuUer Ildbuch). Mention de ce livre
attendu depuis longtemps, f A. IUrnaCK, Soh-ales «. die aile Kirche. \ 0.
Bardenhewbr, Geschichte d. altkirch. LileraUir, I, yom Ausgange d. apo$t.
Zeitallers bis -.uni Ende des S Jahvh. [G. W.]. On ne peut que souhaiter de
voir lu fin de ce grand ouvrage. \ A. Dufourcq, Élude sur les gesta martijrum 40
romains [P. M. Baumgarlen]. Très grands éloges. H R. Knopf, Ausyewàlhte
Màrtyrerakten hrsg. [C. W.]. Commode, f J. A. Hbikel, Eusebius Werke
hrsg. 1 [C. W.]. Éloges. H P. van den Vbn, Saint Jérôme et la vie du moine
Malchus le Ca/itif [G. W.]. Saint Jérôme aurait écrit cette vie en 390 ou 391,
et c'est d'elle que dérivent la version grecque et la syriaque que nous avons. 45
H II. ZiMMBR, l'ekigiusin Irland. Texte u. Vntcrsuchungen sw palrislisehen Lite-
ralur [C. W.]. Analyse. 1[ G. F. VRB.i et C. ZyGHA, S. Aurelii Augustini de
perfeclione juslitiae hominis, de yestis l'elagii, de gratin C/tristi et de peccato ori-
ginali lihri 2; de nuptiis et concupiscentia ad l^alerium comitem lib. 2 [id.].
Appréc. favorable. H K. Krumbagher, Bomanos u. Kijriakos [ ]. Résume. 60
\ 0. RiCHTER, Topographie d. Sladl fiom (Hdbuch d'I. Millier)- [C. W.]. 2*
éd. Guide indispensable à tous les historiens. HH 2" livr. G. Negri, l.'impe-
ratore Giuliano l'Apostata. Éloges, f F. X. FUNK, Die apostolitchen Vàler
56 1902. — ALLEMAGNE.
hrsg. (C. W.]. Résumé, f 0. v. Gebhardt, Acta martyrum selecta [id.]. H A.
Dbissmann, Ein Originaldokument aus d. diodeliatiischen Christenverfolgung .
l'apyrus 143 des Bi: Mus. hrsj?. u. erkl [id.]. Trad. de ce document le plus
ancien écrit de la main d'un chrétien, f K. Lake, Texts from mount Athos.
^ \ M. Tamilia, De Timolhei Chrisliani et Aquilae Judaei dialogo [id.|. Nouv.
éd. H A. Stahl, PalrislicUe Untersiichungen. I Das erste Drief d. rôm. Clemens
5, Ignatius von Antiochien : S, Der IHrt des Hermas. Travail sérieux. \ E.
PheuSCHEN, Eusebius Kirchengeschichte. B S u. 6 aia. d. Aramenischen \ ].
Méritoire, t W. E. CRUM, Eusebius and Coptic ckurch historiés. D'après 2 mss
1" de Paris. H P. Knôll, S. Aw. Auguslini retractalionum libri duo rec. ; C. et
II. SCHBNKL, S. Ambrosii op. IV; Expositio Evang. s. Lucixn rec. \k. J. Klbff-
NER, Synesius von Vyrene, der Pkilosoph u. Dichter, u. s. angeblicher Vorbehalt
bei seiner Wahl ic. Wciche ium Bischof. % Th. Wbhofer, Unlersuchungen sur
allchrisU. Epistolographie. Grands éloges, bien qu'on puissse ne pas accepter
'5 toutes les conclusions de l'auteur. If A. Elter, Gnomica homoeomala, éd. 2, 3.
Éloges de ces deux programmes qui ne s'adressent qu'aux spécialistes. U
T. R. GLOVER, Life and letters in lliefourth century. Pas assez au courant de
la littérature du sujet, t J- Juthner, Der Gymnastikos des l'hilostiatos, Eine
Texlgeschichtl. u. Textkrit. Untersuchung. Description et examen cri-
20 tique du God. Par. suppl. gr. 1256 découvert au mont Athos par Minas. ^
H. Lieberich, Studien zu d. l'ronemien in d. griech. u. byzant. Gescltichls-
schreibung 2. Oie bysanl. Geschichlsschreiber u. Chronisten. Programme. ^ J.
E. ChurCH, Beitràge zw Sprache d. lai. Grabinschriften. Courte analyse. If
V. ROSE, Verseichnis d. lai. Ilandschriflen. On ne peut que souhaiter la
ï5 continuation de cet ouvrage. %\ 3= livr. J. Geffcken, OraciUa Sibyllina
Id. Komposilion u. Enlslehungszeil d. Or. Sib. Entreprise très difDcile If P.
Monceaux, Histoire tilléraire de ^Afrique chrétienne depuis les origines jusqu''à
l'invasion Arabe. Des réserves. If J. P. Waltzing, Bibliographie raisonrtée de
Minucius Félix. Très méritoire. If L. Nhlke, Die Chronologie der Korrespondenz
'* Cyprians u d. pseudocyprianischen Schriften Ad Kovatianum u. Liber de rebap-
tismale. Bon. ^ S. HaidaCKEU, Studien ii. Chrysoslomu.i Eklogen. Ouvrage que
seul l'auteur pouvait entreprendre, lui qui mieux qu'homme du monde
connaît tout ce qui se rapporte à Chrjsostome. If G. LaGoste, / Darbaricini
di Procopio (De bello Vandalicorum II, 13) Sur une confusion de Procopo. ^
'^ A. Enqblbrecht, Die consolalio philosophiae d. Boethius. Beobachtungen u.
d. Slil des Autors u. d. Ueberlieferung seines Werkes. Pour l'établissement
du texte on peut se montrer conservateur. If H. IIûttinoer, Studia in Boe-
tii carmina selecta. 2, Méritoire Iflf 4» livr. F. Kampers, Alexander d. Gr. u. die
Idée des Weltimperiums in Prophétie u. Sage. Grundliiiien, Malerialen u. Fors-
iO chungen [A. M.] Le rap. se récuse, mais reconnaît que le livre est intéres-
sant. If 0. Seeck, Geschichte d. Untergangs d. anliken Welt. Anhang zum i Bd.
Gomlient un grand nombre de détails complémentaires. If A. IIilgenfeld,
Ignalii Antiocheni et Pohjcarpi Smyrnaei epistulae et martrjria Ed. soignée et
méritoire. If 1, 0. v. Gebhardt, Passio S. Theclae virginis; 2, A. IIarnagk.
*5 Ueber verlorene Briefe u Aklenslùcke, die sich aus d. cyprianischen Briefsamin-
lung ermilteln lassen; 3, E. Klostermann, Eusebius Schrift, itcpt t. TOTtixôiv
èvo|iâT(ov T. h xr) Oetï TP«ç5i' '• Excellent : 2, Résumé : 3, Les sources de ce
livre d'E. sont la version des LXX et les Hexapla, Josèphe et Origene. If Th.
SCHERMANN, Die griech. Quellen d. M. Ambrosius in II. III de Spir. s. Cyrille
50 de Jérusalem, Alhauase, Basile, Didyme et Grégoire de Naziance. If B. W.
SwiTALSKI, Das Chalcidius Kommenlar zu Plates Timaeus. Eloges, f A. Elteu.
Columbus u. d. Géographie d. Griechen [A. M.] Mérite d'être remarqué If R.
Kauer, Studien nu Pacianus. Sur la clausule rhythmique de P. U R. Albert.
HISTORISCHE ZEITSCHRIFT. 57
Strabo als Quelle des Flavius Joseplius. Strabon n'uurail jamais été une des
sources principales de Josèphe, pour lequel A. se montre sévère. ^ L.Wbigl,
Studifn 3u d. unedierten aslrologiso/ien Lehrgedicht d. Joh. Kamateros. Ëlude
préliminaire à une éd. des poèmes astronomiques de K. ^ E. Stemplinger,
Studien su d. 'EOvixà des Stephanos von ByMus. Résumé. 1[ J. MiNOS, Ein 5
neuentdeckles Geheirnschriflsystem der Allen. Curieux. Mérite d'être lu.
A. S.
Historische Zeitschrift. 1902. Vol. 32. Pas d'art, de fond concernant
l'antiquité classique. Livr. 1. M. llovPMkîm, Lebensbeschreibung u. Auswahl
mis seinem wissenschaftl. Briefivechsel [K. J. Neutoann]. Très intéressant. K 10
E. t.AVlSSB, Ilist. de France. G. Blogh, Les origines. La Gaule indépendante
et la Gaule romaine [A.. Garlellieri]. Grands éloges. 1[ F. Beysghlag, Die
Anklage des Sokrates [P.]. N'accepte pas les conclusions de Schanz. f Cohn-
Wbndland, Philo. Opéra. 3 Mérites de cette nouv. éd. Ce vol. 3 est dû à W.
f J. Geffcken, Hum Kaiser im Volksmunde der Provins. Méritoire. f1[ 2" livr. 15
II. POMTOw, Delphische Chronologie [Ht]. Tirage à part de Pauly-Wyssowa,
/f. E. A droit à notre reconnaissance : très utile, au courant des dernières
fouilles. H J. Breen, De Aetolorum institulis publicis. Rien de bien nouveau,
mais réunit tout ce qu'on sait sur ce sujet. 1% 3= livr. Gg. Adler, Geschichle
des Socialismus u. Kommunismus von Plato bis zur Gegenwart. I [Beloch]. A. ÎO
se borne dans ce vol. I à exposer les théories socialistes. Eloges. If Joh.
KiBGHNER, l'rosopographia Atcica. 1 [li. Koil]. Très important. If P. GtlI-
RAUD, La main d'œuvre induslrielle dans l'ancienne Grèce [R. Pohlmann].
Rendra des services pour l'orientation générale, mais n'analyse pas à fond
les problèmes sociaux et industriels dans l'antiquité, f Der rôm. Limes, in 25
Oesterreich. 1 [E. Retterling]. Eloges. ^K Vol. 53. Pas d'art, de fond con-
cernant l'antiquité classique. Livr. 1. Gg. Radet, Vhistoire et l'œuvre de
l'école d'Athènes [A. Korte]. Ce livre est non seulement un monument élevé
en l'honneur de l'Ecole française d'Athènes, mais encore une contribution
de grande valeur à l'histoire de l'archéologie au 19' s. If H, Delbriick, 30
Geschichte d. Kriegskunsl im Hahmen der politischen Geschichle. II, 1 Borner u,
Gcrmanen [Reloch]. Soulèvera bien des objections, mais repose sur une
étude pénétrante des sources et sur une connaissance des faits très étendue.
H G. V. IlBRTLLNG, Der Untergang der antiken Kullur. Augustin [R. Eucken].
Des réserves très importantes n'empêchent pas de reconnaître la valeur de 3'
ce livre dont l'auteur n'est pas avant tout un philosophe ou un théologien,
mais un historien qui ne regarde pas l'individu seulement, mais met en
scène toute une époque. 1 Ch. Dieul, Justinien et la civilisation bysantine
au VI' s. [F. Hirsch]. Grands éloges à tous égards. ^ E. Fabrigius, D. Ents-
tehung der riim. Limesanlagen in Dentschland [ ]. Grands éloges. IJIf 2° livr. tO
\V. DiTTBNBERGER, Sylloge inscriplionum Graectrum, 2 et 3 fBeloch]. Indis-
pensable : qques petites critiques. ^ O. Mijller, Untersuchungen zur Ges-
chichte d. attischen Biirger u. Eherechts [id.]. Très utile < cf. R. d. R. 2/i, 50,
53 et 51, 1 sqq >. ^ W. Nestlé, Euripides, der Dichter der griech. Aufklàrung
[id.]. Ce n'est pas le livre qu'attendaient tous ceux qui voient dans Euripide 45
le plus grand poète grec avec Homère, mais c'est un travail préparatoire
à ce livre et il sera utile. If Fr. Cramer, Ortsnamen aus vorromischer u.
rômischer Zeit [M.j. Sera le bienvenu. If Putzger, Uistor. Schidallas. 2b' éd.
augmentée. If F. MathiaS, Pytheas von Marseille u. die Ueberresle seiner
Reisebeschreibungen . Pytheas n'aurait pas pénétré dans la Baltique et ne 60
serait venu que jusqu'à l'embouchure de l'Eras. If 3« livr. B. Keil, Anuny-
mus Argetilinensis . Fragmente zur Geschichte a. Perikleischen Atheti aus einem
Strassburger Papyrus [J. Kiomayér). Nous apprend bien des choses nouvelles
58 1902. — ALLEMAGNE.
et très importantes sur l'histoire d'Athènes sous Périclès, c'est un extrait
d'une histoire de l'Attique au 5° s., d'après une source datant du l«f ou du
2« s. av. J. G. f W. VoLLBRT, Kaiser Julians religiose u. philosophische Ueber-
zeugung. P. Allakd, Julien l'Apostat, l. G. Negri, L'imperatore Giuliano l'A-
5 postata [R. Asmus]. Le 1°'' de ces livres est peu soigné : appréc. favorable
des deux autres, du dernier surtout qui est la meilleure biographie de
Julien qui ait [)aru depuis longtemps. A. S.
Indogermanische Forschungen, XllI, 1-2. Les Goths de Grimée [Rir-
chard LoeweJ. 1. La question linguistique. IL La question ethnographique.
10 Discussion de passages d'Ammien Marcellin, Jordunès, Sidoine Apollinaire,
l'Histoire Auguste, Dexippos, Zosime, Procope; sur l'extension donnée aux
noms de Golhs et d'Hérules par les Grecs et les Romains. 111. La question
linguistico-ethnographique. \ Cêdo [K. Brngmann]. CeJo = c-zdo. Ce est
la particule démonstratique de hunce, ceu, ceteri, etc. Elle est suivie du
15 verbe atone dans cë-do, " donne '', litl. " donne ici ". zdo est un prés, de
la racine sed-, " aller " : gr. bU%, v. si. chodù = incessus. Ce a tantôt le
sens de l'ald. hin, tantôt de her, suivant le composé, et était, à l'origine,
précisé par un geste. \ Arcesso, incesso [K. BrugmauuJ. De ar -f(a)cesso et
de in -f(a)cosso. La forme ar est alors expliquée, puisqu'elle est devant
20 labiale (ar- fucrunt). Arcesso est donc plus ancien que accerso, comme on
le croit d'ailleurs et comme le prouve l'usage ordinaire de \\ langue juri-
dique. Accerso a été formé d'après le type connu des composés de ad
(accedo, accio) et l'r transporté à la première place possible. La confusion
entre ces deux formes explique toutes les autres. Facesso est " faire avec
26 ardeur, procurer "; d'où le sens, pour arcesso, de " tirer de, rechercher,
produire ". La syncope de l'a est comparable au cas de per(e)go, forceps =
formo-ceps, quindecim = quinquelecem, sumo = sups-emo. Gp. arger de
ar -figer (fingo, effigies, flgulus, Teï-/oc). Facesso s'emploie absolument au
sens de s'en aller : facesse hiuc. 'Infacesso devient transitif grâce à in :
30 * infacessere aliquem, faire partir quelqu'un. Ce sens original de incesso
explique qu'on peut l'employer pour une attaque faite â distance. Le dat.
dans Sali., Tile Live, s'explique comme pour incurro, etc. f Sur l'histoire
du latin [Fr. Stolz]. Justification d'un article du t. IV<R. d. R., XXI, W, 48 >.
L'insertion de l'i, dans le mol emprunté asinus, doit être postéfieure au
35 rhotacisme. Lotus est d'un temps où le présent était encore louo, louere,
de 'louetos; lautus de 'lanilus est une forme analogique, comme aui deo
d'après auidus. Rapport du changement de ou eu au avec d'autres phéno-
mènes, f L'histoire de quelques hypothèses linguistiques [Richard M-
Meyer]. L'origine pronominale des désinences personnelles; la notion de
40 la racine (De Brosses) ; le monosyllabismo de la racine (Jenisch) ; la loi de
l'accent germanique (Jenisch). \ Deux composés obscurcis de àv = àvi
[F. Solmsen]. \. 'Appt-/5<T0ai, de àv-pi-/SoOai (sk. ringati). 2. Ion. àppwSsîv de
àv-FpwBEïv (sk. vridatë). Le sou zd = sk. d est en grec représenté par c
après voyelle longue ou diphthongue : aîSoiiai, got. aistan ; a^poCSoç de
4e * strouzdhos, a. h. a. drôsca. K Auiare [A. Miodonski]. Dans une inscription
de Bolsena (Volsinii) : Tace (?), noli perierare, ego te uidi aliam auiare,
ce verbe se rattache à auis, comme l'avait supposé De Rossi. ^ Mélanges
étymologiques [K. Brugmann]. \. oî^-jç est composé de l'interjection oï et
de 'îôç, véd. jivri-. 2. M^Yapov = liEfa-yapov (cp. sk. âgâra-m, habitation).
60 3. 'ASeXçeô; vient de * à8e).çEJo';. 4. La préposition û;. L'explication de Rid-
geway <R. d. R., XIII, 341, 36 >, <!>; = " où "', r|>.Oev w; paaiXÉa = r,xeev w;
paoïXrJî (è<TTi). est satisfaisante. Parallèles en sk., bulgare, etc. Cp. Ttplv wpa;,
Tip'iv çâou;, êu){ BavâTo-j. C'est l'instrumental du relatif (indiquant à l'origine
INUOGERMANISCHE FORSCHUNGEN. 59
le chemin). Le sens était " là où ", de là son emploi avec les noms de personnes.
On ne peut guère dire : " Je vais là où est le marché ", mais " Je vais là où
est le roi ". 'j. Lesbien tÉppriTov, trière. 6. Latin pretium. 7. Gol. biniuhsjan.
8. V. h. a. Wiiimman. 9."EpoTiç (Eurip. El. 621!; Kaibel, 846, 6) de FépoTtç est ap-
parenté à Fspavo;, Fripa(r,pa çépeiv), V. h. a.weren. 'EopTr|='F£-FopTâ est dérivé s
d'un parfait 'Fe Fopa de la même racine. 10. "EoTtepo;, uesper, est composé
d'un préfixe marquant éloignement : ue (sk. dva, lat. au-, dans au-fors, au-
fugio) et de • speros, " qui s'agile rapidement ". n N» 2-3. Le remplacement
des ténues aspirées en latin (G. G. Uhlenbeck], On admet généralement que
les ténues aspirées sont devenues en italique des moyennes aspirées. Les lo
matériaux prouvent qu'en latin les ténues aspirées ont été remplacées
par des ténues. A i. e. bh correspond <p gr. et f latin : fallo, çyjXdç ; felix,
sk. phàla, « fruit » ; fl.igrare, çXéyu) ; fides, ocpffiri ; etc. 11 n'y a pas d'f init.
ou de b intérieur lat. correspondant à uu i. e. th. En lat. ph, th, kh devien-
nent p, t, k : calx, x^Xil, etc. H Les passés itératifs ioniens en -o-xov [Karl i6
Brugmann]. Ces passés appartiennent au thème du présent ou de l'aor.,
9E'Jfeoxov, ç'JYeaxov, et ils alternent dans le récit comme l'impf. et l'aor. :
), 5%, p 401 ; habituellement l'aor. a un sens distributif, et désigne une
action produite toutes les fois qu'une autre est posée , n 489 ; le présent
indique seulement que l'on était occupé à l'action, cf. 0 87; plus souvent zo
cependant, le piésent indique d'une manière généiale une habitude. Les
autres formes de l'impL ou de l'aor. n'expriment pas par uUes-mcnjes l'idée
de répétition, qui peut seulement alors résulter du contexte ; cf. y 216 ;
Ildt. 1, 196. Le sens itératif est très efTacé ordinairement dans Homère;
dans Hdt., où ces formes sont des imitations artificielles de la langue 25
épique, elles ont nettement le sens itératif. La forme ïa%ov n'a dans Hdt.
que le sens itéraliL Ces formes sont composées du participe et de l'auxi-
liaire * uxov : çiuy.ov = * 9av; dxov, ôiiaxov = '6o'j? dxov. L'usage de tels
auxiliaires est constant depuis l'origine des langues i. e. et a produit des
formations comme possum = potis sum, praesto = praes sto. * axov se rat- 30
tache au près. ' trxw, et * cr-xto s'oppose à "saxw comme îaOt (*z-dhi) à EoOi
(llécatée), eii( ('aEVTi) à ïôLm, etc. * o-xov s'oppose à riaxe comme vttiv faav à
Tiiiev. Quant à ëdxov, c'est ou la forme à augment de ' oxw ou lo prétérit de
'eaxo). Dans Homère, eoxov désigne ordinairement une habitude dans les
45 ou 46 passages qui le présentent. Le participe s'est solidifié dans ,'ces 36
formes au nom. sg. ; cp. possumus, praestumus (prae stumus, non praedes
stamus). Différents accidents secondaires expliquent telle forme, par ex.
l'baplologie piiîtaaxov {' piTtxiiraaxov), je métaplasmo çeiJYeuxov (pour * (feiiyoff-
xov de ^eu^iûv (jxov). L'auxiliaire perdit son accent propre, et * tiOéo-xov (* tiGév;
oxfjv) devint TÎOônxov d'après çiTxov, etc., et l'ensemble des formes verbales, io
^ Lat. rîd- (ridere), i. e. vrizd- [G. J. AscoliJ. 1| Uumér. <iuvoxM-/<iTe (B 218)
[K. Brugmann]. Forme redoublée et allongée de 'm/wc, comme opwpa. H
Anzeiger, n" 1. ^O. Sghrader, Reallexilcon dev imtogermanischen AUerlums-
kunde [II. llirt]. Malgré des défauts, utile recueil de matériaux. ^ A. Meillbt,
De indo-europea radice " ' men ", mente agilare |H. Hirt]. Montre qu'on ne 45
peut se borner à l'élude d'une seule racine. H P. Gilbs, Vergleichende Gram-
matik der klassischen Sprachen, deutsche Ausg., von J. Hbrtbl [A. Hirt].
Extrait d'ancienne science allemande par un anglais. H Du Wissbh, De
Graecorum dits non referentibus speciem humannm |E. H. Meyer|. A trop négligé
la mythologie comparée. H O. Nazari, Del sufftsso locativo -n nel greco e ueW 50
antico Indiano ; Dell' orighte del locativo plurale nell' antico Indiano, Greco e
Italico [A. Tliumb]. Peu convaincant. K A. Levi, L'elemento storico nel Greco
antico [A. Thumb]. Matériaux mal employés. HE. ScHWBizEB.O'rammaiifcder
60 1902. — ALLEMAGNE.
pergamenischen Inschriften [A. Thumb]. Très bon. If H. Reinhold, De graecitate
palrum apostolicorum Ubrorumque apocryphorum Noiti Testuvienli quaeiliones
grammaticae [A. Thumb]. Utile. H C. Wunderer, Polybiosforschurtgen, II fH.
Meltzer]. Des lacunes. ^ P. Persson, De origine ac ui primigenia genmdii el
5 gerundiui laiini [V. Sommer]. Savant et pénétrant, réalise un progrès. H G.
}tlOaL, Introduction à la chronologie du latin vulgaire [F. Sommer]. Plus d'idées
que de faits. fU N»» 2-3. Bibliographie méthodique de l'année 1900. Grec,
176 n»s ; italique, 197 n»». Paul Lejay.
Jahrbuch des k. deutschen archâologischen Instituts. Vol. 17, 1"
10 livr. 'Apxaïoç vEiiç. L'ancien temple d'Athéna sur l'Acropole d'Athènes [Ad.
Michaelis]. Depuis que les fouilles de Dôrpfeld entre l'Erechthelon et le
Parlhénon ont mis à jour les restes d'un ancien périptère, on a cru y voir
les ruines de ràp/aïoi; vewç mentionné dans certaines inscr., qui aurait été
le seul temple d'Athéna situé sur l'Acropole jusqu'après la- guerre des
15 Perses. M. préparant une nouvelle édition de son Arx, revient sur celte
question et combat cette hypothèse dans un art. de 31 p. (7 Dg.)- Pour lui
ce temple découvert récemment est l'Hékalompedon. 1. L'ancien Ileka-
tompedon ; 2. Construction sur l'emplacement de l'ancien Erechtheion,
le double temple où on adorait à l'ouest Erechlheus, à l'est Alhéna
20 Polias ; fin de l'Hékalompedon détruit par un incendie en 403 ; 3. L'Opis-
thodome, qui n'a rien à voir avec l'Hékalompedon, comme le croit Dôrp-
feld, et qui n'est qu'une partie du Parlhénon. La Chalcolhèque. f A propos
du faune Barberini [G. Habich]. II. n'accepte pas les conclusions de Bulle
< Jahrb. 1901, cf. R. d. R.. 26, 53, 6 > et sa restauration pour la jambe
2B droite. Il en propose une autre d'après un relief de sarcophage représentant
Polyphème ivre et endormi (Robert, Anl. Sark II. LIH, 147, 147'). U Philoso-
phie qui se dégage de qqs. pierres tombales grecques (pi.) [Alf. BrlicknerJ.
Etudie à ce point de vue la stèle d'Alxénor de Naxos, celle du Musée de
Naples où l'on voit un homme appuyé sur son bâton et ayant devant lui
SO un chien qui le regarde, celle d'Anaxandros d'AppoUonie, et celle de
Korseia, ville frontière de la Locride et de la Béolie ; ces quatre stèles
oITrenl le même type de vieillard et peuvent servir à déterminer les pensées
philosophiques de l'époque où elles ont été dressées (6« siècle), ainsi que
l'idée qu'on se faisait alors de la vie. HK 2« livr. Copies faites au moyen-
SB âge d'un manuscrit médical antique à images [G. Swarzenski]. Ce recueil
contient des traités attribués à Antonius Musa, Apulée, Sexlus Placitus et
Dioscoride. Puis viennent entre autres deux poèmes en vers sénaires (preca-
tio terrae et precalio omnium herbarum) et des lettres qui évidemment ne
sont pas authentiques et sont adressées à des personnages influents de
40 l'époque d'Auguste, Mécène, Agrippa, Octavien. Tous ces écrits datent en
partie du 4e et en partie du 5' et du 6» s. Les images sont probablement la
reproduction de modèles anciens; elle sont de deux sortes, les unes ne font
qu'illustrer le texte qu'elles accompagnent; les autres qui ne se trouvent
qu'en tête de chaque livre ou au commencement des divisions Importantes,
^5 ont pour nous un grand intérêt, elles reproduisent la Dgure des auteurs
supposés d'après l'antique, f Deux vases de Berlin [P. WeizsâckerJ. A.
Sur le vase portant le n° 1731 et attribué par Adamek à Amasis, on voit
une femme debout entre deux guerriers qui la tiennent chacun par un
bras ; ce doit être l'enlèvement d'Hélène par Thésée et Pirithoiis, scène
EO analogue à celle du trône d'Amyclée, décrite par Pausauias. 3, 18, 15. B,
On voit sur l'un des côtés du vase d'Oltos et Euiitheos,n» 226'j, le combat
autour du cadavre de Palrocle, mais ce sont d'autres guerriers, sauf Ajax,
que ceux que cite Homère ; l'artiste a donc représenté un épisode de cette
JAHRBUCII DES K. DEUTSCHEN ARCHÂOLOGISCHEN INSTITUTS. 61
lutte dont Homère n'a pas parle, comme sur l'autre côté où, d'après les
noms ajoutés, il représente Nestor prenant congé d'Achille, debout devant
un quadrige monté par Phoinix et Antilochos, et à côté duquel se trouve
Iris, les ailes déployées. C'est la scène du départ d'Achille pour aller venger
Patrocle. K La description de l'Erechtheioii dans Pausanias [E. PetersenJ. 3
Rectifiant Michaelis < cf. supra >. P. montre que Pausanias est entré
dans l'Krechtheion parle portique nord, (|ui est la TtpdaTaaiç npôç xoû 0uj5(iij.aTo«
comme l'a pensé Peterseu, et non pas par l'escalier sud (tribune des Carya-
tides). Les conclusions de M. ne s'en Imposent pas moins pour tout le reste.
^K 3* livr. Le sarcophage de Clazomènes (M. Meurer]. On peut conclure de 10
la forme de ces sarcophages que pendant certaines cérémonies funèbres où
ils devaient pouvoir être regardés, on les plaçait perpendiculairement au
solde manière que le mort fût debout. 1[ Akloret Asstyocho, repré-sentation
survase peint (pi. et flg.) [R. Eugolmann). Sur un scyphos de la coll. Bour-
guignon de Naples trouvé à Vico Equense, on voit d'un côté un vieillard 15
barbu, vêtu d'un chilou ionien et d'un imalion et appuyé sur une béquille;
regardant à dr. ; de l'autre côté d'une colonne une jeune femme lui fait
face, un enfant sur les bras, et porte la main à sa bouche; au-dessus les
deux noms "Axrwp et 'Aaanâxri ; sur l'autre côté un guerrier nu barbu passe
à sa jambe gauche une cnémide, en face une femme lient un casque et îu
un bouclier, on lit les noms de NéuTtop et Eùa(xtJ.T|. Le premier tableau
représente probablement une scène de famille, Aktor l'Orchoménien
reproche à sa fille de s'être laissé séduire par Ares ; l'autre scène repré-
sente peut-être Nestor, se préparant à aller combattre les descendants
d'Aktor d'Élis. E. fait appel à ceux qui pourront l'expliquer. K Antiochus 2t
Soler (pi.) [B. Graef]. Montre qu'une tète du Musée du Vatican représente
un souverain hellénistique, qui doit avoir été l'un des premiers diadoques;
comme elle s'accorde très bien avec les représentations que nous avons
sur les monnaies d'Anliochus I, on peut conclure que nous avons là la
représentation de ce roi, qui serait peut-être due à Eulychides, élève de m
Lysippe. 1 Détermination précise des chambres de l'Erechlhelon [Michae-
lis]. En réponse à Petersen < cf. supra >. M. insiste sur la manière dont il
faut comprendre la disposition intérieure de l'Erechtheion, question devant
laquelle s'efface celle de savoir si Pausanias est entré par le vestibule nord
ou par la tribune des Caryatides ; il n'est pas convaincu par les raisons de 35
P. et croit que certains de ses arguments à lui ont conservé toute leur force
— Addendum à l'Arx Athen. Le passage de Paus. 1, 27,4 est expliqué par
G I. A. Il, 1378 qui complète heureusement II, 3, p. 349. Il y avait donc deux
statues, la statuetto que mentionne Pausanias de la Biâxovo; Ay<ji(j.àxi«. et
une statue trois fois plus grande en airain de Lysimachô elle-même. HH W
A' livr. Second rapport annuel sur les fouilles de Baalbeck (0. Puchstein,
Br. Scliulz, D. Krencker, H. Kohi]. Art. de 37 p. avec pi. et flg. Fouilles à
Baalbeck. Voyage en Syrie; résultats. 1[ Restes de meubles en bois grecs à
Berlin |C. Ransom). Description avec pi. et fltj. d'un bois de lit de 2">, 13 de
long sur 0", 97 de large, de couleur tirant sur le rouge, et d'une sorte de *5
chaise ou de siège en bois, avec quatre jambes soigneusement tournées,
sans grande valeur artistique, mais très intéressants, qui proviennent d'E-
gypte et sont dans la section égyplieune du Musée de Berlin. Liste de tous
les meubles ou objets mobiliers en bois, peu nombreux, qui ont été con-
servés et nous montrent ce que savaient faire les ébénistes de l'antiquité m
classique : a) cercueils intacts ou presque intacts, 9 n"»; b) fragments de
cercueils, 12 n"'; c) meubles, 7 n°*; d) objets divers, 2 n»».
^1[ Chaque livraison de cette revue contient en outre sous le titre de
62 1902. — ALLEMAGNE.
Archaeologischer Anzeiger un supplément. 1" livr. Le Musée de Per-
gaine [E. WinnefeM]. Coup d'œil d'ensemble. \ Le fortin romain près Ilal-
lern en Wesiphalie [Gonze]. Résultais des fouilles avec plan. K Congrès des
archéologues à New- York [E. Riess|. Liste des 39 mémoires présentés, f
B G. r. des séances de la Berl. Arcbaeol. Gesellschafl 1002. Janv., Graef rap-
porte sur le livre de 0. Kuell, Allrom. IJehungen et ses conclusions,
Schroeder sur l'inscr. de Polyzalos en l'honneur d'un vainqueur à la course
des chars à Delphes, elle doit être restituée MvîiJia xauiYvvoco IloiCîaXô;
|i'àvéeT)xev et elle est postérieure à la mort de Gélon, fin de l'automne 478
10 (01. 75, 3). Réserves de B. Graef. Conze rapporte sur les fouilles d'Haltern
sur la Lippe et sur celles de Pergame. Févr., Grncf rapporte sur la stèle
funéraire de Nisjros, représentant un jeune homme nu debout, elle doit
être de i70. Engelmann sur un vnse de la collection Bourguignon où l'on
voit figurés Aktor avec Astyochè, et Nestor avec Euaiclimè < cf. supra
15 3* livr. >. Schmidt et Briickner sur les fouilles récentes d'ilissarlik impor-
tantes pour l'histoire d'Ilion après la destruction de la citadelle de Troie
(VI). Briickner sur la colonisation d'Ilion par les Grecs. Mars, Rapport de
Pomtûw avec pi. sur la Voie sacrée du sanctuaire de Delphes, les di-
vers monuments, sniicluaires et trésors qui s'y trouvaient ; de Briickner
a) sur l'autel de Pergame qui aurait été consacré à Ilivre; QeoI ; de
Hitler von Gaertringen sur un relief funéraire de Trianta dans l'île
de Rhodes (ùg.) sur lequel on lit l'incr. "hptovJiJiou toC Si[iu>.(vo-j TXwiou
et au dessous Aanirpio; è-Kolr,<si. A gauche occupant un 1/3 de la surface
Hiéronyme et ses disciples; à dr. les enfers ; les dieux et Némésis. ^^
28 2* livr. Rapport annuel sur les travaux du k. d. Arch. Inst. If Fouilles de
1901 dans le monde gréco-romain. ^ Fouilles dans le Sud de la Russie [O v.
Kioseriizky]. K Trouvailles gréco-romaines en Ég.vpte [O. Rubeusohn]. 1[
Fouilles en Italie [E. Petersen]. \ Nouveautés archéologiques du nord de
l'Afrique (flg. et plan) [A. Schulten). D'après des communications encore
30 inédites de Gauckler et Gsell. Tunis. Alger, t En France |E. .Michon]. 1
Rapport sur les travaux de la Reichslimeskommission en 1901. [Fabricius).
If Collections d'Antiquités en Allemagne [J. Jacobs]. Acquisitions diverses.
S C. r. des séances de la Berl. Arcbaeol. Gesellschafl. Avril, Communica-
tions diverses. Engelmann rapporte sur le vase de Médée de Munich qui
se n'a pas été inspiré par la tragédie d'Euripide : Pernice sur le sarcophage de
Clazomènes; Briickner sur la stèle d'Arislion ; Briickuer sur les frontons en
marbre de Paros de l'Hekatompedon d'Athènes. Mai, Pomtow complète ses
études sur les monuments votifs de Delphes : Zahu rapporte sur les fouilles
de Phaistos et de Knossos. Juin, Conze rapporte sur Petbrsen, Ara Pacii
40 Augitstae. Engelmann sur des vases relatifs au mythe d'Io. Graef sur le Tré-
sor de Phylakos à Delphes : Zabn sur des vases grecs. % L'enseignement
dans les lycées et l'archéologie, m 3* livr. Sculptures de Tralles. Une nym-
phe ; une caryatide et un éphèbe appuyé contre un pilier (flg.), c'est un véri-
table chef-d'œuvre. H Fouilles de Grande Bretagne 1901 [F. HaverOeld] Mai-
«S son rom. d'un type nouveau (plan). Castels, mur d'Hadrien. ^ C. r. des
séinces de la Berl. arch. Gesellsch._ Juil. Dôrpfeld montre que l'Ithaque
homérique n'est pas l'Ithaque moderne, mais l'île de Leucade : Céphalonie
serait Dulichion et l'ilhaque moderne serait Samé. \ Travaux de r.Anlhro-
pologisclie Gesollsch. Dans sa séance du 15 fév. Trat ger a rapporté sur les
60 tumuU de Macé.loine et leur céramique. ^ Acquisitions en litOl du Musée de
sculptures de Dresde, du Brit . Muséum, du Louvre, de l'-^shmolean Muséum
et du Muséum of fines .-Vrts de Boston. ^^ 4* livr. Fouilles de Milel jTh.
Wiegaud]. 2* art <cf. R. d. R. 26, 56, 28> . Gonliuualion des fouilles; porte
JAHRBUCHER FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 63
de la ville; tours et fortiflcatioas de quatre époques différentes; tombeaux ;
conduites d'eaux et réservoirs; bouleuterion; monument /unéraire. H Anti-
quités gréco-rora. dn Musée du Caire [G. Watzinger]. Vases (llg.) d'origino
grecque, 16 n"»; provenant de fouilles de la Unssc-Égyple, 10 n°^; hydries
d'IIadra, lo u"». K Expédition archéologique en Asie Mineure; K G. r. dos 6
séances de la Berl. arch. Gesellscli. Nov. Statue de bronze d'un Ilypnos du
musée de Berlin; bronzes et nsten^siles en argent antiques du même musée;
Conze rapporte sur les fouilles de Pergame, base, tronçons de colonne,
torse d'un homme revêtu d'une cuirasse représentant peut-être un Eumène
ou une Nikè, qui serait l'opus Nicerati décrit par Cyriaque d'Ancône. Inscr. 10
trouvées à Pergame et donnant les listes des noms de ceux qui, en 133
av. J.-G., à la suite d'un psephisma que nous avons encore (Inscr. v. Perg.
2'i9) furent faits citoyens ou nipoizot. Meyer explique les raisons de ce décret
du peuple. Stengel décrit les cérémonies des sacriQces dans le temple d'A-
tbènaà liion. Dac. Puchstein rapporte sur les fouilles de Baalbek. Schramm U
donne des détails sur les dimensions du grand amphithéâtre rom. mis au
au jour à Mt-tz. .Statues antiques du château d'Emkendorf dans le Schleswig-
Holstein. Hlf Ghaque livr. de ce supplément contient en outre un court bul-
letin de l'Inst. arch. Allemand et la liste de tous les ouvrages et articles de
Revues traitant d'archéologie et parus en 1902 en Allemagne et à l'étranger, ^o
X.
Jahrbuch iiber die Fortschritte der Mathematik t. XX.XI, 1902
(pour 1900). Courts comptes-rendus des ouvrages suivants concernant l'anli-
quité latine et grecque. HultsCH, Die l'ythagoreischen Rdhen der Seilen und
Diagonalen von Qundralen und ihre Umbildung :u einer Doppelreihe ganzer Zah- 25
len. \ IlBlBERG, Quelques papyrus traitant de mathématiques. ^ MansiON,
Sur le commentaire d'Anaritius relatif aux éléments d'Euclide. ^ TUCKBR,
Allman, EumorfOpOULOS, Euctid I, 32. S Zbuthbn, Note sur la trigonométrie
de l'antiquité. ^ SCHMIDT, Sini die IleroniscUen Vielecksformeln trigonome-
trisch ? iD. Archiinèdes 'b'phodiki'in.% DUïOKDOIR, Sur la différence de la philosophie 30
naturelle t Ides mathématiques d'après Arislote, \ DuHEM, Archimède connaissait-il
le paradoxe hijdrost tlique .» H KnaCFI', Die Phgsik des lleron von Alexandria. K G.
DB Vaux, Notice sur un manuscrit arabe traitant de machines attribuées à Héron.
Philon et Archimède. 1 Schmidt, Haben Vilruv und die roemischen Feldmetser
aus lleron geschiipft. Ç IIaBBLBR, Die Lehren des Claudiui Ptolemaeus von den 35
Bewegungen der Planeten?^ Thirion, Vévoluiion de Vastronomie chez les Grecs.
K Andradb, Huclidien et non-Euclidien. % HlLL, The contents of the fifth and
tixlh books of EucHd arrang^d amd explained. J. L. II.
Jahrbûcher fUr klassische Philologie. 27'°'' Supplementbânde.
1902. 2» et 3« livr.'. W. v. Christ zum "0 Geburtstage dargebracht. Recher- «
ches sur la littérature grecque en prose la plus ancienne [E. Drerup]. Cette
suite de mémoires dont D. a pris l'initiative et qu'il a dédiée à Christ, est
divisée en deux parties, l'une A (2« livr.) se rapporte à la rhétorique; l'au-
tre B (3« livr.) à l'histoire. La première A a pour titre : Théodore de Byzance,
du nom de l'homme qui a été la personnalité la plus marquante et la plus ts
intéressante des premiers temps de l'éloquence al tique. [Drerup] dans un
art. intitulé : Les commencements de la rhétorique dans la prose littéraire,
complétant Norden : Die antike Kunstprosa, montre comment la formation
et le développement de la littérature atlique en prose sont intimement liés
à la lutte entre deux tendances, qui se font jour dans la manière de parler W
et d'écrire et qui se disputent la prééminence, entre le style périodique et
'. La 1" livr. a paru en 1900 < Cf. R. d. H. 25, 51, 29 >.
64 1902. — ALLEMAGNE.
rhythmique de Thrasimaque de Chalcédoine et le style antithétique et
poétique de Gorgias de Leontium; il insiste sur l'importance et l'influence
de Théodore de Byzance et apprécie son enseignement. Etude de 135 p.
dont voici les divisions. Après qques mots sur Prolagoras d'Abdère, Korax
8 et Tersias, il étudie : 1. Thrasymaque ; 2. Gorgias; 3. Antiphon de Rham-
nonte, le rhéteur et le sophiste; 4. Les disciples de Thrasymaque, le Pseudo
Xénophon de l"A6riv. tco),. ; Gritias ; Andocide, auquel il restitue le xaT "Ax-
xcêiâSoTj ; Lysias. 11 les étudie au point de vue du dialecte, du choix et de
la disposition des mots, de l'emploi des ligures de l'école de Gorgias, et de
10 celui des figures de mots et de pensées ; il montre ainsi le développement
historique des différents styles dans ces premiers temps de la rhétorique
et étudie historiquement les œuvres des auteurs, cela lui permet de mon-
trer comment le style de chacun va se développant. H P«. Lysias. Kat'
'AvSoxcûou àdeêsiaç (VI) [Val. Schneider]. Montre (art. de 21 p.) que ce dis-
16 cours est bien l'œuvre d'un contemporain de Lysias, mais n'a pas été écrit
pour l'accusateur d'Andocide, c'est une « invective » sophistique due à un
rhéteur de cette époque, et on peut supposer avec vraisemblance que c'est
là le xKT "AvSoxiôou, que Suidas cite parmi les discours de Théodore de-
Byzance. 1[ Ps. Isoltrates npôç Ayiiidvixov (I) [K. Eraminger]. N'est pas
20 d'Isocrate, il appartient plutôt à la fin du 5» s. ; rappelle pour le style
l'école de Gorgias, pour la disposition l'école sophistique et se ressent de
l'influence de Protagoras. On peut l'attribuer à Théodore de Byzance. Art.
de 70 p. ff 3o livr. Cette 2" partie B consacrée à l'histoire iest précédée
d'un art. de [DrerupJ : L'Histoire chez les Grecs, qui sert d'introduction et
26 dans lequel D. montre en qqs pages le développement de l'histoire depuis
la légende homérique jusqu'à Alexandre. 1[ Les Ilistoriai d'Hellanikos de
Lesbos [11. KuUmer]. Essai de reconstruction en 244 p. Après qques pages
d'introd. dans lesquelles K. indique les différents travaux écrits sur cet
historien, et où il indique les titres de ses ouvrages, il étudie : a, La per-
so sonne d'Hellanikos; ses précurseurs, b, Les fragments qui nous restent
de ses histoires et qu'il reconstitue : la *op(.)vi; ou histoire de Phoronée,
l'ancêtre de la légende argienne ; ;la AtuxaXiMvefa ou légende de Deucaliou
et de la Thessalie ; les Tpwïxdt ou histoire locale de Troie ; les Kt^i;, his-
toire des premières colonisations des Grecs ; r'AxOiç, histoire primitive de
36 rAttique;les 'Uç,zMnT\ç "Ilpa;, chronique des prêtresses d'Hera, le plus jeune
et le plus intéressant dé tous ses livres, où il paraît avoir essayé de tracer
en un tableau d'ensemble chronologique l'histoire générale de la Grèce, qu'il
avait jusque-là traitée dans des ouvrages séparés ; les papêapixà vdiAïua,
sur les coutumes et les usages des Barbares ; les Kapveovfxai ou histoire
*o des vainqueurs aux Kapvàa, fête nationale des Spartiates célébrée en
l'honneur d'Apollon Karneios : autres petits fragments que l'on ne peut
placer dans les ouvrages précédents; courte étude d'ensemble sur l'activité
historique d'H. : la manière dont il se sert de ses sources ; comment il
met en œuvre ses matériaux ; l'autorité dont il jouissait ; la transmission
45 de ses fragments ; son style. 11 n'est pas seulement pour nous un « réservoir
collecteur », comme l'a appelé Wachsmuth, mais bien « la pierre de l'angle »
de toute la tradition historique, comme l'a appelé Wilamowitz. ^ Les his-
toriens locaux de la Grèce [M. Vogt] ; avec des contributions de [E. Drerup].
Dans cette étude de 102 p., on montre qu'il y avait dans les différentes
60 villes de Grèce, en Asie Mineure et dans le Péloponnèse comme à Athènes,
des chroniques locales, archives ou listes des temples, qui conservaient les
plus anciennes traditions du pays. I. Asie Mineure et îles ; 2. Crète, Grèce
du Nord et Grèce moyenne ; 3. Péloponnèse ; 4. Grande Grèce. XX.
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZIJ BERLIN. 65
Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin i9u2. ]. Tite-
Live (II. J. Mùllur).!. Editions. E.Wôlfi-i.in. T. Livin. u.c. lih. XXI. Texte
amélioré; commentaire utile aux cciiIiors.1[ II. J. MCllrr, T. Livi a. v. c.
lib. XXIV.2' éd. adaptée aus besoins des élèves; liste des leçons nouvelles.
H W. SOLTAU, Pràparation zu T. Livi a. u. c. Hbri /, V-X, XXIII-XXVl, XX y II- 5
XXX. Bons commentaires; discussion des leçons préférées par l'aute.ir. K
M. Klbt, Prùiparaiion 3î« Livius li. XXI. Du soin; observations. \ Franz
FÛGNER, Des T. Liviuê liomisclte Geschichte seit Grundunij derUtadl. Excellent
complément à l'édition de Tite-Live du même auteur. H. II. Con tri butions
à la critique et à l'interprétation du texte, a) Mémoires et articles. 10
• A. ZiNGERLB, Zu Livius (Wien. St. 1901). Éclaircissement des passages 22,
15, 1, et 23,17.4. K R. NOVAK, Liviana (Cefké mus. lUologické Vil) 15 pas-
sage discutés. K F. FuGNBR (B. Ph. Ws. 190' ). Étudie qqs passages du livre
42 dans l'ed. critique de Zingerle. % b) Passim. Correction ou commen-
taire de 4. 13, 10 par K. Buck (Ztschr. f. d. G. W. 1901); 10, 2, 10 pur W. 15
Ileraeus (WS. f. Klass. Phil. 1901); 21, 44, 7 par P. Gauer (Grammatica mili-
tans); 29,32, 10 par R. Bilschofsky (Ztschr. f. d. ôstorr. G. 1900). % III. Ou-
vrages divers. P. MOCZYNSKI, De T. Livi in libvis a. u. c. propria elocutione
qurifsHows. Très soigné et très au courant. ^ F. Dkbscheh, Beiiràge iur
Liviusepitom^ Intéressant. K C. Pascal, Sludi svgli scrittori Lalini. Vues 20
neuves et justes.
»2. Horace [H. RôhlJ. I. Éditions et com m en tairas. G. T, A. Krugbr-
Gust. Kruger, Des Q. Horatius Flaccns Saliren und Episteln. \'i- éd., la meil-
leure qui soit pour l'explication d'Horace. H Vinc. Ussani, Le LiricUe di
Orazio. Bon commentaire, malgré qqs. lacunes. \ .A.d. Kibssling-R. Hbinzb, ■^6
I^L Q. Horatius Flaceus, I, Oden und Epoden. lit éd. soigneusement amendée, f
^r E- c. WiCKHAM, Q. Hovnti Fiacci opéra. Texte très conservateur. K B. Baelde,
Odes choisies dUlorace. Éd. sans prétentions; choix très restreint ; qqs.
erreurs. \ John Sargeaunt, Horace, Odes 1, II. Bonne éd. classique.
f J. GOW, Q. llorati Flacci Salurarutn liber l. Mêmes qualités que dans les 30
éditions déjà parues des Odes etÉpodes. H II. Traductions allemandes
K 111. Mémoires et articles. P. H. Daustû, Ad Hovatii cnrm. III H et te
(Mnemos, 1S99). Trois passages UII 21, 13: 26, 1; 26, 3j étudiés, f C. M.
Francken, Denomine lulo. (Ibid.) Cette orthographe aurait plu à Horace en
souvenir de Virgile. H H. Richards, Properiiana and olher notes (Cl. Rev. 1899) 35
7 passages examinés. H T. Nicklin, On Horace, Sal. Il 2, S9. 93 (Ibid). Inter-
prétation discutable de tardius.'t I. A. Nairn, On Horace., Epod. s, <7 (Ibid),
Al hui! serait, en raison de la rareté de cette interjection, à changer avec
Ussani en ad hune. % John G. Rolfe, On the construction sanus ab (Ibid.)
Cette construction, à rapprocher de passages de Plaute, Tite-Live etcicéion, 40
éclaire celle de pudicum ab (Sat., I, 6, 82). ^ W. Schwarz, Zur Erkldrung
horaîischer Oden. Étude sur le sens et la constitution des Odes 7 et 8 du
livre I. H R. Thiele, Horaz und sein Sàkulargedicht (Jahrb. d. k. Akad. gem.
Wiss. zu Erfurt 1900.) Bon travail, analogue à celui de VoUbrecht sur le
même sujet, f P. RaSI, Contribnlo alla esegesi di due passi controversi in Ora- *5
3(0 c Tibullo (Bibl. délie scuolo ital. 190U). Interprétation du passage Sat.
I 10, 66. H X. d'Aliss, Horace, Ep. Il 4, iOS. (R. de Phil. 1900.) Le sens du v.
102 est nettement dégagé, pour la première fois : l'ordre des v. 100-109 serait
à remanier, f C. Weyman, Zu den Oden und Epoden des Horaz (El. f. d.
GSW. 1900.) Complète, pour une douzaine de passages, le comuientaire de 50
Keller; exemples à l'appui de la construction d'un participe futur passif
avec le participe passé passif du môme verbe. H W. Kalb, Zu Hor. Hat. Il
4, S6 (Ibid.) Essai d'interprétation du solventur risu tabulae. H G. !.. IIbn-
R. DE PHiLOL — Revue des Revues de 1902. XX VII — 5
66 1902. — ALLEMAGNE.
DRIGKSON, Horace, Herni. I 4. (Amer, joiirn. of Philol. 1900). Le sens général
de cette satire est éclairci, ainsi que celui de qqs passages. H V. Ussani, P.
Rasi (Riv. di niol. 1900.) Rendent compte delà 2« éd. des Odes de Keller;
Ussani défend la leçon Hebro (I 25, 20.) f A. Cima, Appunti Oraziani; Ep. I
* 1, 4 (Ibid.) Propose de lire : ne populura ex saeva totieiis txoret harena. H
John C. ROLFB, On Horace, Serm. I 4, 26 and II 5, t — Sanus ab ugain (Cl. Rev.
19O0) Veut lire ab avarilia, et <ib au lieu de at, dans les deux passages. ^ J.
R. CO \TKS, Emendation of Hor. Sat. II 2, 4%3-i (Ibid.) Discutable. H ID., A or
ab in Hor. Epod. 17. 24 (Ibid.) N'apporte que d(!S présomptions en faveur de
1" ab labore, sans pouvoir trancher la question. ^ E. J. P.obson, On Ihe meta-
phor in Horace Od. I .5 (Ibil.). N'a rien d'obscur, et le passage de Lucien
invoqué ne saurait d'ailleurs l'éclaircir. ^ J. Sargeaunt, On Horace's villa
(Ibid.). Elle n'était pas siiuée dans la vallée delà Digence, mais dans l'une
des vallées latérales, f G. H. Mûllbr, Zu Horaz C. I ao (Wien. St. 1900) Croit
18 justement, ainsi que Wagener, à l'authenticité de cette ode. H A. Kornitzer,
Zu Horat. Serm. I 9, 43 sqq. (Id). Interprétation conforme à celle de Fritzsche.
% J. TOLKIEHN, Te.Ttkritische llemerkun()en zum Horaskommenlar des Por-
phijrio. (WS. f. kl. Phil. 1900). Qques conjectures, f II. Drahbim, Die
Anordnung der GediclUe iin ersten Bûche der Oden des Horaz, (Ibid.)Théo-
20 rie par trop aventureuse. \ S. Sudhaus, Jahrhundenfeier in Rojn und mes-
siatiiche Weissagungeyi (Rh. Mus. f. Philol. N. F. LVl). Horace (Epod. 16) aurait
eu la priorité sur Virgile (Ecl. 4). If L. Maccabi, Ossetvazioni ad
Orazio (primo saggio). Trois mémoires intéressants. ^ Pietro Rapi, Ad
Horat. carm. I 1i, H (B. Ph. Ws. 1901). Jactas, proposé au vers 13, est très
26 contestable. 1[ A. Beltrami, Id. (Ibid.) Commente la leçon adoptée par
Rasi. f Max Schneidhwin, Iloraz als Darvntiisi (N. Jahrb. f. d. Klass. AI-
terlum 1901). Rien de nouveau. % F. Nicolini, Per la data deW epislola d'O-
razio ad Pisones. Elle avait été composée de 23 à 17 a. C. If R. Ehwald,
Horaz Carm. Il S und 5 (Philol. N. F. XIV). La preuve que ces deux odes
30 se suivent serait dans le passage des Ep. I, 16 sqq. f I. Skobielski, Zu
Horaz Carm. II, 17,21 (Jahresb. d. Gynin. zu Czernowitz 1901). La correction
proposée, credibili pour incredibili, ne donne pas un sens pleinement sa-
tisfaisant.
3. Hérodote [H. Kallenberg]. H. Stein, Herodotos, I. Eloge et analyse
56 détaillée du 1" fasc. de cette 6= éd., qui a subi de notables changements.
If Ed. Meyer, Forschimgen zw alten Geschichte, II; Geschichte des Alterlhums,
III. Étudie divers problèmes que soulève l'ouvrage d'Hérodote, en s'inspi-
rant avec mesure des vues de Delbriick. f G. Wachsmuth, Bemerkungen zu
griecfi. thstorikern (Rh. Mus. 1901). Réponse aux raisons nouvelles allé-
40 guées par Meyer, en faveur du retour d'Hérodote de Thurii à Athènes. If H.
Stkin, 'IIpo66To-j 0oupfou? (Ibid.). S'attache à démontrer, de nouveau, que
la citation d'Aristote (Rhet., 111,9) est apocryphe, f Fr. Caubr, Thukydides
wtd seine Vorgànger. (Hist. Ztschr. 1899). D'accoid avec Meyer, au sujet
d'Hérodote, il s'en sépare pourtant sur qqs. points. \ H. Dblbrûgk, Ge-
45 schichte der Kriegskunst im Rahmen der politischen Geschichte, I : das Allertum.
Reprend; complète et rectifie les conclusions de son ouvrage '• Die Perser-
und die Burgunderkriege " f C. F. Lehmann, Die historische Semlramis und
Herodot. Étude critique d'un vif intérêt, f Viuc. COStanzi, Qnaestiones
chronologicae . Deux problèmes élucidés. If J. A. R. Munro, Some observa-
60 lions on the Persian wars. (The Journ. of Hell. S. 1899). Savantes recherches
sur la campagne de Marathon. If T. Uvghes, Marathon (Cl. Rev. 1901).
Admet avec Chodwick que Marathon doit être idenlillé avec la moderne
Vrana. If A. Baubr, Die Sceschlacht von Salamis. (Jahresh. d. osterr. arch.
, a
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN 67
last. 1901). Conclusions douteuses. U G. Nibbuhr, Einflusse oHentalischer
Politik auf Griechenland im 6. und 5. Jahrhundert. ;MitL d. Vorderasiat. Ge-
sellschaft, 1899). Conleslable. If J. Bbloch, Zw Geschichte des Ewyponliden-
hauses (Hermès 1900). Rejette la correction de Paulmier {imi pour Suwv)
dans lier. VIII, 131. ^ Ph. E. Lbgrand, Qunlions oraculaires. La promanteia 5
(Rev. d. Et. gr. XllI). Solution intéressante. H Gottl. Egelhaf, Dit Ge-
beine des Oresles (Wiirtemb. Korr-Blatt, 1900). Concluant. H J. I,. IIeibbbg,
Bidrag til Detysning of llerodols religieuse Standpunkt . Cherche à dégager la
philosophie religieuse d'Hérodote, f U. v. Wilamowitz-Mobllendorff,
Die Texlgeschichle der griech. Lyriker (Abh. d. Gesellsch. d. Wissensch. in 10
Goltingen. N. F. 3). Défend la leçon àD.iy.To; dans lier. VI, 77. If J. Burck-
HABDT, Griecliische Kuliurgeschichte, 111. S'occupe çà et là d'Hérodote, f R.
HblbiNG, Der Instrtonentalis bei Herodol < Cf . WS. f. Klass. Philol. 1900 >.
If Ad KiRCHHOFF, Ein b-rllaim des Herodol. Rectification au passage IV, 13.
fR. Kkkulb von Stradonitz, Die Bildnisse des Herodol. Étude originale, is
If F. IlBLM, Malerialien ^ur Ilerodollekliire mil Riicksichl ai'fverwandte Gebiete
undim Sinne des erziekenden Unterrichts, I. Très utile pour les classes. ^ K.
LiNCicB, (l'hilol. N. F. 1900). Correction de qqs. passages. ^ P. Petersbn,
Ad Iltrndotum (Nordisk Tidsskrift for Filologi 1901). Critique de 3 passages
(VI. S2; IX, l'i; VII, Uu). If C. IIudb, Id. (Ibid.j. Lire : àvtio-TaTeO-rr,?, V, 92. M
t E. ScHWARTz (llcrm. 1H99). Correction dans VIII, 73. If H. Hbiter, l'rà-
paration ZU Herodol, I-III. Bon.
4. Les discours de Gicéron (1901-1902) fF. Luterbacher]. C. Lamarhe,
Histoire de la littérature latine jusqu'à la fin du gouvernement républicain. Éloges,
bien qu'il y ait qqs. réserves à faire. If G. Landgbaf, Zu Ciceros ftosciana 25
§ H (Rhciii. Mus. 1901). Correction proposée (prattore < in > raanifestis. . .
sanguine < non > dimissum iri sperant). f A. Frbdbrking, Zu Cicero
in Ferrem /K (Philol. LX). Au § ''i9 supprimer la virgule après magna, et
verum devant tamen. f A. Krausf., Pràparation zu Ciceros fiede g. Verres V.
Utile, f B. L. D'OOOB, Cicero, sélect oralions. Bon. f Cari Stegmann, Aus- 30
wahl aus den ftedendes M. TuUius Cicero, I. Peu de changements dans cette
3* éd. If Fr. Rightkr-A. Ebbrhard, Ciceros Rede iiber das Imperium des
Cn. Pompeius. 3* éd. très soignée et mise au courant, surtout l'introduc-
tion. H A. KRAtlSK, l'ràparation :u Cic. fteden fur Arcliias tmd fiir L. Murena.
Utile, f J. LeziUS, Comperendinatio bei Cicero pro Flacco ? (Philol. LX). 35
Discussion attachante; réserves. ^ II. Nohl, Ciceros ttede fiir Cn. Plancius.
Éloge de cette éd. classique. If R. Nov.\k, iW. T. Ciceroni.t pro T. Anmo Mi-
me, pro Q. Ligario, pro rege Deiolaro orationes. Texte établi avec savoir et
vec soin.
5. Homère (travaux de critique générale 1898-1901) [C. Rothej. V. 40
Tbbhet, Homère, étude historique et critique. Éloge. If Zdrktti, Omero, l'Iliade
V-XVl. Beaucoup de bon. f Th. Zielwski, Die BehandhmggleichzeitigerEreig-
nisse in antiken Epos, I. Indispensable. If W. Christ, Geschichte der griech.
iMterniur. Dans celte .3" éd., le chapitre d'Homère a été complètement
remanié, t E. Kammbr, Ein àsthetischer Kommentar zu Homers Ilias. 2' éd., 4S
ouvrage de valeur ; qqs réserves. If A. Gercke, Die Analysa als Grundlage
der hôheren Kritik (N. Jahrb. f. d. klass. Allertum 1901). Original et suggestif.
t A. LUDWiG, Die fthapsodieen der Ilias A-S. J. SCHULTZ, Zur Hias-h'ritik
(Jahrcsb. d. Sophien-Realg. in Berlin, 1900). Id., Das Lied von Zorn Achills.
Beaucoup de travail et de sagacité, résultats contestables, surtout ceux de 50
S. If C. liOBERT-F. Bechtbl, Studien sur Ilias. Très solide. ^ Th. Wbïzbl,
Uniersuchungen zwn XVI II. der Ilias. — S. ElTRBM, Zur Itins-Analyse. Die Aus-
sbUnung. — Ambis-Hentze, Anhang tu Uomers Ilias XVI-XVIII. Des parties
68 1902. — ALLEMAGNE.
fort utiles. ^ A. FiCK, Das aile Lied vom Zorne AchiUs {Urmenis) aus der Iliat
ausgeschieden und metrisch ûberselzi. Intéressant, f W. Hklbig, Der Schluss
des àolischen Epos vom Zorne des Achill. (Rh. Mus. N. F. B. 55.) — H. Weil,
Etudes sur l'antiquité grecque. Thèse attachante, soutenue par des moyens
8 différents. U C. Rothb, De locis quibusdam Homericis. Eclaircissement de qqs
passages. H K. Fkey, Hektor. Concluant, f P. Cauer, Homer als Charakleris-
tiker (N. Jahrb. f. d. klass. Altert. 1900.) Etude pénétrante ; conclusions
rigoureuses, f WETZEL, Betrachlungen iibcr flomers Odyssée als Kunstwerk, I.
(Jahresb. d. k. S'-Mathias. G. zu Breslau 1901.) % H. Nauck, Ist man berech-
10 ligt, in der Odyssée einen zweiten Dichter auzunehmen .'(Jahrb. d. Augusta G. in
Charlottenburg 1898.) Combat la thèse de Kirchhoff, avec beaucoup de
logique et de métbode. H Ameis-Hentze, Homers Odyssée erkldrt, I, i. Bon ;
'remarques. ^ G. Zv il, Homerische Untersuchungen. Recherches intéressantes
et bien conduites, f M. Gp.OEGEr, Die Kivke-Dichtung in der Odyssée (Philol.
ii 1900.) Beaucoup de sagacité. H II. Usener, Der Sto/f des griech. Epos (Sitz.
Ber. d. k. Akad. d. Wiss. in Wien, 137.) Cherche à dégager avec talent la
part de l'histoire et celle de la légende dans l'épopée hellénique. % Bethb,
Homer und die f/eldensage (N. Jahrb. f. kl. Philol. 1901.) Analyse de cette
étude substantielle, qui part d'un autre point de vue que la précédente, f
*" Ed. SchWartz, Agamemnon von Sparta und Orestes von Tegea in der Tele-
machie. Original, mais pas concluant; preuves insuffisantes. If Th. Bbcker,
Die yorgeschichte sur llauplhandlung der Ilias. Instructif, f W. Stengel, Die
Homertektiire im fûnften Jahreskurse d. Realanstallen. IntéreSbant. f Vogrinz,
Die llomerische Frage in der SchHle(Gymn. 1901.) Même question, diversement
25 traitée ; réserves. t H. Stieh, Der Schauplats der Hias. [Jahresb. d.K. Wilhelins
G. in MagJeburg, 1899.) Homère aurait vu Troie ou ses ruines. ^ M. Gold-
SCHUlDT, (Jentagelserne I : De Homeriske Digle. Savant etconcluant.U II. Mbylan-
Faure, Les épilhètes dans Homère. Travailtrès fouillé,etquiaboutitaux conclu-
sions de A. Croiset. KG. Hoerenz, De vetustiore ver'-us heroici forma in Ho-
30 meri carminibus inventa (Jahresb. d. XII Realschule zu Berlin, 1901). Appuie
la théorie de Westphal, par des arguments très vraisemblables, f J.
SCHREINER, Homers Odyssée, ein mysterioses Epos. Téméraire, f S. Butler,
Tlie authoress of the Odyssey. Ce serait Nausicaa en personne: Peppmiiller a
réfuté celte étonnante hypothèse (Berl. phil. WS. 1900).
35 6. Homère [E. NaumannJ. I. Éditions et traductions. K. F. A.meis-
C. Hentzb, Ilias, IV-VI. — In., Anhang zu Ilias XVI-XVIll. — Id., Odyssée
1-IX. — iD., Anhang zu Odyss'e XIX-XXIV. Bonnes rééditions, amendées et
complétées; observations. If Paul Cauer, "Ofiiipou "D.ta;. — Id., '05ù<7<7eta.
2" éd. de l'Iliade, 3" éd. de l'Odysée ; ont encore reçu qqs. améliorations.
40 If O. IlENKB, Die Gedichte Homers : Die Odyssée 1-Xll. Cette 3" éd. n'est
qu'une réimpression très soignée de la 2». T J. U. Faesi-A. Kaegi,
Homers Odyssée l-VI. 9* éd., bien appropriée à l'enseignement. H II.
Homère dans les classes. Examen d'un certain nombre de Praparaiionen.
f E. Weissbnborn, Lebenund Silte bei Homer. Bon. If 111. Langue et gram-
45 miiire. H. Bnunnhofbr, Homerische Bàtsel. Inutile. If J. Bach, Homerische-
Syntnx. Boji, mais trop savant pour les classes. If G. Autenrieth, Worter-
bucfi zu den Homerischen Gedichten. 9' éd. corrigée et amendée par Kaegl H
Chr. Hardbr, Schulwiirierhuch zu Homers Ilias und Odyssée. Ouvrage nouveau
et recoiumandable à maints égards, t IV. Homère chez les anciens.
50 H. Schbader, De Pliitarchi Claeronensis 'Ufjirjpty.aîî \>.ùlzMi et de ejnsdem quae
fertur Vita llomeri : Analyse favorable, f J. Tolkibhn, Homer und die rôm.
Poésie. Savant et complet. H V. Archéologie. J. Nelson, SclUiemann und
seine Homerische Well. Clair et attrayant, t H. SllBR, Der Schauplatz der
JAHRESBEBICHTE DES. PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 69
llias. Bon; observations. If G- Schmid, De aquila, quae apud Horatium carm.
IV i, de «quitiùi, columba, ipia\, quae aves apud Homerum inveniuntw, ratione
historiae natwalis habita. Analyse favorable. H ID., De Pandaro venatore Ho-
merico. Intéressant, f Id., De Odysseae A' 2S, el de Iliadis XIX Slâ. Bon com-
mentaire de ces deux passages. If S. J. Engbl, Zum liechted. Schuiiflehenden 5
bei Homer. Analj'se favorable. H K. KoCH, Quae fuerit ante Socratem vocabidi
àosT-ii notio. Instructif. H P. Caubr, Homer aU Chavaklerhliker (Neue Jahrb.
f. d. Klass. Allert. 1900). Étude savante.
7. Archéologie. [R. Engelinann]. I. Histoire de l'Art. A. Springbr,
Handbuch der Kunstgeschichte, I. Das Allertiim. 6* éd. rajeunie par Ad. Ml- 10
CHABLIS, et tout à fait digne des précédentes. If R. Mbnge, Einfiihrung in
die antike h'unsl. 3« éd. d'un excellent ouvrage, t £• Frantz, Handbuck der
Kunstgeschichte. Des erreurs et des obscurités. If E. I.owy, Die Xaturwiedergabe
in der àlteren griech. Kunst. Bon. t W. PaSSOW, Studien zitm Parihenon.
Vif intérêt. \ R. I'rbisbr, Zum Torso von Belvédère (Jahresb. iiber d. Fiirst- 15
liche Rutheneuin in Géra, 1901). Élude soignée et digne d'éloges, f II. An-
tiquités grecques. W. ReiCHBL, Homtrische Waffen. Bon, ^ E. Kammer,
Ein àsthetischer Kommentar z-u Homers llias. Éloge, t G. Robert, Studien zur
llias. Complète et reclifiii l'ouvrage précédent, f E. Samter, Familienfeste
der Griechen und Ruiner. Contribution de valeur. If III. Topographie. Ar- 20
chitec.ture. Mbybr, Reisebiicher: Griechenland <md ff/einasien. Agréable. If
A. Trbndelenburg, Der grosse Allar des Zeus in Olympia. Beaucoup de sa-
voir el lie soins; la question n'est pas résolue. U R. Borbmann, Der do-
rische Tempel der Griechen. Recommandable. If E. IIebmann, Sdulennrd-
nungen der Griechen und Pôiner. Utile. If 0. Puchstein, Die griech. Diiline . 25
Très solide, mais non déflnitif. If L. Bolle, Die Biihne des Sophokles. Bon. f
IV. Mythologie. 0. Kern, l'ber die Anfànge der hellenischen Iteligion. In-
structif. ^ M. W. DB Visser, De Graecorum diis non referentibus speciem
humanam. Méritoire. If W. Lbrmann, Athenatxjpen auf griech. Miinzen. Beau-
coup de soin. If L. Blogh, Alkestis- Studien. Vif intérêt, t Fr. IIennig, De 30
Pegaso. Savant. If John II. IIuddilston, Die griech. Tragôdie im l.ichte
der Vasenmalerei . Superficiel, ne méritait guère d'être traduit. H B.
Mbsb, Die Welt des Hellenismus. D'excellentes parties, t J. Kaerst, Ge-
schichte des hellenistischen Zeitalters. I, Die Grundlagen des Hellenismus.
Analyse favorable, f V. Topographie romaine. Chr . Hoelsbn, 35
Wandplan von Rom. Utile et intéressant. If E. Haugwitz, Der Palatin,
seine Geschickte und seine Ruinen. Excellent guide, sans prétention à la
nouveauté. If A. Mau, Pompeji in Leben und Kunst. Bon. f R. EnGBLMANN,
.Pompeji. 2" éd. complétée et amendée. If VI. Antiquités romaines.
-E. HuLA, Rômische Altertiimer. Très utile. If 0. Krell, Altrômische Hei- io
sungen. Très vraisemblable. If VU. L'archéologie dans les classes.
H. LuCKBnbaGH, Antike Kv.nstiverke im klassischen Unterricht. Bon. If
Fr. MarckS, Die mykenische Zeit im Geschichtsunterricht des Gymnasiums.
Utile; réserves, t P- Sticotti, Di alcuni oggetli del Gabinetto archeologico .
Bon; rectifications. If Ad. Lbhmann, Kulturgeschich/liche Rilder fur den Schul- 46
tmterrichl,U; Alte Geschichte. Bien adapté aux classes, t W. VollbrbCHT,
Maecenas. Complet.
8. Tacite (19U1-1902) fGeorg Andrescu]. I. Éditions. Se. db Vries, Co-
dices graeci et tatini photographiée depicti. Publication de grande valeur : ce
tome VII contient le LaurentianusMediceus. f A. Manoni, P.CornelioTacito. M
Il Dialogodeyli oratori. Édition classique très soignée; texte de Halm peu
modifié. H R. Nov.iK, Cornelii Tncili Germania, Agricola, Dialogus de Orato-
ribu.s. Très bon, malgré des erreurs regrettables, t K. Knaut, Curntlii Taciti
70 1902. — ALLEMAGNE.
de vita et moribus Julii Agricolae liber. i'èd. avec de légers changements. ^ H.
SmOLKA, Des /'. Corneliits Tacitns Lebensbeschrcibung desJulÏKS Agricola, Texte
de Mliller, avec de nombreuses modifications, f A. Gudbman, P. ComelUTacHi
de vita et moribus Cn. Julii Agricolae liber. Bien au courant; a utilisé la collation
S du Toletanus. % H. BALGAnNiis, Tacilus Historiés book III. Réserves. H II. Ta-
cite écri vain.GastonBoissiBR, Taciie{Bev. des deux Mondes 1901). Analyse
favorable. ^ Hicbard Die.nbl, Untersuchungen ûber den Tuciteischen ftednerdiatog.
Intéressant; argumenlsdisculables. ^L. V \lmaggi, IVuovi appunti suUucritica
recentissima del Dialogo degli oratori (Riv. di fllol. 1902.) Conclut à l'authen-
10 licite du dialogue, f F. LEO, Die griech.-rômisctie Biographie nach ihrer
lilterarischen Form. Original. U Ed. Wôlfflin, l'iinius und Cluvius Kufus
(Archiv f. lat. Lex. u. Gramm. XII.) Rapprochements suggestifs, t F.
MiJNZBR, Die Enistehung der Historien des Tacitus. Discute les opinions de
WolfUin et de Seeck. f Arthur Steen, Albinovanus Pedo. (Jahresb. d.ôfîentl.
16 Unlerrealschule in Wien III.) Rien de neuf. U Benno Imbndôrffer, Beiiràge
zur Quclknkundi- der sechs, letzlen Bûcher der Annalen des Tacitus. Point de vue
opposé à celui de Fabia. f P. Fabia, Le point final des Aimales de Tacite.
{Journal des Savants, 1901.) Elude pénétrante et fort sage. If Franz Ruhl,
Zu Tacitus (Khein. Mus. 36). Examen critique de qqs passages. % III.
20 Recherches historiques. Max Sieboubg, Die legio I (Germanica) in
Burginatium nm Niederrhein. Etude topographique bien conduite. If P. Knapp,
Militilrisches zu Tacitus Annalen, 1. Buch (Neues Korrespondenzbl. f. d. Gel.
u. Realschulen Wurtt. 1902.) Commentnire de .î passages. If G. M. Columba,
llprocesso diCremuzio Cordo. (Alêne e Roma, 1901.) Cherche à concilier Senèque
25 et Tacite. H L. Cantarblli, La Série deicuratoresaquarum.(Qvi[\. d. connu, arch.
com. die Roma, 1901.) Findu mémoire commencé en 189b. If Pauly-Wissowa,
Bealencyclopàdie u. s. w. 8 Ulbd. Plusieurs articles concernant Tacite (cura-
tores, Curiatius Maternus). f G. M. Columba, Tiberiana. Lastoria di Maro-
boduo. (Boll. di fil. class., Vlll.) Intéressant, f F. Hillkr von Gabrtringbn
30 (Jahresb. d. ôsterr. archaol. Inst. in Wien, IV) — v. Domaszbwski (Westd.
Korr. XX.) Interprétation d'inscr. sur Varus. f L. Lbvy, Quomodo Tiberius
Cliiudius Nero erga senatum, se gesnerit. Thèse diffuse, et d'un mauvais latin.
t J. G. Tahvek, Tiberius Ihe Tyrant. Discutable, f H. Delbhuck, Geschichte
der liriegskunst im Bahmen der politischen Geschichte, II, 1 Borner und Germanen.
35 Trop aventureux, f P. Vogt, Kleine Beitràge zur Geschichte der Chatlen.
Recherches intéressantes. % R. Stbgmann, Die Berichte der Schriftsieller des
Altertums ûber die Varusschlacht und das Caslell Aliso. — iD., Zur Lage des Cas-
tells Aliso. Analyse favorable. If Koppers, i'ber die ara Drusi bei Hallern a. d.
Lippe (Ztschr. f. vaterl. Gesch. u. Alt. Westf., LVIII) Vraisemblable. If A.
40 WuLFMByBR, Stàtten germanischer Freiheitskàtnpl'e und Gotterheime bei Biele-
feld. Bon. ^ Mitteilungen der AUertunukommission fiir Weslfaien, U ; Ualtern
und die Altertumsforschung an der Lippe. Analj'se et discussion des rapports
présentés, notamment de celui de Schuchhardt. If F. Knoke, fin Urteilùber
das Varudayer im H abichtswaldf . Contrôle les conclusions de Bitlerling. %
45 1d., Die Teutoburg. (Beibl. zur Magdeburg. Zeitung, 1902.) Réfute les argu-
ments de Schuchhardt. t V. Gardthausen, Eine Goldmiinze-des Sera aus der
Vmgegend von llarenau (ZtSchr. f. Num., XXII.) Intéressant, t WOLF, Die
Schtacht im Teutoburger Walde. Rien de nouveau. H Karl Lorbntz, Arminius
oder der erste Freiheitskampf auf deuischer Erde. Bon pour les bibliothèques
50 scolaires. ^ C. Pascal, Sul significato di flagilium e di subdere in Tacito. (Riv,
di fll., XXIX) Analyse détaillée. T 1d , Di una iiiiotia fonte per l'incendio Nero-
niano. (Alêne e Roma, 1901). Conjecture intéressante. If B. W. Henderson,
The site of Tigranocerta (Cl. Rev. XV.) — C. F. Lbhmann, Cher Tigranokerta
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. 71
(Verh. «!er A6. Versamml. deulsch. Philol. u. Schulmîlniier in Strassburg,
1902). H. rideiUifle avec Tel Ermen, I,. avec Miyafarikin. f J. Willems, Le
Sénai i-omuin en l'an 65 p. C. (Musée belge, V et VI.) Fin de ce savant
ouvrage. H Ed. Mayniai.. ttech'rclies sur la date des salutations impériales de
l'empereur Néron. (Rev. archéol., 1901). f A. Marks, Aero's great cmaî, witli 5
soins remarks on Roman war galleijs. (Traus. of. Ihe Roy. Soc. cf. lit. XXI).
Même thèse que dans sou précédent article sur la matière. \ A. Weichert,
Die IrgioXXII Primigenia (Westd. Ztschr. f. Gesch. u. Kunst, XXI) Aurait été
formée eu même temps que la legio XV du mêmi nom. \ Ph. Fabia, La
querelle des Lyonnais et des Viennois (Hev. d'hist. de Lyon, 1902.) Vienne se it
rangea du côté du Vindex ; Lyon resta, par esprit de vengeance contre sa
rivale, Adèle à Néron. Analyse. H L. Paul, Kaiser Marcus Salvius Otho. (Rh.
Mus. 190'.) Intéressant, f IV. Langue et style. A. Gekbkr-A. Greef,
Lexicon Taciteum. 15* fascicule (en collaboration avec G. John, auteur des
lettres U et V) de cet ouvrage méritoire : rectifications de détail. H V. ts
Manuscrits et critique du texte. O. Lbuzb, Die Agricola-IIandschrift
in Toledo. (Philol. Suppl. VIII.) Fort iuiportani pour établir le texte lie
l'Agricola, d'autant qu'il représente une tradition dilTérente de celles du
Puteolanus et de rursinus : nombreux exemples \ R. Sabbadini, /( ms.
Hersfeldese délie opère minori di Tacito. (Riv. di fllol. 1901 .) Rectifiant ses 20
conclusions antérieures, S. croit qu'Enoch a apporte à Rome en l'iHS le ms.
lui-même, et non piis seulement une copie, f J. J. Hartman, Tacitea (Mneiu.
1902.) Nombreux problèmes et nombreux passages élucidés, t E- M- Longhi,
Osservaiiuni critiche ed esegeliche sopra alcuni luoghi del primo libro degli Annali
di Tacito. (Atene e Roma, IV.) Correction ou interprétation de qqs passages. 28
H L. C. PURSER, Notes on Ihe Annals of Tacitus. (Ilermath. XXVII.) Conjec-
tures, dont la plupart sont inacceptables; exemples. ^ R. Ehwald (Phil. 60),
W. R. Paton (G1. Rev. XVI), O. Edler (\VS. f. Kl. Phil. 1902), R. Nôvak
(Ôeské muséum fllologické VU), Ign. Vbress (Egyet. Philol. Ko/.lôny 2a),
J. J. Hartman (Mném. 29). Corrections proposées, f VI. Tacite dans les 30
classes. A. StrOBL, Zw Schullektiire der Annalen des Tacitus. Analyse
favorable de ce programme, qui fait suite à celui de 1897. ^ H. J. Mûlleb,
Uebgst. im Anschluss ai T. Agricole. Bon. H Appendice. R. Adami, La mi-
Hzia liomana seconda Tacilo. Intéressant, f J. J. Hartman, Tacilea (Mném.
XXI.) Qqs conjectures. 35
9. La Germanie de Tacite. |U. Zernial]. I Editions. Hj. Appel-
QUIST, Tacitus Germania ocli Agricola. Bonne pour les classes : le texte, sauf
dans 16 passages, est celui de Halm. H G. von Kobilinski, Die Germania
des Tacitus. Très utile. K R. No yak. Cornelii Taciti Germania, Agricola, Dia-
logus de oraloribus. Eloge et observations ; mais, non conforme aux récents 10
programmes, cette édition ne mérite plus le nom de classique. ^ II.
SCHWBizBR-SiDLER, U. E. ScHWYZBR, Tacitus' Germania. 6* éd., savamment
remaniée et complétée. H II. Contributions à la critique et à
l'interprétation du texte. H. Kluge (Ztschr. f. deutsche Wortforsch.
II.) Tuisco (Germ. 2) serait une corruption de Tivisco, comme l'avait déjà 4S
conjecturé Baumstark. H A. Grbef-C. John, Lexicon Tacitewn, fasc. XV. Ce
fasc. va de la fin de summus au commencemeut de ut : remarques sur
les constructions intéressant la Germanie, f A. Gudeman, Die Quelten der
Germania des Tacitus (Trans. of Ihe Amer. Philol. Assoc. 1900.) Eloge
et observations. 1[ R. PeterSDORFP, Oirmanen und Griechen, rbereinstim- SO
m<inge?i in ihrer àltesten KuUur im Anschluss an die Germania des Tacitut
und Homer. Suggestif. Exposé méthodique, avec discussion à l'appui.
A. G.-D.
72 1902. — ALLEMAGNE.
Jahresberichte ueber die Fortschritte der klassischen Altertums-
-wissensohalt, 29» année, 1903. Classiques latins'. Virgile (1897-1900)
[R. Ilelm] 1. Vie, caractère, portrait, survivance du poète. K A. Cartault,
Étude sur les Bucoliques de Virgile. ^ C. Pascal, Commentaliones Vergilianae. T
S USSANI, yergilio innamorato : fantaisiste. H G. Ranzoli, La religione e la ftlo-
softn di V., trop d'imagination et pas au courant, f P. Suhwibgbr, Der
Zauberer Virgil : conférence populaire, sans valeur propre. Klf II. Précur-
seurs, irnituteurs, traducteurs, t A. MelaRDI, La Psychomnchia di Prudenzio,
relève les rapports avec Virgile. T Articles de F. d'OviDio, Gippola, Butti
10 sur Virgile et Dante, f A. Dbttmer, Zur Charakteristik von Schillers Umdich-
tungi-n des Vergil : programme négligeable. ^ Von Boltenstbrn, Schillers
Vergilstudien : deux progr. de Kôsslin où la question est beaucoup mieux
traitée. ^\ III. Métrique et langue. If R. J. Sbibra, Die prosodisc lien Funk-
lionen inlautender muta cum liquid n bei V. : matériaux et observations utiles,
IB mauvaise méthode, règles douteuses. Hlf IV. Œuvres particulières. 1. Ëglo-
gues. I P. JahN, Die Art der Abhàngigkeit Vergils von Theokrit : intéressant
et soigné. H C. Wendbl, De nominihus bucolicis. ^ S. Gonsoli, IVeologismi
botanici nei cannini bucolici e gcorgici di V. : be^iucoup de noms grecs qui ne
sont pas tous empruntés à Théocrite ; V. ne s'est donc pas borné à
20 imiter Théocrile. f Observations de détail pièce par pièce et vers
par vers d'après les articles de revues, et les ouvrages cités déjà. \
2, Géorgiques. H. Morsch, De Varrone Bealino auctore in (Jeorgicis a
Vergilio expresso. f 3. Enéide. U. von WilamOWItz, Beden u. Vortràge, montre
le caractère romain de l'œuvre, f. S. Adbiano, Il santimento religioso neW
25 Enéide. ^ C. H. Kindermann, De Aeneassage en de AewAs. ^ V. USSAni, In
defesa di Enea. ^ H. Bblling, Sludien iiber die Komposilionskunst Vergils in
der Aeneide : très peu de valeur, t W. Kroll, Studien iiber die Komposition
der Aeneis: montre les contradictions, et aussi un parti pris défavorable
pour V. ^ Sabbadini, 3» éd. de l'Enéide ; nouvelles éludes sur la composi-
30 tion du poème, pleines d'idées ingénieuses, mais qui demandent trop de
logique à un poète. K A. Prembrstein, Das Trojaspiel u. die tribuni celerum,
Festschrift Benndorf. \ F. GORAZZrNi DI BuLCIANO, La Marina in V.^ DamSTÉ,
Emendandi artis uindicatio lectionibus Vergilianis illustrala : jeu d'esprit, f
A. KnOrr, Beilràge sur Erkldrung einiger Stellen der Aeneide. f GlMA, Analecta
35 lalina. n V. JIss., biographies, commentaires. P. de Nolhac, Le Virgile du
Vatican et ses peintures : très soigné et précieux. H Codices e Valicanis selecli,
I. : publie le Vat. 322r). K L. Traubb, Das Aller des Codex Bomanus des V.,
Slrena IJelbigiana : le Vat. 3867 est du VI» s. ^ COMBAR/EU, Fragments de
l'Enéide en musique, f Exposilio Virgilianae contiuentiae de Fulgeace, éd. R.
40 llELM. Uli VI. Les petits poèmes. 1. Aetna. K L'édition de S. Sudhaus, très
im(iortante pour le commentaire du fond, est trop exclusivement conser-
vatrice et les conclusions sur la date sont contestables, t R- Hildbbrandt,
Beilràge zur Erkldrung des Gedichtes Aetna : progr. très utile pour l'intelligence
de ce poème difficile et concis. H J. Franke, Bes metrica .Aetnae cnrmijiis,
45 diss. de Marbourg, qui prouve que le vers de l'Aelna est plus achevé que
celui des Géorgiques. f R. Sgiava, Le imprccasioni et la Lidia : étude sur les
questions littéraires, ttxte de Baehrens, trad. italienne.
2. Discours de Gicéron (1896-1902). [G. Landgraf]. I. Heureuse réaction,
favorable à Cicéron, dont témoignent après les livres d'Aly, de Weissenfels,
50 — — .
1. Ordre des rapport.'! : Calpurnius Flaccus, 3; Cicéron, discours, 2; glossaires, 4 ;
Salluste, 5 ; Virgile, L — Les articles de revues, signalés déjà dans la Revue des
revues, sont dans ce résilmé généralement omis.
JAHRKSBEIUCHTE VON IWAN MULLER. 73
de O. E. Schmidl, ceux de Schnbidewin, Die antike Humanilàt, de
Th. ZlELlNSKl , Cicero im Wandel der Jahrhunderle. — II. Mss. ^
W. PetbrsON, Collations from the codex Chmiacensis, sive Holkkamicus, vas.
du ix« s. — III. Éditions, f Philippiques, par A. C. Clark : solide —
IV. Critique. H G. Girardi, yariae quaestiones de Ciceronis oratione . . . pro 5
Marcello... : défend rauthenlicité. ^ H. M. LÉOPOLd, De orationibus qualluor
quae iniwia Ciceroni uindicanlur ; ne se lient pas. 'j J. Vahlbn, De emenda-
lione Tulliana : très sage. H Tj. IIaLBBUTSMaS, Aduersaria critica : moins sage.
— V. Explication, f Éd. très importante, surtout au point de vue juri-
dique, du Pro Cluentio par W. Peterson. H J. Sthengb, Das Moment des 10
Komischen in C's Rede pro Murena, lin. f E. Rosenbbrg, Sludien sur [iede C's
fiir Murena : utile. — VI. Langue. H J. Lebreton, Études sitr la langue et la
grammaire de Cicéron : pour longtemps, le livre capital. — VII. Rythme.
Travaux de Norden. Wuest, Mûi.ler, Wolff, May;' — VIlI. Chronologie
des discours. — IX. Scolies. Travaux préparatoires à une édition dont la 15
publication s'impose au xx« siècle.
3. Les déclamations de Quintilien etCalpurnius Flaccus (1888-
l'jOI) [G. Lehuert]. Bibliographie. H R. Opitz, Quaestiones criticae in Senecae
et QuintHiani declamationes. K G. Fleiter, De minoribus quae sub nomine Quin-
tiliani ferunlur declamalionibus . % C. CasTBLLANI, Intorno aile due edizioni 20
Venete iiH e sem'anno délie islitutioni ot-atorie di Quintiliano. ^ C. Hammbk,
Beitrâge zu den 19 grôsseren Quintilian-Deklamationen. ^ Le Blant, .Sur deux
déclamations attribuées à Q. ^ 1'. von Winterfeld, Schedae criticae. \ H.
Dbssauer, Die handschriftliche Grundlage der neumehn grôsseren Pseudo-Quin-
til. Veklamationen. ^ H. Weber, Quaestiones Calpurnianae. f J. BrzOSKa, 28
Calpurnius Flaccus, dans Pauly-Wissowa. — Les petites déclamations. Mss.
Critique du texte. Auteur et date. — Les grandes déclamations. Mss-
Langue. Date. Histoire du texte. Fonds. — Calpurnius Flaccus.
4. Grammairiens latins, scoliastes et glossateurs (1891-1901)
[Paul Wessner]. A. Grammairiens. I. Généralités. % 0. Froehdb, Die 30
Anfangsgriinde der riimischen Grammatik : bon recueil de matériaux, pas tout
à fait complet. H L. Jeep, Zur Geschichte der Lehre von den Redeteilen bei den
lut. Crammalikem : guide utile à travers les gramm. de l'époque impériale.
H Th. Stanql, Zur Krilik der lat. Bhetoren «. Grammatiker, Xeuien ZU 41
Phil. Vers, t II. Bornbgqub, (Juid de structura rhetorica praeeeperint gramma- 35
tici atque rlietorcs latiiii. — 11. Époque de la République et d'Auguste. Aelius
Stilo. t E. Norden, De Stilone Cosconio Varrone grammaticis. \ R. Rbitzbn-
STBIN, M. Terentius Varro u. Johannes Manropus von Euchuita : Excellent.
Varron. G. AntonibON, Supplemenio di lezioni vorianli ai libri De l. l. : sur
l'édition P. Canal et divers mss. K G. IIeidrich, Varroniana, Il.f G. Krum- 4"
BtBGEL, De Kiiri-ontano scribendi génère, f G. IlBIDRICH, Der Util des Varro.
Nigidius Figulus. H C. Ciambbllus, De P. X. F. Verrius Flaccus,
Festus, Paul diacre. fR. Neff, De Paulo diacono Festi epitomatore : bonnes
remarques. 1[ L. MaCKENSBN, De Verrii libris orlhograpkicis ^ H. WiLLBRS,
De Verrio Flacco glossarum interprète. \ V. CaSaGHaNDI, L'ariicolo « tîouem » ■'5
di Festo. ^ F. MuNZBB, Beitrâge zur Quellenkritik der Naturgcschichte : Contient
unchap. sur Verrius. \ K. Thbwrek von Ponou, Codex Festi Famesianus
XLIl tahulis expressus. — III. Grammairiens postérieurs. 0- Remmius Pa-
laemon, M. Valerius l'robus. Pline. If J. W. Bbck, Studia Gelliana
et PUniana. \ Q. Frobhdb, Valerii Probi de nomitie libellum Plinii doctrinam »
continere docelur ; De C. Iulio Romano Charisii auctore. ^ C. Plinii Secundi
i. Pas un mol de IIavet, ni de Borxkcqoe!
74 1902. — ALLEMAGNE.
librovum dubii sermonis i-eliquiae, coll. J. W. Bbck. Quinlilien. Velius
Longus. Suétone. 1! R. Buttner, Porcins Ltcinus u. der Utlerarische Kreii
de$ Q. hulaliut Catulus. f V. KuBELKA, Ufber dus Ltben u. die Schriften von C.
Suelonius Tranq. ^ G. KÔRTGB, In Suelonii de uiris illustribus libroi inquisitio~
6 num.f A. M aCÉ, Essai sjtr Suétone.^ Fr. LEO, Die griecli.-rumische Biographie nach
ihrer litterarische Focm. Flavius Caper. Tereiitius Scaurus. Gaesel-
lius Viudex. Aul u-Gelle. J ulius Roman us. Nonius Marcellus.
1 l-lll, éd. J. H. UNIONS. Nombreux articles de W. M. Lindsay. — IV. Arti-
graphes et derniers pédants. Charisius, Dosiihée, excerpta Bobien-
JC sia. Diomède. ^ P. WbSSNER, Untenuchungen sur latein. Scholienlitleratur.
Donat et ses coramenlaleurs. ^ A. Schellwien, De Cledonii in Donalum
commenlario. Gonsentius. Sacerdos et le jeune Probus. Marius
Victor. Audax. Priscien. Eutjchcs. Phocas. Knlgence.lfP. Wes-
SNER, Fulgentii expositio sermonum antiquortim.^ FulgenCii opéra, rec. R. ilELM.
16 Gassiodoru, Isidore. t'I- Schwarz, Oôsouadones criticae in Isidori origines
. Bède. Differen tiae . f A. MaCÉ, De emendando difj'erenliarum Ubro qui ins-
ertbitur De proprietale sermonum et Isidori esse fertur. — B. Commentaires et
scolies. I. Sur Térence. Donat. 1 K. W. Smith, Archmms ofT. mentione.d in
the commentary of D . \ R. ?iKTi^kV>Ui\, Biografia dociimentala di Giovanni Aurispa.
20 ^ J.-J. UartmaN, De Terentio cl Donato. If P. Rvbbow, De Uonali commenta
in Terentium spécimen I. ^ E. Smutny, De scholiorum Terenlianorum qui sub
Donitti nomine (eruntur, aucloribus et fontibus.^ P.WeSSNeh, Untersuchungen
sur (n(ei ni scAen 6' cftoh'e n i i /(e r u <« r. Euanthius. Eugraphiu s. Scol-
du Bembinus. Scoliastes divers, t Scholia Terentinna, éd. Sghliîe. —
*6 II. Sur Cicéron. Asconi us. Pseudo-Asconius. Sch. Bobiensa. 1[ B.
Schilling, DeschoUis Bobiensibus. f Th. StanGL, Bobiensii.^ P. HlLDBBRANDT,
De scholiis Ciceronis Bobiensibus. Scholies de Gronov. ^ Th. Stangl, Der
sogen. Gronovscholiast zu elf Ciceron. Beden. — III. Sur Virgile. Servius et
scol. de Daniel, f H. Georgii, Die antike. Aeneiskvitik aus den Scholien u.
^^ anderen Quellen hergestellt. ^ W. P. MuSTARD, The etymologies in llie Servian
commentary to Vergil. f A. MOELLER, Quaestiones Seruiauae. f R. KlOTZ,
Animaduersiones ad ueteres Vergilii interprètes. ^ A. HaBkrda, Melelemala
Seruiana. \ A. LeuSCHKE, De metamorphoseon in scholiis Fergilianis fabulis.
Aelius Donatius. Tib. Claudius Donatus. ^ 0. Hoppe, De T. A. D.
^^ Aeneidos interprète, f H. GeobGII, Die antike Aeneiskritik im Commentar des
T. Cl. D. Probus. Asper. Scholia Bernensia, Veronensia, Medi-
cea. Fulgence. — IV. Sur Horace. Porphyrion. f J. M. Siowasseb,
Lexikalisch-kfitisches zu Porphyrio. K P. WbSSNER, Quaestiones l'orphyrioneae.
t Ed. A. HOLDER. f G. F. Urba, Zum Commentum des Horaascholiasten Por-
*0 fyrion. ^ W. Gemoll, Krilische Bemerkungen iu lat. Schrifstellern . Acron. If
J. Zechmeister, Scholia Vindobonensia ad llor. A. P. — V. Sur Geruiauicus.
— VI. Sur Perse. — VII. Sur Lucain. — VIII. Sur Stace. ^ Lactantii l'iacidi
comm., rec. R. Jahnke. — IX. Sur Juvéïial. t E. LommaTZCH, Quaestiones
luuenalianae. f W. Hoehler, Die Coinutusscholien zum etslen Buch der Satiren
*^ J's. — C. Glossographie. H G. Goetz, Der Liber glossarum ; De Ptacidi glosiis,
II, III ; CoUoqutum schoticum Harleianum ; De diui Hadriani senlentiis et epis-
tulis ; Corpus glossarioi-um latinorum, III, V, VI. % K. KruMBaCHER, Colloquium
Pseudodositheanum Monacense. K A. FUNGK, Venjilglossen aus dem Olossarium
Vat. 53H {Comm. Wnclflinianae}. f W. Ubraus, Die Sprache des l'etronius u.
S" die Glossen. f A. DamMann, De Feslo Pseudo-l'hiloxeni auctore. K J. David,
Herm'.neumala Vaticana emendata et illustrata. ^ G. Kenyon, Greek l'apyri,
II, n" 48! : gloss. latin-grec. H E. VVeiSSBRODT, De B et L consonantium lati-
7iarum mutua ratione. G. GOETZ, Juvenalglossen dans l'éd. FriEDLaNDBR de
JAHRESBEKICHTE VON IWAN MÙLLER. 75
Juvtinal. t Chr. F. Sbtbold, Glossarium lalino-arabicum. ^ R. von Fischbr-
BbnzON, AUdeuIsche Gartenflora.
Salluste (1878-1898) ^B. Maureubrecher. ]VII I.es Hisloires < Hn du rap-
port publié en 1899; R. des R,, XXIV, 67, 31. > 1. Généralités et éditions.
Les fragments palimpsestes ont été publiés dans les éd. de Jordan et de 6
Long-Frazer. Le principal accroissement de nos richesses a été la publi-
cation des fragments d'Orléans, par S. Brandt, Veneichnis der im Cod. 169
von Orléans vereinigten Fragmenten von llandschriften lai. Kirchensctiriflstel-
ler ; Die Orleaner l'ulimpseslfragmente zu Sallusls Historien (dans les W. St. et
à part). H. Jordan avait projeté de réunir ces fragments au reste, mais il lO
est mort et on a seulement publié d'après ses papiers : Commentationis frag-
mentum de Sali. hist. libri II reliquiis quae ad bellum piraticiim Seruilianum
pertinent. Cotte tentative a été reprise par Paul Jurges, De S. hxst. reliquiis,
menée à sou terme par l'édition du rapporteur, S. reliquiae, éd. B. Mauren-
BRBGHER. — 2. Fonds et sources. Groupement méthodique et discussion 15
des résultats et opinions contenus dans les travaux suivants. H Schnorr
von GaROLSFELD, Die Heden u. liriefe bei S. % Eug. LiNDEN, De bel'.o ciuili
Sultano. H EDLER, Quaesliones Sertorianne. ^ P. von BlENKOWSKI, De fonlibus et
aiictoritnte scriploruin hisloriue Sertorianae. ^ Th. ReinaCH, Mitltridule Eupa-
tor (trad. ail. de A. GÔtz). H H. Bkrnhardt, Chronologie der Milhridatischen «0
Kriege. \ Bevbrsen, De L. Licinii Luculli uita ac nioribus. K MaGGIPINTO,
Spartaco. \ C. WaCHSMUTH, L'inleitung in das S/udium der alten Geschichte. \
l.BLY, IHutarrhus et Appianus de bellis Mithridalicis. 1[ Fr. ReuSS, De lubae
régis hisloi-ia romaua a Plutarcho expressa. % Fr. ARNOLD, Untersuchungen
iiber Theophanes von Mytilene u. Posidonius von Apamea. ^ Ant. Glbitsmann, 26
De Plutarchi in Luculli uita fonlibus ac fide. \ Schacht, Die llauptquelle Plu-
tarchs in der uita Luculli. ^ W. JUDBICH, Càsar im Orient, krilische Uebersicht
der Ereignisse von 9 Aug. 48 bis Oktober 47. 1[ C. VOGBL, Quaesliones Plutar-
cheae. ^ P. Otto, Strabonis iixTopixMv -JnouivTiiioiTMV fragmenta coll. et en. adiectis
quaestionibus Strabonianis.^ E. Kornbmann, Die historische Schriftstellerei des 30
Asinius Polio, f Clilf. H. MOORE, Iulius Firmicus Maternns, der lleide u. der
Christ. — 3. Passages isolés. Groupement d'après l'ordre du texte de toutes
les observations contenues dans les publications précédentes, les articles
de revues et les ouvrages suivants, t F. Vogel, 'OiiouStîtitsç Hallustianae . ^
II. Kbil, De Arusinni ,Wess» exemplis eloculionum. ^ NiTZSCHNBR, De locis Sal- 36
lusli:inis qui iipud scriplores et grammaticos ueleres leguntiir. ^ A. KUNZE, Sal-
lustiana, I, 11, 111. < 13 paffes de notes, formant un véritable supplément à
l'édition publiée par le rapporteur. >' Paul Lejay
Rapport sur la Plastique antique < fin de 1901, cf. R. d. R. XXVI
26, 96. > [B. Graef.] C. GICHORIUS, Die Helief der Traianssàule hrsg. u. hist' 40
erki. Quelque remarquables que soient les héliogravures de cet ouvrage en
cours de publication, il est regrettable qu'on n'ait pas cru devoir photogra-
phier à nouveau cette colonne. Petbrsbn-Domaszbwski- Galderini, Die Mar-
cuisaiile auf l'iaza Colonna in Rom hrsg. E. GOURBAUD, Le Bas-relief rom. à re-
présentations historiques. Un peu trop diffus. H. LuCAS, Die Reliefs der Neptuns- 45
basilika in Rom. Appréc. favorable, petites réserves. A. Furtwanglbr, Brome-
kopf au-i Rom. Des derniers temps de la République. Pbtbrsbn, ^»ni .4 ujui-
tus-Bogen von Rimini. H. LucaS, Ein Friesrelief des Tabularium. E. Pbibhsbn,
Die Dioskuren auf Monte Cavallo und Juturna. Etude minutieuse de ces co-
50
1. Notre collaborateur M. Desrousseaux nous ayant manqué de parole, nous sommes
obligés de remettre A l'année prochaine l'analyse des Classiques Grecs. Nous prions
nos lecteur» de nous excuser. Béd.
76 1902.
ALLEMAGNE.
lonnes. F. Matz-C. Robbrt, Die antiken Sarkophagreliefs. 2. Mytkologische
Cyklen. 3. Einzelmythen. Très grands éloges. C. Robbrt, A collection of Roman
Sarcophagi al Clieveden. Iiitéressaule collection. W. N. Bâtes, An Achilles
Relief at Achouria. De basse époque rom. a fait partie d'un sarcophage et
5 représente Hector traîné par Achille. Pbtbrsbn, Der Sarcophug eines Arztes.
Grands éloges. P. HBBRMàNN, Zu d. anliken Sarkophagreliefs, sont à Chan-
tilly. Autres sarcophages. H. Grabven, Die Dantellung der Inder in antiken
Kunstwerke. R. Kekule V. Stradonitz, Ueber d. Relief mit d. Inschrifl C. I.
L. VI, ne. Doit dater de 200 environ. J. Zingbrle, Grabrelief aus Palmyra.
10 Fin du 2' s. ap. J.-C. E. C. Lovatelli, Die due Rilievi Gladiatorii . Fin du
2' ou commencement du 3" s. ap. J.-G. Tholm, Bulletin des antiqwtires, 1899.
Publie un relief gallo-rom. d'Apollon. E. KrûGer, Ein Beitrag zu d. Juppiier-
Sâulen. H. Lehner, Juppiler mit d. Giganten. F. IIiller v. Gaertringen,
Der Bitd/iauer-Antiph'ijtes. Mentionné sur une inscr. de Parcs publiée par
it> Gyriaque. f 8. Portraits romaiiis. M. Besnicr, Buste de César. De la collec-
tion Stroganoffà Rome. Des erreurs. PaTEaSBN, Ueber ein Viteltiusportràt.
Ne doit pas être un Vitellius. Autres portraits. R. Kekulb, Ueber einen
bisher Marcellus genannten Kopf in den k. Museen. K. le croit de l'époque
d'Auguste, il est plutôt du commencement du 2'' s. J. W. Crowfoot, A
2U Thracian Portrait. Mérite l'attention. Id., Some portraits of the Flaviun âge.
Appréc. favorable. 0. Rossbach, Rhoimetalkes, Kônig d. Bosporos. Réserves.
De Petra et Patroni croient reconnaître Decimus Glodius Albinus dans
un buste trouvé à Noia. H. SCHRadbr, Ueber d. Marmorkopf eines Negers i. d.
k. Museen. Réserves. S. RbinaCH, Un portrait authentique de l'empereur Julien.
25 Réserves. - Addenda. K. Wobrmann, Geschiclile der Kunst aller Zeiten u.
aller Vôlker. I. Le meilleur des manuels parus dans ces derniers temps.
A. FurtwaNGLER, Beschreibung der Glyptolkek Kônigs Ludwigs I su Mùnehen.
Remarques de détails sur ce livre qui contient tant d'observations nouvelles
et instructives. A. -H. Smith, A catalogue of sculpture at Woi-hun Abbey. Rien
30 de scientifique. D. Philios, XotXxoùv aYa),|j.a IIcKreiSwvo; èx BotwTÎaî. Ne pro-
vient pas de Béotie, mais rien ne prouve que, comme le croit P., elle soit
originaire d'Athènes. Chr. Blinkbnberg, Et Attisk Votivrelief. En danois.
Simple mention. A. S.
1I1I1902 III. Rapport sur les travaux relatifs à l'histoire romaine
35(1894-1900) IHolzapfol) l» Ouvrages généraux, a) historiques. E.
Pais, Storia d''ltalia dai tempi più nntichi sino aile guerre puniclie, I (storia
délia Sicilia e délia Magna Grecia), Il (storia di Romal. Éloge. U B. Nibsb,
Grundriss der rom. Geschichte nebstQuellenkunde. 2e éd.; fort utile. 1[ II. SCHIL-
LER, n'e/lgesc/ac/ife, I. Geschichle d. Altertums. Solide érudition, bien qu'il
4(1 s'adresse au grand public, t A. Holm- W. Deegke- W. Soltau, Kulturge-
ickichte d. klass. Altertums. Bonne refonte de l'ouvrage d'IIellwald. % H. F.
Helmolt, Weltgeschichte. IV, Die Randlànder des Mitlelmeeres. Exposition
exacte et bien ordonnée. U W. Ihnb, Rômische Geschichle. II, Vom ersten
punischen Kriege bis zum Ende des zweiten. 2^ éd. revue avec soin : qqs
*5 réserves, t E. Meyer, Geschichle des Altertums. II, Geschichte des Abendlandes
bisauf die Perserkriege. Remarquable, f J. SCHVARCZ, Die Demokratie, II I et
2. Etude très personnelle, qui va de la fondation de la Republique jusqu'à
Tibère; discussion deqqs points. fK.JBNTSGH, Der /fômerstaat. Excellent, bien
que parlant d'un point de vue tout à fait opposé au précédenl.lf E. Meyer, Die
60 wirtschaflliche Entwickelung des Altertums. Savante réfutation de Rodbertus
et Biicher. ^ H. Liers, Das Kriegswesen der Alten m,it besonderer Beriicksich-
tigung der Stratégie. H. DelbrûCK, Geschichte der Kriegskunsl im Rahmen der
politischen Geschichte. I, Das Altertum. Deux bons ouvrages, qui se com-
JAHRESBERICHTE VON IWAN MOlLER. 77
plétenl l'un l'autre. H Prosopngraphiu imperii Itornnni iaec. I. II. III. Recueil
précieux et digne de servir de modèle, va de la bataille d'Actium à Dioclé-
tien. H PaULY-Wissowa, Beal-Encycl. d. klass. AUertumswisseiischafi. Da-
RBMBERG-SagliO, Diclioiinaire des Antiquités grecques et romaine.";, etc. E. DE
RUGGIHKO, Dizionario epigrafico di antidata romane. Éloges, f B. BOBGHESI, *
Œuvres complètes. X, Les préfets du prétoire. Fort utile, publié par les soins de
H. de Villefosse. ^ b) de aiéthode. E. Bbrnheim, Lehrbuch der hislorischen
Méthode. 2' éd., encore augmentée; ouvrage éprouvé. H R. Pôhlmann,
Zur Metkodik der Geschichte des AUertums. Intéressant. H J. JUNG, Ober Um-
fang und Abgrenzunq der alten Geschichte (Métiers Ztschr. f. ait. Geschichte, 10
1899). Concluant. ^ K. BreySiO, KulturgeschiclUe der Nemeil, I : Aufgaben und
Massstâbe einer allg'-meinen Geschichischreibung. Préambule très suggestif d'un
vaste ouvrage dont le 2» vol. a déjà paru. H c) relatifs aux sources. G.
WaCHSmuth, Einleilung in das Studium der alten Geschichte. Très utile revue
des sources, tant anciennes que modernes, de l'histoire ancienne, t .\1. Budin- is
GBR, Die Universalhistnrie im Allertum. Vif intérêt. ^ I. BRUNS, Die fersôn-
lichkeitiii der Geschichtschreibung der Alten. Savantes recherches sur la tech-
nique de Polybe, Tlte-Live et Tacite, t W. Soltau, Zur Geschichte der rôm.
Annalisiik. Bonne appréciation de la méthode des annalistes. \ Id. Quellen-
untersuchungen iiber antike llistoriker (Hetlers. Ztschr. f. ait. Gesch. 1899). 20
Très utile pour simplifier les recherches et les rendre efficaces. \ A. v.
GUTSCHMID, Aus Vorlesungen iiber die Geschichte der rôm. Historiographie.
Problèmes intéressants dans Fabius Pictor, Caton, Valerius Antias et
Licinius .Macer. ^ G. Gichorius, Annales (Paul.v-Wissowas R.-E. 1894). W.
Soltau, Die Enlstehung der Annales maximi (Phil. LV). L. Gantarblu, Ori- 25
gine dcgli Annales Maximi. Solutions dilTérentes. If R. Fruin, lleitràge zur
Faslenkritik (Jahrb. f. Phil. 1894). A. Enmann, Die àlteste ftedactimi der rom.
Kotuularfasien (Hetlers Ztschr. f. ait. Gesch. 1900). Articles importants. \
h. COHN, L Cincius Alimentus und die historische Krilik (N. Jahrb. f. d. klass.
Altert. 1900). Th. Pl.ûss, In der Cincierfrage (Ibid.). Date et authenticité 30
des écrits de Gincius : polémique de P. contre C. f F. Munzer, Zuden Frag-
menten des Valerius Antias (Herm. 1897). L. Holzapfrl, Suif età di i^alerio
Anziate (Riv. di Stor. ant. 1899). Id , id., Ancora suW elà di Valevio Anziate
(Ibid.). Deux articles suivis de controverses, sur la date et la rédaction de
l'ouvrage d'Antias. t W. Soltau, Der Annalist Tubero {llerra. 1894). Tubéron 3S
serait non le juriste, mais son père. H J. Zinglbh, /)? Cicérone hislorico
quacstiones. Concluant : qqs réserves. H J. Kabrst, Untersuchungen iiber Ti-
magenes von Alexandrevi (l'h. 1897). Confirme les vues de Gutschmid et
"Wachsmuth (Rh. Mus. 1891). % L. IIOLzapfel, L'opéra storica di Chdio Licino
(Riv. de Stor. ant. 1895). Maintient contre Soltau le titre: rerum Romanarum W
libri. H W. Soltau, Fabius Pictor und Livius (Phil. 1898). F. Lutbrbachbr,
Fabius und Piso als Quellen des Livius (Ibid.). Selon S. Tite-Live n'avait pas
utilisé directement Fa'bius, L. est d'un avis opposé, mais croit que Tite-
Live accordait encore plus d'autorité à Pison. K C. Pascal, Valerio Anziate
e Tito Livio. Antias n'a pas été la source principale et constante de Tite- 45
Live. t K. IlOLZAPPBL, SuW uso, che Dionigi di Alicarnasso fece deW annalista
Gellio (Riv. bimestr. di antich. gr. e rom. 1899). Gallius serait pour Denys
une source de tout premier ordre, f F. Burmeister, De fontibus Vellei Pater-
cu« (Berl. Stud. f. klass. Phil. u. Arch. 1894). Beaucoup de soin : Velleius
se serait, tout comme Valerius Maximus, servi de l'abrégé de Tite-Live. % 50
S. Maire, De Diodoro Siculo Valerii Maximi auctore. Valerius s'est sans nui
doute servi de Diodore pour l'histoire grecque, et aussi pour la seconde
guerre punique. H F. Munzer, Beilrage zur Quellenkrilik der \aturgeschichte
" 78 1902. — ALLEMAGNE.
des Plinius. Pline aurait cité, d'après Varroii, la plupart de ses autorités.
1 A. V. GUTSCHMID, Casstus Dio Cucceianus. W. SOLTaU, Dione e Livio tiella
m, IV e V décade, (Rivisl. bimestr. di aiitich. gr. e rom. 1897). Ev Sghwartz,
Cassius Dio Cocceianus (Pauly-Wissowa R. E. 1899) Trois bons mémoires sur
5 les sources de Dion, ou l'usage qu'en a fait Tile-Live. K L. Camtahblli,
Acolio e gli scriltori délia sloria Augusta. (Bull, lii Ul. class. 1894-93) G. DB
Sanctis, Gli scriptores historiae nuguslai: (Riv. di slor. anl. 189a). G. Tropba,
Sludi sugli scriptores historiae Augustae. Résultats concluants, f II. PETER,
Die geschichlliehe Utleratur iiber die rôm. Kaiser zeit bis Tlieodosius I unU ihre
10 Quellen. Éloge; qqs réserves, f d) relatifs à la chronologie. M. Lbrsch,
Einleiiung in die Chronologie. I, II. A. Rolando, Cronologia storica, Borna sino
al termine delV impero di Occidentc. A. WisliCENUS, Astronomische Chronolo-
gie. F. K. GlNZBL, Specieller Kanon der Sonnen-und Mondftnslernisse fiir das
Làndergebiet der klassischzn A Uertumswissenschaft und den Zeitraum von 900 vor
16 Chr. bis 600 n. Chr. Très utiles ; anab se. % Sur le calendrier rom. et sur l'ère
rom. F. Olck, Zur rôm Chronologie fiir d. 4 bis 6 Jahrhd. der Stadt. G. F. Un-
GBR, Nundmatfragen, W. Steinkopf. Das bissextum (Les trois dans Jabrb. f.
Phil. ISy'i et 93) Analyse, f II. Omont, Un nouveau calendrier rom. tiré des
Fastes d'Ovide (Bibl. École des Charles 1897) se trouve dans un ms. delà
ÎO 2« moitié du XV« s. de la Bibl. Nal. f F. Mun»br, Zur Zeitrechnung d. Anna-
listen Piso (Ilerra. 1896). W. Soltau, Ein chronul. Fragment U. Oxgrrhtjnchos-
Papyri (Philol. 1899). Analyse, t O. Sbegk, Die Enistchung d. Indictionen-
cyclus (Deulschen. Ztschr. f. Geschichtswiss. XII) Pénétrant. < La lin de ce
rapport est renvoyée à l'année 1903. > tf Littérature relative à l'his-
26 loire naturelle chez lesanciens (1893-1897) [H. Sladlerj. H. Diels, Be-
richt iiber d. neuesten Leistungen fur d. antike Medizin (43 Vers. d. l'hil. u.
Schulm. zu KÔIn). R. FUCHS, liericht ueber die Fortschritte auf dem Gebiete der
Geschichle der Ueilkunde in den lelzen zweiJahren (V. V. D. Ph. 44). Excellents
malgré des lacunes, f I. iMédecine. Von Oefbi.. Nombreux articles très
30 remarquables (Allg. Medizin. Central. Zeitg. et passim), aussi intéressants
pour le philologue que pour le médecin, f H. Kueblewein, Hippocratis
opéra quae feruntur omnia, I. 1. ILBBRG, Prolegomena in Hippocratis opéra q.
f. 0. R. FuGHS, Hippokrates sàmtliche Werke Hberselzt und aiisfiihrlich kommen-
liert. H. FaSSBBNDER, Entwickelungslehre, Geburtshiilfe und Gynàkologie in den
35 hippokratischen Schriflen ; eine krilische Studie. Bons; réserves. 1[ H. DiELS,
Supplementum Aristolelicum, III, 1 ; Aiionymi Londinensis ex Aristotelis latricis
Menoniis et aliis medicis eclogae. Id., Uber die Exzerpte von Menons latrica in
dem Lond. Pap. <57 (llerm. 1893). iD., Medizin in dtr Schule des Aiistoleles
(Preuss. Jahrb. LXXIV). Résultats intéressants. \ II. Diels, Anonymus Lon-
40 dinensis (doutsche Ausg. von H. Begkh und Fr. Spaet). Fr. Spaet, D(r gegen.
wàrtige Stand der Hippokratesfrage unii das Corpus Hippocraticum vom Sland-
punkte der Meuo^'.-Aristotelischen Ûberlieferung (Allg. med. Centr.-Ztg. 1896).
ID., Zw Geschichte der altgriech. Medizin, aus dem griech. London. Pap. Y37
(Miiiich. Med. Ws. 1896). ID., Der gegenwàrtige Stand der Hippocra les f rage.
*5 Janus 1 {1898-97). II)., Die gescIttchtUclie Enlwickelung der sogenannten hippokra-
tischen Medizin in Lichte der neuesten Forschung. Contestables. ^ J. Ilbero,
Das Hippokratische Glossar des Erotian. (Abh. d. K. S. Ges. d. Wiss. Bd. 34).
L'ordre de ce glossaire a été heureusement remanié, f M. Wellmann, Die
pneumatische Schule bis auf Archigencs. Savoir et pénétration. K F. RinnB, Das
50 Rezeptbuch des Scribonius Largus zum erslen maie teilweise i)is Deutsche iiber setzl
und mit pharmakologischem liommenlar versehen. (Ilist. St. aus d. pharm. Insl.
d. K. Uiiiv.-Dorpat. 1896). Très bon, malgré dts erreurs; sera toujours à
consulter, t C. MaYHOFF, C. Plini Secutidi naturalis historiae libri XXX VU :
JAHRESBERICHTB V0.\ IWAN MCLLER. 79
vol. m {libri XVl-XXU), vol. IV {libri XXIII-XXX),YOl V (!i6ri XXXl-XXXf'Il).
Donne sons le texte les sources elles rapprochements avec divers auteurs.
ï F. MfJNZBB, Bei7r«3e iur Qudlenkrilik der Naturgnschicltte d(s /'(inius. Travail
important. (cf.Nph.R. 1898) 1[J. KbbSB, Quomodo Serenxis Samtyianicus amedicina
Pliniana ipsoque l'iinio pendeal. 11 l'aurait connue eiulilisée dès le 3" s. p. G-H H. 5
LttNBBURG-J. Ghr. HUBBR, Soranus Ephesius Gynàkologie (irepi fmaii-ii.tiuty].
Bonne traduction, et bon commentaire. ^ J. Ilbero (Rh. M. Ph.) Articles
importants sur les écrits de Glaudius Galenus. t K. Kalbflbisch, Die neu-
platonische, fàUchlich dem Galen zugeschriebene Schrift : IIpôî Faûpov nepi toû
tcw{ èjjuJ/uxoùTai xà ï|igpua, aus der Par. Hs. (Abh. d. K. preussl. Akad. d. lo
Wiss. zu Berlin I89u). Excellent. K E. Landuraf, Ein lalein. medizinisches
FragmetU Pstudogalens . Bon. \ V. ROSB, Theodori l'risciani Euporiston libri lll
cum physicoruin fragniento et additamentis Pseudo-Theodoreis. Di({ne de mention.
^ R. FuCHS, Siineon Seth und der Cod. Par. graec. 332i s. XV^l. (Ph.ISS^). L'éd. du
Bogdanus de 1658 est indispensable. 1[lD.,DeîCofi. Par. Swpp(.Graffc.63e..,4necrfo(a 16
medicii graeca{Hh. M. Ph. NF. 1894). Collation intéressante. K II. Art vété-
rinaire et agriculture. Eug. Odbr, De Hippialricorum cadice Cantabri-
giensi, (Ibid., 1896). Id., Hipp. Codex. Anecdota Cautubrigiensia, I. Précieux au
point de vue critique, f El. Wôlfflin, Proben der vulyàrlaleitiischeu Mulo-
medicina Chironis. Il fut la source principale de Végèce. K V. Lundstrôm, 20
Magostudien (Eraiios II). Important pour les sources de Golumelle. t H- Kbil,
Cala de agri cuUiiru liber. Id., M. Porci Catonit; de agri c. l. M. Tereuli Varro-
nis r. r. l. III. Dignes de mention ; index de Krumbiegel sur le d. r. r. de
Caton. ^ E. IIauleh, Zu Calos Schrifl iiber das Landwesen. Gomplel et sug-
gestif (ébauche dans Varron d'une théorie lies bacilles). K V. Lundstrôm, ■'6
Ein Columella. Exierplnr aus dent 15. Jahrh. Id., Emendationes in Coltimellam
I, II, III, IV (Eranos I). Id., CoUcctio Scriplorum Veterum Upsaliensis : L. Juni
Moderali Columellae opéra, I {de arboribus).Y. I.anGLET, Ad Columellae r. r. V.
1, 1 (Eranos I). Id., Ad Col. cod. Sangermanensem (Ibid.). W. Bbcheb, De
Lucii Junii Moderali Columellae Vila et Scriplis. Id., Das Caerelanum des L. J. a"
Mod. Col. Ed. Stettnbr, De L. Junin Moderato Columella Vergilii imilalore.
Malbin, Zu Columella {Filol. obozr. XI). R. Reitzunstbin, Zu Oppian und
Columella (Ph. LVII). 0. Schepss, Zu Columella, Julius Victor etc. (Ba,yr. Gym.
1896). Mémoires ou articles de valeur sur le texte et les mss. de Golumelle
(l'art, en russe de Malein n'a pas été dépouillé), t M- I-iddell, The Middle- a
English translation nf Palladius de re rusiica. A. Lancia, La cullura e l'uso dei
fiori in Palladio seconda il volgarizzamento. J.-G. ScHMtTT, Palladii Ihitilii
Tauri Aemttiani opus agriculturae. La traduction en vers publiée par L. est
curieuse. Le texte de S. est bon. t H. Beckh, Geoponica sive Cassiani Bassi
Schnlastici dere rusiica eclogae . BauMSTARK, Lucubrationes Syro-GraccaeCti. Ph. *0
P. l8'J'i). Id., lleitrdge znr ijriech. Lilteraturgesch. (Ph. 1894). G. BOCKKLMANN,
Die armenischc Ûbersetzung d. G. (By. Z.V). Utiles. \ III. Botanique. G. Bus-
CHAN, VorgescUichlliche Uoianik der Kultur- und Nutzpjlanzen der allen Welt
auf Grund jn-àhisCorischer Funde. IL LeWY, Oie semitischen Fremdwôrler im
Griechischen . E. POST, Flora of Syria, Palestine and Siuai. V. LOHBT, La Flore «
Pharaonique daprés les documents hiéroglyphiques et les spécimens trouvés dans
les tombes. Gh. JORET, Les plantes dans Canliquité et au moyen âge ; histoire,
usages et symbolisme, I : L'orient classique. Intéressant. T S. Fellubr, Die
homeriche Flora. KUMS, Les choses naturelles dans Homh-e. O. Gruppb, Itericht
iiber die antike Mythologie und ftetigionsgeschichte. (BuJ. 1899). Utiles, f A. v. 60
RilPPLlN, Arisloteles iiber dii- Pflanzenseele. Important. \ A. GbhCKB, 0£o?pi-
uTOuTtepl jtupoî. A. SCHONB, 2u Theophrastos r.t^\ ç-jt(ùv iiTTopfat (N. J. Ph.
P. 1894). II. Stadler, Ein unbeachtetes Fragment d. Theophrastos (Ibid. 1896).
80 1902. — ALLEMAGNE.
Id., f.atein. l' flansennnmen im Dioskorides (ALL. X u. XI). M. WeLLMANN,
Die P/lamennamcn des Dioskorides (H. 1898). ID., Das àltesle Krduterbiich d.
Griechen. II. Stadlbr, Neues sur allen liolanik (Bayr. Gym. 1898). Id., Diosko-
rides als Quelle Isidors (ALL. X). A. KaSTNBR, Pseudodioscorides de herbis femi-
* nis (II. 1896 ii. 1897). M. AuRaCHBR, Die Berner Fragmente d. latein. Diosko-
rides (ALL. X). Recherclies précieuses. If G. II. Moorb, Die medizinischen
Beseple in den Miscellanea Tironiana (Ibid.). Résultats intéressants. K
G. GoBTZ, Corpus Glossariorum lalinorum, I-V ; Vl-VIl. Grand mérite et
haute valeur. U F. Abert, Die Quellen des Plinius in 46. B. der Natur.
lU Hist. L. RbnjbS, De ratione guae inter PHni librum XVI et Theophrasi libr. de
plaut. inlercedit. Bonne.s dissertations. H J. Murh, Die geographischen und
mylhologischen Na'nen der allgriechischen Welt in ihrer Verwertung fiir die
nnlike Pflansengeographie. Id., Die Gottkeil der Griechen als Naturmachl. Id., Die
beschreibenden Epitheia der Pflanzen bei den rôm. Dichtern. Id., D. b. E. der
K Blumen b. d. griech. u. r. D. II. KoBERT. Der zahme Oelbaum in der religiù'sen
Vorslellung der Griechen. L. Weniger, Der heilige Oelbaum in Olympia. Bons :
observations et réserves. ^ F. A. FlOckingbk, Fharmakognoiie des Pflan-
lenreiches. 3 Aiifl. G. DraGsndorff, Die Heilpflanzen der verschiedenen Vôlker
und Zeiten. R. v. FiSGHER-BbnzON, Alideutsche Gartenflora. Untersuchungen
20 iiber die Nutzpjlanzen des Miltelallen, und ihre Vorgeschichte im klassischen Al-
tertum. F. Sôhns, Unsere Pflanzen. litre Stellung in der Mythologie. R. Pœpbr,
Volksbotanik, A. Emmerig, Erklàrung der gttbiduchl. frcmden P/lanzennamen.
Th. V. HeLDKBICH, MsXéxT) Ttept toû IlapOsviou qpap|jLax<i?o-j; poiivri; itapà toï;
àpxatot; (<I>iXo),. SJXXoyoî Ilapvadfftiî. sto; A'.). BaSLKR, Die Cerealien, nach der
86 Darstellung der Allen, besonders Galens. (Janus Arch. internat. 1897-98). Th.
Keppbl, Weinverbesserung im AUertum und in der Neuzeit (Bayr Gym. 1896.) P.
"WbiSS, Ûber der Weirtbau der [iômer. R. KOBERT, L'ber den Kiuass; zur Ge-
schichie des Bières, ^llistor. St. ans dem pharmakol. Inst. d. K. Univ. Dorpat..
1896). H V. Rosendahl, l'harmakologische Untersuchungen ûber Aconilum sep-
30 tenlrionate Koelle. G. IIUSSON, Histoire du p'tin à toutes les époques et chez tout
les peuples d\iprés un ms. 0. Comes, Dantellung der Pflanzen in den Malereien
von Pompeji. A. PhILIPPSON, Reisen und Forschungen in Nord Griechenland
(Z. d. Ges. f. Erdke, 30). BaldaGGI, Die Pflanzengeographische Karte von Mit-
tdalbanien und Epirus. (Poterm. Mitt., 43, 7 U. 8). Cahton, Climatologie et
35 agriculture de l'Afrique ancienne. (Acad. d'Hippone, 27). A. Rainaud, Quid de
natura et fructibus Cyrenaicae Pentapolis antiqua mo^tumenta tradiderinl. H.
BlumnER, Die trôzenischen Fragmente des Edictum Diocletianum. (Ph. 1894).
HaSBLSTELn, Wohlgeriiche des Allertums. (Pharm. Post. 1892). E. CabtaNI-
LoVATBLLi, Anlike Denkmàler. C. GaRLICK, Grammar of the Lotus. (CIR, 1894).
40 Parmi ces ouvrages ou mémoires, il en est d'excellents et d'indispen-
sables; d'autres sont peu concluants. Analyse sommaire et- discussion de
qqs points, % A. Wunschb, Die Pflanzenfabel in der orirntalischen und klas-
sischen Litteratur. (Miinch. Allg. Ztg. 1896). Curieux. % F. Olk, Der Akanlhus
der Griechen und Pâmer. M. Meurer, Das griech. Akanthttsornament and seine
45 natiirlichen T'orfti'Wec. (JDAI, 1S96). Intéressants. •[ IV. Zoologie. E.Hahn Die
Haustiere und ihre Beziehungen sur Wirtschaft des Menschen. D. C. KbLLBR,
Die afrikanischen Elemente i;» der europaischen Haustierwell (Glob. 72). Le
premier est capital, le second très instructif, t St. Fellnbr, Der homerische
Bogen [Z. ô Gy., 189S, u. 1896). A. Scheindlbr, Naturhistorisches zu Homer
eo (Ibid. 1893). AuDEN,A'<)(t<i-a( history in Homer (CIR. 1896). Prehn, Die Insekten
in den homerischen Gedichten (III. WS. f. Entom. 1897). H. Stbudinq,
Skylla, ein Krake am Vorgebirge Skyllaion (NJ. Ph. P. 1895). 0. WaSER, Skylla
und Charybdis in der Litteratur und Kunst der Griechen und POmer. Gbmoll,
JAHRESBERICHTE VON IWÂN MCLLER. 81
Bericht iiber die Bealien bei Homer. (Bu J. 1897). O. Gruppb, Bericht ûber die
anlike Mythologie und rieligionsgeschichte (Bu J. 1899). Brève analyse de ces
travaux, dont qqs. uns, comme celui de Waser, sont très remarquables. %
K. TuMPEL, Tethijs und die Tethysnmschel (Ph. isg'j). E. BabhlON, L'éléphant
d'Annibal (RN. 1896). K. BORINSKI, Die Tiere in der Kunstgeschichte (Mùnch. 5
Allg. Ztg. 1896). Savantes recherches. \ Alf. Volprecht, Die physiologischen
Anschauungen des Aristotetes. Karl IIaMMBBSCHMIdt , Die Ornithologie des
Aritloteles . T. d'ArGY WbnTWORTH, .-l glossarij of Greek birds. Sigm. SCHBU-
KLING, Dit Entomologie des Avisloieles (111. WS. f. Entom. 189G). Zahlfleisch,
Aristotelisclies (Ph. 1894). P. Marchl, Des Aristoteles l.ehre von der Tierseele. 10
Travaux soignés ; résultais intéressants. K A. Dyroff, Die Tierpsychologie,
I, Il (Bayr. Gy. 1897/98). Eludes curieuses et bien conduites, t M- WBLr.-
MANN, Aegyptischesillerm. 1896). Plutarque, Elien, etc., auraient puisé dans
Apion ce qu'ils disent du culte des animaux en Egypte, f G. Eberl, Die
Fischkonserven der AUen. H. A. HOFFMANN-D. S. JORDAN, A Catalogue ofthe fisches 15
ofGreece (Proceed.of Ihe Acad cf. nat. sc.of Philadelphia1892). W. H.Roscher,
Die Entstehung des Gifthonigs und des Schlangengiftes nach antikem Volksglau-
ben (NJ. Ph. P. 1895). ID., Das von der Kynnnthropie handelnde Fragment des
Marcellus von Side (Abh. der K. Sachs. Ges. d. Wiss. 1896). Id., Die Hande-
krankheil der Pandareoslûchter und andere mythische Krankheiten (Rh. M. Ph. 20
53). Kroll, Antiker Volksglaube (Ibid. S2). Analyse, le plus souvent élogieiise,
de ces divers travaux, f L. RadermaCHER, Uber den Cynegetikus des Xtno-
phon (Ibid. 1896). A. Zimmbrmann, Latein. Tiernamen aus Menscltenn'imen
<ALL. IX). P,. Rbitzhnstbin, Zu Oppian und Columella (Ph. 57). F. BanGa-
LARI, Sull truttato Greco de vocibus animalium (St. IF. 1893). A. B. COOK, Des- 25
criptive animal names in Greece (GIR. 1894). G. F. HiLL, On descriptive naines
of animais in Greece (Ib. 1895). T. \V. Allen, id. (Ibid.). Th. ACHBLIS, Ueàer
Tierkultus. M. Ihm , Kemesinns Ixentica (Rh. M. Ph. 02). Recherches inté-
ressantes. % Fr. Nbri, Gli animali nelle opère di Virgilio. A. Lbbrbton, De
nnimalibiis apud Vergilium. S. Schenkling, Die Entomologie des Plinius (111. 30
WS. f. Entom. 1897). G. Kônig, Die Schriftsteller des klassischen Altertums,
welche ûber die Wespen U7id Hornissen berichten (Ibid. 1896). Prbhn, Welche
Kenninisse von der Insekten besass das Alterlum (Ibid.). K. SajÔ, Pelopoeus =
Ichneumon des Plinius [Ihid.]. lu., Cher den Scarabaeus der Âgypter {lb\<\.].
O. CoOK, The bee in Greek mylhology (JH. St. 189o). J. P. GlOCK, Die Symbolik 35
der Bienen und ihrer Produkte in Sage, Dichtung, Kullus, Kunsl und Bràuchen
der Volker. Plusieurs ont une réelle valeur. Ç B. von Kayser, Jagd und Jagd-
recht in Hom. 0. Keller, fiie Schildkrote im Alterlum K. Mayhoff, Zu Plinius
naturalis historia (NJ. Ph. P. 1897). Intéressants. H E. Peters, Der griech.
Physiologiis und seine orientalischen ÛberseUungen. V. PuntONI, Frammenti di 40
una recensione greca in prosa del Physiologus (St. IF. 1893). C. COHN, Zur littera-
rischen Geschichte des Einhorns. Sérieux, le dernier surtout. 1[ V. Minéralogie.
W. IIblbig, Eiserne Gegenslànde an drei Stellen des homerischen Epos (llerm.
32). GOETZB, Die trojanischen Silberbarren der Schliemann . Sammlungen
(Glob. 1897). 0. IlELM, Das Anlimon und seine Benutzung zur Herstellung von ii
Bronze bei den alten Vôlkern (Prom. 1897). M. OhnefaLSCH-Richtbr, Kupfer,
Bronze und Erze im Altertum (Zeilgeist 1896). E. O. VON Lippmann, Die che-
mischen Kenninisse des Plinius. J.-J. Bindbr, Laurion. Eludes très savantes
et 1res complètes. \ L. IIbn.\inG, Die new.sten Forschungen iiber d. Sieinzeit
ttufi die Zeit der Metalle in Àygpten (Glob. 1897). F.-B. Jevons, Iron in Homer 50
(JII. St. 1892/93). Bon. H E. BaBBLON. Les origines de la monnaie (Se. SOC.
1896). Curieux. ^ Id., Catalogue des Camées antiques et moJernes de la B. N.
ID., La gravure en pierres fines, camées et intailles. Importants. H Th. Prbobl,
K. DK PHILOL. — Revue des Revues de 1902. XXVII. — 6
82 1902. — ALLEMAGNE.
Die Technik im Altertum. JaECK, Industrie und Gewerbe im AUertum (Proin.
1898). H. T. R. Gallenstein, Beitràge zw Kenntniss der rôm. Glasinduslrie
nach Punden von Aquileja. G. Steinmetz, Oie rom. Glasspiegel in den Samm-
lungen des histor. Ver. zu Begensburg (Korr. Bl. d. Ges. d. deulsch. Gesch.-
6 und Altertumsver. 1897). K. Schumacher, Zurrôm. iTerarnU- (Donner Jahrh.
1897). F. Hettner, Keramik. K. Koenen, Gefàsskunde der vorrômischen, rô-
mischen und frànkischen Zcil in den Bheinlanden . H. DRAGENDOaFF, Terra
Sigillala{}aLhTh. d. Ver. v. Alt. im Bheinlande, 1895). W. v. Gumbel, Viride
Appianum (ALL. 1897). Analyse, le plus souvent élogieuse. H H. Majonica,
10 Vber die antiken Glâser ans Aquileja (VV. D. Ph. 42). Intéressante étude. %
B. Lbpsius, Géologie von Attika. A. PhilippSON, Geologische und geograpliische
Wahrnehmungen auf einer Orientreise (Sitzber. d. niederrhein. Ges. f. Nat. u.
Heilkunde zu Bonn, 1897). H. S. Washcngton, A petrographical sketch of
Aegina and Meihana (Chicago Journ. of Geol. II et III}. E. Balsamakes,
16 "H YEiDXoyîa ÈTtixoupo; Trj l(TTOp!a (Ilapv. 1895). E. HaILER , Ein
Beitrag zur antiken Palâonlologie (Bayr Gym. 1893). Savants travaux. H
Friedr. DannbMANN, Grundriis einer Geschichle der Naturivissenschaften I,
II. 0. JaGBR, Grundziige der Gesch. d. Naturwiss. W. KrOLL, Antikei- Aber-
glaube. E. RiBSS, Plintj and Magic (A. J. Ph. 1896). D. G. Wessbly, A'eue
20 Griechische Zauberpapijri (Wien. Denkschr. 1893). F. Hertlein, Oîvoij/ (Wù-
kor. 1895). Hessblmbybr, Drei hnmerische Epitheta fur das Meer. O. Uzanne,
Das Kochbuch des Apicius (Zlschr. f. Bûcher fr. I, 7). Ouvrages ou articles
d'un vif intérêt pour la plupart. Ht Rapport annuel sur la Lexicogra-
phie latine [Cari Wagener] A. Thésaurus linguae latlnae. Analyse
25 éloge et appréciation d'ensemble des travaux de Georges, Wôlfllin, etc.
\ B. Travaux préparatoires à l'établissement du Thésaurus.
Énumération et discussion critique des articles publiés dans les tomes IV-
IX de l'Archiv. fC. Lexiques de la langue latine. Mbrguet, Ûber Lexi-
kographie. Programme dont plusieurs points sont contesl.ibles. ^ K. E.
30 Georges, Ausfiihrliche Latein-Deutsches llaudwôrterbuch. "• édit. du meilleur
lexique qui soit, f A. Zingerlb, Beitràge zu den latein. Wôrterbùcbern. A.
Drager, Zur Lexicographie der latein. Sprache. Notables additions à Georges.
1[ Th. II. Key, a Latin-English dictionary. Insuffisr.ant. H Stowasser, Ûber
die konzentrierende Stellung des Worlerbuches im Laleinunterricht . Idées très
36 sages et très justes. ^ Id., Latein.- Deutsches Schulworterbuch. Éloge et appré-
ciation détaillée. \ K. E. Georges, Kleines latein. -deutsches und deulsch-latein
Uandwôrlerbuch, I (7 Aufl.) ID., Ld. u. d. l. Schulwortei-b, l (4 Aufl.) F. A.
Heinichen-C. Wageneh, ld. Bons ; des réserves H van WaGeningen, La-
tijnsch Woordenbnek. Digne de mention. H C. F. Ingerslbv, Latein.-deutsches
40 u. deulsch-latein. Schulworterb. A remanier. If G. Mûhlmann-H. Windel, L.
d. u. dl. Handworterb. Réimpression, t A. Koch, L. d. u. d. l. Taschenworlerb.
Réimpression. H C. E. Georges, Dizionario délia lingua latina. Bonne traduc-
tion de CalONGHI. t G. CORTESE, Vocabolario délia lingua latina. Deviendra
avec des relouches très bon pour les classes. H V. de Vit, Totius latinilalis
« Onomunticon. Très soigné, f K. BbaaSCH, Latein. Personennajnen. Bon : des,
reserves. ^ R. MaCKE, Die rôm. Eigennamen bei Tacitus. Bon. % P. Meyer
Die cogiwmina au/ anus griechischen Stammes auf den rom. Inschr. Excellent
complément du travail de Schnorr v. Carosfeld (Archiv. 1). 1 E. Hâfnbr,
Die Eigennamen bei den latein. Hexamelrikem. Intéressant. î E. Rbun, Die
50 griech. Eigennamen bei Martial. Étude très soignée, t Aug. Zimmermann, Zu
den rom. Eigennamen (Archiv. 6) Faits intéressants. H ID., Lateinische Tiernamen
aus Menschennamen. (Ibid. 9). Curieux, f ID., Etymologische Versuche.
Recherches précieuses, f Id., Ûber latein. von Verwandtschaftsbezeichnungen
JAHKESBERIGHTE NON IWAN MULLEH. 8'.<
Praenomina. (Jahrb. f. cl- Phil, 18%). Faits curieux. H D. Lexiques et in-
dex relatifs à des écrivains particuliers. II. Mbrgukt, Lexikon îu
den liedendesCicero.Xo, L.z.d. Philosophischen Sckriften Ciceros. Indispensables
K ID., Handlexikon su Cicero. Spécimen (;(-adfero) d'un abrégé fort utile. 1[
A. Gbrbur-A. Grbef, Lexicon Taciteum. Excellent, mais d'une publication »
trop lente. ^ II. Mergoet, Lexikon zu deti Schriften Càsars und seiuer Forl-
setzev. Mêmes mérites que les lexiques de Gicéron, mais a eu le tort de
prendre pour base le texte suranné de Nipperdey. H R. Mbngb-S. Prbuss,
Lexicon Caesarianum. H. MeuSbl, Id. Tous deux très bons, surtout le second
qui est digne de servir de modèle. H Fr. Fuonbr, Lexicon Livianwn, 1. A 10
dignement continue l'œuvre entreprise par Uildebrand. K 0. Gradenwitz-
B. KÛBLBR-E. Th. SCHULZE, VocabtUarium iwisprudentiae mmnnae. Ttè?: UlUe.
KF. Hanna, Spécimen lexici Persiani. Très exact; beaucoup de soin.1[ E. Bal-
las, Spécimen Lexici Corneliani, I. Très bien ; même méthode que Fïigner
pour Tite-Live. 1[ C. LesSing, llistoriae Augustae lexicon, I. Excellent. ^ {&
Segebade-Lommatsch, Lexicon l'elrontanum. Indispensable aussi bien aux
romanistes qu'aux philologues classiques, f G. A. Saai.keld, De bibliorum
sacrorwn vulyata editionis graecilate. Précieux à dé4)0uiller. \ Mention de
nombreux indices de Schenkl, Schwabe (Catulle), lirinck (Tibulle), etc. 1
Contributions aux lexiques latins, a) Addenda lexicis latinis. m
K. Sittl, Addenda lex. lai. (Arch. 6). ID., Add. zum Thésaurus I lalograecus
(Ibid.). Mots jusqu'alors inconnus. If C. Wbyman, Add. lex. (Ibid. 9).
37 mots tirés des Apogrypha anecdola. t A. Souter, Aus Augustin {\b\d.
10). Mots inconnus à Georges. ^ J. E. U. Mavor, Add. lex. lai. (Comm.
Wôlffl.). Confirme et complète les trouvailles de Sittl et de Souter. 1| b) 25
Livres et mémoires. H. Nbttlbship, ConlribuUoiis lo latin lexikographtj.
Savant et consciencieux : complète parfois Georges. If H. Rônsgh, Semasio-
logische Beitràge zum lalein. Wôvterbùchern. Recherches importantes. ^ G.
Kôrting, Latein .-romanisches Wôrterbuck. 2« éd. amendée : indispensable.
K Feril. Harta, Ûber die au f die Dichtkunst hezûglicken Ansdriicke bei den rtim. to
Dichlern. Savoir et soin. If Joli. Habl, De epistularum Lalinarum formulis.
Intéressant. K Aug. Engblbrbcht, Das Tilelwesen bti den spàtlateinischen
Epislolographen. Complète le précédent. If G Rittvvkger, De equi vocabulo
et cognominatis . Recherches très minnlieuses. % Franz Cramer. Was heisst
* Lente »? (Arch. 6). Important; analyse détaillée H Anton Funck, IV'as 35
heisst « die Kinder » ? (Ibid. 7). Long exposé ; observations, f Id., Satur und
die davon abgeleileten Worter. Curieux, t Ed. WÔLFFLIN, Sescenti, mille, cen-
tum, trecenti als imbesiimmle und runde Zahlen (Arch. 9). Résultats intéres-
sants, f W. KOHL.MANN, De «vel» imperalivo qualenus ab « aut » particula
différât. Importante élude, où Plante et Térence ont surtout été mis à cou- w
tribution. If O. Keller, Latein. Volkselymologie. Fort instructif. ^ Id., Zur
lai. Sprachgeschichte, I. Mêmes qualités que dans le précédent. If J. M. Sto-
waSSER, Duiikle Wurter. Id., Eine zweile lieihe d. \V. Id., Das verbum lare.
Etymologies fort curieuses. If A. Semenofp, Etijmologisches iiber einige rdm.
Eigennamen. Etudie les mots Valerius, Gaius, Julius. ^ A. Zimmbrmann, 45
Etymologische Versuclie. Problèmes d'un vif intérêt. \ c) Mémoires rela-
tifs à des écrivains déterminés. Jul. Grimm, De adjectivis Ptautitiis.
Analyse favorable. ^ F. Lbo, Zum plautinischen Lexikon (Arch. 9). Liste
des mois étudiés, t G. DB la. Chaux, Der Gebrauch der Verbu und ihrer Ahleit-
ungen bei Aepos. Plan inverse de celui d'Ignatius. If G. Muller, l'hraseologie 50
des Sallust. Analyse. If A. M. A. SCHMIDT, Beitrdge zur lioianischen Lexikogra-
phie. Trois programmes d'une excellente méthoile. H G. Wulsch, De verbis
cum praepositione iper » compositis apud Livium. Fragment d'un bon travail,
84 1902. — ALLEMAGNE.
clair et bien disposé, f Ph. Lobwe, LexikaHiche Siudien zu Ovid. Spécimen
lout à fait approprié d'un lexique d'Ovide, f E. Linse, De P. Ovidio Nasone
vocabulorum inventore. Recherches très curieuses ; complète Favre et corrige
Drâger. ^ E. Stephani, De Martiale verborum novalore. Solide. \ Ch. Dbl-
6 HORBE, De Senecae Tragici subtantivis. Uon. f W. HeraeuS, Die Sprache des
Petronius und die Glnssen. Plan. Recoinmandable. f J. M. Stovvasseh, Lexi-
kalisch -krilisches aus Porphyrio. Faits intéressants, f J. van der Vliet,
Lexihalisches su Apulejus und Sidonius ApoUinaris (Arch. 10). Liste des mots
étudiés. ^ Fr. NaUMaNN, De verborum cum ptaepositionibus compositorum usu
10 Ammiaiii Marceilini. Bon. f Ferd. RuBSS, Ergàmung des latein. VVôrtei-buches
dùrch die Tironischen Noten (Arch. II). Résultats précieux. K G. GOETZ, Cor-
pus glossarioruni latinorum. A dignement continué l'œuvre entreprise par
Loewe. % d) Mots isolés rangés par ordre alphabétique. Liste,
avec renvoi aux articles de revues ou aux éditions, de mots latins isolés
16 (abhastare-volaticus). A. G.-D.
Journal fur praktische Chemie. Nouv. série. T. 66. 6» et 7* livr. La
question du ■Jys-jSipyupo? au point du vue chimique et métallurgique (P. Dier-
gart]. Le '}/eu5apf«po?. mentionné par Slrabon, XIII, 610, est probablement du
zinc mêlé avec du fer. J. L. IL
20 Korrespondenzblatt der Westdeutschen Zeitschrift fur Geschichte
u. Kunst, 21» année, (iy02) 1' et 2' livr. Trouvé à Heidelberg [K. Pfaff] trois
stèles tombales romaines ayant servi pour des tombes chrétiennes ; des-
cription (flg.); a) stèle de Vigellins, (ils de Nonuus, mort à l'âge de 17 ans,
élevée par son père et ornée de reliefs, dans le fronton un sphinx, au des-
2f sous un repas funèbre et plus bas des satyres jouant d'instruments de
musique, à côté une ménade dansant : elle date du 2* s. ap. J.-G ; b) stèle
importante pour l'histoire de la défense des frontières dans les derniers
temps de la domination rom. sur le Rhin : on y voit en relief, à cheval, un
explorator, corps de cavalerie destiné à protéger la frontière; c) stèle avec
30 noms germains latinisés; autres stèles. K Étude sur la stèle b et sur le rôle
des exploratores [v. Domaszewski]. T Trouvé à Friedberg, Hesse [llelml^ej
une pierre milliaire dédiée à l'empereur Decius et à ses deux fils Ilerennius
Etruscus et 'l^alens Hostilius, elle est de ■^--.'à ou 250. H Les principia et ar-
mentaria du camp de Lambèse; [v. Domaszewski! leur importance pourl'in-
33 telligence des castels du limes en Germanie. Hf 3' et ¥ livr. Inscr. rom.
trouvées à Mayence [Korber]. % Noms de lieu rom. dans le paj's de la Mo-
selle [A. Riese]. f Collection Kam à Nimègue [M. Siebourg]. Briques
avec cachets de potier : fabriques de poteries en terra sigillata, graffltes :
5 briques ; la legio X gemina ; urne en terra sigillata (Ilg.). H Une
40 inscr. trouvée en 1900 à Tongres [J. P. Waltzing] doit être restituée comme
suit. Volkano sacrum. Cives Romani centuria Valentini gaesatorum basem
posuerunt. Ht 5* et 6" livr. Trouvailles rom. à Wiesbaden [Ritterling]. Cons-
truction rom. inscr. sanctuaire de Mithra construit dans le rocher avec
plusieurs autels en partie encore en place près des murs latéraux de la cella
48 avec inscr. f Birkenfeld [Baldes]. Restes d'ét.:blissemeul rom. %% 7« et S"
livr. Mayence. Inscr. rom. [Korber]. Fragment. U Les travaux de la canali-
sation à Trêves fHcttner] ont mis à jour 1729 objets divers (fig.), entre autres
un relief du 2* s. ap. J.-C. représentant la triade capitolinienne, Jupiter
entre Junon et Minerve, le torse d'une déesse assise plus grande que nature,
BO qui doit être une Junon faisant partie d'un groupe avec Jupiter, une tête
de jeune femme en marbre d'un beau travnil, plusieurs mosaïques dont
une représentant Bacchus sur son char traîné par des panthères et conduit
par un satyre, etc. t Geissner. Die in Mainzer Muséum be/indlichen feineren
LITERARISCHES CENTRALBLATT 85
Gefàsse des augusleischen Zeit u. ihre Stempel [Kôrber]. Contribulion qui sera
bien accueillie U Dédicace d'armes [Domaszewslfil. A côté d'une Inscr. de
Tongres, il faut, ciier CIL 111 14M33 de 297 ap. J.-t:. If Pour servir à l'histoire
du camp rom. sur le Rhin inférieur [E. RitleriiiigJ. Montre que la décou-
verte d'une briqueterie militaire à Xanten permet de répartir avec pius de 5
sûreté les légions du Rhin inférieur dans les différents camps sous les Fla-
viens et Trajan. ^ Découvertes d'antiquités en Belgique |1I. Schuermans] .
Sur l'inser. de Tongres et les hypothèses de Waltzing < cf. supra >. laser,
trouvées à Maeslricht qu'on prétend se rapporter à la déesse Lua, ce qui
est douteux. Mosaïque avec inscr. pert X peo qu'on retrouve sur un vase de \o
Beau vais. Urne en terre saraienue avec inscr. GVSTAS. Inscr. de Tongres
sur vases, ff ye et in^ livr. Manheim. Deux images en relief rom. |K. Bau-
mann]. On voit sur une plaque de pierre la Fortune, sur une autre Vulcain;
elles ont dû appartenir à un autel des « quatre dieux. » ^ Dahm, Die Feld-
ziige des Germaiitcus in DexUschland [.] Intéressant. K WinkelSESSER, De refeus 16
divi Augvsli auspiciis in Germania geslis giuiestiotus selectae [Ritterling] Appréc.
favorable. H I/épithéte honoritique Domitiana [Ritterling]. Accordée aut
troupes de la Basse Germanie en 89, en souvenir de leur attitude lors du
soulèvement d'Anlonius Saturninus, cette epithèle fut donnée aussi à
d'jiutres corps de troupes par Domilien, comiue le prouve une inscr. funé- 20
raire trouvée à Vienne en 1901 et mentionnant l'ala T. Flavia Domitiana.
Cette récompense lui fut accordée probablement à cause d'actions d'éclat
dans les guerres contre les Daces et les Sarmates de 86 à 92. H Cachets
militaires. [A. Riesel. Cinq cachets trouvés à Nymègue.^lf 11« livr. Munster
près Bingerbriick. Pavé en mosaïque romain fO. Kohi]. Description avec 26
fig. de ce pavé de plusieurs chambres d'une villa rom. trouvé en 1895. H
Remagen inscr. rom (H. Lehner]. Texte, restitution et commentaire de
cette inscr. votive intéressante datant de 218 ap. J.-C. et relatant la restau-
ration d'un « horolegium (sic) ab horis intermissum etvetustale colabsum »
par Petronius Atbenodorus praefectus cohortis I Flaviae. HH 12" livr. Fonilles 30
dans une cave rom. à Ileddernheim fF. Quilling]. Elle contenait les frag-
ments de six grandes amphores, qui ont pu être reconstituées et qui
doivent dater de 200 ap. J.-C. Monnaies de Trajan. Sept. Sévère et denier de
Julia Mamaea; couvercles en terr", anses sans cachets : qq. graffllti. ^
Fouilles près de llaltern [Philippi]. Résultat des fouilles en sept, et oct. 35
1902. 1[ G. BloCH, Les origines, la Gaule indépendante et la Gaule romaine. [ ].
Grands éloges. Z.
Limesblatt. Mitteilungen der Streckenkommissare bei der Reichs.
limeskommission. 1902. N° 34. Mai. Portion du Limes de Graue Berg-
Adolfseck [L. Jacobij. Les fouilles de cet automne ont permis de déterminer 40
l'endroit ou le limes traversait l'Aar près d'Adolfseck ; détails sur les tra-
vaux : reconstitution du limes. % Gastel Feldberg [id]. On avait déterminé
il y a deux ans l'emplacement dupraetorium (fig.) Les fouilles ont continué
et ont abouti à la découverte <rune construction qui devait c^tre en bois :
Objets divers, f Castel Capersburg [id.] Composé de trois castels qui sont 48
comme trois enceintes (fig.) un plus ancien en terre, un second en
pierre avec double mur, un troisième en pierre, constituant trois périodes
dans la construction. Situation du praetorium. Objets divers, entre autres
un nouveau fragment avec inscr. du relief d'Epona : autres inscr. % Pfùnz
[F. Winckelmann]. Les fouilles ont montré qu'on avait bien là un établis- so
sèment romain : constructions diverses. Objets divers. X.
Literarisches Centralblatt, 33 lahrg. 1902. 4 jr. Gh. Huit, La philoso-
phie de la nature chez les anciens [W. K.j Éloge; des lacunes. ^ H. OSTHOFP,
86 1902. — ALLEMAGNE.
Vom Suppleliuwesen der indogf:rmanischen Sprachen. (A. Th.J D'un vif intérêt,
même pour l'histoire de la civilisation. U A. S. Murray-A. H. Smith-H.
B. Walters, Excavations in Cyprus. (T. S.j Bon : observations. W 11 jr. A.
Thomb-K. Marbb, Experimentelle Untersuchungen ùber die psychologischen
B Grundtagen der sprachlichen Analogiebildung . [P. Mentz\ Intéressant : ana-
lyse et dis;;ussion. 1[ Max C. P. Schmidt, Bealistische Chreston.athie ans der
Literalur des classischen Altertums, II. [Sr.l Utile. 1[f 18 jr. A. Stahl, Patris-
tische Unlersucliungen. I: Der 1. Brief des rômisciten Clemens. Il : Ignatius von
Antiocliien. III : Der < Hirt » des Hertnas. [G. Kr.] A consulter : des réserves.
10 f Th. ZlELlNSKI, Die Behandlung r/leichz'itiger Ereignisse im aniiken Epos, I
[H. St.| Tout à fait recommaudalilo. f Otto Schrobdkr, Pindari carmina
(Id.| Ëilition qui marque ou grand progrès dans la '•ritique du texte de
Pindare; examen de plusieurs passages, fl'aul Arndt, Brunn-Bruckmanns
Denkmàler griecli. und rom. SciUplur. [Ad. M-S.] Améliorations notables. ^
15 li. SaLOMaN, Die Venus von Milo und die milgefunde.iun Hermen. [H. Wfld.]
Essai intéressant de reconstitution. fU 'i^ jr. F. X. Funk, Patres aposlolici,
[G. Kr.] 2' éd. tout à fait remaniée ; c'est le meilleur texte qui ait encore
paru, t SOCII BoLLANDIAN!, Bibliolheca hagiographica latina anliquae etmediae
aeiatis, VI. [v. D.] Dernier vol., avec supplément, de celle remarquable
20 publication. H H. R. Hall, The oldesl civilizalion of Greece. Studies of the
Mycenaean âge. [II. Wfld.l Exposé très clair ; science solide, f G. Schneider,
Schûler-Kommentar zu Plalons Apologie des Sokrales und Kriton nebst den
SclUusskapitetn des Phàdon. [K. LindeJ Bon; analyse. Ut 1"^' fév. G. Kroll,
Procli Diadochi in Platonis rem publicam commtntarii II. [B.] Excellente édi-
26 tiou. t C. Pascal, Sludi sugli scrittori Lalini {Ennio, Cicérone, Livio, Orazio,
Tibullo). [x]. Brève analyse des chnpitres. f G. N. Hatzidakis, K. S. KON-
TOS, BtoAio-/p!(TÎa der von Bernardakis Ausgabe Plutarchs ('A(j»)vâ, XIII) [G. N.
H.J Énuméraiiou et classification des fautes de l'éd. de B. Conjectures et
Interprétations nouvelles. Article excellent à consulter, ft 8 fév. Kaiserl.
30 Akademie der IVissenschaften. Der rom. Limes in Oesterreich. 2 f A. R.J Ce 2*
fasc. est digne du 1='. UH 13 fév. J. S- Phillimore, Sexti Properlii carmina
[C. W.-N.; Boune éd. critique; réserves de détail. UH 22 fév. Festschrift zur
Feier des /lunderljdhrigen lieslelten» der Ges. fiir niitzliche Forschungen iti Trier.
[A. R.] Important travail sur le mur romain d'Antunuacum (Andernach). tK
3e l"' mars. A. .Marx, llilfsbiichlein fiir die Aussprache der latein. Vokale in Position-
langen Silben. [O. W.]. 3* éd. améliorée de cet utile opuscule, avec excellente
préface de BijCHEler. 1 0. von IIkinemann, Die Handschiiften derherzoglichen
BibUothek zu Wolfenbiiltel, ?. Abt. Die Augusteischen llandschriflen. IV [S.-n.].
Importante publication. If Reale Accademia dei IJncei, Monumenli antichi IX.
«0 X, XI (U. v. W. M.|. Savant travail, qui mérite la reconnaissance di;s phi-
lologues, ft 8 mars. F. Léo, Die griech.-rôm. Biographie nach ihrer literari-
sehen Form. |ll|. Inlén^ssant. 1[ W. Meybr, Der Gelegenheitsdichter Venantius
Fortunatus [G. W.-n.]. C'est, depuis l'ed. de Léo, la plus importante con-
tribution à l'étude de Fortunat. HH 15 mars. K. Joh. Neumann, llippo-
4S lytus von llom iyi seiner Slellung zu Staat und Well, I [x]. Cette 1" partie fait
attendre impatiemment la seconde, f H. C. Newton, The epigraphical évi-
dence for the rcigns of Vespasian and Titus [x]. Les résultats de ce savant
travail sont précieux, t W. R. Roberts, Dionysius of Halicamassus, the
three literary lellers [B.]. Texte grec, traduction anglaise, apparat et notes ;
6U beaucoup de soin. tH 22 mats. W. Scheel, Die Anschauung Augustins iiher
Chrisli Person und Werk. — G. F. VON Hertling, Augustin [x]. Analyse
favorable, l'un s'adresse aux savants, le second au grand public. 1 B.
DelbbOCK, Gruvdfrngen der Sprachfonchung mit Riicksicht auf VV. VVundts
LITERARISCHES CENTRALBLATT. 87
Sprachpsychologie erôvierl. [Ph. Wegener]. Longue analyse, éloge et discus-
sion. H W. SpibGBLBBRG, Die demolischen Papyrus der Strassburger Bibliothek
[W. Schubart]. Texte et traduction méritoires. î W. Rbichbl, Homerische
Waffen [T. S.). 2» éd., remaniée par Ubberdby. Excellent. HU ii9 mars. J.
GiLSON, L'étude du droitromain comparé aux autres droits de l'unliquité [E. Zn.]. 5
Intéressant et des plus recommaudables. ^ R. Mbthnbr, Untersuchungen
sur laleinischen Tempus- und Moduslehre ,0. W.]. Bonne étude sur l'emploi du
conjonclif dans les propositions temporelles et relatives : qqs réserves. ^
12 avril. A. Schulten, Die Mosaikkarte von Madaba und ihr Verhdltniss su
den àltesten Karten ttnd Beschreibungen des heiligen Landes [J. Beiizinger]. 10
Contestable, f M. Wellmann, Die Fragmente der sikelischen Aerste Akron^
Philistion u. des Diokles von Karystos [x]. Utile et méritoire; réserves de dé-
tail. K H. BrbWBU, Die Unterscheidung der Klagen nach attischem Recht
[Thurnser]. Savant commentaire, avec des preuves solides, des §§ 47 et 113
de la Midienne. % F. Mauthnbr, Beitrùge su einer Kritik der Spraclie. — F. 15
N. FiNCK, Die Klassification der Sprachen [W. Baugj. Le scepticisme de M.
est contestable : la teniaiive de F. est intéressante, malgré qqs. points
douteux. K Th. Thalhbim, Lyaiae orutiones [B.]. Éd. tout à fait recommaii-
dable. H J. M. Heer, Der Utstorinclie Wert der Vita Commodi in der Simml.
der Scripiores Historiae Augustae |11. D.]. Solide et d'un vif intérêt, f O. E. 20
SCHMIDT, Briefe Ciceros und seiner Zeilgfnossen^ 1 [O. W.J. Éloge et examen
détaillé de ce 1" fasc, qui comprend les lettres entre 67 et 60 a. G. tT
19 avril. Uans Waitz, Das pseudotertuUianische Oedicht advenus Marcionem
[x]. Contribution de valeur; réserves sur qqs. points. Klf 26 avril. E.
Kammbr, Ein dsthelischer Commentar su Ifomers llias. — J. SiTZLEB, M. su Î5
Odyssée [x]. Excellents. ^ E. SaMTER, Familienfeste der Griechen u7id Borner
[Thumser]. Analyse et discussion. ^ 3 mai. B. Kbil, Anonymus Argentinensis :
Fragmente zur Geschichle des Perikleischen Athen auseinem Strassburger Papyrus
[Phlmn.] Éloge et résumé. ^ E. Koch, Unlerrichts- Briefe fiir das Selbststudium der
altgriech. Sprache [0. W.]. On ne peut choisir un meilleur guide. ^ A. Cap- 30
PBLLi, Lexicon ubbreviaturarum [x]. Indispensable aux paléographes. Hf lomai-
U. P. BoiSSEVAiN, Cassii Dionis Coccejatii hisloriarum Bomanarum quae super-
sunt [t]. 3* vol.. digne des précédents, qui contient les livres LXI à LXXX.
^1f 24 mai. W. W. GooDWiN, Demosthenes onthecrown. (B.J Bonne éd, à tous
égards; appréciation détaillée. K Index librorum saeculo xy»"> impressorum m
quorum exempta postidet bibliotheca regia Hafniensis. [x] Très utile. HU 31
mai.C. R. GrbgORY, 7"ej:(/£ri(t/c des Xeuen Teslamentes, II. [Eb. Nestlé]. Analyse
favorable, f A. JIbnzel, Untersuchungen sum Sokrates- Processe. [Thumser].
Intéressant; dos points discutables, f M. Hoffmann, August Biickh. [x). Bio-
graphie et anthologie. Ht 7 juin. J. Kirchnbr, Prosopographia Attica, 1. [x]. 40
Travail considérable (8959 noms), et qui mérite tous éloges, f Ivar A. IIei-
KBL, Eusebius Werke, I. [G. Kr.] Digne des volumes déjà parus dans la même
collection : réserves de détail. K A. Maleïn, Martial. [— nny]. Etude qu'on
ne saurait négliger. H O. Richtbb, Topographie der Sladt Bom. [G. W. a.
3e éd. améliorée et complétée, t A. Mayr, Die vorgeschichtlichen Denkmàler 4S
von Malia. [E. v. S.] Publication très méritoire. HH '■4 juin. W. Osiandbr,
Der Hannibalweg. [x]. Savant et ingénieux, mais contestable, f F. Blass,
Die Bhythmen der altischen Kunstprosa. [O. I.] Conclusions inaccep-
tables. HH 21 juin. B. Wbiss, Die puuHnischen Briefe. [Schm.] Le texte de
cette 2« éd. a élo amélioré. H Franz Kampbrs, Alexander der Grosse und die 50
Idée des Weltimperiums in Prophétie und Sage [W. C] La personnalité d'.Ale-
xandre est bien mise en lumière 1[ L. RadbhmaCHBR, Demetrii Phalerci qui
dicilw de elocutione libellus [B]. Excellente édition, %'i 28 juin. J. G. Tarver
88 1902. — ALLEMAGNE.
fiberius Ihe Txjrant. [A.] Intéressant. ^ E. P. Morris, On principles and methods
in laiiti synlax. [J. H. Schmalz]. Très digne d'attention, f E. Oder, Claudii
Eermeri Mulomedicina Chironis. fxj. Éd. d'un vif intérêt, 'j^ 5 juil. A.
t)EISSMANN. Ein original Dokumeni ans der Dioclttiardschen Christenverfolgung .
5 [G. Kr.] Nouvelle éd., avec commentaires, de ce curieux papyrus (BM. 713).
% H. DiELS, Poetarum philosophovum fragmenta [W. K.] Beaucoup de soin et
de sens critique. 1| E. PONTREMOLI-M. ColliGNON, Pergame. Restauration e'
description des monuments de l'Acropole. [T. S.] Aussi utile qu'intéressant. ^
M. RUHLAND. Die eleusinischen Giiltincn. Enlwickelung ihrer Typen in der
10 attischen Plastik. [G. Kôrte]. Beaucoup de soin ; analyse et observations, tif
12 juil. A. HiLGARD, Schotia in Dionysii Thracis artem grammnticam. [B.]
Ed. très méritoire. HH 19 juil. F. Stahlin, Die Stetlung der Poésie in der pla-
lonischen Philosophie. [O.W.]. Etude circonstanciée de ce problème, déjà abordé
par Ed. Zeller.^f R. Lanciani, Storia degli Scavidi Roma, 1. [F. Br.]. I" vol. d'une
J5 œuvre considérable, qui complétera sou grand ouvrage togographique « For-
ma urbis Ro[uae ». nu 26 juil. W. Janell, Quae.Wioties /'(a/onicae. |B.]. Eloges;
réserves de détail. If F. Sommer, Hixndbuch der latein. Laut- und Formenlehre.
[\\. Supérieur à Stolz ; a le tort d'y renvoyer pour les exemples. Observa-
tions sur qqs points. % P. Knoll, Sancti Aureli Augnstini retractationum libri
20 duo. [G. Kr.]. Bonne éd., mais l'apparat est trop touffu. Ht 2 août. B. W.
Bacon, An Introduction to Ihe New Testament. — M. R. Vincent, A history ofthe
textual crilicism ofthe A'eio Testament, [v. D.]. Intéressants, le premier sur-
tout, un 16 août. Hugo. WiLLHiCH, Judaica. (S-n.J. Elude savante et sagace
sur l'histoire et la littérature hellénistico-juives. % B. G. Tuckir, Aesr.hy-
25 lus, The Choephori. [lij. Beaucoup de soin, mais pas assez au courant (ignore
l'éd. de Wilamowitz). UU 23 août. A. Philippson, lieitràge zur Kcnntnis der
griech. Inselwell. [x]. Très bon. U M. Sghmidt, Realistische C hreslomathie aus
der Litteralur des klass. Altertums, 3. [Slgr.]. Très utile pour les classes. ^
M. OefteRING, Heliodor und seine Bedeulung fUr die Lileratur. [M. K.]. Excel-
30 lente étude ; analyse et remarques. \ 0. Jahn-A. Michaelis, Atx AtUena-
rum a Pausania descvipta. [Wfld.]. 3" éd., encore augmentée et amendée,
d'un ouvrage scolaire qui a fait ses preuves. UU 30 août. J. de Hbyden-
ZlBLEWlCZ, Prolegomena in Pseudocelli de universi natura libellum. [B-r.].
Beaucoup de soin et de sagacité. U J- Prestel, Des Marcus Vitruvius Pollio
36 Basilika su Fanum Fortunae. [x]. Très digne d'attention. Ulf 6 sept. T. N.
XATZIAAKHS 'E)>£Y"X0' "«' -nplazii. [11. ]. Polémique contre Bernardakis
et son éd. de Plularque. UU 13 sept. Léo Meyer, Handbuch der griech. Ety-
mologie, I u. II. [A. Th.]. Utile, malgré ses lacunes; mais il n'est pas au
niveau de la science actuelle. UU '-0 sept. A. Hilgenfeld, Ignatii Antincheni
40 et Polgcarpi Smyrnaei epistulae et martyrii. [G. Kr.]. Texte établi avec grand
soin ; discussion de qqs passages et de plusieurs points du commentaire.
1 Chr. CbON-H. Uhle, Piatons Verteidigungsrede des Socratcs und [iriton.
[0. J.]. 11" éd., refondue par U., avec une science prudente et solide. U
A. Klotz, p. Papinius Staiius, II, 1. [G. W-n.j. Ed. fondée sur l'excellent
4S ms. de Paris 8051 (Puteanus, 9» s.) ; ce fasc. contient l'Achilleis. Uf 27 sept.
R. Neil, Arislophanes, The Knights. [x]. Ed. soignée, et sans doute utile
pour les écoliers anglais ; mais rien de nouveau. fU t, oct. G. Pfannmûller,
Die kirchliche Gesetzgebung Juslinians. [x].Fort utile. U II. Schweizbr-Sidler,
Tacitvs^ Germania. [A. R.]. 6» éd., refondue, et mise au courant des travaux
50 récents, par E. SCHWYZER. UU 11 oct. J. Juthner, Der Gymnastikos des Philo-
stratos. [B.]. Beaucoup de savoir et de sens critique. U C. Pauli, Corpus Inscrip-
lionum Etruscarum, I. [Sch... r.]. l»' vol. d'un recueil très méritoire, qui
contient les 4 917 premières inscr. ; P. s'est assuré !a précieuse collabora-
MITTEILUNOEN AUS UER HISTORISCHEN LITTBRATUR. 89
lion de Danielsson. tt 18 oct. A. Mbnzius, The earliest Gospel, [v. D.]. Texte
grec, avec version anglaise et commentaire; de sérieuses qualités, f Th.
BiRT, Giiech. Ennnernngen eincs Beiêenden. [A. Th.]. Intéressant et original.
1[ .Max Neuburgbr-J. PaGEL, Handbuch der Geschichte dev Medizin, l-L. [K.
S.J. Dans ce savant recueil, fondé par Piischmann et rédigé par plusieurs 5
auteurs, l'antiquité occupe 443 pages. If G. IIudb, Thucydidis hisloriae II (K-
VIII). [F. B.]. Ed. des plus recomramandables, reproduite avec de légères
modiflcations dans la collection Teubner: examen critique de plusieurs
passages, f A. S. Wilkins, M. Tulli Gicevonis nhetorica, I. [G. W-n.]. Texte
fondé surtout sur les anciens mutili. ^^ 25 oct. D. B. Monro, Homer's Odys- lO
sey, XIII-XXIV. [xj. Commentaire où il y a beaucoup à prendre, f J. G.
Kempf, liomanorum sermonis caslrensin reliquiae. [C. \V-n.]. Travail très
consciencieux. HK l'"' nov. liisloire de l'Algérie par ses tnonumenls . [G.
K.]. Cet ouvrage dont les chapitres sont dus à divers auteurs, est un
modèle de vulgarisation, f II. G. Zbuthbn, Histoire des mathématiques IB
dans l'antiquité et le moyen âge [E.-l.]. Trad. française par J. Mascart;
Éloge. 1 E. Martini; Parthenii Nicaeni quae supersunt [xJ. De sérieuses
qualités : a refait l'éd. incommode de Sakolowski. \ Th. Stangl, Ou. Curti
Bufi historiarum Alexandri Magni Mocedonis libvi qtii supersunt [xJ. Bonne
éd. classique, qui s'écarte en maints passages du texte de Vogel. f G. 20
WissowA, Religion und Kultus der Rômer [11]. Utile; des réserves. Ulf 8nov.
0. VON Gebhardt, Passio S. Theclae virginis [G. Kr.]. D'un vif intérêt; appré-
ciation détaillée. \ G. E. CuratulO, Die Kunst der Juno Lucina in flom. [x|.
Recherches curieuses et méritoires; réserves et observations. ^ E. Maass,
Die Tagesgiitier in Rom und den Provittzen [G. Wissowa]. Beaucoup de savoir 25
et de sagacité. Hf 22 nov. F. Jacoby, Apollodors Chronik [%]. Publication
précieuse pour quiconque s'intéresse à la chronologie grecque, t F. Han-
NiG, De Pegaso [x]. Monographie attachante. % Ch. Huelsen, Die Ausgra-
bungen auf dem Forum Romanum 1898-I90i [F. B.]. Excellent compte rendu.
tt 29 nov. W. L. Newman, The politics of Aristotle, III, IV [x]. Ces 2 derniers 30
volumes (le l" est de 1887, le 2* de 1889) sont aussi soignés que les précé-
dents; c'est l'éd. la plus solide de cet ouvrage d'Aristole. \% 6 déc. W.
Strbhl, Grundriss der alten Geschichte und Quellenkunde, 1 (Griech. Gesch.),
Il [Riim. Gesch) [E. v. S.]. Le second vol. vaut mieux que le premier;
réserves et observations, f A. Gebckb, Abriss der griech. Lautlehre |II. Hirl]. 35
Bon (Inns l'ensemble, mais des erreurs et des superfluilés. f 13 déc. Mat-
thaeus MuCH, Die Ueimat der Indogermanen im Lichte der urgeschichtlichen
Forschung [Id.]. Ce serait, non l'Asie, mais le N.-O. de l'Europe : livre in-
téressant et suggestif. t L.Wengeb, Rcchtshistorische Papyrusstudieu |Thum-
ser]. Recherches curieuses et bien conduites. \ E. Bethe, FoUucis Onomas- 10
ticon, 1 [x). I" fasc. de cet ouvrage considérable, qui sera une editio prin-
ceps. U 0. SchraDBH, Reallexikon der indogerman. AUertumskunde [W . Streit-
berg). Utile; des réserves. H A. Mayr, Die altchristlichen RcgràbnisitàlCen
auf M alla [x]. Intéressant. 1\ 20 déc. Adolf Rômkr, Studien su Aristnphanes,
I [li]. Compare Us scholies du ms. de Ravenne et celui de Venise. Bon, 45
mais des longueurs. ^ S. K. Sakellaropoulos, Ihpi .\igiou 'AvSpovixou
[xJ. Des parties discutables. A. G. D.
Mitteilungen aus der historischen Litteratur T. 30. Fasc. 1. C. r.
de la Société historique de Berlin. 4 nov. 19ul. llirsch, fait l'éloge de C.
DiEHL Juslinien et la civiHsation byoantine.^ Revue des Programmes. Brinck- 50
MBIBR, lleinrich Schliemann 11. die Ausgrabungen auf IJissarlik (G. Burg) [Hey-
denreich]. Reflète exactement les idées courantes. Eloges. E. Wilisch,
Beitràge zur Getchir.hle des allen Korinth (G. Zittau) [Id.] Excellent. A. E.
90 1902. — ALLEMAGNE.
AnSPACH, De Alexandri Magni expeditione Indica. P. 1. (G. Duisburg) [1(1.].
Fait preuve de connaissances philologiques, géographiques et historiques
et apporte mainte contribution à l'exégèse de la littérature classique. T.
BuTTNER-WOBST, Beilrdge zu, Polybios{G. zuna heil. Kreuz, Dresde) [Dietrich].
5 Résultats convaincants relatifs à la constitution du texte des excerpta :
Ttepl TtpiffSEwv 'PwnatMv Tipô; èOvtxoû;, A. ViBRTBL, Tiberius u. Germanicus (G.
Gôtiingen}. [Id-] Aura force démonstrative chez tous ceux qui ne se laissent
pas prévenir par le jugement de Tacite. P. Wbise, Deitràge zur Geschichte
des rijm. Weinbaues in Gallieyi u. an der Mosel (Realg. d. Johanneuras, Ilam-
10 burg). [Id.J Montre avec succès quel profit inattendu l'on peut tirer de
l'élude des monuments fuuéraires. F. Matthias, Veber Pytlieas v. Massilia
u.die àliesten Nachrichten v. den Germanen. P. 1. (Luiseng., Berlin) [F. Hirsch].
Bien qu'il suive en géliéral Miillenhoir, il s'en écarte cependant sur maint
point. P. VOGT, Kleine Beilrdge zuv Geschichte der Challen (Wilhelms-G., Cas-
15 sel) lld.] Analyse. H. Libberigh, Studien m den Proômien in der griech. u.
hyzant. Geschichtsschreibung [ ]. Analyse. P. H. BOURIER, Ueher die Quellen der
erslen UBiicher des Joliannes Malalas. 2 (G. St. Slephan, Augsburg) [Id.] Très
méritoire. K. Roth, Sludie zu den Briefen des TheophyUiktos Bulga-
rus (G. Ludwigshafen). [Id.]. Maints résultats nouveaux. M.Trev, Matthaios
20 von Epitesos [id.]. Analyse. H Jihresberichte der Geschichlswissenschaft hrag.
V. E. Bbrnbr, t. 22 [K. Lôschhorn]. Mérite les mêmes éloges que les vol.
précédents, t K. BrbysiG, Kullurgeschichle der Neuzeit, T. 2 (Alterlum u.
Mittelaller als Vorstufen der Neuzoit). P. 2 [W. Martens]. Éloges, sauf pour
le 5» livre moins réussi que les livres antérieurs, t B. Gerhard, Handbuch
26 dtr deulschen Geschichte, 2« éd. [G. Schuster]. Répond à toutes les exigences
légitimes. K J. V. PhÂsek, Forschungen zur Geschichte des Alterlums, 3 (Zur
Chronologie des Kyros) [Joh. Nickel]. Loué. H B. Nibsb, Die Welt des Hellen-
isrrnts [Ueydenreich]. Se recommande par la finesse des aperçus et la beauté
du style. \ Th. Zell, Polyphem ein Gorilla [Id.]. Diss. d'une prolixité fati-
30 gante qui u'a pas convaincu le critique.! A. Schônfelder, De Viciore Vi-
tensi episcopo [K. Siegel]. Réserves, f Beiheft zum Militâr-Wochenblatt,
fasc. 1 [FossJ. Mentionné à cause de l'art, de Wolf, « Wo standen Casars
Rheinbriicken » ? A Cologne. H Historische Vierteljahresschrifl hrsg. v. G.
Seelbger, 3'= année (1900) [F. Hirsch]. Mentionné à cause d'un art. de L.
3S ScHMiDT «Die Hermunduren» dans lequel il retrace l'histoire de ce peuple
depuis le 1" s. après J.-C Ut Fasc. 2. Helmolt, Weltgeschichte. T. 3: Wes-
tasienu. Afrika, v. H. Winckler, H. Schurtz et C. Nibbuhr (pi.) [Martens].
Est le plus remarquable vol. paru de celte collection ; à lire cependant avec
circonspection. \ G. Wunderer, Polybios-Forsckungen. P. 2 (Citate u.
40 gefliigelte Worte bei Polyhios) [Ueydenreich]. D'excellentes observations
de détail, jugement sain et indépendant, t D. Detlefsen, Die Beschreibutig
Italiens in der Nnturahs Historia des Plinius ti. ihre Quellen [Id.]. Approfondi;
soin et sagacité. Ut Fasc. 3. E. Meyer, Geschichte des Alterlums, T. 3 et 4
Livre 3: Alhen, 446-404 v. Chr.) [R.Adam]. Uuil la profonde érudition
45 d'un Groie à la richesse d'idées et au regard pratique d'un Duncker. î
F. KampehS, Alexander der Grosse u. die Idée des Weltimperiums in Pro-
phétie und Sage [Ueydenreich]. Grands éloges. t1 F'isc- ■^- W. Kopp,
Geschichte der griech. Litteratur, 6. Aufl. besorgt v. G. II. MÛLLER. — W.
Kopp, Geschichte der rom. Litteratur. 7. Aufl. besorgt v. 0. Sbyffbrt [J.
50 Pistor]. Rendront d'excellents services sous leur forme notablement amé-
liorée, f H. NISSBN, Italische Landeskunde, T. 2 (Die Siadte). P. 1. (Th.
Preuss]. Guide sûr et indispensable. Henri Lebbgub.
Nachrichten V. d. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôttingen.
NKUE JAHRBÛCHER F. D. KLASS. ALTERTUM U. S. W. 91
1902, fasc. 1 . Catenarum Graecarum catalogus [Karo et LietzmannJ. Descrip-
tion des luss. et des imprimés coalenant des « catenae » relatives à l'A. et
au N. Test., aux actes des Apôtres, aux épîtres catholiques et aux ép. de
Paul < Cet art. qui échappe à l'analyse se continue dans les fasc. 2 et 3 >
tu Fasc. 3. Sur les formes homériques du gén. sing. des formes primitives 5
en 0 [L. Meyer.] La forme en «lo est de toutes les formes en o la plus usi-
tée. Devant voyelle l'o final s'élide ; il faut donc rétablir la forme ot ' là où
le texte donne ou; etc : Ediv6oi' «tco au 1. de Sàv6ou oiizo. A côté de l'ancien
010 est une forme de gén. en o, telle que MevonriâSao susceptible de perdre
l'o bref devant voyelle. Pas n'est besoin de supposer une forme en em lo
comme au vers 1 de l'Iliade. I/ancien oio s'est transformé en oo qui perd l'o
linal devant voyelle. On peut donc restreindre considérablement la présence
de ou dans Homère. Elle est indispensable toutefois à l'arsis de chacun des
six pieds et à la thésis du 6'. Les anciens n'avaient aucun sentiment du
développement historique de la langue grecque et croyaient que les formes 15
qui leurs étaient familières étaient les formes régulières, t Sur le Slichus
de Piaule [F. LeoJ. Les remaniements postérieurs en vue de représentations
écartent d'uuc façon indéniable, mais n'altèrent pas les traits essentiels de
la pièce. Trois comédies attiques ont servi à Plaute pour la composition du
Slichus, contamination que blâme avec juste raison Horace qui connaissait 20
la comédie altique. Le Stichus est peut-être la seule pièce de Plaute qui
puisse réellement être jouée par trois acteurs. On peut supposer que Plaute
a écrit celte pièce pour un acteur virtuose qui pouvait se charger à la fois
du rôle d'Anliphon et de Gelasimus. HI Fasc. 5. L'auteur des deux der-
niers chapitres de la lettre à Diognète [N. Bonwetsch]. C'est Ilippolyte. Ils 25
ont appartenu à un écrit plus étendu d'H. B. le démontre à l'aide de nom-
breux parallèles. 1 La tradition des scholies de Lucien [II. Rabe]. Les plus
•anciennes scholies datent du ix" et du x* s. Ce qui est plus récent n'est
qu'en extraits. 4 groupes de mss. constituent l'ancien fonds : 1. La plus
ancienne collection de scholies connues est représentée par F (vat. gr. 30
990). 2. Les se. d'Arélhas ECB (Ilarl. b694, Coislin S-iS, Vindob. gr. 123) ont
mis à contribution la classe F. 3. La classe A (Vatic. gr. 1322), dont l'auteur
a mis à profit différents mss. de Lucien, certainement la classe F et les
scholies d'Aréthas. 4. La classe N (= NO Vatic. gr. 89 et Laur. Conv. sopp.
77) dont l'auteur n'avait pas à sa disposition autant de sources que celui de 35
la classe A. t Sur la différence de la signification dans la composition ver-
bale ij. Wackeriiagel]. Les essais d'interprétation de i-K<iya.'o (Iliade M 3401
ne sont pas satisfaisants. D'abord ce mot n'est que dans des mss. de
second ordre. Il faut écrire avec le cod. 'Ven. imiixcno et rattacher le mot à
à ot'-Y&). W. montre ensuite par de nombreux parallèles tirés du grec, du 40
latin et de l'ancien indien, comment un verbe qui signifie ouvrir peut par
l'adjonction d'èTil ou de npôç signifier fermer. H. Lkbbguh.
Neue Jahrbucher fur das klassische Altertum, Geschichte und
deutsche Litteratur und lûr Pâdagogie. 3° année (1902). Livr. I.
l" partie, Christianisme et hellénisme dans leurs rapports littéraires [P. 45
Wendland]. Influence réciproque de ces deux manières de concevoir le
monde jusqu'à l'époque d'Origène : développement de l'église et de la reli-
gion. K Valeur historique des discours chez les historiens anciens [W. Sol-
tauj. S. distingue quatre catégories de discours dans les historiens anciens
a, authentiques ou historiques; b, de pure rhétorique; c, ceux qui jugent 50
ou caractérisent une époque ou des personnages; d, les discours tendan-
cieux; il étudie chacune de ces catégories dans les historiens anciens et
dans le Nouv. Testament, et montre leur valeur comme documents histo-
92 1902. — ALLEMAGNE.
riques. t L'histoire de l'antiquité dans ses rapports avec le dévoioppement
des études historiques dans les temps modernes [J. Kaerst]. Tendances di-
verses qui se sont fait jour dans la manière d'étudier l'histoire de l'anti-
quité depuis Ilerder et Niebuhr à nos jours (21 p.). f A. Cartault, Étude
5 sur les Satires d'Horace [Th. PlussJ.On a reproché à ce livre de ne rien con-
tenir de nouveau, il sera utile cependant comme critique de ce qui a déjà
été avancé par d'autres, comme réunion très complète de riches matériaux,
enûn il soulève bien des questions. H Trobls-Lund, Gesundheit u. Krank-
heit in der Ansc/iauunrj aller Zeilen [W. Nestlé]. Excellente trad. en allemand
10 d'un ouvrage qui a droit à toute notre reconnaissiuice. Hf Liv. 2. l" par-
tie. Phases (ou « couches ») diverses qu'on distingue dans la civilisation
et dans la langue de l'Iliade [P. Cauer]. A l'occasion du livre de C. Robert.
Studien zur Ilias, mit Beitràgen von F. Bechtel, G. étudie à nouveau la ques-
tion et, tout eu admettant dans une certaine mesure la méthode de R.,
16 n'accepte pas ses conclusions. \ Le développement de la lactique romaine
[E. Lammerl]. Étude de -iS p. qui se poursuit dans le fasc. 3. L. raonire
que l'art militaire romain a résolu le problème difUcile de rester fidèle aux
traditions du passé, tout eu acceptant les progrès nécessaires; c'est à celte
alliance heureuse qu'est due la tactique qui a donné à Rome la victoire sur
20 tous ses adversaires. U Analogies entre l'épopée des anciens Grecs el celle
des anciens Germains [R. Millier] . Rapports qu'il y a entre les poésies
homériques et Beowuif et l'Edda. W 2e partie. Les trois années de latin
dans le nouveau programme d'études [F. Richter]. Cette réforme adonné
de bons résultats. fH Livr. 3. 1'° partie. Tandances récentes dans l'élude
26 de la métrique grecque [V. LeoJ. Réserves que soulèvent les théories nou-
velles en métrique et qui viennent non de ce qu'on considère ces théories
d'un point de vue systématique, mais peut-être plutôt du point de vue
historique. H Lucien et les écoles de philosophes [H. Helm]. Étude de 61 p.
qui se poursuit dans les livr. 4 et 5. H. montre les rapports de Lucien avec
30 les diverses écoles, ce qu'il peusail de leurs doctrines, comment il s'en mo-
quait et les parodiait, il commence par Empédocle, Pythagore, Heraclite,
Démocrite, Aristippe, Anaxagore ; il passe ensuite à Socrate et ses dis-
ciples, puis à Platon, Aristote, las Académiciens, les Péripatéliciens. U le
montre bienveillant pour les Epicuriens, très mordant envers les Sto'icieus
SB el plein d'indulgence pour les Cyniques. If Cyriaque d'Ancône, fondateur
des études d'épigraphie [E. Ziebarth]. Z. montre dans Ciriaco Pizzecoli
d'Ancône le fondateur de l'épigraphie; sa vie, ses travaux. H La boîte de
Pandore [J. Ililberg]. Hésiode (O. et J., 67) parle d'un Ttt'Cioç: ce n'est pas
GIraldus qui a le premier mentionné par erreur la pyxis Pandorae, il s'est
40 fait une confusion avec le mythe de Psyché (Apulée, Met. VI, 21) oii il est
question d'une pyxis, que Psyché ouvre et d'où tous les maux s'échappent.
HH Livr. 4. fs partie. Ouvrages nouvellement parus sur l'hisioire grecque
[A. Bauer]. Dans cet art. de 37 p. qui se termine dans la livr. 5. B. étudie
longuement et critique les ouvrages suivants : E 1. Mbybr, Forschungen sur
45 alten Geschichle 2, et Geschichte der Allertums 3 (Das Perserreich u. die Grie-
chen 1). Éloges: qques réserves; K. Brbysig, Kulturgesckichle der Neuieit,
vergleichende Entiuickelungsgeschichle der fiihrenden Vôlker Europas. u. ihres
sor.ialen u. geisliges Lebens. Eloges, réserves sur la méthode et sur de nom-
breux poiiils ; R. PoHLMANN, Geschichle d. aiitiken Kommimismus u. Sozialis-
60 mus, vol. 2, P. GuiRAUD, La main d^ceavre industrielle dans l'ancienne Grice,
H. Francottb, L'industrie dans la Grèce ancienne. Vol. 1 et 2. Annalyse rai-
sonnée de ces trois ouvrages : examen rapide de certains points. H. Dbl-
BRÛCK Geschichle d. Kriegskunsl im Rahmen d. politischen Geschichle. I. Aller-
NEUE JAHRBUCHBR F. D. KLASS. ALTERTUM U. S. W. 93
lum. Indispensable. Beitraege zni- alten Geschichte. Vol. 1. Analyse des art.
de cette nouv. revue <cf. R. d. R. 20, ISl sqq.> \% Livre U. 1" partie. Con-
Irtbiitions à la caractéristique d'Ovide [M. Poknowskij]. Trad. du russe par
[E. Bernecker]. Malgré toute la souplesse et l'originalité de son esprit et
le don merveilleux qu'il a de présenter sous des aspects nouveaux des su- 5
jets connus depuis longtemps du lecteur, et cela grâce à des combinaisons
nouvelles et inattendues, Ovide dépend servilement des modèles Alexan-
drins, peul-èlre inconsciemment. Dans les Heroïdes il abuse du lieu com-
mun. Episode de Lucrèce dans Ovide (Fastes 633-852), comparé avec le récit
de T.-Live. Etude des procédés d'Ovide. HH Livr. 5, 1" partie. Idée fonda- ">
mentale des cas et des modes [B. DellbriickJ. A l'occasion du livre de E.
P. Morris, On Principles and Melhods in Latin Syntax dont il fait l'éloge.
D. développe ses propres idées qui ditfèrent en partie de celles de M. 1, les
cas ; ablatif; 2, les modes, conjonotif. Art. de 20 p. H Juturna et les fouilles
du forum romain [L. Deubnerl. Le « lacus Juturnac ■> et sa légende dans •»
les auteurs anciens. Fouilles qui ont mis au jour le lacus et à côté les
ruines du temple de Castor : sa situation sur la « Forma Urbis » de l'époque
de Sévère. Culte de Juturna et des Dioscures (Og.). H Le trésor d'argent de
Hildesheim[0. Seeck]. Il est très possible que ce trésor fut enfoui par Varus
dans les combats qui précédèrent sa défaite, afin de le dérober à ses ennemis, 20
mais il est aussi vraisemblable qu'il appartenait au butin de la bataille de
Teutoburgerwald, qu'il était auparavant la propriété d'un des principaux
officiers, et qu'il fut attribué à l'un des chefs les plus illustres des Chérusques
On ne peut pas conclure d'une inscr. lue récemment sur une des cuillières,
qu'il estcomposc de pièces d'époques différentes, car les lettres M. A.V.R.C 25
peuvent désigner la signature de l'artiste M(arcus) Aur(elius; C(udit). \ Ferd.
SUMMBR, //and6uc/t der latein. Laut-u. Formenklirc [M. Niedermann]. Vivement
recommandé, tif 2» partie. Réflexions sur ce que serait l'enseignement du
grec si le " Griech. Lesebuch" de Wilaraowitz était adopté [K. Kromayer].
Réserves sur toute la ligne, ft Livr. 8 et 9. 1" partie. Les commencements 30
de la coméilie grecque [G. Tbièle]. Émdie les indications des auteurs
anciens, Aristote, Sosibios de Lacodémone et Semos de Délos (Alhén. XIV,
621 a) sur les différents genres de comédie à l'origine, en partant de l'idée
que les liens qui unissaient l'élément comique avec les fêtes religieuses
étaient bien lâches et que les représentations comiques n'étaient que des 35
accompagnements secondaires. Ce que c'est que les èSsXovTaf, a'JToxip8a),oi,
çaUocpdpoi, ia(j.^iiTTai, (To?i<iTa( (terme général sous lequel ou désignait les
auteurs professionnels allant de lieu en lieu), 8£ixEXi(T-a( (acteurs de mimes),
çX'Jaxs;. Développement de la farce burlesque, du iflia.1 ou mime en Sicile.
Epicharme ; le x(ô(io; dans une partie de ses comédies ; l'Attique, commen- *•>
céments du drame attique : le nom de tpïfMSia prouve que pendant long-
temps le drame satyrique était le seul drame à Athènes et c'est lui qui a
donné naissance à la iragédie héro'ique : manière dont s'est opérée cette
métamorphose. H La statue de Subiaco [II. Lucas], Cette statue d'Éphèbe
du Musée des Thermes à Rome (flg.) dont on a donné onze explications 45
représente Ganymède fuyant devant l'aigle de Jupiter, elle est du même au-
teur que l'Ilionée de Munich et doit dater de la belle époque de l'École de
de Pergame. H Auguste Bôckh (l78o-1867). [S. Reiter]. Résumé du livre de
M. Hoffmann, Aug. Bockh Lr.bensbeschreibung, u. s. w. % II. Ouvré, Les formet
Htléraires de la pensée grecque [J. Ilbergl. Éloges, f 11runn-BruCKM,vNN, 50
Denkmàkr griech. u. riim. Skidptw lortgef'ùhrt von P. Arndt, lief. 106-109
[E. Petersen]. Apprec. favorable. HH Livr. 8, 1'" partie. Études sur l'État
idéal de Platon [M. Gugenheim]. 1. Les commencements de la doctriue du
94 1902. — ALLEMAGNE.
Contrat social ; 2. L'antithèse oUeïov — àUdiptov; 3. Les deux thèraes de la
IloXkeia, déOnition du Sîxaeov et de l'â'Sixov ; 4. La division du travail en
tant que principe constitutif de la société; 4. La propédeutique de la philo-
sophie dans Isocrate, Anlislhènes et Platon. ^ H. Niesbn, Italische Landea-
B kunde, II, I [O. E. SchmidtJ. Excellent. K G. Korting, Lalein-Romanisches
Wôrterbuch [M. Niedermann]. Éloges de celte 2'' éd. K O. EIensb, Die Modi-
fizierung d. Maske in d. griecli Tragédie [Th. ZielinskiJ. Plausible. tH 2« par-
tie. Importance des langues anciennes dans l'enseignement des gymnases
[H. Steuding]. t Études et enseignement classiques aux États-Unis fE.
10 Schler). Dans cet art. de 29 p. qui se continue dans les livr. suivantes, S.
après avoir tracé un tableau assez noir de l'état d'esprit aux É.-U., montre
le progrès des études classiques dans ces 60 dernières années, indique les
principaux philologues américains au xix« s., donne les titres de leurs
ouvrages et termine en exposant le plan des éludes classiques à partir des
!B classes inférieures. ^U Livr. 9, 1" partie. Ilarmodios et Aristogiton [Fr.
Koepp]. Dans cet art. (flg ) qui a pour sous titre : Un chap. d'histoire
grecque dans la poésie et dans l'art, K. montre que c'est à tort qu'on a
prétendu que les irxdXia du livr. 15 d'Athénée n'étaient qu'un « Kommers-
buch » ou recueil de chansons de table sans valeur, de basse époque. Ce
20 sont des chants politiques plus qu'historiques, absolument authentiques,
et qui se rapportent à un fait certain, comme le prouvent les témoignages
littéraires et les monuments divers. \ Humanité antique [Th. Zielinski].
Dans ce 2« art. < cf. R. d. R. 23, 116, 7 > Z., à propos du livre de M.
Nestlé, Ewipides, d. Dichler d. griech. Aufklàrung, étudie Euripide et mou-
25 tre comment il est difflcile de se faire une idée exacte de la personnalité
d'un poète comme lui, d'après ses œuvres, f 0. Jahn et Ad. Michaelis,
Arx Athenarum a Pausama descripla. . . ed : [F. Studniczka]. Grands éloges
de cette 3* éd. f Der rom. Limes in Oestevveich [W. Ruge). Appréc. favorable.
\ P. ViLLARI, Le invasioni barbariche in Italia. G. NegRI, L'iinperatore Giu-
30 liano l'Apostaia [0. E. Schraidt]. 1. A recommander, mais ne contient rien
de nouveau'; 2, Eloges, ff Livr. 10. 1" partie. Mythologie babylonienne et
grecque [G. Fries]. Analogies qu'il y a enire ks quatre fleuves du paradis
sortant d'un seul fleuve et les quatre fleuves de l'IIadès chez les Grecs :
Autres analogies qui semblent provenir de ce que la mythologie grecque a
35 ses racines à Babylone. H La tradition du texte des Olynthiennes de
Démosthène [F. Blassj. En réponse à un art. de la Rev. des Et. gr. 1902
< cf. R. de R. 26,236, 48 >, B. montre l'importance de sa théorie du rythme
oratoire pour l'établissement du texte des auteurs grecs, et pour savoir à
quels mss. il faut donner la préférence; il étudie à ce point de vue la fin
40 du Lâchés de Platon, et plusieurs passages des Olynthiennes, notamment
01. II, 6. H La Crète [E. Gerland]. Coup d'oeil rapide sur les fouilles
récentes faites dans cette île, précédé d'un court aperçu historique. 1[ M.
ROHLAND, Die eleusinischen Gôttinen. Entwickelung ihrer Typen in d. altischen
Plasiik [P. Woltersj. Contribution de valeur. Hlf Ze partie. Erwin Rohde
45 [0. Immisch]. Biographie d'après O. Crusius, E. Rhode. Ein biographischer
Versuch. Z.
Neues Korrespondenz-Blatt fiir die Gelehrten-und Realschulen
■Wiirttembergs. 9* année 1902. Livr. 1. Etudes militaires sur les Annales
de Tacite, 1. 1 [P. Knapp]. Ch. 17. Explication de ce passage relatif au
60 paiement de la solde des légionnaires, d'après un papyrus de Genève pu»
blié par Nicole et Morel <cf. R. d. R. 23, 43, 19 >. Ce passage est sarca.s-
tique ; grâce à des présents qu'ils prélevaient sur leur solde, les soldats
achetaient de leurs supérieurs des vacationes muncrum, et s'assuraient
NEUES KORHESP.-BLATT F. D. REALSCHULEN U. S. W. 95
contre leur saeviliam. Ch. 38. Conserver « in Chaucis » et ne pas le chan-
ger en « in Chattis ». Ch. 42, illa signis acceplis se rapporte à la I" légion,
tu aucta à la 20«. Ht Livr. 2. Essais archéologiques d'un professeur
"Wiirtembergeois [MettlerJ. Simon Siudion, professeur à Marbach (1o72-160E;),
passe pour le père des études d'archéologie romaine en Wiirtemberg. Ety- s
mologies de qqs. noms de villes de la Souabe, extraites de sa Vera Origo
domus Wirtembergicae. If Virga storatina [Eb. Nestlé]. Explication de cette
expression dans les Evangelia apocrypha, éd. Tischendorf. 2'i<' éd., p. 100.
On se servait du storax (styrax) pour battre les enfants, f H. Mengb, Re-
petilorium d. lalein. Synlax u. Stilistik. ID. Lalein Synonymik. ID. Lat. StilUtik io
[Meltzer]. Chaudement recommandos, f W. Nestlb, t'uripides, der Dich-
ter d. griech. Aufklàvuttg [Th. Klett]. Très grands éloges, t Ben. NiBSB, Ge-
schichte d. griech. u. makedon. Staateti seit der Schlacht bei Charonea, 2 [G.
EgelhaafJ. Fait honneur à la science allemande. HH Homère fFeucht). Croit
à la possibilité de rendre la vie à la langue d'Homère et montre combien IB
il est beau d'être même le dernier des Homérides. % Mélanges [E. Nestlé]
"ApTo; = sandaraque? Aurait ce sens dans le Cantique des cantiques V,
1-2. Deus Abraham, dans les Acta disputationis S. Achalii, écrits pendant
la persécution de l'empereur Décius (0. v. Gebhardt, Acta martyrura
selecla, p. 116) Abraham est au génitif. HH Livr. 4 et 5. Th. Stangl, Q. 20
Curti Bup. historiarum Alexandri Magni Ruft libii, etc. [Herllein]. Appréc.
favorable, t J- FurST, Untersuchungen sur Ephemeris des Dikiys von Krela
[T. K.]. Savant ouvrage. 1 E. Bachof, GHech. Elementarbuch [Richler).
Eloges, tu I-ivr. 6. Wilamowitz-Moellendorf, Gnec/i. Z,est6«c/i [W. Nestlé].
Malgré des réserves à faire, on ne peut que louer la pensée maîtresse de î5
ce livre, t G. Sixt, Fûhrer durch, d. k. Sammlung rôin. Steindenkmaler in
Stuttgart [Th. K.j. Inutile de recommander ce guide. Ht Livr. 7. Pôhlmann,
Geschichte des antiken Kommunismus u. Sozialismus [E. Egelhaaf). Très utile
à ceux qui enseignent l'histoire, t Th. Montanari, Eine neue Version der
Genèvrethéorie [W. Osiander]. Annibal aurait passé les Alpes au col de 30
Busseno et de là par Oulx, Suze serait arrivé à Rivoli. Il est peu d'hypo-
thèses qui reposent sur des bases aussi peu sûres, tf Livr. 8. Sur certains
passages de l'Antigone de Sophocle [R. Wagner]. Difllculté de comprendre
les vers du commencement; v. 4 au lieu de oùt' atïi; «Tep, lire: «Ty)iie)i;
avec le sens de « sorglos ». V. 557, traduire : tu croyais lui être fidèle et 35
moi aux autres, xaXw; çpoveïv tivi =: être bien disposé envers qqu'un ; v. 604,
ajouter «v après Tsàv ou oàv ; 718 lire àXX' eîxs Ou|xmv. V. 966 xuavEïv se rap-
porte aux deux mers, le Pont et la Proponlide; v. 970, lire : îv "A-c-/i''ol'Sri; ;
102y çvîvavTi pour ôivovTi; 1232 sq. lire S).wç | é'),xsi ^l'çouç xviiSovxa;. % Livres de
classes élémentaires latins. H Th. DrCck, Oi-icc/i. Uebgsb. [Melzreder]. Bon. W
tf Livr. 9. Révision du livre de Graf, Griech. Mate.rialen [Schottle]. Dans
un art. qui se continue dans la livr. suivante. S. émet quelques observa-
tions et propositions en vue d'une nouv. éd. remaniée de ce livre d'exer-
cices scolaires, t G. Keitner, Die Episleln d. Horaz [Gaupp]. Eludes vive-
ment recommandées, t J. RappOLD, Chrestomathie aus griech. Klassikern [P. *5
W.]. Fait une bonne impression. H Autenrieth-Kabgi, WOrierbuch su d.
Homer. Gedichten [Th. Klett]. Eloges. If A. FlCK, Das aile Lied vom Zorne
Âchills {Urmenis) [Wetzel]. Des réserves : mais sera bien accueilli et profi-
tera aux éludes sur Homère, tf Livr. 10. W. Reinhardt-J. Wulff, Lat.
Satilehre [Meltzer]. Eloges. If II. Smolka, Cor»». P. Tacitus Lebenbeschreibung d. BO
Julius Agricola [id.]. Appréc. favorable. ^ Livr. 11 César. B. Gall. V. 14, 3
;w. Neslle]. Les Bretons pratiquaient, non la polygamie, mais une sorte
de polyandrie. If J. Kihchner, Protopographia Atticae. Vol. I [E. NestleJ.
% 1902. — ALLEMAGNE.
Admirable répertoire de noms de tous les citoyens athéniens et des étran-
gers qui avaient reçu le droit de cité, d'après les auteurs et les monuments
jusqu'à l'ère chrétienne. Hf L'enseignement du latin et du grec dans les
gymnases [W. Nestlé]. Pourquoi il faut renforcer l'étude du grec dans les
s programmes. 1 II. Ludwig, Lai. SlilUbwigen [Meltzer]. Bon; destiné aux
classes supérieures. ^B. Gerth, Gricch. Schulgramm []. 6* éd. chaudement
recommandée. A. S.
Neuo Philologische Rundschau. Année 1902. N» 1. L'infinitif après les
adjectifi dans Horace [C. Wageuer). On trouve déjà dans Plante, Térence
10 et leurs contemporains les adj. relatifs avec le gén., Horace affectionne
cette construction: exemples d'adj. qu'il construit de cette manière, ainsi
que plusieurs auteurs ; autres adj . qu'il a le premier construits avec le gén.
et que d'autnjs ont con'^truits de même après lui ; adj. qu'il a seul
construits avec le j/éu. Le gén. du gérondif peut aussi dépendre d'un adj.,
15 ainsi qu'un inf., surtout chez les poètes; Piaule et Térence n'emploient
pas cette construction, mais elle se trouve chez Lucrèce, les poètes du siècle
d'Auguste et chez Horace où on la remontre 65 fois ; elle vient de ce que
les anciens considéraient l'inf. comme une forme indéclinable qui peut se
mettre à tous les cas, ce n'est donc pas un hellénisme. Exemples de cas
*0 où chez Horace l'adj. se ronsiruit avec l'inf. quand ailleurs ils se construit,
avec le gen. du nom ou du gérondif. ^ L. Meyer, llandbuch d. griech. Ely-
mologie, 1 [Meltzerl. Sera utile pour ceux qui sauront discerner les qualités
de cet ouvrage, surtout en leur montrant combien il y a de choses que
nous ne pouvons savoir. ^ G. Wissowa, l'auhfs-Realeyicychpàdie, u. s. w.
25 hrsg. 8 Hlbd. (Claudius mons-Corniflcius) [0. Schulthess]. Eloges. ^ H.
COLLITZ u. F. Bkchtel, Siimmiuiig d. griech. Diakkt-lnschriflen IV, 2 (F.
Stolz]. Contient les index des livr. 2 à 6 du vol. II. m N" 2. G.H.Mijller,
Sophokles Elektra [R. Hunziker]. Ed. de classe, éloges, f G. F. Abbott,
Songs of modem Gveece [J. Sitzler]. Grande valeur aussi pour les philologues.
30 f O. SCHBADKR, ReaUexikon d. indogerman . Alierlwnslcnnde, II [F. Stolz].
Méritoire, f F. Hillbr v. Gaertringen, Ausgrabunyen in Griechenland
[Funck]. Rapport remarquable. K A. H. J. Greenidgk, Roman public life
[J. Jung]. Apurée, favorable, f H. Ehblich, Z>k Nomina auf t-o^ [Meltzer].
Grands éloges. H P. Hau, Latein. Lese-u. Uebgsb [W. 'WartenbergJ. Appréc.
36 sévère. Ht N" 3. C. Wundereh, Polybios-Forschungen, 2, Citate u. gefliigelte
■Worle bei P. [Ph. Weber]. Ne résout peut-être pas tous les problèmes,
mais est d'une lecture agréable et a une grande importance, f F. Solmsbn,
Untersitchungen iur griech. Laut.- u. Verslehre [p. Slolz]. Grands éloges. \
W. Bklgk, Beilraege zur allen Géographie u. Geschichte Vorderasiens, I [R.
M [Hansen]. Interessnnt. 1[ Ed. Hula, Rom. Allerliimer [G. Wackermann]. Des
réserves ; certains chap. sont réussis, ainsi celui sur les antiquités militaires
et sur la toiiographie de Rome. \ E. Kurtz u. E. Friesbndobff, Griech.
SchiUgrammalili [Schleussinger]; Excellent. \ 'W. Meyer-Lubke, Einfuh-
rung in das Sludium d. Homanischen Sprachwissenschaft [B. Rôttgers]. Grande
** valeur. UH N° 4. W. Helbig, Zu d. homerischen Beslallwigsgebrauchen
[H. Kluge]. Grands éloges, f P. Cerocchi, Xenophontis llipparchicm,
rec. [Wissenthal]. Bon. f D. Dbtlefsbn, Die Beschreibung Italiens in
der A'aturalis Hisloria des Plinius u. ihre Quellen [R. Hansen]. Eloges. ^
Patin, Parmenides im Kampf g/'gen llevaklit [A. Mettler]. Instruit et inté-
50 resse. If R. Reitzbnstein, Zwei Religionsgeschichlliche Fiagen nach ungo-
drucklcn griech. Texten d. Slrassburger Bibl. [A. Wiedemann]. Important
et intéressant pour les philosophes, les orientalistes, les thélogiens et
ceux qui s'occupent de l'histoire des religions. ^ O. Gbadenwitz, Ein-
NEOE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 97
fiihrung in die Papijrusurkunde, I [[I. Swoboda]. Très grands éloges. \
"W. HOHENBGGBR, VcbersiclU Uber d. VôlkerwandtrvtiQen im Weslasiens u.
Europa bis zuin IV Jabrti. nach Gbr. [R. Hansen]. H. sait un tas de
choses, que les chercheurs les plus obstinés ignorent encore ! H W. Wundt,
Vôlkerpsychologie. I. Die Spracite [G. IlerberichJ. Très sujîgestif. H^ N» 5. J . 6
Classbn-J. Stbup, Thukijdides erkl. Bd. IV. [J. Silzler]. Répond à tontes
les exigences. \ E. Rohdb, Kleine SckrifXen [id.J La science a déjà fait
siennes les conclusions de la plupart di;s opuscules contenus dans ces deux
vol. t K. KrumbaGHBR, Ein dialogischer Threnos auf den Fall von Konsianlino-
pel [Oster]. Mentionné. H G. K. v. NagblbaGH, Uebungen d. latein. Stiles fur lo
reifere GijmnasiuUchiiUr, III, 8«éd. revue par I.v. Mùller [F. Scholl). S'adresse
non seulement aux élèves, mais aussi aux futurs maîtres de latin. ^ G.
SCHÛTZ, Kritische Gange auf dem Gebiele der neueven lalein. Grammalik [W.
Warlenberg]. Réserves, n N" 6. Lo ms. de Démosthène de Milan D 112»"?
[J. May] Leçons de ce ms. pour les discours 41 à i'i : art. continué dans le is
n° 7. ^ Ad. RôMBR, HomeriscUe Gestallen u. Geslaltungen |0. Dingeldein].
Contient des remarques excellentes, d'autres contestables. K H. G. Dakyns,
The March of the Ten Thousand [R. Hansen]. Trad. de l'Anabase pré-
cédé d'une vie de Xénoplion; sans rien apporter de nouveau s'adresse
au grand public. If C. Mùllenhoff, Deutsche Altertumskunde ; IV, Die Ger- W
mania des Tacitus 10. Weise;. Très important; le plus riche et le meilleur
de tous les commentaires de la « Germania » de T. H W. Ridgbway, The
earbj âge of Grèce I [II. KlugeJ. Eloges; riches matériaux archéologiques et
préhistoriques. If E. Bachop, Giiech. Elementarbuch. [J. SitzlerJ. Recom-
mandé, ff N" 7. O. Navarrb, Essai sur la rhétorique grecque avant \ristote. 2S
[Id.] Bien pensé, au courant de la littérature du sujet, fait avancer la
science. If G. Bardt, Ausgewàhlte liriefe aus Ciceronischer Zeit. Ililfshefl :
ZurTechnik des Uebersetzens |A. Funck]. Très bon, rendra de grands ser-
vices aux études classinues. f W. StrEhl, Grundriss der allen Geschichtc u.
Quellenkunde [A. Pintschovius]. Mérite d'attirer l'attention et sait vous 30
conduire» in médias res.ft^HNoS.W. Nbstle, Euripides, der Dichter d.griech.
Auflklàrung [E. Entze]. Art. qui .se continue dans le u''9{19 p). Grands
éloges : remarques et critiques de détails. If V. Mbnghini, Com. Ta-
cito, gli annali comm. 1. III [E. Wolff] Bonne éd. au courant de tous
ce qui a paru. ^ F. Fischer, Veber teehnische Metaphem im Griechischen mit 35
besondcrer Berùcksichtigung d. Seewesens u. d. Baukunst [O. Dingeldein]
Eloges, f J. G. Egbbrt, Introduction lo the study of lat. hiscriplions [0. Hey]
S'est beaucoup servi du livre de Gagnât et y a ajouté beaucoup de bonnes
choses-tlf N»9G. .Schowbkmann, The great moiher of the gods [P.W.J Sérieux. If
G. Tropea, iVumismatica di Lepara. lo., Numismalica Sicetiotadel museo Man- »0
dralisca in Cefalù; Id., IlcuUa de Kora in Menai fO. Hey] Mention, t G. Ma-
rina, Romnnenlum u. Germanentum [F. Seiler] Trad. de l'italien parE. Mûi.-
LBR-KoDKR [Seiler] Mentionné ici parce que M. commente longuement la
« Germanie » de Tacite. Rien de bien nouveau mais intéressant, tlf N* 10
Sur le « nombre » (numerus) dans Gicéron [J. May] L'explication et la cri- 46
tique des discours de Gicéron sont entrées dans une nouvelle voie, depuis
qu'on s'est rendu compte de l'importance du « numerus >>. La clausule n'est
qu'une partie de ce qu'on désigne par « numerosum ». Ge qu'on doil enten-
dre par « numerus ». Etude à ce point de vue do ce que Gicéron nous dit
dans rOralor et de qqs passages du 1". Roscio Am. If R. J. Gholmblby, so
The Idylls of Theocritus éd. [Weiuberger]. Appréc. en somme favorable. ^
H. DiBLS, Herakleilos von Ephesos, griech. und deutsch [A.jPatin] Excellent :
sans remplacer Bywater et Zeller, donne l'essentiel pour introduire le lec-
R. DK PHiLOL. — Uevue des Revues de 190$. XXVII. — 7
98 • 1902. — ALLEMAGNE.
teur dans l'étude d'il. HH N» 11 J. Schultz, Zw lliaskrilik, Id., Das Lied vnm
Zorn Achills [II. Kluge] Malgré toutes ses qiKilités et sa pénétration S. n'a
pu donner a cette question qu'une solution personnelle qui ne s'impose
pas. If J. LebbetON, Études sur In. langue et la grammaire de Cicéron . iD.
S Caesaj'iatin syntaxts quutenus a Ciceroniana différât [R. Menge] Vivement
recommandé : 2, Des réserves ; sera cependnnt utile. If K. lî. E. de Jong,
De Apuleio hiacoriim mysteriorum teste [P. Weizsacker] Très grande valeur.^
II. OsTHOFF, Etymologische Pnrerga 1 (F. Stolz] Très vivement recommandé.^
K. WbsSBLY, Schri/ ta feln zur àlteren latein. Palâograpkie; ID., Papyrorunt
10 scriplurae graecae specimina isagogica [P. Weiriberger] 1, Très méritoire; 2,
Petites réserves sur la disposition, f Monumenta Pompeiana; 1, Aapoli IL.
Koch] Cette 1" livr. d'un ouvr.ige qui doit en compter sn sera accueillie avec
plaisir. If Der rôm. Limfs in Oesterreich 2 [P.W.] Éloges. IfH N» 12. II. Stein,
Herodotos eTk\\ 1. B. 1 [J. SitzlerJ 6» éd. encore améliorée à tous égards,
18 l'étude sur le dialecte est complètement remaniée. If A. Heisenbbrg, Ana-
lecta. Mitteilungen aus ital. Hdschr. bysantin. Chronographen [Th. Preger]
Contribution intéressante à la littérature et à l'histoire du 13" s.t J. Kubik,
Reaterklàrung u. Ansclninungsimterricht bel der Lektlire d. Sallust U. desB.
C. Caësars [R. Menge] Éloges. H K. Breyzig, Kullwgeschic/ite der Neuzeit
JO II, Altertum u. MitteKilter |M. Ilodermanu] Digne d'attention. t H. Grisab,
Pom beim Ausgnng der anliken We.U [F. Platz] Important et intéressant,
qu'on accepte ou non le point de vue de l'auleur. t L- .Meyer, llandbuch
der griech. Etymologie II [MellzerJ Valeur toute spéciale pour les philologues.
t 0 KOHL, Uehgsb. [A. BehrJ Adapte à l'Anfibase. Éloges. H P. Harre-H.
2t Meusel, Kleine lui. Schulgramm. [Wartenberj.'] Qqs réserves. ^^ N« 13.
H. St. Sedlmayer, Plalos Veriheidigungsrede des Sokrates [F. Bcyschlag]
Malgré qqs réserves, appréc. favorable de cette traduction accompagnée
d'une introd. et d'un commentaire, f M. Wkllmann, Die Fragmente der
sikelischen Aertze Akron, Philislion u. des Diokles von ffarys/os [J. Sltzler]
30 Apprec. favorable, mais des réserves. % G. Sch.ïfer, Die Philosophie des
Heraklil von Ephesus u. d. moderne Heraklilforschung |A. Patin] Connaît
bien la littérature de son sujet : mais laisse de côté volontairement certains
ouvrages, comme ceux du rp. If E. Koch, Altgriech. Unterrichlsbriefe f. d.
Selbsluuterricht [] Bon. 'j W. Wahtenbbrg, Vebgsb. u. s. w [K. Lôschhorn]
35 Exercices latins adaptés à César, vivement recommandés, f W. Nausester,
Denken, Sprechcn '.i. Lehren I. Die Grammatik [J. Keller] N. néglige de donner
les preuves qui permettraient de vérifier la thèse étonnante qu'il soutient.
If A. Gappelli, Lexicon abbreviaturarum quae in lapidibus, codicibus et
chartis praesertim medii aevi occurrunt (1. Ed. en ail.; 2, en italien) [R]
40 Chaudement recommandé. Iflf N» 14. E. Rolpes, Des Aristoieles Schrift iiber
d. Seele iibers. u. erkl [A, Bullinger] Bon en général, mais des réserves. If
F. BeyschlaG, Die Anklage d. Sacrâtes [Sinde] Recherches critiques qui
battent en brèche les conclusions de Schanz dans son commentaire sur
l'Apologie de Socrate. If 0. Bardenheweh, Geschichte der ail kirch lichen Lite-
45 ratur 1 (E. Nestlé] Grands éloges de ce vol. qui va du commencement des
temps apostoliques à la Un du 2* s. Ht N» 15. Thucydideum [G. Wôrpel]
Liv. II, 12. Conserver la leçon ordinaire àTtoTtÉnTrojdtv oîv aj-uôv Ttplv iy.o-Zaan xa!
IxIXeuov éxTÔî opiov eîvat a-J6ri|j.ep(Sv et ne pas insérer avec les cod C et G a-JTÔv
après èxéXeuov. If C. GaSpar, Essai de chronologie pindarique [J. SitzlerJ G
60 aurait pu se montrer plus rigoureux dans le choix et l'emploi de ses
preuves; son livre est néanmoins une contribution de valeur à la chrono-
logie de Pindare. f Ad. Rômbr, Ueber den literarisch-aesthetischen Bildung-
stand des athen. Thealerpublikums [K. Weissmann] Eloges. ^ E. Samtbr,
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 99
Familienfesle d. Griechen u. Romer [0. Wackermann] Ouvrage digne d'atten-
tion et intéressant. \J. Nicole et C.h. Morel, Archives militaires du 1"- s.
Texte inédit des papyrus de Genève n» 1 [O. Sohulthess] Pénétrant et cir-
conspect; il est regrettable que les deux autours ne soient pas toujours d'ac-
cord, f ^ N" 16. S. U. Faesi — A. Kakgi, Homers Odyssée erlcl. G. 1-6 fJ. Tuchhan- 5
dlerj Vivement recommandé. % J. v. Leeuwen, Arislophanis Acharnentes [G.
Schwandkej Appréc. favorable. U L. Muller, Q. Homtius Flaccus. Oden u.
i'porfTi erlvl. [E. Rosenberg] Indispensable, f O. I{ightbr, Topographie d.
Siadt Rom fil. Rliter] Rend à la science un service inappréciable. K O.
RiBBECK, Ein BUd seines Lehens aus seinen Driefen iSie-1S9S |E. Neulingl Nous 10
révèlent l'homme. Ht N»17. U. Ph. Boissevain, Caasii Dionis Cocceiani his-
toriarum ftomanarum quae supersunt III [J. Setzler] Excellent. If A. KlESSLING,
Q. Iloratius Flaccus erki. I Oden u. Epoden [E. Rosenberg] Grands éloges
de cette 'i» éd. due à R. IIeinzb. 1[ K. Krumbacher, Ramanos u. Kyriakos
[H. E. Oster] Mentionné. T W. Gemoll, Schulworlevbuch su Xenophons Anaba- i5
siSy HelUnika u. Memorabilien (R. Ilaiisen] Bon. \ l.. IIlGKS and G. F. HlLL,
A manual iif Greck hislorical imcriptions [A. Behr] Eloges. ^ Ad. LbhmanN,
Bi'Wt su alien Geschichie [L. Koch] Chaudement recommandé. Tf G. IIulsen,
Wnndpliin von Rom [L. Koch]. Indispensable pour les classes supérieures.
^ W. WUNDT, Sprachgeschichie u. Sprachpfychotogie [G. IlerberichJ. Grands ÎO
progrès, f 0. Muller, Tischers Uebgsb. z. VeberseUen a. d. D. t. Lai. bcarb.
[E. Krauseî. Utile. \ R. Knbsbk, Lat. Uebgsb. [W. WartenbergJ. Eloges, f^
N* 18. G. M. Edwards, The Memorabilia of Xenophons. B. II [M. Ilodermanii].
Bon. ^ II. DiELS, Poelarum philosophorum fragmenta [J. Sitzler]. A droit à
toute notre reconnaissance. fV. Ussani, Le liriche di Orazio[E. Rosenberg]. 85
A de la valeur aussi pour les travailleurs allemands. 1] O. CRUStus, Erwin
Rhode [B.]. Biographie qui coiuplèle les ouvrages de R. If U. v. Wilamowitz-
MobllendOrff, Griech. Lesebuch [E. FutzeJ. Des réserves. Ulf N° 19. J.
SiTZLSR, Thukydides, erkl. B. VI [M. WiesenthalJ. Recommandé, f Ph. Fa-
BIA, Onomasiicwn Taciteum [E. Wolff]. Eloges. If E Lippblt, Quae fuerint Jus- 30
tini Marlyris ' Auo (/.vt, |jioveù(xaTa quaque ratione cum forma Evangeliorum
syro-latina cohaeserint [E. Nestlé]. Montre que J. a voulu établir une harmo-
nie des quatre Evangiles canoniques <cf. R. d. R., 26, ¥1, 15. > If F. Stah-
LIN, Die Siellung d. Poésie in der platonischen Philosophie [K. I.inde]. A droit
à notre reconnaissance. H G. Paoli, Grundriss zu l^orlesungen iiber lat. Palào- 35
graphie u. Urkundenlehre I, Lai. Palàographie [Ruess]. Celte 3" éd. de ce
livre excellent due à K. Lohmbybu est encore améliorée. If D. Laurent,
et G. Hartmann, Vocabulaire étymologique de la langue grecque et de la
langue latine [x]. Point de vue vieilli, f G. A. Weiske, Die grieeh. anomalen
Verba; H. Hagelukbn, Tabellarische Uebersicht d. griech. Moduslehre. H. V. 40
Klbist, Beispiete sur Lehre von d. Satzarten im Griech. [H. Bruncke]. Eloges
des deux premiers : réserves pour le troisième. % J. Sghmidt, Lat. Lesebuch
aus Corn. Kei>os u. Q. Curtius Rufus [E. Kôhler]. Appréc. favorable, tif N» 20.
D. Fava, Gli epigrammi di Plaione [Th. Preger]. L'apparat critique pourrait
être plus complet en bien des endroits. % IL Balgarnih, Taciius : Historiés, 45
B. /// éd. [E. Wolirj. Appréc. en somme favorable, f M. Schultz, De Plinii
Epistolis [E. Wolff]. Grands éloges. ^ A. WiedbmaNN, Die Vnterhaltungslitte-
ratur der alten Aegypier. L. Messbrchmidt, Die Ueltiter jR. Ilansen]. Inté-
ressants, f CI. Lamarre, Histoire le la littérature latine [F. Luterbacher].
Eloges: qqs. réserves, t F. Hannig, De Pegaso JII.WolfT]. Beaucoup de 50
soin. U 0. Kern, Die Anfdnge der heVenischen Religion [Mellzer]. Rapport
qui complète celui de Rohde de 189'i : mérite d'avoir beaucoup de lecteurs.
1 .A. Tbggk, Kompendium d. griech. u. rôm. AUerlûmer, I. Griech. Altertiimer
100 1902. — ALLEMAGNE.
[0. Schulthess]. Eloges, f A. Bruckmann "E).),a;. Eine Sammiung v. Ansich-
ten aus Athen u. d. griech. Landern [A. Furick]. Eloges, t K. Rbinhardt,
Lat. Saizlehre [W. Bander]. Eloges de celte S^e éd. due à J. Wolff. W N° 21.
J. JÛTHNEB, Der Gymnasiikcs d. Philoslratos [J. Silzler]. Fait bieu augurer de
6 l'éd. que prépare J.f P. Giabdelli, A'o^edicHtica /^iatdina []. Analyse.lf F. Per-
SCHINKA, C. Saiîusiius Cri'spus [W.Weinberger]. Le texte de cette éd. déclasse
est au courant des études contemporaines. H R. Holland, Die Sage von Dai-
dalos u. Ihiros fH. Wolff]. Eloges. If H. FrancOTTE, L'industrie dans la Grèce
ancienne, Il [O. "Wackeimann]. Grands éloges, f Beitraege sur allen Geschichte,
iO hrsg. V. G. F. Lehmann, I [A. Wiedmann]. Les études que contient cette
nouv. revue font faire un pas à la science. H W. Bblck, Beitraege nttr alten
Géographie u. Geschichte Vorderasiens, II [R. Ilansen]. Courte analye. t V.
Thumsbr, Erziehung u. Unterricht [F. Fritze]. Appréc. favorable H A. Radb-
MAN, Uebgst. u. s. w. [E. Kôhler]. Adapté à Cicéron pro P. Sulla : grands éloges.
15 «im N° 22. W. KOCKS-R. SCHNBE, Lysias ausgew. Beden. [O. Wôrpel]. Très
bon.1[ L. Reinhadrt, M. Tulli Ciceronis pro Cn. Plancio or. [O.Wackermann]
Grands éloges. U G. Pauli, Corpus inscr. Etruscarum I [H. Schaefer]. Fait
le plus grand honneur à l'édileur. \ J. J. Bernoulli, GHech. Ikonographie.
[P. Weizsacl^er]. Parle pour lui-même et se passe de recommandations. U
20 R. HortON-Smith, The theory of conditional sentences in Greek a. Latin for
the ust of sludents [E. Ilermaim]. Se perd souvent dans des considérations
étrangères à son sujet, malheur à celui qui s'en tiendrait à ce livre seul. ^
H. F. IlrrziG, Injuria. Beitrage zur Geschichte der Injuria im griech. u.
rôm. Recht. [O. Wackermann]. Eloges. If E. Kraxjse, Uebgst. u. s. w.
25 [F. Paetzoltj. Deux vol. d'exercices latins, l'un adapté aux lettres de Cicéron
et à Tacite ; l'autre aux auteurs de l'Untersekunda. Recommandés, f G.
Capellanus, Sprechen-Sie lateinisch [G. Michaelis]. Grands éloges, ff N»
23. F. Fbrrai-G. Fraccaroli, Lisia, Oiazioni scelle comm. [G. Wôrpel].
Rendra de bons services aux maîtres et aux élèves, f C. Kalbfleisch,
30 l'apyri Argentoratenses Graecae éd. ID. Papyri Graecae Musei Britannici et Musaei
Berolinensis éd. [0. Schulthess]. Résumé, f D. Wollner, Die auf d. Kriegs-
wesen bezûglichen Stellen bei Plautus u. Tcrenlius II, I [P. Wessnerj. Éloges. %
A. UppGRBN, Ueber sprachliche u. melrische Komposition u. Kunst d. Terenz I
[P. Wessner]. A droit à notre reconnaissance. If A. Mayr, Die vorgeschicht-
35 lichen Denkmàler von Malla. f ] Très méritoire. If U. V. Wilamowitz-.Mobl-
lendorff. Die Textgeschichtc d. griech Lyriker. (pj Mêmes qualités et mêmes
défauts dans que tous les ouvrages de W. f Harvard Studies in class. Philology
Vol. XII. [P. Wessner]. Grande portée. Analyse < cf. R. d. R. 26, 187,
48 > t F- DuMMLEB, Kleine Schriften. [P. Weizsacker]. Apprec. favorable.
40 Hlî N» 24. A. Westermann-E. RosbnberG, Beden d. Demosthenes erkl. [J.
Silzler]. 10° éd. encore améliorée ; au courant de tout ce qui a paru. If F.
Blass, Gramm. des Neuteslament. Griechisch [Ph. Weber]. On ne saurait assez
recommander celte 2<> éd. If Jahreshefte d. oesterreich. archaeol. Instituts in
Wicn. IV [0. Schulthess]. Résumé < cf. R. d. K. 26,155, 11 sqq. > Hlf
46N°25. J. M. Julien et H. L. de PÊRÉRA, AW-/ivou iitpi ■:. naçKx.r.çttaêiia.i [P.
DelloJ. Malgré des réserves, bonne contribution à la littérature d'Efchiue. U
F. Léo, De Ciri carminé coniectanea [G. Wôrpel]., On doit se montrer aussi
conservateur que possible dans l'établissement du texte de la Ciris et don-
ner une plus grande importance qu'on ne l'a fait jusqu'ici à la tradition
SB manuscrite. H Gg. Schmid, De Pandaro venatore Homerico et de capra aega-
gro [0. Tiiselmann]. Témoigne de connaissances en histoire naturelle peu
communes chez un philologue. H Gg. Wissowa, Religion u. Kullus d. Romer
[O. M'ackermann]. Indispensable. If W. Soltau, Unsere Evangelien, ihre
PHILOLOGUS. 101
Quellen u. ihi-e QueUenwuri [B. Pansch]. Vivement recommandé & loua ceux
qui veulent être orientés sur la critique des Évangiles, t M. Jastrow, Die
Religion Babylon'ens u. Assyriens. Lief. 7 [li. Hansen]. S'impose aussi à l'at-
tention des philologues classiques, ff N» 26. L. Gohn, Philonis Alexandrini
op. IV [J. Sitzler]. A la hauteur des vol. précédents. H E. A.. Sonnen- s
SCHKiN, T. Macci Piauli liudens. Ed. min. [P. Wesner]. Recommandé aux
étudiants, même allemands. 1[ Guil. Vollgr.^ff, De Ovidi mylhopoeia quaes-
linnes sex. [R. Holland]. N'arrive pas à démontrer sa thèse, qu'Ovide s'est
servi d'un manuel de mythologie, f J. Kirghnbr, l'rosopographi't Atlica I
[A.Bauer].Fruit de 17 ans de travail patient et désintéressé. TJ. Schrbinbr, 10
Elysium u. Hades. Eine Religionsgeschichtliche Studie [P. W.J Ne peut pas
êire pris au sérieux. U G. Tropba, La stèle arcaica del Foro Romane. Cronaoa
del discussione IV |P. Wessner]. Consciencieux : aussi objectif que pos-
sible, t R. Menge, Einfiihrung in d. antike Kunsl îBrunckeJ. Toute recom-
mandation de cet excellent livre est superflue. U R. Pbtersdohff, G^cmanen i»
und Griechen. Uebereinstimmungen in ihrer aeltesten Kultur im An-
schluss an die Germania d. Tacitus u. Homer [K. Lôschhorn]. Essai très
méritoire de traiter un sujet aussi difQcile. de manière à répondre aux
besoins de l'enseignement secondaire. H T. R. Glovbr, Life and Leiters in
the fourth Century [W. Brandes]. Beau livre qui mériterait d'être traduit. *0
P. S.
Philologische Untersuchungen. He(tl6 (1902). La Chronique d'ApoUo-
dore. Recueil des fragments [F. JacobyJ. Étude de 416 p. 1, Vie d'Apollodore.
2, La Chronique d'A.,sa division en 4 livres; année d'où elle partait; sujet
qu'elle traitait; sa valeur; ses rapports avec Eratosthènes. 3, Méthode d'A. 25
U, Le vers dont il s'est servi, le irimetre iambique.— Réunion, classement,
étude et commentaire des 119 Iragments qui nous en sont restés, répartis
entre les 4 liv. : 33 pour le 1«'; 31 pour le 2^ ; 29 pour le 3"; 22 pour le 4=;
4 fragments du pseudo Apollodore; tableau donnant les Fastes d'Apollodore
qui commencent à l'année 1184/3 a. Ghr. et finissent en 110/9 a. Chr. HH Ileft 30
17 (1902). Essais sur le Parthénon [f Wolf. PassowJ. Comprend trois études
(flg.) : 1, La taenia ou bandelette comme ornement; elle n'était pas un
emblème de victoire, mais un objet de toilette, une partie du costume
obligatoire à Athènes pour les femmes, aussi bien que pour les hommes :
son usage; sa forme; comment elle est représentée sur les reliefs du Par- 35
thénon, coujment elle est associée au pétasos. 2, Les métopes à centaures
sur les faces S. et N. du Parthénon, leur arrangement symétrique pour les
douze métopes occidentales, mais non pas pour les métopes orientales de
la face S. La face N. n'offre pas de centaures dont personne n'a parlé avant
Brôndsted. 3, Le cheval sur la frise du Parthénon; dimensions; altitude; 40
allure; race; marques qu'on aurait appliquées aux chevaux, ce qu'il faut
entendre par les mots xoniraTia; et laijuxipa;. XX.
Philologus, LXI, n» 1. \ Silvain sur les inscriptions romaines [A. vou
Domaszewskil. Le dieu n'est pas un dieu de la ville. Cependant un simula-
crum Siluani est eu rel.ition avec le temple de Saturne (PI. N. IL 15, 77), et 45
représente une des sources de l'aerarlum Salurni, les forêts du peuple
romain, comme Hercule, adoré dans ce temple, dieu du commerce, repré-
sente les porloria. Le domaine propre de Silvain est les bois (Virg. En. 8.
597), où un bosquet lui est oriinairement réservé (PU. Aul. 673; C. L L. \'l
103, Biicheler 19; 6, 576, 610; cf. 6, 623, 671 ; 3, 3498). Cette conception dis- 50
paraît de Rome, puis de l'Italie, à mesure que les forêts disparaissent, et
on la retrouve seulement dans les provinces, avec un Siluanus Siluester,
ce qui prouve que l'origine du dieu n'est plus comprise (3, 1336d; 777S). II
102 1902. — ALLEMAGNE.
apparaît alors comme le dieu des bûcherons (3, 815; II, 363), des flotteurs du
Haut-Rhône (12, 2397), des soldats lignarii (13, 6618), des carriers (13, 8; 3,
12565), des chasseurs (Brambach 211 , ursarius; C. 1. L. 5, 3302; 1, A51, 830,
etc.), et il est associé souvent à Diane (13, 382, etc.). Mais le défrichement
6 ne protège pas le fonds contre ses atteintes ; pour s'assurer sa bienveillance,
on lui dédie une statue qui prend le nom du fonds lui-même : Siluano
Slaiano, Casanico, Caesarianensi, Publicensiuno, etc. (9, 1532, 2100, 2113,
2126). Par suite, on en vient à le considérer comme protecteur des limites,
Ilor. ép. 2, 22. Comme il marque la limite de la conquête sur la forêt, il
11, est stable, sanctus, épithète qui n'est fréquente que pour lui, Hercule, sur-
tout associé à Silvain, et les nymphes ; elle a un tout autre sens avec les
divinités orientales. Cf. Ephem. op. 7, 928. Sous cette forme, il rentre en
ville pour protéger les espaces garantis par une consigne, les bains d'hom-
mes (6, 579), les prisons (13, 1780), les horrea (G, 588; 14, 20, etc.), les cellae
i5 (6, 706), et il est associé aux lares et aux pénates (10, 1114 = Biicheler, 258),
fêté le même jour (27 juin, 10, 444), représenté avec les mêmes attributs. Le
rôle du bois pour l'élevage des trou|jeaux en Italie fait de lui leur protec-
teur (Virg. ; 9, 3375, Bucholer 250). Dans le culte de la plus ancienne agricul-
ture italique, Silvain est le dieu des troupeaux (Caton, de agr., 83), et les
20 inscr. de l'Empire marquent très fortement encore ce caractère. La répar-
tition de ces dédicaces, centre des Apennins et partie méridionale des Alpes
(presque rien dans les plaines et dans l'Apennin Nord), peut aider à connaître
la répartition des terres de pâturage et des terres de labour. Comme le pâturage
est presque exclusivement en mains des esclaves, ils sont presque seuls nom-
26 niés dans ces dédicaces. Par là, Silvain devient le dieu des esclaves, de la
familiaCaesaris,des prétoriens: l'épithète de castrensis, comme le mot castra
dansBiich.2oO, vise la cour, non l'armée. Le culte de Silvain a une signification
particulière et nationale dans l'Illi'ricum. Le dieu national des côtes dalmates
ayant été identiQô avec Pan par les Grecs, Pan à son tour a été traduit
30 par Silvain; de la Dalmatie, son culte a gagné toute la province. Il est
différent de celui qu'on trouve en Italie. En Afrique, Silvain a trouvé aussi
l'appui des cultes nationaux. If Une antique poupée d'envoûtement [R.
Wiinsch]. Dans Sophronios, miracles des saints Cyr et Jean, 35 (P. G., 87),
on raconte qu'un jeuue homme souffrait sans cause connue des pieds et
3B des mains; un pêcheur trouve dans la mer une figure le représentant avec
les pieds et les mains percés d'une aiguille. A mesure qu'on enlève les
aiguilles, le jeune homme recouvre l'usage du membre correspondant.
Cette histoire peut être illustrée par une poupée de plomb trouvée dans
une tombe attique. Les bras et les jambes sont liés ; la poitrine et le ventre
40 percés d'une aiguille. La tête a été arrachée du tronc d'un coup de couteau.
Voir Globus, t. 79, 1901, p. 109 sur des usages analogues de notre temps.
Celte figure est antérieure au christianisme. Le plomb a été choisi comme
métal nuisible. Commentaire d'après les tablettes magiques. Les tablettes
étaient un moyen plus simple et moins coûteux. Les formes du corps de la
45 poupée indiquent une bonnu époque, v» ou iv^ s. ; les tablettes sont le
plus souvent du ni« s.; on s'en est servi un peu plus tard pour simplifier.
La matière des poupées pouvait être aussi la cire (Def tab. Atl., n» 55a,
16; Théocr. 2, 28 ; 'Virg., Ecl. 8, 80) ou le limus (Virg.. ib. ; grand charme
du papyrus de Paris, Denkschr. de '\'ienne, 36, 52, 1. 296). Il suffisait de
50 dessiner l'image (Dielerich, Pap. mag., p. 815). Le plomb est seulement
mentionné par Ov. Fast. 2, 575. On a trouvé à Tell-Sandahannah (Palestine),
en un lieu très hellénisé, seize figurines de plomb liées ensemble; l'une
d'elles était percée de deux aiguilles de bronze; du ifs. après J.-C. Elles
PHIL0L0GU8. 103
avaient la même signiQcation ; cf. Clermont-Ganneau, Ac. des Inscr. 1900,
'<R. d. r., XXV, 174, 2'.>. t La légion dans Tile-Live [Adolf Lfinveber].
Le passage imporiaul, VIII, 18, a été très discuté. Il faut traduire : « Pos-
Iremo iu plures ordines instruebantur », par :« Enfin ils étaient disposés
en plusieurs rangs. » Les triaires n'étaient donc pas formés en manipules, &
mais eu rangs, comme la phalange. Le manipule de cette prima acies avait
i hommes de front et lo de profondeur. L'infanterie de cette prima acies
comportait un effectif de 900 haslarii et de 30) hommes armés à la légère.
En opposition à la phalange, où dans les premiers rangs se trouvaient
les soldats éprouvés, dans la légion on plaçait en avant les jeunes soldats, 10
et dans la tertia acies. les anciens, La partie décisive dans la phalange
était en avant, en arrière dans la légion où elle était comparable à la
vieille garde de Napoléon. La légion était forte de 2 100 antepilani, et de
bû8 triair.js, 558 rorarii, 558 accensi. U Encore une fois la corrcctio de la
loi Clodia sur l'exil de Cicéron [W. Sternkopf], Réponse à Gurlilt < Rev, 15
des r,, .X.XV, 98, 47. > Dans cette correclio. Gicéron lui-même a vu une
aggravation de son sort. Cet amendement comportait un seul article, punis-
sant de la même peine quiconque recevrait le banni dans un périmètre de
500 milles à compter des limites de l'Italie. K Le datif sociatif de aJTo; dans
les poèmes homériques IC. Hentze]. Les explications proposées par Brug- 20
mann, Delbriick et Gerlh sont manquées ou InsufQsantes. Il y a en tout
10 ex. (6 24, 290; t 542; ). 699; i 482; «J/ 8; 6 186; 5 77; u 219 ; ? 54), et 3 ex.
avec (TJv (i 194; £ 498; V 118). Nulle part un nom de personne ne se ren-
contre avec a-JT(5i;; le rapport de l'expressioa à la phrase est généralement
tout à fait intime, et alors, il est question d'un mouvement local. Partout *5
le sens de ajiô; est celui d'un renforcement. Le sens original paraît avoir
été de marquer la liaison habituelle d'un objet à un autre objet ou à une
personne en tant qu'elle est ininterrompue. Cet emploi peut d'ailli;urs
n'être pas ancien, car il ne se rencontre pas dans les parties les plus vieilles
de l'Iliade. Duns celles-ci, on trouve (juv{e297; -/ 22 ; «803; tj 304) sans 50
!i\j-:6i. L'emploi de ocjt(5;, généralement sans <rjv, indique une tentative pour
garder l'ancien emploi sociatif du dat. sans prépos. K Sur l'Hérodien de
Lentz, II [P. Egenolff]. Observations sur des mots à accentuation diver-
gente; sur les fragments. H Sur les tragédies de Senèque [P. Koetschau].
Ilerc. fur. 693, lire : .Metusque pallens funus. 909 : quicquid Indo fert seges. 3»
1143 : certe redimus. Ecce proslrata ad douium. Tro. 15 : conlapsis lacent
303: eliamne flammatum. 633: dediscit aninms certe. 1031 : obrui uidit
tabulaque lactus. Med. 6.53 : condidit serpens Lyciis harenis. 680: laeua
comprimens sacrum. 684 : enomne monslrum. 828 : habeo en dirae dona.
Phdr. 87 : tenuere arantes quicquid. 300 : nebulasque flectit. 416 : inflecte *"
mentem. 1248: partesque et artus. Œd. après 153 : < non metuenda >.
425 : uiie cum longa regeres. 551 : ipse funesto... frondem rapit. Ag. 13 :
nosse cuslodem Stygis. 31 : dicta, suscepi nefas. Thy. 111 : ac nudiis sitit.
114 : tutus exandit sonos. \3'■^ : auctum est omne nefas. 141 : uectus qua
fueral nobile. 694 : et ferrum parât, llerc. Œt. Hercules tantum fuit. 387 : 45
nec illa uenus est. 537 : et tacite intimas intret. 702 : fert in médium
reglna gradum. 1072 : auditum quoque nauila. 10',>7 : nuUi non rapidi.
1099 : tolerel mori. 1194 : hydram labe pauissem. 1309 : qui manus Pindo
iuferanl et ossa qui mea monte projocto opprimant. 1322 : nunc mibi irata
insuper. 1443 : taui prope a caelo. 1459 : cecidisse doleo : manibus. 1636 : *0
luco de;us. 1694 : arce an exalta. 1809 : quis memor uiuit tui. 1858 : at una...
sat est... quam totus breui conueniet orbis. ^ Mélanges. Un acteur
Choregos [Alb. MiiUerJ. Acteur comique dont il faut rétablir le nom B. C.
104 1902.
ALLEMAGNE.
H., VII, p. loi. Hlf N" 2. Le.? formes comparatives adverbiales en -u [W.
Crônert]. On trouve dans les mss. un certain nombre de ces formes, non
seulement pour le neutre plur., mais aussi pour d'autres cas, notamment
le nomin. sg. de tous les genres, l'accus. neutre d\i sg., et la forme adver-
!> biale (sg. ou plur.?). Les inscr. attiques n'ont pas cette forme, sauf deux
du commenc. de l'empire. Elles sont assez fréiiuenles dans les papyrus
égyptiens, où le premier ex. -kUIm pour nldm, est du temps de Ptolémée
Philadelphe. Lycophron a 7:),e(M = 7r),scou; dans un trimètre; cfr. une autre
forme commune, èa^i^ocrav, Alex. 21. Autre ex. sûr, d'après le papyrus
10 d'Herculanum, dans le stoïcien Chrysippe, qui écrivait sans grand soin. Kn
somme, ces formes sont de la xoivyj et de l'époque hellénistique, plus spé-
cialement égyptiennes. Zénodote les introduisait dans Hom., probablement
parce qu'il les considérait comme le reste d'un ancien dialecte; 2 ex. dans
Hdt. d'après R, 1 d'après C ; beaucoup d'ex, dans Hippocrate d'après lea
•5 meilleurs mss. Pas d'ex, chez les dramatiques et les orateurs. Des ex., au
contraire, chez les prosateurs qui s'écartent plus volontiers de l'usage
attique : Thuc, qui a l'ionisme aa pour tt; Platon, qui a divers ionisraes;
Xén., même phénomène; et Aristote. Aristote n'a pas d'exemples dans son
écrit le plus travaillé, la Républ. des Atlién.; de même la Rhét., la Poét.,
20 les Topiques; rares ex. dans la Politique, l'Ethique à Eudème, la Mélaphys.,
le De anima; nombreux dans les divers écrits d'histoire naturelle. Ces
formes ont donc dû prendre leur origine dans le nouvel ionien. Chez les
écrivains postérieurs, l'influence des modèles, d'Aristote sur les philo-
sophes, de la Bible sur les Pères a dû répandre cette forme. Elle devait
26 être très connue des copistes, et il est souvent impossible de décider ce
qu'il faut admettre dans les éditions. Cependant l'omission d'une tilde peut
expliquer certains cas. If Sur Favonius Eulogius et Ghalcidius [F. SkutschJ.
Corrections et additions à l'éd. llolder de Favonius. Los clausules mé-
triques. Nombreux emprunts textuels ou quasi-textuels à Ghalcidius.
30 Fautes provenant d'abréviations mal traduites, f Publications nouvelles
sur la mesure du temps chez les Attiques; rapport [A. Mommsen]. G. Bil-
FINGER, Der burgerliche Tag. peu scientifique ; il y a de nornbreu ses traces
du commencement du jour placé au soir chez les Athéniens. Ad. Schmidt,
Ha'idbuch der griech. Chronologie. B. Keil, articles de l'Hermès, XXIX, 1894.
36 Corpus mscr. Att.,l'V, suppl., p. 2. Nombreuses discussions chronologiques.
% L'inscription thessalienne de Sotairos (Otto Hoffmann]. Par suite du
manque de place, la dernière ligne du texte a éié gravée au-dessus et s'est
trouvée devenir la première ligne de l'inscription. ^ Les exécrations de
Rheneia [Ad. Deissmann]. Textes connus et publiés notamment par Ad.
40 Wilhelm, .lahreshefle, IV, 1901, 9-18 < R. d. R., XXVI, 1S6, 3 >, mais ont
besoin d'explications. Les deux stèles proviennent de Rheneia (Grande Dé-
los), lieu de sépulture des habitants de Délos. Rapprochements avec la
Bible : Hierem. Il, 14; Num. 16, 22; 27, 16 (cf. Glém. Rom. Cor. I, 64); II
Macch. 3, 24; im « contre », Paul, II Cor. 1, 23; Deutér. 19, 10; Exod. 20, o;
45 Job, 34, 24; Lev. 23, 29. L'expression •iivyjii xaTtsivo-jv est technique pour de-
signer le jeûne; 7tî(7a «J/j/r, vise un jeûne public et général, le grand jeûne,
jôm hakkipurîm. Le bthç d'^nu-o; n'est pas le dieu Hypsistos, mais le dieu
des juifs. Ces inscr. sont donc juives. Que de telles prières étaient formu-
lées au jour de jeûne, c'est ce que prouvent Luc 23, 3'i et Jh. Apocal. 6, 10,
50 qui sont de ces exécrations. A la tin, lire If5txf|<rr,ç... xal i;iiTiio-r,; : les deux
verbes sont synonymes, Joël 3 (4), 21 dans A, Dent. 32, 43, etc.; ttjv Ta-/((T-
Tr|V, cf. I Macc. Il, 22; Luc 18, 8 etc. La prière est écrite deux fois sur la
stèle de Bukharest pour lui donner plus d'énergie. Le Bas datait le texte
PHILOLOGUS. 105
du XI" ou XII» s. de l'ère chrétienne; O. Hirschfeld, du ii« s. après J.-C. ;
Wilhelm, du ii* s. avant J.-C. Cette date, confirmée par l'examen de l'écri-
ture par Ilomolle, Wolters, Hiller von Gartringen.est la bonne. En tout cas,
le texte est antérieur au pillage de l'île en 88. Il y avait donc au temps des
Macchabées une colonie juive, qui enterrait ses morts à Rheneia et qui 5
était fortement hellénisée. C'est en même temps un témoin de l'usage de
la Bible des LXX, témoin peu postérieur au prologue de Sirach. t Un frag-
ment méconnu du pythagoricien le Pseudo-Ocellus [Karl Prachter]. Dans
Photius, cod. 167, p. 114a 33 B., le philosophe Ekpolos est inconnu; il faut
lire : Okellos. K La dixième églogue de Virgile [Rud. Ilelm). Réfutation de 10
la théorie de Sliutsch. f Ad Stali Achilleida symbolae criticae[Alfr. Klotz].
Leçons importantes et nouvelles du Puteanus, B. N. lat. 8051. HU Mé-
langes. Philon, De Somniis, IL "44 [Eb. Nestlé]. Lire : îî 5v ôfjidiTT,. f Goethe
et Epicharme [Albert Millier]. Frag. 118 = « Wie tu rair, so ich dir ». T
Properce V, 1 [G. Ries]. Vers 9, lire : Quo gradibus domus isla Rémi se 15
sustulit! Olim...; vers 31 : Hinc Tities Ramnesque uiri Luceresque
Soloni : cf. Diou. Halic. Ant. Rom . , 2, 37 f|Xe. . . H So^wvfou 7i(S),ewç.1fScolies
de Lucain tirées d'un ms. de Dresde [M. Manitius]. Ms. de Dresde
De 148, XII' s.; ms. à miniatures. Ce scoliaste cite Lucain, le nombre
de vers qui sépare le vers expliqué du vers auquel il renvoie; IV, 93 : 20
« Infra cccxvii u. expugnat », renvoie à IV, 410. Cite surtout Lucain
qu'il connaît bien, Juvénal et Ovide, aussi Virgile, Ovide et Maximianus.
m N° 3. Les formes du salut dans les poèmes homériques [G. llentze]. 1.
Verbes qui expriment l'action : àoTtocÇeirOai, àYïTtàîedOït, àfnizi'j, Sefxvuo-ôai,
SetxavîdOat, 8£i8taxe(T6ai, îtpoffKT-jcrffSffSïi. 2.' Gestes : l'action de prendre la main 25
droite; l'acte désigné par : ^vt" Spu o\ <fv -/s'pf. il lui saisit la main et l'en-
toura, la pressa; -/sipi xaxapéïEtv, flatter avec la main; baiser et enlacement:
le baiser sur la bouche est inconnu et n'était sans doute pas employé
comme salut, baiser sur la tôle, les yeux, plus rarement les épaules et les
mains. Boire à la santé ne parait pas attesté avec certitude. Signiflcation 30
et usage de ces gestes. Formules de salut : -/«ïpe, qui est indo-européen,
témoigne d'une affection spéciale ; oùXs, vocatif (= voc. de saluus) est indo-
europ. et ne se trouve que dans m 402 avec /"'pe; 'a question umt... eiXïi-
)(nj(iaç (ixâvct;, elc.^ ne s'adresse jamais à un inconnu (sauf \ 93). Les scènes
de départ et de séparation sont soigneusement évitées ; cependant nous 35
avons, pour des raisons particulières, celle de Nausikaa 0 4S7, d'Ulysse
quittant les Pliéaciens v 36, la séparation de Télémaque et Pisislrate d'avec
Ménélas, 0 147 : •/«îpe y sert d'adieu, f Pindarica [Otto SchrOder]. IV. Pindare
et Hiéron. Nouvelle interprétation de la deuxième Pythique. C'est une
lettre que Piniare envoie comme un bulletin de victoire. Le destinataire 40
est le jeune régent Deinomenes.f Recherches sur l'Ephemeris de Dictys de
Crète [J. Fiirst]. VIL Les descriptions de personnes dans Dictys. Ce sont des
énuméialions uiinulienses où sont passées en revue toutes les parties du
corps. Rohde y a vu l'elTet du mauvais goiit byzantin. Mais, en fait, cette
manière est bien plus ancienne. On trouve de tels signalements dans des «s
documents privés ; papyrus étudié par Bœckh en 1820, de 103 av. J.-C. »
testament de Menippos, de 237 av. J.-C, Flinders Pétrie pap. XVI; acte de
vente d'une maison, 5b ap. J.-C, Oxyr., n« XCIX. Les épilhètes de ces
textes se retrouvent dans l'Ephemeris, qui est aussi une œuvre égyptienne,
d'environ 150-200 après J.-C (la trad. lat. est du iv s.). Même genre de des- 50
cripiions dans les actes apocryphes des Apôtres (Bonnet et Lipsius, I, 237,
5; (fin du II» s.ap. J.-C), saint Paul. Celte méthode est étrangère à la litté-
rature grecque classique. Les détails physiques jouent un rôle pour la
106 1902. — ALLEMAGNE.
première fois dans les biographies historiques écrites par les péripalétioiens ;
à mesure que l'on avance dans la période alexandrine, ils prennent plus de
place, et ils se retrouvent dans Plularque et Suétone. Ces portraits sont
empreints de l'esprit grec : o-ùvoçpu;, signe de beauté (Anacr. 28; Théoc,
s 8, 72; Ov., A. A , 3, 201, etc.). Suétone se servait d'un manuel de prosopo-
graphie, comme le prouve le rapprochement de ses portraits d'empereurs ;
les écrivains de l'Ilist. aug. l'ont copié servilement. Il y a quelques traces
dans Justin, Dion Cassius, mais déjà dans Salluste, Cut. 15. Mais les por-
traits qui sont de véritables signalements sont d'origine égypto-alexandrine.
10 L'auteur de Dictys les a employés comme on s'en servait pour authen-
tiquer des pièces. Étude des portraits donné parles apocryphes chrétiens :
Paul, Pierre, les autres apôtres, les descriptions apocalyptiques ; ces por-
traits n'ont pas pour but de peindre la beauté, mais de donner par l'exacti-
tude physiologique de détails souvent déplaisants l'impression d'un récit
16 vrai. Portraits analogues dans Moïse de Khoren, l'historien persan Hanza
d'HIspahan. Rapport avec les physiognomistes grecs, avec la sculpture et la
peinture antiques ; l'art n'a pas exercé d'influence sur ces portraits. Il en
est tout autrement de ceux du Christ et de la Vierge, qui sont tardifs, ont
un but éditiant, historique ou dogmatique (anti-docétiqut).lf Considérations
îo supplémentaires sur les trois sanctuaires d'Athèna sur l'acropole d'Athènes
[A. Milchhoferj L'Erechtheion est le plus ancien temple d'Athèna sur
l'Acropole; le temple de Dôrpfeld est au plus tôt de la deuxième moitié
du vue s., vraisemblablement du vi« ; le Parthénon remplaça l'ancien Heka-
tompedon. L'opislhodome était une construction distincte, derrière le
25 temple d'Athèna, à l'ouest de l'Ereohtheion. If Les collations d'Aristophane
par tl. van Hervirerden [K. ZacherJ. Elles sont inexactes et incomplètes. ^
Les auteurs latins au moyen âge [M. Manitius). Les écoles du xi^ et du
xii» s. et les bibliothèques de monastères étaient importantes. Citations
d'auteurs latins groupées dans l'ordre de TeulTel ; supplément aux listes
30 précédentes. IfU Mélanges. La chronologie de la campagne d'Hannibal [W.
Osiander]. Défense du système proposé contre Luterbacher. H Julius Fir-
micus Maternus et le Pseudo-Quintilien [Albert Becker]. Rapports : Ps.
Quint. Decl. mai. IV, U ; p. 96, 13 Burm. = Firm. Mat. De err. 17, 4; p. 102,
■4 Ilalm; c'est peut-être le plus ancien témoin de la lecture des déclam.
35 Firmicus a d'ailleurs beaucoup de rapports de style avec les déclam. If Sur
la Germanie de Tacite fA. Frederkiug]. U : auctoritas suadcndi; 17 lire :
superiorem in manicas; 22: ratio a le sens objectif: nature. H Sur César, De
bello gai. [P. D. Gh. Henningsf.VIlI, 43, .'i : tantamque id attulit oppidanis sa-
lutis desperationem ut; VII, 35, 1 : fereque e regione (en face) castris castra
40 opponebat. Iflf N» 4. Le développement de l'irréel dans Homère [Cari Mutz-
bauer]. En somme l'idée de non-réalité n'a pas trouvé d'expression particu-
lière ni dans Hom. ni dans le grec postérieur. Une action non réelle est
exprimée à l'indicatif; le contexte fait ressortir la non-réalité. Différentes
tentatives ont été faites cependant pour combler celte lacune, mais l'idée de
45 non réalité n'a trouvé ni dans l'emploi de xev ni dans celui de l'optatif son
expression adéquate. If Symbola metrica [Garl Pries]. Utilité qu'il y aurait
pour la métrique grecque, surtout pour celle des lyriques, à des comparai-
sons avec la métrique du sanskrit, de l'annamite, du chinois, du japonais,
de l'assyrien. Le vers récemment découvert en assyrien et comprenant
60 4 temps forts est peut-être le prototype du vers indo-européen primitif â
4 temps forts qu'Usener a découvert. If L'E delphique appartenait-il aux
sentences de Delphes [W. 11. Roscher]. D'après l'étude attentive des témoi-
gnages, l'E delphique avait tous les caractères d'un Ypi[iiia êe),ç!X(iv; il
PHILOLOGUS. SUPPLEMENTBAND IX. 107
occupait même, parmi les autres, une place centrale et prééminente, comme
le prouvent entre autres les monnaies impériales. C'était un mol véritable,
plein de sens (eîj. <Contre Robert, Hernies, 1901 > . K Sur l'IIomerus latinus
[Ernst Weber]. Les divergences d'avec l'original grec ne sont pas ducs à
une trop grande rapidité dans le travail ; ce sont des modifications con- 5
scientos. Italicas prétendait éclairer la légende et dire sou mot. Il a utilisé
soit Homère lui-même, soit une analyse très développée, et a pu s'aider de
représentations plastiques, analogues aux tables iliaques. H L'Hérodien
(le Lenlz [P. Egenolff]. Suite au n° 1 ; 37 pp. d'observations et de correc-
tions. If La lettre de Julien à Oribase (R. Asmusl. Une des sources les lo
plus importantes de l'histoire de Julien avant sou avènement (lettre 17 ;
p. 495 Hertl.). La première partie, sulijeclive et psychologique, n'est pas
plus origin;ile que tout autre écrit de Julien. Le songe qui est raconté est
un démarquage d'Hérodote, 1, 108, deuxième songe d'Astyago. La deuxième
partie olus objective et de nature historique, n'a pas d'unité. Il faut 15
la couper en deux morceaux après o'oî ts r^i (p. 496, 18 Hertlein) ; l'un se
rapporte à Eusèbe, l'autre à Florentius. f Recherches sur l'Ephemeris de
Dictys de Crète [). Fiirst]. Suite. Les caractères et portraits dans Malalas
proviennent, non do Darès, mais de la source des récits troyens et repré-
sentent un fragment du Dictys grec. Appendices. L Portraits tirés des papy- âo
rus : IL Quelques groupes particuliers de portraits dans la littérature byzan-
tine : 1° le Christ et Marie; 2" les empereurs. K La cadence finale dans
Favonius Eulogius [Paul von Winterfeld). Nouvelle application de ce procédé
critique et corrections. Favonius a la cadence rythmique, qui depuis environ
l'au 400 est en vigueur : interuàlla nominàinus, accèntio, uocitâlur, demous- 25
tràta pepérerit, sibi consértae. Il y a quelques traces de cadence métrique.
K Les auteurs latins au moyen âge \M. Manilius]. Distiques de Gaton !
Porfyrius Optatianus ; Avianus. tU Mélanges, f Varia (S. Eitre uj. Notes
critiques sur le papyrus d'Oxyrrhinque, I, ccxiv, et sur l'Hymne à Gérés.
H L'Iliade de l'Appellikon de Téos [W. Schmid]. De la leçon des mss., 30
àn'è),ixMvo;, Nauck a tiré 'AtceW.ixôjvoî; lire plus simplement : àç"E>,ix(ivo;, et
cf. Pausanias, IX, 31, 4, qui parle d'un exemplaire des Erga de l'Hélicon, et
aussi de I'exSook; iTtô Moudxîou de Gallistrate. H 1' 48 iRud. Peppmiiller]. Lire :
fauTpî, non SaiTc. f Philostrate le jeune, Imagines, XIV, 4, p. 416, 2 Kayser
[Wilh. Weiiibergerj. C'est une imitation de Philostrate l'ancien, I, 24, 31 35
il faut corriger le texte en conséquence. Paul Lkjay.
Philologus. Supplementband IX. 2» livr. La critique ancienne des
Bucoliques et des Géorgiques de Virgile [(I. Georgii]. Introd. dans laquelle
G. rappelle sa méthode et indique ses sources, qu'il classe avec soin, et
qui sont le Gomuientaire de Servius, le Servius de Daniel qui le complète, 40
les scolies de Vérone, celles de Berne, un comm. de Junius Philargyrius ;
une brevis expositio anonyme sur les Georg. I et IL U donne ensuite les
critiques et observations qui ont été faites sur différents \ers, a, des Buco-
liques; b, des Géorgiques. Étude de 130 p. fK 3» livr. Histoire du système
des fermes de l'État sous l'empire romain jusqu'à Dioclélien [M. Rostow- «5
sew]. Traduit du rus.«e et mis au courant de la science gr.ice aux inscr. et
aux papyrus. 1, Le système des fermes de l'État à Athènes au 5" et 4» s. et
dans les états hellénistiques; 2, à Rome, sous la république; 3, Les sociétés
de publicains sous l'empire; 4, La ferme des impôts sous l'empire; 3, La
ferme des impôts directs; 6, L'Ager publicus; 7, La ferme des saltus impé- 60
riaux; 8, Mines appartenant à l'État et aux empereurs; 9, Le régime des
fermes en Egypte et en Orient sous l'Empire; 10, Conclusions. Mémoire de
180 p. XX.
108 1902. — ALLEMAGNE.
Rheinisches Muséum lùr Philologie. Nouv. série. T. LVII, 1903, Fasc.
1. Sur une signification particulière de yâp [.]. M. Stahl]. Montre par divers
exemples, en particalier Thuc. III, 40, 4 et 43, 4, que yâp n'a pas toujours
le sens explicatif et justificatif: parfois il signifie « il est vrai que » (frei-
5 lich), et il indique qu'une pensée qui vient d'être exprimée doit subir une
restriction. Ce sens est fréquent dans le dialogue, quand ou veut annoncer
une objection, une réplique; il s'explique du reste, si l'on remarque que
cette conjonction est formée de ye i'pa, et que, dans les répliques, -fe seul
est souvent employé avec ce sens. % Sur l'auteur des X libii de architectura
10 (II. Degering]. Long article de polémique contre Ussing, qui plaçait au 3*
ou au A' s. ap. J.-C. l'ouvrage De Architectura qui nous est parvenu sous
le nom de Vitruve. En réalité, sauf pour ce qui touche les observations
sur le style et la langue de l'auteur latin, tout l'ouvrage d'U. n'est que le
développement d'un écrit oublié aujourd'hui de C. L. F. SchuUz. D. cherche
IB à prouver qu'U. s'est trompé quand il a prétendu qu'une série d'expressions
relevées dans le De Architectura étaient étrangères à l'époque d'Auguste, et
quand il a soutenu que, pour les connaissances techniques, l'auteur était
dans un état d'infériorité très marquée avec Pline; l'art, n'est pas terminé.
t Deux anciens problèmes sur Térence [Fr. Schoell]. 1. Toutes les difficultés
20 que soulèvent le début de l'Heautoutimoroumenos disparaissent si l'on
écrit ainsi le v. 3 : id deinde dicam : primum quod veni eloquar. Cette cor-
rection et cette ponctuation sont d'ailleurs indiquées par une scholie du
Bembinus. 2. Polémique contre Vahlen (Abh. der Berl. Acad. der Wiss.
1900, à propos du v. 51 de l'Andrienne). H Sur Achilles Tatius [Fried. Wil-
25 helm]. Examen et étude des auteurs grecs qui ont établi une comparaison
entre les deux sortes d'amour que pratiquaient les Grecs. Achille Tatius, à
deux endroits de sou roman, I, 8, 1-9 et II, 35, 3-38 éd. Hercher, a traité lui
aussi ce sujet. W. montre que cet auteur s'est inspiré directement ou indi-
rectement de Platon (Phèdre, Phédou, Banquet), de Xénophon (Banquet) ;
30 qu'il a mis aussi à profit une littérature de philosophie populaire dont les
écrits avaient pour titre : itEjsî ëptoto?, ittpi v.iX).o\)<;, Ttept fiti.oM , etc., qu'il a
aussi suivi Lucien, Plutarque, ainsi que les poètes de l'élégie amoureuse
et des épigrammes erotiques. H L'empereur Marcus Salvius Othon [L.Paul].
Article de 61 p. Biographie détaillée de cet empereur, qui a été diversement
35 jugé et qui se présente eii effet sous des aspects différents : son amitié avec
Néron, sa disgrâce causée surtout par Poppée, son gouvernement en Espagne,
sa lutte contre Galba, son élévation à l'empire, enfin sa mort volontaire à la-
quelle on ne peut refuser uu caractère de vraie grandeur et de sacrifice à la
paix publique. t Extraits du second volume des Papyrus Amherst[J. Rader-
40 mâcher]. Examen des principaux morceaux contenus dans ce volume : un
fragment ïambique, dialogue entre un messager et Hector qui s'arme pour
combattre ; ce morceau appartient peut-être à la tragédie d'Hector par
Astidamas ; un fragment d'une hypothesis du SUiron d'Euripide ; un frag-
ment d'un commentaire d'Aristarque sur Hérodote, ce qui est important,
45 car on ignorait fexislence de ce commentaire ; une traduction en latin
barbare des fables de Babrius ; enfin des papiers administratifs. If L'ins-
cription de l'Aphaia d'Egine [M. Frankel]. Complète et rectifie la lecture
et les explications que Fiirtwangler a données de ce texte. Le temple lui-
même appartenait à Artemis ; l'oîxo; était une chapelle dédiée à Aphaia,
50 dont le culte dans le temenos d'Artémis est attesté par divers témoignages.
If Mélanges. Sur les fragments I d'Archiloque à Strasbourg [0. Schultessj.
Lectures nouvelles de quelques passages de ce fragment. H Denis d'Hali-
carnasse sur Lysias, p. 32, 12 (p. 496, R.) [L. Radermacherj. Veut montrer
RHEINISCHES MUSEUM FUli PHILOLOGIE. 109
que le Guelferbytanus et les mss. qui s'y rattachent sont interpolés; aux
preuves qu'il a déjà données, l'auteur ajoute le passage indiqué où au lieu
de inb donné par des mss. et àTib donné par le Giielf. il faut écrire ctc!.
H Sur les invectives du pseudo Salluste (Fr. Schôll]. Polémique contre
Reitzenstein et Schwartz. Ces invectives ne sont pas de l'an 54 av. J.-C. "
(ReitzensteinI; elles ne sont pas l'œuvre de L. Piso (Schwartz) : elles ont été
composées par un rhéteur. H Les vers de Vallegius dans la VitaTorentii [Fr.
Schôll] Corrections et explications. If Sur Ammien Marcellia [K. Zange-
meister] 30, 5, 19, lire : fulserat consuele. ^ Sur le prétendu Lactantius
Placidus [Georg Knaack] Ce commentateur supposé par R. llelm, à propos il)
d'Ovide, Mélamorph. VII. 762, n'a jamais existé. U Sur Avianus [P. v. Win-
terfeld] La date attribuée par Lachmann à Avianus est fausse : preuves
nouvelles, t Flexions Agées dans les noms de lieu en latin (K. Zange-
meister] Exemples de noms de lieu au génitif, à l'accus. et à l'abl. qui,
déjà à la bonne époque impériale, étaient employés à la place du nominatif, t*
\ Secus au lieu de secundus et faits semblables [K. Z.] Ces formes ne sont
pas dans les insc, à Pompéi par exemple, des abréviations graphiques,
mais des formes du latin vulgaire. H Le sligma dans l'écriture latine (K.
Z.] Exemples de cette lettre sur quelques inscriptions. ^ Divus Alexander
[U.] Dans S. Jean Chrysostome, Homélie XXVI, sur la seconde lettre aux 20
Corinthiens, l'Alexandre que le Sénat romain proclame comme \3^ Divus
est Alexandre Sévère ; il s'en suit qu'avant la mort de cet empereur (235)
et après 23'<, une réduction du nombre des divi a été faite. K La loi des
Amphictyons de l'an 38u [L. Ziehen] Établit d'abord que l'iusc. devait avoir
de 77 à 79 lettres à la ligne; ceci établi il propose quelques nouvelles lec- 25
tures. Ht Fasc. 2. Lait et miel [H. Usener] Veut montrer que l'emploi de ces
substances dans le rituel religieux provient de la façon dont les peuples ce
sont représenté primitivement le séjour des bienheureux. La présence de
Dionysos sur la terre s'affirme par diverses merveilles, entre autres par des
ruisseaux de lait et de miel ; nombreux témoignages sur ce fait empruntés 30
surtout à des poètes ; ces deux aliments étaient considérés comme formant
la nourriture des dieux. L'abeille a un rôle religieux dans la tradition de
Delphes, de même dans les légendes imaginées sur l'enfance de quelques
grands poètes, par exemple Pindare, Sophocle. Pour les Hébreux aussi, la
terre promise est la terre où coulent des ruis.seaux de lait et de miel ; il en 35
est de même de la Jérusalem céleste. Ces idées passèrent bientôt dans le
culte ; ainsi les morts, qui sont déjà considérés comme des dieux, reçoivent,
dans l'Odyssée, des libations de lait et de miel : quelque chose d'analogue
se trouve aussi dans Je culte de Mithra. L'église primitive employa aussi le
lait et le miel dans quelques-unes de ses cérémonies; parfois l'eau est *"
ajoutée, comme élément purificateur. A Rome, ces anciens usages se cons-
tatent jusque vers l'an 600, épqque à laquelle ils disparaissent subitement.
Cette symbolique a été empruntée par le christianisme aux anciennes
idées et aux anciens usages du paganisme. If De fragmentis historicorum
apud Nonium servatis [V. M. Lindsay] Veut montrer que la méthode suivie «
par Nonnius dans ses citations est d'une haute importance pour recon-
naître l'ordre exact des fragments des écrivains qu'il cite, et, en particu-
lier, cela est important pour Varron,de vita populi Romani. ^ Eludes hel-
lénistiques. [G. Knaack]. 1. Nisos et Scylla dans la poésie hellénistique.
Skutsch a appuyé par des preuves nouvelles, l'opinion avancée par Rohde 60
que le Ciris était de Cornélius Gallus, que cet écrit dérivait d'une source
grecque, et que cette source était Parthenios. K. s'applique à démontrer
que cette explication n'est pas fondée. U expose ensuite que la légende de
110 1902. — ALLEMAGNE.
Nisos ei de Scylla se présente à nous sons trois versions différentes, qui
ne sont pas complètement indépendantes les unes des autres. % Les
époques de l'ouvrag.; de Varron De gente populi roiuani [H. Peter|. Objec-
tions qu'où peut faire à la détermination faite d'après Censorinus (de die
5 nat. 21, 1) des époques indiquées par Varron dans ses quatre livres De
gente populi romani. H Sur l'inscription de IWphaia à Egine [A. Furtwân-
glerj. Réponse à l'art, de Frankel, cf. fasc 1. Contre l'explication que F. a
donnée, on peut alléguer la disposition des lieux, les témoignages de Pau-
sanias et d'Antoninus Liberalis. ^ Les légions d'Orient d'après la Nctitia di-
10 gnilatum [K. Mangoldj. On peut répartir les 92 légions en palalinae, comi-
tatenses, pseudocomitaieuses, riparienses, légions sans désignalions. Les
palatinae forment la garde de l'empereur sous les ordres des niagistrimilitum
l)raesenlales; les coniitatenses et les psoudocomilatenses sont des troupes
actives sous les ordres des magistri militum per Illyricum, Tbracias et Orien-
18 tem; les autres légions sont des troupes défensives réparties sur la frontière.
f T\j;pVo; àvi^p |Carl FriesJ. Ce ne sont pas seulement les monuments trouvés
récemment à Cnossos qui nous révèlent rinfluence de l'Egypte sur la Grèce
primitive, cette influence peut se reconnaître aussi dans certaines légendes.
F. prend en particulier l'aède Démodocos dans l'Odyssée et le chanteur
*0 aveugle de l'hymne à Appolon Délien. Il montre que le premier surtout ne
présente aucun des caractères que l'on peut trouver dans un poète aveugle;
les aèdes, qui ont composé l'Olyssée, étaient des hommes à la vue nette
et juste, qui connaissent bien la nature parce qu'ils savent bien la voir;
on ne peut d'ailleurs se leprésonler l'école des aèdes de Chios comme une
85 réunion d'aveugles. La légende du -•jtflo; ivr,p vient de l'Egypte; dans ce
pays, les maladies des yeux sont très fréquentes ; les aveugles gagnaient
surtout leur vie en chantant ; plusieurs monuments égyptiens les repré-
sentent ainsi. Magnus, dans une étude sur les bustes d'Homère, avait
remarqué que les yeux portaient la marque d'une maladie particulière aux
30 Egyptiens, f Sur une scène de l'Oreste d'Euripide |L. Radermacher]. La
tragédie d'Oreste est une des pièces où le poète a le mieux montré la
richesse de son imagination. Cependant toutes les inventions, dont il a usé
dans la première partie de la pièce, n'ont rien qui soit étranger à la tragé-
die. Il n'en est p.is de même de la fin de la scène dans laquelle l'esclave
36 phrygien raconte la scène de violence d'Oreste et de Pylade contre Hélène et
Hermione. Ici le poète s'est inspiré de la légende d'Héraclès et de Busiris,
roi d'Egypte. Une hydrie de Céré du Go siècle (Mouumenti ined. VIII,
27 et Roscber, Myth. Lex. I, 22115) représente exactement les divers détails
décrits par le messager barbare. Appendice indiquant dans des écrits de
40 rhétorique quelques données sur le jeu des acteurs dans cette tragédie. T
Fragments d'une histoire de Socrate et de sou école sur un papyrus d'Her-
culanum (Wilh. Cronert]. Le n« 495 est composé de 12 morceaux de papy-
rus très fragmentaires : l'auteur les décrit avec soin et en transcrit le
contenu. 11 La vie de campagne dans Homère et dans l'Allemagne du
*is moyen âge [M. Siebourg]. Comparaison des trois scènes champêtres repré-
sentées sur le bouclier d'Achille avec des scènes analogues décrites par des
poètes allemands du moyen âge. H Mélanges. Ad libellum wEpl ûi]/ou;
[Gust. WôrpelJ. P. 4, 10, Jahn-Vahlen, la leçon (io; ôo/.w est la bonne, elle est
attestée par le Paris, b et le Vaùc. a. % Vir bonus dicendi peritus 'Fritz
BO Schôll]. c:e mot, par lequel le vieux Caton a défini l'orateur, no se trou-
vait pas dans le carmen de moribus, comme l'a dit Ribbeck, mais dans les
praecepta ad lilium ; F. conteste aussi l'explication de Radermacher disant
qu'une telle déllnilion n'était pas catonique, mais stoïque. ^ [L. Raderma-
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 111
cher). Réponse à l'art, précédent. \ Bôotie [AtticasterJ. Corrections ti deux
insc. de Béotie récemment publiées. ^ Sur des insc. latines [M. Ihml. Expli-
cations sur 5 inscr. ^ Les centuries de chevaliers de Tarquin l'ancien
Ed. Wôiniin!. CorrectioL^a Florus. If Sur les noms de mois et sur les noms
étrusques [E. Latter]. Conteste l'explication de Skutsch sur l'identité de 5
l'étrusque acale et celi avec le latin-étrusque Aclus (Juin) et Celius (Sep-
tembre.) \1I Fasc. 3. Goniectanea [F. Buecheler]. Cinq corrections ou explica-
tions à Porphjrion, p. 6,12 éd. Hold.à des inscr. latines, àjCicéron ad Atticum
13, 25, etc. 1î Les fMgments de Sapho du musée de Berlin [F. Solmsen]. Le
musée de Berlin possède des fragments d'Alcée et de Sapho. Le fragment •"
d'Alcée est trop mutilé pour qu'on ait rien pu en tirer, si ce n'est une scho-
lie donnant quelques renseignements sur la vie du poète et sa lutte contre
Myrsilos. Les fragments de Sapho se rapportent à deux odes, l'une sur le
dépirt d'une élève de Sapbo, l'autre sur une amie éloignée. Explication et
corrections sur ces deux fragments. Certaines particularités grarphiques 15
sont à relever: devant un p, le digamma est remplacé par un (5 ; devant
une voyelle, il était conservé; mais le copiste, qui ne connaissait pas ce
signe, l'a omis. If Faceliae Tullianae [L. Gurlitt]. Relève plusieurs passages
où l'on a voulu prêter trop d'esprit à Ciceron.lf L'aimant et la respiration dans
les théories antiques (R. A. Fritzche]. Lucrèce consacre 184 vers (VI, 90(3-1089) 20
à décrire les phénomènes de l'aimant, puis il l'explique en disant simple-
ment que c'est un phénomène ordinaire. Il n'y a pas, en réalité, de contra-
diction : en effet, son explication est purement mécanique, il rejette la
croyance qu'il y ait là quelque chose de surnaturel; il n'admet ni la théorie
d'Epicure, ni celle de Posidonios ; il cherche a combiner la théorie de Démo- 25
crite avec une autre théorie qui se trouve chez Plutarque. Quant à la
théorie de la pression de l'air, on ne peut affirmer qui en est l'auteur ; peut-
être faut-il l'attribuer à Asclépiade de Bithynle. L'explication de Platon
(Timéi-, p. 77) que le souffle de la respiration est le semblable de l'air qui
entoure le corps et qui se trouve dans le corps, cette explication Asclé- 30
piade l'a combinée avec les hypothèses des médecins (t'.\lexundrie. Ou ne
peut décider si Lucièce a emprunté la doctrine de la pression de l'air à
l'écrit d'Asclépiade sur la respiration et sur le pouls, f Extraits des mss. de
Dresde (M. Manitiusi. 1. Scholies surVégèce. Elles se trouvent, dans le codex
Dresdensis De 182. Ce ms. contient l'epitoma rei militaris ; il est écrit par 35
une main du x' siècle; le texte est celui des mss. inférieurs; mais les
scholies sont importantes; l'auteur en publie un certain nombre. 2. Scho-
lies sur la Thébaide de Stace. Elles se trouvent, avec le texte du poème,
dans le codex De IbO ; suivent 15 pages de scholies. f Sur les prosateurs
grecs [K. Fuhr|. 1. Quelques fautes de corrections dans la Vulgate. Fautes 40
relevées dans le Gorgias de Platon, dans le discours d'Isocraie à Philippe, dans
les Vies de Plutarque. 2. "Eerixav et ëewxav dans les orateurs. F. examine
divers passages d'orateurs où l'on a cru trouver une suite des idées incon-
séquente. Quanta l'emploi des formes en x pour les deux verbes, Ti6Tiiii, e;8oi(it,
elles sont déjà constatées dans les inscriptions à partir de 385; l'orateur 48
qui les emploie presque seul es* Démosthène, qui, à partir de 355, a recours
à ces formes pour éviter la rencontre de plus de deux brèves. 3. Sur les
écrits de rhétorique de Philodème. Dans l'édition de ces fragments, Sud-
haus, malgré toute sa science et sa Onesse, a laissé bien des passages qu'on
peut corriger et reconstituer : nombreux exemples; d'autres passages ne 50
peuvent être rétablis. K Fragments négligés de Slrabon [R. Kunze;. On
sait que les nombreuses et lonj^ues lacunes du septième livre de Strabon,
ont pu être comblées, dans une certaine mesure, dans les fragments signa-
112 1902. — ALLEMAGNE.
lés par Meineke. K. examine ces fragments et les compare au commentaire
d'Eusiathe sur Denys le périégète. Depuis longtemps la valeur de ce com-
mentaire était reconnue ; pour ce qui regarde Strabon, il est particulière-
ment important; Euslalhe, on peut le démontrer, disposait d'un ms. de
5 Strabon, qui était non seulement meilleur, mais plus complet que les
nfftres. K. se sert des indications d'Eusiathe moins pour découvrir de
nouveaux fragments de Strabon que pour développer les fragments counus.
î Analecla Theodoretiaua [Joannes Raeder] Depuis la publication de l'édi-
tion qu'il a donnée du De Theodoreti Graecarum affectionum curatione, l'au-
10 teur a trouvé un ms. meilleur et plus ancien que les mss. dont il s'était
servi; c'est le Vaticanus 2M9 ; il est du x" s. R. en donne la description et
montre combien il l'emporte sur les autres textes. Addition à la liste des
auteurs qui ont puisé dans le De curatione. Appendice sur le fragment
récemment découvert relatif au martyr Trophime. U Mélanges. Une alla-
is sion dans l'hymne à Zeus de Gallimaque [Gust. Wdrpel]. Il est inutile de
corriger le v. 79, comme ont voulu le faire Bergk, Wilamowitz; le texte
s'explique parfaitement si l'on admet qu'il contient une allusijn à la con-
sécration de Philadelphe comme dieii; cet hymne serait alors de l'an 270.
K L'Amphitruo de Plaute [Th. Kakridis]. La pièce est une comœdia conta-
20 minala; en effet Alcmène geminos filios parit, le lendemain de la nuit
où Jupiter cum Alicumena voluptatem capit. Plaute a réuni deux pièces,
traitant chacune l'un de ces deux sujets. ^ Notes marginales sur Horace
[F. Schultess]. 5 p. d'observations sur Odes. III, 4, 10; 6, 22; 23, 18; I, 20, 10.
Ep. I, 18. 104-105; A. P. 251-259. 1[ Sur Ciris v. 369-377 [R. Wunsch] Skutsch
28 avait soutenu que le Ciris était antérieur aux poésies de Virgile. F. Léo a
fait diverses objections à cette explication ; une de ces objections n'est pas
fondée; la description d'opérations de magie, v. 369-377, est parfaitement
conforme au rituel magique. K Agrœcius et Plinius de Delphica [Otto Ros-
sbach]. Corrections de texte. ^ Sur Trogue-Pompée, Prol. X [O. Neuhaus].
30 Correction au passage relatif à Artaxerxès II. K Sur l'inscr. CIA II, 996 [J.
E. Kirchuer]. Corrige et complète le texte de Kôhler. f Trois interpréta-
tions [L. Radermacher]. 1. A^-Sér). Dans les Grenouilles d'Aristophane
au V. 263, écrire S?), subj. de Sew, lier, enchaîner. 2. ec; vewv. Dans le n» N 958
des Griech. Urkunden du musée de Berlin, corriger eiç vewv par dç v^ov. 3.
35 Dans le fragment d'Épicharme 149 de Kaibel, garder la leçon iml S'ovofx'aùiû.
tK Fasc. 4. Une pratique des copistes et son importance pour la critique
des textes [P. Brinkraanu]. Dans les mss. soignés de l'antiquité et du
commencement du Moyen-Age, on trouve des additions au texte, variantes,
notes, qui ne sont pas écrites dans le texte même, mais à la marge, et,
40 dans l'époque la plus ancienne , plutôt en haut et en bas des feuillets. Ces
additions à la marge et le passage du texte auquel elles se rapportent sont
précédés d'un signe de renvoi, ou des mots xitœ, avto. Quand on veut réta-
blir une lacune, on l'écrit en marge en la faisant suivre du mot devant
lequel la lacune se trouve dans le texte. Ces divers renvois ou signes,
46 malgré leur simplicité, ont été très souvent mal compris par les copistes^
et il en est résulté de graves altérations dans nos textes. K 'Upà SeOpo [Lud-
wig Ziehenj. Dans le passage de Théophraste sur les Epidauria, Vie
d'ApoU. de Tyane IV, 18, 15S, ce n'est pas le mot Seûpo qu'il faut corriger,
mais le mot précédent Upsîa; il faut écrire Upà, cf. C. I. A. III, 5; c'est par
60 cette expression Upà ôsCpo qu'était désignée la journée du 14 Boedromion. Z.
rejette donc la chronologie de la fête des Eleusinies telles que l'ont pro-
posée Foucart et Mommsen ; il règle ainsi la fête : 13 Boedromion l'àY^piui;
avec la Tipdppiriui;; 14. Upà ôeûpo ; 15, les 'EîiiSa-Jpta; 16. aXocSs |j,J(jTai. 1[ Recher-
RHEINISCHES MUSEUM FUR PHILOLOGIE. 113
ches stir l'histoire impériale roruainefv. Domaszewski], 1. L'assassinat de
Garacalla. Hécit du meurtre, indication des officiers et des troupe- qui y ont
participé ou assisté. 2. I^a pompa aux Deccnnalia de Gallien. D. relève sur-
tout dans la description de cette pompa le fait que les soldats sont vêtus
de blanc; il montre la signification de ce fait. Les monnaies des légions 5
peuvent servir ;\ nous f.iire connaître la situation politique de l'eirpereur
à cette époque. H La pins ancienne rédaction des Annales des pontifes [A.
Enmann]. Pour l'origine des Annales des pontifes, il faut toujours s'eu
tenir à l'explication donnée par Mommsen; la chronique de la ville a son
origine dans la table placée chaque année par le pontife.x dans la Régla; to
cette table était en bois, on la blanchissait, album; on écrivait les noms
des magistrats éponymes, l'année d'après l'ère de la ville et aussi lesdigna
memoratu domi niilitiacqiie terra marique gesta. E. étudie la chronologie
de l'histoire de Rome d'après les Annales. C'est au grand pontife P. Mu-
cius Scaovola qu'on attribue la première publication des Annales; quant 15
à la première histoire de Rome, elle doit être attribuée au premier grand
pontife plébjien, Tiberius Coruncanius, qui fut aussi consul et qui vivait
au moment de la guerre de Pyrrhus; la valeur littéraire de cette histoire
était grande. U Contributions épigraphiques [M. Frankel]. I. Corpus inscr.
Gr. lull. Cette insc. est due à Fourmont, elle existe encore dans l'église de 20
S. Vasilios à moins de trois lieues au sud de Sparte. Dans Fourmont, elle
est indiquée comme ayant été trouvée à Tégéo, ce qui n'était guère pos-
sible. F. a fait faire des recherches à la Bibl. Nation, dans les papiers
de Fouruiont et il a été constaté que celui-ci avait désigné bleu exactement
l'endroit où il avait vu l'inscription; malheureusement, il s'était produit îs
une interversion «le feuillets, qui a amené la faute dont Fourmont n'est
pas responsable. F. donne de nouvelles lectures de ce texte; il présente
diverses explications; la date serait la fin du 5» s. et le commencement du
4«. 2. Sur l'insc. Aphaia, C. L Pel. I08O. F. communique quelques correc-
tions proposées par Michaelis; il donne lui-même une nouvelle restitution su
de ce texte. If Élude sur la fin des phrases dans l'Histori.i Augusta [P. v.
Winterfeld]. 1. L'autobiographie d'Hadrien. Dans la vie d'Hadrien par
Spartien, les phrases qui n'ont pas une terminaison métrique soûl em-
pruntées à l'autobiographie de l'empereur. 2. Sur l'histoire et la critique du
texte. Essais de corrections à l'aide de la théorie de la prose métrique. H 35
Sur la tradition de l'histoire d'Alexandre le Grand IF. Reuss]. i, Tima-
gène et la tradition d'Alexandre. Discussion pour montrer que T. n'a pas
écrit une histoire d'Alexamlre. 2, Eratoslhèue et la tradition d'Alexandre.
Strabon n'a pas écrit une histoire d'Alexandre; Strabon, Plularque et
Arrien ont puisé dans Eratoslhène. :i, Aristobule et Clitarque. Clitarque 40
a vécu vers l'an 260, il a mis à prollt l'histoire d'Aristobule. t Sur l'élégie
romaine [F. WilhelmJ. Dans la peinturo si vive qu'elle fait de la jalousie,
l'élégie romaine ne s'est pas inspirée do la comédie grecque, et en particu-
lier de Ménandre, mais de l'élégie alexandrine. Exemples pris dans Tibulle.
H Le père de Sizygambis et les rapports do parenté de Darius lll Codo- «s
man avec Artaxerxès II et Artaxerxès 111 [0. Neuhaus). Après une longue
discussion, N. établit que Sizygambis n'était pas fille d'Artaxcrxès H,
mais de son frère Ostanès; elle épousa son propre frère Arsauès; Darius III
Godoman était, tant du côté paternel que du côté maternel, le neveu au
second degré d'Arlaxerxès III, et au troisième degré, d'Arlaxerxès H. 1 se
Mélanges. Sur Sophocle, Aniigone 528 [W. SchmidJ. O. Hensi a récem-
ment cherché à démontrer que, dans cette pièce, au v. 524, Ismèue entrait
en scène avec un masque rouge; S. pense que le masque représentait
R. UK pun,0L. — llevue des Revues de 1902. XXViL — 8
ii4 1902. — ALLEMAGNE.
plutôt un visage portant des traces de coups et d'égratignures. % Une loi
le l'orateur Lycurgue [Alf. Kôrle] Dans la Vie des X Or. p. 8/i2 A, il faut
changer toû IIoffeiBwvo; en toO notrsiSewvoi;. Il ne s'agit pas d'une fêle de
Poséidon au Pirée, fêle dont rien n'indique l'exislence, mais de la célebra-
S lion des Dionysies au Pirée pendant le mois Hosideon. % Une interversion
de feuillet dans Galien [H. SchôncJ. Cette interversion s'est produite dans
le traité Ilepi apOpwv; elle a élô reconnue |)ar S. à l'aide du Laurentianus
LXXIV, 7. 1 Sur Gicéron ad Q. fr. Il, 3 [W. Slernliopf]. Dans la phrase :
A Kal. Feb. legationes in Idus Feb. Iliciebanlur, il faut retrancher la pré-
iO position « a » qui est en têle. H Sur la lex Manciana. — l'ro salule impe-
ratoris [A. SchnIlenJ. Polémique contre Seeck (cf. Rh. Mus. 56, 120 et 477);
S. déclare qu'il persévère dans son opinion sur l'autel de la loi Manciana.
IF Prodecessor [Hans Lielzmann]. Decessor signifiait prédécesseur; pro-
decessor celui qui est avant le prédécesseur; mais la valeur de la prépos.
IB de fluit peu à peu par être oubliée, et prodecessor ne signifia plus que
prédécesseur, f Sur les noms de personne romains ou italiens qui pré-
sentent tantôt la racine Pop(b), tantôt la racine Pub(p) [Aug. ZimmermannJ.
Ces mots dérivent de désignalions familières, Papus, Papius analogues à
notre papa; longue liste de dérivations. K Muxr,vifiii [L. Radermaclier]. Le
20 locatif M-jxï)'(/i(Ti, qui ne s'est pas encore présenté, peut être retrouvé par
conjecture dans un texte récemment découvert, l'Epitome d'Adamantios
(Rh. Mus. t. 5b, p. 141); le Parisinus donne : ÔTtoïa xà Oulaiou toO IléXoito;
TcâSri é(ioi xiviidEi xai xoC xtX. I,es mots èjioi xivVidS! n'ont aucun sens : R. pro-
pose d'écrire .\Iuxr,vT)iTi ; l'iotacisme serait la cause de la faute.
2» Albert Martin.
Sitzungsberichte der kôn. Preussischen Akademie der 'Wissen-
schaften zu Berlin. Phil.-hist Classe 1902. 23 jr. Rapports : Sur les Cor-
pus des iuscr. grecques [Kirchhoff;. Sur les Corpus des inscr. latines
[Mommsen et Uirschfeld]. Sur les Commentaires d'Aristote [Diols]. Sur la
30 prosopographie de l'Empire rom. iMommsen|. Sur les ouvrages relatifs
aux monnaies grecques [Diels]. Sur le Thésaurus linguae latiuae IDiels].
Sur le dictionnaire de la langue égyptienne [Ermann]. Sur l'index rei mili-
taris Imperii Komaui (MommsenJ. Sur le God. Theodosianus [id.]. Sur la
Fondation Savigny [Brunner]. Sur la Fondation Bopp []. Sur la Commission
86 des Pères de l'Église |A. Ilarnack]. Rapport sommaire sur les voyages
d'exploration dans l'Ouest de l'Asie Mineure [PhilippsonJ. tif 30 jr. Com-
munication faite par [Conze] de la découverte faite par Héron de Villefosse
qui, sur le revers d'un médaillon de Pergauie de Septime Sévère, a reconnu
la reproduction du grand autel de Pergame. Simple mention. \'i Deuxième
4e rapport sur un voyage d'études en Italie destiné à des recherches sur les
manuscrits des Chroniqueurs bysantins [G. de BoorJ <cf. R. d. R. 24, 131,
8>. Principaux résullat.s de ces recherches sur les rapports qui existent
entre les mss. italiens des Excerpta de legationibus de Constantin. 11f
20 févr. Sur qqs citations de la Rhétorique d'Aristote fj. Vahlen]. Dans ce
45 mémoire de 29 p. v. met. sous les yeux du lecteur un ceriain nombre de
citations faites par Aristote et cherche avant tout à donner une idée de la
manière dont Aristote cite les auteurs, il essaie ensuite autant que possible
de dissiper les doutes qui se sont fait jour dernièrement et sur les cita-
tions d'A. et sur la rédaction primitive de ce traité. H Nouveaux fragments
50 de Sappho et d'Alcée [W. Schubarl]. Description de ces fragments entrés
au Musée de Berlin en 1896 <cf. H. d. R. 26, 132, 2> . Celui de Sappho (pi)
qui contient trois poésies appartenant probablement d'après les vers au
V* livre, est écrit en petites onclalcs très soignées du vi" ou vu" s. ap.
SITZUNGSBERICHTË DEU AKA.DEM1E ZU BERLIN. 115
J.-C. Celui d'Alcée est du i»' ou au plus lard du ii* s. ap. J.-C; il est ac-
compnguô d'une scolie, où nous trouvons un détail nouveau sur la vie
d'Alcée. Textes avec notes critiques. Analyse. Étude sur les mètres. HH
6 mars. Propriétés appartenant aux empereurs romains pendant les trois
premiers siècles [Ilirscbfeld]. Ces propriétés consistaient en maisons et en »
jardins à Rome, en villas en Italie et en domaines dans tout l'empire. Com-
ment étaient-elles acquises? Simple mention de ce mémoire. If Fragment
d'Annales égyptiennes anciennes [Ermann] avec contributions de [Sethe et
BorchardtJ. Le musée de Palerme possède un fragment d'inscr. en hiéro-
glyphes, dans lequel on a reconnu un fragment d'Annales offlcielles, qui lu
nous montre comment les annales étaient rédigées en Egypte. Pour les
plus anciens rois, ce fragment ne nous donne que des noms ; pour ceux
des trois premières dynasties, il indique les années une à une avec les
événements importants. Pour la cinquième dynastie, époque à laquelle il a
été rédigé, il entre dans le détail des événements arrivés chaque année. 16
Nous y trouvons en outre chaque année depuis les premières dynasties une
indication de hauteur, qui probablement devait se rapporter aux crues du
Nil. Ces annales avaient un but pratique; elles indiquaient comment il
fallait nommer chaque année pour la dater; les anciens Egyptiens en effet,
comme les Babyloniens de la même époque, désignaient leurs années, non 2u
par des nombres, mais par les événements importants qui s'y étaient ac-
complis. K^ 3 Avril. Le papyrus 9780 du Musée royal de Berlin [Diels].
Récemment acheté, il porte au recto les scolies de Didyme des Philip-
piques 9 à 12 de Démosthène, en 15 grandes colonnes, détruites en partie
malheureusement. L'écriture, pleine d'abréviations est probablement du a
n" s. ap. J.-C. Il donne un nombre important de citations nouvelles d'his-
toriens et de poètes. Sur le revers il porte de la même écriture le traité,
inconnu jusqu'ici 'Heixf,; (TTotzei'>)<"; d'flierokiès (7 colonnes) qu'on n'a pas
encore déchiffré. If Commentaire sur les Psaumes de Théodore de Mop-
suestia (II. Lietzmann]. A découvert dans le Cod. Paris. Goislianus 12 une 30
grande partie de ce Commentaire en grec, considéré comme perdu et qu'on
ne connaissait que par des fragments dont on ne pouvait tirer parti. L.
eu publie un assez long fragment, f Un feuillet palimpseste de Gaiien
provenant de Bobbio (II. Schoene). Le Cod. Vatic. S763 ([ui contient les six
premiers livres d'Isidore, Etymologiao est un palimpseste qui, sous l'écri- 35
ture lombarde, donne un extrait en onciales grecques du liv. 2 du De ali-
mentorum facultalibus de Galicn. Texte avec trad. lat. de Moerbecke
(1277). Une autre partie de ce ms. provenant de Bobbio se trouve à Wolfeu-
biittel, c'est le Weissenburgensis 64. Iff 10 avr. Période la plus ancienne de
l'histoire de la ville de Pergame [Conze]. Paraîtra dans le vol. I des Aller-4i)
liimer von Pergamon. Simple mention. ^ Fragment d'une stèle attique
archaïque [Kekulé v. Stradonitz). L'analyse de ce mémoire fS flg.) a paru
dans cette Revue l'an dernier, 28 nov. <cf. R. d. R. 26, 131, 33> . HK
2/» avr. Rapport annuel sur la publication des Monumenta Germauiae
historicalE. Diiminler]. HU Ib mai. La lettre de Ptolemée à Plora [Har- 40
nack). Texte grec, traduction et commentaire de cette lettre qui se trouve
dans E|)iphane, Haeres. 31, 3-7. Adressée vers 160 sous Antonin le Pieux
ou sous Marc-.\nrèle à une chrétienne du nom de Flora par un chrétien du
nom d(! l'tolémée qui nous est connu par Irénée. Tertnllien et Ptolemée,
elle; est pour nous l'exe nple le plus frappant des sentiments des chrétiens bo
du 2« s. à l'égard du l'entateuque, et nous tait connaître les idées de la secte
chrétii'nne fondée par un penseur égyptien, Valentin. H. ajoute d'après
Hippol. Philos. V, 10 un hymne naassénien, œuvre d'un gnostique chré-
116 1902. — ALLEMAGNE.
tien : texte et comm. n 3 i^- Rapport annuel sur l'activité du k. d. Ar-
chaeol. Institut [A. Conze] n 10 J'- Inscr. votive pour Valerius Dalmatius
[Th. MommsenJ Table de bronze avec inscr. métrique trouvée en 1901 en
lUyrie à Idahof. Elle est élevée par la Provincia Lugdunesis teitia (Bretagne
5 et Touraine) en l'honneur de son rector Valerius Dalmatius, et comprend
8 distiques corrects et élégants qiii se ressentent de l'influence d'Ausoiie.
Elle doit être des premières années du v" s. et mérite l'attention par la
manière dont elle divise la science du droit en droit des douze tables ou
jus civile, jus praetorium et droit des constitutions impériales, division
10 qu'on n'a pas encore rencontrée formulée de celte manière dans la litté-
rature juridique (pi). 1% 2'i juil. Le dimétre choriambique [v. Wilamowiiz-
Moellendorf] Un examen métrique attentif des chœurs d'Euripide permet
de reconnaître un vers dont la seconde partie est un choriambe, la pre-
mière partie est composée d'un certain nombre de syllabes très variables
16 qui pourtant se laisse ramener à un pied de deux temps forts et de deux
temps faibles. Ce vers paraît entre autres comme première moitié de l'eu-
polideus, Corinne l'a employé ; dans la poésie plus travaillée de l'Orient on
le trouve se différenciant sous des formes très variées, auxquelles appar-
tient aussi le glyconique. On peut de ce fait tirer des conclusions pour la
20 métrique primitive. 1[ Communication très brève sur un papyrus du iv s.
av. J.-G. trouvé à Memphis et qui contient les Perses de Timothée de
Milel [id] Ce papyrus comprend six larges colonnes, la première a disparu :
on travaille à mettre en ordre les fraymenls de la seconde, mais il y a peu
d'espoir qu'on puisse y reconstituer un texte qui se tienne : la fin bien
2B conservée, comprend environ 200 vers du célèbre nome patriotique, les
Perses de Timothée de Milet. Hlf 30 oct. Sur un type statuaire de Ilypnos
[Kekule v. Siradonilz] Mention d'une étude faite au point de vue de l'his-
toire de l'art sur les fragments d'une figure de bronze du Musée de Berlin
qui offre de l'analogie avec la statue de Madrid et qui est d'un travail très
30 soigné, mi 6 nov. Sur l'élégie de Catulle à M'Allius [Vahlen]. Adressée à
l'ami de Catulle AUius ou Manlius. V. cherche à déterminer le sentiment
(lui l'a inspirée et montre qu'elle forme un tout. %1 13 nov. Fouilles de
Pergame [Conze]. Mention de celte communication sur des trouvailles de
lampes et de fragments de poteries d'époque hellénistique et bysanline
36 et sur leur importance pour l'histoire de l'ergamc.KH 27 nov. Inscr. alexau-
drines [U. v.Wilamowitz-MoellendorffJ Elude sur un certain nombre d'inscr.
et de graffiti imporlauls publiés par le Bull, de la société archéologique
d'Alexandrie w h. W * '^éc. Traités faussement attribués à Démocrile
jDiels] Étudie ces traités publiés dans les Fragmenlen der Vorsokraliker,
40 p. 4^)9 et les divise en trois catégories : A, les alexandrins, traduits pro-
bablement tous eusiiuble parle disciple de Démocrile Bolos d'après des
sources orientales, BiS-jlwviot ),ôyoi, -/eipôxix/iTa nxi çusixà SuvapiEpà. B Les
traités d'alchimie apocryphes datant <lu 4-6 s. ap. J.-C. cpusixà xa'i (luo-Tixà; G.
La compilalion byzantim; lUpi (Tjixïta'JEifiiv xa\ ivTiTraOeiwv. XX.
45 Sitzungsberichte der philos -philologischen u. der historischen
Classe der k. B. Akademie der Wissenschaften zu Mùnchen 1902.
Livre 2. Les doctrines écouomiiiues de l'anliquilé chrétienne [L. Bren-
tano]. Dans ce mémoire de 5b p. B. montre comment ces doctrines forment
un ensemble rigoureusement logique; il les expose eu les appuyant de ci-
80 talions nombreuses des Pères de l'Église et arrive à la conclusion qu'elles
étaient absolument anticapilalistes. ^ L'extrait de la Nat. liist. de Pline
dû à Robert de Cricklade [R. Rilck). Ce moine anglais du 12' s. avait com-
posé sous le litre de De lloratio N. II. Plinii Secundi un epitome de la N. II.
SITZUNGSBERICHTE DEH AKADEMIK ZU MÛNCHEN. 1i7
qu'il dédia au roi Henri II d'Angleterre. Gel epilome est fait d'après un
texte très rapproclié de la seconde main du God. Paris, lat. 6975 {E.); il
faut donc le considérer comme le représcnlanl partiel et précieux du texte
le plus ancien et le plus complet de Pline, l.ei.ons qu'il donne comparées
avec celles des autres mss. Gorreclions et additions dues à Robert. Texte s
de plusieurs passages importants. Mémoire de yi p. HK Livr. 3. Rapport
provisoire sur un voyage d'études à la recherche des mss. de Démoslhène
|E. Drerupj. Résultats d'études poursuivies pendant sept mois dans les
bibl. de Belgique, Angleterre, France, Italie, Grèce et Autriche. D. a exa-
miné, collationné, comparé plus de 200 mss. en s'occupaut tout particuliè- lo
rement de Démoslhène et de ses scolies, d'Isocrate et des prétendues
lettres d'Escliine. 11 commence par Démosthène et traite de sa tradition
manuscrite; détails nouveaux sur la liadition du «epi îtapaTcpEirëecai;, de
rimtiçio; et des Ttpooi'iJica. Plusieurs mss. dont on s'était exagéré l'impor-
tance manquent d'originalité et n'ont par conséquent pas de valeur pour 16
la critique du texte. La seule source du corpus des scolies byzantines de
Démoslhène est un ms. de Paris (T), à côté duquel il ne faut tenir compte
que des scolies marginales anciennes do mss. du x/xi* s. Parmi les trésors
du Br. iMuscum, D. cite un feuillet de parchemin du v» s. en onciales
donnant des fragments du xxTà '.VpioToyeÎTovo; A (9, 63 — à la fin) il l'a dé- ^
chilTré pour la première fois, texte. Pour Isocrate la collation du papyrus
de Londres du Ttepî Eîpr,vr,i; a eu de très beaux résultats; découverte d'une
nouvelle tradition du Ilpb; Arinovtxov, représentée par deux mss. jumeaux,
le cod. Paris, 2010, s. XIV et le cod. l.aur. 357. s. XIV. Un gnomologium
de Paris (cod. Paris, suppl. gr. 690, s. XII) a encore plus d'importance pour 2»
la critique du texte; il contient de nombreux passages des discours I et II
d'Isocrate et de Photius, Epist. 1, 8 et doit dater du ix" au xi« s.
Les lettres d'Eschine ont été coUationnces dans tous les mss. dont six
n'étaient en majeure partie pas connus; parmi eux un God. Ilarl (Londres)
s'est révélé comme l'archétype d'une classe importante de mss. d'épis- 30
tolographes. Leçons nouvelles pour l''E)ivri de Gorgias d'après un ms.
nouveau du x" s. .Mémoire de 39 p. n 1-ivr. 4. L'Iléraklès de Lysippe
à Constantinople [Furlwîlnglerl. Montre que nous avons dans un relief
en ivoire d'un petit coffret du trésor de l'église de Xanten une reproduction
de la statue colossale d'Héraklès, qui était sur l'acropole de Tarente, 5»
et qui emmenée à Rome par Fabius Maxim us, fui transportée dans l'hippo-
drome de Gonslanlinople. Description de ce petit relief en ivoire, qui cor-
respond à celle que Niketas Akominatos fait de la statue, t Statues de
frontons grecques de Rome [id.; Gomplétant un précédent art. < Sitzb.
ISO-J. 2, p. 2-;9 sqq. cf. R. d. R. 24, 131, ',2> sur deux statues grecques de «>
la Glyptothèque Ny Carlsberg a Copenhague, provenant de Rome et qui, se
rapportant à l'histoire des Niobides, ont dû faire partie du fronton d'uu
temple grec d'Apollon, F. montre qu'il faut leur ajouter une troisième sta-
tue d'Apollon (flg.) de la même collection, décrite par Arndt (Glyploth.
pi. 33). Elle a dû faire partie du même fronton d'un temple qui n'était pas 45
nécessairement à Athènes ; l'artiste n'était pas un Athénien, mais proba-
blement un Ionien qui a dû exécuter ce fronton vers 'i40 av. J.-C. Place
des trois statues dans le fronton. ^ Emplacement oii fut découverte la
Vénus de Milo ;id.] Commente une lettre do Xéno, publiée par Michon
< R. d. Études grecques 1902 p. 2'. sqq. cf. jd. bas > et donnant des to
détails sur le résultat des fouilles fiites à l'endroit où on avait découvert
peu de temps auparavant la Vénus de Milo. $ Trouvailles concernant l'his-
toire de l'art et l'histoire de la litlérature [Simonsfeld.] 1 . Un relief repré-
118 1902. — ALLEMAGNE.
sentant Bacchus a été envoyé en Bavière par P. Visconti au xvi* s., on en
a perdu toute trace, S. croit pouvoir l'identifier avec une plaque de marbre
à reliefs (flg.) tnentiormée dans plusieurs lettres publiées par lui dans ses
« Maiiânder Briefe u. s. w. » (Abdhl. d. III Cl. d. k. B. Akad d. Wiss.
5 vol. XX) et qui était à l'origine dans l'église de S. Ambroise à Milan. 2.
Pour servir à l'histoire de la tradition des œuvres de T. Live et de César.
Nouveaux mss. de la bibl. de Mathias Corvin. U ressort de deux lettres de
P. Visconti à Guillaume de Bavière qu'il y avait dans la bibliothèque de
Pagano Doria, fils du fameux Doria, un Tite-Live et un César complets, le
(0 premier en n langue africaine, » le second en arabe. Cette bibliothèque est
mentionnée dans une autre lettre adressée au même duc, à la même
époque par Stoeckl, qui fait allusion aussi à un Ovide complet qu'elle
aurait, dit-on, possédé. Il parle encore des 5 premiers libres de Polybe écrits
sur parchemin, envoyés à Vienne en 1577 avec un Héliodore et un Héro-
's dien par Gamerarius au duc Albert V. Ge serait le God. gr. 157 de la Hof.
u. Staatsbibl. de Vienne, qui provient de la bibl. de Matthias Corvin, et
qui a appartenu longtemps à l'humaniste Obsopoeus. Détails sur ce per-
sonnage, ouvrages qu'il a publiés, ses travaux. Autres mss. de Corvin
qu'il a utilisés. Texte de la lettre de Stoeckl et de deux de Obsopoeus à
20 Gamerarius. XX.
Verhandlungen der 46° Versammlung deutscher Philologen
und Schulmànner in Strassburg i. E, 1901. lleliéuisme et christia-
nisme au point de V(ie littéraire [Wendland] Mention < cf. supra, p. 9I,45>
If [LehmannJ montre en s'appuyant sur les auteurs anciens et sur ses
25 propres recherches l'identité de Mîjafarikin ou Karkiu en Arménie avec
Tigranocerta. If Noms de personne en grec et en allemand lE. Schrôder)
Manière dont ils sont composés, ressemblances et différences. H Ëtat actuel
des études papyrologiques grecques [U. Wilcken] Progrès que ces études
ont faits depuis le 44« congrès, f Conception philologique du monde [P.
30 Cauer] Influence de la philologie sur le développement de l'esprit humain.
If Résultats des recherches sur le limes de la Haute Germanie et de la Rhé-
lie I^Fabricius] Rapports qu'il y a entre l'établissement de ce limes et l'his-
toire de la domination romaine dans ces contrées, t Simple mention
du rapport où (Elter] montre que l'antiquité classique est la mère des
3'o sciences modernes. If Résultats de la seconde campagne de fouilles de
Singlin à Alexandrie [Th. Schreiber] Coup d'œil sur la topographie, monu-
ments, le Sérapeion, inscr. tombeaux dont les façades donueut une idéedu
développement de l'architecture hellénistico-romaine ; plastique ; céra-
mique. If L'ascension de l'âme, liturgie de Mithra [Dieterich] D'après un
40 papyrus magique de Paris : simple mention, f Le grec de la Bible au point
de vue de l'histoire de la langue [Thumb] Ge grec est une transformation
naturelle de la langue classique, il marque le point de départ d'une nou-
velle phase dans le développement de la langue ; il dérive de la xoivvî,
comme le grec moderne ; la xoivr; n'est pas une langue littéraire, c'est la
4b langue courante; le premier essai sérieux d'en faire une langue littéraire se
voit dans le Nouv. Testament ; les hébraismes qu'on rencontre dans la
syntaxe et la grammaire du grec du N. T. ne lui sont pas particuliers, mais
appartiennent à la xoivvî. f Discussion qui suivit ce rapport. Hî Section
de philologie. Commencement de la comédie en grèce |Thièle] < cf.
50 supra, p. 93,30 >. Ge n'est pas l'élément sérieux qui a été le point de
départ des représentations dramatiques, mais bien l'élément comique
créant toujours de nouvelles figures qu'il empruntait aux basses sphères
de la vie populaire; il n'a que des rapports très lointains avec le culte : il
VERHANDL. l). XLVl. VEUSAMMLUNG D. PHILOLOGEN U. S. W. WH
faut (loue distinguer plus netlemeiU qu'on ue l'a fait jusqu'ici, les éléments
provenant du culte et ceux qui n'eu proviennent pas. C'est ce que fait T.
en expliquant à nouveau les passages de Sosibios et Semos dans Athénée
XIV, 621 ; phallopliores; dikelistes; phlyakes; (joyitrral. Kôle d'Epicharme.
Développement de la comédie atlique. f Réserves de [Belhe]. H [Skutsch] *
revenant sur ce qu'il a dévelop|)é dans son livre « Ans Virgils Friihzeit »
explique l'Eglogue VI qui est un catalogue des poésies épico-didaciiques
de G. Cornélius Gallus ; à propos des vers où il est question de Scylla et
de la flUe de Nisus, il montre que la Ciris est l'œuvre de Gallus, qu'elle n'a
pas été écrite après la mort de Virgile, mais vers la fin de la république et lu
que c'est à elle que se rapportent les vers de l'Eglogue VI. Passages com-
muns à la Giris et à Virgile, qui là se montre imiialeur. % Réserves de
IHeiizcnstein] ei de [Ueinze]. % Homère et la tradition liéroj'quo [Bethe]
Montre quels sont les événements historiques qui sont à la base de la
légende troyenne. 1 Réserves de [Gauer]. ^ Valeur des glossaires latins 15
[W. Ileraeus] Les gloses et leur publication jusqu'à la composition du Cor-
pus glossarum. Leur importance pour la lexicographie. 1Î Etudes de langue
sur le Prométhée d'Eschyle [Wackeriiagel] Contribution à la chronologie et
à la langue du Promélhée ; simple résumé. W. croit pouvoir conclure de
certaines parlicnlarités de lanjjue que le texte qui nous a été conservé du 20
Promélhée repose sur un remaniement remontant au plus tôt à l'époque
de la guerre d'Archidamas. f Origine de la stychomélrie grecque [B.
Keil] A pris naissance chez les ioniens au 6» ou au 5' s. ^ Deux fragments
littéraires des collections égyptiennes du Louvre |S. de Ricci] Papyrus
d'IIypéride xax' 'AOrjvoYévDu;. Fragments des Sentences ou des 'AôeXçoî de 2S
Ménandre. K Section de pédagogie. La méthode Ahrens pour l'ensei-
gnement du grec [F. HorMemannj Examen de cette méthode qui commence
par l'élude d'Homère. ^ Discussion. ^ Manière d'enseigner la gram.
grecque dans les Gymnases conforme à l'esprit de nos jours [HuUemann].
H Le latin et le grec considérés comme matières du haut enseignement 3»
actuel [Allendorf]. Propositions radicales. | Réserves de philologues.
m Section d'Archéologie. La leschè des Knidiens à Delphes et les
peintures qui la décorait [SauerJ. Polygnote y avait représenté l'Iliou-
persis et le Nekuia ; ordre dans lequel les peintures étaient disposées.
H Sur le tombeau Kôm - esch - Schukâfa récemment découvert à Aie- 3ç
xandrie [Schreiber] Description de ce tombeau, le juonument le plus
remarquable à tous égards de l'époque gréco-rom. qui ait été découvert à
Alexandrie. \ Sur le temple d'Athèna sur l'Acropole d'Athènes [Michaelis]
< cf supra p. 60, m > Certains détails et débris architecturaux et le
lémoignajje des auteurs anciens empêchent de conclure avec Dôrpfeld que le W
temple mis à jour parKavvadias soit rdp-^faip? vsùç et le seul temple d'Apol-
lon sur l'Acropole jusqu'à la guerre des Perses ; c'est l'Hekalompedon. ^
L'Ara Paris Augusiae [Petersen]. Description de ce monument et de sa
décoration d'après de uouv. fouilles. If Le limes romain dans la province
d'Arabie (v. Rohden]. Mention. \ Sur la civilas Mediorualricorum [J. B. ^?
Kcune]. Le centre de cette civilas était Metz, Divodurum Mediomatrico-
rura; étude sur ce peuple, sa civilisation, ses coutumes, ses dieux. K Le
limes rom. en Autriche [Borinann|. Mention. K Fouilles à Tarodunum
[Fabricius.] Mentionnée seulement par Ptolémée, celte ville forte était
située sur l'emplacement de Zarlen, c'était une forteresse importante dont M
•es murs étaient construits à la mode gauloise « alternis trabibus ac saxis »
comme le dit César d. B. G. VII, 23 : résultats des fouilles. H SeclioQ
d'histoire et d'épigrapbie. Valeur historique des discours dans las
120 1902.
ALLEMAGNE.
historiens anciens [Sollau.] < cf. pi. haut p. 91,4S. > H Impressions
ethnographiques d'Italie et de Grèce [Siegelin.] Les Grecs comme les Ita-
liens étaient blonds à l'origine, de leur croisement avec les peuples qu'ils
avaient vaincus est né le type châtnin qui a triomphé. H La chute des
s Héraclides et l'avènement des Mermnades [Egelliaaf.] Nous n'avons pas
d'inscr. pour nous renseigner sur la succession des dynasties eu Lydie
vers 700 av. J.-C., il est donc nécessaire d'étudier de près les auteurs et de
comparer leur témoignage, c'est ce que fait D. pour les cinq sources qu'il
admet : Hérodote, Nicolas Damascéue et Xanthos, Platon (Resp. Il, .359 4.)
«0 Justin et Plutarque. H Une fable d'Ésope sur une pierre tombale rom.
[Bormann]. \ Mention du rapport de [Kornemann] sur les empereurs roni.
et l'histoire bysantine; de Vulic sur des inscr. nouvellement trouvées en
Serbie, de S. de Ricci sur des papyrus < cf. pi. bas Jahresb. d. oest.
arch. Inst. > ^1[ Section degramm. comparée indo-européenne.
«B Le nom du chien chez les peuples indo-européens |OsthofT.J % Éléments
grecs dans les langues barbares anciennes et Albanaises |Thumb.] If La
culture du blé préhistorique dans le nord de l'Europe [IIoops.] An moyen
de documents linguistiques et de fouilles préhistoriques II. arrive à
obtenir certains détails intéressants. H La flexion italienne au Près. Ind.
ïO de esse, f Apophonie et Wriddhi [Ilorn.J f Dictionnaire anc. Iranien
[Bartholomne.j Sur l'histoire de la quatrième classe du présent en sanscrit
[Leuraann.] Sur les présents intransitifs en -yali formant dans les époques
très reculées des part. parf. en -ilà, auxquels correspondent les adj. latins
en -idus. M.
26 Westdeutsche Zeitschrift fiir Geschichte und Kunst, XXI' année
(1902). l" livr. Tombeaux germains de basse époque romaine près Franc-
fort »/M [F- Quillingi. Description de deux tombeaux (pi.), énumération
des objets trouvés qui sont à la fo'5s romains et germains et qui pour l'un
du moins des tombeaux se ressentent fortement de l'influence rom. 1[|
30 2e livr. La légion XXII Primigenia [A. WeichertJ. Étude de 40 p., I. Forma-
lion et nom de cette légion;!, elle ne fut formée ni sous César, ni sous
Auguste, ni sous Caligula, mais sous Claude en même temps que la legio
XV. Primigenia, avant les campagnes de cet empereur en Bretagne; elles
eurent toutes deux d'abord leurs quartiers en Germanie et étaient desti-
8B nées à remplacer les légions de l'armée du Rhin qui avaient été détachées
en Bretagne, elles formèrent deux légions nouvelles et tirèrent leur nom de
la Fortuna Primigenia. La legio XXII se distinguait de la legio XXII can-
tonnée en Egypte par son nom de Primigenia et par d'autres appellations,
et surtout par celle de Pia fidelis. Origine des soldats qui la composaient. 2.
M Son activité en Germanie supérieure de 43-88 ap. J.-C. 3. Sa participation
aux combats de 69 et 70 ap. J.-C. 4. Son activité en Basse-Germanie de
70 à 89 ap. J.-C. 1 Les postes de beneflciarii et les réseaux des routes
romaines [V. Domaszewski]. Etude de S3 p. (pi.). Comme ces postes se
trouvaient tous aux points de jonction des réseaux, leurs autels votifs
U peuvent servir d'indications pour suivre le développement de ces réseaux ;
c'est ce que D. fait pour les provinces occidentales de l'empire, t 1, Mit-
leilungen d. Alterliimskommission fur Weslphalen, II ; HaUern u. d. Allcrlums-
forschvngen an d. Lippe; 2, C. SghuCHHArdt, Allas vorgeschichtl. Befestigungen
in Niedersachsen [G. Rubel]. Long art. où le rp. développe ses propres vues.
So 11 Livr. 3. Empreintes de potier sur les vases en terra sigillata provenant
de Rome [A. Riesej. On a trouvé à Rome dans l'hiver 1898/99 un grand
nombre de vases en terra sigillata rouge avec cachets dont beaucoup n'é-
taient pas encore connus. R. les publie en commençant par ceux qu'on
WOCHENSCHRIFT FOr KLASSISGHE PHILOLOGIE. 121
Connaissait déjà (120), puis donne ceux qui sont inédits (53). Il distinguo
deux périodes, celle d'Auguste, où l'empreinte est répétée plusieurs fois
sur le même vase, concurremment avec d'autres marques, et une époque
postérieure qui s'étend jusqu'à la destruction de Pompéi, dans laquelle les
(empreintes airectent la forme de semelles. Autres cachets (36) de la collée- 5
tion Wolfl' provenant aussi de Rome. Particularités de ces empreintes. %
.\liso, son nom et sa situation [F. Cramer], Art. de 22 p. Aliso est souvent
citée par les auteurs anciens, surtout par Dion Cassius qui raconte que
Drusus Ijâtit un fortin au confluent du .\ou7t(ac et de T'EXt^wv ; c'était donc
à l'origine un nom de fleuve qui se retrouve dans un certain nombre 10
d'autres noms de lieu; exemples. Al-is- signifie le fleuve qui se précipite,
l'Elison ou l'Alison n'est autre que le Miihlenbach près Ilaltern, qui se joint
au .Stever pour se jeter dans la Lippe, t Le segment Irnsing-Weissenburg
de la route Vindonissa. — Bojodurura de la Table de Peutinger [K. Popp].
Montre que contrairement a ce qu'on a prétendu, les fortins ne font pas '5
défaut daus la partie bavaroise du limes rhéticii, et insiste sur l'importance
toute particulière de la route militaire qui relie entre eux les fortins situés
en seconde ligne derrière le mur du limes, n L'vr. '4. Aquisitions des
musées allemands en 1901 [IL Leliner]. 1. Allemagne occidentale : 2. Collec-
tions bavaroises. Objets divers, dont un grand nombre d'objets rom., 20
monuments et inscr. (pi.). Art. de 7u p. V.
Wochenschrift fiir klassische Philologie 1902. 1 jr Al. Baumoartner,
Oeschichu d. WeltliUeraiur. 1. D. LUI. Westasiens u. der Nillànder [L. Feder].
Lecture agréable et utile aussi pour ceux qui s'occupent de philologie
classique. \ IL Frangotte, La législation athénienne mr les dislinctions ÎS
honorifiques et spécialement des décrets des clérouchies athéniennes relatifs à cet
objet (O. Schulthess]. Eloges. If P. Gi.vRDELLT, 7'. Macci l''lautiCaplivi. iD. Note
di ci'iVica /'/(ju^ma [P. Trautwein]. Eloges de l'éd. destinée aux commen-
çants. Les contributions à la critique peuvent être discutées, mais sont
d'mie lecture agréable. H J. CurSCHMAnn, Zw Inversion d. riJm. Eigennamen 30
<. Cicero bis Livius [R. Mackc]. Eloges, If A. Grubbr, Studien :u l'aciann$
von Barcelona [Pfeilschrifler]. lîellc étude. 1 B. KuuczKIEWiCZ, Pétri Hoysi
Manrei Akagnicensis carmxjta éd. [Z. Dembitzer]. Très grands éloges. H K.
SCHENKL, Uebgsb. z. Uehersetien a. d. D. ins.Griech. G. A. WejSKE, D. griech.
anomalen Verba fj. Silzlerf. Appréc. favorable. \ A. IIbmme, Kleines Ver- 3ô
zeichnis griech. -deulscher Fremd-u. Lehmvorter |0. Weisef. Peut être utile,
mais doit être revu. 18 jr. B. Dareste-B. IIaossoullibr-Th. RbinaCh,
liecueil des inscr. juridiques grecques, U, 1 [0. Schullhessf. Très grands éloges.
t IL Jackson, Texts to ilhistrate a Course of elemetttary Lectures on the Historg
of Greck Puilnsophy from Thaïes to Arialotte [A. DOringf. L'intention est *0
bonne, mais réserves pour le livre, % E. Samtbr, Familienfeste d. Griechen
und Rôiner [P. Stengel;. Contribution de valeur, K 0. Richter, Topo-
graphie der Stadt liom fD. Dollefsenf. Grands éloges de cette 2''« éd, m 15 jr
C. Wesshly, Studien zur Palàographie u. Papyrut-kunde, IL 1 fW. Crônertj.
A droit à notre reconnaissance. % F. zu Sayn-Wittgenstein-Berlebubo, 45
lieisebilder aus Siiilien u. Korfu [E. Wolff]. Eloges. % IL F. HiTziO,
Iniuria. Beitraege zur Geschichte der Iniuria in griech. u. rôm Rechl [B.
Kiibler]. Eloges. 1 R. du Pontet, 6". J. Caesaris Opéra. 2. Comm. d. B. C.
cum libris d. b. Alex. Afric. Ilispan fE. WolIT]. Belle éd. d'Oxford qui ne
réalise aucun progrès sensible, f F, K. Abbott, A Historg and Descrip- m
tion of Roman Political Institutions [G . v. Kobilinski]. Éloges. Bon résumé
bien au courant de la littérature du sujet. If W. Nausbstbr, Denken, Spre-
chen u. Lehren, I, Die Grammatik [O. Weisseufels], Des réserves. 1 F. N.
122 1902. — ALLEMAGNE.
FiNCK, Die Klassifikaiion d. Spraclien [Ui.]. Eloges. H Expédition de Belck en
Asie Mineure. Fouilles de Delphes. ^^ 22 jr. II. Reinhold, De graecttale
Patrum Apostolicoruin librorumque apocryphorum Kovi Teslanienli qnae-'itiones
grammniicae [A. Deissraann]. Très grands éloges, indispensable pour l'exé-
5 gèse des Septante et du Nouv. Test. <cf. R. d. R., 23, 42, 38 >. U J. Ku-
BIK, Htalerklàfung u. Anschammgsuntfrrichl bei der Lektiire des Sallust u. des
B. C. Caesars [Th. OpitzJ. Appréc. favorable. H F. Knokb, Dus Seldnchlfeld
im Teutobnrger Walde. ID., Das Vai-uslager bei Iburg. Id., Die rum, Forscliungen
im nordwestlichcn Deulschland . Id., Eine Eisenschmehe im Ilabicittswalde bei
10 Slift Leeden. Id., Ein Vrleil iiber d. Varuslager im Habichtswalde gepruft [E.
WolffJ. Résumé de ces brochures, f H. G. Newton, T/ie epigmphical évi-
dence for Ihe reign of Vespasian and Titus fv. DomaszewskiJ. Réserves.^ W.
M. LlNDSAY, Nonius Marcellus, dictionary of republican latin [O. Frochde].
Exact et suggestif. \ Nouvelles odes de Sappho. tf 20 jr. K. Schirlitz, Dei-
15 Beweis fur die Identitdt der Tapferkeit und des Wissens in Platons Protagoras
[KarlowaJ. Sérieux et pénétrant. % F. Hberdegbn, Ueber parenlhetische Siilze
11. Satzverbindungen in d. Kranzreder d. Demosthenes [C. Ilammer]. Appréc.
favorable, f J. Sghmidt, Schûlerkommentar zii Caesars B. G. [A. Rechzey].
Eloges de cette 3" éd. 1[ F. Persghinka, G. Sallusti Crispi bellum Calilinae,
20 bellum Jugurtliinum, ex historiis qnae exslant orationes et epislulae [Th. Opitz].
Ed. de classe, texte de Linker-Klimsha. K R. Novak, In Panegyricos Lali-
nos studia grammalica et critica [R. Helm]. Très bon. f K. RbiSSinGER, Ue-
ber Bedeutung und Verwendung der l'raepositionen ob und propter. 2 [Speyor] .
Analyses, qqs réserves. \ O. Krell, AUrômiscke Heizungen [G. Koelîcn].
an Des réserves, mais sera utile pour des recherches futures. Uf r> févr. W.
Reichbl, Homerische Waffen [A. Kôrte]. N'a plus besoin d'être recommandé.
\ B. L. D'OOGB, Cicero, Select orations [W. Hirschfelder]. Superbe éd. de
classe. K O. Wbbbh, Arabien vor dem Islam [J. v. Prâsek]. Donne sous une
forme populaire et résumée une idée juste de l'étal actuel de la science sur
30 l'histoire de l'ancienne Arabie. \ A. IIbisbnberg, Analecla Mittheilungen aus
Italien. Handsclxriften bysantinischer Cfirunographen [G. Wartenberg]. Apla-
nit la voie pour des recherches futures dans un domaine encore peu
exploité. K Sur Martial IV, M, 16 et Lucrèce 1, 878 [F. IlarderJ. 1. Lire Vir-
gines liquore, allusion à la fameuse « Aqua Virgo ». 2. Lire « cum lapidi in
36 lapidem teriinus, mauare liquorem » et placer ce vers après le v. 879. W
12 févr. B. P. Grenfell and A. S. IIunt, The Amli^rst Papyri, U [G. Wes-
sely]. Analy.^e de ce nouv. vol. qui fait le plus grand honneur aux édi-
teurs, à leur Mécène et aux presses de l'Université d'Oxford, f R. Rbitz-
BNSTBIN, Zwei religionsgeschichlliche Fragen nach ungedruklen griech. Texten
40 d. Sli-assburger Uibl. [El. Steuding]. Sera accueilli avec plaisir, rendra des
services. If S. Eitrem, Zur l lias- Analyse. Die Aussôhnung [Hoerenz]. Contri-
bution qui comprend b éludes ; analyse. K A. Morshead, The hnuse of
Atreus, being the Agamemnon, Libation- Beares and Furies of Aeschylus trans-
lated [H. Draheim]. Trad. en vers accompagnée de préfaces, de remarques
45 et de deux éludes sur les Ghoéphores et les Euménides. If V. Menghini,
Corn. Tacito. Gli annale comm. [E. Wolff]. Ed. classique. If N. G. Politis,
"EUtiveî r, 'Pontoi (G. Wartenberg]. Art. de polémique contre Palmas. t
K. BreysiG, Kulturgeschichte der Neuzeit, I [F. Gauer]. Appréc. favorable. %
Fouilles de Milel. KK 19 févr. A. Rômer, Homerische Geslalten u. Geslattungen
SO [Hoerenz]. Eloges. H C. KaLBFLEISCH, Papyri Agentoratenses Graecae, éd.
[G. Wessely]. Admirablement d(ichiirrés et savamment commentés. If F. P.
Bremer, Jurisprudentiae Anlehadrianie qnae supersunt, 2 [B. Kiibler]. Des
réserves,, mais sera utile. ^ Th. Stangl, P. Curti liufi his'oriarrm Alexandri
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 123,
Mngni Macedonis libri qui supersunl. Très grands éloges de celte éd. de
classe dont le texte est établi d'une manière très scientifique. Hlf 26 févr.
P. MbYHR, Das Herrwesen cler Ptnlemàer u. ftomer in Aegypten []i. Kilbler].
Eloges. K Fr. Pradi-L, De praepositionum in prisca latinitate vi algue usu |R.
ilelnij. Travail sérieux, qui dcnoie un grand talent de lexicographie. K 6
Se. DB VnlES, Cod. Qraeci et latin i photographiée depicli, VII, 1 et 2 [G. An-
(lreson|. Grands éloges de celte reproduction admirable des cod Laur.
M éd. 68, I et 68, II de Tacite. If O. Sebck, Geschichle des Unterganges des
antiken Well \k. HockJ. Malgré des réserves sur les vues de l'auteur à l'é-
gard des rapports de la relinion et du relèvement de la moralité antique, lo
il tant reconnaître que ce livre est très intéressanl.lî C. Rbthwisgh, Jahres-
berichte ilber d. hohere Sc/iulwesen hsrg. XV |\Veissenfels]. Appréc. favo-
rable. KH 5 mars. G. Pinza, Monuntenli primitivi délia Sardegna [A. Mayr],
Eloges. H Ed. WÔLFFLIN, Plinius u. Cluvius Hufus [Andresen]. Le rap..
réplique par une série d'exemples nouveaux à l'art, de W. dans Archiv. XII, is
343 sqq. < cf. R. d. R. 26 8, 1 > sur l'antithèso des formes verbales,
actives et passives chez les auteurs latins. ^ C. Dibtrich, Grundlagen d.
Valkerverkelirssprache [O. Weissenfelsj Mentionné. 1[ Catacombe près d'A-
lexandrie. — Tombeau mycénien près Gumes. — Nécropole de Naxos en
Sicile — Fouilles de Busiris. Courtes mentions. y\ 12 mars. F. M.^rrHiAS, zo
Ueber Pytheas von Maxsilia u. die àllesten Nadvlckten von d. tlermanen, I
[P. Schulze]. CouiribulioM Inlérepsaule à la géographie et à la topographie
antiques. U II. Kuipbr, De Crantoris fragmeniis moralibus |G. Wôrpel]. Bien
loin do prouver co qu'li avance, K. prouve indirectement l'hypothèse qu'il
combat. If G. MagdOn'aLD, Catalogue of greek coins in the lluntcvian Collection, 2b
II [II. V. Fritze;. Consacré à la Grèce nord-ouest, centrale, méridionale et à
l'Asie mineure, ce catalogue est fait avec soin. H S. L. Tuxkb, Kejser Tiberius
[W. Ijiebenam;. Cet ouvrage en danois ne donne pas de résultats scienti-
Uques nouveaux. K J. Prâsek, Geschichle des alten Orients (en tchèque)
(A. Sanda]. .\tteint parfaitement son but qui est de donner un manuel 30
aussi complet que possible et (lui réponde aux exigences de la science
contemporaine. ^ R. Methnbu, Unter.suchungenzurlatein.Tempus-undModus-
lehre mit besonderer Reriicksichtigung des Unlerrichls [II. IJIase]. U est regret-
table de voir une fois de jilus tant de pénétration dépensée en pure perte.
1 U. Schiller, Aufsàne ilber i. Schulreform i'JOO u. 1901 ; 2, Die aussere 35
Schulorgauifation [O. WeissenfelsJ. Traite île l'enseignetnenl du grec et du
latin. 1i*i 19 mars, 0. Ghuppb, Griech. Mythologie u. Heligionsgeschiclite, III,
i [Il.^Sleuding]. Très grands éloges. U G. Autenribth, Wôrterbuch zu d
homeriscken Gedichten [G. Vogrinz]. Cette 9« éd., due à A. Kaegi, n'a pas été
remaniée comme on l'attendait, f E. Str \zzeri, Apollonio di Tyuna e la in
chronologia dci suoi viaggi fj. MillerJ. Réalise à peine un progrès. S. n'est
pas au courant de la littérature du sujet. H MiUeilungen d. Allertums-Kom-
mission filr Westphalen ; H. 2, llaltern u. d. Alterlwnsforschung an der Lippe
[C. Koenen]. Appréc. favorable. ^ Découverte des restes du temple de
Bacchus sur le forum romanum. — Découverte d'un temple étrusque dans 46
la province de Civita Caslellana, sur la rive g. du Rio Maggiore. Hlf 26 mars,
L. HiGKS-G.-F. IIiLL, A Manual of Greek hislorical inscriptions [W. Larfeld].
2^' éd. Rendra de grands services. K Gr. Schowermann, The great mother
of the Gods |S. Steuding|. Très utile, résume avec soin tout ce que l'on sait
sur ce sujet. 1 l\. Kobbrt, Welche dem Mcnschen gi-fdhrlichen Spinnen kannlen so
die Alten [Puch-;]. Sujet traité avec compétence. % K. Brbïsio, KuHur-
geschichte der Neuzeit, II. Altertum u. Miltelalter als Vorslufen der Neuzeit,
l Urzeit, Griechen, Rômer fF. CauerJ. Longue analyse de ce voL {13 p.); qijs
124 1902. — ALLEMAGNE.
réserves. ^ P.-J. Pikartz, Syniaxis (a/inu, ad usum scholarum Germanica-
rum accommodala [O. Veissenfels]. Rarissima avis, qui a la prétention
d'être avant tout pratique et empirique. If Sur Lucrèce [G. WOrpel].
Liv. III, 46 est bien à sa place; liv. III, 118 lire " neque harmonia
5 corpus solere perire. " n '-^ avril, B.-P. Grenfell-A.-S. Hunt, The Oxy-
rhynchus Papyri, II [0. Schulthessj. Rapide résumé du riche contenu
de ce vol. ^ H. Schwbizer-Sidler, Tacilus Germania [U. Zerniiil].
Remanié avec le plus grand soin par E. Sghwyzer. K K. Krumbacher,
liomanos u. Kyriakos [G. Warlenberg]. Sera le bienvenu. 1I1[ 9 avril. Th.
10 ZiELiNSKi, Die Behandlung gleichseitiger Ereignisse im anliken Epos, 1 [Hoe-
renz]. Recommandé à tous ceux qui s'intéressuiii à la composition des
poèmes homériques, f L. Mitteis, Aus den griech. Papyruswkunden [O.
Schulthess]. Admirable. H M.-G.-P. Sghmidt, nealistischn Chreslomalliie aus d.
Litleratur d. klassisehen AUertnms, 111 |F. Harder]. S. possède étonnamment
16 bien son sujet et malgré des réserves à faire, sera un guide sûr pour tous
ceux qui veulent s'orienter dans ce domaine. H R. Kopke u. A. Matthias,
Monatschrift fur hohere Schulen, hrsg. [M. Schneidewin]. Appréc. favorable
de cette nouv. revue, t Sépultures romaines à Remagen. — Travaux au lac
de Nemi. f Critique de texte sur l'Hymne à Artemis de Callimaque [G.
îo Worpel]. Lire v. 4 àf/_6\>.vioi ôte itaipô; x.T.X ; v. 17 conserver v-'h^' ; v. 20
âni(ji!$o|iat est juste; v. 41 lire ïtA et prendre Xeuxôv comme adjectif; v. 45
conserver ni^nt^. fK 16 avr. Paulys Bealencyclopàdie d. ktass. AUevtumwii-
senschafl hTig. v. G. WissowA, 8 Hlbd. Corniscae-Demodorus [F. Harder].
Eloges, f A. -S. ArvanitOPULLOS, Zr)Tri(taTa TOJ 'Att£xo-j Stxaiou. II. Hcpl tmv
2B sùSuvwv Twv àpxiivTwv x.t.X [0. Schulthess]. Les résultats de ce livre sont petits
comparés au soin et au travail qu'il a coûtés. \ J. db Hbyden-Zielewicz,
Prolegomina in Pseudocelli de universi nalura libeUum [K. Praechter].
Malgré de nombreuses réserves, on ne peut pas dire que ce livre ne sera
pas utile pour la solution des questions que soulève le traité du Pseudo-
30 Ocellus. ff 23 avr. G. Rizzo, Le lavole finansiarie di Taormina |0. Schulthess].
Du soin, mais rien de nouveau. \ J. S. Stauridbs, Hspi Tf,« voeeOuewç t.
0ouxu8i5ou [Widmann]. Erreurs, t U. v. Wilamowitz-Moellendorff, Griech.
Lesebuch fW. VoUbrechl]. Ne peut pas être recommandé pour les classes.
HT 30 avr. 0. GhUSIUS. E. Rohde. Ein biographischer yersuch [P. Stenge].
35 Le rap. complète la biographie de G. en insistant sur Rohde en tant
qu'homme. If 0. Kern, Inscriplionum Thessalicarum aniiquissimarum sylloge
[W.Larfbld]. Adroit à notre reconnaissance. H G. Wissowa, Heligion und
KuUus d. Borner [H. Sieudingl. Servira de base à tous les travaux futurs sur
ce sujet. H Recueils de thèmes grecs de E. Weissbnborn adaptés, i à l'Ana-
«i base, 2 aux Helléniques, et Lexique, mentionnés par [J. Sitzler]. HH 7 mai
F. DuMMLER, Kleine Schiiflen, 3 vol. (H. Schenlil]. Grands éloges : le rap.
insiste sur la personne de D, en tant qu'homme de science. ^ W Bblbk,
Beitraege zur allen Géographie u. Geschichte Yorderasiens II [V. Pràseii] Des
réserves, f F. Sommer, Handbuch dcr latein Laut.-u. Formenlehre [H. ZIemer].
45 Grands éloges. H BrUNN-BruckMANN, Denkmàler griech. u. rom. Skulptur,
continué par P. Arndt. Lief. 102-106 [W. Amelung]. Très bon. H Tombeau
préhistorique sur le Forum Romanum. Fouilles de Dôrpfeld à Leucade. —
Statues de Glycon et de l'école de Lysippe. — Restes de constructions
sous le Quirinal. — La Chimère serait un bison. Courts art. sur ces divers
K* sujets, un 14 mai, G. von der Gabelentz, Die Sprachwissenschaft, 2"
Aufl. hrsg. V. A. von der Schulbnburg [H. Ziemer|. Grands éloges. If A.
Wibdemann, Die Unlerhallungslitteratur d. allen Aegypter [X. Môck". X droit
à toute notre reconnaissance. ^ A calalogue of the greck coins in the lir. Mw
WOCHENSCHBIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 125
seum. B. V. Hbad, Catalogue ofthe greek coins of Lydia [R. Regllng). Ce nou-
veau catalogue fait faire un pas en avant important au catalogue général
si apprécié. % U. Kali.enberg, Textkritilc u. Srrachgebrauch. Diodors I
[K. Jacobyl. Valeur durable. \ K. Bachof, Oriecli. Eleneniarbuch n. s. v/.
[^]Qon. \ Praepaiaiionem pour Thucyiliile, Hérodote, Horace, Tite Live, César, ^
Q. Curce |F. II. 1. Appréc. en somme favorable de tous ces vol. destinés aux
élève.-s. H Découvertes. Bijoux trouvés à Erétrie et dans la grotte de Pan
sur le Parnasse. ^H 21 mai, Festschrift J. yahlen zum 70. Geburstag gewidmet
von seinen Schiitern (IJ Analyse, f Ed. Mbyer, Geschichle d. AUertums IV, 3.
[A. Ilijck]. Go 'i' vol. consacré à l'histoire d'Athènes, de la paix de 446 à '<•
la capitulation d'Athènes eu 404, est à la hauteur des précédents.
Grands éloges. ^ A. Zimmbrmann, Zur Entslehwig bciw. Enlwickelimg
der altrôm. l'ersonennamen [H. Ziemer]. fiéserves. If E. KOGH, Unler-
richitbriefe fur d. SelbsUludium der allgriech. Sprache. 2 [J. Sitzler]. Appréc.
favorable, t Macmilinn's guide ta llahj [F. H.]. Recommandé. ^ A. Baldamus *5
u. E. SCHWABB, F. IV. [hUzgers Historischer Schulallas bearh. u. hrsg [ J. Revu
à fond et augmenté, t Sur Sappho [G. Wôrpel]. Corrections proposées aux
fgments sur papyrus publiés par Schubart. If Trouvaille littéraire à Mel-
bourne [M. Maas]. Trouvé dans une trad. en lat. des Problemata d'Arisiote
imprimée à Paris en 1520 des notes et remarques manuscrites entre autres *"
une épigramme grecque de Scaliger, dont le nom est grécisé en KXtjiaxoçôpwv
corrigé en iixaXrivwv pour raison de quantité. Kl 28 mai, N. Wbgklbin,
Euripidis Fabulae III, 3. Troades I, 3, Hccuba [K. Busche]. Appréc. favorable.
K. E. Morris, On principles and melhods in latin synlax [H. Blase). Très im-
portant. K llEYNACKKR, Aufgaben z. Ueberstzen ins Lat. [ ]. Adaptés à César ^d
B.-G. 1-8. Très utile pour le maître. K Kritischer Jahresbericht u. d.
Fovtschfitte d. romanischen Philologie V, 2 hrsg. v. K. Wollmôller [H. Zie-
mer]. Contient ,iussi des parties intéressantes pour les langues anciennes.
K Les mss. de Bâle de l'IIistoria ApoUonii régis Tyri [N. NiedermannJ.
Détails sur ces mss au nombre do trois et leurs rapports entre eux. Hlf 4 jn *0
V. Imhoof-Blumbr, Kleinasiatische Mûnun I [II. v. FuTZBj. Grands éloges, «f
H. PoMTOW, D-lphische Chronologie [U. Gillifchowski]. Est un de ces livres
qui font qu'on est heureux d'être philologue. If K. Broomann, Griech.
Grammalik. Mil einem Anhang ii. griech. Lexikographie v. L. COHn [A.
Bartholomae]. Ce qu'on a fait de mieux dans le domaine de la grammaire '*
comparée du grec ancien. Remarques de détail, f W. Vollbrecht, Mae-
cenas [A. Hockj. Eloges. K A. Marx, Hiilfibuchlein fur die Ausspraehe d. lat.
Vokale in posilionslangen Siiben avec une introd. de F. BuCHBLER [Ziemerj.
3' éd. notablement améliorée. K1Î H jn. A. Nikitsky, Untersuchungen auf
dem Gebiet d. griech. Inschriflen (en russe) [E. v. Stern]. Possède à fond son W
sujet; soin et exactitude admirables. Analyse. H V. Constanzi, Quaestionrs
chronologicae ; \ , De Ilcllanici aetate dellnieiida; 2, yuo tempore Dareius
Ilystaspis Illius ad Scythiam perdomandam profectus sit [A. Bock]. Men-
tionné. H O. SCHROL, De Eryxia qui fertur Platonis (G. WorpelJ. Appr. en
somme favorable. 1 J. Podivinsky, Die nllen Classiker u. die Bibel m Citaten *5
[F. U.]. Pas de valeur scientiQque. If II. HagellûCkbn, Tabellarische Ueber-
iii.hl d. griech. .\loduslehre [J. SilzlerJ. Bon. f Legons nouvelles pour les
Annales do Tacite [G. AndresenJ. Comme complément à son art. du 26fév.
< cf. supra > sur le facsimile du Cod. Mcd. 68 II, A. .ionne dans celte
étude qui se continue dans les n»« du 25 jn. et du 9 juil. une série de leçons 60
nouv. d'après ce cod. pour Annales 1. XI à XVI. KK 18 jn. E. Sghradbk,
t! h'eilinschriflen u. das Aile Tettament I, 3 Aufl. bearb v II. Zimmbrn u. H.
incklbr [V. PràsekJ. Très intéressant et instructif, même si on n'admet
■126 1902. — ALLEMAGNE.
pas toutes les conclusions. \ E. Kammer, Ein aeslhelischer Kommentar zu
Homevs Ilias [Kartowa]. Rendra des services inappréciables aux maîtres qui
voudront pénétrer plus avant dans l'esprit du la poésie homérique. T H.
A. IIamiltON, The négative compounds in gieek (J. Sitzier]. Éloges. ^ D. Ta-
"5 uiLlA, De Timotltei Chrisliani et Aquihie ludaei dialogo [J. Drâseke]. Excel-
lente préparation à une éd. complète de ce dialogue. H 11. Leopold, Ad
Spinozae opera posthuma \\\. Draheim], Travail préparatoire de valeur à
une éd. des opéra poslhuma. % Sur les noces aldobrandines [M. Maasj.
Complétant l'art, de Robert < Hermès 1900. R. d. R. 25, 44, 41 > M. étudie
10 la plus ancieime reproduction de ce tableau dans une esquisse de van
Dyck. W 23 jn. J. Kirghner, ft-oiopogcap/iia Attica[ll. WintherJ. Très grands
éloges, f J. STRZYGOWSKr, Der Bilderkreis d. griech. Fhy-nologus des Kosmas
Indikoplcustes u. Okiaieusck. [G. ThieleJ. Intéressera aussi les philologues
classiques. ^ W. Wartenberg, Uebgst. s. Uebersetzen i. Lat. [A. Reckzey].
15 Adapté à Gesar; bon. f P. Cauer, Woherf und Wohin? Sechs lieden zur
Enilassung der Abiturienlen [0. Weissenfels]. Laissent un souvenir durable.
H L'épigramme de Melbourne [R. WiinschJ. Rédaction différente < cf.
supra > d'après le Cod. l'ari.s. gr. 2727. K Maison de campagne d'un souve-
rain préhistorique de Phaestus. t1[ 2 juil. W. Nestlé, Untersuchungen iiber
80 die philos. Quellen d. Euripides [W. GeniollJ. Solide, vivement recommandé.
1 G. WOBRPEL, Quaestiones de Lysiae oratione ÛTtàp to-j àSuvaTou [E. Rosen-
bergj. Bonnes conclusions, laais mal écrit, f H. Novàk, Corn. Taciti Ger-
jnania, Agricola, Dialogus de oratoribus [U. Zernial]. Pour la critique du texte
N. dans cette 2'" éd. se montre plus réservé et plus sensé, mais ce n'est pas
25 une éd. de classe. K K. P. R. Neville, The case-construction after the com-
parative in laiin (F. Fiigner]. Bonne méthode ; bien pensé. 1 R. Vàri, In-
certi scriptoris byzantini saeculi X liber de re militari rec. (F. Hirsch|. Texte
.soigneusement revu, n a juil. W. Hidgeway, The early âge of Greece, 1
[0. Schrader]. Pas du tout convaincant, mais utile et suggestif. K O. Zu-
30 RETTI, Omero, L'Iliade [C. Ro'he]. A raison dans son iutrod. dirigée contre
Robert. ^ P. liASr, Q. Orazio Flacco, Le Odi e gli epodi fO. Weissenfels].
Ed. de classe très soignée, mais pourquoi supprimer qqs odes. H E.
Steinmeyek, Beitraege zur Entstehungsgeschichle des Clm. 48140 [G. Pfeil-
schifter]. Admirable, n 16 juil. A. BaumGartnbr, Geschichte d. Well-
3D Utteratur. II, Die Litter. Indiens u. Ostasiens [A. L. FederJ. Guide pour
les gens du monde; répertoire commode et sûr pour les gens du métier.
H J. SiTZLER, Ein aestetischer Kommentar zu Homers Odyssée [G. Vogrinz].
Satisfaisant pour les questions d'esthétique, mais non pas pour faire com-
prendre ces poèmes. \ L. Blogh, Alkestisstudieu |U. Morsch]. Appréc. favo-
.40 rable. \ G. SghuchHARDT, Atlas vorgeschichtlicher Befesligungen in Nieder-
sachsen H. 7 [G. KoeneuJ. A droit à notre reconnaissance. K J. Schmidt,
Lat. Lesebuch [F. FugnerJ. Extraits de Corn. Nepos et de Q. Gurce : bon et
fait avec goilt. f Nicropole préhistorique sur le Forum Romanum. Trou-
vailles à Ithaque. H Sur les histoires de Tacite |0. Edler]. Hist. 1, 19 relier
45 « volunlate » avec « effusius » (abl. avec comparatif) et lire « medio » au
lieu de «medio ». \\ 23/29 juil. A. Mayr, Die vorgeschichtlicken Denkmàler
von Malta. iD., Die altchristiichen Begrcibnisstàlten auf Malta [P. V. Duhn|.
Appréc. favorable. K A. Gercke, Abriss d. griech. Lautlehre [Bartholoœae].
Grandes réserves. H H. Nohl, Ciceros liede fur Cn. Plancius [W. Hirsohfel-
50 der]. Ed. déclasse qui atteint son but. f Gh. Dibhl, Justinien et la civilisa-
tion Byzantine au VI" s. [G. Benjamin]. Grands éloges, art. de 18 p. H^
6 août. E. Bethb, Homer u. die Heldensuge llloerenz]. Hypothèse ingé-
nieuse et séduisante, mais des réserves .\ C. BfjRGER, Studien zur Geschichte d.
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIK. 127
iecA. Fomans. I, Der Liikiosroman u. seine lUterarische Bedeutung [P. Schulze].
Prouve défliiilivemenl que le AoOxio; ïj ovo; n'osl pas de Lucien. f F. Pbrschipt-
KA, C. Salliisti Crispi liellum Catilinae, bellurn Jugurthinnum. tx histoiiis quat
exslani oralionfs et epislulae[Th. Opilz]. Ed.de Limker-Klirascha remaniée. Daus
2'' art. < cf. n» 29 janv. >, O. fait l'éloge de l'établissement du tuxle. 5
(T. R. Glovbr, /.i/e and leltcrs in ihe fourth centurij [J. Tolkiehn). Ce livre,
ultat de longues éludes, fera penier, mémo si ou n'accepte pas toutes les
conclusions.^ Sur li;s noms propres romains Porcins, Oviaius, Capilius et
autres semblables |A. Zimmermann]. Sur la formation de ces noms qui
n'est pas principalement romaine, mais indo-européenne. f1[ 13/20 août. Stu- lo
dies in honour of II. L. (S ilJeisle :t>e [ ]. Résumé des i'i dissertations que
contient ce vol. et dont la plupart concernent l'auliquilé classique. If K.
Phabchter, Hierokies d. Stoiker [A. Bonhôfferj. Grands c loges. 1[ E. Pernicb
u. F.WiNTBB.D. [JihlesUeimer Silberfund [G- Kôrte). Admirable a tous égards.
1 0. Bardenhbwbr, Geschichte d. allchrisll. Litleralw, I. Vom Ausgange d. 16
apostolischen Zeitalters bis zum Eiide de.s 2 Jahrh. [J. Draseke]. Grands
éloges ; mais réserves pour le point de vue. HH 27 août. Th. Thalhbim, Ly-
sine orationes. Ed. maj. et min. E. Fbrrari, Liaia, Orazioni scelle, I (or. XII
e XIII). 2<i éd. due à Fraccaroli [E. AUhaus]. Appréc. favorable, f F.
Skutsgh, Aus Vergils Friihzeit [(i. EskucheJ. Réserves. % H. d'Arbois db ÎO
JUBAINVILLE, Principaux auteurs de Vanliquilé à consulter depuis les temps les
plus anciens jusqu^au règne de TItéodose 1. Cours de litt. celtique XII |A. llol-
der]. liend un très grand service à l'élude de l'antiquité. \ P. Rasi, DeW
arte metrica di Magno Felice Eunodio, oescovo di Paoia. Id., Sitggio di alcune
parlicoUrità nei dislic.i di S. Ennodio jl. Hilberg]. Grands éloges. ^ Symbo- iS
lae in honorem L. Cwiklinski [Z. Dembilzer]. Analyse des dissertations dont
la plupart concernent la philologie grecque et latine et l'archéologie. ^
Fresques de Boscoreale. Statue de bronze à Pompéi. Découvertes d'un re-
lief grec à Rome. W 3 sept. II. Dibls, Poeturum philosoplwrum fragmenta,
éd. [K. Praechler]. Erudition étendue, critique pénétrante, goût délicat, f 3o
P. COOVRiiUR , Hermiae Alexundrini in Plutonis Phaedrum scholia [M.
ohrab]. Ed. posthume publiée par L. Bodin : éloges. ^ E. Lat-
'ES , Viscrizione eirusca délia palelta di l'adova. ID. , Iscrizione inédite
venete ed elrusche delV Italia seltentrionale [F. Skulsch]. Appréc. favorable,
u 2<i surtout. K H. Smolka, Des P. Coim. Tacilus Leb-nsbeschreibung d. Ju- 3»
Agricola hrsg. [R. Lange]. Peut être rocommandé aux élèves à
ui on ne veut pas donner de commentaire entre les mains. ^ P. Mbybr,
Livius Auswahl (3« et 1" décadesV Très pratiques. ^ Chr. M uff, Sop/ioc les
lekira et Trachinierien. Rendront de grands services. 1[ II. Knauth, Uebgst.
m Uebersetzen in dus Latein. fiir Abiturienten [ ). 4* éd. améliorée, succès 40
mérité, f Les Perses de Timothée de Milet. H Musée de Sautorin (Théra).
Fouilles à Tliermon, Velcstino et Tinos. H Un nouvel autel des " quatre
<lieux " et un nouveau sanctuaire de Mithra. ^\ 10 sept., R. Wunsch, Dos
FruMingsfest d. Insel Malta [E. Satnler]. Bien écrit, pénélranl et savant, mais
pas de résultats durables. ^ P. Gauer, Homers Nias. Id., H. Odyssée [A. Ge- W
moU]. Grands éloges de ces éd. de classe; mais îles innovations scientillques
trop arbitraires. H G. Kalbflbisch, f npj/i t ^racci luusei britannici et uusei
borolinensis [W. Crônerl). Éloges. ^ A. Zinoerlb, T. Livi a. u. c. libri, VII, 2
(lib. XXXXII). Ed. maj. [W. IleraeusJ. Très méritoire par suite de la collation
très exacte du cod. de Vienne et par la réunion consciencieuse de toutes les 50
remarques critiques des savants. | E. Odbr, Claudii Hermeri Uulomedicina
Chironis ed. [R. Fuchs]. Répond à toutes les exigences. H Trouvailles de
ounaies en l':gypte. Vase aCbénien trouvé à Suse. HU 17 sept., E. Maass,
vent
Lix
m
128 1902. — ALLEMAGNE.
Aus d. Famesina. Hellenismus u. Renaissance IW. Amelung]. De bonnes
choses; mais nombreuses erreurs de détail. % E.-S. Thompson, The Meno
of Plaio éd. [SlenderJ. Éd. vivement recommandée, excellente introduction
à l'étude de la philosophie de P. K S. Linde, Advrsaria in latinos scriptores
^ [W. Gemoll]. Éloges avec qqs réserves. If Tegge, Kompendium d. griech.
u. riim AUerlumer. 2, liôm. Alleriumer [G.-V. Kobilinski]. Guide siir; mais
des réserves sur la manière dont les choses sont présentées. H F. Kol-
DBWEY, Jugendgedichle d. t/umanisten J. Cuselius [Draheim]. L'introd. a une
valeur bien plus grande que le texte qui suit. HH -Zii sept., iM.-.\. Bayfibld,
«0 The Antigone of SophoMes éd. [H. Steinberg]. I/ini|)orlant dans cette éd. sont
les notes. K G. Muhray, Euripidis fabulae, I [K. Busche]. Grands éloges.
K G. Schneider, Schiiler-Kommentar su l'iatons Euthyphron [II. D.]. Chaude-
ment recommandé. H G.-W.L. Johnson, The motion of the voice in conneclion
with accent and accentuai arsis and thesis [H. G.]. Réserves. H TegGE, Ovid.
15 Ausw., SCHWERTASSEK, Schiilerkortinientur zii Gedichten d.... Ooidius .Yaso, Ju-
RBNKh. Wôrlerverzeichniss dazu |K.-P. Schulze]. Éloges; qqs réserves pour
Tegge. H II. Knauth, Lat. Uebgsb. u. s. w. fA. Beckzey]. Bon. U Virgile et Cor-
nélius Gallus (Sonntagi. Combat les conclusions de Skutsch que Corn. Gallus
seiait l'auteur de laciris et que Virgile lui aurait emprunté beaucoup de vers
iO pour ses églogues. fif l" ocl., II. FR.\NC0TrE, Formation des villes, des étals,
des confédérations et des ligues dans la Grèce ancienne [F. Cauer]. Appréc.
favorable. U N. Paulvtos, 'Il àÀTiO-),; 'lOixïj t. 'Ofiripou \G. I.ang]. Digne d'iil-
teution, refuse de voir avec Dorpfeld l'ancienne Ithaque dans Leucade.
H C. HuDB, Thucydidis historiae, U, 1. V-VIII, Éd. maj. [Wldmann]. Sous ce
15 titre paraissent 2 éd., l'une savante, l'autre qui appartient à la collection
Teubner. Grands éloges des deux. ^ J. W. Freund. De C. Suetonii Tranquilli
usu algue génère dicendi [Th. Opilz]. Éloges, f IIammblrath u. Stbphan.
Uebgst.i [ReckzeyJ. Adaptés à Salluste, T. Live, Cicéron. Utile. HU 8 oct.,
Ed. llEYBR, Geschichte d. Altertums, V. Der Ausgang d. griech. Geschichte
30 [A. Uôck). Très grands éloges. % H. Michabl, Das homerische u. das heutlge
Ithaka (H. Draheim]. Croit à l'identité de ces deux îles, aucun argument
nouveau. \ J. JiJXHNBR, Der Gymnaslikos d. Philostratos. Texlgeschicht. u.
Texikrit. Unlersuchuug [Kiippers]. Grands éloges, f R. Bijager, De Ovidii
carminum amaloriorum inventione et arte [K.-P. Schulze]. Grands éloges. K
» E. JOANNIDBS, Sprechen sie Attisch? []. Bon et utile, t Fouilles à Tégée et
Argos. \^ 15 oct., A. FiCK, Das allé Lied vom Zorne Achills (Urmenis) aus
der Ilias ausgeschieden u. metrisch iibersetzt fU. Draheim]. Mérite
non seulement d'être lu, mais doit être lu. If II. Stbin, Herodotos erki.
[W. Gemoll]. 5« éd. revue avec soin. 1 G.-R.-S. Mead, AppoUonius of Tyana,
♦0 the philosopher-reformer of the first cenlury [J. Miller]. Des exagérations. If
C. MORAWSKI, l'arallelismoi sive de loculionwn aliquol mu et falis apud auctores
graecos necnon latinos[W. Gemoll]. Éloges : qqs réserves. % P. Maas, Studien
zum poetischen Plural bei d. Romern jj. Tolkiehn]. Beaucoup de mérite, t Sur
l'.-Vrs grammatica de Diomèdel [J. Tolkiehn] Dans cette 1" élude T. montre
45 qu'il y a dans Diomède p. 311, lo, une lacune qui doit être comblée par
Charisius 292, 27. W 22 oct. O. Kbrn, Die Inschrifien von Magnesia am
Màander hrsg. ]0. Schulthessj. Fait honneur à K. et à la science allemande.
If O. DrbNCKHAHN, Ciceros Hede iiber den Oberbefehl d. Pompeius [W. Hirs-
chfelder]. Appréc. favorable de cette éd. de classe. KR. Knhskk, Lai. Veh.jsi.
10 [P. Meyer], Éloges. % L. Mbssbrsghmidt, Die tletliter [J. V. Pràsek]. Éloges.
If J. ZlEHBN, Ueber d. Verbindung der spracklichen mil der S'telitichen llr-
lehrung [F. Gauer]. Résumé. U Nouvelles trouvailles au fortin Aliso. HH
29 oct., H.' LUGKENBACH, Kunst u. Geschichte, ], Abbildungen sur alten
IWOCHENSCHRIPT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 129
>schichie [P. Weizsacker] 4» éd. non seulement revue, mais augmentée.
B. AsovipSo;, 'H '0),u[i7t£a | ] Élogrs. U AdaMS, 'l'exls io iUuUrale a course
tlemenlary Lectures on Greek p/iilonophy after Aristolle [A. DoringJ. Appréc.
favorable. K Manuscrit de chansons copies du Musée de Berlin. Décou-
vertes en Egypte (Abusir) et en Palestine (Gezer et Beit Djebrun). f In- 5
^^pence de la métrique grecque sur la langue latine [H. Draheim]. HH
^^nov., U. V. WiLAMOWrrz-MOBLLENDOBFF, Die TexUjeschichle d. griech.
Lijriker[J. Silzler). Nombreuses objections, f D. Fava, GH epigrammi di
Plalone [G. Wôr; el]. Fait avec trop de hâte. H F. Matthias. Ueber Pytheas
von Massilia u. d. dlleslen Nachrichien von d. Germanen 1 [P. Schulze] Éloges. 10
\ H. DE LA Ville ds Mibmont, Cicero, Oratio l'hilippica prima [W. Hirsch-
felder]. Appréciation favorable. ^ II. Osthoff Etymologische Parerga I. [F.
SolmsenJ. luléressera le lecteur ; puisse la 2'^' partie ne pas trop se taire
désirer. H Acquisition des collections du Palais Barberini par le Vatican.
Temple d'Aphrodite sur le Kotylion en Arcadie. Les morts de Chéronée. ^K 15
12 nov. D. Laurent et G. Hartmann, yocabulaire étymologique de la langue
grecque et de la langue latine |F. Solmsenj. Appréc. sévère, f A. Trbndblen-
BURG, Der Grosse Altar d. Zeus in Olympia [F. SpiroJ. La première partie sur la
situation de cetanteln'est pas convaincante; la seconde sur l'autel lui-même
el sa forme fait avancer la question. If Der rôm. Limes in Oesterreich., III 20
|M. Ihm]. Sur les fouilles de 1900 à Garnuntum. 1 O. Stahlin, Clemens
Alexandrinus u. d. Septuaginta [A. tlilgenfeld;. Sera le bienvenu. H L.
Wbigl, Studien zii d. unedierten aslrologischen Lehrgedicht d. J. Kamaleros
|J. Draseke]. Très bon. H P. Nau, Lese-u. Vebgsb. [P. Meyer]. Éloges. % Le
lion de Chéronée el les fouilles dans le voisinage. Situation de Magdola 25
dans le territoire d'Arsinoe. Statue d'enfant d'Ephése. Temple d'IIèra à
Samos. f Sur Aristote [J. Draseke]. L'auteur de la «Théologie d'Arisiote»
ce livre merveilleux qui relie la civilisation mahomélane du moyen âge
à l'ancienne civilisation grecque est Johannân d'Eupheinia. Mss. de Cam-
bridge très précieux, entre autres des fragments d'une trad. syriaque du 30
lUpi 'ApiatoTéXouç çiXoCToçiaç anj. perdu de Nicolas de Damas. HU 17 nov. A.
LUDWICH, Homeri Ilias rec. I G. 1-12. ID., Beitraege sur Homerischen lland-
sckriftenkunde. ID., Ueber die Papyrus- Kommentnre zu d. llomer. Gedichten
[G. RolheJ. Rendent un grand service à. la science. If II. Juhenka, Aischylos
Perser hrsg. [K. Busche). Éloges. H G. Kattbin, Theocriti idylliis VIll 35
et IX CUV abroganda sit ftdes Tlieocritea [M. Ranuow]. Fait avec soin,
sera utile, f F. Kampb, Ueber die Adelphen d. Terenz [G. VVcipel]. Grands
éloges. ^ lOm. Thomas, Pétrone. L'envers de la société romaine [v. Mo-
rawskil. Appr. favorable. H K. IIorna, Einige unedierte Stiicke d. Manasses
u. Italicos [G. Warleiiberg]. Résumé. 1[ O. Andrew, Greek pi-ose com- 40
})osition et corriges. A. IIeard, Second greek exercice book. G. RuTHER-
FORD, Key etc. Éloges. UH 20 nov. A. I'ischingbr, D. Vogelsang bei d.
griech. DiclUern d. klass. Altertums [A.. Biese]. Soigné; agréable à lire. H
J. VAN dek Valk, De Lucretiano carminé a poeta perfccto atque absolulo
[G. Wôrpel], Des réserves ; mais a de la valeur pour la critique du texte. 45
K R. Petersdorff, Germanen u. Griechen [U. Zernial]. Des réserves, f Th.
DrùGK, Griech. Uebgsb. ID. Gramm. Anh. Abriss d. Tempus-u. Moduslehre
[J. SitzlerJ. 2'i«éd. améliorée. H Établissement rom. près Rossnitz (Bohême).
Fouilles dans les sépultures d'Antinopolis (Egypte). Grotte de Démêler,
près Granmichele (Sicile). Le nom de Pline sur une cuirasse trouvée à so
Xanlen. Temple d'Hèra à Samos. Écroulement d'une partie du mur de
Rome. Courtes mentions. Hlf 3 déc, A. Biiiss, Griech. Lyriker iti Ausw., I.
Text [II. G.J. 2''« éd. améliorée. 1[ A. Westbumann-F. Rosenberg, Demos-
R. DE PBiLOL. — Revue des Revues de 1902. XXVII. — 9
■
130 1902. — ALLEMAGNE.
thmes ausgew. Feden, I |P.-II. Uhle]. ExcellenL 1 W. Soltau, Die Geburts-
geschiclile Jesu Christi [M. Zimmer], Celte brochure d'un horarnt- qui n'est
pas un théologien, sera utile. H Fr. Blass, Grammalik d. neuleslamentliclien
Griechisch [J. Draseke]. 2""= éd. Excellent, f 0. BaSinbr. Ludi saeculares. Die
5 altrôm. Sàkularspiele [A. Enmanii;. Trop d'hypothèses inutiles; mais des
parties digues d'attention, d'autres excellentes. ^ Seefeldeu, Abhandlung
ùbev d. Carmen adv. Flavianum [R. Ilelm]. Résumé. \ J. AsbaCH, Zur Ge-
schichte u. Kultur d. rôm. Rheinlande [C. Koenen]. Vivement recommandé.
1 A. Mau, Kalalog der Bibliolhek des k. d. archaeol. Instituts in Rom, II [W.
fo Amolungl. Toute recommandation inutile, tt If "léc, M. Colugnon et L.
Couve, Catalogue des vases peints du Musée National d'Athènes [P. Weiz-
sâcUerj. Éloges. 1[ F. Adam, De p^ietis scaenicis Graecis hymnorum sucrorum
imitatoribus [G. Haeberliii]. Travail sérieux et approfondi, mais difTicile à lire.
1[ J. Vendrybs, Recherches sur l'histoire et les effets de l'intensité initiale
<6 en Latin [Draheini]. Très grande valeur, f L. Valmaggi, Nuovi appunti suUa
critica recentissima del Dialogo degli oratori [G. John]. Des réserves. U W.
Fox, Remigii Autissiodorensis in artem Donati minorem commentum éd.
[W. Heraeus]. A droit à notre reconnaissance, f E. Schwyzer, Die
Weltsprachen d. Altertums in ihrer geschichtlichen Stellung [0. Weise]. Éloges.
20^ Sarcophage en marbre de Garthage. Relief en marbre de Pompéi.
Fouilles à Ténos. Hf 17 déc, P. PaSELLA, La poesia convivale dei Greci [G.
Wôrpel]. La valeur de ce livre réside dans la réunion des matériaux, les
résultats sont peu importants et les points de vue pas nouveaux. T A.
HiLGENFBLD, Ignatii Antiocheni et l'olycarpi Smyrnaei epistolae et martijria
'^ [J. Dracseke). Grands éloges. H 0. Seeck, Geschichle d. Unterganges d.
anliken Welt. Anhang zum 2 Bd. fA. Hôck]. Des choses intéressantes. 1[Th.
BlRT, Griech. Erinnerungen eines Heistnden [G. Wartcnberg]. Recommandé.
If H. LUDWIG. Lat. Uebsgsb. [P.| Te ae et trad. Approc. favorable, f M. Ebd-
MANN, Vei'/ta)irfZungen der 46 Versammlung deutscher Philologcn u. Schuloiànner
30 in Strasburg 1901 [H. Winther]. Résumé. 1 Nouveau Musée du Caire. Rap-
port de Maspéro sur les temples de l'Egypte. Le temple d'Asklèpios à Cos.
Fouilles de Pergame. Statues trouvées à Saïuos. ^\ 24 déc, G. Wundbrbr,
Polybios-Forschungen, II. Gitate u. geflùgelte Worte [G. Haeberlin]. Éloges.
^ E. Rosbnbekg, Studien «ur Rede Ciceros fur Murena |W. IIirschfelder|.
35 Vivement recommando, f W. F. Kaisbr. Quo lempore dialogus de oraluribus
scriptus sit quaerilur [G. Andresen]. Bien pensé, bien écrit, t II. Fischer,
Der Neuhumnnismus in der deulschen Littcratur [H. MorschJ. Éloges. W Cette
revue contient en outre le c. r. des séances de l'Acad. des Inscr. et B. -Lettres,
de la Preuss. Akad. d. Vi^isseuschaften, de l'Archaeol. Gesellsch. zu Berlin,
40 l'analyse des principales revues de philologie ail. et étrangères, les titres
des Programmes de philologie parus en 1901 et 1902 et qqs brèves notices
intéressant la philologie grecque et latine. A. K.
Zeitschrift fiir das Gymnasialwesen, 1902. Jvier. E. Nestlé, IVovum
Teslamentum graece [A. Jouas]. Éloge de cette 3' éd. ^ W. Vollerecht,
4lt Das Sàknlarfest des Auguslus [Th. BeckerJ. Très bon. ^ B. Gerth, Griech.
Schidgrnmmatik jU. Melizer]. Savante et très utile; observations sur des
points de détail. H G. Schneider, SchUlerkommentar zu Platon Apologie des
Sokrates und Kriton nebst den Sclilusskapiteln des Phaidon [G. MlllT]. Bon;
analyse et remarques. Hlf Fev. -Mars. Le nouveau programme de grec |l..
50 Belle]. Défend contre F. l.ohr l'utilité des traductions. \ P. IIarre, Kloine
latein. Schulgramm. [II. Frilzschej. Éloge. H A. Marx, HûI fsbiichlein fiir die
Ausspniche det- liteinischen Vokale in posilionslangen Sitben. [H. Meltzer].
Beaucoup de savoir et de soin; des points discutables. If G. Tischbr-0.
ZEITSCHRIFT FUR DAS GYMNASIALWESEN. 131
tJLLBR, Uebgsb. 3wn l'bersetzen a. d. D. i. Lnt. [K. I.inde]. 5* éd., encore
améliorée, de cel excellent ouvrage. H J. Rappold, Chrestomatkie aus latein .
Klassikeni [K. P. SoliiilIzeJ. Très bien adaptée aux besoins des écoliers.
m Avril. E. HuLA, Jiôm. AUertûmer [L. Curlitt]. Très recommandable. ^
Ad. Hbmmb, AbrUs der griech. u. rôm. Mythologie |J. Beck). Peut rendre dfi 5
grands services. Kf Mai. J. Kabrst, Geschichte des heltenislischen Zeitaltfrs,
I : Die Grundlegung des Hellenismus |M. HolTmann]. Bon livre, t E. KuRTZ-
E. Fribsbndorff, Griech. Schulgratnm. |G. Sachsel. 5" éd. de cette excel-
lente grammaire. ^ G. Gurtius-W. von IIartbl, <iriech. Schrclgramm. (A.
Fritsch]. D'importantes améliorations ont été apportées à cette 23"éd.; lo
examen détaillé, ff Juin. Une nouvelle chrestomalhie grecque [O. Weis-
senfels]. Elle complète heureusement les recueils en faveur, sans pouvoir
prétendre à les remplacer; l'auteur est Wilaraowitz-MoellendorfT. Analyses
et remarques. 1 A. Rademann, Uebgsi. |M. Koch]. Adaptés à Cic. Pro
SuUa. Bon, bien que le Pro Sulla soit peu lu dans les classes, t G. F. 15
Lbhmann, Beitràge stir alten Geschichte, I, 2 [H. Schiller]. 2« fasc. digne du
précédent. Kfl Juillet. Sur l'enseigiiementdugrecenUntertertia(E. Hermann].
Observations sur les noms contractes. ^ F. Sommer, Hnndbuch der laiein.
Laul- und Formenlehre [H. MeltzerJ. Très recommandable. 1[ F. IlAHNE./fmï-
gefasste griech. Schulgratnm., II : Syniax [H. Rudert]. 2» éd., remaniée et îo
améliorée. H F. Grunsky, Griech. Lesebuch [G. Sachse). Appréc. favorable. K
O. Jahn-A. Michablis, Arx Athenaruni a Pausania ilescripta [M. Hoffmann].
3' éd., mise au courant des récentes découvertes ; analyses et remarques.
1[ Th. Thalheim, Lysine orationes [G. Sachse]. Ëd. minor. Maintes conjec-
^^^ires nouvelles ; observations sur qqs passages, f G. F. Schœmann, Griech. 2d
f^Ktttertiimer (P. StengelJ. 't' éd. revue et mise au courant par Lipsius; dis-
l^lpssion de qqs points de détail. H. W. Strehl, Grundriss der alten Geschichte
I^Hid Quellenkunde, 1 ; Griech. Geschichte |E. Schmidtj. Bon ; analyse develop-
^^ée et remarques sur cette 2* éd. K Id. Id. II : Romische Geschichte [U.].
Aussi recommandable que le précédent, malgré qqs lacunes ou inadvcr- 30
■^nces. HH Août-sepi. l.'étude de l'antiquité dans l'Italie d'aujourd'hui [O.
'^■PeiseJ. Enquête détaillée. If L'Apologie de Socrate est-elle une fiction de
^Platon? [K. I.inde]. Démontre que l'Apologie reproduit la pensée et le carac-
tère de Socrate. H Le supin considéré comme forme verbale [G. von Kobi-
linski]. Étude minutieuse. If Karl Plortz, Lat. Vorschule. — Id., hit. 3b
Grammalik. (J. Ilartung]. Utiles ; observations. Le !«■■ est une lO'éd. ,1e 2'" une
4» éd. revue par O. IIôfer. U P. IIarrb, Imi. Wortkunde. |W. Nitsche]. Cette
^^3* éd., conforme à la grammaire du même, a été remaniée par II. Mbusel ;
^^■pmarques sur des points de détail. If Karl Reinhardt, Lat. Satzlehre
1^^. Ziemer]. 3« éd., refondue par J. Wullf; observations. If E. Krause, 40
Uebgst. [O. Miller]. Adaptés à Tacite et aux lettres de Cicéron. Très utile. H
J. KiHCHNER, Prcspographia atlica, I [W. LarfeldJ. Grands éloges. Ulf Octobre.
W. Tegge, Auswahl aus den Gedichten des P. Ovidius Naso [0. Weissenfelsj.
Bon ; remarques, f^ Nov. Programme pour la lecture de l'Odyssée d'après
les nouveaux plans d'études |0. Kohi]. Propose une liste raisounee des pas- m
sages qui doivent ou peuvent être expliqués dans les classes, et de ceux
qui doivent être omis. ^ W. WlNOEiBANO, Platon,-3. Aufl. [Mix IIolTmannl.
Guide fort utile pour l'élude de Platon ; qqs réserves. Ulf Dec. Le costume
gréco-romain [W. Ileusell]. Étude méthodique des diverses coupes de
manteaux et vèleinonls chez les anciens. If Rudolf PETsaSDORKF, Germnnen 50
und Griechen. C'bereinstitnmungen in ihrer àltesten KuUur im Auschluas an die
Germania des Tacitus und llomer [Paul "Weyiand]. Instructif, et recomman-
dable pour les bibliothèques scolaires. A. G. D.
I
132 1902.
ALLEMAGNE.
Zeitschrift fur Numismatik T. 23 Livr. 3 cl 'i. Numismatique fie la
Macedoiue [H. Gaebler]. a, Monnaies émises peudaut la révolte de Phi-
lippe-Andriscos (150-1 'i8) et après que la Macédoine eut été réduite en pro-
vince rom. La frappe de la i™, 2<ie et 4» iiepi;. Monnaies avec LEG frappées
5 sous Juveniius Thalua, sans LEG frappées sous Andriscos à qui re-
viennent aussi les letradracbnies de Philippe avec la tête de Persée im-
berbe. Frappe des magistrats romains Fulcinius Publilius, Silanus, L Ju-
lius Gaesar, Aesillas et Sura. Liste des gouverneurs romains sous
la république de 148 à 31 connus jusqu'ici (art. de 49 p.). \ Numismatique
10 grecque [K. Regling]. 2< ci. R. d. R. 26, 149, 6> Philippopolis en Thrace,
— Gorgion, une monnaie de ce dynaste de Gambrium, c'est la première
en bronze que l'on rencontre; — Ëphèso d'Ionie, monnaies avec Ilavwvio;
comme surnom d'Artemis — Gnide de Carie, monnaie d'Alinda sur laquelle
ou voit les tètes de Caracalla et de Plautilla et au revers Vénus et Apollon,
tB Aegeae de Cilicie, à l'avers les têtes des empereurs Pupienus, Balbinus et
Gordiauus 111, ce dernier tourné vers la g. avec pahidamentum ; au revers
Hyglee et son serpent et Asclèpios, l'intérêt de celte monnaie est dans la
date; — Hermupolis de Lydie, quatre monnaies lui ont été attribuées à
tort, il faut la biffer dans les listes de numismatique; — Thyatire de Lydie,
20 monnaie sur laquelle on lit ©uai-ei- sous la tète d'Asklèpios , elle doit être
placée entre les monnaies de l'époque des Aitalides avec la double hache
et les pseudoautonomes — Siocharax de Phiygie; à ajouter à la monnaie de
Gèle, déjà connue, une autre de Julia Uomna. f C. r. des séances de la
Numism. Gesellschaft à Berlin en 1901. Z.
25 Zeitschrift fur vergleichende Sprachforschung, XXXVIII, n" 1. Sur
l'histoire des diphtongues à voyelle longue en grec [J. Schmidt < art. po.s-
thume>J. La théorie générahmetit acceptée sur l'abrègement des diph-
tongues à i est insoutenable et nu nouveau tiou est constaté dans la
doctrine des sonantes i u r 1 m n.f Les noms en -vj^ [Hugo Ehrlich]. Leur
30 déclinaison et leur forme primitive. Incidemment, des contractions du
type mauelim : malim, amaueram : amaram ; xXéoç, xp£aç, xé^xç, -fi^rf, ulù;,
"Apr,;, !;a-/piiEî?, Caxpeiwv ; forensis, circensis, etc., Hortensius, fraudulentus,
equester.f Les inscriptions d'Ornavasso et la languo ligure [Paul Kretsch-
mer]. La langue de ces inscriptions et celle des noms géographiques étudiés
30 permet de cojiclure que le ligure est une langue indo-européenne appar-
tenant à un rameau bien délini, apparenté d'une part au celtique, de l'autre
aux dialectes italiques. If Élymologies |Paul Kretschmerj. Orbis orbita ;
Mauors, Mars, Mamers : mags-uors " celui qui se tourne avec force " ;
tôpOoiiai ; Tpâyo;, '" le gourmand " (Tpwyto), cf. Virg., Géorg. 11, 376; macédon.
40 (TxoïSo;. Ht N» 2. Syntactica [Ghr. Sarauw|. I. Ciitique de la notion " ponc-
tuel''. 2. L'aor. et l'imparf. en vieux slave. 3. L'aor. gnomique. 4. L'im-
parf. perfectif en vieux slave, ."i. eÎ[j.i futur présent. 6. La signification
temporelle du présent slave et la signification de possibilité du perfectif
irlandais. 'J. Remarques sur la formation perfective en irlandais. \ Gonlri-
4!. butions à l'étude de la formation des thèmes en latin [M. Pokrowskijf.
1. Encore une fois la perte de syllabes par dissimilation. 2. Les sufQxes
-d-on, -g-on. 3 Hirtus : hirsûtus. 4. Ginxia, Vnxia. 5. Aditialis. 6. Vin-
dlcta, Furtum. 7. Volûcer, fellebris, etc. 8. Singultus, singultim, singul-
tire, singultare, tumultus. % Gontractions dans le mot proclitique [W.
5 Scliulze]. Dans Homère, Hésiode, Apollonius, Hippocraie. Hérodote. \
p)â<i?<)lJioi: (W. SchullzeJ. t Mélanges [H. JacobsohnJ. i;7r£p6ir,î, Herod., 7, 13i,
137. Ala, rais. sas, terre de semence; Hades était originairement le dieu des
semences, cf. Hohde, Psyché, I, 208. \\ N» 3. Un prétendu changement du
JAHRESHEFTK D. OESTER. ARCHAEOL. INSTITUTS. 133
I^Kt. Sue en5(Fr. Stolz]. Contre une assertion de Ehrlich au n» 1. If Une
fçlose sanskrits d'Hésychiiis [H. Lliders]. iiaiiârpat = sk. mahâmâtra.
H Vituperare [M. Pokrowskijj. Le premiei- élément est un participe *uïtos
parent de uitium, d'où est dérive un adj. *uituper, cp. pauper. %-Y avait-il
en lat. un auxiliaire *so, *sei'e, *sîui, *sîlus se rattachant à sero,
I semer " [Aug. Zimmermann]? Contre une hypothèse de Stowasser,
iener St., 1901. P. L.
AUTRICHE- HONG lilK
10
AUTRICHE
Rédactew général : Adrien Krebs. 15
Jahreshefte des oesterreichischen archaeologischen Instituts in
ien. Vol. V (1902) l'" livr. Fable d'Esope sur une pierre toinbalo romaine
E. liormann et 0. Benndorf]. Retrouvé à Florence l'original derinsci. CIL,
XI, I, n» 173G publié d'après des copies du !"• et du 18* s. C'est une pierre 20
tombale faisant partie d'une sépulture de famille située à Empoli sur
l'Arno : au-dessous (ie l'inscr. on voit représentée la fable du renard et rie
la cigogne : représentations analogues (fig.). t I-a P'ns ancienne inscrip-
tion de Paros \b'. lliller v. Gaertringen). Fragment d'inscr. archaïque sur
plaque de marbre blanc que H. restitue comme suit ['A? po6]!TT|; (/.' "E[Xtci; *"
è'fpa?'] EiJ7ti)i(i)[i -/ijpiv <p£[pM]v. 1[ Inscr. de Symè [U. Ghaviaras et E. IlulaJ.
Texte de 6 inscr., les 3 premières sont des fragments, le n» 4 est une inscr.
funéraire du 2- s. av. J.-C; les n"" 5 et 6 sont deux décrets du 2- s. à peu
près contemporains, le premier de Simè alors sous la domination de
Rhodes. If Une carte des routes romaines [W. Kubitschek]. Art. de 76 p. '"
A. l'époque rom. il dut y avoir des itinéraires officiels pour chaque province
ou pour des parcours définis. Ces itinéraires réunis donnèrent naissance
à des itinéraires généraux ofliciels, administratifs ou militaires, à côté
desquels il y en avait de privés plus ou moins étendus, comme l'Itinera-
rium Antonini qui n'a rien d'officiel et qui n'est qu'une copie faite par un ^^
inconnu d'une carte du pays. De môme, vers 600, l'Anonymus Ravennas
composa un compendium de géographie d'après une carte, dont nous
avons une autre copie dans la Tabula Peutingeriana et qui dérivait à son
twv d'un original dont s'était servi l'auteur de l'Itinerium .\ntonini. Il y a
onc une étroite parenté entre tous ces itinéraires qui dérivent d'une *<•
burce commune. K Les fresque pompe'iennes |F. Winter]. Les trois fresques
|b la casa del ciiarista à Pompéi (flg.) qui n'offrent entre elles aucune res-
emblance dans le choix des sujets, forment cependant un groupe, puis-
qu'elles se rattachent toutes les trois à des modèles du iv s. avant J.-G. If
Bulletin archéologique de Cilicie [F. Schafferj. Ruines (carte et flg.), monu- «
ments et inscr. funéraires. ^ Coupes à boire en argent de Tarante à
Trieste (pi.) [E. Pusch et E. Winter]. Description de coupes, canthares,
œnochoes et de rhytous en argent du musée de Trieste ; ces rhytons sont
•l'art ionien et datent de la 2''° moitié du 1^ s.; comparaison avec des vases
pareils de Kertsch et du Musée de l'Ermitage, f Inscription du Pirée [A. 80
Wilhelm]. Texte et commentaire de cette inscr. contenant un décret des
orgéons rendu sons l'arcliontat de Polystratos, dont on ignore la date, et
relatif au eu. te de Ben lis. D'après la farme des lettres il doit èire de la pre-
134 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
mière moitié du ni« s. f Inscriptions de Lesbos fP. Krelschraer] 1. Inscr.
d'Eresos, texte et commentaire, elle contient des règlements pour l'entrée
dans un temple; 2. Trois inscr. funéraires de Moria, village près de Myti-
lène. % Viminacium [A. v. Domaszewski]. Rlietorica ad Herenuium, iv, M,
5 68, lire : Lysimachiam, au lieu de viminachium corrigé par Marx en
Viminacium ; tout ce passage paraît se rapporter à l'expédition navale de
Lucullus. f luscription bilingue de Tciios |0. Hirschfeld]. Cette inscr.
gréco-latine ainsi conçue: C. Julius Naso praef(ectus) tesserar(iarum) in
Asia nav(ium). — râïoç 'Io\j)[o; Nâo'wv 6 èTil xôiv TETdapapfwv èv *A<rta 7r).o£(ov,
10 s'applique au service des postes par eau. f Deux fragments de reliefs en
terre du genre de Gampana [0. B.]. Description, sur l'un nn enfant assis
sur un rocher les bras tendus, sur l'autre on reconnaît le combat de
l'hydre avec Héraklès (fig.). HH Beiblatt. Bulletin épigrapbique de Dalma-
tie [H. Liebi]. Inscr. diverses et fragments, pierres tombales; inscr. sur
16 plaques de bronze. \ Antiquitates Labacenses de J. G. Thalnitscher [A. v.
Premerslein]. Ce savant qui vécut de 1655-1719 a laissé des études inté-
ressantes sur les antiquités rom. monuments et inscr. de I.aibach, dont
P. donne des extraits. If Inscriptions de salles de bains à Ephèse
[R. Weisshaupll. Texte de ces inscr. trouvées dans un corridor datant du
îf commencement du iv° s. ap. J.-C. et conduisant à une salle de bains. ^
Citerne dans l'île de Macronisi (Golfe <le Smyine) [F. v. HolbachJ^ Les Daces
avant Trajan [E. Groag^ Explication d'im groupe de la colonne Trajane. If
Les villes Mal.. . et Cap... dans la Daimatie orientale [C. Patsch]. Mal...
dans C. I. L. III, lOl'il, n'est pas le nom d'un municipe. Cap... d'une autre
2(1 inscr. doit être idenliflé avec KavtÉSojvov de Strabon, vu, b, 12. f Inscriptions
inédites de l'Afrique romaine [O. Fiebigerj. Textes, «f Sur le relief funé-
raire de Nigrinus [F. v. Calice]. Les deux disques de ce relief représentent
< cf. R. et R. 26, 157, 12 > le plus grand une follis ou ballon à jouer, le
plus petit une pila. Iflf 2* livr. Les monnaies de l'Ara Pacis (pi.) [W. Ku-
311 bitschek]. Étude sur les monnaies où l'on voit représentée l'Ara Pacis et
qui sont disséminées dans un certain nombre de Cabinets de médailles
de l'Kurope. If Statuettes en bronze d'un hoplite courant fP. Ilartwig]. Une
statuette (pi.) du Kunsthistor. Muséum de Vienne provenant de Capoue,
représente un jeune homme nu, la tête couverte d'un casque dont le panache
35 lui ilescend jusqu'aux reins, qui va prendre part à la course des hoplites, autres
représentations analogues sur vases peints.1fl,e trône de Jahvé[tW.Reichel].
Montre ce qu'il faut entendre parle trône de Jahvé<Exode XXV, 8sqq.>
t Reproductions d'éditices antiques [0. Benndorff. Art. de 21 p. sur les re-
productions d'édifices antiques que nous voyons ligures sur les monnaies,
40 méd:iilles, sarcophiiges et monuments, ou décrits dans les inscr. ou les
auteurs. ^ Plaque de bronze de Salzburgavec les constellations [E. Maass].
Description (pi.) d'un fragment d'une grande plaque de bronze du Musée
de Salzburg où l'on voit figurées les principales constellations, et les
signes du zodiaque. If Dekaprotie et Eikosaprotie ;E. Ilula]. Complément à
45 l'art, de Seeck < Beitrage z. alteu Geschichle 1, p. 148 sqq. cf. R. d. R.
26, 150, 42 > ; la décaprotie s'est transformée en eikosaprotie, d'après les
inscr., au commencement du 2» s. ap. J.-C. Il est d'autre part loin d'être
prouvé, comme le prétend Seeck, que la décaprotie ait été instituée à
l'image du decemprimat; c'est bien une institution romaine, mais d'origine
50 grecque et ces fonctions étaient une ipxh ou Xeitoupy'». ^ Les ornements
pendant le moyen âge grec ancien [K. Hadaczek]. Etude sur cette branche
de l'art ancien et son développement pendant l'époque post-mycénienne
(11-7 s.) d'après les objets qui ont été trouvés, et d'après les statuettes
NUMISMATISCHE ZEITSCHRIFT. 135
l^^b terre culte contemporaines. H Mélrodore le périégète |E. Maass]. Men-
tionné par le scoliaste de Stace, Thébaide III, MS sqq., il nous donne des
r^'nseigiiements sur la fondation par Plolémée I, d'un temple du Soleil en
Êlliiopie, du temple de Jupiter Aramon et d'un sanctuaire des Hranchides
près d'Alexandrie, f Conjecture sur la statue de bronze d'Éphèse [F. Uau- 5
sor]. Est peiit-êlre une œuvre originale de Daidalos de Sicyone, (ils de Pa-
trokiès. m Beiblatt. Bulletin sommaire des fouilles d'Éphèse [R. He-
berdey). Dans ce nouveau bulletin < cf. R. d. R. 25, 128, 9 > R. mentionne
la mise au jour d'une rue d'époque rom. qui d'après une inscr. aurait été
tracée sous Arcadius, antres rues; ruines d'édifice .s, portes; fouilles uni»
i^^yicâlre; inscr. f Contribulions à l'histoire de l'art [L. SlcrnbachJ. Passages
I^He la Chronique de Constantin Manassès traitant de l'histoire de l'art et
concernant Constantinople. 11 s'était proposé dans son 'OooiTtopixtiv de cé-
lébrer les merveilles de cette ville. Suivent deux descriptions en prose
emphatique du même auteur de certains objets d'art ; l'une publiée par «6
Hercher, Constantin Manassi ecphrasis imaginuui; l'autre inédite et ex-
traite du God. Barberinus 11 61 f. 107'. Texte suivi d'un apparat critique, f
Monuments antiques en Transylvanie [R. Miinsterberg et J. Oehier). Des-
cription avec flg. d'un certain nombre de reliefs et d'inscr. trouvées en
divers endroits. Art. de 45 p. 5 Relief funéraire attique [L. Biirchner]. Des- w
cription avec fig. ; une femme nXaôàvT) assise tend la main à un homme
appelé Miviç. Il est du plus beau travail attique et date du commencement
du IV" s. ^ La date de la mort de l'empereur Decius [S. de Ricci]. Au com-
mencement de juin 2.)1, d'après une inscr. de la collection Zola à Paris. ^
La ror.te rom. de Aquileia à Emona, relais et fortiflca lions [O. Cuntz]. 25
Étude de 20 p. If Bulletin du sud de ITslrie [A. Gnirs]. 1, Les ports romains
de Val Catena dans l'île de Brioni Grande; 2, Topographie de Pola; 3,
Fouilles. Objets divers, reliefs et inscr., mosaïques trouvées récemment et
déposées au musée de Pola. K Lettre écrite d'Athènes en 1810 [L. Polakj.
Elle est du danois Koës. If Nouvelles inscr. de la Norique [E. Nowotny]. 30
fi inscr. ou fragments. ^ Trois tables des matières des b années de cette
Revue. A. S.
Numismatische Zeitschrift. T. 33. 1i^' et 2° sem. Monnaies de Syrie
[F. luihoof-Blumerj. Monnaies de Seleukus I Nicator frappées à Babylone.
Antiochus VIII. La divinité barbue sur les télradrachmes d'Antiochus Xll. 38
Monnaies de Claudia Apameia sur l'Oronte ; représentation d'Astarté sur
les monnaies de Gabala ; Berytos Laodikeia ; Karne; Marathos ; double
statère d'un roi de Sidon ; Ptolemais Gerraanice. Zeus lleliopolitos sur des
monnaies de Nicopolis, Emmaus, Eleutheropolis et Neapolis. If Monnaies
grecques de ma collection |J. Scholzl. Liste et description de 101 monnaies W
de provenances diverses et dont la plupart sont inédites, t Les monnaies
provinciales de l'empereur Claude II le Gothique |A. Markl] < cf. R. d. R.
26, 157, 46 > C. Monnaies alexandrines. Alexandrie d'Egypte. Description
détaillée de 107 pièces. % Monnaies de l'empereur Gallien et de sa famille
[O. Voetterj. Les monnaies étudiées sont réparties en trois périodes d'après is
la division adoptée précédemment par V. < cf. R. d. R. 26, 157, 38 > 111,
Lyon ; IV, Antioche ; V, Siscia ; VI, monnaies de Gallien et de Salonina.
Asie mineure ; VII, Moesie, Valérien et Gallien ; VllI, Cysique ou Serdica.
1 L'alelier monétaire de Thessalonica pendant la période Gonstantinienne
[J. Maurice]. 2 pi. 11 se trouvait en Macédoine qui fit partie des états de 50
Galère jusqu'à sa mort. M. distingue plusieurs émissions successives pen-
dant l'activité de cet atelier de nov. 308 époque où il fut ouvert, jusqu'à la
mort de Constantin, le 22 mai 337. Description détaillée. 1 " Uerculi " el
136 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
" Jovi " [0. Voetter]. Étude avec 2 pi. sur des initiales, abréviations énig-
maliqiies qu'on trouve sur des monnaips contemporaines de Constantin, à
hyon et de Licinius, à Antioche, on a reconnu dans ces initiales les chiffres
de Jupiter et, d'Hercule. On les voit dans les monnaies frappées à Siscia,
s Garthage, Rome, Trêves, Alexandrie. Étude détaillée de ces sigles. t t\
Imhoof-Blumer, Kleinasiatische Miinzen 1 [J. ScholzJ. Grands éloges, f
G. Macdonald, Catalogue of Greek coins in the Ilunterian collection, Universilij
of Glasgow II [Kubilschek]. Mérite les mêmes éloges que le vol. I K J. Mau-
rice, Z,'u<e(ier monét' lire pendant la période Cnnslanlinienne (SOe-SS'l) — l»Rome;
10 2" Londres; 3° Siscia ; /i° Aquilée ; 5" Gonstanlinople [Keiiner]. Grands
éloges : additions du rap. Z.
Sitzungsberichte der k. Akademie der Wissenschaften zu
Wien. Phil. hist. Classe 1901. Vol. 144. paru en 1902. Le Consolatio philo-
sophiae de Boèce [Engelbrecht]. Remarques sur le style de B. et la tradi-
16 tion manuscrite de ce traité. Manuscrits. Appréciation de leur valeur.
Gloses et scolics. Observations sur le style. Maniiue de correction; cons-
tructions narà (TiJveiTiv ; pléonasmes ; union de deux phrases ou de deux
propositions sans lien logique ; manque de symétrie dans la construction.
Syntaxe. Sémasiologio. Remarques de critique de texte. Caractéristique
20 de l'archétype des mss. conservés. Particularités de métrique et de proso-
die. H Études sur les Eglogues de Ghrysostome [S. Haidacher]. Entre autres
recueils des 'E-/.loyal d'homélies de Ghrysostome, il y en a un adressé à
Théodore Daphnopates ou Magister, qui vivait au x« s. à Constantiiiople.
H. étudie ce recueil et surtout ses sources dans ce mémoire de 70 p. \ [E.
26 SzantoJ. Partant du principe que les états grecs n'étaient pas nécessaire-
ment divisés en tribus, mais qu'elles se retrouvent cependant très souvent
dans les états démocratiques à cause de leur utilité, S. étudie leur orga-
nisation dans les divers états dans ce mémoire de 74 p. 1 . Tribus doriennes ;
2. Tribus non doriennes du Péloponnèse ; 3. Tribus des peuples de race
30 éolienne ; 4. Tribus ioniennes; 5. Tribus postérieures. Les tribus do-
riennes sont aussi anciennes que l'invasion dorienue et se retrouvent
chez tous les peuples doriens : les ioniennes sont des protoattiques et ne
sont adoptées qu'isolément dans les colonies ioniennes. Les doriennes
sont un élément fondamental de la colonisation dorienne, tandis que les
36 protoattiques sont une division du pays déjà colonisé ; toutes les autres
tribus ont été constituées plus tard par imitation. L.
Wiener Studien. 24» année (1902). I™ livr. Les sources d'Aristote dans
la description du tyran [J. EndtJ. Il s'est servi des auteurs qu'il avait sous
la main dans les détails qu'il nous donne sur la tyrannie ; dans la partie
40 où il parle de la manière dont se maintenait la tyrannie, il ne manquait
pas d'autorités, comme le prouve le lliéron de Xénophon et certains pas-
sages d'Euripide et d'Isocrate ; il a recours aussi à des auteurs locaux ; pour
les tyrans de Sicile il consulte les historiens siciliens, Antiochus de Syra-
cuse pour les temps anciens et Philistos pour Deny.s l'ancien, la tradition
45 orale pour Denys le jeune et pour Dion ; pour la tyrannie à Athènes il con-
sulte Hérodote, Thucydide et les Atthides, surtout celle d'Androlion, pour
Milet Ilécatée ; pour les autres pays les auteurs du pays lui-même. Ajou-
tons à cela qu'il eut l'occasion, surtout à la cour de Macédoine, de faire
bien des réflexions et des observations personnelles dont il profita. Art. de
80 69 p. f Le Commentaire arabe d'Averroês sur la Poétique d'Aristote [J.
Tkac]. La trad. latine faite par J. Mantinus de la Paraphrase d'Averroês et
publiée en 1889 est faite d'après une traduction hébraïque du 14* s. et ne
donne pas une idée exacte du commentaire d'Averroês. Averroès lui-même
WIENER STUDIEN. 137
|„..^ .,,..,. .._„
commentaires arabes d'Abu Bischr el de Ihn Sina (Avieène) ; son commen-
Viire plein d'erreurs et de fant lisios, n'est d'aucune utilité pour la critique
d'Ariàtole, il est fait sur une traduction arabe d'une traduction syriaque
littérale d'un texte grec, c'est ce texte ijrec primitif qu'il s'agirait de publier, s
Art. de 29 p. t '-es éléments latins dans la grécité des documents
égyptiens sur papyrus [G. We.sselyi. Le développement de l'influence du
latin sur le grec en Egypte .se fait sentir surtout depuis Dioclétien. Dans
cet article de 33 p. W. montre comment on peut observer, grâce aux
documents sur papyrus, la manière dont l'élément étranger latin pénétra 10
dans l'organisme de la langue grecque. Suit la liste des mots latins
(|u'on trouve dans ces documents et dont la majeure partie provient de
l'époque bysanline. f Annibal chez les Ligures [J. Jung). Ces recherches
d'histoire et de topographie pour servir à l'histoire de la seconde guerre
Punique comprennent deux parties dont la 2^» est au n» suivant. 1. Ëvène- 45
ments de la fin de 218 et du commencement de 217 av. J.-G. 2. Passage de
l'Apennin, par Hannibal. Opinions soutenues sur l'endroit où se fit ce pas-
sage, qui parait avoir eu lieu par Ponlremoli, par la même route que
prirent vers 1268 les troupes de Gonradin. Art. de kï p. \ Études sur les
gloses [J.-M. Stowasser]. Art. de 12 p. Remarques suggérées par l'art, de îo
Landgraf, Archiv. IX. .So5 sq. <cf. R. d. R. 20, 4, 27 > et qui serviront de
complément au Thésaurus glossarum emendatarum: les mois sont don-
nés par ordre alphabétique. \ Sur les traductions des humanistes, II [K.
Miillner]. Dans ce 2* art. < cf R. d. R. 26, 162, 21 >. M. donne la
trad. latine des Caractères de Théophrasle, par Lapo da Castiglionchio, 25
elle date de 1430 environ el est précédée d'une préface également
en latin. ^[Mélanges. Sur Tacite, tiermanie [F. Zôchbauer]. Approuve l'expli-
ration donnée par MiillenhoCf, Deutsche Alterlumskunde IV, 173, du passage
VI, 13 qu'on peut comparer à César B. G. 1,48, 5 sqq. U Sur Fronton (E. Ilauler].
Lire II, 9 avec le palimpseste* sed hisplerisque me malis perculsum, releva- 30
tum tameu ». W 2» livr. Dédiée à Eug. Bormann à l'occasion de son 60» anni-
versaire. La Laudalio Turiae |0. IlirschfeldJ. Cetteinscr. C. I. L. VI. 1527
ne se rapporte pas à Turia, épouse de Q. Lucretius Vespillo, comme on l'a
cru, mais comme on peut le conclure d'un fragment nouvellemenl décou-
vert, à l'épouse d'Acilius (Appien IV, 39) ou Aqullius. \ Sur C. I. L. XI, 35
1146 [Th. Mommsen]. Nous n'avons pas là la Lex Rubria, bien qu'elle soit
nommée deux fois dans cette inscr. ; cette loi aura probablement réglementé
la plainte pour damnum infectum. H Le droit municipal des villes espa-
gnoles [II. Dessau]. 1, La Lex Salpensana à Malaca ; 2, Interpolations de la
lex Ursonensis ; 3, Sur un nouveau fragment du droit municipal espagnol; 40
celte inscr. est sur une table de bronze découverte à Séville, on peut la
restituer au moyen de la lex Malacitana, dont elle fait par conséquent par-
lie. \ Titus Aurelius Quielns [O. Benndorf|. Ce personnage est mentionné
dans une inscr. trouvée à Kekowa en Lycie, l'ancienne Simena, dans
une autre de Telmessas, dans un diplôme militaire de Domitieii où *8
il est désigné comme consul suffectus en 82, et enfin dans Plutarque,
Quaest. conv. II, 1,3, p. 632 AB. \ Sur l'inscr. honoriOque de Fabius Se-
verus (A. Puschi et P. SticottiJ. Etude sur cette inscr. gravée sur le pié-
destal d'une statue équestre qui ornait autrefois le forum de Tergeste
(Triesle). Territoire habité par les Garni, les Catali mentionnés dans cette so
inscr. et les Menoncaleni qui y sont passés sous silence. ^ Cn. Glaudius
Severus et le sophiste Hadrien [E. Groag]. Identification des personnages
nommés dans une inscr. eu partie métrique du Br. Muséum, trouvée dans
138 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
les environs du temple de Diane à Ephése, et dans lesquels Mominsen a cru
voir à tort l'empereur Hadrien etL. Calilius Severus. If Sur une inscription
métrique de Grêle [D. Gomparetti]. Elle provient du métrooii de Phaistos
et date du 2' s. av. J.-G. Texte et commentaire (en italien). ^ Une inscrip-
6 tion grecque d'Egypte [S. de Ricci]. Tracée sur un vase, elle est la seule
copie existante d'une inscr. grecque authentique sur pierre, elle provient
de la Thébaïdo cl fait mention d'un ceriaiu G. Valerius Quadratus, ancien
soldat de la légion III Cyrénaïque. If Le décret de proxénie de Knpon [A.
Gaheis]. Texte, restitution et commentaire de ce décret de la ville de
10 Chorsiai en Béotie (I. Gr. Sept. I, 2383) qui date de la l™ moitié du 2' s.
av. J.-C. If Inscription en l'honneur de Gn. Domitius Gorbulo [R. He-
berdey]. Trouvée dans le théâtre d'Ephèse. If Les Augusteia à Olbasa
[J. Jiithner]. U iiiscr. trouvées à Olbasa (Pisidie) eu l'honneur des
vainqueurs aux Augusteia : commentaire, t L'épigramme de Palladas
is à Éphèse [E. Kalinka]. Explication do cette épigramme de l'Anth. Pal.
X, 87, retrouvée par Weisshaupl sur les murailles d'un baiu antique
< Jahresh. d. oest. arch. Inst. V, Beibiatt, 33 sqq., cf. supra >. If Abrévia-
tions dans les manuscrits et les inscriptions |W. Weinberger]. Exemples
d'abréviations comme DS, déjà avant le vi« s., en dehors des nomina
20 sacra, tirés des papyrus et des inscriptions, f Rapports qu'il y a entre la
manière dont sont tenus les registres anciens et ceux du commencement
du moyen âge [H. Sleinacker]. Grâce aux papyrus nous connaissons même
la manière dont étaient tenus les registres sous l'empire romain. Analogie
qu'il y a entre ces papyrus, les commentarii ou acta rom. et les gesta ou
2« regesta du moyen âge. | Sur la guerre de Chypre [J. Mesk]. Les deux
sources pour dater cette guerre sont Isocrate et Diodore. Elle a duré de 390-
380. Comment il faut répartir les événements entre ces dix années. ^
Hannibal chez les Ligures [J. Jung]. 2"' art. < cf. supra > 3. La plaine du
Po en 218 av. J.-C. Les communications le long du fleuve ; -i, Les origines
30 de Sienne. ^ Part prise par Domitius Galvinus à la reconstruction de la
Regia et aux fastes capitolins [G. Schôn]. ^ Pays habité par les Triballi à
l'époque rom. JN. Vulic]. Il s'étendait à l'ouest jusqu'au Margus (Morawa)
et à l'est jusqu'à Œscus. If L'usurpateur Domitianus [A. Stein]. Étude sur
la personne de cet usurpateur éphémère, nommé par Zozime I, 49, 2, qu'on
3B est parvenu à identifier grâce à une monnaie nouvellement découverte
avec le général d'Aureolus contre Macrianus, comme l'avait supposé
Eckhel. If Sur la liste des praefecti Augustales [A. Bauer]. Listes de
ces praefecti de 383-392. f Lustru m condere ; illicium [R. MiinsterbergJ.
1. Expression que T.-Live 1, 44 explique mal et qui signifie enfouir
10 les victimes qui ont servi à la purification ; 2, inlicium (Varron, 1.
I.VI, 86) = in licium se dit d'une place barrée par une corde et se
comprend par Aristophane, Acharn. 19 ; cf. inlicere, elicere. If Le tri-
bunal des signa [v. Domaszewski] . G. I. L IV, 3b59 s'explique et se resti-
tue par comparaison avec Tacite, Ann, I, 18 « exstruunt tribunal ». % Pour
46 l'explication de Arrien, ëxtoÇh; xax "AXavMv [E. Ritterling]. Pour bien appré-
cier la précieuse contribution à l'étude de l'armée rom. sous Adrien, que
donne ce petit fragment d'A. R. étudie en détail la composition de l'armée
de Cappadoce sous Hadrien, dont les différentes parties sont mentionnées
dans ce fragment, f SoWats romains devenus fermiers à bail [A. v. Pre-
fio merstein]. Montre comment étaient organisées l'administration et la loca-
tion des territoria legionis imaginées par Septime Sévère, probablement
par imitation de ce qui se se passait en Egypte. If Le corps de santé mili-
taire dans l'armée romaine [H. Liebl]. D'après la pierre tombale d'un sol-
WIENER STUDIEN. 139
dat de la XI= légion (flg.) qui était probablement un infirmier militaire, t
De itinere muniendo [L. M. Hartmann]. Montre qu'à partir du iv s. ap.
J.-C. l'entretien des routes et des ponts devint un raunus et une charge
foncière. K La première année de Tibère en Egypte [G. Wessely]. D'a-
près les papyrus, elle s'étend du 1 Throth (29 août) 14 au 1 Thot, »
1b. H Sur les chariots scythes [P. v Bienkowski]. D'après deux modèles en
terre cuite (flg.) du Musée de l'Ermitage. % I.a statue de l'EUéen Pythokiès,
vainqueur au pentalhle [E. Lôwy]. Cette statue de Polyclète doit être celle
qui est connue sous le nom de Diadoumenos. f Sur un rite spécial
observé dans certaines sépultures de Todi [A. Pasqui]. Trouvailles faites lo
dans des tombes du 4" et 5" s. av. J.-C. 1 Noms et armoiries de petites
gens [M. Rostowzewl. Description de tessères, portant au revers pour
illustrer le nom de leurs propriétaires, des types ou sigues spéciaux, elles
forment la transition entre les monnaies et les pierres funéraires et pro-
viennent de petites gens, esclaves ou affranchis. ^ Le sacrum Cloacinae (i;
|H. Dressel]. Etude et essai de reconstruction (pi.) de ce monument repré-
senté sur deux deniers du maître monnayeur L. Mussidius Longus. H Sur
l'Ara pacis Augustae (1 pi.) !R. Reisch], Explication des détails du relief. %
Sur l'entrée nord principale du Colisée [H. Egger]. Étude d'après un dessin
(flg.) d'un architecte italien inconnu du xvi» s. ^ Nouvelles inscr. avec 2u
reliefs de Cumes [L. PoUak]. Deux cippes funéraires avec inscr. et reliefs.
K Pour servir à l'explication d'un relief votif de Rhodes [K. Hadaczek]. Sur
ce relief représentant Isis et Sérapis et publié B. C. H. 1899 p. 359 sq. on
voit un bras tenant une palme, le reste du corps a disparu ; le personnage
manquant est Ilermanubis. f L'ornemenlation de la Grèce et de l'Asie 25
Mineure vers 967 ap. J.-C. [J. Strygowsky]. Montre par des exemples (fig.)
qu'à cette époque les formes artistiques de rorneiuenlation architecturale
en Grèce et en Asie Mineure sont semblables. ^ Sur le Traité du Sublime
H. v. Arnimi. Corrections au texte, f Les citations d'Aristote dans le flepl
!p(iirive(a{ du Pseudo-Démétrius [A. Kappelmacher] . Le Ps.-Dem. cite 30
ristote de mémoire ; il cherche à rendre la pensée du texte d'A. et
même quand il le peut, à donner ses propres expressions, f Sur les N<i|j.i|x,a
des papyrus de Flinders Pétrie [S. MeklerJ. Restitution d'une partie
d<! la table IX (29) d'après Aelien, Var. hist. II, 7. f Une formule
grecque d'abjuration du judaïsme [F. Cumont]. Texte critique et com- 35
mentaire de cette formule publiée eu 1672 par Gotelier, puis par Migne,
Patrol. grecque 1, col. 1456 sqq. K Vers inédits de Constantin Manasse
[L. Sternbach]. Texte d'après Cod. Vat. gr. 915 f. 45' et annotation
critique. K Deux formules de prières anciennes dans Macrobe [A. Engel-
brechti. Citées par Macrobe, Saturn. III. 9, 7-11 d'après le liber rerum 40
reconditarum de Sammonicus Severus, qui les avait trouvées lui-même
in cujusdam Furii netustissimo libro. If La métrique des Sortes du Forum
Novum [A. Swobodal. Ce ne sont pas des septénaires, comme le croit Bii-
cheler, mais des hexamètres. H De epistularum fragmentis Corneliae
Gracchorum matri attributis [H. Siess]. Sont très probablement authen- 45
tiques. K Sur Salluste, B. Jug. 106, 4 (F. PerschinkaJ. Explication de ce pas-
sage controversé. K Horace à PoUion 10. Seeck]. Celte Ode H, 1 présente de très
grande difflcultés que S. s'applique à faire disparaître. \ Sur la cinquième
décadedeTite-Live|A.Zingerle]. ExamendeXXXXlV, 22,2et XXXXIII,2,6;
d'où proviennent les fautes du texte. ^ Sur la biographie de Slace |J. Hil- 50
berg]. Relève deux erreurs dans la biographie qui est eu tête de l'éd. des
SilvesdeVollmer.lf Sur Fronton, Principia Historiae(E. Hauler]. Corrections
d'après une recension attentive du palimpseste. H Demeter [P. Krelschmer|.
140 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
Formé de Aâ, nom primitif de la terre. If Vocabulaire italien [W. Meyer-
Lùbké]. Formation de l'ital : Farfecbie. Cubare. If Sur la gramm. latine fE.
Vetter]. 1, fas et nefas, explication: 2, experiras qui se trouve dans Galon
D. r. r. 157.8 doit être restitué dans Catulle XXI, 6. t Babulus [R. Kauer].
5 Babulo, Ter., Ad., 9U, est un datif de babulus, mot rate avec le sens de
" ineptus simul et uaniloquus " diminutif de baba ou babus. 11 ne se ren-
contre que là et dans ApuL, Melam., IV, 14. D Contribution à la somasio-
logie du mot lex (Dig. XXXVIII, 8, 1, 2) [R. Hesky]. Ce n'est pas l'edictum
praeloris que désigne le mot lex dans ce passage, mais la lex Cincia. If
10 Sur la lex Gornelia de viginti quaestoribus [J. Keil]. Combat l'explication
que Mommsen en a donnée. If Les hypothèses sur la Lex Julia municipalis
[H. Hackel]. F.xamine, critique et réfute les conclusions de Savigny, Ver-
mischten Schriften, III, p. 328 sqq. sur cette loi, C.I.L., I, 206. If Critique
de textes sur les sources du droit rom. fSt. Brassloff]. f Le recul du latin
15 en Orient [W. Kubitschek]. Montre comment les éléments romains se sont
peu développés en Orient, et comment Rome renonça de bonne heure à ses
idées de colonisation en Orient. If Les dates dans les actes d'affranchisse-
ment [E. Szanto]. D'après les inscr., surtout celles de Chéronée, I.G.S.,
3302 sqq. If Inscr. métrique de 336 ap. J.-C. [E. Maionica]. Texte de celle
20 inscr. trouvée à Aquilée. If Les Annales de Sempronius Tudilanus [C. Ci-
chorius]. Ce n'était pas des Annales, mais un ouvrage très important sur
les magistratures romaines. If 'Eutùxe', Eù^évi [A. WilhelmJ. Explication de
l'inscr. B.C. II., VII, 325. A. S.
Zeitschrilt fur die oesterreichischen Gymnasien, 53' année (1902).
25 Ire livr. Questions de style chez les auteurs latins, et leurs applications aux
Pères de l'Église [A. Engelbrecht]. Rhythme de la prose en général et
importance de la clausule finale pour la critique du texte en particulier
chez les Pères de l'Église. If G. Michaux, Mat-c-Auréle, Pensées. Trad. nouv.
[W. WeinbergerJ. Bonne trad. If L. MErER, Handbuch d. griech. Eiymologie
30 II fF. Stolzj. Ignore la littérature du sujet. La valeur de ce livre réside
dans les matériaux réunis, f J. Lebreton, Éludes stir la langue et la gram-
maire de Cicéron [A. KornitzerJ. Excellent. If W Klougek, Vergils Aeneis [R.
Maxa]. Très bonne éd. de classe. If A. Gudeman, Tacitus, De vila et moribus
J. Agricolae et de Germania. G. V. KOBILINSKI, Die Germania d. Tacilvs
3K [J. GoUingJ. 1, Appréc. favorable ; 2, S'inspire de Miillenhoff, Deutscher
Altertumskunde, vol. IV ; qqs. réserves. If A. Lange, Ansioahl aus Ciceros
Briefen. H. NOHL, Cic. Rede II. d. Oberbefehl d. Cn. Pompeius [.\. KornitzerJ.
1, à recommander; 2, excellent. If J. Bryl. Die Erlàutenmgsnielhode d. in d.
Schule zu lesenden ulten Schriflsteller durch Kunsldenkmàler [Z. Dembitzer]. En
40 polonais : digne de remarque. If Rapport sommaire sur le 46" congrès des
philologues et pédagogues allemands à Strasbourg < cf. supra, p. 118 sq. >
|E. Ilauler. — R. KauerJ. Iflf 2« livr. C. Dittenberger, Si/Woge inscr. gvaeca-
rum, it. éd. IL III [H. Swoboda]. A encore gagné en valeur. If 0. Bibbeck. Ein
liild seines Lebens ans seinen Briefen 18i6-l89S [A. Zingerle]. Intéressant. If
46 P. Giabdelli, Note di critica Plaulina [J, Dorsch]. Recommandé. K R. Frese,
Deitrdge 3ur Bewlheitung der Sprache Càsars mit besonderer Beriicksichli-
gung des bel. civ. [A. PolaschekJ. Très bon travail de débutant. If C. Bardt,
Ausgew. Briefe aus Ciceron. Zeit. Hilsheft : Zur Technik d. Ueber-
setzen [A. KornitzerJ. Bon. If E. R. Schneider, Abriss d. rôm. Alierlums-
bO kunde f. Gymnasien; E. IIULA, Rom. AUertiimer [J. Kubikl. 1, Programme
bien fait ; 2, Répond aux besoins des élèves mieux que les manuels parus
jusqu'ici. 1f_ Programmes. A. Stogkmatr, Ist die Schrift 'Aviio-fXao; ein
Wefi'k Xenophons [J. GoUing]. Ne fuit pas faire uu pas à la question, mais
ZEITSCHRIFT FOR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. !41
ïenle bien le lecteur. %^ Livr. 3. L. Meyer, Handbitch der griecli. Etymo-
logie, ill [F. Stolz]. Réserves. If A. Th. Christ, Platons Eulijphron [i. Kohm].
Recommaudé. f W. Gemoll, Schulwovierbuch su Xenophons Anahasis, llelle-
nika u. Memorabilien |J. Golling]. Bases solides et scientifiques; à recom-
mander mais trop d'illustrations. ^ G. Kettneh, Die Episteln d. Horaz s
|A. Zingerle]. Vivement recommandé aux jeunes philologues et aux lettrés.
^ A Grubbr, Sludien su Pacianus von liarcelona [R. Kauer). Bon travail, f
J. VAN DBN Gheyn, Catalogue des mss. de la liibl. royale de Belgique I. Ecri-
ture sainte. Liturgie [W. Weinberger]. Sera salué avec bonheur. If R. Rein-
HARDT — J. WOLFF, Latein. Satzlehre fil. Bill]. 2<' éd. améliorée. If R. 10
Knesbk, Lat. Uebgsb. [F. Kunz]. Destinés à la 2» classe des Gymnases.
Appréc. favorable, t J. Kubik, Realerklàrunq u. Anschauungsunlerrichl bel
d. Lektiire d. Sallusl. u. d. Bel. Civ. Caesars [R. Weishaupl]. Rendra de
grands services aux maîtres, à qui seuls il est destiné. H W. Strehl,
Grundriss der alten Geschichle und Quellenkunde I. Griechische Geschichte. II IB
Rôinische GeschicMe {U. Swoboda]. Réserves pour le vol. 1 revu par V. IIabbl ;
éloges pour le 2''. If J. U. Fabsi-A. Kabg(, Homers Odyssée, l. G. I-VI.
A Th. Christ, Homers Odyssée in verkiirzter Ausgobe [G. Vogrinz]. 1.
Appréc. favorable; 2. Qqs reserves. %^ 4« livr. Les nouveaux fragments
de Sappho <l d'Alcée [H. Jurenka]. Contributions à la critique du texte, 20
tel qu'il a été publié par Schubart et Wilamowitz < cf . ci-dessus, p. 114,
49 >. Etudie deux fragments de Sappho. If W. Rkichel, Homerische Wuffen,
archaeol. Unlersuchungcn [J. JuihnerJ. Cette 2' éd. réalise un sensible
progrès et la science sera reconnaissante pour ce don posthume d'un tra-
vailleur zélé trop tôt enlevé. If J. KirCHNBR, Prosopographia Auica, I fil. 26
Swoboda]. Exactitude absolue. Très grande utilité ; indispensable. 1
Harvard Sludies in class. philoloçiy [R. Kauer]. Analyse de Cii XI vol. < cf.
R. d. R., 2o, 160, 43 sqq, >. f W. M. LindsaY, Nonius Marcellus [J. M.
Slowasser]. Résultats en général justes, font l'aire un pas à la science. If
A. KiBSSLiNG-R. Ueinzb, Q. Horalius Flaccus. 1. Oden u. Epoden erkl. fj. 30
Frilsch]. Cette 4" éd. aurait pu subir plus de changements. If D. Laurent
et G. Hartmann, Vocabulaire étymologique de la langue grecque [E. Stolz].
N'aurait pas dû paraître. If F. Schubert, Sophokles Elektra jll. Jurenka).
Kloges de celte 2' éd. augmentée ; qqs réserves. ^ G. Schneider, Schiiler-
kommentar su Platons Apologie des Sokrates u. Krilon [II. St. Sedlmayer]. 35
Excellent, t J. Rappold, Ckrcslomathie aus tntein. Classikem [R. Bitschofsky].
Choix intelligent et fait avec gcûl. If Programmes. J. Tralka, Oie
methodisch-ihetorisclie Analyse der Platon. Schriften. Die Apologie des Sokrates
fB. Prysaki. Appréc. favorable. 11f y» livr. Remarques sur nos éditions clas-
siques d'Homère [A. Kornilzer]. Observations et critiques sur les éditions w
d'Homère employées en Autriche ; K. fait des réserves sur la manière dont
la question homérique est traitée dans l'introd. de l'éd. abrégée de Christ
et sur les coupures que G. se permet ; réserves analogues sur le texte des
éd. de Sclieindler, Pauly-Wolke et Stolz. U montre ensuite combien certains
passages laissés de côté sont indispensables pour l'intelligence d'Homère, «s
H A. ROKMER, Homerische Gestalten «. Gestaltungen ]J. La RocheJ. Appréc.
favorable. If H. .\. HaMILTON, The négative compounds in Greek [F. Stolz].
Comble une lacune. \ E. P. Morris, On Principles and Methods in Latin
Synma; (J. Golling;. La haute valeur de cet ouvrage fait désirer qu'il soit
traduit en allemand. ^ P. Rasi, Le Odi e gli epodi di Q. Orazio l-'lacco (I. Hil- so
berg]. Très grands éloges de cette id. de classe. ^ O. Krbll, AUrôm. Hei-
iuug'n E. lliila|. Soulèvera des objections. If W. Wartenbero, Deutsche
Uebersetzungssiiicke sur Einiibung vornehmlich d. lat. Casuslehre [Michlj. Bon.
142 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
1 Beilràge zur alten Geschichte I, 1 et 2 [H. Swoboda]. Eloges et analyse de
celte nouv. revue qui paraît sous la direction de C. F. Lbhmann < cf. R. d.
R. 26, 149.31 >. f G. Autbnbieth-A. Kaegi. Wôrterbuch zu den homerischen
Gedichten [G. Vogrinz]. Éloges «le cette 9« éd., qui corrige la 8«. K Pro-
5 grammes. E. Kotbk, Anklànge an Ciceros : De nalura deorurn bel Minucius
Félix II. TertuUian [P. K. IlubikJ. i;ésumé. W 6* livr. B. Keil, Anonymus
Argentoralensis [A. Bauer]. Appréc. favorable. H W. A. Egkkl "ûdTe as an
Index in llte oralors [F. Slolz]. Travail de syntaxe reposant sur la statistique.
\ A FlasCH, Die sogenannle Spinnerin, Erzbild in der Miinchener Glyptothek
•0 [E. HulaJ. Montre qu'elle appartient à l'école de Praxitèle. ^ F. Skutsch,
Aus Vergils Friikzeit [A. Zingerle]. Intéressant, mais soulève des objec-
tions. K F. R;ghter-A. Eberhard. Cic. ftede iiber d. Imperium d. Cn. Pompeius
[A. KornitzerJ. 5° éd. remaniée et améliorée en bieu des points. 1| A. Zi.n-
GERLE, T. Livi a. u. c. libri, III, L. XXI-XXV, Ed. min. [M. A. Sclimidt]. Tra-
15 vail consciencieux et approfondi. Ij R. Helm, Volkslalein [M. Tschiassny].
Ouvrage destiné à répandre la connaissance du latin dans les classes popu-
laires. Appréc. favorable. t Programmes. E. Wbnzel, Ueber Collectatiea
zur Liviuslecture (M. A. SchmidtJ. Pratique, sera le bienvenu. \ J. KuBiK,
Wie kann die Vertiefung in den Inhalt eines gelesenen Aulors gefôrderl tuerden ?
20 S'applique surtout à l'Iliade, I et II. N'a pas besoin d'être recommandé. Hf
7" livr. T. Thalheim, Lysiae orationes. Ed. maj. [E. Sewera]. Réalise un sé-
rieux progiès. If G. Janell, Quaestiones Platonicae [J. Kohm]. Etude serrée,
résultats certains < cf. R. d. R. 26, 38, 11 >. f K. Kraut, Dion Chvysosto-
mos aus Prusa [K. BurkhardJ. Trad. ail. méritoire, mais qui doit être em-
25 ployée avec circonspection. ^ A. Thiel, Juvenalis Graecimns sive de vocibus
Graecis apud Juvenalem [Kappelmacher]. Appréc. favorable. H A. Scheindler,
Des C. Sallusiius Crispus liellum Jugurihinwn. F. I'ersghinka, C. Sallusti
Crispi Bell. Cat. B. Jugurlh. Ex hisloriis quae exstanl oral, et epist. [J.
GoUing]. 1. Simple mention; 2. C'est presque une recension nouvelle du
30 texte. ^U. V. Wilamowitz-Moellendorff, Grtec/i. Lesebuch [A. Frank]. Col-
lection de documents pour une des périodes les plus importantes de
l'histoire ; pourrait être recommandé aux élèves des classes supérieures
comme lecture domestique, car le plan d'études autrichien ne laisse pas de
place pour de pareilles lectures. K F. Sommer, Hdb. der lat. Laul.-u. Formen-
36 lehre [P. Kretscbnier]. Très recommandé à ceux qui désirent être misau courant
des travaux actuels de gram. comparée pour ce qui concerne le latin. K P.
Harre-H. MeuSEL, Kleitie lalein. Schulgramm.l 11. BillJ. Bon.f H. C. NbwtON, The
epigraphical évidence for Ihe reigns of Vespasian and Tilus [E. Groag]. Éloges,
qqs. additions du réf. If G. WeiChardt, Das Schloss d. Tiberius u. andere
40 Rômerbauten auf Capri |R. Bock]. A de la valeur et est bon marché. HH 8« et
9« livr. Un Corpus topographicum Orbis autiqui [W. Meyer-Liibke]. Impor-
tance et difficulté de cette entreprise proposée par G. Julian. If Remarque
sur Salluste, Bellum Jugurthinum [J. Fuchs]. Explications proposées pour
un certain nombre de passages mal expliqués jusqu'ici I, 3; II, 3; III; IV,
*6 5, 9; VI, 3; VII, 5, 7 ; XV, 1 ; XXXVIU, 10; XUV, /<, 5 ; XLV, 2, 3: XLVII,
2 ; XLVIII, 3; XLIX, 6 (sera continué). If U. Ehrlich, Die Nomiua auf -vjç
|P. Kretschmer). Élogeg de ce documentum eruditionis; mais il ne résout
pas la question If R. Otto, Topographie d. Stadt Rom. [E. Hala]. Guide sur.
1 F. Falk, Deitraege lur Rekonstruction der alten Bibl. Fuldensis uud Bibl.
50 Laureshamensis [W. Weinberger]. Mérite notre reconnaissance. ^ T. Lade-
WIQ, — C. ScHAPER, Vergils Gedichie erki. Aeneis I-VI [A. Primozic]. Celte
12* éd. due à P. Dbutike a été sensiblement remaniée et améliorée. If O.
Drbnckhahn, Cic. Rede iib. d. Oberbefehl d. Pompeius [F. Kunz]. Utile. If
^ ZEITSCHRIFT FUR DIE OESTERREICHISCHEN GYMNASIEN. 143
^K Wbtzkl, Grieeh. Lesebuch. K. Fbght, Griech. Vhgsb. [K. Bottek]. Grands
éloges. H A. Teggb, Lalein. Schulsijnonymik u. Stitistik [A. Kornitzer].
Devra être remaniée. Cette 2« éd. ne peut pas être recommandée pour les
classes. If Gg. Rombb, Gramm. d. lai. Sprache. Id., Vebgsb.-u. Lesebuch
|M. Tscliiassnyl. Pratiques. 1[ G. Klausing, Die Schicksale d. lalein. Hropa- *
roxytona im Franiôsischen [F. Wawraj. Très utile. ^ Programmes. J. v.
V1NTSCHGER-A1.TKNBURG, Gramm. lliilfsbiichlein f. d. lai. Unlerricht, 1, Lehr-
gang [F. KunzJ. Réserves. \ G. Mater, Kaiser Titus [Kubitschek]. Appréc.
sévère. H T. IIosghek, Das riim. lieich am Ende des 2. Jahrhd. n. Chr.
[A. Steinl. Orientera facilement le lecteur, f F. Titz, Casiodors Stellung zic 10
Theodorich III [Nagele]. Diffus, résultats bien maigres. Kf 10« livr. Deux
particularités du style de Tacite |R. WimmererJ. A propos de phrases
comme celle-ci (Ann. 1, 7/1) « Quantoque incautius efferverat, poenitentia
patiens lulit absolvi reum crimiuibus majestatis» où l'on attendrait «tanlo
palientior tulit etc. », W. traite de l'emploi fréquent chez Tacite comme »5
chez T. Live du positif au lieu du comparatif, ou avec lui, dans des phrases
proportionnelles commençant par un cas du pronom ; c'est une variation
voulue de la corrélation classique de l'abl. avec le comparatif dans les deux
membres de la phrase ; elle n'affecte que les mots, le sens reste le même ;
elle s'explique comme une nouveauté de style occasionnée et justifiée par la 20
nature de l'abl. latin et parce que le comparatif et le superlatif sont pris
pour des modifications du positif. % G. Schowbrman, The Great Mother of
Gods (R. Munsterberg). N'apporte rien de bien nouveau, mais répond à
toutes les exigences. | Der rôm. Limes in Oesterreich. III. [A. Gaheis],
Appréc. favorable. KO. H). Sghmidt, Briefe Ciceros u. seiner Zeitgenosscn I. 26
Briefe aus d. Jahreu 07-60 v. G. [A. KornitzerJ, Ed. de classe qui aura hfid.\x-
coup d'amis. 1[ F(oin/egtuOT fîj-aecum in usum primi gymnasiorum ordiuls
coll. a pbilologis Afranis. fasc. 11-15 [Id.J Appréc. favorable. \ H. Luc-
KBNBACH. Kunst u. Geschiehie 1. Abbildungen zur alten Geschichte [F. X.
Lehner;. 4- éd. améliorée et augmentée. \ St. Gybuliski, Tabulae quibus 3V
anliquitates Oraecae et Romanae illustranlur [R. Bock]. Des réserves pour le
goùtqiii a présidé au choix des illustrations, mais atteint sou but-lfG.WBiCH-
Â.KDt, PompHvorder Zerstôrunglli]. Vivement recommandé. If M. Eighnbr,
Warum lernen wir die alten Sprachen^ [H. St. Seldmayerj. Grands éloges :
bien qu'on puisse ne pas partager toutes les idées de E. ^ W. Wartbnbbhg, 35
Ue'gst. u. s. w. [F. Kuuzj. Adaptés à César. Pratique. W 11» Livr. Sym-
bolae in honorem — L. Cwiliriski [Dembilzer]. Analyse rapide des 17 disser-
tations et des 4 trad. concernant l'antiquiié classique que renferme ce vol.
f E. FaBRICIUS, Die Entslehung d. rom. Limesanlagen in Deutschland [A.
Gaheis]. Aussi riche en faits qu'intéressant, f G. Schneider, Schiilevkom- W
mentar iu l'iatons Apologie des Hokrates [G. Herzelj. Réserves sur le principe
et sur le livre, f F. Holzweissig, Uebgsb. f. d. Unlerr. i. Lat. [M. Tscliiass-
ny). Très bon. f J. Podivinsky, Die alten Klassiker u. die Bibel in Zitaten
[i. Grippell. Quand on aura corrigé les fautes qu'il contient, ce petit livre
pourra être recommandé aux élèves. If Programmes. R. Sghlagl, liei- «
Irdge su d. Anachroniimen bei Platon fj. Kohmj. Eloges. ^ K. Hossnbr,
Die lelzlen Kaiser d. rôm. Abrndlandes [A. Bauer]. Utile. Hf 12" livr. Forma-
lion de la '2« et de la 3« p. du sing., du Prés. Ind. et Subj. actif en grec
[F. Stolz). A été amené à traiter cette question, par une élude qu'il publie
dans les Indogerm. Forschuugen t. 14 pour prendre la défense de la forme 50
Verbale yr,?, attestée par les grammairiens et les mss. U montre que les
formations eu — ei? et — ei des verbes thématiques sont déjà dans le grec
primitif et représentent ainsi des innovations predialectales. "Afiii est une
■
144 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
forme contaminée entre «àyet et ayti;. La 3" pars, eut à côté l'une de l'autre
les formes •à-f"! et *àv£(T) ; la forme irisyllabique fut écartée, la disylla-
bique ayes persista, d'api es le modèle ayeii;. De même, au subj. on avait
*ç£p»)(u)i à côté de *ftprii et •(pepr,-ui à côte de çépr,. f Sur Ovide, Art. Am.
5 11, 263 sqq. (A. Kornitzer]. On a déjà remarqué dans Ovide un grand
nombre de réminiscences ou des allusions évidentes à des passages de
poètes romains, contemporains ou anciens. K. montre que dans Art. am.II.
263 il y a une allusion à Horace, Sat. 11, 5, 10 sqq. f H. lliar, HandbucU. d.
griech. Laut.-n. Foi-menlehre [F. Stolz]. Introduction à l'étude du grec.
10 Appréc. favorable. K O. Kbllbr, Pseudacronis scliolia in Horaliwn Flac-
cum uetustioria rec. 1 Scliolia Parisino-Ursiiiiana in carmina ot epodos
[J. M. Slowasser] . Ce modèle d'une éd. complète peut être recom-
mande aux jeunes philologues comme un gradus ad crilicen. f T. Stangl,
Q. Curti Rufi Histovinrum Akxandri Magni Macedonis libri. W. Rkkb, Des
15 0. Curlius Rufus GescliiclUe Alexanders d. Gr. Ausw. [J. GoUingj. L'éd. de
Stangl a une grande iuiportance scientillque, mais comme livre de classe
celle de Reeb lui est supérieure. % K. Ploktz-0. Hoefbr, Lai. Vorschule.
Id., Lai. Qram. [H. Bill]. Des reserves sur la méthode, mais éloges pour H.
qui a remanié celte 10= éd. ^ F. Schultz-A. Fûhbbr, Uebgsl. f. d. MUteUch.
20 d. lat. Unlerr. |M. Tschiassny]. Éloges. \ E. Meyeb, Geschichte d. AUerlums,
IV u. V [A. BauerJ. Grands éloges, f G. Schnkidbr, ScItUUrkommmlav su
l'iatons Euhjphron [J. Kohm|. Recommandé, f Programmes. 1, J. Sko-
BIELSKI, Zu Horaz carm.. Il, 11, SI. 2, B. ViGOL, De>- Kunstcharakler d. So-
phokles hinsichilich der Handlung u. Charaklerzeicliimng (F. LukasJ. 1, Re-
*5 commandé; 2, Mérite d'être lu. H A. Kràlicbk, Dus ôslliche Grossgeriwmien
d. Claudins Ptolemaeus fA. Slein]. Méthodique et bien conduit. ^ On trou-
vera en plus dans cette Revue la critique «le plusieurs fasc. des Piâpm-a-
tionen fur d. ScliuUekture griecli. u. lat. Klassiker de Krafft u. Rankk et
celle d'ouvrages élémentaii'es pour l'étude du latin et du grec. A. K.
30
BOHÈME
Rédacteur général : Joseph Kràl.
35 liisty Filologické. T. XXIX, 1902. Articles de fond. [E. Peroutka].
Élude sur l'empereur Julien, I. Sources et littérature. Jusqu'ici les histo-
riens ne se sont pas montrés justes envers l'empereur Julien. De nos jours
les savants comme les auteurs anciens se montrent ou trop favorables
pour ce prince, ou sévères à l'excès. Cela tient soit à leur méthode, soit à la
io manière dont ils interprètent les textes anciens. Le problème religieux
lient la plus grande place dans la vie de Julien et tout lui est subordonné.
Sa jeunesse pénible, son éducation avait mûri son âme délicate et l'avaient
orientée vers tout ce qui est élevé. Son but fut de réhabiliter l'ancienne
religion grecque. Il mit à réaliser ce rêve tout son sérieux et toute son
45 énergie. Comme la religion est le plus souvent affaire de sentiment, les
querelles religieuses sont au plus haut point passionnées et acharnées.
Voilà pourquoi Julien lui-même ne choisissait pas les moyens et se laissa
aller à commettre des injustices, aussi bien que ses adversaires (S. Gré-
groire, etc.). — Comme documents, nous devons attacher une grande im-
50 porlauce aux écrits de Julien lui-même: ils sont sincères et leurs relations
sont directes. Malgré les développements de rhétorique qu'on y rencontre çà
et là, et dont il ne faut pas tenir compte, on peut grâce à eux comprendre
l'âme compliquée de Julien. Ce n'est pas un personnage énigmatiquc, comme
LISTY PILOLOOICKÉ. 14U
l'ont soutenu Allard et Negri. Nous avons clans Amruien Marcellin
d'autres renseiKneinents de la plus haute importauce. 11 s'est inspiié
sans doute de Julien lui-même, et il parle de lui avec admiration, mais
il ne dit rien que de vrai. Le périrait qu'il trace de J. a donc toutes
chances d'être ressemblant. Il n'y a qu'un point où il n'a pas compris 5
Julien ; il ne croit pas à sa religiosité. P. montre ensuite qu'on aurait tort
de se déûer, avec qqs savants allemands contemporains, du témoignage
d'Ammien dont nous devons faire le plus grand cas. Il faut par contre se
montrer très réservé à l'égard de celui de Libanios, qui n'a pas un mot de
sympathie pour l'empereur Consiantius, et qui groupe arbitrairement les lO
faits, les présente même sous un jour défavorable. C'est un sophiste, dont
le caractère enlève presque tout crédit à ce qu'il raconte. On doit se mon-
trer encore plus prudent avec les auteurs chrétiens. Lts Adyoi u-rrjîiiTe^jnxot
de S' Ambroise par exemple nous montrent combien le zèle religieux
rendait injustes les meilleurs esprits de ce temps. Ils ne reculent même 16
pas devant la calomnie. Rufin d'Aquilée est là encore le plus impartial.
Socrate et Sozomenos le sont beaucoup moins ; on constate encore plus
d'hostilité et d'absence de tout seus critique dans Théodoret et dans Phi-
losiorgios. Eunape n'est pas sans intérêt, il nous renseigne sur la vie des
sophistes et sur le milieu où s'écoula une partie importante de la vie de iO
Julien. P. passe ensuite aux auteurs modernes qui se sont occupés de Ju-
lien. Il faudra toujours consulter Lenain de Tillemonl, pour les dates et
les détails précis, mais sa méthode ne vaut rien, son point de vue est trop
catholique et il manque de critique dans sa manière d'interpréter les textes.
Tout ce qu'a dit Gibbon de la vie et du caractère de Juliun est bon, a
mais il n'apprécie pas à sa juste valeur l'élément religieux de cette vie et
n'étudie pas assez l'influence des religions orientales sur Julien. Ranke n'a
pas réussi à nous donner une juste idée de J. et comme il n'a pas bien
expliqué les textes, il présente les faits sous un faux jour. II. Schiller a
tracé de cette vie un tableau original et très complet, mais le côté moral iQ
de Julien lui échappe complètement, parce qu'il juge toutes ses actions au
point de vue utilitariste. L'exposé de Duruy est clair et logique. H voit dans
la religion le véritable mobile de la vie de Julien et explique par elle son
caractère. Il se montre cependant trop indulgent pour sa politique envers
les chrétiens. La monograpliie de Mïicke est vieillie et très naive. L'ouvrage 38
de Gardner est modéré, juste et bon. Celui d'AUard est par trop orthodoxe
et par conséquent par trop partial. Celui de Negri est excellent, écrit avec
chaleur, mais il ne fait qu'excuser Julien à tout propos et laisse sans
les résoudre bien des questions importantes. P. passe ensuite aux ouvrages
de Néander, Strauss, Teuffel, Rode, Koch, VoUerth, II. Jeunesse de Julien. 40
Son grand-père fut Caeionus Juliaiius. Quant à Anicius Julianus, ce fut
un lettré très répandu à son époque. On ne peut pas accepter comme vrai
le récit de la mort de l'oncle de Julien. Les rapports de J. avec Mardonios
furent des plus alTeclueux, et J. fut vraiment reconnaissant envers son
maître. Il séjourna à Makellon de 342-348 après la mort de l'évêque Eusèbe, .ta
qui était un peu son parent. Ammien nous renseigne très bien sur les
rapports de Consiantius et de J. ; Consiantius prit une pari bien plus grande
dans le massacre de 337 que ne le dit Eutrope d'après Eunape. Julien est
de bonne foi quand il en parle. De 357 à la mort d'Eusebia les rapports
entre C. ei J. furent beaucoup moins tendus, Julien voulait oublier tous les 50
torts qu'où avait eus envers lui. Il fui baptisé. 11 ne vint qu'une fois en
Grèce. Ce que dit S' Grégoire (Or. V. 23) et après lui Koch cl Allard sur la
fausseté de Julien n'est pas exact. Au moment où il entrait eu relations
K. DE PHiLOL. —Revue des Hevues de 1902. .XXVII. — 10
I
446 1902. — AUTRICHE-HONGRIE.
avec S« Grégoire et Basile, il avait déjà rompu avec le christianisme. Son
trouble est alors bien explicable, puisqu'il ne pouvait pas défendre le
paganisme comme il l'aurait voulu. 11 fut ensuite probablement initié aux
mystères d'Eleusis, du moins II eu parle en connaissance de cause. III.
S Julien proclamé empereur (de 356 à la mort de Coustantius), P. montre
pourquoi les hypothèses de Koch ne peuvent pas être admises. Endroit où fut
livrée la bataille de Strasbourg. IV. Heligion de Julien. Jusqu'à 20 ans il
fut chrétien, il cessa de l'être parce qu'il trouva que les idées chrétiennes
n'avalent rien de philosophique. Tout dans son passé l'entraînait d'ailleurs
10 vers l'apostasie ; sa jeunesse pénible, sa nature délicate, la tournure de
son esprit l'y poussaient ainsi que l'éducation que lui avait donnée Mar-
donios, mais il avait été un fervent chrétien. Ou voit dans les Or. IV et V
en quoi consistait son syslème religieux. P. entre à ce sujet dans de longs
détails sur la religion grecque et sur son évolution à partir d'Homère, il
16 montre pourquoi r.ome s'opposa aux religions qui sapaient les bases de l'état.
La philosophie platonicienne aspira à se transformer elle-même en religion
et à calmer la soif religieuse de cette époque. Elle ne put pas tout de même
se passer des moyens dont usaient les cultes orientaux, c.-à-d. de la magie et
de la théurgie. Le caractère commun de ces systèmes est que le dieu-sau-
20 veur, médiateur entre l'humanité souffrante et le dieu-suprême, est le dieu
principal. Dans Julien et dans la philosophie néoplatonicienne ce dieu s'ap-
pelle Hélios. Seulement, l'IIélios de Julien et des néoplatoniciens n'est pas
celui de l'ancienne religion grecque, au contraire, le néoplatonisme l'a
trouvé dans les religions orientales, notamment dans le mazdéisme. La
26 religion de Julien n'est par conséquent qu'un polythéisme apparent et, en
vérité, c'est un monothéisme. Tel est, d'ailleurs, le cas de tout système
religieux de l'époque. Le rêve de Julien fut de ranimer l'ancienne religion
homérique en enseignant que, dans la mythologie grecque, il fallait
chercher des symboles, et des allégories (Or. V). 11 se rendit très bien
30 compte que le christianisme l'emportait par son altruisme et par le combat
qu'il livrait aux appétits charnels. — Telles sont les idées-maîtresses de
SCS lettres pastorales. Cette étude de la philosophie religieuse de Julien se
termine par l'étude de sa politique religieuse. Son sentiment religieux
tenace et le sérieux de son caractère faisaient prévoir que, de retour de
36 Perse, il aurait abandonné sa politique assez clémente envers le christia-
nisme, et pourtant quelquefois il se rendait compte lui-même que ces vio-
lences ne faisaient qu'affermir le christianisme, f [F. Krsek). Les oiseaux
dans les proverbes et les dictons grecs (suite) < cf. Listy filol. XXII >.
K. traite des mots opviç, oîmvoc, veottiSç, jt-rlpuS. If [O. Jiràni]. L'Alalante
«ode Pacuvius. Nouvelle interprétation des fragments de la tragédie; frag-
ments dojit le sens est absolument cjrtain; fragments dont le sens est
interprété d'une manière didérenie par Hibbeck et L. Mliller. Le n« 7
(3" éd. Ribbeck) fait partie d'une scène éristique entre Atalante et son père
lasos qui a essayé de la décider au mariage ; elle le contredit et lui
«S fait observer le sort malheureux des femmes. C'est encore à cette scène
qu'appartiennent les fragments 2-2 et 23. La scène se place le mieux au com-
mencement même de la tragédie. Atalante finit par consentira la demande
de son père, sous la condition expresse de n'épouser que celui qui la vaincrait
dans les agones. Ces agones supposent (|u'elle est à la maison paternelle,
60 et non pas en exil, et que son père n'est pas expulsé, mais qu'il règne.
Deux amis, Parlheuopaios et Telel'os demandent à être admis aux agones.
Parthenopaios doute de son admission, parce qu'il est de basse extraction
(fg. 3). Le récit des agones est fait probablement par un messager. Avant
I
I
LISTY FILOr-OGICKf:. 147
«le courir, Alalanle avait probablement débité en présence de Parthenopaios
le fg 'i. Au commencement des agones Parthenopaios l'emportait, à ce qu'il
semble, ce qui remplissait les assistants de trouble et d'incertitude (fg. 8).
Cependant Atnlante Unit par vaincre tous les concurrents, Parthenopaios
doit mourir. Mais, d'une façon quelconque, il a réussi à intéresser Atalanie 5
qui, en parlant avec- lui, apprend qu'il est l'enfant qu'elle a eu de Méléagre.
C'est à la narration faite par Atalante de son amour pour Méléagre et des
misères qui en furent la suite, que se rattacherait le fg. 9. Les fg. 10 et Vi
sont débités par Parthenopaios, alors que celui-ci voyait sa mère tout affli-
ge. Le M» 21 est attribué à Atalante ; Atalante, sur le point de terminer \0
A relation de ses propres misères, exhorte son fils à ne pas rechercher
amour, mais à le fuir eu Invaillaut avec zèle. La tragédie se teiminait
vraisemblablement par la tran.' mission du pouvoir royal à Parthenopaios;
là se rattache le fg. n» 10, débité probablement par Atalante. ^ [F. Groh].
La date du Criton de Platon. Polémique contre Gomperz (Zeitschr. f. Plii- i»
losoi)hie. T. 109, 176 ss.), d'après qui le dialogue n'aurait été écrit ([u'aprôs
le Phédon. Gomperz fait valoir comme preuve principale le fiiil qu'au com-
mencement du Phédon on racojite avec minutie la coutume athénienne
d'envo.yer une fois l'an un navire a Délos pour la fête d'Apollon et de ne
mettre à mort aucun condamné avant lo retour du navire, lundis que 20
celte coutume est tout simplement supposée connue dans le Criton
('i3 G). Mais la preuve n'est pas concluante. G. ne s'est pas rendu compte
de la dillcrence de la mise en scène des deux dialogues. Dans le Phédon
le diijlogue se passe à Phlioute, dans le Criton à Athènes. Si, à Phlionte,
il était à propos que Phédon expliquât à Echecrate les coutumes atlié- 26
niennes, il n'en était pas de même pour le Criton. Il aurait même été
ridicule que Socrate et Criton s'entretinssent en détail de choses qui leur
étaient très connues. Dans le Criton, d'ailleurs, toute explication de la
théorie de Délos est inadmissible et, par conséquent, on ne peut nullement
conclure que le Criton soit postérieur au Phédon. Eu revanche, Gomperz 3J
a raison d'admettre que le Criton témoigne d'une conception plus noble de
l'altruisme que les diiilogues antérieurs, au nombre desquels il faut citer
encore le Ménon (p. 71 E). Le Criton a donc été composé après 395/394, date
du Ménon et, contrairement à ce que croit Gomperz il aurait été écrit
dix ans avant le Phédon. tH Comptes rendus. S. Ambrosoli, Aiene. 35
Bibliographie minutieuse iF. Groh|. \ C. Juin Caesaris Comm. de bello galL,
éd. scol., p. A. Bkeindb. Utile aux étudiants [F. Groh). H Ed. Meybr,
<lesrMcMt des AUerthunis. IV. Très important même pour les philologues
|Jar. Stastny]. \ H. DelbuuCK, Gtschiclilt der Kviegskunst im li^ihmen dfr
poliiisclien (jeschichte I. L'exi)osé des guerres ries Grecs avec les Perses est 40
la partie la plus importante de l'œuvre iF. Hoilraeistr]. H 'W. Reichbl, Ho-
merische \Va[fen, 2. Aufl. Le meilleur ouvrage sur l'art militaire de l'époque
de Mj'cène et de celle d'Homère, bien que le point de vue soit trop exclusif
fF. IIolTmeistrJ. H Faijnm lowns and their papijri. B.v GrBNFKLL UtJNT a.
UOGARTH. Publication modèle des textes, interprétations précieuses [F. 46
Groh]. f Ed. KaSTNKR, y^ybor reâ' Demoslhenovych, 5" édil., par K. Himbr.
Utile pour l'étude de Démosthène [Fr. Grohl. If Th. Birt, Histoire, de la Hi-
lératurr romaine, expo'iée dans cinq conférences. Trad. l)ar Jos. LaiCHTBR.
Trad. pleine d'erreurs fi^. Groh]. K E. Ha'GWitz, Der PaUtin, seine Geschichte
u seine Huinen. Tout amateur de l'art et de l'antiquité sera reconnaissant so
à l'auteur d'avoir piiblié ce livre, bien que, çà. et là, il y ait des erreurs
[L. Bilnicky;. ^ U. v. WlLAMOWlTZ-MOELLBNOORFf, Griecli. Lesebuch. Très
signiûcatif et important [F. DrtinaJ. \ Ch. Ucjblsbn, ftomae veleris tabula in
148 1902. — AUTRICHE- HONGRIE.
tuum icholarum descripta. S. GybulSKI, Tabulae quibus anliquilales Oraecae
et Romanae illustrantur. xv. a. b. Urbs Roma antiqua. Plans excellents [F.
Groh). 1I1[ Programmes de gymnases. Jan Fbngl, Boucliers des héros
homériques. Étude sérieuse, qui repose sur les auteurs anciens et sur les
5 recherches de F. [F. HofTmeistr]. J- K.
HONGRIE
Rédacteur général : J. Kont.
10
Archaeologiai Ertesitô. (Bulletin archéologique). Nouv. Série. Vol. XXII,
1902. \" fasc. Le saucluaire de Fortuna Salutaris et de Jupiter à Aiupelum
[G. Téglâs]. On a trouvé sur l'emplacement d'Ampelum, aujourd'hui Zsdatua
en Transylvanie, plusieurs vases en cuivre du sanctuaire de Fortuna Salu-
IB taris, déesse des mines. Sur une pierru de l'autel se trouve linscriptiou
suivante: Daee Fortune 1 Salutarim | N. H. Verecun|dus D. M. Apul | pro
salusteva I et suorumque | Omnium v. I. m. p. L'inscr. est l'œuvre d'un
lapidaire peu versé dans la langue latine. H Les tombeaux romains de Csâs-
zâr, comitat de Koiiiàroii [E. Mahler, V. Kuzsinszky, J. UampelJ. Descrip-
îo tiou des tombeaux et des objets trouvés. ColTrets datant du iv" s. ap. J.G.
et représentant des sujets païens et bibliques.H Fouilles dans le fort romain,
près de Szamos-Ujvàr (J. Orustein]. Plan des fouilles. H La destruction des
ruines de Mikes et les iiiscr. romaines de Torda [a. Téglàs]. Les ruines ont
été utilisées pour la construction des maisous. 1,^ 2= fasc. Étude de [.Vlah-
2t 1er] sur un sarcophage égyptien du Musée national de Budapest. % B. Csbrni,
Histoire du comitat d'Alsofchér à l'époque romaine [G. FiuàlyJ. tiendra des
services, mais les inscr. ne sont pas exactement reproduites. ^\ 4» fasc.
Inscr. votive en l'honneur de V;ilerius Dalmaiius [Th. Mommsenj. Trad.
de la commuuication de Mommsen à l'Académie de Berlin, 10 juillet 1902.
30 Cf. Slzb. XXXV, 836-840. H luscr. rom. de Szamosujvàr jG. Finàlyj. L'insc.
mutilée se trouve au Musée de Dés. Elle est en hexamètres et peut être
reconstituée comme suit : Perpetuam famam militaris gloriae semper |
Prosequitur nurus. Pietate nati fréquentant, i Vixisii grate. Convivio cele-
brantur amici | Aeiernumque vale nobis. Pientissima mater. ^ V. Pbcz,
35 Lexique des uiiliquiics grecques et romaines. A-L [Hampel]. Bon ; de nombreux
articles sur les antiquités de la Pannonie et de la Dacie. J. Kont.
Egyetemes Philologiai Kôzlôny. 1902. T. XXVI. 1" fasc. Virgile,
poète bucolique [G. Némethyj. Chapitre détaché d'une étude sur Virgile,
qui a paru dans les éditions de l'Académie, 1902, sous le titre : La vie et
40 les œuvres de Virgile. K Sur une source de l'occupation du pays par les
Hongrois. Suite dans fasc. 2 et 'i [R. Vàri]. Vàri a édité dans le volume :
Les sources de l'occupation du pays magyar (A magyar honfoglalâs Uutfôi)
les sources byzantines ; notamment le ch. XVIII de la Tactique de Léon
le philosophe. Un critique anonyme a malmené cette édition dans la Buda-
ic pesii Szemle. Vàri répond longuement à cette attaque et défend en 2! para-
graphes le texte établi par lui et la traduction qu'il en a donnée. H J.
Kempf, C. Julius Caesur, Commentarii de bello gallico [E. Reményi]. Utile.
1 K. KrUMBACHKR, Ein dialogischer Threiws auf den Fall von Konstantiiwpel
iJ. DarkoJ. Important. H 11. Mknge, Die Oden und tpoden des Hora^ [H.
SoGaniierJ. Réussi, ^'i 2« fasc. A. Bartal [E. Hegediis]. Article élogieux à
propos de la publication du Glossarium mediae et inftmae Lalinitatis regui
llungariae qui forme le complément nécessaire de Du Cauge. f Sur le mot
néo-grec vepd [J. Darkô] veapov + v>)p<Sv = v£p<i(v) ; l'adjectif a peu à peu
EGYETEMES PIIILOLOGIAI KÔZLÔNY. 149
remplacé lo nom CtiMp. % Symbolae ad siipplemcntiim Glossarii mediae et
inflmae latinitalis regni Hungariae [E. Ilegedùs]. Ajoute 23 vocables qui
ne se trouvent pas dans lo Glossaire de Bartal. Ces vocables sont tirés du
FragmentLim Chionici llungarorum rhythmici édité, en 1809, par Engel.
H J. SzBKBLY, Anthologie de Covn'lius Nepoi et de Phèdre (Z. Szautner]. Bon 5
choix ; notes insuffisantes, fl 3o fasc. La première Satire de Perse [G.
Nomcihy'. Com niintairc suivi de cette satire. Spécimen d'une édition de P.
\ Remarques grammaticales sur le grec du Nouveau Testament [J. ErdBs].
Ênumération des mss. ; remarques sur l'orthographe, l'accentuation, la
déclinaison, la conjugaison, la formation des mots et des tropes. f Le lO
XIII* livre de l'Enéide [S. Leffler]. Vie et travaux de M. Veggio, U06-14S8,
auquel on doit de nombreuses poésies et le : Libri XII Aeneiios Supple-
meutum. Trad. en hexamètres hongrois de ce poème, f Symbolae ad
supplemenium Glossarii mediae et inflmae latinilatis regni Hungariae
[E. Ilegediis]. 29 vocables tires des Monumcnta Ungrica (1809) qui manquent 15
dans le Glossaire de Bartal. Rappelons que la revue historique : « Szâza-
dok » donne depuis deux ans des Suppléments analogues dus à Dôry. ^
K. Sbbestyén : Les cyniques [[lornyânszlty]. Superficiel, les traductions sont
peu exactes. ^ F. Màlly, L'époque classique de la grammaire grecque fL.
Bohrtaneczky]. Clonfus. \^ Ue fasc. Les classiques chrétiens [K. Erdélyi!. 20
Contre Bodiss qui veut exclure les écrivains chrétiens latins et grecs de
l'enseignement secondaire. \ W. II. Roscher, Ephialles [Ilornyânszky].
Important. %^ 5' fasc. La 11"^ satire de Perse ^G. NémelhyJ. Commentaire
de qqs. passages difDciles. Cf. supra, f Musaei Grammatici Codicis Neapo-
litani coUatio Abeliana [J. Szigeti]. Notes trouvées par Szigeli dans l'éd. ■2^
de Musaeus par Dilihey, ayant appartenu à Abel. Notes écrites en marge
en vue d'une nouvelle édition. ^ A. IIbmme, Was muss der Gebildele vom
Griech. wissen [Z. Szautner^. Intéressant. H A. Bordeaux, L'âge des fonc-
tionnaires romains pendant la République (en hongrois) [J. Bodiss]. Eloge. H
K. Pauloviis, Les Epitres d'Horace [L. Bohdaneczky;. Trad. réussie. H J. 30
TOMORY, L'E/nire d'Horace aux Pisons [h. Bohdaneczky). Inutile. \^ 6« et
7* fasc. Codicem Sali. Albae-Juliensem praccipuis integrorum respondere
J. Cserép]. Série de leçons d'après le ms. do Sallust'; conservé à Gyula-
Fehérvâr eu Transylvanie. 1[ Sur le texte du chapitre XVIII de la Tac-
tique de Léon le philosophe édité par R. Vâri [E. Gyomlay]. Démontre les 35
nombreuses fautes commises par Vàri. L'éd. de Migne offre encore
aujourd'hui plus de sécurité. H Aristeas [S. Krausz]. A propos de l'éd.
et de la trad. d'Aristeas par Wendland : Aristeae ad Philocratem epis-
lula cum céleris de origine versionis LXX inlerpretum testlmoniis, et
de l'étude de Swete : Introduction to the Old Testament in Greek. K 40
Les rapports de la Koivtj avec les anciens dialectes du grec |J. Darkô].
Vingt-cinq paragraphes de remarques grammaticales. \ G. Némethy, U.
T. Cicero, De summo bono et malo. Texte et trad. hongroise [E. Ilegediis].
Excellent. H G. SchambaGH, M. T. Ciceronis de Impevio Gnaei Pompei oratio
[J. Kempt]. Consciencieux. "J G. Poi.GÀR, Antiquités grecques et lomnines [G. «
Finàly]. Les 173 illustrations rendront des services. K S. II.iUASZLi, Horace
et Mécène [G. Finàly]. Bon pour les élèves. ^ J. Farkas, La Médée et l'Hip-
polyte de Sénèque [L. Bohdiineczky]. Rien de nouveau, f Bibliographie de la
philologie hongroise en 1901 |A. HeUebrant]. Liste de tous les livres, articles
et notices concernant les langues et lés littératures de tous les peuples. 60
2 405 numéros. K^ 8» fasc. Epidaure [N. I.ângJ. Suite dans fasc. 9. Description
des ruines d'après les travaux de Cavvadias, Defrasse et Lechat et une
visite faite sous la conduite de Dôrpfeld. ^ Le développement dé la philo-
150 1902. — BELGIQUE.
logie byzantine, sou état actuel [J. Darkô). Coup d'oeil historique. 1 C. Ro-
BBBT, Sludiemw nias fBohdaneczky]. Analyse. If G. Némbthy, La quatrième
Eglogue de Ki)T/i(e. Trad. el commentaire fJ. Bôliss]. Intéressant, t K.
ScHMiDT, Le sort tragique des Gracques [Szots]. Utile. Kl 9' fasc. La troisième
B satiru de Perse [G. Németli.yJ. Cf. fasc. 3 et 5. t V. Pbcz, Lexique des Antiquités
grecques et romaines 10. Vàrkonyi). Remplacera en Hongrie Liibker. Éloge.
Critiques de détail. % P. Vàri, Incerli scrijUnris bymnlini saec. X. liber De
rt militari [J. Kulakovszky]. Compte rendu très détaillé qui a paru égale-
ment dans la Byzant. Zeitschrift. Ce traité a été déjà édité par Martin et
10 Graux dans les " Notices et Extraits ". I.'éd. de V. marque un progrès. \\
10* fasc. Sur les Discours de M. Porcins Gaton \Z. SzautnerJ. Toute la vie
et toute l'activité littéraire de Caton sont en opposition aux nouveaux cou-
rants. 11 lutte jusqu'au bout contre l'influence étrangère, apprend le grec
pour pouvoir combattre rhellénisme ; il oppose aux rhéteurs grecs ses
15 discours empreints de l'esprit nation ni. f La poésie du socialisme dans
l'antiquité grecque [Hornyànszky]. D'après l'ouvrage de Pohlmann : Ge-
schichte des anliken Kommunismus und Soiialismus, II. U U. WilaMOwitz-
MOBLLSNDORFF, Griech. Lesebuch |Z. Szautner]. A recommander. If A. Bàszel,
Choix d'exemples sur le régime des cas latins |J. Bôdiss]. N'est pas à sa place
iO dans un palmarès. \ J. Holzhammbr, Origine et Développement de la clientèle
sous la république romaine [Bôdiss]. Clair et utile. J. KoNT.
BELGIQUE
2B
Rédacteur générai : Paul Thomas.
Académie royale de Belgique. Bulletin de la Classe des Lettres
et des Sciences morales et politiques et de la Classe des Beaux-
30 arts. 1902. N° 4. Note additionnelle sur la dédicace des Gésales trouvée à
Tongres [J.-P. Walizing]. Lire dans cette inscription < cf. Bull., 1901 et
R. d. R. 26, 175, 43 > Volkano Sacrum au lieu do Soli Aug{usto) Sacrum.
^1f N" 5. Notes critiques sur les « Florida » d'Apulée [P. Thomasl.
Examen de huit passages : Il (p. 146, 16 éd. van der Vliet), 111 (p. 147, 14),
36 IX (p. 157, 6), XIV (p. 164, 3), XVI (p. 171. 7 ; p. 172, 23 ; p. 173, 19), XIX (p.
183, 12).^ Première étude sur l'histoire du texte de Suétone, De vita Caesa-
rum [L. Prend'homme]. Identiflcalion des mss. de Suétone utilisés par Bent-
ley. Réfutation de l'opinion de L. Smith et Howard sur la valeur des mss.
du XV* s. ; ils n'ont aucune autorité.^ Une initiation aux Mystères d'Eleusis
*J dans les premiers siècles de notre ère [C" Goblet d'Alviella|. Résumé des
connaissances actuelles sur le sujet. Hlf N° 8. Deuxième élude sur l'histoire
du texte de Suétone, De vita Gaesaruui [L. Preud'hooime]. Provenances des
Excerpla Lislaeana, Cujaciana et Bongarsiana : la collation de Lislaeus et
celle de Boogars se rapportent à un même ms. actuellement à la biblio-
« Ihèque de Soissons, et elles sont indépendantes l'une de l'autre ; le manus-
crit de Cujas est le Parisinus 5804.
Annales de la Société d'archéologie de Bruxelles. T. 16 (1902). Note
sur une statuette de Mars Ultor [F. Cumontj {( pi.). Découverte à Quevau-
camps (Hainaut) en 1849, elle offre des particularités curieuses : le dieu est
eo imberbe et dans une attitude inverse de celle de l'original. Peut-être l'ar-
tiste s'est-il inspiré des monnaies d'Alexandre Sévère, où la figure de Mars
Ultor se présente dans la même attitude.
Annales de la Société archéologique de Namur. T. 24, 3" livr. (1902).
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE DU MUSÉE BELGE. 131
I,a bijouterie chez les Belges sous l'empire romain [w s.). |A. Bequel] (pU.
et figg.). Bijoux portés par la classe moyenne (fibules, broches, etc.), presque
tous en bronze ; beaucoup sont émaillés. La villa d'Anthée, centre de l'ia-
dustrio du bronze dans l'Enlre-Saïubro-el-Meuse.
Bulletin de l'Institut archéologique liégeois. '1'. 3-2 (1902). Quatre 5
bronzes llgurés do l'époque romaine trouvés en Belgique [L. Renard] (pli.).
■Jotice sur une statuette d'Hercule, trouvée au S. O. de Tongres ; sur une
latuette de la déesse Korluna, trouvée à Fouron-le-Comte ; et sur deux
Muettes de Mercure, trouvées, l'une aux environs de Tongres, l'autre à
^amur (en 1824) : la première est d'un travail grossier, tandis que la seconde i"
Bt fort belle. H Candélabre et trépied de bronze de l'époque belgo-romaine
écouverts à Borsu [L. Renard] (pli.). Provenaient sans doute d'Italie et
lisaient partie du mobilier d'une riche villa.
Bulletin bibliographique du Musée belge. 6° année (1902). N° 1.
~B. L. GlLDBRSLKKVE (et Ch. W. E. Miller), Syntax of classical Greek, from i6
Honur 10 Demosthenes, I fA. LepilreJ. Haute valeur; riche collection d'exem-
ples. K P. GuiR.\UD, La main (Vteuvre industrielle dans l'ancienne Grèce [H.
Francolte]. Erudition abondante; ordre parfait dans l'exposition. Qqs.
icunes. K J. L. UssinO, Pergamos; K. IIaGHTMANN, /'ergamoii ; E. SCHMIDT,
Pergamon [Ad. De Geuleneer]. Le premier de ces ouvrages est un beau livre M
scientifique; les deux autres sont de bons travaux de vulgarisation. ^
RiEMANN et GoHLZER, Grammaire comparée du grec et du litin, t. I |Edm.
Rémyi. Livre excellent ; il faut louer surtout le sens et le tact dont ont fait
preuve les auteurs en écartant les hypothèses aventureuses. \ h. Fribd-
LABNDBB, Darslellunge». aus der Sillengesckichle Roms, etc. 7" éd. [J. P. Walt- 2t
zing]. Les savants regretteront peut-être la suppression des notes ; mais
sous sa nouvelle forme ce livre plaira sans doute davantage au public
lettre. HK N" 2. U. von WilamOwii z-Mobllendorfk, Griech. Lesebuch [J.
P. W.|. L'apparition de cette chrestoraathie constitue un événement dans
le monde de l'euseignement. Lé but de l'auteur est de montrer aux élevés m
le rôle du génie grec dans l'histoire, f Ed. Mevbr, Forsc/iungen sur alten
Gescliichte ; ID., GeschiclUe des Allerthums, III, I [II. Francotte). Erudition
etoimaiite; vues originales; discussions approfondies. Qqs. réserves à faire
dans les questions économiques, t U. PbstalOzza, La vita tconomica ate-
niese [H. Francotte]. Exposé clair et complet, t Gh. E. Bennet, Critique of 3â
some récent subjunctive lUeories [V. Sondervorst]. Discute les théories
d'Elmer, qui ne paraissent pas sufïlsamment établies. H iM. W. de Visser,
De Graecorum diis non rcferentibus speciem humanom [L. Halkin]. Etude
soignée et pleine de perspicacité sur lus cultes grecs non anthropomor-
phiques. Les conclusions, dans leur ensemble, sont acceptables, bien «u
que l'auteur ait exagéré le rôle de l'animisme. Ht N" 3. II. Francotte,
L'Industrie d'ins la Grèce ancienne, Il [J. Sencie]. Mêmes qualités que le
vol. I et est |dus riche en résultats. Qqs. impcrfeclions : longueurs, redites,
etc. H Livy, liook U, éd. by R. S. Gonwav, liook VI, éd. by W. Gecil La-
ming; Z).)o/c XXll, éd. by J. Thompson and F. G. Plaistowb [L. Halkin]. Se u
recommandent par des qualités dilTérenles.KLivius, Ausw. aus d.3. Dekade,
v. P. Mkybr [L. Halkin]. Gonunentaire instructil, mais surabondant. H
BOXLBR, Histoire de ii Grèce ancienne [E. Conrolte]. Bon manuel. H Ed. GUQ,
Les Institutions juridiques des /Jomoins, t. Il, U' fasc. [.I. Willemsj. L'auteur
a réussi à être neuf dans son exposé. H Haugwitz, Der l'alaiiu [E. Remy|. 50
Supérieur aux ouvrages de Boissier et de Marrucchi. H 0. Richtbr, Topo-
graphie der Sladl Rom, 2« éd. [K. Remy]. Excellent, t '^h. 11. J. De JonOi
De Apuleio Uiaeorum mysteriurum leste [G. Hontoir]. Met en relief l'usage de
152 1902. — BELGIQUE.
la magie dans les mystères d'Isis ; interprétation assez heureuse du passage
d'Apulée. H II. IIbnzB, Quomodo Cicet-n ie hisloria cjusque auctoribus jndicnverit
A. Van de WornerJ. Consciencieux, mais accroît assez peu nos connais-
sances. KK N'A O. Sbbk, Geschichle des Unlergangs der antikcn Well, Il (E. De
5 Hoovrt'l. Livre puissamment conçu, qui instruit et qui fait penser. L'auteur
est maitredeson sujet et l'expose d'une façon intéressante. % G. F. Schoe-
MAN.N-, Gritch. AUertItuemer, 2" vol. 4' éd. rev. par J.-H. LiPSius [H. Francottej.
Adroit remaniement de l'œuvre primitive. K Th. Birt, Der fliai bei Plautus
und die lateinische Aspiration bis zum X. Jhd. n. Chr. |A. Lepilre|. Plein d'in-
10 térèt, mais H. n'est pas suffisamment initié à la philologie romane. fH N" 5.
Studies in honour of B. L. Gildersleeve [J. P. Waltzing]. Analyse du volume.
K il. ]. LuLOFS, De Antisthenis studiis rhetoricis |L. Philippart]. Défend l'at-
tribution à Antisthène des deux déclamations « Ajax » et «Ulysse.» La
conclusion n'est que probable. K H. Osthopf, Elymologische Parerga, I [A.
15 Lepitrel. Utile et attrayant. KU N» 6. Platon, EiUhypItron, et (S. Justin] Exhor-
tation aux Grecs, éd. Stbrpin et Conrotte [V. (iérard]. Bonne éd.; l'étude
comparative des deux morceaux est particulièrement originale et intéres-
sante. \ J. SlTZLER, Ein aeslhetische.r Kommentar zu Homers Odyssée [L. Mal-
linger). Bien fait et attachant. ^ Hicks et Hill, A manual ofgreek historical
20 inscriptions, 2" éd. [H. Francolte]. Très utile, f L. Savignoni e G. De Sanctis,
Esplorazione archeologica délie provincie occidentale di Crela [II. Francotle].
Résultats intéressants. H W. Stkbhl, Rôm. Geschichle \\^. HalkinJ. Manuel
complet et savant ; seulement l'importance des questions économiques
n'est pas suffisamment mise en lumière. K Ed. Ubcla, Bôm. Aliertiimer
28 [Léon HalkinJ. Bon petit livre classique, ff N" 7. E. Szanto, Die griech,
Phylen [[I. Francotte]. Étude inslrnclive, où sont réunis tous les matériaux.
Les solutions de l'auteur sont souvent compliquées. H Herm. Hirt, Hand-
buch der griech. Laut- und Formenlehre | A. I^epitre]. Ce manuel est bien près
d'être parfait. If N" 8. Eu. Meybr, Geschichte des AUerlhums, IV et V [H.
io Francotte]. Admirable monument. f G. Showermann, The Great Mother ofthe
Oods[E. Remy]. A des nérites, mais offre beaucoup de lacunes.^ W. Larfbld,
Handbuch der griech. Epigraphik, II, 2 (II. Francotte]. Instrument de travail
de tout premier ordre. 1 W. Gebhardt, Ein aesthetischer Kommentar zu den
hjrischen Dichtungen des Horas, 2' éd. [L. Halliin]. Allie la vivacité des im-
35 pressions à la finesse des jugements. If Plauto, I Captivi, éd. G. Pascal,
L. Halkin]. Le commentaire est d'un ûli connaisseur du théâtre de Plaute.
S I- Bavard, ie (afin de saint Cyprien [A. Lepitre]. Donne une idée nette et
satisfaisante de la langue et du style de saint Gyprien. A noter surtout
l'élude des clausnles métriques. If N» 9. J. Janssens, Grammaire grecque. S*
40 é<i. rev. p. Ch. van de Vorst fL, Mallinger]. Cette grammaire a gagné au
point de vue de la méthode, de la précision et de la simplicité. On pourrait
cependant formuler encore quelques critiques. ^ H. Lechat, Le temple grec
[M. Zech]. Œuvre d'un archéologue compétent, qui joint à une science sûre
le talent d'exposition. ^ V. Bbrard, Les Origines de l'Odyssée [E. Conrotte].
*5 Recherche dans les noms géographiques de l'Odyssée des noms d'origine
sémitique. K L. Bavard, De gerundivi et gerundii vi antiquissima et usurccen-
tiore [A. Lepitre]. Ou louera dans ce travail la sagacité des remarques et
la logique des déductions. B. démontre que ie gérondif est sorti de l'adjec-
tif verbal en -dus et non inversement. Iflf N» 10 Esghine, Discours sur l'Am-
50 bassade, p. p. J. M. Julien et II. L. De Peréra [L. Mallinger]. Introduction
et notes substantielles; travail consciencieux et méthodique, qui comble
une lacune et rendra service. If Extraits d'Aristophane, p. L. Bodin et P.
Mazon [L. .Mallinger]. tEuvre de philologie sérieuse. S f . Bbghtbl, Die
m
MUSÉE (le) Belge. 153
atlischen Frattcnnamen [A. Lepilre]. Contribution précieuse non seulement
à la philologie et à l'hisloire dos institutions, mais encore à la psychologie
historique.
Musée (Le) belge. 6» année (1902). Los fonctionnaires chargés du recru-
tement dans l'Empire romain |N. Ilohiwein]. Les opérations du recrute- &
lement étaient conllées : 1° en Italie, à des missi ad dileclum junionim,
envoyés extraordinaires choisis par l'empereur dans des occasions spéciales
et pour une région déterminée, tous de rang sénatorial; 2° dans les provinces
sénatoriales, au proconsul, qui prenait alors le titre de legatus ad dileclum ;
3" dans les provinces impériales, à des dilectatores, tous de rang équestre, iO
iflui avaient pour subalternes des inquisitores. ^ Notes épigraphiques et
pographiques sur l'Emésène 2 [H. Lainmens]. < Cf. Musée Belge, 1901,
d. R., 26, 179, 25. > Notes de voyage et reproduction de 47 inscriptions,
resque toutes grecques. 1[ Les papyrus égyptiens [F. Mayence]. Analyse
des publications récentes. ^ Une nouvelle chronique athénienne [H. Fraii- is
cotte]. Compte rendu de Bcuiio KBrL, Av.omjmus Argentinensis. K Semicu-
pium, Percussor [V. Tourneurj. Étude sur deux scholies de Lucuin (Com-
^^menta Bernensia, p. 32, cd. Usener). Dans la 1", semicupium = « cuve »
^^nu « auge » ; dans la i'i", corriger percurore en percussor i= « sacrificateur »).
^^H Curiosités papyrologiques [J.-P. Waltzing]. Texte et traduction do trois 20
^^Éettres familières découvertes dan? les papyrus. H Le eolonat dans l'Egypte
^^Bomaine [F. Mayence). Les arguments de L. Mitteis et de P. M. Meyer ne
^^ttrouvent en aucune façon l'existence du eolonat dans l'Egypte romaine. 1^1
^"^st probable que le bail temporaire est resté à la base de l'exploitation
agricole. U I. Dédicace des Gésates à Volkanus. IL Les milices locales sous 26
Tibère (J. -P. Waltzing]. <Cf. Bull, de l'Acad. roy. de Belgique, 1901 et1902,
et H. d. R., 26, 173, 43. > % Le Sénat romain en l'an 63 ap. J.-C. |P. et J.
Willems]. <Suite et fin, v. Musée belge, 1899 et 1900; R. d. R., 28, 149, 2.>
Conclusions : la liste des sénateurs de l'an 65 fournit une preuve nouvelle
de l'extinction progressive de l'ancienne aristocratie romaine ; les règles 30
du cursus honorum sont en général observées; caractère et valeur du corps
sénatorial ; répartition des sénateurs dans les difîéreuts rangs sénatoriaux.
H L'inscr. du temple d'Asclépios à Épidaure ]S. Kayser]. < Suite; v. Musée
belge, 1901 ; H. d. R., 25, 179, 7. > Explication des termes techniques d'ar-
chitecture. ^ Note sur la police égyptienne à l'époque romaine JN. Ilohl- 3S
wein]. La police régulière et la police irrégulière ou auxiliaire. Contraire-
ment à l'opinion de Mommsen, les «peiëJxepoi ne peuvent pas avoir été des
fonctionnaires de la police régulière. 1[ La religion romaine [L. Halkin].
Compte rendu de G. Wissowa, fteligion unU KuUus dtr Rnemer. Œuvre origi-
nale; matériaux abondants mis en œuvre avec une méthode impeccable, to
1 Germani-Gaesati |V. Tourneurj. Les Gésates qui vinrent au secours des
Gaulois Cisalpins en 225 et ceux qui les aidèrent en 222 sont deux peuples
différents : le premier était établi entre le haut Rhône et les Alpes , le
second venait de la Belgique et des bords du Rhin. \ Bulletin papyrolo-
giciue [N. Hohlwein]. \ Bulletin d'épigraphie et d'institutions grecques 45
IH. Francotle, A. Boersch et J. Sencie]. \ Bibliographie de Minucius Félix
(J.-P. Waltzing]. Outre la liste des éditions, traductions, travaux critiques
sur le texte, etc., l'article renferme des éludes sur la date de l'Octavius
(l'auteur admet que .Minucius Félix était antérieur à TertuUieu), sur les
modèles et les imitateuis de M. F., et sur la vie et l'œuvre de M. F. If La so
prose métrique et les clausules de sainl Cyprien [Ed. De Jonge]. Examen et
discussion des méthodes et des théories diverses. Étude des clausules de
S. Cyprien : tableau des Ans de phrase, césures, acceuluatiou, résolution
154 1902. — BELGIQUK.
des longues. J. admet une certaine influence de l'accent tonique sur la
forme desclausules. H Bililiographie Plautina, 1899-1901 fJ. P. Waltzing]. f
Du mode des propositions introduites par prius quam , ante quam [F. An-
toine]. Traite la question d'après un article de Haie, publié dans les S/urfies
5 in classieal philology, de l'Université de Chicago (1894). K Les Cubicularii des
empereurs romains d'Auguste à Dioclétien [Joseph MichieU]. Histoire des
cubicularii ; leurs fonctions ; organisution ; service alimentaire et service
médical. H La papyrologie grecque (N. Hohlwein). Bibliographie raisonnée.
f Inscription inédite de Ténos [II. Demoulin). Fragment de registre de
10 ventes immobilièr'^s, analogue à celui qui a été publié par Boeckh, CI. G.,
n° 2338 et qui se trouve au Br. Muséum, t lnscriptions.lalines de la Bel-
gique romaine [J.-P. Wallzing]. 1° Marques de fabrique MEDDU et PRIMUS
à Eischen (Grand-Duché de Luxembourg) et à Foy ; 2° Inscr. de Neulto à
Celles (près de Dinant); 3' Inscr. de Maestrichl AMMAGAE SIVE GAMA-
16 LEDAE VNDI ; 4» Pierre sculptée de Maestricht représentant deux gla-
diateurs.
Museon (Le). Nouvelle série, vol. III U902). Le latin d'Espagne d'après
les inscriptions [A. Carnoy]. < Suite; v. Muséoii, année 1901. R. d. R. 26,
179, 36 >. Fin de l'étude sur le vocalisme: la diphthougue au ; assimila-
20 tions ; dissimilation ; épenthèse ; prothèse ; contractions et syncopes. Le
consonantisme : les explosions sourdes intervocaliques ; chute de sonores
intervocaliques ; le bétacisme ; les groupes ti et ci ; assimilation de c devant
e et i ; gutturale sonore pour gutturale sourde initiale.
Revue de l'Instruction publique en Belgique. T. 45 [1902). i" livr.
26 Lko Meybr, Handbuch. der griech. Elymologie, I |É. Boisacq]. Ne tient aucun
compte des progrès de la linguistique, f Omero, L'Iliade, comm. da G. 0.
ZuRETTi, 1. IX-XII [A. G.]. On voudrait plus de sobriété dans les notes, f
H. Demoulin, Èpiménide de Crète [J. Bidez]. Exposé clair, précis, métho-
dique et prudent. Le résultat le plus important est le classement des tra-
30 ditions relatives à Ëpiménide. fl G. Gaspab, Essai de chronologie yindarique
[J. de Decker]. G. met a profil les dernières découvertes et discute avec
clarté et compétence les opinions déjà émises ; souvent il propose des solu-
tions nouvelles, dont quelques-unes sont discutables. ^ The Knights of
Aristophanes, éd. by R. A. Nkil [Ch. M.]. Commentaire plein de science et
36 présentant un vif intérêt. H P. van den Ven, S. Jérôme et in Vie du moine
Malchus le Captif [J. Bidez]. Excellents de tout point, épuise le sujet. V.
établit que l'ouvrage de S'. Jérôme est l'original et que les rédactions
grecque et syriaque ne sont que des traductions. La version grecque est
peut-être de Sophronios. HH 2« livr. U. von Willamowitz-Môli.endorf,
iO Griech. Lesebueh [J. Bidez]. Recueil fournissant des ressources inappré-
ciables pour rintelligence de la civilisation grecque ; introductions et expli-
cations merveilleusement riches et suggestives sous une forme concise. H
Aristote, Traité de l'âme, trad. et aimoté par G. RoDiER [L. ParmenlierJ.
Texte établi avec circonspection ; traduction claire et fidèle ; notes expli-
45 catives de haute valeur. ^ Ihbliotheca hagiographie» lalina antiquae et mediae
aetatis, edd. Socii Bollandiani [IL PirenueJ. Précieux instrument de tra-
vail. HV 3' livr. Menge, Einfùhrung in die antike Kunst, 3« éd. [H. Grégoire].
Très bien conçu pour initier à la connaissance de l'art antique. ^ G. F.
Schobmann, Griech. AUerlhiimer. 4" Aufl. bearb. v. J. H. Lipsius, II [Ch-
60 M.]. L. a su mettre l'œuvre classique de Schoemann au courant des der-
nières recherches par des relouches discrètes et surtout par des notes
abondantes et précises. ^ Thucydidis llistoriae, rec. G. Hude, III (Ch. M.].
Digne du premier vol. % T. Macci f'iauti Captivi, éd. P. Giardelli [P. T.].
REVUE BELGE DE NUMISMATIQUE. 15S
Éililioii scolaire sans prétentions ; explications pour la plupart très élé-
incnt;iires. H P. Giabdri.u, Nnie di criika Plautina [P. T.]. Esprit judicieux ;
excellente interprétation du v. 'i37 des Captifs. \^ /i« livr. F. Dummi.hr,
Kleine Schriflen |Ch. M.]. Recueil de grande valeur pour la philosophie,
l'histoire et l'nrchéolojçie ({reci(nes. % Fr I.iîo. Die griech.-rôm. Biogra}iliie 5
)iac/i ihrev liiterarischen l'orm. [P. Themas]. Quantité d'observations curieuses
Iel d'aperçus intéressants, mais ce livre n'est pas composé. If J. Sitzlbr,
^in afsthclisclier Knmmenlar zu flomfrs Odyssée [L. P.] Répond très peu à ce
■ne nous entendrions par un commentaire esthétique, t K. Joël, Dir echte
hnd der Xenophonlische Sokrates [L. Parmentier]. Ouvrage toulTu, sans pro- 10
portion, mais plein de science et d'originalité. Il est consacré surtout à
Biettre en lumière le rôle d'Antisthène dans l'école socratique. L'idée est
ÎTéconde et vraie; le temps se chargera d'éliminer ce qu'il y a d'excessif
ilans la thèse de l'auteur, f M. T. Ciceronis libri de Oralore, recogn. A. S.
WiLKiNS [P. T.]. Texte constitué avec soin, d'après de sages principes. 15
1 h. ValMAGGI, Nuûvi appimti stttla criticn recentissima del Dialogo degli oratori
H'. T.). Tend à prouver que le Dialogus de oratoribus n'est pas de Tacite.
f Dora H. Leclercq, Les Martyrs, I [F. C.]. Se distingue aveutageusement
par sa rigueur scientifique et sa méthode critique, de la plupart des livres
hagiographiques destinés à l'édification. Hf 5» livr. A propos d'un ouvrage 20
sur la morale de Sénèque [P. lIofFuiann!. Critique de l'ouvrage de S. Rubin,
Die Ethik Senecas, etc., qui exagère les fluctuations et les inconséquences
de la philosophie de Sénèque. % Pauly-Wissowa, Realencyclopadie der
klassischen Alterlhumswissenschaft. 8"'' Halbband [F. C.]. Indication des
principaux articles, f J. Fabrb, La pensée antique, de Moïse à Marc-Aurkle 25
L. P.]. Tendance morale généreuse, mais absence d'esprit historique. \
II. DiBLS, Poelarum philosophorum fragmenta \L. P.]. Edition modèle, fruit
d'une science profonde, d'un labeur obstiné et d'une rare perspicacité. \
Platonis Respublicii, rec. Burnet [P. P.]. Edition critique supérieure àcelles
(lui l'ont précédée. If Max EGGeh, Denys d'Ilalicar nasse [J. Bidez]. Peut 30
donner à ceux qui ne sont pas hellénistes une idée de ce qu'était la critique
littéraire au temps d'Auguste. 1 J. Kibchner, l'rosopographia attica, I |Ch.
M.]. Rendra d'immenses services aux irnvailleurs. ^\ 6" livr. La date et
le but de l'art poétique d'Horace [P. Leiay]. D'après l'hypothèse la plus
probable, Horace travaillait à l'art poétique en 744/10 environ. U Dion Chry- 35
soslome XII, § 43 [L. Parmentier]. Lire : (xâXXciv ye... xal xr\v jtepf toÙç
X(iYo-Jî... aùtiiOev w« . . . If Inscription de Ténos (H. Demoulin]. Texte de deux
inscriptions inédites de Ténos relatives à Malthakè, sœur de Satyros. f W.
R. ROBEKTS, Demetrixis on style [Ch. M.]. Edition aussi complète et aussi
soignée qu'on peut le désirer. If Ciceros Rede libn- den Oberbefeht des Pompeius, 40
erkl. V. O. Drenckhahn [L. Pr.]. Cette édition ne semble faite que pour
les débutants qu'on conduit par la main. ^ Sénèque le Rhéteur, Controverses
et Snasoires, trai. p. H. Bornecqub [P. Thomas). Traduction généralement
Qiièle et précise ; texte soigneusement établi ; notes utiles et intéressantes.
Cette traduction comble une lacune regrettable et rendra d'éminents ser- *5
vices. % il. BORNBCQUE, Les Déclamations et les Déclamateurs diaprés Sénèque
le l'ère [P. Thomas]. Livre solide et judicieux.
Revue belge de numismatique. o8« année (1902). Quelques mots à
pro|)os d'un trésor de monnaius romaines déterré à Gives (Ben-Ahin, prov-
de Liège) [L. Renard]. Nombreuse collection de monnaies allant du règne ^
de Septime-Sévère à celui de Poslume et renfermant quelques variétés
nouvelles de types connus. Le trésor a été enfoui avant 267, dans des temps
troublés. Notes additionnelles à Blanchet, Les trésors de monnaies romainet
156 1902. — DANKMARK.
et les invalions germaniques. ^ Moules monétaires romains en terre cuite
récemment découverts en Egypte [A. de Witte]. Ces moules reproduisent
des types monétaires de la fln du i" et de la première moitié du 5» s. np.
J.-C. Ils ont servi à couler des pièces en bronze. % Lettre de Michel C.
S Sontzo, réfutant l'opinion de L. lUancard sur le système métrologique de
V. Maecianus. f Une émission de monnaies en Gaule sous Gallien, en 262
[A. Blancheti (pi.). Pièces portant des invocations à Mars, à Viilcain et à
Segetia, émises en 262 à l'occasion des fléaux qui ravageaient l'empire, et
fabriquées à Lyon, qui était alors sous l'autorité de Gallien.
10
DANEMARK
Rédacteur général : Johann Ludwio Heibebg.
15
Nyt Tidsskrift for Matematik, t. XI, 1900. Euklids Elementer overbat af
Thyra EiBB, 1. I-II et III-IV (V. T.j. Méritoire, ^f T. XII, 1901. P. la Coua,
Historisk Matematik, 2' éd. [V. Trier]. Intéressant, mais la méthode histo-
rique n'est pas sans danger dans l'enseignement. If IIecgaahd, Astronomi
20 [F. Appel]. Bon livre de classe, mélhode historique. W T. XllI, 1902, 1* partie.
Tychoniana [P. Hecgaard]. Ptolémée n'a pas corrigé l'erreur causée par la
réfraction dans les tables astronomiques ; c'est bien Tycho Brahe qui l'a
fait le premier. K La Cour et Appbl, Historisk Fysik [H. Holst]. Utile. ^\
2" partie. Le 6" livre des Éléments d'Euclidc sans la théorie des proportions
26 [H. Petrini] (en suédois). Indique une méthode pour démontrer Élém. VI
prop. 2 sans faire usage des proportions.
Nordisk Tidsskrift for Filologi, 3° série, t. X, 3» et ¥ livr. La question
homérique [Ghr. Sarauw]. Proteste contre l'art, de Heiberg dans le précé-
dent n» <cf. R. d. R., 26, 1S3, 19 >, spécialement contre les conclusions
30 qu'on a voulu tirer des recherches de Rohde et de Reichel et contre l'hy-
pothèse de Wilamowitz sur le 1. XIX de l'Odyssée. If M. Heiberg et la cri-
tique mo'ierne des poèmes homériques [S. L. Tiixen]. Répond à Heiberg
<cf. R. d.R.,26, 183, 19 > en maintenant l'unité des poèmes. If Êi/anjeJtum
lecimdum Matthaeum cum variae lectionis delectu, éd. F. BlaSS [J. Baeder]
î6 (en latin). Manqué. % Horitii bref otn skaldekonslen, tnlkadt af P. Gùs-
TAFSSON. Adjectae sunt adnotationes ad artem fforatii criticae (P. Petersenj.
Tiad. suédoise avec notes explicatives. If Jul. Kaerst, Gcsehichtc des
hellenistischen Zeitalters, I [J. L. Ileiberg] (en allemand"!. \ louer surtout
les livres II et III. Critiques de détail. ^ Pauly- Wissowa , Real-
40 Encyclopaedie u. s. w. IV [J. L. Heiberg]. Observations de détail. ^ In-
llnitivus imperfecti en latin fK. Hude]. Exemples de l'emploi de l'innnilif
présent mentionné dans Ribmann, i'yn/axe latine, § 154 b, rem. 4, note 1.\1f
T. XI, 1" livr. Encore la question homérique fJ. L. Heiberg]. Réponse à
Sarauw et Tuxen. If E. Mbybr, Geickichie des Alterthums, III [P. Petersen].
45 Compte rendu favorable. ^ Livius' XXX. Bog ved H. Rafn [V. Thoresen].
Bon livre de classe. Remarques de détail. XXX, 22, 6, lire qui ejus ipsi au
1. de cuius ipsi. If Sur Selon [E. Hammer] (en latin). Les fragments iam-
biques 38-41 appartiennent à une description du luxe des riches ail\ersaires
de la réforme économique de Selon el réfutent ironiquement leurs lamen-
so talions d'être ruinés par Selon. ^1 2e livr. L'Assemblée des Femmes
d'Aristophane et la République de Platon [G. Nielsen]. Des ihéories de
Platon pas encore publiées ont servi de base pour la comédie d'Aristojjhanc;
dans la République Platon répoud au persiflage. S Hall, The oldest Civilisa-
AMERICAN JOURNAL OF ARCHaEOLOGY. 157
(ton of Greeee [Chr. Bliiikenberjç]. Gonteslablo. H E. Mbybh, Geschichte des
AUerihums, IV [P. Peter&en]. Compte rendu favorable. H Hbibbrg, Den
graeske og den rnmerske LiUeralûvs Historié i Omrids [Cl. LiiidskogJ. Bleu fait ;
cependant la littérature romaine est traitée avec trop peu de sympathie. %
Ovides, Métamorphoses, III, 693 [Vald. ThoresenJ (en latin). Lire adsumere B
au 1. de absumere.
Oversigt over det Kongelige Danske Videnskabernes Selskabs
'orhandlinger, 1902. Remarques sur les « leurs » (trompes) de bronze
conservés au iMusée National de Copenhague [K. Kromannl (en français).
Exposé sommaire de la théorie de la prodiiotion du sou dans des tuyaux lO
coniquL'S et application aux expériences effectuées avec les lours. Ces ins-
truments déuotent une habilclé technique peu commune, mais nullement
un degré extraordinaire de développement musical ; seulement, comme ils
ont été employés pur paires, on a dû savoir les accorder l'un à l'autre. H La
dernière parole de Socrate[J. L. Heiberg]. Retrace l'histoire de l'interpréta- <6
tation de la dernière parole de Sooraie dans Platon, Phédon 118, depuis
l'antiquité. L'interprétation moderne, qu'il honore le dieu de la médecine,
rce qu'il va être délivré de la plus grave maladie, la vie, est inadmissible,
reconnaissance de Socrate envers Esculape se rapporte au vœu prononcé
lu chap. GG (117 c), que l'œuvre du poison soit faite promptemeut. **
ÉTATS-UNIS D'AMÉUIQUE DU NORD
Rédacteur général : Louis Duvau.
'26
^sia
American journal of archaeology. T. VI, 1901. Fasc. I. Une série de
statues colossales à Corinihe [R. B. Richardson]. Elles sont en marbre de
ros et ont été trouvées dans l'agora au S.-O. des propylées. Fragments 30
e quatre statues dont une seule est bien conservée : un jeune prisonnier
barbare debout, les bras croisés, aussi deux têtes de femmes. Ont fait partie
d'un ensemble architectural dont l'auteur décrit et publie les fragments.
^ Réunion annuelle de l'Institut archéologique d'Amérique. Résumés des
communications suivantes : Gylix dans le style de Douris [J. C. Hoppin]. 35
ermès antique à Trachones [F. G. BabbittJ. Inscr. grecque de 530 env. av.
J.-C. K Les influences réciproques des scyles dorique et ionique dans
l'architecliire grecque [T. W. Ileermance]. H Inscr. de Buenos. Texte dit
S. C. de Bacchanalibus. Sanction dans les inscr. légales [E. S. Shumway].
II Bas-relief dit de la lamentation d'Athéna [A.. Fairbaiiks]. Serait d'après 40
une statue du milieu du v" siècle. Le pilier serait la meta d'un stade. H
Statues trouvées à Gorinthe IJ. TuckerJ. Toutes d'époque romaine sauf
deux tètes de lions. A citer une « Polymnic », deux statues colossales de
'emmes, un torse d'Aphrodite nue, un Dionysos assis avec une panthère.
Les trafaux de restauration entrepris au Parthénon [E. P. Andrews]. V 4s
î,e sanctuaire de Zeus Madbachos sur le Djebel Shêkh Berekal en Syrie
[W. K. Prenlice]. Visité en 1899 par une mission américaine qui y trouva
dix inscr. nommant les dieux Selamanes et Madbachos. K Photographies
illustrant la théorie de Dôrpfeld sur l'identillcatiou Ithaque = Leucas [E.
D. Perry). H Fontaine antique à l'Agora de Corinthe [R. B. Richardson]. 60
Du v" siècle avec frise dorique peinte sur stuc et bases de statues avec le
nom de Lysippe. Par dessus constructions romaines et byzantines. %
Détails nouveaux sur l'ornementation de l'architrave du Parihéuon [E. P.
188 190-2. — ÉTATS-UNIS DE l'aMÈRIQUE DU NORD.
Andrews]. H Les deux temples d'Héra à Argos [E. L. Tilton]. Le second
est du V» siècle, le premier beaucoup plus ancien. ^ Qqs. noms propres
sur les inscr. de Cos [E. HiessJ. H Temple phénicien récemment découvert.
Trésor d'anciennes monnaies phéniciennes en argent [C. G. Torrey]. Temple
s quadrangulaire du dieu Eshmoun à 2 km. au nord de Sidou avec inscr.
phénicienne au nom du roi Bod-Astart. Les monnaies, une cinquantaine,
sont des octodrachmes. ^ " Cal.ynLhus '' ou " Calamis "; note sur Pausa-
nias X, 13, 10 [A. Walton]. Lire avec Brunn, Calamis. H Une donation
babylonienne du sixième millénaire avant notre ère [G. A. Barton].
10 Tablette appartenant au General Thcological Seminary à New-York. If
Collection de tablelies cunéiformes à Ilaverfor I collège [G. A. Barton].
Quatre cents tablelies données par T. W. Brown. K Les morts qui ne
sont pas morts fL. C. C. Grievej. Condition spéciale d'un vivant dont
on a célébré par erreur les funérailles, f Le sacrifice ancien chez le.s
•s Sémites modernes (S. I. Curtissj. ^ Les symboles des dieux babyloniens
[W. H. Ward]. f L'origine des vases peints atiiques à figures rouges
[M. L. Nichols]. Expose la tendance dans la sculpture et la peinture
aux époques immédiatement antérieures à reproduire des sujets clairs
sur fond foncé. ^ Qqs terres cuites de l'Heraeum d'Argos [G. H. Chase].
20 H Le « lituus » Hittite [W. H. Ward]. Ce signe hiéroglyphique repré-
sente un serpent tenu par le cou. % Figurines trouvées à Tell Sanda-
hannah [Th. F. Wright]. Figurines en plomb liées avec des fils métalliques ;
employées dans des pratiques d'envoûtement. Figurine en terre cuiie,
femme avec coiffure particulière, f Quatre inscr. archaïques de Palmyre [E.
î6 Litlmann]. Du i" siècle ap. J.-C. Découvertes par la mission Américaine. K
Fragment d'une liste du Trésor trouvé à Athènes dans le mur de l'Acropole
[C. N. Brown]. Permet de corriger plusieurs lectures de Koehier. K L'archéo-
logie classique dans l'enseignement seconilaire [E. Riessj. H Un canard,
une carrière et une quesiion [K. P. Harrington]. I^e tombeau de Cicéron est
30 un canard et les murs de l'église de Venosa contiennent de nombreuses
inscr. If Notes sur l'alphabet grec [M. L. Earle]. Samekh aurait donné samega
dont on aurait fait sam-mega, puis sam. If La véracité de l'Anabase de
Xénophon [F. G. Tisdall]. L'Anabase contient de nombreuses invraisem-
blances. If Découvertes mycéniennes à Gournia, près de Kavousl, eu Crète
3B [H. A. Boyd et B. E. Wheeler]. Beaucoup de poteries, presque toutes faites
au tour. If Les mosaïques dans les églises romaines des neuf premiers siècles
[W. W. Bishop]. If La langue et le style de la préface de l'Edit de Dioclétien
[J. C. Rolfe]. Très peu de fautes de langue. % Les femmes drapées de l'Acro-
pole [E. von Mach]. Différents procédés de classification. If Études sur la vie
40 d'une impératrice romaine [M G. Williams]. 11 s'agit de Julia-Domna,
femme de Septime Sévère. If Ileraklès Alexikakos [J. R. Wheeler]. t La
course des jeunes filles sur un vase attique [J. W. Kyle]. Vase trouvé à
Salamis, musée d'Athènes. K Les généalogies [irjTpdôsv [J. R. S. Slerrett]. If
Fers à cheval étrusques de Corneto [W. N. Bâtes]. Au nombre de quatre, en
*5 bronze, sont conservés au musée de l'Université de Pcnsylvanie. Seraient
du IV siècle av. J.-C. If Nouvelles archéologiques [H. N. Fovvler]. Chronique
des découvertes récentes : généralités, Egypte, Babylonie, Syrie et Pales-
tine, Asie Mineure, Thrace, Grèce, Italie, Gaule, Autriche, Bretagne, Afrique.
IfH Fasc. 2. L'expédition de Crète : Gortyne [A* Taramellif. Acropole forlidee.
50 Deux théâtres. Aqueduc. Inscr. rom. de Marc-Aurèle et non d'Elagabale
comme le dit l'auteur. Inscr. gr. métrique d'un athlète vainqueur. Inscr. latine
et inscr. grecques mutilées. Long article avec nombreuses illusiralions. 1] Dis-
cussions archéologiques [H. N. Fowler]. Chronique des publications récentes.
Al
i
If
fo
d(
ii
AMERICAN JOOUNAL OP PHH.OLOGY. 159
1f^ Fasc. 3. Etudes sur la vie des impératrices romaines : Julia Domna
(M. G. Williams]. Utilise les inscr. et les monnaies. \ Une fontaine antique
à l'agora de Gorlnthe [R. B. Riohardson). Bonnes illustrations. K L''jitat8po;
xprjvr) de Pirèue [R. B. Richardson|. Fouilles de l'école américaine d'Athènes.
^ L'origine de la peinture à figures rouges sur les vases atiiqnes [M. L. 5
Nichols]. Liste des cylix présentant à la fois des figures noires et des
ligures rouges K Les fouilles d'Assos. Le premier volume d'un ouvrage
d'ensemble vient de paraître. % Nouvelles archéologiques [H. N. Fowler].
Chronique des découvertes récentes: Egy[)te, Babylonie, Syrie et Palestine,
Arabie, Asie Mineure, Thrace et Scythie, Grèce, Italie, Espagne, Gaule, lo
ermanie, Bretagne, Afrique, Musée de Boston. fH Fasc. 'i. Les portes
onnant sur la scène du petit théâtre de Pompéi [F. W. Kelsey]. 11 y en a
nq percées dans le mur de fond et deux autres grandes percées dans les
urs latéraux et qui pouvaient servir à l'entrée et à la sortie d'un cortège.
^T Fers à cheval étrusques de Corneto [W. N. Bâtes]. Ils sont en bronze, de \s
forme demi circulaire et appartiennent au musée de Philadelphie, f Trésor
de monnaies romaines à Tarquinii [G. N. Olcott]. 178 monnaies de billon
238-260), y variantes inédites. H Le bas-relief d'Athéna se lamentant [A.
'airbanks]. Alhéna regarde ses adorateurs. Motif analogue sur un lécythe
anc du musée d'Athènes. If L'Heraeum d'Argos. Analyse du T. I de la 20
publication d'ensemble, t Statues diverses de Gorlnthe (J. TuckerJ. Deux
têtes de lion. Statue en pied d'une dame roni;iine. Partie inférieure d'un
groupe do Dionysos et d'une panthère. Deux statues colossales de femmes.
Torse d'Aphrodite. Tète virile d'époque romaine, f La route du Lechaeum
et les Propylées de Gorlnthe [J. M. SearsJ. S. publie une boîte-à-miroir 26
formée par un grand bronze de Néron. H Discussions archéologiques [II.
N. FowlerJ. tH Fascicule supplémentaire contenant les rapports relatifs
aux écoles américaines d'Athènes (fouilles de Gorinthe), de Rome et de
Palestine. Seymour db Ricci.
American Journal of Philology. Vol. 33. Livr. 1. Problèmes de syntaxe 30
grecque .B. L. Gildersleevej. S'occupe des proposition?, des parties du
discours, des cas, des cas obliques, et des prépositions, f Les Annales de
Varron [H. A. Sanders]. Elles furent composées vers 47/46 av. J.-C. ; leur
contenu et leur caractère ; passages qui ont passé dans les auteurs, Aulu-
Gelle, Valère-Maxime, Festus, etc. Auteurs dout Varron a été la source. If 35
Accent du mot dans le vers latin primitif [J. J. Schleicher]. Art. de 21 p.
Montre que pour ce qui concerne le vers latin primitif, on n'appuyait pas
d'une manière appréciable sur la syllabe accentuée du mot : aucune syllabe
n'avait assez de force pour influer sur la structure métrique, cependant la
quantité de la syllabe accentuée était plus stable, c.-à-d. plus clairement io
définie dans l'image mentale du mot, que la quantité des autres syllabes et
cette syllabe accentuée était le centre d'attention du mot; 2, comment cette
syllabe accentuée pouvait devenir le centre d'attention du mot, même si,
laissant de côté la possibilité qu'elle fût longue, on n'appuyait pas sur elle
en la prononçant ; 3, erreur des grammairiens qui font consister l'accent 45
latin dans une insistance plus vigoureuse sur une syllabe, f Fragment
martyrologique de Jérusalem [E. P. Goodspeed]. Il se trouve dans la Bibl.
du Gouveut grec du S'-Sépulcre. Description et texte; il paraît citer cer-
tains passages du fameux premier édil de Dioclétien contre les chrétiens
du 23 fév. 303. H Témoignage de Platon sur la quantité et l'accent |A. N. 50
Jannaris]. Montre que les passages Rep. III, 399 A et Crat. 416 B, sur les-
quels on s'appuie pour prétendre que Platon s'est occupé de quantité et
d'accent, sont altères et partant pas authentiques. \ Note sur la collation
160 1902. — ÉTATS-UNIS DE l'amêrique du nord.
du Parisinus 7908 A [M. S. Slaughter]. Publie un certain nombre de leçons
relevées dans une collation toute récente, comme complément à l'éd. cri-
tique des Odes et des Epodes de Keller et Ilolder H Mentions som-
maires. Proposition d'employer en grammaire an lieu des mots latins des
" mots grecs, par ex. : au lieu d'imperfectum 7rapaTccciy.(ii;, etc. f Remarques et
réserves sur le mot potentiel. H A propos de la publication de l'éd. abrégée
de Brugmann, Kurze vergleichende Gramm. d. indogerman. SpiHchen, on
montre combien chaque professeur est convaincu de la nécessité do ces
études. 1[ Éloges des éd. suivant'^s : Monro and Allbn, Iliad; Burnbtt, fle-
lu public of Plalo; G. Mubray, Euripides. Mention de& Archiv f. Sténographie
qui donne une large place à la tachygrapliie ancienne. Eloges de Vbrrall,
Euripides the Rationalisl ; DbghaRME, Euripide et Vespvit de son théâtre; W.
Nbstle, Euripides der Dichter d. griech. Aufkiàrung. Réserves sur la longueur
de Joël, Der echte u. d. Xenophonlisclie Sokrates. Grands éloges de Hardbr,
tj Schulwôrlerbucli sur Homers Iliad u. Odyssen. Mention et éloges <le H. de I.a
Ville de MirmONT, M. T. Ciceronis in M. Anlonium Oratio Philippica prima.
1[1f Livr. 2. Problèmes de syntaxe grecque (suite) [B. !.. Gildersleeve].
Article. Verbe; voix; modes, inûnitif; emploi des adverbes négatifs |xti
et où; particules modales 5v et xev. f Accent du mot dans le vers latin pri-
20 mitif [J. J. SchleicherJ. 4. La pénuliième brève après l'accent; 5. Expli-
cation de certaines particularités du vers iarabique et trochaïque en latin
primitif. H Epicurea | W. HeidelJ. Critique de texte et explication de
certains passages de la lettre d'Epicure à Hérodote qui se trouve
dans l'Epitome d'Epicure. V Conjectures nouvelles sur Partheuius,
25 TOpl èpwTixwv TtaerjiidtTwv |R. EUis]. D'après le texte de l'éd. de Martini
(Teubner, 1902). If G. Lodge, Lexikon Plautinum, I. Fasc. 1. A-alius (E.
W. FayJ. A droit à la reconnaissance de tous ceux oui s'occupent de
syntaxe. \ P. E. Pusby-G. II. Q-william, Tetrevangelium Sanctum juxta
simplicem Sjrorum Versionum ad fldem God., Massorae, editionura...
30 éd. fG. Oussani]. Grands éloges.^ Mentions sommaires. Réi)onse
à un art. de Dittmar <Berl. Phil. Woch., 1902, 22 mars; cf. R. d. R., 9.1,
23, 40 >. U Remarques sur la citation faite dans Platon Symp. 195 D de
11, 92 où on lit T-iji; au 1. de t-^ et en' ouSso? au 1. de ètu' oû'Sei. ff Livr. 3.
Problèmes de syntaxe grecque [B. L. Gitdcsleeve]. Emploi des temps, pro-
i6 portions paratacliques ot hypotactiques. f La légende de Gygès, et du roi
de Lydie [K. B. Smith]. Es~ai critique de reconstituer la vieille légende
populaire qui paraît avoir été très répandue au tenjps d'Hérodote et de
Platon. \ 0ETix(ÔTepov [E. G. SchlerJ. Explication de ce mot qui se lit dans
Gic. ad Q. fr. III, 3-4; il désigne les développements de rhétorique de sujets
10 très abstraits, relevant de la philosophie. H L'Abl. absolu chez Titc-Live
[R. B. Steele]. Etude de 18 p. sur les différentes formes de l'Abl. absolu
dans T. L. reposant sur environ 6 457 exemples. If Parallélismes chez les his-
toriens primitifs latins [.I. D. Wolcott]. Montre qu'au temps de Cicéron, il
y avait h Rome toute une école de critique littéraire qui comparait en his-
45 loire certains auteurs latins avec des auteurs grecs, Caelius avec Hérodote,
les prédécesseurs de Caelius avec les logographes grecs, Galon avec Thucy-
dide , Sisenna avec Clitarque; ils considéraient la littérature romaine dans
toutes ses branches comme ayant atteint son développement complet. ^
Kahoi avec le participe [G. M. BoUingJ. C'est une construction postclassique.
5C \ E. Cesareo, d. j. Juvenali$ Satwae, 1, Sal. 1 et 2 [II. L. Wilson]. Cette
éd. avec notes est trop riche pour les élèves, et de peu de valeur pour les
maîtres et les philologues. If Mentions sommaires. Éloges de Diels,
Herakleiios von Eph,:sos, texte et trad. ail. et de ce qu'ii dit dans sa préface
HARVARD STODIES IN CLASSICAL PHILOLOGY. 161
sur la prétendue obscurité d'il. Vues personnelles du rop. qui monire qu'H.
mérite seuleiueul répithèle do « tencliricosus «.f Remarques sur la critique
verbale. Corrections pour Eschvle. Ak- 9C5. H Eloges de C. Wundehkr,
t'oiybios Forschungeu, qui explique Ijieu le caractère qou littéraire de l'œuvre
de 1>. HH Livr. /i. I.a légende de Gygès et du roi de Lydie [K. U. Smith]. S
Suite. ICxameu crititiue «les différentes versions de cette légende, t La
« forme» littéraire d'Horace, Serm., I, G [(S. L. Ilcndrilisonl. Cette Satire ad
Maocenateiii de vita sua est une autobicgrapliie apologéticiue, écrite dans
i^^uii esprit d'éloge personnel, comme Horace le reconnaît lui-même. C'est
|Hhi panégyrique qui sent l'ecolc et dénote l'observation de théories litté- lu
^^^pires établies par un usage séculaire. II. montre comment les points de
I^^Rie (totioi), d'api es lesquels II. parle de sa vie, sont conformes aux usages
reçus ainsi qu'aux procédés donnés pour les panégyriques, f Date de la
praefectura aerarii Satnrni de Pline [E. T. Merrilli. P. entra en fonctions en
août ou octobre 98, et déposa cette charge après un minimum de deux ans, J6
tôt après le commencement de son consulat. Sept. 10(1. 1[ L'Abl. absolu
chez Tite Live [R. M. Steele]. Fin de l'étude de statistique sur les dillérenles
^^^formes de l'Abl. absolu chez T. L. 1[ Quand commençait le jour chez les
l^fcrecs [G. M. BoUing!. Au temps où les poèmes homériques furent compo-
(HRés, on comptait le jo\ir comme étant l'intervalle entre deux couchers de w
soleil, ce que faisaient aussi les Athéniens, au dire de Varron. H Notes sur
le Cato maior [F. G. Moore]. Remarques sur un certain nombre de passages.
\ l'\. Cbsareo, / duc simfjosi in rapporta aW arte n.oderno. Récente critiche
|B. L. G.J. Au courant de la littérature du sujet; mais des réserves à faire.
Vues personnelles du réf. K Mentions sommaires. I. E. R. Revan, 25
Aeschyhis. l'rometheus Houud ; M. Mazon, L'Oreslie d'Eschyle, 1. Méritoire; 2,
Ce n'est pas une irad. mais une interprétation. 1 Th. Gompkrz, Platon.
Aufsàtse ; 3, C«e Compofition der Oesetze. Contribution intéressanle. H P.
lIuvELiN, Les tabltltes magiques et le droit rom. Intéressant et suggestif.
»X. 30
Harvard Studies in classical Philology. Vol. XIII (1902). La politique
de la gens patricienne des Claudii (G. C. Fiske]. Mommseu et Nitsch ont
raison contre llerzog et les historiens anciens, c'est ce que prouve une
étude critique sérieuse des témoignages anciens. Les Claudii ont été les
I défenseurs constants et sincères des intérêts des classes méprisées de la as
cité, mais souvent sans aucun tact et d'une manière tout arbitraire. Ils
jpnt toujours été les adversaires de la politique des tribuns, les champions
9e la plebs rustica, dont les intérêts étaient souvent opposés à ceux de la
plebs urbana. Les grands hommes de cette gens furent le décimvir Appius
Claudius qui cliercha à réunir toutes les classes de citoyens en une seule w
cité sous la proteciion de lois écrites; Appius, censeur en 312, qui voulut
faire de Rome le centre politique et commercial de toute l'Italie, et enfin
Gains Claudius, censeur en 169, le protecteur des intérêts économiques do
la capitale. Art. de Ij!) p. \ Les emblèmes des boucliers chez les Grecs [G.
II. ChaseJ. G. étudie les monuments et les passages des auteurs anciens a
afin d'arriver à une idée plus nette des principes qui guidaient les Grecs
dans le choix de ces emblèmes, ou du moins alln d'établir sur une base
plus scientillque les divisions par classes qui out été |)roposées. U adopte
l'ordre chronologique suivant : 1, Période mycénienne (2000-1000 av. J.-G.) ;
2, Période homérique (1000 à 700) ; 3, Période historique (à partir de 700). U 50
termine par la liste avec description des emblèmes recueillis sur les monu-
ments de la période historique. Art. de 08 p. H Le Mythe des Uana'ides
[C. RonnerJ. Cherche quelle est la forme la plus simple et la plus ancienne
R. UK PHiLOL. — Uevue des Itevues de 1902. XXVll. — U
162 1902. — ÉTATS-UNIS DB l'amérique du nord.
de ce mythe, examine les additions qui y ont été apportées et montre
quelle est l'idée fondamentale du mythe et des additions successives qu'il
distingue. Rtiide de 45 p. X.
Transactions and Proceedings of the American pfailological Asso-
5 ciation, 1902. Vol. 33. Eludes sur les Trachiniennes de Sophocle [M. I,.
lîarlel. l. Les Trachiniennes et Alceste, parallèle entre ces deux tragédies,
réminiscences et imitations d'Alceste dans la pièce do Sophocle ; il est
même probable qu'avant d'écrire les Trachiniennes, Sophocle a relu la pièce
d'E. pour se la remettre en mémoire. 2, Les Trachiniennes et Médée, là
10 aussi Sophocle a imité Euripide et avait Médée sous les yeux en composant
sa pièce ; 3, Traduction des Trach. 1046-1102 par Gicéron, avec le texte grec
en regard, afin de montrer comment Gic. comprenait le grec et comment il
le traduisait ; commentaire. H Remarques sur le service des eaux dans
l'ancienne Rome [M. II. Morgan]. Étudie la quantité d'eau fournie journel-
16 lement à Rome, jusqu'à la fin du premier siècle ap. J.-G., par les neuf aque-
ducs dont le dernier fut achevé en 52 ap. J.-C. ; il arrive à cette conclusion
que les Romains consommaient moins d'eau qu'on n'en consomme de nos
jours dans les grandes villes. 1[ Particularités de la strophe saphique dans
Horace [L. J. Richardson]. Après avoir rappelé que nous avons dans les
20 Odes d'Horace 205 str. saphiques, ce qui donne 615 vers saphiques et 205
adoniques, R. étudie 1° le vers saphique, 2» l'adonique, 3» la strophe.
Gésure et diérèse ; pauses du sens marquées par la ponctuation, élision et
ecthlipsis ; ordre des mots. % Altérations de nombres dans un ms. de Tite-
Live du IX' s. [F. Shipley]. S. se sert du Cod. Reginensis 762 de la Valicane
26 pour montrer comment les indications de nombres dans ceux de nos clas-
siques latins qui dépendent directement ou indirectement de mss. du ix s.
sont altérées, au ijoinl de ne pouvoir être acceptées qu'après avoir été
vérifiées .sur un ms. d'une autre époque. H Certaines formes de détails com-
plémentaires dans Tite-Live |R. B. SteeleJ. Etude de 25 p. sur le style de
30 T.-Live d'après l'éd. de Weissenborn-Miiller. % Fragments de liturgie des
premiers temps de l'Église chrétienne dans des inscr. Syriennes fW. K. Prin-
licej. P. étudie et commente un certain nombre d'inscr. K L'optatif grec
de répétition (Opt. iteralivus) [J. T. Allen]. Art. de 26 p. A. examine s'il
est juste de dire que l'opt. de répétition en grec représente un subjonctif
36 original, par un changement de mode. H Récit de la bataille de Salamine
dans Hérodote [B. J. 'Wheeler]. Montre que le récit d'Hérodote forme un
tout qui se ti^nl, et qui cadre très bien avec ceux d'Eschyle, de Diodore et
de Plularque, ces deux derniers n'ayant qu'une valeur secondaire . H Le Nicias
de Pasiphon et celui de Plutarque [B. Perrin]. Le Nicias de Pasiphon est
40 la source directe de Plutarque pour la plus grande partie de ses chap. W
et V.1 L'inscr. de Duenos [G. Hemplj. Texte, commentaire et explication,
qui tout en reposant sur l'interprétation de Gonway, la modifient et la
rectifient en certains détails. Art. de 20 p.
Hlf Proceedings of the 34 annual Session of the Amer. Philol. Assoc.
45 tenue à Schnenectady (N. Y.), juillet 1902. Note sur Sénèque Médée, 378-
382 [G. G. Bushnellj. Explication. Dans ce passage qui offre des analogies
avec 'Virg. En. 1, 201-296 et Georg. 1, 12-14, S. songe à l'ouverture d'une
porte, et vincula rerum peut être traduit par la porte fermée de l'univers.
il Sénèque Médée [G. Knapp]. Explication de 447, 385-386, 390-391, 387, 301-
60 339, 556-567, 191, 191-196. % Velleius 2, 42, 2 [W. H. Kirk]. Explication de
« et privatus et tumultuaria ». f imitations de Platon dans Glément d'Ale-
xandrie |F. L. Glarck]. Liste de ces citations, faites d'après le texte original,
et non pas de seconde main; elles sont donc importantes comme testimo-
TRANSACTIONS AND PROCEEDmGS, ETC. 163
nia donnant le texte dont on se servait alors dans les écoles d'Alexandrie.
H Sens et emploi de çiXwv et Çévwv dans Dem. l'ro. Cor. 46 [W. S. Scarbo-
rough;. Pris dans le sens ironitiue ils désignent ; î-iXoi, les amis, dans le sens
ordinaire du mot, ihoi, les amis gagnés par des présents, qui les donnent
ou les reçoivent. K Les pertes de la Litt. Uitine [A. F. Wert], Nous n'avons 5
que 77-2 auteurs, dont 270 no nou.s sont connus que de nom, et 3o2 dont
uou.'^ n'avons (lue des fragments. Sentiments qu'on éprouve devant tons les
auteurs qui sont perdus, t Études sur Hésiode (E. Sibler]. On ne sait rieu
sur le père d'il. Comment la Théogonie et les travaux s'éclairent l'un l'autre;
Homère et Hésiode : ressemblances de forme et de métrique ; prestige des lo
légendes Troyennes, qui se remarque même chez Hésiode. H Raison de la
longueur du premier chœur d'Agamemnon [A. Hall]. Ce chœur de 200 vers
n'est si long, que parce que le poète a voulu faire accepter des auditeurs
la possibilité pour Agameuinon de revenir de Troie en moins d'un jour. H
Mots et constructions poétiques dans l'Anabase de Xénophon [G. F. Smith]. 15
Liste des mots épiques, poétiques, qui sans être épiques comme couleur, se
montrent dans l'épopée, empruntés à la tragédie ou à la poésie : construc-
tions poétiques avec les prépositions, avec û;, varia K Verbes composés
avec des prépositions dans Eschyle [E. L. Green]. Etude de statistique. ^
L'emploi de xÉ-/.),r)nai et le sens d'Euripide, HippoL, 1-2 |J. E. Harryj. Kix),7)ijLai 20
signifie « je me nomme ». Ilo),).ri = SovaTri, (lefinT») : il faut rapprocher x£x).r]-
(iat de KÙTipi;. ^ Le Carmen Figuratum tel qu'on le voit dans les œuvres de
Publiiilius Optatianus l'orphjrius [N. W. Helm]. Cet auteur qui vivait au
temps de Constantin joue avec les difficultés les plus compliquées de la
versification, c'est ce que montre H. dans cet art. accompagné de flj,'. t 25
Sur Tacite Agric. 31, 5 [C. Knapp]. Supprimer le « in » qui précède liberla-
tem et lire « libertatem non la penitentiam latini ». Explication.^ La villa
Puteolanum de Ciceron JK. P. Ilarringtonj. Étude sur cette villa de Cioéron.1[
La musique et le rh.y thme poétique des Grecs d'après les recherches modernes
|J. A. v. Krockhoven;. Montre comment il faut résoudre celle question qui est 30
d'ordre purement musical. ^Lesqualre premiers pieds de l'hexamètre dans
les Satires d'Horace [G. C. Bushuellj. Étude accompagnée de 2 tableaux
de statistique, sur la manière dont alternent les dactyles et les spon-
dées. ^ Le tombeau de Tarpeia et l'origine du nom de Roche tarpéienne
|II. A. Sanders]. La Tarpeia ensevelie sur le Capilole doit avoir été une 35
Vestale. Les libations qu'on lui offrait sont mentionnées par Ilor. Od. 3,
30, 9. La roche Tarpéienne tirait son nom du fait qu'une branche de la
famille Tarpeia demeurait à cet endroit à l'origine, et c'est de là que vint
le nom de Tarpeia. H Propriétés du discours épique dans les Argouautiques
d'Apollonius de Rhodes [E. Fitch]. Etude du mètre, du vocabulaire, de la 40
syntaxe de ce poète en vue de bien déterminer sa manière. % Varia [J. C.
Rolfe]. Sur Hor. Carm. III, 6, 21. De tenero uugui signifie "de toute
sa jeune âme ". Ganicula désigne Sirius. Sur Varron I-. L. V, 3 <cf. R. de
Phil. l''), 120>, ce passage n'est clair que siposet pons se prononcent de la
même manière. K Les pestes mentionnées dans T.-Live ;R. B. Steele]. T. u
L. insiste surtout sur le côté religieux. T Zeus dans la nature [A. S. Coo-
ley] < cf. R. d. R. 26, 1 U, 13 >. Nous savons par les auteurs que 30i) ans
av. J.-G. Ju))iter est tour à tour identiOé avec le ciel ou l'éther, l'air, le
soleil, l'éclair et eulln avec l'univers. H Les (ia<rtXT|CO! Osoi d'Hérodote III, 60
et V, luG iU. G. Tolmanj. Dieu suprême; autres dieux; dualisme : adop-50
tion de dieux étrangers. ^ cic. De nal. ileorum I IM. L. Earle]. Corrections
proposées pour 1, 3-4, 16, 22, 25, 37, 88, 90, 101, 107. If L'infinitif chez Lucain,
Valerius Flaccus, Stace et Juveual [W. K. Clément). Substantifs, verbes,
164 1902. — FRANCE.
adjectifs etc., disposés itipliabéliquement, après lesquels on trouve l'inf.
chez ces 4 poêles, t l-a proposition cuui chez Piaule [W. E. Waters]. Se
présente 814 fois dans Piaule; son emploi et ses significations. H Témoi-
gnage d'Aristophane sur les conditions sociales et économiques à Athènes
B [A. Fairbanlis]. Simple mention ainsi que de l'essai suivant : L'asyndeton
des participes chez les orateurs alliques [R. R. Radford].
W Philological Assoc. of the Pacilic Coast. Dec. 190t. Le hiatus chez
Pindare [E. B. Clapp]. Beaucoup moins fréquent que dans Homère; cas où
il se. rencontre. L'élision chez P. Tableaux statistiques. H La fable dans
10 Archiloque, Hérodote, T. Live el Horace [H. T. Archibald]. Groupant ces
auteurs deux a deux Hérodote et T. Live ; Archiloque et Horace, A. mon-
tre ce que la fable est pour chacun d'eux, et comment ils s'en servent. H
Nicandre et Virgile |13. 0. FoslerJ. Comment il faut enleudre Quinlilien
Insl. Or., X, 1, 56 " Nicaudrum frustra seculi sunt Macer et Vergilius ". 11
15 est très probable que Virgile s'esl inspiré de Nicandre pour le côte pratique
de son sujet, et qu'il lui doil, en plus, qqs. réminiscences poétiques et qqs.
préceptes moraux. H Le discours perdu de Cicéron Pro muliere Arretina
[F. S. Dunn]. Etude qui repose sur Pro A. Caec. 33, 97; c'est le seul dis-
cours prononcé pour une femme, il est contemporain du Pro Quinctio et
20 du Pro S. Loscio. Celait un judicium privatuiu de l'espèce appelée aclio in
rem, et une causa liberalis déférée aux deceiuviri lilibus judicandis. Il doit
dater des deux premières années de la carrière de Ciccroii comme orateur.
t Théorie de Plularque sur la musique |F. M. Padell'ord]. Eu quoi d'après
Plutarque la poésie diffère-t-elle de la prose. Rapports de la poésie avec la
25 nature el la vérité. Bui des benux-arts. P. formule les théories de PI. d'après
une étude synthétique de tous ses ouvrnges. Z.
Uuiversity-Studies (published by the Un. of Nebraska). Vol. III (1902).
Liv. I. Le grec et le latin dans la nomencialure biologique [F. E. Cléments].
Résumé des principes de la formation des mots eu grec et en latin. I.
30 Grec, les mots sont ou dérivés ou composes; A, dérivation, principes pho-
nétiques généraux ; noms suffixes; adjectifs suffixes. B, Composition syn-
lactique et non sjntactique : la première est l'union de deux mois sous un
seul accent, dont l'un ne sert qu'à modifler l'autre cl se met au cas voulu
par le rôle qu'il joue ; la seconde celle de deux termes morphologiquement
35 coordonnés, bien que l'un soit généralement subordonne, comme sens à
l'autre, c'est cette dernière qui est la seule composition réelle. Ces mots
composés comprennent trois éléments que C. éiudie longuement ; le der-
nier terme, la voyelle thématique, le premier terme. H, Latin, les mots
dérivés sont 1res nombreux, les composés relativement peu nombreux, d'où
4u il suit que tout au rebours de ce qui arrive pour le grec, la dérivation a
une importance beaucoup plus grande en latin que la composition. Noms
suffixes; adjectifs sufflxes. Composition, mêmes remarques que pour le grec.
Conséquences de ces lois pour la nomenclature biologique. N.
a
FRANCE
Rédacteur général : Henri Thédenat.
M Annales de l'Est. XVI" année, 1902. Pétrojie et le roman des temps
ncroniens [A. GoUiguon]. A propos d'uu roman moderne, C. examine et dis-
cute l'opinion de Sogliauo qui prétend que le « Satiricon » renferme des
allusions ironiques au christianisme. 11 conclut qu'il n'y est pas question
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DES TRAVAUX HISTORIQUES. 163
des chrétiens et que, si l'auteur les a entrevus, il a rtû les confondre avec
les juifs ou les adeptes des superstitions orientales et rester indifférent à
leurs dopmes. A. J.
Annales de l'Université de Grenoble. T. XIV, n» 1. La méthode
Socratique |G. Dumesnill. L'expression est fort employée, la chose mal s
connue. D. pense qu'il ne faut la chercher dans Platon qu'avec réserve,
mais plutôt dans les " Mémorables" de Xénophon. 11 montre Socrate
comme " un causeur victorieux, parce qu'il était un connaisseur d'imes ".
Son principe que rien n'est en vain; sa croyance à la Providence; ses idées
sur la dignité du travail. Socrate fut un homme religieux, un mystique. H io
Une nouvelle histoire de la littérature latine [S. Chabert]. C. r. de Cl.
Lamarre, Histoire de la littérature romaine depuis la fondation de Rome jusqu'à
la fin du gouvernement républicain. Tout en faisant l'éloge de cet ouvrage
qui fait une assez large place aux monuments primitifs, C. craint que les
traductions, très nombreuses, de L. ne laissent au lecteur une idée insufll- is
santé du génie de la langue latine. A. J.
Bulletin archéologique du comité des travaux historiques, 1902.
inMivr. (Héron de Villefosse]. Note de H. de Gériu-Ricard, qui, par des
fouilles, a reconnu que le monument de Fourrières, près Aix, en Provence,
a un caractère funéraire. H [Id.J. Note du précédent sur trois sépultures 20
trouvées au même lieu. H [S. Reinach]. Découverte par Corot, aux environs
de Minot (Côte-d'Or), d'une lance et d'un bouton en bronze. H [Prou]>
c.raziani signale deux sarcophages antiques trouvés à Moroges, Saôue-et-
Loire. \ [Héron de Villefosse]. Gollard annonce la découverte près d'Auch
d'une sépulture antique avec un mobilier très simple. \ [Id.]. Rapport sur 25
la continuation, par Mallard, du déblaiement du théâtre de Drevant, Cher.
II ;id.;. Thiers signale la découverte à Narbonne de la sépulture de G. Atlius
Qu.irtup, lapidarius, avec deux lignes, contenant sans doute les noms de sa
femme, martelées, f [S. Reinach]. Mémoire d'U. Dumas sur des stations
préhistoriques et protohistoriques du Gard. If [Breuili. Rapport sur les 30
fouilles de la grotte du Mas d'Azil, Ariège (planches, 1 fig.). I» Fouilles de la
rive droite. Description et stratigraphie du gisement. Description détaillée
des fouilles. Description des objets eu silex, or, ivoire, des ornements et
objets d'art ; 2» Fouilles de la rive g. Assise pélégyque ; assises calceutique
et protosidériqiie. H Exploration archéologiq\ie de la forêt de Rouvray (fig , 35
plans) [L. de Vesly]. Route romaine de Rouen à Paris par Caudebec-lès-
Elbeuf. Fanum d'Oreval, sur un plan carré, avec enceinte. Description
d'une villa et d'un balnéaire à la Mare-du-Puits, commune d'Oissel. Dans
le balnéaire, tessère en plomb avec la légemle : cvrato. If Pyramides an-
tiques de Pourrières, près Aix (planches) iOérin-Ricard]. Conclusions néga- 40
tives : ce ne sont pas des tombeaux, ni des vigies; aucune des restaurations
proposées n'est exacte. If Notice sur une nécropole préromaine et une
inscription latine découvertes à Nésazio [L. de Laiguej. Notions historiques
sur l'oppidum Nesattium en Istrie. Description de sépultures préromaines,
avec poteries et objets en bronze, f L'arpentage romain eu Tunisie (plans) 45
(A. Schulten\ 1° Règles de l'arpentage romain d'après les auteurs ; 2° Restes
de la centuriation romaine en Tunisie : Garihage ; Sousse ; entre Soleman
et Grombalia ; plaine du Mornak. f Le tombeau de Praecilius à Coustantine
(plan) fChabassièref. Série de chambres souterraines contenant plusieurs
sarcophages, parmi lesquels celui d'un orfèvre ; inscription sur un des 60
sarcophages.
IfK 2« livr. [G. Perrot]. Découverte à Poitiers d'une statue de Minerve, en
marbre blanc, de grandeur naturelle. Style archaïque. N'est pas un original
106 1902. — FKANCE.
grec, t IFoudrignier]. Autels romains de Belgique, Luxoiiiljourg el pays do
Trêves. ^ (Girard |. I,e iniir romain du nord de l'Angleterre aurait été
conslrull en pierre par Sepliiue Sévère pour remplacer un rempart en terre
d'Hadrien, f |llamard]. Rapports sur ses fouilles de llermcs, Oise, t il.a-
& croix]. Notes sur les mosaïques de Rivières, Salles et Grangoule dans le
Tarn; estampilles de poteries trouvées à Monlans ; verreries antiques du
Musée d'Albi. H [L. Bousrez]. Sépulture gallo-romaine dans la commune
des Ports, Indre-el-Loire : cercueil en plomb dans un sarcophage, avec
nionrtaie de Claude le Gothi'iue. U [Arnaud d'Agnclj. Dix stations prctiis-
«0 toriques sur le plateau des riaparèdes. 'Vaucluse, avec plus de 5fX)0ins-
irunieits en silex. ^ \L. Blancard). Trésor à Brusq, près Toulon :
qqs bronzes romains, très peu d'argent marseillais, des grands et moyens
bronzes de Mar.seille, 1500 petits bronzes de Marseille, très rares, f |Corot].
Deux tumulus de Minot, Côte d'Or, n'ont donné que des objets en bronze.
*8 H [Coutil]. Résumé des découvertes archéologiques de la période gauloise
faites dans l!s cinq départements de Normandie, f -[Parât]. Découverte
près Avallon, au lieu dit l'Etang-Miiiard, d'une station de l'époque
chelléenue. H iG. Carrière]. Sépultures antiques à l'ouzilhac, Gard. H
IBlancaid]. Insiste sur la provenance marseillaise de l'inscripl. phénicienne
îo du Musée de Marseille. H Chauvel et Vauvillé]. Fibules gauloises de la
Charente, de la Somme et de l'Aisne, f (Moulin). Provenance locale du
silex dont on a fait les instruments trouvés à Baume-du-Peyrards, Vau-
cluse. K [Anqueiil] Substructious el débris antiques trouvés à diverses
époques sous la cathédrale de Bayeux. K [<Jh. Mag:iej. Antiquités découvertes
îB sur la Montagne Sainte-Geneviève, rue Dante, en 1901. 1 [Ph. Vircy].
Infiltration de données égyptiennes dans le développement du mythe grec
d'Hercule ; théorie appuyée par la présentation de nioniiments figurés.
K [Demiauj. Observations sur quelques groupes de lettres du calendrier
de Coligny. 1] (BabelonJ. Intérêt qu'offrirait la continuation des fouilles de
30 Vielle-Toulouse. i[ [Gagnât]. Sépultures gallo-romaines d'Argenteuil explo-
rées par Gillel. K (S. Reinach. Station phréhislorique au lieu dit Champ-
la-Juslice, près Autun, mémoire de V. Arnon. f [f. du Ghatellier]. Les
monuments mégalithiques des îles du Finistère, de Béniguet à Ouessaut :
lies Béniguet, Triélen, Quéméiies, Jlolène, Le.lénès de Molène, Ouessant.
36 Très grand nombre de monuments dont l'existence n'était pas soupçonnée.
H Notices sur onze maillets de pierre découverts à Péchoyal, Basses-Alpes
(Qg.) JArmand d'Aguelj. Plus anciens que tous les analogues connus, ces
maillets sont de la période néolilhiquî, époque Robenhausienne. K Un
tumulus llalstaltien à Minot, Côte-d'Or (flg. planches) [Corot]. Fouilles dont
40 le résultat a été inespéré. On n'y a trouvé que du bronze, mais très beau. \
Les cimetières gallo-romains de Sissy et d; Berthenicourl, Aisne (flg.) (Th.
EckJ. Description détaillée de fouilles dans des sépultures qui ont fourni
un mobilier d'un très grand intérêt. K Rapport archéologique sur les fouilles
faites en 1901 par le service des monuments historiques de l'Algérie
45 (planches) [Gsell]. Tkugad ; I^ambèse, où ou a déblayé le quartier central
du camp ; Tébessa-Khalia; Morsotl ; Kherbet-Bou-Addoupen. K Note sur
les fouilles des monuments historiques en Algérie pendant l'année 1902
[A. Ballu]. Lambèse, le praetorium ; Gherchol, fouilles de Waille. 1[ Les
fouilles de Dougga, en octobre-novembre 1901 (planches) [.Merlin (. Ces
50 fouilles ont permis de constater que lé Forum n'est pas la où on l'avait cru
jusqu'ici; que la ville antique subsiste entière sous 'i mètres de déblais.
Textes des inscriptions trouvées dans les fouilles. H Inscriptions
deDouggalL. Poinssol]. Textes inédits ou roclillant les lectures précédentes,
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE DES TRAVAUX HISTORIQUES. 167
recueillis sur place par P. t fouilles & Henchir-Bou-Guerba, Tunisie,
exécutées par Du Breil de Pontbriand [Saladiu]. Mausolée avec sujets
Dgurés violé à une époque ancienne ; tombes diverses ; citernes ; barrage ;
huilerie. 1 Note sur les fouilles exécutées à Sousse et à Sidi-el-Hani (Dg.,
pi.) [G^' Goetschy;. La ville d'Hadrumétet se prolonge par des tonabeaux ■■;
au-delà des enceintes reconnues. G. y a trouvé des objets intéressants,
particulièrement des terres cuites dont l'une est coloriée. A Sidi-el-Hani
sépultures et, à Thala, bas relief inachevé représentant l'enlèvement de
Proserpine. % Note sur une nouvelle tabella devotionis trouvée à Sousse,
Tunisie (planche) [AudoUent]. Tabella contre des cochers de course, lo
Curieuse par sa disposition graphique et par des particularités de style et
d'orthographe. 1 Inscriptions inédiles de Tunisie [Gaukler]. Inscr. de
Heuchir-ben-Hassen, Henchir-Zikounat, Henchir-Sidi-Sabba, Bir-Moherga,
Sakhiet-Sidi-Youssef, Sousse. \ Marques céramiques grecques et romaines
trouvées à Carlhage durant l'année 1901 [K. P. Delatlrel. 98 marques, dont is
l'une est datée par les consuls de l'an 130. S La mosa'ique de Fcrryville
[D. Viollier;. Découverte près du lac de Bizerte, dans une villa, de deux
mosaïques dont l'une est géométrique. L'autre représente des chevaux dont
deux sont nommés : Diomedes, Alcidcs.
1^ 3» livr. |Ph. Berger). Envoi par P. Bardey d'inscriptions rupestres du 20
district de Kouroob, au N. de Yaffa'i et mentionné pour la première fois
eu Europe; seront dans le Répertoire d'épigraphie sémitique. ^ [Gagnât],
l'remières données relatives à un projet d'exploration archéologique du
Monténégro. H [Héron de Villefosse], Mort de Miintz. ^ [Ph. Berger]. In-
scriptions du temple d'Esmoun à Sa'ida, communiquées par Bouvier et dont 25
l'autheniicité est incontestable. \ [S. Reinach'. Note d'Arnaud d'Agnel sur
les centres agricoles gallo-romains des bords du ruisseau de la Cadière,
Uouches-du-Rhône; ferme, réservoir pour retenir les eaux, nombreux débris,
iuscr. funéraire. ^ [Thédeuat]. Note de CoUard sur des antiquités romaines
do Sainl-Lary, Gers. ^ [Héron de Villefosse], Mallard a déblayé le tiers du 30
théâtre romain de Drevant, Cher. % [Id.j. Antiquités romaines nombreuses
et médaillon de Pergame, aujourd'hui au Cabinet de France, recueillis par
Sauvaire à L'Escale, Basses-Alpes. 1 [Id.]. Complète des renseignements
fournis par Gaukler, en démontrant que des mosaïques d'Arles Trinque-
tailles, enlèvement d'Europe, d'Aix en Provence, (irphee et les animaux, 35
de Saint-Paul-trois-Ghâteaux, délivrance d'Hôsioiie, ne sont («as inédites.
^ [Prou]. Fouilles de Léon de Verly dans la forêt de Rouvray, Seine-Inférieure :
petit temple à triple enceinte, avec débris préhistoriques et romains, et
monnaies de Trajan à Constantin; voie romaine; enceinte maçonnée de
65 mètres. ^ (Thédenatj. Découverte par Doublet de sépultures romaines H
dans la rue Rivoli, à Nice. 1 [Héron de Villefosse]. Dissard signale l'entrée
au Musée de Lyou d'une inscr. d'un prêtre de Rome et d'Auguste trouvée
à -Monléal, .\in, et de diverses inscriptions funéraires; textes. ^ [Gaukler].
Monnaies, pierres gravées, objets divers entrés au Musée du Bardo. 1
[Gagnai]. Rapport du commandant Toussaint sur les reconnaissances is
archéologiques des brigades topographiques à Batua, Mezloug, Bou Saada
en Algérie, Souk el Arba, Teboursouk, Bou Arada, Feriana, Sidi-.Ali-ben-
Aoun, El Aguareb, Mahares, Nakia en Tunisie. ^ fOaukler]. Rapport sur les
fouilles du Sud Tunisien à Bou-Ghrara, forum avec arc de triomphe et
inscription, temple à la Concorde; à Ksar-Tareine, forlin et i)Oste romains. SO
1 [Delattre;. Balance romaine trouvée à El-Menchar. ^ [Berger). Inscr.
punique à Tanit envoyée de Carlhage par Gaukler. 1 [Delattrej. Diverse»
inscr. funéraires de Carlhage. ^ [Ballu]. Rapport au Gouverneur g*' de
16» 1902. — FRANCE.
l'Algérie : Fouilles de Cherchell, Lambèse, Khamissa, Morsott, Timgad,
Tébessa-Khâlia,Tobna-Barika,Kherbet-bou-Adouffere. N'gaous : catacombes,
les lor» Ir. en Algérie, Timgad. 1 fCsell]. Milliaires recueillis par Jacqiielton
dans la région de N'gaous. t [Hcron de Villefosse]. Mémoire de Molins sur
5 les ruines de Tlemcen avec plan utile à consuller. K [Id.j. Deiatlre envoie
une inscr. trouvée par Heurtebise ; c'est une dédicace à Dioclélien entre
287-290, où est mentionné le municipium Marianum Thibaritanorum.
K [Gauckler]. Enumération et description d'inscriptions et d'antiquités
trouvées dans diverses localités ou entrées dans des musées de Tunisie ;
13 entre autres, tête de Vénus d'un bon style, bijoux, mosaïque représentant,
dans un gracieux décor, Neptune dans un char attelé d'hypocampes, et,
à chaque angle, une des -i saisons. \ [Toutaiu]. A propos de travaux de
Donau, Le Bœuf et Pontbriand, T. pose quelques questions non encore réso-
lues sur la route de Tacape à Gapsa, sur la direction, le tracé, les stations
ts et les castella du limes Tripolitanus. ^ [Gauckler] . Fouilles de villa avec
2 mosaïques. V. plus haut, à la fin du fascic. 2. K [Garton]. Inscr. funéraire
de Aïn-Serrag. H iBallu]. Découverte n Timgad d'une très belle mosaïque
représentant Diane au bain et Actéon. \ [Gauckler]. Inscr. de diverses loca-
lités de Tunisie, la plupart funéraires ; milliaire de la voie de Carthage
20 à Thévcste, de l'an 123 ap. J.-G. % [Id.]. Rapport sur les fouilles de divers
endroits de Tunisie : Henchir-Souar, Carthage, l'Ariana, Dougga, El Djam,
Bou-Ghara où l'on a déblayé le Forum et ses monuments, t [Carton]. Inscr.
funéraire de Sousse. ^ [Gagnât]. Fouilles de Merlin à Dougga, où inscr.
avec 1™ mention de la civitas Geumitanorum. t [Gaukler]. Diverses irou-
2C vailles faites en Tunisie, entre autres, dédicace du Gapitole de Ilenchir-
Douemis, autrf. Saia Maior, beau buste de Vespasien, etc. H [Héron de Vil-
lefosse]. Envoi par Delattre d'un curieux tombeau carthaginois, d'un
fragment d'inscr. daté par les noms des consuls de l'an 43 ap. J.-G. ^ [Id.].
Papier envoie des fragm. de sculpture du musée de Bône, Hinglais, un
30 galet trouvé àConstantine où est sculptée une tète de Neptune suivant II.,
plutôt de Pluton suivant II. de V. f [GaucklerJ. Pièces céramiques romaines
trouvées à Sousse par Henry : Statuettes, lampes, poteries, collier, cou-
ronne de plomb. If [Id.]. Fouilles de Dougga par Merlin et Bruel : Suite du
déblaiement du Gapitole; inscriptions; mosaïque dont le sujet inspiré de
as Virgile (Aen. 8, 146) représente les cyclopes travaillant aux armes d'Achille.
t Les bains de la villa gallo-romaine de Champvert, Nièvre (pi.). [G. Gau-
thier]. Description détaillée de thermes romains fouillés par G. au pied
d'une colline sur laquelle on a autrefois découvert une villa. \ Notes d'ar-
chéologie algérienne [S. Gsell]. 20 milliaires de la route de Setiane à Thu-
40 bunae dans le N'Gaous. Inscriptions diverses des ré^'ions de N'Gaous, Chotl-
el-Hodna, Téniet, Chanzy, Aïn-Témouchent ; chapelle chrétienne dans la
région de N'Gaous. Identillcation de Tepidae avec Sidi-Abdelli. Inscr. de
Khamissa. H Note sur un cippe funéraire à bas relief romain d'Henchir-
Souar ^planches) [Gauckler]. Cippe gravé sur 4 faces : Sur la face principale,
45 Gérés, sur la face postérieure, Proserpine ; sur les autres faces, les 2 époux ;
l'épitaphe de la femme et de sa lille a été gravée, pas celle du mari.
L'artiste a signé E;j).oyi, génitif latinisé pour EuXoyou. Henry Thbdbnat.
Bulletin critique, 22« année, T. 8, '6 jr., Dionysius of Halicaruassus, Ihe
tliree literary lelteis (Ep. ad Ammaeum 1, Ep. ad Pompeium, Ep. ad Am-
50 maeum 2) Texte et trad. anglaise par W. R. Hobbrts [Max Egger]. Fort
méritoire. H H. Omont, Notice sur un très ancien ms grec de riivangile de
saint Matthieu [A. L.]. Plus important peut-être pour l'histoire de l'art que
pour la critique du texte. H b^angelium sec. Malthaeum, éd. F. Blass (Teubner)
BULLETIN CRITIQUE. 169
[A. L.]. Ed. utile à consulter pour la critique du texte, mais qui ne doit
pas être recommamiée à ceux qui ne seraient pas en état de la contrôler.
f^ 15 jr., Jdllian, Vevcingêiorix jA. de Barlhélpiuy], Fait grand honneur à
l'érudition et au talent littéraire de J. t A. Erhard, Die aUchrisiliche Lilemlur
u. iliro Erforschung v. 1884-1900. Sect. 1, Die vornicaenische Litteratur 6
[ Verschaffell. Imparlialilé et compétence. f1[2ojr. lireslamr phiiol. Abhan-
dlungt». vni 2 ; S. GlOECKNER, Quaestiones rheloricae, historine nrlis rhetoricae
iiuiilis fuerit aeuo imperalario. — 3. Joh. v. Hbydbn-ZibLWîCZ, Proleijomena
in Pseudocclli De universi naUira libelhtm fP. Lejay]. 1, Sera utile à ceux qui
s'intéressent au détail des artes rhetoricae.— 2. Diss. très soignée et facile lo
à suivre. U Vei-giUo, l'Enéide comm. da R. Sabbadini. Lib. 1, 2, 3. 3" éd. [Id.].
Hecommandé. Hlf 5 fév., A. VENxuni, Storia deW avte italiana. I : Dai primordi
dell' arte cristiana al tempo di Giustiuiano (pi.) [E. Bertaux]. Satisfait à
toutes les conditions que réclamait la noblesse du sujet, f Sexti Propertii
carmina éd. Phillimore [F. Plessis]. Travail utile, consciencieux et distin- «5
gué. If S. GSELL, Les monwnenls antiques de l'Algérie 1 (pl.l [A. Baudrillart].
Éloges, nu 23 févr., Florilegium graecum iti usum primi gymnasioriim ordinis
colleclum a philologis Afranis. Fasc. ll-Ui [G. E. R.]. Il serait à souhaiter
que de semblables Florilegia fussent mis entre les mains de notre jeunesse
studieuse, t G. Pascal, L'incendie de Home et les premiers chrétiens. Trad. de 20
l'italien sur la 2' éd. [Fabia]. Vaut moins par les conclusions que par le
savoir et le talent de l'auteur, la vigueur et la souplesse de sa dialectique.
W 5 mars, E. Thomas, Pétrone. Venvers de la société romaine, 2*^ éd. [Id.].
Il est fâcheux que l'auteur si bien préparé à écrire sur Pétrone l'étude
d'ejisemble vraiment scientifique, se soit borné à mettre il jour par qqs pages 2f
nouvelles l'essai publié il y a dix ans. t Herondae mimiambi. Accedunt
Phœuicis Coronistae Mattii mimiamborum fragmenta, tertium éd. O. Gru-
sius. Ed. min. [G. E. R.]. Irréprochable; permet d'attendre l'ed. major.
1[ Laurent et G. Hartmann, Vocabulaire étymologique de la langue grecque et
de la langue latine [Id.]. Très complet, trop com[det même; représente un 30
travail énorme. UIJ \'i mars, II. I.echat, Le temple grec (pi.). [Michon].
Information très sùro; précision, clarté et élégance. U S. Gsbll, Les monu-
meyits antiques de l'Algérie, T. 2 (pi.) [A. B.|. Utile. Ulf 23 mars, G. Rodier,
Aristote, Traité de rdine, trad. et annoté, 2 vol. |E. B.]. « Maître livre, comme
nous en avons trop peu en France, en particulier sur les questions aristo- 35
téliciennes. » n ^ avr., A. Bœckh. Lebcnsbeschreibung u. Auswahl ans seinem
wissenschafllichen liriefwechsel, v. Max IIOFFM ANN IG. E. R.]. On ne peut
guère reprocher qu'un ton dithyrambique. W 2ii avr., Les satires de Juvénal
trad. eu prose versifiée par L. BBRKiaR, 2 vol. (pi.) [Plessis]. Bien que
conçu en dehors des règles de la critique et de l'usage des philologues, ce 40
livre rendra des S!3rvic;s. t Pontremoli et M. Gollignon, l'ergame (pi.)
[Michoiil. Beau volume. UK 5 mai, Procli Diadochi in l'ialonis ftempublicam
comm'ntarii. Ed. W. Kiioi.i., 2 vol. [G- E. R.]. Ed. princeps qui fait hoiim.'ur
à laTeubneriana. % E. LÔWV, Die Naturwiedergube in der dlleren griech. Kunsl
[Michon]. A eu pour souci de condenser le plus possible, aussi maigre la 4i>
présence des figures l'ouvragj est d'une lecture parfois un peu difficile.
UU 2'ô mai, L. Lallbmand, Histoire de la charité. 1. L'' Antiquité [A. Baudrillart].
Recherches les plus étendues; lecture immense; se laiss.i lire avec
la plus lirando facililé. 111] liijn., Gh. Dibhl, Jiistinien et la civilisation
bgzanlinc au Vl" si(-cle [Monnmeias (\e l'art byzantin) [A. D.]. Remplacera 50
utilement les travaux vieillis do Gibbon et de Lebeau. f Ghronique. Nou-
velles des Musées d'Italie |Thédenat]. UU b jlt. Patres Apostolici. Texlum
""ec. Fr. X. von Funk. 2» él. [G. Morelj. Longues et patientes recherches.
170 1902. — FRANCE.
1 1. M. COLLIGNON et L. GOUVK, Catalogue des vases peints du Musée national
d'Athènes. — 2. A. de RiddbR, Catalogue des vases peints de la Bibliothèque
nationale [Michon|. 1. Remarquable concision, rien d'essentiel n'y est omis.
— 2. I.a description avant tout pratique répond pleinement à son but. f
5 U. von WiL\MOWiTz-MOKLLKNDORFF, Griech. Lesfbuch (Texte et commen-
taire) [R. G.]. Les noms de l'auteur et des collaborateurs garantissent le
choix des extraits. L'étude du passé y est appliquée et bornée aux besoins
du présent, largement compri.». t Chronique. P. Rbynaud, La civilisation
païenne et la religion [J. A.]. Agréable mais sans caractère scientiUque. ^f
(0 15 jlt. n. GlaBSener, I. L'emploi des modes chez Lactance. — 2. La syntaxe
des cas chez L. — 3. Note additionnelle aux précédents. — 4. Les changements
de signification dans L. — 5. Les néologismes de L. [R. Cahen]. Travail sans
valeur qui mérite d'être signale comme exemple d'un genre heureusement
de plus en plus rare. KK 15 aoû'.. J. Jtjthner, Der Gi/miuis/icos rfes Philoslraios
IB [R. C.). Est l'introduction et le commentaire critique complet d'une éd.
nouvelle du Gymn. Exactitude minutieuse, jugement solide. %^ 5 sept.
Gh. DlTîHL, Justinien et la civilisation byzantine ait VI' siècle (pi.) [J . Gay].
Erudition très sûre et très bien informée ; intéressera les historiens, les
archéologues et aussi le grand public. If L. Joubin, Les établissements gréco-
20 romains de la plaine de Martres-Tolosane (pi.) [A. Baudrillarl]. Le problème
de Martres-Tolosane est aujourd'hui résolu, grâce au soin minutieux
apporté par J. tant dans l'exécution des fouilles que dans la publication
des résultats. tV 13 sept. C. GrbgORY, Texlkritik des Neuen Testaments II
[P. Gamusel]. Des réserves, mais qui ne diminuent en rien la valeur de
25 l'ouvrage, m 25 sept. G. Lampakks. Mémoire sur les Antiquités chrétiennes de
la Grèce (pi.) (B. K.]. Très remarquable. Hlf 5 nov. L. Constans, P. Cornelii
Taciti Dialogus de oratoribus. — L. Gonstans et G. GiRBAL. 1. T. de situ ac
populis Germanise liber. — 2. De vila et moribus Julii Agricolse. — 3. 7". Histo-
riarum quse supersunt. — 4. T. ab excessu divi Augusti qurn supersunt 2 vol. —
30 L. Constans, Élude sur la langue de Tacite [P. Lejay|. Œuvre considérable,
témoigne d'un travail poursuivi avec persévérance pendant plus de 7 ans ;
répond aux nécessités de l'enseignement et aux exigences de la science. S
F. Lbo, Die griech. rôm. Biographie nach ihrer lilterarischeti Form[P. LejayJ.
Système prêtant à la critique, mais grand nombre d'analyses intéressantes,
36 de rapprochements neufs, de savantes remarques et de conjectures sédui-
santes. ^H 15 nov. H. d'Arbois de Jubainvillb, Cours de littérature celtique.
XII : Principaux auteurs de Vantiqui'é à consulter sur Vhistoïre des Celles
[Ernault]. Utile et consciencieux. IJH 15 déc. H. B. Swete, Pairistic study
[Morel]. Excellent petit livre. H G. Fallu dk Lessert, Fa'^les des pi-ovinces
40 africaines {Proconsulaire, Numidie, Maurétanie) sous la domination romaine, 1, II
[Héron de Villefosse]. Précieux instrument de travail, indispensable à ceux
qui étudient l'histoire de l'Afrique, et digne d 'être consulté avec la plus grande
confiance. HK 25 déc. yi/éianges Léonce Couture [P. Girardin]. < mentionnés
ici à cause de la Note sur les bustes antiques du Musée de Toulouse par
45 H. Graillot. > H. Lbbègoe.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France. 1902.
i" trim. fE. Babelon]. Discours de sortie de présidence: notes sur les membres
décédés ; travaux de la société. \ [E. Michon]. Milliaires recueillis près de
l'Arabie par Germer Durand et inscr. de la legio sexta Ferrata. H [Lafaye].
£0 Inscr. funéraire tr. à la Fontaine de Vaucluse et dédicace à Vulcain tr. au
Mont Ventoux par Moulin. H (PI.) [Héron de Villefosse]. Découverte à
Sainte-Colombe, Rhône, d'une mosaïque représentant l'enlèvement d'Hylas,
sujet plusieurs fois reproduit par les mosaïstes. ^ fP. MonceauxJ. Inscription
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES ANTIQUAIRES. 171
d'Uencliir-Djouana, h l'O. de Kairouan, se rapportant à des païens judaïsants.
f IMarchand]. Inscr. de l'Ain, territoire des Ambarré, avec noms barbares.
^ [Uertlielé]. Minerve eu marbre trouvée ;i Poitiers. \ (Pi.) [Héron de Ville-
fosse], l'alère en argent, trouvée en Syrie, avec Mars et Rhea Silvia sur le
manche, f [Michon]. Kuvoi par Germer Durand de blocs du caniil dit de »
Salomon, portant des noms de centuries, f [Esperandieu]. Observation sur
les mosaïques trouvées à Sainte-Golombe-lés-Vieune en même temps que
celle d'ilylas. Mur construit avec des amphores vides, t ! M.irtin et Girard].
Photographies de la Minerve de Poitiers, f [Héron de Villefosse]. Antiquités
trouvées par Sauvaire à l'Escale, Basses-Alpes, f (Gaulilerj. Découverte par lo
M. Chenavas, dans un fortin de Medjcz-el-Bab, d'une dédicace à Tacite de
l'an 275 np. J.-C. Le fait s'explique par les acquoinlances de cet empereur
avec l'Afrique, f (Arbois de Jubainville]. Le mol Avot, sur des monuments
céramiques, est une notation abrégéij pour avotis au génitif, et signifie
probablement farbricant. % [A. Blanchet[. Moule pour tessère de plomb, 15
trouvé à Vanne. \ [Ravaissonl . C'est Vénus qui ûgure à g. de Mars sur l'autel
asironomi(iuc de Gabies.flMaurlce]. Les effigies d'empereurs et personnages
impériaux que l'on trouve au droit des monnaies de la fin du 3" siècle et
du 4=, sont bien des portraits réels si la monnaie est sortie d'un atelier
appartenant à l'empereur au moment où elle a été frappée, f [Héron de 20
ViUefosse]. Diverses autiquités de Garthage commiuiiquées par Delallre'
fî 2« trim. fPl.) [Demoison]. Vases de Reims, en terre, avec les inscr-
« Vinu misce » et « mercem da escipe vita ». t | i.espinasse]. Note sur les
louilles et les mosaïques do Champvert, Nièvre. H (PI.) [R. Grand]. Etude
rétrospective des découvertes d'antiquités faites à Arpajon, Gintal. Puits 26
dont il est difQcile de spécifier la natunj. Stèle avec Mars en bas relief. 1
(Fig.) [Ghauvel]. Fouilles au lieu dit Bois du Bon Chauds, Charente : Théâtre,
nn des plus grands connus ; puits en p.irtie comblé avec le trésor d'un
leuiple; bassin; monnaies et fibules des li^'-S" siècles, sculptures et bas
relief représentant un vaisseau avec sa passerelle. K [D'Arbois de Jubain- 30
ville]. Simon croit (lu'un village aujourd'hui détruit du Loiret, Saumery,
doit procéder du nom Solimariacus ; ce nom devait être aussi celui de la
ville des Vicani Solimariacenses, près Neufchâteau, Vosges. 1[ [l'allu de
Lessert]. Découverte, dans les fouilles de Châlons-sur-Marne, d'une série
<le puits ; marques de potiers. K [Héron de VillefosseJ. Sceaux en bronze ^^
trouvés a Tripoli de Syrie : Aiovuire | -/priiTTovi, M. Stai | Agatangeli. H (PI.)
[Lauzun). Femme drapée trouvée à S'-Hilaire-sur-Garonne, près d'Agen.
N'existait-il pas un atelier de sculpture antique dans l'Agenais ? Enumé-
ration des sculptures trouvées dans la région. % (Blanchet[. Médaillon trouvé
à Lectoure, Gers, et représentant des divinités égyptiennes . Nouvelle *"
preuve de l'iritroducliou en Gaule des divinités d'Alexandrie. K [Blauchel].
Groupe du cavalier terrassant l'anguipède trouvé près de Windecken,
cercle de Hauau. Le cavalier rappelle le Jupiter de Landouzy-la- Ville, par
l'attribut — une roue — qu'il tient de la inaiu gaucho. Ce détail a une
importance capitale pour l'identification du cavalier avec Jupiter. % [Du- *^
muysj. Découverte, à Orléans, do l'euceinte du i" siècle, avec fraguients
divers datant du haut Empire, f [Lafaye]. Statuette en bronze de Mercure,
d'un bon travail, trouvée à. Versailleux, Ain. f [Paliu de Lessert]. Emploi
du mot divus appliqué à une divinité. If [D'Arbois de Jubainville]. Fait
observer que, eu celtique, devos est synonyme de divus. f (Fig.) [Esperan- -0
dieu]. Note de Royer sur des iuscr. de Langres contenant les noms :
MaOOacatus, Satla, Gauieius, Anextlomarus, Gippa, Cintusmus. H (Fig.)
[Déchclette'. Fibule d'un type tout à fait nouveau : 2 protomes de lions
172 1902. — FRANCE.
semblables adossés, tenant chacun une têle du taureau entre les pattes ,
trouvée à Roanne. ^ [Gassies]. Statuette inédite en bronze, tr. àMeaiix;
collection Dussy ; « appartient à la lignée des meilleures œuvres trouvées
en Gaule ». H [Monceaux). Inscr. d'Auzia — Aumale, — non inédile, chrétienne
8 avec formules païennes, de l'an 318 ; c'est peut-être le plus ancien exemple
connu d'une « mensa » véritablement chrétienne. % Pbrdrizet, Trois inscrip-
tions lutines de Roumélie (Ileron de Villefosse]. Intéressant pour étudier les
relations antiques entre iaMacédoine et la Gaule et les déplacements fréquents
des soldats. H fPerdrizel]. Rectification au texte d'une inscr. de Boiran, Macé-
10 doine <|iubliée dans le Bull, des An t., 1897, p. 352 >.f [Toulotte]. Sarco-
phage de Tebessa, Algérie, ayant contenu les restes de Grispine de Tagora,
martyre, qui avait son tombeau dans la basilique de Tebessa, et qu'il faut
identifier avec Cristine de Tyr. K [Héron de V^illefosse]. Candélabres en bronze
trouvés à Helalien, Syrie, et offerts au Louvre, f [Brune]. Cachet d'ocu-
15 liste avec l'inscription Crocodes qui se trouvait dans une chasse de l'abbaye
de Baume, f (planche) [Gaukler]. Découvertes archéologiques à Utique,
entre autres, Hercule bachique, masques de bacchante, statuettes,
inscriptions funéraires. If [P. Arnauldet]. Inscr. fausse de Rome relative à
Papinien; Borghesi (Œuvres, 10, 96-98) a publié 4 inscriptions fausses de
2« ce personnage. Kf 3" trim. (Joulinj. Rend compte de ses fouilles à Vieille
Toulouse où sont représentées les époques préhistoriques, protohistoriques
et historiques. H (Gauckler). Renseignements sur les ruines d'Enchir-
Douénin ; elles sont peu apparentes et presque inconnues, Lacroix y a
trouvé des inscr. dont l'une dédiée à Seplime Sévère divinisé, 213 ap. J.-C,
26 donne l'ethnique : Saienses maiores. 1 [Mauria]. . Trouvaille au S. de la
Maurétanie Tingitane de monnaies de Constantin sortant d'officines de
l'atelier de Lyon avec les lettres numérales gr. A-B-C ou les lettres P-S-T
et de sept officines de l'atelier de Rome marquées par des numérales
grecques, avec, à l'exergue, le chiffre XXI. K [Id.]. Les ateliers monétaires
30 de Trêves, de Lyon et de Londres avaient moins d'importance que celui
d'Arles. M. recherche les causes de ce fait. If (Planche) [Gaukler]. Descrip-
tion de bijoux trouvés à Carthage : Etui d'amulette en or, scarabée, anneau,
bagues, pendants d'oreille. H [Mowat]. Description des trésors trouvés à
Karnark et à Aboukir en 1902 : monnaies et lingots d'or; l'enfouissement
3S de ces trésors eut lieu dans un moment de panique, quand Dioclélien
assiégea et détruisit la ville révoltée de Goptos, voisine de Karnak. H [Id.].
Identité des types de 2 grands médaillons en or du trésor de Tarse avec ceux
do quelques moyens bronzes de ia communauté macédonnieniie. f [Héron de
Villefosse]. Statuettes en bronze tr. à Mandeure et signalées par Maurice
4« Bouchot: 3 Mercure, Mars, diverses, plat argenté a l'intérieur. ^ Id.].
Découverte à Boulogne-sur-Mer d'un cachet d'oculiste à légende grecque :
K\jxri, SixevTri, x^wpov. \ [Id.]. Empreinte d'une entaille assyrienne d'un type
assez répandu. If [Id.]. Bateau votif en bronze, trouvé à Fourvières, à
rapprocher de celui des Sources de la Seine au Musée de Dijon. ^ [Mowat].
4e .Moulages et description commentée de 6 des 20 médaillons d'or trouvés à
Aboukir. If [Michon]. Estime que la têle de la réplique de la Vénus d'Arles
conservée au Louvre n'ast pas rapportée comme le croit Mahler. If [Héron
de Villefosse]. Equerre en bronze servant en même temps de niveau,
trouvée à Tyr. H [Monceaux]. Monuments découverts à Cherchel : Têle,
60 peut-être d'un chef indigène ; sarcophages chrétiens. If [Michon]. Le satyre
«lit Faune de Barberini, aujourd'hui à la Glyptotèque de Munich, a servi
de fontaine comme tant d'autres figures du cycle bachique, t (Planche)
[Maurice]. M. présente des monnaies de Maxence frappées sur des pièces
CHRONIQUE DES AHTS ET DE LA CURIOSITÉ. 173
sorlies des ateliers de Rome, Ostie Aqullée, Carthage qui tous ont appartenu
à Maxence et démontre aisément que ces tètes sont des portraits exécutés
d'après un même modèle. 1[ (Fig.) [Héron de Villefossel. Plomb trouvé à
Beyrouth et portant, sous une effigie impériale (Nerva ou Trajan) : Aemilio
iunco proc Aug. liapproclieuieiit avec un analogue de même provenance s
sur lequel il faut corriger parhal en pa|)hl(agoniae). t fCagiiat]. Inscr.
funéraire d'Uadrumète gravée sur une plaque de marbre au revers de
laquelle est dessiné un cheval de course, au pas. If (Planche) Héron de
Villefosse]. Photographie, envoyée par Thiers, d'une stèle grecque du
Musée de Narbonne, crue jusqu'ici anépigrapho. On y lit: EîxXEiôr,; au- 'O
dessus du personnage. ^ [Héron de Villefosse[. Inscription grecque de
Karnalc, donnée par Maspero, contenant une liste de gens du pays, de
basse condition, ayant pris part à des exercices athlétiques. K [Maurice[.
A l'iiide des monnaies, M. contrôle et met d'accord les diverses sources de
rensei>;nements relatifs aux campagnes germaniques do Constantin. La •<>
confusion venait de ce que, pour llatler Constantin, les panégyristes repré-
sentaient ses victoires germaniques comme remportées sur les Francs. 1[
(Héron de Villefosse, Michon[. Acquisition du département des Antiquités
grecques et romaines, au Louvre, en l'JOi. Henry Thi'sdbnat.
BuHetin des sciences mathématiques, l. XXVI, 1902, 8* livr. Annales 20
inlernutionales d' lihtoirc . Congrès de l'avis 1900. ô" seclioti, histoire des sciences.
[...] Tentative réussie. Ênumération des contributions. ^^ 11» livr. Zbuthbn>
Histoire des matliémaliques dans t'anliquitc et le moyen-âge, éd. française par
Mascakt |P. Tanuery[. Sera la bienvenue. Discussion deqqs points de détail.
J. L. H. «6
Bulletin monumental, t. 66, N» 1. Le tumulus de Poulguen, Finistère
(plan, Ug.) [A. Martin). Un des plus grands du Finistère. Avait été, en partie,
fouillé en 1862; on a cependant trouvé une crypte mégalithique inviolée;
la sépulture est à incinération. Cette chambre communiquait par un trou
avec celle qui avait été autrefois fouillée. Particularité : l'allée et les deux 30
chambres avaient été remplies d'une terre noire qu'il a fallu enlever. Le
tumulus avait reçu un grand nombre de corps incinérés. K Le prétendu
squelette de Pliue l'Ancien [Héron de Villefosse]. On a prétendu avoir
trouvé le squelette de Pline à Castellamare ! La lettre de Pline le Jeune
n'autorise pas celte assertion ; les squelettes retrouvés appartenaient à des 35
victimes de la catastrophe dont aucun ne peut avoir été Pliue l'Ancien. 1
Chronique [A. Blanchetj. Découvertes et fouilles archéologiques en Orient,
à Home, en Gaule. %1 N»» 2-3. Une inscription romaine découverte à Orléans
iL. Dumuysi. Dédicace faite par les Mocetes au divo Auguste Moceli. Les
Mocètos désignaient une collectivité celtique qui honorait le dieu, auquel *o
elle a érigé l'inscription, 'i Chronique [A. Blanchetj. Fouilles et travaux
relatifs à la Gaule préhistorique et à la Gaule romaine. KK N"" 4-5. L'ar-
chéologie monumentale aux salons de Paris en 1902 (planches) [E. Travers].
Société des artistes français : Restauration du palais impérial de Trêves ;
le Parthénon ; le temple de Gybèle au Palatin; état actuel et restauration K
de la voie sacrée. H Note sur les retranchements du mont Rôa ,G. Fourier] .
Le mont Réa a été reconnu pour cette colline que César ne put com-
prendre dans les circouvallalious (7, 83) et sur les pentes de laquelle il
établit son camp (7, 69) en face d'Alise-S"-Reine. F. a reconnu que ce mont
n'a pas été occupé par les Romains et que les tortificalious qu'on y trouve 50
sont antérieurs aux Romains. \ Chronique [A. Blanchetj. Gaule celtique
et romaine. Musées. Ilunry Thédbnat.
Chronique des Arts et de la Curiosité, l'JOi. 't jr. Inaugurationà Berlin
174 1902. — FRANCÎ.
du nouveau musée édillé pour abriter les marbres de Pergame. 11[ 18 jr.
E. LOEWY, Die Nalurwitdergabe in der aelteren griech. Kunsl [S. R.] Quoique
trèi court, présente un intérêt de premier ordre pour l'intelligence de l'art
antique, lin '-!5jr. Statue antique très bien conservée, peut être une Minerve,
5 trouvée à Poitiers. \ Fouilles de Timgad très fructueuses. \ Tète en bronze
doré de Tibère, découverte à Turin, fait partie d'une statue. HH 15 fév.
Camp fortifié gallo-roiu. très bien conservé trouvé près de Guéret. 1J Sarco-
phage en marbre blanc dont le couvercle offre en haut relief l'image d'une
femme couchée. Œuvre d'un artiste grec ou étrusque cette statue déposée
10 au musée Lavigerie à Garlhage est la plus ancienne qui ait été trouvée à
Carthage. m 8 mars. A. Mahler, Polyclel u. seine Sckule [S. R.]. Éloges, m
3 avril. Tombes de l'époque préhelléuique trouvées à Cumc, oljjets divers
dont une urne funéraire eu argent massif avec reliefs. \\ 12 avr. Projectiles
en terre cuite provenant du camp de la 3* légion rom. à Lambése, offerts
16 au Louvre, t Découvert à Rome au forum une tumbe préhistorique du
VIII" s. av. J.-C urne funéraire. W 17 mai. Découverte dans une maison
de Timgad de mosaïques très Dues représentant Vénus dont l'image est
reflétée par l'eau. \% 24 mai. Fouilles à Gnossos [ ] Découvertes nouvelles
<c. R. d. R. 20, 203, 26, > faites dans l'est du palais, constructions, salles
«J nouvelles, bibliothèque avec plaques de terre cuite et cylindres couverts
de caractères : peinturts murales où l'on voit des scènes de tauromachie ;
poteries, vases de luxe : objets de piété. Partie du palais plus ancienne
avec restes d'architecture admirables ; salle pavée d'une mosaïque de
porcelaine, etc. % G. Albertotti, La diicoria e la exprcssione [Fr.]. Étude
25 curieuse, entre autres sur la manière dont les sculpteurs de l'antiquité ont
représenté les yeux. UK 21 jn. Découvertes à Mycènes et à Phaestos, cons-
tructions, sceaux avec lettres de l'alphabet crétois préhellénique. %% o juil.
Mentions d'objets trouvés en Tunisie et déposés au Musée du Louvre, t Décou-
vertes faites par Gauckler d'un monument public à l'ouest de l'amphithéâtre
30 d'EI Djem en Tunisie, t Restauration de l'Erechthéion à Athènes. % 19 juil.
Tombeau à inhumation du temps de Romulus, trouvé au Forum romain.
\1 1 août. Statue de bronze grecque d'Hercule au repos d'une facture
excellente, trouvée près Pompéi; elle rappelle l'Hercule Farnèse. Tombe
d'une femme avec objets diver.-;, trouvée près d'Ancone. W 16 août. Gorres-
35 pondance de Grèce sur les travaux de restauration du Parthénon, de
l'Erecthéion ; fouilles d'Argos, de Tinos, de Dictos ; trouvaille de vases
peints des vi« et v s. près de Délos. W 30 août. Mosaïque rom. représen-
tant Hylas surpris par les nymphes, découverte à Saint-Romain en Gall
(Isère). 1[ Bas-relief grec mutilé représentant un athlète avec son serviteur,
« trouvé à Rome. HH 13 sept. Fouilles de Timgad ; thermes; piscines,
mosa'iques. H Fouilles d'Argos, résultats importants. ni[ 23 oct. Fouilles sur
l'emplacement du temple de Héra à Samos. f Bas-relief rom. en bronze
d'une danseuse, trouvé près Wilhelmshaven (Oldenbourg). \^ 22 nov.
Fouilles de Dougga. Découvertes importantes. If Ghâteau d'eau (lacus)
45 trouvé à Timgad; sarcophage du iv s., trouvé à Garthage. H Autour des
fouilles de Samos [S. ReinachJ. Étude qui se continue dans deux n»"; coup
d'oeil sur l'histoire de Samos, état de nos connaissances archéologiques sur
cette île. Fouilles commencées par l'Ecole d'Athènes, poursuivies cette année
sur l'emplacement de l'Iléraion. Résultats. \\ 6 déc. Superbe mosaïque de
60 Silène sur son âne, trouvée près Tunis. HK 20 déc. Inauguré à Assouan un
barrage destiné à préserver de la submersion les antiquités de l'île de
PbilSB. Z.
Comptes-Rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions et
COMPTES-RENDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 175
Belles- Lettres, 1902. Janv.-F6v. [F. Thursau-Dangiii). Tablettes décou-
vertes à Telloh en 1900. Les unes periuetlent de reconstituer la série des
dynasles de Shirpoula; les autres éclairent les débuts des premiers rois
(l'Our, en particulier Our-gour et Dounghi. If ICagnat]. Note de JuUian sur
'c palais de Julien à Paris, qui ne saurait avoir été les thermes de Cluny, s
l'U dépit d'une tradition qui ne remonte d'ailleurs ([u'au xvF s., mais bien
un édifice aujourd'hui disparu de la cité et probablement élevé sous les
héritiers des Antonins. f [Ph. Berger]. Parenté des inscr. de fondation du
temple d'Esmoun à Sidon, avec les inscr. phéniciennes antérieures de Sidon ;
conséquences de cette découverte pour la chronologie des rois do Sidon et 10
l'histoire politico-religieuse de la Phénicie. « H [L. Uavel] Corrections au
texte du de Sencctulc de Cicéron. 1 [A. EvansJ. Déblaiement du |)alais de
Gnosse (Crète) : peintures murales, statues, bas-reliefs, inscr. sur argile
dont la langue et l'écriture sont inconnues. If [Boissier). Ilild annonce la
découverte ù Poitiers d'une statue d'Athéna de style archaïsant, amputée 15
du bras droit et de la main gauche qui tenait le bouclier (tète rajustée et qui
n'est peut-être pas de la même main}. \ [G. Schlumberger]. Perdrizet et
Chesnay ont relevé eu Macédoine les églises de Sainte-Sophie et Saint-
Démétrius à Salonique (vi« au vu» s.), celles de Serrés avec mosaïques et
trésor d'une grande richesse (si* s.), le palais et les églises de Melnick. 20
If IGagnalJ. Deux inscr. do Bon-Ghara (Giglhi), trouvées par Gauclcler et
attestant que cette ville n'a reçu le droit latin majeur (Latium majus) qu'à
la lin du ii» s. Courmonlagne a terminé le déblaiement du praetorium du
camp de Lambèse : découverte de 6 300 projectiles, dont 300 gros en pierre,
dans l'arsenal de la légion, t [de Vogiiéî. Fragments de papyrus trouvés 25
par Maspero dans l'île d'Eléphanline : compte de tablettes évaluées en cou-
dées et en palmes, relation d'une opération militaire, avec, au revers, le
nom du fonctionnaire perse [MithridaleJ. H [Id.]. Mission Dussaudet Mackler
dans le Haouran et le Safa : 900 textes safaïtiques ; 16 inscr. nabatéennes
dont plusieurs datées; textes grecs, latins et arabes; éludes sur les ruines 30
de la mosquée des Ommiades à Damas. If [Héron de VillefosseJ. Nouveau
sarcophage en marbre blanc orné de peintures, trouvé par Delattre à Garthage
dans un puits funéraire. Sur la dalle du couvercle, statue de femme voilée en
haut relief, étendue comme les gisants du moyen-âge ou comme les statues
funéraires attiques du iv s. : datant du lu* s. a. C; c'est la plus ancierme 35
figure de marbre qu'on ait trouvée à Garthage ; f [Capitan et Breuil] Figures
préhistoriques (10» ou 12» millénaire a. C.) gravées sur les parois de la
grotte des Gombarelles (Dordogne): 109 gravures d'animaux variés, chevaux,
mammouths, bisons, reunes, bouquetins; signes ayant l'aspect de caractères.
If [Babelon]. Le portrait de Vercingétorix existe sur les monnaies gauloises 40
qui portent son nom, et aussi, mais décharné et amaigri par 6 ans de
cachot, sur les deniers frappés à Rome en 46 a. G. pour le triomphe
de Jules César, flf Mars-avril [Clédat]. Découvertes à Baouit (Egypte), rela-
tives à l'art copte. 1[ [Clermont-Ganneaul. Photographies relatives à la com-
uiunioation précédente. 1 [L. Havet]. Corrections au texte du de Senectute 45
de Cicéron. ^ [HaussouUierj. Osselet en bronze massif (93 kg.) avec dédicace
grecque fioutTTpo?r|6ov, de 5 lignes, on caractères railésiens, consacrée à
Apollon Didyméen, dont le temple a été incendié par Darius en k9'i a. G. :
cette dédicace, avec nom d'auteur, remonte aji dernier tiers du vi" s. a. G.,
et donne raison à Hérodote contre Strabou et Pausanias, qui croient que 50
le Didymeiou a été incendié par Xerxès en 479 et que les offrandes ont été
transportées à Ecbalane. If [G. Perrol]. Note de Menant sur l'entretien du
feu sacré dans le culte mazdeen, avec plan de la cérémonie qu'on trouve
176 1902. — FRANCE.
déjà d'ailleurs dans les livres de l'Avesta.1 [S. Reinach]. Lire dans I.iicain,
Pharsale IX, b'J6 Sors nna pour forluna, dépourvu de sens. [Bréal] main-
tieut et justille forluna. H [Foucart]. Inscr. grecque de Memphis, trouvée
par Maspéro : décret voté par les Iduméens en l'honneur de Dorion, leur
6 protecteur. 1 [E. Uabelon]. Mention élogieuse, dans le rapport sur la fonda-
tion l'iol, du l/i= fasc. des monuments et mémoires (miniatures de l'Ëvan-
gile de s. Matthieu en onciales d'or sur vélin pourpre) ; du '!• vol. des Vases
antiques du Louvre (vases grecs archaïques) de E. Poltier; des fouilles de
Delaltre à Carlhage, Seurre et Degrand en Bulgarie, Lagrange à Madaba ;
10 des recherches de Millet sur les Monuments de l'art byzantin, et Perdrizel
sur l'emplacement de Sidon (ruines du temple d'Eschmoun) ; du catalogue
des vases peints du cabinet des médailles par de Ridder. % [L. IleuzeyJ.
Bas-relief syriun d'époque gréco-romaine représentant un dieu cavalier ;
tôle nue et imberbe, à chevelure rayonnante, vêtu à l'orientale ave; car-
15 quois à l'arrière et fouet à la main : ce dieu solaire, Gonnéas. est à rappro-
cher du Gennaios adoré à Enièse. Curieuses stèles : personnage en costume
phénicien de l'époque perse, femme voilée à la grecque surmontant deux
pleureuses versant la libation funéraire sur la plante sacrée. % (Ronze-
vallej. Bas-relief romain trouvé à lloms (Emèse) : dieu nimbé d'un cercle
20 radié en costume d'empereur romain, déesse voilée à niuibe fleuronué
avec sceptre court, divinité armée de la lance et du bouclier ; inscr. portant
les noms divins de larébôlos et Aglibôlos, de Minerve et d'un dieu de la
foudre (Kepauvw). ^ lOppert]. Trad. du début du récit de Gudéa, sur le
cylindre rapporté de Tellah par de Sarzec ; écrit eu sumérien, il est rédigé
Î5 en touranien analogue aux langues ouralo-flnnoises. If [Séjourné]. Inscr.
sémitiques et grecques relevées par Janssen et Savignac de Suez au Sinaï
et de Sinaï à Jérusalem; milliaires (dont deux de Trajan) retrouvés sur la
voie romaine d'Alsabah à Maau ; 19 inscr. nabatéennes (celle de Beit R.is a
été estampée) ; nouvelle mosaïque trouvée à Madaba avec curieuse inscr. :
30 3 inscr. grecques de Jérusalem, Yabra et Peiran. IK Mai-juin. [De Vogiié].
Fragments de papyrus araméens trouvés par Maspéro à Sakkarah (pyra-
mide d'Onnas), et ayant servi à bourrer des momies d'époque romaine
ou byzantine; ils sont rédigés en hiératique, démotique, grec et araméen,
«t remontent au 2- ou 3= s. a. G. f [Id.]. Textes en caractères safaïiiques
35 trouvés par Dussaud avec trad. et texte arabe en caractères nabateens. \
[Glermont-Ganneau]. Moulage de l'iuscr. phénicienne de la stèle d'Oumm
el-'Aouâmid. \ [OppertJ. Suite de la trad. du cylindre A de Gudéa, conçu
en sumérien, car ce prince ne connaissait pas l'idiome sémitique des Assj-
riens. f [E. Châtelain]. Fragments de mss. eu onciale du 5* au 7» s. : partie
«du ms. 1395 de S' Gall (vulgate latine), fragm. mutilés d'Origène traduit
par Ruiin, dispersés entre Orléans et Leyde, fragm. des Prophètes dont qqs.
feuillets sont à Orléans et deux à La Haye. 1[ [Espérandieu]. Bague de
bronze trouvée dans un puits romain de Néris (Allier), avec légende poin-
çonnée lettre par lettre, à l'aide de caractères mobiles. If [OppertJ. Suite
*5 de la trad. du cylindre A de Gudéa. t [Th. Reinach]. 14 lignes d'un dia-
logue grec en prose rythmée, entre un ivrogne amoureux et son ami, sur
un fragment d'ostracon : ce spécimen de mime hellénistique est à rappro-
cher d'un papyrus de Grenfell (monologue de l'amante abandonnée,. \
[Foucart]. Mémoire sur les premières années de la province d'Asie : dis-
tu cussion du testament d'Attale III. If [S. Reinach]. Découverte à Tralles,
dans les restes d'une église byzantine superposée à quelque ancien por-
tique romain, de trois importantes statues de marbre, grandeur naturelle;
nymphe tenant une vasque (la tête est perdue) dont le modelé et la dra-
COMPTES RENDUS DE l'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 177
perîe rappellent la Venus de Milo, jeune pugiliste se reposant après le
couibal, dont la facture originale remonte au milieu du 'i* s. a. C, cané-
phnre du type ionien archaïque peu antérieure au 2" s. a. C. et (jui est la
réplique exacte delastaluemutilée de Cherchell. Fragments d'architecture,
torses et têtes. H (Opperlj. Suite de la irad. du cylindre A de Gudéa : per- 3
cernent d'un tunuel en 7O0Oa. G. pour conduiie les eaux du Tigre à la
ville. % [Héron de Villefosse]. Découverte par Delattre, dans la nécropole
punique de S" Monique à Carthage, d'un 4« sarcophage en marbre blnnc,
orné de Unes peintures eu rouge et bleu (au milieu d'ornements divers
apparaît Scylla, figurée de face, les bras étendus). % fid.]. Rapport d'Au- •<>
doUent sur les touilles du Puy-de-Dôme en 1901; au Nord mise à jour d'un
épais mur de soutènemint; terres cuites, monnaies gauloises ou romaine.»,
bijoux, etc., qui attestent que le temple de Mercure Dumias a dure bien
au-delà du règne de Valérien et de Gallien. H [S. Reinach]. Cas-relief du
musée de Constantinople de l'école néo-altiquo ; Euripide assis, reçoit en <6
présence de Dionysos, un masque tragique que lui ollre une iMuse (Skéné).
^ [Gagnai]. Note de Gauelder sur un poste militaire romain du sud tuni-
sien, le Centenarius (burgus) Tibiibuci, construit au début du A» s. p. G. :
qqs. monnaies, inscr. dêdicatoire de 263 ou 26'i. Plan détaille du fortin. H
[J. Delamarre]. Nouveau décret de la confédération des Gyclades, qui «J
assure aux habitants d'HérakIeia la jouissance exclusive de leurs pâtu-
rages. If [P- Jouguet]. Rapport sur deux missions au Fayoûm ; inscr. et
papyrl; fresques sur le propylon. ^ Juillet-août. [Clermont-GanneauJ.
Fragment d'inscr. grecque, trouvé dans les ruines de Beersabée (frontière
sud de la Palestine) : il provient d'un édit impérial à plusieurs colonnes de 26
l'époque byzantine, qui fixait le paiement de certaines redevances. Discus-
sion désignes particuliers qui suivent les lettres numérales. Détails pré-
cieux sur divers fonctionnaires impériaux (dont le vicarius du diocèse d'O-
rient) mentionnes après les noms de villes. 1 [PerrotJ. Photographies com-
muniquées par D. Menant sur les phases du grand office du yasna dans le an
culte mazdéen, et sur la formule de consécration du varasio ou taureau
sacré. 1[ [Desplngnes]. Tumulus entre Tombouclou et Gouudam. f [S. Rei-
nachl- La mort d'Orphée a tous les caractères d une légende fondée sur un
sacriQce rituel. De même le mythe de Dionysos Zagreus repose sur le sa-
criflce d'un taureau sacré, que l'exégèse postérieure a remplacé par un 3û
homme; le sacrilice rituel du bouc a été l'origine de la tragédie. Si on con-
sidère qu'Orphée, comme les bassarides, portait une peau de renard, on
peut conclure que le point de départ du mythe était le sacrifice du renard.
If [Bouché-Leclercq]. L'institution du cuite du Sérapis Alexandrin, adap-
tation du culte memphite d'Osar. Hapi, doit être distinguée di; l'importaiion m
de sa statue, laquelle d'ailleurs ne provenait pas d'Egypte et n'était autre
que la statue grecque de Bryaxis. U [PotticrJ. Fragment de vase grec frouvé
à Suse par Morgan, ayant la forme d'un cheval, avec, entre les jambes de
l'animal, une amazone vaincue peinte sur fond blanc, il a dû i^tre fibriquô
à Athènes dans la 1" moitié du v" s. a. C. pour commémorer sous une forme 45
allégorique la bataille de Marathon, puis ôtre emporté à Suse lors du sac
d'Athènes en ^80. K lE. Saglio]. Mention du 32» fasc. du Dict. des Anti-
quités grecques et romaines, t [Bréal'. Explication nouvelle des mots
riXixir,, oçeO.M, ùfiXXw, Tipwïov, ào(T(Tr|-:Tip et sacer. ^ [S. ReiMacll]. En 1376 lil
Vénus de Medicis n'avait ni bras ni jambes, ni dauphin à sa gauche, comme 50
l'atteste un dessin de cette époque ; de plus la tête a subi un grattage ou-
irageux. % [Glermont-GaiincauJ. Deux ordonnances impériales do Tliéodosc
II et llonorius sur les adaeraliones en Palestine, où il est question d'un
II. DK PHiLOL. — Uevue des Ueoues de 1902. XXVH. — 12
178 1902. — FRANCE.
règlcmeut antérieur dont l'inscr. de Bersabée pourrait bien n'être qu'un
fragment. Rectification et interprétation d'inscr. grecques de Batamée,
Mzérib et Akraba (Syrie). f[Gollignon|. La tête féminine en marbre (Louvre).
trouvée à ïralles, serait un fragment d'une statue funéraire de type atlique.
u t [Héron de VillefosseJ. Cinquième sarcophage de marbre blanc, avec pein-
tures en rouge, jaune, bleu et noir, trouve par Delattre dans la nécropole
punique de S'« Monique (Carthage) : au fronton deux griffons cornus et
ailés, qui se regardent, sur le couvercle empreinte de couronnes. Longue
épitaphe avec généalogie d'une carthaginoise descendant de plusieurs rabs.
10 II (Clermont-Ganneau). Grande inscr. hittite, gravée en creux, découverte
à Palangah, près Darendeh (Asie-Mineure), avec deux petits lions de gra-
nit couchés, à 7 kilom. de deux grands lions de pierre. U [Id.]. Deux inscr.
grecques chrétiennes, trouvées au mont des Oliviers, l'une en mosaïque,
l'autre sur bloc calcaire. U [S. Heinach]. Statue équestre de Milo, avec dédicace
i; à la base datée des environs de 200 p. G. Le Poséidon colossal, qui a été
trouvé en même temps en 1887, serait donc lui aussi de la même date. K
[OpperiJ. Deux textes arithmétiques trouvés par Scheil ; le i)remier, liste
de carrés ; le second, problème savant et mystique dont les chilfres con-
firment la chronologie de la Genèse. H [Bouche-Leclercq). A propos des
20 reclus du Sérapéum de Memphis, maintient pour xàTo/oi le sens de « re-
clus. >) U [S. Heinach]. Étude sur les caractères distinctifs du style de Phi-
dias, d'après divers monuments. 1[ [Glermont-Ganneau). RectiUe la lecture
d'une inscr. phénicienne « à Baaliatoii, flis de Abdhor, prêtre de Malak-
Astarté, » trouvée près de Tyr et acquise par le Louvre. If | Holtier]. Ganthare
U de terre cuite émaillée, d'époque gréco-romaine, donnée au Louvre par
Gaudin : sur la panse sept squelettes en relief, dansant thyrse en main, et
Bacchante en délire. If [Iléroa de Villefosse]. Note d'Audollent sur un temple
de la même époque que le sanctuaire de Mercure Arverne, trouvé sur le
liane oriental du Puy-de-Dôme : inscr., monnaies, fibules, poteries et objets
30 divers. K i Glermont-Ganneau]. Notice sur un dieu solaire oriental à cheval,
« dieu de Gouneas » (patron ou ancêtre de Mazzabanas), dont le nom n'est
pas prononcé, et qui figure sur un bas-relief palmyréuien (Louvre) étudié
par Ileuzey. If [liouzey]. Admet l'origiue palmyrénienne du monument, bien
que la pierre calcaire soit d'un emploi exceptionnel à Palmyre ; mais voit
35 dans ce prétendu dieu solaire un dieu de la végétation à rapprocher de qqs
divinités syriennes ou syro-hellsniques If [Pottier|. Aryballe à tête de femme
(Louvre), de fabrication peut-être argienue, et qui semble le pendant d'un
lécythe proto-corynthien du Br. Muséum. H I^Bréal]. A l'appui de l'authen-
ticité de la Loi des XII Tables signale les archaïsmes qu'on y relève, fif
«U Sept. oct. iS. Reinachj. Note de Carthailhac sur les gravures et peintures
préhistoriques, et les signes particuliers, de la grotte de Marsoulas (H'«-
Garoune), à rapprocher des dessins de la grotte de Combarelles en Périgord .
1 [Id.]. Piette a donné au musée de Saint-Germain une très belle collection
d'objets de l'âge du renne. H [Bréal] achève de prouver par l'archaïsme de
45 la langue et les témoignages des écrivains anciens, l'authenticité de la loi
des XII Tables, et élimine du texte un certain nombre de gloses. H [Col-
lignon]. Buste funéraire de femme drapée dans un voile (Musée de Bru-
xelles), terre cuite trouvée à Smyrne, dont le visage a dû être moulé, puis
retouché, spécimen intéressant de la statuaire au début de l'époque impé-
•M riale. \ (Héron de Villefosse]. 6' sarcophage en marbre blanc, orné de
peintures décoratives trouvé par Delattre à Garlhage : le défunt y était
encore, noyé dans un bain de résine. If [Boissier et Maspéro]. Rappellent que
les Egyptiens ensevelissaient leurs morts accompagnés d'objets précieux
COMPTES-RENDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCBIPTIONS. 179
dans le bitume. K [Lagrangel. Deux hypogées macédo-sUloniens découverts
près de Ueit-Djebrîn (Palestine), entre Jérusalem et Gaza : nombreuses
inscr. grecques, peintures d'animaux rares et d'objets relatifs au culte. La
nécropole a d'abord appartenu à une colonie de Sidoniens établis à Marésa
à l'époque macédonienne, puis a servi aux Iduméens qui pratiquaient le 5
paganisme avant la conquête de Jean Hyrcan. H [Weil]. Traduction d'une
des inscr. grecques de Beit-Djebrîn. ^ [Lagrange]. Deux nouvelles inscr.
phéniciennes confirment l'authenticité de celles trouvées au temple
d'Esmoun à Sa'ida, qui a fourni des fgmeuts de statues et de terres cuites.
H [S. Reinach]. Ces objets remontent au iv» ou v« s. a. C, hypothèse qui lo
eonQrme la date assignée par Berger et Lagrange aux inscr. précitées, f
IClermont-Ganneau]. Pierre milliaire qui porte le plus ancien spécimen
d'écriture arabe. Communication sur le mot cenlenarium, d'après le Talmud.
^ [S. Reinach]. Les légendes grecques relatives aux peines éternelies de
certains personnages (Sisyphe, fondateur de Corinthe) s'expliquent par 15
l'interprétation erronée de très anciennes peintures ou images funéraires.
1 [Babelon!. Poids monétaire (exagium solidi) de l'époque constantiniennc,
trouvé par Delatlre à Carlhage, et portant l'inscr. « Usuales integri solidi
très ». Distinction de l'usualis solidus (sou d'or taillé à raison de 72 à la
livre et pesant 'i cr. 55) et du solidus gallicus (taillé à S'i à la livre et pesant îo
3 gr. 89). K [Collignonj. Eloges dans le Rapport sur les écoles d'Athènes et de
Rome, des mémoires de Mendel sur la Bithyuie orientale, de Chapot sur la
défense militaire de la Syrie du Nord à l'époque romaine et byzantine, des
notes de Granger sur la Crète occidentale, des mémoires de Brizemur sur
la nécropole de Delphes, et de Pernot sur le colonat parliaire. U [Ph. Ber- 25
ger]. Delattre communique une épitaplie punique trouvée à Cartilage, une
■nscr. sur amphore et une série de poids lithographiques, f [Clédat]. Nécro-
pole ou cou ven t île Baouît (au sud d'Hermopolis magna) : oO chapelles et 2 églises
avec peintures datant du v« au xw s. p. G. H [Ph. Berger]. Carlailhac a trouvé
dans la grotte d'Altamira (près Santander), des fresques préhistoriques 30
d'animaux de l'âge du renne, analogues à celles de Marsoulas. K [Uéroii
de Vilefosse]. Dis^rd a acquis pour le Musée de Lyon, la grande statue
de Goligny (dieu imberbe, nu et debout), et les fragments de calendrier
celtique gravé sur table de bronze. H [Clermout-Ganueau]. Interprétation
détaillée des inscr. phéniciennes du temple d'Echmoun près de Sidon. 35
Observations de Ph. Berger. DU Nov.-Déc. [Héron de Villefossej. Deux
épitaphes de prêtiesses et sarcophages de maibre avec couvercle sculpté
(personnage barbu et drapé, couché en haut-rulief), découverts par Delattre
dans la nécropole punique de Bordj-Djedid. K [Cagnat]. Gauckler signale
plusieurs inscr. latines trouvées dans rilenchir-Doiicniis (Tunisie), en par- io
ticulier une dédicace du Capilole île Sala Major, datée do 106 p. C. et gravée
en l'honneur de Septime Sévère, divinisé sous Caracalla : elle permet
identifier les ruines de l'IIenchir-Douémis avec celles de l'ecclesia Saiensis.
[P. JamolJ. Deux petits monuments béotiens relatifs au culte de Déméter,
l'un trouvé à Thespies avec inscr. votive à Déméter et Iléraklès, l'autre 45
provenant de Thèbes et figurant une Déméter d'argile assise sur une pan-
thère comme Dionysos. H [Pottier]. Rappelle qu'au S" s. a. C. Aphrodite,
Artémis étaient aussi représentées chevauchant des animaux, f (P. VioUet).
Mentionne avec éloge, dans le rapport sur lo concours des antiquités de la
Krancc', les Fastes des provinces africaines de l'allu de Lessert. \ iHéron de 50
Villefosse]. Photographie du sarcophage trouvé par Delattre à Garthage .
prêtre carthaginois à figure expressive avec longue barbe, sculpté en relief
sur le couvercle. «[ |p. Berger]. Interprétation de deux épitaphes puniques
180 1902. — FRANCE.
de prêtresses mariées, trouvées par Delattre à Carthage. ^ [Clermoiit-
(lanneauj. Germier-Duraud signale de Jérusalem im buste eu basalte très
mutilé trouvé à Kérac, une figurine eu terre culte trouvée à Arlouf. Photo-
graphie dds tubes de pierre du canal supérieur. K [Héron de Villefo^seJ.
i Deux sarcophages anthropoïdes (prêtre, de travail grec, prêtresse coiffée à
l'égyptienne) trouvés dans une chambre funéraire par Del iltre à Carthage.
t IHomolle]. Deux stèles funéraires découvertes au musée de Thèbes daus
le champ guerrier avec lance et bouclier; inscr. et gravure datent du début
du 4». s. a. C. K [Perrot et lleuzey]. Ce procédé antique d; la gravure sur
10 pierre, au trait ou au pointillé, se retrouve daus les anciens monuments
orientaux, t (H- Omont]. A propos de 4 planches de fac-similés d'anciens
mss grecs bibliques, en ouciales, de l'album de l'Orient chrétien, dont deux
reproduisent des fragments du Sinaïticius, donne in-exlenso le texte des
deux autres, tirés d'un ms. grec de l'évangile de S. Matthieu, du 9" s.
16 environ, en onciales d'or sur parchemin pourpré, comme le Siuopeusis.
î [Héron de VillefosseJ. Photographies des sarcophages à personnages trou-
vés par Delatire à Carthage : celui de la prêtresse est une pièce merveilleuse.
H [Merlin]. Fouilles de Gauckler à Dougga (Tunisie) : mise à jour d'un quar-
tier de la ville romaine, avec rues, places, maisons ; 2 mosaïques rem.ir-
20 quables, vainciueur au cirque monte sur quadrige, Cyclopes forgeant les
armes d'Euéo sous la direction de Vulcain ; 230 inscr. depuis deux ans. U
[S. Reiuach]. Montre que les supplices de Tityos, Tantale, Ixion, les Da-
naïdes, s'expliquent comme celui de Sisyphe, par l'interprétation erronée
de vieilles œuvres d'art. A. G.-D.
26 Gazette des beaux-arts, 1902. Jr. Etudes de céramique grecque (flg.)
[E. Poltierj. P. discute les théories de Hartwig , dans son ouvrage
intitulé Die griecliiscfien Meislerschalen der Blûthezetl. H. a tort de tant
négliger les œuvres non inédites et considère trop les peintres de vases-
comme des artistes absolument originaux. Suivant P., inoUa^'/ n'est pas
30 synonyme de ïfpd^tv, le premier mot s'appliquani au fabricant du vase,
tandis que le peintre est anonyme ou passe au second rang. II. n'a pas
assez creusé ces questions. La plus intéressante conclusion de son livre
est que chaque atelier a, en général, un style à lui recounaissable à des
traits caractéristiques (à suivre). ^1 Fvr. Courrier de l'art antique (pi., tig.)
36 [S. Relnach]. Aperçus et élude sur la restauration des œuvres d'art antiques.
Statues restituées, entre autres la Victoire de Paeonias, Zeus de Dresde,
statue altique du 5« siècle. Découvertes ou acquisitions récentes de statues.
HH Mrs. Etudes de céramique grecque (flg.) [E. Pottier]. Fin. Dans les
Oviechischc't Vasennmalereien Furtwaengier et Kelchhold n'ont donné
40 que des dessins et une description. P. supplée au manque de l'introduction
générale en reproduisant et en commentant quelques-uns des plus beaux
spécimens du recueil. HH Juillet. Les fouilles de Suse par la mission
J. de Morgan ifig.) [E. Poltierj. Description commentée des plus belles pièces.
Existence à Suse d'une société très civilisée et forlemeni constituée entre
46 le 4« et le 3« millénaire, n Dbre. De quelques tètes antiques atlribuables
à l'Ecole de Phidias (ûg.) [S. Reiuach]. Etude de délail basée surtout sur
la forme que Phidias donnait aux paupières et aux yeux de ses statues.
Henry Thédenat.
Journal des Savants. 1902. Jr. B. Delbruck, Grundriss dtr vergleichenden
W Grammaltk der indocjermanhchen Spruchen. V (Syntax) [Breal]. L'absence de
plan donne l'impression d'articles mis bout à bout. On ne sait au juste
pour qui l'auteur a voulu écrire : néanmoins il faut être reconnaissant à
B. de ce volume qui, en des proportions trop monumentales, marque le
JOURNAL DES SAVANTS. 181
point d'arrivée des éludes de liiignisUquc. t E. Tais, Sloi-ia d'IlaUa dai
lamfti piu anlichi alla fine detlo gtierre ■puniche. P. 2. Storia di Roma. Vol. 1.
2 P. IBIoch]. Dern. art <v. R. d. F.. 26, 213, 18>. Malgré des objections par-
tielles, les vues de P. subsistent au total, elles n'auraient pas été inutiles
quand même elles n'auraient servi qu'à secouer l'inertie du dogmatisme 5
scieiitiflque. H Nouvelles littéraires. Corpus itiscr. hainarum. XI, il, 1. XIII,
m, 1 [G. B<oissier>|. Annonce, n Fév. St. Gsbll, Us monuments antiques
de l'Algérie, 2 vol. (pi.) [Gagnât] l» art. <dont la flu est au n° d'avril>. Nul
n'était plus qualifié pour entreprendre et mènera bien cette étude. Résumé
des conclusions de l'auteur. 1[ Mars. G. Mueray, A tlistory of nncient greelc lit- 10
teraiure [Weil]. 1»i- art. <dont la fin est au n» d'avril>. Se lit avec plaisir:
des parties excellentes. On suit M. avec intérêt même quand on ne par-
tage pas ses vues, t C. Pascal, L'incendia di Roma ed i primi cristiani. —
A. GOEN, La persecitiione neroniana dei cristiani [G. Boissier]. P. croit que
les coupables sont les chrétiens et s'appuie sur le ' Correpli qui fate- •»
bantur ' de Tacite; mais Boissier et Goen rejettent l'interprétation de P.;
eu somme il faut, selon B., en revenir an " forte an dolo principis, incer-
Avr. Une loi athénienne du iv siècle (pi.) [P. Foucart;. I^art.
_ ont la lin ist au n» de niai>. Texte d'une inscr. trouvée à l'ouest de
l'ancien iheUlre de Munychie <v. R. d. R. 2,1, 221, 37> accompagné d'un 20
commentaire épigraphiciue et historique, f Nouvelles littéraires. J. Girard
|G. Boissier]. Notice nécrologique. HH .Mai. Fragments dispersés de vieux
manuscrits. [É. Châtelain] I. Deux feuillets d'un mnnaslèro bénédictin de S'
Paul en Cariuthie se rattachant étroitement au ms 1395 de S' Gall de la fin
du v« s., nis dont l'iiupoitaiice est considérable pour le Nouv. Testament œ
latin. Huit pages des Dialogues de saint Grégoire en écriture mérovin-
gienne du via* s. recueillies dans le même volume des fragments à S'-Paul
(fol. 3-6) se joindraient à merveille aux feuillets du ms.214 de la Bibliothèque
conventuelle de S.iiiit Gall. — H. Le débris tombé en la possession .le Vossius
( Vossianus Int. 0 88') et les 10 fragments qui terminent le ms. 169 d'Orléans 39
sont les restes d'un beau volume d'Origène copié au vu» s. dans le monas-
tère de Fleur,v-sur-Loire. — III. Les deux feuillets du musée Meermanno-
Westreenianum de La Haye (fragments de Zacharie et Malachie) autrefois
conservés au collège de Glermonl proviennent du même m?, de Fleury-sur-
I.oire que les six du ms. 19 (10) d'Orléans (fol. 19-2.1). — IV. Un treizième 33
feuillet, inconnu jusqu'à ce jour (Bibl. Nal. 103999, fol. 3) s'ajoute aux douze
feuillets d'un ms. d'Orose répartis entre Bruxelles et le Brilish Muséum. H
Nouvelles littéraires. Picturse, omamenta, complura scriptural specimina
codicis Vnlicuni 3S«7 qui codex Vergilii Romanus audit, phototypice ex-
pressa jL. D<uchesne>]. L'introluction qu'EHRt,B a jointe aux pho- «o
totypies ajoute beaucoup de prix à la publication. HH Jlt. Bbsson et A.
URTKtiVS, L'Iiumaniste hétérodoxe catalan Pedro Gales \\i\\\lcl\n Soc. de l'hisl.
(lu proteslantisnie français 1'.)(IU). — K. Schabfiîr, Beitrage zur Geschichte des
spanischfu l'rotrstinuismus [Ed. Boehmer et Morel-Fatio). 1" art. < dont la
suite est aux numéros d'août et de sept. > Essai de reconstitution de la (.•>
biographie de Gales, l'ami d'Antonio Agusiiii, de Casaiibon, de Carilona, de
Cujas qui tenaient son savoir en haute estiuie et (|ui, de nos jours, a ren-
roiitro l'approbation d'un Gobel pour ses travaux sur le texte de Diogène
Iniîrce. t Les lignes transposées de Calo .Maior ]L. Ilavel]. 1" art. < dont
la suite est au 11° d'août >. Les transpositions dont il est question attei- 50
guent des groupes vagues de mots coutigus; elles ont pour origine une
omission mal réparée. La faute initiale se révèle quand elle a laissé une
irace indirecte, c.-à-d. quand le groupe omis se trouve avoir été restitué
182 1902. — FRANCE.
à une place inexacte. Un groupe vague de mots contigus sujet à être omis
en bloc, puis transposé en bloc, ne peut cire qu'une ligue d'une étendue
déterminée qui comporte un maximum de 3S ou 39 unités (jambages), un
peu moins selon les cas. Examen critique de ces transpositions et du con-
5 texte. If Sept. Calalogus librorummaytuscriptorum e bibliotheca G<Coerre^siana.
— Traube, Dibliotheca Goerresiana [L. Delisle]. Description paléographique
d'un texte des Évangiles (qu'on suppose avoir été acquis par Gorres) offert
on 8^2 par l'empereur Lothaire à l'abbaye de Priim. D. constate une iden-
tité entre les tableaux des Évangiles de Priim et les médaillons du Sacra-
10 .Tientaire d'Autnn ; les deux mss. appartieunent à la même famille et se rat-
tachent à l'école de Tours, t Nouvelles littéraires. E. Châtelain, Uncialis
scriptura codicum lalinorum novis exemplis illustrata l. 2 (pi.) [Id.]. Achève-
ment de ce grand ouvrage qui, comme la Paléographie des classiques latins,
est assuré de prendre et de conserver une place d'honneur dans la classe
16 des ouvrages relatifs à la paléographie, n Ocl. V. Bérahd, Les Phéniciens
et l'Odyssée, T. 1 (pi.) [G. Perrotj. <1" art. dont la fin est au n» de déc. >
Point de chapitres où, à côté d'assertions qui étonnent et qui effarouchent,
on ne rencontre des hypothèses ingénieuses et souvent très vraisemblables,
des vues neuves et originales. H Nouvelles littéraires. J. Es fève. Les inno-
20 lations musicales dans la tragédie grecque à l'époque d'Euripide (thèse) [ J.
Longues et sérieuses études, bien qu'on ne puisse arriver dans les études
de ce genre qu'à des résultats problématiques. Ce qu'il y a de plus hasardé
c'est la restitution de qqs. mélodies empruntées à Gevaert. n Nov. Sur la
langue de la loi des XII Tables [M. Bréal]. Nous avons ici uue langue saine,
25 précise, appropriée aux matières dont il est traité, déjà difficile à com-
prendre pour les contemporains de Varron : « l'un des meilleurs textes de
langue qu'on puisse désirer pour la connaissance de l'ancien latin ». 1 Nou-
velles littéraires. Hermiae Alexandrini in Platonis Phaedrum Scholia ad lidem
cod. paris. 1810 éd. P. Couvreur [(.'.. E. Ruelle). Fait honneur à l'érudition
30 française. % Max Eggbr, Denys d'Halicamasse. Essai sur la critique litiéraire
et la rhétorique chez les Grecs au siècle d'Auguste [Id.]. Étude d'une impar-
tialité absolue qui .se lira avec intérêt et profit. tH Dec. Nouvelles litté-
raires. Hieronymi Chronicorum cod. Floriacensis Fragmenta Leidensia Parisina
Vaiicana phototypice édita. Prsefatus est L. Traubb (pi.) [L. D<elisle>]. La
36 notice mise en tête de la reproduction est un petit chef-d'œuvre d'érudi-
tion paléographique et critique tel qu'on pouvait l'attendre de T.
II. Lbbègub.
Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, t. XII, fasc. A.
Varia [Meillet] II, Sur le timbre do la voyelle du redoublement en indo-
*0 européen. Il y a deux redoublements, 1° le redoublement normal, quand
la consonne initiale de la racine est suivie seulement d'une voyelle ; eu
principe, la voyelle du redoublement tend toujours à être plus aiguë que
Ij. voyelle radicale, ex. : néfJiova, iiéu.a|j.îv, yîvvofia;, Y'ys"»', T^iavoç, -f'T°'P''°''i
etc. 2» le redoublement intensif, quand la consonne initiale de la racine
«6 est suivie d'une voyelle et de la sonante qui suit la voyelle de la racine,
ex. : TTopyJpw, (iopjji-jpto, ijioi(ji-J),).w, etc. Ce redoublement se distingue du
précédent par la présence de la sonante et par la tendance à employer
dans la syllabe du redoublement le même vocalisme que dans la syllabe
radicale. VI, ôùo. Cette forme, commune aux divers dialectes grecs, n'a
BO jamais été suffisamment expliquée. iM. pense qu'elle est peut-être indo-
européenne ; mais, comme on n'en saurait déterminer d'une manière sûre
l'emploi ancien, provisoirement il est plus prudent de ne pas chercher à
l'expliquer en grec, t Étymologies. [Bréal]. I. 'Ap^ejuiç, dont la forme plus
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS. 183
courte est àpOpii;, se rattache à lu môme racine que ipy.ayi%, âp(ji<5!;w, sans
que l'on puisse dire on quelle acception spéciale le mol a d'abord été
employé 11 s'est rencontré avec f^Oiio;, que l'on doit au bruit monotone de
la mer, ou à la cadence toujours égale d'une eau courante. 2, Aé|jia;, qui
désitrne le corps humain, joue à l'occasion le rôle d'un adverbe signiQant B
« comme, à la façon de » (II. XI. 595) ; il se rattache à U\i.u> « bâtir » et
signifie littéralement « structure ». On en peut rapprocher l'anglais « like »,
qui signifie <- corps » et a donné l'adverbe « like ». 3. 'Apijriio;. Ce mot a
dans Homère le sens de « clarus » au propre et au figuré : Hésiode oppose
ifilr'i.o'i à à'Sr|),ov. Dans ce mot t,f}.oi a dû prendre la place de ?7;),o;. I.a lO
raison fut probablement le besoin d'avoir une longue dans la seconde syl-
liibe ; la forme primitive devait être itiZ-riXo;, avec iet signifiant* tout à
fait ». i. Mitriv doit être regardé comme l'accusatif du subst. \j.i-ri t égale-
ment » et rattaché au verbe \i.ahop.ai. S. ".\'{/. Cet adverbe a la même signi-
fication que l'adv. a\i,doni le sens primitif est « en arrière» d'où il a passé is
à celui de « de nouveau » ; à'I' n'est autre chose que a-j enrichi du ; qui se
voit dans èÇ, àpicfiic, ixÉ/pi;. 6. KocTi. L'emploi en grec moderne de etK'xa
comme synonyme de iTtd, celui de 8ià -i, Ttpb; -i en place de Sii, irpii;, et,
d'autre part, y.i à côté de neto, confirment l'élymologie qui rapproche le
latin « cum » de xarâ < Rev. des Rev. XIX, 17fi, 3 >. 7. 'Eyfù;. La syllabe yj; M
est p.-ê. un ancien locatif yucrî, venant du môme radical yj qui a donné
fuïov, Y'J«)"v, fv\i.v6ç. 8. Ccmminus, eminus. A côté de « manubus » ou
« maiiibus » il a dû y avoir, plus anciennement, un abl. plur. « manus »
pareil à l'ombrien « beriis » qui fil l'impression d'un adverbe et donna
naissance au composé « comminus » où « cum » ne sert qu'à renforcer le 25
sens : « comminus » a fait créer « eminus » ; l'u a été abrégé par analogie
d'après « minus » « prolinus ». 9. Cum maxime. Celte locution doit Cire
expliquée de la même façon que « comminus ». 10. '.\vTixpv;. Dans la
seconde partie on reconnaît le subst. xâpa ; le ? final est ou le signe d'un
ancien neutre, ou le ; qu'on a dans (ié/pi;, àTpéiA-x;. 11. Vicissim. Il a dû 30
exister une forme d'abl. « viceis » (cf. « mœuiis, iliis») à laquelle s'est
joint le suffixe adverbial -lim ; viceistim est devenu eusuite vicissim. 12.
Sacer. Comme h. ce mot qui a produit lanl de dérivés ne correspond rien
dans les langues indo-européennes, on peut supposer que c'est un mot
emprunté par le latin à l'fitrurie, comme l'avait pensé Scaliger. 13. 38
'Aoa(TT,TT)p. Ce terme est proche parent du latin « auxilium » ; on peut l'ex-
pliquer comme équivalent de œ05r|Trip du v. aùçén), < augmenter, secourir » ; au
est devenu ao, 5 s'est changé en <it, cf. 8i5ô« et Sio-nii;. Le verbe àoaaéia se
rencontrant une fois chez Moschus, ou peut conjecturer une origine
<lorieime. l'i. Eî/.ouivirpiTa. B. en rapproche les composés (tovripr,;, à(içripr)5, 40
SiTipr,;, TptY)pT|(; (OU -TipT); doit olre rattaché à ipapitry.M) et conclut que d'un
adjectif eiKooivripT,; « vingtuple » le poète a tiré eîxoaivripiToç (cf. XïjïTo; de
Âïôî). 1!i. Remugle. Composé de re et de mugle. On trouve en grec moderne
|jioûx),ot « moisissure », \).ov/\iil(», (;,o'j-//,t'aaiJia, en allemand « munkeln, min-
keln », « sentir mauvais ». l'ar le passage d'un organe à uii autre, « mun- iî
keln » s'est dit dans le sens de « faire sombre » et dans celui de « parler
à voix basse, chuchoter, conspirer ». 16. La Gironde. La Garonne « Ga-
rumna » devient à un moment donné la Gironde, anciennement la Géronde;
il y a là une simple différence dialectale. C'est ce qui s'est passé pour
« alumnus et alundus ». Cf. l'Aronde, affluent de l'Oise, appelée « Aronna » 50
dans la Vie de S. Amand, et la ville de Girone, qui est Gironde dans les
Chanf ons de Geste. H Ancien français « nuitre » |A. Thomas]. Ce mot se
rattache au latin « noctua », chouette ; il représente régulièrement « • noc-
184 1902. — FRANCE.
tula » (allcslé par l'iLaliuii «nollola » cl diverses formes de nos patois
méridionaux), comme « cliartre », forme secondaire de « charte », repré-
sente « charUila ». A. .1.
Mémoires de la Société nationale des Antiquaires de France, 7» série,
6 t. 1 (61» de la collecliou). Mémoire sur la ravolle d'Alexandre en Afrique
[J. Maurice]. L'élude et la comparaison des émissions monétaires de Rome,
de Garlha^çe et d'Oslie amènent M. aux conclusions suivantes : C'est en
juin 308 qu'Alexandre revêtit la pourpre. Tous les renseignements con-
cordent pour placer au printemps de l'année 311 la conquête de l'Afrique
10 par les généraux de Maxence et la chute d'Alexandre qui avait régné en-
viron trois ans sur l'Afrique. If De quelques titres donnés ans empereurs
sous le Haut-Empire [G. Fallu de Lessert]. On trouve des titres honorifiques
donnés aux empereurs dès le haut empire et qu'on croyait d'époque plus
liasse : Majeslas tua, dominus noster, sanctissimus imperator, à Commode;
15 majestas tua, divinitas tua, providentia tua, divinitas tua, félicitas tua, dans
une inscription grecque, à Gordien. Ce n'était pas une innovation, mais un
usage qui lentement s'établissait. C'était la langue des sujets, vis-à-vis
du monarque, que la chancellerie approuvait, mais sans l'adopter elle-même.
Cette adoption ne se Ht qu'au 3" siècle, f Classification des émissions moné-
îo taires de l'atelier de Trêves pendant la période constantinienne, 305-337
(planche) [J. Maurice]. Sémisisons : ler mai 30.") au 31 mars 307; 31 mars 307
au mois de mai 309 ; de mai 309 à juin 313 ; de juin 313 au 1<=i' mars 317 ; du
l^r mars 317 au début de 320. Catalogue descriptif et raisonné de chacune
de ces émissions. 1 Statuettes en terre cuite de la nécropole d'Hadruniéte,
25 Tunisie (planches) [Carton]. Statuettes exhumées par Henry de la nécropole
d'IIadrumète, lampes, quelques fragments d'inscriptions funéraires. Cata-
logue descriptif. % Monuments figurés du pays des Pélégniens (pi.) IM. Bes-
nier]. Ce pays contenait 3 civitates, Gorfinium, Sulmo, Superaequum,
dans les Abruzzes. Description des antiquités de la région reunies
30 par Nino dans les deux musées qu'il a crées, l'un à Sulmona même, l'antique
Sulmo, patrie d'Ovide; l'autre à Pentina, l'antique CorQnium.
Henry Thbdenat.
Revue africaine (Bulletin des travaux de la Société historique Algé-
rienne) 45* année. 1901. A" trim. Campagne de J. César en Afrique (4fi-')7
K av. J.-C) [Colonel Moinier]. Après Pharsale et la mort de Pompée, César
passé eu Afrique eut le tort de s'engager dans une campagne dont le but
était de régler la succession au trône d'Egypte. Cette « guerre d'.Vlexandrie »
donna neuf mois de répit au parti de Pompée et obligea César à faire l'an-
née d'après la campagne d'Afrique ; c'est cette campagne que M. raconte
40 dans une série d'art, d'après les inscr., les auteurs anciens et une élude
approfondie du pays. Marche de Galon sur Leplis, son arrivée à Ulique et
sa jonction avec Scipion qui est investi du commandement suprême, ses
propuralifs. Départ de César pour la Sicile et de là pour pour l'Afrique ; son
débarquement prés d'IIadrumète Sa marche sur Ruspina, sur Leplis mi-
15 nor, il s'empare de ces deux villes et établit son camp à Ruspina. .^rt.
de 31 p. HH 46" année. 1902. I" et 2" trim. Rapport sur les fouilles exécutées
à Cherchel [V. Waille]. Rapport de 40 p. (8 pi.) sur les fouilles d'ocl. 1901 à
janvier 1902. Elles ont porté : 1°, sur le terrain entre l'hippodrome anluiue
et la route de Ténès ; 2°, entre la route de Tenés et la mer ; 3°, sur le ler-
50 rain des fortitlcatious. Liste des objets déposés au Musée. 1, sculpture,
10 n»', plus un certain nombre de fragments ; 2, deux sarcophages chrétiens;
3, mosaïque à figures; 4, bijoux et monnaies de bronze, trois africaines,
huit romaines ; 5, cadran solaire; 6, inscr. 15 n»- ; 7, poteries; 8, matériaux
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 18S
Cl fragments d'archilccture. A remarquer surloul six tôles antiques, dont
deux portraits intéressants, plusieurs statues dont un dieu Mars et un
berger praxitélien d'une exécution peu commune. % Petit bronze antique
découvert dans la région de Sétif [A. Moinier]. Description de ce buste
recouvert d'une épaisse couche de vert-degris et dont le nez a disparu, 6
le travail ne manque pas de finesse ; ce doit être un Bacclius. If Campagne
de J. César en Afrique (46 et 47 av. J.-G.) [A. Moinier] (suite). Art. de 32 p.
où M. étudie pas à pas les marches et contremarches de César et do ses
adversaires Scipion et Lablenus, depuis la bataille indécise de Ruspina jus-
qu'au moment où Scipion occupe Uzita. Doteriuinalion de l'emplacement 10
des villes ; études de tactique militaire, n 3° et 4" trim. Campagne de César
en Afrique (suite) [id.J. Art. de 58 p. qui va de l'occupation d'Uzita par Sci-
pion à la victoire de César à Thapsus et au suicide de Galon àUtique. Ëtude
détaillée de cette campagne (A suivre.) X.
Revue archéologique, T. XL (1902). Fasc. 1. (Janv.-Févr.). Notice sur 15
deux bas-reliefs mithriaques [F. Cumont]. L'un est au musée de Modène
et contient une remarquable représentation du Kronos mithriaque ; dans
une bande ovale ornée des signes du zodiaque est un jeune homme nu, ailé,
le corps enlacé par les replis d'un serpent; il a les pieds fourchus et un
croissant sur la tête : il tient la foudre et un sceptre. L'autre trouvé à Rome iO
est un fragment opisthographe : d'un côté Mithra tauroctone, de l'autre un
personnage étendu sur un lit, un chien, Cautès et Cauiopatès. ^ Une statue
de Baaibeck divisée entre le I^ouvre et Tchinli-Kiosk [S. Reiuachl. Statue
colossale d'une femme assise, probablement Isis, déjouverle dès lS6ji [>ar
Joyau ; à fa gauche est un sphinx dont la tête est au Louvre ; le reste du 25
sphinx et la statue sont depuis peu au musée de Constantinople. Isis
assise du musée de Fiesole. Les deux sont de l'époque des Anlonins. f
Cachette de St.-Êtienne de Brillouët (Vendée) [Breuii;, Haches préhis-
toriques en bronze. H Un lécyihe protocorinthien avec signature au
musée de Boston [F. B. Tarhell|. Inscr. archaïque (viiio-vii" siècle) 30
peinte en brun et faisant le tour du vase : fl-jpo; (x' ettoiso-êv AYao-asFo
L'alphabet semble béotien. C'est peut-être la plus ancienne poterie signée
que l'on connaisse. H Note sur la forme '.VfïtnXT) Fo (u) [C. D. Buck]. Note
sur l'inscr. précédente. C'est le seul exemple de digamma authentique dans
les dialectes ioniens-atliques. H Sur un point d'histoire de la musique 35
grecque [P. Tannery]. Sur Plularque nept [lo-jaix-r,?, §§ 404-407. Si l'on
considère le jeu du télracorde des .synemmènes, on doit dire que nos modes
majeur et mineur correspondent à deux nuances pratiques distinctes du
genre diatonique. 1 Archéologie russe : tumuli et poierits do l'âge du
bronze en Géorgie IG. Seure]. Fouilles (le Rosier. Sur un vase, inscr. en 4U
caractères inconnus. U La question de Philopatris |S. Reinachj. Ce dialogue
qui tlgure dans un ms. du Vatican à la suite des œuvres de Lucien, n'est
pas de Lucien, il n'est pas non plus de l'époque de Julien ou d'Héraclius,
comme on l'a cru ; c'est une œuvre du x" s. et non pas un pamphlet païen
dirigé contre le christianisme. R. y relève des allusions aux campagnes de a
Nicéphore Phocas. Le vocabulaire est aussi du s« siècle, il a été écrit par
un impérialiste contre l'opposition et l'hellénisme. H La Sicile montagneuse
et ses habilanls primitifs G. Seure). Les fouilles d'Orsi à Pautalica,
l'antique llerbessos, ont prouvé le séjour en cet endroit d'une population
préhcllénique. Vaste nécropole de plus de 4 000 lombes creusées dans le 60
roc. Nombreux instruments en bronze. Poteries à enduit rouge. A dater
du xiv au XV" siècle av. J. C. ? H Les signatures des vases grecs [S. Rei-
nachj. Ce sont des noms de potiers, les peintres de Qgures ne signent
186 1902. — FRANCE.
qu'exceplionnellement. f Découvertes à Rome. Sculptures, t Inscr. de
SmyrnefS. ReinachJ. Reproduites d'après Cumont, Ann. Soc. Arch. de
Bruxelles. H Les fouilles en Italie [S. Reinach]. t Une épitaphe de Cincin-
natus à Briord (Ain). C'est le tombeau d'un certain Connius Tuticus. %
•6 H. GaidOZ, La riquisilion d'amour et le symbolisme de la pomme [S. Reinach].
Eloges. U E. G. HaUGWitz, Du- Falulin, seine Geichichte und seine Rumen
[R. Gagnât]. Ouvrage de vulgarisation, f C;li. Huit. La philosophie de la
naliire ches, les anciens [G. E. Ruelle]. Très élogienx. H E. Sachau, Am
Euphval und Tigris. Rcisenolisen aus dem -Winler 1897-1898 [G. Fossej]. Peu
40 de nouveau. ^ A. BOISSIEH, I\'ote sur un monument babylonien se rapportant à
l'extispicine. ID. Aote sur un nouveau document babylonien se rapportant à
Vextispicine [S. Reinach]. Foies de mouton avec inscriptions. R. signale au
musée d'Avignon une statuette en bronze d'un devin tenant un foie. 1
Publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine [R. Gagnât et
16 M. Besnier]. Art. qui se continue dans les livr. suivantes, ff Fasc. 2.
Mars-avril. Histoire de l'Elam d'après les matériaux fournis par les fouilles
à Suse de 1897 à 1902 (J. de MorgânJ. f La nécropole de Kliëevac (Serbie)
iM. M. Vassits]. Nombreuses poteries à décor géométrique. ^ L'Apollon
Pythien au Louvre [A. Mahler]. Le corps est praxitélien, la tète polyclé-
îo téenne. La statue est une « preuve nouvelle de l'influence féconde exercée
par l'école argienne sur l'école attique. ïH La stèle phénicienne d'Oumm el-
'Aouanid [Ch. Clermonl-Ganncau]. Porle une incr phénicienne du w siècle
av. J . G. Elle est à la Glyptothèque de Ny-Garlsberg. f Païens
juda'isants. Essai d'explication d'une inscr. africaine [P. Monceaux].
25 Un mausolée romain à Ilenchir-Djouana (Tunisie) renferme quatre
inscr. latines, trois épitaphes et un thrène commençant par l'inti-
tulé < parentes dicunt. » Les mentions " vindex dies » et « puriorem
sccessum » ne sont compréhensibles que s'il s'agit de païens judaïsants.
H Divinités équestres [S. Reinach]. Deux statuettes en bronze du Br. Mu-
30 seum trouvées àAlexandrette, cavalier et écuyère, peut-être Ilelios et Séléné.
Groupe et marbre, homme et femme, sur un même cheval, trouve à San-
diklu (Asie Mineure). Série importante de représentations d'Epona provenant
de diverses localités; inscr. de Bâle et de Docléa (Monténégro), f Quelques
ruminants sur des œuvres d'art asiatiques ]U. Diirst]. Le Cervus mesopo-
35 tamicus sur un cylindre du Cabinet des Médailles, t Montefortino et Orna-
vasso, étude sur la civilisation des Gaulois Cisalpins [J. Décheletle]. Essais
de chronologie, t L'iconographie de Julien l'Apostat [S. Reinach]. Reproduit
un art. de l'Éclair inspiré par Babelon, mais dont il ne peut admettre les
conclusions. R. continue donc à considérer comme portrait de Julien le
40 buste d'Acerenza et non les deux statues de Paris, t IL Lechat, Le temple
grec [S. Reinach]. Excellent petit livre. lU Fasc. 3. Mai-juin. Le dieu Orotalt
d'Hérodote [F. Cumont]. Dieu des Arabes (Hérod. III, 8) dont le nom serait
plus exactement Obotalt. Il est cité aussi par Tertullien (Obodan), par
Uranius (Oboda) et par Eiisèbe (Obodos). U Une réplique de l'Aphrodite
« d'Arles au musée du Louvre [A. Mahler]. Dessinée entre 1572 et 1577 chez Gesi
à Rome par le sculpteur Pierre Jacques, elle avait alors, depuis peu, sur ses
épaules une tête rapportée, qui surmonte aujourd'hui une autre statue du
Louvre (Froehner, n. 44). 1] De la littérature poétique des Gaulois ]C. JullianJ.
Analyse des passages d'auteurs grecs et latins qui ont pu être inspirés par
50 des poèmes celtiq\ies que J. classe en poèmes didactiques, historiques
(Chansons de geste), satiriques, guerriers, prophétiques, religieux (prières
et incantations), f Sur qqs bronzes celtiques du musée de Ghdteauroux
(lndr«) [H. BreuilJ. Fragments d'un couvercle de situle en bronze repoussé
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 187
orné de deux cerfs. Deux cimiers de casque eu bronze coulé et ciselé. H
Panthères bacchiques affrontées sur un bas-relief de l'Afrique du Nord
[Carton]. Trouvé près de Golouia Thuburnica. Ganthare entre deux panthères
femelles dont la queue porte des feuilles de vigne comme une véritable
tige. K Le « sacriQce salé » (Marc IX, 49). [S. de Ricci). Lire oii<i(a àvaXuOiî- *
«rai au 1. de 9u<ria àXl àXio-OT-oetat. Le V. 30 serait donc une addition posté-
rieure. H Un vers altéré de la Pharsale (IX, 596) [S. lieinach]. Au 1. de
fortuna fuit, qui est absurde, lire sors una fuit (cf. VI, 693). H Étude sur les
agrafes de ceinturons burgondes à inscr. [A. de Molin]. On en connaît
une douzaine ; la plupart représentent Daniel dans la fosse aux lions avec lo
inscr. très barbares et parfois incompréhensibles. H A propos d'un slamnos
béotien du musée de Madrid [S. Reinach]. Il est décoré d'oiseaux et de
svastikas à huit rayons dont chacun se termine par un bec d'oiseau. Le
svastika serait-il un oiseau stylisé? On songerait alors à la cigogne totem
des Pélasges, des Lélèges (?) et des Cicones de Thrace. Le triscèle pourrait 18
être nn coq stylisé. Mais il est également possible que des ornements
géométriques aient suggéré dos formes animales et aient été parfois
modifiés en conséquence. H Interprétation d'un bas-relief de Iloras [R. Ron-
zevallej. Dédicace à Bêlos, larebôlos, Aglibôlos et Som[ea ?|. H L'esclave à la
lanterne [J. Décheletle]. Statue du Musée National de Rome. Jeune esclave 20
assis tenant une lanterne. Même motif, bronze d'IIerculanum et poterie.'i
samiennes d'Auvergne. H Une série de prétendus portraits royaux [S. Rei-
nach]. l'eintures du Fayoïim dans la coll. Graf. Le possesseur croit y
reconnaître Persée et Cléopâlre. R. proleste. H Notes biographiques sur
Varus [S. Reinach]. A propos d'articles récents, f Cimetières de Mureil-sur- «
Mauldre et de Beynes [S. Reinach]. D'époque mérovingienne. H Vases de
bronze pré-romains [S. Reinach]. Liste de 49 vases gaulois en bronze
trouvés en France. ^ Mss. enliminés de la Cité de Dieu de S. Augus-
tin, t I^es xénophobes à Ro:ne [S. Reinach]. H Composition chimique
de la cuirasse de Fillinges (Revue, 1901, XI, p. 309, 11g. 1) [Lindet]. 1 Le 30
Musée Ashmoléen d'Oxford en 1901 [S. Reinach]. Nombreuses antiquités
égyptiennes des premières dynasties. % Stèles funéraires de prétoriens
[Id.]. Bienkowski a reconnu des prétoriens dans trois torses (Florence
et Rome) que l'on avait pris pour des barbares. H P. Monceaux ,
Histoire littéraire de V Afrique chrétienne [S. Reinach]. Grandes qualités 35
d'érudition et de style. H En Sicile. Guide du Savant et du Touriste [L. Bi-
zardj. Rédigé par les spécialistes les plus compétents. fK T. XLI, fasc. 1,
juillet-août. Un Ganymède au musée de la Maison Carrée |H. Lucas].
Statuette en marbre (trouvée à Nîmes) d'un enfant avec un chien. C'est Ga-
nymède se défendant contre l'aigle. Statue analogue à Munich, t Le mon- 40
lage des statues et le Sarapis de Bryaxis [S. Reinach]. Bouché- Leclercq a
découvert dans Plularque, De sollert. anim. 36, un texte important relatif
au Sarapis de Bryaxis qu'on conservait dans le Sarapeum d'Alexandrie. R.
étudie à nouveau tous les textes relatifs ;i cette statue, qu'il croit originaire
de Séleucieet qu'il dislingue d'un autre colosse égyptien do couleur bleue *s
ou vert sombre. Amelung a montré depuis qu'il n'y avait qu'une statue.
1[ Une cachette Hallslattienne à Argenton (Indre), [fl. BreuilJ. Deux vases,
deux bijoux en or pâle et nombreux objets en bronze. Musée de Bourges.
Ce n'est pas une cachette de fondeur, mais le trésor d'un bijoutier. H Re-
cherches critiques sur Vitruve et son œuvre [V. Mortel]. Vilruve est un 50
contemporain de Titus et non d'Auguste. C'est à Titus qu'est dédié son
ouvrage, certainement antérieur à la destruction de Pompéi. f Manche de
couteau en bronze à forme humaine trouvé à Essômes (Aisne) [II. Breuil].
188 1902. — FRANCE.
Coll. de Laubrière à Nantes. Est-il préhistorique ou ffallo-romaiu? ^ In-
scriptions déguisées [S. de Ricci]. Corrections à une inscr, copte et à une
inscr. grecque de Mnir (Egypte), publiées par Clédat. Les inscr. 619, 4706 et
9863 ne sont p.is grecques mais coptes. % Permis d'exporter délivrés à Rome
5 vers le milieu du xvi" siècle [S. Reinach]. Sculptures envoyées en France
au roi et à divers seigneurs. 1| Hierakonpolis et les origines de l'Egypte [R.
Weill]. Fouilles à Kom-cl-Ahmar. Palettes de schiste au nom du roi
Narmer. H Le musée de Naples [S. Reinach]. Sa réorganisation par E. Pais.
\ Le- poignard anthropoïde de la colUction Kranks (Revue arch. 1901, II,
<0 p. 389-433). Nu vient pas de Solmonn, province d'Aquilée, mais de Solmona,
province d'Aquila dans les Abbruzzes. t Tablettes bilingues gréco-cunéi-
formes [S. de Ricci]. De l'époque des Séleucides; importantes pour la pro-
nonciation des cunéiformes, f Une inscr. grecque chrétienne d'Egypte [S.
de Ricci). Copiée à Baouît par Clédat. Kac-simile. t Tète romaine en fonte
16 à Dion près de Namur [S. Reinach]. t A. Mayr, Die altchristlichen Begràh-
nisslàllen auf Malla [S. Reinach]. Catacombes du iv- VI» siècle, f J. Réville,
La valeur historique du témoignage historique du « Pasteur > d'H'rmas [IL Hu-
bert]. Date de 125 à UO et n'est pas adapté d'après un original juif, f A.
JotJBIN, La sculpture grecque entre les guerres médiques et l'époque de Périclès
ÏO [S. Heiuach]. Des réserve?. H Bessariotie. T. I-IX (Rome, 1896-1901, 8°) [S. de
Ricci]. Analyse longue et élogieuse de ce périodique important. Ricci publie
trois inscr. grecques chrétiennes inédites trouvées en Egypte, f E. L. Hicks
et G. F. IIiLL, A manual of Greek hislorical inscriptions JS. de Ricci]. Ne mé-
rite que des éloges % A. Gayrt, L'art copte (P. Monceaux]. Des réserves. If
!5 S. GSELL, Les monuments antiques de l'Algérie [P. Monceaux]. Excellent, tt
Fasc. 2, Sept.-Oct., La Minerve de Poitiers [A. Mahler]. La tête est la
copie d'un original archaïque voisin de 480; le corps comprend des éléments
non archaïques archa'isés à plaisir. ^ La ccllect'on Moreau au musée de
Saint-Germain [H. Hubert]. Premier chapitre d'un inventaire illustré de
30 celte 1res importante collection d'antiquités recueillies dans des sé-
pultures gauloises et franques du sud du dép. de l'Aisne. L'Album
Caranda et les Procès-verbaux des fouilles ne méritent pas une con-
fiance absolue quand il s'agit d'un ensemble d'objets provenant soi-disant
d'une roême tombe. K La statue équestre de Milo [S. Reinach]. Décou-
35 verte eu 1877, crue perdue et transportée en 1901 au musée d'Athènes.
Elle est de travail romain, ainsi que le célèbre Poséidon de Milo. If
Sur une statue de Vénus envoyée par Renzo da Geri au roi François \<"
[E. Picot]. Elle tenait une pomme et fut envoyée au roi en 1.530, comme
le prouvent de nombreux textes du xvi« siècle. Où est-elle? Ti La
40 mort dOrphée [S. Reinach]. Etroite parenté entre Orphée et Dionysos
Zagreus. caractère rituel de la mort d'Orphée, c'ost un repas totémique-
H Les seaux de bronze de llemmoor d'après une récente publication de
Wiilers [J. Dechelelte]. Esquisse générale du développement de la situle
métallique dans l'antiquité préhistorique, grecque et romaiiie ; gravures;
*5 les seaux de Hemmoor sont d'époque romaine. % Moise de Khoreu et les
travaux d'A. Carrière [F. Maclerj. Biographie et bibllogrtiphie. t Sculpture
romaine de Bath (Grande-Bretagne) [F. Haverlield| Belle léie de Méduse. ^
L'Académie Britannique [S. Reinach]. La philologie classi(|ue y est bien
représentée, f Le Mercure assis des environs de .\lons JM.]. Très jolie figu-
50 rine en bronze. ^ Mines romaines eu Portugal ]Id.]. Retrouvées par des pri-
sonniers Boers. U Découvertes archéologiques dans la forêt de Rouvray
(Seine-Inférieure). Fanum gallo-rouiain.11 La collection D. 0. |S. Reinach].
Antiquités grecques. Longs extraits du catalogue. K Ad Rev. arch. 1902, II,
REVUE CELTIQUE. 189
pp. 199 et, 103 [A. Iliilsen], Rectilicalion relative aux permis d'exportation.
f J. CaPART, Hecuetl ae monunenls égijpliens \S. Reiuanh]. Utile. If Gh. db
Ujkalvv, Le type physiqui: d'Alexandre le Grand. Bonneii\\\nstra.l\oiis. ^ A. S.
Lewis, Sludia Hinaiticu XI [S. Reinaelij. Importants apocryphes syriaques.
^ Orieyilalisliiche Litleralur-Zeitunçi 1898-1'JII2 |S. de Ricci). Liste métliodique 5
des articles relatifs à l'Rjrypte. % K. J. Hasmadjian, Inscr. cunéiforme van-
nique de Mana^kurt (Venise 18'J7) [X.]. mf Fasc. UI. Nov.-Déc. Les fouilles
de Tunisie [P. GaucklerJ. Rapport d'ensemble de Au pp. (pl.) sur les fouilles
officielles. H Inscription Nabntéo-Arabe d'Eu-Nemâra [R. Dussaud]. Épitaphe
el'an 3-28 apr. J -C. de beaucoup la plus ancienne inscr. arabe connue. K io
collection Piette au Musée de Saint-Germain [S. Reinachj. Incomparable
illection d'objets de l'âge du renne. H La Revue rfei études anciennes en
I (Id.]. Longue analyse <cf. R. d, B., 26, 229 sqq>. If Les fouilles d'Ar-
8 [Id.J. Fouilles de Voll^irair. K Le futur congrès de Rome [Id.]. ^ Les
illes d'Antinoë [Id.]. Sisymoqu db Ricci. is
Revue celtique, t. XXIU, n» 1. Une version irlandaise du dialot,'ue du
rps et de l'âme attribué à Robert Grossetesto [G. Dottin]. Cette traduction,
en prose mélangée de vers, faite en un irlandais moderne corrompu, eet
tirée d'un ms. de la 13. Nat., fonds celtique, n° 101. C'est le plus souvent un
résumé ou une paraphrase. Publication du texte irlandais accompagné de 20
la traduction française et du texte'latin. 'j The Vienna fragments of Bede
[J. Strachan] I. Gloses déjà publiées. II. Nouvelles gloses. 1[ L'Hercule
gaulois à Salins [Th. Heinachj. A substituer sur une inscr. citée par du
Rivail « Ilerculei ogmio » à « Herculeio graio >•. t Sul census sotto l'impero
Mmano, specialm. nelle Galliae [l-'r. GarofaloJ, U Sui Galati dell' Asia î6
jnore [Id.] f Les celles de la Lusiianie portugaise [Leite de Vasconcellos].
\ présence des Celtes attestée par des traites anciens, dans le S.-(). de
bérie, dans la région d'Entre-Tejo-e-Guadiana et dans le N.-O. de la Lusi-
nie, est conllrmée par les noms des villes. If Chronique [H. d'Arbois de Ju-
buinvillej. GAlDOZ,/.a liéquisitiun d'amour et le symbalisme de la pomme. Éloges, m
l^tF. Sommes, llandbuch der iatein. Oiut-nnd h'ormenlehre. Les comparaisons
I^Ke l'auteur fait entre le latin elles langues celtiques méritenl ratlention.
^^Zimmer a entrepris une élude approfondie du commentaire de Pelage sur
les Ëpitres de saint Paul ; ce travail comptera parmi les meilleures publica-
liuns de la palrislique contemporaine. If \V. Stokbs et J. Strachan, ts
Thésaurus palacohiliernicus. Le t. I contient les gloses bibliques conservées
par 12mss. Éloges. 1] Ancient Laws of Ireland, t. 'V el VI. Le t. VI contient
un glossaire des plus utiles. Critiques et éloges. If Le Fercingétorix de
C. JuLLiAN est une œuvre de vulgarisation savante bien au courant de la
science. If CaGN.\T. Inscriptiones graecae ad res Koinunas pertinentes, t. III, 40
1" fuse, analyse, f Ad. Blanchbt, Étude sur les figurinei de terre cuite de la
ule romaine. ^ Jos. DÉUHBLKXTB, Le llradischt de Stradonic en Bohême et
fouilles de liibracle. Stradonic serait un oppidum boïen fondé au 1»' s.
J.-G. et détruit vers la Un de ce siècle. If Corpus insoripiionum latinarum
m, 1" fasc. Hlf N» 2. Mélanges fj. Loth] « Anla Quiriaca » signilie « Los is
iriac » If Chroniiiue !I. d'Arbois de Jubainviilej. Dumuy a communique
& Société de l'IIL-st. de France une inscr. docouverle a Orléans, qui esl
ïïne dédicace à un dieu celtique « Mo^^es ». Lis « Modèles » peuvent être
les habitants de Meuiig-sui-Loire. Ht N" 3. Chronique [H. D'Arbois de
Jubainviilej. Deux monnaies de bronze d'Eum^nia, en Phrygie, commuui- 50
quées par Babelon. Sur la l" ou lit oyaXspio; ^iiôp-copij euejievïwv ; sur la 2», à
l'elllgiede Fulvie, femme de Marc Antoine : 'touXo'jiavwv ((icpToptyo; ^tXMviêou.
Il faut recounailre dans ces légendes le nom gaulois Smerlo-rix, au génitif
190 1902. — FRANCE.
Smerlo-rigos. f V. Bérabd, Les Phéniciens et l'Odyssée. Quelques réserves,
nolainmeiil sur l'île de Calypso, ce qui n'empêche pas de considérer comme
très vraisemblables une grande partie des identifications proposées. \
H. NissKN, llalxsche Landskimde, II, i" partie. Une portion considérable de
6 ce vol. concerne les populations celtiques de l'Italie. H D'après Bède,
Hisloria h'ccles. génies Anglorum I, 15, l'invasion anglo-saxonne en Grande-
Bretagne daterait du commencement du règne de l'empereur Marcieu
(4-59-456); 449 est aussi la date donnée par la chronique de Neunius.
V. 11. Friedel, étudiant les sources de cette dernière chronique, pense que
10 la véritable date est 418-419. HH N" 4. Du patriotisme gaulois [C. JullianJ
Polybe, quoiqu'il présente toujours les Gaulois comme dos pillards, sans
leur prêter jamais un idéal de race, relève une fois chez eux, en 225, le
souvenir commun de la prise de Rome et, à partir de ce moment, l'histoire
montre toujours chez les Gaulois le sentiment de la gloire. Examen de ce
16 que pouvait être l'empire celtique d'Ambigat; cette fable, si ce n'est qu'une
fable, « fut le produit et la créatrice de rêves panceltiques ». Influence des
récits des Druides. L'hégémonie des Arvernes; on ne peut la nier qu'en
supprimant César et Strabon. Les différents peuples gaulois se servent entre
eux des termes de « «.ffines, fratres, propinqui ». Réserves sur l'opinion de
20 Fustel de Coulanges. Il ne faut pas que les divisions empêchent de voir les
rêves d'union que faisaient quelques-uns. Examen des passages de César
où il est question de la « Gaule tout entière ». Les trois provinces de
Gaule et leur unité religieuse. •[ Table des principaux mots étudiés dans le
t. X.XIII de la Revue celtique (E. Esuault]. A. J.
î" Revue critique d'histoire et de littérature. 36= année, 1902, t. LUI,
!•' sem., 6 jr. Max Muller, AUe Zeilen, aile Freunde. Trad. allem. par
II. Grosghke [G. Lévi]. Intéressant pour les indianistes. % W. Osundkr,
Der Hannibalweg [J. Toutain]. Malgré le mérite de l'ouvrage, le problème du
passage des Alpes n'est pas résolu. Ht 13 jr. A. Dufoorcq, Études sur les
30 gcsta marlijrum romains;— 1d., De manicitaeismo iipudLalinos, quinlo sextoque
saecido, algue de lalinis apocryphis libris [P. LejayJ. Sérieux. tH 20 jr. R. A.
RHOUSOPOULOS, .\e$iy.bv é/Àr.voi-paçtxdv [II. Pemot]. Peut être utile. H BiOtiu-
theca hagiograjjhica latina anliquae et mediae aetalis [P. Lejay]. Inutile de
louer l'information et l'exactitude des Bollandistes. tt 27 jr. H. R. Hall,
36 The oldesl civilizalion of Greece, Study of the Mycenaean âge |G. Maspero]. Très
curieux pour les orientalistes. H A. Thumb u. K. Marhe, ExperimenteUe
Unlersuchungen iiber die psychologischen Grwidlagen der sprachlichen Aiialogie-
bildung [A. Meillel]. (Euvre éminemment utile, due à la collaboration d'un
helléniste et d'un psychologue, tcius deux savants très distingués. \ R.
*0 ELlsiil, Quaesliones Properliunae. 3. De Urbe Propertii natali, 2" éd.; —
G. GiRl, Sopra un luogo di l'roperzio, 1, 8, 9-16 ; — G. Navelta, SuUa prima
elegia di l'roperzio; — Nie. Pirronb, Vulltma elegia di Properzio ed i carmi
sepolcrali lalini ; — F. VlvONA, Sludt Propeniani. 1. Aote critiche [Em. Tho-
mas]. Éloges, surtout pour Vivona. H A. Venturi, Storia deW arle ilaliana.
*8 1. Dai primordi dell' arte crisliana al tempo di Jusliniano [F. de Mély].
Malgré quelques défauts, fournit aux travailleurs des matériaux incompa-
rables. Ht 3 fôv. K. J. Grimm, Euphemislic Lilurgical appendices m ihe otd
Testament; — F. C. BuRKlT, S. Ephraim quotations from Oospels [A. I.oisyj.
Sérieux, t P. Regnaud, L'Agammemnon d'Eschyle. Texte, trad. et comm.
60 [Alb. Martin]. Des critiques. H Heronis Alexandrini opéra quae supersunt
omnia, II, 1. Mechanik und Kaloptrik, herausg. und iibergesetzt von L.
Nix u. W. ScHMiDT [P. TanneryJ. On peut regarder comme acquise pour la
science la connaissance d'un important ouvrage grec, dont il y a huit ans
REVUE GIUTIUUE d'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 191
OU ne savait presque rien. Hlf 10 fév. O. Uoltzmann, Die jiidische ScUrift-
geUUrsamkeit zur ZetlJesu ; — R. RudZSNSTBlN, Zwei reUgioiisgeschichtiicUe
Fragen nacU unçitdriiekten ijviechischen Texleii cler Strassburgi:r Bibliolhek
[A. I-.l. Éloges. U A. W. AHLBBRG, De cnn-eiilione iain/iica Plautina qwicstionts
[E. T.J. Très claii- et 1res soigne. tH i^ ^v. A. Joubin, La sculpture grecque s
entre les guerres médiques et. l'époque de l'crictès [U. Leclial] . Frauchenionl
au vais. H F. LkO, Die GrieoU.-Hom. Biogrupliie nacit ihrer Utlerarischen Fortn
m. TliomasJ. Il est à craindre que le manque de clarlé elde simplicité et
certaines exagérations ne nuisent à cet ouvrage où l'on peut trouver qqs
bonnes choses. ^ 24 fov. Jean Révillk, Le quatrième Eomgile, son origine et 10
sa valeur historique ; — AU. LoiSY, Éludes bibliques ; — ID., Les mglhes baby-
nieus et les premiers chapitres de la Genèse |M. Vernes]. Article élogieu.s
lont la suite est au n» suivant. K Analyse du n» 26 de la revue Uerma-
iCna par 1'. L. HH 3 mars. W. Ridgkway, The early âge of Greece, I [Sal.
:einach]. Rendra de bons services, malgré des erreurs. Ht 10 mars. The iô
fewish Encgclopedii. 1 [J. B. Chabot]. Éloges. H C. IIudb, Thucgdidis histo-
[we [Am. HauvetteJ. Très bonne édition. If II. Osthoff, Etgmologische Parerga
Henry;. Bon. \ U. Robkrt, Heptateuchi partis poslerioris versio latina
iiquissimui e codiee Lugduiieiisi [P. Monceaux;. .\ mis à la disposition de
us les savants un document d'une haute valeur pour l'otu le de la Bible 20
line. If Lettre <le Psichari sur le grec moderne. ^ Réponse de P. Hegnaud
l'art. d'Alb. Martin, cf. u" du 3 fév. l'i 17 mars. 11. G. Nbwto.v, The
graphical évidence for Ihe reigns of yespasian and Titus [R. Gagnât]. Fort
limaWe.f Th. ReinaGH, Histoire des Israélites depuis la ruine de leur indépcn-
nce ; — J. Blogu et É. LÉvy, Histoire de la littéralure juive d'après G. Karpelés 2S
Vernes]. Eloges pour T. R. \ Art. élogieuxdoE. T. sur le Quinte-Curce de
'h. StangL. Hlf 2'i mars. W. GEUOLL, Schulwôrterbuch su Xenophons Attabasis,
'ellenika und Memorabilien [My]. Très imparfait. If W. W. GOODWIN, Demosthenes
I» the Crown |My]. Bonne éd. H Th. Thalhbi.m, Lxjsiae oraliones, éd. maj.
y]. Marque un progrès. H E. CiaGBRI L'Alessandra di Licofrone, testo, tra I. e 30
mm. j.My]. Eloges. \ J. ZyCH.\, S. Aureli Augustini, De fide et sijmbolo, De
e et operibus nie. [P. LejayJ. Qqs critiques. 11^31 mars. Ed. Mbybr,
etchichte des Altertums, IV [M. Croiset]. Bien informé et indépendant. \
Kabrst, Geschichte des hellenislischea Zeitahers, 1 [Am. Ilauvette]. Eloges.
G. KrOLL, Procli Diadochi in Platonis rempublicam commenlarii [MyJ. 3»
Ixcellenl. K Marc-Aurile, Pensées, trad. nouvelle par G. Michaux [My]. Bon.
J. Gow, Q. Uorati Flacci satararum liber 1 [E. T.|. Mérite les mômes
oges que les vol. précédents. H Fr. X. Funk, Patres Apostolici [P. Lejay].
tto 2» éd. du t. 1 maintient le recueil dans l'estime qu'il a aciuise. U
. VandaL, L'Odijssée d'un ambassadeur. Les voyages du marquis de Nointel 40
eio-isso |G. Pariset]. Intéressant pour l'histoire de l'archéologie. HH 7 av.
E. Pbrbira, 0 saïUo martyr Darlaam [R. D.]. Remet en lumière une
ad. d'un texte hagiographique que les critiques avaient négligé. H
S\ltiT:-CLA.lR., M yths of Greece explained and dated [P. Decharme]. Maigre
is vices de sa méthode n'est pas à mépriser. H WUh. Nbstle, Euripides 45
'er Dichter des yriech. Aaflcldrung l.\.[b. Màrlin]. Recommandé. K K. JoiJL,
^Der echte und der Xenophontische Sokrates II [My^. Eloges. K O. RlCHTBR,
Topographie der Stadt liom ; — Ch. ilÛLSKN, Wandplan uon Hom |R. Gagnât].
Bons, 'il l'i avril, llandbucli fur reisende Palaestina und Syria, Baedeker,
5c éd. [Glermont-GanneauJ . Très amélioré. H A. Mahlbr, Pohjldet imd so
seine Schule [S. Reinachi. Orignal, abondant en idées neuves et intéressantes.
H Général Canongb, Traité d'histoire et d'art militaires [F. Bouvier]. La partie
consacrée à l'antiquité est très intéressante, f Art. eiogieu.t de Ch. E. Le-
192 1902. — FRANCE.
grand sur H. I.echaT. I.e temple grec, histoire sommaire de ses origines et de
ion dévehppr'ment jusqu'au V' s. 1»! 21 av. Alf. I.OISY, Les mythes babylonient
et les premiers chapitres de la Genèse; — G. ReiSNER, Miltheilungen ans orien-
l,disclu;n Sammlungen d. k. Museen zii llerlin, fasc. Ili; — R. KOLDEWKY, Die.
6 Pflastersleine von Aiburtchahu in lial.ylon [P. Thureaii-Dangiii]. Eloges, t
D. DbtlkkSBN, Die eigeven Leistungen des l'iinius fiir die Geschichte der
h'iinsllcr [E. T.]. Grandes qualilés. If D. B. Monro, llomer's Odyssey ch. 13-24
(Ara. llauvelle]. Insiste surtout sur les appendices qui sont joints au
texte grec, t 28 av. E. L. UiCKS and G. F. IIill, A Manual of grerk hislorical
10 inscriptions, nouv. éd ; — W. Drn bnbepgbr, S;/lloge inscriplionum grae-
carum, 2« éd. vol. 3. Indices [13. liaussoullier]. Eloges. ^ AiU. Bartal,
Olossarium mediue etinfimae lalinitatis 7-egni flungariae [J. Kent]. Doit trouver
place dans toutes les bibliothèques à côté du glossaire de Du Gange. Hf
5 mai. G. Kôrting, Latein.-romanisches Worlerbuch fAnt. Thomas]. Bon. ^
15 G. G. KnOD, Die alten ilatrikeln der Universiliil Strassburg {1GH-n93) [B.].
Intéressant. W 12 mai. J. Ghii.l, Untersuchungen Hier die Entstehung der
vierlen b'vnngeliums [Alf. LoisyJ. Erudition abondante et sûre; bonne
critique. % T. ilacci Ptaitti Epidicus. 11. rec. G. Goetz [Paul Lejay].
Eloges. \ A. Martinez Salazar. Cronica truyana [Ant. Thomas]. Version
M galicienne de la chronique Troyenne. If 19 mai. Wilh. Gb[gbr u.
E. KUHN, Orundriss der iranischen l'hilohgie [Gl. Ilunrt . Utile. ^
F. P. Brbmbr, Jurispriidentiae antehadrinnae quae supersitnt II. [E. T.]. Très
bon et très utile, n -6 ijai. Fr. Delitzsch, Assyri'che Lesesliicke ; —
L. W. KiNG, The Letters and inscriptions of Hammurabi, King of Babylon
25 [F. Thureau-Dangin]. Eloges. If Brunn-Bruckmanns, Denkmacler griech.
und rom. Scitlptur fortgefiirt von P. Arndt [H. Léchai]. Très iuipottant. K
J. CiUIRAUD, L'Eglise et les Origines de la ftenaissance [L. DelaruelleJ. Intéresse
l'histoire de l'humanisme. If Francotte, Formation des villes, des états, des
confédérations et des ligues dans la Grèce ancienne [P. G.]. Un peu superficiel.
30 H W. G. Summbrs, p. Ovidi Aasonis Metamorphoseon liber VIII [P. Lejay].
L'ensemble est soigné. Hlf 2 juin. G. Rodier, Aristole, Traité de l'âme,
trad. el annoté, 2 vol. fAlb. Marlin]. Fait honneur à la science française. %
R. NOVAK, In l'anegyricos lalinos studia grammatica et criticii [P. L.]. De nom-
breuses observations dont les grammariens tireront parti. 1 Léon Berrier,
31 Les satires de Juvénal, traduites en prose versifiée, avec des notes explicatives
fP. L.]. Pourra rendre service à un professeur capable de vérifier et de
s'informer. %^ 9 jn. Giov. Oberzinbr, Le guerre di Avguslo contro i popoli
Alpini [J. Toutain]. Donne plus que n'annonce le titre. \ Inventaire archéo-
logique de la ville de Gand, publié par la Soc. d'hist. et d'archeol. de Ganô
«0 [H. S.]- Très intéressant. If IL Lkglercq, Les Martyrs, Recueil de pièces
authentiques depuis les premiers temps du christianisme [M. D.]. Pourra
être utile, llf 16 jn. Cari Robert, Siudien sur Ilias, mit Beitrage von Fr.
Bbchtel (.Myf. Science incontestable, mais trop d'hypothèses, t 0. Crusius,
Erwin Ituhde, ein biographischer l^ersuch fTh. Reinach]. Très intéressant. 1
45 Ch. BORGKAUD Histoire de VUnioersiié de Genève fN.]. Eloges. % Article élo-
gieux de E. T. sur A. W. Ahlbkbg, De proceleusmaticis iamborum trochaeo-
rwnque antujuae scaenicae poesis Latinae studia meirica. %% 30 ju. K. BrUG-
MANN, h'une vergleichende Grammalik der indogerman. Sprachen [V . Henry].
Bon. H M. COLLIONON et L. Couvh, Catalogue des vases peints du Musée nalio-
50 nal d'Athènes [A. de Ridder]. Très bon. If Louis Léger, La mythologie slave
[Sal. Reinach]. Intéressant. IfK 7 jt. J. Schultz, Das Lied von Zom Achills ;
ID. Zur Ilias-Kritik ; — A. FlCK, Das aile Lied vom Zorne Achills |My]. Eloges
pour Schultz. «J LA.WSON, Tlte lliad of llomer, du. 9-iO ; — Edwards, The Me-
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 193
morahilia of Xenophon, liv. i; Id. The Anabasis of Xenopkon, iiv. 1 [My]. Qqs
observations, t E. Rohdb, Kleine Schrifien, 1 [My]. Utile. H M. Wei.lmann,
Die Fragmente der Sikelischen Aevsle Akron, J'hilislion ii. des Oiolcles von Kanj-
sioi [My). Excellent début pour la collection annoncée, t H. Ghoroii, Dis
anlike f'evgilkrilik |Em. Thomas'. Soigné. H U. Smolka, Des P. Cornélius 5
Tacitus L' benschreibung des Julius Agricola ; R. Novak, Cornelii Tmili Gev-
niania, Agricola, Diatogus de oratoribus [Ein. Thomas). Sufllsanls. DU 14 jt. G.
F. Lbhmann, Beilrdge sur alten Geschichle. Liv. 1, fasc. 2 [Am. Hauvette].
Bonne publication. \ L. Schmidt, Geschichle der Vandalen [P. Monceaux]. A
compléter sur quelques points, mais a le mérite d'avoir fait le premier sur lû
l'Afrique Vandale une enquête scientifique. tH 21 jt. F. Dummlbr, Kleine
Schrifien [My]. De bonnes observations. \ B. Kkil, Anonymus Argenlinensis .
Fragmente zur Gescliiehte der Perikleischen Athen; — E. Samtbr, Fami-
lienfesle der Griechen imd R orner ; — G. F. SCHOMANN, Griech. AUerlhûmer,
h' éd. par J, II. LiPSius, t. II [Alb. Martin]. Elogt;s.t A. -H. J. Grbrnidgr, l»
Itomnn public Life [R. G.]. Ce manui'l était-il bien nécessaire ? K 28 jt, Joli.
KiRCHNER, Prosopngraphia aitica [P. Guiraud]. D'une rigoureuse exactitude.
KO. Crusius, llerondae Mimiambi, éd. min. JMyl. Donne lieu à des compa-
raisons fort instructives avec léd. major, f F. Solmsbn. Untersuchungm zur
griech. Laul- und Verslehre [My]. Du plus haut intérêt, t J. von IIeydbn- iO
ZiBLEWICZ, Prolegomena in PseudocHli de universi natura libellum [My]. Précise
et complète les résultats acquis, f II. Dbmoulin, Èpimcnide de Crète [My].
Pas sans mérite, f Héron de Villefossb. l.e Trésor de Doscorcale |G:im. Jul-
lian]. Marque une date importante dans l'histoire de l'art romain. HD /> at.
V. BÉRARD, Les Phéniciens et fOdijssée, t. I [V. Ilumbert] Intéressant, pro- 25
fond, des desiderata. D F. Adlbr, Der Pharos van Alexandrin \ — In., Das
Mausoleum zu [/alikarnass [M. van Berchem] . Résultats nouveaux. D S.
GSBLL, Lei Monuments antiques de l'Algérie [Em. Malej. Très remarquable. ï
Th. D. GOODBLL, Chapters on Greek Metrik. [My]. Très suggestif. \ A. T.
Walker, The sequenses of termes in Lntin [P. L.]. Pénible, f St. WiTKOW- 30
SKI, De Lucani schedis Cracovensibus JP. L.]. Soigné. HU 18 at. K. NaVii.le,
The Temple of Deir el Bahari ; — W. M. FUNDBRS Prtrib, The royal Tombs
of earliest Dynasties [G. Masperoj. Éloges. H A . E. MARTINI, Manuelis Philae
carmina inedita [My]. Soigné. K J. Lebrbton, Étude sur la langue et la gram-
maire de Cicéron ; — Id., Caesariania synlaxis quatcnus a <:icernniana différât 3S
[P. Lejay]- Ensemble de science solide et précise. HK 'j5 al. G. Lrgrain et
Ed. NaVILLB, Vaile Nord du Pylône d'Aménophis lll à h'nrnak (G. Mnspéro).
Éloges. H T. G. TuCKBR, The Choephori of Aeschylus ; — Gilb. MuRRAY,
Eurip'idis fabulae, I ; — R. Pbinz el N. Wbgklkin, Euripidis fabulae, I, 3,
llecuba quam curavit N. Wbcki.bin [Alb. Martin]. Bons. KK 1" sept. L. S. 10
FlGHlERA, La lingua e la grammatica di C. Crispo Sallustio [P. Lejay). Soigné
et complet. 1[ Em. Thomas, Pétrone. L'envers de la société romaine, 2" éd.
[P. Lejay]. Des additions qui sont les bienvenues. H Riul. Methnbr, Unte>--
suchungen zur latein. Tempus- und Moduslehre [P. Lejay]. Très utile. Kfl
8 sept. A. Erman, Zauberspriiche fiir Miiller und Kind, aus dem Papyrus .'lûîl 45
rfeî lierlin. Muséum [G. Masperoj. Intéresse plus que les égyplologues. %
i. H. BreaSTEU, a new chapter in the life of Thoutmose lll [G. M.]. Éloges.
H I.eo Mbybr, Handbuch der griech. Etymologie [V. Henry). .\ servi la science,
mais non pas comme il le croit. HH lo sept. C. IIudb, Thucylidis Uisloriae,
II [Am. Hauvetle). Commode. \ C. Thulin, De oplativo ileraiivo apuUThucy- m
didem [A. HauvetteJ. Bonne statistique. K Max Egobr, Denys d'Ilalicamasse
[A. Hauvetle]. L'intérêt de ce bon livre aurait pu être encore rehan.ssé. \
C Morawski, Hhelorum romanorum ampullae ; — ID., Parallelismoi aive de
K. DE PHILOL. — Revue des lievues de 190S. XXVII. — 13
494 1902. — FRANGE.
loculionum aliquol luu et faits apud auctores gratcos nec non latinos \P. Lejay].
Mérite d'être continué. H F:. P. Morris, On principks and methods in latin
syntax \l\ Lejay]. Résumé clair et personnel d'i<lées connues. H W. M.
I.iNDSAY, The capiivi [P. Lejay]. Digne de servir de modèle. H A. Mau, Ka-
5 lalog âer lUbliothek des k. Deutschen-Arch. Instituts in Rom [R. G.]. Soigné.
% Les préfaces jointes aux livres de la Bible dans les mss. de la Vulgate. Mémoire
postliume de Sam. Bbroer [P. Lejay]. Utile, solide et désintéressé. \^
22 sept. 15. BabblON, Traité des monnaies grecques et romaines, 1, Théorie et
doctrine. T. I [l'aul Guiraud]. Grands éloges. If K. P. R. Nevillr, The cote
10 construction afier the comparativ in Lntin [P. Lejay]. Rendra service aux lati-
nistes. ^ A. D. XÉNOPOL, Les principes fondamentaux de Vhistoire [Ch. Sei-
gnobosj. Important. HH 29 sept. G. R. Gregory, Textkritik des Neuen Testa-
mentet ; — Kirsopp Lakb, Codex 4 of the Gospels and ils allies; — P. Feink,
Jews Chrislus und Paulus [Alf. Loisy]. Éloges, f R. BrOWN, Mr Gladstone as I
15 knew htm and other Essatjs (Ara. Hauvettej. Concerne aussi l'antiquité clas-
sique, î L. RaDERMACHBH, Demetrii Phalerei qui dicitur De Elocutione libellus
|Am. Ilauvelte]. Haute compétence, tif 6 oct. Rousselot, Principes de pho-
nétiqtie expérimentale [A. Meillel]. D'un singulier Intérêt. H W. Passow,
Studien zum Parlhenon (Sal. Reinach]. Riche en résultats nouveaux. H Fr.
iO GUMONT, Les mystères de Mythra [Sal. Reiuach]. 2« éd. d'un bon livre, f F.
Bkchtbl, Die attischen Frauennanien [V. H.]. Éloges, f Fried. BlaSS, Gram-
matik des neutestamentlichen Griechisch, 2» éd. [V. H.]. Excellent instrument
de travail. HH 13 oct. Ch. Diehl, Justinien et la civilisation byzantine au
fi» siècle (Sal. Reinach]. CEuvre d'un véritable historien. \^ 20 oct. N. De G.
îs Navirs, The Rock Tombs of Sheikh Saîd [G. Ma'pero]. Éloges. % N. G. Politis,
MeXérai Tiepi toC ^iou xal tt,? f>.a)(r(Tr]; xoC éXXrivixo'j Xaoû [Mj]. Beaucoup de tra-
vail, s N. A. SCHEPERS, Alciphrotiis rhetoris epistularum libri IV [My].
Beaucoup de recherches. W 27 oct. J. Marquart, Eransahr nach der Géogra-
phie des Ps. Moses Xorenaci [S. Lévi]. La géographie de l'Iran a son Saumaise.
30 H n. Oertbl, Lectures on the study of latiguage ; — W. WUNDT, Sprachge-
schichte u. Sprachpsychologie (A. Meillel]. De bonnes parties. ^ E.
PREUSCHBN, Eusebitis Kirchengeschichle, VI-VII, aus dem Armetiischen iibsrsetzt
[P. Lejay]. Sera utile. HH 3 nov. Ph. Ed. Pusey et G. H. Gwilliam,
Tetraeuangelium sanclum jiixta simplicetn syroruin versionem [J. B. Chabot].
36 Qîuvre modèle. ^ J. F. Bbthunb-Baker, The meaning of Homootisios in the
Constanlitiopolitan Creed | P. Lejay]. Clarté et précision. fK 10 nov. Max
Streck, Die allé Landschaft Rahylonien [J. B. Chabot]. Très bon ; l'art, con-
tient aussi une analyse favorable sur la géographie de l'Iran d i Ps. Moïse,
cf. le n» du 2i oct. t U. von Wilamowitz-Mobllbndorf'f , Griech. Lesebuch
iO iMy'. Fait d'après un plan nouveau, ^t 17 nov. U. Ph. Boissevain, Castii
Oionis Cocceiani llistoriarum romanarum quae supersunt (My]. Mérite la recon-
naissance des hellénistes et des historiens, f Grég. G. Togilesgu, Monu-
ments épigraphiques et sculpturaux du musée national de Bucarest, 1" partie
[N. Jorgal. Manque d'ordre et de sérieux, tl 24 nov. Mélanges linguistiqttet
45 ofTerts à Ant. Meillet par ses élèves (V. Henry]. Analyse élogieuse. K Lar-
OBNT, S' Hilaire [P. Lejay]. Éloges. ^ Alf. Lombard, Études byzantines,
Constantin V, empereur des Romains [P. Lejay]. Intéressant et solide. % H.
FbktÈ, RoUin, sa vie, sc.t œuvres et l'Université de son temps. ^^ 1" dôc. E. SlHO,
Die Sagenstoffe des Rigveda [V. Henry]. Savantes et ingénieuses recherches.
80 ^ C. Pascal, Plauto, l Capiivi |E. T.j. Soin et conscience. U Lud. Deubnbr,
De incubatione capila quatluor [P. LejayJ. Grand intérêt. K H. IIarisse, Les
premiers incunables JitUois et leurs dérivés [L. H. Labande]. Éloges. Kl] 13 déc.
Edouard Lambert, La question de Vauthentieité des doute tables et les " Annales
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 193
Maximi " [Eiu. Thomas]. Thèse très contestable, soutenue avec une érudition
solide. K Lud. Cl. Pursbr, M. Tiilli Ciceronù epistulae, 111 [Em. Thomas].
Éloges; qqs restrictions. ^^ 22 déc. Thcnlogische Abhandhmgen , Festgabe fur
H. IIOi.TZMANN JP. I-.;. Analyse élogieuse. K G. Dau.ï, Tmpaire-prosier de
l'abbaye de S'-Marlin de Monlauriol publié d'après les niss. orii^inaux (P. 8
Lejay]. Éloges, f Joh. FiCKBR, Handschriflen des scchzehnlen Jahrh. aus Slrass-
burger Originalien [R.]. Utile. Klf 28 déc. J. A. ROBINSON, The xtudy nf the
Gospels; — W. Wrbdb, Das Messiasgeheimniss in den Evangelien JAlf. I.oisy].
Éloges, f Guil. VOISIN, L'ApolHnarisme ]P. Leja.y]. Livre très intéressant
sur un des points les plus obscurs de l'histoire, f Gust. Rrgnibr, Ut vie ">
univeriitaire dans ('ancienne Espagne [L. Rouanet]. Très intéressant.
Albert Martin.
Revue de l'histoire des religions. T. W, n» 1. Frazer, Pauso7iias's
descriptinn of Greece, translated with a commenlary [G. Radet]. Pausanias,
auteur médiocre et surfait, a rédigé un guide du voyageur archéolo^rue ; il '■'>
est « trop bête pour mentir, trop sec pour inventer » ; son témoignage
mérite une certaine confiance. Il avait besoin d'être élucidé, F. l'a l'ail de
main de maître, non sans commettre quelques oublis. HK N" 2. La légende
de Mithra étudiée surtout dans les bas reliefs mithriaques [Tonlain]. Les
sources littéraires sont passionnées, utiles surtout pour l'intelligence des 20
bas reliefs, Les sources épigraphiques nous font connaître les surnoms qui
caractérisent le dieu : saint, pur, invincible, solaire. Seuls les monuments
figurés nous introduisent dans le mythe et la légende; de l'élude de ces
monuments T. tire l'idée d'un dieu midliple : lumière se levant au-dessus
des montagnes; gardien de la végétation, surtout des arbres à fruit; 2»
dispensateur du soleil dont il conlle le char à nu guide éprouvé ; immolateur
du taureau dont le sang répand la vie et la fertilité. Ht N" 3. Introduction
à l'étude du gnosticisme au 2» et au 3* siècle [K. de Faye]. F. commence
par soumettre à une élude détaillée et critique les sources et les auteurs
qui, avant lui, s'en sont occupés. K P. FouCaRT, [{'■cherches sxir Vorigine et 30
la nature des mystères d'Eleusis. — Les grands mystères d't'feiisis ; personnel,
cérémonies [Toutain]. T. combat la théorie de F., « qu'à l'origine ce sont
des colons égyptiens qui ont introduit en Alti(|ue la religion de Déméter ».
HH T. 46. N» 1. La politique religieuse de Ptolcmée Soter et le culte de
Sérapis [A. Bouché Leclerq]. Ptolèmée fit une politique de conciliation 35
religieuse, sans toutefois s'abtenir de réquisilionner parfois, à l'exemple de
ses prédécesseurs, les trésors des temples. Pour opérer la fusion morale et
atténuer l'antagonisme des religions, il fit d'Osiris une divinité syncrétique
qui resterait Osiris pour les Egyptiens, serait pour les Grecs, à volonté,
Zeus, Pluton, Dionysos, Asklépios, pour d'aulres enfin Baal, Mon. . . etc. Ce 40
dieu, Osiris étant la nuit, le soleil éteint, l'Apis mort, s'appela, par une
série de dérivations, Sarapis, Sérapis. Quant à l'origine de la statue repré-
sentant le dieu nouveau et à son transfert miraculeux, l'auteur cherche à
mettre un peu d'ordre dans les légendes confuses et multiples qui l'en-
tourent. H Introduction à, l'élude du gnosticisme au 2* et au 3= siècle [E. de 45
Paye]. Suite de l'étude critique des sources et des auteurs précédents. H
L'arc-en-ciel dans la tradition religieuse de l'antiquité [M. Riiel]. Etude
détaillée d'où R. tire la conclusion que la confusion et la complexité
extrême de toutes les croyances relatives à ce phénomène ne permettent pas
une explication simpliste des traditions religieuses qui s'y rapportent, f 50
Hugo WinCELBR, Ilimmels- und iVeltenbild der Hobylonier ait Grundhtge der
Wellanschauung nnd Mythologie [A. Loisy]. La thèse de W. sur l'origine des
mythologies est plus énoncée que démontrée et il est permis de la regarder
196 1902. — FRANCE.
comme non démontrable, m N" 2. Introduction à l'élude du gnosticisme au
2» elau 3« siècle iE. de Faye]. Fmde l'examen critique où F. adopte les
théories de Schmidt et conclut que par le traité d'IIippolyle nous remontons
au-delà de 1' « Adversus jçentes «jusqu'aux traditions qui circulaient dans
6 les églises au temps de la jeunesse d'irénée. D'autre part nous avons
dans les Philosophuraena et dans les documents coptes des écrits qui
émanent des diverses sectes gnosliques du 3" siècle. Ils nous renseignent
sur les épigones des grands gnosliques du 2» siècle. Le terrain ainsi
déblayé, il faut indiquer à l'historien l'usage qu'il convient de faire de ces
10 sources et le parti qu'il en peut tirer, f De quelques problèmes relatifs aux
mystères d'Eleusis [Goblet d'Alviella]. Introduction sur les mystères grecs
en général. Les prototypes de Démêler sont les divinités, les génies de la
moisson dont la croyance fut commune aux peuples indo-européens. Le
mylhe alla toujours se simplifiant par l'unification de Démêler avec les
m divinités de la moisson. Démêler fut la mère nourricière par excellence, sa
flUe Coré, l'esprit de la prochaine moisson, la personnincatiou de la
-semence. Puis, la déesse-Terre des Pélasges fui elle-même unifiée à Démêler.
Le culte de Démêler, toujours relatif à la moisson, n'avait rien de secret.
Les mystères furent d'abord les sacra genlilitia de certaines familles, Ta
20 BiTp!« Twv E-J|jio),it(Sa)v ; mais, par l'accès donné aux étrangers et par l'ini-
tlalion, ces genlilitia devinrent des mystères, et, de nationale, l'inslitulion
devint cosmopolite. H [Foucher et Huarl]. Compte rendu du congrès des
Orientalistes à Hambourg. \ N° 3. De qqs problèmes relatifs aux mystères
d'Eleusis. L'eschatologie des mystères [Goblet d'Alviella]. G. recherche
26 comment, à la fin du S» ou au commencement du 7« siècle av. J.-C, les
mystères prennent un caractère nouveau qui est d'assurer à leurs adeptes
le bonheur dans la vie future. La condition fondamentale fut une mort
suivie d'une renaissance, l'espérance naquit d'échapper aux bourbiers de
riladès, et la promesse de rentrer aux Champs-Elysées fut faite à tous ceux
30 que Démêler et Coré admettaient dans leurs secrets. De là, naquit plus
tard l'idée de chercher dans les compensations de l'autre vie un remède
aux maux de la présente. Mais il était des crimes qui ne permettaient pas
l'initiation. Toutefois, qu'advenait-il des initiés qui commettaient ces
crimes ? Ici nous arrivons à l'Orphisme. 1| Introduction à l'étude du gnos-
3S ticisme au 2" et au 3» siècle [E. de Faye]. Classement des sources au point
de vue de leur valeur historique. Comment les historiens peuvent les
utiliser. U G. Nbgri, L'emperatore GiuUano Apostata [T. André]. A. décerne
les plus grands éloges à la méthode historique et à la haute impartia-
lité de N. Henry Thédenat.
40 Revue de Paris, 1902, 15 jr. Theodora [Gh. Diehl]. Montre ce que furent
les Bysanliiis du vi« s., et qu'il y eut en Theodora autre chose qu'une cou-
reuse d'aventures et en Justinien autre chose qu'un comédien solennel,
vaniteux, médiocre et peureux. Hlf 5 fév. Le palais du roi Minos [E. Pot-
lier]. Dans cette étude qui se continue dans le n» du l»"' mars, P. rendant
4!j compte dans leurs principaux détails des fouilles d'Evans, en Crète, montre
d'abord quel est le fonds de faits et de croyances sur lesquels s'est édifiée
la légende Cretoise de Minos et du Labyrinthe ; il passe ensuite aux fouilles
du palais de Minos, dont il expose les résultats jusqu'à ce jour (plan) ; ce
palais doii avoir été construit de 2000 à 1200 avaulJ.-G.; il termine en êtu-
50 dianl la race à laquelle appartiennent les représentants de la civilisation
dite mycénienne, le foyer principal de celte civilisation, la part qu'il con-
vient d'y faire aux inlluences orientales et les intermédiaires qui ont pro-
pagé ces inlluences. Sa conclusion est que la civilisation mycénienne ne se
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET D'HISTOIRE ANC. t97
confond ni avec le monde oriental, ni avec le monde grec, qu'elle a été une
civilisation insulaire et que peut-être on dira un jour « le siècle de Minos,
comme on dit le siècle de Périclès ou celui d'Auguste, tl 1°'' Mai. Les ori-
gines grecques [V. Bérard). A l'éfaut des causes eirectives qui ont fait du
peuple grec le peuple élu du r.iisonnement et qu'on ne peut connaître, B. 5
cherche les couditions de lieu, de date, de circonstance?, où se sont formés
cet esprit et cette civilisation helléniques. 11 montre qu'il y a des faits et
des documents nouveaux qui permettent de décider entre ces deux alter-
natives : La Grèce doit tout à l'Asie, et : La Grèce ne doit rien qu'à elle-
même. Il ppt possible de fonder une topologie ou science des sites capable to
d'expliquer et de reconstituer l'histoire des différents habitats, leur origine
et leur raison d'être. C'est celte science qu'il applique aux villes de la Grèce
primitive. Puis, par l'étude des doublets gréco-sémitiques, il essaye
d'enti'onvrir le mystère des origines grecques et montre l'influence
qu'eurent les Sémites sur la Grèce des origines. X. I6
Revue de Philologie, de Littérature ot d'Histoire anciennes,
t. XXV], 1902. 1" liv. Une dédicace à Jupiter Dolichénus [F. Gumontj. Le
sacerdoce de ce Baal commngénien, adopté comme divinité tulélaire par
les armées romaines, n'était point héréditaire dans une seule famille;
mais ses prètre.s étaient nommés, sans doute à vie, par l'assemblée des *o
fidèles. \ L'inexprimé dans les Satires d'Horace [A. Cartault]. Analyse dé-
taillée de certains procédés de style qui vérident le principe que l'expres-
sion dans les Satires n'est pas toujours adéquate à la pensée. H Horace,
Satire 11, 3, 274 |Id.|. Interprétation du mot balba, et réfutation de l'hypo-
thèse de L. Millier sur l'hypallago qu'il veut voir dans ce vers. U Encore SB
une fois Laur. LXIX, 30 fK. IludeJ. Polémique contre Serruys. L. n'est
qu'un détérior plus proche de G. que de G., avec ses fautes particulières
en plus. H Un ms. de Solin révélé par les notes tiroiiicnnos [E. Châtelain].
Les notes du Vossianus Q, 87 (de Leyde), confronté apiès copie avec un
autre ms. de Solin, nous fournissent partiellement une autre source du 30
texte. 1[ Les mss. parisiens de Grégoire de Nazianze [.\. MisierJ. 1, Classi-
flcation, qui restait à faire après l'éd. Mason, des mss. p^irisiens des
S discours dits théologiens de S. Grégoire de Nazianze. f Etudes critiques
sur l'Appendix de saint Cyprien |P. Monceaux |. Aucun des morceaux de
cet Appendix no doit être attribué à S. Cypriea. ^ Une inscr. oubliée [B. 35
Haussoullier]. Inscr. grecque trouvée à Suse par W. K. I.oftus. H Sur une
inscr. de Trézène [Ph. E. Legrand). Complète et rectiOe, après la note
d'Haussoullier <Rev. de Phil. 25 p. 336 >, son commentaire publié dans
le BCIl, XXIV, p. 191. I Les lois métriques de la prose oratoire latine d'a-
près le Urutus |H. Bornecquej. Étude métrique sui- le commencement, le 4o
milieu et la Hn des phrases : les lois métriques de Cicéron, apparentes
dans toutes les parties de la phrase, sont purement négatives, c.-à-d. des-
tinées à empêcher toute ressemblance de la prose avec la poésie, au re-
bours de ce qu'on observe dans Pline on dans Symraaque, où les mêmes
lois sont appliquées pour elles-mêmes. H Les îles milésiennes [B. Ilaus- 45
souiller). Etude épigraphique sur Lêros, Lepsia, Palmos, les Korsiae. H Re-
marques sur la syniaxe de Cum. [F. Gafflot], Polémique contre Lebreton.
Cum ne marque jamais l'équivalence; sa syntaxe se ramène avant tout à
la distinction des modes, et l'indicatif exprime toujours un rapport de
temps, n -" livr. Orientiana (Louis HavetJ. Corrections au texte d'Orien- 50
tins, poèie chrétien des environs de l'an 400. ^ Plautus i\Ien. lliiS [Id.].
Lire praevidia (= praedia) aedes, pour < fundi > aedes qui rend le vers
faux. ^ Notes sur le Théélète [L. Laloy]. Correction ou interprétation de
198 1902. — FRANCE.
plusieurs passages. H Catulle I.XVII (R. Cahenl. Commentaire détaillé,
avec conjectures, de l'ensemble du morceau. H Ad oracula Chaldaica, v. 78
— p. 16, 1. 3 Kroll [J. Bidez]. Interprétation nouvelle. \ Études Cicéro-
nienues : emploi comparé de cumetdequod dans les propositions expri-
^ niant l'équivalence [J. Lebrelonj. Écartant les critiques de Gaffiot, pour-
suit son étude, avec exemples à l'appui, sur les Lettres, Discours et Traités.
If La vie de Sextus Empiricus [W. VollpraffJ. S'attache à prouver l'exacti-
tude de la notice de Suidas, injustement révoquée en doute. H Sur la pro-
venance de qqs. mss. de Noiiius Marcellus [W. M. Lindsay]. La prove-
10 nance de P. C. et Gant, nous est fournie par les notes marginales d'une éd.
de Nonius de la B. N. (Rés. X, 592). 1 Une statue de Polyclète [P. Foucarl].
C'est bien Polyclète l'Ancien, comme l'atteste un papyrus d'Egypte, publié
par Grenfell-Hunt, dont la signature se lit sur le piédestal trouvé à Rome,
prèâ des Thermes de Titus. Discussion. ^ L'accusation contre Phryné [Id.].
15 Interprétation et correction du passage d'Eulhias dont s'est inspire le traité
anonyme du riiétorique contenu dans le ms. 1874, et publié par Séguier de
S'-Brisson. \ Note sur un ms. épigraphique de la Bibl. Valiicelliane à
Rome [R. Poupardin). Transcription des inscr. arlésiennes contenues dans
ce recueil. \ Inscription métrique de Timgad (L. Dautremer]. Lecture, tra-
jo duction et commentaire. H llaip^êouXoi [Fr. Cumonl]. Sens et valeur de ce
titre, qu'on lit dans nn rescrit de l'empereur Julien (Ep. U.).111I 3* livr. Kôpoj
TtEêiov [Br. Keil|. Correctionelconimentairedesdeuxinscr.de Bithyniepubliées
par Mendel (lîCH, 1900). f La"Nenia"[U. de la Ville de Mirmont]. 1, L'an-
tique Nénie qui n'existait déjà plus au temps d'Auguste a prisdans Sidoine
2» Apollinaire et dans la latiuité de la basse époque le sens pur et simple
d'épituphe. Étude détaillée des changements de sens de ce mot. f Les
itaTp(i6ovi),oi dans l'épigraphie grecque et la littérature talinudique [I. Lévy].
Révoque en doute, à l'aide de nouveaux documents surtout épigraphiques,
et de la littérature lalmudique, l'identification admise par Cumont entre
30 ]TaTp(5gou),o{ et patronus : les itarpôgouXoi étaient les fils de bouleutes, suc-
cesseurs désignés de leurs pères, et devaient être pris parmi les praetex-
tati. \ Ad liev. de l'hil., 1902, 224 sq. |F. lliller de Gaertringen]. Inscr.
omise par Cuiuont dans la détermination du sens de TCotTpi56ouXo{ (1. G.
1ns. V, 441). \ 'ÀTtÔToXiiOî, audax non inaudax (G. E. RuelleJ. Un texte
3B inédit (B. N. ms. gr. 2301, fol. 179) permet de corriger pour ce mot le Thé-
saurus do Didot. f Ubi ferrum nascitur [F. Cumont]. Cette formule sacrée,
qui fait partiu du rituel commagénien, se retrouve sur une plaque d'argent
de Ueddernheim, ce qui porte à quatre les textes épigraphiques qui la ren-
ferment. Sens de celte expression mystérieuse, f La conjonction Cum.
« Nouvelles remarques [F. Gaffiot;. Le sens temporel est cantonné au mode
indicatif ; les autres nuances ont eu en partage le subj.lf Un nouveau docu-
ment relatif à la Confédération des Cyclades [J. Delamarre). Inscr. d'Héra-
lileia; Irad. et cotnm. f L'inllueuce macédonienne dans les Cyclades au
3« s. a. C. (Id.J. Correction, interprétation et comm. développé de 8 inscr.
« conclusions historiques. \\ 4^ livr. Notes critiques sur les « Lettres »
d'Alciphron [.Mondry Beaudouin]. Conjectures et observations sur le texte
de l'éd. Schepers. \ La « Nenia >• [11. de la Ville de MirmontJ. 2, Histoire
rétrospective de la nenia, qui, ridiculisée dès l'époque de Piaule, devient
au siècle d'Auguste le nom méprisé des sornettes ou formules magiques. %
60 Sophocle, Œdipe-roi, V. 10-11 [L. Parmentier]. Interprétation nouvelle.!
L'adjectif ètàv-rr,; (Platon, Phèdre 244 e) |ld.]. Ce mol a un sens médical qui
remonte & Hippocrate, et un sens mystique, peut-être le plus ancien, qu'on
trouve pour la première fois dans Plalon, qui l'avait sans doute emprunté
REVUE DES DEUX MONDES. 199
à Heraclite. % Le texte de Sônèqiic le père [H. BornecquoJ. Liste raolho-
dique <ies 600 endroits où l'auteur s'est écarté, daus son éd., du teste de
H. J. Millier qu'il a pris comme point de départ, f Les manuscrits parisiens
deGrégoiredeNazianze[A. Misier].2,M. vérifie pour lesquntreauiresdiscours
le classement des mss. adopté pour le premier discours tliéologique. H Sur &
Tibulle (A. Cartanlt]. Conjectures proposées, avec discussion approfondie
pour I, 4, 9 ; I, 6, 42 ; 11, I, jy sqq.; H, S, 3 sqq. ; Pan. 86. K Etudes latines,
1 : à propos de quelques locutions fixes [F. Gafflot]. Étude syntaxique de
quid est quoil, ut qui, praesertim cum. Se défier du groupement arbitraire
des mots en locutions fixes, quand on peut leur laisser leur valeur ordi- lo
naire. % Bulletin bibliographique. K Revue des Revues ot publications
d'Aradémiei<, relatives à l'antiquité classique, parues en 1902. A. G. D.
Revue des Deux Mondes, 1902. 1 jr. Les formes littéraires de la pensée
grecque ,E. l'aguel). Etudie, analyse et commente le livre de 11. Ouvbé
paru sous ce titre et en fait le plus grand éloge, n 1*' fevr. L'évolution I5
du travail dans la Grèce ancienne [P. Guiraud|. Montre le rapport qui
existait en Grèce entre le régime du travail elles institutions publiques et
comment le régime du travail y subit à toutes les époques le contre-coup
des changements qui s'opéraient dans la vie politique. Hlf 1 mars. Tacite
[G. Roissier). IV <cf R. d. R. 26. 229, llsqq: 31sqq>. Les opinions poli- W
tiques de Tacite. On a dit que Tacite qui a subi quelquefois les impressions
de ceux qui l'entouraient, leur devait surtout ses opinions politiques. B.
montre que la société dans laquelle a vécu Tacite n'avait pas les sentiments
républicains qu'on lui prête d'ordinaire et qu'il est difiicile d'admettre
qu'il y ait pris la haine de l'empire, que d'un bout de sa vie à l'autre il 25
était d'avis qu'il faut s'accommoder à son temps, garder le gouvernement
qu'on a et même, si on regrette le passé, se résigner au présent. HH lo mai.
Les origines de l'Odyssée 1. Kalypso [V. Bérardj. Une patiente étude de
l'Odyssée a prouvé à B. (jne les fonds .et les paysages de cette épopée
n'étaient ni moins réels, ni moins faciles à retrouver que les héros eux- 30
mêmes, auxquels la science contemporaine a redonne la vie. L'examen Jes
doublets géographiques, gréco-sémitiques ou phéniciens, permet de recons-
tituer la Méditerranée phénicienne sous toutes les aventures d'Ulysse et
d'expl quer l'ensemble et le détail des aventures odysséennes. D'autre part
les « Instructions nautiques * encore en vigueur, sont le meilleur commen- 35
taire de l'Odyssée, et en regard des vers d'Homère on peut copier le plus
souvent quelque passage de ces Instructions ou mettre l'une de nos cartes
marines. R. le montre pourTilede Calypso qui loin d'être une fiction du
poète n'est autre que Péréjil au pied du Mout-au-Siuge, sur la côte
d'Afrique près du détroit de Gibraltar, et dont le nom primitif était Ilis- w
pania, Ht 1 jn. Les origines de l'Odyssée. II. Nausikaa [V. Bérard]. Daus co
2" art. B. montre par l'étude des doublets géographiques gréco-semitiques
et par l'étude des sites que les Anciens avaient raison en disant que le
royaume d'Alkinoos était dans l'ile de Corfou, c'est bien dans celte ile que
se passe l'épisode de Nausikaa. Le poète n'a pu décrire les sites, les routes, 45
les mouillages avec tant d'exactitude que parce qu'il avait sous les yeux
un périple ou journal de navigateur. C'est pour cela que sa géographie
n'est pas imaginaire, et que toutes ses descriptions sont d'une si rigoureuse
exactitude qu'on peut encore les contrôler de nos jours. L'Odysséi' est nue
œuvre d'art grec^fue, c.-à-d. « une véridique histoire à peine embellie » ."0
comme dit .Slrabon. Elle est le travail conscient d'uu ou de plusieurs grands
poètes et non pas l'informe sécrétion on le balbutiement de la foule ano-
nyme. Grâce toujours aux doublets géographiques on peut la dater exac-
200 1902, — FRANCE.
icraont, elle a été composée au plus tôt vers 850 av. J.-G. par un poète
«rec, disciple des Phéniciens. HH 1 Oct. Les écoles de déclamations a Rome
|(i Boissier'. A l'occasion du livre de BORNEOQUB, Sénèqiie le rhéteur, con-
troverses et suasories, Irad. nouv. B. montre ce qu'étaient à Rome ces écoles
b do décliimalion. C'ers vers la fin de la République et au commencement du
r6«ue d'Auguste que la déclamation prit à Rome l'importance qu'elle a
«,irdôe jusqu'à la lin de l'Empire. Elle s'y acclimata; tandis que les Grecs
pivCeraient la theorie.lesRomaiiis s'occupaient surtoutde la pratique; des écoles
se fondèrent dans lesquelles maîtres et élèves rivalisaient d'éloquence.
10 L'enseignement ne fut pas toujours le même, on y traita d'abord de ques-
tions générales (thèses) puis de sujets ressemblant aux procès qui se
plaidaient devant les tribunaux (causes), puis on passa aux suasoriae, ou
conlroversiae, aux déclamations dont il est difTlcile de préciser la nature.
Grâce à Sénèque cependant et à ce qui nous reste de ses conlroversiae et
16 de ses suasoriae nous pouvons nous faire une idée de ce que fut cet ensei-
gnement qui eut tant de vogue et que B. fait revivre devant nous dans
tous ses détails. Z-
Revue des études anciennes, t. IV, n« 1. Problèmes Alexandrins
(P. E. LegrandJ. IL <R. d. H., 26, 232, 2> A quelle espèce de publicité
■i» llérondas destinait-il ses mimes ? Discussion des conclusions de Herlling.
Pus plus que cel.ii-ci, mais pour des raisons difTerentes, L. ne croit que
ces poèmes aient été écrits pojr être représentés. Il y a lieu de croire
qu'ils étaient destinés à être récités par un seul mime, qui prenait des
voix diverses ; mais l'examen du texte ne fournit pas une confirmation
26 décisive de celle opinion. Herlling pense qu'ils avaient leur place réservée
dans les iviôve; Ou|i£)moî. L. croit qu'il durent être récités dans les rues,
les théâtres forains et dans les assemblées d'hommes cultivés. K Note sur
deux fragments épiques relatifs aux guerres de Dioclélien [Fr. Gumonl].
Reilzenstein qui a publié ces fragm. a démontré que les événements qui
3^ y sont célébrés se placent à la Un de 296 ou au commencement de 297. Il
s'agit de la guerre de Maximien en Espagne et de la marche de Dioclélien
et de Galère contre les Perses; les deux princes sont assimilés à Apollon
et â Zens combattant les géants. La gigantoriiachie a été, au déclin du
paganisme, une matière favorile des poêles de cour.K Notes gallo-romaines
35 (suite) <cf. Rev. d. Rev., 26, 232, 7> [G. JullianJ. Paris. Date de l'enceinte
gallo-romaine. Cette enceinte englobait seulement l'île de li cité; on eu a
trouvé les vestiges. Il y est formellement fait allusion dans Amm. Marcel-
lin (15, 11,3), Sulpice Sévère (Vita Martini, 18,3), Julien (Epist., 28 et Mi-
fopog.). Les empereurs de la tétrarchie avaient fuit de Paris une place
♦0 CurtiQée. ^ L'inscription d'Hasparren [G. JuUian;. Description, tac-sim. Elle
est du second siècle. •[ Autel Gaulois à Sérapis [G. Gassies]. Monument
trouvé à Melun, en 186't. Discussion. G. n'accepte pas la restitution d'Hir-
schfeldet lit MONIMUS... TR SERAP[I] D[E01 V[OTUM]. Ge serait alors un
ex-voto au dieu égyptien Sérapis par un marchand, \\n esclave ou un alTran-
W chi d'origine orientale. 1 Le Vulcain des Gésales [J. P. Wallzing]. Lettre
i C. Jullian à propos d'une pierre découverte à Tongres et qui peut être
regardée comme complètement déchiffrée. HK Bulletin Hispanique. L'idole
de Miqueldi,à Duraugo [P. Paris]. Description, fac-sim. KK Bibliographie. H.
BnawBK, Die Unlersuchwigen d. Klagen nach altischen Recht- und die Echlheil
Mrfer Oesetse in § <7 und Uô rfer Demosthenischen Midiana [F. Diirrbach]. Etude
qui pose beaucoup de questions juridiques, f Barcl.vv V. IIbvd, Catalogue
of the Greek coins in the Brilisch Muiewn ; Lydia. Est appelé à rendre de
grands services. ^ A. Boughé-Leclrrcq, L'Arirologie rp-ecque [II. de la Ville
REVUE DES ÉTUDES ANCIENNES 201
de Mirmonl]. Œuvre considérable et, par certains côtés, magistrale. Cri-
tiques de détail, t Cecil II. Smith, Catalogue of the Forman coUeclion :>f nnli-
quities [P. Perdrizel'. Mention des u»» les plus importants. If H. Lechat,
Le temple gi'fc, histoire sonvnaire de sfs origines et de son développement jusqu'au
V' s. av. J.-O. [G. Radelj. Connaissance approfondie du sujet ; beaucoup 5
de vues personnelles, t D. Laurent et G. Hartmann, Vocabulaire étymolo-
gique de la langue grecque et de la langue latine |] Rendra de sérieux services.
^ E. Bbrobr, Styiiitique iad'n», trad. remaniée par M. Bonnet et F. Gâche.
Eloges. K l'LAUTB, L\Uilulaire et les Ménechmes, Irad. en vers français par
Paul Richard. Traduction pleine d'aisance. K Catalogue du Musée archéolo- 10
gique fondé par M.Théophile Hubert. 1 A.nlonio Blasquez, Descripcion de Es-
paûa par Abu- Abd- Alla -Mohammed-al-Udrisi, ohra dcl siglo XII. L'auteur
publie à part ce qui, dans la géographie d'Al Edrisi, concerne l'Espagne.
Ceci pourra rendre des services, puisque souvent les textes des écrivains
arabes ont permis de comprendre mieux les géographes romains. Hlf N'î. 15
Sur qqs. inscriptions d'Acnjonia de Phrygie [V. Chapot]. Nouvelles copies
et reproductions en fac-similés de deux inscriptions grecques, dites in-
script, de L. Claudius Julianns et testament de Praxias < cf. Rev. d.
Rev. 26, 231, 48 >, auxquelles G. joint deux autres petites inscriptions. \
Miscellanea (suite) < cf. Rev. d. Rev. 2o, 191, 43 et 19>, 47 > (P. Perdrizetl. 20
7. Inscriptions d'Eolide. Ce sont de petites plaques de bronze trouvées dans
des tombes à Myrina, qui portent un nom propre suivi du nom du père au
génitif. Elles offrent exclusivement des noms d'hommes et, presque partout,
sous la forme éolienne. P. les croit tontes des environs de 200 avant .I.-C.
8. Sur un graftUe latin de Délos. Il a été lu sur une maison déblayée par a
Couve. La lecture de " uneo " paraît certaine et permet de dater l'inscrip-
tiou à vingt ans près, le mot ayant été ciéé entre 102 et 106 av. J.-C. \
Discussion de qques passages des " Captifs " d'après la théorie de la para-
taxe [F. .\ntoiuel. < Cf. R. d. R. 2o, 191, 46 >. A. part de ce principe qu'il
n'y a pas en réalité de subjonctif de subordination et l'applique aux v. 115, 30
127, 2o7, 267, 378, 393, 525, 683,649, G9i.t Notes gallo-romaines (suite)
< voir supra, n» 1 > jG. Jnllian]. 14. Remarques sur la plus ancienne re-
ligion gauloise. J. s'occupe des textes qui concernent les Celtes du dehors
et rapportent des faits antérieurs au voyage de Posidonius. Religiosité des
Gaulois. Dieux célestes de l'origine. Le dieu des migrations. Mars, Mer- 3»
cure, Tentâtes, f L'astrologie chez les Gallo-Romains [H. de la Ville de
Mirinont]. I. Le Druidisme et l'Astrologie, .\ucun texte ne permet d'adlrraer
que les druides pratiquaient l'astrologie. Discussion, après Fustel do Cou-
langes de deux textes de César (Bell. Gall. 6, 14, 6) et de Pomponius
Mêla (3, 2) d'un texte de Lampridius (Alex. Sev. 60) et de deux de Vopiscus to
(Aurel. 4'i, Numer. 14). Ce ne sont que les druides et les druidesses de la
décadence qui ont peut-être pratiqué la divination astrologique. II. Ori-
gines grecques et romaines de l'astrolo^jie gallo-romaine. Examen de l'opi-
nion des Bénédictins qui vent que l'astrologie se soit répandue de Mar-
seille dans le reste de la Gaule. \ Un bronze de l'école de Polyclète trouvé 45
à Meaux [G.Gassiesi. Description et fac-similé. tU Bulletin Hispanique. Le
préleur L. Cornélius Pusio [A. Dessau]. Il s'agit des inscriptions trouvées
en Espagne, où figure le nom de L. Cornélius Pusio; on connaît la carrière
de ce personnage et l'on possède son portrait publié dans les " Mitth. des
Archaeol. Inst. in Rom 1892". D. signale une autre inscription qui porte 50
le nom d'Appius Claudius Pul <cher>. \^ Chronique. A propos d'astro-
logie grecque (A. Bouché-Leclercq|. Réponse à quelques critiques injustes
de H. de la Ville de Mirmont. 'n Bibliographie. E. Pontrkmoli et M. Col-
202 1902. — FRANCE.
I.IGNON, Vtrgamf, restauration et description des monuments de l'acropole (G.
KadetJ. Analyse et éloges. K S. noNFiGLio, (Juestioni akragantine [G. Rudel].
L'auteur s'est efforcé d'élucider la topographie d'Agrigente; sa démonsira-
tion est cUire et bien ordonnée. H T. Montanabi, Annibale; Vuomo, Ut Ira-
H versata délie AIpi e le prime campagne d''ltatia fmo al Trasimeno, secondo gli
anticlii e la verita storica [C. Julllan|. L'auteur manque de préparation phi-
lologique; sa thèse principale est que lorsque Poljbe et ses prédécesseurs
parlent <U\ Rhône, il s'agit de la Uurance. Digressions étrangères a l'ou-
vrage. H Léon Dorez, Itinéraire de Jérôme Maurand, d'Amibes à Cottstanti-
10 nople, texte italien publié pour la l"'*' fois avec une introduction, une tra-
duction et des notes [P. Perdrizel]. Dans cette relation, il y a beaucoup à
glaner pour l'archéologie, la géographie du Levant et l'histoire monumen-
tale de Conslantinople. Critiques de détail sur la traduction et le commen-
taire, m N- 3. Le Cyclopc d'Euripide et celui d'Homère [P. Masqueray). Eu-
«6 ripide, en portant au théâtre l'aventure d'Ulysse, a été arrêté par l'impos-
sibilité de mettre sous les yeux des spectateurs une grotte fermée et il a
remplacé la vue des faiis par des récits, il a adouci les mœurs du cyclope,
qui est parfois un peu trop civilisé. Le personnage d'Ulysse est tantôt con-
forme à la tradition, tantôt en désaccord avec elle. Il y a dos invraisem-
2(1 blances et des maladresses dans le drame d'Euripide; tout cela tient à la
difllculté de tirer d'un loman une bonne pièce de théâtre, t Antiquités
d'Ionie (suite) < cf. Rev. des Rev. 25, 19'., 9; 196, 18 > [A. Fonlrier]. 0. Le
site du temple d'Aphrodiie Stratonicide à Smyrne. Appendice : inscriptions
de Smyrne et des environs. Sept inscriptions. % Miscellaiiea (suite) < cf.
u supra n" 2 > [P. Perdrizet]. 9. Une recherche à faire à Rosas. 11 y aurait
dans l'église de Rosas un denier dit de Judas. 10. Sur l'action institoire.
Rectification à une publication faite par l'auteur au Bull, de Corr. hell. 24,
548. \ La question de l'authenliciié des Xll tables [G. May]. Examen de
l'opinion de E. Larubert, qui nie l'authenticité des fragments conservés
30 dans les auteurs anciens, sans tenir un compte suffisant de l'identité de
plusieurs dispositions avec certaines prescriptions des lois grecques dont
l'authenticité est certaine. \ Notes sur le t. XIII du Corpus Inscriptionum la-
tinarum [S. de Ricci]. ^% Notes gallo-romaines < cf. supra n» 2 > [C. Jul-
lian|. 15. Remarques sur la plus ancienne religion gauloise. J. combat l'hy-
36 pothèse de S. Reinach, qui considère Tentâtes comme une divinité locale
ou régionale. Vulcain, Bélénus. Les divinités féminines : Minerve, Bellone,
la Victoire, Diane, la mère des dieux, Gérés; ces divinités sont-elles réelle-
-Mieni différentes ou dérivent-elles d'une seule et même diviuilé (|ui se se-
rait peu à peu diversifiée? J. penche pour cette dernière hypothèse. I^es
« héros. Les morts. ^ Inscriptions de Cabriès [H. de Gerin-Ricard. Trois in-
scriptions latines. U Inscriptions d'Asie-Mineure [A. Fontrierj. Deux inscr.
deTchina, une de Sarakeui et une deThyatira. H E. Ardaillon et H.
CONVKRT, Carie archéologique deDélos. Guide inappréciable pour les recherches
ultérieures. K B. Léonabdos, 'Il 'OXuiijtia (A. de Hidder]. Bien au courant;
« beaucoup de prudence et de modération, l'autour a réuni les textes anciens
qui font connaître ce que l'on a conservé et ce que l'on a perdu. H N. Po-
LITIS, MeXItai itept toû pc'ov xat tti; -jXtlxjari!; éXXrjvtxoC XaoC. flapoiixiai, t. II et
111 < cf. Rev. d. Rev. 25, 19o, 36 > [P. FournierJ. Eloges. liK Héron db
'ViLLBVOSSE, Le trésor de Boscoreale {C. i.]. Bel ensemble accompagné d'un
M commentaire érudii, net, sobre et judicieux. A. J.
Revue des études grecques. T. XV. Nr. 62-63.^ A. M. Ascoli [Bréal].
Annexe aux t Mélanges Asccli ». Xpiivo; vient de ■/?«"". Tous les emplois
de -/pûyo; se rapportent à l'idée de durée. On ne l'a pas appliqué à la tem-
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 203
l^^érature, pour laquelle on emploie xatpo;. — 'HiOeo;. On a rapproche /,i'6£o;
^^Be vidhavâ, veuve, mais ce mot grec n'a jamais en cette signification ; il
^^^■b traduit par « jeune, vigoureux, florissant ». 11 est à rapprocher de àtl en
^^Hffmposition cxt avec le sens de « très » « et du verbe OsCv, courir. La jeu-
nesse est caractéiisée par l'agilité. \ La Vénus de Milo [Et. Michon]. 5
Nouveaux documents sur l'histoire de la Vénus de Milo, de sa découverte,
de son arrivée et de son exposition au Louvre. 1[ Apollon Kendrisos et
Apollon Patrôos en Thrace [Th. Reinach]. Texte d'une inscr. trouvée a
Philippopoli, qui fait connaître un nouveau lieu de culte de la « déesse
syrienne » et un dieu thrace, Apollon Kendrisos, dont l'existence n'avait lO
été, jusqu'ici, que soupçonnée. Ou savait seulement l'existence de jeux
dits « Kendreseia pythia ». Autres inscr. de Philippopoli. % Nouveaux
fragments de Sappho [T. R.l. Parchemin du Musée de Berlin, du 6* ou
^^^^ siècle, publié par Schubart avec l'aide de Wilamowitz. Texte restitué-
l^^npendice : Fragment d'Alcée, du même musée, écrit sur papyrus en cur- is
^^ve du l"r ou du 2* siècle. H Bulletin épigraphique [Th. Reinach]. 26 pages.
H Lettre de Gh. Ravaissou (en réponse à Lechat 1901, p. 428), sur le
musée des moulages d'antiques au Louvre. H PI. Cesareo, / dut simposi in
rapporta ttW arle modernit ; ricercke criliche [R. Ilarmand]. Conclut à l'inau-
Ihenticité du « Banquet » attribué à Xénophon, conclusions combattues 20
parle rf. Éloges. \ G. FougÈrbs, l.a vie publique et prioce des Grec» et des
Romains [T. R.] 2* éd. en progrès sur la 1'". If Goodkll, Chapters on grerk
nteiric [T. R.J. Information 1res complète, indépendance et sincérité du
jugement, mais erreurs graves. 1[ Grenfbli. and IIunt, The AmUent papyri
|T. R.j. 2" partie, consacrée aux fragments classiques et autres docu- *»
ments. Éloges, t R. Horton-Smith, The theory of conditional sentences in
Greek and Latin [L. Job|. Théorie plus subtile et plus compliquée que la
théorie généralement enseignée. Ouvrage publié en 1894 et passé inaperçu.
K K. JouL, lier echle und der Xenoplwntisclie Sokrales [H. G.]. Retour analy-
tique au l"!' vol. d'après lequel le Socrate des .Mémorables n'est pas le vrai ïO
Socrate. Dans ce vol. II, «e Socrate dérive d'Aiiiislhène; hypothèse déve-
loppée en 1100 pages. C'est contre ce Socrate cynique que polémise Aristo-
phane et que s'élève Platon. Ouvrage mal composé; qqs éloges. \ i.
K&BRST, Geschichte des heltenistischen Zeilalters. Die Grundlegung des Ihllenis-
mus [T. R.]. Consciencieux et judicieux, mais ne satisfera ni les savants 35
ni les gens du monde. Ce vol. I va jusqu'à la mort d'Alexandre. H G. Mac-
DONALD, Catalogue of Greek coins in the llutilerian Collection. 11. [T. R.]. Est
à la hauteur du vol. I. H J. Nicolk, Les papyrus de Genève, I, 2 [T. R.].
Éloges. K E. PorxiBR, Vases antiques du Louvre. 2" série [T. R.]. Éloges
sans réserves. U G. Radbt, L'histoire et l'œuvre de l'École française d'Athènes «g
[P. Girard'. Histoire très vivante et très attachante. H R. W. Schultz
and S. IL BaRNSLEY, The monastery of Si. Luke of Stiris in l'hocis, etc. [T. R.).
Sobre, précis et sans prétention. K V. Stbazzui.la, 1. La famiglia di Pytho-
doris, regina del Ponto. 2. Dopo lo Strabone vaticano [T. R.]. Le l^r art. ne
contient aucun renseignement nouveau; très imparfaitement documenté. 45
— Le 2'' n'établit pas la supériorité contestable du palimpseste du Vatican.
H U. von WiLAMOWiTZ-MOELLENDORFF, Die Texlgeschichlt der grier.h. Lyriker
[G. Gaspar]. L'un des ouvrages de W.-M. les plus brillants et les plus sug-
gestifs. HH Nr. 64. Hérodote et Victor Hugo, à propos du poème : « Les
trois cents » [Eug. d'EichthalJ. Analyse comparée du poème et du récit KO
d'Hérodote I. VII. f Inscr. de la Grèce propre [A. E. Gontoléon]. Avec
notes de Th. Reinach. Inscr. très frustes pour la plupart. Celle de Macé-
doine, où Dgurenl les dates 313 et 317 de l'ère macédonienne (I6.ï et 169 ap.
I
204 \%2. — FRANCE.
J. C.) atteste pour la 1™ fois le culte d'Artémis Agrotera à Berhoé, capitale
de la province. 1 STpaTsùs^Oïi v-tia 'AByjvafev [Ph. E. Legrand]. Cette
eipression se rencontre dans plusieurs inscr. et se rapporte aux métèques,
elle signifie non pas que ceux-ci combattaient dans les rangs des àaioi,
6 mais « en même temps que les Athéniens ». f O. Cuntz, Polyhius und sein
Werk (T. R-l- Contribution capitale à l'histoire littéraire et à la géographie
historique du 2« siècle. \ Ch. Dibhl, Juslinien et la civilisalion btjmntine
au «« «i>c(e |T. R.j. Admirablement informé. \ S. Eitrem, Zw Uias-Ana-
lyse. Die AussohmmglR. H.]. Dissertation assez confuse et mal ordonnée,
«0 mais qui établit l'insuffisance du lien unissant le début de l'Iliade et les
chants IX et X. Conjectures d'uue hardiesse excessive. Mérite d'être lu. ^
Dorn H. GaïSSBR, Le Kysléme musical de l'Église grecque d'apréi, la tradition
[T. B.]. Hypothèses, erreurs et rêveries. H B. L. Gii.dbusi.bbvb et W. E.
Miller, Syntax ofclassical Greek front Homer la Demoslhenes. I part. [J. Pe-
<l tiijeaii]. Bésumé en qq. sorte de l'enseignement et des travaux antérieurs
de G. Réserves et petites critiques suivies de grands éloges. H St. Glœck-
NBK, Quaesliones rhcloricae. Historiae artis rhelaricae qualis fueril aevo im)iera-
torio capUa selecla |R. Harmand]. Éloges, t Aug. IIeiSBNBBRG, Analecla.
Milteiluvgen ans ilalienischen Hartdichriften bijianlinischer Chroniken iï. B.].
M Contenu des mss. étudiés. Éloges. H Heronis Alexandrini quae supersunt.
Mechanik und Katoptiik hrsg. und iibeisezl. von L. NiX und W. Schmidt [11.
(i.J. Kloges sans réserves. 1 J. db Hbydbn-Ziblewicz, Prolegomena in
Pseudocelli de universi nalura |R. H.]. Le l'seudo-Ocellus serait un philosophe
séduit par la doctrine d'Arislote. «Ces excellents Prolégomènes annoncent,
2b espérons-le, une édition critique.» t Homer's Odyssey, B 13-24... by D. B. Monro
[T. R.l. Éloges. U A. Joubin, La sculpture grecque entre les guerres médiques
et Cépoque de Périclès [E. PottierJ. Éloges, t D. Laurent et G. Hartmann,
Vocabulaire étymologique de la langue grecque et de la langue lutine fLeon
Jobsj. Ont fait fausse route. S'appuyant sur des autorités vieilles de 20 ans,
30 ils n'ont fait aucun usage des travaux ultérieurs qui ont renouvelé la pho-
nétique et la grammaire comparée. La fantaisie étymologique se donne
libre carrière. Malgré tout, il faut savoir gré aux auteurs de leur entre-
prise. H II. LECHAT, Le Temple grec [T. R.]. Éloges avec qqs réserves. U Pla-
lonis liespubtica, rec. J. Burnet [IL G.]. L'éditeur a révélé une nouvelle
'S famille de mss. représenté par unVindobouensis (F.).II S. Reinach, V Album
de Pierre Jucquet, sculpteur de Beims. Publication complète de cet album,
contenanlde nombreuses reproductions des sculptures antiques « sottement
rislaurées» depuis ou déplacées. Éloges. ^ Bibliographie annuelle des études
grecques (1899-1900-1901). [C. E. Buelle]. tH Nr. 65-66. Comment a dû se for-
40 mer l'Iliade [P. Girard]. Une croyance subsiste, d'après laquelle le poème
primitif aurait eu pour auteur un aède de génie et aurait eu pour sujet le
différend d'Achille cl d'Agamemnon ; l'épopée développée successivement
serait devenue l'œuvre que nous avons entre les mains. Toutefois le poète
de génie pourrait bien, au contraire, n'être venu que vers la fin de l'èvolu-
48 lion qui aboutit à l'état actuel de l'Iliade. Le différend entre les deux guer-
riers perd de son importance au milieu de la masse de souvenirs flottant
autour du nom d'Achille. Il y a plusieurs exemples de querelles entre guer-
riers dans les deux épopées homériques. Enumération détaillée de 4 que-
relles principales et d'autres au nombre de neuf en tout. Rapprochement
60 des épisodes homériques et de ceux que présentent l'épopée irlandaise, la
chanson de Roland, les Niebeluugen. Le vieux thème épique consistait à
décrire et à vanter les plus illustres instruments de la vertu. Variantes de
ce thème d'après diverses traditions. La colère d'Achille existait à l'étal de
REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. 205
poème indépendant dès une époque probablement fort ancienne. Analogie
de la légende de Méféagre avec la donnée de l'Iliade. L'Iliade fut le résultat
du développement spontané de la pensée ol de la civilisation helléniques.
Elle naquit d'un thème littéraire déjà artificiel. H Lo nombre géométrique
de Platon (Post-Scriptum) |f J. Dupuis]. Nouvel essai d'interprétation d'un 5
passage de la République (VIII, 546 B-C). Texte, traduction et commen-
taire. Le nombre proposé est 760 000, obtenu ainsi: 10 000 + 100 (4 800 +
27 000) = 10 00D + 750000 — 76 000. f "taiTaipoî 'AttïXou [Maur. HoUeaux].
Noms portés sur 3 inscr. (ôpoi) de Thespies. On a cru y reconnaître le Phi-
létairos, 3" lils du roi de Pergame Attale I". L'identification est douteuse, lo
Il s'agit du célèbre eunuque de Tios, le fondateur de l'Etat pergaménien,
le père — adoptif — du dynaste Eumènes I". Cette conclusion nous révèle
le nom encore inconnu du père de ce Philétairos : Attale, comme le 3" de
ses nis. U Nouvelles inscr. du Pont [Fr. Gumoni]. Texte et déchilTrement de
55 inscr. grecques et latines, funéraires pour la plupart, recueillies par le IB
P. Girard. Annotation verbale. Plusieurs des inscr. gr. sont datées de l'ère
d'Amasie. \ Sur les intervalles de la musique grec(pie [P. Tannery]. Calcul
des nombres représentants les intervalles des sons des cordes d'un tctra-
corde, étant prise la môme unité qu'Aristoxène, à savoir le douzième du
ton tempéré ou la soixante-douzième partie de l'octave. Tableau compara- ïo
live de l'échelle d'Aristoxéne et des divisions établies par Eratosthéne,
Boèce, le Pseudo-Philolaos, Didyme, Ptolémée, Archylas. Examen de la va-
leur de ces échelles. Comparaison des intervalles antiques avec les inter-
valles reçus dans la musique moderne. Examen des intervalles d'après
Eraslolhène ; Pseudo-Philolaos ; — Aristoxène ; — Didyme et Ptolémée ; — 2B
Archytas. Etude historique des genres et de leurs variétés chez ces divers
musicographes. K Sur la date de la réorganisation des Mouseia [P. Jamot].
Seconde moitié du m* s. av. J.-G. W Nr. 67. Pour l'histoire de la Comédie
nouvelle [Ph. E. I.egrand). 1. Le AJirxoXo; et les 'EmipÉitovie; de Ménandre.
GeiTckeu a conclu que la pièce d'où proviennent les fragments du Dyscolos 30
avait été le modèle suivi par Plante dans son Aululaire, ce qui est vrai-
semblable, mais avec qqs. restrictions. Ainsi Euclion ne doit pas habiter
à la campagne comme le personnage de Ménandre. 11 est douteux que
Smikrinès, l'avare type de la Comédie nouvelle, ait été le héros du Dysco-
los, lequel était plutôt un original qu'un avare. Dans les Epitrepontes, Dgu- 3B
rait bien un avare, ce Smikrinès. Autres similitudes entre l'Aululaire et les
Epitrepontes. — 2. Conjectures sur la composition des lO.TjpoJiievoi de Diphile.
Essai de reconstitution en gros de cette pièce. Comparaison des fgments
du Diphile et de la pièce latine. H Bulletin archéologique [A. de Hidder).
Nombreux dessins. 1. Architecture. Fouilles; 2. Sculptures; 3. Vases et *0
terres cuites ; 4. Bronzes et orfèvrerie. Bulletin détaillé eu 28 p., il n'est
pas possible de l'analyser, nous y renvoyons le lecteur, de même que pour
le Bulletin papyrologique [S. de RicciJ, qui en 53 p. de petit texte met les
spécialistes au courant des travaux et dos découvertes récentes de la papy-
rologie. \ L. BODIN et P. Mazon, Extraits d\U-ist(ipUane I [H. llarmaiulj. *5
Beaucoup de soin. lutr. et comm. exacts. Qques critiques. \ The PoUtics of
Arislotle III et IV by W. L. Nbwman |T. R.]. Travail consciencieux.
K E. Babblon. Traité des monnaies grecques et romaines [T. R.]. Grands éloges.
L'auteur a trop de cotiûance dans la parole d'autrui. H jM. Collignon et
L. Couve, Catalogue des vases peints du musée national d'Athine^i [S. R.]. M
2000 numéros dans ce nouvean catalogue, contre 821 que contenait celui de
1877. Critiques, f Demelrius on style... by W. R. Robbrts (T. R.l. Omissions
regrettables. Traduction excellente. Le glossaire des termes techniques,
206 1902. — FRANCE.
la bibliographie et les index sont faits avec soin, f Demosthenes, Ausge-
wahlte Beden I erki. Von A.Wbstermann und RosbmbbrG [A. M.]. 10» éd. peu
différente de la précédente, [.'auteur parait avoir des notions vagues sur
l'étlios rjlhmique. f Cassii Oionis Cocceiani quae supersunt III. Ed. U. Ph.
S BoissKVAiN [U. G.|. Dernier volume de cette belle et consciencieuse édition.
f FMhesis chronica and Chronicon Athennrum. Edit. by Sp. P. LambrOS [T. R.].
Le plus important des deux textes est loin d'être inédit, mais publié ici
plus complet. Publication faite avec soin. If Eschine, Discours sur l'Ambas-
sade... par J. M. Julibn et H. L. de Pkbéra. Eloges: qqs erreurs. Bonne
'0 inlrod. H (Juhl et Konbr, La vie aiitique, trad Trawinski. 1. La Grèce
[A. de HidderJ. Mêmes défauts que dans l'éd. précédente: absence de
bibliographie, anonymat des gravures et illustrations. Qqs omissions
graves. H llei-odoios, B. II. erkl v. H. .Stkin [H. 0.]. Commentaire abondant,
m.iis néanmoins incomplet. Documentation insuffisante, l'autes d'impression,
'* U J. Juthner, Der Gymnastikos drs Philostratos [L. Méridier]. Historique de
la question du ras. Mjnas. lionne critique du texte des mss. ^ J. Kont,
Quid llerderus de a7itiquis scriptoribus senaeril [G. Dalmeyda]. Excellente
méthode. Esquisse pleine d'idées justes et de saine érudition qui mériterait
d'être développée dans un ouvrage plus étendu, f Romanos und Kyriakos,
M von K. Krumhacher [Le BeauJ. Edition plus complète de l'hymne de
Cyriaque sur la résurrection de Lazare et de celui de Romanos sur Judas.
Doutes sur l'identification de Cyriaque. f A. Lombard, Constantin V,
empereur des Romains \T. R.]. Exposé impartial de la querelle des iconoclastes.
H A. Mayr, Die altchrisilichen Regrdbnisstàlten auf Malta |A. Michel]. Bon. If
M Fraymentsammlung der gviech. Aerzte. L Die fragmente der Sikelischen Aerste
Akron, l'hilistion u. des Diokles von Karystos, hrsg. von M. Wellmann [A. M.].
Solide, mais style peu clair. If Ed. Meyer, GescUchte des Atlertliums, B. IV u.
V. [T. R.J.De 446 à 335 av. J. C. Histoire grecque très développée, histoire
romaine réduite à peu de chose. L'une et l'autre, entièrement puisée
*> aux sources. La fermeté de la critique, chez l'auteur, inspire confiance. If
W. PaSSOW, Studien zum l'arthenon [T. R.]. Eloges ; t N. G. POLITIS,
MeXiTai... Ilapoiptiai. T. III [A. M.]. Va de ^oL-^-^tliaiLOi à yWçw. Cette monu-
mentale entreprise n'a pas la prétention d'ê(re complète, t V. Strazzula,
SuUe fonti epigi-aphische delta prima guerra punica. etc. [T. R.]. Très au cou-
W rant, mais rien de nouveau. ^ U. von Willamowitz-Moellendobpp,
Griech. Lesebuch fAm. Hauvette]. Vrai régal pour les hellénistes.
C. E. RUHLLB.
Revue des études juives. T. 44, n»87. Les colonies juives dans l'Afrique
romaine [P. Monceaux). Une série de colonies juives, toutes antérieures à
«0 l'invasion arabe, ont jalonné le nord de l'Afrique depuis la frontière de
Cyrénaïque jusqu'au fond du Maroc. La plus considérable fut celle de
Carthage ; les découvertes archéologiques s'accordent avec les textes pour
l'établir. Recherche des autres colonies juives. Recherche de ce que les
textes et les monuments nous font connaître sur l'organisation, l'histoire
« et la situation de ces colonies. If Contribution à la géographie de la Pales-
tine et des pays voisins [Marmierj. D'après les tablettes d'El Amarr.a et
d'autres tablettes M. étudie : La côte phénicienne, la Syrie centrale,
Alachia et Miiani. Ift T. 4b, n« 89. Antioche |S. Krauss]. Recherches histo-
riques sur Antioclie depui-, sa fondation par Seleucus Nicator en StlO ou :M1
80 jusqu'à nos jours. La ville complètement détruite en 540 par Chosroès fut
restaurée par Justinien sous le nom de Theupolis. Hlf N» 90. Sur la date de
la colonie juive d'Alexandrie [Th. ReinachJ. La théorie de Willrich que
l'établissement des Juifs en Egypte ne remonterait pas au-delà de Pto-
KEVUE HISTORIQUE. 207
léinée VII est condamnée ; les Juifs étaient déjà établis à Alexandrie sous
Ptoléraée III Évergète. Henry Thédenat.
Revue des questions historiques, 1902. Les gestes des martyrs
romains (P. Allard!. A. combat ce qui lui paraît excessif dans la théorie
de Dnfourcq, qui refuse toute autorité aux gestes romains parce qu'il les 5
attribue à l'époque ostrogothique. Ces réserves faites, il constate que,
malgré des apparences un peu révolutionnaires, D. professe au fond, sur
les questions vraiment fondamentales de l'histoire, des opinions plutôt
conservatrices. ^ Th. Reinagh, Œuvres complètes de Flavius Joséphe t. I
[P. L. L.]. Excellente traduction. ^ Foucart, Les grandi mystères d'Eleusis 10
[A. Vogt]. Œuvre écrite d'après les sources de première main ; modèle
achevé d'érudition exacte et informée. If G. Jullian, Vercingetorix [Gaidoz].
Très élogieux. G. regrette que J. n'ait pas étudié la question de la popula-
tion de la Gaule au temps de Vercingetorix. Henry Thkdbnat.
Revue épigraphique. N» 1. Épiiaphe métrique de Narbonne avec com- is
pléments de Huecheler ; inscr. funéraire de Florensac, sacrée de Nîmes;
cachet d'oculiste d'Arles, de L. Tettius Sabinianus; remèdes connus.
Bague avec légende poinçonnée, trouvée à Néris : Dulcis. Fragments épi-
graphiques des Beaux, Chelles, Reims; marques d'amphores de S'-Golombe-
lès-Vienne, de S'-Bonnel-Iseure ; estampilles sur poterie rouge. ^ Les dieux îo
de la Gaule (Allmerj. Suite. H^ N» 2. Inscriptions funéraires de l.angres. K
Cachets d'oculiste de Rome, des médecins C. Julius Billicus et M. V. I. ; de
Saaiburg, du médecin G. Xanlhus ; pas de médecins nouveaux, t Dieux de
la Gaule [Allmer]. Suite. U Inscr. funéraire de Limoges. HH N° 3. Ëpitaphes
et fragments de Saint-Cassien, Fréjus, Villeneuve-les-Maguelonne, Briord. 25
\ Autel au divo Aug. Moceti érigé par les Mocètes à Orléans. If Autel de
Sagonne au Nu mini Augusti d. Sonco. If Fragm. d'épitaphe de Rouen. If
Cachet d'oculiste de Boulogue-sur-Vler, en grec : ôixevttitov, Kux(vapiov), ■/'iMpov,
pas de nom de médecin. If Estampilles sur poteries rouges de l'Auvergne.
H Dieux de la Gaule [Allmerj. Suite. Iflf N» i. Autel Marti .gio (Ugio?), de ^^
Serviers. If Inscr. d'un prêtre de Rome et d'Auguste, tr. à Montluel, Ain.
H Estampilles sur poteries rouges d'Auvergne. If Dieux de la Gaule
I Allmer]. Suite. Henry Thédbnat.
Revue historique, t. 78, 1" fasc. Le gouvernement do Théodoric et la
domination des Ostrogoths en Italie d'après les œuvres d'Ennodius [M. 33
Dumoulin] 1" art. Importance de l'œuvre d'E. ; sa vie ; ses principaux
ouvrages; leur critique; sources autres qu'E. concernant les Ostrogoths
en Italie. « Ce qu'il y a de précieux chez Enuodius, et ce qui fait que
malgré son obscurité et sa phrasétdogie, il est d'une valeur unique pour
l'histoire de cette période, c'est qu'il nous permet de reconstituer la phy- W
sionomie d'une époque et d'ajouter aux faits et aux dates que nous four-
nissent les autres documents quelque chose d'infiniment rare : la vie. »
H W. Dbumann, Geschichte lioms in seinem Uehergange von der republikanischen
tur monarchischen Verfassxmg. I. [Ch. Lécrivain.j 2" éd. mise au courant de
la science par P. Grobbb. Qqs. assertions douteuses. Éloges. % W. Libbk- 45
NAM, Sltedtecerwaltung iin roemischen Kniserreiche [J. Toulainj. Ignore ou
semble ignorer les travaux français relatifs à l'organisation municipale de
l'empire romain. Admirable instrument de travail et répertoire de faits.
Le rf. critique la mélhode de L., réduit souvent à torturer les textes qui
sont en contradiction avec sa théorie. Exemples. If Ed. Meybr, Forschwgen BO
sur alten Geschichte, t. Il |G. GlotzJ. Très convaincu de la valeur et du mérite
de Wilamowitz, contre lequel il polémique souvent, M. n'oublie p:is de faire
ressortir ses propres qualités avec un soin que le rf. trouve exagéré. If U.
208 1902. — FRANCE.
FranCOTTE, De la législation atliénienne sur les distinctions honorifiques, etc.
[Ch. Lécrivain]. Érudition précise et méthodique, f W. O'Connob-Morris,
Hannibul and the crisis of slruggie between Cartilage and Borne [P. Guiraud].
Fait partie d'une collection intitulée « les héros des nations », qui s'adresse
6 au grand public. Exact, sage, équitable, mais un peu terne. \ L'imperaiore
Giulano l'Apostata, Studio Siorico di G. Nbgri |C. Jullian]. Ce n'est ni un
ouvrage de vulgarisation, ni un travail d'érudition ; livre d'ailleurs cons-
ciencieux et agréable à lire. H G. Millbt, Le monastère de Daphni [L. Bré-
hier]. Modèle de monographie archéologique. \\ 2' fasc. Le gouvernement
10 de Théodoric, etc. 2« art. [M. Dumoulin]. 1 : Gomment Théodoric a-t-il
conquis l'Italie ? La conquête de l'Italie fui longue et difficile (/j88-493).
Théodoric en fut redevable aux évoques et aux Wisigolhs. II : Nature du
pouvoir de Th. III : Th. gouverne à la romaine. Quoique Arien, il intervient
comme arbitre dans les affaires de l'Église. IV : Sa cour. Elle ressemblait à
15 celles de ses prédécesseurs et à celle de Byzance. V : Ses fonctionnaires. VI :
Th. et le Sénat. Le Consulat. HH T. 79. 1" fasc. Le gouvernement de Théodoric,
3° art. ild.]. VU : Le gouvernement de Th. L'époque que décrit Euuodius
Mt celle où les Ostrogoths se firent Romains pour gouverner l'Italie.
Du partage des terres fait aux Goths. Le goût de Th. pour les monuments,
20 pour l'embellissement de ISome et de Ravenne. Th. illettré et néanmoins
restaurateur des lettres. VIII : Politique religieuse de Th. Il accorda à
l'Église une protection sans réticence comme sans intermittence, qu'on
n'aurait pas attendue d'un prince arien. — Conclusion : la domination
des Ostrogolhs en Italie fut heureuse et féconde en bons résultats pour ce
25 pays. Jugement favorable de Procope qui pourtant n'aimait pas Th. H Bul-
letin historique : France. Publications relatives à l'histoire de la Grèce, de
1892 à 1902 [G. Fougères]. Analyse sommaire, t Allemagne et Autriche.
Travaux relatifs à l'histoire grecque, de 1898-1900. 3' art. [Ad. BauerJ. U
C. JuLLlAN, Vercingetorix [P. Monceaux]. Très grands éloges, n 2* fasc. La
30 question d'Orient au temps de Cicéron }Bouché-Leclercq|. 1" art. L'en-
semble des problèmes politiques qui ont été résolus par la conquête du
bassin orientai de la Méditerranée a préoccupé les Romains pendant plus
de deux siècles. Eu (16 ils étaient maîtres de toute l'Asie Mineure et de la Syrie.
La frontière de leur empire rencontrait celle de la monarchie égyptienne,
36 et c'est là que se transporte, à la fm de l'ère républicaine, la question
d'Orient. Premières relations officielles des Romains avec l'Egypte (273). Le
testament de Ptolémée Alexandre II en faveur des Romains peut-être apo-
cryphe ou même inexistant. Relations des Romains avec les rois d'Egypte
de 80 à 6'J, où M. Licinius Crassus proposa d'imposer un tribut à l'Kgypte
«0 et même de la réduire en province romaine. Discours de Cicéron contre la
lex agraria proposée par Rullus et tendant à l'aliénation de l'Egypte. Pto-
lémée Aulète, protégé par les optimates, est proclamé roi (59). Il laisse
dépouiller son frère Ptolémée, roi de Chypre. Celui-ci s'empoisonne,
et Gaton, en qualité de questeur, est chargé d'aller procéder à la liquidation
45 des biens du roi. Fuite du roi Ptolémée Aulète, chassé par les Alexandrins,
qui conûeut la régence à la fille aînée du roi, Bérénice, morte en 55. If Bul-
letin historique: France, .antiquités latines [G. Jullian]. If Allemagne et
Autriche. Travaux relatifs à l'histoire grecque [A. Bauer]. If E. B.\belon,
Traité des monnaii-t grecques et romaines (P. Mouctauxj. Grands éloges mo-
W tivés. H Ch. DiEHi., Juslinien et la civilisation byzantine au vi" siècle ]Bréhier].
Analyse détaillée. Tableau très neuf et irès vivant de l'époque de Justinien.
C. E. R.
Revue numismatique, 1902. N» 1. [Villenoisyl. Procès verbaux des
KEVOE NUMISMATIQUE. 209
séances de la Société française de Numismatique. If Vercingétorix. Elude
d'iconographie numismatique (pi.) [Babelon]. Le portrait de Vercingétorix
se rencontre sur les monnaies de César, son vainqueur, et sur des monnaies
de L. Uostilius Saserna. Il y est quelquefois représenté au pied d'une
trophée de l'autre côté duquel figure une femme, personnification de la Gaule. 6
C'est aussi le portrait de Vercingétorix qui figure sur les monnaies gau-
loises qui portent son nom. H .Monnayage celtique de l'Europe centrale (lig.)
[A. Blanchet]. Etudes des monnaies celtiques trouvées, à diverses époques,
à Stradonic en Bohême, Podmokl, cercle de Pakonitz, Irschingen Bavière,
dans la basse Autriche. B. cherche à classer ces monnaies par groupes et à lo
fixer les dates et les circonstances historiques de leurs émissions. If Mon-
naie inédite des rois Philadelphes du Pont (pi.) |Th. ReinachJ.Tétradrachme
avec la légende : 6a<Ti),EM; j MtOpaSaTou xai | êatriXta<iri5 | AaoSixr|Ç | cpiXaSeXçwv.
Au dr. effigies du roi et de la reine, qui sont un des plus beaux spécimens
de l'iconographie antique. R. est amené par l'étude de cette pièce à intro- i5
duire des modiiicaiions dans sa généalogie des rois du Pont, soit avant, soit
après ce Mithridate IV, qui fut le frère et, en 169 av. J.-C, le successeur de
Pharnace, qui épousa sa propre sœur Laodicée, et qu'il n'est plus permis
d'identifier avec Evergèle qui lui succéda en 150 av. J. G. Tableau rectifié
de la généalogie des rois du Pont. If Le rapport de l'or à l'argent dans les '^
comptes de Delphes [ Th. ReinachJ. Nouveau texte confirmant la théorie
de R. que le rapport de l'or à l'argent, qui était en Grèce de 13 1/3 à 14 au
V" siècle av. J.-C, et de 12 à l'époque de Platon, était descendu à 10 dans
le dernier tiers du iv siècle av. J.-C. If Monnaies grecques récemment
acquises par le cabinet des médailles (pi.) fDieudonué]. Monnaies de villes 25
de la Carie, de la Lycie, de la Pisidie, de la Lycaonie. If La dynastie des
Kamnaskirès [Allotte de In Fuye]. Etude des travaux antérieurs; état de la
question. La découverte de nouveaux documents rend indispensables de
nouveaux classements de ces monnaies; pour y aider F. eu fait la descrip-
tion. Il propose la liste suivante : Kamnaskirès I, vers 130; K. II Arsace, 30
vers 171 ; K. IIl roi, époux d'Anzazé en 231 ; K. IV, en 241. tit N° 2.
Recherches sur les monnaies celtiques de l'Europe centrale (fig.) [A. Blan-
chet]. Suite. Même étude appliquée à la Hongrie, la Suisse, le Wurtemberg,
la région Rhénane. Ces monnaies prouvent l'activiié des rapports com-
merciaux entre le centre de l'Europe et la Gaule. If Numismatique de 35
Philippopolis [Att. Tacchella]. Les plus anciennes monnaies de Phil. sont
des dernières années avant ou des premièresaprès J.-C, sous Tibère ; mon-
naies impériales de Domilien.Antonin le Pieux, Marc Aurèle, Commode, Carn-
calla, Septime Sévère, Hadrien, Géta. f Les essais monétaires de répétition
et la division du travail (pi. fig.) [R. Mowatf. Répétition de l'efflgie ou du w
type sur les 2 faces d'une monnaie ; abrasion et surfrappe de la légende.
<:e sont des pièces d'essai, non destinées à la circulation. Un graveur
habile était chargé de refTigie ; un autre, plus médiocre, du type; un troi-
sième, de la légende. On trouve aussi de ces répétitions dans les monnaies
grecques. Catalogue descriptif des monnaies et essais do répétition. If 45
L'atelier monétaire de Carthage pendant la période Constantinienne (pi.)
[Maurice]. 1" émission, du l"' mai 30o au moment où fut connue à Carthage
l'organisation de la 2» tétrarcliie et la prise de Rome par Maxence^SB octobre
306). 2« émission, do la fin de la 1" à la révolte d'Alexandre en mai 308;
3« émission, de juin 308 au printemps de 311. If Le grand autel de Pergame 50
sur un médaillon en bronze tr. en Frauce (fig.) flléron de VillefosseJ. Mé-
daillon de Septime Sévère, tr. à l'Escale, Basses-Alpes, dont le type repré-
sente l'autel de Pergame et confirme la restitution de Pontreinoli. If Les
K. DE PHiLOL. —Revue des Revues de J902. XXVll. — 11
2iO 1902. — FRANCE.
rois phéniciens de Sidoa d'après leurs monnaies sous la dynastie des
Achéinénides (pi.) [J. Rouvier). Il faut renoncer à la théorie des ateliers
multiples et restituer saus distinction aucune à Sidon tous les doubles
sialères et leurs divisions à types sidoniens. Graves conséquences histo-
5 riques de cette conclusion, i Un cas singulier d'abrasion et de surfrappe
monétaire (fig.) [Mowat]. Ce cas consiste en celait qu'on a abrasé la légende,
et qu'on en a surfrappe une autre sans toucher à la partie centrale de la
pièce. HH N» :^. Les rois phéniciens de Sidon... (pi.) [J. Rouvier]. Suite. Par
l'élude d'ensemble et de détail du monnayage de Sidon, R. pense établir
10 1° l'ordre de succession des émissions ; 2° la période chronologique pendant
laquelle elles se sont succédé ; 3* relever des particulariiés intéressantes
qui aideront plus tard à llxer les attributions à divers princes sidoniens_
Il Monnaies grecques récemment acquises par le cabinet des médailles (pi.
Ilg.) [A.. Dieudonné]. Villes de Pamphylie, Pisidie. ^ La prétendue monnaie
16 Thibronienne (ûg.) [Svoronos). C'est par une erreur de copiste que, dans le
lexique de Photius, connu par un mss unique de l'au 120J, il est fait men-
tion d'une monnaie Thibronienne, mauvaise transcription de monnaie
Phidonienne. Et celle-ci est donnée comme exemple de monnaie fausse, t
Monnaies de la Mésie inf". Supplément au Corpus (pi.) [D. E. TacchellaJ.
20 Monnaies de Dionysopolis, Marcianopolis, Nicopolis ad Istrum. H Médailles
de consécration de Tetricus père (Ilg.) [J. Roman]. On continua, longtemps
après la chute des Tetricus, à frapper des monnaies à l'efllgie de ces
empereurs gallo-romains. Ce fait unique a pour cause l'opinion où l'on
était qu'ils lurent les derniers représentants de l'indépendance gauloise. ^
25 Poids carthaginois en plomb (flg.) ^Delattre]. Poids en forme de pyramide
à base carrée, poiuçoimés de 2 ou 3 fleurons carthaginois. Disque en
bronze, de la grandeur d'une monnaie, portant, sur une seule face, une
effigie. Est-ce un flan ou un poids ? f If N» 4. Les rois phéniciens de Sidon
(pi.) [J. Houvier]. 1» Les émissions sidonieunes ont été faites par les rois de
30 Sidon et non parles satrapes du grand roi. 2» Les émissions royales se sont
succédé régulièrement pendant chaque règne, sauf aux époques de trouble.
3° Recherche des dates et des circonstances historiques des émissions. 1
Monnaies ir. en Crète (Qg.) [J. de Foville]. Djn de Gaston Arnaud-Jeanti au
cabinet de France. Monnaies de Crète, Gnossos, Eleutherna, Lyttos, Eubée,
15 Cyrénaïque romaine. H Supplément au catalogue descriptif des monnaies
et essais de répétition [R. Mowat]. Impériales romaines et grecques.
Nouveaux spécimens de légendes abrasées. Henry Thédbnat.
Revue universitaire. XP année. 15 jr. De la prononciation du latin
tJ. Sécheresse]. La réforme de la prononciation française du latin est
40 fondée en raison, elle est facile et présente des avantages incontestables.
Elle s'impose à l'atlenlioa et au choix du corps universitaire français. If
Remarques sur l'explication de Polybe [G. Fougères]. Dans cet art., qui se
continue dans 2 fasc, F. fournit aux candidats à l'agrégation qqs dounées
propres à orienter leurs recherches et leurs réflexions personnelles sur le
45 style de P. Il montre que l'éducation de Polybe est en partie responsable de
ses défauts d'écrivain militaire et politique, elle explique sa conception de
l'histoire, qui, selon lui, doit donner des leçons applicables à la conduite
, des affaires publiques, au gouvernement, à la politique, à la diplomatie, à
l'art militaire. P. est donc comme un professeur d'une école de sciences
50 politiques. Représentant le plus notable de la xotviî, il n'appartient ni aux
Asiatiques ni aux Alticisants et écrit la langue courante. Particularités et
défauts de sa langue, difflcultés qu'elle offre ; élégances voulues. H G.
Edbt, Vicéron. Cinquième PMippique [H. de la Ville de Mirmont]. Rendra de
REVUE UNIVERSITAIRE. 211
•
très grands services aux élèves. ^ V. Cucheval, Cicéron orateur. Analyse
et critique des discours de C. I [Id.l. Analyse rapide et remarques sona-
maires. K J. Lbbkkton, Éludes sur la langue el la grammaire de Cicéron. Id.,
Cnesariana syntaxis quatenus a Ciceroniana différât [id.]. 1, Excellent recueil
de matériaux, rendra d'éminents services aux éditeurs et aux philologues; 5
2, Grands éloges. H L. DaUTRbmbr, llomines et res quo slttdio observavevit et
quam sincère descripserit Ovidius ex amaloriis ejus carminibus quaeritur [id.].
Vaste sujet trop rapidement traité dans un latin facile et agréable à lire.
^ Eug. Allain, Pline le jeune et ses héritiers [ ]. Réserves. K E. Thomas,
Pétrone. L'envers de la société romaine. 2<i" éd. : Des réserves. K L. Dautre- 10
MBB, Ammien Marcelin. Etudes d'Ai'sfoire littéraire. Thèse très intéressante.
1[ G. Tropea, Studi sugli Scriptores Historiae Augustae. V. Commodo, 1, Bio-
grafia ; 2, Ricerca delP autore délia biografia attribuita a Lampridio ; 3, Giudizo
intorno a questa. Substatitiel, précis el attachant, t R. IIelm, Volkslatein.
Lat. Uebgsb. zur ersten Einliihrung fur Erwachsene. Grandes réserves. H IB
A. et M. Cboisbt, Manuel d'histoire de la littérature grecque à l'usage des
lycées et des collèges [G. Fougères]. Exquis, aussi savant qu'aimable. If A.
COGNET, De Joannis Crysoslomi dialogo qui inscribitur ■k. lepiDTUvr); Xofot é'$
[id.]. Appréc. sévère de cette thèse. If E. Dubetout, De D. Gregorii Nazian-
zeni carminibus [ ]. Thèse tendancieuse, qui n'est pas et ne pouvait pas 20
être d'un jugement assez dégagé. If II. Weil, Éludes sur l'antiquité grecque.
Analyse très élogieuse. If G. Wessely, Papyrorum scripturae graecae speci-
mina isagoqica éd. [id.]. Parfaitement compris et méthodiquement présenté.
K E. Marchant, Xenophontis op. I. Historia graeca [ ]. Ëd. d'Oxford raison-
nable et recommaiidable. If Pickabd-Cambridge, Select fragments of the ts
greek comic poels [id.]. Petit livre modeste et pratique. It 2° livr. Descentes
aux enfers classiques et égyptiennes [M. J. Baillelf. A propos d'un papyrus
récemment publié, montre que l'Egypte est pour beaucoup dans la genèse
du type épique de la descente aux enfers, tlf ■4° l'vr. La littérature chré-
tienne d'Afrique. Tertullien, St Cyprien [G. Edetj. Analyse les 2 vol. de 30
P. Monceaux, Histoire littéraire de l'Afrique chrétienne depuis les origines jus-
qu'à l'invasion arabe. I, Tertullien et les origines. Il, St Cyprien et son temps.
Œuvre sérieuse, solide et fortement documentée. If Revue semestrielle des
art. parus dans les Revues françaises et étrangères sur la philologie
latine (H. Bornecque]. Résumé sommaire des art. parus depuis le 1 juil. 35
1901 sur la langue latine, grammaire, prosodie, métrique, littérature. A,
Renseignements généraux. B, Écrivains latins par ordre alphabétique.
Art. de 14 p., sera continué. Hlf 5» livr. Sur l'intention et la composition de
la deuxième Pythique de Pindare [Ph. E. l.egrandj. Pindare se propose
dans cette Pythique de rappeler à Hiéron les limites de la condition W
humaine, infranchissables même pour les tyrans. S'il s'est permis de
donner ces conseils de modération, c'est qu'il agit dans nn but personnel
et qu'il fait l'apologie de sa sincérité, n liv- 6. Les Phéniciens et l'Odyssée
[V. Bérard]. Résumé du livre que B. va publier sur ce sujet et où il s'ins-
pire de deux phrases de Slrabon. « Si Homère décrivait exactement les «5
contrées tant de la mer intérieure que de la mer extérieure, c'est qu'il
tenait sa science des Phéniciens, oî yàp «toivixE; È8r,Xoviv TaÙTa ; les Phéni-
ciens, conquérants de la Lybie et de l'Ibérie, avaient été ses maitns, roG;
&i <l>oivixa? Utui piT|vuTi; ». C'est ce que B. développe et prouve par une série
de démonstrations et d'études lopologiques. \^ Cette revue contient en 60
outre des notes bibliographiques pour les examens et concours des diverses
agrégations, des sujets proposés à ces concours et pour les classes des
lycées et collèges français, et les sujets de thèses de doctorat es lettres
soutenues à Paris. K. A.
212 1902. — GRANDE BRETAGNE.
GRANDE BRETAGNE
i Rédacteur général : Alfred Garc. -Desfossés
Classical Review (The), Vol. XVI, 1902. Fév. Caractères de la vulgale
homérique [T. W. Allen]. Le texle de la xoivr), indépendamment des
10 variantes, a souffert d'additions (76) ou d'omissions (191) provenant de
différentes sources, les mss., les citations, les scholies. Détermination des
diverses causes de ces additions ou omissions. \ Le début de l'Antigoue
de Sophocle [M. L. Earle]. Corrections pour les vv. 1-10. H Sur deux pas-
sages de l'Electre de Sophocle [Id.]. Correction et interprétation des v.
K 153-163 et 681-637. If Notes sur les chevaliers d'Aristophane [A. W. Verrall].
Examen de 331 sqq., 503 sqq., 526 sqq., 753 sqq., 773 sqq., 1025 sqq. H Pla-
tonica, IV [II. Richards]. Conjectures sur Phédon, Charmidès, Lâches,
Lysis, Cratyle, Ménon. H Sur qqs corrections dans le ms. de Clarke de
Platon [E. H. Gifford). Les notes marginales d'Arethas dans le Cod. Clar-
20 kianus et dans la Praep. Euang. d'Eusèbe, qu'il avait fait copier pour son
usage, permettent de compléter ou de rectifier le passage du Phédon 90. K
La solution arithmétique du « nombre )» de Platon [J. Adam]. Discussion
de Rep. 8, 5'<6 b. c. et de l'interprétation qu'en a donnée Aristote. If Aris-
tote, Nie. Eth. VU, XIV, 2 et XII, 2 [J. C. Wilson]. Passage difflcile :
jj commentaire. H Sur toxéuv = parent [G. H. Rendall]. Ce mot, signalé dans
l'Anthologie, se rencontre également dans M. Autou. IV, 46, où les mss por-
tent naïSa; Toxetivwv. 1[ Le pont de César sur le Rhin (J. H. Taylor]. Déter-
mine la manière dont ce pont a été jeté et construit ; discussion serrée
des termes techniques (lig.). K Cicéron, Tusc. Disp. I, 36, 88 [T. W. Don-
ji) gau]. Reporter après « errorls in verbo » les mots « carere in morte...
quod est malum, » et corriger « morte » en « malo ». If Une ancienne faute
dans Virgile |J. P. Postgate]. Lire Ecl. IV 62-63: .... qui non risere
parenti, nec deushinc(=ex illis) mensa dea nec dignata cubili est.
Quinlilien (Inst. or. 9, 3, 8) suggère cette correction, qui met d'accord les
ï5 commentateurs. ^ Le Codex Toletanus de l'Agricola de Tacite |A. Gude-
man). D'après la collation de Leuze, ce ms. frère et contemporain de AB,
est le meilleur pour l'Agricola (il contient aussi la Germania et qqs lettres
de Pline) ses fautes révèlent qu'il a été écrit sous la dictée, et que l'arché-
type était en onciales ; pricipales variantes. If La comète de Galpurnius
^Q Siculus (J. P. Postgate]. LeB raisons tirées par Girnett de la description
de cette comète, n'ont pas assez de poids pour faire de Calpurnius un
contemporain de Gordien m, empereur en 238 p. G. ; il écrivit donc son
premier poème au début du règne de Néron. If Les mss de Juvénal du Br.
Muséum [E. 0. WiustedtJ. Aucun de ces 59 mss ne contient la trace
45 de» vers nouveaux découverts dans celui d'Oxford. Examen dans chacun
d'eux de qqs particularités caractéristiques, et collation dans les meilleurs
dune satire spécimen. If La correction du texte de Nonius [W. M. Lind-
say;. La méthode de L. Mueller est trop hardie : il faut partir, pour cor-
riger les citations de la Comp. Doctrina, des sources où puisait Nonius et
50 qu'il utilisait dans un ordre invariable. ^ Fantômes, magie, monde souter-
ram [W. Ueadlam). Commentaire de nombreux passages d'Homère, et
surtout des tragiques. H B. Babldb-M. Legrain, Odes ckoUies d'Horace
[i. Gow]. Bon; notes suffisantes. 1 G. Gobtz, Thésaurus Glossarum emenda-
CLASSICAL REVIEW (tHE). 213
(arum, fasc. I, 2; II, 1 IJ. P. PosigaleJ. Très utile ouvrage, désormais en
voie d'achèvement. % J. B. Bury, Gibbon's ' Décline and Fall of Ihe Roman
Empire ' (J. S. Reid). Très bonne mise an point de cet ouvrage, avec une
inirod. d'un vif intérêt, des notes et des appendices. K Archéologie. W.
HiDGRWAY, The Early Age of Greece [J. I.. Myres]. Travail considérable et s
très digne d'attention ; réserves sur plusieurs points. Riposte de l'auteur
et conclusion de M. H Fouilles récentes à Rome [T. Ashby jun). Découvertes
d'un haut intérêt. HH Mars. Un nis. de Platon méconnu [J. Burnetl. C'est
un ms. de Vienne (Vind. F, d'où procèdent V de Schneider et X de Stall-
bauni); il dérive d'un archétype plus ancien qu'aucun ms. existant de'"
Platon, et cet archétype était indépendant de celui de ADM, les seuls mss.
qui aient jusqu'ici fait autorité. H Aristophane, Chevaliers 532, 3 [T. W.
Allen]. Défend l'interprétation traditionnelle de ce passage, donnée par le
scholiaste. H Gos et Calyrana IW. R. Paton]. Inscr. trouvée à Calymnos,
prouvant que le dème de Calymna dépendait bien de Cos. t Corrections 18
aux Aratea de Cicéron et d'Aviénus [A. E. llousmanj. Nombreuses conjec-
tures. If Les prohibitives dans Térence d'après Clément [H. G. Elmer]. Se
défend contre G. des prétendues omissions d'exemples ou erreurs de classi-
fication qu'il lui impute, et maintient en les fortifiant les conclusions de
son étude < Class. Rev. Avr. 1901 ; R. d. R. 26, 'M, 7>. t '• Manger " et »0
" boire " en latin [J. P. Postgale]. Étude des formes mal connues des
verbes edo, bibo, poto et leurs composés, d'après l'usage classique. H L'ar-
ticle de Wissowa sur les Argei [W. W. Fowler]. Beaucoup de savoir, mais
théorie aventureuse laissant systématiquement de côté les éléments mêmes
du problème. ^ Un horoscope d'Egypte [T. Nicklin]. U est exact, et Grenfell- **>
Hunt (Oxyrhynchus Pap. H, p. 137) ont tort de le révoquer en doute. If
Notes. Sur un fragment de Chrysippe |J. Adam]. Lire |ji.£.Ta7toUu(i£v(i)v, au
lieu de |i.£Ta7to),ù [ûi ojv.^ DeDionysii Halicarnasei de Thucydidis Idiomatis
epistula [W. Warren]. Lire ÈniSrnjito-jpYÔ; pour iicilof 1(^1.6!:, III (793, 15 R).
Rejeter comme une glose les mots oj xaO' é'v'o; — xaià iro).).(ôv dans IX 30
(799, 1). Dans le premier passage J. P. P. préférerait lire imbunc^iAi;. f 'HjitTsXïi;
dans Lucien [H. 'W. Greene] U avait le sens de « inachevé ». t Une parole
d'Alexandre. [J. E. B. Mayorf. Rapprochements avec Basile à propos de ce
mot historique (Garde une oreille à celui qui est calomnié). If Cicero, Ep.
ad Att. XIH, 23, 2. [G. "W. Mooney]. Lire def;iecati pour deffecti. H Hor. 35
Odes, 111, 4, 49; IV, 11, 3. [J. Sargeaunt]. Interprétation nouvelle. If
D. B. MONRO, Homev's Odyssey XIII-XXIV[T. L. Agar]. Éloge, f P. GBSA.UKO,
Sofocle : « Antigone ». |M. A. Baylleld]. Très bon. If E. C. Marchant, ,
Xenophontis opéra omnia, IL [H. Richards]. Ed. trè.s utile contient les libri
Socratici ; ^ I. PaNTAZIDÈS Hevo^iilvTOî (Tu-|'YPiipi(J.3tTa, L Anabasis. [G. W
M. Edwards]. Ed. de luxe, dont le texte est conservateur; appendice
précieux. If W. Gbmoll, Schubcôrierbuch zu Xen. Anahoisis, Uellenica u.
Memurabilien [Id.]. Bon. H K. PraBCHTBR, Hieroklcs der Sloiker [G. C. J. Webb.j.
Regarde comme douteuses les citations de Stobée. H J. Gow, Horace,
Satires, I. f J . Sargeaunt). Excellent. 1 R. Ellis, Aetna. (R. V. Tyrrell]. *S
Éd. définitive, avec version eu prose et commentaire; f T. R. Glovbr,
Life and Letters in the fourth Centurg. [F. T. Richards). Agréable et instruc-
tif; H K. KaLBFLBISCH, Papyri Arg'nloralenses Graecae [F. G. Kenyon).
Savant et très soigne. D W. St. Davis, A fricnd of Caetar : aTale of the
Full of Ihe rioman liepubtic [J. H. Vince]. -Vrchéologio exacte, mais langage et 60
mœurs très invraisemblables. U l.'opoque primitive de la Grèce (W.Rldgeway].
Polémique contre P. Gardner. f Archéologie. Allusion à l'écriture
Mycénienne dans Plularque. [L. R. Farnell]. Ge passage (de Gen. Socr. c. 5,
214 1902. — GRANDE BRETAGNE.
p 575 E) confirme la découverte d'Evans. f P. Bibnkowski, De SimulacrU
harbat-um gentium apud Romanos. [P. GardaerJ. Vif intérêt, au point de vue
de l'histoire, de l'art et de relhiiograpliie. 1[ F. Adlbr, Das Mausoleum su
Ualikamasis [Id.]. Très soigné. H C r. mensuel des découvertes arcbéolo-
« feiques [H. B. Walters]. Fouilles en AUemagae (provinces rhénanes), Italie
(Casaleone, Venetia; ïorre de' Passeri, Pompeii), Sicile (Gela), Grèce
(Anlikythera, Egine). IK avril. Les répétitions inconscientes dans la littéra-
ture classique, I (A. B. Gook]. Il faut écarter les répélilions voulues qui
relèvent des mêmes causes que la réduplicatiou en linguistique, la rime
10 ou la cadence en vers ou en prose, etc.- Quant aux répétitions non inten-
tionnelles, elles procèdent soit du retour d'une idée antérieure qui entraîne
l'emploi des mêmes mots, soit de la hantise d'une expression déjà usitée.
K Interprétation de Thucydide II, 1b [G. U. Wellerj. Propose un sens
nouveau, suggéré par les articles de Verrall et Farnell. H Notes critiques
15 sur le De Sublimitate [H. Richards]. Correction de nombreux passages. 1[
Les impératifs interrogatifs[E. A. Sonnenschein]. Nouvelle théorie de oJ liTi
protiibitif, fondée sur l'emploi en latin de quin avec les modes qui expriment
le commandement ou le désir. H Lucrèce V, 1442 [W A. Merrill]. Lire navibus
ventis ou navibus altum, d'après Ennius et Seivius, et rapporter au v. 2417
îo les mots propter odores, ici dépourvus de sens. \ N. Ileinsius et le ms. de
Cologne de Silius [W, C. Summers]. Ileinsius a transcrit dansl'éd. Golinaei
une collation du ms. de Cologne trouvée dans une copie de l'éd. Gryphienne.
Ces deux éd. sont perdues comme le ms. Mais les notes d'Heinsius ont été
reproduites par Drakenborch, dont l'éd. est pour nous, avec qqs. passages des
26 Novanliquae Lecliones de Modius, la seule source d'informations que nous
ayons pour apprécier la valeur du ms. de Cologne. H Les prohibitives en
latin et le prof. Elmer |W. K. ClemenlJ. Longue polémique contre E. et ses
critiques injustifiées, f Notes. Sur l'apologie de Platon [H. T. JohustoneJ.
Correction et interprétation de 8 passages. \ Rapprochement entre Hudi-
30 bras et Cicéron [G. F. Abbott]. Signale dans Iludibras (1, canlo 1) un déve-
loppement de Cic. vde Or. Il, 38, 158). H B. L. Gildbrslbbvk. — C. W. E.
Miller, Syntax of elassical Greek froni Homer to Denosthtnes, I [H. Ri-
chards). Analyse élogieuse \ V. Ussani, Le Liviche di Orazio [i. G.]. Guère de
nouveau; c'est une adaptation d'Orelli. K H. W. Prkston-L. Dodgb, The
35 iprivale Life of the Greeks and fionians [F. IlaverfieldJ. Bon petit manuel pour
les commençants. ^ Compte rendu abrégé de la 1" séance de la Classical
Association d'Ecosse [W. Coulis]. H Archéologie. H. R. Hall, The oldest
Civilhation of Greece : Sludies of the Mycenacan âge [G. Torr]. Inutile à ceux
qui savent, nuisible à qui voudrait apprendre. \ Une allusion à l'écriture
40 mycénienne dans Plutarque ]L. R. Farnell). Renvoie à S. Reinach (Anthro-
pologie, 1900, p. 197), qui avait discuté et résolu à peu près comme lui le
même problème. H J. Bernouilh, Griech. Ikonographie, mit AusscMuss
Alexanders und der Diadochen, H |P. Ga rdner]. Aussi soigné, aussi complet
et aussi utile que le vol. I. ^ G. Robert, Der MMe Silen, M'irmorbild aus
45 llerculanum [II. B. W.]. Ingénieuse théorie sur ce monument controversé.
^\ Mai. Découverte de 3 nouv. fgments de Sappho et d'un d'Alcée, publiés
ilansles Sitzb.de l'Acad. de Berlin. X. D La hache homérique (Od. XIX 572;
XXI 120, 421) [A. T. G. Grée). Essai d'interprétation de ce passage très
obscur. ^ Apollon et les Erinnyes dans l'Electre de Sophocle [J. Case]. Pour
60 Sophocle, au rebours d'Eschyle et d'Euripide, le meurtre de Clytemncslre
était un devoir pour Oresle; celte diiréreuce de conception s'explique par
un retour à la tradition homérique. D 'AxpaYr,; et Agrigenlum [E. R. Bevan].
L'aigle qui sert d'emblème aux monnaies d'Agrigenle explique l'emploi
CLASSIGAL REVIEW (THE). 215
d'oxpareï; dans Eschyle (Prom. 804). % Correction d'Euripide, Bacch. 240
[B, B. Cross]. Lire pOp<rav pour eûpaov. t Adversaria Demosiheuica [T. Niclc-
linl. Examen de Dem. 36, § 38 ; 4S, § 19, 28, S'J). H Note sur Platon, Phédon
115 D [T. D. Seymour]. L'offre de Crilon, à laquelle il est fait allusion, était
sans doute de donner caution aux juges pour oinenir l'élargissement de 6
Socrate jusqu'à exécution de la sentence, c.-à-d. jusqu'au retour du navire
envoyé à Délos. Réfutation de la théorie de Wecklein. f Mt-^ylonpiTisi^ et
lis-raXo'iy/fa dans Aristote [J. Cook Wilson). L'Index d'Isocrate de Mitchell
fait supposer que la distinction établie par Aristote (Elh. IV) entre ces
termes n'est pas conforme à l'usage atlique. t L'usage cicéronien de nam io
et d'enim [P. O. Barendt]. Enim corrobore un fait, une opinion et prend
à témoin l'interlocuteur ; nam, moins énergique, explique et définit. K
Horace, Odes II, 17 et 1, 20 [E. Ensor]. Interprétation développée. If Le
nombre 27 dans le rituel romain [W. W. FowlerJ. Il n'a pas une origine
nécessairement sibylline. H L'usage de neque et de nec dans la latinité de IB
l'âge d'argent [E. B. Lease]. Nec, comme ac, y était préféré en prose et en
vers. Eu revanche neque enim se rencontre dans la proposition de 86 "/o
en prose, 72 "/o eu poésie. Nec (= ne... quidem) est plus répandu qu'à
l'époque classique. Nec dubie, pour haud dubie, continue d'être rare,
comme la combinaison nec... neque. H J. Bubnbt, l'iatonis respublica [}. iO
Adam]. Ed. d'un vit intérêt, où le Vind. F, déjà usité par Schneider, est
pris pour basi;, de préférence aux mss. A et D, et à l'exclusion à peu près
complète de E et q. Ce point de vue critique est certainement exagéré,
A devant rester la base d'un texte vraiment digne de foi. If F. U. M.
Blaydbs, Adversaria criiica in Euripidem )E. IL Blakeney]. Même absence 26
de méthode que dans ses innombrables ouvrages ou éditions : mais on
y peut trouver beaucoup de bon grain parmi l'ivraie. \ M. Wbllmann, Die
FraijmenUammhmg der griech. Aerlse, I [T. Cl. Allbutt]. Beaucoup de savoir
dans ce 1" vol., qui est d'un grand intérêt, t M. Constantinides, Méfa
AeÇixbv TTii; 'EXXrivixîiç VXwaariç, I (A-A) fA. N. Jannaris]. Très bonne 30
adaptation en grec moderne du dictionnaire grec de Liddell-Scott. % G. L.
DURHAM, The Subjuticlive Substanlive clauses in Plautus not including indirect
Queslioris (Cornell St. in cl. Phil. XIU). — Ch. E. Bennbtt, The sli;mlative
Subjunclive in Latin (Trans. of the Amer. phil. assoc. 1900j. — C. L. Babcock,
A Study in Cnse liivalry being an Investigation regarding the use of the Geuilive 36
atid the Accusative in Latin wilU Vtrbs of Itememberitig and Forgetting (Cornell
St. XIV). — K. P. R. Nevillb, The Case Constructions afler the Comparative in
Latin (Ibid. XV). — C. L. Mrader, The latin Pronouns is, hic, iste, ipse [J. P.
Posigatei. Éloge et analyse de ces travaux de syntaxe, tous bons àpartqqs
réserves, et celui de Babcock excellent. H P. Pebsson, De Origine ac vi 40
primigmia Gerundii et Genindivi Lalini [F. \V. Thomas;. Solution qui semble
définitive, et qu'on trouve en germe dans Corssen. I.egendus avait à l'ori-
gine le sens d'un nom. adjectif. H R. Pischel-K. V. Geldneb, Vedische
Siudien, III [h\ W. Thomas]. Mêmes mérites que les précédents vol. t G. r.
des séances (31 jr. au 2 mars) de la Société Philologique d'Oxford [L. R. 45
Farnell]. H Archéologie. Geo. Macdonald, Catalogue of Greek coins in the
Hunlerian Collection, Universily of Glasgow, 11 |G. F. Hillj. Aussi remarquable
que le vol I. If C. r. mensuel des (lerouvertes archéologiques |IL B. W'alters].
Fouilles en Italie, Sicile, Gièce-HU Juin. Transposition de mots dans les mss.
[■W. Headlam). Une des fautes les plus fréquentes d.ms les mss. Passages 60
grecs ou latins où, pour corriger, il suffît de transposer. H Les répétitions
inconscientes dans la littérature classique, II [A. H. Cook]. Fin <cf. supra>.
1 La date de la 10» Néméeune de Pindare [W. T. Lendrum]. Divers indices'
216 1902. — GRANDE BRETAGNE.
invilcnl à la reculer jusqu'en ^lOO a. C, justî après la V Pjlhique. If A pro-
pos des P'ragmenla poetaruiii philosophorum de Diel [R. EUis]. Coujectures
nouvelles (Parménide fr. 16, 1.2; Empédocle fr. 4, 9, 10, 1t el 17, 20, 21, 25;
Emp.fr. 64; Timon fr. 62). f Sur les Memorabilia de Xénophon [H. Ri-
5 chards]. Examen critique de nombreux passages. ^ Arethas et le Codex
Clarkianus [J. Burnel]. Les corrections du Glarkianus ne sauraient dériver
du ins. d'Eusèbe copié par Baanes pour Arethas. f Les impératifs interro-
galifs |R. Whitelaw]. Polémique contre Sonnenscheiu <cf. supra>. ^
Cicéron et les dieux d'Epicure [J. MassonJ. Giussani, dans les prolégomènes
10 de son édition de Lucrèce, a adopté et développé la théorie de Lachelier et
de Scott. Exposé de la question ; la discussion fera l'objet d'un second art.
f Virgile et Calpurnius [A. E. Housman]. C'est Galp. 32-35 qui permet de
corriger le v. 402 des Georg III. f Notes sur Horace, Odes, liv. I [E. S.
Thompson]. Examen de 9, 5 ; 20, 10 ; 37, 4. f Une correction de Perse [A. C.
18 Clark, A. B. Cook, A. B. Keilh]. Lire Sat. III, 29 vetulum pour ..ve tuum.
t Tacite, Agricola 28 [W. K. Paton]. Intercaler régente entre uno et remi-
gante ; ajouter duabus après navibus. f Note sur à-cpé[i.a. (àrpeiieO = légè-
rement [W. F. R. Shilleto]. C'est le sens qu'il offre dans 2 fragments de
Lycophron et d'Alexis, cités par Athénée, t Archéologie. Fouilles ré-
îO centes à Rome [T. Ashby jun]. Découvertes au temple de Castor et PoUux,
à l'Atrium Vestae, au temple d'Antoninus et Faustina, à la Sacra Via. HH
Juillet. Une inscription d'Eresos [W. R. Paton]. Facsiinile, transcription et
commentaire de cette inscr. trouvée récemment à Lesbos. Notes complé-
mentaires de Mahajani et J. P. P. f Platon, Respub. 616 E [J. C. Wilson].
2S Rectifie, à propos de ce passage commenté par Proclus, les opinions de
KroU et Craigie. Ce dernier, averti de son erreur, est arrivé de son côté à la
même rectification, f Notes sur le Symposium de Xénophon [H. Richards].
Examen critique de 4, 37; 4, 45; 8, 1. H La déclinaison nominale dans Plante
[A. W. Hodgman]. Statistiques sur la flexion, les variations du genre el du
30 nombre, la quantité. 1| Plautinum [T. Kakridis]. Stichus, V, 354, 1. perge
pour pinge. 1| Horace. Epode XV, 1-10. Virgile, Enéide IX, 339 (S. Allen].
Dans Horace 1. pecoralibus pour pecori lupus; dans Virgile pecoralia
turbans au lieu de per ovilia turbans (où la tmèse est suspecte). % Vindi-
ciae Propertianae, III [J. P. Postgate]. Transpositions de lignes, source fré-
mis queute de corruption, et méthode qui peut conduire à les supposer, puis à
rétablir l'ordre véritable, t Un ms. négligé de Martial [W. M. Lindsay]. Le
ms. f, injustement dédaigné par Schneidewin, reproduit au même titre que
le ms. Q le texte de Gennadius. U Constructions en relation avec " pondo "
|A. Sloman]. Exemples avec la construction complète et avec la coastruc-
«0 lion elliptique, f Perse, 111, 29 [J. U. PowellJ. La correction " vetulum "
avait déjà été publiée eu 1888 par Siauwell dans celle revue. If Notes.
«Tpén» = légèrement [A. W. Mair-W. Headlamj. Nouveaux exemples
de ce sens ajoutés à ceux relevés par Shilleto. K M. A. Bayfibld,
The Antigone of Sophokles [J. E. Case]. Éloge. If E. Seymer Thompson, The
*' Meno o/' P(a<o [J. BuruetJ. Commentaire grammatical d'une haute valeur»
texte de Schanz avec emprunts à Fritzsche. If W. Pbtbbson, Atiecdota
Oxoniensa, IX : Collations from ihe Codex Cluniacensis of Cicero [A. C. Clark].
Remarquable étude sur ce ms. du 9« s., déjà signalé par Dorez, et colla-
tionné par P. pour la première fois. H J. C. Lawson, The lliad of Homer,
50 IX a. X[i. A. Nairn]. Éd. très soignée. If C. r. des séances de la Société
philologique d'Oxford (16 mai-13juin) [L. R. Farnell]. t Archéologie. La
tragédie est-elle le chant du bouc? [E Harrison]. Essai sur la signification
et l'étymologie du mot tpa-fMa. ^ 0. Richtbr, Topographie der Stadt Rom
CLASSICAL REVIEW (tHe). 217
[T. Ashby jun-î. 2" éd. améliorée et nolablemeiit, accrue de ce manuel (Hdb.
d'Iwan Millier). Ht Octobre. Notes sur TCEliperoi de Sophocle ;j. S. Philli-
more]. Correction ou interprétation de qqs passages, t Remarques sur le
Culex [A. E. Housman]. Aperçu sur les sources du texte, et leur valeur
respective. Nombreuses conjectures proposées, f T. G. Tucker, The Choe- ^
phori of Aesclwjlus |W. Ileadlara]. Ce qu'il y a de meilleur, c'est la traduc-
tion en prose. Réserves expresses sur le texte, f R. A. Neil, The Knighls
of Aristophanes. — J. VAN LbOWEN, Aristophanis Equités. — ]D., Aristophanis
Achatnenses. — B. B. Rogbrs, The Comédies of Aristophanes {The Frogs, The
Ecclesiisusae) [II. Richards). Éloge de ces diverses éditions. H G. I.odgb, *"
Lexicon Plaulinum, 1 [E. A. Sonnenschein]. Excellent. H R. Ogilvib-A.
SONTER, Horae Latinae : Studies in Synonyrns and Sijntax [E. Uarrison].
Fort utile, malgré ses fautes, ses lacunes et l'absence d'un index, f A. U.
J. Greenidgb, Roman Public Life [T. Nicklin]. De bonnes parties ; réserves
et observations. K W. C. Pbrry, Sancta Paula : a Romance of Ihe Fourlh Cen- 15
tury [T. R. Glover]. Succès douteux, t Archéologie.' J. G. Frazbr, The
Oolden Bough : A Study in Magic and Religion [A. B. Gook]. Cette 2* éd.,
malgré ses mérites, présente des vues contestables. tH Nov. Sur le « Vais-
seau des Insensés » de Platon [T. D. Seymour]. Interprétation nouvelle de
cette allégorie (Repub. VI, 488). t I/ancienne vulgate de Platou et le ms. M
Vind. F. [II. Jones]. La vulgaie dont parle Burnet n'a sans doute pas
existé, et F. no s'accorde pas, comme il le croit, avec Galien, non plus
qu'avec Stobée et Eusèbe. Discussion de plusieurs passages, f Arethas et
le Codex Clarkiaiuis [E. II. GilTord]. Maintient et justide contre Buruel la
légitimité de ses corrections. \ Varia |1I. Richardsj. Corrections pour divers 25
passages d'Eschyle, Sophocle, Hérodote, Ëpicharme (dans Stobée), Mé-
nandre, Diogène Laërce, Bion, Xénophane, Èlien, Plutarque, Iléliodore,
Diodore, Platon, Lucien, etc. H De quelques comparatifs grecs fj. Slra-
chan|. Explique par une influence analogique la quantité de l'a dans les
formes attiques ôitTwv, èXiTTiav, et passe en revue les opinions émises sur '•*
leur genèse linguistique. K Sur la première ode d'Horace IMorlimcr L.
EarleJ. Étude détaillée sur le sens et la composition de cette ode. H Le
Cluni Codex de Gicéron [W. Peturson]. Ce ms., actuellement à Holkham,
est le même que le Metelliauus, le Fabricianus et le Nannianus ; le Lago-
marsini 42 n'en est qu'une copie pour les livres 11 et HI des Verrines. H ''
Remarques sur Juvénal [S. G. Owen]. Examen critique des fragments
d'Oxford relativement à leur filiation, et du passage VI, 614 sqq.t Un dernier
mot sur les prohibitives dans Térence [H. C. Elmer]. Réponse à Clément <cf.
supra>. H De qqs instruments de musique de Pompéï et des modes d'Aristide
Quintilien [G. F. A. Williams]. Étude archéologique et musicale sur des *"
instruments à plusieurs tuyaux, semblables à des orgues, qui ont été trouvés
à Pompéi. \ Le système sexagésimal et le berceau des Aryens [G. Ilempl).
Discute l'opinion de Schmidt, qui conclut du système décimo-sexagésimal
des Indo-Européens à leur origine asiatique. H Notes, Derdas le Petit [E.
S. Thompson]. Dans Arisiote, Polit. VIll, 10, 10 — 1311 b 3, les mois toù ♦*
(jitxpoû sont une glose transposée, qu'il faut enlever à 'Ajjiùvtou pour les rat-
tacher à Aépôa. H Culex, 93, 9i (S. Allen]. Lire sallus pour fontis. H Correc-
tion à Terenlianus Maurus, 578, 379 Lachm. [R. EUis]. Lire abs pour ab. t
A. G. Clark, M. TuUi Ciceronis orationcs, VI (Pro Milone, Pro Marcello, Pro
Ligario, Pru Rege Deiotaro, Philippicae I-XIV) jA. S. Wilkins]. Corrections '^
heureuses; sérieux progrès dans la constitution du texte. H J. S. Phili.i-
MORB, Scxii Ptoperti carmina |J. A. Nairn|. Edition rétrograde; texte bien
inférieur à celui de P,\lmer. H A. Engblmann, û; Staiii SHuurum codicibus
218 1902. — GRANDE BRETAGNE.
[J. P. Postgatel- Thèse aventureuse (le Matritensis ne serait qu'une copié
récente du Vêtus Poggii), mais savamment soutenue. % J. W. Bbck, L.
Apulei Fabula de Psyché et Cupidine [J. C. KolfeJ. Ed. très soignée, avec com-
mentaire suggestif; fort utile à ceux qui n'ont pas le loisir de lire toutes
i les métamorphoses. 1 H. N. Fowler, A history of Greek Lileralure [W. M.
Humpbreys]. Solide et agréable. H C. Lamarre, Histoire de la Littérature la-
tine depuis la fondation de Itome jusqu'à la fin du gouvernement républicain [A.
S. Wilkins]. Excellente au point de vue littéraire; réserves au point de
vue scientifique, f A. Bartal, Glossarium mediae et infimae Lalinitatis regni
10 iJungariae [j. H. Hessels]. Savant; qqs. omissions. H Quelques notes ré-
centes sur l'Œdipe-Roi de Sophocle (L. Campbell]- Rectitlcations ou addi-
tions à divers commentaires, f Archéologie. M. Collignon-L. Couve,
Catalogue des Vases peints du Musée national d'Athènes. — A.DbRiddbr, Cata-
logue des Vases peints de la litbl. nnt., 1 (Vases primitifs et Vases à figures
<B noires) [II. B. Walters]. Doux recueils précieux; mais le 1"" présente des
inexactitudes ou omissions regrettables. % G. Wissowa, Religion und
Kulius der Hômer (F. Oranger]. Éloges. %^ Dec. La métaphore avec une note
sur le transfert des épithèles [W. Ileadlam]. Élude détaillée de ces figures,
dans Homère et les tragiques (surtout Eschyle). H Ovide, Art. Am. I, 337
20 [A. E. Housman]. Lire lucis pour Phoenix, qui n'est qu'une glose interpolée
Discussion et exemples de gloses à éliminer dans plusieurs vers corrompus
(Verg. Georg. IV, 355, Peiiei; Catulle 63,75, deorum, etc.). H Morphologie
des adjectifs dans Plante [Arthur W. Hodgman]. Statistique et classiflca-
sion des formes, avec références, t Théories sur la théologie et la méla-
Î6 physique d'Epicure [J. Masson]. Critique développée des théories de Scott
et Giusfani sur l'isoncmia, de Guyau sur le clinamen. f NipSo; llttrTizri ou
nard indien [A . N. Jannaris]. Commentaire détaillé de cette expression du
Nouv. Test., qui n'est peut-être qu'une corruption de -tipSoi IlKTiôixin, à en
croire la définition de S. Augustin, f Le ms. cicéronien de Holkham (R.
30 Ellis]. Il ne saurait être identifié avec le ms. décrit dans le vieux cata-
logue de Cluny; il est donc abusif de l'appeler le ms. de Cluny. H G. Ho-
DiEB, Aristote. Traité de l'âme \i\. Me L. Innés]. Éloges. ^ H. J. Cholmelby,
The Idylh ot Theocritus [P. Giles]. Édition solide et bien informée, qui peut
rivaliser avec l'éd. allemande de Fritzsche-Hiller. \ F. G. Mohl, Inlroduc-
35 tion à la chronologie du Latin vulgaire. Étude de philologie historique [R. S.
Conway]. Vif intérêt et très haute valeur scientifique, f H. Kuehlewbin,
Jlippocratis opéra. Il |T. C. AUbuttj. Aussi soigné que le 1" vol. paru en
1895. t A. Klotz, p. Papinius Sialius, II [A. S. Wilkins]. Excellente notice
sur le Puteanus, qui a été utilisé avec beaucoup de soin pour l'établisse-
40 meut du texte. K Le Properce de Phillimore [J. S. Phillimore]. Réponse aux
critiques de Nairn. % Archéologie. J. B. Huddilston, Leitotis from Greek
l'oitery [H. B. Walters]. Plan défeclueu.f, illustrations insuffisantes; mais
la bibliographie est bonne. K L. JOULIN, Les établissements gallo-romains de la
plaine de Marires-Totosanes [F. Haverfield]. Excellent. ^ Rapport annuel sur
*5 l'École anglaise d'Athènes, 1900-1901 [K. W. HasluckJ. Fouilles à Knossos.
Zakro, etc^C. r. mensuel des découvertes archéologiques [II. B. Walters).
Fouilles en Italie (Ferento, Rome, Aquae Albulae, Tivoli, Croltaferrala,
Pozzuoli, Pompeii, Pislicci, Padula, Gioia Tauro, Reggio), Sicile (Granimi-
chele, Vizzini), Turquie (Saloniki). Grèce (Hysiae, Dimini, Thera), Crète
50 (Knossos, Palaeokastro). [A. G. D.
Hermathena. N» 28. Origines de l'histoire des Barbares fHodgkin]. Les
sources sont pour les Goths Cassiodore abrégé par Jordanès, et Paul Diacre
pour les Lombards. Le 1" cherche à roœaniser l'histoire antérieure des
HERMATHENA.
m
Ttolbs; Paul Diacre reproduit l'histoire légendaire, absurde souvent, et
puérile, mais pure de toute immixtion classique ou biblique. ^ Notes sur
les manuscrits de Catulle et sur Ilesperica faraina [Rob. EUis]. Détails sur
les mss. italiens étudiés par E. et notamment sur le ms. de Cesena dont il
cite qqs. leçons et le cod. Lat. 81 Regim. Christinae. H Notes sur des 5
passages des Satires d'Horace [H. T. Johnslone]. Notes d'exégèse sur les
Sat. et sur Ep. I, 1. 1 La signification de l'Ethique à Nicomaque d'Aristote,
1085" 2. (J. 1. Beare]. C'est l'inaplitude des jeunes gens à la philosophie
morale qu'Aristole a voulu dire dans ce passage, H Notes sur deux passages
d'Horace (Epp. I i 33-39 et Sat I i 88-109) [P. Sandfordj. Changement de 10
ponctuation, indication de la suite des idées et répartition du dialogue.
% Notes sur Cicerou Ad Atticum II et III [L.-C. Purser]. 20 p. de conjectures.
^ Sexti Propertii carmina recog. J. S. Phillimorb [L. H. Gv/ynnl. Soin et
habileté. Ou peut différer d'avis sur la constitution du texte; le critique
cite comme les mieux réussies les conjectures : V. iv. 5j (éd. Millier). Sin •»
hospes patria metuar, et V, xi, 53. Vel cui iuratos; et comme dignes
d'attention les conjectures inédites de Palmer, I, xvii, 3. Nec mihl
cassiopes litus visura carinast. IV, ix, 13. Abdila (au 1. d'addita).
IV, XIII, 37 Coruiger atque deus vaccam. V, iv, 47. Cessabitur (au 1. de
pugnabitur). V, 5, 19, 20. Exorabat opus verbis ceu blatta torebrat20
Saxosamque forât sedula talpa viam. Série de conjectures, f Notes sur
les odes d'Horace. [Ensor] Un changement de ponctuation Od. IV, xiv, 13.
et remarques d'exégèse sur II, ix, 19-22, IV, ii, 29 et II, vili, 21-21. K Notes
sur Ciceron, Ad Atticum xv [J. S. Reid|. Examen critique d'un certain
nombre de difficultés non soupçonnées ou susceptibles d'une meilleure î6
explication (36 p.). 1 Los formes et la scansion des génitifs et d'actifs de
is, hic et qui dans Plante [C. Exon]. Combat la théorie de Lindsay d'après
laquelle huius, eius, cuius, auraient été monosyllabiques. Les seules formes
possibles au temps de Plaute sont eius, hoius(ce), quoius, eiei, hoiei(ce),
quoiei (prononcées : eijus, hoijus, quoijus, eijei, hoijei, quoijei). Dans les 30
poètes classiques huic et cui sont monosyllabiques par synizèse, mais il n'y
a pas d'évidence que huic et qui aient été monosyllabiques dans le langage
parlé. Les génitifs et datifs de is, hic et qui étaient disyllabiques au temps
de Plaute et jamais monosyllabiques; chacun avait une quantité variable à
la première syllabe. H T. G. Tackbr, The Choephori of Aeschylus with crit. 36
notes, comm. transi, and a recension of the Scholia [ ]. Digne do l'éd. des
Suppliantes bien qu'aucune des conjectures ne paraisse devoir être acceptée.
T. a trop sacrifié au désir de constituer le texte parles scholies. La trad.
est une merveille de tact, d'adresse et de diction poétique, mais louche
parfois à l'excentricité. K R. IIorton-Smith, The theory of Gonditional *"
Sentences in Greek and Latin. For the use of Students [ ]. De graves défauts
que contrebaUncenl de sérieuses qualités, on ne peut s'empêcher d'admirer
l'érudition dont II. S. fait preuve f l'iatonis Respubtica recog. J. Burnbt [ ].
On peut qualifier cette éd. de magnum opus ; elle a une certaine importance
par la préférence donnée au God. Viadobonensis So. ^ Tlie Politics of K
ArisioUe. Ed. by \V. L. Nbwman, III et IV, liv. 3-5 et 6-3 [ ]. Texte d'un
conservatisme exagéré et qui satisfera difficilement le lecteur. Le commen-
taire contient une grande richesse d'informations à côté de choses super-
flues, t ^i- Tulli Ciceronis Rhelorica rec. A. S. WiLKiNS. I. De Oratore [ ]. Le
texte (l'un conservatisme fâcheux, reproduit presque textuellement celui 50
de l'ed. de 1892 et donne lieu à qqs. observations de critique et d'exégèse
de la part du critique. \ II. R. Hall, The oldest civilization of Greece : Sludies
of the Mycenaean Age [ J. Utile complément à l'abrégé de Schuchardl. La
220 1902. — GRANDE BRETAGNE.
polémique contre Hidgeway est superficielle. H. Lebègub.
Journal ol the Chemical Society. T. 78, 2« partie, 1900. Analyse de
deux bronzes d'Ephèse [Natterer]. J. L. U.
Journal of hellenic Studies. Vol. XXII. Une nouvelle slèle d'Athènes
s [A. S. Murray]. Acquisition récente du Br. Muséum (pi.). Figure en relief
d'un jeune homme rappelant l'Iléraklès trouvé au mont Ithome et actuelle-
ment à Athènes. Vase en peinture noire, provenant de Thèbes et figurant
le rapt de Proserpine par Plulon (Br. Mus.). Vase de la famille des coupes
de Mégare. K Le chaudron de Dodoue [A. B. Cooli]. T'o Suôwvaîov -/aXxeîov,
to proverbe appliqué aux babillards. Nombreuses citations. Forme de ce vase.
Explication d'après les textes. Le temple de Jupiter à Dodone n'avait pas
d'enceinte murée, d'où suit que les vases de cuivre (que l'on frappait pour
écarter les mauvaises influences) gardaient leur résonnance. Témoignages
des historiens et de^ géographes relatifs au vase (Xéêr);) de ce temple.
18 Fonction du vase, sa disposition sur une colonne. Une statue placée sur
une autre colonne fiappait le vase avec une baguette et les prêtresses
rendaient l'oracle demandé. Le vase a eu deux formes : l'une antique,
l'autre plus récente ; la première consistait en trépieds sonores, la
seconde en un vase unique. H Un vase proto-attique [G. Smith], 3 pi.,
20 1 dessin. Définition du vase proto-attique, représenté d'un côté par
le Dipylon, de l'autre parles vases du style attique avec peinture noire.
Le vase François. Le vase en question, a été trouvé en morceaux
par les membres de l'École anglaise d'Athènes sur l'emplacement
présumé du gymnase du Cynosarge. Il a été probablement extrait
25 d'une tombe. Trois sujets y sont représentés : 1» deux lutteurs, à rappro-
cher de ITliade XXIII, 714 ; 2o au-dessous, deux daims broutant ; 3° char à
deux chevaux conduit par une femme (?) dont la tête est tournée en
arrière et qui est accompagnée d'un homme, de même posture, pour
regarder un 3" personnage qui se tient debout et dont le sexe est indéter-
30 miné, peut-être une femme, étant donnée la draperie flottante qui le revêt.
Identification très diflicile. H Nouveau témoignage relatif aux amphores de
Mélos [MiloJ. [J. II. Hoplùnson et (appendice) J. ff. Balter-PenoyreJ. 1 pi.; 12
et 3 dessins. Importance de ces sortes de vases pour l'histoire de la pein-
ture céramique primitive. Le vase décrit ici dans l'appendice en est le
35 6* exemple. Nomenclature descriptive des vases précédemment découverts.
Vase de Rheneia (auj. Megale Délos). La fabrique de vases de Délos. Formes
et ornement.itions déliennes. Origine locale et dénomination. Connexité de
la facture délienne avec les fabriques du même temps, avec les fabriques
antérieures. Conclusion : l'examen des vases archa'iques et plus récents
W de Phylakopi, comparés avec ceux de Délos, permet d'établir un parallé-
lisme étroit dans les i)rincipes généraux et dans les détails. Appendice :
Trois vases des îles récemment acquis par l'École anglaise d'Athènes. Des-
cription de la 61! amphore mélienne, trouvée à Phylaliopi. Identifications
diverses proposées. La petite coupe de Mélos conservée au musée national
45 d'Athènes. L'amphore géométrique acquise dans l'île Théra; elle appartient
à la famille des vases dits béotiens. H Les sceaux de Zakro ID. G. Ilogarth].
0 pi., 33 dessins. Découverte de sceaux en argile cuite, imprimés, faite dans
une maison mycénienne à Kato Zakro iCrète Orientale) en mai 1901, au nom-
bre d'environ 500, sur lesquelles 137 sont reproduits. Description détaillée
wi H Premier rapport d'un voyage en Pisidie, en Licaonie et en l'amphylie.
IH. S. CroninJ. 59 iuscr., dont qqs-unes latines. Cette 1" partie contient
les inscr. du musée de Konia et un choix d'inscr. de Konia et des environs.
1 Une base de Cyzique avec inscriptions [F. W. Hasluck]. 1 dessin.
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. 221
Deux inscr. gr. copiées et estampées, sur un piédestal, dit « la pierre aui
poissons » par les habitants. Elles datent des premiers temps de l'Empire .
Description des sculptures ; U" inscr. dédicace llofreiôwvt îaSpLÏM aux frais
du roi Roemetalkas, de son fils et de Polémou, roi du Pont, par Antonia
Tryphaina, fille et mère de rois et reine. La 2= inscr. comprend '< distiques 5
dont les 2 premiers vers sont mutilés. Elle dit que la pierre, retrouvée dans
les constructions du port ordonnées par la reine Tryphaiaa, fut consacrée à
Poséidon. Histoire de cette reine. Importance du port de Cyzique. f
Sématographie des papyrus grecs [K. W. G. Foat]. Travail établi sur l'exa-
men d'environ 300 papyrus, la plupart existant au Br. Muséum, et sur les lo
ostraka p. p. Wilcken, les symboles ou représentations abrégées d'ex-
pressions courantes sont les résultats d'un procédé absolument analogue à
celui qui a conduit la capitale épigraphique à l'onciale arrondie et à la
cursive. L'abréviation consiste à ne pas écrire la fin des mots, ou à la rem-
placer par un trait tantôt horizontal, tantôt vertical; signes des mesures. 15
Alphabets archaïques appliqués aux signes numériques. Le sigma épigra-
phique est devenu le signe de la moitié (f,iJLi<7u). Les symboles des papyrus
ptolémaïques non littéraires. Us ne .sont pas, dans l'origine, de formation
arbitraire, mais résultent de mots abrégés. Il n'y a pas trace, dans la période
ptoléma'ique, d'emprunts à un système de tachygrapliie. Explication rai- 20
sonnée de qqs. signes, discussion relative au signe L — ëtou;, expliqué par
l'allération de l'initiale E. La période romaine non littéraire, caractérisée
par un développement inconscient de la cursive abrégée. Nouvelles expli-
cations des signes pour cette période ; symboles magiques, symboles
byzantins, monogrammes souvent destinés à frapper l'œil. Les cryp- 26
togrammes. Note sur les symboles dans les papyrus littéraires. A pro-
prement parler, ces papyrus ne renferment pas de symboles, mais des
abréviations qui rentrent dans le domaine de la paléographie et de la
tachygraphie. H Gyzique (R. de Rustafjaell]. 1 carte; 8 dessins. Cynique;
Notes de voyage avec reproduction des principaux sites et monuments, 30
H Inscriptions de Gyzique [C Smith et R. de R.]. Reproductions de 14 n s cr.
dontqqs-unes en caractères originaux. U Le mètre lyrique [W. Ileadlamj. Les
poésies lyriques grecques telles qu'on les imprime, reçoivent les divisions
que leur donnent les éditeurs. Celles de Pindare et dj Bacchylidesonl bien
divisées. Il n'en est pas de môme des tragédies. Les mss. fourmillent d'er- a
reurs et de contradictions. Les éléments, dans la construction rythmique,
ce ne sont pas les pieds, mais, pour adopter la terminologie musicale, les
phrases; on peut diviser ces phrases en pieds, à la condition que la phrase
complète devienne un organisme et donne une idée inielligible, une figure,
un motif, comme on dit en musique. Il faut dans l'étude du mètre chorique W
apprendre les divers éléments ou phrases propres au compositeur, et quand
ils sont introduits, les reconnaître^ puis savoir les associations que ces
diverses phrases comportent avec*eiles. La plus large distinctiou à faire
dans le caractère des rythmes est celle du dorien et du non-dorien (ionien,
asiatique, etc.) Exemples. Les vers attribues aux Sages sont en dorien. Ce 45
genre se divise en enoplion, épitrite, dactylo-épitrite, etc. L'épode corres-
pond à la coda musicale. Trois procédés servent à ménager les transitions :
La copula qui est une syllabe interposée entre 2 vers. Exemples. L'écho,
qui est la terminaison (métrique) d'un vers répétée au commencement du
vers suivant; l'overlapping, renversement du rythme dans un vers donné, to
Nombreux exemples. Etude de divers morceaux métriques au point de
vue des rythmes dorien, ionien et asiatique. Transcription musicale com-
parée d'un leit-moliv dorien transformé en asiatique. \ Pheueus et la Phe-
222 1902. — GRANDE BRETAGNE.
neatitiké fJ. ff. Baker-Pfinoj're]. Récit d'un voyage sur le lac Pheneus (auj.
Phonia) dans la plaine située entre les monts Skipiesa et Saïla. Souvenirs
mythologiques et historiciues. f Antiochus III et son titre de « grand roi »
[E. R.Bevari].Les inscr. portent non pas liacrt/EÙç 'Aviîo/o; ji^yoi;, mais liaoùti;
i liéyaç 'A. Entre le Tigre et l'Euphrate, le souverain avait le titre de grand
roi et occasionnelleii ent celui de roi des rois. Aucun Séleucide ne fut appelé
roi des rois. Antiochus même sur les monuments babyloniens, ne reçoit
pas le nom de roi des rois, mais celui de« grand roi ». Pharnace 11, roi du roi
Pont, combine les deux titres de rois des rois et [iéva; <I>apvâxrii;. Le titre de
10 désignait un prince grec, un prince macédonien, celui de BamXeùç n^va;, un
prince oriental, successeur des princes babyloniens et perses. H Les cultes
à. Olbia [G. M. Hirst]. 1, Olbia est une colonie des Mllésiens fondée vers6'i7
av. J.-G. Destruction par les Gètes vers 65-60. Rapports entre la religion
des Olbiens et celle des Scythes leurs voisins. La civilisation à Olbia fut très
16 peu influencée parle contact des indigènes ; son commerce avec les contrées
helléniques laissait ceux-ci indifférents. Apollon occupait la 1" place dans
la religion des Olbiens, puis Déméter et Cybèle. H Notes sur l'hellénisme en
Bactriane et dans l'Inde [W. W. Tarn]. La série des rois grecs dans ces
pays s'étend de la révolte de Diodotos (230) à la Cn de la domination indo-
V) grecque, remplacée par l'indo-scylhe, l'an 26. Historique des événements
qui suivirent la mort d'Alexandre. La tradition deMénandre. Les monnaies
de Taxila; celles d'Agathoclès. Eul-che, la cité royale du Ta-yuan. L'ex-
pédition chinoise dirigée contre cette ville (vers 120 av. J.-C). Ta-yuan,
c'est le territoire des Grecs, des Yonas, Nise en devient la capitale, son roi
26 est liéva;. Influence scicntiUque et artistique des Grecs dans l'Inde. Digres-
sion sur le nom de « Yavanas,»qui désigne les Grecs sous la domination
des Séleucides en Perse, et même au temps de Darius. Commerce des Grecs
dans l'Inde et eu Chine. If Qqs observations sur les guerres persiques
[J. A. R. Munro]. 2. La campagne de Xerxès. L'effectif des armées de Darius
30 et de Xerxès indiqué par les historiens est certainement exagéré, même
réduit à 700 000 hommes. Discussion des chiffres partiels donnés par Héro-
dote et de l'effectif de la flotte de Xerxès. Formation de l'armée et de la
flotte des Grecs. Leurs rivalités. Leur système stratégique. Léonidas et
les Spartiates. Le rôle des Béotiens. Le plan de Thémistocle. La bataille de
SB Salamine est un problème au point de vue critique plutôt que topogra-
phique. Réfutation du récit d'Hérodote quant aux positions occupées par
les flottes et à leurs mouvements préliminaires. Pour le reste Hérodote est
d'accord avec Eschyle. Exactitude de Diodore, dont la source est probable-
ment Éphore. Autorité médiocre de Plutarque. Conséquences de la bataille
40 de Salamine. 1[ Vases de l'âge de bronze trouvés à Zakro fD. G. Hogarth].
Trois vases peints d'une grande beauté, qui appartiennent à la céramique
de la meilleure période cnossienne de l'âge de bronze, des Qeurs y figurent,
notamment le lys d'eau, le nymphéa lotus semblables à ceux d'Egypte,
exécutées avec la hardiesse de l'art japonais, f Premier rapport sur un
45 voyage en Pisidie, etc. [H. S. Cronin]. 2» partie. Additions et corrections
à la l" partie. H Inscr. d'Abydos pour la pose de la première pierre (Stone-
deposit) [W. M. Flinders Pétrie]. Dédicace ii Sarapis, Osiris, au lié-j-KTTo;
«rwOrip, due probablement à Ptolémée IV Philopator. K L'archéologie en Grèce,
en 1901-1902 [R. C. Bosanquet et M. N. Tod]. Indication des fouilles et
BO découvertes faites en divers endroits. c. K. R.
Journal of Philology. Vol XXVIII. N» 56. Les mss. d'Oxford des
Opuscula ' de Denys d'Halicarnasse [A. B. Poynton|. Après avoir parlé
des rapports littéraires de Savile et Dudith, l'auteur donne une collation
NOMISMATIC CHRONICLE AND JOUHN. OF THE NOM. SOC. 223
des traités suivants 'luaïo;, itepl t7|; Ariiiofflivou; Xé^iw;, itîpl i\'.u x^/o-j , vapi
8o\;xu5(5ou d'après P (l'alatinus gr. 5S), F (Laupealianas xlix, 15), f (Editio
Sylbiirgiana), e (' Exeinplar' Sylburgii), o (Apographum Sivilii). If Plalonica
[H. Jackson]. 1, Théeiète 169 a-d. La présence dans le même texte de
Sciroa et d'Antée s'explique si l'on suppose qu'Euripide mettait en scène 5
un personnage discutant avec Sciron et le comparant avec Antée. Nous
aurions une allusion à cette scène dont qqs vers (et J. en donne des échan-
tillons) peuvent se reconstituer avec de légères altérations de texte. —
2, Politicus 291 A et 303 c. La comparaison avec le centaure, le lion et le
satyre se comprend si ou se rélère au livre 1X.5S8 b-oS9 b de la République, lo
H L'homélie du pseudo-Clément [G. Taylor]. Quelques-unes des exhortations
de l'homélie du pseudo-Clément sont en partie suggérées par l'allégorie de
Celbès. (Incidemment Homélie x, 3. J. corrige àvOpwitov en àv9pw7tMv). L'ho-
mélie a été peut-être citée par Irénée comme étant de S' Clément. Note
additionnelle sur l'Homélie, t Sur les Hisperica famina [R. Ellis]. Une série is
de conjectures (12 p.). If Sur le problème géométrique dans le -Vlônon de
Platon 86 e suiv., avec une note sur un passage du traité de lineis inseca-
bilibus 970* 5 [J. Gook WilsonJ. Le critique etaye son interprétation de
7iapaêd(),Xecv par uu passage du pseudo-Arisiote, De lineis insecabilibus, dans
lequel il propose de lire : en eî xa ïnov itapà tïiv (jtîîîu èXâiTu tô itXiTo; jroieï 20
7c«paêïXX6|j.£vov, et plus bas ™ iitô Trj; àr6|jiQu. \ Arlstotelia IV (l. Bywater].
Corrections de teste : Do Gaelo I, 12, 282» 28; Ibid. H, 12, 292» 24 ; 13, 294* 12.
IV, 1 308» 31. De Gen. et Corr. II, H, 3371' I. De Sensu 2, ASi» 12 et 6. 4'i6" 7.
De Memoria 1, 450' 12. De Somno 1, 454'' 22. De Insomniis 3, 460'' 28. De
Long, et Brev. Vitae 3, 4651- 23, et 3, 466* 18. Metaph. A. 1, 981» 5. A. 8, 98S'' 28. 25
A. 9, 991« 2. Rhétorique Livres I, H, III passim et Fragm. 142 (Teubner).
H Controverses sur la topographie de l'Arménie. II. Rhandeia et la rivière
Arsanias iB. Vf. Hendersou]. La rivière Arsanias est le Murad Su actuel.
Arsamosata doit être identifié avec Schimschat à un mille de la jonction
de Péri Chai avec le Murad Su. Rhandeia, sur la rive nord et à l'ouest 30
d'Arsamosata, fait face à la plaine de Kharput qu'arrose le Bokydère. Enfin
la passe du Taurus est la passe d'Arghana. Henri LESiiaoa.
Numismatic Chronicle (The) and Journal of the numismatic
Society. 1901. N» t. Quelques ères du Pont [Théodore Reinach]. L'ère de
Pythodoris est une ère césarienne, comptant depuis octobre 47 av. J. G. 35
— Nouvelle classification des monnaies de Polemon II. Triphijena, sa mère,
régna depuis 22-23 ap. J. G., son fils Polémon 11 depuis octobre 38 ap. J. G.
— L'ère d'Amasia commence en oct. de l'au 1 ap. J. G. — L'ère des deux
villes de Sebasteia et Sebastopolis — Heracleopolis commence en octobre de
l'an 2 av. J. C. Sebasteia ne doit pas être identifiée avec la Megalopolis de W
Pompée, t Note sur des monnaies d'or d'.\ddedomaros (flg.) [J. EvansJ.
Trois types procédant tous de Philippe de Macédoine. Le règne d'Addedo-
maros dut être long et son royaume devait avoir son centre en Essex.
Ses monnaies peuvent être réparties entre 20 et 10 av. J. G. tlT N° 2. Note
sur quelques monnaies généralement attribuées à Mazaios, satrape de is
Gilicie et de Syrie [II. Howorth]. H. critique les théories de Babelon, Hill
et Six. H. ne s'occupe que des monnaies au nom de Mazaios avec caractères
arama'iques. H. refuse à Mazaios et à son temps des monnaies que lui
attribuent B. et Hi. ; elles sont de gouverneurs grecs de Gilicie nommés par
Alexandre et ses successeurs. Quant aux monnaies de Mazaios frappées à so
Sidon, que S. dit datées des années 10, 11 et 12 d'Artaxerxes Ochus avec
le nom de Mazaios, elles sont mal lues et la date, si elle a existé, est
invisible ; on ne peut donc s'en servir pour dater de 349 av. J. G. le com-
224 1902. — GRANDE BRETAGNE.
mencement de la satrapie de Mazaios en Phénicie. H Papiers brûlés sous
Hadrien (llg.) [J. Evans]. Monnaie d'Hadrien avec, au Rv., un licteur brû-
lant des papiers et la légende : Reliqua vetera hs novies mill abolila, à
rapprocher du bas-relief du forum représentant une scène analogue, mais
5 sous Trajan. H Classiflcalion chronologique des émissions monétaires
de l'atelier d'Alexandrie pendant la période Constantinienne (planches]
(J. Maurice]. 11 émissions, dont la l" commence le 1" mars 305 et se
termine le 11 novembre'308 ; les autres suivent sans lacune, sauf avis
contraire, et se terminent aux dates 5 mai 311, cours de l'année 311, juillet
10 313, octobre 314, 1" mars 317, 8 novembre 324, septembre 326, 11 mai 330.
L'atelier fut fermé de 330 à 33». La 10* émission est du 18 septembre 335,
jusqu'en mai 337 : la 11«, en mai 37, est postérieure à la mort de Constantin.
K Trouvailles de trésors. Lois anciennes et modernes [A. Blanchet et A. Grue-
ber]. Nous n'avons aucun renseignement sur la législation grecque à ce point
•B de vue . Primitivement et pendant le 1" siècle de l'empire, tout était au fisc
qui agissait avec plus ou moins de modération. Hadrien : le trésor est au
propriétaire du lieu s'il l'a trouvé lui-même, sinon l'inventeur partage éga-
lement avec le propriétaire, particulier ou état. bévère-Alexandre : tout à
l'inventeur, sauf les trésors considérables qui appartiennent à l'état. Carus
ïO et Garinus abolissent les vexations imaginées par leurs prédécesseurs.
Constantin : l'étal maintient son droit, mais tout trésor déclaré légalement
est partagé par moitié entre l'inventeur et le fisc, sans enquête pour véri-
fier la déclaration. Gratien et Théodose : retour à la loi d'Hadrien, sauf
que le propriétaire reçoit le quart seulement. H E. Babelon, Traité des
2t monnaies grecques et romaines [H. G.]. Analyse étendue; très élogieux. G.
n'admet pas l'opinion que les premiers nummi serrati aient été faits par
un monnayeur appelé Denter ou Dentatus. \^ N« 3. Le monnayage de
Tigrane I [G. Macdonaldj. Ce monnayage dura de 83 av. J.C. à 69. M. divise
celte période de i ans en 3 séries : 1» Sans date, très beau style; 2» Datée,
30 beau style ; 3» Datée, mauvais style. Uf N» 4. Monnaies grecques acquises
par le .Musée britannique en 1901 (pi.). (W. Wroth]. 1069 grecques dont 686
gauloises de la collection Morel, de Reims ; les autres se répartissent
ainsi : Macédoine Chalcidique, Pausanias, roi de Macédoine, Thrace, Thes-
salie, Béotie, Êrétrie, Athènes, Achaïe, ligue Achéenne, Élis, Mysie, Cisto-
35 phores, Troade. Eolide, Lesbos, Lydie, Pamphylie, Plsidie, Lycaonie,
Cilicie. Egypte, Cyrène. H Sur quelques monnaies romaines rares ou iné-
diles (planches) [J. Evans]. Description commentée de 23 impériales ro-
maines allant de Galba à Licinius Junior. Henry Thédbnat.
Froceedings of the Society of Antiquaries ol London, t. 18, n» 1.
40 (Fig.) [Hilton]. Encrier en terre à glaçure bleue, tr. au Fayoum, Egypte If
[Beaumont]. A Braintree, cercueil en pierre, sans inscr., le corps était
probablement celui d'un Romain chrétien. % [J. EvansJ. A Easneye Wood,
tumulus à incinération, sans mobilier, d'époque préromaine, t (Fig)
jHaverfleld]. Frag. d'inscr. métrique grecque sur cuivre, trouvée près de
« Cbarlburg-Oitord ; on y lit : ... ToXEiio<T(jiv. H (Plan) [Haverfield]. Descrip-
tion des fouilles et des découvertes néo-celtiques et romaines faites dans
la vallée supérieure de la Tamise, prés Wallingford, Dorchester, Oxford,
Eynsham. L'ensemble de ces découvertes, dont chacune a peu d'impor-
tance, prouve cependant que dès l'époque néo-celtique et romaine, la
50 vallée supérieure de la Tamise était occupée par une population rustique,
plutôt pastorale qu'agricole. H [W. G. Thorpe]. Monnaies Judaea capta, de
l'an 71. d'Hérode Agrippa ; pièce portant d'un côté Agrigente, 700 av. J. C,
de l'autre Alexandrie. 1[ [Garraway Rice]. Rapport de G. R. en qualité de
PROCEËDINGS OF THE SOCIETY OK ANTIQOARlES OP LONDON. -223
secrétaire local pour Susses. : Camp de Cissburg, fort maltraité; anciennes
sépultures à crémalion à Puldorough ; camp et cimetières romane- bretons
à Hardham ; mosaïques de Briguor qui devraient être au Musée britan-
nique ; urne romaine à Hassocks ; trouvaille de monnaies romaines à
Easibourne. 'i [Fishwick], A Bleasdale, urnes funéraires disposées en B
cercle. H ;g. Payne). Voie romaine de Chatbam à Rochesler, d'après un
plan pris entre 1696 et 1718; Chaussée romaine à Slrood, monnaies impé-
riales ; à Burham, fondation d'une maison romaine, très intéressant hipo-
causte ; A Chatbam, 11 sépultures que P. décrit au détail; à Doddiugton,
quelques monnaies dont un Valentinien en or. \ ^Fi^'.) [LV-vêque de Bristol!. •*
Pierre à cupules et autres objets en pierre sur le Riffelalp dans le Valais. 5
[SomersClarke]. Longue communication sur la chute des colonnes de la salie
hypostyle de Karnak (Egypte), avec photographies de l.egrain. \ [G. Paynei.
Découverte, à Shorne d'instruments celtiques ; sépulture romaine à Darenth,
à Rochesler. A Slrood, antiquités diverses ; estampilles de potiers romains, is
If (Planches) (H. Taylor]. A Chester : Nortbgale slreet, fundalions d'un
important édifice romain avec colonnes; de même Bidge slreet; Godsiall
Lane, fondations romaines et objets divers ; Eislgate slreet, tuyau en
plomb avec l'iuscr. imp. vesp. viiii t. imp. vit coss Cn. iulio Agricola leg
aug pr pr.; c'est la 1" inscr. qui donne en Angleterre le nom d'Agricola. K 20
[H. Read). Antiquités de la plus basse période de la pierre recueilUies par
Setou-Karr en Egypte. ll(F'g) [Haverlieldj. Lingots d'etain avec estampilles
romaines trouvés en Cornouaille : têtes ressemblant aux empereurs du
iv« siècle, avec d d n n. Recherche sur les mines d'elain en Cornouaille à
l'époque romaine. 1[ (Fig.) [Hilton Price]. Palette de peintre trouvée en 2S
Egypte. Bras terminé en tête de perroquet et donl la main lient la palette.
Il (Planches) [J. Cripps]. Autel romain trouvé en I8'J9 à Cirencester, portant
rinscr. Suleis | Suliuus | Bruccti | v slm. Sulinus, à cause de la ressem-
blance de nom, considérait peut-être les Suleae comme des palrones. Deux
bas reliefs, de même provenance que l'autel, doivent représenter les Suleae 30
plutôt que les deae maires ordinaires. ^ (Fig.] [Nina LayaiJ. Vase en bronze
d'époque préromaine. HH N» 2 (Fig.) [BundJ. Hache en bronze, de l'époque
moyenne, tr. à Arley. 1[(Fig.J E. Hudd]. Découverte à Combe Dingle de
sépultures avec beau mobilier en bronze % (Fig ) [MyresJ. Notes et études
sur les monuments mégalithiques d'Algérie appelés « Senams ». ^ (Fig.) 35
(A. Smith]. Près de Lealherhead et de Shamley Green, exploration de
sépultures à placer entre la période néolithique et la pério le du bronze.
Près Lealherhead, sépultures dont le mobilier est d'une époque antérieure
à l'arrivée des Romains. H (Fig.) [Colley March|. Fortincaiions exécutées à
un âge probablement métallique, certainement préromain. K (PI. 11g.) 40
[Goldney]. Patère, aiguière, épingle en bronze, trouvées près de Canlorbury.
^ [Robarts]. Cachette de fondeur trouvée à Beddlestead, près Chelsham.
Surrey. t [Howorlh|. L'inscr. de Rome, (Corp. inscr. lat., 6, 23 712j, est
aujourd'hui en Angleterre. H [Garraway RiceJ. Description d'objets trouvés
dans un centre de débris romain, à Pulborough. H [Somers Clarke]. Hen- «s
seignemenls sur les fouilles et travaux archéologiques en Ëgyi)te : Caire,
nouveau musée ; Thèbes, tombe de Sen-nefer du temps d'Amenophis II ;
tombe remarquable de Menlu-hotcp 1, à Deir el Bahari ; Fouilles de Percy
Newberry à Gournah, de Pétrie à Abydos, de Sayce à fil Kab. Mesures
pour protéger Philae contre l'effet de l'inondation. î (Fig.) [Coleman]. Tôtee»
de lance en bronze de forme inusitée. H (Fig) [Rosenheim]. Lampe de
bronze eu forme de Silène assis sur son outre. H [R. MunroJ. Compte rendu
des fouilles et découvertes faites en Ecosse : Trouvailles isolées ; explora-
R. UK PHILOL. — Revue des Revues de 1902. XXVII. — 15
226 1902. — GRÈCE.
lion du camp romain bien connu, à Ardoch ; on y a trouvé ce qu'on trouve
dans tous les camps; à l'intérieur les constructions étaient en bois. Explo-
rations de » crannog » et de forts romains et préromains en diverses localités.
H (Fig.) [lleuty]. Épée et ciseau en bronze trouvés à High Down Camp, Sus-
5 sex. H (Planche) [Clark]. L'inscr. archaïque trouvée sous le lapis niger du
Forum romain était un reste des lois et ordonnances gravées sur des tables
de pierre au commencement de la république, 509 av. J.-C. Après la publi-
cation de la loi des 12 tables, elle fut délaissée comme inutile. \ [Dawson].
Bracelets en bronze, trouvés à Brighton ; type persistant dont on a trouvé,
10 eu différents lieux, d'autres spécimens.
W T. 19, n» 1 iJ. Evans]. Moule de vase avec le nom Paternus, acheté à
Clermond-Feirand et provenant probablement de Lezoux. On a trouvé à
lleadington, près Oxford, et en divers endroits d'Angleterre, des poteries à
cette marque.H (Fig.) [Id.]. Objets et armes en bronze provenant de Brom-
15 Iey-by-Bo\v, et d'un lieu situé entre Devon's Road et BrickUeld Road. K
[Sw. Cowper). Trois petites ligures rie bronze, provenant d'Asie Mineure :
Artemis d'Ephèse, d'un très beau travail probablement des temps helléni-
tiques, un grotesque , une imléterminée. f (Fig.) [Waller]. Fragment de
tablette à écrire ornée d'un entrelac qui a été retouché et complété après
io l'époque romaine. 1 [Blair]. Découverte à Longwilton d'une inscription :
leg I il Augus I fe... S [Praetorius]. Sépultures sans mobilier dans le comté
d'Anglesey. ^ (Plan) [Dale]. Rapport sur les fouilles de la station romaine
de Glausentum à Bitterne. K [Somers Glarkel. Renseignements sur l'état
des monuments antiques en Egypte et sur leur conservation. U [II. Church].
28 Analyse scientifique de la composition d'un sceau cylindiiqne Cypriote,
offrant de curieuses particularités. Henry Thulmat.
Transactions of the Cambridge Philological Society. Vol. V. 4' livr.
Sur quelques fragments d'Isidore à, Zurich [J. P. Postgatej. Texte avec
pholograpliie de ces deux fragments sur papyrus qui sont acluellement
30 à Zurich et qui faisaient partie du papyrus MS de S' Gall. Ce sont des
extraits des Syuonyma d'Isidore lî, § 40-43. L'un, le plus grand, est écrit
des deux côlés. Texte des Synonyma dont ces fragments font partie d'après
l'éd. d'Arevalo (Migne). A. S.
35
40
GRÈCE
Rédacteur général : B. Haussoullier.
'A9HNA, t. XIV, livr. 1. Ruines d'une ville antique inconnue, sur la
frontière de la Laconie et de la Tégéatide. Inscriptions. Les Karyal. La
Phylaké [K. A. Romaios). Dans le lieu appelé Analepsis, R. a vu des mu-
railles en pierre, des restes de colonnes, des débris de vases, des tenons
45 et des plaques brisées portant des inscriptions. Descriptions du site,
arrosé par l'Alphée. Trouvaille de vases d'une forme non représentée au
Musée national d'Athènes. Six inscr. ou plutôt « oXtYoypiiiiiaTx » , gravées
sur de l'argile. Inscr. eu caraclères laconiens archn'iques. La ville antique
fut habitée au moins depuis le vi» siècle. 5 autres inscr. funéraires sur
50 plaques de marbre et ne remontant pas au-delà de l'époque romaine. Une
fouille plus complète de ces ruines ferait probablement découvrir un grand
nombre d'autres inscr. Essai d'identitication de la ville ancienne remplacée
par celle d'Analepsis, peut-être les Karyai des auteurs anciens. ^ (Obsep-
'ASHNA. 227
valions) critiques et lierméneutiques sur Euripide [S. N. Dragoumis].
Phœniss. 202-208 ijtnE'Jo-avTo; èv o-jpavjji lire 'timeuir' àv9' 8;. — Ipllig. en Aul.
683-684, lire TOf/sïï ràp II vot\; StVixEi li'oniiirwv '{/a-JffavTi ooy. — Iphig. en
Taur. 573, lire év 5ï X-jttsî xal (iijvov. — Ion, 602, lire tmv S'ay XofàSwv -/pw-
lilvMv Te TV] TtôXec. — Cyclope, 393-393, il n'y a pas de doute à avoir sur le s
mot aÎTvaiwv. ^ (Observations) critiques sur l'édition de Denys d'IIalicar-
nasse par Usener et Radermacher, t. I, 2* partie [M. Pantaiis]. Prin-
cipales corrections proposées : 2o9, 8; yivo|i£voi?) 1. èxiTivoitévoiç. 273, 17:
suppléer tU &r,ëxi <xa; itapà> 0£TTa),ûiv xi. 275, 17 : après «pdtepov toû
'Api<TTOT£),ou;, suppléer inri-cftlv-évoi eim. 300, 8. •jyopwjUvou;) 1. -jçopoJiievo;. 314, 10
12 : l'addition <i Uyb,M> est inutile. 315, 1 : toO x«v<Sî) 1. tmv xavûv. 315, 7 :
x»Ta).a(iS(ivciv) 1. TrapaXotuëivetv. 336, 9 : l'addition <Mpai; àxoXoii6(iv> est
superHue. 340, 9 : t<îts Zé ti) 1. réxi S'^ti. 343, 9 : C xai (t' vaOç) I. ;' x»l v'.
346, 15 : 7ipe<r6£iav) 1. TrpEugeï;. 375, 7 : suppléer t(5 fàp <6-jt6 iioiriTixbv> oûte
OsaTpixôv. 397, 6 : <io(xa(jiv> 1. plutôt <iiiihx(ji>. 397, 12 : -/pf.;" irj|i|ji3C/(3<c) '»
1. 7p. (TTpaTiâi;. 409, 5 : maintenir à|jLçoTépwv des mss 411, 20 : après
8(55oii.£v) suppléer ■kouX-i. 429, 13 : aÙTÔv çOovojvteç) 1. aj-ftiv 96. ^ Explications
et corrections concernant qqs passages de l"A8rivaiwv îioXiteiii d'Aristoie
[P. S. Pholiadisj. Observations sur IV, col. 32, 1. 27-3i. — Sur col. 32, 1. 32.
— sur la 1. 36. \ Conjectures sur le droit altique, ou correciions et explica- *o
tions sur le priTopixôv XeÇixôv de Cambridge à propos de l'édition p. p. E. G.
Houtsma <cf. R. d. R. 26, 258, 12>, Un [P. S. PhotiadisJ. §33 : Mt, oJaa «(xt).
Formule de la reconvention, laquelle pouvait se produire dans les 10 jours
du jugement. L. 4 : lire SiaiTr.TT.v au lieu de 8iaiTr|T«;. Examen de la
variante assez fréquente c,\.a:xr,zni 8aTr,Taî; — de la variante StaiTJiTi;, Stxaa- M
tï;. Distinction des arbitres (8iaiTr,T«0 en aîpeTO! et en àtoLfxaïoi, ou ô>)|i($-
aïoi ou xXr.pwTot, qui sont l'objet de la présente élude. Texte de l'inscr. C.
I. A. 11, 943 (tableau du nombre des arbitres dans chaque tribu). Etude du
passage de l'AO. tioX. chap. 53, 3. — Considérations critiques et historiques
sur ràvTtXT)5t; (reconvention). ^ Observations critiques sur l'Ipbigénie en 30
Tauride (Éd. Naucks, vol. II, 1891). Vers 33 ; oOev v(5(ioi;) lire élO' év v. Vers
36 :r,;) 1. r,v. Vers 940 : éXSùv S' èxetdE) I. èXôiSvt' èxeiue. Vers 963 : eîittSv î' àxoJ-
<raç) 1. eÎTiwv T'àxojaa;. Vers 1117 : ;r,XoO<j' aTav) lire CriXoOua Tiv (Sakellaro
poulos : ;r|/oi<îa tov. ^ Observations sur l'orthographe (G. N. Haizidakis]. A
propos des formes modernes i fuvarx£;,tes YuvaïxEc et lis yjvaïxE;, l'auteur cite *•
des fails analogues empruntés à la langue des anciens Grecs. Remarques sur
les dialectes des diflereuts pays grecs. ^ Sur(iqs types verbaux sans aug-
ment [Id.l. Certains de ces types commençant par la diphtongue 01 se
rencontrent dès le 4e siècle av. J. C-, dans les inscr., sans augment ni
redoublement. On a dit que cette omission de l'augment avait pour cause ♦*
la prononciation de la diphtongue (oi = ii), mais une telle explication est
plus spécieuse que fondée. Il y en a une autre : les verbes dont la 1™ syl-
labe est ï), M, ou ne subissent pas l'augment temporel, non plus que leurs
composés. Il en est de même de qqs verbes commençant imr Et ou par eu.
Par conséquent ot a pu, comme ces diphtongues, se passer d'augment, en »*
vertu de la loi que la première syllabe était suffisamment allongée. 1 Le
phénomène du feu S' Elme et Vi^ix 'EXévr, [M. K. Stephanidis]. Ce phéno-
mène de rélectricité atmosphérique est signalé dans plusieurs auteurs
latins. La flamme double était attribuée à Castor et Pollux(Argonautiques),
la flamme simple à Hélène, sœur des Dioscures. La population de I.esbos et M
d'autres parties de la Grèce donne à l'arc-en-ciel le nom d'àyi» 'EU-rri. f
Observations critiques [G. A. Papavassileiou]. I, Sur ley papyrus grecs. 1. Fin
de la nEpix6tpo|xlv»i de Méuandre (Pap. d'Oxyrrhynchos). Essai de restitution
228 1902. — GKÈCE.
et de corrections. 2. Texte fragmentaire de la plus ancienne rédaction des
Oeafiojopiiîouaai d'Aristophane. 3. Fragments compris dans les papyrus de
Berlin, n"» -iOl, 10; iOo, 10; 759. II. Sur l'Anthologie (Cod. pal. Vil, 475, 31).
m. Sur les Œuvres morales de Pluturque, éd. G. Beruardakis. Principales
5 corrections proposées. H. jtaiS. àv. p. 4 D : à9Xr,Ttôv xaù ito/,e|xfuv) lire iO)..
xamiXéiiwv. 8 E : ô(iovoeïî) 1. S'jvaToi;. IIiôç àv tiç Siaxphcie tôv xo),. toû çO.ou,
p. 41 F : T(ûv àpvovi|jiévtov ÈTtaivwv) 1. ep^w Y'Vvopiivwv. p. 71 G : èTtXTïÇîv) 1. tni-
o-eiffc. Taixixà TcapeyY- 142 A : opyii^oiJ^^VTi) 1. àp~(i.Zo\i.hu>. 'Awoçe. ),ax(i)vixi,
p. 214 E : suppléer <éTOl>à<j-jv5i6r,TO); xé. n. xr,; 'A).e5àv8pou TJ-/r,5, p. 330 E :
10 1. •jipoiTâY''''TOî el xtxTiTCivTa. n. ç-JY^iî' P- 60^ '^ • ™ àj-n-jçiiov àpi[ievoi, Cobet :
TO àxàriov. Rien à changer. SuiiTioa. itpoêX., p. 701 : é'to; çépei, o'jti; àpoupx)
1. oÛTi. n. Tf,î 'HpoS(iTO-j xxxorjOeiaç, p. 8159 A : xrjpivoi; i^ytlotç, l'auteur pen-
sait autrefois à xeôpivoi; et propose aujourd'hui xnr^ivoi;. 0-JS' rfiéo>i ;. xat. '
'Em'y.oupov, p. 1104 D': 'A<7zâ).acpoi (Naber conj. àffçôSeÀoi) doit être conservé.
15 IV. Sur Denys d'Halic. Ëd. Useiicr et Radermacher. II. tmv àp-/. pr|T(5pMv,
p. 5, 1. ly : après àydvToiv un mot manque : c'e.st àvoriTou;. Sur Lysias, p. 14)
1 4 ; o'j-/ O'jTw; ye Xe-jxw; xaî àçeXtîJ;) 3 mss : xe/.E'jxw;, Aide : e'jTïXwî, Pantazis :
XiTû;'. L'auteur propose ^Xaçupû;. Dàmoslhèue, p. 149, 14 : Suppléer â 5è
Tiapà TGV t<T*/v6v TE xai àxptêï,... •ax\ !^y,XwTÔv <|xaT£(jX£'jax£ */apaxTf,pa>- ô;... P. 179,7 :
îo HwxpaTixûiv SiaXôvtov |j.sXifj(7''> cette phrase doit être une scholie. P. 242, 24 :
xbv voOv l<r5(upt)V Trj '}'U"/'i TtepiTtÔév-ro;) I. tou voû i<7-/upoCi t^ "J'U'/^ iiepiT'j<'iw>
OévToç. L. à Aminée, p. 257, 16 : Suppléer : iva îi <tJ.ETaXâSoc|jii> xriv 865av. V. Sur
Isée 6 Ti£pc KXswvup-ou xXf,po;, Il ; Tcàvriov Toiv TroXtTôiv) 1. àTravxtôvTwv uoX. VI.
Sur la lettre d'Aristias a Philoci'ale, éd. Wendland, p. 5, 14 : àK£Xàgo|j.Ev)
26 1. ÈiteXi6op.ev. P. 8, 22. Suppléer < alit > tS] twv 6'{/tovîwv. P. 34, 116: (ieTimixa
5è) 1. [i. S' £<it£i>. P. 70, 2til, suppléer Xagwv < 7rorT,piov >. P. 73, 292 : Sup-
pléer xaôwi; <xaxàv > xal... H Grammatica [S. Vassis]. Comment sont expri-
mées, en latin, dans le style indirect, les propositions interrogatives expri-
mées dans le style direct à l'indicatif? Exemples d'interrogations expri-
30 mées au subjonctif. — A l'inlinitif. U Sur qqs. passages de Tile-Live. Re-
cherches critiques IS. Vassis]. (Kn latin.) 11. Livre XXI, 3, 4; XXXI, 2.
XXXIII, 14, 10; quod) lire qiiot. XXXIV, 32; XXXV, 8, 7. If Miscellanea cri-
tica [S. Vassis]. Cicéron, Lois, III, 26 ; III, 24 : Suppléer quom < enim >
déni creentur. t Priscianus, Gramm. lai. III, 144, 18 k. Ponctuation cor-
35 rigôe.t Explications et corrections de qqs. passages de l"Aer)vatwv 5toXiT£ta.
Addition? [P. S. PhotiadisJ. Col. 32, 1. 34-35 (voir plus haut). Sur la composi-
tion des tribunaux. ^ Parlhenii quae supersunt; edidit E. Martini [Zan-
goyaunis]. Édition contenant plus de tesiimonia que celle de Sakolowski
(1896). Analyse et éloges, f La xX-npioo-i; et la itA-i-piodi; des tribunaux hélias-
*0 tiques d'après r'AOrjvaiMv TtoXiTeia, chap. 63. Définitions. Le ch. 63 commence
à proprement parler le livre IV du traité. Analyse, à partir du ch. 59.
Facsimilé du mvixiov SixauTixdv, que devait avoir chaque héliasle, dont la
tribu était notée par une des dix premières lettres de l'alphabet. Détails sur
le tirage au sort des héliastes. Dessins des o"Jii6oXa aE(rix.o9£T(iv. Couleurs et
*s lettres des tribunaux à compléter. Procédure suivie pour la formation des
tribunaux. Corrections proposées ch. 63, 1, 2, col. 31, 1. 1 ss. ; Ib ss.; 17 ss. ;
33 ss. ; col. 32, 13. f Qqs. observations [P. S. Photiadis]. I. Œuvres morales
de Plutarque, éd. Bernardaki?. lUpi itafSwv àf. p. 4 D : à part l'article tùv à
supprimer, le texte est irroprochable. P. 8 E : iiiovoeî?) lire 7tp]ovori9e!;. lïtôç
60 àv Ti; 6!axp(v£i6 tov xoX. toû çiXoy, p. 71 G : ÈTtàTaÇev) 1. èTÎv«$£v. IIm; àv ti; ait'
èy.9pmv ùifù.tXm, p. 86 B : [aTsp] 1. ôvTcep. Fait. wapEyY- p. 142 A, maintenir
1. Cf. Demosth., p. 130, 4 : tj Xitt) xai àçeXT); (XéSt;). C. E. H.
•APMONIA 229
ôpYi^oiiévï). n. Toû Swy.p. Saipi. p. b93 E. niainlenir <T\)|j.it«(3otOéou»Tiv. (Naber :
a-j[i7:ap-ïxo),ojOoj5iv. Papavassileiou : ffuiiitapaivouaiv). II. Denys d'Halicar-
nasse, éd. Useiier et Radermarcher, Ilsp). râv àpx.priT, p. 5, 19 ss. : t&v
xotxtSv) 1. T(ûv y.aX<ûv. Lysias, p. 14, 14 : ys XeuxM?), 1. avec Paulazis fE
XiTwi; (cp. Démoth., p. 130, 6.) H Questions romaines [.S. Vassis] < cf. 5
R. d. H. 26, 2b8, 44 > 3o Sennius aucloritas. Signification de celte ex-
pression. H6 Tribus urbanae. Elles furent instituées l'an 304 av. J.-C.
H Inscriptions d'Eubée [J. D. l'hokitis]. Nr. 1, Inscr. votive arch lïque, déjà
publiée, mais imparfaitement. Nr. 9, inscr. agonistique dorienne donnant
les noms d'un .-lulète tt d'un cilhariste. Nr. 10, inscr. de 44 lignes : décret 10
du Sénat et du iteuple d'Erétrie pour l'établissement d'un concours de
musique pendant la célébration des Artémisia. J Correction et explication
d'un passage de Démoslhène [P. S. Photiadis|. Contre Aristogitou, I, § 27.
Les mots è>.i-/eT£ et. plus loin, i^:zy:l.r^ç,Mr,-z ne pouvaient s'expliquer avant
la découverte de 1' '.\0. 1:0).. ; lire £7t£-/.>,ï)pwOT|T£. K Corrections |M. K. Stépha- 16
nidis|. Tliéophraste itEpl ).iOwv. Ed. Wimmer. 1, 5 ; xal èv itXsfodi xctTà Ta?
èpyaiTÏa;) suppléer xai <ri> èv Tt). I, 8, xal (T-/e6')V (lacune) 16-jov — y^"''"'''''^)
suppléer x. <t-/. <itâvT£; oî xaTà> Xéi'ov — yXuttto!. III, 21, (xJiurrjpt:) xal èv
Mt|Xm itâaa (tèv (lacune) ëvia S'a\i...) suppléer ... jtâfra (isv <iTxe8t>v ù>; èv
Nia-jpti) > ëvia S' aï... 111,22, (iaXwôïjî) lire liuXolÔTi;, comme llill. IV, 26, M
suppléer à la lacune èv xoî; jtepl toÙç <Kc(Ta5oJ7iMv> T(i7:o-j;. VII, 43, suppléer
x«'t EÎd'iv <ol TO'.oÛTOt (rxX7]pi5'Epoi>" TtapaTtXriit'ci); 8È oÎtotiov to oXm; |iTi TÉ(iVET6ac
XiOov (TtSiîpi,) xaÎTOi xai <;<TT£p£(ôr£pa xa'i!^> î<T-;('jpoTÊpa ii|ivst. VIII, 48, suppléer
à la lacune : (juvriSôpiÉvaç <èx ff,; Woîaç à'yo'jTiv>. Vlll, 60, wTiTEp ri; (lacune)
à'XTtEt; (alias àXiTiEÎ;), lire xàç ■/3.ly.oii.i-{tlç (se. Xt'Oo-j;). — Tliéophraste, itEpl ifjp(5;. '.8
IV, 39, i'j-jirOai (alias çÀoyoCirôat, A. (îurcke Ttupo-jsOai), On préfère çXoYoC^jOai.
Pliitarquo, Questions naturelles, p. 913 C, x-ripivot; àyYEioi;. Maintenir xïjpivoi?;
cp. Pline, II. N. 31, 37. f Questions romaines [S. Vassis]. 37, ligne 26 do
l'inscr. lat. (I.ex julia), ne quis rationem reiiunliato). Critique de l'ob-
servation de Mommsen comme peu probable. 38, Les plébéiens n'étaient 30
pas exclus des fonctions civiles, d'après Tite Live, IV, 13, 3. Spurius Cas-
sius, devenu consul, puis patricien, était un plébéien, f IIevtettiPÎîê; et
"lEpoTTotoi [Et. N. Dragoumis]. Étude del'Aô. noX., LIV, 17. d'après le papyrus-
Nouvelle lecture de ce texte, avec sa justillcatiim. Énumération chronolo-
f,'ique des législations successives, relatives aux 'hpoîioiof, aux flEVTcTïipiSsi; **
et aux Qudîai. t I.a femme dans la civilisation grecque |(J. Gardilîasl.
Esquisse de la civilisatiou gr. au temps d'Homère. La femme a été relevée
par le christianisme, mais il faut reconnaître qu'en aucun temps, en aucun
lieu elle n'a ete plus honorée qu'à cette époque. Sa condition, ses droits,
son action, sa place dans la famille et la société homérique, t Observation W
sur les text s athéniens p. p. Papadopoulos-Kerameus [E. A. SkassisJ.
Textes des xii" et xnP s. édités ('.\p(iov;a, ly02) d'après le ms. d'Isaac le .Mé-
tropolite, intéressant l'histoire et la philologie ; nombreux mots inconnus
des lexicographes. Corrections proposées dans ces textes. ^ Inscr. d'Ar-
cadie ;K. Salbopoulos). Deux inscr. ; dans la l^e Upri; forme arcadieune pour ••*
ispEj; et ■ngnU-'o; pour npo^Évoy; ; la 2'io est gravée sur un monument où
figurent trois têtes d'Hermès, deux de femme et une d'homme barbu :
1° '.\ypo5ÎTr|V 'OXujijtc'av ; 2° S-jtjTpiTi 'A^poSira ; 3» 'AfaOi); Oeô;. ^ Iloïd; ti;
ÉxiTspo; [G. N. Haizidakis]. Art. de polémique contre Bernadakis et ses
éditions. C. E. R. '0
'APiMONIA, T. IH. Hérodote linguiste [Em. David]. Ilérodole fait con-
naître ]). ex. les noms des divinités grecques dans les divers pays, .\illeurs
ce sont les contrées, les peuples, les animaux, les plantes et objets divers
230 1902. — GRÈCE.
dont il explique élymologiquement les noms par la langue des indigènes.
Liste de ces mots. Il est probable que s'il ne parlait pas une langue étran-
gère, il en avait au moins une certaine connaissance, f L'histoire et la
légende (^tio;) dans la vie de Platon [Trad. de l'allemand d'A. RichterJ. Il
b ne faut ni admettre tous les témoignages de l'antiquité sur Platon, ni les
rejeter tous avec une égale méflance. On doit distinguer dans sa vie la
période d'instruction, celle de ses voyages, celle de son enseignement.
Exposé de ces trois périodes. Ses maîtres. Ses voyages. Absorbé par l'étude,
il resta célibataire. Son enseignement. 11 eut 28 disciples. Ses rapports avec
10 Dion. Son tombeau près de l'Académie. Son testament. Quatre épitaphes,
plus ou moins authentiques. Platon est pour nous le fondateur de l'idéa-
lisme moral, f Textes athéniens des xii* et xiu* siècles [A. Papadopoulos-
Kerameus]. Outre l'intérêt historique que présentent ces textes, ils ont
encore une grande importance au point de vue philologique. Relevé de 33
18 mots qui manquent dans les lexiques. Textes, (à suivre). H L'ile de Prôtè
(IIpwTïi ou ripMTr,) [G. Papandreas]. Excursion archéologique dans cette île,
située dans le nome de Triphylie. Ruines d'une forteresse antique. La ville
de même nom, d'origine très ancienne, mérite d'attirer l'attention des
archéologues, t Proverbes |G. D. ZekidisJ. Locutions proverbiales, classi-
20 ques et byzantines pour désigner le fait de tenter l'imjjossible (près de 60).
t Études sur Eleusis [Svoronos]. 5 dessins. Extrait d'art, de la Rev. intern.
d'archéol. numismatique IV <cf. R. d. R. 26, 263 sq.>. f Sur la plus
ancienne religion de la Grèce [G. Bart]. Coup d'oeil sur la Grèce d'Homère,
la Grèce préhomérique et mycénienne. Les sauvages adorant, comme des
25 divinité.s, pierie, coquilkge, perles, leur attribuant une puissance préser-
vative. Cette superstition se retrouve encore dans le port des phylactères.
Le culte primitif des pierres s'est conservé dans la religion des Grecs civi-
lisés, témoin celui des pierres conoîdes d'Apollon -Kazpûiov, k Thespies le
culte d'Eros sous la forme d'une pierre brute (àp-fd;), etc. Le mot paho),»;
30 doit être de provenance sémitique et signifier « pierre sacrée » et non pa"s
comme le disent les anciens grammairiens s'expliquer par le mot crétois
qui veut dire chèvre ou peau de chèvre. Le culte des pierres s'étendit natu-
rellement aux arbres vivants. Le culte en Crète d'après Evans et d'après
Ilogarlh. Le culte des animaux ; Pidole humaine à tète de bouc. Les épi-
3* thètes données aux divinités rappellent le culte primitif des animaux.
Culte des morts à Mycènes. Culte des dieux daus Homère. Le culte de
Déméter constitue le dernier degré de la religion populaire, f L'exploration
archéologique de l'abîme de Salamine [P. D. Rédiadis]. Le combat naval
eut lieu à Psyttaléia. Les altérations géologiques n'oot pas affecté le détroit
*0 qui sépare Salamine de l'Attique. La profondeur et la nature de l'abîme
sont favorables pour son exploration. On peut encore trouver des épaves,
le bois des vaisseaux s'étant durci sous l'action de l'eau. C'est auprès
de Psyttaléia que doit se faire la recherche des plongeurs. Métho'ie à
suivre, t Exposé d'une excursion archéologique au dème de Scotouza [N. J.
** Giaunopoulos]. 1) Bekides. Sur l'emplacement de l'église byzantine de
Saint-Athanase a dû exister un temple antique. 2) Alchani. On y a trouvé
les débris d'un décret du iv s. av. J.-C. 3) Arnaouli. Situé sur une crête
arrosée par les deux bras de l'Orchestis, où campa Philippe deux jours
avant Cynoscéphales. Scotouza. Ville pelasgique. Témoignages anciens.
^^ Elle comprenait le territoire dit Cynoscéphales. — Soupli. Restes d'un
temple antique, 'i) Doublatan, capitale du dème. Ruines qui mériteraient
l'examen d'un archéologue. 5) Seratzi. Constructions remontant à l'âge de
pierre. 6) Rhéni. Ruines d'un temple antique. 7) Ouslar. 8) Inscr. et haut-
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE. 231
relief d'époque rora. 9) Saint-Geoiges. Inscr. et tombes. Les inscr. ont été
transportées à Ilalmyros. t L'île de Théra flliller von Gaertringen]. Les
éruptions volcaniques ont produit 3 îles : Théra, Thérasia et Aspronesl.
Une éruption de 197 av. J.-G- eut lieu dans Théra. D'autres politi's îles
surgirent jusqu'en 1866, où le grand cône de Georges s'éleva au-dessus do 5
la mer. Phères, capitale actuelle de Théra. La ville antique et la ville
moderne. Le sommet de la montagne du « Prophète Klie » n'était pas
inconnu des anciens; temple d'Apollon KpiJvsio;. A l'entrée de la ville,
grotte consacrée au culte grec antique, où s'élève aujounl'hui une église.
Tête d'éphébe de Polyclète, conservée au Musée de l'île, ainsi qu'une inscr. lo
portant une lettre de Plolémée III au phrourarque Appollonius. Nombreux
objets en terre cuite : murs c3clopéens. Temple d'Apollon Pylhien. L'inscr-
des BairOiTTaî, voués au culte des rois d'Egypte. L'agora antique. La
pïdàixr) a-.oi.. Le théâtre. Le temple d'Apollon Kxpvcfo;. Le musée archéolo-
gique et ses richesses, t Observations sur les « 'A6r,vaïx»» p. p. Papadopoulos is
Keramens. <c. supra > [G. D. Zékidis]. Il faut retrancher 4 mots sur les 32,
soi-disant inconnus et en ajouter beaucoup d'autres (la liste suit), t Sur la
prononciation du grec ancien [G. N. XIadzidakis\ Difficulté extrême de
résoudre la question. Critique du système d'Ërasme. Combien est subtile
et insaisissable aujourd'hui l'ancienne prononciation, on peut s'en rendre îj
compte à la lecture de Denis d'IIalicarnasse. (pp. 126, 18'i, 162). Personne ne
peut prétendre l'avoir retrouvée. Quant à l'érasmienneelle vaut moins que
la non érasmienne, car celle-ci repose sur le développement historique de la
langue nationale, et est la même partout où l'on parle grec, tandis que
l'érasmienne varie suivant les pays. Ce n'est pas à dire que la prononciation 26
n'ait été altérée avec le temps ; elle a môme varié aux divers siècles de
l'antiquité. Exemples. % Sur les commencements de la civilisation hellé-
nique. ITrad. d'un art. de V. Pérard dans la Revue de Paris]. G. E. R.
Bulletin de Correspondance hellénique, 1901, 2o' année parue en
l.;03 nu Jr.-Jn. \ Inscriptions de Bithynie [G. Mendel]. XII. La plaine de jo
■Viran-Chéhir. La ville d'IIadrianopolis était située dans la partie sud de la
plaine de Viran-Chéhir et M. en a reconnu l'acropole et la nécropole. Parmi
les n»5 14'i-Io9 qui en proviennent, noter les n«' l'i'i où le nom de la ville
Ka;(TapEîc IIpo<rEi)irinij.ev£tTai se rapporte à SOU passage dans la province de
Galatie; I'i7, dédicace en l'honnenr de G. lulius Scapula, légat <le Galatie 3i
en 13S; 148, dédicace d'une statue de l'empereur Antonin élevée par un
irénarque conformément à une promesse faite pendaut qu'il était candidat.
XIU. De Virau-Chéhir à Zafaramboli, n°» 160-172. Noter les n»- 161, dédicace
à Zeus KiutcTtrivA; ; 163, au ©eô; ûj/caTo; ; 1(;7, à Zeus èitTÎxooî. XIV. Zafaram-
boli, n»» 173-174. XV. De Zafaramboli à Bartin, u»» 173-1^6. XVI. Bartin et ko
Amasra, n»» 177-184. Noter le.-; n" 177, milliaire de l'année 199 et avec le nom
du proconsul d'Asie Q. Tineius Sacerdos, qui se dressait sur H roule côtière
comme le n» ISS; n» 178, dédicace à Zeus (iéya; ilSaXeiTr);. XVII, Région
du Filios-lchai (ancien Billœos) n»* 183-190. M. n'a pas trouve «le texte
intéressant dans les ruines ou les environs de Tieion. Noter le n» 189, 48
milliaire de la route Tieiou-Claudiopolis-Bithynion. XVIII. Du Filios-tcha'i
à Iléraclée, n<" 191-192. XIX. Héraclée politique, 193-193. XX. Aktché-Ghôhir
(l'ancienne Dia), 196-199. Noter 198 qui nous renseigne sur les principales
magistratures de la ville, l'archonte, l'agoranome, le xiv-''t^i- XXI. D'Aktché-
Chéhir à Ada-Bazar, 200-203. XXII. Uskub-Kassaba (Prusias ad Hypium), 50
206-225. Quelques longues dédicaces (207 et 208) fournissent d'intéressants
renseignements sur les institutions municipales, sur le conseil des phy-
1 irques, sur le Taiita? t<ûv (letTwvixwv xpiitiToiv. Dans le n«2U se trouve men-
232 1902. — GRÈCE.
tionnée pour la première fois la cohorte VI Lusilanorum. XXIII. Région du
lac de Sabandja, 226-233. If Inscription attique du Musée du Louvre [Ad.
Wilhelm]. W. re.stitue et traduit un important décret du dôme de Ilalai
Aixoiiides, relatif à l'administration Hnancière, CIA. II, 571. D Une signature
S de Képhisodotos à Delphes [T. Homolle'. Fragment d'une dédicace à Athèna
Pronaia, avec le nom de Kôphisodotos, sans doute l'aîné, père de Praxitèle.
U Inscriptions de Delphes. Locations des propriétés sacrées |Th. Homolle].
On a retrouvé à Delphes 1* un fragment d'inscription copié par Dodwell et
contenant un état partiel des propriétés d'Apollon; 2» une plaque presque
*" complète contenant un tableau daté des locations sacrées. Les deux textes
se reproduisent l'un l'autre et le fragment de Dodwell se restitue
aisément. H. les publie tous les deux, avec divers autres fragments
qui complètent le dossier des loyers et fermages du temple. Le texte
Dodwell est daté de l'archontat de Théolytos (332/1), le nouveau de celui
"* de Gaphis (331/0). Le nouveau texte contient deux bordereaux rédigés
dans le même ordre : 1» état des recettes (versements opérés par les
locataires), xàSe oi xap-tat èÇAe^av, 2" baux postérieurs, tû>\>. \i,tioi.Tza>Xrfibnhn -i.
itpwTa, 3" série additionnelle, xoiv 'jaTEpov TcpoamDXriOévToov. Parmi les locataires,
noter les villes d'Echinos en Malide et de Larisa en Thessalie. A Delphes,
20 comme à Délos, plusieurs cités avaient ainsi des installations prêtes pour
leurs pèlerins. Thèbes jouissait à Delphes d'une maison dite oîxt'a rav
0ïi6a!Mv, ainsi que l'apprennent deux décrets de Thèbes et de Delphes
gravés sur les murs du trésor de Thèbes et que H. joint à son article, t Sur
un vase de style géométrique [Marcel Laurent]. Le vase n» r.;221 du Musée
2* d'Athènes, provient probablement de Béotie et date de la seconde moitié
du viii° s. Les figures ont été d'abord esquissées, puis rectillees si bien que
l'on distingue derrière chaque personnage une silhouette. Sur un côté est
représenté une barque de tran.sport ou de commerce, petite, pontée
seulement à l'avant et à l'arriére. Sur l'autre côté est représentée une scène
^O religieuse on agonistique : de chaque côté d'un grand trépied, se tient un
homme debout, un bras étendu. If Voyage en Thrace. Établissements
scythiques dans la Thrace. Tumuli et chars thraco-scythes [(ieorges Seure].
Après avoir donné un bulletin complet des fouilles dans la basse vallée de
la Kritehma, qui ont porté sur 27 tumuli (10 d'époque Thrace, 2 d'époque
3* romaine, 3 d'usage militaire), S. insiste sur le lumulus appelé Doukhova
Moghila et sur les fouilles qu'il y a faites lui-même. Il y a découvert les
débris d'un char à deux chevaux, dont il tente la restitution : tuniulus et
char remontent au iv" s.' de notre ère. Il étudie ensuite les influences scy-^
thiquos en Thrace, rapprochant les coutumes funéraires, que trahissent les
*" tumuli explorés, des coutumes scythes et insistant sur le grand nombre
d'établissements scythes en Thrace. H Deux inscriptions d'Amidiissa
[Wilhelm Vollgrafl]. Un court fragment d'Ainphissa sert de point de départ
a une élude sur la boularchie, magistrature éponymique, dans la Gièce
centrale. V. publie ensuite et étudie un décret des Amphissiens pour le
*'' médecin Ménophantos, Macédonien d'Hyrcanie. Il donne à ce propos la liste
des décrets rendus en l'honneur de médecins, n Jt.-Déc f Fouilles de
Tégée [(àustave Mendel]. M. publie un rapport sommaire sur les fouilles
de 1900-1901 au temple d'Athéna Aléa. Il a découvert un certain nombre de
fragments d'architecture dont la riche décoration lui a rappelé aussitôt celle
50 des grands temples ioniques construits en Asie Mineure dans la seconde
moitié du iv* s., — des fragments de sculpture très mutilés mais intéressants!
et des inscriptions. Parmi ces dernières, noter le u 1 in.scripllon arctiaïque
agonistique; n» 2, dédicace à Aléa; u« 9, fragments d'une épigramme
•E*HMEPIS 'APXAIOAOriKH. 233
gravée en l'honneur de citoyens morls à !a guerre, très probablement dans
la campagne de 370-69. Les Tégéales avaient de même élevé un monument
à Delphes en souvenir de cette expédition dirgée par Epaminondas. K Les
ruiues de Goulas ou l'ancienne ville de Lato en Crète [J. DemargncJ. Avant
de publier les résultats des fouilles de 1809 et 1900 dans l'ancienne cité de s
Zeus, D. donne avec photographies et plans une description détaillée des
ruines, t Vojage en Thrace. Inscriptions funéraires [(j. Seure]. Parmi ces
27 inscr. un certain nombre renferment des noms Thraces intéressants, les
n" 13, 17, 18, 26, 27. Le n» 19 mentionne la région Artacia et le vicus Galsus.
% Inscriptions d'Asie Mineure [A. Bessetj. B. publie 32 inscr. de la côte o
européenne de Marmara, de Biihynie (n° 5 dédicace à Zeus Bpovilôv), de
Mysie, de Phrygie, de Galatie, de Lydie, t Inscriptions de Delphes {Marcel
Laurent]. L. publie trois inscr. relatives à des contestations de territoire
entre des villes de l'Achaïe phlhiote, Mélitéa et Cliatse contre Peumata,
Mélitéa contre Xyniœ, Thèbes de l'hlhiotide contre Halos. Dans la première 15
afTairc les arbitres sont de Gassandria ; dans la seconde, ils ont été fournis
par les Eloliens comme dans le différend entre Mélitéa et Péréa ; dans la
troisième, l'arbitre est un citoyen de Larissa. L. publie ensuite un décret
amphictionique en l'honneur de Gallistos de Cnido, qui accompagna Gésar
en Grèce entre 48 et U, et s'entremit en laveur de Delphes et des cités tu
grecques, f Inscriptions de Béotie [W. Vollgraff]. Notons les n<" 1 et 2, actes
d'affranchissement de Thespies; n° 3, de Thèbes, meilleure copie de GIGS.
2352. Le n° 19, de Livadie, se rapporte à la célébration des Basileia: sur la
fiice principale est la liste des vainqueurs, piirmi lesquels le roi Ptotéuiée
Philopntor (221-205) et le compte rendu par l'agonotliète (àitoXo-fi») ; sur le 55
côté droit, la liste des délégués des villes de la Ligue béotienne ; sur le
côté gauche (c et n» 20) suite des comptes et comptes arriérés. L'inscription
est un des textes agonistiqnes les plus importants qui aient été publiés. \
Fouilles du Fayouni [Pierre JouguelJ. J. publie uu rapport sur les fouilles
de .\lédinet-Mâ di et Médinet-Ghôrnn (1901 et 1902) qui ont été de beaucoup les 30
plus importantes. J. étudie d'abord le village antique, donnant le plan
aélaillé de plusieurs maisons, puis les tombeaux, énumérant les différentes
classes de tombes et de sarcophages. Il publiera plus tard les papyrus qu'il
a retrouvés à l'état de cartonnages enveloppant les momies; il y en a plus
de 300. f Inscriptions d'Ainorgos. Laiiies de plomb portant des imprécations 35
[Th. Iloniolle]. Longue étude de deux textes : 1* Imprécations adressées à
Déméter par un maître abandonné de ses esclaves ; 2» Exorcisme contre la
tumeur maligne. Le premier est purement païen, l'autre se compose de
formules inspirées par les croyances judéo-chrétiennes. H Monument figurés
de Delphes. Les frontons du iemi)le d'Apollon [Th. Ilomolle]. De la longue «o
et minutieuse description des morceaux de sculpture allribuables aux
frontons du temple d'Apollon (fragments de marbres et de tuf, animaux et
personnages), II. conclut que nous possédons des fragments de la compo-
sition sculpturale qui occupait les deux frontons; le fronton de marbre
représentait un combat d'animaux, le fronton de tuf une Gigantomacliie ; **
tous deux sont contemporains et datent des quinze dernières aunées du vi» s.
B. IIaussoullibr.
'E*HMEPIS 'APXAIOAOriKlI, 1902. Fasc. 1-2. T Tôte de Mycènes
[Ghr. Tsoundasj. Tête en plâtre mélangé d'amiante, découverte dans
l'acropole en 1896; la tête est peinte et porte un bandeau et un diadème. *
C'est une œuvre très archaïque d'un artiste du pays, qui n'a subi aucun»
influence orientale f Fnigment athénien de l'edit de Dioclétien [R. Pari-
beni]. Il provient probablement de l'agora et s'ajoute aux quarante frag-
234 1902. — GRÈCE. •
ments connus, sans apporter aucun article nouveau -. on remarquera 1. 6
xàXTcoc o-Tpa-ïiYixoi. L'adjectif <TTpaTr,Yixot traduit patriciati. f La clepsydre
chez les anciens [K. Maltezos]. M. étudie successivement ■ 1° quelques
découvertes archéologiques, des vases où Zahn a reconnu des pipettes;
6 2" la clepsydre ancienne, d'après les testes; 3" les usages et formes de la
clepsydre ancienne; A» la clepsydre comme instrument judiciaire; b" la
clepsydre comme horloge. H lupcriplions de Chalcis [G- A. Papabasileion].
La plus importante est un fragment de règlement religieux de la fin du
V* s., fixant les offrandes à faire aux différentes divinités; la liste des
'" dieux et les épilhètos sous lesquelles ils étaient honorés sont intéressantes;
pour la provenance de l'inscription, voy. ci-dessous (1. V\). \ Statue archaïque
d'Attique [P. Kavvadias]. Statue en marbre de Parcs, découverte dans une
nécropole près des Kalyvia de Kouvara. Elle s'ajoute à la série des
« Apollon » et c'en est l'exemplaire le plus parfait, tif Fasc. 3 et 4. Ins-
18 criptions d'Eubée [G. A. Papabasileion]. Noter le n» 1, décret d'Erélrie, du
commencement du iv« s., relatif à la célébration des Artémisia et organi-
sant dans le plus grand détail un concours musical; n» 2, meilleure copie
d'une inscription métrique publiée dans le Bull, de Corr. héllén., xvi, 115;
n" 10, inscription sur uu canthare, vœux en faveur du possesseur. 1[ Tombe
20 préhistorique sous l'Acropole [A. N. Skias]. Entre l'Asclépieion et l'Odéon
d'Hérode Atticus, S. a ouvert une tombe préhistorique où se trouvaient les
ossements de quatre morts, des pointes de flèche en obsidienne, des vases.
H Pyxis d'Erétrie [B. Staïs]. S. publie la pyxis n« 1962 du catalogue Couve-
CoUignon. ^ Inscription attique de Chalcis [Ad. Wilhelm], W. prouve que
2^ le règlement religi(>ux publié plus haut par Papabasileion provient de
l'Attique : dieux et localités se retrouvent en AUique. t (^ippe funéraire
d'une prêtresse [Susan B. Franklin]. Au-dessous de l'inscription qui donne
le nom est représentée une clef, indiquant que la défunte était prêtresse.
f Les trouvaiilîs du naufrage d'Antikythéra. Rapport sur ces importantes
3" trouvailles et inventaire accompagné de très nombreuses planches.
B. Haussoullier.
Journal international d'archéologie numismatique. T. V (1902).
Fasc. 1-2. Le monnayage d'or de Lampsaque [A. Bal-lwinJ. Catalogue de 92
statères d'or du iv° siècle donnant 36 types différents, d'une valeur arlis-
36 tique remarquable. Phototypie de 46 pièces. \ Monnaie d'or hiéroglyphique
suspecte [G. F. Hill]. Le champ est trop plat. \ Ao-/.L|j.tov eu or avec hiéro-
glyphes [J. N. SvoronosJ. Même pièce que supra. Serait authentique, un
poids et non une monnaie, t Phidon et la monnaie Thibronienne \i. N.
Svoronosj. Corriger dans un passage de Photius (llultsch, Metral. scrr. rell.
*0 I, 329) ©igpiiveiov en <I>ei8wveiov. 1 Ptolémaïs-Lebedus [A. Dieudonné] Une
série de monnaies portant le nom de la ville de Ptolémaïs a été avec raison
attribuée par Waddington à Lebedus d'Ionie, dont les monnaies sont ana-
logues. Les monnaies de Ptolemaïi sont de l'époque de Ptolémée III
Evergète, vers 2'i0. H Ptolemaïs-Lebedos, Ephèse, Aenos et Abdère sous les
«6 Ptolémées [J. N. Svoronosj. Par l'étude d'une série de pièces de ces villes.
S. confirme l'opinion de Dieudonné, sauf pour la date des pièces et pour
les rois qu'elles représentent; les unes sont de Ptolémée II (266-264) et de
sa femme Arsinoé; les autres de Ptolémée IV (222-20S). T De l'affinité des
monnaies de restitution et des monnaies des nomes d'Egypte [G. Dattari].
SO Les unes comme les autres étaient frappées à l'occasion du renouvellement
de fêtes commémoratives revenant tous les dix-sept ans. K Vestiges de
faux-monnayages antiques à Alexandrie ou ses environs [E. J. Dutilh]. Série
de douze telradrachmes faux, mais antiques, frappés à Alexandrie, t Note
MITTEILUNGEN D. K. DEUTSCHEN ARCHAEOL. INSTITUTS. 235
sur l'article précédent [J. N. Svoronos]. Rappelle un passai;e de S. JerAme
sur un atelier de faux-monnayeurs dans le désert de la Basse-Thébaïde.
t Numismatique des villes de la Phénicie (suite) <cf. IV, 193-232 R. d. R.
26, 26"), 5> [J. Rouvier]. Monnaies de Sidon : rois phéniciens, satrapes, rois
Séleucides. — Description avec pi. de 316 pièces, f Encore le Jt(v«| Tf,ç Nawtou. s
[J. N. Svoronos]. Maintient contre Skias ('Eyei;.. 'Ap-/- '901, 163-174) ses con-
clusions sur la tablette votive de Niinnion <cf. R. d. R. 26, 265>. ^ Bulles
byzantines en plomb du musée national de numismatique à Athènes [K. M.
Konstanlopoulosj. 1. Bulles des thèmes, églises et villes, chefs politiques,
militaires et ecclésiastiques. Salonique, Macédoine. Thrace et Ucllas. i"
Description de 52 bulles, f Variétés. L'exagium d'or avec hiéroglyphes [G.
Dattari]. 11 la croit authentique. 1 C. r. par [E. Gabriel] de G. Uill, Descriptive
catalogua of ancienl Greelc coins belonging to John Ward et de G. MaGDONALD,
Catalogue of Greek coins in tlie llunlerian coUr^ction, 2. Éloges. IH Fasc. 3-/i.
Les bus-reliefs « Praxiléliens » des Muses. Estrade antique musicale [J. N. ">
Svoronos] (2 articles). Ces reliefs découverts en 1887 par Fougères à Manti-
née et qui sont maintenant au musée arch. d'Athènes (flg.) passaient
jusqu'ici, d'après Paus., VllI, 9, 1, pour la base d'une statue de Latone de
Praxitèle; c'était bien plutôt une estrade destinée à des concours musi-
caux. Comparaison avec des monnaies et d'autres œuvres d'art, ils doivent '**
dater de la fin du iv° siècle et sont de l'école de Praxitèle. Explication des
reliefs. Restitution de l'estrade. ^ Bulles byzantines en plomb (2» art.) [K.
M. Konstantopoulos]. Description de 133 bulles. If Numismatique des villes
de la Phénicie [J. Rouvier]. Sidon, suite et fin (3 pi.), de 121 avant J.-C. à
235 ap. J.-C. Desciiplion de 331 monnaies grecques et rom. î T."ésor de «
monnaies trouvé à Oreos en Eubee [J. N. Svoronos]. 646 monnaies d'argent
de Rhodes, de Philippe V et Persée rois de Macédoine, etc. Deux seulement
sont deChalcis et six d'Hisliée (Oreos). Les autres ont été apportées du dehors
en Eubée. Ce trésor paraît avoir été enfoui après la bataille d'Oreos dans la
guerre de Persée contre Rome. Catalogue des monnaies découvertes, 30
H STÉiijiaTa, -ulritctç, o[j.?aX<5; [St. N. Dragoumis]. Lexicographie, élyinologiu et
signiUcation exacte de ces expressions qui désignent des objets se rappor-
tant au culte. Sbymour db Ricci.
Mitteilungen des k. deutschen archaeologischen Instituts. Athen.
Abth. T. 26 (1901). 2« livr. (parue ainsi que les suivantes en 1U02). Inscr. '5
de Cysique ]Th. Wiegand]. Liste de pryiane d'après un estampage de
Mordtmann ; la pierre a depuis été brisée; elle est de l'époque d'Ha-
drien et date de la 11' année de l'hipparchie de Charicas, nous avions
déjà deux listes de la 7» et 8° année, t Relief d'un poète (pi.) [E. Kruger].
Trouvé en 1899 à Athènes non loin de l'Acropole, il représente un homme *o
barbu, vêtu d'un manteau, assis sur un siège devant un rideau ; il porte
la main à son menton : description détaillée: comparaison avec qqs. autres
représentations analogues (flg.). il doit être de la lin du iv» s. \ Un groupe
local de vases béotiens (pi.) |S. Wide]. Cinq vases, dont trois sont au Musée
nat. à Athènes et deux au Dr. Muséum forment un groupe pour le style et **
la technique, description détaillée de chacun, ils semblent provenir d'une
même fabrique béotienne, probablement Tanagra, et dater du milieu du
V s. H L'île de Paros [O. Rubensohn]. 2, dans ce 2» art. de 66 p. (cartes et
plan) < cf. R. d. R. 25, 223, 52. > R. étudie la topographie de Paros ; a. 111e,
description de tontes les ruines et restes de constructions anciennes : b. W
chef-lieu. Paros qui a été de tout temps le centre de la vie politique el
commerciale de l'Ile, était situé sur l'emplacement de la moderne Parlkla.
D'après ce qu'Hérodote nous dit du siège que lui Ut subir Milliade, celte
236 1902. — GRÈCE.
ville était fortifiée ; examen déialUé des restes de murailles datant du
V» s. Acropole : grande citerne, fondations qui sont probablement celles
du temple d'Athena Poliuchos ; maisons préhistoriques et habitations pri-
vées plus récentes, nécropole; sanctuaires divers: le temple d'Artemis
5 mentionné par Hérodote VI, 134, n'a pas encore été retrouvé, on ignore
même où il était situé ; vestiges d'un Asktèpieion, sanctuaires divers ;
nécropoles. If Documents concernant la construclion de l'Erechlbeion de
408/407 CIA I, 3ii [W. KolbeJ. Texte d'un fragment d'inscr. sur marbre
pentelique trouvé sur l'Acropole cl dans lequel Wilhelm a reconnu le
»0 complément de CIA I, Z'ii. Il nous apprend qu'après que les travaux de
construction de l'Ercchtheion eurent été repris par l'architecte Philoklès,
sous l'archontat de Dioklés, dans l'été 409, ils furent continués l'année sui-
vante sous l'archontat d'Euktemon 408/4U7, mais sous la direction d'Ar-
chilochos qui avait succédé à Philoklès. Les travaux dont nous avons les
16 comptes concernaient le mur nord, terminé au commencement de 407 et
les colonnes de la galerie est. On ne sait pas si l'édifice fut terminé cette
anuée-là ; il semble pourtant qu'on travailla avec une sorte de lièvre dans
les dernières prytauies de 408/407, comme si le temple devait être achevé
dans un délai prescrit. ^ Fouilles. Athènes; inscriptions du Musée du l'irée,
^ stèles funéraires avec iuscr. : grotte de Pan sur le Parnès ; tombeau ancien
trouvé à Hysiai ; fragment d'une grande mosa'ique mise au jour à Méga-
lopolis, on y voit d'après une inscr. la déesse Mégalopolis: tombeau mycé-
nien à Dimini : tombeaux avec inscr. à Velestino ; à Andros sarcophage
en plomb, Anticyre, Tralles, 8 inscrp. H 3° et 4" livr. La pyramide de Gen-
^ chrées (1 pi.) [T. WiegandJ. L'entrée de la vallée de Cenchrées en Argolide
était défendu pnr une tour dont nous avons des restes dans ce qu'on
appelle la Pyramide de Cenchrées, qui n'était donc pas une sépulture très
ancienne comme on l'a cru ; mais bien un çp-jxtojpiov comme le pensaient
Donaldson et Curtius : description. 1[ Images de dieux et idoles mycéniennes
3U (pi.) [S. Wide]. Trouvé en Crète à Prinias et à Gournia des statuettes en
terre cuite très primitives représentant des femmes les bras levés et dont
le corps se termine en forme de cylindre, d'autres un cylindre entouré d'un
serpent ; ce sont là des représentations de déesses et ce sont des idoles et
non des objets servant au culte. La Crète était un centre de civilisation
s» mycénienne. Mycènes et Tirynthe étaient .à la périphérie. Autres idoles
pareilles. C'est donc à tort qu'on à prétendu qu'il n'y avait pa.s d'idoles à
l'époque mycénienne. K Reliefs funéraires alexandrins (pi.) [E. l'thul]. Art.
de 40 p. (fig.). La plupart des reliefs de l'époque hellénistique se trouvent
à Alexandrie, quelques-uns au Caire, deux à Munich, un au Louvre et un
40 à Athènes ; origine : ce sont ou des stèles surmontées d'un fronton, ou bien
ils afTcclent la forme d'un petit temple; rarement en marbre, le plus sou-
vent en calcaire, ils sont recouverts d'une couche de peinture ; peu d'inscr.
les noms étaient tracés au pinceau. A. Types hellénistiques; 1, Groupes;
cycle ancien, influence attique, 12 n"» ; fragments, 2 n"' ; cycle plus mo-
45 derne d'un travail médiocre ou maniéré, 6 n»>. 2, Figures isolées ; assises,
femmes et hommes, en tout, 3 n"» ; debout, 16 n"». 3, Représentation de
héros, 3 n»». B. Types romains, les uns en relief, les autres en creux sui-
vant l'usage égyptien; ils représentent la personne décédée au premier
plan ou bien le plus souvent un banquet funèbre. Développement de la
50 sculpture fun(!raire alexandrine. 1[ Fouilles dans les dépendances ouest de
l'Acropole [C. Waltzinger]. Art. de 28 p. (fig ). Trouvailles de sculptures
isolées : fragments ; statuettes ; objets mobiliers ; briques avec décoration
en relief; bustes, 13 n»» ; reliefs, elc-H Deux chambres funéraires eubéennes
mitteilUnGen d. iv. dëotscHën ahcmaëol. instituts. 237
avec lits funèbres (3 pi.) |K. G. VoUmôUcr]. Art. do. lA p. 1, Chambre funé-
raire mise au jour près d'Erélrie, coiislruclion, au eenlre d'un tumulus
une coiisiruclioa en brique cubique el massive qui devait servir de basi ,i
un éditlce monumental extérieur (é7ri6r)iia) en marbre. Tout près de cette
base était la cliambre funéraire proprement dite, quadrangulalre, avec un 5
couloir d'entrée (8pô[io;). Détails de construction : les quatre murs étaient
peints el l'on voit qu'il y a eu trois décorations successives ; décoration
murulo ; mobiliers, deux trônes, deux lits, une haute armoire, le tout en
marbre avec traces de peinture et portant les noms des morts, hommes et
femmes, qui appartiennent à trois générations. Description détaillée, ob- lo
jets divers, des urnes ou boîtes ayant contenu des cendres, petits boucliers
en terre cuite peinte, figurines. Ce tombeau qui a été pille a dû appartenir
à une famille macédonienne el doit dater de 319 av. J.-G. : 2, Chambre
funéraire de Valhia, près d'Eiétrie, a été pillée par les ouvriers qui l'ont
découverte. Elle ne formait pas un tumulus et si construction diffère de la 15
précédente, pas de couloir d'accès ; elle contient deux lits de marbre admi-
rablement travailles, de manière à imiter les matelas, les oreillers, les
couvertures de lits réels ; traces de peinture. \ Administration de la ma-
rine athénienne [W. Kolbe]. Observations critiques sur les idées émises
par B. Kbil, Anon. Argenline?isis. App. I, et défense des vues de U. Kôhler 20
dans ses études sur les décrets de la marine Aihéuienne. 1. Développement
de la flotte au iv s. 2. Réserves et constructions nouvelles ; a, statistique ;
durée d'un navire de guerre; b, réglementation de la réserve; vf,e; ilai-
ptTot, on désignait par ces mots des escadres de réserve el non pas des
constructions nouvelles extraordinaires. 3, Administration de la marine, z'ù
Les va-ji:T|Yo: sont des charpentiers do navire ; les vsMpoi remplissaient les
fonctions qu'exercèrent leurs successeurs immédiats, les ir.iiitlrizxi tmv vsw-
P'Mv. t Sur une iiisc. d'Epidaure [Ad. Wilhelm]. I^e Marcus Antonius men-
tionné dans un décret des Epidaurieus de 11 av. J.-C. en l'honneur de leur
concitoyen Euanthès. C. 1. G. Pel. I, 932, 1. 25 n'est pas le triumvir, mais 3o
son père M. Antonius Crcticus ; restitution du reste du décret. % Fouilles.
Théra.
Ht T. 27 (1902). 1" el 2" livr. Ces deux livr. sont consacrées (3 cartes,
5 pi. et nombreuses fig. dans le texte) aux travaux de Pergame 1900-1901.
Bapporl préliminaire [A. Conze]. Coup d'œil général sur les travaux, t Géo- 35
logie de la campagne de Pergame [A. PhilippsonJ. Rapport sommaire. H
Constructions [W. Dorpfeld]. 1, Porte sud; 2, Principale rue de la ville
pavée de larges dalles de trachyte, elle conduisait en pente douce et avec
bien les détours de la porte de la ville à la ville supérieure, aux sanctuaires
el au palais du roi sur r.\cropole ; déblayée en partie ; 3, La seconde Agora 40
de la basse ville grecque ; construction grecque ; abonls et constructions
environnantes plus récentes ; 4, Construclious dans le voisinage de l'Agora ;
5, La fontaine publique; 6, Portes du mur d'Eumène au nord-ouest el à
l'est; 7, Portique de la terrasse du théâtre. H Inscriptions [II. v. Proll el
W. Kolbe]. 207 u»'. 1, Décrets, le plus importaut par les détails qu'il nous 43
donne sur la police de l'époque hellénisliquj est relatif aux à(jT-jvd|jioi ; texte
el commentaire : désignée par les termes pafftXi/.ô; v<J[io;, elle doit dater
d'après la forme des caractères de l'époque de Trajan ; compétence des
asljnomes, police des rues, des édifices, des fontaines publiques ; la partie
inférieure de l'inscr. est perdue. Décret rom. sur la banque nationale 5C
de Pergame Sy)|j.o<i(a -cpâTteîa ; texte et comm., détails sur ses opéra-
lions diverses ; 2, Monuments votifs ; dieux el héros ; rois el empe-
reurs. 3, Inscriptions honoriliques. 4, Ecriteaux. b, Listes ; les nouveaux
238 1902. — GRÈCE.
citoyens de l'année 133 av. J.-G. : éplièbes ; autres listes. 6, Inscr. funé-
raires; 7. Inscr. diverses. 8, Graffites. 9, Objets divers avec inscr. H Trou-
vailles isolées [Tliiersch]. Tête d'Alexandre ; torse couvert d'une cuirasse;
chapiteaux ; terres cuites ; lampes en terre ; vases et débris de vases; etc.
S H Continuation des fouilles [W. Dorpfeld]. Dégagement complet de la
seconde agora; terrasse faisant partie du ■{\)\i.vi<jirjv tmv naîSwv, stèle de
l'époque d'Attale II mentionnant 100 enfants devenus éphèbes ; escalier et
terrasse avec inscr., une du temps d'Attale III ; YJiivàffiov t. TiaiSwv d'époque
rom., mis au jour. Recherches du grand autel. Ht 3« livr. Dionysos Kathe-
10 gemon fil. v. Prolt]. C'est ce dieu que les Altalides proclamaient comme
l'ancêtre divin de leur famille, le à àp-/TiY^; t. ^évoyç, de même que la gens
Julia, à Rome, prétendait descendre de Vénus Genetrix, les Ptolémées de
Zeus, par Iléraklès, les Séleucides d'Apollon; c'est ce que montre P. dans
cet art. de 28 p. ; 1, Dionysos Kathegemon, ancêtre divin des Attalides ; 2,
15 Altistes dionysiaques de Téos et Atlalistes (association fondée la 7° année
du règne d'Attale II pour les besoin du culte du roi); 3, Culte des Attalides;
i, Attaleion et temple ionien à Pergame; 5, Culte du roi et après lui de
•l'empereur romain; 6, Pergame et Alexandrie, t t'aros, 3 |Rubensohn|
<cf. supra>. Le Pylhiou et l'Asklépieion (pi.). 1, Pythiou, constructions,
20 trouvailles isolées, fragments d'inscr. et de sculptures, inscr. votive
métrique rte Mikkiadès de Ghios, le père d'Archermos, mentionné par Pline
H. N. 26, 11 ; ce Mikkiadès était non le dédicaut, mais l'artiste lui-même ; 2,
Asklépieion : il est à ce point détruit qu'on peut à peine en indiquer la
situation exacte; il parait avoir été construit à deux, époques différentes ;
î5 de là, deux séries de ruines que R. étudie séparément; 3, Trouvailles peu
nombreuses : inscr. dont plusieurs sont votives, les unes viennent de
malades guéris ou qui implorent leur guérison, les autres proviennent de
parents qui offrent des offrandes au dieu pour leurs enfants, le plus sou-
vent des chevelures ; sculptures, parmi lesquelles il faut mentionner une
3^ statue archaïque de jeune homme, une petite tète, également archaïque,
etc, ; 4, Apollon Pylhien et Asklèpios. Coup d'oeil sur l'histoire de ces sanc-
tuaires, le développement du culte et les surnoms de ces deux divinités,
t Contributions à la topographie de la Troade [F. Calvert]. 1, Le port d'Ilion
doit être cherché près de Tavolia; 2, Rhoiteion est près de Paleokastro ; 3,
36 Ophrynion vers Ren-koi : art. trad. de l'anglais par [Thiersch]. qui n'ac-
cepte pas toutes les conclusions de C. et développe les siennes. H Phobos
[L. Deubner]. Ce dieu de l'effroi nous est connu entre autres par une inscr.
votive de Sélinonte (S. I. G- 751); au fond, c'est le dieu de la guerre.
Eschyle le mentionne dans les Sept, v. 42, presque contemporains de cette
40 iiiscr., comme le dieu protecteur du serment avec Ilarès et Enyo. Deux
lampes d'argile portant un ours en relief et l'inscr. çdôo;, ont été trouvées
dans des tombes qu'elles devaient protéger. Représentations analogues.
H Post-scriptum à l'art, sur Dionysos Kathegemon <cf. supra > [H. v. Protl].
Sur la prétention de certains empereurs rom. de descendre des dieux.
45 H Trouvailles. Inscr. provenant de Bithyuie, Srayrne, Thyatire, Carie et
Phrygie. HI 4* livr. Traité entre Paros et Thasos [O. Rubensohn]. Texte,
restitution et commentaire d'une inscr. en cinq fragments, trouvée récem-
ment, et qui jette un jour nouveau sur les relations politiques entre Paros
et Thasos; elle complète une autre inscr. importante trouvée dans l'Asklé-
KO pieion de Paros <cf. supra > en l'honneur de Kephisophon, et qui la pre-
mière mentionnait des rapports de ce genre entre la métropole et sa colonie.
Celle-ci qui est plus ancienne, et doit dater de 411, nous montre que déjà
vers la Un du v^ s. et au commencement du iv, une alliance séparée existait
MITTEILUNGEN D. K. DEUTSCHEN ARCHAEOL. INSTITUTS. 239
entre Paros et Thasos, très probablement dirigée contre Athènes. On y lit
la formule du serment, dont un exemplaire est déposé à Delphes, par lequel
les Parions s'engagent à rester envers et contre tous fidèles aux Thasiens.
Coup d'œil sur l'iiisloire de Paros à celte époque; rapports de Paros et
d'Athènes. H L'aêaTov d'Epidaure [I. A. Ilôlwerda]. Mentionné par Paus. II, 5
27, .3 comme l'endroit où les malades se couchaient pour y attendre l'appa-
rition du Dieu. Ce n'était pas la loggia ou terrasse supérieure nepfeaTo; ÛTtepiôo;
dans laquelle Cavvadias a voulu le reconnaître, mais un bâtiment quadran-
gulaire, dont on a retrouvé les ruines, sur le front est du temple, et près
duquel les fouilles ont mis au jour un ancien autel entouré de débris lo
d'ol>jets votifs, entre autres de fragments de vases avec inscr. antiques
prouvant que c'était là l'enilroit le plus ancien où avait été célébré le culte
d'Asklèpios. t Iconographie grecque [H. v. Proll]. 1, La statue d'Eschyle
au théâtre d'Athènes. Commentant et expliquant Paus. 1, 21. P. montre que
la statue d'Eschyle avait disparu et avait été remplacée par une nouvelle ib
statue du poète à l'époque rom., et que c'est celle-là qu'à vue Paus. ; 2,
Chrysippo. Reconnaît Chrysippe dans un petit buste avec inscr. en marbre
penlélique du Musée nat. d'Athènes auquel manque la tête. % Sur certains
décrets athéniens du v« s. [V. Bannier]. Commentaire de CIA, IV, p. 141,
n» 39 a; de p. 196, n" 116 et I. 73; de 1, 316 et IV, p. 77, n° 331 d ; de I, 327 ; 20
delV, n» 556; de I, 5i0; de IV, n» 116 a. ï Inscr. de Macédoine [A. Struck].
Cinquante inscr. ou fragments, la plupart funéraires. K Situation du tombeau
d'IIannibal (pi. et flg.) [Th. Wiegand). Tsetzès, Chil I, 798 sqq. dit qu'An-
nibal fut enterré à Libyssa.W. montre que Libyssa était dans les environs
de Dil-Eskelessi. If Un faux Nemeonike [E. Preuner]. G. I. G. Sept, I, 2490; 26
il ne faut pas lire avec Dittenberger Nen[eovî/.]ou, mais lIsiiitTt'Sou comme l'a
supposé Keil, et comme l'a confirmé le fragment suivant 2'491. H Inscriptions
d'Acarnanie [id.]. Texte et comm. de 22 inscr. et fgmenls d'inscr. funé-
raires dont la plupart ont été trouvées par Noack dans un récent voyage en
Acarnanie en PjOl. Citons celle en 12 vers d'un jeune Timelas tué par une jo
ourse, t Inscr. de Leuknde lid.]. Addenda et corrections à G. 1. G. Sept
S31-S99; 989-990, d'après les remarques de Stamatelos S\)X),oyti t. AeuxaSiwv
é;:iYpïç<iv. Déc. 18(58. Inscr. nouvelles, 6 n»', entre autres une sur un casque
de bronze de la première moitié du vi° s. t Nouvelles inscriptions funé-
raires de "l.eucade [W. Kolbe]. Vingt-cinq stèles avec courtes inscr.; trois 35
du v« s.; sept du iv* ; cinq du m»; huit du il»; un du i»'' et un de l'empire
rom. 1[ Inscr. d'Ithaque [E. Preuner). Rectifications et addenda auGIG Sept.
III', 653-681 ; 1075 d'apr.ès un rapport de John Lee de 1812 publié dans l'Ar-
chaeologia 1849 : quatre inscr. ne se trouvent pas dans le Corpus, f Nou-
velles inscr. d'Ithaque fil. v. Prott|. Douze inscr. très courtes, d'après une 40
brochure de Paulatos. H L'époque de l'ancien Parthénon [W. DôrpfeldJ.
Étude de 38 p. (2 pi. et lig.) dans laquelle, après avoir rappelé qu'avant
Péricles il y eut deux grands temples d'Alhèna sur l'Acropole, l'ancien
Parthénon à la place du Parthénon actuel, et l'ancien Temple d'Athéna au
sud de l'Erechtheion. D. prouve que l'ancien l'arthéncin date d'avant la 45
guerre des Perses; lorsqie ceux-ci ravagèrent l'Acropole, il était en cons-
truction, ils mirent le l'eu aux échafaudages. De 479 à 447, pendant toute
une vie d'homme, on put voir les substructions brûlées du temple com-
mencé à côté de l'ancien temple d'Athéna, qu'on avait réédifié. Péricles
reconsirnisit le grand temple, le Parthénon actuel, de 447 à 434 en modifiant so
les plans de l'ancien, dont les substructions disparurent sous le sol, et n'ont
été rendues à la lumière que par les travaux et les études de L. Ross. C'est
à ces conclusions que D. a été amené par de nouvelles études sur l'ancien
240 i%2. — ITALIE.
temple lui-même el sur les murs de soutènement de son côté sud. f Un
ouvrage lurcsur la mer Egée de l'année 1320 (pi.) [R. Herzog]. Ce livre avec
illustnitiuns el allas de toute la mer « blanche » et de l'.irchipel donne la
description détaillée de toutes les îles et de tous les ports; il fut composé
5 par Pèrï Reis, célèbre sous Sulimau et neveu du fameux corsaire Kemal
Reis, Il fut mis à mort au Caire en IbS'i sur l'oriiro du Sultan. Son livre se
trouve à la Bibl. de Nuri Osmanie sous le w 3004. Plusieurs copies en ont
été faites. Il est imponant pour nous par ce qu'il nous apprend sur la mer
Egée et ses îles dans l'antiquité et au moyen âge. •[ Inscr. byzantines de
10 la Macédoine occidentale [H. Gelzer]. Inscr. copiées dans un récent voyage,
en grande partie déjà connues, mais d'après des copies défectueuses.
ï Oyriaque d'Ancône à Pergame [E. Ziebarth]. Cyriaque visita Pergame en
1431 el en 14W el aurait à sou premier voyage copié, d'après Scalamonte,
pleraque graccis lalinisque lilteris epigrammata. Bien peu de ces inscr.
*'•> nous sont parvenues. Qq.-unes se trouvent dans le God. Parmensis. Resti-
tution du texte grec d'une inscr. trad. par lui. A. K.
20
ITALIE
Rédactcui' général: Emile Châtelain.
Atene e Roma. N° .'i?. Jr. Sur une peinture de Pompéi représentant les
28 noces sacrées [N. Terzat^hi]. Nouvelle interprétation de la peinture célèbre
qui ornait la maison du poète tragique. H Découvertes archéologiques de
l'an 1900 [G. Pellegrini]. %*i N° 38. Févr. Les poésies de Co.'-nelius Gallus, à
à propos du livre récent de Skutsgh [F. Raïuorinol. Les hypothèses de S.
ne sont pas justifiées. Gallus restera l'auteur d'élégies et d'un petit poème
3" sur Apollon Gryneus ; il ne faut pas lui attribuer d'autres compositions. Hlf
N" 39. Mars. Le christianisme de Stace selon Danie [M. ScheriUo]. H Diffé-
rentes manières dont a été traité l'enlèvemenl d'Hélène jV. Costaïui]. Suite
dans les n»^ suiv. Hf N» 'lO. Avr. Quelques données sur la prééminence des
femmes dans l'antiquité [E. Lattes]. Relève des inscr., surtout étrusques,
^' dans lesquelles la femme ou la déesse est nommée avant l'homme ou le
dieu. H Nouveaux fiaguients de Sapho [S. Nicastro et Gastiglioiii]. Traduc-
tion et commentaire des fragm. acquis par le Musée de Berlin. HU N» 41.
Mai. Si et comment la Thébaïde inspira à Dante l'idée de faire de Stace un
chrétien [G. Albini]. 1[ La Médée de Sénèque et Apollonius de Rhodes [F.
*" Pasini]. C'est en imitant Apollonius que Sénèque a donné à sa tragédie
le caractère alexandrin, f Texte et traduction de divers papyrus d'Oxyrhyn-
chos, lettres donnant de curieux détails sur la vie privée [Ev. Breccia].
tu N" 42. Juin. L'éducation des femmes à Rome [G. Pitacco]. La femme
romaine, avilie sous l'Empire, dut être soumise à une réforme de l'éduca-
*^ lion sous Néron, t Principaux résultais de l'exploration archéologique ita-
lienne en Crète, 189^-1901 [A. Taramelli]. Trouvailles à Gortyne et à Axos.
Suite aux n"- suiv. n ^° 43-44. Jl.-aoùt. Tableaux horatiens [V. Brugnola].
Procédés descriptifs d'Horace, plus peintre encore que poète, t L'irréligion
dans le Prométhée d'Eschyle |N. Terzaghi]. La tradition du feu refusé à
50 l'homme existait dans le fonds mythologique de toute la race aryenne ;
Eschyle n'a pas altéré le mythe, mais l'a empreint de son génie. H Pour ei
contre le grec au xv siècle [A. A. Bernardi]. tl N» 45. Sept. Les cartes
postales illustrées dans l'antiquité [R. Paribenil. Ce qui en tenait lieu
ROLLETINO DI FILOLOGIA CLASSICA. 2ll
c'étaient les petites lampes romaines, ornées de dessins variés, avec des
soiiliails de bonne année, etc. % Questions sur un fragment d'Antipliane
[A. Solari]. Interptétalion nonvcllo de III, p. 22 Meineke. HH N" 46. Ocl. Le
vase François, sa restauration et sa récente publication (!,. A. Milani'.
Urisé en 1900 par un gardien en fureur, les 638 fragments ont été remis en s
place par le direct! ur du Musée, en y introduisant un fragment nouveau
donné par le marquis Strozzi, de sorte que la restauration nouvelle est
bien supérieure à celle qu'on avait faite en 1844-45, époque de la découverte
par François. Hlf N" 47. Nov. Un nouveau manuscrit de l'Agricola et de la Ger-
manie de Tacite [l.n. direction]. Trouvé à Jesi, contient l'Ephemrris de bello '!•
Trojano attribuée à Dictys do Crète, on minuscule du xi» siècle, puis l'A-
gricola et la Germanie. H Les premières origines de la religion grecque
[G. B. Festa]. Traduction d'une conférence faite en allemand par O. Kern.
Hï N» 48. Dec. La guerre de Lélante (V. Costanzi]. Ne prétend pas concilier
les dates proposées, mais choisir entre les historiens anciens et véridiques IB
d'une part, les compilateurs inexpérimentés et les chasseurs d'anecdotes
de l'autre. E. Gh.
BoUettino di filologia classica. An. 8, n" 7. Jr. Euripide, Alcesle, éd.
V. Brugnola [P. Oesareo]. Kloges et critiques. Une édition semblable
n'aurait pas vu )e jour en Italie il y a cinquante ans, et vu la chasse impie 20
qu'on fait au pauvre grec, ce n'est pas un succès à dédaigner, f Xennphon-
tis llipparclius, rec. P. Cerogchi (G. O. Zurelli]. Travail scientifique el
critique. K A. BOMIZI, Compendio di sloria drlla lelterntura gi-eca. 6* éd. [G.
Giambellil. Utile pour les élèves et les maîtres. % T. Livi lib. 25 con notr
di G. Pascal [L. Cisorio]. Excellent commentaire. % G. Nugri. L'imperalarc K
GiuUano t'Apostata [G. Gipolla]. Savant ouvrage. 1[ Gom niunications :
invidere := ixe-faipsiv, fasciner [G. Pascal). — Tiberiana ; l'histoire de Maro-
boduus ; comparaison des récits de Tacite et de Velleius Paterculus [G. M.
Columba]. HH N° 8. Fevr. Léo Meyeb, Handbuch der griech. Elymologie,
Band. 2-3 |L. Valraaggi'. Importance capitale, richesse de matériaux bien 30
ordonnés. H Omero, VIliade, 1. 13-10, comm. da G. O. Zuiietti |P. Gesareo].
Gommentaire clair et magistral, quoique le rp. diffère d'avis sur plusieurs
points. ^ TuUo MaSSarani, Storia e fisiologia delV arle di ridere, vol. I,
l'antichiià e il medio evo [L. V.]. Vulgarisation instructive, t IL Prtbr,
Der Brief in der rijm. LilUratur. Extr. d. Abh. Sachs. Gcs. 20, 3 [P. Rasi]. 35
Traite savamment de toittes les espèces do correspondances. If Eug. Allain,
Piine k jeune el ses hcriliers, 1. 1 [L. Gantarelli]. Soigné, mais ne conn.'iît pas
toujours les travaux récents, f J. Thikion, L'évolution de Vastronomie chez
(es Grecs [G. Vailati]. Opinions hasardées, f Gommunications : Sur un
passage de Polybe, 3, 88, 8 [S. Palazzani). Il faut changer la ponctuation. W
HK N» 9. Mars. Poetarum pUilosopiiorum fragmenta, éd. II. DiELS [G. Fracca-
roli]. La nouvelle édition ne rend pas inutile la première, accompagnée do
commentaires plus amples. ^ Le orazioni di Iseo, Irad. con prolog. e note
da F. P. GACCtALAiSZA [V. Brugnola]. Important travail. H 7'. Macci Plauti
Captivi, con note italiane di P. Giardelli |L. Gisorio). Satisfaisant, mais 45
l'auteur aurait dû choisir une autre pièce de Plaute, dont on tût moins
d'éditions scolaires, f Cicérone, de oralore. Testo riv. da A. Cima (L. V.].
Celte seconde édition est bien améliorée. 1[ Juvenalis Saturae, con note di
E. Gesarko [A. g. Amatucci]. Ce travail méritoire contient la 1'» et la 2«
satires. K Juvenal éd. with introd., notes on thirlecn satires and indices, by 50
11. P. Wright [L. V.]. Edition scolaire, suit en général le texte de Biiche-
1er; les sat. 2, 6, 9 retouchées. % I. DuiîMMt.RR, Kleine Schriflen [C. O.
Zuretli]. Trois volumes bienvenus. \ Communications : Grégoire le
R. DE PHiLOL. — Revue des Uevues de 1903. XXVII. — 16
242 1902. — ITALIE.
Grand et la grammaire (R. Sabbadiai]. Le fameux passage de la fin de la
dédicace des Moralia, où la grammaire classique est dédaignée, est eu con-
cordance avec les idées déjà exprimées par Cassiodore (éd. Keil, VII, 210).
— Proverbes latins [L. Valmaggi]. On a oublié do ciier Martial, 13, 34. —
5 Une recherche métrologique [Fr. P. Garofalo]. Etude sur la grande mesure
égyptienne dite <T7oïvcr{. Ht N° 10. Avril. Lisin, Ora-iioni scelle, comm. da E.
Ferbai, 2» éd.rif. daG. P^raccaroli [V. CostanziJ. Noloireineut amélioré. If
Gli epigrammi di Platane, testa, varianli, vcrsione... da Dom. Fava [V. Bru-
gnola]. Bonne méthode, mais non parfiiit. 1 Vinc. Strazzolla, Dopo lo
10 Slrabane Vuticatio del Cozza-Lu^i (G. Giambelli]. Erudition peu commune.
If J. LebHETON, Eludes sur la langue et la grammaire de Cicéran |L. V.j.
Importante étude sur la langue et la grammaire de l'époque classique. \
I llorati Sat. lib. I, éd. with introd. by J. Gow [L. V.]. Edition scolaire très
estimable. % E. Châtelain, Introductian à la lecture des liâtes lironiennes
18 [G. Gipolla]. Grands éloges. % l'r. Boscaino, Note eiiigra/iclie [L. V.]. Traite
de l'administration romaine dans les provinces espagnoles. La bibliogra-
phie n'est pas toujours au courant, f Communications : Aristophanica
[G. SettiJ. Elude du v. 701 des Oiseaux. — Papyrus médicinal (Oxyrhyn-
chos, 11, 135-6). (A. OlivieriJ. — Sur un passage de T. Live, 22, 13, 1 [G.
to Grasso]. Lire Arpanis, la vraie forme des habitants d'Arpi, autorisée par
Pline. Hlf N» 11. Mai. IL A. IIaMilton, The négative compounds in Greek
[G. G. ZurelliJ. Travail soigné, malgré quelque redondance. ^ Academicorum
philosophorum index Herculancnsis. éd. Seg. Meklbr [Id.]. Utile et bien fait.
II est fâcheux, dit le rp., que ITlalie ne trouve pas le moyen d'acheter des
ï6 papyrus, comme les Allemands et les Anglais, t Orazio. Odi c epodi, éd. P.
Rasi [C. Giambelli]. Commentaire très utile pour les classes. If W. Ridoe-
WAY, The early âge of Greece, vol. I [D. Bassi]. Importance exceptionnelle,
mais ce livre ne donne pas encore la solution d'une foule de questions. \
P. BONFANTK e R. de Ruggiero, La peiizione di Dianisia [V. Coslanzi]. L'é-
30 dition et la trad. latine du papyrus sont de B., le commentaire de R.
Publication intéressante pour le droit grec. ^ Communications : Les
nouveaux fragments de Sapho contenus dans les papyrus de Berlin [G.
Fraccaroli]. Nombreuses observations critiques. — Encore Grégoire le
Grand et la grammaire |R. Sabbadini]. Autres textes affl chaut le mépris
35 pour la correction. HK N" 12. Dec. Sludies in honor of B. L. Gildersleeve (L.
V.]. Énuméraliou des articles, f PI. Cesareo, / due Simposi in rapporta
ail' arte moderna [V. Brugnola]. Parfaite connaissance de Platon et de Xéno-
phon, mais un peu de jactance, f T. Livio lib. I, comm. da G. B. Bonino
[P. Giardelli]. Livre de classe qui pourrait être amélioré. If A. Codaba, /
40 castumi romani nelle satire di Giovenale [V.]. Assez défectueux. ^ Jurispru-
dentiae autehadrianae quae supersunt éd. Bbemer, pars ait. [V.J. Fin d'une
utile collection. % Gugl. FerrkrO, Grandesza e, decadenza di Roma, t. I [G.
de SanctisJ. Jugements faux et superficiels. Beaucoup de couleur, mais
aux dépens de la vérité. If C Jullian, Vercingétorix, 2" éd. [E. Ferrero).
*5 Beau livre qu'on lirait aussi avec profit en Italie. If Communications.
G. Licinius Calvus, poem.'IO [Ad. Gandiglio]. « Mens mea... vecbrs » sem-
ble appartenir à un discours d'inachus. — Sur deux passages d'Aulu-Gelle
[A. Cima]. 1, 6, 8, lire « prosunt » ; 2, 20, 6, lire « staluere avebat ».
Hlf An. 9, n* 1. Jl. C GlOBNl, Grammatica délia lingua greca ad uso dei
50 ginnasi, 2 vol. [L. V.]. Bon livre scolaire. ^ The Iliad af llomer. Books 9 and
10, éd. J. G. Lawson [G. 0. ZuretliJ. Notes heureusement choisies. ^ Euri-
pidis fabulae, rec. G. Mubray, t. I [Id.]. Ne tient pas assez de compte des
travaux publiés en Italie. If Ovidia, » fasti illustrali da R. Cornau. Lib. 3-4
BOLLETINO DI FILOLOGIA OLASSICA. 243
[C. GiambelliJ. Mérite réel. If (jtiintUiani iiisiit. or. Ub. io, Comm. da F. Ca-
I.ONGHI [L. V.]. Bonne édition de classe. H E. Babblon, Traité des monnaies
grecques et romaines, t. I [E. Ferrero]. Œuvre d'un des plus remarquables
numismates de notre temps, t Communications: Encore pour Aristo-
phane. Oiseaux 1672-73 |G. Setti], — Virgile, En. /., 252-8 |M. A. Micalella]. B
Explication. HU N° 2. Août. Omero, Iliade 24, con note di G. Antonibon [G.
Novacco). Edition faite avec goût, mais il y manque un épilogue, f W.
Nestlé, Untersuchungen iiber die pliilosophischen Quellen des Ewipides [C. O.
Zuretti!. Eloges de ce suppl. du Philologus.H M. Egger, Denxjs d^IIalicamasse
[L. V.i. Contribution utile pour l'histoire de la critique à l'époque d'Au- lo
guste. K Papyri gvaecae musei Britannici et mus. Ilerolin. éd. Car. KaLBFLBISCH
[C. O. Zuretti], Index lectioinim de Rostock, auquel l'addition des facs-
similés donne encore plus de valeur, t Cicero, Philippica secunda, comm. da
A. RossiLLi [C. GiambelliJ. Beaucoup d'inexpérience, t '''• ^i"» '•''■ 7, con
note di S. Rossi [L. Gisorio]. Commentaire sobre et correct. H Tacitus, Hist 15
book 3. éd. W. H. Balgarnie \l,. V.J. Insignifiant sous le rapport scienli-
lique. U G. TrOpea, Sludi <-ugii Scnptores historiae Augustae, 5. Commode [V.|.
Celle vie serait l'œuvre deCapitolin, non de Lampride ; la source en serait
Marius Maxiinus. 1 L. Fribdlaendeb, Darsielluvgen aus der Sitlengeschichie
Boms... 7= Aufl. [L. V.J. On a eu tort de supprimer l'appendice et les notes M
dans cette nouvelle édition. H Communications: Un vers d'Horace, Epod.
10, b2 [G. Pascal]. — Mulare, permutare [Ph. CaccialanzaJ. Sens de ce verbe
chez Horace. — Sur la mort de Gonon [.\. Solari]. Hlf N° 3. Sept. La Alessan-
dra di Licofrone, testo, trad., comm. da E. CiaCERi [P. Cesareo]. Soulève de
nombreuses critiques du rp. If Cicero, Philippica prima, éd. de La ville de 25
MiKMONT [C. Pascal!. Semble moins préoccupé de la s.yntaxe que des notes
étymologiques. H P. Rasi, Dell' arte metrica di Magno Felice Ennodio [G. Giam-
belli]. Cet extrait du Boll. délia Soc. Pavese di storia patria dénote une
érudition sérieuse dans les questions de métrique. If W. Strehl, Grundiis^
der allen GescUichle und Quellenkunde [G. de Sanctis]. Ne vaut pas les résu. 30
mes de Pôhlmann et de Niese, ma's peut rendre service, f Sol. Ambrosoli,
Atene [V]. Bon petit manuel de la coll. Iloepli. \ H. Nissen, Italische Landes-
kunde, II, 1 [V. CostauziJ. Compte rendu cjitique. If 0. Richter, Topographie
der Sladt Hoyn, 2° Aull. fG. de Sanctis]. Aurait pu tenir plus de compte des
récents travaux italiens. H Communications : Postules gréco-latines [A. 3B
Lévi]. Sur l'impératif sequere = êweiTo ou é'Ttou. —Catulle mimographe et
une scelle de Lucain [V. UssauiJ. Le Catulle mentionné dans la scolie de
Berne I, o44 doit être Q. Lutatius Catulus, auteur du Laureolus et du Phas-
ina. Hlf N" 4. Oct. H. von Hbrwbrden, Lexicon graecum suppletorium et
dialecticum [C. 0. Zuretti]. Mérite une respectueuse reconnaissance. % I*'. *o
Sommer, llandbuch der lalein. Laxft- und Formenlehre [L. V.]. Excellent. If
Plauto, Captivi con comm. d. C. Pascal [P. Giardellif. Précieux secours pour
l'inteipréLation. t Virgilio. Huccolica, volgarizzamendo poetico, con note de
T. GmoNi ]G. GiambelliJ. Peut rendre des services.!! Emile Thomas, Pétrone,
l'envers de la société romaine, 2« éd. ]L. V.]. Se lit avec plaisir, même quand *5
on ne partage pas les idées de l'auteur. If E. L. Hicks-G. F. Hill, Manual of
greek historical inscriptions. New. éd. [C. 0. Zuretti]. Ouvrage utile à l'en-
seignement. If A. Clément PaLLU db Lessert, Fastes des provinces africaines,
t. 2 [L. Gantarclli]. Modèle d'érudition profonde, de critique sévère et pru-
dente, t Communications. Pour l'interprétation de deux épigrammes M
de Martial [L. Valmaggi]. III, 50 et 57 doivent s'entendre de la disette de
l'eau. Il n'est pas besoin de faire appel à une production de vin trop abon-
dante, comme le pense S- Reiuach. — Pisistratea [V. Coslanzij. L'ialerpré-
2/l4 190-2. — ITALIE.
tation que propose Kôhler d'un passage de la Politique des Athéniens
d'Arislote a l'avantage d'éliminer le contresens de la durée d'un an pour
la deuiière tyrannie de Pisistrate, mais ne résoud pas toutes les difficultés.
— Sur la liste des stratèges athéniens de l'an 42i5-'i24 [A. Solari]. Iff N» S.
5 Nov. Léo Mkyer, llandbuch der griech. Elymologie, t. 4 [L. V.]. Très impor-
tant, f V. BÉRAED, Les Phéniciens et COdyssée, r[(:. 0. Zuretti]. Livre splen-
dide. La difflculté du sujet rend les résultats parfois incertains. 1[ Tucidide,
Vepilafio di Pericle ; con note ital. di Umb. Nottola [N. Vianelloj. Œuvre
d'un professeur expérimenté, t W. Gehhardi, Ein àsllie'ischer Kommenlar
10 zu den Irjrischen Dichltmgen des Horaz. 2» Aufl bes. v. A. Schbfpler [V.
Ussani]. Révision qui satisfait en grande partie aux desiderata dos érudiis.
U Aug. 'XniUh, Juvenalis graecissans sive de vocibus g>-aecis ap. Juv. [V.]. Sauf un
peu de prolixité, utile pour l'histoire des noms grecs in latin. ^ Tacito, il
dialotio dfgli oralori, comm. da Al. Manoni [L. V.]. La littérature du sujet
is est immense à présent, et l'éditeur n"a pas tiré parti de tout, t Pr. Varrsb,
/( calendario liomano aW elà délia prima guevra punica [L. Gantarelli]. Belles
recherches qui modifient la chronologie traditionnelle de la première ■
guerre punique. If Communicatious : Un manuscrit ancien et inconnu
de Tacite [M. VattassoJ. Trouvé dans la bibliothèque du comte G. Balleani,
îO à Jesi, ce ras. serait du ix" s., avec des parties complétées au xv°. Cette
bibliothèque contient aussi un Priscien du x» s., et la Rhétorique de Gicé-
ron, du xu°. — Pisistratea. II [V. Costanzi]. Essai de concilier Ifs textes. —
Encore sur la Nauarchie à Sparte lA. Solari]. HK N» 6. Dec. II. IIirt, lland-
buch der griech. Laul- und Formenkhre [At. Levi]. Linguiste éprouvé, mais
26 qui accepte beaucoup d'hypothèses. % Eschine, Discours sur l'ambassade . éd.
]. M. Julien et H. L. de I'érèra [G. O. Zuretti]. Bon travail de deux élèves
de A. Hauvette. f Hermine Alexandrini in l'iaionis Phaedrum scholia, éd. P.
Couvreur. Prouve l'étendue de la perte que la philologie a faite avec la
mort de Couvreur. K G. PaSGIUCGO, Q. Fabio l'illore, il piu anlico fra gli
30 scrillori romani di annali |G. Giambelli]. Prête à la critique. 1[ J. van dbr
VaLK, De Lucreliano carminé a poêla perfecto atque absoluto [G. Pascal]. Ten-
tative pour limiter les conjectures dans la constituliou du texte. L'auteur
défend qqf. des passages inexplicables, mais fait preuve de jugement. \
Tacili IJistoriae. Rec. G. VON DBR Vliet |L. V.]. Un peu trop conservateur,
?5 quoiqu'il propose des conjectures un peu téméraires. If P. Allard, Julien
l'Apostal,l.2-'3 lC.Ci[)o\la.]. Œuvre de valeur, t Communications : Pour
l'interprétation d'un passage d'Eschjlc, Agamemnon 9t5o-96G [G. Lucco]. —
Sallustiana [A. Solari]. Un passage de Licinianus, que Maurenbrecher croit
emprunté à T. Live, doit réellement avoir eu Salluste pour source.
40 E. Ch.
Bullettino délia commissione archaeologica communale di Roma,
ann. .30, n»' 1-2. De quelques autres sculiUuros provenant de la galerie sous
le Quirinal (pi. flg.) [L. Mariani]. Tète de stratège grec, semblable à la tête
de Monaco de la villa Albani ; 1'^ moitié du iv s. av. J.-G. Pourrait repré-
45 senter Iphicrates et être l'œuvre de Demetrios?? — Priape, statue archa'i-
sante et élégante ; la moins réaliste et la plus voisine du Bacchus oriental.
Copie romaine de bonne époque d'un original grec. — Plaques de marbre
avec masques bachiques en relief; œuvre décorative, intéressante parla
technique. If Nouvelles découvertes au Forum romain [0. "Vaglieri]. Autel
50 de Vulcaln ; substruction du temple de Saturne ; Arc de Tibère ; souter-
rains du temps de César sous l'area du Forum pour les jeux ; peut-être
socle de la statue de Domitien ; temple de Castor isolé ; voûte de Ste-Marie
antique et rampe du Palatin reconstruite ; déblaiements dans la maison
BULLKTINO DELLA COMMISSIONE ARCHAEOLOGICA. 245
des Vestales ; édifice où V. voit les Lautuiniao, près du temple d'Antonin ;
Voie sacrée; Arc de Titus, h>-pnili6<'c que Hadrien l'aurait déplacé ; temple
de Jupiter Stator découvt-rt. % La nécropole préhistorique dans le Forum
romain (flg.) [G. Pinza]. Textes et traditions relatifs à d'anciennes sépul-
ture? s\ir le Forum. Suivant I>. le Tiillianum aurait été une sépulture voi- 5
sine de l'âge préhistorique. Description des tombes à incinération et à
inhumation de la nécropole voisine du temple d'Antonin et de leur mobi-
lier. ^ Découvertes récentes d'antiquités à Rome et dans le Lalium lGatti|.
Prés la place Sciarra, voie antique longeant l'Aqua Virgo pour rejoindre la
Via Lata ; là débris de sculptures et d'inscr. Prés porte Flaminia, grand 10
?arcophage, débris divers, brique du temps de Septime Sévère. Sarcophage
au Corso Vittore Emmanuelle. Constructions antiques via di monte Savello.
Au Velabre, subslructions, egouts, marques de verriers, débris de scul-
pture. Subtruclions sous la via I.ungara. Dans le tunnel du Qiiirinal, débris
divers; inscr. de C. Fulvius Plautianus, préfet du prétoire. Près Ste-Croix 45
de Jérusalem, trois lombes avec briques du temps de Commode. ViaVeneto,
tuyaux en plomb de Vespasien. Dans les Orti Sallusliani, substructions
d'édifices. Sur l'Esquilin, édifices du tv ou v« siècle, autres substructions,
marques de briques. Sur le Célius, fragra. d'inscr. des fastes consulaires
pour les années 757, 7."8 et 759 de notre ère. Au Policlino, inscr. votive à 20
Apollon par un Syrien. Via Salaria, nombreuses épitaphes. Marque de brique
du temps de Septime Sévère, près S. Sébastien. Tombes archaïques aux
monts Albins et près Palombara.K Antiquités tusculanes |F. Grossi-Gondi].
Fragment de fastes d'un collège professionnel daté de 8 av. J.-C. ; il s'agit
de to|)inrii, sorte de jardiniers ; deux antiques villas ; épitaphe près du 55
XIIs milliaire de la Via Appia. t Découvertes archéologiques en Italie et
et dans les provinces romaines [GantarelliJ. Programmes électoraux de
Pompéi. Antre sacré à Démêler en Sicile. Tombe et statue d'une Vestale à
Pouzzoli. A Stirperaequum cursus honorum de Q. Octavius Sagilta. Inscr.
d'un cercle militaire du camp de Lambése, daté de l'an 200. Inscr. de Claude 30
trouvée en Dalmatie et faisant connaître le surnom Rufus de P. Anteius,
gouverneur de Dalmatie en 51-52. H Milliaire inédit de la voie de Larisse à
Thesjalonique [R. Paribeni]. Milliaire de Jovien de la fin de 'J&i ou du com-
mencement (le 364. Intérêt paléographique, apparition des oncialcs ; sur
le revers, inscr. d'Hadrien, elTacée et que P. restitue. tH N» 3. Les fouilles 35
du Forum. L'autel de Vulcaia (pi.) [R. LucianiJ. Notice historique sur le
Viiloanal et l'autel de Vulcain récemment retrouvé . H Sur un monu-
meiil isiaque du palais Corsetti (Fig., pi.) [Wuescher-Becclii]. A propos de
ce bns-relief représentant deux figures de femme, l'une pacnulata, l'autre
vêtue d'une pnlla, étude des vêtements appelés paenula et palla ou pallium. H *3
La casa Cœlimontana des Valorii et le monastère de Saint Erasme (pi.)
[Gatti]. Fortunes diverses de cette maison, f Inscr. grecque du monastère de
S. Erasme iJ.-B. de Rossi]. Note sur cette inscr. 1 L'inscription honorifique
d' « Avilius Teres i>, agitator Circensis [Borsari'. Renseignements sur la
découverte de ce texte. Il contient l'enumération des nombreuses victoires 43
remportées par Teres. On exposait dans les cirques des iuscr. de ce genre
en l'honneur des cochers célèbres, f Nouvelles recherches au Forum ro-
main [D. Vaglierl]. Continuation de l'exploration des sépultures. Curage
de la Cloaca Maxima. Boutiques derrière Sancta Maria Antiqua. Platea
artificielle autour du temple de Vénus et de Rome, f Récentes découvertes liO
d'antiquités à Itome et dans le Latium [Gatti]. Tuyaux de ploinl) sous la
Via del Tritone avec inscr. i phoebiani trib cho pr vig, aidant à mieux
comprendre l'inscr. CIL XV, 72iô; marque de briciue inédite de l'an 125 : Asia-
24ti 1902. — ITALIE.
tico i i COS. Inscr. funéraires et autres. Fragments de fastes d'un grand collège
sacerdotal trouvé à S. Saba avec un fragment relatif à la Ue cohorte des
Vigiles. Inscr. trouvées dans la campagne romaine. A Anzio, tujau de
plomb au nom de Caligula. f Découvertes archéologiques en Italie et dans
5 les provinces romaines ICantarelli]. Epitaphe à Pouzzoli; vases de falirica-
tion attique dans des tombes de Lucanie ; découverte dans le camp de
Lambèse de balles de fronde et d'une inscr. à Septime Sévère et à ses lils.
Inscr. de Bou-Ghara intéressant l'histoire du régime municipal. Mosaïque
rom. de Villelaure, Vaucluse, représentant le combat de Dareset d'Entellus
«0 (.\en. V. 362). Inscr. gr. de Tyr relative à T. Furius Victorinus, préfet du
prétoire sous Marc Aurèle et Verus, tué en 167. "[f N" 4. Inscription en l'hon-
neur de la mère de Théodose le Grand (D. Vaglieri]. Restitution; elle men-
tionne le père de Théodose et prouve que les honneurs n'ont pas manqué à
la mère de l'empereur. If Petronia Musa (pi.) [Cozza-I.uzi]. Tombe avec épi-
16 tiphe métrique en grec d'une poétesse nommée Petronia Musa, qui mourut
vers le commencement du 2o siècle de l'empire, eut comme pairie l'Italie
et probablement Rome ou quelque lieu voisin et fut honorée d'une tombe
aux frais de l'état, t Inscription honorifique d'Ilelena Augusta [Gatti]. La
ri» que l'on connaisse ; toutes proviennent du voisinage de Sainte Croix de
20 Jérusalem, ce qui confirme le fait que S" Croix était une des salles prin-
cipales du palais Sessoriamme où demeurait Hélène. 1 Nouvelles décou-
vertes d'antiquités à Rome et dans le Suburbium [Gatti). Inscr. diverses
provenant de divers quartiers. Tuyau de plomb, piazza Veuezia : Laurent!
V e regione vii. Sous le Quirinal, tuyau au nom de Fui vins Plautianus.
î6 Architrave de marbre d'un temptle élevé Libero patri et Dianae par Acinius
Faustus praebitor. 5 Récentes découvertes d'antiquités dans l'agro Tuscu-
lano e Labicano [Grossi-Gondi]. Villa de Spendoforus, affranchi d'Auguste
à Grotta Pialtella; villa de L. Antonius Albus près du pontdogli Squarcia-
relli. Inscr. et tuyaux de plomb entre le 12» et le 13o mille de la via Labi-
30 cana. Une brique avec inscr. datée de 123 dans une tombe couverte par le
pavé de la via Tusculana, prouve que ce pavé ne peut être antérieur au
2» siècle ap. J. G. \ Découvertes archéologiques en Italie et dans les pro-
vinces romaines [Gantarelli]. Inscr. de Decius datée de 251. Dans la villa
Federighi, prèsd'Empoli, inscr. funéraire ornée d'un bas-relief représentant
36 la fable d'Esope : le renard et la cigogne. Inscription trouvée à Sorrente,
mentionne la réparation de l'horloge ordonnée par Titus après la secousse
de 79. Tombes romaines et pré-romaines à Ancône. Dans l'île de Tenos,
inscription gr. de P. Quin tilius Varus, questeur d'Auguste. Inscription bilingue
de Tenos, faisant mention d'un praefectus tesserariarura iu Asia navium;
♦0 ces navires portaient sans doute les dépêches ofTicielles. Bas-relief d'Emèse,
de l'époque romaine, avec les noms de 2 divinités palmyréennes, Carebôlos
et Aglibôlos. Table magique de la Nécropole d'Adrumète ; incantation
contre des cochers. % Liste des objets d'art recueillis par la commission
des antiquités. IIenby Thi'-dbnat.
46 Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'École Française de
Rome. T. 22: 1902. Fasc. 1. Vaticana. Notes sur la topographie de Rome [L.
Duchesne]. S'applique à montrer comment les anciens monuments de la
crucillxion de S. Pierre se sont transportés, dans l'opinion publique, du
cirque Néron aux abords du mausolée d'IIadrien, du Vatican au Château
50 Saint-Ange. Les légendes plaçaient le supplice de l'apôtre dans une nau-
machie, erreur de nom, car elles voulaient désigner le cirepie de Néron.
Les exégètes du xu' siècle ne trouvant pas de naumachie auprès de la
basilique, trouvant, au contraire, ce nom au nord de la cité Léonine, n'ont
MÉLANGES D'aRCHÉOLOGIE ET d'hISTOIRE. 247
point hésité à y placer l'obélisque et le lérébinthe, peut-être confondus
par eux, IdentiQés, en tout cas, avec un môme monument. Ce monument
a disparu, mais il devait se trouver près de l'ancienne voie Cornelia,
à rentrée de la Porlica S. Peiri. If Cultes et dieux à Pouzzoles ;cii. A.
Dubois).' Etudes de dieux romains, grecs, orientaux ; comment ils sont *
arrivés les uns après les autres à Pouzzoles. L'histoire commerciale et
l'histoire religieuse se complètent et s'expliquent mutuellement ; la pre-
mière nous permet de déterminer par quelles voies certains cultes se sont
propagés et vers quelle date ils ont apparu ; d'autre part, grâce à l'histoire
religieuse, nous pouvons établir des relations commerciales que .«ans elle *"
nous ignorerions. Pendant la période républicaine et dans les commence-
ments de l'empire, Pouzzoles a été le centre de tout le commerce de Rome
avec l'Orient ; et son histoire religieuse ne fait que traduire cet aspect de
sa vie commerciale. C'est à Pouzzoles et dans les régions voisines que
nous constatons le plus anciennement l'existence des cultes égyptiens ; "*
c'est là aussi que s'introduisent de très bonne heure les divinités syriennes,
et même d'autres dieux sémitiques comme ceux des Nabatéens; nous ne
connaissons qu'à Pouzzoles certains cultes, celui de Dusarès, celui du So-
leil d'Arepta; c'est grâce à une inscr. de P. qu'on a constaté l'usage du
taurobole dans la religion de la Virgo Coelestis de Carthage. Enfin, nous *"
voyons là les influences orientales contaminer peu à peu les cultes grecs
et romains; peu à peu l'élément oriental y envahit et y submergea tou»
les autres. Parmi les Orientaux n-.êmes, il faut faire une part spéciale aux
Sémites. I^a prédominance de l'élément sémitique donnait à ce port de
commerce sa physionomie particulière, f Lés fouilles de Dougga en 1901 **
|A. Merlin]. Quelques habitations privées: dans l'une d'elles une belle mo-
sa'ique représentent un aurige vainqueur sur un quadrige. I^es fouilles ont
montré que, sous une couche de déblais, haute de 4 m. environ, on pou-
vait retrouver la ville entière avec ses rues, ses places, ses maisons ; en
même temps, elles ont fourni sur la topographie de la Thugga romaine 5"
des renseignements de la plus grande utilité pour les recherches futures.
HH Easc. 2-3. Anastasiana (Daniel Serruys]. 1. Antiquorum patrum doctrina
de Verbi incaruatione. Ce traité, édité par A. Mai d'une façon assez fautive,
est publié de nouveau par l'auteur ; étude <les principaux mss. Une indica-
tion du Vatopedinus permet d'attribuer ce traité à Anastase le Sinaite. 2 35
Les signes critiques d'Origène. Dans ce traité un passage, négligé par A.
Mai, complète les renseignements donnés par S. Epiphane et p.ir Isidore
de Séville sur les signes dont Origène avait muni son édition des Ilexapla:
ou était fixé sur la valeur de l'astérique et de l'obel ; il y avait des doutes
sur le lemniscus et l'hypolemniscus ; le fjagment publié aujourd'hui w
éclaire cette yiartie de la question. 3. La stichométrie de l'Ancien et du
Nouveau Testament. Le Vatopedinus contient un fragment d'Anastase le
Sinaïte sur la siicho iiétrie des livres saints. Cette liste présente un double
intérêt. Elle bouleverse l'ordre traditionnel du canon grec. D'autre part les
totaux stichométriques difTèrent souvent de ceux que l'on connaît. Y a-t-il W
entre ces faits quelque coniiexité? .\nastase reproduit-il ici le canon et le
stichisine de quelque version orientale d(ï la Uible? Ou bien conserve-t-il
les traces de quelque édition grecque des textes sacrés incoinuie jusqu'ici'?
t Chronique archéologique africaine. VIL [Stéphiine Gsell]. L Archéologie
indigène. Entre autres découvertes, celles delà grotte de Bon Zabaouine, 50
département <le Coustantine; nombreux instruments en silex, en corne de
cerf, en or poli, etc. Archéologie punifiue. Les découvertes importantes sont
dues, ici encore, au P. Delatlre : deux sarcophages en marbre sont particu-
2'i8 1902. — iTALiK.
lièrement intéressants ; ils sont ornés fie sculptures ; tin squelette de
vieillarfi entouré 'le résine. 3. Archéologie romaine. Articles et ouvrafçes
divers. Diverses fouilles, les plus importantes sont celles ilc Don).'j.'a. Cri-
tique assez sévère de la façon dont ont été menées les fouilles de Timgad.
5 HH Fasc. 4-ti. Les salutations impériales de Vespasien [E. Magnial]. Essai
de chronologie des 20 salutations dont Vespasien fut l'objet, depuis celle
du 1" juillet 09, quand il fut proclamé empereur par l'armée de Judée, jus-
qu'à celle du début de l'an 79 à l'occasion de la découverte et du supplice
de Sabinus. î Valicana |L. Duchesne]. Suite. Le mausolée des Probi. Les
10 m.iusolées impériaux. S. Grégoire in Palatio. La nécropole pontificale. S.
Vincent au Vatican. Le Scrinium confessionis. t Les dernières fouilles de
Salone [J. Zeiller], Résultats précieux pour l'archéologie chrétienne, f Ob-
servations sur un passage de Vitruve. Liv. V., ch. 12 [Gh. Dubois]. Ce cha-
pitre de Vitruve est consacré aux travaux maritimes. D. pa,-se d'abord en
15 revue les procédés usités chez les Romains pour les fondations maritimes.
Il examine ensuite les trois procédés indiques [)ar Vitruve: fondations sur
massif de béton, coulé à même dans l'eau à l'intérieur d'une enceinte de
madriers ; fondations par immersion de blocs de béton ; fondations par
épuisement, catégorie dans laquelle rentrent, quand on a bâti sur un ter-
îo rain compressible les fondations sur pilotis. Il faut noter que V. ne donne
aucun détail sur la pratique constante des Romains de bâtir sur des Jetées
discontinues. Albert Martin.
Mitteilungen des k. deutschen archaeologischen Instituts. Rom.
Abt. T. XVII, ly02. Fasc. I. Compte-rendu annuel sur les nouvelles
a* fouilles et recherches relatives à la topographie de la ville de Rome. Nouv.
série [Gh. Iluelsen]. Les fouilles au Forum Romanum, 1898-1902. Long art.
de 97 pages (4 pi.). C. r. de ces fouilles en suivant l'ordre topographique.
Côté E. du Forum : Temple de Saturne, Clivus Capitolinus, et, derrière l'arc
de Sévère, des ruines où Lanciani croit reconnaître l'Ara Vulcani ; après
30 le Clivus, trois monuments importants récemment découverts : l'arc de
Tibère, la schola Xautha, enfln les Rostra ; exposition détaillée de ce que
les fouilles nouvelles ont révélé des Rostra : description du Comitium et
de la Curia ; du plus haut intérêt sont le lapis niger, le tombeau de Romulus
et la stèle archaïque. Côté N. Basilica /Kmilia. Le dégagement de ce qui
Oii reste de cette basilique complète notre connaissance de cette partie du
Forum. On a trouvé là des monuments de quatre époques ; la république,
l'empire (la basilique), le bas-empire, le moyen-âge. Milieu du Forum.
A noter surtout les nouvelles données sur le Cloaca maxima. Au S., rien
d'important. A l'O., le sanctuaire de Juturne avec le temple d'Auguste ;
40 enfln et surtout, le temple de Vesta et la demeure des Vestales. ^^ Fasc. 2.
L'enfant qui prie |A. Mau]. La célèbre statue de bronze du Musée de Berlin
ne représente pas un enfant qui prie : les Grecs et les Romains, quand ils
priaient, se tournaient vers le ciel, en élevant la main droite renversée ou
les deux mains renversées, palmas, supinas manus, •JnTii<r|;,ï(ii -/eptôv, Esch.
4K Prom. 1003. Il n'en est pas ainsi de cette statue ; il est vrai que les bras
sont une restauration moderne ; mais on ne pourrait attribuer à la statue
des mains renversées; la restauration a été habilement et exactement
faite. Ce n'est pas un enfant qui prie, mais un enfant qui joue à la balle ;
il est sur le point de la saisir, f Héraclès sur le vaisseau du S"leil [P.
80 llartwigj. Les poètes, en particulier Siésichore, ont raconté le voyage
d'Héraclès sur l'Océan pour aller dans l'ile d'Erytheia: le sujet ne se trou-
vait représenté jusqu'ici (pie sur un vase à ligures rouges. Gerhard. T. V,
109; Roscher. Lex., I, p. 220'). IL a acheté dans l'Italie méridionale, un
MITTEILUNGEN DES D. ARG[IAEOr.. INSTITUTS. RÔM. ABTH. 249
vase à lii^ures noires reproduisant le même sujet ; description. If Sépultures
clirétienues primitives à Ferla dans la Sicile occidentale fJ. FiihrerL Ce
champ mortuaire, découvert en 1892, contient plus de 200 tombes ; carac-
tères principaux : qqs inscr precqiies. % La mosaïque d'Aristo [II. Lucas].
Elle se trouve dans l'Anliquarium du Musée de Berlin ; elle représente s
deux jeunes gens qui soutiennent un vieillard probablement ivre : ce
dernier saisit par son manteau une jeune femme. Une inscr. qui se lit
ainsi : Aristo fac(iebal). Les caractères de la peinture el de l'inscr. indi-
quent le 3" siècle après J. G. Liste dos IC mosaïques connues portant le
nom de l'autour. H Sur le bas-relief des Vestales à Palerme [E. Petersenl. lo
Kectilications à la pholoc,'raphie et à l'inscription de ce monument, publiés
dans l'Ara Pacis Augnslae, p. 73. t Restes d'une construction pélasgique
sur le territoire d'Amilernum [N. l'ersiclietti]. P. rectifie et complète les
descriptions déjà données. Il recherche l'origine de ces débris : on ne peut
voir là un mur de défense ou un tracé de dolimilation : c'est une digne 16
construite à l'époque pré romaine pour arrêter les inondations causées
par la fonte des neiges de l'Apennin. U Sur les peintures murales étrusques
les plus anciennes [E. Petersen]. Polémique contre G. Korte. Les plus
ancieimes peintures murales étrusques sont inspirées des légendes héroï-
(jues grecques, et appartiennent ainsi au groupe des représentations 20
n)3siiques el fantastiques ; la tomba dei tori de Tarquinii est le dernier
modèle de cet art. La période suivante ne connaît que des représentations
de !a vie réelle. Exemples. ^ Miscellanea epigrafica [Cli. Iluelsen]. 2".
Nouveaux fragments des Fasii Saliornm Palatinorum. Trois étaient déjà
connus : un quatrième a été trouvé en 1887; étude de ces textes; le fait 2.»,
que les deux premiers ont été trouvés au pied du Palatin trancherait la
question de l'emplacement de la Curia Saliorum. 28. Inscr. avec le nom
Divus Decius : importante. 1[ir Fasc. 3. Sur un nouveau groupe de Marsyas
;c. Iladaczekj. La prétendue Ariadne de Dresde (Friederichs-Woiters
Gipsabgiisse n» 1370) et ses répliques s'expliquent à l'aide d'une statue en 30
marbre de Minturnes aujourd'hui à Agram ; elle est plus complète que
les autres, car elle tient de sa main gauche un dyptj'chon ; c'est une repré-
santation de la Muse Galliope. On peut supposer qu'elle formait le centre
d'un groupe de l'époque hellénistique ; devant elle se tenaient Apollon et
Marsyas ; elle faisait fonction de juge. D'autres statues pourraient être 35
rattachées à ce groupe, t Wandschirm und BildtrSlger in der Wandraaicrei
|A. MauJ. Polémique contre Robert et Petersen. Dans les décorations du
2» et du 3' style, rarement du ■i<=, lo milieu du mur donne la reproduction
d'(ni tableau ; R. et P. croient que l'on a voulu reproduire un elTet de
perspective et représenter ce que l'on pourrait voir s'il y avait là une 40
fenêtre. \ L'Aphrodite d'Epidaure (F. Hanser]. Trouvée à Epidaure dans une
construction romaine, elle se trouve au Musée central d'.Mhènes ; diverses
répliques du même type ; réfutation des explications qui en ont été don-
nées. I/original était une statue eu marbre représentant Aphrodite armée ;
c'était l'olTrande que Sparte consacra à Amyclée, à l'occasion de la victoire a
d'Aigos-l'olamos ; le sculpteur était Polyclète le jeune. ^ Les prétendues
descriptions du Palatin dans le moyen-àge [Ch. Iluelsen]. Il s'agit du
document publié par G. B. de Rossi (Plante iconografice e prospcttiche di
Roma, p. 123, et Roma sotteranea, 111, p. 438-439), et connu sous le nom
d'Anonyme de Farfa. Il ne faut voir là, en réalité, qu'un glossatiolum de W
douiiciliis. 11K Fasc. '1. Le BisoUium du Gapitole |W. Amolung|. Il s'agit
du monument qui est au Palais du Conservateur el qui a été décrit par
Utlbig dans le Flihrer, elcn" 3C9. A. relève les diverses formes du dossier
250 . 1902. — ITALIE.
dans les monuments de ce genre, et il indique les conclusions qu'on peut
en tirer pour la chronologie de ces monuments. H A la recherche de la voie
Caecilia [N. Persichetti]. 6. De Porcinaro à Monlorio al Vomano. 7. De la
vallée du Vomano à la vallée du Tordino. 8. De Montorio al Vomano à la
•'1 vallée del Mavone. 9. Du pays dit Cecilia et non « Valle Sicillana ». 10. De
la vallée du Mavone à la vallée del Tordino. 11. De Teramo à la nier Adria-
t que. 12. Longueur totale de la voie et conclusion. •[ Une vieille cok-nne
à Porapéi [A. Mauj. Se trouve dans la maison VI, g, 17-18. Elle ne peut
provenir ni d'une maison privée, ni d'un temple de l'époque romaine. 11
Il tint peut-ètru la placer à répoijue où les Etrusques, arrivant dans une
ancienne ville osque, bâtie d'une façon irrégulière, élevèrent des monu-
ments de toutes sortes et bientôt adoptèrent un plan régulier, t Fouilles
de Pompéi fld.]. 6 pages de descrii)tion. f Faux portrait imaginé par Ligorio
[Ch. Iluelscn). Sludniczka a essayé, dans un article de la Festchrift pour
tb Ilirschfeld, de défendre l'authenticité de ce monument : la falsification est
prouvée par l'inscr. C. I. L., VI, 20S3'i : c'est de ce texte que s'est inspiré
le faussaire. U Le bas-relief de Curlius du Capitole [Ch. Iluulsen]. Il a été
trouvé au milieu du 16« siècle, au Forum, près de la colonne de Phocas ;
il fut placé dans le Palais des Conservateurs. Uelbig et Jordan en contes-
•u, tôrent l'authenticité. Furtwaengler en a soutenu tout récemment l'ancien-
neté, et c'est à celte opinion que se range II. en apportant quelques preuves
nouvelles. Ce monument occupe donc une place d'honneur dans l'histoire
de l'art italien. U L'inscr. d'un stalionarius (A. v. Doraaszewski]. En latin
barbare : intéressante pour l'explication du mot slatio. f Réponse de
25 M. Krankel à l'article de Ilauser, p. 247, et réplique de H.
Albert Martin.
Monumenti antichi publicati per cura d. R. Accademia dei Linci.
Vol. 11, punt. 2-4. Exploration archéologique des provinces occidentales de
Crète (avec 7 pi. et nombreuses fig.) [L. Savignoni). 1. Topographie et
30 monuments. Aptera. Diktynnaeon. Kisamos. Polyrhenion. Phalasarna, avec
nécropoles. Ilyrlakina. Rlyros. Syia. Restes antiques près du Kriu-metopon.
— 2. Inscriptions des mêmes villes [G. de Sanctis). UU Vol. 12. Fouilles
de la mission italienne h Phaesios, 1900-01 (L. Pernierj. Topographie, nécro-
poles. Description des tombes et des objets qu'elles contenaient (avec 14 pi.
36 et 2M fig.). E. Ch.
Rivista di filologia e d'istruzione classica. Année 30, 1903. Fasc. 1.
Nouvelles contributions à la crilique la plus récente du Dialogue des Ora-
teurs [L. Valmaggi]. Divers auteurs qui se sont occupés de l'ouvrage. La
découverte d'une note autographe de Pier Cannido Décembre sur l'Ambro-
*o pianus. R. 88 sup. nous aide à trouver à quelle époque et de quelle manière
le nom de Tacite fut mis a tort en tète du Dialogue; c'est l'erreur très
explicable d'un bibliothécaire qui a été la cause de tout le mal ; il n'est
1 lus possible aujourd'hui d'attribuer ce traité à Tacite. H Adsidui cives [C.
Pascal]. Dans le v. 202 du Triuummus de Plaute «adsiduus » doit être ex-
4B pliqué d'après Cic. Top. 2, 10 : « locuples est assiduus, appellatas ab asse
dando». Le mot se trouve dans la Loi des XII Tables (cf. Aul. Gell. 16, 10)
opposé à proletarius. 11 désigne, dans le passage d« Plaute les jeunes gens
de bonne famille riches et oisifs. ^ .Archéologie et glottologie dans la ques-
tion homérique. Origine et formation de l'Iliade |C. O. Zurretli]. L'art, est
SO écrit à propos de l'ouvrnge de C. Robert, i^tudien zur Ilias. Z., tout en ren-
dant justice au mérite de l'auteur, ne peut accepter certaines île ses con-
clusions. Au point de vue archéologique, il ne croit pas qu'on puisse recon-
naître facilement les passages du poème où 11 est question de l'armure
RIVISTA DI FILOLOGIA E D'iSTRUZIONE CLASSICA. 251
mycénienne, de ceux où il s'agit de l'armure ionienne. Robert no tient pag
compte snfllsammeiit de deux faits : 1° le poète attribue à ses héros une
force extraordinaire, surnaturelle ; 2° tel mouvement qu'un héros fait, pour
éviter un trait qui va le frapper, s'explique simplement comme un acte
naturel, réflexe mémo. 11 est souvent difficile de distinguer même le bon- *
clier mycénien du bouclier ionien ; une des formes les plus en faveur de
la lactique devant Troie était la surprise par embuscade, ce qui demande
plutôt le bouclier ionien. La fin de l'article est consacrée à montrer qu'on
ne peut tirer aucune conclusion sérieuse de la possibilité de traduire cer-
tains passages de l'Iliade en dialecte éolien. If Sur la gradation dans les 40
dialectes grecs [A. Levi]. Long art. dont la suite se trouve au fasc. sui-
vant. Recueil de matériaux en faveur de la doctrine do la gradation. Elle
enregistre et classe les mois des dialectes grecs, qui, soit par leur racine,
soit par leurs suffixes, diffèrent des formes correspondantes panhelléniques
ou atliques. If l,a civilisation nijcénienne et les dernières découvertes en 16
Grêle [G- de Sanctis], Résumé des rapports d'Evans. Fouilles faites par l'Ecole
italienne à Festo. Age de la civilisation mycénienne, t Ant. Pranzelorbs,
A'iccolù cfArco. Studio biographico snlla scuola lirica lalina de! Trentino nei
sec. XV e XVI |R. Sabbadini;. Intéressant pour l'histoire de l'humanismo.
If Aie. Macé, Essai sw Suétone [G. Ferrara]. Très utile, mais incomplet. % 20
Fr. VivoNA, F. Ovidio Nasone, 1 Tristi [G. FerraraJ. Sera bien accueilli
dans les classes . If G. Tincani , C. Crispa SuUustio , La Oongiwa di
Catilina ; G. B. BONING, Tito Livio, Il libro I délie Storie ; E. GlACBRl,
Alcnne osservasioni sulle fonti di C. Suetonio Tranquillo [G. Ferrara]. Eloges:
la thèse présentée par G. n'est guère acceptable. If Wilh. Osiander, Der 25
Annibalweg neu untersuclit und duvch Zeichnungen iind Tafcln erklàrt ; Alex.
MaLINI, Zwei Sireitfragen der Topographie von Alteu [G. de Sanclis]. Inté-
ressants. If W. DrUMANN, Geschichte Roms in seinem Uebergange u. s. w. |G.
de Sunctis]. 2» éd. d'un bon livre. If U. Pbstalozza, La vita economica
aleniei:e dalla fine del sec. Vil alla fi.ne del IV sec. fG. de S.]. Vulgarisa- 30
lion. If E. Maas, Analecta sacra et profana [G. de S.]. Petit écrit impor-
tant. 1 F. HiLLER VON Gartrinoen, Ausgrabungen in Uriechenland ; —
Olto PuCHSTBIN, Die griechisclie Biihne ; — ïl.FRkHCOïlU, L'industrie dans
la Grèce ancienne; — Wil. RiuOEWAY, The earlij âge of Greece [G. de
Sanctisj. Eloges. If Sylloge insc. Graecarum. It. éd. G. Dittenbergbr fG. E. 35
Rizzo]. Indispensable. If R. Engblmann, Archaeologische Studien su den
Tragikern [G. E. Rizzo]. Important. If G.irlo GiORNi, Grammatica délia lingua
greca [E. G. Piirodij. Rendra des services. If Ed. IIula, Bômische Altertiimer ;
— Grant Showermann, Tke great Motlier of ike Gods ; — II. Stein, Herodutiis,
I, 9- éd. [Aug. Balsamo]. Bons. If A. S. Arbanitoi'OULOS, Zr|Trr,(iaTa -oC W
àiTixoj ôixaioy [V. Gostanzi]. Utile. If W. Vittb, De A'icolai Damasceni
fragmentoriim romanorum fontibus; — G. Nbgri, L'' imperatore Giuliano l'A-
postata [V. Costanzi]. Éloges, f M. Valerio Maritale, Epigrammi scelti ed
annotati da L. Valmaggi [L. Cisoriol. Excellent. <f II. Diels, llerakleitos
von Ephesos, griech. und deuisch [G. 0. Zurcltij. Haute valeur. If Teofrasto, «
La storia délie plante volgarizzala e annotata <la F. Ferri .Mancini [A. Ro-
mizi!. Bon. If M. W. de Visser, De (Iraecorum diis non referentibus speciem
humanam ; — S. Rossi, /( tipo e l'iifficio del Charun etrusco [D. Bassi]. Eloges.
If R. HortON-Smith, The theory of conditional sentences in Greek und l.atin
[L. Valmaggi]. Du travail, pèche par la méthode. 1 Fr. Guglielmino, ^
L'ileratio neW Enéide [V. Ussaiii]. Soigné. Iflf Fasc. 2. Sur quelques passaKCS
controversés du 5* livre do Lucrèce [G. Girij. 26 p. de conjectures et d'ex-
plications. If La déclinaison atomique dans Epicure et Lucrèce [G. Pascalf.
252 1902. — ITALIE.
Dans le passage II, 217-293, Lucrèce ne suit pas directenaent Epicure, mais
un philosophe qui reproduisait la doctrine du mouvement telle qu'elle
avait été modifiée postérieurement dans l'école épicurienne ; dans les vers
2'i6-2'i7ct 277-283, il s'applique à remonter à la source primitive, à Epicure,
s mais il ne voit pas combien cette partie est eu désaccord avec tout le reste,
H L'entreprise d'Héraclès contre Géryon sur la coupe d'Eupliroriios [E. Ro-
mngnoli]. Explication de la peinture à l'aide de l'Iliade, XL 600, de Pisan-
dre dans Athénée, XI, 'tm c, et Isocrate, Archidamas, 17-19. t Quelques
qui'stions concernant les rites des vierges Vestales. V^esta aperit (Gai.
'•' Philoc. au 7 juin) [1. Santinolli'. Détermination de la partie intérieure du
temple, le penus Vestae. Explication d'Horace, Carmen, III, .30, 8-9. Cultura
draconis. Le serpent, nourri par les 'Vestales, se trouvait dans un lieu
consacré à Juno Sospita ; il représente peut-être la Juno Junonis. t Sur
un passage de Gicéron. De Leg. agr. 2, l'i, 36 [A. De-Marchi]. Rapproche-
l^ ment avec Varron dans Servius Enéide, 2.d12. f TEfii'/l àp-/>'o>oY"'i [V.
Costanzi|. Expliciition de l'usage d'après lequel les rois de Sparte avaient
ilouble part aux Syssiiies ; rapproche Iliade, 12, 310-3l/i. H Une citation de
Phrynichos |Al. Olivieri]. Trouvée dans les papyrus d'Oxyrynchos, elle se
rapporte aux Phéniciennes rie Phrynichos ; 0., après avoir examiné les diver-
20 ses explications qui ont été proposées, croit qu'elle se rapporte à la prise de
Psytalie p.nr les hoplites athéniens, à la fin de la balnille de Salamine ;
rapprochements avec les Perses d'Eschyle, et avec les Grenouilles d'Aristo-
phane, V. 1028. If Les méthodes dans renseignement de la .syntaxe latine.
Considérations didactiques et historiques (R. Sabbailini|. Il faut substituer
iii à l'analyse logique l'analyse syntactique, età la méthode empirique, inorga-
nique, la méthode rationnelle et organique. H Lucretiana [E. Stampinii. :'5 p.
de conjectures et de comm. sur le liv. III. f Schedulae criticae [Ph. Caccia-
lanza]. Correction à Horace. Odes 2, 7, 10 ; Gicéron, Pro Milone, 2, 5 : So-
phode, Antig. SiiO. sqq.f P. Grbnfbll and A. S.Hunt, The Amhei-st Papyri [G.
•lu Fraccaroli]. Indication des morceaux inédits les plus importants. U P. Cksarbo,
/ due Sitnposi in rupporto aWarte moderna [G. F.]. Très intéressant, original.
If G. F. SCHOMANN, Oriech. Atterlhumer, 4" éd. par J. H. Lipsius, tome 2» [G. F.].
Eloges. If R. A. Neil, The Knights of Arislophunes [G. F.]. Excellent. 1 D.
Fava, Gli epigrammi di Platane, testo, varianti e versione fG. Setti]. Discus-
3'siou ingénieuse, aboutissant à des résultats négatifs; Irad. manquée.
1 E. RomaGnoli, Prodo e il cido epico [G. Setti]. Ce n'est pas la faute de
l'auteur si la myopie des critiques ne voit pas tout ce qu'il a trouvé, f F.
P. CacciaLANZA, Le orazione di l.seo Iradotte con prolegomeni e note |G. Setti].
Mérite l'attention, malgré quelques faiblesses. ^ Harvard Studies in classical
W pliilology, vol. XI fD IJassiJ. Analyse. If J. Bidbz, Deux versions grecques
inédites de la vie de S. Paul de Thébes fD. RassiJ. Édition qui semble définitive.
1 IL Demoulin, Epiménide de Crète fD. B.J. Solide et profonde érudition.
H AUg. ROMizi, Compendio di storia d'ilt letteratwa greca, 6" éd. fD. B.].
Hendu des services. K L. Zenoni, Pcr un verso d'Orazio, « Non incendia Car-
«5 ihaginis impiae » dell' ode VIII, libre IV fP. Rasif. Bien conduit. If B.
SantORO, Le cinqiie piaghe délia scuola srcojidaria classicn in llalia fG. Cescaj.
Intéressant. If G. Lo Caacio GaROfalo, Nuova grammalici délia lingun latina
[L. Valmaggij. Veut faire du nouveau. If Alf. Kunzu, Beitrdge sm' latein.
Grammatik. 1. Mea vefert fL. V.J. Habileté et science, lit Fasc. 3. Varia,
îiO 2 jL. Valmaggi]. A Iravers bulbes, truffes et oignons. La distinction entre
ce.s diverses espèces reste difflcile chez les ailleurs anciens. Probilas;
nombreux exemples où ce mot a le sens de pudicité. Burgus, ce mol ne
viendrait pas du grec Tfjpfo;, mais du germanique burg. Copiste ou ecri-
RIVISTA ni FILOLOGIA E d'iSTRUZIONE CI.ASSICA. IK]
vain; rapport de ces deux termes à l'époque de Martial. H Le prologue de
comédie récemment découvert [Al. Olivier!]. Il s'agit du fragment trouve
sur un pap.yrus de Strasbourg et publié par G. Kaibel. 1[ Le .\ig-j?vov opo;
de l'oljbe, 3, 100, 2, et l'itinéraire d'Annibal du territoire des Péligniens au
territoire de Larinum [G. Grasso]. Dans ce passage, il faut changer to 5
AiS-jpvov i'poî en tb Tiçepvov opo;. H Varia |R. Sabbadini]. Corrections à
Juvénal, I, 151-132, et à Horace, Oiles III, S. 1 Études archéologiques sur la
tragédie et le dithyrambe [G. E. Rizzi]. L'auteur combat la thèse proposée
d'nbord par v. Prott et reprise tout récemment par A. Korle, d'après
la(iuelle nu certain nombre de représentations, fournies par des vases it lo
relatives à des sujets traités par les poètes tragiques, dériveraient des
TttvaxE; ou tableaux votifs, consacrés par les chorèges ou les poètes vainqueurs.
Sur ces tableaux auraient été figurées les scènes principales delà pièce qui
avait eu le prix au concours. R. soutient qu'aucune des interprétations
présentées par Korte n'est acceptable; ces peinlur<;s dérivent de la grande ii
école de Polygnote et de MIcon ; exemples à l'appui, relatifs surtout au
dithyrambe. H K. Joiil,, De- echie und der Xeiiophonliiche Sokrntes (A. Ber-
sanoj. Des h.vpoUièscs audacieuses, des exagérations, mais travail sérieux
qui restera, t ''• Rasi, /.« Ode e gli Epodi di Q. Orazio Flacca fG. Ferrara].
Très bien fait pour les classes. f Rie. Cornali, P. Ouidio Nasone. I Fasli [G. 20
FerraraJ. Bon livre, f P. CerOCGHI, A'eno/</ion(is//»pparc/i!C»s sive de magisbi
equilum officio [G. 0. Zuretti]. Indispensable. H J. U. FaBSI, Homers Odyssée,
ch. 1-6, 9* éd. par Ad. Kakgi IC. O. Z.). Éloges. K U. Ph. Boissbvain,
Cassii Dionis Cocceiani !Jisloriai-um romunarum qttae supei-sunl, vol. III [G- O.
Z.). A rendu service. H V. Brugnola, Euripide Alcesli; — Verg. Monti, 25
Meteorologia c dimalalnrjia délia Grfcia in Omero [Fil. Gaccialauza]. Éloges.
K P. GlARDBLLI, iSole di ci-ilic.it plnatina |A. G. Amulucci]. Manque de
méthode. HK Fasc. i. Observations sur le livre I'"" do Lucrèce [G. Pascal].
Treize pages de conjectures et d'explications. H Gylouiana [V. Costanzi],
On croyait que la conjuration de Gylon avait eu lieu peu après sa victoire 30
olympique qu'Eusobe place en 640. Des objections ont été élevées contre
une date si reculée; de Sanctis (Riv. di storla antica/i, p. 18) a même sou-
tenu que cet événement devait être placé après la tyrannie de Pisistrate;
c'est une exagération. On doit admettre qu'il a pu se passer après la légis-
lation de Selon, même après l'archontat de Damasias, mais avant la tyran- 3S
nie de Pisistrate. t L'eau bouillie dans la prophylaxie des anciens [Aug.
Corradi]. Exemples chez les anciens de mesures prophylactiques contre
l'eau impure et la malaria, f Le nouveau règlement des écoles secondaires
en Prusse [J. Cesca]. Rapprochements avec les écoles italiennes.^ Interpo-
lations dans l'épisode des amours d'Ares et d'Aphrodite. Od. IX, 266-366 40
[A. Olivier'. Les vers 32S-333 et 33'i-342 + 343 sont interpolés; l'épisode pri-
mitif était disposé en strophes de trois vers, t Sur les « Dirae » (V. Ussani].
Étude sur l'auteur de ce petit poème qui fait partie de l'appendix ver-
giliana : conjectures sur le texte, f Les invocations dans l'art poétique
[G. Curcio]. Polémique contre Schiilz. H H. Francottb, Formation des 45
villes, des états, des co» fédérations et des ligues dans ta Grèce anciettne jV. COS-
tanzij. Bonne esquisse du sujet. ^ Fragmenlsammlung der griech. Aerzte. I.
Die Fragmente der sikelischen Aerzte Akron, l'hilistion und d'S Diokles von
Karystos, herausg. von M. "Wellmann [A. Olivier!]. Bon. H Alb. Viola,
UArte poelica di Orazio nella crilica ilaliana e slraniera; — Fr. NiCOLINI, Per tO
la data deW epistola d'Orazio ad l'isones [O. Giri]. Qqs critiques, f L. C.
Cbimi, /( « Tempus accionis perfectae » in Latino ; — H. OsTHOPV, Ettjmolo-
yische parerga [O. NazariJ. Éloges surtout pour O. ^ Le donne a parlamento
254 1902. — ITALIE.
d'Aristofane, trad. in versi italiani da Aug. Franchetti, con inlrod. e notte
di D. COMPARETTi [E. Rornagnoli]. Mérite les mêmes éloges que les
autres comédies d'Aristophane trad. par Franchetti. 1[ P. Wessniîr,
Aeli do'nali quod ferlw cotrimevtum Terenti. Accedunt Eiigraphi commentiim
5 et Scholia Bembina; — Th. Ladewig n. G. Schaper, VergiU GedicUle,
Enéide 1-C, ii" éd. par P. Deutickb [R. Sabbadini). Éloges. ^ S. Mekler,
Acadcmicorum philosophorum index Herculanensis ; — P. Cauer, llomcrs Odys-
sée, 3' éd.; — H. Diels, Poetavum philosophorum fragmenta [G. O. Zuretti].
Bons, f D. B. MONRO et Th. W. Allen, Homeri opéra; — O. Gruppb,
10 Griech. Mythologie und Religiongeschichte ; — Ed. R. Bbvan, The Prometheus
bound of Aeschylus rendered into english verse; — G. Wkssbly, Studien
sur Palaeographie tind Papyruskunde ; — G. KaLBFLEISCH, Papijri gvaecae
Musei Britannici et Musei Bemlinensis [G. FraccaroliJ. Appréciation générale-
ment favorable. K M. Tullio Cicérone, l'Oratore. Saggio di traduzione di Fr.
15 GuGLiELMiNO [G. Curcio]. Bon. Albert Martin.
Rivista di storia antica, t. 6, fasc. 2-3. La stèle archaïque du Forum
[G. Tropea]. Ghronique de la discussion d'oct. 1900 à août 1901. U Etudes
sur les Scriptores historiae Augustae [I(l.|. Mémoire de 70 p. ^ Questions
Acragantines [S. BonfiglioJ. Recherches sur la topographie de Cainico et
20 sur les limites d'Acragas (avec plan), f Le roi et les éphores à Sparte (Suite)
[G. Niccolini). H Les Xlepaixâ de Ctésias, source de l'histoire grecque (Suite)
|C. Lauzanii. H I/euvoi de Patrocle dans l'Iliade [M. Petrozziello]. t Sur les
relations diplomatiques entre la Grèce et la Perse, 489-362 [A. Solari].\ Un
regard sur les fastes des Préfets du prétoire, de Trajan à Dioclétien, 98-28'i
26 [Glelia Maronii. H Aristophane et le cothurne [G. Setti]. Sur le vers 994 des
Oiseaux, t Catoniana [A. Cima]. Corrections à faire à l'édition de Jordan.
%^ Fasc. 4. Gartes théolopiques de la Sicile antique [G. Tropea]. Ginq cartes
relatives à la période antérieure à la conquête par les Romains : 1» cultes
préhelléniques ; 2» cultes des vin* et vu» siècles ; 3° cultes des vii« et vi*
30 siècles ; 4» cultes du v siècle ; o» cultes des iv« et iii« siècles. Texte expli-
catif. On voit les localités où étaient pratiqués les divers cultes. E. Gh.
Studi italiani di filologia classica. T. 10. L'inscription étrusque de
la palette de Padoue [E. Lattes]. Doit se rapporter au culte rendu par les
Étrusques à Apollon-Mars Smintcus. 1 Codices graeci bjbliolhecae Univ.
3B Patavinae [G. LandiJ. 9 mss. des xv« et xvi» siècles. If De Palaephato Son-
ciniano [N. Festa]. Description de l'édition publiée par Soncinus en 1511,
le 24 octobre, à Pesaro. ^ De codice Roncioniano scholiorum in Juvenalem
[G. Vitelli]. Ce ms. de Pise remonte à Tan 14o2 et porte le titre : Lectura
super saliras Juvenalis. Ex commentariis Cornuli copiosissime édita. \
40 Palamedis grammatici fragmentum [Ed. L. de Stefani]. Trouvé dans une
scolie du Laur., 86, 8 en marge du texte d'Elieu. f De Senecae fabula quae
Troades inscribitur [A. Balsamo]. Sénèque a surtout emprunté à Euripide.
ï Prosodiakon [G. V.]. Sur el. % Ginq lettres inédites d'Emmanuel Moscho-
pulos, d'après le cod. Marc. XI. 13 [L. Levi], f Hérodote traduit par Guarino
45 de Vérone [R. Trufll]. Traduction latine conservée dans le ms. 203 de Ra-
venne. 1 Prolegomena ad Xenophontis libellum de re equestri [V. Tomuia-
sini]. Pour établir le texte, on a les témoignages de qqs. auteurs anciens,
une vingtaine de mss. dont le plus ancien, le Marc. 511, est du xiii* siècle,
enfin les variantes de mss. relevées à la marge de diverses éditions. Essai
50 sur la valeur des mss. \ Euripide, Iphig. in Aul, 106 sq. [G. V.]. f Sur la
composition de l'Encyclopédie du philosophe Joseph [N. Terzaghi]. I. Les
sources de la Rhétorique. II. La composition des autres parties de l'œuvre.
1 In Aristophanis Acharnenses crlticae atque exegeticae animadversiones
MNEMOSYNE. 255
[II. Romagnoli]. Étude des vers 119 sq., 133 sq., 414 sq., /i40 pq., S90, 003 sq.,
8i9, 920 sq. 1 Godices latini bybliothecae Univ. Messanensis anle saec. XVI
exarati (V. Uspanil. 18 ms.s. H Les manuscrits de l'IIisloria aniiualiuin
d'Elien |E. I.. de Stefani]. Sur l.'i niss., quatre seulement sont indépendants.
En somme, sept ont seuls le droit de prendre place dans un apparat cri- 5
tique. Spécimen d'une édition à faire. K Index codicum graecorum qui
Romae in bibliotheca nationali adservanlur [Dom. 'l'amilia). Kn tout, vingt
mss., provenant des Théatins de S. Andréa de Valle, des Capucins de
l'Ara caeli, du Collège romain des Jésuites, etc. % Études du latin archaïque
[P. G. Goidanich]. I. L'inscription de Caso Cantovins et le latin archaïque 10
prélitléraire. Lame de bronze trouvée dans les travaux du lac Fucin. Inscr.
de forme Iwustrophédique, contenant la dédicace d'un don votif. On y a vu
une langue italique, c'est plutôt le latin de Galon et de Plaute. 11 faut lire :
« Caso. Cantovios. apru(m). Fclano(m). ceip(ed). apur finem. esalicom. en
urbid. Casontonia socieque. donom. atolere (v. atoler(unt) d(eiva)). A(n)- ts
c(i)lia pro l(ecio)nibus. martses » et entendre : Cason Cantovius prit cette
enseigne (ce porc) des P'clani près lu fronlièro ésalique, dans la ville de
Casontonia, et ses compagnons d'armes la portèrent en don à la déesse
Angilia pour les légions raarses. Date d'environ 200 av. J. G. —IL Le
Carmen Arvale. Texte, restitution, exégèse ; commentaire philologique. If 20
Nominare vetat Martem neque agnum vituliimque. Calo, R. R., 141, 4 [Id.].
Corriger velato Martem <neque porcum> neque agnum. % Index codicum
classicorum qui Florenliae in bibliotheca Magliabechiana adservantur [Al.
Galante]. Description de 52 mss. ^ Sur les sources historiques de la Phar-
sale fCamillo VitcUil. <Deriiier travail de ce jeune philologue, mort à 2^
Gottingiie le 3 nov. VM-2, âgé de 2o aMs.> Textes de Dion, César, Florus,
etc., à rapprocher de Lucain. f Indicis codicum graecorum bibliothecae
Univ. Patavini supplementum [C. LandiniJ. o nouveaux mss. <[ Potscrip-
tum sur Palaephatus [N. Festa]. f Index des articles contenus dans les
10 vol. des Studi italiani. E. Ch. 30
PAYS-BAS
36
Rédacteur général: P. Lejay.
Mnemosyne, XXX, n» 1. H Xâpoo; mazix-f, [S. A. Naber]. Dans Marc 14, 3
et Jean 12, 3, il faut lire oiteuTTiitri : un parfum liquide (de (jjt^vSeiv) ; XP''^^ *"
désigne l'action de répandre le parfum (sur la tète), i),£!çeiv celle d'oindre
(les pieds, le corps). Explications diverses sur l'usage des parfums dans
l'antiquité. H Aristote, nep; éiiiiveia;, 10, 5 [I. 0. V.]. Lire (jyvê-jo (binae) au
lieu de oJv e-jo. H Thucydidea [1. G. VolIgralTI. Corrections au livre IV. Dans
Hérodote, V, S.'i lire -o-Jtovi; au lieu de Tpir,xo<Tto'j; < p. 18 >. Scol. de Thuc. «
IV, 19, 2 lire : 7toif,7«!, au lieu de ■Kda^t < p. 21 >. Exemples de x»l ajouté à
tort par les copistes < p. 22 >. % Aristophanea [H. van Ilerwerden]. I.
Acharniens. IL Chevaliers. III. Nuées. A propos del'éd. Leeuwen.<P. 48>,
à la bonne époque, on écrit xaisiv, ahx6( non xieiv, àerdc — Notes sur les
Grenouilles. K Or^oiiev Ori-ToiJisv (II. v. II. |. Lire 6r>o|jiev dans Platon, 60
Rep. V. 477 D. If De Argonautarum nellere aureo [J. Viirtheiin].
C'est la surface de la mer agitée, mouchetée de blanche écume, dorée par
le soleil levant. Diverses formes de la légende. If Ad Plutarchum
256 1902. — PAYS-BAS.
[J. J. H.]. Lyc. 12: ÛTcàp ir,; x;?ïXr,c. If Ad Aristoplianis Anes fj. van Leue-
wenj. Suite. Les y.péxE; sont des oiseaux nqiialiqiies au bec dur et au cri
rauque ; le mot n'a rien de commun avec xpixsiv.K Tacitea [J. J. Hartman].
Wôifflrn a démontré que Plutarqiie s'est servi de Tacite dans les vies de
5 Galba et d'Ollion et a même fait des contresens seulement explicables par
la comparaison avec Tacite. Ainsi Piutarque a confondu emplor et redemp-
tor, emere et ueudere (Tac. II. I. 27J ; dans le récit de la sédition de la
cohorte d'Ostie (II. I, 80 suiv.), il n'a pas compris que « urbem ac Palatinai
pétant » désigne l'intérieur de Rome où se trouve le Palatin et il fait venir
\n les soldats d'Ostie à Rome. Aux exemples cités par W., on peut en ajouter
d'autres. An. XIII, 20 supprimer <> hqrum » introduit par Nipperdey. Passages
où Tacite, peur donner à son histoire rinlérél du roman accueille des
rumeurs et des bruits invraisemblables : An. XIV, 3 suiv,; XIII, 13;
m, 7. Passages discutables au point de vue de la vraisemblance. Corrections.
16 f^ N» 2. If Ad Thucydidem [11. van Ilerwerden]. Sur les livres V-VIII
à l'occasion de l'édition récente publiée par G. Hude. f De Ilegione in
Terentii Adelphis [G. E. 'W. van Hille]. Dans Ménandre, Ilégion est le
frère de Sostrata, par suite l'oncle de Pamphila, fille de Sostrata. Dans
Térence, il est parent de Simulus, mari défunt de Sostrata; c'est l'agnat
20 le plus proche de Pamphila. î.e changement peut s'expliquer parce que
Térence a jugé le rôle d'Hégion peu convenable pour un oncle. En gardant
dans sa pièce la condition grecque des épiclères et eu faisant de Ilégion
un parent de Simulas, Térence a altéré gravement les données de la
pièce grecque. 1[ Eur. Ilipp. 43-''i6 [M. L. Earle]. Corrections. If Obser-
2B uationes criticae ad Diouysii llalicarn. Antiquitates romanas [S. A.
Naber]. Sur les livres IV, V et 'VI. < P. 139, > Flavius Josèphe, Ant. jud.,
XV fin, XVI-XIX, présente une élocution entortillée et recherchée qui
tranche avec son style ordinaire. Dans cette partie, seul ou à peu près, il
présente l'emploi du participe futur au sens d'un substantif abstrait (XVII,
fO 172 à(içî To-j <TwOr|<ro[iévo'j, etc.). Or même particularité dans Denys d'IIalic,
IV, 35 p. 730 : -rb tisîtov (= tô TtsiOsiv) ; 84 p. 838 : £7t\ tm xazMj Spi<TovT( (Reiske) ;
ce qui justifie l'assertion de Cobet, qui prétendait que Josèphe avait imité
et exagéré les défauts de Denys. H Ad Plutarchum fJ. J. II.]. Lyc. Il ; lire :
7c«pï|j.sv(ov Tw Auxo'JpYw xat <7'jvStiiiTW[j.Evo; cïpia Ttii xaravoeiv... f llomerica |H.
35 van Ilerwerden]. Sur l'Iliade à l'occasion de la 2» éd. Leeuvven et Mendes
da Costa. If Ad Plutarchum fJ. J. II.]. Lyc. 21, lire dans Terpandre : 6fx«
EÙOuàyuta. f Observatiunculae de iure romano [J. C. Naber]. LXXXVI. Ad
noxales actiones. If Ad Plularcluun [J. J. II.]. Fab. Max. 13, lire : ^ù.onu.zï'yùixi
et r|-:Tr,[ji£vo-j;. If Homerica 1 J. van Leeuwen]. XXII. De Arislonici Ttep'i (7r,|X£!MV
4) pracfatione. Discussion, traduction, explication et correction do ces frag-
ments. Ils sont bien d'Aristonicus, quoi qu'on pense en Allemagne, et ils
ont une grande valeur. Corrections de S 98 et Y 276. If Tacitea [J. J. Hart-
man]. Discussion de la vraisemblance de certains passages ; confusions
commises par T. ; corrections d'après les mss. inférieurs contre l'autorité
« du Mediceus. If Ad Plutarchum [J. J. II.]. Numa 2, lire : â(ia tm Saêïvov
àvaxïjp-j-xôvivai. % Ad Aristophanis Plutum f J . van Leeuwen]. Authenticité de
vers contestés; vers transposés à tort, tif N"3. Quisfuror [J. van Leeuwen]?
A propos de A. RoEMER, Sludien zu Arislophanes und den allen ErkUirern des-
setben. Sur la valeur des scolinstes. f Aristophane, Chev., 504 suiv. [H. v. H.].
Si) Restitution en tétramètres. f Observatioues criticae ad Dion. Ilalic. Anti-
quitates romanas fS. A. Naber]. Livres VII-XX. <P. 236 >, exemples de
paires de synonymes dans Denys. If Plut. Solon, 10 fJ. J. 11. i. Remplacer
Mefocpéwv par Sa),a(xivf(ov ]K. G. P. Schwartzj. Correction au même passage.
NORSK THEOLOGISH TIDSSKRIFT. 257
1 De Amazonibus [J. Vùrlheim]. Les Amazones grecques, d'origine divine, ■
dont on montrail les toiiibeaiix et auxquelles on sacrifiait à Athènes, n'a-
vaient de commun que le nom avec les Amazones asiatiques, connues
d'Homère. C'étaient des formes de Diane ; Diane était une Amazone, t De
Matre miigna Pergamenotum [K. Kiiiper]. Altale I a pris soin de resserrer 6
le plus possible les liens entre Pergame et les Romains. Il a travaillé à
établir solidement l'origii'o troy#«nne du peui)le romain. C'est à Pergame
que la légend^^ romaine d'Enée à été élaborée. En même temps, il a pris
soin que le culte de la Grande Mère du mont Ida fût installé à Rome.
Nous avons deux récits de cette institution: T. Live XXIX, lu, 4: et Ovide, lO
F., IV, 179 suiv. Le récit du premier est obscur et compliqué, tout à l'hon-
neur des Romains. Celui d'Ovide décède l'influence des sources « pergame-
niennes ». Même influence dans l'Enéide, IX et X, où l'on trouve les traces
d'un récit racontant le départ d'Enée des rivages troy( ns sur des vaisseaux
sacrés protégés par la Grande Mère. Le culte à Rome resta longtemps 15
sévère. Dans le s. c. des Bacchanales, il n'est pas question de Cybèle parmi
les superstitions à reprouver. Cependant dès ce tem|>s et dès le temps des
Attales, le temple de Pessinonle était célèbre. C'est vers 102, que Batacès
apporta de Pessinonte un bétyle (dans Ovide, la déesse est tif,'urée par une
femme assise) et que s'introduisit en même temps le rit de la castration. £0
D'ailleurs, même après ce temps, la déesse de l'Ida fut préférée par d'autres,
comme Varron, à celle de Pessinonte. f Ad Plutarchum [J. J. H.J Rom.
29. Public. 22. K Ad Alciphronis epislulas [IL van Herwerden]. A propos de
l'édition M. A. Schrpkrs, Groningue, 1901. t Ad Plutarchum (J. J. H.]. Co-
riol. 32, 38. % Observatiunculae de iure romano |J. C. Naber]. LXXXVIL Ad 25
formulam actionis arbitrariae. — LXXXVIII. Quid sit in rem actio. H Ad
Thucyd. VII, b6 |J. v. L.]. Lire : àxcï im itoX-J, au lieu de : ËTceiTa 7to),ij. % ïacitea
[J. J. Hartman]. Explication de passages corrigés à tort ou mal interprétés,
faute d'avoir entendu un mot important, f Ad Iloratii Serm. 1, 1, 15 sqq.
[M. L. EarleJ. Lire: nolint ; at quis (= quibus) licet esse beatis, quid 30
causae est, etc. 1 Ad Aristophauis Plutum [J. van Leeuwen]. Suite du n*
précédent. t1 N» 4. Ad Lucianum [K. G. P. Schwartz]. Prometheus es in
uerbis. Timon. Nigrinus. Jugement des voyelles. J Paralipomeiia Lysiaca
[IL J. Polak]. Discours IV, VI, VII. < P. 373 >, mots employés par les ora-
teurs attiques et que l'on croit étrangers à leur langue. < P. 3»0>, paires 35
de mots synonymes dans Démosthène et dans Isocrate. % Ad Plutarchum
[J. J. H.]. Lyc. 27 ; Num. 1. f Tacitea [J. J. Hartman). Corrections de ponc-
tuation. H HorapoU. I, 5o [J. v. L.]. Lire: npoToiiT). f Ad CaluUi carmen
XXXXVIIII [P. H. Damstéj. Hartmann a montré que Catulle se vante d'être
un « Euphorionis cantor », « pessimus omnium poeta », un de ceux qu'a 4o
condamnés Gicéron ; il raille en même temps la vanité de Cicéron qui se
dit le meilleur des avocats, « oplimus omnium patronus ». La pièce est
ironique. Elle doit faire allusion au Pro Murena, ch. 13, à la fin, et
être de 63 ouH-' av. J.-CU Ad Aristophanis Plutum (J. van LeeuwenJ. Conjec-
tures. < P. 399 >, exemples de scolies passées dans le texte. Explications. 45
P. L.
SUÈDE ET NORVÈGE
Rédacteur général : Johann Ludwio Heibero.
t. NORVÈGE **
*
r, Norsk Theologish Tidsskrift, Nouv. série, t. HI, 1902. Les formules
l trinitaires dans les épîlres apostoliques [O. Mor]. Sens et origine des
a. DE PBU.OL. — Mevue des Revue* de 1902. XXVII. — 17
2t>8 1902. — SUÈDE ET NORVEGE.
expressions concernant la Trinité dans une dizaine de passages du Nouv.
Testament.
Slçrifter udgivne af Videnskabsselskabet i Christiana pour 1900.
Classe des lettres (Christiania 19al). Deux désignations du Christ (en
6 anglais) [A. Aall]. Les désignations àp-/Ti et çMv/i proviennent ou de Philon
ou de la doctrine stoïcienne-cynique. U Contributions Ijciennes, 3" partie
(en allemand) [A. TorpJ. Polémique contre Kalinka. L'inscr. d'Arnéai. Con-
jugaison lycienne. Discussion contre Thomsi.n. Hlf Pour 1901 (Christiania,
1962). Contribution à l'analyse de l'Iliade (en allemand) [S. EitremJ. La
ic réconciliation d'Achille avec Agamemnon, comme elle est racontée dans
le ch. T de l'Iliade, ne correspond pas à l'exposition donnée dans les ch. A
et I. Reconstruction hypothétique de la forme originale de la scène. \
Contributions lyciennes, 4» partie (en allemand) [A. Torp]. Sur les mois
çni, Qti. La stèle de Xanihias. K Éludes lyciennes, 2= partie (en allemand)
15 [S. BuggeJ. Explication d'une série de mots. H Contributions lyciennes,
5* partie (en allemand) [A. Torp]. Suite des notes précédentes. J. L. H.
SUÈDE
20 Eranos. Acta philologica Suecana. Vol. IV, fasc. 2-4 (1900-1902). Contri-
bution à la connaissance de l'enseignement grammatical au moyen âge,
particulièrement en ce qui concerne la Suède [Josef Liljeblad] (Eu suédois).
Après avoir donné un aperçu général des grammaires latines employées au
moyen dge, L. examine les traités de grammaire latine qui se trouvent
î5 à lu bibliothèque de l'Université d'Upsal et qui ont servi de base à l'ensei-
gnement de la grammaire latine en Suède au moyen âge. If Callimachea
[O. A. Danielson]. Discussions très détaillées sur certains passages des
hymnes II-VI. U Ramenia Byzanlina [V. Lundstrôm]. II. Après un examen
de tous les mss. de Marino Faliero, L. arrive à ce résultat qu'il s'agit, non
30 pas comme le pense Scrinzi, du plus ancien des deux personnages connus
sous ce nom, mais du plus jeune qui florissait au commencement du xvi" s.
— III. Nouvelles contributions aux poésies de Christophore de Mitylène.
— IV. Correction au litre d'un poème de Christophore Prolasecretis, que
L. considère comme identique à Christophore de Mitylène. — V. Sur les
35 épigrammes à l'adresse de Denys l'Aréopagite. — VI. Johannes Actuarius,
qui ordinairement est désigné comme < lils de Zacharie, » doit .s'appeler
Johannes Zacharias, le dernier nom étant son nom de famille. — VII. Sur
un poème d'Isidore de Péluse. H Johannis Frederici Gronovii ad Johannem
Schefferum Epistolae. Es autographis Upsaliensibus [E. Stromberg]. 16
40 lettres de Gronovius à Scheffer des années 1653-58, 1660-63, 1666, 1670-71, et ■
2 lettres de son fils Jacques au même Scheirer des années 1672 et 1678. Toutes
ces lettres sont en latin et ont un intérêt philologique, f In Velleium
Paterculum adnotationes [J. Paulson]. Remarques sur II, 5 et 66. H Emen-
dationes in Columellan [V. Lundstrôm]. V. Adnotationes in librum rei rus-
♦5 ticae decimum. Corrections à la préface § 3, v. 17, 130 sq., 173, 178, 190 sqq.,
242, .335 sq.. 346. 376. f Miscellanea [0. A. D.]. En allemand. Observations
sur l'épigramme à Eugnotos d'Akraiphiai v. 4, 5 et 15. tH Appendix.
Comptes rendus. G. TkOpea, Slurfi sugli Scriptoues Hislorix Angus(x I-V
[J. E. Hylen]. En allemand. Analyse. Recherches profondes. La bibliogra-
50 phie des ouvrages polémiques sur cette question aurait pu être plus com-
plète. fAug. Heisenberg, Analecta. Mitteilungen aus italien. Handschriften
byzantinischer Ghronographie [V. Lundstrôm]. En suédois. D'une grande
valeur. A. Enander.
ANZEIGER FUR SCHWEIZERISCHE ALTERTUMSKUNDE. 259
SUISSE
Rédacteur général : J. Le Coultre.
Anzeiger fur schweizerische Altertumskunde. Nouv. ser. VoJ.lV
1902-1903. N» 1. Le cimetière gallL-helvote de Vevey. Suite |NaefJ. Dans
cette nécropole, il faut remarquer l'absence complète de poteries. La sépul- lO
ture n" 15 présentait un cercueil en bois dont les deux tiers seulement
étaient couverts. Le couvercle devait être en dos d'dne. L'absence de clous
semble indiquer que les planches étaient réunies par des chevilles en bois
ou que le tout avait été creusé dans un tronc d'arbre. Il ne renfermait que
le bassin et les jambes d'un homme. 11 est possible que le reste ait été 15
incinéré. Deux fistules qu'on a trouvées dans celte sépulture etaientréunies
par une masse oxydée portant l'empreinte très nette d'un tissu. N» 16,
Épée intéressante par le bouton qui termine la poignée et par l'abserjce de
bielle. N» 18. Cercueil dont le couvercle est arrêté eu plan oblique. N° 22.
Obole massaliote déposée dans la main ou sous la main du squelette. 20
Quoique la date de cette monnaie soit très incertaine, on peut la considé-
rer comme très probablement antérieure à 200 av. J.-C. N» 26. Tombeau
d'un guerrier avec armes intéressantes : lance et épée brisées probablement
par rite funéraire; la poignée de l'épée est curieuse, umbo de forme
elliptique, avec armature en fer, déposé sur les cuisses du squelette. If î5
Nouvelles des cantons. Baden. Restes d'un édifice romain au bord de la
LImmat avec briques sans numéro de légion, flf N- 2 et .1. Construction
probable de l'ancien pont romain près d'Eschenz [Ad. Meinecko]. 11 devait
se composer de deux parties faisant un angle de 1-18°; il s'appuyait sur l'ile
Werd et se trouvait à trois quarts de kilomètre du caslel de Ganodurum 30
(Stein); quatre palées existent encore dans chaque bras du fleuve. Un sys-
tème de doubles païens assurait plus de st-ibilité qu'au pont de César, près
de Bonn. La largeur du tablier était de six mètres. Dans le bras septen.
trionai.le pont sur pilotis était remplacé par un pont de bateaux. H Nouvelles
inscriptions romaines d'Avenches [W. Wavre]. I Q. OTACILIO QVIR. 35
POLLINO Q. OTACILI Q. F. CERIALIS FILIU OMNIBVS IIONORIBVS
APVD SVOS INV...-OT IMMVNITATFM O ON. Les cinq
inscriptions sont trop fragmentaires pour être lues. La première peut
aider à comprendre le n» 1398 du musée d'Avenches (Uagen 42, Dunant 36).
La grandeur de ces inscr. fait comprendre l'importance de l'édifice (schola?) 40
auquel elles se rapportaient. Nous connaissons maintenant le nom de sept
membres de la famille Otacilius par les inscr. d'Avenches. Ils étaient
citoyens romains et appartenaient à la tribu Quirina. K Nouvelle des can-
tons. Objets divers découverts au théâtre d'Augst. — Il a été constaté que
les murs de la ville d'Olten, au N. de la ville, reposaient sur des fonde- 4S
ments romains. — Trouvaille à la Rossmettlenalp (Uri), à 2100 mètres de
hauteur, d'un certain nombre de monnaies rom. — A Nyon, petite lampe
rom. portant en relief deux gladiateurs ; grand nombre d'amphores. — Sur
le bouclier gallo-bel vête de Vevey [R. ForrerJ. Confirmation de l'hypothèse
de Naef sur sa forme elliptique <cf. supra>. Hlf N° 4. Le cimetière gallo- 50
helvète de Vevey [Naef]. Fin. N« 29. Très jeune enfant présentant
l'unique cas d'un anneau passé à la jambe. Ce cimetière se rapporte à la
période de 400 à 100 ou peut-être 58 av. J.-G. (époque de la Tène I ou II). A
260 1902. — SUISSE.
remarquer l'inhumation totale ou partielle dans des cercueils concurrem-
ment avec l'inhumation eu terre libre. Kace germanique ou liimrique,
dolichocéphale, t I^es marques de potier de la société d'archéologie de
Brugg [Eckinger]. La plupart des vases de celte collection viennent d'Italie
s et sont des trois premiers siècles de noire ère. Les marques indiquent
toujours le nom du maître potier. Catalogue de 13" marques de potier ou
de sept grafûtes. T Société pro Petinesca. Travaux des années 189Ï et 1899 :
Etude du Keltenwall, ouvrage en terre au sommet du Jensberg, antérieur
à l'époque romaine. Dégagement et restauration de la porte romaine de
10 Petinesca, près Studen. Travaux de 1900-1902. Découverte d'un grand mur
appuyé sur le Jensberg; tunnel en tuf; réservoirs qui devaient appartenir
à des bains. Corridors communiquant avec le tunnel et les réservoirs, con-
duisant directement dans la montagne et servant encore aujourd'hui à
l'écoulement des eaux. Continuation des travaux autour de la porte.
15 Chambres dont la signification est encore douteuse. Vases en terre sigillata;
hypocauste. H Nouvelles des cantons. Etablissement romain à Mumpf (Argo-
vie). Murs, espace octogone, briques romaines, canalisation. A Coire, décou-
verte d'un grand bâtiment appartenant à trois périodes dont les deux premiè-
res seraient romaines et la troisième franque; destination inconnue. If Com-
îo munications diverses. Fouilles au Murhiibel, Ober-Kulm (c. d'Argovie) [A.
Gessner]. Murs romains, t Moyens de chauffage des Romains [J. Mêler].
L'hypocauste était un appareil de chauffage, et non une disposition pour
faire sécher les murs. On a en effet constaté de la suie dans l'hypocauste
de Schalchmatthau (commune de Lunkofer). J. LG.
25 Écho des Alpes. 1902. 10» et 11" livr. A propos de l'itinéraire d'Annlbal
dans les Alpes (A. de Claparède]. Analysant ot commentant avec éloges la
thèse de doctorat de Azan, Annibal dans les Alfies (Paris, 1902) C. conclut
avec lui que Annibal a dû passer par le col du Clapier. Z.
Jahresheft des Vereins schweiz. Gymnasiallehrer. N" 23. La pro-
30 nonciation du c et du t dans le latin classique et son introduction dans la
pratique scolaire; projet de réforme [P. Meyer]. La prononciation du c et
du t dans le latin classique, équivalente à celle du k, était toujours la
même, quelle que fût la voyelle suivante. L'assimilation a commencé par
le groupe ti-f voy. Elle s'est manifestée ensuite dans le groupe ci-|-voy.
35 et plus tard, mais avant le vi« s., pour le c devant i et e hbres. Il y aurait
grand avantage à introduire dans les collèges une seule prononciation pour
ces deux lettres. J. LC.
TABLES
REVUE DES REVUES
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque désignent des études sur des
passages isolés dans les auteurs. — Chaque chiffre peut noter des articles
consécutifs sur un même sujet. — Les comptes rendus d'un môme ouvrage
ne sont pas tous relevés; on en pourra dresser la liste avec le nom de
l'auteur et les références de la troisième table. — L'abréviation suiv. peut
signaler des articles non consécutifs d'un mémo recueil sur le môme sujet.
académies 45,10.
aciidémique (philosophie) 28,26.
accent lat. 12,24.
Achillps Tatius 103,24.
Acron li4,10.
Adamanlius 44.35.
adverbes gr. 41,28. 104,1.
Aelius Stiln 73 36.
Aetius 23,26. 31.43.
Ai'lim 12.31.33. 72,40. îl.3,45.
Afrique 16,25. 27,20. 31,13. 49.16. .56,27.
89.13. 134,26. 165,45 suiv. 170.40. m,
1 suiv'. 181,8. 184,5.24,3'i suiv. 247,49,25.
AoniciM.TLKF. 79,17 suiv. 90 9.
Agroeciiis 1(2,28.
Akrori (médecin) 24,42.
Alcée 111.11. 114,50. 141,20. 214,46.
Ai.cHiMiE 116,43.
Alcibiiide 49,33.
Alciphroi. 27,.38. 194,27. 198,45. 257,23.
Aide Maniice 4,4.
AleclryOM 53,7.
Alexandre d'Alexandrie 11,23.
Alexandre le grand 6,10. 38,48. 90,1. 113,
36. 189,3.
Alexandre de Pleuron 52,33.
Alexandre Pnlyhistor lH,42.
Alexandrie .39,6. 119,36. 123,18. 193,26.
206,52,
Alexandrins (grammairiens) 3,8.
Alexis 216, 19.
allitération lat. 10,48.
alphabet gr. 25,15. 158,31. — lat. 29,6.
109.18.
Arabroise 8,41. 10,.33. 56,H,49. 145,13.
Ammien Marcellin 58,10*. 109,8*. 145,1.
2u0,.38. 211,11.
Anacréon 106,4*.
Anastase le Sinaïte 247,.35.
Anaxagoras 6,42.
Anaximandre 6,41.
.\naximène 6,41.
Andocide 64,8.
Annales 11.3,7. 110,20. 191,5.3.
Anthologie gr. 2:;8,3. 2.58,47. — lat. épigr.
101,50. 102,1:1,18,27. 116,3. 140,19.
148,30. 198,19.
Antigonides (les) 15,34.
Anlioche 206,48.
Antiocluis de Syracuse 136,43.
Antiphane 241,2.
Antiphon 32,47.
ANTIQUITES 49,20. 107,45. 131,48. 134,
44. 214,35. 240,33,42. 255,42. — gr, 26,
30. 27,53 28.20 29.17, 53.19.45. 54,48.
55,5. 131,25. 136,25. 151,17 152,25.
198.21.27.32 199,15. 203,21. 211.21.
229 36. 2.34,1, 252,16.— rom. 27.32.
2S,.32. 29.35. ii,16, 96.32. 111.3. 113.3.
121,50 128,6. 137,38 suiv. 151,49. 152,
2i. 153.27. 169,47. 207,46. 203,47. 229,
6,28. 240.43. 242.16.
Antislhène 152,12. 155,12.
,\ntoninus 'Marcus) 31.53. 212,2'i*.
apocryphes chrétiens 95,7. 105,51. 106,11.
Apollinaire de Laodicée 38,31.
26'2
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Apollodore (mythographe) 20,8.
Apollodore (chronique d') 47,31. 101,22.
Apollon 14,38.
Apollonii legis Tyrii (Historia) 125,29.
Apollonius Dvscole 26,34. 52,42".
Apollonius de' Tyaae 112,48. 123,40.
Apollonius de Rhodes 132,50. 163,40. 240,
40.
Appien 29,27.
Apulée 6.16. 9,27. 12,38. 28,8. 60,37. 92,
40'. 140.7-. 150,33.
Arabie 122.28.
Ara- us 24,41. 37,25.
ARCHEOLOGIE 23,8. 24,3 69,9 sniv. 86,
40, 100,43. 128,53. 129.14. 130,9. 174.1
suiv. 185,15 suiv. 192,39. 201,2,10. 215,
48. 218,43. 224,4i). 241,4. 250,28. —
chrétienne 4,37. 29,52. 42,30. 4.3,53. 49,
9. 107,18. 170,26. 208,8. 248.12. 219,2,
- gr. 33.38. 60,10 suiv. 69,17 suiv.
86.3. 118,35. 119,32 suiv. 122,1. 123,19.
127.41, 127..53. 129,25,49. 130,21,31.
134,50. 161,41. 165,2.175,14 suiv. 186,
29 suiv. 193,26. 202,43. 205,39 suiv.
213.51,52. 21 '.,5. 220,4 suiv, 226 41 suiv.
230,15 suiv, 232,47 suiv, 236,7 suiv. —
rom. 23,40. 29,37. S0,43. 3i,12. 35,36
suiv. 43,39. 45,45. 47,37. 69,40. 84,21
suiv. 85,40 suiv. 86,33. 95.3. 118,31.
119,43 suiv. 120,26 suiv. 123,44. 124,
18,47. 128,52. 142.39. 148.12 suiv. 162,
14. 165,18 suiv. 170,20. 181,27. 184.46
suiv. 186,3 suiv. 194,42. 214,5. 210,53.
244, 41 suiv. 259,9 suiv.
Archiloque 108,51. 164,10.
Archimède 15,6.8,14. 32,7 suiv.
ARcuiTECTunE 1.3i,38. 139,25. — chrét. 48,
10. — gr. 4,7. 29,19. 101,31. 157,37
suiv. 236,7. — rom. 27,4. 46,50, 50,25.
260,21.
Arélhas 212,19. 216,5. 217,23.
Aristarque de Samos 6,30. 108,44.
Aristéas 23,15. 31,28. 149,37.
Arislobule 113,40.
Arislonicus 256,39.
Aristophane 25,5. 106,25. 152,52. 164,4.
255,47. — Ach. 27,25. 254,53-. — Au.
242,17*. 243,5. 254,25*. 256.1*. —
Eccles. 156,49, — Eq. 27,25. 88,46.
212,15*. 213,12*. 256,50*. — Plut. 256,
46*. 257,35*,44*. — «an. 4,22. 5,6*. 112,
32*. — riiesm. 228,2. — scol. 89,45.
256,49.
Aristote 6,16 7,47. 15,9. 22,7. 23,22. 24,
22. 26,4. 32,53. ^3,18. 53,20. 101,18.
129,27. 136.37. 139,29. 215,8. 223,21*.
255,43*. — Ath. Hep. 227,18*. 228,35*,
39*. 229,33*. 244,1*, — De anima 22,
53. 27,48. — Elh. .Vie. 23,25. 212.24*.
219.8*. — riiys. 6,32, — Poét. 136,50.
— Polit. 28,43. 217,45*. — Rh. 114,44.
Aristote (pseudo-) De A/c/iis. 5,20.
AristDxène 205.17.
armée 14,14. 191,52. — rom. 13,18. 14.15.
16,27. 22.4. 50,12. 84,31 suiv. 85,40
suiv. 92,1.5. 94,48. 103,2. 110,9. 120,30
suiv. 138,46,49.53. 153,4,25. 154,5.
arpenteurs rom. 32,31. 63,34. 165,45.
Arrien 113,40. 138,45.
Art 24,1,35. 25,30. 29.48. 40,.38. 69,9
suiv. 101.1'.. 128,1. 154,47. 169,12,44.
article gr. 30,45.
Asclépiade de Bithynie 111,28.
Asconius 74,25.
Aslidamas 108,43.
AsTROLOOiE 22,21. 57,3. 129,23. 195,51.
200,53. 201,37,51. 21.3.25.
AsTROso.\iiE 14,47 suiv. 63,36. 134,41. 241,
38.
Alhana.se 47,23.
Athénée 25.,34. 52,37*,40*. 94,18. 216,19.
Athène>! 5,42. 88,31. 101,31. 106,20. 119,
38. 147.35. 157,45,53. 239,41,
Attide 18,36.
Attis 26,11. 53,14.
Auguste (Monument d'Ancyre) 12,31. 17,3.
Augustin 10,3i, 43,9. 55,47. 56,10. 57,34.
191 31 218 29.
Aulu-Gelle"73/i9.' 159, 34. 242,47.
Aurelius Victor 8,16.
Ausone 116,6.
AUTEURS 128,41. - gr. 124,13. 131,10.
142,30. 151,28. 217,26. — lat. 106,27.
128,4.
Averroès 1.36.50.
Avianus 107,28. 109,11.
Avienus 213,16.
B
Babrins 11,42. 12,2. 51,23. 108,46.
Bacchvlides 5,1.
bains ï.34,18. 168,:i6.
banques 13.50.
Basile d'Achrida 28,7.
Basile de Césarée 146,1. 213,a3.
Bible 47,23. 104,43. 118,10. 194,6. Voy.
Testament (ancien, nouveau).
BiBLioGRAPuiE 35,19. 138.20.
bibliothèques 44,23. 142,49. 195,6.
Boèce 12,43. 32,19. 33.25. 56,35. 136,13.
Boeckh (Aug.) 87,-39. 93,49.
Byzantine (littérature) 23,36. 25,38. 29,
27. 30,6. 36,29. 150,1 . 258,28.
Cale.'ïdbier 39,40. 111,5. 112,50. 161,19.
179,33.
Callimaque 52,42*. 55,17. 112,15. 124,19*.
258,27*.
Callisthènes (pseudo) 30,17.
Callistrate 107,33.
Calpuinius Klaccus 73,17.
Caipurnius Siculus 212,39. 216,12*.
Calvus 242,46.
Caracalla 13,17.
Carmen aduersus Flauianum 130,6.
Carnéade 52,5.
Carthage 130,20.
Cassiodorc 143,10, 242,3.
Caton 110.50. 150,11. — agr. 10,6. 102,
19. 140,4*. 255,21*.
Caton (Dionysius) 107,37.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
263
Catulle 10.21-. llfi.30. liO,'»"- 198,1. 218,
22V 219,H. 257,38.
Calulle (inimograplip) 243,30.
(^else (philosophe) 0,51.
Ci;i.TiouE 2.5,42. 28,/.8. 127,22. 171.1 i.
189,15 suiv.
Censoriiuis 110,4.
Cér.\.miquf. 29,4. 120,50. 131,11. M^'^.U)
suiv. 167,7 suiv. 171,22 suiv. lSi,24.
220.7 suiv. 226,4fi suiv. 2(50,3 — «i'.
5 46 6,2. 31,31. 60.46 suiv. 85,11 suiv.
110,37. 130.10. 157,35. 177,42. 180.25.
38 185,29,52 218.42. 232,21 suiv. 234,
23. 235,'i'i suiv. 248,52.
César 98,18. 118,6. 169,3. 18i,34. 185,5,
11. — 6. c. 110,47. - 6. {/■ 9ô,.51*.
106,37'. 119,52*. 137,29*. 173,43. 201,
39*. 212,27*.
César (Pseudo-) 121,48.
chaînes 91,1.
Chalcédoine 39,17.
Chalcidius 56,51. 104,27.
chansons 129,4.
chimie 220,2,
Chiron [Mulomedicina) 9,33.
cliirurf;ie 12,45.
Chbistianis.mb (histoire du) 2S,1.52. 29,12.
45.29. 55.35. 91,45. 116,48. 164,53.
169,20. 181,13. 195,9.
Chronicon Paschale 3f,?>. .39,30.
chroniques 52,51. 114,10.
Chronique de l'aros 18,50.
Chro.n,.loqie gr. 17,13. 19,13. 30,13 5:^,
45. 104,30. — rom. 28,21. 53,50. 78,
10. 139,4.
Chrysippe 104,10.213,27*. 239,17.
Cicéron 9,26. 10,28. 25,9. 42,53. 43,25.
47,21. 86.25. 97,45. 103.15. 111,18.
158,29. 1615,28. 197,41. 198,4. 215,10.
216 9. 257,41. — Discours 67,23 suiv.
72,48 suiv. 122,27. 164,17. 211,1. 216,
46. 217,33,49. 218,29. -- Caec. 174,
18. — Cael. 52,43*. — Imp. l'omp.
128,18. 142,12,53. 149,44. — Ler,. ,ir/r.
208,41. 252,14*. — Mil. 252,28. —
Mur. 130,34. 257,4.3*. - Phit. 54,34*.
129,11. 210,53. — Plane. 100,16. 126,
49. — Ver. 52.13*. — Lettres 87,21.
— Alt. 22,27. 111,9*. 2Uf,35*. 219,
12* .24*. — Fam. 24 46. 43,1. — Q. fr.
29,7*. 114,8*. 160,39*. — Philosophie :
Cat. mai. 161,22. 175,11*.45*. 181,49.
— Leq. 228,33*. - .Va<. D 52,6. 14i,
.5*. 163,51*.— Tusc. 212,2.8;. — linÉ-
TORiQUE (ouvn.^QES ue) 89.9.11)0,43. 241,
21. — Oralore (de) 155,14. 214,31*.
241,47.— Top. 250,15. — Aral. 9,30.
213,15*. — scol. 74,25.
Cilicie 133,45.
cirioncisioo 12,52.
Ciris 49,51. 51,46. 52,44*. 100,47. 109,51.
112,24. 119,6. 128,19.
civilisation ^r. 4,13.
('laude I (empereur) 16,45.
llléinent (l'Alexandrie 7,29. 22,.32. 162,51.
r.iéineut de Home 48,37.
Clémeutins (apocrypijes) 223,11.
Cléonides 52,34*.
Clitarque 113,40.
Clitomaque 52,7.
Cluvius liufus 123.14.
Coluraelle 11,34*. 32,33. 258,44*.
comiques (poètes) gr. 28,43. 93,31. 118,
49. 253,2.
composition gr. 91,36. 126,4. — lat. 11,
8,10. 43,5.
composition gr. 91,36. 126,4. — lat. H,
8.40. 43.5.
conjonctions «r. 27.2. 108,1. — lat. 197,
47. 198,4,38. 199,7. 215,10,15.
Constantin 39.9 51.29. 52,47. 135,49.
136,9. 173.15 224,6.
Consiantinople 52,47. 135,13.
Corinne 116.17.
Corinthe 89,53. 157,49,50. 159,3,21.
Cornélie 139,44.
Cornélius Gallus 34,41. 49,52. 51,23. 119,
6. 128,18. 210,27.
Cornélius Népos 8,38.
Corneto 5,48.
Cornilicius 33,40. 134,4*,
Corvin (Mathiiis) 118.7.
Cosmas Indicopleustes 126,13.
Crantor 123,23.
Crète 18 14. 45.50. 94,41. 110,17. 158,21.
158,49. 174,18. 175,12. 195,43. 236,30.
240,46. 250,28. 251,15.
Crimée 16,28.
Critique des textes 162,24. 215,49.
Ctésiis 254,21.
CH(e.r 217,4,47*.
Curtius (E.) 45.53.
Cybèle 26,11. 97.40. 1.39,53. 257,5.
Cyprien 56,30. 152,37. 153,51. 197,34.
Cypiien (pseudo-) 11,25.
Cyriaque d'Ancône 92,35. 240,12.
Gyzique 220,53. 221,29,31.
Dalmatie 27,12. 38.48, 102,29. 134,13,23.
déclinaisons (svntiixe des) lat. 29.53. 34,
10. 109,13. 160,40. 161,17. 216,33. 252,
49.
Dédale 55,15.
Delphes 17.34. 20.12. 28,14. .30,13. 54,
32,48. 62,18. 106,51. 109,23. 119,33.
125.32.
Démétrius Cydonius 47,44.
Démétrius de Phalères 25,22. 45,39. 155,
3,).
Démétrius (pseudo-) 139,30.
Démocrile 6,28.42. 50,5 111,26. 116,38.
Démosthène 13,45*. 22,19. 24.10. 28,15.
29,43. 33,48. 49.49*. 87,34. 94,35. 97,
14. 100,40. 111,46. 115,22. 117,7. 122,
17. 129,53. 163,2*. 215,2*. 229,12*.
257,36.
Denys d'ilali.-arnasse 26,43. 48,30. 54.53.
103,53. 213.28*. 222,52. 227,6*. 228,15*.
229.2. 256.2.5*, 50*.
Denys de Milet 18,28.
Denys le Thrace 26,14.
dérivation gr. 41,1.
Dexippe 58,11*.
dialectes gr. 21,33. 185,33. 251,10.
264
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Dic/j/« 37,31. 95,22. 105,41.
Didyme 115,22.
Digestes 14U,8'.
Diodore 125.3. 138,26. 162,34.
Diogèrie 6,42.
Diofîène il'Apollonie 6,28.
Diogène Ijiiërce 53,32.
Diogiiète (lettre k) 91,25.
Diokiès de Carystos 24,41.
Diomède (grara.) 128,44*.
Dion Ca-ssius 14,30*. 31,30. 106.7.
Dion Chrysostome 52,25. 142,23. 155,35.
Dio.-;coiide 60,37.
Diphile 2(J5,38.
Dirae 253,42.
DivixATio.N 186,10. — gr. 54,35.
Dolichenu.^ 2i,5. 197,17.
Uonat 8,46,47. 12,40. 47.6. 74.11,18 suiv.
dnimaliques (poi'les) gr. 25,3. Iu4.15.
DROIT 13,6.suiv. 24,48. 26,40. 31,23. 100,
23. — gi'. 21,35. 45,47. 124,24. 227,20.
242,31. — rom. 87,5. 114,10. 202,27.
256,37. 257,25.
droit canon 88,48.
écriture 214.39.
Egine 108,47.
Egypte 12,52 suiv. 24,37. 27,31. 30,20.
38,46. 39,2. 42,20. 43,21. 105,46. 110,
17. 115,8. 129,49. 130,31. 139,4. 153,
•21,35. 188,24, 211,27. 233,29.
égyptiens (dieux) 36,6. 139,22. 177,40. 185,
22. 195,35.200,41.
Electre 28,13.
élégiaques (poètes) iat. 31.9. 113,41,
Eleusis 88,9, 196,11,23. 230,21.
Elien 52..S6*. 255,4.
Empédccle 6,28,39.
empereurs romains 16,11. 17,28. 18,5. 109,
20. 115,4. 120,11. 184,11.,
enfers 50,32. 101,12. 109,26.132,52. 179,
14. 211.27. 212,50.
Ennius 23,28. 86,25. 214,91*.
Enaodius 31,48. 42,2. 127,24. 207,35.
208,10.
Ense]g.\e.ment 22,13. 31,25. 119,25 suiv.
130,49 suiv.
enseignement (livres d') 25,19. .33,42 suiv.
96,34 suiv. 121,3i suiv. 130,45 suiv.
141,10 suiv. 241,23 suiv.
Ephore 30,16.
Epicharme 105.14. 112,35*.
Epicure 6,28. 111,25. 160,22. 216,9. 218,
25. 251 53
Epidàure '54,32. 149,51. 153,33. 2.39,5.
EHIGRAI'HIK 51,34. 92,36. 153,51. —
chrét. 26,10, 162,30. 178.12. — gr. 1.3,
44. 19,21,44 suiv. 21,10,33. 25,'ll. 28,5.
31,11. 43,45, 50,30. 52,40,38. 5'i..35,49.
55,30. 62,8. 63,10. 103,53. 104,5,35,36,
39. 108,47 109,24. 110,6. 111,1. 113,19,
115,41. 116,35. 121,38. 124,36. 125,40.
i;i3,23 SUIV. 138,3 suiv. 140,42. 1.5.3,33,
44. 154,9. 155.37. 157,36 suiv. 175,30
suiv. 181,18. 186,1 suiv, 197,35 suiv.
201,16 suiv. 203,7 suiv. 213,14. 216,22,
220.51 suiv. 226,47 suiv. 231 ,.30 suiv.
233.52 suiv. 245,42. 246.15. 249,4. —
Iat. 10,.36, 17,44 suiv. 23.7. 27,11. 31,
53. 54.6. 56,23. 58,45. 84,23 suiv. 85,
49. 97,37. 101,50 suiv. 111,2. 111,9.
116,2. 120,10. 133,18 suiv. 137..32 suiv.
148,16 suiv. 150,.30. 153,25. 154,11,16.
157,38 suiv. 165,27 suiv. 170,48 suiv.
173.38. 175,21 suiv. 181.6. 186,3 suiv.
189,22. 198,17 suiv. 200,40 suiv. 207,15.
220,51. 245,10 suiv. 249,10,23. 250,23.
259 35.
Epimé'nide 154,28.
Epij.liane (saint) 37,22. 115,47.
Epiloma Liuii 11,30.
Epiloine Caesarum 8,14.
Epona 85.49. 186,a3.
épopée 31,20. — gr. 92,20. 200,28.
Eratosthènes 101,2.5. 113,.3S.
Eschine 31,21. 100,4.5. 117.12.
Eschyle 25,4. 34,16, 163,19. 218,18. 239,
13. — Ag. 163,12. 190,49. 244,37*. —
Cho. 19,9. 88.25. 122,43. 219,35. —
Eum. 29,9. 122,45. — Orest. 161,24.
— Pers. 28,25. 129,35. 162..34. —
Prom. 5.2*. 119,17. 161.24. 210,49. —
Sept. 238,39*. — Sup. 52,40*. — fragm.
30,16.
Esculape 20,7.
Esope 38,16. 39,39. 52,40. 120,10. 133,18.
246,.35.
Esséniens 6,48.
Estienne (Henri) 3,22.
Ethnoobaphie 120,1,
Etienne de iivzance 57,5.
étrusque (langue) 9.48. 11,45. 47,28. 88,
51 127 .33. 254 22.
Etrusques' 16,38. 111,5. 123,45. 240,33.
ErYMOLOoiE 20,2 suiv. 29,21. — gr. 21,5,
17. 58,41 suiv. 177,48. 182.53. 202,52.
— Iat. 10,22.41. 11,1. 20,10. 21,7,22.
58,13 suiv. 177,49. 183.27,30.
Euclide 1,5,6. 33,18. 156,24.
Euripide 5,4*. 27,14. 34,47. 55,15. 116,11.
1.36,41. 177.15. 227.1*. — Aie. 23,52.
126.39. 162.6. 241,18, — liacch. 215,1.
— Cycl. 202,14. — Uec. 28,35. —
Uipp. 163,20*. 256,24*. — Ion 52,9. —
Iph. Aid.2bifi0-. — Ipli. Taur. 22ï,30*.
Or. 110,.30. — Tro. 28,35. — fr. 108,
43.
Eusèbe de Césarée 18,42. 23,8. 27,40.
41,43. 186,43. 216,6.217,23.
Eustathe 112,2.
Euthias 198,15.
Eutrope 11,30.
Fabius Pictor 214,29.
fable 164,9.
l'astes 138.31.
Favonins Eulogius 104,27. 107,22.
Kestus (breiiiarium) 11,28.
Festus (gram.) 73,43. 159,25.
Firmicus .Maternus 106,32.
Florus 8,21*. 9,37*. 11,30. 111,3*.
I.
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
265
FOLK-LORE 160,37. 161,5. 217,16. 227,
47.
Fortunat 25,14. 86,/)3.
frpsques 5.43. Vov. peinture.
Kronton 1,37,59. 139,52.
FulRPnce 74.13.
funérailles 61,11. 139,10.
Galieii 22,29. 114,6. 115,3.3. 217,22.
Giilllée 32.50.
Gaule 31,38. H9,'i5./,8. 127,22. 173.38,
43. 186,48. 189,16 suiv. 200,35 suiv.
207,15 suiv. 2^,1 suiv.
GennHdius 8.35.
GEOGRAPHIE 25,50. 29,14. .30,52. 31,52.
34,1',. 47.52. 51,27. 54,39. 56,52.87,11.
96.39. 100,12. 118,24. 121,7. 138,31.
194,29,37.201.11. 205, 'i5. 223,27. 250,3.
Germains 90,1 i. 92,20, 101,15. 120,26.
123,21 153,41.
Gerniînicus scol. 74,41.
Germanie 121,7. 114,25.
Girard (Jules) 181.21.
glossaires lat. 11,19. 23,49. 74,45 suiv.
119,15. 137,20.
G[,vpTiguE 22,44. 51.4.
gnosliques 115,52. 195,27,45. 196,1,,34. .
Goethe l05,14.
Gorgias 64,2. i
Gotlis 58.8. 218,52.
GliA.Vl.MAlliE 98,36.
grammairiens 1,-it. 73,29 suiv.
Granius Licinianus 26,,37, 27,42.
Grannus (Apollon) 35,,32.
GlîEU 12,2,3. 14,19. 22,4. 24,16. 27.1.3.
37,44. 4 1 .25. /.8,53. 87,.30. 97,35. 100,
42. 118.40. 125,33. 137,6. 149,41.
grec (néo-) 45,17. 122,47. 148,53.
Grèce 30,42. 197,3.
Grégoire de Nazianze li5,52. 197,31.
199,4. 211,20.
Grégoire de Nvsse 42,33.
Grégoire le grand 181,26. 241,53". 242,33,
Gronov (J. F.) 258,38.
H
llaurien 50,8.
hagiographie 22,.34. 27,50, ,39,29. 41,51.
48.5. 102,32. 112,14. 155,18. 159,46.
191,42. 207.3.
Haniiibal 47,35. 95,29, 106,30. 137.13.
138,28. 202,4. 208,3, 239,23. 253,4.
260,25.
Hécatée 136,47,
Hégésippe 8, 10.
Heinsius (N,) 214,20.
lléliodore 88,29 118,14.
Ilélios 39,9, 146,21.
Hellanicus 26,38. 6i,26. 125,42.
Héraclide (lu Pont 6,28.
Heraclite 6,il. 43,25. 44,15. 96,49. 98,
.30. 199.1.
Hercule 101.47. 102,10.
Hermas 188,17,
Herniésiana.x 25,34.
Hermias 127.31.
Hermogène 13,12. 55,2,
Hérodieu 103,32. 107.8. 118,14.
Hérodote 18,24*. 21, !0*. 22,17.28,51.49,
43'. 66.34. 104.14. 107,14*. 108,44.
120.9. 132,50.51*. 136,46 160,,S7. 161,
5. 162,34. 163,49*. 164,10. 175,50, 186,
42', .203,49, 229.51. 235,53. 236,5*.
254;44. 255,45*.
Héron d'Alexandrie 15,2,8,12. .32,16 suiv.
63,29,32.35. 190,50.
HéroDdas 13,39. 26,52*. 169,26. 200,20.
Hésiode 47,51. 92,38. 107,32. 132,50,
163,8.
Hesperica famina 219,3. 223,15.
Hesychius 133,2.
Hiéroklès le stoïcien 40,11.
Hiéron 26,2. 105,,38,
Hilaire de Poitiers 194,46.
Hippocrate 32,48, 104,14. 132,50, 198,52.
Hippolyte de Home 11,22. 53,14*. 86,45.
91,25. 115,53. 196,3.
Hippolyte de Thobes 37,37.
HlSTOIliE 25,16. 28,41,30,11. 57,9 suiv.
89,38.50 suiv. 92,1, 97,29, 98,19, 113,
45. 207,,51. 21,3,2. 254.16 suiv. —
grecque 15.23 suiv. 26,49. 27,9, 28,
47. 30,21,30,37, 43,3, 48,16, 57,13 suiv.
66,34 suiv. 90,43. 92,42, 94.15 95,12,
12. 1.31,6,28. 138,25. 151,48, 153,15.
■ 162,34. 194,47. 196,40, 208,28.48. 222,
3. 230,.37. 241,14. 243,23 244,1,22.
253.29, — rom. 16,11 suiv, 22,26,46.
■ 24,26. 29.2. 42,46. 49,3, 51,40. 53,50.
57,12 suiv. 70.20 suiv. 75.15 suiv, 76,
H5 suiv. 94,29. 113,1. 122,7. 131,29.
13,5,23. 1,38,33, 143,8.47, 158.40, 161.
31, 181.1. 192,37. 200.28. 207,31,43.
208,10,30. 241/28, 248,5.
HISTOIHE LlTl'EnAlHE 21,50. 25,1. 31,
23. 48,11. 170,33. — gr. 31,28. 63,41,
93,50, 181,11. 199,14, 211,15. 216,52.
253,8. — lat. 26,47. 163.5. 198.23,47.
HISTOIRE NATURELLE 26,51. 31.35. 78,25.
Historia Auffusla 10,19 21.32. ,58,11*.
87,19, 106,7. 113,,31. 201,40*. 211,12.
254,17,
historiens 91.48. 120,1. — gr. 64 23. —
rora. 109,45. 160,13,
Homère 22,39. 31,2. 34,24, 44,27. 44,30,
52. 45,4, 48,35, 67,40 suiv. 100,50.
105,23. 107,3,30. 110.16 119,13. 126,
52. 129.31. 141,40. 212,9. 218,18. —
langue 20,37. 95,14. 11)3,19. 104,12.
106,40, 1,32,50, — arch ologie 24,19.
43,41. 101,17. 110,44. 148.4. 214,47.
230,23. — question homérique 92.11.
98,1, 156.27,31.42, 250.48. — scol, 27,
46. — H. 13,44*. 21,47. 35,5. 87,25.
107,.33, 122,41. 126,30. 127.45. 128.:M.
204,40. 252,17*. 254,22*, 250,3i*,39.
258,3, — Od. 26,53. 87.26, gg.-'i. 105,
,36*. 119,3'i. 127.15. 128,22.31. 152,44,
157,49, 199.28,41. 202,14. 211,4.3, 214,
47*. 2.53,40*. — Hymn. 51,17. 107,29*.
Horace 29,30. ,31,47-, 34,31,5(1. 6,5,22 suiv.
8<i,25. 91,20. 96,8. 112,23*. 164.10.
240,47, 243,22. - A. p. 155,.34. 253,
266
TABLKS DE LA REVUE DES REVUES.
H. — Epist. 34,40. 95,44. 219,6%10-.
— Epod. 9,30*. 99,1,13. 102.9- . 216,
31*. 843.21*. - Od. 24,12. 34.6', 31-.
99,7,l.'î.25. 126.31. l.'?9,47. 144,23. 160,
.3. 162,18. 163,36*.42*. 212.52. 213.36*.
215,1,3*. 216,13*. 217,31. 219.22. 244,10.
252,11*,28*,44*. 253.7. - Sal. 27.41.
.34,51*. 92,.5. 144.8*. 161,7. 163.31. 197,
21. 219.6*,10*, 257,29*. — scol. 12,42,
74,37. 144,10.24*.
Horapollon 257,33.
Humanisme (histoire db i.') 22,50. 121,.32.
128,8. 130,37. 137,23. 1(9,11. 181,41.
192,27.
Hygiii 54,42.
Hypéride 119,25.
Hypsislos 104,47.
Ico.NOOBAPHiE gr. 23,50. 100,18. 239,13.
Ignace d'Antioche 47,18.
Ulyricum 102,28.
Imprimerie (histoire de l') .3,22. 87,35.
194.52.
Inde 25,51. 27,24. 222,18.
l"do-eiiropéeus 89,37,42.
lo 45,31.
Irénée 11,23. 115,49.
Isée 211,43.
Isidore 226.28.
Isocrate 29,43. 31,41.49,34. 64.19.111,41.
117,11. 1.36,41. 138.26. 215,8. 257,36.
lUlicus (Homeriis lalinus) 107,3.
Italicus (liistorien) 30,33. .
Italie 125,15.
Jean Chrysoslome 48,11. 56,31. 109,20.
136,21. 211,18.
Jérôme 12,28. 28,40. 39,48. 43,7. 182,33.
jeux 134,28. 205,27. — séculaires 46,44.
130,45.
Jordanès 58.10*. 218,52.
Joseph 254.51.
Josèphft (Fliivius) 8,40, 16,20,52. 19,12.
26,26. 56,48. 57,1. 256.32.
Juifs 27,35. 41,22. 8s,23. 139,35. 186,24.
191,24. 205,38.
Jules .\fricain 43,30.
Julien (emppreur) 7.18. 55,52. 58,3. 107,
10. 144,36. 175,5. 186,37. 198,21,27.
2(X),37.
Julius Exsuperanlius 9,40.
.jurisconsultes 21,51.
Justin (M. luniauus lustinus) 12,36. 18,35.
120,20.
Ju.stin (martvr) 7.3. 26.44. 152.15.
Justinien 25,9. 40,47. 88.46. 196.42.
Juvénal .33,14. 43,6. 7i,43. 105,22. 142,25.
160,50. 163,53. 169.38. 212,43. 217.36
241,48. 253,7*. 251,37.
K^tor 18,48.51.
Kiepert (H.) 46,53.
Lactance 7,42. 10,40. 170,10.
LadantiuB Placidus 74,42. 109,9.
LATIN 8,13 suiv. 24,51. .31,53. 89,12. 95,
10. 109,16. 129.6. 140,3. 154,16. 211,
35. 218,35. 255.10.
latin médiéval 12,20, 148,50. 149,1,15.
Lemnns 15,52.
Léon le philosophe 148.10. 149,34.
Léonard de Vinci .33,11.
Leucippe 6,26. 50,5
LExiœnRApHiF. : gr. 30.27. 52,27. 198.34.52.
215,29. 217,17,42. 2.30,12. 231,1.5.235,
31. 243,39. — lat. 8,13 suiv. 82,26 suiv.
114,13. ,140,5. 217,12. 241,27. 250,-44.
252,50.
Libanius 145,10.
ligure 132,35.
LINGUISTIQUE 19.30 suiv. 22,15. 25.32.
28,24. 31.1.24. 31,39. 58,8 suiv. 86,1,4.
86,53. 87,15. 120,15 suiv. 124,50. 131,
25 suiv. 164.28. 194,44.
littérature chrétienne 38,25,35. 41,38. Voy.
Pères de l'Eglise.
Livius Andronicus 89,46.
Logos 6,22.
Lombards 218,53.
Lonj;in (pseudo-) {Du Sublime) 110,48*.
139,28*. 214,15*.
Lucain 11,50*, 52*. 54,.37. 163,52. 176,2*.
187.7*. 255,25. — scol. 74,42. 105,18.
153,17*. 243,37.
Lucien 40,50. 44.12 92,28. 108,29. 127,2.
185,41. 213.32 257,32*. — scol. 91,27.
Lucrèce 12,28. 20.35". 29.40*. 32,53. 96,
16. 111,20.122,33*. 124,.S*. 129,44.214,
18*. 244,31. 251,52*.53. 252,27. 253,28.
lycieu 19.47. 45.27. 258.8,14,15.
Lycophrnn 104.8. 191,30. 216,19*.
Lydie 120,7. 125,1.
lyriques gr. 3 2. 26,23. 46,13. 100,36.
129 52 221 33
Lysias 2K49.'25',5. 49,48*. 52,30*. 64,8,
13. 87,18. 100,15. 108,53. 126,21. 242,
6. 257,33.
Lysippe 36,19. 117,32.
M
Macrobe 8,39*. 11,K*. 52,3.3*. 139.39.
Magie 5,35. 10,36. 41,11. 102,32. 112,27.
152,1. 158.21. 167.9. 212,50.
Malalas .39,28. 107,18.
M-ilte 29 52.
iManassès (historien) 30,33. ' ::{8,7. 39,46.
135,12. 139,37.
Mniiilius 8,36* ,39*. 21..53 22,22. 31,22.
Marc Aurèle 6,50. 140,28.
.Vlarccllus de Bordeaux 27,52.
marine gr. 237.18.
.Martial 8,26. 21.9*. 87,43. 122.33*. 216,
36. 242,4*. 213.50. 251,43. 253.1.
MATHEMATIQUES 15.11. .32.1 suiv. 6.3,
22 suiv. 156,16 suiv. 173,20.
Mattliieu d'Ephése 31,45.
.Vlaximianus 105,22.
Mécène 25,26.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
267
MunEciNE 28.31,46. 30,22. 31,43. 44,8,21.
60,34. 78,29. 89,4. 92,8. 111,20. 253,36.
médecins ^r. 24,41. — rom. 138,52.
Mélilon 11,21.
Ménandre (poêle comique) 52,19 113,44.
119,26. 205,28. 227,53*. 2S6.17.
Ménandre (historien) 17,2. 19,12.
Mercure 36,14.
mélallurgie 84.17.
MKTRIQUH 106.46. 128,13. 129,6. — sr. 4,
41. 22,49. 24,7. 26,33. 43.43. 92,25.
116.11. 159,51. 16'i,8 193,29. 221,32.
— lat. 5,25. 22.23. 26,46. 139,42. 159,
36. 160,20. 162.18. 163.31. 191,4.
mélrique (prose) 10,29. 29,42. 39.46. 87,
48. 97,45. 107,22. 113,31. 140,26. 153,
51 . 197,39.
Métrodorc 135,1.
METBOLOGJE : égyptienne 13,40. 242,5.
— gr. 55.29. — rom. 179,17.
mime 176,45.
Minucius Félix 7,8. 56.29. 142,5. 153,46.
Mitiira 35,29. 84,43. 109,39. 118,39. 127,
43. 185,15. 195.19.
mobilier 61,43. 249.51.
Moïse de Khorène 30,52. 106,15. 188,45.
monacliisme 178,19.
Morphologie : cr. 59.15. 91.5. 111,44.
114,20. 1.32,.30. ri3,48. 182,.39. 217,28.
227,3S, — lat. 10,24. 19,.35,48,52. 52,
43. 131,31. 132.45. 133.5. 152,16. 213,
20. 218,23. 243,.36.
mosaïques 37,16. 39,10. 84.51. 85,10,25.
135,28. 158,36. 166,5. 167.16,35. 168,
34. 170,52. 171.7. 174,17,37. 176,2<.).
178,13. 180,19. 249,4.
Muller (Max) 14,42.
Musa (Antonius) 60,36.
Musée (gramm.) 149,24.
musées 36,26.
MusiQUB 33.8. 157,8. 163,29. 164,23. 182,
19. 185,;î5. 204,12. 205,17. 217,40.
Mycènes 6,6.
mystères 31,50. 51,8. 112,47. 150,39. 195,
30. 196,10,23.
.MYTHOLOGIE 31,15. 45.12. 69,27 suiv.
89,28. 90,29. 92,40. 94,31. 124,49. 131,
5. 177,.33. 192,50. 195,47,51. 240,40.
255,51. 257,1. — gr. 53,16. 55,27. 109,
49. 161,52. 191,44. 248,49. 252,6.
N
Némésis 50,15.
Nicandre 52,34. 164.13.
Nicétas d'Héraclée 41,50.
Nicolas de Damas 22.7. 120,9.
nombres lat. 9,1. 31,9.
Nonius Marcellus 23,29. 74,7. 109,45. 122.
13. 198,9. 212,47.
NotUia diqnilalum 52,15. 110,9.
Novalien 11,21.
numération 217,42.
numéraux (adj.) gr. 182.49.
NUMISVIATIQUE 23,2. 35,23. 97.40. 127,
53. 135.a3 suiv. 158,3. 189.50. 194,8.
208,53 suiv. 223.34 suiv. 234..33 suiv.
— gr. 25,26. 123,25. 125,31. 132,1 suiv.
214,23. — hébraïque 16,20. — rom.
114,39. 131,1 suiv. 1.34,30. 155,48 suiv.
159,17. 171,17 suiv. 184,5,20.
Ocellus (Pseuiio-) 24,29. 105,8.
Olvmpie 129,2,18. 202,44.
0.n"o,m.\stique : gr. 19.30. 21.9. 31,16. 54,
29. 118.26. — lat. 10,8. 12,4. 17,15 19,
5. 51.49. 53.22. 54,1. 55,17. 114,16.
121,30. 125,12. 127,8. 212,20.
on(imasliqiie lopopraphique 15.15. 183,47.
oracles 6,53. 15,23. 47,1. 198,2.
orateurs gr. 27,2, 104,15. 111,42. 114,2.
164,6.
ordre des mots lat. 12,26.
ORKRVHIÎRIE 45,30.93,19. 125.7. 127,14.
133,46. 151,1. 171,4. 172..32. 19.3.21.
Orient 101.2. 123,29. 124,43. 125,52. 140,
15. 158,9 suiv. 175,1 suiv. 186,10 suiv.
192,2. 195,51.
Orientius 197,50.
Orig.'ne 7.35. 25,44 41,41. 42,18. 56,48.
176,40. 181,31. 247,36.
Origène (pseudo-) 11,25,
Orose 181,37,
Orphiques 51,8.
Othoa 108,3:^.
Ovide 8.51. 23,.3S, 29,30,45. 93,3. 105,22.
118,12. 211,6. — A. A. 55.17'. 106.5-.
144,4*. 218,19*. — Fast. 52.44*. 102,.5O*
257,10*. — Met. 9,31. 30,19*. 48,9. 55,
17*. 101,7. 109,11*. 157,5* 192,30.
Pacien 56,53. 121,31.
facuvius 146,40.
PALEOGIUPHIE 24,27. 45.20. 112,.36.
254,.35 suiv. — gr. 21,45. 22,21. 37,13.
119,22. 180,12. 221,9. — lat. 23,49. 26,
12. 56,24. 60,35. 86,37. 99.35. 123,8.
126,33. 138,17. 141,8. 181,38. 182,5.
Palaraède 254,40.
Paléphatos 254,35. 255,29.
Palladas 46,20. 134,18. 138,14.
Pan 102.29.
Panégyristes 10,32.
Pandarus 28,22.
Papinien 172,19.
Papyrus 12,45 suiv. 24,27. 26,10. 49,7.
108,39. 110,41. 118,27, 153.14.20,44.—
gr, 5.35, 19.21, 25,39, 27.46. 28.46. 29,
13. 102,49. 105,46. 107,29. 112,31. 116.
21. 127,48. 154,8. 175,25. 210,41. 242,
18,30,32.
Paris (jugement de) 6,5.
Parménide 6.39. 96,49.
Paros 235,48. 238,18,46.
Parthenius NicenUs 27,29. 89,17. 160,24*.
Pasiphon 162.39.
Paul Amne 73,43. 218.52.
Pausanias 28,27, 61,5. 88.32. 107,32*.
158,7*, 175,50, 235,18, 239.5.
Pfi.NTURE 53,7. 126.9, 127,27 133,41. 175,
32. 177.9,23. 178,40. 179,30. 181,38.
182,9. 210,24. 249,17,36.
268
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Pelage 41.46.
Pères de l'Eglise 6.43. 7,29. 27,7. 28,17.
56,5 suiv. 60,2. 10i,2i. 116,48. 140,26.
170,38.
PerKurae 5.39. 28,29. 02,20. 114,39. 115,
40. 116.33. 209,.50. 237,34.
Perse 74,42. 149,6.23 150,5. 216,14,40'.
Pétrone 12,34. 28,18. 45,51. 54,39. 161,50.
Phèdre 52,45*.
Phénicie 22,45.
Phidias 178,22. 180,46.
Philippes 39,12.
Philistion 24,41.
Philistos 1.36,44.
Philitas de Cos 51,50.
Philodèmeô2,.34*. 111,58.
PHILOLOGIE (histoire de la) 26,22. 38,
22. 118,6. 12.5,19. 126,17. 149,.i8. 258,
20.
philologie (méljingp.s) 28,11,33. 29.39. 31),
9. 35.1. 42,50. 43,13. 44,29. 100,37,39.
124,40. 127,11,26
Philon de Byzance 15,8,10. 32,16.
Philon le juif 28,37. 101,4. 105,13*. 258,5.
PHILOSOPHIK 6.14 suiv. 85..52. - gr.
25, '.8. 43,46. 60,26. 92,28. 121,40.
Philostorge 115,18.
Philostrale 88,50. 107,34*.
Phoebe 14,38.
Pho.nétique 131,25. 194,17. — gr. 21,17.
22,48. 27..37. 131,49. 152,27. 231,18.
— lat. 9,38. 10,24. 20,13. 28,49. .58,
3i .suiv. 96,.38. 132,30. 133,1. 152,8.
210,38. 260,30.
Pholius 27,16. 30,42. 105.9. 210,16.
Fhrvnichus 252,18.
Physiologus .38.14. 126,12.
Physique 15,2.
Pindare 5,2. 26,2. 86.11, 98,49. 105,38.
164,8. 2U,.39. 215,53.
Planlin 4,2.
Planude 39,38.
l'iaton 7,47 suiv. 22.18,28. 23,33. 24,22.
29,43. 88,13,16. 93,52. 99,54. 104,17.
108,29. 125,43. 131,47. 142,22. 143,46.
160,.37 161,27. 162.51. 165,6. 198,52.
212,17*. 213,8. 217,20. 230.i. - Apol.
88,42. 98,26. 131,32. 141.38. 214,28*.
— Crat. 159,51*. — Ciito 88,42. 147,
15. — Euth'jd. 49,49*. — Euthyphr.
128,12. 141,2. - Gorq. iW.'iV. —
Meno 128,2. 216,45. 223.16. — l'haedo
157,15. 212,20*. 215.3*. - l'haedr.
127,31. — Polit. 223,9. — l'rolar/.
122,15. — llpp. 51,10*. 120.9-. 155,
29. 156,50. 159,51*. 203,5*. 212,23*.
216,24*. 217,20*. — S'/mp. 160,32*. —
riieri. 197,51*. 223,4*. - Tim. 51,11*.
111,28.
Piaule 10.8,18. 12,12,26 20,15 suiv. 26,
46. 27,3.51,49. 53.22. 55,17. 96,9. 100,
5.32 152,8 154,2. 164.2. 191.4. 198,
48. 215.32. 216,28. 218,23. 219.27. -
Ain. 20,24*. 112.19. - As. 20,17*. —
Anl. 101.49*. 201.9. 205.31. — lincck.
20,25*. — CnpI. 45,1. 121,27. 201,28.
— Cas. 20,25*. — Cure. 20.32*. —
Epid. 25,8. — Men. 197,51. 201,9. —
Mit. ni. 26,15. — Ps. 20,22*,26*,32*.—
liud.' 101,6. — St. 91,16. 216,.30*. —
Tr. 20,32*. 250,44'.
Pline l'ancien 11,34. 73,50. 90.42. 101,
4.5. 108,18. 112,28. 116,51. 123,14. 129,
50. 173,-33. 192.6.
Pline le jeune 22,10. 43,35. 99,46. 161,
14. 197.44.
Plotin 7,24.
Plutarque 30,29. 31,6. 36,.30. 106,3. 108,
29. 111,26. 120,9. 162,38. 164,23. 214,
40*. — Mor. 52,4. 5:i,13'. 54,53. 86,
27. 185,36*. 187,42. 228,4*,47*. - Vies
25,2.3.49,42. 75.23 suiv. 111,42*. 11.3,
39. 16-2,39. 255,53 suiv. 256,4.
Poetae minores lat. 11,39*.
POEl'ES gr. 30,25. 88,6. 1.30,21 . 216.2. —
lat. 22.9. 48.35.
Pollux 14,.38. 52,39*. 89,40.
Polvbe 22.41. 90,4. 118.13. 202,18. 204,
5: 210,42. 241,40. 253,4.
Polycarpe -47.18.
Polvclète 23.20. 139,8. 198,12. 201,45.
Polvgnole 50.38. 119,33.
Pompéi 26,19. .34,3. 98,11. 127,28. 130,20,
1.33,41. 159,12. 217,40. 240,24. 250,8,
13.
Poniponius Mêla 201,39*.
Pontanus 45,33.
Porcins Licinus 74,2.
Porfyrius Optatianus 107,28. 16:^,23.
Porphyre 7,1. 55,1.
Porphyrion 111,8*.
Porsenna 16,47.
Posidonius 22.22. 111,25.
Pouzzoles 247,4.
Praxidamas 52. .32.
Praxitèle 142.10. 235,15.
PREIIISTOHIQU'E 23,11. 27.45. 46,39.
86,20. 120,17. 123,33. 126.19.-10,43.
165,30 suiv. 173,26. 175,37 suiv. 222,
40. 245,3.
prépositions lat. 10,26. 122,23. 123,4. 164,
2.
Primasius 10,40.
Priscien 228,34. 244,21.
Priscillien 9,39.
Proclus 32,4. 86,24. 169,42. 252,36.
Procope de Gaza 41,-48. 56.3i. 58.11*.
pronoms gr. 103,19. — lat. 8,19,41. 12,26.
215,38. 219,25.
Propeice 52,1. 86..30. 105,15*. 169,14.
ly0,40. 216,34. 218,40 219,13,
propriété foncière 16,11. 18,5. 115,4.
proverbes gr. 23,6. 24,11. 46,2. 146,38.
220,10. 230,19. — la-. 11,52. 242,4.
Psvché 50,46. 92,40.
Ptolémée 32,13. 63,35. 115,45. 144,27.
156,21.
Ptolémées 18,37. 19,21.
Pvthugoriciens 32.3.
Pylhéas 90,11. 123,21.
Quinte-Curce 9,28. 89,19. 127,53. 144,14.
Quintilien 11,15*. 164,14*.
I. — TABLE GÉNÉRALE DKS MATIÈRES.
269
Quinlilien (Pseudo) 73,17 suiv. 106,32. — .
Declam. mai. 11,5".
Quiiilus de Smyrue 33,50. i
Habiin .Maiir 22,36.
RELIGION U.9,3i suiv. 22,?». 25,18. 27,
5. 29,32. 51,.32. 97,7. 109,26, 158,12,
suiv. 175,52. 177..30,33. 188,40. 194,51.
198,37. 203,8, 2;{8,9. 254,27. — gr. 29,
15. 52,10. 53,29. 99,51. 12:3.-37. 163,46,
49. 222,11. 230,23. 235,31. 2.36,30. 238,
38. 241,12. — roui. 17,27. 18.1. 27.10.
45,34. 89.21,23,25. 138,39. 1.39,40. 213,
23. 215,14. 217,4. 252,9. — orienlales
101,2.
Rémi d'Auxerre 130.17.
rhéteurs gr. 21,:30. 31,2. 36,.30. 54,51. 97,
25. — liiL 200,1.
Ribljeck (0.) 2.3,31. 99,10.
rime lat. 10,48.
roman gr. 127,1.
romanes (langues) 125,27.
Rome 17,44. 31,27. 55,51. 69,36 suiv. 87,
44. 88,14. 89,29. 93,15. 98.20. 99.19.
120,43. 127,,38. 129,51. 1.38,31. 139.15
.siiiv. 142,48. 147,49,53. 163.34. 186,1.
213,7. 216,20. 241,41 suiv. 246,46. 248,
9,25 suiv.
roumain 10,30.
Rufin d'Aquilée 145,16. 176,40.
S
Saliens (hymne des) 29,6.
Salliiste 8,42. 9,42. 24,25. 25,46. 98,17.
100,6. 106,7. 149,32. 193,/a. 244.39. —
llist. 75,1 suiv. — lug. lLi'.),i6'. 142,42'.
Sallusle (pseudo-) 109,4.
Salvien 10,49.
Samos 174,46.
sanskrit 215,43.
Sappho 54,27. 111,10. 114,50. 122,14.
125,17 111,20. 203,13. 214,46. 240,36.
242,32.
scoliastes 74,10 suiv.
scolies 94,18.
Sculpture 26,31. 75,39 suiv. 86.14. 93,44.
116,26. 170,19.44. 186,19 suiv. 248,41
suiv. — gr. 4,27, 6,8. 24,14. 50,27. 55,
27. 60,23. 117,.32. 124.48. 1.35,5 suiv.
157,28 suiv. 171,3 suiv. 180,35,45. 188,
19. 20.3,5 suiv. 2.33,40. 2,33,49 suiv,
234,11,.30. 235,39 suiv. — rom. 134,22
suiv. 150,47. 151,5. 244,41 suiv.
sémitiques (divinités) 50,17. 157,46. 176,
13,19. 178,30.
Sénèque 46,18,47. 155,21. — Apocol. 54,
3S*. — Clein. 52,35'. - trag. 52,44'.
103,34*. 162.4.5',49'. 240,39.254,41.
Sénèque le rhéteur 15.5,42.
Septante 105,7.
Septime Sévère 13,16.
Servius 8,50. 214,19'. 252,15*.
Sextion 47,19.
Sexlus Empiricus 7,16. K2,5. 198,7.
Sextus PLaciliis 60,36.
SiLivIles 37.20.
Sicile 27,13,43. 42,26. 121.46. 129,50.
185,47. 187,36. 202,2. 254,27.
Siiloine Apollinaire 58,10'. 198.24.
Silius Itaiicus 11,39',43'. 214,20.
Silvain 101.43.
Simplicius 6.30,31. 32,47. 33,29.
Skvmnos 28,36.
sociologie 28,12. 95,27. 150,15.
Socrate 7,1,46 suiv. 27.28. 46,23. 87,.38.
110,41. 155,10, 157,15. 16.5,5.
Socrate (historien) 145,17.
Solin 197,28.
Sokin 54,29'. 156,47.
sophistes 64.1.
Sophocle 5,2'. 46.26. 144.24. — Ant. 25,
21. 95,33'. 113,51'. 128,10. 212,12'.
213,38. 216.44. 252.29'. — El. 14.41.
96,28. 127,.38, 212,13'. 214.49, — Œd.
H 26,25. 34,37. 198,.50'. 217,2'. 218,
10'. — rracli. 127,38. 162,5.
sortes 139.42.
Sozomène 145,17.
Spinoza 12o.7'
Stace 139,.50. 163,53. 240,31..38. — Ach.
27,30. 105.11. — Siluae 25.47. 45,42.
46,43. 217.53. — Tlieb. 111,38. 240,.38,
— scol. 74,42. 111..38. 135,2.
Stésichore 248,49.
Stobée 217,23.
stoïciens 46,24.
Strabon 28,36. 29,27. 30,15. 52,12. 57,1.
84,18'. 111,51. 113,39. 175,50.
style 214,3. 215,52. 218.17.
Suétone 8,15. 29.47. 54,.37. 55,10. 74,2.
106,3. 128,36. 150,36,41.
Suidas 52..32.
Sulpice Sévère 200.38'.
symboles chrétiens 41,53. 194,35.
Symmaque 197,44.
Svnésius 56,12,
SY.NTAXE 12,21. 9.3,10. 100,20. 1.32,40. -
gi-. 151,15. 1.59.30. 160,17,34. — lat.
28,3, 217,12. 252,23.
Svrie 22.24. 41,2.
Tables (loi des douze) 178,38,44. 182,24.
202,28. 250,47.
Tacite 12,19. 69,48 suiv. 99,30, 123.8.
143.12. 170,26. 199,19. 256,3.42. 257,
27,37. — Agi: 12,37. 23,19. 90.8. 95,
50. 126,23. 127,35. 163,26. 212,35.
216,16". 241,10. 244,18. — Ann. 8,52'.
9-1.48. 97,23. 125,47". 138,44. — Dial.
126,23, 130,16,35. 2-5t)37.— Gi-rm. 23,
19, 24,2. 34,42. 71.36 suiv. 97,20.44.
106,27'. 126,2:3. 137,25'. 241,10. 244,
18. — llisl. 99,45. 126,43. 244,34.
Tarquin 16,42.
Tatien 7,6. 45,7.
Télèphe de Pergame 54,51.
Térence 5,25. 8,43'. 12,12. 12,26. 20,15
suiv. 28,46. 29,30. 74,18. 96.9. 100,32,
33. 108,19. 109,7. 213,17. 217,38. —
Ad. 129,37. 140,5'. 256,17. — Andr.
270
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
108,24'. — Eun. 10,7'. — Ht. 20,17*.
52,19. 108,20. — PU. 10.21*
Terenlianus Maurus 217,48.
Tertullien 7,10 suiv. 115.49. 142,5. 186,43.
Tertullien (pspudo-) 27,17.
tessères 1.39,12. 171,15.
Testament (Ancien) 12.1. 27,23,33. 30.22,
51. 41,22. 48.45. 95,16. 115,51. 13i,36.
178,19. 191,18.
Testament (Nouveau) 10.1. 22,44. 28.38.
30,3. 31,7. 34,2-). .38,37. 42,27. 46.45.
47,9. 48,19. 87,49. 88.21. 89.1. 100.42,
53. l:i0.1. 149.8. 160,28. 181,25,32. 182,
7. 187,5. 194,34. 218,28. 255,39. 257,52.
Thaïes 6,41.
théâtre 34.26. — gr. 4,14. 48,50. 52,8.
94,6. 103,53. — rora. 159,12.
Themistius 11,36.
Théocrile 51,43. 97,51. 102,48*. 106,4*.
129,35. 218.33.
Théo lore de Byzaace 63,44.
Théodore de Mopsueste 115,29.
Théodore Prodrome 38,27.
Théodore! de Cyr 50,23*. 145,18.
Théodoret (médecin) 118,9.
Théodose 45,29.
Théon 47,19.
Théophraste 6,16. 23,3'*. 112,47*. 137,25.
229,16*. 251,46.
Théra 231,2.
Thrace 26,18. 232,31 . 233,7.
Thucydide 25,12. 26,3. 44,11,39. 49.48*.
52,37*. 97,6. 98,46*. 99.29. 104.17. 108,
3*. 124,32. 136,46. 214, 13'. 255,44*.
256,15*. 257.27*.
Tibère 23,49. 47,12. 90,6. 123,27. 139,4.
142,.39.
Tibulle 86,25. 113,43. 199,6*.
ïiraagène 113,36.
Timothée de Milet H6.21. 127,41.
tironiennes (notes) 242,14;
Tite Live 11,31. 29.30. 65,1 suiv. 86,25.
103,2. 118,6. 127.38,48. 138,39*. 139,48.
143,16. 151,44. 156.45. 160,40. 161.17.
162,23,29. 163,45. 164,10. 228,30. 229,
31. 242.19. 257,10*.
Titus 22,36.
Titus de Bostra 49,25.
topographie 142,41.
Trogue Pompée 1 12,29.
Troie 62,15. 89,50. 237,33.
Tyrtée 25,11.
U
universités 29,23. 192,15,45. 195,10.
V
Valère Maxime 159,35.
Valerius Flaccus 1(53.52.
Valerius Probus 73,49.
Vallegius 109,7.
Vandales 24,37.
Varron 12.18. 26,5. 30,36. 252,15*. 257.
22. — Ami. 15.^,.32. — llisl.pop rom.
109,48. 1 10,3. — L. L. 73,39. 138.40*.
163.43*. — Rer. rusl. lib. 52,37*.
Végèce 9,34. 111,34.
Velleius Paterculus 162.50. 258,42*.
verbe (syntaxe du) gr. 20.37. 44,11. 106,
40. 160,49. 162.32. 164.6. 214.16. 216,
8. - lat. 23.13,41. 25,53. 96,8. 151,.35.
154,3. 156,40. 163,52. 193,30. 21.3,17.
214.17,27. 215,32,40. 216,8. 217,38.
228,27.
Vercingétorix 175,40. 189,38. 207,12. 209,
1.
Verrius Flaccus 73,42.
Vespasien 22,35.
Victor de Vit 90,30.
Virgile 8,43. 12,14. 2.3,1. 26,5 30,50. 49,
51. 51,42. 72,2 suiv. 102,18. 105,22.
107,37. 181.38. — AEn. 8,53*. 30.8.
101,48. 140,32. 142..50. 162.47*. 168.35*.
169.11. 216.31*. 243,5*. 251.51. 257,13.
— Bue. 29,1. 49.53. 51,38*.42. 102,48*.
105,10. 119.6. 128.17. 148,37. 212.31*.
— Géorq. 9,24 31,32. 132,39*. 162,47*.
164,13. '216,12. 218,22*. — scol. 74,28.
107,37.
Vitruve .32.30. 46.50. 63,34. 108,9. 187,
50. 248,1.3*.
voies 120,42. ia3,,30. 135,25. 139,1.
Xanlhos (historien) 120,9.
Xénophane 6.41.
Xénophon 18,32. 104.18. 108,29. 136,41.
155.10. 211.24.— Aqes. 140.53. - An.
97,17. 158,12. 163,15. 213,50. — Hipp.
23 43. 254,45. — Mém. 99,23. 165,6.
216,4*. — Symp. 216,27*.
Z
Zacvothe 29.50.
Zenôdote 104,12.
Zo.^^ime 58,11*. 138,34*.
II.
TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
271
II. — TABLE T3ES AUTEURS D'ARTICLES
Celle lablc ne comprend que les noms des auteurs d'arlic'.es originaux
(les noms des auleurs d'arlicles simplement critiques n'^" fleurent point).
Aall (A.) 258.5.
AbboU (C. K.) 21'i,30.
Adam (J.) 212,22. 213,27.
Acnel lAruaud d') 166,9,
Albini (G.) 2-10,39.
Allard (P.) 207,-4.
Allen (J. T.) 102,a3.
- (S.) 216,31. 217,17.
— (T. W.) 212,9. 21.3,13.
Allendorf 119,31.
Allmer 207,21 sqq.
Alloue de la Kuve 209,27.
Amelung (W.) 249,,51.
Andreseii (G.) 125,48.
Andrews (E. P.) 157,45.
158,1.
Anonymes 10,40. 30,14.
Anqiietil 166,23.
Antoine (!•'.) 154,3. 201,29.
Arbois de Jiibainville (d')
171,13,30,49. 189,46 sq.
Archibald (11. T.) 164,10.
ArnauMet (P.) 172,18.
Arnim (H. v.) 1.39.29.
Ascoli (G. ,1.) 59,41.
Ashby jun. (T.) 213,7. 216,
20.
Asmus (K.) 7,18. 107,10.
Atlicasler 111,1.
Audollent 167,10.
B. (0.) 134,11.
Babbitt (K. G.) 157,36.
Babelon (C.) 166,29. 170,
47. 175,40. 176,5. 179,
17. 209,2.
Baillel(M. J.) 211,27.
Baker- Penoyre (J. fî.)220,
32. 222,1.
Baldes 8i,45.
Baldwin (A.) 23'i,.33
Ballu (A.) 166,48, 167,53.
168,17.
Balsamo (A.) 254,42.
Bannier (V.) 239.19.
Barendt (P. 0.) 215,11.
Bart (G.) 230,2.3.
Bartholomae 120,21.
Barton (G. A.) 158,9.11
Baies (W. N.) 158,44.159,
15.
Bauer (A.) 66,53. 138,37.
208,28,48.
Baiimann (K.) 85,12.
Beare (J. I.) 219,8.
Beaiidouin (Mondry) 198
46.
Beaumont 224,41.
Heehtel (F.) 21,9. 55,.30.
Becker (Albert) 106,32.
Bélier (C.) 31,4.
Beloch ;J.) 15,34. 17,35.
19,14.
Benndorf (0.) 133,19. 134,
38. 137,43
Bequet (A.) 151,1.
Bérard (V.) 197,4. 199,28,
41.211,44.231,28.
Berger ( Ph. ) 167,20,51.
175.8. 479,25,29,53.
Bernard! (A. A.) 240,52.
Bernecker (E.) 93,4.
Besnier (.M.) 184,28. 186,15.
Besset (A.) 2,3;}.10.
Bethe (F.) 52,20. 68,17.
119,5.13.
Bevan(E. fî.)2l4,52. 222,4.
Bidez (.1.) 39,29. 198,3.
Bienkovvski (P. v.), 139,6.
Bishop (W. W.) 158,37.
Bjoernbo (A. A.) 32,48.
B'iair 226,20.
Blancard (L.) 166,11.19.
Bliinchet (Adrien) 156,7.
171,15,.39 sq. 173,37,41,
53. 209,8..32. 224,13.
Blass (F.) 54,27. 94,36.
Bliimner (11.) 29,25.
Bockelmann (C.) 79,41.
Boissier (Gaston) 70,6. 175,
14. 178.52. 181,22. 199,
19. 200 3
Belle (L.) 130,50.
Bolling (G. M.) 160,49.
161,19.
Bonllglio (S.) 254,19.
Bonner (C.) 161,53.
Bonwetscli (N.l 91,25.
Boor (C. de) 114,41.
Borcliardt 115,8.
Bormann (E.) 119,48. 120,
11. 133,19.
Bornecque (H.) 197,40. 199,
1. 211.34.
Borsari 245,44.
Bo.sanquel (B. C.) 222,49.
Bouché- Leelercq 177,39.
178,19. 195,35. 201,52.
208,30.
Bousrez (L.) 166,7.
Boyd (H. A.) 158,.35.
BrassIolT (St.) 140,14.
Bréal (lM.) 177,48. 178,44.
182,24,53. 202,51 .
Breccia (Ev.) 240,42.
Brenlano (L.) 116,47.
Breuil (H.) 165,30. 175„36.
185,28. 186,53. 187,47,
53.
Brieger (A.) 50,5.
Brinkmann (P.) 112,37.
Bristol (réplique de) 225,10.
Brockhoven (J. A. v.) 103,
30.
Brown (C. N.1 158,27.
Briirkner (Alf.) 60,27. 62,
15,19,36.
Brugmann (K.) 21,16. 58,
13,18,48. 59,13,42.
— (0.) 13.14.
Brugnola (V.) 240,47.
Brune 172,14.
Brunner 1 14,33.
Buck (C. D.) 185.33.
Bupcheler (F.) 111,7.
Burchner ([,.) 135,20.
Bugge (S.) 258,15.
Bund 225,32.
Burmeister (F.) 77.48,
Burnet (.1.) 213,8. 216,6.
Bury (J. B.) 15,23. 37.12.
Bushnell (C. C.) 162,46.
163,32.
Bywaler (J.) 223,21.
Caccialan/a (Ph.) 243,22.
252..37.
Gagnât (H.) 16.26. 166,.30.
167,22,45. 168,23. 173.6.
175,4,21. 177,17. 179,39.
186,14.
Cahen (R.) 198,1.
Calice (F. v.) 134,26.
Calvert(F.) 238,33.
Campbell (L) 218,11.
Canlarelli (L.) 70,25. 78,5.
245,27. 246,5,33.
Capitan 175,.36.
Carnoy (A.) 154.18.
Carra de Vau.x 32,16.
Carrière (G.) 166.18.
Cartault (A.) 197,21 sq.
199,6.
Carton 168,16,22. 184,25.
187.3.
Case (J.) 214,49.
Casliglioni 240,36.
Cauer 119,15.
— (Fr.) 66.42.
— (P.) 68,6.92,12. 118,30.
Cesca (J.) 253,39.
Chabassière 165,49,
272
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Chabert (S.) 104, U.
Chapul (V.) 201,10.
Chase (G. H.) 158,19. 161,
45.
Châtelain (E.) 176,39. 181,
2:1 197.28.
Chatellier {W du) 166.32.
Chauvet 166,20. 171.27.
Chaviaras (D.) 1.3:^,26.
Christ (W.) 4,42.
Church (H.) 220,27.
Ciardi-Dupré (G.). 21,7.
Cichorius (C.) 140,20.
Cima (A.) 242,48. 2Vi,26.
Claparède (A. de) 260,26.
Clapp (E. B.) 164.8.
Clarck(K. L.) 162,52.
Clark (E. S.) 216,15. 226,5.
Clarke (Somers) 225,12,
45. 22ri.23
Clédat 175,43. 179,27.
Clément (W. K.) 163,53.
214,27.
Cléments (F. E.) 164,28.
Clermont-Ganneau 175,41.
176.36. 177,23,52. 178,
10 sqq. 179,34. 180,1.
186,22.
Cohn (L.), 77,29.
Coleman 225,50.
Collienon (A.) 164,51. 178,
3,46. 179.21.
Coluraba (G. M.) 70,23,28.
241,29.
Coraparetti {D.) 138,3.
Contoléon (A. E.) 203,51.
Conybeare 39,31.
Conze (A.) 6,8. 62,3.1 0..39.
114.37. 115,40. 116,2,33.
2.37 35
Cook '(a'. B.) 214.8. 215,
52. 216,15. 220,9.
Cooley (A. S.) 16.3,46.
Cornu (J.)9,38. 11,43 sqq.
Corot 166,13.39.
Corradi (Aiig.) 233,37.
Costanzi (V.) 240,32. 241,
14. 213,53. 244,22. 2,52,
16. 253,29.
Coutil 166,15.
Coutts (W.) 214,.37.
Cowper (Sw.) 226,16.
Cozza-Luzi 246,14.
Cramer (F.) 121,7.
Crée (A. T. C ) 214,48.
Cripps (J.) 225,27.
CrônertfW.) 51, 27,51. 104,
2. 110,42.
Cronin (H. S.) 220,51. 222,
45.
Cross (R. B.) 215,2.
Cserép (J.) 149,.33.
Cumont( F.) 139,35. 150,48.
185,16. 186,42. 197,17.
198,20,36. 200,28. 205,
14.
Cuntî (0.) 1.35,25.
Curcio (G.) 253,45.
Curtiss (S. J.) 158,15.
Damsté (P. H.) 257,39.
Danielson (0. A.) 258,27,
46.
Darko (.1.) 148,53. 149,41.
Dattari ((J.) 2.34,49. 235,12.
Diutremer (L ) 198, 19.
David (Emi 229,51.
Uawsoa 226,8.
Déehelette (.1.) 171,53. 185,
36. 187,20. 188,43.
Degeriog (H.) 108,10.
Deissmann (Ad.)30,47. lui,
39.
De'jonge (Ed.) 153, 51.
Delamarre (J.) 177,20. 198,
42 sq.
Delaltre (R. P.) 167,15,51
sq. 210,25.
Delbrùck (B.) 93,11.
De-Marchi (A.) 252, 14.
Demargne (J.) 233,4.
Demiaii 160,28.
Demoulin (H.) 154,9. 155,
37.
Desplagnes 177„32.
Dessau (A ) 201,47.
— (H.) 137,39.
Deiibner (L.) 93,15. 238,
37.
Diehl (Ch.) 196, 40.
Diels (H.) 5.21. 54,29. 78,
38. 114,29,31. 115,22.
116,39.
Di-M-gart (P.) 84,17.
Dietericli 118,39.
— (A,). 35.30.
— (K.) 39,45.
Dieudonné (A.) 209,25. 210,
14. 2:34,40.
Dittenberger (W.) 49,33.
52,30.
Dôhring (A.) 14,35.
DôrpMa (W.) 5,39,4.3. 52,
8. 54,32. 237,37. 238,5.
239,41.
Domaszewski (A. von) 70,
.30. 84.31,34. 85.2. 101,
44. 113,1. 120,43. 184,4.
138,43. 250,23.
Dongan (T. W.) 212,30.
DoUin (G.) 189,17.
Draseke (.1.) 129,27.
Dragoumis (S. N.) 227,1.
229,33. 2.35,31.
Drabeim (H.) 129, 6.
Drerup (E.) 63.41 sq. 64,
24,48. 117.7.
Dressel (H.) 139,16
Dubois{Ch. A.)247,5. 248,
13.
Duchesne(L.)246,47. 248,9.
Diimmier (E.) 115,45.
Durst (a.) 186,34.
Duhem (P.) 32,10.
Dumesnil (G.) 165,5.
Dumoulin (M.) 207,36. 208,
10 sq.
Dumuvs (L.) 171,45. 173,
39. "
Dunn (F. S.) 164,18.
Diipuis (.1.) 205.5.
Dussanil (R.) 189,9.
Dutllh (E. J.) 234,52.
Earle (MortimerL.)158,.31.
162,6. 163,51. 212.13 sq.
217,31. 256,24. 257,30.
Eck fTh.) 166,42.
Eckinger 260,4.
Edet (G.) 211,30.
Edler (0.) 126,44.
Egelhaaf (Gottl.) 67,6. 120,
5.
EgenoHT(P.) 103,33. 107,9.
Egger (H.) 1.39,19.
Ehriich (Hugo) 132.29.
Eiclithal (Eug. d') 20.3,50.
Eitrem (S.) 107,28. 258.9.
Ellis (R.) 160,25. 216,2.
217,48. 218,30. 219,3.
223,15.
Elmer (H. C.) 213,17.
217,38.
Elter 118,34.
Emminger (K.) 64,19.
Endt (J.) 136,38.
Endzelin (J.) 21,9.
Eoestroem 'G.) 32,41.
Engelbreclit (A.) 136.14.
139,39. 140,26.
Engeiraann (R.) 61,14. 62,
13,34,40.
Enmann (A.) 77,27, 11.3,8.
Ensor (E.) 215,13, 219,22.
Erdélyi (K.) 149,20.
ErdOs U.) 149.8.
Ernian (A.) 5,36. 114,32.
115,7.
Ernault (E.) 190,24.
Esperamlieu 171,6. 176,42.
Evans (A.) 175.12. 223,41.
224,2,.37,42. 226,11 sq.
Exon «;.) 219,27.
Fabia (P.) 70,17. 71,9.
Fabricius 62,31. 118,32.
119,49.
Faguet (E.) 199,14.
Fairbanks (A.) 157,40. 159,
19. 164,5.
Farnell(L. R.) 213,53. 214,
40. 215,46. 216,51.
Paye (E. de) 195,28,46.
196,2,35.
Ferrini (C.) 37,4.
Festa (G. B.) 241,13.
— (N.) 254,.36. 255,29.
Feucht 95,14.
Fick (A.) 19,30.44. 20,8.
Fiebiger (0.) 134,26.
Finàly (G.) 148,30.
Fishwick 225,5.
Fiske (G. C.) 161,32.
Fitch (E.) 163,40.
Foat (F. W. G.) 221,9.
Fontrier (A.) 202,22,41.
Forrer (R.) 259,49.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
273
Poster (B. 0 ) 164,13.
Koucarl (P.) 176,.'î,i9. 181,
18. 198,11 sq.
Foucher 196,22.
Foutirigiiier 166,1 .
Fougères (G.) 210,42.
Fourier (G.) 173.16.
Foville (J. de) 210,.S3.
Fowler (H. N.) 158,46,53.
159.8,27.
— (W. \V.) 213, 23. 215,
14.
Fraccaroli (G.) 242,33.
Frânkel (M.) 108,47. 113,
19 250 25.
Francotte' (H.) 153,15,46.
FrankliQ (Su.san B.) 231,
27.
Frederking (.\.) 106,36.
Friedel (V. H.) 190,9.
Fries (Ciirl) 94,32. 106,46.
110,16.
Fritzche (R. A.) 111,20.
Fuch.s (J.) 142, 43.
— (R.) 79,14.
Fugner (F.) 65,13.
Fùhrer (Jos.) 4,3S. 249,2.
Fûrst (J.) 105,42. 107,18.
Fuhr (K.) 30,29. 31.2. 111,
40.
Furtwangler (A.) 4,27.
36,6. 110,6. 116,33,39,
49. 117,.33 sqq.
Gaebler (H.) 132,4.
Gaffiot (F.) 197,47. 198,40.
199,8.
Gaheis (A.) 138,9.
Galantf (Al.) 255,24.
Gandiglio (Ad.) 242,46.
Gardikas (G.) 229,36.
Gardtliausen(V.) 37,13. 70,
40.
Garofalo(Fr.) 189,25.242,5.
Gassies(G.) 172,2. 200,41.
201,46.
Gatli 245,8,51. 246,18 sq.
Gauckler (T.) 167,12,43.48.
168,8 sqq. 171,10. 172,
16,22,31. 189,8.
Gauthier (G.) 168,36.
GeUer (H.) 240,10.
Georfîii (H.) 107,38.
Gercke (A.) 53,32. 67,46
Gérin-Uicard (H. de) 165,
40. 202,40.
Gerland (E.). 39,15, 94,41.
Giaunopoulos (N. J.) 230,
45.
Gifford (E. H.) 212,19. 217,
24.
— (S. K.) 48,20.
Gildersleeve (B. L.)159,31.
160,17,34.
Ginzel (F. K.) 14,48.
Girard (P.) 166,2. 171,8.
204,40.
Giri (G.) 251,52.
Gnirs (A.) 135,26.
Goblet d'Alïiella (Cio) 150,
40. 196,11,24.
Goetsciiy ((i"') 167,5.
(ioetz (G.) 23,32.
Goidanicli(P.G.)255,10sq.
Goldbeck (E.) 32,r;i.
Goidney 225,41.
Goodspeed (E. P.) 159,47.
Gradenwitz (0.) 13,50,
Graef(B.) 61,26. 62,10.
Graeveri (H.) 36,19.
Grand (R.) 171,2}.
Grasso (G.) 242,20. 253,5.
Gray (Louis H.) .39,40.
Green (E. L.) 163.19.
Greene (H. W.) 213,32.
Grenfell 13,30.
Grieve (L. G. C,) 158.13.
Groag (E.) 134,22. 137,52.
Groger (M.) 68,14.
Groh (F.) 147,14.
Grossi-Gondi (F.) 245,23.
246,27.
Grueber (A.) 224,13.
Gruppe (0.) 79,49.
Gsell (Stéphane) 166,45.
168,3,39. 247,49.
Gudeman (A.) 71,48. 212,
35.
Gugenheim (M.) 93,53.
Guiraud (P.) 199,16.
Gunkel (H.) 13,3.
Gurlitt (L.) 22,27. 29,8.
111,18.
Gutschmid (A. v.) 78,2.
Gyomlay (E ) 149,35.
Habich (G.) 60,23.
Hackel (H.) 140,12.
Hadaczek (K.) 131,51. 139,
22. 249,29.
Haidacher' (S.) 39,22. 136,
21.
Halkin (L.) 153,.38.
Hall (A.) 163,12.
Hamard 166,4.
Mammer (E.) 156,47.
Harapel (J.) 148,19.
Harder (F.) 122,33.
Harnack (A.) 114,35. 115,
46.
Harrington (K. P.) 158,29.
163,28.
Harrison (E.) 216.52.
Harry (J. E.) 163,20.
Harlman (J. i.) 256,1 sqq.
257,22 sqq.
Hartmann (L. M.) 139,2.
Hartwig (P.) 131,32. 248.
50.
Hasiuck (F. W.) 218,45.
220,53.
Hatzidakis (G. N.) 227,3i
sq. 229,49. 231,18.
Hauler (E.) 137,29. 1,39,52.
140,42.
Hauser (F.) 135,5. 249,41.
Haussoullier (B.) 175,46.
197,36,45.
R. DE paiLOL. — Revue des Revues de 1902.
Haverfield (F.) 62.44. 188,
47. 224,45. 225.22.
Havet (L.) 175,11,45. 181,
49. 197,50.
Meadhim (W.) 212,51.215,
50. 216,42. 218,18. 221,
32.
Heberdev (R.) 135,7. 138,
12.
llecgaard (P.) 156,21.
Heennance(T. W.) 157,38.
HegedUs (E.) 149.2.15.
Ileiberg(J. L.) 156,43. 157,
Heidel (W.) 160,22.
Heinze 119,13.
Hellebrant (A.) 149.49.
Helm (N. W.) 16.3,23
— (H ) 92,28. 105,10.
Helmke 84,31.
HempI (G.) 162,41. 217,42.
Henderson (B. W.) 223,28.
Hendrikson (G. L.) 161.7.
Hennings (P. D. Ch.) 106,
.38.
Hentze (C ) 20,38. 103,20.
105,23.
Heraeus(W.) 11,9,18. 12,2.
119,16.
Hermann (E.) 131,17.
Héron de Villefosse 165,18,
24 sqq. 167,21 sqq. 168,
4 sqq. 170,51. 171,3 sqq.
172,13,39 sqq. 17.3,3 sqq,
175,31. 177.7. 178,4,27,
50. 179,31,36,50. 180,4,
16, 209.51.
Herwerden (II. van) 255,
47 sq.256,15..36,39. 257,
23.
Herzog (R.) 18,14. 240.2.
Hesky (H.) 110,8.
llettner 36.27. 84,47.
Heusell (W.) 131,49.
Heuty 226,4.
lleuzey(L. 1176,12.178,33.
180,9.
Hey (0.) 34,9.
Hilberg (J.) 92,38. 139,50.
Hill (G. F.) 234,36.
Hille (G. Ë. W. van) 256,
17.
Hiller von Gàrtringen (F.)
50,28. 55,30. 62,21. 133,
24. 198,32. 2,31,2.
Hilton 224,40.
Hirschfeld (Otto) 16,12. 18,
5. 114,29. 115,5. 134,7.
137,32.
Hirst (G. M.) 222,12.
Hodgkin 218,51.
Hodgman (Arthur W.) 216,
29. 218.23.
Hoerenz(G.)68,29.
Hoflmann (Otto) 104,36.
— (P.) 155,21.
Hogarth (D. G.) 220,46.
222,40.
XXVII. - 18
274
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Hohiwein (N.) 153,5,35,45.
154,8.
Holbach (F. v.) l.SA.ei.
Holleaux (Maiir.) 205,8.
Holwerda (J. A.) 239,5.
Holzapfel 77,32,46.
Homolle (T.) 180,7. 232,
5 sq. 233,36 sq.
Uoops 120,17.
UopkiHSon (J. H ) 220,32.
Hoppin (J. C.) 157,35.
Horn 120,20.
Horneraaiin (F.) 119,27,
Horoyânszky 150,16.
Housman (A. E.) 213,16.
216,12. 217,4. 218,20.
Howorlh (H.) 223,46. 225,
43.
Huart 196,22.
Hubert (H.). 188,29.
Hudd (E.) 225,33.
Hude (C.) 67,20. 156,41.
197,26.
Hûlsen (A.) 189,1.
— (Chr.) 17,41. 248,26.
249,2.3,47. 250,14 sq,
Hula (E.) 133,26. 134,44.
Hullemano 119.29.
Hullsch (F.) 13,40. 16,21.
32,3.
HuDt 13,30.
Ihm (M.) 35,.33. 51,23,41.
54,37. 55,10. 111,2.
llberg (.1.) 78,i6.
Imhoof-Blumer (F.) 135,34.
Imraisch (0.) 94,45.
Jackson (H.) 223,4.
Jacobi (L.) 85,40 sqq.
Jacobs (J.) 62,32.
Jacobsohn (H.) 132,51.
Jacoby (K.) 17,14. 18,49,
101,23.
Jahn (P.) 51,42.
Jamot (P.) 179,44. 205,27.
Jannaris (A. N.) 159.51.
218,27.
Jirâni (0.) 146,39.
Johnstone (H. ï.) 214,28.
219,8.
Jones (U.) 217,21.
Jordan (H.) 11,21.
JouKuet (Pierre) 177,22.
233,29.
Joulin 172,20.
JUthner (J.) 138,13.
Jullian(Camille) 15,16. 186,
48, 190,10. 200,35,40.
201,32. 202,36,
Jung (J.) 77,9. 137,13. 138,
28.
Jurenka (H.) 141,20.
Kaerst (J.) 92,2.
Kakridis (Th.) 112,19. 2!6,
30.
Kalbfleisch (K.) 79,8.
Kalinka (E.) 1.38,15.
Kappelmacher (A.) 139,30.
Karo (G.) 6,3. 91,1.
Kauer (R.) 140,4,42.
Kavvadias (P.) 234,12.
Kayser (S.) 1.53,.33.
Keidel (C.) 39,.38.
Keil (Br.) 54,49. 119,23.
198,22.
— (J.) 140,10.
Keith (A. B.) 216,15.
Kekuiè V. Strailonitz 115,
42. 116,27,
Kelsfty (F. W.) 159,12.
Kenvon (G.) 13,23.
Kprn (0.) 55,28.
Keune (J. B.) 119,46.
Kieserilzky (0. v.) 62,27.
Kirfhhoff 114,28.
Kirchner (J.) 53,45. 112,31.
Kirk (W. H.) 162,50.
Klin^enberg (J.) 35,46.
Klotz (Alired) 11,35,41.
105,11.
Kluge (H.) 71,44.
Knaack (Georg) 52,27. 55,
15. 109,10,49.
KnappfC.) 162,49. 163,26.
— (P.) 70,21. 94,49.
Knoke (F.) 70.45.
Kobilinski((;. von) 131,34.
Koepp (Fr.) 94,16.
KOrte (Air.) 55,5. 114,2.
— (G.) 5,48.
Koetschau (P.) 103,34.
Kohi (H.) 61,42.
— (0.) 85,25. 131,45.
Kolbe (W.) 236,8. 237,19,
45. 239,35.
Konstaotopoulos (K. M.)
235,9,23.
Koppers 70,.38.
Korber 84,36,46.
KornemanD (E.) 17,3. 120,
11.
Kornitzer (A.) 141,40. 144,
5.
Krascheninnikov (M.) 54,40.
Krauss 'S.) 37,20. 149,37.
206,48.
Krell (0.) 29,25.
Krencker (D.) 61,42.
Kretschmer (Paul) 132,33,
37. 134,1. 139,53.
Kromann (K.) 157,9.
Kroinayer (K.) 93,29.
Krsek (F.) 146,37.
Kruger (E.) 235,39.
Kruinbacher 40,4.
Kubitschek (W.) 133,30.
1.34,29. 140,15.
Kuerschiik (J.) 32,40.
Kugener .39.49.
Kuiper (K.) 257,5.
Kullmer (H ) 64.27.
Kunze (R.) 111,51.
Kuzsinszky (V.) 148,19.
Kyle (J. W.) 158,42.
Lacroix 166.5.
Lafaye 170,49. 171,47.
Lagrange 179,1,7.
Laigue (L. de) 165,43.
Laloy (L,) 197,53.
Lammens (H.) 153.12.
Lainmert (E.) 92.16.
Landgraf (G.) 8,27,40. 9,
41.
[.a^dlni^C.) 254.35. 255,28.
I.iing (N.) 149,51.
Langlel (V.) 79,28,
Lanzani (C.) 254,22.
Laites (E.) 9,48, 11,46.
111,5. 254,3.3.
Laurent (Marcel) 232,24.
233,13,
Lauzun 171,37,
La Ville de Mirmont (H.
de) 198,23,47. 201,36.
210,53,
Layar (Nina) 225,31.
Lease (E. B.) 215,16.
Letireton (J.) 198,5.
Leeuwen (J. van) 256,1,
39 sqq . 257,27 sqq.
Lelller (S.) 149,11.
Legrand(Ph.E,) 67,5. 197,
37. 200,19. 204,2. 205,
29. 211,39.
Lehmann (C. F.) 16,51. 18,
24 sqq. 19,12. 55,29. 70,
53. 118,24.
Leliner (H.) 36,27. 85,27.
121,19.
Lehnert (G.) 11,5.
Leinweber (Adolf) 103,2.
Leite de Vasconcellos 189,
26.
Lejay (P.) 155,34.
Lendrura (W. T.) 215,53.
Léo (F.) 49,51. 52,43. 91,
17. 92,25.
Lespinasse 171,23.
Le.imann 120,22.
Leuze (0.) 71,16.
Lévi (A.) 243,35. 231,11.
— (L.) 254,44.
Lévy (I.) 198,27.
Lezius (J.) 67,35.
Liebl (H.) 134,14. 138,53.
Lietzmann ( Hans ) 91,1.
114,13. 115,30.
Liljeblad (Josef). 258,21.
Liude (K.) 131,33.
Lindet 187,30.
Lindsay (J.) 7,25.
— (W. M.) 12,11. 109,45.
198,9. 212,48. 216,36.
Littmann (E.) 158,25.
Loewe (Richard) 58,9.
Lôwy (E.) 139,8.
Loinmatzsch (E.) 9,33.
Longhi (E, .\I,) 71,23.
Loth (J,) 189.45.
Lucas (\i.) 93,44. 187,38.
249,4.
Lucco (C.) 244,37.
Luclani (R.) 245,36.
Ludwich (Arth.) 25,33. 26,
52. 67,48.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
275
Liiders (H.) 133.2.
Lumbroso (G.) 13,38.
Lundslr(im(V.) 79,20. 258.
28,44.
Maass (E.) 134.41. 135,1.
— (M.) 125,19. 12o,8.
— (Paul) 9,1. .S9.46.
MacdonalJ (G.) 224.28.
Macli (E. von) 158,39.
Macler (K.) 188.46.
Magne (Ch.) 166,24.
Magnial (E.) 248,5.
Mahler (A.) 186,19,45. 188,
2ô.
— (E.) 148.19,24.
Maionica (E.) 140,19.
Mair (A. W.) 216,42.
Malein 79,,32.
Mallazos (K.) 234,3
iMangold (K.) 110,10.
Manitius (M.) 51.42. 105,
18.106,27.107,27,111,34.
March (Colley) 225,39.
Marchand 171,2.
Marùini (L.) 244,43.
Markl (A.) 135,42.
Mark.? (A.) 71,5.
Marinier 206,46.
Maroni (Clelia) 254,25.
Martin (A.) 171,8. 173,27.
Maspero 178,52.
Masqueray (P ) 202,14.
Masson (J.) 216,9. 218,25.
Mau (A.) 248,41. 249,37.
250,8 aq.
Mauria 172,25 sq.
Maurice (J.) 1^,50. 171,
17. 172,53. 173,13. 184,
6,21. 209,47. 224,7.
May (G.) 201,28.
— (J.) 97,45.
Mayence (F.) 15.3,14,22.
.Mavhofî (C.) 11,33.
.\la"yor(J. E. B.) 213,33.
Meàder 8,44.
Meier (J.) 260,21.
Meillet 182,39.
Meioecke (Ad ) 259,28.
Meiser (K.) 34,33.
Mfisler (li.) 21,34.
Mekicr (S.) 139..33.
Melioranskij 43,37.
Mendel (Gustave) 231,30.
232,47.
Merlin (A.) 166,49. 180,18.
247,26.
Merril (E. T.) 161,14.
— (W. A.) 214,18.
Me.?k (J.) 138,25.
Metller 95,4.
Meurer (M.l 61,10.
Meyer (I,.) 91,6.
— (P.) 260,31.
— (Paul M.) 19,21,
— (Hichard M.) 58,39.
— (W.) 3,22.
Liibke (W.) 11,6.140,
1. 142,41.
Michaelis (Ad.) 60,11. 61,
31. 119,38.
.Mictiiels (.loseph) I5i,6,
Michon (E.) 62,30. 17ii,48.
171,5.172,46,50.173,18.
203,5.
.\lilaiii (L. A.) 241,4.
Milchhùfer (A.) 106,21.
Miodonski (A.) 58,45.
Misier (A.) 197.31. 199.4,
Môller (Hans) 8,36.
Moinier (le colonel) 18i,5.
185,4 sqq.
Molin (A. de) 187,9.
Mommsen 51,30. 114,29
sqq.
— (A ) 104,31.
— (Th.) 53,50. 116,3. 137,
36. li«,28.
Monceau.x (P.) 170,53. 172,
4.49.180,24. 197,34.206,
39.
.Montzka (H.) 18,42.
Mooney(G. W.) 213,35.
Moore (F. G.) 161,22.
Mor (0.) 257,53,
.Morgan (M. H.) 162,14.
MortPt (V.) 187,50.
Moulin 166,21.
Mowîit (K.) 172,33 sq.,44.
209,40. 210.6,36.
Muller (Albert) 10.3,53. 105,
14.
— (R.) 92,21.
Mûlluer (K.) 137,24.
Mîinslerberg (H.) 135,18.
138,38.
Mûnzer (F.) 77,31.
Munro (J. A. R.) 222,29.
225,52.
Murray (A. S.) 220,5.
Mutzbauei (Cari) 106,41.
Mvres 225,34.
Naber (.1. C.) 13,7. 256,
37 257 25
— (S,. A.') 255,39. 256,26,
51.
Naef 259.9,51.
Natterer 220,3.
Nau (F.) 36,47.
Nauck (Ed.) 227,31.
— (H.) 68,9.
Némethy (G.) 148,38. 149,
7 23.
Ne.4le'(Eb.) 9,53. 11,53.
31,28. 95,7,16,53. 105,
13.
— (W.) 95,52. 96,4.
Neuhaus (0.) 112.29. 113,
46.
Newcomb (S.) 14,52.
Nicaslro (S.) 240,36.
Niccolinl (G.) 254,21.
Nichols (M. L.) 158,17.
159,6.
Nicklin (T.) 213,25. 215,2.
Nicole (J.) 12.46. 13,18.
Niebuhr (C.) 67,1.
Niedermann (N.) 125,29.
Nielsen. (G.) 156,51.
Novâk (R.) 65,12. 71,28.
Nowotnv (E.t 1.35,30.
Nusser '34,37.
Oder (Eug.) 79,17.
Oefel (von) 78,29.
Oehlen.schlager (Fr.) 34,
12.
Oehier (J.) 135,18.
Oestergaard (C.) 53,16.
OIck (F.) 78,16.
Olcott (G. N.) 159,17.
Olivieri (A.) 242,19. 252,18.
253 2 41
Omont (H.) 180,11.
Oppert 176,31,37,44. 177,
5. 178,17.
Ornslein (J.) 148,22.
Orsi (P.) 4,38.
Osiander (W.) 106,31.
OsthofT 120,lo.
Owen (S. a.) 217,36.
Oxé (A.). 36,15.
Padeiford (F. M.) 164,23.
Pahuzani (S.) 241,40.
Pallu de Lessert (C.) 171,
34,41. 184,12
Pantazis (M ) 227,7.
Papademetriu (S.) 39,36.
Papadopoulos - Kerameus
(A.) 26,48 sq. 39,53. 40,
2. 230,12.
Papaneorgiu (P. N.) 36,41,
51 .',37,2 sqq.
Papandreas ((i.) 230,16.
Papavasileios (G. A.) 227,
52. 234,7, 15.
Parât 166,16.
Pargoire (J.) 39,18.
Parlbeni (M.) 233,52. 240,
53. 245,.33.
Paris (P.) 200 48.
Parinenlier (L.) 155,36.
198,50 sq.
Pascal (C.) 70,51. 241,27.
243,22. 250,44. 251,53.
253,2s.
Pasiui (F.) 240,40.
Pasqui (A.) 139,10.
Passow (Wolf.) 101,31.
Paton (W. R.) 213,14. 216,
16,22.
Patsch (C* 134,23.
Paul (L.) 71,12. 108,34.
Paulson (J.) 258, 43.
Payne (G.) 225,6,13.
Peilhmann (E. Chr. H.) 6,
35.
Pellegrini (G.) 240,27.
Peppmiiller ( Rud. ) 107,
.33.
Perdrizet (P.) 172,9. 201,
20. 202.25.
Pernice (E ) .5,47. 62,35.
Pernier (L.) 250,.'i3.
Peroulka (E.) 144,;i5.
Perrin (B.) 162,39.
276
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Perrot (G.) 165,52. 175,52.
177,29. 180,9.
Perry (E. D.) 157,50.
Perschiukii (l'\) 139,16.
PersicheUi(N.) 249,13. 250,
3.
PetPF (H.l 110,3.
Petersen 119,48.
— (E.) 61,5.62,28.249,10,
18.
— (P.) C7,18.
Petersnn (W.) 217,83.
Pélridès (S.) 39,20.
Pétrie (W. M. Flinders)
222,47.
Petrini (H.) 156,25.
Petrozziello (M.) 254,22.
Pfafr(K.) 84,21.
PfhuI (E.) 236,87.
Philippi 85,35.
Phiiippson 114,36.
Phillimore (J. S.) 217,2.
218,40.
Phokilis (J. D.) 229,7.
Pholiadis(P.S.)227,19sqq.
228,36,47. 229,13.
Picot (E.) Is8,38.
Pinza(G.)245,4.
Pitacco (G.) 240,44.
P1ÛS.S (Th.) 77,30.
Poinssol (L.) 166,53.
Pokrowskii (M.) 93,3. 132,
45. 133,3.
Polak (H. J.) 257,34.
Pollak (L.) 135,29. 139,21.
Poratow 62,18,37.
Popp (K.) 121.14.
Postgate {J. P.) 212,32,40.
213,21. 216,34. 226,28.
Pottier (E ) 177,42. 178,
24,36. 179,47. 180,26,
38,43. 196,43.
Poupardin (R.) 198,18.
Powell (J. U.) 216.40.
Poynton (A. B.) 222.52.
l'râchter (Karl) 36,30. 52,
25. 105,8,
Praetoii us 226,21.
Preger (T.) 36,34. 52,47.
Preiser (R-) 69,15.
Pieliwitz (W.) 19,47. 20,
2,11. 21,11.
Premerstein (A. v.) 134,
16. 138,50.
Prentice (W. K.) 50,16.
157,47. 162,31.
Preud'homme (L.) 150,37,
42.
Preuner(E.) 239,25 sqq.
Price (Hilton) 225,25.
Prolt (H. V.) 238,10,43.
239,13,40,44.
Prou 165,22. 167,37.
Psichari 191,21.
Puchstein (0.) 61.41.
Purser (L. C.) 71,26. 219,
12.
Pusch (E.) 133,i7.
PuBchi (A.) 137,48.
QuillinR(K.) 85.31. 120,27.
Rabe (H.) 91,27.
Radermaclier (L.) lOS.'jO,
53. 110,30,53. 112,32.
114,20.
Radford (R. R.) 16i,6.
Raeder (Joliannes) 112,8.
Ramorino (K.) 240,28.
Ramsauer (F.) 34,14.
Ransom (G.) 61,44.
Rasi (P.) 6,5,45.
Ravaisson (Ch.) 171,16.
203,17.
Read (H.) 225.21.
Reber (F. v.) 4,7.
Rediadis (P. D.) 230,38.
Regling (K.) 132,10.
Reguaud (P.) 191, 21.
Reichel (W.) 6,7. 134,.36.
ReicheU(HaQs) 19,37.20,37.
Reid(J. L.) 219,24.
Reinach (Salomon). 165,
21. 166,31. 167.26. 174,
46. 176,1,50. 177,14,49.
178.21. 179.10,14. 180,
22,35,46. 185.23,41,52.
186,2 sqq. 187,7 sqq.
188,5 sqq. 189,11 sqq.
— (Théodore) 176,45. 189,
23. 203,8 sqq.' 206,52.
209,12. 223,34.
Reisch (E.) 139,18.
Reissinger (K.) 33,38. 34,
11.
Reiter (S.) 93,48.
Reitzenslein 119,12.
Renard (L.) 151,6,12.155,
50.
Rendall (G. H.) 212,25.
Reuss (F.) 113,36.
Ricci (S. de) 119,24. 135,
23. 138,5. 187,5. 188,2
sqq. 202,33.205, 43.
Rice (Garraway) 224,53.
225,44.
Richards (H.) 65,35. 212,
17.214,15.216,5,27.217,
25.
RIchardson (L. J.) 162.19.
— (R.B.) 157,29,50. 159,3.
Richter (A.) 230,4.
— (F.) 92,23.
Ridder (A. de) 205,39.
Ridgeway (W.) 213,51.
Ries (G.) 105,15.
Riese (A.) 84,.37. 85,24.
120,51.
Riess (E.) 62,4. 158,3,28.
Rinne (F.) 78,49.
Ritterling (E.) 84,42. 85,4,
17. 138,45.
Rizzi (G. E.) 253,8,
Robarts, 225,42.
Robert (C.) 50,29. 53,7.
Rômer (A.) 4,12. 5,7.
Roersch (A.) 153,46.
Rohden (v.) 119,45.
Rolfe (J. C.) 158,38. 163,
42.
Romagnoli (E.) 252,7.
— (11.) 25.5,1.
Romaios (K. A.) 226,43.
Roman (J.) 210,21.
Ronzevalle (R.) 176,19.
187,18.
Roscher (W. H.) 106,52.
Rosenheira 225,51.
Rossbach (Otto) 112,29.
Rossi (J. B. de) 245,43.
Rostowzew (M.) 16,28. 107,
45. 139,12.
Rouvler(J.)210,2sqq. 235,
4,24.
RubeDsohn(0,) 62,27. 235,
48. 238,18,46.
Rudi (F.; 32,48.
RQck (R.) 116,5?.
Ruel (M.) 195,47.
Ruelle (C. E.) 198,34. 204,
39.
Rustàfjaell (R. de) 221,29,
31.
Sabbadini (R.) 242,1,34.
252,24. 253,6.
Saglio (E.) 177 47.
Saladin 167,2.
Salbopoulos (K.) 229,45.
Sanctis (G. de) 16,39. 250,
16,32.
Sanders (H. A.) 159,33.
163,35.
Sandtord (P.) 219,10.
Sautinelli (J.) 252,10.
Sarauw (Chr.) 132,40. 156,
28.
Sargeaunt (J.) 213,36.
Sauer 119,33.
Savignoni (L.) 250,29.
Scarborough(W. S.) 16.3,2.
SchafTer (F.) 133,45.
Scheps (G.) 79,:33.
Scherillo (M.) 240,31.
" ■ ■ ■ ' " U. J. '"
160,20.
Schleicher
) 159,36.
Schler (E.) 94,10. 160,38.
Schlumberger (G.) 175,17.
Schmid (W.) 107,30. 113,
51.
Schmidt (J.) 132.26.
— (K.) 51,49. 53,22. 55,
18.
— (L.) 90,35.
— (W.) 32,7.32,35. 33.3
sqq.
Schneider (Val.) 64,14.
Schôll (Fritz) 108,19. 109,
4,8. 110,50.
Schôn (G.) 138,31.
SchOne (A.) 79,52.
— (H,) 114,6. 115,34.
— (Joh.) 52,15.
Schoner (G.) 35,16.
Schôttle 95,41.
Scholz (J.) 135,40.
Schor (D.) 33, 21.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
277
Schrader (H.) 5i,52.
Schreiber 118,30. 119.36.
SchrOder (Br.) H5.37.
— (E.) 118,26.
— (Otto) 10ô,,38.
Schubart (W.) 13, 'i4. 114,
50.
Scbuermans (H.) 85,7.
Schulteo (A.) n,15. 19,5.
62,29. 114,11. 165,46.
Schulless (F.) 112,23.
— (0.) 108,51.
Schuitz (.1.) 67,48.
.Schultze (W.) 132,51.
Schulz (Bi.) 61,42.
Schwartz (K. G. P.) 256,
53. 257.32.
Sear.s (J. M.) 159,25.
Sécheresse (J ) 21U,H9.
Seeck (0.) 51,30. 78,22.
93,19. 139.47.
Sencie (J.) 153,46.
Serruys (Daniel) 247,32.
Sethe 115,8.
Setti (G.) 242,18. 2S3, 5.
254,25.
Seure (Georges) 185,40,48.
232,32. 233.7.
Seymour(T. D.)215,4.2n,
19.
Sbelielew (S.) 15,52.
Shillelo (W. F. R.) 216,18.
Shipley (F.) 162,24.
Shumway (E. S.) 157,39.
Siebourg (M.) 8i,37. 110,
45.
Siecke (K.) 14,42.
Siegeliii 120.2.
Siess (H.) 139,15.
Sihier (E.) 163,8.
tjimonsfeld 116,53.
Skassis (E. A.) 229,41.
Skias (N. N.) 234, 20.
Skobielski (.1.) 66,30.
Skutsch(F.) 104,27. 119,5.
Slaughter fM. S.) 160,1.
SloiDiin (A.) 216,39.
Smith (A.) 22r,,.36.
— (C.) 220,19. 221,31.
— (C. F.) 163.15.
— (K. B.) 160,:«. 161,5.
Solari (A.) 2il,3. 2'.i,4,23,
38. 254,23.
Solinsen (F.) 58.42. 111.9.
Soltiiu (W.) 77,19. 78,2.
91,48. 12U,1.
Sommer (F.) 10,2.
SonnRnschein(E.A.)21'i,IG.
Sonntag 128,18.
Sontzo (Miohel C ) 156,5.
Spuet (Fr.) 78,40.
Stadier (H.) TJ,ni 80,3.
Stahl (J. .M.) 108,2.
Staigraiiller (II.) 6,29.
Stais (B.) 231,23.
Slampini (E.) 252,26.
Steele (R. B.) 160,41. 161,
17. 162,29. 163,15.
Stefani (Ed. L. de) 254,
m. 2.")5,4.
Stein (Arthur) 70,14. 138,
33.
Steinarker (H.) 138,22.
Stem|iliiiger |E.) 31,35,50.
Stengl (P.) 54,36.
Stephiinidis (M. K.) 227,47.
229,15.
Slernbacti (Léo). 39,34.
135,11. 139,38.
Sternkopr (W.) 54,35. 78,
17. 103,15. 114.8.
Sterr.tt (.1. li. S.) 158,43.
Steuding (H.) 94,9.
Stich (H ) 34,53.
Slicotti (P.l 137,48.
Stier (H.) 68,25.
Stolz (K.) 11,40. 19,48 58,
33. 133,1. 143,49.
Stowasser (J. M.) 9,50.
137,20.
Stnichan (J.) 189,22. 217,
28
Strack (M. L.1 35,24.
Slrijbel (Ed.) 33.40.
Striimberg (E.) 258,39.
Struck (A.) 239,21.
Strzvgowski (J.) 39,43.
139,26.
Studniczka (F.) 52,9.
Summers (W. G.) 214,21.
Siiter (H.) 33,32.
Svoronos (J. N.) 230,21.
234,37 sqq. 2.35.1 sqq.
Swarzenski (G.) 60,35.
SwoIjoiI. (A.) 139,43.
Szanto (E.) 1.36,25. 140,18.
Szautner (Z.). 150.11.
.S/igeti (J.) 149,25.
Tacchella (Att.) 209,.36.
— (D. E.) 210,19.
Taniilia (Dom.) 255.7.
Taaiieiv (P.) 32.20. 33,9,
23,30'. 185,36. 205,17.
Taramelli (A.) 158,49. 210,
46.
Tarbell (F. B.) 185,30.
Tarn (W. W.) 222,18.
Tavior (C.) 223.11.
— (.1. 11 ) 212.27. 225,16.
Téglâs (G.) 148,13.23.
Terzaghi (N. ) 240,25,49.
254,51.
Thalh^im (Th.) 53.19.
ihédenat 167,29,10. 169,
52.
Thiele 118,49.
— (G.) 93, 31.
— (R.) 65.'13.
Thiersch 238.3,.35.
Thomas (A.) 183,52.
— (l'.l 150,3.!.
Thompson F. S.) 216,14.
217,45.
Thoresen (Va!d.) 157.5.
Thorpe (W. G.) 221,51.
Thouverez (E.)^6,15.
Thumb 118,41. 120,16.
Thureau-Dangin(F.)175,l.
Thurnevsen (R.) 10,42.
Tillon (E. L.) 158.1.
Tisdall (F. G.) 158,.33.
Tkac (J.) 136,51.
Tod (.M. N.) 222,49.
Toikiehn (J.) 128,44.
Tolman (H. C.) 16:i.50.
Tomraasini (V.) 254.46.
Torp (A.) 258,7,13,16.
Torrey (C. C.) 158,4.
Toulotte 172,10.
Tourneur (V.) 153,17,41.
Toutain (J.) 17,28. 168,12.
195 19
Travers (E.) 173,43.
Tropea (G.) 254.17 sq.
Tsoundas (Chr.) 2:«,19.
Tucker (J ) 157.42. 159,21.
Tuxen (S. L.) 156,32.
U. 109,20.
Uhlenbeck (C. C.) 59,9.
Uoger (G. F.) 78,17.
Usener (H.) 68,15. 109.26.
UssanI (V.) 213,37. 253,
42. 255,3.
V. (G.) 254,43,50.
Vacca (G.) 33,17.
Vaglieri (D ) 241,49. 245,
48. 246,12.
Vahlen (J.) 5,26. 114,44.
116,30.
Valmaggi (L.) 70,8. 242,4.
243,51. 250,.38. 252,50.
Vâri (R.) 148,41.
Vassis(S.) 228,27 sq. 229,
5 28
Vassits (.\I. M.) 186.18.
Vattasso (M.) 244,19.
Vauvillé 166.20.
Veress (Ign.) 71,29.
Verrall (A. W.) 212,15.
Vesly (L. de) 165,36.
Vetter (E.) 140,3.
Vick (C.) 52,5.
Viereck (P.) 39,13.
Villenoisy 208,53.
Viollet (P.) 179.48.
Viollier (D.) 167.17.
Virey (Ph.) 166,25.
Vitelli (Gamillo) 254,38.
255 25
Voettèr(b.) 135,45. 136,1.
Vogiiriz 68,23.
Vogué (de). 175,25 sq. 176,
30 sq.
Voilgr«IT(J. C.) 255,43 sq.
— (Wilhelm) 198,7. 232,
42. 2,33,21.
VolliniUler (K. G.) 237,1.
Vartheim(J.>255,51. 257,1.
Vulic: (N ) 138,32.
Wackeroagel (J.) 91,37.
119,18.
Wagener (C.)96.9.
Wagner (R/i 95.,33.
VVaille (V.) 184,47.
278
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Waller 226.18.
Walters (H. B.) 2U,5.
215,48. 218./.6.
Wallon (A.) 158 ».
Walt7.ing(J. 1>.)84,40. 150,
3i. i:..S,20,26,47. 154,2,
12. 200,45.
WsltziDger (C.) 63,8. 236,
tl.
Waid (W. H.) 158,16,20.
Warren (VV.) 213,29.
Walers (W. E.) 164,2.
Wavre (W.) 259,35.
Weber (Ernsl) 107,4.
Weddinp (G.) 20.14.
Weichprt(A.) 71,7. 120,30.
Weil 179,6.
Weill (H.) 18*i,7.
Weinbei'ger (Wilhelra) 46,
31. 107,35. 138.18.
Weise (0.) 131,32.
Weissenfels (0.) 1.31,11.
WeissIiiiupI (li.) 134.19.
Weizsâcker {P.) 60,'i7.
Weller (C. H.) 214,13.
Wendiand (P.) 13,4. 91,
•46. 118,2:^.
Wenger (L.) 13,11.
Wert (A. !•'.) 163,5.
Wessely (C.) 46,31. 137,7.
139 4.
Wessner (P.) 8,46.
WcUel 68,8.
Weymaan (C.) 9,41. 34,
7,31 .
Wevnand (R.) 35,53.
Wlipeler (B.) 158,35. 162,
36.
— (J. R.) 158,41.
Whiteliiw (R.) 216,8.
Wide (S.) 235,44. 236,30.
Wiegand (Tli.) 62,5;^. 2.35,
36. 236,25. 239,23.
Wilamowitz-Mollendorn'(tI.
V.) 3,3. 52,.32. 53,12.
116,11,22,:%.
Wilcken(M.) 14,26,29.
— (U.) 12,53. 14,4. 50,8.
1 18,28.
Wilhelin (A.1 133,51. 140,
22.232,3.234,24.237,28.
— (Fried.) 108,25. 113,42.
Willems (.1.) 71,2.
— (P.) 153,27 sq.
Williams (C. F. A.) 217,40.
— (M. G.) 158,40. 159.2.
Wilson (.1. Co(ik) 212,24.
215,8. 216,24. 223,18.
Wimmpi-er (R.) 143,12.
Winckelmai)!! (F.) 85,50
WinneMd (E.) 62,2.
VVinstedt (E. 0.) 212,44.
Winler (F.) i:«,41 sq.
Winli;rf.dd(l'aul von), 107,
23. 109,11. 113,32.
Wissowa ((;.; 51.32.
VViUe (A. (le) 156.2.
Wôllfliri (Ed.) 8,14,21,23,
44,49. 9,37. 10,49. 11,2,
28. 70,11. 111,4.
"Woine 34,51.
Wôrpel (Giist.) 29,41. 98,
46 llu.48. 112,15. 124,
3.20. 12.5,17.
Wolcott (J. D.) 160,43.
Wolf f)0,.32.
Wrighl (Th. K.) 158,22.
Wrotli (W.) 224,.31.
Wiinsch (R.) 102,33. 112,
24. 126.17.
Wiischer-Bocchi 245,38.
Y. (N.) 162,45.
Zaclier (K.) 106,26.
Zalilfleisch (J.) 6,32.
Zahn 62,3S,41.
Zangemeister ( K . ) 109,
13 sq.
Zeiller (J.) 248,12.
Zekidis (G. D.) 2.30,19.
231,16.
Zeller (E.) 6,26.
Zerlentès 37,23. 39,44.
Zeuthen (il. G.) 32.12.
Ziebartli (E.) 92,46. 240,
12.
Ziehen (Ludwig) 53,29.
109,24. 112,47.
Zielinski (Th.) 94,22.
Ziminermann (A.) 10,9. 12,
4. 19,52. 114,n. 127,9.
133,6.
Zingerle (A.) 65,11. 139,
49.
Zûchbauer (P.) 137.27.
Zurretti (C. 0.) 250,49.
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
279
iir.
TABLE ]3ES AUTEURS BK LIVRES
Anll (A.) 6,22.
At.boU (C. K.) 96,28.
— (Fr. F.) 29,34. 121,50.
Abert (F.) 80,9.
Achelis (Th.) 81,27.
Adami (Fr.) 25,:!. 130,12.
— (R.) 71,;i3.
Adams 129,2,
Adlcr (F.) 39,6. 193,26.
214,3.
— (Gg.) 57,19.
Adriano (S.) 72,24.
Aegypt. Inschrifl. a. d.
k. Miiseen zu Berlin.
27,31.
— Urkiinden ans d. kô-
rtiyl. Museen zu lierlin.
25',39.
Ahiberg (\. W.) 26.46.
191,4. 192,46.
Albert (R.) 56,53.
Alberlolti (IJ.) 174,2i.
Allain (E.) 43,35. 211,9.
241,36.
Allard (P.) 58,4. 2i4,.S5.
Allen (Th. \V.) 27,1. 81,27.
160,9. 254.9.
Allmaii63,28.
Alv (F.) 31,25.
Ambrosoli (S.) 147,35. 24.3,
31.
Amels (K. F.) 67,53. 68,
12,35.
Ancienl Laws of Ireland
189.37.
Andrew (0.) 129.40.
Anspach (A. E.) 90,1.
Antonibon (G.) 73,39. 243,
6.
Appel 156,23.
Appelqvist (Hj.) 71.36.
Arbanitopoulos (A. S.) 251,
40.
Arbois de Jubainville (H.
d') 28.48, 127.20. 170,,%.
Arcy Wentworth (T. d')
81 H
Ardalllon (E.) 202,42.
Arndl (l'aul) 86,13, 93,51.
124,46. 192,26.
Arnold (Fr.) 75,24.
Arvanitopoiillos (A. S.)
124,24.
Asbach (J,) 47,37. 130,7.
Alhanasiades (A.) 45,28.
Auden 80,50.
Auracher (M ) 80,5.
Aiitenrieth (G.) 68,46. 95,
46. 123,.38. Ii2,3. ,
Azan (P.) 47,35. 26ii,27.
Babcock (C. L.) 215,34.
Babelon(E.)81,4,51. 194,8.
205 iS. 2as,i8. 224,24.
243.2.
BubI (.lob.) S.3,31.
Bach (J.) 68,45.
Barhof (E) 95,23. 97,24.
125,i.
Bacon (B. W,) 88,21.
Badstûbner (E.) 46.46.
B.1deker (K.) 24,37. 191,
49.
Baelde ;B.) 65,27, 212,52.
Baentsch (B.) 25,17.
Bakhuyzen (W. il. van de
Sande) 4i,3(î.
Baldacci 80,33.
Baliiamus (A.) 47,53. 125,
15.
Balparnie (W. H.) 70,5.
99,45. 243.16.
Ballas (E.) 83,1.3.
Balsamakes (E.) 82,14.
Bancalari (F.) 81,24.
Barber (fi. E.) 45,1,
Bardenhewer (0.) 41,38.
55.37. 98,44. 127,15.
Bardt (C.) 27,41. 97,27.
140,17.
Barnard (P. M.] 7,32.
Barnslev (S. H.) 40,35.
203,42.
Barla (Ferd.) 83,30.
Bartal (A ) 12,20. 192,11.
218.9.
Basiiier (O:) 46,4i. 130,4,
Basler 80,24.
Basmadjian (K. J.) 189,6.
Ba?si (D.) 22,21. 37,29.
— (W.) 21,48.
Bâtes (W. N.) 76,3.
Bauch (C.) 29,22.
Baumgartner (.\lex.) 25,1.
27,23. 121,22. 126,34.
Baumstarck (Ant.) 26,4.
42,13.
Bavard (L.) 152,37,46.
Bavfleld (M. A.) 128,9.
216,43.
Bêcher (W.) 79,29.
Bechl. 1 (F ) 31,16. 35,5.
4i,44. 48.46, 67.51. 96,
26,152,53,192,42.194,21.
Beck (A.) 46,45
— (J. W.) 12,38. 73,49.
74,1. 218.2.
Becker (Th,) 68,21.
Beckh (11.) 78.40. 79..39.
Beick (W.) 96,39. 100,11.
124,12.
Relling (II.) 72,26.
lieiider (W.) 7.51.
Bennel (Ch. E.) 151.35.
215,33.
Bérard (V.) 152,44. 182,
15. 190,1, 193.25. 244,6.
Berger (E.) 201,8.
— (Samuel) 194,7.
Bcrleburg 121,15.
Berner (E.) 28,41. 90,21.
Hernhardt (H.) 75,20.
Bernheim (E.) 77.7.
Bernoiilli(.I.J.) 23,50. lOO,
18. 214,42.
Hernus(A.) 181,42.
Berrier(Léon) 169,39. 192,
34.
Besnier (M.) 76,15.
liessarione 188,20.
Besson 181,41.
Bethe (E.) 45,4. 89,40.
126,52.
Bethune-Baker 41,53. 194,
35.
Betzinger (B. A.) 6,48.
Bevan (,T. E. R.) 161,25.
254,10.
Bever.sen 75,21.
Beyschiag (F.) 8,8. 57.12.
98,42.
Bidez (J.) 22,34. 45,25.
252,40.
Bielecki (Fr. .los.) 25,4.
Bienkowski (P. von) 43,
39. 75,18. 214,1.
Biese (A.) 129.52.
Bilfinger (G.) 104,32.
Binder (J. J.) 81,48.
Birl (Theod.) 30,2. 47,15.
89,3. 130,27. 147,47. 152,
8.
Bitterauf (H.) 21,53.
Blanchet (A.) 155,53. 189,
41.
Blasquez (Antonio) 201,11.
Blass (F.) 29,42 31,7. 46,
15. 87,47. 100,42. 156,
34. 168,53. 194,21.
— (0.^ l;»,3.
Blaydes (Fr. H. M.) 2),9.
215 25.
Blinkènbèrg (Cbr.) 76,32.
Blocb (G,) 31,38. 57,11.85,
36.
— (H.) 4 '.,2.1
— (J ) 191,25.
— (Léo) 44 22. 69,30. 126,
,39.
Bliiraner (H.) 28,28. 80,
37.
Bock (W. de) 39,2.
Bodin (L.) 127,32, 152,52.
205,45.
Boehiai. (J ) 43,15.
lionig (IL) 7,8.
Bogusiawski (Ed.). 42,15.
280
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Boissevain (U. Ph.) 31,29.
38,3. 46,37. 87.H2. 99,11.
191,40. 206,5. 253,23.
Boissipr (A.) 186,10.
Boll 31,27.
Bollandistes (les) 41,51.
Bolle (L.) 46,26. 69,26.
Boltenstem (von) 72,11.
Bonfiinto (P.) 38,23. 242,
29
Bonfiglio (S.) 27.18. 202,2.
Boning (G. B.) ^51,23.
Bonino (G. B ) 242,.39.
Bonnet (M.l 201,8.
Boor (C. de) 40,48.
Bordeaux (A.) 149,28.
Bordes (G.) 7,40.
Borseaud (Gh.) 192,45.
Borghe.si (B.) 77,5.
Borinski (K.) 81,5.
Bormann (E.) 45,46.
Bornocque (H.) 73,35. 155,
43,46. 200,3.
Borrmann (R.) 69,2.3.
Bopcaino (F.) 25,29. 242,
15.
Bouché- Leclercq (A.) 200,
53.
Bo"urier (P. H.) a0,16.
Boxier 151,48.
Bover 32,23.
Boysen (Ad.) 45.17.
Braasch (K.) 82.45.
Brandi (E. S.) 7,43. 75,7.
Bralke (K.) 40,32.
Braunmûhl (A. von) 31,27.
Breasted (J. H.) 193,47.
Breen (J.) 57,18.
Breinde (A.) 147,37.
Bremer(F. P.) 21,51. 45,9.
122,52. 192,22. 242,41.
Brewer (H.) 45,47. 87,13.
200,49.
Brevsig (K.) 77,11. 90.22.
92,46. 98,19. 122,48. 123,
51.
Brinckmi'ier 89,50.
Brown (R.) 194.14.
Bruckmann 93,50. 124,45.
192,25.
— (A.) 100,1.
Brugmann(K.)28,2.3. 30,53.
125,,33. 160,7. 192,48.
Bruenola (V.) 23,52. 241,
19. 253 25
Brun'n 93,50.' 124,45. 192,
25.
Brunnhofer (H.) 68,45.
Bruns (J.) 77.16.
Bryl (I.) 140,38.
Brzoska (J.) 73,25.
Budinger (M.) 77.15.
Bucheler (F.) 125,38.
Burger (C.) 126,53.
— (R.) 23,38. 29,44. 128,
33. •
Butiner (B.) 74,2.
— -Wobsl (T.) 90,4.
Bugge (S.) 45,27.
Burckhardt (.1.) 67,11.
Burkit (F. C.) 190,48.
Burnet (J.) 155,29. 204,34.
215,20. 218,43.
Burv (J. B.) 43,3. 213,2.
Buschan (G.) 79,42.
Butler (S.) 68,32.
Cabrol (J . ) 38,35.
Caccialanza (F. P.) 241,44.
252,38.
Caetani-Lovalelli (E.) 80,
39
Gagnai 189,40.
Calderini 75,43.
Calonghi(F.) 8?,43. 243,1.
Camozzi (G.) 27.42.
Ganonge (G») 191,52.
Cantarelli (L.) 77,25.
Cantor 31,22. 32,37. ,33,1.
Capart (J.) 189,2.
Capellanus (G.) 100,27.
Capitaine (G.) 7,39.
Cappelli (A.) 26,13. 87,30.
98,38.
Carnoy (A.) 31,53.
Carra de Vaux 15,7.
Cartault (A.) 73,3. 92,4.
Cm ton 30,34.
Casagrandi (V.) 73,45.
Castellani (C.) 73.20.
Cauer (Paul) 68,38. 69,7.
123,15. 127,45. 254,7.
Cerocclii (P.) 23,43. 96,46.
241 22. 253 21
Cesarèo(C.) 160,50. 241,49.
— (P.) a3,53. 161,23. 203,
18. 213,37. 242,36. 252,
30.
Cliiibert (S.) 27,52.
Chachanov (A.) 41,3.
Ctiaignel (A.) 6,53.
Chalandon (F.) 40,8.
Cliatelain (E.) 182,11, 242,
14.
Chaux (G. de la) 83,49.
Cholmeley (R. J.) 97,50.
218 32
Christ (A. Th.) 141,2,18.
— (W.) 67,43.
Church (.1. E.) 56,23.
Ciaceri (E.) 191,30. 243,24.
251,23.
Ciardelii (P.) 241,45.
Ciccotti (E.) 28.12.
Cichorius (G.) 75.40. 77,24.
Giina (A.) 31,47. 72.3'..
241,47.
Cipolla (C.) 39.11.
Clark (A. C.) 73,4. 217,49.
Classen (.1.) 97,6.
Godara (A.) 242.39.
Coen (A.) 181,14.
Cohn 57.13.
— (C.) 81,41.
— (L.) 28,37. 125.34.
Collignon (M.) 28,29 88,7.
130,10. 169,41. 170,1.
192,49. 202,1. 205,4 .
218,12.
Collitz (H.) 96,26.
Combarieu 72,38.
Cornes (0.) 80,31.
Comparetti (D.)21,47. 254,2.
Gonro:te 152,16.
Gonsoli (S.) 72,17.
Constans (1,.) 170,27,30.
Constanlinides (M.) 215,29.
Couvert (H.) 202,43.
Conway (R. S.) 15t. 44.
Conybeare (F. C.) 38,4.
Cook (A. B.) 81,25.
Corazzini di Bulciano (F.)
72,32.
Cornali(R.) 242,53. 253,20.
Cornélius (C.) 42,18.
Corpus inscr. lai. 181,6.
Cortese (G.) 82,43.
Costanzi (Vinc.) 26,38. 66,
48. Ii5,41.
Courbaud (E.) 75,44.
Couve (L.) 130,11. 170,1.
192,49. 205,50. 218,12.
Couvreur (P.) 127,31. 182,
29. 244,28.
Cramer (Franz) 57,47. 83,
O I.
Crescenzo (V. de) 30,7.
Crimi (L. G.) 25.3,52.
Croneit (W.) 14,19.41,28.
Croiset (A.) 211,16.
— (M.) 211,16.
Croll (W.) 37,28.
Cron 'Ghr.) 88,42.
Crowfoot (J. W.) 76,19.
Grum (W. E ) 38,46. 42,
21. 56 9.
Crus'ius (d.) 94,45. 99,26.
124.34. 169,27. 192,43.
19.3,18.
Cserni (B.) 148,25.
Cucheval (V.) 211,1.
Gumonl (Fr.) 37,28. 194,
20.
Cuntz (Otto) 45,18. 204,5.
(■:uq (Ed.) 151,48.
Curatulo (G. E.) 89,23.
Curschmann (J.) 121,30.
Curtius (G.) 131,9.
Cybuliski (St.) U3,30.
148,1.
Dahm 85.14.
— (F.) 40,47.
Uakyns (11. C.) 97,17.
Dallon (0. M.) 42,31.
Dammann (A.) 74.50.
Damsté 72,32.
Dannemann (Friedr.) 82,17.
Daremberg 77,4.
Daresle (R.) 121.37.
Darko (E.) 41,20.
Dartigue-Peyrou (J.) 6.50.
Dautremer (L.) 211,6,10.
Daux (C.) 195.4.
David (J.) 74,50.
Davies (H. H.) 7,38.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
281
Davis (W. St.) 21.S,49.
Dfchiirrae 160,12.
Déchelette (Jos.) 189.42.
Deckplinanii (H.) 47, "45.
Deecke (VV.) 76,40.
Deissmano (Ad.) 29,12. 41,
22. 47,46. 56,2. 8H,4.
*DeJong(Ch. H. J.) 151,52.
DelbrUck (B.) 86,53. 180,
49.
— (Hans) 22.2. 49,2. 57.
30. 66,44. 70,33. 76,52.
92,53. 147,39.
Delhorbe (Cti.) 84,5.
Delilzscli (F.) 30,51. 192,
23.
Demoulin (II.) 15'i,28. 19.3,
22. 252,42.
Densusianii (0.) 10,29. 12,
25. 42,17.
Dessiiuer (H.) 73,24.
Detlefsen (D.) 90,41 . 96,47.
192,6.
DeUti,er (A.) 72,10.
Deubner (Lud.) 194,50.
Deuticke [P.) 30,50. 142,
52. 254,6.
Diainaritopoulos 40,9
Dinhl (Ch.)25,9. .38,52. 42.
11. 57,38. 89,50. 126.50.
169,49 170,17. 194,23.
201,7. 2O8,n0.
Diekamp (F.) .37,37.
Diel.s(H.) 6,24. 44,16. 78,
25..35 snq. 88,6. 97,52.
99,24. 127,29. 155,27.
160.52. 241,41. 234,8.
Dieriel (Hicliard) 70,7.
Dictrich (C.) 123,17.
Ditlenberper (W.) 57,41.
Ii0,42. 192,10. 251,35.
Dmitrievskij (Al). 41,15.
DobschUtz (E. von) 28,1.
37,39.
Dodge (L.) 214,31.
Doniaszewski 75,43.
D'Ooge (B. L.) 67,30. 122,
27.
Dorez (Léon) 202,9.
Driiger (A.) 82.32.
DragendorlT ((L) 80,18.
— (H.) 82,7.
Drenckhahn (0.) 128,48.
142,33. 155,41.
Drerup (E.) 25,15.
Drescher (F.) 65.19
Drûck (Th.) 95,.iO. 129,47.
Drumann(W.) 207,43. 231,
28.
IHibetoul (E.) 211,19.
DUmmler (Kerd.) 43,13.
100,39. 124.41. 155,3.
193,11. 241,52.
Dufourcq (A.) 55,40. 190,
29 sq.
Duhem 13,0. 63,31.
Dumoulin (M ) 42.1,
Durham (C. L.) 215,32.
Dutoi'doir 63,30.
Dvrofr (A.)81,ll.
Eberhard (A.) 67,32. 142,
12.
Eberl (G.) 81,14.
Ebstein (W.) 30.22.
Eckel (W. A.) 27,2. 112,
7.
Edler 75,18.
Edwards (G. M.) 99,24.
192,53. 193,1.
Egbert (.1. C.) 97,37.
Eggt'r (.Vlax) 26.43. 47.2t.
155,30. 182,30. 193,51.
243,9.
Ehrle 181,40.
Ehrlich(Hugo) 24,16. 44,4.
96,.33 142,46.
Eibe (Thyra) 156.17.
Eichner (.M.) 143,33.
Eitrem (S.) 67,52. 122,41.
204,x.
Elisei (H.) 190,40.
Ellis (M.) 12,31. 213,45.
Eller ;A.; 56.13,51.
EleutheropouloR 'A.) 7,49.
Emmerig (A.) 80".22.
Engel (S. J.) 69,5.
Engelbrecht (Aug.) 12,42.
56.35. 83,32.
Engelliardt (K.) 12.30
Engelmann (A.) ^6,42. 217,
53.
— (R.) 69,38. 231,36.
Epstein (G.) 27.27.
ErdmaoQ (.y.) 29,40. 130,
29.
Erliiud (A.) 169,1.
Erinan (A.) 193,45.
Ernesti (K.) 7,.32.
EMève(.).) 182,19.
Enmorfopoulo.s 63,28.
Evans (A. J.) 43,50.
Ewald (P.) 47.8.
Fabia (Ph.) 99,;9.
Kabre (J.) 1,55,25.
Fabricius (E.) 57,39. 143,
39.
Fapsi (.1. 0.). 68.31. 99,5.
141,17. 25,3,22.
Fairbanlis (Artli.) 46,13.
Kairwealhpr (VV.) 41, il.
Falk (F.) 142,49.
Fakas (.1.) 149,47.
Fassbrnder (11.) 78,.34.
Fava(D.) 99.44. 129,8. 242,
8. 232,.34.
Paye (E. de) 7,30.
Feine (P.) 194.13.
Fellner (St.) 79,48. 80,48.
Fel.s .31.27.
Fencl (Jan) 148.3.
Ferrai (Eiig.) 25,.35. 100,
28. 127,18. 242,7.
Ferrara(Giov.)24,7. 38,31.
Ferrero (Erm.) 27,4.
— (Gugl.) 242,42.
Ferté (H.) 194,48.
Festfjabe fur Hollzmann
195,4.
Feslschrift... M. Canlors
32.28.
— ■/'. Gomperz dargeb.
28,33.
— ... d. Gisell. ... in
Trier 86,3;î.
— ... J. Yahlen... gewid.
42,50 125,8.
Fick (A.) 68,1. 95,47. 128,
.36. 192,52.
Fiiker (Joh.) 195,6.
Figliiera (L. L.) 193,41.
Finck (F. N.) 31.39. 87,16.
122,1.
Fi seller (F.) 97,35.
— (H.) 130,36.
Benzon (R. von) 75.1.
80,19.
Flaseh (A.) 24,14. 142,9.
Fleit.-r (G.) 73,19.
Flemiscli (,VI.) 26,37.
Flinders Pétrie (W. M.)
193,32,
Flipse(H, ,!,) .30,27,
Fluckinger (F. A.) 80.17.
Forrer(U,) 23,11, 46,39,
Foucart(P,) 31,50, 195,30.
207,10.
Fougères (G.) 203,21,
Fowler(H,N,) 31,28. 218,5,
Fox (W,) 130,17,
Fraccaroll (Gius,) 25,36.
100,28, 127,19,
Friinkel(.l. .VI.) 23,34, 26,24,
Franclietti (Aug,) 254,1,
Francolte (11,) 26,48, 29,17.
92,31. 100,8. 121,25. 128,
20, 151,41,192,28,208,1.
251,33. 253,45,
Kranke (A,) 46,20,
— (J.) 72,44,
Frantz (E ) 69,12.
Frazer 195,13.
— (.1. G.) 217,16.
Prpeman (Ed. A.) 27,43.
Frei (J.) .34,26.
Krese (B.) 140,45.
Freund (J, W.) 128,26,
Frey (K,) 68,6,
Friediander (L.) 44,17.74,
53, 151,25. 243,19.
Friesendorfr(E.) 96,42. 131.
8.
Frôhde (0.) 73,30.50,
Fuchs (R ) 78,27,33.
Fugner (Franz) 63,8, 83,10.
FUhrer (A.) 114,19,
— (J,) 42,25, 46,1!,
Fûrst (J,) 37,-33. 95,22.
Fuiick (Anton) 74,48. 83,
35.
Funk (Fr. X. von) 27.7.
46,42. 55,53. 86,16. 169,
53. 191,-38.
FurtwangltM(A.) 22,44. 31,
34. 75,46. 7Û^7. 180,39.
282
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Gabelentz (G. von der) 124,
50.
Gâche (F.) 201,8.
GaidQz (H.) 18ti,5. 189,30.
Gaïsser (Dom M.) 204.12.
Gallenstein (il. T. R.) b2,2.
r.ans (.VI. E.) 24,21.
Garlick (C.) 80.39.
Garofalo (G. Lo Cascio)
252.47.
Gaspar (Cam.; 26,42. 98,
49. 154,30.
Gaucher (L.) 7,9.
GaucUler iPaul) 27,19. 31,
14.
Gayel (Al.) 42,19. 188,24.
Gebhard (B.) 90,2i.
Gebhardt (W.) 152.33.
244.9.
— (0. V.) 27,51. 28,16.
48,6. 56,1.44. 89,22.
Gpffcken (J.) 47,2. 56,25.
57,15
Geigpr (Wilh.) 192,20.
Geissoer 84,53.
Geidner (K. F.) 215,43.
Geizer (Hfinr.) 38,40. 42.
10. 43,30.
Gemoll (W.) 74.40. 80,53.
99,151.41,3. 191,27. 21.3,
42.
Georges (K. E.) 82,30,36,
42.
Georgii(H.)74.29,.35. 193,4.
Gerber (A.) 83,5.
Gercke (AU.) 27,37. 79,51.
89,35. 126,48.
Gerlh (B.) 96.6. 130,45.
Gheyn (J. vaii deu) 1 il, 8.
Giambellus (G.) 73,42.
Giardelli (P.) 100,5. 121,
27. 140,45. 154,53. 155,
2. 253,27.
Gildersleeve (B. L.) 151,
15. 204,13. 214,31.
Gile.s (P.) 59,46.
Gilson (.1.) 87,5.
Ginzel (F. K.) 78,13.
Giorni (Carlo 242,49. 251,
37.
Girardi (G.) 73,5.
Girbal (G.) 170,27.
Giri (G.) 190,41.
Gironi (T.) 213,44.
Glâsener (H.) 170,10.
Gleitsmann (Ant.) 75,25.
Glock (J. P.) 81.35.
Glôckner (St.^ 24,30. 37,
53. 169,7. 204,17.
Glover (T. R.) 26,47. 40,
43. 56,17. 101,19. 21.3,
46.
Goeizer 151,22.
GoelJ ((;.) 25,7. 74,45,53.
80,8. 84,11. 192,18. 212,
53.
Goetze 81,44.
Goldschmidt (M.) 68,26.
Goldstaub (M.) 38,14.
Gomperz (Th.) 6,t8. 161,
27.
Goodell (Th. D.) 26.33.
193,2;i. 203,22.
GooHwin (W. W.) 22,19.
87,34. 191,28.
Gow (.1.) 65,30. 191,37.
213,44. 242,13.
Grandenwilz (0.) 49,7. 83,
1 1 . 96,53.
Graeven (H.) 76,7.
Graf 95,41.
Graillot (H.) 170,4,5.
Grcef (A ) 12,19. 71,46.
83,5.
Greenidgft (A. H. J.). 27,
32. 96,.32. 193,15. 217,
14.
Gregory (C. R.) 24,44. 30,
3. 41,14. 87,-37. 170,23.
194.12.
Grcif (W.) 37,30.
Grenfell (B. P.) 14,4. 23,
41. 20.7. 41,19. 122,36.
124.5. 147,44. 203,24.
252.29.
Grill (J.) 192,16.
Grimm (Jul.) 83,47.
— (K. J.) 190,47.
Giisar (H.; 98,20.
Grùbe (P.) 207,45.
Grir.neboom (P ) 23.34. 26,
24.
Groller (.\I. v.) i5,46.
Groschke (H.) 190,27.
Grostshupf (Fred.) 38,27.
Graber (A.) 121,31. 141,7.
Grùtzmacher (G.) 28,39.
Grunskv (F.) 131,21.
Gruppe"(0.) 81,1. 123,.37.
251 9.
Gseli (S.) 49,16. 169,16,32.
181,7. 188,25. 193,28.
— (Th.) 31,27.
Gudeman (A.) 12,37. 23,19.
70,3. 140,33.
GUmbfl (W. V.) 82.8.
Guglielmino (Fr.) 251,50.
251,15.
Guhl 203,10.
Guiraud (P.) 57,22. 92,50.
151,17.
Gurlitt (C.) 40,38. 43,3i.
— (L.) 45,53.
Gustafsson (F.) 156,36.
Gutschmid (a. v.) 77,22.
Gwiliiarn (G. H.) 160,28.
194. ,33.
Habel (P.) 141,16.
Haberda (A.) 74,32.
Hachtmann (K.) 151,19.
Hackmann (F.) 48,16.
Haebler 63,35.
Hâfner (E.) 82,48.
Hagplliickeii (H.) 99,40.
125,46.
Hagenmeyer (U.) 40,4.
Hahn (E.) 80,45.
Hahne (F.) 131.19.
Haidaclier (S.) 56,31.
Hailer (Ed.) 31.9. 82,15.
llalberlsmas (Tj.) 73.8.
Haie (VV. G.) 2.3.13,40.
Hall (H. n.) .30,.38. 80,20.
156,53. 190,.34. 214,37.»
219,49,52.
Hamilton (H. A.l 126,4.
141,47. 242,21.
Hammeirath 128,27.
Hammer (C ) 73,21.
Haramerschmidt (Karl) 81,
7.
Hanna (F.) 83,13.
Hanuig (F.) 89.27. 99,50.
Haraszli (S.) 149,46.
Harder (Chr.) 68,48. 160,
15.
Hardy (Ed.) 25,51.
Harnack (A.) 7,1. 26,a3.
27.15. 28,16. 44,43. 55,
.37. 56,44.
Harre (P.) 98.24. 1,30,50.
131,37. 142,.37.
Harrisse(H.) 191,51.
Harlel (W. von) 131,9.
Harinian (J. J.) 74,20.
Hartmann (G.)2.i,38.99,.38.
129,16. 141.32. 169,29.
201,6. 20i,27.
Harlwig 180,26.
Harvard Sttidies 44,28.
100,37. 141.27. 252,39.
Haselstein 80,3».
Hatzidakis (G. N.) 38,28.
86,26. 88,36.
Hau (P.) 96.34.
llaugwilz (E.) 69,36. 147,
49. 151,50. 186,6.
Hauler (E.) 79,24.
Haussoullier (B.) 121,37.
Head (Barclav V.) 125,1.
200,51.
Heard (A.) 129,41.
Heberdey 87,4.
Hecgaard 156,19.
Ileckel (.1. A.) 44,49.
Ilecker (0.) 27,6.
Hecla (Ed.} 152,24.
Ueer (Jos. Mich.) 24,33.
87,19.
Heerdegen(F.)24,9. 122,16.
Heiberg (,I. L.) 63,26. 67,
7. 157,2.
Heidrich (G.) 73,40.
Heikel (Ivar A.) 2.3,8. 41,
43. 55,42. 87,41.
Hein (E.) 42,47.
Heinemann (0. von) 86,37.
Heinichen (F. A.) 82,38.
Heintze 68,12.
Heinze (H.) 65.25. 99,14.
141,30.
Hfisenberg (Aug.) 30,5.
39,1. 40,19. 98,15. 122,
30. 204,18. 258,51. .
m.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
283
HeU.iR (W.) 81,43. 96.45.
llclbiiif; (11.) 67,13.
Heliireich (Th. v.) 80,23.
Hell (G. K.; 31,11.
Helm (F.) 67,16.
— (0.) 81.45.
— (B.l 72.40. 74,14. 142,
15. 211,14
Helmont (H. F.) 76,42. 90,
30.
Hemme (.\d.1 .34.48. 121,
35. 131,5. 149,27.
llempl ((;,)29,5.
llennif; {l'v.) 69,30.
Henniiig (L.) 81,49.
llense (0.) 94,6.
Henlze (C ) 67,53. 68,36.
nenze (H.) 152.2.
Heiaus (W.) 74,49. 84,5.
llerbst (l.) 44,39.
Hermann (E.) 69,24.
Héron de Viliefosse 19.3,23.
202,49.
Herrmann (P.) 76 6.
Herlel (J.). 59,47.
Herlleiii (F.) 82,20.
Herlling (G. F. voa) 57,34.
86,51.
Herwerden (H. van)243,.39.
HessHing (D C.) 42,2.
Hessplinevi'r 82,21.
lleyd.'n-Zielwicz(.Jol). von)
24,28. 88,32. 124,26. 169,
8. 19,3,20. 204,22.
Heynacker 125.25.
Hicks (E. L.) 31,11. 43,44.
99.16. 12.3,47. 152,19.
188,22. 192,9. 243,46.
Hildebrandt (P.) 74,27.
— (R.) 72.32.
Hilgard (Alf.) 26,14. 43,10.
88,11.
Hilgenfeld(A.)6,48. 47,17.
56,43. 88,39. 130,24.
Ilill (G. F.) 15,4 25,27. 43,
44. &3,37. 81,26. 99,16.
12.3,47. 152,19. 1»8,23.
192,9. 235,12 243,46.
lliller voii Garlringi-n (F.)
76,13. 96,31.251,32.
Hirscli (F.) 42,12.
Hirl (H.) 13,23. 114,8. 152,
27. 244,23.
Hirzel(Uud.) ,31,23.
Histoire de l'Algérie 89,
13.
lliUijf ;il. Ferd.) 24.48.
28,27. iœ,2.3. 121,46.
llochek (T.) 143,9.
llofer (0.) 144,17.
— (U.) 28,35.
Hôhler (W.; 74,44.
Hœrnes {.VI.). 30,43.
HolTmiinn (H. A.) 81,15.
— (.\la.x) 57,9. 87,39. 93,
49. 109,37.
Hogiirdt 147,45.
Hohenegger (W.) 97,2.
Holder (A.)25,42. 74,39.
HolUK.l 37,40.
Holland (H.) 100,7.
Holm (A.) 76,40.
Hollzmann (0.) 191.1.
Uolzhammer (.).) 150,20.
Hcil/weissig (F.) 143,42.
Hoppe 15.12.
— [C.) 74.34.
— (H.) 7,13.
Ilorna (Konit) 30,.32. 40,
51. 129,39
llnrlon-Smith (R.) 101,20.
203,26. 219,40. 251,49.
Hossner (K.) 143,46.
Howard (J. H.) 12,3i.
Huber (J. Clir.) 78,6.
HuddiUton (John llomer)
69,31. 218,41.
Uude(C.)25,12. 89,6. 128,
24. 154,52. 191,16. 193,
49.
Huelsen (Cl.r.) 69,.35. 89,
28. 99,18, 147,53. 191,
48.
Hûnerwadel (W.) 26,17.
Hûttinger (H.) 56.37.
Huit (C.) 38,21. 85,52. 186,
7.
Hula(E.) 69,40. 96.40. 131,
4. 140,50. 251, .38.
Hultsch 63,24.
Huiit (A. S.) 14,5. 23,4.5.
26,7. 41.19. 122,36. 124,
5. 147,44. 203,24. 252,
39.
Huss'on (G.) 80,30.
Huvelin (P.1 10,36. 26,50.
43,37. 161,29.
Ihm (M.) 81,28.
Ihne iW.) 76,43.
llberg (I.) 78,32, 79,7.
Imendorffer (Benne) 70,15.
Imhoof-BIumer (F.) 125,31,
136,6.
Ingersiev (C. K.) 82,39.
Jackson (H.) 121„39.
Jacobv (F.) 47,32. 89,26.
Jaeck 82,1.
,Iâger (H. 0.) 82,18.
Jahn(0.) 88,30.94,26. 131,
22.
— (P) 72,16.
Jahnke (R.) 74.4.3,
Jahrb. d. Iiist .-pliilol.
Gesells. bei d. K. Neu-
russischen Univers. 37,
48,
Janell (G.) 2.3,33, 88,16,
142,22,
Jansen (Peterl 44,26.
.lanssens (J.) 152,39.
Jastrow (.M.) 101,2.
Jeep (L.) 73,32.
Jentsch (K.) 76,48.
Jernstedl (V.) .38,16,19.
Jessen (Jes.) 23.18.
Jevons (F. is.) 81,50.
Jewish Encyclopedia 191,
16.
Jezienicki (M.) 22,51.
Jireëek (G.) .38,48.
Joannidcs (E.) 128,.35.
Joël (K.) 43,15. 155,9. 160,
14. 191,46. 203,29. 253,
17.
.lohn (G.) 12,19. 71,46.
Jobnsou (C. W. L.) 128,13.
Jonas (R.) 33,47.
Jong (K. H. E. de) 28,8.
?8,6.
.lonliin (D. S.) 81,15.
— (H.) 75,5,10.
Joret (Ch.) 79,47.
Jorga (N.) 42,7.
Joubin (A.) 188,19. 191,5.
204,26.
Joulin (L ) 47,.39. 170,19.
218,43.
Judeich (W.) 75,27.
Jiirges (Paul) 75,13.
Jiilhner (J.) .56,18. 88,50.
100,4. 128,32. 170,14.
206,15.
Julien (J. M.) 31.20. 100,
45. 152,50. ïOG,9. 244,
26.
Jullian (C.) 169,3. 189,39.
207,12. 208,29. 242,44.
Jurenka (II.) 28,25. 128,
16. 129,34.
Kaegi (A.) 68,41,47. 95,
46. 99,.5. 123,39. 141,17.
142,3. 253,23.
Kaebler (0.) 28,42.
Kaerst (J.) 69,33. 131,6.
156,37. 191,34. 203,3-4.
Ka.slner (A.) 80,4.
Kaibel (G.) 22,5.
Kaiser (VV. F.) 130,35.
Kalbdeisch (Karl) 28,44.
10(J,29. 122,50. 127,47.
213,48. 213,11. 254,12.
Kallcnberg (H.) 125,3.
KaltholT (A.) 25,48. 43,46.
Kammer (E.) 67,45. 69,17.
87,25. 126.1.
Kainpe (F.) 129,37.
Kampers (Franz) 30,47. 40,
29. 43,19. 56,.38. 87,50.
90,46.
Kan (A. H.) 24.5. 45,14.
Kandeloros (T. X.) 42,5.
Kastil (A.) 23,24,
Kastner (Ed.) 147,46.
Kattein (G.) 129,35.
Kauer (R.) 56,5.3.
Kayser (B. von) 81,37.
Keese (J.) 79.4.
Keil (B.) 30,:3O. 57,51. 87,
27, 104.34, 142,6. 193,
12. 237.20.
— (M.);»,35. 75,35. 79,21.
Kekule vnn .Stradonitz (R.)'
67,15. 76,8,17.
Keller (D. C.) 80,46.
284
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
— (0.) 12,41. 81,38. &3,
41. 144,10.
Kempf(.I. G.) 89,12. 148,47.
Kenyon (G.) 74,51.
Keppel (Th.) 80,26.
Kern (0 ) 29,15.43,17. 69,
27.99,51.121,36. 128.46.
Kellner (G.) 95, U. 141,5.
Kev (Th. H.) 82.33.
Kiepert (n.)25,50.
— fRich.) 25.51.
Kiesslinï (Ad.) 65,25. 99,
12. 141,30.
Kiiidermann (C. H.) 72,25.
Kirchliofr(Ad.) 67,14.
Kirchner (.loh.) 23,5. 57,
22. 87,40. 95.53. 101.9.
126.11. 131,42. 141,25.
1Ô5,.32. 193.17.
Kirner (G.) 21,46.
Kl.niising (G.) 143,5.
Kleffnor (A. J.) 56.11.
Kleist (H. V.) 99,11.
Kley (M.) 65,7.
Klostermann(E.) 25,43. 42,
49. 56,46.
Klotz(A.)27,30 43,19. 88,
44. 218,38.
— (R.) 74,.31.
Kloucek (W.) 140,.32.
Knappilsch (A.) 7,44.
Knauer 8,4.
Kniiufr 63,,32.
Knaut (K ) 69,53.
Knauth (H.) 127.39. 128,17.
KnesekcR.) 99,22. 128,49.
141,11.
Knod (G. C.) 192,15.
Kiicill (P.) 10,35. 56,10.
88,19.
Knôpiler (Al.) 22,36.
Knoke (P.) 122,7 sqq.
Knope (R.) 43,8
Knopf (Rud ) 27,50. 48,36.
55,41.
Robert (R.) 26,51. 80,27.
123,50.
Kobilinski (G. von) 34,44.
71,38. 140,.34.
Koch (A.^ 82,41.
— (E.) 87,29. 98,33. 125,13.
— (K.) 09,6.
Kock (T.) 28,13.
Rocks (W.) 100.15.
Robert (H.) 80,15.
Roenen (K.) 82,6.
KôDig (C.) 81,31.
— (Ed.) HO.Sl.
Kopke (R.) 124,16.
Kdrlpe (G:) 74,4. 83,29.
9i,5.
Rorting (G.) 192,11.
Koetchsau (P.) 7,36.
Kohi (0.) 98,24.
Kohlmann (W.) 83,?!;).
Koldewev (F.) 128,8.
— (R.) 192,4.
Kondalov (N. P.) 42,28.
Koner 206,10.
Konstantinides (M.) 42,6.
Kont (.1.) 206,16.
Kontos (K. S.) 86,26.
Kopp (W.) 90,47.
Kornenriiinn (E.) 75,.30.
Kntek (E.) 142,5.
Koumanuudis (SI. A.) 22,4.
Kralît 114.28.
Kràlicek (A.) 144,25.
Kralik (R.) 8.2.
Krause (A.) 67,29,3'..
— (E.) 109.24. 131.10.
Kraiit (K.) 142,23.
Rrell (0.) 24,4. 3.5,6. 62,6.
69,40. 122,24. 111.51.
Kretschmer (P.) 37,44.
Kroll (G ) 86,23. 191.35.
— (W.) 72,27. 82,48. 169,
43.
Kroymann (E.) 7.13.
Rrnczkiewicz (B.) 22,50.
121,32.
Kriiger (E.) 76.12.
— (G. T. A ) 34,39. 65.22.
— (Gust ) 34,39. 65,23.
Rrug (lleinr.) 38,35.
Rminbiicher (K.) 23,.35.
24,11. 29,27. 37.54. .38,
12. 42,39.43,27,42. 46.1.
55.50.74,47.97,9.99,14.
12i,8. 148,48. 206.20
Knmibiegel (R.) 12,17. 30,
34.
Kulielka (V.) 74.3.
Rubik (J.) 31,5. 98,18.
122,6. 141,12. ri2,l«.
Rubitschek (VV.) 29,13.
Kilbler (B.) !:'3,12.
Kùhle\veiii(H,)78,31. 218,
36.
KUhnpmann (E.) 7,52.
Riihri (E.) 192,21.
Kuiper (11.) 123,23.
Kukula (R. C.) 7,6. 45,7.
Kums 79,49.
Runze (.\.) 75.36. 252,48.
Kurtz (E.) 96,42. 131,7.
La Coste (G.) 56.33.
La Cour (P.) 156,17,23.
Ladewig (Tli.) 30,49. 142,
.50. 254,5.
Laicbler (.lo?.) 147,48.
LakH (Rirsopp) 28,38. 56,4.
194,13.
Lallemand (L.) 169.47.
Lamarre (G.) 67,2:1 99,49.
165,12. 218,6.
Lambert (Edouard) 191,53.
Laiiiing (W. Cecil) 151,15.
Lampakès (G.) 170,25.
Lanipros (Spvr. P.) 41,47.
42.6. 203,6.
Lancia (A.) 79,36.
Lanciiini (R.) 88,14.
Landau iW. v.) 22,45.
Laiulgraf [E.) 79,11.
Liindgrair 33,42.
Lang (0.) 35,12.
Lange (A.) 140,36.
Largent 194,45.
l.arfeld (W.) 152,31.
La liocbe (.1.) 41.29.
Lattes (E.) 127,.32.
Laubmann (G.) 7,43.
Laurent (D.) 24,38. 99,37.
129,16. 141.31. 169,29.
201,6. 204,27.
La Ville de Mirmont (H.
de) 129,11. 160,16, 213,
25.
Lavisse (E.) 31,37. 57,11.
Lawson (J C.) 192,53. 216,
49. 212.51.
Le Blant 73,22.
Lebreton (J.) 43,24. 73,12.
98.4. 140.31. 193,34 sq.
211,3. 242,11.
Leialdano (E.) 26,19.
— (N.) 26,19.
Lechht (11.) 29,19. 152,43.
169,31. 186,40. 192,1.
201,3. 201,33.
Lecercq (Dom 11.) 155,18.
192,40.
Leder (H.) 43,9.
Leenwen (J. van) 27,25.
99.6. 217,8.
Léger (Louis) 192..50.
Lef,'rain (G.) 193,36.
— (Vj.) 212.52.
Lehmann (Ad.) 69,43. 99,
17.
— (G. F.) 66,47. 100,10.
131,16. 142,2. 193,8.
— (E.) 25.18.
Lehner (H.) 76,13.
LehrMK.) 31,15.
Lely 75,23.
Léo lF.)21,49. 70,10. 74,5.
83,48.86,41.100,47. 155,
5. 170,3.3. 191,7.
Léonardos (B.) 129,2. 202,
44.
Leopold (H. M.) 73,6. 126,
6.
Lermann (W ) 69,29.
Lersch (M.) 78.10.
Lessing (C.) 10,19. 83,15.
— (G.) 34,45.
Leuschke (A.) 74,33.
Levi (A.) 59,52.
Levis (L.) 40,52.
Lévy (E.1 191,25.
— (L.) 70,31.
Lewis (A. S.) 189,4.
Lewy (H.) 79,41.
Liddel (M.) 79,35.
Liebenam (W.) 207,45.
Lipberieh(K.) 56,21. 90,15.
Liers (H.) 76,51.
Lierse (E.) 3.5.10.
Limker-Klimscha 127,4.
Linde (S.l 128,1.
Linden (È»!,'.) 75,17.
Lindl (E.) 41,48.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
285
Lindner (Th. (30,11. 38,.39.
Limlsav (W. .VI.) 23,29. 45,
1. 122,1.'J. 111,28. 194,4.
Linse (E.) 84,2.
Lippelt (Km.) 26,14. 46,
■ib. 99,30.
Lippmann (E. 0. voo) 81,
47.
Lipsius (J. H.) 26,.30. 131,
26. 152,7. 154,49. 19,3,
15.252 32.
Lodge' ('(;.)' 10,18. 27,3.
.H3,43. 42,41.160,26.217,
10.
Loewe (G.) 25,7.
— (Pli.) 84,1.
Lowv (E.) 69,13. 169,44.
174,2.
Lohraeyer (K.) 99.37.
Loisy (Alf.) 191,11. 192.2.
Lombard (Alf.) 194,46.
206,22.
Lommatzsch (E.) 74,43. 83,
16.
LoD^ (0. FI.) 10,19.
rVazer 75,6,
LorBDt? (Karl) 70,48.
Loret (V.) 79.45.
Lovalelli (E. C.) 76.10.
Lovia 3.^,.35.
Lowrie (W.).39,7.
Lucas (II.) 75,45,48.
Luckeubach (H.) 25,29. 29,
48. 69,42.' 128,53. 143,
28.
Ludwich (Arth.) 25,34.27,
46. 31,4. 44,.30. 129,32.
Ludwig (H ) 96,5. 13 ',28,
Lûnoburu (H.) 79,6.
Luiofs (11. J.) 152,1-.'.
LunJstrûm (V.) 40,44. 79,
25.
Mnas (Ern.) 2.i,30. 37,21,
.36. 89,2S. 127,53. 251,
31.
— (P.) 31,8. 46,36. 128,
42.
Maccari (L.) 66.22.
MacJonald (G.) 123,2,5. 136,
7. 203.36. 215,46. 235,
13.
Macé (A ) 74,5,16. 251,20.
Macke (R.) 82,46.
Mackenseu (L.) 73,41.
Macmillao 125,15.
Maggipinto 75,21.
Magnus (Hugo) 28,31. 44,
8. 48,7.
Mahler (A.) 23,20. 171,11.
191.50.
Maire (S.) 77,51.
Wajonica (H.) 82,9.
Maleïn (A.) 87,13.
Malini (AIp.x.) 251,27.
Màllv (F.) 149,19.
.Mancini (F. Ferri) 251,46.
Manoni (A.) 69,50. 244,14.
Mansion 63,26.
Marbe (K.) 86,4. 190,37.
Marchant ,(E. C.) 211,24.
213,38.
MarchI (P.) 81,10.
.\larcks (Fr.) 69,43.
.Marina (G.) 97,11.
MarquartfJ ) 31.1,52. 194,28.
Martini (A. E.) 22,21. 27,
29. 37,28. 89,17. 193,:«.
.\lar.x (A.) 28.49. 86,35.
125,37. 130,51.
Mascart 33,7.
Maspero 43,22.
Massararii (Tullo) 241,33.
Matthias (A.) 124,16.
— (F ) 57,49. 90,11. 123,
20. 129,9.
Matz (F.) 76,1.
Mau (Aug.) 34,3. 69,38.
130,9.
Maurenbrechfir (B.) 75,14.
Maurice (J.) 136,9.
Mauthner (F.) 87,15.
Miiy 73,14.
Mayer (G.) 143,8.
— (.1.) 31.31.
MayhoITlK.) 78,53. 81,38.
Mavor (J E. B.) 83,21.
Mavr (Alb.) 29,51. 87,45.
89,4.3. 100,31. 126,46.
18^,15. 206,24.
MazoD (P.) 152,53. 161,26.
205,45.
Mead (G. R. S.) 128,.39.
Meader (C. L ) 215,38.
Mfillet (A.) 59,44.
Meister(R.) 21,49.
Mekkr (S.) 28,26. 49,32.
242,23. 254,6.
Mdlanges Ung. offerts à
Meiltel 19i',45.
Melardi (A.) 72.8.
Melioranskii (B ) 40,16.
42,33.
Mellen (Gust.) 45,31.
Meitzer (H.) 33,53.
Mendeissohn (Lud.) 23,16.
Menge (H.) 95,9. 148,49.
— (Hud.) 24,34.35,14. 69,
11. 83,8. 101,14. 154.47.
Menghini (V.) 97,33. 122,
45.
Menzel (A.) 87,38.
Menzies (A.) 89,1.
Merguet (H.) 82.28. f3,2
sq.
Mese (B.) 69,33.
Mesk (J.) 31,40.
.Vlesserschmidt (L.) 99,48.
128 50
Methn'er (Rud.) 25,53. 87,
6. 12:^,32. 193,43.
.Meurer (H.) 34,21.
— (M.) !?0,44.
Meusel (H.) 83,9. 98,25.
131,18. 142,37.
Meyboom (H.) 7,17.
Meyer 69,21.
— (E.) 66,36. 76,45,49. 90,
43. 92,44. 144,20. 156,
44. 157,1.
— (Ed ) 125.9. 128,29. 147,
37. 151. .31 152,29. 191,
32. 206,27. 207,50.
— (L.) 26,20. 96,21. 98,
22. 140.29. 141,1.
— (Léo) 23,4. 47,13. 48,47.
88,37. 154,25. 193,48.
241,29. 244,5.
— (P.) 82,46. 127,37. 151,
47.
— (P. .M.) 14.14. 12.3,3.
— (W.) 2,5,13. 41,35. 86,
42.
Lubke (W.) 96.43.
Mevlan-Faure (H.) 63,27.
Michael (H.) 128,30.
Michaelis (A.) 88,30.94,26.
131,22.
Michaut (G.) 140,28. 191,
.36.
Miller (Ch. W. E.) 151,15.
204,14. 214,32.
Millet (G.) 208,8.
Mines (Joh.) 22,1. 57.5.
MitUibmtjen iler Alter-
lums - kommission fUr
Westphalen 47,25. 70,
41. 120,47. 123.43.
Mitteis (L.) 124,12.
Moczviiski (P.) 65.18.
Moileslov (a.) 29,2.
Môller (A.) 74.32.
— (Joh.) 31,22. 46,40.
MohI (F. G.) 60.6. 218.34
Monceaux |P.) 56,27. 187,
34 211 31
Mooro (D.' b") 26,53. 27,1.
89,10 160,9. 192.7. 204.
25. 213.37. 254,9.
.Montanari (Th.) 95,20.
202,4.
Monti (Verg.) 2.53,25.
Monumenla l'ompeiana
98,11.
Moore (Clill. H.) 75,31. 80,
6.
Morawski (C.) 128,41. 193,
53.
Morel (Ch.) 99,2.
Morris (E. P.) 28,3.44.42.
88,1. 93,12. 125,24. 141,
48. 194,2.
Morsch (H.) 72,22.
Morshead (A.) 122,42!
Much (Matthaeus) 89.37.
-Mûhlmann (G.) 82,40.
Mùllenhoff (C.) 97,20.
Mûller (.^dwia) 22,22.
— (F.) 44,40.
— (rt.) 83,50.
— (<;. H.) 90,48. 96.27.
— (H. J.) 65,3. 71.32.
— J.) 34,11.
— (L.) 99.7.
— (Max) 190,26.
286
TABLES l'E LA REVUE DES REVUES.
-(0.) 57,42. 99,21. 131,
1.
— -Koder (E.l 97,i2.
MQnzPr (F.) 70,l;i. 73,4(5.
77;53. 79.3.
MulT (Chr.) 127,38.
.Murr (J.) 80.11 sqq.
Murray (A. S.) 8(3,2.
— (Gilb.) 27,13. 128.11.
160,10. 181,10. 193,38.
242 52.
Mustai-d (W. P.) 74,30.
Muth (J.) 6,51.
Nagelbach (CF. v.)97,10.
Nau(P.) 129.24.
Naumana (Kr.) 84,9.
Nausesler (W.) 98,35. 121,
52.
Navarrfi (0.) 97,25.
NaveUa(G.) 190,41.
Navie» (N. G.) 194.25.
Naville(E.) 193,31,37.
Nazari (0.) 59,50.
Neff(R.) 73,43.
Negri(G.)55,52. 58,4. 196,
37. 208,6. 241,25. 251,
42.
Neil (R. A.) 88,46. 154,34.
217,7. 252,33.
Nelke (L.) 56,29.
Nelson (J.) 68,52.
Némethv(G.) 149,42. 150,2.
Neri (Fr.) 81,2y.
Nestlé (Eb.) 27,39. 34,25.
130,43.
— (W.) 34,47. 49,13. 57,
45. 94,2i. 95.11. 97,31.
126,19. 160,13. 191,45.
243,8.
Nettleship (H.) 83,26.
Neuburfîer (Max) 89,4.
Neue (F.) 24,51. 34,19.
Neumann (K. J.) 24,25.86,
44.
Neville (K. P. R.) 29,53.
126,25. 194.9. 215,.37.
Newman (W. L.) 28,43. 89,
30. 205,47. 219,46.
Newton (H. G.) 22,35. 86,
46. 122,11. 142,37. 191,
22.
Nicole (J.) 99,2. 203,.38.
Nicolir.i (F.) 66,27. 25.3,50.
Niebuhr (G.) 90,37.
Niemever (M.) 26,16.
Nie-e "(B.) 76,37. 90,27.
95,12.
Mkitsky (A.) 125,39.
Nilsson (Martin P.) 12,23.
Nissen (H.) 31,52. 90,51.
94,4. 190,4. 243,32.
Nitzschner 75.35.
Nix (L.) 190.52. 204,21.
NohI (H.) 67,36. 126,49.
140,37.
Noihac (P. de) 72,.35.
Norden (E.) 6,25. 7,9. 28,9.
73,14,37.
Nottola (L'mb.) 244,8.
Nov,ik (R.) 10.31. 25.40.
67,.37. 69,52. 71.39. 122,
21.126,22. 192,:j3. 193,6.
Oberziner (Giov.) 192,37.
O'Connor-.Morris (W.) 208,
2.
Oddo (A.) 29,26.
Oder (E.) 25,25. 47,10. 88,
2. 127,51.
Odobesco (A.) 45,36.
Oefele (F. Frh. v.) 30,23.
Oellerinj; (M.) 88,29.
•Jertel (11.) 194.30.
Onilvie (R.) 217,11.
Obnefalsch-Rilter (M.) 81,
46.
Olivieri 37,28.
Olk (F.) 80,43.
Omoiit (H.) 42.26. 168,51.
Onions (.1. H.) 74,8.
Opitz (R.) 73,18.
Orient Lill.-Zeilung 189,
5.
Orr (J.) 6,52.
Osinnder (W.) 87,46. 190,
27 251 25
OstliofT (li.)'lO,2.3. 29,21.
35,6. 85,53. '.'8,8.129,12.
152,14. 191,17. 253,52.
( tto (P.) 75,29.
— (R.) 142,48,
Ouvré (H.) 93,49.
Pagel (J.) 89,4.
Pais (E ; 76,.36. 181,1.
Pallu de Lessert (A. Clé-
meril) 170.39. 243,48.
Panlazidès (I.) 213,40.
Paoli (G.) 34,29. 99,35.
Papageorgiu (P. N.) 25,41.
27,16.
Parl.sch (.1.) 46.53.
Pascal (G.) 14,45. 30,19.
. 65.20. 72.4. 77,44. 86,25.
169,20. 181,13. 194,50.
241,25. 243,42.
Pasciucco (G.) 244,29.
Pasella (P.) 130,21.
Passow (W.) 14,19. 69,14.
194,18. 206,31.
Patin 96.49.
l'aton (W. R.) 23,9.
Patroni 76,22.
Patsch (K.) 27.11.
Paulatos (N,) 128,22.
Pauli (C.) 88,51. 100,17.
Paulovils (K.) 149.30.
Pauly 28,11. .34,27. 70,26.
77,3. 124,22. 155,23.
156,.39.
Pecz (V.) 148,34. 150,5.
Perdrizet 172,6.
Pereira (M. E ) 191,42.
Péréra (H. L. de) 31,21.
100,45. 152,50. 206,9.
244,26.
Pernice (E.) 126,13.
Perrin (Bern.) 2o,23.
Perrv (W. C.) 217,15.
Perschinka (F.) 100,6. 122,
19, 126 2. 142,27.
Pei-sson (P.) 60.4. 215,40.
Pe.slalozz.idJb.) 28,19. 151,
.34. 251,29.
Peter (H.) 78,8. 241,34.
Peters 'E) 81.39,
Petersilorff (Rudolf) 71,50.
101,15. 129,46. 131,50.
Pelersen 75.4.3,47, 76,5,16.
Pelerson (W,) 47,20. 73,
3,10. 216,46,
Petra (de) 76,22.
Pétrie (W, W. Flinders)
193,32
PfHnnmiiller (G,) 88,47.
Philios (D.) 76.30.
Pliilipp.son (A.) 30,41. 80,
32 82,11.' 88,26.
Pbillimnre (.). S ) 86,31.
169,15. 217,51, 219,13.
Philoloqi Afrani 143,27.
169,18.
Pickard-Gambridge 211,25.
Pir.knriz (P. Jos.) 25,19.
124,1,
Pieper (R.) 80,21,
Pillon (F.) 46,22,
Pinza (G.) 12.3,13.
Pirro (Alb) 28,21,
Pirr.me (Nie) 190,42.
Pischel (R,) 215,43.
Piscbinger (A.) 30,25. 129,
42.
Pistelli (H.) 25,11.
Pistuer 35.12.
Plaistowe (F. G.) 151,45.
PIstner (S, S ) 22,10,
Pli)tz(Karl) 131,35. 144,17.
PlUss (ïh.) 14,40.
Podivinsky (J,)125,45. 143,
43,
Pôhlmann (R,) 8,3. 77,8.
92,49, 95,27.
Polgàr (G.) 149,45.
Politis (.\. G,) 23,6, 24,16.
41,8,32. 122,46. 194,25.
202,47. 206,31.
Pomlowdl,) 30,12. 57,16.
125,32,
Pontet (R, du) 121,48.
Pontreraoli (E.) 28.29. 88,
7. 169,41. 201,53.
Post (E.) 79,45.
Pntlier (E.) 29,4. 203,39.
Pradel (Fr.) 20,26. 35,17.
123,4,
Pracbter (Karl) 40,11,41.
127,13, 213.43.
Pranzelores (Ant.) 251,17.
Prisek (J. V,) 90,26. 123,
29.
Pregel (Th.) 81,53.
Preger (T.) 39,9
Prehn 80,50. 81.32.
Preller (L.) 7,48.
Premerstein (A.) 72,31.
III.
TABLE DES AUTEUIIS DE LIVRES.
287
Preslel (J.) 16,50. 88,34.
Preston (U. W.)21i.34.
Hreud'liomine {!,.) 29, 46.
Preuschen (Erwin) 2S,52.
41,46.10,6.56,8.194,32.
Preuss (S.) 83.8.
Prinz (R.) 28,34. 193..39.
Puchsleiu (Otto) /i8,49. 69,
25.
Puntoni (V ) 81,40.
Purser (Lud. Cl.) 43,2. 47,
49. 195.2.
Piisey (Pli. Ed.) 160,28.
194,a3.
Put7ger iF. W.) 47,52. 57,
48.
QuiiiD (D.) 41.34.
Rabbow (P.) 74,20.
Kademan (A.) 100,13. 131,
14.
Kadermacher (L.) 25,21.
45,40. 81,22. 87,52. 194,
16.
Radet (Gg ) 57,27. 203,40.
Hafu (H.) 156,45.
Hainaud (A.) 80,35.
Ranke 144,28.
Hanzoli (C.) 72,5.
Rappold (J.) 95,45. 131,2.
141,36.
Rasi (P) 31,48. 126,31.
127,23. 141.50. 242,26.
243,27. 253,19.
Rauschen (C.) 7,5. <
lieelj (W.) 144,14.
Regnaud [P.) 190,49.
Régnier (Gust.) 195,1(1.
Reichel (VVolfg.) 24,19. 43,
51. 69.17. 87,3. 122,26.
141,22. 147,41.
Reichhold (C.) 31,.34. 180,
.39.
Reinacli (Salomon) 26,31.
40,50. 76,24. 204.35.
— (Théodore) 26,27. 75,
19.121,37. 191,24.207,9.
Reinhardt (Karl) 100,2.
1.31,39.
— (L.) 1CI0,16.
— (R.1 141,9.
— (W.) 95,49.
Reinliold (H.) 60,1. 122,2.
Reisner (G.) 192.3.
ReissiDger (K.) 122,22.
Reiter (11.) 67,21.
HeiUenslein (R.) 14,9. 29,
32. 73,37. 79,32. ,sl.2i.
96,50. 122,.39. 191,2.
Renjes (L.) 80,10.
Rethwisch (C.) 123,11.
Reuii (E.) 82,49.
Reuss (Fr.) 75,23.
Réville (Jrari) 191,10.
Reynaud (P.) 170,8.
Rhousopoulos (R. A.) 190,
32.
Ribbeck (0.) 23,31. 99,10.
Ricci (Ssymour de) 14,12.
Richard (Paul) 201,10.
RichterfKr.) 67,32. 142.12.
— (0.) 55,51. 87,44. 99,8.
121,42. 151.51, 191,47.
216,5;}. 243.33.
Ridder (A. de) 170,2. 218,
13.
Ridgewav (W.) 28.47. 97,
22. 126,28. 191,14. 213,
5. 242,26. 251,31.
Hiegl (Alois) 38,49.
Rieraann 151,22.
Riess (K.) 82,19.
RitschI (Fr.) 25,7.
Ritler (H.) 7,48.
— (H.) 26.5.
Rittweger (C.) 83,33.
Rizzo (G.) 28,32. 121,;».
Robert (CaH) 35.4. 41,44.
48,45. 67.51. 69,18. 76,
1 sq. 92.12. 150,2. 192,
42. 214,44.
— (U.) 191,18.
Roberts (W. Rhys) 48,31.
86.48. 155,39. 168,50.
205,52.
Robinson (J. A.l 195,7.
Rocholl (E.) 7,45.
Rodier ((J.) 22,53. 154,43.
169,.33. 192,31.
Rùmer (Adoll) 22,39. 44,
52. 89,44. 97,16. 98,52.
122,49. 141, iti. 256,48.
— (Gg.) 35,13. 143,4.
Rom, Limes in Oe.iterreich
22,26. 45,45. 57,25. 86,
30. 94, 28. 98,13. 129,
20. 143.21.
Ronsch (H.j 83,27.
Rogers (B. B.) 217.9.
Rohde (E ) 97.7. 193,2.
Rolando (A.) 78,11.
Rolfes (E.) 8.9. 27,49. 98,
40.
Romagnoli (E.) 252,36.
Rninizi (A ) 241,23. 252,
43.
Roscher(W. H.)81,16 sqq.
149,22
Rose (V.) 56,24. 79.12.
Rosenberg (E.) 28.15. 73,
11. 100,40. 129,53. 130.
34. 206,2.
Rûsendahl (H. V.) 80,29.
Rosi (P.) 28,53.
Rossl)ach (0. P.) 76,21.
Ros.si (S.) 243,15. 251,48.
Rossilli (A.) 243,13.
Roth (K.) 90,18.
Rothe (C.) 68,5.
Rollinaniier (0.) 41,40.
liousselot 194,17.
Rubiii iSal.) 46,18. 155,21.
Uùg«r (K.) ,33,48.
Rûpp ia (A. V.) 79,51.
Rues.s (Ferd.) 84,10.
Ruggiero (E. de) 77,5. 242,
29.
Ruhiand (M.) 88,9. 94.43.
Rutherford iG.) 129,41.
RvsspI (V.) 7.16. 41,2.
Rzach (Al.) 47.51.
Saalfeld (G. A ) 83,17.
Sabbadini (R.) 72,29. 74,
19. 169,11.
Sachau (lid.) 22,11. 186,8.
Saglio 77.4.
Saint-Clair (G.) 191,44.
Sajû (K.) 81,33.
Sakellaropoulos (S. K.) 89,
46.
balazar (A. Martinez) 192,
19.
Saloman (G.) 86,15.
Saniter (K.) 22,38. 44,34.
69,19 87,26. 98,53. 121,
41. 193,13.
Sanclis (G de) 78,7. 152,
20.
Sanloro (B.) 252,46.
Saranlides 48,53.
Sargeauiit (.lohn) 65,29.
Sarne (F.) 39,5.
Savignoni (L ) 152,20.
Savn ^F. zu) 121,45.
Sbiera (R. J.) 72,13
Scala (R. von) 49,20.
Schacht 75,26.
Schafer (E.) 181,43.
- (G.) 43,23. 98.30.
Schaller (fi.) 28,10.
irchambach (G.) 149,44.
Schaper (C.) 30,49. 142,51.
254 5
Pcheei (W.) 86,50.
Scheer (E.) 47,19.
Scherilei- (A.) 244,10.
Schefte'owitz (I.) 27,22.
Scheindier (A.) 80,49. 142,
26.
Schellwien (A.) 74,11.
SchenkI (C.) 10,32.
- (H.) 56,11.
- iK.) 121,34.
Schenkling tSigm.) 81,8,.30.
Schepers (.\1. A.) 27,38.
194,27. 257,24.
Schermann (Th.) 56,19.
Schiller (II.) 76,39. 123,
32.
Schilling (B.) 74,26.
Schirlilz .K.) 122,14.
Schlagl (R.) 143.45.
Schlee (Fried.) 24,21. 71,
24.
Schlicher (J. ,1.) 22,23.
Schmid (G.) 69,1 .sqq. 100,
50.
Schmidt 63,29,34.
- (Ad.) 104,33.
- [A. M. A.) 83,51.
- (B.) 29,50.
- (E.) 25,9. 151,19.
- (F.) 150,4.
- (G.) 28,22.
- (H.) 35,9.
288
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
— (}.) 99,42. 122,18. 126,
41.
— (Josef) 28.7. .37,42.
— (L.) 24,36. 35,10. 49,
27 '193 9
— (Max C'. P.) 24,18. 46,
48. 86,6. 88,27. 124,13.
— (Oskar) 44,12.
— (0. E.) 87,21. 14.3,25.
— (W.) 15,2.10. 190,52.
204.21.
Schraitt (.lohn) 38,30.
— (J. C.) 79,37.
Schnee (R.) 100,15.
Schneider (E. W.) 140,49.
— (G.) 86.21. 128,12. 130,
47. 141,34. 143,40. l'.4,
21.
— (H.) 26,34. 44,50.
Sclioeitlewin 73,1.
Schnorr von Carolsfeld 75,
16.
SchOll (Fr.) 25,7.
Schoemunn (G. F.) 26,29.
131,25. 152,6. 154,49.
193,14. 252,.32.
Schône (H.) 22,29.
Schonfeldpr (A.) 90,30,32.
Schor 15,13.
Schowermann (Gr.) 97,39.
123,48. 143,22.
Schrader (Eb.) 27,33. 125,
51.
— (H.) 68.50. 76,23.
— (0.) 59,43. 89,42. 96,30.
Schreiner (J.) 45,12. 68,.32.
101,10.
Schroder (Otto) 86,11.
Schrol (0.) 125.44.
Scbubart (VV.) 14,7.
Schubert (F.) 141. .33.
SchuchhardtC.) 27,44. 120,
48. 126,40.
Schiller (W.) 7.38
Schutz (K.) 22,12. 97,13.
SchulenburK (A. von der)
124,52.
Schulten (A.l 87,9.
Schullz(F.) 144,19.
— (J. 198,1. 192,51 sqq.
— (\1.) 99,46.
— (R. W.) 40,35. 203,41.
Schultïe (V.) 49,10.
Schulze (E.)7,ll.
— (E. Th.) 83,12.
— (W.) 41,27.
Schumacher (K.) 82,5.
Schurtz (H.) 90,37.
Schvarcz (J.j 22,6. 76,46.
Schwab 47.5.:^.
Schwabe (EJ 125,16.
Schwartz (Eduard) 48,11.
68,20. 78,3.
Schwarz (H.) 74,15.
— (W.) 65,41.
Schweizer (E.) 59,53.
Schweizer-Sidler(H.)24,2.
71,43. 88,48. 124,7.
Schwertassek 128,15.
Schwieger (P.) 72,6.
Schwyzer (Ed.) 31,23. 71
42. 88,50. 124.8. 130,18.
Sciava (R.) 72,46.
Sebestyen (K.) I'i9,18.
Sebichl (li.) 25,47. 45,43,
Sedlmayer (H. St.) 98,26.
Seeck (0 ) 55.34. 56,41.
123,8. 1.30.25. 152,4.
Seefelder 130,6.
.■•eeleger (G.) 90,34.
Segebade 83.16.
Seiler (Fr.) 23.22.
Semenofr(A.) 83,44.
Sethe (K.) 30,20.
Seybold (Chr. F.) 75,1.
Seyfîert (0.) 90,49.
Showerman (Grant) 26,10.
45,13. 152,30.
Shnckburgh (E. S.) 27.8.
Sickenberger fjos.) 41,49.
49,25 sq.
Siebourg (Max) 70,20.
Sieg (E.J 194.48.
Sipkema (P. A.) 28,46.
Sittl (K.) 83,21.
Silzler (J.) 87,25. 99,29.
126..37. 152,18. 155,7.
Si>.t (G.) 95,26.
Skobielski (J.) 144,23.
Skutsch (F.) 23,1. 34.40.
46,32. 127,20. 142,10.
240,28.
Smilh (A. H.) 76,29. 86,2.
- (Cecil H.) 201,2.
- (K. W.) 74,18.
Smolka (H.) 70,2. 95,50.
127,35. 193,5
Smutny 74,21.
Smyth (R. W.) 26,23.
Sonil BOLI.ANDIANI 86,18
154,46. 190,34.
SOhns (F.) 80,21.
Soldati (B ) 45,34.
Solmsen (F.) 22,48. 96,37.
193,19.
Sollau (W.) 65,5. 76,40.
77,18. 100,53. 130,1.
Sommer (F.) 10,24. 35,3.
45,23.88.17. 124,44. 131,
18. 142,34. 189,31. 243,
41.
Sonneischein (E. A.)
101,5.
Sonter (A.) 217,12.
Sorn (,l.) 12,.35.
Souter (A.) 83,23.
Spaet (Fr.) 78,40.
Spiegelberg (W.) 14,13.
87,2.
Springer (A.) 69,9.
Slâhhn (F.) 88,12. 99,a3.
— (0.)7,33. 22,32.129,21.
Slahl (Aj 56,6. S6,7.
Slangl (Th.) 73,34. 74,26
sq. 89,18. 95,20. 122,53.
144,13. 191,27.
Staurides (J. S.) 26,3. 124,
3).
Slegmann (Cari) 67,-30.
— (H.) 22,46. 70,36.
Stein (II.) 22,17. 28.51.
66,.3r) 98.1.3.128,38.206,
13. 251,. 39.
Steinacker (H.) 41,25.
Sleinmetz ((î.) 82.3.
Steinmeyer (E.) 23,47. 126,
33.
Stempllnger (E.) 57,4.
Steiigel (W.) 68,22.
Stephan 128,27.
Stephani (E.) 84,4.
Stephanides (.Mich. K.) 31,
.35.
Slernbach (L.) 37,35. 38,6.
40,45. 42,23.
Sterpin 152,16.
Stettner (Ed.) 79,31.
Steuding (H.) 80,51.
Sleup (J.) 97.6.
Sticotti (P.) 69.44.
Stier (11.) 68,53.
— (J.) 7,12.
Stockmair (A.) 140,52.
Stokes (W.) 189,û5.
Sto >asser (.1. .M.) 12,•^3.
74,37.82,33.83,42.84,6.
Strachan (J.) 189,35.
Stradner (J.) 42,24.
Strassburqer Festschrifl.
30,Q. '
Strazzeri (E.) 12.3,40.
Strazzulla(Vinc.)26,8. 30,
15.40. 203,43. 206,33.
242,9.
Slreck (Max). 191,37.
Strehl (Willy) 25,16. 89,
as. 97,29. 131,27. 141,
14. 152,22. 243,29.
Strenge (J.) 73,10.
StrobI (A.) 71,31.
Strzygowski (.1.) 40,33. 43,
53. 49,18. 126,12.
Sludies in hon. of Gil-
deisleeveiâi.ll. 242,35.
SuHiaus(S.) 72,10.
Summer (Ferd.) 93,27.
Summers (W. G.) 25,46.
192,30.
Swar/.enski (G.) 37,47.
Swele (H. B.) 48,42. 170,
,38.
Switalski (B. W.) 56,51.
Symbolae in hon . Cwik-
linski 127,25. 143,37.
Szanto (E.) 152,25.
Székely (.1.) 149,5.
Tacker (T. G.) 219,35.
Tamilia (D.) 56,5.126,5.
Tarver (J. C.) 47,12. 87,
53.
Tegge (A.) 99.53. 143,2.
— (W.) 128,5,14. 131,43.
Terret (V.) 67,41.
Thackeray(St-J.) 48,44.
III
TABLE DES D AUTKUltS DE LIVHES.
289
Thalheim (Th.) 87,18. 127,
17. 131,24. 142,21. 191,
29.
Thewrek von Ponor (E.)
73.47.
Thiel fA.) 33,44. 142,25.
244,12.
Thirion (J.) 63.36. 241.38.
Thomas (E.) 28,18. 47,41.
129,38. 169,23. 193,42.
211,9. 243,44.
Thompson (E. Seymer)
128,2. 216,44.
Thûssing (J.) 12,21. 31.17.
Thulin (Cari) 44,11. 46,28.
193,50.
Thiimb (Alb.^ 37,44. 41,
30. 86,4 190,36.
Thumser (V.) 100.13.
Tincani (C.) 251,22.
Tischer ^G.) 130,53.
Titz (F ) 143,10.
Tocilescu (Grég. Cl 194,
42.
Tolkiehn (J.) 48,35. 68,51.
Toramasini (V.) 41,6.
ïomory (J.) 149,S1.
ïorp (Alf.) 45,27. 47,28.
49.29,
Tralka (J.) 141,37.
Trarape (E.) 22,24.
Traube (L.) 72,37. 182,6,
34.
Trawioski 206,10.
Trendelenburg (A.) 69,22.
129.17.
Treu(M.)31,45. 38,10. 90,
19.
Troels-Lund 44,21, 92,8,
Tropea ((;,) 23,2.8, 24,32,
30,21. 78,7. 97,40. 101,
12. 211,12. 24.3,17, 258,
48.
Tschernjaeff (P.l 29,29.
Tucker (T. G.) 29,9. 63,
27. 88,24. 193,38. 217,
5.
Tûmpel (K.) 81,4,
Tuxer (S, L,) 123,27,
Tvrrel (Robert Y.) 22,9.
TJhle (H.) 88.42.
L'hlig (G.) 26,H5.
Ujfalvy (Gh. de) 189,3,
Uppgren (A,) 100,33.
Crba (G. F.) 10,33, 55,47,
74,39.
Ussani (Vinc.) 24,12 65,
24. 72,25. 99,25. 214,
33.
Ussing (J. L.) 151,19.
Uzanne (0.) 82.22,
Vahlen (J,) 73.7.
Valk (J. van der) 12,28.
129,44. 244.31.
Valmaggi (L.) 23,28. 130.
15. 155,16. 251,44.
Vandal (A.) 191,40.
Varese (Hr.) 24i,15.
Vâri (P.) 150,7.
— (Hud.) 25,.37. 40,21.
126,26.
Vaux (C. de) 63.33.
Velics (A, V,) 25.31,
Veu ('->. van den) 43,6 55,
43 154,35,
Vendryès (J,) 12,24. 30,
44. 48,1.3. 130,14.
Ventuii (A,) 169,12. 190,
44.
Verrall 160,11.
Vicol (B.) 144,23.
Viertel (A.) 23,49. 90,6.
Villari (P.) 94,29.
Vincent (Fr. 11.) 39,9.
— (M. Fi ) 88,21.
Vinlschger-Altenburg (J.
V.) 143,7.
Viola (Alb.) 253,49.
Visser (M. W. de) 69,28.
151, m. 251.47.
Vit (V. de) 82,44.
Vitte (W.) 251.41.
Vivona (F.) 190.43. 251,21,
Vlachos (N. C.) 2.">,20,
Vliet (J, van der) 84,7,
244,34.
Vogel (G.) 75.28.
— (F,) 26,28. 75,34.
Vogt(P.) 70,35. 90,14.
Voisin (Cuil.) ,38,34. 195,9.
Vollbrecht (W.) 25,26. 34,
22. 69.46. 125,36. 130,44.
Volpbrecht (Alf.) 81,6.
Vollert (W.) 58,3.
Vollgraff (W.) 101,6.
Vorne'eld (G.) 31.6.
Vorst (i;h. van de) 152,40.
Vries (Se. de) 69,48. 123,6.
■Wachsmuth(C.) 75,22. 77,
14
Wagener (C.) 24,52. 34.20.
82 ..38.
Waueningea (van) 82,38.
Wagner (P ) 41.35,
Waltz (Hans) 27,17, 87,23,
Walker (A, T,) 19.3.30.
Walttirs (II, B.) 86,.3.
Waltzing (.1, P.) 56,28,
Warren ,M,) 10.21,
Wartenl.erg (W,) 98.34.
126,14. 141.52. 143,35.
Waser (0.) 80.52.
Washintiton (H. S.) 82,13.
Waters (W. K.) i5,52.
Weber (11.) 73,25.
— (0.) 122,28.
Weckleiri (N.) 22.28. 28,
34 125,22 193,39.
Wegscheider (M.) 31,44.
Wehofer (P.) 7,3.
— (Th ) .38,24. 56,13.
Weichardl(C.) 142,39.143,
32.
Weigl (I,.) 57,2. 129,23.
Weil (H ) 68,3. 211,21.
— (.luiien) 26,28,
R DE PHii.oL, — Hevue des Hewea de
Weinberger (W,) 35,19.
45,20, 48,2,
Weise (P.) 80.27. 90,8,
Weiske (G. A,)99,3y, 121,
34.
Weiss (B.) 87,49,
Weissbrodt (E.) 74,52,
Weissenborn (E ) 34,23,
68,44. 124,.39.
Weller (G.) 35,7.
Wellmann (E.) 7.49.
— (M.) 24,43. 49,23. 78,
48. 80.1. 81,12. 87,11.
98,28.193,2.206,26.214,
27. 253,49.
Wendel (G.) 72,17.
Wendiand (Paul) 7,36. 2.3,
17. 38,9, 41,39. 57,14,
Wenger (L,) 26,40, 44,46.
89.39.
Weniger (L.) 80.16.
Wenlev (B. M.) 6,45.
W'enzel (E.) 142,17.
Werkhaupt (G.) 34,46,
Wessely (C.) 14,11.24.28,
39. 82,19 121,44. 211,
22. 254,11.
— (H.) 98,9.
Wessner (P.) 12,40. 47,6.
74,10,13,22.,38. 254,3.
Westermann (Anl.) 28,14.
100,40. 129,53. 206,2.
Wetzel (.M.) 8,5. 143,1.
— (Th.) 67,51.
Weyh 15,11
Weyman (C.) 83,22.
— (K. Fr.) 30,17.
Wiokham (E. C.J 65,27.
\Viedemann{A.)99,47.124.
52.
■Wiiamowitz-Môllendorfr(U
V.) 26,2. 27,2. 34,16. ,35.
1,11. 44.14. 7223. 95,
24. 99,27. 100,,35. 124.
32. 129,7. 131,13. 142,
30. 147.52. 150.17. 151,
28. 154,.39. 170.5. 194,
39. 203,47. 206,35.
Wilisch (E.) 89,52.
WilkiiLs (A, S.) 89,9, 155,
15, 218,49,
Willers (H,) 7.3.44.
Willmaiin (0.) 6,21,
Willrich (Hugo) 88,23,
Wilsnn (H,) 43 5,
Winckler (H.) 27,34 sq,
90,37. 125.53 195,51.
Windelband (W.) 22,18.
131,47.
Wiiikelsesser 85.15.
Winlnr (F ) 127,14.
Winterfeld (P. von) 73,
23.
Wisllcenus (A.) 78,12.
Wisser (De) .59,48.
Wissowra (G.) 27.10. 34,
27. 55.35. 70.26. 77,3.
89,21.96,24.100,52.124
XXVIl. - 19.
290
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
23,37. 153,39. 155,23.
156,39. 218,16.
— (J.) /<5,34.
- (0.) 28,11.
Wite (G.) 22,7.
Wilkowski (Sl) 193,30.
WiltgeDstein 121,45.
Wilting (F.) ■48,9.
Wôlfflin (E.) 65,2. 79,19.
83,37. 123,14.
Woermaann ^K.) 76,25.
Wôrpel (Gust.) 25,5. 126,
21.
Wolf 70,47.
Wolff (J.) 10,28. 73,14.
100,3.
Woliraôller (K.) 125,27.
Wollner (D.) 100,31.
Wollers (P.) 27,53.
Wrede (W.) 195,8.
Wright (H. P.) 241,51.
WQusch {H.) 27,5. 41,10
sqq. 127,43.
Wunsche (A..) 80,42.
Wust 7.3,14.
VVullî(J.) 95,49. 141,10.
Wuirmeyer (A.) 70,40.
Wulsch (G.) 83,52.
Wunder«r (K.) 22,41, 42,
44. 60,3. 90,39. 96,35.
130,32. 161,3.
Wundt(Wilh.) 22,14. 97,4.
99,19, 194,30.
Xénopol (A. D.) 19'i,ll.
Zihineiscl) 81,9.
Zahn (Theod.) 28,17. 38,
36, 47,23.
Zechmeister (,l.) 74,41.
Zell (Th ) 90,29.
Zeller(E.) 6,19,47.
Zenoni (L.) 253,44.
Zervos (S.) 23,27. 40,14.
Zesin 41,31,
Zeuthen (H. G.) 33,6. 63,
28. 89,15. 173,22.
Ziaja 15,9,
Ziehen (J.l 128,51.
Zielewicz 24,29.
Zielinski(Th.)31, 19. 67,42.
73,2. 86,10. 124,10.
Zimmpp (H.) 41,46. 44,24,
48,.39. 55,46. 189,33.
Zimmermann (A.) 33,50.
81.23. 82,50 sqq. 83,45.
125,12.
Zimraeru (H.) 27,34. 125,
52.
Zingerle (A.) 82,31. 127,
48. 142,14.
— (J.) 76,9.
Ziagler [J.) 77,36.
Zittel (K. V.) 45,10.
Zuretti (G, 0,) 67,41. 154,
27. 241,31.
Ziitt (G.) 68,13.
Zycha (J.) 10,.33. 55,47,
191,31.
TABLE
N.-B. — On trouvera un résumé sommaire des matières du présent volume
dans la Revue des Revues de l'an prochain.
PAGES
BiDKZ (J.). — Uii faux dieu des Oracles chaldaïques 79
— Fragments nouveaux de Sotérichos? 81
BORNEGQUK (Henri). — Le texte de Sénèque le père (suite et lin) .53
— Le texte de YOraior IM
Cartault (A.). — Le rôle d'Ênée dans le 2« livre de l'Enéide 289
Cavaignag (E.). — Le § 7 du papyrus de Strasbourg 158
Châtelain (Emile). — Notes sur quelques palimpsestes de Turin — 37
Dblamarrb (Jules). — Notes épigraphiques : Amorgos et les pirates.. 1U
Earlb (Mortimer Lamson). — Ad Gaesaris Comm. de bellogallico initium. 52
— Sophocle, Oedipe-Roi, 11 151
— De Iloralii Senn, 1, 1 233
— Observatiunculae ad locos quosdam poetarum romanorum 269
FouCART (P.). — Les constructions de l'Acropole d'après l'Anonymus
Argentineusis 5
— Athènes et Thasos à la Un du v* siècle 215
— npiûT(5xopo; 223
Gaffiot (Félix). — Études latines. Note complémentaire sur Quid
est quod 86
— Études latines II. Le subjonctif de répétitlou 164
— Études latines III. Le subjonctif après quotient 273
Haussoullier (B.). Note sur une Inscription d'Éphèse '19
Havbt (Louis). — Plautus, Persa 159 31
— Plautus, Men. 98 64
— Un vers anapestique de Lucllius 122
— La prose métrique de Martial 123
— Plautus, Aulul., 437-439 153
— Gicero, Imp. Pomp 224
Lbbketon (Jules). — Études cicéronlennes. II. Emploi du pronom
démonstratif coordonné à un relatif 21
Mazon (Paul). — Timothée de Milet, Les Perses, traduction 209
— Sur le proagôn 263
MisiER (A.). — Les manuscrits parisiens de Grégoire de Nazianze — 26
MoRTBT (Victor). — Notes sur le texte des Instilutiones de Cassio-
dore 65, 139, 279
292 TABLE.
PAGES
Ramain (Georges). — Plautns, Epidieus 13
RuBLLB (C. E.). — Aristote, Probl. XIX, 3 272
— Psellos, Ttspi 7tapa8i5Ç(ov âvocfvwirpidiTwv ... \ 288
TàNNBRY (Paul). — Cassiodore, Variarum, III, 52 . . 246
VoLGRAPF (Wilhelm). — Notes sur la fin et ks conséquences de la
guerre étolienne. I. La bonne foi de Tite-Live. II. A quelle époque
Héraclée est-elle sortie de la ligue étolienne ? 236
Revue des Revues et publications d'Académies relatives à l'antiquité
classique. Rédacteur en chef: Adrien Krkbs. Fascicules publiés
en 1902 1-260
Le Gérant : G. KUNCKSIBCK.
linp. A. Le Rot. — Fr. Sinon, P* — Benne» (3433-03».
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
Vingt-Huitième Année
FASCICULES PUBLIÉS EN 1903
Rédacteur en chef: Adrien Krebs
a. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1903. XXVI 11. — 1.
REVUE DES REVUES
ET
PUBLICATIONS D'ACADÉMIES
RELATIVES
A L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
FASCICULES PUBLIES EN 1903
ALLEMAGNE
Rédacteur général : Henri Lebèoub.
Abhandlungen der philol. histor. Classe der kôn. Sàchsischen
Gesellschaft der Wissenschaften. Vol. iO. "Aypaifioi: vdiio; [R. Ilirzel].
Mémoire de 100 p. "Aypaço; v<5iio; dans Arislole. Théories analogues chez
les anciens et chez les mo lernes. Origine el histoire de l'àYpa?»; vdiio;, du
nom et de la notion. Lutte entre la loi écrite et non écrite ; ce conflit porté 5
sur la scène. Sparte el Athènes. Spéculations des philosophes. Examen des
théories historiques opposées sur le fait de savoir si le développement de
l'humanité suit une marche ascendante ou descendante. Résultat du con-
flit entre les deux lois % Ëphialies [W. II. Koscher]. Étude de pathologie
el de mythologie sur le cauchemar, les apparitions et l'incube dans l'auti- 10
quité classique. Nature, origine et manifestations de ces phénomènes
d'après les observations des médecins modernes qui concordent presque
en tout avec celles des médecins anciens, qui tous relèvent plus ou moins
de Soranos. Passages des auteurs anciens sur ces étals morbides. Noms
grecs el romains qui les désignent. Divinités grecques el romaines à l'in- is
fluence desquelles on les attribuait de préférence ; pourquoi ces divinités
sont-elles devenues les dieux des cauchemars. Nature el nom do Méphis-
tophélès. Textes des médecins anciens qui ont parlé de ces questions.
Mémoire de 133 p. H La lettre dans la littérature romaine [H. Peter].
Mémoire de 259 p. 1. Commencement de la littérature épistolairc chez les îo
anciens et les divers geures de lettres. 2. Forme extérieure, recueils el
publications d'après Gicéron. 3. Lettres de Gicéron à Atticus. 4. Correspon-
dance de Gicéron ad l'amiliares, avec son frère Quinlus, avec Brutus el
autres contemporains. 5. Ëpitres en prose jusqu'à, la chute de l'empire
romain. Pline, Fronton, Symmaque ; épistoliers du sud de la Gaule et de ts
la Haute Italie ; epitres sous des noms étrangers, 6. Lettre poétique el
épitre en vers. 7. Lettre ofUcielle. 8. Pamphlet sous forme de lettre : lettres
sur des sujets littéraires el scientifiques, lettres des moralislrs ; dédicaces.
4 i903. — ALLEMAGNE.
^ Pour servir à l'histoire du bail emphytéotique dans l'antiquité (L. Mitteis]
Suit le développement dans les provinces de l'empire des principes posés
par l'Empereur Zenon dans sa célèbre constitution sur le Gontractus
emohyteuticarius. Mémoire de 66 p. T Le patriarcat d'Achrida. Histoire et
5 documents [II. GelzerJ. Ce mémoire de 230 p. qui étudie ce patriarcat à
tous les points de vue, des temps les plus anciens à la conquête par les
Turcs en 1650 donne le texte grec des documents sur lesquels il s'appuie,
et se termine par un chapitre consacré à la langue de ces documents, où
G. note les particularités grammaticales. ^^ Vol. 21. Étude sur les por-
10 traits d'Alexandre le Grand [Th. Schreiber]. Mémoire de 312 p. (13 pi.,
36 flg.), sur tous les portraits qui nous restent d'Alexandre, statues,
reliefs, monnaies, pierres gravées, etc. Contribution à l'histoire de l'art
Alexandrin. Commencement du culte d'Alexandre et rapport des portraits
d'Alexandre avec ce culte. Suivent trois études sur la statue du Hélios de
15 Charès et les deux noms semblables XaipÉa;, Xâpiri; ; le prétendu Alexandre
Roiidanini, portrait d'Antiochus VIII de Syrie ; et une statue réaliste de
Lysimaque de Thrace. H Les périodes et semaines de neuf et de sept jours
[W. H. Roscher]. Mémoire de 92 p. détaché d'une grande monographie sur
l'importance et l'histoire du nombre sept mystique chez les Grecs. R. veut
20 battre en brèche l'idée que la sainteté du nombre sept repose sur le
nombre sept des planètes et sur l'astrologie assyro-babylonienne ; elle
repose sur la division naturelle du mois lunaire en quatre semaines ou
périodes de 7 jours, qui peut avoir été trouvée tout naturellement, aussi
bien par les anciens Grecs que par les Babyloniens ou d'autres peuples. S.
25 Abhandlungen der k. Preuss. Akademie der 'Wissenschaften zu
Berlin. Phll.-histor. Classe. 1902. — Petits objets trouvés à Pergame
[A. Conze]. Description sommaire {5 pi. et fig.) des petits objets trouvés
dans les fouilles ; en pierre : métal (flûte) ; médailles ; pierres gravées ; terres
cuites; figurines; lampes; vases de formes, d'ornementations et de tech-
30 niques diverses ; formes des anses ; couleurs des vases ; importance de Per-
game comme centre de fabrication vers 200 av. J.-C. ; réchaud avec tète de
cyclope; coupes dont les dessins, les formes et la technique ont de l'analo-
gie avec les coupes bysantines, arabes et persanes et qui sont d'origine
bysantine. If Un fragment d'annales de l'ancienne Egypte (H. Schsefer]. Ce
35 fragment de stèle (2 pi.) du musée de Palerme, diffère de tout ce quenousa
donné jusqu'ici l'Egypte ; ce n'est pas, comme l'a cru Naville, un calendrier
contenant le catalogue des donations faites par un certain nombre de rois
de l'.\ncien Empire et l'indication des fêtes à célébrer; c'est un fragment
d'annales officielles, indiquant pendant combien d'années, de mois et de
40 jours ont régné un certain nombre de rois dont les noms sont donnés. Sur
la face antérieure sont ludiques les rois des temps les plus reculés jusqu'à
la i' dynastie, s'ir la face postérieure ceux de la 5», époque oti a été gravée
la stèle. Aux noms est ajoutée une énumération d'événements contempo-
rains, sèche dans les premières lignes et plus détaillée dans les suivantes.
a Par places les années sont indiquées non par des chiffres, mais par des
événements, comme dans les annales babyloniennes. Enfin la hauteur du
Nil est mentionnée après chaque année. Texte et traduction. X.
Apophoreton. — Recueil de mémoires publiés à l'occasion du 47 Ver-
sammlung deutschen Philologen u. Schulmânner à Halle I90î. Athénée et
50 son livre [W. Ditienberger]. Etude sur Athénée et sur les personnages mis
en scène dans le Banquet des Sophistes, surtout Ulpieii, afin de déterminer
l'époque de rédaction de ce livre, qui aurait été écrit entre 1P3 et 197, cela
permet de dater les ouvrages cités par A. f Calendrier des paysans romains
ARCHIV FUR GESCHICHTE DEH PHILOSOPHIE. S
(G. Wissowa). Bien longtemps avanl la réforme du calendrier par César,
les campagnards romains se servaient d'un calendrier civil solaire, diffé-
rant du calendrier civil et dont les principales indications coincidaientavec
celles du canon d'Eudoxos. Il nous est connu par bien des renseignements
datant de l'époque entre César et les Flaviens : même sans tenir compte 6
de la chronologie et de l'astronomie, il a pour nous un grand intérêt et les
exemplaires que nous ont conservés les inscr. ou menologia rustica méri-
tent d'(^tre étudiés à nouveau; c'est ce que fait W. 1[ Suite chronolo-
gique des derniers traités de Platon [F. Blass]. N'accepte pas l'ordre proposé
par Gomperz qui met en dernier lieu les Nôjioc. Les vers cités par Olympio- iO
dore, Blass, Poet. lyr. Il* 336, se rapportent bien à Platon; corriger au der-
nier vers où vOv en iio'jviÇ. H De qu'l mot se servaient les Grecs pour désigner
l'estomac [F. Bechtel]. Le nom diffère suivant les temps et les écrivains.
Histoire de chacun de ces mots : passages où ils se trouvent, f Sur la
constitution de Dracon [U- Wilcken]. A.u ch. 41,2 de 1"A9. tcoX. les mots I5
[isià 6è TauTrjv yj ènl ApaxdvTOî, ev r, xal viî[j.ooi; àvéfpot'j'av TtpwTOv, sont d'un
interpolateur auquel est dû aussi le ch. 4. Manière dont il a procédé et
interpolé. C'est de lui encore que sont les deux interpolations t-ô? npb
ApixovTOÇ, ch. 3,1 ; et xaôdcTtep ôiripr,TO xal np^Tepov, ch. 6, 7, 3 : si on supprime
ces mots, le texte devient plus clair et l'ordre logique reparaît. H Sur la 20
légende d'Œdipe [C. Robert]. Lire, Oed. R, 806 t-n? rpo-z-iXâiou, autrement
on ne peut comprendre l'événement : le tpoxriXâTri; ne peut pas être le
ÉxTpéTtœv. Comparaison avec Eur. Phen. 34 sqq. La légende d'Oedipe dans
Sophocle, Euripide, ApoUodore, comment elle .s'est transformée : ce que
Sophocle a ajouté. \ La bataille de l'Allia [Ed. Meyer]. Réponse à Richter 86
Beitraege zur rom. Topographie, qui avec Tiie Live croit que la bataillea eu
lieu sur la rive gauche du Tibre, près du ruisseau l'Allia; tandis que
M. croit avec Dlodore que c'est sur la rive droite, en face de l'embouchure
de l'Allia (carte). Examen des sources : authenticité du récit. Z.
Archaeologischer Anzeiger analysé à la suite du Jahrbuch des 30
k. d Archaeologischen Instituts.
Archiv fiir Geschichte der Philosophie. 16» vol. i" livr. — Pas d'art de
fond concernant la philosophie grecque ou latine. 1[ Ouvrages parus en Alle-
magne en 1899 et 1900, sur la philosophie deSocrate, d'Aristole et de Platon
<suile, cf. R. d. R. 27, 7, 46> [H. Gomperz). U. S. Sbdlmaykr, Plainns Verlei- 3i
digungarede. d. Sokratcs. Veut prouver contre Schanz que l'Apologie est bien
le discours prononcé par Socrate devant ses juges. A. db Buambbrg.
Quaest. cri;, in Platonis quae feriur Apologiam. Corrections proposées à un cer-
tain nombre de passages ; des réserves V K. Mbisbr. Zu Plat. Apologie d.
Sokrates. D'un goût douteux. A. Robmbk. Zu Xcnophons MemorabiHen <, g, /. w
ID, Id. I, 2, 58. Inadmissible. G. SorOF. N(5|i.o{ u. «tOtriç in Xen. Anabasis.
Conclusions inadmissibles. C. Platon, W. Windblband. Platon. Agréable
il lire. Th. BorbaS. Der Weltbildende Primip in d. platon. Philosophie.
Contribuera à la solution de questions difficiles. F. Blass. Zw dltesten Ge-
ichichte d. platon. Textes. Eloges. R. Koellnbr, Bemerkungen stt d. Papyrus- 46
fragmenten d. platon. Lâches. Pas convaincant. A. Jahn, Uichael Psellos ii.
Plalons Phaidros. F. W. RÔLLIG, Zwn Dialoge Uippiai, Maior. Soutient l'ex-
cellence de ce dialogue d'un disciple de I>laton contre Uorneffer, qui croit
qu'il est l'œuvre d'un stultissimus falsarius, la vérité est entre les deux, ce
doit être un ili^ilogue rapidement compose par Platon, après le second Ili|)- u)
pias et immédiatement avant le Gorgias. C). Immisch, Zwii gegenwàrtigen
Stande der platon. h'rage. Attaque la méthode de Lutoslawski. P. Natorp,
Plaios Phaedrus. Complète les art.^ parus dans Archiv. vol. \i et 13
6 1903. — ALLEMAGNE.
<cf. R. (1. R. 23, 6, 7 ; 24, 4, 19 et 30>, sur la langue de ce dialogue, par une
élude sur le fond lui-même et arrive au même résultai. 0. Linkb, Plato, d.
Gaslmahl, Gespràch ù. d. Liebe. A. JUNo, Plutos G.islmaU. ïrad. exactes, mais
foule de remarques inutiles. J. Stbnder. IHatons Gorgias. Ed. de classe.
5 K. Mriser, Zu IHatons Gorgias, p. 517 a. Correction inutile. J. B. Eggbr,
Plalons l'haedon, aesthelisch gewûrdigt. 1, Die, Idée im Phaedon ; 2, Pkaedon,
eine Tragôdie. Pas grande valeur scientifique. O. Appelt, Zu Plalons Phik-
bos. Mérite d'attirer raltention. J. Horowitz, Uniersuchungen ii. Philons u.
Plalons Lehre von d. Weltschopfung. Veut montrer que l'idée philonienne du
10 x^upio; vo/iTÔc dérive du votitôv i;<j)ov de Platon. Appréc. favorable. Th. IIablbr,
Veber iwei Stetlen t» Plat07is Timaeiis und im Hauplwerke des Coppernicus.
Suggestif. E. SlOALL, Platon u. Leibnii û. d. angeborenen Ideen 1, Pas grande
valeur. F. KlaSGHKa, Die Ideen Plalos u. d. praklischen Ideen Herbaris. Eine
Parallèle. Réserves ^^ 2« livr. La descriplion des enfers dans le Phédon de
16 Platon [O. Baensch]. Essai d'explication du mythe qui termine le Phédon
(2 flg.). H I.ii philosophie morale de Marc Aurèle [J. Lindsay]. C'est avec
Marc Aurèle que la philosophie stoïcienne a atteint son apogée. Pour lui il
y avait rapport étroit entre l'homme, la nature et la divinité. Sa conception
de la vertu; il sert de transition entre le monde paien et la pensée chré-
20 tienne. H Ouvrages sur la philosophie de Socrate, d'Aristole et de Platon
[Th. Goniperzl, suite <cf supra>. G. Finsler, Platon u. d. Aristotelische
Poelik. Cherche à montrer que la poétique d'Aristole relève plus de Platon
qu'on ne l'a cru jusqu'ici et qu'elle est beaucoup plus positive que polé-
mique. D. Aristote, II. Sibbeck, /Irisioteies. Beau livre dont qques réserves
î6 de détail ne diminuent en rien la valeur. H. Maier, Die Syllogistik des
Aristoteles. 2, Die logische Théorie des Syllogismus u. d. Entstehung d. Arislot.
Logik. Formenlehre u. Technik d. Syllogismus. Ouvrage utile fait avec soin et
sérieux. A. Gôrland, Aristoteles h. d. Mathematik. Beaucoup de péné-
tration, mais ne se sert pas d'une manière satisfaisante des maiériaux mis
30 en œuvre. A. KaSTBL, Die Frage nach den Erkenntnis des Guten
bei Aristoteles u. Thomas von Aquin. Procédés de démonstrations extra-
ordinaires. E. Arleth, Di: Bedeutung von o'yxo? bei Aristoteles. Eth. Nie. X,
1, 411S a 1. G. Lehnbrt, Zur aristot. xiôapaiç. Accepte l'explication de la
xâ9apTi{ telle que l'a donnée Bernays, mais croit que xaOaipeiv -à TtaÔTJtiata
35 signifle plutôt éloigner les passions que les détruire. A. Bullinobr, Der
Kalharsis-Frage Iragikomisches Ende, Combat Lehnert sur un ton bien peu
convenable dans des disjussions scientitlques. K. IIammeusghmidt, Aristot
als Zoologe. Orientera bien le lecteur. X.BvLUtiQBR, Metakritisches zu Aristot .
Metaphysik. Corrections dignes d'attention, mais pas certaines. J. Zahl-
40 FLEisCH, art. dans Wiener Sludieii XXI, 150-132 sur Metaphysik \, 1071 a
2-24 et de Generatione animalium 768 a 22. A. Rormer, Zur Rhetorik
des Aristoteles. Eloges, 0. Albbrts, Aristot. Philosophie in der Turkischen
Literalur des XI Jahrhd . Réserves. E. ROLFES , Die Gotlesbeweise bei
Thomas d' Aquin und Aristoteles, erkldrt und verteidigt. Tendance un peu
«6 trop théologique ; appréc. favorable. Liste d'art, sur Aristote parus
dans les vol. 12 et 13 de l'Archiv. < cf. R d. R. 24 et 23 > de Natorp,
WiLLSON, DuPRAT, Zmavg, Zahlfleisch, H. .Maibr, HK 3' livr. Aristote et les
mathématiques [G. Milhaud] Aristote contrairement à l'iaton resta au fond
étranger à ce grand mouvement de la pensée mathémaiique au v» s. qui
50 aboutissait non seulemeni à l'accroissement d'une liste déjà longue de pro-
positions familières, mais encore et surtout à une évolution significative
de concepts fondamentaux 1 Rapports sur les Pères de l'Église et leurs
relations avec la philosophie (1897-1900) [U. Liideman] < cf. R. d. R. 27, 6,
ARCHIV FOR GESCHICHTE DER PHILOSOPHIE. 7
42; 7, 30 > Pères de l'Église depuis le iv« s.' Athanase, K. Hoss,
Sludieniibefd. Schrifltum ti.d. Théologie des AlhaiiasiusauCGrundeinev Echtheits-
unlersuchunç] von A. contra gentesu. de incarnalione. Grands éloges. Hilaire.
Julien et le Christianisme. l.E. Cochet, ^uiien l'apostat. 2, W.Vollbrt.
Kaiser Julian'i religiôse u . philos. Ueberzeugtmg ; 3, J.-H. ASMUS, Ein Binde- s
ijlied zwischen der pseudnjiistinischen cohorlatio ad Graeeos u. JuHans Potemik
gegen d. Galil/ier. 1, S'elTorce d'être impartial. 2, Même tendance, mais fait
l'impression d'une étude préparatoire non terminée ; 3, Résumé. Grégoire
de Nysse, A. RbiCHE, Die kunstlerischeu Elemente in der Welt-u. Lebensan-
schaiiung d. Greg. v. A', ; 2. F. Prbger, Die Grundlnge der Elhikbei Greg. v. N.; 10
1. Intéressant, mais peut-être un peu partial; 2, Montre l'inlluence qu'exer-
cèrent surlethique de G. le platonisme et le néo-platonisme. Grégoire
de Nysse. Basile II. Eikhoff, Xwei Schriften des Dasilius und Augustinus
als geschichcliche Dokumenle der Vereinigung von klassischer liildung u. Chris'
tentum. Point de vue trop restreint. Synesius; 1, W. Fritz, Die Briefed. 15
liischofs Synesius von Kyrene. Ein lleitrag zur Geschichte d. Atticismus im 4. u.
5. Jahrh. 2, J. R. ASMUS, Synesius u. Dio Chrysostomus. 1. Éloges ; 2, Montre
comment Synesius pendant toute sa vie fut l'imitalèur de Dion Chrysos-
lome pour le fond et pour la forme. Nemesius. 1, D. Bbndbr, Untersu-
chungen zu Xemesius von Emesa ; 2, B. DoM.iNSKI, Die Psychologie d. N. 1, 20
Sera bien accueillie; 2, Vérifie les sources philosophiques de N. et fait faire
un grand progrès à la question; Augustin. I, D. Ohlmann, De S. Augus-
tin! dialogis in Cassiciaco script<s ; 2, L. GrandgborGE, S. Augustin et le plato-
nisme ; 3, H. SCHÔLBR, Augustins Verhàltnis si» Plato in genetischer Entwick-
lung ; 1, Très exact, mérite d'attirer l'attention ; 2, Contribution de valeur 26
qui sera la bienvenue ; 3, Des réserves. Procope de Gaza, L. Eisbn-
HOFER, Profcopius V. Gaza, eine titerarhislorische Stwlie. Faitavec soin. Aeneas
de Gaza. G. Schalkhausbr, Aeneas von G. als Philosoph. Clair et complet.
Théodoret, J. Raedbr, De Theodoreli Graecarum affectionum cwatione
qunest. crit. IV. .\ppréc. favorable. Denys L'Aréopagite. 21 Art. de 30
Revues et un livre. Jean Philoponus 1. G. Rbichardt, Joan. Philoponi de
opificio mundi libri VU rec. 2, H. Rabe, Joan. Philoponi. De aelernilate
mundi c. Proclum, 1. Ed. qui a de la valeur. 2. Appréc. favorable %\ \' livr.
Ce que pensait Sénèque de la constitution de l'Etat [J. Breuer] Sénèque a
souvent parlé de monarchie et de république, et ou a cru qu'il y avait ">
contradiction dans ses idées ; mais tout en admirant la république d'au-
trefois, il n'est pas républicain, il regarde la monarchie comme nécessaire
et bienfaisante à son époque, elle repose pour lui sur des nécessites histo-
riques et au point de vue philosophique pur elle lui parait 1^ meilleur
gouvernement possible. Il lui semble qu'il n'est plus possible de revenir à ♦"
la république. % Le naturalisme aristotélicien [C. Plat] Montre que du sys-
tème de Platon à celui d'Arislote, la philosophie est en marche vers le
naturalisme et qu'après Arislote et sous son influence ce mouvement ne
fait que s'accentuer. On aboutit à une conception de l'univers d'où s'est
évanouie toute idée de surnature. ^ Rapport sur les Pères de l'Eglise, etc. 'S
(suite) [H. I.udemannl < cf. supra >. Dans cette dernière partie le rap.
étudie un certain nombre d'ouvrages qui traitent des doctrines et de la lit-
térature chrétiennes dans les 6 premiers siècles. A. âall. Der Logot. Gt-
1. Comme il est question dans ce rapport surtout d'ouvrages sur le dogme et sur la W
doctrine des Pères de l'Eglise, nous ne mentionnfrons que ceux qui sont du domaine
de la philologie et nous nous contenterons pour les autres de donner les noms des
Pères de l'Eglise dont ils s'occupent.
8 1903. — ALLEMAGNE.
schiehte seiner Enlwickelung in der Grie.ch. Philosophie u. d. Christl. Lilevatur
II, Geschichte der Logosidee inder Christl. Literatur. Réserves E. NORDEN, Die
anlike Kunsljrrosa uon VI Jahrh v. Chr. his in die Zeit der Renaissance. Éloges.
^ Celte revue contient en outre la liste des ouvrages parus en 1903 en
!> allemand, français, anglais et italien sur l'histoire delà philosophie. A. P.
Archiv fur lateinische Lexikographie, XIII, n» 2. If La langue de la
nursery romaine [W. Ileraus]. Il y a peu de documents. Etude et témoins
des mots niamma (dal, mamani, comme Apateni, Zoini, etc., et peut-être
« spene », roman ital., jusqu'ici inexpliqué), mammula, * amma (connu par
iO des noms pr.), tata, latula, atta, nonnus, nonna, papa (purement ecclés.),
papas (pédagogue, nourricier), pupus, pupulu?, pupa, pupula, pusus, pusa,
pislnnus, pusinna, putus et dérivés, cicaro ; bua, pappa, litia, rumare, lac-
tare; siare, inbulbitare, cunire, poteaculum ; abbo, lallo, ninna, pipio;
totto. t Le Bréviaire de Festus [Ed. Wôlfflin]. 2« art. II n'y a pas de source
16 commune à Festus et à Eutrope. Le principe de l'unité de source pour Fes-
tus est faux; il utilise, c. 17, à la fois Florus, Eutrope, et l'Epitoma Liuiana.
Au ch. 23 cessent les traces de l'influence d'Eutrope. Dans 25-29, Festus
raconte avec son propre style des événements vécus. Caractères de la langue
d'après ces chapitres : préférence pour « agmina», congressio, les locutions
20 avec suscipere, le pluriel, etc. Dans la première partie, à côté de traces de
l'influence de Florus (expressions poét., etc.), on trouve des particularités
de l'époque : obtinere au sens de occupare, numéro ajouté à un nom de
nombre, inlimare, usque trans, positus =wv, praesumere, tuiic temporis,
etc. If Columella [Ed. Wôiminf.La dent angulaire ; de là dentés columel-
25 lares ; expression qui vient peut-être d'Espagne. U Mots étrusco-lalins ou à
forme étrusque des inscriptions latines [Klia Lattes]. 2' art. Noms propres
principalement; lettres B et C. f Memoratu dignus [Ed. Wolfflinf. Pour la
première fois, T. Live, IV, 43, 1; chez les classiques et avant, : memoria
dignus. f L'Heptateuque de Cyprien [J. GornuJ. Il n'est pas prouvé que c'est
30 un Gaulois. Nous ne savons où l'on disait : « nubs ». Fêta est usité dans le
nord de l'Italie et le domaine franco-provençal. L'auteur scande toujours
lâcôbus à la fin du v., peut-être lâcôbus à l'intérieur, jamais lâcôbus. If
Suétone et le monument d'Ancyre [Ed. Wôifllin[. L'enclitique -que ne se
trouve pas après les prépositions monosyllabiques : 1» terminées par b,
35 aucun mot latin ne pouvant fournir un modèle ; 2° ad, à cause de confu-
sion possible avec atque; 3° cum, à cause de cumque temporel (sauf en
lai. arch., dans Ov., Sén. trag., et devant is, quelquefois) ; 4' post, pas
avant Vel. Pal., Val. M. ; 5» in, au moins devant consonne, à cause du
groupe atone inque : 6» per, hors du lat. arch. (et Cic. N. D. II, 137); 7» ex,
40 après la On de l'époque classique (exque, probablement pas dans Ces.).
Mais Suét, T. Live, Sén., Tac. évitent exque. Par suite, si on le lit Aug. 52, c'est,
que Suét. emprunte la phrase au monument d'Ancyre. \ Concorporalis [Alb.
Becker]. Aux deux passages d'Am. Marc, ajouter Quint., Declam.mai.,XIV,
12 (p. SOoBurm.). AmmionMarcellin est un lecteur des grandes déclamations
i5 et leur fait des emprunts de style, f Aratiuncula [Eb. Nestlé]. Pseudo-
Matthieu, 26 ; Eu. apocr., 2« éd. Tischendorf, p. 93. If Un chapitre de la
sémantique historique latine [0. Hey]. Influence des mots les uns sur les
autres au point de vue du sens : 1° voisinage : magis (mais), quatenus,
hactenus, enim, sic forte ; 2» similitude de forme (étymologie populaire) :
80 ilicel (ilico), noxius (nocere), si quid ei attigisset (accidisset), accessio (ac-
cessMS), fas (fntum), suspectus, hiemare, optio (optare), respondeo (spondeo),
adseuero (seuerus), iruncus, matnrus (malurare), indignus (indigiiari, d'oii
= inuitus), praedo (« chasseur », praeda) ; influence d'une langue sur une
ARCHIV FUR LATEINISCHE LEXIKOORAPHIE. 9
autre ; aùSiîeta traduit par audacia, uw-ppto-j sobrius, èniiivetv imminere ; 3">
influence des synonymes et des mots opposés : agere (« tenir pour », du-
cere) ; defenilere se construit d'après prohibere, mactare. f Les noms des
personnes en -o, -onis [Aug. ZiminermannJ. D'après les inscriptions; lettres
A-1. H Albarus [Aug. Zimmerman]. Peut-être adj. avec suffixe diminutifs
-ar. H Proverbes et expressions proverbiales des Romains [G. Weymann].
Additions aux listes précédentes, au livre d'Otto et à la brochure récente
de M. C. Siitphen. 1° Expressions nouvelles. 2» Documentation nouvelle
d'expressions connues, A.-C. Surtout d'après les écrivains chrétiens ou de
la décadence. H L'infinitif historique dans la proposition relative (Ed. lO
Wôlffliu]. Tac, Germ., 7, unde... audiri. peut être comparé à quomodo...
ruere, Agric. 37, et est modelé sur En. 6, :J57. K L'usage de l'ablatif absolu
[Ed. Wôlfflin]. Doit être traité au chapitre de l'ablatif, non à celui du par-
ticipe, puisque ce dernier n'est pas nécessaire : Cicérone consule. L'anti-
quité de la construction est difficile à déterminer, le passage des XII is
Tables, III, 1 Schoell étant discutable. Le sens est déterminé pour le sujet
parlant par la préposition qui fait substitution (cum, comitatif) ou par les
constructions symétriques, qui sont toutes des constructions en accord. 1.
Le participe présent n'est possible que pour des actions vraiment simul-
tanées ; cependant les historiens l'emploient à défaut d'un partie, aoriste 20
qui manque en latin. 2. Le participe déponent est un participe passé actif
qui est possible i)our les v«rbes marquant origine ou fin (nato, inortuo),
les verbes de mouvement, et audeo dans T. Live, Tac, Amm.; mais un
complément direct n'est pas régulier. 3. Le tour parle passif, pour le passé
actif, est surtout fréquent avec intercalation du sujet, un nom propre (hac is
re Caesar cognita), ipse et quisque dans T. Live et Tac. 4. Le partie, fut. ne
pouvait être employé dans l'abl. absolu avant Auguste ; premier ex., Asin.
PoUion. cité Séu. Suas, 6, 24. 5. Participe passé passif. 6. Part, futurpassif:
dès l'époque archaïque, mais le sens futur est douteux. 7. Atl. abs.
sans substantif : bipartite, consulte, etc. 8. Sens causal, concessif, 30
etc. : précisé p:ir des particules, quippe, elsi, quamquam (quamuis sous
l'Empire) ; ulpote, tauquam, quasi (dans T. Live surtout). 9. Abl. abs. avec
adj.; très ancien, mais de là sous l'Empire sans subst. : prosperis, adver
sis, etc. Tranquillo et sereno sont pris substantivement. 10. Gén. abs. :
hellénisme; d'abord Bell, hisp., 14, 1 et 23,5; assez rare au sg. de la \" et 3^
de la 2» décl. 11. L'accus. abs. est sorti de l'abl. par suite de l'assourdisse-
ment de m final (llermas). Il y a des commencements de nom. abs. K Acia
[Eb. Nestlé]. Dans cod. Lugd., Judic. 16, 12 ; correspond à piiiiia, comme
dans les gloses, 'i Elrratio [Eb. Nestlé]. Ib., 20, 16, lire : sine erratione. ^1
Mélanges. Summo enianus, paeda [W. M. Lindsay]. Le premier mot n'est 40
pas sûr dans Martial. Ib. 1,92, 8, lire paeda, qui correspond à got. paida,
m. h. a. pfeit ; sorte de veste gauloise. 1[ Sqnilla, uulgo Iota [P. Wesner].
Lire dans les scolies de Juvénal, 5, 81 : Squilla. . . piscis. . . quem uulgo uoca-
muslotam ; fr. lotte. 1 Olim oliorum (Ad. .Miodonski]. Pétr. 43. Oliorum est
traité comme le gén. d'un comparatif (cf. barbari barbarorum, etc.) ; ponc- tt
tuer après hominem : « C'était un 0. O. ». K Ni. . . foret [G. LandgrafJ. Si foret
n'est pas rare pour exprimer l'irréel, dans la langue archa'ique; l'expression
négative est ni foret. Dans Cic. et Ces., ni et foret sont évités. Ni foret re-
paraît dans le bel, afr.,Sall. et à partir de là devient un cliché des histo-
riens : T. Live (surtout foret, ni). Tac. \ Palabundus [H. Jordan]. Doit être bo
lu Tract. Orig. 29, 11 ; Tert. Ap. 21 ; Ps. Cypr. Id. uan., 10 ; Cypr. Ep. 49, 2 '•
4o,3; Iliu. .\lex. ^A. \ llypolromus G. Landgraf). Latrine, dans le glossn-
riolum de domiciliis. \ Epicastorium |.G. Landgraf]. Observatoire, belvc-
10 1903. — ALLEMAGNE.
dère; ib. 1 lubatus [A.. Klolz|. Dares, 13 : à la forte chevelure. ^ Abolefacio
[A. Klolz]. Mar. Victor, ad lust. man. 6 (P. K. 8, 1003 a). K Assistenlia
[A. Soater]. A effacer du Thésaurus, f Apurt = cum [J. Cornu]. Salvien,
Gub. V 8 et 37; Querolus, p. 22, 2 et ^i2, 23. f Indrutico [O. B. Schlutteri.
5 Luxuriari, scurrililcr agere : Alilhelm et gloss. Mélange de la rac. lat.
trud et de la rac. celtique drïit. t Rodiuiua [0. B. SchUUter]. Aldhelm :
= retinctio. 1[ Un emploi particulier de la préposition cum [W. Ileraeus].
T. L., 43,2 recuperatores sumere cum aduersario; Val. Max. 8, 2, 1 arbi-
trum adducere cum adversario : c'est le cum de agere cum aliquo. m
10 Bibliographie de 1901, 1002, 1903, relative à la langue latine et à\ulu-Gelle,
César, Dioscoridos Longobardus, Fronton, rilistoire auguste, Ovide, Ser-
vius, Tacite.
N» 3. Le locatif et sa disparition [G. Funaioli]. A la 3" déclinaison. Plante
a toujours Garthagini, comme la vieille langue Tiburi; Carthagine est un
15 abl., que les épiques emploient comme locatif par abus. Liste de locatifs.
L'emploi de formes locatives pour les nomsd'îles et de pays,estpluséteiidu
qu'on ne le dit généralement. Dans les en-tète de lettres, l'abl. est ordi-
naire, le locatif très rare. L'apposition au nom de ville est fréquemment
ajoutée sans préposition. Prépositions qui remplacent le locatif : in, intra,
20 infra, ad (T. Live), apud (Tac et suiv.), circa (T. Live), prope, iuxta. ^
Accessus febrium dans PI. N. IL XXVIII, 46 [K. Mayhoff]. Lire : adecessu;
cf. XXX, 101. T Mots et formes d'aspect étrusque en latin [R. Lattes]
3" art. D.-F. f Stimulus [O. B. Schlutter]. « Gaîne, hennés », Servius, En. 8,
138. H Proverbes et expressions proverbiaU's [C. Weyman]. 2» art. D.-V. fl
26 Gyprianus, Coprianus ]II. Meltzer]. Lact., Insl., V, 1 suppose que l'on pro-
nonçait, au moins dans la bonne société, Kyprianus (non Tsipr.), comme
Koprianus, avec le son de la gutturale sourde. ^ Curua = meretrix
IH. Schuchardt]. Repose sur une confusion déjà ancienne. Mais le néogr.
xoûp^a n'a rien à voir avec le lat. ; c'est un mot slave (introduit aussi en
30 en magyar et en roumain) et il signifie courtisane. If Les adjectifs relatifs
|Ed. Wôlfflin). vSi on distingue un génitif nominal et ungén. verbal, il faut
mettre à part le gén. construit avec les adjectifs impliquant idée de rela-
tion et qui n'ont pas de sens par eux-mêmes, comme « plein, vide », etc.
Dans certains, comme iners, il y a un substantif qui explique le gén. La
35 construction du participe avec le gén. a été développée par Ilor..
que Silius Ital. a encore dépassé; en prose, par Tac. Le premier ex. du part,
en'-ndus avec le gén. est Sén., Consol. Marc, 2; il a été peu suivi : Sil.,
St., Tac, quelques ex. Le gén. exclamatif est un hellénisme : Catulle, 9,5 ;
Lucain, 2,55 ; Prop., IV, 7, 21 ; ecclés. 1[ Lucania [lîd. Wôlfflin]. N'existait
40 pas en vieux lat. : in Lucanis, Gaton, de agr. 135, 1. ; Pomp. Mêla. PL,
N. H, Qotte entre les deux usages, II, 147 et VIII, 16, mais XXXVII, 182.
^ Anaboladium [Eb. Nestlé]. Dans les Tract. Orig. et glos. f Les noms de
personnes en -o, -onis [A. Zimmermann]. L-0. H Armona(mons) [lîb.
Nestlé]. Mot qui n'existe pas et repose sur une fausse lecture de ps. 41,7 :
45 Hermonim a monte. ^^ Mélanges. Sepultura= sepulcrum [J. E. Church].
Pas d'ex, probants dans la littérature païenne; mais dans les inscr. chrét.
V, 2305, VL 8401 ; Vulg. Tob. 4, 18. % Sileo uerbum facere ]Ad. Miodoriski].
B. hisp., 3,7 est confirmé par le témoignage de l'Imitation de J.-G., III,
58,5. H Notes grammaticales tirées des actes des martyrs [W. Heraeus].
50 D'après l'éd. Gebhardt. Beaucoup d'expressions archaïques ou familières :
secundo pedatu (l'it. Cist. 525), populus minutus (Pétr. 44), cena libéra
ib. 26), saluum lotum, apartu recens (Var. r. r. II, 8,2), attonitus (= atlentus
(Apulée), dicere'ldire oui),'omnia recte (Ter.) ; mots grecs ; néologismes ;
A.RCH1V FUK PAPYRUSFORSGHUNG UNO VEHWVNUTE GEBIETE. 11
formes populaires ; les gladiateurs appelés pontarii. ^ Prosodie de conu-
biiira |P. Maas]. Les poètes du temps d'Aug. ont Tu long ; après, l'u est
bref. U Que joint à des prépositions [K. MayhofTl. Les observations faites
dans le u" précédent par Wôlffliu sont exactes aussi pour Pline l'Ancien.
U Allas [Kb. Nestlé]. Mot qui n'existe pas. Dans le Barbarus de Scaliger 3
est une altération peut-être pouraltus. 1[ Actio [Eb. Nestlé]. àno^Txeuï), suite,
train ; Judic. 18, 21. K Latin cena, caesna (Festus), « fête » [E. W. Fay]. De
ceresna, fête de Cérès, fcle de la moisson, f Une adlu ratio de Saint Jérôme
[Ed. Wôlfflin]. En tête de la chronique, nis. de Munich 12361 ; adjuration
de copier exactement ; cf. Epist. 71. \ Eneruis et l'orateur Galvus [Kd. lo
Wôlfflin]. Tac. Dial 18; si le ra(jt se trouvait dans la correspondance de
Ciceron et de Galvus, ce serait la preuve qu'elle était apocryphe, eneruis
apparaissant pour la première fois dans Val. Max. ; Gic. dit eneruatus. t
Minus non [Ed. WôlflUnl. Catulle 62, 58 ; cf. si minus = si non, quominus =
qui ne (quin). ^^ Bibliographie de 1903 relative à la langue latine, et is
ouvrages sur Aulu Gelle, Galpurnius Flaccus, Ennius, Ennodius, Gaius,
Jordanès, Mihucius Félix, Sénéque, Térence, Tertullien, Virgile.
Paul Lejay.
Archiv fiir Papyrusforsohung und verwandte Gebiete. Vol. II
(1902-03), 2«-3« livr. Anecdota de Strasbourg lO. Plasberg] Distiques conte- m
nus dans le pap. gr. 1016 de Strasbourg {ii» s. ap. J. G.) Restes de 51 11.
reparties en deux coll. Distiques sur les femmes dont beaucoup de vers se
retrouvent dans les raonosti(iues de Ménandre, texte avec commentaire
explicatif. Scholies sur Iloiuère Iliade V contenues dans le pap. gr. 1015 de
Strasbourg (iiP s. ap. J. C.) Paléographie intéressante à cause des abrévia- «
lions (lui se retrouvent dans le papyrus de la ■KoXnda, d'Aristote. Restes de
six colonnes de scholies que P. compare souvent avec celles du Pseudo-
Didymos. Autres scholies sur le chant XV de l'Odyssée, d'après le pap.
gr. 162 de Strasbourg d" ou n* s. ap. J. G.), trois fragments de papyrus se
rejoignant probablement avec des fragments de la collection Amherst (II, 30
u» 18 . Restes d'une vingtaine de lignes seulement. Hymne à Hermès
d'après le pap. gr. 1179 de Strasbourg ^Iu• s. ap. J. C.) Restes de 23 vers que
P. compare avec d'autres hymnes magi(iues contenus dans les papyrus 46
et 121 du Br. Mus. La coïncidence est par endroits frappante. Proverbes!?)
d'après le pap. gr. 1017 de Strasbourg (in« s. ap. J. C.) composé de trois 35
fragments du même rouleau. Restes mutilés d'une cinquantaine de lignes
d'un recueil de proverbes ou de sentences chrétiennes très difficiles à res-
tituer. Genèse XXV, 19-22 et XXVI, 3-4 d'après le pap. gr. 748 de Strasbourg
fragment de parchemin du v siècle ap. J. G. dans une version qui n'est
pas celle des LXX, mais qui n'est pas non plus, selon P, une des autres ver- lo
sions connues. Est-ce un fragment de la version de ïhéodotion ? II Rois
(II Samuel) XV, 36-XVI, 3 d'après le pap. gr. 911 de Strasbourg, fragment
d'un codex sur papyrus du i\° s. ap. J. G. Le texte est celui des LXX. f Les
possessions extérieures des Ptoléinées [J. Beloch] Commentaire exhaustif
des textes bien connus de Théocrite XVII, 86, du Monumentum Adulita- «s
num et de Polybe V, 34, 6-8. L'empire des Piolémées atteint son maximum
d'étendue sous Evergèie. Le déclin commen'-e aussitôt après la mort de
Philopator. B. étudie l'étendue, la superficie et la population de chaque
territoire à l'aide des auteurs et des inscr. \ Lettre à Wilcken [G. Lura-
broso] Lire dans Lucien, de sacrif. 14 aTo),t(jT(i>v xil fpot^nt.^Tiw'i %a\ TcpoçrjTôv 50
(au 1. de (ToçidTMv X. Y- X. it.) Dans une note Wilcken signale dans un texte
égyptien de l'ancien empire un curieux écho de la tradition populaire
rapportée par Lucien et suivant laquelle les Dieux Egyptiens auraient pris
12 1903. — ALLEMAGNE.
la forme d'animaux pour se cacher. 1 Papyrus grecs de Leipzig (L. Mitteis].
II existe depuis peu à Leipzig une importante collection de papyrus
grecs (.lont M. prépare une publication d'ensemble. 11 publie en attendant
quatre documents des années 38'i-391 ap. J. C. et provenant d'Hermo-
5 polis major. Ce sont : \' un reçu de 15 litres 6 onces d'or, montant
de l'aurum tironicum, délivré à Aurelius Philaramon, sénateur d'Hermu-
polis par Glaudius Apis d'Antinooupolis ■xpiJ™'"iî de la préfecture de
Thébaïde ; 2» la notification adressée au nyctostratège d'une nomina-
tion d'un individu pour une liturgie, à la place du titulaire précédent
10 décédé ; 3° un reçu d'argent dans lequel est nommé un préfet de Thébaïde
inconnu jusqu'ici, Flavius Asclepiades Eutychius ; ¥ un fragment de
comptes plus ancien que les autres documents (ii» ou iii* s. ap. J. G.)
et mentionnant le (lepidiiô; 'ASpiàveio; (ou 'ASpiavefou) ; b" document relatif
aux fournitures militaires et mentionnant un nouveau préfet de Thébaïde
15 Flavius Eutolmius Arseuius. t Contributions à l'étude de la métrologie
égyptienne < cf. R. d. R. 27 13, 39> [F. Uultsch]. Etude minutieuse sur la
petite coudée Egyptienne et la coudée Solono-Ptolémaïque. L'auteur s'appuie
sur l'équivalence du papyrus d'Akhim (1 coudée cubique = 3 ^ artabes).
Discussion approfondie sur les différentes arlabes et choinix. Explication
20 du papyrus métrologique d'Oxyrh.ynchus. f Les fouilles berlinoises pour
trouver des papyrus à Ilerakieopolis Magna, dans rhiverl898-99iU.Wilcken]
L'auteur a examiné un certain nombre de sites dans la vallée du Nil. Il a
fouillé du 3 janvier au 21 mai 1899 à Herakleopolis Magna. 11 n'y a rien
trouvé d'époque ptolémaïque, mais beaucoup de papyrus des époques plus
25 récentes. 11 décrit longuement les ruines de la ville antique, raconte minu-
tieusement sa campagne de fouilles et expose ce que les papyrus nous
apprennent sur son organisation. On sait qu'un incendie détruisit en rade
d'Hambourg tous les papyrus rapportés, f Chronique des papyrus littéraires
[W. CrônertJ. Description de 7u fragments dont deux inédits sont publiés
30 in-extenso : un fragment d'un traité de morale (Br. Mus.) et d'un ouvrage
gnomologique (Oxford). % Chronique des papyrus chrétiens [C. Schmidt|.
Analyse de neuf textes, la plupart contenus dans le T. II des Amherst
papyri. ^ Chronique des papyrus non littéraires [V. Wilcken]. Rend compte
des fascic. 9 à 11 du T. III des papyrus rie Berlin, du volume des papyrus
35 de Tebtunis et de trois articles par Jouguet et Lefebvre, Botti, Wessely. K
Les études sur la langue hellénistique de 1896 à 1901 [A. Thumb]. Analyse
d'une centaine de travaux sur la xotviii. 1[ Bulletin épigraphique de l'Egypte
romaine. Inscriptions grecques [S. de Ricci]. Texte en minuscules avec
bibliographie de 96 inscr. grecques impériales trouvées en Egypte de 1896 à
40 1902. Plusieurs textes inédits. H Otto Gradenwitz, Einfukrung in die Papy-
ruskunde, T. I |H. Erman]. Compte-rendu long et élogieux. ^ Chronique
bibliographique [U. Wilcken]. Liste d'articles récents sur la papyrologie
avec remarques et analyses. 1I1[ Livr. 4. La langue des médecins grecs.
Recherches sur l'auleur du papyrus grec 155 de Londres [W. Crônert]. Ce
4B texte est du médecin Ileliodoros, contemporain de Trajan ; ce papyrus est
de la même époque. H Documents juridiques de Tebtunis [L. Wenger].
Très importants pour l'histoire du droit grec en Egypte, surtout le n« 5 qui
contient 46 décrets d'Evergète II. W. eludie aussi plusieurs autres papy-
rus de Tebtunis. H Papyrus de Pathyris au musée du Louvre (S. de Ricci].
BO Réédite quatre papyrus Ptolémaïques peu exactement publiés par Revil-
loul en 1895 H. Contributions à l'étude de la métrologie égyptienne
[F. Hultsch] (suite cf. supra). Etudes sur le medimne de 48 choinix, les deux
espèces de colyles et leurs divisions, et le librarius romain, f Trésors de
ARCHIV PUR RELIOIONSWISSENSCHAFT. 13
monnaies trouvés en Egypte [J.-G. Milne]. Catalogue chronologique d'un lot
de 822 potins Alexandrins de la télrarchio appartenant à l'auteur. Une
trentaine de variantes avec les pièces publiées. H Bulletin épigraphiquedes
inscriptions grecques relatives aux Ploleméos \M. Straek|. Texte en minus-
cules avec bibliographie et commentaire de 48 inscr. dont plusieurs iné- 5
dites. H Bulletin épigraphique de l'Kg.ypte romaine, inscriptions grecques
[S. do Ricci}. Suite et fin. Texte de plusde 30 inscr. dont plusieurs inédites. H
L. Wbnger, Hechlshistorische Pa/iyrussludien [0. Gradeuwilz]. If Miscellanea.
Une correction I U. WilckeiiJ. Explication du mot ôieôivTo;, ayant été afîranchi,
dans deux papyrus du Caire et dans Grenfell, G. P. I. n. 41. 10
HH Vol. 111 (1903-0'i). Livr. I. (oct. 1903). La Médée de Néophron |W. Crô-
nerl). Fragments très mutilés de près de 80 vers d'un drame grec inconnu,
contenus dans le papyrus 186 du Br. Mus. Fin du prologue et comnience-
inent de la pièce. L'attribution à Néophron est conjecturale J. Petites
observations juridiques sur les papyrus [J. G. NaberJ. Notes sur diverses is
formules des papyrus plolémaïques. f La jurisdiction des chrématistes
[0. Gradenwitz;. Etude sur la nature de cette magistrature ptolémaïque
(juge de paix), sur leur compétence et la procédure suivie devant eux d'après
des papyrus de Turin dont G. donne des textes rectifiés d'après des copies
de Wilcken. ^ Transports de blé dans le Fayoum [Fr. Preisigke]. Les 20
ostraka du Fayoum publiés par Jouguet, sont des reçus d'expédition de
grain. H Le papyrus Cattaoni. Texte (B. P. Grenfell et A. S. Hunt]. Wilcken
et P. Meyer ont découvert que le papyrus 114 de Berlin contenait le début
du papyrus Cattaoni, aujourd'hui au musée d'Alexandrie et publié deux
fois par feu Botti. G. et IL ont consacré deux jours à recopier l'original. If -is
Le papyrus Cattaoni. Commentaire. U contient sept extraits de procès rela-
tifs au mariage des soldats romains. Au verso, une pétition relative à un
procès assez compliqué. If Le papyrus 13 de Leipzig [L. Mitteis et U. Wilc-
ken). Long c. r. d'un procès criminel (en grec et en latin) devant le gouver-
neur de Thebaide, Flavius Leoutinus Beronicianus, vers l'an 400apr. J.-C. 1 30
Chronique des papyrus non littéraires [U. Wilcken). Analyse de Goods-
PBED, Greek papy ri from Ihe Cairo Muséum, etc., GrbnfHLL-Hunt, The Oxy-
rhync/ius papyri, pari III, Id, Greek papyri (Catal. du musée du Caire). Qqs
corrections. If Corrections à Grenfell Greek papyri I et II [U. WilckenJ.
Résultat de la collation des originaux par W. au cours de l'été 1903. ^ 36
Inscriptions grecques d'époque ptolémaique III [M. L. Strack]. Suite de son
bulletin épigraphique. Contient 22 textes, la plupart communiqués par
Ricci. Plusieurs longues inscr. inédites d'Egypte. ^ Fouilles anglaises à
Hibeh et Oxyrhynchos 1903 (B. P. Grenfell et A. S. llunt). Nombreux car-
tonnages de momies trouvés à Hibeh avec papyrus littéraires Ptolémaïques. 40
A Oxyrhynchus, remarquables papyrus littéraires et théologiques, Frag-
ments inédits d'épitomés de Tite-Live. Logia nouveaux du Christ. L'argu-
ment du Dionysos AlexandrosdeGratinos,deuxodes dePindare, épigrammes^
fragment d'Aristote, long fragment de la Genèse, t Bibliographie
[U. Wilcken). Liste avec très courtes analyses des dernières publications M
pa pyrologiques. Sbymour de Riccr.
Archiv fur Religions wissenschatt. Vol. VI (19a3). Livr. 1. Sur les
antiquités religieuses de la Grèce [W. Roscher]. 1. Hesychius, s v. oyàdSiov,
lire oYêoaîov. 2, BoO; ï68o(iciç. Sorte de t^âteau carré que les pauvres gens
oITraieul en sacrifice et qui portait l'empreinte d'un bœuf, on TolTrait avec 50
•six autres gâteaux appelés «eXfivai, à cause de leur ressemblance de forme
avec la lune ; 3, Explication de l'épithète ëg5o|io«. If G. Albbrs, De diis in
locis editis cullis apud graecot [L. Blochj. Insufflsaivt. \ A. Dbissmann, Ein
14 1903. — ALLEMAGNE.
Original- Pokument nus der Diokletianinchen Christenverfolgung [Ficker]. Étude
soignée du Pap. 713 du Br. Mus. %^ i' livr. E. Maass. Griechen u. Semilen
auf dem hthmits von Korinlh [Meinholdl. Veut prouver qu'il n'y a aucun
élément sémitique dans le culte et les mythes de la Grèce ; des réserves.
B \ N. G. POLITIS, MeXéTat itspt toC êîou xa\ T/jç ■yXt/xrmiî loû EX).r,vixo\! >,«oû_
Vol. 2, 3, 4 [B. Schmidt]. Qqs réserves : il serait regrettable que cetouvrage
méritoire restât inachevé, t A. Kalthoff, Die Philosophie der Griechen auf
KuUurgesiihichtUeher Grundlage dargestellt [T. Achelis]. Plein de feu; servira
à orienter le grand public. XX.
10 Beitrâge zur alten Geschichte, 111 (1903). La tenue de livre d'un
détachement d'une légion égyptienne [A. von Premerstein]. Étude détaillée
du Pap. Lat. de Genève, n" 1. P. étudie successivement : 1» Compte de la
solde et des économies de deux légionnaires en 80/1 ap. J. G. 2» Relevé
des sorties de quatre soldats du 14 sept.-oct., 81 au 20 sept. 87. P. admet
16 que la troupe d'où ces soldats ont été détachés campait à Nikopolis près
d'Alexandrie. 3. État de situation et services d'une centurie en 90. La cen-
turie ne compte pas beaucoup plus de K8 hommes, mais on sait que
Domitien avait réduit les effectifs. L'état comprend les absents (env. 10),
les immunes (env. 17) et les munifices ou soldats disponibles pour le ser-
20 vice (31). Parmi les exemptés se trouve un conductor et P. entend, en se
fondant sur des inscr. du Rhin et du Danube, un légionnaire qui a pris à
ferme une parcelle du domaine de la légion. L'état des services comprend
36 légionnaires, au lieu de 31, mais des cinq nouveaux, l'un a été incorporé
ou rattaché après le 10 octobre, les autres n'ont été disponibles qu'après
26 cette date. H Études sur la force défensive et sur les moyens de défense des
États grecs, principalement au iw s. [J. Kromayer]. K. étudie les forces
1° d'Athènes, 2» de la Béolie. Il a dressé pour chacun de ces deux États un
tableau détaillé, avec indication des époques, chiffres el sources. Un tableau
comparatif des forces des deux États résume ce.= tableaux de détail. H De
30 l'authenticité de l'édit censorial de 92 av. J. G. contre les rhéteurs latins
[G. Bloch|. B. tient l'édit pour authentique, f Nouvelles observations sur
le monument d'Ancyre [E. Kornemann]. Mentions de Tibère, date de la
rédaction (au plus tard le commencement de l'été de 6). K. s'efforce surtout
de déterminer la date des parties les plus anciennes, qui lui semblent
36 remonter à l'année 11 ou 12 av. J. C. et postérieures au 6 mars 12. H
Caligula [U. Wilbrich]. Étude très longue et très détaillée : Introduction,
1° Jeunesse et impressions de jeunesse. 2» Gains et Tibère. 3» Débuts du
règne. % Contribution à l'histoire du ni' s. av. J. G. Alexandros, fils de
Gratéros [Th. Sokolow]. Neveu du roi Antigone Gonatas, marié en 272 avec
*o Nikra, Alexandros succède en 262 à son père dans le gouvernement de
la Grèce : la même année Athènes avait été prise par Antigone. Alexnndre
entre aussitôt en guerre avec Antigone et s'empare de l'Eubée. Le iioids de
la guerre porta surtout sur Athènes, les garnisons des places athéniennes
et les tyrans du Péloponnèse, notamment Aristomachos d'Argos. Alexandre
*6 prit le titre de roi et régna sur Corinthe et sur l'Eubée de 262 ou 260
jusqu'à sa mort vers 247. Sa veuve lui succéda, mais Antigone ne tarda pas
à lui enlever Corinthe et l'Eubée. 1[ Sur la guerre de Pyrrhus. Le traité
entre Rome el Carthage iTh. Biittner-Wobst]. Étude critique du texte du
traité, Polyb. 3, 2S, 3. ^ L'intérêt, d'un dépôt dans une banque romaine Ile
BO même]. En rapprochant différents textes de Polybe, 32, 13 et 14, B. W.
arrive à conclure que Scipion le jeune a reçu de son banquier pour un
dépôt des intérêts calculés à 36 »/o. \ Communications et nouvelles. La
famille d'Aristophon d'Azénia [J. Kirchner]. K. en dresse le stemma
beitrXge zur alten oeschichte. 15
d'après les iuscr. et les auteurs, f Sur la chronologie de la guerre de Chré-
monidès [C. F. Lehmann]. L. place en 268/7 l'archonlat de Peilhi-
démos, sous lequel a commencé la guerre. \ Études sur la force défen-
sive et sur les moyens de défense des États grecs, principalement au
4» s. |J. Kromajer]. 3° La Laconie du 5* au 3" s. 4° La ligue du Pélopo- s
nése. K. arrive à des chiffres sensiblement plus élevés que ceux de Boloch.
H Les commencements de la guerre civile entre César et Pompée
[L. Holzapfel]. 11. étudie d'abord les négociations dipiomaliques entre César
el le Sénat, du 7 au 18 janvier. Le Sénat envoya deux fois des négociateurs,
ainsi qu'il ressort du récit de Dion : Dion puise d'ailleurs à une source très lO
bien informée, un contemporain des événements et un républicain. Les
négociations n'ont nullement interrompu les opéralioas militaires de César.
K Noms et races italiques |A. Schulten]. S. étudie la répartition des noms
simples eu — iedius, — edius, puis en — idius, d'abord en Italie, puis dans
les provinces. 11 les examine ensuite au point de vue linguistique, cher- 15
chant à tirer dts renseignements de leur structure et de leur étymologie.
En trois pages très nettes il résume les résultats obtenus et montre l'inté-
rêt de ces études pour la déterminatiou de la patrie des noms et du rapport
proportionnel des tribus italiques. H Observations hydromécaniques sur les
conduites d'eau de l'ancienne Rome [R. du Boys-Reymond], Observations 20
sur les mots ne... laxiorem listulam subiicerent du S. C. rapporté parFron-
tiu et sur le digitus rotundus et digitus quadratus. \ Deux chapitres de la
statistique de la population de l'ancien monde [C. WachsmuthJ. 1. Le
chiffre de la population de l'Egypte. W. montre que le chiffre donné par
Josèphe, de bello iud. Il, 16, 4 § 385 (7 millions 1/2 d'habitants, sanscomp- 2^
ter Alexandrie) repose sur un document ofliciel, encore que le texte soit
mal rédigé et obscur. 2. Le nombre de ceux qui ont pris part à l'invasion
des Helvètes en 58 av. J.-Chr. Comparant les chiffres donnés par César et
par Orose, W. montre que les chiffres de César méritent plus de contlance,
mais à la condition de ne tenir compte que des hommes en état de porter 30
les armes, qui sont la base de toute statistique ancienne. If Caligula
|II. Wilbrich]. 4. Gaius et sa famille, y. L'Orient sous Gaius. 6. Gaius et
l'Occident. H Communications, L'année de l'archonte Philippos [J. Beloch].
Admettant qu'il n'y a eu qu'un archonte Kimon au iir siècle, B. propose
non sans hésitation de le placer en 292/1 et Philippos en 291/0. % Les dio- 35
cèses de la province de l'IIispania citerior [E. Kornemann]. Se fondant sur
le texte de Strabon, C 166/7, el sur CIL 2422. II. divise ainsi la province:
I.Gattaecia; 2. Asturia et Cautabria ; 3. Le territoire du Conventus Cae-
saraugustanus, Tarracouensis et Carthaginiensis. Nouvelle division sous
Claude : 1° Asturia el Cattaecia avec les conventus Aslurum, Bracaraugus- lo
tanus el Luoensis ; 2» Dioecesis Tarracouensis avec le conventus Cluniensis.
f Sur Koiys I el Ki;rsébleptès, rois de Thraee, 383-359; 359-3'il av. J. Chr«
[V. Sirazzulla]. Notice biographique sur ces deux rois. \ Sur l'ouvrage de
Dionysios de Milet zà (isTà Aapeïov [C. F. Lehmann]. L. pense que le titre
de l'ouvrage d'Arrien t» y-trà 'AXÉÇavSpov a été imité du titre de l'ouvrage de 4^
Dionysios. \ Recherches gréco-orientales. Contribution à l'élude d'Homère
|C. FriesJ. F. se propose de rechercher si l'on peut rapprocher l'art homé-
rique des fragments d'épopée babylonienne, en insistant sur certaines
expressions et particularités du style épique. Avant d'aborder la Kyklopeia
et la Doloneia, il étudie l'histoire du style épique et de certains motifs oo
homériques. Par exemple, la connaissance de toute chose est une des
qualiiés essentielles des dieux homériques et des dieux babyloniens. Le ser-
ment par le sceptre se retrouve en Babylonie. La paréehèse, la litote, l'ana-
16 1903. — ALLEMAGNE.
phora chères à Homère le sonl égalemenl aux poètes babyloniens. F. rap-
proche des descriptions de combats, etc. \ Caligula (H. Willrich]. 7. Les
Juifs. 8. Administration et justice. 9. Politique religieuse. 10. Gaius et les
trois états. 11. Personnalité de Gaius. W. termine celte longue étude, favo-
* râblé à Caligula, en le rapprochant d'Anliochus Epiphane. Caligula ne fut
ni un incapable, ni un fou : il n'a manqué que de sens moral. \ La popula-
tion de l'Italie dans l'antiquité [J. Beloch]. Examinant les conclusions de
Nissen dans le 2° vol. de son Italische Landesicunde, B. critique sa méthode
et arrive à des chliTres différents. Il admet pour toute l'Italie (moins les îles),
10 au temps d'Auguste, 7 à 8 millions d'habitants, dont 't ou 4 1/2 de citoyens,
2 ou 2 1/2 d'esclaves, 1/2 ou 1 de pérégrins et de Latins; Nissen admettait
16 millions. H Recherches hellénistiques. La première guerre de Syrie et
la situation du monde vers 273-272 av. J. Chr. [G. F. LehmannJ. Reprenant
l'étude d'un texte astronomique babylonien de l'année 274, dont il avait
15 signalé l'importance dès 1892, L. montre que la l"" guerre de Syrie a com-
mencé peu après l'automne de 275. Anliochus fait ses préparatifs à Sardes
(Sapardu) et la guerre se déroule dans la Cœlésyrie. La paix qui la termina
fut conclue avant 270/69, peut-être dès 273/2. La côte méridionale de la Phé-
nicie que se disputaient les rois d'Egypte et de Syrie appartenait ;iu roi
20 d'Egypte ; Magas, allié d'Antiochus, se proposait de l'enlever à Ptolémée II.
Quand Magas eut été repoussé (automne 274), Ptolémée prit l'offensive contre
Antiochus. L. passe ensuite en revue les principaux faits de la guerre. Il
croit à la prise de Damas par Antiochus II postérieure à la guerre et la
placerait vers 268. Admettant que la victoire d'Antiochus I sur les Galates
25 n'est pas antérieure à 273/2, il place entre 274 et 272 l'occupation d'Ery-
thrées par Plotémée. En résumé, la guerre vaut à Ptolémée II la Paraphy-
lie, la Gilicie, la Lycie et la Carie. La 1'° guerre de Syrie et l'alliance de
Pyrrhus et d'Antiochus provoquèrent un groupement des grandes puissan-
ces, que L. souligne avec raison. D'un côté Magas, Antiochus, Pyrrhus,
30 Tarente et Garlhage, de l'autre Ptolémée, Antigone Gonatas, Arcus et
Rome. Dès 273 Rome et l'Egypte sont alliées. La mort de Pyrrhus en 292 mit
fin à ce groupement. \ Communications. La notation des nombres dans le
monument d'Ancyre [G. Sigwart]. 8 nombres sont écrits en chiffres, 80 en
lettres ; en 6 endroits les nombres cardinaux sont écrits en chiffres ; les
35 nombres ordinaux sont tous écrits en lettres. G. cherche à tirer de cette
statistique des renseignements sur la rèlaction du texte, sur la main d'Au-
guste ou d'un de ses scribes, sur la main de Tibère. ^ L'ouvrnge historique
de PoUion et Horace, Carm. II, 1. [E. Kornemann]. K. admet que les vers
periculosae plénum opvs aleae et suiv. font allusion à la partie de l'ou-
iO vrage de PoUion où était raconté le passage du Ruticon (iacta aléa est).
fif 1. Beiheft. Contribution à l'histoire du temps des Gracques. Critique
des sources et recherches chronologiques (E. Kornemann]. Mémoire de 56
pages. K. divise ainsi. A. Critique des sources : 1. Textes latins et Plu-
tarque. 2. Les annales de Faunius sont la source première. 3. Lessources
46 intermédiaires. B. Chronologie : 1. Chronologie des lois de Gaius. 2. Date
delà loi Thoria, que K. place en 640/114. En appendice, K- cherche la date
du S. C. rapporté dans Josèphe, Ant. lud. XIII, 9, 2, et le place eu
632/122. B. Haussoullibr.
Blblioteca mathematica, 3' série. F. N., 1903. Sur le traitement au
50 point de vue de l'histoire de la civilisation et le traitement purement pro-
fessionnel de l'histoire des mathémaliaues IG. Enstrôm]. Donne aussi des
exemples de l'histoire ancienne. \ Instrument de nivellement et construc-
tion des tunnels dans l'antiquité [W. Schmidt]. Description très intéres-
beitrXge zur kunde deu indogermanisghen sprachen. 17
santu de la dioplre et de la règle de nivellement des Grecs (Héron, Sur une
dioptre) et de leur emploi dans la pratique. % A la réhabilitation de Sim-
plicius |F. Riidio]. Réplique polémique à l'article de V. Tanuery : SimplL-
cius et la (piadrature du cercle (T. III. 1902). H Sur quelques noms d'au-
teurs pas encore fixés dans les traductions de Gérard de Crémone | II. Suter]. 5
4 : Abbacus, et 5 : Liber judei super decimuui Euclidis. Hypothèses émises
sur les commentateurs d'Euclide arabes. H l.J. \f.b.slvys, Beknoptc geschiede-
nis der iviskunde ; 2, D. GaMBIOLI, Brève iommario délia storia délie matema-
tiche colle due appendice sui malemalici e sui Ire celebri problemi geomelrici
de.lV antichità [G. Enestrôm) 1, Manque de méthode; trop d'erreurs. — fo
2, Sources médiocres; aucune critique; ce livre est à peu près une Irad.
littérale (pas trop bonne) de Bail, Primer of the history of malhematics
H [M. CantorJ. Réplique à Enestrôm <cf. supra>, exemples de l'his-
toire ancienne. 1[ Du récit de Simplicius sur les lunules d'IIippocrale
W. Schmidlj. Défense très intéressante de Simplicius en sa qualité de 15
lualhémalicien. Réplique à P. Tannery <cf. supra>. t Ilennannus Dal-
matta, traducteur d'ouvrages sur l'astronomie [A. A. Rjornbo]. Réponse â
une ([uestion de G. Enestrôm. 11 a sans doute traduit le planisphère de
Ptolémée. ^ Sur l'origine du terme « ratio subduplicala » [Ques-
tion de G. Enestrôm]. D'où vient cette expression ? K J. Tropfke, *û
TheGeschichte der Elementir-ilathematik in systematischer DarsleUung[G. Enes-
trôm] Utile, f A la question du traitement de l'histoire des malhé-
mathiques [G. Enestrôm]. Réplique à Cantor <cf. supra> ; s'occupe aussi
de l'histoire ancienne. H Sur la forme de la ,, groma " des arpenteurs
romains [W. Schmidt]. Description d'après les textes anciens, comparés à 28
une groma récemment trouvée. H Les manuscrits mathématiques de S.
Marco à Florence \A. A. Bjôrnlo]. Description détaillée de deux mss. latins,
qui contiennent aussi des trad. latines des ouvrages mathématiques, astro-
nounques et physiques de l'antiquité grecque (à. suivre), f Sur la naissance
de l'idée des limites [G. R. Wallner]. Archimède n'a pas conçu cette idée ; 30
ses opérations sont tout à fait élémentaires et basées sur la supposition
qu'il n'existe pas de relation métrique entre deux lignes courbées. Celles-ci
ne peuvent donc être mises en rapport l'une de l'autre que par des inéga-
lités, et c'est pour ça qu'il n'est pas besoin d'aller à la limite. H Congrès
international de l'histoire des sciences mathématiques et physiques à 35
Rome. 1903 (G. Vacca]. Compte-rendu (en italien). K Un cours de mathé-
matiques et d'astrologie au moyen âge [A. A. Bjôrnbo]. Dans ce cours se
trouvent plusieurs ouvrages grecs, f Ibn al Qifli^ Tdrich al-hukamâ'. hrsg.
V. J. LippBRT [H. Suter). Édition peu satisfaisante. H Sur lé mathémati-
cien grec Dionysodoros ["W. Schmidt]. Petite monographie excellente, t ^"^
Sur un répertoire bibliographique de la littérature ihanuscrite mathéma-
thique du moyen âge JA. A. Bjôrnbo]. Critique du remaniement insuffisant
des textes mathématiques latins dans les éditions modernes; moyens d'y
remédier; projet d'un répertoire bibliographique des mss. latins, y com-
pris les trad. d'ouvrages de l'antiquité grecque. A. A. Bjôrnbo. *8
Beitrâgezur Kunde der indogermanischen Sprachen. XXVlI,n°3-'i.
Etymologie [WiedmauuJ. Noms de parenté. P. 2'il, çp>îv et çpi;w. ^ Phry-
gien [Alf. Torpj. 1. L'inscription bilingue de Dorylée. 2. L'inscription de
Tyriaion. H Contributions rhodiennes [E. Nachmansou]. 1. àfix^ii TÙ-^eti :
insc. 789; vieille formule conservée, comme souvent àyaOrii TJ-^rn, quand 5*
l'i n'est plus écrit dans la xotvi^ et même dans des inscriptions de l'ère
chrétienne. — 2. L'histoire de et. Vers 100 avant J.-C, ei passe à ï devant
consonne ; beaucoup plus tard devant voyelle : inscr. de 80 et 70 av. J.-C.
R. DE PHiLOL. — Revue des Bévues de 1903. XXVIII. — 2
18 1903. — ALLEMAGNE.
Formes où si est écrit i par suite de ce changement. — 3. oi> o : deux fois
dans r.odm ; mais par contre npaStvotr] {n° 397). — 4. L'assimilation des
liquides : p à la fin du mot. — b. Séparation des syllabes. Une seule con-
sonii-c appartient à la syllabe suivante; deux ou trois consonnes sont ratta-
5 chées à la voyelle suivante, selon qu'elles peuvent commencer un mot
grec; les doubles consonnes .sont séparées; dans o- plus consonne, il y a
des hésitations ; les deux éléments d'une diphtongue ne sont pas dis-
joints ; ces règles valent aussi pour les mots composés. Ce système est des
environs de 200 av. J.-O. K Contributions à. l'ancienne étymologie italique
10 [Louis IL Gray]. Osque aflakus, aflukad : lat. (ab)laqueo ; osq. cadeis : lat.
cadmeus (gloss.) ; osq. angetuzet, angitu : lat. ango ; volsque sepu : lat.
sequo; pompéien kaila : lat. caelum ; pélignien uns; v. slave ecclés. vy ;
pélignien hanustu : lat. fanum ; ombrien ancif : sk. ancati ; ombr. ampe-
fia : peïum ; ombr. niru : gr. vfpov ; ombr. eru « ab se »; ombr. anderuomu :
18 lat. interluo ; ombr. asiane ; ombr. ruseme : v. nowois vodra ; ombr. furfaO :
sk. grbhnàti ; ombr. andersafust : it. andare ; ombr. vatuva : lat. uates. ^
L'épenthèse de l'i en latin [A. Zimmermann]. Explique que pour 117 genti-
lices, on ait les alternances, a ae (ai) : Amulius, Aemilius, Attius, Aetius,
Maccius, Maecius, Nauius, Naeuius, Alllus (fast. cap.) Aelius (auteurs) ; à
20 l'époque de décadence, on a souvent ce phénomène: Ulpia Flaiua,Flaemica,
etc., bene uaeleas (G. L L. XI, 6716), etc. ^ Ilom. xsnaçriô-a [W. Prellwitz].
Cf. xw9(5;, lat. hebes.
T. XXVIII, n" 1-2. Etymologies [Wiedemann]. Sur quelques mots indo-
européens pour '< soir », lat. finis, p. 67. H Gloses d'IIésychius [A. Fick].
25 Etude des formes ioniennes. Ion -e!-^ de -eia, g. -dxç ; ixeo-ïi(il3ptr) ; formations
nominales ; -aîri; -Er^ ; àfjiaXàiira, pxàxTw, etc. ; t à côté de i ; conjectures. %
Les deux premières lignes de la grande inscription étrusque de Sainte-
Marie de Gapoue [Elia Lattes], f « Crâne» en indo-européen [J. Schefte-
lowitz]. Images et assimilations (coupe, coupole, etc.) qui ont déterminé
30 l'affectation des mots de ce sens à cette fonction. P. L.
Berichte ûber die Verhandlungen der k. Sàchsischen Gesellschaft
der 'Wissenschaften zu Leipzig. PhiL-hist. Klasse. 54' vol. (1902),
3" livr. Traduction copte de l'Ancoratus d'Epiphane de Salamine [J. Leipold].
Textes copie et grec avec trad. allemande de ces deux fragments qui ne
3S sont pas très anciens et sont à la Bibl. Nat. de Paris : remarques de
langue sur le texte copte et sur les rapports des deux textes entre eux.
Bien que le texte copte montre combien les coptes traduisaient mal, il a
cependant pour nous une grande valeur et s'il était complet permettrait
d'établir le texte de l'original bien plus sûrement que le ms. d'Iéna, d'où
40 dérivent toutes les éditions et qui date de 1304. Le trad. copte devait vivre
vers 451 et les fragments que nous avons doivent dater de l'an 1000
environ. T La classification romaine du jus divinum et humanum [M.
VoigtJ Art. de 12 p. Xy.
lin Vol. Ho (1903). Liv. 1. Les affaires de droit privé dans l'ancien jus
*5 publicum [M. Voigt]. Avant l'époque impériale rentre dans le droit public
tout acte concernant l'État, y compris les affaires qui relèvent du droit
privé d'après la conception moderne : vente, achat, échange, donation,
héritage, location, prêt, caution, alTranchissement d'esclave, etc. Indication
des affaires connues historiquement qui rentrent dans ces catégories avec
50 citation des auteurs. Caractères particuliers de ces actes par opposition à
ceux qui concernent exclusivement des personnes privées. P. L.
Berliner philologische "Woohenschriit. 23° année, 1903, n» du 3 jr.
Ueraklides von Ephesos griech. u. deutsch von II. Dibls [F. Lortzing]. Long
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCIIENSCHRIFT. 19
article élogieiix dont la fin est au n» suivant. K L. Wbigl, Sludien zu dem
uncdierten aulrolngischen Lehrgedichl des Johannes Kamateros [W. Kroll]. Suffi-
sant. %. W. PbtrrsON. Collations frnm the Codex Chmiacensis s. Holkfiamicus
of Cicero [Th. Stangl]. Bonne étude sur un ms. du 'r s. ^ M. Gollignon et
!.. Couve, Catalogue des vases peints du musée national d'AUiénes (A. Furtwan- 5
gler]. Quelques observations. If I<\ Bendbr. Anlikos Vôlkerrecht vornehmlich
im Zeilalter des Pohjhius [Ad. Baueri. De bonnes parties, ^f V. Wbndland,
Chrislenlum und UeUenismus inihren litterarischen Beziehvngen\E. Preuschen[.
Conférence intéressante, f LgoMayer, Handbuch der griech. Etymologie^l.li.
[K. Schmidt]. En somme, ce gros ouvrage ne marque pas un progrès réel lo
sur Curtius. ^ 11. Weimbr, Geschichte der Piidagngik [O. Weissenfels(. Ana-
lyse, t Fragment sur papyrus d'un poème épique sur Dionysos [A. Ludwichj.
Publié par Kenyon ; quelques observations de L. Ht 10 jr. Alb. BrCcknbr,
FaustHS vnn Mileve, ein Beitrag zur Geschichte des abendUindisclien Manichàismus.
[E. Preuschen]. Utile comme réunion de matériaux. H P. SALLUZzr, Sui ib
prezzi in Egilto nelV età tolemaica [P. M. Mcycr]. Méritoire. H. F. Adler. Dos
Mausoleum zu Halikavnass [B, GraefJ. Beau travail, quelques résultats doivent
ê>re contrôlés, f J. F. Bbthunr-Bakbr, The Meaning o/ llomousios in the
ConslantinopoUtan Creed [A. Ililgenfeldf. Qqs bonnes remarques philolo-
giques f Fr. Hanssbn, Zw latein. tmd roman. Metrik [R. IIelm|. Eloges. If 20
G. André, D%ns quelle mtsure se sert-on encore du latin ? [K. Bruchmannf.
Analyse, t .Sur la tradition de l'Hélène de Gorgias [K. Fuhr[. Polémique contre
Drerup. tu Hjr. II. Wril, Etudes de littérature el de rythmique grecques
|H. Gleditsch]. Excellent. If Ernsl WuST, Beitràqe zur Textkritik und Exégèse
der Platonischen Politeia [0. Apelt|. Sérieux, f P. Couvreur, llermiae Alexan- î5
drini in Plalonis Phaedrum scholia |W. Krolll. Eloges. If A. Gudeman, P.
Cornelii Tacili de vita et moribus Cnaei lulii Aqricolae liber \K. Knaul|. Très
soigné, original, f J. Kahrst, Geschichte der hellenistischen Zeitalters [Ad.
Bauer]. Très recommandé. If IIpa/.Tixà tf,; èv 'AÛT.va:; àpxaioXo-v-ixf,; ÉTaipsiaç
[B.j. Analyse élogieuse. f R. Koldrwav, Oie hethitische Stèle gefunden in der 30
Kônigsburg zu Rabylon ; le môme, Die Pflastersteine der Processionsstrasse A-
ibur-sabu in Bahylon fC. F. I.ehmann]. Bon. If L. Sutterliv, Das Wesen der
sprachlichen Gebitde [K. BruchmannJ. Vise W. "Wundt. If C. Rethwisch,
Jahresbcrichle fur das hôhere Schulwesen fC. Noble]. Entreprise qui a réussi à
tous les points de vue. fH 24 jr. Untersuchungen zur nlteren griech. Prosalite- 35
rature, suit Beilrâgen von K. Emminger, II. Kuli.mbr, Val. Schneider,
M. VoGT, herausg. von Eng. Drbrup. W. von Christ zum 70. Geburtstage
gewidmel [E. Schwartzj. Long art. dont la fin est au n" suivant. If Ant.
ZiNGERLE, T. Uni ah Urbe cnndita libvi, 1. 2I-2o \¥. Fiïgncr]. Editio minor
pour les classes. If Beilràge zur alten Geschichte herausg. von G. F. Lbhmann. 40
t. 1, fasc. 2 el 3: t. 2, fasc. 1 et 2 [Ad. Bauer]. Analyse élogieuse des articles
contenus dans ces fascicules, f A. Nikitsky. Die geographische Liste der del-
phiscken Proxenoi ;\V. Larfeld] De bonnes parties. ^ J. N. Svoronos, Die
polyklelische Tholos in Epidnuros [Bolhe Graef]. Très important. H Ernsl
Fabrigius, Die Entstehung der riimischen Limesanlagen in Deutschland [Sie- 46
bourgi. Eloges. \ A. M\u, Katalog der Bihlinthek des k. deutschen archaeol.
Institutes in Rom, t. 2 [W. Kroll). Très méritoire. Hlf 31 jr. P. Grawford
BURKITT, S'. Ephraim^s Quolations from the Gospel collecled and arrangea
[A. Ililgenfeld]. Recherches très approfondies. If II. de la Ville de Mirmont,
Ciceronis oralio Philippica prima [11. Nohl[. Sufisanl. f K. StaBDLBR, Die BO
Ilorazfrage seil Lessing [O. Weissenfels]. Défense chaleureuse d'Horace
comme poète lyrique. H V. Ussani, Codices Latini bibliolhecae Universilali»
Messanensis ante saec. XVI exarati [F.] Soigné. H Album gralulalorium inhono-
20 1903. — ALLEMAGNE.
rem H. van Herwerden propler sepluagenariam. aetatem [W. KroU). Analyse
élogieuse des articles. U II. \^ ikckimk, Altorienlalische Forschungen [B. Meiss-
ner]. Eloges. If L LafosCadb, De episluHs [aliisque litulis) imperalorum
magistratnumque Homanofum, quas ab aetate Augusli usque ad Constantinum
5 graece lapides papyrive servuverunt [P. Viereck]. Sera le bienvenu. If Alf.
ToRP, Eb-uskische Deitràge [G. Herbig]. Long art. dont la lin est au n» sui-
vant, tif ^ fév. J. SCHULTZ, Zur llias-Kritik ; — le même, Das Lied von Zorn
Achills fC. Haeberlin]. Manqué et pour le fond et pour la forme. If Hans
ACHEHS, Die Martyrologien, ihre Geschichte imd ihre Werl ; — Aug. Urbain,
10 Ein Martyrologium der chrisilichen Gemeinden zu Rom am Anfang des S Jahrh.
fE. Preuschen]. Eloges. If Fr. Art. Hirïzbl, P. Vergilii Maronis opéra
fj. Tolkiehn]. Suffisant. ^ S. Bergbr, Les préfaces jointes aux livres de la
Bible dans tes mss. de la Vulgale [P. Gorssen]. Fait encore plus vivement
regretter la mort de l'auteur. If H. Gunkel, Die Sagen der Geneds, 1 [H. Zim-
le mernj. Intéressant. If Paul Gaubr. Palesira vitae [M. G. P. S. Schmidt]. Des
réserves, f Art. de Lensghau sur la topographie de l'ancienne Agrigente.
Iflf 14 fév. Wiltl. NeSTLB, Euripides der DiclUer des griech. Aufklàrung ; le
même, UiUersuchungen ûber die philosophischen Quellen des Euripides [L. Bloch].
Travaux très savants, très utiles, mais n'entraînant pas la conviction. ^
20 Wilh. SCHRADBR, Die Seelenlthre der Griechen in der àllercn Lyrih [0. Schrô-
der]. Gonféreuce pleine de vie. If Joh. Flbmming und L. Radermachbr,
Das Buch Henoch [H. Gunkel). Observations sur le texte grec. H Julius
WoLFF, De clausuHs Ciceronianis fW. Kroll]. Bon. f II. Michael, Dax home-
rische und das heulige Ithaka [K. Wolf]. Polémique manquée contre Dôrp-
îB feld, soutenant que Leucade, non Ithaque, est la patrie d'Ulysse, f L. Gan-
TARELLI, La série des curalores aquarum [W. Liebenaml. Analyse. % Gustav
BauCH, Deutsche Scholaren in Krakau inderZeit der lienaissancelG. Haeberlin].
Intéressant. Iff 21 fév. Otto Cuntz, Polybius und sein Werk [G. Wunderer].
Soulève beaucoup de questions intéressantes et cherche à les résoudre, f
30 W. Gebhardi, Ein dsthetisclier Kommentar zu den lyrischen Dichtungen des
Horaz, 2« éd. par A. Sghbfflbr [O. Weisseufels]. Plein d'intérêt. \ Léo
Bloch, Alkestis Studien fC. Haebertin]. Mérite d'être lu. If Th. Homollb,
Fouilles de Delphes. 2. Topographie et architecture. Relevé et restaurations
par Albert Tournaire, 1 [H. Pomtow). Très long article élogieux dont la
36 fin est au n» suivant. H F. W. v. Bissing und J. Capart, Zu Ermans Auf-
salz Kupferringe an Tempelthoren (W. Schmidt]. Analyse. If J.-G. Kempf,
Romanorum sermonis castrensis religuiae coltectae et illu:<tralae [W. KroUj. Très
soigné, fit 28 fév. A. Balsamo, Sulla composizione délie Fenicie di Euripide
[Wecklein]. Soigné, m^iis la conclusion n'est pas acceptable, f Cam. Cbssi,
iO Studi Callimachei [G. Haeberlin]. Eloges. If Aug. Mangini, Index codicum
Latinorum bibliothecae publicae Lueensis [L. Traube]. Soigné. H Kasimir
MORAWSKI, Parallelismoi sive de locutionum aliquot «su et factis apua auctores
Graecos nec nori, Latinos [W. Kroll]. Quelques réserves, f Die Reform de»-
hôheren Schulwesens in Preussen, herausg. von W. Lexis [O. Schroeder]. Utile.
*5 tu? mars, R. Demoulin, Epiménide de Crète fF. Lortzing]. Très méritoire.
f Fr. Blass, Eoangelium secundum Johannem ]E. Nestlé] . Beaucoup de sup-
pressions dans le texte, f J. van der Valk, De Lucretiano carminé a poeta
perfeclo aique absoluto [Ad. Brieger]. N'a pas prouvé sa thèse. H Ad. Furt-
wângler, Aphrodite Diadumene und Anadyomene [Th. Schreiber]. Analyse. ^
BO Leop. Messebschmidt, Die Hettiter [P. Jensen]. Contestable, ff 14 mrs.
Joh. Gbffgken, Die Oracula Sibyllina ; — le même, Komposition und Entste-
hungszeit der Oracula Sibyllina [Arth. Ludwichf. Long article dont la fln est
au n» suivant. If Ant. ZinGBRLE, T. Livi ab Urbe condila, lib. 43, éd. major
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 21
[F. Fùgner]. Excellent. K W. Passow, Sdidienium Part/ienon [Frled. Hauser].
Intéressant, f Otto Skeck, A'.iiser ^«3i(s/ii.s fFried. Cauer]. Ne donne pas tout
ce qu'il annonce, mais ce qu'il donne est bon. ^ 21 mars. V. IIoklzer, De
po'si amatoria a comicis atticm excuUa, ab elegiacis imitatione expressa [C.
Haeberlinl. Solide. K G. Segub, M. Tultio Ctcei-one. /( primo Hbro de offtciix 6
[H. Deiter]. Des lacunes. ^ H. M.ignus, Sludien zur UeMrliefenmri und Krilik
dur Melamorphoaen Oviis [H. Ilclm]. N'a pas donné tout ce qu'on attendait.
H Erwin Kohdb, l'syche, 3'od. |P. Stengel]. Succès mérité. H J. A. Knudtzon,
Dit swei Arzaïua-Briefe. Die àlteslen Urkunden in indog. Spraclie [F. Justi].
Analyse, n 2S mars. \V. S. Tbuffel, Aeschylos Perser, \^ éd. par N. Wbck- 10
LBiN IG. Ilaeberlin]. Bon. K C. Schenkl et Aem. Reisch, Philoslrali minoris
imagines [W. Schmid]. Soigné. H K. RiJCK, Das Exzerpt der Naturalis His-
tovia des Plivius von RoberL von Cricklade \D. Detlefsen]. Rend un grand ser-
vice à la science. If E. MaaSS, Griechen und Semilcn auf den Islhmux von Ko-
rinllt [0. Gruppe]. Manque parfois de critique. H h'ônigl. Museen in Berlin. 16
Der HUdesheimcr Silberfund heraiisg. von E. Pernicb u. Fr. WiNTBR [J.
lîoehlau]. Grands éloges. ^ Konstantinopel unler Sultan Suleiman dem Grossen
aufgenommen im J. 1559 durch M. Lorichs aus Flensburg herausg. von E.
Oberhummbb [J. Partsch]. Méritoire. H Ernst Curtius. Ein Lebensbild in
firiefen, herausg. von Fried. Curtius [P. Stengel]. Des plus intéressants. 20
H De l'authenticité du discours d'Andocide contre Alcibiade [K. Fiihr]. 'Vive
polémique contre Dreriip. HH 4 av. Ad. Hu.geniîeld, Ignatii^Antiocheni et
Polgcarpi Smyrnae^ epistuUe et martxjria [C. 'Weyman]. Des critiques. H Col-
lection d'Upsal. 'Vil. LuNDSTRÔm, /,. Jimi Modérait Colnmelae opéra omnia,
fasc, VI [W. Beclver]. Puisse la suite être bientôt publiée. 1 W. Fr. Kaiser, 25
Qtio lempore dialogus de oraloribus scriplits sit qnaeritur [E. WoliîJ. Du bon sens
qui a permis à l'auteur de rectiTier plusieurs erreurs établies. % Léon
JOULIN, Les établissements gallo-romains de la plame de Martres-Tolosanes
[F. Haugl. Vivement recommandé, f Bulletin de géographie historique et des-
criptive, année 1901 [J. Partsch]. Très utile, fi Ferd. Sommer, Handbuch der 30
latein. Laut-und Formcnlehre [E. Schwyzer'. Ron. Hf 11 av. J. Bayley
BuowDBR, The time éléments in the Orestean trilogg \Wec]i.lc\n]. Analyse plutôt
élogieuse. 1[ llerondie Mimiambi. Accedunt Phoenices Coronistae, Mattii
Mimiaraborum fragmenta, tertium éd. 0- Crusius, éd. minor [G. Ilae-
berlin]. Bon. 1[ Fr. Blass, Lycurgi oratio in Leocratem, éd. minor [K. Fulirj. 3S
Peu de changements. H L. de Stefani, Per il testo délie epistole, di fCliano
[W. Kroll]. Quelques choses nouvelles. ^ R. HeinZe, Virgils epische Ttehnik.
|R. Ilelm]. Long article élogieux dont la suite est au n» suivant. % Studies
in honor of Basil L. Gildersli-eve [W. Kroll]. Courte indication des articles
contenus dans le volume. ^ S. Frankfurter, Register ou den arch. epigr. Mit- 40
teilungen aus Osterreich-Ungarn. années 1-20 [Ililler von Gaertringen]. Utile.
^ II. van IlERWERDEN, i,f.r/co)i graecum supvlctorium et dialecticum (L. Cohn].
Rendra des services. HU 18 av. Arth. I.udwich, llomeri earmina, pars prior,
Uias [R. Peppmiiller]. Grands éloges. If Naz. Capo, De S. Isidori Pelusiotae
epistularum recensione et inimero quaestio ["W. Kroll). Peu acceptable. If F. F. W
Ililler von GABRrRiNOEX, Thera, t. 4 [R. "WeilJ. Bon. f Der rômische Limes
in Oesterreick, Usa. 3 [E. Anthes]. Soigné, t Collection Schanz, Vi. Alb.
FoCHS, Die Temporalsiïtze mil den Konjunctionen "bis" und "Solange aW
[K. Fuhr]. Rechercher qui méritent d'être continuées Hlf 25 av. S. Eitrbm.
Zur nias- Analyse. Die Aussrihnung (C. Haeberlin]. Le principe de la 80
recherche n'est pas juste, mais la recherche est faite avec soin. ^ O. Scha-
Fi'.n, Die Philosophie des Heraklit von Ephesos und die moderne lleraklil-
forschung [F. Lortzing]. Mauvais pour le fond comme pour la forme. If
22 1903. — ALLEMAGNE.
E. L. de Stbfani, / manoscritii delii Historia Animalium di Eliano [W. Schmid]
S. devrait donner une édition d'Elien. f Otto Kelleb, PseudacronU SchoHa
in Horatium vetustiora. 1. Sch. A V in carmina et epodos [E'.WesnerJ. Nous
devons remercier l'auteur de ce qu'il nous donne. 1[ Ilaus Lieizmann, Das
5 Muratorische Fragment und die monarchianischen l'rologe zu den Eoangelien
[Eb. Nestlé]. Bonne entreprise, t Karl Buddb, Das alte Testament und die
Ausgrabut^geti ; — Alf. JBKEMIAS, Im Kampfe uni Babel und Bibel [B. Meissiierj.
Relatifs aux rapports entre la Bible et l'Assyriologie. K Haas Delbrijck,
Gesc/tichte der Kyiegskunst iin Rahmen der politisclien Geschichle [G. WolfTj.
10 Long article dont la fin est au n» suivaut. f G. Patkoni, L'origine délia
Domus ed un fratnmento Varoniano maie inteso |F. v. I)uhn|. L'idée princi-
pale du livre mérite l'attention, tl 2 mai. \V. IIei.nol, Quaestiones Sopho-
clex critiae [N. Wecklein]. Bon travail d'un débutant. K Th. Gomperz, Pla-
tonische Aufsdlie. 3. Die Kompositio.i der Gesetze LC. Bilter]. Approrondi et
16 pénétrant, f Ferd.BAUEK, Quxstiones scœnicae Plautinse [Alb. Miiller;. Sérieux.
% E. ROSSENBBRG, Studien zur Rede Ciceros fur Murena [IL Nohl]. Suggestif.
H A. Klter, Columbus und die Géographie der Griechen [Berger]. Conférence
intéressante. If H. Langiani, Storio degli Seavi di Roma e notizie iyitorno le
collezioni Romane di Anlicliità [G.Wissowa]. Important. ^ Alb. Mûllbr, Das
20 altische ISUhuenwesen [K. Bruchmaun]. Excellent, t^ 9 mai. Pausanius's Des-
cription of Greece. Translated wilh a commenlary by J. G. Frazeu [H.
Pomtow]. Grands éloges. 1[ Anecdota byzantina d'Upsal. Vil. Lundstrôm, 1.
Anonymi carmen parxnelicum et Pauli Uelladici episiola [Th. Pregcr]. Intéres-
sant, f S. CONSOLI, L'autore del libro De origine et nilu Germanorum [Ed.
î6 Wolir]. Beaucoup de peine perdue pour montrer que cet auteur serait
Pline l'Ancien, f Aug. Engelubecht, Die consolatio philosopkix des Boeihius
[C. Weymanu]. Soigné, f Gh. Waldstein, TUe Argive liera of Polycletus [B.
Sauer|. Le problème reste toujours sans solution. K IL Wincki.eh, Die
babylonisc/ie lîultur in ihrtn Bcziehungen zur unsrigen; — Ed. KÔNIG, Babg-
30 Ioniens KvUur und die WellgeschiclUe [B. Meissner]. Eloges pour W. H Th.
LiNDNKR, \Veltgeschich.te zeil der Vùlkerwanderung [Th. Leilschan]. Beaucoup
de science. Yi \r, mai. Aug. Ficic, Das alte Lied vom Zome Achitls (Urmenis)
aus der Ilias ausgeschieden und meirisch iibersetz [G. Ilasborlin]. Tentative en
somme intéressante. K J. Laminnb, Le traité Péri llermeneias d'Aristote [0.
35 Apell]. Atteint son but. f Garlo Pascal, Oiservalioni sut primo libro di
Lucrezio [A. Brieger]. Science et finesse. 1[ Alb. Gurtis Glart., M. Tidlii
Ciceronis ora(io«es. T. 6 [A. Kornitzer]. La meilleure édition critique, indis-
pensable. K II. NisSBN, Ualische Landesliunde. 2. Die Stàdte (ParlschJ. Long
article favorable dont la fin est au n» suivant. If R. C. Flickingbr, The
40 meaning uf i%\ tij; <jxy)vr,ç in wrilers of Ihe fourth centurtj [.Alb. Millier].
Soigné. HH 23 mai. Erich Bbthe, Uomcr und die Heldensage. Die Sage vom
Troischen Krieg [G. Ilseberlinj. Simple brochure qui doit être classée parmi
les travaux les itlus importants qui aient été écrits sur la question homé-
rique. 1[ Disserlationes philol. llaleiises. 16. L Seth K. Gifford, Pauli
K Epistulas qua forma legerit Joannes Chrysoslomus [Eb. Nestlé]. Bon. If L.
MaGGaRI, Osservazioni ad Orazio ; — Fr. Nigouni, Per la data delV episiola
d'Orazio ad Pisones [J. Iiaussner]. Discussion. If V. Ussani, Di unu doppia
redazione dcl comtnenlo di Benvenuto da Imula al poema di Lucano ; — le même,
Catullo mimugrafo e uno scolio lucaneo |G. llosius]. Bon. f L'amministrazione
50 délie antidata e belle arle in Italiu, juillet tOOI-juin 490i; — b'ienco degli ediftzi
monumentali in Italiu (F. von Duhnf. Très utiles, f Sammlung der grieoh.
Dialektinschriflen. VI, 2, 2. Wortregister zuin S' bis 6" Hefte des â" Bandes von
H. Mevbr et C. 'Wbndbl [W. Larfeld]. Est le bienvenu. U Wilh. Mbyer,
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 23
Henricus Stephanus iiber die Regii Typi Giseci [V. GardthausenJ. Eloges. ^T
30 mai. Al. RzaCH, Hesiodi carmina [Arlh. I.iidwich]. Long article favorable
dont la Ça est au n» suivant. ^| W. E. Watbrs, l'etionius cena Ttimnlchionis
[W. Kroll]. SufUsant. ^ O.v. (iKBHAHDT, Pussio S. TUtclx Virginia. Die lalein.
Uebevsetitmgen dn- Acla Pauli el Theclas [A. BiglemairJ. Méritoire. H Prospero 5
VaRKSC, /( calendario romauo all'elà dellx prima guerra punica [I.. Ilolzapfell.
Soigné, mais contestable, f P. Fréd. Girard, llintoire de l'organisaiion judi-
ciaire des Itoinains [O. Geib:. Important. If 0. Dknsusianu, Sur VaUéralion
du C latin devant E dans le.s langues romanes | W. Meyer-Lubke|. Polémique
contre .\lohl. 1 Sur les fragments de Selon dans la lIo/iTsia 'AOrivafwv 10
[Arth. l.udwich]. Long article dont la suite est dans les deux w sui-
vants. H^ 6 jn. A. Gbntillb, Del poema di Oslin sulla guerra istriana [R.
Ilelm.J. Analyse. ^ H. Bblling, Studien iiber die Liederbiicher des lloralius
[Em. Rosenberg]. Très grands éloges. \ L. Mitteis, Zur Geschichie der
Erbpaeht im Alterlum [P. M. Meyerl. Heaucoup de finesse et excellente 15
méthode. H Fr. Cumont, Les Mystères de Mithra, 2» éd. [G. Wolff]. Bon.
11 W. WbINBERGKR, Studien iur Handschriftenkunde [Fr. Riibl]. Bon. Hlf
13 jn. ZsvocpMVTOÇ a-UYfpifijiaTa i/. StopOwas'ii; xx't ép!J.rivEtO(; 'luîvvou IlavTa^iSou.
(W. Nitsch]. Ouvrage de valeur.^ il. K. llaxîX/.apoTio'jXo;, llepi .\igc'ou 'AvSpovtxou,
^lÀoXofixà 7tap«Tripr|[jiaTa [R. Ilelm]. Analyse. \ P. Wessnbr, Aeli Donati quod 20
fertur commentum Terenti. Accédant Eugraphi commentuin et scholia Betnbina, 1
[R. Kauer|. Réussi. ^ Mélanges Perrot [A. Kurtwangleri. Analyse des articles
contenus dans le volume, f Wilh. Lari'ELD, Handbuch dcr griech. Epigra-
phik. 2. Die Attischen Inschriflen |E. Ziebarth|. En somme mérite d'être
chaudement recommandé. H H. Winckler, Die Gesetse Hammurabis Konigs î5
von Babijlon urn 2Ï50 v. Ch. Das àlteste Geselzbuch der VVelt, — J. Jeremias
Moses und Hammurabi [Jusli]. Importants. % M. Joris, Ueber Homeriibertra-
gung mit neuen Proben [K. Bruchmanu]. Intéressant. Ht 20 jn. R. Alex. Nbil,
The Knights of Aristophanes [K. ZacherJ. Science un peu trop indisciplinée, t
Scriptores originum Gonstantinopolitarum rec. Th. Preger, [lesycliii illus- 30
tris origines Constanlinopolilanae. Anofiymi enarrationes brèves chronologicae.
Anonymi narratio de aedificatione S. Sophiaa [von Dobschiitz]. Eloges, t
B. Romano, Lacritica letteraria in Aulo Gellio [IL Peter]. Bon. 1[ G. Wblcker,
Der Seelenvogel in der alten Litleratur und Kunst fSam Wide]. Soigné, original.
f J. AsbaCH, Zur Geschichte und Kultur der rumischen Rheinlande [A. Schul- 35
teu]. N'est pas satisfaisant. \ W. Christ, Grundfragen der melischcn Melrik
der Griechen [IL Gleditsch]. Des critiques, tl 27 jn. V. Tûmmasini, A'eno-
phontis de re equesiri Hbetlus [H. Schenkll- Bon. H N. PlNTER, Lucanus in tra-
dendis rébus geographicis quibus usus sit auctoribus ; — J. Baeumer, De Posido-
nio, Megasthene, ApoUodoro M. Annaei Lucani auctoribus [J. PartschJ. Suffi- 40
sant. H Victor Bérard, Les Phéniciens et l'Odyssée, 1 [II. Lewyj. Long article
dont la fin est au n" suivant; l'auteur veut trop prouver. H N. F. IloX(Tr){,
MeASTai Ttep'c toû [3io-j xal tt,; yXoiurrr^i toû £X),t|vixo-j ),aoO [Aug. lleisenber]. Beau-
coup de soin, t 0. Weissenfels, Kernfragen des hôlieren Unterrichts
[K. Bruchmanu]. Intéressant. HH 4 jt- J- v. Lbbuwen, Arislophonis Aves 45
[0. KaehlerJ. Réussi. U .\d. IIar.nack, Diodor von Tarsus [E. PreuschenJ. De
la valeur, t G. CuRCiO, Poeti latini minori. 1. Gratti Cynegeti-:on. i. OvUi de
piscibus et feris [H. Schenkl]. Grosse entreprise qui mérite d'être continuée. 1
V. GardthaUSBN, Sammlungen und Cataloge griechischer llandschriften
[W. WenibergerJ. Très soigne malgré des lacunes. % Greek papyri from ihe b"
Cairo Muséum togelherwilh Papyri of Roman Egypt from American collections
by E. J. GooDSPBUD [W. .Schubarl]. Des choses intéressantes. HH H jt. Chr.
Ki'iNNBTH, Der pseudohesiodeische Heraklesschild |A. LudwichJ. Excellent. 1
24 1903. — ALLEMAGNE.
G. E. BORBNIUS, De Plularcho et Tacilo inter se congruenlibus \ll. Peler]. Ana-
lyse. 1[ M. W. LrNDSAY, M. Valerius Marlialis Epigrammala ; — le même,
The ancienl Edilions of Martial fC. Ilosius). ElOfxes. \ Kleine Schriflen von
Karl Lbhrs, herausg. von .4. Ludwich [W. Kroll]. Utile. 1[ R. Peters-
Î5 DORFF, Germanen und Griechen 'E. Wolff). Bapproche les données fournies
par Homère et, Tacite. H II. Bretzl, Bolanische Forschimgen der Akxanderzu-
gcs [H. Stadier]. Soigné, f A. .SoGliano, Dionysoplalon, contribulo aW icono-
grapa Platonica [A.. Furlwâiigler]. Repose sur une erreur. 1j Papcrs of ihe
Brithh Sc/ioot al Borne [i. Partschl. Eloges. ^ E. II. Sturtevant, Conlraction
10 in the case forms of the latin, io-and iâ stems and of deiis, is and idem [M. Nie-
dermanii]- Méritoire. 1[ Timolhée, les Perses [Ilerweden]. Lire v. 105 xa-ri-
<7-eyo; Hfl 18 jl. U. VOn WilaMOWITZ-MollendOBFF, Timolheos, die Verser,
aus einem Papyrus von Abusir [0. Schroeder]. Heureuse découverte. 1[
Corpus de Vienne. 32. S. Ambrosii opéra, k. Expositio Evangelii seundum
16 Lucan. Rec. G. et H. Schenkl [J. Zycha]. Digne des précédents volumes.
If 0. Sbeck, Geschickte der Untergang.-i der Anlikeu Welt [ L. liolzap-
fel]. Mérite le meilleur accueil, f F. Big. Tarbell, A Greek hand-mirror, a
canlliariis from the factory of Brygos ]A. Kôrte]. Intéressant, f Ch. Blinken-
BEKfl, et K. F. KiNCH, Exploration archéologique de Bhodes [il. v. GaertringenJ.
20 Bon. fH 25 jt. T. G. Tuckbk, The Choephovi of Aeschyhis [Wecklein]. Arbi-
traire, f L. .\. Michelangelo, Note criliche al lexto delta Medea di Euripide
[S. Mekler]. Quelques observations. If G. B. Girardi, Di un dramma greco-
giudaico nell' età Alessandrina [A. Ludwich]. Sans grande valeur, t ii- G.
OwEN. .4. Persi Flacci cl D. luni luvenalis salurae [G. Ilosius]. Soigné. ^
2B E. Maass, Die Tagesgôtter in Rom und den Brovinzen [F. Haugj. Des réserves.
1[. J. Strzygowski, Hellenistische und koptische Kunst in Alexandria |A. Furt-
■wiingler]. De bons matériaux réunis. Hf 1" août. J. ab Arnim, Stoicorum
veterum fragmenta. 2. Chrysippi fragmenta logica et physica [M. Pohlenz].
Long art.|favorable.t R. Y. Tyrrell, P.Terenti Afri comoediae [P. WessnerJ.
30 Ne marque pas un progrès. H E. R. Bevan, The house ofSeleucus |B. Niese].
Très méritoire. If Joli. Kromaybr, Antike Schlachtfelder in Griechenland, 1
fB. Oehler]. Important, t O. Basiner, Ludi saeculares [E. von Stern]. Excel-
lent travail en russe. If 11. IIirt, Uandbuch der griech. Laut-und Formenlehre
[P. Solmsen]. Bon. If Max Hoffmann, August Bœckh fC. Haeberlin]. Très
35 intéressant. Hf 15 at. Alf. Franke, De Ballada epigrammatographo \^i. i^w-
bensohn]. Très bon travail d'un débutant, f Carlo Pascal, l'iauto. 1 Captivi
[O. S.] Jugement défavorable, t G. L. Hendrickson, The Proconsulate of
Julius Agrippa in relation to history and tn encomium [E. Wolff]. Quelques
bonnes parties. If B. P. Grbnfbll, A. S. Hunt, and J. G. Smyly, The Teb-
40 tunis Papyri [P. Viereck]. Surtout des papiers administratifs, t 0. Gruppb,
Griechische Mythologie und Religionsgeschichte [S. Wide]. Bon. If A. Rulgers
V. der Lœpf, De ludis eleusinïis [P. Stengel]. Soigné, marque un progrès. If
Jahrcsheftc der Oester. Arch. Instituts in Wien, 5 [F. H. v. Gsertringen]. Eloges.
t L. CantaRELLI, La diocesi Jtaliciana da Diocleziano alla fine dell'impero
iS occidentale [J. ParlschJ. Méritoire, f Kleine Schriften von E. Rohde ; — O.
Crusius, Erwin Bohde [B. Keil]. Utile, intéressant. If E. Reicke, Der Lehrer
fK. Bruchmann]. Bonne étude sur les anciennes universités allemandes.
tf 29 at. J. EsTÉVE, Les innovations musicales dans la tragédie grecque à l'époque
d'Kuriptrfc fll. Glcditchj. De bonnes parties. H R. S. Iîadfokd, Personi/fca-
50 lion and the use of abslract subjects in the Allie orators and Thukydides [K.
FuhrJ. Méritoire. If Alf. Gudeman, The sources of Plutarch's life of Cicero |H.
Peter]. Bon. t E. G. Sihleu, 7'i(I(i Ciceronis oratio Philippica secunda |II.
Nohl]. Peu important, t M. H. Ritchib, A study of conditional and temporal
BERLINER PHILOLOGISCHE WOCHENSCHRIFT. 25
clauses in Plimj the Jounger fR. Ilelm]. Simple statistique. If E.A.GaRDNBR,
Ancient Alliens \\. MilchliœferJ. Bonne exposition. % Alb. Mayr, Die vorqe-
schichilichen Denkmâler von Malla [0. Mellzer]. Beaucoup fie science, f A.
KlosterMaNN, Ein diplomatischer BriefwechsH aus dem 2" Jahrtnuaend uor
Chrisio |P. Jensen]. 2" édition d'un bon ouvrage. If Der aile Orient. O.Wkbbr, 6
Arabien vor dem Islam ; — A. SaNDA, Die AramSer fB. Meissner]. Intéres-
sants, tir 5 sept. A. liORMBR, Homerische Sirtdien [Th. Zielinslsi!. Solutions qui
ne sont pas toujours acceptables, f II. M. Blaydes, Spicilegium Arisiopha-
neiim [0- KœhlerJ. Des choses inutiles, t G. M. Columba. Casfio Dione e del
guerre gaViche di Cesare [II. Peter[. Mérite l'attention. ^ G. NÉMBiHY, Fergiiius tO
élete es miivei [B. Kohibachl. Chaudement recommandé. If II. Jordan, Die
Théologie der newndeckien Predikten Novatians [J. B.l. Bon. t HpaxTixà tti; iv
'.\07,vai; àp-/aio>,oi-iy.ri; haipeia; toO £to-j; 1901 [Ghr. Belger). Analyse. If Ch.
IliJLSEN, Die Auxgrabungen au f dem Forum Homanum iS9S-1902 [I\ V. Duhn].
Très méritoire, t M. BtiSNiER, De régions Pxlignorum [J. Partsch]. Est le 15
bienvenu, t G. K. CURAtulo, Die Kunst der Juno Lucina in Rom [G. Ilbergl.
Beaucoup de peine perdue. If J- H. Moqlton, Two lectures on the science of
language \V . Solmsen]. Recommandé. \\ 1-2 sept. A. A. Zanoli.i, De Pseu-
dophocylidea [A. Ludwichf. Mauvais, t Ed. Stkmplingrr, Sludien ju den
'EOv.y.i des Siephanos von Bgzanz [J. Partsch]. Sera lu avec intérêt, t Aug. 20
Heisbnberg, Georgii Acropolilx opéra [Th. Preger]. Fait vivement désirer la
suite de l'ouvraga. t P. Reuther, De Catonis de AgricuUura libri vestigiis
apud Grsecos [II. Stadler]. Objections nombreuses. If M. IIodermann, î/nsfre
Armeesprache im Dienste der Càsariiberset^ung, 2" éd. [R. OehlerJ. Succès
mérité, t Cari Schmidt, Die alien Petrusakten im Zusammenhang der apokry- Î5
phijichen AposleUitleratur nebst eineyn neuentdecklen Fragment nntersucht [A.
Ililgenfeldj. Convaincant. If P. Gauc.klkr, Les fouilles de la Tunisie [R.Oehler].
Très bon. If 0. Winslow, Ur sprakeis historia (M. Niedermann]. Critiques.
f L. M Hartmann, Corporîs chnrtarum Italise spécimen ]W. Wendland].
Rendra en somme des services, flf 19 sept. II. S. Macuan, The harmonies 30
of Aristoxenus [E. Graf]. Edition utile, t Eranos. Acta philologica suecana [M.
Rannow|. Long art. dont la fin est au n" suivant ; s'occupe surtout des
Callimachea d'O. A. Danielsson.lf P. Brandt, P. Ovidi Nasonis De arte ama-
toria libri très [II. Magnus]. Des lacunes, des défauts ; mérite cependant
d'être lu. ^ M- Besnier, Vile Tibérine dans CAnliquilé [J. Partsch]. Eloges. ^ 3i
L. V. RlNONAPOLi, La Disccsa dUshtar aU'inferno [J.]. 2" éd. avec une traduc-
tion, f Egypl Exploration Fund. Archxological report 1901-t90S. Ed. by V. Gl.
Ghîppith [Ch. Belgerj. Important, t Vannée linguistique publiée sous les
auspices de la Société de Philologie, t. I [F. Solmsen]. Bonne publication.
t W. Freund, Wie studierl man klasaische Philologie, 6" éd. par II. Deitbr 40
\I. KroUj. A négliger. Iflf -0 sept. D. Fava, Gli epigrammi di Platane [0 .
Scliroeder]. Soigné, t R. Pichon, Lactance [S. Brandi]. Long art. favorable
dont la fin est au n« suivant. If C. Pascal, Fatli e légende di Roma antica
|Fr. Cauerj. Mérite en somme l'attention, t A. Thomsrn, Orthia [Sam.
'Wide]. Bon travail d'un débutant. \ J. T. Clarke, Fr. II. Bacon, R. Kol- «
DEWAY, Investigations at Assos [F. II. V. Gaerlrin^'er]. Bon. H R. Klussmann.
Sgsteinatisches Veneichnis der Abhandlungen [K. Fuhr]. Idée heureuse, com-
ble une lacune, m 3 oct. Ed. Zeller, Die Philosophie der Griechen in ihrer
geschichtlicUen Enlwickelung, III, 2 [A. Schraekelj. Grands éloges pour cette
nouvelli! édition revue par un vieillard de 89 ans. t Sit:iungfbericlile 6U
der Kais. Akademie der Wissenschu ften 144" vol. Wien. [E. Preuscheuj.
Analyse des articles, f F. Gbyer, Topographie nnd Geschichte der Insel
Euboia [J. Partsch]. Du mérite. If A. Furtwanglbr, Dos Tropaion von
26 1903. — ALLEMAGNE.
Adamklissi und die provinziabumische Kunst [F. v. Duhn]. Important. If
V. ThumSER, Sokrates als Forbild der studierenden Jugend [K. Bruchmanii].
Intéressant. tH 10 oct. R. Bkrndt, De Charete, Chaeride, Alexione grammalicis
eorumque reliquiis. 1 [A. IlUgard]. Quelques critiques. 1[ R. Janssen, Das
* Johannes-Evangeliwn nach der Paraphrase des Nonnus PaiiopoUlanus [Ed.
Nestlé]. Peu d'utilité. % G. L. IIbndhiCKSON, Horace, serin. 1, 4. Id., Horace
and Luciiius, a study of Hov. serm. 1, 10 [J. Ilaiissiier]. Explications peu fon-
dées. If W. Fox, Reinigii Autissiodorensis in Artem Donati minorem commentum
[G. Goelzf. Peut être considérée comme une edilio priuceps.f Paulys Realenc.
10 Bearb. von G. Wissowa fS. Widei. Vol. supplémentaire, contenant entre
autres un art. sur Athènes, par G. Wachsmuth.lf Éb. Schrader, Die Keilin-
schriften und das aile Testament, Ho éd. par H. ZiMMERN et II. Wingklbr ÎB.
MeissnerJ. Mérite une grande reconnaissance. f (;. IIôlsghkr, Pàlastinainder
persiscken u. hellenist. Zcit |J. Partsch]. Rendra des services. IfR. Lbonhard,
15 Puphlagonisclie Denkmàler [II. Zimmerer]. Bon. H Ant. Meilleï, Introduction
à l'étude comparative des langues indo-européennes [M. Niedermann]. Important.
fif 17 oct. II. DlM.s, Em orphischer Demeterhymnus[l\. Peppmiiller]. Excellent.
If P. Pasblla, La poesia convivale dei Greci |0. Schroederf. Insignifiant. %
O, Jahn et Ad. MiCHAKUS, Arx AthenarumaPausaniadescripta\Ch.ï.\i&\%<iï\.
20 Eloges de cette 3« éd. If G. Boissier, Tacite [Ed. VVolff]. Excellent. If M.
Ruhland, Die eleusinischen Goitinnen. Enlwicklung ihrer Typen in dea
altischeu Plastik [B. Sauer]. Approfondi. \ S. Funk, Die Juden in Babylo-
nien [J. W. Rothstein]. Bon livre. If K. A. Schmid, Geschichte der Erziehung,
5 fO. Weissenfels]. Bon. "Jlf 24 oct. Carra de Vaux, Philon de ligzance. Le
25 livre des appareils pneumatiques et des machines hydrauliques [Wilh. Schmidl].
Long art. très favorable dont la fin est au n» suivant, f A. IIarnack, Die
Mission und Ausbreitung des Christentums in der ersten drei Jahrh. fE. Preus-
chen]. Bon. \ A. McLLBR, Jugendfiirsorge in der rôm. Kaiserseit [B. Kiibler].
Des lacunes. ^ R. Weynand, Form und Dekoration der rom. Grabsteine der
30 Bheinlande im ersten Jahrh. [F. Ilaug). Méthodique, soigné, t ^- Dieterigh,
Ueber Wesen und Ziele der Volkskunde ; — II. USBNBR, Ueber vergleichende
Sitten-and Rechtsgeschiehte [\y. Kroll]. Eloges. Iflf :il oct. P. CoasSBN, llora-
tiana [H. Rôhl]. Des choses Tieuves. % Sitsungsberichte der K. Akademie der
Wissenschaflen, Bd. 14â fW. Kroll]. Analyse. H Al. BauM(iARTNER, Geschichte
35 der Wcltliteratur. i. Die lalein. u. griech. Literalur der ckristl. Volker [G. Ilae-
berlin]. Recommandé. K G. von V i^'amCzY , Die Handzeichnungen Giuliano^s da
Sangallo [R. Weil|. Utile. ",f Félix IIettner, Hlustrierter Fiihrer durch das
Provinzialmuseum in Trip.r [G. Wolff]. Beaucoup de soin et de science. Hlf
7 nov. E. Wegklein, Aeschylos, Die Schutzflehenden fll. Jurenka). Des
40 réserves. H A. Ludwigh, De quibusdam Timonis Phliasii fragmentis [R. Pep-
pmiillei]. Indique les principales corrections, f J. L. IIeiberg, Claudii Pto-
lemaei opéra quae exslant omnia, 1 [Fr. Ilultschj. Grande entreprise très méri-
toire, f II. WalïHER, Ueber die EclUheit und Abj'assung der Schriflen der
Corpus Caesarianum [II. .Schiller]. Inléressant.lf 'Im. N. Sgopwvo?, 'EpixTivcia Toiv
45 |ivri[ieîwv xoû 'EXrJinvixoCi (iuaxtxoû xùxXou xoù TOîtOYP«cpfa 'EXeurrïvoç xai 'AOrivûv
[B. Sauer]. Des parties prêtent à la critique, t Alb. Waohter, Das Verfall
der Griechentums in Kleinasien [E. Gerland]. Des observations. If 14 nov. B.
Ghenfell and A. Hunt, The Oxip-hynchus Papyri, 3 [O. Schroeder]. Long art.
favorable dont la fiu est au n» suivant. ^ lieitrdge sur Klassischen Philologie
50 offerts à Alf. Schône [G. Hosius]. Des articles sur Juvenal, le Giris, Gicéron,
etc.. If Cl. IlERSCHKL, The Two Books on the Water Supply of the City o/
Rom of Scxtus Julins Frontinus (G. Guuderman]. Fait pour le grand public.
If K. Sethe, Beitràge zur àltcslen Geschichte Aegyptens [Fr. W. von Bissiug].
BLATTER FUR DAS BAYEK. GYM N.VSI VL-SCHULWESEN. 27
Excellent, t W. SpibGBLBBRG, AegyplUche und oriech. Eigennamen aut
ilumienetikelten der rcim. Kaisevseit [R. F. W. Schmiilt]. Très long arl. fav.
dont la suite est aus deux n«' suivants. % Julius Africanus und die Peisis-
tralos-Legenle iiber Hciiner [Arth. I.udwichl. Extrait d'un papyrus d'Oxy-
rhynchus, HH 21 nov. G. Nèmbthy, A. Penii Flacci salirae [C. Ilosius]. Méri- 6
toire. H M. Rostowzbw, Tessurarum urbis Ftomae et suburbi plumbeani tu sylloge
[M. Ihm]. Bon. If 11. GiuMME, Das Geselz Chammurabis und Moses [Justi].
Eloges. H V. Brandt, Melrische Zeil- und Streilfrugni [O. Schroeder). Analyse.
n 28 nov. W. KlINGER, Die Mârchenmolive in Geschichtswerke Herodots,
ITh. Zielinski]. Bon travail en russe, t 0. Navarre, Kssui sur li rhétorique 10
grecque avant Aristote [L. Radermaclierl. Uecommando. ^ Fr. Rohde, Cicero
quae de inventione praecepit, quatenua seculus sit in oriUionibus generis ludictu-
lis [\. Kornitzer;. Bonne dissertation inaugurale. If W. Dru.mann, Ge-
schicMe Roms, -2' éd. par P. Grôbb [L. Holzaptel;. IHévision faite avec soin.
If !.. POLLAK, Klassisch-anlike Goldschmiedarbeiten in Bedtze Sr, Exe. A. J.v. »5
Nelidow fG. Karo]. Eloges pour l'auleur et le possesseur. flU odéc. Oie BakeUen
ein Drama des Euripides iibursetzt von H. FuGOKR [WeckleinJ. Analyse. If
Th. Ch. BURGESS, Epideilic Hterature [G. Lehnert]. Exposition soignée. If
B. W. SwiTALSKI, Des Chalcidius Kommentar zu Platos Timaeus [0. Apell'.
Vaut par l'analyse des sources. If G. T. A. Kruger, Des Q. Iloi-alius Flaccus W
Saiireu u. Epistetn, 14- éd. des Épîlres par G. Krugkr fJ. Iiaussner]. Bien au
courant. If A. Baumgartner, Gesehichle der Wellhlteratur . 3. Oie griech. u.
luem. Lia. des- klassi^chen AUevlums [O. Weissenfels]. Parfait. If G. Funaioli,
Der l.okativ und seine Aujlosung [B. DclbriicUJ. Études qui méritent d'être
continuées. Iflf 12 déc. P. Natorp, Plalos Ideenlehre [A. Schmekel]. Des plus 25
niériloire:^. % Alf. Kappelmacher, Studia Juvenalia [G. HosiusJ. Analyse. H
Feslsclirift der Wietter Sludien sum 60" Gebwtstage E. Bormanns [W. KmU].
Long art. favorable dont la lin est au w suivant, t I"r- B. R. Hellems,
Lex de imperio Vespaiiani [Fr. Cauer]. Jugement personnel. If Régence de
Tunis. 1, Enquête sur les installations hydrauliques romaines en Tunisie 30
dirigée par P. Gaugklbr. 2 |R. OelilerJ. Intéressant. H Do Bois-Reymond,
AUische Landschafl ; — Am Tempel von Aegina [G. Schullz]. Bonnes cartes
pour les classes. Ht 19 déc. T. Sïickney, Les sentences dans la poésie grecque
d'Homère à Euripide fW. NesUe]. Quelques observations. \ Ed. Lambert,
Li question de l'authenticité des XII tables et les annales maximi [Fr. Cauer]. 3^
Réfute Pais. If 0. Ubrnoschegk, De elegantia Caesaris sive de commentariorum
de b. g. et de b. c. differentiis animadversiones [II. Schiller]. Ne peut être
considéré que comme un travail préparatoire. H Alf. Jerbmias, Hôlle u.
Paridies bei den Babylonien ; — le même, Im h'umpfe um Babel iind Bibel
jB. Meissuerj. Éloges. If E. Ke.mmbr, Die polare Amdrucksweise in der griech. *»
Literatur [Uenrich]. Des réserves. \\ 26 déc. Vig. Inama, Eschilo, I Selle a
Tebe [N. Weckleiuj. Peu scienlillque. If R. KOhnbr, Xenophons Memorabilien,
6' éd. par Rud. KChner [K. Lincke]. Peu de changements, t Th. Gompbrz,
Zur Chronologie des Stoikers Zenon [h.]. Analyse, t R. B. Steele, The ablalive
absolut in Livy [F. KiignerJ. Approfondi et instructif. 1 Fr. Ueberwbg. «
Grundriss der Gesehichle der Philosophie, 9» éd. par M. IIEINZB. 1, Das .VUcr-
tum [A. Schmekel]. Indique quelques améliorations à faire. K 0. Rightbr,
Topographie der Stadl Rom. ; — Beitrdge iur vom. Topographie ; — Chr.
IIUELSI'.N, Wandplan von Hom. [IL Degeringj. Eloges. îf E. Gbrland, A'fue
Quelten sur Gesehichle de-t lalein. Erzbistums Pulras [A. Heisenberg]. lalé- «'
ressaut. Albert Martin.
Blàtter lùr das bayer. Gymnasial-Schulwesen, ao'e"" B. 1903. Jv.-
fév. Changement de flexion eu latin des noms propres de femmes en-iov
28 1903. — ALLEMAGNE.
empruntés au grec. [Aug. Ziinmermannl. Dans Plaute et Térence ils gar-
dent la môme flexion qu'en grec et se termiueni, en-ium. Dans les inscr.
ils adoptent plus souvent une flexion nouvelle -io(n), -ionis. «I L. Sutterlin,
Das Wesen der sprachlichen Gebildc. fDuloit]. Critique savante et spiritui;lle
5 des théories de Wundt ; réserves. \ A. Rômer, Ilomerische Gestalten und
Gesialiungen. [J. Wimmer] Opuscule très recommandabie. T E. Nestlé,
Novum TesiamenCum graece. [0. Siahlin] 3» éd. d'un ouvrage aussi solide
que clair et commode à manier, f C. F. Lehmann, Beitràge zur allen Ge-
schichle. 1, 3. [K. Beissinger] (cf R. d. R.'26, 153.39) 6 mémoires intéressants.
to U C. Bezold, Kinive und Dabylon. [J. Melber]. Bonrte monographie, fait
honneur à la collection Ileyck. \ Otto Serck, Kaiser Augustus. [Id.].
Appartient à la môme collection (Monographien zur Weltgeschichle. Ed.
Heyck) ; traité avec un vif intérôt du passage de la république,! la monar-
chie. H L. ScHMiDT, Ceschickte der Wandalen. [Id.j. Tout à fait au courant.
18 t A. Mayr, Die ai(c/trîs//ic/ifn BegràbnUsiàtlen auf Malla. [Stulilfauth]. Kx-
cellent. \ J. Minos, Ein neuenldeckles Geheimschriftsystem der Allen. [Ruess)
Exemples intéressants d'akrotelculon dans les poètes latins, %% Mars-
Avril. Eclaircissements et remarques sur Plutarquc, Thémistocle et l'éri-
clès. [Hauck] Examen de 3 passages du Thém, (III, 3 ; XI, 3 ; XXI) et de 5
20 du Pér. (I, 4 ; III. 2 ; V, 3 ; XllI, 7 ; VII, 2). % W. Wundt, Sprachgpschichte
und Sprachpsychologie. [Dutoit]. Précise et rectifie les théories de Delbriick,
à qui il ne marchande pas les éloges, à travers ses crtiques. t P. Maas,
Sludien zum poelUchen Plural bel den Ttômern [K. Reissinger]. A repris, eu
lui donnant une base plus large, mais sans parvenir à le résoudre, un
26 problème déjà ancien. If E. IIailbr, Beitrage nw Erklarung des poetiscken
Plurals bei den romisclien Elegikern [Id.] Contestable et mal informé, f J.U.
FXsi-A. Kaeoi, //omers Odyssée /-F/, 9. Aufl. [M. Seibelj. Hon. If S. K.
GiFFORD, Pauli epistolas qua forma legerit Joannes Chrysostomus ,0. StShlin].
Savante élude, inspirée par les travaux de Blass sur S. Mathieu. If V.
30 GardthauSEN, Samrnlungen und Kalaloge griech. Uandschriften . [Th.Preger].
Indispensable pour le latiniste comme pour l'helléniste. If E. A. Fhek-
MANN-B. Lupus, Oeschichte Siziliens, III fJ. MelberJ. Bonne Irad. d'un excel-
lent ouvriige. II 0. RiChtkr, Topographie der Stadt Rom. |Id.|. 2* éd. tout à
fait au courant, f Ghr. IIûlsen, WandpUm von Rom. [Id.] Excellent. ^ E.
3S SCHWABE, Wandkarte zur Geschichte der Sladt Rom. [Id.]. Préférable à la pré-
cédente pour les classes, t F. OhlenschLaGBR, Rômische Ûberreste in
Bayern [J. Flnk]. Excellent. %1 Mai-juin. Leucas est l'Ithaque homérique.
[K. Reissinger]. Conclut, d'une longue étude très circonstanciée, qu'il faut
voir dans Leucas, avec Dorpfeld et contre Wilamowitz, la véritable patrie
40 d'Ulysse. % Troie et Ilion [E. Bodensteiner]. De la comparaison des fouilles
de Schliemann et de Dorpfeld, il résulte que l'antique Troie doit ôire identi-
fiée avec la moderne Ilion. If Le nome récemment découvert deTimolhée
de Milet « Les Perses y [J. MelberJ. Ce papyrus, trouvé jjen février 1902 à
Abusir (antique Busiris), esiijuqu'ici le plus ancien texte grec, analyse. K
-iû L'expédition d'Alexandre et l'histoire naturelle [II. Sladlerj. Théophraste,
d'après Arislote. a consigné les résultats scientiflqiies, surtout pour la
botanique, des pérégrinations d'Alexandre. If Sur Julius Exuperanlius [A.
Kunze] Sources du texte ; examen critique de plusieurs passages. If 0.
]Ubbhck, Ein Bild seines Lebcns aus seinen Briefin [R. Thomas]. Correspon-
50 dance d'un vif intérêt recueillie par sa veuve. If G. Rodibr, Arislole, Traité
de Vôme [A. Dyrolfi. Traduction avec commentaire. Eloge et Observations.
H E. HOLFES, Des Aristoteles Schrift iiber die Seele [Id.J. Bonne traduction,
mais qui ne détrône par les anciennes. f.C. Im. Bukkhard, Gregorii
BONNER JAHRBÛCHER. 29
Nysseni {Nemesii Emeseni) Ttepl ç-j<rEM; àvSptÔTto'j liber a Burgundione in
latinnni Iranslatus [0 . Siahlin]. Cette version latine, d'un haut intérêt, fait
souhaiter que B. publie bientôt l'original grec, f A. Miii.LiSR, Das allisclie
nùhufnwesen [} . Melber]. Bon. t Rob. Pôhi.Mann, Sokrales vnd sei7i Valk
[1(1.]. Intéressant. tU Juillet-août. Les traductions allemandes de Diosku- 6
rides [H. Stadler]. Examen ciitique des trad. de la Materia raedica. 1[ II.
F. VON SODEN, Die Schriflen des Neuen Testaments [0. Slàhlin). Éloge. HH
Sept-OCt. A. GUDEMAN, P.Cornelii Taciti de vita et ynorihus Cn. Jul. Agricolse
;!6e>- [G. Auimon]. Bonne éd., surtout pour le commentaire; le texte a
pour base le ms. de Tolède (T), peut être plus conforme à l'archétype que io
les deux Vacicani. If Eberhard Nesti.b, Novum Testamenlum gnece [O.
Stahlin] 4" éd., encore améliorée, t E. Bodbnstbiner, Das aniike Theater
[J. Melber]. Excellent commentaire pour les n" 12 et 13 des Tabulée antiq.
graec. et roin. de Gybulski. % E. Meyer, Geschichte des Altertums, IV, V [Id.].
Ces deux vol. traitent magistralement de l'empire perse et des Grecs. ^ N. 15
Cleanthrs, Makedonien [H. Zimmerer]. Nouvelle éd. d'un ouvrage tout
d'actualité, car il embrasse raiitiquité, le moyen âge et le temps présent.
HH Nov.-déc. Inscription romaine de Bavière [J- Fink]. Inscr. funéraire
trouvée à Pforing ; lecture et commentaire. A.-G.-D.
Bonner Jahrbiicher ou Jahrbûcher des Vereins von Atertums- M
freunden im Rheinlande. I.ivr. MO. Le limes dans le nord de l'Angle-
terre (E. Krugerj. Le mur d'Hadrien, celui de Sévère et celui du limes
(:i pi. et G fig.). 1, Les fouilles; 2, les sources. Il faut distinguer trois
périodes dans l'installation du limes : a, celle du premier limes, le mur de
terre du sud (vallum) qui d'après sa direction rectiligne est de l'époque M
d'Uadrien avec des fortins en terre distincts du mur du limes, mais situés
dans son voisinage ; b, le murus caespiticius avec des fortins en pierre
reliés au mur du limes, élevé par Sévère lorsque le preujier limes eut été
détruit par les barbares; c, le mur du limes en pierre, avec des fortins plus
grands en pierre également, élevé peut-être sous Dioclétien. Enfin en 369, 30
Théodose, lieutenant de Valonlinien, réorganisa toutes les fortifications des
frontières, on retrouve des traces de ses travaux. 1[ Habitations préhisto-
riques de jagerhaus, près Urmitz [A. Giinther].f Tombeaux à incinération
romains, prés Remagen [E. Funckl. Description rapide de ces tombeaux qui
datent du 2" s. et des objets trouvés qui ont été déposés à l'hôtel de ville 3.5
de Remagen. 1[ Four à briques d'une légion romaine, près Xanten
|P. J. SteinerJ. 1, Découverte en 1901 et fouilles ; description (2 pi. et 7 fig.).
2, Briques découvertes. Art de 39 p. ^ Communication sur la collection d'an-
tiquités de Kam à Nymwegen |C. Mestw^erdt]. Détails sur cette collection
de vases en terre trouvés an Hunerberg et qui s'est enrichie récemment. H 40
Bulletin du Provinzial-Museum de Bonn, sur les fouilles et explorations
faites d'août 1901 à mai 1903 [H. Lehner]. District de Coblenz. Fouilles
d'Ohlweiler, 17 sépultures à incinération romaines. Description rapide.
Urmitz, sépultures préhistoriques. Remagen, fortin romain, fortifications
rom. de basse époque : inscr. rom. datant du second consulat de Macrin, K
218 ap. J.-C. et relatant les réparations faites à un « horologium ab horis
interminum et vetustnie colabsum ». District de Cologne. Bonn. Fouilles
dans le camp de la légion romaine et au dehors, disposition intérieure du
camp, objets divers. District de Dilsseldorf, Xanten, fouilles faites devant la
Clever Thor. H Contribution à l'histoire des fabriques de terres cuites 50
romaines à Cologne [H. Lehner). Elles ont été florissantes de la On du 1" s.
jusque tard dans la seconde moitié du 2" s. ap. J.-C. Les maîtres les plus
anciens furenfVindexet Alflus, qui, probablement déjà vers la fin du 1" s..
30 1903. — ALLEMAGNE.
avaient leurs fabriques ad cantunas novas. Vindex fabriqua aussi des
lampes, ses produits se distinguèrent par une base large et basse et parla
couleur jaune rouge de l'argile. Il faut citer ensuite Janetus et surtout .Ser-
vandus, puis Lucius. Les influences étrangères se font peu sentir sur ces
S écolesqui disparaissent avec le 3i! s. % Rapports sur les musées provin-
ciaux [Lehner]. Bnnn, objets provenant d'Urmitz. Trêves. ^Mélanges. A
Creuznach [0. Kohi]. Trouvé un Jupiter à cheval et les fragments d'un
« autel des quatre dieux ». 1 Cimetière rom. dans la Burgstras?e à Bonn
[Knickenberg]. K Trouvailles rom. à Cologne [Klickenberg]. Inscr. funéraires.
)0 t Squelette de tombeau rom. près Xanten [Steiner]. ^ Fouilles près Diiren.
Objets rom. f Fr. Cramkr, Rhein. Orlsnami-n nus vorriimischer u. rom. Zeit
[E.schbach]. Qqs réserves. 1[ J. .\sbagh, Zur GesclàckCe u. Kullw d. rôm.
Bheinlande [R. Weyuand]. Utile. A. S.
Breslauer philologische Abhanâlungen, 8" vol., 4" livr. De Pegaso
16 |F. Ilannig]. I, Mythes se rapportant à la naissance de Pégase; 2, Association
étroite de Pégase et de Bellérophon ; 3, Explications diverses cjui ont été
proposées pour ce uiyihe par les mythologues anciens et modernes. Xy.
Bysantiaische Zeitschrift. Voir à la fin de l'Allemagne.
Deutsche Litteraturzeitung. T. 24. 3 jr. W. M. Lindsay, Nonius Mar-
io cellus' Dictionary of repnblican Latin [F. Leo]. Très importants résultats. 1^
10 jr. von Heyden-ZielkwiCZ, ProUgomena in Pseudiwelli de universi nnlura
libellitm[E. Wellraann], Les chap. qui traitent de l'analyse de l'ouvrage et
qui fournissent des parallèles réunis avec soin, tirés d'autres auteurs, sont
les meilleurs. Le rapport de dépendance des sources est moins convaincant.
25 ^ /,. Apnlei fabula df. Pstjclie cl Cupidine. Praef. et interprét. I. W. BbCK |H.
Kelm]. L'éd. constitue un progrès sur celle de von Vliet, mais le commen-
taire scientifique laisse à désirer, yi 17 jr. 0. Dahm, Die FeldzU/ie des Germa-
nicus in Deutschiand [II. Delbrilck], Système insoutenable au point de vue de
la technique militaire et de la critique des sources, ^f 24 jr. Fr. Blass,
30 Gramm. rfes IVeutestament. Griechisck, 2" éd. [Ad. Deissmann]. Amélioré et
augmenté, indispensable. % H. Nissbn, Italische Landeskunde, T. 2 (Die
Stiidte), P. 1 [F. von Dulin]. L'introduction qui traite du siècle d'Auguste est
la partie la plus réussie de l'ouvrage. f1[ 31 jr. Methner, Untersuchungen
sur lalein. Tempus- ti. Modusleltre [P. Gauer]. Rien de particulièrement neuL
36 ^^ 7 fév. Samuel Berger, Les préfaces jointes aux livres de la Bible dans les
mss. de la Vulgate [0. v. Gebhardt]. Connaissance parfaite du sujet. %
Harvard Sludies in Classical Philology. Vol. 13 (1902) |L. Helm]. Analyse. Hf
14 fév. Pseudacronis schotia in Horatium velustiora rec. 0. Keller, Vol. 1.
Scholia A V [W. Kroll]. Collations faites avec un soin parfois excessif.
40 L'auteur pourrait être plus hardi dans la critique, tt 21 fév. II. Omont,
Missions archéologiques françaises au XVII" et XVIHo siècles [O. v. Gebhardt].
Plein de valeur. fU 28 fév. Bômische Komôdien, Deutsch v. C. Bardt [Joh.
Geffcken]. Emploi judicieux du 'Knittelvers'. Les anachronismes, voulus,
ne sont pas sans saveur. Éloges. ^^ 7 mars R. IIbinze, Vergils epische Tech-
46 nik [F. LeoJ. C'est le meilleur ouvrage qui ait été écrit jusqu'ici sur Virgile.
tf 14 mars. 1, W. M. Lindsay, Ancient Editions of Martial ; — 2, M. Valeri
Marlialis Epigrammata recog. W. M. LiNDSAY [F. Leo]. Travail solide, tou-
tefois L. conteste l'existence de trois éditions au sens où on emploie ce
mol pour Plante et Térence. n 21 mars. Karl Lbhrs, Kleine Schrifien hrsg.
60 v. A. LuDwiCH [L. Friediander]. Méritoire, fait honneur au travail de l'édi-
teur. 1 Poetae latini minores. Testo critico comm. da G. CORCio 1. Gratti
Cynegeticon. 2. Ovidi De piscibus et feris [ ]. Repose sur une nouvelle
collation de l'Ambrosianus par Sabbadini. % J. Kaerst, GescUichie des hel-
DEUTSCHE LlTTERATURZEITnNG. 31
lenistischen Zeitalters, T. 1 [J. Kromayer]. Des conclusions en partie
inanifestemeut fausses, en partie indémontrables; d'autres au contraire
acceptées sans réserve. fH 2S mars W. G-aul, Die Ahfa.fsimgsverltàltnisse
der pscudojustinischen Cohortatio ad Graecox. — W. WlDMANN, Die Echlheil
der Mahnrede Juitins des Màrtijrers an die Heiden [G. Kriiger]. Témoi- S
gnenl tous deux, en dépit de conclusions diamétralement opposées,
d'une pleine connaissance du sujet et d'une bonne méthode . ^
H. Reich, Der Mimus [Betbe). Très suggestif, d'une langue facile à com-
prendre, parfois prolixe. Hlf 4 avr. Alf. Torp, Elruskische Beitràge Fasc. 2
[F Skutsch]. Résultats manques, malgré une louable sagacité. ^^ 11 avr. iO
F. Bbchtbl, Die ailischen Frauennamen nach ihrem Système dargestellt [J.
Waclvernagel]. Comble très heureusement une lacune, tif 18 avr. Transac-
tions and Procredings of the American Philological Association 31/;î2 (1960/1).
<cf R d. R. 2o, 101, ol ; 26, 190, 31> [R. Helm]. Bon nombre de ces diss.
ont une valeur de statistique et contiennent d'utiles collections de maté- 16
riaux.f G. WriCKLE'R, Der Scelenvogel in der allen Litteralur u. Kunst (pi.) [E.
Bethe]. Monographie distinguée à tous égards : la partie artistique est en
général excellente. Ht 25 avr. H. J. Roby, Essays on the law in Cicero's
private oralions fB. Kiibler]. Clairet approfondi. Hf 2 mai. Codices italicos
prœter Florentinos, Venetos, Mediolanenses, Romanos descr. D. Basi, F. ÎO
CuMONT, Martini, A. Olivikri [G. Wachsmulh]. Ou peut critiquer la par-
cimonie des index, le relevé de fautes de copie absolument indifférentes,
et le choix des morceaux édités, toutefois il faut reconnaître qu'il y a
mainte indication très utile pour la transition du grec vulgaire à la langue
populaire actuelle, f Seb. Schlittbnbauer, Die Tendenz von Ciceros Oralor 85
[Zielinski]. Itile. HH 9 mai ^'. TuUi Ciceronis orationcs. VI : Pro Milone,
Marcello, Ligario, rege Di;iotaro. l'hilippicae 1-14. Recog. A. C. Clark [F.
Léo]. Fait bien augurer des volumes qui suivront, t H. Brbtzl, Bolani-
srhe Forschungen des Alexanderzuges ([il.) [Wilamowitz-Mollendorfr]. Fait
honneur aux facultés de Strasbourg et mérite tout éloge. Hf 16 mai Fr. 30
Jabckkl, Depœtarum Siciilorum hexametro [Gleditsch]. Pas convaincant. tH
23 mai K. UieteriCH, Geschiclile der byzant. u. nei.griech. Litteralur iTh.
Preger]. Esquisse un peu hâtive de la poésie grecque au moyen ûge et
dans les temps modernes, mais qui témoigne d'un jugement fin et d'une
connaissance approfondie de la littérature. H Annales du service des anti- 35
quités du Caire II (pi.) [W. v. Bissing]. Constitue un progrès notable, toutefois
les procédés de reproduction ne sont pas à l'abri de toute critique, n ^0
mai G. KaRO u. J. Lietzmann, Catenarum grsscarum catalngns (Jos. Sicken-
berger]. Doit être accueilli avec une satisfaction sans réserve. If A Persi
Flacci et D. Juni Juvenalis Satura:. Rec. S. G. OWBN [L. Friediander]. Le 40
texte s'écarte peu de celui de Biichcler et de Friedliinder. H Sophoklts'
ausgewàhlte Tragodien : Kônig Oedipus. Oedipus ia Kolonos. Antigoiie.
Elektra mit Riicksicht auf die Biihne iiberlragen v. Adolf Wilbrandt.
[J. GefTiken]. Eloges. 1[f 6 ju. Timotheos, Die Perser hrsgg v. U. v. Wiia-
MOwiTz-MÔLLENDORFF [E. Bethe]. Fait avancer considérablement la <*
science. H Tacilus, Germania erkl. v. H. Schwe[zer-Sidler, 6. Aufl. neu
bearb. v. E. SCHWrzBR [G. Schuchhardt]. Excellent commentaire à tous
égards. If Prokop, Goihmkrieg. Uebers. V. D. Coste 2" éd. [ ].Pas de change-
ment en dépit des ouvrages parus depuis la 1'* éd. ^\ 13 ju. Scliolia vetera in
Pindari carmina rec. A.H. Drachmann. Vol. 1. Scholia in Olympionicas (pi.) M
[V. Wilamowitz-Mollendorfr] . Travail digne de Bôckh. Iflf 20 ju. P. Rasi,
Dell'arte metrica di Magno Felice Ennodio. — P. RaSI, Saggio di alcune par-
ixcolarità nei distici diS. Ennodio [H. Gleditschf. Analyse. H W.Vollbrkcht,
32 1903. — ALLEMAGNE.
Macenas [P. Cauer]. Bon. f Philnn de Byzance. Le livre des appareils pneu-
matiques et des machines hydrauliques . Éd. et Irad. franc. parCARii.v de Vaux
[SuterJ.Très remarquable coniribulion à l'histoire de la mécanique chez les
Grecs. Hf '27 ju. Kirchengeschichlliche Abhandhingen hrsg v. M. Sdralkk |\V.
5 Kôhler] <menlionné à cause de la diss. de Schuïtk cousacrce au catalogue
des écrivains dans Isidore de Séville.> Les résultats ne sont rien moins
qu'assuré-;, mais il y a des hypothèses dignes d'attention. % E. Zbller,
Die Philosophie der Griechen, III, 2 [E. Wellmann]. Mêmes qualités que les
vol. précédents. La section consacrée à la philosophie judéo-grecque a subi
10 le plus fort remaniement. K F. Gaffiot, Le subjonctif de repétition <cf. R.
de Phil. 27,2> [H. Laltmann]. Fait preuve de jugement sain et d'idées
suggestives, mais des réserves, t S. Gsell, Les monuments antiques de C Al-
gérie, 2 vol. (pi.) [F. V. Duhn]. Mérite d'être chaudement recommandé. %\
4 jlt. Transactions and Proceedings of the American Pliilological Association, vol.
16 33 |R. Helm]. Analyse <cf. R. d. R. 27, 1G2,4>. tl H jlt. Hieronymi Chroni-
corum codicis Floriacensis fragmenta Leidensa Parisina Vaticana phototypice
éd. Praef. est L. Traubb (A. Schôue]. Excellent <cf. infra Wochensch. f.
Kl. Philologie>. f A. Persil Flacci Satirae. Edid. G. Nb.methy [L. Friedliln-
der]. Peu de leçons nouvelles. Choix judicieux des coiumentaires explica-
îo tifs, approprié à l'usage des commencements. H J. Strzygowski, flella^ in
des Orients Umarmung [B. Sauer]. Recommandé aux historiens de l'art. Hf
25 jlt. 'W. Kroll, Codices Vindohonenses [G. 'Wachsmuth]. Eloges. 1[ Carton,
Le théâtre romain de Dougga (6 pi.) [A. Mau]. Tableau d'ensemble exact et
lumineux ; essai de reconstruction fait avec un soin et une compétence qui
26 donnent toute confiance pour les résultats acquis. %^ l" août, Léo, Die
griech.-rôm. Biographie iiach Ihrer litterarischen Form |Herm. Reich].
Témoigne de science profonde, de pénétration et de clarté, t L. 'Wengrb,
Paptjrusforschung u. Rechtsivissenschaft [Rabel]. Suggestif. tH 8 août. A. PiE-
PBR, Die aile Universitàt Miinster ms-tsis [G. Kaufmann]. Du soin, mais on
30 peut reprocher une tendance au panégyrique et de la parcimonie dans
l'exposé des faits. H Morceaux choisis de prosateurs latins du moyen âge et des
temps modernes, p. p. P. THOMAS [Traiibe). De bonnes indications, mais
l'auteur a négligé les éditions critiques. Klf 1o août. Sbomik statej posvjas-
cennych vcenikami i pocitateljami . . . F. F. Fortunatovu [F. SolmsenJ. Eloges
35 <Mentionné ici à cause des art. de Th. Korsch ' Die Diphlonge im all-
griech. vom physiologischem Gesichtspunkt ', de Solmsen. ' Dissimilations-
u. Assimilationserscheinungen bei den allgriech. Gutturalen' et de Pokrovs-
Kij 'Bemerkungeu zur lateiu. Wortbildung'> f Rud. Rittbr, De Varrone
Vergilii in narrandis urbium populorumque Italiae originibns auclore (Diss.
40 phil. Hal.) [Kroll]. Bonne méthode. If KôSTER, Ueber die Pers/jnlichkeil des
Horas in seinen Oden [R. Echwald]. Jolie esquisse qui réjouira tous les amis
d'Horace ; critiques de détail, f V. Buceskul, Einleitung in die Geschichte
Griechenlands {en russe) [Shebelewj. Rendra d'utiles services aux étudiants.
1[ F. HUDIO, Der liericht des SimpliciusUber die Quadraturen des Antiphonu. des
45 Hippokrates [W. Schmidt]. Apologie bien réussie de Simplicius, qui repose
sur des connaissances approfondies, f ■Weynand, Form u. Uekoration der
r'àm Grabsteine der Rheinland; im ersten Jahrh. (pi.) fE. KriigerJ. Travail
préparatoire où les qualités sont contrebalancées par des défauts. Iflf
22 août. H. Mbnge, Griech .-Deutsches Schuhvôrterbuch, 1" livr. a-à7r!5-/pT)(Tic
50 [F. Sommer). Constitue un progrès de méthode. fH 29 août, llerm. Kienzle,
Ovidius qua ralione compendium mythologicum ad metamorphoseis componendas
adhibuerit [R. Ehwald]. Fait avancer sensiblement la question. ^
H. LECHAT, Au Musée de VAcropole d'Athènes [P. Herrmann]. Grands éloges.
DEUTSCHE MTTERATURZEITUNG. 33
HH y sept, (laslon Boissihr. Tacite \V. Munzer]. Attrayant ranis rien de
neuf, n 1-2 sept. Alex. Pallis, A few noies on the oospeh accoiding lo St.
Mark and St. Matlhew based chiefly on modem Greek ;lî. Knopf]. Sera iililo
aux compatriotes de P. ces conjectures témoignent plus de sagacité que
de succès. De bonnes remarques d'exégèse, t H- Hoppb, Syntax u. St>jl des ^
TertiilUan [l\ Wendland] Comble lieureusemenl une lacune et corrige
mainte erreur traditionnelle ; sera le bienvenu des lexicographes du Thé-
saurus et des amis de TertuUien. 1[ Th. ReinaCH, L'histoire par les mon-
naies. Essais de numismatique ancienne (pi.) [H. v. l'ritze]. Montre par sou
exemple que ce domaine encore presque inculte promet de belles moissons, lo
Le critique conteste la division en numismatique pure et appliquée. HH
19 sept. F. Stigknby, Les sentences dans la poésie grecque d'Homère à Euri-
pide L ]• Lectures étendues. U W. Drumann, Geschichte ftoms, 2" éd. p. p. P.
Grobbe T. 2 : A«inii-Cornificii [J. Kromayer]. Rien de changé au texte;
les notes ont été modernisées et adaptées avec soin aux résultats de la 15
science moderne. tH -6 sept. R. Klussmann, Sijstcmatisches Verzeichnis der
Abhandlungen, wclcha in den Schulschrilten siimtlicher an dem l^rogramm-
tausche teiluehmeuden Lehranslalten erchieuen siiid. T. 'i 1896-1900
iPaszkowski]. (jqs critiques qui n'enlèvent rien à la valeur de l'ouvrage. H
W. DÔRPFBLD, Troja u. Ilion (pi.) [K. Bethe]. Excellent. If E. Hreccia, ll^o
diretto dinastico nelle monarchie dei successori d^Alessandro Magno [L.Wenger].
Très instructif. HH •^ ocl. A. BiGBLMaik, Die lieteiligung der Christen ani
offentUchen Lehen in vorcoustautinischer Zeil [Ed. v. d. Goltz]. Conscien-
cieux et bien orienté. H R. Pighon, Lactance [P. Wendland]. Grands
éloges. W 10 OCt. H. WiLSON, D. luni luvenalis saturarum Hbri s éd. (L. 25
FriedlanderJ. Répond pleinement à son but. H F. Pichler, Ausiria romana
\ ). Important. H Gai institutionum commentarii qualtuor E. E. SSGKEL et B.
KuBLKR [P. KriigerJ. En progros sur l'éd. de Iluschke. y^ 17 oct. K. Krum-
BaCHER, Dos Problem der neugriech. Schriflsprache [Alb. ThumbJ. Epuise le
sujet. Ht 2'i oct. Harvard Studies in Classical Philologg. Vol. l'i. Greenough 30
mémorial volume (pL) [K. IlelmJ. Analyse et éloge des deux travaux de K.
E. Wbston et de J. C. Watson sur les illustrations des mss. de Térence.
Le 3' dû à W. W. FowLER et consacré à la 4° églogue de Virgile est moins
heureux. H T. Klpp, Geschichte der Quellen des riiin. liechts 2» éd. remaniée
[P. Kriiger]. Repose sur des connaissances étendues et donne nu aperçu 35
clair sur le développement et la tradition des sources. H K. Ronczewski,
GewiJlbeschmuck im rom. AUertum (pl.j |E. Petersen]. Beaucoup de bonnes
observations. ^1 M oct. W. Dittmar, Vêtus Testamentum in Novo 2' Part.
Briefe u. Apokalypse [E. NestleJ. Très soigné <v. R. d. R. 24, 3o, 18>. K
The Oxyrhgncus Papijri ni, éd. by B. P. Grenfbll and S. Hunt (pi.) [H. M
Reich]. D'un intérêt supérieur aux vol. précédents par la découverte d'un
mime en prose (farce) qui donne lieu à des développements du critique sur
l'histoire du mime. HH 7 nov. É't'ne Mithrasliturgie erl. v. A. DiETisRIGH |H.
Ilollzmann]. Matériaux d'une prodigieuse richesse, t- W. Capitaine, Die
Moral von Clemens v. Alexandrien [P. Wendland]. Beaucoup d'application : 46
il est fâcheux que G. ail ignoré l'ouvrage de de Faye sur Clément ; il lui
aurait rendu de bons services ; en outre le texte grec est parfois mal com-
pris. 1[ Ennianse poesis reliquiae it. rec. Joh. Vahlbn [F. Marxl. Porte le
témoignage de la maturité et de la prudence du vieillard, et se passe de
tout éloge : qqs réserves de détail. 1[1[ 14 nov. Fr. Paulsbn, Die hOheren 50
Schulen u. das Universitdlsstudium im XX y(i/ir/j.[Schy per). Chaudement recom-
mandé. \ P. Wendland, Chrtstenlhum u. Hellenismus in ihren lilterarischen
Beiiehungen [Ad. Deissmann]. Esquisse d'un important ouvrage, flf 21 nov.
p.. DE PHILOL. — Revue des Revues de 1903. XXVIII. — 3
34 1903. — ALLEMAGNE.
S.EiTHEM, Die gottlichen Zwillinge bei den Griechen [O.Keru]. Beaucoup d'ap
plication et de circonspection ; gardera une valeur durable au moins comme
collection de matériaux, ff 28 nov. J. Grill, Of'e persische Mysterienreligion
imriim Reich u. das Chrislentum [Fr. Gumont]. Exposé original et compétent
5 des récents travaux concr.rnant les mystères de Milhras.^ Historische Gram-
matik der latein. Spraclie hrsg. v. G. Landgraf, III, 1 [H. LattmannJ. En
dépit de défauts de composition l'exécution dans le détail est excellente. 1,
D. G. HbSSELING, Les mots marilimes empruntés par le grec aux lungttes
romanes [ ]. Important ouvrage, t Stauf von der March, Vôlker-Ideale. i,
10 Germanen u. Griechen |R. MughJ. Des exagérations. S. connaît mal l'éty-
mologie et la mythologie. If f Félix IIbttner, Ulustrierter Fûhrer durch, das
Provinsialmuseum z-u Trier (pi.) [E. KriigerJ. Très instructif. tH o déc. l'ia-
tonis opéra rec. Burnet. T. 3. Tretralogias 5-7 continens [H. DielsJ. La
recensiou constitue un pro},'rés incontestable sur les recensions anté-
15 rieures, l'émendation se distingue par l'omission de conjectures inutiles.
Les innovations du texte font preuve d'une connaissance solide, d'un
maniement prudent de la langue de Platon. Hf 12 déc. W. Windelband,
Lehrbuch der Geschiclite der Philosophie, 2'^ éd. [L. Busse]. Excellent.^ J. DiJRR,
Die zeitgeschiclitlichen Beziekungen in den Saliren Juioiafs [L. Eriedlânder].
20 Nullement convaincant. \ A. Kappelmacher, Studia Juvenalia [Id.].
Démontre à l'aide d'arguments très étranges des choses qui n'ont pas
besoin de démonstration, f Alf. Torp, Etruskische Monatsdaten |J. Krall].
Les résultats ne donnent aucune impression satisfaisante en dépit de la
grande sagacité et de l'heureux don de combinaison de T. H Joh. Nietzold,
25 Die Ehein Aegypten zur ptolemàisch-rôm. Zeit [Leop. Wenger]. Excellente diss.
d'un débutant. HI '9 ''éc. Heidelberger Professoren aus dem 19. Jahrhunderl
(Festschrift) [R. M. Meyer]. Le l^ vol. qui traite des sciences de l'esprit
est supérieur au 2^ consacré à la biographie. \ Th. Colardeau, Élude sur
Épictète [K. Praechter]. Bien qu'inférieur scientiTiquement aux travaux de
30 Bonhôfler, vient à son heure et mérite de trouver de nombreux lecteurs.
If John G. WlTSON, The relatioti of Ihe scene-headings to the miniatures iii ma-
nuscripts of Terence [Liudsay]. Démonstralioti bien conduite contre la théorie
de Schée au sujet de la parenté des familles y et 6 des mss. de Térence. If
R. Petersdorff, Germanen u. Griechen [Rud. Much]. Louable, malgré des
36 erreurs de linguistique et de préhistoire. If II. von Hollander, Ueber den
Animus in Recht des Befeitses der Rômer [A. V. Fuhr]. Nullement convaincant.
Henri Lebbgue.
Dissertationes philologicae Halenses. Vol. XV. Pars 2. De hymne
in Venerem homerico [II. Truebneri. 1. Nature de cet hymne qui est un
40 âyxwijitov en l'honneur d'Enée et de ses descendants; il se rapproche des
hymnes Alexandrins et montre pour ainsi dire la voie où plus tard
Gallimaque s'est engagé. Composition et divisions de l'hymne ; exemples
poétiques que suit le poète. 2, Comment il imite Homère et Hésiode,
exemples à l'appui. 3, Chants que le poète a le plus et le moins mis à
45 contribution, il cite surtout ceux qui sont les plus récents, mais paraît
avoir connu aussi ceux qui passent pour les plus anciens ; il se sert de
tous les chants d'Homère, sauf de p, ij/, w, il emprunte deux passages seu-
lement à i, u, ■/, et un à ç ; comment il procède avec les autres. De toute
façon il ne se montre jamais servile imitateur. W Pars 3. De tragicorum
50 poetarum graecorum canticis solutis [R. Ebeling]. Etudie successivement
dans Eschyle, Sophocle, Euripide, les séries de cantioa soluta dacty-
liques et anapestiques ; iambiques et trochaiques ; éoliques (ne se ren-
contrent ni dans Eschyle ni dans Sophocle) ; dochmiaques (étrangères à
GÔTTINGISCHE GELEHRTE ANZEIGEN. 35
Sophocle) ; enfin ce qu'il appelle cantica mixta. Nombreux exemples à
l'appui.
Hf Vol. XVI. Pars 2. Quaesliones crilicae in Platonis Laohetem [E. Tur-
ner]. Etudie le style du Lâches au commencement et à la fin, et montre
que Platon avait déjà commencé à observer les lois du rhythme dans ce 5
dialogue. Puis il étudie les fragments du Lacliés trouvés en Egypte et
publiés par Mahaffy, sept colonnes de trois cents lignes qui ne doivent pas
avoir été écrites plus de 50 ans après la mort de Platon, et dont la langue
doit être plus pure que celle des mss. de la Bodléienne, plus vieux de 13 s.,
il examine au point de vue du rhythme les leçons nouvelles qu'ils nous \q
transmettent, pour pouvoir appliquer les mêmes règles aux autres dia-
logues de P. Il passe ensuite aux passages qu'on a crus corrompus ou inter-
polés. K De Boeoliae titulorum dialecto [L- Sadie]. Dissertation de 109 p.
I, Quae communia sint dialecto Boeolicae cum Lesbia et Thessalica; 2, cum
lingua Graecorum occidentalium ; 3, De Boeotlci sermonis declinationibus 15
vocibusque et Aeolicis simul et occidenlalibus. 4, De propriis quibusdam
omnium antiquitus Graecorum servatis Boeotice ; 5, Quibus rébus a ceteris
Graecis Boeoti différant. X.
Gôttingische gelehrte Anzeigen. 163« année. Fr. L. Annaei Senecae
ivagoediae. Rec. R. Peiper et G. Kichter. Den. éd. G. Richter [F. Léo]. 20
N'est pas une recensio déflnitive, mais a de la valeur néanmoins. Etat dans
lequel nous sont venus les Phéniciennes et l'Hercule. If Aug. Giacosa, La
via d'Annihale dalla Spagna al Trasimeno. — P. AZAN, Annibal dans les
Alpes (pi.) [Osiander]. Concordant sur les points importants, bien que G. se
décide pour le Petit Saint-Bernhard et A. pour le Mont-Genis (Col du Cla- 25
pier). Le critique reconnaît la supériorité d'A et se prononce pour un point
un peu différent du Mont Cenis. ^^ fév. A.. Stahl, Palrislische Untersuchun-
gm [\. Der erste Brief des rom. Clemens. 2. Ignatius von Antiochien. 3. Der
« Ilirt » des Hermas) [Ad. Jiilicher]. Beaucoup d'application, mais S. fait
moins œuvre d'historien que de mystagogue. \ H. van Hbrwerdbn, Lexi- 30
con Grsecum suppletorium et dialecticum [Fr. Blass|. Indispensable, mais ne
doit pas être utilisé sans critique, n Avr. E. Meyer, Geschichle des Aller-
tums. T. 3. 4. 5. [E. von Stern]. Est le plus brillant témoignage de l'apogée
qu'ont su atteindre les recherches historiques au début du 20" siècle, f If Jn.
Sancli Ambrosii opéra. P. 4. Expositio evaiigelii secundum Lucan. Recc. G- et 35
II. SCHENKL [C. Weyman]. Ed. méritoire : répond aux exigences de la cri-
tique. *f Alf. ToRP, Elruskische Beitràge, 2» fasc. [P. ITorn]. Les rapproche-
ments avec l'indoeuropéen sont plutôt faits pour éveiller la défiance,
méritera néanmoins les remerciements des étruscologues, tant pour la
partie positive que pour la partie négative, flf Jlt. Syiani in Melaphysica 40
commenlaria éd. W. Kroll fK. Praechter]. Edition modèle. ^ Aetna,
a critical recension... by R. Ellis. [S. Sudhaus]. Travail très sérieux
qui mérite l'approbation, surtout ce qu'il dit concernant les mss. Néan-
moins la préférence donnée au Cantabrigiensis (G.) n'est pas justifiée, et
les conjectures d'E. sont pour la plupart manquées. ^ A. Dkissmann, Ein 45
Original-Dokument aus der Diocletianischen Christenverfolgung . Papyrus 713
des Br. Mus. hrsg. (pi.) [A. Dieterich]. Tout en louant la compétence et la
circonspection de l'éditeur, le critique conteste la justesse de quelques
conclusions ; à son tour il donne le texte et une trad. (en allemand). Hfl
Aoilt. Timotheos, Die Perser hrsg. V. U. Von WlLAMOWITZ-MÔLLBNDORPF (pi.) 60
[F. Blass]. Excellente éd. princeps, texte en général très heureusement
restitué, ni Sept. Oslpreuss. AUertiimer aus der Zeil der grossen Oràberfelder
nach Chrisii Ueburi zusammeugestellt v. Otto Tischler hrsg. v. Heinr. Kbmkb
36 1903. — ALLEMAGNE.
(pi.) [Almgren]. Ouvrage conçu sur une large base et Ihissé inachevé. L'édi-
teur mérite de grands éloges, t S. E. Curatulo, Die Kunst der Juno Lucina
in Rom [ Aschoff]. Travail préparatoire à un travail d'ensemble qui sera bien
accueilli des médecins. Ifl Oct. W. Dittbnbebgbr, Sylloge inscr. graecarum.
5 Vol. 1. [A. ■Wilhelm). Compte rendu très élogieux de cette 2» éd. 26 p.
d'additions et de remarques. 1[ Joh. Kirchner, Prosopographia Atiica,2vo\.
[A. Kôrte]. A droit à notre sincère reconnaissance. 8 p. d'additions. V
T. K. Gheyne and J. Sutherland Black, Encyclopaedia biblica. IV. Q.-Z.
[HoltzmannJ. Fin de cet ouvrage colossal lequel mérite tout éloge <Men-
10 tienne ici à cause des art. de géographie et d'histoire anciennes p. ex. les
Scythes>. tt Nov. J. Kabrst, Geschichte des hellenistischen Zeitallers 1 (Die
Grundlegung des Hellenismus) [.M. L. Stracli]. Très suggestif, abondant en
remarques liues. If II. DblbrûCK, Geschichte der Kriegskimsl im Bahmen der
politiscUen Geschichte. P. 2. 2' moitié [W. Erben]. De valeur durable, bien
15 que l'ouvrage soit moins une histoire de la guerre qu'un recueil de disser-
tations relatives à cette histoire. Ht Dec. E. Obbbhummbr, Die Insel Cypem
P. 1. — Id. Karte der Insel Cypem [H. v. Gaertringen]. Méritoire en tant
que riche collection de matériaux, f J. Kromayer, Anlike Schlachtfelder in
Griechenland. T. 1. (Von Epameinondas bis zum Ergreifen der Rômer) (pi.)
*0 |A. Bauer]. Instructif; constitue un progrès important dans un domaine
peu exploré. H Terentius. Codex Ambrosianus H. 75 inf pholotypice éd. Praef.
est E. Bethe (pi.) [F. Léo]. Contribuera beaucoup à faire mieux comprendre
les comédies de Térence. H- Lebkgue.
Hermès, t. XXXVIII. Fasc. 1 . H La première et la neuvième Eglogue de
25 Virgile |F. Léo]. Les explications actuelles dérivent d'un article de Bethe,
Rh. Mus. XLVII < R. d. r., XVII, IIS, 3 > et, en dernière analyse, des
scoliastes amis de l'allégorie. Il y a un certain fonds de réalité personnelle,
mais beaucoup moins qu'on n'a voulu le voir. Tilyre est un esclave, qui
possédait un petit bien (à titre précaire) dès avant l'affranchissement, qui
30 est récent ; comme tel, il était maître et esclave, vendait ses fromages et
achetait son bétail. Cf. Dig., XV, 1, 47, 6; 39; XLL 2, 24 ; XV, 1, 57, 2 ;
XXXIII, 7, 12, 3 : Seruus qui quasi colowis in agro est. Tilyre n'a pas besoin
d'une libéralité particulière ; Dig., XV, 1, 53 ; fr. Vatic. 261. Mais le «dieu»
l'a protégé de l'expulsion lors du partage des terres. Gela a eu lieu à Rome
35 quand Tityre y a été pour obtenir de son maître la liberté. Une certaine
obscurité mystérieuse enveloppe à dessein les vers 40-46. C'est là que Virg.
a placé l'expression de sa reconnaissance personnelle. Mais l'ensemble est
l'histoire d'un esclave qui est arrivé à la liberté dans sa vieillesse. Tityre
n'a rien de commun avec Virg. ; c'est un vieux paysan, comme celui du
40 Moretum. — Dans la 9° églogue, Mœi-is et Ménalque cultivent en commun
un petit bien. Mœris et Lycidas ont des caractères précis et opposés qui
ne doivent à Théocrite que des détails. Le chant est tout autre aussi que
dans les Thalysies. Ménalque est Virgile, mais ses traits personnels sont
laissés dans l'ombre. Son bien est menacé ou déjà perdu, mais il n'est pas
« question d'une expulsion personnelle. Il y a donc plus de détails propres à
Virgile ici. Mais cette églogue reste une églogue, librement conçue. H Une
élégie de Gallus [R. BiirgerJ. Essai de restitution d'après la dixième églo-
gue de Virgile. Lycoris i^est pas Gytheris. Traces de Gallus dans Properce,
I, 8 (cf. Ov., Am., Il, 11). t I-a séance du sénat, le 14 janv. 56 (Gic, Fam.,
M I, 2, 2) [W. Sternkopf). Les séances du sénat au mois de janv. o6. La lettre
de Cic. se rapporte à celle du 14. Lire § 2 : Perspiciebant enim... ituros,
quanquam aperte, < ut > Volcacio adsentirentur, multi rogabantur, atque
id, etc.. H OùXo-/ÙTai ;?. Stengel]. Contrairement à l'explication de Ziehen,
HERMES. 37
t. XXXVII < R. d. R., XXVII, 53, 29 >, c'est une cérémonie préparatoire
au sacrifice, destinée à attirer l'altention du dieu, et qui a pris un sens
purificatoire par suite de l'évolution religieuse. T Paralipomena sur Euclide
[.). L. Heibergi. De nouveaux matériaux, surtout des papyrus, permettent
de compléter l'édition critique des Kléments parue en 1883-1886. 1. Dans la 6
définition du cercle, r, xa),£ïTïi Tiepiçepeia est une très ancienne interpola-
tion. Etude du papyrus n. IX du Fayoum (Il'-lll' s.). La recension de
Théoii. 2. Interpolations plus considérables démontrées par la comparaison
avec le commentaire du mathématicien arabe Al Narizi (vers 900), traduit
en latin par Gérard de Crémone sous le nom d'Anarilius (éd. par.M. Curtze, lO
Leipzig, 1899) : les livres I-VII contiennent de longs extraits textuels du
commentaire d'IIérou cité sous son nom (Yriuus). 3. Mss mixtes sortis de
mss. de la recension de Théon influencés par le Vaticanus. H Clément,
Ti; à ijmyj\i.z'io; nÀoJiio; |Ed. Schwarlz]. Rapports des sources du texte : le
ms. de l'Ecurial, les citations d'Eusébe, les mss. d'extraits. Restitution de 15
la forme du texte pris comme thème (Marc, X, 29-SOj. Clément d'Alexan-
drie a adapté l'Evangile au stoïcisme, dont on reconnaît la terminologie et
les formules. Autres exemples tirés des autres ouvrages. Rapports avec
Zenon, Posidonius. H Stilicon et Alaric |Th. Moinmsen]. Les deux expédi-
tions iUyriennes, les invasions d'Alaric en Italie, situation de l'illyricum. M
Stilicon était plutôt un homme d'État pondéré qu'un général excellent. H
Le nouveau fragment des Fastes capitolins [Th. Mommsen]. Relatif aux
années 374/380, 422/332, 423/331, 424/330. Le collège de neuf tribuns mili-
taires pour la première date présente un chiffre inouï, qui est contredit
par Diodore et T. Live et repose sur une erreur du rédacteur des Fastes. 25
Notices des personnages nommés. If Fragments d'une liste de prêtres saliens
[Th. Mommsen]. Concerne en dernier lieu l'an 40 ap. J.-C, et pour quatre
noms, une création précédente, probablement l'an 37 ; cf. Suétone, Tib.
41. Notices des personnages nommés. If Les archontes du m' s. |J. Be-
lochj. Dioguète 264/3, Antipatros 263/2, Arrheneides 262/1 : le système de 30
Gomperz doit être écarté comme les objections de Kitchener. H La tradi-
tion du texte des Silves de Stace [Fr. VollmerJ. Krobn et Klolz ont établi
que le Matritensis est l'unique source du texte ; Engelmann croit au con-
traire que le ms. perdu doit être restitué d'après le Matritensis et les notes
de Politien (liber Gorsinianus), mais à tort. Les divergences entre les deux 3»
sources sont rares et insignifiantes. Politien a cru avoir en mains « exem-
plarquod ex Gallia Poggius Gallica scriptum manu in Italiam attulerat »,
C'est (lu'il avait sous les yeux inie copie, en écriture archaïsante du xv° s.
avec un en-tête analogue à celui-ci « Istum librum ex Gallia Poggius altu-
lil ». Mais cet cn-lête était une copie, comme le reste. — P. S. G. Wach- 40
smulh vient d'adopter les conclusions d'Engelmann et suppose que Pogge
a apporté le vieux ms. lui-même en Italie ; ses raisons n'ont pas besoin de
réfutation. K 'ExaTolpuYoi: [Br. Keil]. Dans l'inscr. de la Ghersonèse tauri-
que, Latyschew, Insc. Pout-Eux., IV, 80: abréviations de éxaTovx-wpiJYOî ;
d'où il faut conclure que le territoire était divisé eu parcelles rectangu- 45
laires ; cf. K. Neumann, Die Hellenen im Skythenlande, I, 403. UH
Mélanges . Le temps du Ttspi r?,; xaO' "Onr,pov pT;topixf,; [H. Schrader]. Pas
plus loi que loO-lbb ; cf. Syrianos II, p. 5S, 2 R. H Le nombre des prytaiies
rhoiiens [.s. Selivanov et F. Uiller von Gartringen]. Cinq, non six, d'après
Collilz-Bechtel, GDI, 3749, 90 suiv., un texte plus exact de SGDL 3790, et 50
ib. 3788. % Cratineum [W. Radtke]. Vers de Gratinus dans Pollux, VI, 68.
K lumentum fTh. Mommsen|. Ne contient pas la racine de iungo, mais
celle Oe iuuare ; cf. ad-iumentum : g ne tombe pas dans flgmenlum, etc.,
38 1903. — ALLEMAGNE.
ni dans teg(n)mcntum, mais dans fulmentum, où il est entre consonnes.
Le iouxmenla de l'insc. du Forum est encore à expliquer. % Deux inscrip-
tions athéniennes [A. Wilhelm]. Supplément à une lacune de l'inscr. de
l'Héltatompédon ; suppléments et conjectures sur l'ordonnance des mys-
5 lères d'Eleusis, GIA, 1, 1 ; IV, 1 p. 3. H Aemilius Probus [Gh. HuelsenJ. Un
certain nombre de noms nous sont conservés sur des blocs provenant du
podium du Golisée. Ce sont des noms de familles importantes. Les ins-
criptions sont de la même époque, postérieures an tremblement de terre de
443 et à la restauration de AVÔ pour les Vicennalia de Valentiuien III et
10 antérieures à Théodoric (G. I. L. VI, 32083-32263). On peut rétablir le nom
de Memmius Aemilius Probus, ancien préfet de la ville : c'est l'Aemilius
Probus qui a offert à Théodose II les extraits des Vies de Cornélius Nepos.
Au dessus, on lit le nom de Memmius Aemilius Trygelius, son parent,
qui alla avec Léon I au-devant d'Alaric en 452. H Sur Aristophane [C.
15 Robert). Oiseaux, 1700, lire : xal tpftiwTtoi PopYiou.
Fasc. 2. T Paralipomena sur Euclide [J.-L. Heiberg]. 2» article. 4. Rap-
ports des mss de la récension de Théon. b. Rapport de la rédaction de XI,
36-XII du Bononiensis b aux autres mss. K Les strophes énopliennes de
Pindare [0. Schroeder]. Anaclase et catalexe ; vers ioniques lourds et
*o légers, etc. Le diiambe et leditrochée dans les vers ioniques énopliens ont
leur origine dans un emploi rafliné des libertés admises ailleurs dans les
mesures ioniques au premier ou au dernier élément des dimèlres éno-
pliens (dactylo-épitrites). Analyse particulière et détaillée des strophes
énopliennes de Pindare; éteudue des strophes, péricopes et vers; succes-
25 sion des cola et des mètres. Observations sur Bacchylides. 1[ Une source
prosaïque de Virgile et sa transposition poétique [P. Jahn]. Il y a plus de
rapports entre Théophraste et Virgile qu'on ne l'a cru jusqu'Ici. Non seule-
ment il y a des points de contact isolés (G. 11, 3 ; II. plant., 1, 8, 4; Varron
1, 41, 5; — G. II, 437; II. pi. III, 15,5;— G. I, 256 ; H. pi. V, 1,1; Gato31,2),
30 mais de longs passages sont presque transcrits de l'Histoire des plantes et
forment une moitié du second livre des Géorgiques : II, 9-30 = H. pi. II, 1 ;
114-139 = H. pi. IV, 4-7, IX, 4; 265-.362 = III passim ; 440-447 = H. pi. V.
Ces emprunts ne sont pas limités au 2» livre des G. : 1,47, 63,36, 111, 193
correspondent à II. pi. III, 20,7 ; 20,2; IV, 5,1 ; VIII, 7,4 ; II, 4,2. Il y a d'ali-
se leurs eu un intermédiaire entre Virgile et Théophraste. \ 'EXaçi^sTixToç
[P. Wolters]. Lysias, contre Agoratos, 13, 19, mentionne Théocrile, lils
d'Elaphostiktos. Ce dernier nom est un sobriquet. La supposition de Dilten-
berger, Hermès XXXVII <R. d. r. XXVH, 53,30> n'est pas exacte. Le
tatouage était en honneur à l'époque classique en Grèce, et spécialement le
10 tatouage d'un cerf en Thrace. Ge qui était un ornement chez lui, devint
pour le père de Théocrite l'origine d'un surnom à Athènes. Un vase de
Munich, 777 de Jahn, représente des èXaçiio-TtxToi avec le tatouage sur la
jambe (notamment une femme thrace) ; autres ex. H Le théâtre d'automa-
tes de Héron [W. Schmidl]. N'avait pas seulement une portée théorique,
*5 comme l'a soutenu Olivier! <R. d. r., XXVI, 279,32>. Discussion du texte.
\ Deux listes d'instruments de chirurgie (II. Schoene). Dans le Laurentianus
grec LXXIV, 2 (ix* s.) et le ms. de Paris, B. N. Lat. 11219 (ix« s.). Compa-
raison des noms et rétablissement des formes originales. \ Les mss. des
Silves de Stace [A. EngelmannJ. Réponse à Vollmer, n» précédent. Le
50 Matritensis est une copie d'un ms. du xv s. comme le prouvent les confu-
sions de c et t, e et o, n et u, m et in. Les notes de Polilien sur 1, 2, 147 ;
IV, 3, 81 ; V, 3, 219, prouvent, surto\it la seconde, qu'il avait bleuie ms.
trouvé par Pogge sous les yeux. Vollmer s'est trompé souvent, soit eu
HERMES.
39
lisant mal les annotations, soit en confondant les diverses notes et en ne
tenant pas compte de la différence des encres. Les notes A proviennent de
C, sauf celles qui sont d'uue encre plus noire. Il est invraisemblable que
Polilion se soit si complètement mépris sur la nature qt l'origine de son ms.
Conirairemeut à une nouvelle interprétation donnée par Vollmer à V, 1, 5
Priscilla était plus vieille que son mari. 1[ Galieu, nep'i xpidew? xal 6uvà|iew;
(papui/.o.v (M. Wellraann|. Parties qui proviennent de Galien dans les
passasses parallèles du Dioscoride de C P.; comparaison de ce texte avec
les mss. de Galien. H ConiecUnea [F. Léo]. 1. Catulle, 93,7, lire : monu-
menla Calonis. — 2. Caelius dans Gic. Fam. VIIl, 3 : sed tanlisper meher- 10
cules non multum.*. subleuat. — 3. Hor., Od., 1, 20, 10 : tu dares unam ;
même emploi de dare : Sat. 11, 6,85; Ep. 11, 2,63; Var. r. r. III, 16,2. — 4.
Pétrone 82, v. 3 : omnia cenans qui timet. — 6. Val. FI., VIII, 7 : cri-
nemque gonasquo anle <su> per <st>anli <s> carpsit uestigia somni ;
39 : i am <mihi> non uUa requiro ; 62 : neque pauens ; 102 : senium 15
digère, cf. Giris, 248 et odia concoquere, etc. ; 168 : certe mecum omue. — 6.
Octavie, 9 : electus orbem prospère sacrum régis ; 611 : tilnlos destruit
memoris, déjà Grotius. — 7. Restitution de G. I. L., VI, 33674 (deux dis-
tiques). HH Mélanges. Sur Plularque [W. Dillenberger]. An uirtus doceri
possit, 3, p. 4'i0 B, écrire Xa^pio-j au lieu de Xapîou. K Le Corpus des Vies îo
de Plutarque [J. SchoeneJ. Reconstruction du Corpus de Pholius ordonné
d'après des considérations ciironologiques. If Sur les lettres de Gicéron
J. SchoeneJ. Fam. V, 5 repose sur deux rédactions, le brouillon et le
texte définitif. H Ms. des Philippiques [M. Manitius]. Le ms. de Dresde,
R 52 r, contient des fragments tirés d'anciennes reliures. Deux feuillets, 25
du xii" s., puisque con est écrit 0, contiennent Pliil. V, 3-7, 8-11 ; VII, 3-6,
7-10. Collation. If La Paralos Syrienne [J. Mesk]. Xén. d'Eph., III, 12. 1, lire
TtapiÀiov ou TtipaXov au lieu de Flapahiov ; cette désignation, «la Côte», se
trouve ailleurs : Ambroise, Luc IV, 43 ; B G II. 1870, p. 270 : Phasidis Aug
(usti) lib., proc. reg{ionis) parhal(iae). t Le nombre des prytanes de Rhodes 30
IF. lliller von Gaertringen]. Nouvelle preuve épigraphique.
n Fasc. 3. H Paralipomena d'Euclide fj. L. Ileibergj. 3« article. Supplé-
ments à la collation de Friedlein du ms. de Munich 427 pour le XIV» livre ;
aux scolies d'après le ms. de l'Escurial <I> III 5 (xi« s.) Citations d'Euclide
dans les commentateurs d'Arislote d'après l'ôdition de Berlin. Une traduc- 35
lion latine barbare d'Euclide d'après le ms. de Munich 2" 757 (x» s.) (frag-
ments dans l'édition Curtze d'Aiiarilius) ; son vocabulaire ; n'a aucun
soupçon de la grammaire grecque. Quelques observations sur Apollonius et
Sereuus. 1 La tradition <lu texte de l'Index Academicorum fW. Crônert].
Élude de l'eiat matériel du papyrus d'Ilerculanum 1021 : histoire, contenu, m
ordre des colonnes (le copiste a écrit sur des morceaux qui ont été réunis
eusuile par le colleur ; de là des erreurs de place; ces erreurs ont été
signalées postérieurement par une indication en haut), notes marginales,
écriture, lettres endommagées, corrections, |)onctualion (point en haut),
dessus et dessous, rétablissement du texte, orthographe, hiatus. Tâche is
qui reste à accomplir pour la bonne édition et la connaissance des papyrus.
H 'AvETtigaTta fA. Nikilsky]. GtG. Pel. I, 752, inscr. de Trézènes. C'est la
saisie en guise de représailles, littéralement la rupture des relations. La
cause de celte attitude était un différend territorial et une controverse sur
la pêche des thons dans une certaine région. If L'épisode des Gyclopes dans 50
l'Odyssée |D. Muelder]. Restitution d'une ancienne Cyclopie, développée
ensuite par le dernier rédacteur de l'Odyssée. L'épisode de Oùti; a été
ajouté. L'ancien poème se laisse parfaitement détacher : 231-244, 246-232,
40 1903. — ALLEMAGNE.
256-262, 269-270, 272-274, 277-283, 283-305, 318-328, 375-398, 413-435, 462-i66,
471-490; en tout, 140 vers. H Isée fTh. Thalheim]. Etude de nombreux
passages. T La tradition du texte des Silves de Stace [A. Klotz]. Réplique
à Engelmann. Le correcteur de M n'est autre que Pogge, comme le prouve
5 l'identité d'écriture avec le ms. de Madrid X 81, frère de M, qui est écrit
par Pogge, comme l'atteste la souscription. Discussion des divergences
relevées par Vollmer entre M et A. Les ligatures caractéristiques pour
« et » et « nt » dans les Silves ne se retrouvent pas dans Manilius, mais
dans Silius. Il y avait au moins deux copistes.
10 nu Fasc. 4. \ Observations sur la technique d'Antiphon [Aug. Reuter].
1. La structure de ses discours est celle que préconisant les rhéteurs et
que l'on peut restituer en comparant les indications du chorège, VI, 30,
avec Platon, Phèdre, 206 D : 1° Xoybç irepl ràv Ttpax^^vxMv, 2" (iap-up(«i, 3»
TexiJir,pia. 2. Les éléments du plaidoyer sont SiriyiTTtç, TEy.(x.T|piov, (r-j-fxptui; râv
16 liapTupiôiv, SixaioXoyta ; l'orateur vise moins le vrai que le plausible, f Contri-
butions à l'histoire du texte et à la critique des œuvres de Philon [L. Cohn].
Les mss. qui seront utilisés dans le IV» volume sont assez nombreux et
permettent d'établir un texte d'une certaine unité. Turnèbe a mal employé
ceux qu'il avait. Mangey est également peu sûr et peu attentif dans l'éta-
20 blissement du texte, bien qu'il ait eu à sa disposition plus de mss. que
Turnèbe ; mais ses corrections ont une grande valeur, à cause de sa grande
connaissance du style de Philon. Les éditions postérieures sont sans
valeur. Discussions de passages particuliers du De Abraharao, De Josepho,
De uila Mosis, De Decalogo. ^ Démosihènes, itspl oçôa/.iJiôw [M. Wellmauu].
26 C'est l'auteur du traité qui a servi de base à tous les. traités postérieurs
d'ophtalmologie eu Grèce, y compris Aetius d'Amida. C'était un hérophi-
lien, vivant à Alexandrie ou à Home, dans le courant du i»'' s. de l'ère
chrét. Il ne reste que des fragments do l'original, f BoCç ÊpSojio; [P. Stengel].
Proverbe cité par Suidas et d'autres, qui désignait à .\thènes un homme
30 stupide. Au sens propre, c'était un animal fabriqué avec de la pâte el q-n
était offert à la place d'un animal vivant. L'épiihète vient de ce que cet
animal de pâte comptait septième dans la liste des animaux qui pouvaient
être offerts eu sacritice : brebis, porc, chèvre, poulet, bœuf, oie. t Apollon
[U. von Wilamowitz-MoellendorffJ. Apollon n'est pas Grec. C'est le dieu
3s probablement des populations que les Grecs eurent à soumettre en Asie el
dans les Iles. Dans l'Iliade, il est le dieu des Troyens et des Lyciens, l'eu-
nemi des Achéens. Sa mère, Léto, est une déesse lycienne. Sa sœur,
Artémis, est grecque de nom et de cultis mais sous la divinité grecque,
on retrouve une divinité étrangère qui s'est glissée, l'Artémis barbare
40 d'Ëphèse el de Magnésie, de Marseille el de l'Aventin. Le pays où Apollon
a été conçu est la ville lycienne d'Araxa; son culte à Délos se donne pour
lycien. f Les sources de Plularque, nepi àopfTiaias [A. Schlemm]. Ce sont
des stoïciens, surtout Sénèque ei Philodème : arguments, expressions,
figures el formules. Etude par chapitres. U Les indications de sources pour
<5 Partheiiius et Antoninus Liberalis |E. Belhe]. Se trouvent dans les marges
du ms. d'Heidelberg 398 (ix" s.) ; elles proviennent des auteurs eux-mêmes,
non d'un troisième savant, comme l'avait cru Hercher. f L'origine du
monument d'Ancyre [C. Wilcken]. Ce n'est pas une œuvre exécutée en
trois parties en 12, 4 et 1 av. J.-G. (Kornemann); mais un tout conçu
so comme tel. Auguste travaille à la seconde partie avant l'an 4 av. J.-G.
Les trois parties ont été faites en même temps, f Eschyle, Oreslie [0.
Robert]. Ghoeph. 639, supprimer ôi«t; 1018 : vûv a'jTdS' aivù, vCv TtapoijiwïM
napdv; Eum., la lacune est après 1031. H De Prylanum Rhodiorum numéro
HISTORISCHES JAHRBUCH. 41
[M. HoUeaux]. GDI, 37W, mentionne des ôpxMTai, non des prytanes.
Paul Lejay.
Historisches Jahrbuch der GOrres-Gesellschaft. Vol. 23. Pas d'art,
do fond concernant l'anliquilé classique, l'' livr.* : f R. A. LiPSius et
M. Bonnet, Acta apostolorum apocrypha postG. Tischendortei. II, 2. Grands s
éloges. 1 W. WlDMANN, Die Echth.eil der Mahiirede Justins d. M. an die Hei-
den. Approfondi et lumineux ; qqs réserves. \ W. Gaul, Die Abfassung»-
veihàltnisse d. pseudoJustin. Cohortatio ad Graccos. Soutient qu'elle est apo-
cryphe, f G. BORNER, Verrjih Eitifluss bei d. Kirchenschriflslellern d. vor-
nikiinischen Période. Utile. K A. BigblmaIR, Die BetheHung d. Christen am 10
oeffentlichen Lehen in vorkonstantin. Zeil. Chaudement recommandé. H II.
Grbss.mann, Sludien su Euscbs Theophanie. C. Schmidt. Die allen Petrusakten
int Zusammenhnng d. apokryphen AposkUiteratur 7iebst einem neueiit deckten
Fragment unlersucht. Eloges du 1", analyse du 2'. t G. v. Hertling,
Der Unlcrgang der anliken KuUur. Augustin. ToUe, lege. f G. Callbwakbt, «»
Le cod. l'uldensis le meilleur ms. de i Apologelicum de Tertullien. Résumé, f
Catalogus cod. Latin. Bibl. reg. Monacensis I, 2" éd. améliorée. Très utile. H
V. GardthauSBN. Sommlungen u. Katalogue griech. mss. im Verein mil
Fachgenossen. Eloges. Hf 2« llvr. 0. Bardknhewer, Patrologia. I. Trad. ital-
de A. Mercati. Appréc. favorable. \ A. Pubch, Recherches sur le discours io
aux Grecs de Tatien suivies d'une traduction française du discourt avec notes.
Analyse. T H. IIoppe, Sgntax u. Stil d. TertuHian. Rendra service. ^ A. IIar-
NACK, Der pseudocyprian. Trakt<it de singularitate clericorum ein Werk d. dona-
lislichen Bisclw/'s Macrobiiis in Rom. — Die liypotyposen d. Theognost. — Der
gefàlschle Brief d. liischofs Theonas an der Oberkammerkcrn Lucian. Résumés 26
f R. PiCHON, Laclance. Etude sur le mouvement philosophique et religieux sous
le règne de Constantin. Analyse. H F. BOLL, Sphacra. ,'Ncue griech. Texte u.
Untersuchungen zur Oeschichte d. Sternbilder. Important, ouvre une voie nou-
velle. H II. Reich, Der Mimus. Intéressant, repose sur de vastes études. If
G. BoiSSIUR, Tacite. Eloges. H l'aulys Rcal-encyclopàdie u. s. w. hrsg v. 30
G. WissowA. Supplément, f» livr. Contribue à maintenir cet ouvrage au
niveau de la science. Hf 3° livr. F. Cumont, Die Mysterien des Mithra. Trad.
uU. de G. Gehrich. Gonclusions de l'introd. de l'ouvrage si important que
C. a publié sur les mystères de Milhra. f A. Dietbrich, Eine Mithraslitur-
gie erlaiitert. Ce document a été laissé de côté par Cumont, à tort d'après 35
D. H II. BOENIG, M. Minucii Felicis Octavius rec. et praef. Utile à côté des
conjectures trop arbitraires de la recension de Bahreus. H W. Capitaine,
Die Moral des Clemens von Alfxandrien. Travail plus approfondi et mieux
compris que celui d'Ernesli. H F. A. Winter, Ueber den Wert der direkten
und indit-ekten Uebevlieferung von Origvies Biichern contra Celsum. W. croit à 40
leur valeur. H J. Kopp, Ueher d. Verfasser des Bûches : De mortibus persecuto-
rum. Croit que c'est Lactance. ^. A. IIarnack, Einige Bemerkungen siim 5
B. d. Kircliengeschichle d. Eusebiits nach d. neuen Ausgabe von Hchwarti.
Résultat, f F N. FiNCK, Der Epiphanios von Cypern "ExOcffi? TtpwTo x),r,-
(Ttwv itaTpiap-/(5v ts xal lieiponoXiTôiv armenisch u. griech. Complète *!»
ce que nous avions d'Epiphane d'après un ms. du 13* s. If A. Steibh,
Untersuchungen xi die Echlheil der llymnen des Amhrosius. Approfondi. If
A. IIarnack, Augitstins Konfessionen. Rapport sur l'importance du livre
d'Augustin, f A. Stutzenburger, Der Ileptaleuch des galtischcn Dichlers Cy-
prianus. Prouve l'unité de l'Heptateuchum. f L. Bellanger, Le poème 50
d'Orienlius. Ed. critique avec étude philologique et littéraire et trad. fran-
1. Nous laissons de côté les ouvrages dont cette Kevue ue donne que les litres.
42 1903. — ALLEMAGNE.
çaise. ^ G. LosgaR, Studien su Alcimus Àvitus Gedichl. De spiritualis hxsloriae
gestis. Méritoire. ^E. RCck, Die Géographie u. Ethnographie des !\'at. Hist. des
Plinius im Aussuge des Robert von Ericlclnde. Très important pour la critique
du lexie de PI. Il R. FoRRSTEB, Libanii op. I, 1 Naliones 1-5 [C. W.J Ed.
* attendue depuis longtemp.». f B. Wubn"SCH, Jnamiis l.ydi de magiitratibus
populi Romani lib. 3. Livre très important pour les antiquités rom.\ V. ROSB,
Il andschriflenverzeichniase der K. Bibl. su Berlin. Bd . 13. Verseichnisse der
latein. Hss [P. G. Meierl. Fait faire un pas à cette vaste entreprise. HH
4Mivr. J.-II. Rendel, The Dinecuri in ihe Christian Icgends. Très intéressant, f
1" De CavaLIÈri, A'ofe agrografiche et Niiove note ngiografiche. G. MerCati,
Varia sacra. Analyse de ces livres intére.«sants. K E. Preusche.v, Origenes
Werke. IV. Der J ohanneskommentar . Eloges. \ R. Ho.MBUBG, Apocalypsis
Anastasiae ad 3 cod. auctorilixiem l'anormitani, Ambrosiani, Parisini.. . éd.
Grands éloges. ^ A. EngelbreGHT. Studien ii. den Lukaskommentar der Am-
15 brosius. Résume. If J. JakOb, Studien iu Chariton dem Erotiker . 1 [G. W.]
Ne connaît pas les papyrus nouveaux, t R. Fohster. Libanii op. rec. 1,2.
Orationes 6-/8 [id.] Résumé. % L. BbbGMÛLLER, Einige Bemerkungen 3ur
Latinitàt des Jordanes. H. HARTMANN, Untersuchungen iiber den Gebrauch der
Modi in der Historien des Prokop von Caesarea. Résumés. ^ Beitraege sur
iO Biicherktmde und Philologie. A. Willmanns... gewidmet. Contient entre
autre des études sur Josèphe, Clément d'Alexandrie, Gyriaque d'Ancone.
A. S.
Historische Zeitschrift, 1903. Vol. b'i. Pas d'art, de fond concernant
l'anliquilé classique. Livr. 1. E. Speck, Handehgeschichte des Altertums. 2-
26 Oie Griechen fR. PdhlmannJ. Compilation destinée au grand public, mais
qui n'atteint pas son but. \ P. Kostschau, Origenes Werke, 1 u. 2. Die
Schrift vom Martijrium, D. S BUeher g. Celsus. D. Schrift v. Gebet herausg.
E. Klostermann Id. 3. Jeremiahhomilien. Klageliederkommentar. Erktd-
rang d. Samuel-u. Kônigshiicher. v. DE SaNDB BakHUVZEN. D. Dialog d. Ada-
30 mantius n. tt,; ôî; Seôv ôsûfi; Tvio-Teta; [v. D.]. Font partie de la collec-
tion des Père.s de l'Eglise grecs i)ubliée par les soins de la K. Preuss. Aka-
demle d. Wissensch. Éloges avec quelques réserves pour le dernier. \^
-8 livr. Ed. Mbyer, Geschichte d. Altertums III, 1. IV. [R. v. Scala]. Très
grands éloges, f W. Windelband, Platon [J. Kaerst]. Excellente mono-
35 graphie. H El. Klbbs, Die Ersàhlang von Apollonius a. Tyrus. Eine gesclticht-
liche Unlersuchung iiber ihre latein. Urform u. ihre spàteren Bearbeilung [K. J.
Neumann]. Expo.se bien le développement de la légende et les rapports
des remaniements successifs (]u'elle a subie. 1I1[ 3" livr. G. Ferrkro, Gran-
de=3o e decadenzn di Homa [A. BauerJ. Ces deux premiers vol. vont jusqu'à
40 la mort de César ; malgré quelques réserves, ont droit à notre reconnais-
sance. H C. JuLLiAN, Vercingitorix [L.]. Bon ; quelques réserves. ^1[ Vol. 5b,
livr. 1. 0. ScunADUR. Realle.ricon d. indogerman. A((ec/umsfcuiide [L. Erhardt].
Excellent ouvrage, rendra de grands services au philologue et à l'histo-
rien. Hlî 28 livr. La civilisation bysantiue et la renaissance [C. Neumann].
46 Combat l'opinion généralement reçue que la renaissance est la mère de la
civilisation moderne. \ H. Petersdorf. Germanen u. Griechen. Uebereinstim-
mungen in ihrcr aeltesten Kultur im Anschluss an die Germanii des Tacilus u.
Homer [L. E.]. Pas grande valeur scientilique, mais intéressant, f J. G.
Tarvbr, Tiberius the tyrant [A. BauerJ. Des réserves à faire, mais n'est pas
10 sans valeur, f Detlki'SEN, Die Beschreibung Italicus in der Naluralis Historia
u. ihre Quellen [F. Cauer]. Éloges. %% 3" livr. L'empereur Auguste |Ed.
Meyer]. Dans ce mémoire de 47 p. lu au Congrès des historiens allemands
tenu à Heidelberg le 1S avril 1903, M. montre par l'exemple d'Auguste l'im-
INDOGERMANISCIIE F0R8CHUNGEN. 43
portance considérable que certaines personnalités peuvent prendre à un
moment donné sur la marche des événements, ce qui prouve combien ont
tort cens qui nient celte influence ou qui s'efforcent de l'amoindrir. ^
f J. BURCKHARDT-J. Oeri. Griech. KuUarr]eschichte III u. IV B. [G. Neumann].
Ces 2 vol. terminent cet ouvrage monumental dont l'importance est consi- 6
dérable. If P. Azan, Annibal dans les Alprs fK. Lelimann]. Travail sérieux,
mais dont les conclusions sont inadmissibles, t II. Dulbrijok, Geschichte
der Kriegskunst im Rahmen der polilischen Geschichte II, 2 [Bolochl. Ëloges,
mais des réserves. ^ P. Allard, Julien VApoatat (R. Asraus|. N'est pas
assez au courant de la littérature du sujet, mais pourra être complété et lo
méritera alors la reconnaissance de ceux-là mêmes qui ne partagent pas
les vues de l'auteur. A. S.
Indogermanische Forschungen T. XV. Kpoxô5t),oç [H. Diels]. La véri-
table orthographe, établie par Witicowslci, d'après les papyrus ptolémaïques,
est xpoxôSîXo;, non xpoxôSsiXo;. La glose d'IIésychlus, rr,v t-JX»iv, est une plai- \t
santerie tirée d'un poète comique. C'est le nom ion. du lézard (cf. Héro-
dote, II, 69). Il faut décomposer en xpdxii, « galet des plages», et ôpUo;,
«lumbricus, uerpus (cf. scol. Juvén. 2,93), digitus médius ». [K. Brugmann].
xpexûSiXoç parait uue forme plus ancienne pour *xpexuXo-ôptXo{ ; la forme
xpoxiXT) est antérieure à xpiixri ; xpoxôSiXo; a été refait d'après xpoxT]. ^ Les 20
noms latins en -îca, -Icus, Icius, -îx, etc. [W. OitoJ. Étude de ces mots et de
leurs dérivés. Les adjectifs latins sont souvent dérivés d'un féminin abs-
trait perdu, ainsi les adj. en -aneus d'abstraits en -ana (Levana, Praestana,
membrana, où na est un suffixe dérivatif sans signilicatlon spéciale). Les adj.
en -ïcius sont dérivés aussi d'abstraits en-îca quiont élargi un thème en ti ; 2«
cf. lecti-ca, urli-ca, capti-uus, etc. t Latin, prisus,pûtuset lesmots apparentés
[Fr.Stolz] Pususest le partie, en -lod'une rac. pôu-, engendrer,élargiepardh '<
cf. pubes de *pQdhes. C'est l'engendré. Pisinnus, pitinnus sont des onoma-
topées, comme pipare, tiitcoç. Pupa « bouton de la mamelle », d'où pupilla, est
aussi une onomatopée ; pupus en est tiré, f Vieil italique [K. Brugmaim). 30
1. Tum, quom ne sont pas des formes d'instrumental, mais des nom. ace.
sg. neutre, cf. les accus, de thèmes fém. tara, quam (clam, palam, perpe-
rain, bifariam) et primum, demum, iterum, etc. Mais ils sont italiques ;
»iod, *iod, quod sont primitifs en i. europ. Ce sont ces dernières formes
refaites d'après primum, secundum, etc., probablement dans les énuméra- 35
tions. Ceci explique l'adverbe tiré de is, qui Hotte entre im et em. Pro-
bablement il était employé adverbialement et a été refait sur tum, quom,
en im. Reste à savoir si on doit avoir ed, em, id, im ou la succession in-
verse. Cet im se trouve comme adverbe fixé dans un inter-im, comme
ea (d) dans inter-ea (d). Ex-lm se rapporte plutôt aux abverbes locaux du 40
type illim, encore inexpliqué. N'éologismes d'après im, intérim : enim (à
côté de einom, Buenos), olim. — 2. Osque et ombrien an privatif et an pré-
positionnel (lat. in). — 3. Verbes osques en t-. On peut se demander si
les verbes latins en -âsso (indicasso) ne sont pas venus de primitifs en
*-âlso, comparables aux verbes nombreux par *-ato en osque et en sabel- ♦'
lien. Les verbes en -êsso, -îsso, sont analogiques; mais lacesso, facesso,
capesso, petesso, *quaisso (quaeso) reposent sur -ts- primitif. — A. Péli-
guien ecuf. Repose sur un temps où cubi existait ; ubi, uter sont le résul-
tat d'une mauvaise division de ne-cubi, ne-cuter. — 5. Osque en eituas. —
6. Osque verehias et verehasiùi. If Contributions à i'étymologie grecque, 50
germanique et slave [K. Brugmann). 1. 'EviauTic, deiviaOïo, reposer; « temps
du repos»; le moment qui sépare deux années solaires; x 469 : nouvel au.
— 2. Hom. aïa = lat. auia, grand'mère. '— 3. Keprosiéw, xepPoXéw, !ix£p3oXo{.
44 1903. — ALLEMAGNE.
(Txépayoî, se rattachent à une racine (s) ker- (xeîpw, v. h. a. sceran). ^ Re-
cherches étymologiques [Max Niedermannl. A. Noms d'instruments. 1. Lat.
furca, furcula, lith. zirklès, a^aXi;, irxaXi?. 2. a-xev30).r,, prus. scrundus. 3.
Lat. marcus, martulus, martellus, v. si. mlalû, lat. malleus. — B. Noms
5 d'arbres. 1. Lat. sorbus = *sordhos, «rouge»; fuluus, lith. dùlsvas. H La
flnale-por dans Gaipor, Lucipor, etc. [A. Zimmermana]. Influence de noms
thraces comme KeTpcTtops;, Mucaporis, Auluporis. U Contributions étymolo-
giques. [A. Zimmermann], 1. Villa, petite cabane tressée; rac. vi (uiere,
uittis, etc.) — 2. Aulumare : de aulem. — 3. La finale -aster, t La flexion
JO du présent en grec et eu germanique [K. Brugmann]. "A-^in, ayei, ôiôoii;
sont tirés des impératifs â'yEi, St'ôoi; cf. wcsi sur des vases, a^Ei dans Pin-
dare, 8i8oî. Il y a aussi en germanique des impératifs à diphlhongue en -i.
IT N» 3-4. La contraction des voyelles en ionien-attique [K. Eulenburg].
Groupes de deux et de trois voyelles en attique, le nouvel ionien, l'ionien
15 épique, abrègement et raétathésc en ionien-attique. Homère écrivait en
ionien et connaissait les contractions. <Art. de 80 pas;es>. f L'ancienne
géographie politique des peuples non classiques de l'Europe [G. Schlitte].
Réduction en théorèmes <l!5 pages>.1I1f Anzeiger fiir indogermanische
Sprach u. Altertumkunde. Bibliographie de l'année l'.)01 ; (.'es années lyol
20 et iy02 pour l'iranien et le grec, f Les études Je grec moyen et moderne en
1896-1902 [A. ïhumb]. Fin. 1| La section indo-européenne à la 'iT assemblée
des philologues allemands à Halle. T Comptes-rendus bibliographiques.
P. L.
Jahrbuch des k. deutschen archaeologischen Instituts. Vol. 18,
Î5 !'■'' livr. Arc de triomphe d'Auguste [F. Studniczka]. D'après l'inscr. qu'on
lit sur l'attique, il fut élevé en l'honneur d'Auguste en 8/9 av. J.-C. par
Cottius et les 14 civilates dont il n'était plus le roi, comme son père Donnus,
mais le praefectus. S. l'étudié en détail (1 pi , 9 fig.)] I. La frise ; explica-
tion, lu côté Ouest représente l'admission de Cottius et des siens "in socie-
30 tatem romanam"; le côté Est est presque entièrement détruit; sur lescôlés
longs Sud et Nord sont figurés les suovetaurilia; particularités de chacun
de ces côtés. II. Style de cette frise qui a 0" 60 de hauteur : a, l'auteur ou
les auteurs présumés; b, barbarie et style; c, composition; d, figures
hnmaines; e, plantes destinées à remplir les vides; f, influence de Mar-
35 seille ou de l'Italie stiptentrionale. 1[ Sur les statues de Dèmoslhène.
|P. Ilarlwigj. C'est à tort qu'on a placé un rouleau daiis les mains des deux
statues en marbre, plus grandes que nature, de Braccio Nuovo et de Knole
Park qui sont la copie de la statue de Polyclète élevée sur l'Agora d'A-
thènes en 280 av. J.-G. (6 flg.). Un fragment de mains trouvé dans le jardin
W Biirberini, qui appartenait à une troisième réplique de la statue de Polyclète,
montre que ces statues avaient les mains jointes et les doigts entrelacés
(Plut. Dém. 21). On a trouvé également un pied de cette troisième statue
avec sandales, d'un travail plus soigné que les mains. % Protogènes [J. Six].
Brakmann a montré que dans Fronton I, 1 (Ed. Naber, p. 113) toute une
4D ligne avait été omise par Mai, ou lit "aut Protogenen venera" qu'il cor-
rige en "aut Protogenen tenera'', ce qui caractérise bien le talent de Proto-
gènes et la tendance de l'école de Rhodes et des sculpteurs de Pergame. HH
mi 2= livr. Le mythe d'Io |R. EngelmannJ. Étude de ce mythe (10 Ug.) et
des transformations qu'il a subies d'après les monuments Ugurés. Liste de
lio toutes les représentations antiques qui en sont connues (30 w^} avec les
indications nécessaires. J usqu'en 470 lo est représentée comme une génisse ;
après le Prométhée d'Eschyle elle devient la poJxepw? naptiévo; ; entre ces
deux dates on la voit sur un vase de Boston sous la forme d'une génisse
JAHRBUCH DES K. DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 45
avec nne irpoTOfi/) humaine. Il faut admettre à cause de la ressemblance
avec risis égyptienne que déjà avant Eschyle lo avait la forme humaine,
mais les changements dans la manière de la représenter ;ont été amenés
par la tragédie, qui en introduisant lo sur la scène et en lui donnant la
parole a dû nécessairement remplacer la génisse par une jeune femme avec i
des cornes, t Rituel des sacrifices grecs. AipsirOai et xaTao-tpiïiïiv |1I. v. Frilze].
Lorsqu'on faisait un sacrifice aux dieux Chlhoniens et aux morts on laissait
la victime sur la terre ; au contraire on la soulevait de manière à ce qu'elle
ne pût plus toucher le sol si l'on faisait un sacrifice aux Olympiens (13 flg ).
C'est ce que rendent les expressions v.ctzxazpérftn et aïpedOïi. ^ Statue d'un |u
conducteur de char romain au Vatican [Schône]. L'usage d'enserrer la poi-
trine des agitatores romains par des cordes tordues très serré, qui faisaient
le tour du corps jusqu'aux hanches, comme on le voit dans la statue de la
Sala délia biga du Vatican (flg.) venait du besoin de protéger le thorax
et la colonne vertébrale contre tous les chocs possibles. Ces bandes ne ">
sont pas, comme le croyait Ilelbig, les rênes que l'agitor tenait enrou-
lées autour du corps jusqu'au moment où il harnachait ses chevaux. On
voit dans le Cod. Laurent, gr. 74,7 une illustration qui peut servir à expli-
quer cette statue. H* 3" livr. Le temple d'Auguste à Philae [L. Borçhardt].
Par suite de l'inondation qui a recouvert en 1902 l'Ile de Philae, certains m
édifices, parmi lesquels le temple d'Auguste, peuvent être considérés
comme perdus. B. publie le résultat des fouilles qu'il a faites en 1893 sur
l'emplacement de ce temple (3 pi., 23 flg.). Liste des fragments d'architec-
ture qu'il a retrouvés. H Reliefs en marbre de Berlin [R. v. SchneiderJ. Ils
appartiennent sans doute à une même frise ; le premier représente cinq per- ^6
sonnages, c'est peut-être l'enléveraenl des Leucippides par les Dioscures ;
sur un second on voit deux hommes assis sur des rochers, dans l'attitude
de penseurs, et sur un troisième deux hommes debout ; ces cinq person-
nages appartiennent peut-être au repas de noce. Autre fragment analogue
de Catajo provenant peut-être de la même frise, mais représentant un autre 3"
sujet. K Illustrations de Térence [E. Bethe]. Importance des illustrations
de qqs ms. à images do Térence pour la compréhension du texte et la solu-
tion de certains problèmes relatifs au théâtre. Se servant du Vat. 3868 (C),
du Par. 78P9 (P), de l'Oxon. Bodl. Aucl. F. 2.13 (O) et de l'Ambros. H, 73
inf. (F), B. étudie Heauton 11,4 —381-409; Eun. IV, 7 = 771-813. Il traite 35
ensuite des scènes d'intérieur qui se jouaient dans le vestibulum : de la
porte du vestibulum et du vestibulum = TtpoOJpov, et montre ce qu'il faut
entendre parce terme. HU 4olivr. Stèle funéraire grecque [W. Amelung].
Original en marbre pentélique ;! pi. et llg.) retrouvé en 1902, d'une stèle
funéraire dessinée entre 1572 et 1379 à Rome par le sculpteur Pierre-Jacques iO
de Reims. On y voit un athlète debout en face d'un esclave plus petit qui
tient d'une main un aryballe et de l'autre une strigile. C'est un travail de
l'époque d'Auguste, copié d'après un modèle attique du v« s. ^ Rituel des
sacrifices grecs [Stengel). Combat les conclusions de v. Fritze <cf. supra>.
Le contraire de y.aTaG"rp£ïstv est ivauipiçsiv ou, quand il s'agit de bœufs, tK
oïpea6«i : xataa-cpl^iEtv signifie tourner la tête en bas, àvadTpéjEiv et ses syno-
nymes tourner en haut. Ni l'une ni l'autre de ces expressions ne se rap-
porte à la position du corps de la victime pendant le sacrifice. K Vases
atliques avec des zones d'animaux |M. P. Nilssonl. Ëtude (I pi., 14 Dg.)
sur ces vases qu'on appelle aussi vases de Vurva et qui ont ceci de parti- so
culier qu'ils sont décorés sinon exclusivement du moins presque unique-
ment de larges bandes d'animaux. Autres vases semblables.
\\ Chaque livraison de cette revue contient en outre sous le titre de
46 1903. — ALLEMAGNE.
Archaeologischer Anzeiger un supplément. 1™ livr. (R. Ilerzog]. Rap-
port sommaire sur l'expédition archéologique dans l'île de Cos en 1902 (suite).
Découverte du temple in antis d'Asklepios, dégagement de la terrasse sur
laquelle il était situé : autre sanctuaire plus ancien où se passe le 4^ mîme
5 d'IIérondas. Autres temples. Inscr. diverses dont une de 221/-2t9 av. J.-C.
qui nous donne une lettre des Knossiens de Crète, en dialecte crétois,
montrant l'importance dont le sanctuaire et l'école de médecine jouissaient
encore au iiii^ s. av. J.-C. à l'étranger. If De r.\frique française [E. Petersen].
Résumé des découvertes dans différentes villes (16 p.). ^ Acquisitions des
\0 collections d'antiquités en Allemagne. Berlin [C. Watzinger. Sculptures en
ronde bosse. 16 n»», flg. et. description. Reliefs. 17 n»», dont 12 funéraires.
Inscr., 6 n"». ^ C. r. des séances de la Berl. Archaeol. Gesellseh. 1903.
Janv. Communications diverses. Corssen montre que le premier groupe des
tyrannicides fut érigé à Athènes probablement en iSl. Hiller v. Gaertringea
1" parle d'une inscr. trouvée à Rome, nommant le chef de la flotte rhodienne
sous M. Antoniuspraetoret A. Gabinius. Fouilles danoises à Lindos. Wila-
mowitz combat les conclusions de Dôrpfeld dans les Mélanges Perrot, qui
fait de Leucade l'Ithaque homérique. Févr. Schône parle d'un agitator du
Vatican <cf. supra>. Vollgraff des fouilles d'Argos sur l'Aspis et aux pieds
20 de cette colline. Schmidt sur Troie et Mycènes. U Jour des archéologues à
Princeton. Titres des ,31 mémoires qui ont été discutés, fl 2» livr. Rapport
annuel sur les travaux de l'Institut archéol. allemand, f Découvertes
archéologiques en 1902. Rapports de 37 p. avec 13 fig. t Rapport sur les
travaux de la Reichsiimeskommission en 1902 [Fabricius]. ^ G. r. des
26 séances de la Berl. Archaeol. Gesellsch. Mai. Hiller v. Gaertringen rap-
porte sur l'ouvrage de Blinkenbbrg et Kinch. Exploration Archeol. de
Rhodes {fondation Carlsberg). Janke sur la topographie du champ de
bataille d'Issus. Traeger lit des notices archéologiques sur l'Albanie
et la Macédoine. Wilamowitz parle de l'Apothéose d'Homère, relief de
HO la basse époque hellénistique. Juin. Graef rapporte sur le vol. 2^ de
Hiller v. Gaertringen Thera traitant des tombeaux de Thera et dû à
H. Draoendorff. Herlich des prédictions sibyllines sur l'éruption du
Vésuve de 79. Assmann sur la a-/E8îa d'Ulysse. Watzinger montre que le
relief d'Archelaos de Priène est de l'école de Rhodes, t I/enseignement
35 des gymnases et l'archéologie. ^^ 3" livr. Antiques dans les collections par-
ticulières en Angleterre [ConzeJ. Exposition au Burlington Fine Arts
Club. Indication de quelques objets rares. Antiquités gréi:o-rom. au musée
du Caire [v. Bissing). Bronzes [5 fig.]. Ustensiles : statuettes, f Acquisi-
tions du Louvre en 1902 [Héron de Villefosse etMichon]. Marbres et pierres.
40 Bronzes. Métaux précieux et gemmes. Verrerie. Objets divers. If Acquisi-
tions de l'Ashmolean Muséum à Oxford [A. J. Evans]. Département égyp-
tien : Grec et préhistorique, f Muséum of Fine Arts à Boston, acquisitions.
tt A^livr. Ara pacis Auguslae [E. Petersen]. Résultat des fouilles. ^ Rap-
port sommaire sur l'expédition dans l'île de Cos en 1903 [Herzog], suite.
46 Continuation des fouilles autour de l'Asklepieion. ^ Le 46« congrès des phi-
lologues et pédagogues allemands à Halle a/S [B. Graefj. Rapport de Pick
sur l'archéologie et la numismatique; de Hiller v. Gaertringen sur les
nouveaux plans de Thera de Wilski ; de Noack sur les palais de Cnossos et
de Phaistos ; de Bethe sur les fouilles de Troie et la critique homérique : de
50 Grenfell sur la seconde trouvaille d'Oxyrhynchos ; de Graef sur les amphores
panathénaïques décernées en prix ; de Sauer sur la réunion des dieux au
Trésor des Cnidiens ; de Zahn sur les photographies de vases peints ; de
Hiilsen sur les fouilles du Forum Romanum ; de Sauer sur l'Apothéose
jahrbOcher fOr class. philologie, suppl. bd. 47
d'Homère d'Archelaos ; de Kern sur la Thessalie et l'histoire de la Grèce. ^
G. T. des séancjs de la Berl. Archaeol. Gesellsch. Nov. Diels rapporte sur
un voyage fait â Delpiies avec •;• l'rotis. Conze lit l'opuscule de Zech
Les fouilles de Peigame et Sclirdder rapporte sur une slèle d'Amyclée actuelle-
nieut à Sparte avec inscr. votive à Apollon. Décembre. Fête de Winckel- 5
manu. Programme do Watzinger sur le relief d'Archelaos de Priène.
Schrammen parle de la reconstruction du grand autel de Pergame par
t Bohn. Thiersch d'un tombeau et d'inscr. du sud de la Palestine de
200 av. J.-C. f Acquisitions du Br. Muséum en 1902. HK Chaque livr. de ce
supplément contient en outre un court bulletin de l'Inst. arch. Allemand lo
et la liste de tous les ouvrages et articles de revues traitant d'archéologie
parus en 1902 en Allemagne et à l'étranger. Xs.
Jahrbuch ueber die Fortschritte der Mathematik, T. XXXII,
1903 (pour 1901). Courts c. r. des ouvrages suivants : P. ïannbry, Le
philosophe Aganis est-il identique à Geminus ? [E]. Enestrom , Congrès K
international d'Jtistoire des sciences à Paris 1900 [E) ; (>\NTOR, Sur l'histo-
riographie des mathcmaliques [ïn| ; EnestroM, Uber literarische und wis-
senschaftl. Geschichtschreibung auf d. Gebiete d. Mathematik [E]; HULTSCH,
iVeite lieilrdge lur àgijplischen Teilungsrechnimg |EJ ; Cantor, Origines du cal-
cul infinitésimal (Tn] ; W. Schmidt, Zur Geschichte der Isoperimetrie im Aller- 20
tum [E] ; BÛRK, Die Aparstamba-Sulha-Sutra hrsg. ubers. u. mit einer Ein-
leitung versehea ; JaglaRZ, lleron von Alexandria und sein Problem uber den
Dreiecksinhalt f?j ; A. Sturm, Ueber den Ursprung der Denennung ''Radius"
fur Halbmesser [E] ; W. SCHMiDT, Physikalisches und Technisches bei Philon
von Bxjiam (EJ ; BoLL, Die Sternkataloge des Hipparch und des Ptolemaios [E] ; 26
BJoR^iBO, Ifat Menelaos aus Alexandria tinen Fixsternkatalog verfassl'! [K] ;
A. MiJLLBR, Unrte gnomonica e la Sacra Scrinura [TnJ ;GlNZEL, Zur Geschichte
d. Astronomie d. Griechen (M; ; F. MuLLBR, Ueber die mathemal. Termino-
logie. Eine historisch-linguistische Skiize[E] ; Simon, Euklid und d. sechs pla-
nimetrischen BiJcher [Mi] ; HULTSCH, Die Sehnenlafeln d. griech. Astronomen [M] ; 30
Les autres ouvrages indiqués ne concernent pas l'antiquité grecque ou la-
tine. A. A. liJÔRNBO.
Jahrbùcher fiir Classiache Philologie. 28ter Suppl. -Band, 1903.
I'» livr. De Apulei clausularum compositione et arte quaestioues criticae
[A. Kirchhoff]. Dans ce mémoire de o6 p. K. étudie les différents styles 35
d'Apulée dans ses divers écrits et montre surtout en quoi le style des
Métamorphoses diUère de celui de ses autres ouvrages. H De nomine verbali
latino quaest. grammaticae [Th. Boegel]. Quid grammalici veteres de
iiominibus verbalibus docueriut. I, De nominibus verbi syntaxin arripien-
tibus. 11, Enumeraiitur verbalia suo loco ex verborum contextu nata Plau- 40
tina et 'l'erentiana. III, Verbalia facta post Plautum et Terentium. f La
tendance de l'Orator de Cicéron [S. .Schlittenbauer]. On a souvent répété
que Gicéron s'était proposé dans l'Orator de définir le type idéal de l'ora-
teur parfait, mais il ne pouvait ni ne voulait déflnir un type idéal objec-
tif ; il ne le pouvait pas, parce qu'au milieu des luttes des partis littéraires a
il ne pouvait trouver le repos et le sang-froid nécessaires pour le tracer, il
ne le voulait pas, parce que il aurait dû donner à un tel idéal du bien
des perfections qui ue se trouvaient pas dans ses discours à lui. C'est donc
un idéal « subjectif » qu'il a défini, et l'Orator est un traité à tendance
dirigé contre les adversaires de l'éloquence ciceronienne et surtout contre 80
les Néo-Attiques et ceux des grammairiens qui étaient leurs alliés. Gic.
veut d'une part réfuter ses adversaires littéraires et mettre en pleine
lumière ses qualités personnelles d'orateur, d'autre part détacher Brutus du
48 1904. — ALLEMAGNE.
parti des Néo-Atliques et le gagner à ses vues; voilà le double but de
rOralor. K De versuum lyricorum incisionibus quaesl. selectae [W. Doer-
mann]. Dans ce mémoire de lo6 p. D. vent montrer quelle grande impor-
tance dans les mètres lyriques ont eue les terminaisons des mots. De
5 flguris melra lerminanlibus. De dimetris iambicis. De solutionibus metra
terminanlibus. De formis iambici melri earumque inter se ralionibus. a,
de crelica forma : b, de bacchiaca forma. De incisionibus in iambico génère
observatis. a, de incisionibus inter singula metra. b, de ordinibus iambicis
in versibus conjunclis. c, de caesuralongioribus ordinibus iambicis injecta.
10 d, de incisionibus inter singula iambica melra et alienos numéros obser-
vatis. De ordine Heiziano. UU 2" livr. De Joannis Siobaei excerptis Plato-
nicis de Phaedone [E. Bickel]. Etudie tous les passages du Phédou qui
sont cités par Slobée pour déterminer à quelle source ils ont été puisés et
pour faire l'histoire du texte de Platon, f De Graecorum precalionibus
15 quaest [G. Ausfeld]. Gherche à déterminer de quelles sources proviennent les
formes rituelles des prières chez les anciens et comment elles se sont déve-
loppées et montre comment les notions et les idées des Grecs se sont dégagées
peu à peu des rudiments naturels pour arriver à ces conceptions plus pures
du V* et iv s. If Recherches sur l'authenticité des Hymnes de St Ambroise
M [A. SteierJ. Prenant comme point de départ l'ouvrage capital de Biraghi,
Inni sinceri e carmi di S. Ambrogio, S. étudie à nouveau la question. 11
divise les hymnes en deux groupes : A, comprenant les 4 hymnes dont
l'aulhenticité est universellement admise ; B, comprenant les 14 autres:
il compare la langue de chacune d'elles à la prose d'A. puis les étudie au
25 point de vue de la métrique, de l'emploi de la rime et de l'allitération.
Outre les 4 du groupe A, 12 du groupe B sont authentiques; deux « amore
Christi nobilis » et « aelerna Ghrisli munera » sont douteux, les n»» 14 à 18
sont apocryphes. Texte des hymnes: remarques de critique de textes. \
Quaestiones rhetoricae selectae [L. Schellingj. 1. De Géorgie Mono; 2. De
30 Syriani arte rethorica ; 3. De Euslathio;4. De ceteris rhetoribus quorum
mentio apnd Georgium occurrit, en tout onze. Mém. de 116 p. XX.
Jahresberichte des philologischen Vereins zu Berlin, XXIX, 1903.
1. Ti te-Li ve. (H. J. Millier]. I. Editions : F. Lutkrbacher, T. Livii a.
u. c. l. XXI 7'" Aufl. Le commentaire et l'introd. sont mis au courant, et le
35 texte offre quatre leçons nouvelles. K A. ZmG^Vih^,T. Livia.u.cl. XXl-XXV
[éd. min., III) Le texte de plusieurs passages a été modifié ; deux cartes
commodes. H Id., T. Livi a. u. c. l. XXXXIII [éd. maj., VU, 5). Collation
nouvelle du ms. de Vienne ; apparat critique développé. K Id., Zum 43.
Bûche des Livius. Étude critique des fautes du Vindobonensis, et des leçons
40 qu'elles suggèrent. Discussion de plusieurs passages, f H. Contribu-
tions à la critique et à l'interprétation du texte, a) articles:
R. NovÀK, Varia (Ceské muséum lilologické, VII). Au début, 3 passages de
Tite-Live (1, 43, 11 ; i, 33, 2 ; 4'i, 40, 8) examinés. H Id., Liviana (Ibid, VIII)
Etude approfondie de plusieurs passages, t W. Heraeos (Ws. f. kl. Phil.
45 I90i.'). Zingerle, dans son éd. critique du livre 42, doit beaucoup aux sa-
vantes Emendatiunculae Livianae de 'Wesenberg. t -■ Iîi"i;> TpaiitiaTixà
('Aerjvâ 1902). Exemples d'oratio obliqua dans César, Tite-Live et Tacite. H
Id., De locis quibusdam Livianis quaestiones criiicae (Ibid.). Corrections, sou-
vent malheureuses, proposées dans sept passages. H b) passim : H. d'Arbois
60 DE JuBAiNviLLE (corrections à 3, 34, 2 et 8 dans : Principaux auteurs de
l'antiquité à consulter). ^ G. Grasso (BoU. di lilol. class. 1902 : propose
Arpanis dans 22, 13, 1). K III. Langue et style, sources, etc. Con-
wby-Waltebs (Cambridge Phil. soc. 1902). C. reconnaît dans le Mediceus
.lAHHESBERICHTE DKS PHILOLOGISCHEN VEREINS 7.V BEKLIN. i9
trois mains différentes, mais de même valeur. W. compare l'Harleiauiis au
I.eidensis, qui est beaucoup plus fautif. T E. v. W'ôlfflin (Archiv. f. lat.
Lex. u. Gr. XIII). Le texte de Florus ne serait pasua abrégé de Tite-Live,
luais l'une de ses sources, t H. Kuhlmann, De velerum historicori'.m in Augus-
tini de civitate dei libro primo, allero, tertio vestigiis, à rencontre de Ay, K. 5
croit qu'Augustin a utilisé directement le texte de Tite-Live, dans les pas-
sages en litige. If Encore l'itinéraire d'Hanuibal. 1^V. Osiander] Polémique
pour appuyer sa théorie du Monl-Cenis.
2. Horace ill. P.uhl.; I. Editions : 1'. Rasi, Le Odi e gliEpodidi Q.Orazio
l-'lacco. Bonne pour les classes et utile à consulter. ^U. Traductions ail. lo
If 111. Articles et mémoires: II. Lccas, liecusatio. Intéressant, mais
parfois contestable. % V. GuSTaFSSON, lloralii bref om ihaldekonsten. Les
adnotationes ad artem Iloratii criticae, qui sont jointes à ce mémoire, sont
utiles à consulter. K W. Vollbbecht, Miicenas. Très recoinmandable. 1[
I.eon J. RiCHARDSON, On thc form of llonjces lesser Asclepiads (Amer, .lourn . <5
of Phil. 1901). Etude métrique des 509 petits asclépiades qu'on trouve dans
Horace ; statistiques intéressantes. K L. Zhnoni, Per un verso di Orasio.
Note critique pour défendre, avec les arguments connus, Od. IV 8, 17. % 0.
KamMBL, Die Satiren des lloraz im Liclite des modernen itdlietiisclien Lebens.
Grenzb. 1901). Intéressant. 1 G. II. I.ochner, Nugae (Bl. f. d. GSW. 1901). 20
Deux passages des Sat. (I 9, 29 et 71) rapprochés de Goethe et Ilebbel. H H.
JurENKA, Die Metrik des lloraz und deren griecli. Vorbilder. (Ztsclir. f. d.
osterr. Gymn. 1901). Résultats souvent douteux. 1[ P. S-iôbeck, Découverte
d'un fragment de ms. d'Horace [Rav. de Ph. 1901). Trouvé à Lund, il contient
Od. III 4, 12-Co, et n'offre rien de bien particulier, f J. J. Hartmann, Ad 25
lloralii carm. IV 7, 2/ (Mnemos. 1901). Propose splendide, conjecture incer-
taine au lieu de splendida des mss., qui n'est pas en somme inadmissible.
'J Otto Keller, Verbesserungen zu Pseudacron (W'ien. St. 1901). Nombreuses
corrections au.x Sat. et Ep. H William Everbtt, CaluUus vs. Horace (Har-
vard .St. 1901). Parallèle où il y a beaucoup de justesse. U John G. 30
ROLFE, The proposition ab in Horace (Ibid.) Résume ses travaux anté-
rieurs sur la forme, la construction et la syntaxe de ab dans Horace.
1 F. W. Thomas, On Horace, Odes IV â, Û-iS Gl. Rev. 1901 . Interprétation
douteuse, t J. GOW-L. S. ShUCKBURGH, The frog of Horace, Satire I .'•
(Ibid). Le coassement des grenouilles, qui détermine la date du cete satire, 3S
se produisait selon G. de février en avril, et S. invoque à l'appui une
lettre du 8 avril (Gic. Fam. VII 18). H E. T. Merrill, Horace, Carm. l », < and
/ 2, ^4 (Ibid!. Pour l'interprétation du premier passage, L. Millier a raison
contre Sargoaunt ; pour le second, il est de fait que les eaux du Tibre
dépassent parfois de 6 pieds le niveau du forum, t W. S. IIaoley, On 40
Jlorace, Episllcs I ~,si f. (Ibid.) Contestable; mieux vaut garder à non
laeve le sens usuel de « adroitement ». 1 J. P. Postdate, On the first book
of Horace' s Satires (Ibid.) Nombreuses conjectures; ^ A. E. IIousman,
Horace Epode XV 1-10 Ibid). Les vers 7 et 8 offriraient un zeugma ;
exemples analogues; H W. Gebhardi ; Ein àsthelischer Kommenlar zu den 46
lyrisctien Dichlungen des lloraz, 2' éd. refondue par SCHBKKER ; toujours
justement estimée : réserves et observations sur plusieurs points. H K. St.5-
DLER, Die Horazfrage seit U^sing. Intéressant. H E. SCHULTESS, liandbemer-
kungen zu lloraz Hli. Mus. f. Phil, 1902). Conjectures, t W. \0LLBRBGHT,
Vber eine nene Hypothèse inhelre/f der Herausgabe der Dichlungen des Horas. SO
Réfute l'opinton de Dziatzko. 1[ Ed. v. Wôlfflin, Salsamentarius (Archiv. f.
lat. Lex. u. Gr. I802). Conlirme pour ce mot le sens de charcutier. H R.
Baldauf, Historié und Krilik, IV, C. Melrik und Prosa. Croit voir dans Od.
p.. DE pnn.oi.. — Itevue des Revues de 190.1. X.WllL — 1
50 19ij3. — ALLEMAGNE.
III, 9, 1-8 des rimes et des allitérations, f C. Wagenbr, Der Infiniliv nach
Adjektiven bei Horaz (N. pbilol. Rdschau 1902) Excellent : V.\ adjectifs sont
construits par Horace avec l'infinitif, et 32 d'entre eux également avec un
génitif.; donc l'inf. après un adj. faisait fonction de gén. Facilis ne serait-il
5 pas construit avec le gén. Od. IV, 13, 21 ? H F. Buchbler, Conjectanea (Rh.
Mus. f. Phil. 19(i2). Lire dans l'orphyrio (ad Od. I, 2, 17-18) antemuis pour
anteaenim. t H- BellinG, Studien iiber die Liederbûcher des l/oralius.
Savant, mais aventureux : discussion de l'ordre proposé pour les odes, et
de plusieurs conjectures.
10 3. Gicéron, ouvrages philosophiques [T. Schiche]. A. l';ditions.
Th. .Schiche. Ans Ciceros pkilosopUischen Sclirillen. Leçons nouvelles
adoptées, dans ce choix destiné aux classes, pour le texte du de Rep. et
du De nat. deor. t B. Articles et mémoires. P. 0. Barendt, Query nn
Cicero, Calo Maior S8 (Glass. Kev. 1899-1900). Discute le sens de splendescit,
15 et suggère la correction submitescit. f A. Frederking, Zu Cicero ;Phil. 1901),
Examen critique de 4 passages des Tusculanes (I, .'16, 8? ; 118 ; V, 6G ; 88.
1 C. Fries, Zu Ciceros Timaeus (WS f. kl. Phil. 1901] Longue discussion des
conclusions de F. relativement au Prooemium et au Fragment. H A.
GnëSOTTO, Leggendo il i libro del de Officiis di Cicérone nel codice Manlovano
^ A ly 55 — Conlribulo alla nrilica del testa del de officiis di Cicérone (libro 1]
(Atll e mem. délia R. Accad. in Padova XVIII). Le ms. de Mantoue (13",
14* s.) est mixte et de peu de secours pour la critique. Ses leçons pour le
livre I montrent qu'il n'est pas supérieur aux mss. déjà connus. H L. Ha-
VET (Acad. des I. et B. L. 1900). Deux crétiques de Caecilius Stalius iden-
25 tiflés et restitués dans Cat. M. 2S. Correction d'un vers d'Ennius au § 18 ;
interprétation d'un fragment de Naevius au § 20. t C. Knap?, Notes on
Cicero, Cato Maior (Trans. of the Amer. phil. assoc. 1898). Examen critique
de deux passages (28 et Vt). K Id., On Cicero, Cato Maior 28, :!4, lo, 18 {C\.
Rev. 1900). Conjectures et éclaircissements. 1[ G. Lazi, De Ciceronis librorum
30 de legibus tempore et compositione libri primi. Résume lés solutions propo-
sées, en s'appu.yant sur Reitzenstein. H G. IL Lochner, A'ugae (Bl. f. d.
GSW, 1901). Rapprochement avec Goethe pour de Off. III, 1. 1 J. L. Mar-
GRANDER, An Emendation of Cicero, Tiisc. disp. /// 9-yO (Trans. ot the Amer,
phil. assoc. 1899) Discussion détaillée et remaniement de tout ce morcea\i.
35 1[ O. l'LASBERG, Viiidiciae TuUianae. Correction ou interprétation de plu-
sieurs passages. \ R. Sabbadini, Codici latini inesplorali H « de officiis » di
Cicérone (Riv. di lilol. 1899). Sur un ms de Milan {12« s.), aujourd'hui perdu,
et qui devait appartenir à la famille Bllb. HA.. Bouter, Augialinian readings
in Ccero (Cl. Rev. 1900). Relève et discute les variantes de deux passages
4i) du de nat. deor. I, 23, cités par Augustin Ep. 133, 24. t A. Spengel, Zu. den
Fragmenten der lalein. Tragiker (Bl. f. d. G. S. W. 1899) Examen critique
de vers d'Accius, etc., cités par (Jicéron ;Tusc. I 10 ; Acad. prim. 89 ; Tusc.
III 20 ; de off. I 61). f Index lectionum quae in universilale Frider. Ouil. per
semestre aest. I90i habebuntur . Mémoire de Vahlen sur l'interprétation
46 de Quo Jovô? dans de rep. I .36, 56. f J. Vahlen, Varia (Herm. 1900). Com-
mente de leg. II 66, et corrige de leg. I 61. % E. Wôlfflin, /.ucania (Archiv
f. lat. Lex. u. Gr. 1902). Maintient Lucania dans Tusc. I 89, d'après Ilor.
Sat. I1 1, 38.
4. Cicéron, Discours (1901-1902) [F. Luterbacherl. J. Wolff, De elau-
60 sulis Ciceronianis. Résultats curieux, mais contestables. \ F. Kunz, Inlialt
und Gliederung Ciceronischer Reden. Analyse raisounée de 9 discours, f E.
Thomas, M. T. Ciceronis in C. Verrem oraliones. Aclio secunda, liber IV de
Signis. Liste des changements apportés à ce 3« tirage. ^ A. Deubrling,
JAHRESBERICHTE DES PHILOLOGISCHEN VEREINS ZU BERLIN. SI
Cic. Rede iiber das Imperium des Cn. Pompeius. Nombreuses observations de
détail sur cette 6° éd. H K. ROSSBEBG, Cic. lieden Uber den Oberbefehl des Cn.
Pompejus und fdv L. Muvena. Texte bou, commentaire précis. 1 E. Rosbn-
lîERG, Sludien zur Rede Cic. fiir Muvena. Analyse de cette étude très com-
plète, t 1^- KossBBRG, Cic. Rede fiir P. Sestius. Examen critique de plusieurs 5
passages. 1 (). Heine, M. T. Cic. orationes Selectae XJV, III (pro Milone,
Sestio, Ligario, Dejotaro). Liste des changements apportés à cette 22« éd.
1[ L. Reinhardt, m. t. Cic. pro Cn. Plancio oratio. Observations sur de
nombreux passages du texte el du commentaire. H Id., Bemerkungen zu
Cic. Rede fiir Plancius. Défend quelques-unes des leçons qu'il a adoptées, lo
t H. DE LA Ville de Mirmont, M. T. Cic. in M. Anlonium oratio Philippica
prima. Texte bon ; observations de détail.
3. Virgile [P. Deuticke]. I. Histoire littéraire. F. Skutsch, Aits
Vergils Friihzeit. — Fr. Lko, Vergil und die Ciris (Hermès 1902). — P. Jahn,
Aus Vergils Friihzeit (Ibid.). — R. Helm. Vergils zelinte Ekloge (Phil. 1902). — 15
H. SONNTAG, Virgil und Corn. Gallus (Ws. f. kl. Phil. 1902). Analyse de
ces divers travaux; remarques, f Joli. Tolkiehn, Homer und die rom. Poésie.
Solide et méritoire, malgré qqs lacunes, t G. Ih.m, Vergilsiudien I u. Il (Jahr.
d. Healsch. Gernsheim a. Rh. 1902-1903). Analyse favorable. 1[ E. Nordbn,
Vergils Aeneis im Lichie ihrer Zeit. (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 1901). Bon ; ÎO
réserves, f W. Kroll, Unsere Schdlzung d-iv riim. Dichtung (Ibid. 1903). Com-
plète ses éludes antérieures. If G. Pascal, Commentaliones Vergilianae. Sept
études intéressantes, f II. Éditions. Th. Ladewig-C. Schaper, Vergils
Gediclite. II {Aneis I-VI). 12* éd. améliorée par Deuticke. t K. Kappes-M.
l'iCKELSCHERER, Vergils Aeneide (X, XI, XII). Éd. refondue el profondément 25
amendée par F. ; remarques, t H. Hagen, Servii grammatici qui feruntur in
Vergilii carmiua commentarii III, 8 (Appendix .Serviaiia celeros praeter Ser-
vium et Seholia Berneusia Vergilii commentatores continens). Publication
précieuse ; observations. K III. Les poèmes rustiques. H. Georgii, Die
antike Vergilkrilik in den Hukolika und Georgika. Analyse favorable. H P. 30
HaSI. / personaggi di cavalière bucolico nelle egloghe di Virgilio. Très au cou-
rant, î F. I.BO, Vergils erste und neunte Ekloge. Bon. f K. Ohlert (Phil.
1898). A. Wright (Gl. Rev. 1901). Réserves sur ces iuterprétalions deB. 3,
104. U P. HaSI, Postule Virqilianc (St. ital. di fil. cl. 1901). Gonjeclures sur
divers passages des Bue. % Sal. Hbinach, L'orphisme dans la IV' églogue de 35
Virgile (Rev. de l'hist. des relig. 1900). Intéressant. \ S. Sudhaus,
.lahrhundertfeiev im Rom und messianische Weissagungen . Qqs réserves.
K R. Sabbadini. L'egloga IV di Virgilio (Riv. di fil. 1901). Essaie
d'expliquer celle énigme. ^ A. E. Housman (Gl. Rev. 1900). Interprétation
de B. 4, 2'i. H G. NÉMBTHY, Ad Verg. ecl. IV, 47 (Egyelemes Phil. KdzliJny 40
1901). Lire nemine pour numine. H J. P. Postgate, An early corruption in
Virgil (CI. Rev. 1902). Lire B. 4, 63 : nec deus hinc mensa... H Ivo Bruns,
Der Liebeszauber bei den augusteischen Dichtevn (Preuss. Jahrb. 1901). Commen-
taire de B. 8. H R. WuNSCH, Eine antike Rachepuppe (Phil. 1902). Commente
B. 8, 80 el le rapproche de Theocr. II, 28. f Rem. Sabbadini, La composizione ^5
délia Georgica di Virgilio (Riv. di 111. 1901). Analyse ; des réserves. H P. Jahn,
Eine Prasaquelle Vevgils und ilire Umselzung in Poésie durcit den Dicliter (Ilerm.
1903). Bonne élude sur les sources des Georgiques : Tliéophrasle aurait plus
servi à Virgile qu'on ne le croit généralement. H H. Usenbr (Rh. Mus. 1900)
à propos de G. 1, 'M, signale la mention dans les textes d'éclipsés du soleil, «j
K J. .Mater, FacMicher tiacli. Commentar zu Vergils Preisgedicht auf die liienen
und ihre Zucht. (Georg. IV). Instruclif el agréable ; qqs réserves. H Santi
CONSOLi, Neologismi botanici nei carmi bucolici e georgici di Virgilio. Non sans
52 1903. — ALLEMAGNE.
mérite, mais pas assez informé. H IV. I/Énéide. M. Hoffmann, Der Cod.
Mediceus pi. XXXIX n. 1 des Vergilius, II Teii. Très bon pour ies exercices
paléograpliiques : nombreuses remarques. 1[ T. R. Gi.ovkr, Virgil's Aeneai
(Cl. Rev. 1903). Intéressant, f V. de Crescenzo, Studi sui fonte deW Enéide :
5 Plus Aeneas. Origines de ce type traciilionnel. 1 R. Maxa (Wien. Stud. 1901).
Commente A. I, 8. % M. L. Eari.e, Ad VergiUi Aen. I, 59 sqq. (Mnem. l'J03).
En. I, lii et 4'4, lire illa et ipsum. H Ign. I-'rammer (Wien. .Slud. 1902). Lire
A. II, 97 haec avec Nauck pour le premier des trois hinc. 1[ II. T. Johns-
TONE, Horaze and Ihe second Aeneid : some remarkable resemblances (Uermath.
10 l'.ioi). D'après Od. IV, 4, Horace aurait lu En. H. H A. Cima. Analccia laiina.
Examen critique de En. IV 131, 486, 6J0; VI 789. t A. Sogliano, Didone ed
h'nea in dipinli Pompejani. (Atli dellaR. Accad. 1900-ul). Le premier tableau
reproduirait la scène de la grotte ÎIV 165) ; le second est moins facile à
identilier. K M. A. Migalella, Vei-gilio Aen. IV 2il->-&. (Boll. d. fil. cl. 1902).
16 Propose une ponctuation et une distribution nouvelles de ce passage. U A.
VON Premerstbin, Das Trojaspiel und die Iribuni celerum. Commentaire
intéressant de V 540 sqq. H E. Norden, Das Aller des Cod. Boni. Vevgils (Rh.
Mus. 1901; 1" moitié du vi" s. % II. Belling, Phlegyas (WS. f. kl. I>hil. 1901).
Discute VI 602-607. % Sal. Reinach, Sisyphe aux Enfers el quelques autres
20 damnes (Rev. arch. 1903). Éclaire les légendes à l'aide des monuments ligu-
res. H Id. (G. R. de l'Ac. des I. et B. L. 19J0). Discute le sens qu'on donne
ordinairement à Mânes, VI 713. ^ A. Gerckb, Die Analyse als Grundlage der
hôheren Krilik (M. Jahrb. f. kl. Alt. 1901). Intéressant ; réfute les critiques de
KroU. î Sam. Ai.len (Cl. Rev. 1902). Lire IX 339 pecoralia ou pecorilia
25 au lieu de per ovilla. % K. Kuiper, De maire mngna Pergamenorum (Mnem.
1902). Plausible. K L. Deubner, Jutwna und die Ausgrabungen auf dem rom.
Forum (N. Jahrb. f. d. kl. Alt. 19(i2). Curieux. If R. Ritter, De Varrone Ver-
giUi in narrandis urbium populorumque Italiac originibus auctorc. Très solide.
If V. Langue, métrique, etc. P. Sandford, The quasi-caesura in Virgil
30 (tiermalb. 19oii). Statistiques intéressantes. If J. La ItocHE, Der Hexameler
bei Vergil (Wien. .Slud. 11101). Comparaison instructive avec le vers d'Homère.
If Otto Lagererantz (Ztschr. f. vgl. Spr. l'.i(il). Interprétation nouvelle du
pernix (G. III 230). f J. L., Dum canis ferrel carnem (H. de Ph. 1901). Rap-
proche de Phèdre, trois passages de Virg. (G. IV, 457 et A. I. 5 ; X 800) 1 Ed.
.16 WÔLFFLIN, Os wnerosque deo similis (Arch. f. lat. Lex. u. gr. 1902). Expliqtie
cette construction. If P. Maas, Studien zum poetischen Plural bei den Romern
(Ibid.). Beaucoup de soin, f R. Hhinze, Virgils epische Technik. Éloge, plan
et appréciation détaillée.
6. Tacite (excepté la Germanie) (1S02-1903) fGeorg Andresenj I. Edi-
40 lions. K, Knaut, Corn. Tacili Ilistoriarum libri qui supersunt. Texte à
peu près conforme à celui de Halm ; erreurs ou témérités dans le commen-
taire. If J. MuLLER - A. Th. Christ, Die Historien des P. Corn. Tacitus. Cri-
tiques et reclilications nombreuses. If J. Muller, P. Corn. Taeili op. quae
supersunl, Ed. maj. C'est la 2* éd. amendée du 1" vol. ; exameu de plu-
46 sieurs passages. H W. Pfitzner, Corn. Tacili Annales I, II. Améliorations
sérieuses dans cette 4» éd. ; réserves sur plusieurs points. If H. Tacite
écrivain. W. F. Kaiser, Quo lempore Dialogus de oraloribus scriptus sit
quaeriiur. Après le règne de Domitien ; mémoire qui est à lire. If S. Con-
SOLi, l.'aulore del libro De origi-'ic et situ Germanorum. Attribué à Tacite, ne
50 serait que la préface d'une histoire de Pline sur la guerre contre les Ger-
mains. H G. L. HendriCKSON, TAe procojisii/a/e of Julius Agricola inrelation
io history and ta eucomium. Réfutation du la théorie do Léo. % C. E. Borb-
Nius, De Piutarcho el Tacito inter se congruentibus . Savant et bien informé.
.I.VHRE.SB13H1C11TE DES l'Hir,OI,OGISL;iU:N VEREINS 7,V BEULIN. 53
If 0. Sebck. Ziir Quellenbenutzung des Tacilus. Ilypolhèse iusiiIUsamment
etayée. f m. Recherches historiques. O. Dahm, Dit FeldsUge des
Germanicua in DeutschUnd (Westd. Ztschr. f. Gesoh. u. Kunst 11). Intércs-
sanl. U K. KnOke, Gegenwiirtiger Sland der Fùrschungeii iiber die Biimerkriege
iin nordwcsilichcn Deulschland . Polémique contre Delbriick et Bartel. K F. 3
Cramer, AUso, sein Marne und seine l.age (Westd. Ztschr. f. Geseh. u. Kunst
XXI). Savant : Aliso serait à idenlilier avec Ilalostron, la plus ancienne
forme attestée pour Ilaltern.U Winkelsesser, De rébus Divi A}igusti auspiciis
in Gernumia gestis quaesliones seleclae. Intéressant, niais peu de nouveau. H
A. Speugel, Zur Geschichte des Kaisers Tiberius. (Sitz. ber. d. phil. Kl. d. <0
KgU Bayer. Ahad. d. Wiss. 1901!). N'a pas profité de ses devanciers. H F.
Munzer, Die Verhandlung iiber das ius Itonoriim der Gallier imjahre 48. Com-
mente Tac. Ann. XI, 2;i sqq. t U- W. IIendebSON, TlieBoman légions in liri-
tain a. d. ^5-72. (l'he engl. hist. rev. 190;i). Discute ou rectifie les conclu-
sions d'Hiibner, Mommsen, etc. Dans Ann. XII, :U lire cis Trisantonam ""
pour castris Antonam. H P. Fahia, Vilellius à Lyon. (Rev. d'hist. de Lyon,
1903). Étude bien conduite. H Fr. Stock, Aulus Vitelliu.s. Beaucoup de soin.
K Contributions éparses de II. Willrich (Ann. I, ■41), Fr. Matthias (.Ann. 1,
60), V. Strazzula (Ann. II, 56,67), R. Heberdey (Ann. 111,31), B. Kiibler
(.■Vnn. XIII, 28), B. W. Henderson (Ann. XV, 15), P. AUard (Ann. XV, M), 20
Bouché-l.eclercq (H. IV, 83). t IV. Langue et style. A. Gbrber, A. Greei',
Lexicon Taciteitm. Ouvrage considérable, mené à bien par C. John, qui a
rédigé l'U et le V. f F. Gaffiot, Le subjonctif de répétition. (R. dePh. 1903).
Digne d'attention. % L. Valmacgi (Riv. di filol. XXX). Tacite offres exem-
ples (II. 1164, Ann. XIII, 12, Dial. 29) de probitas = pudicitia.f R.Wimmiîrer, 25
Zwei Eigenliimlichkeiten des Taniteischen Slils (Ztschr. f. d. oster. Gymn.
1902). Intéressant. IfV. Critique du texte et interprétation. F.
ZciCHiiAUER, Sludien zu den Annalen des T. Corrige ou commente plusieurs
passages, discussion. f.I. J. Hartmann, Tacilea. (Mnem. XXXI). Trois
articles, avec conjectures ou interprétations nouvelles. ^ Les manuscrits. ''^
Mention d'un ms. de Jesi, près d'Ancône, contenant l'Agricola et la Ger-
manie, et appartenant au comte Balleani. f F. F. Abbott (\Vs. f. kl. Phil.
1903). Correction à la collation de l'.Agricola dans le Vat. 3429, par Urlich.
If B. Sbpp (Phil. 62). Pontanus, pour copier le Leidensis, n'a eu à sa dispo-
sition qu'une copie de l'archétype, le Vat. 1862. f Fxamen critique de : ^5
Dial. S, 24 par Valmaggi (Riv. di fil. 31) ; Agr. 10, 24 par Magoun. (Trans.
of the .Amer. phil. Assoc. 32 ; Agr. 31, 19 par Knapp (Ibid. 33), II. 140
par Radermacher (Rh. Mus. i;8);H. 11113,3 par Valmaggi (Boll. di 111.
cl. IX) ; Ann. I 18 par von Domaszewski (Wien. St. 24, 2). ^ E. Harrison,
A historical note on Tac. Anti. XII 62. (Cl. Rev. XVII). Hypothèse inutile. *"
If R. Dienel, lieilràge zur Textkritik des Tacit. liednerdialogs . Corrige ou
commente plusieurs passages.
7. Tacite, La Germanie ;U. Zernial;. I. Editions. 0. Altenburo,
l'. Corn. Tacilus Germania. Bonne pour le texte, le commentaire et les éclair-
cissemeiits. f Lad. Orecki, P. Com. Tnciti de Germania libellus. Très soi- '**
gnée; nombreuses observations. If U. Critique et interprétation du
texte. Discussion de deux passagi;s (2,9 et 4,4) et des conjectures d'An-
dresen. If A. Greef-C. John, Lexicon Tncileum. Fasc. 16. C'est la fm de cette
publication, aussi méritoire que remarquable. Relevé de ce qui concerne la
Germania dans celte dernière partie (Un de l'uet le v). f F. F. .■Vbbott, The w
Toledo Manuscript of the Germania of T. Ce ms., tout à fait indépendant do
BbC et de c, est peut-être le meilleur représentant du groupe K ; la colla-
tion est très soignée.
54 i9fl3. — ALLEMAGNE.
S. Homère [C. Rolhej. Réponse à Ilaeberlin à propos ■ de son article
(Berl. phil. WS. 1902) sur l'ouvrage de Rothe, De locis quibusdam Home-
ricis. % A. Rômer, Homerische Gestallen und Gestatlungen. Du savoir et de la
délicatesse, t Schnbidevvin, Xur Ilomerischen Psychologie (N. Jahrb. f. kl.
5 Alt. 19(13). D'accord avec le précédent. 1[ P. Gikard, Comment a dû se forma-
l'Iliade? (Rev. des Et. gr. 1902). La difficulté du problème n'est pas écartée
par rexplicatiOQ donnée. % K. Vogel, Analecla aus griech. Scnviftslellern, l
Zum 2. Gesange der Ilias. Suggestif. K C. IIentze, Dus Auftveten der Iris im
11, m und V Gesange der Ilias (Phil. 1903). Sérieuses qualités, mais thèse
10 contestable. % C. (). Zuretti, Omero, Vlliade XVII-XX. Commentaire inté-
ressant. 1[ Th. Bkcker, Die Vorgescltichle zur Haupthandlung der Ilias. 2'
partie d'un mémoire aussi solide qu'instructif. % J. Sitzler, Einasihe.iisch.er
Kommentar îu Homers Odyssée. Utile, f Wetzel, BelrachUmgen ilber Homers
Odyssée als Kunslwerk, 11. A lire, malgré des parties contestables. % Uennigs,
16 Die Odyssée. Commentaire critique qui témoigne d'une admirable applica-
tion, car il a été tenu au courant de tous les travaux parus depuis 1857. H
P. Thenkel, Odysseesludien. Zur l'hàakis und Telemachie. Résumé élogieux.
H A. RoMER, Homerische Studien. Plan détaillé de cet ouvrage très recom-
mandable ; quelques réserves. H V. Bérard, Les Origines de l'Odyssée, l ,
20 Kalypso. Il, Nausikaa (Rev. des 2 Mondes, 1902) — Les Phéniciens et l'Odyssée,
1. Travaux très sérieux, aussi profitables à l'historien qu'au lettré, f
MiCHAEL, Dus homerische und das heulige llhaka. Dans ses lignes essentielles
(habitation d'Eumée, domaine de Laërte, etc.), Ithaque n'aurait pas changé
depuis Homère. A. G. U.
25 Jahresberichte uber die Fortschritte der classischen Altertums-
•wissenchaft, 30» année. T. CXVI(1903. 1) Classiques grecs. Philosophes
grecs avant Socrate (1876-1897) [Franz Lortziug]. | Comédie grecque (1892-
1901) |Carl von Holzinger].
T. CXVII (1903. 2) : Auteurs grecs et latins. Réalités homériques
30 (1896-1902) [A. Gemoll]. H Xénophon (1899-1902) [Ernst RichlerJ. 1 Hérodote
(1898-1901) [J. Sitzler]. H Pindare (1901-1902) [L. Bornomanui. H Gicéron,
œuvres de rhétorique (1900-1902) [(i. Ammou]. 1[ Orateurs romains à l'exclu-
sion de Gicéron, GorniOcius, .Sénèque, Quintilien, Calpurnius, Flaccus,
Apulée, Ausoue, et des auteurs chrétiens (1897-1902) (Kari liurkhardj.
35 T. GXVIIl (1903. 3) : Antiquités romaines publiques (1889-1901) et antiqui-
tés romaines privées et sacrées (1892-1902) [W. Liebenamj. ^ Recherches
nouvelles sur les îles de la mer Egée [F. Hiller von Gaertringeu]. H Histoire
romaine (1894-1900) IL. llolzupfel]. 3» Partie. P. L.
Korrespondenzblatt der 'Westdeutschen Zeitschrif t f iir Geschichte
40 und Kunst. 22° année, (1903) 1" et 2» livr. Mayeuce [KorberJ Trouvé un
autel romain avec un relief au centre duquel on voit Artémis, à dr. un
jeune dieu, à g. un dieu barbu. GralTite sur une brique: Ammius .Saturninus
rusticus de suo peculio histud scribsit. % Inser. rom. [id] Une sur un fragment
d'autel des « quatre dieux », l'autre très mutilée. If Tombeau rom. trouvé à
45 Schwollen près de Bickenfeld, de la 1'° moitié du 2° s.ap. J.-C.; il contenait
une petite caisse en pierre et trois vases. If A Riibenach trouvé des frag-
ment» de poteries prérom. [Bodewig]. H A Rheinberg des poteries [id]. ^
A Maeslricht une inscr. du 2° s. ap. J.-G. où on lit le nom inconnu jusqu'ici
de Gamaleda [J. P. Waltzing]. f Nicres [A. Riese]. 11 faut maintenir ce nom
50 dans C.I.L XIII, 10010, 1071. H Le nom de Spicius Gerialis de CIL III, 14370^
se trouve confirmé par Inscr. Ilelv. 271 IRitlerlingJ. Ulf 2" livr. Trouvé à
Niederberg près Ehreubreitstein [Bodewig] un autel avec inscr. votive à
Juppiter et Junon édifié par Titonius primus centurio cohortis 'VII Raeto-
KORRESPONDENZBLATT DER WESTD. ZKITSCIIRIFT V. S. W. :)S
riiiu equitatae. H A G')logne iA. KieseJ autel dédie aux Malmuis l.ubicis.
11 l ne slaluelte en terre cuite trouvée récemment à Cologne porte sur la
base la date du Jo févr. 154 av. J.-C. ante diem V. Kal. Marlias Macrino i^t
Celso Cos. Cela permet de dater les objets sortis des ateliers de Vindex et
Servandus et a une grande importance pour l'histoire de l'industrie à »
l'époque rom. jll. LehnerJ. ^ 0. Dahn. Die Feldsuge d. Germauicus in Deuluch-
land I K. Cramer]. Appréc. favorable, f C. r. des séances du Verein fur Ge-
schichte u. .\Uertumskunde. [Riese] rapporte sur le nom de la ville rom
])rès de Ileddernlieim, qui serait peut-être Nigomagus ou Nidodunum. %^
■i" et 5° livr. Hemagen |H. Lehner[. Inscr. rom. Pierre tombale d'un soldat tu
de la cohors VIII Breucorum : garnisons successives qui ont occupé ce
fortin; monument votif d'un soldat de la cohors I. Klavia qui y était can-
tonnée entre :.'I8 et -JSO. K Statue trouvée près Bermel [Id] d'après l'inscr.
Dae Fortunae cette statue assise de la Fortuna salutaris doit être de la
2« moitié du •!• s. H Inscr. de l'époque impériale trouvée à lionn [id | Nouveau 16
fragment d'une iuscr. trouvée eu 189i) et qui doit être de l'époque de Claude
d'après les mots consul designatus UII, qui jusqu'ici n'ont jamais été
appliqués à Néron. ^ Contribution à l'histoire de l'administration de la
Province rom. de la Hétie [Ritterling]. Une inscr. récemment trouvée permet
de Uxer l'époque où la Rétie cessa d'être administrée par un praefectus 20
pour l'être par un procurator impérial ; ce dut être sous Tibère, f Fouilles
rom.àMayence vers 1510 ill. lïeidenheimer]. HH G» et 7» livr. Trêves [Graeven].
Constructions rom. découvertes dans les fouilles faites près du Palais de
l'Empereur à Trêves. H Mosaïque trouvée près Welschbillig [id|. 1 Inscr.
d'un temple de Juppiter Dolichenus trouvée à Wiesbadeu [Ritterling]. Les 25
habitants y sont nommés Vicani aquenses ; elle est de IQ'l ap. J.-C. HH 8» et
9« livr. Trouvé à Ratisbonne [Steinmetz| une tète de Mercure : description-
H .\ntiquités rom. de Ilottenbach. Pierres rom. encastrées dans le mur de
l'église ; autel des « quatre dieux » avec reliefs Mercure, Minerve, Junoni
Hercule ; description. Autres fragments. K Bingen [A. Oxe]. Pierre tombale 30
rom. avec inscr. elle est d'avant 40 ap. .I.-C. : on y lit des noms gaulois.
1Î Castel de Saalburg [Jacobi]. Le Mithraeum qu'on cherchait a été découvert'
et un peu au nord un Metroou ou sanctuaire de la mater deum : inscr. d'un
soldat de la XXII" légion. If .amphithéâtre de Xanten [SteinerJ. Fouilles :
description, f Heddernheim chef-lieu delà civitas Taunensium s'appelait 35
« Nida » comme on le lit sur une pierre milliaire récemment trouvée et
portant le même nom que le fleuve sur lequel elle est bâtie < cf. 3" livr. >.
Les habitants se nommaient Nidenses [Riese]. tH 10* livr- Eitzweiler
[Baldes[. Restes d'établissements rom. ^ Mayence [Kôrberj. Trois inscr.
rom. lunéraires du 1" s. ap. J.-C. l'une est composée d'un distique : les W
lettres sont très belles. Le musée de Mayence contient en outre sept pierres
tombales, dont une métrique, f Trouvé à Cologne deux monuments funé-
raires rom. intéressants : l'un est un sarcophage du 3" s. avec inscr., texte,
nous y lisons les noms celtes Soiio et Curmillus ; l'autre pierre tombale de
Cassius (lesatus fils de Borissus nous apprend que la cohors I Vindelicorum 45
était cantonnée près du Rhin sous les l'iaviens. H F. Cumont. Die Mijsterien
des Milhra. Trad. ail. de G. Gehrich ]G. Ildlkj. Très méritoire, digne d'être
lu. % Caractères gravés sur la Porta Nigra avec indication do jours [Domas-
zewski]. Les dates ont dû être gravées après que les blocs de pierre eurent
été mis en place ; les fortlflcations de Trêves ont dû être construites sous 50
l'empereur Gallien ; comme c'était les soldats qui construisaient les murs,
ils inscrivaient sur la pierre les dates où leur corvée prenait On. HH U» et
12« livr. Niedaltdorf (Lorraine) [E. Krûger]. Dans l'enceinte d'un temple
56 1903. — ALLEMAGNE.
rom. trouvé récemment, on a mis à jour un certain nombre de sculptures et
de fragments de statues, description. Monnaies allant d'Anlonin le Pieux
au k' s. f Wimpfen [K. SchumacherJ. Inscr. rom. provenant du castel :
« coliors m Aquit(anorum) eqfuitata) c(ivium) R(omanorum) ». \ In.«;cr.
s rom. de Grande-Bretagne [K. 1 la verfieldl. Six inscr. dans l'une nous lisons
« Julio Vero leg. Aug. propraetore ». ^ L'occupation de la Germanie par
Drusus [DomaszewskiJ. Lire dans Florus 2. 30. Amisiam = Ems, au lieu de
Mosam et pour Albim, Lupiam^ Lippe, t L'inscr. de Cassius Gesatus de
Cologne ;id]. Ce nom < cf. supra 10» livr. > dérive de Cassis = casque et de
'" Gesa= trait. A cette époque donc les auxiliaires 'Vindeliciens avaient encore
leurs armes nationales. Tac. Ilist. -i. S9. A partir d'Hadrien l'armement
national fut réservé aux « numeri » organisés par lui par nations. ^
Remarques sur les inscr. de Grande-Bretagne publiées plus haut par
Haverlleld [RitterlingJ. Rectifications : époque de l'inscr. de Verus 137 à 1(50.
15 L'inscr. G.l.L 111 8714 est un fragment de 2732. Z.
Leipziger Studien. Vol. 20. De Statii Silvarum codicibus [A. Engel-
mann] Art. de 144 p. E. [étudie le Cod. Matrilensis (M 31) découvert en
1879 par G. Loew, qu'on considère comme l'archétype de tous les mss des
Sylves, et le Cod., aujourd'hui perdu, que le Pogge trouva en Suisse à l'é-
20 poque du Concile de Constance et dont il envoya une copie au commence-
ment de 1418 en Italie à Franc. Barbarus. On a prétendu que ce M 31 n'é-
tait autre que le Cod. du Pogge. E. prouve par des raisons paléographiques
et d'autres arguments que c'est une erreur et que c'est une copie faite au
XV» s. de l'exemplaire envoyé en Italie, tandis que l'original ne peut pas
2S être postérieur au ix' s. Il le montre d'autre part par l'élude des variantes
ajoutées par Politien en marge del'éd. princeps de laBibl. Corsini d après
l'original emporté en Italie par le Pogge. Texte des variantes de Politien.
t Analecta l.aertiana, 2. |Edg. Martini]. Dans ce 2*art <cf R. d. R. 24, 9i;,
32> M. montre l'importance du Vaticanus gr. 96 * bombycinus in-4" datant
30 de 1300 environ qu'il a découvert à Rome, pour déterminer l'époque où
parut le Ihp'i twv iv TtaiSeia SiaXaaJ/ivTwv (toçmv d'IIesychius de Milet. Ce
pseudo-IIesychius a vécu au xi» ou xii» siècle. Le Cod <l> est l'archétype d'où
dérivent les autres mss. d. H. H De sermone flgurato quaestio rhetorica
[J. PenndorfJ Complétant le livre de Volkmann. Die Rhetorik derGriechen
2' und Romer in systematischer Uebersicht, P. étudie l'enseignement des rhé-
teurs sur les ligures de rhétorique. 1, De origine et usu cuusarum flgura-
tarum ; 2, Quatenus causas figurari liceat, inter rhetores litigatur ; 3, Jus
causarum plene liguratarum exemplis probatur, quae apud scriptores repe-
riuntur ; 4, Rhetorum graecorum aetate posteriorum de sermonibus flgu-
■"> ratis doctrina. If La fin de f histoire d'Hérodote [J. II. Lipsius] Montre qu'on
a tort de dire que l'ouvrage d'Hérodote ne nous est pas parvenu terminé. 1[
Sur les mss. des SUves deStacelG.Wachsmuth]. 1, Le Cod. coUationné par Poli-
tien n'était pas la copie du Pogge, mais bien le Cod. vetustissimus du ix°
s. trouvé en Suisse, comme le dit Engelmann <cf snpra> ; 2, Les photo-
*!* graphies de l'exemplaire de la Bibl. Corsini de l'ed. princeps ; 3, Le Lau-
rentianus plut, 2U, 32 et les Silves II, 7. A. K.
Limesblatt. Mitteilungen der Streckenkommissare bei der Reichs-
limeskomtnission, 1903, n» 3o <.\vec ce numéro celte Revue cesse de
paraîlre>. Le «Bùrg», près Irnsing sur le Danube |K. Popp] est d'origine
50 rom. et date des derniers temps de l'occupation du pays au nord du Da-
nube. 1[ Nassenfels et (ieimersheim [F. Winckelmann] Roules et castels
rom. % Construction et but du mur du limes, r FabriciusJ Les fouilles exé-
cutées par Schuchhardt montrent que sur le mur du limes il n'y avait au-
LITERAIU.SCUES CKNTRALIILATT 57
cune paliss;ide et aucun ouvrage de charpenlerie destinés à le rendre plus
fort, ce mur n'était donc destiné, ainsi que les fossés qui l'entourent, qu'à
protéger le pays contre les incursions de hordes de barbares à cheval, «f Le
castel Numerns près Freymiihle [Steimle] Description. If Le limes en Wur-
temberg [Leonhard] Direction de ce limes d'après des fouilles récentes, in- 5
dicalion des localités où on le retrouve. H Table des matières des n" i àsa.
X.
liiterarisches Gentralblatt, 5^" anr?ée, l',i03.Janv. B. 1'. Grrnfell- A. S.
IIUNT, TheTebbmis Pajnjri, 1 |K. B,| Vif intérêt : trois morceaux d'antho-
logie et un fragment d'Homère. \ P. Wussnbr, Donali Aeli quod fertw com- 10
mentum Tcienti, 1 [A. Engelbrechl]. Texte définitif de ce commentaire, avec
celui d'Eugraphus et les scbolia Bembina. K J. Burnet, l'ialonis lies l'ublica.
iO. J.] Eloge de cette éd. fondée sur le ms. F., de Vienne, quia ici une va-
leur particulière, f C. F. Vrba-J. ZyCHA, -S'. Aweli Augusiini de perfectione.
iuslitiae hominis libri duo, de nuptiis libvi duo. [C. W-n.] VA. utile et tout à 15
fait digne du Corpus eccles. ^ W. Nestlé, Unlersuchungen iiber die phitoso-
phischen Quellen des Euripides. [H. St.) Recherches fort intéressantes, no-
tamment sur Heraclite, et surtout sur Kpicharme. If J. van Leeuwen, Aris-
tophanis Equités et Ac/iarnenses. [li] Excellent commentaire. If C. und H.
SCHENKL, iiancti Ambrosii Opéra. IV. fSt.] Éloge de Cette 4° partie du .'iî" vol. ÎO
du Corpus eccles. % Mclangfs Perrot. [Ad. M-s.] Analyse favorable. 1^ Fév.
W. RiDGEWAy, The earUj Age o/ Greece, ï. [H. S.l Exact sur qqs points, mais
insuirisanl dans l'ensemble. If Joh. Geffcken, Die Oracula Sibyllina ; Kom-
posilion tmd Entslekungsgeschichle der O.S. [x] A très heureusement complété
le travail inachevé de Mendelssohn. If n. IIirt, Handbuch der grieck. Laul- '26
und Fcnnenlelire. fA. Th.] Très bon ; qqs observations, "f E. Maass, Griechen
II. Semilen auf den Isthmus von Korinth f-n.f Science précise et concise; à
lire. 1; W. Passow, Studien sum Parihenon. [x] Beaucoup de soin dans ces
études, dont plusieurs ont une grande valeur. % K. Brugmann- W. Stbeit-
BERG, Indogermaniscbe ForscUungen, Bd. l'i. fx] Mention elogieuse des sa- ïO
vants mémoires qui composent ce fascicule. If G. F. Schobmann- Lipsius,
Griech. AUerihiimer. |Thumserf.4- éd. de cet excellent ouvrage très recom-
mandé. Hlf Mars. l'r. BlasS, Grammatik des ISeuUsUxmenl. Griechisch. [v. D.l
2' éd. encore amendée; indispensable. If A. Mullbr, Dus atiische Uuh.nen-
ivesen. fèp] Très bon abrégé de son solide manuel sur le théâtre grec, f Otto 35
CUNTZ, l'olybxvs und sein VV'ewc [B-r.] Etude très soignée; discussion de qqs
points. Ç V. ilARDTHAUSKN, Sammlungen und Cataloge griech. Ilandschriften.
[Kz.J Très utile ; fait honneur à G. et à ses collaborateurs, f J. Asbach,
Zur Geschichle und Kullur der rôm. liheinlande. |A. R.; Bon dans son ensem-
ble, mais trop de fautes et d'erreurs, f H. Ehruch, Die Nomina auf-i.,; io
[H. IIirt] Théorie douteuse, faits contestables, f M. P. Fûucart, Les grands
mystères d^Eleiisis ; personnel, cérémonies, [-n] C'est le meilleur guide pour l'é-
lude de ce problème. % Der rom. Limes in Oeslerreich, 111. [A. R.] Ce ;t- fasc,
digne des précédents, est un excellent exposé des fouilles de Carnuntum.
HH Avril. J. A. IIORT-J.B. MaYOR, Clément of Alexandria MisccUanies liook VU. 45
fG. Kr.] Éd. du "■ livre des Slromata, de grande valeur pour le texte et
le commentaire; traduction, excursus et indices. If O. Dahm, Die Feldziige
des Gcrmaniciis in Deutschland [.A. R] Excellent. % C. Gaspab, Essai de chro-
nologie l'indarique. [librlnl. Savant, mais contestable. If W. W. Baudissin,
Einleitung in die Dûcker des Alten Testaments (B. Baentsch]. Utile ; des réser- 50
ves. % C. DE UJFALOy, Le type physique d''AUxandre le Grand. [T. S.] Complet
et bien au courant, t Pichlbr, Ausiria Homana. [A. R.] Lexique à recom-
mander; réserves de détail, t A. Rz^cn, llesiodi carmina, accedit llomeriel
58 1903. — ALLEMAGNE.
Uesiodi certamen. [iij Très bonne éd. ; sera utilement complétée à l'aide des
récentes découvertes. If P. Bhandt, /'. Ouidi Nasonis de arle amatoria libri
très [G. W-n.] Bon. f J. van Leeuwbn, Aristophanis Aves. [M] Autant désola
que dans les précédents fascicules ; qqs réserves. 1 K. ^Vï nsch, Das Friili-
5 lingsfe'stder Insel Malta. [E. von SternJ. Vif Intérêt. UH Mai. E. Mbyer, Ge-
schichle des AUertums, 4. u. b. Bd. [P.] Exposé favorable. H V. H. M. Blaydbs,
Spicilegium Iragicum. Spicilegium Arislnphaneum. [li] Toujours la même mé-
thode ; conjectures touj('Urs aussi contestables, f M. Rostowzew, Die rum.
lîleilesseren. [li] Utile, mais la 3" partie, écrite en russe, est peu accessible.
10 f E. Martini, Calatogo di maiioscvitli greci esistenti nette biblioteche italiane,
2. [V. G] Ce vol., aussi utile que le i<"^, est consacré à la Bibl. Vallicel-
lana. f G. ThilO- H. Hagbn, Servii Grammatici qui feruntur in Vergitii car-
mina commenlarii, III, 2 [A. R.] Beaucoup de savoir et de méthode dans cet
appendice, qui contient les commentaires de Virgile autres que ceux de
IB Servius, à l'exception des Scholia Bernensia. H U. A. Lipsms- M. Bonnbt,
Acla Aposlolorum apocrypha, I, II. [v. D.] Œuvre monumentale. ^ 0. Stauf
VON DER Mabch, Germanen und Griechen [A. R.J Non sans intérêt ; point de
vue contestable. 1[ S. Mbklbb, Academicorum philosopkorum index Hercula-
nensis [Hbrln] Utile; des réserves. % R. IIbinze, Virgils epische Technik. [W.
20 K.] Contribution très importante à une intelligence plus approfondie de
Virgile. t W. Oorpfeld, Jroja und llion. |T. .S] Le plus beau monumentque
la science allemande ait élevé à la mémoire de Schliemann. HK .luin. II.
POGNOti, Une version syriaque des aphoristnes d' Hippocrale.['Th. Noldeke] Texte
d'un vif intérêt, f J. von Arnim, SCoicorum veterwn fragmenta, 2. [A. Schm.l
25 Éloge. H F. SteffENS, Lalcin. Palàugraphie. [a.. L. J.] Très bon. f Th. Rei-
nach, Whisloire par les monnaies, [b'. IL] Essai de numismatique ancienne
qui éclairent ou résolvent maint problème historique ; détail et remarques.
t A. Bludau, Die bciden ersten Erastnus-Ausgaben des neuen Testaments und
ihre Gegner. | W. K-r.] Compilation très soignée et très utile. K M. W. db
30 Visser, Die nicht menschengeslaltigen Gôtter der Griechen. [-n.J Contribution
méritoire à l'histoire de la religion grecque. If C. Jbntsch, Hellenentumund
Chrislentum. |-n.] Intéressant, mais pas assez documenté. K G. IIôlschbh,
Paliistinain der persischen und hellenistischen Zeil. [W. Sch.] Analyse et re-
marques. K Rud. Peii'ER- Oust. RiCHTBR, L. Annaei Senecae Tragoediae.
35 [C. W-n.] Nouvelle éd., où R. a mis à profit avec mesure la récension
interpolée. Discussion. 1 G. Boissier, Tacite. [A.] Analyse élogieuse.
nu Juillet. F. Geybr, Topographie und Gesctiickle der Insel Euboia, 1 [x]. Très
au courant des découvertes épigraphiques ; il manque une carte. U H.
UiELS, Die Fragmente der f^orsokratiker [-yr-]. Digne de l'attention et de la
W reconnaissance des philologues et des philosophes. U J. Kromayer, Antike
Schlachtfelder in Griechenland [E. v. SternJ. Analyse élogieuse ; discussion de
qqs points. H E. M. 0. DOGNée, Un officier de l'armée de Varits [A. R.] Rien
de nouveau ; erreurs multiples. % H. van IIerwerdbn, Lexicon Graecum
suppletorium et dialeclicum. (R. M.] Thésaurus complémentaire qui était de-
4B venu indispensable; bon, malgré des inexactitudes. If A. Rœmer, //omenscAe
titudien. [F.] Bonne étude sur la 2» moitié de l'Odyssée, f W. R. Robbrts,
Demetrius on style. [W. K.]. Plus élémentaire que l'éd. de Radermacher,
mais plus complète sur certains points : traduction anglaise et glossaire
des termes de rhétorique. If A. Zingbrle, T. Livi a. u. c. libri. VII, 1-3 (lib.
50 41-43) [x]. A fait coUatiouner à nouveau, pour cette éd. major, le Vindob.,
source unique aujourd'hui des débuts du liv. 41 et de qqs passages des liv.
suivants. Travail qui servira désormais de base aux éditeurs futurs. % E.
S. Shuckburgh, Augustus. [V. G.]. Pas assez au courant. ^ J. Kirchner,
LITERARISCHES CENTn.VLBLATT. 59 •
l'rosopographia attica 2 (LfdJ. C'est le 2» vol. d'un instrumeul indispensable et
sur. 1[ L. TraUBE, Ilieronymi Chronicorum cod. Floriacensis fragmenta Leiden-
sia Parisina Vaticana. [M. M.| C'est le 1=' supplément paru de la collection
photographique de Se. de Vries ; T. a rais une préface excellente à celte
utile publication. K U. von Wilamowitz-Môllendorkf, Timotheos, Die Fer- 5
ser, iD. Der Timotheos-rapyrus. [Hbrln ). Bonne éd. princeps, texte et facsimilc ;
qqs réserves et observations, f H. Nissbn, Jtalische Landeskunde, II. fK-tl'.].
Complète dignement le l" vol., manquent de petites cartes spéciales. ^
Moiiiimenti anticki pubblieati per cwa délia reale Acctidcmia dei Lincei, XU.
[U. V. \V. M.]. Deux mémoires intéressants. HU Août. Julius Kaehst, Ge- lO
schichte des hcUenistischen Zeilallers, J. \K. J. Neumann . C'est, pour le fond
comme pour la forme, le meilleur ouvrage sur l'hellénisme depuis Droysen.
Historique de la question ; appréciation détaillée, f P. Monceaux, Histoire
littéraire de V Afrique chrétienne, dea origines à l'invasion arabe. [C W-n.].
Intéressant, notamment sur TertuUien et Cyprien. f J. FijHRsa- P. Orsi, i5
h'in altchristlicUes Ihjpageum [V. S.]. Attachante description de la catacombe
de Vigna Cassia, près de Syracuse. H B. DelbrûCk, Vergleichende Synlax der
indogerman. Sprachen 3, |W. Slreilberg]. Eloge, analyse et observations, f
IC. NoRDEN, /'. Vergilius Maro, Aeneis Ituch VI. |W. K.i. Commentaire aussi
neuf que varié et étendu. ^ Sept. G. Grupp, Kullurgeschickle der rum. Kai- W
serzeit, 1. \V. Schneider]. Utile et agréable à lire ; réserves sur qqs points. |
.1. BEAUtiVBS, Des l'edanios Dioskurides aus Anazarhos Arsneimittellehre in S
ISùchern. \\\. Trad. et comm. Indispensable pour l'étude de Dioskurides.
Discussion de qqs passages, t II. Kubhlewein, Hippocratis opéra quac ferun-
liir omnia, II. [B.] Tout à fait digne du 1'' vol. public par liberg, Diels et «
Weber en 1S94. Le texte, basé sur les mss. italiens, repose surtout sur le
I.aurentianus H. Observations critiques. H K. Sghknkl-1v Reiscii, l'riilo-
strati minoris imagines et Callistrali descriptiones . [B.1 Texte plus complet et
plus exact que dans l'éd. de 1893. If A. Schulten, Das rum. Afrika. (K. J-
Neumann]. Très bon ; complète Boissier. H R. Foerster, Libanii opéra, I, 1 30
[orationes l-V). \\\ . S.] Savante éd. qui était réclamée et attendue dès long-
temps, f J. Strzyoowski, Byzanlinische Denkmàler, III. [V. S.] luléressanle
élude sur la genèse de l'art byzantin primitif. K T. Schreihkr, Sludien iiber
das Uildniss Alexanders d. Gr. |xj. Bonne contribution, avec illustrations à
l'appui, à l'histoire de l'art alexandrin. HU Ocl. A. Mullur, Manëverkritik 35
i<aiser iladrians. |K. J. Neumann]. Elude attentive et originale de la célèbre
inscr. de Lambèse. f G. IIosius, A. Gellii twctium atlicarum libri XX, vol. I.
lx|. C'est» vraiment une nouvelle éd., bien qu'elle soit donnée comme le
second tirage de l'éd. de M. Hertz. 1[ G. Weicker, Der Seelenvagd in der
alien Litteratar und Kunst. [R. E.J. Mérite une place honorable dans la litté- 40
rature mythologiciue. T A. Gudeman, The souixes of Plutarch's life of Cicero.
[L. Bl.]. Solide; grand mérite. H W. Drumann-P. Grobbe, Geschichte lioms
{l'ompeiiÀS, Caesar, Cicero und ihre Zeitgenossen). [K. J. Neumann]. C'est le 2'
fasc. de la 2c éd., remaniée avec beaucoup de savoir et de soin par G. If
H G. Heraeus, Index graecolatinus. [K. K.] Très utile, f B. HaussoullibH' 45
Etudes sur l'histoire de Milet et du Didymeion. [R. E.]. Résultats intéressants.
K W. KOCH, Kaiser Julian der Ablriinnige. [K. J. Neumann). Recherches fort
utiles pour l'histoire de Julien. ^ E. NaCHMANSON, Laute und Formen 4er
magnetischen Inschriften. [Lfd.] Contribution pénétrante à l'histoire de la
Koivr, en Asie mineure, f B. 0. Ghenfell-A. s. Uunt, Egypt Exploration 50
Fand : The Oxyrhxjnchus l'apyri, 3. |F. B.J. Eloges. H Monumenti antichi pub-
blicale per cura délia reale Accademia dei Lincei, Vol. XI. fU. v. W. -M.]. Mé-
moires dignes d'attention sur la Crète occidentale. IfV- Nov. J. Adam, The
60 1903. — ALLEMAGNE.
Republic of Plato. [0. J.]. Ed. critique, doat le texte est encore plus circons-
pect que celui de l'éd. min. publiée en 1897; très bon commentaire, f G.
NÉMETHY, /l. Persii Flacci Satirae. [C. W.-n.i. A suivi Buecheler pour le
texte, Jahn pour le commentaire, t H. Schone, Hérons von Alexandria Ver-
5 messuiigslekre und Dioptra. [-z-r.] Ed. critique et trad. allemande tout à fait
digues d'éloges. ^ II. Bobnig, M. Miimc.ii Felicis Octavius. [C. W-n.]. Progrès
sérieux sur l'éd. de Baehrens. H F. Bechtbl, Die attischen Frauennatnen
nach ihrem Sysleme dargeslelll. [Hbrln]. Très méritoire. HH Dec. W. A. Ham-
MOND, Arisioile's Psychology. |x]. Trad. anglaise fort estimable, f J. \V.
l'* Beck, L. Apulei fabula de l'syche et Cupidine. [Hbrln]. Rien de nouveau; des
erreurs. A. G.-D.
Mitteilungen aus der historischen Litteratur. T. 31, fasc. 1. Revue
des programmes. F. Marcks, Die Mykenische Zeit im GeschichtsunlerriclU des
Gymnasiums (Friedricb-Wilhelm Gjmn. Coin). Acceptable en général. —
"■ II. MiCHAEL, Das homevische u. das hculige llhaka (G. Jauer). .Se distingue
par une bonne connaissance de la bibliographie, la prudence du jugement
et la clarté de la démonstration. — !■; Wolff, Philanthropie bci den alten
Griechen (Luisenstiidt. G. Berlin). Analyse. — Anspach, De Alexandri Magni
expedilionc Indica Fasc. •!. (G. Duisburg). D'aucune utilité pour les élèves;
20 rendra toutefois de bons services aux maîtres < v. R. d. R. 27, 90, 1 >. —
H. KallenberG, Textkritik u. Sprachgebrauch Diodors. \>. 1. P. 2. (Der Hafen
V. Pylos) (Friedrich-Werdersches G. Berlin). La 2" P. est une intéressante
contribution à la critique des sources de Thucydide. [Ileydenreich]. —
II. VlEUE, Domitians Chattenkrieg im Lichte der b'rgebnisse der Limesforschung
^ (StadtischeRealschule Berlin). A mis en œuvre tous les résultats fournis par
les dernières recherches sur le Limes. — Julius DCrr, Die zeitgeschichllichen
Beziehungen in den Satiren JuvenaU (G. Cannstatl). Kstimable contribution
à l'intelligence du poète. — A Zimmbrm.\nn, Zur Entsiehung bezw. Entwicke-
lung der altrom. Personennamen (Wilheltns-G. Breslau). Analyse. — E. R.
* Schneider, Abriss der rôm. AUerlumikunde /'. Oymnasien 2 P. (G. Baulzen).
D'un très bon secours aux élèves. — F. Orth, ^Veinbau u. Weinbereitung
der Borner (Friedrichs-G. Frankfurt a. M.). Sujet approfondi, intéressera les
spécialistes [Dietrich]. — W. Hartmann, Konstanlin der Grosse als Christ u.
Philosoph in seinen liriefen u. Erlassen. Analyse. — F. Matthias, (Jeter
^^ Pytkeas v. Massilia u. die àlteslen Nachrichten v. den Germanen. P. 2 (Luiseng.
Berlin). Analyse. — R. Dorr, Die jUngsle Bronzezeit im Kreise Elbing (Ober-*
realschule Elbing). Expose le résultat de récentes et fructueuses décou-
vertes. — R. Bhbndel, Die orienlalische Frage im Allerlum u. im Mittelalter
(G. Stargard in Pommern). Analyse. — [F. llirsch|. t Jahresherichle der
*" Gesehichtswissenscluift hrsg. v. E. Berner 23» année (l'JOO) [LoSCHhorn].
Excellent aperçu que l'on ne saurait trop recommander. Le critique relève
les résultats les plus importants des recherches historiques de 10(10. t
H. POMTOW, Delphische Chronologie [Ed. Heydenreich]. De grande valeur
pour l'histoire et l'épigraphie grecques. K G. F. Schoemann, Griech. Aller-
*S tiimer 4* éd. p. p. J. H. Lipsius, II [Th. Preuss]. Un dus avantages de cette
nouvelle éd. est la mise en œuvre des dernières découvertes épigraphiques.
Il Fasc. 2. G. liEzoLD, Mnive u. Babylon (pi.) [Koedderitz]. Très instructif.
■ H A. MtJLLER, Das Atiisehe Biihnenwesen (pi.) [Th. Preussl. Livre utile pour
tous ceux qui veulent s'orienter sur les dernières découvertes relatives au
50 sujet. 1[ M. YoiGT, nom. Bechtsgeschichle. T. 1, .'i [Dietrich'. Très instructif
pour le fond mais la forme en est malaisée. U Th. Specht, Ueschichie der
ehemaligen Universilàt Dellingen (lo49-180'i) (pl-) IW. Martens]. Kcrit dans un
esprit vraiment scientiûque. If E. II. SchMitt, Die Gnosis. T. I. Die Guosis
NACHRICHT. V. D. GESELLSCH. D. WISSENSCH. Z. GOTTINGEN. 61
des Altertums fB. Clemenz]. Solide, ft Fasc. 3. E. Meyer, Geschichte de>
Aliertiims V. (Das Perserreich ii. die Griechen. 4" livre : Der Auzgang der
griech. Geschiclite). [Rudolf Adam]. Est à la hauteur des volumes précé-
dents, fait oublier les ouvrages antérieurs sur le sujet et fournit une base
solide pour les recherches futures, f R. Petersdorff, Germanen u. Griechen. 5
|Th. Preuss]. Rendra de bons services. Ht Fasc. -i. G. r. de la Société histo-
rique de Berlin. Séance du 7 déc. Bohn dans une conférence « en souvenir
de Moimusen » traite des qualités de sou histoire romaine, « zu Roraisches
Staatsrecht » et de son activité dans la rédaction du G. I. !.. Hirsch fait
ressortir les mérites que M. s'est acquis dans l.i direction centrale des lo
Mon. (ierm. liistorica. H O. Seeck, Kaiser Âuoustus (pi.) [KiJdderitz]. Bonne
contribution hi.storique. Pour la partie artistique les coUectious et les
musées ont été largement mis à contribution. H P. Allaud, Julien l'Apostat,
iTh. l'reuss]. Important, monographie la plus éteudue que nous ayons sur
Julien. Toutefois on doit signaler \ine tendance à l'apologie du christianisme, K
de la prolixité et de la lourdeur dans le style. \ P. .\lbert, Die Geschicla.-i-
n. Aliertumsvereine Badens [W. Marteus|. Analyse. IIrnbi Lbbkoue.
Nachrichten von der k. Gesellschalt der Wissenschaften zu
Gottingen 1903. Fasc. 2. Un chapitre de métrique d'époque tardive [W.
Meyer;. A la fin de l'antiquité et au commencement du moyen-dge nous îû
avons quatre formes du septénaire trochaïque construit métriquement :
1" la forme pure, c'est le septénaire ordinaire du latin postérieur : les
thèses 1, 3, T) (et 7) peuvent être brèves ; 2» la forme impure, le septénaire
archaisant avec la liberté du vieux septénaire latin; excepté la dernière
thesis, toiites les Iheseis peuvent être longues. Il reste à voir si comme à 2îi
l'époque archaïque, la défense concernant la longue faible des pieds 1, 3, Si
laquelle ne doit pas constituer une fiu de mot avec l'arsis suivante, est ob-
servée ou non ; 3" la forme demi-pure, le septénaire de Beda : les the-
seis 3 et 7 doivent avoir une syllabe brève, toutes les autres peuvent être
longues ; 4'" la forme extra-pure, le septénaire de Sedulius ; sauf à la 30
coupe de la césure les theseis longues sont évitées — Sénaires metrico-
rhytmiques. La 3- syllabe doit être brève et la ¥ longue. Les six hymnes
en sénaires attribués à Paulin sont dus à un seul poète, maisqui n'est pas
Paulin. Analyse de chacun d'eux. Hlf Fasc. :i. Sur les modes en grec [l.eo
Meyer]. M. étudie à la lumière des poèmes homériques les modes grecs 3,s
dans leur forme et leur significalion. L'indicatif n'est pas un mode, il
n'eu a pas la caractéristique. C'est la négation du mode. L'optatif est
formé par ir) ou par i qui résulte de la contraction de tr]. On le trouve dans
les formes du présent comme à'Yoïixt ou dans celles de l'aoriste D,oi|jii. La
signillcation primitive de l'optatif est le vœu. Dans la phrase r, pi vj (lot ti m
TTiOoio on voit paraître la signification du conditionnel. L'optatif est amené
par oti fijj, àtù£, sïOî £1, et w; adverbe. La négation employée est [iv-,. L'allon-
gement de la voyelle repose sur une contraction vocalique À qui parait
le plus fréquemment dans la forme de l'aoriste grec en an. Les formes en m
long telles que TiaJirwfjiEv, opoM(ji£v sont peu nombreuses et tardives dans les 45
subjonctifs aoristes. Des formes telles que cpivr,;, cpÙY^,. çCfiop-av, <fji-r)-z,
çJytrtTi la voyelle longue se répandit dans toutes les formes de subjonctif
et l'on peut croire que la voyelle longue était la caractéristique du sub-
jonctif. La sii^niflcation paraît être celle du vouloir. Emploi dans les pro-
positions indépendantes surtout à la l''» personne du pluriel. La négation 50
employée est (xti. L'impératif ne présente pas de signe particulier:
çéfîTs est un indicatif ou un impératif. La signification est celle du com-
mandement qui peut prendre souvent la forme d'une invitation ou d'une
62 1903. — ALLEMAGNE.
prière. Les suffixes de la 2° personne du singulier sont nombreux. Pas de
forme verbale particulière pour le conditionnel; le grec y remédia par
l'emploi de ôtv = ou bien, c. à. d. dans un autre cas. On trouve souvent à
sa place %h {-/.i devant les consonnes) mais on les trouve aussi réunis dans
5 une même phrase. H Sur le Pseudolus de Plaute [F. l.eo]. Reconstitution de
l'intrigue primitive à laquelle est venu s'ajouter un autre sujet. On saisit
le procédé de contamination qui préside à la composition du Miles et du
Stichus. Piaule n'a pas réussi à fondre ensemble les parties qu'il employait,
ce qui permet de les découvrir. H. Lbbègue.
10 Neue Heidelberger Jahrbucher, 12e année, 1903, 2° livr. Un nouveau
papyrus juridique de la Bibl. de l'Université de Ileidelberg [G. A. Gerhard
et 0. Gradenwitz]. Description avec fac-similé, texte, commentaire et notes
de ce petit fragment de papyrus latin (lleidelb. 1000) qui concerne le droit
de succession ; il est en très mauvais état, mais comme il est du 3* s. au
15 plus tard, il est important pour l'histoire du livre dans l'antiquité et pour
la paléographie; il forme le bas avec marge d'une colonne d'un rouleau.
Etude très détaillée sur les rouleaux, les codices sur parchemins et sur
papyrus, et sur l'écriture. On restitue le fragment comme suit : |l'ilius acci-
piet quartam, quantacumque pars patrimonii pater^ni ad eu[m perventura
20 fuis>et. Si minus qua[rla| [ei ceslsit, supplend[ujs vidjetur in] quartam.
Sive q[uis] a[mise]rit lilios, cedet n[e]pot[i vel pr]onepoti ex bonis afvi vel
pjroavi quarta, danda [ ] i pro portione quam a[vita] successio p^atrisj
tetnlet. Is lib [ ]. 2 Remarques juridiques IGradenwitz'. Rôle que la quarta
ou quart joue dans le droit de succession romain. X.
25 Neue Jahrbucher fur das klass. Altertum, Geschichte und deuts-
che Iiiteratur, C année, t" liv., 1" partie. Cas que nous faisons de la
poésie romaine [W. KrollJ. Quand on veut exprimer un jugement sur la
valeur des œuvres littéraires de l'antiquité, on peut se borner à répéter ce
qu'ont dit avant nous des critiques inspirés presque tous par les senti-
so ments que les hommes de la Renaissance éprouvaient devant les œuvres
antiques, ou bien résumer brièvement nos impressions personnelles du
moment. Ces deux manières de juger laissent à désirer et R. montre qu'il
est préférable de chercher avant tout à comprendre les conditions dans les-
quelles la littérature ancienne s'est développée, et ensuite de nous efforcer
35 d'apprécier les œuvres littéraires du même point de vue que les contem-
porains. \ Le plus ancien livre grec connu [0. J.]. Détails sur les Perses de
Timothée, papyrus trouvé à Abusid. t E. P. Caccialanza, Leorazinni di Ueo
[F. Blass]. Appréciation élogieuse de cette trad. en italien, avec prolégo-
mènes et notes. 1[ L. Meveu, Handbuch der griec/i. Elymologie [11. Ilirt].
40 Laisse à désirer. If Une fable d'Esope sur une pierre tombale romaine
[W. Rocher]. Loin d'être une allusion au caractère ou aux événements de
la vie des défunts comme on l'a prétendu, cette fable n'était là qu'un orne-
ment destiné à remplir le champ de la pierre funéraire <cf R. d. R. 2",
133, 18>. f La tôle d'Orphée [C. Fries|. A propos de l'art, de Gruppe dans
45 Roscher Myth. Lex. F explique le mythe de cette tête qui est portée de
l'IIaimos par l'Ebre dans la mer. H Le lion de Ghéronée [C. F.]. Restaura-
tion ; découverte de la sépulture des Macédoniens à deux kil. de celle des
Thébains. If 2" partie Duplique sur la réforme des gymnases allemands et
tout parliculièremenl sur les commencements de l'étude du latin [P. Cauer].
50 Iflf 2" liv. 1"> partie. Critias fW. Nestlé]. Dans cette élude qui se continue
dans le lasc. suivant, N. sans vouloir réhabiliter celui que la tradition re-
présente comme un tyran, dans la plus mauvaise acception du mot, et
comme un homme sanguinaire, se propose au lieu de delestari d'intelli-
NEUE .lAIIRBÛCHER FUR DAS KLASS, ALTERTUM U. S. \V. 63
gère ; à côlé de l'homme d'état il tient compte du poète et du penseur, et
pour mieux comprendre cette personnalité, l'étudié dans ses rapports avec
son temps et son entourage. T Le forum romanura 1898-190-'. Etat des
fouilles d'après Ch. IIuelsen, Jahresbericht U. neue Fiinde u. Forschungen zvr
Topograghie der Stadt Rom. 1, Die Ausgrahungen auf ri. Forum Romanum 489S- 5
1902 [El. Lamer]. % Aliso-Haltern [A. Borner]. Le castel de Drusus de l'an 11
était près d'IIaltern. Dans Dion Cassius 54,33, 'EXiauv est une mauvaise
lecture de STs'êapva = Stever. U Rapport de G. Pries sur une conférence de
II. WiNCKLBR. Die llabylonische Kullur in ïhren Bezieliimgen zur itnsrigen, il
montre qu'il est temps que l'indifférence systématique des philologues 10
classiques pour les monuments littéraires babyloniens, prenne tin. UH
'.i" liv. 1'» partie. Comment le monothéisme sémitique s'hellénisa [Ad. Deiss-
mann]. Le monothéisme des Sémites s'est hellénisé par la version des Sep-
tante qui hellénisa l'Ane. Testament. Sans les Septante, le Dieu adoré à
Sion n'aurait pas été connu à Alexandrie, Ephèse, Athènes, Rome, Trêves; 15
sans eux Philon d'Alexandrie n'aurait pas existé ; sans eux la mission de
St Paul eût été impossible, t E. Ma.\SS, Die TagesgiJlter in Rom und den Pro-
vinzen. Au.'i der Kullur d. Niederganges d. antiken l\'e!( [0. J.]. Quelle que soit
l'opinion qu'on ait sur la sûreté des conclusions de ce livre, il faut recon-
naître qu'il est extraordinairement intéressant et instructif. T Th. D. Sey- 20
MOUR, The firsl Iwenly years of Ihe Americ. School of Class. Studies in Atlten
iC. F.]. Grands éloges. tH ^' liv. l" partie. L'emploi de la statistique dans
l'étude de la langue de Platon et de Goethe [G. Ritter]. Dans cet art. qui se
continue dans la livr. suivante, R montre toute l'importance de la statis-
tique pour déterminer la chronologie des dialogues de Platon ; il est inad- 26
missible que les dialogues aient été remaniés à une époque postérieure, ce
qui rendrait impossible l'emploi de la méthode statistique pour déterminer
leur succession chronologique. H Les fouilles à Pergame 1900-1901 ilL Lamer].
liésiiltats de ces fouilles d'après les Mitth. d. k. d. archaol. Instituts I. 27
<cf. R. d. R. 27, 2;!7, 33 sqq.> t Comparaison entre l'importance que Gil- 30
dersleeve attache aux conjectures et l'opinion de Bentley [J. L]. n -' partie.
L'humaniste Andréas Breutius, l'auteur du discours attribué à César
(Jahrb. X. 308) était né à Padoue et mourut à Rome en UiS/i [Lehnerdt]. Ulf
li' liv I"" p. L'Ars amatoria d'Ovide [J. Tolkiehnj. A l'occasion du livre de P.
BrandtP. Ovidii Nas. de arte amaloria libri très, qui est un excellent point de 35
départ pour des études poussées plus avant, T. Insiste sur les nombreux dé-
fauts de composition de ce poème, qui n'est véritablement pas composé. %
Détails très brefs sur le Congrès international des sciences historiques tenu
à Rome le 2 avril 1903 [H. Lamer]. U Légendes babyloniennes [C. Pries;. A
propos du rapport de B. Meissner. Babylon. Bestandtheile in moderaon 40
Sagen u. Gebraiichen. (Archiv f. Religionswiss. 1902). F. développe ses
idées : Artemis et Aphrodite sont des hypostases de deux classes déjeunes
femmes attachées aux temples babyloniens. Apollonius de Tyane relève de
Bouddha, etc. U J. BurCkhaRDT- J. Oeri, Griecli. KuUurgeschichte, B. III u.
IV. Des réserves. ^ Mention du très important travail de Cichorius (Pest- •'5
chrifl d'Hirschfeld) sur le poème du phaselus de (Catulle. Le lac où est le
phaselus n'est pas le lac Benacus, mais celui d'ApoUonia en Hithynie que le
poète doit avoir traversé au printemps 36 en revenant de Nicaea ; le pro-
priétaire du phaselus est nommé dans les scol. de Berne des Géorgiques
IV, 289, ce n'est pas Virgile, mais Serenus. Autre mention du travail de eo
Studniczka sur le taureau Parnèse et sur le groupe de Dirce d'Apollonios
et Tauriscos. flf 2« partie. Le Portique [.\. Rausch]. A propos du livre de
P. IUrth, Die Stoa. dont il fait l'éloge. R. comme contribution à la prope-
64 1903. — ALLKMAGNE.
deutique philosophique, étudie qqs points de la doctrine du Portique et de
celle d'Epicure. HK 6= livr. 1" partie. Le palais de Gnossos [K. TillelJ. Des-
cription (1 pi. 12 lig.) du résultat des fouilles d'Evaus. Importance historique
de la période m3'céuienne qui forme la transition entre l'Orient d'une part
5 et la civilisation grecque du 1" s. de l'autre, t Signincation des modes ea
grec et en latin |II. Lattmann]. Expose ses vues qui diffèrent de colles de
W. G. Haie, The Origin of Subjunctive and Optatio Conditions in Greek
and latin. Delbriick d'autre part croit à tort que la signitication fondamen-
tale du conjonctif est le vouloir et celle de l'Opt, le désir. Le conjonctif est
)0 potientialis et l'Opt. fictivus. K Sur la psychologie homérique JM. Schneide-
win] I, Od. T. 479, '.f, t'oiç, 'AOrivair) voôv sTpaitcv. Si Pénéclope ne reconnaît
pas son mari, c'est donc bien par une intervention miraculeuse de la déesse
et non point par suite d'une absence psychique. 2, A'/petov tSwv, II. B. 2t')9.
'.V'/psiov 8'è-,'c),aaa;v. Od. S, 163. 11 y a dans ces deux expressions une
16 remarque psychologique très fine du poète, la première qui se rapporte à
Thersite signifie « un regard embarrassé », la seconde qui se rapporte à
Pénélope : une expression de bonheur contrainte ou simulée se fit jour sur
les traits de P. 3, Homère avait une vague idée de la suggestion, on le voit
par Od. i;. 158 sqq. où Pénélope agit sous l'influence d'Athèné. ^ IL IIirt,
20 llandhuch d. griech. Laut- u. Formenlelire [E. SchwyzerJ. Sera utile, mais
n'atteint pas complètement sou but, d'être un manuel pour les commençants.
Hlf 2" partie. La lecture de Platon dans les classes et questions similaires
[K. Gœbel]. On doit lire les dialogues de P. mais en entier et non par
extraits. Ce qu'il faut laisser de côté, si le temps manque. Danger ries
25 chrestomathies. Insuffisance des Recueils de morceaux choisis. Yi "'livr.
\" partie. L'empereur Titus et la guerre de Judée [B. Wollf-Beckh]. Montre
par l'étude de la vie de Titus et par celle de la guerre de Judée que le
jugement que Beulé a porté sur Titus est juste, et que c'est à tort qu'on
l'a appelé les deliciae generis humani. Mais il ne jouait pas la comédie, si
30 dès son avènement au irôue, il s'est montré si clément, lui qui avait toute
l'étoffe d'un monstre, c'est qu'il était malade et n'avait plus la force d'être
cruel. Quelle était cette maladie, nous l'ignorons. [P. J. Môbius étudie
la maladie qui emporta Titus à 41 ans et suppose, sans pouvoir
le prouver, qu'il mourut empoisonné d'un poison lent, peut-être par
35 Domitien. H Les successeurs de (;yriaque d'Ancône. [E. Ziebarth;
Élude sur la vie, l'activité et les collections de Marcauova, Felicianus,
Balbanus. Manlégna peut être rattaché à ces épigraphistes, dans ses fres-
ques nous avons qques inscr. antiques reproduites textuellement. Le der-
nier épigraphiste de ce siècle est Jucundus ^■eronensis. If R. Hirzbi., Dci
40 Eid. Ein Btilrag zu seiner Geschichle. [H. Wunsch] Témoigne de connais-
sances très solides et d'une lecture immense. H P. NatOrp, Platon Ideenlehre.
|R. A. Fritzche] Grands éloges. If D. Vagliéri, GU scavi récente nel Foro [io-
mano. [II. Lamer] Sera le bienvenu. Relevé des détails où l'auteur diffère
d'avis avec ceux qui ont parlé de ces fouilles, Ilulsen et Richter. tit "-" par-
*5 tie. L'enseignement du grec dans le nouveau plan d'étude des gymnases
allemands. [F. Ilornemann] Importance du grec. Lectures qu'on doit faire
et comment on doit s'y prendre. Il faut commencer par Homère et non par
les auteurs altiques. ^ G. 2, sommaire du 49 Versammlung des ^ ereiiis
rhein. SchulmUnner. Rapport de (lauer sur Cicéron et les gymnases au lu»
50 et au 20» s. Ulf 3« liv. II. Reigh, Der Mimus. l'An literar-entwicklungsges-
chichtlicher Versuch. ;^A. KôrleJ Qqs réserves, mais c'est là une œuvre
scientifique qui sera utile. If R. Pichon, Laciance, etc. fj. Geffckenf Éloges.
f II. liULLE, Klwgen Beethoven ii. die furbige l'tastik dtr Griechen. [i. \..] Mé-
NEUES KORRESP.-BLATT F. D. REALSCHULEN U. S. W. 65
riloire. %'i 9" liv., 1'^- partie. Le suicide des vieillards à Céos. [B. Schmidl]
La coutume voulait que les vieillards des deux sexes, à Géos, se donnassent
la mort, quand ils étaient à bout de vie ; cette coutume paraît avoir été
apportée à Céos par les Locrieus ; c'était une survivance d'un degré de ci-
vilisation inférieur et antérieur au sein d'une civilisation plus avancée. ^ 6
G. Webbr, Lehr-u. Handbuch der Weltgeschichte.X, AUfrlnvx. |K. Lamprechl]
Cette 2\« éd. est vivement recommandée. H T. Stocknby, Les teniencrs dans
la poésie grecque d'' Homère à Euripide. [W. NestleJ S'occupe exclusivement
de la forme et ne donne pas un mol d'explication sur le contenu des pen-
sées. HH 2" partie. Étude sur les attributs. [A. Dôring] Passe en revue tous lo
les différents genres d'attributs. %\ lo« liv., I^ partie. Gicéron et la rhéto-
rique. [W. KroU] Manière dont Cicéron a compris et composé ses ouvrages
de rhétorique, auteurs grecs qu'il u suivis. Ses ouvrages sont intéressants
pour nous, surtout parce qu'ils nous montrent la tentative que 01 la Nou-
velle Académie d'intervenir dans le domaine de la rhétorique, tentative ">
éphémère que la génération après Cicéron oublia complètement, f 1 St.
AiuSTARGHlS, «tuiTiou Adyoi xai "OijitXiat éd : 2, A. A. VaSiljev, %3(i)i5 u. die
Araber (en russe). [E. (ierland] 1, Est au courant de la littérature du sujet,
mais n'est pas très mclhodiqui', et ses dates historiques doivent être véri-
fiées. 2, Ëloges, servirait de travail préparatoire important à une nouv. îo
éd. de Murait, Essai de chronographie bysanline, qui désormais ne pourra
plus être regarde comme absolument siir. % G. F. Lbhmann, Babyloniens
Kulturmission cinst u. jetzt. Ein Wort der Ablenkung und Atifklàntng ziim lia-
bel-Bibel-Sireii. [G. Fries] Éloges. S'adresse non seulement aux théologiens,
mais aussi à ceux qui s'occupent d'histoire et de l'élude de la civilisation. 2s
H F. GUMONT, Die iVhjsterien des Milhra. [G. F. Grands éloges. K A. Dirterich.
Eine MyihrnsUiwgie. [0. ImmischJ Appréc. favorable. \ L. M. Hartmann,
Geschichle Ildliens : II, 1, liomer u. Lungobarden bis zur Jheilung Italiens ; 2,
Die Losllûsung Italiens vom Oriente. [A. Baldamus] Utile ; très instructif. %
Sur la maladie de Titus <cf. supra> Un passage du Talmud dil que quand 30
on fit l'autopsie de Titus on trouva dans sa tête une tumeur de la gros-
seur d'un oiseau et du poids de deux sella, d'autres disent de la grosseur
d'un pigeon d'un an. HK 2<' partie. Remarques d'|0. Immischj sur?. Oauer
Palaestra l'itae. f G. r. sommaire du -i" éours de vacances de philologie an-
cienne à Bonn 1903 [B. Huebner] et des Cours de vacances d'archéologie de 35
Bonn et Trêves. [P. WirlzJ. % Curieuse manière de graver dans l'esprit des
élèves les dates romaines d'après la gramm. latine-allemande de l'huma-
niste Bavaroise. Hijuer, parue en 1516. Z.
Neues Korrespondenz-Blatt fur die Gelebrten u. Realschulen
■Wùrttembergs, 10" année 1903, ]•• livr. Sur les coars de vacances archéo- jo
logiques à Bonn, Trêves, et sur les futurs cours en Wurtemberg IRichterJ.
G. r. sommaire. % E. Meybr, O'esc/it'c/Ue des ^to-(uni« IV. u. V. [J. Miller].
A la hauteur des précédents vol. HU 2" liv. A. Kiessling-R. Hbinzb, Q.
Horatius Flaccus, I, Oden u. Epoden [Durr|. h' éd. Réalise de grands progrès
encore qqs desiderata, t M. Pbtschbnig, Q- Horatius Flaccus, Auswahl [\A\- 45
Apprec. favorable. % K. Mkistéhhanz-Ed. Schwïzbr, Uramm. d. allischen
Inschriften (MeltzerJ. Indispensable. H^ 3' liv. E. SchWaHTZ, Charakterkopfe
aus der antiken Litcratur [W. NestleJ. Excellent, s'adresse au grand public.
\ J. Let, Cicero, Calo major, sive de senectute i ). Bonne éd. de classe. \ W.
Stbehl, Grundriss d. alttn Geschichle u. Quellenkunde [G. EgelhaafJ. Utile. 50
m Livr. 4 et 5. T. Montanari, CorreMone e dicliiarazione délia tiesctiiione del
Bodano conservataci da Amerxo. Id. Punto per Punto [W. Osiander]. Ouvrages
de polémique contre Osiander. Des réserves. ^\ 6» livr. L'étude du grec
R. DE PBILOL. — Heime des Hevues de 1903. XXVIIl. — 5 •
66 1903. — ALLEMAGNE.
dans les gymnases [Hirzel]. Demande qu'on laisse juges des résultats de
cette étude ceux qui, parleur profession, sont capables de décider ce qu'elle
doit être, f A. Muller, Jugendfûrsorge in der rom. Kaiseneit [Heege]. Donne
une idée très nette de la question. K II. Menqb, Griech.-deutsch. Schulwà'rter-
5 buch mit besonderer Berucksichtigung der Etymologie I. Lief [Hesselmeyer].
Exact et consciencieux. HH 7« livr. Sghiche, Aus Ciceros philosophischen
Schriften, Auswaiil [Heege]. Recommandé. H U. v. Wilamowitz-Moellen-
DO'RPF. Der Timotheos- Papy rus. 1. Timotheos die Perser. 2, Faksimile-Ausgabe
[W. Nestlé]. Admirable édition. IH 3» livr. G. r. du 13 Landesversamm-
10 lung des Wiirtt. Gymnasiallehrervereins f ]. Mentionné ici à cause du mé-
moire de R. Herzog sur l'Aslclèpieion de Cos ; résultat des fouilles. J Ma-
nière dont César se sert des noms de nombre [E. Hesselmeyer]. Là où il le
peut, il donne le nombre sans rien y ajouter ; mais plus souvent, quand il
n'est pas sûr de ce qu'il avance il ajoute circiter, fere ou ad (95 fois);
IB ailleurs enfin, mais moins souvent, et là où il croit pouvoir donner un ren-
seignement précis, il renforce les indications de nombre par les tournures
ad numerum (ad modum), numéro (numéro ad), ad unum omnes et plus
simplement ad = ei? (21 fois). On a l'impression là comme ailleurs, qu'il est
très prudent, il ne se hâte pas, il ne se compromet pas. U La main droite
20 et la gauche dans saint Matthieu VI, 3 [Eb. Nestlé]. Le sens de ce pas-
sage est ; « Nicht einmal vor die selbst, geschweige denn vor andern, soUst
du mit deinem Gutestun Aufhebens machen ». ^ W. Fribs, C.J. Caesaris de
B. G. comm. VU. Éloges ainsi que pour Ebbling, Schulwôrlerbuch su Caeaars
u. s. w. \ A. Malperteiner, 6'. J. C. de B. G. Commenlarius septimus :
25 Réserves pour le texte ; éloges du commentaire. % B. Otto, Tirocinium Cae-
sarianum. Lib. 4. Mauvais. \ A. POLaSCHBK, Sludien sur gramm. Logik im
corpus Caesarianum [S. Ilerzog]. Fait appréoif la statistique en grammaire.
f J. KiRCHNBR, Prosopographia Atiica II [E. Nestlé]. Excellent. U^ 9« livr. J.
GuLL, Die persische Mysterienreligion im rôm. Reich u. dus Christenlum [W.
30 NestleJ. Méritoire. U K. P. Sohulze, Bom. Elegikcr. Ausw. aus Catull ; Ti-
bull. u Properz u. Ovid[P. Weizsacker]. Recommandé, f Zwanzig coUoquia
famiWtria des Erasmus von Rotterdam [Th. Klett]. Eloges. % M. MuLLBR, Li-
vius l. Vll-X : P. Mbyer, L. Ausw. aus. d. 5 ". Dekade ID. aus d. i ". Dekade,
A. ZiNGBRLE, L. l. XXI-XXV, Ed. min. ID (. XXXXIII. F. FûGNER, L. Ausw.
35 a. d. /'■ Dekade. F. Luterbacher, L. l. XXI [W. O). Courtes remarques élo-
gieuses. T II. WOLF, EinfUhrung in die Sagenwelt d. griech. Tragiker [W.
Nestlé]. Destiné aux élèves des classes supérieures. Éloges. 1 J. Karst,
Geschichte d. hellenist. Zeitaltevs 1. Die Grundelung d. Hellenismus [G. Egel-
haaf]. Bon. W 10- livr. R. Klussmann, Sijstematisches Veneichnis d. Abhand-
W lungen IV u. s. w. Ce 4- vol. du catalogue des programmes et dissertations
très exactement fait sera utile, f P. Harre, Latein. Scliut gramm. I, F. Bec-
ker, Formenlehre : II. H. Meusbl, Synlax [Vleltzer]. Excellent, surtout
pour les classes supérieures. If P. IIarrb-II. Meusbl, Kleine. Lai. Schulgram.
[W]. Eloges. H K.Bvss, Griech. Lyriker. Ausw. [W. Nestlé). Réussi. H^ Ulivr.
in Remarques sur Horace [P. Knapp]. Tout en se déclarant ruris amator et en
célébrant les charmes de la campagne dans ses vers, H. ne pouvait se pas-
ser de Rome et on a le sentiment qu'il en était de lui comme de Frédéric
le Grand qui disait eu parlant du métier militaire : je l'envoie à tous les
diables, et pourtant il me tient à cœur. 1[ W. S. Teuffel-G. John, Latein.
50 Stilûhungen [S. Herzog]. Chaudement recommandé. ^ H. Mengb, Griech. -
deutsches Schulwôrlerbuch mit besonderer Berucksichtiqung der Etymologie <cf.
supra> [Hesselmeyer]. Bon pour les élèves, mais non pas pour les philo-
logues et les étudiants. IK 12« livr. Aujourd'hui ou paie, demain c'est gratis
■»
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 67
[K). Cette plaisanterie se trouve déjà dans une insc. de l'Afrique, C. 1. L,
VIII. 84 '_>4, gravée sur une mosaïque. X.
Neue philologische Rundschau. 10 jr. D. B. Monro, Homer's Odyssty
books i3-i4 (H. Kluge]. Intéressant par la foule des (luestions se rattachant
aus poèmes homériques. \ F. Bechtbl, Die aUischen Frauennamen nach i
ihrem Système dargestellt [Meltzer]. Bel exemple d'induction épigraphico-
philologique. B. a su tirer d'une matière aride des renseignements très ins-
tructifs sur la condilion sociale des femmes aitiques. K E. IIailbr, Beitràge
zur Erklnrut)g des poelischen Plurale bei den rôm. Elegikern [O. Weise]. Com-
plète lR-ureu.«ement la syntaxe latine de Drager et le travail de P. Maas sur lO
le même sujet dans Archiv. f. Lexikographie. K T. Lindnbb, Wellgeschiehle
seit der Vôlkerwanderung. T. 1. (Der Ursprung der byzantinischen. . . Kiiltur)
IPintschovius]. Eloges. H^ 24 jr. A. FlCK, Das aile Lied vom Zome Ackills
(Urmeiiis) [O. Dingeldeiii]. Solution ahurissante de la question de l'Iliade
primitive : l'Urmenis reposerait sur un nombre déterminé de strophes de is
tl vers. F. n'a pas mieux réussi que ses prédécesseurs à donner une trad.
d'Homère en hexamètres allemands, approchant des beautés de l'original.
1 Herodoios erkl. v. II. Stein, liv. 2, 5« éd. [J. Silzler]. Texte profondément
remanié soit par des lei;oivs de mss soit par des conjectures dues à l'éditeur
et à d'autres savants. % E. WuST, Beitràge zur Textkriiiku. Exégèse der Plnto- «0
nischen PolUeia [K. Linde]. Tendance conservatrice que l'on peut accepter
en général. ^ A. Thiel, luvenalis graeeissans [G. EskucheJ. Contribution de
haute valeur à la grammaire tt au lexique. 1[ IIbllbms, Lex de imperio Ves-
j>a»iani [A. Chambalu]. Iiemarquable diss. doctorale. If H. Wincklbr, AU-
orientalische Forschungen , 3» sér. I, 2; II, 1 [H. Hansenl. Des hypothèses 85
habilement présentées, contestables néanmoins <Mentionné ici à cause de
l'art, die Juden u. Rom>. f R. MbthnSr, Untersuchungen zur lalein. Ten.pus
u. Moduslehre . . . fA. Dittmar]. Questions importantes auxquelles M. s'est en
vain elforcé de donner une léponse satisfaisante. K^ 7 fév. Xenophontis de
re equestii tibellus. Rec. V. TOMMisiNt [Wieseuthal). Texte essentiellement 30
amélioré. ^ E. Drbrup, Vorlàup,ger Bericht iiber eine Slwlienreise zur Erfor-
schung der Demoslhenes- Ueberlieferung [May]. Exposédes résultats essentiels. \
W. GBBHARDr, Ein aesthetischer Kommeiilar zu den Lyrischen Dichtwigen des
Horas, 2- éd. pp. A. Sghefflbr [E. Rosenbergl. Livre plein de goût qui a
subi de judicieuses améliorations. \ Rich. Bûrgeh, De Ovidi carminum ama- 35
loriorum inventione et arte. [G. SchiilerJ. Démontre la dépendance d'Ovide à
l'égard de ses devanciers. Indispensable à quiconque s'occupe d'Ovide. ^
R. SCHNBIDBH, Text u. Ueberselzung zum gallischen Krieg des C. Julius Caesar.
!•■ livre iRud Menger]. Ou sii demande à qui doit servir cette trad. fidèle
en général, mais dont le style laisse beaucoup à désirer. \ I,. Valmaggi. 40
Nuovi appunti sulia critica recenlissi7na del Dialogo degti oratori [Ed. Woltr|)
Plus sceptique que V. le critique oppose un « non liquet » aux découvertes
de Sabbadiui concernant la conOrmation donnée par les mss de l'authenti-
cité du Dialogue. \ M. Voiot, Rôm. Rechtsgeschichte. 3 [0. Schullhessj.
Méritoire. Mêmes qualités de recherche originale et approfondie que dans »5
les tomes précédents. \ St. Gsell, Les monuments antiques de l'Algérie. T. 1 et
2 (pi.) [J. Jung]. Eloges, t Scritti vari di Fihlogia ['W.J. Simple annonce de
ce volume dédié à E. Monaci et qui contient 38 contributions. K A. Zimmbr-
MANN, Zur Entsteliung bezvj. Entuiickelung der altrôm. Personennamen [Meltzer].
Mérite d'être lu. \ II. 'Winckleb, Die bahylonische Kuttur (pi.) [R. HansenJ. 50
Dispose d'un heureux don de combinaison dont il abuse quelquefois. ^^ 21
fév. C. O. ZuRBTTi, Omero, L'Iliade. Ch. 13-16 [H. Kluge]. Eloge.», fl W. Pfitz-
NER, Taciii Annales [E. Wolfl]. Nombreuses améliorations, moins dans le
68 1903. — ALLEMAGNE.
texte que dans le commentaire. % A. Graham, Roman Africa [J. Jung].
S'adresse au grand public. If Ed. Schwyzbr, Die Wellsprachen des AUertums
in ihrer geschir.hUicken Stellung |0. Weise]. Excellent aperça sur l'expinsion
successive des langues babylonienne, grecque et latine, f H. Van Hbrwbr-
5 DBN, Lexicon Uraecum supplelorium et dialecticum [Ph. Weberj. <!•' art. dont
la flii est au 1" n" de mars>. A la valeur d'un excellent travail préparatoire
en dépit de qqs défauts. Indispensable pour tous les lexicographes. W
7 mars. N. Wecklhin, Die kyklische Thebais, die Oedipodee u. der Oedipus des
Ewipides [W. Richler]. Contribution de valeur à la reconstruction de deux
io épopées du cycle thébain, mais qui prête à de fortes objections, f H.
Smolka, Des P. Corn. Tacitus Lebensbesehreibung des J . Agricola [E. WolfTj. Ne
semble pas connaître le ms. de Tolède qui eût fourni d'excellentes leçons.
Le texte est constitué à l'aide de l'éd. de Joh. Millier et aussi grâce à des
conjectures anciennes et récentes de valeur diverse, f H. Wbil, Etudes de
IS littérature e( de rythmique grecques [J. Sitzler]. Reproduction d'articles mis
au point, et fort remarquables, surtout ceux qui concernent la rythmique.
%\. M.E. G ANS, Psychologische Untersuchung zu der von Aristoteles als plalo-
nisch iiberlieferten I.ehre von den Idealzahlen... — 2. P. Bovbt, Le dieu
de Platon d'après l'ordre chronologique de ses dialogues [K. LiudeJ. Travaux
20 méritoires qui, sans être arrivés à des résultats sûrs et inébranlables,
méritent d'être lus et médités. Celui de B. se recommande par une grande
compétence et un style très attrayant. HU 21 mars. H. Kbakert, Herodas in
mimiambis quatenus comoediam Grsecam respexisse videatur jj. Sitzler]. Fait
preuve d'habileté, de jugement ot d'application. ^ A. Polasghbk, Studien
28 sur gramm. Topik im Corpus Cxsarianum (P. Menge]. Approfondi. % L. Preud'-
HOMMB, Première étude sur l'histoire du texte de Suétone « De vita Csesarum». —
Id., Deuxième étude .. . |Dilpow]. Exposé des résultats. U VV. Passow. Studien
ium Parthenon [L. KochJ. Ouvrage posthume, chaudement recommandé. If
Mitleilungen der Allertumskommission fiir Westfalen . Fasc. 1. (1899). Fasc. 2.
30 (1901) (pi.) [O. Wackermann]. Analyse et éloges, fif 4 avr. E. Kammbr,
Ein asthelischer Kommentar zu Homers Ilias. 2' éd. [L. Koch]. S'est admirable-
ment acquitté d'une tâche diflicile. If H. Nissbn, Ualische Landeskunde. T. 2.
(Die Stadte). P. 1. [E. Ziegeler], Excellent. If W. Altmann, Architektur u.
Ornumentik der antiken Sarkophage (pi.) [L. Kochf. Très méritoire, t S.
38 Frankfurter, Register su den archàol.-epigrap. Mitteilungen aus Oesterreich-
Ungarn [0. Schulthess]. Mérite les plus chauds remerciements. Hlf 18 avr.
J. BuRNBT, Platonis Res publica rec. [K. Linde]. Grand progrès au point de
vue de la critique. % S. G. Gifpord, Pauli Epistolas qua forma legerit Joannes
Chrysostomus [E. Npsllej. Beaucoup d'application; il est regrettable toute-
40 fois que G. n'ait pas étudié, au point de vue paléographique, la forme dans
laquelle Paul se présentait à Ghrysostome. t M- Kaulhabbr, Hohelied-,
Proverbien- n. Prediger-Katenen uyxtersucht [Id.]. Important pour les théolo-
giens. If A. MÛLLER, Das atlische liUhienwesen, kurz dargestellt (pi.)
[K. WeissmannJ. Discussion claire et attrayante des questions traitées. ^
45 Studies tu Honor of Basil L. Gildersleeve [W.]. Annonce.^ H. A. Hamilton,
The négative cnmpunds in Greek [H. Ehrlich). Estimable contribution. If
E. FaBRIGIUS, Die Entstehung der rôm. Limes-Anlagen in Deutschland (pi.)
|0. Wackermann]. Tableau d'ensemble qui sans prétendre apporter des
résultats nouveaux, n'en mérite pas moins la reconnaissance. If J. Asbagh,
60 Zur Geschichte u. Knltur der rom. Rhetnlande Jld.] Intéressant et instructif,
oriente le lecteur. i]t 2 ruai. Xenophontis Cynegeticus. Rec. G. Pierleoni
[M. 'WiesenthalJ. Le résultat des collations méritoires de P- paraît extra-
ordinairement convaincant ; grande réserve dans lesconjectures. \ E. Bachoi- ,
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 69
ErlcCuterungen tu Xenophons Anabasis. Fasc. 1. Livres 1-3, 2* éd. [R. Hanseu].
Des améliorations presque à chaque page <v. R. d. R. 14, 126, 39>. ^ A. P.
Ball, The satire of Seneca, on the apotheosis of Claiidius... [A. Ghambalu'.
Bonne thèse de doctorat. ^ G. L. Hendrickson, The jiroconsulate of Julixts
Agricola... [E. Wolff|. Comme d'autres il trouve le vrai caractère de l'œuvre 5
dans les mots du Chap. 3. Non tamen pigebit-excusaïus. Essais d'interpréta-
tion heureux 10,18 et 41,18. Sur d'autres points il est moins convaincant, m
16 mai. F. Lillgb, De elegiis in A/a-cenatem qri<<es(iones[G. Wôrpel]. Donne une
impression agréable grâce au soin, à la prudence et à l'application dont il
fait preuve, f H. IIirt, Handbuch der griech. Utut- u. Formenlehre IH. Melt- *0
zer]. Livre d'un seul jet et qui porte une empreinte personnelle ; à recom-
mander, malgré ses hardiesses. \ A. Fughs, Die Temporalsdtse mil den Kon-
junktiotien ' bis' u. 'so lange aW [Pli. WeberJ. Pas inférieur en valeur aux
autres fasc. des Beilrage zur histnrischen Syntax de Schanz dont il est le
14" fasc. ^ Gust. HÔLSCHER, Palàstina in der persischen u. heltenislischen Zeil 15
[R. Hansen]. Approfondi et remarquable ; résultats çà et là contestables H Fr.
Gbyer, Topographie u. Geschichle dtr InselEubôa. 1. Bis znm peloponnesischen
Kriege [Id.J. Application énorme, féconde pour l'histoire tant tiénérale
que locale. ^ Fr. Koldbwey, Jugendgedichte dn Humanislen Johannes Caselirts
<Kessel>[K. Loschhorn]. Solide. HH 30 mai. Le ms. de Milan de Démos- *"
thène D 112 sup. [J. Mayl. Collation des discours 43-49, d'où il résulte queD
concourt pour l'établissement du texte avec les meilleurs mss. H A. Zin-
GBRLB, T. Livi a. U. c. libri. Lib. 43. Ed. maior [F. LulerbacherJ. Collation
minutieuse du ms. (unique) de Vienne. Examen critique des leçons ad-
mises. K Max HODERMANN, Uusere Armeesprache im Diensle der Cuesar-Ùber- 25
iragung, 2" éd. [BrunckeJ. Ne soulève pas d'objections. % G. Tropka, Numis-
malica Messano-Mamertina [O. Hey]. Des lacunes importantes ; ne pourra
rendre des services qu'aux collectionneurs siciliens. fK 13 jn. Ch. W. Hîspp-
LEn, Comic terminations in Arislophanes and the Comic fragments. P. 1. Diminu-
tives, charakler names, patronymics [l'h. WeberJ. Fait preuve de clarté et 30
de critique. H F. H. M. Blaydes, Spicilegium Aristophaneum [Pongratzl.
Montre combien peu B. sait se satisfaire dans la citation de parallèles. ^ J.
VAN der VaLK, De Lucreliano carminé a poêla perfeclo atque absolulo [Haiis
Schrdder]. De la sagacité, une bonne méthode, mais tous les arguments ne
sont pas convaincants. K 1. W. Dôrpfelo, Dus Homerische llhaku. — 2, H. 3»
MiCHAEL, Dos Honerische u. das heutige Hhaka. — 3. N. K. Paulatos,
'H àXrjeT,; 'leâxïi toû 'Ouripou. 2« éd. [Rud. Menge]. D. se prononce en faveur
de Leucade, sans réussir toutefois à emporter la conviction ; sa théorie est
vivement combattue par M. et P. qui est très au courant de la topographie-
Tous deux se décident pour Ithaque actuelle. \ L. Hervieux, Notice sur les *0
fables latines d'origine indienne [Heidenhain]. Connaissances étendues>
soin et jugement. ^ P. Varbsb, /( calendario romano aW età délia prima
guerra punica (F. Luterbacher]. D'après V. l'entrée en charge des consuls
avait lieu le l" mai. ^1[ 27 jn A. Rômer, Homerische Studien [0. Dingeldein]-
Ne constitue aucun progrès notable dans la critique homérique. \ E. Har- W
RISON, Sludies in Theognis together ivilh a teœt of the poems [B.]. Pas convain-
cant, t Paul BranDT, p. Ovidi Nasonis de arte amatoria libri 3 [O. Schiiler].
Très méritoire en dépit de qqs faiblesses qui ne déparent pas trop les
nombreuses qualités du livre. \ W. A. Eckels. "Q<jte as an index of style in
the orators [Pb. Weber]. Observations fines sur l'emploi de watt dans»
Isocrate, toutefois E. n'a pas réussi à faire du degré de fréquence de la
phrase construite avec oktte un critérium du style oratoire. 1 Beiirdge sur
klassischen Philologie Aflred Schône dargebrachi [B.J. 4 dise, dues à J. Kausskn
70 1903- — ALLEMAGNE.
et G. WÔRPBL qui font honneur à leurs auteurs. H II. Francotte, Formation
des villes, des étals, des confédérations et des ligues da;:s la Grèce ancienne fH.
Swoboda], Séduisant, mais soulève qqs objections. fK 11 jli. Th. Birt, Der
Hiat bei Plaulus u. die luteiu. Aspiration bis zum 10. Jahrh. n. Ghr. [W.].
5 Théorie qui soulève trop d'objections ; néanmoins ce livre où se trouve
maint fait plausible est fort méritoire et fait beaucoup réfléchir. ^ Mélangée
Perrot (pi.) [J. Jung). Composé de 53 art. ^ Une nouvelle explication de
l'Apocolocjnthose [A. Chambalu]. Maerz (Eranos 4, 1) a expliqué rà7[oxo),o-
x-jveuxjt; en transformation de Claude en vase de nuit. Déjà Maas dans
'0 Archiv f. lat. Lexik. 1899 avait expliqué y.o>oxiiv6ri par vase de nuit. H R.IIir-
IBL, Der Eid. Ein Beilrag au seiner (leschichle [O.Wackerraann]. Consciencieux
et pénétrant, tif 2b juil. H. Magnus, Die Metamorphosen des P. Ovidius Naso
II. 1. 6-10, 2- éd. [G. Schiller]. Grands éloges. If K. Knauth. Com. Taciti
Historiarum libri l. 1. 1 [Ed. WolffJ. Le texte repose sur l'éd. de Oalm et sur
"> un choix judicieux de leçons empruntées à d'autres éd. Eloges. H B.
ROUANO. La criiica lelleraria in Aulo Gello [Luterbacher]. Pas sans intérêt.
t G. KÔRTING, Latein. Romaniiches Worlerbuch 2' éd. [ ]. Mérite a un plus
haut degré encore les éloges qui ont accueilli la 1" éd. t T. Montanari,
Punlo per punto. Demostrazione délia compléta assurdità di tutte le vecchie
*0 ipotesi intorno alla via d'Annibale dal Rodano al Po [Luterbacher]. Dénué
de tout fondement solide. \ P. Risson, Histoire sommaire du commerce
[Weyel]. A recommander chaleureusement aux professeurs d'histoire. Hlf
8 août. G. BartolettO — D. BaSSI, Demoslene. Le Ire oraiioni contra FUippo
[May]. Peut être placée à côté des bonnes éd. classiques d'Allemagne. H
2!i P. Terenlii Afri comœdiae. Recog. R. Y. Tyrrell [P. Wessner]. Est un mé-
lange des éditions d'Umpfenbach (Bentley), Dzi.itzko et de Fleckeisen. La
part de l'éditeur se borue à un petit nombre de corrections le plus souvent
superflues. Jugement défavorable en somme. ^ Herm. Dessau, Inscripiiones
lalinae seleclae 11. P. 1. [O. Hey]. Les petites imperfections n'enlèvent rien à
3U la valeur de cette œuvre monumentale. U J. Mikolajgzak, De seplem sapien-
tium fabulis quaesliones selectae (Breslauer phil. Abh. 9, I) [W. Brinco]. Juge-
ment sain, éloigné des hypothèses osées, bonne connaissance de la littéra-
ture ancienne et moderne. H J. Furst, Die lilierarischt Porlràtmanier im
Bereich des griech.-rôm. Schriftlums [P. H. Bourier]. Très instructif. % E. A.
35 Gardnbr, Ancienl Athens (pi.) []. Aura beaucoup de succès. \ G. Tropea,
La stela arcaica del Fora Romino [P. Wessner]. Les essais d'interprétation
différent tellement que l'on ne peut se défendre d'un certain scepticisme
^ Harvard S'udies in classical philology. Vol. 13. [P. Weizsacker]. Analyse
et appréciation de 2 diss. dues à G. U. Ghase « sur les représentations des
W boucliers grecs » et de G. Bonner «étude sur le mythe des Danaïdes ».
Lal'= mérite tout éloge, la 2" est estimable, mais l'explication du mythe
n'est pas satisfaisante en tous points. Hlf 22 août. J. van Lbbuwbn, Aristo-
phanis Aves. [Pongratz]. Le texte se distingue par une tendance franche-
ment conservatrice ; l'éd. vaut surtout par le commentaire exégétique. H
4» W. R. ROBEHTS, Dem:trius on style. |Ph. Weber]. Grands éloges. If J. Gow,
Q. Horali Flacci saturarum liber 1. éd. [A. Chambalu]. Travail appliqué mais
qui, étant donné le grand nombre de bons travaux allemands sur Horace,
aura peine à gagner un cercle de lecteurs. 5^ 5 sept. Der Timotheos-Papyrus
éd. en phototypie. — U. v. Wilamowitz-Moellendorfp, Timotheos, Die
50 Perter (pi.) [J. SitzlerJ. La reproduction est réussie et l'éd. deW.-M. mé-
ritoire. Conjectures du critique. If Alex. Pallis, A few notes on Ihe Gospels
according lo St. MarK and St. Matthew [E. Nbstlb]. Conjectures spécieuses,
mais non convaincantes. ^ C. Pascal, De metamorpkoseon locis quibusdam
NEUE PHILOLOGISCHE RUNDSCHAU. 71
[G. Schûler]. Conjectures et contributions d'exégèse qui, sans être conyain-
canles sur tous les points, font avancer la criliqne et l'explication d'Ovide.
H G. V. KoBiLiNSKi, Die Germania des Tacilus [Ed. WolfT] Suit aveuglément
MuUenhoff et laisse à désirer pour le soin et l'application. ^ Phil. Mbnna,
De infinitivi apud Plinium minorcm usu [Strotkôlter]. Grande application ; *
enrichit la syntaxe de Drager. \ Janell, Aus griech. Inschriften [K. Lôsch-
horn]. Digne d'attention, bien que sans prétentions scienliflques. ^ B. L.
GiLDBRSLBBVB, Probhms t'n greek Syntax [Ph. Weber]. Chaudement recom-
mandé. ^ H. Hbttnbr, Illuslrierler Fùhrer durch das l'rovinzialmuseum in
Trier (pi.) [A. Funck]. Satisfait aux exigences les plus rigoureuses de la lo
science philologique. If Der alte Orient, 5» année. Fasc. 1. W. Max Mullbr,
Die alten Aegypter als Krieger u. Eroberer in Asien (pi.) [R. HansenJ. Montre
au grand public les exagérations îles Grecs concernant les expéditions
égyptiennes. ^ Paul Dôrwald, Griech. WortschaU [F. Adami]. Du soin. ^H
19 siipt , Platon Apologie p. 26 D ;Edm. Fritze]. Lit àveUXé-fToç au 1. de is
'AvaÇayiipou. \ E. S. ShugkbUHGH, The Antigone of Sophocles [W. Heindl].
Sans valeur scienlilique personnelle, facilite néanmoins au grand public
l'accès du drame de Sophocle, t A. Kappelmachbr, Studia luvenatiana
[PolstorffJ.ConcernentladépendancedeJuvénal à l'égard de Quintiiien. Ar-
guments assez convaincants. ^ W. II. D. Rouse, Greek votive o/ferings (Weiz- i^
sackerj. Sera bien accueilli. H E. Kemmbr, Die polare Ausdrucksweise in der
griech. Lileratur [J. Keller]. Approfondi et soigné. H J. WillbmS, Le Sénat
romain en l'an 63 ap. J.-C, d'après les notes de P. Willbms [E. WolfT).
Patientes études. \ Alb. Mullbr, Jugendfûrsorge in der rom. Kaiserzeit
[M. Hodermaun]. Consciencieux ; recommandé. \\ 3 oct. K. Linde, Platons k
Phddon [H. PetersenJ. Recommandé. H T. C. BuRaESS,£';)t(ieic(ic Literalure
|Ph. Weber]. A recommander. K M. Renault, Les philosophes. Épicure [P.].
Matière clairement disposée ; style agréable. HH 17 oct. E. Nachmanson,
Laute u. Formen der Magnelischen Inschriften [F. Stolz]. Excellent. \ U. RkiCH,
Der Mimus [W.]. Application étonnante ; lectures étendues. ^ A. Spbngbl. 30
Zur Geschichte des Kaisers Tiberius [E. Wolf]. Argumentation pleine de con-
tradictions. \ Alf. ToRP, Etruskische Beitràge. Fasc. 1 et 2 [H. Schafer]. Bien
que les résultats (surtout du 2* fasc.) soient problématiques, il faut savoir
gré à T. d'avoir donné une nouvelle impulsion à l'étruscologie. \\ 31 oct. G.
Nbmethy, a. Persil Flacci satirae |J. Sorn]. Contribution méritoire grâce à S5
l'excellent commentaire. ^ E. J. Goodspebd, Greek Papyri from the Cairo
Muséum [0. Schulthess]. Analyse, f E. Mbybr, Geschichte des AUertums. IV.
Livre 3 (Atheu von 446 bis 40i v. Chr.) [H. Swoboda]. La science historique al-
lemande a toute raison d'être fière de cet ouvrage, m 14 nov. H. Magnus,
Studien zur Ueberlieferung u. Kritik der Melamorphosen Ovidi, 6 [J. Schiller], io
Collations extrêmement soignées de M (Marcianus) et de N (Neapolitanuî),
leurs rapports entre eux, et essai de reconstruction de leur original O, qui
fournit une base aussi sûre que possible pour la constitution du texte. ^
R. Dibnel, B«t()-ase ïui- Textkritik des Taciteischen Rednerdiatogs [E. WolCfl.
De fines remarques de texte, fécondes pour la critique et l'exégèse du u
Dialogue. H H. db la Ville de Mirmont, Cicéron [L. Reinhardt]. Extraits
faits avec goût ; le commentaire n'a pas de valeur scientifique. ^ B. Pôhl-
M.\NN, Geschichte des anliken Kommunismus u. boiialismus. 2 [O. Sohullhess].
Important. ^ E. MaaSS. Die Tagesgôtter in Bom itnd m den Provinien (pi.) [0.
Wackermann]. Résultats importants ; suscitent parfois la contradiction, jo
S J. Vbndrybs, Recherches sur Phistoire et les effets de l'intensité initiale en latin
]W.]. Erudition solide, claire et attrayante. H K. Lbhrs, Kleine Schriflen.
Hrsg V. A. Ludwigh [Eberhard] sera bien accueilli. 11 28 nov. Tacileum
72 1903. — ALLEMAGNE.
[Gust. Worpel] Lire c. 27.5 Dial. avec l'Oltobouianus : ape te = corapesce te. K
W. Lqndstrôm L. Juni Modeiati Columellae opéra quae exslant. Fasc. 6 [0.
Weise]. Constitue ungraiid progrès. 1[ A. Boxler, Précis des Institutions publi-
ques de la Grèce et de Home anciennes [O. Wackermannj. Commode pour une
5 orientation générale, f V. KnOKE, Gegenwàrtiger Stand der Forschungen iiber
die Romerkriege im nordweslHchen DeulscMand (pi.) [1(1. J. Dans cet opuscule en
grande partie de polémique, le lecteur désintéressé peut se faire une idée
approximative de l'état de la question. H P. Dubuc, De Siiessionum civitale (pi.)
[E.WolffJ. Les défauts techniques de la thèse de D. sont mis en relief par un
«0 latin défectueux. HK 13 déc. Garl Robert, Studien sur Itias, mit Beitrâgen v.
F. Bechtbl [IL KlugeJ. Théorie séduisante dans sa généralité, mais qui s'é-
vanouit dès qu'on veut en faire l'application. Assez de remarque.* de détail
intéressantes pour recommander la lecture du livre. H Lad. Okçgki, P.Com.
Taciti de Germania libellus [E. WolfT]. Trop d'erreurs dans le comm. 1[ Harward
16 Studies in class. Philology. Vol. 14. |P. We-isner] Analyse (cf. plus loin
l'analyse détaillée) t Curtius et v. Hartel, Griech, Schulgramm iit" ed pp
F. Weigel [pl Éd. améliorée, mérite le meilleur accueil %% 26 Dec. L.
Trrttbb, Xenophonlis quae frrtur Apologia Socratis rec. [M. Wiesenthal.]
Est la bienvenue H W. W. Goodwinn, Demoslhenes, on thc crown ed. [ ].
20 Edition qui repose sur une base scientillque ; chaudement recommandée.
H G. DB BooR, Excerpta de legationibus. P. 1 et 2 (J. Sitzler]. Très méritoire,
cette ed. servira de base à tous les travaux relatifs à ces extraits. If E. W.
Fay, t. Macci Plauti Mostellaria ed [W.l Travail solide. K F. Thumen, M. T.
Ciceronis oralio pro P. Corn. SuUa [O. Waclcermann;. Rendra des services.
2» If R. C. Flickingbr, The meaning of im tïj; crxrjVTi; in writers of the funf
century fR. Weissmann.J Bon. If J. Kromayeh, Aniike Schlnchlfelder in
Griechenland l. (Von Epaminondas bis zum EIngreifen der Romer) [Pintscho-
vius|. Très important. If Otto Bardenhewbr, Geschichte der allkirchlichen
Lileralur U. [Nestle]. Guide tout a fait sûr. % W. Freund, Wie studiert man
:^0 klassische Phiiologie ? [M. Hodermann]. Cette 6" édition augmentée par M.
Deiter mérite le meilleur accueil. IL Lebègub.
Philologus.LXU. N^LIf Problèmes de l'Antigone de Sophocle[W.Schmid].
Le fond de la pièce est en rapport étroit avec les préoccupations religieuses
du V* s. Sophocle se place du côté du mysticisme contre le rationalisme.
35 Créon représente les idées de l'homme éclairé. L'origine des inventions est
exposée d'après Protagoras : les hommes ont développé la civilisation sans
l'aide des dieux. La conclusion de la strophe du deuxième système présente
sous un jour ironique l'éloge qui vient d'être fait de la civilisation. Les vers
905 suiv., si souvent discutés, sont interpolés, «f Contribution à l'histoire
40 du mime [R. Herzog]. Watzinger a publié une lampe trouvée à Athènes
avec l'inscription : MiiJioXojyoi r, -jnàOrim Elxupà < R. d. R., XXVI, 266. 28 >.
Les fautes w pour o, r; pour e, si pour s, et le sujet donnent lieu de croire
que la lampe a été fabriquée à Athènes avec un moule alexandrin.' Il y
avait donc à Alexandrie un mime dramatique, de caractère populaire, mais
45 dont les sujets n'étaient pas sans relation avec ceux de la comédie. Les
mimes de Théocrite, écrits en hexamètres, se rattachaient à une forme
morte, celle de Sophron ; ceux d'IIérondas, plus voisins de la réalité, plus
rapprochés de la comédie hellénistique, doivent à Hipponax surtout la
forme, forme métrique et dialecte ; mais si on les écarte, il reste des sujets
50 de vie quotidienne traités avec vigueur et franchise. Les mimiambes d'IIé-
rondas ont pu être représentés devant un public restreint, comme le pense
maintenant O. Crusius. If Sur l'Hérodien de Lentz [P. Egenolff]. Explica-
tions et corrections ; étude de passages isolés qui montrent comment les
PHILOLOGUS. 73
Byzantins travaillaient et ce qu'ils faisaient d'un ouvrage ancien. H Pour
caractériser Manilius [Ëd win Millier]. Recherches sur les sources : V, 450 suiv.,
inlluence d'Horace et d'Ovide ; II, W et V, 199 suiv., influence et allusions
aux Cynégétiques de Gratlius ; inlluence de l'osidonius, de la rhéto-
rique, de la narration romanesque. H Corrections aux lettres de Cicéron &
[I,. Gurlitt]. VlU, 17 lire : Ergo me potius in Hispania fuisse tum
quam Formiis, quom tu profectus es ad Pompeiam !.. . quod utinam !. ..
aut Appius Claudius in ista (s. e. fuisset) parte, C. Curio, quoius amicitia
me paulatim in hanc perditam causam imposuit ! IX, 6, 6 : iure siguitle :
Caninius avait le droit de me demander des nouvelles que tu aurais 10
ignorées; je vais au-delà, puisque je te raconte des choses que lu
connais mieux que moi, IX, 7, 2 : ego omnino magis arbitror per Siciliam,
uel iam scimus. K La signilicalion de la circoncision et rites analogues
[Ernst Samter|. Il y a dans le folklore général des rites de purification aux
principaux événements de la vie familiale, naissance, puberté, mariage, 15
engagement d'un serviteur, à Rome affranchissement d'un esclave. Ces
rites sont un sacritice ou plutôt la représentation d'un sacrifice : offrande
de monnaies ou de cheveux, prélèvement de sang ou de cheveux, enve-
loppement de la tète dans une draperie rouge. A ces usages se rattache
la circoncision, dont la signification fondamentale est religieuse, mais dont 20
la forme a été fixée par desconsidérations hygiéniques. Bits analogues pour le
guerrier qui va au combat : non seulement, il part enveloppé de rouge (trabea,
cpoivixi; Spartiate) ; mais on l'enterre dans ce costume pour prouver au monde
infernal qu'il est mort purifié ; il aura ainsi un sort meileur. Ainsi s'explique
la supériorité du guerrier circoncis d'après Ezéchiel, 32 : les dieux de sa î5
famille, ou les habitants infernaux, l'accueilleront mieux. K Restes de gloses
sur Paul dans les Digestes [G. A. Gerhard et 0. Gradenwitz]. Gloses écrites
en grec et conservées par uu papyrus, aujourd'hui à Heidelberg, n» 1272.
Ces gloses appartiennent à un autre courant que les scolies des Basiliques.
Elles proviennent d'Egypte et no sont pas toujours exactes au point de 30
vue juridique, f Bagatelles d'histoire de la langue et des mœurs [O. Cru-
sius]. 1. 'EXacpdaTixToi;, Aaydgio;. Le premier nom se réfère au tatouage,
qui est décrit dans le mime V d'IIéroudas ; cf. Hérodote, V, 32 ; Pétrone,
lOo ; Prudence, Peristeph., X, 1076. L'esclave portail ainsi le nom ou le
chiffre de «on maître ;cf. le chiffre de la Bête, Apocal. de Jean, 13, 17 et 20, 4. 35
Les prisonniers de guerre étaient marqués à Athènes d'une chouette, à
Samos d'une pirogue (diijiïiva), à Syracuse <run cheval, sortes d'armes de la
ville. Le tatouage rituel marquait la dépendance vis-à-vis du dieu, la feuille
de lierre ou le tympanon portés par Ptolémée Philopator (signes diony-
siaques), comme par les Galles, les marques du culte de Cybèle(Prudence; 40
Lucien, De dea S. 59) ; cf. aussi Macchab., II, 29 ; Hérod. Il, 11.3 : c'est une
marque de propriété. Autrement dans Luc, Pisc, 'itj : censure ou carac-
téristique. Saint Paul, Gai., 6, 17, tire l'image des stigmates de la langue
des mystères. L'usage de se consacrer aux dieux païens de celte façon
devait être très répandue en Asie : il est interdit par le Lévitique, 19, 28. 4s
Pour les Grecs, c'était un usage barbare ; mais naturellement on marquait
d'une lettre ou d'une ligure les animaux ; de même les esclaves. Le person-
nage de Lysias, 13, 19, avait été ainsi marqué; lechoix du symbole s'expli-
que par le sens ; le mot désigne des coquins, par suite des esclaves fugitifs.
— Aa-f6gioç sigi.ifie celui qui vit Xa^où piov ; cf. Dem., Cor, 263. L'expression 60
proverbiale a donné naissance à un nom, comme Kûpitva TcpîEt KuiJitvo^tpiirtTiç,
XaXxà ëvTepa iyj.i ■XaXxÉvtepo;, oitiirii) àvaSaîvei zk itpiYI*<»t« ''OTitiTaixêiô, eii^xXXe
xijXXti -'EiiêXai ; l'hypocorisme fait entrer ces noms dans le courant des noms
74 1903. — ALLEMAGNE.
propres. Le lièvre est ua animal réputé pour sa promptitude à fuir ; soa nom
peut désigner un esclave fugitif. — 2. Textes latins dans des ouvrages grecs ;
dans le livre de droit publié plus haut par Gerhard et Gradenwitz; dans
l'inscription de Mylasa(B. G H., XX, 528); dans Didyme,De Trin., 1, 15; dans
8 Justin, Ap., I, 26 et Eusèbe, H. E. II, 13, |3 (deo sancto) ; dans le ms. de
Justin qu'avait Eusèbe, H. E. IV, 8, 8 (édit dans Just. Ap. 1, 68), dans Procope,
Gu. desGotbs, 1, 177, 2 comp.; dans Zosime, V, 29 et 41, VI, 11 (2b'<, 271,
392 Wend.) ; dans J. L. Lydus, mag., 1, 24, 25, 26, 35, 38, 42, 47; II, 3; III,
3, 8; d'autres passages ont dû disparaître par la mauvaise volonté des
10 copistes. Cf. la caricature de l'historien romaïsant dans Lucien, Quomodo
hist. conscr.; il y avait l'inverse, ib., 21. Mais si l'on écarte les cas acci-
dentels, l'usage n'est clair qu'au iv« s., au moment où se perd le sentiment
national hellénique et où naît l'idée de l'empire romain. 11 n'y a d'ailleurs
pas d'ex, dans une œuvre littéraire. Cette espèce de chauvinisme était
16 étrangèr>j aux Romains; mais l'unité du ton préserve les grands genres
de ce mélange. % Date et succession chronologique des œuvres de Boèce
(Sam. Brandt]. L'Arithmétique est ua écrit de débutant ; puis, vient le
De institutione musica; en 510, le commentaire sur les catégories d'Aris-
tote ; auparavant, le deuxième commentaire sur l'Isagoge de Porphyre.
M t Encore une fois l'inscription de Sotairos [O. HoffmannJ. Contre Bechtel
< Hermès, XXXVIl; R. d. R., XXVII, 55, 30 >. K L'état communiste de
Lipari [G. Kazarow]. Supplément à l'histoire du communisme antique
de Pôhlmann ; la forme de l'Etat s'explique par les circonstances.
U N' 2. Pindarica [Otto Schrœder), V. Strophes éoliennes. f Le mythe des
*!> Dioscures dans la lOe Néméenne de Pindare (Friedrich Stâhlinl. Pindare
s'inspire du récit des Cypriaques, que nous pouvons reconstituer d'après
Proclus, Lycophron et les scolies de Lycophron ; il y avait une autre ver-
sion épique du même sujet, que Pindare n'a pas suivie. Dans les Cypriaques,
les Dioscures enlèvent les Leucippides sans faire de présents au père,
30 volent aux Apharides leurs bœufs pur les donner à Leucippe, et n'échap-
pent à la vengeance des Apharides que par l'intervention de Zeus. Ce
mythe brutal et immoral a été transformé et idéalisé par Pindare, (|ui se
montre ainsi le précurseur de P.aton (Lois XII, 'J41 B).^ Le chap. XXXII de
l'Apologie de Platon [Fr. Beyschlag]. Il est authentique, comme le prouvent
35 sa liaison avec le voisinage, les expressions et les développements, les
imitations de Cicéron, Tusc, I. ch. 41, et de Xéaophon, Gyr., VIII, 7, les
allusions de Platon lui-même. Xénophon, dans la Cyropédie, a voulu, par
le récit de la mort de Cyrus, donner un parallèle de son cru au récit pla-
tonicien de la mort héroïque de Socrate. Cicéron, Gat. mai., 78-81, a combiné
40 les deux écrivains sur le sort de l'âme après la mort. K Sur le texte de
Chariton [Karl Prachter]. Corrections ; étude du passage géographique,
III, 3, 17 p. 5'i, 2 ; il serait intéressant de réunir et comparer les données
géographiques des romans, f Date et succession des œuvres de Boece [S.
Brandt]. Avant 510 : Arithmétique, Musique, Géométrie, Physique (?) et
45 deuxième commentaire sur Porphyrion. En 510 : Commentaire sur les caté-
gories. Après 510 : Commentaire des Hermeneia, Analytiques, écrits syllo-
gistiques, etc., opuscula sacra. 523-524 : Consolation. H Remarques sur les
Moraiia de Plutarque [Otto Apelt). Corrections pour une future édition.
f Le ms. de Fontanus à Leyde [B. Seppj. Fontanus, qui en mars 1460, a
50 copié le ms. b de la Germanie de Tacite (Leyde XVIll, Perizonianus 21),
n'avait pas sous les yeux le ms. rapporté par Héuoch d'Ascoli, mais une
copie, le ms. Vat. 1862 (B). Listes de variantes pour la Germ., le Dial. des
orateurs et Suétone, De gramm. et rhetor. \ La chronologie de la campa-
PHILOLOGUS. 75
gne d'IIannibal [F. Lutorbacher). Sur le 3' livre de Polybe. Réponse à
Osiander < Phil. LXI ; R. d. R. XXVIl, 106, 30 >. 1[1[ Mélanges, Procope,
ep , 96 [G. Knaack]. Imitations et citations d'Euripide. % Supplément à
Phil. l,Xl, 70 suiv. < R. d. R., XXVII, 103, 19 > [Fr. Stolz). Un article sur
le même sujet a été publié par Stolz, Wiener St. XX < R. d. R. XXIII, 165, s
36 >. \ N° 3. L'intervention d'Iris dans les chants II, III et V de l'Iliade [G.
Ilentze). Elle est due à une infliience cypriote. Dans le ch. V et les services
rendus par Iris à Aphrodite, il faut reconnaître cette source : car dans le
mythe cypriote, elle fait partie du cortège d'Aphrodite avec les Heures et
les Charités. Il y a donc, dans ces trois scènes, une trace des Cypria. lo
Ailleurs Iris est, au contraire, en rapport étroit avec le dieu du ciel, Zeus.
t La triérarchie de Chérestrate [k. Nikitsky]. Sur Isée, VI, 1, et particu-
lièrement les mots eîî Sixe).iav qui doivent être conservés. ^ Archontes et
scribes dans les documents attiques de l'ancienne époque [A. Mommsen].
Fonctions et compétence de ces magistrats d'après les textes épigraphiques. ,5
^ L'origine et la signification primitive du réseau des voies dans la table
de Peutinger fE. SchwederJ. Les lignes tracées sur la carte n'étaient pas-
dans ses originaux romains, un tracé de voies ; elles servent à indiquer la
direction des distances. A la fin de l'antiquité, Jordanès ne parle que des
noms et des distances; de même Strabon, II, 120 C. ; Eumène, Pro rest. 20
scol., 20-21 ; et cela est confirmé par le fragment, une base trouvée à Au-
tun en 1706 et depuis enterrée. Des exemplaires nombreux de la carte
d'Auguste devaient exister aux premiers siècles de l'ère chrét. dans tout
l'Empire ; c'est une source de Ptolémée (parMarinus de Tyr) : ainsi s'expli-
quent des fautes et des particularités de son texte. ^ La signification fon- 25
damentale du subjonctif et de l'optatif et leur développement en grec
[Cari Mutzbauer]. Partout le subjonctif indique l'attente. Les deux temps
de l'indicatif sont le présent et le passé. L'avenir a quelque chose d'incer-
tain qui a conduit à employer le plus souvent un mode pour l'exprimer.
Mais l'idée d'éventualité est telle que, même au futur, on ajoute dans Ilom. 30
88 fois xev et 9 fois i'v. 1. La signification primitive du subjonctif et son
développement. Le sens fondamental est celui de l'attente. Kev indique
avec le subj. ou l'opt. que l'attente ou le désir a un objet déterminé; av,
un objet général ; av vise tous les cas possibles. Le subjonctif de pure at-
tente, dans les phrases principales a été supplanté par le fut. ; on l'a 38
cependant 14 fois dans Hom. Z 459; E 165, avec eî (ce n'est pas une pro-
pos, subordonnée). Ex. avec xev et av. Dans les phrases prohibitives (avec
i).r^]. Dans les questions. Dans les propositions relatives, temporelles, con-
ditionnelles. Un certain nombre de phrases avec e!, qui avaient été expli-
quées faussement comme subordonnées, ou par l'omission d'une proposition 40
principale, trouvent de cette manière leur justification : n 137, * 567, etc»
t Timée, chap. I [C. Ritter]. Sur les doctrines politiques de ce morceau et
son rapport avec celles de Platon et de Socrate, exprimées ailleurs. ^ Sur
le texte des grandes Déclamations du Pseudo-Quintilien [G. Lehnert). Le
ms. ie Bamberg, M IV 13 et le Vossianus III d'un côté, et de l'autre le ms. «s
de Paris B. N. 16230 et le ms. de la Sorbonne 629 d'un autre côté, remon-
tent au même archétype. La vulgatc a subi plusieurs recensions à partir
du xii» s. et est très arbitrairement modifiée. Étude de passages isolés, f
Topica carminum sepulcralium latinorum [B. Lier]. Exemples de formules
semblables. Elles proviennent, non de manuels de graveurs, mais de copies so
directes faites par les proches dans les cimetières. Les Romains ont em-
prunté aux Grecs. Cf- Hernies, XXXV < R. d. R., XXV, 44, 6 >. Exemples
de traduction complète. Rapport avec les consolations, avec les Ihrènes
76 1903. — ALLEMAONE.
(epicedia), avec les poètes lalins. I. Expression de la douleur des survivants.
Ht Mélanges. Ad Lactantium de aue phoenice [P. von Winterfeld). Un
plagiaire est l'auteur de la vie rythmique de saint Éloi de Noyon, dans les
Boll., Catalogus codd. hag. Bruxel, I, 479 siiiv. Ce sont des hexamètres
5 rythmiques groupés par deux. If Properce, IV, 1, 31 fJ. P. Postgate]. Admet
maintenant la lecture du Neapoliianus, Soloni. De même, ii faut .suppri-
mer avec ce ms. III, 9. 3b, interpolé pour suppléer un hexamètre perdu.
Hî N» 4. Un écho du fétichisme royal dans Homère [Ilans Mellzer]. Od. XIX,
107 suiv., Ulysse compare Pénélope à uu roi dont le royaume est heureux,
10 où les troupeaux sont féconds, les moissons abondantes, etc. On comprend
qu'une tonne administration contribue au bonheur des peuples, mais on ne
voit pas comment elle peut rendre les troupeaux féconds. C'est que
chez les peuples non civilisés, le roi devient un fétiche qui procure les
biens et écarte les maux; exemples. Sur le nom de Zeus et le mot OeouSiî;. If
15 Remarques sur le Philèbe. [Const. Ritter]. Analyse du dialogue ; élude de
passages particuliers. Ces conclusions étaient déjà rédigées avant la publi-
cation du livre de Natorp sur les idées dans Platon. If L'hiatus après
l'article dans Polybe [Théod. Biitlner-WobstJ. Après r,, al, o'i, l'hiatus est
évité. Après à, hiatus seulement devant 6 iSzl!f6i, à avôpwnos, o aùxd; et les
20 formules comme 'AitoX),oi])ivï|5 6 iaTpdî;il y a crasede 6 ètepoçen â-repoç. Après
toj, un seul ex. de hiatus ; crase avec quelques mots commençant par à,-
aO-, è-. Après TM, hiatus seulement dans tm ëBvEt ; ailleurs crase ou aphérèse.
Après T(5, quelques cas de hiatus, et de même après xi. Dans les citations
d'auteurs ou de documents, Polybe ne suit plus ces règles, f Topica carmi-
26 num sepulcralium latinorum (Br. Lier]. II. Formules deconsolation adres-
sées aux survivants ; une même demeure nous attend ; la vie est un
voyage, une traversée ; même sort pour tous, grands et petits ; la mort est
toujours victorieuse ; lamenta quid prosunt ? On n'en revient pas ; la vie
est un prêt ; la mort est une conséquence de la naissance ; la mort n'est
30 pas une peine, mais une loi naturelle; sortis de la terre, nous retournons
à la terre ; la mort est la fin de tout ; la mort n'est pas un mal ; la mort
enlève aux douleurs de la vieillesse; on revit dans ses enfants; l'âme est
retournée au séjour des dieux, f Le tombeau de Marius [E. Hesselmeyer].
Marius n'a pas voulu que son corps fût brûlé ; mais, comme la gens Cor-
35 nelia, où se trouvait son mortel ennemi, il se fit enterrer. Aussi .Sulla
voulut-il faire enlever et disperser ses os près de l'Anio pour venger cet
affront. Cf. Gic, De leg., II, 56. Val. Max. IX, 2, 1 copie et altère Cicérou.
Le corps était sur une route près de la porte Tiburtine, Salaria ou No-
mentane. Sulla fut le premier de sa gens à se faire incinérer, parce que
V) le rit de sa famille avait été profané par l'imitation de Marius. H Ms. du De
inuenlione ; des vers de Jérôme à Augustin, d'Augustin à Jérôme ; de
Marius Victoriiius De deflnitionibus [S. Hrandt]. M?. 229 d'Avranches, pro-
venant du Mont-Saint-Michel, écrit au x«, xi» s. par un Martin, p.-esbiter
bonus humilis, et contenant des écrits de Boèce ; et les trois fragments
45 ci-dessus indiqués du xii» et X'- xa- s. | La nature de l'optatif [C.
Mutzbauer]. Le sens fondamental est le désir. Puis s'est développée l'idée
de possibilité et enfin on ajoute xev ou àv. Le mode n'avait pas le sens
concessif ou itératif. Dans Hom. les propositions avec s! ne sont pas des
subordonnées, n Mélanges. ^ Aristophane, Acharn. 988 [Albert Mùller].
50 Témoignage du Laur. XXXI, 13. \ Manuscrit de l'Anthologie latine (M.
Manitiusi. Munich 22 22", xii" s., contient les pièces 670, 494, 390 ; De Rossi.
Inscr. chr., II, 82, 1 (épitaphe do Grégoire le Grand) ; Biicheler, 314 et « in
icoiiico sancti Pétri » : Solue iubente Deo terrarum Petre catenas, qui
rheinisches|museum fOr philologie. 77
facls ut pateant caelestla régna beatis; et l'épitaphe de Damase ; cf. Ihin.
p. 14. Paul Lbjay.
Rheinlsches Muséum fur Philologie, N. S. t. ^8, 1903. Fasc. 1. Triade
[H. Useiier]. Article de 137 pages dont la suite est aux deux fasc. suivants.
Importance du nombres, Aristote, de Coelo I, p. 268 a 12; son emploi dans •>
les actes de sorcellerie ; 3 chœurs, hommes faits, jeunes gens, enfants ; 3
chœurs tragiques et 3 chœurs comiques ; le nombre 3 dans la liturgie chré-
tienne. Nulle part l'emploi de ce nombre n'a été aussi fréquent et aussi
important que dans les choses religieuses. Déjà dans la Théogonie d'Hésiode,
on peut compter 15 triades divines; on trouve aussi la triade dans la Ihéo- lO
Sophie des Orphiques ; exemples dans le culte, divinités féminines. A
côté des divinités formant nécessairement une triade, on voit souvent
des divinités ayant une existence propre et indépendante, réunies en
triade; nombreux exemples parmi les dieux qui protègent les acropoles;
ainsi au Gapilole de Rome, Jupiter, Juno, Minerva. 11 était d'un usage cou- '5
rant d'invoquer trois Dieux dans les serments (Sch. à l'Iliadô, 17, 36), dans
les formules d'imprécation. Etude de la question chez les peuples qui ne
sont pas Grecs, les Macédoniens, les Thraces, les Phrygiens, Italiques,
Celtes, Germains, Indiens, Sémites, Mongols. L'auteur étudie ensuite les
reproductions qui nous sont parvenues de ces triades divines, ce qui leçon- iO
doit à suivre l'évolution de la triade tantôt se multipliant, tantôt se divi-
sant ; il y a surtout à relever le progrès de deux à trois. K L'Aratea de
Germanicus |P. v. Winlerfeld) G. a d'abord écrit les l>haenomena ; après
la mort d'Auguste, il écrit les Prognostica qu'il publie non commu un livre
à part, mais en les ajoutant à une nouvelle édition de Phaenomeua ; il 2B
laisse le prooemium, dans lequel il salue Auguste encore en vie; quelques
remaniements, f Fragments d'une nouvelle Vita Hippocratis jHermann
Schône]. Se trouve dans un ms. de Th. Priscien de Bruxelles. Cette vie,
rédigée en latin, dérivait d'une source grecque diflérente de la Vita qui
porte le nom de Soranus. f Fragments de l'ouvrage de Thémistius sur les 3o
maladies aiguës et chroniques [K. Fuchs]. Il s'agit des fragments publiés
pour la première fuis dans le Rhein. Mus. en 1894,, cf. aussi Handbuch der
Gesch, derMedicin, 1901, p. 330. Publication de ce texte avec l'appareil
critique. ^ De M. Varrone a Favonio Eulogio expresso [Garolus Fries).
Favonius a pris peu de chose a Ghalcidius, il a, au contraire beaucoup em- 35
prunlé à Varron. H Fragments de Strabon dans Eustathe et Etienne de
Byzance [R. Kunze]. Complément à l'art, publié dans cette revue, t. 57, p.
437 <U. d. R., 27, 111, 51 >; conQrmation de cette opinion qu'Eustathe dis-
posait d'un ms. complet de Strabon. H Novae observationes ad tragicorum
graecorum fragmenta [H. van Herwerden]. 14 pages de conjectures, f w
Mélanges. Un faux fragment de Diodore [G. Knaackl. Us'agit du fragment
cité par Eustathe p. 1190,50.1 Ad Gellium [Ed. Gaebel]. 5 conjectures. U
Plangon [P. Wolters]. Ce nom relevé par Fick, Griech. Personenuamen, p
231, est un nom de femme. H Besoins llaanciers et œuvres d'art à Gnide et
ailleurs [L. WoltersJ. Le renseignement fourni par Pline, H. N. 36, 21, est »»
confirmé par les inscriptions récentes. 1 Tablettes d'imprécation de Worms
(Fr. Adam]. Explications otrestitutions.lf Sur toïo; et toioûtoç fN. Weckleia].
Cjuteste l'explication de Radermacher, t. 55 p. 482. Kl Fasc. 2, Manuscrits
d'Hermogènedlugo RabeJ. Etudes sur ces ms. et essai de classiQcation. K
Recherches sur l'histoire des empereurs romains (A. v. Domaszewsici]. 3.50
Les inscriptions de Timesitheus. ^ La géodésie d'Eratosthène [H. NissenJ.
Keprend la question au point où l'ont laissée .Miillenhoir et Hugo Belger,
en complétant et rectifiant leurs explications. \ Le texte du Timée suivi
78 1903. — ALLEMAGNE.
par Proclus [Ernst Diehl). Résultat d'une élude desms. de Proclus faite par
l'auteur pour une édition ; l'étude de ces tas. est importante pour le texte
de Platon. ^ Sur la quantité longue par position devant une muta cum
liquida chez les poètes attiques [A. v. Mess], Dans le cas d'une voyelle
6 suivie d'une muette et d'une liquide on trouve deux principes, la quantité
longue dans Homère, la quantité brève dans lacomédieattique ; la comédie
exprime plus particulièrement l'usage populaire ; dans Solon la longue
domine; chez les tragique.-, on peut remarquerque Sophoele, si ou laisse de
côté deux termes qui reviennent fréquemment, xéxvov et itaTp(5{, se rapproche
10 très sensiblement d'Eschyle sur ce point. K Sur l'anthologie grecque [K.
RadingerJ. 8. Léonidas d'Alexandrie. Ce poète, dont R. conteste fort le
talent, appartient à l'époque de Claude et de Néron. Pour distinguer les
épigrammes qui lui appartiennent de celles qui sont de Léonidas de
Tarente, le meilleur critérium est l'isopséphie ; application de la méthode;
1B 40 épigrammes sont certainement de L. d'Alexandrie ; huit autres épigram-
mes portent simplement l'indication Léonidas; Stadlmiillerles a attribuées
au poète d'Alexandrie ; c'est une erreur. K Le Marcianus 481, l'autographe
de Planude. Sur le premier folio de garde, il y a diverses indications qui
sont de Cyriaque d'Ancone. Le ms. contient en tète la métaphrase de
20 l'Evangile selon S. Jean par Nonnos ; à la fin se trouve une souscription
de Planude donnant la date de 1301, etc. K Le ms. llarris <ie Palaephatos
[Guil. CronertJ. Nie. Fesla, le dernier éditeur de Palaephatos, n'a pas
connu un ms. qui a été décrit dans le Bull, de la Soc. archéologique
d'Alexandrie, t. 2, p. 74-75; ce m. a de la valeur et mérite d'être consulté
26 par les futurs éditeurs. K Mélanges. ^66oi |L. Radermacher]. Dans Plut,
de Alex. Magni fort, aut virt. 313 E, il faut rattacher <I>oîgou à çâo-iia, ce qui
conduit à la correction ^6ëov ; il est question du dieu qui produit les ter-
reurs paniques. \ Tacit. hist. I. 40 [L. RadermacherJ. C'est une imitation de
Xen. Ages. 2, 12. % Sur l'étymologiedeMavors [A. Zimmermaun]. Formes de
30 ce nom dans les divers dialectes italiques ; il faut y voir un redoublement
de Mars. K Mots d'artistes \F. B.]. Explication de G. I. L 2787 (Dessau 5202].
m Fasc. 3. Les mss. d'Eugippius et la fin rythmique des phrases [P. v.
Wiiiterfeld]. Sauppe, en éditant la VitaS. Severini n'a pas utilisé bon nombre
de mss. italiens; P. KnoU a comblé cette lacune et a amélioré le texte en
36 plus d'un endroit ; cependant Th. Mommsen a fait des objections. Pour
résoudre cette question délicate, W. étudie dans Eugippius la tin des
phrases ; on sait qu'il leur donne du rythme. De l'étude de M. W., il ré-
sulte qu'aucune des familles de mss. connus ne peut suffire à constituer un
bon texte ; il faut user ici de la méthode éclectique. If Gomment doit-on
40 étudier les clausules métriques [H. Bornecque]. Importance de la clausule
pour bien apprécier le style d'un écrivain et aussi pour aider à constituer
le tfcxte; les méthodes employées jusqu'ici laissent à désirer; polémique
contre Norden, Slsutsch. Wolff. 11 faut admettre que les mêmes lois ne sont
pas suivies par tous les écrivains, ni aussi par un même écrivain dans
46 tous ses ouvrages; un écrivain emploie la clausule longue devant les mots
qui finissent la phrase d'après une forme métrique semblable; il y a des
mots ou des groupes de mots formant un pied métrique déterminé, et
lorsque cet écrivain rejette dans ce cas presque sans exception tous les
autres mots. ^ Recherches sur l'histoire des empereurs romains [v. Domas-
60 zewski]. 4. La piraterie dans la Médiierrannéi; sous Alexandre Sévère.
Mauvais esprit de l'armée sous cet empereur, fréquentes séditions ; une
série d'inscriptions montre que l'état romain n'était plus le maître de la mer.
\ Modèles dont s'est inspiré Virgile en composant le 1*'' livre des Géorgiques,
RHEINISCHES MUSEUM FOR PHILOLOGIE. 79
jusqu'au v. 350 [P. JahnJ. Dans les Géorgiques, Virgile ne fait pas comme
dans ;les Bucoliques ; il ne suit pas un unique modèle; il a sons les yeux
une série de maîtres qu'il imite, dont il s'inspire; il ne les transcrit pas, 11
ne les copie pas ; il sait rester original; tout ce qu'il emprunte est comme
un métal de choix qu'il fait fondre de nouveau et auquel il imprime sa s
marque personnelle. L'auteur dresse des tableaux où sont indiquées ces
imitations : les modèles suivis par Virgile sont Lucrèce, Hésiode, Varron,
Gatulle,Théocrite,Caton,Aratus,Théophraste, Homère, et par intermédiaires,
Sophocle, Ménandre, Démocrite, Eralosthène. If Eustathe I Aug. Heisenberg].
Enstathe Macrembolites qui a écrit dans la seconde moitié du xii» siècle, le ro- 10
man byzantin d'Hysmineet Hysminias, n'est autre que le célèbre Eustathe»
évêque deThessalonique, un des meilleurs savants de son temps. If Idée prin-
cipale et disposition de la satire I du liv. I d'Horace [F. Toichmiiller]. Le sujet
de la pièce n'est pas exclusivement une charge contre l'avarice; Horace veut
montrer que l'homme, au lieu de se contenter de ce qu'il possède, est porté 15
à désirer ce qui appartient aux autres; ce penchant est prouvé à l'aide de
quelques exemples; il développe en nous deux vices, l'avarice et une fausse
image du bonheur. If Sur Alciphron [F. Biicheler). 6 p. d'observations et de
corrections. If Mélanges. Sosiphane [F. Jacoby|. En rapprochant de la
notice de Suidas sur Sosiphane le fragment récemment découvert de la M
Chronique de Paros (Ath. Mittheil. 22, 1897, p. 181), l'auteur établit qu'il y
a eu deux poètes du nom de Sosiphane, l'un était contemporain d'Alexandre,
l'autre de Philadelphe. If Les sépultures d'Alexandre [F. Jacoby). Un passage
du mf^me fragment confirme le témoignage de Pausanias : le corps d'Alexan-
dre fut d'abord déposé à Memphis, il fut ensuite porté à Alexandrie. If Le **
style des scholies du Pseudo-Acron sur Horace [W. HeraeusJ. Remarques à
propos de l'édition de O. Keller. If Une tradition des lettres de Pline le
Jeune à Vérone [K. Lohmeyer]. Au commencement du xiv» siècle, il y avait
à Vérone, probablement dans la bibliothèque du chapitre, un ms que
Mansionarius avait utilisé et qui comprenait huit livres de lettres. ^ Sur les 30
proverbes des Romains [V. Szelinski]. Complément à l'ouvrage de l'auteur :
Nachtrage und Erganzungen zu Otto : Die Sprichwôrter. ^ Sur l'histoire de
la leg. Il Trajana sous Trajan [E. Ritterling]. De C. I. L. III, ISI, on peut
conclure que cette légion était en Orient en 118, où elle avait été amenée
très probablement à cause des mouvements de révolte des Juifs, mouve- 3*
ments qui préparèrent la prise d'armes du règne d'Hadrien; G. I. L. III
6813 montre qu'elle prit une part glorieuse à la guerre contre les Daces
llf Fasc. 4. Les Perses de Timothée [S. SudhausJ. 19 p. de corrections et
d'explications. K Une séance du Conseil sur un bas-relief italien du 6= s.
av. J.-G. [W. Helbig]. Frise d'argile, trouvée en 1784 à Velletri, de style *0
archaïque. Il ne faut pas voir là, comme le veut Pellegrini, une scène d'ado-
ration : la sculpture représente deux éclaireurs qui font devant les auto-
rités de leurs pays un rapport sur une reconnaissance dont ils ont été
chargés ; tout indique même qu'il s'agit ici d'une séance du Gonseil qui
serait présidée par Servius Tullius ou Tarquin le Superbe. If Le costume **
archaïque greo [J. H. Holwerda]. Le système exposé par Studniczka et
généralement adopté, n'est pas juste sur bien des points. Ce que l'on
appelle proprement le vêtement dorien n'est qu'une des nombreuses
formes de ce vêtement ; sont en effet doriens, aussi bien le peplos et la
chlaina de l'époque homérique que les diverses sortes d'himation de *•
l'époque classique. Le vêtement ionien n'est pas un vêtement de dessous,
une sorte de chemise, mais un vêtement de dessus (xitwv iitevSijTTij) ; on
peut le retrouver dans le vêtement archaïque, f Sur le discours de L. Mar-
80 1903. — ALLEMAGNE.
cius Philippus dans les Histoires de Salluste [J. Steup]. 9 p. de corrections
et d'eiplications. \ Recherches sur l'histoire des empereurs romains [A. v.
Bomaszewski]. b. Monuments de l'époque de Maximin le Thrace. explica-
tion et restitution de l'insc. trouvée à Pralica, Monum. dei Lincei, 1903,
5 p. 117. Inscriptions de Mayence. f Euripide critique littéraire fL. Rader-
raacher]. Mau a contesté à tort l'authenticité de la critique qu'Euripide fait
des Choéphores d'Eschyle dans la scène de la reconnaissance de la tragédie
d'Electre. Un passage seulement doit être rejeté, c'est celui où il est ques-
tion de la ressemblance des pieds du frère et de la sœur, ainsi que la
10 mention d'un vêtement porté par Oreste ; le seul trait authentique est
celui qui concerne la ressemblance des cheveux. L'interpolation a été faite
quand la pièce n'était plus représentée. | Etude sur le De Oratore de Cicé-
ron [W. Kroll]. 1. L'excursus du livre 3. Dans ce grand excursus [54-143],
qui traite du discours orné, Cicéron tente une réconciliation de la rhéto-
15 rique avec la philosophie ; il ne suit pas dans ce passage Philon de Larisse,
comme l'ont dit v. Arnim et v. Wilamowitz,mais Antiochus d'Ascalon, élève
de Philon. K. examine ensuite les autres passages de l'excursus où Cicéron a
reproduit Antiochus. K Thessaliolide et Pelasgiotide [Félix Solmsen]. Im-
portance de l'insc. de Sotairos (Athen. Mitth. XXI, 110, 248) pour la con-
20 naissance de l'histoire et de la langue des pays du nord de la Grèce ; elle
nous permet, en particulier, de distinguer le dialecte de la Thessaliolide de
celui de la Pelasgiotide ; relevé des différences qu'ils présentent : on peut
constater que l'action d'une peuplade envahissante s'est fait sentir en
Thessaliotide. f Mélanges. Une correction dans Pétrone [F. B.]. A l'aide
2B d'une insc. de devotio, trouvée à Adrumète (Bul. arch. du com. des tr. hist.
1902, p. 418), corriger dans Pétrone ch. 3,5. oclopetam en oclopectam, sans
pouvoir indiquer quel est le sens précis du mot. t Nouveaux éclaircisse-
ments sur Timesilhée et les guerres des Perses | Sam. Krauss]. Ces ren-
seignements sont fournis par l'Apocalypse juive d'Elie, qui peut nous être
to utile pour connaître le lu» siècle, sur lequel les documents historiques
manquent, f Caparcolua = Leggùn in Galilaea [E. RitterhngJ, Cette iden-
tification est donnée par les insc. du Corp. III, 6814-681 ti. 1[ L'époque de
l'Asinaria [L. Radermacher]. Place la date de la représentation en 212,
d'après des indices fournis par les vers 123 et 10. H L'oracle de Tralles, E.
36 Ziébarth a publié, d'après un ms. de la Bibl. d'Hambourg, une série d'insc.
conservées par Cyriaque d'Ancone [H. Wegehaupt], restitue le n" 12, [A.
Bruckmaun] trouve dans Georges Pachymère, VI, 20, des indications pou-
vant servir à connaître comment Cyriaque a procédé pour composer son
recueil. Albert Maktin.
^0 Sitzungsberichte der kônigl. preussischen Akademie der Wissen-
schaften zu Berlin. 1903. 8 janvier. Les Monumenta de Manilius elle droit
Papiuien [Hirschfeld]. Les Monumenta du jurisconsulte Manilius sont iden-
tiques aux Monumenta cités par Cicéron et qui renfermaient les lois de
Numa. Etude critique delà collection des lois royales dites lus Papirianum.
45 1 29 janvier. Rapport sur les entreprises scientifiques de l'Académie.
K Les premières années d'activité de Niebuhr à Berlin [Dilthey]. Action
politique, amitiés, premières leçons sur l'histoire romaine. H 19 mars. La
découverte des Perses de Timothée [U. von Wilamowitz J. Annonce.
1 26 mars. Contributions à l'explication du grand papyrus Ilarris |Erman].
10 Fortune des temples; les dieux de Thèbes possédaient un dixième des
terres de l'Egypte; ceux d'Héliopolis et de Memphis, ensemble un cinquan-
tième. H 16 avril. Trois scènes finales de drames grecs [Wilamowitz].
1» La dernière scène des Sept d'Eschyle est due à un reviseur sauf le chant
SITZONGSBERICHTE DER AKAD^MIE ZU BERLIN. 81
alterné des sœurs ; '2» la dernière scène des Ecclesjazousai d'Aristophane a
été rajoutée par le poète au dernier moment. If 30 avril. Nouvelles acquisi-
tions de monnaies grecques par le Cabinet royal (DresselJ. Le grand camée
d'Auguste du Musée britannique se place entre la On du ii« siècle et le milieu
du m*; l'urne des jeux ligurée sur certaines monnaies est plutôt une s
couronne; outre les récompense^ principales, on distribuaitaux jeux, comme
souvenir, de petites statuettes de dieux, ou d'attributs divins; marché repré-
senté sur une monnaie inédite de Kynaitha (Arcadie); très beau portrait
d'Alexandre sur un tétradrachme de Lysimaciue.f 7 m.ii 1903. 0. IIolder-Egger,
Rapport annuel sur l'édition des Monumenla Germauiae historica[0. Holder]. W
La première partie du t. XIV des Auctores antiquissimi (Merobaudes, Dracon-
tius, Eugène de Tolède), publiée par M. Vollmer, paraîtra cette année et
utilisera pour la première fois un important ms. de Dracontius, découvert
à Bamberg par M. Traube. La deuxième partie du t. XIV, Anthologie du
Codex Salmasianiis, est en préparation, par Traube, ainsi que Aldhelm, ib
par Rhwald. t '''' mai- Un bas-relief atlique des musées royaux (Keliule vou
Stradouilzl. Marbre pentélique, provenant d'Aphàiitu (Rhodes), du temps
do la frise du Parlhenon , jeuuo homme et flgure féminine sur un qua-
drige; devant les chevaux, un suppliant. If Trois scènes ûuales dedrames
grecs [WilamowitzJ. 3° La vérilable fin des Suppliantes d'Euripide est au v. îo
1736; tout ce qui suit est une réplique des vv. 1710-1736. If Le Papyrus
I 34'! de Leyde. (0. Lange]. Un sage égyptien annonce à son roi peste
famine et invasions; l'Egypte sera sauvée par un berger qui surviendrai
Le roi est indéterminé; époque : le moyen Empire, vers 2000 av. J.-C. K
28 mai. Rapport annuel sur l'institut archéol. allemand [Conze]. 1 11 juin, 26
L'origine d'Apollon [WilamowitzJ. Dieu des populations qui ont occupé
l'Asie avant les Grecs : dieu des Troyens et des Lyciens, ennemi des
Achéens dans l'Iliade; lils de Leto, déesse lycienne ; engendré dans la
ville lycienne d'Araxa ; honoré à Délos d'un culte qui se donne pour
lycien ; honoré sur la côte d'Asie, dans des sanctuaires antérieurs aux 30
Grecs. Donc pas d'étymologie grecque à chercher. If 2b juin. Nouveau nu-
mérotage des Inscriptiones graecae [Wilamouwitz] I, Attique, avant
l'archontat d'Euclide; II, Attique, d'Euclide à Auguste; III, Atlique, époque
romaine; IV, Argolide; V, Arcadie, Laconie,Messénie; VI, Elideet Achaie;
VU, Mégare et Réolie ; VIII, Delphes ; IX, Nord de la Grèce non compris 35
dans les t. VII et VIII ; X, Epire, Macédoine, Thrace, Scythie; XI, Délos;
XII, Iles de la mer Egée sauf Délos ; XIII, Crète ; XIV, Sicile et Italie. ^ 23
juillet. Les résultats du voyage de .M. A. Schiff à Alexandrie [Wilamowitz].
Trouvailles de copies d'inscriptions etde peintures,notamment d'une repré-
sentation du phare. H ,30 juillet. Le discours de Lysias, dans le Phèdre de Pla- 40
ton IVahlenj. Ce discours est bien de Lysias, comme le prouvent la comparai-
son du style et des détails avec les œuvres du même et la critique qu'en tait
Platon ; ce n'est pas uneparodie.lf Inscription latine de Baalbeck [Mommsen].
Imporianle pour l'histoire des campagnes dutempsdes Flaviens en Mauré-
tanieeten Dacie. H Rapport sur les fragments manuscrits de la Kubbel 45
(trésor) de la mosquée des Omayades à Damas |1I. van Soden]. Latin:
fragments liturgiques du temps mérovingo-carolingien, du x« et du .\n' s.
Grec: fragments en majuscule, du vi" au vui» s., la plupart liturgiques;
fragments des Septante du w et du viii» s. ; fragments très mutilés
du Nouveau Testament, remontant jusqu'au vi° s. If 22 octobre. Deux 50
nouveaux fragments des Dispulaliones d'Ulpion. [0. Leael], Feuillet
de parchemin à deux colonnes, provenant d'Egypte, écrit en une
onciale analogue à celle du Gaius, peut-être du V s. ; le texte appar-
K. DE PHU.OL. — lievue des Revues de 1903. XXVIII. — 6
82 190a. — ALLEMAGNE.
tient au iii= livre et traite de l'aclio rei uxoriae et de l'actio subsidiaria. H
11 novembre. Deux calendriers milésiens [Diels]. Cinq fragments du
11° s. av. J.-C, formant deux exemplaires différents de parapegmata (ca-
lendriers à fiches), rédigés d'après Métor.-Eulitémon et d'autres asiro-
6 nomes grecs, égyptiens et indous. Des fiches de bronze portant la date
civile, devaient être insérées au jour correspondant dans les trous que
l'on voit dans le calendrier astronomique. Les mouvements des étoiles et
les signes du temps sont indiques. L'un d'eux, établi par iStasjikrates,
commençait au solstice d'été de l'an 110 avant J.-G. % 19 novembre. Deux
10 nouveaux fragments des Disputationes d'Ulpien ; addition |0. Lenel]. Au
bas du recto, le chiffre x indique le numéro du cahier ; il est placé au
commencement, non à la flu du quaternion, et laisse penser que le ms. ne
contenait que les Disputationes. Rectifications sur quelques points de la
lecture. % 26 novembre. Le terme du gouvernement de César en Gaule
15 [lilrschfeld]. Tentative d'explication des témoignages anciens. P. L.
Sitzungsberichte der philosoph-philologischen und historischen
Classe der k. bayer. Akademie der Wissenschaften zu Munchen,
1903. Classe de philologie et de philosophie. 3 janv. Divers problèmes de l'his-
toire de Tibère [A. Spengell. Une partie des affirmations de Tacite est contes-
20 table. l«L'ordre de tuer Agrippa Postume n'apu venir de Tibère. 2° Les légions
du Rhin n'ont pas proclame Germanicus empereur. S» Beaucoup de détails
donnés par Tacite sur les campagnes de Germanicus eu Germanie ne sont
pas authentiques. 4° La mort de Germanicus, comme celle de Drusus, a été
naturelle. 5» Séjau n'a pas formé de conjuration. 1[ 7 mars. Le rapport his-
26 torique de la condictio furtiva en droit romain avec les procès de propriété
[Bechmann]. Fragment qui ne sera pas publié séparément d'une histoire
générale de ces procès, f 2 mai. Papias et ses sources ^G. Goetz]. Le glossaire,
Elementarium doctrinae erudimeutam, conservé par quatre éditions et
plus de 87 ms., publié en 1033, est une compilation tirée de sources que nous
30 possédons toutes : le Liber glossarum, Priscien et ses scolies, Boèce et son
commentateur, Rémi d'Auxerre, Fulgence, Bède, Martiauus Capella, le
Liber deriuationum, quelques auteurs consultés pour des points particu-
liers. Les éditions (1485, 1491, 1496) procèdent dé l'édition princeps (Milan,
1476) et ne sont pas exemptes d'interpolation. L'œuvre a surtout de l'im-
36 portance comme intermédiaire et recueil où se sont fixées de nombreuses
traditions médiévales, f Fouilles exécutées à Orchomène à l'aide de la
fondation Bassermanu-Jordan [Furlvv'angler]. Palais mycénien (de type
Cretois), avec peintures murales représentaiit deux hommes dans le style
de Cnossos ; un vase d'origine créloise probablement, avec inscription dans
40 l'alphabet de Cnossos ; tombes prémycéniennes et débris de même époque,
analogues aux débris des installations néolithiques en Thessalie ; grande
inscription sur bronze, d'époque classique. H Le livre byzantin des pois-
sons [Krumbacher]. Parodie de la cour impériale ; texte, traduction et com-
mentaire. 1[ Le fronton oriental du temple de Zeus à Olympie [Furlwangler].
45 Nouvelle reconstitution d'après le degré d'achèvement des ligures et la
place où l'on a trouvé les fragments, f Anthologie conservée des poésies
(le Théocrite [W. Christ]. Formation du recneil, rapports des mss., addi-
tions postérieures; le noyau est un recueil primitif de neuf pièces (I, 3-10)
auquel on a ajouté le Gyclope (11). ^ Les sculptures <lu temple d'Asklépios à
«0 Epidaure [Furtwangler]. Un jeune homme couché, conservé au musée
d'Epidaure, provient évidemment d'un des frontons ; les débris des acro-
tères. H 7 nov. L'art de l'époque d'Auguste dans la France méridionale
[Furtwangler]. Étude des monuments de cette catégorie qui coufirme des
VERHANDLUNGEN DER 47. VEBSAMMLUNG U. S. W. 83
conclusions émises sur le Tropaiou d'Adamklissi. ^^ Classe d'histoire.
U 7 nov. Les publicistes de l'antiquité (Pôhlmann]. La méthode ordinaire,
littéraire et grammaticale, que l'on applique aux pamphlets politiques mis
sous le nom de Sallusto, ne peut conduire qu'à des résultats inexacts et à
des erreurs sur la viileur historique et l'origiue de ces opuscules. 11 n'y a »
pas d'obstacle à admettre que l'auteur du second pamphlet, en particulier,
n'ait été voisin du temps de César et de Salluste, ou tout au moins qu'il
n'ait puisé à de bonnes sources, remontant plus ou moins directement à
celte époque. P. L.
Stadtgymnasium zu Halle a. S. Festschritt zur Begriissuagdes47. Ver- iO
sammlungd. Philologen u. Schuliuanner in Halle. 1903. Sur le domaine de
la Poétique d'Aristote [B. Brauniug] Arislote ne se proposait pas d'étudier
tout le domaine de la poésie, il voulait seulement réhabiliter contre Platon
les arts « calhartiques » c'est-à-diro la tragédie, la comédie, l'épopée, le
dithyrambe et le nome, la musique instrumentale et la danse, qu'il distin- 15
guail des arts éthiques. Une partie importante de ce traité est perdue, celle
où A. traitait de la catharsis, c'est-à-dire tout le commencement comme
aussi la fin. B. essaie donc d'expliquer d'une tout autre manière qu'on ne
l'a fait jusqu'ici ce qui nous resta de la Poétique. If La notion des principes
(àp-/at) chez Aristote [M. Consbruch]. C. a publié eul8y;2 (Archiv f. Gesch. d. 20
Phil. V. 302-321) un art. sur le concept de l'âîrayinfri chez Aristole et montré
pourquoi A. n'avait pas pu arriver à une idée juste du problème de l'induc-
tion. 11 le complète dans celte étude rendue nécessaire par le livre de
H. Maier, Syllogistik des Aristoleles, paru dans l'intervalle, et étudie
l'induction dans le domaine de l'àvaYxaïov xal àû. ^ Recherches sur les voyages 26
dans les pays du nord de Pytheas [F. KahlerJ. K. non content des expli-
cations qui ont été données jusqu'ici du fragment de Pytheas de Marseille
cité par Strabon 11 G. 104 el surtout des mots (j\fc/.piy.(x xi itXe-jfiovi OaXatTfo)
iaiY.6ç, cherche à résoudre à son tour ce problème dans cette étude de
S8 p. Z. 30
Verhandlungen der 47. Versammlung deutscher Philologen und
Schulmânner in Halle 1903. Séances générales. Rapport de[\^ollmerJ
sur les travaux préparatoires au Thésaurus iinguae latinae.f De [Ghr. U uelsen]
sur les fouilles récentes du Forum Romanum. 1, De [B. Sauer] sur
l'apothéose d'Homère par Archelaos de Priène, description d'un relief trouvé 35
au xvu» siècle à Bovillae, sur lequel on voit Attale II et sa mère Apollonis,
il date de 159 ap. J. C. K De [Ch. MulT] sur l'élude de Sophocle dans les classes.
Ce qui fait de lui le maître de la jeunesse. H De [Br. Keil] sur uq humaniste
oublié. Car. Valgulius assassiné à Brescia en 1S17. H De |R. PetschJ sur le
chœur et le peuple dans le drame ancien et moderne. 1 De [O. Kern) sur la 40
Thessalie et l'histoire de la Grèce. K Section de Philologie. Les nouvelles
théories sur les dactylo-épilrites [Wissowa]. Examine les nouvelles
théories de Schrôder dans son éd. de Pindare, et de Blass dans l'éd. de
Bacchylides dans leur rapport avec les principes fondamentaux de la
métrique grecque et les théories anciennes, f La composition métrique des 45
I. 28 et 29 de Lucilius [F. .Marx]. H Les fragments de Longin [Br. KeilJ
Authenticité des extraits de Longin dans Speugel, Rhei. Gr2 I, 2,212 :
attribution à Longin de passages sur la critique du style dans les Vies
d'Antiphon, Lysias et Démosthène qui sont dans Phot. Bibl.cod. 259,
262, 265 et manquent dans le ?s. Plutarque. ^ Les palais de Cnossos et se
de Phaestos [F. NoackJ. Rapide résumé des fouilles : coup d'oeil sur la
civilisation de ces temps, f Les fouilles de Troie et la critique homérique
lE. Bethej Rôle important d'Ajax dans la Troie homérique, celle de la
84 1903. — ALLEMAGNE.
6« couche de fouilles, détruite par lui vers 1200, rel>âlie et dédiée à Athena
Ilias, déesse d'Ajax, ainsi appelée du nom de son père lleus-Oileus. %
Secondes fouilles d'Oxyrhynchos [B. P. Grenfell]. Principaux résultats H Cicé-
ron et la rhétorique [W. KroU] <cf. supra Nuue Jahrb. fiir dasklass. Altorth.
5 I". 65, 11. >. Importance que C. attachait à l'enseignement d'Antiochu? d'As-
calon. 1[ Sur la musique grecque ancienne [II. Guhraner].1| Sur la littérature
théologique de l'Hellénisme [R. Reilzenstein]. ilomment en Egypte s'est
opéré le mélange de la pensée grecque et orientale en religion. ^ Le roman
bysantin [A. lleisenberg]. 11 est possible de trouver l'origine des mythes et
to légendes et d'établir les rapports des différentes ré lactions qui nous sont
parvenues. % Section de Pédagogie. Rapport de [Weifsenfels] sur le
Das greich. Lesebuch de WiLAMOWlTZ-McEl.LBNDORF ; n'est pas fait pour les
classes. K Valeur éducative du grec et méthode à suivre pour l'enseigner
[J. Jérusalem]. If Section d'archéologie. Archéologie et numismatique
U [B. Pick]. Ce que c'est que la numismatique, ses rapports avec l'archéo-
logie. H Les nouveaux plans de Théra de P. Wilski |IIiller v. Gaertrin-
genj. Courte mention, f Les vases donnés en prix aux Panathénées [B.
GraelJ. La catégorie la plus ancienne de ces amphores date de la fondation
des Panathénées par Pisistrate, et prend tin avec la chute des Pisistratides,
20 la seconde qui se distingue par les noms des Archontes commence avec la
fondation de la seconde ligue maritime athénienne. If L'assemblée des
dieux sur la frise du Trésor des Cnidiens [B. SauerJ. Explication de la
scène représentée : discussion, f Section d'histoire et d'épigraphie.
La réforme des monnaies opérée par Solou [Seeck]. Nous n'avons aucun
28 renseignement contemporain et certain sur cette réforme. \ Sur le culte des
rois dans la période hellénistique [J. Kaerst]. D'où il provient. If fliJXti; et
Urbs [E. Kotnemann]. Différence entre ces deux conceptions. H Fonctions
et titres dans l'Egypte ptolémaïque et romaine fO. Gradenwitzj. L'Egypte
ptolémaïque jouissait d'une administration propre et d'initiative indépen-
30 dante en bien des points où l'Egypte romaine avait recours à une nuée de
fonctionnaires. % Fragments d'une histoire universelle en grec sur un
papyrus de la collection Golenischeff [A. Bauer]. Description de ce papyrus
écrit en onciales du type copte en usage au commencement du 5» s. Cette
chronique comprend six feuillets : sur le premier, il y a une énumération
3» des quatre saisons et des mois ; sur le second, un fragment du Diame-
rismos ou partage de la terre entre les fils de Noé et leurs descendants ;
sur le 3«, un catalogue des prophètes ; sur le ¥ et le 5», les listes des rois
romains et des Agiades, celles des rois macédoniens et des I,ydiens, la 6*
donne les fastes de 383 à 392. Autres petits fragments. Cette chronique a
40 été écrite après 412 et doit être d'origine alexaadrine. If Section indo-
européenne. Etymologied'à'vMfa et d'rjjjit [E. SolmsenJ.^I Origine de l'accen-
tuation grecque [H. Hirt]. \ Thessaliotes et Pelasgiotes, contribution à
l'histoire du mélange des dialectes [Solmsen]. Élude sur l'histoire des dia-
lectes de la Thessalie, à propos de l'inscr. de Sotairos. If Les propositions
te subordonnées conditionnelles dans les langues indo-européennes [Brug-
mann]. ^ Les <iifrérentes manières d'être de l'action considérées comme
bases de la théorie des formes verbales dans les langues indo-européennes
et particulièrement en grec [11. Meltzer]. H Sur la mythologie indo-euro-
péenne [R. Much]. S'élève contre les excès de la mythologie comparée. ^ La
60 parenté par suite de mariages chez les peuples indo-européens [O. Schra-
derl. Extension du sens des appellations anciennes pour désigner le beau-
fils. If Tous ces rapports sont très brièvement résumés, parfois même seule-
ment mentionnés. X.
WOCHENSCHRIPT FÛK KLASSISCHE PHILOLOGIE. 85
Westdeutsche Zeitschrift fur Geschichte und Kunst. 22* année
(1903) 1" livr. J. ASBâCH, ZurGachicliU u. Kullur d. rum. Kheinlande [Krah).
Se propose de m' lin; facilement le lecleur au courant des nouvellesdécou-
vertes. Eloges. HU 2* livr, la légion XXIII l'rimigenia [A Weichertl. Fin
< cf. H. d. Ft. 27, 120, 30> b, Histoire de cette légion dans la Geruiania s
superiorà partir île 00 ap. J.C. jusqu'à sa disparition; détachements de vacil-
laircs de cette légion et traces qu'on retrouve d'elle en deliors de la Ger-
manie ; son aciiviiédans tous les domaines dans sa circonscription militaire
qui s'étendait du Vinxtbach au nord au Ncckar inférieur au sud;
liste de 10 légats, 18 tribuns, 75 centurions de cette légion : inRcriptionsqui la «o
concernent de provenances el d'époques diverses au nombre de 2"o : mon-
uuie.s ; grades mililaire.s mentionnés dans ces inscr. ; ses surnoms cl leurs
abréviations. Art. de 6t p. f Quand Trêves devint-elle colonie romaine. (E.
Kornemanu'. Ce n'esl pas sous Claude, mais probablement sous Vitellins,
el Vespasicn lui enleva de nouveau la liberlas. Ht 3" livr. Les conduites 15
d'eau de Trêves à l'épn lue romai ne. [A. Krohmanni. Art. de 18 p. aveci pi.
el flg. insérées dans le texte. \ Le vicus Ambilarvius ; son nom, sa situa-
tion. |Fr. Cramer]. D'après Suétone (Callg. 8) Pline l'ancien aurait séjourné
« in Treveris vico Ambitarvio supra confiuentes » où il aurait vu des autels
portant l'inscr. « ob At.'ri|)pinae puerperium ». Ce nom d'Ambilarvius est 'io
composé d'Ambi = àitji, des deux côtés, el de - tarvius d;ins lequel on
retrouve le nom d'un fleuv eTarva ouTarvosqui est le Zerf actuel, dumfime
nom que le village de Zerf dans la vallée de la Ruwer, qu'il traverse, pour
se jeter ensuite dans le Huwer affluent de la Muselle. Le Vicus Ambilarvius
était doue daus le pays des Treveri. HH 4» livr. Acqui.ritioDS des musées eu 25
1002. |H. Graeven et II. Lehiier]. 1, Allemagne occidentale ; 2, Collections
bavaroises, 10 pi. Art. de 100 p. V.
Wochenschrift lûr klassische Philologie, 20* année 1003, 7 jr. A.
NlKlUSKV, Die gpofiraphische Liste dur dtlphischen Proxcnoi |GillisclieWSky].
Extrait fait en allemand du livre qu'il a publié sur ce sujet en russe < cf. ;<0
H. d. R., 27, 12'), 30 >. H A. LUDWICH, Besserungsvorschlàçie za Kollulhos,
KrilUche Miscdien XXl-XXIV lllaeberlinj. Grands éloges. \ G. Bloch, Les
origines, la Gaule indépendante et la Gaule romaine, tome 1 de G. LaviSSB.
Histoire de France, Ole. [Kornemann]. Met admirablement le grand public
au courant des travaux de la science. H S. FR.iNKbURTHER, Register s» d. 35
archàol-epigr. Mitteilungen aus. Oesterreich-Ungarn [M. 1.]. Sérieusement fait
HH 13 jr. F. H. M. Blaydes, SpicHegium Iragicutn, obscivationes criticas in
tragicos poêlas Graecos continens [11. Otto]. N'a de valeur que pour ceux qui
désirent savoir ce que B. pense de tel ou tel passage. H K. Kortz, Die
Eigentiimiichkeiten der kaliimachcischen Dichtkunst |G. WorpelJ. Elude sur 40
l'h^'mne à Artemis de K. el sur le carm. 66 de Catulle. Contribution qui
aidera à bien comprendre ce poème. % W. Gebh.vrdi, Ein aeslUetischer Kom-
menlar zu d. Igrischen Dichlungen des Horaz ;W. llirschfelder]. Celle 2* éd.
due à A. SCHEKPLEu est améliorée el mise au courant des travaux récents.
t C. J. BUKKHARD, Gregjrii Nysseni {Nemesi h'rneseni) repl çùneio; àvOpwnou «
liber a BurgundionQ in Lalinum transi., éd. IV, V [J. Draesecke]. Appréc.
favorable. H Sur Phérécyde de Syros [G. Fries). Traite des influences baby-
loniennes qu'on trouve dans les vers de l'hérécyde. f Découverte d'un
nouveau palais mycénien à Phaestos (Crète) ; d'un temple île Jupiter en
Angleterre ; d'un relief représentant une femme à Casllecarry, près du sd
mur des Antoniiis ; d'un nouveau fragment de la frise du Parihenou dans
lu comte d'Essex. Fragment égare du Vase François à Florence. Relief
funéraire gréco-lhrace de Thessalonique. Tour d'Adria, l'anc. Ualria. \ 21
86 1903. — ALLEMAGNE.
jr. R. Schneider - P. Uhlig, ApoUonii DyscoH quae supersunt rec. vol. I,
faso. 2. R. Schneider, Commentarium criticum et exegeticum in ApoUonii
scripta minora fP. Maas]. Très grande valeur, f 0. Hbnnicke, Observnliones
criticae.in Cl. Gcileni Pergameni commentarios jt. i}i-J-/r|Ç TtaOïôv y.al à[j.o!pTri|xâTMv
5 [R. Fuchs]. Appréc. favorable. % II. MagnuS, Sludien zur Ueberlieferung u.
Krilik d. Melamorphosen Ovids. VI, Noch einmal Marcianus u. Neapolilanus
[A. Zingerle]. Très important pour les recherches futures. K C. André,
Dans quelle mesure se sert-on encore du latin f [P. Cauer]. Intéressant. 1[ Sur
le cod. A de l'Agricola de Tacite [F. F. Abbott, G. Andresen]. Relèvent un
10 certain nombre d'erreurs dans l'édition que Urlichs a donnée du Cod. Vat.
.'5429. t Un nouveau ms. de l'Agricola de Tacite. <cf. R. d. R. 27, 244, 18. >
1% 28jr. H. KuEHLEWEiN, Hippocratis opéra. II ex cod. ital. éd. [R. Fuchs].
A la hauteur du vol. I. f F. MarcuCCI, Sliuiio critico sulle opère di Catone il
Maggiore. I, 1 [F. Miinzer]. Appréc. sévère, t A. S. Wilkins, M. T. Ciceronis
15 Rhelorica. I. De oratore rec. [Th. Stangl]. Des réserves sur l'apparat critique
et sur la constitution dn texte. If F. Aly, Humanismus oder Historismus |P.
Cauer]. S'élève contre les projets de réforme de Wilamowitz dans l'ensei-
gnement du grec : mérite d'être lu. Kf 4 févr. S. Mekler, Academicorum
l'hilosophorum index Herculanensis éd. [II. Schenkl]. Appréc. favorable, t G.
20 Pascal, Di una fonte greca del Somnium Scipionis di Cicérone [Hoyer]. Cette
source serait l'Hermès d'Eratoslhène. Les conclusions ne s'imposent pas.
f G. LandGRAF u. C. Wryman, Die Epitome d. Exuperantius hrsgb. |Th.
Opitz]. Appréc. en somme favorable. If V. Ussani, Cod. Latini Bibliothecae
Universitatis Messanensis ante saec. XVI exarati [.T. Tolkiehn]. Résumé, f E.
25 FoERSTEii-NlETZSCHE U. P. Gast, Nietzsches gesammellc Briefe et A'. Brief-
wechsel mit E. Bolide [P. Stengel]. Analyse. ^1[ H fev. R. Holland, Die Sage
von Daidalos und Ikaros [H. Steudingj. Appréc. favorable, f O. Dahm, Die
Feldziigc d. Germanicus in Deutschland [Wolfstieg]. Appréc. sévère. \ i. KOGH,
Rom. Geschichte [A. Hock]. 3' éd. chaudement recommandée. If Le nouveau
30 ms. de Tacite ; <cf. supra> contient non seulement l'Éphemeris de Dictys
Cretensis et l'Agricola, mais encore la Germania de Tacite, f Le prétendu
temple de Vesta à Rome. Nécropole punique de S'« Monique. Fouilles à
Dougga. Ophir. Tablettes en terre cuite très anciennes trouvées à Fara.
Table de bronze ancienne avec les constellations à Salzbourg. tt '8 févr.
35 L. SOtterlin, Das Wcsen der spraclilichen Gebilde. Kritische Bemerkungen zu
Wundis Sprachpsyckologie [0. Weissentels]. Critique très vive, mais sérieuse
d'un livre important. If II. Weyermann, Geschichtliche Entwicklung der
Anatomie des Gehirns [ ]. Mérite d'être lu. f G. Schapbr, Die Philosophie des
Heraklit von Ephfsus u. d. moderne Herakliiforschtmg [H. Schenkl]. Appréc.
40 très sévère, t A. Gentille, Del poema di Ostio snlla guerra istriana [Tolkiehn].
liostius aurait composé son épopée en 128 et serait mort en 160 av. J. C.
t E. K. Rand, Der dem Boethius zugeschriebene Traktat de fide cathoHca [T.
Stangl]. Grands éloges de ce travail de débutant. % K. IIeck, Simon Simo-
nides. Sein Leben u. seine Werken I (en polonais) [Z. Dembitzer]. Recommandé.
i5 1 Étude sur d'anciens mss. de Stace |0. Miiller]. 1. Signes musi-
caux (neumes) qui se trouvent sur un mss. de la Thébaïde qui date
de 1010. 2. Un distique de Caton servant de modèle d'écriture ; il se
trouve sur le dernier feuillet du cod. Puteanus. 3. Une lecture de
ms. mal comprise. Kohlman dans son éd. de la Thébaïde a mal compris
bO la leçon des mss. au liv. VIll, 743. f Mo.«aïque rom. trouvée à Pis-
toie, simple mention, ff 23 fév. E. Rohde, Psyché, Seelenkult u. Unsterhlicli-
keitsglaube d. Griechen [ ]. Cette 3« éd. est la reproduction de la seconde ;
a droit à notre reconnaissance. If C. Pascal, Commentationes Vergilianae
WOCHENSCHRIFT FUR KL.VSSISCHE PHILOLOGTE. 87
M. Sonntag]. Analyse. If A. Gudeman, P. Com. Tacili de vUa et morihiis
Agricolae erkl. |G. Johnl. Nombreuses reserves. If L. Prbud'hommk, Prt-
mii're étude sur l'histoire, du texte de Suétone de Vita Caesarum et Deuxième
étude [Tolkiehii]. Études prépnratoires à une édition critique do Suétone. %
L'ancien Parthénon à Athènes d'après Dôrpfeld aurait été construit de 5
510-490. Mosaïque trouvée à (iarthage. Ht i mars. F. Bbchtel. Die attischen
Frauennamen nach ihrem System dargestellt [P. Krelschmer]. Késumé.
TA. TOBP. Etruskische lleitràr/e I ,'E. Lattes]. Appréciation favorable. Qqs.
réserves \ P. Brandt, P. Ovxdi Nasonis de arle amatorin libri très erkl. [K.
P. Schulze]. Repose sur de solides études philologiques et sur une lec- 10
ture très consciencieuse de tout ce qui a paru sur le sujet. % J. Sohn,
Einiqe Bemerkungen snm liber mcmorialis des Ampelius [OpitzJ. Appréciation
favorable. If IL RaDAU, The Création- Story of Oenesis 4, a Snmerian Theogony
and Cosmagnny fj. V. Pràsek]. Intéressant et réussi. ^% il mars. J.
JESSBN, Quaestiunculae criticae et exegeticae [Buschel. Étude sur un certain 15
nombre de passages de Thucydide, Platon, Euripide et Xénophon; soigné
et bien pensé. If N. Nilsson, Das Et im Totenknllus d. Grier.hen [Steuding].
Analyse. • P. WksSNRR, Acti Donali quod fertur commentum Terenli rec. 1
[Ileraeusl. Peut servir de modèle, f A. Sanda, Die Aramder [J. V. Pràlek'.
Répond à toutes les exigences de la science. If Temple de Mithra sur le îO
Saalburg. Hlf 18 mars. E. MaaSS, Griechen n. Semiteii auf d. Isthmus von
Korinth [Pries;. Connaît admirablement tout ce qui regarde la Grèce, mais
moins bien ce qui concerne la mythologie babylonienne : aussi ses con-
clusions ne s'imposent pas. % A. PolaSCHEK, Studien sur gmmm. Topik im
corpus Ciirsariiinum [Landgraf]. Très soigné, f J. Ley, M. T. Ciceronis Cato m
Maior sive de senectute diahgus [SchicheJ. .\ppréc. favorable : qq. réserves.
H J. Fl'HRER u. p. Onsi, Ein altehrist. Ihjpogaeum im Bereich der Vigna
Ciissi'i hei Syrakus [ ]. Résumé, n 2o mars. Th. HbinaCH. L'Histoire par
les monuaies \K. Rcglin;;]. Sera utile. H A. Mûller, Das attische Biihnenwcsen
[A. Kôrte]. Résumé chaudement recommandé. If G. L. IIbndrigkson, The 3o
proconsulale of Julius Agricola in relation to history and to encomiuni [G. John]
Des réserves. If A. Bartbl, Ghssarium mediae et infim'ie latinilatis regni
Ilungariae [W. Ueraeus]. Grands éloges. Ulf 1°' avril. J. Ada.m, The Hepublic
of Pl'ito éd. [O. Apell]. Appréciation favorable : nombreuses remarques
de détail. H G. Schenkl et .\. Reisgh. l'hilontrati minoris imtgines et Cal- 35
listrali desc'iptiones [Spiroi. Grands éloi^os. ^ J. MOller-A. Th. CHRIST,
Die Historien des P. Cornélius Tacitus hrsg [Andresen). Ed. remaniée avec
soin et avec tact. \% 8 avril. Al. Baumgartnbr, Geschichte d. Wettliteratur.
ni. Die griech. u. lat. Literatur d. klass. Altertums [Feder]. Bien fait pour
faire aimer l'antiquité classique. H J. N. Svohonos, 'Ep(jir,vt{a twv ixvruieîwv w
TOÛ 'E),ey(7i'naxo'j h'jittixo-j x'Jx>,o'j xïI TOitoypayixà 'E),E'j(jtvoc xàl 'AOtjvwv [Steu-
ding). Résumé, t J. Schrbinbr, Elysium u. Hndes |St.]. G. r. ironique. T
W. Fkies, C. j. Caes'iris D. B. G. comm. VU hrsg. [E. WolfTi. Bonne éd.
de classe, f K. Budde, D. Allé Testament u. d. Ausgrabtmgen [J. V. Prâsek).
Appréc. favorable, qqs. réserves. HT IS avr. L. Grippith, Egijpt Exploration 45
Fund [Wiederaann]. Indispensable. J L. Mryer, llandbuch d. griech. Etymo-
logie (BarlliolomaeJ. Grandes réserves, f Itomische Komodien deutsche v. C.
BahdtIIL d.]. Éloges de celte trad. et de l'inlroduclion. T U. Ebeling-J.
Langb, Schulwiirterbuch zu Caesars Kommentnrien U. d. 'gall. Krieg u. d. Biir-
gerkrieg |E. WolfT]. Éloges de cette o* éd. \ R. Peipbr et G. Rightbr, L. so
Annaei Senecae tragoediae rec. [GemoHJ. Celte seconde éd. fera son chemin à
côté des autres éd. de S. \ E. GiCGOTTI, La guerra e la pace nel mondo anlico
[R. Lange]. A toutes les qualités et les défauts des autres ouvrages de C.
88 1903. — ALLEMAGNE.
m 22 avr. F. H. M. Blaydes, Spicilegium Aristophaneum [Kaehlerl. Cet ou-
vrage n'augmente pas la réputation de B. comme critique et comme inter-
prète d'Aristophane, quoiqu'on puisse y relever bien des citations méri-
toires. If L. Cl. l'URSER, Ciceronis epistulae rec. vol. IH [Sternkopf]. Eloges
5 de cette éd. qui sera utile aussi en Allemagne. 1[ (i. Thilo et H. Hagbn,
Servit qui ferunlw in. Vergilii carmina commentarii IH, 2 [Regellj. Appréc.
favorable, t J. J. ESSBR, De pauperum cura apud Rominos |Miillerl.
Excellent à tous égards. If M. G. Sutphbn, A collection of Latin proverbs
sapplemenling Ottos Sprichwôrler u. Sprichwôrtliche Redensarten der liomer
10 [Weyman]. Lectures étendues; beaucoup de soin, n "-•• avr. B. P.
Grenfell — A. s. Hunt. — j. g. Smyly, The Tebiunis papxjri I [Grônert].
Grands éloges; nombreuses remarques et additions du critique, f N. Festa,
l'alaephali 71. àitfdxwv, Ihracliti qui fertur libellus tz. àTtfetuv excerpta
Valicana éd. [Spiro]. Travail énorme : définitif, f F. M. Padelford, Essay
15 on the Sludy and Use of Poetry by Plutarch and Basil the Great (J. Ziehen].
Trad. anglaise avec introd. L'exécution ne répond pas à l'excellence du but.
% J. ToMiNSGK, De compositione P. Terenti Pliormionis [Hùffner]. Essaie de
montrer que la composition du Phormiou est symétrique; tentative man-
quée. If A. Malfbrthbiner, C. J. Caesaris D. B. G. comm. seplimus erkl.
20 [p.]. Sera utile pour la lecture personnelle, f Reproduction du Ravennus
d'Aristophane. Collection des docuinenls bysantins. Fouilles à Orchomènes
et au lac Copaïs. Découverte d'antiquités à Diedenhofen. Reconstitution de
la « Forma Urbis ». Hf 6 mai. (t. Mellbn, De lus fabula capila selecta [Steu-
dingj. Contribue à résoudre toutes les difficultés, f R. Krumbiegbl, Index
26 verborum in Varronis rerum rusticarum libros 1res. [C. 'Weyman]. Appréc.
favorable. % A. P. Ball, The satire of Seneca on the apotheosis of Claudius,
commonly called the 'Atcoxoî.oxÙvtwo-k;, [GemoUl. A de la valeur pour la cons-
titution du texte : les remarques surtout sont importantes, f V. Usani, Di
una doppia redazione del commenta di Benvenuto da Imola al poema di Lucano,
30 et Catullo mimografo e uno scolio lucaneo [Tolkiehn]. Résumé. T Fouilles à
Orchomènes et dans l'île de Tenos. Palais près d'Herakleion en Crète.
Tombeaux à Tripoli. Fouilles à Leucade. Découverte de la Basilica Aemilia.
tu 13 mai. E. H. Bevan, The house of Seleucus [Regling]. Repose sur des
recherches aprofoudies. Résumé, f A. Flasgh, Die sogenannle Spimf.rin^
36 Erzbild in der MUnchener Glyptathek [.Sauer), Dernier art. de ce Qu connais-
seur en art grec. C'est là une œuvre de Praxitèle, mais ce n'est pas la
TTjXiouixévri . f c. Pascal, Fatli e legendi di Roma antica [Ilôck]. Intéressant,
instructif, malgré des réserves, f IL de la Ville de Mirmont, Études sur
('ancienne poésie latine [Tolkiehn]. L'utilité de ce livre n'est pas en rapport
W avec ses dimensions. 1 J. Brix, — M. Niembyer, Plaulus. AusgewàhUe Komô-
dien. 4, Miles Gloriosui [Trautwein]. Appréc. favorable de cette 3^ éd. T
H. Dbssau, Inscr. Lalinae selectae II, 1 jlhm]. Matériaux bien ordonnés et
bien choisis. Prix trop élevé, f II. 'Wilkinson, Corn. Ncpos U [ ]. Utile
pour les écoles anglaises. ^ Les champs de bataille du Granique et d'Issus.
45 ^f 20 mai. R. Preiser, Zum Torso von Belvédère [Sauer]. Sérieux et bien
lait, mais résultats négatifs. If P. J. M. van Gils, Quaest. Euhemereae
[Tolkiehn]. Peu agréable à lire : des réserves sur le fond. ^ A. Gudbman,
The sources of Plutarch's life of Cicero [Hôck]. Résumé. ^ G. LODGB, Lexicon
Plautinum. I, fasc. 1 (a-alius). [Trautwein]. Appréc. en somme favorable.
50 f F. FuQNER. Des Titus Livius Rom. Oeschichie. 2, Auswahl a. d. 1. Dek.
[E. Wolirj. Destiné à faciliter la lecture des classiques aux élèves pressés
par les exigences des programmes actuels, f A. Waldegk, Praklische Anlei-
tung sum Unterricht in d. latein. Gramm, nach dem neuen Lehrplanen [Ziemer].
WOCHENSCHRIFT FUR KLA.SS1SCHE PHILOLOGIE. 89
A recommander, tu 27 Mai. E. SGHWArtz, CAarafc(«rftop/e atis d. antiken Lite-
raïur [Weissenfelsl. Des réserves ; écrit dans un style qu'on qualiflerait de
tumidum et même de putidum et d'affeolatum et qui relève de ce qu'on
appelle en France « genre précieux ». K F. Han.vig, De l'egaso [Steuding].
Rendra des services pur les matériaux qu'il met en œuvre. H J. Kromaybr, 6
Anlike Schlaektfelder in Grieckenland ;i, Von Epaminondas bis zum Eiugreifea
der Rômer. [Oehler]. A de la valeur. If II. Jurenka. Auswahi. aus d. Rom.
hjrikern mit griech. Parallelen [SchulzeJ. Bien fait pour les écoles, mais
insuffisant pour ceux qui étudient la philologie. %. K RûGK, Oas Excerpt d.
Naluralis Uistoria d. Plinius von Robert von Cricklade (J. Miiller). Uliie el lo
méritoire. H V. GaRDTII.\USEN, Sjmmlungen u. Katuloge griech. Handschviften
[Wartenborg]. Guide sûr, qui épargnera beaucoup de peines et de dépenses
aux chercheurs. H V/. Soltau, UrspriinglichesChristenlumin seinev Bedeulung
fiirdie Gegenwarl [Rodenbusch]. Méritoire. \ Découvertes à Herakleion en
Crète. Musée de Delphes. Fouilles à Megiddo. n 3 jn. J. Kirghnbr, Prosopo- is
gvaphia Allica éd. II tWinther]. Très grands éloges. \ O. Kbrn, Ueber d.
Anfànge d. hellenistischen Religion [Steuding]. Donue une idée en somme
assez juste de ia religion grecque à ses débuts. ^ Ant. Zingbrlb, T. Livi
a. u. c. libri, 111, 1, 21-2y. Éd. min. [Ileraeus]. Diffère eu bien des endroits
de l'éd. de 1900. K A. L. Jellinck, Bibliographie d. vergleichenden Literaturge- ÎO
schrchte hrsg. I. 1 u. 2 [Barder]. Très pratique, f G. Ri.;thwisch, ./a/ife.s'6e-
richte ù. d. hôhere Schulwesen, hrsg. [Weisseufels]. Analyse el éloges de ce
16" vol. t Nouv. fouilles en Egypte de Flinders Pétrie. Découverte d'un
arsenal carthaginois. Trouvé à Athènes un tombeau du i" s. av. J. C. et
un coin des anciens murs de la ville. Nouveau tombeau trouvé au Forum ^
Romanum. Antiquités rom. à Arles, n '•0 Jn- Pa"'îys Realencyclopàdie
u. s. w. hersg. v. G. Wissowa Suppl. 1. II. [Harder]. Contient une foule
de renseignements nouveaux. H A. Fughs, D. Temp^ralsiïtse mit d. Konjunk-
lioncn « bis » u. « so lange als » [Vollbrecht). Méritoire el important, mais
doit être employé avec prudence et critique, f 0. Kbllbr, Pieuda- 30
cronis scholia in Horntium velustoria, rec. 1. Schol. A V in carmina el epodos
[EndtJ. Méritoire. \ Fr. Blass, ErangHium secundum Matthieum cum
variae lectionis delectu [Knopf). La plupart des leçons nouvelles intro-
duites dans le texte smit des probabilia qui ne seront pas admises d'une
manière durable. 1[ Georgii Acropolilae opéra rec. A. IIbisbnbbrg. I. 38
[Uraesckel. A droit à la reconnaissance de tous les amis des études bysan-
tini'S. U P. Cauer, Dtiplik in Sachen der Reformgymnasiums [Weisseufels].
Kcrit avec le cœur. ^ Fouilles à Yverdon (Suisse). %% 17 jn. U. VVilamo
wiTZ-MoELLENDOilF, Timolheos, Die Perser hrsg. ID., Der Timotheos-Papyrus
mit Eiuleituug u. Texterganzung [Mekler]. A droit à toute notre recon- 4J
naissance. 1[ Cas. Morawski, Catidliana et Cioeroniana [Schulze]. Contient
trois dissertations sur les rapports de Catulle et de Cicéron ; sur les tour-
nures de Cic. imitées par les écrivains postérieurs; sur les formules de
serment, f A. MuLLEK, o/ug'enii/'in'socge in d. rôm. Kaiserzeit [Weisseufels].
A droit à la reconnaissance. If A. Ubintzs, Lalein u. Deutsch. Ein Beilrag «
zum zeitgemàssen Ausbau hOherer Lehranslalten [id.J. Dirigé contre l'iu-
fluence de la littérature latine, t Contenu du vol. III des Oxyrhynchus Pa-
pyri et trouvailles nouvelles, f Fouilles en Crète. Objets trouves à Anti-
cythère. tH 24 in. S. IVIagran, 'Apio-ro^évou 'Apaovixx o-Toi/Eta éd. with trans-
lation, notes, introd. and in<lex of words ;H. G.]. Très méritoire. 1[ H. 50
Bretzl, Botanische Forschimgen d. Alexaiiderzuges [Fischer- Benlzon) .
Éloges à tous égards. 1[ P. RaSI, Di Lucilio Rudis et Graecis intacti carminis
auctor [Tolkiehn]. Explique lier. Sat. I, 10, 64 sqq. Le rap. n'admet pas
90 1903. — ALLEMAGNE.
son explication, f A. Zingeri.b, T. Livi a. u. c libri VII, 2,1. 43. Ed. maior
[Heraeus]. Éd. faite d'après le ms. de Vienne. Le rp. propose nii certain
nombre de lectures. ^ E. Schwartz, Eusebins Werkp^l, Di/' KirchengescMchle
bearb. Th. Mommsen, Die iatein. UebersHzunq d. liuftnus bearb. [Draesfkej.
5 Excellents. ^ B. IIeinziG, Die Scinde ['ranckre.iclts in ihrcr hislorischen Ent-
wickhmg, besonders seit dem deutsche-franzôsischi-n Krieg ;Wfissenfels%
Exposé sûr et bien fait. U R. Klussmann, Systematisches Verzeichnis d.
Abhandlungrn, welche in d. Schiilschrifien samtlichen an d. Programm-
tausche leiliiehmendeti Lehranstalten erschienend sind IV. 1896-1900 |H. D.J.
10 Très bon. Hf 1" juil. J. L. IIp.ibkrg, Claudii l'iolemaei Opéra. I. Syntaxis
Mathematica . Pars 2 lib. 7-13 [Giinther]. Les sévères méthodes de H. sont
trop connues pour qu'il soit nécessaire d'insister. K G. Peiser, De invec-
tivii, quae SaUtistii et Ciceronis nominihvs feruntur fLôschhorn]. Intéressant.
1[ G. NÉMÉTHY, A. Persii Flacci Satirae éd. [[Ielm|. Grands éloges, f I. M.
18 J. VaI.ETON, Het oud-romeinsche huv>elijk in het licht van het zedelijk oorileel
[H. D.]. Ce discours en hollandais traite du mariage jusqu'à Constantin.
A de la valeur. 1[ K. Dieterigh, Gesckichte d. bysanlin. u. neugriech. Litle-
rahir. Die IJlleraturen d. Oxtens in EimMarstellungen IV, 1 [Wartenberg].
Éloges. H A. DiETEKICH, Ueber Wese.n u. Ziele der Volkskunde. IL Usenkr,
îO Ueber vergleichende Silten-u. Becldsgeschichle [Weissenfels]. Pleins d'enthou-
siasme. 1[ P. Cauer, Palaeslra vitae [O. Weissenfelsl. Appréc. favorable. 1[
Mosaïque de Timgad. Relief de Palazuelos diins la Sierra Morena. Sépul-
tures rom. près Cuine.»:. Mur rom. à Londres. tH 8 juil. J. Goodspbed,
Greek papyri from llie Cairo Muséum, togelher with papyri of Roman
sti Egypt from American collections [W. Crônertl. Précieux. If II. Krakbrt,
Herodas in mimiambis quatenus comnediam graecam respexissevideatur[\VQry>el].
Exagère la part des réminiscences chez H. f B. L. Gildersleeve, PrabUme
in greek Syntax [WollbrechlJ. Éloges, f W. Hodermann, Unsere Armeesprache
in Dienste der Caesnr-Vebersetzung [Frôhlich]. Recommandé. H V. de Cres-
30 CENZO, Sludi su i fonli deU'Eneide. Pius Aeneas [Cauer] . Eloges avec qq.
réserves. H E. Gerland, Neue Quellen sur Geschichte d. lalein. Erzbislums
Palras [DraesekeJ. Important. \ Ch. André, Le latin et le problème de laUm-
gue internationale [Weissenfels]. Réserves. tH 1S juil. F. Kammrr, D. polare
Ausdruckweise in d. grierh. Literatur [Schneidewin]. Très grands éloges. %
36 C. 0. ZuRETTi, Omero. Vlliade comm. V [Rothel. Appréc. favorable. \ C.
Pascal, L'imitazione di Empedocle nelle Metamorfosi di Ovidio H. W]. N'est
un gain ni pour Ovide, ni pour Empédoclo. t J- Baumer. De Posidonio,
Megasthene, Apollodoro M. Annaei Lucani àuctoribus [Ilelm]. Très bon travail
de débutant. % A. WaGHTER, D. Verfall d. Grieehentums in Kleinasien im
40 lijahrit. [Hirsch]. Compétent et instructif. 1[1[ 22 juil. N. Wbcklbin, Aeschy-
los, Die Schutzflehenden IPeppnmller]. Celte éd. dans laquelle ou sent tout
l'amour de W. pour Eschyle, montre que la critique peut améliorer bien
des passages qu'on considérait comme désespérés. % E. IIarrison, Sludies
in Theognis together witli a texl of Ihe poems [Sitzler]. Malgré toute la peine
46 qu'il s'est donnée H. n'apporte rien do bien nouveau. \ B. IIaussoulher,
Éludes sur l'histoire de Milel et du Didymeion [Regling]. Captivant et utile. ^
IL NisSEN, ItaliscUes Landeskunde. II, 2 [Detlefsen]. Sera longtemps encore
indispensable pour les historiens et les interprètes des littératures an-
ciennes.^ G. Fbrrama, Ops Turrigera fu. W.J. Cherche à déteriniiier qui est
50 turrigera Ops (Ovide, Tristes, II, 22-2'j) et dans quelles circonstances
Auguste ordonna de lui adresser des prières, f C. Pascal, Osservazinni :iul
primo libre di Lucretio [Tolkielin]. Éloges. ^ B. RomaNO, La critica lelteraria
di Aulo Gellio [FroebdeJ. Sérieux, t Du Bois-Reymond, Attische Landschaft
WOCHENSCHRIPT FUR KL,\SSISCHE PHILOLOGIE. 91
mit der Akropolis. ID, Am Tempel von Aegina [ ]. Font partie des KiinsUe-
rischer Wandschmuck. Vivement recommandés. ^ F. von Okfblb, Keil-
schriftni'-diHn in PamKcfen [Messersclimidl]. Intéressant. HH 29 juil. et 5 août.
N. Wecklbin, AcKchrjlos, Siebfn gegen Thi-ben [Weissenfels]. A la liauteur do
la science. f 0. Ai.tenburo, Euripides Uippolyt hrsg. [Busctiel. Ne doit être s
employée qu'avec prudence. H R. G. Flickinqer, The meaning of inl Tfi;
»xr|VT|; m writers of Ihe fourlh century [Kôrtel. Sera le bienvenu des parti,
sans de la théorie de Dôrpfeld. H W. A. Egkels, «TTe as an index of style in
the orators [Silzler]. Rien de nouveau. 1[ J. Kaerst, Die antike Idée der
Oekumene in ihrer politischen u. kulturellen Bedeuiung [Cauer], Grands éloges, lo
1[ G. IIOELSCHER, Pnlaeslinn in der persischen n. hellenistisclur Zeit [Wilrich].
En somme ne fait pas faire un pas à la science. \ S. Schlittbnbauer, D.
Tendenz von Ciceros Orator [Weissenfels]. A tort de considérer l'Orator
comme une œuvre de polémique contre les ennemis de l'éloquence de
Cicéron et en particulier contre les Néo-Attiques. K Fr. Rohde, Cicero |g
quae de invenlinne praecepil quatenus secutus sit in orationibus [Tolkiehn].
Contribution utile à l'histoire de la rhétorique et qui permet de bien appré-
cier la manière de travailler de G. K R. Pichon, De sermone amatono
apud latinos elegiarum scriptores [Schulzel. Beaucoup de travail, mais les
résultats ne sont pas à la hauteur. \ G. Lumbroso, Expositio totius mundi et 20
gentium [Manitius]. Appréc. favorable. K F. Het tner, lUuulriertev FiiUrcr durch d.
f'rovinzial- Muséum in Trier [Koenen]. Des réserves, mais n'eu est pas moins
un souvenir de l'activité de II. comme chercheur, f Beitràge sur alten Ge-
schichle u. griech.-rôm. Altertumskunde [C. F.]. Analyse de ce « Festschrift » en
l'honneur du 60" anniversaire de 0. Ilirschfeld, f W. v. Landau, Beitràge jg
zur Alteriumskuvde d. Orient. 3, 1>. Stèle vom Amrilh. Die neuen phônizischen
Inschriften [Prâseclt]. Résumé favorable, f P. Dorwald, ilriech. Wortschatz
[Gillischewski). Recommandé pour l'usage privé, mais pas comme livre de
classe. U P. Meyer, Die Ausspmche des C und T im klass. Latein u. ihre Ein-
fiihrung in d. heutige SchiJ praxis [HirschfelderJ. Résumé. HK 12 août. "V. 30
Inama, / Seite a 7'e6? [Buschel. La constitution du texte laisse à désirer;
notes bonnes, f A. IIammond, Arisiotle's Psychology transi. |A. Dôring].
Eloges. 1 C. Pascal. Studi i critici sul poema di Lucrezio [Weissenfels].
Appréc. favorable. H Th. Schiche, Aus Ciceros philosopliischen Schriften.
Ausw. [id.]. Eloges, f G. Gortz, C. Maecenas [VoUbrecht]. Mérite d'attirer 36
l'attention. 1[ E. Schulze, Dte rom. Grenzanlagen in Deulschland u. d. Limes-
kastell Saalhurg [Uockh]. Instructif et captivant, t E. MaaSS, Die Tagesgôtter
in Bom u. d. Provinzen [Sleudiug]. Résultats contestables ; mais la manière
dont le sujet est traité et les matériaux amassés assurent à ce livre un
succès durable, f A. Puech, Becherches sur le Discours aux Grecs de Tatien. 40
suivies d'une trad. française du discours avec notes [DraesekeJ. Pénétrant
et se lit facilement, mais n'apporte rien de bien nouveau. H II. Gblzbb.
Der Patriarchat von Achrida [llirsch]. Intéressant et instructif pour ceux
qu'intéresse l'histoire de l'Église dans la Péninsule des Balkans. ^^ V) et
26 août. R. IIiRZBL, Der Eid [Zielinski]. Excellente contribution à l'histoire u
du serment, f G. Weicker, D. Seelenvogel in d. allen Literatur u. Kunst [Ros-
cher]. Grands éloges. If O. WoHLERMann, In Sapphus carmen II qnaesliones
crilicae [Lôsclihorn]. Réussi, f K. IIachtma.nn, D. Akropolis von Atlien im
Zeitalter d. Perikles [Hock]. Destiné aux élèves, plaira aussi an public lettré.
\ F. GeyER, Topographie u. Ceschichte d. Insel Euboia. I. Bis zum petoponne- 50
sischen Kriege [Lang]. Grands éloges. % C. Rogge. Aus d. Demoslhenes Lektiire
[Hammer|. Des qualités, mais c'est plutôt une analyse esthétique qu'un
résumé sommaire et concluant des deux premières Olynthionaes. ^ J.
92 1903. — ALLEMAGNE.
Mbsk, IsokraCes Panegyrikos ; E. Skwera, Lysias Reden gegen Eratùsthenes
und liber den Oelbaum |S. A.J. Appréc. favorable, t P- Rbutheb, De Cnlonis
de agri cuUura libri vesiigiis apud Grnecos iGemolll. Mérite d'attirer l'atten-
tion jeconnaissaiile. t 0. Drenckhahn, Cicei-os Uede fur Mwena (Schiche].
5 Sera utile pour les classes. % 0. W. Bain, 77ie poems of Ovid []. Choix très
heureux pour les classes, f W. Reeb, Des Q. Cnrtius llufus Geschichle Alexanders
des Grossen Ausw. [Opitz). Bon : éloges du commentaire. 1[ K. Krumba-
CHBR, D. l'roblem d. neugriech. Schriflsprache [Hatzidakis]. Appréc. sévère.
H Un ms. de Madrid de l'Historia Apollonii régis Tyri [M. Nledermann].
40 Ms. de mélanges sur parchemin n» 'JTSS qui date d'environ 1400 et qui
est à la Bibl. de Madrid; il provient de la collection du Marquis de
Gambis-Valleron. Il est précédé de l'Epitome de Julius Valerius,
Historia adbreviata Alexandri imperatoris, et va du fol. 68 a— 79 a.
Texte du commencement (chap. 1 à 4). %% 2 sept. R. G. Ceaton,
I» Apollonii Bhodii Argonauiica rec. [Jessen]. G. est conservateur dans celte
éd. L'apparat critique est intelligemment choisi, f Cb. W. Pepplbk,
Coniic lerminalions in Avistopilianes and Ihe comte fragments [Sitzlerl.
Eloges, f F. Knoke, Gegenwàniger Stand der Forschungen ueber die
Rômevkriege in Nordviesll. Deutsclilmd CWolfT]. On peut ne pas souscrire à
20 toutes les conclusions, mais on doit reconnaître que K. l'emporte sur ses
adversaires dans la compréhi nsion des testes des auteurs. | Acla Aposto-
lorum apocrypha II, 2, Acla f'hilippi et Acla Thomae accedunl Acta Barnubae
éd. M. Bonnet [Raube]. Très grands éloges, t T. Birt, I.aienurteil uhcr bil-
dende Kunsl bei den Allen [Ziehen]. Appréc. favorable. H 0. ftibbeck. Ein
21) BUd seines Lebens ans seinen lirief iSiti-4S9S. A droit à notre reconnaissanci-.
H Quelques détails sur Je vol. IV 'les Oxyrynchus Papyri. Fouilles à Baby-
lone. Fouilles de Scllin en Palestine. HH 'J sept. E. S. Schuckburgh, The
Antigone of Sopitocles [Sleinberg]. Abrégé de la grande éd. de R. Jebb.
Utile pour les Universités, moins pour les classes élevées des collèges. H G.
30 H. MuLLER-R. IlUNZlKER, Soplwcles Pliilokletes [ ]. Recommandé pour les
classes. % Th. G. Burgess, Epideictic Literature [G. F.|. Résumé. 1 M. C. P.
SCHMIDT, AUphilologische lieilràge. 1, H oraz- Sludien [Weissenfelsj. Tombe
trop souvent dans la subtilité. % 11. Kienzlb, Ovidius qna ratione compen-
dium ntythologicum ad metamorpboseis componendas adhibuerit [Schulze].
33 Soigné et méritoire. \ Kleine Texte fUr Theologische yorlesitngen u. Uebungen,
H. LiETZMANN, Die drei àltesten Marttjrologirn ;E. Klostermann, Apocrypha,
<, Reste d. l'elrusevangeliums, d. Petrusapokalypse u. d. Kerygma Pétri. ID.,
Ausgeiv. Predigten, 1, Origenes Homélie X iihcr d. Propheten Jeremias [Knopf].
Éloges. 1[ H. Mengk, Griech.-Deutsches Schuhvôrterbiich [Gillischewski]. Re-
40 commandé. H U. Bulle, Klingers Reelhoven u. d. farbige Plantik d. Griechcn
[Ziehen], Intéressant pour l'histoire de la polychromie dans la sculpture
ancienne. \ Trouvailles à Kphèsc. Monnaies à Oreos en Enbée. Statues an-
ciennes achetées par le Musée du Cinquantenaire à Bruxelles. Fouilles à
Samos. Nouvelles de Grète. HK 16 sept. K. Lehrs, Kleine Schriflen hrsg. v.
ib A. LUDWICH [Scheiikl]. Réserves. H V. Buzkskul, Einleitung in die Geschichle
Gî'iec/ienianrfs [Prâsekj (En russe); grands éloges. 1[ G. Blinkenberg et K.
F. KiNCH, Exploration archéologique de Rhodes I [Larfeld]. Détails iuté-
r>>6sants sur l'ancienne acropole de Lindos. Sera repris et continué
dans un ouvrage plus étendu, f C. Thulin, De obliqua oralione apud
50 Thucijdidem (WidmannJ. Soigné, f E. Knorr, De Apollonii Rhodii Argonau-
ticorum fontibus quaesl. sel. [Jessen]. Appréc. favorable. H L. Dittmbyeh,
(Jntersuchungen iiber einige Handschriflen u. tatein. Utbersetzungen d. Aristole-
Uschen Tiergeschichte [BitterhaufJ. Grands éloges, f M. Chico-G. Ferrari,
WOCHENSCHRIFT FUR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 93
Disionario CetaHano [Wolff]. Bon. If W. VOLKMANN, Die Nekijia im i,echsten
Duché der Aeneide Vergils [Winlher]. Coulribue à faire comprendre ce pas-
sage de Virgile. \ Fouilles du Forum Homaimm. Sépultures gallo-roui. à
Paris. Ara Paris Augusiae. Autel et terres cuites rom. à Cologne. Boute
rom. il Trêves. Aniiquilës rom. à Reruagen et Bermel. Hypocauste rom. à s
l'ongres. Fouilles à Erning, Bavière. HH 23 sept. J. U. Fabsi-A. Kabgi,
Homers Odijssee I (a-î) [CauerJ. Les changements ne répondent pas et ce qu'on
attendait de Kaegi.K C. Htjde, Thttcydidis historiae, I. V-VIII. Ed. min.
[Widmann]. Peu approprié aux écoles. ^ I. M. J. Valbton, Hierosolymn
capta [Driiner]. Glierche à quel point le témoignage de Josèphe fait autorité lo
pour la prise de Jérusalem. % F. Gaffiot, Éludes latines. Le subjonctif de
répétilion [Weissenfels]. Approfondi et soigné. If O. Jager, Was verstehl man
unier mitional Erziehung |id.j. Éloges. \ Trouvaille de la base de la statue
équestre de Domitien sur le Forum Romanum. If Fouilles de Ramsay dans
les environs de Tarse. Hlf 30 sept. J. ab Arnim, Sloicovum veterum fragmenta. 16
3, Chrynippi fragmenta logica et plvjsica [BonholTer]. Grandj valeur : puisse A.
avoir maintenant les loisirs nécessaires pour exposer dans son ensemble la
philosophie stoïcienne, tâch ; pour laquelle personne n'est mieux qualillé
que lui. If W. Kroneut, Die Uebei-lieff.rung des Index Academicoium [SchenklJ.
Très important. If L. Cohn, l'hiUmis Alexandrlni opéra quae supersunt. 20
Vol. IV. [Asmus). Appréc. favorable. If II. Belling, Sludien u. die Lieder-
biicher des Hoiaz [P.]. Écrit avec un soin extraordinaire et une connais-
sauce approfondie de la poésie au siècle d'Auguste; mais qques réserves
sur la théorie de l'arrangement des odes. ^ K. Krumbacher, Das Problem
der neugriecli. Schriflsprache [Warlenberg]. Remarques à propos de l'art. «
d'Hatzidakis <cf. supra > : recommandé. If Nouvelles découvertes à Tim-
gad. Ville gallo-rom. à Saint-Flour. Sanctuaire de Mithra à Saalburg.
Restes d'un théâtre rom. à Parme. If Sur le fragment du Timée do
Cicéron ;C. Fries). Réponse aux remarques de Sohiche < Jahresber.
d. phil. Vereins 1903, p. 76-89 > sur le prooemium et sur la question 30
de savoir si ce prooem.um et le fragment appartiennent l'un à l'autre.
F. conteste les différences que 3 . croit devoir relever entre le dit
prooemium et d'autres introductions des traités de Cicéron. Ifl 7 oct.
W. DôitPFELD, Troja u. Ilinn. Ergebnlsse der Ausgrabungen in der vorhis-
torischen u. historischen Schichten von Uion 1870-I89S [Kôrte]. Ouvrage 35
dont la science allemande peut être flère. If J. II. Voss, Homers Werke
libers. Abdruck der I. Aiisgabe... von G. Kleb [Cauer]. Recommandé. If
E. F. Kbause, De ApoUodoris comicis [Jacoby]. Pas de points de vue nou-
veaux ou féconds, f G. Sbghb, M. T. Cicérone. Il primo libro de offtciis comm.
storicamento e filosoficamento [Hirschfelder]. Rendra des services aux lecteurs W
qui savent le latin. % W. Bhandbs, Beilraege au Ausonius ; 3, Die l'eriochae
Iliadis et Odysseae [Ollmann]. Contribution de valeur, t P- Rbmaclus
FÔhSTER, SchuMassische Verirrungen [Cauer]. Des réserves. Hlf 14 oct.
Carra db Vaux, PhUon de liyzance. Le livre des appareils pneumatiques et des
machines hydrauliques, édité d'après les versions arabes et trad. [Knauff]. js
.appréc. favorable. If C F. W. Mûller, C. Plinii Caecilii Secundi epistularum
libri nouent. Episl. ad Traianum liber. Panegyricus rec. fOpitz]. Le texte
réalise un sérieux progrès sur la grande édition de Kell. ^ F. Kirchnbr-
C. MiCHABLIS, Wôrlerbuck der philosophiscUen Grundbegriffe [Weissenfels].
Éloges. \ O. WsisSBNFBLS, Die Bildungswirrcn der Gegenwart. ID., Kernfra- 50
gen d. hoheren Unterrichts Cauer). Appréc. favorable : qques petites réserves.
f Importante inscr. de Caerwent. Conduite d'eau rom. près Ris-Orangis.
Thermes rom. à Trêves. Ara Paris Augustae. If Les fragments de Tiro fJ. Toi-
94. 1903. — ALLEMAGNE.
kiehnj. Les nmUv.-cai mentionnés par Aulu-Gelle. N. A. XIII, 9et cités parCha-
risius doivent être une partie, traitant des adverbes, de ce grand ouvrage de
Tiron, désigné par ces mots d'Aulu-Gelle : « de usu alque ratione liiiguae
lalinae ». tH '-' OCl. Sammlung d. griech Dialekt-InschriflenUl, 1,5.11. V.Gkl-
S DBR, Die rhodiscken InschrifLen IV, J, 2, U. Mkyer u. C. Wendel, Vort-
register zu iweiten bis sechslen Hefle des zweicen Bandes [P. Cauer]. Mentionnés.
H V. LumJSTRÔM, L. Juni Moderati Columeitae opéra, lib. X [Gemoll]. Ne
réalise pas un progrès sur l'éd. de Ilàussner. f E. Martini, Analecia Laer-
tiana. 2 [Haeberliii]. Éloges, t Excerpta Hislorica iussu Imp. Cons(antini Por-
to phyrogenili confecla I. Excerpta de legalionibus éd. G. dbBoor IBiillner-Wobst].
Excellent, vivement recommandé aux jeunes philologues. \ Fouilles à
Trichonion près Thermon, à Argos, Gyihion et sur le Lykaion. Inscr.
d'Alexandrie du ni" s. av. J. C. relative à une confrérie religieuse
de meuniers égyptiens. HI 28 cet. A. Boxler, Précis des institutions
i& publiques de la Grèce et de Borne [Kobilenski]. Grandes réserves, f M.
JORIS, Ueber H omeriibertrayimg mit neuen Proben [Morsch]. Des réserves. H
R. Berndt, De Charete, Chaeride, Akxione granimaticis eorumque reliquiis, 1,
Chartlis Ckaeridisque fragmenta qwte supersuni [MaasJ. Apprec. sévère. \ J.
M. Stowasser, Griech. Schnadahiipfeln. Proben zweisprachiger Umdich-
20 tung [Mekler]. Fera plaisir, f Fr. Frôhligh, Die Glaubwiirdigkeil Caesars in
seinem Bericht liber den Feldzug gegen die Helvetier, SS v. Chr. [Oehler]. Chau-
dement recommandé. 1! Der rom. Limes in Oeslerreich II. IV (Ihm). Analyse.
H F. J. Kleemeier, tiandbuch der Bibliographie [Haeberlin]. Très utile. K
Mommsen et le Trésor de Boscoreale. Trouvaille de papyrus à Magdola.
26 Collection de papyrus à Florence. \\ 4 nov. E. Arlbth, Die metaphysischen
Grundlagen d. aristotel. Ethik [Dôring]. Laisse à désirer. 1[ A. PaLLIS, A few
notes on the Gospels according ta St. Mark and Si. Maltliew based chiefly on
modem Greek [Kônnecke]. Recommandé. ^ L. Bbrgmlillbr, Einige Bemtr-
kungen zur Lalinitàt des Jordanes (ManitiusJ. Mérite d'attirer l'attention. \
30 V. LuNDSTÔRM, Anecdota Bysantina I [WartenbergJ. Mentionné, t W.
Frbund-H. Deiteh, Wie sliidiert man klassische Philologie? (W. GemollJ.
Appréc. favorable, n l' nov. J. IIbnse, Griech.-rom. Altertumskunde hrsg.
[KobilinskiJ. Destiné aux élèves; éloges; qques réserves. 1[ J. J. Oeri, Die
Sophokleische Responsion [Otte]. Dus réserves, f S. K. Gifford, Pauli epis-
35 tolas qua forma legerit lohannes Clirysostomus [R. Knopfj. Éloges. \ E. J.
ChinnOCK, a few Notes on Julian and a Translation of his public letters [R.
Asmusj, Méritoire, mais pas de résultats nouveaux. \ L. Bellanger, In
Antonini Piacentini hinerarium grammatica disquisitio |Manilius]. Appréc.
très favorable, t P- Kaiser, Hildegardis Causae et Curae éd. [Id.]. On doit
40 de grands remerciements à K. pour avoir facilité à tous l'étude d'un ou-
vrage aussi important pour l'agriculture. K Kritischer Jahresbericht uber die
Forlschritte der romanischen Philologie hrsg. v. K. VollmôLLER [Ziemerj.
Éloges. K A. DÔRING, Eine Friihlingsreise iti Grieehenland [Wartenberg]. In-
téressant. W 18 nov. W.-IÎ. D. RouSB, Gcee/c DoHoeo/fenngSiSleudingJ. Gel
46 essai sur l'histoire de la religion grecque rendra des services par les ma-
tériaux qu'il fournit, f J. SaMUELSSON, Ad Apollonium Rhodium Adrersaria
IHaeberlinJ. Étudie avec plus ou moins de succès, mais avec toute la pro-
fondeur désirable, soixante passages des Argonautiques. \ L. Fribdlan-
DER, Darstellungen aus d. Sittettgeschichte Roms [Neumann]. Il est regrel-
60 table que cette 7' édition mutile cet ouvrage dont l'éloge n'est plus à faire;
elle n'est pas faite pour les savants qui ne pourront travailler qu'avec la
6° éd. ^ A. SCHBINDLER, Kleine lalein. Sprachlehre fiir Deutsche [Ziemer]. At-
teint son but. H L. v. Sybel, Gedanken eines Vaters zur Gymnasialsache
WOCHENSCHRIFT fOR KLASSISCHE PHILOLOGIE. 95
Weisseufels]. Appréc. favorable, f Fouilles d'Olbia. Stèle gallo-romatne
trouvée à Paris, rue Cassini, sur laquelle est llgurée uu forgeron; fouilles de
Nippar; fragments du liv. 111 d'irenée adv. haereses dans les papyrus
d'Oxyrynchus. n 23 nov. 0. Gkuppb, Griech. Mythologie u. lieligiousgt--
schickie II, 2 iSteuding]. Très grands éloges. \ Cuktius-V. Hartbl *
Griech. Schulgraynm. [SilzlerJ. Cette 24» éd. due à FI. Wbigbl, est vi-
vement recommandée à tous ceux qui désirent une gramm. compléta
ayant une base scientifique. H K. Rlck, Die Géographie u. Ethnographie
der Nul. Historvi d. Plinius im Auszug des Robert von Cricklade [Millier].
Résumé, t Woehrer, DeA.Comelii CeUi rhetoricu. KappelmaCHBR, Studio 10
Juuenaliana [R. Helm]. Forment le vol. VU des Dissert. ghil. VindobO'
nensis. Grands éloges, la première surtout est importante ; la seconda
cherche à prouver que Juvénal a été l'élève non des rhéteurs, mais dç
Quintilien. K Th. BobGkl, De nomine verbali latino quaest. gramm. [Ziemer]-
Recherches méthodiques importantes pour la gramm. historique, surtout 16
pour la langue de Piaule et de Téreuce. f P. Maas, Der byiantini:,che Zwolf-
silher [WartenbergJ. Si les conclusions de M. se vérifient, ce sont des pers-
peciives toutes nouvelles qui s'ouvrent pour l'étude des iambographes
byzantins. H P. CaUEH, Die Kunst des Ueberseticns [R. Busse]. 3» éd. de cet
excellent livre. U A. !.. Jellinek, Internationale Bibliographie d. Kunslwissen- ÎO
schaft hrsg. I [Uarder]. Très méritoire, t Habitations très anciennes à Dimlni
en Thessalie, antérieures à la civilisation mycénienne. Trouvailles à Gavalu
(Trichonion) à Égine. HH -1 Dec. Fr. Vogbl, Analecta. I. Aus griech. Schrift-
stellern [llaeberlin]. Les conclusions ne s'imposent pas. ^ T. Frank, A sti-
chometric scholiwn to the Medea of t'uripides : S. Mbkler, Exegetisch-kritische -25
lleitraege zu d. Fragmenten d. griech. Tragiker [Busche]. Grands éloges. \ R.
MenGE, Ithaka, noch eigener Anschauung geschildert [HôckJ. Sera le bienvenu.
1 A. H. J. Grebnidgb, Boman public life [Liebenam]. Recommandé. 1[ G. A.
VAN DER Bergk van Eysinoa, Atnei.'i VI, m-lsi [H. D]. Analyse. % H. L.
WlLSON, J. Juni Juvenalis Saturarum libri F'[Ueim]. Éd. faite pour des étu- 30
dianls américains, n'entre pas en ligne de compte pour des Allemands.
1 A. IlEiDBR, Die aethiopische Bibeliibersetzung [Sanda]. Mérite d'attirer
l'attention de tous ceux qui s'occupent de la critique de l'Ancien Testament.
tu y Dec. P. Bon., Sphaera. Neue griech. Texte u. Untersuchung zur Ge-
schichte der Steinbilder [Môllerj. Une des contributions les plus importantes 38
qui aient jamais paru sur l'histoire des constellations. % L. v. Sybel, Welt-
geschichte der Kunst ira Altertum [P. "W.J. Éloges sans réserves. \ Notes and
Emendations to Aeschylus, Sophocles and Euripides par un Ghaduate of
Cambridge [Busche]. Appréciation sévère. % D. VaGlibri, GU scavi recenti
nef foro ftomano [A. S.]. Grands éloges, f M. Rostowzbw, Tesserarum urbis 40
Romae et suburbi plumbearum sylloge [ ]. Id. Rom. ISleilessern (en russe)
[Regling]. 1, Appréc. favorable; 2, Analyse. H Imprécation juive, inscr.
grecque du Louvre [M. Maas]. Texte et comm., elle est de 145 av. J. G. t
Fouilles à Gighti. Découverte des ruines d'Asine, près Mycènes. IK 16 Dec.
0. Gabler, Galeni hbellus de captionibus quae per dictionem fiunt éd. JMar- ♦'
quardt]. Tentative très méritoire de rendre compréhensible cet opuscule si
difficile par le sujet aussi bien que par le texte. H J. van dbk Valk, T.
Lucreti Cari de rerum nalura libri sex 1 [Weissenfels]. Appréc. favorable. 5
Leçons nouvelles pour Tacite. < cf. R. d. R. 27, 125, 47 > [G. Andresenj.
Pour Ann. XI, 27. XIII, li ; llist. IV, 14. tH 23 Dec. A. BlESB, Griech. Lyriktr W
in Auswahl. Il, Einleitung u. Erlaiilerungen [H. G.J. Appréc. favorable, t
S. Arvanitopoollos, '0 éVrjgo; tûv 'AvTixuOiîpMv [Splro]. Étude pénétrante
et bien au courant sur celte statue trouvée au fond de la mer. \ P. J. B.
96 1903. — ALLEMAGNK.
EGGER, Begriffd. Gymnastik bei d. alten Philosoplien u. Medizinern [Kiippei's].
Se recommande à l'attention cies archéologues et des historiens. ^ C. Pas-
cal, T. Lucreli Cari de rerum nalura liber primus. Inlrod. e connu, crit.
.[Weissenfeis]. Appréc. favorable, f V. Ussani, Su le Dirae [Tolkiehn].
5 Analyse. H le, /( leslo Lucaneo e gli scolii Berncnsi [Manitius]. Fait faire un
pas à la critique de Lucien. ^ E. Lindskog, In Iropos scriplorum lulinoium
studia [GemoU]. A de la valeur. K L. Previtbra, De numéro sive de dausuta
sii>e structura sive cursu (May]. Réserves sur certains points : éloges sur
d'autres. HT 30 Dec. W. IIbi.big. Les initeï; athéniens [Spiro]. Solution dellui-
•0 tive du problème, f S. Reiter, 1. Texlkriiisches su Cictros Oralor ; H. A'ocft
einmal elementum fWeissenfel.s;. Se lit volontiers. K V. Ussani, Per un verso
di Orazio [Tolkiehnj. Sur Epod. 16, 5-2. f K. Krumbachbr, Das mitlHyriech.
Fischbuch [Wartenberg]. Grands éloges. 1[ K. Hegk, Simon Simonides, 2 et 3.
< cf. supra 18 fév. > (en polonais) [Dembitzer]. Mention. K Cette revue con-
H> tient en outre le c. r. des séances de l'Acaii. des Inscr. et B. -Lettres, de la
Preuss. Akad. der Wissenschaften, de l'Archaol. Gesellsch. zu Berlin, les
titres des Programmes de philologie parus en 1902 et 1903, l'analyse des
principales revues de philologie ail. et étrangères, le c. r. d'ouvrages élé-
mentaires pour l'enseignement du grec et du latin et qques brèves notices
20 intéressant la philologie grecque et latine. A. K.
Zeitscbrift fur das Gymnasialv^resen, 1903. Jvier. W. Drdmann,
Geschichte lioms in seinem Ubcrgange v. d. republikanischen s. monarchischen
Verfassung, ll'e Aufl. |H. Pelerl. C'est le 2<' fasc. de la 2« édition, com-
plétée et rectifiée par Groebe. f K. Kalbpleisgh, Pupin Graec.ae musei liri-
2' tannici et musei Herolinensiii [O. Wackermaunl. Recueil précieux, t *'**
Hoffmann, August Bôckh [L. Bellermann]. Biographie d'un haut intérêt,
avec choix de lettres dans la correspondance scienlifiiine de B. t Critique
par Bôckh du « De comiliis Atheniensium » de Schômanu, et réponse de ce
dernier [Max Hoffmann]. Publie, avec notes et éclaircissements, trois
30 lettres inédites, une de B. à S., deux de S. à B., pour servir de complé-
ment à l'ouvrage précité, n fév. -mars. G. Wissowa, Religion und Kullus.
0. Gruppe, Griech. Mythologie und Heligionsgeschichte (Ivyun v. Mùller, Hdb.
d. Kl. Alt.) [0. Weissenfeis] . Deux manuels savanis et fort utiles sur la
religion romaine et sur la religion grecque; U C. Uude, Thucydidis Hisioriae,
35 // (libri V-VIU) [S. Widmann]. Éloge de cette éd. critique, dont le texte,
généralement d'accord avec celui de l'éd. de Copenhague du même, a été
modifié (de VI 92 à Vil SO, 1) d'après une collation nouvelle du Parisinus II ;
tf avril. Ed. Sghwyzeb, Die Weltsprachen des Altertums in ihrer geschicht-
lichen Slellung [O.WackermaunJ. Inléressaut.f J.Kromater, /lnii7ceSc/»(ac/i<-
** felder in Griechenland, I [ Wilamowitz-MôllendorffJ. Excellent ; va d'Epami
nondas à la conquête romaine. % E. Meyer, Geschichte des Altertums, V, 'i
[M. Hoffmann]. Mêmes mérites que les tomes précédents ; index fort utile
pour les vol. 3-5. Uf Mai. W. Vollbreght, Màcenas [Th. Becker]. Très
complet et d'un vif intérêt pour les maîtres autant que pour les élèves. %
*5 T. Birt, Griech. Erinnerungen eines Beisenden [0. WackermannJ. Captivant.
^ H. JuRBNKA, Aischylos^ Perser. [Id.J. Excellente éd. pour les apprentis
philologues : texte de Weil rajeuni çà et là ; introd. commentaire et index.
% A. Gebgke, Abriss der griech. Luutlehre [H. Meltzer]. Trop de faits contes-
tables. Ulf Juillet. U. V. WlLAMOwiTZ-MoLLENDOKFF, Cfi- Timolkeos-Papyrus
^ — Id, Timotheos, die Perser. [H. RôhlJ. S'est acquitte en maître de la tâche
difficile d'éditer ce fragment (250 vers), trouvé à Abusir, près de Memphis.
Spécimen du texte avec traduction. ^% Adût-sept. La théorie des temps en
latin. [IL Laltmann]. Discute et refuie la doctrine de E. Rickmann.
ZEITSCHRIFT DER SAVIGNY-STIFTUNG PUR RECHTSGESCHICHTE. 97
S Interprétation des dialogues de Platon [M. Hoffmann]. Cherche à déter-
miner le sens et l'enchainement des idées du Lâchés et du Chariiiidès. t
O. Altknburo, Euripidcs 'Hippolyt. [W. Gemoll]. Bonne éd., dont le texte
suit surtout Wecklein et Harthold ; observations et réserves. ^ J. Mbsk
Isokrates Panegyrikos [B. Keilj. Aussi utile aux jeunes philologues qu'aux 5
élèves des hautes classes ; remarques, t K. Lindb, PUitons Phàdon |G.
Schneider]. Tout à. fait recommandable. HH Nov. J. Kirchnbr, Prosopogra-
phia Attica, II [W. Larfeld]. Éloge et analyse de cet inventaire iudispen-
sable. A. G. D.
Zeitschrift der Savigny-Stiitung fiir, Rechtsgeschichte t. XXIV lO
(1903) RomanistischeAbleiluug. Les actions populaires ^Théod.Momm-
senj. Il faut pour engager l'action une loi spéciale ou une clause de l'édit
du préteur. Tout magistrat ou tout citoyen — qui solet — peut intenter
l'action. L'exécution appartient toujours au magistrat. L'amende est parta-
gée entre le plaignant et l'État. 1[ Nemo sibi ipse causam possessionis t»
mutare polest [Schlossmann]. Celte règle date des premiers temps de la
République et se rapporte aux cas où le mandataire contractant avec lui-
même il, y avait une nouvelle « causa » (usucapio). La règle avait perdu son
sens à l'époque classique, comme le prouvent les commentaires de Julien
et de Marcellus. ^ La terminologie des sources du droit romain ; la théorie 20
de l'inefficacité des faits juridiques (fin). [D' Ilellmann] Étude des textes
utilisés dans la partie du travail déjà publiée, f La théorie de la « cautio
rauciana » en droit romain classique (E. Lévy). La Cautio Muciana est une
institution de droit civil. A l'époque classique les conditions de la C. M.
sont définies « quae nisi vitae expleri non possent ». L'héritier institué ne 2S
doit pas la C. M. à l'héritier ab intestat, mais il la doit aux substitués. ^
L'histoire de la veute en droit romain [Schlossmann]. Les essais de concilia-
tion des deux textes de Paul (1. K, § 1 de praescr. V, 19,5) et de Gelse (1. 10 de
cond. c. d. 12,4) relatifs à l'emplio vendilio, sont tous insuffisants. « Dare »
n'a pas dans la langue juridique le sens spécifique qu'on veut lui donner, so
Corrections au texte de Celse. A l'époque de Celse l'emplio vendilio n'est
pas encore complètement dégagée des formes de la mancipation. K Notes
sur Dig. 40, 7. 29 § 1. (Pomp. ad. Q. Mue.) (P. Kriiger). H La « litis conlesta-
tio » de la procédure formulaire (Ed. Ilôlder). La formule était délivrée au
défendeur, au judex aussi bien qu'au demandeur. Lecture de la formule ^
permettant d'en constater le contenu, en présence des témoins. ^ « For-
mula arbitraria » (Otto Gradenwilz). Essai de reconstitution de cette
formule d'après Lenel, Naber, Zlmmern. \ Sur le sens originaire du sym.
bole du loup à Rome (P. Punlschart). Le loup est chez les Germains le
symbole des gens mis au ban de la société, la légende de la naissance de «•
Rome, certains usages juridiques, les fêles lupercales se rattachent à une
idée analogue. H Condictio incerti (Rob. v. Mayr.). L'action cerlae creditae
pecuniae est identique à la condictio incerti. Le certum a consUlué un
élément essentiel de la condictio. La condictio triticaria existait en fait
depuis une époque très ancienne, les compilateurs de Justinicn en ont fait «
un terme technique. ^ Le vindex dans 1' « in jus vocatio » (Schlossmann).
Dans le droit des XII Tables le vindex n'a pas pour fonction de délier le
« vocalus in jus » de l'obligation de se soumettre à la « vocatio». A la période
classique il n'est pas certain que la personne qui intervient pour délivrer
le « vocatus in jus » porte le nom de vindex ; aucun caractère essentiel ne so
le dislingue de la caution du vadimonium. ^ La t litis contestatio » à
l'époque classique (O. Lenel). Il n'y a pas lieu de s'occuper dans la L. C. de
la nomination du judex, qui n'a aucun rapport avec l'objet du débat. La L. C.
R. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1903. XXVIIL— 7
98 1903. — ALLEMAGNE.
et l'addictio judicis sont deux choses très différentes. ^ Discussion de
questions relatives à la procédure des Actions de la Loi [E. I. BekkerJ.
« Denegari actionem ». « Lilis contestalio ». f Le commentaire des InsU-
tutes de Gaius conservé à Autun. Édition nouv. par P. Kriiger. If « Codex
6 Justineus » [Beneschewitz]. f Étymologie de vas et praes [LenelJ. H Nules
sur les papyrus p. p. Mommsen dans le t. XXII de la Zeitschrift [A. Schnei-
der]. 1[ Fragments d'Ulpien conservés à la Bibliothèque de Strasbourg p. p.
Lenel. t Les « Monumenta » de Manilius, le jus Papirlanum (L. M.), f Le
droit et le préteur d'après Ehrlich (H. Ermann). If R. de Ruggibro, / papiri
10 greci e la « stipulatio duplae » [B. Kiibler]. f H. StOCKaB, Ueber den Enlzug (ter
vàterlichen Gewalt im romischen Becht (B. Kiibler). f V. Chauvin, La constitu-
tion du Code Théodosien sur les agri deserti et le droit arabe (B. Kiibler). If
Kosghbmbahr-LySKOWSKI. D. Condictio als liereiclierungsklage im ktassischen
romischen Recht. 1. (H. Kriiger). If E. Costa, Corso di storia del diritto romano
16 iliiUe origini aile compilazioni Giustinanei. I. [L. Wenger]. E. M. LBvy.
Zeitschrift fur Numismatik. T. 24. Livr. 1 et 2. Acquisitions du ca-
l))net des médailles royal de 1898-1900 (Monnaies anciennes 4 pi.) [H. Dres-
sol]. Outre la collection Imhoof-Blumer, le cabinet s'est enrichi delllS mon-
nïies, dont 708 grecques et 410 romaines. Description des plus impor-
20 tantes. Art. de 85 p. If Birytis et la représentation des Cabires sur les
monnaies (1 pi.) f£I. v. Fritze]. Une petite monnaie décrite par Babelon
comme étant d'un roi incertain de Chypre, et sur laquelle on voit une tête
iiuberbe coiffée du pileus provient de Birytis, petite ville de la Troade dont
ou ignore la position exacte et dont on n'avait jusqu'ici que des monnaies
86 de cuivre avec une tête tantôt barbue, tantôt imberbe, qui est celle des
Cabires. Ceux-ci étaient adorés à Birytis, où ils étaient identitiés avec les
Dioscures. Circonstances historiques qui exercèrent une influence sur la
trappe des monnaies à Birytis. Autres cités sur la monnaie desquelles on
trouve aussi les Cabires. Développement et extension de ce culte, f Nu-
30 mismatique grecque [K. Regling]. 3 < Cf. R. d. R., 27, 132, 9>. Amyson
en Carie, tête d'Auguste sans lauriers et sur le revers un cerf, plus 9 n»«.
Cilicia (Aegeae?), statères avec un bouc à genoux qui se relève, et au re-
vers une chouette ailes déployées; Datâmes; Golonia Caesarea (Paneas)
avec la tète imberbe d'Alexandre Sévère. Abrasions sur des monnaies
35 d'Antiochus VI de Syrie, de Pergame (tête de Geta), Clazomènes, Milet
Smyrne, Stratonicea Car. Abrasion de Maximiuus sur des monnaies de
Pergame et d'Elaea. If Gg. Magdonald, Catalogue of Greek coins in tht
llunterian collection, University of Glasgow II [Retling]. Eloges. |1f Livr. 3 et
4. Sur la numismatique de la Macédoine [H. Gaebler] 4 < cf. R. d. R., 27,
40 132, 1 >. Histoire de la Macédoine et de ses monnaies à partir de l'établis-
sement de l'Empire (31 av. J.-C.) jusqu'à la mortdo Philippe (249 ap. J. C),
sous lequel .cessa la frappe des monnaies en Macédoine. Art. de 94 p.
If Saiga [E. SchrôderJ. Ce mot allemand n'a pas la signification de scie et
ue se rattache pas aux nummi serrati mentionnés par Tacite Germ. 5,
45 comme on l'a cru. % Couronne de vainqueur sur une lampe d'argile [R.
Zahn]. Sur les monnaies frappées dans les dernières années de l'empire,
on voit assez souvent figurer des objets en forme de boule, qui, d'après les
inscr., paraissent avoir eu quelque rapport avec les jeux. On a prétendu
que c'était des couronnes données en prix : on n'avait pas jusqu'ici de re-
50 |irésentations figurées d'où on pût le conclure sûrement; sur une lampe du
Musée de Berlin (flg.) du m* s. ap. J.-C, il semble bien qu'on ait une scène
de ce genre; description, comparaison avec des médaillons contorniates.
\ C. r. des séances de la Numism. Gesellsch. à Berlin en 1902. 1 C. r. an-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRTFT. 99
nuel des ouyrages parus sur la numismatique, 1901 et 1902. Numismatique
antique [Regling]. Titres de tous les ouvrages parus, 5'J p. Z.
Zeitschrilt fur vergleichende Sprachforschung, XXXVII'. N" 2.
Un groupe de mots dans Verrius Flaccus [O. Lagercrantz;. Redandruare et
andruare. Andruare vient de an- (ambi) et druare, drouare, et signifle 5
« aller et venir » ; c'est l'ancêtre du verbe « aller ». Il faut rattacher à ce
mot andra, « uiarum concursus, angiporlus » (Papias), pour audrua. 1
Explications de mots latins [0. Lagercrantz]. 1. Dans bubulcus, subulcus,
la seconde partie du mot correspond à (puXax(i«. La brève initiale s'explique
par des alternances primitives : i;, 'd^;. 2. Calua signiQait originairement*"
coupe et est apparenté à xsXiSr). 3. Grunda, suggrunda (Dig., gloss.), sont
des formes populaires d'un primitif «gronda, *ghrondhà. 4. Pernix, dans
les passages où les commentateurs anciens voyaient le sens de « perseue-
rans » (Virg., G., III, 230 ; Hor., Ep., 2, 42), signifie < alerte » et est composé
de per augmentatif et d'un simple qui n'a pas vécu et dont le composé a 1»
pris le sens. \ Sur les inscriptions lyciennes ^ [II. Pedersen]. La doctrine de
l'espèce temporelle de l'action [II. Pedersenl. Principalement sur les langues
celtiques. 1 Le changement latin de ov en av [H. Kretschmer). Cauus est
une forme littéraire déduite de cauare, cauerna. Dans uacare, l'a a été
rétabli dans la langue littéraire pour établir une différence avec uocare. ^^ ïo
N" 3. Études sur l'initiale [Theodor Siebsj. Sur les groupes initiaux s +
consonne, t Mélanges [E. Zupitza]. 1. Sur la langue primitive : précautions
à prendre en matière d'étymologie. 2. L'origine du z slave. 3. La question
des gutturales. 4. Vieil Iran, anonimm. 5. Sémantique : i'eOXov. ïflf N» 4.
Contributions à l'explication des inscriptions des Achéménides [W. Foy|. 28
Tome XXXVIII. N" 1 à 3. < Voy. la Revue de l'année dernière >.
N" 4. Études sur l'histoire de la langue latine [F. Solmsen]. 7. 11 venant de
lu? Les exemples sur lesquels on s'appuie, cuUeus, *pallos (dans pallor,
palleo), mulleus, pollen, sollus, mel, tollo, poUeo, peuvent s'expliquer par
Is, In, Id. Mots où le groupe lu parait avoir été conservé. 8. Encore une-so
fois Màuors, Mars. Défense de l'ancienne explication, syncope et réduction,
en se fondant sur l'histoire de malo. 9. Taberna est apparenté à trabs, pour
*traberna. H Encore une fois pXao-çviiisïv [J. Wackernagel]. Dans les auteurs,
le sens n'implique pas l'idée de lutte ni de calomnie, mais d'expression
malsonnante, f Auârus, amârus, cârus [Aug. Zimmerraann]. Dérivés de 3i;
mots d'enfant : aua, la grand-mère, de là nuarus, d'abord « chérissant,
cher » ; ama, amma, pris dans un sens défavorable ; kaka, le grand-père
dans un dialecte moderne, d'où une forme abrégée ka ; à ce dernier mot se
rattache le cicaro de Pétrone « cher, jeune » et Gicero. P. L.
Byzantinische Zeitschrilt. T. XII. Les colonies d'Orientaux en Occi- ^o
dent au commencement du moyen-âge. v«-vui* s. [L. Bréhier]. Les marchands
syriens qui avaient commencé dès l'antiquité à s'établir dans les princi-
pales villes de l'Europe laliue ont été les intermédiaires de la civilisation
orientale. Tant que dura la civilisation latine l'action des Syriens fut
presque nulle ; dans les sociétés barbares leur rôle devint prépondérant. U
Du v« au vm« s. les Syriens furent à peu près les seuls navigateurs de la
Méditerranée, les seuls industriels du monde barbare. H Kabasilas [Sp. P.
Lambros]. Lire Anne Comnène I, 366, 12 sq. KaêiaiXa au lieu de KaSaXfxa,
le nom de Kabasilas s'est conservé dans des familles grecques encore
aujourd'hui. ^ Remarques géographiques et onomatologiques sur la liste w
1. Par suite d'une erreur, les trois derniers fasciculea de ce volume n'avaient pas été
analysés.
100 1903. — ALLEMAGNE.
des pères du concile de 381 [H. Geizer]. Services que les actes des conciles
peuvent rendre à la géographie ancienne. \ Encore Romanos le mélode
[P. van den Ven). On a jusqu'ici accordé une importance exagérée ai can-
tique qui mentionne les Ismaélites et les Assyriens. D'autre part les nou-
S veaux arguments en faveur du viii» s. ne méritent pas sérieuse consi-
dération. Toutefois avant de placer Romanos sous le règne d'Anaslase I"'
il faut attendre l'éd. définitive de Romanos que prépare Krumbacher, et
une édition critique avec une étude approfondie des miracles grecs de
S' Artémius. 1 Les Homélies de Léon le Sage [D. Serruys]. Description
10 bommaire du ms 360 de Vatopédi plus autorisé et plus complet que le ms
égaré d'Iviron, il contient en outre un texte inédit intéressant : l'oraison
funèbre de Basile le Macédonien par Léon le Sage. If L'hymnograplic Gabriel
(en grec) [A. Papadopoulos-KerameusJ. Il nous est connu par 2 pièces
contenues dans le ms 133 (du xi" s.) de la bibliothèque synodale de Mos-
16 cou. Gabriel paraît avoir vécu à la fin du x« s. f Maria Romaia. Deux textes
inconnus [E. von Dobschiitz]. Le Vaticanus 1816 (B™') contient une para-
phrase d'un texte publié par v. Dobschiitz. Le ms de la Ribl. Nat. 1474
donne un nouveau récit des miracles de Maria Romaia que l'éd. publie in
extenso; il cherche à déterminer le rapport et l'âge de ces deux mss. % Nicé-
20 phore Moschopoulos (en grec) [A. Papadopoulos-Kerameus]. Détails sur la
vie de cet archevêque de Crète de 1310-1320, possesseur d'une grande biblio-
thèque. If Correction d'un passage de la vie de l'hymnographe Josèphe (en
grec) [P. N. P<apageorgiu>]. Lire éd. Papadopoulos chap. 2, Monum...
Photii 2, 29 àvEçépovTo au lieu d'àvéçepov. ^ Olyrapiodore et Cedrenus [K.
2» Praechter]. Cedrenus nous a conservé un morceau nouveau qui appartient à la
meilleure rédaction du Bioç nxittovoç d'Olympiodore. If Le livre de Troie de
Sisyphe de Cos [E. Patzeg]. Cet ouvrage qui a Chypre pour patrie rattachait
l'histoire des origines du royaume de Chypre à la légende troyenne ; il a
utilisé comme source le livre de Dictys. H Sur Menasses et Italikos
30 [P. N. Papageorgiu]. Deux p. de corrections de texte à l'éd. de Horna. If Cor-
rections sur le texte de Thédore Prodrome (en grec) [IdemJ. Six p. de cor-
rections au texte publié par Papademetriou Sinodis. If Threnos sur
Constantinople (en grec) [A. Papadopoulos-Kerameus]. Édition critique d'un
texte trouvé par l'auteur dans un manuscrit de la bibliothèque du patriar-
35 chat du Caire, t 'AvàXtoffi? 'AOYjvâç [Idem]. P.-K. a revu le ms sur lequel
repose l'édition Destunis, ce qui a permis d'améliorer le texte. \ La
Chronique de l'an 1570 [Daniel Serruys], En appendice à l'art, de Th. Preger
sur les chroniques de Dorothée de Monembasie et de Manuel Malaxas
S. donne la description d'urv 5« ms appartenant au 2* groupe de Preger.
40 C'est le ms 846 (anciennement X) de la bibl. de Lavra. If Sceau des esclaves
(mercenaires) slaves de l'éparchie de Bithynie [G. Schiumberger]. Recti-
fication de lecture d'un sceau publié par Pancenko dans le Bull. Institut
arch. russe à Constantinople. If Le vers byzantin de douze syllabes [P.
MaasJ. Est un vers rhytmique. If Sur la tachygraphie du xn« siècle [W.
40 Weiiiberger] J. Schmidt a voulu rattacher à la sténographie une notice de
Migne P. L. 188, 1163 ab. C'est à tort. L'usage de la sténographie pour le
protocole par contre n'est pas invraisemblable. If Notices manus-
crites (en grec) [A. Papadopoulos Kerameus]. Notices géographiques
prises dans le ms 276 de la Bibliothèque patriarchale de Jérusalem.
BO If L. Schmidt, Geschichte der Vandalen [C. Benjamin]. D'une consciencieuse
exactitude; riche en résultats : qq. réserves. If V. Savva, Die Moskauer Zaren
u. die byzantin. B<xsileis (en russe) [Roth]. Contribution de valeur. \ Scrip-
tores reviim ConstantinopoUtanarum rec. Th. Preger. Fasc. 1. [J. Par-
BYZANTINISCHE ZEITSCHRIFT. lOf
goire]. Tâche difQcile affrontée avec un rare courage. If I. Bloch, Byzant,
Mediiin et Uebersicht iiber die drslUchen Standesverhàltnisse in der we*l-u.
oslrôm. Kaiserzeit [R. Fuchs]. Grands éloges. K db BayLié, L'habitation
byzantine {p\.) [StrzygowskiJ. Important. f J. Kurth, Die Mosaiken der christ-
lichen Aéra. T. I. Die Wandmosaiken vou Raveana (pi.) fîd.]. La description 6
des mosaïques mérite tout éloge, mais non les considérations sur l'histoire
de l'art. H The Greek grammnr of Roger Bacon. . . éd. by E. Nolan and S. A.
HiRSCH [Ileiberg]. Les éditeurs auraient été avisés de se mieux préparer
à leur tâche, ce qu'ils offrent ce s)nt des matériaux bruts qui gagneront de
valeur dans des mains plus expertes. K H. Rbigh, Der Mimus. I |Krumbacher]. lO
.Suggestif. 1[E. IL ScHMiTT, Die Gnosis [Weymani. Sans valeur scientiflque.
f W. SCHMID, Verzeichnis der griech. Handschriften der kgl. Universiliilsbiblio-
Ihek zu Tùbingen [Heisenberg]. Annonce. If C. Wessbly, Die lalein. Elemente in
der Gràcitdt der aegyptischen Papyrusurkunden [Krumbacher]. Matériaux de
valeur pour la grécité byzantine. If W. Kubitschbk, Der Buckgang des La- is
tein. im Orient [Id.]. Importantes recherches basées principalement sur les
monnaies. If W. WidMann, DieEchlheit der Mahnrede Justins d. M. an die Hei-
denfWeyman]. Lumineux et approfondi. If H. Grbssmann, Studien su Eusebs
rheophanie [Id.]. Comparaison soignée du texte de la trad. syriaque avec
les fragments conservés de l'original grec. If S. Haidachbr, Studien iiber w
Chrysostomus- Eklogen [Id.]. Nouveau service rendu aux études concernant
Chrysostome. If S. Putrides, Cassia [Id.]. Garde de la valeur môme après
la diss. de Krumbacher. H 0. Sebgk, Geschichte des Untergangs der antiken
Welt [Krumbacher!. Profondes études exposées avec clarté et rendues
accessibles au grand public. If A. Wachter, Der Verfall des Griechentums in 25
Kleinasien im U Jahrh. [Id.]. Enfin quelque chose de nouveau et d'impor-
tant sur ce sujet ! If G. LaMPakis, Mémoire sur les antiquités chrétiennes de la
Grèce présenté au Congrès international d'histoire comparée (pi.) [Id.].
L'exécution artistique est particulièrement méritoire. H Ilans Orabvbn,
Mittelalterliche Nachbildungen des Lysippischen Ilerakleskolo^ses Id.]. Très mé- 30
riloire. If N» Muller, Koimeterien, die allchrisllichen Begràbnisslàtten [Id.].
Dépasse de beaucoup tout ce qui a été écrit sur le sujet. T O. Wulff, Das
Kalholikon v. Ilosias Lukas u. verwandte byz. Kirchenbuuter [Id.]. Loué. If W.
Altmann, Architektur u. Ornamenlik der antiken Sarkophage (pi.) [Id.j. Utile
aux orientalistes. If G. M. Kaui'mann, Ein altchrisllichcs Pompcji in der U- s»
byschen Wilute [Id.]. Hypothèses hasardées- If G. Swabzenski, Mittelalterliche
Kopien einer antiken medizinischen Bilderhandschrifl [Id.]. Très remarquable.
1 G. Stuhlfauth, Kirchliche KunsI [Id.]. ^ Uspbnsklt, Archàologische Denk-
màler Syriens (en russe) [Krumbacher]. Éloges. H Réponse de Gurlitt à un
art. de Strzygowski < v. R. d. R. 27, ',0, 39 >. f A propos de «0
Boradion |J. Pargoire]. Cherche à lixer la topographie de -i Ropaôiou, Ta
Kjpou, Ta '.-\v6enîou. Ta IIpojiOTo-j (/i5 p.). If Les date.s des patriarches alexan-
drins Dioskoros U, Timothée IV etThéodose [E. W. BrooksJ. Hectille les
données de Gulschmin. ^ Six chartes du monastère George Zografufll. Gel-
zer]. Texte de ces chartes dont la plus ancienne est de 1372 La dernière w
est un soi-disant chrysobulle de Léon le Sage. L'original est slave. S Zosime
[Th. Mommsen). Nous ne possédons aucune donnée certaine sur la date de
la mort de Zosime, qu'il faut placer au vi" siècle. Euagrius parait être mort
avant 601. If Le Coislin 296 [E. v. Dobschiitz]. Description ds ce ms. qui
contient un 7po'">'-<>v trJvTaYiia itspl (T-jvTeXeiaî aiwvo; du moi lie Theophanios. 50
Loin de résoudre l'énigme de la fin du monde, il accumule énigmes sur
énigmes, il ne mérite pas moins d'entrer dans l'histoire de la littérature
byzantine. 1 Vers inédits de Jean Tzetzès [S. Pétridès]. Texte de 27 vers
102 1903. — ALLEMAGNE.
iambiqties contre Skylitzès et Grégoire. Le 1" semble être le protocuropalate
Georges Skylitzès, fonctionnaire de Manuel Comnène ; l'autre, le secrétaire
impérial, est peut-être un membre de la famille des Kamateroi, où T.
compta d'abord des protecteurs, avant de se brouiller avec elle. Cette pièce
5 fournit qqs mots qui manquent aux lexiques. H Office inédit de saint
Clément, hymnographe [Id.]. Texte constitué à l'aide des mss. 241 (XP s.)
et 72 (XII" s.) de Saiiit-Gabbas. f La date et le lieu de la naissance d'Eu-
thymios Zigabénos [F. Gumont]. D'après le cod. Taurinensis ce du xiv s.,
il ne peut guère être né avant l'an lOlo. Sa patrie est certainement l'an-
10 cienne Phrygie, le sud du thème d'Opsikion où se trouvait Acmonia. K
Etudes sur le règne de Léon VI (en français) [M. Mitard]. Arguments en
faveur de l'attribution du Traité de Tactique à Léon VI le Sage. — Note sur
la fonction d'èx 7tpo<7W7tou Tôiv Beiiàtiov. A l'époque de Léon le Sage, ils
étaient comme des stratèges suppléants, délégués dans les fonctions
16 de stratèges, mais qui n'en avaient ni le titre ni la dignité. ^ Sur l'Histoire
des Vandales [L. Schraidt]. Réponse aux objections de C. Benjamin < cf.
supra >. 1[ Deux inscr. du cloître XoptaiTris [P. N. PapageorgiuJ. Texte
de ces inscr. dont la l" est de [1334. ^ A. J. Butler, The Aruh Conquest
of Egypt and tlie last thirly years of the I<oman Dominion [I. Gold-
20 zcher]. Attrayant et instructif, f Histoire de saint Azazail. Texte syriaque
et trad. française précédée des actes grecs de saint Pancrace, pp.
F. MaCLER (pi.) [Th. Nôldeke]. Méritoire, t Sammlung u. Kalaloge griech.
Handsckriften ... bearb. v. V. Gahothausen fo. Stâhlin]. Ne prèle pas à de
nombreuses additions, f H. Omont, Missions archéologiques françaises en
26 Orient aux xvii* et xviii" siècles, t. 1 et 2 [Gardthausen]. Ne pouvait être
confié à de meilleures mains. If Des Klerikers Gregorios Dericht iiber Leben,
Wunderlalen u. Translation der heiligen Thendora von Thessalonich nebsl der
Metaphrase des Joannes Staurakios hrsg v. Eduard Kurtz [Maass]. Beau
travail auquel est consacré un examen approfondi (Il p.). f Manuelis Philx
30 carmina inedita ex Cod. C. VII 7 bibliothecae nat. Taurinensis et Cod. 160
bibl. publ. Cremonensis éd. Martini [Id.|. Excellentes conjRctu,tes ; remar-
quables observations historiques. \ A. Vbnturi, Storia delV arie italiana. II
(Dali' arte barbarica alla romanica) [Strzygowski]. Grand travail dont la
partie concernant l'architecture est le point faible. H 0. Wulff, Die Koime-
35 sis Kirche in Nicàa u. ihre Mosaiken (pi.) [IdJ. Aucun autre ouvrage allemand
n'est aussi familier avec les monuments de l'art byzantin. H Ch. Dibhl,
Sur la date de qqs passages du livre De Caeremoniis |Krumbacher). Soigné.
K L. Steunbach, Spicilegium Laurentianum [Id.]. Traite d'une façon savante
de mainte question relative à la poésie byzantine des xi* et xii» siècles.
40 f A. PaPADOPOULOS-KerAMEUS, Mavo-JT,), 0 KopivOioç xai êv 'jjiVOYpajixôv ocOtoÛ
TtovriiiotTiov [Heisenberg]. Méritoire en dépit de mainte incertitude et de
négligence dans les questions paléographiques. ^ D. C. Hhssbling, "EXXri-
vixa't xal oW.avSixal Ttapoijiîai (De Gids) [Id.]. Mérite considération malgré qqe
exagération, f M. Deeczényi, Geschichte dez Kyprischen Dialekles (en hon-
*6 grois) [Vari]. Rien de bien neuf; prête souvent à la critique. % Fr. Pastruck,
Die grieck. Ariikelkonstruktionen in der allkirchlichenslavischen Psalter u. Evun-
gelieniibersetiung [Krumbacher]. Intéressant pour le grec. '^ Corpus G lossario-
rum Latinorum VU, 2. Index Graecolatinus. Gonfecit W. Heraeus [Krum-
bacher]. De la plus grande importance pour les études byzantines. \ D. C.
50 Hessbling, Les mots maritimes empruntés par le grec au.x langues romanes
[Id.]. Connaissances et heureux don de combinaison, t A. Thumb 1), Die
Forschungen iiber die hellenistische Sprache 1896-1001. — 2. Die mitlel- u. neu-
griech. Sprachforschung 1896-1902 [Id.]. Deux excellentes bibliographies
DENKSCHRIPTEN DER K. AKAD. D. WISSENSCHAFTEN. 103
critiques. H W. Capitaine, Die Moral des Clemens von Alexandrien [Weyman],
Ëloges. ^ R. PiCHON, Lactance [l'I.] . L'appréciation de l'influence de Lnctance
sur Eusèbe est inexacte à plus d'un égard. K E. Bouvy. Les mss des discourt
de saint Grégoire de Nasiame [Id.]. Il reliera beaucoup a faire pour un futur
éditeur. If R. JaNSSBN, Dus Johannes-E"angelium nach der Paraphrase des s
Nonnxu Panopolilanus [Id.]. Instructif. If J. A. Lhonissa, Der ersle Clemens-
brief u. die Areopagitika [Id.]. Est le seul, heureusement, à placer l'Areop.
au temps des apôtres. ^ Sancli Ephraemi Syri hyinni et sermones, éd. T. J.
I.AMY [Krumbacher]. Important. 1[ Histoire de Dioscore patriarche d'Alexan-
drie, écrite par son disciple Théopiste p. p. F. Nau [Weyman]. Important. If lo
Synnxarium Ecclesiae Constantinopolitanae e cod. Sirmondiano nunc Beroli-
nensi éd. Delehaye {Krumbacher]. Eloges. H E. J. Goodspeed, A martyrolo-
gical fragment from Jérusalem [Weyman]. Important, f P. KOGH, Die bysant.
Sramlenlitel von 400 bis 700 [Krumbacher]. Cherche à établir une démarca-
tion chronologique qui n'est aucunement justifiée. U H. Gblzer, Der wieder u
aufgefundene Codex des hl. Clemens [Id.]. Mérite notre vive reconnaissance.
^ F. HiRSCH, Byzantin. Rdch [Id.J. Soin et critique. If H. Pbrnot, Vile deChin
[Id.]. Intéressant. If A. Avena, Monumenti delV Italia méridionale I (pi.)
[Strzygowski]. Beau volume qui acquerra dans l'avenir une valeur considé-
rable. If H. Usener, Dreiheii. Ein Versuch mylhologischer Zahlenlehre [Id.]. 20
Travail de valeur en première ligne pour l'histoire de l'art, t T. Reinach,
Le sarcophage de Sidamara [Id]. Conclusions inadmissibles. H G. Schlumber-
GER, Deux bas-reliefs byzantins de stéalite [Id.]. Très intéressants. % J. Ham-
PEL, Die Reliefs des Elfenbeinhorns von Jasiberény (hongrois) [R. Varyf. Méri-
toire, mais pas définitif. If R. Dussaud, Notes de mythologie syrienne 2»
[Slrzygow-'ki]. Important, t S. A. Xanthudidbs, XpioTiïvtxal iTiiYpa?»! ix
Kpr,Trii; ^pl.) [Krumbacher]. Valeur inappréciable. If Th. Uoholls, Inscriptions
d'Amorgos [Id.]. Intéressant pour la grécité vulgaire. II. LEBÉauB.
AUTRICHE-HONGRIE
AUTRICHE
U
Rédacteur général : Adrien Krebs
Abhandlungen des archàol.-epigr. Seminars der k. k. Franzens
Universitàt. Graz. l" livr. (1903). Quatre chapitres sur Thanatos [H. UbellJ.
Comment l'art grec a représenté la Mort : 1. Comment on a étudié ce sujet u
à l'époque classique de la littérature allemande; 2. Memnoii ou Sarpédon ;
3. Les lécythes athéniens ; 4. Thanatos dans l'Alceste d'Euripide, 66 p.
X.
Abhandlungen des archâoL-epigr. Seminars der Universitâts
Wien 14* livr. (1903). Les parures pour les oreilles chez les Grecs et chez 4s
les Etrusques [K. Hadaczek]. l,Chez les Grecs, à l'époque troyenne et mycé-
nienne; dans les premiers temps de la Grèce; à J'époque classique; 2, Chez
les Etrusques, formes de ces pendants; types et formes grecs sur le sol
étrusque. Mémoire de 8i p. avec 157 Ug. X.
Denkschriften der k. Akadetnie der \Vissenschaften zu Wien. 50
Phil. liist. Classe. Vol. 27 (1902). Karanis et Soknopaiou Nesos. Etudes
sur l'histoire de la civilisation antique et sur les conditions d'existence des
habitants LG.Wessely]. Mémoire de 171 p. divisé eu deux parties: danslapre-
104 1903. — AUTRICHE-HONGRIE.
mière W. étudie d'après les papyrus la vie antique en Egypte sous toutes
ses faces et dans les plus petits détails, et les conditions d'existence de la
grande masse de la population dans les deux premiers siècles de notre
ère; dans la seconde il nous donne, d'après les papyrus, une liste alphabé-
B tique des habitants de Karanis et de Soknopaiou Nesos, avec toutes les in-
dications d'âge, de professions, de généalogie, de fortune, de moralité, de
situation qu'on trouve dans les papyrus. Ce travail, très documenté et
d'une importance considérable, échappe à l'analyse par l'abondance même
des renseignements qu'il donne. HU Vol. 28 (190;;). Les établissements ro-
10 mains à Hallstatt (Autriche) [Fr. Kenner]. Traite de questions de chrono-
logie et de topographie intéressant l'histoire de ces établissements, et se
sert pour cela surtout des monnaies qui ont été trouvées en cet endroit,
concurremment avec les résultats des fouilles; K. s'occupe d'abord de
l'époque où ils furent fondés et de leur durée; puis des divers lieux
15 qu'ils occupèrent. Z.
Dissertationes philologae Vindobonenses. Vol. VII, 1003. De Pontii
Meropii Paulin! Nolanl re melrica [Ad. Iluemer]. Dans ce travail de 78 p.
dont les conclusions sont que « Paulinum Nolanum arlem metricam
magna diligentia coluisse, propeque in ea re accedere ad optimorum poe-
20 tarum rationem » II. traite : 1, de elementis numerorum, quantité, allonge-
ment ou abrègement, rencontre des voyelles à la fin ou au milieu d'un mot,
voyelles longues par position, hiatus évité, etc.; ï, de variis apud P. metris
legibusque quas in eis seculus est; dactyles et spondées dans l'hexamètre,
dactyles, spondées et tribraques dans l'iambe, césures de l'hexamètre et
25 des mètres iambiques; 3, comment P. a tenu compte de l'accent des mots ;
k, de sentenliarum clausulis,où II. montre que P. s'est efforcé de terminer
la pensée avec le mètre, f De A. Gornelii Celsi rhetorica [Just. Woehrer].
1, Témoignages des auteurs anciens; 2, Fragments; 3, Emprunts faits par
Julius Severianus; 4, Par Isidore Hlspalensis; 5, Répartition et explication
30 des passages qui nous restent de la rhétorique de Gelsus; rapports entre
Gelsus et Quintilien. Étude de iJO p. 1[ Studia Juvenaliana [Alf. Kappelma-
cher]. Cherche à prouver que Juvénal n'est pas le disciple des rhéteurs,
mais de Quintilien. 1, Convient-il de mettre Juvénal au nombre de ceux
qu'on appelle les rhéteurs latins? 2, Ce que Quintilien pensait des Grecs.
35 3, Juvénal, disciple de Quintilien. Étude de 40 p. A. S.
Jahreshefte des Oesterreichischen Archâologiscaen Institutes in
■Wien. Vol. VI (l'J03) 1" livr. Stèle du musée de Candie jOBeniidorr 1 pi.
et 8 lig. Fragment d'une stèle de marbre blanc de l'époque de Périclès,
provenant du village d'Achlada ; on voit une tète de jeune homme légère-
40 ment inclinée, il porte un carquois sur l'épaule, description et comparaison
avec d'autres stèles analogues, f luscr. d'Athènes [A. V^^ilhelm]. Elle est de
la2<io moitié du b» s. Texte (2 fig.) et comm. C'est un fragment de l'exem-
plaire trouvé sur l'Acropole du décret éleusinien C. I. A. IV 1 p. 39. 26 b.
Ditlenberger Syll.2 20. \ Frise en terre cuite d'Octavius avec statues d'athlè-
45 les [P. Hartwig] 2 pi. 5 lig. Description et étude de ces trois reliefs en
terre cuite avec représentations de constructions à colonnes, entre les-
quelles on voit des ligures d'athlètes, des hermès et des vases, ils ont été
trouvés en 1902 à Rome, horti Sallustiani, et un d'entre eux porte sur la
base d'une statue d'Hermès l'inscr. : « Octavi » (scilicet opus). \ Sur la pla-
60 que de bronze de Salzburg avec constellations [0. Bennrtorf. E. Weiss. A.
Rehm] Étude nouvelle et approfondie de celte plaque (6 fig.) et des figures
astronomiques qui y sont gravées. \ L'ère d'Eleutheropolis en Judée
[W. Kubitschek] Ou a cru longtemps que l'ère d'Eleutheropolis (l'ancienne
JAHRESHEFTE D. OESTER. ARCHÂOL. INSTITUTES. 105
Baitogabra qui prit ce nom sous Septime Sévère) avait comme point de
départ le voyage de Septime Sévère en Palestine, qu'on plaçait à la lin de
200; l'ère commençait donc en 200/201 ap. J.-C. On avait flxé cette date
d'après une inscr. trouvée près Jérusalem. K. l'étudié à nouveau concur-
remment avec une monnaie de bronze de Macrin et deux autres de Dios- *
polis (l'ancieune Lydda) datant de Septime Sévère et dcCaracalla, et montre
que provisoirement tout ce qu'on peut dire, c'est que l'année où commence
l'ère de cette ville doit être placée à environ 13 ans ou à un multiple de 15
avant ou plutôt après l'an U ap. J.-C., ou peut-être en cette année-là. \ Geste
en métal [R. Engelmann] A six monuments figurés oA l'on volt repré- <"
santés des cestes et qui sont cités par Jiithner, il faut ajouter une mosa'i-
que de Santa Severa (fig.) : description. \ La famille d'Auguste sur l'Ara
l'acis [A. V. Domaszewski.] On peut arriver à déterminer les personnages
placés dans le bas-relief, si on admet que l'artiste a représenté la proces-
sion du sacrifice au jour de la consécration du lieu où devait être érigé 1*
l'autel en 13 av. J.-C, et qu'il y a fait figurer des personnes vivant à ce
moment-là. Auguste y est figuré avec l'apex comme fiamen Julianus :
Agrippa comme pontife. Attribution des autres personnages entre les dif-
férents membres de la famille impériale, t Vase avec visages d'hommes
en relief de Corneto |0. Epgér|. Description (fig.) de ce vase, qui est actuel- M
lement au musée des antiques à Vienne. Comparaison avec d'autres sem-
blables. ^ Reliefs en bronze trouvés près du limes [R. Miinsterberg]. Cinq
de ces reliefs sur plaques de bronze qui ont servi comme d'ornements mili-
taires représentent l'enlèvement de Ganymède par l'aigle de Zeus : pour le
soldat l'aigle représentait la puissance romaine et Ganymède l'ennemi 25
vaincu : description {pi. et fig.). \ Disjecta membra de reliefs atliques
[F. Ilauser]. Description et restitution de deux reliefs, l'un représente les
heures, l'autre les Agrauiides : les originaux appartiennent au iy« s. et
servaient peut-être d'ornements à l'autel de Zeus Soter et d'Athena Soteira
de Cephisodole le jeune, qui était au Pirée. If L'agrafe d'Ulysse, les beiikes 30
et les kalikes [K. lladacksek]. Tandis que le peplos des femmes chez les
anciens Grecs restait presque toujours le même, les agrafes se modifiaient
constamment, et prenaient les formes les plus diverses. II. étudie les dif-
férentes sortes d'agrafes et leur emploi, d'après les monuments et les spé-
cimens qui nous restent; il montre ce qu'était la itepâvr, d'Ulysse dansOd. 35
T. 225, l'opiiô;, rr/.iÇ et la xi),u$ dans Od <7, 401 ; Hym. hom. IV, 86 sq ; 162
sq. H O'tvoitoïiipxT); [J Z), Ce titre biihynien tout local se trouve dans deux
inscr. B. C. H. XXIV, 386 n. 41 : 407 n. 90/91, Z. montre qu'il faut le restituer
dans une troisième inscr. de Nicomédie. Ht Beiblatt. .Monuments
anciens en Serbie et en Macédoine [A. v. Premerstein : N. VulicJ. Frag- *o
inents divers, sculptures, reliefs, inscr. grecques et latines, en tout 99 n««.
T Sur le rhyton d'argent de Tarente [F. 'Winterl montre que ce rhyton
<cf R. d. R. 27, 133, 46> peut avoir été fabriqué à Tarente, dont l'art au
v« s. peut avoir subi l'influence de l'Ionie. S Remarques d'archéologie à
propos d'un voyage dans la Thrace orientale [F. Schaffer]. K Antiquités de «
Nesactium [M. Uoernes]. Objets divers trouvés dans les fouilles de celte
ville, située près de la moderne Pola : nécropole. \ Mélanges [C. Patsch] I.
Le dieu Medaurus n'est pas un dieu guérisseur, maison dieu guerrier; 2, La
station Sturum, du GeographusRavenuas, p. 17", doit être corrigéeenAsturum;
3, LefleuveKatarbatès mentionné dans lePseudo-Scylaxc. itauxfroniiéresde 50
la Liburnie doit être corrigé en Kataraktes d'après Strabon XIV 4, 1. 1 Notes
de géographie [W. Kubitschek] 1, Chababa dans Kaibel I. G. S. I, 2347-2348
est dans l'Arabie romaiue. C'est peut-être la moderne Khabeb; 2, Les deux
106 1903. — AUTRICHE-HONGRIE.
Inscr. 2336, 2357 dans I. G. S. I sont une même inscr. Ce qu'il faut entendre
par itoXe qui s'y lit; 3, Tiberias; 4, Restituer dans Arch. Epigr. Mitth. VIII,
206, 16 *tXo](iriXeû;. f Inscr. de Salone [W. KubilschekJ. U Temple d'IIelios
à Athènes [E. Maass]. Des restes de ce temple se trouvent encastrés dans
5 les murs de l'église Panagia Georgocpekoos à Athènes. % Inscr. de Dal-
matie [H. LieblJ. Texte de trois pierres tombales de soldats de la XI» légion
trouvées à Kistanje. t Addenda. L'ère d'Eleulheropolis [W. Kubitschek].
Détails nouveaux d'après une inscr. récemment trouvée à Beerseba. HK
2° livr. Autels avec chambres funéraires [F. Studniczka]. Étude de 64 p.
10 (41 flg.) a son point de départ dans un examen très approfondi des reliefs de
Thasos au Louvre. S. a été amené à penser que ces reliefs provenaient d'un
grand autel qui avait une porte véritable dans un de ses côtés, à laquelle
répondait sur un autre côté et par symétrie une fausse porte : ses recher-
ches lui ont fait trouver des preuves de ce qu'il avançait dans les auteurs,
IB les monuments Ogurés et architecturaux. 1 Témoignages formels ; le tom-
beau d'IIyakinthos à Amyclée ; représentations d'autels avec portes; 2, Monu-
ments in situ; un autel à Chypre; le tombeau de Romulus, élude très
détaillée et essai de reconstitution de ce tombeau ; la construction qui
se trouve à la place d'autel devant l'ancien temple de Pompéi; 3,
iO Les dalles des autels en marbre de Thasos; autel des Nymphes et des
Charités du Louvre, étude détaillée ; autel d'Heraklés et Dionysos à Cons-
tantinople. f La jeune Illle d'Anlium, [W. Altmann]. Celte statue (pi. et
flg.) de la villa Sarsina à Antium, qui est d'une originalité puissante et qui
est l'œuvre d'un artiste virtuose, maître de sa matière, représente une des
26 personnes attachées au culte de Palara, ce doit être la promantis qui
d'après Hérodote était enfermée dans le temple d'Apollon la nuit qui pré-
cédait le jour où le dieu rendait un oracle : description détaillée. ^ Pour
servir à l'histoire des artistes grecs [H. Swoboda] Mahler a eu tort en
se fondant sur Anthol. Pal. IX, 743 qu'il date de 356, de déterminer l'époque
30 de Phradmon; cette èpigramme est bien postérieure et Phradmon doit ôtre
placé plus tard. L'Aphrodite de Polyclète mentionnée par Paus, III, 18, 8,
comme étant à Amyclée, était bien destinée à rappeler la bataille d'Aegos-
potamos. Rapports de la Thessalie avec Philippe II de Macédoine de 357-
.343 d'après les sources. K L'enfant au chenalopex [R. Herzog]. Le X»)va),(i7rriÇ
38 est un animal qui parait tenir le milieu entre l'oie et le renard. Mentionné
par Ilérondas IV dans un groupe votif situé près de l'Asklepieion de Cos, il
se retrouve dans d'autres groupes, dont un trouvé à Ëphèse (pi.). Étude de
toutes les répliques de ce groupe, ovi l'on voit un enfant, la bouche ouverte
comme pour crier, tenant un chenalopex et s'elTorçant de se lever. % Orga-
W nisation de la maison d'Alcibi;ide [A. 'Wilhelm]. Un nouveau fragment des
comptes de la liquidation lors de la vente dos biens des Hermocopides
trouvé près de l'Acropole en 1902, nous donne une idée de l'organisation
d'une riche demeure à la fin du v" s. av. J.-C. ; il s'agit peut-être de la
maison d'Alcibiade. f Pour servira l'histoire des inscr. de monuments au
tB v« s. av. J.-C. [L. Borman). Restitution de C. I. A. I, 333, autres inscr. ana-
logues de celte épofiue. H Nouvelles recherches sur Adamklissi [G. Niemann,
0. Benndorfj. En réponse à Futtwangler, maintiennent leurs conclusions et
croient que ce monument date de Trajau et non de l'époque d'Auguste. HK
Beiblatt. Reliefs funéraires d'Andros [F. Uiller v. Gaertringen, A. SchifTJ.
KO Description de 3 reliefs, f Antiquités à Pola et aux environs fA. Gnirs].
Restes de bâtiments et cimetière près de la baie de Fisella ; objets trouvés
à Val Catena et dans le canal de Fasana ; découvertes à Pola. f Tombeaux
creusés dans le roc à Ilalicarnasse [Er. V. v. Holbach.] % Un trésor de mon"
NUM1SMA.TISCHE ZEITSCHRIFT. i07
naies trouvé près Veszprem en Hongrie | W. Kubilschek]. Liste des mon-
naies dont la majeure partie vont de 240-260 ap. ,1. C. H Fouilles près de
Szamoscijvar [J. Ornstein]. Fouilles faites sur l'emplacement du camp
romain, sculptures, inscr. funéraires et autres. A. S.
Numismatische Zeitschrift. 34" vol. (1902). i" et 2« sera. Ninica 5
Claudiopolis [W. Kubitschek]. Détails sur celte colonie de vétérans
romains désignée sur les monnaies comme Colonia Julia Âugusla Félix
Ninica Claudiopolis, ou plus simplement Ninica et située en Cilicie.
K. étudie ses monnaies (3 pi.) qui vont de Trajan jusqu'à Maximin. ^ Une
monnaie de Dryantilla [id.] nouvellement trouvée, description. ^ Monnaies lo
d'or rom. avec lingots d'or et d'argent d'Italica près Séville [H. Willers).
Trésor trouvé en 1898, comprenant 144 aurei de Néron à Lucilla frappés de
54 à 169 ap. J.-G. Trouvé en plus deux lingots, l'un d'or, 3 kg. 702, l'autre
d'argent, 3 kg. 81S. t Nouv. acquisitions de la collection Weifert à
Panesova fF. Kenner;. Onze monnaies d'or de Caracalla, Otacilia Severa, i6
Macrianus jun. Probus, Chlore, Galère, Constantin, dont quelques-unes
rares, description. K [Voetler], montre que la plupart de ces mormaies
proviennent d'ateliers monétaires voisins géographiquemenl. ^ Un Semis
jusqu'ici inconnu de la Colonia Copia Félix Munatia Lugudunum [H. Willers).
Trouvée sur le plateau de Gergovie, elle esta Paris, au Cab. des médailles; ao
très importante pour l'histoire de Lyon, où elle a été frappée, le nom de
son fondateur, L. Munalins Plancus (Dion Cassius, 46, ."iO) et son premier
nom. Copia Félix Munatia : description, au dr. tête de la déesse de la cité
avec couronne murale à trois tours et légende copia kklix, au rev. Her-
cule avec le taureau crétois. f Les monnaies des colonies rom. de Lugu- gg
dunum, Vienna, Cabellio et Nemausus fil. Willers]. Élude de 60 p. sur les
monnaies de ces cités, avec commentaire et pi. t Frappes de Dacie et de Vi-
minacium [N.VuUicJ. Nouveau groupe de variantes aux monnaies de cuivre
de Dacie et de Viminacium de la collection Weifert, non mentionnées
dans la description de Pick. H Poids et titre des Aatoniniani de Quin- 30
tillius [A. Mark!]. Sont un peu plus légers que ceux de Claudius II et pèsent
2,866 g., mais leur titre esta peu près le même. \ Bolletino di Numismaliea
e di Arte délia Medaglia V liv. [0. Voetter]. Appréc. favorable du \" fasc.
de cette nouv. revue. Recliflcalions et compléments du rap. à l'art, de
Lafranchi sur Maximilianus Herculius et Galerius et leurs monnayages eu 35
bronze. % R. MowaT, Le monnayage de Clodius Macer et les deniers de Galba
marqués des lettres S. C. [F. K.]. Instructif, f M. PicciONB, Osservazioni sttlla
tecnica e saggi monetati anlichi [Ernst]. Très soigné; fait désirer vivement la
continuation de cet ouvrage, f A. Blanchet, Une émission de monnaies en
Gaule sous Gallien, en 203. (F. K.J. Eloges avec qques réserves sur la chro- 40
noiogie.
f1[ 35* vol. (1903). 1" et 2' sem. Les altérations des monnaies dans l'an-
tiquité [J. Graf ]. I. Monnaies Actives ; variations de poids des monnaies
grecques et romaines; tolérance; importance des variations de poids aux
points de vue politique, financier, commercial; titre; frappe de l'electre, «s
du cuivre dans l'antiquité. II. Les monnaies fourrées (subaerati); nature
et technique; renseignements anciens; usage chez les Grecs, chez les
Romains; caractère de cette altération des monnaies; provenait-elle de
faux-monnayeurs, ou avait-elle un caractère officiel. III. L'altération des
monnaies sous l'empire; pièces fourrées; moules pour couler les pièces; go
marche progressive de l'adultération des monnaies jusqu'aux Antonios;
crise au 3= s. jusqu'à Dioclétien ; réforme de Constantin. Mémoire de 130 p.
dans lequel G. étudie surtout la question des monnaies fourrées sous toutes
108 1903. — AUTRICHE-HONGRIE.
ses faces. If L'abacus grec [A. Nagl]. Répond à ua art. de Kubitschek, Die
salaminische Rechentafel<Numin. Zeitschr. 31, p. 393, cf. R. d. R. 25, 130,
31 > et développe ses propres idées après une étude approfondie (Dg.) de
l'abacus de Salamis et de son emploi : il le compare à l'abacus latin de
5 Welser. T Les monnaies des Eravisci [E. GohlJ. Les Eravisci ou Aravisci
habitaient au sud et à l'ouest du Danube en Hongrie; leurs monnaies sont
frappées à l'imitation des deniers de la République romaine. Après avoir
indiqué où elles ont été trouvées, G. décrit et étudie 50 de ces monnaies et
en lire quelques conclusions historiques sur ce peuple. % Les monnaies
•* juives jusqu'au premier soulèvement sous Néron (66 ap. J.-C.) [G. Richter],
Fidèles au commandement de Moïse qui interdit les images des êtres
vivants, ces monnaies ne présentent jamais d'empreinte d'hommes ou
d'animaux; 1. Monnaies à l'époque qui précède l'exil; 2. Après l'exil jusqu'à
la conquête de Juda en 63 par les Romains; 3. Sous les procuralores. ^ Un
« présent votif des Métapontins [R. Egger]. Le Oépo? que d'après Strabon VI,
p. 264, les Métapontins dédièrent au sanctuaire de Delphes à la suite d'une
bonne récolte, n'était pas un épi d'or comme on l'a cru, mais plutôt une
gerbe d'or, et par suite n';i rien à voir avec le type des monnaies de Méta-
ponte. f Monnaies inédiles de Dacie et de Moesie au Musée nat. Croate
20 d'Agram fj. Brunsraid]. Description (pi.) de 69 monnaies non mentionnées
par PiCK, Ant. Miinzen von Dazien u. Moesien. ^ O. Voettbr, Sammlunij Ba-
chofen von Echl, Rom. Miinzen m. Médaillons [Erust]. Œuvre monumentale.
\ ID. KoUektion zu Windisch-Graelz VI. Rôm. Kaiser, S. Abteihmg von Traianus
Deciiis bis Romulus Augustus |J. Scholz]. Monument durable. Z.
ils Sitzungsberichte der k . Akademie der Wissenschaften zu Wien .
Phil. hist. Classe. Vol. 145 (1902 paru en 1903). Le Gymnastikos de Philos-
trate [J. JiithnerJ. Recherches sur l'histoire et la critique du texte (3 pi.). 1.
Ressources qu'on avait jusqu'ici pour l'établissement du texte du traité
de Philostrate sur la Gymnastique. Rôle joué par Minoïdes Mynas. 2.
30 Cod. Paris. Suppl. gr. 12o6 (P.). Acquisition de ce ms : description, contenu,
état de conservation, provenance, valeur, copies. 3. Les autres mss. Cod.
Laurentianus LVIII 32 (F). Cod. Monacensis 242 (M) rapports entre eux et
avec le Parisinus. 4. Collation du Parisinus : a, Gymnastikos, leçons les
plus importantes permettant de compléter et de rectiller la collation faite
â» par Mynas : b, Heroikos ; c, Dialexis I ; 5. Critique du texte de Kayser.
Mémoire de 79 p. U Recherches sur le procès de Socrate |Ad. Menzel].
L'issue tragique de ce procès ne peut pas être expliquée par une courte
formule, elle a été amenée par une série de causes concomitantes. L'accu-
sation a été rendue possible par les circonstances spéciales ovi se trouvait
♦0 Athènes, par suite de sa défaite et du triomphe de la civilisation dorienne
sur la civilisation iono-attique. Nous n'avons aucune raison de douter de
la bonne foi des accusateurs : la haine, la vengeance, ou les dissensions
politiques n'ont joué alors qu'un rôle secondaire. L'accusation ne devait
pas fatalement aboutir à une condamnation, ni le verdict à la peine de
46 mort. La conduite de Socrate pendant le procès est en grande partie la
cause de la catastrophe. Dans l'état des sources nous ne pouvons savoir
si le verdict était matériellement fondé, il semble que la première partie
de l'accusation était plus justifiée par les faits que la seconde : nous
n'avons pas de raisons pour suspecter la bonne foi des juges, qui pronon-
50 Gèrent : coupable. Ce jugement peut doue être une erreur judiciaire, mais
n'est pas un meurtre judiciaire. % La ville d'Arsinoe (Crocodilopolis) à
l'époque grecque |C. Wessely]. W. a réuni et groupé dans ce mémoire de
&8 p. tout ce que nous savons par les papyrus sur les rues et surtout
WIENER STUDIEN. 109
l"A7ioX),tûv(ou Ttapenëoiri, les maisons, la population et sa nationalité, les
esclaves, les impôts, les métiers, les banques, etc. d'Arsinoe, Tancienne
Crocodilopolis dans le Fayoum. Lieux de culte païens et chrétiens. L'élé-
ment hellénique reprend de l'importance à l'époque byzantine. ^ Sur le
liv. 43 de Tite Live [A. Zinfjerlel. Z. fait pour le liv. 43 ce qu'il a fait pour »
le 42 <cf R. d. R. 26, 158 2.5> et occupé de la recension du Cod. Vindobo-
nensis, facilite la tâche des critiques par un certain nombre d'observations
de détail sur le texte. If Recherches sur le Spéculum ecclesiae d'Hoaorius
et les Libri deflorationum de l'abbé Werner fj. KelleJ. Le ms. dont Migne
s'est servi pour donner dans la Patrologie lat. t. 172 col. 813-1004 le lo
Spéculum ecclesiae d'Honorius est de la main d'un scribe ignorant et peu
attentif, de plus il est incomplet. K le complète d'après trois mss. de
Munich, et établit les rapports de ce ms. avec les Libri deflorationum
imprimés à Bâle en 1494 et attribués à un abbé Werner autrement inconnu.
On ne sait pas qui est cet Honorius, en tout cas ce n'est pas Honorius js
d'Autun. t Essais sur Platon 3 [Th. Gomperz]. Dans ce 3* mémoire <cf
R. d. Fi. 24, 152, 40> G. étudie la composition des Lois de Platon. Il est
admis que Platon n'a pas publié lui-même les Lois, mais qu'elles l'ont été
par Philippe l'Opontien ; on va plus loin et l'on prétend que la forme sous
laquelle nous les avons, n'est pas de Platon et que son éditeur s'est permis 20
des modifications plus ou moins grandes. G. montre que l'on ne peut pas
relever un seul argument sérieux contre l'unité de composition des Lois,
bien au contraire, et qu'elles forment un tout admirablement coordonné.
Il étudie ensuite : 1, l'archétype des Lois : 2, Quelques particularités des écrits
de la vieillesse de Platon : 3, Montre que Platon Leg. 660 e cite une élégie 25
d'Aristote. Hlf Vol. 146 (année 1902/3). Le fragment contra .\rianos de
Hilaire, papyrus de Vienne [H. St. SedlmayerJ. Description de ce papy-
rus : texte de ce fragment peu connu. H [Germ. MorinJ montre qu'il n'est
pas de Hilaire de Poitiers, mais peut-être d'un autre Hilaire, celui qu'on
appelle Ambrosiaster, et qu'il convient de lui joindre la portion de prove- 30
nance inconnue du sermon 246 de l'Appendice de St. Augustin ; il est du
VIO s. ou tout au plus de la fin du déclin du Y'. K Pour servir à la chrono-
logie de Zénou le stoïcien [Tn. Gomperz]. Restitue et commente la col. iv
Neap = 3 Oxford du traité de Philodème «epi TtSv ç^oad^wv négligée jus-
qu'ici et conclut que Zenon, ué en 364/3, vint à Athènes en 334/3, fonda 35
son école en 314/3 et mourut dans l'été de 263. ^ Catalogue des mss grecs
en Autriche en dehors de Vienne |Ed. Gollob] 11 planches. Mémoire de
173 p. qui échappe à l'analyse. K Recherches sur le commentaire de
St. Luc par St. Ambroise suivi d'une étude sur le manuscrit de Philas-
trius récemment retrouvé. [Aug. Engelbrecht]. Un nouveau ras. a été m
trouvé du commentaire de St. Luc appartenant à la famille de mss. X
comprenant tous les mss de provenance allemande.tous de peu de valeur pour
la critique du texte. Valeur des différentes classes de mss. Remarques de
lexicographie et de sémasiologie, de syntaxe et de stilistique. Citations de
la Bible chez St. Ambroise. Explication mystique de l'Evangile de St. Luc »
par St. Ambroise. Interpolations, lacunes, altérations du texte. Description
du ms de Philastrius. Z.
"Wiener Studien. 2o' année (1903). 1'* livr. Sur qques inscr. métriques
Cretoises 2 [D. Gomparelti]. Texte et comm. (en italien) <cf. R. d. R. 27,
138, 2> de deux inscr. funéraires métriques, l'une d'Axos, l'autre de Poly- 50
rhenion. \ Sur le Traité du Sublime 2 [H. v. Arnim]. Suite <cf. R. d. R.
i27, 139, 28> des corrections au texte, i Un libelle de Michel Psellos (L.
Sternbach]. Texte et apparat critique. T Les éléments latins dans la gré-
110 1903. — AUTRICHE-HONGRIE.
cité des documents égyptiens sur papyrus, 2 [C. WesselyJ. Dans ce 2' art.
<cf. R. d. R. 27, 137, 6>. W. traite en 38 p. des particularités orlhogra-
pihictues de la transcription des mots et noms latins dans les papyrus
grecs : voyelles, semi-voyelles, consonnes, déclinaisons. ^ I.e chant des
1 frères ArvaJes [J.M. Stovfasser]. Nouvelle lecture et interprétation du texte.
K Sur Valère Maxime [R. Novak]. Remarques sur la 2" pers. sing. du pas-
sif en -re (au lieu de -ris) : corrections à II, 10, 2 ; 10, 5 ; III, 8, 3 ; 3, 9 ; V,
1, 1 a ; 3, 2 sq. If Sur les gloses latines [W. Meyer Lubke). Liste par ordre
alphabétique de 53 gloses à ajouter au Thésaurus Glossarum emendatarum
10 de Goetz, et tirées des romanistes, f Sur les traductions des humanistes
[K. Mûllner]. Dans ce .T art. < cf. R. d. R. 26, 162, 21 ; 27, 137, 23> M. donne
la trad. lat. de l"l7iitapxtxb; de Xénophon par Lapo da Castiglionchio : en
général Mêle, elle ne contient que quelques petits contresens et doit dater
de 1430 ; elle est précédée d'une préface également en latin adressée à Gas-
15 par Villanovensis Tuderlinus. Texte avec variantes, t Études sur le double
augment dans les verbes grecs [F. Stolz). Il ne se présente pas dans Ho-
mère ; il est d'une époque postérieure et peut être regardé comme purement
attique. K Un nouveau palimpseste de Démosthène [K. Horna]. Ce palim-
seste de la Vaticane Pianus 29 dont on n'a pas tenu compte jusqu'ici, est
20 un parchemin qui contient des fragments liturgiques de l'écriture du xiii" s.
En dessous on distingue une petite minuscule attribuée à tort au xii" s., et
qui d'après la forme des lettres est plutôt du x/xi" s. Chaque page a ;!1 lignes
et le texte est écrit sur deux colonnes : contenu : le texte se rapproche de
la recenslon T, mais davantage encore de S. ^ Origine du culte de Diony-
î5 SOS [St. Schneider]. Les Grecs croyaient qu'il avait pris naissance à Thèbes ;
les modernes en Thrace ; il vient d'Egypte.^ Piaule, l'ersa 463 et 467 [J. M
Stowasser]. Corriger le v. 463 comme suit: " tiara schéma lepida coudecorat
tuam " et le 467 en " Age illuc aspicedum procul, in conspectu tace ". \ Le
Fornix de Lucilius et le Marsyas de Pomponius [I. Hilbergl. Arnobe, adv.
80 nationes II, 6 " Fornicem Lucilianum et Marsyam Pompoui obsignatum.
memoria continetis » signifie simplement " vous savez par cœur toutes les
obscénités de Lucilius et de Pomponius." Le Fornix de Lucilius n'a jamais
existé, et le Marsyas était un endroit bien connu de tous les débauchés.
H Conjectanea [T. Sinko]. Conjectures pour Cic. Epist. VII, 12, 2 ; Apul. de
34 mundo 15 ; Cod. Justin. XI, 7, 1 pr, ; Florus, dial. de Virg. Marc-Aurèle Ep.
ad Frontonem, p. 73, 14. H De parliculae deinde (dein) apud Plinium minorem
ceterosque XI panegyristas usu |C. Burkhard]. Traite plus en détail ce sujet
qu'il a Indiqué dans deux notes d'un art. paru dans les Acta sem. pbilol.
Erlang. III. 168 n. 8 et 171 n. 9. 1[ Sur Fronton [E. Hauler]. Lectures nou-
M velles tirées du palimpseste pour les p. 124 sq. et 259 (Ed. Naber). If Post-
scriptum aux Conjectanea <cf. supra> fid.] Traite d'un passage de
Fronton et d'un autre du Cod. Justin. Hlf 2» livr. Les épigrammes de Theo-
doros Balsamon [K. Horna]. Il y a dans l'histoire de la littérature byzantine
unelacunequi s'étend delamortdeThéodoros Prodromes (1 15b env.) jusqu'à la
45 seconde moitié du xm» s. H. la comble en publiant le texte avec notes de 45
épigrammes et de 11 lettres très courtes de Théodoros Balsamun. Il ajoute
une étude sur sa vie et ses œuvres, sur sa métrique et sa langue et
enfin sur la tradition manuscrite. S Contributions à l'étude des mots
composés et de la formation des mots en grec et particulièrement chez
60 Homère [F. Slolz].l,!;(i)Ypéu).2,yepv!il/ocvTO, TtoSïvi7tTpov,6iJ.O(7Ti-/i£t,àXXo7cpô(Ta),Xo«.
3, verbes homériques en -éw qui ont pour racine des noms juxtaposés
(6etpOTO|J.éa), irupaxtéw etc.). 4, 6Laii-jp7ta).âiiT](j-ev (Hymne el; 'Ep(i.f,v, 357). 5, YUtiï
(formé de yukSm). 1 Études lexicographiques sur Bticheler Carmina epigra-
ZEITSCHRIFT PUR DIE 0E8TERREICHISCHEN GYMNASIEN. 111
phica [J. M. Stowasser]. Art. de 15 p. suivi d'un index. 1 Remarques sur
la lex Aulia repetundarum [R. Heskyl. Nous n'avons qu'une très petite
partie de cette loi CIL. I p. 49 sqq. et encore pleine de lacunes, pas une
ligue n'est complète. H. essaye daus cet art. de 16 p. de restituer ces lignes.
1[Le titre de Magnus donné àSex. Pompeiuset celui d'Imperator donné à Au- 5
guste [K. Mrasj. Sur une iuscr. trouvée à Marsalell'auc. Lilybaeum) et rela-
tive à Pompée, on voit que le cognomen occupe la première place, au rebours
de l'usage qui plaçait d'abord le praenomen, puis le nomen gentile et enfin
le cognomen ; elle date d'environ 39. Comme en 40 Octavien avait com-
mencé à mettre en tête le titre d'Imperator, il semble que c'est pour iO
imiter que Pompée agit ainsi. Auguste, adopté par César perdait son nomen
gentile, il prit en compensation la désignation d'Imperator qu'il plaça en
tête pour se distinguer des autres imperatores et parut ainsi avoir hérité
ce titre de César comme praenomen. K Les commissions transmises par
messagers dans Virgile et dans Ovide IJ. Endt]. Les deux imitent HomèrCi •&
mais ils ne s'y prennent pas comme lui ; raison de cette différence. ^ Gla-
nures de critique et d'exégèse sur Pline le jeune et sur la Civitas d'Augus-
tin [C. Kukula]. Étude de 23 passages tirés des lettres de l'iine et de 11 de
la Civitas Dei. K Détails de prosopographie [F. Groag). 2' art. <cf. R. d. R.
25, 131, 49> 3, La muse de Cn. Cornélius Lentulus Gaetulicus ne s'appelait 20
pas Caesennia, comme le dit Sidoine Apollinaire (Ep. Il, 10, 6) mais Caesia
ou Caesiana ; elle n'était pas sa maîtresse, mais sa femme et appartenait à
l'aristocratie. 4, Qui était Arruntlus Stella du C.I.L. XV, 71S0; 5, Qui était
L. Apronius Plus, qui avant 226, sous Sévère Alexandre, administra la Ga-
latie. H Contributions au droit civil romain <cf. R. d. R. 25, 132, 2> |St. 25
Brassloff]. 2, Creatio beueflcio Caesaris. Explication de cette expression,
surtout au moyen de l'inscr. votive de L. Titinius de 63, trouvée à Luni et
dont B. donne le texte. H Les fasces laureati des consuls entrant en charge
[J. Uilberg]. Cet usage paraît remonter à Tibère, d'après Cic. de Div. I. 28,
59 comparé avec Val.-Maxime 1, 7, 5. H Sur César B. G. 1, 14 [H. Schickin- 30
ger]. Eo invite § 3 signifie : " contre la volonté du peuple romain " et
eodem pertinere § 4 se rapporte à ce qui suit, et donne plus de force à la
" commutatio rerum ". K Sur Fronton [E. Ilauler]. Rétablissement du texte
137, 1 sqq. (Naber). A. S.
Zeitschrift fur die oeaterreichischen Gymnasien, 54e année (1903), 35
\" iivr. Petites coutribulioiis à la grammaire latine [J. M. StowasserJ. 12.
Quelques cas de prépositions placées après leur régime ; S. traite de toute
une classe de formes adverbiales, qui tout en étant des cas isolés, doivent
être considérées comme le produit de la contractiou d'un cas avec une pré-
position qui le suivait immédiatement et qui commençait par une voyelle, 40
formes du type alio = alla ob = ob alla; type contra, extra; adverbes en
im ; K L. MbybR, Handbuch der griech. Etymologie. Vol. 4 [F. Stolz). Des
réserves. K K. Linde, l'iaions Phaedon erkl. [H. St. Sedlmayer]. Bon. ^ R.
BÛRGER, De Ovi'ii carminum amalnriorum inveniione et arte [id.] Éloges. \
V. DB Crkscenzo, Studi sui fonli deW Enéide. Pius Aeneas [A. PrimozicJ. Fera 45
avancer la question de l'originalité de l'Enéide, mais ne la résoudra pas. 1
A. GUDBMANN, P. Corn. Taciti De vita et moribus Cn. Julii Agricolae[3. Gol-
ling]. Mentionne. H C. Brakman, Fronloniana, I, II [E. Uauler]. Appréc.
défavorable. H C IliJLSEN, Wandplan von Bom [J. Miillner]. Très utile pour
l'enseignement. H Exemples tirés du traité de Xénophon 'lépuv pour l'eu- to
seignement de la psychologie (H. Lôwuer]. Réunion d'exemples tirés de ce
petit traité qui considère la monarchie comme la meilleure forme de gou-
vernement. 1 J. PODIVINSKY, Die alten Klasaiker u. die Bibel in Zilaten [F.
112 4903. — AUTRICHE-HONGRIE.
WeihrichJ. Bon choix, mais d'après des éd. vieillies. •[ H. Jurbnka, Wôr-
terverzeichnis zu Sedlmayers Ausgew. Gedichlen des Ovidius (F. Kuns]. Appréc.
favorable. ^ C. r. des séances du 13» congrès international des Orientalistes
à Hambourg en 1902. fif 2» livr. La bataille de Ghéronée [A.. Kromayer). Se
5 sert de la bataille, ou plutôt de la campagne de Ghéronée comme d'exemple,
pour montrer quelle est sa méthode dans ses études sur l'histoire militaire
de l'antiquité, et quels résultats nouveaux il obtient : il indique ensuite
quelles conséquences cette méthode aura dans le remaniement de cette
branche des sciences anciennes (2 plans). H G. Schbnkl et A. Rbisch,
,10 Philoslrati minoris imagines et Callistralt descriptiones rec. [Juthner]. Peut
servir de modèle, t J. Vendryes, Recherches sur l'histoire et les effets de l'in-
tensité initiale en Latin [F. Stolz]. Possède admirablement son sujet. Mais
l'hypothèse de l'intensité initiale n'est pas prouvée, f Mélanges linguistiques
offerts à A. Meillet par ses élèves [Id.]. Analyse rapide de ce vol. qui est tout
15 à l'éloge du maître à qui il est dédié et des résultats obtenus par l'enseigne-
ment de l'École des Hautes-Études à Paris. K P. Wessneb, Aeli Donati quod
ferlur commenlum Terenli, accedunt Eugraphi commentum et scholia BemOina
rec. [J. Endt]. Excellent. If P. Knôll, Sancti Aureli Augustini Retractanionum
libri duo rec. ["Wehreich]. Fait avec toute l'exactitude désirable, et aussi
20 complet que possible, f A. Drabger.-F. Bêcher, Die Annalen des Tacitus, 2
fE. Zôchbauer]. Rendra de bons services aux élèves et même aux maîtres.
ir Rud. Methnbr, Unlersuchungen zurlatein. Tempus-u. Moduslehre, mit beson-
derer Ber'iicksichtigung des Unterrichtes [J. Golling]. Pas assez au courant
de la littérature du sujet, devra être remanié. \ K. P. R. Nevillb, The Case-
26 Construction afler the Comparative in Latin [id|. Travail de statistique dont la
valeur scientifique serait plus grande si N. avait distingué les diverses
périodes de la latinité. If J. Asbach, Zur Geschichte u. Kultur d. rôm. Rhein-
(anrfe [G. Patsch]. Sans valeur. U F. Aly, Humanismus u. Hislorismtis [A..
Franck]. Polémique sur ces deux tendances des études de philologie ;
30 mérite d'être lu. fH 3e livr. Petites contributions à la gramm. latine [J. M.
Stowasser]. 13, Ahas et mots analogues. Après avoir indiqué les trois
manières dont on a expliqué ces formes, S. montre que dans ces mots — as
final n'est pas autre chose que l'as de as-porto, as-pello, c.-a.-d. une sim-
plification de abs. Alias = ali(o) — a(b)s quelque part ailleurs, d'ailleurs.
31, f Sur Théophraste [A. Ziugerle]. Rapproche 'AXajwv, § 6, de Lysias
XII, 20; III, 47; XXV. 12 ; Démoslh. VIII , 70. If F. Blass ,
Die Rhyihmen d. atlischen Kunslprosa : Isokrales-Demosthenes-Platon [H. Schenkl]
Malgré de grosses erreurs est instructif et contient une foule de bonnes
remarques, surtout dans la seconde partie, qui lui assurent une valeur
«0 durable. If 0. Navarre, Essai sur la rhétorique grecque avant Aristote [R. Bur-
khardt]. Eloges. \ A. Zingerlk, T. Livi a. u. c. libri. L. 43 [A. Schmidt].
Appréc. favorable de cette éd. maj. f H. G. Elmer, A'e émisses, ne poposcisses,
and similar expressions; ID. On the Subjunctive ivith Forsiian. Id. Is Ihere
still a Latin Potential ? W. K. Glement, Elmers Treatement of the Prohibitive.
a [J. Golling] 1 Réserves; 2, Appréc. favorable; 3, et 4 simple mention.
f P. MaaS, Studien zum poelischen Plural bei d. Rômern [idj. Éloges. ^ Tran-
sactions and Proceedings of the American Philological Association Vol. 32 [J. G.J.
t Simple résumé <cf. R. d. R. 26, 190,31 sqq.>11114» livr. P. Gauer, Palaestra
Vitae. Eine neue Aufgabe d. altclass. Unterrichtes [G. Ileidrich). Ghaude-
60 meut recommandé. If P. Gauer, Homers Ilias et Odyssée [A. KornitzerJ.
Excellentes éd. de classes. If P. Bhandt, P. Ovidi Nasonis de arte amatoria
libri 1res eikï.[ A. ZingerleJ. Appréc. favorable. H E. Bachof, Erlàuterungen zu
Xenophons Anabasis. I H. 1-3 [J. Golling]. Utile, destiné aux élèves. \ L. Bâtard.
ZEITSCHRIFT FUR DIE OfîSTERRElCHISCHEN GYMNASIEN. 113
De gerundivi etgerundii vi antiquissima et usu recentiore fid]. Bon, mais il est
regrettable que B. n'ait pas été au courant des récents travaux des |)hilo-
logues aiiiilais. f J. Kopacz, De Horatii rectae viiae praeceplis [F. Kuuz). Se
lit avec plaisir, f Programmes. E. Gschwind, Anschauungswuerricht auf
d. Gymnasium u. Vertrilung d. ReaUrkldrung aiis d. riim. AllerlurnsmUsenschiift 5
auf d. einzelnen Klassen des Obergyinnasiuiiis[J. Oehler] A droità notre recon-
naissance. 111[ 5oliv. Sur les antiquités indo-européennes [R. Meringer] A l'occa-
sion de la publication du vol. de O. Schrader. Reallexikon der indogerman.
Altertumskunde,qui mérite le plusgrand succès, M. étudie un certain nom-
bre de questions qui y sont traitées. K Ed. Schwyzbr, Die Wellsprachen des to
Allertums [P. KrelschmerJ Oriente bien le lecteur H G. Wissowa, Heligion
u. Kultus d. Kômer [J. Oehler] Grands éloges de ce vol. qui fait partie de
rildb. dlwan Mùller. f G. F. W. Mubllbh, C. Plini Caeciti Secundi epislula-
rum librinovem,epistularumad Traianum liber, panegi/ricus rec. [K. BurlchardJ.
Réalise malgré tout un progrès. 1[ E. Fidbrbr, Chreslomalliie aus Xenoplions i6
Schri(ten[Z. Dembitzer]. Troisième éd. vivement recommandée. If J. Gollino,
Chrestomathie aus. Corn. Nepos u. Q. Curtius Rufus [F. Kuriz|. Recommandé.
H Programmes, W. Schiller, Die rom. AltertUmer an unsern Gynnasien
[J. OelilerJ. Recommandé. Ç S. Bindbr. Geschichte Abissiniens vor des Ein-
fiitirung des Chrtstentums (10 bis circa S.tO n. Chr.) [J. Milkau]. Éloges. ^K 6* iivr. *0
Les nouveaux fragments de Sappho et d'Alcée [II. Jurenka) Suite <cr. R.
d. R. 27, Ul, 19>. A la suite de la publication dans Hermès XXXVII p. 456
de la nouv. collation de Blass, J. revient sur les conjectures qu'il a pro-
posées. \ Broutilles de psychologie du langage [F. Stolz). Traité de l'haplo-
graphie et autres erreurs analogues. If M. Nilsson, Studia de Dionysiis a
Atticis [E. Kalinka). Fait preuve de pénétration et de rectitude de jugement,
mais pas assez approfondi dans un sujet qui est du ressort del'hisioiredes
religions. If II. Jurbnka, ArcMlochos von l'aros [ \. Grands éloges. \ F. Wbck-
LBIN, Aeschylus Sieben gegen Theben. f [II. Jureuka]. Ce remaniement de la
grande éd. grecque comble une lacune dans la collection Teutner. H E. H. 3U
Sturtevant, Contraction in Ihe Case forms of the Latin io and \à-stems and of
deut,isand idemiy. StolzJ. Soigne, circonspect, exact. If H. dbla Vjllbdb Mir-
MONT.M. ï'. Ciceronisin M . Antonium or. Philippica prima [A. KornitzerJ. Appréc.
favorable. V J. Sibbblis-F. Pollb-0. StanGB, P. Ovidii Aasonis Métamor-
phoses. Auswahl [Mrasi. Répond à toutes les exigences. If L. SOïterlin, Das 36
Wesen der sprachlichen Gebilde [J. GoUingJ. Critique serrée des théories de
W. Wuudl, Sprachpsychologie. If A. Skiffbrt u. W. I-'ries, Lut. Gramm.
[id.j. Cette 46' éd. est restée un livre de classe dans toute l'étendue du
terme. 1 Programmes. B. Szczurat, De in/inilivi Homerici origine casuali
iF. Siolz]. Des réserves. ^^ 7° Iivr. Le papyrus de Timothée récemment M
découvert et l'édition princeps |U. Jurenka]. Détails sur cette découverte et
sur ce papyrus. Remarques sur le texte : conjectures. H K. TOpkbr, Die
sogenannten Fragmente des Hophislen Antiphon bei Jamblichos [IL Scheukl].
Eloges. \ 1, M. W. DE ViSSBR, Oe Graecorum diis non referenlibus speciem
humanam ; )>, O . Kekn , Ueber die Anfànge d. Ueilen. Heligion [E. Kalinkal. M
I, Malgré qqs réserves, méritoire; 2, Grands éloges. H W. M. Lindsav,
Ancient éditions o/ Martial [J. M. Stowasser]. Substantiel. \ J. Ley-F. LmiCH
M. T. Ciceronis Caio Major sive de senectule |A. Kornitzerj. Utile. \ Pro-
grammes. V. Thumsbr, Sokrales als Vorbitd der studierenden Jugend [H.
St. Sedlmayer]. Puisse eu grain tomber dans une bonne terre. 1 K. Kunz 80
Inhalt u. Gliederung Ciceron. Reden [A. Kornitzer]. Sera utile aux maîtres, y
1, J. Gallina, Die wichtigsten Anliken von Venedig v. Florem; 2, F. PORD-
HOHSKY, Heiiebilder aus Italien u. Griechenland [J- Œhlerj. 1, Des réserves;
R. BK PuiLOL. — Hevue des Revues de 1903. XXVIII. — 8
H4 1903. - AUTRICHE-HONGRIE.
2, Eloges. 1I1[ 8e et 9« livr. Deux particularités du style de Tacite. 2 [R.
"Wimmerer]. Dans ce 2e art <cf. R. d. R. 27, V<3, 12> W. étudie les périodes
hypothétiques si fréquentes chez Tacite, dans lesquels à côté d'un subj.
irréel dans le premier membre de phrase, on trouve l'ind. dans le second
5 membre. H A. Mbillet, Introduction à Vélude comparative des langues indo-
européennei [F. Stolz). Rend un service signalé à tous ceux qui s'occupent
de ces études. \ II. Kubhlbwbin, Hippocratis opéra quae feruntur omnia.
2. [H. Schenlil]. Grands éloges. If A. Gudeman, The sources of Plutarch's Life
of Cicero [id]. Contribution de valeur qui fait avancer la question. \ U. Net-
10 TOLA, Tucidide; Uepitafio di Pericle [A. Lutz]. Utile aux élèves, f J. Mbsk,
Isokrates' Panegyrifcos. E. Sewera, Lysias' Heden g. Eratosthenes u. iiber den
Oelbaum [F. Slameczlia|. Rendront des services, f A. Biese, Gri>c/». Lyriker
in Auswahl. 1, Text [H. Jurenka]. 2» éd. soigneusement revue et augmentée.
f 0. AltbnburG, Euripides' Medea. Id. Euripides'' Hippolyt [id.J. Ed. de classes
15 soignées, t E. Châtelain, Uncialis scriptura cod. Lalinorum novis exempHs
iUustrata. 2 [W. Weinberger]. On doit savoir gré à C. d'avoir mis de nouveau
à la disposition de ceux qui s'occupent de ces études les précieux résultats
de ses longues recherches, si approfondies et si sagaces. \ A. Ghumme,
Krilisch.es u. Exegetisches zu Ciceros Sestiana [A. Kornitzer]. Pas grande
20 valeur. If Joh. Mûller-A. Th. Christ, Die Historien des P. Corn. Tacilus
fj. Golling]. Très consciencieux et grande science dans l'établissement du
texte. If Chr. Robsb, Vnterrichsbriefe fur d. Selbststudium der latein. Sprache
[J. Golling]. Celte l" livr. fait bien augurer des suivantes. If W. Harth,
Unterrichtsbriefe fiir d. Selbststudium der griech. Spracfie.2. Kursus [F. Ilauna].
25 Celte gramm. du grec moderne sera utile aussi pour le grec ancien. If Alb.
MÛLLER, Jugendfiirsorge in den rOm. Kaiserzeit [F. Kunzj. Rien de bien nou-
veau, mais a su tirer parti des inscr., des monnaies et des monuments
figurés. Iflf 10» livr. 1, H. Mullek-R. Hunziker, Sophokles, Philokleles. 2, L.
HùTBR, Schiilerkommentar zu Sophokles' Ajax [II. Jurenka]. 1, Commeiuaire
30 soigneusement fait et répondant bien aux besoins des élèves, mais sans
valeur scientifique; 2, Atteint son but. H 1, K. Linde, Platons Phâdon; 2, F.
RôsiGER, Platons Apologie u. Krilon [J. KohmJ. 1, Recommandé. 2, Appréc.
favorable. If J. G. Sghulz, Aitische Verbalformen [A. Kornitzer]. Laisse beau-
coup à désirer. If E. ROSENBkrG, Studien zuv Rede Ciceros fiir Murenu [id.].
35 Recommandé. \ J. van dek Valk, De l.ucretiano carminé a poeta perfeeto
atque absoluto |J. Fritsch]. Très au courant de tout ce qui se rapporte au
sujet. 1[ L. V. Sybel, VVellgeschichte der Kunst in AUerlum [R. Bôckh]. Appréc.
favorable. H Le parfait grec [W. Weinberger]. Simplification des règles de
la formation du parfait, à propos de lu nouv. éd. de Shenkl, Elemenlarbuch.
W t Les lectures domestiques d'auteurs classiques anciens [H. Schickinger].
Rapport sur cette question et indication des auteurs à lire. Conseils sur la
manière de hre et importance de cet exercice, f Programmes. A. Hbf-
TER, Hauseritne Seneca in dialogo secundo e Ciceronis de finibus tertio et Tuscu-
lanarum disputationum quinto libro fK. Hubik]. Grandes réserves, mais n'est
«b pas sans une certaine valeur. If F. X. Lehner, Homer. Gôttergestalten in d.
antiken Plastik [R. Bock]. Grands éloges. HH 11* livr. R. Petersdorff, Ger-
manen u. Griechen. Uebereinstimmung in ihrer altesten Kultur im Ans-
chluss an d. Germania d. Tacilus u. llomer [A. Kornitzer]. Sujet très
intéressant. If G. Weissenborn-M. Mûlleb, T. Livi a. u. c. lihri. I, 2. 1. 4-6
50 [A. Zingerlé]. Grands éloges. \ H. Jurenka, Auswahl aus d. rom. Lyrikern
mit. griech. Parallelen |K. Mras). La lecture du commentaire procure presque
autant de jouissance que le texte lui-même. Recommandé à tous les amis
de l'antiquité classique. H F. A. Heinighen-C. Wagbnbr, Lal.-deutsches SchuI-
LrsTY PILOLOGir,KK. 11!5
wôrterbuch [J. GoUing]. Remarques de détail sur cette T éd. qui diffère peu
de la précédente. If H. Hoffmann, Die rôm. Gremanlagen in DeutscMand u.
d. Limeskasiell Saalburg [\. Gabeis]. Beau petit livre utile aux maîtres comme
aux élèves. ^ Programmes. A. Jbrovsck. Die rôm. Katakomben [A. Lutz|.
Utile. If V. KalOUSBK. Die Erlàuternngen zu Homer u. seinen Gedichten in <ler 5
5. u. 6. Classe unserer Gijmnasien ; 2, J. Fenbl, Die Schilde homer. Helden [A.
Fischer]. Appréc. favorable de ces deux programmes écrits en tchèque;
qques réserves. Iflf 12» livr. J.Kirchnbr, Prosopographia AUica, 2 [H- Swcboda]
Analyse élogieuse. If R. Pichon, De sermone amatorio apud Latinos elegiarum
scriptores [A. Zingerle|. Appréc. favorable surtout de l'index verborum 10
amatoriorum. f Der rôm. Limes in Oesterreich H. 4 [A. Gaheis]. Travail plein
d'abnégation ; interprétation très pénétrante. S G. Landgraf, Histor. Gramm.
des latein Sprache hrsg. III. Syntax des einfachen Satzes fK. Kunslf.
Longue étude de ce vol. de cet excellent ouvrage, dont on ne peut que
souhaiter la rapide publication. ^ W. Freund-H. Dbitbr, Wie studiert man 15
l'hilologie? [J. GoUing]. Celle iiouv. éd., très augmentée, a gagné en valeur
et aura encore plus de vogue que les précédentes auprès des étudiants. %
Programmes. J. E. Jvika, Isokrates, Ueber rien FrieJen; Euagoras, Hélène
[A. Fischer]. Réserves sur cette irad. en tchèque. ^ I, H. Robeut, Studien
zu Pacianus. 2, J. SORN, Weitere Deitrdge iur Synlax des M. Junianus Justintis jo
[A. LulzJ. 1, Eloges; 2, Intéressant pour l'étude du latin de cette époque.
\ V. Mattel, Eine Rcisenach den Kykladen [Oehlerj. Intéressant, f A. Kowal,
VArt poétique de Vauquelin de la Fresnaye und sein Verhàllnis su d. Ars Poelica
des Horai [E. Wawra]. Oriente bien le lecteur. If On trouvera en plus dans
cette Revue la critique d'un certain nombre d'ouvrages élémentaires pour ^5
l'étude du latin et du grec. A. K.
BOHÊME
Rédacteur général : Joseph KrAl. 30
Listy filologicke XXX, 1903. Articles de fond. Absque-usque
[J. Zubat^i Conclut de l'emploi de absque dans Plante et Térence que abs-
que et usque, formé de la même façon, dérivent de la racine * seq * se
tenir auprès », qui est d'un emploi courant dans les différentes langues 35
indo-européennes, et qu'il faut diviser les éléments de composition en ab-
sque, ù(d)-sque. Les premières parties sont les anciennes prépositions
indo-europ * apo (ab en 11) et * ûd (ût germanique, vy-slave) ; dans la
seconde partie il faut voir la forme ' séqi (scr. sàci)qui, dans les composés,
devient * sqi. Donc, en indo-européen les particules latines absque, ûsque 40
seraient à peu près *apo-sqi, 'ûd-sqi. Absque signifiait origitiairement » à
côte de qeh », absque ted esset (Plante Men. IChiL'j veut dire « s'il était
auprès de toi », absque est donc originairement un adverbe absolu. La
signification de ûsque variait de même que la signification de la préposi-
tion ûd qui marquait tour à tour le point de départ et le but, mais en latin 45
la signification de but prévalait-^ Duloreste de Pacuvius [Os. JiiàuiJ. L'hjpo-
thèse que ce drame est une rédaction latine de l'Iphigénie en Tiiuride d'Eu-
ripiie ayant été rejetée au commencement de l'article, l'auteur étudie les
fragments que l'on peut attribuer à des scènes précises et sur lesquelles
Ribbeck et Miiller sont d'accord. De ces fragments on peut reconstruire à se
peu près l'action suivante de Duloreste. Pour le crime commis surAgamem-
non après son retour de Troie, Mycèiies dut subir des désastres, et c'csl
pour les détourner qu'Egisthe se rendit probablement auprès de l'oracle de
116 1903. — AOTRICrtE'MONGRlE
Delphes. Une autre scène représentait une fête de noces, fiançailles d'Eri-
gone, flUe d'Êgisthe, et d'Oiax ou de Nausimédon, frère d'Oiax. Tandis
qu'au palais la fêle continue, Oreste apparaît sur la scène, vêtu comme
un esclave, et accompagné de Pylade. Electre paraît à son tour, le frère et
5 la sœur unissent par se reconnaître, etcombineut leur vengeance. Égisthe et
ses amis ont bien quelques pressentiments; Oreste craint les sympathies du
peuple pour Égisthe, mais Electre le presse d'agir promplement et sans pitié.
Alors Oreste entre au palais, où s'engage un combat terrible. Meurtre
d'Êgisthe et de Clytemnestre.— Le contexte et la signification d'autres frag-
10 ments (surtout des fragments 5, 12, 15, 32) ne peuvent être établis. Le fg. 13
contient, d'après l'autfiur, un fragment de chœur : le chœur, tout aux pressen-
timents sinistres, écoute les cris confus qui sortent de l'intérieur du palais
au moment où le meurtre s'accomplit. Le fg. 14 contient des mots de
Clytemnestre adressés à Egisthe. Le fg. 23 décrit Egisthe pour qu'Oreste
16 puisse le reconnaître. Résumé de ce qui se passe dans la tragédie. ï Le
culte des ancêtres [Joseph KràlJ. Les religions procèdent de deux sources, des
phénomènes de la nature personnifiés et du culte des ancêtres. Polémique
contre Krejci qui dans la Revue de philosophie Cëskâ mysl II, 152 sq,
n'admet comme source unique des religions, que le culte des aïeux. K.
îO admet que la foi à l'existence de l'âme a précède la personnification des
phénomènes de la nature, mais cette foi n'est pas encore une religion, et
il n'en résulte pas que le culte des ancêtres soit la seule source des reli-
gions. Les sentiments élevés de culte et de piété ont pu se développer
aussi par l'influence de la nature seule ; d'ailleurs il n'est pas juste de
2(> ramener la formation des religions aux époques primitives de l'évolution
humaine. La distinction des dieux bons et méchants peut, elle aussi, avoir
pris naissance dans les phénomènes de la nature. Lippert (Gesch. d.
Priesterthums II. 506 s.) a tort de croire que les temples de Zeus placés
sur les montagnes étaient des sépulcres de ce dieu. Les dieux grecs
30 olympiens ne sont pas des ancêtres divinisés. H Le panhellénisme d'iso-
crate [Gh. Wenig]. L'idée maîtresse de la politique d'Is. est celle d'une
revanche à prendre sur les Perses. Gelte idée étaii alors logique au point
de vue de la nationalité, de la civilisation et de la religion. La réalisation
n'en était possible pour Is. que quand tous les Grecs auraient pris les
35 armes contre l'ennemi commun. Ce panhellénisme n'est donc qu'un
moyen d'amener la revanche. W. cherche ensuite si cette idée-mére de
de la politique d'I. n'était pas, alors, un anachronisme. Sa vie se partage
en deux périodes. Dans la première, ses idées sont naturelles, les Grecs
d'alors n'ayant qu'un ennemi, les Perses. L'autre période coïncide avec le
*0 grand développement de la Macédoine. Par là la situation se complique :
on a à se déclarer ou bien avec Démosthèue contre la Macédoine, ou bien
contre les Perses. Le vieil Is. continue sa politique aniipersane qui se réalise
dans la période suivante ; il ne faut donc pas le juger avec légèreté comme
homme politique. \ La chronologie des comédies de Plaute [F. Hoffuieis-
45 ter]. Ou peut d'après les allusions aux événements contemporains classer
comme suit les comédies de Plaute. Vers 210 av. J.-C. Rudens était composé ;
d'après le v. 81 du prologue on peut conclure qu'il fut représente à l'époque
où les Romains en étaient déjà à l'offensive, mais les ennemis résistaient
eucore avec vigueur. Le Miles gloriosus est de 205. La Cistellaria de 204,
60 d'après le prologue, v. 197 s. .\lors les Romains l'emportaient, de sorte
qu'ils parlaient déjà d'une revanche, c'était quand Scipion allait en
Afrique (en 203). La mention faite par Plaute des nouveaux alliés se rat-
tache à Massiuissa (en 204), et le passage augete auxilia vestris iustis
LISTY FILOLOGICKE. H7
legibus concerne les subsides que les Romains reçurent eu 204 des alliés
(Tite-Live XXIX, 15). Persa fut représentée probablement vers 201, le v. 75
étant, avec toute vraisemblance, une allusion au sort de Naevius. Casiua
est de 200 à peu près, parce que les « seniores » du prologue (v. 14) ne
pouvaient pas assister à la première représentation. Slichus est de 200, »
d'après la didascalie. Les Captifs de la même année, d'après les allusions à
Plaisance et aux Hoii (v. 161 ot 888 qui se rapportent à la mise au pillage
de Plaisance par cette peuplade en 200 (Tite-Live XXX, 10). Epidicus fut
représenté après 200, comme en témoignent les Bacchides (v. 214) où il y a
une critique de l'interprétation d'Epidicus par l'ellion, qui interprétait lO
Stichus encore en 200. Une allusion du v. 349 montre que c'était bientôt
après 200. Mercator fut composé- après 196 (voir au v. 324 l'allusion à la
conquête de la Grèce), Aulularia avant l'abolition de la loi d'Oppius (en I9S),
abolie parce qu'elle ne pouvait pas remédier au goût du luxe (v. 487).
Pœnulus doit être de 193 (v. 603). Trinumnus est de 194, Curculio fut, à ce i6
qu'il paraît, composé plutôt avant qu'après la promulgation de la loi de
Sempronius sur les usuriers (en 193). Pseudolus fut représenté en 191 (voir
la didascalie). La représentation d'Amphitryon doit être fixée après 191, du
moment que l'on a rattaché la mention du secours par Neptune aux opéra-
tions heureuses de G. Livius dans la guerre avec Antiochus de Syrie. Les 20
Bacchides sont de 190 ou de 189. Truculentus fut écrit après 189, après la
guerre avec Antiochus (v. 745). Il n'y a pas d'allusions à utiliser pour dater
Asinaria, Menaechmi, Mostellaria, Vidularia. ^ Ilaiojv èreipaTo; [0. JivàniJ.
Ce que les anciens nous ont laissé sur ce jtoOç ; explications données
par les modernes. Les nouveaux fragments d'Aristoxène (pu6|jitxà (rtot/eïoc), 28
aident à résoudre la question : la mention du iiatwv dans la colonne N de
l'ouvrage n'est pas absolument claire, mais il semble qu'on y montrait si
et dans quelles conditions on peut mesurer certains colons, à cause de
leur caractère spécial, d'après un autre xpôvo« ■npùzoi que celui dont on se
sert pour les colons voisins. Aristoxène, d'accord avec sa théorie sur le 30
■/pôvoî itpûTOî comme unité seulement relative, dut admettre la possibilité
du changement du -/.f^-^o; npiôTo;, dans des cas exceptionnels comme pour
le Ttaiwv qu'il cite en disant que ce itoJ; peut se composer non seulement
de 5 brèves, mais aussi de 5 longues ; ce ne peut être la forme qui
serait arythmique, mais c'est évidemment un noùç qui tout en ayant la forme îs
du Ttatiov ordinaire, a un /pivo? npwTo; d'une durée plus longue. Aristoxène
parle ici du Ttïiwv èitipaTÔ; qui est identique au naiiov ordinaire, mais <iui a
une autre àYwfii et aussi un autre -/ptivo; npûTo;. Cette explication concorde
avec ce que les anciens nous ont laissé sur ce itoO? et avec son emploi dans
la poésie religieuse. On pouvait l'employer seulement dans les passages «0
qui, pour ainsi dire, sortaient du cadre de la composition, donc surtout au
commencement et à la lin des strophes et de compositions entières. ^
•IxéTiSec 'ETttà ènl ©Vipaiç, Xlépaai et la théorie de Dôrpfeld (J. G.
éapekj. Les partisans de la théorie de D. soutiennent que : 1° Aux repré-
sentations des premières tragédies d'Eschyle le théâtre grec ne connaît «
pas de décor au second plan comme fond; 2» Qu'au v« s. le chœur et les
acteurs évoluent ensemble sur la même place, c.-à-d. au niveau de l'or-
chestre ; il est certain que les trois tragédies sus-nommées n'ont pas de
décor de fond. On le réclamait, cependant, pour les Perses, mais bien à
tort. Le spectacle tout entier ne se compose donc que de deux pièces ser- so
vaut de décors, c.-à-d. de la xotvopo)[ie« dans les 'IxéTiSec et 'Eirri èiti B-fi^an
et du sépulcre de Darius dans les Perses. Ces pièces étaient, comme
dimensions, bien considérables, comme il résulte de différentes scènes de
118 1903. — AUTRICHE-HONGRIE.
ces drames. Ces décors ne pouvaient donc être placés ni au milieu de l'or-
chestre ni à la tangente de celui-ci dans la même ligne que les 7tâpo8oi, mais
bien quelque part dans le fond, hors de l'orchestre. C. conclut que l'existence
d'une (TXTiviî s'impose déjà pour les premières tragédies d'Eschyle. La o-xr)v^
6 une fois admise, il y a entre elle et les TtàpoSot un espace où pouvaient être
placés les décors. Gel espace ne pouvait rester libre ni à gauche ni à droite,
et il faut bien admettre, pour la mise en scène de ces trois tragédies, des
parois latérales saillantes, ou itapacjxr|via. C'est là, dans l'espace compris
entre les Tcapao^xiivia et la paroi de foud que les acteurs se placent et evo-
10 luent, tandis que le chœur reste dans l'orcliestre. Cet espace pour les ac-
teurs était parfaitement séparé de l'orchestre ; donc, dès les premières tra-
gédies d'Eschyle, il y avait au théâtre de Dionysos à Athènes une scène
séparée de l'orchestre et destinée aux seuls acteurs, f Reciprocus (J.
Zubat^). D'après Gorssen-Brugmann il y aurait dans reciprocus les adjec-
16 tifs *recus et *procus, dérivés des prépositions re- et pro- avec le suffixe
-Ifo-, de sorte que le tout signifierait « allant et en arrière et en avant ».
Cela n'est pas eyaot. Les adjectifs *recus et *procus n'ont jamais existé
en latin, et des adjectifs ainsi composés sont absolument inconnus dans
les langues indo-européennes. L'explication de Polt est plus plausible :
20 d'après lui des formations adverbiales *re-que pro-que (en arrière et en
avant) on aurait formé l'adjectif *requiproquos, reciprocus. Au point de
vue phonétique, c'est irréprochable. L'e final devient i dans la syllabe ori-
ginairement non accentuée; la consonne qu subit ensuite la dissimila-
tion. P, étant labial, amène la perte de l'élément labial dans qu (qui de-
î5 vient alors c, de même que le bas latin remplace quinque par cinque). On
pourrait objecter les observations faites par Harant (Revue de Philol., IV,
2S s.) et Elmer (Amer, journal of phil., Vlll, 299 s.) que le latin évite avec
soin de souder la particule que aux mots terminés par e bref; mais cela
ne se présente pas à l'origine des langues ; d'ailleurs les savants modernes
30 admettent dans les infinitifs en re la composition avec que. Ensuite la
particule composée ne-que, montre bien que les Romains ne connaissaient
pas à l'origine cette règle.f K. Dziatko, Untersuchungen U. auigewàhlte Kapi-
tel des antiken Buchwesens. Nécessaire à quiconque veut continuer l'étude
de la science du livre antique (K. Millier]. If Togilbscu, Monumenlele epi-
35 grafice si sculpturali aie museului diu Bucuresci. P. 1 . Grande importance pour
l'histoire de la province romaine danubienne, t Ksifga pamiqtkowa ku
uczeniu... prof, dra L. Ûwiklinskiego. Témoigne éloquemment du déve-
loppement considérable qu'ont pris les éludes grecques et latines en Po-
logne lO. Hujer]. If Ed. Meybr, Geschichte des AUevthums V. Ne le cède en
W rien aux précédents vol. [Jar. §làsln)^J. ^ P. Royiii Maurei Akagnicensis car-
mina éd. B. Kruczkibwigz. Belle éd. de cet hunjaniste polonais du xvi» s.
[R. Kiiize]. H Fr. BlaSS, Die Hkythmen der antiken Kunstprosa. Passages
de valeur; observation pénétrante et sagace, mais le tout repose sur des
combinaisons nullement prouvées [K. Millier] . If Herondas, traduit en
45 tchèque par J. L. Ùa.pbk. Grandes réserves [J. Krâl]. ^ St. Gybulski, Ta-
bulae quibus aniiquitates Graecae et Romanae illustranlur. Les meilleures
parmi les publications de cette espèce [F. Groh]. f Timotheos, Die Perser.
hrsg. V. WiLAMOWiTZ. Résumé [Fr. Groh]. Ç Fr. Leo, Die griech. rôm. Bio-
graphie nach ihrer litterarisehen Form. Résumé [K. Millier]. If Mélanges lin-
60 guitliques offerts à Ant. Meillet. Il résulte de ce livre que Meillet sait se faire
de bons disciples j^J. Zubal^]. ^ L'authenticité de la Pei-iégése de Hékatée, par
Os. JiVANi. Traité nourri et clair [K. Millier]. 1 Comment la liuirature grecque
a-t-elle déterminé celle des Romains, par F. VanSk. Très médiocre iKarras] . ^
ARCHAEOLOGIAI EBTESITO. 119
K. MÛLLBR, anfluence. de Gorgias et d'Isncrale sur le développement de la prose
attique. Eloges [F. Hoffmeister]. ^ R. Nbuhôfbr, Les poèmes Calalepta attri-
bués à Virgile. Esprit indépendant et critique [F. Hoffmeister|. t F. Ruth,
Le latin et le grec dans les motsmodernes. Plein d'intérêt [Karras]. ^J. Patocka,
fart antique au gymnase. Une proposition sur la lecture scolaire d'Ovide. Essai S
sérieui d'orienter l'étude de l'art antique au gymnase dans une direction
nouvelle et, partant, de relever l'éclat des études classiques dans l'en-
seignement secondaire [T. Brant). H K. Wknig, Le rapport d'hocrate et celui
de Démoslhène avec la Macédoine. Eleges (Os. Jivâni). \ E. Vbbr, La relation
faite par Cicéron sur le sy.itéme de centuries de Servius Tullius est-elle bien véri- 10
dique? Esprit méthodique et analyse pénétrante [Os. Jivàni]. Fb. Groh.
HONGRIE
Rédacteur général : I. Kont
Archaeologiai Ertesitô (Bulletin archéologique). Noiiv. série, vol. XXIII.
19U3. l" fasc. Autel votif romain trouvé à Szamosujvâr[J. Ornslein]. Trouvé
dans un mauvais état ; de l'inscription il ne reste que les mots : lo (vi) op
(timo) M (aximo) Marti ; sur le côté droit on voit Jupiter debout, tenant '^*
dans sa main droite la foudre et dans sa gauche un sceptre ; sur le côté
gauche un taureau. H Un monument en pierre de 0-Szôny [V. Kuzsinszky].
Provient de l'ancien Brigelio ; on y trouve l'inscr. suivante : Vexillatio leg
(ionis) XIIII g(eminae) M (artiae), puis un capricorne, un poisson et un
lion couronné. Il est probable que c'est l'œuvre d'un faussaire. K VVissen- ''O
schaflliche Mittkeilungen aus Bosnien und der Hersegovina VII [G. TéglasJ.
Analyse très détaillée. If E. Petersbn, Ara Pacis Augtistae [L. Eber]. Eloge.
HH 2' fasc. Voies romaines dans la partie transdanubienne de la Hongrie
|G. Finâly] (carte). Etablit les routes romaines pour une partie de la Pan-
nonie en suivant la méthode de Domaszewski dans son art. Die Bénéficia- 3"
rierposten und die rom. Strassennetze (W^estdeutsche Zeitschrift 1902)
<cf. B. d. R. 27, 120, 42>. K^ 3* fasc. Monuments lapidaires romains de
la l'annonie | V. Kuzsinszky). Etudie la colonie romaine Floriana, sur
l'emplacement de (isâkvAr, comitat de Fejér. Dans cette partie de
la Pannonie l'élément romain était assez rare ; Flaviana pourtant ^^
était un centre assez important. J Troie d'après les dernières fouilles
de Dôrpfeld [J. Szigeti]. Analyse très détaillée de : Troja und Ilion.
1902. ^ Monuments lapidaires romains de Somogyom, comitat de Kis-
Kiikiillô [G. Téglâs]. Un sphynx entre deux lions. H Trouvailles
de Kis-Marton dans le comitat de Sopron (L. Bella]. Une tuile avec *"
l'alphabet latin et un buste de marbre, très bien conservé, représentant
Sannio avec son rire moqueur. ^ Wixsenschaftliche Mittheilungen aus Bosnien
und der llersegoviua, VIII 'G. Téglàs] Important. W 4« fasc. Divinités à
cheval représentées sur les monuments anciens de la vallée du Danube
[J. Ilampel). Ou connaît aujourd'hui plus de soixante monuments de ce ♦&
genre provenant de la Pannonie, delà Mésie et de la Dacie- Le culte de ces
divinités se rapproche de celui de Mithras. Description de 67 monuments
avec 46 illustrations, f O. Montblius, Die typologische Méthode [L. Eber|
Eloge. 1IK 5" fasc. Deux monuments romains dans le comitat de Gyôr-Raab
[V. Kuzsinszky]. Description de deux monuments funéraires dont le premier so
est dédié à l'archer à cheval Acrabaiiis, l'autre à un archer inconnu.
Reproduction de ces monuments qui se trouvent au musée du lycée de
Gyôr. Les inscr. sont reproduites dans CIL. 111. 4367 et 11084. 1 Deux iuscr.
120 1903. — AUTRICHE-HONGRIE.
romaines de la rive gauche du Danube fG. Finàly]. La première se trouve
encastrée dans les murs de l'église de Szemere, comitat de Komârom. On
y lit : Imp(erator) Cae(sar) M. Aur(elius) Severus (Alexander) Pi(us) (fe)lix
Aug(ustus) Pon(tifex) M[ax)(imus) [Trib](unicia) Pol(estate) Vlll..; elle
5 date dé 229 après J. Ghr. La seconde, trouvée à Budapest, date de 212 à 217
après J. Ghr. Elle se trouve au Musée d'Aquincum et donne le texte sui-
vant : Imp(eratori) Caes(ari) Divi Sept(imi) Severi Arab(ici) Adiab(enici)
Parth(ici) Max(imi) Iirit{annici) Max(imi) fl{lio), Divo Marc(i) Antonini Pii
Germ(anici) Sarm(alici) nep(oti) Divi Antonini Pii pronep{oti) Divi Hadriani
to abnep(oti) Divi Trajani Parth(ici) et Divi Nervae adnep(oti), M. Aur(elio)
Antonino pio... I. Ko.vt.
Egyetetnes Philologiai Kozlôny. 1903. Tome XXVII. 1'' fasc. Le génie
et les époques de la littérature grecque [J. Ilegediis]. Introduction à un
abrégé de la littérature grecque, paru dans le tome I de l'Histoire de toutes
16 les littératures, f Fouilles du Forum romain |G. Finàly] (carte). Résultats
obtenus depuis 1898. tJ. Gserbp : Gramm. (o(me [P. TimàrJ. Bon. 1[ K. Krum-
BACHBR : Romanos und Kyriakos [V. PeczJ. Important. 1[ Nouvelles archéo-
logiques [L. N.J. Les Perses do Timothée [Sz. Zs.| D'après une com-
munication de Wilamowitz-Moellendorf à la Société orientale allemande.
20 ^^ 2' fasc. La quatrième satire de Perse [G. Némethy]. Commentaire de
cette satire. Les études critiques et exégétiques sur Perse de Némethy
sont maintenant réunies dans son édition : A. Persii Flacci satirae. ^ Les
ouvrages concernant l'anti([uité classique publiés en France de 1898 à
1902 (Suite dans fasc. 3. i. 5.) [J. Kont] Septième rapport, avec une intro-
î5 duction sur les réformes universitaires concernant les études classiques.
If Nouvelles archéologiques [L. N.]. fK 3» fasc. Aliquot Codices Sallustiani
contendentur [J. Gserép]. Comparaison de quelques manuscrits de la Bibl.
Nat. (1602'j, 16023, 608S) avec ceux de Munich et de Gynla-Fehervar (Alba-
Julia). If Le recueil de chansons grecques intitulé àXçàpriToi; zf^i i-[â-K-r]ç [D.
30 Vertesy]. Appréciation esthétique de ce recueil édité par Wagner en 18'79.^
G. ZSÀMBOKI : Cicéron, de Signis ; J. InGZE : M. T. Ciceronis m C. Verrem
accusationis liber IV ; 0. VÀRKONYI : Extraits des Discours de Cicéron [J.
Kempf]. Les éditeurs n'ont pas seulement consulté les commentaires alle-
mands, mais aussi les meilleures éditions françaises, f J. Ullbich : De
35 vita et operibus Commodiani Gazaei [l. HegeliisJ. Assez bon. K 1'. Jakobinyi :
Le chœur dans la tragédie grecque [J. Bôdiss]. Sans valeur. fH 4* fasc. La
V' Satire de l'erse [G. Némethy]. Voy. fasc. 2. If Oe. Hittrich, Grammaire
latine [G. Màthé]. Critiques de détail. If Gh. de Ujfalvy, Le type physique
d'Alexandre le Grand [N. Lang]. Eloge, f N. Lang, La patrie dWlysse [i.
40 Géreb]. D'après les notes prises aux leçons de Dôrpfeld. \ Nouvelles archéo-
logiques [L. N.]. \ 3* fasc. Notes critiques sur les poèmes de Valerius Catou
[G. Lâsxlô]. 79 conjectures et explications, f L'Hellénisme ]S. Krausz].
Rapport de l'hellénisme avec la littérature juive. \ G. Singzky, Voyage
dHtudes à Rome [J. Bôdiss]. Faible. W 6« et 7" fasc. La sixième Satire de
45 Perse [G. Némethy]. Voy. fasc. 2. If Symbolae ad supplementum glossarii
mediae et inlimae latinitatis Hungariae e codice diplomatico historiae
Comitatus Krassoviensis desumptae [L. Zàvodszky]. 77 nouveaux vocables
à ajouter au Dictionnaire de Bartal. If Nouvelles archéologiques [L. N.].
fl 8* fasc. Parerga Tibulliana [G. Némethy]. Fin dans fasc. 9. 1« Chronologie
50 des campagnes de Messala. Après la bataille d'Actium, Messala lit la cam-
pagne d'Aquitaine. Il y resta jusqu'au printemps de l'an 30; il alla ensuite
en Orient et ne revint à Rome qu'en 27. 2° TibuUe a-t-il pris part à la cam-
pagne d'Orient de Messala? Non. Tombé malade à Corcyre, il revint à
BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE DU MUSÉE BELGE. 121
Rome. 3° Chronologie des élégies de Mar.ilhus. La plus ancienne est la qua-
trième. 4» Chronologie des élégies dé Délie. La cinquième fut composée
après la première, puis la seconde, ensuite la sixième. 5» Délie était-elle
mariée ? Elle était la maîtresse du rival de TibuUe. 6° L'amant de Sulpicia
nommé Cerinthus est identifié à Gornutus (II, 2, 9 et II, 3, 1). 1' Qui a écrit 6
la !• élégie du livre IV '? C'est Sulpicia. 8° TibuUe a-t-il écrit les élégies sur
les amours de Sulpicia? Oui. 9» Chronologie des élégies du livre II. La
première est probablement la plus ancienne ; puis vient la quatrième,
ensuite la sixième, enfin la troisième, f Feslschrifl ju OUo Hirschields
sechiigslem Geburlsiaqe [G. Hornyànszky]. Analyse. tH 9» fasc, G. Nkmethy, 10
Virgile., sa vie et ses œuvres [J. Hegediis]. Eloge. ^1f 10' fasc. Tragédie et
comédie ',G. Uornyânszky|. Développement des deux genres de la danse.
If G. NÉMBTHy, Bapporl de Vélégie romaine avec celle des Grecs |J. Pruz-
sinszkyj. Original. 1 A. Ueklbr, Sur la terre grecque [V. Récsey]. Critiques
de détail, t K. Dibterich, Geschichle der bysatitinischen und neiigriechischen 15
Lileratur (V. Pecz]. Eloge. H Wilamowitz-MobllhndObf. Timolheos, Die
Perser [K. E.]. Analyse, t Les fouilles de Pergame [Os. S.J. I. Kont.
BELGIQUE *°
Rédacteur général ; Alphonse Roersch
Académie royale de Belgique. Bulletin de la Classe des Lettres 25
et des Sciences morales et politiques et de la Classe des Beaux-
Arts. 1903. N» 8. La date où vivait l'astrologue Julien de Laodlcée [Fr. Gu-
mont et P. Stroobanl). Les auteurs parviennent à fixer la date, grâce à une
observation astronomi(iue extrêmement précise de Julien. L"E7tt(TX6<)/t;
à(7Tpovoiiii!.ri fut composée au plus tôt à la fin de l'année 497. 1\ N»" 9-10. 30
Notes sur les Acharniens d'Aristophane [Alph. Willems], Défend laleçon des
manuscrits. Les passages étudiés sont les suivants : 47 bl, 120-121, 347-
348, 541-543, 591-592, 639-640, 671-673, 833, 927, 1082, 1093, 1101-1102, 1122-1123
1166, 1227-1228. ^ Notes supplémentaires sur les Oiseaux d'Aristophane,
[Alph. Willems]. Etude des passages suivants : 63, 102, 280-282,358, 507,514- 36
516, 525-527, 717-718, 768, 11S0, 1234, 1365, l'i07, 1499, 1560-1364.
Annales de la Société d'archéologie de Bruxelles. T. 17 (1903). Une
Athéna portant le costume ionien [Jean De Mot]. Description d'une sta-
tuette du musée de Bruxelles, trouvée en Italie ; réplique plus ou moins
Odèle d'une statue d'une époque où l'art grec était sorti de l'archaïsme. 1 40
Quelques objets belgo-romains récoltés dans les fouilles de la station pa-
lustre de Deuterghem [J. ClaerhoutJ. Fibule, lampe, sigle, monnaie, poids.
Bulletin bibliographique du Musée belge. 7« année (I903J. N» I.
B. P. GRBNFBLLet A. S. llvvT. The Amheist Papijri, I et II [F. Mayence). Le
plus bel ouvrage qui ait paru dans le domaine de la papyrologie. Inventaire ; 45
corrections, f J. B. Burv, A hislory of Greece; Id. School édition [Alph.
Roersch]. Comparaison des deux éditions; excellents ouvrages. % O. Kbrn.
Ueber die Anfànge der hellenischen Keligion [E. Remy], Conférence très claire,
instructive et attachante; les détails semblent douteux, les théories parais-
sent vraies. % B. HaUSSOULLIBR, Études sur l'histoire de Milet et du Didymeion M
[H. Francotte]. Résultats trè^ riches. If R. PBipbr et G. Richtbr, L. Anniei
Senecxtragadise[M. DelhezJ. Résumé. ^H. Bornegqub, Sénèque le nhiteur; U
texte de Sénique le Père; Les déclamations et les déclamateurs [J. P. WallzingJ.
m 1903. — BELGIQUE.
Travaux très utiles, très intéressants et très approfondis ; idées neuves et
détails nouveaux, t Ed. Cuq, Les institutions juridiques des Romains \J. Wil-
lemsj. Indispensable.!^ N° 2. E. Urerup, Die hislorische Kunstdes Griechen,
H. KULLMBR, Die Historien des Hellanicos von Lesbos, M. VOGT, Die griech.
5 Lokalhistoriker [H. Francolte). Excellents travaux où l'on retrouve toutes
les qualités du maître (Drerup). % A. Deissmann, Ein Original- Dokument
aus der Dioclelianischen Christenverfolgung. Piquante découverte, t T. R. MllXS,
Plalo, Eulyphro and Menexenus [L. Mallinger). Semble moins convenir â
l'usage classique qu'à la lecture privée. Notes trop élémentaires. H Jos Db
10 Smet, Les premières pages de VÉnéide (J. Hombert]. Commentaire littéraire et
esthétique long et minutieux des 150 premiers vers de l'Enéide. K II. Dessau,
Insci-iptiones lalinae sekctae. II, [J. P. Waltzing]. Précieux instrument de
travail: érudition prodigieuse. ^ Cl. Lamarre, Histoire de la littérature latine
[M. DelhezJ. Se lit d'un bout à l'autre « comme uu roman ». Bibliographie
16 arriérée. % A. KirchhOFF, De Apulei clausularum compositiotte et arte [E. De
Jonge]. Fouillé et méritoire; incomplet sur certains points. H E. Fabricius,
Die Entstekung der romischen Limesanlagen in Deutschland [Ant. Stappers].
Exact et complet. HI N» 3 et 4. B. P. Grbnfbll, IIunt et Smyly, The Tehtunis
Papyii [J. P. WaltzingJ. Extrêmement important. H C. Wessbly, Karanis
20 und Soknopaiu Nesos [F. MayenceJ. Intéressants matériaux; la mise en
œuvre lai-sse à désirer, tl N» 5. W. Nestlé, Euripides [E. DerumeJ. Étude
philosophique érudite et neuve. H A. FuCHS,Oie temporalsaetze mit de n Kon-
junklionen « bis » und « so lange als » [A. Lepitre]. Plan irréprochable, f
BbnÉ PlGHON, De Sermone amatorio apud Latinos elegiarum scriptores (M. Delhez].
26 Repose sur une étude sérieuse et scientiflque des auteurs analysés. \
G. KaLBFLEISCH, Papyri graecae musei Britannici et musei Bernlinensii> [N. Hohli-
veinj. Trois textes nouveaux. H N» 6. Paul Regnaud, L'Agamemnon d'Eschyle
[A. Gréjîoire]. S'efforce de conserver le texte du Mediceus et de rejeter les
corrections agaçantes dont on a abusé; maladresses et inexactitudes dans
30 la traduction et les explications mythologiques, f P. V. Sokmani et
P. Vbhsmebtbn, Grieksche Oefeningen [A. Grégoire]. Très bon manuel. \
A. De Riddbr, Catalogue des vases peints de la bibliothèque nationale, l" partie
[C. HontoirJ. Conçu dans l'esprit de la nouvelle école, fait désirer ardem-
ment la suite. ^ G. WiSSOWA, Paulifs Real-Encyclopaedie, Supplément I
3B [L. Halkin]. Rendra de grands services. Hf N» 7. A. de Marchi, La liberta
di reunione, di associazione^ di coscienza, di culto e d'inseignoinetitoin Atene
e in Roma antica [L. Halkin]. Fort bien documenté et fort bien fait. 1
E. Allain, Pline le Jeune et ses héritiers [J. P. Waltzing]. L'auteur n'est pas
du métier, mais son érudition est aussi solide qu'abondante. f1[ N" 8. V.
40 VON WiLAMOwiTZ, Timotkeos. Die Perser (F. Mayence]. D'un intérêt tout
particulier et d'une importance exceptionnelle. ^ R. Methnbr, Untersuchungen
fur latein. Tempus-und Moduslehre [A. Lepitre]. Mérite l'attention et éclaire
certains points obscurs de la syntaxe latine. î II. Reich, Der Mimiis
[A. Counson]. L'élude la plus étendue, la plus laborieuse ei la meilleure
45 q u'on ait consacrée au mime ; l'auteur grossit son sujet. % N» 9. Ch. Lambert,
Etude sur le dialecte éolien [A. Lepitre]. Sagace, méthodique, ingénieux,
savant. 1[ Id. De dialecto aeolica quaestiones selectae [Id]. Conclusions fort
nettes et précise» sur des questions controversées. ^ Carton, Le théâtre
rotnam de Dougga [J. Closon]. Analyse. UU N° 10. E. de Mandat-Grancby,
50 Aux pays d'Homère ]M. Zech]. Erreurs d'archéologie; observations topiques,
réflexions pleines de bon sens sur la Grèce et ses habitants. U Cagnat,
TOUTAIN et LaFAYE, Inscriptiones graecae ad res Romanas pertinentes, I et III ;
W. DlTTBNBBRGBR, Orientis graeci inscriptiones selectae, l [i. P. Waltzing.]
MUSÉE (le) belge. 123
Recueils extrêmement utiles et fort bien faits. \ A. Lbfèvrb, La Grèce
antique [F. Moulin). Plus d'une idée neuve et plus d'une page suggestive.
^ W. VoLLBRBCHT, Ueber eine neue Hyfiotliese inbftreff der Herausgahi- der
Diclilungen des Horaz [M. Zech]. Critique aussi complète que judicieuse de
l'hypothèse nouvelle relative à la chronologie des publications d'Horace. B
f G. NÉMETHY, A. Persii Flacci satirae [J. P. WallzingJ. Commentaire aussi
solide qu'approfondi. Certaines lacunes de bibliographie.
Musée (le) belge. 7* année (l'J03). L'inscription du temple d'Asclépios à
Epidaure [S. Kayser]. <Suite ; v. Musée belge, 1902; R. d. R. 27, 153, 33.>
Explication des termes techniques d'architecture. H Les clausules métriques i"
dans Florus [H. Bornecque]. Examen de l'Epitoma au point de vue des
clausules métriques. Cette élude permet de rétablir le texte véritable
en 21 endroits. ^ Liste inédite de magistrats de Ténos [H. Demoulin].
D'après une inscription du 1" siècle avant J.-C, actuellement au musée
de Ténos. f La papyrologie grecque (N. Hohlwein]. <Suite ; v. Musée <8
belge, 1902; R. des R. 27, 154, 8.> Bibliographie raisonnée. If Tessères on
os du musée d'Athènes |M. Laurent]. Disques en os et tessères en forme
d'animaux. H Inscriptions latines de la Belgique romaine [J. P. Waltziug].
<Suite; V. Musée belge, 1902; R. des R. 27, l,';^, 11. > 5" Inscription du
chrétien Amabilis, à Maestricht, découverte en 1901 ; du 5* siècle. 6* Epitaphe 20
fragmentaire de Saturniuus, à Miieslricht. Découverte en 1901 ; de basse
époque. 1 Contributions à l'étude des légions romaines |H. Van de Weerd).
<Suite; V. Musée belge, 1901; R. d. R. ^6, 179, t.> Date d'arrivée de la
légion II Italica dans la province de Norique d'après l'analyse de G. l. L.,
IX, 2593. M. Aquilius Félix ; commentaire de C. L L., X, 6657. 1 Le prae- 25
fectus fabrum [Arthur Bloch). Examen critique de la thèse de Mané; le
titre de pr. fabr. s'applique toujours à une seule et mftme fonction militaire.
f L'influence de aénèque le philosophe [A. Counson]. Influence sur les écri-
vains français. ^ La papyrologie grecque [N. Hohlwein). <Suite; v. ci-des-
sus>. Bibliographie raisonnée. ^ Les milices locales de l'Empire romain 30
[A. Slappers]. Histoire des milices locales. \ Les clausules métriques dans
Minucius Félix [H. Bornecque]. Examen et liste des clausules sûrement
métriques. If La fin de l'hexamètre latin (E. de Jonge). If Bulletin papyro-
logique [N. Hohlwein). Bibliographie sommaire et systématique. S Inscrip-
tions de Céos [P. Graindorj. 1, Emplacement du temple d'Apollon Sminthée 36
à Poiessa, d'après une courte dédicace 'AndXjXwvi (léfav [...àvéOrixev, sur une
plaque de Parcs blanc près de Pisais (antique Poiessa). 2. Autre dédicace
trouvée au même endroit, relative au culte d'Artémis, de la K" moitié du
V* siècle. 3. Inscr. funéraire, de Livadi, de la fin du ii" siècle. H L'inscrip-
tion du C. L G. n' 2670 [P. Graindor). Bœckh a été trompé sur la provenance 40
et s'est mépris sur le sens de l'inscription ; c'est une lettre adressée aux
habitants de Bargylia par la population d'une cité dorienne, dont le nom a
disparu ; elle est destinée à remercier les Bargyliètes d'avoir par décret
reconnu le droit d'asile et consenti à participer aux fêtes d'une divinité; le
décret de B. vient ensuite. ^ Les milices locales de l'Empire romain [A. «
Stappers] <Suite>. Histoire des milices locales. ^ Inscr. latines de la Bel-
gique romaine [J. P. Waltzing <Suite>. Six épitaphes trouvées à la cita-
delle de Namur <cf. CIL, Xlll, 3620-3625>. % De la condition des étrangers
dans les cités grecques [H. Francotte]. Etude de la condition des proxènes,
évergètes, métèques, isotèles, étrangers résidants, étrangers de passage, »
d'après les inscriptions. ^ Du mode de l'indétermination et île la répétition
en latin [F. Antoine). Il n'y a pas de subjonctif de répétition; explication.
1 Bulletin d'institutions politiques romaines [L. Ilalkin et M. Zech]. Biblio-
124 1903. — BELGIQUE.
graphie détaillée des publications relatives aux institutions politiques des
Romains, y compris celles qui se rapportent à toutes les branches de l'ad-
ministration. 1[ Mines anciennes en Grèce [P. Graindor]. Siphnos, Kythnos.
f Inscriptions de Céos [P. Graindor]. Décret de Cartbaea en l'honneur de
5 l'athénien Chaireas, actuellement à Polais. Inscr. sur une amphore trouvée
près de Livadi. t Notes épigraphiques [P. Graindor]. Ex-voto des Tarentins,
à Delphes; aryballe du musée d'Athènes, décret d'Iasos.
Museon (Le). Nouv. série, IV (1903). N"" 1-2. H. Leghat, Au musée de
V Acropole. Précieuse contribution à l'histoire de l'art. HH N" 3. I-e latin d'Es-
10 pagne d'après les inscriptions [A. Cariioy].<Suile, cf. Muséon 1902, R. des R.
27, 15i, 16>. Le consonantisme, suite et fin.
Revue de l'Instruction publique en Belgique. T. 46 (1903). 1" livr.
Du choix des mots chez les Attiques [Alph. Willems]. Explications d'Aris-
tophane, Chevaliers, V. 526 et suiv. W. défend la leçon traditionnelle; il est
1B des négligences voulues. \ La conversion des Juifs byzantins au ix» siècle
Fr. Cumont]. f V. GaRTHAUSEN, Sammlung und Calaloge griech. Handschriften
(Fr. Cumont]. Répertoire précieux et admirablement informé. Le rap.
fait connaître les mss. gr. qui se trouvent aux environs de Trébizonde,
d'après une enquête qu'il a faite sur place, dans les couvents de Vaselôn,
îO Peristéra, Souméla \ W. Gebhardi et A. Sghbffler, Ein àsthetischen
Kommentar su den lyriseben Dichtungen des Horas [L. Preud'Homme]. Beau et
bon livre. \ G. CubCIO, Poeli latini minori. I. Gratli Cynegelicon ; Ovidi de
piscibus et feris [P. T.]. Utile et fait honneur à l'éditeur. If Guillaume,
Collection de cUxssiques latins comparés <'« série. [P. T.]. Chrestomathie
26 intéressante et attestant beaucoup de lecture ; le choix des morceaux
pouvait être plus heureux ; texte, notices et commentaires dignes d'éloges.
H E. CHATELAIN, Uncialis scriptura codicum latinorum novis exempiis illuslrata ;
explanatio labularum |P. Thomas]. Rendra d'immenses services ; monument
d'érudition et de patience et chef-d'œuvre de typographie. % J. Asbach,
30 Zur Geschichie des rômischen Bheinlande [V. Tourneur]. Superficiel. \% 1"
livr. Les origines lointaines de l'art grec [M. Laurent]. Caractères et ori-
gines de l'art crétois et mycénien. If Pault-Wissowa, Realencyclopàdie der
AUertumswissenschaft . Supplementband I [F. C]. Se rapproche autant de
la perfection qu'il est humainement possible. ^ W. Leaf, The lliad II |L.
36 P.J Outil indispensable, f R. Methner, Unlersuchungen zur lalein. Tempus-
und Moduslehre [P. T.]. Se distingue par la clarté, la finesse, l'indépendance
de vues ; remue des idées et séduit par la simplicité et la symétrie élégante
des théories. On voudrait une documentation plus étendue et plus variée.
Hlf 3" livr. La date et le but de l'art poétique d'Horace (P. Lejay] <Suile ;
40 v. Revue de l'Instr. publ., 1902 ; R. des R. 27, 155, 33>. Examen des idées
littéraires d'Horace ; son but paraît avoir été de susciter des poètes drama-
tiques. If P. Caubr, Palaestra vitae [J. Ridez]. Tout n'est pas à approuver,
mais le livre est plein des échos d'un enseignement vivant, t H. Hirt,
Der indogerman. Ablaut ; 1d. Handbuch der gvieck Laul-und Formenlehre [E.
45 Boisacq]. Le premier ouvrage marque une date importante dans l'évolution
des théories linguistiques ; le second est un très beau livre. If N. Wecklein,
jEschylos. Die Schuliflehenden [L. P.]. 11 y a longtemps qu'à l'exemple de
Kirchhoff, les éditeurs auraient dû renoncer à la manie de récrire les pièces
du tragique ; surabondance de corrections. If H. de la Ville de Mirmont,
60 M. T. Ciceronis in M. Antonium oral, philippica prima [L. Preud'Homme].
Quelques changements pourraient en faire un travail excellent. Iflf 4' livr.
F. J. A. HORT et J. B. MaVOR, Clément of Alexandria. Miscellanies book vu
[Ch. MichelJ. Excellent. K T. StiGKNEY, Les sentences dans la poésie grecque
DET KONGELIOE DANSKE VIDESSKABERNES SELSKABS SKRIPTBH. 125
d'Homère à Euripide [L. P.]. N'épuise pas le sujet, mais réussit à le pré-
senter sous un aspect intéressant ; livre bien construit. ^ A. SioawiCK,
Aesch.xjlus : Persae. Septem contra Theba» [L.P.]. Modèles d'édition classique.
1 P. Groenbboom, Sophodes Electra [L. P.]. Soutient avec honneur et
souvent avec avantage la comparaison avec les meilleures éditions anté- 5
rieures ; quelques imperfections. ^ Jos. Janssbns, Grammaire grecqite, 5*
éd. par Ch. Van db Vorst [J. Humbertl. Répond à toutes les exigences
de la pédagogie etde la science. 1 O. Kbbn, Ueber die Anfange der helleniichen
Religion [H. Grégoire). Forme remarquable d'érudition solide, mais
nombreuses réserves à faire. \'i 5* livr. J. Kibchnbr, l'rosopographia attica lo
vol. II. [Gh. Michel]. Admirable instrument de travail. H P. Dôrwald,
Griech. Wortschatz [A. Grégoire]. Utile. ^ A. GbrGKE, Abriss der griech. Laut-
lehre ]A. Grégoire]. Aide-m.émoire exact et précis. H C'° Goblbt o'Alviblla,
Eieusinia [Fr.Cumontj. Met en relief certains points essentiels, en donnant
souvent à des problèmes depuis longtemps agités des solutions originales ; i6
érudition étendue et rapprochements ingénieux. H J. G. G. Andsrson,
JWurraj's Handy classieal maps. Asia Minor [F. G.]. Savant et pratique. H
6° livr. E. E. G. et Fr. B. Jbvons, The makers of Hetlas JL. P.]. Lacunes ;
grands éloges. K C. Jbntsgh, Hellenentum und Christentum [L. P.]. Méthode
insuffisante. H J. H. Srawlby, TUe cathechelicul oration of Gregory of Nyssa m
[M. J.]. Très recommandable.
Revue belge de numismatique. 59' année (1903). Notes sur les mé-
dailles des nomes de l'Egypte romaine [E. D. J. Dutilh]. Les médailles de
Domiilen à Dioclétien. \ Les signatures de graveurs sur les monnaies
grecques [L. Forrer]. Bibliographie, liste des ateliers, liste des signatures je
de graveurs et aperçu de leurs œuvres. \ W. WrOth, Catalogue of the coins
of l'arthia [V B. deJ.J. Appelé à uu grand et légitime succès. \ G. F.
HILL, t'oins of ancient Sicily | V B. de J.]. De main de maître.
Revue (la) générale. T. 77 (1903). N» 6. Pergame [M. Zech). Histoire
du royaume de Pergame ; son école artistique ; histoire et description des so
familles, leurs résultats. HH T. 78 (1903). N« 1. Pergame |M. Zech] <suite
et fln>. U N° 3. Les fouilles de Knossos [Alph. Roersoh]. La civilisation
mycénienne ; histoire de Knossos et de ses habitants d'après la légende et
la tradition ; les fouilles de Knossos et leurs résultats ; la civilisation
égéenne. A. Robrsch. 3S
DANEMARK
Rédacteur général : Hans RAEDhiR. 10
Det kongelige Danske Videnskabernes Selskabs Skrifter (Section
des lettres) 6* série T. V. 2« livr. Sur la vraie interprétation des monuments
et des situations dans qqs œuvres de l'art antique [A. L. Ussingj (avec un
résumé en français). Sur la frise du Parthéuon le groupe placé entre les 45
dieux assis ne représente pas la délivrance du péplos; l'homme délivre au
jeune garçon le lapis qui doit être étalé devant les piuds des dieux. L'usage
des tapis dans le culte est constaté par l'Agamemnon d'Eschyle et par deux
inscriptions (Bull. Corr. Ilell. III p. 324 et Kern, Die Inschriften voa
Maguesia n. 98). — Dans lu grande mosaïque de la maison du Faune à so
l'ompéi l'écuyer n'amène pas son cheval au roi, mais au cavalier dont la
bête est tombée. — Sur les vases étudiés par Engelmann dans ses
« ArcUaeol. Studien lu den Tragikern » ou voit la première arrivée de
126 1903. — DANEMARK.
Thesee a Athènes après son éducation à Trézène. — La statue de Subiaco
est bien un joueur de balle, comme la démontré de Ridder. Peut-être une
statue de la glyptolhèque Ny Garlsberg (pi.) représente elle aussi un joueur
de balle. — Dans les colosses de Monte Cavallo les chevaux doivent être
8 placés autrement. J. L. H.
Mémoires delà société royale des antiquaires du Nord. N. S. 1902.
Statuettes romaines en bronze [Clir. BlinkeiibergJ. Remarques sur qqs
statuettes romaines trouvées en Danemark, représentant Jupiter lançant
la foudre (imitation d'art grec), un Lare, et une divinité gauloise, peut-être
!0 Sucellus. H Charrue, joug et mors [Sophus Miiller]. A l'occasion de qqs
trouvailles danoises, M. étudie la forme des charrues, jougs et mors de
divers pays et époques.
Nordisk Tidsskrilt for Filologi. 3"i" série. XI. 3"« fasc. Réponse à
l'art, de Heiberg (même volume) sur la question homérique [Ghr. Sarauw].
1B K Le sacrifice de coqs [Fr. Poulsen]. Originellement on sacrifiait des coqs
aux défunts dans le but de procurer aux âmes la force vitale. \ Nix et
ScHMiDT, Heronis Aiexandrini opéra [P. lleegaardj. Édition bien supérieure
à celle de Carra de Vaux. H Ameis-IIkntzb, Homers Odyssée. II, 2 [E. TrojelJ.
Recommandé; discussion de qqs passages. K Blass, Die Rhythmen der altiscUen
20 Kunslprosa [Cl. LindskogJ. Mention favorable. K A. Mûllbr, Das altiscUe
Biihnenwesen [J.-L. UssingJ. Idées contestables. HK 4"'o fasc. Remarques
détachées (O. Siesbyel- Euripide, Ion v. 614-5, on ne doit pas changer le
texte, bien que l'expression soit incorrecte. Ibid, v. 1198 û; est placé au
lieii de où. Tacite, Ann. I, -41 : les mots « pergere ad Treveros et exteruae
25 fldei » sont bien supportables. Suétone, Néron c. 37 et Domit. c. 3 « hora-
rum » signifie « une heure ». \ TuUiana [J. Paulson]. Gicéron, in Verr. IV,
88, écrire « sacrilegii » au 1. de « sccleris » (comme Minuc. Fel. Octav. IX, 1
« scelera » au lieu de « sacraria ») ; pro Mil. 8 « insidiose » au lieu de
« seditiose ». If Hérodote VII, 36, écrire tpiripiwv Si^^oC au lieu de -^çn^ov (K.
30 Hude]. \ Sur qqs passages de Gellius et des Scriptores historiae Augustae
[E. SchreinerJ. ^ Mbyer, Geschiclue des AUerlhums [P. PetersenJ. Mention
très favorable, f Kûhlbwbin, Hippocraiis opéra II [A. Raeder]. Texte bien
corrigé, t WbSSNBR, Oona/i çitod ferlur commenlum Terenli [G. JorgeusenJ.
Le texte semble bien établi. K Muller, T. Livi Uber XXIIII [V. Thoresen].
36 Mention favorable.
\f Vol. XII, IT fasc. Doit-on écrire « Megara » ou « Megaram ? » [V. Tho-
resen]. Gicéron et Tiie-Live semblent avoir préféré la forme « Megaram »
à l'accusatif. ^ Tarbbll, A greek hand-mirror and a canttiarus. FliCKINGER,
The meaning of km Tf,; (txtjvtj; (J.-L. Ussing]. Notice très sommaire. H LuD-
iO wiCH, Jlomeri Ilias. P. 1 [G.-V. ÔstergaardJ. Quelques inconséquences ; mais
édition de grande valeur. \ Wecklein, AescUylos' Sieben gegen Th.ebe7i[}.
Paulson). Réserves pour plusieurs passages; édition utile. Hlf 2« fasc.
Notices supplémentaires sur les Ecclesiazousai d'Aristophane < voir t. Xl>
[G. Rangel-NielsenJ. Contre Pôhlmann (Neue Jahrbiicher 1898) et Bruns
46 (« Frauenemancipation in Athen »). Les idées attaquées par Aristophane
sont celles de Platon. K Sur un usage de l'imparfait en latin [V. Thoresen].
Gicéron, pro Mil. 48, pro Deiotar. 22, l'imparfait (« nuntiabatur », « mit-
tebat ») est employé pour présenter, sous la forme d'une interrogation ora-
toire, une assertion inacceptable. % Goodspbbd, Greek Papyri from the Cairo
80 Muséum. Frank, A slichoinetric ScItoHum to the Medeaof Euripides [H. Roder].
Notices sommaires. K Nachmanson, Laute und fortnen der Magnetischen
Insehriften (Elof Olesen]. Ouvrage de mérite.
Oversigt over det kgl. Sanske Videnskabenes Selsbabs Forhan-
AMERICAN JOURNAL OP ARCHAEOLOOY. 127
dlinger, 1903. 1*» fasc. Sur un relief de l'Ara Pacis Augustae'TJ. L. Ussing].
Le relief qu'on croyait autrefois représeater les trois éléments (décrit par
Pelersen. Sonderschriften des ôsterreich. Instituts II, 1902, pi. III), repré-
sente en réalité Tlialie entre la mer et le Pô, tandis que sur un relief
carthaginois, maintenant au Louvre, on trouve les Alpes derrière le Pô. s
m '!'"• fasc. Exploration archéologique de Rhodes (Fondation Garlsborg) I.
[Ghr. Blinlcenberg et K.-K. Kiuchl. Notices préliminaires sur les fouilles de
Lindos et publication de qqs inscr. qui y ont été trouvées.
Shrifter udgivne al Videnskabsselskabet, 1902 paru en 1903. N» 2.
Les jumeaux divins chez les Grecs [S. EitremJ. Revue d'un grand nombre io
de jumeaux divins adorés en Grèce comme sauveurs des hommes. L'au-
teur montre surtout le rapport de ces divinités avec le cheval; en plu-
sieurs cas à l'origine on se représentait les dieux sous la forme de chevaux.
HH N» 4. Des jours du mois étrusque [Alf. Tory]. Plusieurs des nombres
qui se présentent sur les bandelettes de momies d'Agram, doivent signifier *s
les jours du mois.
ÉTATS-UNES DE L' AMER f QUE DU NORD
Rédacteur général : Alfred Jacob
American Journal cl Archaeology. T. VII, 1903. Fasc. I. De certaines
.sources de corruption dans les mss. latins [F. W. Shipley). Etude (en 3 art.)
fondée sur la comparaison de 3 mss. de Tite Live le Puteanus (v» s.) et le 25
Hegineusis 762 (ix« s.) qui en est une copie. S. passe en revue les mots mal
séparés, les dittographies, omissions, confusions de lettres, confusions de
mots semblables, les chiffres pris pour des lettres, les abréviations et les
corrections mal comprises, les corrections conscientes, les variantes dues à
l'orthographe et à la prononciation. Enfin exemples de variantes dues à 30
l'accumulation de plusieurs erreurs différentes. H Inscriptions grecques de
Gorinthe au nombre de fiO [B. PowellJ, la plupart très mutilées, découvertes
de 1890 à 1901 dans les fouilles de l'Ecole Américaine d'Athènes. A noter :
n. 1, Ttapsuvo; peint sur un vase en vieil alphabet corinthien ; n. i, Aùdiimo;
£7t<5riTesur deux bases de statue ; série d'épitaphes ; n. 9, fragment mention- 38
nant peut-être un hipparque ; anses d'amphores, rhodiennes et cnidiennes;
3 inscr. métriques dont l'une nomme deux proconsuls Ilhynor et Eutychia-
nus; n. 24, Inscr. importante de Gn. Cornélius Pulcher AiYÙnxou xai 'AXe5»v-
Spefac SixatoSd-T.v (P. a mal ponctué, avant S.) ; nn. 2S et 26 autres dédicaces
au même ; n. 30 liste de noms de villes avec des chiffres en regard ; nn. 36 40
et 37 fragments métriques; n. 40 mention de la [<ruvlaif(ÔYi "Egp[a(uv| ; n. 42
longue epilaphe ; nn. 43-51 fragments chrétiens. Plusieurs inscr. de cet
article ligurent déjà dans le T. I du G.I. Pelop. de Frankel. t Réunion
annuelle de l'Institut archéologique d'Amérique. Résumé des communica-
tions suivantes : L'iconographie de Virgile [J. B. Carter]. Les seuls por- ts
traits authentiques sont la mosaïque de Sousse et le buste en basalte de
Berlin (n. 291). H Le ms. de Tolède de la Germanie de Tacite (F. F. Abbott).
H Les influences post-mycéniennes en Chypre fP. V. G. Banr.| ^ Les calom-
nies contre Phidias ont pour origine une faute d'un ms. lE. von Mach]
çOyiov pour àitoipiiYw dans un texte de Philochore. If Tissus gréco-romains so
[W. Lowrie]. 1 Nouveaux éclaircissements sur la forme des églises chré-
tiennes primitives [A. L. Frothingham]. 1[ L'étude de la sculpture grecque
[D. G. Eaton]. H Les instruments d'éclairage chez les grecs [G. B. Giilickj. \
128 1903. — ÉTATS-UNIS DE l'amérique du nord.
L'importance commerciale du mouvement colonial grec [J. C. Hoppin]. \
Nouveaux éclaircissements sur l'histoire de l'Acropole d'Atliènes [M. L.
D'Ooge). D'après l'Anonymus Argentinensis. ^ Bétyles et autres pierres
sacrées [G. F. Moore]. H Notes archéologiques sur l'Asie Mineure et la Syrie
6 [G. F. Barton). Mosaïque avec inscr. grecque près d'IIébron. 1[ Le lieu du
sacrifice chez les Sémites primitifs [S. J. CurlissJ. H Comparaisons des scènes
des bas-reliets funéraires et des lécythes blancs [A. F;iirbanks]. Les pre-
mières dériveraient des secondes. H Héraclès Alexicacus [J. R. Wheeler].
Elude d'un bas-relief de Boston. If Les lois de la symétrie dans l'art oriental
10 primitif |W. H. Wardj. H La Vénus de Milo [H. N. Fowler). Serait du iv» ou
du m- siècle. If La basilique Aemilia [T. B. Lindsay]. If L'emploi de la 2«
personne dans les épitaphes latines [T. Peck|. If Deux tombes de la nécropole
de MarissafJ. P.Peters]. Nombreuses peintures et inscr. du ii^s.av. J.-G. If Une
visite récente en Grèce [W. W. GoodwinJ. t L'influence de l'art sur certains
16 passages traditionnels de la poésie épique de Stace [K. F. Smith!. If Le pro-
pylon pré-1'éricléen de l'Acropole d'Athènes [G. H. Weller], ^ Une porte
grecque en pierre à l'Héraeum d'Argos [E. L. Tilton]. U Les voiiî(T(iaTa
itûpviva d'Eschyle (Perses 859) [J. D. Rogersj. Ce seraient « the cuslom-laws
of the towers ». t Un nouveau nom à y.a),05 sur une amphore du musée des
W beaux-arts de Boston |G. H. Chase]. On y lit TtiOcv %alE, vixe xaXe. ^ Détails
archéologiques tirés d'inscr. syriaques [En. LittmannJ.lf Sculptures grec-
ques en Californie [A. Emerson). Liste de 19 marbres antiques achetés en
Italie pour l'Université de Californie, f Cinq églises inédites du premier
quart du v» s. dans le nord de la Syrie centrale. H Nouvelles archéologi-
26 ques [H. N. Fowler]. Chronique des découvertes récentes : généralités,
Egypte, Perse, Babylonie, Syrie, Palestine, Asie Mineure, Scythie, Thrace,
Grèce, Italie, Espagne, Gaule, Belgique, Germanie, Autriche, Bretagne,
Afrique. Klf Fasc. 2. Inscriptions archaïques de Cleonae et de Corinthe.
[S. O. Dickerman]. Fragment d'un pilier carré en tuf dont trois faces ins-
30 criles sont en partie conservées ; il vient de Cleonae. Texte bouslrophédon
relatif à la purification en un alphabet particulier intermédiaire entre l'Ar-
gien et le Corinthien. Autre petit fragment d'inscr. boustrophédon trouvé
en 1898 à Corinthe. H Les bétyles [G. F. Moore]. Ce ne sont pas comme on
le croit d'ordinaire les pierres cylindriques ou coniques adorées dans tant,
36 de sanctuaires, mais de petites pierres douées de vertus magiques comme
celle de parler ou celle de se mouvoir, f Bibliographie de l'archéologie en
1902 [H. N. Fowler]. If Discussions archéologiques [H. N. Fowler). IfH Fasc. 3.
" La caverne de Vari [Weller et autres]. Série de six articles sur une caverne
dans les flancs de l'IIymette, fouillée pour la première fois en 1901 par les
40 Américains. \ Description générale de la grotte et histoire des fouilles
[C. H. Weller]. Grands bas-reliefs rupestres, gradins, niches, etc. C'est un
lieu de culte consacré à Pan, aux Nymphes et à Apollon, f Les inscrip-
tions [M. E. Dunham] au nombre de 20 dont 10 inédites. Plusieurs sont
relatives à un certain Archedèmos de Thera. If Les bas-reliefs en marbre
48 [I. C.) Thallon]. Sept bas-reliets représentant Pan, Hermès, les Nymphes du
lieu dans un décor où la grotte même est très recounaissable (iv° ou iii« s.
av. J.-C.) Les représentations de Pan sont importantes.! Céramique fL. S.
Kingi. Nombreux (426) fragments ds vases noirs unis et de vases à figu-
rines rouges, l'un de ces derniers remontant peut-être à 460 av. J.-C. Les
50 graffltes sur vases sont au nombre de 18. Il y a 85 terres cuites de toute
époque et de bonne qualité. ^ Monnaies [A. Baldwin]. Toutes en bronze,
une attique et 146 romaines de Constantin à Arcadius. If Lampes eu terre
cuite [ J près de 1000 spécimens toutes romaines de basse époque et
AMERICAN JOURNAL OF PHILOLOGY. 129
un grand nombre chrétiennes. Environ deux cents lettres ou marques
sous le fond, toujours en grec. H Fouilles à Corinthe en 1903. Rapport pré-
liminaire [T. W. II.]. Ex-voto archaïques en terre-ouite. Gigantomachie
d'époque romaine. % I,a fondation de l'école américaine d'Athènes [G. E.
Norton]. If Nouvelles archéologiques JII. N. Kowler]. Chronique des decou- *
vertes récentes : généralités, Egypte, Babylonie. .Syrie, Asie Mineure,
Thrace et Macédoine, Grèce, Italie, Espagne, Gaule, Helgique, Allemagne,
Autriche, Angleterre, .\frique. n t'îisc. A. Les lettres supplémentaires de
l'alphabet grec [M. L. Earlel. Etude sur "I«, X,W et la question de leur origine
orientale ou occidentale. Expose les recherches de Szanlo, Kalinka, Lar- >0
feld, Schmid et Kretschmer. H Hermès Discobole |E. von Mach]. Publie un
vase peint de Hoston avec la représentation d'un discobole analogue à
celui du Vatican où il continue à voir l'Hermès Discobole de Naucydès.
If Discussions archéologiques [II. N. Fowler]. ^If Fasc. supplémentaire.
Partie administrative. Rapports sur les écoles américaines de Rome, d'A- •*
thènes et de Palestine. Skymour db Ricci.
American Journal of Philology. Vol. 2'i {V.m). N" 93. Limitation du
temps au moyen des cas dans le sanscrit épique (E. W. Ilopkins]. Art. de
24 p. donnant des exemples des dllféreuts cas. if La pensée conditionnelle.
(H. G. Nutting]. Après avoir attiré l'attention du lecteur sur les formes '^
de pensées, les attitudes de l'esprit, qui trouvent leur expression dans les
propositions conditionnelles. N. étudie le problème des mots et des formes
verbales, par lesquels nous communiquons ces formes de pensées aux
autres. If La racine ind.-eur. Selo- [F. A. Wood]. Cette racine et sa forme
accessoire selà- semblent avoir désigné à l'origine un monument de va-et- *5
vient. Étude sur ses transforuiations dans les différentes langues indo-
européennes. If Étymologies latines [E. W. Fay]. 1. Vestibulum dérive de
♦verstabulum plus anciennement *vero-stabulum. La racine vero- (porte)
est bien connue dans les dialectes italiens, mais ne se présente pas en
latin, sauf dans les composes « aperit » et « operil » ; 2 Veiovis ; des di- 30
verses étymologies proposées, aucune ne satisfait F. 3 Vâda, vâdit ; le pre-
mier est parent du scr. gâdhâm ; dans vâdp il y a la même racine que
dans le gr. è'-fix; scr. a-gâ-l; 4 Vemens et cicmens, tous deux composés de
mens. Vehemens = qui excite l'esprit, en prenant peut-être mens dans le
sens de (iévoç ; clemens dérive de *tle-meus, patient d'esprit ; 5 Quintus : sj
Quinctus : cite Plante Trin. 52i A et Merc. 60 \i pour expliquer le -net- de
Quinctus ; 6 Culpii, culter ; rattacher le premier a scalpit, sculpat ; le 2« à
une racine »certro ou *sculptro avec perte du p. ; 8, Populus, populari :
populus dérive de po- (cf. pono, po-lio) et de pello : populus signiflerait l'armée
ou détachement en marche, cf. populari. If Gg. 'Wissov/a, Religion n. KuUiis «o
dei- liômer [G. Schowcrman]. Prouve abondamment que la religion, la litté-
rature et les arts de Rome ne sont pas seulement un pâle reflet de ceux de
la Grèce, mais ont leur individualité propre : longue analyse. If Fr. Da-
LirzCH U. P. IIaupt, Beilraege iur Assyriolooie u. Semilischen Sprachwissflt-
schafi, IV, 4 [J. D. Prince]. Analyse détaillée. If Courtes mentions. A propos 46
des éditions du itepl 'j'I/oj; de Longin, des iliree Uteranj leUers of Dionysius
of Halicarnitss us et du Demetritts. On Stijle de HoBEKTS [Gildersleeve] montre
quel grand cas il convient de faire do Longin et de Denys d'il, et il fait
l'éloge des éditions de Hoberts, puis insiste sur l'utilité de la rhétorique, telle
qu'elle était comprise chez les anciens. Excellence du traité de Démétrius. w
L'éd. de Radbrmachbb, Demeirius Tcepl ipiiriv5ia; complète celle de Roberts :
comparaison de ces deux éd. ; remarques de critique de texte : éloges de la
Collezione di classici greci e latini con note ilaliane de Loescher : qqs mots à
R. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1903. X.WIII. — 9
l30 1903. — ÉTATS-UNIS d'amérique.
propos des Tebtunis Papijri et des Perser des Timotheos de WlLAMOWITZ.
Réminiscence d'Ovide, Fast. IV, 428 dans les Mémoires de Tennyson, com-
paraison de ce passage avec d'autres passages d'auteurs anciens. Hlf N» 94.
La pensée conditionnelle [H. C. NuttingJ. Dans ce 2« art. <cf. supra> après
5 avoir étudié l'expression de la pensée conditionnelle en latin et en grec,
N. passe à la forme syntactique qui sert à l'exprimer, par ex. dans la
pensée conditionnelle interrogative, puis résume les résultats de cette
étude, t L'imparfait de l'indicatif dans le latin primitif [A. L. Wheeler].
Définit et distingue les divers emplois de l'imparfait de l'indicatif, cherche
10 leur origine et indique leurs relations entre eux : il esquisse ainsi l'histoire
de ce temps dans le latin primitif; il entend par latin primitif tout ce qui nous
reste de cette langue jusqu'à l'époque de Sylia, le vol. I du C. 1. L. (jusqu'à
44 av. J. C.) et les œuvres de Varron. f Le vocatif chez Homère et chez Hésiode
[J. A. Scott]. Est employé généralement sans l'interjection o>. L'emploi
15 de ù> indique que l'on met de côté toute réserve, et donne à la demande un
ton familier qni peut devenir colère, brusque, ou impatient, aussi ne le
renconlre-t-on jamais dans les prières aux dieux. If Le vocatif dans Apollo-
nius de Rhodes [C. W. E. MillerJ. Il semble que si l'on n'emploie pas w avec
le vocatif, quand on s'adresse aux dieux, ce soit un héritage de la poésie
20 hiératique qui est composée de dactyles, débutant par Zt^ izi-ctp, et il faut
noter que beaucoup de noms de divinités, commençant par une voyelle, ne
pourraient pas être précédés de w. M. montre que, sauf dans deux pai'sages,
Apollonius n'emploie jamais ù en s'adressant aux dieux, et que partout
ailleurs il l'emploie rarement. If A. Sidgwick, The Eamenides of Aeschylii»
15 wilh notes aud introd. [E. Ficht]. Ed. de valeur : qques réserves. \ E. A.
Gardnbr, Ancien Athens [G. Showerman]. Grands éloges. If Courtes men-
tions. Les Perses de Tiraothée. Texte de, Wilamowitz : remarques, correc-
tions, interprétation. Composition rhythmique d'un fragment littéraire des
Papyrus de Tebtunis. Hlf 3"" livr. Notes sur la Mostellaria de Plante
»0 rE. W. Fay], 1. La Mostellaria et la «Mégère aprivoisée » (The Taming of
the Shrew) de Shakespeare ; 2, Surnoms dans la Mostellaria; presque tous
les noms des personnages sont des surnoms transparents; 3, Notes sur le
text% Corrections ou explications pour 64 passages, f Les modes de la pen-
sée conditionnelle [H. C. Nutting]. Dans ce 3« art. <cf, supra> N. étudie la
36 nature de l'acte intellectuel qui unit les deux groupes de pensées contenus
dans une période conditionnelle, nature qui détermine le mode de la pen-
sée conditionnelle. Art. de 23 p. If L'édition princeps de l'Esope grec [G. C.
Keidel]. 1. Liste des huit copies existant encore de l'éd. princeps ; 2, Des-
cription de ces copies ; 3, Ouvrages qui les décrivent. Cet art. se propose
40 d'aider à résoudre les difficultés relatives à la première édition des fables
d'Esope en Grec, f Vica Pota [C. Hoeing]. Cette déesse, mentionnée par
Sénèque : Ludus de morte Caesaris 9, 4. n'est pas la Victoire, comme on l'a
cru, mais d'après son nom dérivé de « vicom potis » ou « vicupotis » et signi-
fiant «la maîtresse des cités», elle n'est autre que Gybéle. If Un fragment
45 de papyrus médical [E. J. Goodspeed]. Texte et commentaire de ce papyrus
(flg.) : il doit être, d'après l'écriture, du ï' ou du 3« s., et provient de Kôm-
Ushim dans le Fayoum ; mutilé, il mesure 0"»06 sur 0°16. If C. Pascal, Stu-
dii critici sul Poe.ma di Lucrezio [W. A. Heidel]. Un des meilleurs ouvrages
qui ait paru sur Lucrèce, on ne peut qu'en souhaiter la continuation. ^
KO P. Wessnbr, Aeli Donati quod ftrtur Commenlum Teren'.i ; accedunt Eugraphi
commenlum et Scholia Bembina rec. I. [M. Warren]. Tâche difOcile dont on ne
peut que féliciter W. f H. Bornecqub, Sénéqite le li/téteur. Controverses et
Suasoires fA. Gudeman]. Des réserves. Ce n'est pas encore là l'édition cri-
TRANSACTIONS AND PROCKEDINGS OP TUE AMER. PHIL. ASSOC. |3I
tique (téUuilive de Sénèque, bien qu'il faille reconnaître le soin apporté par
B. à l'établissement du texte et à la traduction. K Courtes mentions. A pro-
pos de l'art, de Bkéal, Un problème littéraire <Rev. de Paris !<J03. i;i fév.
cf. plus bas> qu'il analyse et comiuenle, G. traite des « silences de
la syntaxe» dans Homère. 11 passe ensuite à Kromavbr, Antike ScMachl- s
felder in Griechenland. dont il montre l'intérêt; puis parle de l'optatif de
répétition à la suite de J. T. Allen <Trans. of the Amer. Philol. Assoc.
33, 101 ; rf. R. d. R. 27, 162, 32> indique le sujet traité par IIenrich,
Die sog. polariscfie Ausdrucksweise in Griech. et Kemmer dans SchaNZ, lieitraege
3w histor. Syntax d. griech. Sprache a" to, en regrettant que Brôal n'ait pas '0
abordé cette question de la «polarisation» des expressions. Eloges do H.
Dessau, Inscr. lai. seleclae I. 'i^ Le A» fuse, de cette Revue ne nous est pas
encore parvenu. X.
Harvard Studies. Vol. XIV (Greenough Mémorial Vol.) 1903. Observa-
tions sur l'Eglogue IV de Virgile [W. W. Fowler]. F. n'étudiera pas l'églogue a
en détail, mais surtout les quatre derniers vers et leur rapport avec le
reste du poème. Le « parve puer » est un enfant réel, né alors, ou sur le point
de naître, c'était celui qu'en l'an 40, Scribonia, femme d'Octavien, allait mettre
au monde; comme ce ne fut pas un fils, Virgile, quand il publia son poème,
laissa à dessein ce passage entouré de myslère. Son but était de saluer les ÎO
temps meilleurs qui a liaient commencer, plutôt qu'uu enfant qu'on attendait.
^ Les manuscrits de Térence à images (94 fig.) [K. Weston]. Enumération des
mss qui contiennent ces illustrations, description détaillée et étude de ces
images qui remontent à un prototype ancien, et qui représentent les atti-
tudes, les vêtements, les gestes de Roscius et du théâtre de son temps, 26
peut-être aussi par tradition celui d'Ambivius Turpio. En tout cas, l'origi-
nal dont elles dérivent est antérieur à Quintilien. 1[ Rapports entre les en-
têtes des scènes et les miniatures des manuscrits à images de Térence
[J. G. Watson]. Mémoire de lîO p. dans lequel W. montre que les minia-
tures et les en-têtes qui, au commencement de chaque scène, donnent le îO
nom et le caractère des personnages, sont dans un rapport très étroit; les
en-têtes dérivent des miniatures dont ils reproduisaient originairement la
distribution ; ce n'est pas l'artiste qui a composé les en-têtes, ils furent
fiiils plus tard par quelqu'un qui cherchait les noms dans le texte, et les
rapportait avec les rôles aux ligures qu'il avait sous les yeux. Ces en-têtes 3'j
ne sont pas d'une époque postérieure au iv» s , ils sont antérieurs aux mss
de la famille 5, et datent probablement du ii* s. Les miniatures sont du
i*' s. ou même de la 2' moitié du l'' s. av. J. G. C'est sur un ms. représenté
par la famille y que l'artiste a travaillé, et le texte ei les miniatures furent
transmis ensemble. Pendant quelque temps, les en-tèies ne se trouvaient ♦<>
qu'avec les mss à images, plus lard ils se présentèrent .seuls. X.
Transactions and Froceedings of the American philological Asso-
ciation. Vol. 34 (1903). Etudes sur l'ellipse chez Tacite, [F. G. Moore).
Etudie l'emploi que Tacite fait de l'ellipse dans les descriptions et cela
dans tous ses ouvrages en suivant le texte de Nipperdey pour les Annales, *5
celui d'Ueraeus pour les Histoires tt celui de Gudemaun pour les autres.
^ Accent du mot dans les Galliambes de Catulle |Th. D. Goodell]. Se pro-
pose de montrer aussi simplement que possible et avec le minimum de
discussion les relations entre l'accent du mot et la structure rythmique
dans l'Altis de Catulle (carm. 63). H La succession des navarques Spartiates 50
dans les Helléniques 1 [G. L. BrownsouJ. Beloch a raison de soutenir que
la charge de uavarque était annuelle. De 411-iO'i nous avons 6 navarques
seulement, au lieu de 7, parce que entre la mort du navarque Mindarus (410)
132 1903. — ÉTATS-UNIS d'amérique.
el la nomination de son successeur Pasippidas (409/408) il y eut une sorte
d'interrègne, pendant lequel Hippocrate, epistolens et successeur légal de
Mindarus, fut laissé à la tète des marins du Péloponnèse, car il n'y avait
pas de flotte, et chargé de la construction de nouveaux vaisseaux à Aiitan-
g dros. H Magister curiae. Plaute, Aul. 109 [H. W. Prescotl]. C'est là une
trad. du grec qui donnait aux Romains une idée nette d'un officier qui était
à la tête d'une petite portion d'un muuicipe rom. et dont la compétence fi-
nancière était assez grande pour faire une distribution d'argent ; cette distri-
bution peut très bien n'avoir jamais eu lieu au temps de Plaute et être pu-
,(j rement grecque, f Hephaestion et l'anapeste dans le trimètre d'Aristophane
(G. E. W. Miller]. Montre qu'IIephaestion s'est, trompé dans ce qu'il a dit dans
son Encheiridion p. 21. w. sur l'emploi de l'anapeste dans les vers iam-
biques par les poètes comiques. % Les monosyllabes latins dans leurs rap-
ports avec l'accent et la quantité. Etude sur les vers de Térence [R. S.
,5 RadfordJ. Cherche la cause de l'abrègement des syllabes après les monosyl-
labes brefs dans l'ancienne poésie latine et en général le rôle que les mots
monosyllabiques jouent dans l'accentuation de la phrase latine. Il ne
prendra ses exemples que dans Térence. Etude de 44 p.
KK Proceedings of the 35 annual Session of the Amer. Philol. Assoc.
2^ tenue à New Haven, juillet 1903. "lôio;, possessif dans Polybe [E. L. Green].
Se présente comme tel dans plus de 60 passages des Histoires de Polybe.
H Notes [J. C. Rolfe]. Sur Plaute Stich. 193. Traduire: « pour que je joue
le rôle de vendeur ».\ Le mal de mer chez les écrivains anciens. ^ Le culte
des nymphes en tant que divinités de l'eau chez les Romains [F. G.
2g BallentineJ. Ce sont elles qui procurent l'eau aux hommes. U L'omission
de la copule dans certaines phrases grecques [J. E. Harry]. Avec Èxocfio;. If
Les portraits chez Thucydide [G. Forster]. Montre quel grand maître a été
Th. dans l'art de tracer des portraits, comme ceux de Brasidas et de Nicias,
non tant par ce qu'il dit, que par ce qu'il ne dit pas el qu'il laisse aux faits
3U à montrer. K Le cod. Canonicianus Lat. XLl et la tradition de Juvénal [J.
HopkinsJ. Veut montrer comment les 36 vers de la sat. VI trouvés en 1899 se
sont glissés dans le ms de la Bodléienne O. ^ Un jeu de mots fiscal de
Périclès [B. Perrin]. A propos du eîç tô ôéov àvr,Xw(Ta (Plut. Per 23: Aristoph.
Nub. 859) qui se rapporte à l'année 445. % Remarques de [H. C. Tolmann] sur
3g ce que Dianelsson, Zur melr. Dehnung, p. 64, a dit de l'assimilation avec
dieclase régressive chez Homère. H Notes [M. L. Earle]. Horace Od. I,
3, 1-8. Insérer « ut» après Virgilium (v. 6). — Platon. Rep. 423 B, lire :
oîav ÔEÎ t"o jjiéTEÔo; v.xL H [Waschburn] l'ait l'éloge de l'ouvrage de Meillet et
RoussBLOT, Synthèse Phonétique, mais critique la terminologie. % La Ihéo-
^g rie actuelle de l'élision en grec est-elle juste ? [H. 'W. Magoun] Ne le croit
pas. H La question de la co'incidence de l'accent du moi et de l'ictus du vers
dans les deux derniers pieds de l'hexamètre latin |H. J. Edmiston]. Les
poètes de l'époque claassique dans les hexamètres dactyliques évitent
généralement la césure masculine au S» et au 6- pied, et les pentasyliabiques
à la fin ; rarement ils admettent un dissyllabe précédé ou d'un monosyllabe
brefnon enclitique, ou d'un pyrrhique ou Ïambe non enclitique avec la
finale élidée, ou enfin d'un premier péon ou choriambe avec la finale élidée.
K Elude sur la métrique des élégiaques romains fK. P. Harringlon]. Eludes
sur l'hexamètre et le pentamètre, servant d'introduction à des études plus
5" complètes qui accompagneront un choix d'élegiaques latins. ^ L'ordre des
mois en latin [C. L. Meader]. Etude sur l'inversion. % Le pays de cocagne
dans la Comédie Altique [E. L. Green]. Décrit dans Athénée 'J67e-270a. K
Le proœmium de l'Enéide [T. Fitz-Hugh]. Il est authentique. 1[ Les poètes
TRANSACTIONS AND PROCEEDINGS OF THE AMER. PHIL. ASSOC. 133
comiques grecs considérés comme critiques littéraires IW. W. Baker].
Leur critique présente de l'analogie avec les jugements d'Aristote et ceux
de Longin. H Jugement de Gicéron sur l'art grec |G. Showerraan]. Gic. ne
parle pas de l'architecture, iait parfois des allusions aux bronzes et aux
vases Corinthiens et Délieiis, et parle seulement de la sculpture et delà pein- »
ture, comme s'il les connaissait bien. Ses connaissances dans ces deux
arts étaient peut-être plus grandes qu'on ne le croirait d'après ses ouvrages,
mais elles étaient superficielles. H Trois têtes en terre cuite [0. S. Tonks].
Description rapide de ces trois têtes trouvées en Asie Mineure et qui rap-
pellent le style de Polyclète, de Lysippe et de Scopas. H Tête d'un éphèbe 10
du théâtre de Goririihe |R. B. Richardson]. Kn marbre de Paros, intacte
sauf le nez, elle représente un jeune homme de 14 à 16 ans ; elle est inté-
ressante parce qu'elle sert à unir plus fortement en un groupe un certain
nombre de têtes qu'on croyait jusqu'ici de l'école de Myron et qu'on
voulait à tort rattacher à Pythagore <cf. plus loin Ath. Mitth.>. K Le »b
gerundium et le gérondif dans Titij Live [R. B. SteeleJ. Etudiés comme
un élément du style de Tite Live : statistique. H L'Ablatif de temps en
sanscrit [E. Washburn]. Mentionné seulement. 1 Sur certaines formes dans le
Ramayaiia[T. Michelson]. f Andocide et l'auteur du ■itaT"A),xiSiàSo-j [W. S.
ScarboroughJ. Pour des raisons de style S. montre que c'est bien Andocide 20
qui est l'auteur de ce discours. If La signilication de o'(jL|ji.a -zi-cpamat. (Euri-
pide, Hippol. 2^6) [J. E. Ilarty]. Il ne faut pas traduire avec Wilamovitz :
« Die Geschichlsfarbe schlagt um » mais : « my eye bas turned ». \ Gicéron
a-l-il écrit « bellum Poenicum » dans le Brutus, 73 ? [M. Warren]. Explication
de la variante « bello punico oum ». f Les diverses impropriétés dans les 25
discours rapportés par les historiens anciens [A. Gudeman]. G. indique le
plan et la tendance d'une étude qu'il va publier sur ce sujet. H Critique de
la versification de Térence par Quintilien [A. Gudeman). Commentant
Quintilien. Inst. or. X, 1, 99, G. montre que la critique de Q. est parfai-
failement intelligible, solide et rationnelle, mais nous ne pouvons pas 30
y souscrire. 1[ Les formes dactyliques, héroïques et xaT ' èvôTiÀiov de l'hexa-
mètre et leurs relations avec le pentamètre elégiaque et le téiramètre [IL
W. Magoun]. Détermine quelles sont ces trois formes de l'hexamètre men-
tionnées par Platon Rep. 400 B. 1 Arrière-pensées [.I. G. Rolfej. 1, Ab de-
vant un nom propre commençant par une consonne. C'est un archaïsme dû 35
à l'esprit conservateur. 2, De tenero ungui. Hor. Od. 111,6, 24. R. main-
tient son explication «de pueritia » <cf. B. d. R. 27. 163, 42>. 3, Ganicula.
f Diérèse après le second pied de l'hexamètre chez Lucrèce [IL J. Ed-
mistonj. Combat l'opinion de Munro (Introd. au vol. 2 de Lucrèce, p. 13). 1
L'abl. absolu dans les lettres de Cicéron. Sénè(iue, Pline et Fronton (R. B. W
Steele]. Se rencontrées fois dans Fronton; 200 dans Sénèque ; 275 dans
Pline ; 750 dans Gic. H L'optatif dans Diodore de Sicile [E. L. Greenj. 11
avait presque compètement disparu de la xoiVTj StiXexro; à. l'époque de Diod.
qui l'emploie cependant parfois ; ce qui montre combien il avait soin de
transcrire ses extraits dans la langue de son temps. «
^^ Philological Assoc. of ihe Pacific Coast. Dec. 1902. L'apocope de s dans
Lucrèce [S. B. Randallj. Usage qu'en fait Lucrèce. If Les modes de la
pensée conditionnelle |U. C. Nutling]. Montre que l'acte intellectuel qui
lie ensemble les groupes dont est composée toute pensée périodique con-
ditionnelle, n'est pas propre à la pensée conditionnelle, mais à toutes sortes so
de pensées, f Ce que Tite Live raconte de la satura dramatique (J. Elraoref.
Ce que raconte T. Live (VU, 2) n'a aucun fondement historique, E. montre
les origines de ce récit. \ Ce qu'on appelle « mutalum » dans les composés
134 1903. — FRANCE.
indo-européens [I. Wheeler]. Etudie ces deux types de composés que
Schroeder a désignés sous les noms de « mutata » et d' « immutata ». %
SepuUura = sepulcrum [J. E. Church]. < cf. supra p. 10, 45>. ^ Aristo-
phane etait-il bien Athéuien de naissance? (A. T. Murrajl- Montre que
5 l'accusation de Ivilx portée contre Aristophane parGléon n'était pas fondée.
Z.
FRANCE
Rédacteur général : Albkrt Martin
10
Annales de l'Est. XVII' année 1903, n° 'i. Observations sur la traduction
de Pétrone par Laurent Tailhade [A. Collignon]. Faite sur le texte de
Panckoucke. T. emploie souvent, sans que rien les justifle, l'argot ou un
vocabulaire archaïque ; cependant il a de la verve et son style a de la
15 vigueur et du relief. A. J.
Annales de l'Université de Grenoble. T. XV, 1903 Sénèque, Sismolo-
gie [S. Chabert]. Trad. du liv. VI des Questions naturelles. A. J.
Bibliothèque de l'Ecole des Chartes. T. 63 (1902). Dictionnaire d'abré-
viations latines publié à Brescia en isa-i [II. Omontj. Reproduction zincogra-
20 phique de ce petit lexique, intitulé Nova Regoletta, d'après le seul
exemplaire qui en ait été jusqu'à aujourd'hui signalé. Liste de 68 éditions
du Modus legendi abbreviaturas in utroque jure, traité d'un
caractère pratique, souvent réimprimé au xv« s., au xvF et au début du
xv!!". t Catalogue des mss. Ashburuham-Barrois récemment acquis par la
26 Bibl. nat. ; fin [H. Omont]. \ Mss. latins et français récemment entrés à la
Bibl. nat. et exposés dans la Galerie Mazarine [ ]. \ Fac-similés des
miniatures des plus anciens mss. grecs de la Bibl. nat. [ ]. Table des
75 planches de cette publication, due à H. Omont, où sont reproduites
toutes les miniatures qui ornent l'Evangile de saint Matthieu, en
30 lettres d'or sur parchemin pourpré, suppl. grec 1286, le Psautier, grec 139,
le Saint Grégoire de Nazianze, en onciales, grec 510, le Saint Jean
Chrysostome, Coislin 79, et le Nicandre, suppl. grec 247. 1[ Les Manuscrits
de Saint-Arnoul de Grépy [Ph. Lauer] : 1» Liste des volumes qui compo-
saient au XIII' siècle la bibliothèque de ce monastère, liste fournie par le
35 ms. 177 de la collection de Picardie à la B. N , et qui comprend 78 articles ;
2» autre catalogue de la même bibliothèque, écrit au xii« siècle, conservé
dans le ms. 597 de la Bibl. Mazarine ; 3° catalogue, en 34 articles, de la pre-
mière moitié du xvii* siècle, d'après le ms. latin 13071 de la B. N ; 4° cata-
logue, en 99 articles, de 1673, d'après le ms. latin 13070 ; 5° quelques notes
40 du xvii» siècle, d'après le ms. latin 13071. Beaucoup de ces articles ont pu
être idenliliés par L., avec des mss. encore existants. % Etude sur les
lettres de Loup de Ferrières [L. Levillain]. Appendice II; citations d'auteurs
de l'antiquité. T Catalogue de la bibliothèque des Grands-Augustins de
Paris vers la fin du xm« siècle [H. Omont]. Catalogue en 46 articles, con-
48 serve dans le ms. 627 de la Bibl. Mazarine. tt. T. 64 (1903). Nouvelles acquisi-
tions du département des mss. à la Bibl. Nat., pendant les années 1900-
1902 [II. Omont]. A noter : Alain de Lille, Anti-Claudien, n. a. fr. 10047 ;
Bernardus de Magduno, Ars dictaminis, n. a. lat. 757; Cicéron, de
Senectute, n. a. lat. 2389 ; Glossaria latin a, n. a. lat. 763 , S. Hierony-
50 mus, Catalogus virorum illustrium, u. a. lat. 732; Recueil d'inscr.
latines, xvi" siècle, n. a. lat. 1867 ; Orose, Histoire ecclésiastique, n. a.
fr. 10053; Seneca, Tragoediae, n. a. lat. 1819. ^ Le Trésor de lioscoveale, par
A. HÉRON DK ViLLEFOSSE [A. de Barthélémy ]. K Dictionnaire d'abréviations
BULLETIN ARCHÉOLOGIQUE. 135
latines [ ]. Un second exemplaire de la Nova Regoletta est conservé èi
la Trivulziana de Milan, fonds Belgioioso. t Un feuillet retrouvé du recueil
écrit sur paviyrus, de lettres et de sermons de saint Augustin |L. Traube
et L. Delisle). Conservé à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg,
il a fait partie d'un recueil d'écrits de saint Augustin, copiés en onciales "
du vi" siècle, dont 63 feuillets sont aujourd'hui à la B. Nat. de Paris et
53 à Genève; sa vraie place serait entre les feuillets 26 et 27 du manuscrit
de Paris, latin 11641 ; il est frauduleusement sorti de la Uiblio'.hèque de
Saint-Germain-des-Prés en 1791. f Manuscrits de la bibliothèque de sir
Thomas Phillinps récemment acquis pour la Bibl. nat. [H. Omont]. Cala- '"
logue de ll'i manuscrits, parmi lesquels : Aristote, Rhétorique, avec le
commentaire de Gilles de Rome, n. a. lat. 1876; Pomponius Mêla et
Solin, copiés par Laurent Abstemius, n. a. lat. 783; Valére-Maxime,
faits et dits mémorables, trad. p. Simon de Hesdin, n. a fr. 20233; Voca-
bularium italico-1 atinum, n. a. lat. 784. L'incendie du Vatican •*
[L. Dorez]. Lucien Auvray.
Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques. 1903.
1" livr. Cippe exhumé à I.abaume (Gard) [S. Reinach]. L'inscr. contenait
une épilhète de Mars inconnue jusqu'ici, malheureusement mutilée: peut-
être Magio ? f [Thédeuat]. Note de Véran sur des fragments de sculpture M
provenant sans doute de l'Arc admirable d'Arles. ^ Mosaïques romaines de
Villelaure [L. Labande]. Représentent une scène des bords du Nil, le com-
bat d'Entelle et de Darès, différents sujets de chasse, Diane et Gallisto ;
proviennent d'une villa gallo-romaine de l'époque d'Hadrien. If [Villefosse].
Même sujet. Description détaillée des mosaïques; comparaison avec d'au- **
très. L'eiécution et le style sont médiocres, t Tiimulus d'Annay-la-COte
(Yonne) [Poulaine]. Bracelets de bronze. H Fouilles exécutées au mont
Jouer, près Saint Goussaud (Creuse) [Dercier]. Monnaies romaines, fibule
très belle, ornée de 20 émaux. V Exploration archéologique de la forêt de
Rouvray (Soine-Inf.) [L. de Vesly]. Villas gallo-romaines dans lesquelles on 30
trouve en même temps que des monnaies de bronze, llbules, débris de
vases, etc.. des armes en silex. Voie stratégique coupant la presqu'île.
Cette exploration est d'un grand intérêt pour l'étude du suburbium de
Rotomagus. t (A. de MortilletJ. Autres exemples d'objets préhistoriques
trouvés dans un milieu romain, t Fragments de statue de femme à Melun 35
[G. Leroy] trouvés dans le viens de Melodunum. U Urne cinéraire trouvée à
Lyon [Poulaine]. Avec sculptures. H Ceinturon romain trouvé à Argeliers
(Aude) [Villefosse]. Ressemble aux ceinturons mérovingiens. Sans doute
de la fln du iv siècle, f L'inscription latine de Rosegg (Carinlhie; [de
Laigue), donnée deux fois et d'une façon défectueuse, par le G. I. L. ^ Nou- **
velles fouilles dans les nécropoles de Sousse [Goetsohyl. Nécropole romaine.
Série d'excavations toutes de mêmes dimensions, et non utilisées. Onze
hypogées renfermant peu d'objets intéressants ; environ 1200 tombes. L'inci-
nération et l'inhumation étaient pratiquées alors conjointement. Quelques
monnaies; flacons de verre, groupes et statuettes de terre cuite, biberons, **
oenochoés ; beaucoup de lampes signées. [Gagnât], Inscr. romainest rouvées
dans ces tombes. H Inscr. latines d'Afrique copiées en Algérie et Tunisie
[J. Zeillerj. L'une, trouvée à Henchir-Rechig, qui parle de Gordien III,
mentionne les Musulames et confirme les conclusions de Toutain à propos
de l'emplacement de cette tribu. H Note sur une inscr. trouvée au sud de **
Gafsa [Toutain]. Mentionne une œuvre accomplie dans cette région à l'é-
poque de Nerva sur le territoire d'une ville encore administrée par des
suffètes. nu 2* livr. Les fouilles de Hermès (Oise) [Poulaine]. Poteries, bou-
13(} 1903. — KHANCE.
tons, hachettes, ciseaux gallo-romains en fer. ^ Fouilles du rempart d'Arles
et restitution de l'Arc admirable [VéranJ. 11 est probable que les fragments
de monuments antiques trouves dans Ic.s remparts d'Arles sont des parties
de l'Arc admirable. Ils sont assez nombreux pour qu'on en puis.se tenter
8 une reconstitution. Dimensions : Soubassement S'-Sa, colonnes 8™48, enta-
blement î^l^, largeur de l'arcade centrale 5"20, date du début du iii« siècle.
If Démolition d'une partie de l'enceinte romaine de Sens [Ghartraire].
5 assises difrérentes. Beaux morceaux de sculpture dans la 3«. ^ Rapport
sur des Notes sur cinq voies romaines stratégiques du Sud Tunisien par
10 plusieurs officiers [Toutainj. A. Route du littoral par Tacape, Gighthis,
Ziza. . B., de Tacape à Capsa. C Routes qui, de Tacape, conduisaient au
Nefzaoua. D. Route stratégique enveloppant le massif du Djebel Matmata.
E. Le Limes Tripolitanus, de la Turris Tamalleni à Leptis Magna. Descrip-
tion des monuments qui se trouvaient sur ces routes : inscr. 1[ Quartier
tb des thermes d'Antonin, à Carthage [Gauckler]. flfa- livr. Fouilles de la Gau-
fresenque (Aveyron) [Villefosse]. "Vases fabriqués là à l'époque romaine, f
Communication de Dumas [ VillefosseJ. Baron, sous la domination romaine;
les fouilles de Probiac. f Rapport de Boursier sur une mosa'ique romaine
de Cliaillevelte (Charente-Inf.) [Villefosse]. ^ Rapport du R. P. Germer-
20 Durand sur la reconnaissance de la route romaine construite par Trajan
entre Bostia et Philadelphie [Villefosse]. Inscr. mentionnant les noms et
titres de Vallabalh Athénodore, fils de Zénobie. % Inscr. découverte à Mé-
nerbes ("Vaucluse) [Gagnât]. Dédicace d'un monument à Silvain. t Rapport
sur les fouilles de L. de Vesly dans la forêt de Rouvray [Prou]. If Inscrip-
26 tion votive d'un autel dédié à Minerve aux Milles, près Aix [Villefosse]. If
Inscr. découvertes en Tunisie [R. P. Delattre]. If Rapport sur la découverte
à Sousse, d'une mosaiiiue avec inscription grecque OEOAOr.VOV [GouvetJ.
f Rapport de Toussaint sur les reconnaissances de nombreuses voies ro-
maines exécutées en 1901-02 par des ofliciers en Algérie et Tunisie [Gagnât).
30 t Deux ampoules do Saint-Ménas découvertes à Hippone [Gsell]. f Trou-
vailles signalées par L. Bertrand à Philippeville ^Toutain]. Fragments anti-
ques. Les Romains avaient à Philippeville un refuge-abri, peut-être relié
au port de Stora. V [Babelon]. Lit une note envoyée |)ar Gsell. Viré a trouvé
au cap Djinet entre Alger et Dellys 25 monnaies de Juba II. If Note sur des
36 découvertes récentes à Carthage [R. P. Delattre]. Sépultures datant de la
1" colonisation romaine. If Mosaïque tombale d'époque chrétienne décou-
verte à Tabarka [Gauckler]. f Tête de marbre de Paros trouvée dans les
mines de Sufetula [Gauckler]. If Texte d'une inscr. chrétienne découverte
en 18'J9 près de Trumelat (Oran) [Villefossel. 1 Résumé des travaux exécutés
40 en 1902 par le Service des monuments historiques en Algérie [Uallu].
Découvertes à Cherchel, Tébessa, Khâlia, Guelma (inscr. de 2™50 de long),
Khamissa, l.,ambèse. Dégagement de thermes ; belle mosa'iciue (Neptune),
bains publics, baptistère; la voie triomphale, le Decumanus maximus ;
enceinte de basse époque qui est une reprise de l'enceinte primitive ; ins-
46 criptions diverses ; fontaine avec inscription intéressante. If Description
d'une soixantaine de lampes romaines d'El Djem [Gauckler]. If Communi-
cation du R. P. Delattre sur les découvertes faites à Carthage [Villefosse].
Sarcophages ; deux inscriptions chrétiennes. | Découverte près de Philippe-
ville de 500 monnaies de Telricus et de Claude II le Gothique. [Bertrand].
80 1 [Gauckler]. Découverte en Tunisie de plus de 500 lampes signets et or-
nées, au moins autant de poteries, 130 unguentaria de verre... 8 statuettes
de terre cuite. Différentes inscr. de la nécropole d'IIadrumète. Statue ro-
maine d'Esculape absolument intacte, du début du iu« siècle. Tessons de
BULLETIN CRITIQUE. 137
poteries avec inscriptions en oriciale. GrafUtes. Mosaïque. Inscr. Inédite. 5
Inscr. latines [Gselli.f In.scr. lai. |Cagnal|. H Deux mosaïques intéressantes
à Timgad [Balluj. f Rapport du \>. Delaltre [Villefosse]. 14 inscriptions
provenant des ruine.s de Thibaris et des environs, f Rapport sur les re-
cherches faites en 190:ï par le Service des Monuin. hist. [liallu]. A Tifjzirt, 5
découverte d'un temple et de la b.isilique chrétienne. A Cherche!, frag-
ments précieux d'art gréco-romain. A Khamissn, continuation des fouilles.
A I.arabèse, déblaiement du quartier entre les scholae et le praetorium. ^
Gourde de Concevreux (Aisne} [Pilloy] avec inscr. ; autres objets de bronze.
«I Fouilles près de Philippeville [1.. Bertrand]. Découverte d'un mausolée, lO
d'une nécropole (sans doute chrétienne), d'un édicule voûté et d'une salle
de bains. T Un coin de la nécropole d'Hadrumète [Ordioni et Maillet]. Mo-
numents funéraires, médailles, lampes, f Inscr. du Fahs et du Bou-Arada
[Gauckler], l'une très importante, car elle lixe l'emplacement de la civitas
liiracsacarrensium, que l'on croyait jusqu'ici se confondre avec la cité 16
voisine de Bisica (Bijga), et mentionne le proconsul d'Afrique Paulus Cons-
tantius. If Rapport sur les fouilles de Khamissa, 1902 [Ballu|. Inscr. très
intéressante datant du milieu du ly siècle; nous apprend que le lieu où
elle a été trouvée est le forum novum par opposition à la platea vêtus.
Ch. Bbaulibux. îo
Bulletin critique. T. 9. 5 jr. P. MazON, L'Oreslie d'Eschyle jR.Cahen).
Suppléera heureusement pour les 3 pièces qu'elle comporte celle de Pierron.
t Ch. de Ujfalvy, Le type physique d'Alexandre le Grand [R. C.]. Très belle
et très utile collection de toutes les œuvres d'art antiques où l'on a reconnu
ou cru reconnaître le portrait d'Alexandre. HH 15 jr. S. Akistakchou, «twTi'ou 26
).ôvo' "ai 6!A!).tai [A. Vogt]. Malgré une méthode de travail défectueuse, il
faut savoir gré à A. de l'énorme labeur qu'il s'est imposé, HH .'J fév. A. Bau-
DRILLABT, Les Catacombes de Home, Histoire et description (pi.) [L. Bordet).
Convient parfaitement à son but de vult?arisalion.1[1[ 15 fév. A. Lafontainr,
Le plaisir d'après Platon et Aristote (thèse) fC. Huit]. Révèle plusieurs qualités 30
sérieuses, en dépit de qqs réserves. Ht 5 mars. Paul Monceaux, Histoire
littéraire de V Afrique chrétienne... T. 1" : Tertullien et les origines. T. 2.
Saint-Cyprien et sou temps [J. Morel]. Très méritoire, malgré qqs inexacti-
tudes, par le goût, le talent d'exposition et l'érudition dont M. fait preuve.
t H. Lbchat, Au Musée de l'Acropole d'Athènes (pi.). [Et. MichonJ. Beau livrées
composé d'articles parus dans des revues et des recueils divers, mais révisés
parL , qui témoignent de l'indépendance de jugement, de la délicatesse de
l'analyse et de l'impeccabilité de goût, flj 13 mars. Knabbnbaubr, Commen-
tarius in Ecclesiasticum [P. Camuset]. Valeur réelle, bien que K. s'appuie
à la fois sur le grec et le latin, f Guhl et Konbu, La Vie antique. Manuel 40
d'archéologie grecque et rom. trad. sur la 4* éd. par E. Trawinski. 1. La
Grèce. 2" éd. (pi.) |A. Baudrlllart]. L'éloge de cet ouvrage classique n'est
plus à faire. Quelques desiderata cependant, f H. de la Ville de Mirmont,
Etudes sur Vancienne poésie latine [F. Plessis;. Kloges. ^ J. M. Jumbn et H. L.
Pereira. A'i(T-/ivou jicpi 7rapa7tp£o6eia; [C. E. R.]. L'annotation trop développée u
au point de vue grammatical vaut surtout par les explications historiques,
juridiques et relatives aux institutions. HH 5 avr. Carton, Le théâtre de
Dougga [Michon]. On reconnaîtra qu'il n'a pas moins bien su interpréter et
reconstituer que déblayer. HH ''t avr. Cumont, Les mystères de Mithra, -y éd.
(pi.). IGaidoz]. Servira d'introduction utile pour s'orienter dans le recueil so
des Textes et Monuments du même auteur. H R.Langiani, Storia degliscavx
di [ioma e notizie intorno le collezioni romane di autichitu Vol. 1 [MichonJ.
Annonce de ce vol. sur les fouilles de Rome que L. est le seul à pouvoir
138 - 1903, — FRANCE.
écrire. HU 25 avr. LaGRANGB, Etudes sur les Religions sémitiques [A. Roussel].
Important ; fruit de longues et patientes études ; inspire toute confiance. \
L. Annaei benecae Iragoediae recc. Pbipkr et Richtbr. Dcnuo edendas cur.
G. RiCHCER [R. Cahen]. Il faut remercier l'éditeur d'avoir remanié ce tra-
5 vail qui remonte à 30 ans ; mais il ne dispense pas de recourir à l'éd. Léo
avec laquelle elle diffère pour le détail, n 3 mai. P. Comelii Taciti de uiluel
moribus Cn. lui. Agricolse liber erkl. V. A. GUDKMAN [R. Cahen]. On recevra
avec reconnaissance les renseignements qu'apporte cette éd., mais on
n'acceptera pas sans contrôle toutes les conclusions. KU 2a mai. P.-F. Gi-
10 RAHD, Histoire de l'organisation judiciaire des Romains. 1. Les six premiers
siècles de Itome. — Id. L'Histoire des 1S Tables [P. FournierJ. Le 1" ouvrage
d'une grande importance comble fort heureusement une lacune. Les mêmes
qualités qui distinguent ce mémoire se retrouvent pour le 2" qui est une
défense fort juste des 12 Tables. t1 5 juillet. Boissibb, Tacite (R. Cahen] Les
15 qualités ordinaires de B. y sont aussi sensibles que jamais. Ce « Tacite »
rappelle à certains égards le « Cicéron et ses amis ». Ht 15 juillet. Pichon,
Lactance (thèse) |A. Haudrillart]. Exactitude, pénétration, impartia.
lité. Lecture agréable. Hlf 25 juillet. M. Porci Catonis de agri cultura liber. —
M. Terenti Varronis rerum rusticarum libri très ex rec. H. Keil, 2 vol. 3 tasc.
20 2 Index verborumin Varronis rerum rustic. lib. Compos. R. Krumbibgbl
[R. C.]. Il faut remercier K. d'avoir fait un travail intermédiaire entre un
index ol un lexique, travail auquel il était préparé par ses études sur Var-
ron. K Mélanges Perroi (pi.) [M. Besnier], A défaut d'une tatle méthodique,
le critique range les articles sous quatre rubriques : antiquités orientales et
25 étrusques, littérature grecque, histoire grecque, archéologie grecque. HH
5 août. P. Ovidi Nasoyiis de Arte amaloria erkl. v. P. Brandt [R. Cahen)
Critique un peu maussade : « les lecteurs seront heureux des secours que
B. leur apporte, mais ils regretteront, je crois, qu'il ne leur ait pas donné
davantage. » HK 15 août. A. Poizat, Les Poètes chrétiens IF. Plessis.] Se lit
30 avec agrément et profit, t W. Helbio, Les 't7cit£îç Athéniens (pi.). JA. Baudril-
larl]. On ne saurait trop admirer la force et la clarté des démonstrations de
H. HH 5 sept. C. PiAT, Arisiote [A. Lafontaine]. Très original ; ce qui fait le
mérite particulier de cet ouvrage, c'est l'effort considérable de synthèse
qu'il représente. HK 1S sept. P. Bovet, Le Dieu de Platon d'après l'ordre
î5 chronologique des dialo/ues [C. Huit]. Intéressant, bien que la thèse risque
de faire qqe scandale. \% 2ti sept. G. Duviqubt, Héliogabale (pi.) [F. Plessis].
Intéressant. H Demelrius on style. The greektextofDemetrius by.W. R Robbrts.
— Demetrii Phalarei qui dicitur de elocutione libellus rec. RadbrmaCHBR
[R. C] Le texte do Roberts est en général plus conservateur, celui de
to Radermacher est à la fois plus hardi et plus méthodique. Hlf b oct. Switalski,
DesChalcidius Kommenlar su Plalo's Timseus [C. Huit]. Méritoire. H Otto CuNTZ,
Polybius u. sein Werk [C. E. R] Grande connaissance de Polybe et des ma-
tières traitées dans ses Histoires. H 1) M. Collignon et L. Couvb, Cata-
logue des vases peitUs du Musée national d'Athènes. Index. 2) A. DB RlDDBRS,
45 Catalogue des vases peints de la Bibliothèque nationale, 2' p. [El. Michon]. Il ne
manque au premier catalogue qu'un album où seront reproduits les principaux
types de vase. De R. mérite des éloges pour le soin et la rapidité avec la-
quelle il s'est acquitté de sa lâche. Ht 15 oct. Ed. Cuq, Les Instilutions juri-
diques des Rotnains. T. 2 : Le droit classique et le droit du Bas-Empire
50 [M BesnierJ. Honore l'école française de droit romain, fera autorité et sera
cité comme un modèle. H M. Besnier, L'île Tibérine dans Vanliquité
[A. Dufourcq]. La critique de B, toujours très soigneusement informée, est
minutieuse et modérée. \ Photiadbs, To l'kuxKrno-^ %' r^ èxTtaiSeuTixY) (ia«
BULLETIN DES ANTIQUAIRES DE FK\NCE. 139
àv«Y£vvr|(riç [G. E. R.J II est douleux que la prolixe argumentation de P.
détermine les bons esprits à un retour en arrière, f Lucrèce. De la nature.
Liv. 3, texte et comm. de II. A. J. Munro, trad. par A. Rkymond [R. C]
Consciencieux en dépit de (iqs imperfections qui concernent surtout le
commentaire critique. ^\ 25 oct. A. Romer, Sludien zu Aristophanes u. den »
altenErklarern desselben P. 1. (D. Verhaitnis der Scholien des Cod. Rav. u.
Venet.) [C. E. R.J. L'argumentation paraît concluante, bien qu'il soit im-
possible de saisir un Ql conducteur dans la discussion. H 5 nov. M. Vnler.
Marlialis Epigrammata recog. W. M. Lindsav [R. Cahen]. Surpasse en inté-
rêt et en valeur la plupart des éd. de cette collection. «11[ 2"' nov. Aischyhs (O
Perser hrsg. u. erkl. v. H. Jurbnka [C. E. R.]. On ne pouvait donner sous un
si mince volume une éd. plus complète. Hf 23 déc. Le livre det appareils
pneumatiques et des machines hydrauliques par Phitnn de liyzance, éd. par
Cabra de Vaux [C. E. R.] Annonce. H. Lbbbgub.
Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France. 1903 is
1" trim. [J. Maurice;. L'exactitude du récit de Lactance, dans le Liber de
morlibus persecutorum, est confirmée par l'étude des monnaies conslanli-
niennes. \ (T. Monceaux] Étude de l'inscr. des martyrs de Renault. Ce sont
évidemment des martyrs catholiques. Ils paraissent avoir succombé en
329. 1[ [P. PerdrizetJ Folklore de la chouette dans l'antiquité. Exception faite 20
pour Athènes, elle était déjà considérée comme un oiseau de mauvais au-
gure. H [H. de Villefosse]. Note de Mgr Toulotle qui identifie un certain
Fabius Victor cité dans un acte proconsulaire publié par Ruinart, avec St
Fabius de Césarée. Monceaux montre qu'il s'agit cerlainemenl de deux
personnages dilTérenls. ^ (H. de Villefosse]. Brochure de A. Audollent : 25
IVote sur une nouvelle tabella devotionis trouvée à Sousse, document précieux
do la langue et de la prononciation populaire en Africjue, à l'époque impé-
riale. 1[ [Thédenat]. Anse en bronze d'époque romaine, trouvée à Nnix
[M.-et-Mos.).1I [Gagnât]. Communique de la part du P. Ronzevalle plusieurs
documents épigraphiques provenant d'Asie mineure. Hlf 2" trim. [Monceaux]. 30
Actes de Ste-Crispine. La 2* partie est remplie d'interpolations, f [V. Cha-
pot]. Inscr. chrétienne grecque de Harbié, l'ancienne Daphné. H |K. Mowal].
Moulages et photographies de 13 médaillons grecs en or de la trouvaille
d'Aboukir.1] [Pallu de Lessert] Copie de trois plombs inédits trouvés à Car-
thage. K [id.] Note de P. Monceaux sur une férié de plombs byzantins 3s
trouvés en Algérie ou en Tunisie. % [de Baye] Communication sur des
antiquités du Bas-Empire et Gallo-romains trouvées à Villefranche-sur-
Saône. t [J- Maurice]. Les monnaies de bronze de la Dn du m* siècle ot du
début du IV' représentant un autel accompagné d'un génie témoignent de
la célébration du culte provincial de l'empereur dans les villes de Lyon, w
Aquilée, Antioche, Cyzique et Nicomsdie, où on les frappait Culte des empe-
reurs dans différentes parties de l'Empire, f |A. Blanchet]. Statue du dieu
Sucelliis trouvée à La Motte Pasquier. H [P. Monceaux]. Poids en bronze à
symboles chrétiens trouvés en Afrique. 1 [H. de Villefosse]. Découvertes faites
à Reims : trésor d'argenterie romaine ; vase portant la légende « vitula»; mil 45
liaire de Maximien. f [Am. Ilauvette]. Note su- une inscr. métrique archa'ùpie
de Paros ; il y reconnaît, non commelliller von Gartringen, une inscr. eroti-
que, mais bien une inscr. funéraire. H [E Chénon]. Statuette de femme de
l'époque gallo-roiiKiine trouvée àChâleaumeillant.K [Monceaux]. Deux pierres
gno-'-tupies trouvées on Afrique. H [U. de Villefosse]. Note de Clerc sur les arro- w
soirs antiques. % [R. C.-ignati.Une inscr. qu'on lit sur un dé de pierre découvert
à Khamissa en 1902 indique remplacement du forum novum de la ville et
signale le nom du proconsul Clolius Ilermogenlanus. ^ [Monceaux]. Note
140 1903. — FRANCE.
de P. Gauckler sur une nouvelle inscr. chrétienne d'Afrique paraissant
provenir d'une basilique de l'époque byzantine. T |H. de Villefosse]. Note
de Grenier sur l'amphithéâtre romain de Metz, oublié depuis longtemps.
De forme elliptique. Son grand axe avait 150 m. le petit 126 m.; il pouvait
s contenir de 13 à 20 000 spectateurs. Peu d'inscr. : quantité d'ossements. Les
documents chrétiens nombreux prouvent qu'il servait postérieurement de
lieu de réunion et d'inhumation pour les chrétiens. If (G. Lafaye]. Découverte
dans la Drôme d'un autel dédié à Vulcain, ainsi que d'auires objets. ^ [C.
Fallu de Lessert]. Sur le proconsul Tiberius Claudius Telemachus cité
10 dans le Recueil des inscr. grecques de l'époque romaine. KH ,3= trim. [Mon-
ceaux]. Institution peu connue des seniores laici, sorte de conseil de fabri-
que des églises africaines du iv» siècle, il avait existé déjà, dit St Am-
broise, dans l'Ëglise primitive. K [Ch. Ravaisson-Mollien] Forum d'Archo-
more. ^ [P. GaucklerJ. Inscr. chrétiennes découvertes à Carthage. H |R.
1* Mowat] Inscr. relevée à Fréjus sur le couvercle d'un tombeau romain. If
[id.]. Autel consacré à l'Océan {le premier que l'on trouve consacré à ce dieu)
orné d'une ancre sculptée avec inscr. ; trouvé à Newcastle près du Pons
Aelius sur la Tyne ; semblable à un autre autel découvert au même
endroit, il y a qqs années, f [II. de Villefosse]. Établissement de bains de
20 l'époque romaine trouvé à Beauvais sous l'église Si-Etienne. Ifl 4* trim.
[Gagnât]. Inscr. découverte à Narbonne dans les anciens remparts romains.
t [H. de Villefosse]. Fragment d'inscr. latine trouvée à .\lise Ste-Reine. Il
y est question d'un prêtre de Rome et d'Auguste. If fj. Maurice]. Etude de
l'origine des monogrammes de Gonstautin et du labarum. Les monnaies
îB constantinieunes portent deux sortes de monogrammes, soit unXcoupé par
un I, soit un X coupé par un P. Le labarum, qui portail ce dernier, exista
sans doute dès 317, comme drapeau de Constantin et en 324 comme drapeau
de l'empire tout entier. V fVillefosse]. Vase grec peint trouvé à Marseille en
1865, du type scyphus ou calix à deux anses ; date de la lin du iv= siècle avant
30 J.-C. If [id]. Trouvé près de Baena (Cordoue) lus ruines d'une villa romaine
renfermant différentes statues parmi lesquelles une de Vesta voilée et une
inscr. citant l'ethnique Iponubensis avec la variante Iponobensls.t[Id|. Note
de Mgr Toulolte qui identifie la ville de Gemellae, aujourd'hui le Kherbet-
Fraïm, avec le double diocèse de Forma, arabisé ensuite en Fraiin. If
38 [Monceaux] Les Acta Marcelli sont interpolés. 1 [Pallu de Lessert] Un
fragment d'inscr. trouvé dans le théâtre de Guelraa nous donne les noms
d'un proconsul d'Afrique, Flavius Eucsinius et de son légal Flavius Glodia-
nus. Un autre fragment permet de dater de l'an 383 l'époque à laquelle ils
exerçaient leur charge. Ce proconsul ne serait-il pas le même que celui
♦0 connu sous le nom d'Eusignius 1 f [Monceaux] Station thermale de l'Afri-
que romaine, dont parle Apulée, les Aquae Persianae, que l'on a sans doute
retrouvée dans les thermes de Hammam-Lif. Une inscription qu'ils ren-
ferment porte le nom de Iulius Perseus ; c'est sans doute le même person-
nage que le Iulius Persius, l'ami d'Apulée. Les thermes d'Hammam-Lif
46 marquent l'emplacemeut de Ad Aquas, annexe de Naro. H [A. Merlin] Une
inscr. récemment publiée par Ballu se rapporte à Q. Vetidins Juvenalis, et
modifie la généalogie des Vetidii, établie par Merlin d'après les 6 épitaphes
publiées par lui précédemment. Cet ensemble d'inscr. est très intéressant
pour la connaissance de la société africaine sous l'Empire. ^ [J. Maurice]
50 Médaillon inédit de Constantin II. ^ [Villefosse] 16 médaillons de poterie
romaine qui ornaient la panse de vases à 3 anses If [Gagnât] Inscr. trouvée
dans les ruines de Munchar ; c'est une dédicace pour le salut des empe-
reurs Marc Aurele et Lucius Verus ; elle rappelle le souvenir d'un don fait
CHRONIQUE DES ARTS ET HE LA CURIOSITÉ. 14i
à la Ville par un nouveau décurion. K |Villef08se et Michon] Acquisitions
(lu musée du Louvre en 1003. Ch. Bbaulibux.
Bulletin des sciences mathématiques, 2* série, t. XXVII, 1903. Konbn,
Geschichie der Gleichung < ' — Du2 = / ; p. T.]. Étude bien conçue et développée
avec talent, intéressante comme exemple de l'utilité de l'histoire des ma- 5
thématiques, f Bachmann, Niedere Zahlentheorie I [E. P.]. Introduction
historique. ^ lieronis Alfxandririi Optra quae supersunl omnia. III. Herom
von Alexandria Vermessungslekre und Dioptra, griech. u. deutsch V. II.
SCHÔNE [P. T.]. Renferme les Métriques de Héron, jusqu'à présent inédites,
retrouvées en 1896 à Constantinople. Depuis plus de deux siècles, il n'y 10
avait pas eu de publication aussi importante comme document pour l'his-
toire des Mathématiques grecques ; c'est pour nous toute une révélation
d'une face inconnue de la Géométrie grecque ; destiné à l'enseignement
de la Géométrie au point de vue du calcul, c'est un livre pour les maîtres.
Héron cite des écrits d'Archiraède et de Dionysodoros, que nous n'avons i&
plus, f LORIA, Spezielle algebraische und transcendenle ebene Kurven. Theorif:
und Geschichte. VA. ail. de F. SCHÙTZB [J. TJ. Excellente, aussi au point de
vue historique. A. A. B.iornbo.
Bulletin monumental, t. C7, 1" livr. Théâtre gallo-romain de Drevant
(Cher) |G. Mallard] était, plutôt un amphithéâtre, bâti sur un plan original. îO
Pas d'inscr. Ordre toscan ou dorique romain. Devait être plutôt réservé
aux chasses et combats d'animaux qu'à des représentations scéniques.
Pouvait contenir 7 ou 8000 spectateurs. If Anciens cimetières de Bierme*
(Ardennes) [I.annoisJ.TroIszones : gauloise, gallo-romaine, mérovingienne, t
Chronique [L. Serbat]. Découvertes archéologiques en Gaule. ^\ 2» livr. 25
Chronique [L. Serbat]. Découvertes en Gaule, ff 3' livr. L'archéologie mo-
numentale aux Salons de 1903 [E. Travers]. Société des artistes français.
Restauration de l'acropole d'Anxur (Terracine). État actuel et restauration
du temple d'Héra, à Agrigenle. Les cariatides de l'Erechtéion à Athènes.
Pompéi : le forum romain; état actuel; ruines du forum. Taormina : le 30
théâtre gréco-romain, t Chronique [Serbat]. Découvertes relatives à la
Gaule celtique des Romains. Hf 4» livr. Fouilles de la porte de l'.-Vure, à Arles
[A. Véran]. Ruines de l'Arc admirable près du pons navalis d'Ausone,
aujourd'hui place Saint-Esprit à Arles. Près de 500 fragment* permettant
de reconstituer l'aspect général du monument et ses dimensions. Grande 35
analogie avec l'Arc d'Orange. Ne doit pas être antérieur au début du m»
siècle, t A propos de l'oppidum des Niliobriges [J. Déchelelte]. Les puits
de l'oppidum d'Agen, qui sont très nombreux, n'ont été établis qu'en vue
d'un siège. Grande quantité de fragments d'objets les plus divers, surtout
de poteries, jetés dans les puits pour les combler. Casque et lampe, mon- W
naies du temps de César. If Chronique. Découvertes relatives à la Gaule
celtique des Romains. Ch. Bbaulibux.
Chronique des Arts et de la Curiosité. 1903. lOjr. Saint-Sabns, Estai
sw les lyres et cithares antiques |P. D.]. Érudition et sagacité critique. ^^
7 fév. Trouvé à Pompéi un beau pied de table en bronze et un bas-relief {5
en marbre du iv* s. av. J. C. tif 7 mars. Mis au jour à Arles toute une série
de blocs provenant de monuments antiques, plusieurs portent une déco-
ration fort intéressante. Hlf 14 mars. Trouvé dans la vallée des Tombeaux
à Thèbes le tombeau de Thoutmès IV, très beaux sarcophages. Trouvé
aussi son chariot très bien conservé. • Encore la Vénus de Milo [S. Rei- EO
nach]. Réponse à l'art, de Furtwangler, Der Fundort der Venus von Milo,
dans Sitzunsber. der Akad. zu Miinchen 1902 IV, 436 sq. < cf. R. d. R. 27,
117, 48. > R. combat les conclusions de F. sur les deux hermès et sur le
142 4903. — FRANCE.
lieu de la découverte du Poséidon. Hf 21 mars. Trouvé à Vcrsigny, canton
de Nanteuil-le-IIaudouin, l'emplacemeiil d'un cimetière gallo-romain. \%
4avr. Les barques du lac de Ncmi [G. L. Poubel]. Topographie. La'-. Temple
de Diane. Historique de la question. Fouilles de Borghi pour y retrouver
6 les barques ensevelies et les objets d'art qu'elles pouvaient contenir; cinq
hcrmès en bronze, autres objets : main-mise par l'État sur tous ces objets
et sur l'exploration des profondeurs du lac. H 18 avr. La tiare de Saïta-
pUernès. Enquête de Clermonl-Ganneau qui conclut à l'inauthenticité. ^
Fouilles de Cnossos JS R.]. Bref résumé des nouvelles trouvailles d'Evans;
10 double escalier ; construction très ancienne; maison à deux étages. ^^
25 avr. Trouvé à Phaestos (Crète) un palais : objets divers. Brève mention.
Hlf 2 mai. La tiare de Saïtaphernès. Renseignements sur l'enquête : art.
continué dans le n" du 9 mai.'Hlf 13 jn. Trouvé à Timgad dans une maison
avec atrium, deux belles mosaïques : à Dougga, rue antique, temple de la
'6 Piété Auguste, objets divers. \ La Tiare de Saïtaphernès. Réflexions sur le
rapport de Clermont-Ganneau. tï 27 jn. Acquisition par le Louvre de di-
vers objets provenant de la vente Sambon. HH 11 juil. Acquisition par le
Louvre d'un ujastaba de l'ancien empire égyptien. Hf 25 juil. Découvertes
archéologiques à Home. HH 8 août. Trouve à Metz 80 tombeaux gallo-romains.
iO \^ 22 août. Trouvé en Angleterre un cavalier avec inscr. provenant de la
frise du Parlhénon. Hlf 5 sept. Vestiges d'une villa gallo-romaine trouvés
près Saint-Flour. H Trouvé en Vendée une série de grands vases gallo-rom.
^ Les fouilles du Forum ont permis d'identifier l'emplacement de la statue
équestre de Domilien, près du goufTre de Curtius. ^ A guide i.o the early
25 cfiristian and bysanline anliquilUs in the deparlment of british and medisBval
anliquilics of the Br. Muséum [ ]. Grands éloges. \^ 19 sept. Fouilles de
liôrpfeld à Leucade. H Fouilles à Timgad : hôtellerie; maisons avec mo-
sa'iques ; portique de la grande rue de la ville ; marché public offrant la
forme d'un immense oméga renversé. tH 3 oct. Découvert à Timgad une
30 très belle mosaïque du ii« s. représentant Lycurque, roi de Thrace, frappant
la Ménade Ambrosia et rendu aveugle par Bacchus. K Les fouilles de Kome.
Ara pacis Auguslae, habitation de sainte Bibiane. HH 17 oct. Découvert près
du Jardin des Plantes à Paris un tombeau rom. du iii» s. ap. J.-C. \% 7 nov.
Résultats des missions archéologiques de Babylone et de Tello. ^\ 23 nov.
35 Trouvé en Algérie : à Timgad, restes de deux basiliques ; à Khamissa,
une naumachie et un établissement de thermes ; à Annonna, église de
basse époque ; à Lambèse, dans le camp de la 3« légion Auguste, la remise
des chariots de guerre. Z.
Comptes -Rendus des Séances de l'Académie des Inscriptions
40 ly03. Jauv.-Fev. [Berger] Lettre de Gauckler sur le sarcophage anthropoïde
pjint, trouvé par Delattre : c'est le portrait vivant d'une jeune prêtresse en
attributs sacerdotaux avec voilo, lamé de noir et d'or (cf. 2 statuettes à
costume analogue découvertes dans l'offleine d'un potier du Céramique de
Carthage). \ [Héron de Villefosse] Deux rapports de Delattre sur plusieurs
45 sarcophages en marbre blanc (avec personnages en relief, squelettes, mon-
naies, objets divers) provenant de la nécropole punique de Sainte Monique.
f [Heuzey[ Description du cachet, ou sceau officiel, du chef cbaldéen
Goudéa. \ [Dieulafoy] Installation au musée de Toulouse, par Joulin, des
collections de Marlres-Tolosanes. K [Id.l Statue de Diane, réplique romaine
50 d'an type connu, trouvée à Santiponce (anc. Italica), patrie de Tiajan et
d'Adrien, sur la rive dr. du Guadalquivir, près de Séville. \ [D. Serruys] A
découvert dans la bibliothèque du monastère de Valopédi (m' Athos) 64
lettres inédites du patriarche Ignace, dans un ms. en parchemin du 10' s. :
COMPTES RENDUS DE LACADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 143
analyse et commentaire de cette correspondance mi-administrative et mi-
amicale ; étude du style, élégant mais laborieux, et des clausules ou ryth-
mes qui le caractérisent. ^ IClenuonl-Gaiinoaul Inscr. gréco-hébraïque de
Jérusalem, relative à Nicanor d'Alexandrie, auieur de la porte du temple
juif dite « porte de Nicanor ». % [Berger] Fragments de papyrus envelop- s
pant une momie, avec caractères cursifs d'origine sémitique, trouvés à
Bruxelles. f[S. Reinach] Sépulture à incinération, trouvée à Veiilabren (entre
Marseille et Aix) : deux inscr., l'une grecque avec deux noms celto-ligures
inconnus, l'autre latine avec deux noms celtiques connus. % [Berger] Inscr.
grecque d'Antioche, c'est un oracle en vers, cité par Lucien, rendu pari»
Alexandre d'Abonotichos, prophylactique de la peste, fl [SchlumbergerJ
Introduction du crucilix en Gaule : originaire de Syrie, il apparut d'abord
en Gaule à Narbonne, très fréquentée au 6» s. par les marchands Syriens,
et y fit scandale. % [GlermontGanneau] Deux grandes statues de style
égyptien et d'époque ptolémaïque, trouvées près de Tyr avec dédicaces phé- U
niciennes à un dieu illisible, f [Gollignon] Mines aurifères du m> Tmolus :
niou antique exhumé, ainsi qu'une conduite d'eau pour lavage du minerai
qui s'iilimentait à un affluent du Pactole. Le passage de Sirabon (I. Xlll)
est donc pleinement confirmé, f (Glermont-Ganneau] Papyrus araméen
d'Egypte, où Euting a reconnu un rapport officiel date de l'an H de Darius, «0
ce (pii reporte à l'époque perse ce document et tous ceux de la même
famille. ^ [S. Reinach] Fouilles de Tralles : portique de marbre, inscr., trois
lôtes de femmes, dont une Aibéua casquée et une Sérapis. f [Glermont-
Ganneau] Deux sépultures antiques de Tripoli de Barbarie : peintures à
fresque et inscr. latines attestant que les défunts, un ménage d'origine 25
africaine, étaient tous deux affiliés, même la femme, aux mystères de
Mlthra. K [M. Gollignon] Fouilles de Toundja (Bulgarie) : nécropoles préhis-
toriques avec vestiges d'une civilisation analogue à celle des fouilles
d'Hissartik, de Yortan (Mysie), et des vieilles nécropoles de Ghypre. ^
[G. Schlumberger] Tessère de bronze, de 4ii5 p. G., avec noms illustres 30
incrustés en argent. K [Glermont-Ganneau] Statuette de bronze de Kefr
Djezzin, près de l'antique Byblos : personnage debout, imberbe, coiffé à
l'égyptienne, et qui figure sans doute le Jupiter Ileliopolitanus du temple
de Baalbeck. H [Id.] Fragment de stèle de Djeba'il, avec les cartouches
hiéroglyphiques du Sesac de la Bible, et trois lignes de noms phéniciens, f 35
[Ph. Berger] Nouvelle épitaphe de femme trouvée par Delattre à Sainte-
Monique (tombeau de Sibboleth, négociante de la 'Ville). HH Mars-avril.
[Glermont-Ganneau] Photographies des fresques décorant les sépulcres de
Tripoli (Barbarie) : course de chars dans le cirque avec quadrige culbuté. \
[d'Arbois de Jubainville] Groit que l'épitaphe ("Venitonta, Quadrunia) de «0
Ventabren est gallo-ligure, d'après Sirabon. H [Héron de Villefosse] Dans
l'amphithéâtre de Carthage, le mur d'enceinte de l'arène a été dégagé dans
toute sa longueur : inscr. intéressante à rapprocher d'un vase en terre
jadis trouvé à Thapsus, et concernant la famille des Telegenii. \ [Glermont-
Ganneau] Nouvelles photographies du tombeau des sectateurs de Mithra. u
Restitution d'inscr. grecques du Pont et de Gerasa. \ [Louis Havet] Etude
de deux passages des Captifs de Plante. ^ [T. Reinach] Le papyrus des
Perses de Timothée, le plus ancien ms. grec connu, date au plus tard de
l'époque d'Alexandre le Grand. Description \ [E. Rivière] Fosses ( xhumées
dans une sablière de Paris : ossements humains, fragments de poteries W
romaines dites samiennes, de tegulae à rebords, et ossements d'animaux
avec chiffres romains gravés. \ [D. Serruys]. Expose un système de métri-
que verbale appliquée à l'élude des mètres lyriques, et fait la cri'lquedela
144 1903. — FRANCE.
rythmique abstraite qui a prévalu depuis Boeckh jusqu'à Westphal.
Exemples pris à Pindare. K [P. Berger). Nouvelle inscr. du temple d'Ech-
moun à Sidon : on y trouve le titre de Roi des rois, et elle comble une
lacune entre Bodastoret et son grand-père. H [D. Serruys]. Continue .«ion
5 mémoire sur l'élément verbal dans la' composition lyrique des Grecs ;
exemples pris à Pindare et Bacchylide. H [R. Weill]. Deux bas-reliefs des
mines de turquoises du Sina'i portent le cartouche d'Horus de Mersekha,
qui n'est autre que le Mersekha d'Abydos, roi de la période thiuite. \
[Clermont-Ganneau]. Observations sur l'inscr. phénicienne d'Echmoun. \
10 [S. Reinach]. Etude sur Strongylion, sculpteur athénien (AIO a. G.), auteur
d'une Artémis courant imitée par Praxitèle, d'une statuette d'amazone que
possédait Néron, et sans doute aussi de l'original d'une Artémis du musée
de Constantinople. ^ [Héron de Villefosse]. Graffites sur poteries du Puy-
de-Dôme, qui sont probablement les débris d'ex-voto faits au dieu gaulois
15 Vasso Kalete. H fP. Berger]. Photographie de l'inscription de Syddyk^alon
(Echmouu). K (Héron de Villefosse). Mosaïque de 'Villelaure (Vaucluse) :
expulsion par Diane de Callisto, séduite par Jupiter. A rapprocher du vase
d'argent de 'Valence (coll<"> Duluil), qui représentela chute, dont la mosa'ique
nous offre le châtiment, f |E. Châtelain]. Etude sur le ms. d'Hygin, écrit en
20 notes tironiennes, qui semblait perdu, et dont une partie a été retrouvée
par C. dans un ms. de l'Ambrosienne à Milan. H [S. ReinachJ. Photogra-
phies d'une danseuse en ivoire, trouvée à Cnossos (Crète), f [Héron de
Villefosse]. Aquarelle de Pinchart, représentant la prêtresse carthaginoise
d'une perfection unique, trouvée par Delattre à Carthage. t [G. Joret]. Note
25 de Bonnet sur les figures peintes dans un ms. de Dioscoride (B. N. grec
2179). t |L. Ilavet]. Diverses interpolations dues à un Grec dans les comé-
dies de Plante. HH Mai-Juin [Ph. Berger]. Coupe en plomb, à ornementa-
tions, avec inscr. bilingue, phénicienne et grecque, trouvée dans les fouilles
de Sle-Monique. t [L. Havet]. Appuie le vœu du Congrès de Rome pour
30 l'uniformisation de la prononciation du latin. Observations et réserves de
Boissier, Bouché-Leclercq, Paul Meyer, Jorel. t ild.]. Etudie divers passages
du Pro lege Manilia de Cicéron et de l'Aulularia (v. /<37) de Plante. ^
[P. Berger]. Complète la lecture (au dieu Phéamios) du disque de plomb
trouvé par Delattre, et communique une nouvelle épitaphe de prêtresse,
36 ainsi qu'une inscr. à l'encre sur amphore. H [S. Reinach]. Bas-relief avec
sculpture et inscr. ligures, trouvé à Montsalier (Basses-Alpes), f [Babelon].
Grand médaillon d'or de Constantin, commémorant son entrevue avec Lici-
nius à Milan, en février 313, où fut proclamée la liberté des cultes. If
H [S. Reinach]. Inscr., trouvée à Rome, à la gloire d'un cocher de cirque du
*o temps de Domitien, Avilius Teres. f [Babelon]. Colonnelte en calcaire, de
Leptis Magna, avec inscr. latine, jadis surmontée d'une statuette de jeune
flUe drapée. K [Pottier]. Mosaïque trouvée à Cnossos (Crète) : formée de pla-
quettes en terre cuite émaillée, où l'on voit des maisons à 2 étages, des
personnages, des animaux, des plantes. Poteries, dont qqs unes avec inscr.
45 en caractères crétois, idoles féminines de style primitif (Aphrodite à la
colombe). % [CagnatJ. Découverte à Souise (El Kénissia) de lampes, de
petits autels et de stèles puniques, ainsi que de l'orchestre d'un théâtre. If
[Ph. Berger]. Les stèles d'El Kénissia présentent les trois cônes juxtaposés.
Trouvé à Henchir-Sidi-Khalifas, deux cippes hémisphériques avec inscr.
50 néo-puniques. H [Héron de Villefosse]. Découverte, à Tourves en 1366, d'une
énorme quantité de monnaies, au 3« type d'.'VpoUon, avec revers à la roue^
frappées à Marseille : la relation de cette trouvaille est consignée dans les
registres de la Cour des Comptes de Provence. If [Ch. BayetJ. Morgan a mis
COMPTES RENDUS DE l'aCADÉMIE DES INSCRIPTIONS. 145
à jour, à l'acropole de Suse, la slalue fie bronze plein (sans lôte) de la roiiie
Na-pir-Azou (16" s. a. C.) avec iiiscr. If |Ph. Berger]. l'Iaque de bronze,
achetée par Perdrizet à Saïda, avec inscr. grecque mentionnant la synagogue
J'Ornithocomé, qu'il faut sans doute identifier avec Ornilbopolis (entre
Tyr et Sidon). H [Potlier]. Fragment de vase grec (Louvre), avec cheval en s
ronde bosse, identique au vase trouvé à Suse par Morgan. Tous deux ont
eu pour auteur Soladès, déjà connu par les coupes à fond blanc du Br.
Muséum. If [Héron de Villefosse]. Trouvé à Djebba (arabe Dedjcbba), uu
fragment d'inscr. latine qui donne le nom antique de ce lieu, Thigiba
Bure. Le second mot, qui appartient à la langue punique, servait à dlstin- to
guer cette ville d'une autre Thigiba, signalée par Gagnât dans une épi-
taphe. If [Foucart]. Le culte de Dionysos fut connu des Athéniens dès le
temps de leurs premiers rois. Différent du Dionysos thébain et d'Iacchos,
il forma dès l'origine, à Eleusis, avec Déméter un couple analogue à celui
d'Isis et Osiris. If [Glermont-Ganneau]. Trois épitaphes grecques datées, i»
trouvées à Gaza; elles renseignent sur le calendrier de Gaza, modelé sur le
calendrier égyptien, rt l'une détermine le point de départ de l'ère de Gaza
(28 octobre, 61 a. G.). If [Ph. Berger]. Perdrizet à Sidon a étudié l'emplace-
ment, l'architecture du temple d'Esmoun (Echmoun)et trouvé sept inscr. de
fondation. H [Perdrizet]. Le sanctuaire d'Echmoun, dédié dans la U» moitié 20
du 4« s., fut détruit par Arlaxerxès en 3'48. ^ [V. Bérardj. Empreinte d'un
sceau égyptien, trouvé à llagia Triada (près de Phaistos, Crète), dans les
ruines d'un tombeau à coupole, et provenant d'un collier d'or analogue à
celui de Mycènes CVl* tombeau). Il esl au nom de Tii, femme d'Améno-
phis III (XV" s. a. C), comme un scarabée de Mycènes. Cette date du xv s. 25
a. C. est celle de la chronique de Paros pour l'arrivée en Grèce de Cécrops,
Cadmus, etc. ^If Juillet-Août [de Vogiié]. Inscr. araméeune sur stèle de
grès, trouvée en Egypte (Assouan). Mémoire de Ronzevalle sur un bas-relief
d'Einèse (Iloms) et sur plusieurs monuments palmyréniens. ^ [Cagnat].
Carton, à El Kénissia (près Sousse), a dégagé les parascenia, le mur du M
fond de la scène et une partie de l'orchestre du théâtre : autels en maçonne-
rie avec stèles votives à emblèmes puniques, 200 lampes puniques,
ossuaires de petits animaux sacrifiés, brûle-parfums, statuettes en terre
cuite, grand escalier au fond de l'aire sacrée. \ [S. Peinach]. Annonce la
découvert?, dans les papyri d'Oxyrhynchus, de fragments consitlérablcs 35
d'une épitoine de Tite-Live, livres 37-39 et VJ-5'o. Or ces derniers ne nous
sont pas parvenus, et la nouvelle épitome diffère de celle que nous possé-
dons. Sentences attribuées à Jésus-Christ. Ode de la prêtresse Corinne. If
[M. CroisetJ. Le mot Sixt) dans Homère signifie déclaration, sentence arbi-
trale ; le sens de justice est postérieur. If [Cagnat). Lampe de bronze, à 40
candélabres, trouvée dans des ruines d'époque chrétienne à Souk-Ahras. ^
[Ph. Berger]. Deux nouvelles urnes (amphores à queue) avec inscr.
puniques, trouvées à Ste-Monique. 1[ [M. GollignonJ. La tête en marbre pro-
venant d'Egypte (Louvre), et représentant un athlète aux oreilles tumé-
fiées, fait songer à l'école de Scopas ; le nez et le menton sont des morceaux 46
rapportés, i [d'Arbois de Jubainville]. La période initiale de 12 jours,
ajoutés dans l'année bretonne aux SS'i jours de l'année lunaire, se retrouve
eu Allemagne et dans l'Inde, et a probablement été empruntée aux Baby-
loniens par les Indo-européens. If [Clermont-Ganueau]. Longue inscr. romaine
de Leptis Magna ; c'est un décret dédiant une statue à Flavius Victor Cal- so
purnius, gouverneur de la Tripolilaine, personnage jusqu'alors inconnu.
Leptis est écrit Lepcis. If [Bouché-Leclercq.] Note de d'Arbois de Jubain-
ville sur la mesure de surface rurale appelée candetum (canton = cent, en
p.. DE PHILOL. — Revue, des Revues de 1903, XXVIII. — 10
146 1903. — FRANCE.
celtique) par les Gaulois. Le côté de ce carré valait 150 pieds romains ou
100 coudées (le cubitus = 1 pied romain et demi). De même la lieue gauloise
leuga) valait 6000 coudées, soit 50 fois le côté du candelum rural. Quant
au candetum urbain, dont le côté ne valait que 100 pieds romains, il fut
5 introduit par la conquête dans les villes fondées en Gaule par les Romains.
If [Gollignon]. Interprétation nouvelle, par Naville, de la scène reproduite
sur le fronton oriental du temple de Zeus à Olympie ; le vieillard affligé
doit être un Tirésias, un devin. U [Homolle]. Exhumé à Délos des inscr.
(fragments de comptes, décrets de proxéiiie, etc.). Liste et copie de deux
10 débuts de décrets. ^ [Pottier]. Sculpture rupestre (cavalier avec chien com-
battant un fauve) des environs de Schumla ; inscr. non encore déchiffrée. If
[S. Reinach]. Système métrologique de Pheidon d'Argos, d'après une inscr.
de Delphes : le médimne contenait ih 1. 46 ; les mesures des solides et des
liquides avaient une seule et même échelle, t [Clermont-Ganneau]. Deux se-
ts pulcres à fresques et inscr. peintes, trouvés à Guigariche (près Tripoli de
Barbarie); le second nous renseigne sur l'aflllialion des femmes au culte
de Mithra en Afrique, f fld.]. Papyrus araméen, trouvé en Egypte, daté de
l'an XIV du roi Darius, et mentionnant un Arsamès, satrape d'Egypte : c'est
une requête adressée à ce dernier contre les prêtres égyptiens du
20 Bérapéum. f [L. Delislel. Note sur un papyrus de St Augustin, moitié à
Genève, moitié à Paris, dont un feuillet a été reconnu à Saint-Péters-
bourg par L. Traube. H fBouché-Leclercq]. Note sur deux Ptolémées,
Eupator, fils de Ptolémée VI Philométor, qui fut le T> de la dynastie des
Lagides, et Néos Philopator, fils de Ptolémée Evergète II, qui fut le 9« ;
2S aucun des deux n'a régné d'ailleurs. If |Chatelain] Notes tachygraphiques
du ms. de Tours 286 (traité de St Augustin sur la musique), qui permettent
de contrôler des gloses analogues d'un autre ms. de Tours, jadis déchiffrées
par J. Havet. If [Clermont-Ganneau] Déchiffrement et commentaire d'une
inscr. égypto-phénicienne de Djebail (Gebal ou Byblos). t [Id.] Note sur le
30 fragment de haut-relief (Louvre), rapporté de Sarba par Renan, et où il
convient de voir un Jupiter Heliopolitanus. Iff Sept.-oct. fPh. Bergerj De-
lattre a retrouvé un second exemplaire du disque en plomb, à inscr. bilin-
gue, qui donne une lecture certaine. If [Clermont-Ganneau] Les notes
tironiennes du ms. de Tours 286, déchiffrées par Châtelain, semblent s'ap-
35 pliquer à un glossaire gréco-latin. Etymologie curieusement fantaisiste de
Xù'/vo;. If [Maspero] Fouilles de Touna et Assiout (moyenne Egypte) : nécro-
poles et cimetière gréco -romain, tombes et sarcophages, poteries et sculp-
tures, etc. If [Gagnât] Fouilles de Délos : déblaiement de l'enceinte sacrée
et de la ville, marbres et fragments d'édifices, peintures murales, 92 inscr.,
40 etc. H [Héron de Villefosse] Delattre communique un fragment d'inscr.
latine, contenant une liste de consuls. ^ [Id.] Note de Delattre sur quatre
figurines en terre cuite de la nécropole punique des Rabs : joueuse de
tympanon voilée, joueuse de lyre, cavalier, groupe d'Astaroth et Tanit. If
[Gollignon] Rapport sur les Ecoles d'Athènes et de Rome. \ [P. Monceaux]
45 Plan d'un recueil général des inscr. chrétiennes d'Afrique. If [GaucklerJ
Exploration des restes de la domination romaine dans le Sud de la Tunisie :
camp de Talalati et fort d'arrêt, route de Gabès à Tobessa, à Gighti mise à
jour du forum et de fort belles sculptures ainsi que d'inscr. If [Clermont-
Ganneau] Inscr. phénicienne déchiffrée par Delattre sur ossuaire de pierre
50 de la colline Bordj-Djédid, à Carihage. If [E. F. Gautier] Découverte au
Sahara d'une inscr. hébraïque, de gravures rupestres et d'inscr. en caractères
touareg. 1 [Maihuisieuix] En Tripolitaine, a exploré les ruines des deux
Sabratha, identifié Thamascaltin, Thenteos et Asrou ; fouillé les belles
GAZETTE DES BEAUX-ARTS. 147
nécropoles de Ghirza. KH Nov.-déc. IGlermont-Ganneau] Inscr. de Palestine
dont une dédicace à Hadrien, fondateur d'Aelia Gapitolina. \ [Pottier]
Relief sur carafon de pierre (soldats armés précédés de chanteurs), trouvé
à Phaestos (Grète). H [S. Reinach] Statuette de bronze d'Alexandre le Grand,
qui rappelle l'Alexandre à la lance de Lysippe ; trouvée à Véies, elle est 5
peut-être de Léocharès, élève de Scopas et collaborateur de Lysippe. '[
[M. Croiset] La morale et la cité dans les poésies de Solou. ^ [Héron de
Villefosse] Reconnu la route romaine construite par Trajan de Bostra à
Philadelphie : inscr. inédites de 60 bornes milliaires, plus 2o iusc. nou-
velles latines ou grecques. % [S. Reinach] La tête du Parthénon, apparte- 10
nant à de Laborde, a fait partie du fronton oriental. % [Héron de Villefosse]
Découverte à Sousse de catacombes chrétiennes. | [Opperl] Hérodote ne
s'est pas trompé sur l'étendue de Babylone. f [L. Heuzey] Découverte à
Tello (Ghaldée) d'une petite statue décapitée de Goudéa. dont on possède
la tête jadis exhumée par de Sarzec. ^ [Héron de Villefosse] Découverte à H
Garthage d'un grand sarcophage de marbre blanc. If [T. Reinach] Reslilu-
tioii d'une inscr. grecque d'Orchomène (Arcadie) qui révèle l'emploi d'une
ère remontant au 11I« s. a. G. et la division de la mine en 70 drachmes au
lieu de 100. If [Glermonl-Gannoau] inscr. grecque chrétienne trouvée sur le
mont des Oliviers, f [M. CoUignon] Fouilles dans le tumulus de Gostiévo 20
(Bulgarie) ; plusieurs couches de sépultures, qui éclairent d'un jour nouveau
la civilisation préhistorique en Thrace. ^ [S. Reinach] Découvert dans les
ruines de l'Asclépieion de Gos une grande inscr: (décret envoyant des
députés à la fête des Pylhia pour fêter l'échec des Gaulois devant Delphes
en 279). Lettres de remerciement des villes Cretoises où Gos avait en- 25
voyé des médecins de l'école d'Hippocrale. If [Héron de Villefosse] Gomplet
dégagement des catacoaibes chrétiennes d'Hadruraète ; photographie
d'une galerie. A. Q. D.
Gazette des Beaux- Arts. 1903. Fév. Mélanges Perrol [H. Lechat). Ana-
lyse de ceux des mémoires contenus dans ce vol. qui sont relatifs aux œuvres 30
d'art antique ; discussion de leurs conclusions. Ulf Avril. Deux sarcophages
anlropomorphes découverts à Cartilage [F. de Mély]. Découverts par De-
laltre, ils représentent l'un un prêtre vêtu d'une longue robe aux plis lourds
et tombant longuement ; l'autre, bien plus précieux, une prêtresse. Impor-
tance de cette découverte. If Th. RbinaCH. L'histoire par les monnaies. Essait 35
de numismatique ancienne [Pottier]. Ce n'est pas là un livre de doctrine,
c'est un recueil de morceaux antérieurement publiés, mais sérieusement
revus et remaniés. Ouvrage d'une vaste et solide érudition dans tous les
domaines, littérature, épigraphie, linguistique, histoire des institutions,
droit, numismatique. Iflf Juil. Tradition française et musées d'art antique «a
[G. Toudouze]. Sur la nécessité de réorganiser les musées d'art antique
Gomment l'expérience peut être tentée au Musée de l'Acropole à Athènes.
^t Août. La collection Dutuit. Les antiquités [M. CoUignon]. Signale les
objets les plus caractéristiques (fig.) en les passant en revue par séries et
en y cherchant les types qui caractérisent le mieux une époque ou un 45
genre de production de l'art industriel. 1, Art égyptien, entre autres grande
statuette de bronze d'une femme étendant le bras droit autour duquel s'en-
tortille un serpent; 2, Céramique grecque; plaque de terre cuite représen-
tant Electre et Oreste devant le tombeau d'Agamemnon ; têtes de lion de
l'arsenal d'Athènes; flgurines; vases peints, vases modelés en forme de M
têtes de figurines ou de groupes de l'Italie méridionale ; rhytons ; 3,
Bronzes grecs et romains. Statuette de Zeus brandissant la foudre ; miroir
formé d'un disque de bronze supporté par uue Aphrodite et deux Kros. lier-
148 1903. — FRANCE.
mes des Fins d'Annecy. Ilypnos d'Arles. Dionysos de Rome, statuette de ber-
ger hélant un camarade; bronzes étrusques; applique fameuse d'ivoire
trouvée à Kieti représentant un acteur tragique ; orfèvrerie. tH Oct. Por-
traits funéraires d'Egypte [M. Pernot]. A propos de la coll. Graf (flg.). P.
5 indique les résultats des recliercbes auxquelles ces portraits ont donné lieu,
sur l'école qu'ils représentent, l'époque et la civilisation à laquelle ils se
rattachent ; il indique les tâtonnements et les procédés à la suite desquels
les artistes égyptiens sont parvenus à une représentation aussi admirable
de la vie. X.
10 Journal des Savants. Nouv. S'». l'° année. Le Journal des Savants
[G. Paris]. Historique de ce journal fondé par Denis de Sallo (1626-1669),
jusqu'à nos jours. Le premier numéro parut le b janv. 1663. H Les prologues
de Salluste [G. Boissier]. Us nous apprennent beaucoup sur lui et ses ou-
vrages. C'est un mécontent qui en veut à tout le monde sans distinction de
15 parti. Sa mauvaise humeur est moins désintéressée qu'il ne voudrait le
faire croire, il cherchait à se faire une réputation d'homme de lettres à
défaut de l'importance personnelle qu'il n'avait pas pu obtenir. \%. Fév.
M. R. Jambs, The Western mss in the library of Trinity Collège, Cambridge. A
descriptive catalogue. III [L. Delisle]. Contient la notice de 482 mss consti-
20 tuant la série O de la Bibl. C'est la collection qu'avaient formée Thomas et
Roger Gale, qui renferme pèle mêle des textes grecs, latins et français. J.
s'est habilement acquitté de sa tâche. ^ F. R.\morino, Letteralwa romana
[ ]. Peut servir d'utile introduction aux commençants et de répertoire com-
mode à ceux qui savent déjà. Hf Mars, L. Ubuzby, Musée National du Louvre.
25 Catalogue des antiquités chaldéennei (pi.) [Pottier] l*'' art. <dont la fin est au
n" d'avril>. Un des ouvrages les plus importants qui aient paru sur l'art
de la haute antiquité asiatique. \ Garl Robert, Siudien iw Ilias, Mit Bei-
tragen v. F. Bbchtel [BréalJ. On aura rarement recours à ce grand tra-
vail sans y prendre qqe renseignement utile, et qqe intéressante suggestion
30 quoiqu'il soulève bien des objections. \ Heronis Alexandrini Opéra qux
supersunl omnia. III. Hérons von Alexandria Vermessungslehre u. Dioptrik
griech. u. deutsch v. H. Schone [P. Tannery|. 1" art. <dont la fin est au
n" d'avril>. Il y a plus de deux siècles qu'il n'a pas été publié de document
aussi important pour l'histoire delà mathématique s^recque. HJ. Vendryes,
35 De hibernicis vocabulis qus a lalina lingua originem duxerunt [D'Arbois de
Jubainville]. Œuvre de grande valeur, bien que le critique ne partage pas
sur tous les points les doctrines de V. f Herm. Dbssau, Inscripliones tali-
nae selectae. 1 et 2. P. 2 [Caguat]. Destiné moins aux épigraphistes de pro-
fession qu'à tous les érudits. C'est le livre qu'aurait fait Orelli s'il avait vécu
40 au début du xx* s. tf Avr. A. P. Ball, The satire of Seneca on the apothéoses
of Claudiiis |G. Boissier]. Du soin et du goût ; dénote une grande connais-
sance du sujet. H Untersuchunge.n zur àlteren griech. Prosalitteralur mit Bei-
trageu V. K. Emmingeb, H. Kullmer, V. Schneider, M. Vogt hrsg. v.
Eng. Drerup [Alf. Groiset]. Essai de reconstitution intéressante de Théo-
j5 dore de Bjzance, par Drerup, Schneider et Emmingen. L'étude de Drerup
«Die historische Kunst der Griechen » n'est qu'une vue d'ensemble juste,
mais peu neuve sur les historiens grecs. L'étude sur Ilellanicos de Lesbos,
de Kullmer, se lira avec profit ; l'étude de Vogt sur les historiens locaux
de la Grèce ancienne est un répertoire commode et instructif, n Mai-
50 A. Addollbnt, Une nouvelle tabella devotionis trouvée à Sousse [Gagnât]. Texte
de cette tabella et de 3 tabellae découvertes par Goetschy, accompagné de
remarques. H The Harmonies of Aristoxenus edit. by H. Magran [R.]. Il faut
se féliciter qu'Aristophane ail rencontré dans M. un éditeur, un interprète.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PAHIS. 149
un commentateur aussi compétent que circonspect. 5 Fetltebrlft Theodor
Gompers dargebrachl (Am H.]. Analyse sommaire. H Jn B. Saint-Jours,
Port d'Albrel, Vieux-Boucan, VAdour ancien et le liUorat df» ionrft» (C. Jullian].
Conclut avec raison contre D sjardius que le rivage gascon aux abords de
l'ère chrétienne était tel qu'il est maintenant, l.o critique proleste avec »
vivacité contre la manie qu'ont les historiens de bouleverser rivages et
neuves. H F. A. Gbvabrt et J. G. Volloraff, Les rroblèmes miuicaux
d'Aiisiote. Texte trad. 3» fasc. [R.]. A beaucoup d'égards peut paraître defini-
lif. H IIatzidakis, 'Axa8»iu.ecxàivaYvw<iii.aTaTI [Am. II<auvette>l. De valeur
siienlifique de premier ordre. H Corpus inscryilionitm Utinarum IV. Fasc. I. «O
Inscr. itrbis liomx lalin.t!. Addilanjenta !R. C<agliat>]. Très iuiportaiit. ^^
Jlt. Le livre des appareils pneumatiques et des machines hydrauliques de l'hilon
de Dyzanee, éd. par Cabra db VaXJX [ ]. Important. ^ Beitnïge iur allen
Geschichte u. griech. rom. Aller thumskunde (Kestschrift zu O. Ilerschfeld's 60.
Geburtstage) |R. G.^ ''Annonce. \ Calalogus codd. astrologorum graecorttm. «»
IV. Codd. ilaiianos praeier Florentinos, Venetos, Mediolanenses, Homanos
descr. D. Bassi, Fr. Cumont, Martini, AI. Olivibri (pi.) |C. K. R.i. IVune
haute valeur scientlUque. tl Août. Gaston Hoissikh, 'facile IFabia]. 1" an.
de controver.^e <dont la lin est au n» do sept.>. \^ Sept. M. Kostowzrw.
Tesserarum urbis liom.r et suburbi pliimbearum sijlloge (pi.) |M. l'rou|. Hecom- *>
mandable par la précision des descriptions, par les rapprochements faits
avec les textes ou les monuments figurés et par les solutions ingénieuses
apportées aux nombreux et difficiles problèmes. H Un feuillet de papyrus
retrouvé [I,. D.]. Le ms. des Lettres et des Sermons de St. Augustin est
aujourd'hui en partie à la bibliothèque de Genève; en partie à la Biblio- *
thèque nationale, dans le fonds venu de Si Germain-des-Prés. Le feuillet
perdu signalé par Bordier se trouve à Saint-Pétersbourg. "H Oct. Db Wissbb,
Die nicht menschengestalligen Gôtter dev Griechen [S. ReinachJ. Très utile diss.
ÎU Nov. F. RiBBïZO, Nuovi Studi suHa origine elapropagazione délie favole indo-
elleniche comunemente délie esopiche [Barth] 1" art. <dont la suite est au n« 30
de déc. et de janvier 1904. Contribution de premier ordre, malgré les objec-
tions qu'elle peut soulever. C'est l'étude la plus importante qui se soit pro-
duite depuis bien des années sur le sujet. If P. Papinii Stali Sil«arum libri
hrsg. u. erki. v. E. Vollmbr [A. Gartaulll. 1" art. <dont la On est au n» de
déc.> De l'aveu général, c'est l'interprétatiou proprement dite qui esl le ».
plus souvent sujette à caution. K^ Déc. A. Pijbch, Recherches sur le Discours
aux Grecs de Taiien suivies d'une trad. fr. [M. Croisell. Trad. d'un helléniste
familier avec les règles de la critique des textes et versé dans la langue
de la littérature chrétienne. Etudes intéressantes et solides. ^ V. Oard*
TH WSBK, Sammlungen und Cataloge griech. Handschriften [Am II<auvelte>I. M
Très utile. H. Lbbbqub.
Mémoires de la Société de linguistique de Paris, t. XII, fasc. S.
Étymologies [Bréal]. 1. 'Oftllia et o:fit.lu> sont des formes dilTerentes d'un
même verbe. B. explique l'écart de signification en parlant de l'idée < aug-
menter, accroître, prollter » ; il trouve dans Homère un certain nombre de W
locutions oîi apparaît l'idée de devoir ou de dette ; par une restriction
du sens, de l'idée de devoir ou esl passé fi celle do dette, puis la forme
ôtftù.ia a été préférée pour exprimer ce sens et le souvenir de la commune
origine de ces deux verbes s'est perdu. 2. 'llXixir). Est dérivé du pronom
■r't.Uoi, correspondant au latin « qualis » et qui est employé plus fréqucm- u
mont sous la forme r,>i5 ; r.Xtxta, qui p>;ut être comparé nu français •< qua-
lité, quantité », s'est spécialisé dans le sens d'âge; mais ceci suppose une
terminologie déjà arrêtée et précise. 3. 'Hpfov. Ce mot- qui, dans Homère,
150 1903. — FRANCE.
II. 23, 126, désigne un tombeau, assigne à ce chant une date récente. 4.
L'adjectif rji? ' bon » et ses composés. De cet adjectif il est resté dans la
langue grecque : 1° èv»)u; ou èvrir,.;, usité seulement au génitif èvïi^oi; et à
l'ace, bnfin ; 2° itpriy?, TcpiEîa, itpïi'j ; le dorien en a fait Ttpai;; puis, au moyen
5 du suffixe -10, il en a tiré l'adjectif 7:pi-to-î, npîoi;, qui a passé dans la
langue générale. H Contribution à la théorie du z voyelle [Ch. Bally]. Quel-
ques étymologies grecques et latine? semblent prouver son existence, par
ex. ZujiTi, lat. « jûs » se rattache à çéw * bouillir ». Le latin «criuis » cache
un ancien « crinos » que B. rapproche de la glose d'Hesychius xipawo;,
10 ôXy) et silva reposent sur un thème primitif identique, êXo; est le chaînon
intermédiaire qui permet de les relier. né8î).ov semble identique au latin
« pîla », pilier, assise de pierre. — 'EXîvJw ; la forme èXiwJM, qui se lit qqfois
et semble être éolienne, pourrait devoir son double -w- au traitement
éolien de z voyelle. 'Epîvd?, âpived; « figuier sauvage », peut, malgré la difTé-
16 rence de sens, être comparé au latin ornus ; l'i de Èpîvô; représente le z
voyelle. IIùwoç dans une glose d'Hesychius doit aussi son double -w- au
traitement éolien de z voy. Explication par cette théorie des v. ôTtûw, pivéw,
|i((TY(<>, lit'Y^'■JIJ■' et du mot pfija. Appendice I, -é\x.iz-r\ : za.iiBvi6i : Ti9poî. Ti[j.7iEa
signifie primitivement « dépression », il correspond au latin « tempora »,
20 « tempes » ou « dépressions » latérales du front. L'adjectif xaTieivfi; fait songer
à un substantif "txtuoî formé d'après -i^imi, comme piOos, itiOo; d'après
pév6o;, itéveo? ; Téfiito; a encore pu donner xâypo;. II. Àotv- est un compromis
entre Xeuy et *Xotê, ce second état phonétique se cache dans loi\i.6; « peste » ;
11. I, 66-67 montr-î Xoivos avec le sens d'épidémie. Le mol Xaiiiôç « gosier »
26 peut représenter un ancien * Xamiio; traité de la même manière.
T. XIII, fasc. 1. Les diphtongues m, a, ri de l'altique [Ch. BallyJ. B. com-
mence par rappeler les théories de Meislerhans et de Brugmann, puis il
conjecture que s'il y a eu différence de traitement entre a, m, ay d'une part
ut -ri, ïju de l'autre, cela pourrait tenir au timbre des premiers éléments,
30 a et (o étant probablement des voyelles fermées, taudis que yj aurait un son
ouvert. Il rappelle ensuite les idées de "Wackernagel au sujet de l'origine
des diphtongues et et r„ puis il les examine : 1° m, a, tj devant consonne ;
2" w, rf, T, à la Dn des mots ; 3" m, ?. t, devant à ; 4° m, a, t, devant ô . \ Hel-
lenica [ileillet]. I. De l'abrègement.. de quelques mots longs. En grec, les
36 brèves qui sont les temps les plus faibles du rythme, doivent perdre, dans
les mots longs, une partie de leur durée. La tendance à l'abrègement des
voyelles des mots légers n'est qu'un cas particulier de la tendance à abré-
ger les mots. M. attire l'attention sur l'abrègement que subissent les mots
accessoires de la phrase et il pense qu'on n'a pas jusqu'ici attribué une
40 importance suffisante au rôle joué par les différences d'étendue dos mots.
II. Sur l'amuissement de la sonante dans les diphtongues à l'élément long.
M. montre que la simplification des diphtongues à premier élément long
s'est opérée à des dates diverses, selon la nature des éléments composants
et selon les tendances propres de chaque parler, tandis que dans celles à
46 premier élément bref, les deux éléments se sont rapprochés au point de
n'avoir plus qu'une seule articulation. III. A propos du traitement a des
nasales voyelles en grec et en indo-iranien. Ce traitement suppose que le
voile du palais était peu relevé durant l'émission de la voyelle a. L'insuffi-
sance du relèvement du voile du palais explique aussi la dissimilation de
60 »■ et (, seconds éléments de diphtongues, en n, dans un mot à redoublement
intensif. IV. Prononciation du digamma. Dans les parlers grecs où F est
tombé spontanément, il était devenu sourd et avait perdu presque tout
l'essentiel de son articulation, ce qui s'est produit plus tôt quand il était
REVUE AFRICAINE. iS^
précédé de l'aspiration. Opinion de Hirl qui regarde p««i, péfi*». ^«ÎYwc
couome nn exemple sûr du trailement p de indo-eur 'r initial en grec, sani
prothèse. V. Observations sur le traitement des labio-vélaires en grec.
Opinion de Schulze et de Hirl ; Tt; doit son t au gén. Téo, att. «0. VI. A
propos des aoristes en -aa-. On s'accorde aujourd'hui à dire que ces aor. t
doivent leur double -aa- au type TsHtrTat, mais M. fait observer que celle
action analogique n'a pu avoir lieu que là où il existe une alternance o» : ».
Le double -o<r- s'est maintenu ou réduit à -a- suivant les exigences du rythme
quantitatif du grec ancien, et il démontre qu'il est fort probable que le
ionien-attique a eu des alternances -tUauzi:, teXéuai ; ifiuuM, •épéo,,., et qu'il 10
a, dans chaque type giammatical, généralisé soit -aa-, soit -a-. VII. II(rt«
et îtéTOfiai. Ces deux verbes ne peuvent être rattaches à la même racine.
Vlll. Le comparatif en -lov-. M. combat une objection de Ilirt à une théorie
de Thurneyseu. IX. Sur les accusatifs pluriels atliques du type ■kSXu-,, etc.
C'est seulement dans ce type de flexion que l'attique confond le nom. et IB
l'ace, parce que, en attique, l'ace, plur. est identique au nomin. plur. dais
les cas où le représentant normal de l'ancienne forme d'accusatif ne diffé-
rait de la forme du nomin. plur. que par le timbre. X. Sur la 3* pers. active
du pluriel de l'aoriste sigmatique. La forme attendue à cette 3" pers. plur.
act. est *-(7a- et au participe *-<ja-c- ; on trouve -irav- et -o-avT- par suite de it
l'extension à l'aoriste des caractéristiques du type ïlmm, Xmét-:- et de la
plupart des formes, y compris même les participes atbématiquus Oe-vt, îo-vt,
• (TTa-vT, etc. XI. Sur le parfait aspiré. Pourquoi l'aspirée est-elle devenue
caractéristique du parfait. XII. D'une innovation parallèle en attique et en
lesbien. Il s'agit de l'accusatif en -rjv au lieu de -£a, dans les mois en -t,; n
du type de Suo-iaîvt,;. Il y a dans cette substitution influence de l'attique,
d'où M. conclut que la xoivr, est non de l'attique modifle, mais du grec dia-
lectal alticisé. f Notes grecques |Vendryes|. I. Sur une phrase d'Apolloni'i»
Dyscole. V. signale une phrase du nspi àv-rovuiiio; (p. 62 b de Brkker), où se
trouve une allusion directe à la « proclisis ». II. "Uov impératif. Cet impér. m
est rangé par Ilérodien parmi les paroxytons, et il y a à sou accentuation
la raison spéciale qu'il a été de bonne heure employé comme adverbe. III.
'Hé. . . Tfi. . . La particule disjonctive Fe- ne s'emploie en grec que précédée
de la particule r, « certes ■»; puis T|Fs est devenu proclitique, il s'est accentué
riFé qui, par la chute de F, est devenu r,i et enfin r,. Dans Homère (A 190, h
X 52), cette particule reste orthotoue dans le second membre d'une alter-
native. D.ins un certain nombre de cas, il y a hésitation parce que les
grammairiens alexandrins, n'ayant plus l'opposition »)£ ... ^« n'ont pas
compris ce que leur fournissait la tradition homérique. IV. A propos de
ii(ûx4« : le mot qu'Hérodien accentuait mixo;, et regardait comme un surnom M
d'Hermès, est interprété dans une scholie du Venetus par l(r/'jp^;. L'accent
dwxi; est attesté par le gramm. Tyrannion qui oppose ce mot au nom
propre S&ixo; et qui paraît avoir raison contre ilérodien, c'est un adj. &
vocalisme o long comme xwçri; et ùixii;. A- J-
Revue africaine (Bulletin des travaux de la Société historique algô- «
rienne) 47= année. 1903. 1" trim. Campagne de J. César en Afrique (*7-*6
av. J. C.) fin [A. Moinier]. Reprend le récit des évèuemenU et termine l'ex-
posé des couséquences et des résultats delà bataille de Thapsus. Le résultat
de cette campagne fut l'annexion de la Numidie, marquant une nouvelle
étape dans la voie de la conquête du monde par les Romains. 1 Une page M
de l'histoire de l'ancienne église d'Afrique [Mesnage.!. Traite de la dépen-
dance, à une certaine époque, du fameux siège de Carlhage du palrlareat
d'Alexandrie. W 2' trim. Les fouilles de Cherchel (V. •Waillel. Kapporl
152 1903. — FHANCE.
adressé au Gouverneur général rie l'Algérie sur le résultat de ces fouilles
(pi.)- Mosaïque, temple, habitations diverses, objets divers, urne de marbre,
vases et lampes rom. ; 13 iuscr. ; monnaies, dont un certain nombre en
bronze, etc. XX.
5 Revue archéologique. 4" série. T. I (1903), janv.-févr. t Deux bustes
funéraires d'Asie Mineure au musée de Bruxelles [M. Collignon]. L'un est
en marbre (époque hellénistique ou romaine), l'autre (i«'s. apr. î) qui vient
de Smyrne, est eu terre cuite et représente un buste déjeune femme, gran-
deur nature ; c'est évidemment un portrait, peut-être d'après un moulage
10 en plâtre de la figure de la morte, sans doute destiné à orner une niche
d'un tombeau. Remarquable exemple de l'emploi de la terre cuite dans la
statuaire funéraire, comme enEtrurie.lf La danse des morts sur un canthare
antique [E. Pottier]. Tasse en terre cuite du Louvre émaillée polychrome
(brun foncé et jaune verdâtre très clair). Sur le pourtour en bas-relief sept
16 squelettes dansant une danse bacchique. Imitation en terre d'un vase en
métal (bronze et or?) t La vaisselle d'argent du Musée National de Bel-
grade [M. VassilsJ 24 objets provenant en grande partie d'une trouvaille
faite en 1890 à Viminacium ; qqs inscr. et graffltes latins. H Une hypothèse
sur l'Aphrodite de Médicis [A. MahlerJ. Ne serait pas deCépbisodote, mais
?0 de Lysippe. Une statue signée de Lysippe, découverte à Sienne au xiv siècle
en aurait été une copie, f La réplique de la Venus d'Arles du Musée du
Louvre [E. MichonJ. Mahler a eu raison de reconnaître dans cette statue
celle dessinée par i'. Jacques, mais la tête actuelle paraît bien être la têle
antique, quoiqu'elle soit rapportée. ^ Alesia et Novalaise [G. JullianJ.
2B Ossements découverts à Villefranche-sur-Saône. f Le Musée d'Arlon. f La
déesse Soucona (S. Reinach]. Inscr. latine de Sagoune (Cher). Dédicace à la
déesse Soucona, nymphe de la rivière la Sagonne. 1[ Prétentions babylo-
niennes [S. Reinach]. A propos d'un art. de J. Halévy. t Les Arabes en
Rhodésie [S. Reinach], Inscr. arabe de l'an 713 trouvée dans l'Afrique du
30 Sud. H Apollon Grannus [G. JuUian]. Dédicace à ce dieu découverte en
Suède, t Les éludes classiques et la démocratie [NoUet]. Discours prononcé
à la distribution des prix du Concours général. H La langue ligure était-elle
indo-germanique? [G. Jullian]. D'Arbois de Jubainville s'est nettement
prononcé pour l'affirmative ; Kretschmer s'y rallie dans un travail sur les
35 inscr. d'Ornavasso. De même K. Pauli. f La question des pyramides dans
le Sud-Est [G. Jullian]. Gérin-Ricard a étudié le premier ces monuments
commémoratifs (?) fréquents en Provence, f Les Musées Nationaux en 1901
[Bonnat]. Acquisitions du Louvre. If Les œuvres d'art du théâtre d'Ephèse
[S. Reinach]. Statues et bas-reliefs de l'époque de Domitien trouvés dans
*D les fouilles autrichiennes et rapportés à Vienne. 1] Le centenaire de la
Bodléienne [S. Reinach]. ^ Cretica [S. Reinach]. Résultats des dernières
fouilles d'A. Evans à Gnossos. f Découverte à La Borie (Dordogne
[G. Jullian]. Villa romaine, f Les pèlerinages aux hauts lieux [G. Jullian].
f Marbres archaïques d'Athènes (fac-similés), f La collection Morel
«e [J. Déchelette]. Remarquable collection d'antiquités préhistoriques
gauloises, gallo-romaines et mérovingiennes récemment achetée par le
Br. Muséum, f L'éphèbe de Subiaco fS. Reinach]. Douzième interprétation
de celte slatue par H. Lucas qui y voit un Ganymède. \ Décou-
vertes de papyrus [S. de Ricci]. Papyrus de Tebtunis et d'Oxyrhynchus. H
60 Le Bonnard, Notions élémentaires d'archéologie monumentale [S. Reinach|.
Peu au courant pour le préhistorique. H G. Ferrkro, Grande^za e decadenza
di Roma I et II |S. Reinach]. L'histoire économique y tient le premier
rang. \ A. MaU, Katalog der Dibliolhek des k. deutschen Insliluls in Rom. II
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 153
[S. Reinach]. Fin de cet ouvrage qui est plu» que l'esquisse d'une liililio-
graphie archéologique. 1[A/i///iei!uu.i7eti der Allrrlhutni- Kommission fii'- W enlfalen
U [S. Roinacb|. Monographies utiles sur l'archéologie do la Lippe. 1 A. H.
DB ViLLKFOSSE, Le Irésor de Boscorenle [K. Michon]. Publie pour la [)reiuière
fois six pièces d'argenterie très remarquables de la coUeclion E. de Rolh- 5
schild. 1 J. Strzygowski, Oi-ient oder ftom |S. de Ricci]. Combat les thèses
de WickholT et de Ii'raus; motifs et procédés viennent d'Egypte; le rôle de la
métropole est insignifiant à l'époque impériale, car les Romains ont IrouTé
en Orient un art perfectionné déjii, en plein épanouissement et n'ayant pas
besoin pour plaire d'être transformé par les artistes italiens. K C. Jullian, io
Oallia [S. Reinach]. Qqs erreurs de détail. H P. Mazon, VOreslie d^Hsckyte
[S. Reinach). Tout à fait estimable, bien qu'il méconnaisse le caractère
matriarcal de Clytemnestre. f J. Fi'ihrbr, Die Katakombe im Molinello-Thnl
bei Augusta in Osisisilien [S. Reinach]. Calacombe ravagée du iv, v* s. Des-
criptions embrouillées. % Cagnat-Lafayb, Inscriptiones graecae ad res roma- is
nas pertinentes 1, 1 111, 1 |S. de Ricci]. Utile et peu coûteux. H G. Dattari,
Numi Aiigg. Alexandrini |ld.]. Magnifique catalogue de 6380 monnaies Alexan-
drines. R. ajoute une longue liste de travaux récents sur la matière. ni] Mars-
avril. Caracalla jeune [Jacobseu]. Une série de bustes d'enfants appelés
successivement Annius Verus et Geta, représente en réalité Caracalla 20
jeune, comme le prouve un bas-relief de l'arc des orfèvres à Morne. H Notes
de mythologie syrienne [R. Dussaud). H Les dates et la durée de l'art
Mycénien [J. Six|. Liste sommaire des principaux synchronismes entre les
civilisations de l'Archipel et les dynasties égyptiennes. L'art m.ycénien a
fleuri depuis le xviii» siècle (en Crète) jusqu'au viii" pendant une dizaine 26
de siècles ; dès le ix« siècle il est mêlé d'éléments nouveaux, tel que nous
le trouvons dans les poèmes homériques. Il s'est prolongé bien au-delà de
celte époque, par des survivances, dans certaines régions du monde hellé-
nique, f Sisyphe aux enfers et quelques autres damnés [S. Reinach). Les
descriptions antiques de certains supplices infernaux ne sont que la des- 30
criplion de peintures mal comprises. Salmonée foudroyé par Zeus pour
l'avoir insulté en imitant le tonnerre, n'est qu'un faiseur de pluie qui attire
l'orage par le vieux procédé magique do l'imitation. Sur la peinture décrite,
la foudre flgurée est un succès et non un châtiment. Double conception de
la survie aux enfers. !• le mort continue ses occupations terrestres, 2° ou 35
bien il reste éternellement sous l'aspect où il a quitté la vie. L'éternité
d'un supplice est une conception récente. Le vautour rongeant le foie de
Tityos ne devient éternel que par la fausse interprétation d'une peinture
de la mort de Tityos. Sisyphe n'est que le constructeur de l'Acrocorinthe
représenté en train de charrier des pierres jusqu'au haut de la montagne. 40
Tantale est un roi de Tanlalis, ville située sur le Mont-Sipyle et engloutie
par un lac. Son supplice est l'explication erronée d'un tableau qui le
représentait se noyant dans les eaux du lac. Thésée et Piritho'iis éter-
nellement assis étaient figurés assis sur quelque peinture; l'éternité de
cette position n'est venue qu'après. Les Danaides sont des creuseuses de **
puits symbolisées picturalement par des porteuses d'eau. Dans l'Apoca-
lypse de Pierre les vices contre nature sont punis par la précipitation
éternelle du haut d'un rocher; c'est le résultat d'une représentation de la
mort de Sappho dont un pendant masculin est cité par Pausanias, I, 30, 1.
H Notes sur les bas-reliefs des mineurs découvert prés de LInarès [H. San- &o
dars] (photogravure). Représentant huit mineurs romains, marchant deux
par deux, suivis de leur centremaitre portant des tenailles et une cloche,
les jambes nues (et non revêtues, comme on le croyail, d'un pantalon), f
154 1903. — FRANCE.
Aphrodite ei Eros, groupe de Myrina au musée d'Athènes [S. Reinach).
Groupe de l'ancienne collection Mislhos. Aphrodite nue lève sa sandale
pour en menacer Eros accroupi. 1| La question de l'écriture linéaire dans la
Méditerranée primitive [R. Weili]. On a cherché à tort des analogies
5 entre ies signes des poteries de Kahun et Gurob, d'Abydos, de Negadah et
l'écriture linéaire Cretoise. L'écriture linéaire crétoise dérive évidemment
de la semi-cursive des tablettes de Gnossos, dont on cherchera l'origine
dans les hiéroglyphes des gemmes insulaires. L'écriture linéaire des poteries
égyptiennes n'est pas autre chose qu'une simplication graphique des hiéro-
10 glyphes égyptiens proprement dits. Ixs analogies de certains signes sont
donc fortuits. \ L'Aphrodite Stuart Welles [J. Offord et S. ReiuachJ. Ravis-
sant torse nu en marbre, trouvé en Egypte ; excellent spécimen de ces
« Praxitèle de vitrine » si goiités dans l'Egypte grecque et romaine. % La
sépulture de Chassenard et les coins monétaires de Paray-le-.Monial [J.
IB Déchelette]. Tombe gallo-romaine découverte en 1874 dans un dolium à
Chassenard (Allier) et contenant un masque en fer, deux coins monétaires
(sans effigie) qqs monnaies, divers objets en bronze et un coffret en ivoire.
Huit coins monétaires en bronze découverts à Paray-le-Monial et dont cinq
sont au musée de S' Germain avec effigies d'Auguste, Tibère et Caligula.
ïO \ Rectification [S. Reinach]. Le catalogue de Mau ne contient que les
ouvrages d'archéologie et non les ouvrages d'histoire de l'Institut archéo-
logique allemand de Rome. K Le Musée de Naples fS. Reinach]. Réorgani-
sation par E. Pais. H L'Héraklès affligé de Lysippe [S. Reinach]. Reproduit
sur un ivoire byzantin d'une église de Xanlen. K Courbes intentionnelles
2' [S. Reinach]. Goodyear en a découvert dans plusieurs grands monuments
italiens. ^ Découvertes d'antiquités grecques en Angleterre [S. Reinach].
Retrouvé eu Angleterre dans des caves ou même sous des remblais de terre
beaucoup de sculptures rapportées de Grèce depuis de longues années;
ainsi en 1902 deux fragments d'une inscr. célèbre et un morceau inédit de
^ la frise du Parlhénon. H Découverte d'une verrerie gallo-romaine à Sainte-
Miinehould (Marne)[P. Colson].\L'éphèbe adorant de Berlin [S. Reinach). Ce
n'est pas un joueur de balle, mais un adorant, peut-être une copie de l'ado-
rant de Boedas, fils de Lysippe. 1 Les frontons d'un temple d'Apollon [S.
Reinach]. Furtwangler a reconnu que trois statues Jacobsen ont fait partie
3^ des frontons d'un temple Ionien d'Apollon construit vers 440. H Le buste
d'Acerenza [S. Reinach]. Delbrilck croit à tort qu'il représente non
Julien, mais Frédéric II de Hohenstaufen. H Les fouilles américaines à
Corinthe [S. Reinach]. Gorinthe peut être aujourd'hui visitée comme Del-
phes et Olympie. f Découverte à Apt [A. G.]. Beau buste de Bacchus en
*o bronze, un chien sur le bras droit, un canlhare à deux anses dans la main
gauche. H Fouilles de Gela [S. Reinach]. Vases peints attiques avec inscr.
H Le Musée Dutuit (S. Reinach]. L'Hermès des Fins d'Annecy est un chef-
d'œuvre de premier ordre. 1[ La ferrure des chevaux dans l'antiquité [S.
Reinach]. Bibliographie de cette question toujours non résolue. Pas une
*5 preuve de la ferrure des chevaux avant l'an 1000. K Cretica [S. Reinach].
Exposition à Londres de plans, dessins, etc. des fouilles et découvertes
d'Evans. H Recueil des bas-reliefs de la Gaule. Espérandieu en a été chargé.
U Inscr. grecques de Gerasa restituées par Glermont-Ganneau. H H. Omont,
Misiions archéologiques françaises en Orient aux xvil« et XYIU" siècles [E.
BO Michon]. Aussi important pour l'archoologie figurée que pour l'histoire des
mss. f T. Reinach, Uhisioire par les monnaies |P. L.]. Essais agréables à
lire et tous fortement documentés, t E. Amélinbau, Les nouvelles fouilles
d'Abydos [R. Weill]. Utile malgré qqs conclusions discutables. \ P. Azan,
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. 155
Annibal dans les Alpes (A. J. Reinach]. Croit sans raisons Rufflsantcs qu'il a
passé par le col du Clapier. K Lanciani, The deslruction of Ancient Borne
[R. Gagnât]. Aussi instructif qu'attrayant. % Moreau de Néris, I\'iris, eapiiate
des Gaules [S. Reinach]. Antiquités gallo-romaines. ^ H. Lechat, Au musée
de l'Acropole d'Athènes (S. Reinach]. Réunion d'articles antérieurs corrigéi 5
et remaniés. L. est le premier « Athénien «qui ait su analyser intégralement
une œuvre d'art. \ H. Wkynand, Form und Dekoralion dtr rôm. Grabsteine
der Rheinlande [S. Reinach]. Bien informé et disposé avec méthode. \ Car-
ton, Le théâtre romain de Dougga [A. T. VercontreJ- L'auteur ne s'est nulle-
ment borné à cataloguer des débris, mais les a vérillôs par ua commentaire «o
ingénieux et sûr. K R. Lanciani, Sioria degli seavi di lioma I [S. Reinach].
Aucun éloge n'est à la hauteur du service désintéressé que L. rend aux
études d'archéologie et d'histoire. H P. V. G. Baur, Eileiihyia [S. Reinach].
Beaucoup de renseignements, mais peu d'indépendance. ^ F. A. Gbvabrt
et J. C. VoLLGRAFF, Les problèmes musicaux d'Aristote [S. Reinach]. Croient à 15
l'authenticité malgré des interpolations, t V. Bbrard, Les Phéniciens et
VOdyssée I [S. Reinach]. Attachant et spirituel, malgré son pansémitisme. f
\V. DÔRPFELD, Troja und /(ton JS. Reinach]. Excellent; dispense de recourir
aux gravures suspectes de Schlieraann. \\ Mai-juin. Le pantalon Gaulois
[H. d'Arbois de Jubainville]. Le pantalon des Iraniens passa des Scythes 20
aux Germains. Les Gaulois l'empruntèrent à ces derniers et le passèrent
aux Romains, qui bientôt le raccourcirent pour en faire la culotte. ^ l'or-
traits d'Antiochus IV Epiphane [J. Sieveking]. Deux anneaux d'or du
Louvre portent sur leur chaton le portrait d'un prince hellénistique qui
n'est pas un Ptolémée malgré sa coiffure égyptienne, mais Antiochus IV »9
Epiphane, comme le prouvent les monnaies de son vassal Kamniskirès,
celles d'Antiochus IV lui-même étant inutilisables au point de vue icono-
graphique. 1[ Notes de mythologie syrienne ]R. Dussaud]. H Un miroir de
bronze à l'Anliquarium de Berlin [A. Mahler]. Cortège de Dionysos : deux
personnages sur trois dérivent de statues connues (L'Arlemis Rospigliosi 30
et le Satyre ivre), f Statuette en marbre d'Aphrodite de la coll. Spink à
Londres [S. Reinach]. Aphrodite Anadyomène trouvée en Egypte. Motif
dérivant du tableau d'Apelles à Cos par l'intermédiaire d'une statue d'Eu-
phranor ou de son fils Sostratos. t Sur le bronze d'Antioche du Musée
Ottoman [P. Perdrizet]. Motif Alexandrin : Hermès coiffé d'une feuille de 36
lotus lutte contre un jeune géant Morne coiffure sur un Antinoos trouvé à
Carthage.U Une très vieilli; idole syrienne du Musée Ottoman [P. Perdrizet].
Buste de femme (?) sur une baste à trois pieds. Age inconnu. H Découverte
à Arles de bas-reliefs romains. \ L'ouverture d'une nouvelle tombe royale
à Thébes [G. Maspéro). Tombeau de Thoutmosis IV découvert en 1903. ^ «0
Bronzes et bijoux du Musée de Constantinople JP. Perdrizet]. Observations
sur le catalogue de Joubin. \ Fouilles d'Orchomène JS. Reinach]. Trouvé des
inscr. mycéniennes. \ Une tête grecque découverte à Londres [S. Reluach].
Tête d'athlète (iv» s.) trouvée à Arundel Ilouse. H Le Musée de Boston
IS. Reinach]. Acquisitions récentes d'antiquités. V S. Mkkler, Academicorum ts
philosophorum index llerculanensis [S. de Ricci). Edition modèle. Douze
colonnes inédites de texte. H K. Lake, Codex 4 of the Gospels and Ht allie*
[S. de Ricci]. Etude sur les mss 1, 118, 131, 209 des Evangiles. 1 P. Dubuc,
De Sttessionum ciuitate [S. de Ricci]. Excellent. \ Fr. BOLL, Sphaera (Kr.
Cnmont]. Ouvrage fondamental sur l'astrologie antique. H T. R. Glovbr, 50
Life and letters in the fourth century fS. Reinach]. Agréable, mais de seconde
main, surtout d'après des travaux français. S\ T. II, juillet-août. Inscr.
égyptiennes du Sina'i [R. Weill]. Esquisse de la bibliographie du Siuaï. t
156 1903. — FRANCE.
L'Aphrodite d'Arenberg [J. de Mot]. Aphrodite dénouant sa sandale, marbre
de la coll. d'Arenberg à Bruxelles et bronze de la coll. de Hirsch. Nom-
breuses variantes de ce motif se rattachant à l'école de Lysippe. % Note sur
le système métrologique de Phédon [E. Bourguet]. Une inscr. de Delphes
B nous apprend que 3 000 ij.i8i|ivoi 96iômveioi valent 1875 médimnes delphiques,
ce qui, eu supposant que ces derniers sont éginéliques, donne ■45 1,46 pour
le médimne de Pheidon : c'est précisément l'unité de mesure du TTiXwna de
(iytheion. t Inscr. bilingue de Deir el-Qala'a dans le Liban près de Béryte
[S. Ronzevalle]. Dédicace à Balmarcod et à Sima ; liste des mentions de
10 cette dernière divinité que R. croit identique avec Sémiramis. % Une inscr.
grecque d'Egypte, communiquée par Daltari [S. de Ricci]. Long décret
honorifique très mutilé de l'époque de Bérénice III ou IV ; liste des décrets
ptolémaïques connus, f Enquête sur l'épigraphie chrétienne d'Afrique
[P. Monceaux]. Premier chapitre d'un travail d'ensemble sur la question.
15 Recueil des inscriptions grecques (1-74), publiées pour la plupart en minus-
cule. K Noies de mythologie Syrienne : une réplique perdue de Jupiter
Iléliopolitain [R. Dussaud]. f Statues gallo-romaines découvertes à Sireuil
(Charente) ]A. Favraud]. Deux torses drapés, dont l'un accompagné d'un
serpent ailé. U La tiare dite de Saïtapharuès |S. Reinach]. Histoire complète
M de la controverse ; exposé des deux thèses actuellement en présence sur
l'authenticité de certains motifs et de l'inscr. f Fouilles de Gezer [S. Rei-
nach]. Six couches superposées dont la première préhistorique. 1[ Cretica
[S. Reinach]. Fouilles de Ualbherr à Phaestos et d'Evans à Gnossos. f Un
poids de tisserand [R. Engelmanu]. En terre cuite, au musée de Brindisi,
25 portant une chouette; un objet semblable trouvé à Tarente est publié par
Perdrizet, Mélanges Perrot. f Encrier en terre cuite [S. Reinach]. Epoque
gallo-romaine. Découvert au Mas d'Agenais. \ Les voyages de Cockerell
[S. Reinach]. Son fils vient de publier ses lettres d'Orient. 1 Un nouveau
sarcophage chrétien [S. Reinach]. Trouvé à Rome à S. Maria Antiqua. If
30 Vase de la collection Golson JS. Reinach]. Vase samien. Orphée au milieu
des animaux. \ Inauguration de salles nouvelles au Musée du Bardo. Tra-
vaux énormes de Gauckler et de ses collaborateurs. ^ C. Jullian, Sur le
mode de formation des cités gauloises [S. Reinach]. L'auteur n'écrit jamais
sans enseigner quelque chose, t R. Leonhard, PapMagonische Denkmàler
35 JS. Reinach). Les tombes rupestres de la Paphlagonie font suite aux monu-
ments hittites du Nord. U G. Garrihrb, Les cimetières de l'époque du Bas-
Empire de Pouzilhac, Arpaillurgues et autres lieux du département du Gard
[S. Reinach]. Crânes percés de clous symboliques. H M. Rostowzbw,
Tesserarum Urbis liomae et suburbi plumhearum sylloge [S. Reinach], A fait
W pour les plombs romains ce que G. Schlumberger a fait pour les plombs
byzantins. HK Sept.-oct. Le Sarapis de Bryaxis [W. Amelung]. La grande
statue de Sarapis assis au Sarapeion d'Alexandrie était une œuvre grecque
de Bryaxis dont il reste de nombreuses répliques. L'auteur en énumère
plus de trente et attribue au même artiste le Zeus d'Otricoli et un Zens de
*6 Madrid, f Athlète vainqueur en prière, bas-relief grec [IL Lechat]. Petit
relief votif de mauvais travail, important pour la restauration du Retende
Knabe de Berlin. H D'une certaine espèce de reliefs archaïsants [P. Perdri-
zet]. Très médiocre bas-relief archaïsant du musée de Constantinople ; série
de monuments analogues, notamment relief de Wilton-house et Héraklès
80 Karapanos. t La Méduse Biadelli [J. Sieveking]. Très beau masque appa-
renté à la Méduse Rondanini et aux Méduses Torlonia. A conservé son
socle antique. Dérive d'un original de bronze du v« siècle. H Inscr. égyp-
tiennes du Sinaï [R. Weill]. Bas-reliefs thiuites du Ouady-Magharah d'après
REVUE ARCHÉOLOGIQUE. V>1
les estampages du Br. Muséum. H Enquête sur l'épigraphie chrétienne
d'Afrique [P. Monceaux]. Fin du recueil des inscr. grecques chrétiennes
repro'luites pour la plupart en minuscule. K Un papyrus latin d'Egypte
[S. do Ricci]. Le pap. Amherst 27 contient une constitution de l'an 294
adressée à un personnage nommé dans les Fragmenta Valicana 281. 1 »
Catalogue illustré des antiquités chrétiennes de la Gaule exposées dans la
Chapelle do St-Louis au château de St-Germain, sarcophages, bas-reliefs,
inscriptions, etc. ]S. de R.]. t Les études copies en Russie et les travaux
de von Lemm [S. de Ricci]. Analyse détaillée d'une vingtaine de travaux
sur la langue copte. Henseigiiements sur les mss coptes en Russie. H 10
M. Strzjgowski et la « question byzantine [S. ReinachJ. Exposé des thèses
de ce savant sur l'origine orientale de l'art byzantin et son indépendance
absolue à l'égard de l'art de la péninsule italique. Deux courants : l'Asie
Mineure et l'Egypte, dont la fusion s'opère à Byzance. If Un manche de
patère [S. Reinach]. Trouvé près d'Aden. Style Alexandrin. H Masques- 15
visières de Russie [A. Bobiinskoyj. Masques en for d'époque inconnue;
gravure. H Le trésor de Bosco-Reale |A. Andréj. Histoire de la réparation
des pièces, f Bains romains d'Izernore (S. Reiuaclij. Fouilles de Michaillard.
H L'insiilut archéologique de Vienne [G. Lafaye]. Travaux, fouilles et
publications en 1902-03. H Tombeaux archaïques à Rome [S. ReinachJ. M
Trouvés près du temple d'Anlonin et de Faustine. f Les Thraces en Egypte
[S. Reinach]. K. Blind croit Thrace un cadavre à cheveux blouds-rouges
trouvé en Egypte. \ Nouvelles Eponas [S. Reinach). Suppléments à ses
listes antérieures, Epona serait Ep-ôna la source-cheval ou source du
cheval = "Iiz-ko-j xprivrj. K La statue de Cerigotto fS. Reinach'. N'est ni Praxi- M
lélien, ni Scopasieu ; est-ce même un original grec? f Nouvelles et extra-
ordinaires découvertes de papyrus [S. Reinach]. Fouilles d'Oxyrhynchus. \
Une mission française en Tripolitaine [G. R.]. Importantes découvertes de
la mission Mehier de Malhuisieulx. ^ Encore le buste d'Acerenza [S. Rei-
nachJ. R. Dieterich ne le croit pas médiéval. H Lettres de savants |S. Rei- 30
nach]. Lettres de Villoison et de De Sacy copiées aux Arch. nat. ^ Abdbl
Aziz Nazmi, La médecini; au temps des Pharaons [X.]. L'auteur ne sait ni
l'allemand ni le latin. \ E. Petbrsbn, Trajan's Dakische Kriege nach dem
SàiUenrelief erziïhlt t. 11 IS. Reinach]. Contient la deuxième guerre dacique.
Devrait être plus copieusement illustré. H A. Boxlbr, l'récis des institutions 36
publiques de la Grèce et de Rome [S. Reinach]. (iénéralement exact. Kecom-
mandable pour ceux seulement qui savent déjà. K J. Dbchblbttk, L'oppidum
de Bihracle. Guide du touriste [S. Reinach]. Très bien fait. Quelques correc-
tions de détail. 1| A. VaiSSIEII, l'orte Noire, Parc antique de Besançon [S. Rei-
nach]. Oa voudrait des photographies. \ P. Batii'FOL, La légende de Sainte «0
Thaïs [X.]. A propos des fantaisies de A. Gayet sur une inscr. mal comprise.
H Muséum of Fine Arts, Boston [S. Reinach]. 27" rapport annuel sur les
accroissements de cette riche collection d'antiques. H L. db Pauw et
Ë. HUBLARD, Notice sur des antiquités ... d^Angre-Roisin [S. Reinach]. Anti-
quités préhistoriques, romaines et franques. 1[ H. Dessau, Inscriptiones 46
latinae seleclae 11, 1 [S. de Ricci]. Beau et bon volume. H F. Spiro, Pausaniae
Graeciae descriptio I JS'. Reinach]. La 1" éd. critique depuis 1839. Sobre de
conjectures, t Fr. StudniCzka, Der Farnesische Slier und die Dtrkegruppe
des ApoUonios und Touriskos [S. Reinach]. L'Antiope est une addition du
copiste romain. If Fr. Scott, Portraitures of Julius Caesar [S. Reinach], 60
Intéressant, malgré de l'inexpérience. Illustrât i en iregalf. H Fa ankfur-
tbr, Regisler lu den archàologischen epigraphtschen Mitiheilungen aus Oetter-
reich-Hungarn I-.\X [A. M.J. Très utile. \ A. DiktbriCH, Eine Mithraslilurgie
158 1903. — FRANCE.
fS. Reinach]. Etude sur le papyrus magique de Paris. Ni très bien composé,
ni très bien écrit. If G. Weickbr, Der Seelenvogel in der allen LUleratur und
Kunsi. Monographie modèle. Corpus des monuments où sont figurées des
Sirènes, f UwarOW, Die Sammlungen des Kaukasischen Muneum. V Archaeologie
5 [S. ReinachJ. Précieux catalogue illustré du Musée de Tiflis. If II. I.echat,
Catalogue sommaire du Musée de Moulages (de Lyon) [S. Reinach]. Excellent ;
le premier catalogue scientifique de ce genre publié en France. ^1 Nov.-
Déc. Une statuette de Bendis [F. CumontJ. En marbre, trouvée à Athènes
(coll. Warocqué). La seule statue connue de l'Artemis ihrace, Bendis. If Un
10 relief céramique de Lezoux emprunté au groupe du Laocoon fj. Dechelette].
Cinq épreuves inédites d'un poinçon de céramiste de Lezoux représentent
le Dis aîné de Laocoon : seule réplique antique certaine de tout ou partie
du groupe célèbre. Autre relief céramique avec le supplice de Marsyas. ^
Syriaca [P. Perdrizet]. Sur l'origine égyptienne de Jupiter héliopolitain. Sur
!!> une statuette en bronze du Br. Muséum, la barbiche à l'égypiienneest très
distincte. If Athlète vainqueur] IL Lechat]. Le bas-relief publié dans le fasc.
précédent avait été trouvé en 1884 à Némée par Cousin et Dûrrbach. 1| Les
Musées Nalionaux en 1902 [L. Bonnat]. Liste des acquisitions du Louvre.
If Une fibule espagnole [S. Reinach]. Fibule en bronze de la coll. Sandars.
20 % Notes de voyage [S. Reinach]. Musées et bibliothèques de la Suisse et de
l'Allemagne occidentale. % Das Rômische Limes in Oesterreich IV [R. Cagnat].
Suite des fouilles de Carnuntum. f Th. Schrbibbr, Studien Uber das Bildniss
Alexanders des Grossen. Vaste et solide érudition. ^ R. Delbbuck, Die drei
Tempel am Forum Holitorium in Rom. [S. Reinach]. Important pour l'histoire
2B de l'architecture. ^ Bulletin de la société archéologique de Sousse I [S. Reinach].
Nombreuses découvertes nouvelles. ^ A. Gaybt, ^'olice relative aux objets
recueillis à Antinoë en 490i-i90S [R. Gagnât]. Vêtements plus riches que
ceux trouvés les autres années. If Harvard Studies in clans, philology.
Greenough mémorial volume < cf. supra p. 131 > fS- Reinach]. Bon mémoire
30 sur les mss de Térence. f Cette Revue contient en outre une Revue des
publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine [R. Cagnat et M.
Besnier], uu Bulletin mensuel de l'Acad. des Inscr. et le c. r. de la Société
des Antiquaires de France. Sbymour db Ricci.
Revue Celtique, t. XXIV. N» 1. Notes d'onomastique pyrénéenne [S. de
35 Ricci]. Deux listes alphabétiques des noms propres indigènes qui se ren-
contrent dans les inscr. rom. des Pyrénées; la première contiennes noms de
divinités au datif ; la deuxième, les noms de personnes au nominatif. If
Chronique [D'Arbois de Jubainville]. Critique d'une étymologie du mot
Noël proposée par Ed. Halter. If Mélanges linguistiques offerts à A. Meillet. ^
*0 Df J. Mbynibr, Les noms de lieux romains en France et à l'étranger. L'auteur
a une étrange idée du gaulois et cite de travers les commentaires de César;
lapsus extraordinaires. f;\.B. lluY pbrs, The prayer Book of Aedelualdthe Bishop.
Se divise en 5 parties : 1° une prière en anglo-saxon ; 2» les vérités de la
Passion et de la Résurrection tirées des évangiles, en latin ; 3" 74 prières ou
« hymnes latines ; 4» choix de psaumes en latin ; 3» un dialogue, en latin,
entre J.-G , Adam et Eve, aux enfers. Publication faite avec grand soin. ^
J. Vendrybs, De hibernicis vocabulis quse a latina lingua originem irahunl.
Eloges ; quelques observations de détail. Yi N° 2. Conquête par les Gaulois
de la région située entre le Rhin et l'Atlantique au N. des Pyrénées
80 [D'Arbois de Jubainville]. Il y a eu dans cette région deux grandes inva-
sions celtiques. La !'• eut lieu vers 600 av. J -G. La domination ligurienne
a précédé la conquête gauloise ; traces de cette domination. La 2« eut lieu
vers 300 av. J.-C. ou un peu après. Ilannibal allant d'Espagne en Italie ne
REVUE CRITIQUE D'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 159
rencontra que des Gaulois. Menliou, d'après César et Tacite, des noras des
peuples gaulois nouveaux venus entre la Seine, la Marne et le Rhin. ^
Etymologies irlandaises [Meillet]. 1 Doe, « tardus » fait partie de la famille
du latin « dûdura », iiomér. a(F)Vîv, 8(F)r,pùc etc. ^ Chronique [D'Arbois de
Jubainville]. Nouvelles Inscr. du l'uy-de-DOme. Communication de Héron 5
de Villefosse à l'Académie des Inscriptions. K DuBUC, De Suessionum civilale.
Analyse. H Ascoli, Glossarium palaeohibernicum. Cette livraison sera lue avec
un vif intérêt. H La légende de .Midasaux oreilles d'âne a pénétré en Irlande ;
on la trouve dans un texte publié par W. Slokes dans la Revue Celtique,
t. II, p. 196, et dans un texte que vient de donner Kuno Meyer dans les lo
« Otia Merseiana», t. III, p. -46. t B. Krusch, Scripjo/-(?s rerummevovingicarum ,
l. IV. On y trouve des noms de lieux d'origine celtique. H Dans le Festschrifl
zu Otto Ilirschfeld, figure un mémoire de C Jullian sur le mode de formation
des cités gauloises. K W. STOKBS,/ri.'î/i Etymologies, citations de quelques
noms. If II. NissoN, Itatische Landeskunde, t. II. Analyse succincte. ^^ 15
N» 3. Le « Candetum » gaulois [D'Arbois de JubainvilleJ. On sait par
Columelle et Isidore de Séville que celte mesure rurale était un carré
dont le côté avait 150 pieds romains de longueur, ce qui représente une
mesure gauloise égale à un pied romain et demi multipliée par cent, or le
pied romain et demi c'est la coudée « cubitus » égale à 0"4'i'i. La coudée îO
rend aussi compte de la lieue gauloise qui vaut 2-220'°' c. a d. 0,4'i4x5000. Il
y avait aussi un « candetum » urbain dont le côté valait cent pieds romains.
f Chronique [D'Arbois de Jubainville]. A. Meillbt. Introduction à l'élude
comparative des langues indo-européennes. Eloges ; mais regret de ne pas voir
plus souvent le celtique dans ce livre. % P. Boyé, Les Hautes Chaumes des 25
Vosges. Ce sont les « Sumraae Campaniae» mentionnées dans un diplôme
de 948. Etyraologie du mot chaume, bas lat. « calsuc », qui était p. ê. ligure;
terrains ainsi qualifiés. ^ Réclamation de Vendryes au sujet de l'étymologie
de « ueruex » <R. d. R. XXVI, 214, 18>. Ht- N° 4. Questioni di diritto Cel-
tico [F. P. Carofœlo]. I. Avant la conquête romaine. II. La propriété dans la W
Gaule Transalpine au temps de César. III. La famille. A. J.
Revue critique d'histoire et de littérature. N. S. T. 5h, 37» année,
1903, Ei jr. W. Spibgelberg u. R. Pôrtnbr, Aegyplische Grabsleine und Denk-
sleine aus suddeutschen Sammlnngen [G. Maspero]. Conservera toujours une
valeur réelle. H A. St. G. CaULFBILD, The Temple of the Kings al Abydos [G. 35
Maspero]. Bon. f .ii-chiv fiir Papyrusforschung und verviandte gebiete I,II hersg.
von U. WiLCKBN [P. Jouguet]. Très utile. If Fa. Blass, Die Itylhmen der
allischen Kunstprosa : Isokrates, Demosthenes, Ptato lAlb. Martin]. Intéressant.
\ Ad. DsrsSMANN, Ein Original- Dokument aus der Dioklelianischen Chrislen-
verfolgung ; Papyrus 713 des Brilish- Muséum. Excellent. \ Wilh. Mbybr, Der 40
Gelegenheitsdichler Venanlius Foriunatus [P. Lejay]. Bon. fif 12 jr. Ed. Mbybr,
Geschichte des Alteri/tums, V. [M. Croisetj. Fait honneur à la science contem-
poraine. If Papers of the Brilish school al Rome I [R. Gagnai). Bon début. ^ Al.
Graham. Roman Africa [R. Gagnât]. Réserves à faire. If P. Fournbrbt, Les
biens d'église après les édits de proscription [P. Lejay]. Rendra service. ^ Joh. 4B
GeffCKBN, Die Oracula Sihyllina ; — Id., Komposition und Enstehungsteit der
Oracula Sibyllina |P. Ljayl. Eloges. \^ 19 jr. J. A. Hbikbl, Eusebiut Werke,
1 [P. Lejay^ Éloges. \ II. Zimmbr, Pelagius in Irland [P. Lfjay]. Bon. It 26
jr. DrumaN, Geschichte Roms in seinem O'ebergange von der repuhlikanischen
zur monarch. Verfassung, 2* éd. par P. GrObbb [P. G.]. Soigné 1 A. RoLANDO, sa
Vronologia storica : Roma fino al termine deW Impero d^Oceidente [J. Toulain].
Qqs critiques. If J. CondaMIN et J. B. Vanbl, Martyrologe de la sainte Église
de Lyon (P. L.]. Utile. If O. v. Gbbhardt, Passio S. Thectae virginis [P. Lejay].
160 1903 — FRANCE.
Mérite notre reconnaissance. H G. Schlumbbrger, L'épopée byzantine; —
G. IIaSELOFF, Codex l'urpureus ftossanensis ; — G. MlLLBT, l.e monastère de
Oaphni ; — De Beylté, Whabitation byzantine [Gli. Diehl]. Bons en général.
\ L'histoire de l'antiquité d'Ed. Meyer et le Papyrus de Strasbourg [Eug.
5 Cavagnac]. Importance du papyrus. HH 2 févr. R. Alex. Nkil, The Knights of
Arislophanes [Alb. Martin). Soigné. H Ad. Harnack, Diodor von Tarxus [P.
LejayJ. Bon. 1 Articles d'Alb. Martin sur Francottb, Formation des villes
dans la Grèce ancietme; — Altknbubg, Médée d'Euripide ;de E.T.surS. LiNDK,
Adversaria in Latinos scriptores ; Zingeri.e, Tite-Live, l. 43. \1 9 fév. Demo-
10 lische Papyri atis den Konigl. Museen zu Berlin [G. Maspero]. Très utile. H U.
WlLCKEN, Archiv fur Papyrusforschung und verivandle Oebiete l (H. G.]. Entre-
prise utile. U Sandb b Castro, Egypto [H. G.]. A en somme sa valeur pro-
pre. \ Capart, Recueil de monuments égyptiens [G. Maspero]. Mérite d'être
continué. ^ II. d'ArboiS de Jubainville, Principaux auteurs de l'antiquité à
16 consulter sur l'histoire des Celles [G. Dotlin]. Important. % G. CUHCIO, Poeti
latini minori [E. T.]. Soigné. tH 16 fév. W. Altmann, Architeklur und Orna-
menlik der anliken Sarkophage [M. G.]. Rendra des services. 1[ Ch. Guig.nb-
BERT, TertuUien [P. Monceaux]. Contribution importante à l'histoire du
christianisme primitif. W 23 fév. P. Mazon, VOrestie d'Eschyle [M. Croiset].
20 Œuvre d'un helléniste pénétrant et consciencieux. Ulf 2 mars. Fr. Beck,
Untersuchungtn zu den Handschriften Lucans [P. Lejay]. L'ensemble de l'ou-
vrage restera. ^ E. Dognée, Un officier de l'armée :1e Varus [R. C] Sans
valeur. ^H 9 mars. D. Fava, Gli Epigrammi di Platane [My]. Quelques bonnes
discussions, f W. A. EckblS, "Qazt as an index of atyle in the oralors ; —
26 H. A. Hamilton, The négative compounds in Greek [My]. Bons, f O. Basinbr,
Ludi saeculares [E. Blanguernon]. Savante monographie. Ht 10 mars. G. F,
Lbhmann, Beitrdge zur alten Geschichle [Am. Ilauvette]. Savante publication.
If E. FabkiGIUS, 0. V. Sarwey et F. Hettner, Der obergermanisch-raelische
Limes des ftomerreiches [R. Gagnât], Bon. HH 23 mars. J. Burnet. Platonis
30 opei-a, t. 2; — le même, Platonis Bes Publica [-My]. Éloges. U G. Sgh.mid, De
Pnndaro venatore homerico et de capra aegagro [My]. Intéressant. f P. PaSBLLA,
La poesia convivale dei greci [My]. Superficiel. H R. PiCHON, De sermone ama-
torio apud latinos elegiarum scriptores [A. Cartault]. Travail considérable. 1[
H. MaHUCCHI, Eléments d'archéologie chrétienne; — J. B. Dufresne, Les cryptes
36 vaticaties [J. B. Ch.j. Éloges. ^ L. Bayard, De gerundiui et gerundii ui anliquis-
sima et usu recenliore [P. L.]. Utile. Kt 30 mars. E. Schrader, Keilinschrift-
liche Bibliolhek. P. Jbnsbn, Assyrisch-Babylonische Mylhen und Epen ; C. H.
W. JOHNS, An assyrian Domsday Book [F. Thureau-Oangin]. Éloges. ^ D. B.
MONRO et Th. W. Allbn, llomen opéra [My]. Bon. H G. Tholin, De obliqua
40 oratione apud Thucydidem [Am. Hauvetle]. Éloges. ^ W. Rhys Robbrts,
Demelrius. On Style [Am. Hauvolte]. Utile contribution à l'histoire de la
critique chez les Grecs, f Santi Gonsoli, L'autore del libro. De origine et
situ Germanorum [Emile Thomas]. Beaucoup de travail dépensé eu pure
perte. Hlf G av. II. Leghat, Au Musée de l'Acropole d'Athènes [L.]. Bon. f J.
45 JfjTHNBR, Der Gymnastikos des Philostralos [My]. Plein do qualités, f i3 avr.
P. COUVREUR, Hermiae Alexandrini in Platonis Phaedrum scholii ad fidem
codicis Parisini 1810 [Myl. Excellent. 1 J. M. Julien et II. L. de Pérbra,
Eschine, Discours sur l'Ambassade [My]. En somme utile. If W. L. NewmaN,
The Politics of Arislotle [My]. Grande importance. 1|1[ 21) avr. II. Kuehle-
50 WBlN, Hippocratis opéra quae ferunlur omnia. t. 2 [My]. Critique indécise. If
H. UlKT, Handbuch der gviech. Laut- und Formenlehre; — A. GbrCKB, Abriss
der griech. Lautlehre [My]. Quelques réserves. \ Articles de P. Lejay,
sur P. Maass, Studien ium poetischen Plural (en latin) ; — Wetman et Land-
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. l6l
c.RAF, Die Epilome des Julius Exupei-anlius. f^ 27 avr. Fr. BBYSCHt.AO, Die
Auktage des Sokrates fMy]. Solirle et bien mené. \ K. Odbr, Vlaudii Hermtri
Mulomedicina [My). Édition excellente. K S. Mbklbr, Academicorum philoso-
phorum Index fierculanensis [My]. Bon. 1[ Ru(i. Wbynand, De dpporum Ger-
maniae romatiorum ornamentis (R. Gagnai]. Instructif, mais dans une cer- »
taine mesure. If D. Ferd. CabrOL, Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de
liturgie [P. Lejay]. Erudition saine. \S 4 mai. Alf. LoiSY, Études évangéiiques
[M. Vernes]. Éloges, f H. Omont, Anthologie de poètes latins, dite de Saumaise
[P. Lejay]. Reproduction utile de ce ms. f H. Wbil, Éludes de littérature et
de rythmique grecque (Am. Hauvette|. Très important. If Articles d'Alb. Mar- 10
tin sur J. Mesk, Isokrates Panegyrikos et R. Sbwbra, Lysias Reden ùber Era-
tnsthenes und ûber den Oelhaum; sur 0. ALTBNBURa, Euripidis Hippobjtos ; sur
Fbrrai-Fbaccaroli, Lisia, Orazione scelle ; sur BartOLOTTO-Rassi, Demos-
t'ne, le tre ora:iioni contrn Filippo ; sur C. O. ZURBTri, Omero, l'Iliade, ll-iO.
Iflf 11 mai. Prinz et Wegklbin, Euripidis fabutae. vol. 3, fasc. 5 et 6 ; — 16
Wbcklkin, Aeschijlos Sieben geçien Theben ; — V. InaMA, Eschilo I selle a Tebr ;
— E. S. Shuckburgh. The Aniigone of Sophocles [Alb. Martin]. Eloges, f
H. Omont, Missions archéologiques françaises en Orient aux XVII* et XVIU»
siècles [L. H. I.abande]. Publication de documents très intéressants, m 18
mai. E. SCHBadbr. Die KHHnschriften und das aile Testament, 3* éd. par H. M
Zimmbrn et H. WiNCKLBR 1 — A. JERBMIAS, Im Kampfe sum Babel und Bxbel
[Alf. Loisy]. Éloges. % W. Wredb, Die Echtheil des zweiten Thessalonischers-
briefs [Alf. Loisy). Bon. f Georg Wbicker, Der Seelenvogel in der allen Lilte-
ratw und Kunsi [A. de Ridder]. Mérite notre reconnaissance. % U. v. Wila-
MOWITZ-MÔLLENDORFF, Der Unterricht im Griechen[i. Bidez]. Voit les choses Î6
de haut et de loin. If^ 25 mai. H. Dibls, l'oetarum philosophorum fragmenta
]J. Bidez]. Grands éloges. ^ H. A. J. MunrO, T. Lucreti Cari De rerumnatura,
3' livre trad. par A. Rbymond [P. Lejay]. Très méritoire. Iflf 1 jn. H. Dibls,
Die Fragmente der Vorsokratiker, Griechisch und Deulsch [J. Bidezj. Signaler
cet ouvrage, c'est le recommander. 1[ R. UarESTB, Nouvelles études d'histoire du 30
droit [Gh. M.]. S'occupe beaucoup du droit grec. ^ 8 jn. F. Martin, Textes
religieux, assyriens et babyloniens [Alf. Loisy]. Satisfaisant. ^ DbssaU, Inscrip-
tiones latinae selectae, 2, 1 [R. Gagnât]. Eloges. K L. Bavard, Le Latin de
S. Cyprien [P. Lejayj. Ce livre prend et gardera une place distinguée dans
l'histoire de la langue latine. ^t'Sju. A. Mbii.lbt, Introduction à l'étude corn- 38
paralive des Langws indo-européennes [V. Henry]. Œuvre capitale. If G.
SCHENKL et Aem. ReisCH, Philostrati minoris Imagines et Callislrati Descrip-
tinnes recensuerenl [My]. Bon. If J. Samublsson, Ad Apollonium Rhodium Adver-
saria [Myj. Beaucoup de bon. ^ Tsakalôtos, AeÇtxôv éXXi]voXaTivixbv lMy|.
Relève un certain nombre d'erreurs, f G. Boissibr, Tacite |P. Lejay]. Beau W
livre, sobre et sévère, animé d'une sève toujours jeune, llf 23 jn. E.
W. Sgripture, The éléments o/eaîpifrtmen/a/p/ione^ics |A.Meillet].Bon.5 C.Pas-
Cal, Fatti e Leggende di Roma antica; — du même, Studii crilici sul poema di
Lucrezio ; — J. 1). DUFF, T. Lucreti Cari, De rerum natura liber tertius [Emile
Thomas]. De bonnes parties: des choses contestables chez P. H 29 jn. 46
M. WbllmaNN, Fragmenlsnmmlung der grierhischen Aerzte, I (P. Tannery].
Des plus importants. 1] U. v. Wjlamowitz-MAllbndorff , Der Timotheot-
Piipyrus gefunden bei Abusir; — du même, Timotheos. Die Perser, aiw e«»iem
Papyrus von Abusir [E- Gavaignac]. Découverte très intéressante, t Fr. Lbo,
Vergils erste und neunte Eeloge [A. Gartault]. Travail important dontcepen- W
dant le crit. n'accepte pas les conclusions. If II. Jurbnka, Meisterwerke der
Griechen und Romer in kommentierten Ausgaben [E. T.] Analyse. ^ A. GarnOV,
Le latin d'Espagne d'après les inscriptions [E. Bourciezj. Inléressanl.
R. DK PHiLOL. — Revue des Revues de 1903. XXVIII. — U
162 1903. — FRANCE.
tu T. 56, 6 juillet. Géza NÉmkthy, La vie et les œuvres de Virgile [I. Kont].
Bon livre en hongrois. K G. Pascal, iStudi critici sut poema di Lucrezio [P. L.l-
Bien au courant. HH 13 jl. H. Pognon', Une version syriaque des Aphorismet
d'Hippocrate [R. D.]. Quelques observations. \ Collignon et Couva, Cala-
5 Ingue des vases peints du musée national d'Athènes |A. de Ridder]. Utile. T A. H.
van der Loeff, De ludis eleusmiis [A. de Ridder]. Apporte quel(|ue lumière
sur un sujet difficile. H J- van Lbbuwen, Aristophanis Aves cum prolegomenit
et commentariis [L. Bodin]. Grands éloges, f FmCkinqer, The meaning of inX
Trjî ayi-r\ifii in wriiers of the fourth cenlury |My]. A de l'intérêt en somme. \
10 P. VaRBSB, // calendario romano [E. E.l. Bon. t B. RoMano, Lm nritica lettera-
ria in Aulo Ge.llio (E. E.]. N'est pas satisfaisant, ft 20 jt. Al. Rzagh, Hesiodi
carmina, ed maior et minor [My]. Excellents, f Th. Gomperz, l'ialonische
Aufsàtze. 3. Die Composition der Gesetze [My]. C'est de la saine critique et
de l'excellente littérature. K M. Rostowzbw et M. Prou, Catalogue des plombs
M de l'antiquité, du moyen âge et des temps modernes conservés à la Bibl. Nationale;
ROSTOWSBW, Himskia Svintsoviia 'fessera; iD., Tesserae plombeae Vrbis Homae
et suburbi [R. Gagnai]. Travail très méritoire, mais pas de résultats histo-
riques importants. H D. VaGLIERI, Gh scavi recenti nel foro romano [R. G.].
Bonne vue d'ensemble. W 'il jt. A. Morbt, Le rituel du culte divin journalier
20 en Egypte [G. Maspero]. Excellent. K F. Jagoby, Apollodors Chronik. Eine
Sammlung der Fragmente [.Alb. Martini. Important. H F. H. M. BlaYDHS,
Spicdegium Aristophaneiim ; — du même, Spicilegium tragicum; — L. BODiN
et P. Mazon, Extraits d'Aristophane [Alb. Martin]. Éloges. 1[ A. LUDWIGH,
Homeri carmina Ilias, I [My]. Excellente éd. t P. Rbynaud, La civilisation
46 païenne et la politique ; — L. ÛEDOUVRES, Les Latins peints par eux-mêmes
]Em. Thomas]. Sans valeur. J G. L. IIendhickson, The Proconsulate ofJulius
Agricola in relation lo hislory and to encomium [E. T.]. Discussion stérile, m
o août. Sal. RbinaCH, liecueil de têtes antiques idéales ou idéalisées [H. Lechatj.
Très important. U Th. Birt, Der Hiat bei IHautus und die latein. Aspiration
30 bis zum X Jahrh. nach Chr. [P. Lejay]. A posé le problème et formulé plus
d'un résultat certain. H H. Nissbn, Italische Landeskunde, t, Die Stàdte
[P. Lejay]. De valeur durable. Ht 10 al. A. Morbt, Du caractère religieux de
la royauté Pharaonique ; — du même, De Bocchori rege (G. Maspero]. Éloges.
t L. POLLAK, Klaasisch-Antike Goldschmiedearbeilen im Besilze Sr. E. A. J. v.
■31 Nelidou) [a. HeinSich]. Bon. t J. Fukst, Die litttrarische Portrailmanier im
Bereich des griechiseh-rbmisehen Schri/ltums [My]. Quelques observations, tt
G. M. GOLUMBA, Cassio Diono e le guerre Gnlliche di Cesare [My]. Bon. t Fr.
Skutsch, Aus Vergils Frûhzeil [P. L.]. Livre séduisant et spécieux, f H. db
LA ViLLB DB MiRMONT, M. TuUii Ciceronis in M. Antonium oralio philippica
40 prima [P. L.]. Bonne édition, tt 1'! at. Catalogus codicum astrologorum graeco-
rum, t. li, par D. Bassi, F. Gumont, E. Martini, Al. Olivibri ; t. 6, par W.
Kroll [My]. Très soigne, t Ed. Lambert, Le problème de l'origine des XII
tables; — Ch. Applbton, Le Testament romain. La méthode du droit comparé
et l'authenticité des XII tables [Em. Thomas]. Eloges pour A. t G. F. Urba
46 et les. ZyCHA, s. Aureli Augustini, De perfectione justitiae hominis, De gestis
Pelagii... t. VIII, p. 2 [P. L.l. Analyse, t Studies in honor of B. L. Gilders-
leeve [P. Lejay]. Mémoires qui font honneur au maître et aux élèves, tt
24 at. Feslschrift su Otto Hirschfeld 60. Geburtstage [P. L ]. Résumé des articles.
tt 31 al. H. LECHAT, Au Musée de V Acropole d'Athènes, études sur la sculpture
60 en Attique avant la ruine de l'Acropole lors de l'invasion de Xerxès
[E. Gavaignac]. Important, t K. HadaCzek, Der Ohrschmuck der Griechen und
Etrusken (A. de Ridder]. Lsquisse intéressante qui doit être complétée, t
P. 'Wessnbr, Aeli Donati quod fertur Commentum Terenti [P. Lejay]. Bon. t
REVUE CRITIQUE d'hISTOIRE ET DE LITTÉRATURE. 163
G. MOBAWSKi, Calulliant et Ciceronian'i [P. L.]. Des rapprochemeiits ln(çé-
nieux. H <>. I.umbroso, Expositio lotius mundi et genlium [P. L.]. Bonne é'Ii-
lion d'un écrit du iv» s. H F. A. Gbvabrt et J. G. Vollqraff, Us problèmet
musicaux d'Arisiote, texte, traduction et notes (Th. Reinach]. Excellent. ^^
7 sept. Joh. Wbiss, Dos àlleste Evangelium [AU. Loisy]. Très important. ^ 5
S. G. OwBN, A. l'ersii Flacci et D. Jiini Juvenalis saiwae (Em. Thomas].
Livre intéressant. HK 14 sept. Abhandlungen sur Indogerm. Sprachgeschichle
Alig. Fick sum 70. Gebwtslage gewidmet [V. Henry]. Analyse. ^ Ussino, Ara
Pacis Augustae |A. de Ridder]. Hypothèse hardie, très intéressante. ^
J. VendryÈS, De hihemicis vocabulis quae n latina Hngua originem duxerunt 10
[G. Dottin]. Bon. If Eiig. Rolland, Flore populaire ou histoire naiurelle des
plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folk-lore fOh. J.]. Beau
livre. \ V. Gardthausbn, Sammlungen und Cataloge griech. Handschriflen
[My]. Bon. Hlf 21 sept. J. Adam, The Republic of Plato [My]. A. a bien mérité
des lettres grecques et de Platon. % G. Pascal, 7". Lucreli Cari De rerum 15
natura liber l\P. I.ejayj. Type d'édition acceptable. 1 H. d'Ahbois db Jubain-
VILLB, Éléments de la grammaire celtique [G. Dottin). Utile. \S 28 sept. A.
IIkisenbbrg, Georgii Acropolitae opéra, 1 [Myj. Bon. HH 5 oct. A. Erman,
Aegyptische Grammatik [G. Maspcro]. Utile. HK 12 oct. Gh. WALnsTBiN, The
argive Heraeum 1 fSal. Reinach]. Éloges. ^ A.PueCH, Recherches sur le Discours *0
aux Grecs de Tatien [P. Lejay]. Bon. HH '9 oct. R. DUSSAUD, Mission dans les
régions désertiques de la Syrie; iD., Notes de mythologie syrienne [R. D.]. Du
soin et de l'érudition, t E- I'eteksen, Trajans Dakische Kriege nach dem
Sàulenrelief erklàrt [R. Gagnai]. Le crit. n'est pas persuadé. ^ R. DBLBRiJCK)
Die drei Tempel am Forum holitorium [R. G.J. Explication séduisante, "f E. Sbc- M
KEL et B. KuRBLER, Gai institulionum commenlarii qualtuor jEm. Thomas).
Eloges. % 26 ocl. Ad. HahnaCK, Ueber verlorene Briefe und Actensliicke die sich
aus der Cyprianischen Briefsammlung ermilteln lassen ; — E. Klostbrmann,
Eusebius Schrift itcpi tmv Tontxiiv ovopiâtwv èv ->) Osc'i YpotÇÎ! — G- N. BONWBTSGH,
Hippolyts Kommentar sum Hohenlied [P. LejayJ. Éloges. \^ 2 nov. Fr. Caubr, îU
Ciceros politisches Denken [Em. Thomas). Des réserves sur l'ensemble de
l'ouvrage. DD 9 nov. Carra db Vaux, Le livre des appareils pneumatiques et
des machines hydrauliques de Philon de Byzance édité d'après les versions
arabes et trad. en fr. [P. Tannery). Bonne publication d'un document capi-
tal. W 16 nov. Edm. Nolan and S. A. HirsGH, The greek grammar of Roger 35
Bacon and a fragment of his Hebrew grammar (P. Lejay]. Méritoire. H Tn.
Golardkau, Étude sur Epictète [G. Bidez]. Vivant et instructif; des lacunes.
DU 23 nov. Arlh. Jellinek, Internationale Bibliographie der Kunstwissenschaft
[II. de C). Excellent. D W. Strbhl, Grundriis der alten Geschichte und Quel-
lenkunde. 2. Rômische Geschichte [J. Toutaiu). Gomplet et exact. D J. Wil- *0
LEMS, Le sénat romain en l'an «5 ap. J.-C. d'après les notes de P. Willems [J.
Toutain). Analyse. fK 30 nov. J. L. HeibbrO, Claudii Ptolemaei opéra quae exi-
lant nmnia, I [P. Tannery). Toujours le même mérite. H Max. Bonnbt. Acia
Philippiel Acta Thomae. Accedunt Acta Barnabae, 2 [P. Lejay). B. a le droit
d'être fler d'avoir achevé une tâche aussi complexe et aussi utile. ÏD 7 déc. u
P. AzAN, Annibal dans les Alpes [J. Toutain]. Explication séduisante. \ M.
ROSTOWZBW, Geschichte der Staatspachl in der rôm. Kaiserseit bis Diokletian
[J. Toutain]. Très méritoire. D K. KrumbaCHBR, Die Moskautr Sammlung mit-
telgriechischer Sprichworter; — du même, Romanos uni Kyriakos : du même
— Dos mittelgriechische FiscUbuch [H. Pernot]. Éloges. D D. C. IlBSSBLlNO, so
Dyzanlium [H. Pernot). Intéressant. D M- '"arob. Professeurs et régents de
collège dans l'ancienne Université de Paris \L. S.). Bon et utile. \^ 14 déc.
K. Brugmann, Kurse vergleichende Grammatik der indogermanischen Sprachen
164 1903. — FRANCE.
|V. Henry). Étonnante activité, soin incessant. H Tli. Keinach, L'histoire
par les monnaies. Essais de numismatique ancienne [E. Babelon). Quelques
observations, f B. SaUBR, Der Weber-Laborde'sche Kopf und die Giehelgruppe
des Parihenon [S. Reinacli]. Fait tionueur non seulement au savant qui
s a écrit cette œuvre, mais aussi à la science. H C. .Sghmidt, Die alten
Pelrusaklen in Zusammenhang der apocryphen AposteUilteratw [!'. L.]. Beau-
coup d'érudition, f C. Schenkl et II. SCHENKL, S. Ambrosii Opéra, 4
[P. LejayJ. Éloges, f P. Knôll, S. Aureli Augtistini Retractalionum Ubri duo
[P. L.J, Analyse. % Ad. Hilgbnfeld, Ignalii Anliocheni et Pohjcarpi Smyr-
10 naei Epistulae et Marlyria [P. L.]. Touffu et mal ordonné, f F. J. A.
IIORT and J. B. Mayob, Clément of Alexandria, Miscellanies,T\P. Lejay]. Ren-
dra de grands services. K II. Ouot^T, Nouvelles acquisitions du département des
mss. à la Bibl. Nat. pendant les années 1 900-1 90i; — du même, Liste des
recueils de fac-similés et des reproductions de mss. conservés à la Bibl.
«6 Nat. [P. L.]. Utiles. H R. Hirzel, Der Eid [P. L.]. Intéressant et très docu-
menté. Hî 21 déc. G. Perrot, Histoire de l'Art dans l'Antiquiié, 8. I.a Grèce
archaïque [S. Reinach]. Grands éloges. HH 29 déc. W. IIelbig, Les ïniztïi
Athéniens [Alb. Martin]. Bonne érudition. Hf F. F. Abbot, The Toledo manus-
cript of the Germania ofTacitus [Em. Thomas]. Soigné. Albert Martin.
jo Revue d'histoire et de littérature religieuses, VII (1902). N" 2. Reli-
gions des peuples classiques avant le christianisme [Gh. Michel]. Orientation
générale et bibliographie : 6. Religion romaine; 7. Superstitions des peuples
classiques. %\ N" 4. Le codex. Fuldensis, le meilleur ms. de l'Apologeticum
de Tertullien jG. Callewaerl]. Ms. aujourd'hui perdu, connu parles notes de
26 Modius. U Ancienne philologie chrétienne [Paul Lejay]. P. 360, pénétration
du paganisme par le christianisme; p. 478 et 541, usages funéraires : rits et
idées du paganisme survivant dans le christianisme.
T. VIII (1903). N» 2. Le rescrit d'Hadrien à Minicius Fundanus [C. Cal-
lewaert]. Le rescrit ajouté par Justin à sa première apologie, cité par Eusèbe
30 et traduit par Rufln, est authentique : interprétation, authenticité, texte.
Le latin de Rufln n'est pas l'original. De Trajan à Marc-Aurèle, la juris-
prudence antichrétieune n'a pas subi de changement notable. fH N" 4. Le
sabbat juif et les poètes latins [Paul Lejay]. L'observance du sabbat, dans
les milieux frivoles de Rome, est une superstition, tout au plus une sorte
36 d'opération magique. Les poètes se mettent au ton de leurs amies. Rien,
dans tout cela, qui ressemble à une conversion au judaïsme. Description et
interprétation de Perse 5, 179 suiv.; Horace, Sat., 11, 3, 288-295; Juvénal, 6,
139, 542-543; 3, 185-188; Hor., Sat., I, 3, 12-15; 4, 143; 3, 100; 9, 67-72 (lire :
hodie tricesima, sabbata); TibuUe, I, 3, 17-lS; Ovide, A. A., 1,74-76,413-417 :
40 Rem. am., 219-220. \\ N» 5. La polémique do l'Ambrosiastre contre les
païens [Fr. Gumont]. Renseignements fournis par cet auteur sur l'idolâtrie
(Bacchanales, cultes égyptiens, Milhra.Cybèle, fêtes populaires) et sur l'as-
trologie; influence de la polémique de Julien; l'Ambrosiastre et le droit
romain. p. l.
45 Revue de l'art ancien et moderne. T. 13. Janv. Lyres et cithares an-
tiques [G. Saint-Saens] Construction et utilisation : structure, comment on
rattachait les cordes à la traverse supérieure, et comment on les accordait ;
comment on faisait résonner l'instrument. Le chevalet fixé à la traverse,
n'était pas destiné, comme on le croit, à éloigner les cordes de la table
60 d'harmonie, mais à augmenter la longueur des chevilles et à assurer la
tension et la flxité des cordes par une surface de frottement plus étendue
W Fév. A. GaYET, Antino'éet les fouilles de Thais et de Sérapion\E. D.]. Eloges.
m Avril M. Palbologue. Rome. Noies d'histoire et d'art [idj. Promenades
REVUE DE l'histoire DES RELIGIONS. 165
d'un érudit et d'un dileltanle. HH T. 14 Juil. Les nouvelles fouilles d'An-
linoë (A. Gayet]. Description dos deux momies exhumées cette année et
des objets qui les entouraient, l'une est celle d'une jeune femme, Myrithis,
peut-être une magicienne; l'autre d'une patricienne, Sabini', probablement
chrétienne. 1^ Sept. E. Dueyfus-GonzalÈs. Éludi^ sur la condilion juridique S
des artistes peintres en droit romain [E. D.]. Intéressant, forme un tout com-
plet. HK Dec. Un portrait d'enfant romain à la Glyptothèque de Munich [M.
Collignon]. Description (pi.) Œuvre à peu près unique dans l'art antique.
C'est le portrait, fait probablement après la mort, d'un entant encore à la
mamelle. Le sculpteur a rendu avec fidélité tous les traits caractéristiques lO
de la première enfance. Evolution du type de l'enfant dans la sculpture
grecque et romaine. N.
Revue de l'Histoire des Religions. I. 47, n' 1. Deqqs problèmes rela-
tifs aux Mystères d'Eleusis [Goblel d'Alviella] 3 <cf. B. d. R. 27; 196, 10 et
23>. Les Mystères et l'Orphisme. Évolution mystique du culte de Dionysos, i»
L'Orphisme, méthode plutôt que doctrine. Les comogonies orphiques. L'es-
chatologie orphique. L'Orphisme et le culte de Zagreus. Comment l'Or-
phisme s'introduisit à Eleusis. Ds l'enseignement doctrinal dans les Mys-
tères. Morale versus magie. Le mouvement philoso;)hique à Eleusis. Apogéo
et destruction d'Eleusis. H P. Bovkt, Le Dieu de l'ialon d'après Cordre chro- 10
nologique des dialogues |C. Werner]. Qqs réserves de détail n'empêchent pas
celte étude d'être un des ouvrages les plus remarquables qui aient paru,
ces derniers temps, sur l'hisloire de la peuséj grecque. HH. N» 2. De quel-
ques problèmes relatifs aux Mystères d'Eleusis [(ioblet d'Alviella] 4 <cf.
supra>. Les survivances des Mystères. La transmissibilité des Kltes. Les is
Mystères et le Gnosticisme. Les Mystères et le Christianisme. Emprunts
chrétiens à la terminologie des Mystères. Distinction des cathécumènes et
des fidèles. La Discipline du Secret. Les degrés de l'initiation chrétienne.
Le symbolisme chez les Chrétiens. Le Rituel de la messe. Cause et destinée
de l'isolérisme chrétien. ^ K. X. Funk. O. apostolischen Vàler heraugegrben 30
[RevilleJ. Éloges. % J. Ebbrsolt, Les Actes de St Jacques elles Actes d'Aquilas
[ID.]. Cette publication d'après deux mss. grecs de la Hib. Nat. fait honneur
à la précision de la méthode d'E. n N» 3. i'iotin et les Mystères d'Eleusis
[F. Picavet]. Montre comment l'Iotin a substitué à l'interprétation stoïcienne
des Mystères d'Eleusis celle qui a été acceptée par son école et par le« par- 35
tisans de l'hellénisme et en tire qqs conséquences qui éclairent l'histoire
du christianisme. ^ Introduction à l'histoire du gnoticisme au ii' et au
IIP siècle [E. de Faye]. 5» art. <cf. R. d. R. 27. 196. 3'i>. Vers la fin du 2« s.
se produit un véritable renouveau au sein du gnosticisme; il se transforme
lui-mèiue, eu même temps sa propagande gagne du terrain; il devient une <"
religion et par là constitue pour l'Église un formidable péril. Conclusions
des cinq art. f S. Eitrkm, Die (jôltlicUen ZxuiUiwje l'ci den (Jriechen [C. Henel|.
Malgré des réserves ce livre est une mine précieuse de ren.seignements. f
M. Bksnibr, De religione Paeliguorum . ID., LHle Tiberine dans l'antiquité
[A. Merlin]. 1. Documentation solide, clarté limpide : 2, Très grands éloges. *5
H A. Thomsbn, Orthia, en religionshistorisk under sôgels [W. Sôderblômj
(danois.) Pourquoi les Ephèbes de Sparte étaient battus de verges une fois
par au devant l'autel d'Artemis Orthia : appréc. favorable. ^ O. v. Gbbhakdt,
Passio S. Theclae virgiuis. Die latein. Uebersetzungen der Acta Pauti et Th^clae
[Réville]. Servira non seulement à l'établissement du texte de ce roman si SO
populaire jadis, mais aussi à la philologie latine. K A. Dbissmann, É'm Ori-
ginal-Dokument aus der Diokletianischen Christenveifolgung [id.]. Document
de grande valeur. HH T. 48. Le lion Mithriaque insigne de légions romaines
166 1903. — FRANCE.
[Gh. Renel]. Emblème mithriaque à l'origine, lo lion est devenu le symbole
de la toute-puissance ou de la valeur guerrière de l'empereur et de son
armée; pour retidre compte de l'insigne légionnaire, c'est à ce double point
de vue qu'il faut se placer, t R- Pighon, Laciance. Étude sur le mouvement
5 philosophique et religieux sous le règne de Gonslantin [C. Guiguebert].
Malgré ses grandes qualités, ne contient pas tout ce que le titre promet et
tout ce que le lecteur est en droit d'y chercher. tK N» 2. Bulletin archéo-
logique de la religion grecque, 1898-19U2 (J. Toutain]. fjloge de KoLDBWBy
et PUCHSTEIN, Die griech. Tempel in Unlerilalien u. Sicilien et de Lbchat, Le
lu temple Grec. Découvertes faites : 1, Athènes et l'Aitique, polémique à propos
de l'àpxaïo; veto; soulevée par les art. de Dôrpfeid. Ruines du temple d'Ar-
temis Agiotera près du Stade. Fouilles au cap Sunium, mise à jour des
sanctuaires de Poséidon et d'Athéna. Eleusis, livres de Fougart, Les grands
Mystères d'Eleusis : Trûbnkr, Die Eleusinischen Gôltinnen. Rubbnsohn, Ailien
15 Mitth. 1899, art. sur ràvéXaaTo; itéxpa et sur Triptolème <cf. R. d. R. 2'i, 26,
53 sqq> ; la xepvoqidpia. 2. Egine, la déesse adorée dans le temple était
Aphaia et non Athéna ; 3. Delphes, résultats des fouilles d'après le B. C. H.
1. Etoile et Epire. Temple de Thermon. Résonance des trépieds et chau-
drons de bronze de Dodone; 5. Péloponnèse : Argolide, Arcadie. Fouilles
îo dans l'IIeraeum d'Argos. Sanctuaire d'Asklèpios à Epidaure, on trouvera
dans Gavvadias Tb lepôv t. 'AcrxXriTrfou èv 'EitiSaùpu tout ce qu'il est essentiel
de savoir sur ce sujet. La Tholos, édlDce rond voisin du temple d'Asklèpios,
a été identifiée probablement à tort par Svoronos avec aw temple rond
qu'il croit distinguer sur qqs monnaies d'Epidaure. Ex-voto d'Epidaure, bas-
*s reliefs. Des inscr. trouvées récemment donnent des renseignements nou-
veaux sur le culte d'Asklèpios. Dans sa thèse sur Mantinée, Fougèrbs a
étudié la religion de cette ville. Fouilles du temple d'Athéna Aléa à
Tégée, de celui de la déesse Despoina à Lycosoura. Ville de Lusoi et temple
d'Arterais Himera. ^ C. Guignebert, Tertullien. Étude sur ses sentiments
30 à l'égard de l'empire et de la société civile [de Faye]. Œuvre considé"
rable et distinguée qui est d'un historien. Elle fait le plus grand honneur
à la science historique française. H J. Grill, Die p'^rsische Mysterienreligion
im rôm. Reich u. d. Chrisientum [Réville]. Brochure solide, intéressante,
d'une lecture agréable. Kt N» 3. Bulletin archéologique de la peligioa
3B grecque (1898-1902) <suite cf. supra> [J. Toutain]. 6. Les Cyclades; à Ténos
temple de Poséidon et d'Amphitrite ; à Paros plusieurs sanctuaires dont
un Pythion et un Asklépieion; à Mélos habitations dites mycéniennes,
lieu de réunion des Mystes de Mélos. Théra. 7. La Crète, découvertes faites
récemment, trois catégories de sanctuaires : antres sacrés, sanctuaires en
40 plein air, autels et chapelles privées : religion primitive : 8. Asie Mineure.
Sacrifice d'un taureau à Athena llias. Autel du Zeus Idéen de Troade.
Fouilles de Pergame, autel de Zeus: Iléraion de Samos. Priène, Ephèse.
Temple d'Apollon Didyméen. Asklépieion de Cos. Culte de la colonie
grecque d'Olbia. H W. Gaul, Die Abfassungsverhàltnisse der pseudojusliniscfien
4b Cohortatio ad Oraecos [Guignebert]. Pose bien la question, la précise et ras-
semble tous les faits et arguments qui l'intéressent. H N. G. Politis,
MeXérai nepl toû gt'ou xal tyj; -jX&atjr^i toO éXXevîxou Xiou. Ilapoiiifïi,
III et IV [H. Pernot]. Pourra être un répertoire d'une valeur inappréciable.
N.
50 Revue de linguistique et de philologie comparée. Tome 36, 1903,
1" Itvr. La liturgie mythique des Indo-Européens comparée à celle de
l'Egypte ancienne |P. Regnault]. Etudie d'après Moret, Le rituel en Egypte,
les ressemblances qui existent entre la mythologie liturgique indo-euro-
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET D'HISTOIRE ANCIENNES. 167
péenne et celle de l'Égyple, à propos du sacrifice égyptien. H Elymologies
latines [id.]. L'assimilation en latin des éléments des groupes dn, en, nn,
d'où n, explique * orA'no auprès de ordino; cinis pour •cid'n-is auprès de
candeo; finis = *fid-'n-is auprès de flndo ; fûiiis, fûd'-n-is; pénis pour
* pëd'-ii-is. Cf. pendeo. t Mélanç/es linguisliquet offerts à AnI. Meillet par tes ,
élèves, etc. |J. Vinson]. Résumé : qqes résiTves. m 2« livr. La négation en
Etrusque [J. llarlha]. Recherche comment procède l'étrusque pour donner
à l'expression d'une idée une tournure négative, t Esquisse de l'histoire de
la littérature indo-européenne [P. Regnault). I. L'origine du lyrisme, t Sur
xôiT|xo; [P. Regnault] Koa- peut être pour xoCpi)'!'- = rad. de xo(i'}/-<5;, d'autre jg
part xoiiii-, xoii- ont droit à être regardés comme des réductions régulières
de xo|j.'J/-, ce qui revient à dire que le classement dans une même famille
des dérivés de ces radicaux est légitime. Le rad. de x<5itiji.o; est inséparable
de ceux de Koa^z-dî, de xo|iiji-i$m, de xoTc-éw. Ht 3* livr. Le sens du mot Cliens
et les organes de la clientèle romaine |Gli. RenelJ. La clientèle romaine, is
qui n'a été vraiment florissante et vivace qu'antérieurement à la constitu-
tion de l'unité de l'Ëlat rom., est le reflet d'une survivance totémiquc.
Cliens vient de « cluere », qui a signifié : avoir un nom, porter un nom ; le
participe clientes a désigné originairement ceux qui portent le nom du
clan, c'est-à-dire les hommes du clan, tf 4° livr. Esquisse de l'histoire de la 20
littérature indo-européenne [P. Regnault]. 2, l^'épopée. X.
Revue de Paris. 10° année, 1903, i'6 janvier. Histoire d'un financier
romain [P. Guiraudj. C'est dans le monde des capitalistes romains qu'il faut
pénétrer pour saisir les ressorts de l'histoire de la république à Rome et
en démêler les secrets. A ce litre, Rabirius, qui a eu la chance d'avoir un 25
procès scabreux et d'être défendu par r.icéron, est tout à fait représentatif:
l'on peut, d'après lui, se faire une idée de ce qu'étaient les grands manieurs
d'argent, dont le rôle à-Rome eut une importance si considérable. HH 15 février.
Un problème de l'histoire litléraireiM. Bréal]. Les fouilles archéologiques de
ces trente dernières années ont rouvert le débat sur la question homérique 30
qu'on croyait close faute d'idées nouvelles à échanger, et ont modifie nos
appréciations de la civilisation et de la littérature que nous désignons
sous le nom général d'homériques; l'Iliade cesse de se présenter comme
une production incompréhensible en elle-même et unique en son genre,
elle a été composée en un temps qui était déjà un temps de culture et 3b
d'art, au milieu d'une population amoureuse de légende et de poésie. Parmi
les épopées des différents âges des différents peuples, elle est la première
et la plus belle, mais elle n'est pas d'une autre espèce. X.
Revue de Philologie, de Littérature et d'Histoire anciennes ,
t. XXVll, 1903. l'°livr. Les constructions de l'Acropole d'après l'Aiionymus W
Argentinentis. [P. Foucart'. Ce papyrus grec d'Egypte, rapproché des inscr.
et de la tradition manuscrite, permet de fixer qqs dates importantes :
{ie9 commencement du premier Parfhénon, 450 transfert à l'Acropole du
trésor de Délos, 447-/133 construction du second Parthénon, 438 consécration
de la statue de Phidias, 437-432 construction des Propylées, etc.) F. discute U
l'interprétation et la restitution de B. Keil, qui a publié le document en
1902, et propose pour maint passage un texte nouveau, f Plaulus, Epidicuf.
. [G. Raraain] Examen critique de 11 vers; conjectures motivées. H Études
cicéroniennes, Il : Emploi du pronom démonstratif coordonné à \in relatif.
[J. Lebreton] Rare, il est dû dans Cicéroii à des raisons très spéciales de w
sens ou de construction. Statistique et discussion des exemples. La règle
générale ét,ait de répéter le relatif: H Les manuscrits parisiens de Grégoire
de Nazianze (suite) (A. Misier] Établit séparément pour le second et le
168 1903. — FRANCE.
troisième discours, le classement des mss. de la 1" et de la 2" famille,
avec collation de leurs leçons propres. K Notes sur qqs palimpsestes de
Turin. |E. Châtelain] Description, déchiffrement et roetilution conjecturale
de fragments de Tite-Live (27, 12, 17 ; 32, 5; 33, 5 ; 3'4, 12), des Institutions de
6 Cassien, de la traduction par Rulin de l'histoire d'Eusèbe, des Panégyriques
de Gassiodore, retrouvés sur des palimpsestes de Turin. Ceux de Cassien
et Riifln étaient inconnus jusqu'ici. ^ Note sur une inscription d'Ephèse.
[B. HaussouUier]. Heberdey a retrouve au théâtre d'Ephèse la pierre de
cette iiiscr. copiée par Cyriaque d'Ancône et restituée par Kaibel (Rh.
'0 Mus. 1879). Elle avait été aussi copiée par Huyot, ou par son compagnon
Donaldson, elle fournit le nom propre (Messalinos) qui manque à celle de
Cyriaque. \ Plautus, Persa 139 [L. Ilavet) Lire 7tô9£v t' omameuta ? très
légère correction à la leçon des mss., qui satisfait le sens et la métrique.
Pour cette plaisanterie en grec sur une scène latine, cf. Ps. 484. \ Ad Gaesaris
18 Gomm. de bello Gallico initium (M. L. EarleJ. Propose un remaniement de
ce début trop confus, en transportant qqs propositions. \ Le texte de
Sénèque le père (suite et fin) [Henri BornecqueJ. Explique les modilicalions
qu'il a apportées, dans les Controverses et les Suasoriae, au texte de
II. J. MuUer, et notamment les conjectures qui lui sont personnelles. ^
sû Plautus. Men. 98 |L. HavetJ lUic, d'ailleurs oiseux, laisse le vers faux, lire
illic<it>, terme d'oiseleur employé ici flgurément, et qui convient au
sens, comme à la grammaire et à la prosodie, t Notes sur le texte des Ins-
titutiones de Gassiodore (III) [V. Mortet]. Observations sur le caractère de
la Géométrie dans l'œuvre de Gassiodore (Institutiones, Lettres, Commen-
*5 taires des Psaumes), et sur l'enseignement de cette science dans les pre-
miers siècles du moyen-âge, lequel était surtout pratique, bien que Boèce
ait adapté et peut-être même traduit les Éléments d'Euclide. V Un faux
dieu des oracles chaldaïques. [J. Bidez]. D'après KroU, l'hebdomade des
XaXSaïxà loyix serait une divinité d'invention néoplatonicienne. Simplicius
30 (inArislol. de Caelo 375, 19 éd. Heiberg) en complétant la citation de Damas-
cius (II, 131, 29), permet de contrôler les vues de K.U Fragments nouveaux
de Sotérichos ? [Id.]. Les deux papyri de Strasbourg (n»' 480 et 481), l'un sur
les guerres de Dioclélien, l'autre sur la formation du monde, sont attribués
au même auteur par Reitzenstein. D'après Suidas et Tzetzès, il est permis
35 de croire qu'il n'était autre que Sotérichos, poète épique de l'école égyp-
tienne à l'époque impériale. U Études latines (suite). Note complémentaire
surquid est quod (F. Gafflot]. Cette locution n'est pas interrogative(=cur),
quand elle est suivie de l'indicatif; il faut alors dissocier le groupe, et faire
de quod l'accusatif neutre du relatif, ou l'équivalent de: ce fait que. Il en
40 est de même des locutions analogues : est quod, nihil est quod.H Bulletin
bibliographique. HH 2'livr. Notes épigraphiques. Amorgoset les pirates.
[J. Delamarre^Gomnlèle et rectifie, avec commentaire historique à l'appui,
quatre décrets, dont un d'Aegialé, deux d'Arkésiné, un de Minoa. \ Un vers
anapestique de Lucilius. [L. Havet]. Bâhrens et Luc. Millier ont eu tort de
46 voir dans la citation de Diomède (p. 365, 4 Keil) un fragment de dactylique
épique; c'est un dimétre anapestique, ou un 1" hémistiche d'aristophanien.f
La prose métrique deMartial. [Id.l.LesScourtespréfacesen prose que Martial
a mises en tête des livres 1, 8, 8, 9, 12 sont en prose métrique. Liste des fias
de phrase, conformes à celles des discours et traités de la maturité de
60 Cicéron Corrections et modilicalions de ponctuation qui découlent de ces
faits. H Origine de l'Édition de Bâle de Saint Grégoire de Nazianze [A. Mi-
sier]. Base de notre vulgate imprimée, le texe de cette édition a une double
source, 1° l'Aldine (qui repose sur le Marcianus 70 et sur la famille des Mar-
REVUE DE PHILOLOGIE, DE LITTÉRATURE ET D'HISTOIRE ANCIENNES. 169
ciani 72, 76, 77), 2« à défaut del'Aldine, le Palatinus402.Gollaiion8parlleUe«
à l'appui. Il résulte de la que l'édition de Bâle deviendra inutile, quaud
on aura dépouille le Palatiuus 402. 1[ Notes sur le texte des lustiiuliones de
Cassiodore (IV) [v. MortetJ. Collation du teste des Principia sur le lus. lat.
12963 de la B. N. | Sophocle, Œdipe-Roi 10-11 [M. L. Earle!. Précise les 6
points sur lesquels il est en accord ou en désaccord avec Parmentier (R. de
Ph. t. 26). H t'iautus, Aul. -437-439 [L. IlavetJ. Dans ces vers de Reiz, lire à la
fin du i" : angulos usu omnis (usu = par prescription, terme juridique
plaisant), et au début du 3= : tu pour id. f Le texte de l'Orator [H. Bor-
necque]. Le texte des témoignages (Qulntilien, Aulu-Gelle, Nonius, RuUu, lo
Julius Victor) et surtout l'observance des lois de la prose métrique semblent
indiquer que A doit être préféré à L (consensus de FOP). H Le § 7 du papy-
rus de Strasbourg [E. Cavaignac]. Nous apprenons dans ce § très mutilé,
qu'eu 404 ou 403 la caisse des côlacretes fut defluiiivement supprimée; les
dépenses dont ils avaient la charge furent reparties entre les divers tréso- is
riers, soumis au contrôle financier du conseil. H Etudes latines. II. Le sub-
jonctif de répétition iF. (ialïlotj. Reprend et corroDore, en l'élargissant, la
thèse de Bonnet, et cherche à prouver qu'il n'a jamais existé de subjonctif
de répétition. K Timothée de Milet. Les Perses [Paul Mazon|. Traduction
avec notes, d'après l'édilio princeps de von Wilamowitz-Mœlleudorlf. IS '">
3* livr. Athènes et Thasos à la fin du v« siècle [P. Foucart]. Comiuenlaire
historique de l'inscr. de Thasos (n" 36 de la liste de Miller dans l'Annuaire
de la SocS des Et. gr. 1872), restituée par Jacobs, grâce à la copie ancienne
de Cyriaque d'Ancône. t npMT(5xopo; [Id.] Ce titre de deux pièces de la
comédie moyenne citées par Athénée, l'une d'Alexis, l'autre d'Antidoto.s, a *»
été témérairement corrigé par Meineke et Bothe en Uptù-c6xf>o\oi (=Vetulus).
Le mot est pourtant très grec, car il figure deux fois dans un décret
d'icaiia {\° s. a. C. — CIA, iv, 1 p. 137) et devait avoir lesens decoryphee.t
Cicero, imp. Pomp. |L. Havet|. Examen critique, et correction de 12 pas-
sages. If De Horatii Serm. I, 1 [M. L. Earle]. Corrections proposées pour ïo
plusieurs passages; discussion de l'enchaînement des idées. H Notes sur la
fin et les cou.sequences de la guerre etolienue [W. VoUgralT). Deux articles :
l'un met en défaut la bonne foi de Tite-Live atténuant, malgré Polybe, les
duretés du Sénat envers les Etoliens ; l'autre établit qu'Ileraclee est sortie
de la ligue étolienne en 189, après y être rentrée dès 184. \ Cassiodore, J&
Variarum III. o2 |P. Tannery]. Défend contre Mortet, pour ce passage, la
première des deux leçons qu'a successivement proposées Mommsen. \
Bulletin bibliographique. Ht 4* livr. Sur le Pro'igôn. |l'aul Mazon].
Examen des textes relatifs à cette annonce ou exposé des pièces présentées
au concours. 1[ Observatiunculae ad locos quosdam poelaium romauorum M
[M. L. EarleJ. Corrections proposées à quelques lissages de Virgile
(Eglogues) et de Catulle. H Aristole, Probl. XIX, 3 [C E. Ruelle]. Maintient,
dans ce passage, la leçon des mss. itieatv 1 Etudes latines, III : Le subjonc-
tif après quoliens [F. Gafflolj. A propos de l'élude de Long sur quotiens, et
répondant aux objections de Lattmann, rectifie et précise sa doctrine sur M
le subjonctif dit de répétition, lequel ajoute seulement une idée d'éven-
tualité à la signification essentielle de la subordonnée. ^ Notes sur le
texte des Institutions de Cassiodoie, V. IV. Mortetj. Termine, par cette
étude relative à un nouveau fragment des Institutiones, ses observations
critiques et exégétiques sur la Géométrie de Cassiodore. 1 Psellos, Ilipi M
nipaôo^wv àvavvaiCTiiâTwv [C. E. R.j. Quelques leçons intéressantes relevées
dans un fragment de ce traité, contenu dans le ms grec 2501 de la B. N. f
Le rôle d'Enée dans le 2- livre du l'Enéide [A. Garlault]. L'insuOlsance de
170 1903. — FRANCE.
ce rôle, que Virgile a pourtant voulu aussi grand que possible, ne provient
pas de la faiblesse de génie du poèie, mais des comlilions mêmes où il
8'etait volontairement placé, faisant choix d'une forme ancienne de la
légende qui excluait toute intervention directrice de la part d'Enée. %
s Bulletin bibliographique, t Revue des Revues et Publications d'Aca-
démies, relatives à l'antiquité classique, parues en 1903. A. G.-D.
Revue de théologie et des questions religieuses 11* année (1902)
N" 1. Sénèque le philosophe [E. Arnaud]. Art de polémique. Montre l'homme,
l'écrivain et le philosophe que fat en réalité celui qu'on a appelé à tort un
iu grand esprit et un noble caractère, tl N" ^- Le témoignage de Suétone,
et le récit des Actes XX VIII, 17-20 [A. BrunJ Explique et commente Suétone,
XXV « Judaeos impulsore Ghresti assidue lumultuantes Roma expulit >
et montre qu'il n'y a pas là contradiction avec le récit des Actes, t A.
PLUMMBR, a critical and exegelical Commenlary on the Gospel according lo S'
16 Luke [Bruston). Se recommando par une grande clarté d'exposition, par
beaucoup de conscience et de probité scientifique dans l'exégèse et par une
grande connaissance des travaux antérieurs. fH N» 4. Encore pour Sénèque
[P. Farel], Réponse à l'art. d'Arnaud ; prend la défense de Sénèque. f Le vrai
sens de la quatrième demande de la Prière dominicale IWabnitz]. A propos
ïO du sens de « supranaturel » que Rostand a donné à èTcoicrio;. Explication de
ce mot. HH N» 6. Du génitif du régime indirect dans le Nouv. Testament
[C. Bruston]. Cette construction rare avec les subst. est très fréquente avec
les verbes de séparation ou d'éloisjnement. Bien comprise elle jette une vive
lumière sur plusieurs textes du N. T. réputés très obscurs et même inin-
•25 telligibles dans la trad. d'après la Vulgate, 1, Le gén. du rég. ind. avec le
subst. iîtoXùtpwo-i;. %\ 12* aunée (1903) N" 1. Du gén. du rég. indirect (suite)
[C. Bruston]. 2, avec le subst. àitéxSusiç et avec le verbe xaTap^éio. %\ N» 3.
Trois passages de l'Epître aux Romains [P. Farel]. Trad. nouvelle pour Gh.
VII, 27 ; ch. V, 12 à la fin, particulièrement v. 15 et 16 ; ch XII, 3. T. N.
3« Revue des Deux-Mondes. 1903. 15 Avr. Le romantisme de Tacite [R. Dou-
mic]. A propos du livre de Boissibr, Tacite, dont il fait le plus grand éloge. D.
cherche pourquoi le xix" s. en France s'est complu dans Tacite, tandis que
le XVII* et le xviir se complaisaient le premier dan.s Tite Live, le second
dans Phitarque; il montre que c'est parce que son histoire était toute ly-
36 rique, qu'il s'abandonnait à son impression et se souciait moins d'instruire
son lecteur des faits eux-mêmes que de lui faire confidence des émotions
qu'il éprouvait en revivant les faits. Cette façon de traiter l'histoire est
celle qui a prévalu chez nous au xix' siècle. Le romantisme de nos histo-
riens rejoint le romantisme de Tacite : son idéal littéraire est celui dont
40 se sont inspirés les modernes en France. Voilà la raison de la vogue dont
il a joui chez nous. Z.
Revue des études anciennes, t. V, n° 1. Recherches sur la géographie
ancienne de l'Asie Mineure [G. Radet] (suite) <Rev. d. Rev. XX, 223, 33 ;
226, 31 ; XXII, 248, 43>. I. Sur un point de l'itinéraire d'Alexandre en Ly-
*5 cie. Comparaison de Diodore XVII, 28 et d'Arrien, Anab., I, 24, 5. Il s'agit
de la même place chez les deux auteurs, ce doit être Saradjik, où une
inscr. a d'ailleurs révélé l'existence d'un sanctuaire consacré à un dieu
pisidien. II. Dioshiéron et Bonitu. R. hésite pour la première entre Adi-
ghumé et Birghé; la seconde lui paraît être Bélévi. ^ Isis, terre cuite du
50 Musée Balaguer à Villanueva y Geltree JP. Paris]. Description ; aucune
œuvre antique ne permet de compléter ou d'expliquer cette terre cuite>
qui est une figurine isiaque. 1 Notes gallo-romaines [G. Jullian] (suite)
<ct. Kev. d. Rev.. XVII, 200,35; 201, 31>. Remarques sur la plus ancienne
REVUE DES ÉTUDKS ANCIENNES. 171
religion gauloise. Rites : sacrifices humains et suicides ; J. met au nombre
des suicides ou sacrifices volontaires ce que d'autres ont appelé les bra-
vades des Gaulois. Divers procédés d'immolation. Autres sacrifices. Repus
sacrés ; ils accompagnaient les sacrilices. Libations. Prières et chants.
Danses. Gestes de prière et d'adoration. K A propos des Suessiones (C. i
JtilliauJ. Les noms des cours d'eau font connaître la plus ancienne popu-
lation du Soissonnais ; ils sont presque tous étrangers à la langue cel-
tique. Étendue et état du territoire. Contradiction entre le texte de César
et les autres données géograpliiques sur le Soissonnais ; il n'y avait peut-
être pas autant de pagi que d'oppida. Saus l'arrivée de César les Suessiones lo
auraient probablement fait de leurs voisins immédiats une seule civitas.
Organisation des plaisirs et des fêtes populaires par Rome. Œuvres
militaires. H La fabrique de la Graufesenque (Aveyron) [J. Déchelette].
Étude sur les origines de la poterie sigillée gallo-romaine. Antorieuremeiil à
la ruine de Pompeï, les marchés de la Campanie, de la côte d'Afrique, ceux m
de la Gaule, de l'Espagne et de la Bretagne recevaient des Rutènes une
partie de leurs vases sigillés ; les ateliers de Condalomagiis étaient le prin-
cipal siège de cette industrie. Résultats des fouilles. D. combat la théorie
des potiers nomades; la technique des poteries de la Graufesenque, leurs
formes et leur décoration ; cette fabrication florissait au i" siècle av J.-C, jo
la fondation des manufactures de la Graufesenque fut l'œuvre de potiers
d'Arezzo. ^ Vénus et Adonis sur un monument trouvé à Meaux [G. Gassies]-
Reproduction d'un bas-relief inédit qui faisait partie des soubassements
d'une muraille gallo-romaine du ni' s. H V. Bërard, Les Phéniciens et
VOdyssée, t. I [G. RadetJ. Analyse. B. a fait des trouvailles qui resteront ; on 25
trouve dans son livre des merveilles d'intelligence et de pénétration. Il
semble qu'il n'ait pas pratiqué son système de doublets gréco-sémitiques
avec toutes les réserves et les précautions nécessaires ; le rp. a été ébloui
sans être convaincu. K Alb. Mavr, Die vorgeschichUichen Denkmàler von
Malta [Perdrizetl, C'est un fragment de l'histoire de Malte et de Gozzo 30
dans l'antiquité, où sont étudiés les monuments mégalithiques. If Mélanges
Perrol, recueil de mémoires coneertiatU Varclicologie, (« littérature et rhialoire
ancienne [G. Radet]. Analyse. H Max Collignon et L. Couvb, Catalogue des
vases peinls du Musée national WAtliènes [P. Paris', Galal0;<ue de 1988 numéros
répartis en douze chapitres. Eloge du plan clair et méthodique. ^ A. db 36
RiDDER, Catalogue des vases peints de la Bibliothèque nationale, l [P. Paris].
Le rédacteur a porté so 1 attention sur la forme, la technique, le style de»
vases et a laissé de côté les questions d'exégèse mythologique. 1 Paul Azan,
Annibal dans les Alpes [M. Clerc]. Les conclusions d'A. sont aussi soule-
nables que la plupart des autres : des réserves. 1 J. Gudiol r Cunill, m
Nocions de arqueologia sagrada calalana [P. Paris]. N'est pas seulement un
manuel d'archéologie catalane, c'en est un aussi d'archéologie générale, ^t
N° 2. Euripide et les femmes (Masqueray). 11 y a chez le poète contradiction
entre le mal qu'il dit parfois des femmes et certains lypes féminins très
idéalisés. C'est que E., cherchant à rapprocher le drame de la vérité et du »&
naturel, a le premier donné à la femme rim|)ortance à laquelle elle avait
droit ; il a peint alors les travers et les défauts qu'avaient les femmes dans
la société athénienne, oii elles étaient tenues à l'écart et fort négligées, à
cause de leur infériorité intellectuelle. Critiques d'Euripide : curiosité,
bavardage, indiscrétion, ruse, amour du luxe et de la toilette. Explication so
de cette dernière passion, sa cause. If Stèle funéraire du V s. au musée de
Candie [Perdrizel]. Description. P. croit y reconnaître l'innuence do Poly-
clète. H Notes Gallo-romaines ; remarques sur la plus ancienne religion
172 1903. — FRANCE.
gauloise [G. Jullian] (suite cf. supra n» 1). Divination; énumération des
divers genres. Calendrier religieux ; Je mois des Gaulois était lunaire, f
Inscriplioa de Toulon en Saiutoiige [G. Jullian]. Description et reproduction.
La première lettre fait songer à un alphabet sémitique ; ruais Its autres
5 traits, s'en éloignent. C'est de l'inscription de la plaque d'Eyguièns <cf.
Rev. d. Bev. 5:5, 191, 'i9> que celle-ci se rapproche le plus. Plusieurs des
signes que l'on voit sur cette pierre sont des marques de tâcherons. If Sur
quelques noms de lieux méridionaux [G. Jullian]. 1" Lormont et Cypressat
« lauri mons » et « Cypressetum «• 2» Holder a supprimé dans Avienus
i** r « oppidum Ra »; cependant il y a la ville Sancta Maria de Ratis <cf. R.
d. R. 26, 232, 18>. 3» Boii à la Teste de Buch. Une charte d'un Guil-
laume d'Aquitaine accorde aux moines de la Sauve le droit d'acheter
du poisson sans payer de droit « apud lîurdigalem vel Boyas ». K
Chronique des papyrus (P. Jouguet]. I. Fouilles et trouvailles de 1902. II.
** Recueils. III. Papyrus littéraires ; IV. Documents relatifs à l'histoire de
l'Egypte grecque et romaine. V. Géographie et topograpie. VI. Insti-
tutions etc. f Chroniques et Documents. La fabrique de la Graufe-
senque (cf. supra n"1) [L. GonS'lans]. Lettre, où est mentionnée une collection
de moules; étymologie du mot Graufesenque. f Le congrès international des
20 se. historiques à Rome [G. Radet]. Compte rendu, t Inscription de Vitrolles
[M. Clerc]. Première inscr. rom. trouvée dans ce pays. K J. Estève, Les
innovations musicales dnns la tragédie grecque à l'époque d'Euripide [Masqueray].
Ne s'appuie sur aucun fait positif. K In., Oe formis quibusdam docUmii et ver-
sus dochmiaci apud Jischylum, Sophoclem, Euripidem exslanlibut [Masqueray].
a Thèse peu ou mal informée. S J- Jûthnbr, Der Gymnastikos des Philostratos,
eine lextgeschichttiche und lexlkritische Untersuchung [A. de Ridder]. Ceci
prépare les éléments d'une édition critique du Gymnasiicos. f E. Guhl et
W. KONBR, La vie Antique trad. par Tbawinski, 2» édit. [ ]. Ou s'est
contenté de faire qques retouches. H H. Bornecqub, Le texte de Sénèque le
30 Père [A. W.]. Utile complément au commentaire du même auteur. HH N» 3.
Gurae Epigraphicae [IloUeaux]. Corrections à l'inscr. de Sigée p. p. Boeckh
CIG. 359S. 2. Restitution des 1. 15-16 de la lettre de Séleukus II aux Milésiens
< cf. Rev. de Phil. 2a, p. 126 > 3. Observations complémentaires sur le décret
des Milésiens en faveur d'Antiochus <cf. IIaussoullieb, £'(ude suc l'histoire
a de MiUt et du Didymeion, p. 34 >. 4. Restitution d'une inscr. d'Aïdin < cf.
Rev. de Phil. 25, p. 31, n. 2 >. b. Dans B. G. H. 1889, p. 232, n° 2, 1. 5-7 lire
7io[EîiTai[èv] au lieu de TroXhai; ; 1. 9 È(T[S]av au lieu de èç âv. 6. Dans Michel,
Becueil, p. 47b, 1. 1 1-12 an lieu de fyuiivaffiirtv] lire [èçriSwv xai] ou (re èçriêwv xoùj.
7. Même recueil n» 1011, 1. 13-15 restituer é'^iitriij'j, weiffOeiTYic 8è]. 8. Même rec.
40 n» 291, 1. 17, restituer àva[8£ixviJ£i]. 9. B. C. II. 2o, 335, n» 4, nombreux sup-
pléments ou restitutions. IL Compléments et restitutions à dix-sept ins-
criptions diverses. Table des inscriptions étudiées dans les trois premières
séries des « Curae epigraphicae ». •[ Inscriptions d'Erythrées [A. Fonlrier].
Cinq inscr. dont une de 10 lignes. K Euripide et les femmes [Masqueray]
45 (suite cf. supra n» 2). M. rappelle l'importance qu'Euripide a donnée à l'a-
mour dans son théâtre et fait remarquer qu'il a toujours placé cette passion
dans le cœur de la femme. Comment Euripide conçoit l'épouse parfaite.
Les jeunes flUes, Macarie, Polyxèue, Iphigénie. Le poète qui médit des
femmes leur fait accomplir des actes généreux et touchants; la raison de
("0 celte contradiction c'est qu'il a l'âme droite et le cœur tendre. T Xerpe;
[R. Schwab]. C'étaient des brassards portés par les cavaliers ; on en voit
aux bras d'un archer sur un slatère de Datame. \ Notes Gallo-romaines.
Remarques sur la plus ancienne religion gauloise [G. Jullian] (suite cf. supra
REVUE DES fiTODES GRECQUES. i73
II» 2). Rituel domestique, rituel judiciaire et politique, rituel de la chasse.
K L'astrologie chez les Gallo-romains (H. de la Ville de Mirmont] (suite)
< cf. H. d. Rev. 27, 201, 36 > 111. Ausone et l'Astrologie. I-e poète est
obsédé des souvenirs des doctrines astrologiques dont il était interdit de
parler sous Valentinien. On trouve chez lui une phraséologie spéciale et *
des allusions coniiiiuplles à ces doctrines dont il avait une connaissance
banale. Ceci se voit bien dans « l'Eclugarium » dont toutes les pièces ne
sont pas de lui. IV. L'astrologie dans le « Querolus ». Les préoccupations
astrologiques de la société se retrouvent au théâtre ; le charlatan est
bafoué par la comédie. V. Paulin de Noie et l'Astrologie. Il y a peu d'allu- 10
sious à ces doctrines chez lui ; cependant, en quelques passages, il insiste
sur les erreurs de l'astrologie et lui oppose le pouvoir bienf.iisant de la
providence divine, t Gralïlto de Bordeaux [G. J.). Fac-similé de lettres
prises sur un pot de terre, ([ui sont peut-être les initiales de noms de divi-
nités. H Notes sur quelques découvertes archéologiques à Montsallier 16
(Basses-Alpes) [Arnaud d'AgnelJ, Bas-relief où l'on voit un groupe de trois
personnages et une tète sur un petit socle. On ne s.iii si c'est une tête
coupée ou la représentation d'un dieu celtique. On a trouvé ailleurs des
tètes coupées figurées sur la pierre. Représentation d'un autel gallo-romain
trouvé à La Fare, où il y a une tète eu relief. H Têtes coupées et masques w
de Dieux (C. Juliian). J. dans les monuments précédents pense que ces
lêies représentent des divinités. On a trouvé ailleurs des têtes isolées;
reproduction de trois qui sont au Musée de Bordeaux et qui paraissent
imitées de masques comiques. N'y aurait-il aucun rapport entre les têtes
divines, masques ou hermès et les têtes coupées que les Gaulois vainqueurs 25
oUraient à leurs dieux? f Paul Mazon, L'Orestie d'Eschyle, traduction [.Mas-
queray!. Réalise un grand progrès sur ses devanciers ; prélace fort intéres-
sante. 1[ II. v. Dragbndorf, Théra t. II |A. de RidderJ. Analyse détaillée et
élogieuse. t IL Lechat, Au musée de l'Acropole d'Athènes. Étude sur la
sculpture altique avant la ruine de l'Acropole lors de l'invasion de Xerxès jo
[Diirrbach]. Importants articles réunis en volume. Éloges. H IL Lkchat,
Catalogue sommaire du musée de moulages pour l'histoire de l'art antique
[G. Radet^ C'est une histoire de l'art grec en raccourci qui rendra des
services. ^ B. IIaussoullibk, Étude sur rhistoire de Milet et du Didymeion
(G. Radbt). Contribution des plus précieuses à l'histoire des périodes hellé- 35
nistique et romaine, f J. C. C. AndbrSON, Studia l'onlica, 1. A Journey of
exploration in Ponius jG. Radet]. Ce premier volume fait naître le désir de
voir paraître bientôt les autres. H Jungfbr, IJebev die l'ersonennamen in den
Orlsnamen Spaniens und Portugais [G. JuUian]. L'auteur donne des spéci-
mens des noms de lieux tires des noms de personnes depuis l'époque ibé- W
rique jusqu'à la fin du Moyen-Age. Réserves à faire en ce qui concerne les
étymologies basques. A. J.
Revue des études grecques. T. XVI, N* 68-69. L'Agamemnon d'Es-
chyle jugé par Gœlhe. Lettre inédite de Goethe à G. de Humboldt, <latée
du 1" sept. 1816, à propos d'une trad. de l'Ag. en vers allemands par G. de M
IL — Trad. française de la lettre. H L'Année de Méton [J-Oppert]. Examen
d'un passage de Diodore de Sicile (Xll, 36). Quand commença l'année de
Méton? On propose de traduire • « En commençant son cycle par le dernier
mois de l'année précédente, le Scirophorion, le 13* mois, » c. à d. le mardi
28 juillet julien, 23 juillet grégorien de l'année i'Si av. J. C. Deieruilnalion 5>
des années embolimes de 13 mois durant la période métonienne. Le cycle
de Méton fut donc appliqué dès qu'il fut institue par cet astronome, et non
pas au temps d'Alexandre. K Les trépieds de Gélon et de ses frères (Th.
174 1903. — FRANCE.
Reinach]. Examen d'une épi^ramme de l'Anth. Pal. (VI, 21/») tôv -zplizoS'
àvOéjiEvat corrigé en toÙç TpraoS^t; 9é().svai. Uomolle a trouvé à Delphes A socles
de trépieds. On connaît par Athénée les offrandes de (iélou et d'Hiéron.
Autres mentions : poids du trépied consacré à Apollon par Gélon à la
5 suite.de sa victoire sur les Carthaginois (416 kilog). t La Galatie maritime
de Ptolémée [F. Cumont]. Avant Ptolémée les villes grecques de la côte
pontiqiie faisaient partie du xoivév du Pont. Il y a erreur ou inexactitude de
la part du géographe, car Sinope et Amisos n'ont jamais fait partie de la
Galatie. Explication de cette erreur. % Sur la date de qqs passages du
10 livre des Cérémonies [Ch. DiehlJ. Ce livre est une compilation de fragments
d'époques fort différentes. D'après Rambaud, les 83 premiers chap. pré-
senteraient une remarquable unité de plan, ainsi qu'unité d'époque
(10* siècle). Discussion de celte assertion. Plusieurs ne peuvent se rappor-
ter qu'au 8' s. ^ SçpaY't; SoJ.oiiiivoç (P. Perdrizet]. 9 dessins. Pierre gravée
i8 du musée de Goiistantinople. Sceau unique en son genre parmi les phylac-
tères de Salomon. Historique de la légende de Salomon magicien. Descrip-
tion de plusieurs phylactères. Explication de l'expression <r?payt; SoXoiiwvoç.
Salomon à cheval combattant le diable est d'origine juive et fil fortune en
Egypte. ï Les Perses de Timothée [Th. Reinach]. Le texte nouvellement
40 découvert est authentique. C'est une poésie composée entre 'lO'i et 396.
Analyse et extraits traduits. Ce ne sont qu'une succession de morceaux
de bravoure, tableaux de bataille, scènes de mœurs barbares, discours
pathétiques ou burlesques. Appréciation littéraire de ce nome. Caractère
musical. Rapprochement des hymnes delphiques. f Bulleiin épi-
26 graphique fCm. Bourguet]. t Bulletin papyrologiqus [S. de Ricci;. H
W. Altmann, Arehileklur und Omamentik der antiken Sarcophage [X. Le KeauJ.
C'est plutôt un chapelet de notes et de réflexions souvent judicieuses qu'un
exposé systématique et complet de la matière. U Annual of ihe Hrilish. Scliool
al Athens, Wl [T. R.]. Conlient notamment le rapport d'Evaus sur les fouilles
30 au palais de Cnossos en 1901. U K. Dietbuich, Geschichle der byzanl. und neu-
griech. Litleratur. [T. R.]. 1" essai d'une véritable histoire de la littérature
grecque moderne, f A. Gerckk, Abriss der griech. Laullehre [II. Griibler].
L'auteur ne prétend pas apporter du nouveau. A noter un tableau chrono-
logique du phonétisme grec. Impression peu soignée, f Fr. Hannig, De
35 Pegaso [A. Michel]. Eloges, f G. Hadzidakis, 'AxaSrjueixà iivaYV(ôuf).aT«. I.
'E),Xir)vix-(), AaTtvixri xai 'IvSixti Ypa|j,|jiaTtx-r) [V. Henry]. Rappelle les qualités de
Max Millier. Insuffisance de la bibliographie française et anglaise. H II. Lb-
CHAT, Au musée de l'Acropole. Etudes sur ta sculpture en Attique avant ta ruine de
l'Acropole lors de l'invasion de Xerxés [E. Pollier). Excel lent mode le à recomman-
*0 der aux étudiants archéologues. 1 H. O.mont, Missions archéologiques françaises
en Orient aux xvii» et xviiie siècles [E. Pottier]. N'intéresse pas seulemeiit
les bibliothécaires et les paléographes. Toutes les branches de l'archéologie
y trouveul |)rorit. H Sophocle. Electre, trad. eu vers par Ch. ChabaI'lt [E.
d'Eichlhal]. Trad. estimable et suffisamment exacte, m Nr. 70. Sur la date
*5 d'une inscription trouvée à Olympie [G. Glolz]. Texte publié par KirchhofT
en 1830. Document de premier ordre sur les institutions judiciaires de l'an-
cienne Grèce, antérieur à 580. Ëtude sur l'institution des Hellanodikes. ^
Décrets religieux d'Arkésinô (Amorgos)[j. DelaniarreJ. I.Inscr. antérieure à
la2'moiiié du iv« s. Texte le plus ancien concernant l'Héraion, déjà publié.
50 2. Décret publié par Ilomoile, à rapprocher d'Aristophane (Thesnioph. 632).
H Y a-t-il un nombre géométrique de Platon? (P. Tannery]. Les mots
Tii|«ta{ Sï oijToç àpiSiJiô; fewixETpixd; indiquent qu'il faut considérer tous en-
semble les divers nombres en question. Examen des solutions do Jea,n
REVUK DES ÉTUDES ORECQUES. 175
Diipuis et (l'Ed. Zeller. Il faut renoncer à déterminer un nombre géomé-
trique par la combinaison de deux harmonies. Peut-être (aut-il chercher la
solution dans les idées d'Heraclite sur la grande année. 1 Inscriptions
grecques [Th. ReinachJ. Une épigramme de Thasos. 4 épigr. d'Egypte. 3
infcr. de Rhodes. 2 inscr. d'Élis H Remarques sur les papyrus de Magdola »
[W. Grônert]. Examen des papyrus trouves à Medinel-en-Nahas, au sud do
Fiiyoum, par Jouguet. K Trois statues antiques provenant de Smyrne dans
l'ancienne Collection du Roi [Et. Michon]. Ces trois statues mentionnées
dans une lettre de Galland à l'abbé de La Chambre, sont un Apollon, une
Junon ft un Jupiter. H Deux plaidoyers sur la question de la langue litté- lo
raire en Grèce. [I.a Rédaction), i» La question de la langue en Grèce. Lettre
de lladzidakis ; il faut un comprouiis entre l'ancienne langue et le nouvel
usage. — 2» Le problème de la langue littéraire néo-grecque. (Extrait d'un
travail de Karl Knimbacher). H E. H. Bbvan, The finuse of Seleucus. Comble
une lacune avec savoir et avec agrément ; qqs omissions. ^ A. Bozlur, «
Précis des institutions publiques de la Grèce et de ta Rome ancienne. [IL G.] La
partie grecque est à peu près exacte, mais bien sèi:he. Fautes d'accentua-
tion nombreuses. Erreurs de détail. H H. Bhbwbr, Die Unterscheidung der
Klagen nach attisckem liecfite, etc. [T. R.]. Nouveau système de classification
des « actions » eu droit athénien, qui prête à do nombreuses objections. ^ ^
British Muséum. Catalogue of the Greek coins of Lydia,hy B. V.Hbad. [T. R.j.
Digne de ses aînés. Histoire très complète du monnayage lydien. Le mon-
nayage de chaque cité est étudié à part. H Archsological Inslilute of America.
Investigations al Assos, by J. T. Clarke, H. BaCON, H. Koldbwbj- [T. R.j.
Reproduction de mémoires publiés déjà en 1884 et en 1898. Qqs. critiques. »
^ Acta apostolorum apocrypha, H, 2 : Acta Philippi et Thomae., accedunt Acta
Barnabae. Ed. M. BONNET. [A. Puech). Grands éloges. K B. L. Gildbrslbbvb,
Prohlems in Greek syntax ,T1. G.J. D'après l'auteur, il n'existe pas une syn-
taxe grecque, mais des syntaxes grecques, suivant l'époque, le geure de
littérature et même suivant les grands écrivains.^ G. N. Hadzidakis, flop- lo
port sur le concours de la Société de linguistique d'Athènes. (En grec.) [H. P.] Le
rp. et avec lui le monde savant désirent la création à l'Université d'Athènes,
d'une chaire de langue et de littérature néo-grecques. ^ W. Hblbiq, Les
'l-nneîi Athéniens. |T. R.J Étude des vases archaïques au point de vue de
l'histoire de la cavalerie athénienne. H A. Pubch, Recherclies sur le Discours aux ts
Grecade Taiien. [T. R.l Analyse avec éloges. H E. L. HiCKS and G. K. Hill, A
manuel of greek hisiorical inscriptions. [T. R.] Nouv. éd. d'un ouvrage paru en
lf-82. Éloges. H W. Jérusalem, Der Bildungswert des allspr<ichlichen Unter-
richt [II. G.]. Éloquente et ingénieuse défense de l'étude des langues anti-
ques et particulièrement du grec dans les ecole-^. ^ 'ApidroÇévou «piiovixà 40
(yxoix^lix. Text, introduction, translation, by H. .MaCRAN [L. L.] Texte
de Marqnardt, augmente des leçons du ms. de Strasbourg et du résultat d'une
nouvelle collation du Seldenianus. Commentair.j clair et judicieux. ^ Mélanges
Perrol, Becueit de Mémoires, etc. [R. T.J. Mention des principaux mémoires.
f Philon de Bytauce, le livre des appareils pneumatiques et des machines hydrau- U
ligues, éd. et trad. par Carka db Vaux. [P. Tannery). Résumé. Détails sur
l'histoire du texte. Grands éloges. H G. D. Possenti, /( re Lisimaco di Tracta
fT. R.[. Pas grand'chose de nouveau, mais flxe l'état de nos connaissances.
1[ Fr. RlBEZZO, A'iioDi siuti suUa origine e la propagazione délie favole indo-
elleniche, communemente dette esopiche. [U. HarmaudJ. L'auteur rattache la BO
fable grecque aux légendes indiennes, où paraissent tant d'animaux symbo-
liques, f M. StsphaNIDBS, Ilepl T<ôv noTfjiwv ùSitoiv itipà toîî «p-/aioi{ ùicb
çuiTixTiv xai x»i(">'»i^ Sîtoij/iv [T.]. Compilation point pédaniesque et plus inté-
176 1903. — FRANCE.
ressante qu'on ne serait d'abord tenté de le supposer. If G. Wbickbb, Die
See.lenvogel in der nllen Litleratur und Kunst [ï. R.]. Très bon livre, naaigré
qqs erreurs d'interprétation. ^ Fr. Ribbzzo, Saggio di mitologia comparata :
La discesa di Orfeo allV inferno e la liberazione di Euridice. (R. Harmand]. Les
5 spécialistes pourraient contester la méthode et les conclusions de cette
dissertation dont la première partie est excellente. tH Nr. 71. De l'origine
des pleureuses dans l'art grec. [Max Collignon]. 17 fig. Recherche des con-
ditions dans lesquelles s'est formé le type des figurines de terre cuite trou-
vées dans les tombes de l'époque classique. Les plus anciennes statuettes
«0 mycéniennes ont été considérées comme représentant des divinités. En
tous cas ce ne sont pas des pleureuses. Certaines figurines interprétées
comme des orantes peuvent appartenir à ce type. La nudité de certaines
statuettes pleureuses diversement expliquée est reconnue aujourd'hui n'être
qu'une « pure convention de style », particulière aux ateliers attiques.
15 Origine purement grecque du type des pleureuses figuré sur les vases du
Dipylon. Le rituel funéraire chez les Réotiens aux viii» et vu» s. un peu
différent de celui de l'attique. Les pleureuses béotiennes accusent une ori-
gine mycénienne. Le type s'y développe jusqu'au v s. ; aux iv^ et au iii« s.
les ficrurinos tanagréennes livrent encore des pleureuses, puis elles sortent
20 du tombeau et font partie de la décoration extérieure de la sépulture. H
Observations sur les Perses de Timothée de Milet [M. Croiset]. Ce nom
est le seul, de nous connu, qui traite un sujet emprunté à l'histoire natio-
nale. Il a dû être composé entre 400 et 396. Wilamowilz le croit composé
à Milet. Il faut exclure Athènes, Thèbes, Argos et Corinthe. On peut songer
î6 à Delphes, mais il est plus prudent de rester dans l'ignorance sur ce point.
Sur les sept parties du nome (PoUux IV, 66), nous possédons la plus grande
partie de l'opiçaXéi;, la atfpxfli et l'êTtO.oYoi;. On connaît le l" vers de l'àp/à et
du poème. Timothée rapproché d'Eschyle (les Perses), puis d'Euripide (Oreste).
Son tour d'esprit est assez prosaïque ; horreur du mot propre, usage de la
30 périphrase souvent obscure, ridiculisée par le poète comique Anaxaadridas
(Athénée, X, /ibS), verbosité, tels sont les défauts de Timothée ; mais
sa langue a des qualités remarquables, elle est musicale. Dans la
partie conservée, il est plus question des Perses vaincus que des Grecs
vainqueurs. Ce ne sont que pleurs et lamentations. Nulle expression d'un
36 sentiment patriotique, d'un sentiment énergique et viril. La personnalité
du poète est effacée et s'il parle en son propre nom, c'est uniquement
comme citharède. f Pour l'histoire de la comédie nouvelle. [Ph. E. LegrandJ
3. <cf R. d. R. 27, 20S, 28> L'EIeautontimorouraenos de Térence reproduit-
elle la comédie homonyme de Métiandre, « ou bien est-ce une pièce conta-
40 minée »? Arguments en faveur de la 1" opinion. — 4. L'original du
Poenulus de Plante. Preuves de la non-contamination de la pièce. 1 Un
discours inédit de Psellos. Accusation du patriarche Michel Cérulaire
devant le Synode (1039). [L. Bréhier]. Historique de la question traitée dans
ce discours, qui n'est connu q le par une trad. abrégée en langue russe,
45 publiée avec une étude critique par Bezobrazov. Document intéressant
pour l'étude de la société byzantine du xi* s. Palinodie de Psellos qui, en
1063 prononça l'éloge funèbre de M. Cérulaire. Texte du discours, tiré du
ms, 1182 de la B. N. (à suivre.) % Ch. Colardeau, Étude sur Epictèle. [A. J.
Reinach.] Consacré principalement à Epictèle éducateur. Travail très sug-
yj gestif. t F. A. GbVaERT et J. C. VollGRAFF, Les problèmes inusicaux d'Aris-
tole. [T. R.] Grands éloges. ^ H. A. Hamilton, The négative compounds in
Greek. [L. Job.] Fort utile pour l'histoire de la composition nominale, f Ern.
Kbausb, De Apollodoris comicis. [H. G.] Contrairement à l'opinion de Kaibel,
REVUE ÊPIGRAPHIQUE. 177
il y a eu 2 Apollodore, l'un du Gela, coulemporain de Ménniidre, l'aulre cle
Carysle qui a vécu au temps de Posidippe, vers 280. Méthode excellente. ^ H.
liADFOHD, Pemoniftcation and the use of abstract subjecls in Ihr. Allie oratort
and Tkucijdides. Part I [11. G.] Eloges, f P. Rbuthkb, De Catonis de Agi-i
cuUura libri vesligiis apud Graecos. (P. Lejay.] .\nalysi!. ^ Ad. ROBMBH, Slu- s
dien su Aristophnnes und den alten Erklûrfvn dessetben. I. Oas Verhilltuis der
Scholien des r.od. Ravonnas und Venetus, nebst Beitragen zur Erkiarung
der Komodien des Ai", aiif Grund nnserer anliqiien Quellen. [R. Hariuand.]
Supériorité des scholies du Venetus sur celles du Ravennas. Le ton de l'au-
teur est vivant, mais trop personnel ; sa critique manque de mesure. Le la
travail d'A. Martin sur le cod. Rav. n'est pas même cité. 1 ].'. Weiol,
Studien zu dem rtnedierten aslrologischen Lehrgedicht des Joannes Kamaterot.
[T. R.] Dissertation qui sera suivie de la publication du poèiue, et où sont
déterminées les sources de Kamateros. flU Nr. 7-2. Bibliographie annuelle
des études grecques. (C. E. Ruelle.] G. E. R. is
Revue des études juives, 1903. N" 92. Divisions administratives de la
Palestine à l'époque romaine fS. Krauss]. Ghangemems apportés dans l'ad-
minisiratioii de la Palestine depuis la première conquête romaine jusqu'à
l'époque bjzantino, surtout à la période postérieure sur laquelle nous
n'avons aucune source digne de foi, sauf qqs renseignements rabiniques ïo
non encore utilisés. Z.
Revue épigraphique, 20= an. Jr.-mars. Fragment d'épitaphe trouvé à
Ventnbren : ^'cclit... Biraei... Inscr. lyonnaises; l'une mentionne un
décret des décurions. Épitapho de Decimius Sico, de Gassia. Épitaphe chré-
tienne. H Estampilles sur poterie rouge (suite), communiquées par [Kuhnj. 2S
Auvergne. If Plaque d'argent avec inscr. difficile de la Roque d'Anthéron
[Villefosse]. Confondue longtemps avec des inscr. du mont Beuvray. C'est
sans doute une tablette magique, t Graffltes du Puy-de-Dôme sur poteries.
Ge sont des ex-voto ; une porte sans doute une dédicace au dieu Vasso-
Galete (Grégoire de Tours dit Vasso-Galate), le Mercure auvergnat. 1 Inscr. 30
du podium de l'amphilliéâtre d'Arles, très mutilées. K Dieux de la Gaule
celtique (suite) [Allmer|. % Inscr. intéressant la Gaule. Hf Avr.-Juin. Autel
à Silvain, à Montsolier (Basses-Alpes). Silvano v. s. I. m. Peflrus. f Épitaphe
de Constantinus subdiaconus qui mentionne un Justin, est-ce Justin I" ou
Justin II ? K Ëpitaplie de G. Cluvius Silauu'; trouvée à Maguelone (Hérault), 3î
ainsi qu'une inscr. % Matrice de sceau à Béziers : Hermodori Col., on avait
lu coUyrium, mais c'est plutôt coloniae servi. H A Reims, fragment de
borne portant le nom de Gaesar Marcus .\urelius Valerius Maximianus. 1
[Kuhn]. Estampilles d'Auvergne sur poterie rouge (suite). 1 Dieux de la
Gaule (suite) [AllmerJ.H Trois fnjgments d'inscr. de Romilly ont été rappro- *o
chés : c'est l'épitaphe de Romania Ve(raitia. KK Juil.-Sept. Aux Milles, près
Aix, autel : [Mi]nerv(a)e Anilla v. s. 1. m. H A Ménerbes (Vaucluse) autel à
Silvain. If Epitaphe de G. Esmerius à Vaison. Ce nom est sans doute le
même que celui de Smerius, déjà connu en Narbonnaise. ^ A Apt, autel à
Mars : Dec Marti; autre autel : Deo Mercurio, Mithrae. 1 Épitaphe chré- 4»
tienne de Genesius à Onrches (Drôme). H A .Moutiers (Savoie), autel : Numi-
nibus Au(i(ustornm duorum) Matri Deum et Matronis Salvennis T. Roma-
nius ex-voto-t A Curty (Haute-Savoie) autel à Augusle.lf [Kuhu]. Estampilles
d'Auvergne sur poterie rouge (suite). If Dieux de la Gaule (suite) [Alloierf.
Hlf Oct.-Déc. A Limans (Basses-Alpes), Deux ex-voto à Mars Beiado.^ A Mont- M
bazin (Hérault), pierres sépulcrales. If Remarques épigraphiques (suite)
[H. de Villefosse]. Description de médaillons en ti^rre cuite, la plupart iné-
dits, recueillis à Vienne ou aux environs. Malheureusement mutilés. Gany-
R. DE puii.oL. — Revue des Revues de 1903. XXVIII. — rô
178 1903. - FRANCE.
mède et Jupiter : Mercure, l'enfant Bacchus et une nymphe de Nysa; llip-
pomenes vainqueur d'Atalante ; Hercule et l'hydre de Lerue ; Hercule
vainqueur; 1 s Amours s'emparant des armes d'Hercule; Hercule et Autée;
Apollon, la louve et les jumeaux, Neptune; la folie d'Ajax ; Jason ; Médée
5 endormant le dragon de Mars; gladiateurs combattant ; leclieval de Troie.
H Dieux de la Gaule (suite) [Allmer]. Gh. Bbaulibux.
Revue historique, 28* année, 1903. Pas d'art, de fond concernant l'anti-
quité classique. Janv. et févr. T. Montanari, Annibale : l'Uomo, la Traver-
sata (telle Alpi e le prime campagne d'Italin fino al Trasimeno, secondo gli
10 anlichi i la verita storica [Lécrivain]. Annibal aurait remonté non le Hhône,
mais la Durance, et traversé les Alpes aux cols de Busson cl de Chabaud.
Œuvre consciencieuse, mais qui eût gagné à êlre réduite de moitié, f W.
Strehl, Gnmdriss d. allen Geschichle u. Quellenkunde I u. H [Id.]. Appréciation
favorable de ces petits manuels dont qques parties sont excellentes. If D. F.
)g Stella-Maranca, // tribunato délia plèbe dalla lex Hortensia alla lex Cornelia
[Id.j. Rien de nouveau, mais consciencieux et soigné. H Aug. Mau, PompH,
ils life and art, trad. p. F. W. Kelsey [M. BesnierJ. Œuvre de vulgarisation,
faite par un homme d'une rare compétence . qqs réserves. ^ A. Bartal,
Glossarium mediae et infimae latinitatis regni Hungariae [1. Koiit]. Remarquable
.20 et indispensable. HU Sepl.-oct. Helmolt, Wellgeschichle, IV [Seignobos]. Ce
vol. dû à plusieurs collaborateurs, traite des pays méditerranéens, et s'a-
dresse au grand public : l'entreprise est originale et intéressante, il serait
prématuré de dire si elle a réussi. \ G. Speranza, Il Piceno dalle origini alla
fine d'ogni sua autonomia [M. Besnier]. Histoire du Picenum des origines à la
25 division de l'Italie en régions par Auguste. Travail consciencieux, écrit
avec érudition, orgueil et amour : aurait pu èlri; condensé. Kf Nov.-déc
Publications relatives à l'histoire rom. en Allemagne et en Autriche, 1896-
I'.i02 LW. Liebenam]. iableau aussi complet que possible du mouvement de
l'érudition dans ces deux pays (28 p.), sera continué. H R. v. Ihering, His-
30 toire du dcceloppeiitenl du droit romain, trad. par O. de Meulbnaere [Lécri-
vain]. Excellente trad. de celte oeuvre posthume. ^ G. Grup, Kulturgescliickte
d, rôm. Kaiserzeit. 1. Vntergang d. beidnischen Kultur |Id.]. Manuel bien in-
formé, très précis, très clair, mais dont le titre est un peu ambitieux :
pourra êlre utile. \ P. Varbse, Il Calendario Romano aW eta délia prima
35 guerra punica [id.]. Hypothèse séduisante. ^ The Antonine Wall Report [Bes-
nier]. Belle publication. C. E. R.
Revue numismatique. 4*sér. t. 7. N°l. Médaillons grecs du trésor de Tarse
et les monnaies de la communauté macédonienne [Mowat] Des monnaies
de bronze de la communauté macédonienne comparées avec ces médaillons
4„ montrent que les unes comme les autres ont été données comme prix dans
les jeux alexandréens, et le fait qu'on a trouvé ces médaillons en grande
quantité à Tarse prouve qu'ils y ont été frappés. If Cinq rois des Getes
[Taochella]. Étudiés d'après des monnaies récemment entrées au Musée
national de Sophia. If Monnaies d'argent d'Apollonia de Thrace (Tacchella).
4{j If Deux médaillons d'argent de Domitien et d'Hadrien [J. De Foville].11 Mon-
naies inédiles de l'Italie antique [Sambon]. Hlf N» 2. Oboles de Marseille
[Poucet] Trouvées près de Valence. If Influence de l'art grec dans le Nord
de la Gaule belgique [A. Blauchet] Visible d'après l'examen de certaines
monnaies, f Théorie «les contremarques romaines. [MowalJ Les contre-
50 marques romaines sont d'une autre nature que celles des ateliers provin-
iaux. Celles des monnaies de bronze étaient apposées par le Sénat. \
couographie monétaire de Julien l'Apostat [BabelonJ Certaines monnaies
de cet empereur nous offrent des portraits parfaits, on peut d'ailleurs, en
REVUE UNIVERSITAIRE. 179
général, se baser sur l'iconographie monétaire romaine, pour l'attribution
des bustes, statues et portraits. Hlf N» 3. Monnaies de la Mésie Inférieure
récemmi'nt entrées au Musée de Sopbia [Tacchella], \ Monnaies grecques
récemment acquises par le Cabinet des médailles (Phrygie et Gilicie) [Dieu-
doiiné) f fJ. Rouvier] L'ère d'Alexandre a été adoptée, en Phénicie.à Sidon »
et à Arados, comme dans les autres villes. H Numismatique alexandrine
[Parazzoli] 1. Monnayage d'Auguste. Les premières monnaies de ce type
furent identiques à celles de lUéopâtre VIL IL Monnaies des nomes. Cri-
tique du système de Dattari. % Monnaies trouvées à Karnak, don Rothschild
[J. de Foville]. Description de quatre aurei de l'époque des Sévères, de lu
conservation parfaite et très rares. ^% N» à. Notes de numismatique macé-
donienne [P. Perdrizel] Etude de monnaies au type du porc et de la truie
et des Tyiiteniens. Monnayage des Macédoniens sous les deux derniers rois.
^ Monnaies grecques [Dieudonné] K Monnaies romaines [de Foville] récem-
ment acquises par le Cabinet des médailles. ^ Spécimens de monnaies et m
médailles grecques du Cabinet de France, les plus marquantes.. ^ Variétés
numisraaliques iBabelon]. Ch. Bbaulieux.
Revue uaiversitaire. XI» année, 1903. 15 jr. Une leçon de choses gallo-
romaine : Senlis [C. Julliau] Cadre d'une leçon qu'on pourrait faire sur les
transformations d'une ville gallo-romaine. 1 L'archéologie classique au a)
xix« siècle [P. Monceaux] Montre comment l'archéologie qui dans ses
domaines les plus divers dépend de Winckelmann, s'est constituée scien-
titiquement au cours du xix= s. t Cl. Lamarre, HUtoire de la Littérature
latine depuis la fondation de Rome jusqu'à la /in du gouvernement républicain.
4 vol. [11. de la Ville de Mirmont] Des réserves : il est douteux que « la foi a
(l'un vieux professeur » suffise seule à justilier l'ambition avouée par l'au-
teur de composer avec ses propres forces l'Histoire de la Littérature latine
qui manque à la France. 1 H. de la Ville de Mirmont. Etudes sur Vancienne
poésie latine [] Simple indication de ce vol. qui comprend cinq études. K S.
K. Sakellabopoulos, Ilep'i AiSiou 'AvSpovixou [id]. Quoi qu'en dise S. il esta 30
peu près impossible de reconstituer la biographie de Livins Andronicus. 1[
C. J. BOTTING, Horatii Carminum lib. 2 lid.] Réserves. ^ H. BORNBCQUE,
Sénéque le Rhéteur, Controverses et Suasoires, trad. nouv. Id. Les déclamations
et les déclamateurs. Excellents tous les deux. H F. SOMMER, Handbuch der
laiein. Laut-u. Formenlehre. Rapide résumé. \ D. Laurent et G. Hartmann, ss
Vocabulaire étymologique de la langue grecque et de la langue latine. Utile,
mais des réserves. H Mélanges linguistiques offerts à A.Meilletpar ses élèves.
Recommande. %% 13 mars. L'étude de l'antiquité dans l'en.seignement
secondaire [] Résumé de la discussion qui a suivi la conférence de Grolset
à l'École des Hautes Études sociales, f L'enquête de l'Académie de Toulouse to
sur la prononciation du latin. [A. Sécheresse] Sur 23 établissements que
compte l'Académie, neuf se sont prononcés pour le projet de réforme, sept
contre ; S. examine les raisons des partisans du statu quo, et les combat.
t H. DB la Ville de Mirmont, Études sur Vancienne poésie latine (R. Pichon].
Les cinq études <cf supra> comprises dans ce vol. visent toutes à pré- 4-,
ciser notre connaissance des origines de la poésie latine, et font faire un
grand pas à ces questions obscures et complexes. HH 1S avril. Ktudes an-
ciennes et éludes modernes dans l'enseignement secondaire [E. F.) Résumé
des opinions émises dans la suite de la discussion à l'École des Hautes
Études sociales <cf supra.> Opinion de Lanson qu'il n'y a aucune raison w
ni aucune chance de souhaiter une restauration efllcaoe des vieilles huma-
nités, m 15 mai. Les origines de la charité [G. Piesent] Coup d'œil très
sommaire sur les origines et l'évolution générale de l'histoire de la bien"
180 290H. — GRANDE-BRETAGNE.
faisance dans l'anliquUé païenne et dans le chrisiianisme naissant. Art.
qui se coin iuue dans le n» de juin. H La valeur éducative de Tacite [R.
Pichon] Résume d'après Boissier les qualités saines et robustes qui font
des Histoires et des Annales des livres éminemment éducatifs. H Une
6 épopée bysantine [P. Monceaux) Résume le livre de G. Sghlumberger,
L'épopée bysantine à ta fin du xi« siècle, cette épopée à coups de sabre où S.
marque tous les coups avec une conscience d'érudit que rien ne lasse et
un plaisir d'amateur qui éclate souvent en luxuriantes epithètes. HH 15 juil.
La mythologie classique chez les poètes modernes [G. Fougères] Définit le
«0 rôle et le caractère de la mythologie classique, comme source d'inspiration
chez nos poètes contemporains, t Correspoudunce enlie Fabia et Picbon
sur Tacite. DU 13 oct. Une simplification possible dans l'enseignement de la
grammaire grecque [H. Bornecque] Cesser de faire apprendre les formes du
duel autres que ê-Jo, ôuoîv, à|jLçpu>, àiiçoïv.H Cette revue contient en outre sous
15 le litre de Revues des Revues [H. Bornecque| un résumé sommaire (n<" de
janv. d'avr. et de déc.) des art. parus dans les Revues françaises et surtout
étrangères sur la langue latine, grammaire, prosodie, métrique, littérature
(renseignements généraux ; écrivains latins par ordre alphabétique). —
Puis des notes bibliographiques pour les examens et concours des diverses
2U agrégations, des sujets proposés à ces concours et pour les classes des
lycées et collèges français, et les sujets de thèses de doctorat es lettres
soutenues à Paris. — Eiitin sous le litre « Echos et nouvelles », des ren-
seignements divers sur l'étal des études classiques en France. E. A.
26
GRANDE-BRETAGNE
Rédacteur général : Alfred Gasc-Desfossés
30 Annual of the British School at Athens. N° VIIl. Le palais de
Cnossos [A. J. Evans]. Mémoire de 124 p. (3 pi., 74 lig.) dans lequel E. rend
compte de la campagne de fouilles de B'év. à Juin 1902. Elles n'ont
pas été sans grandes diflicultés, étant donné qu'il fallait soutenir les ruines
existant encore, sous lesquelles se faisaient Ks travaux. Les résultats sont
3» du plus haut intérêt. U Inscr. préhelléniques de Praesos [R. S. Conway).
Texte, transcription et phologniphie de ces deux inscr. trouvées à Praesos,
l'une, le vo|jio?-inscr. est du vp au iv" s. d'après la forme des lettres, l'autre
l'inscr. barxe (ainsi nommée d'un mot qui s'y rencontre et qu'on a comparé
à tort avec la ville carthaginoise Barca) est boustrophède et antérieure a
40 500 : les caractères seuls sont grecs. Renseignements que nous avons sur
la langue de Praesos, ville des Eléocrétois, habitant le sud de la Crète,
célèbre d'après Strabon 10, 4, 6 sqq. par son temple de Zeus Dictaios :
étude détaillée sur la langue de ces inscr. dont tout ce qu'on peut dire,
c'est qu'elle parait appartenir au groupe indo-européen, d'où la question :
45 Parlait-on à l'époque de Minos une langue indo-européenne en Asie Mi-
neure et dans le bassin delà Méditerranée? t Keftiu et les « peuples de la
mer» [H. R. Hall]. Après avoir rappelé le contact étroit dans lequel la Grèce
se trouva avec l'Egypte, un millier d'années avant Hérodote, surtout au vi*
et V» s. av. J. C. sous les rois de la 18" dynastie, contact qui se fit par
60 Chypre et les côtes de la Palestine, H. montre que les peuplades méditer-
ranéennes qui, sous Ramsès III, attaquèrent l'Egypte, venaient de Grèce.
Ces « peuples de la mer » et leurs prédécesseurs, les hommes de Keftiu
(mot égyptien qui désigne les pa3S éloignés du centre de lÉgypte) et les
ANNUAL OF THE BRITISH SCHOOL AT ATHEiNS. 181
Ha-nebu (mot qui veut dire « tous les gens du Nord »), qui étaient-ils, d'où
venaient-ils? H. le montre dans le but de prouver la connexion étroite
qu'il y a entre ces « peuples lie la mer » et la civilisation lujcéuienne.
Objets trouvés à Mycènes et appartenant à la 18» dynastie égyptienne. ^
Sculptures de Cysique (F. W. llasluck]. 1. Frannient d'un relief représen- s
tant Heraklè» en marche ; 2. Relief où sont figurés deux taureaux à genoux
se faisant face surmontés de deux lions, date de la fin du vi« s. av. J. C. ;
3. Relief où on voit une déesse assise, vêtue d'un long chilon, dans la-
quelle on distingue une réminiscence des statues chryséléphantines du
v s. Ce doit être Kore-Soteira, elle est de l'époque hellenislique ; 4. Stèle 10
funéraire du ni" s. av. J. C. représentant une femme assise faisant face à
une autre beaucoup plus petite ; au-dessous une inscr. 'ApijaiOouc, décrite
par Lolling, Alh. Mitth. IX, p. 22, n" 16 ; 5. Immense volute ionique prove-
nant peut-être du temple d'Adraslera en face de Cyzique ; G. Autres frag-
ments de volutes. H Quelques « catalogi paterarum argentearum » iuédiis 15
fM. N. Tod]. Se trouvent au Musée épigrapbique d'Athènes et appartien-
nent à cette catégorie d'inscr. publiées G. I. A. II. 2, n»' 768-776 B et IV, 2,
768-776 C. Elles sont de la fin du iv« s. av. J. C. Il s'agit de çiiXat du poids
de cent drachmes offertes par des affranchis ou anciens esclaves. Rensei-
gnements qu'elles nous donnent sur les questions de droit et sur les mé- M
tiers, l'industrie, l'agriculture et le coramorce d'Athènes à cette époque.
Textes et commeutaire épigraphiques. H Fouilles à Praesos. I. [R. C. Bo-
sanquct]. De mai à juillet 1901. Le site; la grotte de Skalais ; maison
mégalithique de Hagios Conslanlinos ; tombes primitives ; plus récentes,
deux coffres, ornenjents en or, vases, etc., etc., gemme mycénienne sur m
laquelle on voit un taureau couché surpris par un chasseur (pii s'élance
par derrière et le prend par les cornes ; colline de l'autel (troisième acro-
pole), inscr. en langue étéocrétoise, terres cuites ; mur du temenos ;
bronzes : maison hellénistique, longue description, objets divers, poteries,
monnaies, etc. H Praesos : les terres cuites |E. S. Forster]. Etude avec 2 pi., 30
lions, hommes, femmes, technique. Description détaillée. ^ Fouilles à
Petras [R. G. Bosanquei]. Poteries dont plusieurs pithoi. f Fouilles à Palai-
kastro. I [R. G. Bosanquet]. Trouvailles nombreuses faites dans les tombes
et les maisons de cette localité située non loin de Zakro. Description
(3 pi. 25flg.). Klf N» IX. Le Palais de Cnossos [A. J. Evans]. Rapport sur 35
la campagne de fouilles de 1903, qui a été plus riche en résultats
qu'on ne s'y attendait d'abord ; le sol se montre fécond en surprises ; les
travaux ont porté dans la région sud-est du palais, puis au nord-est en y
comprenant le théâtre. Mémoire de 153 p. (3 pi. et 92 Og.) dont 13 concer-
nent le théâtre construit tout autrement que le théâtre grec. Nombreuses 40
découvertes. \ Un décret attique iuédit [M. N. Tod). Rendu en 30'i-303 sous
l'archonlat de Pherekiès ou l'année qui suivit ; il mentionne un certain
nombre do magistrats auxquels il accorde des couronnes d'or à l'expiration
de leur mandat. T. montre que ces magistrats ne peuvent pas être des
îspoTtotoi, ce ne sont pas non plus des àO.oOÉTai, puisque les Panathénées ne 4s
furent pas célébrées l'année de l'archontat de Pherekiès. Commentaire dé-
taillé. — L'inscr. G. I. A. 11.991 se place en 200 av. J. G. entre l'arrivée d'At-
tale d'Hermione et son entrée à Athènes, t Notes de Carpathos [K. M.
DawkinsJ. Etude sur celte île à notre époque : serrures en bois ; pressoirs
à olives et moulin primitif: lois de succession; restes anciens, mediaevauxso
(sera continué). H Apollon assis sur l'omphalos [A. J. B. WaceJ. Description
d'une statuette du musée d'Alexandrie très belle et rare par le motif qu'elle
représente ; comparaison avec les reliefs ou les vases peints, les monnaies,
182 1903- — GRANDE-BRETAGNE.
l'Apollon des Séleucides. Culte et statues d'Apollon à Antioche. Date de
l'Apollon d'Alexandrie ; d'après certaines ressemblances ou différences avec
les monnaies des Antiochus, il doit être de la fin du iw s., avoir été trouvé
à Antioche, mais y avoir été importé. Trois siècles de l'art hellénistique.
5 Controverses sur l'art alexandrin. Le prétendu « grotesque » alexandrin ;
les reliefs hellénistiques. Certitude des monnayages datés. Sculpture eu
relief eu Asie-Mineure et sa migration en Italie. % La Pisidie et la frontière
Lycaonienne [W. M. Ramsay]. Art. de 31 p. avec carte et table historique
des cités connues à la suite de récents voyages, d'études et de découvertes
10 nouvelles. R. qui, dans son livre : Histor. géog., avait mal placé la frontière
de la Pisidie, là où elle touche la Lycaonie, reprend à nouveau la question
en détail et arrive à des résultats différents. If Fouilles à Palaistro. II. Ce
second art. < cf. supra > de 113 p. [Bosanquet, Dawkins, Tod, Duckworth,
Myres] est consacré aux fouilles faites dans cette région dont il donne les
16 résultats : il décrit les maisons trouvées, les objets divers mis à jour,
étudie les poteries, les ossements au point de vue anthropologique, les
figurines votives, etc., etc. f Église du monastère en ruines de Daou-
Mendeli en Atlique [H. Comyn]. Église byzantine, description. Z.
Glassical Review (The). Vol. XVII, 1503. Févr. [J. P. PostgateJ. Éloge
80 de Gabdner et Myres, Classical arc.Uaeology in Schools, aussi utile aux
maîtres qu'aux élèves, f L'expression homérique 7to).d|j,oio -^i^'jpai [A. D-
Godley]. Rejette les sens proposés pour cette expression qu'on trouve 5 fois
dans l'Iliade ; s'appuie sur 0 So3 et suggère l'interprétation de « barrières
de la guerre », c.-à-d. limites du champ de bataille. K Le papyrus IV de
2B Teblunis. [T. W.Allenl Présente le grand intérêt d'offrir un fragmeut d'une
éd. d'Homère (B 95-210) publiée seulement quelque 50 ans après Aristarque,
vers la fin du ii« s. a. G. Il est le plus apcien des papyri portant régulière
ment les signes critiques, et il est généralement d'accord avec le Ven. A. U
Notes sur l'Antigoue de Sophocle [M.L. Earle].Dans le passage 162-210, trans-
30 pose, avec Sémitèlos, 191 entre 177 et 178, et suggère qqs correctioTis. Inter-
prétation du passage 289-294. H Aristophanica III (suite) [H. Richards].
Nombreuses conjectures sur le texte des Acharniens, Chevaliers, Nuées,
Guêpes, Lysistrata, Grenouilles, Thesmophories, Assemblée des femmes. H
Le Vindobonensis F et le texte de Platon. [J. Burnet] Le ms. F est indé-
35 pendant dans la République de A D M, dans le Gorgias et le Ménon de
B T W ; il représente une tradition plus ancienne que le Laur. (= Flor. X)
et que le ms. V (= Ang. C), qui paraissent dériver de lui ou, ce qui est
douteux, d'un archétype commun portant les mêmes corrections que F.
Discussion et preuves à l'appui. H Platonica, V (suite) [H. Richards]. Nom-
40 breuses conjectures sur le texte de Théétète, du Sophiste, du Politicus. If
Note sur la Politique d'Aristote, 1338 A 24. fT. D. S.] Le vers d'Ilomere cité
par Aristote doit être corrigé, comme l'a fait Newman. Quant à la seconde
citation, elle est indépendante de la première. If Musonlus et Simplicius.
fJ. E. B. Mayor] Le commentaire de Simplicius sur le manuel d'Epictète,
45 éclaire maint passage du Tcepi xpoçT,; de Musonius. Parallèle établi pour 3
fragments, f Un passage mal compris dans Ignatius (ad Philad. 8, 2) [A. N.
Jannaris] Lire TtpDdxeiiai au lieu de «piixeiTai. H Notes lexicographiques sur
les papyri grecs du Br. Muséum. iW. Crônert] Examen critique de qqs
passages de l'éd. de Kenyon, et relevé des addenda lexicis. If Deux notes
bo lexicographiques. (J. R. Wheeler] Sens et origine de itaiiaToçïYeïcrTai dans
une inscr. locrienne (I. G. A. 321). Une inscr. de Théra (Roehl. Imag. app.
n° 8) est dédiée aux déesses de la fertilité Aox(h)at« et Aa|iia, la première
identique sans doute à Aù5ria£a : le mot Xâ^eia, si obscur dans deux
CLA.SSICAL REVIEW (tHe). 183
passages de l'Odyssée (9. 116 et 10, 509), ne serait-il pas une autre forme ou
une altération de Ao-/a(a? ^ 1,'inflnitif gortyiiien en -(iriv. |J, Strachan]
Rejetant l'hypothèse de Brugmann, qui dérive -|xr,v d'un loc. i. e. -mon, S.,
avec G. Meyer, voit dans -jativ une transformation analogique de -litv, dési-
nence fréquente d'ailleurs dans les iuscr. de Gortyne. L'alternance -ev/->)v, s
même dans les verbes en -eu, est constante en dorien. H Epilegomena sur
Lucrèce. [J. P. Postgate] Confirme contre Brieger les corrections qu'il a
proposées pour Lucr. V 380 sqq., VI 80 sqq. et V 1009 sq. f Note sur le
Jugurlha de SalUisle. [W. G. Summers] Interprétation d'un passage du
ch. 3, et en particulier d'un « nam » elliptique. \ L'Enée de Virgile [T. R. io
Glover]. Défend, contre Fox, le caractère d'Enée, qui, bien que dilTércut
d'Achille, n'en est pas moins au-dessus de lui, comme l'a montré S" Beuve.
\ Notes sur Tite-Live, liv. I. [H. D. Naylor] Interprétations et rapprochements
qui éclairent le sens de plusieurs mots.f Notes sur la Médéede Sénèque. [G.
Knapp] Propose pour i passages (22-2'<, 301-339, 330-360, 883 sqq.) des transposi- 1»
tions et des ponctuations nouvelles. \ Le manuscrit de Moscou de Columelle.
[J. P. Postgatel Ce n'est pas celui de la collection Demidof, qui a été brûlé
en t8l2.1f Notes sur le texte de Martial. [W. M. Lindsay] Plusieurs corrections
proposées. H Notes sur les lettres de Pline le jeune. [E. T. Merrill]. Conjec-
tures avec preuves à l'ippui. If Un nominatif pour vicem. [A. Souter] On le 20
trouve dans les Quaestiones veteris et novi Testamenti, ouvrage du dernier
quart du .40 s. p. C. Go nominatif est vices ; vicis et vix sont donc purement
hypothétiques. H Variétés étymologiques [J. P. Postgate] Mr.Tïip, en regard
de Ttatrip, est devenu paroxyton sous l'influence analogique du voc. v-f^-tp
très usité. Le pluriel des superlatifsd'adverbes en grec se justiflo par la 25
multiplicité des comparaisons qu'ils impliquent. Les pluriels neutres tels
que victricia ont pris naissance au contact de pluralia tantum comme
arma. La meilleure explication des inQn. passifs avec iri est celle de Neue.
H Note sur Hérodote I, 207 [G. F. Abbott] Rapprochement avec un proverbe
turc, t Note sur Démétrius îtepî ipiiTjvsia; et Pline le jeune [J. E. B. Mayor] 30
Ace parallèle connu entre Dem. §296 et PI. jun. Ep.VU 9, § 11, il faut ajouter
ceux de Quiniil. X 5, 9 et de Ilieron. ep. 52, 3 pr. H L'Euiioé de Dante et
une tablette orphique ;j. E Ilarrison] Dante a peut-être emprunté l'Eunoé
de son Purg. (18, 130 ; 31, 98 et 33, 127) à une tablette orphique (Kaibel I. G.
S. I 642) où Gomparetti avait déjà lu E<-Jv>ota;. If A. Ludwich, Homeri U
carmina Ilias, I. [T. W Allen] Cette 1" partie de l'Iliade offre les mêmes
mérites que l'Odyssée et les hymnes dès longtemps publiés ; apparat cri-
tique très solide et très, ou même trop complet. Choix parfois conte^table
de conjectures modernes. % II. DielS, Poetarum Philosophorum Fragmenta
H. Jackson, Texts to illuslrate a Course on the Hislory of gre^k Philosophy M
from Thaïes lo Avislolle. [Buruet] Eloge du texte et du commenlaire de D.
et du choix de J. f W. R. Robbhts, Demetrius on style. [Rulherford] Trop de
hâte dans l'iutroi., les notes, la traduction insulUsamment précise, et le
glossaire: qqs conjectures du rp. sur le texte du De Elocutione. ï A.
Chroust, Monumenla Palieographica, V-VIII. [Kenyon] Etude d'un vif inté- «S
rôt sur l'écriture du latin en Allemagne au moyen-ftge, spécialement sur
les mss. exécutés à Regensburg, Salzburg et Wiirzburg. ^ J. Samublsson,
Ad ApoUonium fthodium Adversaria fSeaton] Dissertation fort attachante sur
50 passages interprêtés ou corrigés. If H. van II bbrwbrdbn, Lexicon 6'raM»m
Suppletorium et Dialeclicum. [Bouse] Indispensable à qui veut consulter les 10
inscr. ; éloge du plan et de l'exécution, sauf qqs critiques <le détail. 1 II.
Obrtbl, Lectures on ihe study of Language. [Postgate] Contribution de valeur
à la philologie savante. Analyse, discussion et réserves. ^ J. Hbldbr, De
184 1903. — GRANDE-BRETAGNE.
Aristophanis in Nubium fabula consUio atque arte. [AllenJ Rien de nouveau ni
de personnel. % Sur Platon, Repub. p. 488. [L. Campbell] Réponse aux
critiques de Seymour. f Archéologie. L'ensevelissement des enfants. [J.
E KingJ Cet usage, en Grèce et à Rome, s'expliquait peut-être par la
5 croyance à une seconde naissance, si répandue chez d'autres peuples, t
P. FOUCART, Les grands mt/stéres d'Eleusis. Personnel-Cérémonies. [J. E. Harri-
son] Les fouilles d'Evans en Crète ont conQrmé la thèse ds F. qui croit
que les mystères d'Eleusis viennent d'Egypte, comme l'orphisme. % E.
MaaSS, Die Tagesgôtler in Rom und den Provinzen. [Oranger] Intéressant et
''0 suggestif ; du savoir et de la méthode. H H. Willbrs, Die rOm. lironzeeimer
von Hemmoor. [F. H.J Aussi agréable qu'instructif. H C.-r. mensuel des
découvertes archéologiques [F. H. Marshall] Fouilles en Crète,
Grèce, Asie mineure, Italie, fl Mars. Le sens véritable de la xoivr). [A. N.
Jannaris] Ce terme est devenu parmi les philologues récents, synonyme
IB de grec post- classique ou corrompu. Pour les anciens il désignait exclu-
sivement le fonds commun à tous les dialectes grecs, et c'est dans
les orateurs altiques, notamment dans Isocrate, qu'ils trouvaient le
meilleur type de celte xotvri SiâXexto;. % Sur la conclusion originale de
l'A)>e5âv6pou xal MeveXâou Movoixa^fa. [R. M. Henry] Rejetant la solution
iO de Robert, croit que la scène où Aphrodite apporte Hélène dans sa
chambre et celle où Paris l'y retrouve ont été ajoutées après coup,
et qu'il faut rapprocher des vers 448-''(61 du livre 111 les vers 345 sqq.
du livre VII pour reconstituer cet épisode de l'Iliade, f Deux inscr. inédites
tirées d'Hérodote. [A. W. Verrall] Hérodote, qui enchâsse ordinairement
26 dans son texte ses citations légèrement modlDées, nous a donné dans son
récit de la bataille de Platées les fragments d'une inscr. du sanctuaire
d'Égine, sans doute au bas d'un monument figuré, et dans la description
des événements qui ont suivi la bataille de Salamine, a transposé en prose
qqs vers d'une inscr. de Delphes. U Sur le prologue de l'Agamemnon.
30 [M. L. Earle] Correction ou interprétation de plusieurs passages, d'après le
caractère et l'état d'esprit du veilleur, f Note sur Agamemnon 326. [J. S.
Phillimore] Pour comprendre ce vers, ne pas séparer Tipwxo; xal TeXeyxaîo;
qui forment une locution (Cf. Her. IX, 28; Xén. Mém. F I, 8 ; Charito,
Chaereas et Callirrhoe 1, 5). f Sur l'interprétation de Platon, Repub. B VI,
35 p. 503 C. [L. Campbell] Défend la traduction qu'il a donnée de ce passage,
et le sens qu'il a attribué à veavcxdç. f Notes sur les scholies et le texte de
Théocrite. [H. "W. Prescott] Discussion critique de trois pnssages (1, 72 iK) ;
8, 55 (K); XIV 22-23). H Messalla en Aquitaine. ;j. P. Postgate) Correction
et interprétation d'un passage tiés discuté de Tibulle (I, VII, 1-14), ami de
io Messalla, et peut-être son compagnon en Aquitaine, f La Source de l'Eunoe
du Dante. [J. A. Stewarll Discutant l'hypothèse d'Harrison <cf. supra> croit
que la source la plus immédiate de l'Eunoé du Dante doit êtra cherchée dans
les épitaphes chrétiennes. ^ H. Belling, Sludim iiber die LiederbUcher des
Jloratius. [J. G.] Savant, mais contestable; cherche à ramener a des règles
*!5 fixes et à une proportion mathémathique la place de chaque ode et le
nombre (toujours multiple de 5) des odes de chaque livre. ^ P. Brandï, P.
Ûvidi Nasnnis de arle amandi. [R. EUis] Texte d'Ehwald ; commentaire précis
et complet. K A. ThUMB, Die griech. Siirache im Zeitalter des Uellenistnus.
[A. N. Jannaris] Analyse des six articles de cet ouvrage utile, mais qui
50 manque d'unité ; réserves sur plusieurs points, notamment sur la fausse
appellation de xoivri donnée au grec post-classique, f Les Ghoéphores
d'Eschyle. [T. G. Tucker] Réponse aux critiques d'HeadIam. 1 Démétrius,
de Elocutione. [W. R. Roberts] Polémique contre Rutherford. f Archéo-
CLASSICAL REVIEW (tHE). 185
logie. Feuilles récentes à Rome [Th. Ashby jun.) Analyse critique des
articles d'Hiilsen relatifs aux fouilles du forum de 1898 à 1902. ^ Th. Rr(-
NACH, L'histoire par Ifs monnaies. (Wroth) Recueil d'articles de valeur, aussi
intéressants pour l'historien que pour le numismate. H C. r. mensuel des
découvertes archéologiques. [F. H. Marshall] Fouilles en Italie. »
tu Avril. Une Némésis à rebours. [St. A. Huribut] Commentaire développé
du v. 1270 de l'Œdipe Roi de Sophocle, f Aristophane, Cheval. 413 ill.
Richards] Corrige èxTpaçEiriv, opiatif sans analogues, en èxTpaçei; f,v.t Notes
sur les discours anti-macédoniens do Démosthène. (Id.J Nombreuses con-
jectures. H Notes sur la Première Harangue de Julien. [A. Platt] Corrections lo
à plusieurs passages, t La conception de César sur la Fortune. (W. W.
Fowler] De l'examen des passages de César cités par Holmes, il résulte que
César n'avait pas la confiance superstitieuse en sa propre fortune, qu'on
lui a si souvent prêtée. H Horace, Odes, III, :iO, 10-14. [Ch. Knapp] Cons-
truire avec dicar les propositions introduites par qua. f Les allusions <»
dans Horace, Odes I, 14. [E. EnsorI Commentaire historique de cette ode,
qui s'applique sans doute au milieu de Décembre, 31 a. C. ^ Note sur
Properce IV, 1, 63, 66. [0. L. Richmond] Corriger Scandentes quisquis
cernit en Scandentesque Asisi qui cernit, d'après le v. 125 du même
poème. 1 Une convention du théâtre romain. [R. H. Malden] Si les lupins 2o
pouvaient figurer la monnaie au théâtre (Plante, PaenulusIII, 2, 19. Horace,
Ep. I, 7, 23), c'est qu'alors la monnaie d'or était remplacée par de petites
briques d'or (six pouces de long sur un demi de large), que les liges de
lupins épaisses et jaunes imitaient à merveille une fois coupées. ^ Sur
quelques sigues d'omission dans les ms. de Tite-I,ive. |W. C. F. Walters] »
Étude etsigniflcation des sigles hiset h. s : hd, hil, haud ; h, fi, S, b, y. H Le
ms de Cluny de Cicéron. [W. Peterson] Maintient contre Ellis, en s'ap-
puyant sur Delisle et Omont, que le ms. actuellement à Ilolkham est le
n. 498 de l'ancien catalogue de Cluny. f E. R. Bbvan, Thf Prometheus
Buund of Aeschylus. [W. Ileadlam] Bonne trad. en vers anglais.^ W. L. SO
Nkwman, The l'olitics of Aristotle. [R. D. Hicks] Grands éloges de cette édi-
tion. K J. Adam, The Hefiublic of PlUo. [E. S. ThompsonJ Grand progrès
dans l'intelligence du texte et l'appréciation de ce dialogue. L'introd., qui
manque, paraîtra incessamment, t Archéologie. Zeus, Jupiter et le
Chêne. |A. B. Cook] Commence une longue étude sur Jupiter, les origines JS
de son culte, etc. tH Mai. Adversaria sur les fragments de Sophocle [T. G.
Tucker]. Nombreuses conjectures, t Sur Euripide, Bacchae 837. |\V. A.
Moore] Rejette la correction de Housman (sùiiaeT,; tX pour a'nx Oiisti;), et
propose de changer simplement Or,(Tsi; en Tcdsi;. K Adnolamenla in papyros
Musei liritannici graecas maximam partem lexicographica [G. CrOnerl] «i'
Fait suite à l'art, de février. \ Corrections aux Verriiies de Cicéron.
[W. Peterson] Examen critique do plusieurs passages. ^ Note sur Horace,
Ep. I, 2, 31 [W. G. F. Walters] Lire ccssatam pour cess.itum, et, dans la
dittographie curam, somnum, garder curam dont somnum |corruplioa
de somno) n'est vraisemblablement qu'une glose. ^ l.a double récension 45
dans les poèmes de Prudence [E. 0. Winstedt] Exemples de variantes attes-
tant cette double récension; le Puteanus représenterait une édition et
l'archétype de plusieurs de nos mss. représenterait une autre édition publiée
en 405 p. C. K Note sur Virgilius Maro. [II. A. Stioni^J Très important pour
savoir quel latin ou écrivait en Gaule à la lin du 7" sièsle p. C Etude de so
qqs mots inexpliqués dans l'éd. de Iliiemer. \ Correction à .Solon 9 (Hiller-
Bergk) [W. S. Hadley] Lirexiv(i< pour -/«Cvo; 1. 2. 1 Sophocle, Electre 683 sqq.
[M. L. Earle] Lire opôiwi xTipuyiiati pour opO(wv xTipu^tiiTiov. \ Soph. Anlig.
186 1903. — GRANDE-BRETAGNE.
904 [L. D. Barnett] Rapprochement avec la littérature persane.^ L. Rader-
MACHER, Demelrii Phalerei de Eloculione. [W. R. Roberts] Du savoir et du soin,
ruais de nombreux desiderata; principes adoptés pour la constitution du
texte Trop de fautes d'impression. K A. Gudbman, The Sources of PhUarch's
5 Life ofCicero [F. T. Richards] Elude fort utile. K A. P. Ball, Tke satire of
Seneca on the Apotheosis of Claudius. [Abbott] I<;dilion intéressante, avec
introd., comm. critique et explicatif et trad. Le texte diffère quelque peu de
celui de Biicheler. 1[ W. M. Lindsay, A/, ^al. Martinlis Epigramtnala cl Ancicnt
Editions of Martial. [J. D. Duff] Eloge de cette édition, et de la méthode qui
10 a présidé à l'établissement du texte; apparat clair et complet. \ E. S.
Shuckburgh, Auguntus. [T Richards) Monographie solide et suggestive. ^
Archéologie. Papers of the Brilish School al Home. [Vf. H. D. R.] Analyse
des articles. ^ A. Mayr, Die vorgeschichtlichen Denkmàler von Matta. — R.
WuNSCH, Dus FrûhlingsfeU der Insel Malta. [Id.] Deux mémoires très soignés,
15 H C. r. mensuel des découvertes archéologiques. [F. II. Marshall]
Fouilles en Asie Mineure et Syrie. H^ Juin. Notes homériques. [J. A. Scott]
Examen de qqs. passages (II. IV 201 et 22:; X 243 et Oi. I 6b; II. XI
233 sqq.; Od. III 260 ; IV 511) t L'ancien nom de Gla. [T. W. Allen].
C'était D./i^fwv qu'on trouve dans Hésiode (fragm. 38, éd. Rzach), cité
20 par Strabon p. UU. \ Quelques passages d'Eschyle et autres. fW.
Ileadlam] Etude critique détaillée de qqs. vers d'Eschyle (Thebae,
Supplices, Agamemnou, Choephorse) etc. ^ Aristophane, Chevaliers 414.
[■W. G. Rutherford] Précise le sens de ce passage corrigé par Richards.
f Note sur Démosthène, de Pace § 11 [A.C. Pearson] La construction d'ïv
48 avec le subj. pour exprimer le futur, fréquente dans Homère, est restée bien
plus vivace qu'on ne croit dans le grec attique. \ Correction à Logia Jesu III,
[Granger). Lire vv{/avTa pour Ix^ti-j-a. H CatuUianum [T. Knkridisj. Lire 66,
59 Ilic autem, pour les mots iulnleiligibles : Ili dii ven ibi. f Le sapphique
latin [E. A. Sounenschein]. Si Horace a fait longue la 4« syllabe et établi
30 une césure après la S«, c'était pour avoir une syllabe accentuée à la 4' place.
C'est à peu près la théorie d'Eickhoff, a laquelle S. se range tout en faisant
deux réserves expresses. \ Sur Horace, Odes IV 8, 13-22 [E. Eusor]. Etude
critique et exégétique de ce passage difficile. K Note liistorique sur Tacite,
Ann. XIII, 62 [E. Ilarrison]. Tacite a dû confondre Andriscus avec Philippe
35 V de Macédoine. Solution des obscurités de tout ce morceau. \ Sur Horace,
Ép. I, 2, 31. fS. Allen]. La correction cessatam de 'VValter avait déjà été
faite par Scaliger. Quant à curam, il serait avantageusement remplacé par
cenam. et somnum (sompnum) serait une glose corrompue pour sympo-
sium. If La forme des pseudonymes dans l'elegie latine [J. P. P.]. Discute
40 l'assertion de Carter dans la préface de ses morceaux choisis des élégiaques
latins, t Martial IV, 8, H. [VV. M. Lindsay]. Lire gressun' metire licenti,
avec interrogation, f A. Rzach, llesiodi Carmina [T. W. Allen]. Edition ma-
gistrale, t R. Tyrrell, P. Terenii Afri comoediae [W. M. Lindsay]. Beau-
coup de savoir; texte bien au courant; qqs inadvertances. K W. C. St;M-
45 MERS, V. Sallusti Crispi Calilina. Juguriha. \E. S. Thompson]. Deux éditions
très recommandables ; texte de Jordan ; notes historiques et littéraires d'un
vif intérêt. \ F. M. Padelfoed, Essays on the Study and Use of Poetry 6y
Plularch and Basil the Great [H. Richards]. Trad. soignée, avec notes très
complètes. % P. CbrOCCHI, Xenophonlis Ilipparchicus; V. TommaSINI, A'eii. d(?
ro [ie Equestri libellus |Id.J. Le texte de ces deux traités repose sur une colla-
tion plus complète des mss. ; apparat très sobre, la varia lectio étant rejetée
en appendice. ^ A . Gudbman, P. Corixelii Taciti de vita ac moribus Cn Jul.
Agricolae liber [T. Richards]. Texte amendé d'après le Codex Toletanus. \
CLASSICAL REVIEW (tHE). 187
F. Bbchtbl, Die attischen Frauennamen nach ihrem Syfleme dargeilelU [W. U.
D. R.). Savant et intéressant. H Archéologie. Zeus, Jupiter et le Chêne
[A. B. Cooli]. Suite de l'art, d'avril. If K. P. IUrrington-II. C. Toi.man.
Oreek and lioman Mylhology fW. II. D. R.). Utile ; des vues contestables. ^
A. Mau-F. W. Kelsky, l'ompeii, ils Life and art. [II. B. Walters]. Excellente »
trad. d'un ouvrage magistral. ^ G. r. mensuel des découvertes
archéologiques [F. H. Marshall]. Fouilles en Grèce et en Egypte. H
Juillet. Note sur le Mutinensis MS. deThéognis |T. H. Williams]. L'examen
des éditions qui se sont servies de ce ms. A, depuis Bekker, ou des éludes
sur le lexie de Théoguis, prouve qu'il a été mal collationné. Une éd. se- lO
rieuse exigera une collation nouvelle. U Quelques passages d'Eschyle et
autres fVV. Headlam]. Etud« critique de plusieurs vers d'Eschyle (Eume-
nides, Thebae, Supplices), etc. f Notes sur le texte de la République de
Platon |R. G. BuryJ. Plusieurs conjectures. \ Formes adverbiales dans
l'iaute [A. W. Hodgman]. Statistique et classiflcation avec références. \ le
Remarques sur le Ciris. [A. W. Ilousman]. Examen détaillé des vv. 1-9,
(i6-68, 139-162, 225-228, ''57,283-292, /ill-413, 438-M2, 4i3-'.'i6, 530-537. 1[ Sur
Pedo Alliinovanus 1-7 (apud Son. Suas. 1, IS) (R. G. Kent). Restitution et
interprétation du passage. K Quandô-quidem ou quandô-quidem ? [Wm.
W. Baker]. La statistique indique qu'il était plutôt long dans Piaule, »o
bref dans Térence. Conclusion : il était commun. H E. R. Bbvan, The house
pf SeUucus (Franklin T. Richards). Aussi savant qu'agréable à lire, t R-
llEiNZE, l'irgil's h'pische Technik [W. C. Suramers]. Eloge ; quelques
réserves. \ F. F. Abbott, Hislory and D''scriplion of Romnn Polilical
histitulions. [T. Nicklin] Solide et utile, bien qu'ayant trop les allures 25
d'un manuel, f Wissowa, PaïUys Real-Enciclopàdi'' u. s. w. Suppl. B. 1. [G.
F. HillJ. Indispensable, t Archéologie. Fouilles récentes à Rome. [Ashby
jun.j Suite de l'art, de mars, f E. MaaSS, Griechen wid Semiien auf dem
hthmus von Korinth. [G- F. Ilill] Thèse curieuse et suggestive. H E. T. Cook,
A popular llnndbook to llte Greek and Roman antiquities l'u the Brilinh Muséum. 30
[II. B. WaltersJ. Instructif et agréable. | C. r. mensuel des décou-
vertes archéologiques. [F. H. Marshall]. Fouilles en Grèce et Italie.
Hf Octobre. Sur a-JToxiSSaXo; [G. Dunn] Ce terme, qui signifiait impromptu,
doit se rattacher au skr. çabdas=voix, discours. ^ Notes critiques sur les
vies de Plutarque [H. Richards] Nombreuses conjectures. ^ Le sapphique 36
latin. [A. W. Verrallj Discute la théorie de Sonnenschein, et montre que
le problème du sapphique dans Horace est inséparable de celui de l'alcaïque.
t Sur Manilius I, A23. [A. E. Housman] Lire eguit Jove nu 1. de esurcione.
H Le problème des mss. dans les Silves de Stace [J. P. Poslgale] On doit
s'appuyer sur le Matritensis, en l'éclairant du témoignage des Excerptn. ^ W
E. HarrissON. Sludies on Ttieognis, wilh a Text of the l'oems [H. W. Soaytb]
C'est l'étude la plus complète sur Théognis ; édition solide ; discussion de
la question de l'authenticité, t J- D. Duff, T. Lucreli Cari de Rerum nnlura
lib. m. [C. Baileyl Ed. fort utile ; apparat limité aux divergences d'avec le
texte de Mimro. f Ë. .\li.ain, l'Une te Jeune et ses héritiers [W. C. Summers) 45
Ouvrage monumental, original et d'un vif intérêt ^ C. Brakmann,
Frontoniana. [R. Ellisj. Etude de mérite ; a glane après Mai et les
autres éditeurs les mots non déchiffrés. Qqs réserves, t O. Ribmann-
A. GOBI.ZER, Grammaire comparée du grec et du latin, I. [J. H. Moultonl Fait
pendant à la remarquable syntax-; déjà parue. Cette phonétique et morpbo- &0
logie est une compilation extrêmement claire et judicieuse, t K. Brcjo-
MANN, Kurze verglficheude Grammatik der Indogerman. Sprachen. [R. S. Con-
way] Eloge de cet abrégé, mis au point, de sa grande granmp.ajre comparée.
h
188 1903. — GRANDE-BRETAGNE.
H Léo Meyeb, Handbuch der griech. Etymologie [P. GilesJ Rien de comparable
n'a paru depuis Pott. f Archéologie. C. Waldstkin, The Argive Heratum.
[W. H. D. Rouse] Rapport d'un vif intérêt, f A. de Ridder, Catalogue des
Vases peints de la Bibliothèque nationale, II. [H. B. WaltersJ Aussi rernarqua-
6 ble que le vol. I. t W. H. D. Rouse, Greek votive Offeiings. [G. Outch] Bonne
mise en œuvre de matériaux considérables, attaque le symbolisme. % W.
WrOTH, The coins of l'arlhia in the lirilish muséum. [G. Macdonald] Très
soigné ; continue l'oeuvre entreprise, t G- Weigker, Der Seelenvog>-l in der
allen Litleratur und Kunsl. [G.R. Ilillj Monographie sur les sirènes, compilée
10 avec beaucoup de soin, t G. r. mensuel des d écou vertes archéolo-
giques. [F. II. Marshall] Fouilles en Italie, Russie méridionale, Afrique
du nord, Egypte, Espagne, Allemagne. W Nov. Sur le Phédon 96 A-102 A et
sur le 8eÛT£po; itXoûç 99 D. IW. J. Goodrich] Commentaire développé de
ce passsage très obscur. K Aristote, Ethique à Nicomaque V, VIII 7.
« 1135 b 19 [J. Cook Wilson) Interprétation nouvelle. 1 Oxyrhynchus Pa-
pyri, JII, n" 464. [A. E. HousmanJ Restitution de plusieurs passages. If
Oncial ou oncinal ? [S. Allen] Il semble qu'uncinalis (de uncinus-uncus)
a dû être le vrai mot (cf. vicinalis de vicinus-vicus). S E. W. Fay, T.
Macci l'iauii Mostellaria. [E. H.] Bon; des réserves, f G. Owbn, A. Persi
ÎO Flacci et D. Juni Juvenalis Saturae. [A. E. IlousmannJ Des qualités, mais le
texte de Juvénal surtout offre trop de passages contestables, f G. Pier-
LBONi, Xcïiop/iontîs Cynegeiicus. [II. Richards] Sérieux, fondé sur deux mss.
peu connus de Vienne et du Vatican ; des réserves. % B. L. Gildbrslebvb,
Probiems in greck Sgntax. [Id.] Savant et attrayant. 1 F. II. M. Blaydes,
25 Spicilegium Tragicum. [E. 11. Blakeney] Ces notes critiques sur les tra-
giques grecs sont pour la plupart mal digérées ; plusieurs sont des redites,
puisées dans ses Adversaria. f S. II. Bu^CHR■R, Aristotle's Theorxj of Poetry and
Fine art.[i.p. P] 3» éd. améliorée de cette Poétique d'Aristote, texte et traduc-
tion.! G. W. BOTSFORD, IHsloryofliome. [Ronald M. Barro-vs] Cour, savant,
30 agréable. If Archéologie. Zeus, Jupiter et le Chêne. [A. B. Cook] Suite
de l'art, de juin, f G. F. IIill, Coins of ancienl Sicily. |G. Macdonald] Solide
et agréable. If F. Dubmmler, Kleine Schriften, lll. [W. II. D. R.] Essais
archéologiques, d'un intérêt très varié. 1 G. r. mensuel de découvertes
archéologiques. [F. II. Marshall] Fouilles en Grèce, Italie. IJIf. Dec. Sens
35 de ôij.(i,a TÉTpaTtT«i, Eur. Ilippol. 246. [J. E. Harry] Interprétation nouvelle.
f Platon et Orphée. [F. M. Cornford] Etude sur les doctrines empruntées
par Platon à l'orphisme, et les changements qu'il leur a fait subir pour
les adapter à sa philosophie, f La conception de Polybe sur la.T-Jyi\. ['W'.W.
Fowler] Le sens de ce mot était aussi flottant pour Polyl)e que celui de
w Fortuna pour César; le plus souvent il est pour lui synonyme de hasard,
cause inconnue des événements inexpliques, t Quelques théories sur le
Subjonctif en protasis avec l'indicatif eu apodosis. [11. C. Nutting] Étude
avec textes à l'appui. Renvoie à l'article de Morris (Trans. of the Amer.
Phil. Assoc. 1873). H Le sapphique latin. [E. S. Thompson] Explique les
45 modifications apportées par Horace au sapphique par d'autres raisons que
Verrait et Sonnenschein. K La coïncidence de l'accent tonique et de l'accent
métrique dans l'hexamètre latin. [H. Edmiston] Examen des théories et des
statistiques d'Humphreys, Plessis, Meyor, etc. Croit que cette coïncidence,
rare chez Horace en particulier, n'était pas intentionnellement recherchée,
50 d'après le traitement des 5» et 6» pieds. % Le palimpseste du Vatican des
Verrines de Cicéron. [J. E. Sandys) Élucide le problème de la provenance
de ce palimpseste du 3* ou 4« s., qui a appartenu à Aeneas Sylvius Piccolo-
miui (Pie II), et pourrait bien venir de Bobbio. ï Le Codex Neapolllanus de
HERMATHENA. 189
l'roperce, [M. R. JamesJ Ksi du 12« s., et cerlaineuieiil pas d'origine iu-
lienne. t H- L. WilsON, D. Juni JuvenalU Satur.irum libri V. [A. E. Hous-
man] Offre maints avantages sur l'éd. de Duff. \ Archéologie. K. Ha-
DACZEK, Der Ohrsclimuck der Griechen imd Etrusker. |F. II. Marshall] Très
uLile ; <cf. supra p. 103, 45>. H G. F. Abbott, Macedonian folklore. \W. Il.D- i
Rouse] Intéressant; qqs explioalions contestables. 1[ O. Gruppu, Oriech.
Mythologie und Heligionsgeschichte. [J. E. Ilarrison] Ce sont plutôt les
matériaux d'un livre qu'un livre proprement dit. ^ C. r. mensuel dos
découvertes archéologiques. [F. H. Marshall] Fouilles en Grèce et
en Italie. A. G.-D. to
Hermathena t. II, n» 29. Notes sur Cicero ad Atticum XVI [J. S. Reid.
Études sur un certain nombre de passages.^Sur le troisième pied de l'hexa-
mètre grec [R. Y. Tyrrell). La règle posée par Monro qu'il ne doit pas y avoir
de diérèse après le 3' pied de l'hexamètre homérique (il y a diérèse après Ib
3" pied si ce pied se termine par un mot élidé ou non, monosyllatique ou ts
non) n'est pas justifiée. La diérèse est admissible pourvu qu'elle ne coïncide
pas avec la plus légère pause dans le sens. C'est pour cette raison qu'il faut
ponctuer Hor. Epp. 1.14. 43 : Optât ephippia bos ; piger optât arare caballus.
L'hexamètre homérique ne se laisse pas entraîner par des règles et admet
tout rhythme qui n'olfense pas l'oreille, f Notes sur le t. III de l'édition de ÎO
W. L. Newman de la Politique d'Aristote. [R. EUisj Sept p. de notes en grande
partie exégétiques (Politique III- V). ^ Notes sur les Epîtres d'Horace |H. T.
Johnstoiie]. Treize p. de notes exégétiques au sujet de l'excellente petite éd. de
WiLKiN, suivies d'une remarque sur un passage de Cic. Olî. III, 30, 110 mal
interprété par Koldbn dans son édition. \ Notes sur des auteurs latins du 45
moyen âge IJ. E. Sandys] Jean Seul (Erigène) dans son De Praede.stinalione
se sert des mots 8iaip£Tix/i ((iéOoSo;), ipio-Tix^, àitoSeixTix-^, àva/uTixri qu'il a
empruntés soit à David l'Arménien soit à Ammouius. L'hellénisme de Raban
Maur a été exagéré par Tougard, Raban cite un « quidam eloquens » pour
un passage presque identique à l'Orator § 69, d'après un auteur qui possé- 30
dait un ms. complet dp l'Orator (les codd. mutili commencent avec le § 91
et le plus ancien codex mutilus est de l'époque de Raban Maur, du 9« siècle).
Bernard Silvestre de Tours n'a pas composé son De Mundi Universitatesous
l'influence de Lucrèce. Le rhythme de ses hexamètres est emprunté à
Lucain. Gonthier est l'auteur du poème épique Ligurinus écrit dans le style 35
de Lucain, et du poème Solimarius dont 240 vers ont été publiés par
Waltenbach (Archives de l'Orient latin 1553). Gauthier de Chatillon, auteur
de l'Alexandreis. Alain de l'Isle est l'auteur de l'Auti-Claudianus. Jean de
Garlande cite parmi les ouvrages qu'un étudiant doit lire certaines versions
de l'Organon d'Aristote, les Catégories, De Interpretatione, Sophistlci «
Elenchi, les Analytica Priora et un mystérieux Apodoxlum qui selon
Sandys est une corruption de Apodeixeon ('.\7to8E£U«>v). t Notes sur
les odes d'Horace [E. Ensor] Lire : III, 4, 9. Me fabulosae in Volturem ul
appull (ou attuli). III 24, 4 Tyrrhenum omne tuis et mare publices. tll
11, 18, 19 Muniunt angues caput, ejicitque /Spirilum taetrum, sanlesque »
manat. 1[ Notes sur Lactance [H. J. Lawlorj. C'est vers 306 environ, après
qu'il eut quitté Nicomède et suivi Constantin en Gaule, quand les persécu-
tions de l'Eglise d'Orient étaient au comble, que Lactance composa un
petit traité « De Justitia ». Quelques années après, les Divinae Instilutiones
commencèrent à paraître vol. par vol. Arrivé au a» livre, Lactance utilisa so
son De Justitia, le révisa et l'orna d'une préface. Le De OpiUcIo fut écrit &
Nicomédie, sinon après l'édit de 303 au moins à une époque où la profes-
sion déclarée de christianisme comportait du danger pour un homme de
190 i903. — GRANDE-BRETAGNE.
cour. En dépit de qqs critiques concernant les dates de composition des
œuvres deL. et ses sources l'ouvragi; de Pichon, Laclance, est, avec l'éd. du cor-
pus dp Vienne la contribution la plus remarquable à l'étude de Laclance qui
ait paru depuis de longues années, f Lu relation de l'ictus métrique avec
5 l'accent et la quantité dans les vers de Piaule [Charles Exoii] 1° Aucune
syllabe longue n'est abrégée dans Piaule en vertu de la loi des brèves abré-
geantes, à moins d'èlre précédée ou suivie de l'ictus métrique. 2» Aucune
syllabe longue d'origine n'est abrégée sous l'influence de l'ictus. 3» Quel-
ques syllabes longues sont abrégées sous l'influence de l'accent de la
10 prose, postulata qu'on peut dilllcilemeut rejeter. L'iclus métrique dans
Plante pouvait tomber sur des syllabes non accentuées en prose et
annuler l'accent de la prose. Il est notoire que l'ictus métrique coïncide
avec l'accent du mot à un haut degré dans Plaute. f DemtlHus on Style
Ed. after the Paris MS... by W. R. Robbrts [R. Y. Tyrrell). Mérite les
•s meilleurs remerciements de tous les amateurs de littérature, f II. J.
ROBY, Privait Laws in the Times of Cicero and the Automnes 2 vol. [Bastable|
Indispensable pour toute étude vraiment scientifique des lois romaines. \
Grbenidqe, The légal Procédure of Cicero's Time [C. Maturin]. Contri-
bution de haute valeur. K R. Pichon, De sermore amatorio apud lalinos
'■iO Eleç/iarum scriptores []. Epuise le sujet. 1[ Notes and Emendalions la Aescliylus
Sophocles and b'uripides... by a Graduate of Cambridge [J. Ne fail guère hon-
neur à celte grande Université. H Aeschylut ; Seplem contra Thebas éd. by A.
SiDGwiCK (J. Texte plus conservateur que celui de de Verrall ; le commen-
taire laisse rarement un passage difllcile sans éclaircissement. K Aeschylus:
i!5 Persae éd. by A. Sidgwick [] Donne les résultats principaux de la critique
moderne. K The Harmonies of Arisloxenus éd. wilh translation, noies... by
IL S. Machan [] Fail avancer sensiblement la critique et l'exégèse. Excellente
traduction. Henri Lebègue.
Journal ol hellenic studies, t. XXllI. Tbéognis et ses poésies. [T. IL
30 Williams] Malgré toutes les recherches et les solutions proposées touchant
la composition de l'Anthologie de Théognis, celte composition est restée un
problème. Elle renferme des poésies de Tyrtée, de Mimnerme, de Selon,
d'autres poètes inconnus. 11 s'agit d'abord d'en dégager ce qui est aulhen-
tiquement de Théognis, pour pouvoir discuter qqs points relatifs à sa vie et
35 à son ambiance politique. Le 1" livre est bien l'œuvre du poète. Nous n'avons
pas d'autres détails sur sa personne eu dehors de ses poésies. Les témoi-
gnages des autres auteurs sont sujets à controverse. Il dut naître à Mégare
en Attique, et non à Mégare en Sicile. Circonstances historiques qui peuvent
nous aider à préciser la question. Il naquit à la fin du vu' s. et aurait eu
40 60 ans en 545. Historique des événements politiques arrivés à Mégare durant
la 1™ moitié du vi» s. Etude de cette question d'après l'élégie 27-38 eiTélégie
53-60. Discussion de l'opinion de Cauer. Sur l'arrangement des poèmes
l'auteur prend pour base de son travail celui de Nietzsche (Rh. Mus. 1867),
d'après lequel les poésies ne sont pas rangées suivant les sujets ou l'ordre
45 alphabétique mais par mots-réclames (calchwords, Stichworlen). Dévelop-
pement détaillé de cette théorie, d'après la succession des poésies. Nouveau
rangement des poésies au moyen de 38 mots-réclames. Poslscriptum à
propos des « Studies in Théognis» de Harrisson. Relevé des divergences,
notamment sur l'inaulhenticité de plusieurs Theognidia. f Les cultes à
40 Olbia, 2« partie. [G. M. Ilirsl.] 4 dessins. Culte d'Aphrodite, objets d'art,
monnaies et inscriptions. Artémis. Alhéué. Zeus. Hermès. Poséidon.
Diouysos. Ares. Hélios. Les Dioscures. Les Cabires. Asclépios. Culte en
l'honneur d'Achille Tiovtàpxiî. Héraclès. Le Boristhène honoré particulière-
JOURNAL OF HELLENIC STUDIES. 19|
luent par les colons grecs d'Olbia. Caraclère purement hellénique de la
religion pratiquée à Olbia. t Mélhole pour déterminer le penialhlon. [E. N.
Gardiner.] Examen par élimination. La théorie d'une victoire quintuple doit
être écartée. Celle de Pinder(réductiondunoiubrede8 concurrents àckaque
épreuve) ne repose que sur une comparaison de Plutarque (Quaest. s
sympos IX, 2). Critique des théories d'après lesquelles une triiile
victoire était nécessaire. Témoignages relatifs à a victoire triple.
Réfutation des conséquences qu'on en a tirées. On pouvait être victorieux
avec deux é|)reuves et même avec une seule. Théorie de Ilolwerda, qui ne
diffère que sur un point, mais capital, de celle de l'auteur. Théorie de fo
Martin Fabcr. Arguments et conclusions vraisemblables, mais affaiblis par
une division malheureuse du pentathleen deux classes. Conclusions: Enumé-
ralions (eu schémas) des quatre principales combinaisons qui pouvaient se
produire dans les concours du pentalhle. H Théorie de Headlam concert, ant
le mètre lyrique grec. [Edw. J. Dent] L'auteur se place au point de vue 15
musical. L'hymne delphique à Apollon est retombé dans l'obscurité, c'est
maintenant une simple curiosité archéologique qui n'a jamais produit les
impressions de la musique moderne. Les Grecs ont eu un sentiment aussi
délicat que nous pour certains aspects de la m isique. Opinion de Monro :
la musique des Grecs était primitivomeut vocale ; rinslrumenlale lui était *>
subordonnée et ne faisait qu'imiter léchant. II. observe que les principaux
mètres lyriques représentaient plus ou moins des idées précises. Ainsi le
trochaïque était didactique ; le glycoiiique se pratiquait dans la musique
d'amour ou de mariage. Ce passage d'un mètre à un autre était adroitement
préparé, comme nous le faisons. Exemple pris dans qqs mètres de 25
l'Agamemnon 1-15. H Inscriptions de Gyzique. |F. W. IlasluckJ 6 lig. 39
inscr. dont qqs. unes avec la reproduction du monument. Note sur la
famille des Asclépiades à Gyzique. Inscr. de 32 lignes p. p. Lolliug (Ath.
Mitlh., IX, 28) sans commentaire et reproduite ici. Texte de l'époque impé-
riale mentionnant avec reconnaissance un Demetrius, (Ils d'Oeniade, Ills M
d'Asclépiade et qqs antres membres de cette famille. Deux autres inscr.
semblent se rattacher à la généalogie des Asclépiades de Gyzique. 1 Por-
traits les plus anciens des Séleucides. [G. Macdonald] 2 pi. contenant
ensemble 25 médailles. Identification de monnaies portant BASI.VEUi:
ANTIOXOr qualifiées par Eckhel « incerta et ambigua ». ^ Deux têtes 35
d'Apollon. [P. Gardner] 1 pi. ; 6 flg. 1° Marbre de Paros du Mu.sée Ashmo-
léen. De la même famille que la tête d'Apollon dite tête l'ourtalès ; ces
deux marbres peuvent dater du 3« s. a. C. et sont l'œuvre d'un artiste
inconnu. 2° Tête du Mausolium (Brit. Muséum) date du V s. Marbre mutilé.
A rapprocher des têtes d'Apollon attribuées à Praxitèle et de l'Apollon 40
Cilharède du Vatican. 3° Scopas et Lysippe. La statue d'Agias avec inscr.
portant le nom de Lysippe. Comparaison entre diverses œuvres de Scopas.
Points communs entre le faire de Lysippe et celui de Scopas. L'attribution
de l'Apoxyomène à Lysippe, universellement admise est moins certaine
aujourd'hui. Comparaison et différences entre l'Agias et l'Apoxyomène u
[K. T. Frost] à l'appui de la thèse de G. \ Le chariot de campagne de
l'ancienne Grèce. [H. L. Lorimer] 10 flg. Description et dessins d'une
pyxide peinte du Musée d'Athènes, représentant une llancée conduite
en voiture à deux chevaux. Autres figurations céramiques. Exemples de
chars traînés par des mules. Forme successives du char. Autres scènes»
de voyage nuptial sur des vases peints. Témoignage littéraire tiré
d'IIyperide. S La statue de bronze de Cerigotlo. [E. A. Gardner] 2 pi.
Elle a été daté d'abord du iv s. mais elle appartient plutôt à l'époque helléois-
192 1903. — GRANDE-BRETAGNE.
ti(iue. K La céramifiuo de Gnossos. [D. Mackensie.] 4 pi. IB Dg. On distingue
trois étages de dépôts dans l'emplacement du palais et dans les environs
1" Un stratura néolithique préhistorique, 2» 1"» apparition d'objets coloriés;
3» stratum minoen ultime. I, Céramique de la période néolithique. Examen
5 des fragments recueillis depuis le i" mètre de la fouille jusqu'au 7". II
ressort' de cet examen que les commencements des deux civilisations
égéennes et lybio-égyptiennes sont plus ou moins contemporaines. II, La
céramique de la période minoenne. Classement des plus beaux spécimens.
III, La céramique de la période récente du palais de Minos. Règne simul-
10 tané des peintures polychrome et monochrome. Comparaison des objets
trouvés à Gnossos, Melos et Mycènes. La preuve que la Gréte a une in-
fluence prédominante dans la c-éation du style soi-disant mycénien avec
dessin monochrome en vernis noir sur un fond clair est à chercher dans ce
faitque de tousles centres éj?éensd'industrieceramique,ellepossèdeseuleune
'8 technique du vernis qui recule jusqu'au plus ancien usage de la peinture
sur poterie. A Athènes, après une période prolongée de rivalité entre
l'Orient et l'Occident, l'antique procédé crétois de vernis noir brillant est
devenu hellénique et classique au cours du vr et du v» s. Céramique du
palais avec représentations de reliquaires, de double-haches et de cornes
iO de consécration. Curieux groupes de fragments appartenant à la période et
au style du palais, qui demandent un classement à part. ^ Timotheos, Die
Perser hrsg. v. U. von Wilamowitz-Moeilendobff. Annonce analytique. 1
The Tebtunis papyri 1, éd. by B. P. Grenfbll, A. S. HuNT and J. G. Smily,
Papyrus datant de IbO à 60 av. J. G. H J . Adam, The Republic of Plato. Le ms.
25 A. [Parisinus 1807] a été recollationné et a servi de base à l'édition, avec
l'aide des Venetus II et E, du Monacensis Q et de l'Angelicus V. ^
'ApicTTOçàvou; K<o(j.wôiai. Facsimile ot the Cod. l^enetus Marcianus ili, with a
préface by J. W. White and an Introd. by T. W. Allen. Reproduction du
ms. renfermant Plutus, Nuées, Grenouilles, Chevaliers, Oiseaux, la
3" Paix, les Guêpes. L'introd. de T. W. A. traite la question paléographique;
il place l'exécution du manuscrit au xi» s. K The Argive Heraeum, by
Gh. Waldstkin. I. Analyse. \ E. A. Gardnkr, Ancient Alhens. Éloges. \
Griech. Vasenmalerei : Ausivahl hervovragender Vasenbilder, par A. FURTWrÂN-
GLER et K. Rbichhold, i-iv. Ouvrage qui laisse loin derrière lui ceux de
3s Millin et de Millingen. f Catutogue des vases peints du Musée national d'Athènes,
par M. COLLIGNON et L. Couve. Eloges. K Catalogue des vases peints de la Biblio-
thèque nationale, par A. de Ridder. Environ 1300 vases. Analyse élogieuse. ^
L. POLLAK, Klassisch-antike G oldschmiedearbeiien im Besitze S. E. A. J. von
Nelidow. Travail très soigné, f Kleinasiatische Miinzen. II, von F. Imhoof-
*0 Blumer. Importance capitale. ^ Th. Hbinagh. L'histoire par les monnaies.
Essais de numismatique ancienne. Eloges. Manque une table. 1[ Catalogue nf
the Greek coins in the British Muséum (t. XXIII). The coins of Parthia, by W.
Wbotk. Cette partie de la numismatique est une des plus obscures et des
plus difflciles. Remaniement de la classification adoptée par Gardner.
4S Eloges. If Prosopographia attica. E. J. Kirchner. II. Eloges. K A popular
handbook to Ihe Greek and Rnman antiquities in the British Muséum, by E. T.
CooK. Eloges. If The house of Seleucus, by E. R. Bbvan. Indispensable pour la
période commençant au w s. % Etudes sur Vhistoire de Milet et du Didymeion,
par B. Haussoullier. Eloges. H P. Baur, Eileithyia. Réserves sur les conclu-
50 sions. f A. S. Murray, The sculptures of the Parthenon. Plan artistique plutôt
que archéologique. H Die Insel Cypern; eine Landeskunde auf historischer
Grundlage, par E. Oberhummer. I. Géographie historique de l'île dans le sens
le plus large du mot. If Die nicht Menschengestalligen Gôtter der Griechen,
JOURNAL OF HELLENIC STUDIEN. 193
W. DE VissKR. Eloges avec réserves. K Der Seeknvogel in der alien Lilleratur
und liumi, par G. Weickkr, Crilique de la thèse soutenue par W. If H. S. Uk-
CRAN.r/te Harmonies of Arùtoxenus. Conlribulion originale à la théorie de la
musique grecque. % Les statues de Gerigotto. (K. T. Frost.J2pl., k Ilg. Elude
sur l'Hermès en bronze, il est plus athlétique que celui de Praxitèle. 6
Statuette de Polyclète. Statuette d'Hermès. Figure en marbre. Tète de phi-
losophe probablement d'époque hellénistique. H Fragments de poèmealexan-
drin en hexamètres. |E. J. Goodspeed.] I pi. en fac-similé. Déchiffrcmont des
13 colonnes du papyrus, où une seule ligne est complète, chaque ligne
contenait un vers. Kemarqaes orthographiques. Mention de dpTtvda itroXsiiafo-j W
Y-Jvai..., indice du u» s. av. J. G. C'est peut-être un épilhalame, ou encore
un « epyllion » (petit poème épique) f Céramique de Zakro. |R. M. Dankins.l
37 fig. Poteries trouvées sur la côte oriontale de Crète par M. Hogarlh en
190-2. Poteries trouvées dans les tombeaux. Leur caractère franchement
Mycénien. Poteries provenant dos habitations. Vases peints et vases non '*
peints. Tous les objets trouvés doivent remonter à la Un de la période my-
cénienne, f Notes sur la course à pied chez les Grecs. iE. N. Gardiner.]
la fig. Dans Homère. L'hippodrome type pour cette course. La vinù.rf,
(barrière), témoignages littéraires, épigraphiques et céramiques. Le siade
à Olymple. Représentations de la course à pied sur les vases peints. 20
Caractéristique de la course armée. Courses comiques. Coureurs lychno-
phores. \ Myslica vannus lacchi. fj. E. llarrison.] 18 flg. Etude sur cet
hémistiche de Virgile (Georg. \, 16b). Forme et usage du van mystique;
sens précis de sa quali(icatio:i de n mystique »; pouriuoi et comment,
classé au nombre des instruments de Gérés, il a passé au service de lacchus. a
La forme du van antique dilTère complètement de celle du van moderne.
C'était une sorte de crible, do tami:i. Identité du « vannus » et du "/t'y.vov,
corbeille à fruits, berceau d'osier. Mythe du Dionysos lichitès. Monuments
figurés où le liknoQ est représenté, témoignage d'IIarpocration sur l'emploi
rituel du van (Xfxvov) dans les initiations. La licnophorie appartient 30
à la classe des purifications. Autres emplois du van mystique. L'admission
du liknon dans le culte de 13acchus s'explique par ce fait que Bacchus avant de
devenir le dieu du vin, fut le dieu de la bière et des céréales enivrantes.
% Qqs points relatifs à la maison homérique. [Guy Dickins.] 3 plans. Examen
d'Od. xxii, 126-177. Les termes otj),») et [léYapov sont hors de discussion. Les â»
points controversés sont : 1» l'emplacement du quartier des femmes; 2»
l'existence d'un prodrome ou antichambre et d'une aïOo'jua ou portique ;
3» la topographie intérieure du liiyapov. Le gynécée était dans le même bâti-
ment (lue l'appartement des hommes et s'ouvrait sur le TtpdSpoiio;, l'aïOoufrx ou
r«-JXr,. — On doit distinguer le xpdSpojio; et l'aïGo-jua. — Topographie du w
u.;Yïpt)v ; Pergame, Kphèse et Milet. If Fouilles récentes en .\sie Mineure
[A. J. B. Wace.] '22 dessins et plans. If Trois stèles avec sculptures de la
collection Newton à Lyme Park. [E. Strong.] 3 pi. Probablement découvertes
à Athènes par Legh. Stèle de Mellsto et d'Epigenes [avec inscr. d'une
ligne, fin du v s.). Stèle d'Arkesis (jeune mère tenant son enfant dans les 48
bras, yo-iv* s.). Stèle d'un acteur, probablement le monument funéraire d'un
poète comique ou d'un artiste dramatique ; deux masques y figurent, l'un
comique, l'autre tragique. ^ Investigations at Assos, Drawings and Photographs
made during the excavations 1SS4, 82, 83, by J. T. Glarkb, F. H. BaCON,
R. Koi.DBWEY. I. Annonce. If Troja und Ilion. Ergebni.i.ie Jei- Ausgrabwtgen in SO
den vorhistorisclien und historischen Schichten von llion, 1870-1894, VOn W.
DÔRPFBLD. Description complète et très satisfaisante des fouilles de Troie.
f Das Athener Nationalmusextm. Photolypischf Wiedergabe teiner Schàtie, par
K. DE PHiLOL. — Revue des Revues de 1903. XXV III. — 13
i94 1903. — GRANDE-BRETAGNE.
J. N. SVORONOS. I. Annonce, f Die Skulptwen des Pergamon Muséums lii
Pholographien. Annonce. If Recueil de têtes antiques idéales ou idéalisées, par
S. Reinach. Eloges avec réserves, f Greek Moulds. (Catalogu-. général drs
antiquités égyptiennes du Musée du Caire), by G. C. Edgar. L'introduclio:i
5 coniienl une bonne discussion sur les procédés techniques em|)loyés dans
la fabrication et l'usage de ces moules, et dans la confection des terres cuites.
Description et, en partie, représentation de 360 moules, f Studia poniica. I. A
Journey ofexploralion in Ponlus, by J. G. C. Andbrson. Topographie antique,
restes épigraphiques et histoire du Pont à l'époque romaine, en collabora-
10 tion avec Franz Cumont.H Asia Minor by J. G. C. Anderson. Aussi soigné que
possible. K Antike Schlachtfelder in Griechenland , Bansteine zu einer a^itiken
Kriegsgeschichte, von J. Kromayer. 1 : K. pense que l'étude des opérations
militaires dans l'antiquité peut servir à la stratégie et à la tactique moderne.
\ Geschichle der griitch. und makedonischen Staaten seit der Schlacht bei Chaero-
15 nfn, von B. Niesb. 111. von 188 bis 120 v. Chr. Sujet traité exclusivement au
point de vue historique, f H. Berard. Les Phé- niciens et l'Odyssée, I. Eloges. H
Macedonian folklore, by G. F. Abbott. D'une lecture aussi agréable qu'ins-
tructive, t H. Weil. Etudes de littérature et de rythUnique grecques. Dans l'état
« chaotique » où se trouve encore la théorie métrique, il est profitable
20 d'avoir ces Essais qui gar.ient une attitude différente de celle de l'école actuel-
lement prédominante de Westphal, mais se rencontrent pratiquement avec
celle d'autres savants modernes, f Greek papyri from tlie Cairo Muséum togelher
with papyri of Bomnn Egypt from American collections. Eloges, f F. NOAK,
Homerische Palâsie. Eine Studie zu den Denkmalern und ziim Epos. Corrélation
26 entre les constructions royales de Grèce et de Troie, d'une part, et de
l'autre entre les palais de Cnossos et de Phaestos. C. E. Rublle.
Journal of Philology Vol. XXIX n» 57. Notes sur Diogène Laerte [J. E.
B. MayorJ. Nombreux parallèles destinés à éclairer le sens des passages
cités, t L'orthographe des épigramraes de Martial [W. M. Lindsay]. A l'aide
30 des mss. qui remontent à 3 archétypes, L. étudie : 1, les mots grecs. 2, les
formes anciennes. 3, d et t (set, reliquid). 4, l'assimilation d'un groupe
de consonnes. 5, e et se 6, h. 7, formes de la conversation et populaires. 8,
il dresse une liste alphabétique de mots. K Fulgentiaua |R. EUis]. 10 p. de
conjectures (éd. llalm) suivies de la collation des mss. 0 (Bodlcian Auct.
3B T. 2. 18 = Madan 20627) et 0' (Bodl. 186) du Sermones Antiqui attribue à
Fulgence. H Goaceplion de la combinaison chimique chez Aristote [II. H.
Joachim]. Le terme propre pour la composition mécanique est (rûvOsat;,
quoiqu'il se serve quelquefois de la désignation populaire de (iCSiç qui est
le terme propre de la combinaison chimique en général. KjaSsiçest le terme
AO propre de la combinaison chimique des liquides. Eu fait il se sert de (iî$i{
et de xpîiTiç comme de termes synonymes. Le caractère dislinclif de la (iiSi?
différant en cela de la uiivôsiri; est que le résultat est oiioionepé;. Les ôiioioiiep-îj
sont des composés chimiques des quatre éléments, le feu, la terre, l'air et
l'eau. La définition de tout ôiiotoiispé; est une formule exprimant le rapport
45 entre les nombres de degrés dans lesquels le feu, la terre, l'air et l'eau (ou
le chaud, le sec, l'humide et le froid) entrent respectivement en combinai-
sons d'où résulte l'oixoioijiepé;. Le chaud et le froid sont qualités actives;
l'humide et le sec sont des qualités passives. En combinant ces qualités et
en éliminant les combinaisons contradictoires, on obtient quatre paires de
50 qualités et chaque paire caractérise un des éléments : le Chaud-Sec est le
feu; le Chaud-Humide l'air; le Froid-Sec la terre et le Froid Humide l'eau.
H La formation du Calendrier Julien dans ses rapports avec l'année astro-
nomique [J. K. Fotheringham]. Sosigène avait sous les yeux un certain
NUMISMATIC CHRONICLE ANn JOURNAL OF THE NUMISM. SOCIETY. 19Î5
nombre de séries de dates astronomiques. Peut-être combina-t-il deux ou
plusieurs séries qu'il corrigea suivant ses propres connaissances. On est frappé
de voir ([ue les dates astronomiques du calendrier Julien sont fausses.
F. expli(iue le passage de Golnmelle 9, 14 en disant que Columelle n'avait
devant lui qu'une table de itapaTtiQYixaTai accommodée au calendrier Julien. *
H Sur qqs passages de la Métaphysique d'Aristote A |H. Jacksou]. Conjec-
tures pour 2, lOeyi» 18, 6 lOVl' 33 et 7 I072« 24. Noie explicative pour 10 1075'' 37.
IlBNRt Lbbboub.
Numismatic Chronicle and Journal of the Numismatic Society.
1903. N» 1. Histoire d'Arlaxerxês III, le monnayage sous ce roi, ses satrapes *«
et ceux, qui dépendaient de lui [H. noworth]. Histoire détaillée de ce roi :
monnaies frappées pendant l'usurpation d'Orontes, gendre d'Artaxerxès II
Muémon; parmi elles le statèrede Lampsaque, portant la tête d'un satrape
perse, de la < Hunterian Collection », un létradrachme du Br. Muséum avec
la ',ète d'un satrape au dr. et au rev. une lyre avec l'inscr. BAÏII.X, une '*
monnaie de Munich, avec au rev. un cavalier se dirigeant vers la g. et
l'inscr. KIi:0A c. à. d. Kisthène ville de Mysie ; un tétradrachme avec au
rev. le grand roi à genoux portant la cidaris et tenant un arc et une épée
avec i'insc. UASIA, enfin une drachme et une demi-drachme avec l'inscr.
HASI et BA. Monnaies d'Artaxerxès, il s'était réservé le monnayage en M
or ; du reste la monnaie n'était destinée qu'au commerce de l'Asie
mineure et au paiement des armées de mercenaires, surtout grecs. Il est
impossible de répartir les monnaies perses, les dariques et les sigles sans
lettres et inscr. entre les différents rois. Monnaies de Sidon, rois Ten-
ues et Evagoras II ; de Chypre : de Mazaios, satrape de Cilicic, au dr. la **
ligure d'un dieu et l'inscr. Baaltars nom d'une ville ; au rev. un lion pas-
sant avec l'inscr. Mazaios : monnaies ponant sur le rev. un lion terrassant
un cerf, elles étaient destinées à Chypre, et celles avec un lion dévorant un
taureau à la f'hénicie. Détails sur Mazaios, satrape de 339 ou 340 à 33'). 1
Monnaies rom. trouvées à Southwark [G. F. Hill] 1 de Vipsanius Agrippa: I *
de Claude : 8 de Néron : 2 de Vespasien. K Monnaies trouvées dans les ter-
rains appartenant à la Worshipful Company ot Carpeuters [P. H. 'Webb] 53
pièces romaines et byzantines comprenant une période de 1300 ans et 37
empereurs ou impératrices. 40 portent l'etflgie d'empereurs rom. 9 de
byzantins : 4 sont indéchiirrables. tf N» 2. Lettres désignant des nombres 35
sur les monnaies impériales de Syrie [Gg. MacdonaldJ Elles imliquenl le
mois de la frappe V C. r. des travaux de la Numism. Society de Londres
1902-1903. HH N» 3. Notes sur qqs oboles de la Phocide [N. Langton] Etude
avec pi. de 14 oboles allant de 5o0 â 421 trouvées dans la Grèce centrale
avec d'autres oboles et irioboles de Phocide et de tôtradrachmes Athéniens *0
de 523-430, elles n'offrent rien de nouveau dans les types, sauf qqs variantes
du type général et des inscr. K Classification chronologique des émissions
monétaires de l'atelier de Nicomédie pendant la période Constantinienne
(2 pi.) f J. Maurice] Distingue neuf émissions de 305 à 337, dont il indique les
particularités dislinclives. HV N» 4. Monnaies grecques acquises en 1902 4S
par le Br. Muséum [W. Wroth] Elles sont au nombre de 543. 'W. décrit les
42 plus importantes. ^ Monnaies de Carie et de Lycie [G. F. Ilillj Monnaie
de Lydae (Carie) inscr. AY, type des monnaies de Cnide de 390 : Dr. tête
de lion ; rev. tète d'Aphrodite ; monnaie de Neapolis ad Harpasura, Jupiter
et l'aigle. Monnaie de Lycie, dr. tête de l'empereur Claude ; rev. temple w
avec escaliers et colonnes, dans l'intérieur une déesse ; autres monnaies
avec .\pollon ; guerrier à cheval galopant vers la dr. ; figure de femme
drapée, peut-être Libertas. N.
19(j 1903. — GRANDE-BRETAGNE.
Papers of the British School at Rome Vol. I (1902) S. Maria Anliqiia
[G. McN. HulhfordJ Conlribution à l'hisioire de l'iconographie Byzaiiline,
telle qu'on la comprenait et qu'on la pratiquait à Rome au viii« f. 1. Des-
criptioii : le bàlitnent original ; il coiuplelail la vaste construction eu
t briques connue sous le nom de Temple d'Auguste, et remplissait l'espace
entre le mur de derrière de ce temple et les escaliers au nord-ouest en face
du Palatin; toutes ces constructions datent du règne d'Hadrien; l'église,
longue description : le vestibule; la chapelle des 40 martyrs. Appendice.
La descente aux enfers dans l'art byzantin. Mémoire de 123 p. (li Dg.). H
10 Topographie classique de la campagne romaine I [T. Ashby jun.]. Après un
rapide coup d'oeil sur l'ensemble des routes romaines en Campanie, A. en
étudie trois comme spécimens des trois sortes de routes partant des portes
de Rome. 1. La via CoUatina, route locale très ancienne, de peu d'impor-
tance, qui fut plus tard employée concurremment avec l'AquaAppiaetl'Aqua
16 Virgo. 2. La Praenestina ou Gabina, qui à l'origine était une route locale
menant à. Gabies et qui remonte à une haute antiquité comme la précédente ;
continuée plus lard jusqu'à Préueste, elle ne fut jamais une route de pre-
mière importance. 3. La Via Labicana, très importante au contraire, qui
menait d'abord à Tusculum, puis fut prolongée jusqu'à Labici et de là
•20 jusqu'à la Via Lalina, à une époque où I^abici avait presque cessé d'exister.
A. rétudie très en détail. 11 détermine la direciion de chacune de ces trois
roules et des chemins qui s'en détachaient, décrit les ruines qu'on trouve
sur leur parcours, comme preuves que la contrée qu'elles traversaient était
habitée ou déserte, avait de l'importance ou n'eu avait pas. Il lire ses ren-
25 seignements des anciens auteurs et des itinéraires d'une part, de l'autre
des vestiges encore existants, des inscriptions, des ruines, des lombeaux
des villas, des réservoirs, etc. En passant il ideniitle ou décrit les ruines
les plus importantes, ainsi il place CoUatia près de Lunghezza sur la rive
g. de l'Anio, décrit la villa Gordianorum et surtout Gabies, etc. Mémoire
30 de 157 p. avec 8 cartes, 1 plan et 23 flg. ou vues insérées dans le texte.
Z.
GRÈCE
86
Rédacteur général : B. Haussoullier.
'A0HNA, T. XV. Le salaire des heliasles et lus symbola judiciaires d'après
Arislote. 'A6ïiv. -koI. col. 32 ss. [P. S. Photiadis] (suite). 111. Commenlaire sur
U ce passage d'Aristole, relatif au salaire des juges. Argumenl tiré de G. I. A.
II, 809, lignes 203-217. Le symbolon est le jeton donnant droit au Iriobolon
alloué aux juges pour chaque jugement. IV. Corrections à col. 32, 1. 23 ss.
— Col. 33, 1. 16 ss. — Col. 3'i, 1. 35. ^ Lecture do '.5 inscr. de Thessalonique
publiées [P. N. Papageorgiou]. Liste bibliographique des ouvrages menlion-
K nés. Reproduction des inscr. publiées antérieurement avec détails sur leur
état actuel et le résultat d'une lecture recliiicative. 1[ Inscr. chrétiennes de
Crète [S. A. XanlhoudidisJ. Ne cousliluent pas le «corpus «entier des inscr.
de cette époque conservées en Crète. Elles sont de diverses éiioques, depuis
l'établissement de la religion chrétienne dans celle île jusqu'en 1669. Carac-
50 1ère de.s périodes successives dans l'histoire de la Crète, à propos de ces
inscr. Qqs-unes sont en vers elégiaques. Un petit nombre J'inscr. latines.
D'autres sont bilingues. Une inscr. gr. porte les initiales «tX'tlI expliquées
ainsi : çw; XpiaroO çaivEi nâaiv. \ Variétés philologiques [Gh. Ch. Gharito-
\
•A0HNA 197
nidis.] 1. KaXoTtou;. Euido sur ce mot et sur d'autres composés de %a\i(. 2.
nivvo-r|P»ii; et TTioi-yoTTip/i;. noil pas — Tïipac. La finale — 9r,pa; qui est fautive,
s'est iMirndiiile dans les rass. à cau^e des mots nombreux ternninés [.ar
cette finale. 3. ^çajiev corrrci ; ïjr,\j.fj incorrect. Nombreux exemples de
È'çnH'V chez les autfurs grecs de la basse époque. 4. é(ipaxa chez W.s b'^ns 5
auteurs, nr>n éopax». 5. Le parfait éijpaxa; p>. plus-qux-pirfait iMoiv.r,.
îwpixsiv. Le parfait s'écrit éipaxa ; tandis que le pi. q. p. s'orthogranliie
Éojpizsiv. 6. éMpïirOï'., ôpaGf.vai. opa'ir,o£(T6a'.. Nombreux exemples en faveur de
cette orthographe. 7. gigojxev et ti6s|i=v, corrects; 8i5<5anïv et TtOfaiisv incorrects.
Ces dernières formes ont été employées, par analogie à cause de la 3" per- lO
sonne du pluriel = ôam, chez les auteurs de la basse époiue. Exemples.
Elle a pu aussi être introduite par les copistes. 8. v-txk itoXXàc, y^'e»! t'vo;,
|jis6 'f|jj.lpa; ôXt'yaç Tivi5;. v-t-i noXXoJ; tivo; -/pivou;. Exemples innombrables de
ce génitif chez les auteurs grecsdepuisOanysd'Halicarnasse. Remplacement
du génitif par la préposition (ierà avec l'accusatif. 9. (iSTi noXi, ■x.a-% iroXO. La 16
féconde forme dans Galien doit être corrigée en la 1". 15 citations de Galien
où l'on rencontre [iSTà itoXù. Exemples tirés d'autres auteurs. 10. tô ï<r:i!>i,
xaOeuTw;, ÈvEaTwc, etc. non tô éo-T(i;, etc. Exemples de l'w et de l'o. La
logique exige Vw puisque iiTTw; est pour é<i-:r|X(i;. 11. xaTsXiSovTO = xaiiXaSov.
Nombreux exemples, chez les auteurs de l'époquehellénistique, de l'emploi du 20
moyen xatï/aSÉTOïi au 1. de l'actif. 12. Bernar Iakis réfute à tort Cobet et Con-
dos, à propos de 'Aer|V. 7:0).., p. 1«, l'i. 13. "PtvOtov — "AvfXo; Rhiuton et 'A5oû-
<rto;-iSoJT:y;. Dc même q\ie le dictionnaire grec d'Anth. Gnzis, le poète
grec Rhinthon est devenu 6"Afc),o; Rhinlhon, de même le nom du Perse
'ASoJiTio; est devenu chez BernarJakis l'adjectif àSo-Jaio;. 14. àSoOaiov — ia
a'i8o-j; -j'.ôv. Suite du § 13. Citation d'un passage où AÎSo-j; uîôv est corrigé en
àSojTiov, correction que s'attribue Bernardakis. 15. niXt; = àxpÔTroX'.; et iit'o
TcôX'.v == Jit'o Triv àxpôitoXiv. Nombreux exx. de itoXi; synonyme de àxp^aoXi;,
principalement udXi; sans l'article. 16. àvTa-xixtaTvî; — àvTtaTxtxKTtïi;. Bernar-
dakis a critiqué Condos pour avoir écrit tour à tour àvTiaTi. — puis àvr»—-; 30
Mais Condos a définitivement adopté la deuxième lecture. 'AvTiaTTixidxr); est
le litre donné à un grammairien anonyme p. p. Bekker. Autres exemples de
mots composés avec le préfixe ivit. 17. lUôipiro;, non FlasSipriTo;. risSipiTo;
est la vraie leçon ; le mot commence par la préposition éolienne 7te5à syno-
nyme de liSToi. 18. (T-jvôiaTpîêeiv [i.z-:i tivo; (e' autres verbes composés de uJv 35
suivis de \i.tzi. tivoç). Citation de plus de 100 passages d'auteurs et d'inscr.
où ce fait de syntaxe a lieu. 19. uyvtioiîiv (lîtâ tivo; et ir^/ziTait^x: (iôti Tivo;.
Les grammairiens grecs accordent généralement ce verbe avec le datif,
mais on le rencontre aussi parfois avec \i.z-i tivo;. 20. Très correcte et irré-
prochable est la phrase : |j.£Tà ■niçiz\i.fx-'.-Ar\; èYxXt»ïto; »jv6xyépSTixi tô xïîtoi (le H>
mot xaiToi s'emploie avec le mode indicatif). 21. o-uvSiaTpiêeiv (tOv tivi. Cette
forme, rojetée par Cobet se rencontre chez qqs. classiques. 22. ixoXouOsiv \ini
Ttvo;, êîtETTai (leTi tivo;. 23. Le verbe itàsTM, pour r.r,(i(jtit n'a jamais existé en
grec. TtiTaM est simplement une faute de copiste. 24. tô XuitoOv 8r, ç^pe. —
TÔ XoiTtôv ÔT) çépE et TÔ X'jTtTipôv ifipE — TO Xotn'ov ç£pî. Fragmout dô Ménandro 45
diversement corrigé. La correction de Nauck (tô X-jit»)?ôv ylpt) est la meilleure.
25. Le verbe êvôappijvw est à rejeter. 26. iitt\m^<ù dans la langue ancienne,
à7teX7tî:;o[jia[ dans la raoierne. 27. àitEXTinTiio;, non ii^ilmiU. Le 1" de ces mots
est de langue grecque ancienne ; ànù-mula néo-grec, est à rejeter. 28.
'Eyx-Jiiovir) : èv£xj[iôvouv, Ivsxuti.i5vr)(ra. Examen de la question de l'augment M
extérieur et de l'augment intérieur. 29. rrjjinaO'i) : auvEîtiOo-jv — ff-jvE!iiOr)»i et
•jTtîpitaôo) : Oitep — sitàOrio-a. Conclusion analogue à colle du 28* chap. 30.
TtïXippoia mauvais dans la poésie iambique, au lieu de nxXcppofa. 31. àXXitiXoiiix»,
198 1903. — GRÈCE.
non àXXTiX(i|jiaxa. Listes de mots nombreux terminés par-pii-xoç; autres mots
accentués comme à'\il\i.ixxoi:- 32. |xovo(jiâ>;oç — |xovoiJLâ-/iç et autres mots en
— [j-âxi? e' dorien — v-i-^oK;. 33. (T'j|j.|j.a-/o;, ■J7:cpiJ.a-/o;, etc. Les mots composés
d'une préposition sont proparoxytons. 34. Tpi'îeiv — npiZzvi. npcÇeiv n'est pas
5 dans Homère. La confusion du t et du n est fréquente dans les mss.
(exemples), Passages classiques où Ttpt'^o est employé. 3y. Tpi?i<iSwpoî —
TpoçiôSwpo;. Il faut écrire Tpi9. d'après l'étymologie de ce nom (Tpfyiç, déesse
égyptienne). 36. Sap8aviTtï)),o;, non pas — «aXoç. Il faut deux ),. comme les
meilleurs mss. f Qqs remarques sur les poésies de Properce. [S. Vassis.]
10 suite <cf. 'Aerjvâ XII> Examen critique de l'ôdit. de Rothsteiu ^ Epi-
grames de Jean Aoocaucos. [A. Papadopoulos Kerameus] Publication de 16
épigr. de ce métropolite de Naupacte, 12» et 13" s., tirées du ms. 230 de la Bibl-
imp. de Saint-Pétersbourg. \ Corrections à Euthymios Malakes et à Eulhy-
mios Tornikes. [Id.J Corrections motivées par la publication défectueuse
is faite par l'auteur d'après le susdit ms., dans le napvaaffdc, en de mauvaises
conditions. If Quatre inscr. trouvées à Paléocastro, du dème de Thymphristia
en Phlhiolide. [J. G. Borlzelas] Inscr. funéraires. If Un nouveau ms. de
Xiphilin |S. B. Cougeasi Nr. 812 du monastère des Ibères au mont Athos.
Bonnes variantes propres à ce ms. Il y a des leçons communes avec le
20 Vaticanus et le Goislinianus ; lorsqu'ils ne sont pas d'accord il se rapprociie
plus souvent de V. Co ms est un bombycin dn 14» s. La fin manque. Son
texte se termine avec le livre L, M, 3 de Dion Cassius. ^ La peinture en
noir d'anciens vases lesbiens. [M. K. Stephanidis] Analyse quantitative de
vases noirs trouvés dans des tombeaux près de Mitylène. % Réponse à la
26 critique de J. llberg, concernant l'étude de l'auteur « sur les eaux potables
chez les anciens < 'AOr)vâ, t. XIII >. [Id] If Galilée et Arislote [Id] La
théorie du mouvement exposée par Galilée se retrouve dans Aristote (Phy-
siq. IV, 8). If Sur l'antique science grecque. [Id.] Les germes de la science
moderne se retrouvent dans celle des anciens Grecs. La caractéristique
30 de la science grecque, c'est l'observation approfondie. Aristote a opposé l'ex-
périmentation des phénomènes naturels au raisonnement théorique de
Platon. Le système cosmique de Copernic repose sur un principe pythago-
ricien, les lois de Galilée concernant la chute des corps et l'inertie dans le
mouvement, sur la physique d'Aristote, la théorie évolutionniste de Darwin
36 sur les données des piiysiologues grecs, entre autres Empédocle. If Observa-
tion sur une inscr. ctirétienne. [N. Beis] Inscr. publiée par G. Millet. Lec-
ture rectiliée. t Explication d'un passage de Xénophon. [L. Demetriadis]
Examen critique de l'Anabase II, b, 18 : Todoùtoi 8'sio-i 7:oTa|xoî — |jid<xc(TOat.
Tanieùôffôïi signitie ici « séparer (les ennemis) » et non « distribuer (ses pro-
tO près for<;es) ». f Restitution. [St. A. Xanthoudidis] Eyo ei[ji! o a p j Suppléer
ap <T05>, (St Jean II, 47-49). f MENEII ; TEXNH ; [S. B. F. Vassis] Dans
une épigramme en 6 vers trouvée à Corinthe publiée ainsi: Mopçv' XaoxdiJLo;
(ievETi (XEiiiTitraTO xi/vr,, il faut lire: (ièv érj et ne pas noter l'aTtaÇ eip. (liveo; pour
|j.évo;.1f Al. LamprOPOULOS EOpT|TïipiQv xr,; àpxatoXoYtxf,; 'EyrijjiepfSoç xf,; l' TtEpiôSou.
45 I. (1883-1887) [S. B.l Répertoire très utile, même pour ceux qui ne possèdent
pas le recueil. % E. Nachmanson. LaïUe und Formen dtr Magnetischen In-
scliriften. [G. N. Ch.| Cette grammaire êpigraphique, comme celle des inscr.
do Pergame, p.p. Ed. Scbweizer, fait voir que la langue grecque moderne
a ses origines dans le vocabulaire local des temps antérieurs. C. E. R.
50 Bulletin de correspondance hellénique, 26" année, 1',(02, parue en
partie en I'.i03. n Jr-Juin. Inscriptions de Delphes [E. Bourguct]. I. Les
comptes de l'archontat d'Aristonymos. Ils appartiennent à une série nouvelle
de comptes tenus en commun par les uaopes et par le conseil, et sont
BULLETIN DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE 199
d'autant plus intéressants que l'archontat d'Aristonymos précède l'instal-
lation desxaiAi'ai. Ou sait maintenant que les naopes disposaient non seu-
lement des fonds qu'ils tiraient de leur dépôt, mais d'une partie de la
somme payée à titre d'amende par les Plioci liens. B. étudie longuement le
texte nouveau, et les listes amphictyoniques des deux sessions. -Il B. étudie s
avecle même soin des fragments décomptes particuliers des naopes, datant
des années où les travaux étaient le plus activement poussés. ^ Papyrus
de Magdôla (P. Jouguet. G. LefebvreJ. J. et f,. publient une série <ie péti-
tions lâvTîJUiî] datant de Ptolémée Philadelphe ou Evergète. Nombre
d'entre elles émanent de clérouques. Au n» III, les trois plaignants asso- lu
ciés sont des juifs ; au n» IX une femme chargée de garder une chapelle
d'Isis demande qu'on y fasse des réparations ; le n» XIV est la plainte d'un
père contre une courtisane à qui son fils a souscrit un billei. ^ Fouilles
de Thespies. Le monument des Muses dans le bois de l'IIélicon et le poète
Honestus [P. Jamot]. J. réunit les fragments connus et inédits de ce monu- 18
ment. L'auteur des distiques gravés sur les neuf bases est le poète Honestus,
de Gorinthe; il était contemporain d'Auguste. Noter le n" 'i, base d'une
statue de Julie fllle d'Auguste; 5, dédicace de Philélairos aux Muses. Le
prince n'est autre que le fondateur de la dynastie de Pergame. If Anti-
quités de la Syrie du Nord [V. Chapot]. I Piérie et Séloucide. Noter l'inscr. 20
n" 5 dédicace à Antonin le Pieux par des détachements des légions IV
Scythica et XVI Flavia Firma; n» 8 dédicace du Siitio; xxi f, iif<igov)i»i (= ol
■jzp6?jo-jloi) de Séleucie de Piérie. II. Gyrrhestique ; n» 22 dédicace à Zeus
Ma86i-/o;. III Eiiphratésie, Osrhoène, (^oramagène. Noter la description de
quelques reliefs hittites ; n» 60, inscription latine commémorant des tra- 85
vaux d'adducliou accomplis sur les rives de l'Euphrate et mentionnant un
nouveau légat de Syrie, P. Marius Celsus, s:iccesseur de L. Caegennius
Paetus (73-76). H Le Musée de Konia |G. Mendell. Parmi les inscr., noter le
n" 1 qui fait connaître la ville de Sldamaria et apprend que Bruttius Prae-
sens a été gouverneur de Cappadoce; parmi les bas-reliefs votifs le n" 1, 30
ex-voto au dieu Sôzôn. ^ Inscriptions de Delphes. Actes amphictyoniques
de la domination étolienne [Jardé]. Noter le décret n° 10 en l'honneur de
hiéromnémons ; le commentaire du n» Il où J. s'efforce de fixer la date de
l'archonte Athambos, entre 240 et 230; n»» 16 et \'l, fragments de listes de
vainqueurs aux Sotéria ; n» 18 décret relatif au portique élevé par Attale I à 35
Delphes ; n" 19 décret en l'honneur d'un médecin de Cos ; 22, décret en
l'honneur de Pixodaros. descendant de Mausole;23, décrets relatifs au droit
d'asile du temple de Téos. t Inscription de Kytoros [G. Mendel]. Dédicace
au 0£Ô{ aiwvto; — le deus aeternus latin. ^\ Le dernier fascicule de 1902 n'a
pas encore paru. «0
HT 27= année, 1903, parue en 1904. If Inscription de Delphes [E. Bourguetj.
I, Souscriptions et collectes pour le temple. Les fragments de cos listes (une
solde plaque est complète) embrassent près de soixante ans du iv s. et
sont de la plus haute importance pour la détermination géographique des
Ildèles d'Apollon Pythien. Dans une première série il faut distinguer les 4S
offrandes des cités (toû oStXoû toC Seurépou, expression obscure) et les èirap-/"'
des cités et des particuliers. Dans une seconde férié il n'est plus parlé que
des ÈTcap/a! des cités et particuliers. La moyenne des sommes reçues ou
recueillies à chaque session peut être évaluée k deux talents. II Listes de
naopes, d'abord une liste géotrraphique, puis une liste chronologique. Ces m
textes font connaître exactement pour le iv s. l'importance relative des
diverses cités auprès du sanctuaire. 1 1nscription métrique de Délos [T. II.)
Dédicace à Ilestia découverte près de l'autel de Zeus Polieus. ^ Inscriptions
200 1902. — GRÈCE.
de Délos. I, Comptes des hiéropes sous l'archonlnt do Sôsisthénès, 250. Le
texte est publié sans commenlaire et comprenri : A les comptes de l'adiuinis-
tration des biens meubles et immeubles, B l'inventaire des richesses sacrées.
f Inscriptions de Delplies [G, Colin], Actes amphictyoniques relatifs à la
5 forturte du temple d'Apollon et aux limites du territoire sacré. La pierre
connue sous le nom de monument bilingue et étudiée par Wescher, faisait
partie d'une série qu'ont enrichie les dernières fouilles de Delphes. C.
réunit les trois pierres d'où proviennent la plupart des fragments et, lais-
sant de côtelés jugements d'Avidius Nigrinus gravés à la partie inférieure.
10 établit le texte des actes amphictyoniques et les commente : !• lettre d'un
magistrat romain aux Amphictyons ; 2° composition du conseil amphictyo-
nique ; 3» serment des Amphictyons ; 4» jugement sur le déficit du trésor;
5° délimitation du territoire sacré; 6" jugement sur le déficit d'une caisse
indépendante du trésor; T> examen du revenu des troupeaux; 8° amendes
• B prononcées contre treize Delphiens. C. joint à ces trois pierres quelques
fragments qui se rattachent au même sujet. If Papyrus de Magdôla (P.
Jouguet. G. Lefebvre]. Noter le n» 24, plainte contre une courtisane (?) ;
n» 33 plainte d'une femme qui a été brûlée, aux bains publics, i)ar un
parachyte maladroit ; n° 3o plainte d'une juive à quion a volé son manteau
20 à l'oratoire. H Fouilles à Lato en Crète 1899-1'JOO [J. Demargnel. Rapport
détaillé sur les fouilles qui ont mis au jour l'agora, le prylaneion, etc. Parmi
les inscriptions, noter le n» 1, convention entre Lato et Gortyne, réglant la
procédure à suivre désormais eu cas de différend entre les habitants des
deux cités. % Les Hhodiens à Ténos (H. Demoulin]. D. se fonde sur des
^li textes découverts dans les ruines du temple de Poséidon à Ténos et dont
le plus intéressant est le n« 1 (décret de Ténos et des synèdres des Nésioles
en l'honneur d'un médecin de Milet), pour étudier le protectorat rhodien
sur les Cyclades dons la première moite du ii« a. Il donne en appendice un
décret de Délos conservé au musée de Ténos. f Inscriptions d'.Argos
30 [W. VollgraffJ. Noter le u» 4, inscr. funéraire gravée par un Juif; n» 2^,
inscr. relatant des travaux exécutés au temple d'Apollon Pyihien.
t IIôcv {)),o(rxéjto; KuTtapia-actaç [S. A. XanthoudidisJ. Restitution d'une
dédicace Cretoise à Pan, déjà publiée dans le Bulletin, t l'ne inscrip-
tion du sanctuaire d'Apollon Plo'ios trouvée à Larymna (L. BizardJ.
35 Catalogue de vainqueurs aux Plo'ia, du iii« s. de notre ère ; les jeux
étaient alors QenaTixoi. f Hermès Criophorc [P. Perdrizct]. Trois sta-
tuettes archaïques de bronze, représentant Hermès et découvertes en
Arcadie donnent à P. l'occasion d'étudier le type de l'Hermès criophore
dans la statuaire et dans la mythologie arcadienne. f Inscriptions de
40 Bithynie et de Paphlagonie [G. Mendel]. Noter le n» 5 qui fait connaître la
tribu SepadT-^ à Bithynion ; n" 28, nouvelle copie de CIG. 4lo4 % 'EmYpxçcxà
);apàYp.aTa eTti ppot/iov év Qtaaoùioi |N. 1. lannopoulosl. I. reproduit les carac-
tères ou inscriptions gravés sur roc, près de Pagases et sur la frontière de
Thessalie. % Inscriptions grecques de Tehnéh (Kgypte) [G. Lrfebvre] Le
4D n" 1 est une dédicace à Ammon, Sowkon (iCoûxo;) et les aiiwaoi ©eoi. Suivent
160 inscr. funéraires de la nécropole romaine, dont deux, les n^^ tio et 64 sont
datées de l'année 22/23 et 72. ^ Note sur une inscription nouvelle de Tlia-
sos [G. Mendelj. Inscr. archaïque mentionnant Dionysos et Ilcraclcs, les
mêmes dieux représentés sur les reliefs que M. croit avoir fait partie de la
50 décoration de la porte, f Décret d'Ios [P. Graindor]. Décret rendu en l'hon-
neur du délègue de Bacchon le nésiarque bien connu, f Fragment d'un
inventaire de Délos au British Muséum (A. S. Murray.] Homolle publie ce
fragment que lui a communiqué le regretté Murray. B. Haussoullikr.
JOURNAL INTERNATIONAL D'aRCHÉOLOGIE NUMISMATIQUE. 201
■E!(>»ii*epls àpxo"oXoYt*ii, 1903. \\ Fasc. 1-2. H Vases d'Érétrie (K. Kourou-
uiolis]. K. étudie les vases de style géométrique et parliculièremeul les
amphores, qu'il rapproche des vases du Dipjlou et de Béotie. Il admet
qu'elles ont été fabriquées à Érétrie même, sous la double influence de
l'Altique et de la liéotie. H Ex-voto à Apollon, Pan, Hermès et les Nymphes »
|P. Kastriotis]. Le bas-relief, qui date du milieu <lu3« s., a été découvert au
S. de l'Acropole d'Athènes. H Bas-relief .archaïque funéraire (D. l'hilios].
Remarquable relief découvert à Athènes, qui représente un hoplilodrorae
et date des dernières années du 6' s. ^ Imprécations sur feuilles de plomb
provenant de l'Attique [J. II. W. Striji]. S- attribue les fragments .'i et !i à 10
la lin du 5"= s. ou au comiueiicement du 4«. H Deux décrets attiques [K. D.
MylonasJ 1 Décret de la première moitié du 2^ s. a. G. rendu en l'honneur du
trésorier des prytanes de la tribu Aiantisou Akamantis, des différents fonc-
tionnaires dépendant des prytanes et des àeiuiToi. 2 M. donne une édition
plus correcte et plus complète du GIA II, SOI. H Touilles à Thermos |(i. So- i»
tiriadis]. Les métopes du temple d'Apollon Tliermios. Fragments remar-
quables de 5 métopes en terre cuite peinte représentant : le Gorgoneion, avec
scène de chasse, l'ersée portant dans un sac la tète de Méduse, Chélidôn et
une autre femme, trois divinités assises. Le style des peintures, les ins-
criptions en lettres corinthiennes archaïques, montrent que ces monuments *o
sont au moins contemporains du temple (jui a été construit vers le milieu du
6» s.lIH Fasc. 3-4.11 rrouvaillenumismaiiqucà Epidaure;A.D. Kéramopoullos|.
Catalogue des 61 monnaies découvertes en 1903 dans le stade : 3 de Lysi-
maque, 37 d'Alexandre, 1 de Philippe ArrUidée, 4 de Démélrius Poliorcète,
12d'Athèneset4d'Kpidaure.1I Choses d'Eubée [a. A. Paiiabasileion]. 4 décrets ">
de Ghalcis du 2° s. a. G. n. en l'honneur de citoyens de Soloi, de Lacédémone,
de Sidon, qui ont rendu des services à la ville. P. examine et s'elforce de
réfuter l'opinion de Wilholm qui attribue à l'Attique la loi sacrée découverte
à Ghalcis et récemment punliéepar r. Il donne enfin le plan d'une forteresse
ancienne découverte près de Ghalcis. ^ Potamon le joueur de lUUe [P. Kas- 'f
triotis]. K. publie nn intéressant bas-relief tiuiéraire qui provient de Phalèrc
et qui s'élevait sur la tombe de Potamon, Ills du Thébain Olympichos;
ce dernier est nommé dans Pindare. I.e i)cre et le Ills sont représentés
se donnant la main. K Inventaire provenant de l'Acropole [E. van llille].
U. publie la seconde face de l'inscription déjà connue CIA II, 2, 67S A '*
et B. ^ Fouille au Kotilon (K. Kourouniotis]. Rapport détaillé sur les
fouilles du mont Kotylon, près du temple d'Apollon Epikoiireios. K. a
mis au jour les ruines de deux petits temples, dont l'un était certaine-
ment dédié à Aphrodite et découvert quelques fragments de terre cuite
et de bronze. Noter un acte d'affranchissement, gravé au pointillé sur *"
bronze et que K. attribue au 5" s. ^ Les matrices de Palaikastro (Sitia) (S. A.
XanthomidisJ. Etude et interprétation des deux matrices publiées en 1900.
X. les regarde comme des œuvres Cretoises ; les objets qu'elles servaient à
fabriquer étaient des ex-voto ou des amulettes. 1 Statue de marbre prove-
nant d'Antikythéra \G. Nicolaïdis de Grêle]. Selon N. cette œuvre remar- K
quable représente Lycaon au moment où Achille va le tuer. L'œuvre faisait
donc partie d'un groupe. H. II.\ussoullibr.
Journal international d'Archéologie numismatique. T. VI (1903),
l'o et 2" livr. Golonia Laus Julla Gorinlhus (II. B. E. FoxJ. Description de
37 monnaies de type purement autonome, mais qui ne portent pas les noms M
(les duoviri, la plupart sont petites et communes, quelques-unes sont dignes
d'attention et offrent des types ou des variations de types qui ne se repré-
sentent plus dans la riche série de Damilien et de ses successeurs, t Nu-
202 1903. — GRÈCE.
mismatique des villes de la Phénicie [J. Kouvier]. Suite <cf. R. d. R., 27,
235, 3>. Tripolis. Monnaies royales et semi-autonomes, 173-31 av. J.-C.
Autonomes, non datées, antérieures à 111 av. J.-C. ; datées de l'ère des Sé-
leucides entre 111 et 67 av. J.-U. ; datées de l'ère de Tripolis, lOo à 73 av.
s J.-C. ; datées de l'ère d'Acliiim, 28 à 1 av. J.-C. : portant deux dates, l'une
de l'ère des Séleucides, l'autre de l'ère Actiaque. Monnaies impériales
datées de l'ère des Séleucides, 312 av. J.-C. De.scription avec pi. de 149 pièces.
f Une nouvelle ère Syrienne [G. Macdonald]. On a cru longtemps que pour
Rhosus il y avait deux ères : l'une, d'Actium, 31 av. J.-C. ; l'autre, Césarienne,
10 48 av. J.-C. M. montre qu'il n'y en a qu'une, qui n'est ni l'une ni l'autre
(les précédentes, mais qui commence en 30 av. J.-C. % Bulles byzantines
en plomb du musée national de numismatique à Athènes [IC. M. Konslan-
lopoulos]. <Cf. R. d. R., 27., 235, 7et22.> Description de 50 bulles de digni-
taires militaires; 38 d'ecclésiastiques; 65 d'empereurs, dynastes et magis-
16 trats divers. ^ Notes inédites de V. Langlois à l'ouvrage de J. F. Tôchon
d'Annecy, Recherches historiques et géngraphiques sur les médailles des A'omes
on préfectures de VlCipjple [G. Datlari]. Texte in ext'inso des annotations ajou-
tées eu marge de cet ouvrage par Langlois, inédites pour la plupart; elles
ont do l'importance pour les numismates. 1[ Antiquités chrétiennes de Crète
20 [St. A. Xanthoudidfcs]. Vingt bulles eu plomb, six sceaux byzantins; deux
poids ; moules eu terre cuite de petites tessères. \ Un tétradrachme de
Pergame inédit (A. J. B. Wace]. Fait partie d'un certain nombre de tétra-
drachmes trouvés en Asie Mineure et qui ont dû être enfouis vers 187 av.
J.-C. après la bataille de Magnésie : trois sont des Séleucides, cinq des rois
de Pergame, le sixième, inédit, porte l'efTigie d'un roi inconnu, qui est peut-
î6 être Attale I. H Le trésor archéologique d'Anticyihère [J. N. Svoronos].
1, La statue en bronze d'un jeune homme, trouvée au fond de la mer, doit
être un Persée tenant la tête de la Méduse ; comparaison avec d'autres
figures analogues (pi.) ; 2, La tête en bronze barbue dans laquelle on a
30 voulu voir un philosophe, est celle de Deinias d'Argos connu par les mon-
naies d'Argos, et c'est son nom qu'il faut restituer dans Pausanias II, 21, 2
au lieu d'Aîvefou. % Lebedos-Plolemais fC. Regling]. Les inscr. protivent que
Ptolemais s'appelait auparavant Lebedos. XUait^iul^ a\ TipdTspov x«Xo'J(j.£^oi
Aeêéôioi (Kern, Insch. v. Magnesia n» 53, 1. 79). Changement de nom de villes
35 de l'Asie Mineure sous les Diadoques. tf 3° et 4» livr. Collection de mon-
naies de D. P. Mavromichali [J. N. Svoronos]. Catalogue et description
rapide (pi.) des Soi) pièces qui forment cette collection, riche surtout en
monnaies de Lycie, Pamphilie, Pisidie, Cilicie et Phrygie. f Numismatique
des villes de la Phénicie (suite, cf. supra) [J. Rouvier]. Tyr, Période préale-
40 xandrine, rois phéniciens do Tyr. Alexandrine, monnaies datées de l'ère
d'Alexandre en Phénicie, monnaies alexandrines, rois de Syrie; autonomes
datées de la seconde ère de Tyr (126 av. J.-C.) ; impériales. Description de
521 pièces. H Bulles byzantines en plomb, etc. (suite, cf. supra) |K. M. Kons-
tintopoulos]. Magislrais, fonc.ionnaires divers, description de 138 bulles. ^
i5 Eleusiniaca[J. N. Svorono-]. Réponse aux objections faites par Sauer (Berl.
Phil. Woch, 1903, 7 uov.), aux conclusions de l'art, de S. <cf. R. d. R., 26,
265, 39 sqq.> X.
Mitteilungen des k. deutschen archaeologischen Instituts. Athen.
Abth. Vul. 28 (1903) l'' et 2" livr. Le cimetière aniique de Thèra [E. Pfhul)
N) Mémoire de 29;J p. (nombreuses pi. et 11g ). Situation, fouilles, trouvailles,
résultats. Ce cimetière a été employé de la fin du vin'' s. au milieu du vi' av.
J.G.11113» et 4«livr. Uu monument de la guerre contre les Parthes [P. Wolters]
Relief n» 1290 du Musée national d'Athènes, c'est la stèle funéraire de
MITTEILUNGEN D. K. DEUTSCHEN ARCIIAEOL. INST. ATHEN. ABTH. 203
Mîpxo; A-jpiîXio; "AXeÇu; ©éwvo; (T-rpaieuirinevo; xaTa Ilepaûv ïn) (iiiiuai X'. Il est
représenté debout tout armé, tenant de la g. sonépéeau fourrreau, et de la
dr. une massue. Cette stèle trouvée à Sparte était destinée à un soldat
d'un lochos pitanatique ou laconien de l'époque de Caracalla, qui avait pris
part à l'expédition de Caracalla contre les Parlhos. ^ Le champ de bataille i
de Cliéronée et le tombeau des Macédoniens [G. Sotiriadis) (1 pi. 5 fig.). Le
petit monticule de terre découvert à 3 kil. de Chérouée près de la rive dr.
du Céphise se trouve être très probablement d'après les fouilles le monument
élevé en l'honneur des Macédoniens tués à Gbéronée en 338 dont parle
Plutarqiie, Alex. IX Objets trouvés. On peut donc déterminer exactement lo
l'endroit où eut lieu la baiaille, qui fut livrée entre ce tombeau et les pre-
miers contreforts ouest du Thurium. Examen de toute la question. 1[ Autels-
tombeanx'.Tanagrions [E. Pfuhl]. U faut distinguer deux types principaux,
dont le second paraît être un développement du premier. Ktudedeces deux
types d'après les monuments funéraires du Musée de Schimaïaçi de l'époque (6
archaïque et classique, En plus, on observe d'autres pierres tombales en
forme d'autels, qui forment également deux groupes, les unes sont des
blocs, les autres des plaques avec ou sans pieds formant des tables pour
sacrifices très basses. H Listes des vainqueurs grecs (E. freuner]. Une
d'Oropos datant de 360-350; sept du gymnase de Samos ; six de Larissa : 20
textes et commentaires. If Le théâtre grec [W. DôrpfeldJ. Réponse au livre
de O. Puchstein, Die Griech. Biihue. Eine architektonische Untersuchung. Art.
de 54 p. Il faut distinguer trois types différents de théâtres : le théâtre du
V" et IV» s. qui ne nous est connu que par les auteurs, en premier rang par
les œuvres des trois grands tragiques et par Aristophane ; celui de l'époque u
hellénistique, que nous pouvons étudierdans des ruines nombreuses donnant
une idée assez exacte de la constitution du théâtre à cette époque ; celui de
l'époque romaine connu par un grand nombre de constructions et parVitruve.
Puchstein ne fait pas cette distinction, ne tient pas compte des témoignages
littéraires à l'exception de Vitruve et de Pollux et restaure mal les ruines. 30
Il oublie enfin que Vitruve décrit les théâtres grecs et rom. de son temps
et non ceux dos époques antérieures. Après avoir posé ces bases de dis-
cussion D. étudie : 1, Le théâtre hellénistique d'après les ruines; 2, La res-
tauration de Puchslein et l'importance du théâtre hellénistique (pi.) il
montre que cette restauration ne peut se soutenir à aucun point de vue »»
(technique, architectonique, théâtral et littéraire); 3, Place occupée par les
acteurs dans le théâtre hellénistique d'après les données des auteurs ; i.
Le théâtre hellénistique et le théâtre grec de Vitruve; 3, Histoire de la
question du théâtre chez les anciens — Le livre de Puchsteiu tout en con-
leuant des remarques très importantes et très justes, pèche par la base ; il «o
part d'une idée absolument fausse. % Inscription de Thasos [Ad. Wilhelm]
Complète et commente ce traité entre Paros et Thasos publie pour la pre-
mière fois par Hicks (Journ. of hell. Studies 8,'.0I) et qui date de l'élabllsse-
mbnl à Thasos d'un gouvernement oligarchique en /il2/'ill av. J.G. 1 Sur
une inscr. d'Astypalaia [id]. Dans cette inscr. I. G. XII, 3. 171. lire l. 22 W
[jiwi au 1. de pi'wi. Restitution des lignes 28 à 38. S Tête de jeune homme
provenant de Corinthe [R. B. Richardsou]. Trouvée dans l'orchestre du
théâtre de Corinthe (pi.) elle est en marbre de Paros; description, comparaison
avec d'autres têtes attribuées à Myron et à Pythagoras. Elle offre une cer-
taine ressemblance avec l'Idolino de Florence. H Noms de vil'es Cretoises »0
dans une inscr. d'Andros fF. Hiller v. GaertringenJ. Dans la liste des noms
de villes donnée par Pernice < Mitth. 1893, p. 10 sq. n* 7 > d'après une ioscr.
du II» s. av. J.G., il y a non seulement des noms crétois, mais aussi des
204 1903.
ITALIE.
noms de villes situées sur les bords de Id mer Egée. H Sur rErechtheion
[W. Dôrpfeld]. Ou a trouvé dans les travaux exécutés dans la tribune nord
une ouverture dans le toit correspondant à la cavité encore visible dans le
sol, de sorte que les trois trous du trident de Neptune n'étaient pas couverts
5 d'un toit, mais étaient à ciel libre èv -jTzxlbpm. t Fouilles à Samos, Sunion,
Oropos (Amphiareion), dans les sanctuaires de l'Isthuie, à lîpidaure, en
Arcadie (l.ykaion), Béotie, Etoile, Thessalie (DimlnO, à Nivxos, à IVrgame,
courtes mentio:is. f Rectincalion à l'art, de Kolbe, Mitlh. 190i, p. 368 < cf.
R. d. R. 27, 23.), 39 > qui à propos d'une pierre tombale provenant de la
to nécropole de l'ancienne ville de Leucadi concluait à tort à un affaissement
du sol de qqs mètres [W. Dôrpfeld]. A. K.
,5 ITALIE
Rédacteur général : É.mile Châtelain.
Atene e Roma. Jr.-févr. Socrate[G. Melli). Sa vie et sa doctrine, (fin dans
2<j le w de mars). Hf Murs. L'éloge d'Athènes dans un décret des amphictyons
[A. De-Marchi]. Etude et commentaire de l'inscr. publiée par Colin dans le
Bull, de corr. hell. 24, p. 92. Ht Avr. Les vases d'argent du trésor de Bosco-
reale [E. Gabriel]. Avec 10 fig. L'artiste qui les a exécutés était un philo-
sophe, tu Mai. Notes sophocléennes. Anligone [N. Festa]. Suite dans les
26 u°« d'août et sept.-oct. t Congrès historique international de Rome, 2 9
avril 1903 [F. R.). Le groupe de philologie classique a discuté plusieurs pro-
positions, celle de Ramorino « de onomastico latino elaborando» pour rem-
placer celui que De-'Vit a laissé inachevé ; — celle de Slauipiiii et Sabba-
dini pour la rédaction d'une Bibliographie systématique des mss. et livres
30 relatifs aux classiques grecs et lutins; — celle de Vitelli de former une
association internationale pour publier un Corpus des fragments littéraires
grecs conservés dans les papyrus ; — celle de Puech d'appeler l'attention
des philologues sur les écrivains grecs chrétiens de l'époque postérieure à
Constantin ; — celle de Macé, d'en.seigner dans tous les pays la même pro-
3^ nonciation du latin, t Des papyrus grecs d'Egypte [G. Vitelli]. II. Fragment
acheté par Vitelli d'uu poète postérieur à Nounus ; quatre colonnes lues avec
le secours de Blass. n Juin-jl. Petite lametto d'or de Gecilia Secundina avec
inscr. orphique (D. C'.omparettiJ. Conservée au Brit. Muséum, provient de la
Grande Grèce. Déchiffrement des six lignes, leur rapport avec les hymnes
i() orphiques. ^ Une traduction du Promélhée d'Eschyle [E. Pistelli]. Mario
Fuochi a rendu en prose italienne tout ce qui peut se traduire, t Andro-
maque [F. Romani]. Lecture faite à Florence. ^ L'Orator de Cicéron
fC. Marchesi]. Cicéron y attlrme ses principes de rhétorique et fait une
défense chaleureuse de son oeuvre personnelle, t Les Phouicienset l'O lys-
45 sée IV. Brugnola]. D'après le t. I de V. Bérard. tt Août. Sur les Iléro'ides
d'Ovide [L. CastiglioniJ. Trop négligées pendant longtemps, elles nous
montrent la poésie Alexandriue avec une mte parsoimelle d'Ovide, tt
Sept.-oct. Les facéties de Piaule [V. Brugnola]. Nombreux exemples, mais
Horace n'avait pas tort de les critiquer; elles s'adressaient surtout à un
60 publia grossier, t I'"s Etrusques à Pompei [G. Coseuza]. L'existence d'art
étrusque à Pompei est certaine depuis les travaux de Sôgliano et de Mau.
f Columellae opéra, éd. Lundstrôm [L. Castiglioui]. Examen critique, revi-
sion delà collation duras. Ambros. L. 83 sup. Au vers 431 lire «et justo (ou
BOt.l.ETTINO ni Kll.OLOGlA CLASSICA. 205
mulLo) compleia Falemo». \\ Nov. Le fragmeiil apocr>pho de Straloii de
Lampsaque traduit par G. Ltopardi. [F. Tocco]. On peut attribuer tout le
traité à Lcopardi. H Des papyrus grecs d'I'^gype (G. Vilelli). III. Papyrus
d'Heimupolis : emprunt de 500 drachmes à 12 p. 100 conclu l'an IU3 de notre
ère. HH Dec. Les i eintures des catacombes de Kome [L. CanlarelliJ. Eloge s
de la publication de G. Wilpbrt. E. G.
Bollettino di filologia classica. An. 9, n» 7, Janv. G. Schulz, Attitche
Verbal -formen, 2- Aufl. [A. Levi]. Met à la portée des classes le livre de Meis-
lerhans. If F. Bechïei., Die attlschen Frauennamen [Id.]. Complément au
travail de Fick. K Aviilop/tmis Aves, éd. J. van Lbbuwb.n [G. Setli). Le sa- 10
vant éditeur est qqf. téméraire. S E. Cocchia, Orammaiica eUmenlare délia
lingua latina [G. B. Marehesa-Rossi]. Aura besoin d'être remanie. 1 A. Gar-
Noy, Le latin d'Espagne cVapiés les inscriplions [L. V.]. Composé avec méthode.
^ P. llWBLlN, Les tabletles magiques et le droit romain |P. Bonfanle]. Idées
justes présentées avec qq. exagération. ^ Pour les fragments de Diphilos 15
Siphnios (L. V.). Mériteraient d'être publiés à part ; rectification à l'index
d'Athénée. If Un fragment inaperçu de l'orateur Q. Metellus Macedonius
|A. Cima]. Le discours auiiuel Cicéron fait allusion, lirutus 81, n'est pas
contre la loi agraire, mais celui que citait Fanuius dans ses Annales et que
rapporte Plutarque, Ti. Grac. 14. % Pour un vers d'Horace, Epo i. 16, 52 [V. îo
Ussani]. Critique de l'édition Pascal, %'i N° 8. Févr, Th. Zibunski, Die
Dehandlung gleichzeitiger Ereignisse im anliken Ejios. I iC. O. Zurulli]. Théories
parfois obscures. ^ W. A. Eokels, "Oo-ts as an index of st{/le in the orators
[Id.]. Bon travail. H V. de Crescenzo, S^urfi sui /'otia' deW Enéide [G. Giam-
belli]. Défend le caractère du Plus Aencas contre des critiques injustes. \ m
Santi Consoli, Vautore del libro De origine et situ Germanorum [L. V.J.
S'efforce en vain d'attribuer cet écrit à Pline le jeune. ^ P. Fossatoro,
Sludii di ieileratura classica [L. GisorioJ. Intéresse surtout les odes d'Horace.
K G. FiNZi, Diiionario di citamoni latine e italiane [V.]. Contient 3226 citations
latines. ^ R. IIirzel, Der Eid [P. Cesareo|. Important pour la mythologie, M
la morale, la philologie. ^ 1'. Az.4N, Annibal dans les Alpes [E. Ferrero]. Bon
livre d'un homme compétent, qui n'a pas connu toutefois le travail de
Montanari. If Corrections aux Catidepton [R. SabbadiniJ. Conjectures sur les
Priapea et les Épigrammes publiées par Bahrens, P. min. t. 11 et par Bii-
cheler, Rh. Mus. 1883. ^U N" 9. Mars. Plato, Euthyi^hro, éd. W. A. Hbidbl; ï5
Eulhyphro et Menexemis, éd. T. R. MiLLS [G. Fraccarolij. Bons textes sco-
laires, ï Ciceronis Oral, in Catilinam, éd. G. G. NiCOL [S. Consoli]. Corrige
parfois le texte sans en donner les motifs. If Cesare, guerra gallica, éd. G.
GiRi I Fr. Vivona]. Notes de grammaire bien appropriées au but. 1 Vergili
opéra, éd. F. A. Hirtzel |L. V.]. Bonne édition pour les classes. 5 Q. Oraiio w
Flacco, Opéra, éd. T. Tentori [Fr. Vivona). Commerlaire judicieux. ^ A.
Engelmann, De Stalii Silvarum codicibus [L. V.]. Soutient que le ms. de Ma-
drid n'est pas la copie du Pogt,'e. H Taciti Oermama, Agricola, Dialogiu. p.p.
R. NovÀK [L. V.]. A mis à profit pour la première fois le ms. de Tolède
(Agricola et Dial.) qui semble unç copie dérivée directement de l'archétype, n
Quant au Dialogue, l'éditeur veut le restituer à Quintilien. ^ O. Bardbn-
HBWER, l'atrologia. \ crsione italiana per A. Mbrcati. I [C. GipoUa]. Le
traducteur ajoute une ample bibliographie. 1 Ch. Hubi.SBN, Die Ausgrabungen
aufdem Forum Homanum l89S-190iiL. Cantarellii. Très importants résultats.
% Att. de Marchi, /( cidlo privato di Borna anlica. Il [V. Coslanzij. Kclaire jo
plusieurs questions. H Ad Aeschyl. Prometh. 105 [M. Valgimigll]. Critique
et commentaire. If Un passage de Tite Live, 23, 2, 1 |Fr. Grazianij. Lire :
maxime tum, au lieu de tameu. m N« 10. Avril. Eschilo, l setie a Tebe, cou
206 1903. — ITALIE.
note di V. Inama. [P. Cesareo]. Travail honnête, auquel le rp. fait diverses
critiques. U Demostene, Le ire orazioni conlro Filippo 111. da G. Bertolotto. 2*
éd. rif. da D. Bassi [C. 0. ZurettiJ. Une des meilleures éditions de la col-
lection Loeschcr. 1[ /l/cip/ironfis c/fe^oris épis., éd. M. A. SUHBPERS [L. V.J.
5 Progrès notable dans l'eiablissement du texte, bien que, pour cette thèse
de doctorat, l'auteur n'ait pu coUalionner tous les mss. f J. I'ubhst,
Die litterafische l'orlraitmanier im fiereich des griech.-rom. Schrifltums \\' .
Brugnoia). Réimpression de deux remarquables articles du Philologus. f
Ri>:h. Hbinze, Virgils Epische Technik [C. Pascal]. Digne de méditation et
10 d'étude. T H. Belling, S^udieii ii6er rfie ii>rfe»fciïc/tec des Wora(itt.« [V. Ussani].
Voudrait diviser en pentades toutes les poésies d'Horace. H Tibulle, 1,3, 17
[G. Lupi]. Inutile de changer le texte des mss « Saturni sacram ». W
N" 11. Mai. Timolheos, die Perser, aus einem papyrus her. U. v. Wilamowitz-
MOELLENDORFF [G. 0. ZurettiJ. Texte nouveau savamment constitué, f Fr.
13 Blaydbs, Spicilegiumiragicum |Id.]. Observations ingénieuses sur les tragiques
grecs, f Ch. W. Pepplbr, Comte terminalinns in Aristophanes andthecomic Frag-
ments [G. Setti]. Thèse utile pour la connaissance de la comédie antique. K A.
GUDEMAN, The sources of Plutarch's life of Cicero [S. ConsoliJ. Importants
résultats. K Ciceronis in Calilinam or. 2, rec. P. FosSaTOHO [C. Giambelli].
20 Annotation insuffisante, f W. Fr. Kaiser. Quo tetnpore Dialogus de oratoribus
scripius sit [L. V.]. Après la mort de Doraitien. L'auteur de celte thèse de
Leyde n'a pas connu des publications qui auraient abrégé sa tâche. H B.
PiCHON, Lactance [G. Cipolla). Élégante discussion. L'auteur a eu tort de
négliger les publications de Crivellucci. H H. Nissen, Ilalische Landeskimde,
25 II, 2 [V. Cosianzi]. Trop conservateur; ne tient pas compte sufQsant des
travaux récents ni des découvertes archéologiques, f Sur un passage de la
Mosiellaria, ASl sq. [A. CimaJ. Lire : pedem elalum domo. t Sur le can-
detum [F. P. GarofaloJ. Essaie de concilier l'espèce urbana, de 100 pieds,
avec la rustica, de loO. n N» 12. Juin. B. L. Gildersleeve, Sijntax of clas-
30 sical greek from Humer to Demosthenes, I, with the cooper. of Ch. W. E. MiLLER
[A. Levij. Utile aux linguistes et aux philologues. U Clément of Alexandrin,
Miaccllan'es Book VII, with Introd , notes by IIort and Mayor [C. O. Zu-
rettiJ. Nombreuses notes grammaticales, philologiques, théologiques. Prouve
la renaissance îles études bibliques. U G. M. COlumba, Cassio Dione e le
35 guerre galliche di Cesare [A.. Solari]. Dion n'a pas eu d'autres sources que
Gésar. ^ Ghenfell, IIunt and Smyly, The Teblunis papyri, 1 [C. 0. Zuretti].
Analyse et éloges. ^ Ipp. G. Isola, / parlari italici daW anticliità fino a noi
[0. NazariJ. Contient trop d'erreurs et de fantaisies. H Persi et Juvenalis
saiurae, rec. S. G. OwBN [L. V.]. A utilisé deux mss. du lu« s., un de Cam-
to bridge et un d'Oxford, admet l'authenticité des vers trouvés par Winstedt
dans le ms. d'Oxford, etc. \ Statius II, 2, Acliilleis, éd. Alf. Klotz [L. V.].
Édition établie sur de nouvelles collations de mss. t B. Romano, La criiica
letteraria in A. Gellio [C. Giambelli]. Excellent travail de débutant. H C.
Pascal, Fatti e leggende di Hotn i antica [L. V.]. Recueil de 12 dissertations
*8 bien connues. H Sécréta castrorum [L. Valmaggi]. Dans Tacite Hist. 3, 13.
cette expression signifie les délibérations réservées, soustraites aux assem-
blées plénières.
Année 10, n" 1. Juillet. Omero, VIliade, comm. da C. O. Zuretti. Vol. 3
[P. Cesareoj. Commentaire simple et clair. % Le livre des appareils ptieuma-
50 tiques... par Philon de Byzance édité d'après les versions arabes par Carra
DE 'Vaux [J. Pizzi). Importante version arabe faite au ix' s. de notre ère
sur un texte grec perdu, f Fr. Boll, Sphaera [C. Pascal]. Intéresse l'astro-
nomie antique. H A. ROMIZI, Compendio di storia délia lelteraiura latina [C.
BOLLETTINO Dl PILOLOGIA CLASSICA. 207
Giambelli). Bon manuel parvenu à la 5" éd. \ M. (Jhicco e G. Fbrbabi,
Diîionario Cesariano (L. Cisorio]. Utile. H Max C. P. SCHMlDT, AUphiloIngiiche
Deitrage. I. Iloraz-Studien [V. Ussaiii]. L'auieur explique Horace par Horace.
K W. DÔBPPBLD, etc. Troia und /(ton (D. Bassi]. Ouvrage capital qui servira
de base à toutes les recherches sur la question homérique. 1 Sur le sub- »
jouctif itératif (L. ValmaggiJ. Conteste l'opinion de (".afflot, R. de phil. 27,
164, niant l'existence de ce subj. HH N» 2. Août. Festheft der Wiener Studitn
ium 60. Gebwtstage Prof. Eug. Barmans, ûb. von E. HaULBR und H. v. Arnim
[L. V.]. Ênuméraiion des 63 articles qui composent cet homm.ige. 5 A.
LUDWIG, Texlkrilische Unlersuchungen iiber die mylhol. Scholieîi in llnnters 10
Hias, I-III [C. 0. Ziiretli]. Programmes de Kônigsberg, méritoires. ^ Chr.
KuNNETH, Der pieudoheaiodeische Heraklesschild . . . untersucht, l-Il [Id.]. Cri-
tique cousciencieuse, mais résultats douteux. % M. Schanz, Geschiclue der
rôm. Litteratur, II, 2 (V.). Cette nouv. éd. est améliorée pour la bibliographie.
% II. DB La Villb db Mirmont, Etudes sur Vancienne poésie latine |L. V.]. «6
Réimpression d'articles. Utile, malgré quelque prolixité. If H. Bosschbr, De
PUuti Cwculione dispulalio [G. P.). Manqué. K l.ur.reti liber III, éd. J. D. DUPF
|G. Pascal]. Bon comme éd. scolaire. H II poemu di Lucano, Irad. V. USSani
[P. Cesareo]. Aussi exacte que peut être une Irad. eu vers italiens. ^ A. P.
Ball, The Satire ofSeneca on the Apolheotis of Claudius [L. V.]. Digne de louan- 20
ges.1[ Em. F. Mizzi, Le Satire di Gioveiiale, versione metrica [Id.j. 1,'auleur a
entrepris celte traduction pour sauver les études latines à Malle contre l'os-
tracisme, d'un Ministre. H A. S. ArB.^NITOPOULO, '0 e^iriSo; twv 'AvTixviOripMv iC.
O. Zurettil. L'auteur voit dans la statue en question une œuvre probable
d'Alcamène. ^ Ad Ilesiod. Theog. 5110-612 [M. ValgimigliJ. Vers qui semblent s»
déplacés et se trouvaient primitivement dans Les travaux et les jours 90-104.
111IN°3. Sepl.EscliiloJl Prometeo... trad. in prosa da M. Fuochi | V. Brugnola].
Éloges. K H. DiBLS, Die Fragmente der t^orsokratiker, gr. U. deulsch. |Zurelli].
Un des principaux monuments de l'activité intellectuelle de notre siècle.
H Sallusti Catitina, con note di G. Verdaro |S. Consoli] Bon livre scolaire. îO
t G. PUCCIANTI, Saggio di traduiioni da Catullo, Orazio e Ttbullo |V. Ussani].
Traduit en vers un texte quelconque. If R. Pichon, De sermone amatorio...
[L. V.]. Utile, t G. Brakm\n, Froniottiana, fasc. 1, 2 [S. Consoli]. Importante
revision du |jalimpseste. H Eschyle, Perses 380-386 (Ad. Gandiglio]. later-
prétation. n N» 4. Oct. Excerpta historica jussu Constantini Porphyrogeniti M
confecta, éd. Boissbvain, C. db Booh, etc. Vol. 1 [ZureltiJ. Éloges. ^ A. I'ubch,
Recherches sur le discours aux Grecs de Talien |ld.]. Travail indépendant;
l'auteur ne se laisse pas influencer par les plus grands noms. ^ L. Dbdou-
VRBS, Les Latins peints par eux-mêmes [G. Pascal]. Style prétentieux. 1 Ciee-
ronis de oratore, éd. A. C. Firmani [S. Consoli]. Le texte adopté n'est t>a8 **
fameux. U Al. Lbvi, Delilto e pena nel pensiero dei Greci l'Pl. Cesareo]. Très
mérituire.U Les divisions du Xdfoî faites par Protagoras et son enseignement
rhetori|ue [Em. Bodrero]. Longue élude. ^ Vergiliana [G. Pascal]. Inter-
prétation de .'Ven. I, 81 , 205, 233. 247. 1H N» 5. Nov. Aeschyltts, Pertae and Sep-
lem, éd. A. Sidowick [C. Fraccaroli]. Le rp. n'approuve pas toutes les levons 45
K R. S. Radford, Personifxcaton and Ihe use of abstract subjects in the attie
orators and Thucydides ^Zurelti]. Un pf;U systématique. 1 G. B. GIRARDI. Di
un dramma greco-giudaico neW età alessandriiin [Id.l. Diss. couronnée a Ve-
nise, f Eusebius, Werke, II, éd. Ed. SCHWARTZ, Die lut. iihers. des Hufinus
bearb. v. Th. Mommsbn [A. Mancini]. La criliq'io conservatrice de Schwartz vi
est tout à fait légitime. H Catalogus cod. aslralogorum Omecorum, vol. IV, ed
D. BASSr, F. CUMONT, etc. [V.]. Description de 31 mss. ^ IL Hoppb, Syntax
und Siil des Teriullian [L. V.]. Bon chapitre de la future histoire de la
208 1903. — iTALiK.
grammaire latine à la décadence, t Carolina Lanzani, / Persika di Ctesia
fonte di sloria greca [V. Brugnola]. Élude consciencieuse. If La mort de
Calcbas dans Euphorion [Ad. Gandiglio]. Défend, contre Cartault, la thèse
qu'Euphorion aurait traité de la mort de Galchas. %% N» 6. Dec. G. Tracca-
E ROLi, L'irraiionale nelta lelteralura [L. V.). Important pour Homère; l'auteur
a le tort de plaisanter nu peu les procédés de l'érudition. ^ 0. Raven.va,
Dt Moschione e di TeodeUe poeii Iragici [ZuretliJ. Bonne thèse d'un jeune
homme mort tragiquement. \ The Oxyrhynchus papyri, III, éd. Grenfell a.
HuNT [Id.J. Cette nouvelle récolle fait regretter davantage qu'on ne s'occupe
10 plus des papyrus d'IIerculanum. t Cicérone, il primo libro de offtciis comm.
storicamente e filosoflcamente da G. Segrb [G. Giarabelli]. Servira aux
études philosophiques. ^ E. Brkcgia, // diritto dinastico nelle monarchie dei
succcssori di Alessandro |V. Coslanzi|. Beau travail. K A. Boxleb, Précis des
institutions publiques de la Grèce et de Borne ancienne [V. Brugnola]. Bien fait
15 et au courant de la science, mais l'illustration laisse à désirer. % César, B. Civ.
3, 41, 3 |Id.]. Transposer ' aul ab eo intercludi posse ' après ' conlulisset '.
\ Tacite, Hist. 3, 23, 12 [L. Valmaggi]. Défense, contre Hartman, des mots
' ut in corpora '. E. C.
Bullettino délia Comtnissione archeologica comunale di Roma.
20 An. 31, frtsc. 1-2. Les fouilles récentes du Forum [D. Vaglieri], Sur la Velia ;
la voie sacrée; nécropole archaïque ; le palais royal, le temple de Vesta et
la maison des Vestales ; l'arc d'Auguste et le temple de César, la basilique
Emiiia, l'area du Forum, le Gomitium, les Rostres et le Vulcanal ; le vicum
Tuscuni et le temple des Castors; le sanctuaire de Juturna ; S. Maria
26 anliqua (art. de 239 p., illustré de 121 fig.). HK Fasc. 3. L'aqua Appia et
l'aqueduc Appins [B. Luini]. Explication du texte de Frontin. H Nouvelle
inscription de l'époque d'Auguste |D. Vaglieri]. De l'an 7'i5, relative aux
jeux célébrant un retour d'Auguste à Rome. H Fouilles dans le Forum [Id.].
Nécropole archaïque; nombreux vases. Emplacemont pro'jable de la statue
30 de Domilien. If Notices des récentes trouvailles d'antiquités à Rome et
dans les environs [G. Gatti] : luscr. diverses. \ Découvertes archéologiques
en Italie et dans les provinces romaines |L. Gantarelli]. Lot de monnaies
consulaires romaines trouvé près de Broni ; cent pièces en argent de WJ à
5A av. J. G. représentant 4o familles romaines ; ellîs sont toutes counues.
35 Borne milliaire découverte dans les fouilles de Reno. Fouilles de Pompei.
Tombe romaine près de Vigliano (.\quila). Restes de la via Salaria. Poids
de bronze avec texte. Inscription grecque d'Egypte. Inscription honoraire
d'Idahof, sur bronze, composée de huit distiques, décrétée par la provincia
Lugdunensis tertia à son gouverneur Valerius Dalmatiu.s, personnage
W inconnu jusqu'ici. La Minerve trouvée à Poitiers en 1902. Mosaïque de
Sainte-Colombe (Rhône). Patère d'argent trouvée en Syrie. Hlf Fasc. 4. La
nouvelle organisation du .Musée des conservateurs [L. Lanciani]. K Gabies
et ses monuments [G. Pinza]. Traces de la vie humaine au vri* s. av. J. G.
Sarcophage, quelques vases. \ Notice de récentes trouvailles d'antiquités à
45 Rome et aux environs [G. Gatti]. Fragm. d'une épilaphe de jeune fille en
distiques; fragm. d'inscr. grecque mentionnant un esclave nommé Iler-
mas. H Inscriptions romaines de Doclea et de Tusi, en Monténégro [R. Pari-
beni]. Inscr. funéraires. 1 Actts de la Commissiou. ^ Liste des objets d'art
antique recueillis par la Commission communale en 1903 : sculpture, archi-
-0 lecture, inscriptions, terres cuites, bronzes, E. G.
Dissertazionl délia pontificia Accademla Romana di archeologia.
Sér. 2, l. 8 (1903). Découvertes dans l'ager Labicanus [G. TomasseUi]. Dis-
cussion sur l'emplacement de Labicura, vrai type de cité éparse. Monu-
MÉLANGES D'ARtlHÉOLOGIE ET d'hISTOIRE. 209
menls qui permettent de reconstituer l'histoire de la villa où César Qt son
testament. % Deux sculptures conservées au palais Colonna [W. Amelungl
Statue fl'une vestale érigée par Fabia Paulina en remerciment de l'assistance
qu'elle lui avait donnée pour élever une statue à son mari Vettius Agorius
Practextalus. — Relief trouvé à Bovilles : transport d'un guerrier mort g
dans lequel il faut reconnaître Méléagre et non Hector. 5 La monnaie
romaine, des temps primitifs à nos jours [Gam. Seralini]. Aperçu sur l'an-
tiquité, le moyen-âge, les temps modernes, f La bataille « ad saxa rubra »
et le bas-relief de Constantin (A. Monaci]. Examen des textes anciens
relatifs à la bataille du 28 oct. 312. Le bas-relief a peu de valeur artis- to
tique, mais a une grande importance pour l'histoire. H Naumachie, obé-
lisque, térébinlhe [L. DuchesneJ. Étude lopographique; examen dos textes
mentionnant le supplice et le tombeau de saint Pierre. \ I.'édit de Milan
et les récentes études critiques qui le concernent fO. Schnyder]. Examen
des opinions contradictoires de Seeok et de Crivellucci. On doit accepter is
la narration d'Eusèbe. 1 Les noces Aldobrandines |B. Nogars]. Histoire de
la découverte au commencement du xvii« s., sur l'E-^qiiilin, dans les jar-
dins de Mécène ; cette peinture fut achetée 10 000 écus par le pape Pie VU
en 1818. Restauration faite eu ISKi. Description et signiOcation de la pein-
ture. Sa date, elle remonte au temps d'Auguste. Sa beauté et .son style 20
grec faisaient dire jadis à quelques archéologues qu'elle pourrait être un
tableau d'Apelle. If Li^s souvenirs de la fondation de Home chrétienne
dans le cimetière de Priscilla [0. Marucchi]. H Du lieu nommé Doliola dans
le Forum boarium [G. Gatti). Découverte récente, près de la Gloaca maxima,
d'un emplacement qui pourrait être Doliola, vainement cherchée jusqu'ici, a
Le Gaianum et la naumachia Vaticana iC. Huelsen]. Le Gaianum ne peut
erre identifié avec le cirque de Néron. La naumachie d'Auguste étnit près
de S. Francesco a Ripa, l'autre entre la moles Iladriani et la basilique de
S. Pierre. Appendices. 1. Les horti Domitiae. 2. Sur la place de la meta
Romuli. K Les souvenirs de S! Grégoire le Grand dans sa maison <lu Mont- 30
Gélius[E.Wuescher-Becohi].Jean diacre (872-882) parle de peintures exécutées
du vivant de S. Grégroiro et conservées de son temps. Essai de reconsti-
tution. Technique des peintures de cette époque. H D'une monnaie étrusque
inédite, en argent avec le type de l'amphore [Leop. de Feis). Pèse S gr. 80 ;
type des statères émis à Gorcyre ou à Egine en SiiO-'iSO av. J. G. ^ D'une i6
remarquable sculpture grecque entrée récemment au Musée du Vatican
[O. Marucchi]. Trouvée dans l'église S. Lorenzo de la place Rusticucci. Vue
jadis par le sculpteur Pierre Jacques. Go bas-relief mutilé représente un
éphèbe nu. — (Amelung] y reconnaît le jeune homme décrit par Aristo-
phane dans les Nuées (1002 sqq.). [Ghiardinij place ce marbre attique au <0
v siècle av. J. C. H Compte rendu des séances de l'Académie, du 20 déc.
l'JOO au 23 avril 1903. E. C.
Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'École française de
Rome. 23« année, 1903, fasc. 1-3. Chapelle chrétienne d'Henchir .Akhrib
(St. Gsell]. Elle se trouve dans le départ, de Conslantine, près de N'gaous. U
Elle daterait de l'époque deJuslinien ; colonnes avec chapiteaux, dont quatre
de l'ordre corinthien, sont d'une facture soignée. Sous l'autel se trouvait une
cachette contenant plusieurs reliquaires ; une inscription indique l'évêque
qui a opéré la translation des reliques en cet endroit, et le nom des saints
auxquels appartenaient ces reliques; reproduction du coffret qui les contenait. M
H La base Casali [Ed. Mayaial]. Elle se trouve au .Musée du Vatican, dans
la cour du Belvédère ; elle est quadrangulaire, les quatre côtés sont décorés
de reliefs. Description détaillée avec quelques explications nouvelle».
R. DE PBILOL. — Revue des Reeues de 1903. XXVIU. — U
•2lo -isoa. — ITALIE.
1" côté : au milieu, une inscr. dédicatoire entourée par une couronne
civique ; en bas, Mars et Vénus, sur uq lit, pris dans le piège qu'a tendu
Vulcain ; en naut, contemplant la scène, Vulcain et le Soleil sur un char.
2» côté : 1. Le jugement de Paris ; 2. Combat de Mars contre Hercule pour
5 venger la mort de Cycnus; 3. Combat de Mars contre Diomède. 3« côté : 1.
Rhea Silvia surprise par Mars; 2. Rhea Silvia et ses deux enfants; 3. Homulus
et Rémus enfants exposés aux bords du Tibre. 4« côté : 1, Pélops et
Œnomaùs ; 2 et 3, une procession en l'honneur d'un mort. La base devait
porter probablement les deux statues de Mars et de Vénus ; elle a été con-
to sacrée par T. Glaudius Faventinus, au moment où il a été honoré de la
couronne civique ; elle a dû être exécutée dans la deuxième moitié du
deuxième siècle, sous les Anlonins. H Les évéchés d'Italie et l'invasion
Lombarde [L. Duchesne] Dans l'Italie péninsulaire, 90 évêchés ont disparu ;
les duchés de Spolète et de Béuévent ont le plus souffert ; il semble du reste
16 que partout ailleurs les établissements ecclésiastiques ont été désorganisés.
11 ne faut pas voir là l'effet d'une persécution religieuse directe ; ces désastres
témoignent plutôt de la sauvagerie avec laquelle la conquête s'est opérée.
U Inscriptions inédites de Khamissa, Thubursicum Numidarum [A. MerlinJ.
Six inscr, concernant la même famille, celle des Velidii, qui d'abord dans
20 une situation modeste obtient peu à peu tous les honneurs municipaux; le
dernier Velidius mentionné, est dit ; omnibus honoribus functus ; il se vante
d'avoir pour Uls trois chevaliers romains : il en a envoyé deux terminer
leur éducation dans la grande université Africaine, Carthage ; ils sont l'un
et l'autre habiles à manier le grec et le latin, utraque lingua eruditus ;
25 malheureusement ils moururent l'un à 21, l'autre à 18 ans. %\ Fasc. 4-5.
Chronique archéologique africaine, S' rapport [Steph. GsellJ. 1. Archéologie
indigène, gravures rupestres, dolmens, le cheval africain ; 2. Archéologie
Punique. En particulier la nécropole de Sainte-Monique, fouillée parDelattre,
trois beaux sarcophages ; 3. Archéologie romaine. Fouilles à Bou Ghara
30 (Gigthis), Ghebba, Sousse, Dougga, Timgad ; 4. Musées, f Note sur la colonne
du temple deIHéra LaciniaàCapocolonna, (Crotone)(G. Abatino]. G'estruuique
monument qui nous reste de l'ancienne colonie grecque de Grotone ; le
temple a dû être construit au v» s. Description de la colonne. ^ Dessins
inédits de Carlo Labruzzi |Th. Ashby tlisj. LabruzzI, 1763-1817, artiste et
36 graveur a laissé une série de dessins de la Voie Appienue, de Rome jusqu'à
Benévent. Ces dessins sont devenus la propriété de Ashby ; essai d'idenli-
Ucation après un voyage d'exploration. Albert Martin.
Mitteilungen des k. deutschen archaeologischen Instituts. Rdm.
Abt. ï. XVIII, 1903. Fac. 1. L'AskIepios de Phyromachos à Pergame [W.
40 Amelung]. Les dernières fouilles dans les thermes de Gaiacalla ont mis au
jour une tête colossale d'Asklepios, qui doit être une copie de la célèbre
statue de bronze d'Asklepios, placée dans le Niképhorion de Pergame et
qui était l'œuvre de Phyromachos, comparaison avec d'autres statues et
avec des monnaies. Cet artiste, originaire d'Athènes, était celui qui d'après
45 Pline, N. H. 24, 84, avait collaboré aux monuments d'Aitale etd'Eumène; il
vivait sous Eumène II qui commença à édifier le Niképhorion dans toute
sa splendeur ; et c'est d'Athènes qu'il avait apporte la connaissance du
type qui servait de base à sa statue, f L.e Porticus Divorum et le Serapeum
du Champ de Mars (pi.) [Ch. lluelsen]. 1, Grâce à des fragments nouvelle-
60 ment découverts ou mieux compris de la Forma Uibis Romae de Sévère,
on sait maintenant que le Porticus divorum bâti par Domitien et qui sub-
sistait encore sous Constantin était au Champ de Mars, et qu'il faut l'y
chercher dans la partie sud-est près du temple d'isis et du Gircus Flami-
MITTEILUNGEN DES K. DEUTSCHEN ARCHAEOLOGISCHEN INSTITUTS. 21 1
nius. Description ; d'après la Forma Urliis, il était dédié, non à tous les
dieux, mais à Vespasien et à Titus divinisés et aux empereurs de la dynas-
tie des Flaviens ; 2, Le Serapeum, il était situé près de l'église Si Stefano
del Gacco ; grâce à la Forma Urbis on peut maintenant se rendre un compte
exact de ce qu'il était; description. Pigna du Vatican, son histoire ; après »
avoir servi d'acrotère à l'ancien Panthéon en 27 avant J. C, et y être restée
jusqu'en 80, où un incendie détruisit l'édiflce d'Agrippa, elle servit d'orne-
ment à une fontaine, fut transportée au milieu du xii" s. à Sl-Pierre, puis
sous Paul V placée dans les jardins du Vatican. 3. Autres fragments de la
Forma urbis, restitution des inscr ; ils concernent la partie à l'est des lu
Thermes d'.\grippa. — L'Arco di Cainigliano est un ancien arc de triomphe
qui appartenait à l'enceinte de l'Iseum-Serapeura. f Le Silène ivre
|K. lladaczek I. Comparaison du marbre qu'on a appelé le Silène fatigué avec
deux reliefs sur sarcophages en marbre d'Agram et d'Arezzo, représentant
un silène ivre étendu sur le sol cl demandant encore à boireàune nymphe. '*
Le marbre d'Uerculanum offre donc de grandes analogies avec un modèle
grec représenté sur des sarcophages romains, et il est bien douteux qu'il
faille y voir un Silène fatigué, f Autel d'Hercule provenant de l'ile d'Ellie
[F. LUlig et Ch. Iluelsen]. On lit sur cet autel : P. Acilius Attianus praef-
(estus) pr(aetoris) Ilercull sancto d(onum) d(edit). Biographie de ce préfet *o
du prétoire qui joua un rôle important dans l'histoire d'Hadrien. I^'inscr.
permet de corriger le gentilicc de ce personnage dans la Biographie d'Ha-
drien 1, 4 où on lit Tacianum (Bambergensis) ou Caelium (Palatinus). 5
Tropaeum-Adamklissi [E. Petersen]. Combat l'opinion de Kurtwangler qui
croit que ce tropaeum est de l'époque d'Auguste et non de Trajan, qu'il se a
rapporte à la campagne de M. Licinius Crassus 29-28 av. J. G., et que la
dédicace à Mars Ultor aurait été ajoutée parTrajan 136 ans après l'érection
du monument. Il est de l'époque de Trajan. W 2» livr. Un nouveau monu-
ment portant l'A. B. G. [Ch. HuelsenJ. Table en marbre blanc du Musée
national à Naples sur laquelle sont gravées les 23 lettres de l'alphabet 30
latin, à dr. et à g. un serpent couronné, elle date du 2» s. ap. J. G. Ce n'esl
pas un échantillon d'un lapidaire, mais bien une table qui a un caractère
sacré; c'est probablement une offrande d'un adorateur de Jupiter Doliche-
nus à son dieu syrien. Mais ce n'est pas une table magique destinée à pré-
server des mauvaises influences. Comparaison avec d'autres « abécédaires » 38
pareils qui ont eu un caractère sacré ou un but pratique, et qui sont des
modèles d'écritures, ou n'ont pas de but facile à 'déterminer : grafllte.
V Décoration architecturale antique [E. Petersen]. Polémique contre les
théories de Mau <cf. Milth. XVII p. 179 sqq. cf. R. d. R. 27 249. 36>
P. soutient à nouveau que certaines décorations murales pompélenues 40
représentaient des fenêtres feintes qui laissaient, par un effet de pers-
pective, apercevoir des horizons plus ou moins éloignés, contre la théorie
de paravants et de panneaux de Mau. Article de K'. p. où P. examine la
question sous toutes ses faces. 1[ l'our servir à l'histoire des monuments
anciens de l'Italie centrale [R. Delbruck]. Rapport sommaire sur un voyage 45
entrepris dans l'été 1903 dans l'Italie centrale pour vériQer quels sont le»
restes encore existants des temples de l'époque avant l'empire ; description
rapide (Dg.) des édlQces et ruines de 13 localités. ^ Trouvailles [E. Petersen).
Fouilles de l'Ara Pacis Augustae à Rome. L'événement le plus important
est la découverte d'une seconde porte du côté ouest qui amène naturel- 60
lement des modiûcatious dans les reconstructions proposées de la frise. 11
Fasc. 3 et 4. La pomme de pin comme motif servant à l'écoulement de
l'eau [J. Strzygowski]. A propos de l'art, de Huelsea <:cf. supra> sur les
212 1903. — ITALIE.
destinées de la « pigna » du Vatican, S. étudie l'origine et la signification de
ce motif architectural au point de vue de l'histoire de l'art et conclut que
la « pigna » du Vatican dès l'origine servait à l'écoulement des eaux (13
lig.). H Études d'iconographie [J. Six] <suite, cf. R. d. R. 24, 215, 19>, 15 a,
5 Alexandre ; 13 b, Alexandre avec les cornes d'Ammon, complément à l'art,
précité ; 17 Demetrius I Poliorcète, roi de Macédoine ; c'est lui et non pas
Alexandre qui est représenté par une statuette en bronze de Parme, qui
est peut-être une copie de la statue de Tisikrates de Sic^-one ; 18, Ptolémée
II Philadelphe est représenté par le dernier des trois portraits de roi en
10 bronze de la villa Papiri à llerculanum (6 flg.). f Panneaux décoratifs ou
perspective [A. Mau]. Maintient contre Petersen <cf. supra> ses conclusions
sur les panneaux de la décoration du milieu du mur dans ce que l'on
appelle le second style (24 Ug.). Art. de 53 p. H La via Salaria nel circon-
dario di Ascoli Piceno (pi.) |N. Persichette]. Recherches faites sur la direc-
16 tion de cette roule dans les environs de l'ancienne Asculum Picenum.
De S. Giusta à Fonte del Gampo, delà à Tirisciano, à Tufo ad Acquasanta,
à Ascoli et à la mer Adriatique, f La pigna servant à l'écoulement de l'eau
[E. Petersen]. N'admet pas les conclusions de Slrzygowski <supra> et
accepte l'opinion d'Huelsen sur les destinées de la pigna du Vatican. H
îO Fouilles [id.]. Nécropoles à Rome; Garacupa; Gumes ; vases aitiques à flg.
noires trouvés à Tarente, vase en cuivre avec représentations de chevaux
et d'ânes à Gela ; quatrième temple à Norba ; murs à Spolète et Bolsena ;
frise représentant les pillards gaulois punis par les dieux de Delphes à
Sassoferrato ; tombeau à Viterbe, villa à Boscoreale : Ara Pacis Auguslae
«5 nouveaux détails. % Nouv. inscr. [Ch. Huelsen]. Deux importantes, l'une
mentionnant ludi votivi pro rediiu Imp. Caesaris Divi f. Augusti (cf. C.I.L.
VI. 383) ; l'autre, pierre milliaire en travertin de la Via Labicana, 77 av-
J.-C. ; autres inscr. dont une votive, archaïque, sur une petite plaque de
bronze trouvée à Norba (Ilg.). A. S.
30 Monumenti antichi pubblicali per cura délia R. Acoademia dei Liucei.
Vol. 13, 1). 1 (avec 13 pi.). Restes de l'âge mycénien découverts à Ilaghia
Triada, près Phaestos [F. Ilalbherr]. Rapport sur les recherches de 19U2.
Description de l'edilice, matériaux de construction. Le megaron et l'escalier
de l'hyperoou, le vase des guerriers, les inscriptions, la chambre des
36 sceaux, contremarques des sceaux (costume des femmes à la mode pari-
sienne d'aujourd'hui), la chambre des peintures; vases de pierre, de terre
cuite, de bronze. Mobilier des deux sanctuaires, f Les antiquités du terri-
toire Laurentinum dans la propriété royale de Gastelporziano [R. Lanciani].
La via Laurentina ; Laurentum ; inscriptions. Le diverticulum de Pline, la
40 via Severiana ; la villa de Pline et le vicus Augustanus. HH Puut. 2. Tombes
grecques archa'iques et tombes gréco-samnites à Tholos, dans la nécropole
de Gumes [G. PellegriniJ. Beaucoup de vases et de flbules. If Nemus Ari-
cinum [L. MorpurgoJ. Le temple et l'area sacra ; mobilier archéologique ;
origine et développement du temple. Diana Aricina, Egeria, Virbius, le
« rex Nemorensis (av. pi.), f L'Olympieion de Syracuse [P. OrsiJ. Fouilles de
1893 et 1902. Histoire du temple, le stylobate, le système de fondation, la
colonne ; dimensions du temple, la cella, les terres cuites ; qqs inscriptions.
Le temple semb e remonter à la fin du vu* ou au commencement du vi*s.
av. J. G. E. G.
BO Kivista di Ulologia e d'istruzione classica. T. 31, 1903. Fasc. 1.
Observations sur le premier livre de Lucrèce fi. Pascal]. 2. 18 p. de correc-
tions et d'explications. H L'anomalie et l'analogie dans l'orthographe latine
[R. Sabbadini]. Traite des formes Laelii, gén. de Laelius, opposée à Laeli ;
RIVISTA DI FILOLOGIA E D'ISTHUZIONE CLASSICA. 213
exquaero et adpono opposées à exquiro et appono. Deux forces Ici sont en
présence, l'nsape flans l'anoinnlie. la raison dans l'analogie. Action de ces
deux forces dans l'hisloire du la langue latine ; on ne peut donner de
réponse certaine sur cette question. Dans la pratique d'aujourd'hui, on
semble suivre l'orthographe de l'époque de Quintilieii ; mai.s ce critérium 5
repose plutôt sur une sorte d'acte de foi que sur une explication raisonnée.
A l'époque de Quiniilien, la lutte entre l'anomalie et l'analogie était encore
violente, ce qui le prouve, ce sont les vives critiques que cet écrivain
adresse aux analogistes; en somme, à cette époque, il y avait deux ortho-
graphes, f L'esclave dans l'antique comédie grecque. \C. 0. Zurettll. 1. 10
Dans les comédies d'Aristophane. L'auteur étudie l'une après l'autre les
onze comédies d'Aristophane qui nous sont parvenues ; il les divise en trois
catégories, selon que l'esclave a un rôle faible, moyen ou grand. Il insiste
surtout sur le rôle de Carion dans le Plutus ; dans toutes les autres pièces,
les Grenouillas exceptées, l'esclave a un rôle insigniflant ; il est à peu près i»
muet. Dans ces deux pièces, au contraire, et surtout dans le Plutus, l'es-
clave devient un personnage ; il est un caractère, non un type ; il annonce
l'esclave de la nouvelle comédie. Cette figure de l'esclave pendant longtemps
tenue à l'écart, présente par cela même un type nouveau auquel des poètes
comme Ménandre, Philémon ont su donner une véritable originalité. \ io
Pour l'exégèse critique des Oiseaux d'Aristophane [G. Setti). Une trentaine
de pages d'explication ; ce n'est pas toujours la logique, mais la psychologie
qui peut nous servir pour comprendre les jeux de mots et les traits d'esprit
du comique. If Sur la source de Plutarque dans le récit de la mort do Sylla
[A. Solari]. Les faits ne sont pas présentés de la même façon par Plutarque '»
et Appien, et, autant qu'on peut en juger, par Salluste et Tite-Live ; riea
n'autorise à traiter de faux le récit de Plutarque. If Sur Lucilius « rudis et
Graecis intacti carminis auctor» [Pietro Kasi]. Croit que c'est bien à Luci-
lius que pense Horace dans le passage cité. If L. A. Michblangeu, La Medea
di Euripide [D. Uassil. Traduction excellente. If W. Nestlé, Euripides dn- 30
Dickler der gi-iech. Atifklàruur/ ; — Ewipides'-Medea herausg. von 0. Altkn-
BUBG ; — U. NOTTOLA, Tucidide, L'epita/io di l'ericle [D. Bassi]. Eloges. ^
F. SOI.MSBN, Unlersuchungoi iw griech, Laut -und Verslehre; — B. DBL-
BRUCK, Gvunrlfragen der Sfn-achforschung ; — Léo Mrybr, flandbuch der
griech. Ehjmologie fA. Levi]. Importants. If E. Ferrai, Lisia. Oraiioniii
scelle, 2' éd. par G. Fraccaroli [0. Setti]. L'édition aurait pu être
plus complètement remaniée. If R. Mbthnbr, Vnlersuchungen sur Ititein.
Tempiis-und Moduslehere |L. Valmaggij. Très utile. K Deux ouvrages sur
Ovide, l'un par Sedlmayeb, revu par Schwbbtassbk, l'autre de Jubrnka.
If The Teblunis l^apyri, I [G. Fraccaroli]. Intéressant. ^ F. Dubmmler, Kleine io
Schriften [G. de Sanctis]. Eloges, f Le même critique rend compte des
ouvrages suivants : E. Samlbr, FamilienfesU der Griechen und RÔmer;
N. ViM^m.LO, l.'evolu:,ione dtl diritloattico nelle teggi di adullerio e viulenia
carnale; F. jACOBr, Apollodors Chvonik; W. Passow, Studien zum Parthenon;
IL NiSSKN, Halische Landeskunde ; G. WlSSOWA, Religion und KuUut der «5
RÔmer; 0, RlCHTBH, Topographie der Sladt Rom ; Kd. LamBBRT, l.a question de
VatUhenlicité des XII Tables et les Annales m-iximi; F. STELLA Mabanca.
H tribunate dellu plèbe dalla lex Hortensia alla lex Cometia; E. MaaSS, Die
Tagesgfitter in Rom und den Provinsen. If Fasc. 2. Crates de .Mallos et son
interprétation d'Homère (A. Balsamo]. D'une notice un peu ambiguë do 80
Suidas sur Gratès, Villoison concluait que Cratès avait donné une édition
des poèmes homériques; Liibbert pensait qu'il avait aussi publié uu
volume de commentaires. Il n'avait composé qu'un commentaire sans
214 1903. — ITALIE.
donner d'édition. Restes de ce commentaire, jugé sévèrement en général
aujourd'hui. On ne peut nier cependant que Cratès n'ait été doué d'un esprit
lin et ingénieux, qu'il n'ait pas fait œuvre de novateur; et si nous possé-
dions son œuvre, nous verrions qu'il a raison sur plus d'un point. ^
» Dionysoplaton, note sur la monographie publiée sous ce titre par Sogliano
[L. A. MilaniJ. Pour compléter rexplicaliou de Sogliano, M. étudie une coupe
attique à ligures noires, publiée par l'auteur, Stude e mater, di arch. et Num.
II, p. 17. U Analecta Ovidiana [I. Ferrara]. 13 p. d'explications et de correc-
tions. % La vestale Tarpeia [Itala Santinelli]. Examen de la légende de
10 Tarpeia. Aux ides de février, la cérémonie dite parentalio ne concernait pas
une seule vestale, mais toutes les vestales, peut-être dans la personne de
Gaja Taracia, la Vestale par excellence. If L'année attique de la bataille de
l'Eurymédon [Vinc. CostanziJ. A l'aide de diverses combinaisons, en s'ap-
puyant en particulier sur la date de la révolte de Naxos et de l'arrivée de
je Thémistocle à la cour du roi de Perse, G. place cette bataille dans la pre-
mière partie de l'archontat d'Apsephion, 471. If Notes Liciniaiiéennes [Guido
Caïuozzij. Polémique contre Flemisch à propos de Granius Licinianus,
abréviateur de Tite-Live. If Un décadent de l'antiquité [PI. CesareoJ. Ce
poète est Gallimaque; il a tous les traits des décadents de nos jours:
îO l'amour du détail, de l'amplification, le goût de l'extraordinaire, la recher-
che des symboles. ^ Varia (L. Valmaggi] 3. L'ellipse du sujet en latin, et un
passage du Dialogue des Orateurs, 5, 19 sq. Togatus cliens. 1 Analyse du
t. 12 des Harvard Studies par D. Bassi. Le même crit. rend compte des
ouvrages suivants : Fr. Boll, Sphaera: A. ROMizi, Vompendio di storia
25 délia Utleratwa latina. | L. LiaRD, Pages éparses [G. Gesca]. Eloges.
f F. MarCUCCI, Studio crilico suite opère di Catone il maggiore[G. de Sauctis].
Tout au plus de la bonue volonté. H Max Egger, Denys d'Halicat-nasse |G. G.
Zuretti]. Bon. f II. Belling, Studienûber die Liederbiicher des Horatius [R.
Sabbadini]. Analyse. K N. Angblina, Versione dell' Enéide di Virgilio, l-',
30 [L. Gisorio]. Réussie. If M. U. Ritchie, A Sludy of condilional and temporal
clauses in l'iiny the Jounger [Santi Consoli]. Bon travail dû à une femme. H
J. ESTÈVE, Les innovations musicales dans la tragédie grecque à l'époque d'Eu-
ripide [E. Romagnoli]. Quelques défauts dans la conception du livre. \ A.
Sogliano, Dionijsplalon [E. Gabriel). Original, f Fr. Vivona, De Juvenci
35 poetae atnptiftcationibus [P. Rasi]. Bien fait. ^ A FUCHS, Die Temporalsàtze mit
den konjunktionen « bis » und « ko lange als » [L. Valmaggi]. Bon. ^1f Fasc. 3.
Deux hypothèses sur les Phéniciennes d'Euripide [V. Brugnola]. B. n'accepte
pas les longues coupures que Wccklein et autres critiques modernes ont
faites dans celte tragédie. Euripide a voulu réunir et fondre ensemble tous
40 les motifs qu'avaient imaginés Eschyle dans les Sept chefs, Sophocle dans
Antigûue et Œd. Roi ; il a cette fois encore dépouillé les personnages de
leur caractère héroïque pour en faire des êtres plus proches de la nature
humaine ordinaire. H L'historien Dinon dans les rapports entre Conon et
Arlaxerxès [A. Solari]. Le récit de l'entrevue de Gonon et d'Artaxerxcs
♦5 rapportée par Cornélius Nepos et Trogue Pompée remonte à Dition, qui
l'avait écrit dans un tut tendancieux. U In Euripidis Iphigeniam Auliden-
sem adnotationes [F. Bersanetli]. 13 p. de corrections et d'explications. H
Sur la 3* guerre syrienne [G. Cardinali]. Résultats: 246-2/i4, guerre de
Laodice ; 244, retraite de Ptolémée ; 244-240 opérations de Séleucus, On de la
so guerre, armistice ; 239, guerre fraternelle et bataille d'Ancyre : 237 paix. If
Posidonius, source principale du livre II du De Natura Deorum de M. Tul-
lius Ciceron fC. GiambelliJ. Insiste en particulier sur les rapports entre
Posidonius et Platon dans le Timee. 1 Sur les vers 1-7 du liv. I du poème de
RIVISTA DI STOniA ANTICA. 215
Lucain |Vinc. UssaniJ. Cherche comment s'est formée la légende qui attri-
bue ces vers à Sénèque. f Ovid. Tristes, 1, 7, 15 sqq. [C. Pascal). 1 Varia [R.
Sabbadinii. Pour un glossaire de Virgile. Parthenius et le .Morelum. ^ Gram-
maire latine [R. Sabbadini]. Éloges de la gramm. de Belli. ^ Contribution
à une bibliographie systéma'ique des écrits de philologie classique [I,. »
BucciJirelli]. Essai d'une classidcdtion raisonnée. H Art. de G. Gevoiani sur
le verbe nascor. f Alf. Gudbman, Comelii Taciti De vila ft moribna Cn. lui.
Agrippât [[.. Valmaggi]. Eloges, fl G. Ganili.i, Vomelio Nepute, U vile [Id.].
t T. TbntORI, Q- Orazio Flaccn ; Ant;. ManCINI, P. Virgilio Mnrone. Le flii-
coliche [V. Ussani]. f O. Kkli.kr, Psewiacrouis Scholia in Hnmliuin |H. <0
Sabbadini]. Solide, t G. BertOLOTTO, Demostfne, le tre orazioni cnntra
Filippo, 2« éd., par 1). BaSSi. H U. v. Wilamowitz -Môllbndobi'. Der
Timotheos Papyrus. ^ H. Dbssau, Inscripliones latinae seleclae, 2. \ (E.
Ferrero]. Grands éloges. K Art. d'A. I.evi sur Ed. Schwyzbr, Die IVe/»-
sprachen des AUertums ; I.eo Mbybr, llandbuch der griech. Elymologie ; ••
B. L. GiLDBHSi.EEVE, Problems in greek syninx. Yi l'asc. U. La dernière
parole de Lucain, Tac. Ann. 13,70 (V. Ussani |. L'auteur pense que Lucain,
au moment de mourir, a dû réciter les vers 561-581 du liv. U. \ Lucrèce
et Cyprien [C. Pascal]. Deux passages de Cyprien, relatifs à la lin du monde
par le feu, sont imités de Lucrèce : l'un se trouve dans le Ad Demetrium, 3: W
l'autre dans le De Mortalitate, 14. H Les œuvres de Protagoras[E. Bodrero].
Tous les ouvrages de Protagoras n'ont pas été brûlés sur l'agora d'Athènes,
par ordre des magistrats; seul le livre sur «les Dieux» a pu être l'objet de celte
mesure. En tous cas, les ouvrages de P. subsistaient longtemps après lui
B. recherche quels sont les ouvrages qui peuvent lui être attribués. P. se 2»
présente sous trois aspects, comme philosophe, comme écrivain sur la
politique, comme rhéteur. Glassiflcation des œuvres de P. dans ces trois
catégories. 1[ P. Varbss, H calendario romano aWelà delta prima guerra
punica |V. Costanzi]. Éclaircit quelques points d'une question difficile. ^ E.
MaaSS, Griechen und Semiten auf dem Islhmns von Korinth |V. Gostanzi]. 30
Heureuse réaction contre le système qui attribue aux Sémites une 'grande
importance dans le domaine de la religion et de la mythologie grecque. \
Santi CONSOLI, Vautore del libro De origine et situ Germanorum [A. G. Ama-
tucci]. Hypothèse géniale, mais que le crit. refuse d'accepter. \ Articles de
fG. Ferrara] sur Th. Schichb, Aus Ciceros phitosoph. Schriflen ; Ph. Fabia, 3B
Onomasticon Taciteum (grands éloges); L. Prbud'hOmme, Éludes sur Phisloire
du texte de Suétone, De Vita Cnesarum. ^ M. Schanz, Gescliichle der rômischen
Liileralur, 2 [Ant. Gima]. Nouvelle édition améliorée. ^ Catalogus codieum
astrologicorum graecorwn. 6. Codices Vindobonenses desc. G. KiiOLL [0. Basisl.
Bon. ^ Articles d'A. Balsamo sur 0. Altbnburg, Euripides' Hippoltjt ; «
M. GhiCCO — G. Fbrrari, Disionario Cesariano; G. Fbrrara, P. Ovidio Nasone
Tristia. ^ G. W. Pbpplbr, Comic Terminaliota in Aritlophanei and the eomie
Fragments, 1 [C. CZuretti]. Bon. Albert MaBTIN.
Rivista di storia antica. An. 7, fasc. 1. Note sur le cento romain (M.
Ancona]. Recherches sur cette grossière étoffe. 5 Sur la réintégration de*»
l'antique histoire grecque dans Ephore de CumesJE. Ciaceril. Procédés em-
ployés par cet auteur pour reconstituer le passé. ^ Le culte de la Pielas &
Rome et une peinture murale de Pompei JA. G. Amatucci]. Ce culte pénétra
à Rome vers le -i' s. av. J.-C. luais avec des modifications. ^ Pour une
plaisanterie de Piaule, Most. 770 (A. Cima). Celle qui prend uinbra dans un so
double sens. K La stèle archaïque du Forum. Chronique de la discussion
[G. Tropea). \ Haralipomènes [V. Costanzi]. Légendes diverses des poèmes
homériques. H L'aucupium dans les Oiseaux d'Aristophane [O. Seltlj. 1 Sur
216 1903. — ITALIE.
Andréas Divus, vieux traducteur d'Aristophane fE. Teza]. Cet humaniste a
été trop méprisé. | Sur le droit romain en Egypte IF. P. Garofalo). Expli-
cation du papyrus de la collection Rainer I, p. 51. f Histoire des banques
et des banquiers à l'âge classique (E. Breccia]. A Athènes, Egine, Corinthe,
6 Delphes, Délos, Taormina, etc. 0|iéralions qui s'y pratiquaient, change
des monnaies, etc. (suite dans le n° suiv.). If Correction de la des-
cription du Rhône conservée par Avieuus [T. MontanariJ. Lire vs. 664 :
per Tyrantios Per Galatarduos perque Albicorum sata Memenicum et agrum,
etc. Explication du passage. Avienus connaissait déjà la perte du Rhône
10 H Sur la patrie de l'empereur Adrien [G. Tropea], Spartien doit se tromper,
quand il dit qu'Adrien naquit à Rome ; c'est vraisemblablement à Italica
en Bétique. HH Fasc. 2-3. Recherches sur Pausanias vainqueur de Platée
[Carolina Lanzani]. La principale source, Thucydide, ne doune pas une idée
juste de l'œuvre de Pausanias. f Notules sur Quintilien [F. Calonghi]. Cor-
15 rections et explications de plusieurs passages difflciles. ^ Défense de Zoïle
[P. Cesareo]. Il a dû sa triste renommée à son esprit et surtout à sa cou-
rageuse sincérité, qui choquait les admirateurs d'Homère. 1[ Anachronismes
de Diodore dans l'époque de Ducetius [N. Quinci]. Gela vient de ce que Dio.
dore a consulté des sources différentes. ^ Quelques ruines romaines en
20 Algérie et en Tunisie (Margherita Anoonaj. D'après la lecture d'Aucher de
Terrer, lue au Congrès des Se. hist. à Rome, t L'intervalle entre la prise
de Milet et la bataille de Marathon [V. Costanzij. t Le roi et les éphores à
Sparte dès le iv^ et m* siècles avant J.-G. [G. Niccolini]. K Sur les relations
diplomatiques entre la Grèce et la Perse, •'jhO-362 [A. SolariJ. Suite. Cf. R. des
2P R. 27, 254, 23. ^ Sur le mouvement des études d'histoire ancienne en Italie
représenté par les publications périodiques de 1895 à nos jours [G. Tropea].
H Un vtrs de la Mostellaria [E. Teza] Explication du vs. 429. t Uu passage
de Tacite dans la version de B. Davanzati, Ann. III, 1 [Id.]. Changer la
ponctuation pour sauver la mémoire du grand maître Toscan, f Les deux
30 couches de population indo-européenne dans le Latium et dans l'Italie
antique JR. S. Conway]. f La stèle archaïque du Foruui. Chronique de la
discussion [G. Tropea], % Jumentum [E. Teza]. A propos de la fameuse
inscr. archa'ique. f Sur la vie et le nom de Plante [A. CimaJ. Le prologue
de l'Asiiiaria n'est pas de Plaute, mais d'un versificateur ignorant qui n'a
36 pu reproduire ni le style, ni le nom du i)oète. H Des Victumuli rechercheurs
d'or et d'autres questions qui s'y rapportent [A. BellotU]. Commentaire de
Tite Live 21, 45 (à suivre). U La composition technique des odes de Bac_
chylide [Salvatore Rosa]. H Contributions à l'histoire de la guerre d'Octave
en lUyrie, 35-33, et de la campas-'ne de Tibère en l'an 15 JN. Vulicj. f Rela-
40 tiens entre l'empire romain et l'Arménie au temps d'Auguste [.A. Abbrjz-
zese]. A suivre. ^ Pytheas de Marseille [G. V. Callegari]. Recherches sur
son Périple. Bibliographie. Ce quîon en sait (suite au fasc. suiv.). t Obser-
vations sur les Bucoliques de Virgile [A. Mancinij. Recherches chronolo-
giques, t L'envoi de Patrocle dans l'Iliade. Suite. [M. Petrozziello]. 1[ Les
4» travaux de la session l'V^ du Congrès des Se. historiques tenu à Rome [G.
Pinza]. un Fasc. 4. Le mouvement antilaconique dans le Péloponnèse après
la guerre persique | V. Costanzi].f Les Ectémori dans l"A6riv. tioX. d'ArIstote.
t Observations sur les Bucoliques de Virgile [A. Mancinij. Suite. U Le fils
d'Agide IV roi de Sparte fG. Niccolini]. U Un témoignage important négligé
50 ]V. Costanzi]. Addition à l'art, de Carolina Lanzani. \ De Moschion et de
Theodette, poètes tragiques [Oddone Ravenua]. Art. de 40 p. d'un jeune
docteur qui se suicida à Venise en juillet 1903. IfU Bulletin bibliographique
à la fin de chaque fascicule. E. Ch.
STUDI ITALIANI DI FILOLOGIA. 217
Studi italiani di tilologia classica. Vol. Il (1903). Xénophane et les
auteurs cyniques de silles [G. Vogheraj. Timon est non seulement le plus
grand, mais le seul poète sillographo de la littérature grecque. \ Un nou-
veau manuscrit des Lettres de Procope de Gaza [L. Galante]. L'Ambros.
B 4 sup. est la source de l'édition Aldine, au moins pour l'rocope. % Apiiia t
[V. Tommasini]. L'opinion de Nietzsche que êpSv soit de provenance dorique
et signifie fait ou histoire, est de la pure fantaisie. ^ Le texte de Lucain et
les scolies de Berne [V. Ussani]. Examen des essais de classiflcation des
inss. proposés par Hosius, Francken, Steinhart, Beck, Lejay. Peut-on savoir
l'aulcnr (les scolies de Berne? Non, mais ces scolies fournissent des lei;ons lo
très importantes, f Le De viris illustribus attribué à Aurelius Victor, colla-
lionné avec le ms. de Livourne, Bibl. l'.om. 112, 3, 24 |A. Solari,'. Du 15* s.
ce ms. donne 77 biographies sous le nom de Plinius Secundus. H Kxcerplum
Vaticanura de rébus mirabilibus [Ed. Al. de Stefan!]. Passiiges inédits
d'Aglrtosthène, d'Arislolc, d'Artémidore, de Callimaque, elc. H De Varronis i»
in libris Reruiu rusticarum auctoribus [Guido Gentilli]. Archelaiis, Aristole,
Dicéarque, Eratosihène, Homère, Ménécrale, Théophrasle, Timée, Xéno-
phon, Mago, Cassius Dionysius, Diophane, Gaton Ennius, Sacerna, etc. sont
des sources de Varron. H Eù(r/T,!iuv [G. Viielli]. Dans un papyrus florentin
d'acquisition récente, ce mot désigne ♦ la propriétaire ». H Récolte latine M
faite à la bibliothèque Ambroisienne [R. Sabbadini]. Commentaires sur
Donat, d'après le cod. L 2j sup., du 10* s. — Donat sur Térence, d'après le
cod. L. S3 sup., du 15" s. — Treveth sur les tragédies de Sénèque, du même
ms. — Tacite. Pour les passages perdu* dans le Mediceus, Hist. 1, 60-7;i et
de I, 86 à II, 2 il faut rechercher les meilleures copies, telles que le Par- is
mensis 861 et le Laurent. 6B, 5, tous deux du xv° s. — Pour le Dialogue,
consulter l'Ambr. H 29 sup. — Suétone, Eulyches et Consentius, le Querolus.
— Nouveau ms. de la notitia dignilatum ; Panegyrici veleres ; fragments
de Salluste; la Hhétorique à Ilerennius, les Institutions de Cassiodore, le
rhéteur Severianus, Kortunatianns, Probus « de juris notarum », Horace, 30
Butin, Q. Serenns, Noniiis Marcellus, Térence, la Phœnix attribuée à Lac-
tance, la rédaction allongée de Servius, Virgile, divers grammairiens latins,
Cornélius Nepos, Macrobe, l'Epilome de Julius Exsuperanlius, Martial,
Cicéron Episl. fam., Qiiintilien, Properce, Claudien, Florus et les periochae
Liviauae ; l'Orthographe latine de Gasparin Barbizza ; Végèce, Frontin, 3>
Senèque le rhéteur. 1 Les manuscrits minores de Piaule à l'Ambroisienne
[C. Pascal]. Le cod. I. 62 sup., du 14* s., le cod. S. 26 sup., s. U-lil, le cod L..
87 sup., du 15« s., le cod. A 39 inf. copie en 1456 ne sont pas à dédaigner.
Renseignements sur plusieurs attires mss. K Index codicuin latinorurn clas-
sicorum qui Senis in bibliotheca publica adservanlur [N. Terzaghi|. Des- «0
cription de 75 niss. d'auteurs classiques ; les plus anciens remonlenl au
14« siècle. — Les noms des anciens possesseurs y sont relevés. 5 Pour les
Theologumena arithmetica [E. Pistelli]. ^ Dioclès de Syracuse [G. de Sanclisj.
Le Dioclès de Diodore et l'Euriclès de Plutarque sont des variantes d'un
même nom. Diodore a dû confondre le démagogue Dioclès avec un législa- ,^
leur du même nom qui avait un temple à Syracuse. ^ Euripide, Med. 319
[E. Pistelli]. Critique la correction -/liXoî de Gomperz. 1 Un ms des Episl.
fam. de Cicéron au Musée de Messine [N. Pirrone]. Copie du l4«-t.V s. déri-
vée de M en passant par le ms. P. K- *"H.
M)
218 1903. — PAYS-BAS.
PATS-BAS
Rédacteur général : Paul Lejay.
5
Mnemosyne. XXXI. N» 1. Observationes criticae ad Demoslhenem |S.
A. NaberJ. Sur les Olynlhiennes, le discours sur la Paix et les Philippiques.
P. 2, çaûXo; et (pXaûpoc ; p. 6, emploi de synonymes (Ssïvov x«i i7/iT>iov) ; p. 9.
emploi de Tcpd; ; p. 10, à'v après eî. \ Ad scholia Aristoph. Lys. 62 [V. L.),
10 Lire ixéTfiTjTo. f Ilomerica, ad Odysseam [H. von Herwerden]. Sur des pas-
sages de a, Y. 8, s, 7) à ^, p à w. % Ad Senecam [W. G. K. Gapel]. Epîlres 89,
90, 92, 94, 93, 101, 102, 104, 109, 116, 119, 120, 121, 122, 123, 124, La lettre 121
pourrait être de Lucilius à Sénèque. % Verg., Aen., I, 39 [M. L. Earle]. V.
42, lire: illa; 44: Ipsum, t Ad I.ucianum |K. G. P. Schwartz]. Sur Pro-
•6 méthéo, Dial. des dieux, Dlal. dos morts, Nécyom, Charon, Sacrif., Piscat.,
Catapl., De mercede cond., llermot., lyc, Hérod., Zeuxis, Harmon., Scyth.
t Tacitea [J. J. llartman]. Passages mal compris. Narrations confuses et
obscures parce que Tacite manquait de renseignements ou ne voulait pas
tout dire.1[ Ad Aristophanis Plutum fJ. van Leeuwen]. Il n'y a eu qu'une
M rédaction de cette pièce, jouée en 388. 1[ Quid significat Xeipioç siue ),etpi(5£tî
[J. van Leeuwen] ? Ce mot ne veut dire ni lys ni lilial et ne se rattache
pas à un mot persan emprunté. C'est un mot grec dont la racine veut dire
« brillant, clair », ce qui explique que l'épithète peut être appliquée aux
yeux et à la voix. Aeipiôei; est dérivé d'un adj., ),E!pio{, comme 9«i8i[ji(iÊt; de
26 ^aiSiao;. f Vellus aureum [J. Vilrtheim]. Dans Catulle, épilhal. de Thélis et
Pelée 27l,uagi sub limina solis est un trait antique qui rappelle Mimnerme et
peut remonter aux origines mêmes du sujet, originaire de Thessalie comme
la fable des Argonautes. Ul N» 2. Observationes criticae ad Demoslhenem
[S. A. Naberj. Sur l'IIalonnèse (p. 119, sur iièv o'jv). Sur les affaires de Cher-
30 sonnèse (p. 120 : « Obseruasse mihi uideor post pronomen 6 a-Jrd; perpétue
sequi oamp non ô; ; ... idem ualet de adiecliuo 'oo; »), 3' et 4» Philippiques,
Ihpl uuvtàÇeMç. Sur les Symmories, s\ir la liberté des Rhodiens, sur les Mé-
galopolitains. De foed. Alex. \ De Plauti Pseudolo [H. T. Karsten). Contre
Bierma, qui avait supposé que les contradictions et les incohérences étaient
35 dues à la contamination de deux originaux. Pour une analyse exacte du
sujet, il faut supposer que Ballio a promis, antérieurement à l'action, de ne
vendre à personne sinon à Calidorus Phénicium et de la lui livrer pour
vingt mines (I, 3, 331 suiv.). Puis vient une autre stipulation, racontée dans
une lettre de Phénicium (I, 1, § 1 suiv.), avec laquelle, dans la suite, plu-
40 sieurs détails sont en contradiction. Il suffit pour résoudre la difficulté de
supprimer de la lettre le temps et les conditions de la vente au soldat. La
scène I 4 contient des détails contradictoires, qui ne pouvaient être dans
l'original ; de même les vers 422-426, 507-521. Ces additions sont de Plaute
lui-même qui travaillait vite et ne souciait pas beaucoup de faire un tou'
«cohérent. La lettre de Phénicium à la première scène est également de son
invention. H Paralipomena lysiaca [II. J. Polak]. Le Vlll' discours n'est ni
un discours, ni de Lysias. C'est une mauvaise composition, maltraitée par
les copistes, mais qui nous fait entrer dans la vie privée ; une sorte de lettre
familière. Observations sur VIII, IX (apocryphe), X (authentique), XII. If
50 Tacitea [J. J. HartmanJ. Influence des rhéteurs ; exemples d'exagérations
et d'erreurs provenant des habitudes de la déclamation ; surtout dans la
peinture de Tibère, où l'on voit que Tacite est plus préoccupe d'inspirer
l'horreur que d'être exact. \ Observatiunculae de iure romano [J. C. Naberi.
ERANOS. 219
LXXXIX. De pignoris historici origine. \ De Carneis [J. VUrlheiml. Que
vient faire la mention des Carnea dans Euripide, Alcoste 449 ? Celle fêle
était célébrée par les Lacédémoniens du "" au 16" jour de Métagilnion. Ce
culte se trouvait aussi ailleurs. Il coïncidait avec la pleine lune qui passait
pour avoir une influence fécondante. Li racine xipv parait se retrouver *
dans cornu. Le dieu est le dieu dc-s bêtes à cornes. C'était un dieu à li^te
de bélier, comme l'original de l'Hermès criophore. Cette divinitéavnit une
forme féminine assimilée à la lune. On usait de lentes de feuillage, usage
d'origine agreste. Les jeunes gens, tenant des pampres, poursuivaient uii
homme <TT£|j.|ia(it ncpi5s6s(i.Évov. Il y avait aussi des concours de cbanls. .\ •"
cette fête était liée la légeiKie d'un génie ilhyphallique, appelé plus lard
Hermès, qui ramenait des enfers sa parèdre Brirao ; le roi des enfers s'ap-
pelait Admèle. C'est par là qu'il y a un lien entre Alcesle et les Carnées.
Ht N» 3 Novae curae Euripideae [H. van Ilerwerdenj. Notes et correclions à
l'occasion de l'éiiition Weckleiii. K Ad Piularchum [J. J. U.]. Sulla .S, lire '*
Ttpô? (=6!«) TTiv <r«Tpo"ts'«''. H Observationes criticae ad Demosthenem [S. A-
Naber]. Sur la Couronne, Ambassade. H Ad Plutarchum [J. J. H.]. Sulla 34'
xiÀ>.iov 6é«|j.a ; Cimon 16 : è%\ xà? énaùXEiç. H Tacilea [J. J. Ilartman]. Correc-
tions. H Ad Plutarchum [J. J. H ]. Thésée 6 : napdvTo; ïttttjïoov x«i CmîJovto.
t Ad Timothei Persarum carminis lyrici fragmentum nuper repertum [J. van 20
Leeuwenl. Observations. HH N° 4. A'I Marci Anlonini Commenlarios jj. IL
Leopold]. Passages qui montrent l'ennui d'un homme partagé entre les
affaires qu'il ne peut éviter et les éludes qu'il ne voudrait pas quitter.
Passages empruntés ou inspirés par d'aulres auteurs, Epictète, les stoï-
ciens, les cyniques, etc. Correclions. \ Ad Plutarchum '[J. J. II.). l'iul. Sol. U
30, lire : (jl^hIiv i-K3.\i.^îptzt. f Tacilea [J. J. Ilartman]. Interpolations et gloses.
U Observationes crilicae ad Demosthenem [S. A. Naber). Lepline, Midienne,
Androt., Aristocr., Timoc, Aristog. I et II, Aphobos I-IIl, Onétor, Zéno-
thémis, Apalur. H Aristophane, Cheval., 526 [J. J. Hartman). Lire : itXr,0(ov
noT* èTtai'vo». P. L. *0
SUÈDE ET NORVÈGE
Rédacteur général : Johann-Ludwig Heibero 35
Eranos, Acta philologica Suecana. Vol. V, fasc. 1 et 2 (190,1) Hemaniues
sur les Perses de Timothée [O. A. Danielsson) (en ail.) Art. critique des deux
éd. de Wilaraowitz avec de nombreuses correclions et explications. ^
Quelques mots à propos de l'élégie de Catulle sur la mort du moineau de «o
Lesbie (en suédois) (V. Huidstorm). La note marginale des mss. bonum
faclum etc (v. 16) a certainement remplacé un vers de Catulle, mais il
vaut mieux laisser ce vers en blanc que d'adopter la correction « o faclum
raaie, o raiselle passer », qui est une absurdité paleographique. Il n'est pas
nécessaire au v. 12 de changer « illud » en « illuc », comme on le fait u
généralement. \ Adversaria Eunapiana [Id.) Etude critique de l'éd de
Boissonade (Amsterdam 1822). D L'assimilation des cas et les locutions ver-
bales (Salzwôrler) en latin [Joh. Samuelsson] (ail.) L'assimilation des cas ou
attraction dans les proportions relatives, si fréquente en grec, est rare en
latin, où on l'a expliquée comme étant le résultat d'une ellipse. S. reprend ••
à nouveau la question et montre qu'on ne peut pas se contenter de celle
explicalion pour tous les cas. Il étudie ensuite la formiUion 1 1 la nature
des locutions verbales (Salzwôrler) qui ne sont pas propres au latin, mais
220 1Ç03. — SUISSE.
se rencontrent dans toutes les langues iiido-européenucs et dont il est
difficile parfois de dire si elles forment une proposition ou constituent un
mot. H Quae^liones Sophocleae [K. Lôschboru]. Corrections proposées
pour Aulig. 478, 1. èn7tpéTtei.S91 opwnsv; 592, çeîo-avT'im ît^iJiaut jtfc-reiv. 606-608
5 1. TtavâXuToi; pour TtavToyripMC A. EnaNDBR,
SUISSE
tO Rédacteur général : .T. Lk Collthe.
Anzeiger fur Sobvireizerische Alterthumskunde . N. F. Vol. V.
19o3/4, n" 1. Trouvailles archéologiques dans les cantons de Saint-Gall et
d'Appenzell [J. Ilelerlil. Suite. Monnaies à Kempraten et à Gubel. Inscrip-
15 tion à .Tona, etc. f Les fouilles de la société des Antiquaires de Brugg et
environs à Vindonissa en 1902 [Edm. Frôhlich| 1 Constatation à Windisch
d'une ancienne route qui se compose de deux routes superposées. Aucune
trouvaille ne permet de conclure que l'une d'elles soit romaine. 2, Fouilles
à l'E. de rétiiblissemenl de Kônigsfelden. Murs de largeurs diverses. Briques
20 légionnaires de forme curieuse. 3, Tombeaux sur la route d'Aarau à Bru-rg,
appartenant au grand cimetière à l'O. de Vindonissa, urnes. 4, Fouilles
d'un ensemble de bâtiments à la KIosterzelg. Découverte d une grande cour
carrée de 12O0O mètres carrés entourée à l'O. et à l'E. de deux murs
parallèles, auN. et au S. de trois murs parallèles. Ces deux côtés présentent
î5 une série de chambres de grandeurs différentes. A remarquer le voisinage
de l'amphithéâtre et la ressemblance avec la caserne des gladiateurs de Pom-
péi. H Communications des musées suisses. Lausanne. Acquisition de la
collection de Mallet renfermant entre autres deux urnes avec relief, origi-
naires du pays et remontant au i"' siècle. ^ Sur la question de la fabrication
30 de la poterie romaine en Ilelvétie [A. G].1f Trouvaille à BoUodingen (Berne)
dans un établissement romain d'une petite constructiou en pierre renfer-
mant des os d'auimaux [WiedmerJ. IfU N» 2 et 3 Trouvailles archéologiques
dans les cantons de Saint-Gall et d'Appenzell [J. Heierli]. Suite. Décou-
vertes à Kastels près de Mels d'un refugium antérieur à l'époque romaine
3» avec quelques antiquités romaines. I^a Porte Romane était une fortification
romaine près de Hagatz entre la colline qui supporte la ruine de Warten-
stein et celle de Saint-Georges. % Aventicensia 111 (voir ci-dessous Associa-
tion pro .\ventico Bull. n° vin). Contrairement à l'avis de de Molin, l'auteur
voit dans le groupe en ivoire de gladiateurs trouvé récemment, des Stantes
w missi, c'est-à-dire des adversaires d'égale force dont aucun n'a pu vaincre
l'autre et que le peuple a renvoyés « invaincus ». Ce doit être un couteau
fermé, qui doit remonter à la fin du n» s. ou au commencement du m*,
époque de la grande vogue des secutores et des rétiaires.f Fouilles romaines
à la Ciistorei à Coire [F. Jecklin]. Construction rectangulaire flanquée à
45 l'O. de deux absides et à l'E. d'un petit bâtiment carré. La construction
primitive date de l'époque romaine et a été détruite par un incendie. Du
temps des Romains elle a été rebâtie avec des changements dans la dis-
tribution. L'absence de toute arme et presque de tout mobilier prou-
ve que les Romains ont quitté le bâtiment spontanément. Dans l'époque
50 franque, il a été habité et on y a apporté des changements ; c'était proba-
blement un palais ; le lieu portait dans le moyen âge le nom de Palazzol.
Il a été finalement détruit par le feu. \ Fouilles au double castel romain
de Zurzach. ^ Trouvaille à Genève d'un autel domestique avec l'inscriplioa
ASSOCIATION PRO AVENTICO. 221
VIRILIS. V. V. S. L. M. ^ Découverte de conslruclion romaine à Dullikeu
(Soleure) ITatarinofTl. Lecture nouvelle d'inscr. latines de Baden et de"^
Nyon. Les potiers de l'Helvélie se servaient du timbres syllabiquei'. H Trou-
vailles diverses dans la Haute-Argovie, spécialement a lukwil où se trou-
vait un établissement romain. UH N° 4 Trouvailles archéologiques dans les i
cantons de Saint-Gall et d'Appenzell [J. Ileierli]. Suite. Existence d'un
castellum romain entre Vilters et Ragaz. Belle balance romaine avec un
silène comme poids trouvée en 1837 au S.-E. au hameau d'Edliswil. Route
romaiue près de Wallenstadt. Ëtablisssement romain à Weesen. |
Les fortillcations romaines sur le Rhin depuis Mumpf jusqu'à Kaiscraugst 10
[Burkarl]. Aux 26 endroits depuis le lac de Constance jusqu'à Bâle où ont
été trouvés des restes d'établissements romains (cf. Anz. Vol. I, p. 237-24S)
il faut en ajouter plusieurs entre Mumpf et Kaiseraugst, entre autres 1» près
de Mumpf (mansio ou station postale) ; 2° près de Wallbach (fortillcations et
constructions diverses) ; 3» « Unter der Halde » (poste militaire et route) ; 4° i»
Stelle (poste près d'un débarcadère sur le Rhin) ; K» Poste vis-à-vis du llôsli-
graben; 6" Tour importante au Falirgraben ; 7» Kjburg (refugium celtique
auquel les Romains ont ajouté une tour et des murs]; 8» Poste vis-à-vis de
Riedmalt; 9» Tour romaine de Pferichgraben (construction remarquable par
la présence de six petits canaux dans la maçonnerie des fondements; M
épaisseur des murs 2™ 2). Cette tour a été découverte récemment : il faut
y joindre le castrum qui devait s'élever à Rheinfelden a l'endroit où l'on
voit l'église de Saint-Martin et une localité à l'O. de Rheinfelden où devait
se trouver un établissement romain, t Los fouilles de la Société des anti-
quaires de Brigg et environs à Vindonissa en 1903 [Frohlich]. Etude du i*
terrain à l'O. du grand édillce découvert à la Klosterzelg. Petites fosses
maçonnées. De ce côté la ville de Vindonissa était bornée par l'amphitheitre
et la soi-disant caserne des gladiateurs. H Deux fragments de coupes de
verre romaines [0. BohnJ. Appartiennent aux musées de Zurich et de
Berne. La première présente les lettres CLOSAE; les lettres CLOS sont la '"
lia d'un nom, AE doit être l'abréviation de œqua. 11 se rapporte aux jeux de
cirque. Le second représente deux paires de glndialeurs. L'inscr. doit se lire
[PetraijtesPr[ude]sOr[iesCalamusj.1[Renseignementsépigraphiques[O.Bohnl
Observations sur les petites inscriptions publiées dans le numéro précédent.
If Musée d'Avenches ;^Jomini|. Fouilles à la Couchette qui ont mis au jour M
entre autres un vase en poterie Une, une table de jeu pourleludusduodecim
scriptorum, avec un calculus, un fragment d'inscription. % Baden. Décou-
verte d'un bâtiment de cinq chambres voisin de l'ancien hôpital militaire.
Association pro Aventico. Bulletin n° VIII (5 pi.). Fouilles et réfections
du Pro Aventico 1898-1903 (Eug. Secretan]. Réfection de la muraille W
d'Avenches au lieu dit « la Maladeire ». Fouilles aux « Joncs •• près le lue
de Morat, qui n'ont révélé l'existence d'aucun bâtiment important; trouvé
une soixantaine de monnaies romaines, qqs briques et autres menus objets.
Fouilles du théâtre. Découverte du podium de l'orchestre qui a permis de
délimiter exactement celle-ci. Sou rayon n'était que de 10" 3u ; le mur de is
scène avait une quinzaine de mètres. Canal d'égoût traversant l'orchestro
dans une direction perpendiculaire au mur de scène. Chapiteau de colonne
d'ordre composite, peu artistique, mais unique en sou genre. Mur intérieur
de la scène ; la façade est détruite. Cinq dalles des gradins. Grotte arlltl-
cielle au milieu du podium, constituant un problème non encore résolu. M
Monnaies et objets divers. \ Fouilles des particuliers 1898-1902 (F. JorninlJ.
Trouvé à la Couchette une bague en argent, un petit instrument de potier
en serpentin (unicum), un égouttoir en terre rouge, deux chandeliers en
222 1903. — SUISSE.
terre rouge. ^ Le groupe des gladiateurs [A. de Molin]. Petit groupe d'ivoire
d'une hauteur de 0,13="» représentant un secutor et un rétiaire. Ce dernier
a le type nègre. Il lient de la main droite le cimier du casque de son ad-
versaire, de l'autre, il élreint la main de son adversaire qui lient une épée-
6 Une lame de fer est adhérente, il est problable qu'il devait y en avoir une
seconde. L'objet devait faire partie d'un meuble ou être « à la fois uu mo-
nument honorifique et une réclame que les entrepreneurs exhibaient au
bout d'un bâton avant la représentation. » Le monument doit dater de la
première moitié du ii* siècle. If Inscriptions de la Concheite Jomini [W.
10 'Wavre]<cf. Anz. 1902-03 n» 2 et 3 R. d. R. 27, 259, 35>. Le fragment INV
qui figurait à la 3" ligne de la première inscr. doit être écarté et rapporté à la
seconde. Retourné, il peut présenter le mot DANT. Restitution de l'ins-
cription 36 du « Guide au Musée » (42 Hagen) qui présente de certaines
analogies avec la 5» des inscr. nouvellement découvertes, L'inscr. 36 du
15 « Guide » n'est pas une épitaphe, mais une inscr. honorifique mentionnant
une schola élevée eu l'honneur d'Oiacilius Sabiuus. Celle schola se trouvait
dans la Couchette Jomini et non à l'endroit figuré sur le plan, f Catalogue
des médailles. Second suppl. 1898-1903 [L. Martin]. 300 uouv. monnaies ; plus
des deux tiers sont postérieures au milieu du iii* s. ap. J.-C, dont 40 de
2(t Gallien, 50 de Tetricus père et fils, 45 de Claude IL J. L. C.
TABLES
REVUE DES REVUES
— TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES
Les indications suivies de l'astérisque désignent des études sur des
passages isolés dans les auteurs. — Chaque chiffre peut noter des articles
consécutifs sur un même sujet. — Les comptes rendus d'un même ouvrage
ne sont pas tous relevés ; on eu pourra dresser la liste avec le nom do
l'auteur et les références de la troisième table. — L'abréviation suiv. signale
généralement des articles non consécutifs sur un même sujet dans un
même recueil.
Abyssinie 113.19.
Académiciens 39,39.
accent gr. 151,28. 183,24.
Achrida 4,4.
Acron 22,2. 79,26.
Acta martyrum 10,49. 140,35.
Adamantius 42,29.
adjectif gr. 151,13. — lai. 10,.30.
adverbes lat. 43,31, 111,37. 112,31. 115,33.
187,15.19.
Aemilius Probus 38,5.
Aetius d'Amida 40,26.
Aelna :^5.41.
Afiinue 25.27. 27,30. 32,12. 46,8. 68,1.
122,49. 135,47 suiv. 142,13 suiv.,40 suiv.
151,45 suiv. 209,44. 210,24.
Aglaosthène 217,15.
Agriculture 126,10.
Alain de Lille 134,47. 189,38.
Alcée 113,21.
Alciphron 79,18*.
Aldhelm 10,6. 81,15.
Alexandre d'Abonoticlios ! 13,10.
Alexandre le grand 4,10. 28,45. 79,23.
212,5.
alexandiine (littérature) 193,7.
alphabet gr. 129,8. — lat. 211,29.
Ambroise 24,14. 39,29*. 48,19. 109,36.
140,12.
Ambrosiaslre 109,29. 164,40.
Ammien Marcellin 8,44. 9,23.
Ampelius 87,12.
Andocide 21,21. 133,19.
anthologie gr. 24,35. 78,10. 106,29*. 174,1.
— lat. 76,50. 81,15. 161,8. — lat. épigr.
111,1.
Anliphon 40,10, 113,43,
ANTIQUITES 64,40. 71,48. 72,4. 74,21.
96,1. 137,40. — gr, 57,32. 75.12,14.
96,9 103,51, 123,13,48. 196,38 suiv.
216,2 suiv, — rom. 20,26, 23,7. 51,35.
88,7. 94,49, 95,28. 111,28. 123,53. 163,
47, 167,15,21. 215,4i suiv.
Antoninus Liberalis 40,45.
Apocryphes du N. T. 8,45. 23,4. 25,25.
58,16. 92,22.35, 163,41. 164,5. 165.31.
Apollodore 5,24. 23,40. 93,38. 162,20,
176,53.
Apollon 40,33, 81,26. 181,51. 191.,«.
ApoUonii régis tyrii (historia) 42,35. 92,9.
Apollonius de Hhodes 92,15,50. 94,46.
130,18. 161,38. ia3,48.
Apollonius Dvscole 86.1, 151,28*.
Apulée 10,53; 30,25. 47,34. 54,34. 110,34*.
140,41.
Aralus 79,8.
Archélaùs 217,16.
ARC.HEOLOr.lE 19,46. 20.:i5, 21,40. 22,50.
24,9,43. 26,36. 30,41. 31,35. 44.25 »ulv.
8:!,3i suiv. 85,49 suiv. 92,40. 95,20,36.
118,52. 125,44, 127,50. 139,16 suiv. 141,
43 suiv. 142,40 suiv. 147,31 suiv. 152,
5 suiv. 162.28, 179,20. 184,12 suiv. -
cbrét. 59,15. 101,27. 102,32. 187,51
224
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
128,23. 1.30,30. 137,6,28. 143,12. 151,6.
161,6. 196,1. 209,lt suiv.,'i4 siiiv. —
grecque 4,27. 19,17. 20,49. 21,1.46. 24,
8.17. 24,26. 2.î,13,i6. 26.15. 32,20.53,
44..35 suiv. S7,22,2d. 59,32.46,53. 62,46.
66,10. 70,40. 74.20. 77,44. 79,45. 81,15.
82,35,44,50. 95,52. 103,18 suiv .39.45.
104.36 suiv. 121,38. 124.31. 127,6 suiv.
129,12. 133,3,10. 164,16. 166,7. 172,51.
173,53 suiv. 181,5 .suiv. 191,41 suiv.
199,12 suiv. 201,1 suiv. 202,49 suiv.
210,.39 suiv. — rom. 19,45. 21,47. 23,
35. 26,1. 26,30.37. 28,3'5. 29,22 suiv.
33.26,27. 44,25 suiv. 54,40 suiv.,36,48.
63,6. 72,5. 79,39. 82.52. 104,10,50 suiv.
115,2,11. 119,18 suiv. 121,41. 126,7.
127,1,45. 134,52. 135,18 suiv. 1.39,28
suiv. 111,19 suiv. 34. 173,15.20. 208,2J
suiv.,51 suiv. 210,39 suiv. 212.31 suiv.
220,12 suiv. 221,40 suiv.
Archiloque 113,28.
Arcliimècle 17,30.
Art/entineiisis (anonymus] 160,4. 167,40.
169,13.
Arisloplian» 25,8. 88,20. 92.17. 132,10.
1.34.4. 162,22,23. 192.27. 213.10. —
Ach. 57,18. 76, 19*. 121,.31*. 181,31-.—
Ass. 81,2.126,43. 181.31*. — CAeu. 23,
29. 57,18. 124,14*. 181,31*. 185.7*. 186
22*. 219,29. — Gren. 181.32*. —
Guéfies 181,32*, — L-js. 181,32* 218,9*.
— Nuées 132,32. 181,32*. 209,40*. —
Oh. 23,45. 38,15*. 58 3. 121,33*. 213 20.
215.53. — Plut. 218,19. — Thesm.
174.50*. 181,32*. — scol 218,9*.
Aristote 8.3. 5,34 suiv. 7,41. 13,44. 60 9.
68.16 8.3,29. 137,30. 189,40. 194,.36.
198,30. 217,15.16. — Ame {De f) 28,
50. — Anim. hist. 92,52. — Alh. Rep.
5,15. 11,26. 23,10*. 196,39*. 197,22*.
216,47*. — Caelo [de) 87,5. — Etk.
Nie. ISS,U*. — llerm. 22,3;. — Metaiih.
195,6. — l'h/s. 198,27. — l'oel. 83,12
188,27. — l'olil. 160.49. 182.11*. 189,
21*. — ProM. mus. 149,9. 169,42*. —
Rhet. 135,11.
Aristoxène 25,31. 89,49. 117,25. 190,26.
Arménie 216,40.
An.MÉE 22,9. — gr. 14,25. 15.3. — rom.
13,26. 14,10. 58,42.79,33.85,4. 123,22,
25.30,45.
Arnobe 110,30.
arpenteurs rom. 17,24.
Arrien 170,45*.
Arlaxerxès III 195,10.
Arlémidore 217,15.
article 76,17.
Arvales (chant des) 110,5.
Asie mineure 170,42.
Asinius Pollion 9,27. 16,38.
Astrologie 17,,37. 19,2. 31,20. 121,28. 164,
43. 173,2. 177,12.
AsTRONOMiR 17,17. 27,40. 47,25 suiv. 95,
35. 104,50. 173,46. 174,51.
Athanase 7,1.
Atliénée 4,50. 132.52*. 205,17.
Athènes 25,2. 26,19. 70,35. 128,2. 130,26.
167,40. 169,21.
Auguste 21,2. 42,51. 105,12. 186,11. —
Monument d'An.:yre 8,33. 14,31. 16.32.
.40,48.
Augustin 7.22. 57.14. 76,41. 111,6,17.
112,18. 1.35,3, 146.20. 149,24. 161.8.
Aulu Gelle 10,10. 11,16. 23,33 .59,37. 70,
16. 77,42*. 94,1* 126,30*.
Aurelius Victor 217,11.
Ausone 54,34 93.41. 173,3.
Avienus 172,9. 216,7.
Bacchylide 144,6 216,37.
Bacon (Roger) 163,35.
liarbarus Scaliqeri 11,5.
Basile 7,13. 88,15.
Bède 61,28. 82,31.
Bentley 63.31.
Bernard Silvestre 189,33.
betvies 128,3,:«.
Bible 20,14. 22,6. 26,11. 95,22. 111,53.
— gr. 11,38. 1.3,41. 20,46. 22.44. 26.5.
29,7.11. 33,33. 6J,12. 66,20. 73.35. 170,
11,14,19,21,28. — lat. 9,38. 10.44 suiv.
11,6. 20,12. 22,5.
BiBLionriAPHiE 25,47. 94,23. 215,5. — an-
tique 39.i0. 118,32.
Boècp 22,26. 74,16,43. 76,44. 82,30. 86,
42. 168,26.
Boeckh (Aug.) 24,34. 96,28.
Botanique 24.6. 28,47. 163.11.
Byzantine (Philologie) 22,23.2.3,30. 42,44.
65,18. 67,12. 82 42. 84,9. 94,30. 95,16.
99,40 suiv. 109.52. 110,43 124,15. 142,
53. 157,11. 160.1. 163,47. 174,10, 196,1,
198,41 suiv. 202,12 suiv.
Cabires 98,20.
Calendhier 4,17. 145,15,46. — élr. 127,14.
gaul. 172.2. — gr. 82,2. — rom. 4,53.
23,6. 24,25. 69,42, 162.10, 194,52.
Caligula 14..36. 15,31. 16^
Callimaque 20,40. 25,33. 85,40. 214,19.
Callistrate 59,28.
Caipurnius Flaccus 11,16. 54,33.
Calvus 11,10.
cartographie 27,.32. 75,16.
r.assien 168,5.
Cassiodore 168,6,23. 169,4.35.48, 217,29.
Caton 86,13. — Aqr. 10,40, 25,22, 79,8.
217,18. ^ . . . . ,
Caton (Pseudo-) 86,47, 120,41.
Catulle 10,38. 11,14. 39.9*. 63,46. 79,7.
85.41. 89.41. 131,47. 169,42*. 186,27*.
218,25 219,40. - (mimographe) 22,49.
cauchemars 3,9.
Celse (jur.) 97,31.
celtique 141,53. 158,34 suiv. 163,17.
CÉRA.MIOUE 122,32. 125,52, 140,28 suiv.
170,49. — gr. 19,5. 29.36 suiv. 45.48.
101,44 suiv. 128.47. 129.12. 133,8 191,
47 192,1. 193,12. 198,23. 201,1. 214,6.
— rom. 54,43 suiv. 98,45. 171,14. 220,
30 suiv.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
225
César 10,11, 15,7. 25,24. 26,44. 21,36.66,
22 suiv. 82,14. 83,7. 185,11. 188,40. -
B. C. 208,15*. — B. 0. 88,19. 94.20.
111,.'Î0'. 159,1. 163,15'.
César (Hseudo-) : Bel. afr. 9,49. 151,45.
— Bel. hisp. 9,35. 10,48.
chaînes 68,4i.
Chalcidius 27,19. 77,35.
Charisius 94,1.
Chariton 74,40. 184,32*.
Chiruroie 38,46.
Christianisme 19,8. 26,27. 33,22. 35,46.
151,51. 164,25.28.
Chroniques 84,31.
Chronolooie 104,52. 145,15.
Cicéron 20,23. 24,51. 26.50. 71,46. 89.41.
126,37. 133,3. 163,31. 167,49. — Dis-
cours 19,3. 22,37. 31,18. 50,49 suiv.
113,51. 185.27. -Dei. 126.46*. — Leg.
Man. 144.31. 169,29*. — Mil. 126,28',
46*. — Mur. 22,16. 92,4. — Vkil. 19,
50. 24.52. 39,24. — Bah. 167,26. —
Sest. 114,19. — Sul. 72,24. — V'ir.
126.26*. 185,42*. 188,50. — Lettres
3,22,36,50. l.S3,40. — Alt. 189,1 T. —
Fam. 39,10*. .39,22. 73.5*. 110,31*. 217,
34,48. — Philosophie 50,10 suiv. 91,34.
— Diu. 111,29*. — Fin. 114.43. —
Leg. 76,37*. — Nat. D. 8,.39. 214,51.
— Off. 21,5. 1&9.2i*. — 8e/i. 65,49.
74,39*. 87,25. 134,48. — Somn. 86,20.
— Tim. 93,28. — Tiisc. 74,.36. 114,44.
— Rhétorique 27,12. 55,31. 65,11. 84,4.
— Br. 133,24*. 205,17*. — De Or. 80,
12. 86,15. — Inu. 76,41. — Or. 31,25.
47.42. 96,10. 169,9. 189.30. 204,42.
Cicéron (pseudo-) 90,12.
circoncision 73,13.
Claudien 134,47. 189.38. 217,34.
Claudius Herinerus 161,2.
Clément, d'Alexandrie 33,45. 37,14. 57,45.
103,16. 164,11.
Clément de Home .35.28. 103,6.
Code Justinien 110,3d*,42*.
Collulhus 85,31.
Coluraelle 21.24. 159,16. 183,16. 195,4.
204,52.
comédie gr. 21.4. 54.27. 132,52. 1.33,1.
169,21,39. 176,37. 213,10.
conjonctions gr. 21,48. 69,49. — lut. 9,46.
110,36.
Consentius 217,27.
Constantin 60,34. 140,2i. 144.37. 209,9.
Constantin Porphyrogenète 91,10.
Constantinople 21,17. 23,30.
Corinne 145,.38.
Cornélius Ceisus 95.10. 104,27.
Cornélius Lentulus Giietullcus(Cn.) 111,20.
Cornélius Nepos 38,12. 88,43. 214,45. 217,
33.
CorniRcius 54,33. 217,29.
cosmologie 168,33.
Cratès de Malles 2)3,49.
Cratinus 13,43. 37,51'.
Crète 64,2. 83.50. 125,32. 142,9. 144,42.
174.29. 180,31. 181,35. 192,1. 212,31.
Critias 62,50.
Critique vgBB.\LE 127,23.
R. DE pBiLOL, — Revue des Revues de
culte des empereurs el rois 4,13. 76,8. 84.
26. 139,40.
Curtius (Ernstl 21.18.
Cypre 36.17. 127,48.
Cypriaques 74,28. 75,10.
Cyprien 9,51. 10,25. 161, .34. 163,28. 215,
18. - (poète) 8,29. - (pseudo-) 9,51.
Damascius 168,30.
Dante ia3,33. 184,40.
Dares 10,1.
déclinaisons : form s gr. 151,14. — lat
24,10. 126,36 ia3,2(J, - syntaxe er.
130, 13,17. 170,21. - lat. 9,12. 10,13,
31. 27,24. 112,25. 133,40.
Delphes 19,42. 20,33. 198,52. 199,31,41.
200,4.
Demetrius 58,46. 129,50. 160,41. 183.30
184,52.
Démocrite 79,9.
Démographib 15,23. 16,6.
Démoslhène 44,35. 69,30. 70,23. 72,19.
73,50*. 91,51. 110,18. 112,35*,37. 185,
9*. 186,24*. 218,6*,28-. 219,16* ,27*.
Démosthène (oculiste) 40,24.
Denys d'Halicarnasse 129,46.
Denys l'aréopagite 7,30. 103,7.
Dicéarque 217,16.
Dichys 86,30.
Didyrae 74,4.
Didyme (pseudo-) 11,27.
Dinon 214, 43.
Diodore de Sicile 5,28. 37,^. 60,21. 77,
41. ia3,42. 170,46*. 216,18*, 217,45.
Diodore de Tarse 23,46. 173,47.
Diogène Laërce 56,28. 194,27.
Diomède 168,45*.
Dion Cassines 25,9. 6.3,7*. 107,22*, 198,22.
Dion Chrysostorae 7,17.
Dionysos 110,24. 113,25. 145,12. 193,28.
Diophane 217,18.
Dioscoride 10.11. 29,5. 59,22.
Diphile 205,15.
Dirae 96,4.
Donat 23,20. 162,53. 217,22.
Dracontius 81,11.
drame 217,5.
DHOIT 4.1. 23,15. 32,28. — gr. 12,46.
13,11 suiv. — rom. 18.43,44. 23,7. 31,
18. .33,-34. 31,36. 62,11. 67,44. 80,41.
82,25. 90,15. 97,11 suiv. 111.2.25. 122,
1. 122..35. 159,45. 162,42. 164,43. i66,h.
190,16,18. 216,2. 218,53.
écriture 154,3. 172,1.
Egypte 4..34. 12,1 suiv. 15,23. 19,16. 25.
37. 26,53. 27,1, 31,25. 80,49. 81,22,31».
84,7,27. 103,51. 108,51. 125,2.3. 147,31
suiv. l.-.6,41. 1.57,40. I.">9,.t3. 160.10.
162.20,32. Ity.iy. 164,52. 165.1. 166,
51. 168,32. 172,14. 180,47. 182,2.
élégiaques 21,1. 91,19. — lat. 69,8. 138,
48 186 39
Eleusis 162,6. 165,14, 24,33. 184,6.
1903. .X.WIII - 15
226
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Elien 21,36.
Empédocle 90,36. 198,35.
encliliques lat. 8,33. 11,4.
Ennius 11,16. 33,18. 217,18.
Ennodius 11,16. 31,52.
EphiaHès 3,9.
Ephore 215,16.
Ephrem (saint) 19,48.
Epiclète 34,28. 163,37. 182,44. 219,24.
Epicure 71,27.
Epidaure 19,44. 82,50. 123,8.
El'lGKAPHIE chrét. 10,46. 1.36,38 ,48.
1.39,19 suiv. M6,45. 147,19. 150,14.
157,1. 177,24,35. 184,40. 196,46. 198,
36. — grecque 13,3,36. 17,49 suiv. 19,
42. 22,52. 23,23. 35,13. 36,4. .37.53.
38,2. 39,46. 59,49. 71,6. 77.46. 80,19.
34. 81,32,39. 95,42. 104,41 suiv. 109,48.
122,52. 123,35,10. 124,4,6. 125,49. 127,
31. 128,28,42. 136,27. 139,30 suiv. I'i3,
5 suiv. 168.7,41. 169,22. 172,31. 17'i.'24
suiv. 180,35 suiv. 182,51. 184,24, 191,
26. 198,52 suiv. 201,10 suiv. 204,20. —
latine 27,6,29. 27,35. 29,18. 38,5. 54,42
suiv. 59,36. 62,40. 67,1. 70.35. 75,49.
76,25. 77,46,51, 78,.31, 79,36. 80,2,25.
81,43. 88.4-2. 111.6,23. 119,23 suiv. 123,
18. 123,46 124,10. 128,11. 1.34,50 135,
18 suiv. 139,26 suiv. 143,6. 172,21.
173,14. 177,22 suiv. 196,43 suiv. 208,27
suiv. 210,18. 211,18 suiv. 215,51 suiv.
220,14 suiv. 2i2,9.
Epiménide 20,15.
Epiphaiie 18,33.
épistolaire (genre) 3,19.
épopée gr 19,12.
Erasme 58,28. 66,32.
Eratostliène 77,52. 79,9. 86,21. 217,17.
erotique 21.4.
Eschine 137,45.
Eschyle 186,21*. 187,11*. — Aij. 122,27.
125,48. 173, 15. 184.29* ,31*. 191,26.*
— Chaeph. 24,20. 40,51*. 181,51. —
Eum. 40,51*. — Orestie 21,32. 137,21.
— ferses 21,10. 96,46. 117,43.128,18*.
190,22. 207,34*. — l'rem. 44,52.
185.30. aOi,40. 205,51*. — Sep<. 27,41.
80,53'. 91,4,31. 117, 4i. 190,22. 214,40.
— Supp. 26,37. 117,43.
Esope 62,40. 130,37.
Espagne 15,36.
Estleune (Henri) 23,1.
Eùenne de Byzance 25,20. 77,36.
Etrusques 8.25. 10,22. 18,21. 20,6. 127,14.
167.6. 204,50.
Etv.\iolooie 44,2. — gr. 4.3.50. 119,42 suiv.
lat. 44,8, 78,29. 99,5 suiv. 118,13.
129 27.
Euclide 37,3. 38,16. 39,32. 47,29. 168,27.
Eudoxe 5,4.
Eugène de Tolède 81,12.
Eugippius 78,32.
EumOne 75,20.
Euuape 219,44.
Euphorion 208,3.
Euripide 20,17. 24,48. 68,8. 75,2. 80,5.
87,16*. 122,21. 171,43. 172,22,44. 219,
14*. — Ak. 20,32. — Andr. 201,41. —
Bacch. 27,10. 185,37'. — Hipp. 91,5.
133,22* ,188.35*. — Ion 126,22*. — Iph.
Aul. 214,46*.— Iph. Taur. 115,47. —,
Méd. 24.21. 95,25. 217,46*. — Phen.
5,23*. 20.38. 214,37. — Supp. 81,20.
Eusèbe 74,5. 90,3. 159,47. 163,29. 168,5.
Eustatlie 77,36,42. 79,9,
Eutrope 8,15.
Eutychès 217,27.
Evagrius 101,48.
Evhèmère 88,46.
Exposilio totius mundi 91, 20.
fable 69,40. 119,29. .
Fannius 16,44.
Fastes 37,22.
Faust de vlilève 19,14.
Kavonius 77, .'i4.
Festus lexicographe 11,7*. — Breti. 8,14.
Florus 8,16. 56,7*. 110 35*. 123,11.
217,34.
FOLK-LORE 26,31. 27,9. 65,1. 73,13.
77.4. 84,50. 97,39. 103,45. 139,20. 159.8.
164,22,25. 166,1. 167,11, 170,12. 184,3.
Fortunat 159,41.
Fortunationiis 217. .30.
Frontin 15,20. 26,52. 203,26. 217,.35.
Fronlon .3,25. 10,11. 110,39',il*. 111,33,48.
133,40. 187.47.
Fulgence 82,31. 194.33.
G
Gaius 11,16. 33,27. 98,4. 163,26.
Galatie 171,5.
Galiea 39,6. 95,45. 197,16.
Gallus 30,47.
Gaule 21,28. 85,31. 107,21,25. 135, 18
suiv. 140,2 suiv. 141,19 suiv. 46 suiv.
115,53. 119,3. 152,26. 155,19 158,34
suiv. 160.15. 170,52 suiv. 177,22 suiv.
179, 18. 18") 50. 205,28.
Gautl-T de Ghatillon. 189.38.
GEOlîRAPlIIE 21,29. 22,17. 23,38. 44,18.
80,31. 170,42. 174,5. 182,8.
George Acropolite 25,21.
Germains 24,5.
Germauicus 30,27. 77,22, 86,28.
Germanie 85,1 suiv. 161,5.
gérondif 113,1, 1.33,16.
glossaires lat. 9,52. 10,42. 82,27, 102,47.
110,8. 134,49. 135,15.
gnose 60,53. 165,26,37.
Gonlhier 189,35.
Gorgias 19,22. 119,1.
grammairiens gr. 26,3. — lat. 217,32.
Granius Licinianus 214,17.
Gratlius 23,48,73,4.
GREC 12,43. 17,46 suiv. 19,9,18. 22,52.
30,30. 33.29. 35,13. 59.49. 65,46. 68,46.
80.19. 102,44 suiv. 109,53 122,46.131,9.
174,32 suiv.— xoiv^ 12,37. 151,25. 184,
13,48.
Grèce 25,53. 54,37.
Grégoire de Nazianze 7,13. 103,4. 131,71.
167,52. 168,51.
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
227
Grégoire de iNysse 7,8. 28,53.
Grégoire le Grand 209,30.
Hadrien 59.36. 164,28. 216,10.
Hannibal 35,20. 70,20. 75,1.
Hécatée 118,51.
Hellanictis 148,47.
Hénoch 20,22.
Hépheslion 132,10.
Heraclite d'Kplièse 18.53. 21,52. 175.3.
Hermas (l'asleur d') 35,29.
Hermias 19,25.
llermogène 77.49.
Ilérodieii 72.52. 151,31*.
Hérodote 27,9. 54,30. 56,40. 67,18. 73,.33*.
106,26. 126,29. 147,12. 183,29*. 184,
24*,32*.
lléroD .38,44. 60,4. 141,7.
Héiondas 21,34. 68,22. 72,47. 73,33. 90,
26. 106,.36.
Hésiode 23,2. 23,53. 77,9. 79,7. 130,13.
186,19*. 207.25*.
Hésvcliius 18,24. 23,30. 43,15.
Hésychius de Milel 56,31.
hiatus gr. 76,17.
Ililaire 7,3. 10î»,26.
Hildeîjarde (sainte) 94,39.
Hipparque 47,25.
llippocrate 58,23. 59,24. 77,27.
Hippolyte de Bonne (saint) 163,.'Î0.
HISTOIRE 22,31. 24,16. 29,14. 42,24 suiv.
60,13 suiv. 68,2. 70,21. 91,10. 113,19.
178,7 suiv. — grecque 14,38 suiv. 19,28.
21,14. 24,5,30. 26,46. 31.1.37,29. 70.1,
80,28. 112,4. 121,46. 123,1. 1,31,51.
1.32,32. 169,32. 214,12,48. 215,46 .suiv
217.43. — romaine 5,25. ri,47 suiv.
20,3. 24,,38,44. 27,14 3.3,13. 37,19. 54,
.37. 59,20. 64,26. 65,28. 77,50. 78,49.
79,39. 80,2. 97,39. 111,6. 138,36. 159,
51. 163.23. 40,41. 188,30.
Ilisloria AugunUi lO.ii. 126.30*.
Homère 15,46. 23,27. 24.5. 5i,l suiv. 64,
10. 111,15. 160,31. 217,17. — question
homérique 20,7. 22,32,41. 25,7. 27,4.
39,51. 72,10. 126,14. 167.29. 181,
25. — archéologie 20,21. 28,37. 54,29.
69,.35. 8.3,52. 9ô,27. 114,45. 193.18,.36.
— langue 18.21. 75.30. 76,45. 113,.39.
130.13. 131,5. 1.32,36. 145,39. 151,35.
182,21. 186,25. 198,5. - métrique iHfi.
189.14. — Iliade 11,24. 21,43,50. 75.6.
150,1.184,18*. 186,16*. 216,44*. — Od.
11,28. 23,il. 28,27. 39,51. 58,44. 76,8.
186,16*. 193,36". 204,45. 218,10. —
Hymnes 34,38. — scol. 11,24,28. 77,
16*. 213,49. 216,15.
Honestus de Coiinthe 199,15.
Hon(]rius 109,8.
Horace 10,35. 22,46. 26,32. 49,9 suiv. 66,
45. 73,3. 92,,32. 113,3. 123,3. 188,49.
217,30. — A. p. 22,47. 115,23. 124,39.
— Epîl. 27,20. 39,12. 185,22*. 185,42.
186,36*. 189,18*,22*. 204,49*. — Epod.
96.12*. 99,14*. 2(6,10*. — Od. 16,38*.
20,30. 23,13. 32,40. 39,11*. 65,44. 132,
36*. 133,38*. I85,14*,16*, 186,29,32*.
187..3.5. 188,41. 189,43*. — Sal. 26,6*.
27,20. .39,12*. 70,46. 79,13 89,52*. 164.
37*,38*. 169,30*. 213,27*. — gcol, 22,2.
Hostius 23,12.
humanisme 20,27. 63,.32. 69,19. 110,10.
hydraulique 15,20. 27,30. 85,15.
Hygin 144,19.
hymne à Hermès 11,31.
Ignace d'Antioche 21,22. 35,28. 182,46*.
iutérèt 11,49.
Isée 40,2. 62,.37. 75,12*.
Isidore de Péluse 21,44.
Isidore de Séville 32,5. 104,22. 159,16.
Isis 170,49.
Isocrate 92,1. 97.5. 112,37. 114,11. 116,
30. 119,1. 184,17.
Italie 16,8. 22,38,50. 21,44. 25,15. 210,12.
211,45.
Italiques (dialectes) 18,9. 43,30.
Itineraria 9,52. 91,38.
Jamblique 113,43.
Jean Chrysostome 22,45. 134,31.
Jean de Garlande 189,.39.
Jérôme 11,8. .32,15. 7ii,41. 13i,49. 183,32.
Jordanes 11,17. 75,19. 94,29,
jeux 191,2, 193,17.
Josèpbe 16,47. 93,10.
Juifs 16.3. 26,22. 108,10. 124,15. 164,33.
177,16.
Jules Africain 27,3.
Julien de Laodicée 121,28.
Julien l'apostat 7,4. 94,36. 154,37. 157,30.
164,43. 178,52. 185,10*.
Julius Hxsuperantius 2S.47. 86,22. 217,33.
Julius Severianus 101,29.
Julius Valerius 92.12.
Jupiter 185,35. 187,2. 188,30.
Justin (historien) 115,20.
Justin (martyr) 31,3. 74,5. 164,29. 166,44.
Justinlen 97.45.
Juvéual 24,21. 26,50. 27.26. .3.3,25. 31,19.
60,27. 67.22. 71,18. 95,11. 10i..32. 132,
30. 164,38*. — scol. 9,43. .3,18.
Lactance 10,25. 2.5.12. 76,1. l;»,16. 189,
46. — De aiie l'hoen. 217,;tô.
LATIN 20,37. 109,53. 124,10. 114,.30. 161,
53. 179,10. 215,4. — médiéval 87,.32.
Léonidas d'Alexandrie 78,11,
LEXICOGHAPHIE 59,43, — grecque 5.12.
21,42, 32,49. 39,43. 43,14 suiv. 99,-33.
110,49. 182,47, 185,40. 187.33. 197.1.
218,20. — latine 8,6 suiv. 37,5*2. 43,21
suiv. 70,17. 96,10. 188,17.
Libanius 57,^10.
ligure 14.3,41. 141,36. 152,32.
LINGUISTIQUE 17,46 suiv. 19,32, 21.9.
25,17,38. 26,15, 32,.35. 4.3,14 suiv. 59,
17. 84,41 suiv. 99,3. 112,14. 113,24.
ns
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
129,17 suiv. 132,38. 13i,l. 149,42 suiv.
163,7,53. 167,1 suiv.
LITTKRATURE 26,35. 27,18.^3. 70,33.
74,2. 1.33,24. — grecque 19,23,35. 24,
22. 27,a3. 95,23. 120,12 122,3. - latine
i3,19. 14..30. 32,26, 59,14. 62,27. 75,49.
76,25. 133,51. 158,22. 162,25. — médié-
vale 32,32. 189,27.
Livius Anflrooicus 23,19.
Logia du Christ 13,43. 186,26*.
Longia 83,46. — (pseudo-l, Du Sublime
109,51. 129,46.
Loup de Ferrières 134.42.
Lucain 10,39. 22,48. 23,38. 96,5. 160,21.
189.35. 2I5,1',26. 217,7. — scol. 22,48,
49. 96 5.
Lucien li,50*. 73,41. 74,10. 143,10. 218,14'.
Lucilius 26.7. 83,46. 89,52. 110,29. 168,
44. 21.3,27.
Lucrèce 20,47. 22..36. 69,33. 79,7. 90,52.
95,48. 133,.38,47. 161,27,44. ia3,7-.
189,34. 212,51. 215,18'.
Lycophron 74,27.
Lycurgue (orateur) 21,35.
Lydus 74,8.
lyriques gr. 20,20. 26,18. 95,50. 190,28.
— rom. lis, 50.
Lysias 38,.36. 73,48*. 81,40. 92,1. 112,35',
114,11. 218,46.
Lysippe 191,41.
M
Macédoine 29,16. 98,39. 119,9.
Macrobe 217,33.
Magie 11,33. 77,6. 174,14. 177,28.
MagoD 217,18.
Malte 25,3. 186,13.
Manilius 40,8, 73,2. 187,38'. — (jur.) 80,
41. 98,8.
Mandscrits 23,17. 32,22. 81,46. 148,18.
164,12. — gr. 23,49. 31,20. 109,36.
134,27 suiv. — lat. 19,52. 20,41. 127,
2i. 1.34,25 suiv. 185,25,27. 217,20 suiv.
Marc-Aurèle 6,16. 110,35*. 219,21.
Marins 76,33.
Marius Viclorinus 10,2. 76,42.
Martial 9,40'. 24.2. 168,47. 183,18'. 186,
41'. 194,29. 217,.33.
Marlianus Capella 82.31.
martyrologes 20,9. 103,12.
MATHEMATIQUES 16,48 suiv. 47,14
suiv. 108,1. 141,3 suiv. 217,43.
Mécène 91 ,.35.
Médeci.ne 130,45. — gr. 12,43. 161,46. —
rom. 25,16.
Mégastliène 23,40.
.Vénandre 11.2.3. 79,9. 197,45.
Ménécrate 217,17.
Méphistopliélès 3,17.
Merobaudes 81,11.
METALLURGIE 124,3. 143,50.
Méilon 173,47.
METRIQUE 19,20. 27.8. 48,2. — gr. 19,
23. 23,,36. 31,31. 34.50. 38,18. 74,24.
83.45. 117,24. 132,10. 133,.31. 143,53.
172,22,2i. 189,13. 191,15. — lat. 61,19.
104,17. 123,33. 131,57. 132,12,41,48.
133.38. 186.29. 187,35. 188,44,46. 189,
18. 190,5.
métrique (prose) 20,23. 78,32, 96,7. 112,
37. 123,10.32. 168,47. 169,11.
METROLOGIE égvpt. 12,15,51. — gr.
146,12. 147,18. 156,4. — rom. 159,16.
205,28. 221,7.
mirae 31,8. 61,50. 72,40.
Mimnerme 190,32.
Minucius Félix 11,17. 60,6. 123,32. 126,
27".
Milhra 23,16. .33.43. .34,3. 55,32. 66.29.
119,47. 143,27,45. 146,15. 164,42. 165,
53
mosaïques 55,24. 86.50. 105.11. 125.50.
128,5. 135,21. 136,27,36,42. 137,2.
142,28,30. 144,16,42.
Muratori (fragment de) 22,5.
musées 46,9 suiv. 85.25.
MUSIQUE 24,48. 84,6. 86,16. 149,7. 161,
45. 172,22. 191,16.
Musonius 192,13.
mystères 165,15.24. 166,31. 193,22.
mythographes 40,45.
MYTHOLOGIE 187,4. — gr. 34.1. 44,48.
62.44. 63.42. 70,40. 74,25. 86,27. 35,4.
103.39. 113,29. 100,31. 200,39.
N
Naevius 117,3.
Nemesius 7,19.
Nemi 142,3.
Néophron 13,11.
Nicandre 134,32.
Niebuhr 80,46.
Nietzsche 86,25.
nombres 4,17. 16,32. 66,12.
nombres (gram.) 28,23. 183,25.
Nonius Marcellus 30,19. 217,31.
Nonnus 26,5. 78,20.
Notifia diqnilaium 217,28.
Novatien 25,12.
numéraux gr. 13,52. 40,29.
Nu,MisMATiQUE 13,1. 33,8. 81,2. 84,24. 98,
16 suiv. 107,5 suiv. 125,22 suiv. 128,51.
139,17 suiv. 144,51. 153,17. 178,37 suiv.
191,.33. 195,9 suiv. 201,48 suiv. — gr.
201,22. — rom. 56,2. 104,10. 208,32
suiv 209,6.34. 220,14 suiv. 221,43 suiv.
Ocellus (Pseudo) 30,21.
Oedipe 5,21.
Olbia 190,50.
Olympiodore 5,10. 100,25.
OTO.MASTIQUE 158,35. — gr. 27,1. 31.11.
38,36. 73,32. 77,43. — lat. 9,4. 10,42.
15,13. 18,17. 27,53.
oracles chaldaïques 168,28.
oracles sibyllins 20,51. 46,32. 159,46.
orateurs att. 24,49. 69,49. 83,49. — lat.
54, 32.
ordre des mots lat. 132,50.
orfèvrerie 21,16. 27,15. 152,16. 153,4.
181,15.201,22.
Orient 19,30. 20,2,50. 22,28. 23,25. 25,5,
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
2'i9
i
36.26,11.27,7,38. 28,10. 36,8. 63,9,39.
128.5.
Orig-'-ne 42.27. !12,38.
Origenis Traclatus 9,51. 10,42.
Orose 134,51.
orphiques 26,17. 77,11. 175,15. 183,34.
184,40 188,nG. 20i.:i8.
orthographe l:it 194,29. 212,52. 217,35.
Ovide 8,37. 10,11. 67,36. 73.3. 92,5. 111,
15. 214,8". — A. A. 25,3i 63.31. 164,
3.r. — lin: 204.46. — Met. 21,7. .32,
51. 70,12,53* 90,36. — Tr. 90,50. 215,
2*. — (pseudo) 23,48.
Pacien 115,20.
Pacuvius 115,46,
Palaephalos 78,22. 88,13.
Palécoraphie lat. 58,25. 114,15. 134,18
suiv. 183.45. 183,25. 188,17.
Palestine 26,13.
panégyriques 110,37. 217,28.
Papias" 82,27.
papyrus 11,19 suiv. 19,12. 23,50. 24,40.
26,48. 39,40. 123.15. 172,14. 188,15*.
199,7. 200,16. 204,35. 205,3.
paradoxographes 88,13.
Parthenius 40,45. 215,3.
Patras 27,50.
Paul (jur.) 73,27. 97,28.
Paulin de Noie 61.33. 104.17. 173,10.
Paupanias 22.20. 26,19. 157,46.
pédagogie 10,11. 26,2.3. 114,26.
Pedo Alhinovanus 187,18.
Pégase ,30,15.
peinture 81,.3.). 143.38 146,15. 148,4. 165,
8. 209.16, 211,38. 212,10. 215,48.
Pelage 159.48.
Pères de l'Eglise 6,52 suiv. 72,28. 92,.35.
165,30. 205,46.
Pergame 4.27. 47,4. 125,29. 210,39.
Perse 2'.,24. 27,5 119.20. 164.37*.
Pétrone 9,41. li),51*. 2.3,3. 39,13. 73,33.
80,24. 99,3.J. 134,12.
Peutiuger (tahle de) 75,17.
Phéuiciens 23.41.
Phérécyde île Svros 85.47.
Phidias 127.49.'
Philaslrius 1(19.46.
Phiindème 40,43.
PIlK.Or.OGIE (HiSTOinE de la) 30,41. 64,
.35. 1.34,42. 148,10. 1S9.27. 217,35.
PllILOLOniK (mélanges) 19,53. 21,39. 23,
22. 24,3. 25,31,51. 26,10. 27,27. 30,49.
69,53.
Philon de Bvsiince 26.24.
l'hilon Iejuif40,16. 9.3,20.
Philopon 7,31.
PHILOSOPHIE 3,3 suiv, 27.46. — gr. 25,
48 ,32,8. 51,26. 58,39 198.28.
Philostrate 21,11. 59,27. 108,2-5.
Phocylide 25.18.
Pho.vktique 99 21, 150,6. 161, 22. — gr.
24..33. 44,13. 1.32,40. 150, 26 suiv.
174. 32. — lat. 10,25. 21,31. 23,9.
71,51. 91,29, 99.18,27. 133,47.
Photius 65,17. 137,25.
phrygien 17, il.
Pindare 13,43. ,38,18. 54,31. 57,48.74,24.
144,2. 20l,:i3, — scol. 31,50.
Pisistrates 27,4.
Planude 78,18.
Platon 5.9,34 suiv. 7.42. 24.8. 25.41.
27,25. 31.13. 6;!,23. 68,17. 87.16*. 97.1.
112,37. 137,30. 174,51. I81..34. 1.88,36.
198,30. — Apol. 71,15*. 74,:i5*. Hi.
.32. — Crilon 114.32. — Eulmihron
122.8. - Ladi. 35,,3. Leg. 22. 14. 74,
33*. 109,15. — Mencx. 122,8. — Phé-
rfon, 6.14. 4«. 12. 75,25. 97.6. 111,31.
188,12*. — PWrf;e 81,40.— l>hilèbe~S,
15. — Pol. 182,40*. — .SonA, 182,40*.
- Rép. 19,25. 60,1, 132,37. 133,
31*. 18'i,2*,34*. 187,13*. — T/if'e/. 182,
40*. — Tim. 27,19. 75,42.77,53. 254,
53. — scol. 19.26 27.19,
Plante 10,13. 22,15. 47,41. 70,4. 88.49.
95,14. 115,33. 116,44, 144,26. 187,15,
19. 190.5. 204,48. 216,33 217,36. —
As. 80,33. 316,33 — A'il. 132,5*,
144.31*. 169.7. — Capl. 2i„36. 143,47*.
— Cist. 10,51*. — Kp. 167,47. - Men.
168,20*. — Miles 88,41. — Mosl 72,
23. 130,29. 188.19. 205,26*. 215,50*.
216,27*. — l>ei:sa 110,27. 168, 12*. —
Poen. 176,41.1X5,21*. — P.ieud.Si.f).
218.23. - St. 1.32,22*.— rW;i. 129.:{6.
Pline l'Ancien 10,21,41, 11,4. 21,12.
22,24. 77,44*. 85.17. 210,45*.
Pline le jeune 3,25. 25,1. 71,5. 79,27.
93,46. 110,36. 111,17. 122,38. 133,40.
183,19*,30*.
Plotin 165,33.
Plutarque 16,43. 24.1,51. 88,15. — Bioor.
28,18*. 39,20. 132.32*. 187.35*. 205,20*.
213.24. 217,43. 219,15*, I7",19*,25. —
Mor. 39,19*. 40,42. 78,25*. 191,5.
fioètes gr. 161,26.
'ollux 37,51. 2O3..30.
Polvbe 11,40. 14,50*. 19,70. 20,-28. 76,
17. 132,21). 188,38.
Polycarpe de Sinyrne 21.23.
Polycléte 19.43. 22,27. 171.51.
Poraponjus lt0,.'!O.
Pomponius Mêla, 10,40. 135,12,
Posidonius 23,38, 73,4. 211,51,
préhistorique 29,32 suiv,
prépositions lat. 8,;i3. 10,3,7, 11,4,
111,37. 115,.33. 133,34.
présocratiques (philosophes) 161,30.
Priapea 2IJ5.34*.
Priscien 82.30.
Probus 2I7,:«).
Froclus 74,27. 78,1.
Procope 35,48. 74,7. 75,2.
Procope de Gaza 7.'26. 217.2.
pronoms gr. 77.47. 1.32,20. 2I«,20. — lai.
167,49. 219,47.
Properce 10,39. 76,5*. 185,18*. 189,1.
198.9. 217,31.
prosodie gr. 78,3. - lai. 11,1. 18(,19.
Prutagoras 207,42. 215,21.
Protogène 44,43.
pn.verbes gr. 11, 3i. 40.29. 102,43. -
Ut. 9,d. 10,24. 79,31.88.8.
230
TABLES DE LA REVUE DES REVUES
Prudence 73,3i*. 185/i6,
Psellus 169,50. 176,'i2.
Ptoléméfi (Cl ) 26,41. 47,25. 75.2i. 174,6.
Plolémées 11.44. 13,4. 16,20. 146,22.
PylhagorK 198,32.
Pvthéas 60,35. 83,26. 216,41.
Querolus 10,4. 173,8. 217,27.
Quinte-Curce 92,6.
Quintilien 71,18.104,31,33. — Insl. or.
54,33. 133,29*. 183,32*. 216,14*. 217,34.
— decl. mai. 8,43. 75,44.
RELKJION 5,7. 13,47 suiv. 20,20. 21,8.
23,34. 57.41. 58,4. 77,3. 84.7. 116,16.
119,44. 126.15. 128,5, 139,20. 158.9.
161,25.42. 166,51. — gauloise 152,26,
30. 157.24. 170.52 suiv. 177,31 suiv. —
gr. 24,41. 25,44. 26.21,45. 36.53. 45,6,
43. 48,14. 58,30. 71,20. 78.25. 87,17.
94,44. 96,32. 11.3,45. 125,14. 127,10.
128,37 suiv. 166,7.34. 190.50. 219, 1.—
rom. 24,25,32. 25,43. 96,31. 13 1,11 .
132.24. 164,22. 214,9. 215,47.
Rémi d'Auxerre 26,8. 82.31.
Rhaban Maur 189,28.
rliéteurs gr. 37,47. 48,29.
rliétorique 20,42. 27,10. 56,31. 96,6. 207,42.
Rhodes 24,19. 37,18. 39,30. 40,53. 127,6.
Uibbeck (0.) 28.49.
Rohde (Erwin) 24,46. 86,25.
roman 74,43. 84,9.
Rome 22,18. 25,14.35. 27,48. 63,3. 128,
11. 142,19 suiv. 155,2,11. 163,25. 164,
53. 185,1. 196,10. 208.20 suiv. 209,43
suiv. 210,48 suiv. 215, 4S suiv.
Rufin 90,3. 164,30. 168,5, 217,31.
S
Sages (sept) 70,30.
Saiiuste 9,49. 120.26. 148,13. 213.24. 217,
29. — Cat. 186,45. — Ilist. 80,1. —
luf/. 183,9*. 186,45.
Sallu'ste (pseudo-) 83,4. 90,13.
Salvien 10,3.
Sapplio 91,47. 113,21.
Scopas 191.41.
Scot Erigène 'Jean) 189,26.
Sedulius 61.30.
Séleucides 191,33. 192,46.
sémantique lat. 8,47.
semaine 4,17.
Sénèque 7.34. 8,41. 11,17. 40,43. 114,43.
123,27.170,8,17. 215,2.— /Ipoc. 69 3.70,
8. 130,42. — Dinl 10,37*. — Ep. 133,
40. 218,11. — Nai. q 134,16.
Sénèque Iran. 8,37. 35,20. 39,17*. 134,52.
217,2.3. - Med. 183,14*.
Sénèque le rhéleur 9,28*. 54,.33. 125,52.
168,17. 172,29. 217,36.
Serenus 217,31.
Pervius 10,11,23*. 58.12. 217,32.
Severianus 217,30.
Sicile 20,16. 28,.32.
Sidoine Apollinaire 111,21.
Silius Italiens 10,.36. 40,8.
Simplicins 17,2 suiv. 168,29. 182,43.
Socrate 5,.34. suiv. 26,2 29,4. 75,4.3. 108,
36. 11.3,69. 161,1. 204.19.
Solin 135,12.
Selon 23,10. 78,7. 147,7. 185,51*. 190,32.
Sophocle 22,12. 79,9. 94,34. — Ai. 114,
30. — Anl. 31,42. 71,16. 72,.32. 92,28.
182,29*. 185,53*. 204,24. 214,41. 220,.3*.
— El. 31,43. 125.4. 185,52". — OEd.
Col. 31,42. — UEd. H , 5.21*. 31,42.
169,5. 185,7*. 214,41. — Pliil. 92,30.
114,29. — fr. 185,36.
Sophron 72,47.
Sosiphane 79,19.
Sotérichos 168, .35.
Stace 86,45. — Silves 37,32. 38,49. 40,3.
56,16,12. 149,34. 187,39.
Stohée 48,11.
Stoïciens 24,27. 63,52. 219,24.
Strabon 75,20*. 77,36. 143,18*,41. 186,20*.
Straton de Lampsaque 205,1.
substantifs gr. 57,40. — lat. 47,.37.
Suétone 8,.33. 37,2S. 58,53. 68.26. 74,50.
85,17". 126,25*. 170,10. 217,27.
Sulla 76,.?5.
syllabisme 18,3.
Symmaque 3.25.
Synesius 7,15.
Syntaxe 84,45 suiv. — gr. 24,49. 71,8.
92,50. 132,25. — lat. 24,53. 34,6.
214,21. 219,47.
Syrianus .35.40.
Syrie 163,22.
TACHvnHAPHiE 100,45. 146,25,3-1.
Tacite 8.41. 9,23,50. 10,12. 20,36. 11,11*.
24,1. 26.20. 52,.39 suiv. 111,1. 131,43.
159,1. 170,30. 180,2,12. 218,17,50.
219,18,26. — Aqr. 19,27. 68,11. 69,4.
86 9. — Ann. 67,53. 82,19. 126,24*.
186,.33*, 216,28*. — Dial. 21,26. 67,41.
71,44. 72,1. 74,50. 214,22*. 217,25. -
Germ. 9.11. 22.21 24.5. 31.46. 53.43
suiv. 71,3. 72,14. 74,50. 86,.30. 98,44.
127,47. 160,42. 164,18. — Hist. 56,11*.
70,14. 78,28*. 87,36. 114,20. 205,45*.
208,17*. 217,21.
Talien 91.40.
tatouage 38..39. 73.32.
Térence 10,53. 11.17. 24,29. 33.32. 34,31.
36,21. 45.,31. 47.41. 70,25. 95,14. 115,
.33. 131,22,27. 132,14. 133,28. 187,19.
217,31. — Heaut. 176.38. - Ph. 88,
17. — Scol. 23,21. 162,53. 217,22.
Tertullieo 9.51. 11,17. 33,6. 160,18.
Thanatos 103.39.
théâtre gr. 22.20,40. 29,4,12. 203,21 .
Themistius 77,30.
Théocrite 11,45. 72,46. 79,7. 82,47. 184,
36*.
Théodore de Byzance 148,44.
Théodore! 7,29.
Théodotion 11,41,
I. — TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.
231
, Théognis 69,i6. 90,'ii. 1,S7.8/a. 190.29.
1^ Thédphniste 28,45. 38,27. 79,8. 112,35*.
IH 217,17.
'^Thrace 15,42. 157,21. 158,9.
Thucydiile 21,50. 87,16. 92,50. 93,8.
114,10. 132,27. 2ir,,13".
Tibt-re 42.49. 71.31. 82,19.
Tibulle 120,49. 164,38*. 184,.39. 205,11*.
Tiinée 217,17.
Timon de Phliunte 26.40, 217,2.
.^Timnthée 24,11,28.42. 62.36. 79,38. 113,
^^K 40. 1.30,27. 169,19. 174,19. 176.21.210,
■> 20,37.
Tiron 93,53.
Tite Live 5,20. 8.28. 9,23. 9.50. 10,8*.20.
■19,39. 20,53 37,25. 48,33 suiv. 66,32
sniv, 109,5. 114.19. 126.37. 127,25 133,
16.51*. 168,1. 183,13*. 185,25. 205.52*.
21.3,21. 214,18. 216,37*. — periochae
217,35. — epitoma liidana 6,16, 13,42.
145,36.
titulalure impériule 111,6.
T0P0S0.MASTH1UE lat, 10,39. 30,11. 172,8.
173,38.
IraRédie gr. 13,11. 34,50. 77,40*. 78,7.
95,26,:»*. 172,24. 216,50.
Trogue Pompée 214,43.
Troie 33,20.
Tvrtée 190,32.
V
Ulpien 4,51. 81,51 . 82,10. 98,7.
universités 2i,47. 32,29. 34,26.
Valère Maxime 8,3^. 10,8*. 11,13. 76,37*.
110,6. 111,;«*. 135,13.
Valerius Flaccus 39,13.
Vandales 28,14.
Varron 22,11. 32,-38. 77,34. 79,7. — Rer.
riist. 10,52*. 38.28. 217,15.
Végèce 217,35.
Velleius Paterculu» 8,38.
Verbe : modes; formes gr. 61,31. 1I3..39.
lt<3,2. — liit. ia3,28. — svnt. 61,5.188,
42. - gr. 75,26 76,45. i:i:i,42. 186,25.
— lat. 9.10.16. .32,10. 71,5. 93,11. 112,
42. 123,51. 16^.36. 169,16,41. 207,6. -
personnes : gr. 151.18. — lat. 128.11.
— Temps ; formes er. 110,16 151,23.
197,6. — svnt. lat. 30.34. 96,52. 126,46.
1.30,8. — Voix lat. 110,6.
Vercingétorix 42,41.
Verrius Klacciis 99,1.
Virgile 11,17. 2.5,10. 32,38. 51,13 suiv.
86,53. 111,15. 127,45. 162.1.:». 217,(2.
— Aen. 2I,:{7. 59,1;*. 90.m. 93,1. 95,
29*. 122,10. 1.32,53*. 143,2fl'. 169,52.
18.3,10. 207,44. 2H,13*. — Ituc. X\,:\3.
36,25. 131,1.5. 161,50 169.42.216.1.3,48.
— Georg. 38,26. 78,5:1. 99,14*. 193,22*.
— Calai. 119,2. 205,.3:}*. — Clris 26,
50. 187,16*. — Moi: 215,3.
Virgilius Maro 185.49.
Vitr'uve 203,30.
.Xénophane 217,1.
Xénophon 2:i,l8. 5i,.30. 87,16. 217.17. —
Ages. 78,28. - An. 69,1. 198,:n*. —
A)>ol. 72,18. — Ctji: 74,37. — Ci/n.
68,51. — De re eq. 2:î,.37. - IM. 131,
51. _ Hier. Ill.W. — Hipp. 110,12.
— Me»!. 27,42. 184.32*.
Xénophon d'E ihf'se 39,27.
Xiphilin 198,18.
Zenon (empereur) 4,1.
Zenon (stoïcien) 27,44. 109,33
Zoïle 216,15.
Zosime 74,7. 101,46.
232
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
II. — ,TABLE DES AUTEURS D'ARTICLES
Cette table ne comprend que les noms des auteurs d'articles origi7iaux
(les noms des auteurs d'articles simplement critiques n'y figurent point).
Abalino (G.) 210,31.
Abbott (F. F.) 53,32. 86,9.
127,47.
- (G. F.) 183,29.
Abbruzzese (A.) 216,40.
Adam (Fr.) 77,47.
Agnel (Arnaud d') 173,16.
Allard (P.) 53,20.
Allen (Sara.) 52,2'i. 186,36.
188 n
— (T.' Vf.) 183,25. 186,18.
Allmer 177,32,40,49. 178,
6.
Allmann (W.) 106,22.
Amatucci (A. G.) 215,48.
Amelung (W.) 45,38. 156,
41. 209,2,39. 210,40.
Ammon (G.) 54,32.
Ancona (Margherita) 215,
45. 216,20.
André (A.) 157,17.
Andresen (G.) 86.9. 95,49.
Antoine (F.) 123,52.
Apelt (Olto) 74,48.
Arbois de Jubainville (H.
d') 143,40. 145,46 155,
20. 158,38,50. 159,4,16
Arnaud (E.) 170 8.
Arnim (H. von) 109,51.
Ashbv jun. (Th.) 185.1.
187,27. 196,10. 210,34.
Assmann 46,33.
Ausfeld (G.) 48,15.
B. (F.) 78,.31. 80,2i.
Babelon 136,33. 144,36,40.
178,52. 179.17.
Baensch (0.) 6,15.
Baker (W.W,) 133,1. 187,
20.
Baldes 55,39.
Baldwln (A.) 128,51.
Ballentine (F. G,) 132,25.
Ballu 136,40. 137,3 sq.
Bally (Ch.) 150,6,26.
Balsam (A.) 213,50.
Barendt (P. 0.) 50,13.
Barnett (L. D.) 186,1.
Barlon (G. F.) 128,5.
Bauer (A.) 81,32.
Baur (P. V. C.) 127,48.
Baye (de) 139,36.
Bayet (Ch.) 144,53.
Beclier (W.) 62.41.
Bechmann 82,26.
Bechtel (F.) 5,13.
Becker (Alb ) 8,43.
Beis (N.) 198,36.
Bekker (E. J.) 98,2.
Bella (L.) 119.40.
Belling (H.) 52.18.
Bellolli (A.) 216,36.
Beloch (.1.) 11,44. 15,33.
16,7. 37.29.
Beneschewitz 98,5.
Benndorf (0.) 104,37,50.
106,47.
Berard (0 ) 54,19. 145,21.
Berger (Pb.) 142,41. 143,
5.9,36. 144,2,15.27,32,
48 145,2,18,42. 146,31.
Ber-sanetU (F,) 214,47.
Bertrand (L.) 136.49. 137,
10.
Besnier (M.) i58,.S2.
Bethe (E.) 40,45. 45,31.
83,53.
Beyschlag (Fr.) 74,34.
Bickel (E.) 48,12.
Bidez (J. 168.28. sq.
Bissing (V.) 46.38.
Bizard (L.) 200,3 i
BjOrnbo (A. A.) 17,17,27,
37,42.
Blanchet (A,) 139,42. 178,
48.
Blass (F.) 5,9.
Blinkenberg (Chr.) 126,7.
127,7.
Blocli (Arthur) 123,26.
— (G.) 14,31.
Bobrinskoy (A.) 157,16.
Bodensteiner (E.) 28,40.
Bodewig 54.47,52.
Bodrero (E.) 215,21.
Bogel (Th.) 47,38.
Bijmer (A.) 63,6.
Bohn (0.) 61,7. 221,29,33.
Boissier (G.) 148,13.
Bonnat (L.) 152,38. 158,
18.
Borchardt (L.) 45,19.
Borman (L.), 106,45.
Bornecque (Henri) 78,40.
123,11,32. 168,17. 180,
13sq.
Bornemann (L.) 54,31.
Borlzelas (J. G.) 198,17.
Bosiinquet (R. G.) 181,22,
32 sq. 182,13.
Bonché-LecIt-rcq 53,21. 145,
52. 146.22.
Bourguel (E,) 156,4. 171,
25. 198,51. 199,41.
Bovs-lievmond (B. du) 15,
20. " '
Briiunlng (B.) 83.12.
Brandi (Siirauel) 71,17,44.
76,42.
Brassiolî (SI.) 111,26.
Bréal (M.) 118,43. 167.
29.
Breccla (E.) 216,4.
Bréhier (L.) 99,41. 176,
43.
Breuer (J.)7,34.
Brooks (E. W.) 101,43.
Brownson (C. L.) 131,51.
Bruckmann (A.) 80,37.
Brugmann (K.) 43,18 sqq.
41,10, 84,45.
Brugnola (V.) 204,45,48.
208,16. 214,.37.
Brun (A.) 170,11.
Bruns (Ivo) 51,42.
Brunsmid (J,) 108,20
Bruslon (C.) 170,22,27.
Bucciarelii (L.) 215.6.
Buctieler (F.) 79.18.
BQrgcr (H.) 36,47.
Butiner- Wobst (Theodor)
14,48 sq. 76.18.
Burkhard (Karl) 54,34. 110,
37.
Burkarl 221,11.
Burnet (J,) 182.34.
Bury (R. G.) 187,14.
Gagnât (R.) 135.46. 136,
23,29. 137,2 139,29,51.
140,21.51. 144,46. 145,
29,40. 146,38. 158,31.
Callegari (G, V.) 216.41.
Callewaerl (G.) 164,24,29.
Calonghi fF.) 216.14.
Camozzi (Guido) 214,17.
Campbell (L.) 18i.2,.35.
Cantarelli (L.) 205,5. 208,
32.
Cantor (M.) 17,13.
Capek (J. C.) 117,44.
Capel (W. C. K.) 218,11.
Cardinali (G.) 214.48.
Carnoy (A.) 124,10.
Cartault (A.) 169.53.
Carter (J. B.) 127,45.
II. — TABLE DES AUTEUKS D' ARTICLES.
233
Castiglioni (L.) 204,46.
Cauer (P.) 62,49.
Cavaii;nac (E.) 160.5. 169,
13.
Cesareo (PI.) 214,18. 216,
16.
Chaberl (S.) l.'?4,I7.
Chambalu (A.) 70,8.
Chapot (V.) 139,31. 199,20.
Charitonitlis (Ch. Ch.).
196,53.
Chartraire 136,7.
Chase {G. H.) 128,20.
Châtelain (E.) 14i,19. 146,
25. 168,3.
Chénon (E ) 139,48.
Christ (W.l 82.47.
Church(J. E.) 10,45.131,3.
Ciaceri (E.) 215,46.
Cima (A.) 205,18. 206,27.
215,50. 216,33.
Claprhoiit (.1.) 121,42.
Clerc (.M.) 172,21.
Clerraont-Ganneau 143,3,
14,19,23 sqq. 1 44,9. 145,
15,49. 146,14 sqq. 147,
1,19.
Cohn (J.) 40,16.
Colin (G.) 200,4.
Collignon (.M.) 143,16,27.
145,43. 146,6,44. 147,
20,43. 152,6. 165,8. 176,
7.
Colson (P.) 154,31.
Coraparetti (D.) 109,49.
204,38.
Comyn(H.) 182,18.
Consbruch (.M.) 83,20.
Coostans (L.) 172,18.
Conwav (K. S.) 180,35.
216.31.
Conze (A.) 4,27. 46,36.
81,25.
Cook (A. B.) 185,35. 187,
3. 188,30.
Coroford (F. .M.) 188,3 i.
Cornu (J.) 8.29. 10,3,
Corssen 46,13.
Cosenza (G.) 204,50.
Costanzi (Vinc ) 214,13.
215,52. 216.22,47.50.
Cougeas (S. B.) 198,18.
Counson (A.) ia3,28.
Cramir (F.) 53,6. 85.18.
Cronerl(W.) 12,29,44. 13,
11. .39,39. 78.22. 175,6.
182,48. 185,40.
Croiset (.VI.) 145,39. 147,
7. 176,21.
Crusius(0.) 73,31.
Cserép (J.) 120,27.
Cumont |F.) 102,8. 121,
27. 124,16. 158,8. 164,
41. 174,6.
Curtlss (S. J.) 128,6.
Dahm (0.) 53,2.
Danielsson (0. A.^ 219,38.
Daokins (R. M.) 193,12.
Dawkins (R. M.) 181,49.
182 13
Déch<"'letie(.T.)141,.37. 152,
45. 154,15. 158,10. 171,
13.
Deissinann (Ad.) 63,12.
Delaraarre (J.) 168,42. 174,
48.
Delattre (R. P.) 136,26,
35.
Delbrack (R.) 211,45.
Delisle (L.) 135,4. 116,20.
149,24.
De-Marchi (A.) 204,21.
Demargne (J.) 2(X),20.
Demetriadis (I,.) 198,b7.
De Mot (Jean) 121.38. 156,1.
Deraoulin{H.)I23,13. 200,
24.
Denl(Edw. J.) 191, 15.
Dercier 135,28.
Deubner (L.> 52,26.
Dickerman (S. O.) 128,29.
Dickins (Guy) 193,31.
Difhl (Ch.) 174,10.
— (Ernst) 78,1.
Diels (H.) 43,13. 47,2.
82,2.
Dieudoniié 179.4,14.
Dieulafov 142,48 sq.
Dillhey §0,46.
Diltenberger (W.) 4,50.
39,19.
Dobschutz (E. von) 100,16.
101.49.
DcirinR (A.) 65,10.
Dûrmann (W.) 48.2.
Dôrpfeld (W.) 203,21. 204,
2,11.
Domaszewski (A. v.) 55.48.
56.7. 77,50. 78,50. 80,3.
105,13.
DOoRe (M. L.) 12-;,3.
Dorez (L.) 1.35,16.
Doumic 'R.) 170,31.
Dressel (H.) 81.3. 98,17.
Duchesne (L.) 209,12.210,
13.
Duckworth 182,13.
Dunham (M, E,) 128,43.
Dunn (G.) 187,3:i.
Dussaud (R.) 153,22. 155,
Z3. 156,17.
Dulilh (G. 1). J.) 125,2;}
Earle (M. L.) 52,6. 129,9.
1.32,36. 168,15. 169,5.
30,41. 182.29. 184,30.
185,53. 218,13.
Eaton (D. G.) 127,53.
Ebeling (R.) 31,50.
Edmislon (H. .I.j 1.32,42.
i:i3,39. 188,47.
EgenollT (P.) 72,52.
Egger (0.) 105,20.
— (R.) 108,15.
Eitrem (S.) 127,10.
Ellis (R.) 189.21. 194,.^3.
Elmore (J.) 133,51.
Emerson fA.) 128,22.
Endt (J.) 111,15.
Enestrom (G.) 16,51. 17,
20.23.
Engelbrechl (Aug.) 109,40.
Engelmann (A ) 38,19. 56,
16.
— (R.) 41,48. 105,10. 15t),
24.
Ensor (E.) 185,16. 18f,32.
189,43.
Ermann (H.) 80,49. 98,9.
Evans (A. J ) 46,41. 180,
31. 181,35.
Exon (Charles) 190,5.
F. (Ë.> 179.48.
Kabia (P.) 53,16.
Fabricius 46,24. 56,51.
Fairbanks (A.) 128.7.
Farel (P.) 170.18,28.
Favraud \.\.) 156,18.
Fay (E. W.) 11,7. 129,27.
130 30
Fave (E. de) 165,38.
Feis (Leop. de) 209,34.
Ferrara (J.) 214.8.
Festa (N.) 201,24.
FIck (A.) 18,21.
Finàly (G.) 119,26. 120,1,
15.
Fink (J.) 29,18.
Fitz-Hugh (T.). 132,53.
Fontrier (A.) 172,43.
Forrer (L.) 125,25.
Forster (C.) 132,27.
— (E. S.) 181 ,.30.
Fotheringhani(J.K.) 191.5a
F«ucart(P.) 145,12. 167,41.
169, 21, 24.
Fougères (G.) 180,9.
Foviile (J. de) 178,45.
179,10,14.
Fowler (II. N.) 128, 10,
25,37. 129,5,14.
— (VV W.) 131,15. 185,
12. 188,39.
Fox (II. B. T.) 201,49.
Foy (W.) 99,25.
Fraocotte (H.) 123,49.
Fries (C.) 15,47.50,17.62,
44.63,39.77,3i.85,47.tt3,
29.
Frllze (Edm.) 71,15.
— (II. V.) 45.6,y8,21.
Krôhllch (Edm. 220,16.
221,25.
Fro.^t (K. T.) 191,46.
10.'i,4.
FrothinghararA.L.) 127,52.
Fuchs (H.) 77..31.
Kuhr(K.) 19,22. 21,21.
Funaioli (G.) 10.13.
Funck (A.) 29.31.
Furtwiingler 82,37, ii,50,
53.
G. (A.)154,39. 220.30.
Gabriel (E.) 204,23.
aaebeUEd.) 77,42.
a34
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
168,
u.
(Ad.) 207,34,
(E. N.) 191,3.
Gabier (H.) 98,.39.
Gaffiot (K.) 53,23.
37. 169,17,11.
Galante (L.) 217,4.
Gandiglio
208,3..
Gardiner
193,17.
Gardner (E. A.) 191,52.
— (P.) 191,36.
Garofalo (F. ('.) 139,30.
206,28. 210.2.
Cassies (G.) 171,22.
Gatti (G.) 208,31,45. 209,
24.
Gauckler 136,15,37 sq. U7,
14. 140,14. 146,45.
Gautier (E. F.) 146,50.
Gayet (A.) 105,2.
Geizer (H.) 4,5. 100,1
101,45.
Gemoll (A.) 5i,.30.
Gentilli (Gukio) 217,16.
Gercke (A.) 52,22.
Gerhard (G. A.) 62,11.
73,27.
Ghiardini 209,40.
Giambelli(C., 214,52).
Gildersleeve 129,47.
Glotz (G.). 174,45.
Glover (T. K.) 52,3. 183,
11.
Gnirs (A.) 106,50.
Goblet d'Alviella 165,14,
24.
Godley (A. D.) 182, 22.
Gœbel (K.) 61.23.
Goetschy 135,41.
Goetz (G.) 82,27.
Gohl (E.l 108,5.
Gollob (Ed.) 109,37.
Gomperz (Th) 109,16,^3.
Goodell (Th. D.) 131,47.
Goodrich (W. J.) 188,13.
Goodspeed (E. J.) 130,45.
193,8.
Goodwin (W. W.) 128,14.
Gouvet 136,27.
Gradenwitz (0.) 13,17. 62,
12. 73,27. 84,28. 97, 37.
Graef (B.) 46,46 84,18.
Graeven (H.) 85,26.
Graf (J.) 107,43.
Graindor (P.) 12,3,35,40.
124,3 sqq. 200,50
Granger 186,27.
Gray (Louis H.) 18,10.
Graziani (Fr.) 205.52.
Greeo (E. L.) 132,20,52.
1.33,42.
Greafell (B. P.) 13,22,39.
84,3.
Groag (F.) 111,19.
Gsell (St.) 136,30. 137,2.
209,45. 210,26.
Gudeman (A) 133,26 sq.
Giinther (A.) 29,33.
Guhraner (ti.) 84,6.
Guiraud (P.) 167.23.
Gulick (G. B.) 127,53.
Giirlilt (L.) 73,7. 101,39.
H. (T.) 199,52.
- (T. W.) 129,3.
lladaczek (K.) 103,46. 105,
31. 211.13.
Hadley (W. S.) 185, 52.
Hadzidakis 175.12.
Ilalbherr (K.) 212,32.
Ilalkin (L.) 123,53.
Hall (H. R.) 180,47.
Hampel (.1.) 119,45.
Ilannig (F.) 30,15.
Ilarmand (R.) 177,8.
[larrington (K. P.). 132,48.
llarrison (J. E.) 183,33.
186,.34. 193,22.
Harry (J. E.) 132,26. 188,
35
Hartmann (J. J.) 53,29.
218.17,50. 219,17 sqq.
Hartwig (P.) 44.36. 104,45.
Hurty (J. E ) 133,22.
Uasiuck (F. W.) 181,5.
191,26.
Hauck 28,19.
Hauler (E.) U0,.S9. 111,33.
Hauser (F.) 105,27.
Haussoullier (B.) 168.8.
Hauvette (Am.) 139,46.
Haverfield (F.) 56,5.
Havet (Louis) 50,24. 143,
46. 144,26. sqq. 168,12,
20,44,47. 169,7,29.
Headiam (VV.) 186,21.
187,12.
Heberdey (R.) 53,19.
Hegedûs fj.) 120,13.
Heiberg (j.L.) 37,4.88,16.
.39,32.
Heidenheimer (H.) 55,22 sq.
Heiprli(J.) 220,14,33. 221,6.
Heisenberg (.^ug.) 79,9.
84,9.
Helbig (W.) 79,40.
Hellmann 97.21.
Henderson (B. W). 53,13,
20.
Henrv (R. M.) 184,19.
Hentzfc (G.) 54,8. 75,7.
Herâus (W.) 8,7. 10,7,49.
79,26.
Herlich 46..32.
Héron de Villefosse 46,39,
i;;5,2i.3S. 136,16 sqq.
1.37,3. 1.39,22,44,50. 140,
2.19 sqq, 141.1. 142,44.
143,41. 144,13 sqa. 145,
8. 146,40 sq. 147,8 sqq.
177,27,52.
Herwerden (H. van) 24,11.
77,40. 218,10 219,14.
Herzog (M.) 46,1,44. 72,40.
106,34.
Hesky (R.) 111.2.
Hesselmeyer (E, ) 66,12.
76,33.
Heuzey(L.) 142,47. 147,13.
Iley (Ù.) 8,47.
Hilbprg (1.) 110,29 111,29.
Hill ((;. F.) iy."),30. 47.
Hille (E. van) 201,34.
Hillpr von Gartringen (F.)
37,49. 39,31. 46,14. 54,
37.84,16.106,49,203,51.
Hirsch 61,9.
Ilirschfeld 80,42. 82,15.
Ilirst (G, M,) 190,50.
Hirt (H.) 81,12.
Hirzel (R.) 3,2. 66,1.
Hodgrnan |A. VV.) 187,15.
Hoeing (G.) 130.41.
Holder (Ed.) 97,3'..
Hoernes (M.) 105,46.
Hoffmann (Max) 96,29.97,1.
- (0.) 74,20.
Hoffmeister (K.) 115,45.
HohUvein (N.) 123,15,29,
3i.
Holbach (Fr.O. von) 106,53.
Holder (0.) 81,10.
Holleaux (M.) 41,1. 172,31.
HoUverda (J. H.) 79,16.
Holzapfel (L,) 15,8. 54.38.
Hoizinger fCarl von) 53,28.
Homolle 146,8.
Hopkins (E VV.) 129,18.
- (J.) 132 31.
Hoppin (J. G.) 128,1,
Horna (K.) 110,18,43.
Hornemann (F ) 64,46.
Hornyànszky (G.) 121,12.
Housman (A. E.) 51,39.
187, 16,38. 188,16.
Howorth (H.) 195,11.
Hude (K.) 126,30.
Hùbner (B.) 65,.35.
Huelsen (Chr.) 38,5. 83,
33. 209,26. 210,49. 211,
19,20. 212,25.
Huemer (Ad.) 101,17.
Hultsch (F.) 12,16,52.
Hunl (A. S.) 13,22,39.
Hurlbut(St. A.) 185,6.
I (J.) 63,31.
lannopoulos (N. J.) 200,
42.
Immisch (0. ) 65,33.
J. (0.) 62,35.
Jackson m.) 195,6.
Jacobi 55.32.
Jacobsen 1»^,19.
Jacoby (F.) 79,19,23.
Jahn (P.) 38,26. 51.46.
79,1.
James (M. R.) 189,1.
Jamot (P.) 199,15.
Janke 46,27.
Jannaris (A. N.) 182,47.
184,14.
Jardé, 199,.32.
Jecklin (F.) 220,44.
Jérusalem (J.) 84,14.
Jiràni (Os.) 115,46. 117,
23.
11. — TABLE DES AL'TKURS D ARTICLES.
235
Joachim (H. II.) 194,37.
ijohnstone (H. T.) 52,8.
f 189,2:^.
Jomini (K.) 231,35,51.
Jonlan (H.) 9,.50.
Jorel (C) 144,2i.
Jouguel (P.) 172,U. 199,
8. 200,17.
Jttthner (J.) 108,27.
Jullian (C.) 152,24 sqq.
170.52. 171,6. 172,1 sqq.
173,13,21. 179.19.
Juienka (H.) 1 13,21, U.
K. 67,1.
Kâhlpr(F.) 83,26.
Kacrst (J.) 84,26.
Kakri<lis (T.) 186.27.
Kappelmacher (AIT.) 104,
31.
Kar.sten (H. T.) 218.33.
Kastriotis (P.) 201,6,30.
Kavser (S.) 123,9.
Kazarow (G.) 74.22.
Keidcl {G. C.) 130.38.
Keil (Br ) 37,43. 83,38,46.
Kekule von Stradonitz 81,
16.
Kelle (J.) 109,9.
Kenner (Fr.) 104,10. 107,
15.
Kent (R. G.) 187,18.
Keramopoullos (A. D ) 201.
22.
Kern (0.) 83,40.
Kinch (K F.) 127,7.
King (J. E.) 184,4.
— (L. S.) 128,48.
Kirchhoff (A.) .47,.35.
Kirchner (J.) 14,53.
KIolz (A.) 10.2. 40 3.
Knaack (G.) 75,3. 77,41.
Knapp (G.) 50.26. 53,37
183,15. 185,14.
— (P.) 66,45.
Knickenberg 3(3,9.
Korber 54,40 sq. 55,39.
Kohi (0.) 30,7.
Kolbe 204,8.
Kenstantopoulos (K. M.)
202,13,46.
Kont (J.) 120.24.
Kornemann (E.) 14,32. 15,
.36. 16,38,42. 84,27. 85,
14.
K(iurouniotis(K.)201,l,.S6.
Kr-il (Joseph) 116,16.
Krauss (Sam.) 80,28. 120,
12. 177,17.
Kretschmer (H.) 99,18.
Krohmann (A.) 85,16.
Kroll (W.) 62,27. 65,12.
8(3,13. 84,4.
Kroinayer (A.) 112,4.
— (J.) 14,26. 15,5.
Krûger (E.) 29,22. 55,53.
m \ 97 33
Krumbachèr 82.43.
Kubilschek (W.) 104,53.
105,52, 106,3,7. 107,1,6.
KUbler 53.19.
Kuhn 177,25.39,48.
Kuipr (K.) 52,25.
Kukula (G.) 111,18.
KuDze (A.) 28,48.
— (Fi.) 77,37.
Kuzsinszky {0.) 119,22,33,
50.
L. (V.) 218,9.
Labande (L.) 135,22.
l.afaye (G.) 140.7. 157,19.
Lafranchi 107,35.
Lagercrantz (Otlo) 52,32.
99,4,8.
Laigue (de) 135,40.
Latnbros (Sp. P.) 99,47.
Laraer (H 1 6.3,6.28.
Lanciani (R.) 212,.38.
Landgraf (G.) 9,46 sqq.
Lantre (0.) 81.22.
Langlois (V.) 202,15.
LangtoQ (N.) 195,38.
Lannois 141,24.
Lanzani (Carolina) 216, 13.
La Hoche (J.) 52.30.
Làsxlo (G.) 120.12.
Lattes (Elia) 8,26. 18,28.
Lattinann (H.) 64,6. 96,53.
Lauer (Ph.) 1.34,:a
Laurenl(\I ) 123,17. 124,31.
La rVille de Mirraont (de)
173,2.
Lawlor (H. .1.) 189.46.
Lebreton (J.) 167.50.
Lechat (U.) 156,45. 158,16.
Leeuwen (J. van) 218,19
sq. 219,21.
Lefebvre (G.) 199,8. 200,
17,44.
Legrand (Ph. E.) 176,37.
Lehmann (C. F.) 15,2,44.
16,13.
Lehner (H.) 29,42 sq. 30,6.
55.6 sqq. 85,26.
Lehnerdt 63,33,
Lehnert (0.) 75,44.
Leipold (J.) 18,.33.
Leopold (J. H.) 219.22.
Leiay (Paulj 124,39. 164,
25,.33.
Lenel (0.) 81,51. 82,10.
97,52. 98,5.
Léo (F.) 36.25. .39,9. 62,5.
Leonhard 57,5.
Leroy (G.) 1,35,36.
Levillain (L ) 134,42.
Lévy (E.) 97,23.
Liebenam (W.) 54,.36. 178,
28.
Liebl ,H.) 106,6.
Lier (B.) 75,49. 76,25.
Lindsay (J.) 6.16.
— (T. B.) 128,11.
— (W. M). 9,40. 183,18.
186,41. 194,29.
Lipsius (J. 11.) 56,40.
Littig (F.) 211,19.
Liltmann (En.) 128,21.
Lochner (G. H ) 50,31.
l.6.schliorn (K ) 220,3,
Lowiier (H.) 111,51.
Lohmeyer (K.) 79,28.
Loriraer (H. L) 191.47.
Lortzing ( Franz) 54,27.
Lowrie (W.) 127,51.
Ludwich (A.) 19,12.23,11.
27,4.
I.uini (B.) 208,26.
Lnmbroso (G) 11.49.
LundstrOm (V.) 219,41iq.
Lupi (G ) 206, 12.
Luterbacber (F.) 75,1.
Maas (E.) 106,4.
— (.\l.) 95,43.
— (P ). 11,2. 100,il.
Macdonald (G.) 191, .33.
195,36. 202,8.
Mach (E. von) 127,49. 129,
U.
Mackensie (D.) 192,1.
Magnun (II. W.) 53,.3ô.
132,40. 1.33,33.
Mahler (A.) 152,19. 155,29.
Maillet 137,12.
Malden (R. II.) 185. 20.
Mallard (G.) 141,20.
Mancini (A.) 216,43.
Manitiu3(M.) 39,24.76,51.
Marches! (E.) 204,45.
Margrander (J. L.) '50,33.
Mark! (A.) 107.31.
Marshall (F. 11.) 184.12.
185,5. 180,15. 187,7,32.
188,11,34. 189,9.
Martha (G ) 167.7.
Martin (L.) 222.18. '
Martini (Edg.) 56,2'*.
MarucchI (0.) 209,23,37.
Mar.\ (F.) 83,46.
Maspero 146,36. 155.40.
Masquerav 171,1-3. 172,44.
Mathias (Fr ) 5;<. 18.
Mathuisieulx 146,52.
Mau(A.) 212, 11.
Maurice (J.) 139,16,.38.
140,23,49. 195,41.
Maxa (R.) 52,5.
May (J.) 69,21.
MayhofT(K.) 10.21. 11,3.
Maynial (Ed.) 209,51.
Mayor (J. E. B.) 182,44.
183.30. 194,28:
.Mayr (Rob. v.) 97,42.
Mazon (Paul) 169.19,.38.
Meader (C. L) 132,51.
Meillet 150, 34. 159,3.
Melber (J.) 28, 4.3.
Melli (G.) 204,19.
Meitzer /Hans) 10,25. 76,8.
84, 48.
Mély (F. de) U7.32.
Mendel (G.) 199.28,38.
200,40 80.
Menzel (Ad.) 108,36.
MeriDger (R.) 113,7.
236
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Merlin (A.) 140,45.210,18.
Merrill (E T.) 183,19.
Mesk (J.) 39,27.
Mesnage 151,51.
Mess (A. V.) 78,4.
Mestwercjt ;C.) 29,39.
Meycr (Ed.) 5,25. 42,52.
— (Léo) 61,35.
— (W.) 61,20.
— Liibke fW.) 110,8.
Micalella (M. A.) 52.11.
Michel (Ch.) 164,21.
Michelson (T.) 133,19.
Michon (E.) 46,.39. l'il.l.
152,22. 175,8.
Milani (L. A.). 214, 6.
Milhaud (G.) 6,48.
Miller (G. W. E.) 130, 18.
132,11.
Milne(J. G.) 13,1.
Miodoiiski (Ad.) 9,44. 10,
47.
Misier (A ) 167,53. 168,52.
Milard (M.) 102,11.
Mitleis (L.) 4,1. 12,1. 13,
28.
Mobius(P. J.) 64,32.
Moinier (A.) 151,47.
Molin (A. de) 222.1.
Momrasen (A.) 75,14. 81,
43.
— (Th.) 37,19. sqq. 97,11.
101,47.
Monaci (A.). 209,9.
MoDCPaux (P.) 139,18,30,
43,49,53. 140,11,35,40.
146,44. 156.14. 157,2.
■ 179,21. 180,5.
Moncini (A.) 216,48,
Montanari (T.) 216,7.
Moore (G. F.) 128,4,33.
131, 43.
— (W. A.) 185,38.
Morin (Germ.) 109,28.
Morpurt:o(L.) 212,43.
Mortel (V.) 168,23. 169,
4,48.
Mortillet (A. de) 135.34.
Mot (.1. de) 121.38. 156,1.
Mowat (R.) 139,32. 140,
15 sq. 178,38,49.
Mras (K.) 111,6.
Miich (R.) 84,49.
Mupider (D.) 39,51.
Millier (Albert) 76,49.
— (Edwin) 73,2.
— (0.) 86,45.
— (Sophus) 126,10
Miillner (K.) 11(1, 11.
Munsterberg (R.) 105,22.
Muff (Ch.) 83,37.
Murray (A. S.) 134,4. 200,
52.
Mutzbauer (Cari). 75,27.
76,46.
Mylonas (K. D.) 201,12.
Myres 182.14.
N. (L.) 120,18,26,41,48.
Naber (J.C.) 13,15.218,53.
— (S. A.) 218,7,29. 219,
17,27.
Nachraan.son (E ) 17,49.
NagI (A.) 108,1.
Naylor (H. D.) 18.3,13.
Némethy (G.) 51,40. 120,
20,37,45,49.
Nestlé (Eb.) 8.45. 9..38.
10,42 sq. I1,5sq. 66,20.
— (W.) 62.50.
Neumann (C.) 42,44.
Niccolini (G.) 216,23,49.
Nicolaïdis de Crète (G.)
201,45.
Niedermanu (.Max) 44,2.
94,9.
Nieraann (G.) 106,46.
Nikitsky (A.) 39,47. 7S,12.
Niissoa (M. P.; 45,49.
Nissen (II.) 77,51.
Noack (F.) 83,51.
N'osars (B.) 209,16.
Noilet 152,31.
Norden (E.) 52,17.
Norton (C. E.) 129,5.
Novak (R ) 110,6.
Nutting(H. 0 129,20.130,
4,34. 133,48. 188,42.
OfTord (.).) 154.11.
OmontlH.)13i,19,25, 44,47.
135,10.
Oppert (J.) 147,12. 173,46.
Ordioni 137,12.
Ornstein (.1.) 107,3. 119,18.
Orsi (P.) 212,45.
Osiander (W.) 49,7.
Otto (W.) 43,21.
Oxé (A.) 55.30.
P. (J. P.) 186,39.
Pallu de Lessert (C.) 139,
34 sq. 140,9,33.
Papabasileion (G. A.) 201,
25.
Papadopoulos - Kerameus
(A.) 100,13,20,33,48. 198,
11 .sq.
Papageorgiu (P. N.) 100,
23,30. 102,17. 196,4 4.
Parazzoli 179,7.
Pargoire (J.) 101,41.
Parlbeni (R.) 208,48.
Paris (G.) 148,11.
— (P.) 170,50.
Pascal (C.) 207,43. 212,51.
215,2,19. 217,.37.
Patsch (C.) 105.47.
Patzeg (E.) 100,27.
PauLson (J.) 126,26.
Pearson fA. C.) ".86,24.
Peck (T.) 123,12.
Pedersen (H.) 99,16.
Pellegrini (G.) 212,42.
Penndorf (J.) 56.34.
Perdrizet (P.) 139,20. 115,
20. 155,35 sqq. 156,47.
158,14. 171.52. 174,14.
179,12. 200,36.
Pernot (M.) 148.4.
Perrin (B.) 132,33
Persichette (N.) 212,14.
Peter (H.) 3,19.
Peters (J. P.) 128,13.
Petersen (E.) 46,8.43. 211,
24,38,48. 212.28 sq.
Peterson (W.) 185,27,42.
Petridès (S.) 101,53. 102,6.
Petrozziello (M.) 216,44.
Petsch (R.) 83,39.
Pfuhl (E.) 202,49. 203,13.
Pbilios (D.) 201,7.
Philliraore (.1. S.) 184,32.
Photiadis (P. S.) 196,39.
Piat (G.) 7,41.
Picavet (F.) 165,34.
Pichon (R.) 180,3.
Pick (B.) 84,15.
Piesent (C ) 179,52.
Pilloy 1.37,9.
Pin/.a (G.) 208,43.
Pirrone (N.) 217,48.
Pistelli (E ) 204,40. 217,
43 sq.
Plasberg (0.) 11,20.
Pldlt (A.) 185,10.
Pôhlmann 83,2.
Polak (H. J.) 218,46.
Ponoel 178,47.
Popp (K.) 56,49.
Poslgate J. P.) 76,5. 183,
7,17,a3. 184,.38. 187,.39.
Pottier (E.) 144,42. 145,5.
146,10. 147,2. 152,13.
Pnubel (G.L.) 142,3.
Poulaine 1.35,27.37,53.
Poulsen (Fr.) 126,15.
Powell (B.) 127,32
Prâchter (Karl) 74,41. 100,
25.
Prammer (Ign.^ 52.7.
Preisigke (Fr.) 13,20.
Prellwitz (W.) 18,21.
Premer.stein (A. von) 14.11.
105,40.
Prescott (H. W.) 132,5.
184,37.
Preuner (E ) 203,19.
Prou 136.25
Puntschart (P.) 97,39.
Quinci (N.) 216,18.
R. (F.), 204,26.
— (G.) 157,28.
Rabe (Hugo) 77,49.
Radermacher (L.) 53,38.
78,25 sq. 80,5,33.
Radet(G.) 170,43. 172,20.
Radford (R. S.) 132,15.
Radinger (K.) 78,11.
Radtke (W.) 37.51.
Ramain (G.) 167,48.
liamsav (W. M.) 182,8.
Randall (S. B.) 1,3.3,47.
Rangel-Nielsea (G.) 126,
44.
Rasi (Pietro) 213,28.
Rausch (A.) 63, 52.
II. — TABLE DES AUTEURS D ARTICLES.
237
I
Havaisson-MollienfCh) l'iO,
13.
Ravenna (OdJonc) 21fi.5l.
liepliiiK (K.) 98,30. 99,2.
202,32.
Rpgnault (P.) 166,52. 167,
2,10,21.
Reid(J. S ) 189,11.
Beinach (Salonion) 59.19.
135,18. 141.50. 142,9.
143.7,22. 144.10.21 sqq.
145,34 146,12. 147,1.10,
22. 152,26 sqq. 153,29.
154,1 sqq. 155,32 sqq.
156, 19 sqq. 157,11 sqq.
158,20 sqq.
— (Théodore) 143,47. 147,
16. 174,1,19. 175.4.
Heissinger (K.) 28.38.
Heitzeniiteiii (R.) S4,6.
Henel(Cli.) 166.1 167,15.
Reuter (Aug.) 40,10.
Ricci. (S. de) 12,38,19. 13,
7. 152,49. 156 11 157,
4 sqq. 158.35 171,25.
Ricliards (11.) 182,31,39.
185,8 sq. 187,35.
Ricliardson (U. B.) 133,11.
203,47.
Richmond (0. L.) 185,18.
Il ichter 65,41.
— (l'irnsl) 54,30.
— (G.) 108,10.
Riese (A). 54,49. 55,1,8,
38.
Ritler (C.) 63,23. 75,42.
76,15.
Ritterling (E.) 51,51. 55,
19,25. 56,14. 79,33. 80,
31.
Rivière (E.) 143,49.
Robert (C.) 5,21. 38,15.
40,52.
Roberts (W. H.) 184,5.3
Roersch (Alph). 125..S2.
Rogers (J. D.) 128,18.
Rolfe (J. C.) 132,22. 1,33,
34.
Romani (F.) 204,42.
Ronzevalle (le P.) 139,29.
156.9.
Rosa (Salvatore) 216,38.
Roscher (VV. II.) 3,9. 4,
18. 1.3,48,
Rothe (G.) 54,1.
Rouvier (J.) 179, 5. 202,1,
39.
Rudio (F.) 17,3.
Ruelle (C. K.) 169,42,51.
177,15.
Rutherford (\V. G). 186,
23.
Ruthford (G. McN.) 196,2.
S. (Cs).
— (T. D.) 182,41.
Sabbadini (K.) 50,36. 51,
45. 205,53. 213,53. 215,
2sq. 217.21.
Sadie (L ) 35,13.
Saint-Saens (C.) 164,46.
Sambon 178,46.
Saiiiler (Ernsl) 73,14.
Samiieisson (joli ) 219.18.
Sanctis (G. d") 217,43.
Sandars (H ) 153,50.
Sanilford (P.) 52,29.
Sandvs (J.E) 188,51. 189,
26."
Sanllnelli (Ilala) 214,9.
Sarauw (Chr.) 126.14
Sauer(B.) 8:^,34. 84,22.
Scarborcugh (W. S.) 133,
20.
Schfcrer (H.) 4,34.
SchalTer (F.) 10.5,45.
Sclierielowitz (.1.) 18,28.
Sclielliiig(L,) 48,29.
Schickinger (H.) 111,30.
114,40.
SchifT CA.) 106,49.
Schlemm (A.) 40,42.
Schliltenbauer (S.) 47,42.
Schlossraann 97,16,27,46.
Schlumberger (G.) 100,41.
143,11,.30.
Schlulter (0. B.) 10,4 sq.
Schmidt (B.) 65,1.
— (C.) 12,31.
— (L.) 102,16.
— ( W) 15,53. 17,15,25,40.
38,44. 72,32.
Schneider lA.) 98,6.
— (SI.) 110,25.
— (R. V.) 45,24.
Schneidewin (M.) 64,10.
Schnyder (G.) 209,14.
Schoiie 45,11. 46,18.
— (H.) 38,46. 77,28.
— (J.) 39,23.
Schrader (H.) 37,17
— (0.) 84,50.
Schreiber (Th.) 4,10.
Schreiner (R.) 126,31.
SchrOder 47,4.
— (E.) 98,43.
— (0 ) 3s,19. 74,24.
Schuchardt(H.) 10,28.
Schûtle (G.) 44,17.
Schullen (A.) 15,13.
Schum.icher (K.) 56,3.
Schwab (II.) 172,51.
Schwartz (Ed.) 37,14.
— (K. G. P.) 218,14.
Schweder (E.) 75,17.
ScoU (J. A. )130,14. 186,16.
Sécheresse (A.l 179,41.
Secretan (Eug.) £21,40.
Sedlmayer (11. SL) 109,27.
Seeck 81,24.
Selivanov (S.) 37,49.
Sepp (B.) 71,49.
Serafini (Cam.) 209,7.
Serbat (L.) 141,25,31.
Serruv» (Daniel) 1C0,9,.37.
142;51. 143,52. 111,4.
Setti (G.) 213,21. 215,53.
Shipley (F. W.) 127.24.
Showerman JG.) l.'I3.3.
Siebs (TheiHlor) 99 21.
Sipsbve (0 ) 12i).22.
Sieveking(J.) 155,23. 156,
50.
Sigwarl (G.) 16.33.
SiiiKo (T.) 110,34.
Silzler (J.) 54.31.
Si.x (J.) 4i,43. 153,25.
212,4.
Smith (K. F.) 128,15.
Sodi-n (11. van), 81,46.
Sogliano (A.) 52.11.
Sokolow (Th.) 14,39.
Solari (A.) 213,25. 214,44.
216,24. 217,12.
Solmsen (E.) 81,41.43.
— (Pélix) 80,18. 99.27.
Sonnenschein (E. A.) 186,
29.
Soliriadis (G.) 201,15. 203,
6.
Souter (A.) 10,3. 50,38.
183,20.
Spengel (A.) 50.40. 53,10.
82,19.
Stadier (H.) 28.45. 29,6.
Slâhlin (Friedrich) 74.25.
Stappers (A.) 123,31,46.
Sieele (R. B.) 133,16.
Stefani (Ed. Al. de) 217,
14.
Steier (A.) 47,20.
Steimle 57,4.
Steiner(P.J.) 29,37. 30,10.
55,34.
Steiiimetz 55.27.
Stengel (P.) 36,53. 40,29.
45,44.
Stephanidis (.M. K.) 198,
23 sqq.
Sternl)ach (L.) 109,53.
Sternkopf(\V.) 36,50.
Steup (J.) 80,1.
Stewart (J. A.) 181,41.
Stolz (Fr.) 4.3.27. 75,4.
110,16,50. 113,24.
Slowasser (J. M.) 110,5,27.
111,1,36. 112,31.
Strachan (J.) 183.2.
Strack ^M. L.) 13.4,36.
Strazzulla(V.) 15,43.5.3,19.
Strijd (J. H. W.) 201,10.
Strong (E.) 193,43.
— (H. A.) 185,49.
Stroobant (P.) 121,28.
Strzygowski yi.) 211,53.
Studnlczka (F.) 44,25. 106,
9.
Sudhaiis 79,38.
Summers (W. C.) 183,9.
Suter(M.) 17,5.
Svoronos (J. N.) 202,»,
36,45.
Swoboda (II.) 106.28.
Szelinski (V.) 79,31.
Szigeti (J.) 119,37.
238
TABLES DE LA. REVUE DES REVUES.
Tacchella 118,43 sq. 179.3.
'Jannery (P.) 169,36. 174,
51.
Talarinofr 221,2.
Téglàs (G.) 119,39.
Teisclimtiller (K.) 79,13.
Terzaphi-lN.) 217,40.
Teza(E.) 216,1,27 sq.
Thalheim (Th.) 40.2.
Thallon (J. C.) 128,45.
Thédenat 135.20. 139,28.
Thompson (E. S.) 188,44.
Thoresen (0.) 126.36,46.
Thumb (A.) 12,36. 44,21.
Tilton (E. L.) 128,17.
Tittel (K.) 64,2.
Tocco (F.l 205,2.
Tod (M. N.) 181,16,41. 182,
13.
Toikiehn (J.) 63,31. 94,1.
ToIraacD (H. C.) 132,34.
Tomassetti (G.) 208.52.
Tommassini (V.) 217,6.
Tonks (0. S.) 133,8.
Torp (Alf.) 17,18. 127,14.
Toudouze (G.) 147,41.
Toutain (J.) 135,51. 136,
10,31. 166,8,35.
Trafger 46,28.
Traube (L.) 135,3.
Travers (E.) 141,27.
Tropea (G.) 215,52. 216,
10,26.
Trûbner (H.) 34,39.
TuckerlT. G.) 184,52.185,
37.
Turner (E.) 35,4.
Tyrrell (R.Y.) 189,13.
Ubell (H.) 103,39.
Usener (H.) 51.49. 77,4.
Ussani (V.) 205,-a. 215,17.
217,8.
Ussing(J.L.) 125,44. 127,1.
V. (L.) 205,16.
Vacca (G.) 17.36.
Vaglieri (D.) 208,20,27 sq.
Vahlen (J.) 50,44. 81,41.
Valgimigli (M.) 205,51.207,
25
Valmaggi (L.) 53,36. 206,
45. 207,6. 208,17. 214,
21.
Vassis (S. B. F.) 198,9 sqq.
Vassits (M.) 152,17.
Ven (P. van den) 100.3.
Vendryes 151,28.159.28.
Véran (A.) 136,2. 141,33.
Verrall (A. W.) 18i,24.
187,36.
Vertesv (D.) 120,30.
Vesly (L. de) 1.35,30.
Vitelli (G.) 204,35. 205,3.
217,19.
Voeller 107,17.
Voghera (G.) 217,2.
Vogué (de) 145,27.
Voigt 'M.) 18,43.45.
Vollgralî (W.) 46,19. 169,
32. 200,30.
Vollmer (Kr.) 37,32. 83,32.
Vùrtheim(J.) 218,25 219.1,
Vulic (N.) 105,40. 107,28.
216,39.
Wabnilz 170,19.
Wace (A. J. B.) 181,51.
193,42. 202,22.
WachsmuUi (C.) 15,23. 56,
42.
Wackernagel (.1.) 99,33.
■Waille(V.) 151,5.3.
Wallner (C. R.) 17,30.
Walters (W. C. F.) 185,25,
43.
■Wallzing(J. P.)54,49. 12.3,
18,47.
Ward (W.H.) 128,10.
Warren (M.) 133 24.
Washburn (E.) 133,18.
Walson (J. G.) 131,29.
Walzinger (C.) 46.10.
Webb (P. H.) 195,32.
Wecklein (X.) 77,47.
VVeeril (H. van de) 123,22.
Wegebaupt (H.) 80,3ti.
VVeichert (A.) 85,4.
Weill (R.) 144,6. 154,4.
155,53. 156,53.
Weinberger (W.) 100,45.
114,38.
Weissenfels 84,11.
Weller (C. H.) 128,16,38,
41.
Wellraann(M.) .39,7.40,24.
WeDger (L.) 12,46.
Wenig(Cb.) 115,31.
Wesner (P.) 9,42.
Wessely(C.) 103,53.108,52.
110,1.
Weston (K.) 131.22.
Weymann (C.) 9,6. 10,24.
Wheeler(A. L.) 130.8.
— (J. R.) 128,8. 134,1.
182,50.
Wiedemann 17,47. 18,23.
Wiedmer 220,.32.
Wilamowitz-MullendorfîiU.
von) 40,3.'i. 46,17.29. 80'
48.52. 81,28 sqq.
Wilcken (C.) 40,48.
- (U.)5,15. 12,21,33. 1.3,
9.28,34,45.
Wilhelm (A.) 38,3. 104,41.
106,40. 203.41 sq.
Willems (Alph.) 121,31 sq.
124,13.
Willers (H. 1 107.11,19.
Williams (T. R.) 187,8.
190,30.
Willricb (H.) 14,36. 15.32.
16,2. 53,18.
Wilson (J. Cookl 188,15.
Wimmerer (R.) 53,25,114,
2.
Winckfclmann (F.) 56,51.
Winstedt (E. 0.) 185,46.
Winter (F.) 105, /i2.
Winterltld (P. von) 76,2.
77,23. 78,33.
Wirtz(P.J 65,36.
Wissowa (G.) 5,1. 83,42.
Wôhrer (Just.) 1ij4.27.
Wôlinin (Ed.) 8,14 sqq.
9,11 sq. 10,.il sq. 11,9
sqq. 49,2. 50,46. 52,35.
Worpel (Gust.) 72.1.
WolfT-Beckh (B.) 64,26.
Wollers {[>.) 38,36. 77,43,
45. 202,52.
Wood (F. A.) 129,24.
Wroth W.) 195,46.
Wunscb (R.) 51,44.
Wuescher-BeccbifE.) 209,
31.
Xanthoudidis (S. A.) 196,
47. 198,40. 200,32. 201,
42. 202,20.
Z. (J.) 105.37.
Zahn (R.) 98.46.
Ziivodszkv (L.) 120,47.
Zech (.M.) 123,53. 125,
29 sq.
Zeiller (J.) 135,48.
Ziebarth (E.) 64,35.
Zimmermano (Aiig.) 9,4
sq. 10,43. 18,17. 28,1.
44,6 sq. 78,29. 99.,35.
Zingerle(A.)109,5. 112,35.
Zubaty(J.) 115,33. 118,14.
Zupilza (E.) 99,22.
Zuretli (C. 0.) 213.10.
m. — TABLE DES AUTEURS DE LITRES.
239
iir.
TA.BLE DES AUTEURS DE LIVRES
'Aall (A.) 7,48.
Abbott (F. F.) 5.3,50. 164,
18. 187,24.
— (C. F ) 189,5. 194,17.
Abdel Aziz Nazmi 157,32.
Abhandluiif/en... Fick...
gewtdmet 163,7.
Aclielis (llans) 20,9.
Adam (.).) 59,53. 87,33.163,
14. 185,32. 192,24.
Adier (F.) 19.16
Albers (C.) 13,52.
Albert (P.) 61.16.
Alberts (0.) 6,42.
Album ... in honofem van
Herwerden 20,1.
Albin (K.; 122,38. 187,45.
Allard (P.) 43.9. 61,13.
Allen (J. T.) 131,7.
— (Th.W.) 160,39. 192,28.
Allenhurg(0.) 53,43.91,5.
97,3. 114,14. 160,8. 161,
12. 213,31. 215,40.
Allmann (W.) 68,33. 101,
34. 160,16. 174,26.
Aly (F.) 86,16. 112,28.
Ameis 126,18.
Amélioeaii (E.) 154,52.
Andprson (J. G. C.) 125,16.
173,36. 194,8,10.
(C.; ' -
32.
André (C.) 19,21. 86,7. 90,
Anxelina (N.) 214,29.
Annales du service. . . du
Caire 31,35.
Anne'e historique (1.') 25,
38-
Annual oflhe llrit. School
al Athens 174,28.
Anspach 60,18.
Anlonine Wall - Report
(The) 178,35.
Appell ;0.) 6,7.
Applelon (Ch.) 162,43.
Arbanilopoulo (A. b.) 207,
23.
Arbol.'î de Jubainville (H.
d') 48,,50. 160,14. 163,16.
Aristarchdu (S.) 137,25.
Arleth (E.) 6,32. 94 25.
Arnim (H. von) 207,8.
— (J. von) 24,27. 58,24.
93,15.
Arvanitoponllos (S.) 95,52.
Asbach (J.) 23,.35. 30,12.
57,38. 68,49. 85,2. 112,
27. 124.29.
Ascoli 159,7.
Asnius (J. I(.) 7,17.
Audollent (A.) 139,25. 148,
50.
Avena (A.) 103,18.
Azan (Paul) 15.23. 43.6.
154,53. 163,46. 171,38.
205,31.
Bachmann 141,6.
Bachof (E.) 68,53. 112,52.
Bacon (Fr. H.) 25,45. 175,
24. 19.3,49.
Baurner (J.) 23.39. 90,37.
Bain (C. W.) 92,5.
Baidauf (R ) 49,53.
Bail (A. P.) 69,3. 88,26.
148,40. 186,5. 207,20.
Balsamo (A.; 20.38.
Bardenliewer (Otto) 41,19.
72,28. 205,46.
Bardt (C.) 30,42. 87,48.
Bartel (A.) 87,32.
Barlh (P.) 63.5.3.
— (W.) 114.23.
Bartoletto (G.) 70,23. 161,
13.
Uiari; (S.) 48,46.
Basiner (0.) 24,32. 160,25.
Bassi (D.) 31,20. 70,23.
149,17. 161,13. 162,41.
206,3. 207,52. 215,12.
Batillol ;P.) 157,40.
Baucli (Gustav) ^0,-^7.
Bdudissin (W. W.) 57,49.
Baudrillart (A.) 137,28.
Bauer (Ferd.) 22,15.
Baumgartner (Al.) 26,34.
27,22. 87,38.
Baur (P. V. C.) 155,13.
192,49.
Bayard (L.) 112,53. 160,35.
161,33.
Bechef (F.) 112,20.
Bechlel (F.) 31,11. 60,7.
67,5. 87,6. 148,28. 187,
1. 205,9.
Beck (Fr.) 160,20.
— (.1. W.) 30,24. 60,10.
Becker (F.) 66,41.
— (Th.) 54,11.
Ueitrdrje z. ail. Gesch. u.
qr.-rom. AUertumsk.
91,23.
— ... offerts à Alf. Sclione.
26,50.
— ... Willmanns gew. 42,
20.
Bellaoger (L.) 41,50. 94,-37.
Belling (H.) 23.1.3. 50,7.93,
21. 184,43. 206,10. 214,
28.
Bander (D.) 7,19.
— (F.) 19.6.
Berard (Victor) 23,41. 155,
16. 171,24. 194,16.
Berendes (J.) 59,22.
Berger (Samuel) 20,12. 30,
3,').
Bcrgk van Evsinga (G. A.
van der) 95,29.
Bergraùller (L.) 42,17. 94,
Bern'dt (R.) 26,3 94,17.
Berner (E.) 60,40.
Berlolotto (0.) 206,2. 215,
U.
Bpsnier(M ) 25,15,35. 138,
51. 165,44.
Bethe (Erich) 22,41.36.22.
Bethune-Baker(.I.F.)19,18.
Bevan (E. R.) 21.30. 88,
a3. 175,14. 185,29. 187,
21. 192,47.
Beyiié (de) 101,3. 160,3.
Beyschlag (Fr.) 161,1.
Bezold (C.) 28.10. 60,47.
Biese (A.) 95,50 114,12.
Bigelmair(A):<i22. 41,10.
Binder (S,) 113,19.
Birt (Th.) 70,3. 92,23. 96,
45. 162,29.
Bissing (F. W. V.) 20,35.
Bjornbo 47,27.
Black (J. Sutherland) 36,8.
Blanchel (A.) 107..39.
B!ass (F.) 5,44. 20,i6. 21,
35. 30,29. 57,;33. 89,32.
112,36. 118,42. 126,19.
159,37.
Blavdes (F. H. M.) 25,8.
58.6. 69.31. 85,:n. 88, J.
162,21. 188,21. 206,15.
Blinkenberg (Cb.) 24,19.
46,26 92,46.
Bloch (I.) 101,1.
— (Leol 20,32.
Bludau (A,)58.28.
Bodensteiner (E.) 29,12.
Bodin (L.) 162,22.
Bôgel (Th.) 95,14.
BOnig (H.) 41,36. 60,6.
Boissevain 207,36.
Boissier (Gaston) 26.20. .33,
1. 41.:(0. 58,;». i;t8.1i.
149,18. 161.40. 170.31.
Boll (F.) 41,27. 47,25. 95,
34.155.49.206.52.214.24.
Dolletino di Suinismatica
107,;î2.
Donner (C.) 70,40.
240
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Bonnet (M.) 41,5. 58,15.
92,-^3. 163,43. 175,21.
BonweUch 'G. N.) 163,29.
Boor (C. de) 72,21. 91,10
207,36.
Boreas (Th.) 5,43.
Borenius (CE.) 24,1. 52,
53.
BorDecqiie(H.) 121,52 130,
52. 172,29. 179,32.
Bosscher (H.) 207,16.
Botsford (G. W.) 188,29.
BoUing (C. J.) 179,32.
Bouvy (E.) 103,3.
Bovet (P.) 68,18. 138,34.
165,20.
Boxier (A.1 72,3. 94,14.
157,35. 175.15. 208,13.
Boyé (P.) 159,25.
Brakmann(C.) 111,48. 187,
46. 207,a3.
Bramberg (A. de) 5,.37.
BraDdfs (W.) 93,41.
Brandt (Paul) 25,.33. 58.2.
63,35. 69,47. 87,9. 112,
51. 138,26. 184,46.
— (V.) 27,8.
Bréal (Michel) 131.3.
Breccia (E.) 208,12.
Brendel (R.) 60,38.
Bretzl (H.) 24,6.31,28.89,
51.
Brewer (H.) 175,18.
Brix (J.) 88,40.
Browder (J. Bayley) 21,32.
Briickner (Alb.) 19,13.
Bruginann (K.) 57,29. 163,
53. 187,51.
Budde (Karl) 22,6. 87,41.
Bûcheler (F.) 50.5.
Burger (Hich.) 67,35. 111,
44.
Bûrk 47,21.
Burner (G.) 41,9.
Bulle (H.) 64,53. 92,40.
Bulletin de géogr. hist.
et descr. 21,29;
BuUinger (A.) 6,35,38.
Burckhardt (J.) 43,4. 63,
44.
Burgess (Th. Ch.) 27,18.
71,26. 92,31.
Burkhard (C. Im.) 28,53.
85,45.
Burkitt (P. Crawford) 19.
48.
Burnet (J.). 31,13. 57,12.
68,37. 160,29.
Bury (J. B.) 121,46.
Buse (A.) 66.44.
Butcher (S. H.) 188,27.
Butler (A. J.) 102,18.
Buzeskul (V.) 32,42. 92,45.
Cabrol (D. ferd ) 161,6.
Caccialanza (E. P.) 62,37.
Gagnât (H.) 122,51.153,15.
Callewaert (C.) 41,15.
Canilli (C.) 215,8.
Cantarelli (L.) 20,26. 21,
44.
Cantor 47,16.19.
Gapart (J.) 20.35. 160,13.
Gapek (J. [,.) 118.45.
Capitaine (W.) 33.44. 41,
37. 103,1.
Capo (Naz.) 21,44.
Carnoy (A.) 161,52.
Carra de Vaux 26, 24. 32,
2. 93,44, 139,14. 149.13.
163,32. 175.46. 206.51.
Carrière (G.) 156,36.
Carton 32,22. 122,48, 137,
47. 155,8.
Cauer (Fr.) 163,30.
— (Paul) 20,15. 89,37. 90,
21. 95,19. 112,48 fq.
124,42.
Caulfield (A. St. G.) 159,
35.
Cavalieri (De) 42,10.
Ceaton (R. C.) 92. 14.
Cerocchi (P.) 186,49.
Cessi (Cam ) 20,39.
Chabault (Ch ) 174,43.
Chase (G. H.) 70..39.
Châtelain lE ) 114,15. 124,
27.
Chauvin (V.) 98,11.
Cheyne (T. K.) 36,8.
Chicco (M.) 92,53. 207,1.
215,41.
Chinnock (E. J.) 94,36.
Christ ;A. Th.) 52,42. 87,
36 1!4.20.
— (W.) 23.36.
Chroust \k.) 18.3,45.
Ciccotti (E.) 87,52.
Cichorius 63,45.
Cima (A.) 52,10.
Clark (Alb. Curtis) 22,36.
31 .27.
Clarke (J. T.) 25,45 175,
24. 193,49.
Cleanthes (N.) 29,16.
Clément (W. K.) 112,44.
Cocchia (E.) 205,11.
Cochet (Ë.) 7,4.
Cohn (L.) 93,20. *
Colardeau (Th.) 34,28. 163,
37. 176,48.
Collignon (M.) 19,4. 138,
43. 162,4.171,33.192.36.
Columba (G. M.) 25,9. 162,
37. 206,34.
Conilamin (J.) 159.52.
Consoli (Santi) 22,24. 51,
53. 52,49. 160,42. 205,26.
215,33.
Conwav (R. S.) 48,53.
Cook(È. T.) 187,29.192,47.
Corpus inscr. Lat. 149,10.
Corssen (P.) 26,32.
Costa (E.) 98,14.
Coste (D.) 31.48.
Couve (L.) 19,5. 1.38.43.
162,4 171,,33. 192.36.
Couvreur (P.) 19,25. 160,
46.
Cramer (Fr.) 30,11.
Crescenzo (V. de) 52,4. 90.
30. 111,45. 205,24.
Crusius (0.) 21,34.
Cserép (J.) 120,16.
Cumont (Fr.) 23,16. 31 21
41,32. 55,46. 65.26. 137,
49. 149.17. 162,41. 194,
10. 207..52.
Cuntz (Otto) 20,28. 57,36.
138,41.
Cuq (Ed.) 122,2. 138,48
Curatulo (G.E.) 25,16.
36,2. ;
Ciirtio (G.) 2.3,47. 30,51.
124,22. 160,15.
Curtius (Ernst) 21,19.
— (Fried.) 21,20.
— (G.) 72,16. 05,5.
Cwikliiiskiego (L.) 118,.37.
Cybulski (St.) 118,45.
Dahn (0.) 30,27. 55,6. 57,
47. 86,27.
Dareste (R.) 161,30.
Dattari (G.) 1,53,16.
Dechelette (J.) 157,37.
Dedouvres (L.) 162,25. 207,
38.
Deissmann (A ) 13,53. 35
45. 122,6. 159,.39. 165,51.
Deiter (H.) 25,40. 91,.31.
115,15.
Delbrûck (B.) 59,17. 21.3,
34.
— (Hansl 22.8.36.13.43,7.
— (R.) 158.23. 163,24.
Delehaye 10.3,12.
Delitzch (Fr.) 129,44.
DeMarchi (Att.) 122,35.
205,50.
Demot . Papyii a . d .
Kiinigl. Mus. zu Berlin
160,10.
Demoulin (R ) 20.45.
Densusianu (0.) 23,8.
Derczényi (M.) 102,4i.
Dernoscheck (0.) 27,,36.
Dessau (Herm.) 70,28. 88.
42. 122,11. 131,12, 118,
37. 157,45. 161,32. 215,
13.
Detlefsen 42,50.
Deuerling (A.) 50,53.
Deuticke 51,24.
Diehl (Ch.) 102,36.
Diels (H.) 18,53. 26,17. 58,
39. 161,26 sq. 183,.39.
207,28.
Dienel (R.) 53,41. 71.44.
Dielerich (A.) 26,30. 3:3,4.3.
41,34. 65,26. 90,19. 157,
53.
— (K.) 31,32. 90,17. 121,
15. 174,30.
Dissert. phil. Haleiises
22,44.
m. — TABLE DES AUTEUnS DE LIVRES.
S'il
Dittenberger (W.) 36,i.
122,5:!.
Dittmar (W.) a'Î.SS.
Dittmevpr (L.) 92,51.
Uôring (A.) 9i,43.
Dorpteld (W.) 33,20. 58.
21. 69,35. 93,34. 155,18.
193,52. 207,4.
Dôrwalil (Paul) 71,11. 91,
27 125,11.
Dognée (!•:. M. O.'i 58,42.
160,22.
, Domanski (B.) 7,20.
LDoit (W.) 00,:-!6.
PDrachmann (A. B.) 31,50.
Draeger (A ) 112,20.
Dragendorfl' (H. v.) 4ô,32.
173,28.
Drenckhahn (0.) 92,1
Drt!rup(Eug.) 19,37. 07,31,
122,3. 148,41.
Dreyfus-Gonzalos (E.) 105,
5.
Drumann (W.) 27,13. :î3,
13. 59,42. 96,21. 159,49.
Du Bois-lîeymond 27,31.
90 53
Dubùe (P.) 72,8. 155,18.
159,6.
DUmmler (G. F.) 188,32.
213,40.
DQiT (.lulius) 31,18. 60,26.
DulT(,l.l).) 161,41. 187,43.
207,17.
Dufresue (J. B.) 160,34.
Dussiud (R ) 10.3,25. 163,
21.
Duviquet (G.) 13S,H0.
Dziatko (K.) 118,32.
Ebeling (H.) 87,48.
iibei-soll (J.) 165,31.
Eckels (W. A.) 69,49. 91,
8. 100,24. 205,22.
Edgar (C. C.) 194,4.
Eug<T (J. B.) 6,5. 96,1.
— (Max) 214,27.
Egyf/t Exploration Fund
•25,37.
Ehrlich (11.) 57,10.
EikhofT (H.) 7,13.
Eisenhofer (L.) 7,26.
Eitrem (S.) 21,49. 34,1.
165,42.
Ellis (H.) .35,42.
Elmer (H. C) 112,42.
Elter (A.) 22, 17.
Emminger (K.) 19,36. 148,
43.
Enestiom 47,15.
Engelbrecht (Aug.) 22,26.
42,14.
Eogelmann (A.) 205,42.
Erman (A.) 16.3,18.
Esser (J. J.) 88,7.
Estove (J.) 2i,48. 172,21.
214,32.
Everelt (William) 49,29.
Fabia (l'Ii.) 215,35.
Fabricius (Erii.sl) 19,15.
68,47. 122.16. 160,28
Fabriczv (C. von) 26. 156.
FasI (J.'U.) 28,27. 93,6.
Faulhaber (.M ) 68,42.
Fava (D.) 25,4 1. 160,23.
Fav (E. W.) 72,23. 188,
18.
Fenel (J.) 115,6.
Ferrai (E ) 161,13. 213,
35.
Ferrara (fi.) 90,49.
Ferrari (G.) 92,53. 207,1.
215,41.
Ferrero (G.) 42,38. 152,
51.
Festa (N.) 88,12.
Festschrifl... z.Gebitrtsl.
Uonnanns 27,27.
— T. Goniperz dargbr.
149,1.
— zu 0. llhschfelds . . .
Geburht. 121,9. 162,48.
Fick (Aug.) 22,32. 67,13.
Fickeischerer (M.) 51,25.
Fiderer (E.) 113 15.
Finck(F.N.) 41,44.
Finsler (G.) 6,21.
Finzi (G.) 205,28.
Firraani (A. C.) 207,40.
Flasch (A.) 88,34.
Flemraing (Joli.) 20,21.
Flickinger (R. C.) 22,39.
72,25. 91,6. 126,38. 162,
8.
Farsler(E.) 86,25.
— (P. lîemaclus) 93.42.
— (R.) 42,4,16. 59,30.
Fossatoro (P.) 205,27. 206,
19.
Foucart (.\I. P.) 57,41.
166,13. 184,6.
Fougi'îres 166,26.
Fourneret (P.) 159,44.
Fowler (W. W.) 33,a3.
Fox (W.) 26,8.
Fraccaroll (G.) 163,13.208,
4. 213,36.
Francotle (H.) 70,1. 160,7.
Frank (T.) 95,24. 126,50.
Franke (AIT ) 24.35.
Frankfurter [.S.] 21,40. 68,
35. 85,35. 157,51.
Frazer (J. G.) 22,21.
Frederking (A.) 50,15.
Fieemann (E. A.) 28,31.
Freund (VV ) 25,40. 72,29.
94.31. 115,15.
Friediander (L.) 94,49.
Fries (W.) 66,22. 87,43.
113,37.
Frilz (W.) 7,15.
Frdhiich (Fr.) 94,20.
Fuchs (Alb.) 21,48. 69.12.
89,28. 122,22. 211,35.
Fûgner(F.)88.50.
Fuhrer (J.) 59,15. 87,27.
153,13.
K. BB PHILOL. — Revue des Hevues de 1903.
Fûrst (J.) 70,33. 162,.35-
206,6.
Fugger (H.) 27,17.
FunaiolifG.) 27,23.
Funk (F. X.) I65,,30.
— (S.) 26,22.
Fuoclii (M.) 207,27.
Furtwanglpr (Ad.) 20,19.
25,5:1. 192,31.
Gabier (C.) 95,45.
Gaffiot (F.) 32,10. 93,11.
Gallina (J.) 113,52.
Garabioli (D.) 17,8.
Gans (.M. E.) 68,17.
Gardner (E. A.) 25.1. 70,
35. 1,30,26. 182,20. 192,
32.
Gardlhausen (V.) 23,49. 28,
30. 41,18 57,37. 89,11.
102,23. 124,16. 119,40.
16:i,13.
Gaspar(A.) 57,47.
Gasl (P.) 86,fô.
Gauckler (P.) 25,27. 27,31.
Gaul (W.) 31,3. 41,7. 166,
44.
Gavet (A.) 158,26. 164,52.
G«bhardi (W.) 20,30. 49,
45. 67,33. 85,42. 124,20.
Gebhardt (0. v.) 23,4. 159,
53. 165.48.
Geficken (Joh.) 20,51. 57,
23. 159,46.
Gehrich (G.) 41,33. 55,47.
Geliler (H. v.) 94,5.
Geizer (H.) 91.42. 103,15.
Gentille (A.) 23,12. 86,40.
Ceorgii (H. 51,29.
Gerber (A ) ,^3,21.
Gercke (A.) 96.48. 125,12.
160,51. 17'i,:!2.
Gerland lE.) 27,49. 90.31.
Gevaerl (F. A.) 149,7. 155,
U. 163,3. 176,50.
Gever (F.) 25,52. 58,37. 69,
i7. 91,50.
Giacusa (Aug.) 35.22.
GifTord (Selh K.) 22,4i. 28,
28. 08,:«. 94,3i.
Giidersleevfi (B. L.) 71.8.
90,27. 175,27. 188,23.
206.29. 215,16.
Gils (P. J. .M. van) 88,46.
Girard (P. Fréd.) 23,7. 54,
5. 138,10 f>q.
Girard! (G. B.) 24,22. 207,
47.
GirI (G.) 206,39.
Glover (T. R.) 155,50.
Gnesotlo (A.) 50,19.
Goblet d'AlvielU (G") 1»,
13.
Giilzer (A.) 187,49.
COrland (A.) 6,28.
Gôtz (G.) 91,:i5.
Golling (J.) 113,16.
Gomperz (Th.) 22,13. 162,
12.
\\\U\. - 16
242
TABLES DE L.\ nEVUE DES RlîVUES.
Goodspeed (E. J.) 13,31.
23,52. 71,36. 90,23. 103,
12. 126,49.
Goodwinn (W. W.) 72,19.'
Gow (J.) 49,34.
Gradenwitz (OUo) 12,10.
Graduate of Cambridge (a)
95,38. 190,21.
Graeven (Hans) 101,29,
Graham (A.1 68,1. 159,44.
Grandgeorgé (LA 7,23.
Crasso (G.) 48,5'l.
Greef (A.) 53,21,43.
Greenidge (A. H. J.) 95,
28. 190,18.
Grenfell (B. P.) 13,32. 21,
.39. 26,48. a3,40. 57.8,
59,50.88,11.121,44.122,
18.192,2.3.206,36.208.8.
Gressmann(H.)41,12.101,
18.
Griffilh (F. Cl.) 25,3S.
— (I..) 87,45.
Grill (J.) 34,3. 166,32.
Griinme(H.) 27,7.
Grôbe (P.) 33,14. 59,42.
159,50,
Groeneboom (P.) 125,4.
Grurame (A.) 114,18,
Grupp (G.) 59,20. 178,31.
Gruppe (0.) 24,40. 95,4.
96,32. 189,6.
Gsdiwind (E.) 11.3,4.
Gsell (S.) 32,12. 67,46.
Gudeman (Alf.) 19,26, 21,
51. 29,8. 59,41. 87,1.88,
47. 111,47. 114,8. 138,7.
186,4,52. 206,18. 215,7.
Gudiol y Cunm(J.) 171,40.
Gubl(E.) 137, iO. 172,27
Guisnebert (Ch ) 160,18
166,29.
Guillaume, 12i,2.3.
Gull (.!.) 66,29.
Gunkel (11.) 20,14.
Gaslafsson (F.) 49,12.
Habler (Th ) 6,10.
HaclUm:Lnn (K.) 91,48.
Iladaczek(K ) 162,51. 189,
3.
Iladley (W. S.) 49,40.
Hadzidakis (G. N.) 174,35.
175,30.
Hagen (H.) 51,86. 58,12.
88,5.
Haidacher (S.) 101,20.
Hailer (E.) 28,25. 67,8.
HamillMn (H. A.) 68,45.
160,25.176,51.
Ilammersclimidt (K.) 6,37.
Hammond (W. A.) 60,8.
91,32.
Ilarapel (J ) 10.3.23.
Hannig (F.) 89,4. 174,34.
Ilanssen ^Fr.) 19.20.
Harnarck (Ad,') 23,46, 26,
26. 41,22,42,48. 160,6.
163,27.
Harre (P,) 66.41,43.
llarrington (K. P.) 187,3.
Harrison fE.) 53,39. 69,
45. 90,43 187.41.
Hartel (von) 72.16 95,5.
Hartmann (G.) 179,35.
— (H.) 42,18.
— (J. J.) 49,25.
— (L. M.) 2.5,29. 65,27.
— (VV.) 60,33.
Harvard Sludies 30,37.
33,30. 78,38, 72,15.
Haseloff (G.) 160,2.
Hatzidakis 149,9.
Hauler (E,) 207,8.
Haupt (P.) 129,44.
Haussoullier (B ) 59,45. 90,
45. 121,50. 173,34.192,
49.
Head (B. V.) 175,21.
Heck (K ) 96,13,
Hefter (A.) 114,42.
Heiberg (J. L.) 26,41. 90,
10. 163,42.
Heidel (W. A.) 205,35.
Ueidelberqer Professa -
ren... 31,26.
Heider (A.) 95,32.
Heikel (J. A. 159,47.
Heindl (W.) 22,12.
Heine (0.) 51,6.
Ileinichen (F. A.) '. 114,
53. J ' '
Heintze (A.) 89,45.
Heinze (M.) 27,46.
— (R.) 21,37. 30,44. 52,
37. 58,19. 65,43. 187,23.
206,9,
Heinzig (B.) 90,5.
Heisenberg (Aug.) 25,21.
89,35. 163,18.
Hekier (A.) 121,14.
Helbig (W.)9d,9. 1.38,30.
164,17. 175,33.
HelJer (J.) 183,53.
Heilems (Fr. B. R.) 27,
28. 67,23.
Helm (R.) 51.15.
Helmont 178,20.
Hendricknon (G. L.) 21,,37.
26.6. 52,51. 69,4. 87,30,
162,26.
Ilennicke. (0.) 86,3.
HeoDigs 51,14.
Heiirich 131,8.
llense (J,) 91,32.
Hentze 126,18,
Heraeus (W.) 48,44,59,45.
102,48.
Héron de Villefosse (A.)
134,53. 153,4.
Herschel (Cl.) 26,51.
llertling (G. v.) 41,14
Hervieu.\ (J.) 69,40.
Herwerden (H. van) 21,42.
35,.30. 58,43. 68,4. 183,
49.
Herzog (R.) 66,11.
He-sseling (D. G.) 34.8. 102,
42,50. 163,50.
Hettner(Félix)26,37.34,ll.
91,21. 160,28.
— (H,) 71,9.
Heuzey (L.) 143,24.
Heyden 30,21.
Hicks (E. L.) 175,36.
llilgenfeld (Ad.) 21,22. 164,
9.
Hiil (G. F.) 125,28. 175,36.
188,31.
llillervon GârtriQgen(F. F.)
21,46, 46,31.
Hirsch (S. A) 101,8. 163,
35.
Hirt (H.) 24,33. 57,25. 64,
19 69,10, 124,43. 160,51.
HirtzeUFr. Art.)20,11.205,
40. ■
Hirzel(R.) 61,39. 70,11. 91,
45. 161,15. 205,30.
Hittrich (Oe.) 120.37.
Hodermann (Max) 25,23.
69,25.
— (W.) 90,28.
Hôiscber (G.) 26,13. 58,
32 sq. 69,15. 91,11.
Hùizer (V.) 21,3.
Hoffmann (H.) 115,2.
— (.Vlax) 21,31. 52,1. 96,
26.
Rolland (R.) 86,26.
Hollaoder (H. von) 31,35.
Homburg (R.) 42,12.
HoraolleiTh,)20,32.103,27.
Hoppe (H,) 33,5. 41,20. 207,
52.
Horowitz (J.) 6,8.
Uort (F. J. A.) 57,45. 124,
52. 161,11. 206,32,
Hosiu.'i (C) 59,37.
Hoss (K,)7,l.
Housman (A. E.) 49,13.
Hublard (E.) 157,44,
Hude (C) 93,8. 96.31.
Huisen (Chr.) 25,11. 27,49.
28,34. 63,4. 111,49. 205,
48.
Hultsch 47,18.30.
Hunt (A. S.) 13,32. 24,39,
26./,8, 33,40. 57,9, 59,50.
88,11. 121,44. 122,18.
192,23. 206,36. 208.9.
Hunziker(R,)92,30 114,28.
Huypers (A. B.) 158,42.
Ibering (R. v.) 178,29.
Ihrn (G.) 51,18.
Imhoof-Blumer (F.) 192.40.
Iinmisch (0.) 5,51.
Inama (Vig.) 27,41. 91 31.
161,16. 206,1.
lucze (J.) 120,31,
Isola (Ipp. G.) 206.37.
Jackson (H.) 183.40.
Jacoby (F.) 162,20. 213,41.
Jaeckel (Fr.) 31,31.
Jager (0.) 93,12.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVKES.
243
Jaglarz 47,22.
IH..Jahn (A.) 5.46.
■ ^(0.) 26,19.
, ^ — (P.) 51,14.
Jakob (J.) 42,15.
.Iakobinyi (!'.) 120,35.
James (M. H.) 148,18.
Jaaell 71,6.
Janssens (Jos.) 125,6.
— (R.)26.4. 103,5.
Jel)b (R.) 92,28.
Jellinek (A. L.) 89,20. 95,
20, 163,J8.
Jensen (P.) 160,37.
Jentsch (C.) 58,31. 125,19.
Jeremias (Alf.) 22,7. 27,38,
161,21.
— (J.) 23,26.
Jerovsck (A.) 115.4.
.lerusalem (W.) 175,38.
Jes^en (J.) 87,15.
Jevons (E. E. G.) 125,18.
— (Fr. B.) 125,18.
Jivàni (Os.) 118,52.
Joho (C.) 53,22,48. 66,49.
Johns (C. U. \V.) 160,38.
Jordan (U.) 25,11.
Joris (M.) 23,27. 94,16.
Joulin (Léon) 21,28.
JOthner (J.) 160,45. 172,25.
Julien (J. M.) 137,44. 160,
47.
Jullian (C.) 42,41. 153,10.
156,32.
Jung (A.) 6,3.
Jungfer, 173.38.
Jurenka (H.) 49,22. 89,7,
96,46 112,1.113,28.114,
50. 139,11. 161,51. 213,
Jvika (J. E.) 115,18.
Kaegi (A.ï 28,27. 93,6.
Karamel (Ô.) 49,19.
Kacrsl (Julius) 19,28. 30,
r.3. 36,11. 59,10. 66,37,
91.9.
KaisérVp.) 94.39.
— (VV. Fr.) 21,25. 52,47.
206,20.
Kalbneisch (K.) 96,21. 122,
26.
Kallenberg (11.) 60,21.
Kalonsek (V.) 115,5.
KalUiolT(A.j 14,7.
Kammer (E.) 68,.30. 90,33.
Kappelmacher (Alf.) 27,26.
31.20. 71,18 95,10.
Kappes(K.) 51,2i.
Karo (O.) 31, 38.
Kastel (A.) 6,:».
Kaufmann (C. M.) 101,35.
Kaussen (J.) 69.53.
Keil (11.) 138.19.
Relier (Otlo) 22.2. 30,38.
49,28. 89,30. 215,10.
Kelsev (F. W.) 178,17.
187,5,
Kemke (Heinr.) 35,53.
Kemmer (E.) 27,40. 71,21.
131,9.
Kempf (J. G.) 20..36.
Kern (0.) 89,16. 113,15.
121,47. 125,8.
Kienzie (Herm.) 32,50,
92,23.
KiessIIng (A,) 65,4,3.
Kinch (K. F.) 2i,19. 46,26.
92,47.
KippCr,) 33,31.
KirchholT (A.) 122,15.
Kirchner (F.) 93,48.
— (Joh, 136,6.58,53. 66,28.
.89,15. 97.7. 115,8. 125,
10. 192,45.
Klaschka (F) 6.13.
Klebs (El.) 42,^.
Klee (G.) 93,.37.
Kleemeier (F. J.) 94,23.
Klinger (W.) 27,9.
Klostermann (A.) 25,4.
— (Ericb) 42,28. 92,36.
163,28.
Klolz (Alf.) 206,41.
Klussmiinn (R.) 25,16. .33,
16. 66,39. 90,7.
Knabenbauer 137,.38.
Knaulh (K ) 52,40. 70,13.
Knùll(P.) 112,18. 164,8.
Kooke (F.) 53,4. 72,5. 92,
18.
Knorr (E.) 92,50.
Knudtzon (J. A.) 21.8.
Kobillnski (G. v,) 71,3.
Koch (J.) 86,28.
— (P,) 103,13.
— (W.) 59,17.
Kôllner (R) 5,45.
Kctnig (Ed.) 22,29.
Koiting (G ) 70,17.
Kôster 32,40.
Kolschau (P.) 42,26.
Kolden 189,25.
Koldewey (Fr.) 69,19.
— (R.) 19,30. 25,15. 166,8.-
175,24. 193,50.
Konen 141.3.
Xoner(W.) 1.37,40. 172,28.
Kopacz (.1 ) 113,3.
Kopp (J.) 11.41.
Korscli (Th.) .32.35.
Koriz (F.) 8.5,39.
Kosschembahr- Lyskowski
98,13.
KowaI (A.) 115,22.
Krakerl (U.) 68,22. 90.25.
Krause (Ern.) 93,38. 176,
53.
Kronert (W.) 93,19.
Krnll (f. ) 215.39.
— (W.) 32,22. 35,41. 51,21.
Kromayer (Joli.) 21,31. 36,
1.8. 58,40. 72,26, S9,5.
96,39. 131,5. 191.12.
Kruczkiewicz (B.) 118,41.
Krûger (Gustave) 27,21.
— fi. T. A.) 27,20.
Krumbacher (K.) 33,29.
92,8, 93,24. 96,12. 120,
17. 16.3,48.
Krumbiegel (R.) 88,21.
i:w,2i>.
Krusch (B.) 159.11.
Kubilscliek(VV.) 101.15.
Kûbler (B.) 3J,28 I(i3,26.
Kilhlewein (H) 59,24. S«>,
12. 114,7.126,32.160,50.
Kilhner (R.) 27,42.
Kunnelh (Chr.) 23,53. 207,
Kuhltnann (II.) 49,4.
Kullmer(H.) 1U,,3(;. 122,1.
148,43.
Kunz (F.) 50,50. 113,50.
Kurth (J.) 101,4.
Kurlz (Eduard) 102.28.
Ladewig (Th.) 51,23.
Lafave 122,.52. 153,15.
Lafontaloe (A.) 137,29.
Lafoscade (L.) 20,3.
Lagrange 138,1.
Lake (K.) 155,47.
Lamarre (Cl.) 122,13. 179,
23.
Lambert (Cil.) 122,45 sa.
-(Edouard) 27,31. 162,42.
213,46.
Laminne (J.) 22,.34.
U'impakis (G.) 101,27.
Lampropoulos (Al.) 198,44.
Lamy (T. J.) 1(X5,9.
LancianI (R.) 22,18. 137,
51. 155,2,11.
Landau (W. V.) 91,fô.
Landgraf (G.) 31,6. 86,Z2.
115,12. 161,1.
Lang (N.) 120,,39.
Lange (J.) 87.49.
Lauzani (Carollua) 208,1.
Larfeld (VVilh.) 22.23.
La Roche (J.) 52,.30.
Laurent (D.) 179.35.
La Ville de Mirniont (IL
de) 19,49. 51.11. 71,16.
88.;W. 113,32. 124,19.
137,4.3. 162,39. 179,28,
41. 207,15.
Lear (W.) 124,ai.
Le Boonard 152.50.
Léchai (H.) 32,53. 121,8.
i:n..35. 155,1. 158,5.
ltio.44. 162.49. 166,9.
173,29 sqq. 174,38.
Leeuwcn (J. van) 23.45.
57,18. 58,3. 70.42. 162,
7. 205.10.
Lefevre (A.) 123,1.
Lchmann {C. K.) 19,40.
28,8. 65,22. 160,21.
Lehner (F. .\.) 114.45.
Lehnert (G.l 6.a3.
Lehrs (Karl) 21,4. 30.49.
71,52. 92,41.
Lenschau (Art. de) 20,
16.
244
TABLES DE L\ REVUE DES REVOES.
Léo (Fr.) 32.25. 51,14,3^.
118,i8. 161,49.
Leonhard (R. 26,14. 156,
34.
Leonissa (J. A.) 103,6.
Levi (Al.) 207,42.
Lexis (W.) 20,44.
Ley (J.) 65,49. 87,25. 113,
47.
Liai-cl(L.) 214.25.
Lielzraann (Hans) 22,4.
92.36.
— (J.) 31,38.
Lillge (F.) 69,8.
Linde (K ) 97,6.
— (K.) 71,25. 111,43. 114,
31.
— (S.) 160,8.
l.indner(Th.;22,31. 67.11.
Linilsav (W. M.) 24.2. 3f3,
19.46. 113,46. 139,9.
186,8.
Lindskog (E.) 96,6.
Linke (0.) 6.2.
Lippert (J.) 17,39.
Lipsius (J. H.) 57,31.
60.45.
— (R. A.) 41,4. 58,1S.
Lochner (G. H.) 49,20.
Lodge (G.) 88,48.
LoelT(A. R. van der) 162,6.
Loescher 129,53.
Loisy (Alf.) 161,7.
Loria 141,16.
Losh'ar (G.) 42,1.
Lucas (II.) 49,11.
Ludwich (Arlh.) 21.43.
24,4. 26,40. 71,53. 85,
31 . 126,40. 162,23. 183,
3o. 207,10.
Lumbroso(G.) 91,19. 163,
2.
Lundstrom ( Vilhelm) 21.24.
22.22. 72,2. 94,7,30.
204,52.
Lupus (B.) 28,32.
Luterbacher (F.) 48,33.
66,35.
Maas (E.) 14.2. 21,14.
24,25. 57,26. 6.3,17. 71,
49. 87,21. 91,37. 184,9.
187,28. 213.48. 215,30.
— (P.) 28.22. 52.36. 95,
16. 112,46. 160,53.
Maccari (L.) 22,46.
Macdouald (Gg.) 98,37.
.Macler (F.) 102,22.
Macran (H. S.) 25,30. 89,
49. 148,52. 175,41.190,
27 193 3.
Masnus (l'i.'j 21,6. 70,12.
71,39. 86,5.
Maier (H.) 6,25.
Malferlheiner (A.) 66,24.
88.19.
Mancini(Aug.)2O,40 215,9.
Mandal-Grancey (E. de)
122,49.
Marcks (F.) 60,13.
Marcucci (F.) 86.13. 214,26.
Martin (F., 161,31.
Martini (E.) 31,21. 58,10.
94,8.102,31.149,17.162,
41.
Marucchi (H.) 160,34.
Mattel (V.) 115,22.
Matthias (F.) 6'i,.34.
Mau (A. 19,46. 152,53.
178,16. 187,5.
Maver (.1.) 51,51.
— "Léo) 19,9.
Mayor (J. B.) 57,45. 124,
52. 164.11. 206,32.
Mavr (Alb.) 25.2. 28,15.
171,29. 186,13.
Mazon (P.) 137,21. 153,11.
160,19. 102,2:!. 173,26.
Meillet (Ant.) 26.15. 114,
5. 132..38. 159,23. 161,35.
Meiseï- (K.) 5..39. 6,5.
.Meisterhanz (K.) 65.46.
Mekier (S.) 58,18. 86,18.
92,25. 155,45. 161,3.
Mélan'ies... offerts à A.
Meillet. 112,13. 118,50.
167,5. 179,37.
— /'m-o< 23,22. 57.21.70,
7. 138,23. 147,29. 175,
44.
Mellen (G.) 88,23.
Menge (H.) 32,49. 66,4,50.
92,39.
— (U.) 95,27.
Menna (Phil.) 71,4.
Mercati (A.) 41,20. 205.47.
— (G.) 42,10.
Merrill (E. T.) 49.37.
Mesk {J.)92,l. 97,4. 114,
40. 161,11.
Messerschraidt (Leop.) 20,
50.
Methner (Rud.) 30,33. 67,
27. 112,22. 122,41. 124,
35. 213.37.
.Meulenaere (0. de) 178,30.
Meusel (H.) 6;i,42 sq.
Mever (E.) 29,14. 35,32.
42..33. 58.5. 61.1. 65,42.
71,37.96.41.118,39.126,
31. 159.41. 160.4.
— (H.) 22,53. 94,5.
— (L.) 62,39. 87,46. 111,
41. 188.1.
— (Léo) 213,34. 215,15.
— (P.) 66,33. 91.29.
— (Wilhelm)22,53. 159,40.
Mevuier (J.) 158,40.
Micluicl (II.) 20,23. 54,22.
60,15.
Michaelis (Ad.) 26,19.
— (G.) 93,49.
Miclielangelo (L. A.) 24.21.
213 29
Mikolàjczak (,I.) 70..30.
Miller (Ch. W. E.) 206,30.
iVlillet(G.) 160,2.
Mills (T. R.) 122,7. 205,36.
Minos (.1.) 28.16.
Mitteis (L.) 2.3,14.
Mitlheilungen d. Alterth.
— Kommi-i f. Westfalen
153, 2.
Mizzi (Lm. F.) 207,21.
Mommsen (Th.) 90,4. 207,
50
Monceaux(Paul)59,13 137,
31.
Monro (D. B.) 67,3. 160,39.
Montanari (T.) 65,51. 70,
18 178 8
Moatelius'(b.) 119,48.
Morawski iKasimirl 20,42.
89,41. 163,1. '
Moreau de Néris 155,3.
Moret (A.> 162.19.32.
Moulton (J. H.) 25,17.
Mowat (R.) 107,36.
Muller 126.,34
— (A ') 22.19. 26.28. 29,3.
47,27. 57.34. 59,35. 60,
48. 66.3. 68,43. 71,24,
87,29.89,14,114,26. 126,
20.
— (C. F. W.) 93,46. 113,13.
— (F.) 47,28.
— (H.) 92,30. 114,28.
— (.L) 52,42 sq. 87,36. 114,
20.
— (K.) 119,1.
— (M.) 66,32. 114,49.
— (N.) 101,31.
— (W. M.-ix) 71,11.
Mûnzer (F.) 53,12.
Munro (H. A. J.) 139,3.
161,27.
Murray (A S.) 192,50.
Mvres 182,20.
Nachmanson(E.) 59,48, 71,
28. 126,51. 198,46.
Nalorp (P.)5,52. 27,25, 6i,
41.
Nau (F.) 10.3,10.
Navarre (0.) 27,10.112,40.
Neil (R. Alex.) 23,28. 160,
5.
Néraéthv(Gevza) 25,10. 27,
5. 32,18. 60,3. 71,35. 90,
14. 121,10,13. 123,6. 162,
1.
Nestlé (Eberhard) 28,6. 29,
— (VVilh). 20.17. 57,16.
122,21. 213,30.
Neuhôfer (li.) 119,2.
Neville (K. P. R.) 112,24.
Newman (VV. L.) 160,48.
185,31. 189,22.
Nicol (G. C.) 205,37.
Nicolini (Fr.) 22,46.
Niemever (M.) 88,40.
Niese (B.) 194,15.
Nietzold (.Inh.) 34,24.
i\ietzsche 86,25.
Nikitsky (A.) 19,42.
III.
TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
245
Niisson (M.) 113,25.
- (N.) 8748.
Nisspn (H.) 22..38. 30,31.
. 59,7. 68,.S2. 90.47. 159,
I 15. 162,31. 206,24. 213.
F 45.
Nix {[..) 126.16.
Noak (F.) 194,23.
Noian (E.) 101,7. 163.35.
Norden (E.) 8,2. 51,19.
59 19.
Noltôla'(U.) 114,10. 213,32.
Novdk (R.) 48,42, sq. 205,
44.
Nukicsky (A.) 85,29.
Obçcki (Lad.) 53,45, 72,
13.
Oberhumraer (E.) 21,19.
36,16. 192,52.
Oder (E.) 161,2.
Oefele(F. von) 91.2.
Oeri (J. ,1.) 43,4. 91,33.
Oertel (H.) 183,52.
Ûhlenschlat;er (F.) 28,36.
Ohlert (K-) 51,32.
Ohlmann (D.) 7.22.
Olivieri (A.)31,21. 149,17.
162,41.
Omont (H.) 3(J,40. 102,24.
154,48. 161,8,18. 161,12.
174,40.
Orsi (P.) 59,15. 87,27.
Orlh (F.) 60,32.
Otto (B.) 66,25.
Owen (S. G.) 24,24. 31 .40.
163,6. 188.19. 206,39.
Pad-'ltord (F. .VI.) 88,14.
186,17.
Paléologiin (M.) 161,53.
Pallis (Alex.) 33,2. 70,51.
94,26.
Papadopoulos - Kerameus
(A.) 102,40.
Papers oft/ie Bril, School
at Home 24,9. 159,43.
186,12.
Pa.scal (Carlo) 22,35. 24,36.
25,43. 51.22 70.53. 86,
20,53. 88,37. 90,36,51.
91,a3. 96,2. 1.30.47. 161,
42. 162,2. 163,15. 206.
44.
Pasella (P.) 26,18. 1»)..S1.
Passow (W.) 21,1. 57,28.
68,27. 213,44.
Pastnick (Fr.) 102,45.
Patocka (.1.) 119.4.
Palroni (G.) 22,10.
Paulatos (N. K., 69,36.
Paulsen (Fr.) 33,50.
l'aiilv 26,9. 89,26. 122,34.
121,32.
Pauw ([.. de) 157.4-3.
Peiner (Hud.) 35,20. 58,31.
87,50 121.51. i:}8,3.
Peiser (G.) 90.12.
Peppler (Ch. W.) 69,28.
92,16. 206,16. 215,42.
Péréra (H. L. de) 137,45.
160,47.
Pernice (E.) 21,16.
Pernot (H.) 103,17.
Perrot (G.) 161,16.
Petersdorfr (R.) 2i.5. 34,
34. 42,46. 61.5. 111,46.
Petersen (E.) 119,27. 157,
33. 163,23,
Pelerson(W.) 19.3.
Pétridès (S) 101,22.
Petschenig (M.) 65,45.
Plitzner (W.) 52.45. 67,52.
Photiades 138,53.
Piat (C.) 138,32.
Piccione (M.) 107,37.
Pichler (F.) 33,26. 57,52.
Pichon (René) 25,42. a3,
24. 41,26.64,52. 91,18.
103,2. 115.9. 122.24.
138,16. 160..32. 166,4.
190.2,19. 206,23. 207,32.
Pick 108,21.
Pieper (A.) 32,28,
Pierleoni (G.) 68,51. 188,
22.
Pinler (N.) 2.3.38.
Plummer (A.) 170,14.
Podivinsky (J.) 111,53.
Pohlmann (Rob.) 29,4. 71,
47.
Pôrtoer (R.) 159,33.
I>ognon (H.) 58,23. 162,3.
Poizat (A.) 1.38,29.
Pokrowskij 32,38.
Polaschek (A.) 66,26. 68,
24. 87,21.
Politis(N. G.) 11,5. 23,42.
166,46.
Pollak (L.) 27,15. 162,31.
192,38.
Polie (F.) 113,31.
Pomtow (H.) 60,43.
Pordhorsky (F.) H3,.52.
Pos.senti (G. D.) 175,47.
Postgate (J. P.) 49,42. 51,
11.
Preger (F.) 7.10.
— (Tli.) 23.30. iœ,53.
Preiser (R.) 88,45.
Premerstein (.\. von) 52,
16.
Preud'homme (L.) 68,26.
87,2. 215,36,
Preuscben (E.) 12,11.
Previtera (L.) 96,7.
Pririz (R.) 161,15.
Prou (M.) 162,14.
Puccianli (G.) 207, 31.
Puchslein, 166,9.
Puech (A.) 41,20. 91.40.
119,36. 163,20. 175,35.
2(J7,36.
Purser (L. CI.) 88,4.
Rabe (H.) 7, 32.
Radau (H.) 87,13.
Radermacher (L.) 20,21.
129,51. 138,38. 186,2.
Radford (R. S.) 2i,«.
177.3. 207,46.
Raeder (J.) 7. 29.
Ramorino (F.) 148,22.
Rand (E. K.) 8rt,42.
Rasi (P.) 31.52. 49,9. 51,
31, 34. 89,52.
Ravenna (P.) 208,6.
Reeb (W.) 92,6.
Rejjnaud (Paul). 122,27.
Reich (Emll), 21, 11.
- (H.) 31, 8. 41,29.61.50.
71,29, 101.10. 122,43.
Reiche (A.) 7,9.
Relchardl (G.), 7, 31.
Reichhold (K.) 192,34.
Reicke (&) 24.46.
Reinach (Salomon) 51,;{5.
162,28. 194,3.
- (Tliéodorel 33,8. 58,26.
87,28. 103.21. 147,.35.
151,51. 161,1. 185,2.
192,10.
Reinhardt (L.) 51,8 sq.
Reisch (A.) 87,35. 112,9.
— ;E.) 59,27. 161,37.
Relier (S.) 96,10.
Renault (.M.) 71.27.
Rendel (J. H.) 42,9.
Rethwisch(C.)19,.3:3. 89.21.
Reulher (P.) 25,23. 92,2.
177,4.
Reyinond(A.)139,3. 161,28.
Revnaud (P.) 162.24.
Rilibeck (0.) 28,19.
Ribezzo (F.) 149,29. 175,49.
176,3.
Richard8on(LéonJ.) 49,15.
Richler (G.) 35,20. 58,31.
87,50. 121,51. 138,4.
— (0.) 27,47. 28,33. 213,16.
Ri.ider (A. de) 122,32.
1:38,44. 171,.35. 188,3.
192,.37.
RIdgewav (W ) 57,22.
Riemann'(0.) 187,48.
Rinonapnli (L. V.) 25,36.
Risson (P.) 70,21.
Ritchie (M. H.) 24,53.
21 1,30.
Ritter (Ru 1.) .32,38. 52,27.
Robert (Cari) 72,10. 118,27.
— (R.) 115.19.
Roberls (W. R.) 58,i6.
70.45. 129,47. 138,:n.
160,40. 18.3,42. 19<».ll.
Roby (H.J.) 31,18. 190,16.
Rodier (G.) 28,50.
RôUig (F. W. 5,47.
Rômor (A.) 5,40. 6,41. 25.7.
28,5. 54.3,18. 58,45. 61»,
41. 139,5. 177,5.
Roese (Clir.) 114,22.
Rogge(C.) 91,51.
Rohde (Erwin) 21,8.24,45.
86,51.
- (Fr.) 27,11. 91.15.
Rolando (A.) 159,50.
246
TABLES DE LA REVUE IlES REVUES.
Rolfe (John C.) 49,30.
Holfes (E.) 6/i3. 28,52.
Rolland (Eug ) 163,11.
Roroano (B.) 23,33. 70.16.
90,52. 162,10. 206,42.
nomizi-{A.) 206,53. 214,24.
RonczewskI (K ) 33,36.
Rose (V.) 42,6.
BosenbergfE.) 22,16.51,3.
114,3i.
Rossberg (K.) 51,2,5.
Rostowzew (\I.) 27,6. 58,8.
95,40. 149,19. 156,38.
162,14.16. 163,47.
Rothe (G.) 54,2.
Rouse (W. il. D.) 71,20.
94,44. 188.5.
Rousselot 132.39.
Uubensoha 166,14.
Rudio (F.) 32,44.
RQck (E.) 42,2.
— (K.) 21,12. 89,9. 95,8.
Ruggiero (R. de) 98,9.
Ruhland (M.) 26,21.
HuUi (!•".) 119,3.
Rzach (Al.) 23,2. 57,53.
162,11. 186,42.
Sabbadirii (R.) 51,38.
Saint-Jours (B.) 149,2.
Saint-Saens 141,43.
Sakellaropoulos (S. K.) ^3,
19. 179,30.
Salluzzi (P ) 19,15.
Saralpr (E.) 21.3,42.
Samueisson (J.) 94,46. 161,
38. 183,47.
Sanda (A.) 25,6. 87,19.
Sande Bakhuyzen (W. H.
van de) 42,29.
Sande e Castro 160,12.
Sarwey (0. v.) 160,28.
SnuerîB.) 164.3.
Savva (V.) 100,51.
Schafer (G.) gC),38.
— (0.) 21,51.
Scbalkhauser (G.) 7,28.
Schanz 131,9.
— (M.) 207,13. 215,37.
Schaper (G.) 51,a3.
SchelTIer (A.) 20,31. 49,46.
67,34. 85,14. 124,20.
Scheindler (A.)94,52.
SchenkI (C.) 21,11. 2i,15.
57,19. 59,27. 87,35. 112,
9. 161, .37. 161,7.
— (H ) 24,15.35,36. 57,20.
164,7.
Schepers (M. A.) 206,4.
Schiche (Th.) 66,6 91,34.
215,35.
Schiller (W.) 113.18.
SchliltenbauerfSeb.) 31,25.
91,12.
Schlumbcrser (G.) 103,22.
160.1. 180,5.
Schmid (G.) 160,30.
— (K. A ) 26,23.
— (W.) 101,12.
Schmidt (Cari) 25,25. 41,
12. 164,5.
— (L.) 28,14. iœ,.5().
— (.Max C. P.) 92,32. 207,
2.
— (W.) 47,20,24. 126,17.
Schmitt (E. H.) 60,53. 101,
11.
Schneider (E. R.) 60,30.
— (R.1 67,38. 86,1.
— (Val.) 19,,36. 148,43.
Schneidewin 54,4.
Schôler (H.) 7,24.
Schoemann (G. F.) 57,31.
60,44.
Schone (R.) 60,4. 141,19.
148,.32.
Schrader (Eb.) 26,11. 160,
36. 161,20.
— (0 ) 42,42.
— (Wilh.) 20,20.
Schreiber (T.) 59,33. 158,
22.
Sclweiner (J.) 87,42.
Schulte .32,5.
Schulten (A.) 59,29.
Schultess (F.) 49,48.
Schuitz (.[.) 20,7.
Schulz (J. G.) 114,33. 205,
7.
Schulze (E.) 91..36.
— (K. P.) 66,30.
.«chwabe (E.) 28,35.
Schwartz (E.) 65 47. 89,1.
90,3. 207.49.
Schwelzer-Sidler (H.) 31,
46.
Schwertassek 213,39.
Schwvzer(E.) 31,47. 65,46.
68,2. %,38. 113,10.215,
14.
Scott (Fr.) 157,50.
Scripture (E. W.) 161,42.
Sdralek (M.) 32,4.
Seckel (E. E.) 33,27. 163.
25.
Sediraaver (II. S.) 5,35.
213,39.
Seeck (Otto) 21,2. 24,16.
28,11. 53.1, 61,11, 101,
23.
Segre (G.)21,5. 93,39. 208,
11.
Seinert (A.) 113,37.
Sepp (B.) 53,.34.
Sethe (K.) 26,53.
Sewera (E.) 92,1. 114,11.
161,11.
Seymour (Th. D.) 63,20.
Shuckburgh (E. S.) 49,34.
,')8,5.3. 71,16. 92,27. 161,
17. 186,11.
Sidgwick (A.) 125,2. 130,
24 190,23 sq. 207,45.
Siebeck (M.) 6,24.
Siebelis (J.) 113,34.
Sigall (E.) 6,12.
Sihier (E. G.) 24,52.
Simon 47,29.
Sinczkv (G.) 120,43.
SItzIer (J.) 54,12.
Sjôbeck (P.) 49,23.
Skutsch (F.) 51.13. 162,.38.
Smet (.los de) 122,10.
Smolka (H.), 68,11.
Smyly (J. G.) 24,39. 88,11.
122,18. 192,23. 206,:%.
Soden (H. F. von) 29,7.
Sogliano(A.) 21,7.214,34.
Solinsen(F.)32,36. 213,a3.
Soltau (W.,) 89,13.
Sommer (Ferd.) 21,30. 179,
34.
Sonntag (H.) 51,16.
Sormani (P. V.) 122,.30.
Sorn (J.) 87,11. 115,20.
Sorof (G.) 5,41.
Specht (Th.) 60,51.
Speck (E.) 42,24.
Spengel(A.)71,30.
Speranza (G.) 178,23.
Spiegplberg (W.) 27,1.
159,3:3.
Spiro (F.) 157,46.
Srawley (,I. H.) 125,20
Stadier (K.), 19,50. 49,47.
Stahl (A.) 35,27.
Stan-e (0.) 11.3,34.
Stauf von der March 84,9.
58,17.
Steele (R. B.) 27,44.
Stefani (E. L. de) 21,36.
22,1.
StelTens (F.) 58,25.
Steler (A.) 41,46.
Stein (H.) 67,18.
Stella-Maranca (D. F.)
178,15. 213,47.
Stemplinger (EJ.) 25,19.
Stender iJ ) 6,4.
Stpphauides (M.) 175,52.
Sternbach (L.) 102,38.
Stickney (T.) 27,33. 33,12.
Stockar (H.), 98.10.
Slockney (T.) 65,7.
Stokes (W.) 159.14.
Stowasser (J. M.) 94,19.
Strehl (W.i, 65,50. 163,39.
178,13.
Streitberg (W.) 57.29.
Strzvgowski (J.) 24,26. 32,
20". 59,32 153,6.
Sludies in lion, of Gilders-
leeve 21,:». 162,46.
Studniczka (Fr.) 63,51.
157,48.
Stuhlfauth (G.) 101,38.
Sturm (A.) 47, 23.
Slurlevant (E. H.) 1)3,
31.
Stutzenberger (A.) 41,49.
Sudhans (S.) 51,36.
Sutterlin (L.) 19,32. 28,3.
86,35. 113,35.
tjummers (W. C.) 186,45.
Sutphen (M. C.) 88,8.
III. — TABLE DES AUTEURS DE LIVRES.
247
Svoronns (J. N.) 19,43. 26,
44. fc7,40. 194,1.
Swarz nski (G.) 101.36.
Switalski (B. W.) 27,19.
138,40.
Sylx'l (L. von) 9i,53. 95,
"oO. 114, 37.
Szcïural (B.) 113,,?9.
Tailhade (Uurent) 13i,12.
Tannery (P.) 47,1'..
ïarbell (F. Big.) 24,11.
126,38.
Tar^e (M.) 163,51.
Tarver (J. G.) 42,49.
Tehlunis Papijri (The) 213,
40.
Tentori (T.) 20j,41. 215,9.
TpulTel (W. S) 21,10. 66,
49.
Thiel (A.) 67,22.
Thilo (G.) 58,12. 88,5.
Tlio;vias (lî.) 50,52.
— (F. W.) 49,33.
/ p \ 32 32 .
Tliom'sen(A.)'25,44. 105,46.
Thûmea (F.) 72,23
Thulin (C.) 92.49. 160,39.
Thurab(A.) 102,51. 184,48.
Thumser (V ) 26,2. 113,49.
Tiscliler (Olto) 35,53.
Tôclion (J. F.) 202,15.
Tocilescu (G. C.) 118,34.
Tiipfer (K.) 113.42.
Tolkielm iJoli.) 51,18.
Tulmao (W. C.) 187,3.
TnraiiiRck (J.) 88,17.
Tommasini (V.) 23,37. 07,
30. 186,49.
Torp (Alf.) 20,6. 31,9. 34,
22 35,37. 71,32. 87,8.
Tournaire (Alberl) 20,34.
TouUin 122,52.
Traube (L.) 32,17. 59,2.
Trawinski(E.) 137,41. 172,
28.
Trenkel (P.) 54,17.
Tretter (L.) 72.18.
Tropea (G ) 09,26. 70,35.
Tropfke (.1.) 17,20.
Trûbner 106,14.
Tsiikalùlos 161,39.
Tucker (T. G.). 2i,20.
Tyrrel (Uobert Yelverlon)
24,29. 70,25. 180,43.
Ueberweg (Fr.) 27,45.
L'hiig (P.) 86,1.
Uifalvy(r,li. de) 57,51. 120,
38. 137,23.
Ullrich (F.) 113,47.
- (J.) 120,34.
Urbain (Aug.) 20,9.
UsPDPr (H.) 26,31. 90,19.
103.20.
Uspenskij 101 ,.38.
Ussani (V.) 19,52. 22,47.
86,23. 88,28. 96,4,11.
207,18.
Ussing (J. L.) 163,8.
Owarow 158,4.
VoRlieri (D.) 95,39. 102,
18.
Vahlen(.Ioh.)3.3,48. 50,45.
Vaissier (A.) 157,39.
Valeton(M.J.) 90,15.93,9.
Valk (J. van der) 20.47.
69,33. 95,47. 111,35.
Valmaggi (L.) 53,24. 67,
40.
Vanëk (F.) 118.53.
Vauel (J. B.) 159,52.
Varese (Prospère) 23,6.
69,42. 178,34.215,28.
Vârkooyi (0.) 120.32.
Vasiljev (A. A.) 65,17.
Vebr (E.) 119,9.
Vendryea (J.) 71,51. 112,
11. 148,34. 158,47. 163,
10.
Veuliiri (A.) 102,32.
Verdaro (G.) 207,.30.
Versiuys (J.) 17,7.
Versmeeten (P.) 122,31.
Vianello (N.) 213,43.
Vieze (H.) 60.24.
Visser (M. W. de) 58,.30.
113,44. 149,27.
Vivona (Fr.) 214,34.
Voetler (0.) 108,21 sqq.
Vogol (F.) 54,7. 9.1,23.
Vogl (M.) 19,37.60,50.07,
44. 122,4. 148.43.
Vûlkmann (W.) 93,1.
Vollbrecbt(W.) 31,53. 49,
14,49. 96,43. 123,3.
Vollert (W.) 7,4.
Vollgrafr(J.C.) 149,7.155,
15. 16;i3. 176,50.
Vollmer (E.) 149.34.
Vollmoller (K.) 94,42.
Vorsl ICb. van de) 125,7.
Voss (J. H.l 93,36.
Vrba (C. F.) 57,14. 162,
44.
Wâchler (Alb.) 26,46. 90,
39. 101,25.
Wagener (C.) 50,1. 114,
53.
Wagner 120,38.
Waldeck f A.) 88,52.
Waldstein (Ch.) 22,27.
16-3,19. 188,2. 192,32.
Walters(H. B.) 48,53.
VVallber (H.) 26,43.
Waters (W. E.) 23,3.
Watson (.1. C.) 33,32.
Weber (O.) 65,6.
— (0.)25,5.
Wecklein (E.) 26,39.
— (F.) 113,28. 126,il.
161,15 sq.
— (N.) 68,8. 90,40. 91,4.
124,46.
Weicker (Georg) 31.16.
59,39. 91,46. 158,2. 161,
23. 176,1. 188.8. 193,2.
Weigel (FI.) 95,0.
Weigl (L) 19.1. 177,11.
VVeil (H.) 19,23. 68,1 i.
161,9. 191,18.
Wriiner (H.) 19,11.
VVeinberger (W), 23,17.
Weiss (Joh.) 16:5,5.
Weissenborn (G.) 111,49.
Weissenfels (0.) 23,4 i. 93.
50.
Weicker (G.) 23,.33.
Wellmann (.VI.) 161,46.
Wendel (C.) 22,53. 91,5.
Wendiand (P.) 19,7. ,3:3,52.
Wenger (L.) 1:^,8. 32,27.
Wenig(K.) 119.8.
Wessely (C.) 101,13. 122.
19.
Wessner (P.) 23,20. 57.10.
87,18. 112.16. 126,;0.
13(1,50. 162,53.
Weston(K. E.) 33,:«.
Wetiiian 160,53.
Welzel 51,13.
Weyermann (H.) 86,37.
Weyraan (C.) 86,22.
Weynand (11.) 26,29.32,46.
155,7. 161,4.
While 'J. W.) 192,28.
Wldmann (W.) 31,4. 41,6.
101,17.
Wilamowilz - MôlIendorlT
(Ulrich von)2l,ll. 31,45.
35,50. 59.5. 66,7. 70,49.
89,39. %,49. 118,48. 121,
16. 122,40. 1.30,1. 161,
25,47. 192,22. 206.13.
215,12.
Wilbrandt (Adolf.) 31,43.
■Wilckeu (U.) 159,37. lOO,
11.
Wilkin 189,24.
Wilkins (A. S.) 86,14.
Wilkinson (Il ) 88,43.
WillemsM.) 71,22. 163,40.
- (!'.) 71,23.
Willers (H.) 184,10.
Wilpert (G.) 205.6.
VVilson (H. L.) 33,25. 95,
30. 189,2.
\Viinmerer(H.) 5:5,25.
WInckler (H.) 20,2. 22,28.
2:i,25. 26,12. 63,9. 67,
24,50 161,21.
Windelband(W.)5,K. 3i,
17. 42,34.
Winkelsesser r)3,8.
Winslow (0.) 2.5,28.
Winler (Fr.) 21.16.
— (F. A.) 41.:59.
Wissenschafl. Millh. aua
Bosnien u. d. Ilerzego-
vina 119,23,42.
Wissowa (G.) 26,10. 41,
31. 89,?7. 96,31. 113,
11. 122.34. 121,32. 129,
40. 187.20. 213, 45.
Wilson (Jahn C.) 34,31.
Wohlermaon (0.) 91,47.
248
TABLES DE LA REVUE DES REVUES.
Wôhrer 95,10.
WOimin (Ed. V.) 4'.),51.
Wolf (H.) 60,36.
Wolff (E.) 60,17.
— (Julius) 20.23. 50.49.
Wrede(W.) 161,22.
Wright (A.) 51,3;^.
Wroth (W.) 125,26. 188,7.
192,43.
Wùrisch (R.) 42,5. 58,4.
186.14.
WUst (Ernst) 19,24. 67.20.
■VVullT (0.) 101,32. 102,34.
Wundt (W.) 28,20.
Xanlhudides (S. A.) 103,
26.
Zahinpisch (J.) 6,40.
Zanolli (A. A.) 25,18.
Zeller (Ed.) 2,=>,48. 32,7.
Zenoni (L.) 49,17.
Zielewicz 30,21.
Zielinski (TU.) 205,21.
Zimmer (H.) 159,48.
ZimmermaDu (A.) 60,28.
67.48.
Zimmern (U.) 26,12. 161,
21.
Zin^îerle (Ant.) 19,39. 20,
53. 48,.S5. 58.49. 66,34.
69,22. 89,18. 90,1. 112,
41. 160,9.
Zochbauer (F.) 53,28.
Zsàmboki (G.j 120.31.
Zuretti (C. 0.1 54.10. 67,
52. 90,.35. 161,14. 206,
48.
Zycha (Jos.) 57,14. 162,45.
TABLE
N. B. — On trouvera un résumé summiiire des matières du présent volume
dans la Revue des Heviies de l'an prochain.
Bayard (L.)- — 1-e moite \atqtie facetum de Virgile d'après Horace, Sat.
I. 10, 44-4o 213
Candel (J.)- — Un nouveau manuscrit de VOpus l'aschale de Sedulius. 283
Chapot (V.). — Inscriptions de Clazomène 70
Delamarre'(J.). — Les contrats de prêt d'Aïuorgos, Notes historiques
et critiques 81
De la Villk de Mirmont (11.). — La Gigantomachie d'Ovide 103
— Le déclamateur Alflus^Flavus 250
Earlb (.Mortimer Laruson). — De Sophoclis Antigonae vv. 45 et 46 122
— Ad Giceronis Catonem maiorem 123
— De Xenophonlis Anahasi 255
Gaffiot (F.). — Études latines IV. Quelques cas d'interrogation indi-
recte (Piaule, Téreuce. Horace) . . 49
— Études latines V. La conjonction ut dans Térence Hec. 378 et
Horace Sat. I, 4, 13 126
— Études latines VI. Le prologue de V lleautontimoronmenos et la
question de la contamination 128
Grenier (A.). — Phèdre '**
Harry (E.). — L omission d'eîvai avec sToipo; 132
IIaussoullier (B.). — La course aux flambeaux à Didymes 202
HaVET (L.). — Plautus, Trin, 3;il-332 42
— Plautus 13«, 169. 256
— ad Phaedrum ••■ **
— Ovidius, Me(am._S,io(J *8
— La prose de Pomponius Mêla 57
— Les moitiés d'M •'*
— Terentius, P/». 78 -18
— Gicero, Orator 153;et Eunius 219
Lbbheton (J.). — Sur un manuscrit de Clcéron dejiivennone 33
Lesquibr (J.). — Le recrutement de l'armée romaine d'Egypte au
!•■■ et au n" siècle *
Nicole (J.i. — Varia l. L'égorgement d'une cigale. 11 Aristophane
Chevaliers, V. 1179. III Une heure au texte du chant III de l'Rnéide. 61
— Un texte de la.Genève (Collection ;de la ville de Genève, n» 99). 65
Omont |H.). — Notice sur le;; manuscrit grec 2832 de la Bibliothèque
Nationale : '**
250
TABLE.
PAGES
PiCHON (R.). — Note sur un vers des oracles sibyllins 41
— Noie sur un passage du de mortibus perseculorum 60
Ramain (G.). — Plaute 203
— Plaute, Aululaiia 156 092
Serruys (D.). — Metrologica. Fragments inédits de Florentinus 274
Tannbry (P.). — Notes critiques sur les Metrica de Hiéron 181
— A propos des fragments piiilolaïques sur la musique 233
fil-vue des fSeviwi: et publications d'Académies relatives à l'antiquité
classique. Hédacteur en chef : Adrien liHBBS. Fascicules publiés
eu 1903 1 .248
Le Gérant : C. Klincksikck.
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