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Full text of "Revue des revues; bibliographie analytique, des articles de périodiques relatifs à l'antiquité classique"

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REVUE  DES  REVUES 


ET 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 

RELATIVES 

A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Vingt-Septième  Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1902 


Hédaeteur  en  chef:  Adrien  Kbebs 


R.  DE  PBiLOL.  —  lievue  des  Revîtes  de  1903.  XXVII.  —  I 


634415 


REVUE  DES  REVUES 


PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 


A  L'A^TIQmTË  CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1902 


ALLEMAGNE 

Sidaeteur  g^nèrml  :  Henri  Lnàorm. 

Abhandiangen  der  k.  Gesellschalt  der  W^issenschalten  zu  Goet- 
Ungen.  PhiL-hist.  Classe.  Vol.  IV.  3*  Ut.  L'histoire  du  texte  des  lyri- 
ques grecs  {C.  V.  Wilamowitz-Moellendorr.  Mémoire  de  12!  p.  dîTisé  en 
deux  parties.  Dans  la  1"  (63  p.\  W.  foit  pour  le  texte  des  lyriques  greet 
ce  qu'il  a  fait  pour  l'établissement  et  l'histoire  du  texte  de  l'épopée  grecqoe  s 
■ians  ses  Homerische  Uniersuchungen  et  dans  la  \—  éd.  de  son  Hetaklès  ; 
il  montre  quelle  a  été  pour  les  lyriques  l'importance  et  la  signification 
Teriiable  du  trarail  des  grammairiens  d'Alexandrie,  et  cela  dans  le  but 
de  renouTeler  les  bases  de  la  critique  du  texte,  bases  qu'il  faut  désormais 
chercher  dans  l'histoire  même  des  textes.  La  seconde  partie  comprend  10  M 
etcursus  ou  études  :  a,  le  canon  alexandrin  ;  b,  la  diTision  en  neuf  liTres 
des  poésies  de  Sappho  ;  c.  Kallias  de  Ujttlène  et  Pamphilos  dans  .\thenee  III. 
S5*  :  d,  TeiésilU  et  le  récit  que  donne  Hérodote  de  l'expédition  de  Clêomtee 
contre  Argos  (VI,  19  et  TS-as;  ;  e,  Diagoras  de  Mélos,  comment  concilier  les 
traditioiis  anciennes  sur  ce  poète  athée  ;  f.  l'hrmne  de  LamproklAs  à  Fallu  ;  u 
g.  le  banqoet  de  Philoxenos  dans  Athénée  ;  h,  les  cbants  lacoaiens  qoi 
terminent  Lysistrata  ;  i.  les  embateria  Ueoniens  ;  k,  Tjrrtëe.  guerres  de 
Vlessénie  :  poésies  de  T.  :  c'était  un  Spartiate  qui  a  réca  au  milieu  dn 
Tn>  s.,  mais  tout  ce  qui  nous  est  resté  de  lui  n'est  pas  aatlientique^ 
<  Pour  les  autres  Utt.  de  ce  toI.  cl  R.  d.  R.  XXV,  3,  5,  sqq  et  XXVI,  3.  I,  ja 

•q<i>- 

tt  Vol.  VI.  i«  Utt.  Henri  Estienne  sur  les  tjpes  grecs  du  roi  jW.  Mcgrer] 
Etude  avec  pi.  .^utogiaphe  d'Hoiri  Estienne  de  COttingTieet  explications 
qnll  j  donne  sur  les  tjvta  grecs  du  roi  (regii  tjpi  giaeei)  :  leur  débat  ; 
il  y  en  arait  de  trois  sortes,  ils  ont  été  giarés  par  Garamond,  dessinés  B 


4  1902.   —  ALLEMAGNE. 

par  Angélus  Vegecius  (et  non  par  H.  Eslienne  comme  l'a  cru  Didol),  em- 
ployés ou  imités  par  Planlin,  Wechel  et  d'autres.  Les  alphabets  grecs  du 
16^8..  Les  ligatures  des  lettres  grecques  dans  les  rass  et  dans  les  types 
du  roi.  Fin  des  ligatures  et  de  ces  types.  Aide  Manuce.  X. 

5  Abhandlungen  der  historischen  Classe  der  k.  Bayerischen 
Akademie  der  Wissenschaften.  Vol  22  (1901).  Livr.  I.  Sur  les  origines 
de  l'ordre  ionien  [F.  v.  ReberJ.  Mémoire  de  47  p.  (Qg.).  Montre  que  les 
caractères  propres  au  style  ionien  ne  peuvent  s'expliquer  que  par  l'influence 
de  l'Orient.  R.  H. 

10  Abhandlungen  der  phil. -philos.  Classe  der  k.  Bayerischen  Aka- 
demie der  Wissenschaften.  Vol.  XXII.  Livr.  1.  Sur  le  degré  de  culture 
littéraire  et  esthétique  du  public  du  théâtre  à  Athènes  [A.  RoemerJ.  Sentiments 
de  la  masse  du  peuple  sur  les  recherches  scientiflques,  la  rhétorique  et  la 
sophistique.  Moyen  de  connaître  le  degré  de  culture  du  bas  peuple  par  les 

16  assemblées  du  peuple,  par  les  tribunaux.  Aptitudes  esthétiques  et  culture 
littéraire  ;  prix  qu'on  attachait  dans  le  reste  de  la  Grèce  au  jugement 
esthétique  des  Athéniens;  le  jugement  de  la  foule  et  ce  qu'en  pense 
Aristote  :  l'instruction  à  Athènes,  le  commerce  des  livres  et  leur  prix  ; 
goûts  intellectuels  de  la  basse  classe  et  de  la  classe  moyenne  de  la  société: 

20  satisfactions  accordées  au  goût  du  beau  en  littérature.  Toutes  les  classes 
de  la  société  étaient  familière  avec  Homère  et  la  mythologie.  Ce  qu'il  faut 
penser  des  Grenouilles  d'Aristophane,  des  parodies.  Action  des  poètes  sur 
les  dilTérecites  couches  de  la  société  :  les  tragiques  et  les  comiques  ;  le 
public  et  les  tragiques  ;  les  comédies  littéraires  ;  jugements  portés  sur  les 

25  tragédies  et  les  comédies  par  le  peuple  et  par  les  juges  ;  la  vox  populi 
dans  l'attribution  des  prix  :  meneurs  et  claque.  Mémoire  de  95  p.  avec 
index,  f  Sur  un  fronton  â  relief  grec  [A.  Furtwangler].  Description  avec 
flg.  de  ce  beau  fronton  en  marbre  pentélique  provenant  probablement  d'un 
tombeau  trouvé  en  Italie,  il  paraît  être  d'un  artiste  athénien  du  v  s.  ;  il  est 

30  actuellement  à  Zurich.  On  y  voit  six  personnages  :  au  centre  deux  figures 
très  rapprochées  marchant  lentement  vers  la  droite  et  dont  l'une  a  la  main 
gauche  sur  l'épaule  de  l'autre  :  à  dr.  et  à  g.  une  femme  le  pied  appuyé  sur 
un  rocher,  puis  une  femme  assise;  les  postures,  tout  en  étant  semblables, 
sont  différentes  elles  personnages  ne  regardent  pas  tous  dans  la  même  direc- 

36  tion.  Détails  sur  le  costume.  Ce  doit  être  Hermès  psychagogue  conduisant 
lentement  un  mort.  Les  femmes  assises  sont  non  des  pleureuses,  mais 
des  morts.  \  Un  hypogée  des  premiers  temps  du  christianisme  dans  le 
voisinage  de  la  Vigna  Gassia  près  Syracuse  [P.  Orsi  etJos.  Fiihrer].  Mémoire 
de  138  p.  et  5  pi.  Topographie,  architecture  et  disposition  intérieure.  Descrip- 

40  tion.  Étude  des  fresques  au  point  de  vue  de  l'art  et  l'époque.  XX. 

Hf  Livr.  2.  Questions  fondamentales  de  la  métrique  lyrique   grecque 

(W.  Christ).  Mémoire  de  116  p.  destiné  à  remplacer  une  3«  éd.  de  la  Metrik 

d.  Griechen  u.  Rômer.  —  1"  Application  étendue  de   la  mesure  dipodique  ; 

ses  limites  :   1.  lambiques,  trocha'iques  et  logaédiques.  H.  Tripodies  dac- 

«E  tyliques  unies  à  des  tétrapodies  trocha'iques,  logaédiques  ou  dactyliques. 

III.  Tripodies  caialccliques  isolées  :  proodiques,  épodiques,  pénultièmes  et 
autres.  Pentapodies.  —  2°  Cas  où  un  début  de  vers  est  ou  non  hors  mesure  : 

IV.  Critique  de  la  base  de  G.  Ilermaun.  Double  spondée  initial.  Dactyle 
proodique.  —  3»  Continuité  du   rythme  ;  place  et  importance  des  pauses 

50  dans  la  strophe  ;  rapports  avec  le  sens.  V.  Membres  acatalectiques  dans 
une  strophe.  VI.  Anacruse  ;  finale  longue  d'un  vers  acatalectique  ;  scission 
du  rythme  devant  un  épode  ;  syllabe  indifférente  à  la  jonction  de  deux 
membres.  VII.  Longues  prolongées. —4»  VIII.  Représentation  des  kola  par 


ANTIKE   DENKMALER.  5 

l'écriture.  —  5«  Appendice  :  18  applications  :  —  Bacchylides  XVIII  (XVII). 
—  Pindare  :  N.  II.  P.  VllI.  —  Aesch.  :  Prom.  128-35  (144-51).  —  Soph.  : 
Electr.  1008-69  (1070-81).  Ant.  100-109  (117-26).  582-92  (593.603).  0  G.  117-37 
(149-69).  228-33.  Trach.  94-102  (103-H).  Aj.  1211-22  (1199-1210).  —  Eur  :  Herc  : 
107-18  (119-29).  Ipil.  Aul.  161-84  (185-20o).  Aie.  433-44  (443-54).  Phoen.  784-800  5 
(801-17).  —  Aristoph  :  Ran.  324-36  (340-53;.  J.  Duval. 

T  Eludes  homériques  [Ad.  Roemer]  1.  1,'art  dans  la  2»  partie  de  l'Odyssée. 
Dans  cette  2»  partie,  nous  avons  affaire  à  une  individualité  poétique  très 
originale  et  très  personnelle  :  nous  entrons  dans  un  monde  tout  différent 
de  celui  des  autres  chants  et  qui  ne  s'ouvrira  à  nous  qu'à  la  suite  d'une  étude  10 
très  intime  que  R  entreprend;  A,  Point  central  de  cette  2i=  partie,  le  meur- 
tre des  prétendants  et  ses  conséquences.  B.  Rôle  d'Athèna  dans  cette 
partie.  G.  Autres  particularités  de  cette  individualité  poétique  dignes  de 
remarque.  2.  A,  Arislarque  et  la  recension  de  Pisistrate.  On  ne  peut  rien 
conclure  contre  elle  du  silence  apparent  ou  réel  d'Aristonicos.  B,  Sur  la  15 
critique  conjecturale  d'Aristarque.  Examen  de  n,  8;  T,  109  sqq.  P.  170.  3. 
Sur  la  critique  et  l'exégèse  du  texte  d'Homère  et  des  scolies.  Examen  de 
plusieurs  passages.  XX. 

Abhandlungen  der  kon.    Preussischen   Akademie    der    AVissen- 
schalten  zu  Berlin.  Phil.-hist.  Classe,  1899-1900    Arislolelis  qui  ferlur  20 
de  Melisso  Xeuophane  de  Gorgia  libellus  |H.  DielsJ.  Mémoire  de  40  p.  <Pour 
l'introd.  cf.  R.  d.  R.  23,  106,  31>.  Texte  de  ce  traité,  avec  variantes,  d"aprés 
le  Lips.  gr.  16  membr.  s.  xiv  (L.)  et  le  Vat.  gr.  1302  bomb.  s.  xiv  (R.).  Sui- 
vent en  appendice  Simpl.  in  Arist.  Phys.  22,  22-23,  20.   Sextus  Emp.  adv. 
Mathem.  VII,  65.  H  Sur  les  fins  de  vers  dans  les  comédies  de  Térence  [J.  v> 
VahlenJ.  Mémoire  de  60  p.  Les  mss.  de  Térence  donnent  très  souvent  à  la 
lin  d'un  vers  une  conjonction  ou  une  préposition  monosyllabique,  ou  deve- 
nue telle,  commençant  par  une  voyelle  et  introduisant  une  nouvelle  idée 
développée  dans  le  vers  suivant.  Ces  monosyllabes,  qui  appartiennent  par 
le  sens  au  vers  qui  suit,  sont  réunis  par  synalèphe  au  vers  où  ils  se  trou-  30 
vent,  qui  se  termine  ainsi  par  une  longue.  Les  critiques  comme   Bentley, 
Dziatzko  et  surtout  Kleckeisen  dans  son  éd.  de  Térence  de  1898  ont  rejeté 
ces  fins  de  vers.  V.  montre  par  une  étude  de  tous  les  passages  incriminés, 
où  se  présentent  des  prépositions,  des  conjonctions  et  même  des  interjec- 
tions, comment  Térente  s'y  prenait,  et  réfute  Fleckeisen.  HK  1901.  Sur   le  35 
papyrus  3027  du  Berl.  Muséum  [A.  Erman].  Texte,  trad.  et  commentaire  de 
ce  papyrus  qui  contient  une  collection  de  formules  magiques  destinées  à 
protéger  les  mères  et  les  enfants  <  cf.  R.  d.  R.  25.  107, 17>.  Description  et 
histoire  de  ce  papyrus.  Mémoire  de  52  p.  avec  pi.  H  La  porte  sud  de  Per- 
game  [W.   Dôrpfeldl.  Résultats  des  fouilles  faites    de  sept,   à  nov.  1900  40 
(pi  et  flg.)  sur  l'emplacement  du  cimetière  arménien.  X. 

Antike  Denkmâler.  Vol.  11.  Livr.  4(1899-1901).  Planches  37  et  38.  Fouilles 
à  Athènes  ;  résultats  de  1891-1898  ['W.  Dorpfeid|.  PI.  37.  Partie  du  plan 
d'Athènes,  avec  indication  des  rues  anciennes,  des  monuments,  édiflces  et 
conduites  d'eau  découverts  récemment  ou  déjà  connus.  PI.  38.  Résultats  45 
des  fouilles  entreprises  entre  le  Pnyx  et  l'Acropole,  f  PI-  3a  et  40.  Tablettes 
d'argile  de  Corinlhe  du  musée  de  Berlin  [E.  Pernice]  <cr.  R.  d.  R.  22,  47, 
19>.  H  PI.  41-43.  Fresques  des  tombeaux  de  Corneto  Tarquinia  [G.  Kôrte]. 
l'I.  41.  Tomba  dei  Tori.  Achille  debout  derrière  une  fontaine  faite  de  plu- 
sieurs assises  de  pierres  colossales,  guette  Troilos  qui  s'avance  nu,  monté  «0 
sur  un  cheval  :  au-dessus,  deux  lions  couchés.  PI.  42.  T.  délia  Leonesse, 
personnages  dansant  et  chaulant  auloiir  d'un  cratère  à  volutes,  couronné 
d'une  guirlande  de  feuilles  rouges.  PI.  43.  T.  délia  Pulcella.  Repas  funéraire  ; 


6  1902.   —  ALLEMAGNE. 

au-dessus,  deux  génies  ailés  soulevant  un  voile,  et  plus  bas  deux  musi- 
ciens, l'un  à  dr.  l'autre  à  g.  de  l'alcôve  où  est  le  mort,  t  PI.  44  et  45.  Vase 
de  la  collection  Chigi  [G.  KaroJ.  Oenochoé  trouvée  en  1881  â  Formcllo, 
près  Veii,  de  style  proto-corinthien  ;  on  y  voit  figuré  entre  autres  le  juge- 
6  ment  de  Paris,  au-dessous  inscr.  non-corinthiennes  'A).É$avSpo;,  'AOïvaia, 
'AçpoôiTa.  t  PI.  46  et  47.  Galeries  de  la  terrasse  des  tombeaux  à  Mycènes 
pendant  les  fouilles  de  Schliemann  [W.  Reichel].  Photographies  qui  don- 
nent des  détails  précieux.  H  PI.  48.  Télé  de  marbre  de  Pergame  (Conze). 
Tête  de  jeune  homme  qui  est  au  musée  de  Constantinople.  On  croit  y  voir 
10  Alexandre,  bien  qu'elle  ne  ressemble  pas  complètement  aux  têtes  connues 
de  ce  roi.  A.  S. 

Archaeologischer  Anzeiger.  Analysé  à  la  suite  du  Jahrbuch  des  k. 
d.  Archaeologischen  Instituts. 
Archiv  fiir  Geschichte  der  Philosophie.  15"  vol.  l'"  livr.  La  IV  figure 
15  du  syllogisuie   |E.  Thouverez].  Mentionné  ici  parce  que  Th.    montre  des 
traces  de  cette  ligure  dans  Aristote,  Théophraste,  Apulée.  |  Rapport  sur 
les  ouvrages  parus  en  Allemagne  de  1894  à  1900  sur  la  philosophie  préSo- 
cralique  [E.  Wellmannj.   Th.  Gomperz,  Griech.  Denktr.  Elue  Geschichte  d. 
antiken  Philosophie  I.  Analyse.  E.  Zeller,  Grundriss  d.  Geschichte  d.  griech. 
»0  Philosophie.  Peu  de  changements  dans  celte  5"  éd.  de  cet  ouvrage  dont  on 
sait  la  valeur.  0.  Willmann,  Geschichte  d.  Idealismus  1.  Grands  éloges.  A. 
Aall,  Gesch.  d.  Logosidee  in  d.  griech  Philosophie.  Etudie  à  fond  les  transfor- 
mations de  celte  idée  et  son  développement  jusque  dans  la  litt.  chrétienne. 
H.  DiELS,  Elementum.  Eine  Vorarbeit  zum  griech.  u.  lat.  Thésaurus.  Grands 
26  éloges  ;  E.  Nordbn,   Die  anlike  Kunstprosa,  Excellent.    W  2»  livr.  Leucippe 
[E.  Zeller].  Sou  importance  dans  l'histoire  de  la  philosophie  alomistique, 
son  influence  sur  la  théorie  de  la  vision  par  les  eï8w).a  et  à7i<5ppoc(ii  de  Dé- 
mocrite  et  Epicure,  sur  Diogèae  d'Apollouie,  sur  Empédocle.  f  Héraclide  du 
Pont  et  le  système  héliocentrique  [H.  Staigmiiller].   Montre  en  s'appuyant 
30  surtout  sur  Simplicius  qu'IIéraclide  est  bien  l'inventeur  avant  Aristarque 
de  Saraos  du  système  héliocentrique.  \  Quelques  corollaires  de  Simplicius 
dans  son  Commentaire  sur  la  Physique  d'Arislole  (éd.  Diels).[J.  Zahifleisch]. 
Etudie  et  explique  1,  p.  1129-1152  (contra  Philoponum)  ;  2,   p.  1 156-1 16U  (c. 
Phil.);  3, Corollaire  1171,30-  1182,^9  (c.  Phil.)  ;  4,  Corollaire  1326,38  —  1336,8 
35  (c.  Phil.).  H  l.a  philosophie  de  la  nature  avant  Socrate[E.  Chr.  II.  Peithmann] 
Etude  àe  84  p.  qui  se  continue  dans  la  livr.  3  et  où  P.  après  avoir  montré 
qu'Arislote  est  cause  de  la  confusion  qui  règne  dans  l'histoire  de  la  philo- 
sophie anle-Socralique,  étudie  à  fond  cette  philosophie;  il  commence  par 
Parménide,   Empédocle,  qui  peuvent  nous  donner  une  idée   assez  exacle 
■*0  des  questions  qui  préoccupaient  les  anciens  philosophes.  U  revient  ensuite 
à  Heraclite,  Xénophane.  Thaïes,  Anaximandre    et  Anaximène,   puis  pour 
finir  saute  à  Anaxagoras,  Diogène  et  Démocrite.  W  3"  livr.  Rapport  sur  les 
Pères  de  l'Eglise  et  leurs  relations  avec  la  philosophie  (1897-1900)  [H.  Lù- 
demann).  1.  Les  trois  premiers  siècles  :  le  christianisme  à  son  début  et  la 
*5  philosophie.   R.  M.  Wenlev,   The  préparation  for  christiatiit>j   in  the  ancient 
world.    W.  est   maître  de  sa  peusée   et  possède  à  fond  son   sujet  :  qques 
réserves  ;  E.  Zeller,  Ztir  Vorgeschichle  d.  Christenlians.  Essener  «.  Orphiker. 
A.  lîlLGBNFBLD,  A'ocA  einmai  die  Essder.  Analyse.  B.  A.   Betzingbr,   Seneca- 
Albwn  ;  Weltfrohes  u.  Weltfreies  aus  S.  phil.  Schrifien.  Des  réserves.  J.  Dar- 
80  tiOUB-PbyrOO,   Mare-Auréle   dans  ses    rapports  avec  le   christianisme.    Appr. 
favorable.  J.  Muth,    Der  Kampf  des  heidnischen   Philosophen  Celsus  gegen  d. 
Christenlum.    Réserves.    J.  Orr,    Neglecled  factors  in   the  study   of  the    early 
progress  of  Christianity.  Réserves.  A.  ChaiGNBT,  La  philosophie  des  oracles  de 


ARCHIV   FOR   GESCHICHTE   DER   PHILOSOPHIE.  7 

Porphyre  <  cf.  R.  d.  R.  25,  188,  22  >  A.  HarnaCK,  Sokrates  u.  die  aile  Kirclie. 
Destiné  au  grand  public  :  des  points  obscurs  \   Patristique  des  premiers 
siècles.    Apologètes.   P.   Wehofer,   Die  Apologie  Justins  des   Philosophen  u. 
Màrtyrers    in  lilerarhistorischer  Beziehung   sum    ersten  Mal  unlersuchl.  Maître 
de  son  sujet,  mais  qq.   réserves  à  faire.  G.  Rauschen,  Die  formate  Seite  der  & 
Apologien   Justins.    Des  jugements   justes.    G.   Kukula,   Tatians  sogenannte 
Apologie.    ID,  Allersbeweis  u.  Kiinstlerhatalog  in  Tatians  Rede   an  die  llellenen. 
Appréc.  favorable.  U.  Bonig,  Mimicius  Félix.  Connaît  admirablement  son  sujet. 
E.NORDBN,  Dejl/inucà'  Felicis  aetale  et  génère  dicendi.  Appréc.  favorable.  L.  Gau- 
cher, L'Apologétique.  Les  arguments  de  Tertnllien  contre  le  paganisme^  avec  texte  '0 
latin  retouché  et  quelques  notes.  Mentionné.  ^  TertuUien.  E.  Schvlze,  Elemente 
einer  Theodice  hei  Terlullian.  J.  Stibr,  Die  Goltes-  u.  Logos-  Lehre  Terlullians  ; 
II.  IIOPPB,  De  sermone  Terlullianeo  quaestiones  selectae.  Eloges.  E.  KrOVMANN, 
Die  Tertullian-Ueberliefenmg  in  Italienne!.  R.  d.  R.  23,  1ti4,  17>.  ID.,  liritische 
Vorarbeiten  f.  den  dritten  u.  vierten  Band  der  neuen  Tertullian  Atusgabe.  Men-  IS 
tion.  1[   Les   sentences  de  Sextus.  V.  Ryssbl,  Die  Syrische    Uebersetzung  d. 
Sexlus  Sentensen.  Mention.    H.    Mbyboom,  De  spi-euken  van  Sextus.  S.  sera  \e 
bienvenu.  HH  4"  livr.  La  lettre  de  Julien  à  Dionysios  [R.  Asmus].  Le  Dio- 
nysios  auquel  est  adressée  la  o9«  lettre  de  Julien  (éd.   Ilertlein)    s'appelait 
d'après  le  Laurentianus  LXIII,  16,  Neilos  (Kaià  Nefto-j).  Dionysios  était  son  «0 
surnom  ou  son  prénom,  et  cette  lettre  doit  être  considérée  comme   étant 
directement  adressée  à  Neilos  le  philosophe  pseudocyniqiie   ami  des  chré- 
tiens, et  indirectement  à.  ceux  qui  partageaient  ses  idées  ;  elle  doit  donc  être 
mise  sur  la  même  ligne  que  Or.  VI,  VII  et  le  Misopogon .  H  La  philoso- 
phie de  Plotin  [J.  Lindsay].  Ce  n'est  pas  le   panthéisme,  mais   plutôt  un  26 
théisme  de  type  transcendenlal  et  dont  la  méthode  est  à  la  fois  mystique 
et  rationnelle.  Son  influence  sur  la  spéculation  des  siècles  suivants.  K  Les 
Mathématiques  et  la  Dialectique  dans   le  système  de  Platon  [G.  Rodier] 
Art  de   \t  p.  en   français.  H   Rapport   sur  les  Pères  de  l'Eglise,  etc.  <cf. 
supra>  [H.  Liidemann].  Clément  d'Alexandrie  1.  E.  db  Paye.  Cl.  d^Alexan-  30 
drie.  Etude  sur  les  rapports  du  christianisme  et  de  la  philosopliie  grecque  ;  2.  K. 
Ernesti,  Die  Elhik   d.  T.  FI.  Clemens   v.  Alexandria;  3.  P.  M.  BaRNARD.  Cl. 
of.  Alexandria:  Quis   dives  salvetur  ;   4.   O.    Stahlin,    Untersuchungen   ii.    d. 
Scholien  zu  Clem.  Alexandr.  1.  Excellent  ;  2.  S'adresse  aux  théologiens  ;  3  et 
4.  Etudes  préliminaires  à  une  nouv.  éd.  critique  de  Cl.  ;  5.  Mention,  f  Ori-  3S 
gène.  1.  P.  KOETSCHAU,  Origenes''  Werke.  2.  P.  Wbndland,  Koeischau  Ori,enes 
Ausgabe.  3.  . '.éponse  de  Kobtschau;  et  4,  Réplique  de  Wbndland.  5.  H.  H. 
Davies.  Origen's  thorie  of  Knowledge.  6.  W.  SCHÛLBR,   Die    ^orstellungen   von 
d.    Seele   hei   Plotin   u.    Origenes.    7.  G.  Capitaine,    De   Origenis  ethica.  8.  G. 
Bordes,  L'apologétique  d'O.  d'après  te  Contre  Velse.  1-4,   Établissement   du  *0 
texte  et  critiques  qui  ont  été  faites  ;  5.  Suggestif  ;  6.  Pour  juger  cette  étude, 
il  faut  en   attendre  la  suite  ;  7.  Des  réserves  ;  8.  Appréc.  favorable,  f  Lac- 
tance,  E.  S.  Brandt  et  G.  LaUBMann,  Lactantii  op.  omnia   II.  2,  De  mortibits 
persecutorum  ;    A.  KnaPPITSCH,    Lactantiiis  ;  Goltes   Schôpfung.    Mentionnés  : 
E.  ROGHOLL,  Plotin  û.  dus  Christenthum.  Appréc.  favorable  avec  qqs  réserves.  *5 
If  Ouvrages  parus  en  Allemagne  de  1899-1900  sur  la  philosophie  de  Socrate, 
d'Aristote  et  de  Platon  [H.  Goraperz].  A.  Histoire  générale  de  la  phi- 
losophie ancienne.  II.  Ritteu  et  L.  Pbeller,  Historia  philosophiae  Grae- 
cae.  9"  éd.  due  à  E.  Wbllmann  de  cet  excellent  livre.  A.  Eluuthkropulos, 
Die  philosophie  u.  die  Lebensnuffassung  des  Griechenlums  auf  Grund  der  gesell-  30 
schaftlichen  Zustdnde.  Réserves;  W.  Bendeb,  Mythologie   u.   Metaphysik.  Die 
Ent.itehung  der  Weltanschauungen  im  griech.  AUerlum.  Réserves  ;  E.  KuHNB- 
MANN,  Grundlehren  d.  Philosophie.  Studien  U.   Vorsokratikef-,  Sokrates  u.  Plato. 


8  1902.    —   ALLEMAGNE. 

De  bonnes  parties,  mais  l'idée  fonriamentale  ne  peut  pas  être  admise. 
Socrate.  R.  Kkahk,  Sokrales,  nach  den  Ueberlieferungen  sfiner  Sckule  dar- 
geslelU.  Pur  roman.  R.  Pôhlmann,  Sokrates  u.s.  Voile.  Emlleiirag  sur  Ge/chichle 
der  Lehrfreiheil.  Réserves.  Knaubr.  Die  Vision  im  Lichie  der  Kidturgeschichte 

5  u.  d.  Dàmon  des  Sokrates.  Pas  de  valeur.  M.  Wetzbl,  llaben  die  Anklager  des 
Sokrales  wirktich  behauptel  dass  er  nette  Oottheiten  einfiihre  ?  Explique  le 
Sai(iiivn(  xaivâ  de  l'accusation  en  faisant  avec  raison  de  Saijiôvia  un  adj.  F. 
BkySCHLag,  Die  Anklage  d.  Sokrales.  Kritische  Untersucliungen,  Appréc.  favo- 
rable. E.  ROLFES,  Moderne  Anklagen  gegen  d.  Charakter  u.  d.   Lebensanschau- 

10  ungen  Sokrates',  Platos  u.  Arisloleles.  Réserves,  f  Celle  revue  conlienl  en 
outre  la  liste  des  ouvrages  parus  en  1902  eu  allemand,  français,  anglais  et 
italien  sur  l'histoire  de  la  philosophie.  A.  P. 

Archiv  lûr  lateinische   Iiezikographie,    XII,   n»   4  (avril   1902).   If   La 
latinité  de  l'Epilome  Caesarum  [Ed.  Wôlfflin].  L'ouvrage,  de  la  fin  du  iv"  s.. 

•B  se  rattache  à  Suétone,  dont  il  tire  de  copieux  extraits  pour  les  premiers 
empereurs.  Le  latin  est  mauvais  et  inférieur  à  celui  d'Aurelius  Victor, 
quoique  l'abréviateur  ait  vécu  à  Rome  ;  emploi  du  possessif  à  côté  des 
noms  de  parenté  sans  qu'il  y  ait  opposition  ;  germanus,  consobrinus, 
«  frère  »  ;  hic  joint  à  un  nom  propre  ;  iste   désignant  le  héros  de   la  bio- 

20  graphie;  apud  au  lieu  du  locatif;  â-nal:  iuuenculus,  agraris,  circumsocius. 
^  .Matrem  gerere  [Ed.  Wôlfflin].  «  Jouer  le  rôle  de  mère  »,  KIorus,  1,  1,3, 
doit  être  conservé.  Emploi  respectif  de  agere  et  de  gerere.  t  Agricola  = 
agricolas  [Ed.  Wôlfflin].  L'explication  de  agricola,  scriba,  comme  un  féminin 
qui  aurait  pris  un  sens  concret  eu  passant  par  le  sens  collectif  (Lindsay, 

26  Stolz),  se  trouve  contredite  par  paricidas,  hosticapas,  Agrippas,  Noutiâj, 
IloTtXixôXa;,  etc.,  qui  conduisent  à  rétablir  *  agricolas.  T  L'antiquité  des 
lemines  de  Martial  dans  les  mss  de  la  famille  B  [G.  Landgraf].  Dans  cette 
famille,  les  lemmes,  à  partir  du  livre  V,  soui  développés  et  se  présentent 
comme  une  compilation  de  basse  époque.  Étude  de  leur  langue  :  composés 

30  (maie— ,  uendilingia,  —  pela,  scuto-paecla),  adj.  en -osus,  subst.  en -tor 
(detractor,  euersor,  fusor),  masturbio  (nom  d'action,  ce  qui  démontre  le 
môme  sens  pour  mascarpio,  Pétrone,  134),  subst.  en  -arius,  diminutifs, 
mots  grecs,  morphologie  (mulabus,  tondit),  syntaxe  (de  peregre,  de  rem- 
plaçant a,  etc.),  phraséologie.  Ces  lemmes  sont  du  iv"-v«  s.,  et  remontent, 

M  sinon  à  Gennadius  (en  401),  au  moins  à  la  revision  de  Martial  exécutée  par 
ses  ordres.  H  Ferens  [Hans  Moeller].  Dans  Manilires  V,  340,  ferens  est  pris 
absolument,  comme  partie,  de  ferri,  àvaçepopiévï)  ;  ce  vers  paraphrase  ara 
turicrema  surgens.  Cet  emploi  est  connu  par  Corn.  Nepos,  Dat.,  4,  5.  Il 
faut  ajouter  Manil.,  V,  395  et  le  poète  ancien  cité  par  Macr.   VI,  5,  2.  f  La 

4u  question  d'Hégésippe  [G.  Landgraf|.  L'auteur  de  ces  extraits  de  Josèphe 
est  certainement  Ambroise  de  Milan,  comme  le  prouvent  quantité  de  con- 
cordances verbales  et  l'attribution  des  anciens  mss.  U  imite  Virgile,  Salluste 
etCicéron  comme  Ambroise.  Imitation  de  Ter.  Ht.  143,  avec  la  leçon  exercè- 
rent. H  Sur  l'histoire  des  pronoms  démonstratifs,  IV  [Meader  et  Wôlfflin]. 

48  Affaiblissement  du  sens  démonstratif  dès  l'époque  classique  et  ten lance  à 
prendre  la  valeur  d'un  article.  ï  Oricula  [P.  Wessnerj.  Attesté  par  Donat, 
Eun.  539, où  il  faut  lire:  oriculis  accipiat.1i  Amusus  [P.Weissner].  Donat, Eun. 
111,3,31,  lire  :  neque  enim  conueniebat  personae  Bacchi  aliquid  amusum  aut 
infacetum  aut  ïxatpov.  ^  Os  umerosque  deo  similis  [Ed. Wôlfflin].  Hellénisme, 

50  comme  le  dit  Servius,  qui  consiste  à  remplacer  dans  cette  construction  du 
participe  un  adjectif  correspondant,  similis  à  assimilatus,  nudus  (Ov.  Met. 
7,  182)  à  nudatus.  Glarigenus,  Tac.  An.  6,  9,  au  lieu  de  clari  génère,  et 
également  un,hellénisme  qui  vient  des  poètes:  Virg.,  8,  114,  etc.  1  Etudes 


ARCHIV   FUR   LATEINISCHE   LEXIKOGRAPHIE.  9 

sur  le  pluriel  poétique  chez  les  Romains  [Paul  Mnas.J  1.  Généralités.  Toute 
conception  qui  donne  au  pluriel  poétique  la  faculté  d'exprimer  une  nuance, 
est  fausse.  Ce  pluriel  est  limité  à  la  langue  poétique  (et  des  prosateurs 
qui  l'imitent)  ;  il  est  limité  à  certaines  catégories  d'expressions  (quantité, 
parties  du  corps,  etc.);  dons  une  même  clrissi-,  beaucoup  de  mots  ne  sont  5 
pas  employés  au  pluriel  ;  le  plur.  est  limité  à  certains  cas,  et  alors  le  sg. 
n'existe  pas  (orlus,  à  l'accus.)  ;  certains  cas,  comme  le  gén..  ne  se  rencon- 
trent pour  ainsi  dire  pas,  tandis  que  l'accus.  est  ordinaire.  D'autre  part, 
les  poètes  dactyliques  évitent  l'élision  des  neutres  en  -um,  commençant 
par  un  trochée.  11  suit  de  là  qu'une  seule  forme  est  possible  et  une  forme  i» 
plur.  :  hordea.  Un  certain  nombre  d'influences  expliquent  la  syntaxe  des 
poètes  :  l'extension  du  pluriel  en  i)rose,  surtout  dans  les  mots  rtbstrails  ou 
impliquant  idée  de  quantité,  alors  que  la  différence  avec  le  sg.  est  une 
nuance  insignifiante  ;  l'existence  des  mots  seulement  usités  au  plur.  ; 
l'imitation  du  grec;  enfin,  une  fois  le  pluriel  étendu,  l'analogie  des  pluriels  15 
existant  déjà.  Outre  les  divers  motifs  indiqués,  le  poète  a  pu  rechercher, 
par  l'emploi  du  pluriel,  la  clarté,  la  symétrie,  uu  coloris  spécial.  A  côté  de 
ce  pl'iriel  poétique,  il  y  a  un  pluriel  oratoire  qui  a  un  caractère  de  généra- 
lisation ;  un  singulier  collectif  ;  enfin,  un  singulier  poétique,  dont  les  étapes 
sont  analogues  à  celles  du  pluriel  poétique  :  nécessité  métrique,  extension  *0 
analogique,  tendance  consciente  d'opposition  à  la  prose  ;  cette  dernière 
évolution  est  très  bleu  illustrée  par  l'histoire  de  ceruices  ceruix.  —  2.  Idées 
de  quantité.  Ces  pluriels  sont  anciens  et  beaucoup  ont  une  orifrine  rurale  ; 
les  premiers  exemples  se  multiplient  dans  les  Géorgiques.  Hôle  joué  par 
la  prosodie.  Dos  génitifs  en  -i  des  noms  en  -ius,  -ium.  Pluriel  des  non-  25 
neutres  et  des  neutres  aux  divers  cas.  —  3.  Parties  du  corps.  Cicéron  évite 
uultibus  ;  oribus  ne  se  rencontre  pas  avant  Apulée,  collis  est  inconnu  ;  terga 
est  la  seule  forme  usitée  avant  Q.  Gurce.  En  somme,  le  plur.  en  prose  est  nor- 
mal seulement  au  nom.  et  à  l'ace.  Plur.  en  poésie.  Notes  sur  la  valeur  de  II' 
pour  les  Aratea  de  Cicéron  ;  Ilor.,  épod.  17,  21-22;  contre  l'hypothèse  de  30 
Bannier  relative  à  la  chronologie  d'Ovide  (Archiv  XI).  Sous  le  rapport  du 
pluriel,  on  trouve  déjà  des  influences  de  la  poésie  sur  la  prose  au  temps  de 
SuUa.  U  Sur  la  Mulomedicina  de  Chiron  [E.  I.ommatzschJ.  Comparaison 
avec  Végèce.  Liste  des  mots  pour  lesquels  Chiron  emploie  un  nom  vulgaire. 
Comparaison  de  la  syntaxe  des  deux  écrivains.  Ce  manuel,  écrit  pour  le  35 
peuple,  est  un  témoin  inappréciable  sur  sa  langue.  \  Uher,  ubera  [Ed. 
Wôlfllini.  Il  faut  lire  dans  Florus  1,  1,  3,  ubera  admouit  ;  le  sg.  ne  se  ren- 
contre pas.  H  Foeuea=fouea  [J.  Cornu].  Exemple  de  prononciation  anti- 
cipée de  l'i  (loiuia)  qui  se  trouve  dans  Priscillien,  p.  56.  10  Schepss  ;  cf. 
Schuchardt,  Vokalismus,  528.  f  L'Épitome  de  Iulius  Exsuperaulius  [G.  *0 
Landgraf  et  C.  WeymanlCei  epitome  est  une  série  d'extraits,  plus  ou  moins 
déguisés,  des  Histoires  de  Salluste,  avec  des  emprunts  au  Catilina  et  au 
Jugurtha.  C.  Bursiau  l'avait  édité  d'après  un  ms.  de  Paris,  B.  N.  608o  (xi« 
s.).  D'.iutres  sources  du  texte  sont  maintenant:  l»la  copie  d'un  ms.de  Bâle, 
par  Melchiur  Goldast  (f  1635)  et  conservée  à  Brème;  2»  un  fragment  de  ** 
Munich,  29  019,  du  xf-xii«  s.  Edition  nouvelle  du  texte  d'après  ces  sources 
et  des  conjectures  d'Eussuer,  de  Kunze,  etc.  Commentaire  et  rapproche- 
ments avec  Salluste.  K  Ab  et  Gaitho  [E.  Nattes].  Mots  trouvés  dans  des 
inscriptions  étrusques.  Ab  est  une  abréviation  de  aber,  haber,  faber.  ^f 
Mélanges.  Abaso  (J.  M.  Stowasser].  Ce  mot,  pris  pour  un  mot  réel  et  inséré  50 
dans  le  Thésaurus,  est  une  faute  de  copie  dans  les  glossaires,  pour  agaso. 
Tous  les  textes  cités  remontent  à  une  glose  dont  la  forme  primitive  était: 
agaso,  i.  e.  famel,  domesticus,  adsecla.  If  Dextrator,  «eÇioXaSoç  [Eb.  NestleJ- 


10  1902.   —   ALLEMAGNE. 

Les  deux  mots  sont  obscurs.  Le  second  se  trouve  dans  les  Actes,  et  doit 
être  rapproché  du  premier.  K  Bîduom  et  trîduom  [F.  Sommer].  La  longue 
s'explique  par  les  formes  *  duis  et  *  tris  dont  l'existence  est  attestée 
en  composition  par  terruncius  =  tris  -  uncios.  Ce  sont  en  réalité  des  juxta- 

5  posés  venant  de  formules  comme  :  ubi  triduom  {tris  diuom,  trois  fois  un 
jour)  praeterierit  (Caton,  agr.  112,  3),  biduom  {duis  diuom,  deux  fois  un 
jour)  manendum  est  (Ter.,  Eun.,  636).  Le  phénomène  est  d'ailleurs  préhis- 
torique, cf.  dans  Plaute  :  in  hoc  triduo.  Quadriduum  est  analogique.  1[  La 
formation  des,  noms  de  personnes  [A.  Zimmermann].    1.   Réduplication, 

10  d'après  le  parler  des  enfants  :  Marmar,  Perperna,  Tiniinius,  Gincinnatus 
{Cinna),  Viuibius,  Tytyche,  etc.  —  2.  Abrègement  :  Musa  de  Philomusus, 
Restus.deReslitutus,  etc. —  3.  Addition  de  la  finale  féminine  grecque -is  à  un 
nom  latin  :  Ancharis,  Montaris,  Nonis,  Paganis,  Ponlis,  Siluis,  etc.  —  4.  La 
finale  en  -ucus  se  trouve  dans  nombre  de  surnoms,  d'où  des  genlilices  en 

IB -ucius.  —  y.  Erreurs  provenant  d'un  s  initial  ou  final:  Scato,  Scaluinius, 
Slersita.  —  6.  Finale  étrangère  au  thème  :  Praesla  {praestans),  Praegna 
{praegnans),  Princus  (princeps  ;  Vila  Glodii  Albini,  7,  5),  etc.  tH  Biblio- 
graphie. G.  LODGK,  Lcxicon  Plauleinum  [  ].  Trop  complet.  \  G.  Lessing, 
Scriptorum  hUloriae  aurjuslne  lexicon  [     ].  Bon.  %  0.  FI.  LONG,  Of  the  usage  of 

*0  quotiens  and  quoliens-cunque  in  différent  periods  of  Latin  [  ].  Quam  saepe  a 
précédé  quotiens  ;  cf.  Ter.  Ph.,  757  ;  GatuUe  64,  100.  f  M.  Warben,  On  some 
ancienl  and  modem  etymoloyies  [F.  Sommer].  Sur  pe{r)jero,  soror,  fraler, 
saltem,  fréquenter.  Manqué.  1  H.  Osthoff,  Etymologische  Pa>erga,  I 
[Bartholomae].  Très  intéressant.  H  F.  Sommer,   Handbuch  der  lat.  Laut-u. 

28  Formentehre  [W.  M.  Lindsay].  Très  complet  et  très  objectif.  Indication  de 
questions  qui  restent  à  traiter.  ^  Fr.  Pradel,  De  praepositionum  in  prisca 
latinitate  ui  atque  usu  f  ].  Notes  sur  les  prépositions  de  a  à  fini,  d'après  les 
renseignements  des  grammairiens  et  les  inscriptions,  f  J.  Wolff,  De 
clausidis    Ciceronianis  [May].    Des   points  contestables,   t  0-  Densusianu, 

3"  Histoire  de  la  langue  roumaine  |E.  Ilerzog].  Premier  fascicule  contenant  la 
phonétique  et  le  commencement  de  la  morphologie,  f  R.  Novàk,  In  pane- 
gyricos  latinos  studio  grammatica  et  critiea  [  ].  Bonne  méthode,  t  G.  Schenkl, 
Ambrosii  exjmsilio  euangilii  secundum  Lucam  [  ].  Solide.  H  Urba  et  Zycha, 
Augusiini   opéra,    VIII,    2    [    ].    Écrits    de    polémique    antipélagienne.    % 

38  p.  Knôll,  Augustini  retractalionum  libri  II  [  ].  L'ouvrage  éilité  est  très 
important.  V  P.  Huvblin,  Lrs  lahlettes  magiques  et  le  droit  romain  [L.  Seuf- 
fert].  Excellent  résumé.  L'idée  que  l'obligation  à  Rome  avait  primitivement 
un  caractère  sacré  est  contestable  :  la  deuotio  et  l'obligatlo  emploient  les 
mêmes  formules  parce  qu'elles  expriment  les  mêmes  idées,  f  Resta  [    ]. 

**  Les  textes  de  Laclance  et  de  Primasius  cités  plus  haut  sont  à  effacer. 

XIU,  n"  1  (oct.  1902).  Les  élymologies  du  Thésaurus  linguae  lalinae  [R. 
Thurneysen].  Elles  sont  l'œuvre  commune  de  Th.  et  de  Wilhem  Schulze. 
Réponse  aux  critiques  présentées  par  Michel  Bréal,  Journal  des  sav.,  juin 
1901  <R.  d.  r.,  XXVI,  212,  22>.  Ges  étymologies  sont  rédigées  en  vue  de  la 

*5  lexicographie  latine,  pour  fournir  une  base  aux  éludes  latines 
ou  un  point  de  comparaison.  Discussion  détaillée  pour  ab,  abdomen, 
aboleo  (adoleo),  absurdus.  accipiter,  an,  anne,  an-,  annus,  annona,  -ona, 
ante,  anliquus,  aperio,  apiscor,  apio,  apud,  arcesso.  accerso,  incesso.  ^  Alli- 
tération et  rime  dans  Salvicn  [Ed.    Wolfflin].  Supplément  à  l'index   de 

^  l'édition  Pauly.  Allitérations  qui  ont  un  caractère  de  nouveauté  ;  liste 
alphabétique  des  allitérations  les  plus  remarquables,  avec  rapprochement 
des  textes  parallèles  d'autres  écrivains.  Salvien  a,  en  somme,  un  style 
original.  Rimes.  La  réunion  de  la  rime  et  de  l'allitération  produit  des  jeux 


ARCHIV   FUR   LATEINISCHE   LEXIKOGRAPHIE.  11 

de  mois  dont  le  goût  a  dû  être  développé  par  la  rhétorique.  ^  Mandare 
|Ed.  Wô!fflin|.  Composé  de  manum,  accus,  de  but  (question  qiio)  et  de  dare. 
Cp.  uendere  et  domu{m)ilio.  L'a  est  dû  ici  à  l'existence  antérieure  de 
mandere.  Manum  a  son  sens  propre  (et  symbolique),  cp.  manumitlere.  % 
Ps.  Quintilien,  Decl.  mai.  4,  1  [G.  LehnertJ.  Plus  ne  porte  pas  sur  triste,  s 
comme  le  prouve  le  texte  des  mss.  %  Albarus  [W.  Meyer-Liibke].  Ce  mot 
rend  exactement  le  nom  du  peuplier  blanc,  Xeuxiq,  gr.  mod.  XeiJxov.  Il  a 
passé  dans  les  langues  romanes,  f  Cou  et  com  devant  voyelle  en  compo- 
sition [W.  lleraeus].  I^es  témoignages  pour  com  sont  très  anciens  et 
concernent  des  formes  antérieures  à  l'assourdissement  de  l'm  :  comedo,  lo 
corniiium,  etc.  ;  comegit ,  comactor  (gloss.)  ;  comauditum ,  comangus- 
tatum  (Paul,  Festus).  Les  formes  des  mss:  comarguit,  comheres,  comaedi- 
tlco,  comemo,  sont  des  restaurations  tardives.  Beaucoup  plus  jeunes  sont 
les  témoignages  de  con  irrationnel  devant  voyelle  et  d'origine  analogique, 
comme  le  juge  déjà  Quint.  I,  5,  59,  sur  conire  :  conangusto,  conhibeo,  15 
etc.  ;  en  v.  lat.,  conaduno,  coninquere.  Les  deux  formes  ont  passé  dans  les 
langues  romanes.  Ces  formes  ont  naturellement  été  volontiers  employées 
quand  le  simple  avait  une  aspirée  initiale.  %  Curua  =  meretrix  [W.  He- 
raeusj.  Dans  les  gloses  de  Werden  publiées  par  Gallée  et  les  glossae  iuris 
de  Labbe  ;  dans  Etienne  Sachlikis  (com.  du  xvi"  s.),  cité  par  Du  Gange.  20 
If  Méliton  et  Novatien  [H.  Jordan].  Nous  avons  dans  Olto,  Corpus  Apolo- 
getarum,  IX,  497  ;  trad.  lat.,  419,  quatre  fragments  provenant  d'un  ouvrage 
utilisé  par  Hippolyte,  Alexandre  d'Alexandrie  et  peut-être  Irénée.  Ils  ont 
le  plus  grand  rapport  avec  deux  ouvrages  de  Novatien,  le  traité  Aduersus 
ludaeos  (Ps.  Cypritn)  et  lus  homélies  pseudo-origéniennes  de  Hatiffol.  ï5 
Novatien  a  puisé  directement  dans  l'ouvrage  perdu  de  Méliton.  Ce  rapport 
est  un  argument  considérable  en  faveur  de  l'attribution  des  deux  ouvrages 
à  Novatien.  t  Le  Breuiarium  de  Fesius  fEd.  Wôlfflin].  La  composition 
d'épitomés  est  une  réaction  contre  les  grands  ouvrages  historiques.  Sources 
de  Festus  :  le  breuiariujn  d'Eutrope,  Florus,  l'Epitoma  Liuii.  Caractère  de  30 
l'ouvrage  de  Florus;  ses  rapports  avec  Tite-Live.  Florus  souvent  résumait 
Tite-Live  de  mémoire  et  rapportait  les  événements  d'après  l'image  que 
Tite-Live  lui  avait  laissée,  f  Epiiomne  [C.  Mayhoff].  Les  formes  epitomas, 
epitomis  se  lisent  dans  Pline,  indices,  et  Columelle,  I,  1,  10.  ^  Disciplina 
disciplinarum  [Alfred  Klotz).  Dans  Macr.  1,24,21,  n'est  pas  un  «  punisme  »,  ^^ 
mais  une  traduction  du  Sophiste  de  Themistios,  oral.  23,  pp.  299  d,  300  c  : 
èiti(7Tr,|jiT)  è7ti(7Tr|HMV  ;  le  deuxième  texte  prouve  que  Themislios  n'est  pas  le 
créateur  do  cette  expression,  f  Artiflcus  [Alfr.  Klotz].  Lire  dans  Baehrens' 
Poet.  min.,  V,  61),  v.  30  :  artilico.  L'adj.  existe,  comme  carnificus,  Sil.  Ital. 
I,  173.  K  Le  préllxe  dis-  [Fr.  Stolz].  Origine  et  sens  du  préfixe.  Enuméra-  *" 
lion  des  mots  qui  le  contiennent,  t  Sorsus  [Alfr.  Klotz].  Participe  de 
sorbeo,  employé  activement,  dans  la  traduction  latine  de  Babrius  retrouvée 
dans  les  papyrus  Amherst.  K  Cornua,  Sil.  liai.,  Ib,  761  fj.  Cornu].  Vana 
inter  cornua,  désigne  le  geste  méprisant  de  faire  les  cornes,  qui  doit  jouer 
naturellement  un  grand  rôle  dans  les  disputes  féminines.  K  Etrusco-latin,  *5 
ou  mots  et  formes  étrusquisantes  dans  les  inscriptions  latines  [E.  Lattes]. 
Aber=  faber  (v.  plus  haut)  ;  c  pour  g  dans  Acathonicenus,  flclinas,  etc.  ; 
Achonia,  Achonus,  pour  Acouia,  etc.  ;  alternance  de  d  et  1  ;  Aemili  pour 
Aemilia  ;  Aisclapi  ;  nominatifs  en  -e  :  Aie,  Tite,  etc.  ;  Alixentros,  etc. 
Mots  de  la  lettre  A.  H  Lucain,  II,  133  |J.  Cornu].  Lire  :  mensoque  hominis  S* 
quod  fata  paterent  :  quod  =  quoad.  ^  Qui  fugil  patellam  cadit  in  prunas 
[J.  Cornu].  Proverbe  dans  scol.  Lucain  III,  687.  Ce  proverbe  existe  encore 
en  italien,  en  portugais,  en  castillan,  en  catalan.  K  Andron  |Eb.  Nestlé]. 


12  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Ce  mol  gréco-lalin  se  trouve  dans  Juges  3,  23,  Bible  latine  de  Lyon  publiée 
par  U.  Robert.  KT  Mélanges.  Une  traduction  latine  de  Babrius  (\V.  Ileraeus]. 
Amherst-Papyri,  II,  1901,  n°  26.  Relevé  des  particularités  les  plus  intéres- 
santes. 1  Les  noms  de  personnes  en  -  ûtus,  -ûtius  fA.  Zimmermann]. 
B  Remontent  à  des  participes  en  -ûtus,  dont  les  langues  romanes  nous  prou- 
vent le  nombre  dans  le  latin  populaire,  ou  à  des  subst.  en  -u.  On  aurait 
ainsi  les  partie.  :  salulus,  tolutus,  pacutus  (paciscor,  *  paquor),  credutus, 
sepelutus,  cremutus,  dolutus,  uolutus,  uenutu»,  canutus,  albutus,  ualutus. 
Le  suffixe  -ûtus  a  été  ensuite  détaché  et  a  servi  à  former  des  sortes  de 

10  diminutifs  :  balbutus,  Barbaruta,  hirsutus,  etc.  K  Parum,  paruum  ;w.  M. 
Lindsay].  Paruum,  forme  pleine  de  parum,  se  trouve  dans  la  locution  : 
paruum  est  fldes  alicui,  paruum  habere  fldem  alicui,  attestée  par  les  mss. 
de  Ter.  et  de  Plaute.  Les  formes  anciennes  subsistent  souvent  protégées 
dans  des  locutions.  ^  Andes  fO.  Brugmann].  Le  pays  d'origine  de  Virgile 

16  est  un  nom  de  peuple,  comme  Lucani,  Sabini,  pour  lequel  il  n'y  a  pas  de 
nom  de  territoire.  En  parlant  de  Virgile,  il  faut  donc  écrire  :  natus  in 
Andibus,  non  Andibus.  n  Bibliographie  (1901-1902).  R.  Krumbiegel,  Index 
iierborum  in  Varronis  rerum  fusiicarum  libros  III  [  ].  De  grande  valeur. 
U  Greef  et  John,  Lexicon  Taciteum,  XV  [      ].  Avant-dernier  fascicule  d'une 

20  entreprise  considérable.  K  A.  Bartal,  Glossarium  mediae  et  infimae  lalinitatis 
regni  llungariae  f  J.  Curieux  et  en  somme  utile.  1[  J.  Thussing,  Die  subjekl- 
losen  Sàtze  [  ].  Elude  philosophique  :  il  n'y  a  pas  de  proposition  sans 
sujet,  f  H.  HlHT,  Handbuch  der  griech.  laut-  u.  Formejilehre  [  ].  H  J.  Ven- 
DRYES.  Recherches  sur  Vhistoire  et  les  effets  de  l'intensité  initiale  en  latin   [F. 

Î6  Solmsen].  Très  savant.  If  O.  DensuSianu,  Histoire  de  la  langue  roumaine 
[S.  llerzogj.  Analyse,  t  Martin  P.  Nilsson,  Quomodo  pronomina  quae  cum 
substrmtiuis  coniunguntur,  apud  l'iautum  et  Terentium  collocentur  [J.  Wacker- 
nagel].  Très  complet,  f  G.  van  der  Valk,  De  Lucreliano  carminé  a  poeta 
perfecto  algue  absoluto  [      ].   Objections  décisives   contre  les  transpositions 

30  de  Lachmacn  et  le  sens  donné  au  mot  de  saint  Jérôme,  t  K.  Engblhardt, 
Zum  Monumentum  Ancyranum  [  ].  Observations  utiles,  t  Aetna  by  R.  Ellis 
[F.  Volmer].  Beaucoup  de  matériaux  pour  la  critique  ;  le  reste  est  très 
contestable.  If  J.  M.  Stowasser,  Zur  Latinitàt  des  Aetna  [P.  VollmerJ. 
Détestable.  If  J.  H.  Howard,  Case  usage  in  l'eironius  satires  [      ].  Travail  de 

35  Statistique  qui  complète  le  lexique  de  Segebade.  T  J.  Sorn,  Beitràge  tur 
Syntax  des  M.  lunianus  lustinus  [  ].  Indications  utiles,  mais  les  conclu- 
sions chronologiques  restent  incertaines.  If  A.  Gudeman,  Taciti  Agricola  [  ]. 
Nouveau  ;  très  intéressante  étude  sur  le  style.  If  J.  W.  Bbck,  L.  Apulei  fabula 
de  Psyché  et  Uupidine[      f.  Bon  ouvrage   où   se  trouvent  recueillis    les  tra- 

40  vaux  dispersés  des  dernières  années.  If  P.  Wessner,  Aelii  Donati  commen- 
tum  Terenti,  I  f  ].  Prolégomènes,  Andria,  Eunuque.  V  0.  Keller,  Pseudo- 
acronis  scholia  in  Horalium  uetustiora,  I  [  1.  Sur  les  odes,  f  A.  EngelbreCHT, 
Die  Consolatio  philosophiae  des  Boethius  [      ].  La  syntaxe  et  le  style. 

Paul  Lejav. 

«  Archiv  liir  Papyruslorschung  und  verwandte  Gebiete.  Vol.  II. 
11902)  l"  livr.  Un  questionnaire  de  chirurgie  [J.  Nicole],  Le  papyrus  1H  de 
Genève  est  écrit  des  deux  côtés.  Le  recto  (datant  du  V  s.  ap.  J.  G.),  n'est 
lisible  que  par  places  :  le  verso,  d'une  époque  probablement  beaucoup  plus 
récente,   donne   sous  forme    de   questionnaire   la   définition  de  certains 

50  termes  chirurgicaux,  puis  la  distinction  entre  les  dilferents  genres  de 
(TTcXTjvia  ou  compresses  :  texte.  C'est  peut-être  un  résumé  destiné  à  des 
examens.  \  Histoire  de  la  circoncision  :  1,  Documents  égyptiens  la  con- 
cernant fU.   Wilcken].   Nouvelle  collation  du  pap.   de  Strasbourg  gr.  60 


AnCHIV   FUR   PAPYRUSFORSCHUNG   UND  VERWANDTE   GEBIETE.      13 

publié  par  Reitzenstein  et  datant  de  159  ap.  J.  G.  avec  addition  de  B.  G.  U. 
(171  ap.  J.  C.)  et  82  (185  ap.  J.  C).  Commentaire.  2,  La  circoncision  dans 
l'Ancien  Testament  (H.  Gunkel).  Combat  les  conclusions  de  Reitzenstein  ; 
3,  Les  témoignages  hellénistiques  sur  la  circoncision  égyptienne  [P.  Wend- 
land).  Montre,  contrairement  à  ce  que  Reitzenstein  dit  des  coutumes  égyp-  s 
tiennes,  que  la  circoncision  était  d'un  usage  courant  en  Egypte.  H  Obser- 
vaiiunculae  ad  papyros  juridicae,  3  fj.  C.  Naber;.  Continue  ses  études 
<  cf  R.  d.  R.  XXV,  12,  32;  13,  't9  >  surdilTérents  genres  de  contrats,  sur  la 
8T,(io(jîw(jt;,  la  Siaypaçri  ;  commente  et  restitue  Grenfell,  Greek  Pap.  1, 11  (add. 

11,  p.  211)  =  P.  Il  Les  documents  juridiques  de  la  collection  Amherst  [L.  lo 
Wenger].  1,  Fragment  en  latin.  Porte  le  n»  27,  il  doit  avoir  fait  partie  d'un 
recueil  de  rescrits  dans  le  genre  de  celui  d'Uerraogène  et  date  du  5«  ou  6«  s. 
ap.  J.  G.  ;  il  paraît  se  rapporter  à  la  procédure  à  suivre  contre  celui  «  qui 
post  litem  institutam  destitit»  dans  une  affaire  de  «calumnia».  2,  Papyrus 
de  l'époque  plolérnaïque.  Ordonnances  royales,  dossiers  de  procès, contrats,  i» 
lettres,  etc.  ;  3,  Pap.  d'époque  romaine;  rescrits  de  Septime  Sévère  et  de 
Caracalla,  documents  divers  ;  i,  Pap.  d'époque  bysanline.  Commentaire 
rapide  de  chacune  de  ces  pièces,  t  Comptes  d'un  soldat  romain  [J.  Nicole]. 
N"  IV  des  papyrus  latins  de  Genève.  Transcription  de  ce  fragment  qui  offre 
un  spécimen  de  comptabilité  militaire,  dans  lequel  nous  avons  la  môme  20 
disposition  que  dans  les  états  financiers  du  n»  1  des  Archives  militaires. 
Commentaire  ;il  date  peut-être  de  l'avènement  de  Nerva.  \  Tribus  etdèmes 
dans  l'Egypte  gréco-romaine  [G.  Kenyon).  On  trouve  très  fréquemment 
dans  les  papyrus  grecs,  accolées  au  nom  d'un  personnage,  deux  épithètes 
réunies  par  xal,  ainsi  -i>><yiii.6a\i.\oi  6  xal  'AXOaieJ?,  dont  on  a  22  exemples,  on  2* 
a  cru  que  c'était  des  noms  de  dèmes,  doublés  pour  une  raison  qu'on  ne 
s'expliquait  pas,  K.,  montre  qu'on  a  là  la  tribu  et  le  dème.  Liste  des  10 
tribus  et  de  29  dèmes  d'Antinoopolis  et  noms  des  dèmes  et  tribus  en  dehors 
d'Antinoopolis,  connus  par  les  inscr.  et  les  papyrus.  %  Papyrus  ptoléma'i- 
ques  au  Musée  de  Giseh    [Grenfell-Hunt].  Dans  ce  1"  art.  <  cf  R.  d.  R.  23,  ^ 

12,  21  >  est  donnée  la  transcription  de  cinq  documents  :  n»  102oO,  quit- 
tance pour  une  certaine  quantité  de  froment  livrée  au  Soixtitti;  Chrysippos 
sous  le  régne  d'Evergete  ;  n»  10271,  lettre  transmettant  une  pétition  de 
cultivateurs  royaux  réclamant  quatre  drachmes  comme  prix  de  l'artaba  de 
croton,  qu'ils  fournissaient  à  l'administration  et  demandant  leur  règle-  ^ 
ment  de  comptes,  probablement  de  la  même  époque  ;  n"  10277,  10323,  10274 
«TtoYpaçai  ou  titres  de  propriété  ;  documents  rares,  ils  sont  adressés  à  l'épi- 
mélète  et  sont  du  3e  s.  av.  J.  C.  f  Lettre  à  Wilcken  [G.  Lumbroso].  C'est 
de  Tychè  et  non  d'Aphrodite  qu'il  est  question  dans  Hérodas,  1,  26.  \  Contri- 
butions à  la  météorologie  égyptienne  [!•'.  HultschJ.  Les  divisions  adoptées  *' 
par  les  Egyptiens  dans  leurs  diverses  mesures  et  dans  leurs  poids  ont  été 
très  nombreuses,  d'autant  plus  qu'elles  différaient  entre  le  nord  et  le  sud 
de  l'Egypte.  H.  en  détermine  un  certain  nombre.  K  Inscr.  métrique  d'Egypte 
[W.  Schubart).  Description  de  la  pierre  :  les  sept  premiers  vers  sont 
d'Homère,  II.  XV,  187-193.  Suit  un  vers  emprunté  à  Démosthène,  de  cor.  ** 
322,  sur  les  guerriers  morts  à  Chéronée  :  les  quatre  derniers  sont  de  celui 
quia  fait  l'inscr.  Milne  (Journal  of  llell.  Studies  1901).  <  cf  R.  d.  R. 
26,  254,  23  >  a  publié  une  inscr.  commençant  par  les  mêmes  vers, 
et  qui    était    placée    sous   un    relief.     Celle-ci    l'était    peut-être    aussi. 

H  Deux  reçus   de  banque  dans  les  papyrus  de    Berlin   [O.  Gradenv?itz].  *<> 
Elude   de   21    p.    sur   les    mandats,   les    billets   à   ordre  et  les   banques 
dans    l'ancienne   Egypte,   d'après   les   papyrus  B  G  U.   813,    (publié    par 
Schubart)  et  156.  Les  banques  n'étaient  pas  des  institutions  destinées  seu- 


14  1902.   —   ALLEMAGNE. 

lement  à  encaisser  et  à  payer,  elles  étaient  aussi  des  autorités  d'enregis- 
trement comme  les  notaires.  Manière  dont  elles  procédaient.  K  Documents 
sur  papyrus  [U.  Wilcken].  Indication  des  papyrus  publiés  depuis  le  relevé 
fait  danslapréc.  livr.  <cf.  R.  d.  R.  26,  10,  41>  [U.  Wilcken).  Grenfell 

5  a.  HUNT,  The  Amhersi  Papyri  II.  Grands  éloges.  Remarques  de  détails  des- 
tinées à  faciliter  la  compréhension  du  texte.  Art.  de  18  p.  K  Aegypt.  Vrkun- 
den  aus  d.  le.  Museen  su  Berlin.  W.  Schubart,  Grieck.  Urkunden  III.  8.  Cette 
livr.  contient  22  documents  inédits,  dont  plusieurs  sont  très  importants. 
Analyse.  %  R.  Rbitzbnstbin,  Zwei  religionsgeschichtliche  Fragen  nach  unge- 

10  drucklen  griech.  Texlen  d.  SCrasburger  Bibl.  Très  grands  éloges.  H  G.  Whs- 
SELY,  Die  griech.  Papxjrusurkunden  des  Theresianums  in  Wien.  Analyse.  1  S. 
de  Ricci,  Trois  papyrus  du  musée  Guimet  trouvés  à  Antinoe.  Remarques  de 
détail.  %  "W.  Spiegelberg,  Die  demotischen  Papyrics  der  Strasburqer  Bibl.  A 
droit  à  notre  reconnaissance.  ^  P.  M.  Meyer,  Das  Heerwesen  der  Piolemder 

16  u.  Borner  in  Aegxjptcn  |W.  Schubart].  Soigneusement  fait,  sera  utile;  mais 
il  y  a  bien  des  critiques  et  de  grandes  réserves  à  faire.  H  Notices  bibliogra- 
phiques et  communications.  Bulletin  destiné  à  tenir  les  lecteurs  au  cou- 
rant de  la  littérature  papyrologique  et  dont  il  est  impossible  de  donner 
l'analyse.  Nous  y  renvoyons  le  lecteur.  21  p.  H  Passow-Groneht,  Wôrterbuch 

îO  d.  griech.  Sprache  [  |.  Annonce  de  cette  nouv.  éd.  qui  ne  sera  pas  seule- 
ment une  éd.  absolument  remaniée,  mais  sera  mise  au  courant  de  tous  les 
travaux  scientiflques,  et  sera  d'une  grande  importance  pour  la  papyrologie, 
H  Fouilles  anglaises  dans  le  Fayum  et  à  Ilibeh  en  1902  [Grenfell  et  Hunt]. 
Coup  d'œil  sommaire  sur  les  résultats  très  satisfaisants  de  ces  fouilles  qui 

26  ont  largement  augmenté  ce  qu'on  avait  en  documents  ptolémaïques,  grecs 
et  démotiques. f  Le  papyrus  deGraetz  [M.  Wilcken].  Acheté  par  Slrzygowski 
à  Esmunen  près  d'Antinoe  ;  transcription  ;  ce  n'est  pas  un  unicum,  c'est  le 
brouillon  d'un  contrat  de  louage,  envoyé  au  preneur  par  le  bailleur,  il  est 
de  l'époque  arabe  (vu*  s.  ap.  J.-G.  environ).  ^  Tô  vevoiiifftiévov  Tpftov  [id]. 

30  Celte  expression  a  bien  été  comprise  par  Mitteis  dans  son  commentaire 

du  CPR  20  (230  ap.  J.-G),  et  comme  on  le  voit  dans  Dion  47,  17,  1  f.  elle 

désigne  une  cessio  bonorum   avec  restitution  d'un  tiers,   destinée  à  se 

mettre  à  l'abri  de  charges  fiscales  trop  lourdes.  XX. 

Archiv  fur  Religions'wissenschaft.  Vol.  V.  1902.   Livr.   I.  La  mort  de 

35  Castor  et  de  Balder  [A.  Dôhriug].  Dans  cette  étude  de  mythologie  comparée 
(42  p  )  répartie  entre  les  livr.  1  et  2,  D.  cherche  les  ressemblance  entre  le 
danois  Hotherus  (Ilôdr)  et  Idas,  fils  d'Aphareus,  entre  Balderus  (Baldr)  et 
Apollon  et  Polydeukès,  et  entre  Nanna  et  Marpesa  et  Phoebe.  Ce  sont  des 
divinités  de  la  nuit,  du   soleil  et  de  la  lune.   Ce  mythe  tout  entier  est 

40  l'image  de  la  disparition  du  soleil,  t  Th.  PluSS,  Aberglaube  u.  Beligion  m 
Sophokles  Elektra  [L.  Bloch].  Ce  qu'il  y  a  de  bon  est  perdu  dans  une  foule 
d'erreurs.  W  Livr.  2.  Le  testament  mythologique  de  Max  Millier  [E.  Siecke]. 
Jugement  sur  l'œuvre  de  Max  Miiller  surtout  d'après  ses  Contributions  to 
the  science  of  mythology  :   les  raisons  du  discrédit  où  sont  tombées  ses 

45  explications  mythologiques.  %  G.  Pascal,  Sludii  di  anlichità  e  miihologia 
[P.  Weizsacker].  Éloges.  XX. 

Astronomische  Nachrichten.  T.  150(1899).  Remarques  sur  la  valeur  des 
éclipses  de  soleil  dans  l'antiquité  pour  la  théorie  de  la  lune  [F.  K.  Ginzel). 
Passe  en  revue  l'exactitude  des  renseignements  transmis  par  les  auteurs 

60  anciens  sur  les  principales  éclipses  de  soleil.  IfH  T.  154  (1901).  Sur  l'utilité 
des  éclipses  de  soleil  mentionnées  par  les  auteurs  anciens  pour  la  correction 
du  mouvement  de  la  hine  [S.  Newcomb]  (anglaise  Les  renseignements  sur 
les  éclipses  de  soleil  sont  trop  vagues  pour  servir  à  la  dite  correction. 


BEITRÂGE   ZUR   ALTEN   GESCHICHTE.  15 

Beiblâtter  zu  den  Annalen  der  Physik  und  Chemie.  T.  24  (1900). 
W.  ScHMiDT,  Heronis  Opéra,  éd.  I  avec  supplément  [E.  "W.].  Les  physiciens 
doivent  des  remerciements  à  S.  pour  la  traduction  qu'il  a  ajoutée  au 
texte.  If  IIlLL,  The  contents  of  the  fxflli  and  sixth  books  of  Euclid  [E.  W.]. 
Utile  pour  les  étudiants  anglais.  %^  T.  XXV,  1901.  Courts  comptes-  5 
rendus  des  articles  et  livres  suivants  :  Duhbm,  Kannle  Archimedes 
das  hydroslatische  Paradoxon  ^f  Cabka  DE  VAUX  ,  Notiz  ueber  ein 
nrabisches  M'tnuscript  welches  die  dem  Héron,  Philon  und  Archimedes 
zxigeschviebenen  Maschinen  behandelt.  ^  Ziaja,  Zu  Aristoteles'  Lehre  vom  Lichie 
H^  T.  X.WI,  1902.  W.  SCHMlDT,  Physikalisches  und  Technisches  bei  Phylonvon  10 
Byzanz  \  Wkyh,  Die  wichtigsten  lHalhematiker  und  Physiker  der  AUertums 
(rien  de  nouveau)  ^  IIoppe,  Ein  Beitrag  zur  Zeilbestimmung  Hérons  von 
Alexandrien  'j,  SCHOR,  Simon  Sievin  und  das  liydrostatische  Paradoxon 
(intéressant  aussi  pour  Archiraède).  J.  L.  H. 

Beitrâge  zur  alten  Geschichte,  Bd.  II.  Heft  1,  1902.  De  la  nécessité  i» 
d'un  Corpus  topographique  du  monde  ancien  [Camille  Jullian].  Aprèsavoir 
montré  les  services  que  peut  rendre  la  connaissance  des  noms  de  lieux 
anciens,  J.  prend  qqs  exemples  en  Gaule  :  noms  tirés  des  forêts  et  maré- 
cages, noms  de  sources,  de  montagnes,  noms  d'origine  ligure,  celtique, 
romaine.    Il  demande  à  l'Association  internationale    des    Académies  de  20 
prendre   l'initiative  d'un  Corpus  topographicum  orbis  antiqui,  qui  aura 
pour  base  le  dépouillement  de  tous  les  textes  antérieurs  à  1200,  puisqu'il 
faut  une  limite,  f  L'oracle  èitfxotva  concernant  Argos  et  Milet  [J.  B.  Bury]. 
Étudiant  l'oracle  rendu  en  commun  par  la  Pythie  aux  envoyés  d'Argos  et 
de  Milet,  B.  admet  que  la  Pythie  a  été  consultée  en  498,  à  l'occasion  de  la  25 
venue  d'Aristagoras  à  Argos;  la  campagne  de  Cléomène  contre  Argos  se 
placerait  donc  entre  498et494.  B.expliqiieeiisuile  les  deux  parties  de  l'oracle 
concernant  Argos  et  Milet  :  pour  Argos,  le  nom  du  lieu  où  se  livra  la 
bataille  contre  Cléomène  (ilriiieia  rapproché  de  ar,^^l  =  091?)  et  la  légende 
postérieure  de  Télésilla  lui  fournissent  une  explication  suffisante  ;  pour  30 
Milet,  que  la  Pythie   traite  durement,  il  suppose  et  que  la  ville  songeait  à 
mettre  la  main  sur  les  trésors  des  Branchides  et  que  les  Branchides  pen- 
saient, d'accord   avec  les  prêtres  de  Delphes,   à  mettre  ces   trésors   en 
sûreté,  f  L'empire  des  Antigonides  en   Grèce  [J.   Beloch].  Détermine  les 
régions  ou  cités  successivement  soumises  à  Démétrius  Poliorcète  et  Anti-  ss 
gone  Gonatas,  puis  caractérise  la  domination  de  ces  différents  rois.  En  303 
au  congrès  de  Gorinthe,  Antigone  Monophthalmos  et  Démétrius  s'inspirent 
de  la  politique  de  Philippe   et  d'Alexandre,  et  reconnaissent  la  liberté  et 
l'autonomie  des  cités.   Après  Ipsos  le  régime  de  l'hégémonie  fait  place  à 
l'empire.   Redevenu   maître  de   la  Macédoine  et  se    rendant  compte  du  «0 
mécontentement  des  cités,  Antigone  Gonatas  respecte,  au  moins  dans  le 
Péloponnèse,  l'autonomie  des  cites,  et  ne   leur  impose  plus  ni  garnisons, 
ni   tribut,  mais  confie  l'administration  à   des  tyrans  qui   maintiennent 
l'ordre  avec  leurs  propres  troupes.  Pour  Athènes,  elle  est  autonome,  mais 
après  la  guerre  de  Ghrémonidès  elle  reçoit  au  Pirée  une  garnison  dont  le  45 
commandement  est  confié  à  un  Athénien  :   Diogène  par  exemple   sous 
Démétrius  II.  La  délivrance  de  Sicyone  par  Aratos  et  la  défection  d'Alexan- 
dros  qui    occupait  Gorinthe  commencent  la  ruine  de  l'empire  des  Anti- 
gonides.  Démétrius  II  rétablira  sa  domination    sur    la    Grèce  centrale 
dans  les  mêmes  limites  où  l'avait  portée  Démétrius  Poliorcète,  mais  à  50 
sa  mort  c'en  sera  fait  de  l'empire  macédonien.  1  Contribution  à  l'his- 
toire de  Lemuos  (S.  Shebelew].  Après  avoir  établi  par  des  arguments  dilTé- 
rents  de  ceux  de  Kôhler,  qui  se  fondait  sur  la  présence  du  Ypac-iiaTsùc  toû 


16  1902.   —   ALLEMAGNE. 

Siiiio-j  dans  les  décrets  des  clérouques,  que  Lemnos  a  bien  fait  retour 
aux  Athéniens  en  307/6,  et  cherche  comment  l'île  a  pu  passer  sous  la 
domination  de  l.ysimaque,  après  287/6  Étant  donné  les  rapports  très  ami- 
caux du  roi  et  d'Athènes,  il  croit  que  Lysimaque  s'est  établi  à  Lemnos  avec 
5  l'assentiment  d'Athènes  :  l'île  lui  était  indispensable  pour  relier  ses  pos- 
sessions d'Asie  au  royaume  de  Thrace.  11  s'y  fit  haïr  et  Séleucus,  peut-être 
à  la  demande  de  l'envoyé  des  Athéniens,  délivra  l'île  avant  28t.  Dans  la 
suite,  Lemnos  fut  probablement  perdue  par  Athènes  après  la  guerre  de 
Chrémonidès  et   recouvrée  après  229.  Puis  Philippe  V  s'en  empara,  mais 

10  après  196  l'île  ne  fut  pas  rendue  aux  Athéniens,  qui  reçurent  Paros  à  la  place 
de  Lemnos  et  de  Délos.^  La  propriété  foncière  des  empereurs  romains  dans 
les  trois  premiers  siècles.  I.  [Otto  HirschfeldJ.  H.  rappelle  comment  l'empe- 
reur avait  besoin  de  sommes  considérables  pour  administrer  les  provinces 
qu'il  s'était  réservées  dans  le  partage  de  l'an  27,  et  étudie  les  principales 

16  sources  de  ses  revenus  :  les  hereditales  d'amis,  de  souverains  étrangers 
comme  llérode  et  Amyntas,  les  vacanlia  et  caduca.  Il  cherche  ensuite  à  se 
représenter  le  domaine  des  empereurs  et  impératrices,  en  commençant  par 
les  maisons  et  jardins  à  Rome  et  les  villas  en  Italie:  énumération  détaillée 
avec  l'historique  de  chacun  de  ces  domaines.  Une  i^^  partie  sera  consacrée 

20  aux  domaines  dans  tout  l'empire,  f  Le  talent  hébraïque  chez  Josèphe  [Fr. 
HultschJ.  Appendice  à  l'art,  précédent,  au  sujet  du  testament  d'Uérode.  La 
(jLuptà;  àpYupfou  èiii(TT|(i.ou,  qui  dans  Josèphe  est  l'équivalent  d'un  talent,  équi- 
vaut sans  doute  à  10  000  deniers,  soit  8  770  fr.,  tandis  que  10  000  drachmes 
ptoléinaïquesou  rhodiennes  équivalent  à  8187  fr.  et  10000  drachmes  attiques 

26  à  9  500  fr.  H  Les  limites  de  l'Afrique  proconsulaire  et  de  la  Byzacène  [R. 
Gagnât].  S'aidant  des  actes  des  conciles  et  des  inscr.,  C.  dresse  une  carte 
sur  laquelle  il  indique  les  ethniques  situés  dans  la  région  frontière.  1[  Gar- 
nisons romaines  dans  la  Crimée  et  le  fort  Charax  [M.  RostowzewJ.  L'occu- 
pation par  les  Romains  du  royaume  de  Bosporos  et  du  littoral  du  Caucase 

30  remonte  au  règne  de  Néron  et  à  l'expédition  de  T.  Plautius  Silvanus,  mais 
les  inscr.  qui  nous  renseignent  sur  les  troupes  sont  du  ii"  s.  ;  composées 
de  légionnaires  et  d'auxiliaires,  elles  sont  empruntées  à  l'armée  deMœsie, 
d'abord  à  la  legio  I  llalica,  puis  à  la  XI  Claudia.  Chdrsonésos  était  le  centre 
de  l'occupation  romaine.  A  la  tête  était  un  tribun  militaire  qui  commandait 

36  aussi  un  détachement  de  la  flotte  de  Mœsie.  Les  guerres  de  Dacie  ont  eu 
sur  l'occupation  romaine  et  par  conséquent  sur  l'indépendance  de  Bosporos 
une  grande  influence.  Fouilles  faites  à  7  kil.  au  sud  de  lalta,  sur  l'empla- 
cement d'un  fort  romain  que  G.  identiUe  avec  Xipa$.  f  Maslarna  [G.  de 
Sanctis].  S.  cherche  à  prouver  que  les  Etrusques  ont  étendu  leur  domina- 

40  tion  jusqu'à  Rome,  en  se  fondant  sur  les  peintures  de  la  tombe  François  à 
Vulci,  et  sur  l'interprétation  qu'en  a  donnée  Korte.  Maslarna  et  A.Vibenna 
sont  représentés  attaquant  Gneva  ïarchu  Rumach  (Cn.  Tarquinius  Roma- 
nus)  pour  lui  enlever  son  prisonnier  Gaele  Vibenna.  Rapprochant  cette  lé- 
gende de  la  légende  romaine  que  nous  fait  connaître  le  discours  de  l'em- 

46  pereur  Claude,  (Mastarna  venant  à  Rome  avec  ses  troupes  et  Caelius  Vi- 
venna,  et  succédant  à  Tarquin),  S.  repousse  l'identification  Maslarna  = 
Servius  Tullius.  Il  admet  que  Mastarna  =  Porsenna  de  la  légende  romaine. 
Mastarna  est  un  Etrusque  qui  tue  Tarquin  et  lui  succède.  Le  nom  de  Mas- 
tarna demeura  étranger  à  la  légende  romaine  ;  celui  de  Caele  Vibenna,  qui 

50  fournissait  une  étymologie  facile  du  mont  Caelius,  y  prit  place.  ^  Ménandre 
et  Josèphe  sur  Salmanassar  IV  [C.  F.  Lebmann].  L.  montre  comment  le 
texte  de  Josèphe  (Ant.  lud.  ix,  14,  2)  sur  le  roi  SE),â|i>a^  (=  Salmanassar) 
est  le  plus  important  et  le   plus  détaillé   de    tous   ceui  qui  nous  ren- 


BEITRÂGE  ZUR  ALTEN   GESCHICHTB.  17 

saignent  sur  le  fils  et  successeur  de  Téglat-PLalasar  III.  Salmanassar 
luonie  sur  le  troue  en  727.  La  source    de    Josèphe   est   Ménandre.   H   Sur 
le    monument    d'Ancyre    [E.    Kornemann].    I  Formation    du    document. 
On   admet  qu'il   a   été    composé   dans  la   première   moitié  de  juillet  14. 
K.  étudie  à  nouveau  la  question  et  cherche  à  prouver  qu'il  n'a  pas  été  rédigé  5 
en  une  fols,  et  que  certaines  parties  trahissent  au  moins  deux  rédactions. 
Par  exemple  les  treize  premiers  ch.  et  le  ch.  34  qui  forment  un  tout  sont 
antérieurs  à  l'an  2  av.  J.  Chr.  ;  les  ch.  14  et  35  sout  postérieurs  à  la  même 
année.  La  partie  relative  aux  guerres   {ch.   23-33)  porte  la  trace  de  deux 
rédactions.  II.  La  composition  des  parties  les  plus  anciennes  (ch.  1-13  et  34).  lo 
S.  montre  avec   quel  art  elles  ont  été  composées  par  Auguste.  En  résumé 
le  monument  d'Ancyre  n'est  pas  une  inscription  funéraire  :  c'est  un  écrit 
politique,  et  le  plus  remarquable  de  tous  ceux  de  ce  genre.  If  Les  archontes 
athéniens  îles  années  265/4-263/2  |F.  Jacoby].  265/4  Antipalros,  264/3  Arrhé- 
neidcs,  263/2  Dio^nètos.  Hlf  Heft  2.  Noms  et  races  italiques  [A.  SchullenJ.  i6 
I.  Le  groupe  des  noms  en  -iedius,  -edius.-idius.  Intérêt  de  ces  études  pour 
l'histoire  de  l'ancienne  civilisation  italique.  Statistique  de  ces  noms  d'après 
CIL  V,  IX,  X,  XI,  XIV.   Ils  ne  se  rencontrent  fréquemment  que  dans  la 
région  de  l'Apennin  central,  surtout  dans  les  quatre  cantons  de  la  KSabine, 
autour  du   lac  Fucin.  Une   carte  permet  de  se  rendre  compte  de  leur  fré- 20 
quence  et  de  la  zone  d'extensioa.  Intéressantes  conclusions  sur  la  stabilité 
des   peuplades  de  ces  cantons  montagneux,  stabilité  qui  ne   tenait  pas 
seulement  à  l'amour  du  sol  natal,  mais  qui  était  imposée  par  Rome.  D'au- 
tres tableaux  renferment  les  noms  en  -iedius,  -edius,  -idius  dans  les  inscr. 
dialectales,  puis  dans  CIL  I,  enfin  ceux  d'entre  eux  que  nous  fait  connaître  25 
la  tradition  littéraire  de  la  période  républicaine.  K  Observations  sur  quel- 
ques formes  religieuses  de  loyalisme,  particulières  à  la  Gaule  et  à  la  Ger- 
manie romaine  [J,  Touiain].   T.  étudie  dans  les  trois  Gaules  et  dans  les 
Germauies  les  hommages  adressés  à  la  divinité  des  empereurs  ou  au  dieu 
protecteur  de  l'empire,  Jupiter  Optimus  Maximus.  Ils  n'ont  généralement  pas  30 
de  caractère  public  et  ce  qui  les  rend  particulièrement  intéressants, c'est  l'u- 
nion des  divinités  impériales  avec  les  divinités  nationales.  Les  monuments 
découverts  en  Germanie  (autels,  colonnes,  groupes  du  Cavalier  et  de  l'An- 
guipede)  sont  des  témoins  remarquables  de  cette  union.  If  L'amphictionie 
delphique  au  in«  s.    |J.   Beloch).   Le  troisième  siècle  est  la  période  de  la  S5 
domination  élolienne  (290-190)  et  le  nombre  toujours  grandissant  des  voix 
ctoliennes  est  le  meilleur  critérium  jwur  dater  les  décrets  amphictioniques. 
B.  classe  ces  textes,  puis  résume  le  développement  de  la  ligue  étolienne  : 
elle  comprend   en  277  la  Locride  occidentale  et  Iléracleia  ;  gagne  vers  275 
les  .Enianes  et  les  Doriens,  entre  270  et  263  les  Maliens,  les  Dolopes,  une  40 
partie  de  la  Phocide  et  de  la  Phthiotide,  en  245  le  reste  de  la  Phocide  et  la 
Locride  orientale,    en  229/8   le  reste  de   la  Phthiotide,   la  Thessaliotide  et 
rilestiœotide.   Un   tableau   d'ensemble  comprend    toute  l'amphictionie  de 
277  à  209-201.    \   Nouvelles  Inscriptions  du    Forum  Romain   [Chr.  lUilsen]. 
Un  plan  est  joint  à  la  publication,  qui  comprend  :  1»  le  cippe  archaïque,  45 
dont  il  n'a  pas  encore   été  donné  d'explication  satisfaisante  ;  2»  les  inscr. 
sacrae,  dédicaces  à  luturna,  au  Genius  populi  Romani,  à  Jupiter  Doliche. 
nus,  Mars,  Mithra,  Vesta,  au  Numen  deae  Viennae  ;  3»  les  inscr.  iuipériales 
(dédicaces  aux  empereurs);  4»  les  inscr.de  magistrats,  d'abord  de  la  période 
de  la  Hépublique.  Noter  le  n»  37,  fragment  des  Fastes  des  années  380  et  50 
331/0  av.  J.  Chr.  ;  n"  38,  liste  de  travaux  de  voirie,   accomplis  à  Kome  ;  n° 
40,  fragment  d'un  elogium  de  Paul  Euiile.  A  l'occasion  de  l'etronius  Maxi- 
mus, préfet  de  la  ville  pour  la  seconde  fois  entre  421  et  433,  H.  étudie  de' 
R.  DE  PHILOL.  —  lîevue  des  Revues  de  1902.  XXVII.  —  2 


18  1902.    —  ALLEMAGNE. 

nouveau  la  chronologie  de  CIL  vi,  p.  356-360,  p.  3169  suiv.  ;5<'  les  inscr.  des 
prêtres;  Noter  les  n"  82,  fragment  des  fastes  des  augures  ;  63,  fragment  des 
actes  des  Arvales;  6°  inscr.  diverses.  Noter  le  n"  67,  inscr.  grecque  mention- 
nant la  (TTatidJv  TMv  Tupfwv  TôJv  xa't  KXauSioTtoXi-uMv.  \  La  propriété  foncière  des 

5  empereurs  romains  dans  les  trois  premiers  siècles  [O.  Ilirschfeld].  II.  Les 
domaines  impériaux.  Domaines  de  l'Italie  ;  ils  étaient  répartis  en 
districts  qui  concordent  avec  les  districts  des  Juridici  italiens.  Viennent 
les  domaines  des  provinces,  Egypte,  Afrique  où  les  domaines  impériaux 
étaient  le  plus  considérables,  Asie,  etc.  Sans  vouloir  étudier  l'administra- 

10  tion  des  domaines  impériaux,  II.  se  borne  à  déterminer  le  sens  des  termes 
patrimoniumet  ratio  privata,  dont  Karlowa  a  donné  une  fausse  interpréta- 
tion (Ulpien  Dig.  30,39,  8-10).  De  Sévère  à  Dioclélien  le  patrimonium  désigne 
les  biens  de  la  couronne,  la  res  privata  la  cassette  de  l'empereur.  H  Kp-^Tixôç 
TtdXeixoî  [R.  Ilerzog].  Aux  textes  déjà  connus  sur  la  guerre  de  Crète  (vers 

,5  200  av.  J.Chr.),  II.  joint  un  décret  inédit  d'Halasarna  en  l'honneur  de  0eo- 
x).f|Ç  'AY^âou  pour  services  rendus  pendant  la  guerre  de  Crète.  En  204  Rhodes 
déclara  la  guerre  aux  Cretois,  alliés  à  Philippe.  De  204  à  201  elle  lutte  contre 
les  Cretois,  puis  bientôt  contre  Philippe  (202),  après  qu'elle  eut  formé  une 
coalition  avec  Attale  et  les  cités  grecques,  telles  que  Milet.  De  201  à  197,  après 

jQ  l'échec  de  Philippe  en  Carie,  Home  se  charge  de  la  guerre  contre  le  roi  de 
Macédoine  et  Rhodes  s'alliant  avec  Hiérapytna  vient  à  bout  des  Cretois.  La 
paix  est  de  nouveau  assurée  sur  mer  et  Rhodes  étend  de  nouveau  sa  domi- 
nation sur  la  Pérée.  t  Sur  l'histoire  et  la  tradition  de  la  révolte  de 
rionie    [C.    F.    Lehmann].    A    propos    d'Hérodote    (v,    113),    qui    place 

J5  en  498  la  mort  d'Aristokypros,  fils  de  Philokypros  et  qui  rapporte  que  Phi- 
lokypros  avait  été  contemporain  et  ami  de  Solon,  L.  recherche  les  sources 
de  la  tradition  sur  la  révolte  de  l'Ionie.  La  source  principale  de  la  vulgate 
ionienne  a  été  les  nepdixi  de  Denys  de  Milet.  Quant  aux  Athéniens,  Darius 
à  l'époque  de  la  révolte  de  l'Ionie  les  considérait  comme  ses  sujets,  puis- 

30  qu'ils  lui  avaient  rendu  hommage  en  508/7  ;  à  leurs  propres  yeux  et  aux 
yeux  des  Grecs,  les  Athéniens  faisaient  alors  partie  de  la  ligue  péloponné- 
sienne.  \  Gobryas  et  Belsazardans  Xénophon  [C.  F.  L.].  Xénophon  a  puisé 
à  une  source  antérieure  à  Hérodote,  vraisemblablement  aux  Ilepffixà  de  Denys 
de  Milet.  H  L'année  de  la  mort  du   Spartiate  Pausanias  [C.  F.  L.].  Se  fon- 

35  daut  sur  Justin  ix,  1,  3,  L.  admet  que  Pausanias  est  mort  en  471/0.  \ 
Atthis  [C.  F.  L.].  L'exégète  Kleidémos  est  bien  le  créateur  de  l'Attide 
littéraire,  f  Ptolémée  II  et  Rome  [C.  F.  L.J.  Ptolémée  II  a  envoyé  une 
ambassade  à  Rome  en  273,  aussitôt  après  la  première  ^guerre  de  Syrie  :  la 
crainte  commune  de  Pyrrhus  l'avait  rapproché  de  Rome,  et  c'est  à  la  suite 

40  de  la  victoire  de  Rome  que  fut  envoyée  l'ambassade.  Mais  Pyrrhus  mourut 
en  272.  Hlf  H.  3.  Sources  des  renseignements  assyro-babyloniens  dans 
la  Chronique  d'Eusèbe  [H.  Montzka].  M.  étudie  d'abord  Alexandre 
Polyhistor  et  Abydenos  qu'Eusèbe  même  nomme  parmi  ses  sources,  puis 
Joséphe,  puis  les  sources  pour  l'iiistoire  d'Assyrie,  la  liste  des  rois  assyriens, 

45  les  renseignements  sur  la  Chaldée  et  l'Assyrie  qui  se  trouvent  dans  le 
Canon.  Il  conclut  qu'Eusèbe  a  consulté  les  meilleures  sources  grecques  qui 
fussent  à  sa  disposition  et  la  Bible.  Il  l'a  fait  avec  méthode,  s'atlachant  au 
meilleur  des  chronographes  grecs,  Kastor,  et  faisant  vraiment  œuvre  d'histo- 
rien indépendant.  \  La  liste  des  roisattiques  |F.  Jacoby].  Nous  possédons 

50  deux  recensions  de  cette  liste  :  celle  du  Marbre  de  Paros,  qui  date  du  3*  s. 
av.  J.-Chr.,  et  celle  de  Kastor,  du  I"  ap.  J.-Chr.  J.  les  étudie  séparément,  en 
commençant  par  celle  de  Kastor  qui  est  complète,  les  compare,  et  conclut 
que  les  fastes  attiques  au  3*  s.,  même  dans  leur  dernière  partie  (celle  qui 


BEITRXGE   ZUR   KUNDE   DER  INDOGERMANISCHEN   SPRACHEN.        19 

commence  par  les  apxovTs;  8ià  fifou  de  la  maison  des  Médontides  et  Onlt  avec 
los  opxovTEt  8£xa£Teï;),  ne  présentaient  pas  de  dates  historiquement  flxes, 
mais  se  permettaient  de  graves  changements  fondés  sur  la  date  de  la  chute 
de  Troie.  La  valeur  chronographique  des  fastes  est  donc  nulle.  1  Noms  et 
races  italiques  [A.  Schulten].  II.  Les  noms  en  -iedius  et  -edius.  Statistique  s 
de  ces  noms  1"  par  contrées,  2»  par  villes;  rapport  entre  eux  des  noms  en 
-iedius  et  -edius.  Ce  rapport  peut  s'exprimer  par  deux  cercles  concentriques, 
dont  le  cercle  intérieur  présente  le  développement  des  noms  en  -iedius,  et 
l'extérieur  celui  des  noms  en  -edius.  Le  cercle  intérieur  comprend  la  Sabine 
où  les  deux  sortes  de  noms  sont  également  fréquentes  ;  l'extérieur,  l'Om-  lo 
bric,  le  Picenum,  les  cantons  du  lac  Fucin  et  le  Samnium.  Noms  en -idius. 
H  Ménandre  et  Josèphe  sur  Salmanassar  IV  |G.  F.  Lelimann].  Fin  <cf.supra>. 
1^  Communications  et  nouvelles.  1  Sur  la  chronologie  de  la  guerre  de  Chré- 
monidès  (J.  Beloch].  B.  réfute  l'art,  de  Jacoby  <  cf.  supra  >.  Il  admet  : 
266/3  Peithidémos  264/3  Diognètos.  263-2  Antipatros.  26-2-1  Arrhéneidès.  15 
La  guerre  de  r.hrémonidès,  commencée  en  266,  prend  fin  en  263-2.  Le  Pirée- 
pendant  la  guerre,  appartenait  à  Antigone  ;  le  décret  CIA,  IV  2,  616  b  rendu 
par  le  dèrae  du  Pirée  sous  l'archontat  d'Antipatros  le  prouve.  Antipatros, 
archonte  du  Pirée,  fut  créé  archonte  d'Athènes  par  Antigone  après  la  red- 
dition de  la  ville.  K  Inscriptions  et  papyrus  nouveaux  relatifs  à  l'histoire  et  20 
à  la  chronologie  des  Ptolémées  [Paul  M.  Moyerl.  M.  constate  qu'au  commence- 
ment de  127  Alexandrie  est  encore  au  pouvoir  des  adversaires  de  Ptolé- 
mée  VIII,  qui  a  déjà  recouvré  la  Théba'ide  ;  que  Cléopâtre  II  a  survécu  à 
Ptolémée  VIII  et  régné  après  sa  mort  conjointement  avec  sa  fille  et  son  pelit- 
flls  Ptolémée  X  ;  que  Cléopâtre  II  est  morte  entre  le  16  sept,  elle  31  oct.  101-  26 
Il  propose  une  restitution  de  l'inscr.  du  Bull.  d'Alexandrie,  IV,  W,  et  attire 
l'attention  sur  l'inscr.  ibid.  p.  48  qui  prouve  l'existence  d'une  colonie  juive 
dans  le  delta,  dès  Ptolémée  111.  B.  H. 

Beitrâge  zur  Kunde  der  indogermanischen  Sprachen,   Bd.  XXVI, 
n' i.  Les  ethniques  grecs  [A.  Fickj.  Ils  présentent  les  mêmes  phénomènes  30 
et  obéissent  aux  mêmes  lois  que  les  autres  noms  de  personnes.   Noms 
pleins  eu  -«Fove;  ;  ethniques  en  -oice?,  -toneç,  -unoi  ;  formations  dérivées  isolées  ; 
composés  en  àii?i,  âv,  napi,  ditai  ;  ethniques  classés  par  pays.  Ces  noms  ont 
leurs  formes  abrégées,  -Vâxwv  en  regard  de  AaxeSatjidvio;  ;  Mutwvs;,  MutiXt);, 
cf.  MuTi),ïivatoi,  MuTiXrjvaîoî  ;  Pœuus  Vient  d'une  forme  9oivdî  (Si-çoivo;,  ^oivo-  35 
8i(ia;),  abrégé  de  'l>oïviÇ  ;  'Atôi;  est  une  abréviation  de  *  'Aôïivau';.  H  La  cin- 
quième déclinaison    latine  [Ilans  Reichell].  Elle   doit  son  origine   à  des 
thèmes  en  -i,  confondus  par  l'analogie  avec  les   thèmes  en   -ia  et  influen- 
cés par  la  classe  des  verbes  en  -io.  Nom.  :  es,  îs,  î,  ce  dernirr  remplacé  par 
is  plus  connu  ;  faciès  doit  son  i  à  l'influence  des  cas  obliques,  des  verbes  «o 
en  -io  et  de  la  flexion  de  dies.  Gén.,  prim.  les,  plus  tard  iei  sous  l'influence 
des  thèmes  en  a.  Dat.,  fldê  est  un  loc.  ;  fldii,  fidei,  peut-être  un  dat.  Abl., 
6  est  un  loc.  ou  instrum.  Ace.  iem  représente  im  ;  ou  provient  delà  déclin, 
consonantique.  H  Les  inscriptions  de  Magnésie  du  Méandre   [A.    Fick].  Ob- 
servations sur  le  texte  et  la  langue.  Résultats  à   noter  pour  l'étude   des  45 
noms  de  personnes.  \  Sur    le    n">   26   des    inscriptions   de    Magnésie  du 
Méandre  [W.  Prellwitz].  L.  26,  lire:  àvyp^Ori.  ^  La  1'  personne  en  lycien 
[Alf.  Torp].  1[  Les  parfaits  latins  rettuli,  reppuli  [F.  Stolz].  11  faut  maintenir 
l'explication  de  Corssen  par  retetuli,  repepuli  (non  rcdtetuli  redpepuli)  '■> 
reccidere,  repperire  sont  dues  à   l'analogie   du    parfait.    On    n'a    pas   eu  so 
proltuli,  proppnli,   parce  que  l'o  était  déjà  long  (ce  que  ne  contredit  pas 
prôpellat,  Lucr.  IV,  194  et  VI,  1027).  t  L'étymologie  de  uls  (uolo)[A.  Zimmer- 
maunj.  Dans  l'insc.  de  Duenos,  uois.  Dans  uols,  1  après  voy.  devant  cens. 


20  1902.   —   ALLEMAGNE. 

est  devenue  i;cp.  ombr.  Voisiener  (Volsieni),  Voesius(pr6nestinet  clusien), 
Saisa  (Sàlsa  ;  Bûcheler,  A.  E.,  318).  H  Recherches  élymologiques  fW.  Prell- 
■witz].  1.  gr.  |iâoTi5,  [xiaii;,  iJiàcrôVo  ;  lith.  màstëgùU,  môslagûli  ;  -2.  naioiiat, 
(iTiXr,,  lith.  mozôti,  slave  mach-  ;  3.   |j.ato]xaL,  p-txuTrjp,  (laorpondç,  it«uX(ç  ;  lat. 

5  inâlUS  ;  lith.  mâslas,  màsinti  ;  4.  iiarpù),?],  liairip,  |iaTe-JM,  (iaTidi,  [làpr,,  (ià),Ti, 
|ia(T-^àXï)  ;  lat.  manus  etc.  ;  5.  (iMtrOai,  iiûXoç,  ixwX-wi;,  lie-rapLÔivio;,  (xwvtri,  (iiovidç, 
(iàT»),  liàxaio;,  iiaxdio),  aÙTtiiiaToç,  etc.  If  Asklèpios  et  le  serpent  guérisseur 
[A.  FickJ.  Étude  d'Apollodore,  III,  3,  1-2  et  textes  semblables.  Le  serpent 
passe  pour  connaître  les  herbes;  11  connaît  surtout  celle  qui  lui  rend  la 

10  jeunesse,  Tiôa  àefÇwoî.  Telle  est  la  conception  d'où  l'on  est  parti.  H  Umbra 
[W.  Prellwilz].  Le  lithuanien  unkna  suppose  un  primitif  lat.  unxra.  \ 
J.  Valaori,  Der  delphische  Dialect  |W.  Prellwilz].  Le  livre  reste  à  écrire. 

Bd.  XXVII,  n»  1-2.  De  uocabulis  productis  latinas  uoces   terminanlibus 
[G.  Wedding].  1.  Finales  en  a.  Les  noms  féminins,  au  nom.  et  au  voc.  sg., 

16  les  neutres  pluriels  au  nom.  et  à  l'ace,  ont  dans  l'ancienne  langue  tou- 
jours la  finale  brève.  Les  noms  propres  grecs  en  -a  (de  a;-  et  -m)  égale- 
ment, sauf  Leonidâ,  PU.  Asin.  740,  Cliiiiâ  Ter.  Ht.  -406,  et  des  cas  où  les 
deux  quantités  sont  possibles.  L'abl.  sg.  de  la  1"  décl.  a  toujours  à  ;  de 
même  l'impératif  de  la  1™  conj.,  sauf  dans  les  mots  ïambiques  (àm.â).  On  a 

20  toujours  anlideâ,  aiiteâ,  postideà,  posteà,  postillâ,  inlereâ,  praetereà, 
eâpropler,  quâpropler,  exlrà,  suprâ,  inti-à  (citra,  infra,  ultra,  manquent 
chez  les  poètes  de  celle  époque),  conlrâ  (Pseud.  156  doit  être  corrigé),  ergâ, 
iuxtâ,  quâ,  unâ  ;  mais  :  frustra  {plus  lard  frustra),  ità  (mot  ïambique), 
itâque,  quiâ.  —  2.  Finales   en  -e.  A  l'abl.  sg.   de  la  3"  décl.,  absente  (Am. 

28  842,  826),  Naucrale  ^860),  opère  (As.  873),  pectorê  (Bacch.  628),  uxorê  (Cas.  318), 
ordine  (Ps.  761),  sont  des  graphies  pour  absent!  ou  absentei,  etc.  L'abl.  de 
la  3«  décl.  est  toujours  eu  -ë,  sauf  parfois  dans  les  mots  ïambiques  ;  de  même 
à  l'impératif  de  la  2'  conj.  (càuë,  etc.).  Les  inf.  prés.  act.  sont  1res  proba- 
blement toujours  en  -ë.   L'e  est  long  dans  les  adv.,  sauf  dans  bene,  maie. 

30  On  a  toujours  cotidiê,  hodië,  ineridië,  poslridië,  pridie.  —  3.  Finales  en  -i  : 
toujours  longues,  sauf  dans  les  mots  ïambiques.  —  4.  Finales  en  -o.  Lon- 
gues en  général.  Mais  on  a  toujours  ego  (Cure.  294,  Ps.  939,  Trin.  282  résis- 
tent cependant)  dans  Piaule  ;  cito  et  modo  ont  l'ô  dans  PU.,  sauf  abrège- 
ment ïambique  ;   cilô  ne  se  rencontre   plus  après  Ter.,  mais  on  a  modo, 

38  Lucr,,  2,  1133,  941  ;  4,  1181.  —  5.  Finales  en  -il  :  ne  sont  pas  abrégées. 
f  Contribnlions  à  l'histoire  de  la  conjugaison  indo  européenne  [H.  Rei- 
cheli].  Les  thèmes  eu  -ei.  H  L'infinitif  au  sens  de  l'impératif  dans  les 
poèmes  homériques  [C.  Henlze].  1.  Pour  la  2»  pers.  En  général,  cet  emploi 
est  préparé  par  une  propos,    subordonnée  impliquant  l'idée  du   futur,  un 

40  part.  aor.  (II  87),  un  adverbe  de  temps  se  rapportant  à  l'avenir  (é'jteiTa,  ^"  245; 
T  147,  etc.),  un  premier  ordre  à  l'impératif,  etc.  II  n'y  a  que  très  peu  d'exem- 
ples de  l'inf.,  introduit  en  tôle  d'un  discours,  sans  préparation,  et  seulement 
dans  les  parties  les  plus  récentes  des  chants  homériques  (S  501,  O  347,  P  501, 
X  441,  X  287  ;  pas  dans  ARTZIIX).  L'impéral.  est  employé  même  dans  des  pré- 

«5  ceptes  donnés  pourtous  les  temps  (E  348,  428,  v  180,  F  406).  La  concurrence  des 
deux  formes  est  très  grande,  et  on  ne  voit  pas  que  le  sens  soit  très  différent. 
L'infln.  est  plus  fréquent  dans  l'Odyssée  (123  ex.)  que  dans  l'Iliade  (76)  ;  l'im- 
pératif paraît  d'ailleurs,  à  d'autres  égards,  avoir  encore  plus  de  force  dans 
l'Iliade  que  dans  l'Odyssée.  En  somme,  l'influ.  gagne   du  terrain  aux  dé- 

50  pens  de  l'impéraiif.  L'origine  finale  de  cet  infin.  est  encore  très  nette  dnns 
II  372  suiv.,  où  eî5t£|jiai  (375)  peut  très  bien  être  considéré  comme  le  but  de 
ÎTw;  cf.  aussi  0  125  (xEïireai  ne  dépend  pas  de  gi'Swiit)  H""  618,  X  512  :  ces  ex. 
montrent  comment  une  légère  pause  sufQsait  pour  détacher  l'inûn.  et  sup- 


BERLINER  PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  21 

primer  sa  dépendance;  voir  aussi  les  ex.  où  l'inf.  est  joint  en  asyndète  à 
Timpér.  d'un  verbe  de  mouvement  (0  138,  A  322,  B  8).  —  2.  Usage  de  l'inf. 
pour  la  3*  pers.  de  l'impératif.  Il  y  a  plus  d'fxemples  que  Wagner  n'en  a 
catalogue.  Il  faut  aussi  en  chercher  dans  un  certain  nombre  de  construc- 
tions avec  Ttpîv  (T  170,  S  19,  I  403,  etc.).  H  Léo  Meyer,  Handbuch  der  griech.  i 
Elymologie  |A.  Bezzen berger].  Très  nombreuses  observations  et  étyrao- 
logies.  f  Promulgare  [G.  Ciardi-Dupré].  Promere  refait  d'après  uuigare, 
diuulgare;  cf.  Martial  8,  18  promere  uulgo.  K  Elymologies  lithuaniennes [J. 
Endzelin].  If  Vù.l6i  [F.  Bechtel].  C'est  un  nom  d'enfant  qui  est  ensuite  con- 
servé pour  des  hommes  (Ildt.  3,  138)  et  des  femmes  (CIA.  4,  2,  3790b).  Il  10 
est  apparenté  à  lith.  zindu,  «  je  suce  ».  f  Noms  grecs  de  lieu  [W.  Prellwitz]. 
"0x1,  au  sud  de  l'Kubée,  est  un  port  dont  le  nom  est  apparenté  à  è'xetv, 
gouverner  (un  vaisseau).  Paul  Lejay. 

Berichte  iiber  die  Verhandlungen  der  k.  Sâcbsischen  Gesellschalt 
der  'VVissenschaften  zu  Leipzig.  Phil.-hisl.  Classe  1901.  Vol.  S3.  Livr.  -i.  15 
Contributions  à  l'histoire  des   langues  grecque  et  latine  [K.  BrugmannJ.  1. 
Pour  servir  à  l'histoire  de  l'u  grec.  Comment  et  par  suite  de  quelles  lois  le 
groupe  TU  du  grec  primitif  est-il  devenu  jv  ?  2.  Gr.  aTJiJiEpov,  (rr,Tii:,  sTtrieTavd;. 
Explication  de    ces   composés  :  o^tiepov   est  dérivé  de    *xiaiJiepov,  (rn-ue;   de 
*  x(â  Fête;,  éraiTrocvdc  de  ètiI  Féro;  ;  3.  Gr.   èXaûvM   qui  depuis  Homère   sert  de  20 
présent  à  l'aor.  èXio-at,  vient  de  '  ilaMv(ti>  et  s'est  formé  d'un  nomen  agentis 
'éXauvd;,   conducteur,   comme  ecYféXXu  d'aYi-eXoç  ;  4.  La  t.   denseo,  densus  : 
denseo  était  un  présent  comme  censeo,  augeo,  teneo,  etc.,  et  densus  était 
son  adj.  verbal  comme  ceusus  de  censeo;  5.  Lat.   proceres  n'est  pas  pour 
*pro-cases.  Il   faut  voir  dans  ce  mol  pro-co  (proéminent)  qui  se  montre  ^î" 
dans  reci-procus,  ion.  Tcpôxa  ;  ce  n'est   pas  un  comiiaratif,  il  s'est  formé  de 
procî  à  l'imitation  de  pauperês  ;   6.   Lat.   apud,  à  rapprocher  de   aplo  lier 
dont  il  est  l'ace,  sing.  n.  ap-uot  du  part.  parf.  actif;  7.  Cyrénaique  oi  î^pé? 
et  mots  semblables  ;  8.  Gr.  fJvVi  :  à  rapprocher   de  eu-  (enfermer  dans  qq. 
chose)  lat.  iud-uo,  ex-uo  à  l'origine  siguiliail  SOmç,  é'vSutriç;  pour  le  suffixe  30 
cf.  9£v\r|,  ûvTi.  Peut-être  dérive-t-il  du  lit.  Aunù  comme  êo-jXrj  de  êo'JXo|xac, 
il  peut  avoir  été  aser  *eumnà  d'où  l'anc.  celt.  *eumâ. 

1I11  Vol.  54  (1902).  Livr.  I.  Contributions  à  l'épigraphie  et  à  la  dialectologie 
grecques.  3  [R.  Meister]  Dans  ce  3°  art.  <cf.  R.  d.  R.  24,  12, 19  ;  23,  12,  6>. 
M.  s'occupe  des  saisies  dans  le  droit  grec  ancien  à  propos  de  l'inscr.  de  '* 
Trézène,  qu'il  a  expliquée  précédemment.  ne7teiJ.(iévoi;  ne  vient  pas  comme 
on  l'a  cru  de  nsjntedOai,  mais  de  ■Ki-iEaOtxi  soigner  en  travaillant,  dont  le 
parf.  est  ■KéTit\i.\i.a.i„  comme  è'Ja|X|jiai  de  $aîvM,  i;'if\jp.iiat  de  oÇuvio,  etc.  11  n'a  pas 
le  sens  de  l'attique  Tie7uov/)X(5Ti  ou  toîç  7tovf|pw;  Ë/oum.  La  phrase  toï;  tz^kb^i.- 
lilvoi;  Ti  Tiiiv  èppuTia<r|xivwv  signifie  :  ceux  qui  ont  mis  en  culture  \me  partie 
des  terres  saisies  eu  représiiilles  par  l'état.  Ceux-là,  d'après  le  décret,  ont 
droit  à  une  indemnité.  Passages  d'auteurs  qui  conlirment  cette  interpré- 
tation. Xy. 

Berliner  pbilologisohe  'Wochenschritt.  22'  année,  1902,  4  jr.  Codices 
Graeci  et  Latini  photographiée  depicti  duce  Scatone  de  Vries.  T.  G.  Uomeri  ** 
Itias  cum  scholiis.  Codex  Venelus  A,  Marcianus  45i,  phototijpice  editus.  Praef. 
est  D.  COMPARBrri  [A.  Ludwich].  Long  article  très  élogieux  dont  la  fin 
est  au  n»  suivant.  \  Ig.  B.\SSI,  Lisin.  Le  orazioni  contro  Eralostene  e  conlvo 
Kicomaco  [R.  DrerupJ.  Suffisant  pour  les  classes.  If  Fr.  Léo,  Die  griech.-rom. 
Biographie  nach  ilirer  lilterarischen  Form  [II.  Peter].  Livre  d'une  lecture*" 
difUcile;  mais  le  lecteur  est  bien  payé  de  sa  peine.  If  F.  P.  Brbmer,  ,/ucis- 
prudentiae  anUha'Irianae  quae  .^upersunl,  P.  II  [W.  Kalb].  Qqs  critiques.  \^ 
11  jr.  II.  BiTTBKAUF,  Observationes  Munilianae  [IL  Moeller].   A  refaire.  K  Joh. 


22  1902.   —   ALLEMAGNE. 

MiNOS,  Ein  neuendecktes  Geheimschriftsyslem  der  Allm  [G.Wôrpel].  Peu  d'im- 
portance. H  Hans  DelbruCK,  Geschichte  der  Kriegskunst  «m  Rahmen  der  poH- 
tischen    Geschichte   2,   1,   Borner  und  Germanen    [G.  WolffJ.  Éloges.  K  St.  A. 
KOUMANOUUIS,  Z'jvaYWYTi  vé(.)v  XiÇewv  \ino   ■zGi-t   Xoyfwv    7t).ao6Eia^(i)v    [A.   Heisen- 
5  berg|.  Très  utile.  fH  18  jr.  Comicorum  Graecorum  fragmenta   éd.    G.   Eaibbl 
1  [O.  Kaeliler].  Sera  en  somme  utile.  T  J.  Schvakcz,  Kritik  der  Staatsformen 
der  Arisloteles  [F.  Càuer].    Contestable.!    G.    Witb,   De   Nicolai  Damascmi 
fragmenlorum  romanorum  fontibus  [W.  Soltau].  Soigné,  mais  des  hypothèses 
peu  sûres.  ^  Robert  Y.  Tvrrel,  AnthoLgy  of  Latin  Poetry   |Joh.  TolkiehnJ. 
10  Ne  peut  être  recommandé.  ^    S.   B.    Platner,   Bibliography  of  the  younger 
Pliny  [Hud.  Klussmann].  Petit  écrit  qui  rendra  des  services.  If  Ed.  Sachau, 
Am  Euphrat  und  Tigris  (P.   Jensen].    Fait  trop  rapidement.  \   K.    ScmiTZ, 
Kritische  Gange  auf  dem   Gebiete   der   neuen    Laleinischen  Gramjnad'fc  [A.  Dit t- 
mar].  Préparation  insuffisante. H  Wilh.  Wundt,  Volkerpsychologie.  Eine  Un- 
lli  termchung  der  Entwicklungsgesetze  von  Sprache,  Mythusund  Sille.  1.  Die  Sprache 
[K.  BruchmannJ.  Très  long  article  favorable  dont  la  suite  est  aux  deux  nu- 
méros suivants.  HH  2o  jr.  II.  Stein,  Ihrodoios  1  [Broschmann].  Beaucoup  de 
nouveau  dans  celte  6*  édition.  \  W.  Windelband,  Platon  [K.  Lincke].  Beau 
livre,  plein  d'intérêt.  \  Wil.  W.   Goodwin,   Demoslhenes  on  the   crown   [E. 
20  Drerup].  Mérite  l'attention,  même  en  Allemagne,  f  Catalogus  codieum  astro- 
logorum  graecorum.  3.  Codices  Mediolanenses  descT.  E.  Martini  et   D.  Bassi 
[W.  KrollJ.   Soigné,  f   Edwin  MuLLBR.  De   Posidonio   Manilii   auctore  spec. 
[M.  Pohleiiz].  Des  réserves.  H  J.  J.  Schlichrr,  The  origin  of  rhythmical  verse 
in  late  Latin  [R.  Ilelm].  En  somme,  soin  extraordinaire.  H  E.  Trampe,  Syrien 
25  vor  dem  Eindringen  der  Israeliten  fj.  V.  Prasek.].   S'occupe  surtout  des  ta- 
blettes de  Tell-el-Amarna.  f  Der  rômische  Limes  in  OesCerreich,  H.  2  [T.  An- 
thes].  Très  méritoire.  H  Gicero  ad  Att.  6,  2,  3;  6,  16,  3  [L.  Gurlitt].   Correc- 
tions. Hlî  1"  fév.  N.  Wecklein,  Plalonische  Studien  [P.  Nalorp].  Deux  expli- 
cations qui  ue  s'imposent  pas.  H  II.  SgHonb,  Eine  Slreitschrift   Galens  gegen 
30  die  empirischen  Aerzie  [K.  Kalbfleischj.  L'auteur  a  trouvé  à  Milan  le  texte 
grec  d'un  ouvrage  de  G.  dont  on  ne  possédait  qu'une  traduction  latine.  H 
O.  Stâhlin,  Clemens   Alexandrinus   und   die  Septuaginta   [Eb.    NestleJ.    Fera 
plaisir  à  tous  ceux  qui  aiment  les  travaux  soignés  et  solides.  K  Deux  ver- 
sions grecques  inédites  de  la  vie  de  Paul  de  Thèbes   publiées   par  J.   BiDBZ   [A. 
36  Ileisenberg].    Éloges.  H  H.   C.    Newton,  The  epigraphical   évidence   for    the 
reigns  of  Vespasian  and    Titus   [M.    Ihm].    Utile.  1[    Al.    Knoepfler,    Rabani 
Mauri    de    inslitutione    clericorum    libri    1res    [P.   v.    Winterfeldl.  Qqs.  cri- 
tiques. K  E.  Samtbr,  Familienfesle  der   Griechen   und  Rômer   [H.   Bliimner] . 
Mérite  en  somme   d'être   recommandé.   t1[   8  fév.   A.   Roemer,    Homerische 
40  Geslalten  und   Gestallungen   [0.    WeissenfelsJ.'  Défense  de   la    personnalité 
d'Homère.  K   K.   Wunderbr,    Polybios-Forschungen.   2,    Citate   und   ge/lugelte 
Worte  bei  Polybios  [H.  Bliimmuerj.  Intéresse  non  seulement  ceux  qui  s'oc- 
cupent de  Polybe,  mais  quiconque  étudie  la  culture  grecque,  f  A.   Furt- 
WANGLER,    Beschreibung     der     Ghjplothek     Kônig   Ludwichs    I,     zu    Miinchen 
4B  [P.  Herrmanu].  Très  important,  f  W.  v.  Landaq,  Die  Phënizier  [J.V.  Prasek]. 
Bonne  vulgarisation.  \  Stegmann,  Die  Berichte  der  Schrifsleller  des  Allertums 
iiber  die  Varusschlacht   und  das  Kastell   Aliso  :   —  iD.,   Zur   Lage  des    KastelU 
Aliso  [E.  AnthesJ.  Utiles.  ^  F.  Solmsen,  Untersuchungen  sur  griech.  Laut-und 
Verslehre  [El.  Gleditsch).  Heureux  complément  aux  "quaestiones  epicae"  de 
bO  Sûhulz.  f  Bron.  KruGZIEWICZ,   Pétri  Royiii   Maurei  Alcagnicensis  carmina;  — 
M.    Jbzib.nicki,    Janicii,    Cochanovii,  Sabievii   carmina    s<^lecla    [Fr.    Millier]. 
Intéressant   pour   l'histoire  de  l'humanisme  en  Pologne.  fU  15  fevr.  G. 
RODIBR,  Aristote.  Traité  de  Vâme  traduit  et  annoté  [V.  PraechterJ.  Est  le  bien- 


BERLINER   PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  23 

venu.  If  F.  Skutsgh,  Aus  Vergils  Friihzeil  in.  IlelmJ.  Bien  écrit, 'intéressant, 
appelle,  provoque  môme  la  contradiclion.  f  G.  Tbopua.,  Numismatica 
Siceliota  deV  museo  Mandraliica  ht  Crfalii.  I  Numismatica  di  Lipara  |K. 
Regling].  Utiles.  H  Léo  Meyer,  llandOuch  der  griech.  Eiymologie,  2  [Fr.  Slolz]. 
Maintient  l'appréciation  donnée  sur  le  l»"' vol.  <B.  (I   R.  t.   26,   19,  31  >.   \  i 

N.  G.  IIoXiTr,;,  M6),£TOi  Tiepî  wj  piou  y.at  tt,;  yXiioar,!;  toO  É),),T|Viy.oû  Xaoû.  IIapoi|j.i'ai. 
2  [A.  Ilei.senberg).  Éloges,  f  Giac.  Tbopea,    La  stèle  arcaica  del  fora  romano 
[Keller].  Soigné.  HH  22  /év.  I.  Meikel,  Eusebius  Werke  hrsgb.   1.    [P.  Wend- 
land].  Éloges.  ^  W.  K.    Paion,  Sites   in  E.    Karia  and  S.  Lydia  (A.  KôrteJ. 
Recherches    faites   avec    beaucoup   de   flnesse    et   de    compétence,   f   R.  lo 
FORHER,    Ueber    Steinzeit-Uockergrdber    zu     Achruin,    Naqada    etc.    in    Ober- 
Aegypten   und  iiber  europdische    Parallelfunde    [Mehlis].    Question    toujours 
obscure.  K  W.    G.    Hale,    Is   Ihere   Still   a  Latin   Potential  .«   [A.    Ditimar]. 
Le  critique    n'accepte    pas   la  réfutation  faite    par   H.    de    son  explica- 
tion.   Yl    1    mars.    Aristeae    ad    t'hilocratem    epistula    citm    céleris   de   origine  16 
versionis  LXX  iulerpretum  testimoniis   Lud.   MendelssOhn    schedis  usus  éd. 
Paulus   Wendland  [Ad.  Deissmaun].  W.   a    mérité    une   reconnaissance 
durable.  ^  Jes  Jbssen,   Quaestiunculae  criticae  et  exegeticae  [Gust.  Wôrpel]. 
Quelques  bonnes  observations.  K  A.  Gudeman,  Tacilus,  Agricola  and  Germania 
[C.  John].  Édition  qui  mérite  de  grands  éloges.  \  A.  Mahler,  Polyklet  und  ÎO 
seine  Schule,  ein  Beitrag  zur  Geschichte  der  griech.   l'iaslik  [W.  Amelung]. 
Beaucoup  de  soin  et  de  peine  dépensés  inutilement.  U  Fr.  Seiler,  Die  Aristo- 
telische  Definilion   der  Tragédie    im  deulschen    Unterrichle    [G.    WeisseufelsJ. 
Analyse.  Des  réserves  du   critique.  HI  8  mars.  A.  Kastil,   Zur  Lehre  von 
der  Willensfreilieil   in   der   Nikomachischen  Elhik   [0.  Weissenfels].  Analyse.  25 
\  Aetiisermo  sextideciinus  {[)  et  ultimus.  Erslens(\)  aus  Handschriften  verô/fentlicht 
von  S.  Zbrvos  [K.  KalbfleischJ.  De  la  bonne  volonté;  mais  l'auteur  n'était 
pas  à  la  hauteur  de  sa  tâche.  %  L.  Valmaggi,  Q.  Ennio,  I  frammenti  degli  An- 
nali  [G.  Haeberlin].  Utile,  f  W.  M.  Ltndsav,  Nonius  Marcellus  [P.  Wessner]. 
Bon  nombre  do   remarques   utiles.   K   Ern.   Maas,  Analecln  sacra  et  profana  30 
fAug.  Ileisenberg).  Intéressant.  K  0.  Ribbeck,  Ein'Bild  seines  Lebens  ausseinen 
Bricfen   1S.i6-1S»8    [G.    Goetzj.   Très    intéressant    et    très    instructif,   n  15 
mars.  G.  Jankll,    Qiuiestiones  Platonicae   [0.    Apelt].   Travail   de   valeur.    ^ 
J.  M.  FraBNKEL  et  P.  Grœnbboom,   Tkeophrasti  Characleres  [L.  Wendland]. 
Spécimen  intéressant  de  ce  que  peut  faire  l'école  hollandaise. H  M.  K.  Krum-  35 
BACHER,  £'m  dialogischer  Threnos  auf  den  Fallvon  /Coniland'nopei  (Th.  Preger]. 
De  bonnes  observations   de  l'éditeur  ;   mais  l'ouvrage  méritait  de  dormir 
dans   la   poussière   des   bibliothèques.   \   R.  Biirger,   De   Ovidi  carminum 
amaloriorum  iiiventionc  et  arte[R.  Helm|.  Observations  diverses.  ^  Haltern  und 
die  Altertumsforschung  an  der  Lippe  [E.  .\nthes|.  Intéressant.  ^  W.  G.  IIale,  40 
The  origin  uf  subjunclive  and  oplativr  conditions  in  Greek  and  Latin  [A.  Ditt- 
mar].  Article  assez  défavorable  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  Hlf  22  mars. 
P.  GerroCHI,  Xenophontis  llipparchicus  sive  de  Magisiri  equitum  ofpcio  [Wilh. 
Nilsche].    C'est  là   notre   meilleure  édition  de  ce  traité.  H  B.  P.  Grknfbll 
and  A.  S.  Ui  NT,  The  Amherst  l'apyri.  1.   The  ascension  of  Isaia  and  other  « 
théologie  Fragments  [E.  Preuschen].  Nouveau  service  rendu  par  les  deux 
infatigables  travailleurs.  H  E.  Steinmbyer,  Deitrage  zur  Entstehungsgeschichle 
des  Clm  1H40  [P.  Wessner).  Ms.  de  Munich  qui  est  un  excellent  recueil  de 
gloses.  K  A.  "Viertel,  Tibcrius  und  Germanicus  [L.  Holzapfel).   Rien  de  bien 
nouveau.  U   J.  J.  Bernoulli,   Griech.    Ikonographie  mil  Ausschluss  Alexanders  50 
und  der  Diadochen  [G.  Rossbach].  Des  plus  méritoires  ;    sera  utile  à  l'histo- 
rien et  au  philologue.  HH  29  mars.  V.  Brugnola,  Euripide  Alcesti  [N.  Wec- 
klein].  Ed.  de  classe  sans  prétentions  scientlDques.  ^  P.  Ce3arbo,  l  duf 


24  1902.   —   ALLEMAGNE. 

simposi  in  rapporta  all'arle  moderna   [0.  Weissenfels],    Beaucoup  d'intérêt. 
K  H.  SCHWEIZER-SIDLKR,  TncUus   Gefmania,   6»  éd.   par  Ed.  ScHWYZBR  [Ed. 
Wolff].  Succès   mérité,  f  U nmminislraiione  délie  antichità  e  belle  wti  in  Italia 
[F.  von  Dulin].  Très  utile.  H  0.  I{rbll,  AUrômische  lleizungen  |II.  Bliimner]. 
B  Très  contestable.  \  A.  H.  Kan,  Delovis  DolichenicuUu[F.  IIaug|.  Dissertation 
inaugurale  où  le  sujet  est  traité  d'une  façon  complète  et  où  se  trouvent 
des   choses    neuves.   H   Giov.    Ferbara,  Di   alcune  pretese   irregolarità  nelUi 
melrica  dei  melodi  bisantini  [l'aul  Maas].    Explication  peu    acceptable.   %^ 
8   avril.  F.  IIbbhdbgen,  Ucber  parenthelische   Si'iize  und  Satzverbindungen   in 
10  der  Kranzrede    des    Demosthenes    [K.    Fulir].    L'auteur   doit    continuer    ses 
recherches.  If  K.  KrumbaCher,  Die  Moskauer  Sammlung  mittclgriech.  Spn'c/i- 
worler  [A.   Heisenberg].  Intéressant.   H  Vinc.   Ussani,   Le  Liriche  di  Orasio 
[J.  Haussner].  Une  des  meilleures  éditions  d'Horace  qui  aient  été  publiées 
à  l'étranger.  ^  A.  Flasch,  Die  sogtn.  Spinnerin,  Erzbild   in   der  Mùuchener 
16  Glyptothek,  eiii  Werk  des  Praxileles  [W.  AmeUing].  IdentiOcalion  peu  sûre. 
t  H.  Ehrlich,  Die  Nomina  auf  -eu;  [E.  Schwyzer].  Éloges.  If  N.  F.  Uolhrii, 
MeXéxat  itepl  xoû  [3îo'j  xal  if|î  -cXiicrffr)?  toO  é).),r|Vixoû  ),aoij  \.\.  Heisenberg].  Bon. 
K  Max  G.  P.  SCHMIDT,  iiea/isti'sc/ie  Chrestomnthie  aus  der  l.itteralur  des  klassischen 
AHcriums   [0.   Weissenfels).  Utile.  tK  12  av.    Wolfg.   Reighel.  Homerische 
20  Waffen,    archàologische   Unlersuchungen   [A.    Furtwangler].    Examen  détaillé 
de    cette  2'  éd.  d'un  ouvrage    important.  \   M.  E.   Gans,   Psychologisc.he 
Untersuchung   zu    der   von    Arisloteles    als    ptalonisch   iiberlieferlen    Lehre   von 
den    Ideahatilen  aus  dem  Gesichtspunkte  der  platonischen   Dialektik  und  Aes- 
thetik  [O.  Weissenfels].  Clair  et  méthodique,  f  Fried.  Schlee,  Zwei  Berliner 
2B  Sallusthandschriften  [A.   Maurenbrecher].    Important.  ^   K.    J.  Nbumann,  L. 
Junius  Brutus  der  ersie   Konsul  [L    HolzapfelJ.  Critique  à  la  fois  énergique 
et  réfléchie.  1[  Studien   zur  l'alaeographie   und   Papyruskunde  herausg.    von 
G.  Wessely  [P.  Viereck].  Rendra  des  services,  flf  19  av.  J.  de  IIeyden- 
ZlBLEWlCZ,  Prolegomena  in  Pseudocelli  De  universi  natura  libellum  [P.  Wend- 
30  land].  Des  réserves,  f  St.  Globgkner,  Quaestiones  rhetoricae.  Historiae  arlis 
rhetoricae  qualis  fueril  aevo  imperatorio  capita  selecla  [C.  Hammer].  Quelques 
bonnes  observations.  ^  G.  Tropea,  Studi  sugli  Scriptores  historiae  Augustae, 
5.  Commodo  ;  —  Jos.  Mich.  IIebr,  Der  historiscke  Werl  der  Vita  Commodi  in  der 
Sammlung  der  Scriptores  historiae  Augustae  [H.  Peter].  Éloges,  f  Rud.  Mbnge, 
36  Einfiihrung  in  die  antike  Kunst  [B.  Graef].   Le  crit.  indique  les  points  sur 
lesquels  il  est  en  désaccord  avec  l'auteur.  ^  L.  Sghmidt,  Geschichte  der  Van- 
dalen  [M.  Manitius].  Solide.  ^  K.  Badeker,  Aegypten  [Ad.  Erman).  Très  utile. 
K  D.  Laurent  et  G.  Hartmann,  Vocabulaire  étymologique  de  la  langue  grecque 
et  de  la  langue  latine  [Fr.  Stolz].  Des  critiques.  \^  26avr.  (j.  Wbssely,  Bruch- 
iO  stUcke  einer  anliken  Schrift  iiber  Wetterzeichen  [A.  Rehm].  Intéressant   pour 
notre  connaissance  des  Diosemeiai  d'Aratus.  f  Fragmenlsammlung  der  griech. 
Aerzte.  1.  Die  Fragmente  der  sikelischen  Aerzte,  Akron,  Philistion  und  des  Diokles 
von  Karystos  herausg.  von  M.  Wellmann  [Joh.  Ilberg].  Bon  commencement 
d'une  entreprise  de  haute  importance,  f  G-  R.  Gregory,  Textkritik  des  Neuen 
45  Testamentes,  1  [E.  Preuschen].  Ce  1='  livre  ne  donne  pas  grand'chose  ;  atten- 
dons la  suite.  H  G.  Kirnbr,  Contributo  alla  critica  del  teslo  délie  epistulae  ad 
familiares  di  Cicérone  jLud.  Gurlitt].   Fait  faire  à  la  question  un  progrès 
sensible.  If  II.  Ferd.   HitziG,  Jniuria.  Beitràge  sur  Geschichte  der  iniuria  im 
griech.  u.  rom.  Recht  [O.  Geib].  Des  choses  neuves.  If  R.  Mbister,  Beitràge 
50  sur  griech.  Epigraphik  und  Dialektologie,  2  [W.  Larfeld].  Explication  de  l'insc. 
publiée  dans  le  Bul.  de  cor.  hell.,  t.  24,  p.  190,  n°5.  If  Fr.  Neue,  Formenlehre 
der  latein.  Sprache  1.  Das  Substantivum,  3'  éd.  par  G.  WaGENER  fO.  S.].  Une 
révision  plus  approfondie-  de  l'ouvrage  était  nécessaire  ;  suite  de  l'art,  au 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  25 

n»  suivant,  ^  A.  BaUMOARTNER,  Geschichle  der  Weltlitleratur.  1.  Die  Lilleratur 
Westasiens   und  der  h'iUdnder  [O.  Weissenfels].   Intéressant.  HH  3  mai.  Fr. 
ADAMI,  De  poclis  scaenicis    Graecis  hymnorum    sacrorum  imilntoribus   [H.  Ju- 
renka].  Sérieux.  K  Fr.  Jos.  Bielecki,  Les  mots  composés  dans  Eschyle  et  dans 
Aristophane  [WeclcleinJ.    Analyse.  H  Gust.  Wôrpel,  De   Lysiae  oratione  inàp  * 
Toû  àSvjvaTou  quaestiones  [K.  Fuhr].  Quelques  parties  de  l'ouvrage  ne  sont  pas 
sans  mérite    If  Fr.  Ritschl,  U.  I.oewe,   G.  Goetz,  Fr.  Sghoell,  7*.  Macci 
Plauti  Coinoediae.  I,  2.  Epidicus.  U.  rec.  G.  GoBrz[E.  Redsiob].  Eloges.  1  O. 
Ed.  ScHMiDT,  Arpinum  [W.  Liebenam].  Intéressant,  f  Gh.  Diehl,  Justinien 
et  la  civilisatioti  Oysantine  au  iv°  siècle  [V.  Scbul/,e].  Plein  de  science  et  d'in-  10 
térët.  Ijlf  10   mai.    II.  PiSTELLI,    Ue  recentiorum  sludiis    in    Tyrlaeum   collatis 
|II.  Jurenka].  Pas  de  résultats.  H  G.  IIude,  Tkucydidis  historiae,  2  [J.  M.  StablJ. 
Les  mêmes  qualités  et  les  mêmes  défauts  que  dans  le  vol.  1.  H  W.  Meybr, 
Der   Geleo'-nUeitsdichler    Venantius    Fortunntns  [B.    ilelra].    Intéressant.   ^   E. 
DhERUP,  Co'ttribulion  à  l'histoire  des  alphabets  grecs  locaux  [W.   Larfeld].  Ob-  US 
servations  ingénieuses,  f  WiHy  Strbhl,  Grundriss  der  alten  Geschichte  und 
Quellenkunde,  2«  éd.  [Fr.  Gauer|.  Ne  dillère  pas  de  la  1'"  éd.  f  B.  Babntsch 
und  E.  Lbhmann,  Berichl  iiber  die  Litteralur  sur  Religionsgeschichle  (P.  Stengel]. 
Commode.  ^  Jos.  Pickartz,  Synti-'ucis  lalina  ad  usum  scholarum  germanicarum 
accommodata  (Fr.  Millier).   Bonne  méthode.  tH  1'^  mai.  N.  G.  Vlachos,  The  20 
siibject  of  Sophocles'  Anligone  [Weckleinl.  Qqs  bonnes  remarques,  «[  L.  Ra- 
DBRMaCHER,  Demetrii  l'halerei  qui  dicitxir  de  elocutione  libellus  [G.  Ilammer]. 
Excellent,  f  Beru.  Perrin,  Plularch's  Themistocles  und  Aristides  newly  trans- 
lated  [M.   Pohlenz].    Peut   être  utile  aux   commerçants.  H   Claudii  f/ermeri 
Mulomedicina  Chironis  éd.  K.  Oder  [G.  Ilelmreich).  Edition  princeps  d'un  25 
texte  intéressant  à  plusieurs  points  de  vue.  \  W.  Vollbreght,  Maecenas 
[0.  Weissenfels].  Très  soigné,  f   (J.  F.  Hill,  Descriptive  Catalogue  of  ancient 
greek  coins  belonging  lo  John  Word  [II.  v.  FritzeJ.  Doit  être  salué  avec  joie.  If 
F.  BosCAmo,  Kote  epigrafiche  [p.  llaug).   Mal   compris,  f   II.    Luckbnbach, 
Anlike  h'unslwerke.  im  klassischen  Unterricht  |C.   Reinhardl].   Indispensable  à  30 
tout  professeur  d'histoire  ancienne  et  de  philologie.  %  A.  v.  Velics,  Ueber 
die  Einheit  der  Sprachcn  [K.  Bruchmann],  Pures  rêveries.  If   Sur  le  7«  mime 
d'Hérondas  [Arth.   I.udwich].   Explications  et  corrections.  Iflf  24  mai.  A. 
LUDWICH,   Coniectaneorum  in  Athenaewn  fasc.  11.  llermesianactis  fragmentum 
[II.    Jurenka].    Plusieurs   corrections  excellentes.  ^  Eug.  Ferrai,   Lisi!.  S5 
Orazioni  scelle,  i.  Le  accuse  d'Eratoslene  et  d'Ago7-ato,    ie  éd.   par  Glus.  FraG- 
CAROLI  [K.  Fuhr].  Beaucoup  de  changements.  If  Rud.  Vari,  Incerti  Scriploris 
Byiantini  saecuH  X  liber  de  re  milituri  [Th.  Preger].  Aurait  pu  être  meilleur. 
^   Aegyptische   Urkunden  aus  den  Kônigl.  Museen  zu   Berlin,  Griech.  Urkunden 
[Gradenwitz].  Eloges.  If  R.  Novak,  In  paneyyricos  Lalinos  studia  grammaticn  40 
et  critica  [Th.  Slangl].  Analyse.  If  P.  N.  PaPageorgiU,  Di>  'Upeia-Oùcra  Inschrift 
von  Salonik  [W.   Larfeld].   Bonne   explication.   K   A.   Uoldku,    Altceltischer 
Sprachschatz  [W.  Meyer-Lubke].  Toujours  méritoire.  Iflf  31  mai.  E.  Kloster- 
MANN,  Origenes  Jeremiahomilien  Klageliederkommentar .  Erklàrung  der  Sa^nual- 
und  Kônigsbiicher  [E.   Preuschen].   S'est  acquitté  de   sa   tâche  d'une  façon  48 
supérieure.  If  W.  G.  Summers,  C.  Sallusli  Crispi  Ca«i(i«a  [B.  Maurenbrecher]. 
Bon.  If  Stutius  Silvae  iibersetzt  von  R.  Sebight  [R.  He!m].  Ne  semble  pas 
réussi.  If  A.  Kalthofp,  Die   Philosophie   der   Griechen   avf  kulturhistorischer 
Grundlage  [0.  Weissenfels].   K.   a   trop  les  allures  d'un  conférencier.  If  II. 
KiBPBRT,  Formae  orbis  Anliqui,  n»  20  cl  21.    Italiae   pars   média   und   Italia  60 
inferior,  herausg.  vou  Ricli.  Kikpert  [J.  Partsch).  Très  bon.  K  Ed.  Hardy, 
Wellgeschichte  in    Cliarakterbildern.    1.    AUertum.    Indiens   KuUur    [F.    Justi]. 
Utile.  If  Rud.  Mbihnbr,   Untersuchungen  tur  lalein.  Tempus  -und  Moduslehre 


■ 


26  1902.   —   ALLEMAGNE. 

[Fr.  Miiller].  Très  soigné,  mais  peu  de  profil  pour  la  science.  fK  7  juin. 
U.  V.  WlLAMOWITZ-MôLLENDORFF,  Hieron  und  l'indaros  [S.].  Éloges.  K  ï.  S. 
STaupiSri;,  IlEpi  tïjç  voôeùaeto;  toù  0ouy.u5c8ou  [Fr.  Millier].  A  surtout  oublié 
d'étudier  son  sujet,  f  Ant.  BAUMSTARCK,i4risto<eies  bei  den  Syrern  [0.  Apelt]. 

5  Important.  H  R.  Ritter,  De  Varrone  P'ergitii  in  enarra7idis  urhium  populo- 
rumque  Italiae  originibus  auclore  [D.  Petlefsen].  Du  soin,  mais  manque  un 
peu  de  critique.  K  B.  P.  Ghenfell  and  A.  S.  IIunt,  The  Amhcrst  Papyi-i,  2 
[P.  Viereck].  Bien  des  clioses  nouvelles  et  importantes.  ^  Sthazulla, 
Epigraphica  ;  —  Id.,  Nuovi  sludi  su  aleuni  elementi   pagani   nelle  catacombe  e 

iO  nella  epigrafia  crisliana  [R.  V.  Scala].  Rien  de  neuf,  f  Granl  ShOwerman, 
The  Great  Molher  of  the  Gods  ;  —  iD.,  W'os  AtlU  in  Rom  under  Ihe  Republic  ? 
[L.  Blochl.  Travaux  de  seconde  main.  K  A.  Gapblli, /.earicon  Abbreviaiurarum 
[h.  Traube].  Manqué-  HK  14  jn.  Grnmmatici  graeci.  3.  Scholia  in  Dionysii 
Thracis  artem  grammaticam  rec.  Alf.  Hilgard  [Art.  Ludwich].  Long  article 

18  favorable,  f  J.  Brix,  Ausgew.  Komôdien  des  T.  Maccius  Plautus.  i.  Miles 
gloriosus,  3«  éd.  par  M.  Niemeyer  [S.].  Soigné  ;  longue  liste  d'observations 
dont  la  fin  est  au  n»  suivant  t  W.  IIûnerwadel,  h'orschungen  zur  GeschiclUe 
des  Kônigs  Lysimachos  von  Trakien  [R.  v.  Scala].  En  somme  travail  solide. 
K  Monumenta  Pompeiana  heraus.  von  N.  und  E.  LkCaldano  [R.  Zahn].  Des- 

20  tiné  à  tous  les  amis  de  l'antiquité.  1[  L.  Meyer,  Handbuch  der  griech.  Elymo- 
logie,  3  [Fr.  Stolz].  Éloges.  1[  Geschtchte  der  K.  Preussischen  Akademie  der 
Wissenschaften  zu  Berlin,  bearb.  von  A.  Harnagk  [S.].  Très  intéressant.  HH 
21  jn.  H.  W.  Smyth,  Greelc  Melic  Poels  [O.  Schroeder].  Supérieur  à  toutes 
les  anthologies  allemandes  de  ce  genre.  K  J.  M.  Fraenkel  en  P.   Groenb- 

î5  BOOM,  Sophocles'  Œdipus  Rex  [H.  Gleditsch].  Bonne  éd.  hollandaise.  % 
Œuvres  complètes  de  Flavius  Josèphe,  trad.  en  français  sous  la  direction  de 
Théod.  Reinach.  1.  Antiquités  judaïques,  livres  1-5,  trad.  par  Julien 
Weil  [G.  Frick].  Eloges,  f  F.  VoGel,  Analecta.  i.  Aus  griech.  Schrift- 
stellern   [W.    Kroll].    Peu    de    conjectures    acceptables,  t    G.  F.    Schob- 

30  MANN,  Griech.  Atlertiimer,  W  éd.,  t.  Il,  revue  par  J.  H.  Lipsius  [P.  Stengel]. 
De  bons  remaniements,  f  Sal.  Reinach,  L'album  de  Pierre  Jacques,  sculpteur 
de  Reims,  dessiné  à  Rom£  de  Y572  à  4511  [A.  Furtwangler].  Bon.  t  Th.  D. 
Goodbll,  Chaplers  on  Greek  Metric  [II.  Gleditsch].  Très  compétent.  Uf  28jn. 
Grammatici  graeci.  ApoUonii  Dyscoli  quae  supersunt,  rec.  R.  Schneider  et 

3S  G.  UhliG,  2,  1.  R.  SCHNEIDERI  Commenlarium  criticum  et  exegeticuin  in  Apol- 
lonii  scripta  minora  conlineiis  [A.  Ludwich].  Importance  considérable. 
\  M.  Flkmisgh,  Granius  Licinianus  [II.  Peter].  Sans  méthode.  K  V.  Gostanzi, 
Qttaestiones  chronologicae.  De  Hellanici  aetate  definienda.  Quo  tempore  Dareus, 
Hysl.  filius,  ad  Scythiam  perdomarrdam  profectus  sil  [F.  Cauor].  Résultats  dou- 

*"  teux,  mais  ouvrage  de  valeur.  %  L.  WENCaR,  Rechtshistorische  Papyrus-itudien 
[P.  M.  Meyer].  W.  est  à  la  fois  bon  juriste  et  bon  philologue.  1[  Gam.  Gas- 
PAR,  Le  legs  de  la  baronne  de  Hirsch  à  la  Nation  Belge  [R.  Zahn].  Mérite  notre 
reconnaissance.  UK  S  jt.  Max.  Egger,  Denys  d'flalicnrnasse  [G.  Ammon]. 
Réussi,  f  Ern.  LIPPELT,  Quae  fuerint  Justini  martyris  'ATtojivriiJiovEJiiaTa  quaque 

*6  ratione  cum  forma  evangeliorum  Syrolalina  cohaeserint  [Eb.  Nestlé].  Bon.  \ 
A.  W.  Ahlbbrg,  De  correplione  iambica  Plautina  quaesliones  [W.  M.  Lindsay]. 
Sera  le  bienvenu,  f  T.  R.  Glover,  Life  and  lelters  in  the  fourth  century  [W. 
Kroll].  Peut  servir  de  guide.  \  II.  Francotte,  Formation  des  villes,  des  états, 
des  confédérations  et  des  ligues  dans  la  Grèce  ancienne  [Lenschau].  Bon,  la  dis- 

50  position  aurait  pu  être  meilleure.  K  1'.  IIuvelin,  Les  tablettes  magiques  et 
le  droit  romain  [R.  Wi'insch].  Des  réserves.  ^  R.  Kobert,  Ueber  Gifl/ische  und 
Fischgifle  [K.  Kalbfleisch].  Analyse,  f  Sur  le  i»''  mime  d'Heroudas  [A.  Lud- 
wich). Qqs  conjectures.  Hlf  12  j  t.  D.  B.  Monro,  Homer's  Odyssey  books  13-S4; 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  27 

D.  B.  MoNRO  et  Th.  \V.  Allen,  Homeri  opéra,  i  [A.  Ludwichl.  Éloges.  ^ 
W.  A.  ECKBLS,  "tiiTie  as  an  index  of  style  in  the  oi-ator:,  [K.  Fuhr].  Bonnes 
observations  de  détail,  f  G-  I.odgb,  Lexicon  Plautinum,  1  fO.  S.].  Des  choses 
inutiles.  If  Erm.  Fbrrbro,  L'Arc  d'Auguste  à  Suse  [R.  Borrnmannl.  Analyse. 
K  R.  WÛNSCH,  Das  Friihlingsfesl  dcr  Insel  Malta  |E.  Kuhnert].  Rapproche-  S 
meuts  avec  l'antiquité.  %0.  IIbcker,  Boccacio-Funde  [M.  Lehuerdt].  Bon 
complément  aux  travaux  de  P.  de  Nolhac.  iri9jl.  Fr.  X.  Funk,  Patres 
apostolici  [C.  Weymanl.  2"  éd.  très  améliorée.  1[  E.  S.  Shuckburgh,  ^  skort 
history  of  Ihe  Greeks  fFr.  Cnuer]  La  partie  politique  est  bien  traitée.  \  G. 
WissoWA,  Religion  und  Kullur  der  Roiner  [E.  Samter].  Mérite  le  meilleur  lo 
accueil,  f  K.  PatSCH,  Archaeol.-epigraphische  Untersuchungen  zw  Geschichle 
der  rôm.  Provins  Dalmatien  [F.  Uaug].  Bon.  1[  U.  v.  Wilamowitz-Môllen- 
DORFF,  Griechiickes  Lesebuch  [W.  KroU).  Excellent.  HH  26  jl.  Gilb.  Murray, 
Euripidis  fabidae,  \  [Wecklein].  Marque  plutôt  un  recul  qu'un  progrès.  ^ 
Ad.  IIarnaGK,  Sokrates  und  die  alte  Kirche  |G.  Weymann).  Très  Intéressant.  15 
^  P.  PaPAOEORGIÙ,  'T7i<i[ivr|u.a  eit  <I>wtîo'j  toû  TtxTpiip/ou  ôjj.i),(aç  xpiTixôv  [W. 
Kroll].  Utile.  î  II.  Waitz, Das  pseudotertullianische  Gedichl  adversus  Marcionem 
[J.  KonigsdorferJ.  Mérite  l'attention.  1[S.  Bonfiglio,  Queslioni  Akragantine 
[Th.  Lenschau].  Discussions  topographiques,  f  Paul  Gaucklbr,  Enquête 
sur  tes  installations  hydrauliques  romaines  en  Tunisie,  fasc.  5;  —  Régence  de  20 
Tunis.  Direction  des  Antiquités  et  des  Beaux-Arts.  Compte  rendu  de  It  marche 
du  service  en  4900  [R.  Oehler].  Eloges,  t  I.  Scheftblowitz,  Arisches  im 
Alten  Testament  [JustiJ.  Concerne  la  Perse  au  sujet  d'Esther.  f  Alex.  Baum- 
GARTNER,  Geschichte  der  Weltlilteratur .  2.  Indien  und  Ostasien  [Bruchmann]. 
Bon.  1[  2  août.  J.  vau  Leeuwbn,  Arislophanis  Equités;  ID.,  Acharnenses  ^^ 
[K.  Zacher].  Le  grand  mérite  de  ces  éd.  est  dans  le  commentaire 
exégétique;  fin  de  l'art,  au  n»  suivant.  If  G.  Epstein,  Studien  zw  Geschichle 
und  Kritik  der  Sokratik.  [O.  Apelt].  Rien  de  neuf.  If  Mythographi  Oraeci.  Il, 
1.  Supplemenlum  Parthenii  Niraeni  quae  supersunt  éd.  E.  MARTINI  [G. 
Kuaak.].  Soigné  et  fin.  K  A.  Klotz,  /'.  Papinii  Stati  Achitleis  [R.  Helm].  30 
Très  bon.  ^  Aegyptische  Inschriflen  aus  den  K.  Museen  zit  Berlin,  1  [Ad.  Er- 
man].  Eloges,  f  A.  II.  J.  Grbenidgb,  Roman  public  Life  [Fr.  Gauer].  Donne 
l'indipensable.  t  Eb.  Sghradbr,  Die  Keilinschriften  und  das  alte  Testament, 
3"  éd.  par  IL  Zimmbrn  et  IL  Winckler  (B.  Meissner].  Des  changements.  If 
IL  Winckler,  Volker  und  Staaten  des  alten  Orients.  3.  Geschichle  Israels  in  ^B 
Einzeldarslellungen  [Jensen].  Art.  plutôt  défavorable  dont  la  Qu  est  au  n» 
suivant,  f  Alf.  Gercke,  Abriss  der  griech.  Laullehre  [F.  Solmsen].  Bonne 
vulgarisation.  Hlf  16  août.  M.  A.  Schepehs,  Alciphronis  rheloris  episinlarum 
libri  [W.  Schmid].  Des  critiques.  H  Eb.  Nestlé,  Die  Kirchengeschichlc  des  Eu- 
sebius  von  dem  Sijrischen  iibersetzl  \U.  II.].  .Mérite  notre  reconnaissance.  If  *" 
Sermonen  des  Q.  Horalius  Fliiccus.  Deutsch  v.  C,  BaRDT  [C.  Ilaeberlin].  Peut 
être  recommandé.  If  G.  Gamozzi,  Grani  Liciniani  quae  supersunt  [U.  Peter]. 
Du  travail.  If  Ed.  A.  Freeman,  Geschichle  Siciliens,  trad.  ail.  par  B.  Lupus, 
t.  3*  [Fr.  Gauor].  Bon,  mais  cette  trad.  était  inutile,  f  C.  Schuchhardt, 
Atlas  vorgeschichtlicher  Befestigungen  in  Niedcrsachsen  [Reibel].  Grand  in-  *5 
térêt  philologique.  HH  30  août.  A.  Ludwich,  Ueber  die  Papyrus-Commenlare 
zu  den  Homerischen  Gedichten  [C.  Ilaeberlin].  Grande  importance  pour  notre 
intelligence  d'Iloraère.  H  Des  Aristoleles  Schrift  iiber  die  Seele,  ùbersetz  u. 
erkiart  v.  E.  Rolfbs  [V.  Praechlerl.  Ne  marque  pas  un  progrès  pour  les 
gens  du  métier,  f  Ausgeivahlle  Màrtyrerakten  herausg.  von  Rud.  KnOpf;  —  '^^ 
Acla  Martyrum  selecla,  herausg.  v.  0.  V.  Gbbhardt  (E.  Preuschen].  Publi- 
cations qui  se  complètent  l'une  l'autre,  f  S.  Chabbrt,  Marcellus  de  Bordeaux 
el  la  syntaxe  française  [G.  Helmreich].  Analyse.  If  P.  Woltbrs,  Zu  griech. 


28  1902.    —    ALLEMAGNE. 

Agonen  [Alf.  Kôrte].  Excellente  méthode,  t  E-  von  Dobschutz,  Die  urchrist- 
lichen  Gemein'ten  [Eb.  Nestlé].  A  recommander  à  tous  les  amis  de  l'histoire 
et  de  l'antiquité  classique,  f  E.  P.  Morris,  On  principles  and  Méthode  in  latin 
Syniax  |A.   Diltmar].  Agréable  à  lire,  mais  des   fautes  de   méthode  trop 

i  graves.  \^  6  sept.  Joh.  Kirchner,  Prosopographia  Atlica  fAd.  Wilhelm). 
Très  soigné,  trè.s  utile;  lisie  des  iiisc.  omises  par  l'auteur  et  aussi  par  le 
C.  I.  A.  K  Josef  SCHMIDT,  Des  Basilius  aus  Achrida  hisher  unedierle  Dialoge 
[W.  Kroll],  Intéressant.  UK.  II.E.deJONO,  De  Aputeio  hiacorum  mysleriorum 
teste;  —  Apuleius  Màrcken  Amor  und  /^sj/c/ie  iibert.   von    E.    Norden; — G. 

10  SGHALLER,  De  fabula  Apuleiana  quae est  de  Psycha  et  Cupidine  |0.  Rossbach]. 
Éloges  en  général.  If  Paulys  Bealenc.  u.  s.  w.  7  u.  8Hlbd.  hrsg.  v.  O.Wissowa 
[S.  WideJ.  Très  utile.  H  E.  CiCCOTTI,  La  guerra  e  la  pace  nel  mondo  antico 
(Fr.  Cauer).  C.  est  plus  un  sociologue  qu'un  historien,  f  T.  Kock,  Elektra 
in  Defp/ii  [Bruchmanu].  De  l'intérêt.  HK  13   sept.   Aut.  Westermann,   Aus- 

•  5  gewàhlle  Peden  des  Demosthenes,  10'  éd.  par  E.  Rosbnberq  [K.  Fuhr]. 
Excellent;  bien  au  courant.  If  0.  de  Gbbhardt,  Ad.  IIarnack,  Th. 
Zahn,  Patrum  aposlolicorum  opéra  [C.  Weyman].  Éloges  de  cette  4«  éd. 
U  E.  Thomas,  Pétrone.  Venvers  de  la  société  romaine,  2*  éd.  fC.  Ilaeber- 
linj.  Très  intéressant.  ^  Ub.  Pestalozza,    La   vila  economica   Ateniese  délia 

K  fine  del  secolo  Vil  alla  fine  del  IV  s.  fFr.  Cauer).  N'a  profité  ni  de  Fran- 
cotte  ni  de  Guiraud.  %  Alb.  Pirro,  Il  primo  giomo  delV  anno  con- 
solare  romano  [L.  Holzapfel].  Méritoire.  If  G.  Schmidt,  De  Pandaro 
venatore  et  de  capra  aegagro  [O.  Keller].  Bon.  ^  K.  BrugmaNN,  Ktirze  verglei- 
chende  Grammatik  der   indog.  Sprachen.  1.  Einleilung  und  Aaii((e/iere  fF.  Solm- 

2B  sen].  Grands  éloges,  ^f  20  sept.  H.  Jurbnka,  Aischylos  Perso-  [Wecklein], 
Bon.  K  S.  Mekler,  Academicorum  philosophorum  index  Ilerculanensis  [0. 
Apelt].  Éloges.  If  U.  HiTZIG,  Pausaniae  Graeciae  descriptio,  Commeutarium... 
edd.  H.  HiTziG  u.  H.  Blum.ner  [P.  "Weizsacker].  Satisfait  toutes  les  exi- 
gences. If  E.  PONTRBMOLi  et  M.  COLLIGON,  Pergame.  Restauration  et  dcscrip- 

30  (1071  des  Monuments  de  l^ Acropole  [H.  WinnefeldJ.  Très  commode  et  très 
complet.  If  II.  Magnus,  Die  Augenheitkunde  der  Alten  [J.  Ilberg).  Mérite  notre 
reconnaissance,  f  G.  Rizzo,  Le  tavole  finanziarie  di  Taormina  (Fr.  Cauer]. 
Soigné.  \  Festschrift  T.  Gomperz  dargebraclit  zum  70«  Geburlstage  (W.  Wein- 
berger].  Analyse.  Hlf  27  sept.  R.  Prinz  etN.  Wkcklein,  Euripidis  fabulae. 

36  1,  3  Hecuba;  3,  5  Troades  [S.  Mekler].  Édition  définitive.  If  U.  Hoefer, 
Eine  gemeinaame  Quelle  Strabos  und  des  sog.  Skymnos  [J.  Partsch].  Analyse.  ^ 
L.  COHN,  Philonis  Alexandrini  opéra  quae  supersunt,  4  fO.  Stâhlin].  Très 
utile.  ^  K.  Lake,  Codex  I  of  the  Gospels  and  ils  AUies  [E.  Nestlé].  Accroît  nos 
ressources  pour  la  constitution  du  texte  des  Évangiles,  f  G.  GrutzmaGhbr, 

40  Hieronymus  [C.  Friek].  Aurait  dû  attendre  la  publication  de  l'éd.  de  l'Aca- 
démie de  Vienne,  t  Jahresberichte  der  Geschitsiuissenschaft...  hrs^.  v.  E.  Ber- 
ner [L.  Holzapfel].  Très  utile.  Iff  4  oct.  O.  Kaehler,  Annotationes  ad 
comicos  Graecos  [K .  Zacher].  Qqs  bonnes  choses,  f  L.  Newmann,  The  Politict 
of  Aristotle  [0.   Apelt].   Grande  valeur.  If  G.    Kalbfleisch,  Papyri  graecae 

*5  Musei  Britannici  et  Musei  Berolitiensis  [J.  Ilberg].  Textes  relatifs  à  la  méde- 
cine. 1  P.  A.  SiPKEMA,  Questiones  Terentianae  [R.  Ilelmf.  Bon  travail  d'un 
débutant,  t  W.  RioOEWAy,  The  early  Age  of  Greece  ]Sam  Wide].  Qqs  réser- 
ves. If  H.  d'ArBOIS  de  JUBainviLLE,  Cours  de  littérature  celtique,  T.  12  [F. 
Ilang].  Guide  sûr.  If  A.    Makx,    Hûlfsbù'chlein   fiir  die   Aussprache  der  latein. 

50  Vokale  in  positionslangen  Silben  [F.  Ski\lsch].  A  besoin  d'une  sérieuse  révi- 
sion. Hlf  11  oct.  II.  Stein,  llerodotos,  livre  II  IBroschmann].  Améliorations 
sérieuses.  %  E.  Preuschen,  Antilegomena.  Die  Reste  der  ausserkanonischen 
Evangelien...   [A.   Hilgenfeld].   Soigué.   \  P .  Rosi,  I  personaggi  di  carattere 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  29 

bucolico  nelte  Egloghe  di  Virgilio  [J.  Tolkiehn].  Peu  de  choses  à  prendre.  \ 
B.  MODBSTOV,  Introduction  à  l'histoire  romaine  [Fr.  Gauer].  Ecrit  en  russe; 
le  cril.  ne  peut,  le  juger  que  d'après  un  résumé  eu  français  ;  il  s'agit  de 
l'ethnographie  préhistorique.  H  E.  Pottibr,  Vases  antiques  du  Louvre,  l.  2 
[R.  ZahnJ.  Plus  intéressant  encore  que  le  t.  1.  U  G.  IIbmpl,  The  origin  oj  5 
the  latin  lelters  G  and  Z  and  the  coceulod  orieso  of  tite  Salian  Hymn  [B.  Mau- 
renbrecher].  Beaucoup  de  sagacité;  conclusions  trop  radicales.  K  Cicero  ad 
Quintum  fralrem,  8,  2  [L.  Gurlitl].  Correction  au  texte.  \\  18  oct.  Fr.  H. 
M.  Blaydbs,  Aescliyli  Eumenides  ;  —  T.  G.  TuOKBR,  The  Chocphori  of  Aeschy- 
lus  [L.  Radermacher].  Dans  B.  quelques  bonnes  choses  perdues  au  milieu  10 
de  bien  d'autres  inutiles  ;  T.  est  supérieur,  mais  souvent  arbitraire.  \  Ad. 
DkisS-MANN,  Ein  Original-Dokument  aus  der  Diokletianischen  Christenverfolgung- 
Papyros  713  des  British  Mus.  herausg.  lEb.  Nestlel.  Intéressant.  \  W.  Ku- 
BiTSCHEK,  Eine  romische-Slra^senlcarte  [J.  Partsch],  Donne  beaucoup  de 
choses.  Il  O.  Kbbn,  L'eber  die  Anfànge  der  hellenischen  fieligion  [ —  e].  Défend  16 
des  idées  généralement  acceptées  aujourd'hui,  mais  n'en  est  pas  plus  scien- 
tillque.  1[  II.  Frangottb,  La  législation  alhémenne  sur  les  distinctions  honori- 
fiques et  spécialement  des  décrets  des  xlérouchies  athéniennes  relatifs  à  ce  sujet 
(Fr.  Cauerj.  De  la  finesse.  U  II.  I.bchat,  Le  temple  grec.  Histoire  sommaire 
de  ses  orignes  et  de  son  développement  jusqu'au  5*  s.  [II.  Bulle].  Chaude-  80 
ment  recommandé.  K  H.  Osthoff,  Etymoloyische  Parerga,  1  [M.  Niedermann]. 
C'est  un  plaisir  de  suivre  les  ciplications  du  maître,  f  G.  Bauch,  Akten  und 
Urkunden  der  Universilàt  Frankfwt  a.  0.  U.  Das  Dekanatsbuch  der  philoso- 
phischen  Fakuliat,  lo40-1396  [C.  Nohle].  Intéressant.  \  Réponse  d'O. 
Krell  à  un  article  d'H.  Bliimner,  n»  du  29  mars,  et  réplique  de  B.  W  26 
25  oct.  A.  OddO,  Gl'hypomnemata  hislorica  di  Strabone  corne  fonte  di 
Appiano  [Lenschaul.  Le  problème  n'est  pas  encore  résolu.  K  K.  Krum- 
BACHEU,  Bomanos  iind  Kyriakos  [P.  Maas].  Donuue  de  grandes  espé- 
rances pour  la  future  édition  des  œuvres  de  Romanos.  H  P.  Tschbrn- 
JAEFF,  Tereniiana.  Des  traces  de  Torence  dans  Ovide,  Horace  et  Tite-Live  30 
[H.  Maurenbrecher].  Résultat  négatif,  mais  l'ouvrage  n'est  pas  sans 
valeur.  \  H.  Reitzbnstein,  Zwei  religionsgeschichtliche  Fragen  nach  unge- 
druckten  griech.  Texten  der  Strassburger  Bibliothek.  [P.  Wendland].  Docu- 
ments intéressants  publiés  avec  compétence.  ^  Fr.  F.  Abbot,  A  his- 
tory  and  description  of  Roman  polilical  instiluHons  [L.  Holzapfel).  Commode  36 
et  scientifique,  qqs  reclilications  à  faire.  H  Fundhericht  fiir  die  Jahre  1899  bis 
1304.  Erganzung  zu  den  Mitteilungen  der  Oberhessischen  Geschichtsve- 
reins  [Ed.  AnthesJ.  Service  rendu  à  la  vieille  histoire  de  la  Hesse.  K  Ver- 
handlungen  der  46.  Versammlung  deulschen  Pliilologen  und  Schulmànner  in 
Strassburg  hrsg.  v.  M.  Erdmann  [R.  Ilelm].  Intéressant.  K  Sur  Lucrèce  40 
[G.  Wôrpel].  Polémique  contre  Britger  :  les  vers  III,  189-19a  ne  font  pas 
double  emploi  avec  les  vers  V,  196-202.  ^^  1  nov.  F.  Blass,  Die  Rhythmen 
der  altischen  Kunstprosa  :  Isokrates,  Demosthenes,  Platon  [G.  Ammon].  Beau- 
coup de  science  et  de  finesse;  résultat  général  contestable.  ^  R.  BOrgbr, 
De  Ovidi  carminum  amatoriorum  inventione  et  arte  [R.  Ilelm].  La  partie  rela-  45 
live  aux  sources  d'Ovide  est  bonne.  ^  L.  Preud'homme,  Première  étude  sur 
rhistoire  du  texte  de  Suitone  de  vita  Caesarum  [M.  Ihm].  Analyse  favorable. 
H  H.LuckenbaCH,  Kunst  und  Geschichte.  l.  Abbildungen  zur  Alten  Geschichte 
[G.  Reinhardt].  Succès  mérité;  qqs  œodiflcations  indiquées  pour  une  5* 
édition.  U  B.  Schmidt,  Die  Insel  Zakynthos  [Biirchner].  Bon  complément  au  80 
travail  de  Partsch.  K  Alb.  Mayr,  Die  altchristlichen  liegràbnisslàlten  auf 
Malta  [V.  Schullze].  Très  soigné  :  important  pour  l'histoire  de  l'architec- 
ture chrétienne  primitive.  \  K.  P.   K.   Nbvillb,  The  case-construction  after 


30  1902.   —  ALLEMAGNE. 

ike  comparative  in  Latin  [A.  Diltmar].  Long  article  favorable  dont  la  fln  est 
au  n»  suivant.  \  Theod.  Birt,  Griech.  Erinnerungen  eines  lieittnden  [A.  Hei- 
senberg].  Très  intéressant.  HK  8  nov.  C.  R.   Gregory,  Texlkritik  des  I^euen 
Testamenles,   t.   2   [E.    Preuschen].   Le  crit.   déclare  s'être  cassé  la  tête  à 
6  deviner  pourquoi  G.  a  pu  écrire  uu  pareil  livre.  K  Aug.  IIeisknbbrg,  Ana- 
lecta  Mitteilungen  aus  italienischen  Handschriflen  bijiantinisr,her  Chr()nogra/)h.en 
[P.  Maas).  Esquisse  tracée  avec  clarté  et  compétence.  K  V.   db  Crescbnzo, 
Studi  sui  fonti  deW  Enéide.  Pius  Aeneas  [J.  Tolkiehn].  Du  soin  et  du  travail, 
mais  n'a  pas   atteint  le  but.  ^  Strassbûrger  Festschrifl  mr  46.   Versammluug 
10  deutschen  l'hilologen  und  Schulmànner  [G.  Haeberlin].  Analyse  élogieuse  <  cf. 
R.  d.  R.,  ?6,  134,8  >.  K  Th.  Lindner,   Weltgeschichte  seil  der    Vôlhenvande- 
rung  [L.  Holzapfel|.  Puisse  cette  grande  entreprise  réussir,  f  H.  Pomtow 
Delphische  Chronologie  [Ad.    Bauer].    Sera   bien  accueilli.  If  Les  Perses  de 
Timothée  de  Milet  [    ].  Explications  sur  ce  texte  sur  papyrus  du  iv*  s.  av. 
18  J.  C.  trouvé  en  Egypte.  HH  13  nov.  V.  Strazulla,  Dapo  loSt7-abone  yaticano 
del  Cozza-Luzi  [J.  l'artsch].  A  relever  surtout  des  compléments  à  Éphore  et 
à  un  fragment  d'Eschyle.  If  K.  Fr.  Weyman,  Die  aethiopische  und  arabeische 
Ueberselzung   des   Psetido-Callisthenes    (W.     Kroll|.   Semble  très  soigné.  \  C. 
Pascal,    De  metamorphoseon   lacis   qtiibusdam    [II.    Magnus].   De  la   compé- 
ïO  lence.f  K.Sethe,  f/iUersuc/mnjcn  sur  Geschichte  und AUerlutnskunde  Aegyptens, 
t.  2  [A.  Erman].  Éloges,  f  G.  TuOpea,  Il  seltentrione  Greco  délia  Sicilia  dal 
337  alS41  [Ad.  Bauer].  Courte  notice.  If  W.  Ebstein,  Die  Medizin  im  allen 
Testament;  —  F.   Frh.    v.    Obfele,    Keilschriflmedizin  in  Farallelen  ;  —  1d., 
Keiischriftmedisin.  Einleitendeszur  Medizin  der  Kouyunjik-Collection  [J.  Ilberg]. 
2b  Quelques  éloges  pour  Ebstein.  K  A.  PisCHrNGBR,   Der   Vogelgesang  bei  den 
griech.    Dichtern  des  klassischen  AUertums  [O.    Keller].   Très  soigné,  un  peu 
long.  If  II.  J.  Flipse,  De  vocis  quae  est  Xdyoç  signiftcntione  et  usu  [A.  Schme- 
kelj.  Travail  de  débutant  qui  vaut  surtout  comme  recueil  d'exemples.  If 
Le  ms.  de  Plularque  de  Seitenstette  [K.  Fuhr].  Art.  dont  la  fin  est  au  n» 
M  suivant.  Hlf  22  nov.  B.  K^il,  Anoixymus  Argentinensis.  Fragmente  zur  Geschichte 
des  perikleischen  Athens  [Fr.  Cauerf.  Article  dont  la  suite  est  au  n"  suivant. 
Haute  valeur  malgré  qqs  explications  trop  aventureuses.  K  K.  Horna,  Einige 
unedierte  Sliicke  des  Manasses  und  Italikos  [Th.  Preger].  Morceaux  de  valeur 
diverse,  t  Rie.  Krumbibgel,  M.  Porci  Catonis  de  agricultura  liber,  M.  Terent^ 
35  Varronis  rerum  rusticarum  libri  très  ex  recens.  H.  Keilii.  111,2.  Index  verborum 
trt  Varronis  rerum  rust.  libros[i.  II.  Schmalz].  Grands  éloges  :  l'index  surtout 
est  précieux.  If  H.  R.  Hall,  The  oldest  Civilisation  of  Greece.  Studies  on  the 
Mycenaean  Age  [S.    Wide].  C'est  un  excellent  signe  de  voir  un   homme 
comme  Hall  si  compétent  sur  l'histoire  primitive  de  l'Egypte,  s'appliquer  à 
40  résoudre  le  problème  mycénien.  %  V.  Strazzula,  La  famiglià  di  Pythodoris 
regina  del  Ponto  [Ad.  Bauer].  Courte  notice.  If   A.    Philippson,   Beitràge   zur 
Kenntnis  der  griech.  Inselwell  [R.  Weil].  Éloges.   \    Wissenschaftliche   Mitthei- 
lungen  aus  Bosnien  und  der  Ilercegovina,  von  M.   IIoernes  [F.  Haug].  Utile.  % 
J.  VendryeS,  llecherches  sw  l'histoire  et  les  effets  de  l'intensité  initiale  en  latin 
45  [M.  Niedermann].  Unit  l'acribie  allemande  à  la  clarté  française.  T  L'article  de- 
vant les  noms  de  personne  dans  le  langage  familier  des  Grecs  de  basse  époque 
|Ad.  Duissmann].  Réponse  à  Nestlé  <cr.  supra  18oct.>.1f1f  29  nov.  F.  Kampbrs, 
Alexander  d.  Gr.  und  die  Idée  des  Weltimperiums  in  Prophétie   und  Sage  [Ad. 
Bauer].  Qqs  réserves.  ^  Th.   Ladbwig  uud  C.  ;Schapkr,    Vergils  Gedichte, 
60  12*  éd.  par  P.  Deutickb    [Tolkiehn].  Bon  surtout  pour  les  professeurs.  If 
F.  Dblitzsch,  Babel  und  Bibel  ;  —  Ed.  Koenig,  Bibel  und  Babel  [Br.  Meissner]. 
Analyse.  \  J.  MarqUaht,  Eransahr  nach  der  Géographie  des  Ps.  Moses  Xorenaci 
[F.   Justi].    Beaucoup  de   science.   H   K.   Brugmann,    Beitràge    zur   griech. 


BERLINER  PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  31 

und  latein.  Sprachgetchichte  [F.  Solrasen).  Fait  la  lumière  sur  certains  points. 
H  ncpi  Tr,;  xaO'  "0|AT)pov  prjiopixT,;  [K.  Fiiiir].  Complément  à  l'art,  de  Sclirader, 
dans  l'Hermès.  1.37,  p.  TiSO.  H  Le  service  des  eaux  à  Corinthe.  Fouilles  grecques 
àriIeraeondeSamos  fC.  BelgerJ.fffiDéc.  Krlh.  lMDWiCK,Textkrilische  Unlersu- 
chungcn  iiber  die  mythol.  Scholien  zit  iiomers  Ilias,  t.  S  IR.  Peppmiiller].  5 
Éloges,  f  G.  VORNKFELD,  De  scripiorum  lalinornm  locis  a  Philarcho  cilatis 
[G.  Worpel).  Bon  travail,  f  Fr.  Blass  ,  Evangelium  sec.  MuUhaeum 
[A.  Hilgenfeld].  Mérite  de  toute  façon  notre  reconnaissance,  f  I'.  Maas 
Studien  zum  poetischen  Plural  bei  den  Bomern  ;  —  Ed.  ÏIailgr,  Beitràge  sur 
Erlilàrung  des  poetischen  Plurals  bei  den  rôm.  Elegikern  [A.  Zingerle].  Méri-  10 
toires.  \  E.  L.  HlCKSandG.  F.  IIell,  AmanualofGreek  hislorical  inscriptions, 
2«  éd.  [Ad.  Bauer].  Excellent  instrument  de  travail  pour  les  étudiants.  ^ 
Régence  de  Tunis.  Enquête  sur  les  installations  hydrauliques  romaines  dirigée 
par  P.  GaUCKLER.  —  Compte  rendu  de  la  marche  du  service  en  1901  [R.  Oehler]. 
Éloges.  K  K.  Lehrs,  Die  Nymphen  (Nalttr).  Zum  Schulgeb.  bearb.  v.  Grosse  15 
[l'.  Slengel].  Rendra  des  services.  H  F.  Bechtei.,  Die  altischen  Frauennamen 
nach  ihrem  Systeem  dargestellt  [K.  SchmidtJ.  Excellent,  f  J.  ThussinO, 
Gedanken  und  lledenken.  Die  subjectlosen  Sàtze  [K,  Bruchmann].  Bonne  mé- 
thode, n  13  déc.  Thad.  ZielinSKI,  Die  Behandlung  gleichzeitiger  Ereignisse 
im  antiken  Epns,  1  [K.  Bruohmonn].  Beaucoup  de  finesse.  1|  M  .  Julien  et  20 
L.  de  PÉRÉRA,  Eschine,  Discours  sur  l'Ambassade  [K.  Fuhrl.  Rien  de  bien 
nouveau.  If  Joh.  Mobller,  Studia  Maniliana  [Fr.  Boll].  Éloges.  %  Rud. 
HiRZEL,  Der  Eid  [P.  Slengell.  Bien  écrit,  instructif.   \   Ed.    Schwyzbr,    Die 

Weltsprachen    des    AUertums    in   ihrer  geschichllichen   Slellung   [F.   Selmsen]. 
Utile.  If  F.  Aly,   fittmanismus  oder   Uistorismus  [II.   F.  Miillerf.  Attaque  la  25 
direction  que  Wilamowitz  donne  aujourd'hui  aux  études  ,sur  l'antiquité.  If 
Th.  Gsell-Fbls,  Bom  und  die  Campagna  [B.].  5«  éd.  Succès  mérité.  If  Sur  la 
lettre  d'Arisleas  [E.  Nestlé].  Hlf  20  déc.  II.   N.  Fcv^ler,  A  history  of  ancient 
greek  literature  [W.   Krollj.  Fait   bonne  impression.  \  U.   Ph.   Boissevain, 
Cassii  Dionis  Cocceiani  Ilistoriarum  Bomanarum  quae  supersunt.    111   [R.  Kii-  80 
bler].  Beaucoup  de  soin   et  de   science.  1  J.    Maybr,   Fachlicher  Sachkom- 
mentar  zu  Vergils  Preisgedicht  auf  die  Bimen  und  ihre   Zucht   [0.  Keller].  Ex- 
cellent guide  pour  compléter  et  corriger  ce  que  dit  Virgile  sur  les  abeilles. 
If  A.  FURTWÂNGLER  U.  G.  Reichhold,  Griechiche  yasenmalerei  [Fr.  IlauserJ. 
Continue  à  être  excellent.  If  Mich.  K.  Stephanides,  Ilepl  twv  aoTipiuv  {iSàiuv  ï5 
Ttapà  Toï;  àp-/a(otç  ûiio  9'jtixtiv  xat  •//i|j.txTiv   é'tio'Jiiv   [G.    Uberg].   Ignore    trop  les 
travaux  des  savants   modernes,  f  i:.    Lavisse,  Histoire  de  France.  T.  1.  Les 
origiws.  La  Gaule  indépendante  et  la  Gaule  romaine  par  G.  BlOGH  [II.  Mensel]. 

'ait  une    bonne   impression.  \  N.    Finck,   Die  Klassifîkation  der  Sprachen 

Meyer-Liibkei.  Se  lit,  malgré  tout,  avec  intérêt.  1f^  27   déc.  J.   Mksk,  to 
Der  Panathenaikos  des  Isakrates  [K.  FuhrJ.  Le  cril.  soutient   qu'Isocrate  a 
écrit  son  discours  pour  répondre  à  un  ouvrage  dans  lequel   Sparte  était 
gloriliée  aux  dépens  d'Athènes.  \  Geburtshiilfe  und  Gynàkologie  bei  Aetiosvon 
Amida,  irad.  par  M.  ■WEGSCueiDER  |K.  Kalbfleischj.  La  science  médicale  ne 
sufllt  pas  pour  faire  de  bonnes  traductions.  If  M.  Treu,  Matihaios  Metropolil  «s 
won  Ephesos.  Ucber  sein  Leben  und  seine  Schriften  [A.  Hilgenfeld].  Réussi. 
H  A    CiMA,  Appunti  Oraziani  [J.  naussner].   Conjectures  en  général   peu 
acceptables.  If  P.  Rasi,  DeWarte  metrica  di  Magno  Felice    Ennodio  vescovo  di 
Pavia  ;    —    Saggio    di    alcune   particolarità    nei  distici    di    s.    Ennodio   [Joh. 
Toikiehn].  Beaucoup  de  soin  et  d'exactitude.  ^  P.  Foucart,  Les  grands  mijs-  60 
tères  d^Eleusis  [0.   Rubensoln].  Abonde  en   choses   bonnes   et   nouvelles.  ^ 
II.  NlsSEN,  Italische  Landeskunde.  1.  Die  Sti'idte  [D.  Detlefsen].  Indispensable. 
%  A.  Carnoy,  Le  latin  d'Espagne  d'après  les  inscriptions  [F.  SolmseuJ.  Soigné, 


IHFai 


1 


32  1902.   —  ALLEMAGNE. 

mérite  d'être  continué.  Albert  Martin. 

Bibliotheca  mathematica,  3'  série,  t.  I,  1900.  Livr.  1-2.  Sur  les  séries 
des  côtés  et  des  diagonales  des  carrés  chez  les  Pythagoriciens  [F.  Hullsch]. 
Un  passage  encore  inédit  du  commentaire  do  Proclus  sur  la  République 

8  de  Platon  contient  des  renseignements  précieux  sur  la  théorie  pythagori- 
cienne des  nombres  exprimant  la  relation  du  côté  et  de  la  diagonale  d'une 
série  de  carrés,  f  I.'Ephodilcon  d'Archiinède  [W.  SchraidtJ.  D'après  un 
passage  inédit  de  Héron,  l'Ephodikon  d'Archimède  est  identique  au  Traité  de 
la   quadrature  de    la   parabole,   f  Archimède   connaissait-il  le    paradoxe 

10  hydrostatique?  (en  français)  [P.  Duhem].  L'hypothèse  fondamentale  du 
traité  des  Corps  flottants  montre  qu'il  ne  le  connaissait  pas.  f  Note  sur  la 
trigonométrie  de  l'antiquité  (en  français)  [H.  G.  Zeuthen].  L'analemma  de 
Plolémée  montre  qu'à  l'égard  de  l'emploi  trigonométrique  des  figures  cons- 
truites de   l'analemme,  les  Grecs  ont  précédé  les  Hindous,  ce  qui  a  été 

15  contesté  à  tort,  t  Notice  sur  un  manuscrit  arabe  traitant  de  machines 
attribuées  à  Héron,  Philon  et  Archimède  (en  français)  [Carra  de  'Vaux]. 
Extraits  du  ms.  arabe  934  de  la  bibliothèque  bodléienne,  qui  contient  un 
recueil  d'appareils  mécaniques  fait  par  un  oriental  d'après  les  travaux  de 
Héron,  de  Philon  et  d'autres.  ^  Noies  sur  la  Pseudo-Géométrie  de  Boèce 

jo  (en  français)  [P.  Tannery].  Analyse  du  Parisinus  lat.  13u20,  le  plus  ancien 
ms.  de  cette  compilation,  qui  donne  une  idée  plus  exacte  de  l'original  que 
le  Baïubergensis.'K  Corrections  à  la  2"  édition  de  Cantor,  Votiesungen  ueber 
Geschiclile  (1er  Malhemalik  [P.  Tannery,  G.  Euestroem].  \  Boykr,  Histoire  des 
mathématiques  [G.  Enestroem]  (en  français).  S'adresse  avant  tout  aux  per- 

S6  sonnes  qui,  bien  que  s'inléressant  vivement  aux  mathématiques,  n'ont  le 
loisir  de  s'en  occuper  qu'en  dilettantes.  Assez  grand  nombre  d'inexactitudes. 
%  A.  VON  Braunmuehl,  Vorlesungen  ueber  Gcsckichie  der  Trigonométrie,  I 
[W.  M.  Kuttaj.  Important,  beaucoup  de  nouveau.  If  Feslschrift  zum  sieb^igstcn 
Geburtstag  Moritz  Cantors  [G.  Enestroem].  Collection  de  contributions  à  l'his- 

30  toire  des  mathématiques  d'une  valeur  inégale,  n  Livr.  3-4.  Vitruve  et  les 
agrimensores  romains  ont-ils  puisé  leurs  connaissances  dans  Héron?  [W. 
Schmidt].  D'une  comparaison  détaillée  il  résulte  que  Vitruve  n'a  guère  de 
relation  avec  Héron,  tandis  que  Columelle  et  les  agrimensores  ont  pu  connaître 
les  ouvrages  de  Héron  iudirectenient.  f  l^es  formules  héroniennes  pour  les 

35  polygones  sont-elles  trigonométriques?  [W.  Schmidi].  Dans  les  Metrika  de 
Héron,  encore  inédits,  les  formules  en  question  sont  dérivées  d'une  manière 
purement  géométrique,  f  Corrections  à  la  2°  éd.  ae  Cantor,  Vorlesungen 
ueber  Geschichte  der  Matliematik  (suite)  |G.  Enestroem.  H.  Suter,  M.  CurlzCi 
P.   Tannery].  If  La  mesure  du  cercle  d'Archimède  en  notation  moderne 

4«  [J.  Kuerschâk].  Indication  d'une  formule  moderne  correspondant  à  la 
méthode  d'Archimède.  HH  .  T .  III ,  1902.  1"  livr .  Les  périodes  de 
l'histoire  des  mathématiques  [G.  Enestroem].  Recommande  pour  l'anti- 
quité elle  moyen-ûge  la  division  suivante:  comme  introduction  les  mathé- 
matiques des  Égyptiens,  Babyloniens  et  des  Indiens  avant  J.-C,  1*  période  : 

4B  les  mathématiques  des  Grecs  jusqu'à  Apollonius;  2*  période  :  Grecs  posté- 
rieurs, Romains,  moyen-ûge  jusqu'à  1200;  3"  période  :  de  Leonardo  Pisauo 
à  la  solution  des  équations  cubiques.  K  Simplicius  sur  les  quadratures 
d'Antiphon  et  d'Hippocrate  |F.  Rudio].  Traduction  et  commentaire.  \  Deux 
mss.  mathématiques  du  xivi=  siècle  [A.  A.  Bjoernbo].  Sur  cod.  Basil.  F.  H  33 

50  et  Paris  lat.  9335  ;  description  détaillée  du  Paris,  f  L'atomislique  de  Galilée 
et  ses  sources  |E.  Goldbeck].  Galilée  dépend  des  idées  de  l'antiquité  et  du 
moyen-âge  plus  qu'on  ne  croit  généralement.  Son  atomistique  est  fondée 
sur  Aristole  -(Lucrèce?),   Héron  et  des  idées  néoplatoniciennes  transmises 


BLXTTER    fur    DAS    BAYERISCHEN    GYMNASIAL-SCHDLWBSEN.        33 

par  Nicolas  Cusanus.  If  Corrections  à  la  deuxième  éiiilion  de  Cantor, 
forli-sungen  ueber  Geschichte  der  Matltemalik  I  [A.  Slurm  et  W.  Schmidl]. 
Conliniio  dans  les  livr.  suivantes.  \  L'Ephodil{on  d'Arcliimède  [W.  Schmidl]. 
Deux  citations  dans  les  Metrica  de  Héron  montrent  que  l'Ephodikou  était 
un  grand  ouvrage,  dont  nous  n'avons  que  la  quadrature  de  la  parabole.  5 
\  Zbuthen,  Histoire  des  mathématiques  dans  l'antiquité  et  le  motjen-âge,  trad. 
française  de  Masc^rt  [G.  Enestroem].  A  recommander  aux  étudiants.  \% 
2«  livr.  Du  rôle  de  la  musique  grecque  dans  le  développement  de  la  mathé- 
matique pure  [P.  Tannerj]  (en  français).  Montre  par  des  exemples  que  les 
idées  introduites  eu  mathématique  par  les  premiers  problèmes  d'origine  lo 
musicale  ont  été  des  plus  fécondes  H  Contribution  à  l'histoire  du  texte 
des  Ochumena  d'Archimède  [W.  Schmidt].  Léonard  de  Vinci  a  vu  un 
exemplaire  de  la  traduction  latine  de  Guillaume  de  Moerbuck.  \  Léonard 
de  Vinci  et  Héron  d'Alexandrie  [W.  Schmidt].  Léonard  de  Vinci  a  connu 
les  Pneumatiques  de  Ilérou  et  la  Dioptra,  peut-être  aussi  Philon.  If  Notice  j5 
historique  sur  la  mesure  des  angles  solides  et  des  polygones  sphériciues  fG. 
Vacca]  (en  italien).  Bien  que  l'idée  des  angles  solides  soit  familière  à 
Aristote  et  Euclide,  le  premier  théorème  sur  leur  mesure  se  trouve  dans 
l'édition  de  Witelo  par  Hisner,  où  le  commentaire  de  Nicolas  Cabasilas  sur 
le  3'  livre  de  la  S^'ntaxe  de  Ptolémée  est  cité  comme  source.  If  Simon  20 
Sleviu  et  le  paradoxe  hydrostatique  [D.  Schor].  Stevin  a  la  même  idée 
fausse  sur  la  pression  hydrostatique  qu'Archimède.  Uf  3«  livr.  Sur  la 
sommation  des  cubes  en  tiers  dans  l'antiquité  fP.  Tannery].  En  attribuant 
aux  «  veteres  »  (c'esi-à-dire  les  Grecs  et  Romains)  celte  sommation,  Pascal 
se  réfère  à  Nicomaque  (Boèce,  Arithm.  Il  39  et  28),  ou  bien  à  l'opinion  de  25 
Bachel  (Diophante,  appendix  ad  librum  de  numeris  polygonis  II  prop.  25 
et  27).  La  découverte  remonte  peut-être  à  Archimôde.  \%  4^  livr.  Contribu- 
tion à  l'histoire  de  la  chaudière  dans  l'anliquité  [W.  Schmidt].  Sur  la 
reconstruction  de  la  chaudière  de  Héron.  If  Simplicius  et  la  quadrature  du 
cercle  fP.  Tannery]  (en  français).  La  réhabilitation  de  Simplicius  tentée  30 
par  Rudio  <  cf.  supra  >  ne  change  pas  sensiblement  l'état  de  la  question. 
n  '-es  iraducteurs  arabes  ont-ils  altéré  les  noms  grecs  ?  fil.  Suterj.  La 
défiguration  des  noms  grecs  doit  être  attribuée  aux  copistes  arabes  et  aux 
traducteurs  latins  plutôt  qu'aux  traducteurs  arabes  du  8-  et  9»  siècle.  If 
LoviA,  Le  science  esalte  ne/C  anlica  Grecia  fA.  A.  Bjoernbo].  Malgré  quelques  35 
défauts,  utile  et  méritoire.  j.  L.  H. 

Blâtter  f vir  das  bayerischea  Gymnasial-Schulwesen,  38'"  Bd .  1902. 
Jvier.-Févr.  Aux  Iles  grecques  [K.  Reissinger].  État  en  1901  des  fouilles 
cxéculées  à  Egiiie,  Poros,  Erétrie,  Céos,  Syra,  Délos,  Paros,  Théra,  Kiiossos. 
If  Corninciana  [Ed.  Sirôbel].  Confirme  les  conclusions  de  Marx  sur  les  mss.  « 
II  et  P,  puis  discute  divers  points  et  de  nombreux  passages.  If  Sur  la  6«  ôd! 
de  la  Latein  Sctiulgramm.  de  Landgraff  (K.  Reliert].  Critique  approfondie 
et  observations  détaillées  ;  l'ouvrage  entier  est  à  refondre.  If  G.  Lodgb, 
Lexicon  l'iautinum,  1  {A-  alius)  [G.  Laudgraf].  Éloge.  1  A.  Thirl,  Juvenalis 
graecissans  site  de  vocibus  graecis  apud  Juvenalem  [Id.].  Bonne  élude,  avec  45 
groupements  méthodiques,  de  1194  mots  empruntés  au  grec  par  Juvénal.  If 
R.  JONAS.  Stoffe  ium  Obersetzen  a.  d.  D.  ins  Lai.  im  AnscMuss  an  Cicero  und 
Liviits  (G.  Ammonj.  Réserves  et  observations.  If  K.  Rugbr,  Oialio  de  coi-ona 
navali  num  a  Demoslhene  scripla  sit  inquiriliir  [K.  Riick].  Conclut,  comme 
Blass,  à  l'authenticité.  H  A.  Zimmermann,  lO-itische  Naclilese  su  den  Postho-  50 
merica  des  Quintus  Sm>jrnaeits  [M.  Seibel].  A  utilisé  une  nouvelle  collation 
faite  par  Weinberger,  du  Parrhasianus  de  Naples  ;  discussion  de  qis.  pas- 
sages. %  H.  Mblizer,  Griech.  Giamm.,  II  [F.  Zorn].  Courte  et  bonne,  sur- 
R.  DK  PHiLOL.  —  lievue  des  Revues  de  1902.  XXVIl.  —  3 


34  1902.    —  ALLEMAGNE. 

tout  pour  les  maîtres  ou  ceux  qui  étudient  seuls,  f    Beitràge  zur  Galten  es- 
chichte  [K.  Reissiiiger].  <cf.  R.  (1.  R.  26,  1-i9,  41>.    Plusieurs  mémoires  de 
divers  auteurs,  tous  d'un  vif  intérêt.  K   Aug.  Mau,    Pompcji  in   Leben  und 
Kunst  [J.  Melber].  Digne   de  l'éd.   anglaise  du  même  ouvrage,  parue  en 
S  1899.  f  J.  KUBIK,  Pompeji  im  Gymnasialunlerrichl  [W.  WundererJ.  Point  de 
vue  exagéré  :  des  parties  utiles.  HT  Mars-avril.  Remarques  sur  les  poèmes 
lyriques  d'Horace  [G.    Weymaun].    Commentaire,  avec  de  nombreux  rap. 
prochements,  de  plusieurs  passages  des  Odes,  I,  1  à  36.  1[  Traductions  de 
poètes  latins  [0.  Hey].  Trad.  en  vers  allemands  d'Ausone,  Stace,  Claudien, 
10  Horace,  TibuUe,  Catulle,  les  Poetae  minores,  t   Par  pari  referre  fK.  Reis- 
singer].  Pari,  dans  cette  locution,  est  un   datif  et  non  un  ablatif  d'instru- 
ment, t  Fouilles  romaines  en   Bavière  1901  [Fr.  Ohlenschlager].  G.  r.  des 
découvertes  archéologiques  et  étal  des  fouilles.  1[  Que  savaient  les  anciens 
sur  le  Caucase  ?  [F.  Ramsauer].  Analyse   critique  des  témoignages  qu'on 
16  peut  recueillir  sur  la  région  du  Caucase  dans  les  écrits  des  anciens,  grecs 
et  latins,  f  U.  v.  Wilamowitz-Moellendorff,  Griech.  Tragôdien  :   V.  Ais- 
chylos  Agamemnon  ;  VI,    Id.,  Dos  Opfer  am  Grabe  ;  VII,   Id.,   Die    Versôhnung 
[R.  Thomas].  Traduction    digne  des   précédentes  du   même,   et  où  W.  a 
gardé   le    trimètre  dans  les    dialogues.    If    Fr.    Neub  —  G.   Wagener, 
20  Formenlehre  der  lateinisclten  Sprache  [G .   Landgraf] .  Bonne   mise   au   point 
de  cet  excellent   ouvrage.   K    H.   Mburer,   l'auli  sexlani  liber.   [Weissen- 
berger].  2»  éd..  excellente  pour  les  commençants,  f   W.    Vollbreght, 
Vebgai.    [Id.].   Adaptés    à  T.  Live   18-30  ;    très   bon.  ^   E.   Wbissenborn, 
Leben  und  Sitle  bei  Uomer  [M.  Seibel].  Commentaire   fort  utile  de  l'Iliade  et 
25  de    l'Odyssée.    \  Eb.    Nestlé,    Novum   Testamentum  graece   (Otto  Stahlin]. 
Éloges  ;  texte  d'une  correction  remarquable.  \  J.  Frei,  De  certaminibus  Ihy- 
meJicis  [E.  Bodensteiner].  Des  résultats.  1[  Pauly-Wissowa,   Real-Encyklo- 
pàdie  d.  klass.  AUertumswissenchafl,  VIII  (Gorniscae-Demodoros)  [J.  Melber]. 
Indispensable;  remarques.  %  C.  Paoli,  Grundnss  su  Vorlesimgen  iiber  Latei- 
30  nische  Paldographie  und  Urkundenlehre,  III  [Simonsfeld].  Bon;    des   lacunes. 
Tif  Mai-juin.  Remarques  sur  les  poèmes  lyriques  d'Horace   [G.  Woyman]. 
Suite  et  fin;  examen  de  plusieurs  passages  des  Odes,  Epodes  et  du  Carmen 
saeculare.  H  Un  passage  d'Horace  mal  compris  (Sat.  I,  6, 18)  [K.  Meiser].  Dis- 
cussion des  divers  sens  proposés,  f  Élude  sur  l'immortalité  d'Horace  [E. 
35  Stemplinger].  Passe  en  revue  les  imitations  ou  les  parodies  d'Horace,  ainsi 
que  les  ouvrages  qui  mentionnent  son  influence  aux  diverses  époques  de 
la  littérature  moderne.  \  Sur  l'Œdipe  Roi   de  Sophocle  [Nusser].    Rejette 
l'authenticité  des  vers  853-858;  le  chant  du  chœur  dont  ils  font  partie   est 
d'ailleurs  insoutenable,  f  G.  T.  A.  KrOger-GusI.  KrûGer,  Des  Q.  Horalius 
40  Flaccus Saiiren und Episteln, Il  [Episleln),  14'  éd.  [[loger]. Eloges. fFr.  SkotSCH, 
Aus  Vergils  Friihzeil  [Kalb].  Élude  originale  sur  Cornélius  Gallus.lf  J.  Mullbr, 
Corn.    Taciti    de  origine,    silu,    morihus    ac    populis    Germanorum    liber   [G. 
Ammon].   Les  deux  éd.,  major  et  minor,   sont   bonnes;    remarques   sur 
la  première.  K  G.  von   Kobilinski,    Die  Germania   des    Tacilus  [Id.].  Bonne 
W  éd.    classique.   %   G.    Lbssing,   Scriptorum  historiae  Auguslae  lexicon,    I-IV 
[G.  Landgraf].  Eloge,  f  G.  Werkhaupt,  Wiirterveneichnis  zu  Homers  Odyssée 
[M.    Seibel].    Bon.  f   W.    Nestlé,   Ewipides,    der   Dichter   der    griech.  Auf- 
klàrung  [Wecklein].    Intéressant.   ^  Ad.    Hemmb,    Whs  muss  der  Gebildele 
vom    Griechischen  wissen?   [U.    Zimmerer].     Contestable.    ^\    Juillet-août. 
80  Étude    sur   l'immortalité    d'Horace  [E.    Stemplinger].    Suite.    H    Nouvelle 
Interprétation  d'Horace,  Sat.  II,  7,  97  [Wolfle].  Conteiito  poplite  ne  répond 
ni  à  proelia  picta  ni  à  mîror.  f  Le  critique   du  texte  de  Marcus  Antoninus 
[H.  StichJ.  Le  ms.  D  (Darmstadinus)  n'est  pas  une  copie  de  A  (Vaticanus), 


BONNER  JAHRBÛCHER.  35 

mais  une  copie  de  copie,  f  U.  v.  Wilamowitz-Moellendorff,  Reden  und 
Vorlrage  fR.  Tliomas).  Qqs  articles  d'un  grand  intérêt  sur  ranliquité  \  F. 
SOMMBR,  Handbuch  der  lalein.  Laut-  und  Formenlehre  [G.  I.andgraf].  Savant, 
mais  convient  moins  aux  débutants  que  l'ouvrage  de  Lindsay.  \  G.  Robert- 
F.  Bbchtbl,  Studien  iur  Ilias  [M.  Seibelj.  Intéressant,  mais  contestable.  K  5 
O.  Krbll,  Altroniische  //ei3fmge»i  |Fink].  Du  savoir  etdu  soin,  f  H.  Osthoff, 
Elymologische  l'arerga  [II.  Sladler].  Vif  intérêt.  tH  Sept.-oct.  G.  VVeller, 
Latein.  Lesebuch  fur  Anfânger  aut  Herodot.  [Weissenberger].  Utile.  H  H. 
ScHMiDT,  EUmentarbuch  der  latein.  Sprache  [Id.].  Excellente  adaptation,  par 
!..  ScHMiDT  et  E.  LiEHSBB,  de  cet  ouvrage  pour  lus  élèves  de  Sexta  et  de  \o 
Quarla.  H  U.  von  Wilamowitz-Mobllendorff,  Gn'ecft.  Z.ese6?(cA.  [Gebhard]. 
Utile.  H  PlSTNER-0.  Lano,  Uebgsb.  zum  Ûbersetzen  aus  dem  Griech.  t.  d.  D. 
[K.  Raab].3=  éi.  très  amendée.  H  Gg.  Rômeh,  Griech.  Uebg.'ib.  [II.  Leipold[. 
Bon;  analyse  et  observations.  \  R.  Mbnge,  t'infûhrung  in  die  antike  Kunst 
[W.  Wunderer].  3-  éd.  améliorée;  qqs.  réserves.  HH  Nov.-Déc.  Les  verbes  I6 
grecs  irréguliers  dits  inclioatifs.  [G.  ScbônerJ.  Leçon-type  sur  culte  classe 
de  verbes,  assez  compliquée.  U  Fr.  Pradbl,  De  praepositionum  in  prisca  lali- 
nitate  vi  algue  usu  [K.  Reissinger].  Contribution  de  valeur  au  Thésaurus  : 
historique  des  prépositions  de  absque  à  extra.  H  W.  Wbinbergbh,  Cata- 
logits  Catalogorum  [O.  Stahlinj.  Grand  mérite;  guide  précieux  pour  les  tra-  20 
vaillcurs.  A.  G.-D. 

Bonner  Jahrbùcher  ou  Jahrbucher  des  Vereins  von  Altertums- 
freunden  im  Rheinlande,  Livr.  108-109.  Monnaies  coupées  dans  ranli- 
quité [M.  L.  Slrack[.  L'babilude  de  couper  les  monnaies  pour  remplacer 
les  monnaies  divisionnaires  manquant,  n'existe  dans  l'anliquité  qu'à  l'é-  28 
poque  d'Auguste,  en  Gaule,  et  pour  les  monnaies  de  cuivre  relies  sortaient 
des  ateliers  de  Nîmes,  Vienne  et  Lyon.  Elude  de  25  p.  sur  ces  pièces,  le 
lieu  ovi  elles  se  trouvent  el  où  elles  ont  été  découvertes,  les  ateliers  où  elles 
étaient  frappées,  leur  grandeur  et  leur  métal,  leur  époque,  f  La  religion 
de  Mithra[A.  Dicterich].  Coup  d'oeil  rapide  sur  ce  culte  d'après  Cumonl.  30 
D.  en  retrace  l'histoire  et  montre  quelle  a  été  l'importance  delà  victoire  que 
le  Christianisme  a  remporté  sur  lui.  f  Sur  les  inscr.  de  Apollon  Grannus 
[M.  Ihm].  Une  inscr.  sur  un  seau  en  bronze  trouvé  eu  Suède  rapporte  que 
co  seau  a  été  consacré  à  Apollon  Grannus  par  Ammilius  Constans  «  prae- 
fectus  templi  ».  Recherches  sur  le  culte  de  cet  Apollon  qui  a  dû  fleurir  35 
dans  les  2"  et  3"  s.  ap.  J.-C,  en  Germanie.  If  Etudes  sur  les  monuments  funé- 
raires de  l'empire  romain  [Br.  Schrôder]  S.  publie  qques  chap.  d'un  tra- 
vail où  il  se  propose  d'étudier  rornemenlaiion  des  monuments  funéraires 
rom.  el  leur  valeur  comme  documents  historiques.  Les  pierres  tombales 
rom.  relèvent  de  l'art  grec  sépulcral  et  pour  la  forme  et  pour  les  motifs;  40 
les  artistes  ne  sont  indépendants  que  lorsqu'ils  reproduisent  la  figure  du 
défunt  ou  des  scènes  de  chaque  jour.  S.  cherche  si  on  comprenait  ce  qu'un 
emprunlail  à  la  Grèce  et  dans  quelle  mesure  les  représentations  figurées 
ont  de  la  valeur  comme  témoignage  de  ce  qu'on  pensait  à  l'époque  à  Rome 
de  la  mort  et  de  l'au-delà.  H  Les  monuments  funéraires  rom.  de  Cologne  4B 
[J.  Klingenberg].  Etude  de  105  p.  (3  pi.)  1,  Cippcs  de  l'époque  antérieure 
aux  Flaviens;  2,  Cippes  de  l'époque  des  Flaviens.  —  Représenlalions  des 
banquets  des  morts;  3,  Monuments  funérnires  plus  considérables;  '1,  Monu- 
ments d'époque  tardive  avec  portraits;  5,  sans  portraits;  6,  Sarcoph.iges  ; 
7,  Pierres  tombales  chrétiennes;  8,  Fragments  non  encore  identiOés  ;  en  so 
tout  207  monuments  ou  fragments;  9,  Résultats  à  tirer  de  cette  étude  pour 
la  topographie  rom.  el  l'histoire  de  Cologne.  H  Forme  et  décoration  des 
pierres   tombales    romaines   du    Rheinland   au   1"  siècle  [R.  'WeynandJ. 


36  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Etude  de  54  p.  (3  pi.).  W.  se  propose,  après  avoir  jeté  un  coup  d'oeil  sur  la 
forme  et  la  décoration  des  pierres  tombales  rom.,  d'étudier  le  développe- 
ment et  la  date  de  ces  décorations;  il  cherche  d'abord  à  fixer  la  date  par 
l'histoire  et  l'épigraphie,  décrit  ensuite  les  pierres  tombales,  les  inscr.  et 
5  l'ornementation,  puis  reprend  chaque  forme  d'ornementation  et  cherclie  à 
en  fixer  la  date.  If  Apis  el  Ilermès-ïholh  [A.  Furlwangler].  Complément  à 
deux  art.  précédents  <cf.  R.  d.  R.  26,  26,  41  et  46>;  nouvelles  statuettes 
d'Apis  du  même  type,  qui  n'est  pas  égyptien;  il  a  pris  naissance  sur  un 
sol  gréco-romain  :  celui  d'IIermès-Tholh  par   contre  est  alexandrin  pur; 

10  statuette  de  terre  cuite  reproduisant  le  même  type,  elle  nous  montre  Her- 
mès-Toth  dans  l'attitude  d'un  athlète  qui  va  s'oindre  d'huile,  et  est  de  peu 
antérieure  à  l'empire.  Elle  représente  donc  ce  dieu  comme  l'inventeur  des 
exercices  du  corps.  Autres  monuments  du  même  type  avec  une  plume 
plantée  entre  les  ailes  de  la  tête,  f  Un  sanctuaire  de  Mercure  à  Sechtem 

16  [A.  Oxé].  Dans  une  inscr.  rom.  trouvée  à  Sechtem,  entre  Cologne  et  Bonn, 
et  dont  0.  explique  le  libellé,  le  dédicant  Apromius  Pater  voue  à  Mercure 
un  pont;  il  y  avait  donc  là  un  grand  sanctuaire  du  dieu.  Autres  inscr.  qui 
le  font  supposer.  U  Statues  du  moyen  âge  imitant  la  statue  d'Héraclès  de 
Lysippe  [H.   Graeven].   Il  y  avait  à  Tarente  deux  statues  colossales  de 

20  Lysippe,  l'une,  représentant  Jupiter,  était  sur  l'agora  et  était  si  lourde  que 
Fabius  Maximus  ne  put  pas  l'emporter  à  Rome,  l'autre  était  un  Heraklès, 
sur  l'Acropole,  qui  vint  orner  le  Capitole,  et  en  322,  sur  l'ordre  de  Constan- 
tin, fut  transportée  à  Constanlinople  dans  l'Hippodrome,  où  elle  fut  détruite 
par  les  croisés  en  1204.  G.  étudie  les  imitations  diverses  qui  en  furent 

ï5  faites  au  moyen  âge,  dans  cet  art.  de  26  p.  (Ipl.).  H  Rapports  sur  les  acqui- 
sitions des  Musées  de  la  Province  du  Rhin  de  avril  1900  à  mars  1901;  Bonn 
[Lehiier];2,  Trêves  [HettnerJ.  ^  Rapports  sur  les  travaux  de  diverses  sociétés 
s'occupant  d'antiquités  et  d'histoire,  et  sur  plusieurs  musées.  A.  S. 

Byzantinische  Zeitschrift,  T.  XI.  Sur  Chorikios.  Fasc.  1-2  [K.  Praech- 

30  ter].  L'auteur  du  Hepl  tou  éau-rôv  £7C(xtveïvàvem96(5v(D;  attribué  à  Plutarque,  malgré 
son  aversion  pour  la  rhétorique,  fait  des  emprunts  néanmoins  à  Quinlilien, 
Hermogène  et  à  d'autres  théoriciens.  Sur  deux  points  Chorikios  confirme  ce 
résultat.  %  La  chronique  de  l'an  1370  (Dorotheos  de  Monembasie  et  Manuel 
Malaxos)  [T.    Preger].  Le  métropolite  de   Monembasie,  Ilierotheos,  est   le 

35  rédacteur  de  la  plus  grande  partie  de  la  Chronique  qui  porte  indûment  le 
nom  de  Dorotheos  ^éditée  en  1631  à  Venise)  dont  la  source  est  la  Chronique 
de  1570  représentée  par  21  mss  tous  anonymes  et  par  4  dans  lesquels  Manuel 
Malaxos  se  désigne  comme  l'auteur.  En  réalité  Malaxos  n'a  fait  que  répéter 
et  continuer  l'œuvre  de  1370  dont   la  source  principale  est  la   paraphrase 

40  vulgaire  de  Constantin  Munassès.  L'auteur  de  In  Chronique  de  1570  paraît 
être  un  Vénitien.  U  Contribution  aux  lettres  de  Lascaris  [P.  N.  Papageor- 
giu].  Corrections  de  texte  apportées  à  l'éd.  de  Fesla.  H  Sur  Photius  [Id.].  1. 
Trois  corrections  apportées  au  texte  publié  par  P.  dans  la  Nia  'H(iÉpa  sous 
le  titre  OcoTfou  itaTpiâpxou  àvéxSoTo;  ôjiiXfa    xa't  èxSîSojjiévai  'F^ciaToXaf.  2.  Sanc- 

45  tissimi  patr.  Photii  epist.  éd.  A.  Papadopoulos-Kerameus.  Ep.  4,  p.  3,  6. 
Lire  aoM  au  lieu  de  (toi.  —  Détails  sur  Kipxapa  (cf.  Byz.  Zeits.  X,  ISIK  T 
Note  sur  la  date  delà  mort  de  S.  Jean  Glimaque  [F.  NauJ.  Mourut  vers  649.  ^ 
Nixriçipo;  KàX),iTTo?  Eav6(i7tou),oi;  [A.  Papadopoulos-KerameusJ.  16  pièces  de  vers 
et  une    prière  en    prose.  U    Mâxpo;  6    E-Jyevixôî    û;   Tti-ririp    Syio;  TT,;  'OpGoôô^o'J 

50  KaOoXtxf|i;  'ExxXïjufac  [M.].  [.,' église  le  vénère  comme  un  saint.  K  Sur  les  Docu- 
ments du  Cloître  de  la  Mère  de  Dieu  eu  Macédoine  [P.  N.  Papageorgiu]. 
Corrections  proposées,  f  Acte  synodal  de  Georges  Xiphilin  (en  grec)  [Papa- 
dopoulos-Kerameus].   Édition   d'une   décision    du    patriarche    Michel    de 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  37 

l'an  1176  concernant  les  Ttarpiap^^ixà    cnxvpoTz-q-^ix.  \   AiopOciffEtî  elç   Fontes 
historiae  impcrii  Trapezuulini  IPapageorgiu].  Corrections  proposées.  \  'Anô 
Toû  parrùixoO  (Tsxpéxo'j  [idciu!.  Nouvelle  lecture  de  l'inscr.  des  exagia  publiée 
dans  B.  Z.  IX.  lo3-lfl''i.  K  Di  un  nuovo  palinsesto  dei  Basilici  [G.  Ferrini], 
Description  des  livres  fragmentaires  5»  et  59  découverts  par  Mercati  dans  5 
la  Valicane.  %  'AvôfSoXov  =  archelypus  [Papageorgiu].  Se  trouve  dans  une 
souscription  de  l'5t>  contenue  dans  un  ms.   de  Thessalic.  t  De  Salonique 
en  Europe,  d'Europe  en  Grèce  [Id.].  Celte  conception  populaire  moderne  se 
retrouve    dans    une   lettre  de    l'empereur    Théodore  II  Dukas    Lascaris. 
*î  Sur   Bi-z.    Zeits.  VII    [Id.].    Maintient  les  doutes  sur   la  lecture  Ttup-  10 
Yoito|T)a  de  l'inscr.  publiée   par  Correra.   \  'A(i?6Tspoi  =  «dévTe;  (en  anglais) 
[J.    B.    Bury].    Se  trouve  déjà    avec    cette    signillcation    chez   Théodore 
Studite.  H  'O  'OSùpuY/o;  "/«P^'^'iiP  [V.  Gardthausen].    S'applique  non  à  la 
lettre  écrite,   mais  au    calauie   taillé    fin .    En    dépit    de    Wilcken    l'on- 
ciale  amincie  des  parchemins  du  7-9«  s.  se  distingue  facilement  de  l'onciale  I6 
des  papyrus  du  '2*-3*  s.  f  Prétendus  peintres   et  artistes  en  mosaïques  de 
l'Alhos  aux  9=   et   10"   s.   [Papageorgiu].   Texte   de  cette  invraisemblable 
notice  qui  a  probablement   pour   auteur  le  faussaire  Simouidès  et   qui 
fournit  le  mot  nouveau  «J-riçofpapîa.  H   La  Heine  de  Saba  dans  les  chro- 
niques   byzantines   [S.    Krauss].    La   Sibylle  Sabbe    chez   Pausanias   fut  io 
identiflée  par  Georgios  Monachos,  qui  vivait  sous  Michel  III  (842-867),  avec 
la  reine  de  Saba,  identification  qui  remonte   pour  le  moins  à  Épiphane. 
f  Kepxupaïxôv  JriijLOTixôv  TtocTjiJLa  [Zep)ivTYii;].  Chant  d'amour  du  16'  s.  que  l'on 
chante  encore  à  Corcyro-Hl  Comptes  rendus.  E.  Maass,  Commenlariorum 
in  Aratum  rtliquiae  [Er.  Boll].  Résultat  de  longues  années  de  travail,  fournit  2S 
une  base  sûre  pour  les  études  sur  Aratus  et  l'astronomie  populaire  grecque. 
1[  Catalogtis  codicum  aslvologoruin   graecorum.  II.  Codd.  Venelos  descr.  BOLL, 
CuMONT,  W.  Croll,  Olivibri  (pi.).  —  III.  Codd.  Mediolanenses  descr.  Martini 
et   D.  Bassi  [Id.].   1.    Enrichit  l'astrologie,  l'astronomie,  l'histoire   de  la 
religion  antiques  et  byzantines.  2.  Approfondi  et  soigné.  H  W.  Grbif,  Neue  30 
Untcrsuchungen  zur  Dictijs-  u.  Daresfrage  (1.  Dictys  Gretensis  bel  den  Byzan- 
tinern)  [Patzig].  Intéressant  et  substantiel,  mais  la  démonstration  manque 
de  clarté.  %  J.  EurST,  Untersnchungen  sur  Ephemeris  des  Diktys  von  Krela  [Id.]. 
Le  rp.  salue  avec  joie  dans  F.  un  adversaire  de  Greif,  un  champion  convaincu 
et  bien  armé  du  Dictys  grec.  If  L.  Stbrnbach,  Sludia  philologica  in  Georgium  38 
Pisidam  [IlilbergJ.  Très  instructif,  f  E.  MaaSS,  Analectu  sacra  et  profana  [Th. 
Preger].  Intéressant,  mais  prête  à  la  critique.  K  F.  Diekamp,  Ilippolyios  uoh 
Thebtn  [Th.  Ehrhard].  Résout  un  problème  qui  attend  sa  .solution  depuis 
le  16«  s.  Édition  constituée  avec  grand  soin.  H  E.  von  Dobsghûtz,  Chrisliis- 
bildcr  [Id.j.  Très   méritoire.   V  K.  IIoll,   Entkusiasmus   u.    Bussgewalt   beim  40 
griech.  Môrichlkum  [Id.].  Progrès  iraporiant,  mérite  toute  notre  approbation 
1    J.    SCHMIDT,   Des    DasHius    aus    Aclirida,    bisher   unedierCe   Dialoge    |J.    E 
Weis].   D'unelecture  agréable,  même  pour   les  éirangers   à  la  théologie- 
\  A.  Thu.mb,    Die  griech.  Spraclie  im  Zeitalter  des  IJellenismus.  —  P.    Krbt- 
SChmer,  Die  Entslehung   der  Kotv»i    |P.  Wendland].    Le   rp.    partage   l'opi-  45 
nion  de  T.    sur  l'origine   de    la   KotvVj  :  l'attique  parlé  en  constituerait 
l'élément    principal,  f   G.    SwaRZENSKI,   Die    Begensburger   Biichmalerei   des 
40.  u.  H.  Jahrh.   (pi.)   [Strzygowski]   Important.  %  Jahrbuch  der  tlistorisch- 
Philologischen  Gesellschaft  bei   der  k.  NeurussiscUen    Universitàt   (Odessa)  VIII. 
u.   IX.   Byzant.   slavische  Abth.  b.  u.  6  (en   russe)  [Ed.  KurtzJ.  Analyse.  \  50 
Notices    bibliographiques.    K.    Krumbachbr   'ïa^opia    t-?,;    puCavTrjvfic 
XoYoxexvfa;   neTaçpadOeïcra   iit'o   SuTTipiâSou   [Krumbacher].    Eloges   de  cette 
trad.  H  St.    GloeGKNBR,   Quxsiiones  rhetoricx.   Hislorise  artis  rlieloricse  qualis 


38  1902.   —  ALLEMAGNE. 

fuerit  aevo  imperatorio  capita  selecta  [Heisenberg].  Des  notices  intéressantes 
sur  les  mss  des  commentaires  sur  Ilcrmogène.  f  Cassii  Dionis  Cocceiani 
hisloriarum  romanarum  quBB  supersunt  éd.  Boissevain,  vol.  3  [Krumbacher]. 
Importante  contribution  aux  études  byzantines.  ^  F.  C.   CoNyBBABE,  On 

5  the  date  of  composition  of  Ihe.  Paschal  Chronide  [Weymann].  On  est  heureux 
de  voir  réhabiliter  le  nom  de  L.  Holstein  (Ilolstenius).  ^  L.  Stbrnbach, 
Constanlini  Menassx  Ecphrasis  inedita  [Krumbacher].  L'attribution  manus- 
crite à  Manassès  est  pleinement  conQrmée  par  les  remarques  de  langue  de 
S.  If  Alexandri  in  tibrum  de  sensu  commetitariutn  éd.  P.  Wendland  (Gomm. 

10  in  Aristotelom.  Vol.  3,  p.  1)  [Id.].  Grande  importance.  H  M.  Thiîu,  Mat- 
thaios  Metropolit  v.  Ephesos  [ Heisenberg |.  Éloges.  ^  Krumbacher,  Ein 
Brief  in  Versen  mit  einer  Acrostichis  [KurlzJ.  A  réuni  avec  soin  ce  que  l'on 
peut  savoir  sur  la  langue  et  le  contenu  de  cette  production,  due  à  un  cer- 
tain Gyrardos.  \  M.  Gqldstaub,  Der  P/iysio/ojus  [Heisenberg].  Intéressants 

»'  aperçus  sur  les  ramifications  des  mss  du  Physiologus  latin  et  byzantin. 
H  V.  Jernstedt,  Die  Sprûche  des  Aesop  in  Moskau  u.  in  Dresden  (en  russe) 
(Kurlz].  Important.  Démontre  qu'un  ms  de  Dresde  n'est  autre  que  le  com- 
mencement d'un  ms  de  Moscou  auquel  il  appartenait  ;  ce  ms  a  été,  comme 
tant  d'autres,  volé  par  Matlhaei.  U  V.  Jernstedt, É'tn  prophetischer  Papyrus 

*o  (en  russe)  [Id.].  Ce  que  la  sagacité  et  l'érudition  peuvent  faire  pour  com- 
bler les  lacunes  du  ms.  J.  l'a  fait.  If  G.  Huit,  Note  sur  Vétat  des  études 
grecques  en  Italie  et  en  France  du  xiv»  ait  xvi*  siècle  [Krumbacher].  Rien  de 
nouveau.  If  P.  Bonfantb  et  R.  de  Ruggiero,  La  «  petizione  di  Dionysia  » 
[Heisenberg].    Aucun  progrés  sur  Greiifell  et  Hunt.  If  Wehofer,    Untersu- 

25  chungen  sur  altchristlichen  Epistolographie  [Id.].  A  démontré  avec  évidence 
l'influence  de  la  prose  artificielle  sémitique  sur  les  épistolographes  chré- 
tiens, f  Fred.  Grostschupf,  De  Theodori  Prodomi  in  Rhoduntha  elocutione 
[Krumbacher.].  f  Hatzidakis,  D.waffoXoyixai  y.e.li-:ai  1.  [Id.]  Réimpression 
remaniée  d'articles  et  de  dissertations,  dont  il  faut  savoir  gré  à  H.  \  John 

30  SCHMiTT,  'Piîixiv-risico  [Id.].  Très  instructif.  If  Id.,  Myrolog  oder  Moirolog 
|Id.].  Il  faut  écrire  tioipoXoYM  et  non  (l'jpoXoYM.  If  Giov.  Ferrara,  Dialcune 
pretense  irregolarità  nella  metrica  dei  melodi  hiiantini  [Id.].  Très  mériloire» 
bien  que  les  promesses  du  titre  ne  soient  pas  remplies,  f  J.  Vorsin, 
L'ApoUinarisme  l'Wcymainn].  Fait  preuve  de  connaissances  et  de  prudence.^ 

36  J.  Cabrol,  Le  livre  de  la  prière  antique  [Id.].  Instructif.  If  Heinr.  Krug,  De 
pulchritud'me  diuma  (>6ri  J,  liber  1 .  fid.].  Utile.  If  T.  Zahn,  Grundriss  der 
Gcéchichtedes  Neuteslamenilichen  Kanons  [Id.].  2°  édition  considérablement  aug- 
mentée et  corrigée  de  l'art  "  Kanon  des  NT."  de  la  liealencyklopadie  d'Her- 
zog.  IfTh.  LlNDtiB.^,  WeltgeschJchteseit  der  Volkerwanderung,  T.  iel  2  [Krumba- 

W  cher].  Excellente  introduction  à  l'histoire  byzantine.  If  H.  Gblzbr,  Das 
Verhàllnis  von  Staal  u.  Kirche  in  Byzanz  [Id.].  Grands  éloges.  ^  Brooks, 
Arabie  lists  of  the  Byzantine  thèmes  [Heisenberg].  Conserve  sa  valeur  même 
après  l'ouvr.  identique  de  Geizer.  If  H.  Gelzbr,  Ungedruckte  u.  ungeniigend 
verôffenllichte  Texte   der   Notitiae  episcopatuum  [Id.].  Il    n'est  pas,   depuis   la 

«5  rénovation  du  byzantinisme,  d'étude  plus  approfondie  qui  ait  été  consacrée 
à  l'organisation  de  l'Église  d'Orient.  If  W.  E.  Crhm,  Christian  Egypt  [Krum- 
bacher]. Très  riche  bibliographie  accompagnée  de  remarquables  critiques. 
If  G.  Jirecek,  Die  Bomanen  in  den  Stddten  Dalmatiens  wàhrend  des  Miltelal- 
terSyP.  1.  [Id.].  Grands  éloges. f  \\o\&'Riv.QL,Diespdt.rôm,Kunst-lnditstrienach 

tiO  den  Funden  in  Oesterreich-Ungarn  (pi.)  [Strzygowski].  Le  critique  combat 
les  conclusions  et  le  résultat  d'ensemble  de  R.  tout  en  reconnaissant  sa 
valeur  et  sa  conscience,  f  Diehl,  Jtistinien  et  la  civilisation  byzantine  au 
VI'  siècle  (pi.)  [Id.J.  Monographie  distinguée  et  attrayante  bien  que  les  chapi- 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  39 

très  relatifs  à  l'art  soient  moins  satisfaisants  que  le   reste.  K  A.  Heisbn- 
BBRG,  Anakcla  [Id.l.  Intéressant   pour   l'historien   de   l'art.  «  W.  de  BOCK, 
Matériaux  pour   servir    à   riiisloire    de    l'Egypte   ckritienne  (pi.)    [Id.].     Riche 
mine  de  renseignements  ;  il  est  toutefois  regrettable  qu'aucun   philologue 
n'ait  été  mis  à  contribution.  H  F.  Sarnb,  Denkmâler  persischer  Baukunst  [Id.].  B 
Important  aussi  pour  le  bjzantinisme.  H  F.  Adlkr,  Der  rkarosv.  Alexandrie 
|Id.].  Intéressant.  H  W.  Lowrib,  A  Jonah  Monument  in  the  Netv  York  Metro- 
politan Musetcm  {pi.)  [Id.].   Important  pour   l'art  de   l'Asie   Mineure.   If  T. 
Preobr,  Konstantinos  Helios  |Id.].  Recherches  de  valeur,  f  Fr.  H.  Vincent, 
Une  mosaïque  byzantine  à  Jérusalem  (pi.)  [Id.].  Il  est  à  désirer  que  cette  inté-  JO 
ressante  mosaï(iue  trouve  un  abri  au  musée  de  Gonstantinople.  H  G.  Gi- 
POLI.A,  Una  mitra  del  secolu  XIII  (L'Arte)  [Id.].    Intéressant  par  les  rapports 
avec  l'art  grec.  If  Les  études  byzantines  et  les  Papyrus  [P.  Viereck].  Ghro- 
nique   des   papyrus  byzantins.   HH  Fasc.  3-4.    Encore  une  fois   l'héritage 
littéraire  de  Garl  Uopf  [E.  Gerland].    Les  papiers  de   H.    actuellement  à  >B 
Berlin,  ont  été  répartis  par  G.  en  un  certain  nombre  de  liasses  numérotées 
qui  elles-mômes  occupent  5  casiers,  f  Autour  de  Ghalcédoine  (en  français) 
[J.Pargoirej.  Polémique  sans  merci  contre  l'art,  de  Miliopoulos  "Bouvô;  AOîev- 
t(ou  '<cf.R.d.R.25,119,î)2>etcomplémcntsàceluideP. sur'Pouçivcava£<B. 
Z.  VIII>.  S  onice  inédit  de  Saint  Romain  le  Mêlode  (en  français)  [S.  Pétri-  20 
dès].    Teite    critique.   V   Neuf  Ethika   du   Commentaire  évangélique  do 
Théodore  Méliteuiotes  et  ses  sources  [S.  Ilaidacher].  Théodore  combine  le 
texte  des  4  Évangiles  avec  un    Diatessaron,    répartit    tout   l'ouvrage   en 
9  livres  et  chaque  livre  en  9  SiaXiÇei;  ou  discours.  Il  ne  nous  reste  que  les 
9  2ia),éÇEi«  du  /,'  livre.  Il  s'attache  à  en  montrer  les  sources  et  démontre  que  25 
Théodore  a  pillé  les  Pères  de  l'Église   et  ne  mérite  guère  les  éloges   de 
Léo  AUatus  et  de  Mai.  If  Sur  diverses  citations  et  notamment  sur  3  pas- 
sages de  Malalas  retrouvés  dans  un  texte  hagiographique  (en  français)   [J. 
Bidez].  Signale  les  concordances  entre  le  texte  de  la  Passion  de  S.  Cathe- 
rine d'Alexandrie  et  la  Chronique  de  Malalas.  If  Relation  de  la  chronique  3* 
Paschale  avec  Malalas  (en  anglais)  [Conybeare].  Démontre,  grâce  à  l'his- 
toire arménienne  attribuée  à  Moïse  de  Korine,  que  Malalas  et  la  Chronique 
ont  puisé,  en  toute  indépendance,  à  une  source  commune.  1  Eugenios  de 
Palerme  [Léo  Sternbach].  Détails  .<ur  l'auteur  de  ces  poèmes  au  nombre  de 
24,  édités  avec  commentaire  critique  par  S.  d'après  le  Cod.  Laurent.  Plut.  V,  35 
n.  10  (L).  If  '0  èiti6a),oi|iioç  'Av5povcxou  2  toû  UixlmoUfou  [S.  Papademetriu].  Se 
rapporte  au  mariage  d'Alexis  Comnène,  tn  1179.  H  Notes  sur  les  incunables 
contenant  la  vie  d'Ésope  par  Planude  (eu  anglais)  [G.   Ktidel].   Description 
bibliographique  des  éditions  grecques  et  latines  vues  par  K.  ^  Sur  les  don- 
nées des  Byzantins  relatives  au  calendrier  ancien  iranien  [Louis  II.  Gray].  *'^ 
Publication  de  textes  peu  conims  d'isaac  Argyros  (vers  1371),  de  Théodoros 
Meliteniotcs  (vers  1361)  et  d'un  Anonyme.  H  Les  ruines  de   Philippes  (3  pi.) 
[J.  Strzygowskij.  Description  technique  et  essai  de   reconstitution.  If  NaÇfa 
vri^o?  xal  7tô).i;  [Zerlentès].  t  Supplément  aux  mots  dérives  latino-romans  en 
grec  moderne  [K.  Dielerich].  Explication  de  qqs.  termes  nautiques.  If  Le  ** 
rythme  dans  la  prose  artificielle  de  Constantin  Manassès  [Paul  Maass].  Re- 
lève les  lois  précises  suivies  par  Manassès  et  au  moins  par  tout  un  groupe 
de  rhéteurs  de  la  fin  du  xw  siècle.  |  Saint  Jérôme  et  la  Vie  de  Paul  de 
Thèbus  IKugener].  Il  ressort  des  passages  parallèles  cités  de  la   Vie  latine 
de  Paul  de  Thèbes  et  de  la  version  d'Evagrius  que  Jérôme  s'est  inspiré  de  *" 
cette  dernière.  11  faut  admettre  avec  Bidez  que  Jérôme  est  l'auteur  de  la 
première  Vie  de  Paul  de  Thèbes.  If  'H  èx  tt,;  Terra  d'Otranlo  éinfpafh  [Pa- 
padopoulos-Kerameus].  Lire  ainsi  l'iascr.  'Avoixo6oii»)9»]  i)  jtup-ffWTtotria  «Oti) 


40  1902.   —   ALLEMAGNE. 

6-|ià  TtpoTTalsMî  naûXou|SouXXâvou  xè  <pr)Xâxou|Tïi;  xiipai  tauTT)?  ^çioic<i'\iv5.  a'.  \ 
'Enap/izoj  xal  oj/l  BajiXixoij  (Ideml.  Main  lient  contre  Papageorgiu  la 
leçon  EK  TOT  EIIAPXIXOT  SEKPETOV.  f  Sur  l'histoire  de  la  signiflcalion 
du  mot  Tpo(you5M  [Krumbacliei].  HH  Comptes  rendus.  II.  Hagenmeyer, 
5  Epistulae  et  chnrtae  historiain  primi  belli  sacri  spécialités  quac  supcrsunt  œuo 
sequnles  ac  genuinœ  [HoehrichlJ.  Pleine  possession  des  matériaux,  soin 
minutieux  dans  la  recherche  du  détail;  critique  saine  et  mesurée.  1[ 
F.  Chalandon,  Essai  sur  le  règne  d^Alexis  1"  Comnène  [Ch.  Diehl].  Fort  bon 
livre.     If   DlAMANTOPOULOS,     Màpxo;    ô    EÙYEvixô;    xal    ti  èv    <I>XMpevTÎa    «rwoSoi; 

10  [H.  Gelzer].  Merveilleux.  Ou  croirait  entendre  un  contemporain  des  que- 
relles dogmatiques  du  XV  siècle.  If  Karl  Pkaechter,  llierokles  der  Sloiker 
[f  Wehofer].  Découverte  qui  sera  bien  accueillie  par  tous,  philologues, 
théologiens,  historiens  de  la  philosophie.  If  Aelii  sermo  sexlidecimus  (.')  el 
idtimus  hrsg.  v.  S.  Zervos  [llelmreich].  Éd.  d'un  texte  de  haute  importance 

16  pour  l'histoire  de  la  médecine  et  la  lexicographie  grecque  (|ui  ne  peut  pré- 
tendre au  nom  d'édition  critique,  t  B.  Melcoranskij,  Geargios  von  Kypros 
u.  Johannnes  von  Jérusalem,  zwei  weuig  bekannte  Streiter  fur  die  Recht- 
gUlubigkeit  im  8  Jahrh.  (en  russe)  [Kurtz].  Recherches  conduites  avec  soin, 
méthode  et  érudition  ;    de   la  prolixité.    H    A.    IIeisbnberg,    Anulecla  <cf. 

2u  siipra>  [Grônerl].  D'un  grand  profil  pour  les   études  byzantines,  f  Incerii 

scriploris   Byiantini  sseculi  10   liber   de  re  militari.   Rec.    R.    VÀRI    (Teubner) 

J.  Kulakovskij].  La  constitution  du  texte  est  acceptable.  V.  a  disposé  d'un 

plus  grand  nombre  de  mss  que  ne  Pavait  fait  Graux,  dont  il  a  conservé  la 

plupart  des  corrections  admises  dans  le  texte.  Suivant  K.  ce  n'est  pas  à 

ij5  Nicéphore  Phocas  que  s'adressent  ces  conseils  militaires,  mais  à  Basile  II. 
Comme  l'a  vu  Hase,  les  2  écrits  "  De  velitatione  bellica"  et  ■'  De  caslrame- 
tatione  "  ont  deux  auteurs  différents  et  indépendants,  K.  pense  que 
Nicéphore  Uranos  pourrait  cire  l'auteur  du  De  castramelatione.  If  Franz 
Kampers,  Alexander  der  Grosse  u.  die  Idée  des  Weltiinperiums  in  Prophétie  ii. 

3Q  Sage  [Ausfeld].  Le  critique  regrette  d'avoir  à  prononcer  un  jugement  défa- 
vorable sur  ce  livre  qui,  malgré  tout,  fait  preuve  d'érudition  el  de  lectures 
élendues.  If  E.  Bratke,  Das  sogenannte  Religionsgespràch  am  liofe  der  Sassa- 
niden  [KroU].  Du  soin.  If  J.  Strzyoowski,  OnerU  u.  Rom.  Beilrage  zur 
Geschichte  der  spaiantiken  u.  friihchristlichen  Kunsl  (J.  P.  Richter).  Éloges. 

35  If  R.  W.  SCHULTZ  and  S.  H.  Barnslky,  The  monaslerxj  of  saint  Luke  of  Sliris 
in  Phocis (pl.)  [StrzygowskiJ.  Point  de  recherche  savante,  mais  descrip- 
tion très  exacte  el  qui  fournit  une  base  solide  pour  l'histoire  del'arl.  ^ 
G.  GURLITT,  Geschichte  der  Kunst,  2.  T.  (pl.)  [Id.].  Ouvrage  remarquable, 
malt,Tc  les  appréciations  vieillies,  des  erreurs  sur  l'art  au  iv"  siècle  et  une 

40  absence  de  prise  en  considération  des  travaux  réceuls  sur  le  byzantinisme. 
n  Notices  bibliographiques.  K.  Pbaechteb,  bericht  iiber  die  Litteratur 
su  den  aristotelischen  PItilosophen  fiir  1896-1899  [Krumbacher].  Excellent.  ^ 
T.  R.  Glover,  Life  and  Letters  in  ihe  i.  Century  [WeymannJ.  Pas  au  courant 
des  derniers  travaux,  t  V.  I.undstrôm,    Ramenla  Dyzantina  II-VU   |Krum- 

45  bâcher].  Contribution  de  valeur.  \  L.  Sternbagh,  Analecta  Laurentiana  [Id.]. 
Revendique  pour  Palladas  deux  épigrammes  attribuées  à  Philémon.  H 
F.  Dahm,  Ein  falicher  Brief  Justinians  an  Nurses  [Id.].  Démontre  avec  évi- 
dence la  falsiUcalion.  ^  C.  de  BoOR,  Zweiter  Bericht  ub:r  eine  Sludienreise 
nach  Italien...  [Id.].  Résultat  imporlanl  pour  les  extraits  du  De  legationibus 
.|,  geulium.  t  S.  Rbinach,  La  question  du  Philopatris  [Id].  Constitue  un  grand 
progrès.  H  Konit  Horna,  Einige  unedirte  Stlicke  des  Manasses  u.  Italikos  [Id.]^ 
Travail  de  valeur.  If  L.  Levis,  Cinque  lettere  inédite  di  Emanuele 
Moscopulo  fld.].    S'est   contenté    du   ms   Marc.    XI,    15   ;    d'autres    mss 


BYZANTINISCHE    ZEITSGHRIFT.  41 

cités   par   K.    auraient   fourni    un    texte   meilleur.    L.    n'a    pas    cherché 
à    éclaircir    les    obscurités    du    texte,     t     V.     Ryssel,     Der    Anleil    der 
Sijrer    an    der     Weltlitleralw.  [Id.].  Excellente  esquisse.    ^    A.   Chachanov, 
Bathvar  und  Jodasaph  (pi.)  [Id.].  Cherche  à  démontrer,   mais   sans  succès, 
la  priorité  du  texte  géorgien  sur  le  texte  grec  (Barlaam  et  Joasaph).  f   V.  5 
TOmmaSini,  SuUe  laudi  greclie  conservale  nel  Liber  l'oliiicus  del  Canonico  Bene- 
deiio  [Id.].  S'est  essayé  non  sans  succès  à  retrouver  le  texte  grec,  mais  le 
dernier  mot  ne  sera   pas  donné  d'ici    longtemps.  1  N.  G.  'Poutis,  MeXCirat 
Éni  toû  p(ou  xotl  YXM!j(ir]c   toO    éX).r|Vi(7|Jioù  Xaoû.  napoi[).£ai.  T3  [Id.].   Fait    preuve 
d'une  étonnante  énergie  et  d'une  grande  puissance  de  travail. H  R.  WtJNSCH,  10 
Eine  antike  Rachepuppe.  [Id.].  Bien  mis  en  lumière,  à  l'aide  d'une  poupée  en 
plomb  trouvée  dans  un  tombeau  attique.lf  lD.,Das  Friihlingsfest  derlnselMalta 
[Id.].  Recherches  instructives  sur  cette  fête,  qui  est  un  vieux  reste  de  la 
fête    d'Adonis.    If  C.    R.    GrÉgOry,   TexCkritik   des   Neuen  Testainenles.  T.  2 
[Weymann].  Important,  f  Al.  Dmitrievskij,  Besckreibung  drr  in  den  B'Mio-  16 
Iheken    des  recftigidubigen  Oslens aufbewahrien  liturgischen  mss.  (en  russe).  2  vol. 
[Krumbacherj.  D'une  valeur  inappréciable.  H  Spyr.  P.  Lampros,   'AO-^ivaToi 
IJiSXcoypicpoi    xai   XTT|Top£;    x(o5(xmv  y.axà   touç   |ilaouç  aiàiva?  [Id.].    Important.    ^ 
Greni'ELL  and  IIunt,  The  Amhersl  l'apgri.  T.  2  ipl.)  [Krumbacher].  Excel- 
lent,    f    E.     DaekÔ,    a    xoivii    viszonya    az    à-gôrôg    dialcktusokhoz    [Vari].  20 
Bonnes   connaissances  linguistiques,  mais  D.  n'est  pas  au  courant  de  la 
biblio^çraphie  de  la  question.  K  Ad.   Deissmann,   Die  Itachegebete  von  Bhe- 
neia  [Krumbacher].    Les   concordances  relevées  par  D.  entre   la   langue 
de  ces  prières  et  celle  des  Septante  et  des  écrits  chrétiens  sont  de  la  plus 
haute  importance.  %   H.   Steinacker,  Die  rôm.  Kirche  u.   die  griechischen  25 
Sprachkenntnisse  des  Frithmitlelallers  [Id.].    Contribution  de   haute  valeur  à 
l'histoire  du  déclin  du  grec.  1[  W.   Schulze,  Gvaeca  laiina  [Ileisenberg]. 
Vastes    lectures.  1[   'W.  Crônkrt,   Die  advevbidlen  Comparativformen  auf -m 
[Krumbacher].  Très  méritoire.  \  i.  [,a  Roche,  Die  Formen  v.  eèTteîv  u.  ève-cxEtv 
[Id.].    Relevé   fait  avec  soin.  If   Alb.  Thumb,  Die  germanischen  Elemente  des  30 
Neugriechischen  [Id.].   Excellent.  K  ZeSin,  Tuvaixàiv  ovdixa-ra  xùpia   iv  Kuvoupia 
[Id.].  Utile.  If  Poutis,  "EUt-ive;  r, 'I'«!iii>i[W-l- Bien  que  lus  arguments  en  faveur 
d'"EX).r)v  soient  méritoires,  le  critique  objecte  l'elfacement  de  ce  mot  devant 
TMliio;.  %  D.  QUINN,  The  hmguage  question  in  Greece  [Id.].  Savante  esquisse 
rédigée  avec  clarté.   If  W.  Meyer,  Fragmenta  Burana  [Id.j.  ^  P.  Wagner,  36 
Einfiihrung  in  diegregorianischen  Melodien.  P.  \[ld.].  Les   13"  et   14"  ch.   sur 
l'origine  des  séquences  et  des  tropes  du  moyen  âge  sont  particulièrement 
importants.  ^  O.  Bardenhewer,  Geschichle  der  aUkirchlichen  Litleratur.  T.  1 
[Weymann].  A  recommander.  If  P.  Wendland,  Chrislenlhum  u.  Hellenismus 
in  ihren  litterarischen  Beziehungen  [Id.].   Très  ingénieux.  %  O.  Rottman.nbr,  40 
Ueber  unrtchtige  patristische   Zitale   [Id.].  Substantiel.   If  W.  Fair\vk.*.ther, 
Origen  and  greek  l'aU-istik  Theology  [Id.].  A  recommander  spécialement  les 
trois  derniers  chapitres,  f  Eusebius'  Werke.  T.  1.  hrsg  v.  I.  A  IIbikbl  [Id.]. 
Repose  sur  une  base  solide.  Les  index  facilitent  l'intelligence  du  texte.  If 
Eusebius'  Kirchengeschichte   Buch   VI   u.   VII  aus   dem   Armenischen   iibers   v.  *8 
Erwin  Preuschen  [Id.].    Méritoire.  If  II.  Zimmeb,  Pelngius  in  Irland  (ibid.) 
[Id.].  Contient  des  observations  importantes  sur  les  connaissances  du  grec 
chez  les  Irlandais.  %   E.   Lindl,  Die  Oktateuchkalene   des  Prokop  v.    Gaza  u. 
die  Septuaginlaforschtmg  [Id.].  Repose  sur  des  études  étendues,  f  Jos.   SlG- 
KENBEROEB,  Die  LuknskaUne  des  Niketas  v.  lleraldeia  [Id.].  Recherche  variée  50 
et  approfondie.  If  Les  Bollandistes,  Bibliolheca  hagiographica  Laiina  Supple- 
mentum  [Id.].  Complète  très   heureusement  cette   publication  méritoire. 
If  BETHUNB-BAKER.r/ie  meaniug  of  Homoousios  in  the  Constantinopolitan  Creed 


42  1902.    —   ALLEMAGNE. 

[Id.;.  Soigné,  f  M.  Dumoulin,  Le  gouvernement  de  Théodork...  d'après  les 
œuvres  d^Ennodius  (Krumbacherj.  Manque  de  maturité.  ^  D.  G.  Hesseling, 
Byzanliitm  [Id.].  Ouvrage  destiné  à  répandre  la  connaissance  des  choses 
byzantines  et  à  en  susciter  le  goût,  et  qui  remplit  bien  son  but.  ^  T.  X. 

^  Kandbloros,  'Itrtopta  Tfjç  Topiuvcaç  [Heisonberg|.  Récit  populaire.  H  M.  Kons- 
TANTiNiDES,  'H  vriffoç  Sxjpoç  [Id.].  Excellent  petit  livre,  f  Sp.  P.  Lampros, 
01  'ApxoXIovTeç  èv  Kpr|T/i  i^Ttivflrip  [Krumbacher].  Intéressant.  1[  N.  Johga» 
Isloria  literalurn  liomine  în  secotul  al  IS''"  (1688-1821)  2  vol.  [Id.].  Matériaux 
importants  pour  la  survivance  de  la  civilisation  gréco-byzaniine  en  Rou- 

10  manie,  f  Ileinr.  Gelzbr,  Der  Valriarchat  v.  Achrida  [Krumbacher].  Mono- 
graphie magistrale.  1  Cb.  Diehl,  Les  éludes  dViistoire  byzantine  en  1901 
IKrunibacher].  Excellent  guide.  H  F.  IIirsch,  Byzanlinischer  Heich  [Id.]. 
Revue  faite  avec  soin,  f  A.  Baumstabk,  Orienlalische  Rombeschreibungen 
[Weymann],    Substantiel  et   intéressant,  f  Ed.   Bogublawski,  Méthode  u. 

15  IHlfsmiltel  der  Erforschungen  dcr  vovhutorischen  Zeit  in  der  Vtrgangenheil  der 
Slaven  (trad.  du  polonais)  [Krumbacher].  Utile,  mais  demande  à  être  lu  avec 
circonspection,  t  0.  DensuSIANU,  Histoire  de  la  langue  roumaine,  1. 1,  fasc.  1 
et  2  [Id.].  Important  pour  le  byzdntinisme.  f  C.  Cornélius,  Bildniskumt, 
P.  2  [Strzygowski].  Juste  caractéristique  de  l'art  byzantin.  K  Al.  Gayet, 

^  L'art  copte.  Ecole  d^ Alexandrie. . .  (pi.)  [Id.].  Cause  une  désillusion  :  c'est 
une  agréable  rêverie.  W  W.  E.  Cuu.m,  Coptic  Monuments.  Catalogue  général 
des  antiquités  égyptiennes  du  Musée  du  Caire.  N»' 80ûl-87'il  [Id.].  Bon 
travail.  %  L.  Sternbach,  Beilràge  zur  Kunstgeschichte  [Krumbacher].  Grands 
éloges,  f  J.  Stradner,  Neue  Skizz-en  von  der  Adria  [Strzygûwslsi].  Sérieuses 

^'  connaissances  historiques.  U  J.  Fuhreb,  Ein  allchrislliches  IJypogeum  im 
Bereiche  der  Vigna  Cassia  bei  Syrakus  [Id.].  Modèle.  1[  II.  Omont,  Peintures 
d'un  ms.  grec  de  Vcvangile  de  .S.  Matthieu  [Id.].  Quelques-unes  des  illustra- 
tions sont  bien  venues,  d'autres  laissent  à  désirer,  «f  N.  P.  Kondakov, 
Denkmàler  der  ckrislHchen  Kiinst  auf  dem  Athos  (en  russe)  (pi.)  [Id.].  Comble 

^0  une  lacune  et  sera  accueilli  de  tous  côtés  avec  reconnaissance.  \  0.  M. 
DaLTON,  Catalogue  of  early  Christian  antiquilies . . .  of  the  Br.  Muséum  (pi.) 
[Id.].  Occupera  une  place  d'honneur  dans  les  ouvrages  de  ce  genre.  H  B. 
Melioranskij,  Oie  dem  M.  Gregorius  v.  Nyssa  zugeschriebene  llomilie  iiber  die 
Aufftndimg   des  nicht  von   Menschenhand   verferliglen  Bildes  in  KamuUana  (en 

^'  russe)  [Kurtz].  L'éditeur  a  suivi  avec  raison  le  ms.  de  Moscou  265,  qui  four- 
nit un  texte  traditionnel  meilleur;  il  a  laissé  subsister  quelques  grosses 
fautes  d'orthographe.  \  Melioranskij  n'accepte  pas  2  conjectures  de  Kurtz. 

Henri  Llîbègub. 
Deutsche  Litteraturzeitung,  23"  année.  A  jr.  Kbumbachbr,  Ein  dialo- 

*"  gischer  Threnos  auf  den  Fait  v.  Eon stantinopcl  (pi.)  [K.  PraechtcrJ.  Ed.  prin- 
ceps  qui  est  la  bienvenue.  H  Gonz.  Lodgb,  Lexicon  Plauiinum.  1.  Fasc.  1 
(A-ALIUS)  [Biicheler].  De  l'application  ;  prête  lieu  à  des  critiques  néan- 
moins; il  est  à  souhaiter  dans  les  livr.  futures  que  le  bon  côté  de  cette 
publication  soit  mieux  mis  en  valeur.  H  G.  VJundrrer,  Polgbios-Forschimgen, 

**  P.  2.  Gitate  u.  gcfliigelte  Worte  bei  P.  [Biiitner-Wobst].  Constitue  un 
recul  important  sur  R.  v.  Scala.  \  E.  Hein,  Die  Riimer  in  Kampfe  um  den 
Besitz  [v.  Tuhr].  Curieux  petit  livre,  mais  dont  les  conclusions  ne  sont 
fondées  ni  en  droit  ni  en  fait.  Uf  11  jr.  Origenes  Werke.  T.  III  :  hgb. 
V.  E.  Klostermann  [Leitzinann[.  Mérite  les  plus  grands  éloges. 1[  Festschrift 
Johannes  Vahlen gewidmet  [Skutsch].  Rien  d'extraordinairemenl  sail- 
lant parmi  ces  35  contributions  ;  l'ensemble  reflète  bien,  néanmoins,  l'en- 
seignement délicat  du  maître;  le  tiavail  de  Plasbcrg  qui  traite  un  certain 
nombre  de  passages  de  Gicéron  selon  la  manière  subtile  et  convaincante 


DEUTSCHE   LITTERATORZEITUNG.  43 

du  maître  a  dû  lui  ôlre  particulièrement  sensible.  ^^  18  jr.  M.  TuUi  Cice- 
ronis  h'pistu'x.  I.  Ad  familiares.  Recog.  L.  C.  Purser  [Zielinski].  Éloges 
non  sans  resiriclions.  %  J.  B.  Bury,  A  llislovy  of  Greece  lo  tbe  dealh  of 
Alexander  ihe  Grear,  [B.  Niese].  Clair,  utile  et  bien  approprié  à  son  but 
malgré  qqs.  inégalités.  1[U  25  jr.  II.  Wilson,  The  Use  of  the  Simple  for  Ihe  5 
Compound  Verb  in  Juvenal  |R.  Ileinze].  Très  méritoire.  1[  P.  van  den  Ven, 
S.  Jérôme  et  ta  vie  du  moine  Malchus  le  Captif  [Grùtzinacher].  Modèle  de 
recherche  scientillque.  fU  l"'  fév;  AuagewàhHe  Mdrlyreraklen  hgb.  v.  R. 
Knopb  [F.  X.  Funk).  Éloges.  \  II.  Lkdbr,  Unlemuchutigdn  ûher  Augustins 
Erkennlnisstheorie  [P.  Wendiand].  Très  méritoire.  K  A.  Hilgard,  Scholia  in  W 
Dionijsn  Thracisartem  grammaticam  (Graram.Graeci  P.  3)  (R.  Schneider].  Excel- 
lent ouvrage,  fruit  de  20  ans  de  travail.  Conjectures  du  critique  (2  p.).  11^8  fév. 
Ferd.  DuMMLKR,  Kleine  Schriflen.  3  T.  (I.  Zur  griech.  Philosophie.  II. 
Pliilol.  Beilrage.  III.  Archîiologisclie  Aufsatze)  (pi.)  [v.  Wilamowitz- 
Moellundorfr].  Les  éditeurs  du  t.  1  et  3  K.  Joël  et  J.  Boehlau,  méritent  15 
des  éloges  bien  qu'ils  aient  suivi  des  principes  opposés.  Le  choix  des  art. 
du  t.  2  aurait  pu  être  plus  discret.  L'intérêt  de  ce  vol.  édité  par  O.  Kern 
réside  dans  le  nombre  des  morceaux  inédits.  En  somme  le  but  de 
cette  collection  est  atteint.  1  Franz  Kampers,  Alexander  der  Grosse 
u.  die  Idée  des  WeHimpcriums  im  Prophétie  u.  Sage  [J.  Geffcken].  Conception  M 
grandiose  et  simple.  K  Annales  du  service  des  antiquités  de  Ch'gypte.  Vol.  II. 
1-2  [v.  Bissing].  Fait  honneur  à  l'aotivité  de  l'éditeur  Maspero.  L'exécution 
des  planches  est  bonne.  111[  lo  fév.  G.  SciiAFERiDie  Philosophie  des  Heraklil  v. 
Ephesos...  [II.  DielsJ.  Du  fatras.  \  i.  Lbbreton,  ii'/urfes  sur  la  langue  et  la 
grammaire  de  Cicéron  [Zielinski].  On  peut  être  reconnaissant  à  L.,  il  mé-  26 
ritera  dans  la  critiqne  de  Cicéron  la  place  qu'occupe  Riemann  dans  celle  de 
T.  Live.  f  RrumbaCHER,  Umarbdlungen  bei  Bomanos  [Papadopulos  Kera- 
meus].  Texte  édité  avec  beaucoup  de  critique  et  de  soin,  accompagné  de 
considérations  instructives  sur  la  langue  et  la  métrique.  Toutefois  P-K. 
blâme  l'euiploi  abusif  du  mot  II  irai  us.  U  II.  Gblzer,  Sexlus  Julius  u.  die  W 
byznnlinische  Cnronographie.  P.  2.  Secl.  2.  Suppléments  |A.  Schôuel.  Il  est 
fâcheu\  que  l'excellente  monographie  de  G.  doive  rester  inachevée.  ^ 
Réponse  de  C.  Wiinderer  à  l'art,  de  Bùttner-Wobst  <cf.  supra  ■i  jr>. 
Réplique  de  B.  W  If  G.  Gurlitt,  (?esc/iic/i/e  (/e>-  Kunst.  2.  T.  (pi.)  [v.  Sei- 
dlilz].  Loué,  n  22  fév.  E.  AllaIN,  Pline  le  Jeune  et  ses  héritiers.  T.  1  36 
[Reitzensleinj.  A  lu  beaucoup  de  bons  livre.",  mais  il  manque  tonte  une 
éducation  philologique.  \%  i"  mars.  P.  IIuvelin,  Les  tablettes  magiques  et  le 
droit  Romain  [C.  Wachsmulh].  Hypothèses  très  contestables.  V  P.  Bibn- 
KOWSKI,  De  simulacris  barbararum  genlium  apud  /?oma«os[R.  Zahn],  Annonce 
un  travail  d'ensemble.  Les  œuvres  d'art  ont  clé  réunies  avec  soin  et  les  40 
travaux  sur  le  sujet  ont  été  mis  à  profil  avec  circonspection.  Illustrations 
bonnes.  K^  8  mars.  Krumdacheh,  Pomanoi  u.  Kyrialîos  (K.  Praechttr]. 
Modèle  de  recherches  pour  les  travaux  concernant  la  rhylhmique.  Résul- 
tats intéressants.  1[  E.  L.  IIiCKS  and  G.  F.  IIill,  A  manual  of  Greek 
historical  in^^criplions.  .\'ouv.  éd.  [M.  Frankel].  Chaudement  recommandé  à  i6 
titre  d'introduction  à  l'étude  des  documents.  ^  15  mars.  A.  Kalthoff, 
Die  Philosophie  der  Gritchen  [W.  Nestlé] .  A  l'usage  du  grand  public;  écrit 
avec  compétence,  chaleur  et  talent  d'exposition.  \  P.  Papinius  Stalius.  II.  1. 
AchUleis.  Ed.  A.  Klotz  (Teubner.)  [Fr.  Vollmer].  Texte  constitué  avec 
circonspection  et  sous  une  forme  considérablement  améliorée .  W  sa 
22  mars,  f  W.  Rbichbl,  l/omerische  Wa/fen  2»  éd.  (pi.)  [Maass].  Le 
caractère  de  ce  livre  qui  avait  reçu  à  son  apparition  une  approbation 
méritée,  est  resté  le  même.  K  J.  Sihzygowskj,  Orient  oder  Pom  (pL)  [F. 


44  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Noack].    Thèse    hardie    et    séduisante   contre    la    suprématie    de    Rome 
dans    le    développement   de    l'art    chrétien.    Bien    que    les    conclusions 
ne   soient  pas   toujours    présentées  comme  définitives   provoque   souvent 
la   réflexion,   multa  et  mullum,  Hf  29  mars.  Hugo   Ehrlich,   Die   Nomina 
6  auf -e.\ii    [Ilatzidakis].     Travail   de    débutant  ;     fait     bien     augurer    de 
l'avenir,  bien  qu'E.  n'ait  pas  procédé  avec   toute  la  circonspection  désirable 
et  qu'il  n'ait  pas  atteint  son  but  d'expliquer  la  genèse  de  ces  noms,  f  Hugo 
Maqnus,  Die  Augenheilkunde  dtr  Allen  (pi.)  [Kalbfleisch].  Bien  qu'inférieur, 
sous   le   rapport  des    langues    anciennes  à   l'ouvrnge   de  Hirschberg,  est 
10  néanmoins  une  des  productions  les  plus  méritoires  de  l'ouvrage  de  la  mé- 
decine. Ut  S  avr.  Cari  Thulin,  De  optalivo  ilerativo  apud  7'/jucyrfidem[K.Hude]. 
Satisfaisant  en   somme  ;  latin   douteux.  U  Oskar  Schmidt,  Lukiam  Satiren 
gegen  den   Glauben  .seiner  Zeit   [R.    Helm].   Intéressant  ;  à   l'usage  du  grand 
public,  m  12  avr.  U.  von  Wilamowitz-Moellendobff,  Griechisches  Lesebuch, 
15  2  vol.  [v.   ArnimJ.  Sera   partout  bien    accueilli.  If  llerakleilos  von  Ephesos 
griech.  u.  deutsch  v.  H.  Diels  [Th.  C.omperz].  Haute  valeur,  t  !■•  Fribd- 
LÂNDBR,  Darstellungen  aicsder  SiUengtschichte  Roms. . .  7=  éd.  2.  T.  [O.  Hirsch- 
feldj.  Il    est  regrettable  que   dans  un  but  de  vulgarisation,  l'auteur  ait 
supprimé  une  foule  de  notes  intéressantes  et  des  digressions  pleines  de 
20  valeur  ;  dans  l'intérêt  de  la  science  il  est  à  désirer  que  les  futures  éditions 
prennent  pour  modèle  la  6«  éd.  et  non  la  7».  ^  Troels-Lund,  Gesuudheit  u. 
Krankheit  in  der  Anschauung  aller  Zeiten,  trad.  ail.  de  Léo  Bloch  [llueppe]. 
Intéressant.  W  19  avr.  H.  Bloch,  Ein  Karolingischer  Bibliolhekskatalog  aus 
Klosler  Murbach    [F.  Wiegand].    D'une  haute  importance.    K   II.    Zimmer, 
26  Pelagius  in  Irland  [Griilzmacher].  Grande  valeur;  repose  sur   une  méthode 
saine  et  sur  des  études  très  approfondies.  ^   Peter  Jansen,  Das  Gitgamis- 
Epos  u.  Homer  [E.  Maass].  L'influence  babylonienne  sur  le  panthéon  grec, 
la  légende  et  l'épopée  est  encore  à  démontrer.  If  Harvard  Sludies  in  Classical 
Philology.  T.  12  (1901)  [R.  Helm]  <  cf.  R.d.R.,  26,187,48  sqq.  >  Articles  do 
M  valeur  inég.ile,  analyse  sommaire.  If   A.   Ludwich,  Die  llomervulgata  als 
voralexandrinisch  erwiesen  (pi.)  |A.  Gercke].  Le  critique  se  sépare  de  L.  pour 
l'origine  des  chants  homériques  et  l'origine  de  la   Vulgate,  laisse  de  côté 
les  critiques  de  détail  et  reconnaît  avoir  beaucoup  appris  dans  ce  livre.  If 
E.  SaMTEr,    Familienfesle  der  Griechen   u.    Homer  [G.  Wissowa].    Séiieux  et 
36  solide.  fU  26  avr.    Der  Dialog  des  Adamanlius,  itepl  tT|î  el;  0ebv    opef,;   maxitoi 
hrsg  V.  W.  H.  van  de  Sande   Bakhuyzen  [Lietzmann].  Malgré  une  erreur 
fondamentale  dans  l'appréciation   du   meilleur  ms.,  le  texte  a  subi  une 
notable  amélioration,  grâce  à  un  emploi  souvent  heureux  de  la  critique 
conjecturale.  If   L.  Uerbst,  Zu  Thukydides.  Aus  dem  Nachlass  bespr.  v. 
40  F.  MijLLER,  Th.  3.  B.  7  [K.  HudeJ.  Témoigne  en  faveur  de  l'érudition  et  de 
la  perspicacité  de  H.  Son  appréciation  des  mss.  est  souvent  contestable. 
\  E.  P.  MOBRIS,  Priiicip/es  anà  Methods  in  La  lin   Synlax  [W.   KroU].     Ex- 
cellent.   Kf  3  mai.   A.    Ha-rkack,  Sokrales  u    die  aile   Kirche  [H.  Weinel]. 
Loué.  î  Cari  Robert,  Sludien  iur  llias.  Mit  Beitragen   v.   F.  Beghtel  [A. 
♦5  Gercke].  Contribution  de  valeur  à  une  future  «  Urilias  ».   La  constitution 
dialectale  de  B.  est  utile,  mais  fausse,  t  L-  "Wengbr,  Hechlshistorische  l'apy- 
russludien  [U.  Wilcken],  Problème  bien  posé,  bonne  connaissance  du  sujet, 
de    fuies   remarques    sur  les    termes    techniques,    fif   10    mai.    Eusebius^ 
Werke,  t.  I,  hrsg.  v.  I.  A.  IIhgkel  [0.  Seeck].  Répond  à  toutes  les  exigences 
"0  légitimes.  If  R.  Schneider^  Commenlariuscriticus et exegelicus in  ApolloniiDyscnli 
scripia  minora  (Grammatici  graeci,  vol.  I,  fasc.  2)  ;G.  Uhlig].  De  haute  valeur, 
malgré  qqs  divergences  sur  des  pointsdecritique.Ut  n.mai.  Ad.  Robmbr,  Ho- 
merischeGestaltenu.  GeslaUungen[E.  MaassJ.  Chaudement  recommandé.  Ç  The 


DEUTSCHE    LITTERATURZEITUNG.  45 

Capiivi  of  Plautus  eû .  b.vG.  E.  Barbkr.  —Même  titre,  éd.  by  W.  M.  I.rND- 
SAY   [Sonnenburg].    Le   i<^<^   travail    n'a   guère   de  valeur  qu'au   point  de 
vue   des   indications   scéniques;    le  2''  est   sous    tous   les   rapports    une 
contribution  de  premier  ordre.   H^  24   mai.   E.  Bbtur,  Homer  u.   die  Hel- 
densnge.  Die  Sage  vom  Troischen  Kriege  [A.  Gercke].  Travail  préliminaire  de  5 
haute  valeur,  bien  que  les  conclusions  en  soient  contestables.  fH  31  mai. 
R.  G.  KUKULA,  Tatians  sogenannCe  Apologie  [Ponschab].  Fait  avancer  l'intel- 
ligetice  du  texte,  f  Jurisprudenliae  Antehadrinnae  quae  supevsunl   éd.   F.  B. 
Brbmbb,  p.  2,  sect.  2  |R.  IIelm].  Fin  de  celte  collection  méritoire.  IT  7  jn. 
K.  V.  ZiTTEL,  Huckblick   auf  die   Griindung  u.  die  Enlwickelung  der  k.  Bayer,  10 
Akad.  d.  Wissemchal'ten  im  19  Jahrh,  [Du  Moulin  Eckart].  Brillante  esquisse. 
H  J.  SCHRBiNER,  Elgsium  u.   Iladcs  [II.  Usener].  La  critique  n'a  pas  prise 
sur  un  livre  qui  place  à  la  Mer  Morte   l'El.ysee  et  l'IIadès.  1[  Gr.  Shower- 
MANN,  The  Great  Molher  of  the  Gods.  —  A.  H.  Kan,  De  Jovis   Dolicheni   cullu 
[E.  MaassJ.  La  l™  diss.  manque  d'originalité;  elle  permet   néanmoins  de  15 
s'orienter  :  le   2"  travail  est   original   et   .scientifique,  sur   le  modèle  do 
Cumont.  K  Ad.  Boysen,  Summlung  neugriechischer  Gedichle  u.  Studie  ûber  den 
HelUnismus  [Krumb acherj.  Pourrait  être  plus  original.  H  Otto  Cunz,  Polyhim 
u.  sein  Werk  [F.  Miinzer[.  Travail  suggestif  et  plein  de  valeur  bien  que  prê- 
tant parfois  à  la  controverse.  \\  \\  ju.  W.  Weinberger,  Bericht  iiber  Palào-  20 
graphie  u.  flandschriftenkunde  H891 -1900}  [C.  Wessely].  Le  critique  demande 
des  comptes  rendus  qui  indiquent  avec  impartialité  ce  qui  est  essentiel 
pour  la  sciencL'.  1[  F.  Sommer,  Ilavdbuch   der   haein.   Laut-   u.    Formenlehre 
[F.  Skutsch].  En  dépit  des  réelles  qualités  n'est  pas  à  recommander  auprès 
des  étudiants.  V  J.  Bidez,  Deux  versions  grecques  inédiles  de  la  vie  de  Paul  de  26 
Thèbes   [Griitzmacherl.  Approfondi.    Résultats  dans   les   points   principaux 
delinitifs.  tIF  21  jn.  Alf.  Torp,  iykische  lieitràge.  —  S.  Bugge,  Lykiscke  Stu- 
dien  [IL  Pedersen].  Peu  convaincants,  surtout  T.  f  A.  Athanasiades,  Die 
Begriindung  des  orthodoxen  Staales  durch  Kaiser  Thendosius  den  Grossen  |Bon- 
■westch].  Intéressant,  mais  le  problème  n'est  pas  posé  avec  assez  de  rigueur.  30 
1I1[  28  jn.  Gust.  Mellhn,  De  lus  fabula  e.apita  selecta  [Sam.  Wide].  Bien  digne 
d'attentiun.sauf  cette  constatation  que  Eschyle  dans  le  Prométhée  donne  une 
version  d'Io  différente  de  celle  des  Suppliantes.  ^  Joannis  Joviatii  Poniani 
carmina   éd.   B.  Soldati.  2  vol.   [Lehnerdt].  Du   soin.  T  J.  Wissowa,  Reli- 
gion u.  KuUus  der  Pâmer  [Carter].  Haute  valeur.  Constitue  un  progrès  marqué.  35 
H  A.  Odobesco,    Le  trésor  de  Pélrossa.  3  T.  (pi.)  [II.  Winnofeld].   L'intérêt 
de  cette  publication  est  principalement  dans  la  reproduction  des  monu- 
ments rares,  qui  rend  ce  livre  indispensable  pour  l'étude  de  l'orfèvrerie  an- 
tique. KHKjlt.  Demetrii  Phalerei  gui  dicilur   de   elccutiotxe  libelhis.   Rec.  L. 
Radehmachbr  [H.  Schenkl].  En  dépit  de  qqs.  points  de  détail,  à  relever  40 
l'heureux  emploi  de  la  critique  et  la  Onesse  des  observations  qui  consti- 
tuent   un    progrès   durable  qui   dépasse  les    bornes    du   livre.  %  Slalius 
Silvae  libers,  v.   R.  Seihcht  [SkutschJ.  Éveille  la   sympathie   pour  le   vif 
intérêt  qu'il  porte  aux  poètes  latins,  mais  la  soumet  parfois  à  de  rudes 
épreuves,  t   Der  rôm.   Unes   in   Oeslerreich  [A.    v.    Premerstein].    Grands  « 
éloges  du  rapport  de  M.  v.  Grollbr,  et  de  celui   de  E.   Bormann   sur  les 
fouilles    de    1899    publié   en   appendice,   t  II.  Brbwbr,  Die  Unterscheidnng 
der  Klagen  nach   allischen    Recht   u.    die    Echtheit  der  Gesetzte    iu   §§    47 
u.  113  der  Demosth.   Midiana  (Ilitzigj.  Contribution  de   valeur  au  droit 
attique.  If  A.   J.  Evans,  The  palace  of  Cnossns  (pi.)  [Furtwangler].  Rapport  so 
approfondi  et  bien  illustré.  HK  12  jlt.  Pclronius  Cena  Trimalchionis  éd.  wilh 
nilrod.  and  comm.   by  W.  E.    Watbrs  [L.  Friediauderf.  Rendra  des  ser- 
vices aux  étudiants.   «Hf    19  jlt.  L.  GURLITT,  Erinnerungen  an  Ernsl  Cwliiu 


46  1902.    —   ALLEMAGNE. 

[O.  Kern].  Intéressant  avant  tout  par  les  souvenirs  personnels.  \  Krumha- 
CHBR,  Die  Moskauer  SammUmg  milteigriech.  Sprichwôrter  [Poli lis].  Les  résul- 
tats ne  sont  pas  toujours  indiscutables,  il  n'en  faut  pas  moins  louer  la 
solidité  de  la  méthode  et  le  soin  philologique  dontK.  fait  preuve.  H  ^7  jlt. 

6  Antilegomena.  Die  Hesle  der  ausserhinonisclien  Evangelien. . .  hrsg.  u.  libers 
V.  E.  Preuschen  (II.  Weinel).  Méritoire,  porte  néanmoins  des  traces  de 
précipitation.  K  Cassiani  Dionis  Cocceiani  Ilistoriarum  lioinanarum  quae 
gupersunl  e-i.  O.  P.  Boissevain  (pi.)  (13.  Niese].  Extrêmement  méritoire  ; 
le  texte  repose  sur  une  base  sûre  et  B.,  en  qui  se  concilient  fort  heureu- 

10  sèment  l'historien  et  l'archéologue,  était  l'homme  qu'il  fallait  pour  cette 
tâche.  H  J.  FOhrer,  Ein  altchristUclies  llgpogeum  im  Bereiche  der  Viijita  Cassia 
(pi.)  (Strzygowski|.  Consciencieux,  fait  avancer  la  science.  Hlf  2  août. 
Arth.  Fairbanks,  A  study  of  Ike  Gveek  paean...  [O.  SchroederJ.  Donne 
un  bon  témoignage  de  l'activité  scieutitiquc  dans  les  université.-!  améri- 

18  caines.  Ht  9  août.  Evangelium  secundum  Malthseum  éd.  Fr.  Blass  (Teubner) 
[A.  Juncker].  Grands  éloges,  toutefois  le  scepticisme  à  l'égard  du  texte 
traditionnel  semble  exagéré,  et  l'éclectisme  de  B.  est  parfois  de  l'arbitraire. 
\  Sal.  RUBIN,  Die  Elldk  Senecas  in  ihrem  Verhàllniss  zur  àlleren  u.  miltleren 
Stoa  [W.  Kroll].  Contribution   de  valeur  à  la  critique  des  sources,  t  A. 

20  Franke,  De  Pallada  epigrammalographo  [G.  Knaack].  Utile  travail  prépa- 
ratoire pour  une  histoire  de  la  littérature  encore  à  faire,  du  iv«  s.  HH  16 
août.  L'année  philosophique  p.  p.  F.  PiLLON,  12»  année  (1901)  [G.  Werner]. 
Éloges  de  la  magistrale  étude  de  Brochard  sur  l'œuvre  de  Socrate,  du 
remarquable  article  d'IlAMELiN  sur  la  logique  des  stoïciens  et  mention  de 

25  l'étude  de  Robin  sur  de  anima  d'Aristote  basée  sur  la  belle  édition  de 
RoDiEa.  f  L.  BoLLE,  Die  Biihne  des  Sophokles  [A.  Mûller].  Malgré  des  idées 
justes  dans  l'analyse  des  pièces  de  Sophocle,  l'hypothèse  de  B.  est  inac- 
ceptable, t  G.  Thulin,  De  obliqua  oratione  apud  Thucydidem  [K.  Hude]. 
Fait   avec   grand    soin    et   n'est   pas    sans   utilité  pour    la    syntaxe    en 

30  général,  bien  que  les  résultats  soient  parfois  de  valeur  contestable. 
1  Réponse  de  Weinberger  à  l'art,  de  Wessely  <  V.  supra,  14  jn  >. 
Réplique  de  ce  dernier,  tl  23  août.  Fr.  -Skutsch,  Aus  Vergils  Friihzeil 
[W.  Kroll].  D'une  lecture  attachante.  Résultats  surprenants,  très  con- 
testés, mais  qui  n'ont  pas  été  ébranlés  sur  les  points  essentiels.  \1f  30 

88  août.  E.  I.IPPELT,  Quae  fuerint  Juslini  marlyris  'A7to!ivri(jioveO|xaTa. . .  |Hil- 
genfeldj.  Du  soin  bien  que  L.  paraisse  ignorer  les  travaux  de  II.  U  P.  Maas, 
Sludien  zum  poetischen  Plural  bei  den  Hômern  [Fr.  WoUmer].  Utile,  bien  qu'il 
reste  plus  d'une  question  sans  solution;  le  ton  de  la  polémique  est  déplai- 
sant. \  B.  FORRER,  Zur  Ur-  u.  Frûhgeschichle  Elsass-Lolhringrns  (pl.)[Keune]. 

40  Éloges,  qqs.  critiques.  HH  6  sept.  Joh.  Moeller,  Studia  Maniliana  [W. 
Kroll].  Soigné  et  méritoire.  HH  13  sept.  Die  aposlolischen  ViUer  hsgb.  v.  F. 
X.  FUNK  [G.  Ileinricij.  Très  grands  éloges.  \  A.  Engelmann,  De  Siaiii 
Silvarum  codicibits  [Fr.  Vollmer].  Énormément  de  soin  et  d'application.  ^ 
0.  Basiner,  Ludi  sseculares  [J.  Lezius].  Traite  la  question  d'une  façon  défi- 
as nitive.  HK  20  sept.  A.  Beck,  Der  Prolog  des  Luk.ts-Evangeliums  [II.  Weinel]. 
Superficiel  dans  l'ensemble;  subtilité  dans  le  détail.  H  E.  Badstubner, 
Beitràge  zur  Erkldrung  u.  Krilik  der  philosophischen  ScliPiflen  Senecas  [A. 
Schmekel].  Des  idées  justes.  H  Max  G.  P.  Schmidt,  Bealistische  Chresloma- 
thie  aus  der  LiUeralur  des  klassischen  Alterlums  [W.  Schmi  11].  Répond    bien 

80  à  son  but  classique,  f  J.  Prustel,  Des  Marcus  Vitruvius  Pollio  Dasiltkit  su 
Fanum  Fortunx  (pi.)  [R.  Borrmann].  La  reconstitution  à  l'intérieur  est 
juste  pour  les  points  essentiels;  la  restitution  de  l'extérieur  est  moins 
réussie.  HH  ^t  sept.  J.  Partsgh,  Heinrich  Kiepert  [Eug.  Oberhummer].  Per- 


DEUTSCHE    LITTERATURZEITUNG.  47 

sonne  n'était  mieuï  qualifié  que  P.  pour  élever  un  monument  au  souvenir 
de  K.  H  Die  Oracula  SibylUna  bearb.  v.  J.  Gefpckbn.  Id.,  Komposilion  u. 
Entstehuni/szeit  d>.r  Oracula  Sibylhna  [P.  Wenfiland].  A  mis  au  service  de  la 
critique  toutes  les  ressources  de  l'érudition  historique  et  de  la  philologie, 
et  a  profité  de  la  collaboration  de  f  Menlelssohn  et  de  Wilainowitz.  B 
Grands  éloges.  H  Aeli  Donati  quod  ftrlur  commenlum  Terenli.  lîec.  P.  Wess- 
NER,  I.  [G.  Wissowa].  A  fait  preuve  du  soin,  de  la  prudence  et  de  la  com- 
pétence dont  il  est  coulumier.  W  4  cet.  P.  Ewald,  Pi-obabUia  bclre/J'end  den 
Text  des  ersten  Timolheusfrage  [A.  Titius].  Les  transpositions  ne  sont  pas 
heureuses.  \  Clandii  llermeri  Mulomedicina  C/itroiiis.  E<1.  E.  Oder  [Kalb-  10 
fieisch].  Aide  de  Biiclieler,  0.  a  fait  tc^ut  ce  qui  était  possible  pour  faciliter 
l'intelligence  de  ce  texte  important,  f  Tarver,  Tiberius  tke  tyranl  [0.  Ilirsch- 
feld].  Apologie  sans  valeur  scientifique.  HH  II  cet.  Léo  Meter,  Handbuck 
d'r  griechischen  Etymologie.  à  T.  [P.  Krelschmer].  Ne  peut  à  cause  de  ses 
faiblesses  répondre  au  besoin  d'un  dictionnaire  étymologique.  \  T.  Hirt,  15 
Ùriechische  Erinncrungen  einei  Reisenden  ['W .  Dôrpfeld).  Chaud  enthousiasme 
pour  l'art  et  la  littérature  de  la  Grèce  antique.  \'i  18  oct.  A.  Hilgbn- 
FBLD,  Ignatii  Anlioclieni  et  Polycarpi  Smyrnsei  epistulae  et  martyria  éd.  [Ad. 
Jiilicherl.  Appréciation  très  défavorable.  \  E.  Scheer,  Theon  u.  Sexlion 
Iv.  Wilamo-witz-Moollendoriri.  Satisfaisant.  HH  2b  oct.  W.  Peterson,  Cofia-  20 
lions  from  Ihe  Codex  CUmiacensis  s.  Ilolkhamicus  [0.  Plasberg].  Collation 
assez  soignée  de  ce  ms.,  lequel  facilitera  et  assurera  la  méthode  de  recen- 
sion.  IIU  I  nov.  Theod.  Zahn,  Allianisius  u.  der  Bibelkanon  [E.  Preuschen]. 
Loue.  \  Max  Eggbr,  Denys  d'Halicarnasse  [B.  Keil].  Utile,  bien  qu'il  ne 
réponde  pas  à  un  certain  nombre  de  desiderata.  If  Hallem  u.  die  AUerthums-  26 
forschung  an  der  Lippe  [E.  Authes].  Est  une  des  plus  importantes  produc- 
tions du  douiainedes  antiquités  de  l'époque  romane  du  N-O.  de  l'AUemigne. 
Hï  8  nov.  Alf.  TORP,  Elruskische Beitràge,  fasc.  1  [F.  Skulsch].  N'augmentera 
guère  les  résultats  de  la  linguistique  étrusque,  qui  pourraient  tenir  sur 
une  feuille  de  papier  octavo  ;  on  ne  peut  en  faire  un  reproche  ni  à  la  saga-  30 
cité  ni  à  la  méthode  de  T.  ^  Appolodors  Chronik.  Eine  Srimmlung  der  Frag- 
mente V.  F.  Jacoby  [Wachsmuth].  Ce  qui  constitue  surtout  la  valeurdece 
livre  que  l'on  peut  recommander  couime  un  guide  sûr,  c'est  la  discussion 
pénétrante  et  approfondie  des  controverses  qui  se  rattachent  à  ApoUodore. 
I^^LP.  AZAN,  Annibal  dans  tes  Alpes  fO.  Meltzer].  Du  sérieux,  des  connais-  35 
^^^Bnces  topographiques  et  littéraires,  mais  le  problème  n'est  pas  résolu.  K 
^^^K  ASBaCH,  Zir  GescliichU  u.  KuUur  der  rd n.  Rheinlunde  [G.  WolU).  Peut 
^^^■re  chaudement  recommandé  auprès  de  ceux  qui  désirent  une  orientation 
^^^Br  la  question.  1[  L.  Joulin,  Les  élablissements  gallo-romains  de  la  pliine  de 
\^^martres-Tolosanes  jK.  Schumacher].  Beaucoup  de  soin.  Illustration  artistique  40 
très  méritoire. nu  1S  nov.  E.  Thomas,  Pétrone  et  Venvei-s  de  la  société  romaine, 
2»  éd.  [Zielinski].  Analyse  des  chapitres  nouveaux.  Il  est  fâcheux  que  la 
théorie  d'Élimar  Klebs  n'ait  pas  été  mieux  appréciée,  car  elle  est  tout  à  fait 
convaincante.  UK  22  nov.  Demetrii  Cydonii  de  contemnenda  morte.  Éd.  II. 
Deckelmann  [Ph.  Meyer].  La  constitution  du  texte  repose  sur  une  base  45 
sûre.  \^  27  nov.  A.  DbissmanN,  Eine  original- Dokument  ans  d.  Di'^cletianischen 
Chrislenoerfolgung  (Papyrus  713  des  British-Museum  hrsg  u.  erliiutert  ) 
Iv.  Gebhardtj.  Instruclif  et  méritoire,  f  M.  Tulli  Ciceroni^  Epishdae.  Vol.  3. 
Rec.  !..  0.  PuRSBR  [Zielinski].  Ne  dépare  pas  la  série  d'Oxford  ;  celui  qui  ne 
l'a  pas,  n'aura  rien  à  regretter.  Compte-rendu  un  peu  dédaigneux.  W  6  déc.  60 
Heaiodi  Carmina,  rec.  Al.  RzACH  [E.  Bethe].  Beaucoup  d'application  dans  la 
réunion  des  matériaux.  K  V.  W.  Putzger,  Hi^toriseher  Schul- Allas  mr  allen, 
mittlerenu.  neuen  Geschichle  be&rb.  u.  hrsg  v.  A.  B.^LDAMUS  u.  Schwab,  25*  éd. 


n 


48  1902.   —   ALLEMAGNE. 

[H.  Krabbo].  Très  utile  malgré  maintes  fautes  de  détail  et  supérieur  aux 
ouvrages  similaires  de  l'étranger.  HH  13.  déc.  W.  Weinberqbr,  Catalogu» 
cataloi/ovum.  Verzeichnis  der  Bibllotlieken,  die  altère  Handschriften  latcin. 
Kirchenschrifsteller  enlhalten  fv.  Gebhardt).  Grand  soin.  ^  Passio  S.  The- 

6  clse  Virginia.  Die  latein.  Uebersetzung  der  Acta  Pauli  et  Theclae  hgb.  v. 
0.  V.  Gebhardt  [P.  Corssen].  Énormément  d'application  dans  la  réunion 
et  la  mise  en  œuvre  des  matériaux.  ^  II.  Magnus,  Studien  zur  Ueôerliefe- 
rung  u.  Kritik  der  Metamorpkosen  Ovids  VI.  Noch  einmal  Marclanus  u. 
Neapolitanus  [R.  Ehwald].  Riche  en   résultats,  t  F.  Witting,  Die  Anfànge 

10  christlicher  Archiiektur  (pi.)  fStrzygowski].  Loué.  HK  20  dpc.  Eduard 
SCHWARTZ,  Charakterkopfè  aus  der  Antiken  Lilteralur  [v.  Wilamowitz-Moel- 
lendorlT].  Il  est  à  souhaiter  que  le  grand  public,  auquel  est  dédié  ce  livre,  y 
trouve  les  riches  enseignements  qu'il  comporte.  K  J.  VRNDRyES,  Recher- 
ches sur  Vhisloire  et  les  effets  de  l'intensité  initiale  en  latin  [F.  Skutsch].  La  1" 

18  partie  est  manquée  ;  la  2%  qui  dépend  moins  de  la  I",  n'est  pas  exempte 

néanmoins  d'erreurs,  f  F.  IIackmann,  Die\ScMacld  bei  Gaugamela  [II.  Del- 

briick].  H.  peut  être  un  bon  philologue,  mais  il  pèche  par  l'insufflsance  des 

connai.ssances  techniques.  Henri  Lkbègub. 

Dissertationes    philologicae    Hallenses.    Vol.    XVI.    Pars    1.     Pauli 

îO  Epistolas  qua  forma  legeril  Joannes  Chrysostomus  [S.  K.  GifTord].  S'est 
proposé  après  une  étude  attentive  des  œuvres  de  Ghrysostome  de  rétablir 
le  texte  des  Epitres  de  Paul,  tel  que  Ghr.  le  connaissait.  Il  s'est  servi  pour 
cela  de  la  2e  éd.  de  Ghr.  des  mss.  de  Moscou  collalionnés  pour  l'éd.  du  Nouv. 
Testament  de  Matthaeus,  etennndel'éd.deField  et  de  son  apparat  critique. 

K  II  commence  par  noter  les  leçons  diverses  de  chnque  épître,  puis  les  pas- 
sages où  il  est  évident  que  Ghr.  a  eu  plusieurs  manuscrits  sous  les  yeux, 
et  enlln  les  passages  où  Chr.  donne  une  leçon  qui  lui  est  propre,  ou  qui 
difîèrc  de  celles  de  Marcion,  de  Tertullien,  et  des  mss.  en  onciiiles.  Elude 
de  88  p.  X. 

30  Gôttingische  gelehrte  Anzeigen,  16'i«  année,  Jr.  Dinnysius  of  Halicar- 
nassusthe  'ïhree  Literarij  Letters  with  english  translation  by  W.  Rhys  Robbrts 
[K.  Fuhr].  Aucun  progrès  scientifique;  ce  n'est  pas  à  dire  qu'il  ne  puisse 
rendre  de  bons  services  en  Angleterre,  surtout  au  point  de  vue  de  la  tra- 
duction qui  se  lit  aisément  et  de  l'introduction  sur  la  vie  et  les  écrits  de 

35  Denys.  n  Févr.  J.  Tolkiehn,  Homer  u.  die  rôm.  Poésie  [E  Norden].  Méri- 
toire ;  toutefois  le  sujet  est  trop  étroitement  circonscrit.  HH  Avr.  R.  Knopf, 
Dtr  erste  Clemensbrief  unters.  u.  hrsgb  [W.  Wrede).  Cette  éd.  ne  répondait  à 
aucun  besoin;  elle  n'est  pas  inutile  cependant;  c'est  un  travail  solide  et 
qui  témoigne  d'une  bonne  école.  U  II.  Zimmer,  Pelagius  in  Irland  [Ad.  Jùli- 

40  cher].  Belle  reconstitution  des  'brevissimee  expositiones''  sur  les  Ëpitres 
de  saint  Paul,  qui  se  recommande  par  l'abondance  des  matériaux  et  l'exac- 
titude de  la  méthode.  \%  Mai.  H.  B.  Swete,  An  Introduction  to  the  old  Testa- 
ment in  Grcek  with  an  appendix  containing  the  lelter  of  Aristeas  éd.  by  H. 
St-J.  Thackbray  [H.  Lielzmann].  Haute  valeur,  indispensable  pour  la  cri- 

45  tique  des  Septante.  U  G.  Robert,  Studien  sur  Itias  mit  Beitragen  von  F. 
Bbghtel  [Ferd.  Noack].  Constitue  un  progrès  important  dans  la  critique 
de  l'Iliade.  Art.  détaillé  et  critique  (34  p.).  Hf  Jn.  Léo  Mever,  llandbuch 
der  griech.  Ettjmologie.  T.  4  :  Wôrter  mit  dem  .Aniaut  a,  v,  (i,  p,  X  [L.  Meyer]. 
Annonce  par  l'auteur  et  réponse  à  diverses  objections,  f  Otto  Puchstkin, 

BoDie  griech.  BUhne('ii  pi.)  [C.  Robert].  N'a  pas  réussi  à  ébranler  les  assises  de 
la  théorie  de  Dôrpfeld  ;  néanmoins  contient  une  foule  d'observations  et  de 
rectifications  de  valeur  qui  suffisent  à  donner  à  l'ouvrage  une  place  d'hon- 
neur dans  la  littérature  sur  le  problème  du  théâtre,  t  .'^arantides,  "H  i2iva(T(5{ 


HERMES.  49 

[Halzidakis].  Contribution  de  valeur  à  l'étude  du  grec,  ne  peut  être  utilisée 
qu'avec  prudence  mi^mo  p.ir  les  connaisseurs  de  cette  langue,  f  H.  Del- 
BRÛCic,  Gescliichte.  dev  h'riegsleunst  im  Rabmen  der  polilischer  Geschichte.  T.  1. 
Rôiiier  u.   Geruianen   [B.    Niese).   L'auteur  est   un  dilettante  en  histoire 
ancienne  ;  sa  science  est  de  seconde  ou  de  troisième  main  ;  toutefois  ce  livre  5 
contient,  malgré  des  erreurs,  mainte  bonne  observation,  grilce  aux  connais- 
sances techniques  de  D.  KH  «"t.  0.  Gbadenwitz,  Einfulirung  in  die  Papyrus- 
kunde.  Fasc.  1  [L.  Wenger].  Analyse  détaillée;  ouvrage  de  valeur.  1[  Die  Oued- 
linburger  Itala-Miniaturen   der  Dibliolheh  su  Berlin.  Fragmente   der  iiltesten 
chrisllichen  Buclimalerei  brsg  v.  V.  Sghultze  (pi.)  [M.  Dvofàk].  Bonne  des-  lO 
criplion  des  miniatures,  toutefois  S.  surfait  la  valeur  de  ces  fragments  aux- 
quels   il    attache    une   importance   décisive   dans    le  développement  de 
l'art.    Hf   Août    W.    Nestlé,   Ewipides   der   Dichter   der  griech.  Aufklàrung 
—  iD.    Unlersuchiingen  iiber   die    philosophischen    (Juellen    des   liuripidcs    [E. 
Brubn].   Fautes   grossières  do  traduction  ;  méthode  défectueuse.  Ht  Sept.  iS 
S.  GSBLL,  Les  Monuments  antiques  de  ('.^/jcrie  (pi.)  [Ad.  Scbulton].  Beaucoup  de 
travail.  Celte  histoire  des  Monuments  algériens  est  écrite  comme  elle  doit 
rétro.   Il  m^mque  toutefois  une  carte  archéologique  du  pays,  f  J.  STRzy- 
GOWSKi,  Orient  oder  Rom  (pi.)  [M.  DvofâkJ.  Long  art.  de  controverse  (18  p.). 
H  R.  VON  ScaLa,  Die  Slaalsvertrâge  des  AUerlums.    I.   [G.  G.  Brandis].   Méri-  20 
toire  et  utile,  bien  qu'il  prête  à  mainte  critique.  %  Fragmenlsammlung  der 
griech.  Aerzte.  T.  1  :    Die  Fragmente  der  sikelischen   Aeitze  Akron,  Philis- 
tiou  u.  des  Diokles  v.  Karystos  hrsg  v.  M.  Wbllmann  [Kalbfleisch].  Solide 
et  érudit;  ne  laisse  à  désirer  que  sous  le  rapport  de  la  critique  du  texte 
des  fragments,  fl  Oct.  J.  Sickenbergeb,  Titus  von  Bostra.  Siudien  zu  dessen  ï« 
Lukashomilien.  —   Id.  Die  Lukaskatene  des  Niketas  v.  Ileraklein  untersucht  (H. 
Liotzmann].  Eloges  en  général.  If  L.  Sghmidt,  Geschichte  der  Wandalen  [F. 
Gorres].  Monographie  particulièrement   méritoire  au  point  de  vue  topogra- 
phique et  qui  tient  dans  la  critique  un  juste  milieu.  HH  Nov.  Alf.  Torp, 
Etruskische  Beilràge.  Fasc.  1  [Paul  HornJ.  A  droit  à  la  plus  vive  reconnais-  30 
sance.    \    Dec.    Academir.orum    philosophorum    i7idex    llerculunensis.    Ed.    S. 
Mbkler  [K.  Prachter].  Excellent.  IL  Lebègue. 

Hermès,  XXXVII,  n»  1.  La  famille  d'Alcibiade  [W.  Dittenberger].  Dans 
la  généalogie,  telle  qu'on  la  donne,  il  y  a  une  lacune.  D'après  Isocrate,  Alci- 
biade  qui  collabora  avec  Glisthènes  à  l'abolition  do  la  tyrannie  était  l'arrière-  35 
grand-père  d'Alcibiade  (XVI,  25).  Dans  la  chronologie  courante,  il  ne  pou- 
vait être  que  son  grand-père.  Alcibiade  avait  un  oncle,  Axiochos,  fils  d'Al- 
cibiade, qui  était  à  peu  près  de  son  âge  ;  car  il  participe  à  la  vie  désordon- 
née de  son  neveu  et  joue  «n  rôle  public  à  Athènes  en  -413-406.  Il  ne  peut 
pas  être  né  plus  tôt  que  470.  Le  vieil  Alcibiade  ne  pouvait  pas  non  plus  être  40 
né  plus  tard  que  5U0-b40.  Il  ne  saurait  donc  être  le  père  d'Alcibiade.  Le 
père  d'Alcibiade  est  un  Kleinias,  mort  à  Chéronée  en  446.  Plutarque,  Alcib. 
I,  l'identifie  avec  un  iriérarque  mentionné  à  Salamine  en  480  par  Hérodote. 
Mais  ce  Kleinias  n'aurait  pu  alors  être  le  frère  d'Axiochos,  (lui  joue  un  rôle 
prépondérant  dans  le  procès  des  Arginuses  en  406.  Il  faut  donc  rétablir  ui]e  45 
génération.  Alors  on  a  la  succession  suivante  :  1.  Alcibiade  I,  contemporain 
de  Glisthènes;  2.  Kleinias  I,  le  triérarque  de  Salamine,  et  Alcibiade  II, 
mentionné  par  Thuc.  V.  43,  2,  Lys.  XIV,  39,  Andoc.  IV,  34,  Plut.  Ar.  27. 
Dém.  XX,  la  et  nommé  6  7ia),ai(5{  par  Platon,  Euthyd.  275  A;  fils  d'Alcibiade 
I  ;  3.  Kleinias  II,  père  d'Alcibiade  III,  tombé  à  Chéronée  en  446,  et  Axiochos  so 
flls  tous  deux  d'Alcibiade  IL  t  Virgile  et  la  Ciris  [F.  LeoJ.  Skutsch  a  eu 
tort  d'attribuer  encore  une  fois  la  Ciris  à  Cornélius  Gallus  et  de  supposer 
que  Virgile  l'a  imitée.  Les  deux  égloges  10  et  6  ne  contiennent  rien  de  rela- 
R.  DE  PBiLOL.  —  lievue  des  Revues  de  1902.  XXVII.  —  4 


50  1902.   —   ALLEMAGNE. 

tif  à  la  Ciris.  Quant  aux  trois  vers  communs,  c'est  l'auteur  de  la  Ciris  qui 
les  a  empruntés.  Ce  poète  suivait  encore  les  errements  de  Catulle,  mais  il  a 
voulu  enrichir  son  œuvre  de  nombreux  emprunts  à  Virgile.  I.a  Ciris  est  pos- 
térieure à  la  publication  de  l'Enéide,  f  La  prétendue  négation  du  téraoi{;nage 

5  des  sensparDémocrite  [A.  Brieger].  Démocrite  (ouLeucippe,  si  l'on  préfère) 
a  cru  au  témoignage  des  sens,  comme  on  en  a  de  nombreuses  preuves.  Mais  il 
veut  qu'il  soit  complété  et  contrôlé  par  l'intelligence.  H  Une  nouvelle  lettre 
d'Hadrien  [U.  "WilckenJ.  Un  rescrit  dont  le  commencement  est  fragmen- 
taire, n"  140  des  Griechische  Urkundon  du  musée  de  Berlin,  est  une  lettre 

iO  d'Hadrien  (non  de  Trajan),  publiée  à  Alexandrie  le  4  août  119.  U  résulte  de 
ce  changement  de  date  des  conséquences  importantes  surtout  pour  l'his- 
toire des  légions  romaines;  la  111  Cyrenaica  et  la  XXII  Deiolariana  étaient 
encore  stationnées  à  Alexandrie  en  119.  Le  préfet  d'Egypte  s'appelait  G. 
Sulpicius  Similis  (non  Simius).  On  retrouve  dans  cette  lettre  le  souci  d'Ha- 
ïs drien  pour  le  bien-être  des  soldats  et  pour  le  maintien  de  la  discipline.  If 
Les  incriptions  du  sanctuaire  du  Djebel  Skêkh  Berekâl  fW.  K.  Prentice]. 
A  l'O.  N.  O.  d'Alep.  Le  sanctuaire  était  dédié  à  Zeus  Madbachos  et  à  Sala- 
manes  (Ba'al-Madbah  et  Shalmânu).  On  a  les  noms  de  ceux  qui  l'ont  fait 
construire,  le  montant  des  frais,  la  date  (86-120  av.  J.-C).  Si  on  fait  le  cal- 

20  cul  pour  l'ensemble,  on  voit  que  l'édifice  a  été  commencé  au  plus  tard  vers 
69  et  terminé  au  plus  tôt  vers  137,  et  que  la  construction  entière  a  dû  être 
l'œuvre  d'un  assez  grand  nombre  de  croyants.  Ce  sommet  était  appelé 
Koputp^  au  temps  de  Théodoret  IV,  Migne  1150,  134  G.  On  ne  doit  pas  le 
confondre  avec  celui  du  dieu  Nebo.  Toutes  ces  constructions  sont  élevées 

28  d'après  le  pied  romain  de  0™296.  C'est  un  très  beau  reste  de  l'architecture 
romaine  de  cette  période.  A  quelque  pas  à  l'est,  en  avant,  se  trouvent  des 
fondations,  très  probablement  d'un  ancien  autel  sémitique.  ^  Bas-relief 
provenant  du  tombeau  d'un  mnître  d'école  rhodien  [F.  Hiller  von  Gaertrin- 
gen  et  G.  Robert],  Devait  être  la  partie  supérieure  de  la  porte  de  la  sépul- 

30  ture.  Signature  d'artiste:  Aaiii-cpio;  iKoir,nt.  Noms  du  mort:  'hpiovOtiou  tou 
StiJLuXtvov)  Ilwio'j.  Ce  bas-relief  comporte  trois  parties.  —  Au  centre  Iliero- 
nymos  et  Pluton,  dans  les  enfers  ;  Pluton,  assis  sur  un  trône,  ayant  à  sa 
gauche  Hieronymos  ;  puis,  de  l'autre  côté  de  Pluton,  Perséphone  debout, 
avec  le  sceptre,  et   enfin  Hermès;  à  la  gauche  de  Hieronymos  un  jeune 

38  homme,  à  demi-nu,  tenant  le  genou  de  la  jambe  gauche  passé  sur  la 
droite,  assis  sur  un  rocher,  sous  un  arbre  ;  de  même,  une  jeune  femme 
assise,  la  tête  reposant  sur  la  main  gauche,  dans  une  pose  réfléchie.  Ces 
deux  derniers  personnages,  rappelant  la  manière  de  Polygnote,  représen- 
tent les  âmes  des  bienheureux,  parmi  lesquelles  se  trouvent  maintenant 

M  Hieronymos.  —  Au  delà  de  la  jeune  femme,  commence  un  autre  groupe  ; 
le  coin  de  droite  du  monument  est  malheureusement  mutilé.  C'est  nue 
représentation  des  supplices  des  damnés.  La  partie  intacte  nous  montre 
une  femme,  avec  des  ailes  de  papillon,  un  chiton  serré  par  une  ceinture, 
un   petit  mauteau   sur  le  bras  gauche,  la  main  droite  abaissée  tenant  un 

i5  bâton.  C'est  Némésis.  Elle  est  souvent  représentée  ailée,  et  les  archéologues 
ont  donné  le  nom  de  Psyché-Némésis  à  des  figures  de  Némésis  ayant  des 
ailes  de  papillon.  On  la  trouve  sur  des  gemmes.  U  faut  lui  donner  le  nom 
de  Némésis,  sans  y  mêler  P.<yché  qui  ne  convient  pas.  La  Némésis  de  l'En- 
fer a  emprunté  ses  ailes  de  papillon  aux  petits  eîSw),!  dont  elle  est  souve- 

60  raine.  Dans  le  miroir  de  Larisse,  Némésis  accompagne  Eros,  non  pas  comme 
déesse  des  morts,  mais  comme  une  figure  voisine  d'Aphrodite.  Ainsi  Némé- 
sis est  une  des  devancières  de  la  Psyché  hellénistique,  à  la  fois  par  ses 
ailes  de  papillon  et  par  son  rôle  auprès  d'Éros.  Entre  la  Psyché  hellénis- 


HERMES.  51 

tique  les  Psychés  qui  voletant  menu  sur  les  lécyches  athéniens,  il  faut 
placer  la  Némésis  aux  ailes  de  papillon.  Sur  le  tombeau  de  Ilieronymos, 
elle  régente  les  morts,  et  le  bâton  qu'elle  tient  est  comparable  au  caducée 
de  Mercure.  Elle  est  figurée  sur  les  gemmes  avec  le  caducée.  Sur  les  gemmes 
la  Némésis  aux  ailes  de  papillon  porte  encore  la  boule,  qui  doit  être  com-  5 
parée  avec  le  cercle,  attiibut  incontestable  de  Némésis  (hymne  de  Méso- 
médès)  ;  les  épis  et  le  pavot,  qui  témoignent  peut-être  d'un  lien  avec  Eleu- 
sis :  Némésis  est  certainement  une  dée.'ise  des  mystères  (Orph.,  LXI,  10).  Son 
rôle,  sur  le  tombeau  de  Hieronymos,  est  celui  d'une  Parque  ;  or  le  rôle 
attribué  par  Platon,   dans  le  mythe  de  Er  (Rép.  614  B  suiv.),  à  Lachésis,  lO 
est  transféré  à  Némésis  dans  le  Ps.  Timée,  Ttspl  '\i\jxv  i"5i|j.w  xal  çûo-ioç,  17, 
p.  104  B  ;  cf.  aussi  Orph.  LXI,  8-9  ;  Mésomèdès,  Jau  p.  468  suiv.  —  L.a  scène 
de  gauche  représente  Hieronymos  sur  la  terre  dans  ses  fonctions  de  maître. 
Celte  scène  est  nettement  séparée  des  scènes  d'outre-tombe  par  un  mon- 
tant de  porte  ou  un  mur  dont  ou  voit  la  tranche.  C'est  de  l'autre  côté  de  16 
cette  porte  que  se  tient  Hermès,  le  gardien  naturel  des  portes  du  Hadès. 
Tt\il'r]S6y.oç,  Ilora.hym,  V,  13.  Ce  mur  est  l'ancètro  de  ces  pilastres  qui  dans 
les  sarcophages  romains  séparent  les  scènes  différentes.  —  L'œuvre  est  de 
la  première  moitié  ou  du  milieu  du  a'  s.  av.  J.-C.  L'épigramme,  I.  G.  Ins. 
1,  141,  faisait  partie  peut-être  du  même  monument  ;  en   tous  cas,  elle  en  io 
est  le  meilleur  commentaire.  Ces  deux  fragments  se  rapportent  à  un  initié 
à  la  religion  des  mystères,  qui  était  assez  répandue  à  Rhodes.  Tlos  est  un 
dème  de  Rhodes.  H  Une  traduction  latine  de  Babrius  [M.  Ihm).  Trois  fables 
publiées  par  Grenfell  et  Hunt,  Amherst  papyri,  II  (1901),  n°  26.  La  traduc- 
tion est  faite  mot  à  mot  en  suivant  le  texte  grec.  Elle  est  d'un  très  mauvais  25 
latin.  Formes  intéressantes  pour  l'histoire  du  latin  vulgaire.  HH  Mélanges. 
Ormela  (W.  Gronert].  Nom  probable  de  la  localité  ancienne,  très  populeuse, 
dont  l'ethnique  est  'OpiiriXeuç  ;  aujourd'hui  Gehren-Tschai  sur  le  cours  supé- 
rieur du  Lysis,  entre  la  Phrygie  et  la  Pisidie.  K  La  chronologie  de  Constantin 
[0.  Seeck].  Contre  Mommsen  et  Preger  ;  réponse  de  [Mommsen].  Constanli-  30 
nople  portait  dtyà  ce  nom  eu  325,  comme  le  prouvent  les  monnaies  de  cet 
atelier,  «f  Fête  mensuelle  du  jour  de  naissance  [G.  Wiôsowal.  Usage  hellé- 
nistique attesté  pour  Antiochus  Epiphane  à  Jérusalem  (Macch.  Il,  vi,  7),  les 
Ptolémées  (décret  de  Canope,  1.  33;  inscr.  de  Rosette,  1.  47),  Aniiochus  de 
Commagène  (inscr.  de  Nemroud-Dagh,  III,  a,  8),  les  Attalides  (décret  de  Menas  35 
à  Sestos,  1.  35,  Dittenb.  246)  les  empereurs  romains  en  Egypte  (les   o-egaa- 
Tïl  r,(iépai  du  calendrier  égyptien  sous  l'Empire).  Un  poêle  romain  témoigne 
aussi  de  cet  usage,  sans  doute  d'après  une  source  hellénislique,  "Virg.,  Egl. 
42-43  ;  cf.  v.  7-8  ;  bis  senos  dies  désigne  les  douze  anniversaires  mensuels 
de  chaque  année,  non  le  culte  des  lares.  K  Pour  la  prosopographie  romaine  40 
[M.  Ihm].  Qqs  estampilles  de  briques,  XI,  2, 1,  fournissent  des  suppléments. 
HH  N»  2.  La  jeunesse  de  Virgile  |P.  JabnJ.  Discussion  des  idées  de  Skutsch. 
Les  vers  de  la  10*  égloque  que  Sk.  attribue  à  Gallus  sont,  pour  un  certain 
nombre,  imités  de   ïhôocrile.  Virgile  a  imité  directement  Théocrite,  et  on 
peut  dire  que  Gallus  ne  s'en  est  pas  servi.    Les  vers  communs  à  Virgile  et  15 
à  lu  Ciris  sont  tirés  de  Théocrite  ou  d'autres  Grecs,  et  l'imitation  directe 
de  ces  Grecs    par  Gallus   ou  l'auteur  de  la  Ciris  n'est  nullement   prouvée. 
L'auteur  de  la  Ciris  avait  en  mains,  complètLS,  les  Bucoliiiues  et  les  Geor- 
giques.  ^  Les  noms  grecs  de  personne  dans  Plante  [K.  SchmidiJ.  Lexique 
alphabétique,  avec  discussions  et  références,  des  noms  grecs  authenti{iues  uo 
ou  à  terminaison  grecque.  H  Philitas  de  Cos  [W.  CrônertJ.  La  vraie  forme 
du  nom  est  <l'0.hx:i,   non  '^i\f,i:a.i  ;   <l>iXr,Tâ;  apparuîl  sous  Trajan,   'I>iXriT«5 
n'existe  pas.  La  tradition  hésite  entre  les  deux  formes.  Un  buste  du  poète 


82  1902.   —   ALLEMAGNE 

porte  ^iXeÏTaç.  Le  nom  est  encore  intact  dans  Properce,  il  est  altéré  dans 
Stace  et  Quintilieu.  Le  nom  de  Philiias  (Phililis)  appartient  à  l'Orientgrec, 
Ces,  Nisyros,  Ephèse.Samos;  il  ne  se  rencontre  pas  sons  l'Iîinpire.  Revue  ra- 
pide des  noms  propres  conservés  dans  les  Moralia  de  Plularque.  If  La  critique 
6  de  la  théologie  par  Garnéade  dans  Cicéron  et  Sex.  Empiricus  \C.  Vick).  Compa- 
raison du  De  Natura  deorum  de  Cicéron,  liv.  III,  et  de  Sex.  Empiricus,  Adu. 
Math.,  IX,  qui  permet  de  restituer  la  doctrine  de  Clitomaque,  un  élève  de 
Garnéade.  ^  Thymèle  et  scène  [W.  DôrpfeldJ.  Maintient  ses  vues  contre 
Bethe  et  G.  Robert.  H  Une  corruption  dans  l'Ion  d'Euripide  [F.  Studniczka]. 

10  Dans  la  réponse  de  Ion,  223,  sur  l'omphalos  du  monde,  yopfmii  doit  être 
altéré.  L'omphalos  est  représenté  sur  des  monuments  (vases,  monnaies, 
bas-reliefs)  accosté  de  deux  aigles  et  Strabon  parle  de  deux  aigles  d'or  à 
l'orient  et  à  l'occident,  semblables  à  ceux  de  Zeus,  IX,  3,  6.  D'après  cela,  il 
faut  lire  dans  Euripide,  en  rétablissant  un  vers  :  (TTéfji(i.ï(7i  -^'hSMzéi,  ànçl  8è 

a  yop^tb  <i  xp^aoifoi.éviu>  Aibi;  oîwvcô.  >  1[  La  Notltia  dignltatum  |Joh.  SchOne]. 
L'archétype  du  Spirensis  était  formé  de  la  réunion  de  deux  Notitiae,  l'une 
pour  l'Orient,  l'autre  pour  l'Occident.  Mommsen  et  Seeck  ont  montré  le 
rapport  des  deux  documents  pour  le  fond,  et  il  est  le  même,  si  l'on  considère 
la  langue.  %  La  date  de  l'IIeauton  Timoroumenos  et  du  Kolax  de  Ménandre 

20  [F.  Bethe].  Le  Kolax,  composé  en  296,  est  une  des  pièces  les  plus  récentes. 
La  représentation  de  l'Heauton  Timoroumenos  est  immédiatement  proche 
de  vàpy-n.  L"OpY-r|  est  de  320,  date  de  la  première  victoire  de  Ménandre.  On 
peut  hésiter  entre  321  ou  320.  En  tout  cas,  l'H.  T.  est  antérieur  à  323;  c'est 
une  des  pièces  les  plus  anciennes,  f  La  composition  du  sixième  discours  de 

25  Dion  Ghrysostome  [K.  Prachter].  Nouveaux  arguments  pour  séparer  les  sept 
premiers  paragraphes,  comme  déjà  l'a  proposé  Hahn.  ^  Encheirogastores 
(G.  Knaack].  L'explication  de  Tiimpcl  qui  les  identifie  avec  des  polypes  de 
mer  est  impossible.  Ce  sont  des  hommes  àTtb  tûv  -/eioiôv  YaT^pi^oiievoi  x«l  t/j 
Yaffipl  TCopdJovceç  (Hésych.),  des  travailleurs  manuels,  f  'EXayoauxToç  [W.  Dit- 

30  tenberger].  Dans  Lysias  XIII,  19,  n'est  pas  un  substantif,  mais  un  adjectif 
désignant  un  esclave  fugitif  marqué  au  fer  rouge  de  la  figure  d'un  cerf.  If 
Notes  de  lecture  [Wilamowitzl.  Sur  Praxidamas  (Suidas,  xtiîetv);  Alexa;idre 
de  Pleuron,  dans  Macrobe,  V,  21  ;  les  noms  aù),»iT;n;,  nu6aiJXr)î,  -xopaùXT,;  (les 
deux  derniers  sont  remplacé  le  premier  sous  l'empire)  ;  Nicandre  dans  Phi- 
SB  lodème  de  mus.,  I,  28  et  IV,  U  ;  Cléonides,  p.  202  Jan  ;  Sén.,  de  clem.  I,  8 
(lire  :  nobilem  esse  tibi  seruitutem;  Cf.  Antigone  Gonatas,  dans  Elien,  V. 
H.,  2,  20);  Varon,  de  re  rusl.,  II,  5,  'i,  Argis  bomagirus  (poiiâ-fipo;,  cf.  Thuc, 
V,  52,  Athénée  639,  Dittenberger  440,  15);  Thuc.  V,  76  et  IV,  118;  ào-tiiÇevoç 
et  iSidUvo;  (Pollux  3,  59;  cf.  Thuc.  3,  70  et  Eschyle,  Supp.  336,  Thuc.  2,  13); 

40  fable  ésopique,  37  Hahn;  le  décret  CIA.  11,224;  diverses  citations  d'Athé- 
née; les  fautes  dues  à  la  confusion  de  noms  rares  (O-JXiâSri;,  OO'Xioç)  avec 
Iulius;  frtigm.  de  Callimaque,  'loO?  açiSi?,  dans  Apollon  Dyscole,  De  pron. 
139  a,  p.  1U9,  24  R.  Schneider.  Hlf  Mélanges.  Viso  uidi  [F.  Léo].  Le  parfait 
de  uiso  est  uidi  :  Cic.  Verr.  IV,  7  ;  Cael.  27  ;  Cirls  49  ;  Ov.  Fast.  III,  703  ;  Sén. 

4B  Herc.  547  ;  Phaedr.  649.  On  a  eu  tort  de  corriger  Cicéron.  Vis!  a  pour  lui  l'au- 
torité de  Charisius  p.  246  et  Cic.  Att.  I,  4,  1  :  c'est  peut-être  une  forme  fami- 
lière, t  Encore  une  fois  la  fondation  de  Constantinople  (Th.  Preger].  Seeck 
a  raison  de  soutenir,  d'après  lesmonn.,  que  le  nom  de  Constantinople  était 
déjà  donné  à  Byz^mce  avant  326.  Mais  les  sources  byzantines  n'ont  pas  tort 

60  en  indiquant  le  26  nov.  328  comme  la  date  de  la  fondation  des  mtirs.  La 
solution  est  fournie  par  l'Orij-'O  Constantini,  Cliron.  min.  éd  Mommsen,  I,  p. 
10,  19.  Constantin  donna  son  nom  à  CP.  en  mémoire  de  sa  victoire  sur  Lici- 
nius  et  de  son  triomphe  détinitif  sur  ses  rivaux  ;  cp.  Auguste  fondant  Nico- 


HERMES.  53 

polis  après  Actium.Cechangementdenom  et  laseconde  fondation  déCP.tombe 
en  32/i  (flii)  ou  323.  Puis,  seulement  un  peu  plus  tard,  Constantin  voulut  fairede 
cette  ville  la  seconde  capitale  de  l'Empire.  On  résolu  t  alors  d'étendre  l'enceinte 
et  le  commencement  de  cette  entreprise  fut  fêté  te  20  nov.  328.  Dix-neuf  mois 
après,  le  11  mai,  on  célébra  les  vevéOXia,  non  pas  de  la  ville  de  Constant!-  s 
nople  simplement,  mais  de  la  deuxième  capitale,  de  la  nouvelle  Rome,  f 
Aleclryou  [G.  Robert].  Dans  une  peinture  de  Pompéi  représentant  les 
amours  d'Ares  et  d'Aphrodite  (Mitth.  des  rom.  Inst.  XVI,  1901,  p.  304,  fig.  3), 
se  trouve  un  personnage  placé  en  arrière,  dans  lequel  Mau  a  vu  l'altéra- 
tion d'une  Iris  originale,  Peterseu  llypnos,  et  qui  n'est  autre  qu'Alectryon,  lo 
le  serviteur  mis  de  garde  par  Ares  et  qui  fut  changé  en  coq  à  cause  de  sa 
négligence. Ht  N"  3.  Notes  de  lecture  [Wilamowitz].  Fragments  depoèles  dra- 
matiques grecs;  Plularque,  de  exilio,  10;  restitution  et  analyse  métrique  de 
l'hymne  à  Allis  conservée  par  Hippolyte,  Réfutât.  V,  9  p.  168  Gott.  ;  le  mor- 
ceau, ib.  V,  7  p.  134,  sur  le  premier  homme  est  en  prose  et  l'œuvre  d'un  i5 
rhéteur.  \  Aiâxtopoç  "ApYeïçdv-viç  [C.  Oestergaard].  AiiMopo;  =  SiiçOopoç.  Le 
personnage  n'avait  pas  à  l'origine  de  rapport  avec  Hermès.  C'était  un  dieu 
lumineux  semblable  à  Apollon,  celui  qui  tue  par  les  rayons  de  la  lumière, 
t  L'eisangélie  à  Athènes  [Th.  Thalheim].  La  notion  de  l'ecaayYeX'a  était  plus 
étendue  qu'on  ne  le  croit  d'ordinaire.  Nouvelles  espèces  d'après  Arislote,  20 
les  écrivains  attiques  et  les  inscriptions.  Histoire  de  cette  procédure.  K  Les 
noms  grecs  de  personne  dans  Piaule  [K.  Schmidl].  2=  art.  <  cf.  supra.  >  Noms 
grecs  qui  ne  sont  employés  dans  la  langue  que  comme  noms  communs. 
Étude  des  listes  de  noms  données  Trin.  1020,  Asin.  865,  Capt.  657,  Trin. 
911),  fr.  29  Léo.  Demones  (non  Daemones,  seulement  une  fois  dans  les  mss.  25 
Rud.  A  111  S)  s'explique  comme  nom  abrégé  d'un  composé  en  ^■r)^l.o  —  ;  cp. 
Asdvfi;  abrégé  de  AsdvrjToi;,  Fick-Bechtel,  184.  Piaule  connaît  l'échange  des 
noms  abrégés  avec  les  noms  complets,  ex.  :  Lampadio  et  Lampadiscus. 
Mots  dont  l'origine  est  douteuse,  t  OùXo'/wai  [L.  Ziehen].  Ne  sont  pas  les 
restes  d'un  sacrifice,  mais  ont  une  signification  purificatrice.  Ils  sont  liés  30 
étroitement  dans  les  textes  avec  les  vases  appelés  -/ip^igeç.  t  La  tra- 
dition du  texte  de  Diogène  Laërce  [A.  Gercke].  Les  mss  fondamentaux,  qui 
doivent  servir  de  base  â  la  critique,  sont  B  =  Naples  Borbon.  gr.  253, 
XII'  s.  ;  F  =  Laur.  69, 13,  xn*  ou  xi°  s.  ;  P  =  Paris  gr.  1759,  xvf  ou  xni°  s. 
La  vulgate  ne  peut  que  tromper  l'éditeur.  Elle  a  contaminé  II  =  Laur,  69,  35 
35,  xv°  ou  xvi^  s.,  et  Q  =  Par.  1758,  xiv»,  xv«  ou  xvi»  s.  Son  plus  ancien 
représentant  est,  à  proprement  parler,  V  =  Vat.  gr.  1302,  xiv-xv°  s.,  qui 
jusqu'ici  a  été  surfait.  Élude  de  l'altération  graduelle  du  texte,  d'après  les 
citations  poétiques.  La  vulgate  présente  un  texte  plus  développe  pour  le 
livre  VII  ;  mais  ce  texte,  loin  de  provenir  d'une  source  ancienne,  est  issu  40 
d'interpolations.  Le  rapport  de  plusieurs  mss  de  la  vulgate  vis-à-vis  de 
B  F  P  change  dans  les  livres  VIII-X  ;  mais  elle  ne  peut  être  conservée 
même  pour  ces  livres,  comme  l'a  voulu  Martini.  Au  contraire,  le  rapport 
des  mss  B  F  P  entre  eux  resté  constant  d'un  bout  à  l'autre  du  texte.  H 
Lis  archontes  athéniens  du  III' s.  [J.  KirchnerJ.  D'après  un  fragment  d'A-  45 
poUodore  dans  Philodème,  Tcepi  twv  <pt),0T(5pt.)v,  Vol.  Ilerc.  III,  col.  3  =  F. 
Jacoby,  De  ApoUodori  chronicis,  1900,  p.  18,  il  faut  rétablir  les  dates  sui- 
vantes :  Philippe  293/2,  Gorgias  282/1,  Polyeucle  27;V2,  Antipatros  265/4, 
Arrhcnidès  2G4/3,  Diognète  263/2.  Résultats  contraires  à  ceux  de  Geloch. 
%  Salluslius  =  Salutius,  et  lo  siguum  [Th.  Mommsen] .  Contrairement  60 
à  une  oiiinion  exprimée  dans  le  vol.  précédent,  il  faut  distinguer  : 
Flavius  Salluslius,  préfet  du  prétoire  pour  la  Gaule  sous  Constance 
et  Julien,  cons.  avec  Julien  en  303  ;  et  Saturninius  Secundus,  surnommé 


54  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Salutins,  préfet  de  l'Orient  sous  Julien,  Jovien  et  Valens.  —  Etude  sur 
l'emploi  du  signum.  1°  Il  est  différent  du  riomen  et  du  cognomen,  en  est 
séparé  sur  les  inscriptions  aussi  bien  grammaticalement  que  matérielle- 
ment. Il  est  pour  ainsi  dire  inconnu  à  la  littérature.  2»  Essentiellement,  le 

s  mot  et  la  chose  sont  limités  à  l'Italie  et  aux  provinces  latines.  3»  [,a  plus 
ancienne  inscription  datée  portant  un  signum  est  du  règne  de  Commode, 
(f  192).  Peut-être  parmi  les  inscriptions  non  datées,  CIL.  IX,  116  1,  est-elle 
du  temps  d'Antonia  le  Pieux.  4»  Le  signum  appartient  aux  classes  élevées 
de  la  société,  à  l'aristocratie  des  fonctionnaires.   5°  Le  signum  est  unique 

10  pour  une  personne,  est  dérivé  d'un  m>it  connu  grec  ou  latin,  avec  la  ter- 
minaison -ius,  est  aussi  différent  que  possible  des  noms  propres  réguliers, 
de  sorte  que  le  plus  souvent  il  est  incorrect  au  point  de  vue  de  la  forma- 
tion :  Eusebius,  Gaudentius.  6°  Le  signum  est  ordinairement  masculin, 
même  lorsqu'il  s'applique  à  une  femme.  T  Le  signum  n'a  pas  de  caractère 

*6  officiel.  S»  Le  signum  désigne  surtout  des  groupes,  non  des  individus  ;  peut- 
être  à  l'origine  était-ce  sa  seule  fonction.  On  le  trouve  par  ex.  au  pluriel 
désignant  à  Rome  et  aux  environs  des  sépultures  collectives  :  Simpliciorum, 
Olympiorum,  Syncratiorum,  etc.  11  est  commun  à  plusieurs  personnes,  non 
par  héritage  ou  un  rapport  légal,  mais  par  suite  d'un  lien  qui  les  unit, 

20  parenté,  communauté  de  vie.  Celte  communauté  résulte  du  libre  choix. 
Quand  une  bénédiction  est  adressée  au  mon,  c'est  plutôt  en  l'appelant  par 
le  signum  que  par  le  nom.  Dans  la  polyonymie  qui  caractérise  le  iv  siècle, 
naturellement  le  signum  perd  son  caractère  et  augmente  la  confusion.  Sa 
nature  est  méconnue  dans  l'Histoire  auguste.   Quand  on  distingue  le  nom 

25  usuel  des  .autres,  le  siginim  peut  être  le  nom  usuel.  Les  premiers  exemples 
de  cette  distinction  sont  les  noms  des  consuls  Areobindus  de  506  et  Anas- 
tase  de  517.  ^  Les  fragments  borlinois  de  Sappho  [F.  Blass].  Publiés  par  W. 
Schubart.  Edition  du  texte  et  commentaire.  fK  Mélanges.  Onomastique 
[H.  Diels].   Il  faut  écrire  IlapneviSriî,  non  IlapixevEiSri;.  Dans  Solon  (Diog.  I, 

3"  61,  V.  3),  AtY\ja(TT(i6Tiî,  nom  par  lequel  est  interpellé  Mimnerme,  est  un 
patronymique  plaisant,  comme  ceux  de  la  comédie  (cf.  Guêpes,  S'il)  :  «  de 
la  race  des  clairs  chanteurs  ».  ^  Le  Tholos  d'Epidaure  [W.  Dôrpfeld].  La 
source  actuelle  de  Delphes  est  récente.  Le  Tholos  est  donc  un  autel,  non 
une  margelle.   De  même  à  Epidaure.   ^  Ciceron,  Phil.  XIll,  30  (W.  Stern- 

'^  kopf].  Diflicile  est  credere  eosque  qui.  H  Augure  [P.  Stengel].  L'inscr.  de 
Dittenberger,  792,  prouve  que  encore  au  v  s.,  le  vol  d'oiseau  à  gauche 
était  un  mauvais  présage,  f  Suétone,  vie  de  Lucain  [M.  Ihm].  §  4,  lire  avec 
Graevius  :  clariore  crepitu  uenlris  emisso  ;  cf.  Suet,  Claud.,  32  ;  Sén.  Apo- 
col.,4;  Pétr.tH  N»  4.  De  Gitanis  Epiri  oppido(Polyb.  XXVII,  16,  5;  T.  L.  XLII. 

*"  38,  1)  [M.  KrascheninnikovJ.  Le  nom  est  PîTava,  Gitana.  La  situation  est  aux 
environs  de  Dhélvinon  (Delvino).  Ilelicranon  est  aujourd'hui  Kranià.  ^ 
Extraits  du  ms.  d'Hygiu  conservé  à  Dresde  [M.  Mauitius].  Ce  ms..  De  183, 
du  ix'-x»  s.,  contient  Hygin,  ff.  33-93.  L'édition  de  Bunte  est  fondée  sur  ce 
ms  ;  mais  comme  il  a  mal  lu  et  beaucoup  omis,  elle  est  inutilisable.  Le 

ts  plus  souvent,  il  donne  pour  la  leçon  de  D,  celle  du  correcteur.  On  voit,  par 
une  collation  exacte,  que  D  a  une  valeur  prépondérante  sur  R  et  M.  D  a 
été  corrigé  par  deux  mains  différentes,  mais  peu  postérieures  au  copiste. 
Neuf  pages  d'errata  à  l'édition  de  Bunte.  t  La  comptabilité  de  Delphes 
[Br.  Keill.    D'après  les  inscr.    publiées   B.  C.  H.  24,   463.  Etude  des  divers 

50  systèmes  monétaires  usités  et  de  la  méthode  suivie  par  les  tamia 
dans  leurs  comptes.  K  Télèphe  de  Pergame,  ITepl  tr,;  xa9'  "OixTjpov  priTopixfi; 
[H.  Schrader]-  Dans  l'encyclopédie  homérique,  Ilepi  '0|iT,poj,  attribuée 
à  Plutarque,  les  chap.   161-174  concordent  avec   la  t^xv»),  dite  de  Denys 


HISTORISCHES   JAHRBUCH.  55 

d'Halicarnasse ,  les  Problèmes  de  Porphyre,  les  scolies  homériques, 
en  iiarlie  aussi  avec  Hermogènes.  La  source  commune  est  l'ou- 
vrage de  Télèphe.  Les  observations,  qui  se  trouvent  sur  la  rhétorique 
dans  les  scolies  non  porphyrieunes,  proviennent  de  la  même  source. 
%  La  liste  des  membres  d'une  phratrie  athénienne  [A.  Kôrte].  Slèle  5 
du  musée  central  d'Athènes,  publiée  par  Kastriotis,  'E?riii.  àpx-,  1901,  157. 
Celte  liste  comprend  20  noms.  Ce  petit  nombre  s'explique.  Depuis  Clis- 
Ihènts,  la  phratrie  n'avait  plus  d'importance  politique.  C'était  une  associa- 
tion religieuse,  qui  demandait  beaucoup  de  peine  et  coûtait  fort  cher.  U 
L'histoire  du  texte  de  Suétone  [M.  Ihm].  Les  mss.  d'humanistes  sont  sans  lo 
utilité  pour  la  constitution  du  texte.  B.  N.  5809,  xif  s.,  offre  un  intérêt  his- 
torique parce  qu'il  réunit  des  conjectures  de  Beroaldus,  Sabellicus,  Polilien 
et  autres;  cf.  Harvard  St.,  XII.  Le  ms.  de  Munich  5977,  de  l/i56,  est  copié  sur 
le  Gudianus.  Cependant  il  peut  servir  à  reconnaître  l'ancienne  leçon,  avant 
les  corrections  récentes,  f  La  légende  de  Dédale  et  d'Icare  [G.  KnaackJ.  Il  y  »6 
a  eu  une  version  préalexandrine  dans  les  Cretois  d'Euripide.  Celle  d'Ovide, 
A.  A.  II,  21  et  Met.  VIII,  1t?4,  est  inspirée  de  Callimaque.  H  Les  noms  grecs 
de  personne  dans  Plante  [K.  Schmidt]  (fin)  <cf.  supra>.  L'hybridité  ne  se 
trahit  que  par  des  faits  insigniliauts  et  naturels  dans  le  passage  du  grtc  au 
lutin  (Démipho  :  Aruxoçtûv,  etc.).  Plaute  n'a  pas  de  noms  faux,  qui  ne  pour-  20 
raient  pas  se  rencontrer  en  (irèce.  Rapport  des  noms  propres  avec  ceux  des 
originaux  grecs  Sous  ce  rapport,  comme  à  d'autres  égards,  Plaute  continue 
la  comédie  nouvelle.  La  formation  grammaticale  des  noms  est  celle  du  iiP  s. 
avant  J.-C.  Des  noms  comme  Plesidippus,  Agorastocles,  seraient  impossibles 
dans  la  comédie  ancienne.  La  vie  a  pu  fournir  à  Piaule  une  partie  de  ses  noms.  26 
Plaute  a  vécu  dans  l'Italie  méridionale  C'est  là  qu'il  a  pu  étudier  la  comé- 
die grecque  et  les  mœurs  qui  l'expliquent.  HH  Mélanges.  Reliefs  votifs  des 
Magnètes  deThessalie  [O.  Kern).  Représentant  Hercule,  héros  semblable  au 
K-Jvvriç  attique  et  un  foudre  ailé.t  Les  poids  de  ïhéra  [C.  F.  Lehmanu].  Deux 
noies  d'IIiller  von  Oartringen.  ^  L'inscription  de  Solaires  [F.  Bechtel].  Dis-  30 
cussion  du  texte  proposé  par  Hoffmann  dans  le  Philologus,  XV. 

Paul  Lej.\y. 
Historisches  Jahrbuch  der  Gôrres-Gesellschaft.  Vol.  23.  Pas  d'art,  de 
fond  concernant   l'antiquité  classique.  0.  Sbkck,  Geschichte  des  Untergangs 
der  anliken  Well,  2.  IC.  W.].  Analyse  de  cet  important  ouvrage.  \  G.  Wis-  36 
SOWA,  Religion  u.  Kallus  ier  liôiner  (Iw.  MuUer  Ildbuch).  Mention  de  ce  livre 
attendu  depuis  longtemps,  f  A.  IUrnaCK,  Soh-ales  «.  die  aile  Kirche.  \   0. 
Bardenhewbr,  Geschichte  d.  altkirch.   LileraUir,   I,  yom  Ausgange  d.  apo$t. 
Zeitallers  bis  -.uni  Ende  des  S  Jahvh.  [G.  W.].  On  ne  peut  que  souhaiter  de 
voir  lu  fin  de  ce  grand  ouvrage.  \  A.  Dufourcq,  Élude  sur  les  gesta  martijrum  40 
romains  [P.  M.  Baumgarlen].  Très  grands  éloges.  H  R.  Knopf,  Ausyewàlhte 
Màrtyrerakten    hrsg.    [C.  W.].    Commode,  f  J.  A.  Hbikel,  Eusebius  Werke 
hrsg.  1  [C.  W.].  Éloges.  H  P.  van  den  Vbn,  Saint  Jérôme  et  la  vie  du  moine 
Malchus  le  Ca/itif  [G.  W.].  Saint  Jérôme  aurait  écrit  cette  vie  en  390  ou  391, 
et  c'est  d'elle  que  dérivent  la  version  grecque  et  la  syriaque  que  nous  avons.  45 
H  II.  ZiMMBR,  l'ekigiusin  Irland.  Texte  u.  Vntcrsuchungen  sw palrislisehen  Lite- 
ralur   [C.  W.].    Analyse.  1[  G.   F.  VRB.i  et  C.  ZyGHA,  S.  Aurelii  Augustini  de 
perfeclione  juslitiae  hominis,  de  yestis  l'elagii,  de  gratin  C/tristi  et  de  peccato  ori- 
ginali  lihri  2;    de  nuptiis  et  concupiscentia  ad  l^alerium  comitem  lib.  2  [id.]. 
Appréc.   favorable.  H  K.  Krumbagher,  Bomanos  u.  Kijriakos  [    ].  Résume.  60 
\  0.  RiCHTER,  Topographie  d.  Sladl  fiom  (Hdbuch  d'I.  Millier)-  [C.  W.].  2* 
éd.  Guide  indispensable  à  tous  les  historiens.  HH  2"  livr.  G.  Negri,  l.'impe- 
ratore  Giuliano  l'Apostata.   Éloges,    f    F.   X.   FUNK,    Die  apostolitchen  Vàler 


56  1902.    —   ALLEMAGNE. 

hrsg.  (C.  W.].  Résumé,  f  0.  v.  Gebhardt,  Acta  martyrum  selecta  [id.].  H  A. 
Dbissmann,  Ein  Originaldokument  aus  d.  diodeliatiischen  Christenverfolgung . 
l'apyrus  143  des  Bi:  Mus.  hrsj?.  u.  erkl  [id.].  Trad.  de  ce  document  le  plus 
ancien  écrit  de  la  main  d'un  chrétien,  f  K.  Lake,  Texts  from  mount  Athos. 

^  \  M.  Tamilia,  De  Timolhei  Chrisliani  et  Aquilae  Judaei  dialogo  [id.|.  Nouv. 
éd.  H  A.  Stahl,  PalrislicUe  Untersiichungen.  I  Das  erste  Drief  d.  rôm.  Clemens 
5,  Ignatius  von  Antiochien  :  S,  Der  IHrt  des  Hermas.  Travail  sérieux.  \  E. 
PheuSCHEN,  Eusebius  Kirchengeschichte.  B  S  u.  6  aia.  d.  Aramenischen  \  ]. 
Méritoire,  t  W.  E.  CRUM,  Eusebius  and  Coptic  ckurch  historiés.  D'après  2  mss 

1"  de  Paris.  H  P.  Knôll,  S.  Aw.  Auguslini  retractalionum  libri  duo  rec.  ;  C.  et 
II.  SCHBNKL,  S.  Ambrosii  op.  IV;  Expositio  Evang.  s.  Lucixn  rec.  \k.  J.  Klbff- 
NER,  Synesius  von  Vyrene,  der  Pkilosoph  u.  Dichter,  u.  s.  angeblicher  Vorbehalt 
bei  seiner  Wahl  ic.  Wciche  ium  Bischof.  %  Th.  Wbhofer,  Unlersuchungen  sur 
allchrisU.  Epistolographie.  Grands  éloges,  bien  qu'on  puissse  ne  pas  accepter 

'5  toutes  les  conclusions  de  l'auteur.  If  A.  Elter,  Gnomica  homoeomala,  éd.  2,  3. 
Éloges  de  ces  deux  programmes  qui  ne  s'adressent  qu'aux  spécialistes.  U 
T.  R.  GLOVER,  Life  and  letters  in  lliefourth  century.  Pas  assez  au  courant  de 
la  littérature  du  sujet,  t  J-  Juthner,  Der  Gymnastikos  des  l'hilostiatos,  Eine 
Texlgeschichtl.  u.  Textkrit.  Untersuchung.   Description   et  examen  cri- 

20  tique  du  God.  Par.  suppl.  gr.  1256  découvert  au  mont  Athos  par  Minas.  ^ 
H.  Lieberich,  Studien  zu  d.  l'ronemien  in  d.  griech.  u.  byzant.  Gescltichls- 
schreibung  2.  Oie  bysanl.  Geschichlsschreiber  u.  Chronisten.  Programme.  ^  J. 
E.  ChurCH,  Beitràge  zw  Sprache  d.  lai.  Grabinschriften.  Courte  analyse.  If 
V.  ROSE,  Verseichnis   d.   lai.   Ilandschriflen.   On  ne  peut  que  souhaiter  la 

ï5  continuation  de  cet  ouvrage.  %\  3=  livr.  J.  Geffcken,  OraciUa  Sibyllina 
Id.  Komposilion  u.  Enlslehungszeil  d.  Or.  Sib.  Entreprise  très  difDcile  If  P. 
Monceaux,  Histoire  tilléraire  de  ^Afrique  chrétienne  depuis  les  origines  jusqu''à 
l'invasion  Arabe.  Des  réserves.  If  J.  P.  Waltzing,  Bibliographie  raisonrtée  de 
Minucius  Félix.  Très  méritoire.  If  L.  Nhlke,  Die  Chronologie  der  Korrespondenz 

'*  Cyprians  u  d.  pseudocyprianischen  Schriften  Ad  Kovatianum  u.  Liber  de  rebap- 
tismale. Bon.  ^  S.  HaidaCKEU,  Studien  ii.  Chrysoslomu.i  Eklogen.  Ouvrage  que 
seul  l'auteur  pouvait  entreprendre,  lui  qui  mieux  qu'homme  du  monde 
connaît  tout  ce  qui  se  rapporte  à  Chrjsostome.  If  G.  LaGoste,  /  Darbaricini 
di  Procopio  (De  bello  Vandalicorum  II,  13)  Sur  une  confusion  de  Procopo.  ^ 

'^  A.  Enqblbrecht,  Die  consolalio  philosophiae  d.  Boethius.  Beobachtungen  u. 
d.  Slil  des  Autors  u.  d.  Ueberlieferung  seines  Werkes.  Pour  l'établissement 
du  texte  on  peut  se  montrer  conservateur.  If  H.  IIûttinoer,  Studia  in  Boe- 
tii  carmina  selecta.  2,  Méritoire  Iflf  4»  livr.  F.  Kampers,  Alexander  d.  Gr.  u.  die 
Idée  des  Weltimperiums  in  Prophétie  u.  Sage.  Grundliiiien,   Malerialen  u.  Fors- 

iO  chungen  [A.  M.]  Le  rap.  se  récuse,  mais  reconnaît  que  le  livre  est  intéres- 
sant. If  0.  Seeck,  Geschichte  d.  Untergangs  d.  anliken  Welt.  Anhang  zum  i  Bd. 
Gomlient  un  grand  nombre  de  détails  complémentaires.  If  A.  IIilgenfeld, 
Ignalii  Antiocheni  et  Pohjcarpi  Smyrnaei  epistulae  et  martrjria  Ed.  soignée  et 
méritoire.  If  1,  0.  v.  Gebhardt,  Passio  S.  Theclae  virginis;   2,  A.  IIarnagk. 

*5  Ueber  verlorene  Briefe  u  Aklenslùcke,  die  sich  aus  d.  cyprianischen  Briefsamin- 
lung  ermilteln  lassen;  3,  E.  Klostermann,  Eusebius  Schrift,  itcpt  t.  TOTtixôiv 
èvo|iâT(ov  T.  h  xr)  Oetï  TP«ç5i'  '•  Excellent  :  2,  Résumé  :  3,  Les  sources  de  ce 
livre  d'E.  sont  la  version  des  LXX  et  les  Hexapla,  Josèphe  et  Origene.  If  Th. 
SCHERMANN,  Die  griech.  Quellen  d.  M.  Ambrosius  in  II.  III  de  Spir.  s.  Cyrille 

50  de  Jérusalem,  Alhauase,  Basile,  Didyme  et  Grégoire  de  Naziance.  If  B.  W. 
SwiTALSKI,  Das  Chalcidius  Kommenlar  zu  Plates  Timaeus.  Eloges,  f  A.  Elteu. 
Columbus  u.  d.  Géographie  d.  Griechen  [A.  M.]  Mérite  d'être  remarqué  If  R. 
Kauer,  Studien  nu  Pacianus.  Sur  la  clausule  rhythmique  de  P.  U  R.  Albert. 


HISTORISCHE   ZEITSCHRIFT.  57 

Strabo  als  Quelle  des  Flavius  Joseplius.  Strabon  n'uurail  jamais  été  une  des 
sources  principales  de  Josèphe,  pour  lequel  A.  se  montre  sévère.  ^  L.Wbigl, 
Studifn  3u  d.  unedierten  aslrologiso/ien  Lehrgedicht  d.  Joh.  Kamateros.  Ëlude 
préliminaire  à  une  éd.  des  poèmes  astronomiques  de  K.  ^  E.  Stemplinger, 
Studien  su  d.  'EOvixà  des  Stephanos  von  ByMus.  Résumé.  1[  J.  MiNOS,  Ein  5 
neuentdeckles  Geheirnschriflsystem  der  Allen.  Curieux.  Mérite  d'être  lu. 

A.  S. 
Historische  Zeitschrift.  1902.  Vol.   32.    Pas  d'art,  de  fond   concernant 
l'antiquité   classique.    Livr.   1.    M.  llovPMkîm,  Lebensbeschreibung  u.  Auswahl 
mis  seinem  wissenschaftl.   Briefivechsel   [K.  J.  Neutoann].  Très  intéressant.  K  10 
E.  t.AVlSSB,  Ilist.  de    France.  G.  Blogh,  Les  origines.  La  Gaule  indépendante 
et  la  Gaule  romaine  [A..   Garlellieri].   Grands  éloges.  1[    F.  Beysghlag,  Die 
Anklage  des  Sokrates  [P.].  N'accepte  pas  les  conclusions  de  Schanz.  f  Cohn- 
Wbndland,  Philo.  Opéra.  3  Mérites  de  cette  nouv.  éd.  Ce  vol.  3  est  dû  à  W. 
f  J.  Geffcken,  Hum   Kaiser  im  Volksmunde  der  Provins.  Méritoire.  f1[  2"  livr.  15 
II.  POMTOw,  Delphische  Chronologie  [Ht].  Tirage  à  part  de  Pauly-Wyssowa, 
/f.  E.  A  droit  à  notre  reconnaissance  :  très  utile,  au  courant  des  dernières 
fouilles.  H  J.  Breen,  De  Aetolorum  institulis  publicis.  Rien  de  bien  nouveau, 
mais  réunit  tout  ce  qu'on  sait  sur  ce  sujet.  1%  3=  livr.  Gg.  Adler,  Geschichle 
des  Socialismus  u.  Kommunismus  von  Plato  bis   zur  Gegenwart.  I    [Beloch].  A.  ÎO 
se  borne  dans  ce  vol.  I  à  exposer  les  théories  socialistes.  Eloges.  If  Joh. 
KiBGHNER,  l'rosopographia  Atcica.  1    [li.  Koil].    Très   important.   If   P.  GtlI- 
RAUD,    La  main   d'œuvre  induslrielle  dans  l'ancienne  Grèce   [R.   Pohlmann]. 
Rendra  des  services  pour  l'orientation  générale,  mais  n'analyse  pas  à  fond 
les  problèmes  sociaux  et  industriels  dans  l'antiquité,  f  Der  rôm.  Limes,  in  25 
Oesterreich.  1   [E.  Retterling].  Eloges.  ^K  Vol.  53.  Pas  d'art,  de  fond   con- 
cernant  l'antiquité  classique.    Livr.  1.  Gg.  Radet,   Vhistoire  et  l'œuvre  de 
l'école  d'Athènes  [A.  Korte].  Ce  livre  est  non  seulement  un  monument  élevé 
en  l'honneur  de  l'Ecole  française  d'Athènes,  mais  encore   une  contribution 
de  grande  valeur  à  l'histoire  de  l'archéologie  au  19'  s.   If  H,  Delbriick,  30 
Geschichte  d.  Kriegskunsl  im  Hahmen  der  politischen  Geschichle.  II,   1  Borner  u, 
Gcrmanen  [Reloch].    Soulèvera  bien   des  objections,  mais  repose  sur  une 
étude  pénétrante  des  sources  et  sur  une  connaissance  des  faits  très  étendue. 
H  G.  V.  IlBRTLLNG,  Der  Untergang  der  antiken  Kullur.  Augustin  [R.  Eucken]. 
Des  réserves  très  importantes  n'empêchent  pas  de  reconnaître  la  valeur  de  3' 
ce  livre  dont  l'auteur  n'est  pas  avant  tout  un  philosophe  ou  un  théologien, 
mais  un  historien  qui  ne  regarde  pas  l'individu  seulement,   mais  met  en 
scène  toute   une  époque.  1    Ch.  Dieul,  Justinien  et  la  civilisation   bysantine 
au  VI'  s.  [F.  Hirsch].  Grands  éloges  à  tous  égards.  ^  E.  Fabrigius,  D.  Ents- 
tehung  der  riim.  Limesanlagen  in  Dentschland  [     ].   Grands  éloges.  IJIf  2°  livr.  tO 
\V.  DiTTBNBERGER,  Sylloge  inscriplionum  Graectrum,  2  et  3  fBeloch].  Indis- 
pensable :  qques  petites  critiques.  ^  O.   Mijller,  Untersuchungen  zur  Ges- 
chichte d.  attischen  Biirger  u.  Eherechts  [id.].  Très  utile  <  cf.  R.  d.   R.  2/i,  50, 
53  et  51,  1  sqq  >.  ^  W.  Nestlé,  Euripides,  der  Dichter  der  griech.  Aufklàrung 
[id.].  Ce  n'est  pas  le  livre  qu'attendaient  tous  ceux  qui  voient  dans  Euripide  45 
le  plus  grand  poète  grec  avec  Homère,  mais  c'est  un  travail  préparatoire 
à    ce  livre   et   il  sera  utile.  If   Fr.  Cramer,    Ortsnamen  aus  vorromischer  u. 
rômischer  Zeit  [M.j.  Sera  le  bienvenu.  If  Putzger,  Uistor.  Schidallas.  2b'  éd. 
augmentée.  If    F.  MathiaS,   Pytheas   von    Marseille   u.    die    Ueberresle  seiner 
Reisebeschreibungen .    Pytheas  n'aurait   pas  pénétré   dans  la  Baltique  et  ne  60 
serait  venu  que  jusqu'à  l'embouchure  de  l'Eras.  If  3«  livr.  B.  Keil,  Anuny- 
mus  Argetilinensis .  Fragmente  zur  Geschichte  a.  Perikleischen  Atheti   aus  einem 
Strassburger  Papyrus  [J.  Kiomayér).  Nous  apprend  bien  des  choses  nouvelles 


58  1902.    —   ALLEMAGNE. 

et  très  importantes  sur  l'histoire  d'Athènes  sous  Périclès,  c'est  un  extrait 
d'une  histoire  de  l'Attique  au  5°  s.,  d'après  une  source  datant  du  l«f  ou  du 
2«  s.  av.  J.  G.  f  W.  VoLLBRT,  Kaiser  Julians  religiose  u.  philosophische  Ueber- 
zeugung.  P.  Allakd,  Julien  l'Apostat,  l.  G.  Negri,  L'imperatore   Giuliano  l'A- 

5  postata  [R.  Asmus].  Le  1°''  de  ces  livres  est  peu  soigné  :  appréc.  favorable 
des  deux  autres,  du  dernier  surtout  qui  est  la  meilleure  biographie  de 
Julien  qui  ait  [)aru  depuis  longtemps.  A.  S. 

Indogermanische  Forschungen,  XllI,  1-2.  Les  Goths  de  Grimée  [Rir- 
chard  LoeweJ.  1.  La  question  linguistique.  IL  La  question  ethnographique. 

10  Discussion  de  passages  d'Ammien  Marcellin,  Jordunès,  Sidoine  Apollinaire, 
l'Histoire  Auguste,  Dexippos,  Zosime,  Procope;  sur  l'extension  donnée  aux 
noms  de  Golhs  et  d'Hérules  par  les  Grecs  et  les  Romains.  111.  La  question 
linguistico-ethnographique.  \  Cêdo  [K.  Brngmann].  CeJo  =  c-zdo.  Ce  est 
la  particule  démonstratique  de  hunce,  ceu,  ceteri,  etc.  Elle  est  suivie  du 

15  verbe  atone  dans  cë-do,  "  donne  '',  litl.  "  donne  ici  ".  zdo  est  un  prés,  de 
la  racine  sed-,  "  aller  "  :  gr.  bU%,  v.  si.  chodù  =  incessus.  Ce  a  tantôt  le 
sens  de  l'ald.  hin,  tantôt  de  her,  suivant  le  composé,  et  était,  à  l'origine, 
précisé  par  un  geste.  \  Arcesso,  incesso  [K.  BrugmauuJ.  De  ar  -f(a)cesso  et 
de  in  -f(a)cosso.  La  forme  ar  est  alors  expliquée,  puisqu'elle  est  devant 

20  labiale  (ar-  fucrunt).  Arcesso  est  donc  plus  ancien  que  accerso,  comme  on 
le  croit  d'ailleurs  et  comme  le  prouve  l'usage  ordinaire  de  \\  langue  juri- 
dique. Accerso  a  été  formé  d'après  le  type  connu  des  composés  de  ad 
(accedo,  accio)  et  l'r  transporté  à  la  première  place  possible.  La  confusion 
entre  ces  deux  formes  explique  toutes  les  autres.  Facesso  est  "  faire  avec 

26  ardeur,  procurer  ";  d'où  le  sens,  pour  arcesso,  de  "  tirer  de,  rechercher, 
produire  ".  La  syncope  de  l'a  est  comparable  au  cas  de  per(e)go,  forceps  = 
formo-ceps,  quindecim  =  quinquelecem,  sumo  =  sups-emo.  Gp.  arger  de 
ar  -figer  (fingo,  effigies,  flgulus,  Teï-/oc).  Facesso  s'emploie  absolument  au 
sens  de  s'en  aller  :  facesse  hiuc.  'Infacesso  devient  transitif  grâce  à  in  : 

30  *  infacessere  aliquem,  faire  partir  quelqu'un.  Ce  sens  original  de  incesso 
explique  qu'on  peut  l'employer  pour  une  attaque  faite  â  distance.  Le  dat. 
dans  Sali.,  Tile  Live,  s'explique  comme  pour  incurro,  etc.  f  Sur  l'histoire 
du  latin  [Fr.  Stolz].  Justification  d'un  article  du  t.  IV<R.  d.  R.,  XXI,  W,  48 >. 
L'insertion  de  l'i,  dans  le  mol  emprunté  asinus,  doit  être  postéfieure  au 

35  rhotacisme.  Lotus  est  d'un  temps  où  le  présent  était  encore  louo,  louere, 
de  'louetos;  lautus  de  'lanilus  est  une  forme  analogique,  comme  aui  deo 
d'après  auidus.  Rapport  du  changement  de  ou  eu  au  avec  d'autres  phéno- 
mènes, f  L'histoire  de  quelques  hypothèses  linguistiques  [Richard  M- 
Meyer].  L'origine  pronominale  des  désinences  personnelles;  la  notion  de 

40  la  racine  (De  Brosses)  ;  le  monosyllabismo  de  la  racine  (Jenisch)  ;  la  loi  de 
l'accent  germanique  (Jenisch).  \  Deux  composés  obscurcis  de  àv  =  àvi 
[F.  Solmsen].  \.  'Appt-/5<T0ai,  de  àv-pi-/SoOai  (sk.  ringati).  2.  Ion.  àppwSsîv  de 
àv-FpwBEïv  (sk.  vridatë).  Le  sou  zd  =  sk.  d  est  en  grec  représenté  par  c 
après    voyelle  longue  ou  diphthongue  :  aîSoiiai,  got.  aistan  ;  a^poCSoç  de 

4e  *  strouzdhos,  a.  h.  a.  drôsca.  K  Auiare  [A.  Miodonski].  Dans  une  inscription 
de  Bolsena  (Volsinii)  :  Tace  (?),  noli  perierare,  ego  te  uidi  aliam  auiare, 
ce  verbe  se  rattache  à  auis,  comme  l'avait  supposé  De  Rossi.  ^  Mélanges 
étymologiques  [K.  Brugmann].  \.  oî^-jç  est  composé  de  l'interjection  oï  et 
de  'îôç,  véd.  jivri-.  2.  M^Yapov  =  liEfa-yapov  (cp.  sk.  âgâra-m,  habitation). 

60  3.  'ASeXçeô;  vient  de  * à8e).çEJo';.  4.  La  préposition  û;.  L'explication  de  Rid- 
geway  <R.  d.  R.,  XIII,  341,  36  >,  <!>;  =  "  où  "',  r|>.Oev  w;  paaiXÉa  =  r,xeev  w; 
paoïXrJî  (è<TTi).  est  satisfaisante.  Parallèles  en  sk.,  bulgare,  etc.  Cp.  Ttplv  wpa;, 
Tip'iv  çâou;,  êu){  BavâTo-j.  C'est  l'instrumental  du  relatif  (indiquant  à  l'origine 


INUOGERMANISCHE    FORSCHUNGEN.  59 

le  chemin).  Le  sens  était  "  là  où  ",  de  là  son  emploi  avec  les  noms  de  personnes. 
On  ne  peut  guère  dire  :  "  Je  vais  là  où  est  le  marché  ",  mais  "  Je  vais  là  où 
est  le  roi  ".  'j.  Lesbien  tÉppriTov,  trière.  6.  Latin  pretium.  7.  Gol.  biniuhsjan. 
8.  V.  h.  a.  Wiiimman.  9."EpoTiç  (Eurip.  El.  621!;  Kaibel,  846,  6)  de  FépoTtç  est  ap- 
parenté à  Fspavo;,  Fripa(r,pa  çépeiv),  V.  h.  a.weren.  'EopTr|='F£-FopTâ  est  dérivé  s 
d'un  parfait  'Fe  Fopa  de  la  même  racine.  10.  "EoTtepo;,  uesper,  est  composé 
d'un  préfixe  marquant  éloignement  :  ue  (sk.  dva,  lat.  au-, dans  au-fors,  au- 
fugio)  et  de  •  speros,  "  qui  s'agile  rapidement  ".  n  N»  2-3.  Le  remplacement 
des  ténues  aspirées  en  latin  (G.  G.  Uhlenbeck],  On  admet  généralement  que 
les  ténues  aspirées  sont  devenues  en  italique  des  moyennes  aspirées.  Les  lo 
matériaux  prouvent  qu'en  latin  les  ténues  aspirées  ont  été  remplacées 
par  des  ténues.  A  i.  e.  bh  correspond  <p  gr.  et  f  latin  :  fallo,  çyjXdç  ;  felix, 
sk.  phàla,  «  fruit  »  ;  fl.igrare,  çXéyu)  ;  fides,  ocpffiri  ;  etc.  11  n'y  a  pas  d'f  init. 
ou  de  b  intérieur  lat.  correspondant  à  uu  i.  e.  th.  En  lat.  ph,  th,  kh  devien- 
nent p,  t,  k  :  calx,  x^Xil,  etc.  H  Les  passés  itératifs  ioniens  en  -o-xov  [Karl  i6 
Brugmann].  Ces  passés  appartiennent  au  thème  du  présent  ou  de  l'aor., 
9E'Jfeoxov,  ç'JYeaxov,  et  ils  alternent  dans  le  récit  comme  l'impf.  et  l'aor.  : 
),  5%,  p  401  ;  habituellement  l'aor.  a  un  sens  distributif,  et  désigne  une 
action  produite  toutes  les  fois  qu'une  autre  est  posée ,  n  489  ;  le  présent 
indique  seulement  que  l'on  était  occupé  à  l'action,  cf.  0  87;  plus  souvent  zo 
cependant,  le  piésent  indique  d'une  manière  généiale  une  habitude.  Les 
autres  formes  de  l'impL  ou  de  l'aor.  n'expriment  pas  par  uUes-mcnjes  l'idée 
de  répétition,  qui  peut  seulement  alors  résulter  du  contexte  ;  cf.  y  216  ; 
Ildt.  1,  196.  Le  sens  itératif  est  très  efTacé  ordinairement  dans  Homère; 
dans  Hdt.,  où  ces  formes  sont  des  imitations  artificielles  de  la  langue  25 
épique,  elles  ont  nettement  le  sens  itératif.  La  forme  ïa%ov  n'a  dans  Hdt. 
que  le  sens  itéraliL  Ces  formes  sont  composées  du  participe  et  de  l'auxi- 
liaire *  uxov  :  çiuy.ov  =  *  9av;  dxov,  ôiiaxov  =  '6o'j?  dxov.  L'usage  de  tels 
auxiliaires  est  constant  depuis  l'origine  des  langues  i.  e.  et  a  produit  des 
formations  comme  possum  =  potis  sum,  praesto  =  praes  sto.  *  axov  se  rat-  30 
tache  au  près.  '  trxw,  et  *  cr-xto  s'oppose  à  "saxw  comme  îaOt  (*z-dhi)  à  EoOi 

(llécatée),  eii(    ('aEVTi)    à  ïôLm,   etc.  *  o-xov    s'oppose  à    riaxe  comme  vttiv  faav   à 

Tiiiev.  Quant  à  ëdxov,  c'est  ou  la  forme  à  augment  de  '  oxw  ou  lo  prétérit  de 
'eaxo).  Dans  Homère,  eoxov  désigne  ordinairement  une  habitude  dans  les 
45  ou  46  passages  qui  le  présentent.  Le  participe  s'est  solidifié  dans  ,'ces  36 
formes  au  nom.  sg.  ;  cp.  possumus,  praestumus  (prae  stumus,  non  praedes 
stamus).  Différents  accidents  secondaires  expliquent  telle  forme,  par  ex. 
l'baplologie  piiîtaaxov  {'  piTtxiiraaxov),  je  métaplasmo  çeiJYeuxov  (pour  *  (feiiyoff- 
xov  de  ^eu^iûv  (jxov).  L'auxiliaire  perdit  son  accent  propre,  et  *  tiOéo-xov  (*  tiGév; 
oxfjv)  devint  TÎOônxov  d'après  çiTxov,  etc.,  et  l'ensemble  des  formes  verbales,  io 
^  Lat.  rîd-  (ridere),  i.  e.  vrizd-  [G.  J.  AscoliJ.  1|  Uumér.  <iuvoxM-/<iTe  (B  218) 
[K.  Brugmann].  Forme  redoublée  et  allongée  de  'm/wc,  comme  opwpa.  H 
Anzeiger,  n"  1.  ^O.  Sghrader,  Reallexilcon  dev  imtogermanischen  AUerlums- 
kunde  [II.  llirt].  Malgré  des  défauts,  utile  recueil  de  matériaux.  ^  A.  Meillbt, 
De  indo-europea  radice  "  '  men  ",  mente  agilare  |H.  Hirt].  Montre  qu'on  ne  45 
peut  se  borner  à  l'élude  d'une  seule  racine.  H  P.  Gilbs,  Vergleichende  Gram- 
matik  der  klassischen  Sprachen,  deutsche  Ausg.,  von  J.  Hbrtbl  [A.  Hirt]. 
Extrait  d'ancienne  science  allemande  par  un  anglais.  H  Du  Wissbh,  De 
Graecorum  dits  non  referentibus  speciem  humannm  |E.  H.  Meyer|.  A  trop  négligé 
la  mythologie  comparée.  H  O.  Nazari,  Del  sufftsso  locativo  -n  nel  greco  e  ueW  50 
antico  Indiano  ;  Dell'  orighte  del  locativo  plurale  nell'  antico  Indiano,  Greco  e 
Italico  [A.  Tliumb].  Peu  convaincant.  K  A.  Levi,  L'elemento  storico  nel  Greco 
antico  [A.  Thumb].  Matériaux  mal  employés.  HE.  ScHWBizEB.O'rammaiifcder 


60  1902.    —   ALLEMAGNE. 

pergamenischen  Inschriften  [A.  Thumb].  Très  bon.  If  H.  Reinhold,  De  graecitate 
palrum  apostolicorum  Ubrorumque  apocryphorum  Noiti  Testuvienli  quaeiliones 
grammaticae  [A.  Thumb].  Utile.  H  C.  Wunderer,  Polybiosforschurtgen,  II  fH. 
Meltzer].  Des  lacunes.  ^  P.  Persson,  De  origine  ac  ui  primigenia  genmdii  el 

5  gerundiui  laiini  [V.  Sommer].  Savant  et  pénétrant,  réalise  un  progrès.  H  G. 

}tlOaL,  Introduction  à  la  chronologie  du  latin  vulgaire  [F.  Sommer].  Plus  d'idées 

que  de  faits.  fU  N»»  2-3.  Bibliographie  méthodique  de  l'année  1900.  Grec, 

176  n»s  ;  italique,  197  n»».  Paul  Lejay. 

Jahrbuch  des  k.  deutschen  archâologischen  Instituts.  Vol.  17,  1" 

10  livr.  'Apxaïoç  vEiiç.  L'ancien  temple  d'Athéna  sur  l'Acropole  d'Athènes  [Ad. 
Michaelis].  Depuis  que  les  fouilles  de  Dôrpfeld  entre  l'Erechthelon  et  le 
Parlhénon  ont  mis  à  jour  les  restes  d'un  ancien  périptère,  on  a  cru  y  voir 
les  ruines  de  ràp/aïoi;  vewç  mentionné  dans  certaines  inscr.,  qui  aurait  été 
le   seul  temple  d'Athéna  situé   sur  l'Acropole  jusqu'après  la- guerre  des 

15  Perses.  M.  préparant  une  nouvelle  édition  de  son  Arx,  revient  sur  celte 
question  et  combat  cette  hypothèse  dans  un  art.  de  31  p.  (7  Dg.)-  Pour  lui 
ce  temple  découvert  récemment  est  l'Hékalompedon.  1.  L'ancien  Ileka- 
tompedon  ;  2.  Construction  sur  l'emplacement  de  l'ancien  Erechtheion, 
le  double    temple   où   on  adorait  à   l'ouest   Erechlheus,  à  l'est   Alhéna 

20  Polias  ;  fin  de  l'Hékalompedon  détruit  par  un  incendie  en  403  ;  3.  L'Opis- 
thodome,  qui  n'a  rien  à  voir  avec  l'Hékalompedon,  comme  le  croit  Dôrp- 
feld, et  qui  n'est  qu'une  partie  du  Parlhénon.  La  Chalcolhèque.  f  A  propos 
du  faune  Barberini  [G.  Habich].  II.  n'accepte  pas  les  conclusions  de  Bulle 
<  Jahrb.  1901,  cf.  R.  d.  R..  26,  53,  6  >  et  sa  restauration   pour  la  jambe 

2B  droite.  Il  en  propose  une  autre  d'après  un  relief  de  sarcophage  représentant 
Polyphème  ivre  et  endormi  (Robert,  Anl.  Sark  II.  LIH,  147,  147').  U  Philoso- 
phie qui  se  dégage  de  qqs.  pierres  tombales  grecques  (pi.)  [Alf.  BrlicknerJ. 
Etudie  à  ce  point  de  vue  la  stèle  d'Alxénor  de  Naxos,  celle  du  Musée  de 
Naples  où  l'on  voit  un  homme  appuyé  sur  son  bâton  et  ayant  devant  lui 

SO  un  chien  qui  le  regarde,  celle  d'Anaxandros  d'AppoUonie,  et  celle  de 
Korseia,  ville  frontière  de  la  Locride  et  de  la  Béolie  ;  ces  quatre  stèles 
oITrenl  le  même  type  de  vieillard  et  peuvent  servir  à  déterminer  les  pensées 
philosophiques  de  l'époque  où  elles  ont  été  dressées  (6«  siècle),  ainsi  que 
l'idée  qu'on  se  faisait  alors  de  la  vie.  HK  2«  livr.  Copies  faites  au  moyen- 
SB  âge  d'un  manuscrit  médical  antique  à  images  [G.  Swarzenski].  Ce  recueil 
contient  des  traités  attribués  à  Antonius  Musa,  Apulée,  Sexlus  Placitus  et 
Dioscoride.  Puis  viennent  entre  autres  deux  poèmes  en  vers  sénaires  (preca- 
tio  terrae  et  precalio  omnium  herbarum)  et  des  lettres  qui  évidemment  ne 
sont  pas  authentiques  et  sont  adressées  à  des   personnages  influents  de 

40  l'époque  d'Auguste,  Mécène,  Agrippa,  Octavien.  Tous  ces  écrits  datent  en 
partie  du  4e  et  en  partie  du  5'  et  du  6»  s.  Les  images  sont  probablement  la 
reproduction  de  modèles  anciens;  elle  sont  de  deux  sortes,  les  unes  ne  font 
qu'illustrer  le  texte  qu'elles  accompagnent;  les  autres  qui  ne  se  trouvent 
qu'en  tête  de  chaque  livre  ou  au  commencement  des  divisions  Importantes, 

^5  ont  pour  nous  un  grand  intérêt,  elles  reproduisent  la  Dgure  des  auteurs 
supposés  d'après  l'antique,  f  Deux  vases  de  Berlin  [P.  WeizsâckerJ.  A. 
Sur  le  vase  portant  le  n°  1731  et  attribué  par  Adamek  à  Amasis,  on  voit 
une  femme  debout  entre  deux  guerriers  qui  la  tiennent  chacun  par  un 
bras  ;  ce  doit  être  l'enlèvement  d'Hélène  par  Thésée  et  Pirithoiis,  scène 

EO  analogue  à  celle  du  trône  d'Amyclée,  décrite  par  Pausauias.  3,  18,  15.  B, 
On  voit  sur  l'un  des  côtés  du  vase  d'Oltos  et  Euiitheos,n»  226'j,  le  combat 
autour  du  cadavre  de  Palrocle,  mais  ce  sont  d'autres  guerriers,  sauf  Ajax, 
que  ceux  que  cite  Homère  ;  l'artiste  a  donc  représenté  un  épisode  de  cette 


JAHRBUCII   DES   K.    DEUTSCHEN   ARCHÂOLOGISCHEN    INSTITUTS.     61 

lutte  dont   Homère  n'a  pas  parle,  comme  sur  l'autre  côté  où,  d'après  les 
noms  ajoutés,  il  représente  Nestor  prenant  congé  d'Achille,  debout  devant 
un  quadrige  monté  par  Phoinix  et  Antilochos,  et  à  côté  duquel  se  trouve 
Iris,  les  ailes  déployées.  C'est  la  scène  du  départ  d'Achille  pour  aller  venger 
Patrocle.  K  La  description  de  l'Erechtheioii  dans  Pausanias  [E.  PetersenJ.  3 
Rectifiant  Michaelis  <  cf.  supra  >.   P.    montre  que  Pausanias  est  entré 
dans  l'Krechtheion  parle  portique  nord,  (|ui  est  la  TtpdaTaaiç  npôç  xoû  0uj5(iij.aTo« 
comme  l'a  pensé  Peterseu,  et  non  pas  par  l'escalier  sud  (tribune  des  Carya- 
tides). Les  conclusions  de  M.  ne  s'en  Imposent  pas  moins  pour  tout  le  reste. 
^K  3*  livr.  Le  sarcophage  de  Clazomènes  (M.  Meurer].  On  peut  conclure  de  10 
la  forme  de  ces  sarcophages  que  pendant  certaines  cérémonies  funèbres  où 
ils  devaient   pouvoir  être  regardés,  on  les  plaçait  perpendiculairement  au 
solde  manière  que  le  mort  fût  debout.  1[  Akloret  Asstyocho,  repré-sentation 
survase  peint  (pi. et  flg.)  [R.  Eugolmann).  Sur  un  scyphos  de  la  coll.  Bour- 
guignon de  Naples  trouvé  à  Vico  Equense,  on  voit  d'un  côté  un  vieillard  15 
barbu,  vêtu  d'un  chilou  ionien  et  d'un  imalion  et  appuyé  sur  une  béquille; 
regardant  à  dr.  ;  de  l'autre  côté  d'une  colonne  une  jeune  femme  lui  fait 
face,  un  enfant  sur  les  bras,  et  porte  la  main  à  sa  bouche;  au-dessus  les 
deux  noms  "Axrwp  et  'Aaanâxri  ;  sur  l'autre  côté  un  guerrier  nu  barbu  passe 
à  sa  jambe  gauche  une  cnémide,  en  face  une  femme  lient  un  casque  et  îu 
un  bouclier,  on  lit  les  noms  de  NéuTtop  et  Eùa(xtJ.T|.  Le  premier  tableau 
représente    probablement   une   scène    de    famille,    Aktor   l'Orchoménien 
reproche  à  sa  fille  de  s'être  laissé  séduire  par  Ares  ;  l'autre   scène   repré- 
sente peut-être  Nestor,   se  préparant  à  aller  combattre  les  descendants 
d'Aktor  d'Élis.  E.  fait  appel  à  ceux  qui  pourront  l'expliquer.  K  Antiochus  2t 
Soler  (pi.)  [B.  Graef].  Montre  qu'une  tète  du  Musée  du  Vatican  représente 
un  souverain  hellénistique,  qui  doit  avoir  été  l'un  des  premiers  diadoques; 
comme  elle  s'accorde  très   bien  avec  les  représentations  que  nous  avons 
sur  les  monnaies  d'Anliochus  I,  on  peut  conclure  que  nous  avons  là  la 
représentation  de  ce  roi,  qui  serait  peut-être  due  à  Eulychides,  élève  de  m 
Lysippe.  1  Détermination  précise  des  chambres  de  l'Erechlhelon  [Michae- 
lis].  En  réponse  à  Petersen  <  cf.  supra  >.  M.  insiste  sur  la  manière  dont  il 
faut  comprendre  la  disposition  intérieure  de  l'Erechtheion,  question  devant 
laquelle  s'efface  celle  de  savoir  si  Pausanias  est  entré  par  le  vestibule  nord 
ou  par  la  tribune  des  Caryatides  ;  il  n'est  pas  convaincu  par  les  raisons  de  35 
P.  et  croit  que  certains  de  ses  arguments  à  lui  ont  conservé  toute  leur  force 
—  Addendum  à  l'Arx  Athen.  Le  passage  de  Paus.  1,  27,4  est  expliqué  par 
G  I.  A.  Il,  1378  qui  complète  heureusement  II,  3,  p.  349.  Il  y  avait  donc  deux 
statues,  la  statuetto  que  mentionne  Pausanias  de  la  Biâxovo;  Ay<ji(j.àxi«.  et 
une  statue  trois   fois  plus  grande  en  airain  de  Lysimachô  elle-même.  HH  W 
A'  livr.  Second  rapport  annuel  sur  les  fouilles  de  Baalbeck  (0.  Puchstein, 
Br.  Scliulz,  D.  Krencker,  H.  Kohi].  Art.  de  37  p.  avec  pi.  et  flg.  Fouilles  à 
Baalbeck.  Voyage  en  Syrie;  résultats.  1[  Restes  de  meubles  en  bois  grecs  à 
Berlin  |C.  Ransom).  Description  avec  pi.  et  fltj.  d'un  bois  de  lit  de  2">,  13  de 
long  sur  0",  97  de  large,  de  couleur  tirant  sur  le  rouge,  et  d'une  sorte  de  *5 
chaise  ou  de  siège  en  bois,  avec  quatre  jambes  soigneusement  tournées, 
sans  grande  valeur  artistique,  mais  très  intéressants,  qui  proviennent  d'E- 
gypte et  sont  dans  la  section  égyplieune  du  Musée  de  Berlin.  Liste  de  tous 
les   meubles  ou  objets   mobiliers  en  bois,  peu  nombreux,  qui  ont  été  con- 
servés et  nous  montrent  ce  que  savaient  faire  les  ébénistes  de  l'antiquité  m 
classique  :  a)  cercueils  intacts  ou  presque  intacts,  9  n"»;  b)  fragments  de 
cercueils,  12  n"';  c)  meubles,  7  n°*;  d)  objets  divers,  2  n»». 
^1[  Chaque  livraison  de  cette  revue  contient  en  outre  sous  le  titre  de 


62  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Archaeologischer  Anzeiger  un  supplément.  1"  livr.  Le  Musée  de  Per- 
gaine  [E.  WinnefeM].  Coup  d'œil  d'ensemble.  \  Le  fortin  romain  près  Ilal- 
lern  en  Wesiphalie  [Gonze].  Résultais  des  fouilles  avec  plan.  K  Congrès  des 
archéologues  à  New- York  [E.  Riess|.  Liste  des  39  mémoires  présentés,  f 

B  G.  r.  des  séances  de  la  Berl.  Arcbaeol.  Gesellschafl  1002.  Janv.,  Graef  rap- 
porte sur  le  livre  de  0.  Kuell,  Allrom.  IJehungen  et  ses  conclusions, 
Schroeder  sur  l'inscr.  de  Polyzalos  en  l'honneur  d'un  vainqueur  à  la  course 
des  chars  à  Delphes,  elle  doit  être  restituée  MvîiJia  xauiYvvoco  IloiCîaXô; 
|i'àvéeT)xev  et  elle  est  postérieure  à  la  mort  de  Gélon,  fin  de  l'automne  478 

10  (01.  75,  3).  Réserves  de  B.  Graef.  Conze  rapporte  sur  les  fouilles  d'Haltern 
sur  la  Lippe  et  sur  celles  de  Pergame.  Févr.,  Grncf  rapporte  sur  la  stèle 
funéraire  de  Nisjros,  représentant  un  jeune  homme  nu  debout,  elle  doit 
être  de  i70.  Engelmann  sur  un  vnse  de  la  collection  Bourguignon  où  l'on 
voit  figurés  Aktor  avec  Astyochè,  et  Nestor  avec  Euaiclimè  <  cf.  supra 

15  3*  livr.  >.  Schmidt  et  Briickner  sur  les  fouilles  récentes  d'ilissarlik  impor- 
tantes pour  l'histoire  d'Ilion  après  la  destruction  de  la  citadelle  de  Troie 
(VI).  Briickner  sur  la  colonisation  d'Ilion  par  les  Grecs.  Mars,  Rapport  de 
Pomtûw  avec  pi.  sur  la  Voie  sacrée  du  sanctuaire  de  Delphes,  les  di- 
vers monuments,  sniicluaires   et   trésors   qui  s'y  trouvaient  ;  de  Briickner 

a)  sur  l'autel  de  Pergame  qui  aurait  été  consacré  à  Ilivre;  QeoI  ;  de 
Hitler  von  Gaertringen  sur  un  relief  funéraire  de  Trianta  dans  l'île 
de  Rhodes  (ùg.)  sur  lequel  on  lit  l'incr.  "hptovJiJiou  toC  Si[iu>.(vo-j  TXwiou 
et  au  dessous  Aanirpio;  è-Kolr,<si.  A  gauche  occupant  un  1/3  de  la  surface 
Hiéronyme   et  ses  disciples;  à  dr.   les   enfers  ;  les  dieux  et  Némésis.  ^^ 

28  2*  livr.  Rapport  annuel  sur  les  travaux  du  k.  d.  Arch.  Inst.  If  Fouilles  de 
1901  dans  le  monde  gréco-romain.  ^  Fouilles  dans  le  Sud  de  la  Russie  [O  v. 
Kioseriizky].  K  Trouvailles  gréco-romaines  en  Ég.vpte  [O.  Rubeusohn].  1[ 
Fouilles  en  Italie  [E.  Petersen].  \  Nouveautés  archéologiques  du  nord  de 
l'Afrique  (flg.  et  plan)  [A.  Schulten).   D'après  des  communications  encore 

30  inédites  de  Gauckler  et  Gsell.  Tunis.  Alger,  t  En  France  |E.  .Michon].  1 
Rapport  sur  les  travaux  de  la  Reichslimeskommission  en  1901.  [Fabricius). 
If  Collections  d'Antiquités  en  Allemagne  [J.  Jacobs].  Acquisitions  diverses. 
S  C.  r.  des  séances  de  la  Berl.  Arcbaeol.  Gesellschafl.  Avril,  Communica- 
tions diverses.  Engelmann   rapporte  sur  le  vase  de  Médée  de  Munich  qui 

se  n'a  pas  été  inspiré  par  la  tragédie  d'Euripide  :  Pernice  sur  le  sarcophage  de 
Clazomènes;  Briickner  sur  la  stèle  d'Arislion  ;  Briickuer  sur  les  frontons  en 
marbre  de  Paros  de  l'Hekatompedon  d'Athènes.  Mai,  Pomtow  complète  ses 
études  sur  les  monuments  votifs  de  Delphes  :  Zahu  rapporte  sur  les  fouilles 
de  Phaistos  et  de  Knossos.  Juin,  Conze  rapporte  sur  Petbrsen,  Ara  Pacii 

40  Augitstae.  Engelmann  sur  des  vases  relatifs  au  mythe  d'Io.  Graef  sur  le  Tré- 
sor de  Phylakos  à  Delphes  :  Zabn  sur  des  vases  grecs.  %  L'enseignement 
dans  les  lycées  et  l'archéologie,  m  3*  livr.  Sculptures  de  Tralles.  Une  nym- 
phe ;  une  caryatide  et  un  éphèbe  appuyé  contre  un  pilier  (flg.),  c'est  un  véri- 
table chef-d'œuvre.  H  Fouilles  de  Grande  Bretagne  1901  [F.  HaverOeld]  Mai- 

«S  son  rom.  d'un  type  nouveau  (plan).  Castels,  mur  d'Hadrien.  ^  C.  r.  des 
séinces  de  la  Berl.  arch.  Gesellsch._  Juil.  Dôrpfeld  montre  que  l'Ithaque 
homérique  n'est  pas  l'Ithaque  moderne,  mais  l'île  de  Leucade  :  Céphalonie 
serait  Dulichion  et  l'ilhaque  moderne  serait  Samé.  \  Travaux  de  r.Anlhro- 
pologisclie  Gesollsch.  Dans  sa  séance  du  15  fév.  Trat ger  a  rapporté  sur  les 

60  tumuU  de  Macé.loine  et  leur  céramique.  ^  Acquisitions  en  litOl  du  Musée  de 
sculptures  de  Dresde,  du  Brit .  Muséum,  du  Louvre,  de  l'-^shmolean  Muséum 
et  du  Muséum  of  fines  .-Vrts  de  Boston.  ^^  4*  livr.  Fouilles  de  Milel  jTh. 
Wiegaud].  2*  art  <cf.  R.  d.  R.  26,  56,  28> .  Gonliuualion  des  fouilles;  porte 


JAHRBUCHER   FUR   KLASSISCHE   PHILOLOGIE.  63 

de  la  ville;  tours  et  fortiflcatioas  de  quatre  époques  différentes;  tombeaux  ; 
conduites  d'eaux  et  réservoirs;  bouleuterion;  monument /unéraire.  H  Anti- 
quités gréco-rora.  dn  Musée  du  Caire  [G.  Watzinger].  Vases  (llg.)  d'origino 
grecque,  16  n"»;  provenant  de  fouilles  de  la  Unssc-Égyple,  10  n°^;  hydries 
d'IIadra,  lo  u"».  K  Expédition  archéologique  en  Asie  Mineure;  K  G.  r.  dos  6 
séances  de  la  Berl.  arch.  Gesellscli.  Nov.  Statue  de  bronze  d'un  Ilypnos  du 
musée  de  Berlin;  bronzes  et  nsten^siles  en  argent  antiques  du  même  musée; 
Conze  rapporte  sur  les  fouilles  de  Pergame,  base,  tronçons  de  colonne, 
torse  d'un  homme  revêtu  d'une  cuirasse  représentant  peut-être  un  Eumène 
ou  une  Nikè,  qui  serait  l'opus  Nicerati  décrit  par  Cyriaque  d'Ancône.  Inscr.  10 
trouvées  à  Pergame  et  donnant  les  listes  des  noms  de  ceux  qui,  en  133 
av.  J.-G.,  à  la  suite  d'un  psephisma  que  nous  avons  encore  (Inscr.  v.  Perg. 
2'i9)  furent  faits  citoyens  ou  nipoizot.  Meyer  explique  les  raisons  de  ce  décret 
du  peuple.  Stengel  décrit  les  cérémonies  des  sacriQces  dans  le  temple  d'A- 
tbènaà  liion.  Dac.  Puchstein  rapporte  sur  les  fouilles  de  Baalbek.  Schramm  U 
donne  des  détails  sur  les  dimensions  du  grand  amphithéâtre  rom.  mis  au 
au  jour  à  Mt-tz.  .Statues  antiques  du  château  d'Emkendorf  dans  le  Schleswig- 
Holstein.  Hlf  Ghaque  livr.  de  ce  supplément  contient  en  outre  un  court  bul- 
letin de  l'Inst.  arch.  Allemand  et  la  liste  de  tous  les  ouvrages  et  articles  de 
Revues  traitant  d'archéologie  et  parus  en  1902  en  Allemagne  et  à  l'étranger,  ^o 

X. 
Jahrbuch   iiber   die   Fortschritte   der   Mathematik   t.    XX.XI,  1902 
(pour  1900).  Courts  comptes-rendus  des  ouvrages  suivants  concernant  l'anli- 
quité  latine  et  grecque.  HultsCH,  Die  l'ythagoreischen  Rdhen  der  Seilen  und 
Diagonalen  von  Qundralen  und  ihre  Umbildung  :u  einer  Doppelreihe  ganzer  Zah-  25 
len.  \   IlBlBERG,    Quelques   papyrus    traitant  de   mathématiques.    ^    MansiON, 
Sur    le  commentaire    d'Anaritius    relatif    aux   éléments    d'Euclide.  ^    TUCKBR, 
Allman,  EumorfOpOULOS,  Euctid  I,  32.  S  Zbuthbn,  Note  sur  la  trigonométrie 
de  l'antiquité.   ^  SCHMIDT,   Sini   die   IleroniscUen    Vielecksformeln    trigonome- 
trisch  ?  iD.  Archiinèdes  'b'phodiki'in.%  DUïOKDOIR,  Sur  la  différence  de  la  philosophie  30 
naturelle  t Ides  mathématiques  d'après  Arislote,  \  DuHEM,  Archimède  connaissait-il 
le  paradoxe  hijdrost  tlique .»  H  KnaCFI',  Die  Phgsik  des  lleron  von  Alexandria.  K  G. 
DB  Vaux,  Notice  sur  un  manuscrit  arabe  traitant  de  machines  attribuées  à  Héron. 
Philon  et  Archimède.  1  Schmidt,  Haben  Vilruv  und  die  roemischen  Feldmetser 
aus  lleron  geschiipft.   Ç  IIaBBLBR,   Die   Lehren  des  Claudiui  Ptolemaeus  von  den  35 
Bewegungen  der  Planeten?^  Thirion,  Vévoluiion  de  Vastronomie  chez  les  Grecs. 
K  Andradb,  Huclidien  et  non-Euclidien.  %  HlLL,  The  contents  of  the  fifth  and 
tixlh  books  of  EucHd  arrang^d  amd  explained.  J.  L.   II. 

Jahrbûcher  fUr  klassische   Philologie.    27'°''   Supplementbânde. 
1902.  2»  et  3«  livr.'.  W.  v.  Christ  zum  "0  Geburtstage  dargebracht.  Recher-  « 
ches  sur  la  littérature  grecque  en  prose  la  plus  ancienne  [E.  Drerup].  Cette 
suite  de  mémoires  dont  D.  a  pris  l'initiative  et  qu'il  a  dédiée  à  Christ,  est 
divisée  en  deux  parties,  l'une  A  (2«  livr.)  se  rapporte  à  la  rhétorique;  l'au- 
tre B  (3«  livr.)  à  l'histoire.  La  première  A  a  pour  titre  :  Théodore  de  Byzance, 
du  nom  de  l'homme  qui  a  été  la  personnalité  la  plus  marquante  et  la  plus  ts 
intéressante  des  premiers  temps  de  l'éloquence  al  tique.  [Drerup]  dans  un 
art.  intitulé  :  Les  commencements  de  la  rhétorique  dans  la  prose  littéraire, 
complétant  Norden  :  Die  antike  Kunstprosa,  montre  comment  la  formation 
et  le  développement  de  la  littérature  atlique  en  prose  sont  intimement  liés 
à  la  lutte  entre  deux  tendances,  qui  se  font  jour  dans  la  manière  de  parler  W 
et  d'écrire  et  qui  se  disputent  la  prééminence,  entre  le  style  périodique  et 

'.  La  1"  livr.  a  paru  en  1900  <  Cf.  R.  d.  H.  25,  51,  29  >. 


64  1902.    —   ALLEMAGNE. 

rhythmique  de  Thrasimaque  de  Chalcédoine  et  le  style  antithétique  et 
poétique  de  Gorgias  de  Leontium;  il  insiste  sur  l'importance  et  l'influence 
de  Théodore  de  Byzance  et  apprécie  son  enseignement.  Etude  de  135  p. 
dont  voici  les  divisions.  Après  qques  mots  sur  Prolagoras  d'Abdère,  Korax 

8  et  Tersias,  il  étudie  :  1.  Thrasymaque  ;  2.  Gorgias;  3.  Antiphon  de  Rham- 
nonte,  le  rhéteur  et  le  sophiste;  4.  Les  disciples  de  Thrasymaque,  le  Pseudo 
Xénophon  de  l"A6riv.  tco),.  ;  Gritias  ;  Andocide,  auquel  il  restitue  le  xaT  "Ax- 
xcêiâSoTj  ;  Lysias.  11  les  étudie  au  point  de  vue  du  dialecte,  du  choix  et  de 
la  disposition  des  mots,  de  l'emploi  des  ligures  de  l'école  de  Gorgias,  et  de 

10  celui  des  figures  de  mots  et  de  pensées  ;  il  montre  ainsi  le  développement 
historique  des  différents  styles  dans  ces  premiers  temps  de  la  rhétorique 
et  étudie  historiquement  les  œuvres  des  auteurs,  cela  lui  permet  de  mon- 
trer comment  le  style  de  chacun  va  se  développant.  H  P«.  Lysias.  Kat' 
'AvSoxcûou  àdeêsiaç  (VI)  [Val.  Schneider].  Montre  (art.  de  21  p.)  que  ce  dis- 

16  cours  est  bien  l'œuvre  d'un  contemporain  de  Lysias,  mais  n'a  pas  été  écrit 
pour  l'accusateur  d'Andocide,  c'est  une  «  invective  »  sophistique  due  à  un 
rhéteur  de  cette  époque,  et  on  peut  supposer  avec  vraisemblance  que  c'est 
là  le  xKT  "AvSoxiôou,  que  Suidas  cite  parmi  les  discours  de  Théodore  de- 
Byzance.   1[  Ps.    Isoltrates  npôç   Ayiiidvixov   (I)    [K.   Eraminger].  N'est    pas 

20  d'Isocrate,  il  appartient  plutôt  à  la  fin  du  5»  s.  ;  rappelle  pour  le  style 
l'école  de  Gorgias,  pour  la  disposition  l'école  sophistique  et  se  ressent  de 
l'influence  de  Protagoras.  On  peut  l'attribuer  à  Théodore  de  Byzance.  Art. 
de  70  p.  ff  3o  livr.  Cette  2"  partie  B  consacrée  à  l'histoire  iest  précédée 
d'un  art.  de  [DrerupJ  :  L'Histoire  chez  les  Grecs,  qui  sert  d'introduction  et 

26  dans  lequel  D.  montre  en  qqs  pages  le  développement  de  l'histoire  depuis 
la  légende  homérique  jusqu'à  Alexandre.  1[  Les  Ilistoriai  d'Hellanikos  de 
Lesbos  [11.  KuUmer].  Essai  de  reconstruction  en  244  p.  Après  qques  pages 
d'introd.  dans  lesquelles  K.  indique  les  différents  travaux  écrits  sur  cet 
historien,  et  où  il  indique  les  titres  de  ses  ouvrages,  il  étudie  :  a,  La  per- 
so sonne  d'Hellanikos;  ses  précurseurs,  b,  Les  fragments  qui  nous  restent 
de  ses  histoires  et  qu'il  reconstitue  :  la  *op(.)vi;  ou  histoire  de  Phoronée, 
l'ancêtre  de  la  légende  argienne  ;  ;la  AtuxaXiMvefa  ou  légende  de  Deucaliou 
et  de  la  Thessalie  ;  les  Tpwïxdt  ou  histoire  locale  de  Troie  ;  les  Kt^i;,  his- 
toire des  premières  colonisations  des  Grecs  ;   r'AxOiç,  histoire  primitive  de 

36  rAttique;les  'Uç,zMnT\ç  "Ilpa;,  chronique  des  prêtresses  d'Hera,  le  plus  jeune 
et  le  plus  intéressant  dé  tous  ses  livres,  où  il  paraît  avoir  essayé  de  tracer 
en  un  tableau  d'ensemble  chronologique  l'histoire  générale  de  la  Grèce,  qu'il 
avait  jusque-là  traitée  dans  des  ouvrages  séparés  ;  les  papêapixà  vdiAïua, 
sur  les  coutumes  et  les  usages   des  Barbares  ;    les  Kapveovfxai  ou  histoire 

*o  des  vainqueurs  aux  Kapvàa,  fête  nationale  des  Spartiates  célébrée  en 
l'honneur  d'Apollon  Karneios  :  autres  petits  fragments  que  l'on  ne  peut 
placer  dans  les  ouvrages  précédents;  courte  étude  d'ensemble  sur  l'activité 
historique  d'H.  :  la  manière  dont  il  se  sert  de  ses  sources  ;  comment  il 
met  en  œuvre  ses  matériaux  ;   l'autorité  dont  il  jouissait  ;  la  transmission 

45  de  ses  fragments  ;  son  style.  11  n'est  pas  seulement  pour  nous  un  «  réservoir 
collecteur  »,  comme  l'a  appelé  Wachsmuth,  mais  bien  «  la  pierre  de  l'angle  » 
de  toute  la  tradition  historique,  comme  l'a  appelé  Wilamowitz.  ^  Les  his- 
toriens locaux  de  la  Grèce  [M.  Vogt]  ;  avec  des  contributions  de  [E.  Drerup]. 
Dans  cette  étude  de  102  p.,  on  montre  qu'il  y  avait  dans  les   différentes 

60  villes  de  Grèce,  en  Asie  Mineure  et  dans  le  Péloponnèse  comme  à  Athènes, 
des  chroniques  locales,  archives  ou  listes  des  temples,  qui  conservaient  les 
plus  anciennes  traditions  du  pays.  I.  Asie  Mineure  et  îles  ;  2.  Crète,  Grèce 
du  Nord  et  Grèce  moyenne  ;  3.  Péloponnèse  ;  4.  Grande  Grèce.        XX. 


JAHRESBERICHTE    DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZIJ    BERLIN.      65 

Jahresberichte  des  philologischen  Vereins  zu  Berlin  i9u2.  ].  Tite- 
Live  (II.  J.  Mùllur).!.  Editions.  E.Wôlfi-i.in.  T.  Livin.  u.c.  lih.  XXI.  Texte 
amélioré;  commentaire  utile  aux  cciiIiors.1[  II.  J.  MCllrr,  T.  Livi  a.  v.  c. 
lib.  XXIV.2'  éd.  adaptée  aus  besoins  des  élèves;  liste  des  leçons  nouvelles. 
H  W.  SOLTAU,  Pràparation  zu  T.  Livi  a.  u.  c.  Hbri  /,  V-X,  XXIII-XXVl,  XX  y  II-  5 
XXX.  Bons  commentaires;  discussion  des  leçons  préférées  par  l'aute.ir.  K 
M.  Klbt,  Prùiparaiion  3î«  Livius  li.  XXI.  Du  soin;  observations.  \  Franz 
FÛGNER,  Des  T.  Liviuê  liomisclte  Geschichte  seit  Grundunij  derUtadl.  Excellent 
complément  à  l'édition  de  Tite-Live  du  même  auteur.  H.  II.  Con  tri  butions 
à  la  critique  et  à  l'interprétation  du  texte,  a)  Mémoires  et  articles.  10 
•  A.  ZiNGERLB,  Zu  Livius  (Wien.  St.  1901).  Éclaircissement  des  passages  22, 
15,  1,  et  23,17.4.  K  R.  NOVAK,  Liviana  (Cefké  mus.  lUologické  Vil)  15  pas- 
sage discutés.  K  F.  FuGNBR  (B.  Ph.  Ws.  190'  ).  Étudie  qqs  passages  du  livre 
42  dans  l'ed.  critique  de  Zingerle.  %  b)  Passim.  Correction  ou  commen- 
taire de  4.  13,  10  par  K.  Buck  (Ztschr.  f.  d.  G.  W.  1901);  10,  2,  10  pur  W.  15 
Ileraeus  (WS.  f.  Klass.  Phil.  1901);  21,  44,  7  par  P.  Gauer  (Grammatica  mili- 
tans);  29,32,  10  par  R.  Bilschofsky  (Ztschr.  f.  d.  ôstorr.  G.  1900).  %  III.  Ou- 
vrages divers.  P.  MOCZYNSKI,  De  T.  Livi  in  libvis  a.  u.  c.  propria  elocutione 
qurifsHows.  Très  soigné  et  très  au  courant.  ^  F.  Dkbscheh,  Beiiràge  iur 
Liviusepitom^  Intéressant.  K  C.  Pascal,  Sludi  svgli  scrittori  Lalini.  Vues  20 
neuves  et  justes. 

»2.  Horace  [H.  RôhlJ.  I.  Éditions  et  com  m  en  tairas.  G.  T,  A.  Krugbr- 
Gust.  Kruger,  Des  Q.  Horatius  Flaccns  Saliren  und  Episteln.  \'i-  éd.,  la  meil- 
leure qui  soit  pour  l'explication  d'Horace.  H  Vinc.  Ussani,  Le  LiricUe  di 
Orazio.  Bon  commentaire,  malgré  qqs.  lacunes.  \  .A.d.  Kibssling-R.  Hbinzb,  ■^6 

I^L  Q.  Horatius  Flaceus,  I,  Oden  und  Epoden.  lit  éd.  soigneusement  amendée,  f 
^r  E-  c.  WiCKHAM,  Q.  Hovnti  Fiacci  opéra.  Texte  très  conservateur.  K  B.  Baelde, 
Odes  choisies  dUlorace.  Éd.  sans  prétentions;  choix  très  restreint  ;  qqs. 
erreurs.  \  John  Sargeaunt,  Horace,  Odes  1,  II.  Bonne  éd.  classique. 
f  J.  GOW,  Q.  llorati  Flacci  Salurarutn  liber  l.  Mêmes  qualités  que  dans  les  30 
éditions  déjà  parues  des  Odes  etÉpodes.  H  II.  Traductions  allemandes 
K  111.  Mémoires  et  articles.  P.  H.  Daustû,  Ad  Hovatii  cnrm.  III  H  et  te 
(Mnemos,  1S99).  Trois  passages  UII  21,  13:  26,  1;  26,  3j  étudiés,  f  C.  M. 
Francken,  Denomine  lulo.  (Ibid.)  Cette  orthographe  aurait  plu  à  Horace  en 
souvenir  de  Virgile.  H  H.  Richards,  Properiiana  and  olher  notes  (Cl.  Rev.  1899)  35 
7  passages  examinés.  H  T.  Nicklin,  On  Horace,  Sal.  Il  2,  S9.  93  (Ibid).  Inter- 
prétation discutable  de  tardius.'t  I.  A.  Nairn,  On  Horace.,  Epod.  s,  <7  (Ibid), 
Al  hui!  serait,  en  raison  de  la  rareté  de  cette  interjection,  à  changer  avec 
Ussani  en  ad  hune.  %  John  G.  Rolfe,  On  the  construction  sanus  ab  (Ibid.) 
Cette  construction,  à  rapprocher  de  passages  de  Plaute,  Tite-Live  etcicéion,  40 
éclaire  celle  de  pudicum  ab  (Sat.,  I,  6,  82).  ^  W.  Schwarz,  Zur  Erkldrung 
horaîischer  Oden.  Étude  sur  le  sens  et  la  constitution  des  Odes  7  et  8  du 
livre  I.  H  R.  Thiele,  Horaz  und  sein  Sàkulargedicht  (Jahrb.  d.  k.  Akad.  gem. 
Wiss.  zu  Erfurt  1900.)  Bon  travail,  analogue  à  celui  de  VoUbrecht  sur  le 
même  sujet,  f  P.  RaSI,  Contribnlo  alla  esegesi  di  due  passi  controversi  in  Ora-  *5 
3(0  c  Tibullo  (Bibl.  délie  scuolo  ital.  190U).  Interprétation  du  passage  Sat. 
I  10,  66.  H  X.  d'Aliss,  Horace,  Ep.  Il  4,  iOS.  (R.  de  Phil.  1900.)  Le  sens  du  v. 
102  est  nettement  dégagé,  pour  la  première  fois  :  l'ordre  des  v.  100-109  serait 
à  remanier,  f  C.  Weyman,  Zu  den  Oden  und  Epoden  des  Horaz  (El.  f.  d. 
GSW.  1900.)  Complète,  pour  une  douzaine  de  passages,  le  comuientaire  de  50 
Keller;  exemples  à  l'appui  de  la  construction  d'un  participe  futur  passif 
avec  le  participe  passé  passif  du  môme  verbe.  H  W.  Kalb,  Zu  Hor.  Hat.  Il 
4,  S6  (Ibid.)  Essai  d'interprétation  du  solventur  risu  tabulae.  H  G.  !..  IIbn- 
R.  DE  PHiLOL    —  Revue  des  Revues  de  1902.  XX  VII   —  5 


66  1902.    —   ALLEMAGNE. 

DRIGKSON,  Horace,  Herni.  I  4.  (Amer,  joiirn.  of  Philol.  1900).  Le  sens  général 
de  cette  satire  est  éclairci,  ainsi  que  celui  de  qqs  passages.  H  V.  Ussani,  P. 
Rasi  (Riv.  di  niol.  1900.)  Rendent  compte  delà  2«  éd.  des  Odes  de  Keller; 
Ussani  défend  la  leçon  Hebro  (I  25,  20.)  f  A.  Cima,  Appunti  Oraziani;  Ep.  I 

*  1,  4  (Ibid.)  Propose  de  lire  :  ne  populura  ex  saeva  totieiis  txoret  harena.  H 
John  C.  ROLFB,  On  Horace,  Serm.  I  4,  26  and  II  5,  t  —  Sanus  ab  ugain  (Cl.  Rev. 
19O0)  Veut  lire  ab  avarilia,  et  <ib  au  lieu  de  at,  dans  les  deux  passages.  ^  J. 
R.  CO \TKS,  Emendation  of  Hor.  Sat.  II  2,  4%3-i  (Ibid.)  Discutable.  H  ID.,  A  or 
ab  in  Hor.  Epod.  17.  24  (Ibid.)  N'apporte  que  d(!S  présomptions  en  faveur  de 

1"  ab  labore,  sans  pouvoir  trancher  la  question.  ^  E.  J.  P.obson,  On  Ihe  meta- 
phor  in  Horace  Od.  I  .5  (Ibil.).  N'a  rien  d'obscur,  et  le  passage  de  Lucien 
invoqué  ne  saurait  d'ailleurs  l'éclaircir.  ^  J.  Sargeaunt,  On  Horace's  villa 
(Ibid.).  Elle  n'était  pas  siiuée  dans  la  vallée  delà  Digence,  mais  dans  l'une 
des  vallées  latérales,  f  G.  H.  Mûllbr,  Zu  Horaz  C.  I  ao  (Wien.  St.  1900)  Croit 

18  justement,  ainsi  que  Wagener,  à  l'authenticité  de  cette  ode.  H  A.  Kornitzer, 
Zu  Horat.  Serm.  I  9,  43  sqq.  (Id).  Interprétation  conforme  à  celle  de  Fritzsche. 
%  J.  TOLKIEHN,  Te.Ttkritische  llemerkun()en  zum  Horaskommenlar  des  Por- 
phijrio.  (WS.  f.  kl.  Phil.  1900).  Qques  conjectures,  f  II.  Drahbim,  Die 
Anordnung    der   GediclUe  iin   ersten  Bûche  der   Oden   des  Horaz,  (Ibid.)Théo- 

20  rie  par  trop  aventureuse.  \  S.  Sudhaus,  Jahrhundenfeier  in  Rojn  und  mes- 
siatiiche  Weissagungeyi  (Rh.  Mus.  f.  Philol.  N.  F.  LVl).  Horace  (Epod.  16)  aurait 
eu  la  priorité  sur  Virgile  (Ecl.  4).  If  L.  Maccabi,  Ossetvazioni  ad 
Orazio  (primo  saggio).  Trois  mémoires  intéressants.  ^  Pietro  Rapi,  Ad 
Horat.  carm.  I  1i,  H  (B.  Ph.  Ws.  1901).  Jactas,  proposé  au  vers  13,  est  très 

26  contestable.  1[  A.  Beltrami,  Id.  (Ibid.)  Commente  la  leçon  adoptée  par 
Rasi.  f  Max  Schneidhwin,  Iloraz  als  Darvntiisi  (N.  Jahrb.  f.  d.  Klass.  AI- 
terlum  1901).  Rien  de  nouveau.  %  F.  Nicolini,  Per  la  data  deW  epislola  d'O- 
razio  ad  Pisones.  Elle  avait  été  composée  de  23  à  17  a.  C.  If  R.  Ehwald, 
Horaz  Carm.  Il  S  und  5  (Philol.  N.  F.  XIV).   La  preuve  que  ces   deux  odes 

30  se  suivent  serait  dans  le    passage   des  Ep.   I,  16  sqq.  f  I.  Skobielski,  Zu 
Horaz  Carm.  II,  17,21  (Jahresb.  d.  Gynin.  zu  Czernowitz  1901).  La  correction 
proposée,  credibili  pour  incredibili,  ne  donne  pas  un  sens  pleinement  sa- 
tisfaisant. 
3.  Hérodote  [H.  Kallenberg].  H.  Stein,  Herodotos,  I.  Eloge  et  analyse 

56  détaillée  du  1"  fasc.  de  cette  6=  éd.,  qui  a  subi  de  notables  changements. 
If  Ed.  Meyer,  Forschimgen  zw  alten  Geschichte,  II;  Geschichte  des  Alterlhums, 
III.  Étudie  divers  problèmes  que  soulève  l'ouvrage  d'Hérodote,  en  s'inspi- 
rant  avec  mesure  des  vues  de  Delbriick.  f  G.  Wachsmuth,  Bemerkungen  zu 
griecfi.  thstorikern  (Rh.  Mus.  1901).  Réponse    aux   raisons    nouvelles   allé- 

40  guées  par  Meyer,  en  faveur  du  retour  d'Hérodote  de  Thurii  à  Athènes.  If  H. 
Stkin,  'IIpo66To-j  0oupfou?  (Ibid.).  S'attache  à  démontrer,  de  nouveau,  que 
la  citation  d'Aristote  (Rhet.,  111,9)  est  apocryphe,  f  Fr.  Caubr,  Thukydides 
wtd  seine  Vorgànger.  (Hist.  Ztschr.  1899).  D'accoid  avec  Meyer,  au  sujet 
d'Hérodote,  il  s'en  sépare  pourtant  sur  qqs.  points.  \  H.  Dblbrûgk,   Ge- 

45  schichte  der  Kriegskunst  im  Rahmen  der  politischen  Geschichte,  I  :  das  Allertum. 
Reprend;  complète  et  rectifie  les  conclusions  de  son  ouvrage  '•  Die  Perser- 
und  die  Burgunderkriege  "  f  C.  F.  Lehmann,  Die  historische  Semlramis  und 
Herodot.  Étude  critique  d'un  vif  intérêt,  f  Viuc.  COStanzi,  Qnaestiones 
chronologicae .  Deux  problèmes  élucidés.  If  J.  A.  R.   Munro,   Some   observa- 

60  lions  on  the  Persian  wars.  (The  Journ.  of  Hell.  S.  1899).  Savantes  recherches 
sur  la  campagne  de  Marathon.  If  T.  Uvghes,  Marathon  (Cl.  Rev.  1901). 
Admet  avec  Chodwick  que  Marathon  doit  être  idenlillé  avec  la  moderne 
Vrana.  If  A.  Baubr,  Die  Sceschlacht  von  Salamis.   (Jahresh.  d.  osterr.  arch. 


,     a 


JAHRESBERICHTE    DES    PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN        67 

last.  1901).  Conclusions  douteuses.  U  G.  Nibbuhr,  Einflusse  oHentalischer 
Politik  auf  Griechenland  im  6.  und  5.  Jahrhundert.  ;MitL  d.  Vorderasiat.  Ge- 
sellschaft,  1899).  Conleslable.  If  J.  Bbloch,  Zw  Geschichte  des  Ewyponliden- 
hauses  (Hermès  1900).  Rejette  la  correction  de  Paulmier  {imi  pour  Suwv) 
dans  lier.  VIII,  131.  ^  Ph.  E.  Lbgrand,  Qunlions  oraculaires.  La  promanteia  5 
(Rev.  d.  Et.  gr.  XllI).  Solution  intéressante.  H  Gottl.  Egelhaf,  Dit  Ge- 
beine  des  Oresles  (Wiirtemb.  Korr-Blatt,  1900).  Concluant.  H  J.  I,.  IIeibbbg, 
Bidrag  til  Detysning  of  llerodols  religieuse  Standpunkt .  Cherche  à  dégager  la 
philosophie  religieuse  d'Hérodote,  f  U.  v.  Wilamowitz-Mobllendorff, 
Die  Texlgeschichle  der  griech.  Lyriker  (Abh.  d.  Gesellsch.  d.  Wissensch.  in  10 
Goltingen.  N.  F.  3).  Défend  la  leçon  àD.iy.To;  dans  lier.  VI,  77.  If  J.  Burck- 
HABDT,  Griecliische  Kuliurgeschichte,  111.  S'occupe  çà  et  là  d'Hérodote,  f  R. 
HblbiNG,  Der  Instrtonentalis  bei  Herodol  <  Cf .  WS.  f.  Klass.  Philol.  1900  >. 
If  Ad  KiRCHHOFF,  Ein  b-rllaim  des  Herodol.  Rectification  au  passage  IV,  13. 
fR.  Kkkulb  von  Stradonitz,  Die  Bildnisse  des  Herodol.  Étude  originale,  is 
If  F.  IlBLM,  Malerialien  ^ur  Ilerodollekliire  mil  Riicksichl  ai'fverwandte  Gebiete 
undim  Sinne  des  erziekenden  Unterrichts,  I.  Très  utile  pour  les  classes.  ^  K. 
LiNCicB,  (l'hilol.  N.  F.  1900).  Correction  de  qqs.  passages.  ^  P.  Petersbn, 
Ad  Iltrndotum  (Nordisk  Tidsskrift  for  Filologi  1901).  Critique  de  3  passages 
(VI.  S2;  IX,  l'i;  VII,  Uu).  If  C.  IIudb,  Id.  (Ibid.j.  Lire  :  àvtio-TaTeO-rr,?,  V,  92.  M 
t  E.  ScHWARTz  (llcrm.  1H99).  Correction  dans  VIII,  73.  If  H.  Hbiter,  l'rà- 
paration  ZU  Herodol,  I-III.  Bon. 

4.  Les  discours  de  Gicéron  (1901-1902)  fF.  Luterbacher].  C.  Lamarhe, 
Histoire  de  la  littérature  latine  jusqu'à  la  fin  du  gouvernement  républicain.  Éloges, 
bien  qu'il  y  ait  qqs.  réserves  à  faire.  If  G.  Landgbaf,  Zu  Ciceros  ftosciana  25 
§  H  (Rhciii.  Mus.  1901).  Correction  proposée  (prattore  <  in  >  raanifestis. . . 
sanguine  <  non  >  dimissum  iri  sperant).  f  A.  Frbdbrking,  Zu  Cicero 
in  Ferrem /K  (Philol.  LX).  Au  §  ''i9  supprimer  la  virgule  après  magna,  et 
verum  devant  tamen.  f  A.  Krausf.,  Pràparation  zu  Ciceros  fiede  g.  Verres  V. 
Utile,  f  B.  L.  D'OOOB,  Cicero,  sélect  oralions.  Bon.  f  Cari  Stegmann,  Aus-  30 
wahl  aus  den  ftedendes  M.  TuUius  Cicero,  I.  Peu  de  changements  dans  cette 

3*  éd.  If  Fr.  Rightkr-A.  Ebbrhard,  Ciceros  Rede  iiber  das  Imperium  des 
Cn.  Pompeius.  3*  éd.  très  soignée  et  mise  au  courant,  surtout  l'introduc- 
tion. H  A.  KRAtlSK,  l'ràparation  :u  Cic.  fteden  fur  Arcliias  tmd  fiir  L.  Murena. 
Utile,  f  J.  LeziUS,  Comperendinatio  bei  Cicero  pro  Flacco  ?  (Philol.  LX).  35 
Discussion  attachante;  réserves.  ^  II.  Nohl,  Ciceros  ttede  fiir  Cn.  Plancius. 
Éloge  de  cette  éd.  classique.  If  R.  Nov.\k,  iW.  T.  Ciceroni.t  pro  T.  Anmo  Mi- 
me, pro  Q.  Ligario,  pro  rege  Deiolaro  orationes.  Texte  établi  avec  savoir  et 
vec  soin. 

5.  Homère  (travaux  de  critique  générale  1898-1901)  [C.  Rothej.  V.  40 
Tbbhet,  Homère,  étude  historique  et  critique.  Éloge.  If  Zdrktti,  Omero,  l'Iliade 
V-XVl.  Beaucoup  de  bon. f  Th.  Zielwski,  Die  BehandhmggleichzeitigerEreig- 
nisse  in  antiken  Epos,  I.  Indispensable.  If  W.  Christ,  Geschichte  der  griech. 
iMterniur.  Dans  celte  .3"  éd.,  le  chapitre  d'Homère  a  été  complètement 
remanié,  t  E.  Kammbr,  Ein  àsthetischer  Kommentar  zu  Homers  Ilias.  2'  éd.,  4S 
ouvrage  de  valeur  ;  qqs  réserves.  If  A.  Gercke,  Die  Analysa  als  Grundlage 
der  hôheren  Kritik  (N.  Jahrb.  f.  d.  klass.  Allertum  1901).  Original  et  suggestif. 

t  A.  LUDWiG,  Die  fthapsodieen  der  Ilias  A-S.  J.  SCHULTZ,  Zur  Hias-h'ritik 
(Jahrcsb.  d.  Sophien-Realg.  in  Berlin,  1900).  Id.,  Das  Lied  von  Zorn  Achills. 
Beaucoup  de  travail  et  de  sagacité,  résultats  contestables,  surtout  ceux  de  50 
S.  If  C.  liOBERT-F.  Bechtbl,  Studien  sur  Ilias.  Très  solide.  ^  Th.  Wbïzbl, 
Uniersuchungen  zwn  XVI  II.  der  Ilias.  —  S.  ElTRBM,  Zur  Itins-Analyse.  Die  Aus- 
sbUnung.  —  Ambis-Hentze,  Anhang  tu  Uomers  Ilias  XVI-XVIII.  Des  parties 


68  1902.    —   ALLEMAGNE. 

fort  utiles.  ^  A.  FiCK,  Das  aile  Lied  vom  Zorne  AchiUs  {Urmenis)  aus  der  Iliat 
ausgeschieden  und  metrisch  ûberselzi.  Intéressant,  f  W.  Hklbig,  Der  Schluss 
des  àolischen  Epos  vom  Zorne  des  Achill.  (Rh.  Mus.  N.  F.  B.  55.)  —  H.  Weil, 
Etudes  sur  l'antiquité  grecque.   Thèse  attachante,  soutenue  par   des  moyens 

8  différents.  U  C.  Rothb,  De  locis  quibusdam  Homericis.  Eclaircissement  de  qqs 
passages.  H  K.  Fkey,  Hektor.  Concluant,  f  P.  Cauer,  Homer  als  Charakleris- 
tiker  (N.  Jahrb.  f.  d.  klass.  Altert.  1900.)  Etude  pénétrante  ;  conclusions 
rigoureuses,  f  WETZEL,  Betrachlungen  iibcr  flomers  Odyssée  als  Kunstwerk,  I. 
(Jahresb.  d.  k.  S'-Mathias.  G.  zu  Breslau  1901.)  %  H.  Nauck,  Ist  man  berech- 

10  ligt,  in  der  Odyssée  einen  zweiten  Dichter  auzunehmen  .'(Jahrb.  d.  Augusta  G.  in 

Charlottenburg   1898.)  Combat  la  thèse  de  Kirchhoff,  avec  beaucoup    de 

logique  et  de  métbode.  H  Ameis-Hentze,  Homers  Odyssée  erkldrt,  I,  i.   Bon  ; 

'remarques.  ^  G.  Zv il,  Homerische  Untersuchungen.  Recherches  intéressantes 

et  bien  conduites,  f  M.  Gp.OEGEr,  Die  Kivke-Dichtung  in  der  Odyssée  (Philol. 

ii  1900.)  Beaucoup  de  sagacité.  H  II.  Usener,  Der  Sto/f  des  griech.  Epos  (Sitz. 
Ber.  d.  k.  Akad.  d.  Wiss.  in  Wien,  137.)  Cherche  à  dégager  avec  talent  la 
part  de  l'histoire  et  celle  de  la  légende  dans  l'épopée  hellénique.  %  Bethb, 
Homer  und  die  f/eldensage  (N.  Jahrb.  f.  kl.  Philol.  1901.)  Analyse  de  cette 
étude  substantielle,  qui  part  d'un  autre  point  de  vue  que  la  précédente,  f 

*"  Ed.  SchWartz,  Agamemnon  von  Sparta  und  Orestes  von  Tegea  in  der  Tele- 
machie.  Original,  mais  pas  concluant;  preuves  insuffisantes.  If  Th.  Bbcker, 
Die  yorgeschichte  sur  llauplhandlung  der  Ilias.  Instructif,  f  W.  Stengel,  Die 
Homertektiire  im  fûnften  Jahreskurse  d.  Realanstallen.  IntéreSbant.  f  Vogrinz, 
Die llomerische Frage  in  der  SchHle(Gymn.  1901.)  Même  question, diversement 

25  traitée  ;  réserves. t  H.  Stieh,  Der  Schauplats  der  Hias.  [Jahresb.  d.K.  Wilhelins 
G.  in  MagJeburg,  1899.)  Homère  aurait  vu  Troie  ou  ses  ruines.  ^  M.  Gold- 
SCHUlDT,  (Jentagelserne  I  :  De  Homeriske  Digle.  Savant  etconcluant.U  II.  Mbylan- 
Faure,  Les  épilhètes  dans  Homère.  Travailtrès  fouillé,etquiaboutitaux  conclu- 
sions de  A.  Croiset.  KG.  Hoerenz,   De  vetustiore  ver'-us  heroici  forma  in  Ho- 

30  meri  carminibus  inventa  (Jahresb.  d.  XII  Realschule  zu  Berlin,  1901).  Appuie 
la  théorie  de  Westphal,  par  des  arguments  très  vraisemblables,  f  J. 
SCHREINER,  Homers  Odyssée,  ein  mysterioses  Epos.  Téméraire,  f  S.  Butler, 
Tlie  authoress  of  the  Odyssey.  Ce  serait  Nausicaa  en  personne:  Peppmiiller  a 
réfuté  celte  étonnante  hypothèse  (Berl.  phil.  WS.  1900). 

35  6.  Homère  [E.  NaumannJ.  I.  Éditions  et  traductions.  K.  F.  A.meis- 
C.  Hentzb,  Ilias,  IV-VI.  —  In.,  Anhang  zu  Ilias  XVI-XVIll.  —  Id.,  Odyssée 
1-IX.  —  iD.,  Anhang  zu  Odyss'e  XIX-XXIV.  Bonnes  rééditions,  amendées  et 
complétées;  observations.  If  Paul  Cauer,  "Ofiiipou  "D.ta;.  —  Id.,  '05ù<7<7eta. 
2"  éd.  de  l'Iliade,  3"  éd.  de  l'Odysée  ;  ont  encore  reçu  qqs.  améliorations. 

40  If  O.  IlENKB,  Die  Gedichte  Homers  :  Die  Odyssée  1-Xll.  Cette  3"  éd.  n'est 
qu'une  réimpression  très  soignée  de  la  2».  T  J.  U.  Faesi-A.  Kaegi, 
Homers  Odyssée  l-VI.  9*  éd.,  bien  appropriée  à  l'enseignement.  H  II. 
Homère  dans  les  classes.  Examen  d'un  certain  nombre  de  Praparaiionen. 
f  E.  Weissbnborn,  Lebenund  Silte  bei  Homer.  Bon.  If  111.  Langue  et  gram- 

45  miiire.  H.  Bnunnhofbr,  Homerische  Bàtsel.  Inutile.  If  J.  Bach,  Homerische- 
Syntnx.  Boji,  mais  trop  savant  pour  les  classes.  If  G.  Autenrieth,  Worter- 
bucfi  zu  den  Homerischen  Gedichten.  9'  éd.  corrigée  et  amendée  par  Kaegl  H 
Chr.  Hardbr,  Schulwiirierhuch  zu  Homers  Ilias  und  Odyssée.  Ouvrage  nouveau 
et  recoiumandable  à  maints  égards,  t  IV.  Homère  chez  les  anciens. 

50  H.  Schbader,  De  Pliitarchi  Claeronensis  'Ufjirjpty.aîî  \>.ùlzMi  et  de ejnsdem  quae 
fertur  Vita  llomeri  :  Analyse  favorable,  f  J.  Tolkibhn,  Homer  und  die  rôm. 
Poésie.  Savant  et  complet.  H  V.  Archéologie.  J.  Nelson,  SclUiemann  und 
seine   Homerische    Well.    Clair  et   attrayant,  t  H.  SllBR,  Der  Schauplatz  der 


JAHRESBEBICHTE    DES.  PHILOLOGISCHEN    VEREINS    ZU    BERLIN.      69 

llias.  Bon;  observations.  If  G-  Schmid,  De  aquila,  quae  apud  Horatium  carm. 
IV  i,  de  «quitiùi,  columba,  ipia\,  quae  aves  apud  Homerum  inveniuntw,  ratione 
historiae  natwalis  habita.  Analyse  favorable.  H  ID.,  De  Pandaro  venatore  Ho- 
merico.  Intéressant,  f  Id.,  De  Odysseae  A' 2S,  el  de  Iliadis  XIX  Slâ.  Bon  com- 
mentaire de  ces  deux  passages.  If  S.  J.  Engbl,  Zum  liechted.  Schuiiflehenden  5 
bei  Homer.  Analj'se  favorable.  H  K.  KoCH,  Quae  fuerit  ante  Socratem  vocabidi 
àosT-ii  notio.  Instructif.  H  P.  Caubr,  Homer  aU  Chavaklerhliker  (Neue  Jahrb. 
f.  d.  Klass.  Allert.  1900).   Étude  savante. 

7.  Archéologie.  [R.  Engelinann].  I.  Histoire  de  l'Art.  A.  Springbr, 
Handbuch  der  Kunstgeschichte,  I.  Das  Allertiim.   6*  éd.  rajeunie  par  Ad.  Ml-  10 
CHABLIS,  et  tout  à  fait  digne  des  précédentes.  If  R.  Mbnge,  Einfiihrung  in 
die  antike  h'unsl.  3«  éd.  d'un  excellent  ouvrage,  t  £•  Frantz,  Handbuck  der 
Kunstgeschichte.  Des  erreurs  et  des  obscurités.  If  E.  I.owy,  Die  Xaturwiedergabe 
in  der  àlteren  griech.    Kunst.   Bon.   t   W.    PaSSOW,   Studien    zitm   Parihenon. 
Vif  intérêt.  \  R.  I'rbisbr,  Zum  Torso  von  Belvédère  (Jahresb.  iiber  d.  Fiirst-  15 
liche  Rutheneuin  in  Géra,  1901).  Élude  soignée  et  digne  d'éloges,  f  II.  An- 
tiquités grecques.  W.  ReiCHBL,  Homtrische  Waffen.  Bon,  ^  E.  Kammer, 
Ein  àsthetischer  Kommentar  z-u  Homers  llias.  Éloge,  t  G.  Robert,  Studien  zur 
llias.  Complète  et  reclifiii   l'ouvrage  précédent,  f  E.  Samter,  Familienfeste 
der  Griechen  und  Ruiner.  Contribution  de  valeur.  If  III.  Topographie.  Ar-  20 
chitec.ture.  Mbybr,  Reisebiicher:  Griechenland  <md  ff/einasien.  Agréable.  If 
A.  Trbndelenburg,   Der  grosse  Allar  des  Zeus  in  Olympia.  Beaucoup  de  sa- 
voir el  lie  soins;  la  question   n'est  pas  résolue.  U  R.  Borbmann,   Der  do- 
rische    Tempel  der   Griechen.   Recommandable.   If    E.    IIebmann,  Sdulennrd- 
nungen   der   Griechen   und    Pôiner.  Utile.  If  0.  Puchstein,  Die  griech.  Diiline .  25 
Très  solide,  mais  non  déflnitif.  If  L.  Bolle,  Die  Biihne  des  Sophokles.   Bon.  f 
IV.  Mythologie.  0.  Kern,  l'ber  die  Anfànge   der   hellenischen  Iteligion.  In- 
structif. ^  M.  W.    DB  Visser,  De    Graecorum    diis   non   referentibus    speciem 
humanam.  Méritoire.  If  W.  Lbrmann,  Athenatxjpen  auf  griech.  Miinzen.  Beau- 
coup de  soin.  If  L.  Blogh,  Alkestis-  Studien.  Vif  intérêt,  t  Fr.    IIennig,   De  30 
Pegaso.    Savant.    If   John   II.    IIuddilston,  Die   griech.    Tragôdie   im    l.ichte 
der   Vasenmalerei .     Superficiel,    ne    méritait    guère    d'être    traduit.    H    B. 
Mbsb,  Die   Welt  des  Hellenismus.    D'excellentes   parties,   t  J.    Kaerst,  Ge- 
schichte    des   hellenistischen    Zeitalters.    I,    Die    Grundlagen   des    Hellenismus. 
Analyse   favorable,    f    V.    Topographie   romaine.    Chr .    Hoelsbn,  35 
Wandplan   von   Rom.   Utile  et  intéressant.  If  E.    Haugwitz,   Der  Palatin, 
seine  Geschickte  und  seine  Ruinen.    Excellent  guide,   sans    prétention  à  la 
nouveauté.  If  A.  Mau,  Pompeji  in  Leben  und  Kunst.    Bon.  f  R.  EnGBLMANN, 
.Pompeji.  2"  éd.   complétée  et  amendée.  If    VI.   Antiquités  romaines. 
-E.  HuLA,  Rômische   Altertiimer.   Très   utile.    If    0.    Krell,    Altrômische  Hei- io 
sungen.  Très  vraisemblable.  If   VU.   L'archéologie  dans  les  classes. 
H.     LuCKBnbaGH,    Antike    Kv.nstiverke    im    klassischen    Unterricht.    Bon.    If 
Fr.    MarckS,    Die    mykenische  Zeit   im  Geschichtsunterricht   des   Gymnasiums. 
Utile;  réserves,  t  P-  Sticotti,   Di  alcuni   oggetli  del  Gabinetto  archeologico . 
Bon;  rectifications.  If  Ad.  Lbhmann,  Kulturgeschich/liche  Rilder  fur  den  Schul-  46 
tmterrichl,U;  Alte  Geschichte.  Bien  adapté   aux  classes,  t  W.    VollbrbCHT, 
Maecenas.  Complet. 

8.  Tacite  (19U1-1902)  fGeorg  Andrescu].  I.  Éditions.  Se.  db  Vries,  Co- 
dices  graeci  et  tatini  photographiée  depicti.  Publication  de  grande  valeur  :  ce 
tome  VII  contient  le  LaurentianusMediceus.  f  A.  Manoni,  P.CornelioTacito.  M 
Il  Dialogodeyli  oratori.  Édition  classique  très  soignée;  texte  de  Halm  peu 
modifié.  H  R.  Nov.iK,  Cornelii  Tncili  Germania,  Agricola,  Dialogus  de  Orato- 
ribu.s.  Très  bon,  malgré  des  erreurs  regrettables,  t  K.  Knaut,  Curntlii  Taciti 


70  1902.    —   ALLEMAGNE. 

de  vita  et  moribus  Julii  Agricolae  liber. i'èd.  avec  de  légers  changements.  ^  H. 
SmOLKA,  Des  /'.  Corneliits  Tacitns  Lebensbeschrcibung  desJulÏKS  Agricola,  Texte 
de  Mliller,  avec  de  nombreuses  modifications,  f  A.  Gudbman,  P.  ComelUTacHi 
de  vita  et  moribus  Cn.  Julii  Agricolae  liber.  Bien  au  courant;  a  utilisé  la  collation 
S  du  Toletanus.  %  H.  BALGAnNiis,  Tacilus  Historiés  book  III.  Réserves. H  II.  Ta- 
cite écri  vain.GastonBoissiBR,  Taciie{Bev.  des  deux  Mondes  1901).  Analyse 
favorable.  ^  Hicbard  Die.nbl,  Untersuchungen ûber den  Tuciteischen  ftednerdiatog. 
Intéressant;  argumenlsdisculables.  ^L.  V \lmaggi, IVuovi appunti suUucritica 
recentissima  del  Dialogo  degli  oratori  (Riv.  di   fllol.  1902.)  Conclut  à  l'authen- 
10  licite  du   dialogue,    f   F.    LEO,    Die  griech.-rômisctie   Biographie  nach   ihrer 
lilterarischen  Form.   Original.  U   Ed.   Wôlfflin,  l'iinius  und   Cluvius   Kufus 
(Archiv   f.    lat.   Lex.   u.    Gramm.  XII.)   Rapprochements   suggestifs,  t  F. 
MiJNZBR,  Die  Enistehung  der  Historien  des   Tacitus.  Discute    les  opinions  de 
WolfUin  et  de  Seeck.  f  Arthur  Steen,  Albinovanus  Pedo.  (Jahresb.  d.ôfîentl. 
16  Unlerrealschule  in  Wien  III.)  Rien  de  neuf.  U  Benno  Imbndôrffer,  Beiiràge 
zur  Quclknkundi-  der  sechs,  letzlen  Bûcher  der  Annalen  des  Tacitus.  Point  de  vue 
opposé  à  celui  de  Fabia.  f  P.   Fabia,  Le  point  final  des  Aimales  de  Tacite. 
{Journal  des  Savants,  1901.)  Elude  pénétrante  et  fort  sage.  If  Franz  Ruhl, 
Zu  Tacitus   (Khein.   Mus.  36).  Examen  critique    de   qqs  passages.  %   III. 
20  Recherches   historiques.    Max   Sieboubg,   Die   legio  I   (Germanica)  in 
Burginatium  nm  Niederrhein.  Etude  topographique  bien  conduite.  If  P.  Knapp, 
Militilrisches  zu  Tacitus  Annalen,  1.  Buch  (Neues   Korrespondenzbl.  f.  d.  Gel. 
u.  Realschulen  Wurtt.  1902.)  Commentnire  de  .î  passages.  If  G.  M.  Columba, 
llprocesso  diCremuzio  Cordo.  (Alêne  e  Roma,  1901.)  Cherche  à  concilier  Senèque 
25  et  Tacite. H  L.  Cantarblli,  La  Série  deicuratoresaquarum.(Qvi[\.  d.  connu,  arch. 
com.  die  Roma,  1901.)  Findu  mémoire  commencé  en  189b.  If  Pauly-Wissowa, 
Bealencyclopàdie  u.  s.  w.  8  Ulbd.  Plusieurs  articles  concernant  Tacite  (cura- 
tores,  Curiatius  Maternus).  f  G.  M.  Columba,    Tiberiana.  Lastoria  di  Maro- 
boduo.  (Boll.  di  fil.  class.,  Vlll.)  Intéressant,  f  F.  Hillkr  von  Gabrtringbn 
30  (Jahresb.  d.  ôsterr.  archaol.  Inst.  in  Wien,  IV)  —  v.  Domaszbwski  (Westd. 
Korr.  XX.)  Interprétation  d'inscr.  sur  Varus.  f  L.  Lbvy,  Quomodo  Tiberius 
Cliiudius  Nero  erga  senatum,  se  gesnerit.  Thèse  diffuse,  et  d'un  mauvais  latin. 
t  J.  G.  Tahvek,  Tiberius  Ihe  Tyrant.  Discutable,   f  H.  Delbhuck,   Geschichte 
der  liriegskunst  im  Bahmen  der  politischen  Geschichte,  II,  1  Borner  und  Germanen. 
35  Trop  aventureux,   f    P.  Vogt,   Kleine   Beitràge   zur  Geschichte    der  Chatlen. 
Recherches  intéressantes.  %  R.  Stbgmann,  Die  Berichte  der  Schriftsieller  des 
Altertums  ûber  die  Varusschlacht  und  das  Caslell  Aliso.  —  iD.,  Zur  Lage  des  Cas- 
tells  Aliso.  Analyse  favorable.  If  Koppers,  i'ber  die  ara  Drusi  bei  Hallern  a.  d. 
Lippe  (Ztschr.  f.  vaterl.  Gesch.  u.  Alt.  Westf.,  LVIII)  Vraisemblable.  If  A. 
40  WuLFMByBR,  Stàtten  germanischer  Freiheitskàtnpl'e   und  Gotterheime  bei  Biele- 
feld.  Bon.  ^  Mitteilungen  der  AUertunukommission  fiir  Weslfaien,  U  ;  Ualtern 
und  die  Altertumsforschung  an  der  Lippe.  Analj'se  et  discussion  des  rapports 
présentés,  notamment  de  celui  de  Schuchhardt.  If  F.  Knoke,  fin  Urteilùber 
das   Varudayer  im  H abichtswaldf .  Contrôle  les  conclusions  de  Bitlerling.  % 
45  1d.,  Die  Teutoburg.  (Beibl.  zur  Magdeburg.   Zeitung,  1902.)  Réfute  les  argu- 
ments de  Schuchhardt.  t  V.  Gardthausen,  Eine  Goldmiinze-des  Sera  aus  der 
Vmgegend  von    llarenau  (ZtSchr.  f.  Num.,  XXII.)  Intéressant,   t  WOLF,    Die 
Schtacht  im  Teutoburger  Walde.  Rien  de  nouveau.  H  Karl  Lorbntz,  Arminius 
oder  der  erste  Freiheitskampf  auf  deuischer  Erde.  Bon  pour  les  bibliothèques 
50  scolaires.  ^  C.  Pascal,  Sul  significato  di  flagilium  e  di  subdere  in  Tacito.  (Riv, 
di  fll.,  XXIX)  Analyse  détaillée.  T  1d  ,  Di  una  iiiiotia  fonte  per  l'incendio  Nero- 
niano.  (Alêne  e  Roma,  1901).  Conjecture  intéressante.  If  B.  W.  Henderson, 
The  site  of  Tigranocerta  (Cl.  Rev.  XV.)  —  C.  F.  Lbhmann,  Cher  Tigranokerta 


JAHRESBERICHTE    DES    PHILOLOGISCHEN   VEREINS    ZU   BERLIN.      71 

(Verh.  «!er  A6.  Versamml.  deulsch.  Philol.  u.  Schulmîlniier  in  Strassburg, 
1902).  H.  rideiUifle  avec  Tel  Ermen,  I,.  avec  Miyafarikin.  f  J.  Willems,  Le 
Sénai  i-omuin  en  l'an  65  p.  C.  (Musée  belge,  V  et  VI.)  Fin  de  ce  savant 
ouvrage.  H  Ed.  Mayniai..  ttech'rclies  sur  la  date  des  salutations  impériales  de 
l'empereur  Néron.  (Rev.  archéol.,  1901).  f  A.  Marks,  Aero's  great  cmaî,  witli  5 
soins  remarks  on  Roman  war  galleijs.  (Traus.  of.  Ihe  Roy.  Soc.  cf.  lit.  XXI). 
Même  thèse  que  dans  sou  précédent  article  sur  la  matière.  \  A.  Weichert, 
Die  IrgioXXII  Primigenia  (Westd.  Ztschr.  f.  Gesch.  u.  Kunst,  XXI)  Aurait  été 
formée  eu  même  temps  que  la  legio  XV  du  mêmi  nom.  \  Ph.  Fabia,  La 
querelle  des  Lyonnais  et  des  Viennois  (Hev.  d'hist.  de  Lyon,  1902.)  Vienne  se  it 
rangea  du  côté  du  Vindex  ;  Lyon  resta,  par  esprit  de  vengeance  contre  sa 
rivale,  Adèle  à  Néron.  Analyse.  H  L.  Paul,  Kaiser  Marcus  Salvius  Otho.  (Rh. 
Mus.  190'.)  Intéressant,  f  IV.  Langue  et  style.  A.  Gekbkr-A.  Greef, 
Lexicon  Taciteum.  15*  fascicule  (en  collaboration  avec  G.  John,  auteur  des 
lettres  U  et  V)  de  cet  ouvrage  méritoire  :  rectifications  de  détail.  H  V.  ts 
Manuscrits  et  critique  du  texte.  O.  Lbuzb,  Die  Agricola-IIandschrift 
in  Toledo.  (Philol.  Suppl.  VIII.)  Fort  iuiportani  pour  établir  le  texte  lie 
l'Agricola,  d'autant  qu'il  représente  une  tradition  dilTérente  de  celles  du 
Puteolanus  et  de  rursinus  :  nombreux  exemples  \  R.  Sabbadini,  /(  ms. 
Hersfeldese  délie  opère  minori  di  Tacito.  (Riv.  di  fllol.  1901 .)  Rectifiant  ses  20 
conclusions  antérieures,  S.  croit  qu'Enoch  a  apporte  à  Rome  en  l'iHS  le  ms. 
lui-même,  et  non  piis  seulement  une  copie,  f  J.  J.  Hartman,  Tacitea  (Mneiu. 
1902.)  Nombreux  problèmes  et  nombreux  passages  élucidés,  t  E-  M-  Longhi, 
Osservaiiuni  critiche  ed  esegeliche  sopra  alcuni  luoghi  del  primo  libro  degli  Annali 
di  Tacito.  (Atene  e  Roma,  IV.)  Correction  ou  interprétation  de  qqs  passages.  28 
H  L.  C.  PURSER,  Notes  on  Ihe  Annals  of  Tacitus.  (Ilermath.  XXVII.)  Conjec- 
tures, dont  la  plupart  sont  inacceptables;  exemples.  ^  R.  Ehwald  (Phil.  60), 
W.  R.  Paton  (G1.  Rev.  XVI),  O.  Edler  (\VS.  f.  Kl.  Phil.  1902),  R.  Nôvak 
(Ôeské  muséum  fllologické  VU),  Ign.  Vbress  (Egyet.  Philol.  Ko/.lôny  2a), 
J.  J.  Hartman  (Mném.  29).  Corrections  proposées,  f  VI.  Tacite  dans  les  30 
classes.  A.  StrOBL,  Zw  Schullektiire  der  Annalen  des  Tacitus.  Analyse 
favorable  de  ce  programme,  qui  fait  suite  à  celui  de  1897.  ^  H.  J.  Mûlleb, 
Uebgst.  im  Anschluss  ai  T.  Agricole.  Bon.  H  Appendice.  R.  Adami,  La  mi- 
Hzia  liomana  seconda  Tacilo.  Intéressant,  f  J.  J.  Hartman,  Tacilea  (Mném. 
XXI.)  Qqs  conjectures.  35 

9.  La  Germanie  de  Tacite.  |U.   Zernial].   I    Editions.   Hj.   Appel- 
QUIST,  Tacitus  Germania  ocli  Agricola.  Bonne  pour  les  classes  :  le  texte,  sauf 
dans  16  passages,    est  celui  de  Halm.  H  G.   von  Kobilinski,  Die  Germania 
des  Tacitus.  Très  utile.  K  R.  No  yak.  Cornelii  Taciti  Germania,  Agricola,   Dia- 
logus  de  oraloribus.  Eloge  et  observations  ;  mais,  non  conforme  aux  récents  10 
programmes,   cette  édition  ne    mérite   plus    le  nom   de   classique.  ^  II. 
SCHWBizBR-SiDLER,  U.  E.  ScHWYZBR,  Tacitus'  Germania.  6*  éd.,  savamment 
remaniée   et    complétée.    H    II.    Contributions    à   la  critique    et   à 
l'interprétation   du  texte.    H.  Kluge  (Ztschr.  f.  deutsche  Wortforsch. 
II.)  Tuisco  (Germ.  2)  serait  une  corruption  de  Tivisco,  comme  l'avait  déjà  4S 
conjecturé  Baumstark.  H  A.  Grbef-C.  John,  Lexicon  Tacitewn,  fasc.  XV.  Ce 
fasc.  va  de  la  fin  de  summus  au  commencemeut  de  ut  :  remarques  sur 
les  constructions  intéressant  la  Germanie,  f  A.  Gudeman,  Die  Quelten  der 
Germania   des    Tacitus   (Trans.   of   Ihe    Amer.    Philol.    Assoc.    1900.)     Eloge 
et  observations.  1[    R.    PeterSDORFP,  Oirmanen   und    Griechen,    rbereinstim- SO 
m<inge?i  in   ihrer  àltesten    KuUur    im    Anschluss  an    die  Germania    des    Tacitut 
und  Homer.    Suggestif.  Exposé   méthodique,  avec    discussion    à   l'appui. 

A.  G.-D. 


72  1902.    —    ALLEMAGNE. 

Jahresberichte  ueber  die  Fortschritte  der  klassischen  Altertums- 
-wissensohalt,  29»  année,  1903.  Classiques  latins'.  Virgile  (1897-1900) 
[R.  Ilelm]  1.  Vie,  caractère,  portrait,  survivance  du  poète.  K  A.  Cartault, 
Étude  sur  les  Bucoliques  de  Virgile.  ^  C.  Pascal,  Commentaliones  Vergilianae.  T 

S  USSANI,  yergilio  innamorato  :  fantaisiste.  H  G.  Ranzoli,  La  religione  e  la  ftlo- 
softn  di  V.,  trop  d'imagination  et  pas  au  courant,  f  P.  Suhwibgbr,  Der 
Zauberer  Virgil  :  conférence  populaire,  sans  valeur  propre.  Klf  II.  Précur- 
seurs, irnituteurs,  traducteurs,  t  A.  MelaRDI,  La  Psychomnchia  di  Prudenzio, 
relève   les  rapports  avec  Virgile.  T  Articles  de  F.  d'OviDio,  Gippola,  Butti 

10  sur  Virgile  et  Dante,  f  A.  Dbttmer,  Zur  Charakteristik  von  Schillers  Umdich- 
tungi-n  des  Vergil  :  programme  négligeable.  ^  Von  Boltenstbrn,  Schillers 
Vergilstudien  :  deux  progr.  de  Kôsslin  où  la  question  est  beaucoup  mieux 
traitée.  ^\  III.  Métrique  et  langue.  If  R.  J.  Sbibra,  Die  prosodisc lien  Funk- 
lionen  inlautender  muta  cum  liquid  n  bei  V.  :  matériaux  et  observations  utiles, 

IB  mauvaise  méthode,  règles  douteuses.  Hlf  IV.  Œuvres  particulières.  1.  Ëglo- 
gues.  I  P.  JahN,  Die  Art  der  Abhàngigkeit  Vergils  von  Theokrit  :  intéressant 
et  soigné.  H  C.  Wendbl,  De  nominihus  bucolicis.  ^  S.  Gonsoli,  IVeologismi 
botanici  nei  cannini  bucolici  e  gcorgici  di  V.  :  be^iucoup  de  noms  grecs  qui  ne 
sont  pas  tous  empruntés  à  Théocrite  ;    V.   ne   s'est   donc    pas   borné   à 

20  imiter  Théocrile.  f  Observations  de  détail  pièce  par  pièce  et  vers 
par  vers  d'après  les  articles  de  revues,  et  les  ouvrages  cités  déjà.  \ 
2,  Géorgiques.  H.  Morsch,  De  Varrone  Bealino  auctore  in  (Jeorgicis  a 
Vergilio  expresso.  f  3.  Enéide.  U.  von  WilamOWItz,  Beden  u.  Vortràge,  montre 
le  caractère  romain  de  l'œuvre,  f.  S.  Adbiano,  Il  santimento  religioso  neW 

25  Enéide.  ^  C.  H.  Kindermann,  De  Aeneassage  en  de  AewAs.  ^  V.  USSAni,  In 
defesa  di  Enea.  ^  H.  Bblling,  Sludien  iiber  die  Komposilionskunst  Vergils  in 
der  Aeneide  :  très  peu  de  valeur,  t  W.  Kroll,  Studien  iiber  die  Komposition 
der  Aeneis:  montre  les  contradictions,  et  aussi  un  parti  pris  défavorable 
pour  V.  ^  Sabbadini,  3»  éd.  de  l'Enéide  ;  nouvelles  éludes  sur  la  composi- 

30  tion  du  poème,  pleines  d'idées  ingénieuses,  mais  qui  demandent  trop  de 
logique  à  un  poète.  K  A.  Prembrstein,  Das  Trojaspiel  u.  die  tribuni  celerum, 
Festschrift  Benndorf.  \  F.  GORAZZrNi  DI  BuLCIANO,  La  Marina  in  V.^  DamSTÉ, 
Emendandi  artis  uindicatio  lectionibus  Vergilianis  illustrala  :  jeu  d'esprit,  f 
A.  KnOrr,  Beilràge  sur  Erkldrung  einiger  Stellen  der  Aeneide.  f  GlMA,  Analecta 

35  lalina.  n  V.  JIss.,  biographies,  commentaires.  P.  de  Nolhac,  Le  Virgile  du 
Vatican  et  ses  peintures  :  très  soigné  et  précieux.  H  Codices  e  Valicanis  selecli, 
I.  :  publie  le  Vat.  322r).  K  L.  Traubb,  Das  Aller  des  Codex  Bomanus  des  V., 
Slrena  IJelbigiana  :  le  Vat.  3867  est  du  VI»  s.  ^  COMBAR/EU,  Fragments  de 
l'Enéide  en  musique,  f  Exposilio  Virgilianae  contiuentiae  de  Fulgeace,  éd.  R. 

40  llELM.  Uli  VI.  Les  petits  poèmes.  1.  Aetna.  K  L'édition  de  S.  Sudhaus,  très 
im(iortante  pour  le  commentaire  du  fond,  est  trop  exclusivement  conser- 
vatrice et  les  conclusions  sur  la  date  sont  contestables,  t  R-  Hildbbrandt, 
Beilràge  zur  Erkldrung  des  Gedichtes  Aetna  :  progr.  très  utile  pour  l'intelligence 
de  ce  poème   difficile  et  concis.  H  J.  Franke,  Bes  metrica  .Aetnae  cnrmijiis, 

45  diss.  de  Marbourg,  qui  prouve  que  le  vers  de  l'Aelna  est  plus  achevé  que 
celui  des  Géorgiques.  f  R.  Sgiava,  Le  imprccasioni  et  la  Lidia  :  étude  sur  les 
questions  littéraires,  ttxte  de  Baehrens,  trad.  italienne. 

2.  Discours  de  Gicéron  (1896-1902).  [G.  Landgraf].  I.  Heureuse  réaction, 
favorable  à  Cicéron,  dont  témoignent  après  les  livres  d'Aly,  de  Weissenfels, 

50  — — . 

1.  Ordre  des  rapport.'!  :  Calpurnius  Flaccus,  3;  Cicéron,  discours,  2;  glossaires,  4  ; 
Salluste,  5  ;  Virgile,  L  —  Les  articles  de  revues,  signalés  déjà  dans  la  Revue  des 
revues,  sont  dans  ce  résilmé  généralement  omis. 


JAHRKSBEIUCHTE    VON    IWAN    MULLER.  73 

de  O.  E.  Schmidl,  ceux  de  Schnbidewin,  Die  antike  Humanilàt,  de 
Th.  ZlELlNSKl ,  Cicero  im  Wandel  der  Jahrhunderle.  —  II.  Mss.  ^ 
W.  PetbrsON,  Collations  from  the  codex  Chmiacensis,  sive  Holkkamicus,  vas. 
du  ix«  s.  —  III.  Éditions,  f  Philippiques,  par  A.  C.  Clark  :  solide  — 
IV.  Critique.  H  G.  Girardi,  yariae  quaestiones  de  Ciceronis  oratione . . .  pro  5 
Marcello...  :  défend  rauthenlicité.  ^  H.  M.  LÉOPOLd,  De  orationibus  qualluor 
quae  iniwia  Ciceroni  uindicanlur  ;  ne  se  lient  pas.  'j  J.  Vahlbn,  De  emenda- 
lione  Tulliana  :  très  sage.  H  Tj.  IIaLBBUTSMaS,  Aduersaria  critica  :  moins  sage. 
—  V.  Explication,  f  Éd.  très  importante,  surtout  au  point  de  vue  juri- 
dique, du  Pro  Cluentio  par  W.  Peterson.  H  J.  Sthengb,  Das  Moment  des  10 
Komischen  in  C's  Rede  pro  Murena,  lin.  f  E.  Rosenbbrg,  Sludien  sur  [iede  C's 
fiir  Murena  :  utile.  —  VI.  Langue.  H  J.  Lebreton,  Études  sitr  la  langue  et  la 
grammaire  de  Cicéron  :  pour  longtemps,  le  livre  capital.  —  VII.  Rythme. 
Travaux  de  Norden.  Wuest,  Mûi.ler,  Wolff,  May;'  —  VIlI.  Chronologie 
des  discours.  —  IX.  Scolies.  Travaux  préparatoires  à  une  édition  dont  la  15 
publication  s'impose  au  xx«  siècle. 

3.  Les  déclamations  de  Quintilien  etCalpurnius  Flaccus  (1888- 
l'jOI)  [G.  Lehuert].  Bibliographie.  H  R.  Opitz,  Quaestiones  criticae  in  Senecae 
et  QuintHiani  declamationes.  K  G.  Fleiter,  De  minoribus  quae  sub  nomine  Quin- 
tiliani  ferunlur  declamalionibus .  %  C.  CasTBLLANI,  Intorno  aile  due  edizioni  20 
Venete  iiH  e  sem'anno  délie  islitutioni  ot-atorie  di  Quintiliano.  ^  C.  Hammbk, 
Beitrâge  zu  den  19  grôsseren  Quintilian-Deklamationen.  ^  Le  Blant,  .Sur  deux 
déclamations  attribuées  à  Q.  ^  1'.  von  Winterfeld,  Schedae  criticae.  \  H. 
Dbssauer,  Die  handschriftliche  Grundlage  der  neumehn  grôsseren  Pseudo-Quin- 
til.  Veklamationen.  ^  H.  Weber,  Quaestiones  Calpurnianae.  f  J.  BrzOSKa,  28 
Calpurnius  Flaccus,  dans  Pauly-Wissowa.  —  Les  petites  déclamations.  Mss. 
Critique  du  texte.  Auteur  et  date.  —  Les  grandes  déclamations.  Mss- 
Langue.  Date.  Histoire  du  texte.  Fonds.  —  Calpurnius  Flaccus. 

4.  Grammairiens   latins,    scoliastes   et  glossateurs    (1891-1901) 
[Paul  Wessner].  A.  Grammairiens.   I.  Généralités.  %  0.  Froehdb,  Die  30 
Anfangsgriinde  der  riimischen  Grammatik  :  bon  recueil  de  matériaux,  pas  tout 

à  fait  complet.  H  L.  Jeep,  Zur  Geschichte  der  Lehre  von  den  Redeteilen  bei  den 
lut.  Crammalikem  :  guide  utile  à  travers  les  gramm.  de  l'époque  impériale. 
H  Th.  Stanql,    Zur  Krilik   der  lat.   Bhetoren    «.   Grammatiker,    Xeuien  ZU  41 
Phil.  Vers,  t  II.  Bornbgqub,  (Juid  de  structura  rhetorica  praeeeperint  gramma-  35 
tici  atque  rlietorcs  latiiii.  —  11.  Époque  de  la  République  et  d'Auguste.  Aelius 
Stilo.  t  E.  Norden,  De  Stilone  Cosconio  Varrone  grammaticis.  \  R.  Rbitzbn- 
STBIN,   M.  Terentius    Varro   u.  Johannes   Manropus  von  Euchuita  :  Excellent. 
Varron.    G.  AntonibON,  Supplemenio  di  lezioni  vorianli  ai  libri  De  l.  l.  :  sur 
l'édition  P.  Canal  et  divers  mss.  K  G.  IIeidrich,  Varroniana,  Il.f  G.  Krum-  4" 
BtBGEL,   De  Kiiri-ontano   scribendi  génère,  f  G.  IlBIDRICH,   Der  Util  des  Varro. 
Nigidius  Figulus.  H   C.  Ciambbllus,  De  P.  X.  F.  Verrius  Flaccus, 
Festus,  Paul  diacre.  fR.  Neff,  De  Paulo  diacono  Festi  epitomatore  :  bonnes 
remarques.  1[  L.  MaCKENSBN,   De  Verrii  libris  orlhograpkicis    ^  H.   WiLLBRS, 
De  Verrio  Flacco  glossarum  interprète.  \  V.  CaSaGHaNDI,   L'ariicolo  «  tîouem  »  ■'5 
di  Festo.  ^  F.  MuNZBB,  Beitrâge  zur  Quellenkritik  der  Naturgcschichte  :  Contient 
unchap.  sur  Verrius.  \  K.  Thbwrek  von  Ponou,  Codex  Festi  Famesianus 
XLIl  tahulis  expressus.  —  III.  Grammairiens  postérieurs.  0-  Remmius  Pa- 
laemon,   M.   Valerius  l'robus.   Pline.   If  J.  W.  Bbck,  Studia  Gelliana 
et  PUniana.   \  Q.  Frobhdb,  Valerii  Probi  de  nomitie  libellum  Plinii  doctrinam  » 
continere   docelur  ;    De  C.  Iulio    Romano   Charisii  auctore.  ^   C.  Plinii  Secundi 

i.  Pas  un  mol  de  IIavet,  ni  de  Borxkcqoe! 


74  1902.    —   ALLEMAGNE. 

librovum  dubii  sermonis  i-eliquiae,  coll.  J.  W.  Bbck.  Quinlilien.  Velius 
Longus.  Suétone.  1!  R.  Buttner,  Porcins  Ltcinus  u.  der  Utlerarische  Kreii 
de$  Q.  hulaliut  Catulus.  f  V.  KuBELKA,  Ufber  dus  Ltben  u.  die  Schriften  von  C. 
Suelonius  Tranq.  ^  G.  KÔRTGB,  In  Suelonii  de  uiris  illustribus  libroi  inquisitio~ 

6  num.f  A.  M aCÉ, Essai  sjtr  Suétone.^  Fr.  LEO,  Die  griecli.-rumische  Biographie  nach 
ihrer  litterarische  Focm.  Flavius  Caper.  Tereiitius  Scaurus.  Gaesel- 
lius  Viudex.  Aul  u-Gelle.  J  ulius  Roman  us.  Nonius  Marcellus. 
1  l-lll,  éd.  J.  H.  UNIONS.  Nombreux  articles  de  W.  M.  Lindsay.  —  IV.  Arti- 
graphes  et  derniers  pédants.  Charisius,  Dosiihée,  excerpta  Bobien- 

JC  sia.  Diomède.  ^  P.  WbSSNER,  Untenuchungen  sur  latein.  Scholienlitleratur. 
Donat  et  ses  coramenlaleurs.  ^  A.  Schellwien,  De  Cledonii  in  Donalum 
commenlario.  Gonsentius.  Sacerdos  et  le  jeune  Probus.  Marius 
Victor.  Audax.  Priscien.  Eutjchcs.  Phocas.  Knlgence.lfP.  Wes- 
SNER,  Fulgentii  expositio  sermonum  antiquortim.^  FulgenCii  opéra,  rec.  R.  ilELM. 

16  Gassiodoru,  Isidore. t'I-  Schwarz, Oôsouadones  criticae  in  Isidori origines 

.  Bède.  Differen  tiae  .  f  A.  MaCÉ,  De  emendando  difj'erenliarum  Ubro  qui  ins- 

ertbitur  De  proprietale  sermonum  et  Isidori  esse  fertur.  —  B.  Commentaires  et 

scolies.  I.  Sur  Térence.  Donat.  1  K.  W.  Smith,  Archmms  ofT.  mentione.d  in 

the  commentary  of  D .  \  R.  ?iKTi^kV>Ui\,  Biografia  dociimentala  di  Giovanni  Aurispa. 

20  ^  J.-J.  UartmaN,  De  Terentio  cl  Donato.  If  P.  Rvbbow,  De  Uonali  commenta 
in  Terentium  spécimen  I.  ^  E.  Smutny,  De  scholiorum  Terenlianorum  qui  sub 
Donitti  nomine  (eruntur,  aucloribus  et  fontibus.^  P.WeSSNeh,  Untersuchungen 
sur  (n(ei  ni  scAen  6' cftoh'e  n  i  i /(e  r  u  <«  r.  Euanthius.  Eugraphiu  s.  Scol- 
du  Bembinus.  Scoliastes   divers,  t  Scholia  Terentinna,  éd.  Sghliîe.  — 

*6  II.  Sur  Cicéron.  Asconi  us.  Pseudo-Asconius.  Sch.  Bobiensa.  1[  B. 
Schilling,  DeschoUis  Bobiensibus.  f  Th.  StanGL,  Bobiensii.^  P.  HlLDBBRANDT, 
De  scholiis  Ciceronis  Bobiensibus.  Scholies  de  Gronov.  ^  Th.  Stangl,  Der 
sogen.  Gronovscholiast  zu  elf  Ciceron.  Beden.  —  III.  Sur  Virgile.  Servius  et 
scol.  de  Daniel,  f   H.  Georgii,  Die  antike.  Aeneiskvitik  aus  den  Scholien  u. 

^^  anderen  Quellen  hergestellt.  ^  W.  P.  MuSTARD,  The  etymologies  in  llie  Servian 
commentary  to  Vergil.  f  A.  MOELLER,  Quaestiones  Seruiauae.  f  R.  KlOTZ, 
Animaduersiones  ad  ueteres  Vergilii  interprètes.  ^  A.  HaBkrda,  Melelemala 
Seruiana.  \  A.  LeuSCHKE,  De  metamorphoseon  in  scholiis  Fergilianis  fabulis. 
Aelius  Donatius.  Tib.  Claudius  Donatus.  ^  0.  Hoppe,  De  T.  A.  D. 

^^  Aeneidos  interprète,  f  H.  GeobGII,  Die  antike  Aeneiskritik  im  Commentar  des 
T.  Cl.  D.  Probus.  Asper.  Scholia  Bernensia,  Veronensia,  Medi- 
cea.  Fulgence.  —  IV.  Sur  Horace.  Porphyrion.  f  J.  M.  Siowasseb, 
Lexikalisch-kfitisches  zu  Porphyrio.  K  P.  WbSSNER,  Quaestiones  l'orphyrioneae. 
t   Ed.  A.  HOLDER.  f  G.  F.  Urba,  Zum  Commentum  des  Horaascholiasten  Por- 

*0  fyrion.  ^  W.  Gemoll,  Krilische  Bemerkungen  iu  lat.  Schrifstellern .  Acron.  If 
J.  Zechmeister,  Scholia  Vindobonensia  ad  llor.  A.  P.  —  V.  Sur  Geruiauicus. 
—  VI.  Sur  Perse.  —  VII.  Sur  Lucain.  —  VIII.  Sur  Stace.  ^  Lactantii  l'iacidi 
comm.,  rec.  R.  Jahnke.  —  IX.  Sur  Juvéïial.  t  E.  LommaTZCH,  Quaestiones 
luuenalianae.  f  W.  Hoehler,  Die  Coinutusscholien  zum  etslen  Buch  der  Satiren 

*^  J's.  —  C.  Glossographie.  H  G.  Goetz,  Der  Liber  glossarum  ;  De  Ptacidi  glosiis, 
II,  III  ;  CoUoqutum  schoticum  Harleianum  ;  De  diui  Hadriani  senlentiis  et  epis- 
tulis  ;  Corpus  glossarioi-um  latinorum,  III,  V,  VI.  %  K.  KruMBaCHER,  Colloquium 
Pseudodositheanum  Monacense.  K  A.  FUNGK,  Venjilglossen  aus  dem  Olossarium 
Vat.  53H  {Comm.  Wnclflinianae}.  f  W.  Ubraus,  Die  Sprache  des  l'etronius  u. 

S"  die  Glossen.  f  A.  DamMann,  De  Feslo  Pseudo-l'hiloxeni  auctore.  K  J.  David, 
Herm'.neumala  Vaticana  emendata  et  illustrata.  ^  G.  Kenyon,  Greek  l'apyri, 
II,  n"  48!  :  gloss.  latin-grec.  H  E.  VVeiSSBRODT,  De  B  et  L  consonantium  lati- 
7iarum  mutua  ratione.  G.  GOETZ,  Juvenalglossen  dans   l'éd.    FriEDLaNDBR  de 


JAHRESBEKICHTE  VON  IWAN  MÙLLER.  75 

Juvtinal.  t  Chr.  F.  Sbtbold,  Glossarium  lalino-arabicum.  ^  R.  von  Fischbr- 
BbnzON,  AUdeuIsche  Gartenflora. 

Salluste  (1878-1898)  ^B.  Maureubrecher.  ]VII  I.es  Hisloires  <  Hn  du  rap- 
port publié  en  1899;  R.  des  R,,  XXIV,  67,  31.  >  1.  Généralités  et  éditions. 
Les  fragments  palimpsestes  ont  été  publiés  dans  les  éd.  de  Jordan  et  de  6 
Long-Frazer.  Le  principal  accroissement  de  nos  richesses  a  été  la  publi- 
cation des  fragments  d'Orléans,  par  S.  Brandt,  Veneichnis  der  im  Cod.  169 
von  Orléans  vereinigten  Fragmenten  von  llandschriften  lai.  Kirchensctiriflstel- 
ler  ;  Die  Orleaner  l'ulimpseslfragmente  zu  Sallusls  Historien  (dans  les  W.  St.  et 
à  part).  H.  Jordan  avait  projeté  de  réunir  ces  fragments  au  reste,  mais  il  lO 
est  mort  et  on  a  seulement  publié  d'après  ses  papiers  :  Commentationis  frag- 
mentum  de  Sali.  hist.  libri  II  reliquiis  quae  ad  bellum  piraticiim  Seruilianum 
pertinent.  Cotte  tentative  a  été  reprise  par  Paul  Jurges,  De  S.  hxst.  reliquiis, 
menée  à  sou  terme  par  l'édition  du  rapporteur,  S.  reliquiae,  éd.  B.  Mauren- 
BRBGHER.  —  2.  Fonds  et  sources.  Groupement  méthodique  et  discussion  15 
des  résultats  et  opinions  contenus  dans  les  travaux  suivants.  H  Schnorr 
von  GaROLSFELD,  Die  Heden  u.  liriefe  bei  S.  %  Eug.  LiNDEN,  De  bel'.o  ciuili 
Sultano.  H  EDLER,  Quaesliones  Sertorianne.  ^  P.  von  BlENKOWSKI,  De  fonlibus  et 
aiictoritnte  scriploruin  hisloriue  Sertorianae.  ^  Th.  ReinaCH,  Mitltridule  Eupa- 
tor  (trad.  ail.  de  A.  GÔtz).  H  H.  Bkrnhardt,  Chronologie  der  Milhridatischen  «0 
Kriege.  \  Bevbrsen,  De  L.  Licinii  Luculli  uita  ac  nioribus.  K  MaGGIPINTO, 
Spartaco.  \  C.  WaCHSMUTH,  L'inleitung  in  das  S/udium  der  alten  Geschichte.  \ 
l.BLY,  IHutarrhus  et  Appianus  de  bellis  Mithridalicis.  1[  Fr.  ReuSS,  De  lubae 
régis  hisloi-ia  romaua  a  Plutarcho  expressa.  %  Fr.  ARNOLD,  Untersuchungen 
iiber  Theophanes  von  Mytilene  u.  Posidonius  von  Apamea.  ^  Ant.  Glbitsmann,  26 
De  Plutarchi  in  Luculli  uita  fonlibus  ac  fide.  \  Schacht,  Die  llauptquelle  Plu- 
tarchs  in  der  uita  Luculli.  ^  W.  JUDBICH,  Càsar  im  Orient,  krilische  Uebersicht 
der  Ereignisse  von  9  Aug.  48  bis  Oktober  47.  1[  C.  VOGBL,  Quaesliones  Plutar- 
cheae.  ^  P.  Otto,  Strabonis  iixTopixMv  -JnouivTiiioiTMV  fragmenta  coll.  et  en.  adiectis 
quaestionibus  Strabonianis.^  E.  Kornbmann,  Die  historische  Schriftstellerei des  30 
Asinius  Polio,  f  Clilf.  H.  MOORE,  Iulius  Firmicus  Maternns,  der  lleide  u.  der 
Christ.  —  3.  Passages  isolés.  Groupement  d'après  l'ordre  du  texte  de  toutes 
les  observations  contenues  dans  les  publications  précédentes,  les  articles 
de  revues  et  les  ouvrages  suivants,  t  F.  Vogel,  'OiiouStîtitsç  Hallustianae .  ^ 
II.  Kbil,  De  Arusinni  ,Wess»  exemplis  eloculionum.  ^  NiTZSCHNBR,  De  locis  Sal-  36 
lusli:inis  qui  iipud  scriplores  et  grammaticos  ueleres  leguntiir.  ^  A.  KUNZE,  Sal- 
lustiana,  I,  11,  111.  <  13  paffes  de  notes,  formant  un  véritable  supplément  à 
l'édition  publiée  par  le  rapporteur.  >'  Paul  Lejay 

Rapport  sur  la  Plastique  antique  <  fin  de  1901,  cf.  R.  d.  R.  XXVI 
26,  96.  >  [B.   Graef.]   C.  GICHORIUS,  Die  Helief  der  Traianssàule  hrsg.  u.  hist'  40 
erki.  Quelque  remarquables  que  soient  les  héliogravures  de  cet  ouvrage  en 
cours  de  publication,  il  est  regrettable  qu'on  n'ait  pas  cru  devoir  photogra- 
phier à  nouveau  cette  colonne.  Petbrsbn-Domaszbwski-  Galderini,  Die  Mar- 
cuisaiile  auf  l'iaza  Colonna  in  Rom  hrsg.  E.  GOURBAUD,  Le  Bas-relief  rom.  à  re- 
présentations historiques.  Un  peu  trop  diffus.  H.  LuCAS,  Die  Reliefs  der  Neptuns-  45 
basilika  in  Rom.  Appréc.  favorable,  petites  réserves.  A.  Furtwanglbr,  Brome- 
kopf  au-i  Rom.  Des  derniers  temps  de  la  République.  Pbtbrsbn,  ^»ni  .4 ujui- 
tus-Bogen  von  Rimini.  H.  LucaS,  Ein  Friesrelief  des  Tabularium.  E.  Pbibhsbn, 
Die  Dioskuren  auf  Monte  Cavallo  und  Juturna.  Etude  minutieuse  de  ces  co- 

50 

1.  Notre  collaborateur  M.  Desrousseaux  nous  ayant  manqué  de  parole,  nous  sommes 
obligés  de  remettre  A  l'année  prochaine  l'analyse  des  Classiques  Grecs.  Nous  prions 
nos  lecteur»  de  nous  excuser.  Béd. 


76  1902. 


ALLEMAGNE. 


lonnes.  F.  Matz-C.  Robbrt,  Die  antiken  Sarkophagreliefs.  2.  Mytkologische 
Cyklen.  3.  Einzelmythen.  Très  grands  éloges.  C.  Robbrt,  A  collection  of  Roman 
Sarcophagi  al  Clieveden.  Iiitéressaule  collection.  W.  N.  Bâtes,  An  Achilles 
Relief  at  Achouria.  De  basse  époque  rom.  a  fait  partie  d'un  sarcophage  et 
5  représente  Hector  traîné  par  Achille.  Pbtbrsbn,  Der  Sarcophug  eines  Arztes. 
Grands  éloges.  P.  HBBRMàNN,  Zu  d.  anliken  Sarkophagreliefs,  sont  à  Chan- 
tilly. Autres  sarcophages.  H.  Grabven,  Die  Dantellung  der  Inder  in  antiken 
Kunstwerke.  R.  Kekule  V.  Stradonitz,  Ueber  d.  Relief  mit  d.  Inschrifl  C.  I. 
L.  VI,  ne.  Doit  dater  de  200  environ.  J.  Zingbrle,  Grabrelief  aus  Palmyra. 

10  Fin  du  2'  s.  ap.  J.-C.  E.  C.  Lovatelli,  Die  due  Rilievi  Gladiatorii .  Fin  du 
2'  ou  commencement  du  3"  s.  ap.  J.-G.  Tholm,  Bulletin  des  antiqwtires,  1899. 
Publie  un  relief  gallo-rom.  d'Apollon.  E.  KrûGer,  Ein  Beitrag  zu  d.  Juppiier- 
Sâulen.  H.  Lehner,  Juppiler  mit  d.  Giganten.  F.  IIiller  v.  Gaertringen, 
Der  Bitd/iauer-Antiph'ijtes.  Mentionné  sur  une  inscr.  de  Parcs  publiée  par 

it>  Gyriaque.  f  8.  Portraits  romaiiis.  M.  Besnicr,  Buste  de  César.  De  la  collec- 
tion Stroganoffà  Rome.  Des  erreurs.  PaTEaSBN,  Ueber  ein  Viteltiusportràt. 
Ne  doit  pas  être  un  Vitellius.  Autres  portraits.  R.  Kekulb,  Ueber  einen 
bisher  Marcellus  genannten  Kopf  in  den  k.  Museen.  K.  le  croit  de  l'époque 
d'Auguste,  il  est  plutôt  du  commencement  du  2''  s.  J.  W.  Crowfoot,  A 

2U  Thracian  Portrait.  Mérite  l'attention.  Id.,  Some  portraits  of  the  Flaviun  âge. 
Appréc.  favorable.  0.  Rossbach,  Rhoimetalkes,  Kônig  d.  Bosporos.  Réserves. 
De  Petra  et  Patroni  croient  reconnaître  Decimus  Glodius  Albinus  dans 
un  buste  trouvé  à  Noia.  H.  SCHRadbr,  Ueber  d.  Marmorkopf  eines  Negers  i.  d. 
k.  Museen.  Réserves.  S.  RbinaCH,  Un  portrait  authentique  de  l'empereur  Julien. 

25  Réserves.  -  Addenda.  K.  Wobrmann,  Geschiclile  der  Kunst  aller  Zeiten  u. 
aller  Vôlker.  I.  Le  meilleur  des  manuels  parus  dans  ces  derniers  temps. 
A.  FurtwaNGLER,  Beschreibung  der  Glyptolkek  Kônigs  Ludwigs  I  su  Mùnehen. 
Remarques  de  détails  sur  ce  livre  qui  contient  tant  d'observations  nouvelles 
et  instructives.  A. -H.  Smith,  A  catalogue  of  sculpture  at  Woi-hun  Abbey.  Rien 

30  de  scientifique.  D.  Philios,  XotXxoùv  aYa),|j.a  IIcKreiSwvo;  èx  BotwTÎaî.  Ne  pro- 
vient pas  de  Béotie,  mais  rien  ne  prouve  que,  comme  le  croit  P.,  elle  soit 
originaire  d'Athènes.  Chr.  Blinkbnberg,  Et  Attisk  Votivrelief.  En  danois. 
Simple  mention.  A.  S. 

1I1I1902  III.  Rapport  sur  les  travaux  relatifs  à  l'histoire  romaine 

35(1894-1900)  IHolzapfol)  l»  Ouvrages  généraux,  a)  historiques.  E. 
Pais,  Storia  d''ltalia  dai  tempi  più  nntichi  sino  aile  guerre  puniclie,  I  (storia 
délia  Sicilia  e  délia  Magna  Grecia),  Il  (storia  di  Romal.  Éloge.  U  B.  Nibsb, 
Grundriss  der  rom.  Geschichte  nebstQuellenkunde.  2e  éd.;  fort  utile.  1[  II.  SCHIL- 
LER, n'e/lgesc/ac/ife,   I.  Geschichle  d.  Altertums.    Solide   érudition,    bien   qu'il 

4(1  s'adresse  au  grand  public,  t  A.  Holm-  W.  Deegke-  W.  Soltau,  Kulturge- 
ickichte  d.  klass.  Altertums.  Bonne  refonte  de  l'ouvrage  d'IIellwald.  %  H.  F. 
Helmolt,  Weltgeschichte.  IV,  Die  Randlànder  des  Mitlelmeeres.  Exposition 
exacte  et  bien  ordonnée.  U  W.  Ihnb,  Rômische  Geschichle.  II,  Vom  ersten 
punischen  Kriege  bis  zum  Ende   des  zweiten.  2^  éd.  revue   avec   soin  :   qqs 

*5  réserves,  t  E.  Meyer,  Geschichle  des  Altertums.  II,  Geschichte  des  Abendlandes 
bisauf  die  Perserkriege.  Remarquable,  f  J.  SCHVARCZ,  Die  Demokratie,  II  I  et 
2.  Etude  très  personnelle,  qui  va  de  la  fondation  de  la  Republique  jusqu'à 
Tibère;  discussion  deqqs  points. fK.JBNTSGH, Der /fômerstaat. Excellent,  bien 
que  parlant  d'un  point  de  vue  tout  à  fait  opposé  au  précédenl.lf  E.  Meyer,  Die 

60  wirtschaflliche  Entwickelung  des  Altertums.  Savante  réfutation  de  Rodbertus 
et  Biicher.  ^  H.  Liers,  Das  Kriegswesen  der  Alten  m,it  besonderer  Beriicksich- 
tigung  der  Stratégie.  H.  DelbrûCK,  Geschichte  der  Kriegskunsl  im  Rahmen  der 
politischen   Geschichte.   I,    Das   Altertum.   Deux   bons  ouvrages,  qui  se  com- 


JAHRESBERICHTE    VON    IWAN    MOlLER.  77 

plétenl  l'un  l'autre.  H  Prosopngraphiu  imperii  Itornnni  iaec.  I.  II.  III.  Recueil 
précieux  et  digne  de  servir  de  modèle,  va  de  la  bataille  d'Actium  à  Dioclé- 
tien.  H  PaULY-Wissowa,  Beal-Encycl.  d.  klass.  AUertumswisseiischafi.  Da- 
RBMBERG-SagliO,  Diclioiinaire  des  Antiquités  grecques  et  romaine.";,  etc.  E.  DE 
RUGGIHKO,  Dizionario  epigrafico  di  antidata  romane.  Éloges,  f  B.  BOBGHESI,  * 
Œuvres  complètes.  X,  Les  préfets  du  prétoire.  Fort  utile,  publié  par  les  soins  de 
H.  de  Villefosse.  ^  b)  de  aiéthode.  E.  Bbrnheim,  Lehrbuch  der  hislorischen 
Méthode.  2'  éd.,  encore  augmentée;  ouvrage  éprouvé.  H  R.  Pôhlmann, 
Zur  Metkodik  der  Geschichte  des  AUertums.  Intéressant.  H  J.  JUNG,  Ober  Um- 
fang  und  Abgrenzunq  der  alten  Geschichte  (Métiers  Ztschr.  f.  ait.  Geschichte,  10 
1899).  Concluant.  ^  K.  BreySiO,  KulturgeschiclUe  der  Nemeil,  I  :  Aufgaben  und 
Massstâbe  einer  allg'-meinen  Geschichischreibung.  Préambule  très  suggestif  d'un 
vaste  ouvrage  dont  le  2»  vol.  a  déjà  paru.  H  c)  relatifs  aux  sources.  G. 
WaCHSmuth,  Einleilung  in  das  Studium  der  alten  Geschichte.  Très  utile  revue 
des  sources,  tant  anciennes  que  modernes,  de  l'histoire  ancienne,  t  .\1.  Budin-  is 
GBR,  Die  Universalhistnrie  im  Allertum.  Vif  intérêt.  ^  I.  BRUNS,  Die  fersôn- 
lichkeitiii  der  Geschichtschreibung  der  Alten.  Savantes  recherches  sur  la  tech- 
nique de  Polybe,  Tlte-Live  et  Tacite,  t  W.  Soltau,  Zur  Geschichte  der  rôm. 
Annalisiik.  Bonne  appréciation  de  la  méthode  des  annalistes.  \  Id.  Quellen- 
untersuchungen  iiber  antike  llistoriker  (Hetlers.  Ztschr.  f.  ait.  Gesch.  1899).  20 
Très  utile  pour  simplifier  les  recherches  et  les  rendre  efficaces.  \  A.  v. 
GUTSCHMID,  Aus  Vorlesungen  iiber  die  Geschichte  der  rôm.  Historiographie. 
Problèmes  intéressants  dans  Fabius  Pictor,  Caton,  Valerius  Antias  et 
Licinius  .Macer.  ^  G.  Gichorius,  Annales  (Paul.v-Wissowas  R.-E.  1894).  W. 
Soltau,  Die  Enlstehung  der  Annales  maximi  (Phil.  LV).  L.  Gantarblu,  Ori-  25 
gine  dcgli  Annales  Maximi.  Solutions  dilTérentes.  If  R.  Fruin,  lleitràge  zur 
Faslenkritik  (Jahrb.  f.  Phil.  1894).  A.  Enmann,  Die  àlteste  ftedactimi  der  rom. 
Kotuularfasien  (Hetlers  Ztschr.  f.  ait.  Gesch.  1900).  Articles  importants.  \ 
h.  COHN,  L  Cincius  Alimentus  und  die  historische  Krilik  (N.  Jahrb.  f.  d.  klass. 
Altert.  1900).  Th.  Pl.ûss,  In  der  Cincierfrage  (Ibid.).  Date  et  authenticité  30 
des  écrits  de  Gincius  :  polémique  de  P.  contre  C.  f  F.  Munzer,  Zuden  Frag- 
menten  des  Valerius  Antias  (Herm.  1897).  L.  Holzapfrl,  Suif  età  di  i^alerio 
Anziate  (Riv.  di  Stor.  ant.  1899).  Id  ,  id.,  Ancora  suW elà  di  Valevio  Anziate 
(Ibid.).  Deux  articles  suivis  de  controverses,  sur  la  date  et  la  rédaction  de 
l'ouvrage  d'Antias.  t  W.  Soltau,  Der  Annalist  Tubero  {llerra.  1894).  Tubéron  3S 
serait  non  le  juriste,  mais  son  père.  H  J.  Zinglbh, /)?  Cicérone  hislorico 
quacstiones.  Concluant  :  qqs  réserves.  H  J.  Kabrst,  Untersuchungen  iiber  Ti- 
magenes  von  Alexandrevi  (l'h.  1897).  Confirme  les  vues  de  Gutschmid  et 
"Wachsmuth  (Rh.  Mus.  1891).  %  L.  IIOLzapfel,  L'opéra  storica  di  Chdio  Licino 
(Riv.  de  Stor.  ant.  1895).  Maintient  contre  Soltau  le  titre:  rerum  Romanarum  W 
libri.  H  W.  Soltau,  Fabius  Pictor  und  Livius  (Phil.  1898).  F.  Lutbrbachbr, 
Fabius  und  Piso  als  Quellen  des  Livius  (Ibid.).  Selon  S.  Tite-Live  n'avait  pas 
utilisé  directement  Fa'bius,  L.  est  d'un  avis  opposé,  mais  croit  que  Tite- 
Live  accordait  encore  plus  d'autorité  à  Pison.  K  C.  Pascal,  Valerio  Anziate 
e  Tito  Livio.  Antias  n'a  pas  été  la  source  principale  et  constante  de  Tite-  45 
Live.  t  K.  IlOLZAPPBL,  SuW  uso,  che  Dionigi  di  Alicarnasso  fece  deW  annalista 
Gellio  (Riv.  bimestr.  di  antich.  gr.  e  rom.  1899).  Gallius  serait  pour  Denys 
une  source  de  tout  premier  ordre,  f  F.  Burmeister,  De  fontibus  Vellei  Pater- 
cu«  (Berl.  Stud.  f.  klass.  Phil.  u.  Arch.  1894).  Beaucoup  de  soin  :  Velleius 
se  serait,  tout  comme  Valerius  Maximus,  servi  de  l'abrégé  de  Tite-Live.  %  50 
S.  Maire,  De  Diodoro  Siculo  Valerii  Maximi  auctore.  Valerius  s'est  sans  nui 
doute  servi  de  Diodore  pour  l'histoire  grecque,  et  aussi  pour  la  seconde 
guerre   punique.  H  F.  Munzer,  Beilrage  zur  Quellenkrilik  der  \aturgeschichte 


"      78  1902.    —   ALLEMAGNE. 

des  Plinius.  Pline  aurait  cité,  d'après  Varroii,  la  plupart  de  ses  autorités. 
1  A.  V.  GUTSCHMID,  Casstus  Dio  Cucceianus.  W.  SOLTaU,  Dione  e  Livio  tiella 
m,  IV  e  V décade,  (Rivisl.  bimestr.  di  aiitich.  gr.  e  rom.  1897).  Ev  Sghwartz, 
Cassius  Dio  Cocceianus  (Pauly-Wissowa  R.  E.  1899)  Trois  bons  mémoires  sur 

5  les  sources  de  Dion,  ou  l'usage  qu'en  a  fait  Tile-Live.  K  L.  Camtahblli, 
Acolio  e  gli  scriltori  délia  sloria  Augusta.  (Bull,  lii  Ul.  class.  1894-93)  G.  DB 
Sanctis,  Gli  scriptores  historiae  nuguslai:  (Riv.  di  slor.  anl.  189a).  G.  Tropba, 
Sludi  sugli  scriptores  historiae  Augustae.  Résultats  concluants,  f  II.  PETER, 
Die  geschichlliehe  Utleratur  iiber  die  rôm.  Kaiser zeit  bis  Tlieodosius  I  unU    ihre 

10  Quellen.  Éloge;  qqs  réserves,  f  d)  relatifs  à  la  chronologie.  M.  Lbrsch, 
Einleiiung  in  die  Chronologie.  I,  II.  A.  Rolando,  Cronologia  storica,  Borna  sino 
al  termine  delV  impero  di  Occidentc.  A.  WisliCENUS,  Astronomische  Chronolo- 
gie. F.  K.  GlNZBL,  Specieller  Kanon  der  Sonnen-und  Mondftnslernisse  fiir  das 
Làndergebiet  der  klassischzn  A  Uertumswissenschaft  und  den  Zeitraum  von  900  vor 

16  Chr.  bis  600  n.  Chr.  Très  utiles  ;  anab  se.  %  Sur  le  calendrier  rom.  et  sur  l'ère 
rom.  F.  Olck,  Zur  rôm  Chronologie  fiir  d.  4  bis  6  Jahrhd.  der  Stadt.  G.  F.  Un- 
GBR,  Nundmatfragen,  W.  Steinkopf.  Das  bissextum  (Les  trois  dans  Jabrb.  f. 
Phil.  ISy'i  et  93)  Analyse,  f  II.  Omont,  Un  nouveau  calendrier  rom.  tiré  des 
Fastes  d'Ovide  (Bibl.  École   des   Charles  1897)  se  trouve  dans  un  ms.  delà 

ÎO  2«  moitié  du  XV«  s.  de  la  Bibl.  Nal.  f  F.  Mun»br,  Zur  Zeitrechnung  d.  Anna- 
listen  Piso  (Ilerra.  1896).  W.  Soltau,  Ein  chronul.  Fragment  U.  Oxgrrhtjnchos- 
Papyri  (Philol.  1899).  Analyse,  t  O.  Sbegk,  Die  Enistchung  d.  Indictionen- 
cyclus  (Deulschen.  Ztschr.  f.  Geschichtswiss.  XII)  Pénétrant.  <  La  lin  de  ce 
rapport  est  renvoyée  à  l'année  1903.  >  tf  Littérature  relative  à  l'his- 

26  loire  naturelle  chez  lesanciens  (1893-1897)  [H.  Sladlerj.  H.  Diels,  Be- 
richt  iiber  d.  neuesten  Leistungen  fur  d.  antike  Medizin  (43  Vers.  d.  l'hil.  u. 
Schulm.  zu  KÔIn).  R.  FUCHS,  liericht  ueber  die  Fortschritte  auf  dem  Gebiete  der 
Geschichle  der  Ueilkunde  in  den  lelzen  zweiJahren  (V.  V.  D.  Ph.  44).  Excellents 
malgré  des  lacunes,  f  I.   iMédecine.    Von  Oefbi..  Nombreux  articles  très 

30  remarquables  (Allg.  Medizin.  Central.  Zeitg.  et  passim),  aussi  intéressants 
pour  le  philologue  que  pour  le  médecin,  f  H.  Kueblewein,  Hippocratis 
opéra  quae  feruntur  omnia,  I.  1.  ILBBRG,  Prolegomena  in  Hippocratis  opéra  q. 
f.  0.  R.  FuGHS,  Hippokrates  sàmtliche  Werke  Hberselzt  und  aiisfiihrlich  kommen- 
liert.  H.  FaSSBBNDER,  Entwickelungslehre,  Geburtshiilfe  und  Gynàkologie  in  den 

35  hippokratischen  Schriflen  ;  eine  krilische  Studie.  Bons;  réserves.  1[  H.  DiELS, 
Supplementum  Aristolelicum,  III,  1  ;  Aiionymi  Londinensis  ex  Aristotelis  latricis 
Menoniis  et  aliis  medicis  eclogae.  Id.,  Uber  die  Exzerpte  von  Menons  latrica  in 
dem  Lond.  Pap.  <57  (llerm.  1893).  iD.,  Medizin  in  dtr  Schule  des  Aiistoleles 
(Preuss.  Jahrb.  LXXIV).  Résultats  intéressants.  \  II.  Diels,  Anonymus  Lon- 

40  dinensis  (doutsche  Ausg.  von  H.  Begkh  und  Fr.  Spaet).  Fr.  Spaet,  D(r  gegen. 
wàrtige  Stand  der  Hippokratesfrage  unii  das  Corpus  Hippocraticum  vom  Sland- 
punkte  der  Meuo^'.-Aristotelischen  Ûberlieferung  (Allg.  med.  Centr.-Ztg.  1896). 
ID.,  Zw  Geschichte  der  altgriech.  Medizin,  aus  dem  griech.  London.  Pap.  Y37 
(Miiiich.    Med.    Ws.    1896).  ID.,  Der  gegenwàrtige    Stand  der  Hippocra  les  f  rage. 

*5  Janus  1  {1898-97).  II).,  Die  gescIttchtUclie  Enlwickelung  der  sogenannten  hippokra- 
tischen Medizin  in  Lichte  der  neuesten  Forschung.  Contestables.  ^  J.  Ilbero, 
Das  Hippokratische  Glossar  des  Erotian.  (Abh.  d.  K.  S.  Ges.  d.  Wiss.  Bd.  34). 
L'ordre  de  ce  glossaire  a  été  heureusement  remanié,  f  M.  Wellmann,  Die 
pneumatische  Schule  bis  auf  Archigencs.  Savoir  et  pénétration.  K  F.  RinnB,  Das 

50  Rezeptbuch  des  Scribonius  Largus  zum  erslen  maie  teilweise  i)is  Deutsche  iiber setzl 
und  mit  pharmakologischem  liommenlar  versehen.  (Ilist.  St.  aus  d.  pharm.  Insl. 
d.  K.  Uiiiv.-Dorpat.  1896).  Très  bon,  malgré  dts  erreurs;  sera  toujours  à 
consulter,  t  C.  MaYHOFF,  C.  Plini  Secutidi  naturalis  historiae  libri  XXX  VU  : 


JAHRESBERICHTB   V0.\    IWAN    MCLLER.  79 

vol.  m  {libri  XVl-XXU),  vol.  IV  {libri  XXIII-XXX),YOl  V  (!i6ri  XXXl-XXXf'Il). 
Donne  sons  le  texte  les  sources  elles  rapprochements  avec  divers  auteurs. 
ï  F.  MfJNZBB,  Bei7r«3e  iur  Qudlenkrilik  der  Naturgnschicltte  d(s  /'(inius.  Travail 
important.  (cf.Nph.R.  1898)  1[J.  KbbSB,  Quomodo  Serenxis  Samtyianicus  amedicina 
Pliniana  ipsoque  l'iinio  pendeal.  11  l'aurait  connue  eiulilisée  dès  le  3" s. p.  G-H  H.  5 
LttNBBURG-J.  Ghr.  HUBBR,  Soranus  Ephesius  Gynàkologie  (irepi  fmaii-ii.tiuty]. 
Bonne  traduction,  et  bon  commentaire.  ^  J.  Ilbero  (Rh.  M.  Ph.)  Articles 
importants  sur  les  écrits  de  Glaudius  Galenus.  t  K.  Kalbflbisch,  Die  neu- 
platonische,  fàUchlich  dem  Galen  zugeschriebene  Schrift  :  IIpôî  Faûpov  nepi  toû 
tcw{  èjjuJ/uxoùTai  xà  ï|igpua,  aus  der  Par.  Hs.  (Abh.  d.  K.  preussl.  Akad.  d.  lo 
Wiss.  zu  Berlin  I89u).  Excellent.  K  E.  Landuraf,  Ein  lalein.  medizinisches 
FragmetU  Pstudogalens .  Bon.  \  V.  ROSB,  Theodori  l'risciani  Euporiston  libri  lll 
cum  physicoruin  fragniento  et  additamentis  Pseudo-Theodoreis.  Di({ne  de  mention. 
^  R.  FuCHS,  Siineon  Seth  und  der  Cod.  Par.  graec.  332i  s.  XV^l.  (Ph.ISS^).  L'éd.  du 
Bogdanus  de  1658  est  indispensable. 1[lD.,DeîCofi.  Par.  Swpp(.Graffc.63e..,4necrfo(a  16 
medicii  graeca{Hh.  M.  Ph.  NF.  1894).  Collation  intéressante. K  II.  Art  vété- 
rinaire et  agriculture.  Eug.  Odbr,  De  Hippialricorum  cadice  Cantabri- 
giensi,  (Ibid.,  1896).  Id.,  Hipp.  Codex.  Anecdota  Cautubrigiensia,  I.  Précieux  au 
point  de  vue  critique,  f  El.  Wôlfflin,  Proben  der  vulyàrlaleitiischeu  Mulo- 
medicina  Chironis.  Il  fut  la  source  principale  de  Végèce.  K  V.  Lundstrôm,  20 
Magostudien  (Eraiios  II).  Important  pour  les  sources  de  Golumelle.  t  H-  Kbil, 
Cala  de  agri  cuUiiru  liber.  Id.,  M.  Porci  Catonit;  de  agri  c.  l.  M.  Tereuli  Varro- 
nis  r.  r.  l.  III.  Dignes  de  mention  ;  index  de  Krumbiegel  sur  le  d.  r.  r.  de 
Caton.  ^  E.  IIauleh,  Zu  Calos  Schrifl  iiber  das  Landwesen.  Gomplel  et  sug- 
gestif (ébauche  dans  Varron  d'une  théorie  lies  bacilles).  K  V.  Lundstrôm,  ■'6 
Ein  Columella.  Exierplnr  aus  dent  15.  Jahrh.  Id.,  Emendationes  in  Coltimellam 
I,  II,  III,  IV  (Eranos  I).  Id.,  CoUcctio  Scriplorum  Veterum  Upsaliensis  :  L.  Juni 
Moderali  Columellae  opéra,  I  {de  arboribus).Y.  I.anGLET,  Ad  Columellae  r.  r.  V. 
1,  1  (Eranos  I).  Id.,  Ad  Col.  cod.  Sangermanensem  (Ibid.).  W.  Bbcheb,  De 
Lucii  Junii  Moderali  Columellae  Vila  et  Scriplis.  Id.,  Das  Caerelanum  des  L.  J.  a" 
Mod.  Col.  Ed.  Stettnbr,  De  L.  Junin  Moderato  Columella  Vergilii  imilalore. 
Malbin,  Zu  Columella  {Filol.  obozr.  XI).  R.  Reitzunstbin,  Zu  Oppian  und 
Columella  (Ph.  LVII).  0.  Schepss,  Zu  Columella,  Julius  Victor  etc.  (Ba,yr.  Gym. 
1896).  Mémoires  ou  articles  de  valeur  sur  le  texte  et  les  mss.  de  Golumelle 
(l'art,  en  russe  de  Malein  n'a  pas  été  dépouillé),  t  M-  I-iddell,  The  Middle-  a 
English  translation  nf  Palladius  de  re  rusiica.  A.  Lancia,  La  cullura  e  l'uso  dei 
fiori  in  Palladio  seconda  il  volgarizzamento.  J.-G.  ScHMtTT,  Palladii  Ihitilii 
Tauri  Aemttiani  opus  agriculturae.  La  traduction  en  vers  publiée  par  L.  est 
curieuse.  Le  texte  de  S.  est  bon.  t  H.  Beckh,  Geoponica  sive  Cassiani  Bassi 
Schnlastici  dere  rusiica  eclogae .  BauMSTARK,  Lucubrationes  Syro-GraccaeCti.  Ph.  *0 
P.  l8'J'i).  Id.,  lleitrdge  znr  ijriech.  Lilteraturgesch.  (Ph.  1894).  G.  BOCKKLMANN, 
Die  armenischc  Ûbersetzung  d.  G.  (By.  Z.V).  Utiles.  \  III.  Botanique.  G.  Bus- 
CHAN,  VorgescUichlliche  Uoianik  der  Kultur-  und  Nutzpjlanzen  der  allen  Welt 
auf  Grund  jn-àhisCorischer  Funde.  IL  LeWY,  Oie  semitischen  Fremdwôrler  im 
Griechischen .  E.  POST,  Flora  of  Syria,  Palestine  and  Siuai.  V.  LOHBT,  La  Flore  « 
Pharaonique  daprés  les  documents  hiéroglyphiques  et  les  spécimens  trouvés  dans 
les  tombes.  Gh.  JORET,  Les  plantes  dans  Canliquité  et  au  moyen  âge  ;  histoire, 
usages  et  symbolisme,  I  :  L'orient  classique.  Intéressant.  T  S.  Fellubr,  Die 
homeriche  Flora.  KUMS,  Les  choses  naturelles  dans  Homh-e.  O.  Gruppb,  Itericht 
iiber  die  antike  Mythologie  und  ftetigionsgeschichte.  (BuJ.  1899).  Utiles,  f  A.  v.  60 
RilPPLlN,  Arisloteles  iiber  dii-  Pflanzenseele.  Important.  \  A.  GbhCKB,  0£o?pi- 
uTOuTtepl  jtupoî.  A.  SCHONB,  2u  Theophrastos  r.t^\  ç-jt(ùv  iiTTopfat  (N.  J.  Ph. 
P.  1894).  II.  Stadler,  Ein  unbeachtetes  Fragment  d.  Theophrastos  (Ibid.  1896). 


80  1902.    —    ALLEMAGNE. 

Id.,  f.atein.  l' flansennnmen  im  Dioskorides  (ALL.  X  u.  XI).  M.  WeLLMANN, 
Die  P/lamennamcn  des  Dioskorides  (H.  1898).  ID.,  Das  àltesle  Krduterbiich  d. 
Griechen.  II.  Stadlbr,  Neues  sur  allen  liolanik  (Bayr.  Gym.  1898).  Id.,  Diosko- 
rides als  Quelle  Isidors  (ALL.  X).  A.  KaSTNBR,  Pseudodioscorides  de  herbis  femi- 

*  nis  (II.  1896  ii.  1897).  M.  AuRaCHBR,  Die  Berner  Fragmente  d.  latein.  Diosko- 
rides (ALL.  X).  Recherclies  précieuses.  If  G.  II.  Moorb,  Die  medizinischen 
Beseple  in  den  Miscellanea  Tironiana  (Ibid.).  Résultats  intéressants.  K 
G.  GoBTZ,  Corpus  Glossariorum  lalinorum,  I-V ;  Vl-VIl.  Grand  mérite  et 
haute    valeur.   U  F.  Abert,   Die  Quellen  des  Plinius  in  46.  B.  der    Natur. 

lU  Hist.  L.  RbnjbS,  De  ratione  guae  inter  PHni  librum  XVI  et  Theophrasi  libr.  de 
plaut.  inlercedit.  Bonne.s  dissertations.  H  J.  Murh,  Die  geographischen  und 
mylhologischen  Na'nen  der  allgriechischen  Welt  in  ihrer  Verwertung  fiir  die 
nnlike  Pflansengeographie.  Id.,  Die  Gottkeil  der  Griechen  als  Naturmachl.  Id.,  Die 
beschreibenden   Epitheia  der  Pflanzen   bei  den  rôm.  Dichtern.   Id.,  D.  b.  E.  der 

K  Blumen  b.  d.  griech.  u.  r.  D.  II.  KoBERT.  Der  zahme  Oelbaum  in  der  religiù'sen 
Vorslellung  der  Griechen.  L.  Weniger,  Der  heilige  Oelbaum  in  Olympia.  Bons  : 
observations  et  réserves.  ^  F.  A.  FlOckingbk,  Fharmakognoiie  des  Pflan- 
lenreiches.  3  Aiifl.  G.  DraGsndorff,  Die  Heilpflanzen  der  verschiedenen  Vôlker 
und  Zeiten.    R.  v.  FiSGHER-BbnzON,   Alideutsche  Gartenflora.    Untersuchungen 

20  iiber  die  Nutzpjlanzen  des  Miltelallen,  und  ihre  Vorgeschichte  im  klassischen  Al- 
tertum.  F.  Sôhns,  Unsere  Pflanzen.  litre  Stellung  in  der  Mythologie.  R.  Pœpbr, 
Volksbotanik,  A.  Emmerig,  Erklàrung  der  gttbiduchl.  frcmden  P/lanzennamen. 
Th.  V.  HeLDKBICH,  MsXéxT)  Ttept  toû  IlapOsviou  qpap|jLax<i?o-j;  poiivri;  itapà  toï; 
àpxatot;  (<I>iXo),.  SJXXoyoî  Ilapvadfftiî.  sto;  A'.).  BaSLKR,  Die  Cerealien,  nach  der 

86  Darstellung  der  Allen,  besonders  Galens.  (Janus  Arch.  internat.  1897-98).  Th. 
Keppbl,  Weinverbesserung  im  AUertum  und  in  der  Neuzeit  (Bayr  Gym.  1896.)  P. 
"WbiSS,  Ûber  der  Weirtbau  der  [iômer.  R.  KOBERT,  L'ber  den  Kiuass;  zur  Ge- 
schichie  des  Bières,  ^llistor.  St.  ans  dem  pharmakol.  Inst.  d.  K.  Univ.  Dorpat.. 
1896).  H   V.  Rosendahl,  l'harmakologische  Untersuchungen  ûber  Aconilum  sep- 

30  tenlrionate  Koelle.  G.  IIUSSON,  Histoire  du  p'tin  à  toutes  les  époques  et  chez  tout 
les  peuples  d\iprés  un  ms.  0.  Comes,  Dantellung  der  Pflanzen  in  den  Malereien 
von  Pompeji.  A.  PhILIPPSON,  Reisen  und  Forschungen  in  Nord  Griechenland 
(Z.  d.  Ges.  f.  Erdke,  30).  BaldaGGI,  Die  Pflanzengeographische  Karte  von  Mit- 
tdalbanien   und  Epirus.   (Poterm.    Mitt.,  43,  7  U.  8).  Cahton,   Climatologie  et 

35  agriculture  de  l'Afrique  ancienne.  (Acad.  d'Hippone,  27).  A.  Rainaud,  Quid  de 
natura  et  fructibus  Cyrenaicae  Pentapolis  antiqua  mo^tumenta  tradiderinl.  H. 
BlumnER,  Die  trôzenischen  Fragmente  des  Edictum  Diocletianum.  (Ph.  1894). 
HaSBLSTELn,  Wohlgeriiche  des  Allertums.  (Pharm.  Post.  1892).  E.  CabtaNI- 
LoVATBLLi,  Anlike  Denkmàler.  C.  GaRLICK,  Grammar  of  the  Lotus.  (CIR,  1894). 

40  Parmi  ces  ouvrages  ou  mémoires,  il  en  est  d'excellents  et  d'indispen- 
sables; d'autres  sont  peu  concluants.  Analyse  sommaire  et- discussion  de 
qqs  points,  %  A.  Wunschb,  Die  Pflanzenfabel  in  der  orirntalischen  und  klas- 
sischen Litteratur.  (Miinch.  Allg.  Ztg.  1896).  Curieux.  %  F.  Olk,  Der  Akanlhus 
der  Griechen  und  Pâmer.  M.  Meurer,  Das  griech.  Akanthttsornament  and  seine 

45  natiirlichen  T'orfti'Wec.  (JDAI,  1S96).  Intéressants.  •[  IV.  Zoologie.  E.Hahn  Die 
Haustiere  und  ihre  Beziehungen  sur  Wirtschaft  des  Menschen.  D.  C.  KbLLBR, 
Die  afrikanischen  Elemente  i;»  der  europaischen  Haustierwell  (Glob.  72).  Le 
premier  est  capital,  le  second  très  instructif,  t  St.  Fellnbr,  Der  homerische 
Bogen    [Z.  ô  Gy.,  189S,   u.  1896).  A.  Scheindlbr,  Naturhistorisches  zu  Homer 

eo  (Ibid.  1893).  AuDEN,A'<)(t<i-a(  history  in  Homer  (CIR.  1896).  Prehn,  Die  Insekten 
in  den  homerischen  Gedichten  (III.  WS.  f.  Entom.  1897).  H.  Stbudinq, 
Skylla,  ein  Krake  am  Vorgebirge  Skyllaion  (NJ.  Ph.  P.  1895).  0.  WaSER,  Skylla 
und  Charybdis  in  der  Litteratur  und  Kunst  der  Griechen  und  POmer.  Gbmoll, 


JAHRESBERICHTE    VON    IWÂN    MCLLER.  81 

Bericht  iiber  die  Bealien  bei  Homer.  (Bu  J.  1897).  O.  Gruppb,  Bericht  ûber  die 
anlike  Mythologie  und  rieligionsgeschichte  (Bu  J.  1899).  Brève  analyse  de  ces 
travaux,  dont  qqs.  uns,  comme  celui  de  Waser,  sont  très  remarquables.  % 
K.  TuMPEL,  Tethijs  und  die  Tethysnmschel  (Ph.  isg'j).  E.  BabhlON,  L'éléphant 
d'Annibal  (RN.  1896).  K.  BORINSKI,  Die  Tiere  in  der  Kunstgeschichte  (Mùnch.  5 
Allg.  Ztg.  1896).  Savantes  recherches.  \  Alf.  Volprecht,  Die  physiologischen 
Anschauungen  des  Aristotetes.  Karl  IIaMMBBSCHMIdt  ,  Die  Ornithologie  des 
Aritloteles .  T.  d'ArGY  WbnTWORTH,  .-l  glossarij  of  Greek  birds.  Sigm.  SCHBU- 
KLING,  Dit  Entomologie  des  Avisloieles  (111.  WS.  f.  Entom.  189G).  Zahlfleisch, 
Aristotelisclies  (Ph.  1894).  P.  Marchl,  Des  Aristoteles  l.ehre  von  der  Tierseele.  10 
Travaux  soignés  ;  résultais  intéressants.  K  A.  Dyroff,  Die  Tierpsychologie, 
I,  Il  (Bayr.  Gy.  1897/98).  Eludes  curieuses  et  bien  conduites,  t  M-  WBLr.- 
MANN,  Aegyptischesillerm.  1896).  Plutarque,  Elien,  etc.,  auraient  puisé  dans 
Apion  ce  qu'ils  disent  du  culte  des  animaux  en  Egypte,  f  G.  Eberl,  Die 
Fischkonserven  der  AUen.  H.  A.  HOFFMANN-D.  S.  JORDAN,  A  Catalogue  ofthe  fisches  15 
ofGreece  (Proceed.of  Ihe  Acad  cf.  nat.  sc.of  Philadelphia1892).  W.  H.Roscher, 
Die  Entstehung  des  Gifthonigs  und  des  Schlangengiftes  nach  antikem  Volksglau- 
ben  (NJ.  Ph.  P.  1895).  ID.,  Das  von  der  Kynnnthropie  handelnde  Fragment  des 
Marcellus  von  Side  (Abh.  der  K.  Sachs.  Ges.  d.  Wiss.  1896).  Id.,  Die  Hande- 
krankheil  der  Pandareoslûchter  und  andere  mythische  Krankheiten  (Rh.  M.  Ph.  20 
53).  Kroll,  Antiker  Volksglaube  (Ibid.  S2).  Analyse,  le  plus  souvent  élogieiise, 
de  ces  divers  travaux,  f  L.  RadermaCHER,  Uber  den  Cynegetikus  des  Xtno- 
phon  (Ibid.  1896).  A.  Zimmbrmann,  Latein.  Tiernamen  aus  Menscltenn'imen 
<ALL.  IX).  P,.  Rbitzhnstbin,  Zu  Oppian  und  Columella  (Ph.  57).  F.  BanGa- 
LARI,  Sull  truttato  Greco  de  vocibus  animalium  (St.  IF.  1893).  A.  B.  COOK,  Des-  25 
criptive  animal  names  in  Greece  (GIR.  1894).  G.  F.  HiLL,  On  descriptive  naines 
of  animais  in  Greece  (Ib.  1895).  T.  \V.  Allen,  id.  (Ibid.).  Th.  ACHBLIS,  Ueàer 
Tierkultus.  M.  Ihm ,  Kemesinns  Ixentica  (Rh.  M.  Ph.  02).  Recherches  inté- 
ressantes. %  Fr.  Nbri,  Gli  animali  nelle  opère  di  Virgilio.  A.  Lbbrbton,  De 
nnimalibiis  apud  Vergilium.  S.  Schenkling,  Die  Entomologie  des  Plinius  (111.  30 
WS.  f.  Entom.  1897).  G.  Kônig,  Die  Schriftsteller  des  klassischen  Altertums, 
welche  ûber  die  Wespen  U7id  Hornissen  berichten  (Ibid.  1896).  Prbhn,  Welche 
Kenninisse  von  der  Insekten  besass  das  Alterlum  (Ibid.).  K.  SajÔ,  Pelopoeus  = 
Ichneumon  des  Plinius  [Ihid.].  lu.,  Cher  den  Scarabaeus  der  Âgypter  {lb\<\.]. 
O.  CoOK,  The  bee  in  Greek  mylhology  (JH.  St.  189o).  J.  P.  GlOCK,  Die  Symbolik  35 
der  Bienen  und  ihrer  Produkte  in  Sage,  Dichtung,  Kullus,  Kunsl  und  Bràuchen 
der  Volker.  Plusieurs  ont  une  réelle  valeur.  Ç  B.  von  Kayser,  Jagd  und  Jagd- 
recht  in  Hom.  0.  Keller,  fiie  Schildkrote  im  Alterlum  K.  Mayhoff,  Zu  Plinius 
naturalis  historia  (NJ.  Ph.  P.  1897).  Intéressants.  H  E.  Peters,  Der  griech. 
Physiologiis  und  seine  orientalischen  ÛberseUungen.  V.  PuntONI,  Frammenti  di  40 
una  recensione  greca  in  prosa  del  Physiologus  (St.  IF.  1893).  C.  COHN,  Zur  littera- 
rischen Geschichte des Einhorns.  Sérieux,  le  dernier  surtout. 1[  V.  Minéralogie. 
W.  IIblbig,  Eiserne  Gegenslànde  an  drei  Stellen  des  homerischen  Epos  (llerm. 
32).  GOETZB,  Die  trojanischen  Silberbarren  der  Schliemann .  Sammlungen 
(Glob.  1897).  0.  IlELM,  Das  Anlimon  und  seine  Benutzung  zur  Herstellung  von  ii 
Bronze  bei  den  alten  Vôlkern  (Prom.  1897).  M.  OhnefaLSCH-Richtbr,  Kupfer, 
Bronze  und  Erze  im  Altertum  (Zeilgeist  1896).  E.  O.  VON  Lippmann,  Die  che- 
mischen  Kenninisse  des  Plinius.  J.-J.  Bindbr,  Laurion.  Eludes  très  savantes 
et  1res  complètes.  \  L.  IIbn.\inG,  Die  new.sten  Forschungen  iiber  d.  Sieinzeit 
ttufi  die  Zeit  der  Metalle  in  Àygpten  (Glob.  1897).  F.-B.  Jevons,  Iron  in  Homer  50 
(JII.  St.  1892/93).  Bon.  H  E.  BaBBLON.  Les  origines  de  la  monnaie  (Se.  SOC. 
1896).  Curieux.  ^  Id.,  Catalogue  des  Camées  antiques  et  moJernes  de  la  B.  N. 
ID.,  La  gravure  en  pierres  fines,  camées  et  intailles.  Importants.  H  Th.  Prbobl, 
K.  DK  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1902.  XXVII.  —   6 


82  1902.   —   ALLEMAGNE. 

Die  Technik  im  Altertum.  JaECK,  Industrie  und  Gewerbe  im  AUertum  (Proin. 
1898).  H.  T.  R.  Gallenstein,  Beitràge  zw  Kenntniss  der  rôm.  Glasinduslrie 
nach  Punden  von  Aquileja.  G.  Steinmetz,  Oie  rom.  Glasspiegel  in  den  Samm- 
lungen   des  histor.  Ver.  zu   Begensburg  (Korr.  Bl.  d.  Ges.  d.  deulsch.  Gesch.- 

6  und  Altertumsver.  1897).  K.  Schumacher,  Zurrôm.  iTerarnU- (Donner  Jahrh. 
1897).  F.  Hettner,  Keramik.  K.  Koenen,  Gefàsskunde  der  vorrômischen,  rô- 
mischen  und  frànkischen  Zcil  in  den  Bheinlanden .  H.  DRAGENDOaFF,  Terra 
Sigillala{}aLhTh.  d.  Ver.  v.  Alt.  im  Bheinlande,  1895).  W.  v.  Gumbel,  Viride 
Appianum  (ALL.  1897).  Analyse,  le  plus  souvent  élogieuse.  H  H.  Majonica, 

10  Vber  die  antiken  Glâser  ans  Aquileja  (VV.  D.  Ph.  42).  Intéressante  étude.  % 
B.  Lbpsius,  Géologie  von  Attika.  A.  PhilippSON,  Geologische  und  geograpliische 
Wahrnehmungen  auf  einer  Orientreise  (Sitzber.  d.  niederrhein.  Ges.  f.  Nat.  u. 
Heilkunde  zu  Bonn,  1897).  H.  S.  Washcngton,  A  petrographical  sketch  of 
Aegina  and  Meihana  (Chicago  Journ.   of  Geol.  II  et  III}.   E.  Balsamakes, 

16  "H  YEiDXoyîa  ÈTtixoupo;  Trj  l(TTOp!a  (Ilapv.  1895).  E.  HaILER  ,  Ein 
Beitrag  zur  antiken  Palâonlologie  (Bayr  Gym.  1893).  Savants  travaux.  H 
Friedr.  DannbMANN,  Grundriis  einer  Geschichle  der  Naturivissenschaften  I, 
II.  0.  JaGBR,  Grundziige  der  Gesch.  d.  Naturwiss.  W.  KrOLL,  Antikei-  Aber- 
glaube.  E.  RiBSS,  Plintj  and  Magic   (A.  J.   Ph.   1896).    D.  G.  Wessbly,   A'eue 

20  Griechische  Zauberpapijri  (Wien.  Denkschr.  1893).  F.  Hertlein,  Oîvoij/  (Wù- 
kor.  1895).  Hessblmbybr,  Drei  hnmerische  Epitheta  fur  das  Meer.  O.  Uzanne, 
Das  Kochbuch  des  Apicius  (Zlschr.  f.  Bûcher  fr.  I,  7).  Ouvrages  ou  articles 
d'un  vif  intérêt  pour  la  plupart.  Ht  Rapport  annuel  sur  la  Lexicogra- 
phie latine  [Cari  Wagener]  A.  Thésaurus  linguae  latlnae.  Analyse 

25  éloge  et  appréciation  d'ensemble  des  travaux  de  Georges,  Wôlfllin,  etc. 
\  B.  Travaux  préparatoires  à  l'établissement  du  Thésaurus. 
Énumération  et  discussion  critique  des  articles  publiés  dans  les  tomes  IV- 
IX  de  l'Archiv.  fC.  Lexiques  de  la  langue  latine.  Mbrguet,  Ûber  Lexi- 
kographie.  Programme   dont  plusieurs   points   sont   contesl.ibles.   ^  K.   E. 

30  Georges,  Ausfiihrliche  Latein-Deutsches  llaudwôrterbuch.  "•  édit.  du  meilleur 
lexique  qui  soit,  f  A.  Zingerlb,  Beitràge  zu  den  latein.  Wôrterbùcbern.  A. 
Drager,  Zur  Lexicographie  der  latein.  Sprache.  Notables  additions  à  Georges. 
1[  Th.  II.  Key,  a  Latin-English  dictionary.  Insuffisr.ant.  H  Stowasser,  Ûber 
die   konzentrierende  Stellung  des  Worlerbuches  im  Laleinunterricht .  Idées   très 

36  sages  et  très  justes.  ^  Id.,  Latein.- Deutsches  Schulworterbuch.  Éloge  et  appré- 
ciation détaillée.  \  K.  E.  Georges,  Kleines  latein. -deutsches  und  deulsch-latein 
Uandwôrlerbuch,  I  (7  Aufl.)  ID.,  Ld.  u.  d.  l.  Schulwortei-b,  l  (4  Aufl.)  F.  A. 
Heinichen-C.  Wageneh,  ld.  Bons  ;  des  réserves  H  van  WaGeningen,  La- 
tijnsch  Woordenbnek.   Digne  de  mention.  H  C.  F.  Ingerslbv,  Latein.-deutsches 

40  u.  deulsch-latein.  Schulworterb.  A  remanier.  If  G.  Mûhlmann-H.  Windel,  L. 
d.  u.  dl.  Handworterb.  Réimpression,  t  A.  Koch,  L.  d.  u.  d.  l.  Taschenworlerb. 
Réimpression.  H  C.  E.  Georges,  Dizionario  délia  lingua  latina.  Bonne  traduc- 
tion de  CalONGHI.  t  G.  CORTESE,  Vocabolario  délia  lingua  latina.  Deviendra 
avec  des  relouches  très  bon  pour  les  classes.  H  V.  de  Vit,  Totius  latinilalis 

«  Onomunticon.  Très  soigné,  f  K.  BbaaSCH,  Latein.  Personennajnen.  Bon  :  des, 
reserves.  ^  R.  MaCKE,  Die  rôm.  Eigennamen  bei  Tacitus.  Bon.  %  P.  Meyer 
Die  cogiwmina  au/  anus  griechischen  Stammes  auf  den  rom.  Inschr.  Excellent 
complément  du  travail  de  Schnorr  v.  Carosfeld  (Archiv.  1).  1  E.  Hâfnbr, 
Die   Eigennamen  bei  den  latein.    Hexamelrikem.  Intéressant.  î  E.  Rbun,   Die 

50  griech.  Eigennamen  bei  Martial.  Étude  très  soignée,  t  Aug.  Zimmermann,  Zu 
den  rom.  Eigennamen  (Archiv.  6)  Faits  intéressants. H  ID.,  Lateinische  Tiernamen 
aus  Menschennamen.  (Ibid.  9).  Curieux,  f  ID.,  Etymologische  Versuche. 
Recherches   précieuses,   f  Id.,  Ûber  latein.   von  Verwandtschaftsbezeichnungen 


JAHKESBERIGHTE    NON    IWAN    MULLEH.  8'.< 

Praenomina.  (Jahrb.  f.  cl-  Phil,  18%).  Faits  curieux.  H  D.  Lexiques  et  in- 
dex relatifs  à  des  écrivains  particuliers.  II.  Mbrgukt,  Lexikon  îu 
den  liedendesCicero.Xo,  L.z.d.  Philosophischen  Sckriften  Ciceros.  Indispensables 
K  ID.,   Handlexikon  su  Cicero.  Spécimen   (;(-adfero)   d'un  abrégé  fort  utile.  1[ 

A.  Gbrbur-A.  Grbef,  Lexicon  Taciteum.  Excellent,  mais  d'une  publication  » 
trop  lente.  ^  II.  Mergoet,  Lexikon  zu  deti  Schriften  Càsars  und  seiuer  Forl- 
setzev.  Mêmes  mérites  que  les  lexiques  de  Gicéron,  mais  a  eu  le  tort  de 
prendre  pour  base  le  texte  suranné  de  Nipperdey.  H  R.  Mbngb-S.  Prbuss, 
Lexicon  Caesarianum.  H.  MeuSbl,  Id.  Tous  deux  très  bons,  surtout  le  second 
qui  est  digne  de  servir  de  modèle.  H  Fr.  Fuonbr,  Lexicon  Livianwn,  1.  A  10 
dignement  continue  l'œuvre  entreprise  par  Uildebrand.  K  0.  Gradenwitz- 

B.  KÛBLBR-E.  Th.  SCHULZE,  VocabtUarium  iwisprudentiae  mmnnae.  Ttè?:  UlUe. 
KF.  Hanna,  Spécimen  lexici  Persiani.  Très  exact;  beaucoup  de  soin.1[  E.  Bal- 
las,  Spécimen  Lexici  Corneliani,  I.  Très  bien  ;  même  méthode  que  Fïigner 
pour  Tite-Live.  1[  C.  LesSing,  llistoriae  Augustae  lexicon,  I.  Excellent.  ^  {& 
Segebade-Lommatsch,  Lexicon  l'elrontanum.  Indispensable  aussi  bien  aux 
romanistes  qu'aux  philologues  classiques,  f  G.  A.  Saai.keld,  De  bibliorum 
sacrorwn  vulyata  editionis  graecilate.  Précieux  à  dé4)0uiller.  \  Mention  de 
nombreux  indices  de  Schenkl,  Schwabe  (Catulle),  lirinck  (Tibulle),  etc.  1 
Contributions  aux  lexiques  latins,  a)  Addenda  lexicis  latinis.  m 
K.  Sittl,  Addenda  lex.  lai.  (Arch.  6).  ID.,  Add.  zum  Thésaurus  I lalograecus 
(Ibid.).    Mots  jusqu'alors  inconnus.   If   C.  Wbyman,   Add.    lex.    (Ibid.   9). 

37   mots   tirés  des  Apogrypha  anecdola.  t  A.  Souter,  Aus  Augustin  {\b\d. 

10).  Mots   inconnus  à   Georges.   ^  J.  E.  U.  Mavor,  Add.  lex.  lai.  (Comm. 

Wôlffl.).    Confirme   et  complète   les  trouvailles  de  Sittl  et  de  Souter.  1|  b)  25 

Livres  et  mémoires.  H.  Nbttlbship,  ConlribuUoiis  lo  latin  lexikographtj. 

Savant  et  consciencieux  :  complète  parfois  Georges.  If  H.  Rônsgh,  Semasio- 
logische   Beitràge  zum  lalein.    Wôvterbùchern.   Recherches  importantes.  ^  G. 
Kôrting,  Latein .-romanisches  Wôrterbuck.   2«  éd.  amendée  :   indispensable. 
K  Feril.  Harta,  Ûber  die  au  f  die  Dichtkunst  hezûglicken  Ansdriicke  bei  den  rtim.  to 
Dichlern.    Savoir   et    soin.  If   Joli.   Habl,  De  epistularum  Lalinarum  formulis. 
Intéressant.  K  Aug.    Engblbrbcht,   Das   Tilelwesen  bti  den  spàtlateinischen 
Epislolographen.   Complète  le  précédent.  If  G     Rittvvkger,  De  equi  vocabulo 
et  cognominatis .  Recherches  très  minnlieuses.  %  Franz  Cramer.  Was  heisst 
*  Lente  »?  (Arch.   6).    Important;    analyse   détaillée    H    Anton  Funck,  IV'as  35 
heisst  «  die  Kinder  »  ?  (Ibid.  7).  Long  exposé  ;  observations,  f  Id.,  Satur  und 
die   davon  abgeleileten  Worter.  Curieux,  t  Ed.  WÔLFFLIN,  Sescenti,  mille,  cen- 
tum,   trecenti   als  imbesiimmle  und  runde  Zahlen  (Arch.  9).  Résultats  intéres- 
sants, f    W.    KOHL.MANN,    De  «vel»   imperalivo    qualenus  ab  «  aut  »  particula 
différât.  Importante  élude,  où  Plante  et  Térence  ont  surtout  été  mis  à  cou-  w 
tribution.  If   O.  Keller,  Latein.  Volkselymologie.   Fort  instructif.  ^  Id.,  Zur 
lai.  Sprachgeschichte,  I.  Mêmes  qualités  que  dans  le  précédent.  If  J.  M.  Sto- 
waSSER,   Duiikle    Wurter.    Id.,  Eine  zweile  lieihe  d.  \V.  Id.,  Das  verbum  lare. 
Etymologies  fort  curieuses.  If  A.  Semenofp,  Etijmologisches  iiber  einige  rdm. 
Eigennamen.    Etudie   les   mots  Valerius,    Gaius,   Julius.  ^  A.  Zimmbrmann,  45 
Etymologische  Versuclie.  Problèmes  d'un  vif  intérêt.  \  c)  Mémoires  rela- 
tifs à  des  écrivains  déterminés.  Jul.  Grimm,  De  adjectivis  Ptautitiis. 
Analyse  favorable.  ^  F.  Lbo,   Zum  plautinischen  Lexikon  (Arch.  9).    Liste 
des  mois  étudiés,  t  G.  DB  la.  Chaux,  Der  Gebrauch  der  Verbu  und  ihrer  Ahleit- 
ungen  bei  Aepos.  Plan  inverse  de  celui  d'Ignatius.  If  G.  Muller,  l'hraseologie  50 
des  Sallust.  Analyse.  If  A.  M.  A.  SCHMIDT,  Beitrdge  zur  lioianischen  Lexikogra- 
phie.  Trois  programmes  d'une  excellente  méthoile.  H  G.  Wulsch,  De  verbis 
cum  praepositione  iper  »  compositis  apud  Livium.  Fragment  d'un  bon  travail, 


84  1902.    —    ALLEMAGNE. 

clair  et  bien  disposé,  f  Ph.  Lobwe,  LexikaHiche  Siudien  zu  Ovid.  Spécimen 
lout  à  fait  approprié  d'un  lexique  d'Ovide,  f  E.  Linse,  De  P.  Ovidio  Nasone 
vocabulorum  inventore.  Recherches  très  curieuses  ;  complète  Favre  et  corrige 
Drâger.  ^  E.  Stephani,  De  Martiale  verborum  novalore.  Solide.  \  Ch.  Dbl- 
6  HORBE,  De  Senecae  Tragici  subtantivis.  Uon.  f  W.  HeraeuS,  Die  Sprache  des 
Petronius  und  die  Glnssen.  Plan.  Recoinmandable.  f  J.  M.  Stovvasseh,  Lexi- 
kalisch  -krilisches  aus  Porphyrio.  Faits  intéressants,  f  J.  van  der  Vliet, 
Lexihalisches  su  Apulejus  und  Sidonius  ApoUinaris  (Arch.  10).  Liste  des  mots 
étudiés.  ^  Fr.  NaUMaNN,  De  verborum  cum  ptaepositionibus  compositorum  usu 
10  Ammiaiii  Marceilini.  Bon.  f  Ferd.  RuBSS,  Ergàmung  des  latein.  VVôrtei-buches 
dùrch  die  Tironischen  Noten  (Arch.  II).  Résultats  précieux.  K  G.  GOETZ,  Cor- 
pus glossarioruni  latinorum.  A  dignement  continué  l'œuvre  entreprise  par 
Loewe.  %  d)  Mots  isolés  rangés  par  ordre  alphabétique.  Liste, 
avec  renvoi  aux  articles  de  revues  ou  aux  éditions,  de  mots  latins  isolés 
16  (abhastare-volaticus).  A.  G.-D. 

Journal  fur  praktische  Chemie.  Nouv.  série.  T.  66.  6»  et  7*  livr.  La 
question  du  ■Jys-jSipyupo?  au  point  du  vue  chimique  et  métallurgique  (P.  Dier- 
gart].  Le  '}/eu5apf«po?.  mentionné  par  Slrabon,  XIII,  610,  est  probablement  du 
zinc  mêlé  avec  du  fer.  J.  L.  IL 

20  Korrespondenzblatt  der  Westdeutschen  Zeitschrift  fur  Geschichte 
u.  Kunst,  21»  année,  (iy02)  1'  et  2'  livr.  Trouvé  à  Heidelberg  [K.  Pfaff]  trois 
stèles  tombales  romaines  ayant  servi  pour  des  tombes  chrétiennes  ;  des- 
cription (flg.);  a)  stèle  de  Vigellins,  (ils  de  Nonuus,  mort  à  l'âge  de  17  ans, 
élevée  par  son  père  et  ornée  de  reliefs,  dans  le  fronton  un  sphinx,  au  des- 
2f  sous  un  repas  funèbre  et  plus  bas  des  satyres  jouant  d'instruments  de 
musique,  à  côté  une  ménade  dansant  :  elle  date  du  2*  s.  ap.  J.-G  ;  b)  stèle 
importante  pour  l'histoire  de  la  défense  des  frontières  dans  les  derniers 
temps  de  la  domination  rom.  sur  le  Rhin  :  on  y  voit  en  relief,  à  cheval,  un 
explorator,  corps  de  cavalerie  destiné  à  protéger  la  frontière;  c)  stèle  avec 
30  noms  germains  latinisés;  autres  stèles.  K  Étude  sur  la  stèle  b  et  sur  le  rôle 
des  exploratores  [v.  Domaszewski].  T  Trouvé  à  Friedberg,  Hesse  [llelml^ej 
une  pierre  milliaire  dédiée  à  l'empereur  Decius  et  à  ses  deux  fils  Ilerennius 
Etruscus  et  'l^alens  Hostilius,  elle  est  de  ■^--.'à  ou  250.  H  Les  principia  et  ar- 
mentaria  du  camp  de  Lambèse;  [v. Domaszewski!  leur  importance  pourl'in- 
33  telligence  des  castels  du  limes  en  Germanie.  Hf  3'  et  ¥  livr.  Inscr.  rom. 
trouvées  à  Mayence  [Korber].  %  Noms  de  lieu  rom.  dans  le  paj's  de  la  Mo- 
selle [A.  Riese].  f  Collection  Kam  à  Nimègue  [M.  Siebourg].  Briques 
avec  cachets  de  potier  :  fabriques  de  poteries  en  terra  sigillata,  graffltes  : 
5  briques  ;  la  legio  X  gemina  ;  urne  en  terra  sigillata  (Ilg.).  H  Une 
40  inscr.  trouvée  en  1900  à  Tongres  [J.  P.  Waltzing]  doit  être  restituée  comme 
suit.  Volkano  sacrum.  Cives  Romani  centuria  Valentini  gaesatorum  basem 
posuerunt.  Ht  5*  et  6"  livr.  Trouvailles  rom.  à  Wiesbaden  [Ritterling].  Cons- 
truction rom.  inscr.  sanctuaire  de  Mithra  construit  dans  le  rocher  avec 
plusieurs  autels  en  partie  encore  en  place  près  des  murs  latéraux  de  la  cella 
48  avec  inscr.  f  Birkenfeld  [Baldes].  Restes  d'ét.:blissemeul  rom.  %%  7«  et  S" 
livr.  Mayence.  Inscr.  rom.  [Korber].  Fragment.  U  Les  travaux  de  la  canali- 
sation à  Trêves  fHcttner]  ont  mis  à  jour  1729  objets  divers  (fig.),  entre  autres 
un  relief  du  2*  s.  ap.  J.-C.  représentant  la  triade  capitolinienne,  Jupiter 
entre  Junon  et  Minerve,  le  torse  d'une  déesse  assise  plus  grande  que  nature, 
BO  qui  doit  être  une  Junon  faisant  partie  d'un  groupe  avec  Jupiter,  une  tête 
de  jeune  femme  en  marbre  d'un  beau  travnil,  plusieurs  mosaïques  dont 
une  représentant  Bacchus  sur  son  char  traîné  par  des  panthères  et  conduit 
par  un  satyre,  etc.  t  Geissner.    Die  in  Mainzer  Muséum  be/indlichen  feineren 


LITERARISCHES  CENTRALBLATT  85 

Gefàsse  des  augusleischen  Zeit  u.  ihre  Stempel  [Kôrber].  Contribulion  qui  sera 
bien  accueillie  U  Dédicace  d'armes  [Domaszewslfil.  A  côté  d'une  Inscr.  de 
Tongres,  il  faut,  ciier  CIL  111  14M33  de  297  ap.  J.-t:.  If  Pour  servir  à  l'histoire 
du  camp  rom.  sur  le  Rhin  inférieur  [E.  RitleriiiigJ.  Montre  que  la  décou- 
verte d'une  briqueterie  militaire  à  Xanten  permet  de  répartir  avec  pius  de  5 
sûreté  les  légions  du  Rhin  inférieur  dans  les  différents  camps  sous  les  Fla- 
viens  et  Trajan.  ^  Découvertes  d'antiquités  en  Belgique  |1I.  Schuermans] . 
Sur  l'inser.  de  Tongres  et  les  hypothèses  de  Waltzing  <  cf.  supra  >.  laser, 
trouvées  à  Maeslricht  qu'on  prétend  se  rapporter  à  la  déesse  Lua,  ce  qui 
est  douteux.  Mosaïque  avec  inscr.  pert  X  peo  qu'on  retrouve  sur  un  vase  de  \o 
Beau  vais.  Urne  en  terre  saraienue  avec  inscr.  GVSTAS.  Inscr.  de  Tongres 
sur  vases,  ff  ye  et  in^  livr.  Manheim.  Deux  images  en  relief  rom.  |K.  Bau- 
mann].  On  voit  sur  une  plaque  de  pierre  la  Fortune,  sur  une  autre  Vulcain; 
elles  ont  dû  appartenir  à  un  autel  des  «  quatre  dieux.  »  ^  Dahm,  Die  Feld- 
ziige  des  Germaiitcus  in  DexUschland  [.]  Intéressant.  K  WinkelSESSER,  De  refeus  16 
divi  Augvsli  auspiciis  in  Germania  geslis  giuiestiotus  selectae  [Ritterling]  Appréc. 
favorable.  H  I/épithéte  honoritique  Domitiana  [Ritterling].  Accordée  aut 
troupes  de  la  Basse  Germanie  en  89,  en  souvenir  de  leur  attitude  lors  du 
soulèvement  d'Anlonius  Saturninus,  cette  epithèle  fut  donnée  aussi  à 
d'jiutres  corps  de  troupes  par  Domilien,  comiue  le  prouve  une  inscr.  funé-  20 
raire  trouvée  à  Vienne  en  1901  et  mentionnant  l'ala  T.  Flavia  Domitiana. 
Cette  récompense  lui  fut  accordée  probablement  à  cause  d'actions  d'éclat 
dans  les  guerres  contre  les  Daces  et  les  Sarmates  de  86  à  92.  H  Cachets 
militaires.  [A.  Riesel.  Cinq  cachets  trouvés  à  Nymègue.^lf  11«  livr.  Munster 
près  Bingerbriick.  Pavé  en  mosaïque  romain  fO.  Kohi].  Description  avec  26 
fig.  de  ce  pavé  de  plusieurs  chambres  d'une  villa  rom.  trouvé  en  1895.  H 
Remagen  inscr.  rom  (H.  Lehner].  Texte,  restitution  et  commentaire  de 
cette  inscr.  votive  intéressante  datant  de  218  ap.  J.-C.  et  relatant  la  restau- 
ration d'un  «  horolegium  (sic)  ab  horis  intermissum  etvetustale  colabsum  » 
par  Petronius  Atbenodorus  praefectus  cohortis  I  Flaviae.  HH  12"  livr.  Fonilles  30 
dans  une  cave  rom.  à  Ileddernheim  fF.  Quilling].  Elle  contenait  les  frag- 
ments de  six  grandes  amphores,  qui  ont  pu  être  reconstituées  et  qui 
doivent  dater  de  200  ap.  J.-C.  Monnaies  de  Trajan.  Sept.  Sévère  et  denier  de 
Julia  Mamaea;  couvercles  en  terr",  anses  sans  cachets  :  qq.  graffllti.  ^ 
Fouilles  près  de  llaltern  [Philippi].  Résultat  des  fouilles  en  sept,  et  oct.  35 
1902.  1[  G.  BloCH,  Les  origines,  la  Gaule  indépendante  et  la  Gaule  romaine.  [  ]. 
Grands  éloges.  Z. 

Limesblatt.  Mitteilungen  der  Streckenkommissare  bei  der  Reichs. 
limeskommission.   1902.   N°  34.  Mai.  Portion    du  Limes  de  Graue   Berg- 
Adolfseck  [L.  Jacobij.  Les  fouilles  de  cet  automne  ont  permis  de  déterminer  40 
l'endroit  ou  le  limes  traversait  l'Aar  près  d'Adolfseck  ;  détails  sur  les  tra- 
vaux :  reconstitution  du  limes.  %  Gastel  Feldberg  [id].  On  avait  déterminé 
il  y  a  deux  ans  l'emplacement  dupraetorium  (fig.)  Les  fouilles  ont  continué 
et  ont  abouti  à  la  découverte  <rune  construction   qui  devait  c^tre  en  bois  : 
Objets  divers,  f  Castel  Capersburg  [id.]  Composé  de  trois  castels  qui  sont  48 
comme  trois  enceintes  (fig.)  un    plus    ancien   en    terre,  un    second   en 
pierre  avec  double  mur,  un  troisième  en  pierre,  constituant  trois  périodes 
dans  la  construction.  Situation  du  praetorium.  Objets   divers,  entre  autres 
un  nouveau  fragment  avec  inscr.  du  relief  d'Epona  :  autres   inscr.  %  Pfùnz 
[F.  Winckelmann].  Les  fouilles  ont  montré  qu'on  avait  bien  là  un  établis-  so 
sèment  romain  :  constructions  diverses.  Objets  divers.  X. 

Literarisches  Centralblatt,  33  lahrg.    1902.  4  jr.  Gh.  Huit,  La  philoso- 
phie de  la  nature  chez  les  anciens  [W.  K.j  Éloge;  des  lacunes.  ^  H.  OSTHOFP, 


86  1902.    —    ALLEMAGNE. 

Vom  Suppleliuwesen  der  indogf:rmanischen  Sprachen.  (A.  Th.J  D'un  vif  intérêt, 
même  pour  l'histoire  de  la  civilisation.  U  A.  S.  Murray-A.  H.  Smith-H. 
B.  Walters,  Excavations  in  Cyprus.  (T.  S.j  Bon  :  observations.  W  11  jr.  A. 
Thomb-K.  Marbb,  Experimentelle  Untersuchungen  ùber  die  psychologischen 
B  Grundtagen  der  sprachlichen  Analogiebildung .  [P.  Mentz\  Intéressant  :  ana- 
lyse et  dis;;ussion.  1[  Max  C.  P.  Schmidt,  Bealistische  Chreston.athie  ans  der 
Literalur  des  classischen  Altertums,  II.  [Sr.l  Utile.  1[f  18  jr.  A.  Stahl,  Patris- 
tische  Unlersucliungen.  I:  Der  1.  Brief  des  rômisciten  Clemens.  Il  :  Ignatius  von 
Antiocliien.  III  :  Der  <  Hirt  »  des  Hertnas.  [G.  Kr.]  A  consulter  :  des  réserves. 

10  f  Th.  ZlELlNSKI,  Die  Behandlung  r/leichz'itiger  Ereignisse  im  aniiken  Epos,  I 
[H.  St.|  Tout  à  fait  recommaudalilo.  f  Otto  Schrobdkr,  Pindari  carmina 
(Id.|  Ëilition  qui  marque  ou  grand  progrès  dans  la  '•ritique  du  texte  de 
Pindare;  examen  de  plusieurs  passages,  fl'aul  Arndt,  Brunn-Bruckmanns 
Denkmàler  griecli.  und  rom.  SciUplur.  [Ad.  M-S.]  Améliorations   notables.  ^ 

15  li.  SaLOMaN,  Die  Venus  von  Milo  und  die  milgefunde.iun  Hermen.  [H.  Wfld.] 
Essai  intéressant  de  reconstitution.  fU  'i^  jr.  F.  X.  Funk,  Patres  aposlolici, 
[G.  Kr.]  2' éd.  tout  à  fait  remaniée  ;  c'est  le  meilleur  texte  qui  ait  encore 
paru,  t  SOCII  BoLLANDIAN!,  Bibliolheca  hagiographica  latina  anliquae  etmediae 
aeiatis,   VI.   [v.  D.]  Dernier  vol.,  avec  supplément,  de  celle  remarquable 

20  publication.  H  H.  R.  Hall,  The  oldesl  civilizalion  of  Greece.  Studies  of  the 
Mycenaean  âge.  [II.  Wfld.l  Exposé  très  clair  ;  science  solide,  f  G.  Schneider, 
Schûler-Kommentar  zu  Plalons  Apologie  des  Sokrales  und  Kriton  nebst  den 
SclUusskapitetn  des  Phàdon.  [K.  LindeJ  Bon;  analyse.  Ut  1"^'  fév.  G.  Kroll, 
Procli  Diadochi  in  Platonis  rem  publicam  commtntarii  II.  [B.]  Excellente  édi- 

26  tiou.  t  C.  Pascal,  Sludi  sugli  scrittori  Lalini  {Ennio,  Cicérone,  Livio,  Orazio, 
Tibullo).  [x].  Brève  analyse  des  chnpitres.  f  G.  N.  Hatzidakis,  K.  S.  KON- 
TOS,  BtoAio-/p!(TÎa  der  von  Bernardakis  Ausgabe  Plutarchs  ('A(j»)vâ,  XIII)  [G.  N. 
H.J  Énuméraiiou  et  classification  des  fautes  de  l'éd.  de  B.  Conjectures  et 
Interprétations  nouvelles.  Article    excellent  à  consulter,   ft  8  fév.  Kaiserl. 

30  Akademie  der  IVissenschaften.  Der  rom.  Limes  in  Oesterreich.  2  f  A.  R.J  Ce  2* 
fasc.  est  digne  du  1='.  UH  13  fév.  J.  S-  Phillimore,  Sexti  Properlii  carmina 
[C.  W.-N.;  Boune  éd.  critique;  réserves  de  détail.  UH  22  fév.  Festschrift  zur 
Feier  des  /lunderljdhrigen  lieslelten»  der  Ges.  fiir  niitzliche  Forschungen  iti  Trier. 
[A.  R.]  Important  travail  sur  le  mur  romain  d'Antunuacum  (Andernach).  tK 

3e  l"'  mars.  A.  .Marx,  llilfsbiichlein  fiir  die  Aussprache  der  latein.  Vokale  in  Position- 
langen  Silben.  [O.  W.].  3*  éd.  améliorée  de  cet  utile  opuscule,  avec  excellente 
préface  de  BijCHEler.  1  0.  von  IIkinemann,  Die  Handschiiften  derherzoglichen 
BibUothek  zu  Wolfenbiiltel,  ?.  Abt.  Die  Augusteischen  llandschriflen.  IV  [S.-n.]. 
Importante  publication.  If  Reale  Accademia  dei  IJncei,  Monumenli  antichi  IX. 

«0  X,  XI  (U.  v.  W.  M.|.  Savant  travail,  qui  mérite  la  reconnaissance  di;s  phi- 
lologues, ft  8  mars.  F.  Léo,  Die  griech.-rôm.  Biographie  nach  ihrer  literari- 
sehen  Form.  |ll|.  Inlén^ssant.  1[  W.  Meybr,  Der  Gelegenheitsdichter  Venantius 
Fortunatus  [G.  W.-n.].  C'est,  depuis  l'ed.  de  Léo,  la  plus  importante  con- 
tribution à   l'étude  de  Fortunat.  HH   15   mars.   K.   Joh.    Neumann,    llippo- 

4S  lytus  von  llom  iyi  seiner  Slellung  zu  Staat  und  Well,  I  [x].  Cette  1"  partie  fait 
attendre  impatiemment  la  seconde,  f  H.  C.  Newton,  The  epigraphical  évi- 
dence for  the  rcigns  of  Vespasian  and  Titus  [x].  Les  résultats  de  ce  savant 
travail  sont  précieux,  t  W.  R.  Roberts,  Dionysius  of  Halicamassus,  the 
three  literary  lellers  [B.].  Texte  grec,  traduction  anglaise,  apparat  et  notes  ; 

6U  beaucoup  de  soin.  tH  22  mats.  W.  Scheel,  Die  Anschauung  Augustins  iiher 
Chrisli  Person  und  Werk.  —  G.  F.  VON  Hertling,  Augustin  [x].  Analyse 
favorable,  l'un  s'adresse  aux  savants,  le  second  au  grand  public.  1  B. 
DelbbOCK,    Gruvdfrngen  der    Sprachfonchung   mit   Riicksicht   auf  VV.  VVundts 


LITERARISCHES    CENTRALBLATT.  87 

Sprachpsychologie  erôvierl.  [Ph.  Wegener].  Longue  analyse,  éloge  et  discus- 
sion. H  W.  SpibGBLBBRG,  Die  demolischen  Papyrus  der  Strassburger  Bibliothek 
[W.  Schubart].  Texte  et  traduction  méritoires.  î  W.  Rbichbl,  Homerische 
Waffen  [T.  S.).  2»  éd.,  remaniée  par  Ubberdby.  Excellent.  HU  ii9  mars.  J. 
GiLSON,  L'étude  du  droitromain  comparé  aux  autres  droits  de  l'unliquité  [E.  Zn.].   5 
Intéressant  et  des    plus  recommaudables.  ^  R.  Mbthnbr,  Untersuchungen 
sur  laleinischen  Tempus-  und  Moduslehre  ,0.  W.].  Bonne  étude  sur  l'emploi  du 
conjonclif  dans  les  propositions  temporelles  et  relatives  :  qqs  réserves.  ^ 
12  avril.  A.  Schulten,  Die  Mosaikkarte  von  Madaba  und   ihr  Verhdltniss  su 
den  àltesten  Karten  ttnd    Beschreibungen   des   heiligen  Landes  [J.   Beiizinger].  10 
Contestable,  f  M.   Wellmann,   Die  Fragmente  der   sikelischen  Aerste  Akron^ 
Philistion  u.  des  Diokles  von  Karystos  [x].  Utile  et  méritoire;  réserves  de  dé- 
tail.   K    H.     BrbWBU,   Die    Unterscheidung    der   Klagen  nach   attischem   Recht 
[Thurnser].  Savant  commentaire,  avec  des  preuves  solides,  des  §§  47  et  113 
de  la  Midienne.  %  F.  Mauthnbr,  Beitrùge  su  einer  Kritik  der  Spraclie.  —  F.  15 
N.  FiNCK,  Die  Klassification  der  Sprachen  [W.   Baugj.    Le  scepticisme  de  M. 
est  contestable  :  la  teniaiive  de  F.  est  intéressante,  malgré  qqs.  points 
douteux.  K  Th.  Thalhbim,  Lyaiae  orutiones  [B.].  Éd.  tout  à  fait   recommaii- 
dable.  H  J.  M.  Heer,  Der    Utstorinclie   Wert   der    Vita  Commodi  in  der  Simml. 
der  Scripiores  Historiae  Augustae  |11.  D.].  Solide  et  d'un  vif  intérêt,  f    O.  E.   20 
SCHMIDT,  Briefe  Ciceros  und  seiner  Zeilgfnossen^  1  [O.  W.J.  Éloge  et  examen 
détaillé  de  ce   1"  fasc,  qui  comprend   les   lettres  entre  67  et  60  a.  G.  tT 
19  avril.    Uans  Waitz,  Das  pseudotertuUianische   Oedicht  advenus  Marcionem 
[x].   Contribution   de    valeur;  réserves   sur  qqs.   points.  Klf  26  avril.   E. 
Kammbr,  Ein  dsthelischer  Commentar  su   Ifomers  llias.  —  J.  SiTZLEB,  M.  su  Î5 
Odyssée  [x].  Excellents.  ^  E.  SaMTER,  Familienfeste   der  Griechen  u7id  Borner 
[Thumser].  Analyse  et  discussion.  ^  3  mai.  B.  Kbil,  Anonymus  Argentinensis  : 
Fragmente  zur  Geschichle  des  Perikleischen  Athen  auseinem  Strassburger  Papyrus 
[Phlmn.]  Éloge  et  résumé.  ^  E.  Koch,  Unlerrichts- Briefe  fiir  das  Selbststudium  der 
altgriech.  Sprache  [0.  W.].  On  ne  peut  choisir  un  meilleur  guide.  ^  A.  Cap-  30 
PBLLi,  Lexicon  ubbreviaturarum  [x].  Indispensable  aux  paléographes.  Hf  lomai- 
U.  P.  BoiSSEVAiN,  Cassii  Dionis  Coccejatii  hisloriarum  Bomanarum  quae  super- 
sunt  [t].  3*  vol..  digne  des  précédents,  qui  contient  les  livres  LXI  à  LXXX. 
^1f  24  mai.  W.  W.  GooDWiN,  Demosthenes  onthecrown.  (B.J  Bonne  éd,  à  tous 
égards;  appréciation   détaillée.   K  Index  librorum  saeculo  xy»">  impressorum  m 
quorum   exempta   postidet   bibliotheca  regia  Hafniensis.    [x]  Très  utile.   HU  31 
mai.C.  R.  GrbgORY,  7"ej:(/£ri(t/c  des  Xeuen  Teslamentes,  II.  [Eb.  Nestlé].  Analyse 
favorable,  f  A.  JIbnzel,  Untersuchungen  sum  Sokrates-  Processe.  [Thumser]. 
Intéressant;  dos  points  discutables,  f  M.  Hoffmann,  August  Biickh.  [x).  Bio- 
graphie et  anthologie.  Ht  7  juin.  J.  Kirchnbr,   Prosopographia   Attica,  1.  [x].  40 
Travail  considérable  (8959  noms),  et  qui  mérite  tous  éloges,  f  Ivar  A.  IIei- 
KBL,  Eusebius  Werke,  I.  [G.  Kr.]  Digne  des  volumes  déjà  parus  dans  la  même 
collection  :  réserves  de  détail.  K  A.  Maleïn,  Martial.    [— nny].   Etude  qu'on 
ne  saurait   négliger.    H  O.  Richtbb,   Topographie  der  Sladt  Bom.  [G.   W.  a. 
3e  éd.  améliorée  et  complétée,  t  A.  Mayr,  Die  vorgeschichtlichen  Denkmàler  4S 
von  Malia.   [E.  v.  S.]  Publication   très  méritoire.  HH  '■4  juin.  W.  Osiandbr, 
Der   Hannibalweg.   [x].  Savant  et  ingénieux,  mais   contestable,  f  F.  Blass, 
Die    Bhythmen   der    altischen    Kunstprosa.     [O.     I.]    Conclusions     inaccep- 
tables. HH  21  juin.  B.  Wbiss,  Die  puuHnischen  Briefe.  [Schm.]  Le  texte  de 
cette  2«  éd.  a  élo  amélioré.  H  Franz  Kampbrs,  Alexander  der  Grosse  und  die  50 
Idée  des  Weltimperiums  in  Prophétie  und  Sage  [W.  C]  La  personnalité  d'.Ale- 
xandre  est  bien  mise  en  lumière  1[  L.  RadbhmaCHBR,   Demetrii  Phalerci  qui 
dicilw  de  elocutione  libellus  [B].  Excellente  édition,  %'i  28  juin.  J.  G.  Tarver 


88  1902.    —   ALLEMAGNE. 

fiberius  Ihe  Txjrant.  [A.]  Intéressant.  ^  E.  P.  Morris,  On  principles  and  methods 
in  laiiti  synlax.  [J.  H.  Schmalz].  Très  digne  d'attention,  f  E.  Oder,  Claudii 
Eermeri  Mulomedicina  Chironis.  fxj.  Éd.  d'un  vif  intérêt,  'j^  5  juil.  A. 
t)EISSMANN.  Ein  original  Dokumeni  ans  der  Dioclttiardschen  Christenverfolgung . 

5  [G.  Kr.]  Nouvelle  éd.,  avec  commentaires,  de  ce  curieux  papyrus  (BM.  713). 
%  H.  DiELS,  Poetarum  philosophovum  fragmenta  [W.  K.]  Beaucoup  de  soin  et 
de  sens  critique.  1|  E.  PONTREMOLI-M.  ColliGNON,  Pergame.  Restauration  e' 
description  des  monuments  de  l'Acropole.  [T.  S.]  Aussi  utile  qu'intéressant.  ^ 
M.   RUHLAND.   Die   eleusinischen    Giiltincn.  Enlwickelung    ihrer    Typen    in    der 

10  attischen  Plastik.  [G.  Kôrte].  Beaucoup  de  soin  ;  analyse  et  observations,  tif 
12  juil.  A.  HiLGARD,  Schotia  in  Dionysii  Thracis  artem  grammnticam.  [B.] 
Ed.  très  méritoire.  HH  19  juil.  F.  Stahlin,  Die  Stetlung  der  Poésie  in  der  pla- 
lonischen  Philosophie.  [O.W.].  Etude  circonstanciée  de  ce  problème,  déjà  abordé 
par  Ed.  Zeller.^f  R.  Lanciani,  Storia  degli  Scavidi  Roma,  1.  [F.  Br.].  I"  vol.  d'une 

J5  œuvre  considérable,  qui  complétera  sou  grand  ouvrage  togographique  «  For- 
ma urbis  Ro[uae  ».  nu  26  juil.  W.  Janell,  Quae.Wioties /'(a/onicae.  |B.].  Eloges; 
réserves  de  détail.  If  F.  Sommer,  Hixndbuch  der  latein.  Laut-  und  Formenlehre. 
[\\.  Supérieur  à  Stolz  ;  a  le  tort  d'y  renvoyer  pour  les  exemples.  Observa- 
tions sur  qqs  points.  %  P.  Knoll,  Sancti  Aureli  Augnstini  retractationum  libri 

20  duo.  [G.  Kr.].  Bonne  éd.,  mais  l'apparat  est  trop  touffu.  Ht  2  août.  B.  W. 
Bacon,  An  Introduction  to  Ihe  New  Testament.  —  M.  R. Vincent,  A  history  ofthe 
textual  crilicism  ofthe  A'eio  Testament,  [v.  D.].  Intéressants,  le  premier  sur- 
tout, un  16  août.  Hugo.  WiLLHiCH,  Judaica.  (S-n.J.  Elude  savante  et  sagace 
sur  l'histoire  et  la  littérature  hellénistico-juives.  %  B.  G.  Tuckir,  Aesr.hy- 

25  lus,  The  Choephori.  [lij.  Beaucoup  de  soin,  mais  pas  assez  au  courant  (ignore 
l'éd.  de  Wilamowitz).  UU  23  août.  A.  Philippson,  lieitràge  zur  Kcnntnis  der 
griech.  Inselwell.  [x].  Très  bon.  U  M.  Sghmidt,  Realistische  C hreslomathie  aus 
der  Litteralur  des  klass.  Altertums,  3.  [Slgr.].  Très  utile  pour  les  classes.  ^ 
M.  OefteRING,  Heliodor  und  seine  Bedeulung  fUr  die  Lileratur.  [M.  K.].  Excel- 

30  lente  étude  ;  analyse  et  remarques.  \  0.  Jahn-A.  Michaelis,  Atx  AtUena- 
rum  a  Pausania  descvipta.  [Wfld.].  3"  éd.,  encore  augmentée  et  amendée, 
d'un  ouvrage  scolaire  qui  a  fait  ses  preuves.  UU  30  août.  J.  de  Hbyden- 
ZlBLEWlCZ,  Prolegomena  in  Pseudocelli  de  universi  natura  libellum.  [B-r.]. 
Beaucoup  de  soin  et  de  sagacité.  U  J-  Prestel,  Des  Marcus  Vitruvius  Pollio 

36  Basilika  su  Fanum  Fortunae.  [x].  Très  digne  d'attention.  Ulf  6  sept.  T.  N. 
XATZIAAKHS  'E)>£Y"X0'  "«'  -nplazii.  [11. ].  Polémique  contre  Bernardakis 
et  son  éd.  de  Plularque.  UU  13  sept.  Léo  Meyer,  Handbuch  der  griech.  Ety- 
mologie,  I  u.  II.  [A.  Th.].  Utile,  malgré  ses  lacunes;  mais  il  n'est  pas  au 
niveau  de  la  science  actuelle.  UU  '-0  sept.  A.  Hilgenfeld,  Ignatii  Antincheni 

40  et  Polgcarpi  Smyrnaei  epistulae  et  martyrii.  [G.  Kr.].  Texte  établi  avec  grand 
soin  ;  discussion  de  qqs  passages  et  de  plusieurs  points  du  commentaire. 
1  Chr.  CbON-H.  Uhle,  Piatons  Verteidigungsrede  des  Socratcs  und  [iriton. 
[0.  J.].  11"  éd.,  refondue  par  U.,  avec  une  science  prudente  et  solide.  U 
A.  Klotz,  p.  Papinius  Staiius,  II,  1.  [G.  W-n.j.  Ed.  fondée  sur  l'excellent 

4S  ms.  de  Paris  8051  (Puteanus,  9»  s.)  ;  ce  fasc.  contient  l'Achilleis.  Uf  27  sept. 
R.  Neil,  Arislophanes,  The  Knights.  [x].  Ed.  soignée,  et  sans  doute  utile 
pour  les  écoliers  anglais  ;  mais  rien  de  nouveau.  fU  t,  oct.  G.  Pfannmûller, 
Die  kirchliche  Gesetzgebung  Juslinians.  [x].Fort  utile.  U  II.  Schweizbr-Sidler, 
Tacitvs^  Germania.  [A.  R.].  6»  éd.,  refondue,  et  mise  au  courant  des  travaux 

50  récents,  par  E.  SCHWYZER.  UU  11  oct.  J.  Juthner,  Der  Gymnastikos  des  Philo- 
stratos.  [B.].  Beaucoup  de  savoir  et  de  sens  critique.  U  C.  Pauli,  Corpus  Inscrip- 
lionum  Etruscarum,  I.  [Sch...  r.].  l»' vol.  d'un  recueil  très  méritoire,  qui 
contient  les  4  917  premières  inscr.  ;  P.  s'est  assuré  !a  précieuse  collabora- 


MITTEILUNOEN    AUS    UER    HISTORISCHEN    LITTBRATUR.  89 

lion  de  Danielsson.  tt  18  oct.  A.  Mbnzius,  The  earliest  Gospel,  [v.  D.].  Texte 
grec,  avec  version  anglaise  et  commentaire;  de  sérieuses  qualités,  f  Th. 
BiRT,  Giiech.  Ennnernngen  eincs  Beiêenden.  [A.  Th.].  Intéressant  et  original. 
1[  .Max  Neuburgbr-J.  PaGEL,  Handbuch  der  Geschichte  dev  Medizin,  l-L.  [K. 
S.J.  Dans  ce  savant  recueil,  fondé  par  Piischmann  et  rédigé  par  plusieurs  5 
auteurs,  l'antiquité  occupe  443  pages.  If  G.  IIudb,  Thucydidis  hisloriae  II  (K- 
VIII).  [F.  B.].  Ed.  des  plus  recomramandables,  reproduite  avec  de  légères 
modiflcations  dans  la  collection  Teubner:  examen  critique  de  plusieurs 
passages,  f  A.  S.  Wilkins,  M.  Tulli  Gicevonis  nhetorica,  I.  [G.  W-n.].  Texte 
fondé  surtout  sur  les  anciens  mutili.  ^^  25  oct.  D.  B.  Monro,  Homer's  Odys-  lO 
sey,  XIII-XXIV.  [xj.  Commentaire  où  il  y  a  beaucoup  à  prendre,  f  J.  G. 
Kempf,  liomanorum  sermonis  caslrensin  reliquiae.  [C.  \V-n.].  Travail  très 
consciencieux.  HK  l'"'  nov.  liisloire  de  l'Algérie  par  ses  tnonumenls .  [G. 
K.].  Cet  ouvrage  dont  les  chapitres  sont  dus  à  divers  auteurs,  est  un 
modèle  de  vulgarisation,  f  II.  G.  Zbuthbn,  Histoire  des  mathématiques  IB 
dans  l'antiquité  et  le  moyen  âge  [E.-l.].  Trad.  française  par  J.  Mascart; 
Éloge.  1  E.  Martini;  Parthenii  Nicaeni  quae  supersunt  [xJ.  De  sérieuses 
qualités  :  a  refait  l'éd.  incommode  de  Sakolowski.  \  Th.  Stangl,  Ou.  Curti 
Bufi  historiarum  Alexandri  Magni  Mocedonis  libvi  qtii  supersunt  [xJ.  Bonne 
éd.  classique,  qui  s'écarte  en  maints  passages  du  texte  de  Vogel.  f  G.  20 
WissowA,  Religion  und  Kultus  der  Rômer  [11].  Utile;  des  réserves.  Ulf  8nov. 
0.  VON  Gebhardt,  Passio  S.  Theclae  virginis  [G.  Kr.].  D'un  vif  intérêt;  appré- 
ciation détaillée.  \  G.  E.  CuratulO,  Die  Kunst  der  Juno  Lucina  in  flom.  [x|. 
Recherches  curieuses  et  méritoires;  réserves  et  observations.  ^  E.  Maass, 
Die  Tagesgiitier  in  Rom  und  den  Provittzen  [G.  Wissowa].  Beaucoup  de  savoir  25 
et  de  sagacité.  Hf  22  nov.  F.  Jacoby,  Apollodors  Chronik  [%].  Publication 
précieuse  pour  quiconque  s'intéresse  à  la  chronologie  grecque,  t  F.  Han- 
NiG,  De  Pegaso  [x].  Monographie  attachante.  %  Ch.  Huelsen,  Die  Ausgra- 
bungen  auf  dem  Forum  Romanum  1898-I90i  [F.  B.].  Excellent  compte  rendu. 
tt  29  nov.  W.  L.  Newman,  The  politics  of  Aristotle,  III,  IV  [x].  Ces  2  derniers  30 
volumes  (le  l"  est  de  1887,  le  2*  de  1889)  sont  aussi  soignés  que  les  précé- 
dents; c'est  l'éd.  la  plus  solide  de  cet  ouvrage  d'Aristole.  \%  6  déc.  W. 
Strbhl,  Grundriss  der  alten  Geschichte  und  Quellenkunde,  1  (Griech.  Gesch.), 
Il  [Riim.  Gesch)  [E.  v.  S.].  Le  second  vol.  vaut  mieux  que  le  premier; 
réserves  et  observations,  f  A.  Gebckb,  Abriss  der  griech.  Lautlehre  |II.  Hirl].  35 
Bon  (Inns  l'ensemble,  mais  des  erreurs  et  des  superfluilés.  f  13  déc.  Mat- 
thaeus  MuCH,  Die  Ueimat  der  Indogermanen  im  Lichte  der  urgeschichtlichen 
Forschung  [Id.].  Ce  serait,  non  l'Asie,  mais  le  N.-O.  de  l'Europe  :  livre  in- 
téressant et  suggestif. t  L.Wengeb,  Rcchtshistorische  Papyrusstudieu  |Thum- 
ser].  Recherches  curieuses  et  bien  conduites.  \  E.  Bethe,  FoUucis  Onomas-  10 
ticon,  1  [x).  I"  fasc.  de  cet  ouvrage  considérable,  qui  sera  une  editio  prin- 
ceps.  U  0.  SchraDBH,  Reallexikon  der  indogerman.  AUertumskunde  [W .  Streit- 
berg).  Utile;  des  réserves.  H  A.  Mayr,  Die  altchristlichen  RcgràbnisitàlCen 
auf  M  alla  [x].  Intéressant.  1\  20  déc.  Adolf  Rômkr,  Studien  su  Aristnphanes, 
I  [li].  Compare  Us  scholies  du  ms.  de  Ravenne  et  celui  de  Venise.  Bon,  45 
mais  des  longueurs.  ^  S.  K.  Sakellaropoulos,  Ihpi  .\igiou  'AvSpovixou 
[xJ.  Des  parties  discutables.  A.  G.  D. 

Mitteilungen  aus  der  historischen  Litteratur  T.  30.  Fasc.  1.  C.  r. 
de  la  Société  historique  de  Berlin.  4  nov.  19ul.  llirsch,  fait  l'éloge  de  C. 
DiEHL  Juslinien  et  la  civiHsation  byoantine.^  Revue  des  Programmes.  Brinck-  50 
MBIBR,  lleinrich  Schliemann  11.  die  Ausgrabungen  auf  IJissarlik  (G.  Burg)  [Hey- 
denreich].  Reflète  exactement  les  idées  courantes.  Eloges.  E.  Wilisch, 
Beitràge  zur  Getchir.hle  des  allen  Korinth  (G.  Zittau)   [Id.]   Excellent.    A.    E. 


90  1902.    —   ALLEMAGNE. 

AnSPACH,  De  Alexandri  Magni  expeditione  Indica.  P.   1.   (G.  Duisburg)  [1(1.]. 
Fait  preuve  de  connaissances  philologiques,  géographiques  et  historiques 
et  apporte  mainte  contribution  à  l'exégèse  de  la  littérature  classique.  T. 
BuTTNER-WOBST,  Beilrdge  zu,  Polybios{G.  zuna  heil.  Kreuz,  Dresde)  [Dietrich]. 
5  Résultats  convaincants   relatifs  à  la  constitution  du  texte  des  excerpta  : 
Ttepl  TtpiffSEwv  'PwnatMv   Tipô;  èOvtxoû;,  A.  ViBRTBL,  Tiberius  u.  Germanicus  (G. 
Gôtiingen}.  [Id-]  Aura  force  démonstrative  chez  tous  ceux  qui  ne  se  laissent 
pas  prévenir  par  le  jugement  de  Tacite.   P.  Wbise,   Deitràge  zur   Geschichte 
des  rijm.  Weinbaues  in  Gallieyi  u.  an  der  Mosel  (Realg.  d.  Johanneuras,    Ilam- 
10  burg).  [Id.J  Montre  avec  succès  quel  profit  inattendu   l'on  peut  tirer  de 
l'élude  des  monuments   fuuéraires.  F.  Matthias,   Veber  Pytlieas  v.  Massilia 
u.die  àliesten  Nachrichten  v.  den  Germanen.  P.  1.  (Luiseng.,  Berlin)  [F.  Hirsch]. 
Bien  qu'il  suive  en  géliéral  Miillenhoir,  il  s'en  écarte  cependant  sur  maint 
point.  P.  VOGT,  Kleine  Beilrdge  zuv  Geschichte  der  Challen  (Wilhelms-G.,  Cas- 
15  sel)  lld.]  Analyse.    H.  Libberigh,  Studien   m  den  Proômien  in  der  griech.  u. 
hyzant.  Geschichtsschreibung  [  ].  Analyse.  P.  H.  BOURIER,  Ueher  die  Quellen  der 
erslen  UBiicher  des  Joliannes  Malalas.  2  (G.  St.  Slephan,  Augsburg)  [Id.]  Très 
méritoire.    K.     Roth,     Sludie    zu    den    Briefen    des    TheophyUiktos     Bulga- 
rus  (G.  Ludwigshafen).  [Id.].  Maints  résultats  nouveaux.  M.Trev,  Matthaios 
20  von    Epitesos   [id.].  Analyse.  H  Jihresberichte  der  Geschichlswissenschaft  hrag. 
V.  E.  Bbrnbr,  t.  22  [K.  Lôschhorn].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  les  vol. 
précédents,  t   K.  BrbysiG,    Kullurgeschichle  der  Neuzeit,  T.    2  (Alterlum  u. 
Mittelaller  als  Vorstufen  der  Neuzoit).  P.  2  [W.  Martens].  Éloges,  sauf  pour 
le  5»  livre  moins  réussi  que  les  livres  antérieurs,  t  B.  Gerhard,  Handbuch 
26  dtr  deulschen  Geschichte,  2«  éd.  [G.  Schuster].  Répond  à  toutes  les  exigences 
légitimes.  K  J.  V.  PhÂsek,   Forschungen  zur  Geschichte  des  Alterlums,  3  (Zur 
Chronologie  des  Kyros)  [Joh.  Nickel].  Loué.  H  B.  Nibsb,  Die  Welt  des  Hellen- 
isrrnts  [Ueydenreich].  Se  recommande  par  la  finesse  des  aperçus  et  la  beauté 
du  style.  \  Th.  Zell,   Polyphem  ein  Gorilla  [Id.].  Diss.  d'une  prolixité  fati- 
30  gante  qui  u'a  pas  convaincu  le  critique.!  A.  Schônfelder,  De  Viciore  Vi- 
tensi  episcopo    [K.    Siegel].    Réserves,    f    Beiheft    zum    Militâr-Wochenblatt, 
fasc.  1   [FossJ.  Mentionné  à  cause  de  l'art,  de  Wolf,  «  Wo  standen  Casars 
Rheinbriicken  »  ?  A  Cologne.  H    Historische  Vierteljahresschrifl   hrsg.  v.  G. 
Seelbger,  3'=  année  (1900)  [F.  Hirsch].  Mentionné  à  cause  d'un  art.  de  L. 
3S  ScHMiDT  «Die  Hermunduren»  dans  lequel  il  retrace  l'histoire  de  ce  peuple 
depuis  le  1"  s.  après  J.-C  Ut  Fasc.  2.  Helmolt,  Weltgeschichte.  T.  3:   Wes- 
tasienu.  Afrika,  v.  H.  Winckler,  H.  Schurtz  et  C.  Nibbuhr  (pi.)  [Martens]. 
Est  le  plus  remarquable  vol.  paru  de  celte  collection  ;  à  lire  cependant  avec 
circonspection.  \    G.    Wunderer,    Polybios-Forsckungen.     P.   2   (Citate  u. 
40  gefliigelte  Worte  bei  Polyhios)   [Ueydenreich].  D'excellentes  observations 
de  détail,  jugement  sain  et  indépendant,  t  D.  Detlefsen,  Die  Beschreibutig 
Italiens  in  der  Nnturahs  Historia  des  Plinius  ti.  ihre  Quellen  [Id.].  Approfondi; 
soin  et  sagacité.  Ut  Fasc.  3.   E.  Meyer,  Geschichte  des  Alterlums,  T.  3  et  4 
Livre  3:   Alhen,  446-404  v.  Chr.)   [R.Adam].   Uuil  la  profonde  érudition 
45  d'un  Groie  à  la  richesse  d'idées  et  au  regard  pratique  d'un   Duncker.  î 
F.  KampehS,  Alexander   der   Grosse   u.   die   Idée   des    Weltimperiums   in   Pro- 
phétie und  Sage    [Ueydenreich].     Grands   éloges.    t1    F'isc-   ■^-    W.    Kopp, 
Geschichte   der    griech.    Litteratur,   6.  Aufl.  besorgt  v.  G.  II.  MÛLLER.  —  W. 
Kopp,   Geschichte  der  rom.  Litteratur.  7.  Aufl.  besorgt   v.  0.    Sbyffbrt   [J. 
50  Pistor].  Rendront  d'excellents  services  sous  leur  forme  notablement  amé- 
liorée, f    H.    NISSBN,   Italische  Landeskunde,   T.    2  (Die   Siadte).  P.  1.  (Th. 
Preuss].   Guide  sûr  et  indispensable.  Henri  Lebbgub. 

Nachrichten  V.  d.  Gesellschaft  der  Wissenschaften  zu  Gôttingen. 


NKUE  JAHRBÛCHER    F.    D.    KLASS.    ALTERTUM    U.    S.    W.  91 

1902,  fasc.  1 .  Catenarum  Graecarum  catalogus  [Karo  et  LietzmannJ.  Descrip- 
tion des  luss.  et  des  imprimés  coalenant  des  «  catenae  »  relatives  à  l'A.  et 
au  N.  Test.,  aux  actes  des  Apôtres,  aux  épîtres  catholiques  et  aux  ép.  de 
Paul  <  Cet  art.  qui  échappe  à  l'analyse  se  continue  dans  les  fasc.  2  et  3  > 
tu  Fasc.  3.  Sur  les  formes  homériques  du  gén.  sing.  des  formes  primitives  5 
en  0  [L.  Meyer.]  La  forme  en  «lo  est  de  toutes  les  formes  en  o  la  plus  usi- 
tée. Devant  voyelle  l'o  final  s'élide  ;  il  faut  donc  rétablir  la  forme  ot  '  là  où 
le  texte  donne  ou;  etc  :  Ediv6oi'  «tco  au  1.  de  Sàv6ou  oiizo.  A  côté  de  l'ancien 
010  est  une  forme  de  gén.  en  o,  telle  que  MevonriâSao  susceptible  de  perdre 
l'o  bref  devant  voyelle.   Pas  n'est   besoin  de  supposer  une  forme  en  em  lo 
comme  au  vers  1  de  l'Iliade.  I/ancien  oio  s'est  transformé  en  oo  qui  perd  l'o 
linal  devant  voyelle.  On  peut  donc  restreindre  considérablement  la  présence 
de  ou  dans  Homère.  Elle  est  indispensable  toutefois  à  l'arsis  de  chacun  des 
six  pieds  et  à  la  thésis  du  6'.  Les  anciens  n'avaient  aucun  sentiment  du 
développement  historique  de  la  langue  grecque  et  croyaient  que  les  formes  15 
qui  leurs  étaient  familières   étaient  les  formes  régulières,  t  Sur  le  Slichus 
de  Piaule  [F.  LeoJ.  Les  remaniements  postérieurs  en  vue  de  représentations 
écartent  d'uuc  façon  indéniable,  mais  n'altèrent  pas  les  traits  essentiels  de 
la  pièce.  Trois  comédies  attiques  ont  servi  à  Plaute  pour  la  composition  du 
Slichus,  contamination  que  blâme  avec  juste  raison  Horace  qui  connaissait  20 
la  comédie  altique.   Le  Stichus  est  peut-être  la  seule  pièce  de  Plaute  qui 
puisse  réellement  être  jouée  par  trois  acteurs.  On  peut  supposer  que  Plaute 
a  écrit  celte  pièce  pour  un  acteur  virtuose  qui  pouvait  se  charger  à  la  fois 
du  rôle  d'Anliphon  et  de  Gelasimus.  HI  Fasc.   5.  L'auteur  des  deux  der- 
niers chapitres  de  la  lettre  à  Diognète  [N.  Bonwetsch].  C'est  Ilippolyte.  Ils  25 
ont  appartenu  à  un  écrit  plus  étendu  d'H.  B.  le  démontre  à  l'aide  de  nom- 
breux parallèles.  1  La  tradition  des  scholies  de  Lucien  [II.  Rabe].  Les  plus 
•anciennes  scholies   datent  du  ix"  et  du  x*  s.  Ce  qui  est  plus  récent  n'est 
qu'en  extraits.  4  groupes  de  mss.  constituent   l'ancien   fonds    :  1.  La  plus 
ancienne  collection  de  scholies  connues  est  représentée  par  F  (vat.  gr.  30 
990).  2.  Les  se.  d'Arélhas   ECB  (Ilarl.  b694,  Coislin   S-iS,  Vindob.  gr.  123)  ont 
mis  à  contribution  la  classe  F.  3.  La  classe  A  (Vatic.  gr.  1322),  dont  l'auteur 
a  mis  à  profit  différents  mss.  de  Lucien,  certainement  la  classe  F  et  les 
scholies  d'Aréthas.  4.  La  classe  N  (=  NO  Vatic.  gr.  89  et  Laur.  Conv.  sopp. 
77)  dont  l'auteur  n'avait  pas  à  sa  disposition  autant  de  sources  que  celui  de  35 
la  classe  A.  t  Sur  la  différence  de  la  signification  dans  la  composition  ver- 
bale ij.  Wackeriiagel].  Les  essais  d'interprétation  de  i-K<iya.'o  (Iliade  M  3401 
ne  sont   pas  satisfaisants.  D'abord  ce  mot  n'est  que  dans  des  mss.  de 
second  ordre.  Il  faut  écrire  avec  le  cod.  'Ven.  imiixcno  et  rattacher  le  mot  à 
à  ot'-Y&).  W.  montre  ensuite  par  de  nombreux  parallèles   tirés  du  grec,  du  40 
latin  et  de  l'ancien  indien,  comment  un  verbe  qui  signifie  ouvrir   peut  par 
l'adjonction  d'èTil  ou  de  npôç  signifier  fermer.  H.  Lkbbguh. 

Neue  Jahrbucher  fur  das  klassische  Altertum,  Geschichte  und 
deutsche  Litteratur  und  lûr  Pâdagogie.  3°  année  (1902).  Livr.  I. 
l"  partie,  Christianisme  et  hellénisme  dans  leurs  rapports  littéraires  [P.  45 
Wendland].  Influence  réciproque  de  ces  deux  manières  de  concevoir  le 
monde  jusqu'à  l'époque  d'Origène  :  développement  de  l'église  et  de  la  reli- 
gion. K  Valeur  historique  des  discours  chez  les  historiens  anciens  [W.  Sol- 
tauj.  S.  distingue  quatre  catégories  de  discours  dans  les  historiens  anciens 
a,  authentiques  ou  historiques;  b,  de  pure  rhétorique;  c,  ceux  qui  jugent  50 
ou  caractérisent  une  époque  ou  des  personnages;  d,  les  discours  tendan- 
cieux; il  étudie  chacune  de  ces  catégories  dans  les  historiens  anciens  et 
dans  le  Nouv.  Testament,  et  montre  leur  valeur  comme  documents  histo- 


92  1902.    —   ALLEMAGNE. 

riques.  t  L'histoire  de  l'antiquité  dans  ses  rapports  avec  le  dévoioppement 
des  études  historiques  dans  les  temps  modernes  [J.  Kaerst].  Tendances  di- 
verses qui  se  sont  fait  jour  dans  la  manière  d'étudier  l'histoire  de  l'anti- 
quité depuis  Ilerder  et  Niebuhr  à  nos  jours   (21  p.).  f  A.  Cartault,  Étude 

5  sur  les  Satires  d'Horace  [Th.  PlussJ.On  a  reproché  à  ce  livre  de  ne  rien  con- 
tenir de  nouveau,  il  sera  utile  cependant  comme  critique  de  ce  qui  a  déjà 
été  avancé  par  d'autres,  comme  réunion  très  complète  de  riches  matériaux, 
enûn  il  soulève  bien  des  questions.  H  Trobls-Lund,  Gesundheit  u.  Krank- 
heit  in  der  Ansc/iauunrj  aller  Zeilen  [W.  Nestlé].  Excellente  trad.  en  allemand 

10  d'un  ouvrage  qui  a  droit  à  toute  notre  reconnaissiuice.  Hf  Liv.  2.  l"  par- 
tie. Phases  (ou  «  couches  »)  diverses  qu'on  distingue  dans  la  civilisation 
et  dans  la  langue  de  l'Iliade  [P.  Cauer].  A  l'occasion  du  livre  de  C.  Robert. 
Studien  zur  Ilias,  mit  Beitràgen  von  F.  Bechtel,  G.  étudie  à  nouveau  la  ques- 
tion et,  tout  eu  admettant  dans  une  certaine  mesure  la  méthode  de  R., 

16  n'accepte  pas  ses  conclusions.  \  Le  développement  de  la  lactique  romaine 
[E.  Lammerl].  Étude  de -iS  p.  qui  se  poursuit  dans  le  fasc.  3.  L.  raonire 
que  l'art  militaire  romain  a  résolu  le  problème  difUcile  de  rester  fidèle  aux 
traditions  du  passé,  tout  eu  acceptant  les  progrès  nécessaires;  c'est  à  celte 
alliance  heureuse  qu'est  due  la  tactique  qui  a  donné  à  Rome  la  victoire  sur 

20  tous  ses  adversaires.  U  Analogies  entre  l'épopée  des  anciens  Grecs  el  celle 
des  anciens  Germains  [R.  Millier] .  Rapports  qu'il  y  a  entre  les  poésies 
homériques  et  Beowuif  et  l'Edda.  W  2e  partie.  Les  trois  années  de  latin 
dans  le  nouveau  programme  d'études  [F.  Richter].  Cette  réforme  adonné 
de  bons  résultats.  fH  Livr.  3.  1'°  partie.  Tandances  récentes  dans  l'élude 

26  de  la  métrique  grecque  [V.  LeoJ.  Réserves  que  soulèvent  les  théories  nou- 
velles en  métrique  et  qui  viennent  non  de  ce  qu'on  considère  ces  théories 
d'un  point  de  vue  systématique,  mais  peut-être  plutôt  du  point  de  vue 
historique.  H  Lucien  et  les  écoles  de  philosophes  [H.  Helm].  Étude  de 61  p. 
qui  se  poursuit  dans  les  livr.  4  et  5.  H.  montre  les  rapports  de  Lucien  avec 

30  les  diverses  écoles,  ce  qu'il  peusail  de  leurs  doctrines,  comment  il  s'en  mo- 
quait et  les  parodiait,  il  commence  par  Empédocle,  Pythagore,  Heraclite, 
Démocrite,  Aristippe,  Anaxagore  ;  il  passe  ensuite  à  Socrate  et  ses  dis- 
ciples, puis  à  Platon,  Aristote,  las  Académiciens,  les  Péripatéliciens.  U  le 
montre  bienveillant  pour  les  Epicuriens,  très  mordant  envers  les  Sto'icieus 

SB  el  plein  d'indulgence  pour  les  Cyniques.  If  Cyriaque  d'Ancône,  fondateur 
des  études  d'épigraphie  [E.  Ziebarth].  Z.  montre  dans  Ciriaco  Pizzecoli 
d'Ancône  le  fondateur  de  l'épigraphie;  sa  vie,  ses  travaux.  H  La  boîte  de 
Pandore  [J.  Ililberg].  Hésiode  (O.  et  J.,  67)  parle  d'un  Ttt'Cioç:  ce  n'est  pas 
GIraldus  qui  a  le  premier  mentionné  par  erreur  la  pyxis  Pandorae,  il  s'est 

40  fait  une  confusion  avec  le  mythe  de  Psyché  (Apulée,  Met.  VI,  21)  oii  il  est 
question  d'une  pyxis,  que  Psyché  ouvre  et  d'où  tous  les  maux  s'échappent. 
HH  Livr.  4.  fs  partie.  Ouvrages  nouvellement  parus  sur  l'hisioire  grecque 
[A.  Bauer].  Dans  cet  art.  de  37  p.  qui  se  termine  dans  la  livr.  5.  B.  étudie 
longuement  et  critique  les  ouvrages  suivants  :  E  1.  Mbybr,  Forschungen  sur 

45  alten  Geschichle  2,  et  Geschichte  der  Allertums  3  (Das  Perserreich  u.  die  Grie- 
chen  1).  Éloges:  qques  réserves;  K.  Brbysig,  Kulturgesckichle  der  Neuieit, 
vergleichende  Entiuickelungsgeschichle  der  fiihrenden  Vôlker  Europas.  u.  ihres 
sor.ialen  u.  geisliges  Lebens.  Eloges,  réserves  sur  la  méthode  et  sur  de  nom- 
breux poiiils  ;  R.  PoHLMANN,  Geschichle  d.  aiitiken  Kommimismus  u.  Sozialis- 

60  mus,  vol.  2,  P.  GuiRAUD,  La  main  d^ceavre  industrielle  dans  l'ancienne  Grice, 
H.  Francottb,  L'industrie  dans  la  Grèce  ancienne.  Vol.  1  et  2.  Annalyse  rai- 
sonnée  de  ces  trois  ouvrages  :  examen  rapide  de  certains  points.  H.  Dbl- 
BRÛCK    Geschichle  d.  Kriegskunsl  im  Rahmen  d.  politischen  Geschichle.  I.  Aller- 


NEUE  JAHRBUCHBR    F.    D.    KLASS.    ALTERTUM    U.    S.    W.  93 

lum.  Indispensable.  Beitraege  zni-  alten  Geschichte.  Vol.  1.  Analyse  des  art. 
de  cette  nouv.  revue  <cf.  R.  d.  R.  20,  ISl  sqq.>  \%  Livre  U.  1"  partie.  Con- 
Irtbiitions  à  la  caractéristique  d'Ovide  [M.  Poknowskij].  Trad.  du  russe  par 
[E.  Bernecker].  Malgré  toute  la  souplesse  et  l'originalité  de  son  esprit  et 
le  don  merveilleux  qu'il  a  de  présenter  sous  des  aspects  nouveaux  des  su-  5 
jets  connus  depuis  longtemps  du  lecteur,  et  cela  grâce  à  des  combinaisons 
nouvelles  et  inattendues,  Ovide  dépend  servilement  des  modèles  Alexan- 
drins, peul-èlre  inconsciemment.  Dans  les  Heroïdes  il  abuse  du  lieu  com- 
mun. Episode  de  Lucrèce  dans  Ovide  (Fastes  633-852),  comparé  avec  le  récit 
de  T.-Live.  Etude  des  procédés  d'Ovide.  HH  Livr.  5,  1"  partie.  Idée  fonda-  "> 
mentale  des  cas  et  des  modes  [B.  DellbriickJ.  A  l'occasion  du  livre  de  E. 
P.  Morris,  On  Principles  and  Melhods  in  Latin  Syntax  dont  il  fait  l'éloge. 
D.  développe  ses  propres  idées  qui  ditfèrent  en  partie  de  celles  de  M.  1,  les 
cas  ;  ablatif;  2,  les  modes,  conjonotif.  Art.  de  20  p.  H  Juturna  et  les  fouilles 
du  forum  romain  [L.  Deubnerl.  Le  «  lacus  Juturnac  ■>  et  sa  légende  dans  •» 
les  auteurs  anciens.  Fouilles  qui  ont  mis  au  jour  le  lacus  et  à  côté  les 
ruines  du  temple  de  Castor  :  sa  situation  sur  la  «  Forma  Urbis  »  de  l'époque 
de  Sévère.  Culte  de  Juturna  et  des  Dioscures  (Og.).  H  Le  trésor  d'argent  de 
Hildesheim[0.  Seeck].  Il  est  très  possible  que  ce  trésor  fut  enfoui  par  Varus 
dans  les  combats  qui  précédèrent  sa  défaite,  afin  de  le  dérober  à  ses  ennemis,  20 
mais  il  est  aussi  vraisemblable  qu'il  appartenait  au  butin  de  la  bataille  de 
Teutoburgerwald,  qu'il  était  auparavant  la  propriété  d'un  des  principaux 
officiers,  et  qu'il  fut  attribué  à  l'un  des  chefs  les  plus  illustres  des  Chérusques 
On  ne  peut  pas  conclure  d'une  inscr.  lue  récemment  sur  une  des  cuillières, 
qu'il  estcomposc  de  pièces  d'époques  différentes,  car  les  lettres  M.  A.V.R.C  25 
peuvent  désigner  la  signature  de  l'artiste  M(arcus)  Aur(elius;  C(udit).  \  Ferd. 
SUMMBR, //and6uc/t  der  latein.  Laut-u.  Formenklirc  [M.  Niedermann].  Vivement 
recommandé,  tif  2»  partie.  Réflexions  sur  ce  que  serait  l'enseignement  du 
grec  si  le  "  Griech.  Lesebuch"  de  Wilaraowitz  était  adopté  [K.  Kromayer]. 
Réserves  sur  toute  la  ligne,  ft  Livr.  8  et  9.  1"  partie.  Les  commencements  30 
de  la  coméilie  grecque  [G.  Tbièle].  Émdie  les  indications  des  auteurs 
anciens,  Aristote,  Sosibios  de  Lacodémone  et  Semos  de  Délos  (Alhén.  XIV, 
621  a)  sur  les  différents  genres  de  comédie  à  l'origine,  en  partant  de  l'idée 
que  les  liens  qui  unissaient  l'élément  comique  avec  les  fêtes  religieuses 
étaient  bien  lâches  et  que  les  représentations  comiques  n'étaient  que  des  35 
accompagnements  secondaires.  Ce  que  c'est  que  les  èSsXovTaf,  a'JToxip8a),oi, 
çaUocpdpoi,  ia(j.^iiTTai,  (To?i<iTa(  (terme  général  sous  lequel  ou  désignait  les 
auteurs  professionnels  allant  de  lieu  en  lieu),  8£ixEXi(T-a( (acteurs  de  mimes), 
çX'Jaxs;.  Développement  de  la  farce  burlesque,  du  iflia.1  ou  mime  en  Sicile. 
Epicharme  ;  le  x(ô(io;  dans  une  partie  de  ses  comédies  ;  l'Attique,  commen-  *•> 
céments  du  drame  attique  :  le  nom  de  tpïfMSia  prouve  que  pendant  long- 
temps le  drame  satyrique  était  le  seul  drame  à  Athènes  et  c'est  lui  qui  a 
donné  naissance  à  la  iragédie  héro'ique  :  manière  dont  s'est  opérée  cette 
métamorphose.  H  La  statue  de  Subiaco  [II.  Lucas],  Cette  statue  d'Éphèbe 
du  Musée  des  Thermes  à  Rome  (flg.)  dont  on  a  donné  onze  explications  45 
représente  Ganymède  fuyant  devant  l'aigle  de  Jupiter,  elle  est  du  même  au- 
teur que  l'Ilionée  de  Munich  et  doit  dater  de  la  belle  époque  de  l'École  de 
de  Pergame.  H  Auguste  Bôckh  (l78o-1867).  [S.  Reiter].  Résumé  du  livre  de 
M.  Hoffmann,  Aug.  Bockh  Lr.bensbeschreibung,  u.  s.  w.  %  II.  Ouvré,  Les  formet 
Htléraires  de  la  pensée  grecque  [J.  Ilbergl.  Éloges,  f  11runn-BruCKM,vNN,  50 
Denkmàkr  griech.  u.  riim.  Skidptw  lortgef'ùhrt  von  P.  Arndt,  lief.  106-109 
[E.  Petersen].  Apprec.  favorable.  HH  Livr.  8,  1'"  partie.  Études  sur  l'État 
idéal  de  Platon  [M.  Gugenheim].  1.  Les  commencements  de  la  doctriue  du 


94  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Contrat  social  ;  2.  L'antithèse  oUeïov  —  àUdiptov;  3.  Les  deux  thèraes  de  la 
IloXkeia,  déOnition  du  Sîxaeov  et  de  l'â'Sixov  ;  4.  La  division  du  travail  en 
tant  que  principe  constitutif  de  la  société;  4.  La  propédeutique  de  la  philo- 
sophie dans  Isocrate,  Anlislhènes  et  Platon.  ^  H.  Niesbn,  Italische  Landea- 
B  kunde,  II,  I  [O.  E.  SchmidtJ.  Excellent.  K  G.  Korting,  Lalein-Romanisches 
Wôrterbuch  [M.  Niedermann].  Éloges  de  celte  2''  éd.  K  O.  EIensb,  Die  Modi- 
fizierung  d.  Maske  in  d.  griecli  Tragédie  [Th.  ZielinskiJ.  Plausible.  tH  2«  par- 
tie. Importance  des  langues  anciennes  dans  l'enseignement  des  gymnases 
[H.   Steuding].  t  Études  et  enseignement   classiques  aux  États-Unis  fE. 

10  Schler).  Dans  cet  art.  de  29  p.  qui  se  continue  dans  les  livr.  suivantes,  S. 
après  avoir  tracé  un  tableau  assez  noir  de  l'état  d'esprit  aux  É.-U.,  montre 
le  progrès  des  études  classiques  dans  ces  60  dernières  années,  indique  les 
principaux  philologues  américains  au  xix«  s.,  donne  les  titres  de  leurs 
ouvrages  et  termine  en  exposant  le  plan  des  éludes  classiques  à  partir  des 

!B  classes  inférieures.  ^U  Livr.  9,  1"  partie.  Ilarmodios  et  Aristogiton  [Fr. 
Koepp].  Dans  cet  art.  (flg  )  qui  a  pour  sous  titre  :  Un  chap.  d'histoire 
grecque  dans  la  poésie  et  dans  l'art,  K.  montre  que  c'est  à  tort  qu'on  a 
prétendu  que  les  irxdXia  du  livr.  15  d'Athénée  n'étaient  qu'un  «  Kommers- 
buch  »  ou  recueil  de  chansons  de  table  sans  valeur,  de  basse  époque.   Ce 

20  sont  des  chants  politiques  plus  qu'historiques,  absolument  authentiques, 
et  qui  se  rapportent  à  un  fait  certain,  comme  le  prouvent  les  témoignages 
littéraires  et  les  monuments  divers.  \  Humanité  antique  [Th.  Zielinski]. 
Dans  ce  2«  art.  <  cf.  R.  d.  R.  23,  116,  7  >  Z.,  à  propos  du  livre  de  M. 
Nestlé,  Ewipides,  d.  Dichler  d.  griech.  Aufklàrung,  étudie  Euripide  et  mou- 

25  tre  comment  il  est  difflcile  de  se  faire  une  idée  exacte  de  la  personnalité 
d'un  poète  comme  lui,  d'après  ses  œuvres,  f  0.  Jahn  et  Ad.  Michaelis, 
Arx  Athenarum  a  Pausama  descripla. . .  ed  :  [F.  Studniczka].  Grands  éloges 
de  cette  3*  éd.  f  Der  rom.  Limes  in  Oestevveich  [W.  Ruge).  Appréc.  favorable. 
\  P.  ViLLARI,    Le  invasioni  barbariche  in  Italia.  G.  NegRI,   L'iinperatore  Giu- 

30  liano  l'Apostaia  [0.  E.  Schraidt].  1.  A  recommander,  mais  ne  contient  rien 
de  nouveau';  2,  Eloges,  ff  Livr.  10.  1"  partie.  Mythologie  babylonienne  et 
grecque  [G.  Fries].  Analogies  qu'il  y  a  enire  ks  quatre  fleuves  du  paradis 
sortant  d'un  seul  fleuve  et  les  quatre  fleuves  de  l'IIadès  chez  les  Grecs  : 
Autres  analogies  qui  semblent  provenir  de  ce  que  la  mythologie  grecque  a 

35  ses  racines  à  Babylone.  H  La  tradition  du  texte  des  Olynthiennes  de 
Démosthène  [F.  Blassj.  En  réponse  à  un  art.  de  la  Rev.  des  Et.  gr.  1902 
<  cf.  R.  de  R.  26,236,  48  >,  B.  montre  l'importance  de  sa  théorie  du  rythme 
oratoire  pour  l'établissement  du  texte  des  auteurs  grecs,  et  pour  savoir  à 
quels  mss.  il  faut  donner  la  préférence;  il  étudie  à  ce  point  de  vue  la  fin 

40  du  Lâchés  de  Platon,  et  plusieurs  passages  des  Olynthiennes,  notamment 
01.  II,  6.  H  La  Crète  [E.  Gerland].  Coup  d'oeil  rapide  sur  les  fouilles 
récentes  faites  dans  cette  île,  précédé  d'un  court  aperçu  historique.  1[  M. 
ROHLAND,  Die  eleusinischen  Gôttinen.  Entwickelung  ihrer  Typen  in  d.  altischen 
Plasiik   [P.   Woltersj.  Contribution  de  valeur.  Hlf  Ze  partie.  Erwin  Rohde 

45  [0.  Immisch].  Biographie  d'après  O.  Crusius,  E.  Rhode.  Ein  biographischer 
Versuch.  Z. 

Neues  Korrespondenz-Blatt  fiir  die  Gelehrten-und  Realschulen 
■Wiirttembergs.  9*  année  1902.  Livr.  1.  Etudes  militaires  sur  les  Annales 
de  Tacite,  1.  1   [P.  Knapp].    Ch.    17.    Explication  de  ce  passage  relatif  au 

60  paiement  de  la  solde  des  légionnaires,  d'après  un  papyrus  de  Genève  pu» 
blié  par  Nicole  et  Morel  <cf.  R.  d.  R.  23,  43,  19  >.  Ce  passage  est  sarca.s- 
tique  ;  grâce  à  des  présents  qu'ils  prélevaient  sur  leur  solde,  les  soldats 
achetaient  de  leurs   supérieurs  des  vacationes  muncrum,  et  s'assuraient 


NEUES    KORHESP.-BLATT    F.    D.    REALSCHULEN    U.    S.    W.  95 

contre  leur  saeviliam.  Ch.  38.  Conserver  «  in  Chaucis  »  et  ne  pas  le  chan- 
ger en  «  in  Chattis  ».  Ch.  42,  illa signis  acceplis  se  rapporte  à  la  I"  légion, 

tu aucta  à   la  20«.  Ht  Livr.  2.  Essais  archéologiques  d'un  professeur 

"Wiirtembergeois  [MettlerJ.  Simon  Siudion,  professeur  à  Marbach  (1o72-160E;), 
passe  pour  le  père  des  études  d'archéologie  romaine  en  Wiirtemberg.  Ety-  s 
mologies  de  qqs.  noms  de  villes  de  la  Souabe,  extraites  de  sa  Vera  Origo 
domus  Wirtembergicae.  If  Virga  storatina  [Eb.  Nestlé].  Explication  de  cette 
expression  dans  les  Evangelia  apocrypha,  éd.  Tischendorf.  2'i<'  éd.,  p.  100. 
On   se  servait  du  storax  (styrax)  pour  battre  les  enfants,  f  H.  Mengb,  Re- 
petilorium  d.  lalein.  Synlax  u.  Stilistik.  ID.  Lalein  Synonymik.  ID.  Lat.  StilUtik  io 
[Meltzer].    Chaudement   recommandos,   f  W.  Nestlb,  t'uripides,  der  Dich- 
ter  d.  griech.  Aufklàvuttg  [Th.  Klett].  Très  grands  éloges,  t  Ben.  NiBSB,  Ge- 
schichte  d.  griech.  u.  makedon.  Staateti  seit  der  Schlacht  bei  Charonea,  2  [G. 
EgelhaafJ.  Fait  honneur  à  la  science  allemande.  HH  Homère  fFeucht).  Croit 
à  la  possibilité  de  rendre  la  vie  à  la  langue  d'Homère  et  montre  combien  IB 
il  est  beau  d'être  même  le  dernier  des  Homérides.  %  Mélanges  [E.  Nestlé] 
"ApTo;  =  sandaraque?  Aurait  ce  sens  dans  le  Cantique  des  cantiques  V, 
1-2.  Deus  Abraham,  dans  les  Acta  disputationis  S.  Achalii,  écrits  pendant 
la  persécution  de   l'empereur  Décius    (0.  v.    Gebhardt,    Acta   martyrura 
selecla,   p.  116)  Abraham  est  au  génitif.    HH  Livr.  4  et  5.  Th.  Stangl,  Q.  20 
Curti   Bup.   historiarum   Alexandri   Magni   Ruft  libii,  etc.  [Herllein].  Appréc. 
favorable,  t  J-   FurST,    Untersuchungen   sur  Ephemeris   des  Dikiys  von  Krela 
[T.  K.].  Savant   ouvrage.  1    E.   Bachof,   GHech.  Elementarbuch  [Richler). 
Eloges,  tu  I-ivr.  6.  Wilamowitz-Moellendorf,  Gnec/i.  Z,est6«c/i  [W.  Nestlé]. 
Malgré  des  réserves  à  faire,  on  ne  peut  que  louer  la  pensée  maîtresse  de  î5 
ce   livre,  t   G.   Sixt,  Fûhrer   durch,  d.   k.  Sammlung  rôin.  Steindenkmaler  in 
Stuttgart  [Th.  K.j.  Inutile  de  recommander  ce  guide.  Ht  Livr.  7.  Pôhlmann, 
Geschichte  des  antiken  Kommunismus  u.  Sozialismus  [E.  Egelhaaf).  Très  utile 
à  ceux  qui  enseignent  l'histoire,  t  Th.    Montanari,  Eine  neue  Version  der 
Genèvrethéorie    [W.    Osiander].    Annibal   aurait  passé   les   Alpes  au  col  de  30 
Busseno  et  de  là  par  Oulx,  Suze  serait  arrivé  à  Rivoli.  Il  est  peu  d'hypo- 
thèses qui  reposent  sur  des  bases  aussi  peu  sûres,  tf  Livr.  8.  Sur  certains 
passages  de  l'Antigone  de  Sophocle  [R.  Wagner].  Difllculté  de  comprendre 
les  vers  du  commencement;  v.   4  au  lieu  de  oùt'  atïi;  «Tep,  lire:  «Ty)iie)i; 
avec  le  sens  de  «  sorglos  ».  V.  557,  traduire  :  tu  croyais  lui  être  fidèle  et  35 
moi  aux  autres,  xaXw;  çpoveïv  tivi  =:  être  bien  disposé  envers  qqu'un  ;  v.  604, 
ajouter  «v  après  Tsàv  ou  oàv  ;  718  lire  àXX'  eîxs  Ou|xmv.  V.  966  xuavEïv  se  rap- 
porte aux  deux  mers,  le  Pont  et  la  Proponlide;  v.  970,  lire  :  îv  "A-c-/i''ol'Sri;  ; 
102y  çvîvavTi  pour  ôivovTi;  1232  sq.  lire  S).wç  |  é'),xsi  ^l'çouç  xviiSovxa;.  %  Livres  de 
classes  élémentaires  latins.  H  Th.  DrCck,  Oi-icc/i.  Uebgsb.  [Melzreder].  Bon.  W 
tf  Livr.  9.  Révision   du  livre  de  Graf,  Griech.  Mate.rialen  [Schottle].  Dans 
un  art.  qui  se  continue  dans  la  livr.  suivante.  S.  émet  quelques  observa- 
tions et  propositions  en  vue  d'une  nouv.  éd.  remaniée  de  ce  livre  d'exer- 
cices scolaires,  t  G.  Keitner,  Die  Episleln  d.  Horaz  [Gaupp].  Eludes  vive- 
ment recommandées,  t  J.  RappOLD,  Chrestomathie  aus  griech.  Klassikern  [P.  *5 
W.].  Fait  une  bonne  impression.  H  Autenrieth-Kabgi,  WOrierbuch  su  d. 
Homer.    Gedichten   [Th.    Klett].  Eloges.   If  A.  FlCK,  Das  aile  Lied  vom  Zorne 
Âchills  {Urmenis)  [Wetzel].  Des  réserves  :  mais  sera  bien  accueilli  et  profi- 
tera aux  éludes  sur  Homère,  tf  Livr.  10.  W.  Reinhardt-J.  Wulff,  Lat. 
Satilehre  [Meltzer].  Eloges.  If  II.  Smolka,  Cor»».  P.  Tacitus  Lebenbeschreibung  d.  BO 
Julius  Agricola  [id.].  Appréc.  favorable.  ^  Livr.  11    César.  B.  Gall.  V.  14,  3 
;w.  Neslle].   Les  Bretons  pratiquaient,  non  la  polygamie,  mais  une  sorte 
de   polyandrie.  If    J.  Kihchner,   Protopographia  Atticae.  Vol.  I  [E.  NestleJ. 


%  1902.    —    ALLEMAGNE. 

Admirable  répertoire  de  noms  de  tous  les  citoyens  athéniens  et  des  étran- 
gers qui  avaient  reçu  le  droit  de  cité,  d'après  les  auteurs  et  les  monuments 
jusqu'à  l'ère  chrétienne.  Hf  L'enseignement  du  latin  et  du  grec  dans  les 
gymnases  [W.  Nestlé].  Pourquoi   il  faut  renforcer  l'étude  du  grec  dans  les 

s  programmes.  1  II.  Ludwig,  Lai.  SlilUbwigen  [Meltzer].  Bon;  destiné  aux 
classes  supérieures.  ^B.  Gerth,  Gricch.  Schulgramm  [].  6*  éd.  chaudement 
recommandée.  A.  S. 

Neuo  Philologische  Rundschau.  Année  1902.  N»  1.  L'infinitif  après  les 
adjectifi  dans  Horace  [C.  Wageuer).  On  trouve  déjà  dans  Plante,  Térence 

10  et  leurs  contemporains  les  adj.  relatifs  avec  le  gén.,  Horace  affectionne 
cette  construction:  exemples  d'adj.  qu'il  construit  de  cette  manière,  ainsi 
que  plusieurs  auteurs  ;  autres  adj .  qu'il  a  le  premier  construits  avec  le  gén. 
et  que  d'autnjs  ont  con'^truits  de  même  après  lui  ;  adj.  qu'il  a  seul 
construits  avec  le  j/éu.  Le  gén.  du  gérondif  peut  aussi  dépendre  d'un  adj., 

15  ainsi  qu'un  inf.,  surtout  chez  les  poètes;  Piaule  et  Térence  n'emploient 
pas  cette  construction,  mais  elle  se  trouve  chez  Lucrèce,  les  poètes  du  siècle 
d'Auguste  et  chez  Horace  où  on  la  remontre  65  fois  ;  elle  vient  de  ce  que 
les  anciens  considéraient  l'inf.  comme  une  forme  indéclinable  qui  peut  se 
mettre  à  tous  les  cas,  ce  n'est  donc  pas  un  hellénisme.  Exemples  de  cas 

*0  où  chez  Horace  l'adj.  se  ronsiruit  avec  l'inf.  quand  ailleurs  ils  se  construit, 
avec  le  gen.  du  nom  ou  du  gérondif.  ^  L.  Meyer,  llandbuch  d.  griech.  Ely- 
mologie,  1  [Meltzerl.  Sera  utile  pour  ceux  qui  sauront  discerner  les  qualités 
de  cet  ouvrage,  surtout  en  leur  montrant  combien  il  y  a  de  choses  que 
nous  ne   pouvons   savoir.  ^  G.  Wissowa,  l'auhfs-Realeyicychpàdie,  u.  s.  w. 

25  hrsg.  8  Hlbd.  (Claudius  mons-Corniflcius)  [0.  Schulthess].  Eloges.  ^  H. 
COLLITZ  u.  F.  Bkchtel,  Siimmiuiig  d.  griech.  Diakkt-lnschriflen  IV,  2  (F. 
Stolz].  Contient  les  index  des  livr.  2  à  6  du  vol.  II.  m  N"  2.  G.H.Mijller, 
Sophokles  Elektra  [R.  Hunziker].  Ed.  de  classe,  éloges,  f  G.  F.  Abbott, 
Songs  of  modem  Gveece  [J.  Sitzler].  Grande  valeur  aussi  pour  les  philologues. 

30  f  O.  SCHBADKR,  ReaUexikon  d.  indogerman .  Alierlwnslcnnde,  II  [F.  Stolz]. 
Méritoire,  f  F.  Hillbr  v.  Gaertringen,  Ausgrabunyen  in  Griechenland 
[Funck].  Rapport  remarquable.  K  A.  H.  J.  Greenidgk,  Roman  public  life 
[J.  Jung].  Apurée,  favorable,  f  H.  Ehblich,  Z>k  Nomina  auf  t-o^  [Meltzer]. 
Grands  éloges.  H  P.  Hau,  Latein.  Lese-u.  Uebgsb  [W.  'WartenbergJ.  Appréc. 

36  sévère.  Ht  N"  3.  C.  Wundereh,  Polybios-Forschungen,  2,  Citate  u.  gefliigelte 
■Worle  bei  P.  [Ph.  Weber].  Ne  résout  peut-être  pas  tous  les  problèmes, 
mais  est  d'une  lecture  agréable  et  a  une  grande  importance,  f  F.  Solmsbn, 
Untersitchungen  iur  griech.  Laut.-  u.  Verslehre  [p.  Slolz].  Grands  éloges.  \ 
W.  Bklgk,   Beilraege   zur   allen   Géographie  u.    Geschichte  Vorderasiens,  I  [R. 

M  [Hansen].  Interessnnt.  1[  Ed.  Hula,  Rom.  Allerliimer  [G.  Wackermann].  Des 
réserves  ;  certains  chap.  sont  réussis,  ainsi  celui  sur  les  antiquités  militaires 
et  sur  la  toiiographie  de  Rome.  \  E.  Kurtz  u.  E.  Friesbndobff,  Griech. 
SchiUgrammalili  [Schleussinger];  Excellent.  \  'W.  Meyer-Lubke,  Einfuh- 
rung  in  das  Sludium  d.  Homanischen  Sprachwissenschaft  [B.  Rôttgers].  Grande 

**  valeur.  UH  N°  4.  W.  Helbig,  Zu  d.  homerischen  Beslallwigsgebrauchen 
[H.  Kluge].  Grands  éloges,  f  P.  Cerocchi,  Xenophontis  llipparchicm, 
rec.  [Wissenthal].  Bon.  f  D.  Dbtlefsbn,  Die  Beschreibung  Italiens  in 
der  A'aturalis  Hisloria  des  Plinius  u.  ihre  Quellen  [R.  Hansen].  Eloges.  ^ 
Patin,    Parmenides  im   Kampf  g/'gen  llevaklit  [A.  Mettler].  Instruit  et  inté- 

50  resse.  If  R.  Reitzbnstein,  Zwei  Religionsgeschichlliche  Fiagen  nach  ungo- 
drucklcn  griech.  Texten  d.  Slrassburger  Bibl.  [A.  Wiedemann].  Important 
et  intéressant  pour  les  philosophes,  les  orientalistes,  les  thélogiens  et 
ceux  qui  s'occupent  de  l'histoire  des  religions.  ^  O.   Gbadenwitz,  Ein- 


NEOE    PHILOLOGISCHE    RUNDSCHAU.  97 

fiihrung   in   die   Papijrusurkunde,   I   [[I.    Swoboda].   Très   grands    éloges.    \ 
"W.  HOHENBGGBR,  VcbersiclU  Uber    d.    VôlkerwandtrvtiQen  im  Weslasiens   u. 
Europa   bis  zuin  IV  Jabrti.    nach   Gbr.   [R.   Hansen].    H.   sait  un   tas  de 
choses,  que  les  chercheurs  les  plus  obstinés  ignorent  encore  !  H  W.  Wundt, 
Vôlkerpsychologie.  I.  Die  Spracite  [G.  IlerberichJ.    Très  sujîgestif.   H^  N»  5.  J .  6 
Classbn-J.  Stbup,     Thukijdides   erkl.  Bd.  IV.  [J.  Silzler].    Répond   à  tontes 
les  exigences.  \  E.   Rohdb,  Kleine  SckrifXen  [id.J   La  science  a  déjà  fait 
siennes  les  conclusions  de  la  plupart  di;s  opuscules  contenus  dans  ces  deux 
vol.  t  K.  KrumbaGHBR,  Ein  dialogischer  Threnos  auf  den  Fall  von  Konsianlino- 
pel  [Oster].   Mentionné.  H  G.  K.  v.  NagblbaGH,    Uebungen  d.  latein.  Stiles  fur  lo 
reifere  GijmnasiuUchiiUr,  III,  8«éd.  revue  par  I.v.  Mùller  [F.  Scholl).  S'adresse 
non  seulement  aux  élèves,  mais  aussi  aux  futurs  maîtres  de  latin.  ^  G. 
SCHÛTZ,  Kritische   Gange   auf  dem  Gebiele  der  neueven  lalein.    Grammalik   [W. 
Warlenberg].   Réserves,  n  N"  6.  Lo  ms.  de  Démosthène  de  Milan  D  112»"? 
[J.  May]  Leçons  de  ce  ms.  pour  les  discours  41  à  i'i  :  art.  continué  dans  le  is 
n°  7.  ^  Ad.   RôMBR,    HomeriscUe   Gestallen   u.   Geslaltungen    |0.    Dingeldein]. 
Contient  des  remarques  excellentes,  d'autres  contestables.  K  H.  G.  Dakyns, 
The    March  of  the    Ten   Thousand  [R.    Hansen].    Trad.   de   l'Anabase  pré- 
cédé d'une    vie  de  Xénoplion;   sans   rien    apporter  de  nouveau   s'adresse 
au  grand  public.  If  C.  Mùllenhoff,    Deutsche  Altertumskunde ;   IV,  Die  Ger-  W 
mania  des  Tacitus  10.  Weise;.   Très  important;  le  plus  riche  et  le  meilleur 
de  tous  les  commentaires   de  la  «  Germania  »  de  T.  H  W.  Ridgbway,  The 
earbj  âge  of  Grèce  I  [II.  KlugeJ.  Eloges;  riches  matériaux  archéologiques  et 
préhistoriques.    If  E.  Bachop,   Giiech.  Elementarbuch.   [J.  SitzlerJ.    Recom- 
mandé, ff  N"  7.  O.  Navarrb,  Essai  sur  la  rhétorique  grecque  avant   \ristote.  2S 
[Id.]   Bien  pensé,  au  courant  de  la  littérature  du  sujet,  fait  avancer  la 
science.    If  G.  Bardt,   Ausgewàhlte  liriefe  aus  Ciceronischer   Zeit.  Ililfshefl   : 
ZurTechnik  des  Uebersetzens  |A.  Funck].  Très  bon,  rendra  de  grands  ser- 
vices aux  études  classinues.  f  W.  StrEhl,  Grundriss  der  allen  Geschichtc  u. 
Quellenkunde  [A.  Pintschovius].   Mérite  d'attirer  l'attention  et   sait   vous  30 
conduire»  in  médias  res.ft^HNoS.W.  Nbstle,  Euripides,  der  Dichter  d.griech. 
Auflklàrung  [E.    Entze].    Art.  qui   .se   continue  dans  le   u''9{19   p).  Grands 
éloges    :    remarques    et    critiques    de   détails.  If  V.    Mbnghini,  Com.  Ta- 
cito,  gli  annali  comm.   1.   III   [E.   Wolff]  Bonne  éd.  au   courant  de   tous 
ce  qui  a  paru.  ^  F.  Fischer,  Veber  teehnische  Metaphem  im  Griechischen   mit  35 
besondcrer  Berùcksichtigung  d.  Seewesens  u.  d.  Baukunst  [O.  Dingeldein] 
Eloges,  f  J.  G.  Egbbrt,  Introduction  lo  the  study  of  lat.  hiscriplions  [0.  Hey] 
S'est  beaucoup  servi  du  livre  de  Gagnât  et  y  a  ajouté  beaucoup  de  bonnes 
choses-tlf  N»9G.  .Schowbkmann,  The  great  moiher  of  the  gods  [P.W.J  Sérieux. If 
G.  Tropea,  iVumismatica  di  Lepara.  lo.,  Numismalica  Sicetiotadel  museo  Man-  »0 
dralisca  in  Cefalù;  Id.,  IlcuUa  de  Kora  in  Menai  fO.  Hey]  Mention,  t  G.   Ma- 
rina, Romnnenlum  u.  Germanentum  [F.  Seiler]  Trad.  de  l'italien  parE.  Mûi.- 
LBR-KoDKR  [Seiler]   Mentionné  ici   parce  que  M.  commente  longuement  la 
«  Germanie  »  de  Tacite.  Rien   de  bien  nouveau  mais  intéressant,  tlf  N*  10 
Sur  le  «  nombre  »  (numerus)  dans  Gicéron  [J.  May]  L'explication  et  la  cri-  46 
tique  des  discours  de  Gicéron  sont  entrées  dans  une  nouvelle   voie,  depuis 
qu'on  s'est  rendu  compte  de  l'importance  du  «  numerus  >>.  La  clausule  n'est 
qu'une  partie  de  ce  qu'on  désigne  par  «  numerosum  ».  Ge  qu'on  doil  enten- 
dre par  «  numerus  ».  Etude  à  ce  point  de  vue  do  ce  que  Gicéron  nous   dit 
dans  rOralor  et  de  qqs  passages  du  1".  Roscio  Am.  If  R.  J.  Gholmblby,  so 
The  Idylls  of  Theocritus  éd.   [Weiuberger].  Appréc.  en  somme  favorable.  ^ 
H.  DiBLS,  Herakleilos  von  Ephesos,  griech.  und  deutsch  [A.jPatin]  Excellent  : 
sans  remplacer  Bywater  et  Zeller,  donne  l'essentiel  pour  introduire  le  lec- 
R.  DK  PHiLOL.  —  Uevue  des  Revues  de  190$.  XXVII.  —  7 


98  •  1902.    —   ALLEMAGNE. 

teur  dans  l'étude  d'il.  HH  N»  11  J.  Schultz,  Zw  lliaskrilik,  Id.,  Das  Lied  vnm 
Zorn  Achills  [II.  Kluge]  Malgré  toutes  ses  qiKilités  et  sa  pénétration  S.  n'a 
pu  donner  a  cette  question  qu'une  solution  personnelle  qui  ne  s'impose 
pas.  If  J.  LebbetON,  Études  sur  In.  langue  et  la  grammaire  de  Cicéron .  iD. 
S  Caesaj'iatin  syntaxts  quutenus  a  Ciceroniana  différât  [R.  Menge]  Vivement 
recommandé  :  2,  Des  réserves  ;  sera  cependnnt  utile.  If  K.  lî.  E.  de  Jong, 
De  Apuleio  hiacoriim  mysteriorum  teste  [P.  Weizsacker]  Très  grande  valeur.^ 
II.  OsTHOFF,  Etymologische  Pnrerga  1  (F.  Stolz]  Très  vivement  recommandé.^ 
K.  WbsSBLY,  Schri/ ta feln    zur   àlteren  latein.  Palâograpkie;    ID.,    Papyrorunt 

10  scriplurae  graecae  specimina  isagogica  [P.  Weiriberger]  1,  Très  méritoire;  2, 
Petites  réserves  sur  la  disposition,  f  Monumenta  Pompeiana;  1,  Aapoli  IL. 
Koch]  Cette  1"  livr.  d'un  ouvr.ige  qui  doit  en  compter  sn  sera  accueillie  avec 
plaisir.  If  Der  rôm.  Limfs  in  Oesterreich  2  [P.W.]  Éloges. IfH  N»  12.  II.  Stein, 
Herodotos  eTk\\  1.  B.  1  [J.  SitzlerJ  6»  éd.   encore  améliorée    à  tous  égards, 

18  l'étude  sur  le  dialecte  est  complètement  remaniée.  If  A.  Heisenbbrg,  Ana- 
lecta.  Mitteilungen  aus  ital.  Hdschr.  bysantin.  Chronographen  [Th.  Preger] 
Contribution  intéressante  à  la  littérature  et  à  l'histoire  du  13"  s.t  J.  Kubik, 
Reaterklàrung  u.  Ansclninungsimterricht  bel  der  Lektlire  d.  Sallust  U.  desB. 
C.  Caësars  [R.  Menge]  Éloges.  H  K.  Breyzig,    Kullwgeschic/ite    der    Neuzeit 

JO  II,  Altertum  u.  MitteKilter  |M.  Ilodermanu]  Digne  d'attention. t  H.  Grisab, 
Pom  beim  Ausgnng  der  anliken  We.U  [F.  Platz]  Important  et  intéressant, 
qu'on  accepte  ou  non  le  point  de  vue  de  l'auleur.  t  L-  .Meyer,  llandbuch 
der  griech.  Etymologie  II  [MellzerJ  Valeur  toute  spéciale  pour  les  philologues. 
t  0  KOHL,  Uehgsb.  [A.  BehrJ  Adapte  à  l'Anfibase.   Éloges.  H    P.    Harre-H. 

2t  Meusel,  Kleine  lui.  Schulgramm.  [Wartenberj.']  Qqs  réserves.  ^^  N«  13. 
H.  St.  Sedlmayer,  Plalos  Veriheidigungsrede  des  Sokrates  [F.  Bcyschlag] 
Malgré  qqs  réserves,  appréc.  favorable  de  cette  traduction  accompagnée 
d'une  introd.  et  d'un  commentaire,  f  M.  Wkllmann,  Die  Fragmente  der 
sikelischen    Aertze   Akron,    Philislion    u.    des    Diokles  von   ffarys/os  [J.  Sltzler] 

30  Apprec.  favorable,  mais  des  réserves.  %  G.  Sch.ïfer,  Die  Philosophie  des 
Heraklil  von  Ephesus  u.  d.  moderne  Heraklilforschung  |A.  Patin]  Connaît 
bien  la  littérature  de  son  sujet  :  mais  laisse  de  côté  volontairement  certains 
ouvrages,  comme  ceux  du  rp.  If  E.  Koch,  Altgriech.  Unterrichlsbriefe  f.  d. 
Selbsluuterricht  []  Bon.  'j  W.  Wahtenbbrg,  Vebgsb.  u.  s.  w   [K.  Lôschhorn] 

35  Exercices  latins  adaptés  à  César,  vivement  recommandés,  f  W.  Nausester, 
Denken,  Sprechcn  '.i.  Lehren  I.  Die  Grammatik  [J.  Keller]  N.  néglige  de  donner 
les  preuves  qui  permettraient  de  vérifier  la  thèse  étonnante  qu'il  soutient. 
If  A.  Gappelli,  Lexicon  abbreviaturarum  quae  in  lapidibus,  codicibus  et 
chartis  praesertim  medii  aevi  occurrunt  (1.  Ed.  en  ail.;  2,  en  italien)  [R] 

40  Chaudement  recommandé.  Iflf  N»  14.  E.  Rolpes,  Des  Aristoieles  Schrift  iiber 
d.  Seele  iibers.  u.  erkl  [A,  Bullinger]  Bon  en  général,  mais  des  réserves.  If 
F.  BeyschlaG,  Die  Anklage  d.  Sacrâtes  [Sinde]  Recherches  critiques  qui 
battent  en  brèche  les  conclusions  de  Schanz  dans  son  commentaire  sur 
l'Apologie  de  Socrate.  If  0.  Bardenheweh,  Geschichte  der  ail kirch lichen  Lite- 

45  ratur  1  (E.  Nestlé]  Grands  éloges  de  ce  vol.  qui  va  du  commencement  des 
temps  apostoliques  à  la  Un  du  2*  s.  Ht  N»  15.  Thucydideum  [G.  Wôrpel] 
Liv.  II,  12.  Conserver  la  leçon  ordinaire  àTtoTtÉnTrojdtv  oîv  aj-uôv  Ttplv  iy.o-Zaan  xa! 
IxIXeuov  éxTÔî  opiov  eîvat  a-J6ri|j.ep(Sv  et  ne  pas  insérer  avec  les  cod  C  et  G  a-JTÔv 
après  èxéXeuov.  If  C.  GaSpar,  Essai   de  chronologie   pindarique   [J.    SitzlerJ   G 

60  aurait  pu  se  montrer  plus  rigoureux  dans  le  choix  et  l'emploi  de  ses 
preuves;  son  livre  est  néanmoins  une  contribution  de  valeur  à  la  chrono- 
logie de  Pindare.  f  Ad.  Rômbr,  Ueber  den  literarisch-aesthetischen  Bildung- 
stand   des  athen.    Thealerpublikums  [K.  Weissmann]  Eloges.  ^  E.   Samtbr, 


NEUE    PHILOLOGISCHE   RUNDSCHAU.  99 

Familienfesle  d.  Griechen  u.  Romer  [0.  Wackermann]  Ouvrage  digne  d'atten- 
tion et  intéressant.  \J.  Nicole  et  C.h.  Morel,  Archives  militaires  du  1"-  s. 
Texte  inédit  des  papyrus  de  Genève  n»  1  [O.  Sohulthess]  Pénétrant  et  cir- 
conspect; il  est  regrettable  que  les  deux  autours  ne  soient  pas  toujours  d'ac- 
cord, f ^  N"  16.  S.  U.  Faesi  —  A.  Kakgi,  Homers  Odyssée  erlcl.  G.  1-6  fJ.  Tuchhan-  5 
dlerj  Vivement  recommandé.  %  J.  v.  Leeuwen,  Arislophanis  Acharnentes  [G. 
Schwandkej  Appréc.  favorable.  U  L.  Muller,  Q.  Homtius  Flaccus.  Oden  u. 
i'porfTi  erlvl.  [E.  Rosenberg]  Indispensable,  f  O.  I{ightbr,  Topographie  d. 
Siadt  Rom  fil.  Rliter]  Rend  à  la  science  un  service  inappréciable.  K  O. 
RiBBECK,  Ein  BUd  seines  Lehens  aus  seinen  Driefen  iSie-1S9S  |E.  Neulingl  Nous  10 
révèlent  l'homme.  Ht  N»17.  U.  Ph.  Boissevain,  Caasii  Dionis  Cocceiani  his- 
toriarum  ftomanarum  quae  supersunt  III  [J.  Setzler]  Excellent. If  A.  KlESSLING, 
Q.  Iloratius  Flaccus  erki.  I  Oden  u.  Epoden  [E.  Rosenberg]  Grands  éloges 
de  cette  'i»  éd.  due  à  R.  IIeinzb.  1[  K.  Krumbacher,  Ramanos  u.  Kyriakos 
[H.  E.  Oster]  Mentionné.  T  W.  Gemoll,  Schulworlevbuch  su  Xenophons  Anaba-  i5 
siSy  HelUnika  u.  Memorabilien  (R.  Ilaiisen]  Bon.  \  l..  IIlGKS  and  G.  F.  HlLL, 
A  manual  iif  Greck  hislorical  imcriptions  [A.  Behr]  Eloges.  ^  Ad.  LbhmanN, 
Bi'Wt  su  alien  Geschichie  [L.  Koch]  Chaudement  recommandé.  Tf  G.  IIulsen, 
Wnndpliin  von  Rom  [L.  Koch].  Indispensable  pour  les  classes  supérieures. 
^  W.  WUNDT,  Sprachgeschichie  u.  Sprachpfychotogie  [G.  IlerberichJ.  Grands  ÎO 
progrès,  f  0.  Muller,  Tischers  Uebgsb.  z.  VeberseUen  a.  d.  D.  t.  Lai.  bcarb. 
[E.  Krauseî.  Utile.  \  R.  Knbsbk,  Lat.  Uebgsb.  [W.  WartenbergJ.  Eloges,  f^ 
N*  18.  G.  M.  Edwards,  The  Memorabilia  of  Xenophons.  B.  II  [M.  Ilodermanii]. 
Bon.  ^  II.  DiELS,  Poelarum  philosophorum  fragmenta  [J.  Sitzler].  A  droit  à 
toute  notre  reconnaissance.  fV.  Ussani,  Le  liriche  di  Orazio[E.  Rosenberg].  85 
A  de  la  valeur  aussi  pour  les  travailleurs  allemands.  1]  O.  CRUStus,  Erwin 
Rhode  [B.].  Biographie  qui  coiuplèle  les  ouvrages  de  R.  If  U.  v.  Wilamowitz- 
MobllendOrff,  Griech.  Lesebuch  [E.  FutzeJ.  Des  réserves.  Ulf  N°  19.  J. 
SiTZLSR,  Thukydides,  erkl.  B.  VI  [M.  WiesenthalJ.  Recommandé,  f  Ph.  Fa- 
BIA,  Onomasiicwn  Taciteum  [E.  Wolff].  Eloges. If  E  Lippblt,  Quae  fuerint  Jus-  30 
tini  Marlyris  '  Auo  (/.vt,  |jioveù(xaTa  quaque  ratione  cum  forma  Evangeliorum 
syro-latina  cohaeserint  [E.  Nestlé].  Montre  que  J.  a  voulu  établir  une  harmo- 
nie des  quatre  Evangiles  canoniques  <cf.  R.  d.  R.,  26,  ¥1,  15. >  If  F.  Stah- 
LIN,  Die  Siellung  d.  Poésie  in  der  platonischen  Philosophie  [K.  I.inde].  A  droit 
à  notre  reconnaissance.  H  G.  Paoli,  Grundriss  zu  l^orlesungen  iiber  lat.  Palào-  35 
graphie  u.  Urkundenlehre  I,  Lai.  Palàographie  [Ruess].  Celte  3"  éd.  de  ce 
livre  excellent  due  à  K.  Lohmbybu  est  encore  améliorée.  If  D.  Laurent, 
et  G.  Hartmann,  Vocabulaire  étymologique  de  la  langue  grecque  et  de  la 
langue  latine  [x].  Point  de  vue  vieilli,  f  G.  A.  Weiske,  Die  grieeh.  anomalen 
Verba;  H.  Hagelukbn,  Tabellarische  Uebersicht  d.  griech.  Moduslehre.  H.  V.  40 
Klbist,  Beispiete  sur  Lehre  von  d.  Satzarten  im  Griech.  [H.  Bruncke].  Eloges 
des  deux  premiers  :  réserves  pour  le  troisième.  %  J.  Sghmidt,  Lat.  Lesebuch 
aus  Corn.  Kei>os  u.  Q.  Curtius  Rufus  [E.  Kôhler].  Appréc.  favorable,  tif  N»  20. 
D.  Fava,  Gli  epigrammi  di  Plaione  [Th.  Preger].  L'apparat  critique  pourrait 
être  plus  complet  en  bien  des  endroits.  %  IL  Balgarnih,  Taciius  :  Historiés,  45 
B.  ///  éd.  [E.  Wolirj.  Appréc.  en  somme  favorable,  f  M.  Schultz,  De  Plinii 
Epistolis  [E.  Wolff].  Grands  éloges.  ^  A.  WiedbmaNN,  Die  Vnterhaltungslitte- 
ratur  der  alten  Aegypier.  L.  Messbrchmidt,  Die  Ueltiter  jR.  Ilansen].  Inté- 
ressants, f  CI.  Lamarre,  Histoire  le  la  littérature  latine  [F.  Luterbacher]. 
Eloges:  qqs.  réserves,  t  F.  Hannig,  De  Pegaso  JII.WolfT].  Beaucoup  de  50 
soin.  U  0.  Kern,  Die  Anfdnge  der  heVenischen  Religion  [Mellzer].  Rapport 
qui  complète  celui  de  Rohde  de  189'i  :  mérite  d'avoir  beaucoup  de  lecteurs. 
1  .A.  Tbggk,  Kompendium  d.  griech.  u.  rôm.  AUerlûmer,    I.   Griech.  Altertiimer 


100  1902.   —  ALLEMAGNE. 

[0.  Schulthess].  Eloges,  f  A.  Bruckmann  "E).),a;.  Eine  Sammiung  v.  Ansich- 
ten  aus  Athen  u.  d.  griech.  Landern  [A.  Furick].  Eloges,  t  K.  Rbinhardt, 
Lat.  Saizlehre  [W.  Bander].  Eloges  de  celte  S^e  éd.  due  à  J.  Wolff.  W  N°  21. 
J.  JÛTHNEB,  Der  Gymnasiikcs  d.  Philoslratos  [J.  Silzler].  Fait  bieu  augurer  de 

6  l'éd.  que  prépare  J.f  P.  Giabdelli,  A'o^edicHtica /^iatdina  [].  Analyse.lf  F.  Per- 
SCHINKA, C.  Saiîusiius  Cri'spus  [W.Weinberger].  Le  texte  de  cette  éd.  déclasse 
est  au  courant  des  études  contemporaines.  H  R.  Holland,  Die  Sage  von  Dai- 
dalos  u.  Ihiros  fH.  Wolff].  Eloges.  If  H.  FrancOTTE,  L'industrie  dans  la  Grèce 
ancienne,  Il  [O.  "Wackeimann].  Grands  éloges,  f  Beitraege  sur  allen  Geschichte, 

iO  hrsg.  V.  G.  F.  Lehmann,  I  [A.  Wiedmann].  Les  études  que  contient  cette 
nouv.  revue  font  faire  un  pas  à  la  science.  H  W.  Bblck,  Beitraege  nttr  alten 
Géographie  u.  Geschichte  Vorderasiens,  II  [R.  Ilansen].  Courte  analye.  t  V. 
Thumsbr,  Erziehung  u.  Unterricht  [F.  Fritze].  Appréc.  favorable  H  A.  Radb- 
MAN,  Uebgst.  u.  s.  w.  [E.  Kôhler].  Adapté  à  Cicéron  pro  P.  Sulla  :  grands  éloges. 

15  «im  N°  22.  W.  KOCKS-R.  SCHNBE,  Lysias  ausgew.  Beden.  [O.  Wôrpel].  Très 
bon.1[  L.  Reinhadrt,  M.  Tulli  Ciceronis  pro  Cn.  Plancio  or.  [O.Wackermann] 
Grands  éloges.  U  G.  Pauli,  Corpus  inscr.  Etruscarum  I  [H.  Schaefer].  Fait 
le  plus  grand  honneur  à  l'édileur.  \  J.  J.  Bernoulli,  GHech.  Ikonographie. 
[P.  Weizsacl^er].    Parle  pour  lui-même  et  se  passe  de  recommandations.   U 

20  R.  HortON-Smith,  The  theory  of  conditional  sentences  in  Greek  a.  Latin  for 
the  ust  of  sludents  [E.  Ilermaim].  Se  perd  souvent  dans  des  considérations 
étrangères  à  son  sujet,  malheur  à  celui  qui  s'en  tiendrait  à  ce  livre  seul.  ^ 
H.  F.  IlrrziG,  Injuria.  Beitrage  zur  Geschichte  der  Injuria  im  griech.  u. 
rôm.   Recht.    [O.    Wackermann].    Eloges.   If  E.  Kraxjse,    Uebgst.   u.  s.  w. 

25  [F.  Paetzoltj.  Deux  vol.  d'exercices  latins,  l'un  adapté  aux  lettres  de  Cicéron 
et  à  Tacite  ;  l'autre  aux  auteurs  de  l'Untersekunda.  Recommandés,  f  G. 
Capellanus,  Sprechen-Sie  lateinisch  [G.  Michaelis].  Grands  éloges,  ff  N» 
23.  F.  Fbrrai-G.  Fraccaroli,  Lisia,  Oiazioni  scelle  comm.  [G.  Wôrpel]. 
Rendra  de  bons   services  aux  maîtres  et  aux  élèves,   f  C.  Kalbfleisch, 

30  l'apyri  Argentoratenses  Graecae  éd.  ID.  Papyri  Graecae  Musei  Britannici  et  Musaei 
Berolinensis  éd.  [0.  Schulthess].  Résumé,  f  D.  Wollner,  Die  auf  d.  Kriegs- 
wesen  bezûglichen  Stellen  bei  Plautus  u.  Tcrenlius  II,  I  [P.  Wessnerj.  Éloges.  % 
A.  UppGRBN,  Ueber  sprachliche  u.  melrische  Komposition  u.  Kunst  d.  Terenz  I 
[P.  Wessner].  A  droit  à  notre  reconnaissance.  If  A.  Mayr,  Die  vorgeschicht- 

35  lichen  Denkmàler  von  Malla.  f  ]  Très  méritoire.  If  U.  V.  Wilamowitz-.Mobl- 
lendorff.  Die  Textgeschichtc  d.  griech  Lyriker.  (pj  Mêmes  qualités  et  mêmes 
défauts  dans  que  tous  les  ouvrages  de  W.  f  Harvard  Studies  in  class.  Philology 
Vol.  XII.  [P.  Wessner].  Grande  portée.  Analyse  <  cf.  R.  d.  R.  26,  187, 
48  >  t  F-  DuMMLEB,  Kleine  Schriften.  [P.  Weizsacker].   Apprec.  favorable. 

40  Hlî  N»  24.  A.  Westermann-E.  RosbnberG,  Beden  d.  Demosthenes  erkl.  [J. 
Silzler].  10°  éd.  encore  améliorée  ;  au  courant  de  tout  ce  qui  a  paru.  If  F. 
Blass,  Gramm.  des  Neuteslament.  Griechisch  [Ph.  Weber].  On  ne  saurait  assez 
recommander  celte  2<>  éd.  If  Jahreshefte  d.  oesterreich.  archaeol.  Instituts  in 
Wicn.    IV  [0.  Schulthess].    Résumé   <  cf.   R.  d.  K.   26,155,   11  sqq.   >  Hlf 

46N°25.  J.  M.  Julien  et  H.  L.  de  PÊRÉRA,  AW-/ivou  iitpi  ■:.  naçKx.r.çttaêiia.i  [P. 
DelloJ.  Malgré  des  réserves,  bonne  contribution  à  la  littérature  d'Efchiue.  U 
F.  Léo,  De  Ciri  carminé  coniectanea  [G.  Wôrpel].,  On  doit  se  montrer  aussi 
conservateur  que  possible  dans  l'établissement  du  texte  de  la  Ciris  et  don- 
ner une  plus  grande  importance  qu'on  ne  l'a  fait  jusqu'ici  à  la  tradition 

SB  manuscrite.  H  Gg.  Schmid,  De  Pandaro  venatore  Homerico  et  de  capra  aega- 
gro  [0.  Tiiselmann].  Témoigne  de  connaissances  en  histoire  naturelle  peu 
communes  chez  un  philologue.  H  Gg.  Wissowa,  Religion  u.  Kullus  d.  Romer 
[O.   M'ackermann].    Indispensable.    If  W.  Soltau,   Unsere  Evangelien,  ihre 


PHILOLOGUS.  101 

Quellen  u.  ihi-e  QueUenwuri  [B.  Pansch].  Vivement  recommandé  &  loua  ceux 
qui  veulent  être  orientés  sur  la  critique  des  Évangiles,  t  M.  Jastrow,  Die 
Religion  Babylon'ens  u.  Assyriens.  Lief.  7  [li.  Hansen].  S'impose  aussi  à  l'at- 
tention des  philologues  classiques,  ff  N»  26.  L.  Gohn,  Philonis  Alexandrini 
op.  IV  [J.  Sitzler].  A  la  hauteur  des  vol.  précédents.  H  E.  A..  Sonnen-  s 
SCHKiN,  T.  Macci  Piauli  liudens.  Ed.  min.  [P.  Wesner].  Recommandé  aux 
étudiants,  même  allemands.  1[  Guil.  Vollgr.^ff,  De  Ovidi  mylhopoeia  quaes- 
linnes  sex.  [R.  Holland].  N'arrive  pas  à  démontrer  sa  thèse,  qu'Ovide  s'est 
servi  d'un  manuel  de  mythologie,  f  J.  Kirghnbr,  l'rosopographi't  Atlica  I 
[A.Bauer].Fruit  de  17  ans  de  travail  patient  et  désintéressé.  TJ.  Schrbinbr,  10 
Elysium  u.  Hades.  Eine  Religionsgeschichtliche  Studie  [P.  W.J  Ne  peut  pas 
êire  pris  au  sérieux.  U  G.  Tropba,  La  stèle  arcaica  del  Foro  Romane.  Cronaoa 
del  discussione  IV  |P.  Wessner].  Consciencieux  :  aussi  objectif  que  pos- 
sible, t  R.  Menge,  Einfiihrung  in  d.  antike  Kunsl  îBrunckeJ.  Toute  recom- 
mandation de  cet  excellent  livre  est  superflue.  U  R.  Pbtersdohff, G^cmanen  i» 
und  Griechen.  Uebereinstimmungen  in  ihrer  aeltesten  Kultur  im  An- 
schluss  an  die  Germania  d.  Tacitus  u.  Homer  [K.  Lôschhorn].  Essai  très 
méritoire  de  traiter  un  sujet  aussi  difQcile.  de  manière  à  répondre  aux 
besoins  de  l'enseignement  secondaire.  H  T.  R.  Glovbr,  Life  and  Leiters  in 
the  fourth  Century  [W.  Brandes].  Beau  livre  qui  mériterait  d'être  traduit.      *0 

P.  S. 

Philologische  Untersuchungen.  He(tl6  (1902).  La  Chronique  d'ApoUo- 
dore.  Recueil  des  fragments  [F.  JacobyJ.  Étude  de  416  p.  1,  Vie  d'Apollodore. 
2,  La  Chronique  d'A.,sa  division  en  4  livres;  année  d'où  elle  partait;  sujet 
qu'elle  traitait;  sa  valeur;  ses  rapports  avec  Eratosthènes.  3,  Méthode  d'A.  25 
U,  Le  vers  dont  il  s'est  servi,  le  irimetre  iambique.—  Réunion,  classement, 
étude  et  commentaire  des  119  Iragments  qui  nous  en  sont  restés,  répartis 
entre  les  4  liv.  :  33  pour  le  1«';  31  pour  le  2^  ;  29  pour  le  3";  22  pour  le  4=; 
4  fragments  du  pseudo  Apollodore;  tableau  donnant  les  Fastes  d'Apollodore 
qui  commencent  à  l'année  1184/3  a.  Ghr.  et  finissent  en  110/9  a.  Chr.  HH  Ileft  30 
17  (1902).  Essais  sur  le  Parthénon  [f  Wolf.  PassowJ.  Comprend  trois  études 
(flg.)  :  1,  La  taenia  ou  bandelette  comme  ornement;  elle  n'était  pas  un 
emblème  de  victoire,  mais  un  objet  de  toilette,  une  partie  du  costume 
obligatoire  à  Athènes  pour  les  femmes,  aussi  bien  que  pour  les  hommes  : 
son  usage;  sa  forme;  comment  elle  est  représentée  sur  les  reliefs  du  Par-  35 
thénon,  coujment  elle  est  associée  au  pétasos.  2,  Les  métopes  à  centaures 
sur  les  faces  S.  et  N.  du  Parthénon,  leur  arrangement  symétrique  pour  les 
douze  métopes  occidentales,  mais  non  pas  pour  les  métopes  orientales  de 
la  face  S.  La  face  N.  n'offre  pas  de  centaures  dont  personne  n'a  parlé  avant 
Brôndsted.  3,  Le  cheval  sur  la  frise  du  Parthénon;  dimensions;  altitude;  40 
allure;  race;  marques  qu'on  aurait  appliquées  aux  chevaux,  ce  qu'il  faut 
entendre  par  les  mots  xoniraTia;  et  laijuxipa;.  XX. 

Philologus,  LXI,  n»  1.  \  Silvain  sur  les  inscriptions  romaines  [A.  vou 
Domaszewskil.  Le  dieu  n'est  pas  un  dieu  de  la  ville.  Cependant  un  simula- 
crum  Siluani  est  eu  rel.ition  avec  le  temple  de  Saturne  (PI.  N.  IL  15,  77),  et  45 
représente  une  des  sources  de  l'aerarlum  Salurni,  les   forêts  du   peuple 
romain,  comme  Hercule,  adoré  dans  ce  temple,  dieu  du  commerce,  repré- 
sente les  porloria.  Le  domaine  propre  de  Silvain  est  les  bois  (Virg.  En.  8. 
597),  où  un  bosquet  lui  est  oriinairement  réservé  (PU.  Aul.  673;  C.  L  L.  \'l 
103,  Biicheler  19;  6,  576,  610;  cf.  6,  623,  671  ;  3,  3498).  Cette  conception  dis-  50 
paraît  de  Rome,  puis  de  l'Italie,  à  mesure  que  les  forêts  disparaissent,  et 
on  la  retrouve  seulement  dans  les  provinces,  avec  un  Siluanus  Siluester, 
ce  qui  prouve  que  l'origine  du  dieu  n'est  plus  comprise  (3,  1336d;  777S).  II 


102  1902.    —    ALLEMAGNE. 

apparaît  alors  comme  le  dieu  des  bûcherons  (3,  815;  II,  363),  des  flotteurs  du 
Haut-Rhône  (12,  2397),  des  soldats  lignarii  (13,  6618),  des  carriers  (13,  8;  3, 
12565),  des  chasseurs  (Brambach  211 ,  ursarius;  C.  1.  L.  5,  3302;  1,  A51,  830, 
etc.),  et  il  est  associé  souvent  à  Diane  (13,  382,  etc.).  Mais  le  défrichement 
6  ne  protège  pas  le  fonds  contre  ses  atteintes  ;  pour  s'assurer  sa  bienveillance, 
on  lui  dédie  une  statue  qui  prend  le  nom  du  fonds  lui-même  :  Siluano 
Slaiano,  Casanico,  Caesarianensi,  Publicensiuno,  etc.  (9,  1532,  2100,  2113, 
2126).  Par  suite,  on  en  vient  à  le  considérer  comme  protecteur  des  limites, 
Ilor.  ép.  2,  22.  Comme  il  marque  la  limite  de  la  conquête  sur  la  forêt,  il 

11,  est  stable,  sanctus,  épithète  qui  n'est  fréquente  que  pour  lui,  Hercule,  sur- 
tout associé  à  Silvain,  et  les  nymphes  ;  elle  a  un  tout  autre  sens  avec  les 
divinités  orientales.  Cf.  Ephem.  op.  7,  928.  Sous  cette  forme,  il  rentre  en 
ville  pour  protéger  les  espaces  garantis  par  une  consigne,  les  bains  d'hom- 
mes (6,  579),  les  prisons  (13,  1780),  les  horrea  (G,  588;  14,  20,  etc.),  les  cellae 

i5  (6,  706),  et  il  est  associé  aux  lares  et  aux  pénates  (10,  1114  =  Biicheler,  258), 
fêté  le  même  jour  (27  juin,  10,  444),  représenté  avec  les  mêmes  attributs.  Le 
rôle  du  bois  pour  l'élevage  des  trou|jeaux  en  Italie  fait  de  lui  leur  protec- 
teur (Virg.  ;  9,  3375,  Bucholer  250).  Dans  le  culte  de  la  plus  ancienne  agricul- 
ture italique,  Silvain  est  le  dieu  des  troupeaux  (Caton,  de  agr.,  83),  et  les 

20  inscr.  de  l'Empire  marquent  très  fortement  encore  ce  caractère.  La  répar- 
tition de  ces  dédicaces,  centre  des  Apennins  et  partie  méridionale  des  Alpes 
(presque  rien  dans  les  plaines  et  dans  l'Apennin  Nord),  peut  aider  à  connaître 
la  répartition  des  terres  de  pâturage  et  des  terres  de  labour.  Comme  le  pâturage 
est  presque  exclusivement  en  mains  des  esclaves,  ils  sont  presque  seuls  nom- 

26  niés  dans  ces  dédicaces.  Par  là,  Silvain  devient  le  dieu  des  esclaves,  de  la 
familiaCaesaris,des  prétoriens:  l'épithète  de  castrensis,  comme  le  mot  castra 
dansBiich.2oO,  vise  la  cour,  non  l'armée.  Le  culte  de  Silvain  a  une  signification 
particulière  et  nationale  dans  l'Illi'ricum.  Le  dieu  national  des  côtes  dalmates 
ayant  été  identiQô  avec  Pan  par  les  Grecs,  Pan  à  son    tour  a  été  traduit 

30  par  Silvain;  de  la  Dalmatie,  son  culte  a  gagné  toute  la  province.  Il  est 
différent  de  celui  qu'on  trouve  en  Italie.  En  Afrique,  Silvain  a  trouvé  aussi 
l'appui  des  cultes  nationaux.  If  Une  antique  poupée  d'envoûtement  [R. 
Wiinsch].  Dans  Sophronios,  miracles  des  saints  Cyr  et  Jean,  35  (P.  G.,  87), 
on  raconte  qu'un  jeuue  homme  souffrait  sans  cause  connue  des  pieds  et 

3B  des  mains;  un  pêcheur  trouve  dans  la  mer  une  figure  le  représentant  avec 
les  pieds  et  les  mains  percés  d'une  aiguille.  A  mesure  qu'on  enlève  les 
aiguilles,  le  jeune  homme  recouvre  l'usage  du  membre  correspondant. 
Cette  histoire  peut  être  illustrée  par  une  poupée  de  plomb  trouvée  dans 
une  tombe  attique.  Les  bras  et  les  jambes  sont  liés  ;  la  poitrine  et  le  ventre 

40  percés  d'une  aiguille.  La  tête  a  été  arrachée  du  tronc  d'un  coup  de  couteau. 
Voir  Globus,  t.  79,  1901,  p.  109  sur  des  usages  analogues  de  notre  temps. 
Celte  figure  est  antérieure  au  christianisme.  Le  plomb  a  été  choisi  comme 
métal  nuisible.  Commentaire  d'après  les  tablettes  magiques.  Les  tablettes 
étaient  un  moyen  plus  simple  et  moins  coûteux.  Les  formes  du  corps  de  la 

45  poupée  indiquent  une  bonnu  époque,  v»  ou  iv^  s.  ;  les  tablettes  sont  le 
plus  souvent  du  ni«  s.;  on  s'en  est  servi  un  peu  plus  tard  pour  simplifier. 
La  matière  des  poupées  pouvait  être  aussi  la  cire  (Def  tab.  Atl.,  n»  55a, 
16;  Théocr.  2,  28  ;  'Virg.,  Ecl.  8,  80)  ou  le  limus  (Virg..  ib.  ;  grand  charme 
du   papyrus  de  Paris,  Denkschr.  de  '\'ienne,  36,  52,  1.  296).  Il  suffisait  de 

50  dessiner  l'image  (Dielerich,  Pap.  mag.,  p.  815).  Le  plomb  est  seulement 
mentionné  par  Ov.  Fast.  2,  575.  On  a  trouvé  à  Tell-Sandahannah  (Palestine), 
en  un  lieu  très  hellénisé,  seize  figurines  de  plomb  liées  ensemble;  l'une 
d'elles  était  percée  de  deux  aiguilles  de  bronze;  du  ifs.  après  J.-C.  Elles 


PHIL0L0GU8.  103 

avaient  la  même  signiQcation  ;  cf.  Clermont-Ganneau,  Ac.  des  Inscr.  1900, 
'<R.  d.  r.,  XXV,  174,  2'.>.  t  La  légion  dans  Tile-Live  [Adolf  Lfinveber]. 
Le  passage  imporiaul,  VIII,  18,  a  été  très  discuté.  Il  faut  traduire  :  «  Pos- 
Iremo  iu  plures  ordines  instruebantur  »,  par  :«  Enfin  ils  étaient  disposés 
en  plusieurs  rangs.  »  Les  triaires  n'étaient  donc  pas  formés  en  manipules,  & 
mais  eu  rangs,  comme  la  phalange.  Le  manipule  de  cette  prima  acies  avait 
i  hommes  de  front  et  lo  de  profondeur.  L'infanterie  de  cette  prima  acies 
comportait  un  effectif  de  900  haslarii  et  de  30)  hommes  armés  à  la  légère. 
En  opposition  à  la  phalange,  où  dans  les  premiers  rangs  se  trouvaient 
les  soldats  éprouvés,  dans  la  légion  on  plaçait  en  avant  les  jeunes  soldats,  10 
et  dans  la  tertia  acies.  les  anciens,  La  partie  décisive  dans  la  phalange 
était  en  avant,  en  arrière  dans  la  légion  où  elle  était  comparable  à  la 
vieille  garde  de  Napoléon.  La  légion  était  forte  de  2  100  antepilani,  et  de 
bû8  triair.js,  558  rorarii,  558  accensi.  U  Encore  une  fois  la  corrcctio  de  la 
loi  Clodia  sur  l'exil  de  Cicéron  [W.  Sternkopf],  Réponse  à  Gurlilt  <  Rev,  15 
des  r,,  .X.XV,  98,  47.  >  Dans  cette  correclio.  Gicéron  lui-même  a  vu  une 
aggravation  de  son  sort.  Cet  amendement  comportait  un  seul  article,  punis- 
sant de  la  même  peine  quiconque  recevrait  le  banni  dans  un  périmètre  de 
500  milles  à  compter  des  limites  de  l'Italie.  K  Le  datif  sociatif  de  aJTo;  dans 
les  poèmes  homériques  IC.  Hentze].  Les  explications  proposées  par  Brug-  20 
mann,  Delbriick  et  Gerlh  sont  manquées  ou  InsufQsantes.  Il  y  a  en  tout 
10  ex.  (6  24,  290;  t  542;  ).  699;  i  482;  «J/  8;  6  186;  5  77;  u  219  ;  ?  54),  et  3  ex. 
avec  (TJv  (i  194;  £  498;  V  118).  Nulle  part  un  nom  de  personne  ne  se  ren- 
contre avec  a-JT(5i;;  le  rapport  de  l'expressioa  à  la  phrase  est  généralement 
tout  à  fait  intime,  et  alors,  il  est  question  d'un  mouvement  local.  Partout  *5 
le  sens  de  ajiô;  est  celui  d'un  renforcement.  Le  sens  original  paraît  avoir 
été  de  marquer  la  liaison  habituelle  d'un  objet  à  un  autre  objet  ou  à  une 
personne  en  tant  qu'elle  est  ininterrompue.  Cet  emploi  peut  d'ailli;urs 
n'être  pas  ancien,  car  il  ne  se  rencontre  pas  dans  les  parties  les  plus  vieilles 
de  l'Iliade.  Duns  celles-ci,  on  trouve  (juv{e297;  -/ 22  ;  «803;  tj  304)  sans  50 
!i\j-:6i.  L'emploi  de  ocjt(5;,  généralement  sans  <rjv,  indique  une  tentative  pour 
garder  l'ancien  emploi  sociatif  du  dat.  sans  prépos.  K  Sur  l'Hérodien  de 
Lentz,  II  [P.  Egenolff].  Observations  sur  des  mots  à  accentuation  diver- 
gente; sur  les  fragments.  H  Sur  les  tragédies  de  Senèque  [P.  Koetschau]. 
Ilerc.  fur.  693,  lire  :  .Metusque  pallens  funus.  909  :  quicquid  Indo  fert  seges.  3» 
1143  :  certe  redimus.  Ecce  proslrata  ad  douium.  Tro.  15  :  conlapsis  lacent 
303:  eliamne  flammatum.  633:  dediscit  aninms  certe.  1031  :  obrui  uidit 
tabulaque  lactus.  Med.  6.53  :  condidit  serpens  Lyciis  harenis.  680:  laeua 
comprimens  sacrum.  684  :  enomne  monslrum.  828  :  habeo  en  dirae  dona. 
Phdr.  87  :  tenuere  arantes  quicquid.  300  :  nebulasque  flectit.  416  :  inflecte  *" 
mentem.  1248:  partesque  et  artus.  Œd.  après  153  :  <  non  metuenda  >. 
425  :  uiie  cum  longa  regeres.  551  :  ipse  funesto...  frondem  rapit.  Ag.  13  : 
nosse  cuslodem  Stygis.  31  :  dicta,  suscepi  nefas.  Thy.  111  :  ac  nudiis  sitit. 
114  :  tutus  exandit  sonos.  \3'■^  :  auctum  est  omne  nefas.  141  :  uectus  qua 
fueral  nobile.  694  :  et  ferrum  parât,  llerc.  Œt.  Hercules  tantum  fuit.  387  :  45 
nec  illa  uenus  est.  537  :  et  tacite  intimas  intret.  702  :  fert  in  médium 
reglna  gradum.  1072  :  auditum  quoque  nauila.  10',>7  :  nuUi  non  rapidi. 
1099  :  tolerel  mori.  1194  :  hydram  labe  pauissem.  1309  :  qui  manus  Pindo 
iuferanl  et  ossa  qui  mea  monte  projocto  opprimant.  1322  :  nunc  mibi  irata 
insuper.  1443  :  taui  prope  a  caelo.  1459  :  cecidisse  doleo  :  manibus.  1636  :  *0 
luco  de;us.  1694  :  arce  an  exalta.  1809  :  quis  memor  uiuit  tui.  1858  :  at  una... 
sat  est...  quam  totus  breui  conueniet  orbis.  ^  Mélanges.  Un  acteur 
Choregos  [Alb.  MiiUerJ.  Acteur  comique  dont  il  faut  rétablir  le  nom  B.  C. 


104  1902. 


ALLEMAGNE. 


H.,  VII,  p.  loi.  Hlf  N"  2.  Le.?  formes  comparatives  adverbiales  en  -u  [W. 
Crônert].  On  trouve  dans  les  mss.  un  certain  nombre  de  ces  formes,  non 
seulement  pour  le  neutre  plur.,  mais  aussi  pour  d'autres  cas,  notamment 
le  nomin.  sg.  de  tous  les  genres,  l'accus.  neutre  d\i  sg.,  et  la  forme  adver- 

!>  biale  (sg.  ou  plur.?).  Les  inscr.  attiques  n'ont  pas  cette  forme,  sauf  deux 
du  commenc.  de  l'empire.  Elles  sont  assez  fréiiuenles  dans  les  papyrus 
égyptiens,  où  le  premier  ex.  -kUIm  pour  nldm,  est  du  temps  de  Ptolémée 
Philadelphe.  Lycophron  a  7:),e(M  =  7r),scou;  dans  un  trimètre;  cfr.  une  autre 
forme  commune,   èa^i^ocrav,    Alex.  21.    Autre  ex.  sûr,  d'après  le  papyrus 

10  d'Herculanum,  dans  le  stoïcien  Chrysippe,  qui  écrivait  sans  grand  soin.  Kn 
somme,  ces  formes  sont  de  la  xoivyj  et  de  l'époque  hellénistique,  plus  spé- 
cialement égyptiennes.  Zénodote  les  introduisait  dans  Hom.,  probablement 
parce  qu'il  les  considérait  comme  le  reste  d'un  ancien  dialecte;  2  ex.  dans 
Hdt.  d'après  R,  1  d'après   C  ;  beaucoup   d'ex,  dans  Hippocrate  d'après  lea 

•5  meilleurs  mss.  Pas  d'ex,  chez  les  dramatiques  et  les  orateurs.  Des  ex.,  au 
contraire,  chez  les  prosateurs  qui  s'écartent  plus  volontiers  de  l'usage 
attique  :  Thuc,  qui  a  l'ionisme  aa  pour  tt;  Platon,  qui  a  divers  ionisraes; 
Xén.,  même  phénomène;  et  Aristote.  Aristote  n'a  pas  d'exemples  dans  son 
écrit  le  plus  travaillé,  la  Républ.  des  Atlién.;  de  même  la  Rhét.,  la  Poét., 

20  les  Topiques;  rares  ex.  dans  la  Politique,  l'Ethique  à  Eudème,  la  Mélaphys., 
le  De  anima;  nombreux  dans  les  divers  écrits  d'histoire  naturelle.  Ces 
formes  ont  donc  dû  prendre  leur  origine  dans  le  nouvel  ionien.  Chez  les 
écrivains  postérieurs,  l'influence  des  modèles,  d'Aristote  sur  les  philo- 
sophes, de  la  Bible  sur  les  Pères  a  dû  répandre  cette  forme.  Elle  devait 

26  être  très  connue  des  copistes,  et  il  est  souvent  impossible  de  décider  ce 
qu'il  faut  admettre  dans  les  éditions.  Cependant  l'omission  d'une  tilde  peut 
expliquer  certains  cas.  If  Sur  Favonius  Eulogius  et  Ghalcidius  [F.  SkutschJ. 
Corrections  et  additions  à  l'éd.  llolder  de  Favonius.  Los  clausules  mé- 
triques.   Nombreux  emprunts    textuels   ou    quasi-textuels   à    Ghalcidius. 

30  Fautes  provenant  d'abréviations  mal  traduites,  f  Publications  nouvelles 
sur  la  mesure  du  temps  chez  les  Attiques;  rapport  [A.  Mommsen].  G.  Bil- 
FINGER,  Der  burgerliche  Tag.  peu  scientifique  ;  il  y  a  de  nornbreu  ses  traces 
du  commencement  du  jour  placé  au  soir  chez  les  Athéniens.  Ad.  Schmidt, 
Ha'idbuch  der  griech.  Chronologie.  B.  Keil,  articles  de  l'Hermès,  XXIX,  1894. 

36  Corpus  mscr.  Att.,l'V,  suppl.,  p.  2.  Nombreuses  discussions  chronologiques. 
%  L'inscription  thessalienne  de  Sotairos  (Otto  Hoffmann].  Par  suite  du 
manque  de  place,  la  dernière  ligne  du  texte  a  éié  gravée  au-dessus  et  s'est 
trouvée  devenir  la  première  ligne  de  l'inscription.  ^  Les  exécrations  de 
Rheneia  [Ad.  Deissmann].  Textes  connus  et  publiés  notamment  par  Ad. 

40  Wilhelm,  .lahreshefle,  IV,  1901,  9-18  <  R.  d.  R.,  XXVI,  1S6,  3  >,  mais  ont 
besoin  d'explications.  Les  deux  stèles  proviennent  de  Rheneia  (Grande  Dé- 
los),  lieu  de  sépulture  des  habitants  de  Délos.  Rapprochements  avec  la 
Bible  :  Hierem.  Il,  14;  Num.  16,  22;  27,  16  (cf.  Glém.  Rom.  Cor.  I,  64);  II 
Macch.  3,  24;  im  «  contre  »,  Paul,  II  Cor.  1,  23;   Deutér.  19,  10;   Exod.  20,  o; 

45  Job,  34,  24;  Lev.  23,  29.  L'expression  •iivyjii  xaTtsivo-jv  est  technique  pour  de- 
signer le  jeûne;  7tî(7a  «J/j/r,  vise  un  jeûne  public  et  général,  le  grand  jeûne, 
jôm  hakkipurîm.  Le  bthç  d'^nu-o;  n'est  pas  le  dieu  Hypsistos,  mais  le  dieu 
des  juifs.  Ces  inscr.  sont  donc  juives.  Que  de  telles  prières  étaient  formu- 
lées au  jour  de  jeûne,  c'est  ce  que  prouvent  Luc  23,  3'i  et  Jh.  Apocal.  6,  10, 

50  qui  sont  de  ces  exécrations.  A  la  tin,  lire  If5txf|<rr,ç...  xal  i;iiTiio-r,;  :  les  deux 
verbes  sont  synonymes,  Joël  3  (4),  21  dans  A,  Dent.  32,  43,  etc.;  ttjv  Ta-/((T- 
Tr|V,  cf.  I  Macc.  Il,  22;  Luc  18,  8  etc.  La  prière  est  écrite  deux  fois  sur  la 
stèle  de  Bukharest  pour  lui  donner  plus  d'énergie.  Le   Bas  datait  le  texte 


PHILOLOGUS.  105 

du  XI"  ou  XII»  s.  de  l'ère  chrétienne;  O.  Hirschfeld,  du  ii«  s.  après  J.-C.  ; 
Wilhelm,  du  ii*  s.  avant  J.-C.  Cette  date,  confirmée  par  l'examen  de  l'écri- 
ture par  Ilomolle,  Wolters,  Hiller  von  Gartringen.est  la  bonne.  En  tout  cas, 
le  texte  est  antérieur  au  pillage  de  l'île  en  88.  Il  y  avait  donc  au  temps  des 
Macchabées  une  colonie  juive,  qui  enterrait  ses  morts  à  Rheneia  et  qui  5 
était  fortement  hellénisée.  C'est  en  même  temps  un  témoin  de  l'usage  de 
la  Bible  des  LXX,  témoin  peu  postérieur  au  prologue  de  Sirach.  t  Un  frag- 
ment méconnu  du  pythagoricien  le  Pseudo-Ocellus  [Karl  Prachter].    Dans 
Photius,  cod.  167,  p.  114a  33  B.,  le  philosophe  Ekpolos  est  inconnu;  il  faut 
lire  :  Okellos.  K  La  dixième  églogue  de  Virgile  [Rud.  Ilelm).  Réfutation  de  10 
la  théorie  de  Sliutsch.  f  Ad  Stali  Achilleida  symbolae  criticae[Alfr.  Klotz]. 
Leçons  importantes  et  nouvelles  du   Puteanus,  B.   N.  lat.  8051.   HU  Mé- 
langes. Philon,  De  Somniis,  IL  "44  [Eb.  Nestlé].  Lire  :  îî  5v  ôfjidiTT,.  f  Goethe 
et  Epicharme  [Albert  Millier].  Frag.   118  =  «  Wie  tu  rair,  so  ich   dir  ».  T 
Properce  V,  1  [G.  Ries].  Vers  9,  lire  :  Quo  gradibus  domus  isla  Rémi  se  15 
sustulit!    Olim...;  vers   31    :    Hinc   Tities  Ramnesque   uiri    Luceresque 
Soloni  :  cf.  Diou.  Halic.  Ant.  Rom . , 2,  37  f|Xe. . .  H  So^wvfou  7i(S),ewç.1fScolies 
de   Lucain    tirées    d'un   ms.    de  Dresde    [M.    Manitius].  Ms.    de  Dresde 
De  148,   XII'  s.;   ms.   à  miniatures.   Ce  scoliaste  cite  Lucain,  le  nombre 
de  vers  qui  sépare  le   vers  expliqué  du   vers  auquel  il  renvoie;  IV,  93  :  20 
«  Infra  cccxvii  u.   expugnat  »,   renvoie  à  IV,  410.   Cite  surtout   Lucain 
qu'il   connaît  bien,  Juvénal  et  Ovide,  aussi  Virgile,  Ovide  et  Maximianus. 
m  N°  3.  Les  formes  du  salut  dans  les  poèmes  homériques  [G.  llentze].  1. 
Verbes  qui  expriment   l'action  :  àoTtocÇeirOai,   àYïTtàîedOït,    àfnizi'j,    Sefxvuo-ôai, 
SetxavîdOat,  8£i8taxe(T6ai,  îtpoffKT-jcrffSffSïi.  2.'  Gestes  :  l'action  de  prendre  la  main  25 
droite;  l'acte  désigné  par  :  ^vt"  Spu  o\  <fv  -/s'pf.  il  lui  saisit  la  main  et  l'en- 
toura, la  pressa;  -/sipi  xaxapéïEtv,  flatter  avec  la  main;  baiser  et  enlacement: 
le  baiser  sur  la  bouche  est   inconnu  et  n'était  sans  doute  pas  employé 
comme  salut,  baiser  sur  la  tôle,  les  yeux,  plus  rarement  les  épaules  et  les 
mains.  Boire  à  la  santé  ne  parait  pas  attesté  avec  certitude.  Signiflcation  30 
et  usage  de  ces  gestes.  Formules  de  salut  :  -/«ïpe,  qui  est  indo-européen, 
témoigne  d'une  affection  spéciale  ;  oùXs,  vocatif  (=  voc.  de  saluus)  est  indo- 
europ.  et  ne  se  trouve  que  dans  m  402  avec  /"'pe;  'a  question  umt...   eiXïi- 
)(nj(iaç  (ixâvct;,  elc.^  ne  s'adresse  jamais  à  un  inconnu  (sauf  \  93).  Les  scènes 
de  départ  et  de  séparation  sont  soigneusement  évitées  ;  cependant  nous  35 
avons,   pour  des  raisons  particulières,  celle  de  Nausikaa  0  4S7,  d'Ulysse 
quittant  les  Pliéaciens  v  36,  la  séparation  de  Télémaque  et  Pisislrate  d'avec 
Ménélas,  0  147  :  •/«îpe  y  sert  d'adieu,  f  Pindarica  [Otto  SchrOder].  IV.  Pindare 
et  Hiéron.   Nouvelle  interprétation  de  la  deuxième  Pythique.   C'est  une 
lettre  que  Piniare  envoie  comme  un  bulletin  de  victoire.  Le  destinataire  40 
est  le  jeune  régent  Deinomenes.f  Recherches  sur  l'Ephemeris  de  Dictys  de 
Crète  [J.  Fiirst].  VIL  Les  descriptions  de  personnes  dans  Dictys.  Ce  sont  des 
énuméialions  uiinulienses  où  sont  passées  en  revue  toutes  les  parties  du 
corps.  Rohde  y  a  vu  l'elTet  du  mauvais  goiit  byzantin.  Mais,  en  fait,  cette 
manière  est  bien  plus  ancienne.  On  trouve  de  tels  signalements  dans  des  «s 
documents   privés  ;  papyrus  étudié  par   Bœckh  en  1820,  de  103  av.  J.-C.  » 
testament  de  Menippos,  de  237  av.  J.-C,  Flinders  Pétrie  pap.  XVI;  acte  de 
vente  d'une   maison,  5b  ap.  J.-C,  Oxyr.,  n«  XCIX.  Les  épilhètes  de  ces 
textes  se  retrouvent  dans  l'Ephemeris,  qui  est  aussi  une  œuvre  égyptienne, 
d'environ  150-200  après  J.-C  (la  trad.  lat.  est  du  iv  s.).  Même  genre  de  des-  50 
cripiions  dans  les  actes  apocryphes  des  Apôtres  (Bonnet  et  Lipsius,  I,  237, 
5;  (fin  du  II»  s.ap.  J.-C),  saint  Paul.  Celte  méthode  est  étrangère  à  la  litté- 
rature grecque  classique.  Les  détails   physiques  jouent  un  rôle  pour  la 


106  1902.    —    ALLEMAGNE. 

première  fois  dans  les  biographies  historiques  écrites  par  les  péripalétioiens  ; 
à  mesure  que  l'on  avance  dans  la  période  alexandrine,  ils  prennent  plus  de 
place,  et  ils  se  retrouvent  dans  Plularque  et  Suétone.  Ces  portraits  sont 
empreints  de  l'esprit  grec  :  o-ùvoçpu;,  signe  de  beauté  (Anacr.  28;   Théoc, 

s  8,  72;  Ov.,  A.  A  ,  3,  201,  etc.).  Suétone  se  servait  d'un  manuel  de  prosopo- 
graphie,  comme  le  prouve  le  rapprochement  de  ses  portraits  d'empereurs  ; 
les  écrivains  de  l'Ilist.  aug.  l'ont  copié  servilement.  Il  y  a  quelques  traces 
dans  Justin,  Dion  Cassius,  mais  déjà  dans  Salluste,  Cut.  15.  Mais  les  por- 
traits qui  sont  de  véritables  signalements  sont  d'origine  égypto-alexandrine. 

10  L'auteur  de  Dictys  les  a  employés  comme  on  s'en  servait  pour  authen- 
tiquer des  pièces.  Étude  des  portraits  donné  parles  apocryphes  chrétiens  : 
Paul,  Pierre,  les  autres  apôtres,  les  descriptions  apocalyptiques  ;  ces  por- 
traits n'ont  pas  pour  but  de  peindre  la  beauté,  mais  de  donner  par  l'exacti- 
tude physiologique  de  détails    souvent  déplaisants   l'impression   d'un  récit 

16  vrai.  Portraits  analogues  dans  Moïse  de  Khoren,  l'historien  persan  Hanza 
d'HIspahan.  Rapport  avec  les  physiognomistes  grecs,  avec  la  sculpture  et  la 
peinture  antiques  ;  l'art  n'a  pas  exercé  d'influence  sur  ces  portraits.  Il  en 
est  tout  autrement  de  ceux  du  Christ  et  de  la  Vierge,  qui  sont  tardifs,  ont 
un  but  éditiant,  historique  ou  dogmatique  (anti-docétiqut).lf  Considérations 

îo  supplémentaires  sur  les  trois  sanctuaires  d'Athèna  sur  l'acropole  d'Athènes 
[A.  Milchhoferj  L'Erechtheion  est  le  plus  ancien  temple  d'Athèna  sur 
l'Acropole;  le  temple  de  Dôrpfeld  est  au  plus  tôt  de  la  deuxième  moitié 
du  vue  s.,  vraisemblablement  du  vi«  ;  le  Parthénon  remplaça  l'ancien  Heka- 
tompedon.    L'opislhodome   était    une   construction    distincte,   derrière   le 

25  temple  d'Athèna,  à  l'ouest  de  l'Ereohtheion.  If  Les  collations  d'Aristophane 
par  tl.  van  Hervirerden  [K.  ZacherJ.  Elles  sont  inexactes  et  incomplètes.  ^ 
Les  auteurs  latins  au  moyen  âge  [M.  Manitius).  Les  écoles  du  xi^  et  du 
xii»  s.  et  les  bibliothèques  de  monastères  étaient  importantes.  Citations 
d'auteurs  latins  groupées  dans  l'ordre  de  TeulTel  ;  supplément  aux  listes 

30  précédentes.  IfU  Mélanges.  La  chronologie  de  la  campagne  d'Hannibal  [W. 
Osiander].  Défense  du  système  proposé  contre  Luterbacher.  H  Julius  Fir- 
micus  Maternus  et  le  Pseudo-Quintilien  [Albert  Becker].  Rapports  :  Ps. 
Quint.  Decl.  mai.  IV,  U  ;  p.  96,  13  Burm.  =  Firm.  Mat.  De  err.  17,  4;  p.  102, 
■4  Ilalm;  c'est   peut-être  le  plus  ancien  témoin  de  la  lecture  des  déclam. 

35  Firmicus  a  d'ailleurs  beaucoup  de  rapports  de  style  avec  les  déclam.  If  Sur 
la  Germanie  de  Tacite  fA.  Frederkiug].  U  :  auctoritas  suadcndi;  17  lire  : 
superiorem  in  manicas;  22:  ratio  a  le  sens  objectif:  nature.  H  Sur  César,  De 
bello  gai.  [P.  D.  Gh.  Henningsf.VIlI,  43,  .'i  :  tantamque  id  attulit  oppidanis  sa- 
lutis  desperationem  ut;  VII,  35,  1  :  fereque  e  regione  (en  face)  castris  castra 

40  opponebat.  Iflf  N»  4.  Le  développement  de  l'irréel  dans  Homère  [Cari  Mutz- 
bauer].  En  somme  l'idée  de  non-réalité  n'a  pas  trouvé  d'expression  particu- 
lière ni  dans  Hom.  ni  dans  le  grec  postérieur.  Une  action  non  réelle  est 
exprimée  à  l'indicatif;  le  contexte  fait  ressortir  la  non-réalité.  Différentes 
tentatives  ont  été  faites  cependant  pour  combler  celte  lacune,  mais  l'idée  de 

45  non  réalité  n'a  trouvé  ni  dans  l'emploi  de  xev  ni  dans  celui  de  l'optatif  son 
expression  adéquate.  If  Symbola  metrica  [Garl  Pries].  Utilité  qu'il  y  aurait 
pour  la  métrique  grecque,  surtout  pour  celle  des  lyriques,  à  des  comparai- 
sons avec  la  métrique  du  sanskrit,  de  l'annamite,  du  chinois,  du  japonais, 
de  l'assyrien.  Le  vers  récemment  découvert  en  assyrien  et  comprenant 

60  4  temps  forts  est  peut-être  le  prototype  du  vers  indo-européen  primitif  â 
4  temps  forts  qu'Usener  a  découvert.  If  L'E  delphique  appartenait-il  aux 
sentences  de  Delphes  [W.  11.  Roscher].  D'après  l'étude  attentive  des  témoi- 
gnages,  l'E  delphique  avait  tous  les  caractères  d'un  Ypi[iiia  êe),ç!X(iv;  il 


PHILOLOGUS.    SUPPLEMENTBAND    IX.  107 

occupait  même,  parmi  les  autres,  une  place  centrale  et  prééminente,  comme 
le  prouvent  entre  autres  les  monnaies  impériales.  C'était  un  mol  véritable, 
plein  de  sens  (eîj.  <Contre  Robert,  Hernies,  1901  > .  K  Sur  l'IIomerus  latinus 
[Ernst  Weber].  Les  divergences  d'avec  l'original  grec  ne  sont  pas  ducs  à 
une  trop  grande  rapidité  dans  le  travail  ;  ce  sont  des  modifications  con-  5 
scientos.  Italicas  prétendait  éclairer  la  légende  et  dire  sou  mot.  Il  a  utilisé 
soit  Homère  lui-même,  soit  une  analyse  très  développée,  et  a  pu  s'aider  de 
représentations  plastiques,  analogues  aux  tables  iliaques.  H  L'Hérodien 
(le  Lenlz  [P.  Egenolff].  Suite  au  n°  1  ;  37  pp.  d'observations  et  de  correc- 
tions. If  La  lettre  de  Julien  à  Oribase  (R.  Asmusl.  Une  des  sources  les  lo 
plus  importantes  de  l'histoire  de  Julien  avant  sou  avènement  (lettre  17  ; 
p.  495  Hertl.).  La  première  partie,  sulijeclive  et  psychologique,  n'est  pas 
plus  origin;ile  que  tout  autre  écrit  de  Julien.  Le  songe  qui  est  raconté  est 
un  démarquage  d'Hérodote,  1, 108,  deuxième  songe  d'Astyago.  La  deuxième 
partie  olus  objective  et  de  nature  historique,  n'a  pas  d'unité.  Il  faut  15 
la  couper  en  deux  morceaux  après  o'oî  ts  r^i  (p.  496,  18  Hertlein)  ;  l'un  se 
rapporte  à  Eusèbe,  l'autre  à  Florentius.  f  Recherches  sur  l'Ephemeris  de 
Dictys  de  Crète  [).  Fiirst].  Suite.  Les  caractères  et  portraits  dans  Malalas 
proviennent,  non  do  Darès,  mais  de  la  source  des  récits  troyens  et  repré- 
sentent un  fragment  du  Dictys  grec.  Appendices.  L  Portraits  tirés  des  papy-  âo 
rus  :  IL  Quelques  groupes  particuliers  de  portraits  dans  la  littérature  byzan- 
tine :  1°  le  Christ  et  Marie;  2"  les  empereurs.  K  La  cadence  finale  dans 
Favonius  Eulogius  [Paul  von  Winterfeld).  Nouvelle  application  de  ce  procédé 
critique  et  corrections.  Favonius  a  la  cadence  rythmique,  qui  depuis  environ 
l'au  400  est  en  vigueur  :  interuàlla  nominàinus,  accèntio,  uocitâlur,  demous-  25 
tràta  pepérerit,  sibi  consértae.  Il  y  a  quelques  traces  de  cadence  métrique. 
K  Les  auteurs  latins  au  moyen  âge  \M.  Manilius].  Distiques  de  Gaton  ! 
Porfyrius  Optatianus  ;  Avianus.  tU  Mélanges,  f  Varia  (S.  Eitre  uj.  Notes 
critiques  sur  le  papyrus  d'Oxyrrhinque,  I,  ccxiv,  et  sur  l'Hymne  à  Gérés. 
H  L'Iliade  de  l'Appellikon  de  Téos  [W.  Schmid].  De  la  leçon  des  mss.,  30 
àn'è),ixMvo;,  Nauck  a  tiré  'AtceW.ixôjvoî;  lire  plus  simplement  :  àç"E>,ix(ivo;,  et 
cf.  Pausanias,  IX,  31,  4,  qui  parle  d'un  exemplaire  des  Erga  de  l'Hélicon,  et 
aussi  de  I'exSook;  iTtô  Moudxîou  de  Gallistrate.  H  1'  48  iRud.  Peppmiiller].  Lire  : 
fauTpî,  non  SaiTc.  f  Philostrate  le  jeune,  Imagines,  XIV,  4,  p.  416,  2  Kayser 
[Wilh.  Weiiibergerj.  C'est  une  imitation  de  Philostrate  l'ancien,  I,  24,  31  35 
il  faut  corriger  le  texte  en  conséquence.  Paul  Lkjay. 

Philologus.  Supplementband  IX.  2»  livr.  La  critique  ancienne  des 
Bucoliques  et  des  Géorgiques  de  Virgile  [(I.  Georgii].  Introd.  dans  laquelle 
G.  rappelle  sa  méthode  et  indique  ses  sources,  qu'il  classe  avec  soin,  et 
qui  sont  le  Gomuientaire  de  Servius,  le  Servius  de  Daniel  qui  le  complète,  40 
les  scolies  de  Vérone,  celles  de  Berne,  un  comm.  de  Junius  Philargyrius  ; 
une  brevis  expositio  anonyme  sur  les  Georg.  I  et  IL  U  donne  ensuite  les 
critiques  et  observations  qui  ont  été  faites  sur  différents  \ers,  a,  des  Buco- 
liques; b,  des  Géorgiques.  Étude  de  130  p.  fK  3»  livr.  Histoire  du  système 
des  fermes  de  l'État  sous  l'empire  romain  jusqu'à  Dioclélien  [M.  Rostow-  «5 
sew].  Traduit  du  rus.«e  et  mis  au  courant  de  la  science  gr.ice  aux  inscr.  et 
aux  papyrus.  1,  Le  système  des  fermes  de  l'État  à  Athènes  au  5"  et  4»  s.  et 
dans  les  états  hellénistiques;  2,  à  Rome,  sous  la  république;  3,  Les  sociétés 
de  publicains  sous  l'empire;  4,  La  ferme  des  impôts  sous  l'empire;  3,  La 
ferme  des  impôts  directs;  6,  L'Ager  publicus;  7,  La  ferme  des  saltus  impé-  60 
riaux;  8,  Mines  appartenant  à  l'État  et  aux  empereurs;  9,  Le  régime  des 
fermes  en  Egypte  et  en  Orient  sous  l'Empire;  10,  Conclusions.  Mémoire  de 
180  p.  XX. 


108  1902.    —    ALLEMAGNE. 

Rheinisches  Muséum  lùr  Philologie.  Nouv.  série.  T.  LVII,  1903,  Fasc. 
1.  Sur  une  signification  particulière  de  yâp  [.].  M.  Stahl].  Montre  par  divers 
exemples,  en  particalier  Thuc.  III,  40,  4  et  43,  4,  que  yâp  n'a  pas  toujours 
le  sens  explicatif  et  justificatif:  parfois  il  signifie  «  il  est  vrai  que  »  (frei- 
5  lich),  et  il  indique  qu'une  pensée  qui  vient  d'être  exprimée  doit  subir  une 
restriction.  Ce  sens  est  fréquent  dans  le  dialogue,  quand  ou  veut  annoncer 
une  objection,  une  réplique;  il  s'explique  du  reste,  si  l'on  remarque  que 
cette  conjonction  est  formée  de  ye  i'pa,  et  que,  dans  les  répliques,  -fe  seul 
est  souvent  employé  avec  ce  sens.  %  Sur  l'auteur  des  X  libii  de  architectura 

10  (II.  Degering].  Long  article  de  polémique  contre  Ussing,  qui  plaçait  au  3* 
ou  au  A'  s.  ap.  J.-C.  l'ouvrage  De  Architectura  qui  nous  est  parvenu  sous 
le  nom  de  Vitruve.  En  réalité,  sauf  pour  ce  qui  touche  les  observations 
sur  le  style  et  la  langue  de  l'auteur  latin,  tout  l'ouvrage  d'U.  n'est  que  le 
développement  d'un  écrit  oublié  aujourd'hui  de  C.  L.  F.  SchuUz.  D.  cherche 

IB  à  prouver  qu'U.  s'est  trompé  quand  il  a  prétendu  qu'une  série  d'expressions 
relevées  dans  le  De  Architectura  étaient  étrangères  à  l'époque  d'Auguste,  et 
quand  il  a  soutenu  que,  pour  les  connaissances  techniques,  l'auteur  était 
dans  un  état  d'infériorité  très  marquée  avec  Pline;  l'art,  n'est  pas  terminé. 
t  Deux  anciens  problèmes  sur  Térence  [Fr.  Schoell].  1.  Toutes  les  difficultés 

20  que  soulèvent  le  début  de  l'Heautoutimoroumenos  disparaissent  si  l'on 
écrit  ainsi  le  v.  3  :  id  deinde  dicam  :  primum  quod  veni  eloquar.  Cette  cor- 
rection et  cette  ponctuation  sont  d'ailleurs  indiquées  par  une  scholie  du 
Bembinus.  2.  Polémique  contre  Vahlen  (Abh.  der  Berl.  Acad.  der  Wiss. 
1900,  à  propos  du  v.  51  de  l'Andrienne).  H  Sur  Achilles  Tatius  [Fried.  Wil- 

25  helm].  Examen  et  étude  des  auteurs  grecs  qui  ont  établi  une  comparaison 
entre  les  deux  sortes  d'amour  que  pratiquaient  les  Grecs.  Achille  Tatius,  à 
deux  endroits  de  sou  roman,  I,  8,  1-9  et  II,  35,  3-38  éd.  Hercher,  a  traité  lui 
aussi  ce  sujet.  W.  montre  que  cet  auteur  s'est  inspiré  directement  ou  indi- 
rectement de  Platon  (Phèdre,  Phédou,  Banquet),  de  Xénophon  (Banquet)  ; 

30  qu'il  a  mis  aussi  à  profit  une  littérature  de  philosophie  populaire  dont  les 
écrits  avaient  pour  titre  :  itEjsî  ëptoto?,  ittpi  v.iX).o\)<;,  Ttept  fiti.oM ,  etc.,  qu'il  a 
aussi  suivi  Lucien,  Plutarque,  ainsi  que  les  poètes  de  l'élégie  amoureuse 
et  des  épigrammes  erotiques. H  L'empereur  Marcus Salvius  Othon  [L.Paul]. 
Article  de  61  p.  Biographie  détaillée  de  cet  empereur,  qui  a  été  diversement 

35  jugé  et  qui  se  présente  eii  effet  sous  des  aspects  différents  :  son  amitié  avec 
Néron,  sa  disgrâce  causée  surtout  par  Poppée,  son  gouvernement  en  Espagne, 
sa  lutte  contre  Galba,  son  élévation  à  l'empire,  enfin  sa  mort  volontaire  à  la- 
quelle on  ne  peut  refuser  uu  caractère  de  vraie  grandeur  et  de  sacrifice  à  la 
paix  publique. t  Extraits  du  second  volume  des  Papyrus  Amherst[J.  Rader- 

40  mâcher].  Examen  des  principaux  morceaux  contenus  dans  ce  volume  :  un 
fragment  ïambique,  dialogue  entre  un  messager  et  Hector  qui  s'arme  pour 
combattre  ;  ce  morceau  appartient  peut-être  à  la  tragédie  d'Hector  par 
Astidamas  ;  un  fragment  d'une  hypothesis  du  SUiron  d'Euripide  ;  un  frag- 
ment d'un  commentaire  d'Aristarque  sur  Hérodote,  ce  qui  est  important, 

45  car  on  ignorait  fexislence  de  ce  commentaire  ;  une  traduction  en  latin 
barbare  des  fables  de  Babrius  ;  enfin  des  papiers  administratifs.  If  L'ins- 
cription de  l'Aphaia  d'Egine  [M.  Frankel].  Complète  et  rectifie  la  lecture 
et  les  explications  que  Fiirtwangler  a  données  de  ce  texte.  Le  temple  lui- 
même  appartenait  à  Artemis  ;  l'oîxo;  était  une  chapelle  dédiée  à  Aphaia, 

50  dont  le  culte  dans  le  temenos  d'Artémis  est  attesté  par  divers  témoignages. 
If  Mélanges.  Sur  les  fragments  I  d'Archiloque  à  Strasbourg  [0.  Schultessj. 
Lectures  nouvelles  de  quelques  passages  de  ce  fragment.  H  Denis  d'Hali- 
carnasse  sur  Lysias,  p.  32,  12  (p.  496,  R.)  [L.  Radermacherj.  Veut  montrer 


RHEINISCHES    MUSEUM    FUli    PHILOLOGIE.  109 

que  le  Guelferbytanus  et  les  mss.  qui  s'y  rattachent  sont  interpolés;  aux 
preuves  qu'il  a  déjà  données,  l'auteur  ajoute  le  passage  indiqué  où  au  lieu 
de  inb  donné  par  des  mss.  et  àTib  donné  par  le  Giielf.  il  faut  écrire  ctc!. 
H  Sur  les  invectives  du  pseudo  Salluste  (Fr.  Schôll].  Polémique  contre 
Reitzenstein  et  Schwartz.  Ces  invectives  ne  sont  pas  de  l'an  54  av.  J.-C.  " 
(ReitzensteinI;  elles  ne  sont  pas  l'œuvre  de  L.  Piso  (Schwartz)  :  elles  ont  été 
composées  par  un  rhéteur. H  Les  vers  de  Vallegius  dans  la  VitaTorentii  [Fr. 
Schôll]  Corrections  et  explications.  If  Sur  Ammien  Marcellia  [K.  Zange- 
meister]  30,  5,  19,  lire  :  fulserat  consuele.  ^  Sur  le  prétendu  Lactantius 
Placidus  [Georg  Knaack]  Ce  commentateur  supposé  par  R.  llelm,  à  propos  il) 
d'Ovide,  Mélamorph.  VII.  762,  n'a  jamais  existé.  U  Sur  Avianus  [P.  v.  Win- 
terfeld]  La  date  attribuée  par  Lachmann  à  Avianus  est  fausse  :  preuves 
nouvelles,  t  Flexions  Agées  dans  les  noms  de  lieu  en  latin  (K.  Zange- 
meister]  Exemples  de  noms  de  lieu  au  génitif,  à  l'accus.  et  à  l'abl.  qui, 
déjà  à  la  bonne  époque  impériale,  étaient  employés  à  la  place  du  nominatif,  t* 
\  Secus  au  lieu  de  secundus  et  faits  semblables  [K.  Z.]  Ces  formes  ne  sont 
pas  dans  les  insc,  à  Pompéi  par  exemple,  des  abréviations  graphiques, 
mais  des  formes  du  latin  vulgaire.  H  Le  sligma  dans  l'écriture  latine  (K. 
Z.]  Exemples  de  cette  lettre  sur  quelques  inscriptions.  ^  Divus  Alexander 
[U.]  Dans  S.  Jean  Chrysostome,  Homélie  XXVI,  sur  la  seconde  lettre  aux  20 
Corinthiens,  l'Alexandre  que  le  Sénat  romain  proclame  comme  \3^  Divus 
est  Alexandre  Sévère  ;  il  s'en  suit  qu'avant  la  mort  de  cet  empereur  (235) 
et  après  23'<,  une  réduction  du  nombre  des  divi  a  été  faite.  K  La  loi  des 
Amphictyons  de  l'an  38u  [L.  Ziehen]  Établit  d'abord  que  l'iusc.  devait  avoir 
de  77  à  79  lettres  à  la  ligne;  ceci  établi  il  propose  quelques  nouvelles  lec-  25 
tures.  Ht  Fasc.  2.  Lait  et  miel  [H.  Usener]  Veut  montrer  que  l'emploi  de  ces 
substances  dans  le  rituel  religieux  provient  de  la  façon  dont  les  peuples  ce 
sont  représenté  primitivement  le  séjour  des  bienheureux.  La  présence  de 
Dionysos  sur  la  terre  s'affirme  par  diverses  merveilles,  entre  autres  par  des 
ruisseaux  de  lait  et  de  miel  ;  nombreux  témoignages  sur  ce  fait  empruntés  30 
surtout  à  des  poètes  ;  ces  deux  aliments  étaient  considérés  comme  formant 
la  nourriture  des  dieux.  L'abeille  a  un  rôle  religieux  dans  la  tradition  de 
Delphes,  de  même  dans  les  légendes  imaginées  sur  l'enfance  de  quelques 
grands  poètes,  par  exemple  Pindare,  Sophocle.  Pour  les  Hébreux  aussi,  la 
terre  promise  est  la  terre  où  coulent  des  ruis.seaux  de  lait  et  de  miel  ;  il  en  35 
est  de  même  de  la  Jérusalem  céleste.  Ces  idées  passèrent  bientôt  dans  le 
culte  ;  ainsi  les  morts,  qui  sont  déjà  considérés  comme  des  dieux,  reçoivent, 
dans  l'Odyssée,  des  libations  de  lait  et  de  miel  :  quelque  chose  d'analogue 
se  trouve  aussi  dans  Je  culte  de  Mithra.  L'église  primitive  employa  aussi  le 
lait  et  le  miel  dans  quelques-unes  de  ses  cérémonies;  parfois  l'eau  est  *" 
ajoutée,  comme  élément  purificateur.  A  Rome,  ces  anciens  usages  se  cons- 
tatent jusque  vers  l'an  600,  épqque  à  laquelle  ils  disparaissent  subitement. 
Cette  symbolique  a  été  empruntée  par  le  christianisme  aux  anciennes 
idées  et  aux  anciens  usages  du  paganisme.  If  De  fragmentis  historicorum 
apud  Nonium  servatis  [V.  M.  Lindsay]  Veut  montrer  que  la  méthode  suivie  « 
par  Nonnius  dans  ses  citations  est  d'une  haute  importance  pour  recon- 
naître l'ordre  exact  des  fragments  des  écrivains  qu'il  cite,  et,  en  particu- 
lier, cela  est  important  pour  Varron,de  vita  populi  Romani.  ^  Eludes  hel- 
lénistiques. [G.  Knaack].  1.  Nisos  et  Scylla  dans  la  poésie  hellénistique. 
Skutsch  a  appuyé  par  des  preuves  nouvelles,  l'opinion  avancée  par  Rohde  60 
que  le  Ciris  était  de  Cornélius  Gallus,  que  cet  écrit  dérivait  d'une  source 
grecque,  et  que  cette  source  était  Parthenios.  K.  s'applique  à  démontrer 
que  cette  explication  n'est  pas  fondée.  U  expose  ensuite  que  la  légende  de 


110  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Nisos  ei  de  Scylla  se  présente  à  nous  sons  trois  versions  différentes,  qui 
ne  sont  pas  complètement  indépendantes  les  unes  des  autres.  %  Les 
époques  de  l'ouvrag.;  de  Varron  De  gente  populi  roiuani  [H.  Peter|.  Objec- 
tions qu'où  peut  faire  à  la  détermination  faite  d'après  Censorinus  (de  die 

5  nat.  21,  1)  des  époques  indiquées  par  Varron  dans  ses  quatre  livres  De 
gente  populi  romani.  H  Sur  l'inscription  de  IWphaia  à  Egine  [A.  Furtwân- 
glerj.  Réponse  à  l'art,  de  Frankel,  cf.  fasc  1.  Contre  l'explication  que  F.  a 
donnée,  on  peut  alléguer  la  disposition  des  lieux,  les  témoignages  de  Pau- 
sanias  et  d'Antoninus  Liberalis.  ^  Les  légions  d'Orient  d'après  la  Nctitia  di- 

10  gnilatum  [K.  Mangoldj.  On  peut  répartir  les  92  légions  en  palalinae,  comi- 
tatenses,  pseudocomitaieuses,  riparienses,  légions  sans  désignalions.  Les 
palatinae  forment  la  garde  de  l'empereur  sous  les  ordres  des  niagistrimilitum 
l)raesenlales;  les  coniitatenses  et  les  psoudocomilatenses  sont  des  troupes 
actives  sous  les  ordres  des  magistri  militum  per  Illyricum,  Tbracias  et  Orien- 

18  tem;  les  autres  légions  sont  des  troupes  défensives  réparties  sur  la  frontière. 
f  T\j;pVo;  àvi^p  |Carl  FriesJ.  Ce  ne  sont  pas  seulement  les  monuments  trouvés 
récemment  à  Cnossos  qui  nous  révèlent  rinfluence  de  l'Egypte  sur  la  Grèce 
primitive,  cette  influence  peut  se  reconnaître  aussi  dans  certaines  légendes. 
F.  prend  en   particulier  l'aède    Démodocos  dans  l'Odyssée  et  le  chanteur 

*0  aveugle  de  l'hymne  à  Appolon  Délien.  Il  montre  que  le  premier  surtout  ne 
présente  aucun  des  caractères  que  l'on  peut  trouver  dans  un  poète  aveugle; 
les  aèdes,  qui  ont  composé  l'Olyssée,  étaient  des  hommes  à  la  vue  nette 
et  juste,  qui  connaissent  bien  la  nature  parce  qu'ils  savent  bien  la  voir; 
on  ne  peut  d'ailleurs  se  leprésonler  l'école  des  aèdes  de  Chios  comme  une 

85  réunion  d'aveugles.  La  légende  du  -•jtflo;  ivr,p  vient  de  l'Egypte;  dans  ce 
pays,  les  maladies  des  yeux  sont  très  fréquentes  ;  les  aveugles  gagnaient 
surtout  leur  vie  en  chantant  ;  plusieurs  monuments  égyptiens  les  repré- 
sentent ainsi.  Magnus,  dans  une  étude  sur  les  bustes  d'Homère,  avait 
remarqué  que  les  yeux  portaient  la  marque  d'une  maladie  particulière  aux 

30  Egyptiens,  f  Sur  une  scène  de  l'Oreste  d'Euripide  |L.  Radermacher].  La 
tragédie  d'Oreste  est  une  des  pièces  où  le  poète  a  le  mieux  montré  la 
richesse  de  son  imagination.  Cependant  toutes  les  inventions,  dont  il  a  usé 
dans  la  première  partie  de  la  pièce,  n'ont  rien  qui  soit  étranger  à  la  tragé- 
die. Il  n'en  est  p.is  de  même  de  la  fin  de  la  scène  dans  laquelle  l'esclave 

36  phrygien  raconte  la  scène  de  violence  d'Oreste  et  de  Pylade  contre  Hélène  et 
Hermione.  Ici  le  poète  s'est  inspiré  de  la  légende  d'Héraclès  et  de  Busiris, 
roi  d'Egypte.  Une  hydrie  de  Céré  du  Go  siècle  (Mouumenti  ined.  VIII, 
27  et  Roscber,  Myth.  Lex.  I,  22115)  représente  exactement  les  divers  détails 
décrits   par  le   messager  barbare.  Appendice  indiquant  dans  des  écrits  de 

40  rhétorique  quelques  données  sur  le  jeu  des  acteurs  dans  cette  tragédie.  T 
Fragments  d'une  histoire  de  Socrate  et  de  sou  école  sur  un  papyrus  d'Her- 
culanum  (Wilh.  Cronert].  Le  n«  495  est  composé  de  12  morceaux  de  papy- 
rus très  fragmentaires  :  l'auteur  les  décrit  avec  soin  et  en  transcrit  le 
contenu.  11    La  vie  de  campagne   dans   Homère  et  dans  l'Allemagne  du 

*is  moyen  âge  [M.  Siebourg].  Comparaison  des  trois  scènes  champêtres  repré- 
sentées sur  le  bouclier  d'Achille  avec  des  scènes  analogues  décrites  par  des 
poètes  allemands  du  moyen  âge.  H  Mélanges.  Ad  libellum  wEpl  ûi]/ou; 
[Gust.  WôrpelJ.  P.  4,  10,  Jahn-Vahlen,  la  leçon  (io;  ôo/.w  est  la  bonne,  elle  est 
attestée  par  le  Paris,  b  et  le  Vaùc.  a.  %  Vir  bonus  dicendi  peritus  'Fritz 

BO  Schôll].  c:e  mot,  par  lequel  le  vieux  Caton  a  défini  l'orateur,  no  se  trou- 
vait pas  dans  le  carmen  de  moribus,  comme  l'a  dit  Ribbeck,  mais  dans  les 
praecepta  ad  lilium  ;  F.  conteste  aussi  l'explication  de  Radermacher  disant 
qu'une  telle  déllnilion  n'était  pas  catonique,  mais  stoïque.  ^  [L.  Raderma- 


RHEINISCHES   MUSEUM    FUR   PHILOLOGIE.  111 

cher).  Réponse  à  l'art,  précédent.  \  Bôotie  [AtticasterJ.  Corrections  ti  deux 
insc.  de  Béotie  récemment  publiées.  ^  Sur  des  insc.  latines  [M.  Ihml.  Expli- 
cations   sur  5   inscr.  ^  Les  centuries  de  chevaliers  de  Tarquin  l'ancien 
Ed.  Wôiniin!.  CorrectioL^a  Florus.  If  Sur  les  noms  de  mois  et  sur  les  noms 
étrusques  [E.  Latter].  Conteste  l'explication  de  Skutsch  sur  l'identité  de   5 
l'étrusque  acale  et  celi  avec  le  latin-étrusque  Aclus  (Juin)  et  Celius  (Sep- 
tembre.) \1I  Fasc.  3.  Goniectanea  [F.  Buecheler].  Cinq  corrections  ou  explica- 
tions à  Porphjrion,  p.  6,12  éd.  Hold.à  des  inscr.  latines,  àjCicéron  ad  Atticum 
13,  25,  etc.  1î  Les  fMgments  de  Sapho  du  musée  de  Berlin  [F.  Solmsen].  Le 
musée  de  Berlin  possède  des  fragments  d'Alcée  et  de  Sapho.  Le  fragment  •" 
d'Alcée  est  trop  mutilé  pour  qu'on  ait  rien  pu  en  tirer,  si  ce  n'est  une  scho- 
lie  donnant  quelques  renseignements  sur  la  vie  du  poète  et  sa  lutte  contre 
Myrsilos.  Les  fragments  de  Sapho  se  rapportent  à  deux  odes,  l'une  sur  le 
dépirt  d'une  élève  de  Sapbo,  l'autre  sur  une  amie  éloignée.  Explication  et 
corrections   sur   ces  deux  fragments.  Certaines  particularités  grarphiques  15 
sont  à  relever:   devant  un  p,  le  digamma  est  remplacé  par  un  (5  ;  devant 
une  voyelle,  il  était  conservé;   mais  le  copiste,  qui  ne  connaissait  pas  ce 
signe,  l'a  omis.  If  Faceliae  Tullianae  [L.  Gurlitt].  Relève  plusieurs  passages 
où  l'on  a  voulu  prêter  trop  d'esprit  à  Ciceron.lf  L'aimant  et  la  respiration  dans 
les  théories  antiques  (R.  A.  Fritzche].  Lucrèce  consacre  184  vers  (VI,  90(3-1089)  20 
à  décrire  les  phénomènes  de  l'aimant,  puis  il  l'explique  en  disant  simple- 
ment que  c'est  un  phénomène  ordinaire.  Il  n'y  a  pas,  en  réalité,  de  contra- 
diction :   en   effet,   son   explication  est  purement  mécanique,  il  rejette  la 
croyance  qu'il  y  ait  là  quelque  chose  de  surnaturel;  il  n'admet  ni  la  théorie 
d'Epicure,  ni  celle  de  Posidonios  ;  il  cherche  a  combiner  la  théorie  de  Démo-  25 
crite  avec  une   autre   théorie  qui  se   trouve  chez  Plutarque.  Quant  à  la 
théorie  de  la  pression  de  l'air,  on  ne  peut  affirmer  qui  en  est  l'auteur  ;  peut- 
être  faut-il  l'attribuer  à  Asclépiade  de  Bithynle.  L'explication  de  Platon 
(Timéi-,  p.  77)  que  le  souffle  de  la  respiration  est  le  semblable  de  l'air  qui 
entoure   le  corps  et  qui  se  trouve  dans  le  corps,  cette  explication  Asclé-  30 
piade  l'a  combinée  avec  les  hypothèses  des  médecins  (t'.\lexundrie.  Ou  ne 
peut  décider   si  Lucièce  a  emprunté  la  doctrine  de  la  pression  de  l'air  à 
l'écrit  d'Asclépiade  sur  la  respiration  et  sur  le  pouls,  f  Extraits  des  mss.  de 
Dresde  (M.  Manitiusi.  1.  Scholies  surVégèce.  Elles  se  trouvent,  dans  le  codex 
Dresdensis   De   182.  Ce  ms.  contient  l'epitoma  rei  militaris  ;  il  est  écrit  par  35 
une   main  du    x'  siècle;    le   texte  est  celui  des  mss.  inférieurs;  mais  les 
scholies  sont  importantes;  l'auteur  en  publie  un  certain  nombre.  2.  Scho- 
lies sur  la  Thébaide  de  Stace.  Elles  se  trouvent,  avec  le  texte  du  poème, 
dans  le  codex   De  IbO  ;   suivent  15  pages  de  scholies.  f  Sur  les  prosateurs 
grecs  [K.  Fuhr|.  1.  Quelques  fautes  de  corrections  dans  la  Vulgate.  Fautes  40 
relevées  dans  le  Gorgias  de  Platon,  dans  le  discours  d'Isocraie  à  Philippe,  dans 
les  Vies  de  Plutarque.  2.  "Eerixav  et  ëewxav  dans  les  orateurs.  F.  examine 
divers  passages  d'orateurs  où  l'on  a  cru  trouver  une  suite  des  idées  incon- 
séquente. Quanta  l'emploi  des  formes  en  x  pour  les  deux  verbes,  Ti6Tiiii,  e;8oi(it, 
elles  sont  déjà  constatées  dans  les  inscriptions  à  partir  de  385;  l'orateur  48 
qui  les  emploie  presque  seul  es*  Démosthène,  qui,  à  partir  de  355,  a  recours 
à  ces  formes  pour  éviter  la  rencontre  de  plus  de  deux  brèves.  3.  Sur  les 
écrits  de  rhétorique   de  Philodème.    Dans  l'édition  de  ces  fragments,  Sud- 
haus,  malgré  toute  sa  science  et  sa  Onesse,  a  laissé  bien  des  passages  qu'on 
peut  corriger  et  reconstituer   :  nombreux  exemples;   d'autres  passages  ne  50 
peuvent   être  rétablis.  K  Fragments  négligés   de  Slrabon    [R.  Kunze;.  On 
sait  que  les  nombreuses  et  lonj^ues  lacunes  du  septième  livre  de  Strabon, 
ont  pu  être  comblées,  dans  une  certaine  mesure,  dans  les  fragments  signa- 


112  1902.    —   ALLEMAGNE. 

lés  par  Meineke.  K.  examine  ces  fragments  et  les  compare  au  commentaire 
d'Eusiathe  sur  Denys  le  périégète.  Depuis  longtemps  la  valeur  de  ce  com- 
mentaire était  reconnue  ;  pour  ce  qui  regarde  Strabon,  il  est  particulière- 
ment important;  Euslalhe,  on  peut  le  démontrer,  disposait  d'un  ms.  de 

5  Strabon,  qui  était  non  seulement  meilleur,  mais  plus  complet  que  les 
nfftres.  K.  se  sert  des  indications  d'Eusiathe  moins  pour  découvrir  de 
nouveaux  fragments  de  Strabon  que  pour  développer  les  fragments  counus. 
î  Analecla  Theodoretiaua  [Joannes  Raeder]  Depuis  la  publication  de  l'édi- 
tion qu'il  a  donnée  du  De  Theodoreti  Graecarum  affectionum  curatione,  l'au- 

10  teur  a  trouvé  un  ms.  meilleur  et  plus  ancien  que  les  mss.  dont  il  s'était 
servi;  c'est  le  Vaticanus  2M9  ;  il  est  du  x"  s.  R.  en  donne  la  description  et 
montre  combien  il  l'emporte  sur  les  autres  textes.  Addition  à  la  liste  des 
auteurs  qui  ont  puisé  dans  le  De  curatione.  Appendice  sur  le  fragment 
récemment  découvert  relatif  au  martyr  Trophime.  U  Mélanges.  Une  alla- 
is sion  dans  l'hymne  à  Zeus  de  Gallimaque  [Gust.  Wdrpel].  Il  est  inutile  de 
corriger  le  v.  79,  comme  ont  voulu  le  faire  Bergk,  Wilamowitz;  le  texte 
s'explique  parfaitement  si  l'on  admet  qu'il  contient  une  allusijn  à  la  con- 
sécration de  Philadelphe  comme  dieii;  cet  hymne  serait  alors  de  l'an  270. 
K  L'Amphitruo  de  Plaute  [Th.  Kakridis].  La  pièce  est  une  comœdia  conta- 

20  minala;  en  effet  Alcmène  geminos  filios  parit,  le  lendemain  de  la  nuit 
où  Jupiter  cum  Alicumena  voluptatem  capit.  Plaute  a  réuni  deux  pièces, 
traitant  chacune  l'un  de  ces  deux  sujets.  ^  Notes  marginales  sur  Horace 
[F.  Schultess].  5  p.  d'observations  sur  Odes.  III,  4,  10;  6,  22;  23,  18;  I,  20, 10. 
Ep.  I,  18.  104-105;  A.  P.  251-259. 1[  Sur  Ciris  v.  369-377  [R.  Wunsch]  Skutsch 

28  avait  soutenu  que  le  Ciris  était  antérieur  aux  poésies  de  Virgile.  F.  Léo  a 
fait  diverses  objections  à  cette  explication  ;  une  de  ces  objections  n'est  pas 
fondée;  la  description  d'opérations  de  magie,  v.  369-377,  est  parfaitement 
conforme  au  rituel  magique.  K  Agrœcius  et  Plinius  de  Delphica  [Otto  Ros- 
sbach].  Corrections  de  texte.  ^  Sur  Trogue-Pompée,  Prol.  X  [O.  Neuhaus]. 

30  Correction  au  passage  relatif  à  Artaxerxès  II.  K  Sur  l'inscr.  CIA  II,  996  [J. 
E.  Kirchuer].  Corrige  et  complète  le  texte  de  Kôhler.  f  Trois  interpréta- 
tions [L.  Radermacher].  1.  A^-Sér).  Dans  les  Grenouilles  d'Aristophane 
au  V.  263,  écrire  S?),  subj.  de  Sew,  lier,  enchaîner.  2.  ec;  vewv.  Dans  le  n»  N  958 
des  Griech.  Urkunden  du  musée  de  Berlin,  corriger  eiç  vewv  par  dç  v^ov.  3. 

35  Dans  le  fragment  d'Épicharme  149  de  Kaibel,  garder  la  leçon  iml  S'ovofx'aùiû. 
tK  Fasc.  4.  Une  pratique  des  copistes  et  son  importance  pour  la  critique 
des  textes  [P.  Brinkraanu].  Dans  les  mss.  soignés  de  l'antiquité  et  du 
commencement  du  Moyen-Age,  on  trouve  des  additions  au  texte,  variantes, 
notes,  qui  ne  sont  pas  écrites  dans  le  texte  même,  mais  à  la  marge,   et, 

40  dans  l'époque  la  plus  ancienne  ,  plutôt  en  haut  et  en  bas  des  feuillets.  Ces 
additions  à  la  marge  et  le  passage  du  texte  auquel  elles  se  rapportent  sont 
précédés  d'un  signe  de  renvoi,  ou  des  mots  xitœ,  avto.  Quand  on  veut  réta- 
blir une  lacune,  on  l'écrit  en  marge  en  la  faisant  suivre  du  mot  devant 
lequel  la  lacune   se  trouve   dans  le  texte.    Ces  divers  renvois   ou  signes, 

46  malgré  leur  simplicité,  ont  été  très  souvent  mal  compris  par  les  copistes^ 
et  il  en  est  résulté  de  graves  altérations  dans  nos  textes.  K  'Upà  SeOpo  [Lud- 
wig  Ziehenj.  Dans  le  passage  de  Théophraste  sur  les  Epidauria,  Vie 
d'ApoU.  de  Tyane  IV,  18,  15S,  ce  n'est  pas  le  mot  Seûpo  qu'il  faut  corriger, 
mais  le  mot  précédent  Upsîa;  il  faut  écrire  Upà,  cf.  C.  I.  A.  III,  5;  c'est  par 

60  cette  expression  Upà  ôsCpo  qu'était  désignée  la  journée  du  14  Boedromion.  Z. 
rejette  donc  la  chronologie  de  la  fête  des  Eleusinies  telles  que  l'ont  pro- 
posée Foucart  et  Mommsen  ;  il  règle  ainsi  la  fête  :  13  Boedromion  l'àY^piui; 
avec  la  Tipdppiriui;;  14. Upà  ôeûpo  ;  15,  les  'EîiiSa-Jpta;  16.  aXocSs  |j,J(jTai.  1[  Recher- 


RHEINISCHES    MUSEUM    FUR    PHILOLOGIE.  113 

ches  stir  l'histoire  impériale  roruainefv.  Domaszewski],  1.  L'assassinat  de 
Garacalla.  Hécit  du  meurtre,  indication  des  officiers  et  des  troupe-  qui  y  ont 
participé  ou  assisté.  2.  I^a  pompa  aux  Deccnnalia  de  Gallien.  D.  relève  sur- 
tout dans  la  description  de  cette  pompa  le  fait  que  les  soldats  sont  vêtus 
de  blanc;  il  montre  la  signification  de  ce  fait.  Les   monnaies    des  légions  5 
peuvent  servir  ;\  nous  f.iire  connaître  la  situation  politique  de  l'eirpereur 
à  cette  époque.  H  La  pins  ancienne  rédaction  des  Annales  des  pontifes  [A. 
Enmann].  Pour  l'origine  des  Annales  des  pontifes,  il   faut  toujours  s'eu 
tenir  à  l'explication  donnée  par  Mommsen;  la  chronique  de  la  ville  a  son 
origine  dans  la  table  placée  chaque  année  par  le  pontife.x  dans  la  Régla;  to 
cette  table  était  en  bois,  on  la  blanchissait,  album;  on  écrivait  les  noms 
des  magistrats  éponymes,  l'année  d'après  l'ère  de  la  ville  et  aussi  lesdigna 
memoratu  domi  niilitiacqiie  terra  marique  gesta.  E.  étudie  la  chronologie 
de  l'histoire  de  Rome  d'après  les  Annales.  C'est  au  grand  pontife  P.  Mu- 
cius  Scaovola  qu'on  attribue  la  première  publication  des  Annales;  quant  15 
à  la  première  histoire  de  Rome,  elle  doit  être  attribuée  au  premier  grand 
pontife  plébjien,  Tiberius  Coruncanius,  qui  fut  aussi  consul  et  qui  vivait 
au  moment  de  la  guerre  de  Pyrrhus;  la  valeur  littéraire  de  cette  histoire 
était  grande.  U  Contributions  épigraphiques   [M.  Frankel].  I.  Corpus  inscr. 
Gr.  lull.  Cette  insc.  est  due  à  Fourmont,  elle  existe  encore  dans  l'église  de  20 
S.  Vasilios  à  moins  de  trois  lieues  au  sud   de  Sparte.  Dans  Fourmont,  elle 
est  indiquée  comme  ayant  été  trouvée  à  Tégéo,  ce  qui  n'était  guère  pos- 
sible. F.  a  fait  faire  des  recherches  à  la  Bibl.    Nation,   dans    les  papiers 
de  Fouruiont  et  il  a  été  constaté  que  celui-ci  avait  désigné  bleu  exactement 
l'endroit  où  il  avait  vu  l'inscription;  malheureusement,  il  s'était  produit  îs 
une  interversion  «le  feuillets,  qui  a  amené  la  faute   dont  Fourmont  n'est 
pas  responsable.  F.  donne  de  nouvelles  lectures  de  ce  texte;  il  présente 
diverses  explications;  la  date  serait  la  fin  du  5»  s.  et  le  commencement  du 
4«.  2.  Sur  l'insc.  Aphaia,  C.  L  Pel.   I08O.   F.   communique   quelques  correc- 
tions proposées  par  Michaelis;  il  donne  lui-même  une  nouvelle  restitution  su 
de  ce  texte.  If  Élude  sur  la  fin  des  phrases  dans   l'Histori.i  Augusta  [P.  v. 
Winterfeld].  1.  L'autobiographie  d'Hadrien.    Dans   la    vie  d'Hadrien   par 
Spartien,  les  phrases  qui  n'ont   pas  une   terminaison  métrique   soûl   em- 
pruntées à  l'autobiographie  de  l'empereur.  2.  Sur  l'histoire  et  la  critique  du 
texte.  Essais  de  corrections  à  l'aide  de  la  théorie  de  la  prose  métrique.  H  35 
Sur  la  tradition  de  l'histoire  d'Alexandre   le  Grand  IF.  Reuss].  i,  Tima- 
gène  et  la  tradition  d'Alexandre.  Discussion  pour  montrer  que  T.   n'a  pas 
écrit  une  histoire  d'Alexamlre.  2,  Eratoslhèue  et  la  tradition  d'Alexandre. 
Strabon  n'a  pas   écrit  une  histoire  d'Alexandre;   Strabon,  Plularque  et 
Arrien  ont  puisé  dans  Eratoslhène.  :i,  Aristobule  et  Clitarque.  Clitarque  40 
a  vécu  vers  l'an  260,  il  a  mis  à  prollt  l'histoire  d'Aristobule.  t  Sur  l'élégie 
romaine  [F.  WilhelmJ.  Dans  la  peinturo  si  vive  qu'elle  fait  de   la  jalousie, 
l'élégie  romaine  ne  s'est  pas  inspirée  do  la  comédie  grecque,  et  en  particu- 
lier de  Ménandre,  mais  de  l'élégie  alexandrine.  Exemples  pris  dans  Tibulle. 
H   Le  père  de  Sizygambis  et  les  rapports  do  parenté  de  Darius  lll  Codo-  «s 
man  avec  Artaxerxès  II  et  Artaxerxès  111  [0.  Neuhaus).  Après  une  longue 
discussion,    N.  établit   que  Sizygambis  n'était  pas  fille  d'Artaxcrxès    H, 
mais  de  son  frère  Ostanès;  elle  épousa  son  propre  frère  Arsauès;  Darius  III 
Godoman  était,  tant  du  côté  paternel  que  du  côté  maternel,  le  neveu  au 
second   degré  d'Arlaxerxès  III,  et  au  troisième    degré,  d'Arlaxerxès  H.  1  se 
Mélanges.  Sur  Sophocle,  Aniigone  528  [W.  SchmidJ.  O.  Hensi  a  récem- 
ment cherché  à  démontrer  que,  dans  cette  pièce,  au  v.  524,  Ismèue  entrait 
en  scène  avec  un  masque  rouge;   S.   pense    que  le   masque  représentait 
R.  UK  pun,0L.  —  llevue  des  Revues  de  1902.  XXViL  —  8 


ii4  1902.    —   ALLEMAGNE. 

plutôt  un  visage  portant  des  traces  de  coups  et  d'égratignures.  %  Une  loi 
le  l'orateur  Lycurgue  [Alf.  Kôrle]  Dans  la  Vie  des  X  Or.  p.  8/i2  A,  il  faut 
changer  toû  IIoffeiBwvo;  en  toO  notrsiSewvoi;.  Il  ne  s'agit  pas  d'une  fêle  de 
Poséidon  au  Pirée,  fêle  dont  rien  n'indique  l'exislence,  mais  de  la  célebra- 
S  lion  des  Dionysies  au  Pirée  pendant  le  mois  Hosideon.  %  Une  interversion 
de  feuillet  dans  Galien  [H.  SchôncJ.  Cette  interversion  s'est  produite  dans 
le  traité  Ilepi  apOpwv;  elle  a  élô  reconnue  |)ar  S.  à  l'aide  du  Laurentianus 
LXXIV,  7.  1  Sur  Gicéron  ad  Q.  fr.  Il,  3  [W.  Slernliopf].  Dans  la  phrase  : 
A  Kal.  Feb.  legationes  in  Idus  Feb.  Iliciebanlur,  il  faut  retrancher  la  pré- 

iO  position  «  a  »  qui  est  en  têle.  H  Sur  la  lex  Manciana.  —  l'ro  salule  impe- 
ratoris  [A.  SchnIlenJ.  Polémique  contre  Seeck  (cf.  Rh.  Mus.  56,  120  et  477); 
S.  déclare  qu'il  persévère  dans  son  opinion  sur  l'autel  de  la  loi  Manciana. 
IF  Prodecessor  [Hans  Lielzmann].  Decessor  signifiait  prédécesseur;  pro- 
decessor  celui  qui  est  avant  le  prédécesseur;   mais  la  valeur  de  la  prépos. 

IB  de  fluit  peu  à  peu  par  être  oubliée,  et  prodecessor  ne  signifia  plus  que 
prédécesseur,  f  Sur  les  noms  de  personne  romains  ou  italiens  qui  pré- 
sentent tantôt  la  racine  Pop(b),  tantôt  la  racine  Pub(p)  [Aug.  ZimmermannJ. 
Ces  mots  dérivent  de  désignalions  familières,  Papus,  Papius  analogues  à 
notre  papa;  longue  liste  de  dérivations.  K  Muxr,vifiii   [L.  Radermaclier].   Le 

20  locatif  M-jxï)'(/i(Ti,  qui  ne  s'est  pas  encore  présenté,  peut  être  retrouvé  par 
conjecture  dans  un  texte  récemment  découvert,  l'Epitome  d'Adamantios 
(Rh.  Mus.  t.  5b,  p.  141);  le  Parisinus  donne  :  ÔTtoïa  xà  Oulaiou  toO  IléXoito; 
TcâSri  é(ioi  xiviidEi  xai  xoC  xtX.  I,es  mots  èjioi  xivVidS!  n'ont  aucun  sens  :  R.  pro- 
pose d'écrire  .\Iuxr,vT)iTi  ;  l'iotacisme  serait  la  cause  de  la  faute. 

2»  Albert  Martin. 

Sitzungsberichte  der  kôn.  Preussischen  Akademie  der  'Wissen- 
schaften  zu  Berlin.  Phil.-hist  Classe  1902.  23  jr.  Rapports  :  Sur  les  Cor- 
pus des  iuscr.  grecques  [Kirchhoff;.  Sur  les  Corpus  des  inscr.  latines 
[Mommsen  et  Uirschfeld].  Sur  les  Commentaires  d'Aristote  [Diols].  Sur  la 

30  prosopographie  de  l'Empire  rom.  iMommsen|.  Sur  les  ouvrages  relatifs 
aux  monnaies  grecques  [Diels].  Sur  le  Thésaurus  linguae  latiuae  IDiels]. 
Sur  le  dictionnaire  de  la  langue  égyptienne  [Ermann].  Sur  l'index  rei  mili- 
taris  Imperii  Komaui  (MommsenJ.  Sur  le  God.  Theodosianus  [id.].  Sur  la 
Fondation  Savigny  [Brunner].  Sur  la  Fondation  Bopp  [].  Sur  la  Commission 

86  des  Pères  de  l'Église  |A.  Ilarnack].  Rapport  sommaire  sur  les  voyages 
d'exploration  dans  l'Ouest  de  l'Asie  Mineure  [PhilippsonJ.  tif  30  jr.  Com- 
munication faite  par  [Conze]  de  la  découverte  faite  par  Héron  de  Villefosse 
qui,  sur  le  revers  d'un  médaillon  de  Pergauie  de  Septime  Sévère,  a  reconnu 
la  reproduction  du  grand  autel  de  Pergame.  Simple  mention.  \'i  Deuxième 

4e  rapport  sur  un  voyage  d'études  en  Italie  destiné  à  des  recherches  sur  les 
manuscrits  des  Chroniqueurs  bysantins  [G.  de  BoorJ  <cf.  R.  d.  R.  24,  131, 
8>.  Principaux  résullat.s  de  ces  recherches  sur  les  rapports  qui  existent 
entre  les  mss.  italiens  des  Excerpta  de  legationibus  de  Constantin.  11f 
20  févr.  Sur  qqs  citations  de  la  Rhétorique  d'Aristote  fj.  Vahlen].  Dans  ce 

45  mémoire  de  29  p.  v.  met.  sous  les  yeux  du  lecteur  un  ceriain  nombre  de 
citations  faites  par  Aristote  et  cherche  avant  tout  à  donner  une  idée  de  la 
manière  dont  Aristote  cite  les  auteurs,  il  essaie  ensuite  autant  que  possible 
de  dissiper  les  doutes  qui  se  sont  fait  jour  dernièrement  et  sur  les  cita- 
tions d'A.  et  sur  la  rédaction  primitive  de  ce  traité.  H  Nouveaux  fragments 

50  de  Sappho  et  d'Alcée  [W.  Schubarl].  Description  de  ces  fragments  entrés 
au  Musée  de  Berlin  en  1896  <cf.  H.  d.  R.  26,  132,  2>  .  Celui  de  Sappho  (pi) 
qui  contient  trois  poésies  appartenant  probablement  d'après  les  vers  au 
V*  livre,  est  écrit  en  petites  onclalcs   très  soignées  du  vi"  ou  vu"  s.  ap. 


SITZUNGSBERICHTË   DEU   AKA.DEM1E    ZU    BERLIN.  115 

J.-C.  Celui  d'Alcée  est  du  i»'  ou  au  plus  lard  du  ii*  s.  ap.  J.-C;  il  est  ac- 
compnguô  d'une  scolie,  où  nous  trouvons  un  détail  nouveau  sur  la  vie 
d'Alcée.  Textes  avec  notes  critiques.  Analyse.  Étude  sur  les  mètres.  HH 
6  mars.  Propriétés  appartenant  aux  empereurs  romains  pendant  les  trois 
premiers  siècles  [Ilirscbfeld].  Ces  propriétés  consistaient  en  maisons  et  en  » 
jardins  à  Rome,  en  villas  en  Italie  et  en  domaines  dans  tout  l'empire.  Com- 
ment étaient-elles  acquises?  Simple  mention  de  ce  mémoire.  If  Fragment 
d'Annales  égyptiennes  anciennes  [Ermann]  avec  contributions  de  [Sethe  et 
BorchardtJ.  Le  musée  de  Palerme  possède  un  fragment  d'inscr.  en  hiéro- 
glyphes, dans  lequel  on  a  reconnu  un  fragment  d'Annales  offlcielles,  qui  lu 
nous  montre  comment  les  annales  étaient  rédigées  en  Egypte.  Pour  les 
plus  anciens  rois,  ce  fragment  ne  nous  donne  que  des  noms  ;  pour  ceux 
des  trois  premières  dynasties,  il  indique  les  années  une  à  une  avec  les 
événements  importants.  Pour  la  cinquième  dynastie,  époque  à  laquelle  il  a 
été  rédigé,  il  entre  dans  le  détail  des  événements  arrivés  chaque  année.  16 
Nous  y  trouvons  en  outre  chaque  année  depuis  les  premières  dynasties  une 
indication  de  hauteur,  qui  probablement  devait  se  rapporter  aux  crues  du 
Nil.  Ces  annales  avaient  un  but  pratique;  elles  indiquaient  comment  il 
fallait  nommer  chaque  année  pour  la  dater;  les  anciens  Egyptiens  en  effet, 
comme  les  Babyloniens  de  la  même  époque,  désignaient  leurs  années,  non  2u 
par  des  nombres,  mais  par  les  événements  importants  qui  s'y  étaient  ac- 
complis. K^  3  Avril.  Le  papyrus  9780  du  Musée  royal  de  Berlin  [Diels]. 
Récemment  acheté,  il  porte  au  recto  les  scolies  de  Didyme  des  Philip- 
piques  9  à  12  de  Démosthène,  en  15  grandes  colonnes,  détruites  en  partie 
malheureusement.  L'écriture,  pleine  d'abréviations  est  probablement  du  a 
n"  s.  ap.  J.-C.  Il  donne  un  nombre  important  de  citations  nouvelles  d'his- 
toriens et  de  poètes.  Sur  le  revers  il  porte  de  la  même  écriture  le  traité, 
inconnu  jusqu'ici  'Heixf,;  (TTotzei'>)<";  d'flierokiès  (7  colonnes)  qu'on  n'a  pas 
encore  déchiffré.  If  Commentaire  sur  les  Psaumes  de  Théodore  de  Mop- 
suestia  (II.  Lietzmann].  A  découvert  dans  le  Cod.  Paris.  Goislianus  12  une  30 
grande  partie  de  ce  Commentaire  en  grec,  considéré  comme  perdu  et  qu'on 
ne  connaissait  que  par  des  fragments  dont  on  ne  pouvait  tirer  parti.  L. 
eu  publie  un  assez  long  fragment,  f  Un  feuillet  palimpseste  de  Gaiien 
provenant  de  Bobbio  (II.  Schoene).  Le  Cod.  Vatic.  S763  ([ui  contient  les  six 
premiers  livres  d'Isidore,  Etymologiao  est  un  palimpseste  qui,  sous  l'écri-  35 
ture  lombarde,  donne  un  extrait  en  onciales  grecques  du  liv.  2  du  De  ali- 
mentorum  facultalibus  de  Galicn.  Texte  avec  trad.  lat.  de  Moerbecke 
(1277).  Une  autre  partie  de  ce  ms.  provenant  de  Bobbio  se  trouve  à  Wolfeu- 
biittel,  c'est  le  Weissenburgensis  64.  Iff  10  avr.  Période  la  plus  ancienne  de 
l'histoire  de  la  ville  de  Pergame  [Conze].  Paraîtra  dans  le  vol.  I  des  Aller-4i) 
liimer  von  Pergamon.  Simple  mention.  ^  Fragment  d'une  stèle  attique 
archaïque  [Kekulé  v.  Stradonitz).  L'analyse  de  ce  mémoire  fS  flg.)  a  paru 
dans  cette  Revue  l'an  dernier,  28  nov.  <cf.  R.  d.  R.  26,  131,  33>  .  HK 
2/»  avr.  Rapport  annuel  sur  la  publication  des  Monumenta  Germauiae 
historicalE.  Diiminler].  HU  Ib  mai.  La  lettre  de  Ptolemée  à  Plora  [Har- 40 
nack).  Texte  grec,  traduction  et  commentaire  de  cette  lettre  qui  se  trouve 
dans  E|)iphane,  Haeres.  31,  3-7.  Adressée  vers  160  sous  Antonin  le  Pieux 
ou  sous  Marc-.\nrèle  à  une  chrétienne  du  nom  de  Flora  par  un  chrétien  du 
nom  d(!  l'tolémée  qui  nous  est  connu  par  Irénée.  Tertnllien  et  Ptolemée, 
elle;  est  pour  nous  l'exe  nple  le  plus  frappant  des  sentiments  des  chrétiens  bo 
du  2«  s.  à  l'égard  du  l'entateuque,  et  nous  tait  connaître  les  idées  de  la  secte 
chrétii'nne  fondée  par  un  penseur  égyptien,  Valentin.  H.  ajoute  d'après 
Hippol.  Philos.  V,  10  un  hymne  naassénien,  œuvre  d'un  gnostique  chré- 


116  1902.    —   ALLEMAGNE. 

tien  :  texte  et  comm.  n  3  i^-  Rapport  annuel  sur  l'activité  du  k.  d.  Ar- 
chaeol.  Institut  [A.  Conze]  n  10  J'-  Inscr.  votive  pour  Valerius  Dalmatius 
[Th.  MommsenJ  Table  de  bronze  avec  inscr.  métrique  trouvée  en  1901  en 
lUyrie  à  Idahof.  Elle  est  élevée  par  la  Provincia  Lugdunesis  teitia  (Bretagne 

5  et  Touraine)  en  l'honneur  de  son  rector  Valerius  Dalmatius,  et  comprend 
8  distiques  corrects  et  élégants  qiii  se  ressentent  de  l'influence  d'Ausoiie. 
Elle  doit  être  des  premières  années  du  v"  s.  et  mérite  l'attention  par  la 
manière  dont  elle  divise  la  science  du  droit  en  droit  des  douze  tables  ou 
jus  civile,  jus  praetorium  et  droit  des  constitutions   impériales,   division 

10  qu'on  n'a  pas  encore  rencontrée  formulée  de  celte  manière  dans  la  litté- 
rature juridique  (pi).  1%  2'i  juil.  Le  dimétre  choriambique  [v.  Wilamowiiz- 
Moellendorf]  Un  examen  métrique  attentif  des  chœurs  d'Euripide  permet 
de  reconnaître  un  vers  dont  la  seconde  partie  est  un  choriambe,  la  pre- 
mière partie  est  composée  d'un  certain  nombre  de  syllabes  très  variables 

16  qui  pourtant  se  laisse  ramener  à  un  pied  de  deux  temps  forts  et  de  deux 
temps  faibles.  Ce  vers  paraît  entre  autres  comme  première  moitié  de  l'eu- 
polideus,  Corinne  l'a  employé  ;  dans  la  poésie  plus  travaillée  de  l'Orient  on 
le  trouve  se  différenciant  sous  des  formes  très  variées,  auxquelles  appar- 
tient aussi  le  glyconique.  On  peut  de  ce  fait  tirer  des  conclusions  pour  la 

20  métrique  primitive.  1[  Communication  très  brève  sur  un  papyrus  du  iv  s. 
av.  J.-G.  trouvé  à  Memphis  et  qui  contient  les  Perses  de  Timothée  de 
Milel  [id]  Ce  papyrus  comprend  six  larges  colonnes,  la  première  a  disparu  : 
on  travaille  à  mettre  en  ordre  les  fraymenls  de  la  seconde,  mais  il  y  a  peu 
d'espoir  qu'on  puisse  y  reconstituer  un   texte  qui  se  tienne  :  la  fin  bien 

2B  conservée,  comprend  environ  200  vers  du  célèbre  nome  patriotique,  les 
Perses  de  Timothée  de  Milet.  Hlf  30  oct.  Sur  un  type  statuaire  de  Ilypnos 
[Kekule  v.  Siradonilz]  Mention  d'une  étude  faite  au  point  de  vue  de  l'his- 
toire de  l'art  sur  les  fragments  d'une  figure  de  bronze  du  Musée  de  Berlin 
qui  offre  de  l'analogie  avec  la  statue  de  Madrid  et  qui  est  d'un  travail  très 

30  soigné,  mi  6  nov.  Sur  l'élégie  de  Catulle  à  M'Allius  [Vahlen].  Adressée  à 
l'ami  de  Catulle  AUius  ou  Manlius.  V.  cherche  à  déterminer  le  sentiment 
(lui  l'a  inspirée  et  montre  qu'elle  forme  un  tout.  %1  13  nov.  Fouilles  de 
Pergame  [Conze].  Mention  de  celte  communication  sur  des  trouvailles  de 
lampes  et  de  fragments  de  poteries   d'époque  hellénistique  et   bysanline 

36  et  sur  leur  importance  pour  l'histoire  de  l'ergamc.KH  27  nov.  Inscr.  alexau- 
drines  [U.  v.Wilamowitz-MoellendorffJ  Elude  sur  un  certain  nombre  d'inscr. 
et  de  graffiti  imporlauls  publiés  par  le  Bull,  de  la  société  archéologique 
d'Alexandrie  w  h.  W  *  '^éc.  Traités  faussement  attribués  à  Démocrile 
jDiels]  Étudie  ces  traités  publiés  dans  les  Fragmenlen  der  Vorsokraliker, 

40  p.  4^)9  et  les  divise  en  trois  catégories  :  A,  les  alexandrins,  traduits  pro- 
bablement tous  eusiiuble  parle  disciple  de  Démocrile  Bolos  d'après  des 
sources  orientales,  BiS-jlwviot  ),ôyoi,  -/eipôxix/iTa  nxi  çusixà  SuvapiEpà.  B  Les 
traités  d'alchimie  apocryphes  datant  <lu  4-6  s.  ap.  J.-C.  cpusixà  xa'i  (luo-Tixà;  G. 
La  compilalion  byzantim;  lUpi  (Tjixïta'JEifiiv  xa\  ivTiTraOeiwv.  XX. 

45  Sitzungsberichte  der  philos  -philologischen  u.  der  historischen 
Classe  der  k.  B.  Akademie  der  Wissenschaften  zu  Mùnchen  1902. 
Livre  2.  Les  doctrines  écouomiiiues  de  l'anliquilé  chrétienne  [L.  Bren- 
tano].  Dans  ce  mémoire  de  5b  p.  B.  montre  comment  ces  doctrines  forment 
un  ensemble  rigoureusement  logique;  il  les  expose  eu  les  appuyant  de  ci- 

80  talions  nombreuses  des  Pères  de  l'Église  et  arrive  à  la  conclusion  qu'elles 
étaient  absolument  anticapilalistes.  ^  L'extrait  de  la  Nat.  liist.  de  Pline 
dû  à  Robert  de  Cricklade  [R.  Rilck).  Ce  moine  anglais  du  12'  s.  avait  com- 
posé sous  le  litre  de  De lloratio  N.  II.  Plinii  Secundi  un  epitome  de  la  N.  II. 


SITZUNGSBERICHTE    DEH    AKADEMIK    ZU   MÛNCHEN.  1i7 

qu'il  dédia  au  roi  Henri  II  d'Angleterre.  Gel  epilome  est  fait  d'après  un 
texte  très  rapproclié  de  la  seconde  main  du  God.  Paris,  lat.  6975  {E.);  il 
faut  donc  le  considérer  comme  le  représcnlanl  partiel  et  précieux  du  texte 
le  plus  ancien  et  le  plus  complet  de  Pline,  l.ei.ons  qu'il  donne  comparées 
avec  celles  des  autres  mss.  Gorreclions  et  additions  dues  à  Robert.  Texte  s 
de  plusieurs  passages  importants.  Mémoire  de  yi  p.  HK  Livr.  3.  Rapport 
provisoire  sur  un  voyage  d'études  à  la  recherche  des  mss.  de  Démoslhène 
|E.  Drerupj.  Résultats  d'études  poursuivies  pendant  sept  mois  dans  les 
bibl.  de  Belgique,  Angleterre,  France,  Italie,  Grèce  et  Autriche.  D.  a  exa- 
miné, collationné,  comparé  plus  de  200  mss.  en  s'occupaut  tout  particuliè-  lo 
rement  de  Démoslhène  et  de  ses  scolies,  d'Isocrate  et  des  prétendues 
lettres  d'Escliine.  11  commence  par  Démosthène  et  traite  de  sa  tradition 
manuscrite;  détails  nouveaux  sur  la  liadition  du  «epi  îtapaTcpEirëecai;,  de 
rimtiçio;  et  des  Ttpooi'iJica.  Plusieurs  mss.  dont  on  s'était  exagéré  l'impor- 
tance manquent  d'originalité  et  n'ont  par  conséquent  pas  de  valeur  pour  16 
la  critique  du  texte.  La  seule  source  du  corpus  des  scolies  byzantines  de 
Démoslhène  est  un  ms.  de  Paris  (T),  à  côté  duquel  il  ne  faut  tenir  compte 
que  des  scolies  marginales  anciennes  do  mss.  du  x/xi*  s.  Parmi  les  trésors 
du  Br.  iMuscum,  D.  cite  un  feuillet  de  parchemin  du  v»  s.  en  onciales 
donnant  des  fragments  du  xxTà  '.VpioToyeÎTovo;  A  (9,  63  —  à  la  fin)  il  l'a  dé-  ^ 
chilTré  pour  la  première  fois,  texte.  Pour  Isocrate  la  collation  du  papyrus 
de  Londres  du  Ttepî  Eîpr,vr,i;  a  eu  de  très  beaux  résultats;  découverte  d'une 
nouvelle  tradition  du  Ilpb;  Arinovtxov,  représentée  par  deux  mss.  jumeaux, 
le  cod.  Paris,  2010,  s.  XIV  et  le  cod.  l.aur.  357.  s.  XIV.  Un  gnomologium 
de  Paris  (cod.  Paris,  suppl.  gr.  690,  s.  XII)  a  encore  plus  d'importance  pour  2» 
la  critique  du  texte;  il  contient  de  nombreux  passages  des  discours  I  et  II 
d'Isocrate  et  de  Photius,  Epist.  1,  8  et  doit  dater  du  ix"  au  xi«  s. 
Les  lettres  d'Eschine  ont  été  coUationnces  dans  tous  les  mss.  dont  six 
n'étaient  en  majeure  partie  pas  connus;  parmi  eux  un  God.  Ilarl  (Londres) 
s'est  révélé  comme  l'archétype  d'une  classe  importante  de  mss.  d'épis-  30 
tolographes.  Leçons  nouvelles  pour  l''E)ivri  de  Gorgias  d'après  un  ms. 
nouveau  du  x"  s.  .Mémoire  de  39  p.  n  1-ivr.  4.  L'Iléraklès  de  Lysippe 
à  Constantinople  [Furlwîlnglerl.  Montre  que  nous  avons  dans  un  relief 
en  ivoire  d'un  petit  coffret  du  trésor  de  l'église  de  Xanten  une  reproduction 
de  la  statue  colossale  d'Héraklès,  qui  était  sur  l'acropole  de  Tarente,  5» 
et  qui  emmenée  à  Rome  par  Fabius  Maxim  us,  fui  transportée  dans  l'hippo- 
drome de  Gonslanlinople.  Description  de  ce  petit  relief  en  ivoire,  qui  cor- 
respond à  celle  que  Niketas  Akominatos  fait  de  la  statue,  t  Statues  de 
frontons  grecques  de  Rome  [id.;  Gomplétant  un  précédent  art.  <  Sitzb. 
ISO-J.  2,  p.  2-;9  sqq.  cf.  R.  d.  R.  24,  131,  ',2>  sur  deux  statues  grecques  de  «> 
la  Glyptothèque  Ny  Carlsberg  a  Copenhague,  provenant  de  Rome  et  qui,  se 
rapportant  à  l'histoire  des  Niobides,  ont  dû  faire  partie  du  fronton  d'uu 
temple  grec  d'Apollon,  F.  montre  qu'il  faut  leur  ajouter  une  troisième  sta- 
tue d'Apollon  (flg.)  de  la  même  collection,  décrite  par  Arndt  (Glyploth. 
pi.  33).  Elle  a  dû  faire  partie  du  même  fronton  d'un  temple  qui  n'était  pas  45 
nécessairement  à  Athènes  ;  l'artiste  n'était  pas  un  Athénien,  mais  proba- 
blement un  Ionien  qui  a  dû  exécuter  ce  fronton  vers  'i40  av.  J.-C.  Place 
des  trois  statues  dans  le  fronton.  ^  Emplacement  oii  fut  découverte  la 
Vénus  de  Milo  ;id.]  Commente  une  lettre  do  Xéno,  publiée  par  Michon 
<  R.  d.  Études  grecques  1902  p.  2'.  sqq.  cf.  jd.  bas  >  et  donnant  des  to 
détails  sur  le  résultat  des  fouilles  fiites  à  l'endroit  où  on  avait  découvert 
peu  de  temps  auparavant  la  Vénus  de  Milo.  $  Trouvailles  concernant  l'his- 
toire de  l'art  et  l'histoire  de  la  litlérature  [Simonsfeld.]  1 .  Un  relief  repré- 


118  1902.    —   ALLEMAGNE. 

sentant  Bacchus  a  été  envoyé  en  Bavière  par  P.  Visconti  au  xvi*  s.,  on  en 
a  perdu  toute  trace,  S.  croit  pouvoir  l'identifier  avec  une  plaque  de  marbre 
à  reliefs  (flg.)  tnentiormée  dans  plusieurs  lettres  publiées  par  lui  dans  ses 
«  Maiiânder   Briefe   u.  s.  w.  »  (Abdhl.    d.  III   Cl.  d.  k.  B.  Akad  d.  Wiss. 

5  vol.  XX)  et  qui  était  à  l'origine  dans  l'église  de  S.  Ambroise  à  Milan.  2. 
Pour  servir  à  l'histoire  de  la  tradition  des  œuvres  de  T.  Live  et  de  César. 
Nouveaux  mss.  de  la  bibl.  de  Mathias  Corvin.  U  ressort  de  deux  lettres  de 
P.  Visconti  à  Guillaume  de  Bavière  qu'il  y  avait  dans  la  bibliothèque  de 
Pagano  Doria,  fils  du  fameux  Doria,  un  Tite-Live  et  un  César  complets,  le 

(0  premier  en  n  langue  africaine,  »  le  second  en  arabe.  Cette  bibliothèque  est 
mentionnée  dans  une  autre  lettre  adressée  au  même  duc,  à  la  même 
époque  par  Stoeckl,  qui  fait  allusion  aussi  à  un  Ovide  complet  qu'elle 
aurait,  dit-on,  possédé.  Il  parle  encore  des  5  premiers  libres  de  Polybe  écrits 
sur  parchemin,   envoyés  à  Vienne   en  1577  avec  un  Héliodore  et  un  Héro- 

's  dien  par  Gamerarius  au  duc  Albert  V.  Ge  serait  le  God.  gr.  157  de  la  Hof. 
u.  Staatsbibl.  de  Vienne,  qui  provient  de  la  bibl.  de  Matthias  Corvin,  et 
qui  a  appartenu  longtemps  à  l'humaniste  Obsopoeus.  Détails  sur  ce  per- 
sonnage, ouvrages  qu'il  a  publiés,  ses  travaux.  Autres  mss.  de  Corvin 
qu'il  a  utilisés.    Texte  de  la  lettre  de  Stoeckl  et  de  deux  de  Obsopoeus  à 

20  Gamerarius.  XX. 

Verhandlungen  der  46°  Versammlung  deutscher  Philologen 
und  Schulmànner  in  Strassburg  i.  E,  1901.  lleliéuisme  et  christia- 
nisme au  point  de  V(ie  littéraire  [Wendland]  Mention  <  cf.  supra,  p.  9I,45> 
If  [LehmannJ    montre  en   s'appuyant  sur   les  auteurs  anciens  et  sur  ses 

25  propres  recherches  l'identité  de  Mîjafarikin  ou  Karkiu  en  Arménie  avec 
Tigranocerta.  If  Noms  de  personne  en  grec  et  en  allemand  lE.  Schrôder) 
Manière  dont  ils  sont  composés,  ressemblances  et  différences.  H  Ëtat  actuel 
des  études  papyrologiques  grecques  [U.  Wilcken]  Progrès  que  ces  études 
ont  faits  depuis  le  44«  congrès,  f  Conception  philologique  du  monde  [P. 

30  Cauer]  Influence  de  la  philologie  sur  le  développement  de  l'esprit  humain. 
If  Résultats  des  recherches  sur  le  limes  de  la  Haute  Germanie  et  de  la  Rhé- 
lie  I^Fabricius]  Rapports  qu'il  y  a  entre  l'établissement  de  ce  limes  et  l'his- 
toire de  la  domination  romaine  dans  ces  contrées,  t  Simple  mention 
du   rapport  où  (Elter]   montre  que  l'antiquité  classique  est  la  mère  des 

3'o  sciences  modernes.  If  Résultats  de  la  seconde  campagne  de  fouilles  de 
Singlin  à  Alexandrie  [Th.  Schreiber]  Coup  d'œil  sur  la  topographie,  monu- 
ments, le  Sérapeion,  inscr.  tombeaux  dont  les  façades  donueut  une  idéedu 
développement  de  l'architecture  hellénistico-romaine  ;  plastique  ;  céra- 
mique. If  L'ascension  de  l'âme,  liturgie  de  Mithra  [Dieterich]   D'après  un 

40  papyrus  magique  de  Paris  :  simple  mention,  f  Le  grec  de  la  Bible  au  point 
de  vue  de  l'histoire  de  la  langue  [Thumb]  Ge  grec  est  une  transformation 
naturelle  de  la  langue  classique,  il  marque  le  point  de  départ  d'une  nou- 
velle phase  dans  le  développement  de  la  langue  ;  il  dérive  de  la  xoivvî, 
comme  le  grec  moderne  ;  la  xoivr;  n'est  pas  une  langue  littéraire,  c'est  la 

4b  langue  courante;  le  premier  essai  sérieux  d'en  faire  une  langue  littéraire  se 
voit  dans  le  Nouv.  Testament  ;  les  hébraismes  qu'on  rencontre  dans  la 
syntaxe  et  la  grammaire  du  grec  du  N.  T.  ne  lui  sont  pas  particuliers, mais 
appartiennent  à  la  xoivvî.  f  Discussion  qui  suivit  ce  rapport.  Hî  Section 
de  philologie.  Commencement  de  la  comédie  en  grèce  |Thièle]  <  cf. 
50  supra,  p.  93,30  >.  Ge  n'est  pas  l'élément  sérieux  qui  a  été  le  point  de 
départ  des  représentations  dramatiques,  mais  bien  l'élément  comique 
créant  toujours  de  nouvelles  figures  qu'il  empruntait  aux  basses  sphères 
de  la  vie  populaire;  il  n'a  que  des  rapports  très  lointains  avec  le  culte  :  il 


VERHANDL.   l).  XLVl.   VEUSAMMLUNG  D.   PHILOLOGEN  U.  S.  W.     WH 

faut  (loue  distinguer  plus  netlemeiU  qu'on  ue  l'a  fait  jusqu'ici,  les  éléments 
provenant  du  culte  et  ceux  qui  n'eu  proviennent  pas.  C'est  ce  que  fait  T. 
en  expliquant  à  nouveau  les  passages  de  Sosibios  et  Semos  dans  Athénée 
XIV,  621  ;  phallopliores;  dikelistes;  phlyakes;    (joyitrral.  Kôle   d'Epicharme. 
Développement  de  la  comédie  atlique.  f  Réserves  de  [Belhe].  H  [Skutsch]  * 
revenant  sur  ce  qu'il  a  dévelop|)é  dans  son  livre  «  Ans   Virgils  Friihzeit  » 
explique   l'Eglogue  VI  qui  est  un  catalogue  des  poésies  épico-didaciiques 
de  G.  Cornélius  Gallus  ;  à  propos  des  vers  où  il  est  question  de  Scylla  et 
de  la  flUe  de  Nisus,  il  montre  que  la  Ciris  est  l'œuvre  de  Gallus,  qu'elle  n'a 
pas  été  écrite  après  la  mort  de  Virgile,  mais  vers  la  fin  de  la  république  et  lu 
que  c'est  à  elle  que  se  rapportent  les  vers  de  l'Eglogue  VI.  Passages  com- 
muns à  la  Giris  et  à  Virgile,  qui  là  se  montre  imiialeur.  %  Réserves  de 
IHeiizcnstein]  ei  de  [Ueinze].  %  Homère  et  la  tradition  liéroj'quo  [Bethe] 
Montre  quels  sont  les  événements  historiques  qui  sont  à  la  base   de  la 
légende   troyenne.  1   Réserves  de  [Gauer].  ^  Valeur  des  glossaires  latins  15 
[W.  Ileraeus]  Les  gloses  et  leur  publication  jusqu'à  la  composition  du  Cor- 
pus glossarum.  Leur  importance  pour  la  lexicographie. 1Î  Etudes  de  langue 
sur  le  Prométhée  d'Eschyle  [Wackeriiagel]  Contribution  à  la  chronologie  et 
à  la  langue  du  Promélhée  ;  simple  résumé.  W.  croit  pouvoir  conclure  de 
certaines  parlicnlarités  de  lanjjue  que  le  texte  qui  nous  a  été  conservé  du  20 
Promélhée  repose  sur  un  remaniement  remontant  au  plus  tôt  à  l'époque 
de    la   guerre  d'Archidamas.  f  Origine  de  la  stychomélrie  grecque   [B. 
Keil]  A  pris  naissance  chez  les  ioniens  au  6»  ou  au  5'  s.  ^  Deux  fragments 
littéraires  des  collections  égyptiennes  du  Louvre  |S.   de  Ricci]   Papyrus 
d'IIypéride  xax'  'AOrjvoYévDu;.    Fragments   des  Sentences  ou  des  'AôeXçoî  de  2S 
Ménandre.  K  Section  de  pédagogie.  La  méthode   Ahrens  pour  l'ensei- 
gnement du  grec  [F.  HorMemannj  Examen  de  cette  méthode  qui  commence 
par   l'élude  d'Homère.   ^   Discussion.   ^   Manière    d'enseigner   la    gram. 
grecque  dans  les  Gymnases  conforme  à  l'esprit  de  nos  jours  [HuUemann]. 
H  Le  latin  et  le  grec  considérés  comme  matières  du  haut  enseignement  3» 
actuel    [Allendorf].    Propositions   radicales.   |   Réserves   de    philologues. 
m  Section  d'Archéologie.  La  leschè  des  Knidiens  à  Delphes  et  les 
peintures   qui   la   décorait  [SauerJ.  Polygnote  y   avait  représenté  l'Iliou- 
persis  et  le  Nekuia  ;  ordre  dans   lequel  les  peintures  étaient  disposées. 
H   Sur   le  tombeau   Kôm  -  esch  -  Schukâfa   récemment   découvert    à   Aie-  3ç 
xandrie  [Schreiber]    Description  de  ce    tombeau,   le    juonument    le    plus 
remarquable  à  tous  égards  de  l'époque  gréco-rom.  qui  ait  été  découvert  à 
Alexandrie.  \  Sur  le  temple  d'Athèna  sur  l'Acropole  d'Athènes  [Michaelis] 
<  cf   supra  p.  60,  m  >  Certains  détails  et  débris   architecturaux  et  le 
lémoignajje  des  auteurs  anciens  empêchent  de  conclure  avec  Dôrpfeld  que  le  W 
temple  mis  à  jour  parKavvadias  soit  rdp-^faip?  vsùç  et  le  seul  temple  d'Apol- 
lon sur  l'Acropole  jusqu'à  la  guerre  des  Perses  ;  c'est  l'Hekalompedon.  ^ 
L'Ara   Paris   Augusiae  [Petersen].   Description   de  ce  monument  et  de  sa 
décoration  d'après  de  uouv.  fouilles.  If  Le  limes  romain  dans  la  province 
d'Arabie  (v.  Rohden].  Mention.   \  Sur  la  civilas  Mediorualricorum   [J.  B.  ^? 
Kcune].    Le  centre  de  cette  civilas  était  Metz,  Divodurum    Mediomatrico- 
rura;  étude  sur  ce  peuple,   sa  civilisation,   ses  coutumes,  ses  dieux.  K  Le 
limes  rom.   en   Autriche  [Borinann|.    Mention.  K  Fouilles  à  Tarodunum 
[Fabricius.]  Mentionnée   seulement  par  Ptolémée,  celte   ville  forte   était 
située  sur  l'emplacement  de  Zarlen,  c'était  une  forteresse  importante  dont  M 
•es  murs  étaient  construits  à  la  mode  gauloise  «  alternis  trabibus  ac  saxis  » 
comme  le  dit  César  d.  B.  G.  VII,  23  :  résultats  des  fouilles.   H  SeclioQ 
d'histoire  et  d'épigrapbie.   Valeur  historique  des  discours  dans  las 


120  1902. 


ALLEMAGNE. 


historiens  anciens  [Sollau.]  <  cf.  pi.  haut  p.  91,4S.  >  H  Impressions 
ethnographiques  d'Italie  et  de  Grèce  [Siegelin.]  Les  Grecs  comme  les  Ita- 
liens étaient  blonds  à  l'origine,  de  leur  croisement  avec  les  peuples  qu'ils 
avaient  vaincus  est  né  le  type  châtnin  qui  a  triomphé.  H  La  chute  des 
s  Héraclides  et  l'avènement  des  Mermnades  [Egelliaaf.]  Nous  n'avons  pas 
d'inscr.  pour  nous  renseigner  sur  la  succession  des  dynasties  eu  Lydie 
vers  700  av.  J.-C.,  il  est  donc  nécessaire  d'étudier  de  près  les  auteurs  et  de 
comparer  leur  témoignage,  c'est  ce  que  fait  D.  pour  les  cinq  sources  qu'il 
admet  :  Hérodote,  Nicolas  Damascéue  et  Xanthos,  Platon  (Resp.  Il,  .359  4.) 
«0  Justin  et  Plutarque.  H  Une  fable  d'Ésope  sur  une  pierre  tombale  rom. 
[Bormann].  \  Mention  du  rapport  de  [Kornemann]  sur  les  empereurs  roni. 
et  l'histoire  bysantine;  de  Vulic  sur  des  inscr.  nouvellement  trouvées  en 
Serbie,  de  S.  de  Ricci  sur  des  papyrus  <  cf.  pi.  bas  Jahresb.  d.  oest. 
arch.  Inst.  >  ^1[  Section  degramm.  comparée  indo-européenne. 
«B  Le  nom  du  chien  chez  les  peuples  indo-européens  |OsthofT.J  %  Éléments 
grecs  dans  les  langues  barbares  anciennes  et  Albanaises  |Thumb.]  If  La 
culture  du  blé  préhistorique  dans  le  nord  de  l'Europe  [IIoops.]  An  moyen 
de  documents  linguistiques  et  de  fouilles  préhistoriques  II.  arrive  à 
obtenir  certains  détails  intéressants.  H  La  flexion  italienne  au  Près.  Ind. 
ïO  de  esse,  f  Apophonie  et  Wriddhi  [Ilorn.J  f  Dictionnaire  anc.  Iranien 
[Bartholomne.j  Sur  l'histoire  de  la  quatrième  classe  du  présent  en  sanscrit 
[Leuraann.]  Sur  les  présents  intransitifs  en  -yali  formant  dans  les  époques 
très  reculées  des  part.  parf.  en  -ilà,  auxquels  correspondent  les  adj.  latins 
en  -idus.  M. 

26  Westdeutsche  Zeitschrift  fiir  Geschichte  und  Kunst,  XXI'  année 
(1902).  l"  livr.  Tombeaux  germains  de  basse  époque  romaine  près  Franc- 
fort »/M  [F-  Quillingi.  Description  de  deux  tombeaux  (pi.),  énumération 
des  objets  trouvés  qui  sont  à  la  fo'5s  romains  et  germains  et  qui  pour  l'un 
du  moins  des  tombeaux  se  ressentent  fortement  de  l'influence  rom.  1[| 
30  2e  livr.  La  légion  XXII  Primigenia  [A.  WeichertJ.  Étude  de  40  p.,  I.  Forma- 
lion  et  nom  de  cette  légion;!,  elle  ne  fut  formée  ni  sous  César,  ni  sous 
Auguste,  ni  sous  Caligula,  mais  sous  Claude  en  même  temps  que  la  legio 
XV.  Primigenia,  avant  les  campagnes  de  cet  empereur  en  Bretagne;  elles 
eurent  toutes  deux  d'abord  leurs  quartiers  en  Germanie  et  étaient  desti- 
8B  nées  à  remplacer  les  légions  de  l'armée  du  Rhin  qui  avaient  été  détachées 
en  Bretagne,  elles  formèrent  deux  légions  nouvelles  et  tirèrent  leur  nom  de 
la  Fortuna  Primigenia.  La  legio  XXII  se  distinguait  de  la  legio  XXII  can- 
tonnée en  Egypte  par  son  nom  de  Primigenia  et  par  d'autres  appellations, 
et  surtout  par  celle  de  Pia  fidelis.  Origine  des  soldats  qui  la  composaient.  2. 
M  Son  activité  en  Germanie  supérieure  de  43-88  ap.  J.-C.  3.  Sa  participation 
aux  combats  de  69  et  70  ap.  J.-C.  4.  Son  activité  en  Basse-Germanie  de 
70  à  89  ap.  J.-C.  1  Les  postes  de  beneflciarii  et  les  réseaux  des  routes 
romaines  [V.  Domaszewski].  Etude  de  S3  p.  (pi.).  Comme  ces  postes  se 
trouvaient  tous  aux  points  de  jonction  des  réseaux,  leurs  autels  votifs 
U  peuvent  servir  d'indications  pour  suivre  le  développement  de  ces  réseaux  ; 
c'est  ce  que  D.  fait  pour  les  provinces  occidentales  de  l'empire,  t  1,  Mit- 
leilungen  d.  Alterliimskommission  fur  Weslphalen,  II  ;  HaUern  u.  d.  Allcrlums- 
forschvngen  an  d.  Lippe;  2,  C.  SghuCHHArdt,  Allas  vorgeschichtl.  Befestigungen 
in  Niedersachsen  [G.  Rubel].  Long  art.  où  le  rp.  développe  ses  propres  vues. 
So  11  Livr.  3.  Empreintes  de  potier  sur  les  vases  en  terra  sigillata  provenant 
de  Rome  [A.  Riesej.  On  a  trouvé  à  Rome  dans  l'hiver  1898/99  un  grand 
nombre  de  vases  en  terra  sigillata  rouge  avec  cachets  dont  beaucoup  n'é- 
taient pas  encore  connus.  R.  les  publie  en  commençant  par  ceux  qu'on 


WOCHENSCHRIFT   FOr    KLASSISGHE   PHILOLOGIE.  121 

Connaissait  déjà  (120),  puis  donne  ceux  qui  sont  inédits  (53).  Il  distinguo 
deux  périodes,  celle  d'Auguste,  où  l'empreinte  est  répétée  plusieurs  fois 
sur  le  même  vase,  concurremment  avec  d'autres  marques,  et  une  époque 
postérieure  qui  s'étend  jusqu'à  la  destruction  de  Pompéi,  dans  laquelle  les 
(empreintes  airectent  la  forme  de  semelles.  Autres  cachets  (36)  de  la  collée-  5 
tion  Wolfl'  provenant  aussi  de  Rome.  Particularités  de  ces  empreintes.  % 
.\liso,  son  nom  et  sa  situation  [F.  Cramer],  Art.  de  22  p.  Aliso  est  souvent 
citée  par  les  auteurs  anciens,  surtout  par  Dion  Cassius  qui  raconte  que 
Drusus  Ijâtit  un  fortin  au  confluent  du  .\ou7t(ac  et  de  T'EXt^wv  ;  c'était  donc 
à  l'origine  un  nom  de  fleuve  qui  se  retrouve  dans  un  certain  nombre  10 
d'autres  noms  de  lieu;  exemples.  Al-is-  signifie  le  fleuve  qui  se  précipite, 
l'Elison  ou  l'Alison  n'est  autre  que  le  Miihlenbach  près  Ilaltern,  qui  se  joint 
au  .Stever  pour  se  jeter  dans  la  Lippe,  t  Le  segment  Irnsing-Weissenburg 
de  la  route  Vindonissa.  —  Bojodurura  de  la  Table  de  Peutinger  [K.  Popp]. 
Montre  que  contrairement  a  ce  qu'on  a  prétendu,  les  fortins  ne  font  pas  '5 
défaut  daus  la  partie  bavaroise  du  limes  rhéticii,  et  insiste  sur  l'importance 
toute  particulière  de  la  route  militaire  qui  relie  entre  eux  les  fortins  situés 
en  seconde  ligne  derrière  le  mur  du  limes,  n  L'vr.  '4.  Aquisitions  des 
musées  allemands  en  1901  [IL  Leliner].  1.  Allemagne  occidentale  :  2.  Collec- 
tions bavaroises.  Objets  divers,  dont  un  grand  nombre  d'objets  rom.,  20 
monuments  et  inscr.  (pi.).  Art.  de  7u  p.  V. 

Wochenschrift  fiir  klassische  Philologie  1902. 1  jr  Al.  Baumoartner, 
Oeschichu  d.  WeltliUeraiur.  1.  D.  LUI.  Westasiens  u.  der  Nillànder  [L.  Feder]. 
Lecture  agréable  et  utile  aussi  pour  ceux  qui  s'occupent  de  philologie 
classique.  \  IL  Frangotte,  La  législation  athénienne  mr  les  dislinctions  ÎS 
honorifiques  et  spécialement  des  décrets  des  clérouchies  athéniennes  relatifs  à  cet 
objet  (O.  Schulthess].  Eloges.  If  P.  Gi.vRDELLT,  7'.  Macci  l''lautiCaplivi.  iD.  Note 
di  ci'iVica /'/(ju^ma  [P.  Trautwein].  Eloges  de  l'éd.  destinée  aux  commen- 
çants. Les  contributions  à  la  critique  peuvent  être  discutées,  mais  sont 
d'mie  lecture  agréable.  H  J.  CurSCHMAnn,  Zw  Inversion  d.  riJm.  Eigennamen  30 
<.  Cicero  bis  Livius  [R.  Mackc].  Eloges,  If  A.  Grubbr,  Studien  :u  l'aciann$ 
von  Barcelona  [Pfeilschrifler].  lîellc  étude.  1  B.  KuuczKIEWiCZ,  Pétri  Hoysi 
Manrei  Akagnicensis  carmxjta  éd.  [Z.  Dembitzer].  Très  grands  éloges.  H  K. 
SCHENKL,  Uebgsb.  z.  Uehersetien  a.  d.  D.  ins.Griech.  G.  A.  WejSKE,  D.  griech. 
anomalen  Verba  fj.  Silzlerf.  Appréc.  favorable.  \  A.  IIbmme,  Kleines  Ver-  3ô 
zeichnis  griech. -deulscher  Fremd-u.  Lehmvorter  |0.  Weisef.  Peut  être  utile, 
mais  doit  être  revu.  18  jr.  B.  Dareste-B.  IIaossoullibr-Th.  RbinaCh, 
liecueil  des  inscr.  juridiques  grecques,  U,  1  [0.  Schullhessf.  Très  grands  éloges. 
t  IL  Jackson,  Texts  to  ilhistrate  a  Course  of  elemetttary  Lectures  on  the  Historg 
of  Greck  Puilnsophy  from  Thaïes  to  Arialotte  [A.  DOringf.  L'intention  est  *0 
bonne,  mais  réserves  pour  le  livre,  %  E.  Samtbr,  Familienfeste  d.  Griechen 
und  Rôiner  [P.  Stengel;.  Contribution  de  valeur,  K  0.  Richter,  Topo- 
graphie der  Stadt  liom  fD.  Dollefsenf.  Grands  éloges  de  cette  2''«  éd,  m  15  jr 
C.  Wesshly,  Studien  zur  Palàographie  u.  Papyrut-kunde,  IL  1  fW.  Crônertj. 
A  droit  à  notre  reconnaissance.  %  F.  zu  Sayn-Wittgenstein-Berlebubo,  45 
lieisebilder  aus  Siiilien  u.  Korfu  [E.  Wolff].  Eloges.  %  IL  F.  HiTziO, 
Iniuria.  Beitraege  zur  Geschichte  der  Iniuria  in  griech.  u.  rôm  Rechl  [B. 
Kiibler].  Eloges.  1  R.  du  Pontet,  6".  J.  Caesaris  Opéra.  2.  Comm.  d.  B.  C. 
cum  libris  d.  b.  Alex.  Afric.  Ilispan  fE.  WolIT].  Belle  éd.  d'Oxford  qui  ne 
réalise  aucun  progrès  sensible,  f  F,  K.  Abbott,  A  Historg  and  Descrip-  m 
tion  of  Roman  Political  Institutions  [G .  v.  Kobilinski].  Éloges.  Bon  résumé 
bien  au  courant  de  la  littérature  du  sujet.  If  W.  Nausbstbr,  Denken,  Spre- 
chen  u.  Lehren,  I,  Die  Grammatik  [O.  Weisseufels],  Des  réserves.  1  F.  N. 


122  1902.    —   ALLEMAGNE. 

FiNCK,  Die  Klassifikaiion  d.  Spraclien  [Ui.].  Eloges.  H  Expédition  de  Belck  en 
Asie  Mineure.  Fouilles  de  Delphes.  ^^  22  jr.  II.  Reinhold,  De  graecttale 
Patrum  Apostolicoruin  librorumque  apocryphorum  Kovi  Teslanienli  qnae-'itiones 
grammniicae  [A.  Deissraann].  Très  grands  éloges,  indispensable  pour  l'exé- 

5  gèse  des  Septante  et  du  Nouv.  Test.  <cf.  R.  d.  R.,  23,  42,  38  >.  U  J.  Ku- 
BIK,  Htalerklàfung  u.  Anschammgsuntfrrichl  bei  der  Lektiire  des  Sallust  u.  des 
B.  C.  Caesars  [Th.  OpitzJ.  Appréc.  favorable.  H  F.  Knokb,  Dus  Seldnchlfeld 
im  Teutobnrger  Walde.  ID.,  Das  Vai-uslager  bei  Iburg.  Id.,  Die  rum,  Forscliungen 
im  nordwestlichcn  Deulschland .   Id.,  Eine  Eisenschmehe   im   Ilabicittswalde   bei 

10  Slift  Leeden.  Id.,  Ein  Vrleil  iiber  d.  Varuslager  im  Habichtswalde  gepruft  [E. 
WolffJ.  Résumé  de  ces  brochures,  f  H.  G.  Newton,  T/ie  epigmphical  évi- 
dence for  Ihe  reign  of  Vespasian  and  Titus  fv.  DomaszewskiJ.  Réserves.^  W. 
M.  LlNDSAY,  Nonius  Marcellus,  dictionary  of  republican  latin  [O.  Frochde]. 
Exact  et  suggestif.  \  Nouvelles  odes  de  Sappho.  tf  20  jr.  K.  Schirlitz,  Dei- 

15  Beweis  fur  die  Identitdt  der  Tapferkeit  und  des  Wissens  in  Platons  Protagoras 
[KarlowaJ.  Sérieux  et  pénétrant.  %  F.  Hberdegbn,  Ueber  parenlhetische  Siilze 
11.  Satzverbindungen  in  d.  Kranzreder  d.  Demosthenes  [C.  Ilammer].  Appréc. 
favorable,  f  J.  Sghmidt,  Schûlerkommentar  zii  Caesars  B.  G.  [A.  Rechzey]. 
Eloges  de   cette  3"  éd.  1[  F.  Persghinka,  G.  Sallusti  Crispi  bellum  Calilinae, 

20  bellum  Jugurtliinum,  ex  historiis  qnae  exslant  orationes  et  epislulae  [Th.  Opitz]. 
Ed.  de  classe,  texte  de  Linker-Klimsha.  K  R.  Novak,  In  Panegyricos  Lali- 
nos  studia  grammalica  et  critica  [R.  Helm].  Très  bon.  f  K.  RbiSSinGER,  Ue- 
ber Bedeutung  und  Verwendung  der  l'raepositionen  ob  und  propter.  2  [Speyor] . 
Analyses,   qqs   réserves.   \  O.    Krell,  AUrômiscke  Heizungen  [G.  Koelîcn]. 

an  Des  réserves,  mais  sera  utile  pour  des  recherches  futures.  Uf  r>  févr.  W. 
Reichbl,  Homerische  Waffen  [A.  Kôrte].  N'a  plus  besoin  d'être  recommandé. 
\  B.  L.  D'OOGB,  Cicero,  Select  orations  [W.  Hirschfelder].  Superbe  éd.  de 
classe.  K  O.  Wbbbh,  Arabien  vor  dem  Islam  [J.  v.  Prâsek].  Donne  sous  une 
forme  populaire  et  résumée  une  idée  juste  de  l'étal  actuel  de  la  science  sur 

30  l'histoire  de  l'ancienne  Arabie.  \  A.  IIbisbnberg,  Analecla  Mittheilungen  aus 
Italien.  Handsclxriften  bysantinischer  Cfirunographen  [G.  Wartenberg].  Apla- 
nit la  voie  pour  des  recherches  futures  dans  un  domaine  encore  peu 
exploité.  K  Sur  Martial  IV,  M,  16  et  Lucrèce  1,  878  [F.  IlarderJ.  1.  Lire  Vir- 
gines  liquore,  allusion  à  la  fameuse  «  Aqua  Virgo  ».  2.  Lire  «  cum  lapidi  in 

36  lapidem  teriinus,  mauare  liquorem  »  et  placer  ce  vers  après  le  v.  879.  W 
12  févr.  B.  P.  Grenfell  and  A.  S.  IIunt,  The  Amli^rst  Papyri,  U  [G.  Wes- 
sely].  Analy.^e  de  ce  nouv.  vol.  qui  fait  le  plus  grand  honneur  aux  édi- 
teurs, à  leur  Mécène  et  aux  presses  de  l'Université  d'Oxford,  f  R.  Rbitz- 
BNSTBIN,    Zwei    religionsgeschichlliche  Fragen  nach  ungedruklen  griech.  Texten 

40  d.  Sli-assburger  Uibl.  [El.  Steuding].  Sera  accueilli  avec  plaisir,  rendra  des 
services.  If  S.  Eitrem,  Zur  l lias- Analyse.  Die  Aussôhnung  [Hoerenz].  Contri- 
bution qui  comprend  b  éludes  ;  analyse.  K  A.  Morshead,  The  hnuse  of 
Atreus,  being  the  Agamemnon,  Libation- Beares  and  Furies  of  Aeschylus  trans- 
lated  [H.  Draheim].  Trad.  en  vers  accompagnée  de  préfaces,  de  remarques 

45  et  de  deux  éludes  sur  les  Ghoéphores  et  les  Euménides.  If  V.  Menghini, 
Corn.  Tacito.  Gli  annale  comm.  [E.  Wolff].  Ed.  classique.  If  N.  G.  Politis, 
"EUtiveî  r,  'Pontoi  (G.  Wartenberg].  Art.  de  polémique  contre  Palmas.  t 
K.  BreysiG,  Kulturgeschichte  der  Neuzeit,  I  [F.  Gauer].  Appréc.  favorable.  % 
Fouilles  de  Milel.  KK  19  févr.  A.  Rômer,  Homerische  Geslalten  u.  Geslattungen 

SO  [Hoerenz].  Eloges.  H  C.  KaLBFLEISCH,  Papyri  Agentoratenses  Graecae,  éd. 
[G.  Wessely].  Admirablement  d(ichiirrés  et  savamment  commentés.  If  F.  P. 
Bremer,  Jurisprudentiae  Anlehadrianie  qnae  supersunt,  2  [B.  Kiibler].  Des 
réserves,,  mais  sera  utile.  ^  Th.  Stangl,  P.  Curti  liufi  his'oriarrm  Alexandri 


WOCHENSCHRIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  123, 

Mngni   Macedonis  libri  qui   supersunl.   Très   grands   éloges  de  celte  éd.  de 
classe  dont  le  texte  est  établi  d'une  manière  très  scientifique.  Hlf  26  févr. 
P.    MbYHR,    Das    Herrwesen  cler  Ptnlemàer  u.   ftomer  in  Aegypten  []i.  Kilbler]. 
Eloges.  K  Fr.  Pradi-L,  De  praepositionum  in  prisca  latinitate  vi  algue  usu  |R. 
ilelnij.   Travail   sérieux,   qui    dcnoie   un  grand  talent  de  lexicographie.  K   6 
Se.    DB  VnlES,    Cod.  Qraeci    et  latin i photographiée  depicli,  VII,   1  et  2  [G.   An- 
(lreson|.   Grands   éloges  de  celte   reproduction  admirable  des  cod    Laur. 
M  éd.   68,   I    et  68,    II  de  Tacite.  If  O.  Sebck,  Geschichle  des  Unterganges  des 
antiken  Well  \k.  HockJ.  Malgré  des  réserves  sur  les  vues  de  l'auteur  à  l'é- 
gard  des  rapports  de  la  relinion  et  du  relèvement  de  la  moralité  antique,  lo 
il  tant  reconnaître  que  ce  livre  est  très  intéressanl.lî  C.  Rbthwisgh,  Jahres- 
berichte  ilber  d.  hohere  Sc/iulwesen   hsrg.  XV  |\Veissenfels].    Appréc.    favo- 
rable. KH    5    mars.    G.    Pinza,  Monuntenli  primitivi  délia  Sardegna  [A.  Mayr], 
Eloges.   H    Ed.    WÔLFFLIN,    Plinius    u.    Cluvius   Hufus   [Andresen].  Le  rap.. 
réplique  par  une  série  d'exemples  nouveaux  à  l'art,  de  W.  dans  Archiv.  XII,  is 
343  sqq.    <  cf.  R.    d.  R.   26  8,  1  >  sur  l'antithèso  des   formes   verbales, 
actives  et  passives  chez    les  auteurs   latins.  ^  C.  Dibtrich,  Grundlagen  d. 
Valkerverkelirssprache  [O.  Weissenfelsj  Mentionné.  1[  Catacombe  près  d'A- 
lexandrie. —  Tombeau   mycénien  près   Gumes.  —  Nécropole  de  Naxos  en 
Sicile  —  Fouilles  de  Busiris.  Courtes  mentions.  y\  12  mars.  F.  M.^rrHiAS,  zo 
Ueber  Pytheas  von  Maxsilia   u.  die   àllesten   Nadvlckten    von    d.    tlermanen,  I 
[P.  Schulze].  CouiribulioM  Inlérepsaule  à  la  géographie  et  à  la  topographie 
antiques.  U  II.  Kuipbr,  De  Crantoris  fragmeniis  moralibus  |G.  Wôrpel].    Bien 
loin  do  prouver  co  qu'li  avance,  K.  prouve  indirectement  l'hypothèse  qu'il 
combat.  If  G.  MagdOn'aLD,  Catalogue  of  greek  coins  in  the  lluntcvian  Collection,  2b 
II  [II.  V.  Fritze;.  Consacré  à  la  Grèce  nord-ouest,  centrale,  méridionale  et  à 
l'Asie  mineure,  ce  catalogue  est  fait  avec  soin.  H  S.  L.  Tuxkb,  Kejser  Tiberius 
[W.  Ijiebenam;.  Cet  ouvrage  en  danois  ne  donne  pas  de  résultats  scienti- 
Uques    nouveaux.  K    J.  Prâsek,   Geschichle  des    alten    Orients    (en    tchèque) 
(A.  Sanda].   .\tteint   parfaitement  son  but  qui   est  de  donner  un  manuel  30 
aussi   complet   que    possible  et   (lui  réponde  aux  exigences  de  la  science 
contemporaine.  ^  R.  Methnbu,  Unter.suchungenzurlatein.Tempus-undModus- 
lehre  mit  besonderer  Reriicksichtigung  des  Unlerrichls  [II.  IJIase].  U  est  regret- 
table de  voir  une  fois  de  jilus  tant  de  pénétration  dépensée  en  pure  perte. 
1  U.    Schiller,  Aufsàne   ilber   i.   Schulreform  i'JOO  u.   1901  ;  2,  Die   aussere  35 
Schulorgauifation  [O.  WeissenfelsJ.  Traite  île  l'enseignetnenl  du  grec  et  du 
latin.  1i*i  19  mars,  0.  Ghuppb,  Griech.    Mythologie  u.  Heligionsgeschiclite,  III, 
i  [Il.^Sleuding].    Très  grands  éloges.  U  G.   Autenribth,  Wôrterbuch  zu  d 
homeriscken  Gedichten  [G.  Vogrinz].  Cette  9«  éd.,  due  à  A.  Kaegi,  n'a  pas  été 
remaniée  comme  on    l'attendait,  f  E.  Str  \zzeri,  Apollonio  di  Tyuna  e  la  in 
chronologia  dci  suoi  viaggi  fj.  MillerJ.   Réalise  à   peine  un  progrès.   S.   n'est 
pas  au  courant  de  la  littérature  du  sujet.  H  MiUeilungen  d.  Allertums-Kom- 
mission  filr  Westphalen  ;  H.  2,  llaltern   u.    d.  Alterlwnsforschung   an  der    Lippe 
[C.  Koenen].   Appréc.   favorable.   ^  Découverte  des   restes   du  temple  de 
Bacchus  sur  le  forum  romanum.  —   Découverte  d'un  temple  étrusque  dans  46 
la  province  de  Civita  Caslellana,  sur  la  rive  g.  du  Rio  Maggiore.  Hlf  26  mars, 
L.  HiGKS-G.-F.  IIiLL,  A  Manual   of  Greek  hislorical  inscriptions  [W.  Larfeld]. 
2^'  éd.  Rendra  de  grands  services.  K   Gr.  Schowermann,  The  great   mother 
of  the  Gods  |S.  Steuding|.  Très  utile,  résume  avec  soin  tout  ce  que  l'on  sait 
sur  ce  sujet.  1  l\.  Kobbrt,  Welche  dem  Mcnschen  gi-fdhrlichen  Spinnen  kannlen  so 
die  Alten  [Puch-;].    Sujet  traité  avec   compétence.  %   K.    Brbïsio,   KuHur- 
geschichte  der  Neuzeit,  II.  Altertum  u.  Miltelalter  als  Vorslufen  der  Neuzeit, 
l  Urzeit,  Griechen,  Rômer  fF.  CauerJ.  Longue  analyse  de  ce  voL  {13  p.);  qijs 


124  1902.    —   ALLEMAGNE. 

réserves.  ^  P.-J.  Pikartz,  Syniaxis  (a/inu,  ad  usum  scholarum  Germanica- 
rum  accommodala  [O.  Veissenfels].  Rarissima  avis,  qui  a  la  prétention 
d'être  avant  tout  pratique  et  empirique.  If  Sur  Lucrèce  [G.  WOrpel]. 
Liv.    III,  46    est    bien   à  sa   place;    liv.  III,  118  lire  "  neque   harmonia 

5  corpus  solere  perire.  "  n  '-^  avril,  B.-P.  Grenfell-A.-S.  Hunt,  The  Oxy- 
rhynchus  Papyri,  II  [0.  Schulthessj.  Rapide  résumé  du  riche  contenu 
de  ce  vol.  ^  H.  Schwbizer-Sidler,  Tacilus  Germania  [U.  Zerniiil]. 
Remanié  avec  le  plus  grand  soin  par  E.  Sghwyzer.  K  K.  Krumbacher, 
liomanos  u.  Kyriakos  [G.  Warlenberg].  Sera  le  bienvenu.  1I1[  9  avril.   Th. 

10  ZiELiNSKi,  Die  Behandlung  gleichseitiger  Ereignisse  im  anliken  Epos,  1  [Hoe- 
renz].  Recommandé  à  tous  ceux  qui  s'intéressuiii  à  la  composition  des 
poèmes  homériques,  f  L.  Mitteis,  Aus  den  griech.  Papyruswkunden  [O. 
Schulthess].  Admirable.  H  M.-G.-P.  Sghmidt,  nealistischn  Chreslomalliie  aus  d. 
Litleratur  d.  klassisehen  AUertnms,  111  |F.  Harder].  S.  possède  étonnamment 

16  bien  son  sujet  et  malgré  des  réserves  à  faire,  sera  un  guide  sûr  pour  tous 
ceux  qui  veulent  s'orienter  dans  ce  domaine.  H  R.  Kopke  u.  A.  Matthias, 
Monatschrift  fur  hohere  Schulen,  hrsg.  [M.  Schneidewin].  Appréc.  favorable 
de  cette  nouv.  revue,  t  Sépultures  romaines  à  Remagen.  —  Travaux  au  lac 
de   Nemi.  f  Critique  de  texte  sur  l'Hymne  à  Artemis  de  Callimaque  [G. 

îo  Worpel].  Lire  v.  4  àf/_6\>.vioi  ôte  itaipô;  x.T.X  ;  v.  17  conserver  v-'h^' ;  v.  20 
âni(ji!$o|iat  est  juste;  v.  41  lire  ïtA  et  prendre  Xeuxôv  comme  adjectif;  v.  45 
conserver  ni^nt^.  fK  16  avr.  Paulys  Bealencyclopàdie  d.  ktass.  AUevtumwii- 
senschafl  hTig.  v.  G.  WissowA,  8  Hlbd.  Corniscae-Demodorus  [F.  Harder]. 
Eloges,    f  A. -S.  ArvanitOPULLOS,  Zr)Tri(taTa  TOJ   'Att£xo-j  Stxaiou.  II.  Hcpl  tmv 

2B  sùSuvwv  Twv  àpxiivTwv  x.t.X  [0.  Schulthess].  Les  résultats  de  ce  livre  sont  petits 
comparés  au  soin  et  au  travail  qu'il  a  coûtés.  \  J.  db  Hbyden-Zielewicz, 
Prolegomina  in  Pseudocelli  de  universi  nalura  libeUum  [K.  Praechter]. 
Malgré  de  nombreuses  réserves,  on  ne  peut  pas  dire  que  ce  livre  ne  sera 
pas  utile  pour  la  solution  des  questions  que  soulève  le  traité  du  Pseudo- 

30  Ocellus.  ff  23  avr.  G.  Rizzo,  Le  lavole  finansiarie  di  Taormina  |0.  Schulthess]. 
Du  soin,  mais  rien  de  nouveau.  \  J.  S.  Stauridbs,  Hspi  Tf,«  voeeOuewç  t. 
0ouxu8i5ou  [Widmann].  Erreurs,  t  U.  v.  Wilamowitz-Moellendorff,  Griech. 
Lesebuch  fW.  VoUbrechl].  Ne  peut  pas  être  recommandé  pour  les  classes. 
HT  30  avr.  0.  GhUSIUS.   E.  Rohde.    Ein   biographischer   yersuch    [P.    Stenge]. 

35  Le  rap.  complète  la  biographie  de  G.  en  insistant  sur  Rohde  en  tant 
qu'homme.  If  0.  Kern,  Inscriplionum  Thessalicarum  aniiquissimarum  sylloge 
[W.Larfbld].  Adroit  à  notre  reconnaissance.  H  G.  Wissowa,  Heligion  und 
KuUus  d.  Borner  [H.  Sieudingl.  Servira  de  base  à  tous  les  travaux  futurs  sur 
ce  sujet.  H  Recueils  de  thèmes  grecs  de  E.  Weissbnborn  adaptés,  i  à  l'Ana- 

«i  base,  2  aux  Helléniques,  et  Lexique,  mentionnés  par  [J.  Sitzler].  HH  7  mai 
F.  DuMMLER,  Kleine  Schiiflen,  3  vol.  (H.  Schenlil].  Grands  éloges  :  le  rap. 
insiste  sur  la  personne  de  D,  en  tant  qu'homme  de  science.  ^  W  Bblbk, 
Beitraege  zur  allen  Géographie  u.  Geschichte  Yorderasiens  II  [V.  Pràseii]  Des 
réserves,  f  F.  Sommer,  Handbuch  dcr  latein  Laut.-u.  Formenlehre  [H.  ZIemer]. 

45  Grands  éloges.  H  BrUNN-BruckMANN,  Denkmàler  griech.  u.  rom.  Skulptur, 
continué  par  P.  Arndt.  Lief.  102-106  [W.  Amelung].  Très  bon.  H  Tombeau 
préhistorique  sur  le  Forum  Romanum.  Fouilles  de  Dôrpfeld  à  Leucade.  — 
Statues  de  Glycon  et  de  l'école  de  Lysippe.  —  Restes  de  constructions 
sous  le  Quirinal.  —  La  Chimère  serait  un  bison.  Courts  art.  sur  ces  divers 

K*  sujets,  un  14  mai,  G.  von  der  Gabelentz,  Die  Sprachwissenschaft,  2" 
Aufl.  hrsg.  V.  A.  von  der  Schulbnburg  [H.  Ziemer|.  Grands  éloges.  If  A. 
Wibdemann,  Die  Unlerhallungslitteratur  d.  allen  Aegypter  [X.  Môck".  X  droit 
à  toute  notre  reconnaissance.  ^  A  calalogue  of  the  greck  coins  in  the  lir.  Mw 


WOCHENSCHBIFT    FUR    KLASSISCHE    PHILOLOGIE.  125 

seum.  B.  V.  Hbad,  Catalogue  ofthe  greek  coins  of  Lydia  [R.  Regllng).  Ce  nou- 
veau catalogue  fait  faire  un  pas  en  avant  important  au  catalogue  général 
si   apprécié.    %   U.    Kali.enberg,    Textkritilc    u.     Srrachgebrauch.    Diodors   I 
[K.  Jacobyl.    Valeur   durable.    \  K.  Bachof,   Oriecli.  Eleneniarbuch  n.  s.  v/. 
[^]Qon. \  Praepaiaiionem  pour  Thucyiliile,  Hérodote,  Horace, Tite  Live,  César,  ^ 
Q.  Curce  |F.  II. 1.  Appréc.  en  somme  favorable  de  tous  ces  vol.  destinés  aux 
élève.-s.  H  Découvertes.  Bijoux   trouvés  à  Erétrie  et  dans  la  grotte  de  Pan 
sur  le  Parnasse.    ^H  21   mai,  Festschrift  J.   yahlen  zum  70.  Geburstag  gewidmet 
von  seinen  Schiitern  (IJ   Analyse,  f  Ed.  Mbyer,  Geschichle  d.  AUertums  IV,  3. 
[A.  Ilijck].  Go  'i'  vol.   consacré  à  l'histoire  d'Athènes,  de  la  paix  de  446  à  '<• 
la   capitulation     d'Athènes    eu    404,  est    à     la    hauteur    des    précédents. 
Grands  éloges.    ^    A.    Zimmbrmann,    Zur    Entslehwig    bciw.     Enlwickelimg 
der   altrôm.     l'ersonennamen   [H.    Ziemer].     fiéserves.     If    E.    KOGH,    Unler- 
richitbriefe  fur  d.  SelbsUludium  der   allgriech.  Sprache.  2  [J.  Sitzler].  Appréc. 
favorable,  t  Macmilinn's  guide  ta  llahj  [F.  H.].  Recommandé.  ^  A.  Baldamus  *5 
u.  E.  SCHWABB,  F.  IV.  [hUzgers  Historischer  Schulallas  bearh.  u.  hrsg  [  J.  Revu 
à  fond  et  augmenté,  t  Sur  Sappho  [G.  Wôrpel].  Corrections  proposées  aux 
fgments  sur  papyrus   publiés  par  Schubart.  If  Trouvaille  littéraire  à  Mel- 
bourne [M.  Maas].  Trouvé  dans  une  trad.  en  lat.  des  Problemata  d'Arisiote 
imprimée  à  Paris  en  1520  des  notes  et  remarques  manuscrites  entre  autres  *" 
une  épigramme  grecque  de  Scaliger,  dont  le  nom  est  grécisé  en  KXtjiaxoçôpwv 
corrigé   en   iixaXrivwv   pour  raison  de  quantité.  Kl  28  mai,  N.  Wbgklbin, 
Euripidis  Fabulae  III,  3.  Troades  I,  3,  Hccuba  [K.  Busche].  Appréc.  favorable. 
K.  E.  Morris,  On  principles  and  melhods  in  latin  synlax  [H.  Blase).  Très  im- 
portant.  K  llEYNACKKR,  Aufgaben  z.  Ueberstzen  ins  Lat.  [  ].  Adaptés  à  César  ^d 
B.-G.    1-8.   Très     utile   pour    le    maître.    K    Kritischer  Jahresbericht    u.     d. 
Fovtschfitte  d.  romanischen  Philologie  V,  2  hrsg.  v.  K.  Wollmôller  [H.  Zie- 
mer].   Contient  ,iussi  des  parties  intéressantes  pour  les  langues  anciennes. 
K  Les  mss.  de   Bâle  de  l'IIistoria  ApoUonii   régis  Tyri   [N.  NiedermannJ. 
Détails  sur  ces  mss  au  nombre  do  trois  et  leurs  rapports  entre  eux.  Hlf  4  jn  *0 
V.  Imhoof-Blumbr,  Kleinasiatische  Mûnun  I  [II.  v.  FuTZBj.  Grands  éloges,  «f 
H.  PoMTOW,  D-lphische  Chronologie  [U.  Gillifchowski].  Est  un  de  ces  livres 
qui  font  qu'on  est  heureux  d'être  philologue.  If  K.   Broomann,    Griech. 
Grammalik.  Mil  einem  Anhang  ii.  griech.  Lexikographie  v.    L.    COHn   [A. 
Bartholomae].  Ce  qu'on  a  fait  de  mieux  dans  le  domaine  de   la  grammaire  '* 
comparée  du  grec  ancien.  Remarques  de  détail,  f   W.  Vollbrecht,  Mae- 
cenas  [A.  Hockj.  Eloges.  K  A.  Marx,  Hiilfibuchlein  fur  die  Ausspraehe  d.   lat. 
Vokale  in  posilionslangen  Siiben  avec  une  introd.  de  F.  BuCHBLER  [Ziemerj. 
3'  éd.  notablement  améliorée.  K1Î   H  jn.  A.   Nikitsky,  Untersuchungen  auf 
dem  Gebiet  d.  griech.  Inschriflen  (en  russe)  [E.  v.  Stern].  Possède  à  fond  son  W 
sujet;  soin  et  exactitude  admirables.  Analyse.  H  V.  Constanzi,  Quaestionrs 
chronologicae ;  \ ,  De  Ilcllanici  aetate  dellnieiida;   2,   yuo   tempore  Dareius 
Ilystaspis  Illius  ad  Scythiam  perdomandam  profectus  sit  [A.   Bock].  Men- 
tionné. H  O.  SCHROL,   De  Eryxia  qui  fertur    Platonis  (G.   WorpelJ.    Appr.   en 
somme  favorable.  1  J.  Podivinsky,  Die  nllen  Classiker  u.  die  Bibel  m   Citaten  *5 
[F.  U.].  Pas  de  valeur  scientiQque.  If  II.    HagellûCkbn,  Tabellarische  Ueber- 
iii.hl  d.  griech.  .\loduslehre  [J.   SilzlerJ.    Bon.  f   Legons    nouvelles   pour   les 
Annales  do  Tacite  [G.  AndresenJ.  Comme  complément  à  son  art.  du  26fév. 
<  cf.  supra  >  sur  le  facsimile  du  Cod.    Mcd.   68  II,  A.  .ionne  dans   celte 
étude  qui  se  continue  dans  les  n»«  du  25  jn.  et  du  9  juil.  une  série  de  leçons  60 
nouv.  d'après  ce  cod.  pour  Annales  1.  XI  à  XVI.  KK   18  jn.  E.  Sghradbk, 

t!  h'eilinschriflen  u.  das  Aile  Tettament  I,  3  Aufl.  bearb    v  II.  Zimmbrn  u.  H. 
incklbr  [V.  PràsekJ.  Très  intéressant  et  instructif,  même  si  on  n'admet 


■126  1902.    —   ALLEMAGNE. 

pas  toutes  les  conclusions.  \  E.  Kammer,  Ein  aeslhelischer  Kommentar  zu 
Homevs  Ilias  [Kartowa].  Rendra  des  services  inappréciables  aux  maîtres  qui 
voudront  pénétrer  plus  avant  dans  l'esprit  du  la  poésie  homérique.  T  H. 
A.  IIamiltON,  The  négative  compounds  in  gieek  (J.  Sitzier].    Éloges.  ^  D.  Ta- 

"5  uiLlA,  De  Timotltei  Chrisliani  et  Aquihie  ludaei  dialogo  [J.  Drâseke].  Excel- 
lente préparation  à  une  éd.  complète  de  ce  dialogue.  H  11.  Leopold,  Ad 
Spinozae  opera  posthuma  \\\.  Draheim],  Travail  préparatoire  de  valeur  à 
une  éd.  des  opéra  poslhuma.  %  Sur  les  noces  aldobrandines  [M.  Maasj. 
Complétant  l'art,  de  Robert  <  Hermès  1900.  R.  d.  R.  25,  44,  41  >  M.  étudie 

10  la  plus  ancieime  reproduction  de  ce  tableau  dans  une  esquisse  de  van 
Dyck.  W  23  jn.  J.  Kirghner,  ft-oiopogcap/iia  Attica[ll.  WintherJ.  Très  grands 
éloges,  f  J.  STRZYGOWSKr,  Der  Bilderkreis  d.  griech.  Fhy-nologus  des  Kosmas 
Indikoplcustes  u.  Okiaieusck.  [G.  ThieleJ.  Intéressera  aussi  les  philologues 
classiques.  ^  W.  Wartenberg,  Uebgst.  s.  Uebersetzen  i.   Lat.   [A.  Reckzey]. 

15  Adapté  à  Gesar;  bon.  f  P.  Cauer,  Woherf  und  Wohin?  Sechs  lieden  zur 
Enilassung  der  Abiturienlen  [0.  Weissenfels].  Laissent  un  souvenir  durable. 
H  L'épigramme  de  Melbourne  [R.  WiinschJ.  Rédaction  différente  <  cf. 
supra  >  d'après  le  Cod.  l'ari.s.  gr.  2727.  K  Maison  de  campagne  d'un  souve- 
rain préhistorique  de  Phaestus.  t1[  2  juil.  W.   Nestlé,  Untersuchungen   iiber 

80  die  philos.  Quellen  d.  Euripides  [W.  GeniollJ.  Solide,  vivement  recommandé. 
1  G.  WOBRPEL,  Quaestiones  de  Lysiae  oratione  ÛTtàp  to-j  àSuvaTou  [E.  Rosen- 
bergj.  Bonnes  conclusions,  laais  mal  écrit,  f  H.  Novàk,  Corn.  Taciti  Ger- 
jnania,  Agricola,  Dialogus  de  oratoribus  [U.  Zernial].  Pour  la  critique  du  texte 
N.  dans  cette  2'"  éd.  se  montre  plus  réservé  et  plus  sensé, mais  ce  n'est  pas 

25  une  éd.  de  classe.  K  K.  P.  R.  Neville,  The  case-construction  after  the  com- 
parative in  laiin  (F.  Fiigner].  Bonne  méthode  ;  bien  pensé.  1  R.  Vàri,  In- 
certi  scriptoris  byzantini  saeculi  X  liber  de  re  militari  rec.  (F.  Hirsch|.  Texte 
.soigneusement  revu,  n  a  juil.  W.  Hidgeway,  The  early  âge  of  Greece,  1 
[0.  Schrader].  Pas  du  tout  convaincant,  mais  utile  et  suggestif.  K  O.  Zu- 

30  RETTI,  Omero,  L'Iliade  [C.  Ro'he].  A  raison  dans  son  iutrod.  dirigée  contre 
Robert.  ^  P.  liASr,  Q.  Orazio  Flacco,  Le  Odi  e  gli  epodi  fO.  Weissenfels]. 
Ed.  de  classe  très  soignée,  mais  pourquoi  supprimer  qqs  odes.  H  E. 
Steinmeyek,  Beitraege  zur  Entstehungsgeschichle  des  Clm.  48140  [G.  Pfeil- 
schifter].    Admirable,    n  16  juil.    A.    BaumGartnbr,   Geschichte  d.   Well- 

3D  Utteratur.  II,  Die  Litter.  Indiens  u.  Ostasiens  [A.  L.  FederJ.  Guide  pour 
les  gens  du  monde;  répertoire  commode  et  sûr  pour  les  gens  du  métier. 
H  J.  SiTZLER,  Ein  aestetischer  Kommentar  zu  Homers  Odyssée  [G.  Vogrinz]. 
Satisfaisant  pour  les  questions  d'esthétique,  mais  non  pas  pour  faire  com- 
prendre ces  poèmes.  \  L.  Blogh,  Alkestisstudieu  |U.  Morsch].  Appréc.  favo- 
.40  rable.  \  G.  SghuchHARDT,  Atlas  vorgeschichtlicher  Befesligungen  in  Nieder- 
sachsen  H.  7  [G.  KoeneuJ.  A  droit  à  notre  reconnaissance.  K  J.  Schmidt, 
Lat.  Lesebuch  [F.  FugnerJ.  Extraits  de  Corn.  Nepos  et  de  Q.  Gurce  :  bon  et 
fait  avec  goilt.  f  Nicropole  préhistorique  sur  le  Forum  Romanum.  Trou- 
vailles à  Ithaque.  H  Sur  les  histoires  de  Tacite  |0.  Edler].  Hist.  1,  19  relier 

45  «  volunlate  »  avec  «  effusius  »  (abl.  avec  comparatif)  et  lire  «  medio  »  au 
lieu  de  «medio  ».  \\  23/29  juil.  A.  Mayr,  Die  vorgeschichtlicken  Denkmàler 
von  Malta.  iD.,  Die  altchristiichen  Begrcibnisstàlten  auf  Malta  [P.  V.  Duhn|. 
Appréc.  favorable.  K  A.  Gercke,  Abriss  d.  griech.  Lautlehre  [Bartholoœae]. 
Grandes  réserves.  H   H.   Nohl,  Ciceros  liede  fur  Cn.  Plancius  [W.  Hirsohfel- 

50  der].  Ed.  déclasse  qui  atteint  son  but.  f  Gh.  Dibhl,  Justinien  et  la  civilisa- 
tion Byzantine  au  VI"  s.  [G.  Benjamin].  Grands  éloges,  art.  de  18  p.  H^ 
6  août.  E.  Bethb,  Homer  u.  die  Heldensuge  llloerenz].  Hypothèse  ingé- 
nieuse et  séduisante,  mais  des  réserves  .\  C.  BfjRGER,  Studien  zur  Geschichte  d. 


WOCHENSCHRIFT   FUR   KLASSISCHE   PHILOLOGIK.  127 

iecA.  Fomans.  I,  Der  Liikiosroman  u.  seine  lUterarische  Bedeutung  [P.  Schulze]. 
Prouve défliiilivemenl  que  le  AoOxio;  ïj  ovo;  n'osl  pas  de  Lucien. f  F.  Pbrschipt- 
KA,  C.  Salliisti  Crispi  liellum  Catilinae,  bellurn  Jugurthinnum.  tx  histoiiis  quat 
exslani oralionfs et  epislulae[Th.  Opilz].  Ed.de  Limker-Klirascha  remaniée. Daus 
2''  art.  <  cf.  n»  29  janv.  >,  O.  fait  l'éloge  de  l'établissement  du  tuxle.  5 
(T.  R.  Glovbr,  /.i/e  and  leltcrs  in  ihe  fourth  centurij  [J.  Tolkiehn).  Ce  livre, 
ultat  de  longues  éludes,  fera  penier,  mémo  si  ou  n'accepte  pas  toutes  les 
conclusions.^  Sur  li;s  noms  propres  romains  Porcins,  Oviaius,  Capilius  et 
autres  semblables  |A.  Zimmermann].  Sur  la  formation  de  ces  noms  qui 
n'est  pas  principalement  romaine,  mais  indo-européenne.  f1[  13/20  août.  Stu-  lo 
dies  in  honour  of  II.  L.  (S ilJeisle :t>e  [  ].  Résumé  des  i'i  dissertations  que 
contient  ce  vol.  et  dont  la  plupart  concernent  l'auliquilé  classique.  If  K. 
Phabchter,  Hierokies  d.  Stoiker  [A.  Bonhôfferj.  Grands  c  loges.  1[  E.  Pernicb 
u.  F.WiNTBB.D.  [JihlesUeimer  Silberfund  [G-  Kôrte).  Admirable  a  tous  égards. 
1  0.  Bardenhbwbr,  Geschichte  d.  allchrisll.  Litleralw,  I.  Vom  Ausgange  d.  16 
apostolischen  Zeitalters  bis  zum  Eiide  de.s  2  Jahrh.  [J.  Draseke].  Grands 
éloges  ;  mais  réserves  pour  le  point  de  vue.  HH  27  août.  Th.  Thalhbim,  Ly- 
sine orationes.  Ed.  maj.  et  min.  E.  Fbrrari,  Liaia,  Orazioni scelle,  I  (or.  XII 
e  XIII).  2<i  éd.  due  à  Fraccaroli  [E.  AUhaus].  Appréc.  favorable,  f  F. 
Skutsgh,  Aus  Vergils  Friihzeit  [(i.  EskucheJ.  Réserves.  %  H.  d'Arbois  db  ÎO 
JUBAINVILLE,  Principaux  auteurs  de  Vanliquilé  à  consulter  depuis  les  temps  les 
plus  anciens  jusqu^au  règne  de  TItéodose  1.  Cours  de  litt.  celtique  XII  |A.  llol- 
der].  liend  un  très  grand  service  à  l'élude  de  l'antiquité.  \  P.  Rasi,  DeW 
arte  metrica  di  Magno  Felice  Eunodio,  oescovo  di  Paoia.  Id.,  Sitggio  di  alcune 
parlicoUrità  nei  dislic.i  di  S.  Ennodio  jl.  Hilberg].  Grands  éloges.  ^  Symbo-  iS 
lae  in  honorem  L.  Cwiklinski  [Z.  Dembilzer].  Analyse  des  dissertations  dont 
la  plupart  concernent  la  philologie  grecque  et  latine  et  l'archéologie.  ^ 
Fresques  de  Boscoreale.  Statue  de  bronze  à  Pompéi.  Découvertes  d'un  re- 
lief grec  à  Rome.  W  3  sept.  II.  Dibls,  Poeturum  philosoplwrum  fragmenta, 
éd.  [K.  Praechler].  Erudition  étendue,  critique  pénétrante,  goût  délicat,  f  3o 
P.  COOVRiiUR  ,  Hermiae  Alexundrini  in  Plutonis  Phaedrum  scholia  [M. 
ohrab].  Ed.  posthume  publiée  par  L.  Bodin  :  éloges.  ^  E.  Lat- 
'ES ,  Viscrizione  eirusca  délia  palelta  di  l'adova.  ID.  ,  Iscrizione  inédite 
venete  ed  elrusche  delV  Italia  seltentrionale  [F.  Skulsch].  Appréc.  favorable, 
u   2<i  surtout.   K  H.  Smolka,  Des  P.  Coim.  Tacilus  Leb-nsbeschreibung   d.  Ju-  3» 

Agricola  hrsg.  [R.  Lange].  Peut  être  rocommandé  aux  élèves  à 
ui  on  ne  veut  pas  donner  de  commentaire  entre  les  mains.  ^  P.  Mbybr, 
Livius  Auswahl  (3«  et  1"  décadesV  Très  pratiques.  ^  Chr.  M uff,  Sop/ioc les 
lekira  et  Trachinierien.  Rendront  de  grands  services.  1[  II.  Knauth,  Uebgst. 
m  Uebersetzen  in  dus  Latein.  fiir  Abiturienten  [  ).  4*  éd.  améliorée,  succès  40 
mérité,  f  Les  Perses  de  Timothée  de  Milet.  H  Musée  de  Sautorin  (Théra). 
Fouilles  à  Tliermon,  Velcstino  et  Tinos.  H  Un  nouvel  autel  des  "  quatre 
<lieux  "  et  un  nouveau  sanctuaire  de  Mithra.  ^\  10  sept.,  R.  Wunsch,  Dos 
FruMingsfest  d.  Insel  Malta  [E.  Satnler].  Bien  écrit,  pénélranl  et  savant,  mais 
pas  de  résultats  durables.  ^  P.  Gauer,  Homers  Nias.  Id.,  H.  Odyssée  [A.  Ge-  W 
moU].  Grands  éloges  de  ces  éd.  de  classe;  mais  îles  innovations  scientillques 
trop  arbitraires.  H  G.  Kalbflbisch,  f  npj/i  t  ^racci  luusei  britannici  et  uusei 
borolinensis  [W.  Crônerl).  Éloges.  ^  A.  Zinoerlb,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri,  VII,  2 
(lib.  XXXXII).  Ed.  maj.  [W.  IleraeusJ.  Très  méritoire  par  suite  de  la  collation 
très  exacte  du  cod.  de  Vienne  et  par  la  réunion  consciencieuse  de  toutes  les  50 
remarques  critiques  des  savants.  |  E.  Odbr,  Claudii  Hermeri  Uulomedicina 
Chironis  ed.  [R.  Fuchs].  Répond  à  toutes  les  exigences.  H  Trouvailles  de 
ounaies  en  l':gypte.  Vase  aCbénien  trouvé  à  Suse.  HU  17  sept.,  E.  Maass, 


vent 
Lix 

m 


128  1902.    —   ALLEMAGNE. 

Aus  d.  Famesina.  Hellenismus  u.  Renaissance  IW.  Amelung].  De  bonnes 
choses;  mais  nombreuses  erreurs  de  détail.  %  E.-S.  Thompson,  The  Meno 
of  Plaio  éd.  [SlenderJ.  Éd.  vivement  recommandée,  excellente  introduction 
à  l'étude  de  la  philosophie  de  P.  K  S.  Linde,  Advrsaria  in  latinos  scriptores 
^  [W.  Gemoll].  Éloges  avec  qqs  réserves.  If  Tegge,  Kompendium  d.  griech. 
u.  riim  AUerlumer.  2,  liôm.  Alleriumer  [G.-V.  Kobilinski].  Guide  siir;  mais 
des  réserves  sur  la  manière  dont  les  choses  sont  présentées.  H  F.  Kol- 
DBWEY,  Jugendgedichle  d.  t/umanisten  J.  Cuselius  [Draheim].  L'introd.  a  une 
valeur  bien  plus  grande  que  le  texte  qui  suit.  HH  -Zii  sept.,  iM.-.\.  Bayfibld, 

«0  The  Antigone  of  SophoMes  éd.  [H.  Steinberg].  I/ini|)orlant  dans  cette  éd.  sont 
les  notes.  K  G.  Muhray,  Euripidis  fabulae,  I  [K.  Busche].  Grands  éloges. 
K  G.  Schneider,  Schiiler-Kommentar  su  l'iatons  Euthyphron  [II.  D.].  Chaude- 
ment recommandé.  H  G.-W.L.  Johnson,  The  motion  of  the  voice  in  conneclion 
with  accent  and   accentuai  arsis  and  thesis   [H.  G.].  Réserves.  H  TegGE,  Ovid. 

15  Ausw.,  SCHWERTASSEK,  Schiilerkortinientur  zii  Gedichten  d....  Ooidius  .Yaso,  Ju- 
RBNKh.  Wôrlerverzeichniss  dazu  |K.-P.  Schulze].  Éloges;  qqs  réserves  pour 
Tegge.  H  II.  Knauth,  Lat.  Uebgsb.  u.  s.  w.  fA.  Beckzey].  Bon.  U  Virgile  et  Cor- 
nélius Gallus  (Sonntagi.  Combat  les  conclusions  de  Skutsch  que  Corn.  Gallus 
seiait  l'auteur  de  laciris  et  que  Virgile  lui  aurait  emprunté  beaucoup  de  vers 

iO  pour  ses  églogues.  fif  l"  ocl.,  II.  FR.\NC0TrE,  Formation  des  villes,  des  étals, 
des  confédérations  et  des  ligues  dans  la  Grèce  ancienne  [F.  Cauer].  Appréc. 
favorable.  U  N.  Paulvtos, 'Il  àÀTiO-),;  'lOixïj  t.  'Ofiripou  \G.  I.ang].  Digne  d'iil- 
teution,  refuse  de  voir  avec  Dorpfeld  l'ancienne  Ithaque  dans  Leucade. 
H  C.  HuDB,  Thucydidis  historiae,  U,  1.  V-VIII,  Éd.  maj.  [Wldmann].   Sous  ce 

15  titre  paraissent  2  éd.,  l'une  savante,  l'autre  qui  appartient  à  la  collection 
Teubner.  Grands  éloges  des  deux.  ^  J.  W.  Freund.  De  C.  Suetonii  Tranquilli 
usu  algue  génère  dicendi  [Th.  Opilz].  Éloges,  f  IIammblrath  u.  Stbphan. 
Uebgst.i  [ReckzeyJ.  Adaptés  à  Salluste,  T.  Live,  Cicéron.  Utile.  HU  8  oct., 
Ed.  llEYBR,  Geschichte  d.  Altertums,  V.    Der  Ausgang  d.  griech.   Geschichte 

30  [A.  Uôck).  Très  grands  éloges.  %  H.  Michabl,  Das  homerische  u.  das  heutlge 
Ithaka  (H.  Draheim].  Croit  à  l'identité  de  ces  deux  îles,  aucun  argument 
nouveau.  \  J.  JiJXHNBR,  Der  Gymnaslikos  d.  Philostratos.  Texlgeschicht.  u. 
Texikrit.  Unlersuchuug  [Kiippers].  Grands  éloges,  f  R.  Bijager,  De  Ovidii 
carminum   amaloriorum  inventione  et  arte  [K.-P.  Schulze].  Grands  éloges.  K 

»  E.  JOANNIDBS,  Sprechen  sie  Attisch?  [].  Bon  et  utile,  t  Fouilles  à  Tégée  et 
Argos.  \^  15  oct.,  A.  FiCK,  Das  allé  Lied  vom  Zorne  Achills  (Urmenis)  aus 
der  Ilias  ausgeschieden  u.  metrisch  iibersetzt  fU.  Draheim].  Mérite 
non  seulement  d'être  lu,  mais  doit  être  lu.  If  II.  Stbin,  Herodotos  erki. 
[W.  Gemoll].  5«  éd.  revue  avec  soin.  1  G.-R.-S.  Mead,  AppoUonius  of  Tyana, 

♦0  the  philosopher-reformer  of  the  first  cenlury  [J.  Miller].  Des  exagérations.  If 
C.  MORAWSKI,  l'arallelismoi  sive  de  loculionwn  aliquol  mu  et  falis  apud  auctores 
graecos  necnon  latinos[W.  Gemoll].  Éloges  :  qqs  réserves.  %  P.  Maas,  Studien 
zum  poetischen  Plural  bei  d.  Romern  jj.  Tolkiehn].  Beaucoup  de  mérite,  t  Sur 
l'.-Vrs  grammatica  de  Diomèdel  [J.  Tolkiehn]  Dans  cette  1"  élude  T.  montre 

45  qu'il  y  a  dans  Diomède  p.  311,  lo,  une  lacune  qui  doit  être  comblée  par 
Charisius  292,  27.  W  22  oct.  O.  Kbrn,  Die  Inschrifien  von  Magnesia  am 
Màander  hrsg.  ]0.  Schulthessj.  Fait  honneur  à  K.  et  à  la  science  allemande. 
If  O.  DrbNCKHAHN,  Ciceros  Hede  iiber  den  Oberbefehl  d.  Pompeius  [W.  Hirs- 
chfelder].  Appréc.  favorable  de  cette  éd.  de  classe. KR.  Knhskk,  Lai.  Veh.jsi. 

10  [P.  Meyer],  Éloges.  %  L.  Mbssbrsghmidt,  Die  tletliter  [J.  V.  Pràsek].  Éloges. 
If  J.  ZlEHBN,  Ueber  d.  Verbindung  der  spracklichen  mil  der  S'telitichen  llr- 
lehrung  [F.  Gauer].  Résumé.  U  Nouvelles  trouvailles  au  fortin  Aliso.  HH 
29  oct.,    H.'  LUGKENBACH,     Kunst    u.   Geschichte,    ],    Abbildungen    sur    alten 


IWOCHENSCHRIPT   FUR    KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  129 

>schichie  [P.  Weizsacker]  4»  éd.  non  seulement  revue,  mais  augmentée. 
B.  AsovipSo;,  'H  '0),u[i7t£a  |  ]  Élogrs.  U  AdaMS,  'l'exls  io  iUuUrale  a  course 
tlemenlary  Lectures  on  Greek  p/iilonophy  after  Aristolle  [A.  DoringJ.  Appréc. 
favorable.  K  Manuscrit  de  chansons  copies  du  Musée  de  Berlin.  Décou- 
vertes en  Egypte  (Abusir)  et  en  Palestine  (Gezer  et  Beit  Djebrun).  f  In-  5 
^^pence  de  la  métrique  grecque  sur  la  langue  latine  [H.  Draheim].  HH 
^^nov.,  U.  V.  WiLAMOWrrz-MOBLLENDOBFF,  Die  TexUjeschichle  d.  griech. 
Lijriker[J.  Silzler).  Nombreuses  objections,  f  D.  Fava,  GH  epigrammi  di 
Plalone  [G.  Wôr;  el].  Fait  avec  trop  de  hâte.  H  F.  Matthias.  Ueber  Pytheas 
von  Massilia  u.  d.  dlleslen  Nachrichien  von  d.  Germanen  1  [P.  Schulze]  Éloges.  10 
\  H.  DE  LA  Ville  ds  Mibmont,  Cicero,  Oratio  l'hilippica  prima  [W.  Hirsch- 
felder].  Appréciation  favorable.  ^  II.  Osthoff  Etymologische  Parerga  I.  [F. 
SolmsenJ.  luléressera  le  lecteur  ;  puisse  la  2'^'  partie  ne  pas  trop  se  taire 
désirer.  H  Acquisition  des  collections  du  Palais  Barberini  par  le  Vatican. 
Temple  d'Aphrodite  sur  le  Kotylion  en  Arcadie.  Les  morts  de  Chéronée.  ^K  15 
12  nov.  D.  Laurent  et  G.  Hartmann,  yocabulaire  étymologique  de  la  langue 
grecque  et  de  la  langue  latine  |F.  Solmsenj.  Appréc.  sévère,  f  A.  Trbndblen- 
BURG,  Der  Grosse  Altar  d.  Zeus  in  Olympia  [F.  SpiroJ.  La  première  partie  sur  la 
situation  de  cetanteln'est  pas  convaincante;  la  seconde  sur  l'autel  lui-même 
el  sa  forme  fait  avancer  la  question.  If  Der  rôm.  Limes  in  Oesterreich.,  III  20 
|M.  Ihm].  Sur  les  fouilles  de  1900  à  Garnuntum.  1  O.  Stahlin,  Clemens 
Alexandrinus  u.  d.  Septuaginta  [A.  tlilgenfeld;.  Sera  le  bienvenu.  H  L. 
Wbigl,  Studien  zii  d.  unedierten  aslrologischen  Lehrgedicht  d.  J.  Kamaleros 
|J.  Draseke].  Très  bon.  H  P.  Nau,  Lese-u.  Vebgsb.  [P.  Meyer].  Éloges.  %  Le 
lion  de  Chéronée  el  les  fouilles  dans  le  voisinage.  Situation  de  Magdola  25 
dans  le  territoire  d'Arsinoe.  Statue  d'enfant  d'Ephése.  Temple  d'IIèra  à 
Samos.  f  Sur  Aristote  [J.  Draseke].  L'auteur  de  la  «Théologie  d'Arisiote» 
ce  livre  merveilleux  qui  relie  la  civilisation  mahomélane  du  moyen  âge 
à  l'ancienne  civilisation  grecque  est  Johannân  d'Eupheinia.  Mss.  de  Cam- 
bridge très  précieux,  entre  autres  des  fragments  d'une  trad.  syriaque  du  30 
lUpi  'ApiatoTéXouç  çiXoCToçiaç  anj.  perdu  de  Nicolas  de  Damas.  HU  17  nov.  A. 
LUDWICH,  Homeri  Ilias  rec.  I  G.  1-12.  ID.,  Beitraege  sur  Homerischen  lland- 
sckriftenkunde.  ID.,  Ueber  die  Papyrus- Kommentnre  zu  d.  llomer.  Gedichten 
[G.  RolheJ.  Rendent  un  grand  service  à.  la  science.  If  II.  Juhenka,  Aischylos 
Perser  hrsg.  [K.  Busche).  Éloges.  H  G.  Kattbin,  Theocriti  idylliis  VIll  35 
et  IX  CUV  abroganda  sit  ftdes  Tlieocritea  [M.  Ranuow].  Fait  avec  soin, 
sera  utile,  f  F.  Kampb,  Ueber  die  Adelphen  d.  Terenz  [G.  VVcipel].  Grands 
éloges.  ^  lOm.  Thomas,  Pétrone.  L'envers  de  la  société  romaine  [v.  Mo- 
rawskil.  Appr.  favorable.  H  K.  IIorna,  Einige  unedierte  Stiicke  d.  Manasses 
u.  Italicos  [G.  Warleiiberg].  Résumé.  1[  O.  Andrew,  Greek  pi-ose  com-  40 
})osition  et  corriges.  A.  IIeard,  Second  greek  exercice  book.  G.  RuTHER- 
FORD,  Key  etc.  Éloges.  UH  20  nov.  A.  I'ischingbr,  D.  Vogelsang  bei  d. 
griech.  DiclUern  d.  klass.  Altertums  [A..  Biese].  Soigné;  agréable  à  lire.  H 
J.  VAN  dek  Valk,  De  Lucretiano  carminé  a  poeta  perfccto  atque  absolulo 
[G.  Wôrpel],  Des  réserves  ;  mais  a  de  la  valeur  pour  la  critique  du  texte.  45 
K  R.  Petersdorff,  Germanen  u.  Griechen  [U.  Zernial].  Des  réserves,  f  Th. 
DrùGK,  Griech.  Uebgsb.  ID.  Gramm.  Anh.  Abriss  d.  Tempus-u.  Moduslehre 
[J.  SitzlerJ.  2'i«éd.  améliorée. H  Établissement  rom.  près  Rossnitz  (Bohême). 
Fouilles  dans  les  sépultures  d'Antinopolis  (Egypte).  Grotte  de  Démêler, 
près  Granmichele  (Sicile).  Le  nom  de  Pline  sur  une  cuirasse  trouvée  à  so 
Xanlen.  Temple  d'Hèra  à  Samos.  Écroulement  d'une  partie  du  mur  de 
Rome.  Courtes  mentions.  Hlf  3  déc,  A.  Biiiss,  Griech.  Lyriker  iti  Ausw.,  I. 
Text  [II.  G.J.  2''«  éd.  améliorée.  1[  A.  Westbumann-F.  Rosenberg,  Demos- 
R.  DE  PBiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1902.  XXVII.  —  9 


■ 


130  1902.   —  ALLEMAGNE. 

thmes  ausgew.  Feden,  I  |P.-II.  Uhle].  ExcellenL    1  W.  Soltau,  Die  Geburts- 
geschiclile  Jesu  Christi  [M.   Zimmer],   Celte  brochure  d'un  horarnt-   qui   n'est 
pas  un  théologien,  sera  utile.  H  Fr.  Blass,  Grammalik  d.  neuleslamentliclien 
Griechisch  [J.  Draseke].  2""=  éd.  Excellent,  f  0.  BaSinbr.  Ludi  saeculares.  Die 
5  altrôm.  Sàkularspiele  [A.  Enmanii;.   Trop   d'hypothèses  inutiles;   mais    des 
parties  digues  d'attention,  d'autres  excellentes.  ^  Seefeldeu,  Abhandlung 
ùbev  d.  Carmen  adv.  Flavianum   [R.    Ilelm].  Résumé.  \  J.  AsbaCH,  Zur  Ge- 
schichte  u.  Kultur  d.  rôm.  Rheinlande   [C.  Koenen].  Vivement  recommandé. 
1  A.  Mau,  Kalalog  der  Bibliolhek  des  k.  d.  archaeol.   Instituts  in  Rom,  II  [W. 
fo  Amolungl.  Toute  recommandation  inutile,  tt  If  "léc,  M.  Colugnon  et  L. 
Couve,    Catalogue   des   vases   peints  du  Musée   National    d'Athènes   [P.   Weiz- 
sâcUerj.  Éloges.    1[  F.  Adam,  De  p^ietis  scaenicis  Graecis  hymnorum  sucrorum 
imitatoribus  [G.  Haeberliii].  Travail  sérieux  et  approfondi,  mais  difTicile  à  lire. 
1[  J.   Vendrybs,   Recherches    sur    l'histoire  et    les   effets    de  l'intensité    initiale 
<6  en  Latin  [Draheini].  Très  grande  valeur,  f  L.  Valmaggi,  Nuovi  appunti  suUa 
critica  recentissima  del  Dialogo  degli  oratori   [G.  John].  Des  réserves.  U  W. 
Fox,    Remigii   Autissiodorensis    in    artem     Donati   minorem    commentum    éd. 
[W.   Heraeus].   A   droit  à    notre    reconnaissance,    f   E.    Schwyzer,    Die 
Weltsprachen  d.  Altertums  in  ihrer  geschichtlichen  Stellung  [0.  Weise].  Éloges. 
20^    Sarcophage  en   marbre  de  Garthage.   Relief    en    marbre  de    Pompéi. 
Fouilles  à  Ténos.  Hf  17   déc,  P.  PaSELLA,  La  poesia  convivale  dei  Greci  [G. 
Wôrpel].  La  valeur  de  ce  livre  réside  dans  la  réunion  des  matériaux,  les 
résultats  sont  peu  importants  et  les  points  de  vue  pas  nouveaux.   T  A. 
HiLGENFBLD,  Ignatii  Antiocheni  et  l'olycarpi   Smyrnaei  epistolae  et  martijria 
'^  [J.    Dracseke).    Grands   éloges.    H  0.    Seeck,  Geschichle  d.    Unterganges  d. 
anliken  Welt.  Anhang  zum  2  Bd.  fA.  Hôck].  Des  choses  intéressantes.  1[Th. 
BlRT,  Griech.    Erinnerungen  eines  Heistnden  [G.  Wartcnberg].  Recommandé. 
If  H.  LUDWIG.  Lat.  Uebsgsb.  [P.|  Te  ae  et  trad.  Approc.  favorable,  f  M.  Ebd- 
MANN,  Vei'/ta)irfZungen  der  46  Versammlung  deutscher  Philologcn  u.  Schuloiànner 
30  in  Strasburg  1901  [H.  Winther].  Résumé.  1   Nouveau  Musée  du  Caire.  Rap- 
port de  Maspéro  sur  les  temples  de  l'Egypte.  Le  temple  d'Asklèpios  à  Cos. 
Fouilles  de  Pergame.  Statues  trouvées  à  Saïuos.  ^\  24  déc,  G.  Wundbrbr, 
Polybios-Forschungen,  II.  Gitate  u.  geflùgelte  Worte  [G.  Haeberlin].  Éloges. 
^  E.   Rosbnbekg,  Studien  «ur   Rede   Ciceros  fur  Murena  |W.   IIirschfelder|. 
35  Vivement  recommando,  f  W.  F.  Kaisbr.  Quo  lempore  dialogus  de  oraluribus 
scriptus  sit  quaerilur  [G.  Andresen].    Bien  pensé,  bien  écrit,   t    II.  Fischer, 
Der  Neuhumnnismus  in  der  deulschen  Littcratur  [H.  MorschJ.   Éloges.  W  Cette 
revue  contient  en  outre  le  c.  r.  des  séances  de  l'Acad.  des  Inscr.  et  B. -Lettres, 
de  la   Preuss.  Akad.  d.  Vi^isseuschaften,  de  l'Archaeol.  Gesellsch.  zu  Berlin, 
40  l'analyse  des  principales  revues  de  philologie  ail.  et  étrangères,  les  titres 
des   Programmes  de  philologie  parus  en   1901  et  1902  et  qqs  brèves  notices 
intéressant  la  philologie  grecque  et  latine.  A.  K. 

Zeitschrift  fiir  das  Gymnasialwesen,  1902.  Jvier.  E.  Nestlé,  IVovum 
Teslamentum  graece  [A.  Jouas].  Éloge  de  cette  3'  éd.  ^  W.  Vollerecht, 
4lt  Das  Sàknlarfest  des  Auguslus  [Th.  BeckerJ.  Très  bon.  ^  B.  Gerth,  Griech. 
Schidgrnmmatik  jU.  Melizer].  Savante  et  très  utile;  observations  sur  des 
points  de  détail.  H  G.  Schneider,  SchUlerkommentar  zu  Platon  Apologie  des 
Sokrates  und  Kriton  nebst  den  Sclilusskapiteln  des  Phaidon  [G.  MlllT].  Bon; 
analyse  et  remarques.  Hlf  Fev. -Mars.  Le  nouveau  programme  de  grec  |l.. 
50  Belle].  Défend  contre  F.  l.ohr  l'utilité  des  traductions.  \  P.  IIarre,  Kloine 
latein.  Schulgramm.  [II.  Frilzschej.  Éloge.  H  A.  Marx,  HûI fsbiichlein  fiir  die 
Ausspniche  det-  liteinischen  Vokale  in  posilionslangen  Sitben.  [H.  Meltzer]. 
Beaucoup  de  savoir  et  de  soin;  des  points  discutables.  If  G.   Tischbr-0. 


ZEITSCHRIFT   FUR   DAS   GYMNASIALWESEN.  131 

tJLLBR,  Uebgsb.  3wn  l'bersetzen  a.  d.  D.  i.  Lnt.  [K.  I.inde].  5*  éd.,  encore 
améliorée,  de  cel  excellent  ouvrage.  H  J.  Rappold,  Chrestomatkie  aus  latein . 
Klassikeni  [K.  P.  SoliiilIzeJ.  Très  bien  adaptée  aux  besoins  des  écoliers. 
m  Avril.  E.  HuLA,  Jiôm.  AUertûmer  [L.  Curlitt].  Très  recommandable.  ^ 
Ad.  Hbmmb,  AbrUs  der  griech.  u.  rôm.  Mythologie  |J.  Beck).  Peut  rendre  dfi  5 
grands  services.  Kf  Mai.  J.  Kabrst,  Geschichte  des  heltenislischen  Zeitaltfrs, 
I  :  Die  Grundlegung  des  Hellenismus  |M.  HolTmann].  Bon  livre,  t  E.  KuRTZ- 
E.  Fribsbndorff,  Griech.  Schulgratnm.  |G.  Sachsel.  5"  éd.  de  cette  excel- 
lente grammaire.  ^  G.  Gurtius-W.  von  IIartbl,  <iriech.  Schrclgramm.  (A. 
Fritsch].  D'importantes  améliorations  ont  été  apportées  à  cette  23"éd.;  lo 
examen  détaillé,  ff  Juin.  Une  nouvelle  chrestomalhie  grecque  [O.  Weis- 
senfels].  Elle  complète  heureusement  les  recueils  en  faveur,  sans  pouvoir 
prétendre  à  les  remplacer;  l'auteur  est  Wilaraowitz-MoellendorfT.  Analyses 
et  remarques.  1  A.  Rademann,  Uebgsi.  |M.  Koch].  Adaptés  à  Cic.  Pro 
SuUa.  Bon,  bien  que  le  Pro  Sulla  soit  peu  lu  dans  les  classes,  t  G.  F.  15 
Lbhmann,  Beitràge  stir  alten  Geschichte,  I,  2  [H.  Schiller].  2«  fasc.  digne  du 
précédent.  Kfl  Juillet. Sur l'enseigiiementdugrecenUntertertia(E.  Hermann]. 
Observations  sur  les  noms  contractes.  ^  F.  Sommer,  Hnndbuch  der  laiein. 
Laul-  und  Formenlehre  [H.  MeltzerJ.  Très  recommandable.  1[  F.  IlAHNE./fmï- 
gefasste  griech.  Schulgratnm.,  II  :  Syniax  [H.  Rudert].  2»  éd.,  remaniée  et  îo 
améliorée.  H  F.  Grunsky,  Griech.  Lesebuch  [G.  Sachse).  Appréc.  favorable.  K 
O.  Jahn-A.  Michablis,  Arx  Athenaruni  a  Pausania  ilescripta  [M.  Hoffmann]. 
3'  éd.,  mise  au  courant  des  récentes  découvertes  ;  analyses  et  remarques. 
1[  Th.  Thalheim,  Lysine  orationes  [G.  Sachse].  Ëd.  minor.  Maintes  conjec- 
^^^ires  nouvelles  ;  observations  sur  qqs  passages,  f  G.  F.  Schœmann,  Griech.  2d 
f^Ktttertiimer  (P.  StengelJ.  't'  éd.  revue  et  mise  au  courant  par  Lipsius;  dis- 
l^lpssion  de  qqs  points  de  détail.  H.  W.  Strehl,  Grundriss  der  alten  Geschichte 
I^Hid  Quellenkunde,  1  ;  Griech.  Geschichte  |E.  Schmidtj.  Bon  ;  analyse  develop- 
^^ée  et  remarques   sur  cette  2*  éd.  K  Id.  Id.  II  :  Romische   Geschichte  [U.]. 

Aussi  recommandable  que  le   précédent,  malgré  qqs  lacunes  ou  inadvcr-  30 
■^nces.  HH  Août-sepi.   l.'étude  de  l'antiquité  dans  l'Italie  d'aujourd'hui  [O. 
'^■PeiseJ.  Enquête  détaillée.  If  L'Apologie  de  Socrate  est-elle  une  fiction  de 
^Platon?  [K.  I.inde].  Démontre  que  l'Apologie  reproduit  la  pensée  et  le  carac- 
tère de  Socrate.  H  Le  supin  considéré  comme  forme  verbale  [G.  von  Kobi- 
linski].    Étude  minutieuse.   If  Karl   Plortz,   Lat.    Vorschule.    —  Id.,  hit.  3b 
Grammalik.  (J.  Ilartung].  Utiles  ;  observations.  Le  !«■■  est  une  lO'éd. ,1e  2'"  une 
4»  éd.  revue  par  O.  IIôfer.  U  P.  IIarrb,  Imi.  Wortkunde.  |W.  Nitsche].  Cette 
^^3*  éd.,  conforme  à  la  grammaire  du  même,  a  été  remaniée  par  II.  Mbusel  ; 
^^■pmarques   sur   des    points  de  détail.    If  Karl  Reinhardt,   Lat.  Satzlehre 
1^^.   Ziemer].  3«  éd.,  refondue   par  J.  Wullf;   observations.  If  E.  Krause,  40 
Uebgst.  [O.  Miller].  Adaptés  à  Tacite  et  aux  lettres  de  Cicéron.  Très  utile.  H 
J.  KiHCHNER,  Prcspographia  atlica,  I  [W.  LarfeldJ.  Grands  éloges.  Ulf  Octobre. 
W.  Tegge,  Auswahl  aus  den  Gedichten  des  P.  Ovidius  Naso  [0.  Weissenfelsj. 
Bon  ;  remarques,  f^  Nov.   Programme  pour  la  lecture  de  l'Odyssée  d'après 
les  nouveaux  plans  d'études  |0.  Kohi].  Propose  une  liste  raisounee  des  pas-  m 
sages  qui  doivent  ou  peuvent  être  expliqués  dans  les  classes,  et  de  ceux 
qui  doivent  être  omis.  ^  W.  WlNOEiBANO,  Platon,-3.  Aufl.  [Mix  IIolTmannl. 
Guide  fort  utile  pour  l'élude  de  Platon  ;  qqs  réserves.  Ulf  Dec.  Le  costume 
gréco-romain   [W.   Ileusell].   Étude   méthodique  des    diverses   coupes  de 
manteaux  et  vèleinonls  chez  les  anciens.  If  Rudolf  PETsaSDORKF,  Germnnen  50 
und  Griechen.    C'bereinstitnmungen  in  ihrer  àltesten  KuUur  im  Auschluas  an  die 
Germania  des  Tacitus  und  llomer  [Paul  "Weyiand].  Instructif,  et  recomman- 
dable pour  les  bibliothèques  scolaires.  A.  G.  D. 


I 


132  1902. 


ALLEMAGNE. 


Zeitschrift  fur  Numismatik  T.  23  Livr.  3  cl  'i.  Numismatique  fie  la 
Macedoiue  [H.  Gaebler].  a,  Monnaies  émises  peudaut  la  révolte  de  Phi- 
lippe-Andriscos  (150-1 'i8)  et  après  que  la  Macédoine  eut  été  réduite  en  pro- 
vince rom.  La  frappe  de  la  i™,  2<ie  et  4»  iiepi;.  Monnaies  avec  LEG  frappées 
5  sous  Juveniius  Thalua,  sans  LEG  frappées  sous  Andriscos  à  qui  re- 
viennent aussi  les  letradracbnies  de  Philippe  avec  la  tête  de  Persée  im- 
berbe. Frappe  des  magistrats  romains  Fulcinius  Publilius,  Silanus,  L  Ju- 
lius  Gaesar,  Aesillas  et  Sura.  Liste  des  gouverneurs  romains  sous 
la  république  de  148  à  31  connus  jusqu'ici  (art.  de  49  p.).  \  Numismatique 

10  grecque  [K.  Regling].  2<  ci.  R.  d.  R.  26,  149,  6>  Philippopolis  en  Thrace, 
—  Gorgion,  une  monnaie  de  ce  dynaste  de  Gambrium,  c'est  la  première 
en  bronze  que  l'on  rencontre;  —  Ëphèso  d'Ionie,  monnaies  avec  Ilavwvio; 
comme  surnom  d'Artemis  —  Gnide  de  Carie,  monnaie  d'Alinda  sur  laquelle 
ou  voit  les  tètes  de  Caracalla  et  de  Plautilla  et  au  revers  Vénus  et  Apollon, 

tB  Aegeae  de  Cilicie,  à  l'avers  les  têtes  des  empereurs  Pupienus,  Balbinus  et 
Gordiauus  111,  ce  dernier  tourné  vers  la  g.  avec  pahidamentum  ;  au  revers 
Hyglee  et  son  serpent  et  Asclèpios,  l'intérêt  de  celte  monnaie  est  dans  la 
date;  —  Hermupolis  de  Lydie,  quatre  monnaies  lui  ont  été  attribuées  à 
tort,  il  faut  la  biffer  dans  les  listes  de  numismatique;  —  Thyatire  de  Lydie, 

20  monnaie  sur  laquelle  on  lit  ©uai-ei-  sous  la  tète  d'Asklèpios ,  elle  doit  être 
placée  entre  les  monnaies  de  l'époque  des  Aitalides  avec  la  double  hache 
et  les  pseudoautonomes  —  Siocharax  de  Phiygie;  à  ajouter  à  la  monnaie  de 
Gèle,  déjà  connue,  une  autre  de  Julia  Uomna.  f  C.  r.  des  séances  de  la 
Numism.  Gesellschaft  à  Berlin  en  1901.  Z. 

25  Zeitschrift  fur  vergleichende  Sprachforschung,  XXXVIII,  n"  1.  Sur 
l'histoire  des  diphtongues  à  voyelle  longue  en  grec  [J.  Schmidt  <  art.  po.s- 
thume>J.  La  théorie  générahmetit  acceptée  sur  l'abrègement  des  diph- 
tongues à  i  est  insoutenable  et  nu  nouveau  tiou  est  constaté  dans  la 
doctrine  des  sonantes  i  u  r  1  m  n.f  Les  noms  en  -vj^  [Hugo  Ehrlich].  Leur 

30  déclinaison  et  leur  forme  primitive.  Incidemment,  des  contractions  du 
type  mauelim  :  malim,  amaueram  :  amaram  ;  xXéoç,  xp£aç,  xé^xç,  -fi^rf,  ulù;, 
"Apr,;,  !;a-/piiEî?,  Caxpeiwv  ;  forensis,  circensis,  etc.,  Hortensius,  fraudulentus, 
equester.f  Les  inscriptions  d'Ornavasso  et  la  languo  ligure  [Paul  Kretsch- 
mer].  La  langue  de  ces  inscriptions  et  celle  des  noms  géographiques  étudiés 

30  permet  de  cojiclure  que  le  ligure  est  une  langue  indo-européenne  appar- 
tenant à  un  rameau  bien  délini,  apparenté  d'une  part  au  celtique,  de  l'autre 
aux  dialectes  italiques.  If  Élymologies  |Paul  Kretschmerj.  Orbis  orbita  ; 
Mauors,  Mars,  Mamers  :  mags-uors  "  celui  qui  se  tourne  avec  force  "  ; 
tôpOoiiai  ;  Tpâyo;,  '"  le  gourmand  "  (Tpwyto),  cf.  Virg.,  Géorg.  11,  376;    macédon. 

40  (TxoïSo;.  Ht  N»  2.  Syntactica  [Ghr.  Sarauw|.  I.  Ciitique  de  la  notion  "  ponc- 
tuel''. 2.  L'aor.  et  l'imparf.  en  vieux  slave.  3.  L'aor.  gnomique.  4.  L'im- 
parf.  perfectif  en  vieux  slave,  ."i.  eÎ[j.i  futur  présent.  6.  La  signification 
temporelle  du  présent  slave  et  la  signification  de  possibilité  du  perfectif 
irlandais.  'J.  Remarques  sur  la  formation  perfective  en  irlandais.  \  Gonlri- 

4!.  butions  à  l'étude  de  la  formation  des  thèmes  en  latin  [M.  Pokrowskijf. 
1.  Encore  une  fois  la  perte  de  syllabes  par  dissimilation.  2.  Les  sufQxes 
-d-on,  -g-on.  3  Hirtus  :  hirsûtus.  4.  Ginxia,  Vnxia.  5.  Aditialis.  6.  Vin- 
dlcta,  Furtum.  7.  Volûcer,  fellebris,  etc.  8.  Singultus,  singultim,  singul- 
tire,  singultare,  tumultus.  %   Gontractions  dans  le  mot    proclitique   [W. 

5  Scliulze].  Dans  Homère,  Hésiode,  Apollonius,  Hippocraie.  Hérodote.  \ 
p)â<i?<)lJioi:  (W.  SchullzeJ.  t  Mélanges  [H.  JacobsohnJ.  i;7r£p6ir,î,  Herod.,  7, 13i, 
137.  Ala,  rais.  sas,  terre  de  semence;  Hades  était  originairement  le  dieu  des 
semences,  cf.  Hohde,  Psyché,  I,  208.  \\  N»  3.  Un  prétendu  changement  du 


JAHRESHEFTK    D.    OESTER.    ARCHAEOL.    INSTITUTS.  133 


I^Kt.  Sue  en5(Fr.  Stolz].  Contre  une  assertion  de  Ehrlich  au  n»  1.  If  Une 
fçlose  sanskrits  d'Hésychiiis  [H.  Lliders].  iiaiiârpat  =  sk.  mahâmâtra. 
H  Vituperare  [M.  Pokrowskijj.  Le  premiei- élément  est  un  participe  *uïtos 
parent  de  uitium,  d'où  est  dérive  un  adj.  *uituper,  cp.  pauper.  %-Y  avait-il 
en  lat.    un  auxiliaire   *so,     *sei'e,  *sîui,  *sîlus  se    rattachant    à    sero, 

I semer  "  [Aug.    Zimmermann]?    Contre  une  hypothèse  de   Stowasser, 
iener  St.,  1901.  P.  L. 


AUTRICHE- HONG  lilK 


10 


AUTRICHE 
Rédactew  général  :  Adrien  Krebs.  15 


Jahreshefte  des  oesterreichischen  archaeologischen  Instituts  in 
ien.  Vol.  V  (1902)  l'"  livr.  Fable  d'Esope  sur  une  pierre  toinbalo  romaine 
E.  liormann  et  0.  Benndorf].  Retrouvé  à  Florence  l'original  derinsci.  CIL, 
XI,  I,  n»  173G  publié  d'après  des  copies  du  !"•  et  du  18*  s.  C'est  une  pierre  20 
tombale  faisant  partie  d'une  sépulture  de  famille  située  à  Empoli  sur 
l'Arno  :  au-dessous  (ie  l'inscr.  on  voit  représentée  la  fable  du  renard  et  rie 
la  cigogne  :  représentations  analogues  (fig.).  t  I-a  P'ns  ancienne  inscrip- 
tion de  Paros  \b'.  lliller  v.  Gaertringen).  Fragment  d'inscr.  archaïque  sur 
plaque  de  marbre  blanc  que  H.  restitue  comme  suit  ['A? po6]!TT|;  (/.'  "E[Xtci;  *" 
è'fpa?']  EiJ7ti)i(i)[i  -/ijpiv  <p£[pM]v.  1[  Inscr.  de  Symè  [U.  Ghaviaras  et  E.  IlulaJ. 
Texte  de  6  inscr.,  les  3  premières  sont  des  fragments,  le  n»  4  est  une  inscr. 
funéraire  du  2-  s.  av.  J.-C;  les  n""  5  et  6  sont  deux  décrets  du  2-  s.  à  peu 
près  contemporains,  le  premier  de  Simè  alors  sous  la  domination  de 
Rhodes.  If  Une  carte  des  routes  romaines  [W.  Kubitschek].  Art.  de  76  p.  '" 
A.  l'époque  rom.  il  dut  y  avoir  des  itinéraires  officiels  pour  chaque  province 
ou  pour  des  parcours  définis.  Ces  itinéraires  réunis  donnèrent  naissance 
à  des  itinéraires  généraux  ofliciels,  administratifs  ou  militaires,  à  côté 
desquels  il  y  en  avait  de  privés  plus  ou  moins  étendus,  comme  l'Itinera- 
rium  Antonini  qui  n'a  rien  d'officiel  et  qui  n'est  qu'une  copie  faite  par  un  ^^ 
inconnu  d'une  carte  du  pays.  De  môme,  vers  600,  l'Anonymus  Ravennas 
composa  un  compendium  de  géographie  d'après  une  carte,  dont  nous 
avons  une  autre  copie  dans  la  Tabula  Peutingeriana  et  qui  dérivait  à  son 

twv  d'un  original  dont  s'était  servi  l'auteur  de  l'Itinerium  .\ntonini.  Il  y  a 
onc   une  étroite  parenté  entre  tous  ces  itinéraires  qui   dérivent  d'une  *<• 
burce  commune.  K  Les  fresque  pompe'iennes  |F.  Winter].  Les  trois  fresques 
|b  la  casa  del  ciiarista  à  Pompéi  (flg.)  qui  n'offrent  entre  elles  aucune  res- 
emblance  dans  le  choix  des  sujets,  forment  cependant  un  groupe,  puis- 
qu'elles se  rattachent  toutes  les  trois  à  des  modèles  du  iv  s.  avant  J.-G.  If 
Bulletin  archéologique  de  Cilicie  [F.  Schafferj.  Ruines  (carte  et  flg.),  monu-  « 
ments    et   inscr.   funéraires.   ^  Coupes  à    boire   en    argent  de  Tarante  à 
Trieste  (pi.)  [E.  Pusch  et   E.    Winter].    Description  de  coupes,   canthares, 
œnochoes  et  de  rhytous  en  argent  du  musée  de  Trieste  ;   ces  rhytons  sont 
•l'art  ionien  et  datent  de  la  2''°  moitié  du  1^  s.;  comparaison  avec  des  vases 
pareils  de  Kertsch  et  du   Musée  de   l'Ermitage,  f  Inscription  du  Pirée  [A.  80 
Wilhelm].  Texte  et  commentaire  de  cette  inscr.  contenant  un  décret  des 
orgéons  rendu  sons  l'arcliontat  de  Polystratos,  dont  on  ignore  la  date,  et 
relatif  au  eu. te  de  Ben  lis.  D'après  la  farme  des  lettres  il  doit  èire  de  la  pre- 


134  1902.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

mière  moitié  du  ni«  s.  f  Inscriptions  de  Lesbos  fP.  Krelschraer]  1.  Inscr. 
d'Eresos,  texte  et  commentaire,  elle  contient  des  règlements  pour  l'entrée 
dans  un  temple;  2.  Trois  inscr.  funéraires  de  Moria,  village  près  de  Myti- 
lène.  %  Viminacium  [A.  v.  Domaszewski].  Rlietorica  ad  Herenuium,  iv,  M, 
5  68,  lire  :  Lysimachiam,  au  lieu  de  viminachium  corrigé  par  Marx  en 
Viminacium  ;  tout  ce  passage  paraît  se  rapporter  à  l'expédition  navale  de 
Lucullus.  f  luscription  bilingue  de  Tciios  |0.  Hirschfeld].  Cette  inscr. 
gréco-latine  ainsi   conçue:  C.   Julius  Naso  praef(ectus)  tesserar(iarum)  in 

Asia  nav(ium).  —    râïoç    'Io\j)[o;  Nâo'wv  6  èTil  xôiv  TETdapapfwv   èv    *A<rta  7r).o£(ov, 

10  s'applique  au  service  des  postes  par  eau.  f  Deux  fragments  de  reliefs  en 
terre  du  genre  de  Gampana  [0.  B.].  Description,  sur  l'un  nn  enfant  assis 
sur  un  rocher  les  bras  tendus,  sur  l'autre  on  reconnaît  le  combat  de 
l'hydre  avec  Héraklès  (fig.).  HH  Beiblatt.  Bulletin  épigrapbique  de  Dalma- 
tie  [H.  Liebi].  Inscr.  diverses  et  fragments,  pierres   tombales;  inscr.  sur 

16  plaques  de  bronze.  \  Antiquitates  Labacenses  de  J.  G.  Thalnitscher  [A.  v. 
Premerslein].  Ce  savant  qui  vécut  de  1655-1719  a  laissé  des  études  inté- 
ressantes sur  les  antiquités  rom.  monuments  et  inscr.  de  I.aibach,  dont 
P.  donne  des  extraits.  If  Inscriptions  de  salles  de  bains  à  Ephèse 
[R.  Weisshaupll.  Texte  de  ces  inscr.  trouvées  dans  un  corridor  datant  du 

îf  commencement  du  iv°  s.  ap.  J.-C.  et  conduisant  à  une  salle  de  bains.  ^ 
Citerne  dans  l'île  de  Macronisi  (Golfe  <le  Smyine)  [F.  v.  HolbachJ^  Les  Daces 
avant  Trajan  [E.  Groag^  Explication  d'im  groupe  de  la  colonne  Trajane.  If 
Les  villes  Mal.. .  et  Cap...  dans  la  Daimatie  orientale  [C.  Patsch].  Mal... 
dans  C.  I.  L.  III,  lOl'il,  n'est  pas  le  nom  d'un  municipe.  Cap...  d'une  autre 

2(1  inscr.  doit  être  idenliflé  avec  KavtÉSojvov  de  Strabon,  vu,  b,  12.  f  Inscriptions 
inédites  de  l'Afrique  romaine  [O.  Fiebigerj.  Textes,  «f  Sur  le  relief  funé- 
raire de  Nigrinus  [F.  v.  Calice].  Les  deux  disques  de  ce  relief  représentent 
<  cf.  R.  et  R.  26,  157,  12  >  le  plus  grand  une  follis  ou  ballon  à  jouer,  le 
plus  petit  une  pila.  Iflf  2*  livr.  Les  monnaies  de  l'Ara  Pacis  (pi.)  [W.  Ku- 

311  bitschek].  Étude  sur  les  monnaies  où  l'on  voit  représentée  l'Ara  Pacis  et 
qui  sont  disséminées  dans  un  certain  nombre  de  Cabinets  de  médailles 
de  l'Kurope.  If  Statuettes  en  bronze  d'un  hoplite  courant  fP.  Ilartwig].  Une 
statuette  (pi.)  du  Kunsthistor.  Muséum  de  Vienne  provenant  de  Capoue, 
représente  un  jeune  homme  nu,  la  tête  couverte  d'un  casque  dont  le  panache 

35  lui  ilescend  jusqu'aux  reins,  qui  va  prendre  part  à  la  course  des  hoplites,  autres 
représentations  analogues  sur  vases  peints.1fl,e  trône  de  Jahvé[tW.Reichel]. 
Montre  ce  qu'il  faut  entendre  parle  trône  de  Jahvé<Exode  XXV,  8sqq.> 
t  Reproductions  d'éditices  antiques  [0.  Benndorff.  Art.  de  21  p.  sur  les  re- 
productions d'édifices  antiques  que  nous  voyons  ligures   sur  les  monnaies, 

40  méd:iilles,  sarcophiiges  et  monuments,  ou  décrits  dans  les  inscr.  ou  les 
auteurs.  ^  Plaque  de  bronze  de  Salzburgavec  les  constellations  [E.  Maass]. 
Description  (pi.)  d'un  fragment  d'une  grande  plaque  de  bronze  du  Musée 
de  Salzburg  où  l'on  voit  figurées  les  principales  constellations,  et  les 
signes  du  zodiaque.  If  Dekaprotie  et  Eikosaprotie  ;E.  Ilula].   Complément  à 

45  l'art,  de  Seeck  <  Beitrage  z.  alteu  Geschichle  1,  p.  148  sqq.  cf.  R.  d.  R. 
26,  150,  42  >  ;  la  décaprotie  s'est  transformée  en  eikosaprotie,  d'après  les 
inscr.,  au  commencement  du  2»  s.  ap.  J.-C.  Il  est  d'autre  part  loin  d'être 
prouvé,  comme  le  prétend  Seeck,  que  la  décaprotie  ait  été  instituée  à 
l'image  du  decemprimat;  c'est  bien  une  institution  romaine,  mais  d'origine 

50  grecque  et  ces  fonctions  étaient  une  ipxh  ou  Xeitoupy'».  ^  Les  ornements 
pendant  le  moyen  âge  grec  ancien  [K.  Hadaczek].  Etude  sur  cette  branche 
de  l'art  ancien  et  son  développement  pendant  l'époque  post-mycénienne 
(11-7  s.)  d'après  les  objets  qui  ont  été  trouvés,  et  d'après  les  statuettes 


NUMISMATISCHE  ZEITSCHRIFT.  135 


l^^b  terre  culte  contemporaines.  H  Mélrodore  le  périégète  |E.  Maass].  Men- 
tionné par  le  scoliaste  de  Stace,  Thébaide  III,  MS  sqq.,  il  nous  donne  des 
r^'nseigiiements  sur  la  fondation  par  Plolémée  I,  d'un  temple  du  Soleil  en 
Êlliiopie,  du  temple  de  Jupiter  Aramon  et  d'un  sanctuaire  des  Hranchides 
près  d'Alexandrie,  f  Conjecture  sur  la  statue  de  bronze  d'Éphèse  [F.  Uau-  5 
sor].  Est  peiit-êlre  une  œuvre  originale  de  Daidalos  de  Sicyone,  (ils  de  Pa- 
trokiès.  m  Beiblatt.  Bulletin  sommaire  des  fouilles  d'Éphèse  [R.  He- 
berdey).  Dans  ce  nouveau  bulletin  <  cf.  R.  d.  R.  25,  128,  9  >  R.  mentionne 
la  mise  au  jour  d'une  rue  d'époque  rom.  qui  d'après  une  inscr.  aurait  été 
tracée  sous  Arcadius,  antres  rues;  ruines  d'édifice  .s,  portes;  fouilles  uni» 
i^^yicâlre;  inscr.  f  Contribulions  à  l'histoire  de  l'art  [L.  SlcrnbachJ.  Passages 
I^He  la  Chronique  de  Constantin  Manassès  traitant  de  l'histoire  de  l'art  et 
concernant  Constantinople.  11  s'était  proposé  dans  son  'OooiTtopixtiv  de  cé- 
lébrer les  merveilles  de  cette  ville.  Suivent  deux  descriptions  en  prose 
emphatique  du  même  auteur  de  certains  objets  d'art  ;  l'une  publiée  par  «6 
Hercher,  Constantin  Manassi  ecphrasis  imaginuui;  l'autre  inédite  et  ex- 
traite du  God.  Barberinus  11  61  f.  107'.  Texte  suivi  d'un  apparat  critique,  f 
Monuments  antiques  en  Transylvanie  [R.  Miinsterberg  et  J.  Oehier).  Des- 
cription avec  flg.  d'un  certain  nombre  de  reliefs  et  d'inscr.  trouvées  en 
divers  endroits.  Art.  de  45  p.  5  Relief  funéraire  attique  [L.  Biirchner].  Des-  w 
cription  avec  fig.  ;  une  femme  nXaôàvT)  assise  tend  la  main  à  un  homme 
appelé  Miviç.  Il  est  du  plus  beau  travail  attique  et  date  du  commencement 
du  IV"  s.  ^  La  date  de  la  mort  de  l'empereur  Decius  [S.  de  Ricci].  Au  com- 
mencement de  juin  2.)1,  d'après  une  inscr.  de  la  collection  Zola  à  Paris. ^ 
La  ror.te  rom.  de  Aquileia  à  Emona,  relais  et  fortiflca lions  [O.  Cuntz].  25 
Étude  de  20  p.  If  Bulletin  du  sud  de  ITslrie  [A.  Gnirs].  1,  Les  ports  romains 
de  Val  Catena  dans  l'île  de  Brioni  Grande;  2,  Topographie  de  Pola;  3, 
Fouilles.  Objets  divers,  reliefs  et  inscr.,  mosaïques  trouvées  récemment  et 
déposées  au  musée  de  Pola.  K  Lettre  écrite  d'Athènes  en  1810  [L.  Polakj. 
Elle  est  du  danois  Koës.  If  Nouvelles  inscr.  de  la  Norique  [E.  Nowotny].  30 
fi  inscr.  ou  fragments.  ^  Trois  tables  des  matières  des  b  années  de  cette 
Revue.  A.  S. 

Numismatische  Zeitschrift.  T.  33.  1i^'  et  2°  sem.  Monnaies  de  Syrie 
[F.  luihoof-Blumerj.  Monnaies  de  Seleukus  I  Nicator  frappées  à  Babylone. 
Antiochus  VIII.  La  divinité  barbue  sur  les  télradrachmes  d'Antiochus  Xll.  38 
Monnaies  de  Claudia  Apameia  sur  l'Oronte  ;  représentation  d'Astarté  sur 
les  monnaies  de  Gabala  ;  Berytos  Laodikeia  ;  Karne;  Marathos  ;  double 
statère  d'un  roi  de  Sidon  ;  Ptolemais  Gerraanice.  Zeus  lleliopolitos  sur  des 
monnaies  de  Nicopolis,  Emmaus,  Eleutheropolis  et  Neapolis.  If  Monnaies 
grecques  de  ma  collection  |J.  Scholzl.  Liste  et  description  de  101  monnaies  W 
de  provenances  diverses  et  dont  la  plupart  sont  inédites,  t  Les  monnaies 
provinciales  de  l'empereur  Claude  II  le  Gothique  |A.  Markl]  <  cf.  R.  d.  R. 
26,  157,  46  >  C.  Monnaies  alexandrines.  Alexandrie  d'Egypte.  Description 
détaillée  de  107  pièces.  %  Monnaies  de  l'empereur  Gallien  et  de  sa  famille 
[O.  Voetterj.  Les  monnaies  étudiées  sont  réparties  en  trois  périodes  d'après  is 
la  division  adoptée  précédemment  par  V.  <  cf.  R.  d.  R.  26,  157,  38  >  111, 
Lyon  ;  IV,  Antioche  ;  V,  Siscia  ;  VI,  monnaies  de  Gallien  et  de  Salonina. 
Asie  mineure  ;  VII,  Moesie,  Valérien  et  Gallien  ;  VllI,  Cysique  ou  Serdica. 
1  L'alelier  monétaire  de  Thessalonica  pendant  la  période  Gonstantinienne 
[J.  Maurice].  2  pi.  11  se  trouvait  en  Macédoine  qui  fit  partie  des  états  de  50 
Galère  jusqu'à  sa  mort.  M.  distingue  plusieurs  émissions  successives  pen- 
dant l'activité  de  cet  atelier  de  nov.  308  époque  où  il  fut  ouvert,  jusqu'à  la 
mort  de  Constantin,  le  22  mai  337.  Description  détaillée.  1  "  Uerculi  "  el 


136  1902.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

"  Jovi  "  [0.  Voetter].  Étude  avec  2  pi.  sur  des  initiales,  abréviations  énig- 
maliqiies  qu'on  trouve  sur  des  monnaips  contemporaines  de  Constantin,  à 
hyon  et  de  Licinius,  à  Antioche,  on  a  reconnu  dans  ces  initiales  les  chiffres 
de  Jupiter  et,  d'Hercule.  On  les  voit  dans  les  monnaies  frappées  à  Siscia, 
s  Garthage,  Rome,  Trêves,  Alexandrie.  Étude  détaillée  de  ces  sigles.  t  t\ 
Imhoof-Blumer,  Kleinasiatische  Miinzen  1  [J.  ScholzJ.  Grands  éloges,  f 
G.  Macdonald,  Catalogue  of  Greek  coins  in  the  Ilunterian  collection,  Universilij 
of  Glasgow  II  [Kubilschek].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  le  vol.  I  K  J.  Mau- 
rice, Z,'u<e(ier  monét' lire  pendant  la  période  Cnnslanlinienne  (SOe-SS'l)  —  l»Rome; 

10  2"  Londres;  3°  Siscia  ;  /i°  Aquilée  ;  5"  Gonstanlinople  [Keiiner].  Grands 
éloges  :  additions  du  rap.  Z. 

Sitzungsberichte  der  k.  Akademie  der  Wissenschaften  zu 
Wien.  Phil.  hist.  Classe  1901.  Vol.  144.  paru  en  1902.  Le  Consolatio  philo- 
sophiae  de  Boèce  [Engelbrecht].  Remarques  sur  le  style  de  B.  et  la  tradi- 

16  tion  manuscrite  de  ce  traité.  Manuscrits.  Appréciation  de  leur  valeur. 
Gloses  et  scolics.  Observations  sur  le  style.  Maniiue  de  correction;  cons- 
tructions narà  (TiJveiTiv  ;  pléonasmes  ;  union  de  deux  phrases  ou  de  deux 
propositions  sans  lien  logique  ;  manque  de  symétrie  dans  la  construction. 
Syntaxe.   Sémasiologio.  Remarques   de  critique  de   texte.  Caractéristique 

20  de  l'archétype  des  mss.  conservés.  Particularités  de  métrique  et  de  proso- 
die. H  Études  sur  les  Eglogues  de  Ghrysostome  [S.  Haidacher].  Entre  autres 
recueils  des  'E-/.loyal  d'homélies  de  Ghrysostome,  il  y  en  a  un  adressé  à 
Théodore  Daphnopates  ou  Magister,  qui  vivait  au  x«  s.  à  Constantiiiople. 
H.  étudie  ce  recueil  et  surtout  ses  sources  dans  ce  mémoire  de  70  p.  \  [E. 

26  SzantoJ.  Partant  du  principe  que  les  états  grecs  n'étaient  pas  nécessaire- 
ment divisés  en  tribus,  mais  qu'elles  se  retrouvent  cependant  très  souvent 
dans  les  états  démocratiques  à  cause  de  leur  utilité,  S.  étudie  leur  orga- 
nisation dans  les  divers  états  dans  ce  mémoire  de  74  p.  1 .  Tribus  doriennes  ; 
2.  Tribus  non  doriennes  du  Péloponnèse  ;  3.   Tribus  des   peuples    de  race 

30  éolienne  ;  4.  Tribus  ioniennes;  5.  Tribus  postérieures.  Les  tribus  do- 
riennes sont  aussi  anciennes  que  l'invasion  dorienue  et  se  retrouvent 
chez  tous  les  peuples  doriens  :  les  ioniennes  sont  des  protoattiques  et  ne 
sont  adoptées  qu'isolément  dans  les  colonies  ioniennes.  Les  doriennes 
sont  un  élément  fondamental  de  la  colonisation   dorienne,   tandis  que  les 

36  protoattiques  sont  une  division  du  pays  déjà  colonisé  ;  toutes  les  autres 
tribus  ont  été  constituées  plus  tard  par  imitation.  L. 

Wiener  Studien.  24»  année  (1902).  I™  livr.  Les  sources  d'Aristote  dans 
la  description  du  tyran  [J.  EndtJ.  Il  s'est  servi  des  auteurs  qu'il  avait  sous 
la  main  dans  les  détails  qu'il  nous  donne  sur  la  tyrannie  ;  dans  la  partie 

40  où  il  parle  de  la  manière  dont  se  maintenait  la  tyrannie,  il  ne  manquait 
pas  d'autorités,  comme  le  prouve  le  lliéron  de  Xénophon  et  certains  pas- 
sages d'Euripide  et  d'Isocrate  ;  il  a  recours  aussi  à  des  auteurs  locaux  ;  pour 
les  tyrans  de  Sicile  il  consulte  les  historiens  siciliens,  Antiochus  de  Syra- 
cuse pour  les  temps  anciens  et  Philistos  pour   Deny.s  l'ancien,  la  tradition 

45  orale  pour  Denys  le  jeune  et  pour  Dion  ;  pour  la  tyrannie  à  Athènes  il  con- 
sulte Hérodote,  Thucydide  et  les  Atthides,  surtout  celle  d'Androlion,  pour 
Milet  Ilécatée  ;  pour  les  autres  pays  les  auteurs  du  pays  lui-même.  Ajou- 
tons à  cela  qu'il  eut  l'occasion,  surtout  à  la  cour  de  Macédoine,  de  faire 
bien  des  réflexions  et  des  observations  personnelles  dont  il  profita.  Art.  de 

80  69  p.  f  Le  Commentaire  arabe  d'Averroês  sur  la  Poétique  d'Aristote  [J. 
Tkac].  La  trad.  latine  faite  par  J.  Mantinus  de  la  Paraphrase  d'Averroês  et 
publiée  en  1889  est  faite  d'après  une  traduction  hébraïque  du  14*  s.  et  ne 
donne  pas  une  idée  exacte  du  commentaire  d'Averroês.  Averroès  lui-même 


WIENER    STUDIEN.  137 


|„..^ .,,..,. .._„ 

commentaires  arabes  d'Abu  Bischr  el  de  Ihn  Sina  (Avieène)  ;  son  commen- 
Viire  plein  d'erreurs  et  de  fant  lisios,  n'est  d'aucune  utilité  pour  la  critique 
d'Ariàtole,  il  est  fait  sur  une  traduction  arabe  d'une  traduction  syriaque 
littérale  d'un  texte  grec,  c'est  ce  texte  ijrec  primitif  qu'il  s'agirait  de  publier,  s 
Art.  de  29  p.  t  '-es  éléments  latins  dans  la  grécité  des  documents 
égyptiens  sur  papyrus  [G.  We.sselyi.  Le  développement  de  l'influence  du 
latin  sur  le  grec  en  Egypte  .se  fait  sentir  surtout  depuis  Dioclétien.  Dans 
cet  article  de  33  p.  W.  montre  comment  on  peut  observer,  grâce  aux 
documents  sur  papyrus,  la  manière  dont  l'élément  étranger  latin  pénétra  10 
dans  l'organisme  de  la  langue  grecque.  Suit  la  liste  des  mots  latins 
(|u'on  trouve  dans  ces  documents  et  dont  la  majeure  partie  provient  de 
l'époque  bysanline.  f  Annibal  chez  les  Ligures  [J.  Jung).  Ces  recherches 
d'histoire  et  de  topographie  pour  servir  à  l'histoire  de  la  seconde  guerre 
Punique  comprennent  deux  parties  dont  la  2^»  est  au  n»  suivant.  1.  Ëvène-  45 
ments  de  la  fin  de  218  et  du  commencement  de  217  av.  J.-G.  2.  Passage  de 
l'Apennin,  par  Hannibal.  Opinions  soutenues  sur  l'endroit  où  se  fit  ce  pas- 
sage, qui  parait  avoir  eu  lieu  par  Ponlremoli,  par  la  même  route  que 
prirent  vers  1268  les  troupes  de  Gonradin.  Art.  de  kï  p.  \  Études  sur  les 
gloses  [J.-M.  Stowasser].  Art.  de  12  p.  Remarques  suggérées  par  l'art,  de  îo 
Landgraf,  Archiv.  IX.  .So5  sq.  <cf.  R.  d.  R.  20,  4,  27  >  et  qui  serviront  de 
complément  au  Thésaurus  glossarum  emendatarum:  les  mois  sont  don- 
nés par  ordre  alphabétique.  \  Sur  les  traductions  des  humanistes,  II  [K. 
Miillner].  Dans  ce  2*  art.  <  cf  R.  d.  R.  26,  162,  21  >.  M.  donne  la 
trad.  latine  des  Caractères  de  Théophrasle,  par  Lapo  da  Castiglionchio,  25 
elle  date  de  1430  environ  el  est  précédée  d'une  préface  également 
en  latin. ^[Mélanges.  Sur  Tacite,  tiermanie  [F.  Zôchbauer].  Approuve  l'expli- 
ration donnée  par  MiillenhoCf,  Deutsche  Alterlumskunde  IV,  173,  du  passage 
VI,  13  qu'on  peut  comparer  à  César  B.  G.  1,48, 5  sqq.  U  Sur  Fronton  (E.  Ilauler]. 
Lire  II,  9  avec  le  palimpseste*  sed  hisplerisque  me  malis  perculsum,  releva-  30 
tum  tameu  ».  W  2»  livr.  Dédiée  à  Eug.  Bormann  à  l'occasion  de  son  60»  anni- 
versaire. La  Laudalio  Turiae  |0.  IlirschfeldJ.  Cetteinscr.  C.  I.  L.  VI.  1527 
ne  se  rapporte  pas  à  Turia,  épouse  de  Q.  Lucretius  Vespillo,  comme  on  l'a 
cru,  mais  comme  on  peut  le  conclure  d'un  fragment  nouvellemenl  décou- 
vert, à  l'épouse  d'Acilius  (Appien  IV,  39)  ou  Aqullius.  \  Sur  C.  I.  L.  XI,  35 
1146  [Th.  Mommsen].  Nous  n'avons  pas  là  la  Lex  Rubria,  bien  qu'elle  soit 
nommée  deux  fois  dans  cette  inscr.  ;  cette  loi  aura  probablement  réglementé 
la  plainte  pour  damnum  infectum.  H  Le  droit  municipal  des  villes  espa- 
gnoles [II.  Dessau].  1,  La  Lex  Salpensana  à  Malaca  ;  2,  Interpolations  de  la 
lex  Ursonensis  ;  3,  Sur  un  nouveau  fragment  du  droit  municipal  espagnol;  40 
celte  inscr.  est  sur  une  table  de  bronze  découverte  à  Séville,  on  peut  la 
restituer  au  moyen  de  la  lex  Malacitana,  dont  elle  fait  par  conséquent  par- 
lie.  \  Titus  Aurelius  Quielns  [O.  Benndorf|.  Ce  personnage  est  mentionné 
dans  une  inscr.  trouvée  à  Kekowa  en  Lycie,  l'ancienne  Simena,  dans 
une  autre  de  Telmessas,  dans  un  diplôme  militaire  de  Domitieii  où  *8 
il  est  désigné  comme  consul  suffectus  en  82,  et  enfin  dans  Plutarque, 
Quaest.  conv.  II,  1,3,  p.  632  AB.  \  Sur  l'inscr.  honoriOque  de  Fabius  Se- 
verus  (A.  Puschi  et  P.  SticottiJ.  Etude  sur  cette  inscr.  gravée  sur  le  pié- 
destal d'une  statue  équestre  qui  ornait  autrefois  le  forum  de  Tergeste 
(Triesle).  Territoire  habité  par  les  Garni,  les  Catali  mentionnés  dans  cette so 
inscr.  et  les  Menoncaleni  qui  y  sont  passés  sous  silence.  ^  Cn.  Glaudius 
Severus  et  le  sophiste  Hadrien  [E.  Groag].  Identification  des  personnages 
nommés  dans  une  inscr.  eu  partie  métrique  du  Br.  Muséum,  trouvée  dans 


138  1902.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

les  environs  du  temple  de  Diane  à  Ephése,  et  dans  lesquels  Mominsen  a  cru 
voir  à  tort  l'empereur  Hadrien  etL.  Calilius  Severus.  If  Sur  une  inscription 
métrique  de  Grêle  [D.  Gomparetti].  Elle  provient  du  métrooii  de  Phaistos 
et  date  du  2' s.  av.  J.-G.  Texte  et  commentaire  (en  italien).  ^  Une  inscrip- 

6  tion  grecque  d'Egypte  [S.  de  Ricci].  Tracée  sur  un  vase,  elle  est  la  seule 
copie  existante  d'une  inscr.  grecque  authentique  sur  pierre,  elle  provient 
de  la  Thébaïdo  cl  fait  mention  d'un  ceriaiu  G.  Valerius  Quadratus,  ancien 
soldat  de  la  légion  III  Cyrénaïque.  If  Le  décret  de  proxénie  de  Knpon  [A. 
Gaheis].  Texte,  restitution  et  commentaire  de  ce  décret  de  la  ville  de 

10  Chorsiai  en  Béotie  (I.  Gr.  Sept.  I,  2383)  qui  date  de  la  l™  moitié  du  2'  s. 
av.  J.-C.  If  Inscription  en  l'honneur  de  Gn.  Domitius  Gorbulo  [R.  He- 
berdey].  Trouvée  dans  le  théâtre  d'Ephèse.  If  Les  Augusteia  à  Olbasa 
[J.  Jiithner].  U  iiiscr.  trouvées  à  Olbasa  (Pisidie)  eu  l'honneur  des 
vainqueurs  aux   Augusteia  :   commentaire,   t  L'épigramme  de    Palladas 

is  à  Éphèse  [E.  Kalinka].  Explication  do  cette  épigramme  de  l'Anth.  Pal. 
X,  87,  retrouvée  par  Weisshaupl  sur  les  murailles  d'un  baiu  antique 
<  Jahresh.  d.  oest.  arch.  Inst.  V,  Beibiatt,  33  sqq.,  cf.  supra  >.  If  Abrévia- 
tions dans  les  manuscrits  et  les  inscriptions  |W.  Weinberger].  Exemples 
d'abréviations  comme  DS,  déjà  avant   le  vi«  s.,  en  dehors   des  nomina 

20  sacra,  tirés  des  papyrus  et  des  inscriptions,  f  Rapports  qu'il  y  a  entre  la 
manière  dont  sont  tenus  les  registres  anciens  et  ceux  du  commencement 
du  moyen  âge  [H.  Sleinacker].  Grâce  aux  papyrus  nous  connaissons  même 
la  manière  dont  étaient  tenus  les  registres  sous  l'empire  romain.  Analogie 
qu'il  y  a  entre  ces  papyrus,  les  commentarii  ou  acta  rom.  et  les  gesta  ou 

2«  regesta  du  moyen  âge.  |  Sur  la  guerre  de  Chypre  [J.  Mesk].  Les  deux 
sources  pour  dater  cette  guerre  sont  Isocrate  et  Diodore.  Elle  a  duré  de  390- 
380.  Comment  il  faut  répartir  les  événements  entre  ces  dix  années.  ^ 
Hannibal  chez  les  Ligures  [J.  Jung].  2"'  art.  <  cf.  supra  >  3.  La  plaine  du 
Po  en  218  av.  J.-C.  Les  communications  le  long  du  fleuve  ;  -i,  Les  origines 

30  de  Sienne.  ^  Part  prise  par  Domitius  Galvinus  à  la  reconstruction  de  la 
Regia  et  aux  fastes  capitolins  [G.  Schôn].  ^  Pays  habité  par  les  Triballi  à 
l'époque  rom.  JN.  Vulic].  Il  s'étendait  à  l'ouest  jusqu'au  Margus  (Morawa) 
et  à  l'est  jusqu'à  Œscus.  If  L'usurpateur  Domitianus  [A.  Stein].  Étude  sur 
la  personne  de  cet  usurpateur  éphémère,  nommé  par  Zozime  I,  49,  2,  qu'on 

3B  est  parvenu  à  identifier  grâce  à  une  monnaie  nouvellement  découverte 
avec  le  général  d'Aureolus  contre  Macrianus,  comme  l'avait  supposé 
Eckhel.  If  Sur  la  liste  des  praefecti  Augustales  [A.  Bauer].  Listes  de 
ces  praefecti  de  383-392.  f  Lustru m  condere  ;  illicium  [R.  MiinsterbergJ. 
1.   Expression    que  T.-Live  1,  44  explique   mal  et   qui  signifie  enfouir 

10  les  victimes  qui  ont  servi  à  la  purification  ;  2,  inlicium  (Varron,  1. 
I.VI,  86)  =  in  licium  se  dit  d'une  place  barrée  par  une  corde  et  se 
comprend  par  Aristophane,  Acharn.  19  ;  cf.  inlicere,  elicere.  If  Le  tri- 
bunal des  signa  [v.  Domaszewski] .  G.  I.  L  IV,  3b59  s'explique  et  se  resti- 
tue par  comparaison  avec  Tacite,  Ann,  I,  18  «  exstruunt  tribunal  ».  %  Pour 

46  l'explication  de  Arrien,  ëxtoÇh;  xax  "AXavMv  [E.  Ritterling].  Pour  bien  appré- 
cier la  précieuse  contribution  à  l'étude  de  l'armée  rom.  sous  Adrien,  que 
donne  ce  petit  fragment  d'A.  R.  étudie  en  détail  la  composition  de  l'armée 
de  Cappadoce  sous  Hadrien,  dont  les  différentes  parties  sont  mentionnées 
dans  ce  fragment,  f  SoWats  romains  devenus  fermiers  à  bail  [A.  v.  Pre- 

fio  merstein].  Montre  comment  étaient  organisées  l'administration  et  la  loca- 
tion des  territoria  legionis  imaginées  par  Septime  Sévère,  probablement 
par  imitation  de  ce  qui  se  se  passait  en  Egypte.  If  Le  corps  de  santé  mili- 
taire dans  l'armée  romaine  [H.  Liebl].  D'après  la  pierre  tombale  d'un  sol- 


WIENER    STUDIEN.  139 

dat  de  la  XI=  légion  (flg.)  qui  était  probablement  un  infirmier  militaire,  t 
De   itinere  muniendo  [L.  M.  Hartmann].  Montre  qu'à  partir  du  iv  s.  ap. 
J.-C.   l'entretien  des  routes  et  des  ponts  devint  un  raunus  et  une  charge 
foncière.  K  La  première  année  de  Tibère  en    Egypte    [G.  Wessely].    D'a- 
près les    papyrus,    elle    s'étend    du    1    Throth   (29  août)    14   au    1   Thot,   » 
1b.  H  Sur  les  chariots  scythes  [P.  v  Bienkowski].  D'après  deux  modèles  en 
terre  cuite  (flg.)  du  Musée  de  l'Ermitage.  %  I.a  statue  de  l'EUéen  Pythokiès, 
vainqueur  au  pentalhle  [E.  Lôwy].  Cette  statue  de  Polyclète  doit  être  celle 
qui  est   connue    sous    le    nom  de    Diadoumenos.  f   Sur    un   rite   spécial 
observé  dans  certaines  sépultures  de  Todi  [A.   Pasqui].  Trouvailles  faites  lo 
dans  des   tombes  du  4"  et  5"  s.  av.  J.-C.  1  Noms  et  armoiries  de  petites 
gens   [M.  Rostowzewl.    Description  de   tessères,  portant  au  revers  pour 
illustrer  le  nom  de  leurs  propriétaires,  des  types  ou  sigues  spéciaux,  elles 
forment  la  transition  entre  les  monnaies  et  les  pierres  funéraires  et   pro- 
viennent de  petites  gens,  esclaves  ou  affranchis.  ^   Le    sacrum  Cloacinae  (i; 
|H.  Dressel].  Etude  et  essai  de  reconstruction  (pi.)  de  ce  monument  repré- 
senté sur  deux  deniers  du  maître  monnayeur  L.   Mussidius  Longus.  H  Sur 
l'Ara  pacis  Augustae  (1  pi.)  !R.  Reisch],  Explication  des  détails  du  relief.  % 
Sur  l'entrée  nord  principale  du  Colisée  [H.  Egger].  Étude  d'après  un  dessin 
(flg.)  d'un  architecte  italien  inconnu   du  xvi»  s.   ^  Nouvelles  inscr.   avec  2u 
reliefs  de  Cumes  [L.  PoUak].  Deux  cippes  funéraires  avec  inscr.  et  reliefs. 
K  Pour  servir  à  l'explication  d'un  relief  votif  de  Rhodes  [K.  Hadaczek].  Sur 
ce  relief  représentant  Isis  et  Sérapis  et  publié  B.  C.  H.  1899  p.  359  sq.    on 
voit  un  bras  tenant  une  palme,  le  reste  du  corps  a  disparu  ;  le  personnage 
manquant  est  Ilermanubis.   f  L'ornemenlation  de  la  Grèce  et  de    l'Asie  25 
Mineure  vers  967  ap.  J.-C.  [J.  Strygowsky].  Montre  par  des  exemples  (fig.) 
qu'à  cette  époque  les  formes  artistiques  de  rorneiuenlation  architecturale 
en  Grèce  et  en  Asie  Mineure  sont  semblables.  ^  Sur  le  Traité  du  Sublime 
H.  v.  Arnimi.  Corrections  au  texte,  f  Les  citations  d'Aristote  dans  le  flepl 
!p(iirive(a{   du   Pseudo-Démétrius    [A.    Kappelmacher] .    Le   Ps.-Dem.    cite  30 
ristote    de   mémoire  ;    il  cherche  à   rendre    la  pensée  du  texte  d'A.  et 
même  quand  il  le  peut,  à  donner  ses  propres  expressions,  f  Sur  les  N<i|j.i|x,a 
des   papyrus   de  Flinders    Pétrie    [S.   MeklerJ.    Restitution    d'une    partie 
d<!    la   table   IX   (29)    d'après   Aelien,    Var.   hist.    II,    7.   f   Une    formule 
grecque   d'abjuration  du  judaïsme   [F.  Cumont].  Texte  critique  et  com- 35 
mentaire  de  cette  formule   publiée  eu  1672  par  Gotelier,  puis  par  Migne, 
Patrol.   grecque   1,  col.   1456  sqq.  K  Vers  inédits  de  Constantin  Manasse 
[L.    Sternbach].    Texte   d'après   Cod.    Vat.   gr.   915   f.    45'  et   annotation 
critique.  K  Deux  formules  de  prières  anciennes  dans  Macrobe  [A.  Engel- 
brechti.  Citées  par  Macrobe,   Saturn.   III.    9,  7-11  d'après   le  liber  rerum  40 
reconditarum    de  Sammonicus  Severus,  qui  les  avait  trouvées  lui-même 
in  cujusdam  Furii  netustissimo  libro.  If  La  métrique  des  Sortes  du  Forum 
Novum  [A.  Swobodal.  Ce  ne  sont  pas  des  septénaires,  comme  le  croit  Bii- 
cheler,    mais   des   hexamètres.  H    De  epistularum    fragmentis    Corneliae 
Gracchorum  matri  attributis  [H.  Siess].   Sont  très   probablement  authen-  45 
tiques.  K  Sur  Salluste,  B.  Jug.  106,  4  (F.  PerschinkaJ.  Explication  de  ce  pas- 
sage controversé.  K  Horace  à  PoUion  10.  Seeck].  Celte  Ode  H,  1  présente  de  très 
grande  difflcultés  que  S.  s'applique  à  faire  disparaître.  \  Sur  la  cinquième 
décadedeTite-Live|A.Zingerle].  ExamendeXXXXlV,  22,2et  XXXXIII,2,6; 
d'où  proviennent  les  fautes  du  texte.  ^  Sur  la  biographie  de  Slace  |J.  Hil-  50 
berg].  Relève  deux  erreurs  dans  la  biographie  qui  est  eu  tête  de  l'éd.  des 
SilvesdeVollmer.lf  Sur  Fronton,  Principia  Historiae(E.  Hauler].  Corrections 
d'après  une  recension  attentive  du  palimpseste.  H  Demeter  [P.  Krelschmer|. 


140  1902.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

Formé  de  Aâ,  nom  primitif  de  la  terre.  If  Vocabulaire  italien  [W.  Meyer- 
Lùbké].  Formation  de  l'ital  :  Farfecbie.  Cubare.  If  Sur  la  gramm.  latine  fE. 
Vetter].  1,  fas  et  nefas,  explication:  2,  experiras  qui  se  trouve  dans  Galon 
D.  r.  r.  157.8  doit  être  restitué  dans  Catulle  XXI,  6.  t  Babulus  [R.  Kauer]. 

5  Babulo,  Ter.,  Ad.,  9U,  est  un  datif  de  babulus,  mot  rate  avec  le  sens  de 
"  ineptus  simul  et  uaniloquus  "  diminutif  de  baba  ou  babus.  11  ne  se  ren- 
contre que  là  et  dans  ApuL,  Melam.,  IV,  14.  D  Contribution  à  la  somasio- 
logie  du  mot  lex  (Dig.  XXXVIII,  8,  1,  2)  [R.  Hesky].  Ce  n'est  pas  l'edictum 
praeloris  que  désigne  le  mot  lex  dans  ce  passage,  mais  la  lex  Cincia.  If 

10  Sur  la  lex  Gornelia  de  viginti  quaestoribus  [J.  Keil].  Combat  l'explication 
que  Mommsen  en  a  donnée.  If  Les  hypothèses  sur  la  Lex  Julia  municipalis 
[H.  Hackel].  F.xamine,  critique  et  réfute  les  conclusions  de  Savigny,  Ver- 
mischten  Schriften,  III,  p.  328  sqq.  sur  cette  loi,  C.I.L.,  I,  206.  If  Critique 
de  textes  sur  les  sources  du  droit  rom.  fSt.  Brassloff].  f  Le  recul  du  latin 

15  en  Orient  [W.  Kubitschek].  Montre  comment  les  éléments  romains  se  sont 
peu  développés  en  Orient,  et  comment  Rome  renonça  de  bonne  heure  à  ses 
idées  de  colonisation  en  Orient.  If  Les  dates  dans  les  actes  d'affranchisse- 
ment [E.  Szanto].  D'après  les  inscr.,  surtout  celles  de  Chéronée,  I.G.S., 
3302  sqq.  If  Inscr.  métrique  de  336  ap.  J.-C.  [E.  Maionica].  Texte  de  celle 

20  inscr.  trouvée  à  Aquilée.  If  Les  Annales  de  Sempronius  Tudilanus  [C.  Ci- 

chorius].  Ce  n'était  pas  des  Annales,  mais  un  ouvrage  très  important  sur 

les  magistratures  romaines.  If  'Eutùxe',  Eù^évi  [A.  WilhelmJ.  Explication  de 

l'inscr.  B.C. II.,  VII,  325.  A.  S. 

Zeitschrilt  fur  die  oesterreichischen  Gymnasien,  53'  année  (1902). 

25  Ire  livr.  Questions  de  style  chez  les  auteurs  latins,  et  leurs  applications  aux 
Pères  de  l'Église  [A.  Engelbrecht].  Rhythme  de  la  prose  en  général  et 
importance  de  la  clausule  finale  pour  la  critique  du  texte  en  particulier 
chez  les  Pères  de  l'Église.  If  G.  Michaux,  Mat-c-Auréle,  Pensées.  Trad.  nouv. 
[W.  WeinbergerJ.  Bonne  trad.  If  L.  MErER,  Handbuch  d.  griech.  Eiymologie 

30  II  fF.  Stolzj.  Ignore  la  littérature  du  sujet.  La  valeur  de  ce  livre  réside 
dans  les  matériaux  réunis,  f  J.  Lebreton,  Éludes  stir  la  langue  et  la  gram- 
maire de  Cicéron  [A.  KornitzerJ.  Excellent.  If  W  Klougek,  Vergils  Aeneis  [R. 
Maxa].  Très  bonne  éd.  de  classe.  If  A.  Gudeman,  Tacitus,  De  vila  et  moribus 
J.  Agricolae    et   de   Germania.    G.    V.    KOBILINSKI,   Die    Germania  d.    Tacilvs 

3K  [J.  GoUingJ.  1,  Appréc.  favorable  ;  2,  S'inspire  de  Miillenhoff,  Deutscher 
Altertumskunde,  vol.  IV  ;  qqs.  réserves.  If  A.  Lange,  Ansioahl  aus  Ciceros 
Briefen.  H.  NOHL,  Cic.  Rede  II.  d.  Oberbefehl  d.  Cn.  Pompeius  [.\.  KornitzerJ. 
1,  à  recommander;  2,  excellent.  If  J.  Bryl.  Die  Erlàutenmgsnielhode  d.  in  d. 
Schule  zu  lesenden  ulten  Schriflsteller  durch  Kunsldenkmàler  [Z.  Dembitzer].  En 

40  polonais  :  digne  de  remarque.  If  Rapport  sommaire  sur  le  46"  congrès  des 
philologues  et  pédagogues  allemands  à  Strasbourg  <  cf.  supra,  p.  118  sq.  > 
|E.  Ilauler.  —  R.  KauerJ.  Iflf  2«  livr.  C.  Dittenberger,  Si/Woge  inscr.  gvaeca- 
rum,  it.  éd.  IL  III  [H.  Swoboda].  A  encore  gagné  en  valeur.  If  0.  Bibbeck.  Ein 
liild  seines  Lebens  ans  seinen  Briefen  18i6-l89S  [A.  Zingerle].  Intéressant.  If 

46  P.  Giabdelli,  Note  di  critica  Plaulina  [J,  Dorsch].  Recommandé. K  R.  Frese, 
Deitrdge  3ur  Bewlheitung  der  Sprache  Càsars  mit  besonderer  Beriicksichli- 
gung  des  bel.  civ.  [A.  PolaschekJ.  Très  bon  travail  de  débutant.  If  C.  Bardt, 
Ausgew.  Briefe  aus  Ciceron.  Zeit.  Hilsheft  :  Zur  Technik  d.  Ueber- 
setzen   [A.   KornitzerJ.  Bon.  If   E.  R.  Schneider,  Abriss  d.  rôm.  Alierlums- 

bO  kunde  f.  Gymnasien;  E.  IIULA,  Rom.  AUertiimer  [J.  Kubikl.  1,  Programme 
bien  fait  ;  2,  Répond  aux  besoins  des  élèves  mieux  que  les  manuels  parus 
jusqu'ici.  1f_  Programmes.  A.  Stogkmatr,  Ist  die  Schrift  'Aviio-fXao;  ein 
Wefi'k  Xenophons  [J.  GoUing].  Ne  fuit  pas  faire  uu  pas  à  la  question,  mais 


ZEITSCHRIFT   FOR    DIE    OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.  !41 

ïenle  bien  le  lecteur.  %^  Livr.  3.  L.  Meyer,  Handbitch  der  griecli.  Etymo- 
logie,  ill  [F.  Stolz].  Réserves.  If  A.  Th.  Christ,  Platons  Eulijphron  [i.  Kohm]. 
Recommaudé.  f  W.  Gemoll,  Schulwovierbuch  su  Xenophons  Anahasis,  llelle- 
nika  u.  Memorabilien  |J.  Golling].  Bases  solides  et  scientifiques;  à  recom- 
mander mais  trop  d'illustrations.  ^  G.  Kettneh,  Die  Episteln  d.  Horaz  s 
|A.  Zingerle].  Vivement  recommandé  aux  jeunes  philologues  et  aux  lettrés. 
^  A  Grubbr,  Sludien  su  Pacianus  von  liarcelona  [R.  Kauer).  Bon  travail,  f 
J.  VAN  DBN  Gheyn,  Catalogue  des  mss.  de  la  liibl.  royale  de  Belgique  I.  Ecri- 
ture sainte.  Liturgie  [W.  Weinberger].  Sera  salué  avec  bonheur.  If  R.  Rein- 
HARDT  —  J.  WOLFF,  Latein.  Satzlehre  fil.  Bill].  2<'  éd.  améliorée.  If  R.  10 
Knesbk,  Lat.  Uebgsb.  [F.  Kunz].  Destinés  à  la  2»  classe  des  Gymnases. 
Appréc.  favorable,  t  J.  Kubik,  Realerklàrunq  u.  Anschauungsunlerrichl  bel 
d.  Lektiire  d.  Sallusl.  u.  d.  Bel.  Civ.  Caesars  [R.  Weishaupl].  Rendra  de 
grands  services  aux  maîtres,  à  qui  seuls  il  est  destiné.  H  W.  Strehl, 
Grundriss  der  alten  Geschichle  und  Quellenkunde  I.  Griechische  Geschichte.  II  IB 
Rôinische  GeschicMe  {U.  Swoboda].  Réserves  pour  le  vol.  1  revu  par  V.  IIabbl  ; 
éloges  pour  le  2''.  If  J.  U.  Fabsi-A.  Kabg(,  Homers  Odyssée,  l.  G.  I-VI. 
A  Th.  Christ,  Homers  Odyssée  in  verkiirzter  Ausgobe  [G.  Vogrinz].  1. 
Appréc.  favorable;  2.  Qqs  reserves.  %^  4«  livr.  Les  nouveaux  fragments 
de  Sappho  <l  d'Alcée  [H.  Jurenka].  Contributions  à  la  critique  du  texte,  20 
tel  qu'il  a  été  publié  par  Schubart  et  Wilamowitz  <  cf .  ci-dessus,  p.  114, 
49  >.  Etudie  deux  fragments  de  Sappho.  If  W.  Rkichel,  Homerische  Wuffen, 
archaeol.  Unlersuchungcn  [J.  JuihnerJ.  Cette  2'  éd.  réalise  un  sensible 
progrès  et  la  science  sera  reconnaissante  pour  ce  don  posthume  d'un  tra- 
vailleur zélé  trop  tôt  enlevé.  If  J.  KirCHNBR,  Prosopographia  Auica,  I  fil.  26 
Swoboda].  Exactitude  absolue.  Très  grande  utilité  ;  indispensable.  1 
Harvard  Sludies  in  class.  philoloçiy  [R.  Kauer].  Analyse  de  Cii  XI  vol.  <  cf. 
R.  d.  R.,  2o,  160,  43  sqq,  >.  f  W.  M.  LindsaY,  Nonius  Marcellus  [J.  M. 
Slowasser].  Résultats  en  général  justes,  font  l'aire  un  pas  à  la  science.  If 
A.  KiBSSLiNG-R.  Ueinzb,  Q.  Horalius  Flaccus.  1.  Oden  u.  Epoden  erkl.  fj.  30 
Frilsch].  Cette  4"  éd.  aurait  pu  subir  plus  de  changements.  If  D.  Laurent 
et  G.  Hartmann,  Vocabulaire  étymologique  de  la  langue  grecque  [E.  Stolz]. 
N'aurait  pas  dû  paraître.  If  F.  Schubert,  Sophokles  Elektra  jll.  Jurenka). 
Kloges  de  celte  2'  éd.  augmentée  ;  qqs  réserves.  ^  G.  Schneider,  Schiiler- 
kommentar  su  Platons  Apologie  des  Sokrates  u.  Krilon  [II.  St.  Sedlmayer].  35 
Excellent,  t  J.  Rappold,  Ckrcslomathie  aus  tntein.  Classikem  [R.  Bitschofsky]. 
Choix  intelligent  et  fait  avec  gcûl.  If  Programmes.  J.  Tralka,  Oie 
methodisch-ihetorisclie  Analyse  der  Platon.  Schriften.  Die  Apologie  des  Sokrates 
fB.  Prysaki.  Appréc.  favorable.  11f  y»  livr.  Remarques  sur  nos  éditions  clas- 
siques d'Homère  [A.  Kornilzer].  Observations  et  critiques  sur  les  éditions  w 
d'Homère  employées  en  Autriche  ;  K.  fait  des  réserves  sur  la  manière  dont 
la  question  homérique  est  traitée  dans  l'introd.  de  l'éd.  abrégée  de  Christ 
et  sur  les  coupures  que  G.  se  permet  ;  réserves  analogues  sur  le  texte  des 
éd.  de  Sclieindler,  Pauly-Wolke  et  Stolz.  U  montre  ensuite  combien  certains 
passages  laissés  de  côté  sont  indispensables  pour  l'intelligence  d'Homère,  «s 
H  A.  ROKMER,  Homerische  Gestalten  «.  Gestaltungen  ]J.  La  RocheJ.  Appréc. 
favorable.  If  H.  .\.  HaMILTON,  The  négative  compounds  in  Greek  [F.  Stolz]. 
Comble  une  lacune.  \  E.  P.  Morris,  On  Principles  and  Methods  in  Latin 
Synma;  (J.  Golling;.  La  haute  valeur  de  cet  ouvrage  fait  désirer  qu'il  soit 
traduit  en  allemand.  ^  P.  Rasi,  Le  Odi  e  gli  epodi  di  Q.  Orazio  l-'lacco  (I.  Hil-  so 
berg].  Très  grands  éloges  de  cette  id.  de  classe.  ^  O.  Krbll,  AUrôm.  Hei- 
iuug'n  E.  lliila|.  Soulèvera  des  objections.  If  W.  Wartenbero,  Deutsche 
Uebersetzungssiiicke  sur  Einiibung  vornehmlich  d.  lat.   Casuslehre   [Michlj.  Bon. 


142  1902.   —   AUTRICHE-HONGRIE. 

1  Beilràge  zur  alten  Geschichte  I,  1  et  2  [H.  Swoboda].  Eloges  et  analyse  de 
celte  nouv.  revue  qui  paraît  sous  la  direction  de  C.  F.  Lbhmann  <  cf.  R.  d. 
R.  26,  149.31  >.  f  G.  Autbnbieth-A.  Kaegi.  Wôrterbuch  zu  den  homerischen 
Gedichten  [G.  Vogrinz].    Éloges   «le  cette    9«    éd.,  qui   corrige   la  8«.  K   Pro- 

5  grammes.  E.  Kotbk,  Anklànge  an  Ciceros  :  De  nalura  deorurn  bel  Minucius 
Félix  II.  TertuUian  [P.  K.  IlubikJ.  i;ésumé.  W  6*  livr.  B.  Keil,  Anonymus 
Argentoralensis  [A.  Bauer].  Appréc.  favorable.  H  W.  A.  Egkkl  "ûdTe  as  an 
Index  in  llte  oralors  [F.  Slolz].  Travail  de  syntaxe  reposant  sur  la  statistique. 
\  A  FlasCH,  Die  sogenannle  Spinnerin,   Erzbild  in  der    Miinchener    Glyptothek 

•0  [E.  HulaJ.  Montre  qu'elle  appartient  à  l'école  de  Praxitèle.  ^  F.  Skutsch, 
Aus  Vergils  Friikzeit  [A.  Zingerle].  Intéressant,  mais  soulève  des  objec- 
tions. K  F.  R;ghter-A.  Eberhard.  Cic.  ftede  iiber  d.  Imperium  d.  Cn.  Pompeius 
[A.  KornitzerJ.  5°  éd.  remaniée  et  améliorée  en  bieu  des  points.  1|  A.  Zi.n- 
GERLE,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri,  III,  L.  XXI-XXV,  Ed.  min.  [M.  A.  Sclimidt].  Tra- 

15  vail  consciencieux  et  approfondi.  Ij  R.  Helm,  Volkslalein  [M.  Tschiassny]. 
Ouvrage  destiné  à  répandre  la  connaissance  du  latin  dans  les  classes  popu- 
laires. Appréc.  favorable. t  Programmes.  E.  Wbnzel,  Ueber  Collectatiea 
zur  Liviuslecture  (M.  A.  SchmidtJ.  Pratique,  sera  le  bienvenu.  \  J.  KuBiK, 
Wie  kann  die  Vertiefung  in  den  Inhalt  eines  gelesenen  Aulors  gefôrderl  tuerden  ? 

20  S'applique  surtout  à  l'Iliade,  I  et  II.  N'a  pas  besoin  d'être  recommandé.  Hf 
7"  livr.  T.  Thalheim,  Lysiae  orationes.  Ed.  maj.  [E.  Sewera].  Réalise  un  sé- 
rieux progiès.  If  G.  Janell,  Quaestiones  Platonicae  [J.  Kohm].  Etude  serrée, 
résultats  certains  <  cf.  R.  d.  R.  26,  38,  11  >.  f  K.  Kraut,  Dion  Chvysosto- 
mos  aus  Prusa  [K.  BurkhardJ.  Trad.  ail.  méritoire,  mais  qui  doit  être  em- 

25  ployée  avec  circonspection.  ^  A.  Thiel,  Juvenalis  Graecimns  sive  de  vocibus 
Graecis  apud  Juvenalem  [Kappelmacher].  Appréc.  favorable. H  A.  Scheindler, 
Des  C.  Sallusiius  Crispus  liellum  Jugurihinwn.  F.  I'ersghinka,  C.  Sallusti 
Crispi  Bell.  Cat.  B.  Jugurlh.  Ex  hisloriis  quae  exstanl  oral,  et  epist.  [J. 
GoUing].    1.  Simple  mention;  2.  C'est  presque  une  recension  nouvelle  du 

30  texte.  ^U.  V.  Wilamowitz-Moellendorff,  Grtec/i.  Lesebuch  [A.  Frank].  Col- 
lection de  documents  pour  une  des  périodes  les  plus  importantes  de 
l'histoire  ;  pourrait  être  recommandé  aux  élèves  des  classes  supérieures 
comme  lecture  domestique,  car  le  plan  d'études  autrichien  ne  laisse  pas  de 
place  pour  de  pareilles  lectures. K  F.  Sommer,  Hdb.  der  lat.  Laul.-u.  Formen- 

36  lehre  [P.  Kretscbnier].  Très  recommandé  à  ceux  qui  désirent  être  misau  courant 
des  travaux  actuels  de  gram.  comparée  pour  ce  qui  concerne  le  latin.  K  P. 
Harre-H.  MeuSEL,  Kleitie  lalein.  Schulgramm.l 11.  BillJ.  Bon.f  H.  C.  NbwtON,  The 
epigraphical  évidence  for  Ihe  reigns  of  Vespasian  and  Tilus  [E.  Groag].  Éloges, 
qqs.  additions  du   réf.  If  G.    WeiChardt,  Das   Schloss  d.  Tiberius  u.  andere 

40  Rômerbauten  auf  Capri  |R.  Bock].  A  de  la  valeur  et  est  bon  marché.  HH  8«  et 
9«  livr.  Un  Corpus  topographicum  Orbis  autiqui  [W.  Meyer-Liibke].  Impor- 
tance et  difficulté  de  cette  entreprise  proposée  par  G.  Julian.  If  Remarque 
sur  Salluste,  Bellum  Jugurthinum  [J.  Fuchs].  Explications  proposées  pour 
un  certain  nombre  de  passages  mal  expliqués  jusqu'ici  I,  3;  II,  3;  III;  IV, 

*6  5,  9;   VI,  3;  VII,  5,    7  ;  XV,  1  ;  XXXVIU,  10;  XUV,  /<,  5  ;  XLV,  2,  3:  XLVII, 

2  ;  XLVIII,  3;  XLIX,  6  (sera  continué).  If  U.  Ehrlich,  Die  Nomiua  auf  -vjç 
|P.  Kretschmer).  Élogeg  de  ce  documentum  eruditionis;  mais  il  ne  résout 
pas  la  question  If  R.  Otto,  Topographie  d.  Stadt  Rom.  [E.  Hala].  Guide  sur. 
1  F.  Falk,   Deitraege   lur  Rekonstruction   der   alten  Bibl.  Fuldensis   uud  Bibl. 

50  Laureshamensis  [W.  Weinberger].  Mérite  notre  reconnaissance.  ^  T.  Lade- 
WIQ,  —  C.  ScHAPER,  Vergils  Gedichie  erki.  Aeneis  I-VI  [A.  Primozic].  Celte 
12*  éd.  due  à  P.  Dbutike  a  été  sensiblement  remaniée  et  améliorée.  If  O. 
Drbnckhahn,  Cic.  Rede  iib.  d.    Oberbefehl  d.  Pompeius  [F.   Kunz].  Utile.  If 


^  ZEITSCHRIFT    FUR    DIE   OESTERREICHISCHEN    GYMNASIEN.  143 

^K  Wbtzkl,  Grieeh.  Lesebuch.  K.  Fbght,  Griech.  Vhgsb.  [K.  Bottek].  Grands 
éloges.  H  A.    Teggb,   Lalein.    Schulsijnonymik  u.   Stitistik  [A.   Kornitzer]. 
Devra  être  remaniée.  Cette  2«  éd.  ne  peut  pas  être  recommandée  pour  les 
classes.  If   Gg.    Rombb,   Gramm.    d.    lai.    Sprache.   Id.,   Vebgsb.-u.  Lesebuch 
|M.  Tscliiassnyl.  Pratiques.  1[   G.  Klausing,  Die  Schicksale  d.  lalein.  Hropa-   * 
roxytona  im  Franiôsischen  [F.  Wawraj.  Très  utile.  ^   Programmes.  J.  v. 
V1NTSCHGER-A1.TKNBURG,  Gramm.  lliilfsbiichlein  f.  d.  lai.  Unlerricht,  1,  Lehr- 
gang  [F.  KunzJ.  Réserves.  \  G.  Mater,  Kaiser  Titus  [Kubitschek].    Appréc. 
sévère.    H  T.    IIosghek,   Das   riim.    lieich  am   Ende   des   2.  Jahrhd.  n.  Chr. 
[A.  Steinl.  Orientera  facilement  le  lecteur,  f  F.  Titz,  Casiodors  Stellung  zic  10 
Theodorich  III  [Nagele].  Diffus,   résultats   bien   maigres.  Kf  10«   livr.    Deux 
particularités  du  style  de  Tacite  |R.   WimmererJ.    A   propos  de  phrases 
comme  celle-ci  (Ann.  1,  7/1)   «  Quantoque  incautius  efferverat,   poenitentia 
patiens  lulit  absolvi  reum  crimiuibus  majestatis»  où  l'on  attendrait  «tanlo 
palientior  tulit  etc.  »,  W.  traite  de  l'emploi   fréquent  chez  Tacite  comme  »5 
chez  T.  Live  du  positif  au  lieu  du  comparatif,  ou  avec  lui,  dans  des  phrases 
proportionnelles  commençant  par  un  cas   du  pronom  ;  c'est   une  variation 
voulue  de  la  corrélation  classique  de  l'abl.  avec  le  comparatif  dans  les  deux 
membres  de  la  phrase  ;  elle  n'affecte  que  les  mots,  le  sens  reste  le  même  ; 
elle  s'explique  comme  une  nouveauté  de  style  occasionnée  et  justifiée  par  la  20 
nature  de  l'abl.  latin   et   parce  que  le  comparatif  et  le  superlatif  sont  pris 
pour  des  modifications  du  positif.  %  G.  Schowbrman,  The  Great  Mother  of 
Gods  (R.  Munsterberg).    N'apporte  rien  de  bien  nouveau,   mais   répond  à 
toutes  les  exigences.   |  Der   rôm.  Limes    in   Oesterreich.    III.     [A.   Gaheis], 
Appréc.  favorable.    KO.  H).  Sghmidt,  Briefe  Ciceros  u.  seiner  Zeitgenosscn  I.  26 
Briefe  aus  d.  Jahreu  07-60  v.  G.  [A.  KornitzerJ,  Ed.  de  classe  qui  aura  hfid.\x- 
coup  d'amis.  1[  F(oin/egtuOT  fîj-aecum  in  usum    primi  gymnasiorum    ordiuls 
coll.   a  pbilologis  Afranis.  fasc.  11-15  [Id.J  Appréc.  favorable.   \   H.   Luc- 
KBNBACH.  Kunst  u.  Geschiehie  1.  Abbildungen    zur  alten  Geschichte  [F.  X. 
Lehner;.  4- éd.  améliorée  et  augmentée.  \  St.  Gybuliski,    Tabulae  quibus  3V 
anliquitates  Oraecae  et  Romanae  illustranlur  [R.  Bock].  Des  réserves    pour   le 
goùtqiii  a  présidé  au  choix  des  illustrations,  mais  atteint  sou  but-lfG.WBiCH- 
Â.KDt,  PompHvorder  Zerstôrunglli].  Vivement  recommandé.  If  M.  Eighnbr, 
Warum  lernen  wir  die  alten  Sprachen^  [H.  St.  Seldmayerj.   Grands  éloges  : 
bien  qu'on  puisse  ne  pas  partager  toutes  les  idées  de  E.  ^  W.  Wartbnbbhg,  35 
Ue'gst.  u.  s.  w.  [F.  Kuuzj.  Adaptés  à  César.  Pratique.  W  11»  Livr.  Sym- 
bolae  in  honorem —  L.  Cwiliriski  [Dembilzer].  Analyse  rapide  des  17  disser- 
tations et  des  4  trad.  concernant  l'antiquiié  classique  que  renferme  ce  vol. 
f  E.    FaBRICIUS,   Die  Entslehung   d.    rom.  Limesanlagen   in  Deutschland   [A. 
Gaheis].  Aussi  riche  en  faits  qu'intéressant,  f  G.  Schneider,  Schiilevkom-  W 
mentar  iu  l'iatons  Apologie  des  Hokrates  [G.  Herzelj.  Réserves  sur  le  principe 
et  sur  le  livre,  f   F.  Holzweissig,  Uebgsb.  f.  d.  Unlerr.  i.  Lat.  [M.  Tscliiass- 
ny).  Très  bon.   f  J.   Podivinsky,  Die  alten   Klassiker  u.  die  Bibel  in  Zitaten 
[i.  Grippell.  Quand  on  aura  corrigé  les  fautes  qu'il  contient,  ce  petit  livre 
pourra  être  recommandé  aux  élèves.  If  Programmes.  R.  Sghlagl,  liei-  « 
Irdge  su   d.   Anachroniimen  bei   Platon   fj.    Kohmj.  Eloges.  ^  K.    Hossnbr, 
Die  lelzlen  Kaiser  d.  rôm.  Abrndlandes  [A.  Bauer].  Utile.  Hf  12"  livr.  Forma- 
lion  de  la  '2«  et  de  la  3«  p.  du  sing.,  du  Prés.  Ind.  et  Subj.  actif  en  grec 
[F.  Stolz).  A  été  amené  à  traiter  cette  question,  par  une  élude  qu'il  publie 
dans  les  Indogerm.  Forschuugen  t.  14  pour  prendre  la  défense  de  la  forme  50 
Verbale   yr,?,  attestée  par  les  grammairiens  et  les  mss.  U   montre  que  les 
formations  eu  —  ei?  et  —  ei  des  verbes  thématiques  sont  déjà  dans  le  grec 
primitif  et  représentent  ainsi  des  innovations  predialectales.  "Afiii  est  une 


■ 


144  1902.    —    AUTRICHE-HONGRIE. 

forme  contaminée  entre  «àyet  et  ayti;.  La  3"  pars,  eut  à  côté  l'une  de  l'autre 
les  formes  •à-f"!  et  *àv£(T)  ;  la  forme  irisyllabique  fut  écartée,  la  disylla- 
bique  ayes  persista,  d'api  es  le  modèle  ayeii;.  De  même,  au  subj.  on  avait 
*ç£p»)(u)i  à  côté  de  *ftprii  et  •(pepr,-ui  à  côte  de  çépr,.  f  Sur  Ovide,  Art.  Am. 

5  11,  263  sqq.  (A.  Kornitzer].  On  a  déjà  remarqué  dans  Ovide  un  grand 
nombre  de  réminiscences  ou  des  allusions  évidentes  à  des  passages  de 
poètes  romains,  contemporains  ou  anciens.  K.  montre  que  dans  Art.  am.II. 
263  il  y  a  une  allusion  à  Horace,  Sat.  11,  5,  10  sqq.  f  H.  lliar,  HandbucU.  d. 
griech.   Laut.-n.   Foi-menlehre   [F.    Stolz].    Introduction    à   l'étude  du  grec. 

10  Appréc.  favorable.  K  O.  Kbllbr,  Pseudacronis  scliolia  in  Horaliwn  Flac- 
cum  uetustioria  rec.  1  Scliolia  Parisino-Ursiiiiana  in  carmina  ot  epodos 
[J.  M.  Slowasser] .  Ce  modèle  d'une  éd.  complète  peut  être  recom- 
mande aux  jeunes  philologues  comme  un  gradus  ad  crilicen.  f  T.  Stangl, 
Q.   Curti   Rufi  Histovinrum   Akxandri    Magni  Macedonis   libri.  W.   Rkkb,    Des 

15  0.  Curlius  Rufus  GescliiclUe  Alexanders  d.  Gr.  Ausw.  [J.  GoUingj.  L'éd.  de 
Stangl  a  une  grande  iuiportance  scientillque,  mais  comme  livre  de  classe 
celle  de  Reeb  lui  est  supérieure.  %  K.  Ploktz-0.  Hoefbr,  Lai.  Vorschule. 
Id.,  Lai.  Qram.  [H.  Bill].  Des  reserves  sur  la  méthode,  mais  éloges  pour  H. 
qui  a  remanié  celte  10=  éd.  ^  F.  Schultz-A.  Fûhbbr,  Uebgsl.  f.  d.  MUteUch. 

20  d.  lat.  Unlerr.  |M.  Tschiassny].  Éloges.  \  E.  Meyeb,  Geschichte  d.  AUerlums, 
IV  u.  V  [A.  BauerJ.  Grands  éloges,  f  G.  Schnkidbr,  ScItUUrkommmlav  su 
l'iatons  Euhjphron  [J.  Kohm|.  Recommandé,  f  Programmes.  1,  J.  Sko- 
BIELSKI,  Zu  Horaz  carm..  Il,  11,  SI.  2,  B.  ViGOL,  De>-  Kunstcharakler  d.  So- 
phokles   hinsichilich  der  Handlung  u.   Charaklerzeicliimng  (F.    LukasJ.  1,  Re- 

*5  commandé;  2,  Mérite  d'être  lu.  H  A.  Kràlicbk,  Dus  ôslliche  Grossgeriwmien 
d.  Claudins  Ptolemaeus  fA.  Slein].  Méthodique  et  bien  conduit.  ^  On  trou- 
vera en  plus  dans  cette  Revue  la  critique  «le  plusieurs  fasc.  des  Piâpm-a- 
tionen  fur  d.  ScliuUekture  griecli.  u.  lat.  Klassiker  de  Krafft  u.  Rankk  et 
celle  d'ouvrages  élémentaii'es  pour  l'étude  du  latin  et  du  grec.         A.  K. 

30 

BOHÈME 
Rédacteur  général  :  Joseph  Kràl. 

35  liisty  Filologické.  T.  XXIX,  1902.  Articles  de  fond.  [E.  Peroutka]. 
Élude  sur  l'empereur  Julien,  I.  Sources  et  littérature.  Jusqu'ici  les  histo- 
riens ne  se  sont  pas  montrés  justes  envers  l'empereur  Julien.  De  nos  jours 
les  savants  comme  les  auteurs  anciens  se  montrent  ou  trop  favorables 
pour  ce  prince,  ou  sévères  à  l'excès.  Cela  tient  soit  à  leur  méthode,  soit  à  la 

io  manière  dont  ils  interprètent  les  textes  anciens.  Le  problème  religieux 
lient  la  plus  grande  place  dans  la  vie  de  Julien  et  tout  lui  est  subordonné. 
Sa  jeunesse  pénible,  son  éducation  avait  mûri  son  âme  délicate  et  l'avaient 
orientée  vers  tout  ce  qui  est  élevé.  Son  but  fut  de  réhabiliter  l'ancienne 
religion  grecque.   Il  mit  à  réaliser  ce  rêve  tout  son  sérieux  et  toute  son 

45  énergie.  Comme  la  religion  est  le  plus  souvent  affaire  de  sentiment,  les 
querelles  religieuses  sont  au  plus  haut  point  passionnées  et  acharnées. 
Voilà  pourquoi  Julien  lui-même  ne  choisissait  pas  les  moyens  et  se  laissa 
aller  à  commettre  des  injustices,  aussi  bien  que  ses  adversaires  (S.  Gré- 
groire,  etc.).  —  Comme  documents,  nous  devons  attacher  une  grande  im- 

50  porlauce  aux  écrits  de  Julien  lui-même:  ils  sont  sincères  et  leurs  relations 
sont  directes.  Malgré  les  développements  de  rhétorique  qu'on  y  rencontre  çà 
et  là,  et  dont  il  ne  faut  pas  tenir  compte,  on  peut  grâce  à  eux  comprendre 
l'âme  compliquée  de  Julien.  Ce  n'est  pas  un  personnage  énigmatiquc,  comme 


LISTY   PILOLOOICKÉ.  14U 

l'ont  soutenu  Allard  et  Negri.  Nous  avons  clans  Amruien  Marcellin 
d'autres  renseiKneinents  de  la  plus  haute  importauce.  11  s'est  inspiié 
sans  doute  de  Julien  lui-même,  et  il  parle  de  lui  avec  admiration,  mais 
il  ne  dit  rien  que  de  vrai.  Le  périrait  qu'il  trace  de  J.  a  donc  toutes 
chances  d'être  ressemblant.  Il  n'y  a  qu'un  point  où  il  n'a  pas  compris  5 
Julien  ;  il  ne  croit  pas  à  sa  religiosité.  P.  montre  ensuite  qu'on  aurait  tort 
de  se  déûer,  avec  qqs  savants  allemands  contemporains,  du  témoignage 
d'Ammien  dont  nous  devons  faire  le  plus  grand  cas.  Il  faut  par  contre  se 
montrer  très  réservé  à  l'égard  de  celui  de  Libanios,  qui  n'a  pas  un  mot  de 
sympathie  pour  l'empereur  Consiantius,  et  qui  groupe  arbitrairement  les  lO 
faits,  les  présente  même  sous  un  jour  défavorable.  C'est  un  sophiste,  dont 
le  caractère  enlève  presque  tout  crédit  à  ce  qu'il  raconte.  On  doit  se  mon- 
trer encore  plus  prudent  avec  les  auteurs  chrétiens.  Lts  Adyoi  u-rrjîiiTe^jnxot 
de  S'  Ambroise  par  exemple  nous  montrent  combien  le  zèle  religieux 
rendait  injustes  les  meilleurs  esprits  de  ce  temps.  Ils  ne  reculent  même  16 
pas  devant  la  calomnie.  Rufin  d'Aquilée  est  là  encore  le  plus  impartial. 
Socrate  et  Sozomenos  le  sont  beaucoup  moins  ;  on  constate  encore  plus 
d'hostilité  et  d'absence  de  tout  seus  critique  dans  Théodoret  et  dans  Phi- 
losiorgios.  Eunape  n'est  pas  sans  intérêt,  il  nous  renseigne  sur  la  vie  des 
sophistes  et  sur  le  milieu  où  s'écoula  une  partie  importante  de  la  vie  de  iO 
Julien.  P.  passe  ensuite  aux  auteurs  modernes  qui  se  sont  occupés  de  Ju- 
lien. Il  faudra  toujours  consulter  Lenain  de  Tillemonl,  pour  les  dates  et 
les  détails  précis,  mais  sa  méthode  ne  vaut  rien,  son  point  de  vue  est  trop 
catholique  et  il  manque  de  critique  dans  sa  manière  d'interpréter  les  textes. 
Tout  ce  qu'a  dit  Gibbon  de  la  vie  et  du  caractère  de  Juliun  est  bon,  a 
mais  il  n'apprécie  pas  à  sa  juste  valeur  l'élément  religieux  de  cette  vie  et 
n'étudie  pas  assez  l'influence  des  religions  orientales  sur  Julien.  Ranke  n'a 
pas  réussi  à  nous  donner  une  juste  idée  de  J.  et  comme  il  n'a  pas  bien 
expliqué  les  textes,  il  présente  les  faits  sous  un  faux  jour.  II.  Schiller  a 
tracé  de  cette  vie  un  tableau  original  et  très  complet,  mais  le  côté  moral  iQ 
de  Julien  lui  échappe  complètement,  parce  qu'il  juge  toutes  ses  actions  au 
point  de  vue  utilitariste.  L'exposé  de  Duruy  est  clair  et  logique.  H  voit  dans 
la  religion  le  véritable  mobile  de  la  vie  de  Julien  et  explique  par  elle  son 
caractère.  Il  se  montre  cependant  trop  indulgent  pour  sa  politique  envers 
les  chrétiens.  La  monograpliie  de  Mïicke  est  vieillie  et  très  naive.  L'ouvrage  38 
de  Gardner  est  modéré,  juste  et  bon.  Celui  d'AUard  est  par  trop  orthodoxe 
et  par  conséquent  par  trop  partial.  Celui  de  Negri  est  excellent,  écrit  avec 
chaleur,  mais  il  ne  fait  qu'excuser  Julien  à  tout  propos  et  laisse  sans 
les  résoudre  bien  des  questions  importantes.  P.  passe  ensuite  aux  ouvrages 
de  Néander,  Strauss,  Teuffel,  Rode,  Koch,  VoUerth,  II.  Jeunesse  de  Julien.  40 
Son  grand-père  fut  Caeionus  Juliaiius.  Quant  à  Anicius  Julianus,  ce  fut 
un  lettré  très  répandu  à  son  époque.  On  ne  peut  pas  accepter  comme  vrai 
le  récit  de  la  mort  de  l'oncle  de  Julien.  Les  rapports  de  J.  avec  Mardonios 
furent  des  plus  alTeclueux,  et  J.  fut  vraiment  reconnaissant  envers  son 
maître.  Il  séjourna  à  Makellon  de  342-348  après  la  mort  de  l'évêque  Eusèbe,  .ta 
qui  était  un  peu  son  parent.  Ammien  nous  renseigne  très  bien  sur  les 
rapports  de  Consiantius  et  de  J.  ;  Consiantius  prit  une  pari  bien  plus  grande 
dans  le  massacre  de  337  que  ne  le  dit  Eutrope  d'après  Eunape.  Julien  est 
de  bonne  foi  quand  il  en  parle.  De  357  à  la  mort  d'Eusebia  les  rapports 
entre  C.  ei  J.  furent  beaucoup  moins  tendus,  Julien  voulait  oublier  tous  les  50 
torts  qu'où  avait  eus  envers  lui.  Il  fui  baptisé.  11  ne  vint  qu'une  fois  en 
Grèce.  Ce  que  dit  S'  Grégoire  (Or.  V.  23)  et  après  lui  Koch  cl  Allard  sur  la 
fausseté  de  Julien  n'est  pas  exact.  Au  moment  où  il  entrait  eu  relations 
K.  DE  PHiLOL.  —Revue  des  Hevues  de  1902.  .XXVII.  —    10 


I 


446  1902.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

avec  S«  Grégoire  et  Basile,  il  avait  déjà  rompu  avec  le  christianisme.  Son 
trouble  est  alors  bien  explicable,  puisqu'il  ne  pouvait  pas  défendre  le 
paganisme  comme  il  l'aurait  voulu.  11  fut  ensuite  probablement  initié  aux 
mystères  d'Eleusis,  du  moins  II  eu  parle  en  connaissance  de  cause.  III. 
S  Julien  proclamé  empereur  (de  356  à  la  mort  de  Coustantius),  P.  montre 
pourquoi  les  hypothèses  de  Koch  ne  peuvent  pas  être  admises.  Endroit  où  fut 
livrée  la  bataille  de  Strasbourg.  IV.  Heligion  de  Julien.  Jusqu'à  20  ans  il 
fut  chrétien,  il  cessa  de  l'être  parce  qu'il  trouva  que  les  idées  chrétiennes 
n'avalent  rien  de  philosophique.  Tout  dans  son  passé  l'entraînait  d'ailleurs 

10  vers  l'apostasie  ;  sa  jeunesse  pénible,  sa  nature  délicate,  la  tournure  de 
son  esprit  l'y  poussaient  ainsi  que  l'éducation  que  lui  avait  donnée  Mar- 
donios,  mais  il  avait  été  un  fervent  chrétien.  Ou  voit  dans  les  Or.  IV  et  V 
en  quoi  consistait  son  syslème  religieux.  P.  entre  à  ce  sujet  dans  de  longs 
détails  sur  la  religion  grecque  et  sur  son  évolution  à  partir  d'Homère,  il 

16  montre  pourquoi  r.ome  s'opposa  aux  religions  qui  sapaient  les  bases  de  l'état. 
La  philosophie  platonicienne  aspira  à  se  transformer  elle-même  en  religion 
et  à  calmer  la  soif  religieuse  de  cette  époque.  Elle  ne  put  pas  tout  de  même 
se  passer  des  moyens  dont  usaient  les  cultes  orientaux,  c.-à-d.  de  la  magie  et 
de  la  théurgie.  Le  caractère  commun  de  ces  systèmes  est  que  le  dieu-sau- 

20  veur,  médiateur  entre  l'humanité  souffrante  et  le  dieu-suprême,  est  le  dieu 
principal.  Dans  Julien  et  dans  la  philosophie  néoplatonicienne  ce  dieu  s'ap- 
pelle Hélios.  Seulement,  l'IIélios  de  Julien  et  des  néoplatoniciens  n'est  pas 
celui  de  l'ancienne  religion  grecque,  au  contraire,  le  néoplatonisme  l'a 
trouvé  dans  les  religions  orientales,  notamment  dans  le  mazdéisme.  La 

26  religion  de  Julien  n'est  par  conséquent  qu'un  polythéisme  apparent  et,  en 
vérité,  c'est  un  monothéisme.  Tel  est,  d'ailleurs,  le  cas  de  tout  système 
religieux  de  l'époque.  Le  rêve  de  Julien  fut  de  ranimer  l'ancienne  religion 
homérique  en  enseignant  que,  dans  la  mythologie  grecque,  il  fallait 
chercher  des  symboles,  et  des  allégories  (Or.  V).  11  se  rendit  très   bien 

30  compte  que  le  christianisme  l'emportait  par  son  altruisme  et  par  le  combat 
qu'il  livrait  aux  appétits  charnels.  —  Telles  sont  les  idées-maîtresses  de 
SCS  lettres  pastorales.  Cette  étude  de  la  philosophie  religieuse  de  Julien  se 
termine  par  l'étude  de  sa  politique  religieuse.  Son  sentiment  religieux 
tenace  et  le  sérieux  de  son  caractère  faisaient  prévoir  que,  de  retour  de 

36  Perse,  il  aurait  abandonné  sa  politique  assez  clémente  envers  le  christia- 
nisme, et  pourtant  quelquefois  il  se  rendait  compte  lui-même  que  ces  vio- 
lences ne  faisaient  qu'affermir  le  christianisme,  f  [F.  Krsek).  Les  oiseaux 
dans  les  proverbes  et  les  dictons  grecs  (suite)  <  cf.  Listy  filol.  XXII  >. 
K.  traite  des  mots  opviç,   oîmvoc,  veottiSç,   jt-rlpuS.  If  [O.   Jiràni].   L'Alalante 

«ode  Pacuvius.  Nouvelle  interprétation  des  fragments  de  la  tragédie;  frag- 
ments dojit  le  sens  est  absolument  cjrtain;  fragments  dont  le  sens  est 
interprété  d'une  manière  didérenie  par  Hibbeck  et  L.  Mliller.  Le  n«  7 
(3"  éd.  Ribbeck)  fait  partie  d'une  scène  éristique  entre  Atalante  et  son  père 
lasos  qui  a   essayé  de  la   décider  au   mariage  ;    elle  le  contredit  et    lui 

«S  fait  observer  le  sort  malheureux  des  femmes.  C'est  encore  à  cette  scène 
qu'appartiennent  les  fragments  2-2  et  23.  La  scène  se  place  le  mieux  au  com- 
mencement même  de  la  tragédie.  Atalante  finit  par  consentira  la  demande 
de  son  père,  sous  la  condition  expresse  de  n'épouser  que  celui  qui  la  vaincrait 
dans  les  agones.  Ces  agones  supposent  (|u'elle  est  à  la  maison  paternelle, 

60  et  non  pas  en  exil,  et  que  son  père  n'est  pas  expulsé,  mais  qu'il  règne. 
Deux  amis,  Parlheuopaios  et  Telel'os  demandent  à  être  admis  aux  agones. 
Parthenopaios  doute  de  son  admission,  parce  qu'il  est  de  basse  extraction 
(fg.  3).  Le  récit  des  agones  est  fait  probablement  par  un  messager.  Avant 


I 

I 


LISTY   FILOr-OGICKf:.  147 

«le  courir,  Alalanle  avait  probablement  débité  en  présence  de  Parthenopaios 
le  fg  'i.  Au  commencement  des  agones  Parthenopaios  l'emportait,  à  ce  qu'il 
semble,  ce  qui  remplissait  les  assistants  de  trouble  et  d'incertitude  (fg.  8). 
Cependant  Atnlante  Unit  par  vaincre  tous   les  concurrents,  Parthenopaios 
doit  mourir.  Mais,  d'une  façon  quelconque,  il  a  réussi  à  intéresser  Atalanie  5 
qui,  en  parlant  avec-  lui,  apprend  qu'il  est  l'enfant  qu'elle  a  eu  de  Méléagre. 
C'est  à  la  narration  faite  par  Atalante  de  son  amour  pour  Méléagre  et  des 
misères  qui  en  furent  la  suite,  que  se  rattacherait  le  fg.  9.  Les  fg.  10  et  Vi 
sont  débités  par  Parthenopaios,  alors  que  celui-ci  voyait  sa  mère  tout  affli- 
ge.  Le  M»  21  est  attribué  à  Atalante  ;  Atalante,  sur  le  point  de  terminer  \0 
A  relation  de  ses  propres  misères,  exhorte  son  fils  à  ne  pas  rechercher 
amour,  mais  à  le  fuir  eu   Invaillaut  avec  zèle.  La  tragédie  se  teiminait 
vraisemblablement  par  la  tran.' mission  du  pouvoir  royal  à  Parthenopaios; 
là  se  rattache  le  fg.  n»  10,  débité  probablement  par  Atalante.  ^  [F.  Groh]. 
La  date  du  Criton  de  Platon.  Polémique  contre  Gomperz  (Zeitschr.  f.  Plii-  i» 
losoi)hie.  T.  109,  176  ss.),  d'après  qui  le  dialogue  n'aurait  été  écrit  ([u'aprôs 
le  Phédon.  Gomperz  fait  valoir  comme  preuve  principale  le  fiiil  qu'au  com- 
mencement du  Phédon  on   racojite  avec  minutie  la  coutume  athénienne 
d'envo.yer  une  fois  l'an  un  navire  a  Délos  pour  la  fête  d'Apollon  et  de  ne 
mettre  à   mort  aucun   condamné    avant  lo    retour  du  navire,    lundis   que  20 
celte   coutume   est    tout    simplement  supposée   connue  dans  le    Criton 
('i3  G).  Mais  la  preuve  n'est  pas  concluante.  G.  ne  s'est  pas  rendu  compte 
de  la  dillcrence  de  la  mise  en  scène  des  deux  dialogues.  Dans  le  Phédon 
le  diijlogue  se  passe  à  Phlioute,  dans  le  Criton  à  Athènes.  Si,  à  Phlionte, 
il  était  à  propos  que  Phédon  expliquât  à  Echecrate  les  coutumes  atlié-  26 
niennes,  il  n'en  était  pas  de  même  pour  le  Criton.  Il  aurait  même  été 
ridicule  que  Socrate  et  Criton  s'entretinssent  en  détail  de  choses  qui  leur 
étaient  très  connues.   Dans  le  Criton,  d'ailleurs,  toute  explication   de   la 
théorie  de  Délos  est  inadmissible  et,  par  conséquent,  on  ne  peut  nullement 
conclure  que  le  Criton  soit   postérieur  au  Phédon.  Eu  revanche,  Gomperz  3J 
a  raison  d'admettre  que  le  Criton  témoigne  d'une  conception  plus  noble  de 
l'altruisme  que  les  diiilogues  antérieurs,  au  nombre  desquels  il  faut  citer 
encore  le  Ménon  (p.  71  E).  Le  Criton  a  donc  été  composé  après  395/394,  date 
du  Ménon  et,  contrairement  à  ce  que  croit  Gomperz   il  aurait  été  écrit 
dix  ans  avant  le  Phédon.  tH  Comptes  rendus.    S.  Ambrosoli,   Aiene.  35 
Bibliographie  minutieuse  iF.   Groh|.  \  C.  Juin  Caesaris  Comm.  de  bello  galL, 
éd.   scol.,   p.   A.   Bkeindb.   Utile   aux   étudiants   [F.  Groh).  H  Ed.  Meybr, 
<lesrMcMt  des  AUerthunis.  IV.  Très  important  même   pour  les   philologues 
|Jar.   Stastny].  \  H.   DelbuuCK,  Gtschiclilt   der   Kviegskunst   im   li^ihmen   dfr 
poliiisclien    (jeschichte  I.  L'exi)osé  des  guerres  ries  Grecs  avec  les  Perses  est  40 
la  partie  la  plus  importante  de  l'œuvre  iF.  Hoilraeistr].  H  'W.  Reichbl,  Ho- 
merische  \Va[fen,  2.  Aufl.  Le  meilleur  ouvrage  sur  l'art  militaire  de  l'époque 
de  Mj'cène  et  de  celle  d'Homère,  bien  que  le  point  de  vue  soit  trop  exclusif 
fF.  IIolTmeistrJ.  H    Faijnm    lowns    and   their   papijri.    B.v    GrBNFKLL   UtJNT  a. 
UOGARTH.   Publication  modèle  des   textes,    interprétations  précieuses  [F.  46 
Groh].  f  Ed.   KaSTNKR,  y^ybor  reâ'  Demoslhenovych,   5"   édil.,   par  K.  Himbr. 
Utile  pour  l'étude  de  Démosthène  [Fr.  Grohl.  If  Th.  Birt,  Histoire,  de  la  Hi- 
lératurr  romaine,  expo'iée   dans   cinq   conférences.  Trad.   l)ar   Jos.    LaiCHTBR. 
Trad.  pleine  d'erreurs  fi^.  Groh].  K  E.  Ha'GWitz,  Der  PaUtin,  seine  Geschichte 
u  seine  Huinen.  Tout  amateur  de  l'art  et  de  l'antiquité  sera  reconnaissant  so 
à  l'auteur  d'avoir  piiblié  ce  livre,  bien  que,  çà.  et  là,  il  y  ait  des  erreurs 
[L.   Bilnicky;.  ^  U.  v.  WlLAMOWlTZ-MOELLBNOORFf,  Griecli.    Lesebuch.  Très 
signiûcatif  et  important  [F.  DrtinaJ.  \  Ch.  Ucjblsbn,  ftomae  veleris  tabula  in 


148  1902.    —   AUTRICHE- HONGRIE. 

tuum  icholarum  descripta.  S.  GybulSKI,  Tabulae  quibus  anliquilales  Oraecae 
et  Romanae  illustrantur.  xv.  a.  b.  Urbs  Roma  antiqua.  Plans  excellents  [F. 
Groh).  1I1[  Programmes  de  gymnases.  Jan  Fbngl,  Boucliers  des  héros 
homériques.  Étude  sérieuse,  qui  repose  sur  les  auteurs  anciens  et  sur  les 
5  recherches  de  F.  [F.  HofTmeistr].  J-  K. 

HONGRIE 

Rédacteur  général  :  J.  Kont. 

10 

Archaeologiai  Ertesitô.  (Bulletin  archéologique).  Nouv.  Série.  Vol.  XXII, 
1902.  \"  fasc.  Le  saucluaire  de  Fortuna  Salutaris  et  de  Jupiter  à  Aiupelum 
[G.  Téglâs].  On  a  trouvé  sur  l'emplacement  d'Ampelum,  aujourd'hui  Zsdatua 
en  Transylvanie,  plusieurs  vases  en  cuivre  du  sanctuaire  de  Fortuna  Salu- 

IB  taris,  déesse  des  mines.  Sur  une  pierru  de  l'autel  se  trouve  linscriptiou 
suivante:  Daee  Fortune  1  Salutarim  |  N.  H.  Verecun|dus  D.  M.  Apul  |  pro 
salusteva  I  et  suorumque  |  Omnium  v.  I.  m.  p.  L'inscr.  est  l'œuvre  d'un 
lapidaire  peu  versé  dans  la  langue  latine. H  Les  tombeaux  romains  de  Csâs- 
zâr,  comitat   de  Koiiiàroii  [E.  Mahler,  V.  Kuzsinszky,  J.  UampelJ.  Descrip- 

îo  tiou  des  tombeaux  et  des  objets  trouvés.  ColTrets  datant  du  iv"  s.  ap.  J.G. 
et  représentant  des  sujets  païens  et  bibliques.H  Fouilles  dans  le  fort  romain, 
près  de  Szamos-Ujvàr  (J.  Orustein].  Plan  des  fouilles.  H  La  destruction  des 
ruines  de  Mikes  et  les  iiiscr.  romaines  de  Torda  [a.  Téglàs].  Les  ruines  ont 
été  utilisées  pour  la  construction  des  maisous.  1,^  2=  fasc.  Étude  de  [.Vlah- 

2t  1er]  sur  un  sarcophage  égyptien  du  Musée  national  de  Budapest.  %  B.  Csbrni, 
Histoire  du  comitat  d'Alsofchér  à  l'époque  romaine  [G.  FiuàlyJ.  tiendra  des 
services,  mais  les  inscr.  ne  sont  pas  exactement  reproduites.  ^\  4»  fasc. 
Inscr.  votive  en  l'honneur  de  V;ilerius  Dalmaiius  [Th.  Mommsenj.  Trad. 
de  la  commuuication  de  Mommsen  à  l'Académie  de  Berlin,  10  juillet  1902. 

30  Cf.  Slzb.  XXXV,  836-840.  H  luscr.  rom.  de  Szamosujvàr  jG.  Finàlyj.  L'insc. 
mutilée  se  trouve  au   Musée   de  Dés.  Elle  est  en  hexamètres  et  peut  être 
reconstituée  comme  suit  :   Perpetuam  famam   militaris  gloriae  semper  | 
Prosequitur  nurus.  Pietate  nati  fréquentant,  i  Vixisii  grate.  Convivio  cele- 
brantur  amici  |  Aeiernumque  vale  nobis.   Pientissima  mater.  ^   V.   Pbcz, 

35  Lexique  des  uiiliquiics  grecques  et  romaines.  A-L  [Hampel].  Bon  ;  de  nombreux 
articles  sur  les  antiquités  de  la  Pannonie  et  de  la  Dacie.  J.  Kont. 

Egyetemes  Philologiai  Kôzlôny.  1902.  T.  XXVI.  1"  fasc.  Virgile, 
poète  bucolique  [G.  Némethyj.  Chapitre  détaché  d'une  étude  sur  Virgile, 
qui  a  paru  dans  les  éditions  de  l'Académie,  1902,  sous  le  titre  :  La  vie  et 

40  les  œuvres  de  Virgile.  K  Sur  une  source  de  l'occupation  du  pays  par  les 
Hongrois.  Suite  dans  fasc.  2  et  'i  [R.  Vàri].  Vàri  a  édité  dans  le  volume  : 
Les  sources  de  l'occupation  du  pays  magyar  (A  magyar  honfoglalâs  Uutfôi) 
les  sources  byzantines  ;  notamment  le  ch.  XVIII  de  la  Tactique  de  Léon 
le  philosophe.  Un  critique  anonyme  a  malmené  cette  édition  dans  la  Buda- 

ic  pesii  Szemle.  Vàri  répond  longuement  à  cette  attaque  et  défend  en  2!  para- 
graphes le  texte  établi  par  lui  et  la  traduction  qu'il  en  a  donnée.  H  J. 
Kempf,  C.  Julius  Caesur,  Commentarii  de  bello  gallico  [E.  Reményi].  Utile. 
1  K.  KrUMBACHKR,  Ein  dialogischer  Threiws  auf  den  Fall  von  Konstantiiwpel 
iJ.  DarkoJ.  Important.   H    11.   Mknge,    Die   Oden  und  tpoden  des  Hora^  [H. 

SoGaniierJ.  Réussi,  ^'i  2«  fasc.  A.  Bartal  [E.  Hegediis].  Article  élogieux  à 
propos  de  la  publication  du  Glossarium  mediae  et  inftmae  Lalinitatis  regui 
llungariae  qui  forme  le  complément  nécessaire  de  Du  Cauge.  f  Sur  le  mot 
néo-grec  vepd  [J.   Darkô]  veapov  +  v>)p<Sv  =  v£p<i(v)  ;  l'adjectif  a  peu  à  peu 


EGYETEMES   PIIILOLOGIAI   KÔZLÔNY.  149 

remplacé  lo  nom  CtiMp.  %  Symbolae  ad  siipplemcntiim  Glossarii  mediae  et 
inflmae  latinitalis  regni  Hungariae  [E.  Ilegedùs].  Ajoute  23  vocables  qui 
ne  se  trouvent  pas  dans  lo  Glossaire  de  Bartal.  Ces  vocables  sont  tirés  du 
FragmentLim  Chionici  llungarorum  rhythmici  édité,  en  1809,  par  Engel. 
H  J.  SzBKBLY,  Anthologie  de  Covn'lius  Nepoi  et  de  Phèdre  (Z.  Szautner].  Bon  5 
choix  ;  notes  insuffisantes,  fl  3o  fasc.  La  première  Satire  de  Perse  [G. 
Nomcihy'.  Com  niintairc  suivi  de  cette  satire.  Spécimen  d'une  édition  de  P. 
\  Remarques  grammaticales  sur  le  grec  du  Nouveau  Testament  [J.  ErdBs]. 
Ênumération  des  mss.  ;  remarques  sur  l'orthographe,  l'accentuation,  la 
déclinaison,  la  conjugaison,  la  formation  des  mots  et  des  tropes.  f  Le  lO 
XIII*  livre  de  l'Enéide  [S.  Leffler].  Vie  et  travaux  de  M.  Veggio,  U06-14S8, 
auquel  on  doit  de  nombreuses  poésies  et  le  :  Libri  XII  Aeneiios  Supple- 
meutum.  Trad.  en  hexamètres  hongrois  de  ce  poème,  f  Symbolae  ad 
supplemenium  Glossarii  mediae  et  inflmae  latinilatis  regni  Hungariae 
[E.  Ilegediis].  29  vocables  tires  des  Monumcnta  Ungrica  (1809)  qui  manquent  15 
dans  le  Glossaire  de  Bartal.  Rappelons  que  la  revue  historique  :  «  Szâza- 
dok  »  donne  depuis  deux  ans  des  Suppléments  analogues  dus  à  Dôry.  ^ 
K.  Sbbestyén  :  Les  cyniques  [[lornyânszlty].  Superficiel,  les  traductions  sont 
peu  exactes.  ^  F.  Màlly,  L'époque  classique  de  la  grammaire  grecque  fL. 
Bohrtaneczky].  Clonfus.  \^  Ue  fasc.  Les  classiques  chrétiens  [K.  Erdélyi!.  20 
Contre  Bodiss  qui  veut  exclure  les  écrivains  chrétiens  latins  et  grecs  de 
l'enseignement  secondaire.  \  W.  II.  Roscher,  Ephialles  [Ilornyânszky]. 
Important.  %^  5'  fasc.  La  11"^  satire  de  Perse  ^G.  NémelhyJ.  Commentaire 
de  qqs.  passages  difDciles.  Cf.  supra,  f  Musaei  Grammatici  Codicis  Neapo- 
litani  coUatio  Abeliana  [J.  Szigeti].  Notes  trouvées  par  Szigeli  dans  l'éd.  ■2^ 
de  Musaeus  par  Dilihey,  ayant  appartenu  à  Abel.  Notes  écrites  en  marge 
en  vue  d'une  nouvelle  édition.  ^  A.  IIbmme,  Was  muss  der  Gebildele  vom 
Griech.  wissen  [Z.  Szautner^.  Intéressant.  H  A.  Bordeaux,  L'âge  des  fonc- 
tionnaires romains  pendant  la  République  (en  hongrois)  [J.  Bodiss].  Eloge.  H 
K.  Pauloviis,  Les  Epitres  d'Horace  [L.  Bohdaneczky;.  Trad.  réussie.  H  J.  30 
TOMORY,  L'E/nire  d'Horace  aux  Pisons  [h.  Bohdaneczky).  Inutile.  \^  6«  et 
7*  fasc.  Codicem  Sali.  Albae-Juliensem  praccipuis  integrorum  respondere 
J.  Cserép].  Série  de  leçons  d'après  le  ms.  do  Sallust';  conservé  à  Gyula- 
Fehérvâr  eu  Transylvanie.  1[  Sur  le  texte  du  chapitre  XVIII  de  la  Tac- 
tique de  Léon  le  philosophe  édité  par  R.  Vâri  [E.  Gyomlay].  Démontre  les  35 
nombreuses  fautes  commises  par  Vàri.  L'éd.  de  Migne  offre  encore 
aujourd'hui  plus  de  sécurité.  H  Aristeas  [S.  Krausz].  A  propos  de  l'éd. 
et  de  la  trad.  d'Aristeas  par  Wendland  :  Aristeae  ad  Philocratem  epis- 
lula  cum  céleris  de  origine  versionis  LXX  inlerpretum  testlmoniis,  et 
de  l'étude  de  Swete  :  Introduction  to  the  Old  Testament  in  Greek.  K  40 
Les  rapports  de  la  Koivtj  avec  les  anciens  dialectes  du  grec  |J.  Darkô]. 
Vingt-cinq  paragraphes  de  remarques  grammaticales.  \  G.  Némethy,  U. 
T.  Cicero,  De  summo  bono  et  malo.  Texte  et  trad.  hongroise  [E.  Ilegediis]. 
Excellent.  H  G.  SchambaGH,  M.  T.  Ciceronis  de  Impevio  Gnaei  Pompei  oratio 
[J.  Kempt].  Consciencieux.  "J  G.  Poi.GÀR,  Antiquités  grecques  et  lomnines  [G.  « 
Finàly].  Les  173  illustrations  rendront  des  services.  K  S.  II.iUASZLi,  Horace 
et  Mécène  [G.  Finàly].  Bon  pour  les  élèves.  ^  J.  Farkas,  La  Médée  et  l'Hip- 
polyte  de  Sénèque  [L.  Bohdiineczky].  Rien  de  nouveau,  f  Bibliographie  de  la 
philologie  hongroise  en  1901  |A.  HeUebrant].  Liste  de  tous  les  livres,  articles 
et  notices  concernant  les  langues  et  lés  littératures  de  tous  les  peuples.  60 
2  405  numéros.  K^  8»  fasc.  Epidaure  [N.  I.ângJ.  Suite  dans  fasc.  9.  Description 
des  ruines  d'après  les  travaux  de  Cavvadias,  Defrasse  et  Lechat  et  une 
visite  faite  sous  la  conduite  de  Dôrpfeld.  ^  Le  développement  dé  la  philo- 


150  1902.    —   BELGIQUE. 

logie  byzantine,  sou  état  actuel  [J.  Darkô).  Coup  d'oeil  historique.  1  C.  Ro- 
BBBT,  Sludiemw  nias  fBohdaneczky].  Analyse.  If  G.  Némbthy,  La  quatrième 
Eglogue  de  Ki)T/i(e.  Trad.  el  commentaire  fJ.  Bôliss].  Intéressant,  t  K. 
ScHMiDT,  Le  sort  tragique  des  Gracques  [Szots].  Utile.  Kl  9'  fasc.  La  troisième 

B  satiru  de  Perse  [G.  Németli.yJ.  Cf.  fasc.  3  et  5.  t  V.  Pbcz,  Lexique  des  Antiquités 
grecques  et  romaines  10.  Vàrkonyi).  Remplacera  en  Hongrie  Liibker.  Éloge. 
Critiques  de  détail.  %  P.  Vàri,  Incerli  scrijUnris  bymnlini  saec.  X.  liber  De 
rt  militari  [J.  Kulakovszky].  Compte  rendu  très  détaillé  qui  a  paru  égale- 
ment dans  la  Byzant.  Zeitschrift.  Ce  traité  a  été  déjà  édité  par  Martin  et 

10  Graux  dans  les  "  Notices  et  Extraits  ".  I.'éd.  de  V.  marque  un  progrès.  \\ 
10*  fasc.  Sur  les  Discours  de  M.  Porcins  Gaton  \Z.  SzautnerJ.  Toute  la  vie 
et  toute  l'activité  littéraire  de  Caton  sont  en  opposition  aux  nouveaux  cou- 
rants. 11  lutte  jusqu'au  bout  contre  l'influence  étrangère,  apprend  le  grec 
pour  pouvoir  combattre  rhellénisme  ;   il  oppose  aux  rhéteurs  grecs  ses 

15  discours  empreints  de  l'esprit  nation  ni.  f  La  poésie  du  socialisme  dans 
l'antiquité  grecque  [Hornyànszky].  D'après  l'ouvrage  de  Pohlmann  :  Ge- 
schichte  des  anliken  Kommunismus  und  Soiialismus,  II.  U  U.  WilaMOwitz- 
MOBLLSNDORFF,  Griech.  Lesebuch  |Z.  Szautner].  A  recommander.  If  A.  Bàszel, 
Choix  d'exemples  sur  le  régime  des  cas  latins  |J.  Bôdiss].   N'est  pas  à  sa  place 

iO  dans  un  palmarès.  \  J.  Holzhammbr,  Origine  et  Développement  de  la  clientèle 
sous  la  république  romaine  [Bôdiss].  Clair  et  utile.  J.  KoNT. 


BELGIQUE 

2B 

Rédacteur  générai  :  Paul  Thomas. 

Académie  royale  de  Belgique.  Bulletin  de  la  Classe  des  Lettres 
et  des  Sciences  morales  et  politiques  et  de  la  Classe  des  Beaux- 

30  arts.  1902.  N°  4.  Note  additionnelle  sur  la  dédicace  des  Gésales  trouvée  à 
Tongres  [J.-P.  Walizing].  Lire  dans  cette  inscription  <  cf.  Bull.,  1901  et 
R.  d.  R.  26,  175,  43 >  Volkano  Sacrum  au  lieu  do  Soli  Aug{usto)  Sacrum. 
^1f  N"  5.  Notes  critiques  sur  les  «  Florida  »  d'Apulée  [P.  Thomasl. 
Examen  de  huit  passages  :   Il  (p.  146,  16  éd.  van  der  Vliet),  111  (p.  147,  14), 

36  IX  (p.  157,  6),  XIV  (p.  164,  3),  XVI  (p.  171.  7  ;  p.  172,  23  ;  p.  173,  19),  XIX  (p. 
183,  12).^  Première  étude  sur  l'histoire  du  texte  de  Suétone,  De  vita  Caesa- 
rum  [L.  Prend'homme].  Identiflcalion  des  mss.  de  Suétone  utilisés  par  Bent- 
ley. Réfutation  de  l'opinion  de  L.  Smith  et  Howard  sur  la  valeur  des  mss. 
du  XV*  s.  ;  ils  n'ont  aucune  autorité.^  Une  initiation  aux  Mystères  d'Eleusis 

*J  dans  les  premiers  siècles  de  notre  ère  [C"  Goblet  d'Alviella|.  Résumé  des 
connaissances  actuelles  sur  le  sujet.  Hlf  N°  8.  Deuxième  élude  sur  l'histoire 
du  texte  de  Suétone,  De  vita  Gaesaruui  [L.  Preud'hooime].  Provenances  des 
Excerpla  Lislaeana,  Cujaciana  et  Bongarsiana  :  la  collation  de  Lislaeus  et 
celle  de  Boogars  se  rapportent  à  un  même  ms.  actuellement  à  la  biblio- 

«  Ihèque  de  Soissons,  et  elles  sont  indépendantes  l'une  de  l'autre  ;  le  manus- 
crit de  Cujas  est  le  Parisinus  5804. 

Annales  de  la  Société  d'archéologie  de  Bruxelles.  T.  16  (1902).  Note 
sur  une  statuette  de  Mars  Ultor  [F.  Cumontj  {(  pi.).  Découverte  à  Quevau- 
camps  (Hainaut)  en  1849,  elle  offre  des  particularités  curieuses  :  le  dieu  est 

eo  imberbe  et  dans  une  attitude  inverse  de  celle  de  l'original.  Peut-être  l'ar- 
tiste s'est-il  inspiré  des  monnaies  d'Alexandre  Sévère,  où  la  figure  de  Mars 
Ultor  se  présente  dans  la  même  attitude. 
Annales  de  la  Société  archéologique  de  Namur.  T.  24,  3"  livr.  (1902). 


BULLETIN    BIBLIOGRAPHIQUE    DU    MUSÉE    BELGE.  131 

I,a  bijouterie  chez  les  Belges  sous  l'empire  romain  [w  s.).  |A.  Bequel]  (pU. 
et  figg.).  Bijoux  portés  par  la  classe  moyenne  (fibules,  broches,  etc.),  presque 
tous  en  bronze  ;  beaucoup  sont  émaillés.  La  villa  d'Anthée,  centre  de  l'ia- 
dustrio  du  bronze  dans  l'Enlre-Saïubro-el-Meuse. 

Bulletin  de  l'Institut  archéologique  liégeois.  '1'.  3-2  (1902).  Quatre  5 
bronzes  llgurés  do  l'époque  romaine  trouvés  en  Belgique  [L.  Renard]  (pli.). 
■Jotice  sur  une  statuette  d'Hercule,  trouvée  au  S.  O.  de  Tongres  ;  sur  une 
latuette  de  la  déesse  Korluna,  trouvée  à  Fouron-le-Comte  ;  et  sur  deux 
Muettes  de  Mercure,  trouvées,  l'une  aux  environs  de  Tongres,  l'autre  à 
^amur  (en  1824)  :  la  première  est  d'un  travail  grossier,  tandis  que  la  seconde  i" 
Bt  fort  belle.  H  Candélabre  et  trépied  de  bronze  de  l'époque  belgo-romaine 
écouverts  à  Borsu  [L.  Renard]  (pli.).  Provenaient  sans  doute  d'Italie  et 
lisaient  partie  du  mobilier  d'une  riche  villa. 

Bulletin  bibliographique  du   Musée   belge.   6°  année   (1902).    N°  1. 
~B.  L.  GlLDBRSLKKVE  (et  Ch.  W.  E.  Miller),  Syntax  of  classical  Greek,  from  i6 
Honur  10  Demosthenes,  I  fA.  LepilreJ.  Haute  valeur;  riche  collection  d'exem- 
ples. K    P.  GuiR.\UD,  La  main  (Vteuvre  industrielle    dans  l'ancienne  Grèce  [H. 
Francolte].    Erudition  abondante;  ordre   parfait  dans  l'exposition.   Qqs. 
icunes.  K  J.  L.  UssinO,  Pergamos;  K.  IIaGHTMANN,  /'ergamoii  ;  E.  SCHMIDT, 
Pergamon  [Ad.  De  Geuleneer].  Le  premier  de  ces  ouvrages  est  un  beau  livre  M 
scientifique;    les  deux  autres  sont  de  bons  travaux  de  vulgarisation.  ^ 
RiEMANN   et  GoHLZER,  Grammaire   comparée  du  grec   et  du  litin,  t.  I  |Edm. 
Rémyi.  Livre  excellent  ;  il  faut  louer  surtout  le  sens  et  le  tact  dont  ont  fait 
preuve  les  auteurs  en  écartant  les  hypothèses  aventureuses.  \  h.  Fribd- 
LABNDBB,  Darslellunge».  aus  der  Sillengesckichle  Roms,  etc.  7"  éd.  [J.  P.  Walt-  2t 
zing].   Les  savants  regretteront  peut-être  la  suppression   des  notes  ;  mais 
sous  sa  nouvelle   forme  ce   livre  plaira  sans  doute  davantage  au  public 
lettre.  HK  N"  2.    U.  von    WilamOwii  z-Mobllendorfk,  Griech.  Lesebuch  [J. 
P.  W.|.  L'apparition  de  cette  chrestoraathie  constitue  un  événement  dans 
le  monde  de  l'euseignement.  Lé  but  de  l'auteur  est  de  montrer  aux  élevés  m 
le  rôle  du  génie  grec  dans  l'histoire,  f  Ed.  Mevbr,  Forsc/iungen  sur  alten 
Gescliichte  ;  ID.,    GeschiclUe  des   Allerthums,  III,  I    [II.    Francotte).   Erudition 
etoimaiite;  vues  originales;  discussions  approfondies.  Qqs.  réserves  à  faire 
dans  les  questions  économiques,  t  U.   PbstalOzza,  La  vita  tconomica  ate- 
niese  [H.  Francotte].  Exposé  clair  et  complet,  t  Gh.  E.  Bennet,  Critique  of  3â 
some   récent   subjunctive   lUeories    [V.    Sondervorst].    Discute    les    théories 
d'Elmer,  qui  ne  paraissent  pas  sufïlsamment  établies.  H  iM.  W.  de  Visser, 
De   Graecorum   diis   non  rcferentibus   speciem    humanom  [L.    Halkin].    Etude 
soignée  et  pleine  de   perspicacité  sur  lus  cultes  grecs  non  anthropomor- 
phiques.  Les  conclusions,  dans    leur  ensemble,    sont   acceptables,    bien  «u 
que  l'auteur  ait  exagéré  le  rôle  de  l'animisme.  Ht  N"  3.  II.    Francotte, 
L'Industrie  d'ins  la  Grèce  ancienne,  Il   [J.   Sencie].  Mêmes   qualités    que  le 
vol.  I  et  est  |dus  riche  en  résultats.  Qqs.  impcrfeclions  :  longueurs,  redites, 
etc.  H   Livy,  liook  U,  éd.  by  R.  S.  Gonwav,  liook  VI,  éd.  by  W.  Gecil  La- 
ming;  Z).)o/c  XXll,  éd.  by  J.  Thompson  and  F.  G.  Plaistowb  [L.  Halkin].  Se  u 
recommandent  par  des  qualités  dilTérenles.KLivius,  Ausw.  aus  d.3.  Dekade, 
v.  P.    Mkybr   [L.    Halkin].    Gonunentaire  instructil,   mais   surabondant.  H 
BOXLBR,  Histoire  de  ii  Grèce  ancienne  [E.  Conrolte].  Bon  manuel.  H  Ed.  GUQ, 
Les  Institutions  juridiques  des  /Jomoins,  t.  Il,  U'  fasc.  [.I.  Willemsj.  L'auteur 
a  réussi  à  être  neuf  dans  son  exposé.  H  Haugwitz,  Der  l'alaiiu  [E.  Remy|.  50 
Supérieur  aux  ouvrages  de  Boissier  et  de  Marrucchi.  H  0.  Richtbr,  Topo- 
graphie der  Sladl  Rom,  2«  éd.  [K.  Remy].    Excellent,  t  '^h.    11.  J.  De  JonOi 
De  Apuleio  Uiaeorum  mysteriurum  leste  [G.  Hontoir].  Met  en  relief  l'usage  de 


152  1902.   —   BELGIQUE. 

la  magie  dans  les  mystères  d'Isis  ;  interprétation  assez  heureuse  du  passage 
d'Apulée.  H  II.  IIbnzB,  Quomodo  Cicet-n  ie  hisloria  cjusque  auctoribus  jndicnverit 
A.  Van  de  WornerJ.  Consciencieux,  mais  accroît  assez  peu  nos  connais- 
sances. KK  N'A  O.  Sbbk,  Geschichle   des  Unlergangs  der  antikcn  Well,  Il  (E.  De 

5  Hoovrt'l.  Livre  puissamment  conçu, qui  instruit  et  qui  fait  penser.  L'auteur 
est  maitredeson  sujet  et  l'expose  d'une  façon  intéressante.  %  G.  F.  Schoe- 
MAN.N-,  Gritch.  AUertItuemer,  2"  vol.  4'  éd.  rev.  par  J.-H.  LiPSius  [H.  Francottej. 
Adroit  remaniement  de  l'œuvre  primitive.  K  Th.  Birt,  Der  fliai  bei  Plautus 
und  die  lateinische  Aspiration  bis  zum  X.  Jhd.  n.  Chr.  |A.  Lepilre|.  Plein  d'in- 

10  térèt,  mais  H.  n'est  pas  suffisamment  initié  à  la  philologie  romane.  fH  N"  5. 
Studies  in  honour  of  B.  L.  Gildersleeve  [J.  P.  Waltzing].  Analyse  du  volume. 
K  il.  ].  LuLOFS,  De  Antisthenis  studiis  rhetoricis  |L.  Philippart].  Défend  l'at- 
tribution à  Antisthène  des  deux  déclamations  «  Ajax  »  et  «Ulysse.»  La 
conclusion   n'est  que  probable.  K  H.  Osthopf,  Elymologische  Parerga,  I  [A. 

15  Lepitrel.  Utile  et  attrayant. KU  N»  6.  Platon,  EiUhypItron,  et  (S.  Justin]  Exhor- 
tation aux  Grecs,  éd.  Stbrpin  et  Conrotte  [V.  (iérard].  Bonne  éd.;  l'étude 
comparative  des  deux  morceaux  est  particulièrement  originale  et  intéres- 
sante. \  J.  SlTZLER,  Ein  aeslhetische.r  Kommentar  zu  Homers  Odyssée  [L.  Mal- 
linger).  Bien  fait  et  attachant.  ^  Hicks  et  Hill,  A  manual  ofgreek  historical 

20  inscriptions,  2"  éd.  [H.  Francolte].  Très  utile,  f  L.  Savignoni  e  G.  De  Sanctis, 
Esplorazione  archeologica  délie  provincie  occidentale  di  Crela  [II.  Francotle]. 
Résultats  intéressants.  H  W.  Stkbhl,  Rôm.  Geschichle  \\^.  HalkinJ.  Manuel 
complet  et  savant  ;  seulement  l'importance  des  questions  économiques 
n'est   pas   suffisamment   mise  en    lumière.  K   Ed.    Ubcla,  Bôm.  Aliertiimer 

28  [Léon  HalkinJ.  Bon  petit  livre  classique,  ff  N"  7.  E.  Szanto,  Die  griech, 
Phylen  [[I.  Francotte].  Étude  inslrnclive,  où  sont  réunis  tous  les  matériaux. 
Les  solutions  de  l'auteur  sont  souvent  compliquées.  H  Herm.  Hirt,  Hand- 
buch  der  griech.  Laut-  und  Formenlehre  |  A.  I^epitre].  Ce  manuel  est  bien  près 
d'être   parfait.  If    N"  8.   Eu.   Meybr,  Geschichte  des  AUerlhums,  IV  et  V  [H. 

io  Francotte].  Admirable  monument. f  G.  Showermann,  The  Great  Mother  ofthe 
Oods[E.  Remy].  A  des  nérites,  mais  offre  beaucoup  de  lacunes.^  W.  Larfbld, 
Handbuch  der  griech.  Epigraphik,  II,  2  (II.  Francotte].  Instrument  de  travail 
de  tout  premier  ordre.  1  W.  Gebhardt,  Ein  aesthetischer  Kommentar  zu  den 
hjrischen  Dichtungen  des  Horas,  2'  éd.  [L.  Halliin].  Allie  la  vivacité  des  im- 

35  pressions  à  la  finesse  des  jugements.  If  Plauto,  I  Captivi,  éd.  G.  Pascal, 
L.  Halkin].  Le  commentaire  est  d'un  ûli  connaisseur  du  théâtre  de  Plaute. 
S  I-  Bavard,  ie (afin  de  saint  Cyprien  [A.  Lepitre].  Donne  une  idée  nette  et 
satisfaisante  de  la  langue  et  du  style  de  saint  Gyprien.  A  noter  surtout 
l'élude  des  clausnles  métriques.  If  N»  9.  J.  Janssens,  Grammaire  grecque.  S* 

40  é<i.  rev.  p.  Ch.  van  de  Vorst  fL,  Mallinger].  Cette  grammaire  a  gagné  au 
point  de  vue  de  la  méthode,  de  la  précision  et  de  la  simplicité.  On  pourrait 
cependant  formuler  encore  quelques  critiques.  ^  H.  Lechat,  Le  temple  grec 
[M.  Zech].  Œuvre  d'un  archéologue  compétent,  qui  joint  à  une  science  sûre 
le  talent  d'exposition.  ^  V.  Bbrard,   Les  Origines  de  l'Odyssée  [E.  Conrotte]. 

*5  Recherche  dans  les  noms  géographiques  de  l'Odyssée  des  noms  d'origine 
sémitique.  K  L.  Bavard,  De  gerundivi  et  gerundii  vi  antiquissima  et  usurccen- 
tiore  [A.  Lepitre].  Ou  louera  dans  ce  travail  la  sagacité  des  remarques  et 
la  logique  des  déductions.  B.  démontre  que  ie  gérondif  est  sorti  de  l'adjec- 
tif verbal  en  -dus  et  non  inversement. Iflf  N»  10  Esghine,  Discours  sur  l'Am- 

50  bassade,  p.  p.  J.  M.  Julien  et  II.  L.  De  Peréra  [L.  Mallinger].  Introduction 
et  notes  substantielles;  travail  consciencieux  et  méthodique,  qui  comble 
une  lacune  et  rendra  service.  If  Extraits  d'Aristophane,  p.  L.  Bodin  et  P. 
Mazon   [L.   .Mallinger].  tEuvre  de  philologie   sérieuse.   S  f .  Bbghtbl,  Die 


m 


MUSÉE  (le)  Belge.  153 

atlischen  Frattcnnamen  [A.  Lepilre].  Contribution  précieuse  non  seulement 
à  la  philologie  et  à  l'hisloire  dos  institutions,  mais  encore  à  la  psychologie 
historique. 

Musée  (Le)  belge.  6»  année  (1902).  Los  fonctionnaires  chargés  du  recru- 
tement dans  l'Empire  romain  |N.  Ilohiwein].  Les  opérations  du  recrute-   & 
lement  étaient  conllées  :  1°  en  Italie,  à  des  missi  ad  dileclum  junionim, 
envoyés  extraordinaires  choisis  par  l'empereur  dans  des  occasions  spéciales 
et  pour  une  région  déterminée,  tous  de  rang  sénatorial;  2°  dans  les  provinces 
sénatoriales,  au  proconsul,  qui  prenait  alors  le  titre  de  legatus  ad  dileclum  ; 
3"  dans  les  provinces  impériales,  à  des  dilectatores,  tous  de  rang  équestre,  iO 
iflui  avaient  pour  subalternes  des  inquisitores.  ^  Notes  épigraphiques  et 
pographiques  sur  l'Emésène  2  [H.  Lainmens].  <  Cf.  Musée   Belge,  1901, 
d.  R.,  26,  179,  25.  >  Notes  de  voyage  et  reproduction  de  47  inscriptions, 
resque  toutes  grecques.  1[  Les  papyrus  égyptiens  [F.  Mayence].  Analyse 
des  publications  récentes.  ^  Une  nouvelle  chronique  athénienne  [H.  Fraii-  is 
cotte].   Compte   rendu  de   Bcuiio  KBrL,  Av.omjmus  Argentinensis.  K  Semicu- 
pium,  Percussor  [V.  Tourneurj.  Étude  sur  deux  scholies  de  Lucuin  (Com- 
^^menta  Bernensia,  p.  32,  cd.  Usener).  Dans  la  1",  semicupium  =  «  cuve  » 
^^nu  «  auge  »  ;  dans  la  i'i",  corriger  percurore  en  percussor  i=  «  sacrificateur  »). 
^^H  Curiosités  papyrologiques  [J.-P.  Waltzing].  Texte  et  traduction  do  trois  20 
^^Éettres  familières  découvertes  dan?  les  papyrus.  H  Le  eolonat  dans  l'Egypte 
^^Bomaine  [F.  Mayence).  Les  arguments  de  L.  Mitteis  et  de  P.  M.  Meyer  ne 
^^ttrouvent  en  aucune  façon  l'existence  du  eolonat  dans  l'Egypte  romaine.  1^1 
^"^st  probable  que  le  bail  temporaire  est  resté  à  la  base  de  l'exploitation 
agricole.  U  I.  Dédicace  des  Gésates  à  Volkanus.  IL  Les  milices  locales  sous  26 
Tibère  (J. -P.  Waltzing].  <Cf.  Bull,  de  l'Acad.  roy.  de  Belgique,  1901  et1902, 
et  H.  d.  R.,  26,  173,  43.  >  %  Le  Sénat  romain  en  l'an  63  ap.  J.-C.  |P.  et  J. 
Willems].  <Suite  et  fin,  v.  Musée  belge,  1899  et  1900;  R.  d.  R.,  28,  149,  2.> 
Conclusions  :  la  liste  des  sénateurs  de  l'an  65  fournit  une  preuve  nouvelle 
de  l'extinction  progressive  de  l'ancienne  aristocratie  romaine  ;  les  règles  30 
du  cursus  honorum  sont  en  général  observées;  caractère  et  valeur  du  corps 
sénatorial  ;  répartition  des  sénateurs  dans  les  difîéreuts  rangs  sénatoriaux. 
H  L'inscr.  du  temple  d'Asclépios  à  Épidaure  ]S.  Kayser].  <  Suite;  v.  Musée 
belge,  1901  ;  H.  d.  R.,  25,  179,  7.  >  Explication  des  termes  techniques  d'ar- 
chitecture. ^  Note  sur  la  police  égyptienne  à  l'époque  romaine  JN.  Ilohl-  3S 
wein].  La  police  régulière  et  la  police  irrégulière  ou  auxiliaire.  Contraire- 
ment à  l'opinion  de  Mommsen,  les  «peiëJxepoi  ne  peuvent  pas  avoir  été  des 
fonctionnaires  de  la  police  régulière.  1[  La  religion  romaine  [L.  Halkin]. 
Compte  rendu  de  G.  Wissowa,  fteligion  unU  KuUus  dtr  Rnemer.  Œuvre  origi- 
nale; matériaux  abondants  mis  en  œuvre  avec  une  méthode  impeccable,  to 
1  Germani-Gaesati  |V.  Tourneurj.  Les  Gésates  qui  vinrent  au  secours  des 
Gaulois  Cisalpins  en  225  et  ceux  qui  les  aidèrent  en  222  sont  deux  peuples 
différents  :  le   premier  était  établi  entre  le  haut  Rhône  et  les  Alpes  ,  le 
second  venait  de  la  Belgique  et  des  bords  du  Rhin.  \  Bulletin  papyrolo- 
giciue  [N.   Hohlwein].  \   Bulletin  d'épigraphie  et  d'institutions  grecques  45 
IH.  Francotle,  A.  Boersch  et  J.  Sencie].  \  Bibliographie  de  Minucius  Félix 
(J.-P.  Waltzing].  Outre  la  liste  des  éditions,  traductions,  travaux  critiques 
sur  le  texte,  etc.,  l'article  renferme  des  éludes  sur  la  date  de  l'Octavius 
(l'auteur  admet  que  .Minucius  Félix  était  antérieur  à  TertuUieu),  sur  les 
modèles  et  les  imitateuis  de  M.  F.,  et  sur  la  vie  et  l'œuvre  de  M.  F.  If  La  so 
prose  métrique  et  les  clausules  de  sainl  Cyprien  [Ed.  De  Jonge].  Examen  et 
discussion  des  méthodes  et  des  théories  diverses.  Étude  des  clausules  de 
S.  Cyprien  :  tableau  des  Ans  de  phrase,  césures,  acceuluatiou,  résolution 


154  1902.    —    BELGIQUK. 

des  longues.  J.  admet  une  certaine  influence  de  l'accent  tonique  sur  la 
forme  desclausules.  H  Bililiographie  Plautina,  1899-1901  fJ.  P.  Waltzing].  f 
Du  mode  des  propositions  introduites  par  prius  quam  ,  ante  quam  [F.  An- 
toine]. Traite  la  question  d'après  un  article  de  Haie,  publié  dans  les  S/urfies 

5  in  classieal  philology,  de  l'Université  de  Chicago  (1894).  K  Les  Cubicularii  des 
empereurs  romains  d'Auguste  à  Dioclétien  [Joseph  MichieU].  Histoire  des 
cubicularii  ;  leurs  fonctions  ;  organisution  ;  service  alimentaire  et  service 
médical.  H  La  papyrologie  grecque  (N.  Hohlwein).  Bibliographie  raisonnée. 
f  Inscription   inédite  de  Ténos  [II.    Demoulin).   Fragment  de  registre  de 

10  ventes  immobilièr'^s,  analogue  à  celui  qui  a  été  publié  par  Boeckh,  CI. G., 
n°  2338  et  qui  se  trouve  au  Br.  Muséum,  t  lnscriptions.lalines  de  la  Bel- 
gique romaine  [J.-P.  Wallzing].  1°  Marques  de  fabrique  MEDDU  et  PRIMUS 
à  Eischen  (Grand-Duché  de  Luxembourg)  et  à  Foy  ;  2°  Inscr.  de  Neulto  à 
Celles  (près  de  Dinant);  3'  Inscr.  de  Maestrichl  AMMAGAE  SIVE  GAMA- 

16  LEDAE VNDI  ;  4»  Pierre  sculptée  de  Maestricht  représentant  deux  gla- 
diateurs. 

Museon  (Le).  Nouvelle  série,  vol.  III  U902).  Le  latin  d'Espagne  d'après 
les  inscriptions  [A.  Carnoy].  <  Suite;  v.  Muséoii,  année  1901.  R.  d.  R.  26, 
179,   36  >.  Fin  de  l'étude  sur  le  vocalisme:  la  diphthougue  au  ;  assimila- 

20  tions  ;  dissimilation  ;  épenthèse  ;  prothèse  ;  contractions  et  syncopes.  Le 

consonantisme  :  les  explosions  sourdes  intervocaliques  ;  chute  de  sonores 

intervocaliques  ;  le  bétacisme  ;  les  groupes  ti  et  ci  ;  assimilation  de  c  devant 

e  et  i  ;  gutturale  sonore  pour  gutturale  sourde  initiale. 

Revue  de  l'Instruction  publique  en  Belgique.  T.  45  [1902).  i"  livr. 

26  Lko  Meybr,  Handbuch.  der  griech.  Elymologie,  I  |É.  Boisacq].  Ne  tient  aucun 
compte  des  progrès  de  la  linguistique,  f  Omero,  L'Iliade,  comm.  da  G.  0. 
ZuRETTi,  1.  IX-XII  [A.  G.].  On  voudrait  plus  de  sobriété  dans  les  notes,  f 
H.  Demoulin,  Èpiménide  de  Crète  [J.  Bidez].  Exposé  clair,  précis,  métho- 
dique et  prudent.  Le  résultat  le  plus  important  est  le  classement  des  tra- 

30  ditions  relatives  à  Ëpiménide.  fl  G.  Gaspab,  Essai  de  chronologie  yindarique 
[J.  de  Decker].  G.  met  a  profil  les  dernières  découvertes  et  discute  avec 
clarté  et  compétence  les  opinions  déjà  émises  ;  souvent  il  propose  des  solu- 
tions nouvelles,  dont  quelques-unes  sont  discutables.  ^  The  Knights  of 
Aristophanes,  éd.  by  R.  A.  Nkil  [Ch.  M.].  Commentaire  plein  de  science  et 

36  présentant  un  vif  intérêt.  H  P.  van  den  Ven,  S.  Jérôme  et  in  Vie  du  moine 
Malchus  le  Captif  [J.  Bidez].  Excellents  de  tout  point,  épuise  le  sujet.  V. 
établit  que  l'ouvrage  de  S'.  Jérôme  est  l'original  et  que  les  rédactions 
grecque  et  syriaque  ne  sont  que  des  traductions.  La  version  grecque  est 
peut-être  de  Sophronios.  HH  2«  livr.    U.  von  Willamowitz-Môli.endorf, 

iO  Griech.  Lesebueh  [J.  Bidez].  Recueil  fournissant  des  ressources  inappré- 
ciables pour  rintelligence  de  la  civilisation  grecque  ;  introductions  et  expli- 
cations merveilleusement  riches  et  suggestives  sous  une  forme  concise.  H 
Aristote,  Traité  de  l'âme,  trad.  et  aimoté  par  G.  RoDiER  [L.  ParmenlierJ. 
Texte  établi  avec  circonspection  ;  traduction  claire  et  fidèle  ;  notes  expli- 

45  catives  de  haute  valeur. ^  Ihbliotheca  hagiographie»  lalina  antiquae  et  mediae 
aetatis,  edd.  Socii  Bollandiani  [IL  PirenueJ.  Précieux  instrument  de  tra- 
vail. HV  3'  livr.  Menge,  Einfùhrung  in  die  antike  Kunst,  3«  éd.  [H.  Grégoire]. 
Très  bien  conçu  pour  initier  à  la  connaissance  de  l'art  antique.  ^  G.  F. 
Schobmann,   Griech.   AUerlhiimer.   4"   Aufl.  bearb.  v.   J.  H.  Lipsius,  II  [Ch- 

60  M.].  L.  a  su  mettre  l'œuvre  classique  de  Schoemann  au  courant  des  der- 
nières recherches  par  des  relouches  discrètes  et  surtout  par  des  notes 
abondantes  et  précises.  ^  Thucydidis  llistoriae,  rec.  G.  Hude,  III  (Ch.  M.]. 
Digne  du  premier  vol.  %   T.  Macci  f'iauti  Captivi,  éd.  P.  Giardelli  [P.  T.]. 


REVUE    BELGE    DE    NUMISMATIQUE.  15S 

Éililioii  scolaire  sans  prétentions  ;  explications  pour  la  plupart  très  élé- 
incnt;iires.  H  P.  Giabdri.u,  Nnie  di  criika  Plautina  [P.  T.].  Esprit  judicieux  ; 
excellente  interprétation  du  v.  'i37  des  Captifs.  \^  /i«  livr.  F.  Dummi.hr, 
Kleine  Schriflen  |Ch.  M.].  Recueil  de  grande  valeur  pour  la  philosophie, 
l'histoire  et  l'nrchéolojçie  ({reci(nes.  %  Fr  I.iîo.  Die  griech.-rôm.  Biogra}iliie  5 
)iac/i  ihrev  liiterarischen  l'orm.  [P.  Themas].  Quantité  d'observations  curieuses 

Iel  d'aperçus  intéressants,  mais  ce  livre  n'est  pas  composé.  If  J.  Sitzlbr, 
^in  afsthclisclier  Knmmenlar  zu  flomfrs  Odyssée  [L.  P.]  Répond  très  peu  à  ce 
■ne  nous  entendrions  par  un  commentaire  esthétique,  t  K.  Joël,  Dir  echte 
hnd  der  Xenophonlische  Sokrates  [L.  Parmentier].  Ouvrage  toulTu,  sans  pro-  10 
portion,  mais  plein  de  science  et  d'originalité.  Il  est  consacré  surtout  à 
Biettre  en  lumière  le  rôle  d'Antisthène  dans  l'école  socratique.  L'idée  est 
ÎTéconde  et  vraie;  le  temps  se  chargera  d'éliminer  ce  qu'il  y  a  d'excessif 
ilans  la  thèse  de  l'auteur,  f  M.  T.  Ciceronis  libri  de  Oralore,  recogn.  A.  S. 
WiLKiNS  [P.  T.].  Texte  constitué  avec  soin,  d'après  de  sages  principes.  15 
1  h.  ValMAGGI,  Nuûvi  appimti  stttla  criticn  recentissima  del  Dialogo  degli  oratori 
H'.  T.).  Tend  à  prouver  que  le  Dialogus  de  oratoribus  n'est  pas  de  Tacite. 
f  Dora  H.  Leclercq,  Les  Martyrs,  I  [F.  C.].  Se  distingue  aveutageusement 
par  sa  rigueur  scientifique  et  sa  méthode  critique,  de  la  plupart  des  livres 
hagiographiques  destinés  à  l'édification.  Hf  5»  livr.  A  propos  d'un  ouvrage  20 
sur  la  morale  de  Sénèque  [P.  lIofFuiann!.  Critique  de  l'ouvrage  de  S.  Rubin, 
Die  Ethik  Senecas,  etc.,  qui  exagère  les  fluctuations  et  les  inconséquences 
de  la  philosophie  de  Sénèque.  %  Pauly-Wissowa,  Realencyclopadie  der 
klassischen  Alterlhumswissenschaft.  8"''  Halbband  [F.  C.].  Indication  des 
principaux  articles,  f  J.  Fabrb,  La  pensée  antique,  de  Moïse  à  Marc-Aurkle  25 
L.  P.].  Tendance  morale  généreuse,  mais  absence  d'esprit  historique.  \ 
II.  DiBLS,  Poelarum  philosophorum  fragmenta  \L.  P.].  Edition  modèle,  fruit 
d'une  science  profonde,  d'un  labeur  obstiné  et  d'une  rare  perspicacité.  \ 
Platonis  Respublicii,  rec.  Burnet  [P.  P.].  Edition  critique  supérieure  àcelles 
(lui  l'ont  précédée.  If  Max  EGGeh,  Denys  d'Ilalicar nasse  [J.  Bidez].  Peut  30 
donner  à  ceux  qui  ne  sont  pas  hellénistes  une  idée  de  ce  qu'était  la  critique 
littéraire  au  temps  d'Auguste.  1  J.  Kibchner,  l'rosopographia  attica,  I  |Ch. 
M.].  Rendra  d'immenses  services  aux  irnvailleurs.  ^\  6"  livr.  La  date  et 
le  but  de  l'art  poétique  d'Horace  [P.  Leiay].  D'après  l'hypothèse  la  plus 
probable,  Horace  travaillait  à  l'art  poétique  en  744/10  environ.  U  Dion  Chry-  35 
soslome  XII,  §  43  [L.  Parmentier].  Lire  :  (xâXXciv  ye...  xal  xr\v  jtepf  toÙç 
X(iYo-Jî...  aùtiiOev  w« . . .  If  Inscription  de  Ténos  (H.  Demoulin].  Texte  de  deux 
inscriptions  inédites  de  Ténos  relatives  à  Malthakè,  sœur  de  Satyros.  f  W. 
R.  ROBEKTS,  Demetrixis  on  style  [Ch.  M.].  Edition  aussi  complète  et  aussi 
soignée  qu'on  peut  le  désirer.  If  Ciceros  Rede  libn-  den  Oberbefeht  des  Pompeius,  40 
erkl.  V.  O.  Drenckhahn  [L.  Pr.].  Cette  édition  ne  semble  faite  que  pour 
les  débutants  qu'on  conduit  par  la  main.  ^  Sénèque  le  Rhéteur,  Controverses 
et  Snasoires,  trai.  p.  H.  Bornecqub  [P.  Thomas).  Traduction  généralement 
Qiièle  et  précise  ;  texte  soigneusement  établi  ;  notes  utiles  et  intéressantes. 
Cette  traduction  comble  une  lacune  regrettable  et  rendra  d'éminents  ser-  *5 
vices.  %  il.  BORNBCQUE,  Les  Déclamations  et  les  Déclamateurs  diaprés  Sénèque 
le  l'ère  [P.  Thomas].  Livre  solide  et  judicieux. 

Revue  belge  de  numismatique.  o8«  année  (1902).  Quelques  mots  à 
pro|)os  d'un  trésor  de  monnaius  romaines  déterré  à  Gives  (Ben-Ahin,  prov- 
de  Liège)  [L.  Renard].  Nombreuse  collection  de  monnaies  allant  du  règne  ^ 
de  Septime-Sévère  à  celui  de  Poslume  et  renfermant  quelques  variétés 
nouvelles  de  types  connus.  Le  trésor  a  été  enfoui  avant  267,  dans  des  temps 
troublés.  Notes  additionnelles  à  Blanchet,  Les  trésors  de  monnaies  romainet 


156  1902.   —   DANKMARK. 

et  les  invalions  germaniques.  ^  Moules  monétaires  romains  en  terre  cuite 
récemment  découverts  en  Egypte  [A.  de  Witte].  Ces  moules  reproduisent 
des  types  monétaires  de  la  fln  du  i"  et  de  la  première  moitié  du  5»  s.  np. 
J.-C.  Ils  ont  servi  à  couler  des  pièces  en   bronze.  %  Lettre  de  Michel  C. 

S  Sontzo,  réfutant  l'opinion  de  L.  lUancard  sur  le  système  métrologique  de 
V.  Maecianus.  f  Une  émission  de  monnaies  en  Gaule  sous  Gallien,  en  262 
[A.  Blancheti  (pi.).  Pièces  portant  des  invocations  à  Mars,  à  Viilcain  et  à 
Segetia,  émises  en  262  à  l'occasion  des  fléaux  qui  ravageaient  l'empire,  et 
fabriquées  à  Lyon,  qui  était  alors  sous  l'autorité  de  Gallien. 

10 

DANEMARK 

Rédacteur  général  :  Johann  Ludwio  Heibebg. 

15 

Nyt  Tidsskrift  for  Matematik,  t.  XI,  1900.  Euklids  Elementer  overbat  af 
Thyra  EiBB,  1.  I-II  et  III-IV  (V.  T.j.  Méritoire,  ^f  T.  XII,  1901.  P.  la  Coua, 
Historisk  Matematik,  2'  éd.  [V.  Trier].  Intéressant,  mais  la  méthode  histo- 
rique n'est  pas  sans  danger  dans  l'enseignement.  If  IIecgaahd,  Astronomi 

20  [F.  Appel].  Bon  livre  de  classe,  mélhode  historique.  W  T.  XllI,  1902, 1*  partie. 
Tychoniana  [P.  Hecgaard].  Ptolémée  n'a  pas  corrigé  l'erreur  causée  par  la 
réfraction  dans  les  tables  astronomiques  ;  c'est  bien  Tycho  Brahe  qui  l'a 
fait  le  premier.  K  La  Cour  et  Appbl,  Historisk  Fysik  [H.  Holst].  Utile.  ^\ 
2"  partie.  Le  6"  livre  des  Éléments  d'Euclidc  sans  la  théorie  des  proportions 

26  [H.  Petrini]  (en  suédois).  Indique  une  méthode  pour  démontrer  Élém.  VI 
prop.  2  sans  faire  usage  des  proportions. 

Nordisk  Tidsskrift  for  Filologi,  3°  série,  t.  X,  3»  et  ¥  livr.  La  question 
homérique  [Ghr.  Sarauw].  Proteste  contre  l'art,  de  Heiberg  dans  le  précé- 
dent n»  <cf.  R.  d.  R.,  26,  1S3,  19  >,  spécialement  contre  les  conclusions 

30  qu'on  a  voulu  tirer  des  recherches  de  Rohde  et  de  Reichel  et  contre  l'hy- 
pothèse de  Wilamowitz  sur  le  1.  XIX  de  l'Odyssée.  If  M.  Heiberg  et  la  cri- 
tique mo'ierne  des  poèmes  homériques  [S.  L.  Tiixen].  Répond  à  Heiberg 
<cf.  R.  d.R.,26,  183,  19 >  en  maintenant  l'unité  des  poèmes.  If  Êi/anjeJtum 
lecimdum  Matthaeum   cum   variae   lectionis   delectu,  éd.  F.  BlaSS  [J.  Baeder] 

î6  (en  latin).  Manqué.  %  Horitii  bref  otn  skaldekonslen,  tnlkadt  af  P.  Gùs- 
TAFSSON.  Adjectae  sunt  adnotationes  ad  artem  fforatii  criticae  (P.  Petersenj. 
Tiad.  suédoise  avec  notes  explicatives.  If  Jul.  Kaerst,  Gcsehichtc  des 
hellenistischen  Zeitalters,  I  [J.  L.  Ileiberg]  (en  allemand"!.  \  louer  surtout 
les    livres    II    et     III.    Critiques     de    détail.    ^     Pauly- Wissowa  ,    Real- 

40  Encyclopaedie  u.  s.  w.  IV  [J.  L.  Heiberg].  Observations  de  détail.  ^  In- 
llnitivus  imperfecti  en  latin  fK.  Hude].  Exemples  de  l'emploi  de  l'innnilif 
présent  mentionné  dans  Ribmann,  i'yn/axe  latine,  §  154  b,  rem.  4,  note  1.\1f 
T.  XI,  1"  livr.  Encore  la  question  homérique  fJ.  L.  Heiberg].  Réponse  à 
Sarauw  et  Tuxen.  If  E.  Mbybr,  Geickichie  des  Alterthums,  III  [P.  Petersen]. 

45  Compte  rendu  favorable.  ^  Livius'  XXX.  Bog  ved  H.  Rafn  [V.  Thoresen]. 
Bon  livre  de  classe.  Remarques  de  détail.  XXX,  22,  6,  lire  qui  ejus  ipsi  au 
1.  de  cuius  ipsi.  If  Sur  Selon  [E.  Hammer]  (en  latin).  Les  fragments  iam- 
biques  38-41  appartiennent  à  une  description  du  luxe  des  riches  ail\ersaires 
de  la  réforme  économique  de  Selon  el  réfutent  ironiquement  leurs  lamen- 

so  talions  d'être  ruinés  par  Selon.  ^1  2e  livr.  L'Assemblée  des  Femmes 
d'Aristophane  et  la  République  de  Platon  [G.  Nielsen].  Des  ihéories  de 
Platon  pas  encore  publiées  ont  servi  de  base  pour  la  comédie  d'Aristojjhanc; 
dans  la  République  Platon  répoud  au  persiflage.  S  Hall,  The  oldest  Civilisa- 


AMERICAN   JOURNAL   OF   ARCHaEOLOGY.  157 

(ton  of  Greeee  [Chr.  Bliiikenberjç].  Gonteslablo.  H  E.  Mbybh,  Geschichte  des 
AUerihums,  IV  [P.  Peter&en].  Compte  rendu  favorable.  H  Hbibbrg,  Den 
graeske  og  den  rnmerske  LiUeralûvs  Historié  i  Omrids  [Cl.  LiiidskogJ.  Bleu  fait  ; 
cependant  la  littérature  romaine  est  traitée  avec  trop  peu  de  sympathie.  % 
Ovides,  Métamorphoses,  III,  693  [Vald.  ThoresenJ  (en  latin).  Lire  adsumere  B 
au  1.  de  absumere. 
Oversigt  over  det  Kongelige   Danske  Videnskabernes  Selskabs 

'orhandlinger,  1902.  Remarques  sur  les  «  leurs  »  (trompes)  de  bronze 
conservés  au  iMusée  National  de  Copenhague  [K.  Kromannl  (en  français). 
Exposé  sommaire  de  la  théorie  de  la  prodiiotion  du  sou  dans  des  tuyaux  lO 
coniquL'S  et  application  aux  expériences  effectuées  avec  les  lours.  Ces  ins- 
truments déuotent  une  habilclé  technique  peu  commune,  mais  nullement 
un  degré  extraordinaire  de  développement  musical  ;  seulement,  comme  ils 
ont  été  employés  pur  paires,  on  a  dû  savoir  les  accorder  l'un  à  l'autre. H  La 
dernière  parole  de  Socrate[J.  L.  Heiberg].  Retrace  l'histoire  de  l'interpréta-  <6 
tation  de  la  dernière  parole  de  Sooraie  dans  Platon,  Phédon  118,  depuis 
l'antiquité.  L'interprétation  moderne,  qu'il  honore  le  dieu  de  la  médecine, 
rce  qu'il  va  être  délivré  de  la  plus  grave  maladie,  la  vie,  est  inadmissible, 
reconnaissance  de  Socrate  envers  Esculape  se  rapporte  au  vœu  prononcé 

lu  chap.  GG  (117  c),  que  l'œuvre  du  poison  soit  faite  promptemeut.  ** 


ÉTATS-UNIS  D'AMÉUIQUE   DU   NORD 

Rédacteur  général  :  Louis  Duvau. 


'26 


^sia 


American  journal  of  archaeology.  T.  VI,  1901.  Fasc.  I.  Une  série  de 
statues  colossales  à  Corinihe   [R.  B.  Richardson].  Elles  sont  en  marbre  de 

ros  et  ont  été  trouvées  dans  l'agora  au  S.-O.  des  propylées.  Fragments  30 

e  quatre  statues  dont  une  seule  est  bien  conservée  :  un  jeune  prisonnier 
barbare  debout,  les  bras  croisés,  aussi  deux  têtes  de  femmes.  Ont  fait  partie 
d'un  ensemble  architectural  dont  l'auteur  décrit  et  publie  les  fragments. 
^  Réunion  annuelle  de  l'Institut  archéologique  d'Amérique.  Résumés  des 
communications  suivantes  :  Gylix  dans  le  style  de  Douris  [J.  C.  Hoppin].  35 

ermès  antique  à  Trachones  [F.  G.  BabbittJ.  Inscr.  grecque  de  530  env.  av. 
J.-C.  K  Les  influences  réciproques  des  scyles  dorique  et  ionique  dans 
l'architecliire  grecque  [T.  W.  Ileermance].  H  Inscr.  de  Buenos.  Texte  dit 
S.  C.  de  Bacchanalibus.  Sanction  dans  les  inscr.  légales  [E.  S.  Shumway]. 
II  Bas-relief  dit  de  la  lamentation  d'Athéna  [A..  Fairbaiiks].  Serait  d'après  40 
une  statue  du  milieu  du  v"  siècle.  Le  pilier  serait  la  meta  d'un  stade.  H 
Statues  trouvées  à  Gorinthe  IJ.  TuckerJ.  Toutes  d'époque  romaine  sauf 
deux  tètes  de  lions.  A  citer  une  «  Polymnic  »,  deux  statues  colossales  de 
'emmes,  un  torse  d'Aphrodite  nue,  un   Dionysos  assis  avec  une  panthère. 

Les  trafaux  de  restauration  entrepris  au  Parthénon  [E.  P.  Andrews].  V  4s 
î,e  sanctuaire  de  Zeus  Madbachos  sur  le  Djebel  Shêkh  Berekal  en  Syrie 
[W.  K.  Prenlice].  Visité  en  1899  par  une  mission  américaine  qui  y  trouva 
dix  inscr.  nommant  les  dieux  Selamanes  et  Madbachos.  K  Photographies 
illustrant  la  théorie  de  Dôrpfeld  sur  l'identillcatiou  Ithaque  =  Leucas  [E. 
D.  Perry).  H  Fontaine  antique  à  l'Agora  de  Corinthe  [R.  B.  Richardson].  60 
Du  v"  siècle  avec  frise  dorique  peinte  sur  stuc  et  bases  de  statues  avec  le 
nom  de  Lysippe.  Par  dessus  constructions  romaines  et  byzantines.  % 
Détails  nouveaux  sur  l'ornementation  de  l'architrave  du  Parihéuon  [E.  P. 


188  190-2.    —    ÉTATS-UNIS    DE    l'aMÈRIQUE    DU    NORD. 

Andrews].  H  Les  deux  temples  d'Héra  à  Argos  [E.  L.  Tilton].  Le  second 
est  du  V»  siècle,  le  premier  beaucoup  plus  ancien.  ^  Qqs.  noms  propres 
sur  les  inscr.  de  Cos  [E.  HiessJ.  H  Temple  phénicien  récemment  découvert. 
Trésor  d'anciennes  monnaies  phéniciennes  en  argent  [C.  G.  Torrey].  Temple 

s  quadrangulaire  du  dieu  Eshmoun  à  2  km.  au  nord  de  Sidou  avec  inscr. 
phénicienne  au  nom  du  roi  Bod-Astart.  Les  monnaies,  une  cinquantaine, 
sont  des  octodrachmes.  ^  "  Cal.ynLhus  ''  ou  "  Calamis  ";  note  sur  Pausa- 
nias  X,  13,  10  [A.  Walton].  Lire  avec  Brunn,  Calamis.  H  Une  donation 
babylonienne  du  sixième   millénaire  avant   notre    ère   [G.   A.    Barton]. 

10  Tablette  appartenant  au  General  Thcological  Seminary  à  New-York.  If 
Collection  de  tablelies  cunéiformes  à  Ilaverfor  I  collège  [G.  A.  Barton]. 
Quatre  cents  tablelies  données  par  T.  W.  Brown.  K  Les  morts  qui  ne 
sont  pas  morts  fL.  C.  C.  Grievej.  Condition  spéciale  d'un  vivant  dont 
on  a    célébré  par  erreur  les  funérailles,  f  Le  sacrifice  ancien  chez  le.s 

•s  Sémites  modernes  (S.  I.  Curtissj.  ^  Les  symboles  des  dieux  babyloniens 
[W.  H.  Ward].  f  L'origine  des  vases  peints  atiiques  à  figures  rouges 
[M.  L.  Nichols].  Expose  la  tendance  dans  la  sculpture  et  la  peinture 
aux  époques  immédiatement  antérieures  à  reproduire  des  sujets  clairs 
sur  fond  foncé.  ^  Qqs  terres  cuites  de  l'Heraeum   d'Argos  [G.   H.  Chase]. 

20  H  Le  «  lituus  »  Hittite  [W.  H.  Ward].  Ce  signe  hiéroglyphique  repré- 
sente un  serpent  tenu  par  le  cou.  %  Figurines  trouvées  à  Tell  Sanda- 
hannah  [Th.  F.  Wright].  Figurines  en  plomb  liées  avec  des  fils  métalliques  ; 
employées  dans  des  pratiques  d'envoûtement.  Figurine  en  terre  cuiie, 
femme  avec  coiffure  particulière,  f  Quatre  inscr.  archaïques  de  Palmyre  [E. 

î6  Litlmann].  Du  i"  siècle  ap.  J.-C.  Découvertes  par  la  mission  Américaine.  K 
Fragment  d'une  liste  du  Trésor  trouvé  à  Athènes  dans  le  mur  de  l'Acropole 
[C.  N.  Brown].  Permet  de  corriger  plusieurs  lectures  de  Koehier.  K  L'archéo- 
logie classique  dans  l'enseignement  seconilaire  [E.  Riessj.  H  Un  canard, 
une  carrière  et  une  quesiion  [K.  P.  Harrington].  I^e  tombeau  de  Cicéron  est 

30  un  canard  et  les  murs  de  l'église  de  Venosa  contiennent  de  nombreuses 
inscr.  If  Notes  sur  l'alphabet  grec  [M.  L.  Earle].  Samekh  aurait  donné  samega 
dont  on  aurait  fait  sam-mega,  puis  sam.  If  La  véracité  de  l'Anabase  de 
Xénophon  [F.  G.  Tisdall].  L'Anabase  contient  de  nombreuses  invraisem- 
blances. If  Découvertes  mycéniennes  à  Gournia,  près  de  Kavousl,  eu  Crète 

3B  [H.  A.  Boyd  et  B.  E.  Wheeler].  Beaucoup  de  poteries,  presque  toutes  faites 
au  tour.  If  Les  mosaïques  dans  les  églises  romaines  des  neuf  premiers  siècles 
[W.  W.  Bishop].  If  La  langue  et  le  style  de  la  préface  de  l'Edit  de  Dioclétien 
[J.  C.  Rolfe].  Très  peu  de  fautes  de  langue.  %  Les  femmes  drapées  de  l'Acro- 
pole [E.  von  Mach].  Différents  procédés  de  classification.  If  Études  sur  la  vie 

40  d'une  impératrice  romaine  [M  G.  Williams].  11  s'agit  de  Julia-Domna, 
femme  de  Septime  Sévère.  If  Ileraklès  Alexikakos  [J.  R.  Wheeler].  t  La 
course  des  jeunes  filles  sur  un  vase  attique  [J.  W.  Kyle].  Vase  trouvé  à 
Salamis,  musée  d'Athènes.  K  Les  généalogies  [irjTpdôsv  [J.  R.  S.  Slerrett].  If 
Fers  à  cheval  étrusques  de  Corneto  [W.  N.  Bâtes].  Au  nombre  de  quatre,  en 

*5  bronze,  sont  conservés  au  musée  de  l'Université  de  Pcnsylvanie.  Seraient 
du  IV  siècle  av.  J.-C.  If  Nouvelles  archéologiques  [H.  N.  Fovvler].  Chronique 
des  découvertes  récentes  :  généralités,  Egypte,  Babylonie,  Syrie  et  Pales- 
tine, Asie  Mineure,  Thrace,  Grèce,  Italie,  Gaule,  Autriche,  Bretagne,  Afrique. 
IfH  Fasc.  2.  L'expédition  de  Crète  :  Gortyne  [A*  Taramellif.  Acropole  forlidee. 

50  Deux  théâtres.  Aqueduc.  Inscr.  rom.  de  Marc-Aurèle  et  non  d'Elagabale 
comme  le  dit  l'auteur.  Inscr.  gr.  métrique  d'un  athlète  vainqueur.  Inscr.  latine 
et  inscr.  grecques  mutilées.  Long  article  avec  nombreuses  illusiralions.  1]  Dis- 
cussions archéologiques  [H.  N.  Fowler].  Chronique  des  publications  récentes. 


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ii 


AMERICAN    JOOUNAL   OP    PHH.OLOGY.  159 

1f^  Fasc.  3.  Etudes  sur  la  vie  des  impératrices  romaines  :  Julia  Domna 
(M.  G.  Williams].  Utilise  les  inscr.  et  les  monnaies.  \  Une  fontaine  antique 
à  l'agora  de  Gorlnthe  [R.  B.  Riohardson).  Bonnes  illustrations.  K  L''jitat8po; 
xprjvr)  de  Pirèue  [R.  B.  Richardson|.  Fouilles  de  l'école  américaine  d'Athènes. 
^  L'origine  de  la  peinture  à  figures  rouges  sur  les  vases  atiiqnes  [M.  L.  5 
Nichols].  Liste  des  cylix  présentant  à  la  fois  des  figures  noires  et  des 
ligures  rouges  K  Les  fouilles  d'Assos.  Le  premier  volume  d'un  ouvrage 
d'ensemble  vient  de  paraître.  %  Nouvelles  archéologiques  [H.  N.  Fowler]. 
Chronique  des  découvertes  récentes:  Egy[)te,  Babylonie,  Syrie  et  Palestine, 
Arabie,  Asie  Mineure,  Thrace  et  Scythie,  Grèce,  Italie,  Espagne,  Gaule,  lo 
ermanie,  Bretagne,  Afrique,  Musée  de  Boston.  fH  Fasc.  'i.  Les  portes 
onnant  sur  la  scène  du  petit  théâtre  de  Pompéi  [F.  W.  Kelsey].  11  y  en  a 
nq  percées  dans  le  mur  de  fond  et  deux  autres  grandes  percées  dans  les 
urs  latéraux  et  qui  pouvaient  servir  à  l'entrée  et  à  la  sortie  d'un  cortège. 
^T  Fers  à  cheval  étrusques  de  Corneto  [W.  N.  Bâtes].  Ils  sont  en  bronze,  de  \s 
forme  demi  circulaire  et  appartiennent  au  musée  de  Philadelphie,  f  Trésor 
de  monnaies  romaines  à  Tarquinii  [G.  N.  Olcott].  178  monnaies  de  billon 
238-260),  y  variantes  inédites.  H  Le  bas-relief  d'Athéna  se  lamentant  [A. 
'airbanks].  Alhéna  regarde  ses  adorateurs.  Motif  analogue  sur  un  lécythe 
anc  du  musée  d'Athènes.  If  L'Heraeum  d'Argos.  Analyse  du  T.  I  de  la  20 
publication  d'ensemble,  t  Statues  diverses  de  Gorlnthe  (J.  TuckerJ.  Deux 
têtes  de  lion.  Statue  en  pied  d'une  dame  roni;iine.  Partie  inférieure  d'un 
groupe  do  Dionysos  et  d'une  panthère.  Deux  statues  colossales  de  femmes. 
Torse  d'Aphrodite.  Tète  virile  d'époque  romaine,  f  La  route  du  Lechaeum 
et  les  Propylées  de  Gorlnthe  [J.  M.  SearsJ.  S.  publie  une  boîte-à-miroir  26 
formée  par  un  grand  bronze  de  Néron.  H  Discussions  archéologiques  [II. 
N.  FowlerJ.  tH  Fascicule  supplémentaire  contenant  les  rapports  relatifs 
aux  écoles  américaines  d'Athènes  (fouilles  de  Gorinthe),  de  Rome  et  de 
Palestine.  Seymour  db  Ricci. 

American  Journal  of  Philology.  Vol.  33.  Livr.  1.  Problèmes  de  syntaxe  30 
grecque  .B.    L.    Gildersleevej.    S'occupe   des  proposition?,   des   parties  du 
discours,  des  cas,  des  cas  obliques,  et  des  prépositions,  f  Les  Annales  de 
Varron  [H.  A.  Sanders].  Elles  furent  composées  vers  47/46  av.  J.-C.  ;  leur 
contenu  et  leur  caractère  ;  passages  qui  ont  passé  dans  les  auteurs,  Aulu- 
Gelle,  Valère-Maxime,  Festus,  etc.  Auteurs  dout  Varron  a  été  la  source.  If  35 
Accent  du  mot  dans  le  vers  latin  primitif  [J.  J.  Schleicher].  Art.  de  21  p. 
Montre  que  pour  ce  qui  concerne  le  vers  latin  primitif,  on  n'appuyait  pas 
d'une  manière  appréciable  sur  la  syllabe  accentuée  du  mot  :  aucune  syllabe 
n'avait  assez  de  force  pour  influer  sur  la  structure  métrique,  cependant  la 
quantité  de  la  syllabe  accentuée  était  plus  stable,  c.-à-d.  plus  clairement  io 
définie  dans  l'image  mentale  du  mot,  que  la  quantité  des  autres  syllabes  et 
cette  syllabe  accentuée  était  le  centre  d'attention  du  mot;  2,  comment  cette 
syllabe  accentuée  pouvait  devenir  le  centre  d'attention  du  mot,  même  si, 
laissant  de  côté  la  possibilité  qu'elle  fût  longue,  on  n'appuyait  pas  sur  elle 
en  la  prononçant  ;  3,  erreur  des  grammairiens  qui  font  consister  l'accent  45 
latin  dans  une  insistance  plus  vigoureuse  sur  une  syllabe,  f  Fragment 
martyrologique  de  Jérusalem  [E.  P.  Goodspeed].  Il  se  trouve  dans  la  Bibl. 
du  Gouveut  grec  du  S'-Sépulcre.   Description  et  texte;  il  paraît  citer  cer- 
tains passages  du  fameux  premier  édil  de  Dioclétien  contre  les  chrétiens 
du  23  fév.  303.  H  Témoignage  de  Platon  sur  la  quantité  et  l'accent  |A.  N.  50 
Jannaris].  Montre  que  les  passages  Rep.  III,  399  A  et  Crat.  416  B,  sur  les- 
quels on  s'appuie  pour  prétendre  que  Platon  s'est  occupé  de  quantité  et 
d'accent,  sont  altères  et  partant  pas  authentiques.  \  Note  sur  la  collation 


160  1902.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amêrique  du  nord. 

du  Parisinus  7908  A  [M.  S.  Slaughter].  Publie  un  certain  nombre  de  leçons 
relevées  dans  une  collation  toute  récente,  comme  complément  à  l'éd.  cri- 
tique des  Odes  et  des  Epodes  de  Keller  et  Ilolder  H  Mentions  som- 
maires. Proposition  d'employer  en  grammaire  an  lieu  des  mots  latins  des 

"  mots  grecs,  par  ex.  :  au  lieu  d'imperfectum  7rapaTccciy.(ii;,  etc.  f  Remarques  et 
réserves  sur  le  mot  potentiel.  H  A  propos  de  la  publication  de  l'éd.  abrégée 
de  Brugmann,  Kurze  vergleichende  Gramm.  d.  indogerman.  SpiHchen,  on 
montre  combien  chaque  professeur  est  convaincu  de  la  nécessité  do  ces 
études. 1[  Éloges  des  éd.  suivant'^s  :  Monro  and  Allbn,  Iliad;  Burnbtt,  fle- 

lu  public  of  Plalo;  G.  Mubray,  Euripides.  Mention  de&  Archiv  f.  Sténographie 
qui  donne  une  large  place  à  la  tachygrapliie  ancienne.  Eloges  de  Vbrrall, 
Euripides  the  Rationalisl  ;  DbghaRME,  Euripide  et  Vespvit  de  son  théâtre;  W. 
Nbstle,  Euripides  der  Dichter  d.  griech.  Aufkiàrung.  Réserves  sur  la  longueur 
de  Joël,  Der  echte  u.  d.  Xenophonlisclie  Sokrates.  Grands  éloges  de  Hardbr, 

tj  Schulwôrlerbucli  sur  Homers  Iliad  u.  Odyssen.  Mention  et  éloges  <le  H.  de  I.a 
Ville  de  MirmONT,  M.  T.  Ciceronis  in  M.  Anlonium  Oratio  Philippica  prima. 
1[1f  Livr.  2.  Problèmes  de  syntaxe  grecque  (suite)  [B.  !..  Gildersleeve]. 
Article.  Verbe;  voix;  modes,  inûnitif;  emploi  des  adverbes  négatifs  |xti 
et  où;  particules  modales  5v  et  xev.  f  Accent  du  mot  dans  le  vers  latin  pri- 

20  mitif  [J.  J.  SchleicherJ.  4.  La  pénuliième  brève  après  l'accent;  5.  Expli- 
cation de  certaines  particularités  du  vers  iarabique  et  trochaïque  en  latin 
primitif.  H  Epicurea  |  W.  HeidelJ.  Critique  de  texte  et  explication  de 
certains  passages  de  la  lettre  d'Epicure  à  Hérodote  qui  se  trouve 
dans    l'Epitome    d'Epicure.    V    Conjectures     nouvelles    sur     Partheuius, 

25  TOpl  èpwTixwv  TtaerjiidtTwv  |R.  EUis].  D'après  le  texte  de  l'éd.  de  Martini 
(Teubner,  1902).  If  G.  Lodge,  Lexikon  Plautinum,  I.  Fasc.  1.  A-alius  (E. 
W.  FayJ.  A  droit  à  la  reconnaissance  de  tous  ceux  oui  s'occupent  de 
syntaxe.  \  P.  E.  Pusby-G.  II.  Q-william,  Tetrevangelium  Sanctum  juxta 
simplicem    Sjrorum   Versionum  ad   fldem   God.,    Massorae,  editionura... 

30  éd.  fG.  Oussani].  Grands  éloges.^  Mentions  sommaires.  Réi)onse 
à  un  art.  de  Dittmar  <Berl.  Phil.  Woch.,  1902,  22  mars;  cf.  R.  d.  R.,  9.1, 
23,  40  >.  U  Remarques  sur  la  citation  faite  dans  Platon  Symp.  195  D  de 
11,  92  où  on  lit  T-iji;  au  1.  de  t-^  et  en'  ouSso?  au  1.  de  ètu'  oû'Sei.  ff  Livr.  3. 
Problèmes  de  syntaxe  grecque  [B.  L.  Gitdcsleeve].  Emploi  des  temps,  pro- 

i6  portions  paratacliques  ot  hypotactiques.  f  La  légende  de  Gygès,  et  du  roi 
de  Lydie  [K.  B.  Smith].  Es~ai  critique  de  reconstituer  la  vieille  légende 
populaire  qui  paraît  avoir  été  très  répandue  au  tenjps  d'Hérodote  et  de 
Platon.  \  0ETix(ÔTepov  [E.  G.  SchlerJ.  Explication  de  ce  mot  qui  se  lit  dans 
Gic.  ad  Q.  fr.  III,  3-4;  il  désigne  les  développements  de  rhétorique  de  sujets 

10  très  abstraits,  relevant  de  la  philosophie.  H  L'Abl.  absolu  chez  Titc-Live 
[R.  B.  Steele].  Etude  de  18  p.  sur  les  différentes  formes  de  l'Abl.  absolu 
dans  T.  L.  reposant  sur  environ  6  457  exemples.  If  Parallélismes  chez  les  his- 
toriens primitifs  latins  [.I.  D.  Wolcott].  Montre  qu'au  temps  de  Cicéron,  il 
y  avait  h  Rome  toute  une  école  de  critique  littéraire  qui  comparait  en  his- 

45  loire  certains  auteurs  latins  avec  des  auteurs  grecs,  Caelius  avec  Hérodote, 
les  prédécesseurs  de  Caelius  avec  les  logographes  grecs,  Galon  avec  Thucy- 
dide ,  Sisenna  avec  Clitarque;  ils  considéraient  la  littérature  romaine  dans 
toutes  ses  branches  comme  ayant  atteint  son  développement  complet.  ^ 
Kahoi  avec  le  participe  [G.  M.  BoUingJ.  C'est  une  construction  postclassique. 

5C  \  E.  Cesareo,  d.  j.  Juvenali$  Satwae,  1,  Sal.  1  et  2  [II.  L.  Wilson].  Cette 
éd.  avec  notes  est  trop  riche  pour  les  élèves,  et  de  peu  de  valeur  pour  les 
maîtres  et  les  philologues.  If  Mentions  sommaires.  Éloges  de  Diels, 
Herakleiios  von  Eph,:sos,  texte  et  trad.  ail.  et  de  ce  qu'ii  dit  dans  sa  préface 


HARVARD    STODIES    IN    CLASSICAL    PHILOLOGY.  161 

sur  la  prétendue  obscurité  d'il.  Vues  personnelles  du  rop.  qui  monire  qu'H. 
mérite  seuleiueul  répithèle  do  «  tencliricosus  «.f  Remarques  sur  la  critique 
verbale.   Corrections   pour    Eschvle.   Ak-    9C5.  H  Eloges  de  C.  Wundehkr, 
t'oiybios  Forschungeu,  qui  explique  Ijieu  le  caractère  qou  littéraire  de  l'œuvre 
de  1>.  HH  Livr.  /i.    I.a  légende  de  Gygès  et   du  roi  de  Lydie  [K.  U.  Smith].  S 
Suite.  ICxameu    crititiue   «les  différentes  versions  de  cette  légende,  t  La 
«  forme»  littéraire  d'Horace,  Serm.,  I,  G  [(S.  L.  Ilcndrilisonl.  Cette  Satire  ad 
Maocenateiii  de  vita  sua  est  une  autobicgrapliie  apologéticiue,  écrite  dans 
i^^uii   esprit  d'éloge  personnel,  comme  Horace  le  reconnaît  lui-même.  C'est 
|Hhi   panégyrique  qui  sent  l'ecolc  et  dénote  l'observation  de  théories  litté-  lu 
^^^pires  établies  par  un  usage  séculaire.  II.  montre  comment  les  points  de 
I^^Rie  (totioi),  d'api  es  lesquels  II.  parle  de  sa  vie,  sont  conformes  aux  usages 
reçus  ainsi  qu'aux  procédés  donnés  pour  les  panégyriques,  f  Date  de  la 
praefectura  aerarii  Satnrni  de  Pline  [E.  T.  Merrilli.  P.  entra  en  fonctions  en 
août  ou  octobre  98,  et  déposa  cette  charge  après  un  minimum  de  deux  ans,  J6 
tôt  après  le  commencement  de  son  consulat.  Sept.  10(1.  1[  L'Abl.  absolu 
chez  Tite  Live  [R.  M.  Steele].  Fin  de  l'étude  de  statistique  sur  les  dillérenles 
^^^formes   de  l'Abl.    absolu  chez  T.  L.  1[  Quand  commençait  le  jour  chez  les 
l^fcrecs  [G.  M.  BoUing!.  Au  temps  où  les  poèmes  homériques  furent  compo- 
(HRés,  on  comptait  le  jo\ir  comme  étant  l'intervalle  entre  deux  couchers  de  w 
soleil,  ce  que  faisaient  aussi  les  Athéniens,  au  dire  de  Varron.  H  Notes  sur 
le  Cato  maior  [F.  G.  Moore].  Remarques  sur  un  certain  nombre  de  passages. 
\  l'\.  Cbsareo,   /   duc  simfjosi  in  rapporta  aW  arte  n.oderno.  Récente  critiche 
|B.  L.  G.J.  Au  courant  de  la  littérature  du  sujet;  mais  des  réserves  à  faire. 
Vues  personnelles   du  réf.  K    Mentions   sommaires.  I.  E.  R.  Revan,  25 
Aeschyhis.  l'rometheus  Houud  ;  M.  Mazon,  L'Oreslie  d'Eschyle,  1.  Méritoire;  2, 
Ce  n'est  pas   une  irad.   mais  une  interprétation.  1  Th.  Gompkrz,  Platon. 
Aufsàtse  ;  3,  C«e   Compofition  der  Oesetze.    Contribution  intéressanle.  H  P. 
lIuvELiN,  Les  tabltltes  magiques  et  le  droit  rom.  Intéressant  et  suggestif. 

»X.        30 
Harvard  Studies  in  classical  Philology.  Vol.  XIII  (1902).  La  politique 
de    la  gens  patricienne  des  Claudii  (G.  C.  Fiske].  Mommseu  et  Nitsch  ont 
raison  contre  llerzog  et  les  historiens  anciens,  c'est  ce  que  prouve   une 
étude  critique  sérieuse  des  témoignages  anciens.  Les  Claudii  ont  été  les 

I défenseurs  constants  et  sincères  des  intérêts  des  classes  méprisées  de  la  as 
cité,  mais  souvent  sans  aucun  tact  et  d'une  manière   tout  arbitraire.  Ils 
jpnt  toujours  été  les  adversaires  de  la  politique  des  tribuns,  les  champions 
9e  la  plebs  rustica,  dont  les  intérêts  étaient  souvent  opposés  à  ceux  de  la 
plebs  urbana.  Les  grands  hommes  de  cette  gens  furent  le  décimvir  Appius 
Claudius  qui  cliercha  à  réunir  toutes  les  classes  de  citoyens  en  une  seule  w 
cité  sous  la  proteciion  de  lois  écrites;  Appius,  censeur  en  312,  qui  voulut 
faire  de  Rome  le  centre  politique  et  commercial  de  toute  l'Italie,  et  enfin 
Gains  Claudius,  censeur  en  169,  le  protecteur  des  intérêts  économiques  do 
la  capitale.  Art.  de  Ij!)  p.  \  Les  emblèmes  des  boucliers  chez  les  Grecs  [G. 
II.  ChaseJ.  G.  étudie  les  monuments  et  les  passages  des  auteurs  anciens  a 
afin  d'arriver  à  une  idée  plus  nette  des  principes  qui  guidaient  les  Grecs 
dans  le  choix  de  ces  emblèmes,  ou  du  moins  alln  d'établir  sur  une  base 
plus  scientillque  les  divisions  par  classes  qui  out  été  |)roposées.   U  adopte 
l'ordre  chronologique  suivant  :  1,  Période  mycénienne  (2000-1000  av.  J.-G.)  ; 
2,  Période  homérique  (1000  à  700)  ;  3,  Période  historique  (à  partir  de  700).  U  50 
termine  par  la  liste  avec  description  des  emblèmes  recueillis  sur  les  monu- 
ments de  la  période  historique.  Art.  de  08  p.  H   Le  Mythe  des  Uana'ides 
[C.  RonnerJ.  Cherche  quelle  est  la  forme  la  plus  simple  et  la  plus  ancienne 
R.  UK  PHiLOL.  —  Uevue  des  Itevues  de  1902.  XXVll.  —   U 


162  1902.  —  ÉTATS-UNIS  DB  l'amérique  du  nord. 

de  ce  mythe,  examine  les  additions  qui  y  ont  été  apportées  et  montre 
quelle  est  l'idée  fondamentale  du  mythe  et  des  additions  successives  qu'il 
distingue.  Rtiide  de  45  p.  X. 

Transactions  and  Proceedings  of  the  American  pfailological  Asso- 
5  ciation,  1902.  Vol.  33.  Eludes  sur  les  Trachiniennes  de  Sophocle  [M.  I,. 
lîarlel.  l.  Les  Trachiniennes  et  Alceste,  parallèle  entre  ces  deux  tragédies, 
réminiscences  et  imitations  d'Alceste  dans  la  pièce  do  Sophocle  ;  il  est 
même  probable  qu'avant  d'écrire  les  Trachiniennes,  Sophocle  a  relu  la  pièce 
d'E.  pour  se  la  remettre  en  mémoire.  2,  Les  Trachiniennes  et  Médée,  là 

10  aussi  Sophocle  a  imité  Euripide  et  avait  Médée  sous  les  yeux  en  composant 
sa  pièce  ;  3,  Traduction  des  Trach.  1046-1102  par  Gicéron,  avec  le  texte  grec 
en  regard,  afin  de  montrer  comment  Gic.  comprenait  le  grec  et  comment  il 
le  traduisait  ;  commentaire.  H  Remarques  sur  le  service  des  eaux  dans 
l'ancienne  Rome  [M.  II.  Morgan].  Étudie  la  quantité  d'eau  fournie  journel- 

16  lement  à  Rome,  jusqu'à  la  fin  du  premier  siècle  ap.  J.-G.,  par  les  neuf  aque- 
ducs dont  le  dernier  fut  achevé  en  52  ap.  J.-C.  ;  il  arrive  à  cette  conclusion 
que  les  Romains  consommaient  moins  d'eau  qu'on  n'en  consomme  de  nos 
jours  dans  les  grandes  villes.  1[  Particularités  de  la  strophe  saphique  dans 
Horace  [L.  J.  Richardson].  Après  avoir  rappelé  que  nous  avons  dans  les 

20  Odes  d'Horace  205  str.  saphiques,  ce  qui  donne  615  vers  saphiques  et  205 
adoniques,  R.  étudie  1°  le  vers  saphique,  2»  l'adonique,  3»  la  strophe. 
Gésure  et  diérèse  ;  pauses  du  sens  marquées  par  la  ponctuation,  élision  et 
ecthlipsis  ;  ordre  des  mots.  %  Altérations  de  nombres  dans  un  ms.  de  Tite- 
Live  du  IX'  s.  [F.  Shipley].  S.  se  sert  du  Cod.  Reginensis  762  de  la  Valicane 

26  pour  montrer  comment  les  indications  de  nombres  dans  ceux  de  nos  clas- 
siques latins  qui  dépendent  directement  ou  indirectement  de  mss.  du  ix  s. 
sont  altérées,  au  ijoinl  de  ne  pouvoir  être  acceptées  qu'après  avoir  été 
vérifiées  .sur  un  ms.  d'une  autre  époque.  H  Certaines  formes  de  détails  com- 
plémentaires dans  Tite-Live  |R.  B.  SteeleJ.  Etude  de  25  p.  sur  le  style  de 

30  T.-Live  d'après  l'éd.  de  Weissenborn-Miiller.  %  Fragments  de  liturgie  des 
premiers  temps  de  l'Église  chrétienne  dans  des  inscr.  Syriennes  fW.  K.  Prin- 
licej.  P.  étudie  et  commente  un  certain  nombre  d'inscr.  K  L'optatif  grec 
de  répétition  (Opt.  iteralivus)  [J.  T.  Allen].  Art.  de  26  p.  A.  examine  s'il 
est  juste  de  dire  que  l'opt.  de  répétition  en  grec  représente  un  subjonctif 

36  original,  par  un  changement  de  mode.  H  Récit  de  la  bataille  de  Salamine 
dans  Hérodote  [B.  J.  'Wheeler].  Montre  que  le  récit  d'Hérodote  forme  un 
tout  qui  se  ti^nl,  et  qui  cadre  très  bien  avec  ceux  d'Eschyle,  de  Diodore  et 
de  Plularque,  ces  deux  derniers  n'ayant  qu'une  valeur  secondaire .  H  Le  Nicias 
de  Pasiphon  et  celui  de  Plutarque  [B.  Perrin].  Le  Nicias  de  Pasiphon  est 

40  la  source  directe  de  Plutarque  pour  la  plus  grande  partie  de  ses  chap.  W 

et  V.1  L'inscr.  de  Duenos  [G.  Hemplj.  Texte,  commentaire  et  explication, 

qui  tout  en   reposant  sur  l'interprétation  de  Gonway,  la  modifient  et  la 

rectifient  en  certains  détails.  Art.  de  20  p. 

Hlf  Proceedings   of  the   34  annual  Session  of  the  Amer.  Philol.  Assoc. 

45  tenue  à  Schnenectady  (N.  Y.),  juillet  1902.  Note  sur  Sénèque  Médée,  378- 
382  [G.  G.  Bushnellj.  Explication.  Dans  ce  passage  qui  offre  des  analogies 
avec  'Virg.  En.  1,  201-296  et  Georg.  1,  12-14,  S.  songe  à  l'ouverture  d'une 
porte,  et  vincula  rerum  peut  être  traduit  par  la  porte  fermée  de  l'univers. 
il  Sénèque  Médée  [G.   Knapp].   Explication  de  447,  385-386,  390-391,  387,  301- 

60  339,  556-567,  191,  191-196.  %  Velleius  2,  42,  2  [W.  H.  Kirk].  Explication  de 
«  et  privatus  et  tumultuaria  ».  f  imitations  de  Platon  dans  Glément  d'Ale- 
xandrie |F.  L.  Glarck].  Liste  de  ces  citations,  faites  d'après  le  texte  original, 
et  non  pas  de  seconde  main;  elles  sont  donc  importantes  comme  testimo- 


TRANSACTIONS   AND   PROCEEDmGS,    ETC.  163 

nia  donnant  le  texte  dont  on  se  servait  alors  dans  les  écoles  d'Alexandrie. 
H  Sens  et  emploi  de  çiXwv  et  Çévwv  dans  Dem.  l'ro.  Cor.  46  [W.  S.  Scarbo- 
rough;.  Pris  dans  le  sens  ironitiue  ils  désignent  ;  î-iXoi,  les  amis,  dans  le  sens 
ordinaire  du  mot,  ihoi,  les  amis  gagnés  par  des  présents,  qui  les  donnent 
ou  les  reçoivent.  K  Les  pertes  de  la  Litt.  Uitine  [A.  F.  Wert],  Nous  n'avons    5 
que  77-2   auteurs,  dont   270   no  nou.s  sont  connus  que  de  nom,  et  3o2  dont 
uou.'^  n'avons  (lue  des  fragments.  Sentiments  qu'on  éprouve  devant  tons  les 
auteurs  qui  sont  perdus,  t  Études  sur  Hésiode  (E.  Sibler].  On  ne  sait  rieu 
sur  le  père  d'il.  Comment  la  Théogonie  et  les  travaux  s'éclairent  l'un  l'autre; 
Homère  et  Hésiode  :  ressemblances  de  forme  et  de  métrique  ;  prestige  des  lo 
légendes  Troyennes,  qui  se  remarque  même  chez  Hésiode.  H  Raison  de  la 
longueur  du  premier  chœur  d'Agamemnon  [A.  Hall].  Ce  chœur  de  200  vers 
n'est  si  long,  que  parce  que  le  poète  a  voulu  faire  accepter  des  auditeurs 
la  possibilité  pour  Agameuinon  de  revenir  de  Troie  en  moins  d'un  jour.  H 
Mots  et  constructions  poétiques  dans  l'Anabase  de  Xénophon  [G.  F.  Smith].  15 
Liste  des  mots  épiques,  poétiques,  qui  sans  être  épiques  comme  couleur,  se 
montrent  dans  l'épopée,  empruntés  à  la  tragédie  ou  à  la  poésie  :  construc- 
tions  poétiques  avec  les  prépositions,  avec  û;,  varia    K  Verbes  composés 
avec  des  prépositions  dans  Eschyle  [E.  L.  Green].  Etude  de  statistique.  ^ 
L'emploi  de  xÉ-/.),r)nai  et  le  sens  d'Euripide,  HippoL,  1-2  |J.  E.  Harryj.  Kix),7)ijLai  20 
signifie  «  je  me  nomme  ».  Ilo),).ri  =  SovaTri,  (lefinT»)  :  il  faut  rapprocher  x£x).r]- 
(iat  de  KÙTipi;.  ^  Le  Carmen  Figuratum  tel  qu'on  le  voit  dans  les  œuvres  de 
Publiiilius  Optatianus  l'orphjrius  [N.  W.  Helm].  Cet  auteur  qui  vivait  au 
temps  de  Constantin  joue  avec  les  difficultés  les  plus  compliquées  de  la 
versification,  c'est  ce  que  montre  H.  dans  cet  art.  accompagné  de  flj,'.  t  25 
Sur  Tacite  Agric.  31,  5  [C.  Knapp].  Supprimer  le  «  in  »  qui  précède  liberla- 
tem  et  lire  «  libertatem  non  la  penitentiam  latini  ».  Explication.^  La  villa 
Puteolanum  de  Ciceron  JK.  P.  Ilarringtonj.  Étude  sur  cette  villa  de  Cioéron.1[ 
La  musique  et  le  rh.y  thme  poétique  des  Grecs  d'après  les  recherches  modernes 
|J.  A.  v.  Krockhoven;.  Montre  comment  il  faut  résoudre  celle  question  qui  est  30 
d'ordre  purement  musical.  ^Lesqualre  premiers  pieds  de  l'hexamètre  dans 
les  Satires  d'Horace  [G.  C.  Bushuellj.   Étude  accompagnée  de  2  tableaux 
de   statistique,   sur   la   manière   dont  alternent  les  dactyles  et  les  spon- 
dées.   ^   Le  tombeau  de  Tarpeia  et  l'origine  du  nom  de  Roche  tarpéienne 
|II.  A.  Sanders].  La  Tarpeia  ensevelie  sur  le  Capilole  doit  avoir  été  une  35 
Vestale.  Les  libations  qu'on   lui  offrait  sont  mentionnées  par  Ilor.  Od.  3, 
30,  9.  La  roche  Tarpéienne  tirait  son  nom  du  fait  qu'une  branche  de  la 
famille  Tarpeia  demeurait  à  cet  endroit  à  l'origine,  et  c'est  de  là  que  vint 
le  nom  de  Tarpeia.  H  Propriétés  du  discours  épique  dans  les  Argouautiques 
d'Apollonius  de  Rhodes  [E.  Fitch].  Etude  du  mètre,  du  vocabulaire,  de  la  40 
syntaxe  de  ce  poète  en  vue  de  bien  déterminer  sa  manière.  %  Varia  [J.  C. 

Rolfe].   Sur  Hor.  Carm.   III,  6,  21.  De  tenero uugui  signifie  "de  toute 

sa  jeune  âme  ".  Ganicula  désigne  Sirius.  Sur  Varron  I-.  L.  V,  3  <cf.  R.  de 
Phil.  l''),  120>,  ce  passage  n'est  clair  que  siposet  pons  se  prononcent  de  la 
même  manière.  K  Les  pestes  mentionnées  dans  T.-Live  ;R.  B.  Steele].  T.  u 
L.  insiste  surtout  sur  le  côté  religieux.  T  Zeus  dans  la  nature  [A.  S.  Coo- 
ley]  <  cf.  R.  d.  R.  26,  1  U,  13  >.  Nous  savons  par  les  auteurs  que  30i)  ans 
av.  J.-G.  Ju))iter  est  tour  à  tour  identiOé  avec  le  ciel  ou  l'éther,  l'air,  le 
soleil,  l'éclair  et  eulln  avec  l'univers.  H  Les  (ia<rtXT|CO!  Osoi  d'Hérodote  III,  60 
et  V,  luG  iU.  G.  Tolmanj.  Dieu  suprême;  autres  dieux;  dualisme  :  adop-50 
tion  de  dieux  étrangers.  ^  cic.  De  nal.  ileorum  I  IM.  L.  Earle].  Corrections 
proposées  pour  1,  3-4,  16,  22,  25,  37,  88,  90,  101,  107.  If  L'infinitif  chez  Lucain, 
Valerius  Flaccus,  Stace  et  Juveual  [W.  K.  Clément).  Substantifs,  verbes, 


164  1902.   —   FRANCE. 

adjectifs  etc.,  disposés  itipliabéliquement,  après  lesquels  on  trouve  l'inf. 
chez  ces  4  poêles,  t  l-a  proposition  cuui  chez  Piaule  [W.  E.  Waters].  Se 
présente  814  fois  dans  Piaule;  son  emploi  et  ses  significations.  H  Témoi- 
gnage d'Aristophane  sur  les  conditions  sociales  et  économiques  à  Athènes 
B  [A.  Fairbanlis].  Simple  mention  ainsi  que  de  l'essai  suivant  :  L'asyndeton 
des  participes  chez  les  orateurs  alliques  [R.  R.  Radford]. 

W  Philological   Assoc.   of  the  Pacilic  Coast.  Dec.  190t.   Le  hiatus  chez 
Pindare  [E.  B.  Clapp].  Beaucoup  moins  fréquent  que  dans  Homère;  cas  où 
il  se.  rencontre.   L'élision  chez   P.  Tableaux  statistiques.  H  La  fable  dans 
10  Archiloque,  Hérodote,  T.  Live  el  Horace  [H.  T.  Archibald].   Groupant  ces 
auteurs  deux  a  deux  Hérodote  et  T.  Live  ;  Archiloque  et  Horace,  A.  mon- 
tre ce  que  la  fable  est  pour  chacun    d'eux,  et  comment  ils  s'en  servent.  H 
Nicandre  et  Virgile  |13.  0.  FoslerJ.  Comment  il  faut  enleudre  Quinlilien 
Insl.  Or.,  X,  1,  56  "  Nicaudrum  frustra  seculi  sunt  Macer  et  Vergilius  ".  11 
15  est  très  probable  que  Virgile  s'esl  inspiré  de  Nicandre  pour  le  côte  pratique 
de  son  sujet,  et  qu'il  lui  doil,  en  plus,  qqs.  réminiscences  poétiques  et  qqs. 
préceptes  moraux.  H  Le  discours   perdu  de  Cicéron  Pro  muliere  Arretina 
[F.  S.  Dunn].   Etude  qui   repose  sur  Pro  A.   Caec.  33,  97;  c'est  le  seul  dis- 
cours prononcé  pour  une  femme,  il  est  contemporain  du  Pro  Quinctio  et 
20  du  Pro  S.  Loscio.  Celait  un  judicium  privatuiu  de  l'espèce  appelée  aclio  in 
rem,  et  une  causa  liberalis  déférée  aux  deceiuviri  lilibus  judicandis.  Il  doit 
dater  des  deux  premières  années  de  la  carrière  de  Ciccroii  comme  orateur. 
t  Théorie  de  Plularque  sur  la  musique  |F.  M.  Padell'ord].  Eu  quoi  d'après 
Plutarque  la  poésie  diffère-t-elle  de  la  prose.  Rapports  de  la  poésie  avec  la 
25  nature  el  la  vérité.  Bui  des  benux-arts.  P.  formule  les  théories  de  PI.  d'après 
une  étude  synthétique  de  tous  ses  ouvrnges.  Z. 

Uuiversity-Studies  (published  by  the  Un.  of  Nebraska).  Vol.  III  (1902). 
Liv.  I.  Le  grec  et  le  latin  dans  la  nomencialure  biologique  [F.  E.  Cléments]. 
Résumé  des  principes  de  la  formation  des  mots  eu  grec  et  en  latin.  I. 
30  Grec,  les  mots  sont  ou  dérivés  ou  composes;  A,  dérivation,  principes  pho- 
nétiques généraux  ;  noms  suffixes;  adjectifs  suffixes.  B,  Composition  syn- 
lactique  et  non  sjntactique  :  la  première  est  l'union  de  deux  mois  sous  un 
seul  accent,  dont  l'un  ne  sert  qu'à  modifler  l'autre  cl  se  met  au  cas  voulu 
par  le  rôle  qu'il  joue  ;  la  seconde  celle  de  deux  termes  morphologiquement 
35  coordonnés,  bien  que  l'un  soit  généralement  subordonne,  comme  sens  à 
l'autre,  c'est  cette  dernière  qui  est  la  seule  composition  réelle.  Ces  mots 
composés  comprennent  trois  éléments  que  C.  éiudie  longuement  ;  le  der- 
nier terme,  la  voyelle  thématique,  le  premier  terme.  H,  Latin,  les  mots 
dérivés  sont  1res  nombreux,  les  composés  relativement  peu  nombreux,  d'où 
4u  il  suit  que  tout  au  rebours  de  ce  qui  arrive  pour  le  grec,  la  dérivation  a 
une  importance  beaucoup  plus  grande  en  latin  que  la  composition.  Noms 
suffixes;  adjectifs  sufflxes.  Composition,  mêmes  remarques  que  pour  le  grec. 
Conséquences  de  ces  lois  pour  la  nomenclature  biologique.  N. 

a 

FRANCE 

Rédacteur  général  :  Henri  Thédenat. 

M  Annales  de  l'Est.  XVI"  année,  1902.  Pétrojie  et  le  roman  des  temps 
ncroniens  [A.  GoUiguon].  A  propos  d'uu  roman  moderne,  C.  examine  et  dis- 
cute l'opinion  de  Sogliauo  qui  prétend  que  le  «  Satiricon  »  renferme  des 
allusions  ironiques  au  christianisme.  11  conclut  qu'il  n'y  est  pas  question 


BULLETIN   ARCHÉOLOGIQUE   DES   TRAVAUX   HISTORIQUES.  163 

des  chrétiens  et  que,  si  l'auteur  les  a  entrevus,  il  a  rtû  les  confondre  avec 
les  juifs  ou  les  adeptes  des  superstitions  orientales  et  rester  indifférent  à 
leurs  dopmes.  A.  J. 

Annales  de  l'Université   de   Grenoble.    T.  XIV,    n»  1.   La   méthode 
Socratique  |G.    Dumesnill.   L'expression   est  fort  employée,    la  chose  mal  s 
connue.  D.  pense  qu'il  ne  faut   la  chercher  dans  Platon  qu'avec  réserve, 
mais  plutôt  dans  les  "  Mémorables"  de   Xénophon.    11   montre  Socrate 
comme  "  un  causeur  victorieux,  parce  qu'il  était  un  connaisseur  d'imes  ". 
Son  principe  que  rien  n'est  en  vain;  sa  croyance  à  la  Providence;  ses  idées 
sur  la  dignité  du  travail.  Socrate  fut  un  homme  religieux,  un  mystique.  H  io 
Une  nouvelle  histoire  de  la  littérature  latine  [S.   Chabert].  C.  r.  de   Cl. 
Lamarre,  Histoire  de  la  littérature  romaine  depuis  la  fondation  de  Rome  jusqu'à 
la  fin  du  gouvernement   républicain.  Tout  en  faisant   l'éloge  de  cet  ouvrage 
qui  fait  une  assez  large  place  aux  monuments  primitifs,  C.  craint  que  les 
traductions,  très  nombreuses,  de  L.  ne  laissent  au  lecteur  une  idée  insufll-  is 
santé  du  génie  de  la  langue  latine.  A.  J. 

Bulletin  archéologique  du  comité  des   travaux  historiques,  1902. 
inMivr.   (Héron  de  Villefosse].  Note  de  H.  de  Gériu-Ricard,  qui,  par  des 
fouilles,  a  reconnu  que  le  monument  de  Fourrières,  près  Aix,  en  Provence, 
a  un   caractère  funéraire.  H  [Id.J.  Note  du  précédent  sur  trois  sépultures  20 
trouvées  au  même  lieu.  H  [S.  Reinach].  Découverte  par  Corot,  aux  environs 
de  Minot  (Côte-d'Or),  d'une  lance  et  d'un   bouton  en  bronze.  H  [Prou]> 
c.raziani  signale  deux  sarcophages  antiques  trouvés  à  Moroges,  Saôue-et- 
Loire.  \  [Héron  de  Villefosse].  Gollard  annonce  la  découverte  près  d'Auch 
d'une  sépulture  antique  avec  un  mobilier  très  simple.  \  [Id.].  Rapport  sur  25 
la  continuation,  par  Mallard,  du  déblaiement  du  théâtre  de  Drevant,  Cher. 
II  ;id.;.  Thiers  signale  la  découverte  à  Narbonne  de  la  sépulture  de  G.  Atlius 
Qu.irtup,  lapidarius,  avec  deux  lignes,  contenant  sans  doute  les  noms  de  sa 
femme,  martelées,  f  [S.  Reinach].  Mémoire  d'U.  Dumas  sur  des  stations 
préhistoriques   et  protohistoriques  du  Gard.  If  [Breuili.   Rapport   sur   les  30 
fouilles  de  la  grotte  du  Mas  d'Azil,  Ariège  (planches,  1  fig.).  I»  Fouilles  de  la 
rive  droite.  Description  et  stratigraphie  du  gisement.  Description  détaillée 
des  fouilles.  Description  des  objets  eu  silex,  or,  ivoire,  des  ornements  et 
objets  d'art  ;  2»  Fouilles  de  la  rive  g.  Assise  pélégyque  ;  assises  calceutique 
et  protosidériqiie.  H  Exploration  archéologiq\ie  de  la  forêt  de  Rouvray  (fig  ,  35 
plans)  [L.  de  Vesly].  Route  romaine  de  Rouen  à  Paris  par  Caudebec-lès- 
Elbeuf.   Fanum  d'Oreval,  sur  un  plan  carré,  avec  enceinte.  Description 
d'une  villa  et  d'un  balnéaire  à  la  Mare-du-Puits,  commune  d'Oissel.  Dans 
le  balnéaire,  tessère  en  plomb  avec  la  légemle  :  cvrato.  If  Pyramides  an- 
tiques de  Pourrières,  près  Aix  (planches)  iOérin-Ricard].  Conclusions  néga-  40 
tives  :  ce  ne  sont  pas  des  tombeaux,  ni  des  vigies;  aucune  des  restaurations 
proposées  n'est  exacte.  If  Notice  sur  une  nécropole   préromaine  et  une 
inscription  latine  découvertes  à  Nésazio  [L.  de  Laiguej.  Notions  historiques 
sur  l'oppidum  Nesattium  en  Istrie.  Description  de  sépultures  préromaines, 
avec  poteries  et  objets  en  bronze,  f  L'arpentage  romain  eu  Tunisie  (plans)  45 
(A.  Schulten\  1°  Règles  de  l'arpentage  romain  d'après  les  auteurs  ;  2°  Restes 
de  la  centuriation  romaine  en  Tunisie  :  Garihage  ;  Sousse  ;  entre  Soleman 
et  Grombalia  ;  plaine  du  Mornak.  f  Le  tombeau  de  Praecilius  à  Coustantine 
(plan)  fChabassièref.   Série  de  chambres  souterraines  contenant  plusieurs 
sarcophages,    parmi    lesquels  celui  d'un  orfèvre  ;  inscription  sur  un  des  60 
sarcophages. 

IfK  2«  livr.  [G.  Perrot].  Découverte  à  Poitiers  d'une  statue  de  Minerve,  en 
marbre  blanc,  de  grandeur  naturelle.  Style  archaïque.  N'est  pas  un  original 


106  1902.  —    FKANCE. 

grec,  t  IFoudrignier].  Autels  romains  de  Belgique,  Luxoiiiljourg  el  pays  do 
Trêves.  ^  (Girard |.  I,e  iniir  romain  du  nord  de  l'Angleterre  aurait  été 
conslrull  en  pierre  par  Sepliiue  Sévère  pour  remplacer  un  rempart  en  terre 
d'Hadrien,  f  |llamard].  Rapports  sur  ses  fouilles  de  llermcs,  Oise,  t  il.a- 

&  croix].  Notes  sur  les  mosaïques  de  Rivières,  Salles  et  Grangoule  dans  le 
Tarn;  estampilles  de  poteries  trouvées  à  Monlans  ;  verreries  antiques  du 
Musée  d'Albi.  H  [L.  Bousrez].  Sépulture  gallo-romaine  dans  la  commune 
des  Ports,  Indre-el-Loire  :  cercueil  en  plomb  dans  un  sarcophage,  avec 
nionrtaie  de  Claude  le  Gothi'iue.  U  [Arnaud  d'Agnclj.  Dix  stations  prctiis- 

«0  toriques  sur  le  plateau  des  riaparèdes.  'Vaucluse,  avec  plus  de  5fX)0ins- 
irunieits  en  silex.  ^  \L.  Blancard).  Trésor  à  Brusq,  près  Toulon  : 
qqs  bronzes  romains,  très  peu  d'argent  marseillais,  des  grands  et  moyens 
bronzes  de  Mar.seille,  1500  petits  bronzes  de  Marseille,  très  rares,  f  |Corot]. 
Deux  tumulus  de  Minot,  Côte  d'Or,  n'ont  donné  que  des  objets  en  bronze. 

*8  H  [Coutil].  Résumé  des  découvertes  archéologiques  de  la  période  gauloise 
faites  dans  l!s  cinq  départements  de  Normandie,  f  -[Parât].  Découverte 
près  Avallon,  au  lieu  dit  l'Etang-Miiiard,  d'une  station  de  l'époque 
chelléenue.  H  iG.  Carrière].  Sépultures  antiques  à  l'ouzilhac,  Gard.  H 
IBlancaid].  Insiste  sur  la  provenance  marseillaise  de  l'inscripl.  phénicienne 

îo  du  Musée  de  Marseille.  H  Chauvel  et  Vauvillé].  Fibules  gauloises  de  la 
Charente,  de  la  Somme  et  de  l'Aisne,  f  (Moulin).  Provenance  locale  du 
silex  dont  on  a  fait  les  instruments  trouvés  à  Baume-du-Peyrards,  Vau- 
cluse.  K  [Anqueiil]  Substructious  el  débris  antiques  trouvés  à  diverses 
époques  sous  la  cathédrale  de  Bayeux.  K  [<Jh.  Mag:iej.  Antiquités  découvertes 

îB  sur  la  Montagne  Sainte-Geneviève,  rue  Dante,  en  1901.  1  [Ph.  Vircy]. 
Infiltration  de  données  égyptiennes  dans  le  développement  du  mythe  grec 
d'Hercule  ;  théorie  appuyée  par  la  présentation  de  nioniiments  figurés. 
K  [Demiauj.  Observations  sur  quelques  groupes  de  lettres  du  calendrier 
de  Coligny.  1]  (BabelonJ.  Intérêt   qu'offrirait   la  continuation  des  fouilles  de 

30  Vielle-Toulouse.  i[  [Gagnât].  Sépultures  gallo-romaines  d'Argenteuil  explo- 
rées par  Gillel.  K  (S.  Reinach.  Station  phréhislorique  au  lieu  dit  Champ- 
la-Juslice,  près  Autun,  mémoire  de  V.  Arnon.  f  [f.  du  Ghatellier].  Les 
monuments  mégalithiques  des  îles  du  Finistère,  de  Béniguet  à  Ouessaut  : 
lies  Béniguet,  Triélen,  Quéméiies,  Jlolène,  Le.lénès  de    Molène,  Ouessant. 

36  Très  grand  nombre  de  monuments  dont  l'existence  n'était  pas  soupçonnée. 
H  Notices  sur  onze  maillets  de  pierre  découverts  à  Péchoyal,  Basses-Alpes 
(Qg.)  JArmand  d'Aguelj.  Plus  anciens  que  tous  les  analogues  connus,  ces 
maillets  sont  de  la  période  néolilhiquî,  époque  Robenhausienne.  K  Un 
tumulus  llalstaltien  à  Minot,  Côte-d'Or  (flg.  planches)  [Corot].  Fouilles  dont 

40  le  résultat  a  été  inespéré.  On  n'y  a  trouvé  que  du  bronze,  mais  très  beau.  \ 
Les  cimetières  gallo-romains  de  Sissy  et  d;  Berthenicourl,  Aisne  (flg.)  (Th. 
EckJ.  Description  détaillée  de  fouilles  dans  des  sépultures  qui  ont  fourni 
un  mobilier  d'un  très  grand  intérêt.  K  Rapport  archéologique  sur  les  fouilles 
faites  en  1901  par  le  service  des  monuments  historiques  de  l'Algérie 
45  (planches)  [Gsell].  Tkugad  ;  I^ambèse,  où  ou  a  déblayé  le  quartier  central 
du  camp  ;  Tébessa-Khalia;  Morsotl  ;  Kherbet-Bou-Addoupen.  K  Note  sur 
les  fouilles  des  monuments  historiques  en  Algérie  pendant  l'année  1902 
[A.  Ballu].  Lambèse,  le  praetorium  ;  Gherchol,  fouilles  de  Waille.  1[  Les 
fouilles  de  Dougga,  en  octobre-novembre  1901  (planches)  [.Merlin (.  Ces 
50  fouilles  ont  permis  de  constater  que  lé  Forum  n'est  pas  la  où  on  l'avait  cru 
jusqu'ici;  que  la  ville  antique  subsiste  entière  sous  'i  mètres  de  déblais. 
Textes  des  inscriptions  trouvées  dans  les  fouilles.  H  Inscriptions 
deDouggalL.  Poinssol].  Textes  inédits  ou  roclillant  les  lectures  précédentes, 


BULLETIN    ARCHÉOLOGIQUE   DES   TRAVAUX    HISTORIQUES.  167 

recueillis  sur  place  par  P.  t  fouilles  &  Henchir-Bou-Guerba,  Tunisie, 
exécutées  par  Du  Breil  de  Pontbriand  [Saladiu].  Mausolée  avec  sujets 
Dgurés  violé  à  une  époque  ancienne  ;  tombes  diverses  ;  citernes  ;  barrage  ; 
huilerie.  1  Note  sur  les  fouilles  exécutées  à  Sousse  et  à  Sidi-el-Hani  (Dg., 
pi.)  [G^'  Goetschy;.  La  ville  d'Hadrumétet  se  prolonge  par  des  tonabeaux  ■■; 
au-delà  des  enceintes  reconnues.  G.  y  a  trouvé  des  objets  intéressants, 
particulièrement  des  terres  cuites  dont  l'une  est  coloriée.  A  Sidi-el-Hani 
sépultures  et,  à  Thala,  bas  relief  inachevé  représentant  l'enlèvement  de 
Proserpine.  %  Note  sur  une  nouvelle  tabella  devotionis  trouvée  à  Sousse, 
Tunisie  (planche)  [AudoUent].  Tabella  contre  des  cochers  de  course,  lo 
Curieuse  par  sa  disposition  graphique  et  par  des  particularités  de  style  et 
d'orthographe.  1  Inscriptions  inédiles  de  Tunisie  [Gaukler].  Inscr.  de 
Heuchir-ben-Hassen,  Henchir-Zikounat,  Henchir-Sidi-Sabba,  Bir-Moherga, 
Sakhiet-Sidi-Youssef,  Sousse.  \  Marques  céramiques  grecques  et  romaines 
trouvées  à  Carlhage  durant  l'année  1901  [K.  P.  Delatlrel.  98  marques,  dont  is 
l'une  est  datée  par  les  consuls  de  l'an  130.  S  La  mosa'ique  de  Fcrryville 
[D.  Viollier;.  Découverte  près  du  lac  de  Bizerte,  dans  une  villa,  de  deux 
mosaïques  dont  l'une  est  géométrique.  L'autre  représente  des  chevaux  dont 
deux  sont  nommés  :  Diomedes,  Alcidcs. 

1^  3»  livr.  |Ph.  Berger).  Envoi  par  P.  Bardey  d'inscriptions  rupestres  du  20 
district  de  Kouroob,  au  N.  de  Yaffa'i  et  mentionné  pour  la  première  fois 
eu  Europe;  seront  dans  le  Répertoire  d'épigraphie  sémitique.  ^  [Gagnât], 
l'remières  données  relatives  à  un  projet  d'exploration  archéologique  du 
Monténégro.  H  [Héron   de  Villefosse],  Mort  de  Miintz.  ^  [Ph.  Berger].  In- 
scriptions du  temple  d'Esmoun  à  Sa'ida,  communiquées  par  Bouvier  et  dont  25 
l'autheniicité  est  incontestable.  \  [S.  Reinach'.  Note  d'Arnaud  d'Agnel  sur 
les  centres  agricoles  gallo-romains  des  bords  du  ruisseau  de  la  Cadière, 
Uouches-du-Rhône;  ferme,  réservoir  pour  retenir  les  eaux,  nombreux  débris, 
iuscr.  funéraire.  ^  [Thédeuat].  Note  de  CoUard  sur  des  antiquités  romaines 
do  Sainl-Lary,  Gers.  ^  [Héron  de  Villefosse],  Mallard  a  déblayé  le  tiers  du  30 
théâtre  romain  de  Drevant,  Cher.  %  [Id.j.  Antiquités  romaines  nombreuses 
et  médaillon  de  Pergame,  aujourd'hui  au  Cabinet  de  France,  recueillis  par 
Sauvaire  à  L'Escale,  Basses-Alpes.  1  [Id.].  Complète  des  renseignements 
fournis  par  Gaukler,  en  démontrant  que  des  mosaïques  d'Arles  Trinque- 
tailles,  enlèvement  d'Europe,  d'Aix  en  Provence,  (irphee  et  les  animaux,  35 
de  Saint-Paul-trois-Ghâteaux,  délivrance  d'Hôsioiie,  ne  sont  («as  inédites. 
^  [Prou].  Fouilles  de  Léon  de  Verly  dans  la  forêt  de  Rouvray,  Seine-Inférieure  : 
petit  temple  à  triple  enceinte,  avec  débris  préhistoriques  et  romains,  et 
monnaies  de  Trajan  à  Constantin;  voie  romaine;  enceinte  maçonnée  de 
65  mètres.  ^  (Thédenatj.  Découverte  par  Doublet  de  sépultures  romaines  H 
dans  la  rue  Rivoli,  à  Nice.  1  [Héron  de  Villefosse].  Dissard  signale  l'entrée 
au  Musée  de  Lyou  d'une  inscr.  d'un  prêtre  de  Rome  et  d'Auguste  trouvée 
à  -Monléal,  .\in,  et  de  diverses  inscriptions  funéraires;  textes.  ^  [Gaukler]. 
Monnaies,   pierres  gravées,   objets  divers   entrés  au   Musée   du  Bardo.  1 
[Gagnai].    Rapport   du    commandant  Toussaint    sur  les   reconnaissances  is 
archéologiques  des  brigades  topographiques  à  Batua,  Mezloug,  Bou  Saada 
en  Algérie,  Souk  el  Arba,  Teboursouk,  Bou  Arada,  Feriana,  Sidi-.Ali-ben- 
Aoun,  El  Aguareb,  Mahares,  Nakia  en  Tunisie.  ^  fOaukler].  Rapport  sur  les 
fouilles  du  Sud  Tunisien  à  Bou-Ghrara,  forum  avec  arc  de  triomphe  et 
inscription,  temple  à  la  Concorde;  à  Ksar-Tareine,  forlin  et  i)Oste  romains.  SO 
1    [Delattre;.   Balance  romaine  trouvée  à  El-Menchar.    ^   [Berger).   Inscr. 
punique  à  Tanit  envoyée  de  Carlhage  par  Gaukler.  1  [Delattrej.  Diverse» 
inscr.   funéraires  de  Carlhage.  ^  [Ballu].  Rapport  au   Gouverneur  g*'  de 


16»  1902.    —    FRANCE. 

l'Algérie  :  Fouilles  de  Cherchell,  Lambèse,  Khamissa,  Morsott,  Timgad, 
Tébessa-Khâlia,Tobna-Barika,Kherbet-bou-Adouffere.  N'gaous  :  catacombes, 
les  lor»  Ir.  en  Algérie,  Timgad.  1  fCsell].  Milliaires  recueillis  par  Jacqiielton 
dans  la  région  de  N'gaous.  t  [Hcron  de  Villefosse].  Mémoire  de  Molins  sur 
5  les  ruines  de  Tlemcen  avec  plan  utile  à  consuller.  K  [Id.j.  Deiatlre  envoie 
une  inscr.  trouvée  par  Heurtebise  ;  c'est  une  dédicace  à  Dioclélien  entre 
287-290,  où  est  mentionné  le  municipium  Marianum  Thibaritanorum. 
K  [Gauckler].  Enumération  et  description  d'inscriptions  et  d'antiquités 
trouvées  dans  diverses  localités  ou  entrées  dans  des  musées  de  Tunisie  ; 

13  entre  autres,  tête  de  Vénus  d'un  bon  style,  bijoux,  mosaïque  représentant, 
dans  un  gracieux  décor,  Neptune  dans  un  char  attelé  d'hypocampes,  et, 
à  chaque  angle,  une  des  -i  saisons.  \  [Toutaiu].  A  propos  de  travaux  de 
Donau,  Le  Bœuf  et  Pontbriand,  T.  pose  quelques  questions  non  encore  réso- 
lues sur  la  route  de  Tacape  à  Gapsa,  sur  la  direction,  le  tracé,  les  stations 

ts  et  les  castella  du  limes  Tripolitanus.  ^  [Gauckler] .  Fouilles  de  villa  avec 
2  mosaïques.  V.  plus  haut,  à  la  fin  du  fascic.  2.  K  [Garton].  Inscr.  funéraire 
de  Aïn-Serrag.  H  iBallu].  Découverte  n  Timgad  d'une  très  belle  mosaïque 
représentant  Diane  au  bain  et  Actéon.  \  [Gauckler].  Inscr.  de  diverses  loca- 
lités de  Tunisie,  la  plupart  funéraires  ;  milliaire  de   la  voie  de  Carthage 

20  à  Thévcste,  de  l'an  123  ap.  J.-G.  %  [Id.].  Rapport  sur  les  fouilles  de  divers 
endroits  de  Tunisie  :  Henchir-Souar,  Carthage,  l'Ariana,  Dougga,  El  Djam, 
Bou-Ghara  où  l'on  a  déblayé  le  Forum  et  ses  monuments,  t  [Carton].  Inscr. 
funéraire  de  Sousse.  ^  [Gagnât].  Fouilles  de  Merlin  à  Dougga,  où  inscr. 
avec  1™  mention  de  la  civitas  Geumitanorum.  t  [Gaukler].  Diverses  irou- 

2C  vailles  faites  en  Tunisie,  entre  autres,  dédicace  du  Gapitole  de  Ilenchir- 
Douemis,  autrf.  Saia  Maior,  beau  buste  de  Vespasien,  etc.  H  [Héron  de  Vil- 
lefosse]. Envoi  par  Delattre  d'un  curieux  tombeau  carthaginois,  d'un 
fragment  d'inscr.  daté  par  les  noms  des  consuls  de  l'an  43  ap.  J.-G.  ^  [Id.]. 
Papier  envoie  des  fragm.  de  sculpture  du  musée  de  Bône,   Hinglais,  un 

30  galet  trouvé  àConstantine  où  est  sculptée  une  tète  de  Neptune  suivant  II., 
plutôt  de  Pluton  suivant  II.  de  V.  f  [GaucklerJ.  Pièces  céramiques  romaines 
trouvées  à  Sousse  par  Henry  :  Statuettes,  lampes,  poteries,  collier,  cou- 
ronne de  plomb.  If  [Id.].  Fouilles  de  Dougga  par  Merlin  et  Bruel  :  Suite  du 
déblaiement  du  Gapitole;  inscriptions;  mosaïque  dont  le  sujet  inspiré  de 

as  Virgile  (Aen.  8, 146)  représente  les  cyclopes  travaillant  aux  armes  d'Achille. 
t  Les  bains  de  la  villa  gallo-romaine  de  Champvert,  Nièvre  (pi.).  [G.  Gau- 
thier]. Description  détaillée  de  thermes  romains  fouillés  par  G.  au  pied 
d'une  colline  sur  laquelle  on  a  autrefois  découvert  une  villa.  \  Notes  d'ar- 
chéologie algérienne  [S.  Gsell].  20  milliaires  de  la  route  de  Setiane  à  Thu- 

40  bunae  dans  le  N'Gaous.  Inscriptions  diverses  des  ré^'ions  de  N'Gaous,  Chotl- 
el-Hodna,  Téniet,  Chanzy,  Aïn-Témouchent  ;  chapelle  chrétienne  dans  la 
région  de  N'Gaous.  Identillcation  de  Tepidae  avec  Sidi-Abdelli.  Inscr.  de 
Khamissa.  H  Note  sur  un  cippe  funéraire  à  bas  relief  romain  d'Henchir- 
Souar  ^planches)  [Gauckler].  Cippe  gravé  sur  4  faces  :  Sur  la  face  principale, 

45  Gérés,  sur  la  face  postérieure,  Proserpine  ;  sur  les  autres  faces,  les  2  époux  ; 
l'épitaphe  de  la  femme  et  de  sa  lille  a  été  gravée,  pas  celle  du  mari. 
L'artiste  a  signé  E;j).oyi,  génitif  latinisé  pour  EuXoyou.     Henry  Thbdbnat. 

Bulletin  critique,  22«  année,  T.  8,  '6  jr.,  Dionysius  of  Halicaruassus,    Ihe 
tliree  literary  lelteis   (Ep.  ad  Ammaeum  1,   Ep.   ad   Pompeium,  Ep.  ad  Am- 

50  maeum  2)  Texte  et  trad.  anglaise  par  W.  R.  Hobbrts  [Max  Egger].  Fort 
méritoire.  H  H.  Omont,  Notice  sur  un  très  ancien  ms  grec  de  riivangile  de 
saint  Matthieu  [A.  L.].  Plus  important  peut-être  pour  l'histoire  de  l'art  que 
pour  la  critique  du  texte.  H  b^angelium  sec.  Malthaeum,  éd.  F.  Blass  (Teubner) 


BULLETIN   CRITIQUE.  169 

[A.  L.].  Ed.  utile  à  consulter  pour  la  critique  du  texte,  mais  qui  ne  doit 
pas  être  recommamiée  à  ceux  qui  ne  seraient  pas  en  état  de  la  contrôler. 
f^  15  jr.,  Jdllian,  Vevcingêiorix  jA.  de  Barlhélpiuy],  Fait  grand  honneur  à 
l'érudition  et  au  talent  littéraire  de  J.  t  A.  Erhard,  Die  aUchrisiliche  Lilemlur 
u.  iliro  Erforschung  v.  1884-1900.  Sect.  1,  Die  vornicaenische  Litteratur  6 
[  Verschaffell.  Imparlialilé  et  compétence.  f1[2ojr.  lireslamr  phiiol.  Abhan- 
dlungt».  vni  2  ;  S.  GlOECKNER,  Quaestiones  rheloricae,  historine  nrlis  rhetoricae 
iiuiilis  fuerit  aeuo  imperalario.  —  3.  Joh.  v.  Hbydbn-ZibLWîCZ,  Proleijomena 
in  Pseudocclli  De  universi  naUira  libelhtm  fP.  Lejay].  1,  Sera  utile  à  ceux  qui 
s'intéressent  au  détail  des  artes  rhetoricae.—  2.  Diss.  très  soignée  et  facile  lo 
à  suivre.  U  Vei-giUo,  l'Enéide  comm.  da  R.  Sabbadini.  Lib.  1,  2,  3.  3"  éd.  [Id.]. 
Hecommandé.  Hlf  5  fév.,  A.  VENxuni,  Storia  deW  avte  italiana.  I  :  Dai  primordi 
dell'  arte  cristiana  al  tempo  di  Giustiuiano  (pi.)  [E.  Bertaux].  Satisfait  à 
toutes  les  conditions  que  réclamait  la  noblesse  du  sujet,  f  Sexti  Propertii 
carmina  éd.  Phillimore  [F.  Plessis].  Travail  utile,  consciencieux  et  distin-  «5 
gué.  If  S.  GSELL,  Les  monwnenls  antiques  de  l'Algérie  1  (pl.l  [A.  Baudrillart]. 
Éloges,  nu  23  févr.,  Florilegium  graecum  iti  usum  primi  gymnasioriim  ordinis 
colleclum  a  philologis  Afranis.  Fasc.  ll-Ui  [G.  E.  R.].  Il  serait  à  souhaiter 
que  de  semblables  Florilegia  fussent  mis  entre  les  mains  de  notre  jeunesse 
studieuse,  t  G.  Pascal,  L'incendie  de  Home  et  les  premiers  chrétiens.  Trad.  de  20 
l'italien  sur  la  2'  éd.  [Fabia].  Vaut  moins  par  les  conclusions  que  par  le 
savoir  et  le  talent  de  l'auteur,  la  vigueur  et  la  souplesse  de  sa  dialectique. 
W  5  mars,  E.  Thomas,  Pétrone.  Venvers  de  la  société  romaine,  2*^  éd.  [Id.]. 
Il  est  fâcheux  que  l'auteur  si  bien  préparé  à  écrire  sur  Pétrone  l'étude 
d'ejisemble  vraiment  scientifique,  se  soit  borné  à  mettre  il  jour  par  qqs  pages  2f 
nouvelles  l'essai  publié  il  y  a  dix  ans.  t  Herondae  mimiambi.  Accedunt 
Phœuicis  Coronistae  Mattii  mimiamborum  fragmenta,  tertium  éd.  O.  Gru- 
sius.  Ed.  min.  [G.  E.  R.].  Irréprochable;  permet  d'attendre  l'ed.  major. 
1[  Laurent  et  G.  Hartmann,  Vocabulaire  étymologique  de  la  langue  grecque  et 
de  la  langue  latine  [Id.].  Très  complet,  trop  com[det  même;  représente  un  30 
travail  énorme.  UIJ  \'i  mars,  II.  I.echat,  Le  temple  grec  (pi.).  [Michon]. 
Information  très  sùro;  précision,  clarté  et  élégance.  U  S.  Gsbll,  Les  monu- 
meyits  antiques  de  l'Algérie,  T.  2  (pi.)  [A.  B.|.  Utile.  Ulf  23  mars,  G.  Rodier, 
Aristote,  Traité  de  rdine,  trad.  et  annoté,  2  vol.  |E.  B.].  «  Maître  livre,  comme 
nous  en  avons  trop  peu  en  France,  en  particulier  sur  les  questions  aristo-  35 
téliciennes.  »  n  ^  avr.,  A.  Bœckh.  Lebcnsbeschreibung  u.  Auswahl  ans  seinem 
wissenschafllichen  liriefwechsel,  v.  Max  IIOFFM  ANN  IG.  E.  R.].  On  ne  peut 
guère  reprocher  qu'un  ton  dithyrambique.  W  2ii  avr.,  Les  satires  de  Juvénal 
trad.  eu  prose  versifiée  par  L.  BBRKiaR,  2  vol.  (pi.)  [Plessis].  Bien  que 
conçu  en  dehors  des  règles  de  la  critique  et  de  l'usage  des  philologues,  ce  40 
livre  rendra  des  S!3rvic;s.  t  Pontremoli  et  M.  Gollignon,  l'ergame  (pi.) 
[Michoiil.  Beau  volume.  UK  5  mai,  Procli  Diadochi  in  l'ialonis  ftempublicam 
comm'ntarii.  Ed.  W.  Kiioi.i.,  2  vol.  [G-  E.  R.].  Ed.  princeps  qui  fait  hoiim.'ur 
à  laTeubneriana.  %  E.  LÔWV,  Die  Naturwiedergube  in  der  dlleren  griech.  Kunsl 
[Michon].  A  eu  pour  souci  de  condenser  le  plus  possible,  aussi  maigre  la  4i> 
présence  des  figures  l'ouvragj  est  d'une  lecture  parfois  un  peu  difficile. 
UU  2'ô  mai,  L.  Lallbmand,  Histoire  de  la  charité.  1.  L'' Antiquité  [A.  Baudrillart]. 
Recherches  les  plus  étendues;  lecture  immense;  se  laiss.i  lire  avec 
la  plus  lirando  facililé.  111]  liijn.,  Gh.  Dibhl,  Jiistinien  et  la  civilisation 
bgzanlinc  au  Vl"  si(-cle  [Monnmeias  (\e  l'art  byzantin)  [A.  D.].  Remplacera  50 
utilement  les  travaux  vieillis  do  Gibbon  et  de  Lebeau.  f  Ghronique.  Nou- 
velles des  Musées  d'Italie  |Thédenat].  UU  b  jlt.  Patres  Apostolici.  Texlum 
""ec.  Fr.  X.  von  Funk.  2»  él.  [G.  Morelj.    Longues  et  patientes  recherches. 


170  1902.    —   FRANCE. 

1  1.  M.  COLLIGNON  et  L.  GOUVK,  Catalogue  des  vases  peints  du  Musée  national 
d'Athènes.  —  2.  A.  de  RiddbR,  Catalogue  des  vases  peints  de  la  Bibliothèque 
nationale  [Michon|.  1.  Remarquable  concision,  rien  d'essentiel  n'y  est  omis. 
—  2.  I.a  description  avant  tout  pratique  répond  pleinement  à  son  but.  f 

5  U.  von  WiL\MOWiTz-MOKLLKNDORFF,  Griech.  Lesfbuch  (Texte  et  commen- 
taire) [R.  G.].  Les  noms  de  l'auteur  et  des  collaborateurs  garantissent  le 
choix  des  extraits.  L'étude  du  passé  y  est  appliquée  et  bornée  aux  besoins 
du  présent,  largement  compri.».  t  Chronique.  P.  Rbynaud,  La  civilisation 
païenne  et  la  religion  [J.  A.].  Agréable  mais  sans  caractère  scientiUque.    ^f 

(0  15  jlt.  n.  GlaBSener,  I.  L'emploi  des  modes  chez  Lactance.  —  2.  La  syntaxe 
des  cas  chez  L.  —  3.  Note  additionnelle  aux  précédents.  —  4.  Les  changements 
de  signification  dans  L.  —  5.  Les  néologismes  de  L.  [R.  Cahen].  Travail  sans 
valeur  qui  mérite  d'être  signale  comme  exemple  d'un  genre  heureusement 
de  plus  en  plus  rare.  KK  15  aoû'..  J.  Jtjthner,  Der  Gi/miuis/icos  rfes  Philoslraios 

IB  [R.  C.).  Est  l'introduction  et  le  commentaire  critique  complet  d'une  éd. 
nouvelle  du  Gymn.  Exactitude  minutieuse,  jugement  solide.  %^  5  sept. 
Gh.  DlTîHL,  Justinien  et  la  civilisation  byzantine  ait  VI'  siècle  (pi.)  [J .  Gay]. 
Erudition  très  sûre  et  très  bien  informée  ;  intéressera  les  historiens,  les 
archéologues  et  aussi  le  grand  public.  If  L.  Joubin,  Les  établissements  gréco- 

20  romains  de  la  plaine  de  Martres-Tolosane  (pi.)  [A.  Baudrillarl].  Le  problème 
de  Martres-Tolosane  est  aujourd'hui  résolu,  grâce  au  soin  minutieux 
apporté  par  J.  tant  dans  l'exécution  des  fouilles  que  dans  la  publication 
des  résultats.  tV  13  sept.  C.  GrbgORY,  Texlkritik  des  Neuen  Testaments  II 
[P.  Gamusel].  Des  réserves,  mais  qui  ne  diminuent  en   rien  la  valeur  de 

25  l'ouvrage,  m  25  sept.  G.  Lampakks.  Mémoire  sur  les  Antiquités  chrétiennes  de 
la  Grèce  (pi.)  (B.  K.].  Très  remarquable.  Hlf  5  nov.  L.  Constans,  P.  Cornelii 
Taciti  Dialogus  de  oratoribus.  —  L.  Gonstans  et  G.  GiRBAL.  1.  T.  de  situ  ac 
populis  Germanise  liber.  —  2.  De  vila  et  moribus  Julii  Agricolse.  —  3.  7".  Histo- 
riarum  quse  supersunt.  —  4.   T.  ab  excessu  divi  Augusti  qurn  supersunt  2  vol.  — 

30  L.  Constans,  Élude  sur  la  langue  de  Tacite  [P.  Lejay|.  Œuvre  considérable, 
témoigne  d'un  travail  poursuivi  avec  persévérance  pendant  plus  de  7  ans  ; 
répond  aux  nécessités  de  l'enseignement  et  aux  exigences  de  la  science.  S 
F.  Lbo,  Die  griech.  rôm.  Biographie  nach  ihrer  lilterarischeti  Form[P.  LejayJ. 
Système  prêtant  à  la  critique,  mais  grand  nombre  d'analyses  intéressantes, 

36  de  rapprochements  neufs,  de  savantes  remarques  et  de  conjectures  sédui- 
santes. ^H  15  nov.  H.  d'Arbois  de  Jubainvillb,  Cours  de  littérature  celtique. 
XII  :  Principaux  auteurs  de  Vantiqui'é  à  consulter  sur  Vhistoïre  des  Celles 
[Ernault].  Utile  et  consciencieux.  IJH  15  déc.  H.  B.  Swete,  Pairistic  study 
[Morel].  Excellent  petit  livre.  H  G.  Fallu  dk  Lessert,  Fa'^les  des  pi-ovinces 

40  africaines  {Proconsulaire,  Numidie,  Maurétanie)  sous  la  domination  romaine,  1,  II 
[Héron  de  Villefosse].  Précieux  instrument  de  travail,  indispensable  à  ceux 
qui  étudient  l'histoire  de  l'Afrique,  et  digne  d 'être  consulté  avec  la  plus  grande 
confiance.  HK  25  déc.  yi/éianges  Léonce  Couture  [P.  Girardin].  <  mentionnés 
ici    à  cause  de  la   Note  sur  les  bustes  antiques  du  Musée  de   Toulouse  par 

45  H.  Graillot.  >  H.  Lbbègoe. 

Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France.  1902. 
i"  trim.  fE.  Babelon].  Discours  de  sortie  de  présidence:  notes  sur  les  membres 
décédés  ;  travaux  de  la  société.  \  [E.  Michon].  Milliaires  recueillis  près  de 
l'Arabie  par  Germer  Durand  et  inscr.  de  la  legio  sexta  Ferrata.  H  [Lafaye]. 

£0  Inscr.  funéraire  tr.  à  la  Fontaine  de  Vaucluse  et  dédicace  à  Vulcain  tr.  au 
Mont  Ventoux  par  Moulin.  H  (PI.)  [Héron  de  Villefosse].  Découverte  à 
Sainte-Colombe,  Rhône,  d'une  mosaïque  représentant  l'enlèvement  d'Hylas, 
sujet  plusieurs  fois  reproduit  par  les  mosaïstes.  ^  fP.  MonceauxJ.  Inscription 


BULLETIN    DE    LA    SOCIÉTÉ    NATIONALE   DES    ANTIQUAIRES.         171 

d'Uencliir-Djouana,  h  l'O.  de  Kairouan,  se  rapportant  à  des  païens  judaïsants. 
f  IMarchand].  Inscr.  de  l'Ain,  territoire  des  Ambarré,  avec  noms  barbares. 
^  [Uertlielé].  Minerve  eu  marbre  trouvée  ;i  Poitiers.  \  (Pi.)  [Héron  de  Ville- 
fosse],  l'alère  en  argent,  trouvée  en  Syrie,  avec  Mars  et  Rhea  Silvia  sur  le 
manche,  f  [Michon].  Kuvoi  par  Germer  Durand  de  blocs  du  caniil  dit  de  » 
Salomon,  portant  des  noms  de  centuries,  f  [Esperandieu].  Observation  sur 
les  mosaïques  trouvées  à  Sainte-Golombe-lés-Vieune  en  même  temps  que 
celle  d'ilylas.  Mur  construit  avec  des  amphores  vides,  t  !  M.irtin  et  Girard]. 
Photographies  de  la  Minerve  de  Poitiers,  f  [Héron  de  Villefosse].  Antiquités 
trouvées  par  Sauvaire  à  l'Escale,  Basses-Alpes,  f  (Gaulilerj.  Découverte  par  lo 
M.  Chenavas,  dans  un  fortin  de  Medjcz-el-Bab,  d'une  dédicace  à  Tacite  de 
l'an  275  np.  J.-C.  Le  fait  s'explique  par  les  acquoinlances  de  cet  empereur 
avec  l'Afrique,  f  (Arbois  de  Jubainville].  Le  mol  Avot,  sur  des  monuments 
céramiques,  est  une  notation  abrégéij  pour  avotis  au  génitif,  et   signifie 
probablement  farbricant.  %  [A.    Blanchet[.  Moule  pour  tessère  de  plomb,  15 
trouvé  à  Vanne.  \  [Ravaissonl .  C'est  Vénus  qui  ûgure  à  g.  de  Mars  sur  l'autel 
asironomi(iuc  de  Gabies.flMaurlce].  Les  effigies  d'empereurs  et  personnages 
impériaux  que  l'on  trouve  au  droit  des  monnaies  de  la  fin  du  3"  siècle  et 
du  4=,  sont  bien  des  portraits  réels  si  la  monnaie  est  sortie  d'un  atelier 
appartenant  à  l'empereur  au  moment  où  elle  a  été  frappée,  f  [Héron  de  20 
ViUefosse].  Diverses  autiquités  de  Garthage  commiuiiquées  par  Delallre' 
fî  2«  trim.  fPl.)  [Demoison].  Vases  de   Reims,  en  terre,  avec   les   inscr- 
«  Vinu  misce  »  et  «  mercem  da  escipe  vita  ».  t  |  i.espinasse].  Note  sur  les 
louilles  et  les  mosaïques  do   Champvert,  Nièvre.  H  (PI.)  [R.  Grand].  Etude 
rétrospective  des  découvertes  d'antiquités  faites  à  Arpajon,  Gintal.  Puits  26 
dont  il  est  difQcile  de  spécifier  la  natunj.  Stèle  avec  Mars  en  bas  relief.  1 
(Fig.)  [Ghauvel].  Fouilles  au  lieu  dit  Bois  du  Bon  Chauds,  Charente  :  Théâtre, 
nn  des  plus  grands  connus  ;   puits  en  p.irtie  comblé  avec  le    trésor  d'un 
leuiple;  bassin;  monnaies  et  fibules  des  li^'-S"  siècles,  sculptures  et  bas 
relief  représentant  un  vaisseau  avec  sa  passerelle.  K  [D'Arbois  de  Jubain-  30 
ville].  Simon  croit  (lu'un  village  aujourd'hui  détruit  du  Loiret,  Saumery, 
doit  procéder  du   nom  Solimariacus  ;  ce  nom  devait  être  aussi  celui  de  la 
ville  des  Vicani  Solimariacenses,   près   Neufchâteau,  Vosges.  1[  [l'allu  de 
Lessert].  Découverte,  dans  les  fouilles  de  Châlons-sur-Marne,  d'une  série 
<le  puits  ;   marques  de  potiers.  K  [Héron  de  VillefosseJ.   Sceaux  en   bronze  ^^ 
trouvés  a  Tripoli  de   Syrie  :  Aiovuire  |  -/priiTTovi,  M.  Stai  |  Agatangeli.  H  (PI.) 
[Lauzun).   Femme  drapée  trouvée  à  S'-Hilaire-sur-Garonne,   près  d'Agen. 
N'existait-il  pas  un  atelier  de  sculpture  antique   dans   l'Agenais  ?  Enumé- 
ration  des  sculptures  trouvées  dans  la  région.  %  (Blanchet[.  Médaillon  trouvé 
à   Lectoure,   Gers,  et   représentant  des  divinités   égyptiennes  .    Nouvelle  *" 
preuve  de  l'iritroducliou  en  Gaule  des  divinités  d'Alexandrie.  K  [Blauchel]. 
Groupe  du   cavalier    terrassant  l'anguipède    trouvé   près   de  Windecken, 
cercle  de  Hauau.  Le  cavalier  rappelle  le  Jupiter  de  Landouzy-la- Ville,  par 
l'attribut  —  une  roue  —  qu'il   tient  de  la  inaiu  gaucho.  Ce  détail  a  une 
importance  capitale  pour  l'identification  du  cavalier  avec  Jupiter.  %  [Du-  *^ 
muysj.   Découverte,  à  Orléans,  do  l'euceinte  du  i"  siècle,  avec  fraguients 
divers  datant  du  haut  Empire,  f  [Lafaye].  Statuette  en  bronze  de  Mercure, 
d'un  bon  travail,  trouvée  à.  Versailleux,  Ain.  f  [Paliu  de  Lessert].  Emploi 
du  mot  divus  appliqué  à  une  divinité.  If  [D'Arbois  de  Jubainville].  Fait 
observer  que,  eu  celtique,  devos  est  synonyme  de  divus.  f  (Fig.)  [Esperan-  -0 
dieu].   Note  de   Royer   sur  des  iuscr.    de  Langres  contenant  les  noms  : 
MaOOacatus,    Satla,  Gauieius,    Anextlomarus,  Gippa,   Cintusmus.  H    (Fig.) 
[Déchclette'.  Fibule  d'un  type   tout  à  fait  nouveau  :  2  protomes  de  lions 


172  1902.   —   FRANCE. 

semblables  adossés,  tenant  chacun  une  têle  du  taureau  entre  les  pattes , 
trouvée  à  Roanne.  ^  [Gassies].  Statuette  inédite  en  bronze,  tr.  àMeaiix; 
collection  Dussy  ;  «  appartient  à  la  lignée  des  meilleures  œuvres  trouvées 
en  Gaule  ».  H  [Monceaux).  Inscr.  d'Auzia  —  Aumale,  —  non  inédile,  chrétienne 

8  avec  formules  païennes,  de  l'an  318  ;  c'est  peut-être  le  plus  ancien  exemple 
connu  d'une  «  mensa  »  véritablement  chrétienne.  %  Pbrdrizet,  Trois  inscrip- 
tions lutines  de  Roumélie  (Ileron  de  Villefosse].  Intéressant  pour  étudier  les 
relations  antiques  entre  iaMacédoine  et  la  Gaule  et  les  déplacements  fréquents 
des  soldats.  H  fPerdrizel].  Rectification  au  texte  d'une  inscr.  de  Boiran,  Macé- 

10  doine  <|iubliée  dans  le  Bull,  des  An  t.,  1897,  p.  352  >.f  [Toulotte].  Sarco- 
phage de  Tebessa,  Algérie,  ayant  contenu  les  restes  de  Grispine  de  Tagora, 
martyre,  qui  avait  son  tombeau  dans  la  basilique  de  Tebessa,  et  qu'il  faut 
identifier  avec  Cristine  de  Tyr.  K  [Héron  de  V^illefosse].  Candélabres  en  bronze 
trouvés  à  Helalien,  Syrie,  et  offerts  au  Louvre,  f  [Brune].  Cachet  d'ocu- 

15  liste  avec  l'inscription  Crocodes  qui  se  trouvait  dans  une  chasse  de  l'abbaye 
de  Baume,  f  (planche)  [Gaukler].  Découvertes  archéologiques  à  Utique, 
entre  autres,  Hercule  bachique,  masques  de  bacchante,  statuettes, 
inscriptions  funéraires.  If  [P.  Arnauldet].  Inscr.  fausse  de  Rome  relative  à 
Papinien;  Borghesi  (Œuvres,  10,  96-98)  a  publié  4   inscriptions   fausses  de 

2«  ce  personnage.  Kf  3"  trim.  (Joulinj.  Rend  compte  de  ses  fouilles  à  Vieille 
Toulouse  où  sont  représentées  les  époques  préhistoriques,  protohistoriques 
et  historiques.  H  (Gauckler).  Renseignements  sur  les  ruines  d'Enchir- 
Douénin  ;  elles  sont  peu  apparentes  et  presque  inconnues,  Lacroix  y  a 
trouvé  des  inscr.  dont  l'une  dédiée  à  Seplime  Sévère  divinisé,  213  ap.  J.-C, 

26  donne  l'ethnique  :  Saienses  maiores.  1  [Mauria]. .  Trouvaille  au  S.  de  la 
Maurétanie  Tingitane  de  monnaies  de  Constantin  sortant  d'officines  de 
l'atelier  de  Lyon  avec  les  lettres  numérales  gr.  A-B-C  ou  les  lettres  P-S-T 
et  de  sept  officines  de  l'atelier  de  Rome  marquées  par  des  numérales 
grecques,  avec,  à  l'exergue,  le  chiffre  XXI.  K  [Id.].   Les  ateliers  monétaires 

30  de  Trêves,  de  Lyon  et  de  Londres  avaient  moins  d'importance  que  celui 
d'Arles.  M.  recherche  les  causes  de  ce  fait.  If  (Planche)  [Gaukler].  Descrip- 
tion de  bijoux  trouvés  à  Carthage  :  Etui  d'amulette  en  or,  scarabée,  anneau, 
bagues,  pendants  d'oreille.  H  [Mowat].  Description  des  trésors  trouvés  à 
Karnark  et  à  Aboukir  en  1902  :  monnaies  et  lingots  d'or;  l'enfouissement 

3S  de  ces  trésors  eut  lieu  dans  un  moment  de  panique,  quand  Dioclélien 
assiégea  et  détruisit  la  ville  révoltée  de  Goptos,  voisine  de  Karnak.  H  [Id.]. 
Identité  des  types  de  2  grands  médaillons  en  or  du  trésor  de  Tarse  avec  ceux 
do  quelques  moyens  bronzes  de  ia  communauté  macédonnieniie.  f  [Héron  de 
Villefosse].  Statuettes  en  bronze  tr.  à  Mandeure  et  signalées  par  Maurice 

4«  Bouchot:  3  Mercure,  Mars,  diverses,  plat  argenté  a  l'intérieur.  ^  Id.]. 
Découverte  à  Boulogne-sur-Mer  d'un  cachet  d'oculiste  à  légende  grecque  : 
K\jxri,  SixevTri,  x^wpov.  \  [Id.].  Empreinte  d'une  entaille  assyrienne  d'un  type 
assez  répandu.  If  [Id.].  Bateau  votif  en  bronze,  trouvé  à  Fourvières,  à 
rapprocher  de  celui  des  Sources  de  la  Seine  au  Musée  de  Dijon.  ^  [Mowat]. 

4e  .Moulages  et  description  commentée  de  6  des  20  médaillons  d'or  trouvés  à 
Aboukir.  If  [Michon].  Estime  que  la  têle  de  la  réplique  de  la  Vénus  d'Arles 
conservée  au  Louvre  n'ast  pas  rapportée  comme  le  croit  Mahler.  If  [Héron 
de  Villefosse].  Equerre  en  bronze  servant  en  même  temps  de  niveau, 
trouvée  à  Tyr.  H  [Monceaux].  Monuments  découverts  à  Cherchel  :   Têle, 

60  peut-être  d'un  chef  indigène  ;  sarcophages  chrétiens.  If  [Michon].  Le  satyre 
«lit  Faune  de  Barberini,  aujourd'hui  à  la  Glyptotèque  de  Munich,  a  servi 
de  fontaine  comme  tant  d'autres  figures  du  cycle  bachique,  t  (Planche) 
[Maurice].  M.  présente  des  monnaies  de  Maxence  frappées  sur  des  pièces 


CHRONIQUE   DES   AHTS    ET    DE    LA    CURIOSITÉ.  173 

sorlies  des  ateliers  de  Rome,  Ostie  Aqullée,  Carthage  qui  tous  ont  appartenu 
à  Maxence  et  démontre  aisément  que  ces  tètes  sont  des  portraits  exécutés 
d'après  un  même  modèle.  1[  (Fig.)  [Héron  de  Villefossel.  Plomb  trouvé  à 
Beyrouth  et  portant,  sous  une  effigie  impériale  (Nerva  ou  Trajan)  :  Aemilio 
iunco  proc  Aug.  liapproclieuieiit  avec  un  analogue  de  même  provenance  s 
sur  lequel  il  faut  corriger  parhal  en  pa|)hl(agoniae).  t  fCagiiat].  Inscr. 
funéraire  d'Uadrumète  gravée  sur  une  plaque  de  marbre  au  revers  de 
laquelle  est  dessiné  un  cheval  de  course,  au  pas.  If  (Planche)  Héron  de 
Villefosse].  Photographie,  envoyée  par  Thiers,  d'une  stèle  grecque  du 
Musée  de  Narbonne,  crue  jusqu'ici  anépigrapho.  On  y  lit:  EîxXEiôr,;  au-  'O 
dessus  du  personnage.  ^  [Héron  de  Villefosse[.  Inscription  grecque  de 
Karnalc,  donnée  par  Maspero,  contenant  une  liste  de  gens  du  pays,  de 
basse  condition,  ayant  pris  part  à  des  exercices  athlétiques.  K  [Maurice[. 
A  l'iiide  des  monnaies,  M.  contrôle  et  met  d'accord  les  diverses  sources  de 
rensei>;nements  relatifs  aux  campagnes  germaniques  do  Constantin.  La  •<> 
confusion  venait  de  ce  que,  pour  llatler  Constantin,  les  panégyristes  repré- 
sentaient ses  victoires  germaniques  comme  remportées  sur  les  Francs.  1[ 
(Héron  de  Villefosse,  Michon[.  Acquisition  du  département  des  Antiquités 
grecques  et  romaines,  au  Louvre,  en  l'JOi.  Henry  Thi'sdbnat. 

BuHetin  des  sciences  mathématiques,  l.  XXVI,  1902,  8*  livr.  Annales  20 
inlernutionales  d' lihtoirc .  Congrès  de  l'avis  1900.  ô"  seclioti,  histoire  des  sciences. 
[...]  Tentative  réussie.  Ênumération  des  contributions.  ^^  11» livr.  Zbuthbn> 
Histoire  des  matliémaliques  dans  t'anliquitc  et  le  moyen-âge,  éd.   française    par 
Mascakt  |P.  Tanuery[.  Sera  la  bienvenue.  Discussion  deqqs  points  de  détail. 

J.  L.  H.  «6 

Bulletin  monumental,  t.  66,  N»  1.  Le  tumulus  de  Poulguen,  Finistère 
(plan,  Ug.)  [A.  Martin).  Un  des  plus  grands  du  Finistère.  Avait  été,  en  partie, 
fouillé  en  1862;  on  a  cependant  trouvé  une  crypte  mégalithique  inviolée; 
la  sépulture  est  à  incinération.  Cette  chambre  communiquait  par  un  trou 
avec  celle  qui  avait  été  autrefois  fouillée.  Particularité  :  l'allée  et  les  deux  30 
chambres  avaient  été  remplies  d'une  terre  noire  qu'il  a  fallu  enlever.  Le 
tumulus  avait  reçu  un  grand  nombre  de  corps  incinérés.  K  Le  prétendu 
squelette  de  Pliue  l'Ancien  [Héron  de  Villefosse].  On  a  prétendu  avoir 
trouvé  le  squelette  de  Pline  à  Castellamare  !  La  lettre  de  Pline  le  Jeune 
n'autorise  pas  celte  assertion  ;  les  squelettes  retrouvés  appartenaient  à  des  35 
victimes  de  la  catastrophe  dont  aucun  ne  peut  avoir  été  Pliue  l'Ancien.  1 
Chronique  [A.  Blanchetj.  Découvertes  et  fouilles  archéologiques  en  Orient, 
à  Home,  en  Gaule.  %1  N»»  2-3.  Une  inscription  romaine  découverte  à  Orléans 
iL.  Dumuysi.  Dédicace  faite  par  les  Mocetes  au  divo  Auguste  Moceli.  Les 
Mocètos  désignaient  une  collectivité  celtique  qui  honorait  le  dieu,  auquel  *o 
elle  a  érigé  l'inscription,  'i  Chronique  [A.  Blanchetj.  Fouilles  et  travaux 
relatifs  à  la  Gaule  préhistorique  et  à  la  Gaule  romaine.  KK  N""  4-5.  L'ar- 
chéologie monumentale  aux  salons  de  Paris  en  1902  (planches)  [E.  Travers]. 
Société  des  artistes  français  :  Restauration  du  palais  impérial  de  Trêves  ; 
le  Parthénon  ;  le  temple  de  Gybèle  au  Palatin;  état  actuel  et  restauration  K 
de  la  voie  sacrée.  H  Note  sur  les  retranchements  du  mont  Rôa  ,G.  Fourier] . 
Le  mont  Réa  a  été  reconnu  pour  cette  colline  que  César  ne  put  com- 
prendre dans  les  circouvallalious  (7,  83)  et  sur  les  pentes  de  laquelle  il 
établit  son  camp  (7,  69)  en  face  d'Alise-S"-Reine.  F.  a  reconnu  que  ce  mont 
n'a  pas  été  occupé  par  les  Romains  et  que  les  tortificalious  qu'on  y  trouve  50 
sont  antérieurs  aux  Romains.  \  Chronique  [A.  Blanchetj.  Gaule  celtique 
et  romaine.  Musées.  Ilunry  Thédbnat. 

Chronique  des  Arts  et  de  la  Curiosité,  l'JOi.  't  jr.  Inaugurationà  Berlin 


174  1902.    —   FRANCÎ. 

du  nouveau  musée  édillé  pour  abriter  les  marbres  de  Pergame.  11[  18  jr. 
E.  LOEWY,  Die  Nalurwitdergabe  in  der  aelteren  griech.  Kunsl  [S.  R.]  Quoique 
trèi  court,  présente  un  intérêt  de  premier  ordre  pour  l'intelligence  de  l'art 
antique,  lin '-!5jr.  Statue  antique  très  bien  conservée,  peut  être  une  Minerve, 

5  trouvée  à  Poitiers.  \  Fouilles  de  Timgad  très  fructueuses.  \  Tète  en  bronze 
doré  de  Tibère,  découverte  à  Turin,  fait  partie  d'une  statue.  HH  15  fév. 
Camp  fortifié  gallo-roiu.  très  bien  conservé  trouvé  près  de  Guéret.  1J  Sarco- 
phage en  marbre  blanc  dont  le  couvercle  offre  en  haut  relief  l'image  d'une 
femme  couchée.  Œuvre  d'un  artiste  grec  ou  étrusque  cette  statue  déposée 

10  au  musée  Lavigerie  à  Garlhage  est  la  plus  ancienne  qui  ait  été  trouvée  à 
Carthage.  m  8  mars.  A.  Mahler,  Polyclel  u.  seine  Sckule  [S.  R.].  Éloges,  m 
3  avril.  Tombes  de  l'époque  préhelléuique  trouvées  à  Cumc,  oljjets  divers 
dont  une  urne  funéraire  eu  argent  massif  avec  reliefs.  \\  12  avr.  Projectiles 
en  terre  cuite  provenant  du  camp  de  la  3*  légion  rom.  à  Lambése,  offerts 

16  au  Louvre,  t  Découvert  à  Rome  au  forum  une  tumbe  préhistorique  du 
VIII"  s.  av.  J.-C  urne  funéraire.  W  17  mai.  Découverte  dans  une  maison 
de  Timgad  de  mosaïques  très  Dues  représentant  Vénus  dont  l'image  est 
reflétée  par  l'eau.  \%  24  mai.  Fouilles  à  Gnossos  [  ]  Découvertes  nouvelles 
<c.  R.  d.  R.  20,  203,  26, >  faites  dans  l'est  du  palais,  constructions,  salles 

«J  nouvelles,  bibliothèque  avec  plaques  de  terre  cuite  et  cylindres  couverts 
de  caractères  :  peinturts  murales  où  l'on  voit  des  scènes  de  tauromachie  ; 
poteries,  vases  de  luxe  :  objets  de  piété.  Partie  du  palais  plus  ancienne 
avec  restes  d'architecture  admirables  ;  salle  pavée  d'une  mosaïque  de 
porcelaine,  etc.  %  G.  Albertotti,  La  diicoria  e  la  exprcssione  [Fr.].  Étude 

25  curieuse,  entre  autres  sur  la  manière  dont  les  sculpteurs  de  l'antiquité  ont 
représenté  les  yeux.  UK  21  jn.  Découvertes  à  Mycènes  et  à  Phaestos,  cons- 
tructions, sceaux  avec  lettres  de  l'alphabet  crétois  préhellénique.  %%  o  juil. 
Mentions  d'objets  trouvés  en  Tunisie  et  déposés  au  Musée  du  Louvre,  t  Décou- 
vertes faites  par  Gauckler  d'un  monument  public  à  l'ouest  de  l'amphithéâtre 

30  d'EI  Djem  en  Tunisie,  t  Restauration  de  l'Erechthéion  à  Athènes.  %  19  juil. 
Tombeau  à  inhumation  du  temps  de  Romulus,  trouvé  au  Forum  romain. 
\1  1  août.  Statue  de  bronze  grecque  d'Hercule  au  repos  d'une  facture 
excellente,  trouvée  près  Pompéi;  elle  rappelle  l'Hercule  Farnèse.  Tombe 
d'une  femme  avec  objets  diver.-;,  trouvée  près  d'Ancone.  W  16  août.  Gorres- 

35  pondance  de  Grèce  sur  les  travaux  de  restauration  du  Parthénon,  de 
l'Erecthéion  ;  fouilles  d'Argos,  de  Tinos,  de  Dictos  ;  trouvaille  de  vases 
peints  des  vi«  et  v  s.  près  de  Délos.  W  30  août.  Mosaïque  rom.  représen- 
tant Hylas  surpris  par  les  nymphes,  découverte  à  Saint-Romain  en  Gall 
(Isère).  1[  Bas-relief  grec  mutilé  représentant  un  athlète  avec  son  serviteur, 

«  trouvé  à  Rome.  HH  13  sept.  Fouilles  de  Timgad  ;  thermes;  piscines, 
mosa'iques.  H  Fouilles  d'Argos,  résultats  importants.  ni[  23  oct.  Fouilles  sur 
l'emplacement  du  temple  de  Héra  à  Samos.  f  Bas-relief  rom.  en  bronze 
d'une  danseuse,  trouvé  près  Wilhelmshaven  (Oldenbourg).  \^  22  nov. 
Fouilles   de  Dougga.    Découvertes   importantes.  If   Ghâteau  d'eau  (lacus) 

45  trouvé  à  Timgad;  sarcophage  du  iv  s.,  trouvé  à  Garthage.  H  Autour  des 
fouilles  de  Samos  [S.  ReinachJ.  Étude  qui  se  continue  dans  deux  n»";  coup 
d'oeil  sur  l'histoire  de  Samos,  état  de  nos  connaissances  archéologiques  sur 
cette  île.  Fouilles  commencées  par  l'Ecole  d'Athènes,  poursuivies  cette  année 
sur  l'emplacement  de  l'Iléraion.  Résultats.  \\  6  déc.  Superbe  mosaïque  de 

60  Silène  sur  son  âne,  trouvée  près  Tunis.  HK  20  déc.  Inauguré  à  Assouan  un 
barrage  destiné  à  préserver  de  la  submersion  les  antiquités  de  l'île  de 
PbilSB.  Z. 

Comptes-Rendus  des  Séances  de  l'Académie  des  Inscriptions  et 


COMPTES-RENDUS    DE    l'aCADÉMIE   DES    INSCRIPTIONS.  175 

Belles- Lettres,  1902.  Janv.-F6v.  [F.  Thursau-Dangiii).  Tablettes  décou- 
vertes à  Telloh  en  1900.  Les  unes  periuetlent  de  reconstituer  la  série  des 
dynasles  de  Shirpoula;  les  autres  éclairent  les  débuts  des  premiers  rois 
(l'Our,  en  particulier  Our-gour  et  Dounghi.  If  ICagnat].  Note  de  JuUian  sur 
'c  palais  de  Julien  à  Paris,  qui  ne  saurait  avoir  été  les  thermes  de  Cluny,  s 
l'U  dépit  d'une  tradition  qui  ne  remonte  d'ailleurs  ([u'au  xvF  s.,  mais  bien 
un  édifice  aujourd'hui  disparu  de  la  cité  et  probablement  élevé  sous  les 
héritiers  des  Antonins.  f  [Ph.  Berger].  Parenté  des  inscr.  de  fondation  du 
temple  d'Esmoun  à  Sidon,  avec  les  inscr.  phéniciennes  antérieures  de  Sidon  ; 
conséquences  de  cette  découverte  pour  la  chronologie  des  rois  do  Sidon  et  10 
l'histoire  politico-religieuse  de  la  Phénicie.  «  H  [L.  Uavel]  Corrections  au 
texte  du  de  Sencctulc  de  Cicéron.  1  [A.  EvansJ.  Déblaiement  du  |)alais  de 
Gnosse  (Crète)  :  peintures  murales,  statues,  bas-reliefs,  inscr.  sur  argile 
dont  la  langue  et  l'écriture  sont  inconnues.  If  [Boissier).  Ilild  annonce  la 
découverte  ù  Poitiers  d'une  statue  d'Athéna  de  style  archaïsant,  amputée  15 
du  bras  droit  et  de  la  main  gauche  qui  tenait  le  bouclier  (tète  rajustée  et  qui 
n'est  peut-être  pas  de  la  même  main}.  \  [G.  Schlumberger].  Perdrizet  et 
Chesnay  ont  relevé  eu  Macédoine  les  églises  de  Sainte-Sophie  et  Saint- 
Démétrius  à  Salonique  (vi«  au  vu»  s.),  celles  de  Serrés  avec  mosaïques  et 
trésor  d'une  grande  richesse  (si*  s.),  le  palais  et  les  églises  de  Melnick.  20 
If  IGagnalJ.  Deux  inscr.  do  Bon-Ghara  (Giglhi),  trouvées  par  Gauclcler  et 
attestant  que  cette  ville  n'a  reçu  le  droit  latin  majeur  (Latium  majus)  qu'à 
la  lin  du  ii»  s.  Courmonlagne  a  terminé  le  déblaiement  du  praetorium  du 
camp  de  Lambèse  :  découverte  de  6  300  projectiles,  dont  300  gros  en  pierre, 
dans  l'arsenal  de  la  légion,  t  [de  Vogiiéî.  Fragments  de  papyrus  trouvés  25 
par  Maspero  dans  l'île  d'Eléphanline  :  compte  de  tablettes  évaluées  en  cou- 
dées et  en  palmes,  relation  d'une  opération  militaire,  avec,  au  revers,  le 
nom  du  fonctionnaire  perse  [MithridaleJ.  H  [Id.].  Mission  Dussaudet  Mackler 
dans  le  Haouran  et  le  Safa  :  900  textes  safaïtiques  ;  16  inscr.  nabatéennes 
dont  plusieurs  datées;  textes  grecs,  latins  et  arabes;  éludes  sur  les  ruines  30 
de  la  mosquée  des  Ommiades  à  Damas.  If  [Héron  de  VillefosseJ.  Nouveau 
sarcophage  en  marbre  blanc  orné  de  peintures,  trouvé  par  Delattre  à  Garthage 
dans  un  puits  funéraire.  Sur  la  dalle  du  couvercle,  statue  de  femme  voilée  en 
haut  relief,  étendue  comme  les  gisants  du  moyen-âge  ou  comme  les  statues 
funéraires  attiques  du  iv  s.  :  datant  du  lu*  s.  a.  C;  c'est  la  plus  ancierme  35 
figure  de  marbre  qu'on  ait  trouvée  à  Garthage  ;  f  [Capitan  et  Breuil]  Figures 
préhistoriques  (10»  ou  12»  millénaire  a.  C.)  gravées  sur  les  parois  de  la 
grotte  des  Gombarelles  (Dordogne):  109  gravures  d'animaux  variés,  chevaux, 
mammouths,  bisons,  reunes,  bouquetins;  signes  ayant  l'aspect  de  caractères. 
If  [Babelon].  Le  portrait  de  Vercingétorix  existe  sur  les  monnaies  gauloises  40 
qui  portent  son  nom,  et  aussi,  mais  décharné  et  amaigri  par  6  ans  de 
cachot,  sur  les  deniers  frappés  à  Rome  en  46  a.  G.  pour  le  triomphe 
de  Jules  César,  flf  Mars-avril  [Clédat].  Découvertes  à  Baouit  (Egypte),  rela- 
tives à  l'art  copte.  1[  [Clermont-Ganneaul.  Photographies  relatives  à  la  com- 
uiunioation  précédente.  1  [L.  Havet].  Corrections  au  texte  du  de  Senectute  45 
de  Cicéron.  ^  [HaussouUierj.  Osselet  en  bronze  massif  (93  kg.)  avec  dédicace 
grecque  fioutTTpo?r|6ov,  de  5  lignes,  on  caractères  railésiens,  consacrée  à 
Apollon  Didyméen,  dont  le  temple  a  été  incendié  par  Darius  en  k9'i  a.  G.  : 
cette  dédicace,  avec  nom  d'auteur,  remonte  aji  dernier  tiers  du  vi"  s.  a.  G., 
et  donne  raison  à  Hérodote  contre  Strabou  et  Pausanias,  qui  croient  que  50 
le  Didymeiou  a  été  incendié  par  Xerxès  en  479  et  que  les  offrandes  ont  été 
transportées  à  Ecbalane.  If  [G.  Perrol].  Note  de  Menant  sur  l'entretien  du 
feu  sacré  dans  le  culte  mazdeen,  avec   plan  de  la  cérémonie  qu'on  trouve 


176  1902.    —    FRANCE. 

déjà  d'ailleurs  dans  les  livres  de  l'Avesta.1  [S.  Reinach].  Lire  dans  I.iicain, 
Pharsale  IX,  b'J6  Sors  nna  pour  forluna,  dépourvu  de  sens.  [Bréal]  main- 
tieut  et  justille  forluna.  H  [Foucart].  Inscr.  grecque  de  Memphis,  trouvée 
par  Maspéro  :  décret  voté  par  les  Iduméens  en  l'honneur  de   Dorion,  leur 

6  protecteur.  1  [E.  Uabelon].  Mention  élogieuse,  dans  le  rapport  sur  la  fonda- 
tion l'iol,  du  l/i=  fasc.  des  monuments  et  mémoires  (miniatures  de  l'Ëvan- 
gile  de  s.  Matthieu  en  onciales  d'or  sur  vélin  pourpre)  ;  du  '!•  vol.  des  Vases 
antiques  du  Louvre  (vases  grecs  archaïques)  de  E.  Poltier;  des  fouilles  de 
Delaltre  à  Carlhage,  Seurre  et  Degrand  en  Bulgarie,  Lagrange  à  Madaba  ; 

10  des  recherches  de  Millet  sur  les  Monuments  de  l'art  byzantin,  et  Perdrizel 
sur  l'emplacement  de  Sidon  (ruines  du  temple  d'Eschmoun)  ;  du  catalogue 
des  vases  peints  du  cabinet  des  médailles  par  de  Ridder.  %  [L.  IleuzeyJ. 
Bas-relief  syriun  d'époque  gréco-romaine  représentant  un  dieu  cavalier  ; 
tôle  nue  et  imberbe,  à  chevelure  rayonnante,  vêtu  à  l'orientale  ave;  car- 

15  quois  à  l'arrière  et  fouet  à  la  main  :  ce  dieu  solaire,  Gonnéas.  est  à  rappro- 
cher du  Gennaios  adoré  à  Enièse.  Curieuses  stèles  :  personnage  en  costume 
phénicien  de  l'époque  perse,  femme  voilée  à  la  grecque  surmontant  deux 
pleureuses  versant  la  libation  funéraire  sur  la  plante  sacrée.  %  (Ronze- 
vallej.  Bas-relief  romain  trouvé  à  lloms  (Emèse)  :  dieu  nimbé  d'un  cercle 

20  radié  en  costume  d'empereur  romain,  déesse  voilée  à  niuibe  fleuronué 
avec  sceptre  court,  divinité  armée  de  la  lance  et  du  bouclier  ;  inscr.  portant 
les  noms  divins  de  larébôlos  et  Aglibôlos,  de  Minerve  et  d'un  dieu  de  la 
foudre  (Kepauvw).  ^  lOppert].  Trad.  du  début  du  récit  de  Gudéa,  sur  le 
cylindre  rapporté  de  Tellah  par  de  Sarzec  ;  écrit  eu  sumérien,  il  est  rédigé 

Î5  en  touranien  analogue  aux  langues  ouralo-flnnoises.  If  [Séjourné].  Inscr. 
sémitiques  et  grecques  relevées  par  Janssen  et  Savignac  de  Suez  au  Sinaï 
et  de  Sinaï  à  Jérusalem;  milliaires  (dont  deux  de  Trajan)  retrouvés  sur  la 
voie  romaine  d'Alsabah  à  Maau  ;  19  inscr.  nabatéennes  (celle  de  Beit  R.is  a 
été  estampée)  ;  nouvelle  mosaïque  trouvée  à  Madaba  avec  curieuse  inscr.  : 

30  3  inscr.  grecques  de  Jérusalem,  Yabra  et  Peiran.  IK  Mai-juin.  [De  Vogiié]. 
Fragments  de  papyrus  araméens  trouvés  par  Maspéro  à  Sakkarah  (pyra- 
mide d'Onnas),  et  ayant  servi  à  bourrer  des  momies  d'époque  romaine 
ou  byzantine;  ils  sont  rédigés  en  hiératique,  démotique,  grec  et  araméen, 
«t  remontent  au  2-  ou  3=  s.  a.  G.  f  [Id.].  Textes  en   caractères  safaïiiques 

35  trouvés  par  Dussaud  avec  trad.  et  texte  arabe  en  caractères  nabateens.  \ 
[Glermont-Ganneau].  Moulage  de  l'iuscr.  phénicienne  de  la  stèle  d'Oumm 
el-'Aouâmid.  \  [OppertJ.  Suite  de  la  trad.  du  cylindre  A  de  Gudéa,  conçu 
en  sumérien,  car  ce  prince  ne  connaissait  pas  l'idiome  sémitique  des  Assj- 
riens.  f  [E.  Châtelain].  Fragments  de  mss.  eu  onciale  du  5*  au  7»  s.  :  partie 

«du  ms.  1395  de  S'  Gall  (vulgate  latine),  fragm.  mutilés  d'Origène  traduit 
par  Ruiin,  dispersés  entre  Orléans  et  Leyde,  fragm.  des  Prophètes  dont  qqs. 
feuillets  sont  à  Orléans  et  deux  à  La  Haye.  1[  [Espérandieu].  Bague  de 
bronze  trouvée  dans  un  puits  romain  de  Néris  (Allier),  avec  légende  poin- 
çonnée lettre  par  lettre,  à  l'aide  de  caractères  mobiles.  If  [OppertJ.   Suite 

*5  de  la  trad.  du  cylindre  A  de  Gudéa.  t  [Th.  Reinach].  14  lignes  d'un  dia- 
logue grec  en  prose  rythmée,  entre  un  ivrogne  amoureux  et  son  ami,  sur 
un  fragment  d'ostracon  :  ce  spécimen  de  mime  hellénistique  est  à  rappro- 
cher d'un  papyrus  de  Grenfell  (monologue  de  l'amante  abandonnée,.  \ 
[Foucart].  Mémoire  sur  les  premières  années  de  la  province  d'Asie  :  dis- 
tu  cussion  du  testament  d'Attale  III.  If  [S.  Reinach].  Découverte  à  Tralles, 
dans  les  restes  d'une  église  byzantine  superposée  à  quelque  ancien  por- 
tique romain,  de  trois  importantes  statues  de  marbre,  grandeur  naturelle; 
nymphe  tenant  une  vasque  (la  tête  est   perdue)  dont  le  modelé  et  la  dra- 


COMPTES  RENDUS    DE  l'ACADÉMIE   DES   INSCRIPTIONS.  177 

perîe  rappellent  la  Venus  de  Milo,  jeune   pugiliste   se  reposant  après   le 
couibal,  dont  la  facture  originale  remonte  au  milieu  du  'i*  s.  a.  C,  cané- 
phnre  du  type  ionien  archaïque  peu  antérieure  au  2"  s.  a.  C.  et  (jui  est  la 
réplique  exacte  delastaluemutilée  de  Cherchell.  Fragments  d'architecture, 
torses  et  têtes.  H  (Opperlj.  Suite  de  la  irad.  du  cylindre  A  de  Gudéa  :  per-  3 
cernent  d'un  tunuel  en  7O0Oa.    G.   pour  conduiie  les  eaux  du  Tigre  à  la 
ville.  %  [Héron  de  Villefosse].    Découverte  par  Delattre,  dans  la  nécropole 
punique  de  S"  Monique  à  Carthage,  d'un  4«   sarcophage  en  marbre  blnnc, 
orné  de  Unes  peintures  eu  rouge  et   bleu  (au  milieu  d'ornements  divers 
apparaît  Scylla,  figurée  de  face,  les  bras  étendus).  %  fid.].   Rapport  d'Au-  •<> 
doUent  sur  les  touilles  du  Puy-de-Dôme  en  1901;  au  Nord  mise  à  jour  d'un 
épais  mur  de  soutènemint;  terres  cuites,  monnaies  gauloises  ou  romaine.», 
bijoux,  etc.,  qui  attestent  que  le  temple  de  Mercure  Dumias   a  dure  bien 
au-delà  du  règne  de  Valérien  et  de  Gallien.  H  [S.   Reinach].   Cas-relief  du 
musée  de  Constantinople  de  l'école  néo-altiquo  ;  Euripide    assis,  reçoit  en  <6 
présence  de  Dionysos,  un  masque  tragique  que  lui  ollre  une  iMuse  (Skéné). 
^  [Gagnai].  Note  de  Gauelder  sur  un  poste  militaire  romain  du  sud  tuni- 
sien, le  Centenarius  (burgus)  Tibiibuci,  construit  au  début  du  A»  s.  p.  G.  : 
qqs.  monnaies,  inscr.  dêdicatoire  de  263  ou  26'i.    Plan  détaille  du  fortin.  H 
[J.   Delamarre].   Nouveau  décret   de   la    confédération   des  Gyclades,  qui  «J 
assure  aux  habitants  d'HérakIeia  la  jouissance  exclusive  de  leurs  pâtu- 
rages. If  [P- Jouguet].  Rapport   sur  deux  missions  au   Fayoûm  ;    inscr.  et 
papyrl;   fresques  sur   le  propylon.  ^  Juillet-août.    [Clermont-GanneauJ. 
Fragment  d'inscr.  grecque,  trouvé  dans  les   ruines  de  Beersabée  (frontière 
sud  de  la  Palestine)  :  il  provient  d'un  édit  impérial  à  plusieurs  colonnes  de  26 
l'époque  byzantine,  qui  fixait  le  paiement  de  certaines  redevances.  Discus- 
sion désignes  particuliers  qui  suivent  les  lettres  numérales.    Détails  pré- 
cieux sur  divers  fonctionnaires  impériaux  (dont   le  vicarius  du  diocèse  d'O- 
rient) mentionnes  après  les  noms  de  villes.  1  [PerrotJ.  Photographies  com- 
muniquées par  D.  Menant  sur  les  phases  du  grand  office  du  yasna  dans  le  an 
culte  mazdéen,  et   sur  la  formule  de  consécration  du  varasio  ou  taureau 
sacré.  1[  [Desplngnes].  Tumulus  entre  Tombouclou  et  Gouudam.  f  [S.  Rei- 
nachl-  La  mort  d'Orphée  a  tous  les  caractères  d  une  légende  fondée  sur  un 
sacriQce  rituel.  De  même  le  mythe  de  Dionysos  Zagreus  repose  sur  le  sa- 
criflce  d'un  taureau  sacré,  que  l'exégèse   postérieure  a  remplacé  par  un  3û 
homme;  le  sacrilice  rituel  du  bouc  a  été  l'origine  de  la  tragédie.  Si  on  con- 
sidère qu'Orphée,  comme  les  bassarides,  portait  une  peau  de  renard,  on 
peut  conclure  que  le  point  de  départ  du  mythe  était  le  sacrifice  du  renard. 
If  [Bouché-Leclercq].  L'institution  du  cuite  du  Sérapis  Alexandrin,  adap- 
tation du  culte  memphite  d'Osar.  Hapi,  doit  être  distinguée  di;  l'importaiion  m 
de  sa  statue,  laquelle  d'ailleurs  ne  provenait  pas  d'Egypte  et  n'était  autre 
que  la  statue  grecque  de  Bryaxis.  U  [PotticrJ.  Fragment  de  vase  grec  frouvé 
à  Suse  par  Morgan,    ayant  la  forme  d'un  cheval,  avec,  entre  les  jambes  de 
l'animal,  une  amazone  vaincue  peinte  sur  fond  blanc,  il  a  dû  i^tre  fibriquô 
à  Athènes  dans  la  1"  moitié  du  v"  s.  a.  C.  pour  commémorer  sous  une  forme  45 
allégorique  la  bataille  de  Marathon,  puis  ôtre  emporté  à  Suse  lors  du   sac 
d'Athènes  en  ^80.   K   lE.    Saglio].  Mention   du  32»  fasc.  du  Dict.  des  Anti- 
quités grecques  et  romaines,  t  [Bréal'.    Explication   nouvelle  des   mots 
riXixir,,  oçeO.M,  ùfiXXw,  Tipwïov,  ào(T(Tr|-:Tip  et  sacer.  ^  [S.  ReiMacll].  En  1376  lil 
Vénus  de  Medicis  n'avait  ni  bras  ni  jambes,  ni  dauphin  à  sa  gauche,  comme  50 
l'atteste  un  dessin  de  cette  époque  ;  de  plus  la  tête  a  subi  un  grattage  ou- 
irageux.  %  [Glermont-GaiincauJ.  Deux  ordonnances  impériales  do  Tliéodosc 
II  et   llonorius  sur  les  adaeraliones  en  Palestine,  où  il  est  question  d'un 
II.  DK  PHiLOL.  —  Uevue  des  Ueoues  de  1902.  XXVH.  —  12 


178  1902.   —   FRANCE. 

règlcmeut  antérieur  dont  l'inscr.  de  Bersabée  pourrait  bien  n'être  qu'un 
fragment.  Rectification  et  interprétation  d'inscr.  grecques  de  Batamée, 
Mzérib  et  Akraba  (Syrie).  f[Gollignon|.  La  tête  féminine  en  marbre  (Louvre). 
trouvée  à  ïralles,  serait  un  fragment  d'une  statue  funéraire  de  type  atlique. 
u  t  [Héron  de  VillefosseJ.  Cinquième  sarcophage  de  marbre  blanc,  avec  pein- 
tures en  rouge,  jaune,  bleu  et  noir,  trouve  par  Delattre  dans  la  nécropole 
punique  de  S'«  Monique  (Carthage)  :  au  fronton  deux  griffons  cornus  et 
ailés,  qui  se  regardent,  sur  le  couvercle  empreinte  de  couronnes.  Longue 
épitaphe  avec  généalogie  d'une  carthaginoise  descendant  de  plusieurs  rabs. 

10  II  (Clermont-Ganneau).  Grande  inscr.  hittite,  gravée  en  creux,  découverte 
à  Palangah,  près  Darendeh  (Asie-Mineure),  avec  deux  petits  lions  de  gra- 
nit couchés,  à  7  kilom.  de  deux  grands  lions  de  pierre.  U  [Id.].  Deux  inscr. 
grecques  chrétiennes,  trouvées  au  mont  des  Oliviers,  l'une  en  mosaïque, 
l'autre  sur  bloc  calcaire.  U  [S.  Heinach].  Statue  équestre  de  Milo,  avec  dédicace 

i;  à  la  base  datée  des  environs  de  200  p.  G.  Le  Poséidon  colossal,  qui  a  été 
trouvé  en  même  temps  en  1887,  serait  donc  lui  aussi  de  la  même  date.  K 
[OpperiJ.  Deux  textes  arithmétiques  trouvés  par  Scheil  ;  le  i)remier,  liste 
de  carrés  ;  le  second,  problème  savant  et  mystique  dont  les  chilfres  con- 
firment la  chronologie   de  la  Genèse.  H   [Bouche-Leclercq).   A  propos  des 

20  reclus  du  Sérapéum  de  Memphis,  maintient  pour  xàTo/oi  le  sens  de  «  re- 
clus. >)  U  [S.  Heinach].  Étude  sur  les  caractères  distinctifs  du  style  de  Phi- 
dias, d'après  divers  monuments.  1[  [Glermont-Ganneau).  RectiUe  la  lecture 
d'une  inscr.  phénicienne  «  à  Baaliatoii,  flis  de  Abdhor,  prêtre  de  Malak- 
Astarté,  »  trouvée  près  de  Tyr  et  acquise  par  le  Louvre. If  |  Holtier].  Ganthare 

U  de  terre  cuite  émaillée,  d'époque  gréco-romaine,  donnée  au  Louvre  par 
Gaudin  :  sur  la  panse  sept  squelettes  en  relief,  dansant  thyrse  en  main,  et 
Bacchante  en  délire. If  [Iléroa  de  Villefosse].  Note  d'Audollent  sur  un  temple 
de  la  même  époque  que  le  sanctuaire  de  Mercure  Arverne,  trouvé  sur  le 
liane  oriental  du  Puy-de-Dôme  :  inscr.,  monnaies,  fibules,  poteries  et  objets 

30  divers.  K  i Glermont-Ganneau].  Notice  sur  un  dieu  solaire  oriental  à  cheval, 
«  dieu  de  Gouneas  »  (patron  ou  ancêtre  de  Mazzabanas),  dont  le  nom  n'est 
pas  prononcé,  et  qui  figure  sur  un  bas-relief  palmyréuien  (Louvre)  étudié 
par  Ileuzey.  If  [liouzey].  Admet  l'origiue  palmyrénienne  du  monument,  bien 
que  la  pierre  calcaire  soit  d'un  emploi  exceptionnel  à  Palmyre  ;  mais  voit 

35  dans  ce  prétendu  dieu  solaire  un  dieu  de  la  végétation  à  rapprocher  de  qqs 
divinités  syriennes  ou  syro-hellsniques  If  [Pottier|.  Aryballe  à  tête  de  femme 
(Louvre),  de  fabrication  peut-être  argienue,  et  qui  semble  le  pendant  d'un 
lécythe  proto-corynthien  du  Br.  Muséum.  H  I^Bréal].  A  l'appui  de  l'authen- 
ticité de  la  Loi  des  XII  Tables  signale  les  archaïsmes  qu'on  y  relève,  fif 

«U  Sept.  oct.  iS.  Reinachj.  Note  de  Carthailhac  sur  les  gravures  et  peintures 
préhistoriques,  et  les  signes  particuliers,  de  la  grotte  de  Marsoulas  (H'«- 
Garoune),  à  rapprocher  des  dessins  de  la  grotte  de  Combarelles  en  Périgord . 
1  [Id.].  Piette  a  donné  au  musée  de  Saint-Germain  une  très  belle  collection 
d'objets  de  l'âge  du  renne.  H  [Bréal]  achève  de  prouver  par  l'archaïsme  de 

45  la  langue  et  les  témoignages  des  écrivains  anciens,  l'authenticité  de  la  loi 
des  XII  Tables,  et  élimine  du  texte  un  certain  nombre  de  gloses.  H  [Col- 
lignon].  Buste  funéraire  de  femme  drapée  dans  un  voile  (Musée  de  Bru- 
xelles), terre  cuite  trouvée  à  Smyrne,  dont  le  visage  a  dû  être  moulé,  puis 
retouché,  spécimen  intéressant  de  la  statuaire  au  début  de  l'époque  impé- 

•M  riale.  \  (Héron  de  Villefosse].  6'  sarcophage  en  marbre  blanc,  orné  de 
peintures  décoratives  trouvé  par  Delattre  à  Garlhage  :  le  défunt  y  était 
encore,  noyé  dans  un  bain  de  résine.  If  [Boissier  et  Maspéro].  Rappellent  que 
les  Egyptiens  ensevelissaient  leurs  morts  accompagnés  d'objets  précieux 


COMPTES-RENDUS    DE    l'aCADÉMIE    DES    INSCBIPTIONS.  179 

dans  le  bitume.  K  [Lagrangel.  Deux  hypogées  macédo-sUloniens  découverts 
près   de    Ueit-Djebrîn   (Palestine),  entre  Jérusalem  et  Gaza  :  nombreuses 
inscr.  grecques,  peintures  d'animaux  rares  et  d'objets  relatifs  au  culte.  La 
nécropole  a  d'abord  appartenu  à  une  colonie  de  Sidoniens  établis  à  Marésa 
à  l'époque  macédonienne,  puis  a  servi  aux  Iduméens  qui  pratiquaient  le  5 
paganisme  avant  la  conquête  de  Jean  Hyrcan.  H  [Weil].   Traduction  d'une 
des  inscr.  grecques  de  Beit-Djebrîn.  ^  [Lagrange].   Deux  nouvelles  inscr. 
phéniciennes    confirment   l'authenticité   de    celles    trouvées    au    temple 
d'Esmoun  à  Sa'ida,  qui  a  fourni  des  fgmeuts  de  statues  et  de  terres  cuites. 
H  [S.  Reinach].  Ces  objets  remontent  au  iv»  ou  v«  s.  a.  C,  hypothèse  qui  lo 
eonQrme  la  date  assignée  par  Berger  et  Lagrange  aux  inscr.   précitées,  f 
IClermont-Ganneau].  Pierre  milliaire  qui  porte  le  plus  ancien   spécimen 
d'écriture  arabe.  Communication  sur  le  mot  cenlenarium,  d'après  le  Talmud. 
^  [S.  Reinach].  Les  légendes  grecques  relatives  aux  peines  éternelies  de 
certains    personnages  (Sisyphe,  fondateur  de  Corinthe)  s'expliquent  par  15 
l'interprétation  erronée  de  très  anciennes  peintures  ou  images  funéraires. 
1  [Babelon!.  Poids  monétaire  (exagium  solidi)  de  l'époque  constantiniennc, 
trouvé  par  Delatlre  à  Carlhage,  et  portant  l'inscr.  «  Usuales  integri  solidi 
très  ».  Distinction  de  l'usualis  solidus  (sou  d'or  taillé  à  raison  de  72  à  la 
livre  et  pesant  'i  cr.  55)  et  du  solidus  gallicus  (taillé  à  S'i  à  la  livre  et  pesant  îo 
3  gr.  89).  K  [Collignonj.  Eloges  dans  le  Rapport  sur  les  écoles  d'Athènes  et  de 
Rome,  des  mémoires  de  Mendel  sur  la  Bithyuie  orientale,  de  Chapot  sur  la 
défense  militaire  de  la  Syrie  du  Nord  à  l'époque  romaine  et  byzantine,  des 
notes  de  Granger  sur  la  Crète  occidentale,  des  mémoires  de  Brizemur  sur 
la  nécropole  de  Delphes,  et  de  Pernot  sur  le  colonat  parliaire.  U  [Ph.  Ber-  25 
ger].  Delattre  communique  une  épitaplie  punique  trouvée  à  Cartilage,  une 
■nscr.  sur  amphore  et  une  série  de  poids  lithographiques,  f  [Clédat].  Nécro- 
pole ou  cou  ven  t  île  Baouît  (au  sud  d'Hermopolis  magna)  :  oO  chapelles  et  2  églises 
avec  peintures  datant  du  v«  au  xw  s.  p.  G.  H  [Ph.  Berger].  Carlailhac  a  trouvé 
dans  la  grotte  d'Altamira  (près  Santander),  des  fresques   préhistoriques  30 
d'animaux  de  l'âge  du   renne,  analogues  à  celles  de  Marsoulas.  K  [Uéroii 
de  Vilefosse].  Dis^rd  a  acquis  pour  le  Musée  de  Lyon,  la  grande  statue 
de  Goligny  (dieu  imberbe,  nu  et  debout),  et  les  fragments  de  calendrier 
celtique  gravé  sur  table  de  bronze.  H  [Clermout-Ganueau].   Interprétation 
détaillée  des    inscr.  phéniciennes  du   temple  d'Echmoun  près  de   Sidon.  35 
Observations   de   Ph.   Berger.   DU   Nov.-Déc.   [Héron   de  Villefossej.    Deux 
épitaphes  de  prêtiesses  et  sarcophages  de  maibre  avec  couvercle  sculpté 
(personnage  barbu  et  drapé,  couché  en  haut-rulief),  découverts  par  Delattre 
dans  la  nécropole  punique  de  Bordj-Djedid.    K  [Cagnat].   Gauckler  signale 
plusieurs  inscr.  latines  trouvées  dans  rilenchir-Doiicniis  (Tunisie),  en  par-  io 
ticulier  une  dédicace  du  Capilole  île  Sala  Major,  datée  do  106  p.  C.  et  gravée 
en   l'honneur   de  Septime    Sévère,  divinisé   sous  Caracalla   :  elle    permet 

identifier  les  ruines  de  l'IIenchir-Douémis  avec  celles  de  l'ecclesia  Saiensis. 

[P.  JamolJ.  Deux  petits  monuments  béotiens  relatifs  au  culte  de  Déméter, 
l'un  trouvé  à  Thespies  avec  inscr.  votive  à  Déméter  et  Iléraklès,  l'autre  45 
provenant  de  Thèbes  et  figurant  une  Déméter  d'argile  assise  sur  une  pan- 
thère comme  Dionysos.  H  [Pottier].  Rappelle  qu'au  S"  s.  a.  C.  Aphrodite, 
Artémis  étaient  aussi  représentées  chevauchant  des  animaux,  f  (P.  VioUet). 
Mentionne  avec  éloge,  dans  le  rapport  sur  lo  concours  des  antiquités  de  la 
Krancc',  les  Fastes  des  provinces  africaines  de  l'allu  de  Lessert.  \  iHéron  de  50 
Villefosse].  Photographie  du  sarcophage  trouvé  par  Delattre  à  Garthage  . 
prêtre  carthaginois  à  figure  expressive  avec  longue  barbe,  sculpté  en  relief 
sur  le  couvercle.  «[  |p.  Berger].  Interprétation  de  deux  épitaphes  puniques 


180  1902.   —   FRANCE. 

de  prêtresses  mariées,   trouvées   par   Delattre   à   Carthage.    ^  [Clermoiit- 
(lanneauj.  Germier-Duraud  signale  de  Jérusalem  im  buste  eu  basalte  très 
mutilé  trouvé  à  Kérac,  une  figurine  eu  terre  culte  trouvée  à  Arlouf.  Photo- 
graphie dds  tubes  de  pierre  du  canal   supérieur.  K    [Héron  de  Villefo^seJ. 
i  Deux  sarcophages  anthropoïdes  (prêtre,  de  travail  grec,  prêtresse  coiffée  à 
l'égyptienne)  trouvés  dans  une  chambre  funéraire  par  Del  iltre  à  Carthage. 
t  IHomolle].  Deux  stèles  funéraires  découvertes  au  musée  de  Thèbes  daus 
le  champ  guerrier  avec  lance  et  bouclier;  inscr.  et  gravure  datent  du  début 
du  4».  s.  a.  C.  K  [Perrot  et  lleuzey].    Ce  procédé  antique  d;  la  gravure  sur 
10  pierre,  au  trait  ou  au  pointillé,  se  retrouve  daus  les  anciens  monuments 
orientaux,  t  (H-  Omont].   A  propos  de  4  planches  de  fac-similés  d'anciens 
mss  grecs  bibliques,  en  ouciales,  de  l'album  de  l'Orient  chrétien,  dont  deux 
reproduisent  des  fragments  du  Sinaïticius,  donne  in-exlenso  le  texte  des 
deux  autres,   tirés  d'un  ms.  grec   de  l'évangile  de  S.  Matthieu,  du  9"  s. 
16  environ,  en  onciales  d'or  sur  parchemin  pourpré,  comme  le    Siuopeusis. 
î  [Héron  de  VillefosseJ.  Photographies  des  sarcophages  à  personnages  trou- 
vés par  Delatire  à  Carthage  :  celui  de  la  prêtresse  est  une  pièce  merveilleuse. 
H  [Merlin].  Fouilles  de  Gauckler  à  Dougga  (Tunisie)  :  mise  à  jour  d'un  quar- 
tier de  la  ville  romaine,  avec  rues,  places,  maisons  ;  2  mosaïques  rem.ir- 
20  quables,  vainciueur   au  cirque   monte   sur  quadrige,  Cyclopes  forgeant  les 
armes  d'Euéo  sous  la  direction  de  Vulcain  ;  230  inscr.  depuis  deux  ans.  U 
[S.  Reiuach].   Montre  que  les  supplices  de  Tityos,  Tantale,  Ixion,  les  Da- 
naïdes,  s'expliquent  comme  celui  de  Sisyphe,  par  l'interprétation  erronée 
de  vieilles  œuvres  d'art.  A.  G.-D. 

26  Gazette  des  beaux-arts,  1902.  Jr.  Etudes  de  céramique  grecque  (flg.) 
[E.  Poltierj.  P.  discute  les  théories  de  Hartwig ,  dans  son  ouvrage 
intitulé  Die  griecliiscfien  Meislerschalen  der  Blûthezetl.  H.  a  tort  de  tant 
négliger  les  œuvres  non  inédites  et  considère  trop  les  peintres  de  vases- 
comme  des  artistes  absolument  originaux.  Suivant  P.,  inoUa^'/  n'est  pas 
30  synonyme  de  ïfpd^tv,  le  premier  mot  s'appliquani  au  fabricant  du  vase, 
tandis  que  le  peintre  est  anonyme  ou  passe  au  second  rang.  II.  n'a  pas 
assez  creusé  ces  questions.  La  plus  intéressante  conclusion  de  son  livre 
est  que  chaque  atelier  a,  en  général,  un  style  à  lui  recounaissable  à  des 
traits  caractéristiques  (à  suivre).  ^1  Fvr.  Courrier  de  l'art  antique  (pi.,  tig.) 
36  [S.  Relnach].  Aperçus  et  élude  sur  la  restauration  des  œuvres  d'art  antiques. 
Statues  restituées,  entre  autres  la  Victoire  de  Paeonias,  Zeus  de  Dresde, 
statue  altique  du  5«  siècle.  Découvertes  ou  acquisitions  récentes  de  statues. 
HH  Mrs.  Etudes  de  céramique  grecque  (flg.)  [E.  Pottier].  Fin.  Dans  les 
Oviechischc't  Vasennmalereien  Furtwaengier  et  Kelchhold  n'ont  donné 
40  que  des  dessins  et  une  description.  P.  supplée  au  manque  de  l'introduction 
générale  en  reproduisant  et  en  commentant  quelques-uns  des  plus  beaux 
spécimens  du  recueil.  HH  Juillet.  Les  fouilles  de  Suse  par  la  mission 
J.  de  Morgan  ifig.)  [E.  Poltierj.  Description  commentée  des  plus  belles  pièces. 
Existence  à  Suse  d'une  société  très  civilisée  et  forlemeni  constituée  entre 
46  le  4«  et  le  3«  millénaire,  n  Dbre.  De  quelques  tètes  antiques  atlribuables 
à  l'Ecole  de  Phidias  (ûg.)  [S.  Reiuach].  Etude  de  délail  basée  surtout  sur 
la  forme  que  Phidias  donnait  aux  paupières  et  aux  yeux  de  ses  statues. 

Henry  Thédenat. 

Journal  des  Savants.  1902.  Jr.  B.  Delbruck,  Grundriss  dtr  vergleichenden 

W   Grammaltk  der  indocjermanhchen  Spruchen.  V  (Syntax)  [Breal].  L'absence  de 

plan  donne   l'impression   d'articles  mis   bout  à  bout.  On  ne  sait  au  juste 

pour  qui  l'auteur  a  voulu  écrire  :  néanmoins  il  faut  être  reconnaissant  à 

B.  de  ce  volume  qui,  en  des  proportions  trop  monumentales,  marque  le 


JOURNAL  DES  SAVANTS.  181 

point  d'arrivée  des  éludes  de  liiignisUquc.  t  E.  Tais,  Sloi-ia  d'IlaUa  dai 
lamfti  piu  anlichi  alla  fine  detlo  gtierre  ■puniche.  P.  2.  Storia  di  Roma.  Vol.  1. 
2  P.  IBIoch].  Dern.  art  <v.  R.  d.  F..  26,  213,  18>.  Malgré  des  objections  par- 
tielles, les  vues  de  P.  subsistent  au  total,  elles  n'auraient  pas  été  inutiles 
quand  même  elles  n'auraient  servi  qu'à  secouer  l'inertie  du  dogmatisme  5 
scieiitiflque.  H  Nouvelles  littéraires.  Corpus  itiscr.  hainarum.  XI,  il,  1.  XIII, 
m,  1  [G.  B<oissier>|.  Annonce,  n  Fév.  St.  Gsbll,  Us  monuments  antiques 
de  l'Algérie,  2  vol.  (pi.)  [Gagnât]  l»  art.  <dont  la  flu  est  au  n°  d'avril>.  Nul 
n'était  plus  qualifié  pour  entreprendre  et  mènera  bien  cette  étude.  Résumé 
des  conclusions  de  l'auteur.  1[  Mars.  G.  Mueray,  A  tlistory  of  nncient  greelc  lit-  10 
teraiure  [Weil].  1»i-  art.  <dont  la  fin  est  au  n»  d'avril>.  Se  lit  avec  plaisir: 
des  parties  excellentes.  On  suit  M.  avec  intérêt  même  quand  on  ne  par- 
tage pas  ses  vues,  t  C.  Pascal,  L'incendia  di  Roma  ed  i  primi  cristiani.  — 
A.  GOEN,  La  persecitiione  neroniana  dei  cristiani  [G.  Boissier].  P.  croit  que 
les  coupables  sont  les  chrétiens  et  s'appuie  sur  le  '  Correpli  qui  fate-  •» 
bantur  '  de  Tacite;  mais  Boissier  et  Goen  rejettent  l'interprétation  de  P.; 
eu  somme  il  faut,  selon  B.,  en  revenir  an  "  forte  an  dolo  principis,  incer- 
Avr.  Une  loi  athénienne  du  iv  siècle  (pi.)  [P.  Foucart;.  I^art. 
_  ont  la  lin  ist  au  n»  de  niai>.  Texte  d'une  inscr.  trouvée  à  l'ouest  de 
l'ancien  iheUlre  de  Munychie  <v.  R.  d.  R.  2,1,  221,  37>  accompagné  d'un  20 
commentaire  épigraphiciue  et  historique,  f  Nouvelles  littéraires.  J.  Girard 
|G.  Boissier].  Notice  nécrologique.  HH  .Mai.  Fragments  dispersés  de  vieux 
manuscrits.  [É.  Châtelain]  I.  Deux  feuillets  d'un  mnnaslèro  bénédictin  de  S' 
Paul  en  Cariuthie  se  rattachant  étroitement  au  ms  1395  de  S'  Gall  de  la  fin 
du  v«  s.,  nis  dont  l'iiupoitaiice  est  considérable  pour  le  Nouv.  Testament  œ 
latin.  Huit  pages  des  Dialogues  de  saint  Grégoire  en  écriture  mérovin- 
gienne du  via*  s.  recueillies  dans  le  même  volume  des  fragments  à  S'-Paul 
(fol.  3-6)  se  joindraient  à  merveille  aux  feuillets  du  ms.214  de  la  Bibliothèque 
conventuelle  de  S.iiiit  Gall.  —  H.  Le  débris  tombé  en  la  possession  .le  Vossius 
( Vossianus  Int.  0  88')  et  les  10  fragments  qui  terminent  le  ms.  169  d'Orléans  39 
sont  les  restes  d'un  beau  volume  d'Origène  copié  au  vu»  s.  dans  le  monas- 
tère de  Fleur,v-sur-Loire.  —  III.  Les  deux  feuillets  du  musée  Meermanno- 
Westreenianum  de  La  Haye  (fragments  de  Zacharie  et  Malachie)  autrefois 
conservés  au  collège  de  Glermonl  proviennent  du  même  m?,  de  Fleury-sur- 
I.oire  que  les  six  du  ms.  19  (10)  d'Orléans  (fol.  19-2.1).  —  IV.  Un  treizième  33 
feuillet,  inconnu  jusqu'à  ce  jour  (Bibl.  Nal.  103999,  fol.  3)  s'ajoute  aux  douze 
feuillets  d'un  ms.  d'Orose  répartis  entre  Bruxelles  et  le  Brilish  Muséum.  H 
Nouvelles  littéraires.  Picturse,  omamenta,  complura  scriptural  specimina 
codicis  Vnlicuni  3S«7  qui  codex  Vergilii  Romanus  audit,  phototypice  ex- 
pressa  jL.  D<uchesne>].  L'introluction  qu'EHRt,B  a  jointe  aux  pho- «o 
totypies  ajoute  beaucoup  de  prix  à  la  publication.  HH  Jlt.  Bbsson  et  A. 
URTKtiVS,  L'Iiumaniste  hétérodoxe  catalan  Pedro  Gales  \\i\\\lcl\n  Soc.  de  l'hisl. 
(lu  proteslantisnie  français  1'.)(IU).  —  K.  Schabfiîr,  Beitrage  zur  Geschichte  des 
spanischfu  l'rotrstinuismus  [Ed.  Boehmer  et  Morel-Fatio).  1"  art.  <  dont  la 
suite  est  aux  numéros  d'août  et  de  sept.  >  Essai  de  reconstitution  de  la  (.•> 
biographie  de  Gales,  l'ami  d'Antonio  Agusiiii,  de  Casaiibon,  de  Carilona,  de 
Cujas  qui  tenaient  son  savoir  en  haute  estiuie  et  (|ui,  de  nos  jours,  a  ren- 
roiitro  l'approbation  d'un  Gobel  pour  ses  travaux  sur  le  texte  de  Diogène 
Iniîrce.  t  Les  lignes  transposées  de  Calo  .Maior  ]L.  Ilavel].  1"  art.  <  dont 
la  suite  est  au  11°  d'août  >.  Les  transpositions  dont  il  est  question  attei-  50 
guent  des  groupes  vagues  de  mots  coutigus;  elles  ont  pour  origine  une 
omission  mal  réparée.  La  faute  initiale  se  révèle  quand  elle  a  laissé  une 
irace  indirecte,  c.-à-d.  quand  le  groupe  omis  se  trouve  avoir  été  restitué 


182  1902.    —    FRANCE. 

à  une  place  inexacte.  Un  groupe  vague  de  mots  contigus  sujet  à  être  omis 
en  bloc,  puis  transposé  en  bloc,  ne  peut  cire  qu'une  ligue  d'une  étendue 
déterminée  qui  comporte  un  maximum  de  3S  ou  39  unités  (jambages),  un 
peu  moins  selon  les  cas.  Examen  critique  de  ces  transpositions  et  du  con- 

5  texte.  If  Sept.  Calalogus  librorummaytuscriptorum  e  bibliotheca  G<Coerre^siana. 
—  Traube,  Dibliotheca  Goerresiana  [L.  Delisle].  Description  paléographique 
d'un  texte  des  Évangiles  (qu'on  suppose  avoir  été  acquis  par  Gorres)  offert 
on  8^2  par  l'empereur  Lothaire  à  l'abbaye  de  Priim.  D.  constate  une  iden- 
tité entre  les  tableaux  des  Évangiles  de  Priim  et  les  médaillons  du  Sacra- 

10  .Tientaire  d'Autnn  ;  les  deux  mss.  appartieunent  à  la  même  famille  et  se  rat- 
tachent à  l'école  de  Tours,  t  Nouvelles  littéraires.  E.  Châtelain,  Uncialis 
scriptura  codicum  lalinorum  novis  exemplis  illustrata  l.  2  (pi.)  [Id.].  Achève- 
ment de  ce  grand  ouvrage  qui,  comme  la  Paléographie  des  classiques  latins, 
est  assuré  de  prendre  et  de  conserver  une  place  d'honneur  dans  la  classe 

16  des  ouvrages  relatifs  à  la  paléographie,  n  Ocl.  V.  Bérahd,  Les  Phéniciens 
et  l'Odyssée,  T.  1  (pi.)  [G.  Perrotj.  <1"  art.  dont  la  fin  est  au  n»  de  déc.  > 
Point  de  chapitres  où,  à  côté  d'assertions  qui  étonnent  et  qui  effarouchent, 
on  ne  rencontre  des  hypothèses  ingénieuses  et  souvent  très  vraisemblables, 
des  vues  neuves  et  originales.  H  Nouvelles  littéraires.  J.  Es  fève.  Les  inno- 

20  lations  musicales  dans  la  tragédie  grecque  à  l'époque  d'Euripide  (thèse)  [  J. 
Longues  et  sérieuses  études,  bien  qu'on  ne  puisse  arriver  dans  les  études 
de  ce  genre  qu'à  des  résultats  problématiques.  Ce  qu'il  y  a  de  plus  hasardé 
c'est  la  restitution  de  qqs.  mélodies  empruntées  à  Gevaert.  n  Nov.  Sur  la 
langue  de  la  loi  des  XII  Tables  [M.  Bréal].  Nous  avons  ici  uue  langue  saine, 

25  précise,  appropriée  aux  matières  dont  il  est  traité,  déjà  difficile  à  com- 
prendre pour  les  contemporains  de  Varron  :  «  l'un  des  meilleurs  textes  de 
langue  qu'on  puisse  désirer  pour  la  connaissance  de  l'ancien  latin  ».  1  Nou- 
velles littéraires.  Hermiae  Alexandrini  in  Platonis  Phaedrum  Scholia  ad  lidem 
cod.  paris.  1810 éd.  P.  Couvreur  [(.'..  E.  Ruelle).  Fait  honneur  à  l'érudition 

30  française.  %  Max  Eggbr,  Denys  d'Halicamasse.  Essai  sur  la  critique  litiéraire 
et  la  rhétorique  chez  les  Grecs  au  siècle  d'Auguste  [Id.].  Étude  d'une  impar- 
tialité absolue  qui  .se  lira  avec  intérêt  et  profit.  tH  Dec.  Nouvelles  litté- 
raires. Hieronymi  Chronicorum  cod.  Floriacensis  Fragmenta  Leidensia  Parisina 
Vaiicana  phototypice  édita.  Prsefatus  est  L.  Traubb  (pi.)  [L.  D<elisle>].  La 

36  notice  mise  en  tête  de  la  reproduction  est  un  petit  chef-d'œuvre  d'érudi- 
tion paléographique  et  critique  tel  qu'on  pouvait  l'attendre  de  T. 

II.  Lbbègub. 
Mémoires  de  la  Société  de  Linguistique  de  Paris,  t.  XII,  fasc.  A. 
Varia  [Meillet]  II,  Sur  le  timbre  do  la  voyelle  du  redoublement  en  indo- 

*0  européen.  Il  y  a  deux  redoublements,  1°  le  redoublement  normal,  quand 
la  consonne  initiale  de  la  racine  est  suivie  seulement  d'une  voyelle  ;  eu 
principe,  la  voyelle  du  redoublement  tend  toujours  à  être   plus  aiguë  que 

Ij.    voyelle   radicale,  ex.  :  néfJiova,    iiéu.a|j.îv,  yîvvofia;,  Y'ys"»',  T^iavoç,  -f'T°'P''°''i 

etc.  2»  le  redoublement  intensif,  quand  la  consonne  initiale  de  la  racine 
«6  est  suivie  d'une  voyelle  et  de  la  sonante  qui  suit  la  voyelle  de  la  racine, 
ex.  :  TTopyJpw,  (iopjji-jpto,  ijioi(ji-J),).w,  etc.  Ce  redoublement  se  distingue  du 
précédent  par  la  présence  de  la  sonante  et  par  la  tendance  à  employer 
dans  la  syllabe  du  redoublement  le  même  vocalisme  que  dans  la  syllabe 
radicale.  VI,  ôùo.  Cette  forme,  commune  aux  divers  dialectes  grecs,  n'a 
BO  jamais  été  suffisamment  expliquée.  iM.  pense  qu'elle  est  peut-être  indo- 
européenne ;  mais,  comme  on  n'en  saurait  déterminer  d'une  manière  sûre 
l'emploi  ancien,  provisoirement  il  est  plus  prudent  de  ne  pas  chercher  à 
l'expliquer  en  grec,  t  Étymologies.  [Bréal].  I.  'Ap^ejuiç,  dont  la  forme  plus 


MÉMOIRES   DE   LA   SOCIÉTÉ   DE   LINGUISTIQUE   DE   PARIS.  183 

courte  est  àpOpii;,  se  rattache  à  lu  môme  racine  que  ipy.ayi%,  âp(ji<5!;w,  sans 
que   l'on   puisse   dire  on  quelle  acception   spéciale  le  mol  a  d'abord  été 
employé  11  s'est  rencontré  avec  f^Oiio;,  que  l'on  doit  au  bruit  monotone  de 
la  mer,  ou  à  la  cadence  toujours  égale  d'une  eau  courante.  2,  Aé|jia;,  qui 
désitrne  le  corps  humain,  joue  à  l'occasion  le  rôle  d'un  adverbe  signiQant  B 
«  comme,  à  la  façon   de  »  (II.  XI.  595)  ;  il  se  rattache  à  U\i.u>  «  bâtir  »  et 
signifie  littéralement  «  structure  ».  On  en  peut  rapprocher  l'anglais  «  like  », 
qui   signifie  <-  corps  »  et  a  donné  l'adverbe  «  like  ».  3.  'Apijriio;.  Ce  mot  a 
dans  Homère  le  sens  de  «  clarus  »  au  propre  et  au  figuré  :  Hésiode  oppose 
ifilr'i.o'i  à  à'Sr|),ov.   Dans  ce  mot  t,f}.oi  a  dû  prendre  la  place  de  ?7;),o;.  I.a  lO 
raison  fut  probablement  le  besoin  d'avoir  une  longue  dans  la  seconde  syl- 
liibe  ;  la  forme  primitive  devait  être  itiZ-riXo;,  avec  iet  signifiant*  tout  à 
fait  ».  i.  Mitriv  doit  être  regardé  comme  l'accusatif  du  subst.  \j.i-ri  t  égale- 
ment »  et  rattaché  au  verbe  \i.ahop.ai.  S.  ".\'{/.  Cet  adverbe  a  la  même  signi- 
fication que  l'adv.  a\i,doni  le  sens  primitif  est  «  en  arrière»  d'où  il  a  passé  is 
à  celui  de  «  de  nouveau  »  ;   à'I'  n'est  autre  chose  que  a-j  enrichi  du  ;  qui  se 
voit  dans   èÇ,   àpicfiic,  ixÉ/pi;.    6.   KocTi.   L'emploi   en   grec  moderne  de  etK'xa 
comme  synonyme  de  iTtd,  celui  de  8ià  -i,  Ttpb;  -i  en  place  de  Sii,  irpii;,  et, 
d'autre  part,   y.i  à  côté  de  neto,  confirment  l'élymologie  qui  rapproche  le 
latin  «  cum  »  de  xarâ  <  Rev.  des  Rev.  XIX,  17fi,  3  >.  7.  'Eyfù;.  La  syllabe  yj;  M 
est  p.-ê.  un  ancien  locatif  yucrî,  venant  du  môme  radical  yj  qui  a  donné 
fuïov,  Y'J«)"v,  fv\i.v6ç.  8.  Ccmminus,   eminus.  A   côté  de  «  manubus  »   ou 
«  maiiibus  »  il  a  dû  y  avoir,  plus  anciennement,  un  abl.  plur.  «  manus  » 
pareil  à  l'ombrien   «   beriis  »  qui  fil  l'impression  d'un  adverbe  et  donna 
naissance  au  composé  «  comminus  »  où  «  cum  »  ne  sert  qu'à  renforcer  le  25 
sens  :  «  comminus  »  a  fait  créer  «  eminus  »  ;  l'u  a  été  abrégé  par  analogie 
d'après  «  minus  »  «  prolinus  ».  9.  Cum  maxime.  Celte  locution  doit  Cire 
expliquée  de  la  même  façon  que  «   comminus  ».   10.    '.\vTixpv;.   Dans   la 
seconde  partie  on  reconnaît  le  subst.  xâpa  ;  le  ?  final  est  ou  le  signe  d'un 
ancien  neutre,  ou  le  ;  qu'on  a  dans  (ié/pi;,  àTpéiA-x;.  11.  Vicissim.  Il  a  dû  30 
exister  une  forme   d'abl.  «  viceis   »  (cf.  «   mœuiis,  iliis»)  à  laquelle  s'est 
joint  le  suffixe  adverbial  -lim  ;  viceistim  est  devenu  eusuite  vicissim.  12. 
Sacer.  Comme  h.  ce  mot  qui  a  produit  lanl  de  dérivés  ne  correspond  rien 
dans  les  langues  indo-européennes,  on  peut  supposer  que  c'est  un  mot 
emprunté    par   le  latin    à   l'fitrurie,   comme    l'avait    pensé   Scaliger.  13.  38 
'Aoa(TT,TT)p.  Ce  terme  est  proche  parent  du  latin  «  auxilium  »  ;  on  peut  l'ex- 
pliquer comme  équivalent  de  œ05r|Trip  du  v.  aùçén),  <  augmenter,  secourir  »  ;  au 
est  devenu   ao,   5  s'est  changé  en  <it,  cf.  8i5ô«  et  Sio-nii;.  Le  verbe  àoaaéia  se 
rencontrant   une   fois   chez    Moschus,  ou   peut  conjecturer    une    origine 
<lorieime.  l'i.  Eî/.ouivirpiTa.  B.  en  rapproche  les  composés  (tovripr,;,  à(içripr)5,  40 
SiTipr,;,  TptY)pT|(;  (OU  -TipT);  doit  olre  rattaché  à  ipapitry.M)  et  conclut  que  d'un 
adjectif  eiKooivripT,;  «  vingtuple  »   le   poète   a   tiré   eîxoaivripiToç  (cf.  XïjïTo;  de 
Âïôî).  1!i.  Remugle.  Composé  de  re  et  de  mugle.  On  trouve  en  grec  moderne 
|jioûx),ot  «  moisissure  »,  \).ov/\iil(»,  (;,o'j-//,t'aaiJia,  en  allemand  «  munkeln,  min- 
keln  »,  «  sentir  mauvais  ».  l'ar  le  passage  d'un  organe  à  uii  autre,  «  mun-  iî 
keln  »  s'est  dit  dans  le  sens  de  «  faire  sombre  »  et  dans  celui  de  «  parler 
à  voix   basse,  chuchoter,  conspirer  ».  16.  La  Gironde.  La  Garonne  «  Ga- 
rumna  »  devient  à  un  moment  donné  la  Gironde,  anciennement  la  Géronde; 
il  y  a  là  une  simple  différence  dialectale.   C'est  ce  qui  s'est  passé   pour 
«  alumnus  et  alundus  ».  Cf.  l'Aronde,  affluent  de  l'Oise,  appelée  «  Aronna  »  50 
dans  la  Vie  de  S.  Amand,  et  la  ville  de  Girone,  qui  est  Gironde  dans   les 
Chanf ons  de  Geste.  H  Ancien   français  «  nuitre  »  |A.  Thomas].  Ce  mot  se 
rattache  au  latin  «  noctua  »,  chouette  ;  il  représente  régulièrement  «  •  noc- 


184  1902.    —   FRANCE. 

tula  »  (allcslé  par  l'iLaliuii  «nollola  »  cl  diverses  formes   de  nos   patois 
méridionaux),  comme  «  cliartre  »,  forme  secondaire  de  «  charte  »,  repré- 
sente «  charUila  ».  A.  .1. 
Mémoires  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France, 7»  série, 

6  t.  1  (61»  de  la  collecliou).  Mémoire  sur  la  ravolle  d'Alexandre  en  Afrique 
[J.  Maurice].  L'élude  et  la  comparaison  des  émissions  monétaires  de  Rome, 
de  Garlha^çe  et  d'Oslie  amènent  M.  aux  conclusions  suivantes  :  C'est  en 
juin  308  qu'Alexandre  revêtit  la  pourpre.  Tous  les  renseignements  con- 
cordent pour  placer  au  printemps  de  l'année  311   la  conquête  de  l'Afrique 

10  par  les  généraux  de  Maxence  et  la  chute  d'Alexandre  qui  avait  régné  en- 
viron trois  ans  sur  l'Afrique.  If  De  quelques  titres  donnés  ans  empereurs 
sous  le  Haut-Empire  [G.  Fallu  de  Lessert].  On  trouve  des  titres  honorifiques 
donnés  aux  empereurs  dès  le  haut  empire  et  qu'on  croyait  d'époque  plus 
liasse  :  Majeslas  tua,  dominus  noster,  sanctissimus  imperator,  à  Commode; 

15  majestas  tua,  divinitas  tua,  providentia  tua,  divinitas  tua,  félicitas  tua,  dans 
une  inscription  grecque,  à  Gordien.  Ce  n'était  pas  une  innovation,  mais  un 
usage  qui  lentement  s'établissait.  C'était  la  langue  des  sujets,  vis-à-vis 
du  monarque,  que  la  chancellerie  approuvait,  mais  sans  l'adopter  elle-même. 
Cette  adoption  ne  se  Ht  qu'au  3"  siècle,  f  Classification  des  émissions  moné- 

îo  taires  de  l'atelier  de  Trêves  pendant  la  période  constantinienne,  305-337 
(planche)  [J.  Maurice].  Sémisisons  :  ler  mai  30.")  au  31  mars  307;  31  mars  307 
au  mois  de  mai  309  ;  de  mai  309  à  juin  313  ;  de  juin  313  au  1<=i'  mars  317  ;  du 
l^r  mars  317  au  début  de  320.  Catalogue  descriptif  et  raisonné  de  chacune 
de  ces  émissions.  1  Statuettes  en  terre  cuite  de  la  nécropole  d'Hadruniéte, 

25  Tunisie  (planches)  [Carton].  Statuettes  exhumées  par  Henry  de  la  nécropole 
d'IIadrumète,  lampes,  quelques  fragments  d'inscriptions  funéraires.  Cata- 
logue descriptif.  %  Monuments  figurés  du  pays  des  Pélégniens  (pi.)  IM.  Bes- 
nier].  Ce  pays  contenait  3  civitates,  Gorfinium,  Sulmo,  Superaequum, 
dans    les   Abruzzes.    Description    des  antiquités    de    la    région  reunies 

30  par  Nino  dans  les  deux  musées  qu'il  a  crées,  l'un  à  Sulmona  même,  l'antique 
Sulmo,  patrie  d'Ovide;  l'autre  à  Pentina,  l'antique  CorQnium. 

Henry  Thbdenat. 
Revue  africaine  (Bulletin  des  travaux  de  la  Société  historique  Algé- 
rienne) 45*  année.  1901.  A"  trim.  Campagne  de  J.  César  en  Afrique  (4fi-')7 
K  av.  J.-C)  [Colonel  Moinier].  Après  Pharsale  et  la  mort  de  Pompée,  César 
passé  eu  Afrique  eut  le  tort  de  s'engager  dans  une  campagne  dont  le  but 
était  de  régler  la  succession  au  trône  d'Egypte.  Cette  «  guerre  d'.Vlexandrie  » 
donna  neuf  mois  de  répit  au  parti  de  Pompée  et  obligea  César  à  faire  l'an- 
née d'après  la  campagne  d'Afrique  ;  c'est  cette  campagne  que  M.  raconte 

40  dans  une  série  d'art,  d'après  les  inscr.,  les  auteurs  anciens  et  une  élude 
approfondie  du  pays.  Marche  de  Galon  sur  Leplis,  son  arrivée  à  Ulique  et 
sa  jonction  avec  Scipion  qui  est  investi  du  commandement  suprême,  ses 
propuralifs.  Départ  de  César  pour  la  Sicile  et  de  là  pour  pour  l'Afrique  ;  son 
débarquement  prés  d'IIadrumète    Sa  marche  sur  Ruspina,  sur  Leplis  mi- 

15  nor,  il  s'empare  de  ces  deux  villes  et  établit  son  camp  à  Ruspina.  .^rt. 
de  31  p.  HH  46"  année.  1902.  I"  et  2"  trim.  Rapport  sur  les  fouilles  exécutées 
à  Cherchel  [V.  Waille].  Rapport  de  40  p.  (8  pi.)  sur  les  fouilles  d'ocl.  1901  à 
janvier  1902.  Elles  ont  porté  :  1°,  sur  le  terrain  entre  l'hippodrome  anluiue 
et  la  route  de  Ténès  ;  2°,  entre  la  route  de  Tenés  et  la  mer  ;  3°,  sur  le  ler- 

50  rain  des  fortitlcatious.  Liste  des  objets  déposés  au  Musée.  1,  sculpture, 
10  n»',  plus  un  certain  nombre  de  fragments  ;  2,  deux  sarcophages  chrétiens; 
3,  mosaïque  à  figures;  4,  bijoux  et  monnaies  de  bronze,  trois  africaines, 
huit  romaines  ;  5,  cadran  solaire;  6,  inscr.  15  n»-  ;  7,  poteries;  8,  matériaux 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  18S 

Cl  fragments  d'archilccture.  A  remarquer  surloul  six  tôles  antiques,  dont 
deux  portraits  intéressants,  plusieurs  statues  dont  un  dieu  Mars  et  un 
berger  praxitélien  d'une  exécution  peu  commune.  %  Petit  bronze  antique 
découvert  dans  la  région  de  Sétif  [A.  Moinier].  Description  de  ce  buste 
recouvert  d'une  épaisse  couche  de  vert-degris  et  dont  le  nez  a  disparu,  6 
le  travail  ne  manque  pas  de  finesse  ;  ce  doit  être  un  Bacclius.  If  Campagne 
de  J.  César  en  Afrique  (46  et  47  av.  J.-G.)  [A.  Moinier]  (suite).  Art.  de  32  p. 
où  M.  étudie  pas  à  pas  les  marches  et  contremarches  de  César  et  do  ses 
adversaires  Scipion  et  Lablenus,  depuis  la  bataille  indécise  de  Ruspina  jus- 
qu'au moment  où  Scipion  occupe  Uzita.  Doteriuinalion  de  l'emplacement  10 
des  villes  ;  études  de  tactique  militaire,  n  3°  et  4"  trim.  Campagne  de  César 
en  Afrique  (suite)  [id.J.  Art.  de  58  p.  qui  va  de  l'occupation  d'Uzita  par  Sci- 
pion à  la  victoire  de  César  à  Thapsus  et  au  suicide  de  Galon  àUtique.  Ëtude 
détaillée  de  cette  campagne  (A  suivre.)  X. 

Revue  archéologique,   T.  XL  (1902).  Fasc.  1.  (Janv.-Févr.).  Notice  sur  15 
deux  bas-reliefs    mithriaques  [F.  Cumont].  L'un  est  au  musée  de  Modène 
et  contient  une  remarquable  représentation  du  Kronos  mithriaque  ;  dans 
une  bande  ovale  ornée  des  signes  du  zodiaque  est  un  jeune  homme  nu,  ailé, 
le  corps  enlacé  par  les  replis  d'un  serpent;  il  a  les  pieds  fourchus  et  un 
croissant  sur  la  tête  :  il  tient  la  foudre  et  un  sceptre.  L'autre  trouvé  à  Rome  iO 
est  un  fragment  opisthographe  :  d'un  côté  Mithra  tauroctone,  de  l'autre  un 
personnage  étendu  sur  un  lit,  un  chien,  Cautès  et  Cauiopatès.  ^  Une  statue 
de    Baaibeck  divisée  entre  le  I^ouvre  et  Tchinli-Kiosk  [S.  Reiuachl.  Statue 
colossale  d'une  femme  assise,  probablement  Isis,  déjouverle  dès  lS6ji  [>ar 
Joyau  ;   à  fa  gauche  est  un  sphinx  dont  la  tête  est  au  Louvre  ;  le  reste  du  25 
sphinx   et  la  statue  sont  depuis  peu  au  musée  de  Constantinople.  Isis 
assise  du  musée  de  Fiesole.   Les  deux  sont  de  l'époque  des  Anlonins.  f 
Cachette  de  St.-Êtienne  de  Brillouët  (Vendée)   [Breuii;,    Haches    préhis- 
toriques en    bronze.    H    Un   lécyihe   protocorinthien   avec   signature    au 
musée   de   Boston  [F.    B.    Tarhell|.    Inscr.    archaïque    (viiio-vii"   siècle)  30 
peinte   en   brun  et  faisant  le  tour  du  vase  :   fl-jpo;  (x'  ettoiso-êv  AYao-asFo 
L'alphabet  semble  béotien.  C'est  peut-être  la  plus  ancienne  poterie  signée 
que  l'on  connaisse.  H  Note  sur  la  forme  '.VfïtnXT)  Fo  (u)  [C.  D.  Buck].  Note 
sur  l'inscr.  précédente.  C'est  le  seul  exemple  de  digamma  authentique  dans 
les  dialectes  ioniens-atliques.    H   Sur  un   point   d'histoire   de  la  musique  35 
grecque    [P.    Tannery].   Sur   Plularque   nept   [lo-jaix-r,?,  §§    404-407.    Si   l'on 
considère  le  jeu  du  télracorde  des  .synemmènes,  on  doit  dire  que  nos  modes 
majeur  et  mineur  correspondent  à  deux  nuances  pratiques  distinctes  du 
genre  diatonique.  1  Archéologie  russe  :   tumuli  et   poierits  do   l'âge  du 
bronze  en  Géorgie  IG.  Seure].  Fouilles  (le  Rosier.  Sur   un    vase,   inscr.   en  4U 
caractères  inconnus.  U  La  question  de  Philopatris  |S.  Reinachj.  Ce  dialogue 
qui  tlgure  dans  un  ms.  du  Vatican  à  la  suite  des  œuvres  de  Lucien,  n'est 
pas  de  Lucien,  il  n'est  pas  non  plus  de  l'époque  de  Julien  ou  d'Héraclius, 
comme  on  l'a  cru  ;  c'est  une  œuvre  du  x"  s.  et  non  pas  un  pamphlet  païen 
dirigé  contre  le  christianisme.  R.  y  relève  des  allusions  aux  campagnes  de  a 
Nicéphore  Phocas.  Le  vocabulaire  est  aussi  du  s«  siècle,  il  a  été  écrit  par 
un  impérialiste  contre  l'opposition  et  l'hellénisme.  H  La  Sicile  montagneuse 
et   ses  habilanls   primitifs    G.  Seure).  Les    fouilles   d'Orsi    à    Pautalica, 
l'antique  llerbessos,  ont  prouvé  le  séjour  en  cet  endroit  d'une   population 
préhcllénique.  Vaste  nécropole  de  plus  de  4  000   lombes   creusées   dans   le  60 
roc.  Nombreux  instruments  en  bronze.    Poteries   à   enduit   rouge.   A  dater 
du  xiv  au  XV"  siècle  av.  J.  C.  ?  H  Les  signatures  des  vases  grecs  [S.   Rei- 
nachj. Ce  sont  des  noms  de  potiers,  les  peintres  de  Qgures  ne   signent 


186  1902.    —   FRANCE. 

qu'exceplionnellement.  f  Découvertes  à  Rome.    Sculptures,   t   Inscr.  de 
SmyrnefS.  ReinachJ.  Reproduites  d'après  Cumont,  Ann.    Soc.   Arch.    de 
Bruxelles.  H  Les  fouilles  en  Italie  [S.  Reinach].  t  Une  épitaphe  de  Cincin- 
natus  à  Briord  (Ain).    C'est   le  tombeau   d'un  certain   Connius  Tuticus.  % 
•6  H.  GaidOZ,  La  riquisilion  d'amour  et  le  symbolisme  de  la  pomme  [S.  Reinach]. 
Eloges.  U  E.  G.  HaUGWitz,  Du-  Falulin,   seine   Geichichte   und  seine  Rumen 
[R.  Gagnât].  Ouvrage  de  vulgarisation,  f   C;li.  Huit.  La  philosophie  de   la 
naliire  ches,  les  anciens  [G.  E.   Ruelle].    Très    élogienx.    H   E.    Sachau,  Am 
Euphval  und  Tigris.  Rcisenolisen   aus  dem  -Winler  1897-1898  [G.    Fossej].  Peu 
40  de  nouveau.  ^  A.  BOISSIEH,  I\'ote  sur  un  monument  babylonien  se  rapportant  à 
l'extispicine.   ID.  Aote   sur    un   nouveau   document    babylonien    se   rapportant  à 
Vextispicine  [S.  Reinach].  Foies  de  mouton  avec  inscriptions.  R.  signale  au 
musée  d'Avignon  une  statuette  en  bronze  d'un  devin   tenant  un  foie.  1 
Publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  [R.   Gagnât  et 
16  M.  Besnier].  Art.  qui  se   continue  dans  les  livr.  suivantes,    ff   Fasc.  2. 
Mars-avril.  Histoire  de  l'Elam  d'après  les  matériaux  fournis  par  les  fouilles 
à  Suse  de  1897  à  1902  (J.  de  MorgânJ.  f  La  nécropole  de  Kliëevac  (Serbie) 
iM.  M.   Vassits].   Nombreuses  poteries  à  décor  géométrique.  ^  L'Apollon 
Pythien  au  Louvre  [A.  Mahler].  Le  corps  est  praxitélien,  la  tète  polyclé- 
îo  téenne.  La  statue  est  une  «  preuve  nouvelle  de  l'influence  féconde  exercée 
par  l'école  argienne  sur  l'école  attique.  ïH  La  stèle  phénicienne  d'Oumm  el- 
'Aouanid  [Ch.  Clermonl-Ganncau].  Porle  une  incr   phénicienne  du  w  siècle 
av.    J .    G.    Elle    est    à    la    Glyptothèque    de    Ny-Garlsberg.    f    Païens 
juda'isants.    Essai    d'explication    d'une   inscr.    africaine    [P.    Monceaux]. 
25  Un   mausolée    romain    à    Ilenchir-Djouana    (Tunisie)    renferme    quatre 
inscr.    latines,   trois    épitaphes   et   un    thrène    commençant    par   l'inti- 
tulé <  parentes  dicunt.  »  Les  mentions  "  vindex    dies  »    et  «  puriorem 
sccessum  »  ne  sont  compréhensibles  que  s'il  s'agit  de  païens  judaïsants. 
H  Divinités  équestres  [S.  Reinach].  Deux  statuettes  en  bronze  du  Br.  Mu- 
30  seum  trouvées  àAlexandrette,  cavalier  et  écuyère,  peut-être Ilelios  et  Séléné. 
Groupe  et  marbre,  homme  et  femme,  sur  un  même  cheval,  trouve  à  San- 
diklu  (Asie  Mineure).  Série  importante  de  représentations  d'Epona  provenant 
de  diverses  localités;  inscr.  de  Bâle  et  de  Docléa  (Monténégro),  f  Quelques 
ruminants  sur  des  œuvres  d'art  asiatiques  ]U.  Diirst].  Le  Cervus  mesopo- 
35  tamicus  sur  un  cylindre  du  Cabinet  des  Médailles,  t  Montefortino  et  Orna- 
vasso,  étude  sur  la  civilisation  des  Gaulois  Cisalpins  [J.  Décheletle].  Essais 
de  chronologie,  t  L'iconographie  de  Julien  l'Apostat  [S.  Reinach].  Reproduit 
un  art.  de  l'Éclair  inspiré  par  Babelon,  mais  dont  il  ne  peut  admettre  les 
conclusions.  R.  continue  donc  à  considérer  comme  portrait  de  Julien  le 
40  buste  d'Acerenza  et  non  les  deux  statues  de  Paris,  t  IL  Lechat,  Le  temple 
grec  [S.  Reinach].  Excellent  petit  livre.  lU  Fasc.  3.  Mai-juin.  Le  dieu  Orotalt 
d'Hérodote  [F.  Cumont].  Dieu  des  Arabes  (Hérod.  III,  8)  dont  le  nom  serait 
plus  exactement  Obotalt.  Il  est  cité  aussi  par  Tertullien  (Obodan),  par 
Uranius  (Oboda)  et  par  Eiisèbe  (Obodos).  U  Une  réplique  de  l'Aphrodite 
«  d'Arles  au  musée  du  Louvre  [A.  Mahler].  Dessinée  entre  1572  et  1577  chez  Gesi 
à  Rome  par  le  sculpteur  Pierre  Jacques,  elle  avait  alors,  depuis  peu,  sur  ses 
épaules  une  tête  rapportée,  qui  surmonte  aujourd'hui  une  autre  statue  du 
Louvre  (Froehner,  n.  44).  1]  De  la  littérature  poétique  des  Gaulois  ]C.  JullianJ. 
Analyse  des  passages  d'auteurs  grecs  et  latins  qui  ont  pu  être  inspirés  par 
50  des   poèmes   celtiq\ies  que  J.   classe  en    poèmes   didactiques,  historiques 
(Chansons  de  geste),  satiriques,  guerriers,  prophétiques,  religieux  (prières 
et   incantations),  f  Sur  qqs  bronzes  celtiques  du  musée  de  Ghdteauroux 
(lndr«)  [H.  BreuilJ.  Fragments  d'un  couvercle  de  situle  en  bronze  repoussé 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  187 

orné  de  deux  cerfs.  Deux  cimiers  de  casque  eu  bronze  coulé  et  ciselé.  H 
Panthères  bacchiques  affrontées  sur  un  bas-relief  de  l'Afrique  du  Nord 
[Carton].  Trouvé  près  de  Golouia  Thuburnica.  Ganthare  entre  deux  panthères 
femelles  dont  la  queue  porte  des  feuilles  de  vigne  comme  une  véritable 
tige.  K  Le  «  sacriQce  salé  »  (Marc  IX,  49).  [S.  de  Ricci).  Lire  oii<i(a  àvaXuOiî-  * 
«rai  au  1.  de  9u<ria  àXl  àXio-OT-oetat.  Le  V.  30  serait  donc  une  addition  posté- 
rieure. H  Un  vers  altéré  de  la  Pharsale  (IX,  596)  [S.  lieinach].  Au  1.  de 
fortuna  fuit,  qui  est  absurde,  lire  sors  una  fuit  (cf.  VI,  693).  H  Étude  sur  les 
agrafes  de  ceinturons  burgondes  à  inscr.   [A.  de  Molin].  On  en  connaît 
une  douzaine  ;  la  plupart  représentent  Daniel  dans  la  fosse  aux  lions  avec  lo 
inscr.  très  barbares  et  parfois  incompréhensibles.  H  A  propos  d'un  slamnos 
béotien  du  musée  de  Madrid  [S.  Reinach].  Il  est  décoré  d'oiseaux  et  de 
svastikas  à  huit  rayons  dont  chacun  se  termine  par  un  bec  d'oiseau.  Le 
svastika  serait-il  un  oiseau  stylisé?  On  songerait  alors  à  la  cigogne  totem 
des  Pélasges,  des  Lélèges  (?)  et  des  Cicones  de  Thrace.  Le  triscèle  pourrait  18 
être  nn  coq  stylisé.  Mais  il  est   également  possible  que    des  ornements 
géométriques    aient  suggéré   dos    formes  animales  et    aient    été  parfois 
modifiés  en  conséquence.  H  Interprétation  d'un  bas-relief  de  Iloras  [R.  Ron- 
zevallej.  Dédicace  à  Bêlos,  larebôlos,  Aglibôlos  et  Som[ea  ?|.  H  L'esclave  à  la 
lanterne  [J.  Décheletle].  Statue  du  Musée  National  de  Rome.  Jeune  esclave  20 
assis  tenant  une  lanterne.  Même  motif,  bronze  d'IIerculanum  et  poterie.'i 
samiennes  d'Auvergne.  H  Une  série  de  prétendus  portraits  royaux  [S.  Rei- 
nach].   l'eintures  du  Fayoïim  dans   la  coll.  Graf.    Le   possesseur  croit  y 
reconnaître  Persée  et  Cléopâlre.  R.  proleste.  H  Notes    biographiques  sur 
Varus  [S.  Reinach].  A  propos  d'articles  récents,  f  Cimetières  de  Mureil-sur-  « 
Mauldre  et   de  Beynes  [S.  Reinach].   D'époque  mérovingienne.  H  Vases  de 
bronze  pré-romains    [S.   Reinach].    Liste  de  49  vases  gaulois  en   bronze 
trouvés  en  France.  ^  Mss.  enliminés  de  la  Cité  de  Dieu  de  S.   Augus- 
tin,  t  I^es  xénophobes  à   Ro:ne   [S.   Reinach].   H  Composition   chimique 
de  la  cuirasse  de  Fillinges  (Revue,  1901,  XI,  p.  309,  11g.  1)   [Lindet].  1  Le  30 
Musée  Ashmoléen  d'Oxford   en   1901    [S.  Reinach].  Nombreuses  antiquités 
égyptiennes  des  premières  dynasties.  %   Stèles  funéraires  de   prétoriens 
[Id.].  Bienkowski  a   reconnu  des  prétoriens  dans   trois   torses   (Florence 
et    Rome)    que   l'on    avait    pris    pour    des    barbares.    H    P.    Monceaux  , 
Histoire    littéraire    de    V Afrique    chrétienne    [S.    Reinach].    Grandes    qualités  35 
d'érudition  et   de  style.   H  En  Sicile.  Guide  du   Savant  et  du  Touriste  [L.  Bi- 
zardj.   Rédigé  par  les  spécialistes  les  plus  compétents.  fK  T.  XLI,  fasc.  1, 
juillet-août.    Un   Ganymède  au  musée  de  la   Maison  Carrée  |H.   Lucas]. 
Statuette  en  marbre  (trouvée  à  Nîmes)  d'un  enfant  avec  un  chien.  C'est  Ga- 
nymède se  défendant  contre  l'aigle.  Statue  analogue  à  Munich,  t  Le  mon-  40 
lage  des  statues  et  le  Sarapis  de  Bryaxis   [S.   Reinach].    Bouché- Leclercq  a 
découvert  dans  Plularque,  De  sollert.  anim.  36,  un  texte  important  relatif 
au  Sarapis  de  Bryaxis  qu'on  conservait  dans  le  Sarapeum   d'Alexandrie.  R. 
étudie  à  nouveau  tous  les  textes  relatifs  ;i  cette  statue,  qu'il  croit  originaire 
de  Séleucieet  qu'il  dislingue  d'un  autre  colosse  égyptien  do  couleur  bleue  *s 
ou  vert  sombre.  Amelung  a  montré  depuis  qu'il  n'y  avait  qu'une  statue. 
1[  Une  cachette  Hallslattienne  à  Argenton  (Indre),  [fl.  BreuilJ.  Deux  vases, 
deux  bijoux  en  or  pâle  et  nombreux  objets  en  bronze.  Musée  de  Bourges. 
Ce  n'est  pas  une  cachette  de  fondeur,  mais  le  trésor  d'un  bijoutier.  H  Re- 
cherches critiques  sur  Vitruve  et  son  œuvre  [V.  Mortel].  Vilruve  est  un  50 
contemporain  de  Titus  et   non   d'Auguste.  C'est  à  Titus  qu'est  dédié   son 
ouvrage,  certainement  antérieur  à  la  destruction  de  Pompéi.  f  Manche  de 
couteau  en  bronze  à  forme  humaine  trouvé  à  Essômes  (Aisne)  [II.  Breuil]. 


188  1902.    —   FRANCE. 

Coll.  de  Laubrière  à  Nantes.  Est-il  préhistorique  ou  ffallo-romaiu?  ^  In- 
scriptions déguisées  [S.  de  Ricci].  Corrections  à  une  inscr,  copte  et  à  une 
inscr.  grecque  de  Mnir  (Egypte),  publiées  par  Clédat.  Les  inscr.  619,  4706  et 
9863  ne  sont  p.is  grecques  mais  coptes.  %  Permis  d'exporter  délivrés  à  Rome 

5  vers  le  milieu  du  xvi"  siècle  [S.  Reinach].  Sculptures  envoyées  en  France 
au  roi  et  à  divers  seigneurs.  1|  Hierakonpolis  et  les  origines  de  l'Egypte  [R. 
Weill].  Fouilles  à  Kom-cl-Ahmar.  Palettes  de  schiste  au  nom  du  roi 
Narmer.  H  Le  musée  de  Naples  [S.  Reinach].  Sa  réorganisation  par  E.  Pais. 
\  Le-  poignard  anthropoïde  de  la  colUction  Kranks  (Revue  arch.  1901,  II, 

<0  p.  389-433).  Nu  vient  pas  de  Solmonn,  province  d'Aquilée,  mais  de  Solmona, 
province  d'Aquila  dans  les  Abbruzzes.  t  Tablettes  bilingues  gréco-cunéi- 
formes [S.  de  Ricci].  De  l'époque  des  Séleucides;  importantes  pour  la  pro- 
nonciation des  cunéiformes,  f  Une  inscr.  grecque  chrétienne  d'Egypte  [S. 
de  Ricci).  Copiée  à  Baouît  par  Clédat.  Kac-simile.  t  Tète  romaine   en  fonte 

16  à  Dion  près  de  Namur  [S.  Reinach].  t  A.  Mayr,  Die  altchristlichen  Begràh- 
nisslàllen  auf  Malla  [S.  Reinach].  Catacombes  du  iv- VI»  siècle,  f  J.  Réville, 
La  valeur  historique  du  témoignage  historique  du  «  Pasteur  >  d'H'rmas  [IL  Hu- 
bert]. Date  de  125  à  UO  et  n'est  pas  adapté  d'après  un  original  juif,  f  A. 
JotJBIN,  La  sculpture  grecque  entre  les  guerres   médiques  et   l'époque  de   Périclès 

ÏO  [S.  Heiuach].  Des  réserve?.  H  Bessariotie.  T.  I-IX  (Rome,  1896-1901,  8°)  [S.  de 
Ricci].  Analyse  longue  et  élogieuse  de  ce  périodique  important.  Ricci  publie 
trois  inscr.  grecques  chrétiennes  inédites  trouvées  en  Egypte,  f  E.  L.  Hicks 
et  G.  F.  IIiLL,  A  manual  of  Greek  hislorical  inscriptions  JS.  de  Ricci].  Ne  mé- 
rite que  des  éloges    %  A.  Gayrt,  L'art  copte  (P.   Monceaux].  Des  réserves.  If 

!5  S.  GSELL,  Les  monuments  antiques  de  l'Algérie  [P.  Monceaux].  Excellent,  tt 
Fasc.  2,  Sept.-Oct.,  La  Minerve  de  Poitiers  [A.  Mahler].  La  tête  est  la 
copie  d'un  original  archaïque  voisin  de  480;  le  corps  comprend  des  éléments 
non  archaïques  archa'isés  à  plaisir.  ^  La  ccllect'on  Moreau  au  musée  de 
Saint-Germain  [H.  Hubert].   Premier  chapitre  d'un  inventaire  illustré  de 

30  celte  1res  importante  collection  d'antiquités  recueillies  dans  des  sé- 
pultures gauloises  et  franques  du  sud  du  dép.  de  l'Aisne.  L'Album 
Caranda  et  les  Procès-verbaux  des  fouilles  ne  méritent  pas  une  con- 
fiance absolue  quand  il  s'agit  d'un  ensemble  d'objets  provenant  soi-disant 
d'une  roême  tombe.  K  La  statue  équestre  de  Milo  [S.  Reinach].    Décou- 

35  verte  eu  1877,  crue  perdue  et  transportée  en  1901  au  musée  d'Athènes. 
Elle  est  de  travail  romain,  ainsi  que  le  célèbre  Poséidon  de  Milo.  If 
Sur  une  statue  de  Vénus  envoyée  par  Renzo  da  Geri  au  roi  François  \<" 
[E.  Picot].  Elle  tenait  une  pomme  et  fut  envoyée  au  roi  en  1.530,  comme 
le   prouvent  de    nombreux   textes    du   xvi«   siècle.    Où   est-elle?  Ti    La 

40  mort  dOrphée  [S.  Reinach].  Etroite  parenté  entre  Orphée  et  Dionysos 
Zagreus.  caractère  rituel  de  la  mort  d'Orphée,  c'ost  un  repas  totémique- 
H  Les  seaux  de  bronze  de  llemmoor  d'après  une  récente  publication  de 
Wiilers  [J.  Dechelelte].  Esquisse  générale  du  développement  de  la  situle 
métallique  dans  l'antiquité  préhistorique,  grecque  et  romaiiie  ;  gravures; 

*5  les  seaux  de  Hemmoor  sont  d'époque  romaine.  %  Moise  de  Khoreu  et  les 
travaux  d'A.  Carrière  [F.  Maclerj.  Biographie  et  bibllogrtiphie.  t  Sculpture 
romaine  de  Bath  (Grande-Bretagne)  [F.  Haverlield|  Belle  léie  de  Méduse.  ^ 
L'Académie  Britannique  [S.  Reinach].  La  philologie  classi(|ue  y  est  bien 
représentée,  f  Le  Mercure  assis  des  environs  de  .\lons  JM.].  Très  jolie  figu- 

50  rine  en  bronze.  ^  Mines  romaines  eu  Portugal  ]Id.].  Retrouvées  par  des  pri- 
sonniers Boers.  U  Découvertes  archéologiques  dans  la  forêt  de  Rouvray 
(Seine-Inférieure).  Fanum  gallo-rouiain.11  La  collection  D.  0.  |S.  Reinach]. 
Antiquités  grecques.  Longs  extraits  du  catalogue.  K  Ad  Rev.  arch.  1902,  II, 


REVUE   CELTIQUE.  189 

pp.  199  et,  103  [A.  Iliilsen],  Rectilicalion  relative  aux  permis  d'exportation. 
f  J.  CaPART,  Hecuetl  ae  monunenls  égijpliens  \S.  Reiuanh].  Utile.  If  Gh.  db 
Ujkalvv,  Le  type  physiqui:  d'Alexandre  le  Grand.  Bonneii\\\nstra.l\oiis.  ^  A.  S. 
Lewis,  Sludia  Hinaiticu  XI  [S.  Reinaelij.  Importants  apocryphes  syriaques. 
^  Orieyilalisliiche  Litleralur-Zeitunçi  1898-1'JII2  |S.  de  Ricci).  Liste  métliodique  5 
des  articles  relatifs  à  l'Rjrypte.  %  K.  J.  Hasmadjian,  Inscr.  cunéiforme  van- 
nique  de  Mana^kurt  (Venise  18'J7)  [X.].  mf  Fasc.  UI.  Nov.-Déc.  Les  fouilles 
de  Tunisie  [P.  GaucklerJ.  Rapport  d'ensemble  de  Au  pp.  (pl.)  sur  les  fouilles 
officielles.  H  Inscription  Nabntéo-Arabe  d'Eu-Nemâra  [R.  Dussaud].  Épitaphe 
el'an  3-28  apr.  J  -C.  de  beaucoup  la  plus  ancienne  inscr.  arabe  connue.  K  io 

collection  Piette  au  Musée  de  Saint-Germain  [S.  Reinachj.  Incomparable 
illection   d'objets   de   l'âge  du   renne.   H   La  Revue  rfei  études  anciennes  en 
I  (Id.].  Longue  analyse  <cf.  R.  d,  B.,  26,  229  sqq>.  If  Les  fouilles  d'Ar- 
8  [Id.J.   Fouilles  de   Voll^irair.  K   Le  futur  congrès  de  Rome  [Id.].  ^  Les 
illes  d'Antinoë  [Id.].  Sisymoqu  db  Ricci.  is 

Revue  celtique,  t.  XXIU,  n»  1.  Une  version  irlandaise  du  dialot,'ue  du 
rps  et  de  l'âme  attribué  à  Robert  Grossetesto  [G.  Dottin].  Cette  traduction, 
en  prose  mélangée  de  vers,  faite  en  un  irlandais  moderne  corrompu,  eet 
tirée  d'un  ms.  de  la  13.  Nat.,  fonds  celtique,  n°  101.  C'est  le  plus  souvent  un 
résumé  ou  une  paraphrase.  Publication  du  texte  irlandais  accompagné  de  20 
la  traduction  française  et  du  texte'latin.  'j  The  Vienna  fragments  of  Bede 
[J.  Strachan]  I.  Gloses  déjà  publiées.  II.  Nouvelles  gloses.  1[  L'Hercule 
gaulois  à  Salins  [Th.  Heinachj.  A  substituer  sur  une  inscr.  citée  par  du 
Rivail  «  Ilerculei  ogmio  »  à  «  Herculeio  graio  >•.  t  Sul  census  sotto  l'impero 

Mmano,    specialm.    nelle  Galliae  [l-'r.    GarofaloJ,   U  Sui  Galati  dell'   Asia  î6 
jnore  [Id.]  f  Les  celles  de  la  Lusiianie  portugaise  [Leite  de  Vasconcellos]. 
\  présence  des  Celtes  attestée  par  des  traites  anciens,  dans  le  S.-().  de 
bérie,  dans  la  région  d'Entre-Tejo-e-Guadiana  et  dans  le  N.-O.  de  la  Lusi- 
nie,  est  conllrmée  par  les  noms  des  villes.  If  Chronique  [H.  d'Arbois  de  Ju- 
buinvillej.  GAlDOZ,/.a  liéquisitiun  d'amour  et  le  symbalisme  de  la  pomme.  Éloges,  m 
l^tF.  Sommes,  llandbuch  der  iatein.  Oiut-nnd  h'ormenlehre.  Les  comparaisons 
I^Ke  l'auteur  fait  entre  le  latin  elles  langues  celtiques  méritenl  ratlention. 
^^Zimmer  a  entrepris  une  élude  approfondie  du  commentaire  de  Pelage  sur 
les  Ëpitres  de  saint  Paul  ;  ce  travail  comptera  parmi  les  meilleures  publica- 
liuns    de   la    palrislique    contemporaine.   If   \V.  Stokbs  et   J.   Strachan,  ts 
Thésaurus  palacohiliernicus.  Le  t.  I  contient  les  gloses  bibliques  conservées 
par   12mss.  Éloges.  1]  Ancient  Laws  of  Ireland,  t.  'V  el  VI.  Le  t.  VI  contient 
un   glossaire  des  plus  utiles.    Critiques  et  éloges.  If    Le    Fercingétorix    de 
C.  JuLLiAN  est  une  œuvre  de  vulgarisation  savante  bien  au  courant  de  la 
science.  If  CaGN.\T.   Inscriptiones  graecae  ad   res  Koinunas  pertinentes,    t.    III,  40 
1"  fuse,  analyse,  f  Ad.  Blanchbt,  Étude  sur  les  figurinei  de  terre  cuite  de  la 
ule  romaine.  ^  Jos.    DÉUHBLKXTB,  Le    llradischt  de  Stradonic  en  Bohême  et 
fouilles  de  liibracle.  Stradonic  serait  un  oppidum  boïen  fondé   au  1»'  s. 
J.-G.  et  détruit  vers  la  Un  de  ce  siècle.  If  Corpus  insoripiionum  latinarum 
m,  1"  fasc.  Hlf  N»  2.  Mélanges  fj.  Loth]  «  Anla  Quiriaca  »  signilie  «  Los  is 
iriac  »  If  Chroniiiue    !I.  d'Arbois  de  Jubainviilej.  Dumuy  a  communique 
&  Société  de  l'IIL-st.  de  France  une  inscr.  docouverle  a  Orléans,  qui  esl 
ïïne  dédicace  à  un  dieu  celtique  «  Mo^^es  ».  Lis  «  Modèles  »  peuvent  être 
les  habitants  de    Meuiig-sui-Loire.  Ht  N"  3.  Chronique   [H.    D'Arbois   de 
Jubainviilej.  Deux  monnaies  de  bronze  d'Eum^nia,  en  Phrygie,  commuui-  50 
quées  par  Babelon.  Sur  la  l"  ou  lit  oyaXspio;  ^iiôp-copij  euejievïwv  ;  sur  la  2»,  à 
l'elllgiede  Fulvie,  femme  de  Marc  Antoine  :  'touXo'jiavwv  ((icpToptyo;  ^tXMviêou. 
Il  faut  recounailre  dans  ces  légendes  le  nom  gaulois  Smerlo-rix,  au  génitif 


190  1902.    —   FRANCE. 

Smerlo-rigos.  f  V.  Bérabd,  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée.  Quelques  réserves, 
nolainmeiil  sur  l'île  de  Calypso,  ce  qui  n'empêche  pas  de  considérer  comme 
très  vraisemblables  une  grande  partie  des  identifications  proposées.  \ 
H.  NissKN,  llalxsche  Landskimde,  II,  i"  partie.  Une  portion  considérable  de 

6  ce  vol.  concerne  les  populations  celtiques  de  l'Italie.  H  D'après  Bède, 
Hisloria  h'ccles.  génies  Anglorum  I,  15,  l'invasion  anglo-saxonne  en  Grande- 
Bretagne  daterait  du  commencement  du  règne  de  l'empereur  Marcieu 
(4-59-456);  449  est  aussi  la  date  donnée  par  la  chronique  de  Neunius. 
V.  11.  Friedel,  étudiant  les  sources  de  cette  dernière  chronique,  pense  que 

10  la  véritable  date  est  418-419.  HH  N"  4.  Du  patriotisme  gaulois  [C.  JullianJ 
Polybe,  quoiqu'il  présente  toujours  les  Gaulois  comme  dos  pillards,  sans 
leur  prêter  jamais  un  idéal  de  race,  relève  une  fois  chez  eux,  en  225,  le 
souvenir  commun  de  la  prise  de  Rome  et,  à  partir  de  ce  moment,  l'histoire 
montre  toujours  chez  les  Gaulois  le  sentiment  de  la  gloire.  Examen  de  ce 

16  que  pouvait  être  l'empire  celtique  d'Ambigat;  cette  fable,  si  ce  n'est  qu'une 
fable,  «  fut  le  produit  et  la  créatrice  de  rêves  panceltiques  ».  Influence  des 
récits  des  Druides.  L'hégémonie  des  Arvernes;  on  ne  peut  la  nier  qu'en 
supprimant  César  et  Strabon.  Les  différents  peuples  gaulois  se  servent  entre 
eux  des  termes  de  «  «.ffines,  fratres,  propinqui  ».  Réserves  sur  l'opinion  de 

20  Fustel  de  Coulanges.  Il  ne  faut  pas  que  les  divisions  empêchent  de  voir  les 
rêves  d'union  que  faisaient  quelques-uns.  Examen  des  passages  de  César 
où  il  est  question  de  la  «  Gaule  tout  entière  ».  Les  trois  provinces  de 
Gaule  et  leur  unité  religieuse.  •[  Table  des  principaux  mots  étudiés  dans  le 
t.  X.XIII  de  la  Revue  celtique  (E.  Esuault].  A.  J. 

î"  Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature.  36=  année,  1902,  t.  LUI, 
!•'  sem.,  6  jr.  Max  Muller,  AUe  Zeilen,  aile  Freunde.  Trad.  allem.  par 
II.  Grosghke  [G.  Lévi].  Intéressant  pour  les  indianistes.  %  W.  Osundkr, 
Der  Hannibalweg  [J.  Toutain].  Malgré  le  mérite  de  l'ouvrage,  le  problème  du 
passage  des  Alpes  n'est  pas  résolu.  Ht  13  jr.   A.  Dufoorcq,  Études  sur  les 

30  gcsta  marlijrum  romains;—  1d.,  De  manicitaeismo  iipudLalinos,  quinlo  sextoque 
saecido,  algue  de  lalinis  apocryphis  libris  [P.  LejayJ.  Sérieux.  tH  20  jr.  R.  A. 
RHOUSOPOULOS,  .\e$iy.bv  é/Àr.voi-paçtxdv  [II.  Pemot].  Peut  être  utile.  H  BiOtiu- 
theca  hagiograjjhica  latina  anliquae  et  mediae  aetalis  [P.  Lejay].  Inutile  de 
louer  l'information  et  l'exactitude  des  Bollandistes.  tt  27  jr.  H.  R.  Hall, 

36  The  oldesl  civilizalion  of  Greece,  Study  of  the  Mycenaean  âge  |G.  Maspero].  Très 
curieux  pour  les  orientalistes.  H  A.  Thumb  u.  K.  Marhe,  ExperimenteUe 
Unlersuchungen  iiber  die  psychologischen  Grwidlagen  der  sprachlichen  Aiialogie- 
bildung  [A.  Meillel].  (Euvre  éminemment  utile,  due  à  la  collaboration  d'un 
helléniste  et  d'un  psychologue,  tcius  deux   savants  très  distingués.  \  R. 

*0  ELlsiil,  Quaesliones  Properliunae.  3.  De  Urbe  Propertii  natali,  2"  éd.;  — 
G.  GiRl,  Sopra  un  luogo  di  l'roperzio,  1,  8,  9-16  ;  —  G.  Navelta,  SuUa  prima 
elegia  di  l'roperzio;  —  Nie.  Pirronb,  Vulltma  elegia  di  Properzio  ed  i  carmi 
sepolcrali  lalini  ;  —  F.  VlvONA,  Sludt  Propeniani.  1.  Aote  critiche  [Em.  Tho- 
mas]. Éloges,  surtout  pour  Vivona.  H  A.  Venturi,  Storia  deW  arle  ilaliana. 

*8  1.  Dai  primordi  dell'  arte  crisliana  al  tempo  di  Jusliniano  [F.  de  Mély]. 
Malgré  quelques  défauts,  fournit  aux  travailleurs  des  matériaux  incompa- 
rables. Ht  3  fôv.  K.  J.  Grimm,  Euphemislic  Lilurgical  appendices  m  ihe  otd 
Testament;  —  F.  C.  BuRKlT,  S.  Ephraim  quotations  from  Oospels  [A.  I.oisyj. 
Sérieux,  t  P.  Regnaud,  L'Agammemnon  d'Eschyle.    Texte,   trad.   et  comm. 

60  [Alb.  Martin].  Des  critiques.  H  Heronis  Alexandrini  opéra  quae  supersunt 
omnia,  II,  1.  Mechanik  und  Kaloptrik,  herausg.  und  iibergesetzt  von  L. 
Nix  u.  W.  ScHMiDT  [P.  TanneryJ.  On  peut  regarder  comme  acquise  pour  la 
science  la  connaissance  d'un  important  ouvrage  grec,  dont  il  y  a  huit  ans 


REVUE   GIUTIUUE   d'HISTOIRE    ET    DE    LITTÉRATURE.  191 

OU  ne  savait  presque  rien.  Hlf  10  fév.  O.  Uoltzmann,  Die  jiidische  ScUrift- 

geUUrsamkeit  zur  ZetlJesu  ;  —  R.    RudZSNSTBlN,   Zwei   reUgioiisgeschichtiicUe 

Fragen    nacU   unçitdriiekten   ijviechischen    Texleii    cler    Strassburgi:r    Bibliolhek 

[A.  I-.l.  Éloges.  U  A.  W.  AHLBBRG,  De  cnn-eiilione  iain/iica  Plautina  qwicstionts 

[E.  T.J.  Très  claii-  et  1res  soigne.  tH  i^  ^v.  A.  Joubin,  La  sculpture  grecque  s 

entre  les  guerres  médiques  et.   l'époque  de  l'crictès   [U.   Leclial] .   Frauchenionl 

au  vais.  H  F.   LkO,  Die  GrieoU.-Hom.  Biogrupliie  nacit  ihrer  Utlerarischen  Fortn 

m.  TliomasJ.  Il  est  à  craindre  que  le  manque  de  clarlé  elde  simplicité  et 

certaines  exagérations  ne  nuisent  à  cet  ouvrage  où  l'on  peut  trouver  qqs 

bonnes  choses.  ^  24  fov.  Jean  Révillk,  Le  quatrième  Eomgile,  son  origine  et  10 

sa  valeur  historique  ;  —  AU.  LoiSY,  Éludes  bibliques  ;  —  ID.,  Les  mglhes  baby- 

nieus  et  les  premiers  chapitres   de  la   Genèse    |M.    Vernes].    Article  élogieu.s 

lont  la  suite  est  au  n»  suivant.  K  Analyse  du  n»   26  de  la  revue   Uerma- 

iCna  par  1'.  L.  HH  3  mars.  W.  Ridgkway,  The  early  âge   of  Greece,  I  [Sal. 

:einach].  Rendra  de  bons  services,  malgré  des  erreurs.  Ht  10  mars.  The  iô 

fewish  Encgclopedii.  1  [J.  B.  Chabot].  Éloges.  H  C.  IIudb,   Thucgdidis  histo- 

[we  [Am.  HauvetteJ.  Très  bonne  édition.  If  II.  Osthoff,  Etgmologische  Parerga 

Henry;.   Bon.  \    U.    Robkrt,    Heptateuchi  partis  poslerioris   versio    latina 

iiquissimui  e  codiee  Lugduiieiisi  [P.  Monceaux;.   .\   mis  à  la  disposition  de 

us  les  savants  un  document  d'une  haute  valeur  pour  l'otu  le   de  la  Bible  20 

line.  If  Lettre  <le  Psichari  sur  le  grec  moderne.  ^  Réponse  de  P.  Hegnaud 

l'art.    d'Alb.   Martin,  cf.    u"    du  3  fév.  l'i  17  mars.  11.  G.  Nbwto.v,  The 

graphical  évidence  for  Ihe  reigns  of  yespasian  and  Titus   [R.  Gagnât].  Fort 

limaWe.f  Th.  ReinaGH,  Histoire  des  Israélites  depuis  la  ruine  de  leur  indépcn- 

nce  ;  —  J.  Blogu  et  É.  LÉvy,  Histoire  de  la  littéralure  juive  d'après  G.  Karpelés  2S 

Vernes].  Eloges  pour  T.  R.  \  Art.  élogieuxdoE.  T.  sur  le  Quinte-Curce  de 

'h.  StangL.  Hlf  2'i  mars.  W.  GEUOLL,  Schulwôrterbuch  su  Xenophons  Attabasis, 

'ellenika  und  Memorabilien  [My].  Très  imparfait. If  W.  W.  GOODWIN,  Demosthenes 

I»  the  Crown  |My].  Bonne  éd.  H  Th.  Thalhbi.m,  Lxjsiae  oraliones,  éd.  maj. 

y].  Marque  un  progrès.  H  E.  CiaGBRI  L'Alessandra  di  Licofrone,  testo,  tra  I.  e  30 

mm.  j.My].  Eloges.  \  J.  ZyCH.\,  S.  Aureli  Augustini,  De  fide  et  sijmbolo,   De 

e  et  operibus  nie.   [P.    LejayJ.    Qqs    critiques.    11^31    mars.    Ed.    Mbybr, 

etchichte  des  Altertums,  IV  [M.   Croiset].    Bien   informé  et  indépendant.   \ 

Kabrst,  Geschichte  des  hellenislischea  Zeitahers,  1  [Am.  Ilauvette].  Eloges. 

G.    KrOLL,    Procli    Diadochi  in   Platonis    rempublicam   commenlarii    [MyJ.  3» 

Ixcellenl.  K  Marc-Aurile,  Pensées,  trad.  nouvelle  par  G.  Michaux  [My].  Bon. 

J.  Gow,  Q.  Uorati  Flacci   satararum    liber    1    [E.    T.|.    Mérite  les   mômes 

oges  que  les  vol.  précédents.  H  Fr.  X.  Funk,  Patres  Apostolici  [P.  Lejay]. 

tto  2»  éd.  du  t.  1  maintient  le  recueil  dans  l'estime  qu'il  a  aciuise.    U 

.  VandaL,  L'Odijssée  d'un  ambassadeur.    Les  voyages  du   marquis   de    Nointel  40 

eio-isso  |G.  Pariset].  Intéressant  pour  l'histoire  de  l'archéologie.  HH  7  av. 

E.  Pbrbira,  0  saïUo  martyr  Darlaam  [R.    D.].   Remet  en   lumière   une 

ad.    d'un  texte  hagiographique  que  les   critiques   avaient   négligé.    H 

S\ltiT:-CLA.lR.,  M yths  of  Greece  explained  and  dated   [P.    Decharme].  Maigre 

is  vices  de  sa  méthode  n'est  pas  à  mépriser.    H   WUh.    Nbstle,    Euripides  45 

'er  Dichter  des  yriech.  Aaflcldrung  l.\.[b.  Màrlin].  Recommandé.   K  K.    JoiJL, 

^Der  echte  und   der   Xenophontische   Sokrates   II    [My^.  Eloges.  K    O.    RlCHTBR, 

Topographie  der  Stadt  liom  ;  —  Ch.  ilÛLSKN,  Wandplan  uon  Hom  |R.  Gagnât]. 

Bons,  'il  l'i  avril,    llandbucli    fur   reisende    Palaestina    und    Syria,    Baedeker, 

5c  éd.    [Glermont-GanneauJ  .    Très  amélioré.   H    A.    Mahlbr,   Pohjldet   imd  so 

seine  Schule  [S.  Reinachi.  Orignal,  abondant  en  idées  neuves  et  intéressantes. 

H  Général  Canongb,  Traité  d'histoire  et  d'art  militaires  [F.  Bouvier].  La  partie 

consacrée  à  l'antiquité  est  très  intéressante,  f  Art.  eiogieu.t  de  Ch.  E.  Le- 


192  1902.   —   FRANCE. 

grand  sur  H.  I.echaT.  I.e  temple  grec,  histoire  sommaire  de  ses  origines  et  de 
ion  dévehppr'ment  jusqu'au  V'  s.  1»!  21  av.  Alf.  I.OISY,  Les  mythes  babylonient 
et  les  premiers  chapitres  de  la  Genèse;  —  G.  ReiSNER,  Miltheilungen  ans  orien- 
l,disclu;n  Sammlungen  d.  k.  Museen  zii  llerlin,  fasc.  Ili;  —  R.  KOLDEWKY,  Die. 
6  Pflastersleine  von  Aiburtchahu   in   lial.ylon   [P.   Thureaii-Dangiii].    Eloges,  t 

D.  DbtlkkSBN,  Die  eigeven  Leistungen  des  l'iinius  fiir  die  Geschichte  der 
h'iinsllcr  [E.  T.].  Grandes  qualilés.  If  D.  B.  Monro,  llomer's  Odyssey  ch.  13-24 
(Ara.  llauvelle].  Insiste  surtout  sur  les  appendices  qui  sont  joints  au 
texte  grec,  t  28  av.  E.  L.  UiCKS  and  G.  F.   IIill,  A  Manual  of  grerk  hislorical 

10  inscriptions,  nouv.  éd  ;  —  W.  Drn  bnbepgbr,  S;/lloge  inscriplionum  grae- 
carum,  2«  éd.  vol.  3.  Indices  [13.  liaussoullier].  Eloges.  ^  AiU.  Bartal, 
Olossarium  mediue  etinfimae  lalinitatis  7-egni  flungariae  [J.  Kent].  Doit  trouver 
place  dans  toutes  les  bibliothèques  à  côté  du  glossaire  de  Du  Gange.  Hf 
5  mai.  G.  Kôrting,  Latein.-romanisches  Worlerbuch   fAnt.  Thomas].    Bon.  ^ 

15  G.  G.  KnOD,  Die  alten  ilatrikeln  der  Universiliil  Strassburg  {1GH-n93)  [B.]. 
Intéressant.  W  12  mai.  J.  Ghii.l,  Untersuchungen  Hier  die  Entstehung  der 
vierlen  b'vnngeliums  [Alf.  LoisyJ.  Erudition  abondante  et  sûre;  bonne 
critique.  %  T.  ilacci  Ptaitti  Epidicus.  11.  rec.  G.  Goetz  [Paul  Lejay]. 
Eloges.  \  A.  Martinez  Salazar.   Cronica  truyana   [Ant.  Thomas].   Version 

M  galicienne    de    la   chronique   Troyenne.    If    19    mai.    Wilh.    Gb[gbr    u. 

E.  KUHN,    Orundriss    der     iranischen     l'hilohgie     [Gl.      Ilunrt  .      Utile.      ^ 

F.  P.  Brbmbr,  Jurispriidentiae  antehadrinnae  quae  supersitnt  II.  [E.  T.].  Très 
bon  et  très  utile,  n  -6  ijai.  Fr.  Delitzsch,  Assyri'che  Lesesliicke  ;  — 
L.   W.  KiNG,    The   Letters  and   inscriptions  of  Hammurabi,    King  of  Babylon 

25  [F.  Thureau-Dangin].  Eloges.  If  Brunn-Bruckmanns,  Denkmacler  griech. 
und  rom.  Scitlptur  fortgefiirt  von  P.  Arndt  [H.  Léchai].  Très  iuipottant.  K 
J.  CiUIRAUD,  L'Eglise  et  les  Origines  de  la  ftenaissance  [L.  DelaruelleJ.  Intéresse 
l'histoire  de  l'humanisme.  If  Francotte,  Formation  des  villes,  des  états,  des 
confédérations  et  des  ligues  dans  la  Grèce  ancienne  [P.  G.].  Un  peu   superficiel. 

30  H  W.  G.  Summbrs,  p.  Ovidi  Aasonis  Metamorphoseon  liber  VIII  [P.  Lejay]. 
L'ensemble  est  soigné.  Hlf  2  juin.  G.  Rodier,  Aristole,  Traité  de  l'âme, 
trad.  el  annoté,  2  vol.  fAlb.  Marlin].  Fait  honneur  à  la  science  française.  % 
R.  NOVAK,  In  l'anegyricos  lalinos  studia  grammatica  et  criticii  [P.  L.].  De  nom- 
breuses observations  dont  les  grammariens  tireront  parti.  1  Léon  Berrier, 

31  Les  satires  de  Juvénal,  traduites  en  prose  versifiée,  avec  des  notes  explicatives 
fP.  L.].  Pourra  rendre  service  à  un  professeur  capable  de  vérifier  et  de 
s'informer.  %^  9  jn.  Giov.  Oberzinbr,  Le  guerre  di  Avguslo  contro  i  popoli 
Alpini  [J.  Toutain].  Donne  plus  que  n'annonce  le  titre.  \  Inventaire  archéo- 
logique de  la  ville  de  Gand,  publié  par  la  Soc.  d'hist.  et  d'archeol.  de  Ganô 

«0  [H.  S.]-  Très  intéressant.  If  IL  Lkglercq,  Les  Martyrs,  Recueil  de  pièces 
authentiques  depuis  les  premiers  temps  du  christianisme  [M.  D.].  Pourra 
être  utile,  llf  16  jn.  Cari  Robert,  Siudien  sur  Ilias,  mit  Beitrage  von  Fr. 
Bbchtel  (.Myf.  Science  incontestable,  mais  trop  d'hypothèses,  t  0.  Crusius, 
Erwin  Ituhde,  ein  biographischer  l^ersuch  fTh.  Reinach].  Très  intéressant.  1 

45  Ch.  BORGKAUD  Histoire  de  VUnioersiié  de  Genève  fN.].  Eloges.  %  Article  élo- 
gieux  de  E.  T.  sur  A.  W.  Ahlbkbg,  De  proceleusmaticis  iamborum  trochaeo- 
rwnque  antujuae  scaenicae  poesis  Latinae  studia  meirica.  %%  30  ju.  K.  BrUG- 
MANN,  h'une  vergleichende  Grammalik  der  indogerman.  Sprachen  [V .  Henry]. 
Bon.  H  M.  COLLIONON  et  L.  Couvh,  Catalogue  des  vases  peints  du  Musée  nalio- 

50  nal  d'Athènes  [A.  de  Ridder].  Très  bon.  If  Louis  Léger,  La  mythologie  slave 
[Sal.  Reinach].  Intéressant.  IfK  7  jt.  J.  Schultz,  Das  Lied  von  Zom  Achills  ; 
ID.  Zur  Ilias-Kritik  ;  —  A.  FlCK,  Das  aile  Lied  vom  Zorne  Achills  |My].  Eloges 
pour  Schultz.  «J  LA.WSON,  Tlte  lliad  of  llomer,  du.  9-iO  ;  —  Edwards,  The  Me- 


REVUE   CRITIQUE   d'hISTOIRE   ET   DE   LITTÉRATURE.  193 

morahilia  of  Xenophon,  liv.  i;  Id.  The  Anabasis  of  Xenopkon,  iiv.  1  [My].  Qqs 
observations,  t  E.  Rohdb,  Kleine  Schrifien,  1  [My].  Utile.  H  M.  Wei.lmann, 
Die  Fragmente  der  Sikelischen  Aevsle  Akron,  J'hilislion  ii.  des  Oiolcles  von  Kanj- 
sioi  [My).    Excellent  début  pour  la  collection  annoncée,  t  H.  Ghoroii,  Dis 
anlike   f'evgilkrilik  |Em.  Thomas'.    Soigné.   H   U.  Smolka,   Des  P.    Cornélius    5 
Tacitus   L' benschreibung   des  Julius   Agricola  ;  R.  Novak,  Cornelii  Tmili  Gev- 
niania,  Agricola,  Diatogus  de  oratoribus  [Ein.  Thomas).  Sufllsanls.  DU  14  jt.  G. 
F.   Lbhmann,   Beilrdge  sur  alten  Geschichle.    Liv.  1,  fasc.  2  [Am.  Hauvette]. 
Bonne  publication.  \  L.  Schmidt,  Geschichle  der  Vandalen  [P.  Monceaux].  A 
compléter  sur  quelques  points,  mais  a  le  mérite  d'avoir  fait  le  premier  sur  lû 
l'Afrique  Vandale  une  enquête  scientifique.  tH  21  jt.  F.  Dummlbr,  Kleine 
Schrifien  [My].  De  bonnes  observations.  \  B.  Kkil,  Anonymus  Argenlinensis . 
Fragmente  zur  Gescliiehte  der  Perikleischen  Athen;  —  E.  Samtbr,  Fami- 
lienfesle    der   Griechen   imd   R  orner  ;  —  G.  F.  SCHOMANN,  Griech.  AUerlhûmer, 
h'  éd.   par  J,  II.  LiPSius,  t.  II  [Alb.  Martin].  Elogt;s.t  A. -H.  J.  Grbrnidgr,  l» 
Itomnn  public  Life  [R.  G.].  Ce  manui'l  était-il  bien  nécessaire  ? K  28  jt,  Joli. 
KiRCHNER,  Prosopngraphia  aitica  [P.  Guiraud].  D'une  rigoureuse  exactitude. 
KO.  Crusius,  llerondae  Mimiambi,  éd.  min.    JMyl.  Donne  lieu  à  des  compa- 
raisons fort  instructives  avec  léd.  major,  f  F.  Solmsbn.  Untersuchungm  zur 
griech.  Laul-  und   Verslehre  [My].   Du  plus  haut  intérêt,  t  J.  von  IIeydbn-  iO 
ZiBLEWICZ,  Prolegomena  in  PseudocHli  de  universi  natura  libellum  [My].  Précise 
et  complète  les  résultats  acquis,  f  II.  Dbmoulin,  Èpimcnide  de  Crète  [My]. 
Pas  sans  mérite,  f  Héron  de  Villefossb.  l.e  Trésor  de  Doscorcale  |G:im.  Jul- 
lian].  Marque  une  date  importante  dans  l'histoire  de  l'art  romain.  HD  />  at. 
V.  BÉRARD,  Les  Phéniciens  et  fOdijssée,  t.  I  [V.  Ilumbert]    Intéressant,  pro-  25 
fond,   des   desiderata.   D  F.  Adlbr,   Der  Pharos  van  Alexandrin  \  —  In.,  Das 
Mausoleum  zu  [/alikarnass  [M.    van  Berchem]  .   Résultats  nouveaux.  D  S. 
GSBLL,   Lei  Monuments  antiques  de  l'Algérie  [Em.  Malej.  Très  remarquable.  ï 
Th.   D.  GOODBLL,   Chapters   on    Greek   Metrik.   [My].  Très  suggestif.  \  A.  T. 
Walker,  The  sequenses  of  termes  in  Lntin  [P.  L.].   Pénible,  f  St.  WiTKOW-  30 
SKI,  De   Lucani  schedis   Cracovensibus  JP.  L.].  Soigné.  HU  18  at.  K.  NaVii.le, 
The  Temple  of  Deir  el  Bahari  ;  —  W.  M.  FUNDBRS  Prtrib,   The    royal  Tombs 
of  earliest   Dynasties  [G.  Masperoj.  Éloges.  H  A  .   E.  MARTINI,  Manuelis  Philae 
carmina  inedita  [My].  Soigné.  K  J.  Lebrbton,  Étude  sur  la  langue  et  la  gram- 
maire de  Cicéron  ;  —  Id.,  Caesariania  synlaxis  quatcnus  a  <:icernniana  différât  3S 
[P.  Lejay]-  Ensemble  de  science  solide  et  précise.  HK  'j5  al.  G.  Lrgrain  et 
Ed.  NaVILLB,  Vaile  Nord  du  Pylône  d'Aménophis  lll  à  h'nrnak  (G.   Mnspéro). 
Éloges.   H  T.  G.    TuCKBR,   The   Choephori   of  Aeschylus  ;   —  Gilb.    MuRRAY, 
Eurip'idis   fabulae,  I  ;  —  R.  Pbinz  el   N.  Wbgklkin,  Euripidis  fabulae,  I,  3, 
llecuba  quam  curavit  N.  Wbcki.bin  [Alb.  Martin].  Bons.  KK  1"  sept.    L.  S.  10 
FlGHlERA,  La  lingua  e  la  grammatica  di  C.  Crispo  Sallustio  [P.  Lejay).  Soigné 
et  complet.  1[  Em.  Thomas,   Pétrone.    L'envers  de  la  société   romaine,  2"  éd. 
[P.  Lejay].  Des  additions  qui  sont  les  bienvenues.  H  Riul.  Methnbr,  Unte>-- 
suchungen   zur  latein.    Tempus-  und   Moduslehre   [P.    Lejay].    Très    utile.  Kfl 
8  sept.  A.  Erman,  Zauberspriiche  fiir  Miiller  und  Kind,  aus  dem  Papyrus  .'lûîl  45 
rfeî  lierlin.   Muséum  [G.   Masperoj.   Intéresse  plus  que  les   égyplologues.  % 
i.  H.  BreaSTEU,  a  new  chapter  in  the  life  of  Thoutmose  lll  [G.  M.].  Éloges. 
H  I.eo  Mbybr,  Handbuch  der  griech.  Etymologie  [V.  Henry).  .\  servi  la  science, 
mais  non  pas  comme  il  le  croit.  HH  lo  sept.  C.  IIudb,  Thucylidis  Uisloriae, 
II  [Am.  Hauvetle).  Commode.  \  C.  Thulin,  De  oplativo  ileraiivo  apuUThucy-  m 
didem  [A.  HauvetteJ.  Bonne  statistique.  K  Max  Egobr,  Denys  d'Ilalicamasse 
[A.  Hauvetle].  L'intérêt  de  ce  bon  livre  aurait  pu  être  encore  rehan.ssé.  \ 
C   Morawski,   Hhelorum   romanorum  ampullae  ;  —  ID.,  Parallelismoi  aive  de 
K.  DE  PHILOL.  — Revue  des  lievues  de  190S.  XXVII.  —   13 


494  1902.    —   FRANGE. 

loculionum  aliquol  luu  et  faits  apud  auctores  gratcos  nec  non  latinos  \P.  Lejay]. 
Mérite  d'être  continué.  H  F:.  P.  Morris,  On  principks  and  methods  in  latin 
syntax  \l\  Lejay].  Résumé  clair  et  personnel  d'i<lées  connues.  H  W.  M. 
I.iNDSAY,  The  capiivi  [P.  Lejay].  Digne  de  servir  de  modèle.  H  A.  Mau,  Ka- 

5  lalog  âer  lUbliothek  des  k.  Deutschen-Arch.  Instituts  in  Rom  [R.  G.].  Soigné. 
%  Les  préfaces  jointes  aux  livres  de  la  Bible  dans  les  mss.  de  la  Vulgate.  Mémoire 
postliume  de  Sam.  Bbroer  [P.  Lejay].  Utile,  solide  et  désintéressé.  \^ 
22  sept.  15.  BabblON,  Traité  des  monnaies  grecques  et  romaines,  1,  Théorie  et 
doctrine.  T.  I  [l'aul  Guiraud].  Grands  éloges.  If  K.  P.  R.  Nevillr,  The  cote 

10  construction  afier  the  comparativ  in  Lntin  [P.  Lejay].  Rendra  service  aux  lati- 
nistes. ^  A.  D.  XÉNOPOL,  Les  principes  fondamentaux  de  Vhistoire  [Ch.  Sei- 
gnobosj.  Important.  HH  29  sept.  G.  R.  Gregory,  Textkritik  des  Neuen  Testa- 
mentet  ;  —  Kirsopp  Lakb,  Codex  4  of  the  Gospels  and  ils  allies;  —  P.  Feink, 
Jews  Chrislus  und  Paulus  [Alf.  Loisy].  Éloges,  f  R.  BrOWN,  Mr  Gladstone  as  I 

15  knew  htm  and  other  Essatjs  (Ara.  Hauvettej.  Concerne  aussi  l'antiquité  clas- 
sique, î  L.  RaDERMACHBH,  Demetrii  Phalerei  qui  dicitur  De  Elocutione  libellus 
|Am.  Ilauvelte].  Haute  compétence,  tif  6  oct.  Rousselot,  Principes  de  pho- 
nétiqtie  expérimentale  [A.  Meillel].  D'un  singulier  Intérêt.  H  W.  Passow, 
Studien  zum  Parlhenon  (Sal.  Reinach].  Riche  en  résultats  nouveaux.  H  Fr. 

iO  GUMONT,  Les  mystères  de  Mythra  [Sal.  Reiuach].  2«  éd.  d'un  bon  livre,  f  F. 
Bkchtbl,  Die  attischen  Frauennanien  [V.  H.].  Éloges,  f  Fried.  BlaSS,  Gram- 
matik  des  neutestamentlichen  Griechisch,  2»  éd.  [V.  H.].  Excellent  instrument 
de  travail.  HH  13  oct.  Ch.  Diehl,  Justinien  et  la  civilisation  byzantine  au 
fi»  siècle  (Sal.  Reinach].  CEuvre  d'un  véritable  historien.  \^  20  oct.  N.  De  G. 

îs  Navirs,  The  Rock  Tombs  of  Sheikh  Saîd  [G.  Ma'pero].  Éloges.  %  N.  G.  Politis, 
MeXérai  Tiepi  toC  ^iou  xal  tt,?  f>.a)(r(Tr];  xoC  éXXrivixo'j  Xaoû  [Mj].  Beaucoup  de  tra- 
vail, s  N.  A.  SCHEPERS,  Alciphrotiis  rhetoris  epistularum  libri  IV  [My]. 
Beaucoup  de  recherches.  W  27  oct.  J.  Marquart,  Eransahr  nach  der  Géogra- 
phie des  Ps.  Moses  Xorenaci  [S.  Lévi].  La  géographie  de  l'Iran  a  son  Saumaise. 

30  H  n.  Oertbl,  Lectures  on  the  study  of  latiguage  ;  —  W.  WUNDT,  Sprachge- 
schichte  u.  Sprachpsychologie  (A.  Meillel].  De  bonnes  parties.  ^  E. 
PREUSCHBN,  Eusebitis  Kirchengeschichle,  VI-VII,  aus  dem  Armetiischen  iibsrsetzt 
[P.  Lejay].  Sera  utile.  HH  3  nov.  Ph.  Ed.  Pusey  et  G.  H.  Gwilliam, 
Tetraeuangelium  sanclum  jiixta  simplicetn   syroruin   versionem   [J.  B.  Chabot]. 

36  Qîuvre  modèle.  ^  J.  F.  Bbthunb-Baker,  The  meaning  of  Homootisios  in  the 
Constanlitiopolitan  Creed  |  P.  Lejay].  Clarté  et  précision.  fK  10  nov.  Max 
Streck,  Die  allé  Landschaft  Rahylonien  [J.  B.  Chabot].  Très  bon  ;  l'art,  con- 
tient aussi  une  analyse  favorable  sur  la  géographie  de  l'Iran  d  i  Ps.  Moïse, 
cf.  le  n»  du  2i  oct.  t  U.  von  Wilamowitz-Mobllbndorf'f  ,  Griech.  Lesebuch 

iO  iMy'.  Fait  d'après  un  plan  nouveau,  ^t  17  nov.  U.  Ph.  Boissevain,  Castii 
Oionis  Cocceiani  llistoriarum  romanarum  quae  supersunt  (My].  Mérite  la  recon- 
naissance des  hellénistes  et  des  historiens,  f  Grég.  G.  Togilesgu,  Monu- 
ments épigraphiques  et  sculpturaux  du  musée  national  de  Bucarest,  1"  partie 
[N.  Jorgal.  Manque  d'ordre  et  de  sérieux,  tl  24  nov.  Mélanges  linguistiqttet 

45  ofTerts  à  Ant.  Meillet  par  ses  élèves  (V.  Henry].  Analyse  élogieuse.  K  Lar- 
OBNT,  S'  Hilaire  [P.  Lejay].  Éloges.  ^  Alf.  Lombard,  Études  byzantines, 
Constantin  V,  empereur  des  Romains  [P.  Lejay].  Intéressant  et  solide.  %  H. 
FbktÈ,  RoUin,  sa  vie,  sc.t  œuvres  et  l'Université  de  son  temps.  ^^  1"  dôc.  E.  SlHO, 
Die  Sagenstoffe  des  Rigveda  [V.  Henry].   Savantes  et  ingénieuses  recherches. 

80  ^  C.  Pascal,  Plauto,  l  Capiivi  |E.  T.j.  Soin  et  conscience.  U  Lud.  Deubnbr, 
De  incubatione  capila  quatluor  [P.  LejayJ.  Grand  intérêt.  K  H.  IIarisse,  Les 
premiers  incunables  JitUois  et  leurs  dérivés  [L.  H.  Labande].  Éloges.  Kl]  13  déc. 
Edouard  Lambert,  La  question  de  Vauthentieité  des  doute  tables  et  les  "  Annales 


REVUE    DE   l'histoire    DES    RELIGIONS.  193 

Maximi  "  [Eiu.  Thomas].  Thèse  très  contestable,  soutenue  avec  une  érudition 
solide.  K  Lud.  Cl.  Pursbr,  M.  Tiilli  Ciceronù  epistulae,  111  [Em.  Thomas]. 
Éloges;  qqs  restrictions.  ^^  22  déc.  Thcnlogische  Abhandhmgen ,  Festgabe  fur 
H.  IIOi.TZMANN  JP.  I-.;.  Analyse  élogieuse.  K  G.  Dau.ï,  Tmpaire-prosier  de 
l'abbaye  de  S'-Marlin  de  Monlauriol  publié  d'après  les  niss.  orii^inaux  (P.  8 
Lejay].  Éloges,  f  Joh.  FiCKBR,  Handschriflen  des  scchzehnlen  Jahrh.  aus  Slrass- 
burger  Originalien  [R.].  Utile.  Klf  28  déc.  J.  A.  ROBINSON,  The  xtudy  nf  the 
Gospels;  —  W.  Wrbdb,  Das  Messiasgeheimniss  in  den  Evangelien  JAlf.  I.oisy]. 
Éloges,  f  Guil.  VOISIN,  L'ApolHnarisme  ]P.  Leja.y].  Livre  très  intéressant 
sur  un  des  points  les  plus  obscurs  de  l'histoire,  f  Gust.  Rrgnibr,  Ut  vie  "> 
univeriitaire  dans  ('ancienne  Espagne  [L.  Rouanet].  Très  intéressant. 

Albert  Martin. 

Revue  de  l'histoire  des  religions.  T.  W,  n»  1.  Frazer,  Pauso7iias's 
descriptinn  of  Greece,  translated  with  a  commenlary  [G.  Radet].  Pausanias, 
auteur  médiocre  et  surfait,  a  rédigé  un  guide  du  voyageur  archéolo^rue  ;  il  '■'> 
est  «  trop  bête  pour  mentir,  trop  sec  pour  inventer  »  ;  son  témoignage 
mérite  une  certaine  confiance.  Il  avait  besoin  d'être  élucidé,  F.  l'a  l'ail  de 
main  de  maître,  non  sans  commettre  quelques  oublis.  HK  N"  2.  La  légende 
de  Mithra  étudiée  surtout  dans  les  bas  reliefs  mithriaques  [Tonlain].  Les 
sources  littéraires  sont  passionnées,  utiles  surtout  pour  l'intelligence  des  20 
bas  reliefs,  Les  sources  épigraphiques  nous  font  connaître  les  surnoms  qui 
caractérisent  le  dieu  :  saint,  pur,  invincible,  solaire.  Seuls  les  monuments 
figurés  nous  introduisent  dans  le  mythe  et  la  légende;  de  l'élude  de  ces 
monuments  T.  tire  l'idée  d'un  dieu  midliple  :  lumière  se  levant  au-dessus 
des  montagnes;  gardien  de  la  végétation,  surtout  des  arbres  à  fruit;  2» 
dispensateur  du  soleil  dont  il  conlle  le  char  à  nu  guide  éprouvé  ;  immolateur 
du  taureau  dont  le  sang  répand  la  vie  et  la  fertilité.  Ht  N"  3.  Introduction 
à  l'étude  du  gnosticisme  au  2»  et  au  3*  siècle  [K.  de  Faye].  F.  commence 
par  soumettre  à  une  élude  détaillée  et  critique  les  sources  et  les  auteurs 
qui,  avant  lui,  s'en  sont  occupés.  K  P.  FouCaRT,  [{'■cherches  sxir  Vorigine  et  30 
la  nature  des  mystères  d'Eleusis.  —  Les  grands  mystères  d't'feiisis  ;  personnel, 
cérémonies  [Toutain].  T.  combat  la  théorie  de  F.,  «  qu'à  l'origine  ce  sont 
des  colons  égyptiens  qui  ont  introduit  en  Alti(|ue  la  religion  de  Déméter  ». 

HH  T.  46.  N»  1.  La  politique  religieuse  de  Ptolcmée  Soter  et  le  culte  de 
Sérapis  [A.  Bouché   Leclerq].  Ptolèmée   fit  une  politique  de  conciliation  35 
religieuse,  sans  toutefois  s'abtenir  de  réquisilionner  parfois,  à  l'exemple  de 
ses  prédécesseurs,  les  trésors  des  temples.  Pour  opérer  la  fusion  morale  et 
atténuer  l'antagonisme  des  religions,  il  fit  d'Osiris  une  divinité  syncrétique 
qui  resterait  Osiris  pour  les  Egyptiens,  serait  pour  les  Grecs,  à  volonté, 
Zeus,  Pluton,  Dionysos,  Asklépios,  pour  d'aulres  enfin  Baal,  Mon. . .  etc.  Ce  40 
dieu,  Osiris  étant  la  nuit,  le  soleil  éteint,   l'Apis  mort,   s'appela,  par  une 
série  de  dérivations,  Sarapis,  Sérapis.  Quant  à  l'origine  de  la  statue  repré- 
sentant le  dieu  nouveau  et  à  son  transfert  miraculeux,  l'auteur  cherche  à 
mettre  un  peu  d'ordre  dans  les  légendes  confuses   et  multiples   qui  l'en- 
tourent. H  Introduction  à,  l'élude  du  gnosticisme  au  2*  et  au  3=  siècle  [E.  de  45 
Paye].  Suite  de  l'étude  critique  des  sources  et  des  auteurs   précédents.  H 
L'arc-en-ciel  dans  la  tradition    religieuse  de   l'antiquité   [M.   Riiel].   Etude 
détaillée  d'où  R.   tire   la  conclusion  que  la   confusion   et    la   complexité 
extrême  de  toutes  les  croyances  relatives  à  ce  phénomène  ne  permettent  pas 
une  explication  simpliste  des  traditions  religieuses  qui  s'y  rapportent,  f  50 
Hugo  WinCELBR,  Ilimmels-  und  iVeltenbild  der   Hobylonier  ait    Grundhtge    der 
Wellanschauung  nnd  Mythologie  [A.  Loisy].  La  thèse  de  W.  sur  l'origine  des 
mythologies  est  plus  énoncée  que  démontrée  et  il  est  permis  de  la  regarder 


196  1902.   —   FRANCE. 

comme  non  démontrable,  m  N"  2.  Introduction  à  l'élude  du  gnosticisme  au 
2»  elau  3«  siècle  iE.  de  Faye].  Fmde  l'examen  critique  où  F.  adopte  les 
théories  de  Schmidt  et  conclut  que  par  le  traité  d'IIippolyle  nous  remontons 
au-delà  de  1'  «  Adversus  jçentes  «jusqu'aux  traditions  qui  circulaient  dans 

6  les  églises  au  temps  de  la  jeunesse  d'irénée.  D'autre  part  nous  avons 
dans  les  Philosophuraena  et  dans  les  documents  coptes  des  écrits  qui 
émanent  des  diverses  sectes  gnosliques  du  3"  siècle.  Ils  nous  renseignent 
sur  les  épigones  des  grands  gnosliques  du  2»  siècle.  Le  terrain  ainsi 
déblayé,  il  faut  indiquer  à  l'historien  l'usage  qu'il  convient  de  faire  de  ces 

10  sources  et  le  parti  qu'il  en  peut  tirer,  f  De  quelques  problèmes  relatifs  aux 
mystères  d'Eleusis  [Goblet  d'Alviella].  Introduction  sur  les  mystères  grecs 
en  général.  Les  prototypes  de  Démêler  sont  les  divinités,  les  génies  de  la 
moisson  dont  la  croyance  fut  commune  aux  peuples  indo-européens.  Le 
mylhe  alla  toujours  se  simplifiant  par  l'unification  de  Démêler  avec  les 

m  divinités  de  la  moisson.  Démêler  fut  la  mère  nourricière  par  excellence,  sa 
flUe  Coré,  l'esprit  de  la  prochaine  moisson,  la  personnincatiou  de  la 
-semence.  Puis,  la  déesse-Terre  des  Pélasges  fui  elle-même  unifiée  à  Démêler. 
Le  culte  de  Démêler,  toujours  relatif  à  la  moisson,  n'avait  rien  de  secret. 
Les  mystères  furent  d'abord  les  sacra  genlilitia  de  certaines  familles,  Ta 

20  BiTp!«  Twv  E-J|jio),it(Sa)v  ;  mais,  par  l'accès  donné  aux  étrangers  et  par  l'ini- 
tlalion,  ces  genlilitia  devinrent  des  mystères,  et,  de  nationale,  l'inslitulion 
devint  cosmopolite.  H  [Foucher  et  Huarl].  Compte  rendu  du  congrès  des 
Orientalistes  à  Hambourg.  \  N°  3.  De  qqs  problèmes  relatifs  aux  mystères 
d'Eleusis.    L'eschatologie   des   mystères   [Goblet  d'Alviella].  G.  recherche 

26  comment,  à  la  fin  du  S»  ou  au  commencement  du  7«  siècle  av.  J.-C,  les 
mystères  prennent  un  caractère  nouveau  qui  est  d'assurer  à  leurs  adeptes 
le  bonheur  dans  la  vie  future.  La  condition  fondamentale  fut  une  mort 
suivie  d'une  renaissance,  l'espérance  naquit  d'échapper  aux  bourbiers  de 
riladès,  et  la  promesse  de  rentrer  aux  Champs-Elysées  fut  faite  à  tous  ceux 

30  que  Démêler  et  Coré  admettaient  dans  leurs  secrets.  De  là,  naquit  plus 
tard  l'idée  de  chercher  dans  les  compensations  de  l'autre  vie  un  remède 
aux  maux  de  la  présente.  Mais  il  était  des  crimes  qui  ne  permettaient  pas 
l'initiation.  Toutefois,  qu'advenait-il  des  initiés  qui  commettaient  ces 
crimes  ?  Ici  nous  arrivons  à  l'Orphisme.  1|  Introduction  à  l'étude  du  gnos- 

3S  ticisme  au  2"  et  au  3»  siècle  [E.  de  Faye].  Classement  des  sources  au  point 
de  vue  de  leur  valeur  historique.  Comment  les  historiens  peuvent  les 
utiliser.  U  G.  Nbgri,  L'emperatore  GiuUano  Apostata  [T.  André].  A.  décerne 
les  plus  grands  éloges  à  la  méthode  historique  et  à  la  haute  impartia- 
lité de  N.  Henry  Thédenat. 

40  Revue  de  Paris,  1902,  15  jr.  Theodora  [Gh.  Diehl].  Montre  ce  que  furent 
les  Bysanliiis  du  vi«  s.,  et  qu'il  y  eut  en  Theodora  autre  chose  qu'une  cou- 
reuse d'aventures  et  en  Justinien  autre  chose  qu'un  comédien  solennel, 
vaniteux,  médiocre  et  peureux.  Hlf  5  fév.  Le  palais  du  roi  Minos  [E.  Pot- 
lier].  Dans  cette  étude  qui  se  continue  dans  le  n»  du  l»"'  mars,  P.  rendant 

4!j  compte  dans  leurs  principaux  détails  des  fouilles  d'Evans,  en  Crète,  montre 
d'abord  quel  est  le  fonds  de  faits  et  de  croyances  sur  lesquels  s'est  édifiée 
la  légende  Cretoise  de  Minos  et  du  Labyrinthe  ;  il  passe  ensuite  aux  fouilles 
du  palais  de  Minos,  dont  il  expose  les  résultats  jusqu'à  ce  jour  (plan)  ;  ce 
palais  doii  avoir  été  construit  de  2000  à  1200  avaulJ.-G.;  il  termine  en  êtu- 

50  dianl  la  race  à  laquelle  appartiennent  les  représentants  de  la  civilisation 
dite  mycénienne,  le  foyer  principal  de  celte  civilisation,  la  part  qu'il  con- 
vient d'y  faire  aux  inlluences  orientales  et  les  intermédiaires  qui  ont  pro- 
pagé ces  inlluences.  Sa  conclusion  est  que  la  civilisation  mycénienne  ne  se 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  D'HISTOIRE  ANC.      t97 

confond  ni  avec  le  monde  oriental,  ni  avec  le  monde  grec,  qu'elle  a  été  une 
civilisation  insulaire  et  que  peut-être  on  dira  un  jour  «  le  siècle  de  Minos, 
comme  on  dit  le  siècle  de  Périclès  ou  celui  d'Auguste,  tl  1°''  Mai.  Les  ori- 
gines grecques  [V.  Bérard).  A  l'éfaut  des  causes  eirectives  qui  ont  fait  du 
peuple  grec  le  peuple  élu  du  r.iisonnement  et  qu'on  ne  peut  connaître,  B.  5 
cherche  les  couditions  de  lieu,  de  date,  de  circonstance?,  où  se  sont  formés 
cet  esprit  et  cette  civilisation  helléniques.  11  montre  qu'il  y  a  des  faits  et 
des  documents  nouveaux  qui  permettent  de  décider  entre  ces  deux  alter- 
natives :  La  Grèce  doit  tout  à  l'Asie,  et  :  La  Grèce  ne  doit  rien  qu'à  elle- 
même.  Il  ppt  possible  de  fonder  une  topologie  ou  science  des  sites  capable  to 
d'expliquer  et  de  reconstituer  l'histoire  des  différents  habitats,  leur  origine 
et  leur  raison  d'être.  C'est  celte  science  qu'il  applique  aux  villes  de  la  Grèce 
primitive.  Puis,  par  l'étude  des  doublets  gréco-sémitiques,  il  essaye 
d'enti'onvrir  le  mystère  des  origines  grecques  et  montre  l'influence 
qu'eurent  les  Sémites  sur  la  Grèce  des  origines.  X.         I6 

Revue  de  Philologie,  de  Littérature  ot  d'Histoire  anciennes, 
t.  XXV],  1902.  1"  liv.  Une  dédicace  à  Jupiter  Dolichénus  [F.  Gumontj.  Le 
sacerdoce  de  ce  Baal  commngénien,  adopté  comme  divinité  tulélaire  par 
les  armées  romaines,  n'était  point  héréditaire  dans  une  seule  famille; 
mais  ses  prètre.s  étaient  nommés,  sans  doute  à  vie,  par  l'assemblée  des  *o 
fidèles.  \  L'inexprimé  dans  les  Satires  d'Horace  [A.  Cartault].  Analyse  dé- 
taillée de  certains  procédés  de  style  qui  vérident  le  principe  que  l'expres- 
sion dans  les  Satires  n'est  pas  toujours  adéquate  à  la  pensée.  H  Horace, 
Satire  11,  3,  274  |Id.|.  Interprétation  du  mot  balba,  et  réfutation  de  l'hypo- 
thèse de  L.  Millier  sur  l'hypallago  qu'il  veut  voir  dans  ce  vers.  U  Encore  SB 
une  fois  Laur.  LXIX,  30  fK.  IludeJ.  Polémique  contre  Serruys.  L.  n'est 
qu'un  détérior  plus  proche  de  G.  que  de  G.,  avec  ses  fautes  particulières 
en  plus.  H  Un  ms.  de  Solin  révélé  par  les  notes  tiroiiicnnos  [E.  Châtelain]. 
Les  notes  du  Vossianus  Q,  87  (de  Leyde),  confronté  apiès  copie  avec  un 
autre  ms.  de  Solin,  nous  fournissent  partiellement  une  autre  source  du  30 
texte.  1[  Les  mss.  parisiens  de  Grégoire  de  Nazianze  [.\.  MisierJ.  1,  Classi- 
flcation,  qui  restait  à  faire  après  l'éd.  Mason,  des  mss.  p^irisiens  des 
S  discours  dits  théologiens  de  S.  Grégoire  de  Nazianze.  f  Etudes  critiques 
sur  l'Appendix  de  saint  Cyprien  |P.  Monceaux |.  Aucun  des  morceaux  de 
cet  Appendix  no  doit  être  attribué  à  S.  Cypriea.  ^  Une  inscr.  oubliée  [B.  35 
Haussoullier].  Inscr.  grecque  trouvée  à  Suse  par  W.  K.  I.oftus.  H  Sur  une 
inscr.  de  Trézène  [Ph.  E.  Legrand).  Complète  et  rectiOe,  après  la  note 
d'Haussoullier  <Rev.  de  Phil.  25  p.  336  >,  son  commentaire  publié  dans 
le  BCIl,  XXIV,  p.  191.  I  Les  lois  métriques  de  la  prose  oratoire  latine  d'a- 
près le  Urutus  |H.  Bornecquej.  Étude  métrique  sui-  le  commencement,  le  4o 
milieu  et  la  Hn  des  phrases  :  les  lois  métriques  de  Cicéron,  apparentes 
dans  toutes  les  parties  de  la  phrase,  sont  purement  négatives,  c.-à-d.  des- 
tinées à  empêcher  toute  ressemblance  de  la  prose  avec  la  poésie,  au  re- 
bours de  ce  qu'on  observe  dans  Pline  on  dans  Symraaque,  où  les  mêmes 
lois  sont  appliquées  pour  elles-mêmes.  H  Les  îles  milésiennes  [B.  Ilaus- 45 
souiller).  Etude  épigraphique  sur  Lêros,  Lepsia,  Palmos,  les  Korsiae.  H  Re- 
marques sur  la  syniaxe  de  Cum.  [F.  Gafflot],  Polémique  contre  Lebreton. 
Cum  ne  marque  jamais  l'équivalence;  sa  syntaxe  se  ramène  avant  tout  à 
la  distinction  des  modes,  et  l'indicatif  exprime  toujours  un  rapport  de 
temps,  n  -"  livr.  Orientiana  (Louis  HavetJ.  Corrections  au  texte  d'Orien-  50 
tins,  poèie  chrétien  des  environs  de  l'an  400.  ^  Plautus  i\Ien.  lliiS  [Id.]. 
Lire  praevidia  (=  praedia)  aedes,  pour  <  fundi  >  aedes  qui  rend  le  vers 
faux.  ^  Notes  sur  le  Théélète  [L.  Laloy].  Correction  ou  interprétation  de 


198  1902.    —    FRANCE. 

plusieurs  passages.  H  Catulle  I.XVII  (R.  Cahenl.  Commentaire  détaillé, 
avec  conjectures,  de  l'ensemble  du  morceau.  H  Ad  oracula  Chaldaica,  v.  78 
—  p.  16,  1.  3  Kroll  [J.  Bidez].  Interprétation  nouvelle.  \  Études  Cicéro- 
nienues  :  emploi  comparé  de  cumetdequod  dans  les  propositions  expri- 

^  niant  l'équivalence  [J.  Lebrelonj.  Écartant  les  critiques  de  Gaffiot,  pour- 
suit son  étude,  avec  exemples  à  l'appui,  sur  les  Lettres,  Discours  et  Traités. 
If  La  vie  de  Sextus  Empiricus  [W.  VollpraffJ.  S'attache  à  prouver  l'exacti- 
tude de  la  notice  de  Suidas,  injustement  révoquée  en  doute.  H  Sur  la  pro- 
venance de  qqs.   mss.  de  Noiiius  Marcellus   [W.  M.    Lindsay].   La  prove- 

10  nance  de  P.  C.  et  Gant,  nous  est  fournie  par  les  notes  marginales  d'une  éd. 
de  Nonius  de  la  B.  N.  (Rés.  X,  592).  1  Une  statue  de  Polyclète  [P.  Foucarl]. 
C'est  bien  Polyclète  l'Ancien,  comme  l'atteste  un  papyrus  d'Egypte,  publié 
par  Grenfell-Hunt,  dont  la  signature  se  lit  sur  le  piédestal  trouvé  à  Rome, 
prèâ  des  Thermes  de  Titus.  Discussion.  ^  L'accusation  contre  Phryné  [Id.]. 

15  Interprétation  et  correction  du  passage  d'Eulhias  dont  s'est  inspire  le  traité 
anonyme  du  riiétorique  contenu  dans  le  ms.  1874,  et  publié  par  Séguier  de 
S'-Brisson.  \  Note  sur  un  ms.  épigraphique  de  la  Bibl.  Valiicelliane  à 
Rome  [R.  Poupardin).  Transcription  des  inscr.  arlésiennes  contenues  dans 
ce  recueil.  \  Inscription  métrique  de  Timgad  (L.  Dautremer].  Lecture,  tra- 

jo  duction  et  commentaire.  H  llaip^êouXoi  [Fr.  Cumonl].  Sens  et  valeur  de  ce 
titre,  qu'on  lit  dans  nn  rescrit  de  l'empereur  Julien  (Ep.  U.).111I  3*  livr.  Kôpoj 
TtEêiov  [Br.  Keil|.  Correctionelconimentairedesdeuxinscr.de  Bithyniepubliées 
par  Mendel  (lîCH,  1900).  f  La"Nenia"[U.  de  la  Ville  de  Mirmont].  1,  L'an- 
tique Nénie  qui  n'existait  déjà  plus  au  temps  d'Auguste  a  prisdans  Sidoine 

2»  Apollinaire  et  dans  la  latiuité  de  la  basse  époque  le  sens  pur  et  simple 
d'épituphe.  Étude  détaillée  des  changements  de  sens  de  ce  mot.  f  Les 
itaTp(i6ovi),oi  dans  l'épigraphie  grecque  et  la  littérature  talinudique  [I.  Lévy]. 
Révoque  en  doute,  à  l'aide  de  nouveaux  documents  surtout  épigraphiques, 
et  de  la  littérature  lalmudique,  l'identification  admise  par  Cumont  entre 

30  ]TaTp(5gou),o{  et  patronus  :  les  itarpôgouXoi  étaient  les  fils  de  bouleutes,  suc- 
cesseurs désignés  de  leurs  pères,  et  devaient  être  pris  parmi  les  praetex- 
tati.  \  Ad  liev.  de  l'hil.,  1902,  224  sq.  |F.  lliller  de  Gaertringen].  Inscr. 
omise  par  Cuiuont  dans  la  détermination  du  sens  de  TCotTpi56ouXo{  (1.  G. 
1ns.  V,  441).  \  'ÀTtÔToXiiOî,  audax  non  inaudax   (G.   E.  RuelleJ.   Un  texte 

3B  inédit  (B.  N.  ms.  gr.  2301,  fol.  179)  permet  de  corriger  pour  ce  mot  le  Thé- 
saurus do  Didot.  f  Ubi  ferrum  nascitur  [F.  Cumont].  Cette  formule  sacrée, 
qui  fait  partiu  du  rituel  commagénien,  se  retrouve  sur  une  plaque  d'argent 
de  Ueddernheim,  ce  qui  porte  à  quatre  les  textes  épigraphiques  qui  la  ren- 
ferment. Sens  de  celte  expression  mystérieuse,   f  La  conjonction  Cum. 

«  Nouvelles  remarques  [F.  Gaffiot;.  Le  sens  temporel  est  cantonné  au  mode 
indicatif  ;  les  autres  nuances  ont  eu  en  partage  le  subj.lf  Un  nouveau  docu- 
ment relatif  à  la  Confédération  des  Cyclades  [J.  Delamarre).  Inscr.  d'Héra- 
lileia;  Irad.  et  cotnm.  f  L'inllueuce  macédonienne  dans  les  Cyclades  au 
3«  s.  a.  C.  (Id.J.  Correction,  interprétation  et  comm.  développé  de  8  inscr. 

«  conclusions  historiques.  \\  4^  livr.  Notes  critiques  sur  les  «  Lettres  » 
d'Alciphron  [.Mondry  Beaudouin].  Conjectures  et  observations  sur  le  texte 
de  l'éd.  Schepers.  \  La  «  Nenia  >•  [11.  de  la  Ville  de  MirmontJ.  2,  Histoire 
rétrospective  de  la  nenia,  qui,  ridiculisée  dès  l'époque  de  Piaule,  devient 
au  siècle  d'Auguste  le  nom  méprisé  des  sornettes  ou  formules  magiques.  % 

60  Sophocle,  Œdipe-roi,  V.  10-11  [L.  Parmentier].  Interprétation  nouvelle.! 
L'adjectif  ètàv-rr,;  (Platon,  Phèdre  244  e)  |ld.].  Ce  mol  a  un  sens  médical  qui 
remonte  &  Hippocrate,  et  un  sens  mystique,  peut-être  le  plus  ancien,  qu'on 
trouve  pour  la  première  fois  dans  Plalon,  qui  l'avait  sans  doute  emprunté 


REVUE  DES  DEUX  MONDES.  199 

à  Heraclite.  %  Le  texte  de  Sônèqiic  le  père  [H.  BornecquoJ.  Liste  raolho- 
dique  <ies  600  endroits  où  l'auteur  s'est  écarté,  daus  son  éd.,  du  teste  de 
H.  J.  Millier  qu'il  a  pris  comme  point  de  départ,  f  Les  manuscrits  parisiens 
deGrégoiredeNazianze[A.  Misier].2,M.  vérifie  pour  lesquntreauiresdiscours 
le  classement  des  mss.  adopté  pour  le  premier  discours  tliéologique.  H  Sur  & 
Tibulle  (A.  Cartanlt].  Conjectures  proposées,  avec  discussion  approfondie 
pour  I,  4,  9  ;  I,  6,  42  ;  11,  I,  jy  sqq.;  H,  S,  3  sqq.  ;  Pan.  86.  K  Etudes  latines, 
1  :  à  propos  de  quelques  locutions  fixes  [F.  Gafflot].  Étude  syntaxique  de 
quid  est  quoil,  ut  qui,  praesertim  cum.  Se  défier  du  groupement  arbitraire 
des  mots  en  locutions  fixes,  quand  on  peut  leur  laisser  leur  valeur  ordi-  lo 
naire.  %  Bulletin  bibliographique.  K  Revue  des  Revues  ot  publications 
d'Aradémiei<,  relatives  à  l'antiquité  classique,  parues  en  1902.       A.  G.  D. 

Revue  des  Deux  Mondes,  1902.  1  jr.  Les  formes  littéraires  de  la  pensée 
grecque  ,E.  l'aguel).  Etudie,  analyse  et  commente  le   livre  de   11.   Ouvbé 
paru  sous  ce  titre  et  en  fait  le  plus  grand  éloge,   n   1*'  fevr.  L'évolution  I5 
du  travail  dans  la  Grèce  ancienne  [P.    Guiraud|.   Montre   le   rapport  qui 
existait  en  Grèce  entre  le  régime  du  travail  elles  institutions  publiques  et 
comment  le  régime  du  travail  y  subit  à  toutes  les  époques  le  contre-coup 
des  changements  qui  s'opéraient  dans  la  vie  politique.  Hlf  1  mars.  Tacite 
[G.  Roissier).   IV  <cf  R.  d.  R.  26.  229,  llsqq:  31sqq>.  Les   opinions   poli-  W 
tiques  de  Tacite.  On  a  dit  que  Tacite  qui  a  subi  quelquefois  les  impressions 
de  ceux  qui  l'entouraient,  leur  devait  surtout  ses  opinions  politiques.  B. 
montre  que  la  société  dans  laquelle  a  vécu  Tacite  n'avait  pas  les  sentiments 
républicains  qu'on  lui   prête  d'ordinaire  et  qu'il  est  difiicile  d'admettre 
qu'il  y  ait  pris  la  haine  de  l'empire,  que  d'un  bout  de   sa  vie  à  l'autre   il  25 
était  d'avis  qu'il  faut  s'accommoder  à  son  temps,  garder  le  gouvernement 
qu'on  a  et  même,  si  on  regrette  le  passé,  se  résigner  au  présent.  HH  lo  mai. 
Les  origines  de  l'Odyssée  1.  Kalypso   [V.   Bérardj.    Une  patiente  étude  de 
l'Odyssée  a  prouvé  à  B.  (jne  les  fonds  .et   les  paysages  de  cette  épopée 
n'étaient  ni  moins  réels,  ni  moins  faciles  à  retrouver  que  les  héros   eux-  30 
mêmes,  auxquels  la  science  contemporaine  a  redonne  la  vie.  L'examen  Jes 
doublets  géographiques,  gréco-sémitiques  ou  phéniciens,  permet  de  recons- 
tituer la  Méditerranée  phénicienne  sous  toutes  les  aventures  d'Ulysse   et 
d'expl  quer  l'ensemble  et  le  détail  des  aventures  odysséennes.  D'autre  part 
les  «  Instructions  nautiques  *  encore  en  vigueur,  sont  le  meilleur  commen-  35 
taire  de  l'Odyssée,  et  en  regard  des  vers  d'Homère  on  peut  copier  le  plus 
souvent  quelque  passage  de  ces  Instructions  ou  mettre  l'une  de  nos  cartes 
marines.  R.  le  montre  pourTilede  Calypso  qui  loin  d'être  une  fiction  du 
poète    n'est  autre  que  Péréjil   au    pied   du    Mout-au-Siuge,    sur  la   côte 
d'Afrique  près  du  détroit  de  Gibraltar,  et  dont  le  nom  primitif  était  Ilis-  w 
pania,  Ht  1  jn.  Les  origines  de  l'Odyssée.  II.  Nausikaa  [V.  Bérard].  Daus  co 
2"  art.  B.  montre  par  l'étude  des  doublets  géographiques  gréco-semitiques 
et  par  l'étude  des  sites  que  les  Anciens  avaient  raison  en  disant  que   le 
royaume  d'Alkinoos  était  dans  l'ile  de  Corfou,  c'est  bien  dans  celte  ile  que 
se  passe  l'épisode  de  Nausikaa.  Le  poète  n'a  pu  décrire  les  sites,  les  routes,  45 
les  mouillages  avec  tant  d'exactitude  que  parce  qu'il  avait  sous  les  yeux 
un  périple  ou  journal   de  navigateur.  C'est   pour  cela  que  sa  géographie 
n'est  pas  imaginaire,  et  que  toutes  ses  descriptions  sont  d'une  si  rigoureuse 
exactitude  qu'on  peut  encore  les  contrôler  de  nos  jours.  L'Odysséi'  est  nue 
œuvre  d'art  grec^fue,  c.-à-d.   «  une    véridique  histoire   à    peine  embellie  »  ."0 
comme  dit  .Slrabon.  Elle  est  le  travail  conscient  d'uu  ou  de  plusieurs  grands 
poètes  et  non  pas  l'informe  sécrétion  on  le  balbutiement  de  la   foule  ano- 
nyme. Grâce  toujours  aux  doublets  géographiques  on   peut  la  dater  exac- 


200  1902,    —    FRANCE. 

icraont,  elle  a  été  composée  au  plus  tôt  vers  850  av.  J.-G.  par  un  poète 
«rec,  disciple  des  Phéniciens.  HH  1  Oct.  Les  écoles  de  déclamations  a  Rome 
|(i  Boissier'.  A  l'occasion  du  livre  de  BORNEOQUB,  Sénèqiie  le  rhéteur,  con- 
troverses et  suasories,  Irad.  nouv.  B.  montre  ce  qu'étaient  à  Rome  ces  écoles 
b  do  décliimalion.  C'ers  vers  la  fin  de  la  République  et  au  commencement  du 
r6«ue  d'Auguste  que  la  déclamation  prit  à  Rome  l'importance  qu'elle  a 
«,irdôe  jusqu'à  la  lin  de  l'Empire.  Elle  s'y  acclimata;  tandis  que  les  Grecs 
pivCeraient  la  theorie.lesRomaiiis  s'occupaient  surtoutde  la  pratique;  des  écoles 
se  fondèrent  dans  lesquelles  maîtres  et  élèves  rivalisaient  d'éloquence. 
10  L'enseignement  ne  fut  pas  toujours  le  même,  on  y  traita  d'abord  de  ques- 
tions générales  (thèses)  puis  de  sujets  ressemblant  aux  procès  qui  se 
plaidaient  devant  les  tribunaux  (causes),  puis  on  passa  aux  suasoriae,  ou 
conlroversiae,  aux  déclamations  dont  il  est  difTlcile  de  préciser  la  nature. 
Grâce  à  Sénèque  cependant  et  à  ce  qui  nous  reste  de  ses  conlroversiae  et 
16  de  ses  suasoriae  nous  pouvons  nous  faire  une  idée  de  ce  que  fut  cet  ensei- 
gnement qui  eut  tant  de  vogue  et  que  B.  fait  revivre  devant  nous  dans 
tous  ses  détails.  Z- 

Revue  des  études  anciennes,    t.  IV,  n«  1.  Problèmes   Alexandrins 
(P.   E.  LegrandJ.   IL   <R.  d.  H.,  26,  232,  2>  A  quelle  espèce  de  publicité 
■i»  llérondas  destinait-il  ses  mimes  ?  Discussion  des  conclusions  de  Herlling. 
Pus  plus  que  cel.ii-ci,  mais   pour  des  raisons  difTerentes,  L.  ne  croit  que 
ces  poèmes  aient  été  écrits  pojr  être   représentés.    Il  y  a  lieu  de  croire 
qu'ils  étaient  destinés  à  être  récités  par  un  seul  mime,  qui  prenait  des 
voix  diverses  ;  mais  l'examen  du  texte  ne  fournit  pas  une  confirmation 
26  décisive  de  celle  opinion.  Herlling  pense  qu'ils  avaient  leur  place  réservée 
dans  les  iviôve;  Ou|i£)moî.  L.  croit  qu'il  durent  être   récités  dans  les  rues, 
les  théâtres  forains  et  dans  les  assemblées  d'hommes  cultivés.  K  Note  sur 
deux  fragments  épiques  relatifs  aux  guerres  de  Dioclélien  [Fr.  Gumonl]. 
Reilzenstein  qui  a  publié  ces  fragm.  a  démontré  que  les  événements  qui 
3^  y  sont  célébrés  se  placent  à  la  Un  de  296  ou  au  commencement  de  297.  Il 
s'agit  de  la  guerre  de  Maximien  en  Espagne  et  de  la  marche  de  Dioclélien 
et  de  Galère  contre  les  Perses;  les  deux  princes  sont  assimilés  à  Apollon 
et  â  Zens  combattant  les  géants.   La  gigantoriiachie  a  été,  au  déclin  du 
paganisme,  une  matière  favorile  des  poêles  de  cour.K  Notes  gallo-romaines 
35  (suite)  <cf.  Rev.  d.  Rev.,  26,  232,  7>  [G.  JullianJ.  Paris.  Date  de  l'enceinte 
gallo-romaine.  Cette  enceinte  englobait  seulement  l'île  de  li  cité;  on  eu  a 
trouvé  les  vestiges.  Il  y  est  formellement  fait  allusion  dans  Amm.  Marcel- 
lin  (15,  11,3),  Sulpice  Sévère  (Vita  Martini,  18,3),  Julien  (Epist.,  28  et  Mi- 
fopog.).  Les  empereurs  de  la  tétrarchie  avaient  fuit  de  Paris  une  place 
♦0  CurtiQée.  ^  L'inscription  d'Hasparren  [G.  JuUian;.  Description,  tac-sim.  Elle 
est  du  second  siècle.  •[   Autel  Gaulois  à  Sérapis  [G.  Gassies].  Monument 
trouvé  à  Melun,  en  186't.  Discussion.  G.  n'accepte  pas  la  restitution  d'Hir- 
schfeldet  lit  MONIMUS...  TR  SERAP[I]  D[E01  V[OTUM].  Ge  serait  alors  un 
ex-voto  au  dieu  égyptien  Sérapis  par  un  marchand,  \\n  esclave  ou  un  alTran- 
W  chi  d'origine  orientale.  1  Le  Vulcain  des  Gésales  [J.  P.  Wallzing].  Lettre 
i  C.  Jullian  à  propos  d'une  pierre  découverte  à  Tongres  et  qui  peut  être 
regardée  comme  complètement  déchiffrée.  HK  Bulletin  Hispanique.  L'idole 
de  Miqueldi,à  Duraugo  [P.  Paris].  Description,  fac-sim.  KK  Bibliographie.  H. 
BnawBK,  Die  Unlersuchwigen  d.  Klagen  nach  altischen  Recht-  und  die  Echlheil 
Mrfer  Oesetse  in  §  <7  und  Uô  rfer  Demosthenischen  Midiana  [F.  Diirrbach].  Etude 
qui  pose  beaucoup  de  questions  juridiques,  f  Barcl.vv  V.  IIbvd,  Catalogue 
of  the  Greek   coins  in  the   Brilisch  Muiewn  ;   Lydia.   Est  appelé  à  rendre  de 
grands  services.  ^  A.  Boughé-Leclrrcq,  L'Arirologie  rp-ecque  [II.  de  la  Ville 


REVUE   DES    ÉTUDES    ANCIENNES  201 

de  Mirmonl].  Œuvre  considérable  et,  par  certains  côtés,  magistrale.  Cri- 
tiques de  détail,  t  Cecil  II.  Smith,  Catalogue  of  the  Forman  coUeclion  :>f  nnli- 
quities  [P.  Perdrizel'.  Mention  des  u»»  les  plus  importants.  If  H.  Lechat, 
Le  temple  gi'fc,  histoire  sonvnaire  de  sfs  origines  et  de  son  développement  jusqu'au 
V' s.  av.  J.-O.  [G.  Radelj.  Connaissance  approfondie  du  sujet  ;  beaucoup  5 
de  vues  personnelles,  t  D.  Laurent  et  G.  Hartmann,  Vocabulaire  étymolo- 
gique de  la  langue  grecque  et  de  la  langue  latine  |]  Rendra  de  sérieux  services. 
^  E.  Bbrobr,  Styiiitique  iad'n»,  trad.  remaniée  par  M.  Bonnet  et  F.  Gâche. 
Eloges.  K  l'LAUTB,  L\Uilulaire  et  les  Ménechmes,  Irad.  en  vers  français  par 
Paul  Richard.  Traduction  pleine  d'aisance.  K  Catalogue  du  Musée  archéolo-  10 
gique  fondé  par  M.Théophile  Hubert.  1  A.nlonio  Blasquez,  Descripcion  de  Es- 
paûa  par  Abu-  Abd- Alla  -Mohammed-al-Udrisi,  ohra  dcl  siglo  XII.  L'auteur 
publie  à  part  ce  qui,  dans  la  géographie  d'Al  Edrisi,  concerne  l'Espagne. 
Ceci  pourra  rendre  des  services,  puisque  souvent  les  textes  des  écrivains 
arabes  ont  permis  de  comprendre  mieux  les  géographes  romains.  Hlf  N'î.  15 
Sur  qqs.  inscriptions  d'Acnjonia  de  Phrygie  [V.  Chapot].  Nouvelles  copies 
et  reproductions  en  fac-similés  de  deux  inscriptions  grecques,  dites  in- 
script, de  L.  Claudius  Julianns  et  testament  de  Praxias  <  cf.  Rev.  d. 
Rev.  26,  231,  48  >,  auxquelles  G.  joint  deux  autres  petites  inscriptions.  \ 
Miscellanea  (suite)  <  cf.  Rev.  d.  Rev.  2o,  191,  43  et  19>,  47  >  (P.  Perdrizetl.  20 

7.  Inscriptions  d'Eolide.  Ce  sont  de  petites  plaques  de  bronze  trouvées  dans 
des  tombes  à  Myrina,  qui  portent  un  nom  propre  suivi  du  nom  du  père  au 
génitif.  Elles  offrent  exclusivement  des  noms  d'hommes  et,  presque  partout, 
sous  la  forme  éolienne.  P.  les  croit  tontes  des  environs  de  200  avant  .I.-C. 

8.  Sur  un  graftUe  latin  de  Délos.  Il  a  été  lu  sur  une  maison  déblayée  par  a 
Couve.  La  lecture  de  "  uneo  "  paraît  certaine  et  permet  de  dater  l'inscrip- 
tiou  à  vingt  ans  près,  le   mot  ayant  été  ciéé  entre  102  et  106  av.  J.-C.  \ 
Discussion  de  qques  passages  des  "  Captifs  "  d'après  la  théorie  de  la  para- 
taxe  [F.  .\ntoiuel.  <  Cf.  R.  d.  R.  2o,  191,  46  >.  A.  part  de  ce  principe  qu'il 
n'y  a  pas  en  réalité  de  subjonctif  de  subordination  et  l'applique  aux  v.  115,  30 
127,  2o7,  267,   378,   393,  525,   683,649,   G9i.t    Notes    gallo-romaines    (suite) 
<  voir  supra,  n»  1  >  jG.  Jnllian].  14.  Remarques  sur  la  plus   ancienne  re- 
ligion gauloise.  J.  s'occupe  des  textes  qui  concernent  les  Celtes  du   dehors 
et  rapportent  des  faits  antérieurs  au  voyage  de  Posidonius.  Religiosité  des 
Gaulois.  Dieux  célestes  de  l'origine.   Le  dieu  des  migrations.  Mars,  Mer-  3» 
cure,  Tentâtes,  f  L'astrologie  chez  les  Gallo-Romains  [H.   de  la  Ville  de 
Mirinont].  I.  Le  Druidisme  et  l'Astrologie,  .\ucun  texte  ne  permet  d'adlrraer 
que  les  druides  pratiquaient  l'astrologie.  Discussion,  après   Fustel  do  Cou- 
langes   de  deux    textes    de  César  (Bell.  Gall.    6,  14,  6)  et  de  Pomponius 
Mêla  (3,  2)  d'un  texte  de  Lampridius  (Alex.  Sev.  60) et  de  deux  de  Vopiscus  to 
(Aurel.  4'i,  Numer.  14).  Ce  ne  sont  que  les  druides  et  les   druidesses  de  la 
décadence  qui  ont  peut-être  pratiqué   la  divination  astrologique.  II.  Ori- 
gines grecques  et  romaines  de  l'astrolo^jie  gallo-romaine.  Examen  de  l'opi- 
nion des  Bénédictins  qui  vent  que  l'astrologie  se  soit  répandue  de  Mar- 
seille dans  le  reste  de  la  Gaule.  \  Un  bronze  de  l'école  de  Polyclète  trouvé  45 
à  Meaux  [G.Gassiesi.  Description  et  fac-similé. tU  Bulletin  Hispanique.  Le 
préleur  L.  Cornélius  Pusio  [A.  Dessau].  Il  s'agit  des  inscriptions  trouvées 
en  Espagne,  où  figure  le  nom  de  L.  Cornélius  Pusio;  on  connaît  la  carrière 
de  ce  personnage  et  l'on  possède  son  portrait  publié  dans  les  "  Mitth.  des 
Archaeol.  Inst.  in  Rom  1892".   D.   signale  une  autre   inscription  qui  porte  50 
le  nom  d'Appius  Claudius   Pul  <cher>.  \^  Chronique.  A   propos  d'astro- 
logie grecque  (A.  Bouché-Leclercq|.  Réponse  à  quelques  critiques   injustes 
de  H.  de  la  Ville  de  Mirmont.  'n  Bibliographie.  E.  Pontrkmoli  et  M.  Col- 


202  1902.    —   FRANCE. 

I.IGNON,  Vtrgamf,  restauration  et  description  des  monuments  de  l'acropole  (G. 
KadetJ.  Analyse  et  éloges.  K  S.  noNFiGLio,  (Juestioni  akragantine  [G.  Rudel]. 
L'auteur  s'est  efforcé  d'élucider  la  topographie  d'Agrigente;  sa  démonsira- 
tion  est  cUire  et  bien  ordonnée.  H  T.  Montanabi,  Annibale;  Vuomo,  Ut  Ira- 
H  versata  délie  AIpi  e  le  prime  campagne  d''ltatia  fmo  al  Trasimeno,  secondo  gli 
anticlii  e  la  verita  storica  [C.  Julllan|.  L'auteur  manque  de  préparation  phi- 
lologique; sa  thèse  principale  est  que  lorsque  Poljbe  et  ses  prédécesseurs 
parlent  <U\  Rhône,  il  s'agit  de  la  Uurance.  Digressions  étrangères  a  l'ou- 
vrage. H  Léon  Dorez,    Itinéraire   de  Jérôme  Maurand,  d'Amibes  à  Cottstanti- 

10  nople,  texte  italien  publié  pour  la  l"'*'  fois  avec  une  introduction,  une  tra- 
duction et  des  notes  [P.  Perdrizel].  Dans  cette  relation,  il  y  a  beaucoup  à 
glaner  pour  l'archéologie,  la  géographie  du  Levant  et  l'histoire  monumen- 
tale de  Conslantinople.  Critiques  de  détail  sur  la  traduction  et  le  commen- 
taire, m  N-  3.  Le  Cyclopc  d'Euripide  et  celui  d'Homère  [P.  Masqueray).  Eu- 

«6  ripide,  en  portant  au  théâtre  l'aventure  d'Ulysse,  a  été  arrêté  par  l'impos- 
sibilité de  mettre  sous  les  yeux  des  spectateurs  une  grotte  fermée  et  il  a 
remplacé  la  vue  des  faiis  par  des  récits,  il  a  adouci  les  mœurs  du  cyclope, 
qui  est  parfois  un  peu  trop  civilisé.  Le  personnage  d'Ulysse  est  tantôt  con- 
forme à  la  tradition,  tantôt  en  désaccord  avec  elle.  Il  y  a  dos   invraisem- 

2(1  blances  et  des  maladresses  dans  le  drame  d'Euripide;  tout  cela  tient  à  la 
difllculté  de  tirer  d'un  loman  une  bonne  pièce  de  théâtre,  t  Antiquités 
d'Ionie  (suite)  <  cf.  Rev.  des  Rev.  25,  19'.,  9;  196,  18  >  [A.  Fonlrier].  0.  Le 
site  du  temple  d'Aphrodiie  Stratonicide  à  Smyrne.  Appendice  :  inscriptions 
de  Smyrne  et  des  environs.  Sept  inscriptions.  %  Miscellaiiea  (suite)  <  cf. 

u  supra  n"  2  >  [P.  Perdrizet].  9.  Une  recherche  à  faire  à  Rosas.  11  y  aurait 
dans  l'église  de  Rosas  un  denier  dit  de  Judas.  10.  Sur  l'action  institoire. 
Rectification  à  une  publication  faite  par  l'auteur  au  Bull,  de  Corr.  hell.  24, 
548.  \  La  question  de  l'authenliciié  des  Xll  tables  [G.  May].  Examen  de 
l'opinion  de  E.  Larubert,  qui    nie   l'authenticité   des  fragments    conservés 

30  dans  les  auteurs  anciens,  sans  tenir  un  compte  suffisant  de  l'identité  de 
plusieurs  dispositions  avec  certaines  prescriptions  des  lois  grecques  dont 
l'authenticité  est  certaine.  \  Notes  sur  le  t.  XIII  du  Corpus  Inscriptionum  la- 
tinarum  [S.  de  Ricci].  ^%  Notes  gallo-romaines  <  cf.  supra  n»  2  >  [C.  Jul- 
lian|.  15.  Remarques  sur  la  plus  ancienne  religion  gauloise.  J.  combat  l'hy- 

36  pothèse  de  S.  Reinach,  qui  considère  Tentâtes  comme  une  divinité  locale 
ou  régionale.  Vulcain,  Bélénus.  Les  divinités  féminines  :  Minerve,  Bellone, 
la  Victoire,  Diane,  la  mère  des  dieux,  Gérés;  ces  divinités  sont-elles  réelle- 
-Mieni  différentes  ou  dérivent-elles  d'une  seule  et  même  diviuilé  (|ui  se  se- 
rait peu  à  peu  diversifiée?  J.  penche  pour  cette  dernière  hypothèse.  I^es 

«  héros.  Les  morts.  ^  Inscriptions  de  Cabriès  [H.  de  Gerin-Ricard.  Trois  in- 
scriptions latines.  U  Inscriptions  d'Asie-Mineure  [A.  Fontrierj.  Deux  inscr. 
deTchina,  une  de  Sarakeui  et  une  deThyatira.  H  E.  Ardaillon  et  H. 
CONVKRT,  Carie  archéologique  deDélos.  Guide  inappréciable  pour  les  recherches 
ultérieures.  K  B.  Léonabdos,  'Il  'OXuiijtia  (A.  de  Hidder].  Bien  au  courant; 

«  beaucoup  de  prudence  et  de  modération,  l'autour  a  réuni  les  textes  anciens 
qui  font  connaître  ce  que  l'on  a  conservé  et  ce  que  l'on  a  perdu.  H  N.  Po- 
LITIS,  MeXItai  itept  toû  pc'ov  xat  tti;    -jXtlxjari!;  éXXrjvtxoC    XaoC.  flapoiixiai,   t.    II    et 

111  <  cf.  Rev.  d.  Rev.   25,  19o,  36  >  [P.   FournierJ.  Eloges.  liK  Héron  db 
'ViLLBVOSSE,  Le  trésor  de  Boscoreale  {C.  i.].  Bel   ensemble   accompagné  d'un 
M  commentaire  érudii,  net,  sobre  et  judicieux.  A.  J. 

Revue  des  études  grecques.  T.  XV.  Nr.  62-63.^  A.  M.  Ascoli  [Bréal]. 
Annexe  aux  t  Mélanges  Asccli  ».  Xpiivo;  vient  de  ■/?«"".  Tous  les  emplois 
de  -/pûyo;  se  rapportent  à  l'idée  de  durée.  On  ne  l'a  pas  appliqué  à  la  tem- 


REVUE    DES    ÉTUDES   GRECQUES.  203 

l^^érature,  pour  laquelle  on  emploie  xatpo;.  —  'HiOeo;.  On  a  rapproche  /,i'6£o; 
^^Be  vidhavâ,   veuve,  mais  ce  mot  grec  n'a  jamais  en  cette  signification  ;  il 
^^^■b  traduit  par  «  jeune,  vigoureux,  florissant  ».  11  est  à  rapprocher  de  àtl  en 
^^Hffmposition  cxt  avec  le  sens  de  «  très  »  «  et  du  verbe  OsCv,  courir.  La  jeu- 
nesse est  caractéiisée  par  l'agilité.   \  La   Vénus  de  Milo  [Et.   Michon].  5 
Nouveaux  documents  sur  l'histoire  de  la  Vénus  de  Milo,  de  sa  découverte, 
de  son  arrivée  et  de  son  exposition  au  Louvre.   1[  Apollon   Kendrisos  et 
Apollon  Patrôos  en  Thrace  [Th.   Reinach].   Texte  d'une  inscr.   trouvée  a 
Philippopoli,  qui  fait  connaître  un  nouveau  lieu  de  culte  de  la  «  déesse 
syrienne  »  et  un  dieu  thrace,  Apollon   Kendrisos,   dont   l'existence   n'avait  lO 
été,  jusqu'ici,  que  soupçonnée.  Ou  savait   seulement  l'existence  de  jeux 
dits  «  Kendreseia  pythia  ».   Autres   inscr.   de   Philippopoli.    %   Nouveaux 
fragments  de  Sappho  [T.  R.l.  Parchemin  du  Musée  de  Berlin,  du  6*  ou 
^^^^  siècle,  publié  par  Schubart  avec  l'aide  de  Wilamowitz.   Texte  restitué- 
l^^npendice  :  Fragment  d'Alcée,  du  même  musée,  écrit  sur  papyrus  en  cur-  is 
^^ve  du  l"r  ou  du  2*  siècle.  H  Bulletin  épigraphique  [Th.  Reinach].  26  pages. 
H  Lettre    de  Gh.  Ravaissou  (en  réponse  à  Lechat  1901,  p.   428),    sur  le 
musée  des  moulages  d'antiques  au  Louvre.  H  PI.  Cesareo,  /  dut  simposi  in 
rapporta  ttW  arle  modernit  ;  ricercke  criliche  [R.  Ilarmand].  Conclut  à  l'inau- 
Ihenticité  du  «  Banquet  »  attribué   à   Xénophon,   conclusions   combattues  20 
parle  rf.  Éloges.  \  G.   FougÈrbs,  l.a   vie  publique   et   prioce  des   Grec»  et  des 
Romains  [T.  R.]  2*  éd.  en  progrès  sur  la  1'".  If  Goodkll,  Chapters  on  grerk 
nteiric  [T.  R.J.  Information   1res   complète,   indépendance   et  sincérité   du 
jugement,  mais  erreurs  graves.  1[  Grenfbli.  and  IIunt,  The  AmUent  papyri 
|T.  R.j.  2"  partie,  consacrée   aux  fragments  classiques   et  autres  docu-  *» 
ments.  Éloges,  t  R.  Horton-Smith,  The   theory   of    conditional  sentences  in 
Greek  and  Latin  [L.  Job|.  Théorie  plus  subtile  et   plus  compliquée   que  la 
théorie  généralement  enseignée.  Ouvrage  publié  en  1894  et  passé  inaperçu. 
K  K.  JouL,  lier  echle  und  der  Xenoplwntisclie  Sokrales  [H.  G.].  Retour  analy- 
tique au  l"!'  vol.  d'après  lequel  le  Socrate  des  .Mémorables  n'est  pas  le  vrai  ïO 
Socrate.  Dans  ce  vol.  II,  «e  Socrate   dérive  d'Aiiiislhène;  hypothèse  déve- 
loppée en  1100  pages.  C'est  contre  ce  Socrate  cynique  que  polémise  Aristo- 
phane et  que  s'élève  Platon.   Ouvrage  mal  composé;  qqs   éloges.   \  i. 
K&BRST,  Geschichte  des  heltenistischen  Zeilalters.  Die  Grundlegung  des  Ihllenis- 
mus  [T.  R.].  Consciencieux  et  judicieux,  mais   ne  satisfera  ni  les  savants  35 
ni  les  gens  du  monde.  Ce  vol.  I  va  jusqu'à  la  mort  d'Alexandre.  H  G.  Mac- 
DONALD,  Catalogue  of  Greek  coins  in  the  llutilerian  Collection.  11.  [T.  R.].  Est 
à  la  hauteur  du  vol.  I.  H  J.  Nicolk,  Les  papyrus   de    Genève,   I,  2   [T.    R.]. 
Éloges.  K  E.  PorxiBR,  Vases  antiques  du  Louvre.    2"   série   [T.    R.].    Éloges 
sans  réserves.  U  G.  Radbt,  L'histoire  et  l'œuvre  de  l'École  française  d'Athènes  «g 
[P.   Girard'.   Histoire  très   vivante  et   très  attachante.  H  R.  W.  Schultz 
and  S.  IL  BaRNSLEY,  The  monastery  of  Si.  Luke  of  Stiris  in  l'hocis,  etc.  [T.  R.). 
Sobre,  précis  et  sans  prétention.  K  V.  Stbazzui.la,  1.  La  famiglia  di  Pytho- 
doris,  regina  del  Ponto.  2.   Dopo  lo  Strabone  vaticano  [T.    R.].    Le    l^r   art.    ne 
contient  aucun  renseignement  nouveau;  très  imparfaitement  documenté.  45 
—  Le  2''  n'établit  pas  la  supériorité  contestable  du  palimpseste  du  Vatican. 
H  U.  von  WiLAMOWiTZ-MOELLENDORFF,  Die  Texlgeschichlt  der  grier.h.  Lyriker 
[G.  Gaspar].  L'un  des  ouvrages  de  W.-M.  les  plus  brillants  et  les  plus  sug- 
gestifs.  HH  Nr.  64.   Hérodote  et  Victor  Hugo,  à  propos  du   poème  :  «  Les 
trois  cents  »  [Eug.  d'EichthalJ.   Analyse  comparée  du  poème  et  du  récit  KO 
d'Hérodote  I.    VII.   f   Inscr.    de   la  Grèce  propre  [A.  E.  Gontoléon].  Avec 
notes  de  Th.  Reinach.  Inscr.  très  frustes  pour  la  plupart.  Celle  de  Macé- 
doine, où  Dgurenl  les  dates  313  et  317  de  l'ère  macédonienne  (I6.ï  et  169  ap. 


I 


204  \%2.   —   FRANCE. 

J.  C.)  atteste  pour  la  1™  fois  le  culte  d'Artémis  Agrotera  à  Berhoé,  capitale 
de  la    province.  1  STpaTsùs^Oïi   v-tia    'AByjvafev  [Ph.    E.   Legrand].   Cette 
eipression  se  rencontre  dans  plusieurs  inscr.  et  se  rapporte  aux  métèques, 
elle  signifie  non  pas  que  ceux-ci  combattaient  dans  les  rangs  des  àaioi, 
6  mais  «  en  même  temps  que  les  Athéniens  ».  f  O.  Cuntz,  Polyhius  und  sein 
Werk  (T.  R-l-  Contribution  capitale  à  l'histoire  littéraire  et  à  la  géographie 
historique  du  2«  siècle.  \   Ch.  Dibhl,   Juslinien    et    la   civilisalion   btjmntine 
au  ««  «i>c(e  |T.  R.j.  Admirablement  informé.  \  S.  Eitrem,  Zw  Uias-Ana- 
lyse.  Die  AussohmmglR.  H.].  Dissertation  assez  confuse  et  mal  ordonnée, 
«0  mais  qui  établit  l'insuffisance  du  lien  unissant  le  début  de   l'Iliade  et  les 
chants  IX  et  X.  Conjectures  d'uue  hardiesse  excessive.  Mérite  d'être  lu.  ^ 
Dorn  H.  GaïSSBR,  Le  Kysléme  musical  de  l'Église   grecque   d'apréi,    la  tradition 
[T.  B.].  Hypothèses,  erreurs  et  rêveries.  H  B.  L.  Gii.dbusi.bbvb  et  W.  E. 
Miller,  Syntax  ofclassical  Greek  front  Homer  la  Demoslhenes.    I  part.  [J.  Pe- 
<l  tiijeaii].  Bésumé  en  qq.  sorte  de  l'enseignement  et  des  travaux  antérieurs 
de  G.  Réserves  et  petites  critiques  suivies  de  grands  éloges.  H  St.  Glœck- 
NBK,  Quaesliones  rhcloricae.  Historiae  artis  rhelaricae  qualis  fueril  aevo  im)iera- 
torio  capUa  selecla   |R.    Harmand].    Éloges,  t  Aug.    IIeiSBNBBRG,   Analecla. 
Milteiluvgen  ans  ilalienischen  Hartdichriften  bijianlinischer  Chroniken  iï.   B.]. 
M  Contenu  des  mss.  étudiés.  Éloges.  H  Heronis  Alexandrini  quae   supersunt. 
Mechanik  und  Katoptiik  hrsg.  und  iibeisezl.  von  L.  NiX  und  W.  Schmidt  [11. 
(i.J.  Kloges   sans   réserves.   1  J.   db  Hbydbn-Ziblewicz,    Prolegomena   in 
Pseudocelli  de  universi  nalura  |R.  H.].  Le  l'seudo-Ocellus  serait  un  philosophe 
séduit  par  la  doctrine  d'Arislote.  «Ces  excellents  Prolégomènes  annoncent, 
2b  espérons-le, une  édition  critique.»  t  Homer's  Odyssey,  B 13-24... by  D.  B.  Monro 
[T.  R.l.  Éloges.  U  A.  Joubin,  La  sculpture  grecque  entre  les  guerres  médiques 
et  Cépoque  de  Périclès  [E.  PottierJ.  Éloges,  t  D.  Laurent  et  G.  Hartmann, 
Vocabulaire   étymologique   de   la   langue    grecque  et  de  la  langue  lutine  fLeon 
Jobsj.  Ont  fait  fausse  route.  S'appuyant  sur  des  autorités  vieilles  de  20  ans, 
30  ils  n'ont  fait  aucun  usage  des  travaux  ultérieurs  qui  ont  renouvelé  la  pho- 
nétique et  la  grammaire  comparée.   La  fantaisie  étymologique  se  donne 
libre  carrière.  Malgré  tout,  il  faut  savoir  gré  aux  auteurs  de  leur  entre- 
prise. H  II.  LECHAT,  Le  Temple  grec  [T.  R.].  Éloges  avec  qqs  réserves.  U  Pla- 
lonis  liespubtica,  rec.  J.  Burnet   [IL  G.].  L'éditeur  a  révélé  une  nouvelle 
'S  famille  de  mss.  représenté  par  unVindobouensis  (F.).II  S.  Reinach,  V Album 
de  Pierre  Jucquet,  sculpteur  de  Beims.  Publication  complète  de  cet  album, 
contenanlde  nombreuses  reproductions  des  sculptures  antiques  «  sottement 
rislaurées»  depuis  ou  déplacées.  Éloges.  ^  Bibliographie  annuelle  des  études 
grecques  (1899-1900-1901).  [C.  E.  Buelle].  tH  Nr.  65-66.  Comment  a  dû  se  for- 
40  mer  l'Iliade  [P.  Girard].  Une  croyance  subsiste,  d'après  laquelle  le  poème 
primitif  aurait  eu  pour  auteur  un  aède  de  génie  et  aurait  eu  pour  sujet  le 
différend  d'Achille  cl  d'Agamemnon  ;  l'épopée  développée  successivement 
serait  devenue  l'œuvre  que  nous  avons  entre  les  mains.  Toutefois  le  poète 
de  génie  pourrait  bien,  au  contraire,  n'être  venu  que  vers  la  fin  de  l'èvolu- 
48  lion  qui  aboutit  à  l'état  actuel  de  l'Iliade.  Le  différend  entre  les  deux  guer- 
riers perd  de  son  importance  au  milieu  de  la  masse  de  souvenirs  flottant 
autour  du  nom  d'Achille.  Il  y  a  plusieurs  exemples  de  querelles  entre  guer- 
riers dans  les  deux  épopées  homériques.  Enumération  détaillée  de  4  que- 
relles principales  et  d'autres  au  nombre  de  neuf  en  tout.  Rapprochement 
60  des  épisodes  homériques  et  de  ceux  que  présentent  l'épopée  irlandaise,  la 
chanson  de  Roland,  les  Niebeluugen.  Le  vieux  thème  épique  consistait  à 
décrire  et  à  vanter  les  plus  illustres  instruments  de  la  vertu.  Variantes  de 
ce  thème  d'après  diverses  traditions.  La  colère  d'Achille  existait  à  l'étal  de 


REVUE   DES   ÉTUDES   GRECQUES.  205 

poème  indépendant  dès  une  époque  probablement  fort  ancienne.  Analogie 
de  la  légende  de  Méféagre  avec  la  donnée  de  l'Iliade.  L'Iliade  fut  le  résultat 
du  développement  spontané  de  la  pensée  ol  de  la  civilisation  helléniques. 
Elle  naquit  d'un  thème  littéraire  déjà  artificiel.  H  Lo  nombre  géométrique 
de  Platon  (Post-Scriptum)  |f  J.  Dupuis].  Nouvel  essai  d'interprétation  d'un  5 
passage  de  la  République  (VIII,  546  B-C).  Texte,  traduction  et  commen- 
taire. Le  nombre  proposé  est  760  000,  obtenu  ainsi:  10  000  +  100  (4  800  + 
27  000)  =  10  00D  +  750000  —  76  000.  f  "taiTaipoî  'AttïXou  [Maur.  HoUeaux]. 
Noms  portés  sur  3  inscr.  (ôpoi)  de  Thespies.  On  a  cru  y  reconnaître  le  Phi- 
létairos,  3"  lils  du  roi  de  Pergame  Attale  I".  L'identification  est  douteuse,  lo 
Il  s'agit  du  célèbre  eunuque  de  Tios,  le  fondateur  de  l'Etat  pergaménien, 
le  père  —  adoptif  —  du  dynaste  Eumènes  I".  Cette  conclusion  nous  révèle 
le  nom  encore  inconnu  du  père  de  ce  Philétairos  :  Attale,  comme  le  3"  de 
ses  nis.  U  Nouvelles  inscr.  du  Pont  [Fr.  Gumoni].  Texte  et  déchilTrement  de 
55  inscr.  grecques  et  latines,  funéraires  pour  la  plupart,  recueillies  par  le  IB 
P.  Girard.  Annotation  verbale.  Plusieurs  des  inscr.  gr.  sont  datées  de  l'ère 
d'Amasie.  \  Sur  les  intervalles  de  la  musique  grec(pie  [P.  Tannery].  Calcul 
des  nombres  représentants  les  intervalles  des  sons  des  cordes  d'un  tctra- 
corde,  étant  prise  la  môme  unité  qu'Aristoxène,  à  savoir  le  douzième  du 
ton  tempéré  ou  la  soixante-douzième  partie  de  l'octave.  Tableau  compara-  ïo 
live  de  l'échelle  d'Aristoxéne  et  des  divisions  établies  par  Eratosthéne, 
Boèce,  le  Pseudo-Philolaos,  Didyme,  Ptolémée,  Archylas.  Examen  de  la  va- 
leur de  ces  échelles.  Comparaison  des  intervalles  antiques  avec  les  inter- 
valles reçus  dans  la  musique  moderne.  Examen  des  intervalles  d'après 
Eraslolhène  ;  Pseudo-Philolaos  ;  —  Aristoxène  ;  —  Didyme  et  Ptolémée  ;  —  2B 
Archytas.  Etude  historique  des  genres  et  de  leurs  variétés  chez  ces  divers 
musicographes.  K  Sur  la  date  de  la  réorganisation  des  Mouseia  [P.  Jamot]. 
Seconde  moitié  du  m*  s.  av.  J.-G.  W  Nr.  67.  Pour  l'histoire  de  la  Comédie 
nouvelle  [Ph.  E.  I.egrand).  1.  Le  AJirxoXo;  et  les  'EmipÉitovie;  de  Ménandre. 
GeiTckeu  a  conclu  que  la  pièce  d'où  proviennent  les  fragments  du  Dyscolos  30 
avait  été  le  modèle  suivi  par  Plante  dans  son  Aululaire,  ce  qui  est  vrai- 
semblable, mais  avec  qqs.  restrictions.  Ainsi  Euclion  ne  doit  pas  habiter 
à  la  campagne  comme  le  personnage  de  Ménandre.  11  est  douteux  que 
Smikrinès,  l'avare  type  de  la  Comédie  nouvelle,  ait  été  le  héros  du  Dysco- 
los, lequel  était  plutôt  un  original  qu'un  avare.  Dans  les  Epitrepontes,  Dgu-  3B 
rait  bien  un  avare,  ce  Smikrinès.  Autres  similitudes  entre  l'Aululaire  et  les 
Epitrepontes.  — 2.  Conjectures  sur  la  composition  des  lO.TjpoJiievoi  de  Diphile. 
Essai  de  reconstitution  en  gros  de  cette  pièce.  Comparaison  des  fgments 
du  Diphile  et  de  la  pièce  latine.  H  Bulletin  archéologique  [A.  de  Hidder). 
Nombreux  dessins.  1.  Architecture.  Fouilles;  2.  Sculptures;  3.  Vases  et  *0 
terres  cuites  ;  4.  Bronzes  et  orfèvrerie.  Bulletin  détaillé  eu  28  p.,  il  n'est 
pas  possible  de  l'analyser,  nous  y  renvoyons  le  lecteur,  de  même  que  pour 
le  Bulletin  papyrologique  [S.  de  RicciJ,  qui  en  53  p.  de  petit  texte  met  les 
spécialistes  au  courant  des  travaux  et  dos  découvertes  récentes  de  la  papy- 
rologie. \  L.  BODIN  et  P.  Mazon,  Extraits  d\U-ist(ipUane  I  [H.  llarmaiulj.  *5 
Beaucoup  de  soin.  lutr.  et  comm.  exacts.  Qques  critiques.  \  The  PoUtics  of 
Arislotle  III  et  IV  by  W.  L.  Nbwman  |T.  R.].  Travail  consciencieux. 
K  E.  Babblon.  Traité  des  monnaies  grecques  et  romaines  [T.  R.].  Grands  éloges. 
L'auteur  a  trop  de  cotiûance  dans  la  parole  d'autrui.  H  jM.  Collignon  et 
L.  Couve,  Catalogue  des  vases  peints  du  musée  national  d'Athine^i  [S.  R.].  M 
2000  numéros  dans  ce  nouvean  catalogue,  contre  821  que  contenait  celui  de 
1877.  Critiques,  f  Demelrius  on  style...  by  W.  R.  Robbrts  (T.  R.l.  Omissions 
regrettables.  Traduction  excellente.  Le   glossaire  des  termes  techniques, 


206  1902.    —    FRANCE. 

la  bibliographie  et  les  index  sont  faits  avec  soin,  f  Demosthenes,  Ausge- 
wahlte  Beden  I  erki.  Von  A.Wbstermann  und  RosbmbbrG  [A.  M.].  10»  éd.  peu 
différente  de  la  précédente,  [.'auteur  parait  avoir  des  notions  vagues  sur 
l'étlios  rjlhmique.  f  Cassii  Oionis  Cocceiani  quae   supersunt    III.   Ed.    U.    Ph. 

S  BoissKVAiN  [U.  G.|.  Dernier  volume  de  cette  belle  et  consciencieuse  édition. 
f  FMhesis  chronica  and  Chronicon  Athennrum.  Edit.  by  Sp.  P.  LambrOS  [T.  R.]. 
Le  plus  important  des  deux  textes  est  loin  d'être  inédit,  mais  publié  ici 
plus  complet.  Publication  faite  avec  soin.  If  Eschine,  Discours  sur  l'Ambas- 
sade...  par  J.  M.  Julibn  et  H.  L.  de  Pkbéra.  Eloges:  qqs   erreurs.    Bonne 

'0  inlrod.  H  (Juhl  et  Konbr,  La  vie  aiitique,  trad  Trawinski.  1.  La  Grèce 
[A.  de  HidderJ.  Mêmes  défauts  que  dans  l'éd.  précédente:  absence  de 
bibliographie,  anonymat  des  gravures  et  illustrations.  Qqs  omissions 
graves.  H  llei-odoios,  B.  II.  erkl  v.  H.  .Stkin  [H.  0.].  Commentaire  abondant, 
m.iis  néanmoins  incomplet.  Documentation  insuffisante,  l'autes  d'impression, 

'*  U  J.  Juthner,  Der  Gymnastikos  drs  Philostratos  [L.  Méridier].  Historique  de 
la  question  du  ras.  Mjnas.  lionne  critique  du  texte  des  mss.  ^  J.  Kont, 
Quid  llerderus  de  a7itiquis  scriptoribus  senaeril  [G.  Dalmeyda].  Excellente 
méthode.  Esquisse  pleine  d'idées  justes  et  de  saine  érudition  qui  mériterait 
d'être  développée  dans  un  ouvrage  plus  étendu,    f  Romanos  und  Kyriakos, 

M  von  K.  Krumhacher  [Le  BeauJ.  Edition  plus  complète  de  l'hymne  de 
Cyriaque  sur  la  résurrection  de  Lazare  et  de  celui  de  Romanos  sur  Judas. 
Doutes  sur  l'identification  de  Cyriaque.  f  A.  Lombard,  Constantin  V, 
empereur  des  Romains  \T.  R.].  Exposé  impartial  de  la  querelle  des  iconoclastes. 
H  A.  Mayr,  Die  altchrisilichen  Regrdbnisstàlten  auf  Malta  |A.  Michel].  Bon.  If 

M  Fraymentsammlung  der  gviech.  Aerzte.  L  Die  fragmente  der  Sikelischen  Aerste 
Akron,  l'hilistion  u.  des  Diokles  von  Karystos,  hrsg.  von  M.  Wellmann  [A.  M.]. 
Solide,  mais  style  peu  clair.  If  Ed.  Meyer,  GescUchte  des  Atlertliums,  B.  IV  u. 
V.  [T.  R.J.De  446  à  335  av.  J.  C.  Histoire  grecque  très  développée,  histoire 
romaine   réduite   à  peu   de  chose.   L'une  et  l'autre,  entièrement  puisée 

*>  aux  sources.  La  fermeté  de  la  critique,  chez  l'auteur,  inspire  confiance.  If 
W.  PaSSOW,  Studien  zum  l'arthenon  [T.  R.].  Eloges  ;  t  N.  G.  POLITIS, 
MeXiTai...  Ilapoiptiai.  T.  III  [A.  M.].  Va  de  ^oL-^-^tliaiLOi  à  yWçw.  Cette  monu- 
mentale entreprise  n'a  pas  la  prétention  d'ê(re  complète,  t  V.  Strazzula, 
SuUe  fonti  epigi-aphische  delta  prima  guerra  punica.  etc.  [T.  R.].  Très  au  cou- 

W  rant,  mais  rien  de  nouveau.  ^  U.  von  Willamowitz-Moellendobpp, 
Griech.  Lesebuch  fAm.  Hauvette].  Vrai  régal  pour  les  hellénistes. 

C.   E.  RUHLLB. 

Revue  des  études  juives.  T.  44,  n»87.  Les  colonies  juives  dans  l'Afrique 
romaine  [P.  Monceaux).  Une  série  de  colonies  juives,  toutes  antérieures  à 

«0  l'invasion  arabe,  ont  jalonné  le  nord  de  l'Afrique  depuis  la  frontière  de 
Cyrénaïque  jusqu'au  fond  du  Maroc.  La  plus  considérable  fut  celle  de 
Carthage  ;  les  découvertes  archéologiques  s'accordent  avec  les  textes  pour 
l'établir.  Recherche  des  autres  colonies  juives.  Recherche  de  ce  que  les 
textes  et  les  monuments  nous  font  connaître  sur  l'organisation,  l'histoire 

«  et  la  situation  de  ces  colonies.  If  Contribution  à  la  géographie  de  la  Pales- 
tine et  des  pays  voisins  [Marmierj.  D'après  les  tablettes  d'El  Amarr.a  et 
d'autres  tablettes  M.  étudie  :  La  côte  phénicienne,  la  Syrie  centrale, 
Alachia  et  Miiani.  Ift  T.  4b,  n«  89.  Antioche  |S.  Krauss].  Recherches  histo- 
riques sur  Antioclie  depui-,  sa  fondation  par  Seleucus  Nicator  en  StlO  ou  :M1 

80  jusqu'à  nos  jours.  La  ville  complètement  détruite  en  540  par  Chosroès  fut 
restaurée  par  Justinien  sous  le  nom  de  Theupolis.  Hlf  N»  90.  Sur  la  date  de 
la  colonie  juive  d'Alexandrie  [Th.  ReinachJ.  La  théorie  de  Willrich  que 
l'établissement  des  Juifs  en  Egypte  ne  remonterait  pas  au-delà  de  Pto- 


KEVUE    HISTORIQUE.  207 

léinée  VII  est  condamnée  ;  les  Juifs  étaient  déjà  établis  à  Alexandrie  sous 
Ptoléraée  III  Évergète.  Henry  Thédenat. 

Revue  des  questions  historiques,  1902.  Les  gestes  des  martyrs 
romains  (P.  Allard!.  A.  combat  ce  qui  lui  paraît  excessif  dans  la  théorie 
de  Dnfourcq,  qui  refuse  toute  autorité  aux  gestes  romains  parce  qu'il  les  5 
attribue  à  l'époque  ostrogothique.  Ces  réserves  faites,  il  constate  que, 
malgré  des  apparences  un  peu  révolutionnaires,  D.  professe  au  fond,  sur 
les  questions  vraiment  fondamentales  de  l'histoire,  des  opinions  plutôt 
conservatrices.  ^  Th.  Reinagh,  Œuvres  complètes  de  Flavius  Joséphe  t.  I 
[P.  L.  L.].  Excellente  traduction.  ^  Foucart,  Les  grandi  mystères  d'Eleusis  10 
[A.  Vogt].  Œuvre  écrite  d'après  les  sources  de  première  main  ;  modèle 
achevé  d'érudition  exacte  et  informée.  If  G.  Jullian,  Vercingetorix  [Gaidoz]. 
Très  élogieux.  G.  regrette  que  J.  n'ait  pas  étudié  la  question  de  la  popula- 
tion de  la  Gaule  au  temps  de  Vercingetorix.  Henry  Thkdbnat. 

Revue  épigraphique.  N»  1.  Épiiaphe  métrique  de  Narbonne  avec  com-  is 
pléments  de  Huecheler  ;  inscr.  funéraire  de  Florensac,  sacrée  de  Nîmes; 
cachet   d'oculiste   d'Arles,   de   L.   Tettius   Sabinianus;   remèdes  connus. 
Bague  avec  légende  poinçonnée,  trouvée  à  Néris  :  Dulcis.  Fragments  épi- 
graphiques  des  Beaux, Chelles,  Reims;  marques  d'amphores  de  S'-Golombe- 
lès-Vienne,  de  S'-Bonnel-Iseure  ;  estampilles  sur  poterie  rouge.  ^  Les  dieux  îo 
de  la  Gaule  (Allmerj.  Suite.  H^  N»  2.  Inscriptions  funéraires  de  l.angres.  K 
Cachets  d'oculiste  de  Rome,  des  médecins  C.  Julius  Billicus  et  M.  V.  I.  ;  de 
Saaiburg,  du  médecin  G.  Xanlhus  ;  pas  de  médecins  nouveaux,  t  Dieux  de 
la  Gaule  [Allmer].  Suite.  U  Inscr.  funéraire  de  Limoges.  HH  N°  3.  Ëpitaphes 
et  fragments  de  Saint-Cassien,  Fréjus,  Villeneuve-les-Maguelonne,  Briord.  25 
\  Autel  au  divo  Aug.   Moceti  érigé  par  les  Mocètes  à  Orléans.  If  Autel  de 
Sagonne  au  Nu  mini  Augusti  d.  Sonco.  If  Fragm.  d'épitaphe  de  Rouen.  If 
Cachet  d'oculiste  de  Boulogue-sur-Vler,  en  grec  :  ôixevttitov,  Kux(vapiov),  ■/'iMpov, 
pas  de  nom  de  médecin.  If  Estampilles  sur  poteries  rouges  de  l'Auvergne. 
H  Dieux  de  la  Gaule  [Allmerj.  Suite.  Iflf  N»  i.  Autel  Marti  .gio  (Ugio?),  de  ^^ 
Serviers.  If  Inscr.  d'un  prêtre  de  Rome  et  d'Auguste,  tr.  à  Montluel,  Ain. 
H  Estampilles  sur  poteries    rouges  d'Auvergne.   If    Dieux   de   la    Gaule 
I  Allmer].  Suite.  Henry  Thédbnat. 

Revue  historique,  t.  78,  1"  fasc.   Le  gouvernement  do  Théodoric  et  la 
domination  des  Ostrogoths  en  Italie  d'après  les  œuvres    d'Ennodius  [M.  33 
Dumoulin]   1"  art.    Importance  de  l'œuvre  d'E.  ;    sa  vie  ;  ses  principaux 
ouvrages;  leur  critique;  sources  autres  qu'E.    concernant   les  Ostrogoths 
en  Italie.  «  Ce  qu'il  y  a  de  précieux  chez  Enuodius,  et  ce  qui  fait   que 
malgré  son  obscurité  et  sa  phrasétdogie,  il  est  d'une  valeur  unique  pour 
l'histoire  de  cette  période,  c'est  qu'il  nous  permet  de  reconstituer  la  phy-  W 
sionomie  d'une  époque  et  d'ajouter  aux  faits  et  aux  dates  que   nous  four- 
nissent les  autres  documents  quelque  chose  d'infiniment  rare  :  la  vie.  » 
H  W.  Dbumann,  Geschichte  lioms  in  seinem  Uehergange  von  der  republikanischen 
tur  monarchischen  Verfassxmg.  I.  [Ch.  Lécrivain.j  2"  éd.  mise  au  courant  de 
la  science  par  P.  Grobbb.  Qqs.  assertions  douteuses.  Éloges.  %  W.  Libbk-  45 
NAM,    Sltedtecerwaltung  iin  roemischen    Kniserreiche    [J.    Toulainj.    Ignore   ou 
semble  ignorer  les  travaux  français  relatifs  à  l'organisation  municipale  de 
l'empire  romain.  Admirable  instrument  de  travail  et  répertoire  de  faits. 
Le  rf.  critique  la  mélhode  de  L.,  réduit  souvent  à  torturer  les  textes  qui 
sont  en  contradiction  avec  sa  théorie.  Exemples.  If  Ed.  Meybr,  Forschwgen  BO 
sur  alten  Geschichte,  t.  Il  |G.  GlotzJ.  Très  convaincu  de  la  valeur  et  du  mérite 
de  Wilamowitz,  contre  lequel  il  polémique  souvent,  M.  n'oublie  p:is  de  faire 
ressortir  ses  propres  qualités  avec  un  soin  que  le  rf.  trouve  exagéré.  If  U. 


208  1902.   —   FRANCE. 

FranCOTTE,   De  la  législation  atliénienne  sur  les  distinctions  honorifiques,   etc. 
[Ch.  Lécrivain].  Érudition  précise  et  méthodique,  f  W.  O'Connob-Morris, 
Hannibul  and  the  crisis  of  slruggie  between  Cartilage  and  Borne  [P.   Guiraud]. 
Fait  partie  d'une  collection  intitulée  «  les  héros  des  nations  »,  qui  s'adresse 
6  au  grand  public.  Exact,  sage,  équitable,  mais  un  peu  terne.  \  L'imperaiore 
Giulano  l'Apostata,  Studio  Siorico  di  G.  Nbgri   |C.  Jullian].    Ce  n'est  ni  un 
ouvrage  de  vulgarisation,  ni  un  travail  d'érudition  ;   livre  d'ailleurs  cons- 
ciencieux et  agréable  à  lire.  H   G.  Millbt,  Le  monastère  de  Daphni  [L.  Bré- 
hier].  Modèle  de  monographie  archéologique.  \\  2'  fasc.  Le  gouvernement 
10  de  Théodoric,  etc.  2«  art.  [M.  Dumoulin].  1  :  Gomment  Théodoric  a-t-il 
conquis  l'Italie  ?   La  conquête  de  l'Italie  fui   longue   et  difficile   (/j88-493). 
Théodoric  en  fut  redevable  aux  évoques  et  aux  Wisigolhs.  II  :  Nature  du 
pouvoir  de  Th.  III  :  Th.  gouverne  à  la  romaine.  Quoique  Arien,  il  intervient 
comme  arbitre  dans  les  affaires  de  l'Église.  IV  :  Sa  cour.  Elle  ressemblait  à 
15  celles  de  ses  prédécesseurs  et  à  celle  de  Byzance.  V  :  Ses  fonctionnaires.  VI  : 
Th.  et  le  Sénat.  Le  Consulat.  HH  T.  79.  1"  fasc.  Le  gouvernement  de  Théodoric, 
3°  art.  ild.].  VU  :  Le  gouvernement  de  Th.  L'époque  que  décrit  Euuodius 
Mt  celle  où  les    Ostrogoths  se   firent  Romains  pour    gouverner   l'Italie. 
Du  partage  des  terres  fait  aux  Goths.  Le  goût  de  Th.  pour  les  monuments, 
20  pour  l'embellissement  de  ISome  et  de  Ravenne.  Th.  illettré  et  néanmoins 
restaurateur  des  lettres.   VIII  :  Politique  religieuse  de  Th.  Il  accorda  à 
l'Église  une  protection  sans  réticence  comme  sans  intermittence,  qu'on 
n'aurait  pas  attendue  d'un  prince  arien.  —  Conclusion  :    la  domination 
des  Ostrogolhs  en  Italie  fut  heureuse  et  féconde  en  bons  résultats  pour  ce 
25  pays.  Jugement  favorable  de  Procope  qui  pourtant  n'aimait  pas  Th.  H  Bul- 
letin historique  :  France.  Publications  relatives  à  l'histoire  de  la  Grèce,  de 
1892  à  1902  [G.   Fougères].  Analyse  sommaire,  t  Allemagne  et  Autriche. 
Travaux  relatifs  à  l'histoire  grecque,  de  1898-1900.  3'  art.  [Ad.  BauerJ.  U 
C.  JuLLlAN,  Vercingetorix  [P.  Monceaux].  Très  grands  éloges,  n  2*  fasc.  La 
30  question  d'Orient  au  temps  de  Cicéron  }Bouché-Leclercq|.  1"  art.  L'en- 
semble des  problèmes  politiques  qui  ont  été  résolus  par  la  conquête  du 
bassin  orientai  de  la  Méditerranée  a  préoccupé  les  Romains  pendant  plus 
de  deux  siècles.  Eu  (16  ils  étaient  maîtres  de  toute  l'Asie  Mineure  et  de  la  Syrie. 
La  frontière  de  leur  empire  rencontrait  celle  de  la  monarchie  égyptienne, 
36  et  c'est  là  que  se  transporte,  à  la  fm  de  l'ère   républicaine,  la  question 
d'Orient.  Premières  relations  officielles  des  Romains  avec  l'Egypte  (273).  Le 
testament  de  Ptolémée  Alexandre  II  en  faveur  des  Romains  peut-être  apo- 
cryphe ou  même  inexistant.  Relations  des  Romains  avec  les  rois  d'Egypte 
de  80  à  6'J,  où  M.  Licinius  Crassus  proposa  d'imposer  un  tribut  à  l'Kgypte 
«0  et  même  de  la  réduire  en  province  romaine.  Discours  de  Cicéron  contre  la 
lex  agraria  proposée  par  Rullus  et  tendant  à  l'aliénation  de  l'Egypte.  Pto- 
lémée Aulète,  protégé  par  les  optimates,  est  proclamé  roi  (59).  Il  laisse 
dépouiller  son  frère   Ptolémée,   roi  de  Chypre.    Celui-ci   s'empoisonne, 
et  Gaton,  en  qualité  de  questeur,  est  chargé  d'aller  procéder  à  la  liquidation 
45  des  biens  du  roi.  Fuite  du  roi  Ptolémée  Aulète,  chassé  par  les  Alexandrins, 
qui  conûeut  la  régence  à  la  fille  aînée  du  roi,  Bérénice,  morte  en  55.  If  Bul- 
letin historique:  France,  .antiquités  latines  [G.  Jullian].  If  Allemagne  et 
Autriche.  Travaux  relatifs  à  l'histoire  grecque  [A.  Bauer].  If  E.  B.\belon, 
Traité  des  monnaii-t  grecques  et  romaines  (P.  Mouctauxj.  Grands    éloges  mo- 
W  tivés.  H  Ch.  DiEHi.,  Juslinien  et  la  civilisation  byzantine  au  vi"  siècle  ]Bréhier]. 
Analyse  détaillée.  Tableau  très  neuf  et  irès  vivant  de  l'époque  de  Justinien. 

C.  E.  R. 
Revue  numismatique,   1902.  N»  1.    [Villenoisyl.   Procès  verbaux  des 


KEVOE   NUMISMATIQUE.  209 

séances  de  la  Société  française  de  Numismatique.  If  Vercingétorix.  Elude 
d'iconographie  numismatique  (pi.)  [Babelon].  Le  portrait  de  Vercingétorix 
se  rencontre  sur  les  monnaies  de  César,  son  vainqueur,  et  sur  des  monnaies 
de  L.   Uostilius   Saserna.   Il  y  est  quelquefois  représenté  au  pied  d'une 
trophée  de  l'autre  côté  duquel  figure  une  femme,  personnification  de  la  Gaule.  6 
C'est  aussi  le  portrait  de  Vercingétorix  qui  figure  sur  les  monnaies  gau- 
loises qui  portent  son  nom.  H  .Monnayage  celtique  de  l'Europe  centrale  (lig.) 
[A.  Blanchet].  Etudes  des  monnaies  celtiques  trouvées,  à  diverses  époques, 
à  Stradonic  en  Bohême,  Podmokl,  cercle  de  Pakonitz,  Irschingen  Bavière, 
dans  la  basse  Autriche.  B.  cherche  à  classer  ces  monnaies  par  groupes  et  à  lo 
fixer  les  dates  et  les  circonstances  historiques  de  leurs  émissions.  If  Mon- 
naie inédite  des  rois  Philadelphes  du  Pont  (pi.)  |Th.  ReinachJ.Tétradrachme 
avec   la   légende  :   6a<Ti),EM;  j  MtOpaSaTou    xai  |  êatriXta<iri5  |  AaoSixr|Ç  |  cpiXaSeXçwv. 
Au  dr.  effigies  du  roi  et  de  la  reine,  qui  sont  un  des  plus  beaux  spécimens 
de  l'iconographie  antique.  R.  est  amené  par  l'étude  de  cette  pièce  à  intro-  i5 
duire  des  modiiicaiions  dans  sa  généalogie  des  rois  du  Pont,  soit  avant,  soit 
après  ce  Mithridate  IV,  qui  fut  le  frère  et,  en  169  av.  J.-C,  le  successeur  de 
Pharnace,  qui  épousa  sa  propre  sœur  Laodicée,  et  qu'il  n'est  plus   permis 
d'identifier  avec  Evergèle  qui  lui  succéda  en  150  av.  J.  G.  Tableau  rectifié 
de  la  généalogie  des  rois  du  Pont.  If  Le  rapport  de  l'or  à  l'argent  dans  les  '^ 
comptes  de  Delphes  [  Th.  ReinachJ.  Nouveau   texte  confirmant  la  théorie 
de  R.  que  le  rapport  de  l'or  à  l'argent,  qui  était  en  Grèce  de  13  1/3  à  14  au 
V"  siècle  av.  J.-C,  et  de  12  à  l'époque  de  Platon,  était  descendu  à  10  dans 
le  dernier  tiers   du  iv   siècle  av.  J.-C.  If  Monnaies   grecques  récemment 
acquises  par  le  cabinet  des  médailles  (pi.)  fDieudonué].  Monnaies  de  villes  25 
de  la  Carie,  de  la  Lycie,  de  la  Pisidie,  de  la  Lycaonie.  If  La  dynastie   des 
Kamnaskirès  [Allotte  de  In  Fuye].  Etude  des  travaux  antérieurs;  état  de  la 
question.  La  découverte  de  nouveaux  documents  rend  indispensables  de 
nouveaux  classements  de  ces  monnaies;  pour  y  aider  F.  eu  fait  la  descrip- 
tion. Il  propose  la  liste  suivante  :  Kamnaskirès  I,  vers  130;  K.   II  Arsace,  30 
vers    171  ;   K.    IIl  roi,   époux  d'Anzazé  en   231  ;   K.   IV,   en  241.   tit    N°  2. 
Recherches  sur  les  monnaies  celtiques  de  l'Europe  centrale  (fig.)  [A.  Blan- 
chet]. Suite.  Même  étude  appliquée  à  la  Hongrie,  la  Suisse,  le  Wurtemberg, 
la  région  Rhénane.    Ces  monnaies  prouvent  l'activiié  des  rapports  com- 
merciaux entre  le  centre   de  l'Europe  et  la  Gaule.  If   Numismatique  de  35 
Philippopolis  [Att.  Tacchella].  Les  plus  anciennes  monnaies  de  Phil.  sont 
des  dernières  années  avant  ou  des  premièresaprès  J.-C,  sous  Tibère  ;  mon- 
naies impériales  de  Domilien.Antonin  le  Pieux,  Marc  Aurèle,  Commode,  Carn- 
calla,  Septime  Sévère,  Hadrien,  Géta.  f  Les  essais  monétaires  de  répétition 
et  la  division  du  travail  (pi.  fig.)  [R.  Mowatf.  Répétition  de  l'efflgie  ou  du  w 
type  sur  les  2  faces  d'une  monnaie  ;  abrasion  et  surfrappe  de  la  légende. 
<:e  sont  des  pièces   d'essai,    non  destinées  à  la  circulation.   Un  graveur 
habile  était  chargé  de  refTigie  ;  un  autre,  plus  médiocre,  du  type;  un  troi- 
sième, de  la  légende.  On  trouve  aussi  de  ces  répétitions  dans  les  monnaies 
grecques.   Catalogue  descriptif  des  monnaies  et  essais   do  répétition.   If  45 
L'atelier  monétaire  de  Carthage  pendant  la  période  Constantinienne  (pi.) 
[Maurice].  1"  émission,  du  l"'  mai  30o  au  moment  où  fut  connue  à  Carthage 
l'organisation  de  la  2»  tétrarcliie  et  la  prise  de  Rome  par  Maxence^SB  octobre 
306).  2«  émission,  do  la  fin  de  la  1"  à  la  révolte  d'Alexandre  en  mai  308; 
3«  émission,  de  juin  308  au  printemps  de  311.  If  Le  grand  autel  de  Pergame  50 
sur  un  médaillon  en  bronze  tr.  en  Frauce  (fig.)  flléron  de  VillefosseJ.  Mé- 
daillon de  Septime  Sévère,  tr.  à  l'Escale,  Basses-Alpes,  dont  le  type  repré- 
sente l'autel  de  Pergame  et  confirme  la  restitution  de  Pontreinoli.  If  Les 
K.  DE  PHiLOL.  —Revue  des  Revues  de  J902.  XXVll.  —  11 


2iO  1902.    —   FRANCE. 

rois  phéniciens  de  Sidoa  d'après  leurs  monnaies   sous   la  dynastie  des 
Achéinénides  (pi.)  [J.  Rouvier).  Il  faut  renoncer  à  la  théorie   des  ateliers 
multiples  et  restituer  saus  distinction  aucune  à  Sidon    tous  les  doubles 
sialères  et  leurs  divisions  à  types  sidoniens.   Graves  conséquences  histo- 
5  riques  de  cette  conclusion,  i  Un  cas  singulier  d'abrasion  et  de  surfrappe 
monétaire  (fig.)  [Mowat].  Ce  cas  consiste  en  celait  qu'on  a  abrasé  la  légende, 
et  qu'on  en  a  surfrappe  une  autre  sans  toucher  à  la  partie  centrale   de  la 
pièce.  HH  N»  :^.  Les  rois  phéniciens  de  Sidon...  (pi.)  [J.  Rouvier].  Suite.  Par 
l'élude  d'ensemble  et  de  détail  du  monnayage  de  Sidon,  R.   pense  établir 
10  1°  l'ordre  de  succession  des  émissions  ;  2°  la  période  chronologique  pendant 
laquelle  elles  se  sont  succédé  ;  3*    relever  des  particulariiés   intéressantes 
qui  aideront  plus  tard  à  llxer  les  attributions  à  divers  princes  sidoniens_ 
Il  Monnaies  grecques  récemment  acquises  par  le  cabinet  des  médailles  (pi. 
Ilg.)  [A..  Dieudonné].  Villes  de  Pamphylie,  Pisidie.  ^  La  prétendue  monnaie 
16  Thibronienne  (ûg.)  [Svoronos).  C'est  par  une  erreur  de  copiste  que,  dans  le 
lexique  de  Photius,  connu  par  un  mss  unique  de  l'au  120J,  il  est  fait  men- 
tion   d'une   monnaie    Thibronienne,  mauvaise   transcription  de  monnaie 
Phidonienne.  Et  celle-ci  est  donnée  comme  exemple  de  monnaie  fausse,  t 
Monnaies  de  la  Mésie  inf".  Supplément  au  Corpus  (pi.)  [D.  E.  TacchellaJ. 
20  Monnaies  de  Dionysopolis,  Marcianopolis,  Nicopolis  ad  Istrum.  H  Médailles 
de  consécration  de  Tetricus  père  (Ilg.)  [J.  Roman].  On  continua,  longtemps 
après  la  chute  des  Tetricus,  à  frapper  des  monnaies   à  l'efllgie  de  ces 
empereurs  gallo-romains.  Ce  fait   unique  a  pour   cause  l'opinion  où  l'on 
était  qu'ils  lurent  les  derniers  représentants  de  l'indépendance  gauloise.  ^ 
25  Poids  carthaginois  en  plomb  (flg.)  ^Delattre].  Poids  en  forme  de  pyramide 
à  base  carrée,  poiuçoimés  de  2  ou  3  fleurons   carthaginois.    Disque    en 
bronze,  de  la  grandeur  d'une  monnaie,  portant,   sur  une  seule  face,   une 
effigie.  Est-ce  un  flan  ou  un  poids  ?  f  If  N»  4.  Les  rois  phéniciens  de  Sidon 
(pi.)  [J.  Houvier].  1»  Les  émissions  sidonieunes  ont  été  faites  par  les  rois  de 
30  Sidon  et  non  parles  satrapes  du  grand  roi.  2»  Les  émissions  royales  se  sont 
succédé  régulièrement  pendant  chaque  règne,  sauf  aux  époques  de  trouble. 
3°  Recherche  des  dates  et  des  circonstances  historiques  des  émissions.  1 
Monnaies  ir.  en  Crète  (Qg.)  [J.  de  Foville].  Djn  de  Gaston  Arnaud-Jeanti  au 
cabinet  de  France.  Monnaies  de  Crète,  Gnossos,  Eleutherna,  Lyttos,  Eubée, 
15  Cyrénaïque  romaine.  H  Supplément  au  catalogue  descriptif  des  monnaies 
et  essais   de  répétition   [R.    Mowat].    Impériales    romaines   et   grecques. 
Nouveaux  spécimens  de  légendes  abrasées.  Henry  Thédbnat. 

Revue  universitaire.  XP  année.  15  jr.   De  la  prononciation   du  latin 

tJ.  Sécheresse].   La  réforme  de  la  prononciation  française   du  latin    est 

40  fondée  en  raison,  elle  est  facile  et  présente  des  avantages  incontestables. 

Elle  s'impose  à  l'atlenlioa  et  au  choix  du  corps  universitaire  français.  If 

Remarques  sur  l'explication  de  Polybe  [G.  Fougères].  Dans  cet  art.,  qui  se 

continue  dans  2  fasc,  F.  fournit  aux  candidats  à  l'agrégation  qqs  dounées 

propres  à  orienter  leurs  recherches  et  leurs  réflexions  personnelles  sur  le 

45  style  de  P.  Il  montre  que  l'éducation  de  Polybe  est  en  partie  responsable  de 

ses  défauts  d'écrivain  militaire  et  politique,  elle  explique  sa  conception  de 

l'histoire,  qui,  selon  lui,  doit  donner  des  leçons  applicables  à  la  conduite 

,    des  affaires  publiques,  au  gouvernement,  à  la  politique,  à  la  diplomatie,  à 

l'art  militaire.  P.  est  donc  comme  un  professeur  d'une  école  de  sciences 

50  politiques.  Représentant  le  plus  notable  de  la  xotviî,  il  n'appartient  ni  aux 

Asiatiques  ni  aux  Alticisants  et  écrit  la  langue  courante.  Particularités  et 

défauts  de  sa  langue,  difflcultés  qu'elle  offre  ;   élégances  voulues.  H  G. 

Edbt,  Vicéron.  Cinquième  PMippique  [H.  de  la  Ville  de  Mirmont].  Rendra  de 


REVUE   UNIVERSITAIRE.  211 

• 

très  grands  services  aux  élèves.  ^  V.  Cucheval,  Cicéron  orateur.  Analyse 
et  critique  des   discours  de  C.  I  [Id.l.  Analyse  rapide  et  remarques  sona- 
maires.  K  J.  Lbbkkton,  Éludes  sur  la  langue  el  la  grammaire  de  Cicéron.  Id., 
Cnesariana  syntaxis  quatenus  a  Ciceroniana  différât  [id.].  1,  Excellent  recueil 
de  matériaux,  rendra  d'éminents  services  aux  éditeurs  et  aux  philologues;   5 
2,  Grands  éloges.  H  L.  DaUTRbmbr,  llomines  et  res  quo  slttdio  observavevit  et 
quam  sincère  descripserit  Ovidius  ex  amaloriis  ejus  carminibus  quaeritur   [id.]. 
Vaste  sujet  trop  rapidement  traité  dans  un  latin  facile  et  agréable  à  lire. 
^  Eug.    Allain,   Pline  le  jeune  et  ses  héritiers  [    ].  Réserves.  K  E.  Thomas, 
Pétrone.  L'envers  de  la  société  romaine.  2<i"  éd.  :  Des  réserves.  K  L.  Dautre-  10 
MBB,  Ammien  Marcelin.  Etudes  d'Ai'sfoire  littéraire.  Thèse   très  intéressante. 
1[  G.  Tropea,  Studi  sugli  Scriptores  Historiae  Augustae.  V.  Commodo,  1,  Bio- 
grafia  ;  2,  Ricerca  delP  autore  délia  biografia  attribuita  a  Lampridio  ;  3,  Giudizo 
intorno  a  questa.  Substatitiel,  précis  el  attachant,  t   R.   IIelm,   Volkslatein. 
Lat.  Uebgsb.  zur  ersten  Einliihrung  fur  Erwachsene.  Grandes  réserves.  H  IB 
A.   et  M.    Cboisbt,   Manuel   d'histoire   de   la    littérature  grecque  à  l'usage  des 
lycées  et  des  collèges  [G.  Fougères].  Exquis,  aussi  savant  qu'aimable.  If  A. 
COGNET,  De  Joannis  Crysoslomi  dialogo  qui  inscribitur  ■k.  lepiDTUvr);   Xofot    é'$ 
[id.].  Appréc.  sévère  de  cette  thèse.  If  E.  Dubetout,  De  D.  Gregorii  Nazian- 
zeni  carminibus  [    ].   Thèse  tendancieuse,  qui  n'est  pas  et  ne  pouvait  pas  20 
être  d'un  jugement  assez  dégagé.  If  II.  Weil,  Éludes  sur  l'antiquité  grecque. 
Analyse  très  élogieuse.  If  G.  Wessely,   Papyrorum  scripturae  graecae  speci- 
mina  isagoqica  éd.  [id.].  Parfaitement  compris  et  méthodiquement  présenté. 
K  E.  Marchant,  Xenophontis  op.  I.  Historia  graeca  [    ].  Ëd.  d'Oxford  raison- 
nable et  recommaiidable.    If   Pickabd-Cambridge,   Select  fragments  of  the  ts 
greek  comic  poels  [id.].  Petit  livre  modeste  et  pratique.  It  2°  livr.  Descentes 
aux  enfers  classiques  et  égyptiennes  [M.  J.  Baillelf.  A  propos  d'un  papyrus 
récemment  publié,  montre  que  l'Egypte  est  pour  beaucoup  dans  la  genèse 
du  type  épique  de  la  descente  aux  enfers,  tlf  ■4°  l'vr.  La  littérature  chré- 
tienne d'Afrique.  Tertullien,  St  Cyprien  [G.  Edetj.  Analyse  les  2  vol.  de  30 
P.  Monceaux,  Histoire  littéraire  de  l'Afrique  chrétienne  depuis  les  origines  jus- 
qu'à l'invasion  arabe.  I,  Tertullien  et  les  origines.  Il,  St  Cyprien  et  son  temps. 
Œuvre  sérieuse,  solide  et  fortement  documentée.  If  Revue  semestrielle  des 
art.  parus  dans    les  Revues  françaises   et   étrangères    sur   la  philologie 
latine  (H.  Bornecque].  Résumé  sommaire  des  art.  parus  depuis  le   1  juil.  35 
1901  sur  la  langue  latine,  grammaire,  prosodie,  métrique,   littérature.   A, 
Renseignements    généraux.   B,  Écrivains  latins  par  ordre  alphabétique. 
Art.  de  14  p.,  sera  continué.    Hlf  5»  livr.  Sur  l'intention  et  la  composition  de 
la  deuxième  Pythique  de   Pindare  [Ph.   E.  l.egrandj.   Pindare  se  propose 
dans    cette  Pythique   de  rappeler   à  Hiéron  les  limites   de   la  condition  W 
humaine,  infranchissables  même  pour  les  tyrans.    S'il   s'est  permis   de 
donner  ces  conseils  de  modération,  c'est  qu'il  agit  dans  nn   but  personnel 
et  qu'il  fait  l'apologie  de  sa  sincérité,  n  liv-  6.  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée 
[V.  Bérard].  Résumé  du  livre  que  B.  va  publier  sur  ce  sujet  et  où  il  s'ins- 
pire de  deux  phrases  de  Slrabon.  «  Si  Homère  décrivait  exactement  les  «5 
contrées   tant  de  la   mer  intérieure  que  de  la  mer  extérieure,  c'est  qu'il 
tenait  sa  science  des  Phéniciens,  oî  yàp  «toivixE;  È8r,Xoviv  TaÙTa  ;  les  Phéni- 
ciens, conquérants  de  la  Lybie  et  de  l'Ibérie,  avaient  été  ses  maitns,  roG; 
&i  <l>oivixa?  Utui  piT|vuTi;  ».  C'est  ce  que  B.  développe  et  prouve  par  une  série 
de  démonstrations  et  d'études   lopologiques.  \^  Cette   revue  contient  en  60 
outre  des  notes  bibliographiques  pour  les  examens  et  concours  des  diverses 
agrégations,  des  sujets  proposés  à  ces  concours  et   pour  les  classes  des 
lycées  et  collèges  français,  et  les  sujets  de  thèses  de  doctorat  es  lettres 
soutenues  à  Paris.  K.  A. 


212  1902.    —  GRANDE  BRETAGNE. 

GRANDE    BRETAGNE 

i  Rédacteur  général  :    Alfred   Garc. -Desfossés 

Classical  Review  (The),  Vol.  XVI,  1902.  Fév.  Caractères  de  la  vulgale 
homérique  [T.    W.    Allen].  Le  texle  de  la  xoivr),   indépendamment   des 

10  variantes,  a  souffert  d'additions  (76)  ou  d'omissions  (191)  provenant  de 
différentes  sources,  les  mss.,  les  citations,  les  scholies.  Détermination  des 
diverses  causes  de  ces  additions  ou  omissions.  \  Le  début  de  l'Antigoue 
de  Sophocle  [M.  L.  Earle].  Corrections  pour  les  vv.  1-10.  H  Sur  deux  pas- 
sages de  l'Electre  de  Sophocle  [Id.].  Correction  et  interprétation   des   v. 

K  153-163  et  681-637.  If  Notes  sur  les  chevaliers  d'Aristophane  [A.  W.  Verrall]. 
Examen  de  331  sqq.,  503  sqq.,  526  sqq.,  753  sqq.,  773  sqq.,  1025  sqq.  H  Pla- 
tonica,  IV  [II.  Richards].  Conjectures  sur  Phédon,  Charmidès,  Lâches, 
Lysis,  Cratyle,  Ménon.  H  Sur  qqs  corrections  dans  le  ms.  de  Clarke  de 
Platon  [E.  H.  Gifford).  Les  notes  marginales  d'Arethas  dans  le  Cod.  Clar- 

20  kianus  et  dans  la  Praep.  Euang.  d'Eusèbe,  qu'il  avait  fait  copier  pour  son 
usage,  permettent  de  compléter  ou  de  rectifier  le  passage  du  Phédon  90.  K 
La  solution  arithmétique  du  «  nombre  )»  de  Platon  [J.  Adam].  Discussion 
de  Rep.  8,  5'<6  b.  c.  et  de  l'interprétation  qu'en  a  donnée  Aristote.  If  Aris- 
tote,  Nie.  Eth.   VU,  XIV,  2  et  XII,  2  [J.   C.   Wilson].    Passage    difflcile  : 

jj  commentaire.  H  Sur  toxéuv  =  parent  [G.  H.  Rendall].  Ce  mot,  signalé  dans 
l'Anthologie,  se  rencontre  également  dans  M.  Autou.  IV,  46,  où  les  mss  por- 
tent naïSa;  Toxetivwv.  1[  Le  pont  de  César  sur  le  Rhin  (J.  H.  Taylor].  Déter- 
mine la  manière  dont  ce  pont  a  été  jeté  et  construit  ;  discussion  serrée 
des  termes  techniques  (lig.).  K   Cicéron,  Tusc.   Disp.  I,  36,  88  [T.  W.  Don- 

ji)  gau].  Reporter  après  «  errorls  in  verbo  »  les  mots  «  carere  in  morte... 
quod  est  malum,  »  et  corriger  «  morte  »  en  «  malo  ».  If  Une  ancienne  faute 
dans  Virgile  |J.  P.  Postgate].  Lire  Ecl.  IV  62-63:  ....  qui  non  risere 
parenti,  nec  deushinc(=ex  illis)  mensa  dea  nec  dignata  cubili  est. 
Quinlilien  (Inst.  or.  9,  3,  8)  suggère  cette  correction,  qui  met  d'accord  les 

ï5  commentateurs.  ^  Le  Codex  Toletanus  de  l'Agricola  de  Tacite  |A.  Gude- 
man).  D'après  la  collation  de  Leuze,  ce  ms.  frère  et  contemporain  de  AB, 
est  le  meilleur  pour  l'Agricola  (il  contient  aussi  la  Germania  et  qqs  lettres 
de  Pline)  ses  fautes  révèlent  qu'il  a  été  écrit  sous  la  dictée,  et  que  l'arché- 
type était  en  onciales  ;   pricipales  variantes.  If  La  comète  de  Galpurnius 

^Q  Siculus  (J.  P.  Postgate].  LeB  raisons  tirées  par  Girnett  de  la  description 
de  cette  comète,  n'ont  pas  assez  de  poids  pour  faire  de  Calpurnius  un 
contemporain  de  Gordien  m,  empereur  en  238  p.  G.  ;  il  écrivit  donc  son 
premier  poème  au  début  du  règne  de  Néron.  If  Les  mss  de  Juvénal  du  Br. 
Muséum  [E.  0.  WiustedtJ.   Aucun  de  ces  59  mss  ne  contient  la   trace 

45  de»  vers  nouveaux  découverts  dans  celui  d'Oxford.  Examen  dans  chacun 
d'eux  de  qqs  particularités  caractéristiques,  et  collation  dans  les  meilleurs 
dune  satire  spécimen.  If  La  correction  du  texte  de  Nonius  [W.  M.  Lind- 
say;.  La  méthode  de  L.  Mueller  est  trop  hardie  :  il  faut  partir,  pour  cor- 
riger les  citations  de  la  Comp.  Doctrina,  des  sources  où  puisait  Nonius  et 

50  qu'il  utilisait  dans  un  ordre  invariable.  ^  Fantômes,  magie,  monde  souter- 
ram  [W.  Ueadlam).  Commentaire  de  nombreux  passages  d'Homère,  et 
surtout  des  tragiques.  H  B.  Babldb-M.  Legrain,  Odes  ckoUies  d'Horace 
[i.  Gow].  Bon;  notes  suffisantes.  1  G.  Gobtz,  Thésaurus  Glossarum  emenda- 


CLASSICAL   REVIEW    (tHE).  213 

(arum,  fasc.  I,  2;  II,  1  IJ.  P.  PosigaleJ.  Très  utile  ouvrage,  désormais  en 
voie  d'achèvement.  %  J.  B.  Bury,  Gibbon's  '  Décline  and  Fall  of  Ihe  Roman 
Empire  '  (J.  S.  Reid).  Très  bonne  mise  an  point  de  cet  ouvrage,  avec  une 
inirod.  d'un  vif  intérêt,  des  notes  et  des  appendices.  K  Archéologie.  W. 
HiDGRWAY,  The  Early  Age  of  Greece  [J.  I..  Myres].  Travail  considérable  et  s 
très  digne  d'attention  ;  réserves  sur  plusieurs  points.  Riposte  de  l'auteur 
et  conclusion  de  M.  H  Fouilles  récentes  à  Rome  [T.  Ashby  jun).  Découvertes 
d'un  haut  intérêt.  HH  Mars.  Un  nis.  de  Platon  méconnu  [J.  Burnetl.  C'est 
un  ms.  de  Vienne  (Vind.  F,  d'où  procèdent  V  de  Schneider  et  X  de  Stall- 
bauni);  il  dérive  d'un  archétype   plus  ancien  qu'aucun  ms.  existant  de'" 
Platon,  et  cet  archétype  était  indépendant  de  celui  de  ADM,  les  seuls  mss. 
qui  aient  jusqu'ici  fait  autorité.  H  Aristophane,  Chevaliers  532,  3  [T.  W. 
Allen].  Défend  l'interprétation  traditionnelle  de  ce  passage,  donnée  par  le 
scholiaste.  H  Gos  et  Calyrana  IW.  R.  Paton].   Inscr.  trouvée  à  Calymnos, 
prouvant  que  le  dème  de  Calymna  dépendait  bien  de  Cos.  t  Corrections  18 
aux  Aratea  de  Cicéron  et  d'Aviénus  [A.  E.  llousmanj.  Nombreuses  conjec- 
tures. If  Les  prohibitives  dans  Térence  d'après  Clément  [H.  G.  Elmer].  Se 
défend  contre  G.  des  prétendues  omissions  d'exemples  ou  erreurs  de  classi- 
fication qu'il  lui  impute,  et  maintient  en  les  fortifiant  les  conclusions  de 
son  étude  <  Class.   Rev.  Avr.  1901  ;  R.    d.   R.  26,  'M,  7>.  t  '•  Manger  "  et  »0 
"  boire  "  en  latin  [J.   P.  Postgale].  Étude  des  formes  mal  connues  des 
verbes  edo,  bibo,  poto  et  leurs  composés,  d'après  l'usage  classique.  H  L'ar- 
ticle de  Wissowa  sur  les  Argei  [W.  W.  Fowler].  Beaucoup  de  savoir,  mais 
théorie  aventureuse  laissant  systématiquement  de  côté  les  éléments  mêmes 
du  problème.  ^  Un  horoscope  d'Egypte  [T.  Nicklin].  U  est  exact,  et  Grenfell-  **> 
Hunt  (Oxyrhynchus  Pap.  H,  p.  137)  ont  tort  de  le  révoquer  en  doute.  If 
Notes.  Sur  un  fragment  de  Chrysippe  |J.  Adam].  Lire  |ji.£.Ta7toUu(i£v(i)v,   au 
lieu  de  |i.£Ta7to),ù  [ûi  ojv.^  DeDionysii  Halicarnasei  de  Thucydidis  Idiomatis 
epistula  [W.  Warren].   Lire   ÈniSrnjito-jpYÔ;  pour  iicilof  1(^1.6!:,  III  (793,  15  R). 
Rejeter  comme  une  glose  les   mots  oj  xaO' é'v'o; —   xaià  iro).).(ôv  dans  IX  30 
(799, 1).  Dans  le  premier  passage  J.  P.  P.  préférerait  lire  imbunc^iAi;.  f  'HjitTsXïi; 
dans  Lucien  [H.  'W.  Greene]  U  avait  le  sens  de  «  inachevé  ».  t  Une  parole 
d'Alexandre.  [J.  E.  B.  Mayorf.  Rapprochements  avec  Basile  à  propos  de  ce 
mot  historique  (Garde  une  oreille  à  celui  qui  est  calomnié).  If  Cicero,  Ep. 
ad  Att.  XIH,  23,  2.  [G.  "W.  Mooney].  Lire  def;iecati  pour  deffecti.  H  Hor.  35 
Odes,    111,  4,  49;    IV,   11,    3.    [J.    Sargeaunt].    Interprétation    nouvelle.    If 
D.  B.  MONRO,  Homev's  Odyssey  XIII-XXIV[T.  L.  Agar].  Éloge,  f  P.  GBSA.UKO, 
Sofocle  :   «    Antigone  ».   |M.   A.    Baylleld].   Très   bon.   If   E.   C.   Marchant,       , 
Xenophontis  opéra  omnia,  IL  [H.  Richards].  Ed.  trè.s  utile  contient  les  libri 
Socratici  ;    ^    I.    PaNTAZIDÈS  Hevo^iilvTOî    (Tu-|'YPiipi(J.3tTa,   L   Anabasis.  [G.  W 
M.    Edwards].   Ed.   de   luxe,  dont  le   texte  est  conservateur;    appendice 
précieux.   If    W.    Gbmoll,   Schubcôrierbuch   zu  Xen.    Anahoisis,   Uellenica   u. 
Memurabilien  [Id.].  Bon.  H  K.  PraBCHTBR,  Hieroklcs  der  Sloiker  [G.  C.  J.  Webb.j. 
Regarde    comme   douteuses  les  citations   de  Stobée.    H  J.   Gow,    Horace, 
Satires,  I.  f J .   Sargeaunt).  Excellent.   1   R.  Ellis,   Aetna.  (R.  V.  Tyrrell].  *S 
Éd.  définitive,  avec  version  eu  prose  et  commentaire;  f  T.  R.  Glovbr, 
Life  and  Letters  in  the  fourth  Centurg.  [F.  T.  Richards).  Agréable  et  instruc- 
tif;   H    K.  KaLBFLBISCH,    Papyri    Arg'nloralenses    Graecae   [F.    G.    Kenyon). 
Savant  et   très  soigne.  D  W.  St.  Davis,   A  fricnd  of  Caetar  :  aTale  of  the 
Full  of  Ihe  rioman  liepubtic  [J.  H.  Vince].  -Vrchéologio  exacte, mais  langage  et  60 
mœurs  très  invraisemblables.  U  l.'opoque  primitive  de  la  Grèce  (W.Rldgeway]. 
Polémique    contre    P.   Gardner.  f    Archéologie.    Allusion   à   l'écriture 
Mycénienne  dans  Plularque.  [L.  R.  Farnell].  Ge  passage  (de  Gen.  Socr.  c.  5, 


214  1902.   —  GRANDE  BRETAGNE. 

p  575  E)  confirme  la  découverte  d'Evans.  f  P.  Bibnkowski,  De  SimulacrU 
harbat-um  gentium  apud  Romanos.  [P.  GardaerJ.  Vif  intérêt,  au  point  de  vue 
de  l'histoire,  de  l'art  et  de  relhiiograpliie.  1[  F.  Adlbr,  Das  Mausoleum  su 
Ualikamasis  [Id.].  Très  soigné.  H  C  r.  mensuel   des  découvertes  arcbéolo- 

«  feiques  [H.  B.  Walters].  Fouilles  en  AUemagae  (provinces  rhénanes),  Italie 
(Casaleone,  Venetia;  ïorre  de'  Passeri,  Pompeii),  Sicile  (Gela),  Grèce 
(Anlikythera,  Egine).  IK  avril.  Les  répétitions  inconscientes  dans  la  littéra- 
ture classique,  I  (A.  B.  Gook].  Il  faut  écarter  les  répélilions  voulues  qui 
relèvent  des  mêmes  causes  que  la  réduplicatiou  en  linguistique,  la  rime 

10  ou  la  cadence  en  vers  ou  en  prose,  etc.- Quant  aux  répétitions  non  inten- 
tionnelles, elles  procèdent  soit  du  retour  d'une  idée  antérieure  qui  entraîne 
l'emploi  des  mêmes  mots,  soit  de  la  hantise  d'une  expression  déjà  usitée. 
K  Interprétation  de  Thucydide  II,  1b  [G.  U.  Wellerj.  Propose  un  sens 
nouveau,  suggéré  par  les  articles  de  Verrall  et  Farnell.  H  Notes  critiques 

15  sur  le  De  Sublimitate  [H.  Richards].  Correction  de  nombreux  passages.  1[ 
Les  impératifs  interrogatifs[E.  A.  Sonnenschein].  Nouvelle  théorie  de  oJ  liTi 
protiibitif,  fondée  sur  l'emploi  en  latin  de  quin  avec  les  modes  qui  expriment 
le  commandement  ou  le  désir.  H  Lucrèce  V,  1442  [W  A.  Merrill].  Lire  navibus 
ventis  ou  navibus  altum,  d'après  Ennius  et  Seivius,  et  rapporter  au  v.  2417 

îo  les  mots  propter  odores,  ici  dépourvus  de  sens.  \  N.  Ileinsius  et  le  ms.  de 
Cologne  de  Silius  [W,  C.  Summers].  Ileinsius  a  transcrit  dansl'éd.  Golinaei 
une  collation  du  ms.  de  Cologne  trouvée  dans  une  copie  de  l'éd.  Gryphienne. 
Ces  deux  éd.  sont  perdues  comme  le  ms.  Mais  les  notes  d'Heinsius  ont  été 
reproduites  par  Drakenborch,  dont  l'éd.  est  pour  nous,  avec  qqs.  passages  des 

26  Novanliquae  Lecliones  de  Modius,  la  seule  source  d'informations  que  nous 
ayons  pour  apprécier  la  valeur  du  ms.  de  Cologne.  H  Les  prohibitives  en 
latin  et  le  prof.  Elmer  |W.  K.  ClemenlJ.  Longue  polémique  contre  E.  et  ses 
critiques  injustifiées,  f  Notes.  Sur  l'apologie  de  Platon  [H.  T.  JohustoneJ. 
Correction  et  interprétation  de  8  passages.  \   Rapprochement  entre  Hudi- 

30  bras  et  Cicéron  [G.  F.  Abbott].  Signale  dans  Iludibras  (1,  canlo  1)  un  déve- 
loppement de  Cic.  vde  Or.  Il,  38,  158).  H  B.  L.  Gildbrslbbvk.  —  C.  W.  E. 
Miller,  Syntax  of  elassical  Greek  froni  Homer  to  Denosthtnes,  I  [H.  Ri- 
chards). Analyse  élogieuse  \  V.  Ussani,  Le  Liviche  di  Orazio  [i.  G.].  Guère  de 
nouveau;  c'est  une  adaptation  d'Orelli.  K  H.  W.  Prkston-L.  Dodgb,  The 

35  iprivale  Life  of  the  Greeks  and  fionians  [F.  IlaverfieldJ.  Bon  petit  manuel  pour 
les  commençants.  ^  Compte  rendu  abrégé  de  la  1"  séance  de  la  Classical 
Association  d'Ecosse  [W.  Coulis].  H  Archéologie.  H.  R.  Hall,  The  oldest 
Civilhation  of  Greece  :  Sludies  of  the  Mycenacan  âge  [G.  Torr].  Inutile  à  ceux 
qui  savent,  nuisible  à  qui  voudrait  apprendre.  \  Une  allusion  à  l'écriture 

40  mycénienne  dans  Plutarque  ]L.  R.  Farnell).  Renvoie  à  S.  Reinach  (Anthro- 
pologie, 1900,  p.  197),  qui  avait  discuté  et  résolu  à  peu  près  comme  lui  le 
même  problème.  H  J.  Bernouilh,  Griech.  Ikonographie,  mit  AusscMuss 
Alexanders  und  der  Diadochen,  H  |P.  Ga  rdner].  Aussi  soigné,  aussi  complet 
et  aussi  utile  que  le  vol.  I.  ^  G.  Robert,  Der  MMe  Silen,  M'irmorbild  aus 

45  llerculanum  [II.  B.  W.].  Ingénieuse  théorie  sur  ce  monument  controversé. 
^\  Mai.  Découverte  de  3  nouv.  fgments  de  Sappho  et  d'un  d'Alcée,  publiés 
ilansles  Sitzb.de  l'Acad.  de  Berlin.  X.  D  La  hache  homérique  (Od.  XIX  572; 
XXI  120,  421)  [A.  T.  G.  Grée).  Essai  d'interprétation  de  ce  passage  très 
obscur.  ^  Apollon  et  les  Erinnyes  dans  l'Electre  de  Sophocle  [J.  Case].  Pour 

60  Sophocle,  au  rebours  d'Eschyle  et  d'Euripide,  le  meurtre  de  Clytemncslre 
était  un  devoir  pour  Oresle;  celte  diiréreuce  de  conception  s'explique  par 
un  retour  à  la  tradition  homérique.  D  'AxpaYr,;  et  Agrigenlum  [E.  R.  Bevan]. 
L'aigle  qui  sert  d'emblème  aux  monnaies  d'Agrigenle  explique  l'emploi 


CLASSIGAL    REVIEW   (THE).  215 

d'oxpareï;   dans  Eschyle  (Prom.  804).  %  Correction  d'Euripide,  Bacch.  240 
[B,  B.  Cross].  Lire  pOp<rav  pour  eûpaov.  t  Adversaria  Demosiheuica  [T.  Niclc- 
linl.  Examen  de  Dem.  36,  §  38  ;  4S,  §  19,  28,  S'J).  H  Note  sur  Platon,  Phédon 
115  D  [T.  D.  Seymour].  L'offre  de  Crilon,  à  laquelle  il  est  fait  allusion,  était 
sans  doute  de  donner  caution  aux  juges  pour  oinenir  l'élargissement  de  6 
Socrate  jusqu'à  exécution  de  la  sentence,  c.-à-d.  jusqu'au  retour  du  navire 
envoyé  à  Délos.  Réfutation  de  la  théorie  de  Wecklein.  f  Mt-^ylonpiTisi^  et 
lis-raXo'iy/fa  dans  Aristote  [J.  Cook  Wilson).   L'Index  d'Isocrate  de  Mitchell 
fait  supposer  que  la  distinction  établie  par  Aristote  (Elh.   IV)  entre  ces 
termes  n'est  pas  conforme  à  l'usage  atlique.  t  L'usage  cicéronien  de  nam  io 
et  d'enim  [P.  O.  Barendt].  Enim  corrobore  un   fait,  une  opinion  et  prend 
à  témoin   l'interlocuteur  ;  nam,   moins  énergique,  explique  et  définit.  K 
Horace,  Odes  II,  17  et  1,   20  [E.   Ensor].   Interprétation    développée.  If  Le 
nombre  27  dans  le  rituel  romain  [W.  W.  FowlerJ.   Il  n'a  pas  une  origine 
nécessairement  sibylline.  H  L'usage  de  neque  et  de  nec  dans  la  latinité  de  IB 
l'âge  d'argent  [E.  B.  Lease].  Nec,  comme  ac,  y  était  préféré  en  prose  et  en 
vers.  Eu  revanche  neque  enim  se  rencontre  dans  la  proposition  de  86  "/o 
en  prose,  72  "/o  eu  poésie.    Nec  (=  ne...   quidem)  est  plus  répandu  qu'à 
l'époque  classique.  Nec  dubie,   pour   haud   dubie,   continue   d'être   rare, 
comme   la  combinaison    nec...   neque.  H  J.  Bubnbt,  l'iatonis  respublica  [}.  iO 
Adam].  Ed.  d'un  vit  intérêt,  où  le  Vind.    F,  déjà  usité  par  Schneider,  est 
pris  pour  basi;,  de  préférence  aux  mss.  A  et  D,  et  à  l'exclusion  à  peu  près 
complète  de  E  et  q.  Ce  point  de  vue  critique  est  certainement  exagéré, 
A  devant   rester  la   base  d'un  texte  vraiment  digne   de  foi.  If  F.  U.  M. 
Blaydbs,  Adversaria  criiica  in   Euripidem  )E.  IL  Blakeney].  Même   absence  26 
de   méthode  que  dans  ses  innombrables  ouvrages  ou   éditions  :  mais  on 
y  peut  trouver  beaucoup  de  bon  grain  parmi  l'ivraie.  \  M.  Wbllmann,  Die 
FraijmenUammhmg  der  griech.  Aerlse,  I  [T.  Cl.  Allbutt].  Beaucoup  de  savoir 
dans  ce  1"  vol.,  qui  est  d'un  grand   intérêt,  t  M.  Constantinides,  Méfa 
AeÇixbv  TTii;  'EXXrivixîiç  VXwaariç,  I  (A-A)  fA.  N.  Jannaris].  Très  bonne  30 
adaptation  en  grec  moderne  du  dictionnaire  grec  de  Liddell-Scott.  %  G.  L. 
DURHAM,  The  Subjuticlive  Substanlive  clauses  in  Plautus   not  including  indirect 
Queslioris  (Cornell  St.  in  cl.    Phil.  XIU).  —  Ch.  E.  Bennbtt,  The  sli;mlative 
Subjunclive  in  Latin  (Trans.  of  the  Amer.  phil.  assoc.  1900j.  —  C.  L.  Babcock, 
A  Study  in  Cnse  liivalry  being  an  Investigation  regarding  the  use  of  the  Geuilive  36 
atid  the  Accusative  in  Latin  wilU  Vtrbs  of  Itememberitig  and  Forgetting  (Cornell 
St.  XIV).  —  K.  P.  R.  Nevillb,  The  Case  Constructions  afler  the  Comparative  in 
Latin  (Ibid.  XV).  —  C.  L.  Mrader,  The  latin  Pronouns  is,  hic,  iste,  ipse  [J.  P. 
Posigatei.  Éloge  et  analyse  de  ces  travaux  de  syntaxe,  tous  bons  àpartqqs 
réserves,  et  celui   de  Babcock   excellent.  H  P.   Pebsson,   De  Origine  ac   vi  40 
primigmia  Gerundii  et  Genindivi  Lalini  [F.  \V.  Thomas;.  Solution  qui  semble 
définitive,  et  qu'on  trouve  en  germe  dans  Corssen.  I.egendus  avait  à  l'ori- 
gine le  sens  d'un   nom.  adjectif.  H  R.   Pischel-K.  V.  Geldneb,  Vedische 
Siudien,  III  [h\  W.  Thomas].  Mêmes  mérites  que  les  précédents  vol.  t  G.  r. 
des  séances  (31  jr.  au  2  mars)  de  la  Société  Philologique  d'Oxford  [L.  R.  45 
Farnell].  H  Archéologie.  Geo.  Macdonald,  Catalogue  of  Greek  coins  in  the 
Hunlerian  Collection,  Universily  of  Glasgow,  11  |G.  F.  Hillj.  Aussi  remarquable 
que  le  vol  I.  If  C.  r.  mensuel  des  (lerouvertes  archéologiques  |IL  B.  W'alters]. 
Fouilles  en  Italie,  Sicile,  Gièce-HU  Juin.  Transposition  de  mots  dans  les  mss. 
[■W.  Headlam).  Une  des  fautes  les  plus  fréquentes  d.ms  les  mss.  Passages  60 
grecs  ou    latins  où,  pour  corriger,  il  suffît  de  transposer.  H  Les  répétitions 
inconscientes  dans  la  littérature  classique,  II  [A.  H.  Cook].  Fin  <cf.  supra>. 
1  La  date  de  la  10»  Néméeune  de  Pindare  [W.  T.  Lendrum].  Divers  indices' 


216  1902.  —  GRANDE  BRETAGNE. 

invilcnl  à  la  reculer  jusqu'en  ^lOO  a.  C,  justî  après  la  V  Pjlhique.  If  A  pro- 
pos des  P'ragmenla  poetaruiii  philosophorum  de  Diel  [R.  EUis].  Coujectures 
nouvelles  (Parménide  fr.  16,  1.2;  Empédocle  fr.  4,  9,  10,  1t  el  17,  20,  21,  25; 
Emp.fr.  64;  Timon  fr.  62).  f  Sur  les  Memorabilia  de  Xénophon  [H.  Ri- 

5  chards].  Examen  critique  de  nombreux  passages.  ^  Arethas  et  le  Codex 
Clarkianus  [J.  Burnel].  Les  corrections  du  Glarkianus  ne  sauraient  dériver 
du  ins.  d'Eusèbe  copié  par  Baanes  pour  Arethas.  f  Les  impératifs  interro- 
galifs  |R.  Whitelaw].  Polémique  contre  Sonnenscheiu  <cf.  supra>.  ^ 
Cicéron  et  les  dieux  d'Epicure  [J.  MassonJ.  Giussani,  dans  les  prolégomènes 

10  de  son  édition  de  Lucrèce,  a  adopté  et  développé  la  théorie  de  Lachelier  et 
de  Scott.  Exposé  de  la  question  ;  la  discussion  fera  l'objet  d'un  second  art. 
f  Virgile  et  Calpurnius  [A.  E.  Housman].  C'est  Galp.  32-35  qui  permet  de 
corriger  le  v.  402  des  Georg  III.  f  Notes  sur  Horace,  Odes,  liv.  I  [E.  S. 
Thompson].  Examen  de  9,  5  ;  20, 10  ;  37,  4.  f  Une  correction  de  Perse  [A.  C. 

18  Clark,  A.  B.  Cook,  A.  B.  Keilh].  Lire  Sat.  III,  29  vetulum  pour  ..ve  tuum. 
t  Tacite,  Agricola  28  [W.  K.  Paton].  Intercaler  régente  entre  uno  et  remi- 
gante  ;  ajouter  duabus  après  navibus.  f  Note  sur  à-cpé[i.a.  (àrpeiieO  =  légè- 
rement [W.  F.  R.  Shilleto].  C'est  le  sens  qu'il  offre  dans  2  fragments  de 
Lycophron  et  d'Alexis,   cités  par  Athénée,  t  Archéologie.   Fouilles  ré- 

îO  centes  à  Rome  [T.  Ashby  jun].  Découvertes  au  temple  de  Castor  et  PoUux, 
à  l'Atrium  Vestae,  au  temple  d'Antoninus  et  Faustina,  à  la  Sacra  Via.  HH 
Juillet.  Une  inscription  d'Eresos  [W.  R.  Paton].  Facsiinile,  transcription  et 
commentaire  de  cette  inscr.  trouvée  récemment  à  Lesbos.  Notes  complé- 
mentaires de  Mahajani  et  J.  P.  P.  f  Platon,  Respub.  616  E  [J.  C.  Wilson]. 

2S  Rectifie,  à  propos  de  ce  passage  commenté  par  Proclus,  les  opinions  de 
KroU  et  Craigie.  Ce  dernier,  averti  de  son  erreur,  est  arrivé  de  son  côté  à  la 
même  rectification,  f  Notes  sur  le  Symposium  de  Xénophon  [H.  Richards]. 
Examen  critique  de  4,  37;  4,  45;  8, 1.  H  La  déclinaison  nominale  dans  Plante 
[A.  W.  Hodgman].  Statistiques  sur  la  flexion,  les  variations  du  genre  el  du 

30  nombre,  la  quantité.  1|  Plautinum  [T.  Kakridis].  Stichus,  V,  354,  1.  perge 
pour  pinge.  1|  Horace.  Epode  XV,  1-10.  Virgile,  Enéide  IX,  339  (S.  Allen]. 
Dans  Horace  1.  pecoralibus  pour  pecori  lupus;  dans  Virgile  pecoralia 
turbans  au  lieu  de  per  ovilia  turbans  (où  la  tmèse  est  suspecte).  %  Vindi- 
ciae  Propertianae,  III  [J.  P.  Postgate].  Transpositions  de  lignes,  source  fré- 
mis queute  de  corruption,  et  méthode  qui  peut  conduire  à  les  supposer,  puis  à 
rétablir  l'ordre  véritable,  t  Un  ms.  négligé  de  Martial  [W.  M.  Lindsay].  Le 
ms.  f,  injustement  dédaigné  par  Schneidewin,  reproduit  au  même  titre  que 
le  ms.  Q  le  texte  de  Gennadius.  U  Constructions  en  relation  avec  "  pondo  " 
|A.  Sloman].  Exemples  avec  la  construction  complète  et  avec  la  coastruc- 

«0  lion  elliptique,  f  Perse,  111,  29  [J.  U.  PowellJ.  La  correction  "  vetulum  " 
avait  déjà  été  publiée  eu  1888  par  Siauwell  dans  celle  revue.  If  Notes. 
«Tpén»  =  légèrement  [A.  W.  Mair-W.  Headlamj.  Nouveaux  exemples 
de  ce  sens  ajoutés  à  ceux  relevés  par  Shilleto.  K  M.  A.  Bayfibld, 
The  Antigone  of  Sophokles  [J.  E.   Case].  Éloge.   If  E.  Seymer  Thompson,  The 

*' Meno  o/' P(a<o  [J.  BuruetJ.  Commentaire  grammatical  d'une  haute  valeur» 
texte  de  Schanz  avec  emprunts  à  Fritzsche.  If  W.  Pbtbbson,  Atiecdota 
Oxoniensa,  IX  :  Collations  from  ihe  Codex  Cluniacensis  of  Cicero  [A.  C.  Clark]. 
Remarquable  étude  sur  ce  ms.  du  9«  s.,  déjà  signalé  par  Dorez,  et  colla- 
tionné  par  P.  pour  la  première  fois.  H  J.  C.   Lawson,    The   lliad  of  Homer, 

50  IX  a.  X[i.  A.  Nairn].  Éd.  très  soignée.  If  C.  r.  des  séances  de  la  Société 
philologique  d'Oxford  (16  mai-13juin)  [L.  R.  Farnell].  t  Archéologie.  La 
tragédie  est-elle  le  chant  du  bouc?  [E  Harrison].  Essai  sur  la  signification 
et  l'étymologie  du  mot  tpa-fMa.  ^  0.  Richtbr,  Topographie  der  Stadt  Rom 


CLASSICAL   REVIEW   (tHe).  217 

[T.  Ashby  jun-î.  2"  éd.  améliorée  et  nolablemeiit,  accrue  de  ce  manuel  (Hdb. 
d'Iwan  Millier).  Ht  Octobre.  Notes  sur  TCEliperoi  de  Sophocle  ;j.  S.  Philli- 
more].  Correction  ou  interprétation  de  qqs  passages,  t  Remarques  sur  le 
Culex  [A.  E.  Housman].  Aperçu  sur  les  sources  du  texte,  et  leur  valeur 
respective.  Nombreuses  conjectures  proposées,  f  T.  G.  Tucker,  The  Choe-  ^ 
phori  of  Aesclwjlus  |W.  Ileadlara].  Ce  qu'il  y  a  de  meilleur,  c'est  la  traduc- 
tion en  prose.  Réserves  expresses  sur  le  texte,  f  R.  A.  Neil,  The  Knighls 
of  Aristophanes.  —  J.  VAN  LbOWEN,  Aristophanis  Equités.  —  ]D.,  Aristophanis 
Achatnenses. —  B.  B.  Rogbrs,  The  Comédies  of  Aristophanes  {The  Frogs,  The 
Ecclesiisusae)  [II.  Richards).  Éloge  de  ces  diverses  éditions.  H  G.  I.odgb,  *" 
Lexicon  Plaulinum,  1  [E.  A.  Sonnenschein].  Excellent.  H  R.  Ogilvib-A. 
SONTER,  Horae  Latinae  :  Studies  in  Synonyrns  and  Sijntax  [E.  Uarrison]. 
Fort  utile,  malgré  ses  fautes,  ses  lacunes  et  l'absence  d'un  index,  f  A.  U. 
J.  Greenidgb,  Roman  Public  Life  [T.  Nicklin].  De  bonnes  parties  ;  réserves 
et  observations.  K  W.  C.  Pbrry,  Sancta  Paula  :  a  Romance  of  Ihe  Fourlh  Cen-  15 
tury  [T.  R.  Glover].  Succès  douteux,  t  Archéologie.'  J.  G.  Frazbr,  The 
Oolden  Bough  :  A  Study  in  Magic  and  Religion  [A.  B.  Gook].  Cette  2*  éd., 
malgré  ses  mérites,  présente  des  vues  contestables.  tH  Nov.  Sur  le  «  Vais- 
seau des  Insensés  »  de  Platon  [T.  D.  Seymour].  Interprétation  nouvelle  de 
cette  allégorie  (Repub.  VI,  488).  t  I/ancienne  vulgate  de  Platou  et  le  ms.  M 
Vind.  F.  [II.  Jones].  La  vulgaie  dont  parle  Burnet  n'a  sans  doute  pas 
existé,  et  F.  no  s'accorde  pas,  comme  il  le  croit,  avec  Galien,  non  plus 
qu'avec  Stobée  et  Eusèbe.  Discussion  de  plusieurs  passages,  f  Arethas  et 
le  Codex  Clarkiaiuis  [E.  II.  GilTord].  Maintient  et  justide  contre  Buruel  la 
légitimité  de  ses  corrections.  \  Varia  |1I.  Richardsj.  Corrections  pour  divers  25 
passages  d'Eschyle,  Sophocle,  Hérodote,  Ëpicharme  (dans  Stobée),  Mé- 
nandre,  Diogène  Laërce,  Bion,  Xénophane,  Èlien,  Plutarque,  Iléliodore, 
Diodore,  Platon,  Lucien,  etc.  H  De  quelques  comparatifs  grecs  fj.  Slra- 
chan|.  Explique  par  une  influence  analogique  la  quantité  de  l'a  dans  les 
formes  attiques  ôitTwv,  èXiTTiav,  et  passe  en  revue  les  opinions  émises  sur  '•* 
leur  genèse  linguistique.  K  Sur  la  première  ode  d'Horace  IMorlimcr  L. 
EarleJ.  Étude  détaillée  sur  le  sens  et  la  composition  de  cette  ode.  H  Le 
Cluni  Codex  de  Gicéron  [W.  Peturson].  Ce  ms.,  actuellement  à  Holkham, 
est  le  même  que  le  Metelliauus,  le  Fabricianus  et  le  Nannianus  ;  le  Lago- 
marsini  42  n'en  est  qu'une  copie  pour  les  livres  11  et  HI  des  Verrines.  H  '' 
Remarques  sur  Juvénal  [S.  G.  Owen].  Examen  critique  des  fragments 
d'Oxford  relativement  à  leur  filiation,  et  du  passage  VI,  614  sqq.t  Un  dernier 
mot  sur  les  prohibitives  dans  Térence  [H.  C.  Elmer].  Réponse  à  Clément  <cf. 
supra>.  H  De  qqs  instruments  de  musique  de  Pompéï  et  des  modes  d'Aristide 
Quintilien  [G.  F.  A.  Williams].  Étude  archéologique  et  musicale  sur  des  *" 
instruments  à  plusieurs  tuyaux,  semblables  à  des  orgues,  qui  ont  été  trouvés 
à  Pompéi.  \  Le  système  sexagésimal  et  le  berceau  des  Aryens  [G.  Ilempl). 
Discute  l'opinion  de  Schmidt,  qui  conclut  du  système  décimo-sexagésimal 
des  Indo-Européens  à  leur  origine  asiatique.  H  Notes,  Derdas  le  Petit  [E. 
S.  Thompson].  Dans  Arisiote,  Polit.  VIll,  10,  10  —  1311  b  3,  les  mois  toù  ♦* 
(jitxpoû  sont  une  glose  transposée,  qu'il  faut  enlever  à  'Ajjiùvtou  pour  les  rat- 
tacher à  Aépôa.  H  Culex,  93,  9i  (S.  Allen].  Lire  sallus  pour  fontis.  H  Correc- 
tion à  Terenlianus  Maurus,  578,  379  Lachm.  [R.  EUis].  Lire  abs  pour  ab.  t 
A.  G.  Clark,  M.  TuUi  Ciceronis  orationcs,  VI  (Pro  Milone,  Pro  Marcello,  Pro 
Ligario,  Pru  Rege  Deiotaro,  Philippicae  I-XIV)  jA.  S.  Wilkins].  Corrections  '^ 
heureuses;  sérieux  progrès  dans  la  constitution  du  texte.  H  J.  S.  Phili.i- 
MORB,  Scxii  Ptoperti  carmina  |J.  A.  Nairn|.  Edition  rétrograde;  texte  bien 
inférieur  à  celui  de  P,\lmer.  H  A.  Engblmann,  û;  Staiii  SHuurum  codicibus 


218  1902.  —  GRANDE  BRETAGNE. 

[J.  P.  Postgatel-  Thèse  aventureuse  (le  Matritensis  ne  serait  qu'une  copié 
récente  du  Vêtus  Poggii),  mais  savamment  soutenue.  %  J.  W.  Bbck,  L. 
Apulei  Fabula  de  Psyché  et  Cupidine  [J.  C.  KolfeJ.  Ed.  très  soignée,  avec  com- 
mentaire suggestif;  fort  utile  à  ceux  qui  n'ont  pas  le  loisir  de  lire  toutes 
i  les  métamorphoses.  1  H.  N.  Fowler,  A    history   of  Greek    Lileralure  [W.  M. 
Humpbreys].  Solide  et  agréable.  H  C.  Lamarre,  Histoire  de  la  Littérature  la- 
tine depuis  la  fondation  de  Itome  jusqu'à  la  fin  du  gouvernement  républicain  [A. 
S.  Wilkins].  Excellente  au  point  de  vue  littéraire;   réserves  au  point  de 
vue  scientifique,  f  A.  Bartal,  Glossarium  mediae  et  infimae  Lalinitatis   regni 
10  iJungariae  [j.  H.   Hessels].   Savant;  qqs.  omissions.  H  Quelques  notes  ré- 
centes sur  l'Œdipe-Roi  de  Sophocle  (L.  Campbell]-  Rectitlcations  ou  addi- 
tions à  divers  commentaires,  f  Archéologie.   M.  Collignon-L.  Couve, 
Catalogue  des  Vases  peints  du  Musée  national  d'Athènes.  —  A.DbRiddbr,  Cata- 
logue des  Vases  peints  de  la   litbl.    nnt.,    1    (Vases  primitifs   et    Vases   à   figures 
<B  noires)  [II.  B.  Walters].  Doux  recueils  précieux;  mais  le   1""  présente  des 
inexactitudes    ou    omissions    regrettables.    %    G.    Wissowa,   Religion  und 
Kulius  der  Hômer  (F.  Oranger].  Éloges.  %^  Dec.  La  métaphore  avec  une  note 
sur  le  transfert  des  épithèles  [W.  Ileadlam].  Élude  détaillée  de  ces  figures, 
dans  Homère  et  les  tragiques  (surtout  Eschyle).  H  Ovide,  Art.  Am.  I,  337 
20  [A.  E.  Housman].  Lire  lucis  pour  Phoenix,  qui  n'est  qu'une  glose  interpolée 
Discussion  et  exemples  de  gloses  à  éliminer  dans  plusieurs  vers  corrompus 
(Verg.  Georg.  IV,  355,  Peiiei;  Catulle  63,75,  deorum,   etc.).  H   Morphologie 
des  adjectifs  dans  Plante  [Arthur  W.  Hodgman].  Statistique   et  classiflca- 
sion  des  formes,  avec  références,  t  Théories  sur  la  théologie  et  la  méla- 
Î6  physique  d'Epicure  [J.  Masson].  Critique  développée  des  théories  de  Scott 
et  Giusfani  sur  l'isoncmia,  de  Guyau  sur  le  clinamen.  f  NipSo;  llttrTizri  ou 
nard  indien  [A  .  N.  Jannaris].  Commentaire  détaillé  de  cette  expression  du 
Nouv.  Test.,  qui  n'est  peut-être  qu'une  corruption  de  -tipSoi  IlKTiôixin,  à  en 
croire  la  définition  de  S.  Augustin,  f  Le  ms.   cicéronien  de  Holkham   (R. 
30  Ellis].  Il  ne  saurait  être  identifié  avec  le  ms.  décrit  dans   le  vieux  cata- 
logue de  Cluny;  il  est  donc  abusif  de  l'appeler  le  ms.  de  Cluny.  H  G.    Ho- 
DiEB,  Aristote.  Traité  de  l'âme  \i\.   Me  L.  Innés].  Éloges.  ^  H.  J.  Cholmelby, 
The  Idylh  ot  Theocritus  [P.  Giles].  Édition  solide  et  bien  informée,  qui   peut 
rivaliser  avec  l'éd.  allemande  de  Fritzsche-Hiller.  \  F.  G.   Mohl,  Inlroduc- 
35  tion  à  la  chronologie  du  Latin   vulgaire.   Étude   de   philologie  historique  [R.  S. 
Conway].  Vif  intérêt  et  très  haute  valeur  scientifique,  f  H.   Kuehlewbin, 
Jlippocratis  opéra.  Il  |T.  C.  AUbuttj.  Aussi   soigné  que  le  1"  vol.  paru  en 
1895.  t  A.  Klotz,  p.  Papinius  Sialius,  II  [A.  S.  Wilkins].   Excellente  notice 
sur  le  Puteanus,  qui  a  été  utilisé  avec  beaucoup  de  soin   pour  l'établisse- 
40  meut  du  texte.  K  Le  Properce  de  Phillimore  [J.  S.  Phillimore].  Réponse  aux 
critiques  de  Nairn.  %  Archéologie.  J.  B.  Huddilston,  Leitotis  from  Greek 
l'oitery  [H.  B.  Walters].  Plan  défeclueu.f,  illustrations  insuffisantes;  mais 
la  bibliographie  est  bonne.  K  L.  JOULIN,  Les  établissements  gallo-romains  de  la 
plaine  de  Marires-Totosanes  [F.  Haverfield].  Excellent.  ^  Rapport  annuel  sur 
*5  l'École  anglaise  d'Athènes,  1900-1901  [K.  W.   HasluckJ.   Fouilles  à  Knossos. 
Zakro,  etc^C.  r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques  [II.  B.  Walters). 
Fouilles  en  Italie  (Ferento,    Rome,   Aquae  Albulae,  Tivoli,  Croltaferrala, 
Pozzuoli,  Pompeii,  Pislicci,  Padula,  Gioia  Tauro,  Reggio),   Sicile  (Granimi- 
chele,  Vizzini),  Turquie  (Saloniki).    Grèce  (Hysiae,  Dimini,  Thera),  Crète 
50  (Knossos,  Palaeokastro).  [A.  G.  D. 

Hermathena.  N»  28.  Origines  de  l'histoire  des  Barbares  fHodgkin].  Les 
sources  sont  pour  les  Goths  Cassiodore  abrégé  par  Jordanès,  et  Paul  Diacre 
pour  les  Lombards.  Le  1"  cherche  à   roœaniser  l'histoire  antérieure  des 


HERMATHENA. 


m 


Ttolbs;   Paul  Diacre  reproduit  l'histoire  légendaire,  absurde  souvent,  et 
puérile,  mais  pure  de  toute  immixtion  classique  ou  biblique.  ^  Notes  sur 
les  manuscrits  de  Catulle  et  sur  Ilesperica  faraina  [Rob.  EUis].  Détails  sur 
les  mss.  italiens  étudiés  par  E.  et  notamment  sur  le  ms.  de  Cesena  dont  il 
cite  qqs.   leçons  et  le  cod.  Lat.  81  Regim.  Christinae.  H  Notes  sur  des  5 
passages  des  Satires  d'Horace  [H.  T.  Johnslone].  Notes  d'exégèse  sur  les 
Sat.  et  sur  Ep.  I,  1.  1  La  signification  de  l'Ethique  à  Nicomaque  d'Aristote, 
1085"  2.  (J.  1.  Beare].  C'est  l'inaplitude  des  jeunes  gens  à  la  philosophie 
morale  qu'Aristole  a  voulu  dire  dans  ce  passage,  H  Notes  sur  deux  passages 
d'Horace  (Epp.  I  i  33-39  et  Sat  I  i  88-109)  [P.  Sandfordj.   Changement    de  10 
ponctuation,  indication  de  la  suite  des  idées  et  répartition  du  dialogue. 
%  Notes  sur  Cicerou  Ad  Atticum  II  et  III  [L.-C.  Purser].  20  p.  de  conjectures. 
^  Sexti  Propertii  carmina   recog.  J.  S.  Phillimorb  [L.  H.  Gv/ynnl.   Soin  et 
habileté.  Ou  peut  différer  d'avis  sur  la  constitution  du  texte;  le  critique 
cite  comme  les  mieux  réussies  les  conjectures  :  V.  iv.  5j  (éd.  Millier).   Sin  •» 
hospes  patria  metuar,  et  V,  xi,  53.  Vel  cui  iuratos;  et  comme  dignes 
d'attention   les   conjectures   inédites   de   Palmer,    I,   xvii,    3.   Nec   mihl 
cassiopes  litus  visura  carinast.   IV,   ix,   13.   Abdila  (au  1.  d'addita). 
IV,  XIII,  37  Coruiger  atque  deus  vaccam.  V,  iv,  47.  Cessabitur  (au  1.  de 
pugnabitur).   V,  5,   19,  20.   Exorabat    opus  verbis  ceu  blatta  torebrat20 
Saxosamque  forât  sedula  talpa  viam.  Série  de  conjectures,  f  Notes  sur 
les  odes  d'Horace.  [Ensor]  Un  changement  de  ponctuation  Od.  IV,  xiv,  13. 
et  remarques   d'exégèse  sur  II,  ix,  19-22,  IV,  ii,  29  et  II,  vili,  21-21.  K  Notes 
sur  Ciceron,  Ad   Atticum  xv  [J.  S.  Reid|.  Examen  critique  d'un  certain 
nombre  de  difficultés  non  soupçonnées  ou  susceptibles  d'une   meilleure  î6 
explication  (36  p.).  1  Los  formes  et  la  scansion   des  génitifs  et  d'actifs  de 
is,  hic  et  qui  dans  Plante  [C.  Exon].  Combat  la  théorie  de  Lindsay  d'après 
laquelle  huius,  eius,  cuius,  auraient  été  monosyllabiques.  Les  seules  formes 
possibles  au  temps  de  Plaute  sont  eius,  hoius(ce),  quoius,   eiei,   hoiei(ce), 
quoiei  (prononcées  :  eijus,  hoijus,  quoijus,  eijei,  hoijei,  quoijei).  Dans  les  30 
poètes  classiques  huic  et  cui  sont  monosyllabiques  par  synizèse,  mais  il  n'y 
a  pas  d'évidence  que  huic  et  qui  aient  été  monosyllabiques  dans  le  langage 
parlé.  Les  génitifs  et  datifs  de  is,  hic  et  qui  étaient  disyllabiques  au  temps 
de  Plaute  et  jamais  monosyllabiques;  chacun  avait  une  quantité  variable  à 
la  première  syllabe.  H  T.  G.  Tackbr,  The  Choephori  of  Aeschylus  with  crit.  36 
notes,  comm.  transi,  and  a  recension  of  the  Scholia  [  ].  Digne  do  l'éd.  des 
Suppliantes  bien  qu'aucune  des  conjectures  ne  paraisse  devoir  être  acceptée. 
T.  a  trop  sacrifié  au  désir  de  constituer  le  texte  parles  scholies.  La  trad. 
est  une  merveille  de  tact,  d'adresse  et  de  diction  poétique,  mais  louche 
parfois    à    l'excentricité.   K    R.    IIorton-Smith,    The   theory   of   Gonditional  *" 
Sentences  in  Greek  and  Latin.  For  the  use  of  Students  [  ].  De  graves  défauts 
que  contrebaUncenl  de  sérieuses  qualités,  on  ne  peut  s'empêcher  d'admirer 
l'érudition  dont  II.  S.  fait  preuve   f  l'iatonis  Respubtica  recog.  J.  Burnbt  [  ]. 
On  peut  qualifier  cette  éd.  de  magnum  opus  ;  elle  a  une  certaine  importance 
par  la  préférence  donnée    au    God.    Viadobonensis  So.  ^  Tlie  Politics  of  K 
ArisioUe.  Ed.   by   \V.   L.  Nbwman,  III  et  IV,  liv.  3-5  et  6-3  [  ].   Texte   d'un 
conservatisme  exagéré  et  qui  satisfera  difficilement  le  lecteur.  Le  commen- 
taire contient  une  grande  richesse  d'informations  à  côté  de  choses  super- 
flues, t  ^i-  Tulli  Ciceronis  Rhelorica  rec.  A.  S.  WiLKiNS.  I.  De  Oratore  [  ].  Le 
texte  (l'un  conservatisme  fâcheux,  reproduit  presque  textuellement  celui  50 
de  l'ed.  de  1892  et  donne  lieu  à  qqs.  observations  de  critique  et  d'exégèse 
de  la  part  du  critique.  \  II.  R.  Hall,  The  oldest  civilization  of  Greece  :  Sludies 
of  the  Mycenaean  Age  [  J.  Utile   complément  à  l'abrégé  de   Schuchardl.   La 


220  1902.  —  GRANDE  BRETAGNE. 

polémique  contre Hidgeway  est  superficielle.  H.  Lebègub. 

Journal   ol  the  Chemical  Society.   T.  78,  2«  partie,  1900.  Analyse  de 
deux  bronzes  d'Ephèse  [Natterer].  J.  L.  U. 

Journal  of  hellenic  Studies.  Vol.  XXII.  Une  nouvelle  slèle  d'Athènes 

s  [A.  S.  Murray].  Acquisition  récente  du  Br.  Muséum  (pi.).  Figure  en  relief 
d'un  jeune  homme  rappelant  l'Iléraklès  trouvé  au  mont  Ithome  et  actuelle- 
ment à  Athènes.  Vase  en  peinture  noire,  provenant  de  Thèbes  et  figurant 
le  rapt  de  Proserpine  par  Plulon  (Br.  Mus.).  Vase  de  la  famille  des  coupes 
de  Mégare.  K  Le  chaudron  de  Dodoue  [A.  B.  Cooli].   T'o  Suôwvaîov  -/aXxeîov, 

to  proverbe  appliqué  aux  babillards.  Nombreuses  citations.  Forme  de  ce  vase. 
Explication  d'après  les  textes.  Le  temple  de  Jupiter  à  Dodone  n'avait  pas 
d'enceinte  murée,  d'où  suit  que  les  vases  de  cuivre  (que  l'on  frappait  pour 
écarter  les  mauvaises  influences)  gardaient  leur  résonnance.  Témoignages 
des  historiens  et  de^  géographes  relatifs  au  vase  (Xéêr);)  de  ce  temple. 

18  Fonction  du  vase,  sa  disposition  sur  une  colonne.  Une  statue  placée  sur 
une  autre  colonne  fiappait  le  vase  avec  une  baguette  et  les  prêtresses 
rendaient  l'oracle  demandé.  Le  vase  a  eu  deux  formes  :  l'une  antique, 
l'autre  plus  récente  ;  la  première  consistait  en  trépieds  sonores,  la 
seconde  en  un  vase  unique.  H   Un  vase  proto-attique   [G.  Smith],  3  pi., 

20  1  dessin.  Définition  du  vase  proto-attique,  représenté  d'un  côté  par 
le  Dipylon,  de  l'autre  parles  vases  du  style  attique  avec  peinture  noire. 
Le  vase  François.  Le  vase  en  question,  a  été  trouvé  en  morceaux 
par  les  membres  de  l'École  anglaise  d'Athènes  sur  l'emplacement 
présumé   du    gymnase   du    Cynosarge.    Il    a    été   probablement    extrait 

25  d'une  tombe.  Trois  sujets  y  sont  représentés  :  1»  deux  lutteurs,  à  rappro- 
cher de  ITliade  XXIII,  714  ;  2o  au-dessous,  deux  daims  broutant  ;  3°  char  à 
deux  chevaux  conduit  par  une  femme  (?)  dont  la  tête  est  tournée  en 
arrière  et  qui  est  accompagnée  d'un  homme,  de  même  posture,  pour 
regarder  un  3"  personnage  qui  se  tient  debout  et  dont  le  sexe  est  indéter- 

30  miné,  peut-être  une  femme,  étant  donnée  la  draperie  flottante  qui  le  revêt. 
Identification  très  diflicile.  H  Nouveau  témoignage  relatif  aux  amphores  de 
Mélos  [MiloJ.  [J.  II.  Hoplùnson  et  (appendice)  J.  ff.  Balter-PenoyreJ.  1  pi.;  12 
et  3  dessins.  Importance  de  ces  sortes  de  vases  pour  l'histoire  de  la  pein- 
ture céramique  primitive.  Le  vase  décrit  ici  dans  l'appendice  en  est  le 

35  6*  exemple.  Nomenclature  descriptive  des  vases  précédemment  découverts. 
Vase  de  Rheneia  (auj.  Megale  Délos).  La  fabrique  de  vases  de  Délos.  Formes 
et  ornement.itions  déliennes.  Origine  locale  et  dénomination.  Connexité  de 
la  facture  délienne  avec  les  fabriques  du  même  temps,  avec  les  fabriques 
antérieures.  Conclusion  :  l'examen  des  vases  archa'iques   et  plus  récents 

W  de  Phylakopi,  comparés  avec  ceux  de  Délos,  permet  d'établir  un  parallé- 
lisme étroit  dans  les  i)rincipes  généraux  et  dans  les  détails.  Appendice  : 
Trois  vases  des  îles  récemment  acquis  par  l'École  anglaise  d'Athènes.  Des- 
cription de  la  61!  amphore  mélienne,  trouvée  à  Phylaliopi.  Identifications 
diverses  proposées.  La  petite  coupe  de  Mélos  conservée  au  musée  national 
45  d'Athènes.  L'amphore  géométrique  acquise  dans  l'île Théra;  elle  appartient 
à  la  famille  des  vases  dits  béotiens.  H  Les  sceaux  de  Zakro  ID.  G.  Ilogarth]. 

0  pi.,  33  dessins.  Découverte  de  sceaux  en  argile  cuite,  imprimés,  faite  dans 
une  maison  mycénienne  à  Kato  Zakro  iCrète  Orientale)  en  mai  1901,  au  nom- 
bre d'environ  500,  sur  lesquelles  137  sont  reproduits.  Description  détaillée 

wi  H  Premier  rapport  d'un  voyage  en  Pisidie,  en  Licaonie  et  en  l'amphylie. 
IH.  S.  CroninJ.  59  iuscr.,  dont  qqs-unes  latines.  Cette  1"  partie  contient 
les  inscr.  du  musée  de  Konia  et  un  choix  d'inscr.  de  Konia  et  des  environs. 

1  Une  base  de  Cyzique   avec   inscriptions  [F.   W.    Hasluck].   1   dessin. 


JOURNAL   OF    HELLENIC   STUDIES.  221 

Deux  inscr.  gr.  copiées  et  estampées,  sur  un  piédestal,  dit  «  la  pierre  aui 
poissons  »  par  les  habitants.  Elles  datent  des  premiers  temps  de  l'Empire . 
Description  des  sculptures  ;  U"  inscr.  dédicace  llofreiôwvt  îaSpLÏM  aux  frais 
du  roi  Roemetalkas,  de  son  fils  et  de  Polémou,  roi  du  Pont,  par  Antonia 
Tryphaina,  fille  et  mère  de  rois  et  reine.  La  2=  inscr.  comprend  '<  distiques  5 
dont  les  2  premiers  vers  sont  mutilés.  Elle  dit  que  la  pierre,  retrouvée  dans 
les  constructions  du  port  ordonnées  par  la  reine  Tryphaiaa,  fut  consacrée  à 
Poséidon.   Histoire  de   cette    reine.   Importance    du    port  de  Cyzique.   f 
Sématographie  des  papyrus  grecs  [K.  W.  G.  Foat].  Travail  établi  sur  l'exa- 
men d'environ  300  papyrus,  la  plupart  existant  au  Br.  Muséum,  et  sur  les  lo 
ostraka  p.   p.  Wilcken,  les  symboles  ou  représentations  abrégées  d'ex- 
pressions courantes  sont  les  résultats  d'un  procédé  absolument  analogue  à 
celui  qui  a  conduit  la  capitale  épigraphique  à  l'onciale  arrondie  et  à  la 
cursive.  L'abréviation  consiste  à  ne  pas  écrire  la  fin  des  mots,  ou  à  la  rem- 
placer par  un  trait  tantôt  horizontal,  tantôt  vertical;  signes  des  mesures.  15 
Alphabets  archaïques  appliqués  aux  signes  numériques.  Le  sigma  épigra- 
phique est  devenu  le  signe  de  la  moitié  (f,iJLi<7u).  Les  symboles  des  papyrus 
ptolémaïques  non  littéraires.  Us  ne  .sont  pas,  dans  l'origine,  de  formation 
arbitraire,  mais  résultent  de  mots  abrégés.  Il  n'y  a  pas  trace,  dans  la  période 
ptoléma'ique,   d'emprunts  à  un  système  de  tachygrapliie.  Explication  rai-  20 
sonnée  de  qqs.  signes,  discussion  relative  au  signe  L  —  ëtou;,  expliqué  par 
l'allération  de  l'initiale  E.  La  période  romaine  non  littéraire,  caractérisée 
par  un  développement   inconscient  de  la  cursive  abrégée.  Nouvelles  expli- 
cations  des  signes  pour  cette    période  ;    symboles   magiques,    symboles 
byzantins,    monogrammes  souvent  destinés   à   frapper   l'œil.    Les   cryp-  26 
togrammes.  Note  sur  les  symboles  dans  les  papyrus  littéraires.  A  pro- 
prement parler,  ces  papyrus   ne  renferment  pas  de  symboles,   mais   des 
abréviations  qui  rentrent  dans  le  domaine  de  la  paléographie   et  de  la 
tachygraphie.  H  Gyzique  (R.   de  Rustafjaell].  1  carte;  8  dessins.  Cynique; 
Notes  de  voyage  avec  reproduction  des  principaux  sites  et  monuments,  30 
H  Inscriptions  de  Gyzique  [C  Smith  et  R.  de  R.].  Reproductions  de  14  n   s cr. 
dontqqs-unes  en  caractères  originaux.  U  Le  mètre  lyrique  [W.  Ileadlamj.  Les 
poésies  lyriques  grecques  telles  qu'on  les  imprime,  reçoivent  les  divisions 
que  leur  donnent  les  éditeurs.  Celles  de  Pindare  et  dj  Bacchylidesonl  bien 
divisées.  Il  n'en  est  pas  de  môme  des  tragédies.  Les  mss.  fourmillent  d'er-  a 
reurs  et  de  contradictions.  Les  éléments,  dans  la  construction  rythmique, 
ce  ne  sont  pas  les  pieds,  mais,  pour  adopter  la  terminologie  musicale,  les 
phrases;  on  peut  diviser  ces  phrases  en  pieds,  à  la  condition  que  la  phrase 
complète  devienne  un  organisme  et  donne  une  idée  inielligible,  une  figure, 
un  motif,  comme  on  dit  en  musique.  Il  faut  dans  l'étude  du  mètre  chorique  W 
apprendre  les  divers  éléments  ou  phrases  propres  au  compositeur,  et  quand 
ils   sont  introduits,  les  reconnaître^  puis  savoir  les  associations  que  ces 
diverses  phrases  comportent  avec*eiles.   La  plus  large  distinctiou  à  faire 
dans  le  caractère  des  rythmes  est  celle  du  dorien  et  du  non-dorien  (ionien, 
asiatique,  etc.)  Exemples.  Les  vers  attribues  aux  Sages  sont  en  dorien.  Ce  45 
genre  se  divise  en  enoplion,  épitrite,  dactylo-épitrite,  etc.  L'épode  corres- 
pond à  la  coda  musicale.  Trois  procédés  servent  à  ménager  les  transitions  : 
La  copula  qui  est  une  syllabe  interposée  entre  2  vers.  Exemples.    L'écho, 
qui  est  la  terminaison  (métrique)  d'un  vers  répétée  au  commencement  du 
vers  suivant;  l'overlapping,  renversement  du  rythme  dans  un  vers  donné,  to 
Nombreux  exemples.   Etude  de  divers  morceaux  métriques  au   point   de 
vue  des  rythmes  dorien,  ionien  et  asiatique.  Transcription  musicale  com- 
parée d'un  leit-moliv  dorien  transformé  en  asiatique.  \  Pheueus  et  la  Phe- 


222  1902.    —   GRANDE    BRETAGNE. 

neatitiké  fJ.  ff.  Baker-Pfinoj're].  Récit  d'un  voyage  sur  le  lac  Pheneus  (auj. 
Phonia)  dans  la  plaine  située  entre  les  monts  Skipiesa  et  Saïla.  Souvenirs 
mythologiques  et  historiciues.  f  Antiochus  III  et  son  titre  de  «  grand  roi  » 
[E.  R.Bevari].Les  inscr.  portent  non  pas  liacrt/EÙç  'Aviîo/o;  ji^yoi;,  mais  liaoùti; 

i  liéyaç  'A.  Entre  le  Tigre  et  l'Euphrate,  le  souverain  avait  le  titre  de  grand 
roi  et  occasionnelleii  ent  celui  de  roi  des  rois.  Aucun  Séleucide  ne  fut  appelé 
roi  des  rois.  Antiochus  même  sur  les  monuments  babyloniens,  ne  reçoit 
pas  le  nom  de  roi  des  rois,  mais  celui  de«  grand  roi  ».  Pharnace  11,  roi  du  roi 
Pont,  combine  les  deux  titres  de  rois  des  rois  et  [iéva;  <I>apvâxrii;.  Le  titre  de 

10  désignait  un  prince  grec,  un  prince  macédonien,  celui  de  BamXeùç  n^va;,  un 
prince  oriental,  successeur  des  princes  babyloniens  et  perses.  H  Les  cultes 
à.  Olbia  [G.  M.  Hirst].  1,  Olbia  est  une  colonie  des  Mllésiens  fondée  vers6'i7 
av.  J.-G.  Destruction  par  les  Gètes  vers  65-60.  Rapports  entre  la  religion 
des  Olbiens  et  celle  des  Scythes  leurs  voisins.  La  civilisation  à  Olbia  fut  très 

16  peu  influencée  parle  contact  des  indigènes  ;  son  commerce  avec  les  contrées 
helléniques  laissait  ceux-ci  indifférents.  Apollon  occupait  la  1"  place  dans 
la  religion  des  Olbiens,  puis  Déméter  et  Cybèle.  H  Notes  sur  l'hellénisme  en 
Bactriane  et  dans  l'Inde  [W.  W.  Tarn].  La  série  des  rois  grecs  dans  ces 
pays  s'étend  de  la  révolte  de  Diodotos  (230)  à  la  Cn  de  la  domination  indo- 

V)  grecque,  remplacée  par  l'indo-scylhe,  l'an  26.  Historique  des  événements 
qui  suivirent  la  mort  d'Alexandre.  La  tradition  deMénandre.  Les  monnaies 
de  Taxila;  celles  d'Agathoclès.  Eul-che,  la  cité  royale  du  Ta-yuan.  L'ex- 
pédition chinoise  dirigée  contre  cette  ville  (vers  120  av.  J.-C).  Ta-yuan, 
c'est  le  territoire  des  Grecs,  des  Yonas,  Nise  en  devient  la  capitale,  son  roi 

26  est  liéva;.  Influence  scicntiUque  et  artistique  des  Grecs  dans  l'Inde.  Digres- 
sion sur  le  nom  de  «  Yavanas,»qui  désigne  les  Grecs  sous  la  domination 
des  Séleucides  en  Perse,  et  même  au  temps  de  Darius.  Commerce  des  Grecs 
dans  l'Inde  et  eu  Chine.  If  Qqs  observations  sur  les  guerres  persiques 
[J.  A.  R.  Munro].  2.  La  campagne  de  Xerxès.  L'effectif  des  armées  de  Darius 

30  et  de  Xerxès  indiqué  par  les  historiens  est  certainement  exagéré,  même 
réduit  à  700  000  hommes.  Discussion  des  chiffres  partiels  donnés  par  Héro- 
dote et  de  l'effectif  de  la  flotte  de  Xerxès.  Formation  de  l'armée  et  de  la 
flotte  des  Grecs.  Leurs  rivalités.  Leur  système  stratégique.  Léonidas  et 
les  Spartiates.  Le  rôle  des  Béotiens.  Le  plan  de  Thémistocle.  La  bataille  de 

SB  Salamine  est  un  problème  au  point  de  vue  critique  plutôt  que  topogra- 
phique.  Réfutation  du  récit  d'Hérodote  quant  aux  positions  occupées  par 
les  flottes  et  à  leurs  mouvements  préliminaires.  Pour  le  reste  Hérodote  est 
d'accord  avec  Eschyle.  Exactitude  de  Diodore,  dont  la  source  est  probable- 
ment Éphore.  Autorité  médiocre  de  Plutarque.  Conséquences  de  la  bataille 

40  de  Salamine.  1[  Vases  de  l'âge  de  bronze  trouvés  à  Zakro  fD.  G.  Hogarth]. 
Trois  vases  peints  d'une  grande  beauté,  qui  appartiennent  à  la  céramique 
de  la  meilleure  période  cnossienne  de  l'âge  de  bronze,  des  Qeurs  y  figurent, 
notamment  le  lys  d'eau,  le  nymphéa  lotus  semblables  à  ceux  d'Egypte, 
exécutées  avec  la  hardiesse  de  l'art  japonais,  f  Premier  rapport  sur  un 

45  voyage  en  Pisidie,  etc.  [H.  S.  Cronin].  2»  partie.  Additions  et  corrections 
à  la  l"  partie.  H  Inscr.  d'Abydos  pour  la  pose  de  la  première  pierre  (Stone- 
deposit)  [W.  M.  Flinders  Pétrie].  Dédicace  ii  Sarapis,  Osiris,  au  lié-j-KTTo; 
«rwOrip,  due  probablement  à  Ptolémée  IV  Philopator.  K  L'archéologie  en  Grèce, 
en  1901-1902  [R.  C.  Bosanquet  et   M.  N.  Tod].    Indication  des  fouilles  et 

BO  découvertes  faites  en  divers  endroits.  c.  K.  R. 

Journal   of  Philology.    Vol  XXVIII.   N»  56.   Les  mss.   d'Oxford    des 

Opuscula  '  de   Denys   d'Halicarnasse  [A.  B.  Poynton|.  Après  avoir  parlé 

des  rapports  littéraires  de  Savile  et  Dudith,  l'auteur  donne  une  collation 


NOMISMATIC  CHRONICLE  AND  JOUHN.  OF  THE  NOM.  SOC.  223 

des  traités  suivants  'luaïo;,  itepl  t7|;  Ariiiofflivou;  Xé^iw;,  itîpl  i\'.u x^/o-j ,  vapi 
8o\;xu5(5ou  d'après  P  (l'alatinus  gr.  5S),  F  (Laupealianas  xlix,  15),  f  (Editio 
Sylbiirgiana),  e  ('  Exeinplar'  Sylburgii),  o  (Apographum  Sivilii).  If  Plalonica 
[H.  Jackson].  1,  Théeiète  169  a-d.  La  présence  dans  le  même  texte  de 
Sciroa  et  d'Antée  s'explique  si  l'on  suppose  qu'Euripide  mettait  en  scène  5 
un  personnage  discutant  avec  Sciron  et  le  comparant  avec  Antée.  Nous 
aurions  une  allusion  à  cette  scène  dont  qqs  vers  (et  J.  en  donne  des  échan- 
tillons) peuvent  se  reconstituer  avec  de  légères  altérations  de  texte.  — 
2,  Politicus  291  A  et  303  c.  La  comparaison  avec  le  centaure,  le  lion  et  le 
satyre  se  comprend  si  ou  se  rélère  au  livre  1X.5S8  b-oS9  b  de  la  République,  lo 
H  L'homélie  du  pseudo-Clément  [G.  Taylor].  Quelques-unes  des  exhortations 
de  l'homélie  du  pseudo-Clément  sont  en  partie  suggérées  par  l'allégorie  de 
Celbès.  (Incidemment  Homélie  x,  3.  J.  corrige  àvOpwitov  en  àv9pw7tMv).  L'ho- 
mélie a  été  peut-être  citée  par  Irénée  comme  étant  de  S'  Clément.  Note 
additionnelle  sur  l'Homélie,  t  Sur  les  Hisperica  famina  [R.  Ellis].  Une  série  is 
de  conjectures  (12  p.).  If  Sur  le  problème  géométrique  dans  le  -Vlônon  de 
Platon  86  e  suiv.,  avec  une  note  sur  un  passage  du  traité  de  lineis  inseca- 
bilibus  970*  5  [J.  Gook  WilsonJ.  Le  critique  etaye  son  interprétation  de 
7iapaêd(),Xecv  par  uu  passage  du  pseudo-Arisiote,  De  lineis  insecabilibus,  dans 
lequel  il  propose  de  lire  :  en  eî  xa  ïnov  itapà  tïiv  (jtîîîu  èXâiTu  tô  itXiTo;  jroieï  20 
7c«paêïXX6|j.£vov, et  plus  bas  ™  iitô  Trj;  àr6|jiQu.  \  Arlstotelia  IV  (l.  Bywater]. 
Corrections  de  teste  :  Do  Gaelo  I,  12,  282»  28;  Ibid.  H,  12,  292»  24  ;  13,  294*  12. 
IV,  1  308»  31.  De  Gen.  et  Corr.  II,  H,  3371'  I.  De  Sensu  2,  ASi»  12  et  6.  4'i6"  7. 
De  Memoria  1,  450'  12.  De  Somno  1,  454''  22.  De  Insomniis  3,  460''  28.  De 
Long,  et  Brev.  Vitae  3,  4651-  23,  et  3,  466*  18.  Metaph.  A.  1,  981»  5.  A.  8,  98S''  28.  25 
A.  9,  991«  2.  Rhétorique  Livres  I,  H,  III  passim  et  Fragm.  142  (Teubner). 
H  Controverses  sur  la  topographie  de  l'Arménie.  II.  Rhandeia  et  la  rivière 
Arsanias  iB.  Vf.  Hendersou].  La  rivière  Arsanias  est  le  Murad  Su  actuel. 
Arsamosata  doit  être  identifié  avec  Schimschat  à  un  mille  de  la  jonction 
de  Péri  Chai  avec  le  Murad  Su.  Rhandeia,  sur  la  rive  nord  et  à  l'ouest  30 
d'Arsamosata,  fait  face  à  la  plaine  de  Kharput  qu'arrose  le  Bokydère.  Enfin 
la  passe  du  Taurus  est  la  passe  d'Arghana.  Henri  LESiiaoa. 

Numismatic  Chronicle  (The)  and  Journal  of  the  numismatic 
Society.  1901.  N»  t.  Quelques  ères  du  Pont  [Théodore  Reinach].  L'ère  de 
Pythodoris  est  une  ère  césarienne,   comptant  depuis  octobre   47  av.  J.  G.  35 

—  Nouvelle  classification  des  monnaies  de  Polemon  II.  Triphijena,  sa  mère, 
régna  depuis  22-23  ap.  J.  G.,  son  fils  Polémon  11  depuis  octobre  38  ap.  J.  G. 

—  L'ère  d'Amasia  commence  en  oct.  de  l'au  1  ap.  J.  G.  —  L'ère  des  deux 
villes  de  Sebasteia  et  Sebastopolis  — Heracleopolis  commence  en  octobre  de 
l'an  2  av.  J.  C.  Sebasteia  ne  doit  pas  être  identifiée  avec  la  Megalopolis  de  W 
Pompée,  t  Note  sur  des  monnaies  d'or  d'.\ddedomaros  (flg.)  [J.  EvansJ. 
Trois  types  procédant  tous  de  Philippe  de  Macédoine.  Le  règne  d'Addedo- 
maros  dut  être  long  et  son  royaume  devait  avoir  son  centre  en  Essex. 
Ses  monnaies  peuvent  être  réparties  entre  20  et  10  av.  J.  G.   tlT  N°  2.  Note 
sur  quelques  monnaies   généralement  attribuées  à  Mazaios,  satrape  de  is 
Gilicie  et  de  Syrie  [II.  Howorth].  H.  critique  les  théories  de  Babelon,  Hill 
et  Six.  H.  ne  s'occupe  que  des  monnaies  au  nom  de  Mazaios  avec  caractères 
arama'iques.    H.  refuse  à  Mazaios  et  à  son  temps  des  monnaies  que  lui 
attribuent  B.  et  Hi.  ;  elles  sont  de  gouverneurs  grecs  de  Gilicie  nommés  par 
Alexandre  et  ses  successeurs.  Quant  aux  monnaies  de  Mazaios  frappées  à  so 
Sidon,  que  S.  dit  datées  des  années  10,  11  et  12  d'Artaxerxes  Ochus  avec 

le  nom  de  Mazaios,  elles  sont  mal  lues   et  la  date,  si  elle  a  existé,   est 
invisible  ;  on  ne  peut  donc  s'en  servir  pour  dater  de  349  av.  J.  G.   le  com- 


224  1902.   —   GRANDE   BRETAGNE. 

mencement  de  la  satrapie  de  Mazaios  en  Phénicie.  H  Papiers  brûlés  sous 
Hadrien  (llg.)  [J.  Evans].  Monnaie  d'Hadrien  avec,  au  Rv.,  un  licteur  brû- 
lant des  papiers  et  la  légende  :  Reliqua  vetera  hs  novies  mill  abolila,  à 
rapprocher  du  bas-relief  du  forum  représentant  une  scène  analogue,  mais 

5  sous  Trajan.  H  Classiflcalion  chronologique  des  émissions  monétaires 
de  l'atelier  d'Alexandrie  pendant  la  période  Constantinienne  (planches] 
(J.  Maurice].  11  émissions,  dont  la  l"  commence  le  1"  mars  305  et  se 
termine  le  11  novembre'308  ;  les  autres  suivent  sans  lacune,  sauf  avis 
contraire,  et  se  terminent  aux  dates  5  mai  311,  cours  de  l'année  311,  juillet 

10  313,  octobre  314,  1"  mars  317,  8  novembre  324,  septembre  326,  11  mai  330. 
L'atelier  fut  fermé  de  330  à  33».  La  10*  émission  est  du  18  septembre  335, 
jusqu'en  mai  337  :  la  11«,  en  mai  37,  est  postérieure  à  la  mort  de  Constantin. 
K  Trouvailles  de  trésors.  Lois  anciennes  et  modernes  [A.  Blanchet  et  A.  Grue- 
ber].  Nous  n'avons  aucun  renseignement  sur  la  législation  grecque  à  ce  point 

•B  de  vue .  Primitivement  et  pendant  le  1"  siècle  de  l'empire,  tout  était  au  fisc 
qui  agissait  avec  plus  ou  moins  de  modération.  Hadrien  :  le  trésor  est  au 
propriétaire  du  lieu  s'il  l'a  trouvé  lui-même,  sinon  l'inventeur  partage  éga- 
lement avec  le  propriétaire,  particulier  ou  état.  bévère-Alexandre  :  tout  à 
l'inventeur,  sauf  les  trésors  considérables  qui  appartiennent  à  l'état.  Carus 

ïO  et  Garinus  abolissent  les  vexations  imaginées  par  leurs  prédécesseurs. 
Constantin  :  l'étal  maintient  son  droit,  mais  tout  trésor  déclaré  légalement 
est  partagé  par  moitié  entre  l'inventeur  et  le  fisc,  sans  enquête  pour  véri- 
fier la  déclaration.  Gratien  et  Théodose  :  retour  à  la  loi  d'Hadrien,  sauf 
que  le  propriétaire   reçoit  le  quart   seulement.  H   E.   Babelon,  Traité   des 

2t  monnaies  grecques  et  romaines  [H.  G.].  Analyse  étendue;  très  élogieux.  G. 
n'admet  pas  l'opinion  que  les  premiers  nummi  serrati  aient  été  faits  par 
un  monnayeur  appelé  Denter  ou  Dentatus.  \^  N«  3.  Le  monnayage  de 
Tigrane  I  [G.  Macdonaldj.  Ce  monnayage  dura  de  83  av.  J.C.  à  69.  M.  divise 
celte  période  de  i  ans  en  3  séries  :  1»  Sans  date,  très  beau  style;  2»  Datée, 

30  beau  style  ;  3»  Datée,  mauvais  style.  Uf  N»  4.  Monnaies  grecques  acquises 
par  le  .Musée  britannique  en  1901  (pi.).  (W.  Wroth].  1069  grecques  dont  686 
gauloises  de  la  collection  Morel,  de  Reims  ;  les  autres  se  répartissent 
ainsi  :  Macédoine  Chalcidique,  Pausanias,  roi  de  Macédoine,  Thrace,  Thes- 
salie,  Béotie,  Êrétrie,  Athènes,  Achaïe,  ligue  Achéenne,  Élis,  Mysie,  Cisto- 

35  phores,   Troade.    Eolide,    Lesbos,    Lydie,   Pamphylie,    Plsidie,     Lycaonie, 
Cilicie.  Egypte,  Cyrène.  H  Sur  quelques  monnaies  romaines  rares  ou  iné- 
diles (planches)  [J.  Evans].   Description  commentée  de  23  impériales  ro- 
maines allant  de  Galba  à  Licinius  Junior.  Henry  Thédbnat. 
Froceedings  of  the  Society  of  Antiquaries  ol  London,  t.  18,  n»  1. 

40  (Fig.)  [Hilton].  Encrier  en  terre  à  glaçure  bleue,  tr.  au  Fayoum,  Egypte  If 
[Beaumont].  A  Braintree,  cercueil  en  pierre,  sans  inscr.,  le  corps  était 
probablement  celui  d'un  Romain  chrétien.  %  [J.  EvansJ.  A  Easneye  Wood, 
tumulus  à  incinération,  sans  mobilier,  d'époque  préromaine,  t  (Fig) 
jHaverfleld].  Frag.   d'inscr.  métrique  grecque  sur  cuivre,  trouvée  près  de 

«  Cbarlburg-Oitord  ;  on  y  lit  :  ...  ToXEiio<T(jiv.  H  (Plan)  [Haverfield].  Descrip- 
tion des  fouilles  et  des  découvertes  néo-celtiques  et  romaines  faites  dans 
la  vallée  supérieure  de  la  Tamise,  prés  Wallingford,  Dorchester,  Oxford, 
Eynsham.  L'ensemble  de  ces  découvertes,  dont  chacune  a  peu  d'impor- 
tance,  prouve  cependant  que   dès  l'époque  néo-celtique  et  romaine,   la 

50  vallée  supérieure  de  la  Tamise  était  occupée  par  une  population  rustique, 
plutôt  pastorale  qu'agricole.  H  [W.  G.  Thorpe].  Monnaies  Judaea  capta,  de 
l'an  71.  d'Hérode  Agrippa  ;  pièce  portant  d'un  côté  Agrigente,  700  av.  J.  C, 
de  l'autre  Alexandrie.  1[  [Garraway  Rice].   Rapport  de  G.  R.  en  qualité  de 


PROCEËDINGS  OF  THE  SOCIETY  OK  ANTIQOARlES  OP  LONDON.        -223 

secrétaire  local  pour  Susses.  :  Camp  de  Cissburg,  fort  maltraité;  anciennes 
sépultures  à  crémalion  à  Puldorough  ;  camp  et  cimetières  romane- bretons 
à  Hardham  ;  mosaïques  de  Briguor  qui  devraient  être  au  Musée  britan- 
nique ;  urne  romaine  à  Hassocks  ;  trouvaille  de  monnaies  romaines  à 
Easibourne.  'i  [Fishwick],  A  Bleasdale,  urnes  funéraires  disposées  en  B 
cercle.  H  ;g.  Payne).  Voie  romaine  de  Chatbam  à  Rochesler,  d'après  un 
plan  pris  entre  1696  et  1718;  Chaussée  romaine  à  Slrood,  monnaies  impé- 
riales ;  à  Burham,  fondation  d'une  maison  romaine,  très  intéressant  hipo- 
causte  ;  A  Chatbam,  11  sépultures  que  P.  décrit  au  détail;  à  Doddiugton, 
quelques  monnaies  dont  un  Valentinien  en  or.  \  ^Fi^'.)  [LV-vêque  de  Bristol!.  •* 
Pierre  à  cupules  et  autres  objets  en  pierre  sur  le  Riffelalp  dans  le  Valais.  5 
[SomersClarke].  Longue  communication  sur  la  chute  des  colonnes  de  la  salie 
hypostyle  de  Karnak  (Egypte),  avec  photographies  de  l.egrain.  \  [G.  Paynei. 
Découverte,  à  Shorne  d'instruments  celtiques  ;  sépulture  romaine  à  Darenth, 
à  Rochesler.  A  Slrood,  antiquités  diverses  ;  estampilles  de  potiers  romains,  is 
If  (Planches)  (H.  Taylor].  A  Chester  :  Nortbgale  slreet,  fundalions  d'un 
important  édifice  romain  avec  colonnes;  de  même  Bidge  slreet;  Godsiall 
Lane,  fondations  romaines  et  objets  divers  ;  Eislgate  slreet,  tuyau  en 
plomb  avec  l'iuscr.  imp.  vesp.  viiii  t.  imp.  vit  coss  Cn.  iulio  Agricola  leg 
aug  pr  pr.;  c'est  la  1"  inscr.  qui  donne  en  Angleterre  le  nom  d'Agricola.  K  20 
[H.  Read).  Antiquités  de  la  plus  basse  période  de  la  pierre  recueilUies  par 
Setou-Karr  en  Egypte.  ll(F'g)  [Haverlieldj.  Lingots  d'etain  avec  estampilles 
romaines  trouvés  en  Cornouaille  :  têtes  ressemblant  aux  empereurs  du 
iv«  siècle,  avec  d  d  n  n.  Recherche  sur  les  mines  d'elain  en  Cornouaille  à 
l'époque  romaine.  1[  (Fig.)  [Hilton  Price].  Palette  de  peintre  trouvée  en  2S 
Egypte.  Bras  terminé  en  tête  de  perroquet  et  donl  la  main  lient  la  palette. 
Il  (Planches)  [J.  Cripps].  Autel  romain  trouvé  en  I8'J9  à  Cirencester,  portant 
rinscr.  Suleis  |  Suliuus  |  Bruccti  |  v  slm.  Sulinus,  à  cause  de  la  ressem- 
blance de  nom,  considérait  peut-être  les  Suleae  comme  des  palrones.  Deux 
bas  reliefs,  de  même  provenance  que  l'autel,  doivent  représenter  les  Suleae  30 
plutôt  que  les  deae  maires  ordinaires.  ^  (Fig.]  [Nina  LayaiJ.  Vase  en  bronze 
d'époque  préromaine.  HH  N»  2  (Fig.)  [BundJ.  Hache  en  bronze,  de  l'époque 
moyenne,  tr.  à  Arley.  1[(Fig.J  E.  Hudd].  Découverte  à  Combe  Dingle  de 
sépultures  avec  beau  mobilier  en  bronze  %  (Fig  )  [MyresJ.  Notes  et  études 
sur  les  monuments  mégalithiques  d'Algérie  appelés  «  Senams  ».  ^  (Fig.)  35 
(A.  Smith].  Près  de  Lealherhead  et  de  Shamley  Green,  exploration  de 
sépultures  à  placer  entre  la  période  néolithique  et  la  pério  le  du  bronze. 
Près  Lealherhead,  sépultures  dont  le  mobilier  est  d'une  époque  antérieure 
à  l'arrivée  des  Romains.  H  (Fig.)  [Colley  March|.  Fortincaiions  exécutées  à 
un  âge  probablement  métallique,  certainement  préromain.  K  (PI.  11g.)  40 
[Goldney].  Patère,  aiguière,  épingle  en  bronze,  trouvées  près  de  Canlorbury. 
^  [Robarts].  Cachette  de  fondeur  trouvée  à  Beddlestead,  près  Chelsham. 
Surrey.  t  [Howorlh|.  L'inscr.  de  Rome,  (Corp.  inscr.  lat.,  6,  23  712j,  est 
aujourd'hui  en  Angleterre.  H  [Garraway  RiceJ.  Description  d'objets  trouvés 
dans  un  centre  de  débris  romain,  à  Pulborough.  H  [Somers  Clarke].  Hen-  «s 
seignemenls  sur  les  fouilles  et  travaux  archéologiques  en  Ëgyi)te  :  Caire, 
nouveau  musée  ;  Thèbes,  tombe  de  Sen-nefer  du  temps  d'Amenophis  II  ; 
tombe  remarquable  de  Menlu-hotcp  1,  à  Deir  el  Bahari  ;  Fouilles  de  Percy 
Newberry  à  Gournah,  de  Pétrie  à  Abydos,  de  Sayce  à  fil  Kab.  Mesures 
pour  protéger  Philae  contre  l'effet  de  l'inondation.  î  (Fig.)  [Coleman].  Tôtee» 
de  lance  en  bronze  de  forme  inusitée.  H  (Fig)  [Rosenheim].  Lampe  de 
bronze  eu  forme  de  Silène  assis  sur  son  outre.  H  [R.  MunroJ.  Compte  rendu 
des  fouilles  et  découvertes  faites  en  Ecosse  :  Trouvailles  isolées  ;  explora- 
R.  UK  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1902.  XXVII.  —  15 


226  1902.  —  GRÈCE. 

lion  du  camp  romain  bien  connu,  à  Ardoch  ;  on  y  a  trouvé  ce  qu'on  trouve 
dans  tous  les  camps;  à  l'intérieur  les  constructions  étaient  en  bois.  Explo- 
rations de  »  crannog  »  et  de  forts  romains  et  préromains  en  diverses  localités. 
H  (Fig.)  [lleuty].  Épée  et  ciseau  en  bronze  trouvés  à  High  Down  Camp,  Sus- 

5  sex.  H  (Planche)  [Clark].  L'inscr.  archaïque  trouvée  sous  le  lapis  niger  du 
Forum  romain  était  un  reste  des  lois  et  ordonnances  gravées  sur  des  tables 
de  pierre  au  commencement  de  la  république,  509  av.  J.-C.  Après  la  publi- 
cation de  la  loi  des  12  tables,  elle  fut  délaissée  comme  inutile.  \  [Dawson]. 
Bracelets  en  bronze,  trouvés  à  Brighton  ;  type  persistant  dont  on  a  trouvé, 

10  eu  différents  lieux,  d'autres  spécimens. 

W  T.  19,  n»  1  iJ.  Evans].  Moule  de  vase  avec  le  nom  Paternus,  acheté  à 
Clermond-Feirand  et  provenant  probablement  de  Lezoux.  On  a  trouvé  à 
lleadington,  près  Oxford,  et  en  divers  endroits  d'Angleterre,  des  poteries  à 
cette  marque.H  (Fig.)  [Id.].  Objets  et  armes  en  bronze  provenant  de  Brom- 

15  Iey-by-Bo\v,  et  d'un  lieu  situé  entre  Devon's  Road  et  BrickUeld  Road.  K 
[Sw.  Cowper).  Trois  petites  ligures  rie  bronze,  provenant  d'Asie  Mineure  : 
Artemis  d'Ephèse,  d'un  très  beau  travail  probablement  des  temps  helléni- 
tiques,  un  grotesque  ,  une  imléterminée.  f  (Fig.)  [Waller].  Fragment  de 
tablette  à  écrire  ornée  d'un  entrelac  qui  a  été  retouché  et  complété  après 

io  l'époque  romaine.  1  [Blair].  Découverte  à  Longwilton  d'une  inscription  : 
leg  I  il  Augus  I  fe...  S  [Praetorius].  Sépultures  sans  mobilier  dans  le  comté 
d'Anglesey.  ^  (Plan)  [Dale].  Rapport  sur  les  fouilles  de  la  station  romaine 
de  Glausentum  à  Bitterne.  K  [Somers  Glarkel.  Renseignements  sur  l'état 
des  monuments  antiques  en  Egypte  et  sur  leur  conservation. U  [II.  Church]. 

28  Analyse  scientifique  de  la  composition  d'un  sceau  cylindiiqne  Cypriote, 
offrant  de  curieuses  particularités.  Henry  Thulmat. 

Transactions  of  the  Cambridge  Philological  Society.  Vol.  V.  4'  livr. 
Sur  quelques  fragments  d'Isidore  à,  Zurich  [J.  P.  Postgatej.  Texte  avec 
pholograpliie  de  ces  deux  fragments  sur  papyrus  qui  sont  acluellement 

30  à  Zurich  et  qui  faisaient  partie  du  papyrus  MS  de  S'  Gall.  Ce  sont  des 
extraits  des  Syuonyma  d'Isidore  lî,  §  40-43.  L'un,  le  plus  grand,  est  écrit 
des  deux  côlés.  Texte  des  Synonyma  dont  ces  fragments  font  partie  d'après 
l'éd.  d'Arevalo  (Migne).  A.  S. 


35 


40 


GRÈCE 

Rédacteur  général  :  B.  Haussoullier. 


'A9HNA,  t.  XIV,  livr.  1.  Ruines  d'une  ville  antique  inconnue,  sur  la 
frontière  de  la  Laconie  et  de  la  Tégéatide.  Inscriptions.  Les  Karyal.  La 
Phylaké  [K.  A.  Romaios).  Dans  le  lieu  appelé  Analepsis,  R.  a  vu  des  mu- 
railles en  pierre,  des  restes  de  colonnes,  des  débris  de  vases,  des   tenons 

45  et  des  plaques  brisées  portant  des  inscriptions.  Descriptions  du  site, 
arrosé  par  l'Alphée.  Trouvaille  de  vases  d'une  forme  non  représentée  au 
Musée  national  d'Athènes.  Six  inscr.  ou  plutôt  «  oXtYoypiiiiiaTx  » ,  gravées 
sur  de  l'argile.  Inscr.  eu  caraclères  laconiens  archn'iques.  La  ville  antique 
fut  habitée  au  moins  depuis  le  vi»  siècle.  5  autres  inscr.  funéraires  sur 

50  plaques  de  marbre  et  ne  remontant  pas  au-delà  de  l'époque  romaine.  Une 
fouille  plus  complète  de  ces  ruines  ferait  probablement  découvrir  un  grand 
nombre  d'autres  inscr.  Essai  d'identitication  de  la  ville  ancienne  remplacée 
par  celle  d'Analepsis,  peut-être  les  Karyai  des  auteurs  anciens.  ^  (Obsep- 


'ASHNA.  227 

valions)  critiques  et  lierméneutiques  sur  Euripide  [S.    N.    Dragoumis]. 
Phœniss.  202-208  ijtnE'Jo-avTo;  èv  o-jpavjji  lire  'timeuir'  àv9'  8;.  —  Ipllig.  en   Aul. 
683-684,  lire  TOf/sïï  ràp  II  vot\;    StVixEi    li'oniiirwv  '{/a-JffavTi    ooy.  —   Iphig.   en 
Taur.  573,  lire  év  5ï  X-jttsî  xal  (iijvov.  —  Ion,  602,  lire  tmv  S'ay  XofàSwv  -/pw- 
lilvMv  Te  TV]  TtôXec.  —  Cyclope,  393-393,  il  n'y  a  pas  de  doute  à  avoir  sur  le  s 
mot  aÎTvaiwv.  ^  (Observations)  critiques  sur  l'édition  de  Denys  d'IIalicar- 
nasse  par  Usener   et   Radermacher,    t.   I,   2*   partie  [M.    Pantaiis].  Prin- 
cipales corrections  proposées  :  2o9,  8;   yivo|i£voi?)    1.  èxiTivoitévoiç.  273,  17: 
suppléer    tU    &r,ëxi  <xa;    itapà>    0£TTa),ûiv    xi.  275,  17  :  après  «pdtepov  toû 
'Api<TTOT£),ou;,  suppléer  inri-cftlv-évoi  eim.  300,  8.  •jyopwjUvou;)  1.  -jçopoJiievo;.  314,  10 
12  :  l'addition  <i  Uyb,M>  est  inutile.  315,  1  :  toO  x«v<Sî)  1.  tmv  xavûv.  315,  7  : 
x»Ta).a(iS(ivciv)   1.    TrapaXotuëivetv.    336,  9  :   l'addition  <Mpai;   àxoXoii6(iv>  est 
superHue.  340,  9  :  t<îts  Zé  ti)  1.  réxi  S'^ti.  343,  9  :   C  xai   (t'  vaOç)  I.  ;'  x»l  v'. 
346,  15  :  7ipe<r6£iav)  1.  TrpEugeï;.  375,  7  :    suppléer  t(5  fàp   <6-jt6  iioiriTixbv>   oûte 
OsaTpixôv.  397,  6  :  <io(xa(jiv>  1.  plutôt  <iiiihx(ji>.  397,  12  :  -/pf.;"  irj|i|ji3C/(3<c)  '» 
1.    7p.     (TTpaTiâi;.    409,    5    :    maintenir    à|jLçoTépwv  des   mss  411,  20   :    après 
8(55oii.£v)  suppléer  ■kouX-i.  429,  13  :  aÙTÔv  çOovojvteç)  1.  aj-ftiv  96.  ^  Explications 
et  corrections  concernant  qqs  passages   de  l"A8rivaiwv  îioXiteiii  d'Aristoie 
[P.  S.  Pholiadisj.  Observations  sur  IV,  col.  32,  1.  27-3i.  —  Sur  col.  32,  1.  32. 
—  sur  la  1.  36.  \  Conjectures  sur  le  droit  altique,  ou  correciions  et  explica-  *o 
tions  sur  le  priTopixôv  XeÇixôv  de  Cambridge  à  propos  de  l'édition  p.  p.  E.  G. 
Houtsma  <cf.  R.  d.  R.  26,  258,  12>,  Un  [P.  S.  PhotiadisJ.  §33  :  Mt,  oJaa  «(xt). 
Formule  de  la  reconvention,  laquelle  pouvait  se  produire  dans  les  10  jours 
du  jugement.   L.  4  :  lire  SiaiTr.TT.v  au  lieu    de  8iaiTr|T«;.    Examen   de   la 
variante  assez  fréquente  c,\.a:xr,zni  8aTr,Taî;  —  de  la  variante  StaiTJiTi;,  Stxaa-  M 
tï;.  Distinction  des  arbitres  (8iaiTr,T«0  en   aîpeTO!  et  en  àtoLfxaïoi,  ou  ô>)|i($- 
aïoi  ou  xXr.pwTot,  qui  sont  l'objet  de  la  présente  élude.  Texte  de  l'inscr.  C. 
I.  A.  11,  943  (tableau  du  nombre  des  arbitres  dans  chaque  tribu).  Etude  du 
passage  de  l'AO.  tioX.  chap.  53,  3.  —  Considérations  critiques  et  historiques 
sur  ràvTtXT)5t;  (reconvention).  ^  Observations  critiques  sur  l'Ipbigénie  en  30 
Tauride  (Éd.   Naucks,  vol.  II,  1891).  Vers  33  ;  oOev  v(5(ioi;)  lire  élO'  év  v.  Vers 
36  :r,;)  1.  r,v.  Vers  940  :  éXSùv  S'  èxetdE)  I.  èXôiSvt'  èxeiue.  Vers  963  :  eîittSv  î'  àxoJ- 
<raç)  1.  eÎTiwv  T'àxojaa;.   Vers  1117  :   ;r,XoO<j'  aTav)  lire    CriXoOua  Tiv  (Sakellaro 

poulos  :  ;r|/oi<îa  tov.  ^  Observations  sur  l'orthographe  (G.  N.  Haizidakis].  A 
propos  des  formes  modernes  i  fuvarx£;,tes  YuvaïxEc  et  lis  yjvaïxE;,  l'auteur  cite  *• 
des  fails  analogues  empruntés  à  la  langue  des  anciens  Grecs.  Remarques  sur 
les  dialectes  des  diflereuts  pays  grecs.  ^  Sur(iqs  types  verbaux  sans  aug- 
ment  [Id.l.  Certains  de  ces  types  commençant  par   la  diphtongue  01  se 
rencontrent  dès  le  4e  siècle  av.  J.   C-,   dans  les  inscr.,  sans  augment  ni 
redoublement.  On  a  dit  que  cette  omission  de  l'augment  avait  pour  cause  ♦* 
la  prononciation  de  la  diphtongue  (oi  =  ii),  mais  une  telle  explication  est 
plus  spécieuse  que  fondée.  Il  y  en  a  une  autre  :  les  verbes  dont  la  1™  syl- 
labe est  ï),  M,  ou  ne  subissent  pas  l'augment  temporel,  non  plus  que  leurs 
composés.  Il  en  est  de  même  de  qqs  verbes  commençant  imr  Et  ou  par  eu. 
Par  conséquent  ot  a  pu,  comme  ces  diphtongues,  se  passer  d'augment,  en  »* 
vertu  de  la  loi  que  la  première  syllabe  était  suffisamment  allongée.  1  Le 
phénomène  du  feu  S'  Elme  et  Vi^ix  'EXévr,  [M.  K.  Stephanidis].  Ce  phéno- 
mène de   rélectricité  atmosphérique  est  signalé  dans  plusieurs  auteurs 
latins.  La  flamme  double  était  attribuée  à  Castor  et  Pollux(Argonautiques), 
la  flamme  simple  à  Hélène,  sœur  des  Dioscures.  La  population  de  I.esbos  et  M 
d'autres  parties  de  la  Grèce  donne  à  l'arc-en-ciel  le  nom  d'àyi»  'EU-rri.  f 
Observations  critiques  [G.  A.  Papavassileiou].  I,  Sur  ley  papyrus  grecs.  1.  Fin 
de  la  nEpix6tpo|xlv»i  de  Méuandre  (Pap.  d'Oxyrrhynchos).  Essai  de  restitution 


228  1902.  —  GKÈCE. 

et  de  corrections.  2.  Texte  fragmentaire  de  la  plus  ancienne  rédaction  des 
Oeafiojopiiîouaai  d'Aristophane.  3.  Fragments  compris  dans  les  papyrus  de 
Berlin,  n"»  -iOl,  10;  iOo,  10;  759.  II.  Sur  l'Anthologie  (Cod.  pal.  Vil,  475,  31). 
m.  Sur  les  Œuvres  morales  de  Pluturque,  éd.  G.  Beruardakis.  Principales 
5  corrections  proposées.  H.  jtaiS.  àv.  p.  4  D  :  à9Xr,Ttôv  xaù  ito/,e|xfuv)  lire  iO).. 
xamiXéiiwv.  8  E  :  ô(iovoeïî)  1.  S'jvaToi;.  IIiôç  àv  tiç  Siaxphcie  tôv  xo),.  toû  çO.ou, 
p.  41  F  :  T(ûv  àpvovi|jiévtov  ÈTtaivwv)  1.  ep^w  Y'Vvopiivwv.  p.  71  G  :  èTtXTïÇîv)  1.  tni- 
o-eiffc.  Taixixà  TcapeyY-  142  A  :  opyii^oiJ^^VTi)  1.  àp~(i.Zo\i.hu>.  'Awoçe.  ),ax(i)vixi, 
p.  214  E  :  suppléer  <éTOl>à<j-jv5i6r,TO);  xé.  n.  xr,;  'A).e5àv8pou  TJ-/r,5,  p.  330  E    : 

10  1.  •jipoiTâY''''TOî  el  xtxTiTCivTa.  n.  ç-JY^iî'  P-  60^  '^  •  ™  àj-n-jçiiov  àpi[ievoi,  Cobet  : 
TO  àxàriov.  Rien  à  changer.  SuiiTioa.  itpoêX.,  p.  701  :  é'to;  çépei,  o'jti;  àpoupx) 
1.  oÛTi.  n.  Tf,î  'HpoS(iTO-j  xxxorjOeiaç,  p.  8159  A  :  xrjpivoi;  i^ytlotç,  l'auteur  pen- 
sait autrefois  à  xeôpivoi;  et  propose  aujourd'hui  xnr^ivoi;.  0-JS'  rfiéo>i  ;.  xat.  ' 
'Em'y.oupov,  p.  1104  D':  'A<7zâ).acpoi  (Naber  conj.  àffçôSeÀoi)  doit  être  conservé. 

15  IV.  Sur  Denys  d'Halic.  Ëd.  Useiicr  et  Radermacher.  II.  tmv  àp-/.  pr|T(5pMv, 
p.  5,  1.  ly  :  après  àydvToiv  un  mot  manque  :  c'e.st  àvoriTou;.  Sur  Lysias,  p.  14) 
1  4  ;  o'j-/  O'jTw;  ye  Xe-jxw;  xaî  àçeXtîJ;)  3  mss  :  xe/.E'jxw;,  Aide  :  e'jTïXwî,  Pantazis  : 
XiTû;'.  L'auteur  propose  ^Xaçupû;.  Dàmoslhèue,  p.  149,  14  :  Suppléer  â  5è 
Tiapà  TGV  t<T*/v6v  TE  xai  àxptêï,...  •ax\  !^y,XwTÔv  <|xaT£(jX£'jax£  */apaxTf,pa>-  ô;...  P. 179,7  : 

îo  HwxpaTixûiv  SiaXôvtov  |j.sXifj(7''>  cette  phrase  doit  être  une  scholie.  P.  242,  24  : 
xbv  voOv  l<r5(upt)V  Trj  '}'U"/'i  TtepiTtÔév-ro;)  I.  tou  voû  i<7-/upoCi  t^  "J'U'/^  iiepiT'j<'iw> 
OévToç.  L.  à  Aminée,  p.  257,  16  :  Suppléer  :  iva  îi  <tJ.ETaXâSoc|jii>  xriv  865av.  V.  Sur 
Isée  6  Ti£pc  KXswvup-ou  xXf,po;,  Il  ;  Tcàvriov  Toiv  TroXtTôiv)  1.  àTravxtôvTwv  uoX.  VI. 
Sur  la  lettre  d'Aristias  a  Philoci'ale,  éd.  Wendland,  p.   5,  14   :   àK£Xàgo|j.Ev) 

26  1.  ÈiteXi6op.ev.  P.  8,  22.  Suppléer  <  alit  >  tS]  twv  6'{/tovîwv.  P.  34,  116:  (ieTimixa 
5è)  1.  [i.  S'  £<it£i>.  P.  70,  2til,  suppléer  Xagwv  <  7rorT,piov  >.  P.  73,  292  :  Sup- 
pléer xaôwi;  <xaxàv  >  xal...  H  Grammatica  [S.  Vassis].  Comment  sont  expri- 
mées, en  latin,  dans  le  style  indirect,  les  propositions  interrogatives  expri- 
mées dans  le  style  direct  à  l'indicatif?  Exemples   d'interrogations  expri- 

30  mées  au  subjonctif.  —  A  l'inlinitif.  U  Sur  qqs.  passages  de  Tile-Live.  Re- 
cherches critiques  IS.  Vassis].  (Kn  latin.)  11.  Livre  XXI,  3,  4;  XXXI,  2. 
XXXIII,  14,  10;  quod)  lire  qiiot.  XXXIV,  32;  XXXV,  8,  7.  If  Miscellanea  cri- 
tica  [S.  Vassis].  Cicéron,  Lois,  III,  26  ;  III,  24  :  Suppléer  quom  <  enim  > 
déni  creentur.  t  Priscianus,  Gramm.  lai.  III,  144,  18  k.  Ponctuation  cor- 

35  rigôe.t  Explications  et  corrections  de  qqs.  passages  de  l"Aer)vatwv  5toXiT£ta. 
Addition?  [P.  S.  PhotiadisJ.  Col.  32,  1.  34-35  (voir  plus  haut).  Sur  la  composi- 
tion des  tribunaux.  ^  Parlhenii  quae  supersunt;  edidit  E.  Martini  [Zan- 
goyaunis].  Édition  contenant  plus  de  tesiimonia  que  celle  de  Sakolowski 
(1896).  Analyse  et  éloges,  f  La  xX-npioo-i;  et  la  itA-i-piodi;  des  tribunaux  hélias- 

*0  tiques  d'après  r'AOrjvaiMv  TtoXiTeia,  chap.  63.  Définitions.  Le ch.  63  commence 
à  proprement  parler  le  livre  IV  du  traité.  Analyse,  à  partir  du  ch.  59. 
Facsimilé  du  mvixiov  SixauTixdv,  que  devait  avoir  chaque  héliasle,  dont  la 
tribu  était  notée  par  une  des  dix  premières  lettres  de  l'alphabet.  Détails  sur 
le  tirage  au  sort  des  héliastes.  Dessins  des  o"Jii6oXa  aE(rix.o9£T(iv.  Couleurs  et 

*s  lettres  des  tribunaux  à  compléter.  Procédure  suivie  pour  la  formation  des 
tribunaux.  Corrections  proposées  ch.  63,  1,  2,  col.  31,  1.  1  ss.  ;  Ib  ss.;  17  ss.  ; 
33  ss. ;  col.  32, 13.  f  Qqs.  observations  [P.  S.  Photiadis].  I.  Œuvres  morales 
de  Plutarque,  éd.  Bernardaki?.  lUpi  itafSwv  àf.  p.  4  D  :  à  part  l'article  tùv  à 
supprimer,  le  texte  est  irroprochable.  P.  8  E  :  iiiovoeî?)  lire  7tp]ovori9e!;.   lïtôç 

60  àv  Ti;  6!axp(v£i6  tov  xoX.  toû  çiXoy,  p.  71  G  :  ÈTtàTaÇev)  1.  èTÎv«$£v.  IIm;  àv  ti;  ait' 
èy.9pmv  ùifù.tXm,  p.    86   B  :  [aTsp]   1.   ôvTcep.   Fait.    wapEyY-   p.    142  A,   maintenir 

1.  Cf.  Demosth.,  p.  130,  4  :  tj  Xitt)  xai  àçeXT);  (XéSt;).  C.  E.  H. 


•APMONIA  229 

ôpYi^oiiévï).  n.  Toû  Swy.p.  Saipi.  p.  b93  E.  niainlenir  <T\)|j.it«(3otOéou»Tiv.  (Naber  : 
a-j[i7:ap-ïxo),ojOoj5iv.  Papavassileiou  :  ffuiiitapaivouaiv).  II.  Denys  d'Halicar- 
nasse,  éd.  Useiier  et  Radermarcher,  Ilsp).  râv  àpx.priT,  p.  5,  19  ss.  :  t&v 
xotxtSv)  1.  T(ûv  y.aX<ûv.  Lysias,  p.  14,  14  :  ys  XeuxM?),  1.  avec  Paulazis  fE 
XiTwi;  (cp.  Démoth.,  p.  130,  6.)  H  Questions  romaines  [.S.  Vassis]  <  cf.  5 
R.  d.  H.  26,  2b8,  44  >  3o  Sennius  aucloritas.  Signification  de  celte  ex- 
pression. H6  Tribus  urbanae.  Elles  furent  instituées  l'an  304  av.  J.-C. 
H  Inscriptions  d'Eubée  [J.  D.  l'hokitis].  Nr.  1,  Inscr.  votive  arch  lïque,  déjà 
publiée,  mais  imparfaitement.  Nr.  9,  inscr.  agonistique  dorienne  donnant 
les  noms  d'un  .-lulète  tt  d'un  cilhariste.  Nr.  10,  inscr.  de  44  lignes  :  décret  10 
du  Sénat  et  du  iteuple  d'Erétrie  pour  l'établissement  d'un  concours  de 
musique  pendant  la  célébration  des  Artémisia.  J  Correction  et  explication 
d'un  passage  de  Démoslhène  [P.  S.  Photiadis|.  Contre  Aristogitou,  I,  §  27. 
Les  mots  è>.i-/eT£  et.  plus  loin,  i^:zy:l.r^ç,Mr,-z  ne  pouvaient  s'expliquer  avant 
la  découverte  de  1'  '.\0.  1:0)..  ;  lire  £7t£-/.>,ï)pwOT|T£.  K  Corrections  |M.  K.  Stépha-  16 
nidis|.  Tliéophraste  itEpl   ).iOwv.   Ed.  Wimmer.  1,  5  ;  xal  èv  itXsfodi  xctTà  Ta? 

èpyaiTÏa;)  suppléer  xai  <ri>  èv  Tt). I,  8,  xal  (T-/e6')V  (lacune)  16-jov  —  y^"''"'''''^) 

suppléer  x.  <t-/.  <itâvT£;  oî  xaTà>  Xéi'ov  —  yXuttto!.  III,  21,  (xJiurrjpt:)  xal  èv 
Mt|Xm  itâaa  (tèv  (lacune)  ëvia  S'a\i...)  suppléer  ...  jtâfra  (isv  <iTxe8t>v  ù>;  èv 
Nia-jpti)  >  ëvia  S' aï...  111,22,  (iaXwôïjî)  lire  liuXolÔTi;,  comme  llill.  IV,  26,  M 
suppléer  à  la  lacune  èv  xoî;  jtepl  toÙç  <Kc(Ta5oJ7iMv>  T(i7:o-j;.  VII,  43,  suppléer 
x«'t  EÎd'iv  <ol  TO'.oÛTOt  (rxX7]pi5'Epoi>"  TtapaTtXriit'ci);  8È  oÎtotiov  to  oXm;  |iTi  TÉ(iVET6ac 
XiOov  (TtSiîpi,)  xaÎTOi  xai  <;<TT£p£(ôr£pa  xa'i!^>  î<T-;('jpoTÊpa  ii|ivst.  VIII,  48,  suppléer 
à  la  lacune  :  (juvriSôpiÉvaç  <èx  ff,;  Woîaç  à'yo'jTiv>.  Vlll,  60,  wTiTEp  ri;  (lacune) 
à'XTtEt;  (alias  àXiTiEÎ;),  lire  xàç  ■/3.ly.oii.i-{tlç  (se.  Xt'Oo-j;).  —  Tliéophraste,  itEpl  ifjp(5;.  '.8 
IV,  39,  i'j-jirOai  (alias  çÀoyoCirôat,  A.  (îurcke  Ttupo-jsOai),  On  préfère  çXoYoC^jOai. 
Pliitarquo, Questions  naturelles,  p.  913 C,  x-ripivot;  àyYEioi;.  Maintenir  xïjpivoi?; 
cp.  Pline,  II.  N.  31,  37.  f  Questions  romaines  [S.  Vassis].  37,  ligne  26  do 
l'inscr.  lat.  (I.ex  julia),  ne  quis  rationem reiiunliato).  Critique  de  l'ob- 
servation de  Mommsen  comme  peu  probable.  38,  Les  plébéiens  n'étaient  30 
pas  exclus  des  fonctions  civiles,  d'après  Tite  Live,  IV,  13,  3.  Spurius  Cas- 
sius,  devenu  consul,  puis  patricien,  était  un  plébéien,  f  IIevtettiPÎîê;  et 
"lEpoTTotoi  [Et.  N.  Dragoumis].  Étude  del'Aô.  noX.,  LIV,  17.  d'après  le  papyrus- 
Nouvelle  lecture  de  ce  texte,  avec  sa  justillcatiim.  Énumération  chronolo- 
f,'ique  des  législations  successives,  relatives  aux  'hpoîioiof,  aux  flEVTcTïipiSsi;  ** 
et  aux  Qudîai.  t  I.a  femme  dans  la  civilisation  grecque  |(J.  Gardilîasl. 
Esquisse  de  la  civilisatiou  gr.  au  temps  d'Homère.  La  femme  a  été  relevée 
par  le  christianisme,  mais  il  faut  reconnaître  qu'en  aucun  temps,  en  aucun 
lieu  elle  n'a  ete  plus  honorée  qu'à  cette  époque.  Sa  condition,  ses  droits, 
son  action,  sa  place  dans  la  famille  et  la  société  homérique,  t  Observation  W 
sur  les  text  s  athéniens  p.  p.  Papadopoulos-Kerameus  [E.  A.  SkassisJ. 
Textes  des  xii"  et  xnP  s.  édités  ('.\p(iov;a,  ly02)  d'après  le  ms.  d'Isaac  le  .Mé- 
tropolite, intéressant  l'histoire  et  la  philologie  ;  nombreux  mots  inconnus 
des  lexicographes.  Corrections  proposées  dans  ces  textes.  ^  Inscr.  d'Ar- 
cadie  ;K.  Salbopoulos).  Deux  inscr.  ;  dans  la  l^e  Upri;  forme  arcadieune  pour  ••* 
ispEj;  et  ■ngnU-'o;  pour  npo^Évoy;  ;  la  2'io  est  gravée  sur  un  monument  où 
figurent  trois  têtes  d'Hermès,  deux  de  femme  et  une  d'homme  barbu  : 
1°  '.\ypo5ÎTr|V  'OXujijtc'av  ;  2°  S-jtjTpiTi  'A^poSira  ;  3»  'AfaOi);  Oeô;.  ^  Iloïd;  ti; 
ÉxiTspo;  [G.  N.  Haizidakis].  Art.  de  polémique  contre  Bernadakis  et  ses 
éditions.  C.  E.  R.  '0 

'APiMONIA,  T.  IH.  Hérodote  linguiste  [Em.  David].  Ilérodole  fait  con- 
naître ]).  ex.  les  noms  des  divinités  grecques  dans  les  divers  pays,  .\illeurs 
ce  sont  les  contrées,  les  peuples,  les  animaux,  les  plantes  et  objets  divers 


230  1902.  —  GRÈCE. 

dont  il  explique  élymologiquement  les  noms  par  la  langue  des  indigènes. 
Liste  de  ces  mots.  Il  est  probable  que  s'il  ne  parlait  pas  une  langue  étran- 
gère, il  en  avait  au  moins  une  certaine  connaissance,  f  L'histoire  et  la 
légende  (^tio;)  dans  la  vie  de  Platon  [Trad.  de  l'allemand   d'A.  RichterJ.  Il 

b  ne  faut  ni  admettre  tous  les  témoignages  de  l'antiquité  sur  Platon,  ni  les 
rejeter  tous  avec  une  égale  méflance.  On  doit  distinguer  dans  sa  vie  la 
période  d'instruction,  celle  de  ses  voyages,  celle  de  son  enseignement. 
Exposé  de  ces  trois  périodes.  Ses  maîtres.  Ses  voyages.  Absorbé  par  l'étude, 
il  resta  célibataire.  Son  enseignement.  11  eut  28  disciples.  Ses  rapports  avec 

10  Dion.  Son  tombeau  près  de  l'Académie.  Son  testament.  Quatre  épitaphes, 
plus  ou  moins  authentiques.  Platon  est  pour  nous  le  fondateur  de  l'idéa- 
lisme moral,  f  Textes  athéniens  des  xii*  et  xiu*  siècles  [A.  Papadopoulos- 
Kerameus].  Outre  l'intérêt  historique  que  présentent  ces  textes,  ils  ont 
encore  une  grande  importance  au  point  de  vue  philologique.  Relevé  de  33 

18  mots  qui  manquent  dans  les  lexiques.  Textes,  (à  suivre).  H  L'ile  de  Prôtè 
(IIpwTïi  ou  ripMTr,)  [G.  Papandreas].  Excursion  archéologique  dans  cette  île, 
située  dans  le  nome  de  Triphylie.  Ruines  d'une  forteresse  antique.  La  ville 
de  même  nom,  d'origine  très  ancienne,  mérite  d'attirer  l'attention  des 
archéologues,  t  Proverbes  |G.  D.  ZekidisJ.  Locutions  proverbiales,  classi- 

20  ques  et  byzantines  pour  désigner  le  fait  de  tenter  l'imjjossible  (près  de  60). 
t  Études  sur  Eleusis  [Svoronos].  5  dessins.  Extrait  d'art,  de  la  Rev.  intern. 
d'archéol.  numismatique  IV  <cf.  R.  d.  R.  26,  263  sq.>.  f  Sur  la  plus 
ancienne  religion  de  la  Grèce  [G.  Bart].  Coup  d'oeil  sur  la  Grèce  d'Homère, 
la  Grèce  préhomérique  et  mycénienne.  Les  sauvages  adorant,  comme  des 

25  divinité.s,  pierie,  coquilkge,  perles,  leur  attribuant  une  puissance  préser- 
vative.  Cette  superstition  se  retrouve  encore  dans  le  port  des  phylactères. 
Le  culte  primitif  des  pierres  s'est  conservé  dans  la  religion  des  Grecs  civi- 
lisés, témoin  celui  des  pierres  conoîdes  d'Apollon  -Kazpûiov,  k  Thespies  le 
culte  d'Eros  sous  la  forme  d'une  pierre  brute  (àp-fd;),  etc.   Le  mot  paho),»; 

30  doit  être  de  provenance  sémitique  et  signifier  «  pierre  sacrée  »  et  non  pa"s 
comme  le  disent  les  anciens  grammairiens  s'expliquer  par  le  mot  crétois 
qui  veut  dire  chèvre  ou  peau  de  chèvre.  Le  culte  des  pierres  s'étendit  natu- 
rellement aux  arbres  vivants.  Le  culte  en  Crète  d'après  Evans  et  d'après 
Ilogarlh.  Le  culte  des  animaux  ;  Pidole  humaine  à  tète  de  bouc.   Les  épi- 

3*  thètes  données  aux  divinités  rappellent  le  culte  primitif  des  animaux. 
Culte  des  morts  à  Mycènes.  Culte  des  dieux  daus  Homère.  Le  culte  de 
Déméter  constitue  le  dernier  degré  de  la  religion  populaire,  f  L'exploration 
archéologique  de  l'abîme  de  Salamine  [P.  D.  Rédiadis].  Le  combat  naval 
eut  lieu  à  Psyttaléia.  Les  altérations  géologiques  n'oot  pas  affecté  le  détroit 

*0  qui  sépare  Salamine  de  l'Attique.  La  profondeur  et  la  nature  de  l'abîme 
sont  favorables  pour  son  exploration.  On  peut  encore  trouver  des  épaves, 
le  bois  des  vaisseaux  s'étant  durci  sous  l'action  de  l'eau.  C'est  auprès 
de  Psyttaléia  que  doit  se  faire  la  recherche  des  plongeurs.  Métho'ie  à 
suivre,  t  Exposé  d'une  excursion  archéologique  au  dème  de  Scotouza  [N.  J. 

**  Giaunopoulos].  1)  Bekides.  Sur  l'emplacement  de  l'église  byzantine  de 
Saint-Athanase  a  dû  exister  un  temple  antique.  2)  Alchani.  On  y  a  trouvé 
les  débris  d'un  décret  du  iv  s.  av.  J.-C.  3)  Arnaouli.  Situé  sur  une  crête 
arrosée  par  les  deux  bras  de  l'Orchestis,  où  campa  Philippe  deux  jours 
avant  Cynoscéphales.   Scotouza.   Ville  pelasgique.   Témoignages   anciens. 

^^  Elle  comprenait  le  territoire  dit  Cynoscéphales.  —  Soupli.  Restes  d'un 
temple  antique,  'i)  Doublatan,  capitale  du  dème.  Ruines  qui  mériteraient 
l'examen  d'un  archéologue.  5)  Seratzi.  Constructions  remontant  à  l'âge  de 
pierre.  6)  Rhéni.  Ruines  d'un  temple  antique.  7)  Ouslar.  8)  Inscr.  et  haut- 


BULLETIN    DE   CORRESPONDANCE   HELLÉNIQUE.  231 

relief  d'époque  rora.  9)  Saint-Geoiges.  Inscr.  et  tombes.  Les  inscr.  ont  été 
transportées  à  Ilalmyros.  t  L'île  de  Théra  flliller  von  Gaertringen].  Les 
éruptions  volcaniques  ont  produit  3  îles  :  Théra,  Thérasia  et  Aspronesl. 
Une  éruption  de  197  av.  J.-G-  eut  lieu  dans  Théra.  D'autres  politi's  îles 
surgirent  jusqu'en  1866,  où  le  grand  cône  de  Georges  s'éleva  au-dessus  do  5 
la  mer.  Phères,  capitale  actuelle  de  Théra.  La  ville  antique  et  la  ville 
moderne.  Le  sommet  de  la  montagne  du  «  Prophète  Klie  »  n'était  pas 
inconnu  des  anciens;  temple  d'Apollon  KpiJvsio;.  A  l'entrée  de  la  ville, 
grotte  consacrée  au  culte  grec  antique,  où  s'élève  aujounl'hui  une  église. 
Tête  d'éphébe  de  Polyclète,  conservée  au  Musée  de  l'île,  ainsi  qu'une  inscr.  lo 
portant  une  lettre  de  Plolémée  III  au  phrourarque  Appollonius.  Nombreux 
objets  en  terre  cuite  :  murs  c3clopéens.  Temple  d'Apollon  Pylhien.  L'inscr- 
des  BairOiTTaî,  voués  au  culte  des  rois  d'Egypte.  L'agora  antique.  La 
pïdàixr)  a-.oi..  Le  théâtre.  Le  temple  d'Apollon  Kxpvcfo;.  Le  musée  archéolo- 
gique et  ses  richesses,  t  Observations  sur  les  «  'A6r,vaïx»»  p.  p.  Papadopoulos  is 
Keramens.  <c.  supra  >  [G.  D.  Zékidis].  Il  faut  retrancher  4  mots  sur  les  32, 
soi-disant  inconnus  et  en  ajouter  beaucoup  d'autres  (la  liste  suit),  t  Sur  la 
prononciation  du  grec  ancien  [G.  N.  XIadzidakis\  Difficulté  extrême  de 
résoudre  la  question.  Critique  du  système  d'Ërasme.  Combien  est  subtile 
et  insaisissable  aujourd'hui  l'ancienne  prononciation,  on  peut  s'en  rendre  îj 
compte  à  la  lecture  de  Denis  d'IIalicarnasse.  (pp.  126,  18'i,  162).  Personne  ne 
peut  prétendre  l'avoir  retrouvée.  Quant  à  l'érasmienneelle  vaut  moins  que 
la  non  érasmienne,  car  celle-ci  repose  sur  le  développement  historique  de  la 
langue  nationale,  et  est  la  même  partout  où  l'on  parle  grec,  tandis  que 
l'érasmienne  varie  suivant  les  pays.  Ce  n'est  pas  à  dire  que  la  prononciation  26 
n'ait  été  altérée  avec  le  temps  ;  elle  a  môme  varié  aux  divers  siècles  de 
l'antiquité.  Exemples.  %  Sur  les  commencements  de  la  civilisation  hellé- 
nique. ITrad.  d'un  art.  de  V.  Pérard  dans  la  Revue  de  Paris].         G.  E.  R. 

Bulletin  de   Correspondance   hellénique,  1901,  2o'   année  parue  en 
l.;03  nu  Jr.-Jn.  \  Inscriptions  de  Bithynie   [G.   Mendel].  XII.  La  plaine  de  jo 
■Viran-Chéhir.  La  ville  d'IIadrianopolis  était  située  dans  la  partie  sud  de  la 
plaine  de  Viran-Chéhir  et  M.  en  a  reconnu  l'acropole  et  la  nécropole.  Parmi 
les  n»5  14'i-Io9  qui  en  proviennent,  noter  les  n«'  l'i'i   où  le  nom  de  la  ville 
Ka;(TapEîc  IIpo<rEi)irinij.ev£tTai  se  rapporte  à  SOU  passage  dans  la  province  de 
Galatie;  I'i7,  dédicace  en  l'honnenr  de  G.  lulius  Scapula,  légat  <le  Galatie  3i 
en  13S;  148,  dédicace  d'une  statue  de  l'empereur  Antonin  élevée  par  un 
irénarque  conformément  à  une  promesse  faite  pendaut  qu'il  était  candidat. 
XIU.  De  Virau-Chéhir  à  Zafaramboli,  n°»  160-172.  Noter  les  n»- 161,  dédicace 
à  Zeus  KiutcTtrivA;  ;  163,  au  ©eô;  ûj/caTo;  ;  1(;7,  à  Zeus  èitTÎxooî.  XIV.  Zafaram- 
boli, n»»  173-174.  XV.  De  Zafaramboli  à  Bartin,  u»»  173-1^6.  XVI.  Bartin  et  ko 
Amasra,  n»»  177-184.  Noter  le.-;  n"  177,  milliaire  de  l'année  199  et  avec  le  nom 
du  proconsul  d'Asie  Q.  Tineius  Sacerdos,  qui  se  dressait  sur  H  roule  côtière 
comme  le  n»  ISS;  n»  178,  dédicace  à  Zeus  (iéya;  ilSaXeiTr);.  XVII,  Région 
du   Filios-lchai  (ancien   Billœos)  n»*  183-190.   M.  n'a  pas  trouve  «le   texte 
intéressant  dans  les  ruines  ou  les  environs  de  Tieion.   Noter  le  n»  189,  48 
milliaire  de  la  route  Tieiou-Claudiopolis-Bithynion.  XVIII.  Du  Filios-tcha'i 
à  Iléraclée,  n<"  191-192.  XIX.  Héraclée  politique,  193-193.  XX.  Aktché-Ghôhir 
(l'ancienne  Dia),  196-199.  Noter  198  qui  nous  renseigne  sur  les  principales 
magistratures  de  la  ville,  l'archonte,  l'agoranome,  le  xiv-''t^i-  XXI.  D'Aktché- 
Chéhir  à  Ada-Bazar,  200-203.  XXII.  Uskub-Kassaba  (Prusias   ad   Hypium),  50 
206-225.  Quelques  longues  dédicaces  (207  et  208)  fournissent  d'intéressants 
renseignements  sur  les  institutions  municipales,  sur  le  conseil  des  phy- 
1  irques,  sur  le  Taiita?  t<ûv  (letTwvixwv  xpiitiToiv.  Dans  le  n«2U  se  trouve  men- 


232  1902.  —  GRÈCE. 

tionnée  pour  la  première  fois  la  cohorte  VI  Lusilanorum.  XXIII.  Région  du 
lac  de  Sabandja,  226-233.  If  Inscription  attique  du  Musée  du  Louvre  [Ad. 
Wilhelm].  W.  re.stitue  et  traduit  un  important  décret  du  dôme  de  Ilalai 
Aixoiiides,  relatif  à  l'administration  Hnancière,  CIA.  II,  571.  D  Une  signature 

S  de  Képhisodotos  à  Delphes  [T.  Homolle'.  Fragment  d'une  dédicace  à  Athèna 
Pronaia,  avec  le  nom  de  Kôphisodotos,  sans  doute  l'aîné,  père  de  Praxitèle. 
U  Inscriptions  de  Delphes.  Locations  des  propriétés  sacrées  |Th.  Homolle]. 
On  a  retrouvé  à  Delphes  1*  un  fragment  d'inscription  copié  par  Dodwell  et 
contenant  un  état  partiel  des  propriétés  d'Apollon;  2»  une  plaque  presque 

*"  complète  contenant  un  tableau  daté  des  locations  sacrées.  Les  deux  textes 
se  reproduisent  l'un  l'autre  et  le  fragment  de  Dodwell  se  restitue 
aisément.  H.  les  publie  tous  les  deux,  avec  divers  autres  fragments 
qui  complètent  le  dossier  des  loyers  et  fermages  du  temple.  Le  texte 
Dodwell  est  daté  de  l'archontat  de  Théolytos  (332/1),  le  nouveau  de  celui 

"*  de  Gaphis  (331/0).  Le  nouveau  texte  contient  deux  bordereaux  rédigés 
dans  le   même  ordre  :  1»  état  des  recettes   (versements  opérés   par  les 

locataires),  xàSe  oi  xap-tat    èÇAe^av,  2"  baux  postérieurs,  tû>\>.  \i,tioi.Tza>Xrfibnhn  -i. 

itpwTa,  3"  série  additionnelle,  xoiv  'jaTEpov  TcpoamDXriOévToov.  Parmi  les  locataires, 
noter  les  villes  d'Echinos  en  Malide  et  de  Larisa  en  Thessalie.  A  Delphes, 

20  comme  à  Délos,  plusieurs  cités  avaient  ainsi  des  installations  prêtes  pour 
leurs  pèlerins.  Thèbes  jouissait  à  Delphes  d'une  maison  dite  oîxt'a  rav 
0ïi6a!Mv,  ainsi  que  l'apprennent  deux  décrets  de  Thèbes  et  de  Delphes 
gravés  sur  les  murs  du  trésor  de  Thèbes  et  que  H.  joint  à  son  article,  t  Sur 
un  vase  de  style  géométrique  [Marcel  Laurent].  Le  vase  n»  r.;221  du  Musée 

2*  d'Athènes,  provient  probablement  de  Béotie  et  date  de  la  seconde  moitié 
du  viii°  s.  Les  figures  ont  été  d'abord  esquissées,  puis  rectillees  si  bien  que 
l'on  distingue  derrière  chaque  personnage  une  silhouette.  Sur  un  côté  est 
représenté  une  barque  de  tran.sport  ou  de  commerce,  petite,  pontée 
seulement  à  l'avant  et  à  l'arriére.  Sur  l'autre  côté  est  représentée  une  scène 

^O  religieuse  on  agonistique  :  de  chaque  côté  d'un  grand  trépied,  se  tient  un 
homme  debout,  un  bras  étendu.  If  Voyage  en  Thrace.  Établissements 
scythiques  dans  la  Thrace.  Tumuli  et  chars  thraco-scythes  [(ieorges  Seure]. 
Après  avoir  donné  un  bulletin  complet  des  fouilles  dans  la  basse  vallée  de 
la  Kritehma,  qui  ont  porté  sur  27  tumuli  (10  d'époque  Thrace,  2  d'époque 

3*  romaine,  3  d'usage  militaire),  S.  insiste  sur  le  lumulus  appelé  Doukhova 
Moghila  et  sur  les  fouilles  qu'il  y  a  faites  lui-même.  Il  y  a  découvert  les 
débris  d'un  char  à  deux  chevaux,  dont  il  tente  la  restitution  :  tuniulus  et 
char  remontent  au  iv"  s.' de  notre  ère.  Il  étudie  ensuite  les  influences  scy-^ 
thiquos  en  Thrace,  rapprochant  les  coutumes  funéraires,  que  trahissent  les 

*"  tumuli  explorés,  des  coutumes  scythes  et  insistant  sur  le  grand  nombre 
d'établissements  scythes  en  Thrace.  H  Deux  inscriptions  d'Amidiissa 
[Wilhelm  Vollgrafl].  Un  court  fragment  d'Ainphissa  sert  de  point  de  départ 
a  une  élude  sur  la  boularchie,  magistrature  éponymique,  dans  la  Gièce 
centrale.   V.  publie  ensuite  et  étudie  un  décret  des  Amphissiens  pour  le 

*''  médecin  Ménophantos,  Macédonien  d'Hyrcanie.  Il  donne  à  ce  propos  la  liste 
des  décrets  rendus  en  l'honneur  de  médecins,  n  Jt.-Déc  f  Fouilles  de 
Tégée  [(àustave  Mendel].  M.  publie  un  rapport  sommaire  sur  les  fouilles 
de  1900-1901  au  temple  d'Athéna  Aléa.  Il  a  découvert  un  certain  nombre  de 
fragments  d'architecture  dont  la  riche  décoration  lui  a  rappelé  aussitôt  celle 

50  des  grands  temples  ioniques  construits  en  Asie  Mineure  dans  la  seconde 
moitié  du  iv*  s.,  —  des  fragments  de  sculpture  très  mutilés  mais  intéressants! 
et  des  inscriptions.  Parmi  ces  dernières,  noter  le  u  1  in.scripllon  arctiaïque 
agonistique;  n»  2,  dédicace  à   Aléa;  u«  9,  fragments  d'une  épigramme 


•E*HMEPIS  'APXAIOAOriKH.  233 

gravée  en  l'honneur  de  citoyens  morls  à  !a  guerre,  très  probablement  dans 
la  campagne  de  370-69.  Les  Tégéales  avaient  de  même  élevé  un  monument 
à  Delphes  en  souvenir  de  cette  expédition  dirgée  par  Epaminondas.  K  Les 
ruiues  de  Goulas  ou  l'ancienne  ville  de  Lato  en  Crète  [J.  DemargncJ.  Avant 
de  publier  les  résultats  des  fouilles  de  1809  et  1900  dans  l'ancienne  cité  de  s 
Zeus,  D.  donne  avec  photographies  et  plans  une  description  détaillée  des 
ruines,  t  Vojage  en  Thrace.  Inscriptions  funéraires  [(j.  Seure].  Parmi  ces 
27  inscr.  un  certain  nombre  renferment  des  noms  Thraces  intéressants,  les 
n"  13,  17,  18,  26,  27.  Le  n»  19  mentionne  la  région  Artacia  et  le  vicus  Galsus. 
%  Inscriptions  d'Asie  Mineure  [A.  Bessetj.  B.  publie  32  inscr.  de  la  côte  o 
européenne  de  Marmara,  de  Biihynie  (n°  5  dédicace  à  Zeus  Bpovilôv),  de 
Mysie,  de  Phrygie,  de  Galatie,  de  Lydie,  t  Inscriptions  de  Delphes  {Marcel 
Laurent].  L.  publie    trois  inscr.   relatives  à  des  contestations  de  territoire 
entre  des  villes  de  l'Achaïe  phlhiote,   Mélitéa  et  Cliatse  contre  Peumata, 
Mélitéa  contre  Xyniœ,  Thèbes  de  l'hlhiotide  contre  Halos.  Dans  la  première  15 
afTairc  les  arbitres  sont  de  Gassandria  ;  dans  la  seconde,  ils  ont  été  fournis 
par  les  Eloliens  comme  dans  le  différend  entre  Mélitéa  et  Péréa  ;  dans  la 
troisième,  l'arbitre  est  un  citoyen  de  Larissa.  L.  publie  ensuite  un  décret 
amphictionique  en  l'honneur  de  Gallistos  de  Cnido,  qui  accompagna  Gésar 
en  Grèce  entre  48  et  U,  et  s'entremit  en  laveur  de  Delphes  et  des  cités  tu 
grecques,  f  Inscriptions  de  Béotie  [W.  Vollgraff].  Notons  les  n<"  1  et  2,  actes 
d'affranchissement  de  Thespies;  n°  3,  de  Thèbes,  meilleure  copie  de  GIGS. 
2352.  Le  n°  19,  de  Livadie,  se  rapporte  à  la  célébration  des  Basileia:  sur  la 
fiice  principale  est  la  liste  des  vainqueurs,  piirmi  lesquels  le  roi   Ptotéuiée 
Philopntor  (221-205)  et  le  compte  rendu  par  l'agonotliète  (àitoXo-fi»)  ;  sur  le  55 
côté  droit,  la  liste  des  délégués  des    villes  de  la  Ligue  béotienne  ;  sur  le 
côté  gauche  (c  et  n»  20)  suite  des  comptes  et  comptes  arriérés.  L'inscription 
est  un  des  textes  agonistiqnes  les  plus  importants  qui  aient  été  publiés.  \ 
Fouilles  du  Fayouni  [Pierre  JouguelJ.  J.  publie  uu  rapport  sur  les  fouilles 
de  .\lédinet-Mâ  di  et  Médinet-Ghôrnn  (1901  et  1902)  qui  ont  été  de  beaucoup  les  30 
plus  importantes.  J.  étudie  d'abord  le  village  antique,   donnant    le  plan 
aélaillé  de  plusieurs  maisons,  puis  les  tombeaux,  énumérant  les  différentes 
classes  de  tombes  et  de  sarcophages.  Il  publiera  plus  tard  les  papyrus  qu'il 
a  retrouvés  à  l'état  de  cartonnages  enveloppant  les  momies;  il  y  en  a  plus 
de  300.  f  Inscriptions  d'Ainorgos.  Laiiies  de  plomb  portant  des  imprécations  35 
[Th.  Iloniolle].  Longue  étude  de  deux  textes  :  1*  Imprécations  adressées  à 
Déméter  par  un  maître  abandonné  de  ses  esclaves  ;  2»  Exorcisme  contre  la 
tumeur  maligne.  Le  premier  est  purement  païen,   l'autre  se  compose  de 
formules  inspirées  par  les  croyances  judéo-chrétiennes.  H  Monument  figurés 
de  Delphes.  Les  frontons  du  iemi)le  d'Apollon  [Th.  Ilomolle].   De  la  longue  «o 
et  minutieuse   description    des    morceaux  de   sculpture  allribuables  aux 
frontons  du  temple  d'Apollon  (fragments  de  marbres  et  de  tuf,  animaux  et 
personnages),  II.  conclut  que  nous  possédons  des  fragments  de  la  compo- 
sition sculpturale  qui  occupait  les  deux  frontons;    le   fronton  de  marbre 
représentait  un  combat  d'animaux,  le  fronton  de   tuf  une  Gigantomacliie  ;  ** 
tous  deux  sont  contemporains  et  datent  des  quinze  dernières  aunées  du  vi»  s. 

B.  IIaussoullibr. 
'E*HMEPIS  'APXAIOAOriKlI,  1902.  Fasc.  1-2.  T  Tôte  de  Mycènes 
[Ghr.  Tsoundasj.  Tête  en  plâtre  mélangé  d'amiante,  découverte  dans 
l'acropole  en  1896;  la  tête  est  peinte  et  porte  un  bandeau  et  un  diadème.  * 
C'est  une  œuvre  très  archaïque  d'un  artiste  du  pays,  qui  n'a  subi  aucun» 
influence  orientale  f  Fnigment  athénien  de  l'edit  de  Dioclétien  [R.  Pari- 
beni].  Il  provient  probablement  de  l'agora  et  s'ajoute  aux  quarante  frag- 


234  1902.  —  GRÈCE.      • 

ments  connus,  sans  apporter  aucun  article  nouveau  -.  on  remarquera  1.  6 
xàXTcoc  o-Tpa-ïiYixoi.  L'adjectif  <TTpaTr,Yixot  traduit  patriciati.  f  La  clepsydre 
chez  les  anciens  [K.  Maltezos].  M.  étudie  successivement  ■  1°  quelques 
découvertes  archéologiques,  des  vases  où  Zahn  a  reconnu  des  pipettes; 

6  2"  la  clepsydre  ancienne,  d'après  les  testes;  3"  les  usages  et  formes  de  la 
clepsydre  ancienne;  A»  la  clepsydre  comme  instrument  judiciaire;  b"  la 
clepsydre  comme  horloge.  H  lupcriplions  de  Chalcis  [G-  A.  Papabasileion]. 
La  plus  importante  est  un  fragment  de  règlement  religieux  de  la  fin  du 
V*  s.,  fixant  les  offrandes  à  faire  aux  différentes  divinités;  la  liste  des 

'"  dieux  et  les  épilhètos  sous  lesquelles  ils  étaient  honorés  sont  intéressantes; 
pour  la  provenance  de  l'inscription,  voy.  ci-dessous (1.  V\).  \  Statue  archaïque 
d'Attique  [P.  Kavvadias].  Statue  en  marbre  de  Parcs,  découverte  dans  une 
nécropole  près  des  Kalyvia  de  Kouvara.  Elle  s'ajoute  à  la  série  des 
«  Apollon  »  et  c'en  est  l'exemplaire  le  plus  parfait,  tif  Fasc.  3  et  4.  Ins- 

18  criptions  d'Eubée  [G.  A.  Papabasileion].  Noter  le  n»  1,  décret  d'Erélrie,  du 
commencement  du  iv«  s.,  relatif  à  la  célébration  des  Artémisia  et  organi- 
sant dans  le  plus  grand  détail  un  concours  musical;  n»  2,  meilleure  copie 
d'une  inscription  métrique  publiée  dans  le  Bull,  de  Corr.  héllén.,  xvi,  115; 
n"  10,  inscription  sur  uu  canthare,  vœux  en  faveur  du  possesseur.  1[  Tombe 

20  préhistorique  sous  l'Acropole  [A.  N.  Skias].  Entre  l'Asclépieion  et  l'Odéon 
d'Hérode  Atticus,  S.  a  ouvert  une  tombe  préhistorique  où  se  trouvaient  les 
ossements  de  quatre  morts,  des  pointes  de  flèche  en  obsidienne,  des  vases. 
H  Pyxis  d'Erétrie  [B.  Staïs].  S.  publie  la  pyxis  n«  1962  du  catalogue  Couve- 
CoUignon.  ^  Inscription  attique  de  Chalcis  [Ad.  Wilhelm],  W.  prouve  que 

2^  le  règlement  religi(>ux  publié  plus  haut  par  Papabasileion  provient  de 
l'Attique  :  dieux  et  localités  se  retrouvent  en  AUique.  t  (^ippe  funéraire 
d'une  prêtresse  [Susan  B.  Franklin].  Au-dessous  de  l'inscription  qui  donne 
le  nom  est  représentée  une  clef,  indiquant  que  la  défunte  était  prêtresse. 
f  Les  trouvaiilîs  du  naufrage  d'Antikythéra.  Rapport  sur  ces  importantes 

3"  trouvailles  et  inventaire  accompagné  de  très  nombreuses  planches. 

B.  Haussoullier. 
Journal   international   d'archéologie   numismatique.    T.   V   (1902). 
Fasc.  1-2.  Le  monnayage  d'or  de  Lampsaque  [A.  Bal-lwinJ.  Catalogue  de  92 
statères  d'or  du  iv°  siècle  donnant  36  types  différents,  d'une  valeur  arlis- 

36  tique  remarquable.  Phototypie  de  46  pièces.  \  Monnaie  d'or  hiéroglyphique 
suspecte  [G.  F.  Hill].  Le  champ  est  trop  plat.  \  Ao-/.L|j.tov  eu  or  avec  hiéro- 
glyphes [J.  N.  SvoronosJ.  Même  pièce  que  supra.  Serait  authentique,  un 
poids  et  non  une  monnaie,  t  Phidon  et  la  monnaie  Thibronienne  \i.  N. 
Svoronosj.  Corriger  dans  un  passage  de  Photius  (llultsch,  Metral.  scrr.  rell. 

*0  I,  329)  ©igpiiveiov  en  <I>ei8wveiov.  1  Ptolémaïs-Lebedus  [A.  Dieudonné]  Une 
série  de  monnaies  portant  le  nom  de  la  ville  de  Ptolémaïs  a  été  avec  raison 
attribuée  par  Waddington  à  Lebedus  d'Ionie,  dont  les  monnaies  sont  ana- 
logues. Les  monnaies  de  Ptolemaïi  sont  de  l'époque  de  Ptolémée  III 
Evergète,  vers  2'i0.  H  Ptolemaïs-Lebedos,  Ephèse,  Aenos  et  Abdère  sous  les 

«6  Ptolémées  [J.  N.  Svoronosj.  Par  l'étude  d'une  série  de  pièces  de  ces  villes. 
S.  confirme  l'opinion  de  Dieudonné,  sauf  pour  la  date  des  pièces  et  pour 
les  rois  qu'elles  représentent;  les  unes  sont  de  Ptolémée  II  (266-264)  et  de 
sa  femme  Arsinoé;  les  autres  de  Ptolémée  IV  (222-20S).  T  De  l'affinité  des 
monnaies  de  restitution  et  des  monnaies  des  nomes  d'Egypte  [G.  Dattari]. 

SO  Les  unes  comme  les  autres  étaient  frappées  à  l'occasion  du  renouvellement 
de  fêtes  commémoratives  revenant  tous  les  dix-sept  ans.  K  Vestiges  de 
faux-monnayages  antiques  à  Alexandrie  ou  ses  environs  [E.  J.  Dutilh].  Série 
de  douze  telradrachmes  faux,  mais  antiques,  frappés  à  Alexandrie,  t  Note 


MITTEILUNGEN    D.    K.    DEUTSCHEN    ARCHAEOL.    INSTITUTS.        235 

sur  l'article  précédent  [J.  N.  Svoronos].  Rappelle  un  passai;e  de  S.  JerAme 
sur  un  atelier  de  faux-monnayeurs  dans  le  désert  de  la  Basse-Thébaïde. 
t  Numismatique  des  villes  de  la  Phénicie  (suite)   <cf.  IV,  193-232  R.  d.  R. 
26,  26"),  5>  [J.  Rouvier].  Monnaies  de  Sidon  :  rois  phéniciens,  satrapes,  rois 
Séleucides.  —  Description  avec  pi.  de  316  pièces,  f  Encore  le  Jt(v«|  Tf,ç  Nawtou.  s 
[J.  N.  Svoronos].  Maintient  contre  Skias  ('Eyei;..  'Ap-/-  '901,  163-174)  ses  con- 
clusions sur  la  tablette  votive  de  Niinnion  <cf.  R.  d.  R.  26,  265>.  ^  Bulles 
byzantines  en  plomb  du  musée  national  de  numismatique  à  Athènes  [K.  M. 
Konstanlopoulosj.  1.  Bulles  des  thèmes,  églises  et  villes,  chefs  politiques, 
militaires   et    ecclésiastiques.    Salonique,    Macédoine.   Thrace    et    Ucllas.  i" 
Description  de  52    bulles,  f  Variétés.  L'exagium  d'or  avec  hiéroglyphes  [G. 
Dattari].  11  la  croit  authentique.  1  C.  r.  par  [E.  Gabriel]  de  G.  Uill,  Descriptive 
catalogua  of  ancienl  Greelc  coins  belonging  to  John  Ward  et  de  G.  MaGDONALD, 
Catalogue  of  Greek  coins  in  tlie   llunlerian  coUr^ction,  2.   Éloges.  IH  Fasc.  3-/i. 
Les  bus-reliefs  «  Praxiléliens  »  des  Muses.  Estrade  antique  musicale  [J.  N.  "> 
Svoronos]  (2  articles).  Ces  reliefs  découverts  en  1887  par  Fougères  à  Manti- 
née  et  qui   sont  maintenant  au  musée  arch.    d'Athènes  (flg.)    passaient 
jusqu'ici,  d'après  Paus.,  VllI,  9,  1,  pour  la  base  d'une  statue  de  Latone  de 
Praxitèle;  c'était  bien  plutôt  une  estrade   destinée  à  des  concours  musi- 
caux. Comparaison  avec  des  monnaies  et  d'autres  œuvres  d'art,  ils  doivent  '** 
dater  de  la  fin  du  iv°  siècle  et  sont  de  l'école  de  Praxitèle.  Explication  des 
reliefs.  Restitution  de  l'estrade.  ^  Bulles  byzantines  en  plomb  (2»  art.)  [K. 
M.  Konstantopoulos].  Description  de  133  bulles.  If  Numismatique  des  villes 
de  la  Phénicie  [J.  Rouvier].  Sidon,  suite  et  fin  (3  pi.),  de  121  avant  J.-C.  à 
235  ap.   J.-C.  Desciiplion   de  331    monnaies  grecques  et  rom.  î  T."ésor  de  « 
monnaies  trouvé  à  Oreos  en  Eubee  [J.  N.  Svoronos].  646  monnaies  d'argent 
de  Rhodes,  de  Philippe  V  et  Persée  rois  de  Macédoine,  etc.  Deux  seulement 
sont  deChalcis  et  six  d'Hisliée  (Oreos).  Les  autres  ont  été  apportées  du  dehors 
en  Eubée.  Ce  trésor  paraît  avoir  été  enfoui  après  la  bataille  d'Oreos  dans  la 
guerre   de   Persée  contre   Rome.    Catalogue   des  monnaies   découvertes,  30 
H  STÉiijiaTa,  -ulritctç,  o[j.?aX<5;  [St.  N.  Dragoumis].  Lexicographie,  élyinologiu  et 
signiUcation  exacte  de  ces  expressions  qui  désignent  des  objets  se  rappor- 
tant au  culte.  Sbymour  db  Ricci. 

Mitteilungen  des  k.  deutschen  archaeologischen  Instituts.  Athen. 
Abth.  T.  26  (1901).  2«  livr.  (parue    ainsi  que  les  suivantes  en  1U02).  Inscr.  '5 
de  Cysique  ]Th.    Wiegand].   Liste   de  pryiane  d'après  un  estampage  de 
Mordtmann  ;   la  pierre  a  depuis  été    brisée;    elle  est  de  l'époque  d'Ha- 
drien et  date  de   la  11'  année  de  l'hipparchie  de  Charicas,  nous  avions 
déjà  deux  listes  de  la  7»  et  8°  année,  t  Relief  d'un  poète  (pi.)  [E.  Kruger]. 
Trouvé  en  1899  à  Athènes  non  loin  de  l'Acropole,  il  représente  un  homme  *o 
barbu,  vêtu  d'un  manteau,  assis  sur  un  siège  devant  un  rideau  ;  il  porte 
la  main  à  son  menton  :  description  détaillée:  comparaison  avec  qqs.  autres 
représentations  analogues  (flg.).  il  doit  être  de  la  lin  du  iv»  s.  \  Un  groupe 
local  de  vases  béotiens  (pi.)  |S.  Wide].  Cinq  vases,  dont  trois  sont  au  Musée 
nat.  à  Athènes  et  deux  au  Dr.  Muséum  forment  un  groupe  pour  le  style  et  ** 
la  technique,  description  détaillée  de  chacun,  ils  semblent  provenir  d'une 
même  fabrique  béotienne,  probablement  Tanagra,  et  dater  du  milieu  du 
V  s.  H  L'île  de  Paros  [O.  Rubensohn].  2,  dans  ce  2»  art.  de  66  p.  (cartes  et 
plan)  <  cf.  R.  d.  R.  25,  223,  52.  >  R.  étudie  la  topographie  de  Paros  ;  a.  111e, 
description  de  tontes  les  ruines  et  restes  de  constructions  anciennes  :  b.  W 
chef-lieu.  Paros  qui  a  été  de  tout  temps  le  centre  de  la  vie  politique  el 
commerciale  de  l'Ile,  était  situé  sur  l'emplacement  de  la  moderne  Parlkla. 
D'après  ce  qu'Hérodote  nous  dit  du  siège  que  lui  Ut  subir  Milliade,  celte 


236  1902.  —  GRÈCE. 

ville  était  fortifiée  ;  examen  déialUé  des  restes  de  murailles   datant  du 
V»  s.   Acropole  :   grande  citerne,  fondations  qui  sont  probablement  celles 
du  temple  d'Athena  Poliuchos  ;  maisons  préhistoriques  et  habitations  pri- 
vées plus  récentes,   nécropole;   sanctuaires  divers:  le  temple  d'Artemis 
5  mentionné  par  Hérodote  VI,  134,  n'a  pas  encore  été  retrouvé,  on  ignore 
même  où  il  était  situé  ;    vestiges  d'un   Asktèpieion,   sanctuaires  divers  ; 
nécropoles.  If  Documents  concernant  la  construclion  de  l'Erechlbeion  de 
408/407  CIA   I,  3ii   [W.    KolbeJ.    Texte  d'un   fragment  d'inscr.  sur  marbre 
pentelique   trouvé  sur  l'Acropole  cl  dans    lequel  Wilhelm  a  reconnu  le 
»0  complément  de  CIA  I,  Z'ii.   Il  nous  apprend  qu'après  que  les  travaux  de 
construction  de  l'Ercchtheion   eurent  été  repris  par  l'architecte  Philoklès, 
sous  l'archontat  de  Dioklés,  dans  l'été  409,  ils  furent  continués  l'année  sui- 
vante sous  l'archontat  d'Euktemon  408/4U7,   mais  sous  la  direction   d'Ar- 
chilochos  qui  avait  succédé  à  Philoklès.  Les  travaux  dont  nous  avons  les 
16  comptes   concernaient  le  mur  nord,  terminé  au  commencement  de  407  et 
les  colonnes  de  la  galerie  est.  On  ne  sait  pas  si  l'édifice  fut  terminé  cette 
anuée-là  ;  il  semble  pourtant  qu'on  travailla  avec  une  sorte  de  lièvre  dans 
les  dernières  prytauies  de  408/407,  comme  si  le  temple  devait  être  achevé 
dans  un  délai  prescrit.  ^  Fouilles.  Athènes;  inscriptions  du  Musée  du  l'irée, 
^  stèles  funéraires  avec  iuscr.  :  grotte  de  Pan  sur  le  Parnès  ;  tombeau  ancien 
trouvé  à  Hysiai  ;    fragment  d'une  grande  mosa'ique  mise  au  jour  à  Méga- 
lopolis,  on  y  voit  d'après  une  inscr.  la  déesse  Mégalopolis:  tombeau  mycé- 
nien à  Dimini  :  tombeaux  avec  inscr.  à  Velestino  ;  à  Andros  sarcophage 
en   plomb,    Anticyre,   Tralles,  8  inscrp.  H  3°  et  4"  livr.  La  pyramide  de  Gen- 
^  chrées  (1  pi.)  [T.  WiegandJ.  L'entrée  de  la  vallée  de  Cenchrées  en  Argolide 
était  défendu   pnr   une   tour  dont   nous   avons  des   restes   dans   ce  qu'on 
appelle  la  Pyramide  de  Cenchrées,  qui  n'était  donc  pas  une  sépulture  très 
ancienne  comme  on  l'a  cru  ;  mais  bien  un  çp-jxtojpiov  comme  le  pensaient 
Donaldson  et  Curtius  :  description. 1[  Images  de  dieux  et  idoles  mycéniennes 
3U  (pi.)  [S.  Wide].  Trouvé  en  Crète  à  Prinias  et  à  Gournia  des  statuettes  en 
terre  cuite  très  primitives  représentant  des  femmes  les  bras  levés  et  dont 
le  corps  se  termine  en  forme  de  cylindre,  d'autres  un  cylindre  entouré  d'un 
serpent  ;  ce  sont  là  des  représentations  de  déesses  et  ce  sont  des  idoles  et 
non  des  objets  servant  au  culte.  La  Crète  était  un  centre  de  civilisation 
s»  mycénienne.  Mycènes  et  Tirynthe  étaient  .à  la  périphérie.  Autres  idoles 
pareilles.   C'est  donc  à  tort  qu'on  à  prétendu  qu'il  n'y  avait  pa.s  d'idoles  à 
l'époque  mycénienne.  K  Reliefs  funéraires  alexandrins  (pi.)  [E.  l'thul].  Art. 
de  40  p.  (fig.).  La  plupart  des  reliefs  de  l'époque  hellénistique  se  trouvent 
à  Alexandrie,  quelques-uns  au  Caire,  deux  à  Munich,  un  au  Louvre  et  un 
40  à  Athènes  ;  origine  :  ce  sont  ou  des  stèles  surmontées  d'un  fronton,  ou  bien 
ils  afTcclent  la  forme  d'un  petit  temple;  rarement  en  marbre,  le  plus  sou- 
vent en  calcaire,  ils  sont  recouverts  d'une  couche  de  peinture  ;  peu  d'inscr. 
les  noms  étaient  tracés  au  pinceau.  A.  Types  hellénistiques;  1,  Groupes; 
cycle  ancien,  influence  attique,  12  n"»  ;  fragments,   2  n"'  ;  cycle  plus   mo- 
45  derne  d'un  travail  médiocre  ou  maniéré,  6  n»>.  2,  Figures  isolées  ;  assises, 
femmes  et  hommes,  en  tout,  3  n"»  ;  debout,  16  n"».  3,  Représentation  de 
héros,  3  n»».   B.  Types  romains,  les  uns  en  relief,  les  autres  en  creux  sui- 
vant  l'usage  égyptien;  ils  représentent   la  personne  décédée  au  premier 
plan  ou  bien  le  plus  souvent  un  banquet   funèbre.   Développement   de  la 
50  sculpture  fun(!raire  alexandrine.  1[  Fouilles  dans  les  dépendances  ouest  de 
l'Acropole   [C.    Waltzinger].    Art.    de  28  p.  (fig  ).  Trouvailles  de  sculptures 
isolées  :  fragments  ;  statuettes  ;  objets  mobiliers  ;  briques  avec  décoration 
en  relief;  bustes,  13  n»»  ;  reliefs,  elc-H  Deux  chambres  funéraires  eubéennes 


mitteilUnGen  d.  iv.  dëotscHën  ahcmaëol.  instituts.     237 

avec  lits  funèbres  (3  pi.)  |K.  G.  VoUmôUcr].  Art.  do.  lA  p.  1,  Chambre  funé- 
raire  mise   au  jour   près  d'Erélrie,   coiislruclion,  au  eenlre  d'un  tumulus 
une  coiisiruclioa  en  brique  cubique  el  massive  qui  devait  servir  de  basi  ,i 
un  éditlce  monumental  extérieur  (é7ri6r)iia)  en  marbre.  Tout  près  de  cette 
base  était  la  cliambre  funéraire  proprement  dite,  quadrangulalre,  avec  un  5 
couloir  d'entrée  (8pô[io;).  Détails  de  construction  :  les  quatre  murs  étaient 
peints  el  l'on  voit  qu'il  y  a  eu  trois  décorations  successives  ;  décoration 
murulo  ;   mobiliers,  deux  trônes,  deux  lits,  une  haute  armoire,  le  tout  en 
marbre  avec  traces  de  peinture  et  portant  les  noms  des  morts,  hommes  et 
femmes,  qui  appartiennent  à  trois  générations.  Description  détaillée,  ob-  lo 
jets  divers,  des  urnes  ou  boîtes  ayant  contenu  des  cendres,  petits  boucliers 
en  terre  cuite  peinte,  figurines.  Ce  tombeau  qui  a  été  pille  a  dû  appartenir 
à  une  famille  macédonienne  el  doit  dater  de  319  av.  J.-G.  :  2,  Chambre 
funéraire  de  Valhia,  près   d'Eiétrie,   a  été  pillée  par  les  ouvriers  qui  l'ont 
découverte.  Elle  ne  formait  pas  un  tumulus  et  si  construction  diffère  de  la  15 
précédente,  pas  de  couloir  d'accès  ;  elle  contient  deux  lits  de  marbre  admi- 
rablement  travailles,  de  manière  à  imiter  les  matelas,   les  oreillers,  les 
couvertures   de  lits  réels  ;  traces  de  peinture.  \  Administration  de  la  ma- 
rine athénienne  [W.   Kolbe].   Observations  critiques  sur  les  idées  émises 
par  B.    Kbil,   Anon.  Argenline?isis.  App.  I,  et  défense  des  vues  de  U.  Kôhler  20 
dans  ses  études  sur  les  décrets  de  la  marine  Aihéuienne.  1.  Développement 
de  la  flotte  au  iv  s.  2.  Réserves  et  constructions  nouvelles  ;  a,  statistique  ; 
durée  d'un  navire  de  guerre;  b,  réglementation  de  la  réserve;  vf,e;  ilai- 
ptTot,  on  désignait  par  ces  mots  des  escadres  de  réserve  el  non  pas  des 
constructions  nouvelles   extraordinaires.  3,  Administration  de  la  marine,  z'ù 
Les  va-ji:T|Yo:   sont  des  charpentiers  do  navire  ;  les  vsMpoi  remplissaient  les 
fonctions  qu'exercèrent  leurs  successeurs  immédiats,  les  ir.iiitlrizxi  tmv  vsw- 
P'Mv.  t  Sur  une  iiisc.  d'Epidaure  [Ad.  Wilhelm].  I^e  Marcus  Antonius  men- 
tionné dans  un  décret  des  Epidaurieus  de  11  av.  J.-C.  en  l'honneur  de  leur 
concitoyen  Euanthès.  C.  1.  G.  Pel.  I,  932,  1.  25  n'est   pas   le   triumvir,   mais  3o 
son  père  M.  Antonius  Crcticus  ;  restitution  du  reste  du  décret.  %  Fouilles. 
Théra. 

Ht  T.  27  (1902).  1"  el  2"  livr.  Ces  deux  livr.  sont  consacrées  (3  cartes, 
5  pi.  et  nombreuses  fig.  dans  le  texte)  aux  travaux  de  Pergame  1900-1901. 
Bapporl  préliminaire  [A.  Conze].  Coup  d'œil  général  sur  les  travaux,  t  Géo-  35 
logie  de  la  campagne  de  Pergame  [A.  PhilippsonJ.  Rapport  sommaire.  H 
Constructions  [W.  Dorpfeld].  1,  Porte  sud;  2,  Principale  rue  de  la  ville 
pavée  de  larges  dalles  de  trachyte,  elle  conduisait  en  pente  douce  et  avec 
bien  les  détours  de  la  porte  de  la  ville  à  la  ville  supérieure,  aux  sanctuaires 
el  au  palais  du  roi  sur  r.\cropole  ;  déblayée  en  partie  ;  3,  La  seconde  Agora  40 
de  la  basse  ville  grecque  ;  construction  grecque  ;  abonls  et  constructions 
environnantes  plus  récentes  ;  4,  Construclious  dans  le  voisinage  de  l'Agora  ; 
5,  La  fontaine  publique;  6,  Portes  du  mur  d'Eumène  au  nord-ouest  el  à 
l'est;  7,  Portique  de  la  terrasse  du  théâtre.  H  Inscriptions  [II.  v.  Proll  el 
W.  Kolbe].  207  u»'.  1,  Décrets,  le  plus  importaut  par  les  détails  qu'il  nous  43 
donne  sur  la  police  de  l'époque  hellénisliquj  est  relatif  aux  à(jT-jvd|jioi  ;  texte 
el  commentaire  :  désignée  par  les  termes  pafftXi/.ô;  v<J[io;,  elle  doit  dater 
d'après  la  forme  des  caractères  de  l'époque  de  Trajan  ;  compétence  des 
asljnomes,  police  des  rues,  des  édifices,  des  fontaines  publiques  ;  la  partie 
inférieure  de  l'inscr.  est  perdue.  Décret  rom.  sur  la  banque  nationale  5C 
de  Pergame  Sy)|j.o<i(a  -cpâTteîa  ;  texte  et  comm.,  détails  sur  ses  opéra- 
lions  diverses  ;  2,  Monuments  votifs  ;  dieux  el  héros  ;  rois  el  empe- 
reurs. 3,  Inscriptions  honoriliques.  4,  Ecriteaux.  b,   Listes  ;  les  nouveaux 


238  1902.  —  GRÈCE. 

citoyens  de  l'année  133  av.  J.-G.  :  éplièbes  ;  autres  listes.  6,  Inscr.  funé- 
raires; 7.  Inscr.  diverses.  8,  Graffites.  9,  Objets  divers  avec  inscr.  H  Trou- 
vailles isolées  [Tliiersch].  Tête  d'Alexandre  ;  torse  couvert  d'une  cuirasse; 
chapiteaux  ;   terres  cuites  ;  lampes  en  terre  ;  vases  et  débris  de  vases;  etc. 

S  H  Continuation  des  fouilles  [W.  Dorpfeld].  Dégagement  complet  de  la 
seconde  agora;  terrasse  faisant  partie  du  ■{\)\i.vi<jirjv  tmv  naîSwv,  stèle  de 
l'époque  d'Attale  II  mentionnant  100  enfants  devenus  éphèbes  ;  escalier  et 
terrasse  avec  inscr.,  une  du  temps  d'Attale  III  ;  YJiivàffiov  t.  TiaiSwv  d'époque 
rom.,  mis  au  jour.  Recherches  du  grand  autel.  Ht  3«  livr.  Dionysos  Kathe- 

10  gemon  fil.  v.  Prolt].  C'est  ce  dieu  que  les  Altalides  proclamaient  comme 
l'ancêtre  divin  de  leur  famille,  le  à  àp-/TiY^;  t.  ^évoyç,  de  même  que  la  gens 
Julia,  à  Rome,  prétendait  descendre  de  Vénus  Genetrix,  les  Ptolémées  de 
Zeus,  par  Iléraklès,  les  Séleucides  d'Apollon;  c'est  ce  que  montre  P.  dans 
cet  art.  de  28  p.  ;  1,  Dionysos  Kathegemon,  ancêtre  divin  des  Attalides  ;  2, 

15  Altistes  dionysiaques  de  Téos  et  Atlalistes  (association  fondée  la  7°  année 

du  règne  d'Attale  II  pour  les  besoin  du  culte  du  roi);  3,  Culte  des  Attalides; 

i,   Attaleion  et  temple  ionien  à  Pergame;  5,  Culte  du   roi  et  après  lui  de 

•l'empereur   romain;   6,   Pergame  et   Alexandrie,  t  t'aros,  3   |Rubensohn| 

<cf.  supra>.  Le   Pylhiou  et  l'Asklépieion  (pi.).  1,  Pythiou,  constructions, 

20  trouvailles  isolées,  fragments  d'inscr.  et  de  sculptures,  inscr.  votive 
métrique  rte  Mikkiadès  de  Ghios,  le  père  d'Archermos,  mentionné  par  Pline 
H.  N.  26,  11  ;  ce  Mikkiadès  était  non  le  dédicaut,  mais  l'artiste  lui-même  ;  2, 
Asklépieion  :  il  est  à  ce  point  détruit  qu'on  peut  à  peine  en  indiquer  la 
situation  exacte;  il  parait  avoir  été  construit  à  deux,  époques  différentes  ; 

î5  de  là,  deux  séries  de  ruines  que  R.  étudie  séparément;  3,  Trouvailles  peu 
nombreuses  :  inscr.  dont  plusieurs  sont  votives,  les  unes  viennent  de 
malades  guéris  ou  qui  implorent  leur  guérison,  les  autres  proviennent  de 
parents  qui  offrent  des  offrandes  au  dieu  pour  leurs  enfants,  le  plus  sou- 
vent des  chevelures  ;   sculptures,  parmi  lesquelles  il  faut  mentionner  une 

3^  statue  archaïque  de  jeune  homme,  une  petite  tète,  également  archaïque, 
etc,  ;  4,  Apollon  Pylhien  et  Asklèpios.  Coup  d'oeil  sur  l'histoire  de  ces  sanc- 
tuaires, le  développement  du  culte  et  les  surnoms  de  ces  deux  divinités, 
t  Contributions  à  la  topographie  de  la  Troade  [F.  Calvert].  1,  Le  port  d'Ilion 
doit  être  cherché  près  de  Tavolia;  2,  Rhoiteion  est  près  de  Paleokastro  ;  3, 

36  Ophrynion  vers  Ren-koi  :  art.  trad.  de  l'anglais  par  [Thiersch].  qui  n'ac- 
cepte pas  toutes  les  conclusions  de  C.  et  développe  les  siennes.  H  Phobos 
[L.  Deubner].  Ce  dieu  de  l'effroi  nous  est  connu  entre  autres  par  une  inscr. 
votive  de  Sélinonte  (S.  I.  G- 751);  au  fond,  c'est  le  dieu  de  la  guerre. 
Eschyle  le  mentionne  dans  les  Sept,  v.  42,  presque  contemporains  de  cette 

40  iiiscr.,  comme  le  dieu  protecteur  du  serment  avec  Ilarès  et  Enyo.  Deux 
lampes  d'argile  portant  un  ours  en  relief  et  l'inscr.  çdôo;,  ont  été  trouvées 
dans  des  tombes  qu'elles  devaient  protéger.  Représentations  analogues. 
H  Post-scriptum  à  l'art,  sur  Dionysos  Kathegemon  <cf.  supra >  [H.  v.  Protl]. 
Sur  la  prétention  de  certains  empereurs  rom.  de  descendre  des  dieux. 

45  H  Trouvailles.  Inscr.  provenant  de  Bithyuie,  Srayrne,  Thyatire,  Carie  et 
Phrygie.  HI  4*  livr.  Traité  entre  Paros  et  Thasos  [O.  Rubensohn].  Texte, 
restitution  et  commentaire  d'une  inscr.  en  cinq  fragments,  trouvée  récem- 
ment, et  qui  jette  un  jour  nouveau  sur  les  relations  politiques  entre  Paros 
et  Thasos;  elle  complète  une  autre  inscr.  importante  trouvée  dans  l'Asklé- 

KO  pieion  de  Paros  <cf.  supra >  en  l'honneur  de  Kephisophon,  et  qui  la  pre- 
mière mentionnait  des  rapports  de  ce  genre  entre  la  métropole  et  sa  colonie. 
Celle-ci  qui  est  plus  ancienne,  et  doit  dater  de  411,  nous  montre  que  déjà 
vers  la  Un  du  v^  s.  et  au  commencement  du  iv,  une  alliance  séparée  existait 


MITTEILUNGEN   D.    K.    DEUTSCHEN   ARCHAEOL.    INSTITUTS.        239 

entre  Paros  et  Thasos,  très  probablement  dirigée  contre  Athènes.  On  y  lit 
la  formule  du  serment,  dont  un  exemplaire  est  déposé  à  Delphes,  par  lequel 
les  Parions  s'engagent  à  rester  envers  et  contre  tous  fidèles  aux  Thasiens. 
Coup  d'œil  sur  l'iiisloire  de  Paros  à  celte  époque;  rapports  de  Paros  et 
d'Athènes.  H  L'aêaTov  d'Epidaure  [I.  A.  Ilôlwerda].  Mentionné  par  Paus.  II,  5 
27,  .3  comme  l'endroit  où  les  malades  se  couchaient  pour  y  attendre  l'appa- 
rition du  Dieu.  Ce  n'était  pas  la  loggia  ou  terrasse  supérieure  nepfeaTo;  ÛTtepiôo; 
dans  laquelle  Cavvadias  a  voulu  le  reconnaître,  mais  un  bâtiment  quadran- 
gulaire,  dont  on  a  retrouvé  les  ruines,  sur  le  front  est  du  temple,  et  près 
duquel  les  fouilles  ont  mis  au  jour  un  ancien  autel  entouré  de  débris  lo 
d'ol>jets  votifs,  entre  autres  de  fragments  de  vases  avec  inscr.  antiques 
prouvant  que  c'était  là  l'enilroit  le  plus  ancien  où  avait  été  célébré  le  culte 
d'Asklèpios.  t  Iconographie  grecque  [H.  v.  Proll].  1,  La  statue  d'Eschyle 
au  théâtre  d'Athènes.  Commentant  et  expliquant  Paus.  1,  21.  P.  montre  que 
la  statue  d'Eschyle  avait  disparu  et  avait  été  remplacée  par  une  nouvelle  ib 
statue  du  poète  à  l'époque  rom.,  et  que  c'est  celle-là  qu'à  vue  Paus.  ;  2, 
Chrysippo.  Reconnaît  Chrysippe  dans  un  petit  buste  avec  inscr.  en  marbre 
penlélique  du  Musée  nat.  d'Athènes  auquel  manque  la  tête.  %  Sur  certains 
décrets  athéniens  du  v«  s.  [V.  Bannier].  Commentaire  de  CIA,  IV,  p.  141, 
n»  39  a;  de  p.  196,  n"  116  et  I.  73;  de  1,  316  et  IV,  p.  77,  n°  331  d  ;  de  I,  327  ;  20 
delV,  n»  556;  de  I,  5i0;  de  IV,  n»  116  a.  ï  Inscr.  de  Macédoine  [A.  Struck]. 
Cinquante  inscr.  ou  fragments,  la  plupart  funéraires.  K  Situation  du  tombeau 
d'IIannibal  (pi.  et  flg.)  [Th.  Wiegand).  Tsetzès,  Chil  I,  798  sqq.  dit  qu'An- 
nibal  fut  enterré  à  Libyssa.W.  montre  que  Libyssa  était  dans  les  environs 
de  Dil-Eskelessi.  If  Un  faux  Nemeonike  [E.  Preuner].  G.  I.  G.  Sept,  I,  2490;  26 
il  ne  faut  pas  lire  avec  Dittenberger  Nen[eovî/.]ou,  mais  lIsiiitTt'Sou  comme  l'a 
supposé  Keil,  et  comme  l'a  confirmé  le  fragment  suivant  2'491.  H  Inscriptions 
d'Acarnanie  [id.].  Texte  et  comm.  de  22  inscr.  et  fgmenls  d'inscr.  funé- 
raires dont  la  plupart  ont  été  trouvées  par  Noack  dans  un  récent  voyage  en 
Acarnanie  en  PjOl.  Citons  celle  en  12  vers  d'un  jeune  Timelas  tué  par  une  jo 
ourse,  t  Inscr.  de  Leuknde  lid.].  Addenda  et  corrections  à  G.  1.  G.  Sept 
S31-S99;  989-990,  d'après  les  remarques  de  Stamatelos  S\)X),oyti  t.  AeuxaSiwv 
é;:iYpïç<iv.  Déc.  18(58.  Inscr.  nouvelles,  6  n»',  entre  autres  une  sur  un  casque 
de  bronze  de  la  première  moitié  du  vi°  s.  t  Nouvelles  inscriptions  funé- 
raires de  "l.eucade  [W.  Kolbe].  Vingt-cinq  stèles  avec  courtes  inscr.;  trois  35 
du  v«  s.;  sept  du  iv*  ;  cinq  du  m»;  huit  du  il»;  un  du  i»''  et  un  de  l'empire 
rom.  1[  Inscr.  d'Ithaque  [E.  Preuner).  Rectifications  et  addenda  auGIG  Sept. 
III',  653-681  ;  1075  d'apr.ès  un  rapport  de  John  Lee  de  1812  publié  dans  l'Ar- 
chaeologia  1849  :  quatre  inscr.  ne  se  trouvent  pas  dans  le  Corpus,  f  Nou- 
velles inscr.  d'Ithaque  fil.  v.  Prott|.  Douze  inscr.  très  courtes,  d'après  une  40 
brochure  de  Paulatos.  H  L'époque  de  l'ancien  Parthénon  [W.  DôrpfeldJ. 
Étude  de  38  p.  (2  pi.  et  lig.)  dans  laquelle,  après  avoir  rappelé  qu'avant 
Péricles  il  y  eut  deux  grands  temples  d'Alhèna  sur  l'Acropole,  l'ancien 
Parthénon  à  la  place  du  Parthénon  actuel,  et  l'ancien  Temple  d'Athéna  au 
sud  de  l'Erechtheion.  D.  prouve  que  l'ancien  l'arthéncin  date  d'avant  la  45 
guerre  des  Perses;  lorsqie  ceux-ci  ravagèrent  l'Acropole,  il  était  en  cons- 
truction, ils  mirent  le  l'eu  aux  échafaudages.  De  479  à  447,  pendant  toute 
une  vie  d'homme,  on  put  voir  les  substructions  brûlées  du  temple  com- 
mencé à  côté  de  l'ancien  temple  d'Athéna,  qu'on  avait  réédifié.  Péricles 
reconsirnisit  le  grand  temple,  le  Parthénon  actuel,  de  447  à  434  en  modifiant  so 
les  plans  de  l'ancien,  dont  les  substructions  disparurent  sous  le  sol,  et  n'ont 
été  rendues  à  la  lumière  que  par  les  travaux  et  les  études  de  L.  Ross.  C'est 
à  ces  conclusions  que  D.  a  été  amené  par  de  nouvelles  études  sur  l'ancien 


240  i%2.    —    ITALIE. 

temple  lui-même  el  sur  les  murs  de  soutènement  de  son  côté  sud.  f  Un 
ouvrage  lurcsur  la  mer  Egée  de  l'année  1320  (pi.)  [R.  Herzog].  Ce  livre  avec 
illustnitiuns  el  allas  de  toute  la  mer  «  blanche  »  et  de  l'.irchipel  donne  la 
description  détaillée  de  toutes  les  îles  et  de  tous  les  ports;  il  fut  composé 

5  par  Pèrï  Reis,  célèbre  sous  Sulimau  et  neveu  du  fameux  corsaire  Kemal 
Reis,  Il  fut  mis  à  mort  au  Caire  en  IbS'i  sur  l'oriiro  du  Sultan.  Son  livre  se 
trouve  à  la  Bibl.  de  Nuri  Osmanie  sous  le  w  3004.  Plusieurs  copies  en  ont 
été  faites.  Il  est  imponant  pour  nous  par  ce  qu'il  nous  apprend  sur  la  mer 
Egée  et  ses  îles  dans  l'antiquité  et  au  moyen  âge.  •[  Inscr.  byzantines  de 

10  la  Macédoine  occidentale  [H.  Gelzer].  Inscr.  copiées  dans  un  récent  voyage, 
en  grande  partie  déjà  connues,  mais  d'après  des  copies  défectueuses. 
ï  Oyriaque  d'Ancône  à  Pergame  [E.  Ziebarth].  Cyriaque  visita  Pergame  en 
1431  el  en  14W  el  aurait  à  sou  premier  voyage  copié,  d'après  Scalamonte, 
pleraque  graccis  lalinisque  lilteris  epigrammata.  Bien  peu  de  ces  inscr. 

*'•>  nous  sont  parvenues.  Qq.-unes  se  trouvent  dans  le  God.  Parmensis.  Resti- 
tution du  texte  grec  d'une  inscr.  trad.  par  lui.  A.  K. 


20 


ITALIE 

Rédactcui'  général:  Emile  Châtelain. 


Atene  e  Roma.  N°  .'i?.  Jr.  Sur  une  peinture  de  Pompéi  représentant  les 

28  noces  sacrées  [N.  Terzat^hi].  Nouvelle  interprétation  de  la  peinture  célèbre 
qui  ornait  la  maison  du  poète  tragique.  H  Découvertes  archéologiques  de 
l'an  1900  [G.  Pellegrini].  %*i  N°  38.  Févr.  Les  poésies  de  Co.'-nelius  Gallus,  à 
à  propos  du  livre  récent  de  Skutsgh  [F.  Raïuorinol.  Les  hypothèses  de  S. 
ne  sont  pas  justifiées.  Gallus  restera  l'auteur  d'élégies  et  d'un  petit  poème 

3"  sur  Apollon  Gryneus  ;  il  ne  faut  pas  lui  attribuer  d'autres  compositions. Hlf 
N"  39.  Mars.  Le  christianisme  de  Stace  selon  Danie  [M.  ScheriUo].  H  Diffé- 
rentes manières  dont  a  été  traité  l'enlèvemenl  d'Hélène  jV.  Costaïui].  Suite 
dans  les  n»^  suiv.  Hf  N»  'lO.  Avr.  Quelques  données  sur  la  prééminence  des 
femmes  dans  l'antiquité  [E.  Lattes].  Relève  des  inscr.,  surtout  étrusques, 

^'  dans  lesquelles  la  femme  ou  la  déesse  est  nommée  avant  l'homme  ou  le 
dieu.  H  Nouveaux  fiaguients  de  Sapho  [S.  Nicastro  et  Gastiglioiii].  Traduc- 
tion et  commentaire  des  fragm.  acquis  par  le  Musée  de  Berlin.  HU  N»  41. 
Mai.  Si  et  comment  la  Thébaïde  inspira  à  Dante  l'idée  de  faire  de  Stace  un 
chrétien  [G.  Albini].  1[  La  Médée  de  Sénèque  et  Apollonius  de  Rhodes  [F. 

*"  Pasini].  C'est  en  imitant  Apollonius  que  Sénèque  a  donné  à  sa  tragédie 
le  caractère  alexandrin,  f  Texte  et  traduction  de  divers  papyrus  d'Oxyrhyn- 
chos,  lettres  donnant  de  curieux  détails  sur  la  vie  privée  [Ev.  Breccia]. 
tu  N"  42.  Juin.  L'éducation  des  femmes  à  Rome  [G.  Pitacco].  La  femme 
romaine,  avilie  sous  l'Empire,  dut  être  soumise  à  une  réforme  de  l'éduca- 

*^  lion  sous  Néron,  t  Principaux  résultais  de  l'exploration  archéologique  ita- 
lienne en  Crète,  189^-1901  [A.  Taramelli].  Trouvailles  à  Gortyne  et  à  Axos. 
Suite  aux  n"-  suiv.  n  ^°  43-44.  Jl.-aoùt.  Tableaux  horatiens  [V.  Brugnola]. 
Procédés  descriptifs  d'Horace,  plus  peintre  encore  que  poète,  t  L'irréligion 
dans  le   Prométhée  d'Eschyle  |N.  Terzaghi].  La  tradition  du  feu  refusé  à 

50  l'homme  existait  dans  le  fonds  mythologique  de  toute  la  race  aryenne  ; 
Eschyle  n'a  pas  altéré  le  mythe,  mais  l'a  empreint  de  son  génie.  H  Pour  ei 
contre  le  grec  au  xv  siècle  [A.  A.  Bernardi].  tl  N»  45.  Sept.  Les  cartes 
postales  illustrées  dans  l'antiquité  [R.  Paribenil.  Ce  qui  en  tenait  lieu 


ROLLETINO    DI    FILOLOGIA    CLASSICA.  2ll 

c'étaient  les  petites  lampes  romaines,  ornées  de  dessins  variés,  avec  des 
soiiliails  de  bonne  année,  etc.  %  Questions  sur  un  fragment  d'Antipliane 
[A.  Solari].  Interptétalion  nonvcllo  de  III,  p.  22  Meineke.  HH  N"  46.  Ocl.  Le 
vase  François,  sa  restauration  et  sa  récente  publication  (!,.  A.  Milani'. 
Urisé  en  1900  par  un  gardien  en  fureur,  les  638  fragments  ont  été  remis  en  s 
place  par  le  direct!  ur  du  Musée,  en  y  introduisant  un  fragment  nouveau 
donné  par  le  marquis  Strozzi,  de  sorte  que  la  restauration  nouvelle  est 
bien  supérieure  à  celle  qu'on  avait  faite  en  1844-45,  époque  de  la  découverte 
par  François. Hlf  N"  47.  Nov.  Un  nouveau  manuscrit  de  l'Agricola  et  de  la  Ger- 
manie de  Tacite  [l.n.  direction].  Trouvé  à  Jesi,  contient  l'Ephemrris  de  bello  '!• 
Trojano  attribuée  à  Dictys  do  Crète,  on  minuscule  du  xi»  siècle,  puis  l'A- 
gricola et  la  Germanie.  H  Les  premières  origines  de  la  religion  grecque 
[G.  B.  Festa].  Traduction  d'une  conférence  faite  en  allemand  par  O.  Kern. 
Hï  N»  48.  Dec.  La  guerre  de  Lélante  (V.  Costanzi].  Ne  prétend  pas  concilier 
les  dates  proposées,  mais  choisir  entre  les  historiens  anciens  et  véridiques  IB 
d'une  part,  les  compilateurs  inexpérimentés  et  les  chasseurs  d'anecdotes 
de  l'autre.  E.  Gh. 

BoUettino  di  filologia  classica.  An.  8,  n"  7.  Jr.  Euripide,   Alcesle,  éd. 
V.  Brugnola  [P.   Oesareo].    Kloges   et  critiques.   Une   édition  semblable 
n'aurait  pas  vu  )e  jour  en  Italie  il  y  a  cinquante  ans,  et  vu  la  chasse  impie  20 
qu'on  fait  au  pauvre  grec,  ce  n'est  pas  un  succès  à  dédaigner,  f  Xennphon- 
tis  llipparclius,  rec.    P.  Cerogchi   (G.   O.   Zurelli].   Travail   scientifique   el 
critique.  K    A.  BOMIZI,    Compendio  di  sloria  drlla  lelterntura  gi-eca.    6*  éd.  [G. 
Giambellil.    Utile  pour  les  élèves  et  les  maîtres.  %  T.  Livi  lib.  25  con  notr 
di  G.  Pascal  [L.  Cisorio].  Excellent  commentaire.  %  G.  Nugri.  L'imperalarc  K 
GiuUano  t'Apostata    [G.   Gipolla].  Savant   ouvrage.  1[  Gom  niunications  : 
invidere  :=  ixe-faipsiv,  fasciner  [G.  Pascal).  —  Tiberiana  ;  l'histoire  de  Maro- 
boduus  ;  comparaison  des  récits  de  Tacite  et  de  Velleius  Paterculus  [G.  M. 
Columba].  HH    N°  8.    Fevr.    Léo  Meyeb,    Handbuch   der  griech.  Elymologie, 
Band.  2-3  |L.  Valraaggi'.    Importance  capitale,  richesse  de  matériaux  bien  30 
ordonnés.  H  Omero,  VIliade,  1. 13-10,  comm.  da  G.  O.  Zuiietti  |P.  Gesareo]. 
Gommentaire  clair  et  magistral,  quoique  le  rp.  diffère  d'avis  sur  plusieurs 
points.  ^   TuUo    MaSSarani,   Storia  e  fisiologia   delV  arle   di  ridere,   vol.  I, 
l'antichiià  e  il  medio  evo  [L.  V.].   Vulgarisation  instructive,  t   IL  Prtbr, 
Der  Brief  in  der  rijm.   LilUratur.    Extr.   d.  Abh.    Sachs.   Gcs.  20,  3    [P.  Rasi].  35 
Traite  savamment  de  toittes  les  espèces  do  correspondances.  If  Eug.  Allain, 
Piine  k  jeune  el  ses  hcriliers,  1. 1  [L.  Gantarelli].  Soigné,  mais  ne  conn.'iît  pas 
toujours  les  travaux  récents,  f  J.  Thikion,   L'évolution  de  Vastronomie  chez 
(es   Grecs   [G.   Vailati].    Opinions   hasardées,   f  Gommunications  :   Sur   un 
passage  de  Polybe,  3,  88,  8  [S.  Palazzani).   Il  faut  changer  la  ponctuation.  W 
HK  N»  9.  Mars.  Poetarum  pUilosopiiorum  fragmenta,  éd.  II.  DiELS  [G.  Fracca- 
roli].  La  nouvelle  édition  ne  rend  pas  inutile  la  première,  accompagnée  do 
commentaires  plus  amples.  ^   Le  orazioni  di  Iseo,    Irad.  con  prolog.  e  note 
da  F.  P.  GACCtALAiSZA  [V.  Brugnola].   Important  travail.  H   7'.  Macci  Plauti 
Captivi,  con  note  italiane  di  P.  Giardelli  |L.  Gisorio).   Satisfaisant,  mais  45 
l'auteur  aurait  dû  choisir  une  autre  pièce  de  Plaute,  dont  on  tût  moins 
d'éditions  scolaires,   f  Cicérone,    de  oralore.   Testo  riv.  da  A.  Cima   (L.  V.]. 
Celte  seconde  édition    est  bien  améliorée.  1[  Juvenalis  Saturae,  con   note  di 
E.  Gesarko  [A.  g.  Amatucci].   Ce  travail  méritoire   contient  la  1'»  et  la  2« 
satires.  K  Juvenal   éd.  with  introd.,  notes   on    thirlecn  satires   and  indices,    by  50 
11.  P.  Wright  [L.  V.].  Edition  scolaire,  suit  en  général  le  texte  de  Biiche- 
1er;    les   sat.  2,  6,  9   retouchées.    %   I.  DuiîMMt.RR,   Kleine  Schriflen  [C.  O. 
Zuretli].   Trois   volumes  bienvenus.  \  Communications  :   Grégoire  le 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Uevues  de  1903.  XXVII.  —   16 


242  1902.  —  ITALIE. 

Grand  et  la  grammaire  (R.  Sabbadiai].  Le  fameux  passage  de  la  fin  de  la 
dédicace  des  Moralia,  où  la  grammaire  classique  est  dédaignée,  est  eu  con- 
cordance avec  les  idées  déjà  exprimées  par  Cassiodore  (éd.  Keil,  VII,  210). 
—  Proverbes  latins  [L.  Valmaggi].   On  a  oublié  do  ciier  Martial,  13,  34.  — 

5  Une  recherche  métrologique  [Fr.  P.  Garofalo].  Etude  sur  la  grande  mesure 
égyptienne  dite  <T7oïvcr{.  Ht  N°  10.  Avril.  Lisin,  Ora-iioni  scelle,  comm.  da  E. 
Ferbai,  2»  éd.rif.  daG.  P^raccaroli  [V.  CostanziJ.  Noloireineut  amélioré.  If 
Gli  epigrammi  di  Platane,  testa,  varianli,  vcrsione...  da  Dom.  Fava  [V.  Bru- 
gnola].   Bonne  méthode,  mais   non  parfiiit.  1   Vinc.   Strazzolla,   Dopo  lo 

10  Slrabane  Vuticatio  del  Cozza-Lu^i  (G.  Giambelli].  Erudition  peu  commune. 
If  J.  LebHETON,  Eludes  sur  la  langue  et  la  grammaire  de  Cicéran  |L.  V.j. 
Importante  étude  sur  la  langue  et  la  grammaire  de  l'époque  classique.  \ 

I  llorati  Sat.  lib.  I,  éd.  with  introd.  by  J.  Gow  [L.  V.].  Edition  scolaire  très 
estimable.  %   E.  Châtelain,  Introductian  à  la  lecture  des  liâtes  lironiennes 

18  [G.  Gipolla].  Grands  éloges.  %  l'r.  Boscaino,  Note  eiiigra/iclie  [L.  V.].  Traite 
de  l'administration  romaine  dans  les  provinces  espagnoles.  La  bibliogra- 
phie n'est  pas  toujours  au  courant,  f  Communications  :  Aristophanica 
[G.  SettiJ.  Elude  du  v.  701  des  Oiseaux.  —  Papyrus  médicinal  (Oxyrhyn- 
chos,  11,  135-6).  (A.  OlivieriJ.  —  Sur  un   passage   de  T.  Live,  22,  13,  1  [G. 

to  Grasso].  Lire  Arpanis,  la  vraie  forme  des  habitants  d'Arpi,  autorisée  par 
Pline.  Hlf  N»  11.  Mai.  IL  A.  IIaMilton,  The  négative  compounds  in  Greek 
[G.  G.  ZurelliJ.  Travail  soigné,  malgré  quelque  redondance.  ^  Academicorum 
philosophorum  index  Herculancnsis.  éd.  Seg.  Meklbr  [Id.].  Utile  et  bien  fait. 

II  est  fâcheux,  dit  le  rp.,  que  ITlalie  ne  trouve  pas  le  moyen  d'acheter  des 
ï6  papyrus,  comme  les  Allemands  et  les  Anglais,  t  Orazio.  Odi  c  epodi,  éd.  P. 

Rasi  [C.  Giambelli].  Commentaire  très  utile  pour  les  classes.  If  W.  Ridoe- 
WAY,  The  early  âge  of  Greece,  vol.  I  [D.  Bassi].    Importance  exceptionnelle, 
mais  ce  livre  ne  donne  pas  encore  la  solution  d'une  foule  de  questions.   \ 
P.  BONFANTK  e  R.  de  Ruggiero,  La  peiizione  di  Dianisia  [V.  Coslanzi].  L'é- 
30  dition  et  la  trad.  latine  du  papyrus   sont  de  B.,  le  commentaire  de  R. 
Publication  intéressante  pour  le  droit  grec.  ^  Communications  :  Les 
nouveaux  fragments  de  Sapho  contenus  dans  les  papyrus  de  Berlin  [G. 
Fraccaroli].    Nombreuses   observations    critiques.  —    Encore   Grégoire  le 
Grand  et  la  grammaire   |R.  Sabbadini].   Autres  textes  affl chaut  le  mépris 
35  pour  la  correction.  HK  N"  12.  Dec.   Sludies  in  honor  of  B.  L.  Gildersleeve  (L. 
V.].  Énuméraliou  des  articles,  f   PI.   Cesareo,   /  due  Simposi  in  rapporta 
ail'  arte  moderna  [V.  Brugnola].  Parfaite  connaissance  de  Platon  et  de  Xéno- 
phon,  mais  un  peu  de  jactance,  f  T.  Livio  lib.  I,  comm.  da  G.  B.    Bonino 
[P.  Giardelli].   Livre  de  classe  qui  pourrait  être  amélioré.  If  A.  Codaba,  / 
40  castumi  romani   nelle  satire  di  Giovenale  [V.].  Assez  défectueux.  ^  Jurispru- 
dentiae  autehadrianae  quae  supersunt   éd.   Bbemer,   pars  ait.  [V.J.    Fin  d'une 
utile  collection.  %   Gugl.  FerrkrO,  Grandesza  e,  decadenza  di  Roma,   t.  I   [G. 
de  SanctisJ.   Jugements  faux  et  superficiels.   Beaucoup  de  couleur,  mais 
aux  dépens  de  la  vérité.   If   C  Jullian,    Vercingétorix,  2"  éd.    [E.  Ferrero). 
*5  Beau  livre  qu'on  lirait  aussi  avec  profit  en  Italie.  If  Communications. 
G.  Licinius  Calvus,  poem.'IO  [Ad.  Gandiglio].  «  Mens  mea...  vecbrs  »  sem- 
ble appartenir  à  un  discours  d'inachus.  —  Sur  deux  passages  d'Aulu-Gelle 
[A.  Cima].  1,  6,  8,  lire  «  prosunt  »  ;  2,  20,  6,  lire  «  staluere  avebat  ». 
Hlf  An.  9,  n*  1.  Jl.    C  GlOBNl,  Grammatica  délia   lingua  greca  ad  uso  dei 
50  ginnasi,  2  vol.  [L.  V.].  Bon  livre  scolaire.  ^  The  Iliad  af  llomer.  Books  9  and 
10,  éd.  J.  G.  Lawson  [G.  0.  ZuretliJ.  Notes  heureusement  choisies.  ^  Euri- 
pidis  fabulae,   rec.  G.  Mubray,  t.  I  [Id.].  Ne  tient  pas  assez  de  compte  des 
travaux  publiés  en  Italie.  If  Ovidia,  »  fasti  illustrali  da  R.  Cornau.  Lib.  3-4 


BOLLETINO    DI    FILOLOGIA    OLASSICA.  243 

[C.  GiambelliJ.  Mérite  réel.  If  (jtiintUiani  iiisiit.  or.  Ub.  io,  Comm.  da  F.  Ca- 
I.ONGHI  [L.  V.].   Bonne  édition  de  classe.  H  E.  Babblon,  Traité  des  monnaies 
grecques  et  romaines,  t.  I  [E.  Ferrero].  Œuvre  d'un  des  plus  remarquables 
numismates  de  notre  temps,  t  Communications:  Encore  pour  Aristo- 
phane.  Oiseaux  1672-73  |G.  Setti],  —  Virgile,  En.  /.,  252-8  |M.  A.  Micalella].   B 
Explication.  HU  N°  2.  Août.  Omero,  Iliade  24,  con  note  di  G.  Antonibon  [G. 
Novacco).    Edition  faite  avec   goût,  mais  il  y  manque  un  épilogue,  f  W. 
Nestlé,    Untersuchungen   iiber  die  pliilosophischen  Quellen  des  Ewipides  [C.  O. 
Zuretti!.  Eloges  de  ce  suppl.  du  Philologus.H  M.  Egger,  Denxjs  d^IIalicamasse 
[L.   V.i.    Contribution  utile  pour  l'histoire  de  la  critique  à  l'époque  d'Au-  lo 
guste.  K  Papyri  gvaecae  musei  Britannici  et  mus.  Ilerolin.  éd.  Car.  KaLBFLBISCH 
[C.  O.  Zuretti],  Index   lectioinim  de  Rostock,  auquel  l'addition  des  facs- 
similés  donne  encore  plus  de  valeur,  t  Cicero,  Philippica  secunda,  comm.  da 
A.   RossiLLi   [C.   GiambelliJ.  Beaucoup  d'inexpérience,  t  '''•  ^i"»  '•''■  7,  con 
note  di  S.  Rossi  [L.  Gisorio].  Commentaire  sobre  et  correct.  H  Tacitus,  Hist  15 
book  3.  éd.   W.    H.  Balgarnie  \l,.  V.J.  Insignifiant  sous  le  rapport  scienli- 
lique.  U  G.  TrOpea,  Sludi  <-ugii  Scnptores  historiae  Augustae,  5.  Commode  [V.|. 
Celle  vie  serait  l'œuvre  deCapitolin,  non  de  Lampride  ;  la  source  en  serait 
Marius  Maxiinus.  1  L.  Fribdlaendeb,  Darsielluvgen  aus  der  Sitlengeschichie 
Boms...  7=  Aufl.  [L.  V.J.  On  a  eu  tort  de  supprimer  l'appendice  et  les  notes  M 
dans  cette  nouvelle  édition.  H  Communications:  Un  vers  d'Horace,  Epod. 
10,  b2  [G.  Pascal].  —  Mulare,  permutare  [Ph.  CaccialanzaJ.  Sens  de  ce  verbe 
chez  Horace.  —  Sur  la  mort  de  Gonon  [.\.  Solari].  Hlf  N°  3.  Sept.  La  Alessan- 
dra  di  Licofrone,  testo,  trad.,  comm.  da  E.  CiaCERi  [P.  Cesareo].  Soulève  de 
nombreuses  critiques  du  rp.  If  Cicero,  Philippica  prima,  éd.  de  La  ville  de  25 
MiKMONT  [C.  Pascal!.  Semble  moins  préoccupé  de  la  s.yntaxe  que  des  notes 
étymologiques. H  P.  Rasi,  Dell' arte  metrica  di  Magno  Felice  Ennodio  [G.  Giam- 
belli].  Cet  extrait  du   Boll.   délia  Soc.    Pavese  di  storia  patria  dénote  une 
érudition  sérieuse  dans  les  questions  de  métrique.  If  W.  Strehl,  Grundiis^ 
der   allen   GescUichle  und  Quellenkunde  [G.  de  Sanctis].  Ne  vaut  pas  les  résu.  30 
mes  de  Pôhlmann  et  de  Niese,  ma's  peut  rendre  service,  f  Sol.  Ambrosoli, 
Atene  [V].  Bon  petit  manuel  de  la  coll.  Iloepli.  \  H.  Nissen,  Italische  Landes- 
kunde,  II,  1  [V.  CostauziJ.  Compte  rendu  cjitique.  If  0.  Richter,  Topographie 
der  Sladt  Hoyn,  2°  Aull.  fG.  de  Sanctis].  Aurait  pu  tenir  plus  de  compte  des 
récents  travaux  italiens.  H  Communications  :  Postules  gréco-latines  [A.  3B 
Lévi].   Sur  l'impératif  sequere  =  êweiTo  ou  é'Ttou.  —Catulle  mimographe  et 
une  scelle  de  Lucain  [V.  UssauiJ.  Le  Catulle  mentionné  dans  la  scolie  de 
Berne  I,  o44  doit  être  Q.  Lutatius  Catulus,  auteur  du  Laureolus  et  du  Phas- 
ina.  Hlf   N"  4.  Oct.   H.    von    Hbrwbrden,   Lexicon  graecum   suppletorium   et 
dialecticum  [C.  0.    Zuretti].   Mérite  une  respectueuse  reconnaissance.  %  I*'.  *o 
Sommer,   llandbuch   der  lalein.   Laxft-  und  Formenlehre   [L.  V.].  Excellent.  If 
Plauto,  Captivi  con  comm.  d.  C.  Pascal  [P.  Giardellif.  Précieux  secours  pour 
l'inteipréLation.  t  Virgilio.  Huccolica,  volgarizzamendo  poetico,  con  note  de 
T.  GmoNi  ]G.  GiambelliJ.  Peut  rendre  des  services.!!  Emile  Thomas,  Pétrone, 
l'envers  de  la  société  romaine,  2«  éd.  ]L.  V.].   Se  lit  avec  plaisir,   même  quand  *5 
on  ne  partage  pas  les  idées  de  l'auteur.  If  E.  L.  Hicks-G.  F.  Hill,  Manual  of 
greek  historical  inscriptions.    New.  éd.  [C.  0.  Zuretti].  Ouvrage  utile  à  l'en- 
seignement. If  A.  Clément  PaLLU  db  Lessert,  Fastes  des  provinces  africaines, 
t.  2  [L.  Gantarclli].  Modèle  d'érudition  profonde,  de  critique  sévère  et  pru- 
dente, t  Communications.    Pour  l'interprétation  de  deux  épigrammes  M 
de  Martial  [L.   Valmaggi].  III,  50  et  57  doivent  s'entendre  de  la  disette  de 
l'eau.  Il  n'est  pas  besoin  de  faire  appel  à  une  production  de  vin  trop  abon- 
dante, comme  le  pense  S-  Reiuach.  —  Pisistratea  [V.  Coslanzij.  L'ialerpré- 


2/l4  190-2.    —    ITALIE. 

tation  que  propose  Kôhler   d'un  passage  de  la  Politique  des   Athéniens 
d'Arislote  a  l'avantage  d'éliminer  le  contresens  de  la  durée  d'un  an  pour 
la  deuiière  tyrannie  de  Pisistrate,  mais  ne  résoud  pas  toutes  les  difficultés. 
—  Sur  la  liste  des  stratèges  athéniens  de  l'an  42i5-'i24  [A.  Solari].  Iff  N»  S. 
5  Nov.  Léo  Mkyer,  llandbuch  der  griech.  Elymologie,  t.  4  [L.  V.].  Très  impor- 
tant, f  V.  BÉRAED,  Les  Phéniciens  et  COdyssée,  r[(:.  0.  Zuretti].  Livre  splen- 
dide.  La  difflculté  du  sujet  rend  les  résultats  parfois  incertains.  1[  Tucidide, 
Vepilafio  di  Pericle  ;    con  note   ital.  di  Umb.  Nottola  [N.  Vianelloj.  Œuvre 
d'un  professeur  expérimenté,  t   W.  Gehhardi,  Ein  àsllie'ischer  Kommenlar 
10  zu  den  Irjrischen  Dichltmgen  des   Horaz.   2»  Aufl     bes.   v.  A.  Schbfpler  [V. 
Ussani].  Révision  qui  satisfait  en  grande  partie  aux  desiderata  dos  érudiis. 
U  Aug.  'XniUh,  Juvenalis  graecissans  sive  de  vocibus  g>-aecis  ap.  Juv.  [V.].  Sauf  un 
peu  de  prolixité,  utile  pour  l'histoire  des  noms  grecs  in  latin.  ^  Tacito,  il 
dialotio  dfgli  oralori,  comm.  da  Al.   Manoni  [L.  V.].  La  littérature  du  sujet 
is  est  immense  à  présent,  et  l'éditeur  n"a  pas  tiré  parti  de  tout,  t  Pr.  Varrsb, 
/(  calendario  liomano  aW  elà  délia  prima  guevra  punica  [L.  Gantarelli].  Belles 
recherches   qui    modifient  la  chronologie   traditionnelle  de    la   première  ■ 
guerre  punique.  If  Communicatious  :  Un  manuscrit  ancien  et  inconnu 
de  Tacite  [M.  VattassoJ.  Trouvé  dans  la  bibliothèque  du  comte  G.  Balleani, 
îO  à  Jesi,  ce  ras.  serait  du  ix"  s.,  avec  des  parties  complétées  au  xv°.    Cette 
bibliothèque  contient  aussi  un  Priscien  du  x»  s.,  et  la  Rhétorique  de  Gicé- 
ron,  du  xu°.  —  Pisistratea.  II  [V.  Costanzi].  Essai  de  concilier  Ifs  textes.  — 
Encore  sur  la  Nauarchie  à  Sparte  lA.  Solari].  HK  N»  6.  Dec.  II.  IIirt,  lland- 
buch der  griech.  Laul-  und  Formenkhre  [At.  Levi].    Linguiste  éprouvé,  mais 
26  qui  accepte  beaucoup  d'hypothèses.  %  Eschine,  Discours  sur  l'ambassade .  éd. 
].  M.  Julien  et  H.  L.  de  I'érèra  [G.  O.  Zuretti].  Bon  travail  de  deux  élèves 
de  A.  Hauvette.  f  Hermine  Alexandrini  in  l'iaionis  Phaedrum  scholia,  éd.    P. 
Couvreur.    Prouve  l'étendue   de  la  perte  que  la  philologie  a  faite  avec  la 
mort  de  Couvreur.  K    G.   PaSGIUCGO,  Q.   Fabio  l'illore,   il  piu   anlico   fra  gli 
30  scrillori  romani  di  annali  |G.  Giambelli].   Prête  à  la  critique.    1[  J.  van  dbr 
VaLK,  De  Lucreliano  carminé  a  poêla  perfecto  atque  absoluto  [G.  Pascal].  Ten- 
tative pour  limiter  les  conjectures  dans  la  constituliou  du  texte.    L'auteur 
défend  qqf.  des  passages  inexplicables,  mais  fait  preuve  de  jugement.   \ 
Tacili  IJistoriae.   Rec.  G.  VON  DBR  Vliet  |L.  V.].   Un  peu  trop  conservateur, 
?5  quoiqu'il  propose  des  conjectures  un  peu  téméraires.  If    P.  Allard,   Julien 
l'Apostal,l.2-'3  lC.Ci[)o\la.].  Œuvre  de  valeur,  t  Communications  :  Pour 
l'interprétation  d'un  passage  d'Eschjlc,  Agamemnon  9t5o-96G  [G.  Lucco].  — 
Sallustiana  [A.  Solari].  Un  passage  de  Licinianus,  que  Maurenbrecher  croit 
emprunté  à  T.  Live,  doit  réellement  avoir  eu  Salluste  pour  source. 
40  E.  Ch. 

Bullettino  délia  commissione  archaeologica  communale  di  Roma, 
ann.  .30,  n»'  1-2.  De  quelques  autres  sculiUuros  provenant  de  la  galerie  sous 
le  Quirinal  (pi.  flg.)  [L.  Mariani].  Tète  de  stratège  grec,  semblable  à  la  tête 
de  Monaco  de  la  villa  Albani  ;  1'^  moitié  du  iv  s.  av.  J.-G.  Pourrait  repré- 
45  senter  Iphicrates  et  être  l'œuvre  de  Demetrios??  —  Priape,  statue  archa'i- 
sante  et  élégante  ;  la  moins  réaliste  et  la  plus  voisine  du  Bacchus  oriental. 
Copie  romaine  de  bonne  époque  d'un  original  grec.  —  Plaques  de  marbre 
avec  masques  bachiques  en  relief;  œuvre  décorative,  intéressante  parla 
technique.  If  Nouvelles  découvertes  au  Forum  romain  [0.  "Vaglieri].  Autel 
50  de  Vulcaln  ;  substruction  du  temple  de  Saturne  ;  Arc  de  Tibère  ;  souter- 
rains du  temps  de  César  sous  l'area  du  Forum  pour  les  jeux  ;  peut-être 
socle  de  la  statue  de  Domitien  ;  temple  de  Castor  isolé  ;  voûte  de  Ste-Marie 
antique  et  rampe  du  Palatin  reconstruite  ;  déblaiements  dans  la  maison 


BULLKTINO    DELLA    COMMISSIONE   ARCHAEOLOGICA.  245 

des  Vestales  ;  édifice  où  V.  voit  les  Lautuiniao,  près  du  temple  d'Antonin  ; 
Voie  sacrée;  Arc  de  Titus,  h>-pnili6<'c  que  Hadrien  l'aurait  déplacé  ;  temple 
de  Jupiter  Stator  découvt-rt.  %  La  nécropole  préhistorique  dans  le  Forum 
romain  (flg.)  [G.  Pinza].  Textes  et  traditions  relatifs  à  d'anciennes  sépul- 
ture? s\ir  le  Forum.  Suivant  I>.  le  Tiillianum  aurait  été  une  sépulture  voi-  5 
sine  de  l'âge  préhistorique.  Description  des  tombes  à  incinération  et  à 
inhumation  de  la  nécropole  voisine  du  temple  d'Antonin  et  de  leur  mobi- 
lier. ^  Découvertes  récentes  d'antiquités  à  Rome  et  dans  le  Lalium  lGatti|. 
Prés  la  place  Sciarra,  voie  antique  longeant  l'Aqua  Virgo  pour  rejoindre  la 
Via  Lata  ;  là  débris  de  sculptures  et  d'inscr.  Prés  porte  Flaminia,  grand  10 
?arcophage,  débris  divers,  brique  du  temps  de  Septime  Sévère.  Sarcophage 
au  Corso  Vittore  Emmanuelle.  Constructions  antiques  via  di  monte  Savello. 
Au  Velabre,  subslructions,  egouts,  marques  de  verriers,  débris  de  scul- 
pture. Subtruclions  sous  la  via  I.ungara.  Dans  le  tunnel  du  Qiiirinal,  débris 
divers;  inscr.  de  C.  Fulvius  Plautianus,  préfet  du  prétoire.  Près  Ste-Croix  45 
de  Jérusalem,  trois  lombes  avec  briques  du  temps  de  Commode.  ViaVeneto, 
tuyaux  en  plomb  de  Vespasien.  Dans  les  Orti  Sallusliani,  substructions 
d'édifices.  Sur  l'Esquilin,  édifices  du  tv  ou  v«  siècle,  autres  substructions, 
marques  de  briques.  Sur  le  Célius,  fragra.  d'inscr.  des  fastes  consulaires 
pour  les  années  757,  7."8  et  759  de  notre  ère.  Au  Policlino,  inscr.  votive  à  20 
Apollon  par  un  Syrien.  Via  Salaria,  nombreuses  épitaphes.  Marque  de  brique 
du  temps  de  Septime  Sévère,  près  S.  Sébastien.  Tombes  archaïques  aux 
monts  Albins  et  près  Palombara.K  Antiquités  tusculanes  |F.  Grossi-Gondi]. 
Fragment  de  fastes  d'un  collège  professionnel  daté  de  8  av.  J.-C.  ;  il  s'agit 
de  to|)inrii,  sorte  de  jardiniers  ;  deux  antiques  villas  ;  épitaphe  près  du  55 
XIIs  milliaire  de  la  Via  Appia.  t  Découvertes  archéologiques  en  Italie  et 
et  dans  les  provinces  romaines  [GantarelliJ.  Programmes  électoraux  de 
Pompéi.  Antre  sacré  à  Démêler  en  Sicile.  Tombe  et  statue  d'une  Vestale  à 
Pouzzoli.  A  Stirperaequum  cursus  honorum  de  Q.  Octavius  Sagilta.  Inscr. 
d'un  cercle  militaire  du  camp  de  Lambése,  daté  de  l'an  200.  Inscr.  de  Claude  30 
trouvée  en  Dalmatie  et  faisant  connaître  le  surnom  Rufus  de  P.  Anteius, 
gouverneur  de  Dalmatie  en  51-52.  H  Milliaire  inédit  de  la  voie  de  Larisse  à 
Thesjalonique  [R.  Paribeni].  Milliaire  de  Jovien  de  la  fin  de  'J&i  ou  du  com- 
mencement (le  364.  Intérêt  paléographique,  apparition  des  oncialcs  ;  sur 
le  revers,  inscr.  d'Hadrien,  elTacée  et  que  P.  restitue.  tH  N»  3.  Les  fouilles  35 
du  Forum.  L'autel  de  Vulcaia  (pi.)  [R.  LucianiJ.  Notice  historique  sur  le 
Viiloanal  et  l'autel  de  Vulcain  récemment  retrouvé .  H  Sur  un  monu- 
meiil  isiaque  du  palais  Corsetti  (Fig.,  pi.)  [Wuescher-Becclii].  A  propos  de 
ce  bns-relief  représentant  deux  figures  de  femme,  l'une  pacnulata,  l'autre 
vêtue  d'une  pnlla,  étude  des  vêtements  appelés  paenula  et  palla  ou  pallium.  H  *3 
La  casa  Cœlimontana  des  Valorii  et  le  monastère  de  Saint  Erasme  (pi.) 
[Gatti].  Fortunes  diverses  de  cette  maison,  f  Inscr.  grecque  du  monastère  de 
S.  Erasme  iJ.-B.  de  Rossi].  Note  sur  cette  inscr.  1  L'inscription  honorifique 
d' «  Avilius  Teres  i>,  agitator  Circensis  [Borsari'.  Renseignements  sur  la 
découverte  de  ce  texte.  Il  contient  l'enumération  des  nombreuses  victoires  43 
remportées  par  Teres.  On  exposait  dans  les  cirques  des  iuscr.  de  ce  genre 
en  l'honneur  des  cochers  célèbres,  f  Nouvelles  recherches  au  Forum  ro- 
main [D.  Vaglierl].  Continuation  de  l'exploration  des  sépultures.  Curage 
de  la  Cloaca  Maxima.  Boutiques  derrière  Sancta  Maria  Antiqua.  Platea 
artificielle  autour  du  temple  de  Vénus  et  de  Rome,  f  Récentes  découvertes  liO 
d'antiquités  à  Itome  et  dans  le  Latium  [Gatti].  Tuyaux  de  ploinl)  sous  la 
Via  del  Tritone  avec  inscr.  i  phoebiani  trib  cho  pr  vig,  aidant  à  mieux 
comprendre  l'inscr.  CIL  XV,  72iô;  marque  de  briciue  inédite  de  l'an  125  :  Asia- 


24ti  1902.  —  ITALIE. 

tico  i  i  COS.  Inscr.  funéraires  et  autres.  Fragments  de  fastes  d'un  grand  collège 
sacerdotal  trouvé  à  S.  Saba  avec  un  fragment  relatif  à  la  Ue  cohorte  des 
Vigiles.   Inscr.  trouvées   dans  la  campagne  romaine.   A  Anzio,   tujau  de 
plomb  au  nom  de  Caligula.  f  Découvertes  archéologiques  en  Italie  et  dans 
5  les  provinces  romaines  ICantarelli].  Epitaphe  à  Pouzzoli;  vases  de  falirica- 
tion  attique  dans  des  tombes  de  Lucanie  ;  découverte   dans  le  camp  de 
Lambèse  de  balles  de  fronde  et  d'une  inscr.  à  Septime  Sévère  et  à  ses  lils. 
Inscr.  de  Bou-Ghara  intéressant  l'histoire  du  régime  municipal.   Mosaïque 
rom.  de  Villelaure,  Vaucluse,  représentant  le  combat  de  Dareset  d'Entellus 
«0  (.\en.  V.  362).  Inscr.  gr.  de  Tyr  relative  à  T.   Furius  Victorinus,  préfet  du 
prétoire  sous  Marc  Aurèle  et  Verus,  tué  en  167.  "[f  N"  4.  Inscription  en  l'hon- 
neur de  la  mère  de  Théodose  le  Grand  (D.  Vaglieri].  Restitution;  elle  men- 
tionne le  père  de  Théodose  et  prouve  que  les  honneurs  n'ont  pas  manqué  à 
la  mère  de  l'empereur.  If  Petronia  Musa  (pi.)  [Cozza-I.uzi].  Tombe  avec  épi- 
16  tiphe  métrique  en  grec  d'une  poétesse  nommée  Petronia  Musa,  qui  mourut 
vers  le  commencement  du  2o  siècle  de  l'empire,  eut  comme  pairie  l'Italie 
et  probablement  Rome  ou  quelque  lieu  voisin  et  fut  honorée  d'une  tombe 
aux  frais  de  l'état,  t  Inscription  honorifique  d'Ilelena  Augusta  [Gatti].  La 
ri»  que  l'on  connaisse  ;  toutes  proviennent  du  voisinage  de  Sainte  Croix  de 
20  Jérusalem,  ce  qui  confirme  le  fait  que  S"  Croix  était  une  des  salles  prin- 
cipales du  palais  Sessoriamme   où  demeurait  Hélène.  1  Nouvelles  décou- 
vertes d'antiquités  à  Rome  et  dans  le  Suburbium  [Gatti).   Inscr.  diverses 
provenant  de  divers  quartiers.  Tuyau  de  plomb,  piazza  Veuezia  :  Laurent! 
V  e  regione  vii.   Sous  le  Quirinal,  tuyau  au  nom  de  Fui  vins   Plautianus. 
î6  Architrave  de  marbre  d'un  temptle  élevé  Libero  patri  et  Dianae  par  Acinius 
Faustus  praebitor.  5  Récentes  découvertes  d'antiquités  dans  l'agro  Tuscu- 
lano  e  Labicano  [Grossi-Gondi].  Villa  de  Spendoforus,  affranchi  d'Auguste 
à  Grotta  Pialtella;  villa  de  L.  Antonius  Albus  près  du  pontdogli  Squarcia- 
relli.  Inscr.  et  tuyaux  de  plomb  entre  le  12»  et  le  13o  mille  de  la  via  Labi- 
30  cana.  Une  brique  avec  inscr.  datée  de  123  dans  une  tombe  couverte  par  le 
pavé  de  la  via  Tusculana,  prouve  que  ce  pavé  ne  peut  être  antérieur  au 
2»  siècle  ap.  J.  G.  \  Découvertes  archéologiques  en  Italie  et  dans  les  pro- 
vinces romaines  [Gantarelli].  Inscr.  de  Decius  datée  de  251.   Dans  la  villa 
Federighi,  prèsd'Empoli,  inscr.  funéraire  ornée  d'un  bas-relief  représentant 
36  la  fable  d'Esope  :  le  renard  et  la  cigogne.   Inscription  trouvée  à  Sorrente, 
mentionne  la  réparation  de  l'horloge  ordonnée  par  Titus  après  la  secousse 
de  79.  Tombes  romaines  et  pré-romaines  à  Ancône.    Dans  l'île  de  Tenos, 
inscription  gr.  de  P.  Quin  tilius  Varus,  questeur  d'Auguste.  Inscription  bilingue 
de  Tenos,  faisant   mention  d'un  praefectus  tesserariarura  iu  Asia  navium; 
♦0  ces  navires  portaient  sans  doute  les  dépêches  ofTicielles.  Bas-relief  d'Emèse, 
de  l'époque  romaine,  avec  les  noms  de  2  divinités  palmyréennes,  Carebôlos 
et  Aglibôlos.   Table  magique   de  la  Nécropole   d'Adrumète  ;    incantation 
contre  des  cochers.  %  Liste  des  objets  d'art  recueillis  par  la  commission 
des  antiquités.  IIenby  Thi'-dbnat. 

46  Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  publiés  par  l'École  Française  de 
Rome.  T.  22:  1902.  Fasc.  1.  Vaticana.  Notes  sur  la  topographie  de  Rome  [L. 
Duchesne].  S'applique  à  montrer  comment  les  anciens  monuments  de  la 
crucillxion  de  S.  Pierre  se  sont  transportés,  dans  l'opinion  publique,  du 
cirque  Néron  aux  abords  du  mausolée  d'IIadrien,  du  Vatican  au  Château 
50  Saint-Ange.  Les  légendes  plaçaient  le  supplice  de  l'apôtre  dans  une  nau- 
machie,  erreur  de  nom,  car  elles  voulaient  désigner  le  cirepie  de  Néron. 
Les  exégètes  du  xu'  siècle  ne  trouvant  pas  de  naumachie  auprès  de  la 
basilique,  trouvant,  au  contraire,  ce  nom  au  nord  de  la  cité  Léonine,  n'ont 


MÉLANGES   D'aRCHÉOLOGIE   ET   d'hISTOIRE.  247 

point  hésité  à  y  placer  l'obélisque  et  le  lérébinthe,  peut-être  confondus 
par  eux,  IdentiQés,  en  tout  cas,  avec  un  môme  monument.  Ce  monument 
a  disparu,  mais  il  devait  se  trouver  près  de  l'ancienne  voie  Cornelia, 
à  rentrée  de  la  Porlica  S.  Peiri.  If  Cultes  et  dieux  à  Pouzzoles  ;cii.  A. 
Dubois).'  Etudes  de  dieux  romains,  grecs,  orientaux  ;  comment  ils  sont  * 
arrivés  les  uns  après  les  autres  à  Pouzzoles.  L'histoire  commerciale  et 
l'histoire  religieuse  se  complètent  et  s'expliquent  mutuellement  ;  la  pre- 
mière nous  permet  de  déterminer  par  quelles  voies  certains  cultes  se  sont 
propagés  et  vers  quelle  date  ils  ont  apparu  ;  d'autre  part,  grâce  à  l'histoire 
religieuse,  nous  pouvons  établir  des  relations  commerciales  que  .«ans  elle  *" 
nous  ignorerions.  Pendant  la  période  républicaine  et  dans  les  commence- 
ments de  l'empire,  Pouzzoles  a  été  le  centre  de  tout  le  commerce  de  Rome 
avec  l'Orient  ;  et  son  histoire  religieuse  ne  fait  que  traduire  cet  aspect  de 
sa  vie  commerciale.  C'est  à  Pouzzoles  et  dans  les  régions  voisines  que 
nous  constatons  le  plus  anciennement  l'existence  des  cultes  égyptiens  ;  "* 
c'est  là  aussi  que  s'introduisent  de  très  bonne  heure  les  divinités  syriennes, 
et  même  d'autres  dieux  sémitiques  comme  ceux  des  Nabatéens;  nous  ne 
connaissons  qu'à  Pouzzoles  certains  cultes,  celui  de  Dusarès,  celui  du  So- 
leil d'Arepta;  c'est  grâce  à  une  inscr.  de  P.  qu'on  a  constaté  l'usage  du 
taurobole  dans  la  religion  de  la  Virgo  Coelestis  de  Carthage.  Enfin,  nous  *" 
voyons  là  les  influences  orientales  contaminer  peu  à  peu  les  cultes  grecs 
et  romains;  peu  à  peu  l'élément  oriental  y  envahit  et  y  submergea  tou» 
les  autres.  Parmi  les  Orientaux  n-.êmes,  il  faut  faire  une  part  spéciale  aux 
Sémites.  I^a  prédominance  de  l'élément  sémitique  donnait  à  ce  port  de 
commerce  sa  physionomie  particulière,  f  Lés  fouilles  de  Dougga  en  1901  ** 
|A.  Merlin].  Quelques  habitations  privées:  dans  l'une  d'elles  une  belle  mo- 
sa'ique  représentent  un  aurige  vainqueur  sur  un  quadrige.  I^es  fouilles  ont 
montré  que,  sous  une  couche  de  déblais,  haute  de  4  m.  environ,  on  pou- 
vait retrouver  la  ville  entière  avec  ses  rues,  ses  places,  ses  maisons  ;  en 
même  temps,  elles  ont  fourni  sur  la  topographie  de  la  Thugga  romaine  5" 
des  renseignements  de  la  plus  grande  utilité  pour  les  recherches  futures. 
HH  Easc.  2-3.  Anastasiana  (Daniel  Serruys].  1.  Antiquorum  patrum  doctrina 
de  Verbi  incaruatione.  Ce  traité,  édité  par  A.  Mai  d'une  façon  assez  fautive, 
est  publié  de  nouveau  par  l'auteur  ;  étude  <les  principaux  mss.  Une  indica- 
tion du  Vatopedinus  permet  d'attribuer  ce  traité  à  Anastase  le  Sinaite.  2  35 
Les  signes  critiques  d'Origène.  Dans  ce  traité  un  passage,  négligé  par  A. 
Mai,  complète  les  renseignements  donnés  par  S.  Epiphane  et  p.ir  Isidore 
de  Séville  sur  les  signes  dont  Origène  avait  muni  son  édition  des  Ilexapla: 
ou  était  fixé  sur  la  valeur  de  l'astérique  et  de  l'obel  ;  il  y  avait  des  doutes 
sur  le  lemniscus  et  l'hypolemniscus  ;  le  fjagment  publié  aujourd'hui  w 
éclaire  cette  yiartie  de  la  question.  3.  La  stichométrie  de  l'Ancien  et  du 
Nouveau  Testament.  Le  Vatopedinus  contient  un  fragment  d'Anastase  le 
Sinaïte  sur  la  siicho  iiétrie  des  livres  saints.  Cette  liste  présente  un  double 
intérêt.  Elle  bouleverse  l'ordre  traditionnel  du  canon  grec.  D'autre  part  les 
totaux  stichométriques  difTèrent  souvent  de  ceux  que  l'on  connaît.  Y  a-t-il  W 
entre  ces  faits  quelque  coniiexité?  .\nastase  reproduit-il  ici  le  canon  et  le 
stichisine  de  quelque  version  orientale  d(ï  la  Uible?  Ou  bien  conserve-t-il 
les  traces  de  quelque  édition  grecque  des  textes  sacrés  incoinuie  jusqu'ici'? 
t  Chronique  archéologique  africaine.  VIL  [Stéphiine  Gsell].  L  Archéologie 
indigène.  Entre  autres  découvertes,  celles  delà  grotte  de  Bon  Zabaouine,  50 
département  <le  Coustantine;  nombreux  instruments  en  silex,  en  corne  de 
cerf,  en  or  poli,  etc.  Archéologie  punifiue.  Les  découvertes  importantes  sont 
dues,  ici  encore,  au  P.  Delatlre  :  deux  sarcophages  en  marbre  sont  particu- 


2'i8  1902.  —  iTALiK. 

lièrement  intéressants  ;  ils  sont  ornés  fie  sculptures  ;  tin  squelette  de 
vieillarfi  entouré  'le  résine.  3.  Archéologie  romaine.  Articles  et  ouvrafçes 
divers.  Diverses  fouilles,  les  plus  importantes  sont  celles  ilc  Don).'j.'a.  Cri- 
tique assez  sévère  de  la  façon  dont  ont  été  menées  les  fouilles  de  Timgad. 

5  HH  Fasc.  4-ti.  Les  salutations  impériales  de  Vespasien  [E.  Magnial].  Essai 
de  chronologie  des  20  salutations  dont  Vespasien  fut  l'objet,  depuis  celle 
du  1"  juillet  09,  quand  il  fut  proclamé  empereur  par  l'armée  de  Judée,  jus- 
qu'à celle  du  début  de  l'an  79  à  l'occasion  de  la  découverte  et  du  supplice 
de  Sabinus.  î  Valicana  |L.  Duchesne].  Suite.  Le  mausolée  des  Probi.  Les 

10  m.iusolées  impériaux.  S.  Grégoire  in  Palatio.  La  nécropole  pontificale.  S. 
Vincent  au  Vatican.  Le  Scrinium  confessionis.  t  Les  dernières  fouilles  de 
Salone  [J.  Zeiller],  Résultats  précieux  pour  l'archéologie  chrétienne,  f  Ob- 
servations sur  un  passage  de  Vitruve.  Liv.  V.,  ch.  12  [Gh.  Dubois].  Ce  cha- 
pitre de  Vitruve  est  consacré  aux  travaux  maritimes.  D.  pa,-se  d'abord  en 

15  revue  les  procédés  usités  chez  les  Romains  pour  les  fondations  maritimes. 
Il  examine  ensuite  les  trois  procédés  indiques  [)ar  Vitruve:  fondations  sur 
massif  de  béton,  coulé  à  même  dans  l'eau  à  l'intérieur  d'une  enceinte  de 
madriers  ;  fondations  par  immersion  de  blocs  de  béton  ;  fondations  par 
épuisement,  catégorie  dans  laquelle  rentrent,  quand  on  a  bâti  sur  un  ter- 

îo  rain  compressible  les  fondations  sur  pilotis.  Il  faut  noter  que  V.  ne  donne 
aucun  détail  sur  la  pratique  constante  des  Romains  de  bâtir  sur  des  Jetées 
discontinues.  Albert  Martin. 

Mitteilungen  des  k.  deutschen  archaeologischen  Instituts.  Rom. 
Abt.    T.    XVII,    ly02.    Fasc.    I.    Compte-rendu    annuel   sur   les   nouvelles 

a*  fouilles  et  recherches  relatives  à  la  topographie  de  la  ville  de  Rome.  Nouv. 
série  [Gh.  Iluelsen].  Les  fouilles  au  Forum  Romanum,  1898-1902.  Long  art. 
de  97  pages  (4  pi.).  C.  r.  de  ces  fouilles  en  suivant  l'ordre  topographique. 
Côté  E.  du  Forum  :  Temple  de  Saturne,  Clivus  Capitolinus,  et,  derrière  l'arc 
de  Sévère,  des  ruines  où  Lanciani  croit  reconnaître  l'Ara  Vulcani  ;  après 

30  le  Clivus,  trois  monuments  importants  récemment  découverts  :  l'arc  de 
Tibère,  la  schola  Xautha,  enfln  les  Rostra  ;  exposition  détaillée  de  ce  que 
les  fouilles  nouvelles  ont  révélé  des  Rostra  :  description  du  Comitium  et 
de  la  Curia  ;  du  plus  haut  intérêt  sont  le  lapis  niger,  le  tombeau  de  Romulus 
et  la  stèle  archaïque.   Côté  N.    Basilica  /Kmilia.    Le  dégagement  de  ce  qui 

Oii  reste  de  cette  basilique  complète  notre  connaissance  de  cette  partie  du 
Forum.  On  a  trouvé  là  des  monuments  de  quatre  époques  ;  la  république, 
l'empire  (la  basilique),  le  bas-empire,  le  moyen-âge.  Milieu  du  Forum. 
A  noter  surtout  les  nouvelles  données  sur  le  Cloaca  maxima.  Au  S.,  rien 
d'important.  A  l'O.,  le  sanctuaire  de  Juturne  avec  le  temple  d'Auguste  ; 

40  enfln  et  surtout,  le  temple  de  Vesta  et  la  demeure  des  Vestales.  ^^  Fasc.  2. 
L'enfant  qui  prie  |A.  Mau].  La  célèbre  statue  de  bronze  du  Musée  de  Berlin 
ne  représente  pas  un  enfant  qui  prie  :  les  Grecs  et  les  Romains,  quand  ils 
priaient,  se  tournaient  vers  le  ciel,  en  élevant  la  main  droite  renversée  ou 
les  deux  mains  renversées,  palmas,  supinas  manus,  •JnTii<r|;,ï(ii  -/eptôv,  Esch. 

4K  Prom.  1003.  Il  n'en  est  pas  ainsi  de  cette  statue  ;  il  est  vrai  que  les  bras 
sont  une  restauration  moderne  ;  mais  on  ne  pourrait  attribuer  à  la  statue 
des  mains  renversées;  la  restauration  a  été  habilement  et  exactement 
faite.  Ce  n'est  pas  un  enfant  qui  prie,  mais  un  enfant  qui  joue  à  la  balle  ; 
il  est  sur  le  point  de  la  saisir,  f   Héraclès  sur  le   vaisseau  du  S"leil  [P. 

80  llartwigj.  Les  poètes,  en  particulier  Siésichore,  ont  raconté  le  voyage 
d'Héraclès  sur  l'Océan  pour  aller  dans  l'ile  d'Erytheia:  le  sujet  ne  se  trou- 
vait représenté  jusqu'ici  (pie  sur  un  vase  à  ligures  rouges.  Gerhard.  T.  V, 
109;  Roscher.  Lex.,  I,  p.  220').    IL  a  acheté  dans  l'Italie  méridionale,  un 


MITTEILUNGEN  DES  D.  ARG[IAEOr..   INSTITUTS.  RÔM.  ABTH.         249 

vase  à  lii^ures  noires  reproduisant  le  même  sujet  ;  description.  If  Sépultures 
clirétienues  primitives  à  Ferla  dans  la  Sicile  occidentale  fJ.  FiihrerL   Ce 
champ  mortuaire,  découvert  en  1892,  contient  plus  de  200  tombes  ;   carac- 
tères principaux  :  qqs  inscr  precqiies.  %  La  mosaïque  d'Aristo  [II.  Lucas]. 
Elle  se  trouve  dans  l'Anliquarium   du  Musée  de  Berlin  ;  elle  représente    s 
deux  jeunes  gens  qui   soutiennent  un  vieillard    probablement  ivre  :  ce 
dernier  saisit  par  son  manteau  une  jeune  femme.   Une  inscr.  qui  se  lit 
ainsi  :   Aristo  fac(iebal).  Les  caractères  de  la  peinture  el  de  l'inscr.  indi- 
quent  le  3"  siècle  après  J.  G.    Liste  dos  IC  mosaïques  connues   portant   le 
nom  de  l'autour.  H  Sur  le  bas-relief  des  Vestales  à  Palerme   [E.  Petersenl.  lo 
Kectilications  à  la  pholoc,'raphie  et  à  l'inscription  de  ce  monument,  publiés 
dans  l'Ara  Pacis  Augnslae,    p.  73.  t  Restes  d'une  construction  pélasgique 
sur  le  territoire  d'Amilernum  [N.  l'ersiclietti].    P.  rectifie  et  complète  les 
descriptions  déjà  données.  Il  recherche  l'origine  de  ces  débris  :  on  ne  peut 
voir  là  un  mur   de  défense  ou  un   tracé  de  dolimilation  :  c'est  une  digne  16 
construite  à  l'époque   pré  romaine  pour  arrêter  les  inondations  causées 
par  la  fonte  des  neiges  de  l'Apennin.  U  Sur  les  peintures  murales  étrusques 
les   plus  anciennes   [E.  Petersen].   Polémique  contre  G.  Korte.    Les  plus 
ancieimes  peintures  murales  étrusques  sont  inspirées  des  légendes  héroï- 
(jues   grecques,   et   appartiennent   ainsi    au  groupe  des  représentations  20 
n)3siiques  el  fantastiques  ;  la  tomba  dei  tori  de  Tarquinii  est  le  dernier 
modèle  de  cet  art.  La  période  suivante  ne  connaît  que  des  représentations 
de  !a  vie  réelle.  Exemples.   ^  Miscellanea  epigrafica   [Cli.  Iluelsen].    2". 
Nouveaux  fragments  des  Fasii  Saliornm  Palatinorum.   Trois  étaient  déjà 
connus  :  un  quatrième  a  été  trouvé  en  1887;   étude  de  ces  textes;    le  fait  2.», 
que  les  deux  premiers  ont  été  trouvés  au  pied  du  Palatin  trancherait  la 
question  de  l'emplacement  de  la  Curia  Saliorum.    28.    Inscr.  avec  le  nom 
Divus  Decius  :  importante.  1[ir  Fasc.  3.  Sur  un  nouveau  groupe  de  Marsyas 
;c.    Iladaczekj.     La    prétendue    Ariadne    de    Dresde    (Friederichs-Woiters 
Gipsabgiisse  n»  1370)  et  ses  répliques  s'expliquent  à  l'aide  d'une  statue  en  30 
marbre  de  Minturnes  aujourd'hui  à  Agram  ;  elle  est   plus  complète  que 
les  autres,  car  elle  tient  de  sa  main  gauche  un  dyptj'chon  ;  c'est  une  repré- 
santation  de  la  Muse  Galliope.  On  peut  supposer  qu'elle  formait  le  centre 
d'un  groupe  de  l'époque  hellénistique  ;  devant  elle  se  tenaient  Apollon  et 
Marsyas  ;  elle  faisait   fonction   de  juge.    D'autres  statues   pourraient   être  35 
rattachées  à  ce  groupe,  t  Wandschirm  und  BildtrSlger  in  der  Wandraaicrei 
|A.   MauJ.    Polémique  contre   Robert  et  Petersen.  Dans  les  décorations  du 
2»  et  du  3'  style,  rarement  du  ■i<=,  lo  milieu  du  mur  donne  la  reproduction 
d'(ni  tableau  ;  R.  et  P.  croient  que  l'on  a  voulu  reproduire  un   elTet  de 
perspective  et  représenter  ce  que  l'on   pourrait  voir  s'il  y  avait  là  une  40 
fenêtre.  \  L'Aphrodite  d'Epidaure  (F.  Hanser].  Trouvée  à  Epidaure  dans  une 
construction  romaine,  elle  se  trouve  au  Musée  central  d'.Mhènes  ;  diverses 
répliques  du  même  type  ;  réfutation  des  explications   qui  en  ont  été  don- 
nées. I/original  était  une  statue  eu  marbre  représentant  Aphrodite  armée  ; 
c'était  l'olTrande  que  Sparte  consacra  à  Amyclée,  à  l'occasion  de  la  victoire  a 
d'Aigos-l'olamos  ;  le  sculpteur  était   Polyclète  le  jeune.  ^  Les  prétendues 
descriptions  du   Palatin  dans  le  moyen-àge  [Ch.  Iluelsen].   Il  s'agit  du 
document  publié  par  G.  B.  de  Rossi  (Plante  iconografice  e  prospcttiche  di 
Roma,  p.  123,   et  Roma  sotteranea,    111,  p.  438-439),   et  connu   sous  le  nom 
d'Anonyme  de  Farfa.    Il  ne  faut  voir  là,  en  réalité,  qu'un  glossatiolum   de  W 
douiiciliis.   11K  Fasc.  '1.  Le  BisoUium  du  Gapitole   |W.  Amolung|.    Il  s'agit 
du  monument   qui  est  au   Palais  du  Conservateur   el  qui  a   été  décrit   par 
Utlbig  dans  le  Flihrer,  elcn"  3C9.  A.  relève  les  diverses  formes  du  dossier 


250  .  1902.  —  ITALIE. 

dans  les  monuments  de  ce  genre,  et  il  indique  les  conclusions  qu'on  peut 
en  tirer  pour  la  chronologie  de  ces  monuments.  H  A  la  recherche  de  la  voie 
Caecilia  [N.  Persichetti].  6.  De  Porcinaro  à  Monlorio  al  Vomano.  7.  De  la 
vallée  du  Vomano  à  la  vallée  du  Tordino.   8.  De  Montorio  al  Vomano  à  la 

•'1  vallée  del  Mavone.  9.  Du  pays  dit  Cecilia  et  non  «  Valle  Sicillana  ».  10.  De 
la  vallée  du  Mavone  à  la  vallée  del  Tordino.  11.  De  Teramo  à  la  nier  Adria- 
t  que.  12.  Longueur  totale  de  la  voie  et  conclusion.  •[  Une  vieille  cok-nne 
à  Porapéi  [A.  Mauj.  Se  trouve  dans  la  maison  VI,  g,  17-18.  Elle  ne  peut 
provenir  ni  d'une  maison  privée,   ni  d'un  temple  de  l'époque  romaine.   11 

Il  tint  peut-ètru  la  placer  à  répoijue  où  les  Etrusques,  arrivant  dans  une 
ancienne  ville  osque,  bâtie  d'une  façon  irrégulière,  élevèrent  des  monu- 
ments de  toutes  sortes  et  bientôt  adoptèrent  un  plan  régulier,  t  Fouilles 
de  Pompéi  fld.].  6  pages  de  descrii)tion.  f  Faux  portrait  imaginé  par  Ligorio 
[Ch.  Iluelscn).  Sludniczka  a  essayé,   dans  un  article  de  la  Festchrift  pour 

tb  Ilirschfeld,  de  défendre  l'authenticité  de  ce  monument  :  la  falsification  est 
prouvée  par  l'inscr.  C.  I.  L.,  VI,  20S3'i  :  c'est  de  ce  texte  que  s'est  inspiré 
le  faussaire.  U  Le  bas-relief  de  Curlius  du  Capitole  [Ch.  Iluulsen].  Il  a  été 
trouvé  au  milieu  du  16«  siècle,  au  Forum,  près  de  la  colonne  de  Phocas  ; 
il  fut  placé  dans  le  Palais  des  Conservateurs.   Uelbig  et  Jordan  en  contes- 

•u,  tôrent  l'authenticité.  Furtwaengler  en  a  soutenu  tout  récemment  l'ancien- 
neté, et  c'est  à  celte  opinion  que  se  range  II.  en  apportant  quelques  preuves 
nouvelles.  Ce  monument  occupe  donc  une  place  d'honneur  dans  l'histoire 
de  l'art  italien.  U  L'inscr.  d'un  stalionarius  (A.  v.  Doraaszewski].  En  latin 
barbare  :    intéressante   pour  l'explication   du  mot  slatio.  f   Réponse  de 

25  M.  Krankel  à  l'article  de  Ilauser,  p.  247,  et  réplique  de  H. 

Albert  Martin. 
Monumenti  antichi  publicati  per  cura  d.  R.  Accademia  dei  Linci. 
Vol.  11,  punt.  2-4.  Exploration  archéologique  des  provinces  occidentales  de 
Crète  (avec  7  pi.  et  nombreuses  fig.)    [L.   Savignoni).  1.  Topographie  et 

30  monuments.  Aptera.  Diktynnaeon.  Kisamos.  Polyrhenion.  Phalasarna,  avec 
nécropoles.  Ilyrlakina.  Rlyros.  Syia.  Restes  antiques  près  du  Kriu-metopon. 
—  2.  Inscriptions  des  mêmes  villes  [G.  de  Sanctis).  UU  Vol.  12.  Fouilles 
de  la  mission  italienne  h  Phaesios,  1900-01  (L.  Pernierj.  Topographie,  nécro- 
poles. Description  des  tombes  et  des  objets  qu'elles  contenaient  (avec  14  pi. 

36  et  2M  fig.).  E.  Ch. 

Rivista  di  filologia  e  d'istruzione  classica.  Année  30,  1903.  Fasc.  1. 
Nouvelles  contributions  à  la  crilique  la  plus  récente  du  Dialogue  des  Ora- 
teurs [L.  Valmaggi].  Divers  auteurs  qui  se  sont  occupés  de  l'ouvrage.  La 
découverte  d'une  note  autographe  de  Pier  Cannido  Décembre  sur  l'Ambro- 

*o  pianus.  R.  88  sup.  nous  aide  à  trouver  à  quelle  époque  et  de  quelle  manière 
le  nom  de  Tacite  fut  mis  a  tort  en  tète  du  Dialogue;  c'est  l'erreur  très 
explicable  d'un  bibliothécaire  qui  a  été  la  cause  de  tout  le  mal  ;  il  n'est 
1  lus  possible  aujourd'hui  d'attribuer  ce  traité  à  Tacite.  H  Adsidui  cives  [C. 
Pascal].  Dans  le  v.  202  du  Triuummus  de  Plaute  «adsiduus  »  doit  être  ex- 

4B  pliqué  d'après  Cic.  Top.  2,  10  :  «  locuples  est  assiduus,  appellatas  ab  asse 
dando».  Le  mot  se  trouve  dans  la  Loi  des  XII  Tables  (cf.  Aul.  Gell.  16,  10) 
opposé  à  proletarius.  11  désigne,  dans  le  passage  d«  Plaute  les  jeunes  gens 
de  bonne  famille  riches  et  oisifs.  ^  .Archéologie  et  glottologie  dans  la  ques- 
tion  homérique.  Origine  et  formation  de  l'Iliade  |C.  O.  Zurretli].  L'art,  est 

SO  écrit  à  propos  de  l'ouvrnge  de  C.  Robert,  i^tudien  zur  Ilias.  Z.,  tout  en  ren- 
dant justice  au  mérite  de  l'auteur,  ne  peut  accepter  certaines  île  ses  con- 
clusions. Au  point  de  vue  archéologique,  il  ne  croit  pas  qu'on  puisse  recon- 
naître facilement  les  passages  du  poème  où  11  est  question  de  l'armure 


RIVISTA   DI    FILOLOGIA   E   D'iSTRUZIONE  CLASSICA.  251 

mycénienne,  de  ceux  où  il  s'agit  de  l'armure  ionienne.  Robert  no  tient  pag 
compte  snfllsammeiit   de  deux  faits  :  1°  le  poète  attribue  à  ses  héros  une 
force  extraordinaire,  surnaturelle  ;  2°  tel  mouvement  qu'un  héros  fait,  pour 
éviter  un   trait  qui  va  le  frapper,  s'explique  simplement  comme  un  acte 
naturel,  réflexe  mémo.  11  est  souvent  difficile  de  distinguer  même  le  bon-  * 
clier  mycénien  du  bouclier  ionien  ;  une  des  formes  les  plus  en  faveur  de 
la  lactique  devant  Troie  était  la  surprise  par  embuscade,  ce  qui  demande 
plutôt  le  bouclier  ionien.  La  fin  de  l'article  est  consacrée  à  montrer  qu'on 
ne  peut  tirer  aucune  conclusion  sérieuse  de  la  possibilité  de  traduire  cer- 
tains passages  de  l'Iliade  en  dialecte  éolien.  If  Sur  la  gradation  dans  les  40 
dialectes  grecs  [A.  Levi].  Long  art.  dont  la  suite  se  trouve  au  fasc.  sui- 
vant. Recueil  de  matériaux  en  faveur  de  la  doctrine  do  la  gradation.  Elle 
enregistre  et  classe  les  mois  des  dialectes  grecs,  qui,  soit  par  leur  racine, 
soit  par  leurs  suffixes,  diffèrent  des  formes  correspondantes  panhelléniques 
ou   atliques.  If   l,a  civilisation  nijcénienne  et  les  dernières  découvertes  en  16 
Grêle  [G-  de  Sanctis],  Résumé  des  rapports  d'Evans.  Fouilles  faites  par  l'Ecole 
italienne  à  Festo.  Age  de  la  civilisation  mycénienne,  t  Ant.  Pranzelorbs, 
A'iccolù  cfArco.  Studio  biographico  snlla  scuola  lirica  lalina  de!  Trentino  nei 
sec.  XV  e  XVI  |R.  Sabbadini;.  Intéressant  pour  l'histoire  de  l'humanismo. 
If    Aie.   Macé,  Essai  sw  Suétone  [G.  Ferrara].  Très  utile,  mais  incomplet.  %  20 
Fr.  VivoNA,  F.  Ovidio  Nasone,  1  Tristi   [G.    FerraraJ.   Sera   bien    accueilli 
dans    les  classes .    If  G.    Tincani  ,    C.    Crispa  SuUustio ,    La    Oongiwa    di 
Catilina  ;    G.  B.  BONING,    Tito   Livio,    Il    libro    I   délie   Storie  ;     E.    GlACBRl, 
Alcnne  osservasioni  sulle  fonti  di  C.  Suetonio   Tranquillo  [G.  Ferrara].  Eloges: 
la  thèse  présentée  par  G.    n'est  guère  acceptable.  If  Wilh.  Osiander,  Der  25 
Annibalweg  neu  untersuclit  und  duvch   Zeichnungen   iind  Tafcln  erklàrt  ;  Alex. 
MaLINI,  Zwei  Sireitfragen   der   Topographie    von  Alteu    [G.    de    Sanclis].  Inté- 
ressants. If  W.  DrUMANN,  Geschichte    Roms   in  seinem  Uebergange  u.  s.  w.  |G. 
de  Sunctis].   2»  éd.    d'un    bon   livre.  If   U.    Pbstalozza,  La   vita   economica 
aleniei:e  dalla  fine    del  sec.   Vil  alla   fi.ne   del  IV  sec.    fG.  de   S.].  Vulgarisa-  30 
lion.  If  E.   Maas,  Analecta   sacra   et  profana    [G.    de   S.].    Petit  écrit   impor- 
tant. 1    F.  HiLLER  VON    Gartrinoen,    Ausgrabungen    in   Uriechenland  ;     — 
Olto    PuCHSTBIN,  Die    griechisclie  Biihne ;  —   ïl.FRkHCOïlU,  L'industrie  dans 
la    Grèce   ancienne;   —    Wil.    RiuOEWAY,    The    earlij    âge    of  Greece    [G.  de 
Sanctisj.  Eloges.  If  Sylloge  insc.  Graecarum.  It.  éd.  G.  Dittenbergbr  fG.  E.  35 
Rizzo].    Indispensable.   If   R.    Engblmann,  Archaeologische  Studien  su  den 
Tragikern  [G.  E.  Rizzo].  Important.  If  G.irlo  GiORNi,  Grammatica  délia  lingua 
greca  [E.  G.  Piirodij.  Rendra  des  services.  If  Ed.  IIula,  Bômische  Altertiimer ; 
—  Grant  Showermann,  Tke  great  Motlier  of  ike  Gods  ;  —  II.  Stein,  Herodutiis, 
I,  9-  éd.    [Aug.  Balsamo].    Bons.  If   A.   S.   Arbanitoi'OULOS,    Zr|Trr,(iaTa   -oC  W 
àiTixoj   ôixaioy    [V.    Gostanzi].    Utile.   If    W.   Vittb,    De    A'icolai   Damasceni 
fragmentoriim  romanorum  fontibus;  —    G.  Nbgri,    L'' imperatore  Giuliano   l'A- 
postata  [V.  Costanzi].    Éloges,    f   M.  Valerio  Maritale,  Epigrammi   scelti  ed 
annotati  da    L.  Valmaggi   [L.  Cisoriol.  Excellent.  <f   II.   Diels,   llerakleitos 
von  Ephesos,  griech.  und  deuisch  [G.  0.  Zurcltij.  Haute  valeur.  If  Teofrasto,  « 
La  storia  délie  plante  volgarizzala  e  annotata  <la  F.   Ferri  .Mancini    [A.  Ro- 
mizi!.  Bon.  If  M.  W.  de  Visser,   De  (Iraecorum  diis  non  referentibus  speciem 
humanam  ;  —  S.  Rossi,  /(  tipo  e  l'iifficio  del  Charun  etrusco  [D.  Bassi].  Eloges. 
If  R.    HortON-Smith,    The  theory   of  conditional  sentences  in  Greek  und    l.atin 
[L.  Valmaggi].   Du   travail,  pèche   par  la  méthode.   1  Fr.   Guglielmino,  ^ 
L'ileratio  neW  Enéide  [V.  Ussaiii].  Soigné.  Iflf  Fasc.  2.  Sur  quelques  passaKCS 
controversés  du  5*  livre  do  Lucrèce  [G.  Girij.  26  p.  de  conjectures  et  d'ex- 
plications. If  La  déclinaison  atomique  dans  Epicure  et  Lucrèce  [G.  Pascalf. 


252  1902.  —  ITALIE. 

Dans  le  passage  II,  217-293,  Lucrèce  ne  suit  pas  directenaent  Epicure,  mais 
un  philosophe  qui  reproduisait  la  doctrine  du  mouvement  telle  qu'elle 
avait  été  modifiée  postérieurement  dans  l'école  épicurienne  ;  dans  les  vers 
2'i6-2'i7ct  277-283,  il  s'applique  à  remonter  à  la  source  primitive,  à  Epicure, 

s  mais  il  ne  voit  pas  combien  cette  partie  est  eu  désaccord  avec  tout  le  reste, 
H  L'entreprise  d'Héraclès  contre  Géryon  sur  la  coupe  d'Eupliroriios  [E.  Ro- 
mngnoli].  Explication  de  la  peinture  à  l'aide  de  l'Iliade,  XL  600,  de  Pisan- 
dre  dans  Athénée,  XI,  'tm  c,  et  Isocrate,  Archidamas,  17-19.  t  Quelques 
qui'stions   concernant   les  rites  des  vierges  Vestales.    V^esta  aperit   (Gai. 

'•'  Philoc.  au  7  juin)  [1.  Santinolli'.  Détermination  de  la  partie  intérieure  du 
temple,  le  penus  Vestae.  Explication  d'Horace,  Carmen,  III,  .30,  8-9.  Cultura 
draconis.  Le  serpent,  nourri  par  les  'Vestales,  se  trouvait  dans  un  lieu 
consacré  à  Juno  Sospita  ;  il  représente  peut-être  la  Juno  Junonis.  t  Sur 
un  passage  de  Gicéron.  De  Leg.  agr.  2,  l'i,  36  [A.  De-Marchi].   Rapproche- 

l^  ment  avec  Varron  dans  Servius  Enéide,  2.d12.  f  TEfii'/l  àp-/>'o>oY"'i  [V. 
Costanzi|.  Expliciition  de  l'usage  d'après  lequel  les  rois  de  Sparte  avaient 
ilouble  part  aux  Syssiiies  ;  rapproche  Iliade,  12,  310-3l/i.  H  Une  citation  de 
Phrynichos  |Al.  Olivieri].  Trouvée  dans  les  papyrus  d'Oxyrynchos,  elle  se 
rapporte  aux  Phéniciennes  rie  Phrynichos  ;  0.,  après  avoir  examiné  les  diver- 

20  ses  explications  qui  ont  été  proposées,  croit  qu'elle  se  rapporte  à  la  prise  de 
Psytalie  p.nr  les  hoplites  athéniens,  à  la  fin  de  la  balnille  de  Salamine  ; 
rapprochements  avec  les  Perses  d'Eschyle,  et  avec  les  Grenouilles  d'Aristo- 
phane, V.  1028.  If  Les  méthodes  dans  renseignement  de  la  .syntaxe  latine. 
Considérations  didactiques  et  historiques  (R.  Sabbailini|.  Il  faut  substituer 

iii  à  l'analyse  logique  l'analyse  syntactique,  età  la  méthode  empirique,  inorga- 
nique, la  méthode  rationnelle  et  organique.  H  Lucretiana  [E.  Stampinii.  :'5  p. 
de  conjectures  et  de  comm.  sur  le  liv.  III.  f  Schedulae  criticae  [Ph.  Caccia- 
lanza].  Correction  à  Horace.  Odes  2,  7,  10  ;  Gicéron,  Pro  Milone,  2,  5  :  So- 
phode,  Antig.  SiiO.  sqq.f  P.  Grbnfbll  and  A.  S.Hunt,  The  Amhei-st  Papyri  [G. 

•lu  Fraccaroli].  Indication  des  morceaux  inédits  les  plus  importants. U  P. Cksarbo, 
/  due  Sitnposi  in  rupporto  aWarte  moderna  [G.  F.].  Très  intéressant,  original. 
If  G.  F.  SCHOMANN,  Oriech.  Atterlhumer,  4"  éd.  par  J.  H.  Lipsius,  tome  2»  [G.  F.]. 
Eloges.  If  R.  A.  Neil,  The  Knights  of  Arislophunes  [G.  F.].  Excellent.  1  D. 
Fava,  Gli  epigrammi  di  Platane,  testo,  varianti  e  versione  fG.  Setti].  Discus- 

3'siou  ingénieuse,  aboutissant  à  des  résultats  négatifs;  Irad.  manquée. 
1  E.  RomaGnoli,  Prodo  e  il  cido  epico  [G.  Setti].  Ce  n'est  pas  la  faute  de 
l'auteur  si  la  myopie  des  critiques  ne  voit  pas  tout  ce  qu'il  a  trouvé,  f  F. 
P.  CacciaLANZA,  Le  orazione  di  l.seo  Iradotte  con  prolegomeni  e  note  |G.  Setti]. 
Mérite  l'attention,  malgré  quelques  faiblesses.  ^  Harvard  Studies  in  classical 

W  pliilology,  vol.  XI  fD  IJassiJ.  Analyse.  If  J.  Bidbz,  Deux  versions  grecques 
inédites  de  la  vie  de  S.  Paul  de  Thébes  fD.  RassiJ.  Édition  qui  semble  définitive. 
1  IL  Demoulin,  Epiménide  de  Crète  fD.  B.J.  Solide  et  profonde  érudition. 
H  AUg.  ROMizi,  Compendio  di  storia  d'ilt  letteratwa  greca,  6"  éd.  fD.  B.]. 
Hendu  des  services.  K  L.  Zenoni,  Pcr  un  verso  d'Orazio,  «  Non  incendia  Car- 

«5  ihaginis  impiae  »  dell'  ode  VIII,  libre  IV  fP.  Rasif.  Bien  conduit.  If  B. 
SantORO,  Le  cinqiie  piaghe  délia  scuola  srcojidaria  classicn  in  llalia  fG.  Cescaj. 
Intéressant.  If  G.  Lo  Caacio  GaROfalo,  Nuova  grammalici  délia  lingun  latina 
[L.  Valmaggij.  Veut  faire  du  nouveau.  If  Alf.  Kunzu,  Beitrdge  sm'  latein. 
Grammatik.    1.    Mea   vefert  fL.  V.J.   Habileté  et  science,  lit   Fasc.  3.  Varia, 

îiO  2  jL.  Valmaggi].  A  Iravers  bulbes,  truffes  et  oignons.  La  distinction  entre 
ce.s  diverses  espèces  reste  difflcile  chez  les  ailleurs  anciens.  Probilas; 
nombreux  exemples  où  ce  mot  a  le  sens  de  pudicité.  Burgus,  ce  mol  ne 
viendrait  pas  du  grec  Tfjpfo;,  mais  du  germanique  burg.  Copiste  ou  ecri- 


RIVISTA    ni    FILOLOGIA    E   d'iSTRUZIONE   CI.ASSICA.  IK] 

vain;  rapport  de  ces  deux  termes  à  l'époque  de  Martial.  H  Le  prologue  de 
comédie  récemment  découvert  [Al.  Olivier!].  Il  s'agit  du   fragment  trouve 
sur  un  pap.yrus  de  Strasbourg  et   publié  par  G.  Kaibel.  1[  Le  .\ig-j?vov  opo; 
de  l'oljbe,  3,  100,  2,  et  l'itinéraire  d'Annibal  du  territoire  des  Péligniens  au 
territoire   de  Larinum  [G.  Grasso].  Dans  ce  passage,  il  faut  changer  to  5 
AiS-jpvov  i'poî  en  tb  Tiçepvov  opo;.  H  Varia  |R.  Sabbadini].   Corrections  à 
Juvénal,  I,  151-132,  et  à  Horace,  Oiles  III,  S.  1  Études  archéologiques  sur  la 
tragédie  et  le  dithyrambe  [G.  E.  Rizzi].  L'auteur  combat  la  thèse  proposée 
d'nbord   par  v.    Prott  et  reprise    tout  récemment  par  A.  Korle,  d'après 
la(iuelle  nu  certain  nombre  de  représentations,  fournies  par  des  vases  it  lo 
relatives  à  des   sujets   traités  par  les  poètes   tragiques,  dériveraient   des 
TttvaxE; ou  tableaux  votifs,  consacrés  par  les  chorèges  ou  les  poètes  vainqueurs. 
Sur  ces  tableaux  auraient  été  figurées  les  scènes  principales  delà  pièce  qui 
avait  eu  le  prix  au  concours.  R.   soutient  qu'aucune  des  interprétations 
présentées  par  Korte  n'est  acceptable;  ces  peinlur<;s  dérivent  de  la  grande  ii 
école    de  Polygnote  et  de   MIcon  ;   exemples  à   l'appui,   relatifs  surtout  au 
dithyrambe.   H  K.  Joiil,,   De-  echie  und  der  Xeiiophonliiche  Sokrntes  (A.  Ber- 
sanoj.  Des  h.vpoUièscs  audacieuses,  des  exagérations,  mais  travail  sérieux 
qui  restera,  t  ''•  Rasi,  /.«  Ode  e  gli  Epodi  di  Q.  Orazio  Flacca  fG.  Ferrara]. 
Très  bien  fait  pour  les  classes. f  Rie.  Cornali,  P.  Ouidio  Nasone.  I  Fasli  [G.  20 
FerraraJ.  Bon  livre,  f  P.  CerOCGHI,  A'eno/</ion(is//»pparc/i!C»s  sive  de  magisbi 
equilum  officio  [G.  0.  Zuretti].  Indispensable.  H  J.  U.  FaBSI,  Homers  Odyssée, 
ch.  1-6,  9*  éd.  par   Ad.  Kakgi   IC.  O.  Z.).  Éloges.  K   U.  Ph.  Boissbvain, 
Cassii  Dionis  Cocceiani  !Jisloriai-um  romunarum  qttae  supei-sunl,  vol.  III  [G-  O. 
Z.).  A  rendu  service.  H  V.  Brugnola,    Euripide  Alcesli;  —  Verg.   Monti,  25 
Meteorologia  c  dimalalnrjia  délia  Grfcia  in  Omero  [Fil.  Gaccialauza].  Éloges. 
K   P.   GlARDBLLI,    iSole   di  ci-ilic.it  plnatina   |A.    G.    Amulucci].    Manque  de 
méthode.  HK  Fasc.  i.  Observations  sur  le  livre  I'""  do  Lucrèce  [G.   Pascal]. 
Treize  pages  de  conjectures  et  d'explications.  H  Gylouiana  [V.  Costanzi], 
On  croyait  que  la  conjuration  de  Gylon  avait  eu  lieu  peu  après  sa  victoire  30 
olympique  qu'Eusobe  place  en  640.  Des  objections  ont  été  élevées  contre 
une  date  si  reculée;  de  Sanctis  (Riv.  di  storla  antica/i,  p.  18)  a  même  sou- 
tenu que  cet  événement  devait  être  placé  après  la  tyrannie  de  Pisistrate; 
c'est  une  exagération.  On  doit  admettre  qu'il  a  pu  se  passer  après  la  légis- 
lation de  Selon,  même  après  l'archontat  de  Damasias,  mais  avant  la  tyran-  3S 
nie  de  Pisistrate.  t  L'eau    bouillie  dans  la  prophylaxie  des  anciens  [Aug. 
Corradi].  Exemples   chez   les  anciens  de  mesures  prophylactiques  contre 
l'eau  impure  et  la  malaria,  f  Le  nouveau  règlement  des  écoles  secondaires 
en  Prusse  [J.  Cesca].  Rapprochements  avec  les  écoles  italiennes.^  Interpo- 
lations dans   l'épisode  des  amours  d'Ares  et  d'Aphrodite.  Od.  IX,  266-366  40 
[A.  Olivier'.  Les  vers  32S-333  et  33'i-342  +  343  sont  interpolés;  l'épisode  pri- 
mitif était  disposé  en  strophes  de  trois  vers,  t  Sur  les  «  Dirae  »  (V.  Ussani]. 
Étude  sur  l'auteur  de   ce  petit  poème    qui   fait    partie    de  l'appendix   ver- 
giliana  :  conjectures  sur  le  texte,  f  Les  invocations  dans  l'art  poétique 
[G.    Curcio].   Polémique  contre   Schiilz.  H    H.    Francottb,    Formation  des  45 
villes,  des  états,  des  co» fédérations  et  des  ligues  dans  ta  Grèce  anciettne  jV.  COS- 
tanzij.  Bonne  esquisse  du  sujet.    ^  Fragmenlsammlung  der  griech.  Aerzte.  I. 
Die    Fragmente    der  sikelischen    Aerzte   Akron,    l'hilistion  und   d'S    Diokles  von 
Karystos,  herausg.   von  M.  "Wellmann  [A.  Olivier!].  Bon.  H  Alb.  Viola, 
UArte  poelica  di  Orazio  nella  crilica  ilaliana  e  slraniera;  —  Fr.  NiCOLINI,  Per  tO 
la   data   deW  epistola  d'Orazio   ad  l'isones   [O.  Giri].   Qqs   critiques,  f  L.  C. 
Cbimi,  /(   «    Tempus  accionis  perfectae  »  in   Latino  ;  —  H.  OsTHOPV,  Ettjmolo- 
yische  parerga  [O.  NazariJ.  Éloges  surtout  pour  O.  ^  Le  donne  a  parlamento 


254  1902.  —  ITALIE. 

d'Aristofane,  trad.  in  versi  italiani  da  Aug.  Franchetti,  con  inlrod.  e  notte 
di  D.  COMPARETTi  [E.  Rornagnoli].  Mérite  les  mêmes  éloges  que  les 
autres  comédies  d'Aristophane  trad.  par  Franchetti.  1[  P.  Wessniîr, 
Aeli  do'nali  quod  ferlw  cotrimevtum  Terenti.  Accedunt  Eiigraphi  commentiim 
5  et  Scholia  Bembina;  —  Th.  Ladewig  n.  G.  Schaper,  VergiU  GedicUle, 
Enéide  1-C,  ii"  éd.  par  P.  Deutickb  [R.  Sabbadini).  Éloges.  ^  S.  Mekler, 
Acadcmicorum  philosophorum  index  Herculanensis  ; —  P.  Cauer,  llomcrs  Odys- 
sée, 3'  éd.;  —  H.  Diels,  Poetavum  philosophorum  fragmenta  [G.  O.  Zuretti]. 
Bons,  f  D.  B.  MONRO  et  Th.  W.  Allen,  Homeri  opéra;  —  O.  Gruppb, 
10  Griech.  Mythologie  und  Religiongeschichte ;  —  Ed.  R.  Bbvan,  The  Prometheus 
bound  of  Aeschylus  rendered  into  english  verse;  —  G.  Wkssbly,  Studien 
sur  Palaeographie  tind  Papyruskunde ;  —  G.  KaLBFLEISCH,  Papijri  gvaecae 
Musei  Britannici  et  Musei  Bemlinensis  [G.  FraccaroliJ.  Appréciation  générale- 
ment favorable.  K  M.  Tullio  Cicérone,  l'Oratore.  Saggio  di  traduzione  di  Fr. 
15  GuGLiELMiNO  [G.  Curcio].  Bon.  Albert  Martin. 

Rivista  di  storia  antica,  t.  6,  fasc.  2-3.  La  stèle  archaïque  du  Forum 
[G.  Tropea].  Ghronique  de  la  discussion  d'oct.  1900  à  août  1901.  U  Etudes 
sur  les  Scriptores  historiae  Augustae  [I(l.|.  Mémoire  de  70  p.  ^  Questions 
Acragantines  [S.  BonfiglioJ.  Recherches  sur  la  topographie  de  Cainico  et 
20  sur  les  limites  d'Acragas  (avec  plan),  f  Le  roi  et  les  éphores  à  Sparte  (Suite) 
[G.  Niccolini).  H  Les  Xlepaixâ  de  Ctésias,  source  de  l'histoire  grecque  (Suite) 
|C.  Lauzanii.  H  I/euvoi  de  Patrocle  dans  l'Iliade  [M.  Petrozziello].  t  Sur  les 
relations  diplomatiques  entre  la  Grèce  et  la  Perse,  489-362  [A.  Solari].\  Un 
regard  sur  les  fastes  des  Préfets  du  prétoire,  de  Trajan  à  Dioclétien,  98-28'i 
26  [Glelia  Maronii.  H  Aristophane  et  le  cothurne  [G.  Setti].  Sur  le  vers  994  des 
Oiseaux,  t  Catoniana  [A.  Cima].  Corrections  à  faire  à  l'édition  de  Jordan. 
%^  Fasc.  4.  Gartes  théolopiques  de  la  Sicile  antique  [G.  Tropea].  Ginq  cartes 
relatives  à  la  période  antérieure  à  la  conquête  par  les  Romains  :  1»  cultes 
préhelléniques  ;  2»  cultes  des  vin*  et  vu»  siècles  ;  3°  cultes  des  vii«  et  vi* 
30  siècles  ;  4»  cultes  du  v  siècle  ;  o»  cultes  des  iv«  et  iii«  siècles.  Texte  expli- 
catif. On  voit  les  localités  où  étaient  pratiqués  les  divers  cultes.    E.  Gh. 

Studi  italiani  di  filologia  classica.  T.  10.  L'inscription  étrusque  de 
la  palette  de  Padoue  [E.  Lattes].  Doit  se  rapporter  au  culte  rendu  par  les 
Étrusques  à  Apollon-Mars  Smintcus.  1  Codices  graeci  bjbliolhecae  Univ. 
3B  Patavinae  [G.  LandiJ.  9  mss.  des  xv«  et  xvi»  siècles.  If  De  Palaephato  Son- 
ciniano  [N.  Festa].  Description  de  l'édition  publiée  par  Soncinus  en  1511, 
le  24  octobre,  à  Pesaro.  ^  De  codice  Roncioniano  scholiorum  in  Juvenalem 
[G.  Vitelli].  Ce  ms.  de  Pise  remonte  à  Tan  14o2  et  porte  le  titre  :  Lectura 
super  saliras  Juvenalis.  Ex  commentariis  Cornuli  copiosissime  édita.  \ 
40  Palamedis  grammatici  fragmentum  [Ed.  L.  de  Stefani].  Trouvé  dans  une 
scolie  du  Laur.,  86,  8  en  marge  du  texte  d'Elieu.  f  De  Senecae  fabula  quae 
Troades  inscribitur  [A.  Balsamo].  Sénèque  a  surtout  emprunté  à  Euripide. 
ï  Prosodiakon  [G.  V.].  Sur  el.  %  Ginq  lettres  inédites  d'Emmanuel  Moscho- 
pulos, d'après  le  cod.  Marc.  XI.  13  [L.  Levi],  f  Hérodote  traduit  par  Guarino 
45  de  Vérone  [R.  Trufll].  Traduction  latine  conservée  dans  le  ms.  203  de  Ra- 
venne.  1  Prolegomena  ad  Xenophontis  libellum  de  re  equestri  [V.  Tomuia- 
sini].  Pour  établir  le  texte,  on  a  les  témoignages  de  qqs.  auteurs  anciens, 
une  vingtaine  de  mss.  dont  le  plus  ancien,  le  Marc.  511,  est  du  xiii*  siècle, 
enfin  les  variantes  de  mss.  relevées  à  la  marge  de  diverses  éditions.  Essai 
50  sur  la  valeur  des  mss.  \  Euripide,  Iphig.  in  Aul,  106  sq.  [G.  V.].  f  Sur  la 
composition  de  l'Encyclopédie  du  philosophe  Joseph  [N.  Terzaghi].  I.  Les 
sources  de  la  Rhétorique.  II.  La  composition  des  autres  parties  de  l'œuvre. 
1  In  Aristophanis  Acharnenses  crlticae  atque  exegeticae  animadversiones 


MNEMOSYNE.  255 

[II.  Romagnoli].  Étude  des  vers  119  sq.,  133  sq.,  414  sq.,  /i40  pq.,  S90,  003  sq., 
8i9,  920  sq.  1  Godices  latini  bybliothecae  Univ.  Messanensis  anle  saec.  XVI 
exarati  (V.  Uspanil.  18  ms.s.  H  Les  manuscrits  de  l'IIisloria  aniiualiuin 
d'Elien  |E.  I..  de  Stefani].  Sur  l.'i  niss.,  quatre  seulement  sont  indépendants. 
En  somme,  sept  ont  seuls  le  droit  de  prendre  place  dans  un  apparat  cri-  5 
tique.  Spécimen  d'une  édition  à  faire.  K  Index  codicum  graecorum  qui 
Romae  in  bibliotheca  nationali  adservanlur  [Dom. 'l'amilia).  Kn  tout,  vingt 
mss.,  provenant  des  Théatins  de  S.  Andréa  de  Valle,  des  Capucins  de 
l'Ara  caeli,  du  Collège  romain  des  Jésuites,  etc.  %  Études  du  latin  archaïque 
[P.  G.  Goidanich].  I.  L'inscription  de  Caso  Cantovins  et  le  latin  archaïque  10 
prélitléraire.  Lame  de  bronze  trouvée  dans  les  travaux  du  lac  Fucin.  Inscr. 
de  forme  Iwustrophédique,  contenant  la  dédicace  d'un  don  votif.  On  y  a  vu 
une  langue  italique,  c'est  plutôt  le  latin  de  Galon  et  de  Plaute.  11  faut  lire  : 
«  Caso.  Cantovios.  apru(m).  Fclano(m).  ceip(ed).  apur  finem.  esalicom.  en 
urbid.  Casontonia  socieque.  donom.  atolere  (v.  atoler(unt)  d(eiva)).  A(n)-  ts 
c(i)lia  pro  l(ecio)nibus.  martses  »  et  entendre  :  Cason  Cantovius  prit  cette 
enseigne  (ce  porc)  des  P'clani  près  lu  fronlièro  ésalique,  dans  la  ville  de 
Casontonia,  et  ses  compagnons  d'armes  la  portèrent  en  don  à  la  déesse 
Angilia  pour  les  légions  raarses.  Date  d'environ  200  av.  J.  G.  —IL  Le 
Carmen  Arvale.  Texte,  restitution,  exégèse  ;  commentaire  philologique.  If  20 
Nominare  vetat  Martem  neque  agnum  vituliimque.  Calo,  R.  R.,  141,  4  [Id.]. 
Corriger  velato  Martem  <neque  porcum>  neque  agnum.  %  Index  codicum 
classicorum  qui  Florenliae  in  bibliotheca  Magliabechiana  adservantur  [Al. 
Galante].  Description  de  52  mss.  ^  Sur  les  sources  historiques  de  la  Phar- 
sale  fCamillo  VitcUil.  <Deriiier  travail  de  ce  jeune  philologue,  mort  à  2^ 
Gottingiie  le  3  nov.  VM-2,  âgé  de  2o  aMs.>  Textes  de  Dion,  César,  Florus, 
etc.,  à  rapprocher  de  Lucain.  f  Indicis  codicum  graecorum  bibliothecae 
Univ.  Patavini  supplementum  [C.  LandiniJ.  o  nouveaux  mss.  <[  Potscrip- 
tum  sur  Palaephatus  [N.  Festa].  f  Index  des  articles  contenus  dans  les 
10  vol.  des  Studi  italiani.  E.  Ch.  30 


PAYS-BAS 

36 

Rédacteur  général:  P.  Lejay. 


Mnemosyne,  XXX,  n»  1.  H  Xâpoo;  mazix-f,  [S.  A.  Naber].  Dans  Marc  14,  3 
et  Jean  12,  3,  il  faut  lire  oiteuTTiitri  :  un  parfum  liquide  (de  (jjt^vSeiv)  ;  XP''^^  *" 
désigne  l'action  de  répandre  le  parfum  (sur  la  tète),  i),£!çeiv  celle  d'oindre 
(les  pieds,   le  corps).  Explications  diverses  sur  l'usage  des  parfums  dans 
l'antiquité.  H  Aristote,  nep;  éiiiiveia;,  10,  5  [I.  0.  V.].  Lire  (jyvê-jo  (binae)  au 
lieu  de  oJv  e-jo.  H  Thucydidea  [1.  G.  VolIgralTI.  Corrections  au  livre  IV.  Dans 
Hérodote,  V,  S.'i  lire  -o-Jtovi;  au  lieu  de  Tpir,xo<Tto'j;  <  p.  18  >.  Scol.  de  Thuc.  « 
IV,  19,  2  lire  :  7toif,7«!,  au  lieu  de  ■Kda^t  <  p.  21  >.  Exemples  de  x»l  ajouté  à 
tort  par  les  copistes  <  p.  22  >.  %  Aristophanea  [H.  van  Ilerwerden].  I. 
Acharniens.  IL  Chevaliers.  III.  Nuées.  A  propos  del'éd.  Leeuwen.<P.  48>, 
à  la  bonne  époque,  on  écrit  xaisiv,  ahx6(   non  xieiv,  àerdc  —  Notes  sur  les 
Grenouilles.    K    Or^oiiev    Ori-ToiJisv    (II.    v.     II. |.    Lire    6r>o|jiev    dans    Platon,  60 
Rep.   V.    477     D.    If    De   Argonautarum     nellere    aureo     [J.    Viirtheiin]. 
C'est  la  surface  de  la  mer  agitée,  mouchetée  de  blanche  écume,  dorée  par 
le   soleil   levant.     Diverses    formes   de    la   légende.   If  Ad  Plutarchum 


256  1902.  —  PAYS-BAS. 

[J.  J.  H.].  Lyc.  12:  ÛTcàp  ir,;  x;?ïXr,c.  If  Ad  Aristoplianis  Anes  fj.  van  Leue- 
wenj.  Suite.  Les  y.péxE;  sont  des  oiseaux  nqiialiqiies  au  bec  dur  et  au  cri 
rauque  ;  le  mot  n'a  rien  de  commun  avec  xpixsiv.K  Tacitea  [J.  J.  Hartman]. 
Wôifflrn  a  démontré  que  Plutarqiie  s'est  servi  de  Tacite  dans  les  vies  de 

5  Galba  et  d'Ollion  et  a  même  fait  des  contresens  seulement  explicables  par 
la  comparaison  avec  Tacite.  Ainsi  Piutarque  a  confondu  emplor  et  redemp- 
tor,  emere  et  ueudere  (Tac.  II.  I.  27J  ;  dans  le  récit  de  la  sédition  de  la 
cohorte  d'Ostie  (II.  I,  80  suiv.),  il  n'a  pas  compris  que  «  urbem  ac  Palatinai 
pétant  »  désigne  l'intérieur  de  Rome  où  se  trouve  le  Palatin  et  il  fait  venir 

\n  les  soldats  d'Ostie  à  Rome.  Aux  exemples  cités  par  W.,  on  peut  en  ajouter 
d'autres.  An.  XIII,  20  supprimer  <>  hqrum  »  introduit  par  Nipperdey.  Passages 
où  Tacite,  peur  donner  à  son  histoire  rinlérél  du  roman  accueille  des 
rumeurs  et  des  bruits  invraisemblables  :  An.  XIV,  3  suiv,;  XIII,  13; 
m,  7.  Passages  discutables  au  point  de  vue  de  la  vraisemblance.  Corrections. 

16  f^  N»  2.  If  Ad  Thucydidem  [11.  van  Ilerwerden].  Sur  les  livres  V-VIII 
à  l'occasion  de  l'édition  récente  publiée  par  G.  Hude.  f  De  Ilegione  in 
Terentii  Adelphis  [G.  E.  'W.  van  Hille].  Dans  Ménandre,  Ilégion  est  le 
frère  de  Sostrata,  par  suite  l'oncle  de  Pamphila,  fille  de  Sostrata.  Dans 
Térence,  il  est  parent  de  Simulus,  mari  défunt  de  Sostrata;  c'est  l'agnat 

20  le  plus  proche  de  Pamphila.  î.e  changement  peut  s'expliquer  parce  que 
Térence  a  jugé  le  rôle  d'Hégion  peu  convenable  pour  un  oncle.  En  gardant 
dans  sa  pièce  la  condition  grecque  des  épiclères  et  eu  faisant  de  Ilégion 
un  parent  de  Simulas,  Térence  a  altéré  gravement  les  données  de  la 
pièce    grecque.    1[    Eur.   Ilipp.   43-''i6    [M.  L.    Earle].    Corrections.   If  Obser- 

2B  uationes  criticae  ad  Diouysii  llalicarn.  Antiquitates  romanas  [S.  A. 
Naber].  Sur  les  livres  IV,  V  et  'VI.  <  P.  139,  >  Flavius  Josèphe,  Ant.  jud., 
XV  fin,  XVI-XIX,  présente  une  élocution  entortillée  et  recherchée  qui 
tranche  avec  son  style  ordinaire.  Dans  cette  partie,  seul  ou  à  peu  près,  il 
présente  l'emploi  du  participe  futur  au  sens  d'un  substantif  abstrait  (XVII, 

fO  172  à(içî  To-j  <TwOr|<ro[iévo'j,  etc.).  Or  même  particularité  dans  Denys  d'IIalic, 
IV,  35  p.  730  :  -rb  tisîtov  (=  tô  TtsiOsiv)  ;  84  p.  838  :  £7t\  tm  xazMj  Spi<TovT(  (Reiske)  ; 
ce  qui  justifie  l'assertion  de  Cobet,  qui  prétendait  que  Josèphe  avait  imité 
et  exagéré  les  défauts  de  Denys.  H  Ad  Plutarchum  fJ.  J.  II.].  Lyc.  Il  ;  lire  : 
7c«pï|j.sv(ov  Tw  Auxo'JpYw  xat  <7'jvStiiiTW[j.Evo;  cïpia  Ttii  xaravoeiv...  f  llomerica   |H. 

35  van  Ilerwerden].  Sur  l'Iliade  à  l'occasion  de  la  2»  éd.  Leeuvven  et  Mendes 
da  Costa.  If  Ad  Plutarchum  fJ.  J.  II.].  Lyc.  21,  lire  dans  Terpandre  :  6fx« 
EÙOuàyuta.  f  Observatiunculae  de  iure  romano  [J.  C.  Naber].  LXXXVI.  Ad 
noxales  actiones.  If  Ad  Plularcluun  [J.  J.  II.].  Fab.  Max.  13,  lire  :  ^ù.onu.zï'yùixi 
et  r|-:Tr,[ji£vo-j;.  If  Homerica  1  J.  van  Leeuwen].  XXII.  De  Arislonici  Ttep'i  (7r,|X£!MV 

4)  pracfatione.  Discussion,  traduction,  explication  et  correction  do  ces  frag- 
ments. Ils  sont  bien  d'Aristonicus,  quoi  qu'on  pense  en  Allemagne,  et  ils 
ont  une  grande  valeur.  Corrections  de  S  98  et  Y  276.  If  Tacitea  [J.  J.  Hart- 
man]. Discussion  de  la  vraisemblance  de  certains  passages  ;  confusions 
commises  par  T.  ;  corrections  d'après  les  mss.  inférieurs  contre  l'autorité 

«  du  Mediceus.  If  Ad  Plutarchum  [J.  J.  II.].  Numa  2,  lire  :  â(ia  tm  Saêïvov 
àvaxïjp-j-xôvivai.  %  Ad  Aristophanis  Plutum  f J  .  van  Leeuwen].  Authenticité  de 
vers  contestés;  vers  transposés  à  tort,  tif  N"3.  Quisfuror  [J.  van  Leeuwen]? 
A  propos  de  A.  RoEMER,  Sludien  zu  Arislophanes  und  den  allen  ErkUirern  des- 
setben.  Sur  la  valeur  des  scolinstes.  f  Aristophane,  Chev.,  504  suiv.  [H.  v.  H.]. 

Si)  Restitution  en  tétramètres.  f  Observatioues  criticae  ad  Dion.  Ilalic.  Anti- 
quitates romanas  fS.  A.  Naber].  Livres  VII-XX.  <P.  236 >,  exemples  de 
paires  de  synonymes  dans  Denys.  If  Plut.  Solon,  10  fJ.  J.  11. i.  Remplacer 
Mefocpéwv  par  Sa),a(xivf(ov  ]K.  G.  P.  Schwartzj.  Correction  au  même  passage. 


NORSK   THEOLOGISH   TIDSSKRIFT.  257 

1  De  Amazonibus  [J.  Vùrlheim].  Les  Amazones  grecques,  d'origine  divine,  ■ 
dont  on  montrail  les  toiiibeaiix  et  auxquelles  on  sacrifiait  à  Athènes,  n'a- 
vaient  de  commun  que  le  nom   avec  les  Amazones  asiatiques,  connues 
d'Homère.  C'étaient   des  formes  de  Diane  ;  Diane  était  une  Amazone,  t  De 
Matre   miigna  Pergamenotum  [K.  Kiiiper].  Altale  I  a  pris  soin  de  resserrer  6 
le  plus  possible    les  liens  entre  Pergame  et  les  Romains.  Il  a  travaillé  à 
établir   solidement   l'origii'o    troy#«nne  du  peui)le  romain.  C'est  à  Pergame 
que  la  légend^^  romaine  d'Enée  à  été  élaborée.  En  même  temps,   il  a  pris 
soin  que  le  culte  de  la  Grande  Mère  du  mont  Ida  fût  installé  à  Rome. 
Nous  avons  deux  récits  de  cette  institution:  T.  Live  XXIX,  lu,  4:  et  Ovide,  lO 
F.,  IV,  179  suiv.  Le  récit  du  premier  est  obscur  et  compliqué,  tout  à  l'hon- 
neur des  Romains.  Celui  d'Ovide  décède  l'influence  des  sources  «  pergame- 
niennes  ».  Même  influence  dans  l'Enéide,  IX  et  X,  où  l'on  trouve  les  traces 
d'un  récit  racontant  le  départ  d'Enée  des  rivages  troy(  ns  sur  des  vaisseaux 
sacrés   protégés    par   la    Grande  Mère.   Le  culte   à  Rome  resta  longtemps  15 
sévère.  Dans  le  s.  c.  des  Bacchanales,  il  n'est  pas  question  de  Cybèle  parmi 
les  superstitions  à  reprouver.  Cependant  dès  ce  tem|>s  et  dès  le  temps  des 
Attales,   le  temple  de  Pessinonle  était  célèbre.   C'est  vers  102,  que  Batacès 
apporta  de  Pessinonte  un  bétyle  (dans  Ovide,  la  déesse  est  tif,'urée  par  une 
femme  assise)  et  que  s'introduisit  en  même  temps  le  rit  de  la  castration.  £0 
D'ailleurs,  même  après  ce  temps,  la  déesse  de  l'Ida  fut  préférée  par  d'autres, 
comme  Varron,  à  celle   de  Pessinonte.  f  Ad  Plutarchum  [J.  J.  H.J    Rom. 
29.  Public.  22.  K  Ad  Alciphronis  epislulas  [IL  van  Herwerden].  A  propos  de 
l'édition  M.  A.  Schrpkrs,  Groningue,  1901.  t  Ad  Plutarchum  (J.  J.  H.].  Co- 
riol.  32,  38.  %  Observatiunculae  de  iure  romano  |J.  C.  Naber].  LXXXVIL  Ad  25 
formulam  actionis  arbitrariae.   —  LXXXVIII.  Quid  sit  in  rem  actio.  H  Ad 
Thucyd.  VII,  b6  |J.  v.  L.].  Lire  :  àxcï  im  itoX-J,  au  lieu  de  :  ËTceiTa  7to),ij.  %  ïacitea 
[J.  J.  Hartman].  Explication  de  passages  corrigés  à  tort  ou  mal  interprétés, 
faute  d'avoir  entendu  un  mot  important,  f  Ad  Iloratii  Serm.  1,  1,  15  sqq. 
[M.    L.   EarleJ.    Lire:   nolint  ;   at  quis    (=  quibus)    licet  esse  beatis,  quid  30 
causae  est,  etc.  1  Ad   Aristophauis  Plutum  [J.  van  Leeuwen].  Suite  du  n* 
précédent.  t1  N»  4.  Ad  Lucianum  [K.   G.  P.  Schwartz].   Prometheus   es  in 
uerbis.   Timon.  Nigrinus.  Jugement   des  voyelles.  J  Paralipomeiia  Lysiaca 
[IL  J.  Polak].  Discours  IV,  VI,  VII.  <  P.  373  >,  mots  employés  par  les  ora- 
teurs attiques  et  que  l'on  croit  étrangers  à  leur  langue.  <  P.  3»0>,  paires  35 
de  mots  synonymes  dans  Démosthène  et  dans  Isocrate.  %  Ad  Plutarchum 
[J.  J.  H.].  Lyc.  27  ;  Num.  1.  f  Tacitea  [J.  J.  Hartman).  Corrections  de  ponc- 
tuation. H  HorapoU.   I,  5o  [J.  v.  L.].   Lire:  npoToiiT).  f  Ad  CaluUi  carmen 
XXXXVIIII  [P.  H.  Damstéj.  Hartmann  a  montré  que  Catulle  se  vante  d'être 
un  «  Euphorionis  cantor  »,  «  pessimus  omnium  poeta  »,  un  de  ceux  qu'a  4o 
condamnés  Gicéron  ;    il  raille  en  même  temps  la  vanité  de  Cicéron  qui  se 
dit  le  meilleur  des  avocats,  «  oplimus  omnium  patronus  ».  La  pièce  est 
ironique.   Elle  doit    faire    allusion    au  Pro  Murena,  ch.   13,  à  la  fin,   et 
être  de  63  ouH-'  av.  J.-CU  Ad  Aristophanis  Plutum  (J.  van  LeeuwenJ.  Conjec- 
tures. <  P.  399  >,  exemples  de  scolies  passées  dans  le  texte.  Explications.  45 

P.  L. 

SUÈDE    ET    NORVÈGE 

Rédacteur  général  :  Johann  Ludwio  Heibero. 

t.  NORVÈGE  ** 

* 

r,  Norsk   Theologish   Tidsskrift,  Nouv.  série,  t.  HI,  1902.  Les  formules 

l       trinitaires  dans   les  épîlres  apostoliques   [O.  Mor].    Sens  et   origine  des 
a.  DE  PBU.OL.  —  Mevue  des  Revue*  de  1902.  XXVII.  —  17 


2t>8  1902.    —   SUÈDE   ET   NORVEGE. 

expressions  concernant  la  Trinité  dans  une  dizaine  de  passages  du  Nouv. 
Testament. 

Slçrifter  udgivne   af  Videnskabsselskabet  i  Christiana  pour  1900. 
Classe    des    lettres   (Christiania  19al).   Deux    désignations    du   Christ    (en 
6  anglais)  [A.  Aall].  Les  désignations  àp-/Ti  et  çMv/i  proviennent  ou  de  Philon 
ou  de  la  doctrine  stoïcienne-cynique.  U  Contributions  Ijciennes,   3"  partie 
(en  allemand)  [A.  TorpJ.  Polémique  contre  Kalinka.  L'inscr.  d'Arnéai.  Con- 
jugaison lycienne.  Discussion  contre  Thomsi.n.  Hlf  Pour  1901  (Christiania, 
1962).   Contribution  à  l'analyse  de  l'Iliade  (en  allemand)  [S.   EitremJ.  La 
ic  réconciliation  d'Achille  avec  Agamemnon,   comme  elle  est  racontée  dans 
le  ch.  T  de  l'Iliade,  ne  correspond  pas  à  l'exposition  donnée  dans  les  ch.  A 
et  I.  Reconstruction  hypothétique   de  la  forme  originale  de  la    scène.  \ 
Contributions  lyciennes,  4»  partie   (en  allemand)   [A.  Torp].  Sur  les  mois 
çni,  Qti.  La  stèle  de  Xanihias.  K  Éludes  lyciennes,  2=  partie  (en  allemand) 
15  [S.   BuggeJ.   Explication   d'une  série   de  mots.  H    Contributions  lyciennes, 
5*  partie  (en  allemand)  [A.  Torp].  Suite  des  notes  précédentes.      J.  L.  H. 

SUÈDE 

20  Eranos.  Acta  philologica  Suecana.  Vol.  IV,  fasc.  2-4  (1900-1902).  Contri- 
bution à  la  connaissance  de  l'enseignement  grammatical  au  moyen  âge, 
particulièrement  en  ce  qui  concerne  la  Suède  [Josef  Liljeblad]  (Eu  suédois). 
Après  avoir  donné  un  aperçu  général  des  grammaires  latines  employées  au 
moyen  dge,  L.  examine  les  traités  de  grammaire  latine  qui   se  trouvent 

î5  à  lu  bibliothèque  de  l'Université  d'Upsal  et  qui  ont  servi  de  base  à  l'ensei- 
gnement de  la  grammaire  latine  en  Suède  au  moyen  âge.  If  Callimachea 
[O.  A.  Danielson].  Discussions  très  détaillées  sur  certains  passages  des 
hymnes  II-VI.  U  Ramenia  Byzanlina  [V.  Lundstrôm].  II.  Après  un  examen 
de  tous  les  mss.  de  Marino  Faliero,  L.  arrive  à  ce  résultat  qu'il  s'agit,  non 

30  pas  comme  le  pense  Scrinzi,  du  plus  ancien  des  deux  personnages  connus 
sous  ce  nom,  mais  du  plus  jeune  qui  florissait  au  commencement  du  xvi"  s. 

—  III.    Nouvelles  contributions  aux  poésies  de  Christophore  de  Mitylène. 

—  IV.  Correction  au  litre  d'un  poème  de  Christophore  Prolasecretis,  que 
L.  considère  comme  identique  à  Christophore  de  Mitylène.  —  V.  Sur  les 

35  épigrammes  à  l'adresse  de  Denys  l'Aréopagite.  —  VI.  Johannes  Actuarius, 
qui  ordinairement  est  désigné  comme  <  lils  de  Zacharie,  »  doit  .s'appeler 
Johannes  Zacharias,  le  dernier  nom  étant  son  nom  de  famille.  —  VII.  Sur 
un  poème  d'Isidore  de  Péluse.  H  Johannis  Frederici  Gronovii  ad  Johannem 
Schefferum    Epistolae.    Es  autographis  Upsaliensibus  [E.   Stromberg].  16 

40  lettres  de  Gronovius  à  Scheffer  des  années  1653-58,  1660-63,  1666,  1670-71,  et  ■ 
2  lettres  de  son  fils  Jacques  au  même  Scheirer  des  années  1672  et  1678.  Toutes 
ces  lettres   sont  en  latin  et  ont   un   intérêt  philologique,  f  In  Velleium 
Paterculum  adnotationes  [J.  Paulson].  Remarques  sur  II,  5  et  66.  H  Emen- 
dationes  in  Columellan  [V.  Lundstrôm].  V.  Adnotationes  in  librum  rei  rus- 

♦5  ticae  decimum.  Corrections  à  la  préface  §  3,  v.  17,  130  sq.,  173,  178,  190  sqq., 
242,  .335  sq..  346.  376.  f  Miscellanea  [0.  A.  D.].  En  allemand.  Observations 
sur  l'épigramme  à  Eugnotos  d'Akraiphiai  v.  4,  5  et  15.  tH  Appendix. 
Comptes  rendus.  G.  TkOpea,  Slurfi  sugli  Scriptoues  Hislorix  Angus(x  I-V 
[J.  E.  Hylen].  En  allemand.  Analyse.  Recherches  profondes.  La  bibliogra- 

50  phie  des  ouvrages  polémiques  sur  cette  question  aurait  pu  être  plus  com- 
plète. fAug.  Heisenberg,  Analecta.  Mitteilungen  aus  italien.  Handschriften 
byzantinischer  Ghronographie  [V.  Lundstrôm].  En  suédois.  D'une  grande 
valeur.  A.  Enander. 


ANZEIGER   FUR   SCHWEIZERISCHE   ALTERTUMSKUNDE.  259 

SUISSE 
Rédacteur  général  :  J.  Le  Coultre. 


Anzeiger   fur  schweizerische  Altertumskunde.  Nouv.  ser.  VoJ.lV 
1902-1903.  N»  1.  Le   cimetière  gallL-helvote   de    Vevey.  Suite   |NaefJ.  Dans 
cette  nécropole,  il  faut  remarquer  l'absence  complète  de  poteries.  La  sépul-  lO 
ture  n"  15  présentait  un  cercueil   en  bois  dont  les  deux   tiers  seulement 
étaient  couverts.  Le  couvercle  devait  être  en  dos  d'dne.  L'absence  de  clous 
semble  indiquer  que  les  planches  étaient  réunies  par  des  chevilles  en  bois 
ou  que  le  tout  avait  été  creusé  dans  un  tronc  d'arbre.  Il  ne  renfermait  que 
le  bassin  et  les  jambes  d'un   homme.    11  est  possible  que  le  reste  ait  été  15 
incinéré.  Deux  fistules  qu'on  a  trouvées  dans  celte  sépulture  etaientréunies 
par  une  masse  oxydée   portant  l'empreinte   très  nette  d'un   tissu.  N»  16, 
Épée  intéressante  par  le  bouton  qui  termine  la  poignée  et  par  l'abserjce  de 
bielle.  N»  18.  Cercueil  dont  le  couvercle  est  arrêté  eu  plan  oblique.  N°  22. 
Obole  massaliote  déposée  dans  la  main  ou   sous  la  main  du    squelette.  20 
Quoique  la  date  de  cette  monnaie  soit  très  incertaine,  on  peut  la  considé- 
rer comme  très  probablement  antérieure  à  200  av.  J.-C.  N»  26.  Tombeau 
d'un  guerrier  avec  armes  intéressantes  :  lance  et  épée  brisées  probablement 
par  rite  funéraire;  la   poignée   de   l'épée   est   curieuse,  umbo  de  forme 
elliptique,  avec  armature  en  fer,  déposé  sur  les  cuisses  du  squelette.  If  î5 
Nouvelles  des  cantons.  Baden.   Restes   d'un   édifice  romain  au   bord  de  la 
LImmat  avec  briques   sans  numéro  de  légion,  flf  N-  2  et  .1.  Construction 
probable  de  l'ancien  pont  romain  près  d'Eschenz  [Ad.  Meinecko].  11  devait 
se  composer  de  deux  parties  faisant  un  angle  de  1-18°;  il  s'appuyait  sur  l'ile 
Werd  et  se  trouvait  à  trois  quarts  de  kilomètre  du  caslel  de   Ganodurum  30 
(Stein);  quatre  palées  existent  encore  dans  chaque  bras  du  fleuve.  Un  sys- 
tème de  doubles  païens  assurait  plus  de  st-ibilité  qu'au  pont  de  César,  près 
de  Bonn.  La  largeur  du  tablier  était  de  six  mètres.  Dans  le  bras  septen. 
trionai.le  pont  sur  pilotis  était  remplacé  par  un  pont  de  bateaux.  H  Nouvelles 
inscriptions  romaines  d'Avenches  [W.   Wavre].    I    Q.    OTACILIO   QVIR.  35 
POLLINO    Q.    OTACILI   Q.    F.    CERIALIS    FILIU    OMNIBVS    IIONORIBVS 

APVD    SVOS    INV...-OT IMMVNITATFM O ON.    Les    cinq 

inscriptions  sont  trop  fragmentaires  pour  être  lues.  La  première  peut 
aider  à  comprendre  le  n»  1398  du  musée  d'Avenches  (Uagen  42,  Dunant  36). 
La  grandeur  de  ces  inscr.  fait  comprendre  l'importance  de  l'édifice  (schola?)  40 
auquel  elles  se  rapportaient.  Nous  connaissons  maintenant  le  nom  de  sept 
membres  de  la  famille  Otacilius  par  les  inscr.  d'Avenches.  Ils  étaient 
citoyens  romains  et  appartenaient  à  la  tribu  Quirina.  K  Nouvelle  des  can- 
tons. Objets  divers  découverts  au  théâtre  d'Augst.  —  Il  a  été  constaté  que 
les  murs  de  la  ville  d'Olten,  au  N.  de  la  ville,  reposaient  sur  des  fonde-  4S 
ments  romains.  —  Trouvaille  à  la  Rossmettlenalp  (Uri),  à  2100  mètres  de 
hauteur,  d'un  certain  nombre  de  monnaies  rom.  —  A  Nyon,  petite  lampe 
rom.  portant  en  relief  deux  gladiateurs  ;  grand  nombre  d'amphores.  —  Sur 
le  bouclier  gallo-bel  vête  de  Vevey  [R.  ForrerJ.  Confirmation  de  l'hypothèse 
de  Naef  sur  sa  forme  elliptique  <cf.  supra>.  Hlf  N°  4.  Le  cimetière  gallo-  50 
helvète  de  Vevey  [Naef].  Fin.  N«  29.  Très  jeune  enfant  présentant 
l'unique  cas  d'un  anneau  passé  à  la  jambe.  Ce  cimetière  se  rapporte  à  la 
période  de  400  à  100  ou  peut-être  58  av.  J.-G.  (époque  de  la  Tène  I  ou  II).  A 


260  1902.  —  SUISSE. 

remarquer  l'inhumation  totale  ou  partielle  dans  des  cercueils  concurrem- 
ment avec  l'inhumation  eu  terre  libre.  Kace  germanique  ou  liimrique, 
dolichocéphale,  t  I^es  marques  de  potier  de  la  société  d'archéologie  de 
Brugg  [Eckinger].  La  plupart  des  vases  de  celte  collection  viennent  d'Italie 
s  et  sont  des  trois  premiers  siècles  de  noire  ère.  Les  marques  indiquent 
toujours  le  nom  du  maître  potier.  Catalogue  de  13"  marques  de  potier  ou 
de  sept  grafûtes.  T  Société  pro  Petinesca.  Travaux  des  années  189Ï  et  1899  : 
Etude  du  Keltenwall,  ouvrage  en  terre  au  sommet  du  Jensberg,  antérieur 
à  l'époque  romaine.  Dégagement  et  restauration  de  la  porte   romaine  de 

10  Petinesca,  près  Studen.  Travaux  de  1900-1902.  Découverte  d'un  grand  mur 
appuyé  sur  le  Jensberg;  tunnel  en  tuf;  réservoirs  qui  devaient  appartenir 
à  des  bains.  Corridors  communiquant  avec  le  tunnel  et  les  réservoirs,  con- 
duisant directement  dans  la  montagne  et  servant  encore  aujourd'hui  à 
l'écoulement   des   eaux.    Continuation    des   travaux  autour  de   la  porte. 

15  Chambres  dont  la  signification  est  encore  douteuse.  Vases  en  terre  sigillata; 
hypocauste.  H  Nouvelles  des  cantons.  Etablissement  romain  à  Mumpf  (Argo- 
vie).  Murs,  espace  octogone,  briques  romaines,  canalisation.  A  Coire,  décou- 
verte d'un  grand  bâtiment  appartenant  à  trois  périodes  dont  les  deux  premiè- 
res seraient  romaines  et  la  troisième  franque;  destination  inconnue.  If  Com- 

îo  munications  diverses.  Fouilles  au  Murhiibel,  Ober-Kulm  (c.  d'Argovie)  [A. 
Gessner].  Murs  romains,  t  Moyens  de  chauffage  des  Romains  [J.  Mêler]. 
L'hypocauste  était  un  appareil  de  chauffage,  et  non  une  disposition  pour 
faire  sécher  les  murs.  On  a  en  effet  constaté  de  la  suie  dans  l'hypocauste 
de  Schalchmatthau  (commune  de  Lunkofer).  J.  LG. 

25     Écho  des  Alpes.  1902.  10»  et  11"  livr.  A  propos  de  l'itinéraire  d'Annlbal 

dans  les  Alpes  (A.  de  Claparède].  Analysant  ot  commentant  avec  éloges  la 

thèse  de  doctorat  de   Azan,  Annibal  dans   les  Alfies  (Paris,  1902)  C.  conclut 

avec  lui  que  Annibal  a  dû  passer  par  le  col  du  Clapier.  Z. 

Jahresheft  des  Vereins  schweiz.    Gymnasiallehrer.  N"  23.  La  pro- 

30  nonciation  du  c  et  du  t  dans  le  latin  classique  et  son  introduction  dans  la 
pratique  scolaire;  projet  de  réforme  [P.  Meyer].  La  prononciation  du  c  et 
du  t  dans  le  latin  classique,  équivalente  à  celle  du  k,  était  toujours  la 
même,  quelle  que  fût  la  voyelle  suivante.  L'assimilation  a  commencé  par 
le  groupe  ti-f  voy.  Elle  s'est  manifestée  ensuite  dans  le  groupe  ci-|-voy. 

35  et  plus  tard,  mais  avant  le  vi«  s.,  pour  le  c  devant  i  et  e  hbres.  Il  y  aurait 
grand  avantage  à  introduire  dans  les  collèges  une  seule  prononciation  pour 
ces  deux  lettres.  J.  LC. 


TABLES 


REVUE  DES  REVUES 


I.   —  TABLE  GÉNÉRALE    DES   MATIÈRES 


Les  indications  suivies  de  l'astérisque  désignent  des  études  sur  des 
passages  isolés  dans  les  auteurs.  —  Chaque  chiffre  peut  noter  des  articles 
consécutifs  sur  un  même  sujet.  —  Les  comptes  rendus  d'un  môme  ouvrage 
ne  sont  pas  tous  relevés;  on  en  pourra  dresser  la  liste  avec  le  nom  de 
l'auteur  et  les  références  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  suiv.  peut 
signaler  des  articles  non  consécutifs  d'un  mémo  recueil  sur  le  môme  sujet. 


académies  45,10. 

aciidémique  (philosophie)  28,26. 

accent  lat.  12,24. 

Achillps  Tatius  103,24. 

Acron  li4,10. 

Adamanlius  44.35. 

adverbes  gr.  41,28.  104,1. 

Aelius  Stiln  73  36. 

Aetius  23,26.  31.43. 

Ai'lim  12.31.33.  72,40.  îl.3,45. 

Afrique  16,25.  27,20.  31,13.  49.16.  .56,27. 

89.13.  134,26.  165,45  suiv.  170.40.  m, 

1  suiv'.  181,8. 184,5.24,3'i  suiv.  247,49,25. 
AoniciM.TLKF.  79,17  suiv.  90  9. 
Agroeciiis  1(2,28. 
Akrori  (médecin)  24,42. 
Alcée  111.11.  114,50.  141,20.  214,46. 
Ai.cHiMiE  116,43. 
Alcibiiide  49,33. 

Alciphroi.  27,.38.  194,27.  198,45.  257,23. 
Aide  Maniice  4,4. 
AleclryOM  53,7. 

Alexandre  d'Alexandrie  11,23. 
Alexandre  le  grand  6,10.  38,48.  90,1.  113, 

36.  189,3. 
Alexandre  de  Pleuron  52,33. 
Alexandre  Pnlyhistor  lH,42. 
Alexandrie  .39,6.  119,36.   123,18.  193,26. 

206,52, 
Alexandrins  (grammairiens)  3,8. 
Alexis  216,  19. 
allitération  lat.  10,48. 


alphabet  gr.  25,15.   158,31.  —  lat.  29,6. 

109.18. 
Arabroise  8,41.  10,.33.  56,H,49.  145,13. 
Ammien  Marcellin  58,10*.   109,8*.  145,1. 

2u0,.38.  211,11. 
Anacréon  106,4*. 
Anastase  le  Sinaïte  247,.35. 
Anaxagoras  6,42. 
Anaximandre  6,41. 
.\naximène  6,41. 
Andocide  64,8. 

Annales  11.3,7.  110,20.  191,5.3. 
Anthologie  gr.  2:;8,3.  2.58,47.  —  lat.  épigr. 

101,50.    102,1:1,18,27.     116,3.    140,19. 

148,30.  198,19. 
Antigonides  (les)  15,34. 
Anlioche  206,48. 
Antiocluis  de  Syracuse  136,43. 
Antiphane  241,2. 
Antiphon  32,47. 
ANTIQUITES  49,20.  107,45.  131,48.  134, 

44.  214,35.  240,33,42.  255,42.  —  gr,  26, 

30.  27,53   28.20   29.17,  53.19.45.  54,48. 

55,5.    131,25.    136,25.    151,17     152,25. 

198.21.27.32     199,15.    203,21.    211.21. 

229  36.  2.34,1,   252,16.—  rom.    27.32. 

2S,.32.  29.35.  ii,16,  96.32.  111.3.  113.3. 

121,50   128,6.  137,38  suiv.  151,49.  152, 

2i.  153.27.  169,47.  207,46.  203,47.  229, 

6,28.  240.43.  242.16. 
Antislhène  152,12.  155,12. 
,\ntoninus  'Marcus)  31.53.  212,2'i*. 
apocryphes  chrétiens  95,7.  105,51.  106,11. 
Apollinaire  de  Laodicée  38,31. 


26'2 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Apollodore  (mythographe)  20,8. 

Apollodore  (chronique  d')  47,31.  101,22. 

Apollon  14,38. 

Apollonii  legis  Tyrii  (Historia)  125,29. 

Apollonius  Dvscole  26,34.  52,42". 

Apollonius  de'  Tyaae  112,48.  123,40. 

Apollonius  de  Rhodes  132,50. 163,40.  240, 
40. 

Appien  29,27. 

Apulée  6.16.  9,27.  12,38.  28,8.  60,37.  92, 
40'.  140.7-.  150,33. 

Arabie  122.28. 

Ara- us  24,41.  37,25. 

ARCHEOLOGIE  23,8.  24,3  69,9  sniv.  86, 
40,  100,43.  128,53.  129.14.  130,9.  174.1 
suiv.  185,15  suiv.  192,39.  201,2,10.  215, 
48.  218,43.  224,4i).  241,4.  250,28.  — 
chrétienne  4,37.  29,52.  42,30.  4.3,53.  49, 

9.  107,18.  170,26.  208,8.  248.12.  219,2, 
-    gr.   33.38.    60,10   suiv.    69,17    suiv. 

86.3.  118,35.  119,32  suiv.  122,1.  123,19. 
127.41,  127..53.  129,25,49.  130,21,31. 
134,50.  161,41.  165,2.175,14  suiv.  186, 
29  suiv.  193,26.  202,43.  205,39  suiv. 
213.51,52.  21 '.,5.  220,4  suiv,  226  41  suiv. 
230,15  suiv,  232,47  suiv,  236,7  suiv.  — 
rom.  23,40.  29,37.  S0,43.  3i,12.  35,36 
suiv.  43,39.  45,45.  47,37.  69,40.  84,21 
suiv.  85,40  suiv.  86,33.  95.3.  118,31. 
119,43  suiv.  120,26  suiv.  123,44.  124, 
18,47.  128,52.  142.39.  148.12  suiv.  162, 
14.  165,18  suiv.  170,20.  181,27.  184.46 
suiv.  186,3  suiv.  194,42.  214,5.  210,53. 
244,  41  suiv.  259,9  suiv. 

Archiloque  108,51.  164,10. 

Archimède  15,6.8,14.  32,7  suiv. 

ARcuiTECTunE  1.3i,38.  139,25.  —  chrét.  48, 

10.  —  gr.  4,7.  29,19.  101,31.  157,37 
suiv.  236,7.  —  rom.  27,4.  46,50,  50,25. 
260,21. 

Arélhas  212,19.  216,5.  217,23. 

Aristarque  de  Samos  6,30.  108,44. 

Aristéas  23,15.  31,28.  149,37. 

Arislobule  113,40. 

Arislonicus  256,39. 

Aristophane  25,5.  106,25.  152,52.  164,4. 
255,47.  —  Ach.  27,25.  254,53-.  —  Au. 
242,17*.  243,5.  254,25*.  256.1*.  — 
Eccles.  156,49,  —  Eq.  27,25.  88,46. 
212,15*.  213,12*.  256,50*.  —  Plut.  256, 
46*.  257,35*,44*.  —  «an.  4,22.  5,6*.  112, 
32*.  —  riiesm.  228,2.  —  scol.  89,45. 
256,49. 

Aristote  6,16  7,47.  15,9.  22,7.  23,22.  24, 
22.  26,4.  32,53.  ^3,18.  53,20.  101,18. 
129,27.  136.37.  139,29.  215,8.  223,21*. 
255,43*.  —  Ath.  Hep.  227,18*.  228,35*, 
39*.  229,33*.  244,1*,  —  De  anima  22, 
53.  27,48.  —  Elh.  .Vie.  23,25.  212.24*. 
219.8*.  —  riiys.  6,32,  —  Poét.  136,50. 
—  Polit.  28,43.  217,45*.  —  Rh.  114,44. 

Aristote  (pseudo-)  De  A/c/iis.  5,20. 

AristDxène  205.17. 

armée  14,14.  191,52.  —  rom.  13,18.  14.15. 
16,27.  22.4.  50,12.  84,31  suiv.  85,40 
suiv.  92,1.5.  94,48.  103,2.  110,9.  120,30 
suiv.  138,46,49.53.  153,4,25.  154,5. 

arpenteurs  rom.  32,31.  63,34.  165,45. 


Arrien  113,40.  138,45. 

Art    24,1,35.    25,30.   29.48.    40,.38.   69,9 

suiv.  101.1'..  128,1.  154,47.  169,12,44. 
article  gr.  30,45. 
Asclépiade  de  Bithynie  111,28. 
Asconius  74,25. 
Aslidamas  108,43. 
AsTROLOOiE  22,21.   57,3.    129,23.   195,51. 

200,53.  201,37,51.  21.3.25. 
AsTROso.\iiE  14,47  suiv.  63,36. 134,41.  241, 

38. 
Alhana.se  47,23. 

Athénée  25.,34.  52,37*,40*.  94,18.  216,19. 
Athène>!  5,42.  88,31.  101,31.  106,20.  119, 

38.  147.35.  157,45,53.  239,41, 
Attide  18,36. 
Attis  26,11.  53,14. 

Auguste  (Monument  d'Ancyre)  12,31.  17,3. 
Augustin  10,3i,  43,9.  55,47.  56,10.  57,34. 

191  31    218  29. 
Aulu-Gelle"73/i9.'  159,  34.  242,47. 
Aurelius  Victor  8,16. 
Ausone  116,6. 
AUTEURS  128,41.   -  gr.  124,13.  131,10. 

142,30.  151,28.  217,26.  —   lat.   106,27. 

128,4. 
Averroès  1.36.50. 
Avianus  107,28.  109,11. 
Avienus  213,16. 


B 


Babrins  11,42.  12,2.  51,23.  108,46. 

Bacchvlides  5,1. 

bains  ï.34,18.  168,:i6. 

banques  13.50. 

Basile  d'Achrida  28,7. 

Basile  de  Césarée  146,1.  213,a3. 

Bible  47,23.  104,43.   118,10.    194,6.  Voy. 

Testament  (ancien,  nouveau). 
BiBLioGRAPuiE  35,19.  138.20. 
bibliothèques  44,23.  142,49.  195,6. 

Boèce  12,43.  32,19.  33.25.  56,35.  136,13. 

Boeckh  (Aug.)  87,-39.  93,49. 
Byzantine  (littérature)  23,36.   25,38.  29, 
27.  30,6.  36,29.  150,1 .  258,28. 


Cale.'ïdbier  39,40.  111,5.   112,50.   161,19. 

179,33. 
Callimaque  52,42*.  55,17.  112,15.  124,19*. 

258,27*. 
Callisthènes  (pseudo)  30,17. 
Callistrate  107,33. 
Calpuinius  Klaccus  73,17. 
Caipurnius  Siculus  212,39.  216,12*. 
Calvus  242,46. 
Caracalla  13,17. 

Carmen  aduersus  Flauianum  130,6. 
Carnéade  52,5. 
Carthage  130,20. 
Cassiodorc  143,10,  242,3. 
Caton  110.50.  150,11.  —  agr.  10,6.  102, 

19.  140,4*.  255,21*. 
Caton  (Dionysius)  107,37. 


I.  —   TABLE   GÉNÉRALE    DES    MATIÈRES. 


263 


Catulle  10.21-.  llfi.30.  liO,'»"-  198,1.  218, 

22V  219,H.  257,38. 
Calulle  (inimograplip)  243,30. 
(^else  (philosophe)  0,51. 
Ci;i.TiouE   2.5,42.    28,/.8.    127,22.    171.1  i. 

189,15  suiv. 
Censoriiuis  110,4. 
Cér.\.miquf.  29,4.    120,50.    131,11.     M^'^.U) 

suiv.    167,7  suiv.   171,22  suiv.    lSi,24. 

220.7  suiv.   226,4fi  suiv.  2(50,3   —  «i'. 

5  46   6,2.  31,31.  60.46  suiv.  85,11  suiv. 

110,37.  130.10.   157,35.  177,42.    180.25. 

38    185,29,52  218.42.  232,21  suiv.  234, 

23.  235,'i'i  suiv.  248,52. 
César  98,18.  118,6.  169,3.  18i,34.  185,5, 

11.  —  6.   c.    110,47.  -   6.   {/■   9ô,.51*. 

106,37'.  119,52*.    137,29*.  173,43.  201, 

39*.  212,27*. 
César  (Pseudo-)  121,48. 
chaînes  91,1. 
Chalcédoine  39,17. 
Chalcidius  56,51.  104,27. 
chansons  129,4. 
chimie  220,2, 

Chiron  [Mulomedicina)  9,33. 
cliirurf;ie  12,45. 
Chbistianis.mb  (histoire  du)  2S,1.52.  29,12. 

45.29.    55.35.    91,45.    116,48.    164,53. 

169,20.  181,13.  195,9. 
Chronicon  Paschale  3f,?>.  .39,30. 
chroniques  52,51.  114,10. 
Chronique  de  l'aros  18,50. 
Chro.n,.loqie   gr.    17,13.  19,13.  30,13   5:^, 

45.  104,30.  —  rom.  28,21.  53,50.  78, 
10.  139,4. 

Chrysippe  104,10.213,27*.  239,17. 
Cicéron  9,26.  10,28.   25,9.   42,53.   43,25. 

47,21.    86.25.    97,45.    103.15.  111,18. 

158,29.  1615,28.  197,41.   198,4.   215,10. 

216  9.  257,41.  —  Discours  67,23  suiv. 

72,48  suiv.  122,27.  164,17.  211,1.  216, 

46.  217,33,49.  218,29.  --  Caec.  174, 
18.  —  Cael.  52,43*.  —  Imp.  l'omp. 
128,18.  142,12,53.  149,44.  —  Ler,.  ,ir/r. 
208,41.  252,14*.  —  Mil.  252,28.  — 
Mur.  130,34.  257,4.3*.  -  Phit.  54,34*. 
129,11.  210,53.  —  Plane.  100,16.  126, 
49.  —  Ver.  52.13*.  —   Lettres    87,21. 

—  Alt.  22,27.  111,9*.  2Uf,35*.  219, 
12* .24*.  —  Fam.  24  46.  43,1.  —  Q.  fr. 
29,7*.  114,8*.  160,39*.  —  Philosophie  : 
Cat.  mai.  161,22.  175,11*.45*.   181,49. 

—  Leq.  228,33*.  -  .Va<.  D  52,6.  14i, 
.5*.  163,51*.—  Tusc.  212,2.8;.  —  linÉ- 
TORiQUE  (ouvn.^QES  ue)  89.9.11)0,43.  241, 
21.  —  Oralore  (de)  155,14.  214,31*. 
241,47.—  Top.  250,15.  —  Aral.  9,30. 
213,15*.  —  scol.  74,25. 

Cilicie  133,45. 

cirioncisioo  12,52. 

Ciris  49,51.  51,46.  52,44*.  100,47.  109,51. 

112,24.  119,6.  128,19. 
civilisation  ^r.  4,13. 
('laude  I  (empereur)  16,45. 
llléinent  (l'Alexandrie  7,29.  22,.32.  162,51. 
r.iéineut  de  Home  48,37. 
Clémeutins  (apocrypijes)  223,11. 
Cléonides  52,34*. 


Clitarque  113,40. 
Clitomaque  52,7. 
Cluvius  liufus  123.14. 
Coluraelle  11,34*.  32,33.  258,44*. 
comiques   (poètes)    gr.   28,43.  93,31.  118, 

49.  253,2. 
composition  gr.  91,36.  126,4.  —   lat.  11, 

8,10.  43,5. 
composition  gr.  91,36.  126,4.  —  lat.    H, 

8.40.  43.5. 
conjonctions  «r.  27.2.  108,1.  —  lat.  197, 

47.  198,4,38.  199,7.  215,10,15. 
Constantin    39.9     51.29.    52,47.    135,49. 

136,9.  173.15  224,6. 
Consiantinople  52,47.  135,13. 
Corinne  116.17. 

Corinthe  89,53.  157,49,50.  159,3,21. 
Cornélie  139,44. 
Cornélius  Gallus  34,41.  49,52.  51,23. 119, 

6.  128,18.  210,27. 
Cornélius  Népos  8,38. 
Corneto  5,48. 
Cornilicius  33,40.  134,4*, 
Corvin  (Mathiiis)  118.7. 
Cosmas  Indicopleustes  126,13. 
Crantor  123,23. 
Crète  18  14.  45.50.  94,41.  110,17.  158,21. 

158,49.  174,18.  175,12.  195,43.  236,30. 

240,46.  250,28.  251,15. 
Crimée  16,28. 

Critique  des  textes  162,24.  215,49. 
Ctésiis  254,21. 
CH(e.r  217,4,47*. 
Curtius  (E.)  45.53. 
Cybèle  26,11.  97.40.  1.39,53.  257,5. 
Cyprien  56,30.  152,37.  153,51.  197,34. 
Cypiien  (pseudo-)  11,25. 
Cyriaque  d'Ancône  92,35.  240,12. 
Gyzique  220,53.  221,29,31. 


Dalmatie  27,12.  38.48,  102,29.  134,13,23. 
déclinaisons   (svntiixe  des)  lat.  29.53.  34, 

10.  109,13.  160,40.  161,17.  216,33.  252, 

49. 
Dédale  55,15. 
Delphes  17.34.  20.12.  28,14.    .30,13.   54, 

32,48.   62,18.    106,51.    109,23.    119,33. 

125.32. 
Démétrius  Cydonius  47,44. 
Démétrius  de  Phalères  25,22.  45,39.  155, 

3,). 
Démétrius  (pseudo-)  139,30. 
Démocrile  6,28.42.  50,5   111,26.  116,38. 
Démosthène   13,45*.    22,19.   24.10.  28,15. 

29,43.  33,48.  49.49*.  87,34.  94,35.  97, 

14.    100,40.  111,46.  115,22.  117,7.  122, 

17.    129,53.     163,2*.    215,2*.    229,12*. 

257,36. 
Denys  d'ilali.-arnasse  26,43.  48,30.  54.53. 

103,53.  213.28*.  222,52.  227,6*.  228,15*. 

229.2.  256.2.5*, 50*. 
Denys  de  Milet  18,28. 
Denys  le  Thrace  26,14. 
dérivation  gr.  41,1. 
Dexippe  58,11*. 
dialectes  gr.  21,33.  185,33.  251,10. 


264 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Dic/j/«  37,31.  95,22.  105,41. 

Didyme  115,22. 

Digestes  14U,8'. 

Diodore  125.3.  138,26.  162,34. 

Diogèrie  6,42. 

Diofîène  il'Apollonie  6,28. 

Diogène  Ijiiërce  53,32. 

Diogiiète  (lettre  k)  91,25. 

Diokiès  de  Carystos  24,41. 

Diomède  (grara.)  128,44*. 

Dion  Ca-ssius  14,30*.  31,30.  106.7. 

Dion  Chrysostome  52,25.   142,23.    155,35. 

Dio.-;coiide  60,37. 

Diphile  2(J5,38. 

Dirae  253,42. 

DivixATio.N  186,10.  —  gr.  54,35. 

Dolichenu.^  2i,5.  197,17. 

Uonat  8,46,47.  12,40.  47.6.  74.11,18  suiv. 

dnimaliques  (poi'les)  gr.  25,3.  Iu4.15. 

DROIT  13,6.suiv.  24,48.  26,40.  31,23.  100, 

23.  —  gi'.  21,35.  45,47.  124,24.  227,20. 

242,31.  —  rom.   87,5.   114,10.    202,27. 

256,37.  257,25. 
droit  canon  88,48. 


écriture  214.39. 

Egine  108,47. 

Egypte  12,52  suiv.  24,37.  27,31.  30,20. 
38,46.  39,2.  42,20.  43,21.  105,46.  110, 
17.  115,8.  129,49.  130,31.  139,4.  153, 
•21,35.  188,24,  211,27.  233,29. 

égyptiens  (dieux)  36,6. 139,22.  177,40. 185, 
22.  195,35.200,41. 

Electre  28,13. 

élégiaques  (poètes)  iat.  31.9.  113,41, 

Eleusis  88,9,  196,11,23.  230,21. 

Elien  52..S6*.  255,4. 

Empédccle  6,28,39. 

empereurs  romains  16,11.  17,28.  18,5.  109, 
20.  115,4.  120,11.  184,11., 

enfers  50,32.  101,12.  109,26.132,52.  179, 
14.  211.27.  212,50. 

Ennius  23,28.  86,25.  214,91*. 

Enaodius  31,48.  42,2.  127,24.  207,35. 
208,10. 

Ense]g.\e.ment  22,13.  31,25.  119,25  suiv. 
130,49  suiv. 

enseignement  (livres  d')  25,19.  .33,42  suiv. 
96,34  suiv.  121,3i  suiv.  130,45  suiv. 
141,10  suiv.  241,23  suiv. 

Ephore  30,16. 

Epicharme  105.14.  112,35*. 

Epicure  6,28.  111,25.  160,22.  216,9.  218, 
25.  251  53 

Epidàure  '54,32.  149,51.  153,33.  2.39,5. 

EHIGRAI'HIK  51,34.  92,36.  153,51.  — 
chrét.  26,10,  162,30.  178.12.  —  gr.  1.3, 
44.  19,21,44  suiv.  21,10,33.  25,'ll.  28,5. 
31,11.  43,45,  50,30.  52,40,38.  5'i..35,49. 
55,30.  62,8.  63,10.  103,53.  104,5,35,36, 
39.  108,47  109,24.  110,6.  111,1.  113,19, 
115,41.  116,35.  121,38.  124,36.  125,40. 
i;i3,23  SUIV.  138,3  suiv.  140,42.  1.5.3,33, 
44.  154,9.  155.37.  157,36  suiv.  175,30 
suiv.  181,18.  186,1  suiv,  197,35  suiv. 
201,16  suiv.  203,7  suiv.  213,14.  216,22, 


220.51  suiv.  226,47  suiv.  231  ,.30  suiv. 

233.52  suiv.  245,42.  246.15.  249,4.  — 
Iat.  10,.36,  17,44  suiv.  23.7.  27,11.  31, 
53.  54.6.  56,23.  58,45.  84,23  suiv.  85, 
49.  97,37.  101,50  suiv.  111,2.  111,9. 
116,2.  120,10.  133,18  suiv.  137..32  suiv. 
148,16  suiv.  150,.30.  153,25.  154,11,16. 
157,38  suiv.   165,27   suiv.   170,48   suiv. 

173.38.  175,21  suiv.  181.6.  186,3  suiv. 
189,22.  198,17  suiv.  200,40  suiv.  207,15. 
220,51.  245,10  suiv.  249,10,23.  250,23. 
259  35. 

Epimé'nide  154,28. 

Epij.liane  (saint)  37,22.  115,47. 

Epiloma  Liuii  11,30. 

Epiloine  Caesarum  8,14. 

Epona  85.49.  186,a3. 

épopée  31,20.  —  gr.  92,20.  200,28. 

Eratosthènes  101,2.5.  113,.3S. 

Eschine  31,21.  100,4.5.  117.12. 

Eschyle  25,4.  34,16,  163,19.  218,18.  239, 
13.  —  Ag.  163,12.  190,49.  244,37*.  — 
Cho.  19,9.  88.25.  122,43.  219,35.  — 
Eum.    29,9.    122,45.  —  Orest.    161,24. 

—  Pers.  28,25.  129,35.  162..34.  — 
Prom.  5.2*.  119,17.  161.24.  210,49.  — 
Sept.  238,39*.  —  Sup.  52,40*.  —  fragm. 
30,16. 

Esculape  20,7. 

Esope  38,16.  39,39.  52,40.  120,10.  133,18. 

246,.35. 
Esséniens  6,48. 
Estienne  (Henri)  3,22. 
Ethnoobaphie  120,1, 
Etienne  de  iivzance  57,5. 
étrusque  (langue)  9.48.    11,45.   47,28.  88, 

51    127  .33.  254  22. 
Etrusques' 16,38.  111,5.  123,45.  240,33. 
ErYMOLOoiE  20,2  suiv.  29,21.  —  gr.  21,5, 

17.  58,41  suiv.  177,48.   182.53.  202,52. 

—  Iat.  10,22.41.  11,1.  20,10.  21,7,22. 
58,13  suiv.  177,49.  183.27,30. 

Euclide  1,5,6.  33,18.  156,24. 
Euripide  5,4*.  27,14.  34,47.  55,15.  116,11. 
1.36,41.   177.15.   227.1*.  —  Aie.  23,52. 

126.39.  162.6.  241,18,  —  liacch.  215,1. 

—  Cycl.  202,14.  —  Uec.  28,35.  — 
Uipp.  163,20*.  256,24*.  —  Ion  52,9.  — 
Iph.  Aid.2bifi0-.  —  Ipli.  Taur.  22ï,30*. 
Or.  110,.30.  —  Tro.  28,35.  —  fr.  108, 
43. 

Eusèbe   de   Césarée    18,42.   23,8.   27,40. 

41,43.  186,43.  216,6.217,23. 
Eustathe  112,2. 
Euthias  198,15. 
Eutrope  11,30. 


Fabius  Pictor  214,29. 
fable  164,9. 
l'astes  138.31. 

Favonins  Eulogius  104,27.  107,22. 
Kestus  (breiiiarium)  11,28. 
Festus  (gram.)  73,43.  159,25. 
Firmicus  .Maternus  106,32. 
Florus  8,21*.  9,37*.  11,30.  111,3*. 


I. 


TABLE  GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES. 


265 


FOLK-LORE  160,37.  161,5.  217,16.  227, 

47. 
Fortunat  25,14.  86,/)3. 
frpsques  5.43.  Vov.  peinture. 
Kronton  1,37,59.  139,52. 
FulRPnce  74.13. 
funérailles  61,11.  139,10. 


Galieii  22,29.  114,6.  115,3.3.  217,22. 

Giilllée  32.50. 

Gaule  31,38.   H9,'i5./,8.    127,22.   173.38, 

43.   186,48.   189,16   suiv.   200,35   suiv. 

207,15  suiv.  2^,1  suiv. 
GennHdius  8.35. 
GEOGRAPHIE  25,50.  29,14.  .30,52.  31,52. 

34,1',.  47.52.  51,27.  54,39.  56,52.87,11. 

96.39.    100,12.    118,24.    121,7.    138,31. 

194,29,37.201.11.  205, 'i5.  223,27.  250,3. 
Germains   90,1  i.    92,20,    101,15.    120,26. 

123,21    153,41. 
Gerniînicus  scol.  74,41. 
Germanie  121,7.  114,25. 
Girard  (Jules)  181.21. 
glossaires  lat.  11,19.    23,49.    74,45   suiv. 

119,15.  137,20. 
G[,vpTiguE  22,44.  51.4. 
gnosliques  115,52.  195,27,45.  196,1,,34.  . 
Goethe  l05,14. 

Gorgias  64,2.  i 

Gotlis  58.8.  218,52. 
GliA.Vl.MAlliE  98,36. 
grammairiens  1,-it.  73,29  suiv. 
Granius  Licinianus  26,,37,  27,42. 
Grannus  (Apollon)  35,,32. 
GlîEU   12,2,3.    14,19.   22,4.   24,16.  27.1.3. 

37,44.  4 1 .25.  /.8,53.  87,.30.   97,35.  100, 

42.  118.40.  125,33.  137,6.  149,41. 
grec  (néo-)  45,17.  122,47.  148,53. 
Grèce  30,42.  197,3. 
Grégoire    de   Nazianze    li5,52.     197,31. 

199,4.  211,20. 
Grégoire  de  Nvsse  42,33. 
Grégoire  le  grand  181,26.  241,53".  242,33, 
Gronov  (J.  F.)  258,38. 


H 


llaurien  50,8. 

hagiographie  22,.34.   27,50,  ,39,29.  41,51. 

48.5.    102,32.    112,14.    155,18.    159,46. 

191,42.  207.3. 
Haniiibal    47,35.    95,29,    106,30.    137.13. 

138,28.    202,4.   208,3,     239,23.    253,4. 

260,25. 
Hécatée  136,47, 
Hégésippe  8, 10. 
Heinsius  (N,)  214,20. 
lléliodore  88,29   118,14. 
Ilélios  39,9,  146,21. 
Hellanicus  26,38.  6i,26.  125,42. 
Héraclide  (lu  Pont  6,28. 
Heraclite  6,il.    43,25.   44,15.  96,49.    98, 

.30.  199.1. 
Hercule  101.47.  102,10. 
Hermas  188,17, 
Herniésiana.x  25,34. 


Hermias  127.31. 
Hermogène  13,12.  55,2, 
Hérodieu  103,32.  107.8.  118,14. 
Hérodote  18,24*.  21, !0*.  22,17.28,51.49, 

43'.    66.34.     104.14.     107,14*.    108,44. 

120.9.  132,50.51*.  136,46    160,,S7.  161, 

5.  162,34.  163,49*.  164,10.  175,50,  186, 

42',  .203,49,    229.51.    235,53.    236,5*. 

254;44.  255,45*. 
Héron  d'Alexandrie  15,2,8,12.  .32,16  suiv. 

63,29,32.35.  190,50. 
HéroDdas  13,39.  26,52*.  169,26.  200,20. 
Hésiode    47,51.    92,38.    107,32.     132,50, 

163,8. 
Hesperica  famina  219,3.  223,15. 
Hesychius  133,2. 
Hiéroklès  le  stoïcien  40,11. 
Hiéron  26,2.  105,,38, 
Hilaire  de  Poitiers  194,46. 
Hippocrate  32,48,  104,14.  132,50,  198,52. 
Hippolyte  de  Home  11,22.    53,14*.    86,45. 

91,25.  115,53.  196,3. 
Hippolyte  de  Thobes  37,37. 
HlSTOIliE  25,16.  28,41,30,11.  57,9  suiv. 

89,38.50   suiv.  92,1,  97,29,  98,19,  113, 

45.  207,,51.  21,3,2.  254.16  suiv.  — 
grecque  15.23  suiv.  26,49.  27,9,  28, 
47.  30,21,30,37,  43,3,  48,16,  57,13  suiv. 
66,34  suiv.  90,43.  92,42,  94.15  95,12, 
12.   1.31,6,28.    138,25.    151,48,    153,15. 

■  162,34.  194,47.  196,40,  208,28.48.  222, 
3.  230,.37.  241,14.  243,23  244,1,22. 
253.29,  —    rom.    16,11   suiv,  22,26,46. 

■  24,26.  29.2.  42,46.  49,3,  51,40.  53,50. 
57,12  suiv.  70.20  suiv.  75.15  suiv,  76, 
H5  suiv.  94,29.  113,1.  122,7.  131,29. 
13,5,23.  1,38,33,  143,8.47,  158.40,  161. 
31,  181.1.  192,37.  200.28.  207,31,43. 
208,10,30.  241/28,  248,5. 

HISTOIHE  LlTl'EnAlHE  21,50.  25,1.  31, 
23.  48,11.  170,33.  —  gr.  31,28.  63,41, 
93,50,  181,11.  199,14,  211,15.  216,52. 
253,8.  —  lat.   26,47.   163.5.  198.23,47. 

HISTOIRE    NATURELLE   26,51.    31.35.    78,25. 

Historia   Auffusla   10,19     21.32.  ,58,11*. 

87,19,  106,7.  113,,31.    201,40*.    211,12. 

254,17, 
historiens  91.48.  120,1.  —   gr.  64  23.  — 

rora.  109,45.  160,13, 
Homère  22,39.  31,2.  34,24,  44,27.  44,30, 

52.    45,4,    48,35,    67,40    suiv.    100,50. 

105,23.    107,3,30.    110.16    119,13.  126, 

52.    129.31.   141,40.   212,9.   218,18.  — 

langue    20,37.    95,14.    11)3,19.     104,12. 

106,40,    1,32,50,  —    arch  ologie    24,19. 

43,41.  101,17.    110,44.    148.4.    214,47. 

230,23.  —    question    homérique    92.11. 

98,1,  156.27,31.42,  250.48.  —  scol,  27, 

46.  —  H.  13,44*.  21,47.  35,5.  87,25. 
107,.33,  122,41.  126,30.  127.45.  128.:M. 
204,40.  252,17*.  254,22*,  250,3i*,39. 
258,3,  —  Od.  26,53.  87.26,  gg.-'i.  105, 
,36*.  119,3'i.  127.15.  128,22.31.  152,44, 
157,49,  199.28,41.  202,14.  211,4.3,  214, 
47*.  2.53,40*.  —  Hymn.  51,17.   107,29*. 

Horace  29,30.  ,31,47-,  34,31,5(1.  6,5,22  suiv. 
8<i,25.  91,20.  96,8.  112,23*.  164.10. 
240,47,   243,22.  -  A.  p.  155,.34.   253, 


266 


TABLKS    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


H.  —  Epist.  34,40.  95,44.   219,6%10-. 

—   Epod.   9,30*.   99,1,13.  102.9- .  216, 

31*.  843.21*.  -   Od.    24,12.   34.6', 31-. 

99,7,l.'î.25.  126.31.  l.'?9,47.  144,23.  160, 

.3.  162,18.  163,36*.42*.  212.52.  213.36*. 

215,1,3*.  216,13*.  217,31.  219.22.  244,10. 

252,11*,28*,44*.    253.7.   -    Sal.  27.41. 

.34,51*.  92,.5.  144.8*.  161,7.  163.31.  197, 

21.  219.6*,10*,   257,29*.  —  scol.  12,42, 

74,37.  144,10.24*. 
Horapollon  257,33. 
Humanisme  (histoire   db   i.')  22,50.   121,.32. 

128,8.   130,37.   137,23.   1(9,11.   181,41. 

192,27. 
Hygiii  54,42. 
Hypéride  119,25. 
Hypsislos  104,47. 


Ico.NOOBAPHiE  gr.  23,50.  100,18.  239,13. 

Ignace  d'Antioche  47,18. 

Ulyricum  102,28. 

Imprimerie   (histoire   de   l')  .3,22.  87,35. 

194.52. 
Inde  25,51.  27,24.  222,18. 
l"do-eiiropéeus  89,37,42. 
lo  45,31. 

Irénée  11,23.  115,49. 
Isée  211,43. 
Isidore  226.28. 
Isocrate  29,43.  31,41.49,34.  64.19.111,41. 

117,11.   1.36,41.  138.26.  215,8.   257,36. 
lUlicus  (Homeriis  lalinus)  107,3. 
Italicus  (liistorien)  30,33.  . 
Italie  125,15. 


Jean  Chrysoslome  48,11.  56,31.    109,20. 

136,21.  211,18. 
Jérôme  12,28.  28,40.  39,48.   43,7.  182,33. 
jeux  134,28.  205,27.  —  séculaires   46,44. 

130,45. 
Jordanès  58.10*.  218,52. 
Joseph  254.51. 
Josèphft   (Fliivius)   8,40,  16,20,52.    19,12. 

26,26.  56,48.  57,1.  256.32. 
Juifs  27,35.   41,22.  8s,23.  139,35.  186,24. 

191,24.  205,38. 
Jules  .\fricain  43,30. 
Julien   (emppreur)  7.18.  55,52.  58,3.  107, 

10.    144,36.    175,5.   186,37.   198,21,27. 

2(X),37. 
Julius  Exsuperanlius  9,40. 
.jurisconsultes  21,51. 
Justin  (M.  luniauus  lustinus)  12,36.  18,35. 

120,20. 
Ju.stin  (martvr)  7.3.  26.44.  152.15. 
Justinien  25,9.  40,47.  88.46.  196.42. 
Juvénal  .33,14.  43,6.  7i,43.  105,22.  142,25. 

160,50.  163,53.  169.38.  212,43.  217.36 

241,48.  253,7*.  251,37. 


K^tor  18,48.51. 
Kiepert  (H.)  46,53. 


Lactance  7,42.  10,40.  170,10. 
LadantiuB  Placidus  74,42.  109,9. 
LATIN  8,13  suiv.  24,51.  .31,53.  89,12.  95, 
10.  109,16.   129.6.   140,3.   154,16.  211, 

35.  218,35.  255.10. 
latin  médiéval  12,20,  148,50.  149,1,15. 
Lemnns  15,52. 

Léon  le  philosophe  148.10.  149,34. 
Léonard  de  Vinci  .33,11. 
Leucippe  6,26.  50,5 
LExiœnRApHiF.  :  gr.  30.27.  52,27. 198.34.52. 

215,29.  217,17,42.  2.30,12.  231,1.5.235, 

31.  243,39.  —  lat.  8,13  suiv.  82,26  suiv. 

114,13.  ,140,5.   217,12.  241,27.  250,-44. 

252,50. 
Libanius  145,10. 
ligure  132,35. 
LINGUISTIQUE  19.30  suiv.  22,15.  25.32. 

28,24.  31.1.24.  31,39.  58,8  suiv.  86,1,4. 

86,53.  87,15.  120,15  suiv.  124,50.  131, 

25  suiv.  164.28.  194,44. 
littérature  chrétienne  38,25,35.  41,38.  Voy. 

Pères  de  l'Eglise. 
Livius  Andronicus  89,46. 
Logos  6,22. 
Lombards  218,53. 
Lonj;in  (pseudo-)  {Du   Sublime)  110,48*. 

139,28*.  214,15*. 
Lucain  11,50*,  52*.  54,.37.  163,52.  176,2*. 

187.7*.  255,25.   —  scol.  74,42.  105,18. 

153,17*.  243,37. 
Lucien  40,50.  44.12   92,28.  108,29.  127,2. 

185,41.  213.32  257,32*.  —  scol.  91,27. 
Lucrèce  12,28.  20.35".  29.40*.  32,53.  96, 

16.  111,20.122,33*.  124,.S*.  129,44.214, 

18*.  244,31.  251,52*.53.  252,27.  253,28. 
lycieu  19.47.  45.27.  258.8,14,15. 
Lycophrnn  104.8.  191,30.  216,19*. 
Lydie  120,7.  125,1. 
lyriques  gr.   3  2.   26,23.   46,13.    100,36. 

129  52    221  33 
Lysias  2K49.'25',5.   49,48*.  52,30*.  64,8, 

13.  87,18.  100,15.  108,53.   126,21.  242, 

6.  257,33. 
Lysippe  36,19.  117,32. 

M 

Macrobe  8,39*.  11,K*.  52,3.3*.  139.39. 
Magie  5,35.  10,36.  41,11.  102,32.  112,27. 

152,1.  158.21.  167.9.  212,50. 
Malalas  .39,28.  107,18. 
M-ilte  29  52. 
iManassès  (historien)  30,33.  '  ::{8,7.   39,46. 

135,12.  139,37. 
Mniiilius  8,36* ,39*.  21..53  22,22.  31,22. 
Marc  Aurèle  6,50.  140,28. 
.Vlarccllus  de  Bordeaux  27,52. 
marine  gr.  237.18. 
.Martial  8,26.  21.9*.   87,43.    122.33*.  216, 

36.  242,4*.  213.50.  251,43.  253.1. 
MATHEMATIQUES  15.11.    .32.1   suiv.  6.3, 

22  suiv.  156,16  suiv.  173,20. 
Mattliieu  d'Ephése  31,45. 
.Vlaximianus  105,22. 
Mécène  25,26. 


I.  —   TABLE  GÉNÉRALE   DES  MATIÈRES. 


267 


MunEciNE  28.31,46.  30,22.  31,43.  44,8,21. 

60,34.  78,29.  89,4.  92,8.  111,20.  253,36. 
médecins  ^r.  24,41.  —  rom.  138,52. 
Mélilon  11,21. 
Ménandre  (poêle  comique)  52,19    113,44. 

119,26.  205,28.  227,53*.  2S6.17. 
Ménandre  (historien)  17,2.  19,12. 
Mercure  36,14. 
mélallurgie  84.17. 
MKTRIQUH  106.46.  128,13.  129,6.  — sr.  4, 

41.    22,49.  24,7.    26,33.   43.43.   92,25. 

116.11.  159,51.   16'i,8     193,29.   221,32. 

—  lat.  5,25.  22.23.   26,46.  139,42.  159, 
36.  160,20.  162.18.  163.31.  191,4. 

mélrique  (prose)   10,29.   29,42.  39.46.  87, 

48.  97,45.  107,22.   113,31.  140,26.  153, 
51 .  197,39. 

Métrodorc  135,1. 

METBOLOGJE  :  égyptienne  13,40.  242,5. 

—  gr.  55.29.  —  rom.  179,17. 
mime  176,45. 

Minucius  Félix  7,8.  56.29.    142,5.  153,46. 
Mitiira  35,29.  84,43.  109,39.  118,39.  127, 

43.  185,15.  195.19. 
mobilier  61,43.  249.51. 
Moïse  de  Khorène  30,52.  106,15.  188,45. 
monacliisme  178,19. 
Morphologie  :   cr.    59.15.    91.5.   111,44. 

114,20.  1.32,.30.  ri3,48.  182,.39.  217,28. 

227,3S,  —  lat.   10,24.  19,.35,48,52.   52, 

43.  131,31.  132.45.   133.5.  152,16.  213, 

20.  218,23.  243,.36. 
mosaïques  37,16.   39,10.  84.51.  85,10,25. 

135,28.   158,36.  166,5.  167.16,35.   168, 

34.    170,52.    171.7.  174,17,37.    176,2<.). 

178,13.  180,19.  249,4. 
Muller  (Max)  14,42. 
Musa  (Antonius)  60,36. 
Musée  (gramm.)  149,24. 
musées  36,26. 
MusiQUB  33.8.  157,8.  163,29.   164,23.  182, 

19.  185,;î5.  204,12.  205,17.  217,40. 
Mycènes  6,6. 
mystères  31,50.  51,8.  112,47.  150,39.  195, 

30.  196,10,23. 
.MYTHOLOGIE  31,15.  45.12.  69,27  suiv. 

89,28.  90,29.  92,40.  94,31.  124,49.  131, 

5.   177,.33.   192,50.    195,47,51.    240,40. 

255,51.  257,1.  —  gr.  53,16.  55,27.  109, 

49.  161,52.  191,44.  248,49.  252,6. 

N 

Némésis  50,15. 

Nicandre  52,34.  164.13. 

Nicétas  d'Héraclée  41,50. 

Nicolas  de  Damas  22.7.  120,9. 

nombres  lat.  9,1.  31,9. 

Nonius  Marcellus  23,29.  74,7.  109,45.  122. 

13.  198,9.  212,47. 
NotUia  diqnilalum  52,15.  110,9. 
Novalien  11,21. 
numération  217,42. 
numéraux  (adj.)  gr.  182.49. 
NUMISVIATIQUE  23,2.  35,23.  97.40.  127, 

53.  135.a3  suiv.   158,3.   189.50.   194,8. 

208,53   suiv.   223.34  suiv.   234..33  suiv. 

—  gr.  25,26.  123,25.  125,31.  132,1  suiv. 


214,23.  —  hébraïque  16,20.  —  rom. 
114,39.  131,1  suiv.  1.34,30.  155,48  suiv. 
159,17.  171,17  suiv.  184,5,20. 


Ocellus  (Pseuiio-)  24,29. 105,8. 

Olvmpie  129,2,18.  202,44. 

0.n"o,m.\stique  :  gr.   19.30.  21.9.  31,16.  54, 

29.  118.26.  —  lat.  10,8.  12,4.  17,15   19, 

5.   51.49.   53.22.   54,1.    55,17.    114,16. 

121,30.  125,12.  127,8.  212,20. 
on(imasliqiie  lopopraphique  15.15.  183,47. 
oracles  6,53.  15,23.  47,1.  198,2. 
orateurs  gr.  27,2,  104,15.  111,42.   114,2. 

164,6. 
ordre  des  mots  lat.  12,26. 
ORKRVHIÎRIE  45,30.93,19.  125.7.  127,14. 

133,46.  151,1.  171,4.  172..32.  19.3.21. 
Orient  101.2.  123,29.  124,43.  125,52.  140, 

15.  158,9  suiv.  175,1  suiv.  186,10  suiv. 

192,2.  195,51. 
Orientius  197,50. 
Orig.'ne  7.35.  25,44    41,41.  42,18.  56,48. 

176,40.  181,31.  247,36. 
Origène  (pseudo-)  11,25, 
Orose  181,37, 
Orphiques  51,8. 
Othoa  108,3:^. 
Ovide  8.51.  23,.3S,  29,30,45.  93,3.  105,22. 

118,12.  211,6.  —  A.  A.  55.17'.   106.5-. 

144,4*.  218,19*.  —  Fast.  52.44*.  102,.5O* 

257,10*.  —  Met.  9,31.  30,19*.  48,9.  55, 

17*.  101,7.  109,11*.  157,5*  192,30. 


Pacien  56,53.  121,31. 

facuvius  146,40. 

PALEOGIUPHIE   24,27.    45.20.    112,.36. 

254,.35  suiv.  —  gr.  21,45.  22,21.  37,13. 

119,22.  180,12.  221,9.  —  lat.  23,49.  26, 

12.  56,24.  60,35.  86,37.  99.35.  123,8. 
126,33.  138,17.  141,8.  181,38.  182,5. 

Palaraède  254,40. 

Paléphatos  254,35.  255,29. 

Palladas  46,20.  134,18.  138,14. 

Pan  102.29. 

Panégyristes  10,32. 

Pandarus  28,22. 

Papinien  172,19. 

Papyrus  12,45  suiv.  24,27.  26,10.  49,7. 
108,39.  110,41.  118,27,  153.14.20,44.— 
gr,  5.35,  19.21,  25,39,  27.46.  28.46.  29, 

13.  102,49.  105,46.  107,29.  112,31.  116. 
21.  127,48.  154,8.  175,25.  210,41.  242, 
18,30,32. 

Paris  (jugement  de)  6,5. 

Parménide  6.39.  96,49. 

Paros  235,48.  238,18,46. 

Parthenius  NicenUs  27,29.  89,17.  160,24*. 

Pasiphon  162.39. 

Paul  Amne  73,43.  218.52. 

Pausanias    28,27,    61,5.    88.32.     107,32*. 

158,7*,  175,50,  235,18,  239.5. 
Pfi.NTURE  53,7.  126.9,  127,27    133,41.  175, 

32.    177.9,23.    178,40.    179,30.    181,38. 

182,9.  210,24.  249,17,36. 


268 


TABLES    DE   LA   REVUE    DES    REVUES. 


Pelage  41.46. 

Pères  de  l'Eglise  6.43.  7,29.  27,7.  28,17. 

56,5  suiv.  60,2.  10i,2i.  116,48.  140,26. 

170,38. 
PerKurae  5.39.  28,29.  02,20.   114,39.   115, 

40.  116.33.  209,.50.  237,34. 
Perse  74,42.  149,6.23    150,5.  216,14,40'. 
Pétrone  12,34.  28,18.  45,51.  54,39. 161,50. 
Phèdre  52,45*. 
Phénicie  22,45. 
Phidias  178,22.  180,46. 
Philippes  39,12. 
Philistion  24,41. 
Philistos  1.36,44. 
Philitas  de  Cos  51,50. 
Philodèmeô2,.34*.  111,58. 
PHILOLOGIE  (histoire    de    la)  26,22.  38, 

22.  118,6.  12.5,19.  126,17.  149,.i8.  258, 

20. 
philologie  (méljingp.s)  28,11,33.  29.39.  31), 

9.  35.1.  42,50.  43,13.  44,29.  100,37,39. 

124,40.  127,11,26 
Philon  de  Byzance  15,8,10.  32,16. 
Philon  le  juif  28,37.  101,4.  105,13*.  258,5. 
PHILOSOPHIK  6.14   suiv.   85..52.  -  gr. 

25, '.8.  43,46.  60,26.  92,28.  121,40. 
Philostorge  115,18. 
Philostrale  88,50.  107,34*. 
Phoebe  14,38. 
Pho.nétique   131,25.    194,17.  —  gr.  21,17. 

22,48.    27..37.    131,49.    152,27.   231,18. 

—  lat.  9,38.  10,24.  20,13.  28,49.  .58, 
3i  .suiv.  96,.38.  132,30.  133,1.  152,8. 
210,38.  260,30. 

Pholius  27,16.  30,42.  105.9.  210,16. 

Fhrvnichus  252,18. 

Physiologus  .38.14.  126,12. 

Physique  15,2. 

Pindare  5,2.    26,2.  86.11,   98,49.  105,38. 

164,8.  2U,.39.  215,53. 
Planlin  4,2. 
Planude  39,38. 
l'iaton  7,47    suiv.  22.18,28.  23,33.  24,22. 

29,43.   88,13,16.   93,52.   99,54.  104,17. 

108,29.  125,43.  131,47.  142,22.  143,46. 

160,.37    161,27.   162.51.  165,6.  198,52. 

212,17*.  213,8.  217,20.  230.i.   -   Apol. 

88,42.  98,26.   131,32.  141.38.   214,28*. 

—  Crat.  159,51*.  —  Ciito  88,42.  147, 
15.  —  Euth'jd.  49,49*.  —  Euthyphr. 
128,12.  141,2.  -  Gorq.  iW.'iV.  — 
Meno  128,2.  216,45.  223.16.  —  l'haedo 
157,15.  212,20*.  215.3*.  -  l'haedr. 
127,31.  —  Polit.  223,9.  —  l'rolar/. 
122,15.  —  llpp.  51,10*.  120.9-.  155, 
29.  156,50.  159,51*.  203,5*.  212,23*. 
216,24*.  217,20*.  —  S'/mp.  160,32*.  — 
riieri.  197,51*.  223,4*.  -  Tim.  51,11*. 
111,28. 

Piaule  10.8,18.  12,12,26  20,15  suiv.  26, 
46.  27,3.51,49.  53.22.  55,17.  96,9.  100, 
5.32  152,8  154,2.  164.2.  191.4.  198, 
48.  215.32.  216,28.  218,23.  219.27.  - 
Ain.  20,24*.  112.19.  -  As.  20,17*.  — 
Anl.  101.49*.  201.9.  205.31.  —  lincck. 
20,25*.  —  CnpI.  45,1.  121,27.   201,28. 

—  Cas.  20,25*.  —  Cure.  20.32*.  — 
Epid.  25,8.  —  Men.  197,51.  201,9.  — 


Mit.  ni.  26,15.  —  Ps.  20,22*,26*,32*.— 
liud.'  101,6.  —  St.  91,16.  216,.30*.  — 
Tr.  20,32*.  250,44'. 

Pline  l'ancien  11,34.  73,50.  90.42.  101, 
4.5.  108,18.  112,28.  116,51.  123,14.  129, 
50.  173,-33.  192.6. 

Pline  le  jeune  22,10.  43,35.  99,46.  161, 
14.  197.44. 

Plotin  7,24. 

Plutarque  30,29.  31,6.  36,.30.  106,3.  108, 
29.  111,26.  120,9.  162,38.  164,23.  214, 
40*.  —  Mor.  52,4.  5:i,13'.  54,53.  86, 
27.  185,36*.  187,42.  228,4*,47*.  -  Vies 
25,2.3.49,42.  75.23  suiv.  111,42*.  11.3, 

39.  16-2,39.  255,53  suiv.  256,4. 
Poetae  minores  lat.  11,39*. 

POEl'ES  gr.  30,25.  88,6.  1.30,21 .  216.2.  — 

lat.  22.9.  48.35. 
Pollux  14,.38.  52,39*.  89,40. 
Polvbe  22.41.  90,4.  118.13.   202,18.   204, 

5:  210,42.  241,40.  253,4. 
Polycarpe  -47.18. 

Polvclète  23.20.  139,8.  198,12.  201,45. 
Polvgnole  50.38.  119,33. 
Pompéi  26,19.  .34,3.  98,11.  127,28.  130,20, 

1.33,41.  159,12.   217,40.   240,24.  250,8, 

13. 
Poniponius  Mêla  201,39*. 
Pontanus  45,33. 
Porcins  Licinus  74,2. 
Porfyrius  Optatianus  107,28.  16:^,23. 
Porphyre  7,1.  55,1. 
Porphyrion  111,8*. 
Porsenna  16,47. 
Posidonius  22.22.  111,25. 
Pouzzoles  247,4. 
Praxidamas  52. .32. 
Praxitèle  142.10.  235,15. 
PREIIISTOHIQU'E    23,11.    27.45.    46,39. 

86,20.     120,17.     123,33.     126.19.-10,43. 

165,30  suiv.   173,26.   175,37  suiv.  222, 

40.  245,3. 

prépositions  lat.  10,26.  122,23.  123,4.  164, 

2. 
Primasius  10,40. 
Priscien  228,34.  244,21. 
Priscillien  9,39. 

Proclus  32,4.  86,24.  169,42.  252,36. 
Procope  de  Gaza  41,-48.  56.3i.  58.11*. 
pronoms  gr.  103,19.  —  lat.  8,19,41.  12,26. 

215,38.  219,25. 
Propeice    52,1.    86..30.    105,15*.    169,14. 

ly0,40.  216,34.  218,40   219,13, 
propriété  foncière  16,11.  18,5.  115,4. 
proverbes  gr.   23,6.  24,11.   46,2.    146,38. 

220,10.  230,19.  —  la-.  11,52.  242,4. 
Psvché  50,46.  92,40. 
Ptolémée   32,13.    63,35.    115,45.    144,27. 

156,21. 
Ptolémées  18,37.  19,21. 
Pvthugoriciens  32.3. 
Pylhéas  90,11.  123,21. 


Quinte-Curce  9,28.  89,19.  127,53.  144,14. 
Quintilien  11,15*.  164,14*. 


I.   —   TABLE    GÉNÉRALE    DKS    MATIÈRES. 


269 


Quinlilien  (Pseudo)  73,17  suiv.  106,32.  — . 

Declam.  mai.  11,5". 
Quiiilus  de  Smyrue  33,50.  i 


Habiin  .Maiir  22,36. 

RELIGION  U.9,3i  suiv.  22,?».  25,18.  27, 
5.  29,32.  51,.32.  97,7.  109,26,  158,12, 
suiv.  175,52.  177..30,33.  188,40.  194,51. 
198,37.  203,8,  2;{8,9.  254,27.  —  gr.  29, 
15.  52,10.  53,29.  99,51.  12:3.-37.  163,46, 
49.  222,11.  230,23.  235,31.  2.36,30.  238, 
38.  241,12.  —  roui.  17,27.  18.1.  27.10. 
45,34.  89.21,23,25.  138,39.  1.39,40.  213, 
23.  215,14.  217,4.  252,9.  —  orienlales 
101,2. 

Rémi  d'Auxerre  130.17. 

rhéteurs  gr.  21,:30.  31,2.  36,.30.  54,51.  97, 
25.  —  liiL  200,1. 

Ribljeck  (0.)  2.3,31.  99,10. 

rime  lat.  10,48. 

roman  gr.  127,1. 

romanes  (langues)  125,27. 

Rome  17,44.  31,27.  55,51.  69,36  suiv.  87, 
44.  88,14.  89,29.  93,15.  98.20.  99.19. 
120,43.  127,,38.  129,51.  1.38,31.  139.15 
.siiiv.  142,48.  147,49,53.  163.34.  186,1. 
213,7.  216,20.  241,41  suiv.  246,46.  248, 
9,25  suiv. 

roumain  10,30. 

Rufin  d'Aquilée  145,16.  176,40. 


S 


Saliens  (hymne  des)  29,6. 

Salliiste  8,42.  9,42.  24,25.  25,46.  98,17. 
100,6.  106,7.  149,32.  193,/a.  244.39.  — 
llist.  75,1  suiv.  —  lug.  lLi'.),i6'.  142,42'. 

Sallusle  (pseudo-)  109,4. 

Salvien  10,49. 

Samos  174,46. 

sanskrit  215,43. 

Sappho  54,27.  111,10.  114,50.  122,14. 
125,17  111,20.  203,13.  214,46.  240,36. 
242,32. 

scoliastes  74,10  suiv. 

scolies  94,18. 

Sculpture  26,31.  75,39  suiv.  86.14.  93,44. 
116,26.  170,19.44.  186,19  suiv.  248,41 
suiv.  —  gr.  4,27,  6,8.  24,14.  50,27.  55, 
27.  60,23.  117,.32.  124.48.  1.35,5  suiv. 
157,28  suiv.  171,3  suiv.  180,35,45.  188, 
19.  20.3,5  suiv.  2.33,40.  2,33,49  suiv, 
234,11,.30.  235,39  suiv.  —  rom.  134,22 
suiv.  150,47.  151,5.  244,41  suiv. 

sémitiques  (divinités)  50,17.  157,46.  176, 
13,19.  178,30. 

Sénèque  46,18,47.  155,21.  —  Apocol.  54, 
3S*.  —  Clein.  52,35'.  -  trag.  52,44'. 
103,34*.  162.4.5',49'.  240,39.254,41. 

Sénèque  le  rhéteur  15.5,42. 

Septante  105,7. 

Septime  Sévère  13,16. 

Servius  8,50.  214,19'.  252,15*. 

Sextion  47,19. 

Sexlus  Empiricus  7,16.  K2,5.  198,7. 


Sextus  PLaciliis  60,36. 

SiLivIles  37.20. 

Sicile    27,13,43.    42,26.    121.46.    129,50. 

185,47.  187,36.  202,2.  254,27. 
Siiloine  Apollinaire  58,10'.  198.24. 
Silius  Itaiicus  11,39',43'.  214,20. 
Silvain  101.43. 

Simplicius  6.30,31.  32,47.  33,29. 
Skvmnos  28,36. 

sociologie  28,12.  95,27.  150,15. 
Socrate  7,1,46  suiv.  27.28.    46,23.  87,.38. 

110,41.  155,10,  157,15.  16.5,5. 
Socrate  (historien)  145,17. 
Solin  197,28. 
Sokin  54,29'.  156,47. 
sophistes  64.1. 

Sophocle  5,2'.  46.26.  144.24.  —  Ant.  25, 
21.   95,33'.    113,51'.    128,10.    212,12'. 
213,38.  216.44.  252.29'.   —  El.   14.41. 
96,28.  127,.38,  212,13'.  214.49,  —  Œd. 
H    26,25.  34,37.    198,.50'.   217,2'.  218, 
10'.  —  rracli.  127,38.  162,5. 
sortes  139.42. 
Sozomène  145,17. 
Spinoza  12o.7' 

Stace   139,.50.   163,53.   240,31..38.  —  Ach. 
27,30.  105.11.  —  Siluae  25.47.   45,42. 
46,43.  217.53.  —  Tlieb.  111,38.  240,.38, 
—  scol.  74,42.  111..38.  135,2. 
Stésichore  248,49. 
Stobée  217,23. 
stoïciens  46,24. 
Strabon  28,36.  29,27.  30,15.  52,12.  57,1. 

84,18'.  111,51.  113,39.  175,50. 
style  214,3.  215,52.  218.17. 
Suétone  8,15.  29.47.  54,.37.   55,10.    74,2. 

106,3.  128,36.  150,36,41. 
Suidas  52..32. 
Sulpice  Sévère  200.38'. 
symboles  chrétiens  41,53.  194,35. 
Symmaque  197,44. 
Svnésius  56,12, 

SY.NTAXE  12,21.  9.3,10.   100,20.  1.32,40.  - 
gi-.   151,15.    1.59.30.    160,17,34.  —  lat. 
28,3,  217,12.  252,23. 
Svrie  22.24.  41,2. 


Tables  (loi  des  douze)  178,38,44.  182,24. 
202,28.  250,47. 

Tacite  12,19.  69,48  suiv.  99,30,  123.8. 
143.12.  170,26.  199,19.  256,3.42.  257, 
27,37.  —  Agi:  12,37.  23,19.  90.8.  95, 
50.  126,23.  127,35.  163,26.  212,35. 
216,16".  241,10.  244,18.  —  Ann.  8,52'. 
9-1.48.  97,23.  125,47".  138,44.  —  Dial. 
126,23,  130,16,35.  2-5t)37.—  Gi-rm.  23, 
19,  24,2.  34,42.  71.36  suiv.  97,20.44. 
106,27'.  126,2:3.  137,25'.  241,10.  244, 
18.  —  llisl.  99,45.  126,43.  244,34. 

Tarquin  16,42. 

Tatien  7,6.  45,7. 

Télèphe  de  Pergame  54,51. 

Térence  5,25.  8,43'.  12,12.  12,26.  20,15 
suiv.  28,46.  29,30.  74,18.  96.9.  100,32, 
33.  108,19.  109,7.  213,17.  217,38.  — 
Ad.   129,37.   140,5'.  256,17.  —  Andr. 


270 


TABLES  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


108,24'.  —  Eun.  10,7'.  —  Ht.   20,17*. 

52,19.  108,20.  —  PU.  10.21* 
Terenlianus  Maurus  217,48. 
Tertullien  7,10  suiv.  115.49.  142,5.  186,43. 
Tertullien  (pspudo-)  27,17. 
tessères  1.39,12.  171,15. 
Testament  (Ancien)  12.1.  27,23,33.  30.22, 

51.  41,22.  48.45.  95,16.  115,51.  13i,36. 

178,19.  191,18. 
Testament  (Nouveau)  10.1.  22,44.   28.38. 

30,3.  31,7.  34,2-).  .38,37.  42,27.  46.45. 

47,9.  48,19.  87,49.  88.21.  89.1.  100.42, 

53.  l:i0.1.  149.8.  160,28.  181,25,32.  182, 

7.  187,5.  194,34.  218,28.  255,39.  257,52. 
Thaïes  6,41. 
théâtre   34.26.  —  gr.   4,14.   48,50.    52,8. 

94,6.  103,53.  —  rora.  159,12. 
Themistius  11,36. 
Théocrile  51,43.  97,51.   102,48*.   106,4*. 

129,35.  218.33. 
Théo  lore  de  Byzaace  63,44. 
Théodore  de  Mopsueste  115,29. 
Théodore  Prodrome  38,27. 
Théodore!  de  Cyr  50,23*.  145,18. 
Théodoret  (médecin)  118,9. 
Théodose  45,29. 
Théon  47,19. 
Théophraste  6,16.  23,3'*.  112,47*.  137,25. 

229,16*.  251,46. 
Théra  231,2. 

Thrace  26,18.  232,31 .  233,7. 
Thucydide  25,12.  26,3.  44,11,39.  49.48*. 

52,37*.  97,6.  98,46*.  99.29.  104.17.  108, 

3*.    124,32.   136,46.    214, 13'.    255,44*. 

256,15*.  257.27*. 
Tibère  23,49.  47,12.  90,6.  123,27.  139,4. 

142,.39. 
Tibulle  86,25.  113,43.  199,6*. 
ïiraagène  113,36. 
Timothée  de  Milet  H6.21.  127,41. 
tironiennes  (notes)  242,14; 
Tite  Live  11,31.  29.30.  65,1  suiv.  86,25. 

103,2.  118,6.  127.38,48.  138,39*.  139,48. 

143,16.  151,44.   156.45.  160,40.  161.17. 

162,23,29.  163,45.  164,10.  228,30.  229, 

31.  242.19.  257,10*. 
Titus  22,36. 
Titus  de  Bostra  49,25. 
topographie  142,41. 
Trogue  Pompée  1 12,29. 
Troie  62,15.  89,50.  237,33. 
Tyrtée  25,11. 


U 

universités  29,23.  192,15,45.  195,10. 

V 

Valère  Maxime  159,35. 

Valerius  Flaccus  1(53.52. 

Valerius  Probus  73,49. 

Vallegius  109,7. 

Vandales  24,37. 

Varron  12.18.  26,5.   30,36.  252,15*.  257. 

22.  —  Ami.  15.^,.32.  — llisl.pop  rom. 

109,48.  1 10,3.  —  L.  L.  73,39.   138.40*. 

163.43*.  —  Rer.  rusl.  lib.  52,37*. 
Végèce  9,34.  111,34. 
Velleius  Paterculus  162.50.  258,42*. 
verbe  (syntaxe  du)  gr.  20.37.   44,11.  106, 

40.  160,49.  162.32.  164.6.  214.16.  216, 

8.  -  lat.  23.13,41.  25,53.  96,8.  151,.35. 

154,3.  156,40.    163,52.   193,30.   21.3,17. 

214.17,27.    215,32,40.     216,8.    217,38. 

228,27. 
Vercingétorix  175,40.  189,38.  207,12.  209, 

1. 
Verrius  Flaccus  73,42. 
Vespasien  22,35. 
Victor  de  Vit  90,30. 
Virgile  8,43.  12,14.  2.3,1.  26,5   30,50.  49, 

51.  51,42.   72,2    suiv.   102,18.    105,22. 

107,37.    181.38.   —  AEn.    8,53*.   30.8. 

101,48.  140,32.  142..50. 162.47*.  168.35*. 

169.11.  216.31*.  243,5*.  251.51.  257,13. 

—  Bue.  29,1.  49.53.  51,38*.42.  102,48*. 
105,10.  119.6.  128.17.   148,37.  212.31*. 

—  Géorq.  9,24  31,32.  132,39*.  162,47*. 
164,13.  '216,12.  218,22*.  —  scol.  74,28. 
107,37. 

Vitruve  .32.30.  46.50.  63,34.   108,9.   187, 

50.  248,1.3*. 
voies  120,42.  ia3,,30.  135,25.  139,1. 


Xanlhos  (historien)  120,9. 

Xénophane  6.41. 

Xénophon  18,32.  104.18.  108,29.    136,41. 

155.10.  211.24.—  Aqes.  140.53.  -  An. 

97,17.  158,12.  163,15.  213,50.  —  Hipp. 

23  43.  254,45.   —   Mém.   99,23.   165,6. 

216,4*.  —  Symp.  216,27*. 

Z 

Zacvothe  29.50. 
Zenôdote  104,12. 
Zo.^^ime  58,11*.  138,34*. 


II. 


TABLE   DES   AUTEURS    D  ARTICLES. 


271 


II.  —  TABLE  T3ES  AUTEURS  D'ARTICLES 


Celle  lablc  ne  comprend  que  les  noms  des  auteurs  d'arlic'.es  originaux 
(les  noms  des  auleurs  d'arlicles  simplement  critiques  n'^"  fleurent  point). 


Aall  (A.)  258.5. 
AbboU  (C.  K.)  21'i,30. 
Adam  (J.)  212,22.  213,27. 
Acnel   lAruaud  d')   166,9, 

Albini  (G.)  2-10,39. 
Allard  (P.)  207,-4. 
Allen  (J.  T.)  102,a3. 

-  (S.)  216,31.  217,17. 

—  (T.  W.)  212,9.   21.3,13. 
Allendorf  119,31. 
Allmer  207,21  sqq. 
Alloue  de  la  Kuve  209,27. 
Amelung  (W.)  249,,51. 
Andreseii  (G.)  125,48. 
Andrews   (E.    P.)    157,45. 

158,1. 
Anonymes  10,40.  30,14. 
Anqiietil  166,23. 
Antoine  (!•'.)  154,3.  201,29. 
Arbois  de   Jiibainville  (d') 

171,13,30,49.  189,46  sq. 
Archibald  (11.  T.)  164,10. 
ArnauMet  (P.)  172,18. 
Arnim  (H.  v.)  1.39.29. 
Ascoli  (G.  ,1.)  59,41. 
Ashby  jun.  (T.)  213,7.  216, 

20. 
Asmus  (K.)  7,18.  107,10. 
Atlicasler  111,1. 
Audollent  167,10. 
B.  (0.)  134,11. 
Babbitt  (K.  G.)  157,36. 
Babelon  (C.)  166,29.    170, 

47.    175,40.   176,5.  179, 

17.  209,2. 
Baillel(M.  J.)  211,27. 
Baker- Penoyre  (J.  fî.)220, 

32.  222,1. 
Baldes  8i,45. 
Baldwin  (A.)  23'i,.33 
Ballu  (A.)  166,48,  167,53. 

168,17. 
Balsamo  (A.)  254,42. 
Bannier  (V.)  239.19. 
Barendt  (P.  0.)  215,11. 
Bart  (G.)  230,2.3. 
Bartholomae  120,21. 
Barton  (G.  A.)  158,9.11 
Baies  (W.  N.)  158,44.159, 

15. 
Bauer  (A.)  66,53.   138,37. 

208,28,48. 
Baiimann  (K.)  85,12. 
Beare  (J.  I.)  219,8. 
Beaiidouin    (Mondry)  198 

46. 


Beaumont  224,41. 
Heehtel  (F.)  21,9.  55,.30. 
Becker  (Albert)  106,32. 
Bélier  (C.)  31,4. 
Beloch    ;J.)    15,34.   17,35. 

19,14. 
Benndorf  (0.)  133,19.  134, 

38.  137,43 
Bequet  (A.)  151,1. 
Bérard  (V.)  197,4.  199,28, 

41.211,44.231,28. 
Berger   (  Ph.  )    167,20,51. 

175.8.  479,25,29,53. 
Bernard!  (A.  A.)  240,52. 
Bernecker  (E.)  93,4. 
Besnier  (.M.)  184,28. 186,15. 
Besset  (A.)  2,3;}.10. 
Bethe  (F.)    52,20.    68,17. 

119,5.13. 
Bevan(E.  fî.)2l4,52.  222,4. 
Bidez  (.1.)  39,29.  198,3. 
Bienkovvski  (P.  v.),  139,6. 
Bishop  (W.  W.)  158,37. 
Bjoernbo  (A.  A.)  32,48. 
B'iair  226,20. 
Blancard  (L.)  166,11.19. 
Bliinchet    (Adrien)    156,7. 

171,15,.39  sq.  173,37,41, 

53.  209,8..32.  224,13. 
Blass  (F.)  54,27.  94,36. 
Bliimner  (11.)  29,25. 
Bockelmann  (C.)  79,41. 
Boissier  (Gaston)  70,6. 175, 

14.  178.52.  181,22.  199, 

19.  200  3 
Belle  (L.)  130,50. 
Bolling    (G.    M.)    160,49. 

161,19. 
Bonllglio  (S.)  254,19. 
Bonner  (C.)  161,53. 
Bonwetscli  (N.l  91,25. 
Boor  (C.  de)  114,41. 
Borcliardt  115,8. 
Bormann  (E.)  119,48.  120, 

11.  133,19. 
Bornecque  (H.)  197,40. 199, 

1.  211.34. 
Borsari  245,44. 
Bo.sanquel  (B.  C.)  222,49. 
Bouché- Leelercq    177,39. 

178,19.    195,35.   201,52. 

208,30. 
Bousrez  (L.)  166,7. 
Boyd  (H.  A.)  158,.35. 
BrassIolT  (St.)  140,14. 
Bréal  (lM.)  177,48.   178,44. 

182,24,53.  202,51 . 


Breccia  (Ev.)  240,42. 
Brenlano  (L.)  116,47. 
Breuil  (H.)  165,30.  175„36. 

185,28.  186,53.    187,47, 

53. 
Brieger  (A.)  50,5. 
Brinkmann  (P.)  112,37. 
Bristol  (réplique  de)  225,10. 
Brockhoven  (J.  A.  v.)  103, 

30. 
Brown  (C.  N.1  158,27. 
Briirkner  (Alf.)  60,27.  62, 

15,19,36. 
Brugmann  (K.)  21,16.   58, 

13,18,48.  59,13,42. 

—  (0.)  13.14. 
Brugnola  (V.)  240,47. 
Brune  172,14. 
Brunner  1 14,33. 
Buck  (C.  D.)  185.33. 
Bupcheler  (F.)  111,7. 
Burchner  ([,.)  135,20. 
Bugge  (S.)  258,15. 
Bund  225,32. 
Burmeister  (F.)  77.48, 
Burnet  (.1.)  213,8.  216,6. 
Bury  (J.  B.)  15,23.  37.12. 
Bushnell    (C.   C.)    162,46. 

163,32. 
Bywaler  (J.)  223,21. 
Caccialan/a   (Ph.)  243,22. 

252..37. 
Gagnât  (H.)  16.26.  166,.30. 

167,22,45.  168,23.  173.6. 

175,4,21.  177,17.  179,39. 

186,14. 
Cahen  (R.)  198,1. 
Calice  (F.  v.)  134,26. 
Calvert(F.)  238,33. 
Campbell  (L)  218,11. 
Canlarelli  (L.)  70,25.  78,5. 

245,27.  246,5,33. 
Capitan  175,.36. 
Carnoy  (A.)  154.18. 
Carra  de  Vau.x  32,16. 
Carrière  (G.)  166.18. 
Cartault    (A.)    197,21    sq. 

199,6. 
Carton   168,16,22.    184,25. 

187.3. 
Case  (J.)  214,49. 
Casliglioni  240,36. 
Cauer  119,15. 

—  (Fr.)  66.42. 

—  (P.)  68,6.92,12.  118,30. 
Cesca  (J.)  253,39. 
Chabassière  165,49, 


272 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Chabert  (S.)  104, U. 
Chapul  (V.)  201,10. 
Chase  (G.  H.)  158,19.  161, 

45. 
Châtelain  (E.)  176,39.  181, 

2:1  197.28. 
Chatellier  {W  du)  166.32. 
Chauvet  166,20.  171.27. 
Chaviaras  (D.)  1.3:^,26. 
Christ  (W.)  4,42. 
Church  (H.)  220,27. 
Ciardi-Dupré  (G.).  21,7. 
Cichorius  (C.)  140,20. 
Cima  (A.)  242,48.  2Vi,26. 
Claparède  (A.  de)  260,26. 
Clapp  (E.  B.)  164.8. 
Clarck(K.  L.)  162,52. 
Clark  (E.  S.)  216,15.  226,5. 
Clarke    (Somers)    225,12, 

45.  22ri.23 
Clédat  175,43.  179,27. 
Clément   (W.   K.)  163,53. 

214,27. 
Cléments  (F.  E.)  164,28. 
Clermont-Ganneau  175,41. 

176.36.  177,23,52.  178, 
10  sqq.  179,34.  180,1. 
186,22. 

Cohn  (L.),  77,29. 
Coleman  225,50. 
Collienon  (A.)  164,51. 178, 

3,46.  179.21. 
Coluraba  (G.  M.)  70,23,28. 

241,29. 
Coraparetti  {D.)  138,3. 
Contoléon  (A.  E.)  203,51. 
Conybeare  39,31. 
Conze  (A.)  6,8.  62,3.1 0..39. 

114.37.  115,40.  116,2,33. 
2.37  35 

Cook  '(a'.   B.)  214.8.  215, 

52.  216,15.  220,9. 
Cooley  (A.  S.)  16.3,46. 
Cornu  (J.)9,38.  11,43  sqq. 
Corot  166,13.39. 
Corradi  (Aiig.)  233,37. 
Costanzi  (V.)  240,32.  241, 

14.  213,53.  244,22.  2,52, 

16.  253,29. 
Coutil  166,15. 
Coutts  (W.)  214,.37. 
Cowper  (Sw.)  226,16. 
Cozza-Luzi  246,14. 
Cramer  (F.)  121,7. 
Crée  (A.  T.  C  )  214,48. 
Cripps  (J.)  225,27. 
CrônertfW.)  51, 27,51. 104, 

2.  110,42. 
Cronin  (H.  S.) 220,51.  222, 

45. 
Cross  (R.  B.)  215,2. 
Cserép  (J.)  149,.33. 
Cumont(  F.)  139,35.  150,48. 

185,16.    186,42.   197,17. 

198,20,36.    200,28.  205, 

14. 
Cuntî  (0.)  1.35,25. 
Curcio  (G.)  253,45. 


Curtiss  (S.  J.)  158,15. 
Damsté  (P.  H.)  257,39. 
Danielson  (0.   A.)  258,27, 

46. 
Darko  (.1.)  148,53.  149,41. 
Dattari  ((J.)  2.34,49.  235,12. 
Diutremer  (L  )  198,  19. 
David  (Emi  229,51. 
Uawsoa  226,8. 
Déehelette  (.1.)  171,53.  185, 

36.  187,20.  188,43. 
Degeriog  (H.)  108,10. 
Deissmann  (Ad.)30,47.  lui, 

39. 
De'jonge  (Ed.)  153,  51. 
Delamarre  (J.)  177,20.  198, 

42  sq. 
Delaltre  (R.   P.)   167,15,51 

sq.  210,25. 
Delbrùck  (B.)  93,11. 
De-Marchi  (A.)  252,  14. 
Demargne  (J.)  233,4. 
Demiaii  160,28. 
Demoulin  (H.)  154,9.    155, 

37. 
Desplagnes  177„32. 
Dessau  (A  )  201,47. 

—  (H.)  137,39. 
Deiibner   (L.)  93,15.    238, 

37. 
Diehl  (Ch.)  196,  40. 
Diels  (H.)  5.21.  54,29.  78, 

38.     114,29,31.     115,22. 

116,39. 
Di-M-gart  (P.)  84,17. 
Dietericli  118,39. 

—  (A,). 35.30. 

—  (K.)  39,45. 
Dieudonné  (A.)  209,25.  210, 

14.  2:34,40. 
Dittenberger    (W.)  49,33. 

52,30. 
Dôhring  (A.)  14,35. 
DôrpMa  (W.)  5,39,4.3.  52, 

8.  54,32.    237,37.  238,5. 

239,41. 
Domaszewski  (A.   von)  70, 

.30.  84.31,34.  85.2.  101, 

44.  113,1.  120,43.  184,4. 

138,43.  250,23. 
Dongan  (T.  W.)  212,30. 
DoUin  (G.)  189,17. 
Draseke  (.1.)  129,27. 
Dragoumis   (S.   N.)   227,1. 

229,33.  2.35,31. 
Drabeim  (H.)  129,  6. 
Drerup  (E.)  63.41   sq.   64, 

24,48.  117.7. 
Dressel  (H.)  139,16 
Dubois{Ch.  A.)247,5.  248, 

13. 
Duchesne(L.)246,47. 248,9. 
Diimmier  (E.)  115,45. 
Durst  (a.)  186,34. 
Duhem  (P.)  32,10. 
Dumesnil  (G.)  165,5. 
Dumoulin  (M.)  207,36.  208, 

10  sq. 


Dumuvs  (L.)   171,45.   173, 

39.  " 

Dunn  (F.  S.)  164,18. 
Diipuis  (.1.)  205.5. 
Dussanil  (R.)  189,9. 
Dutllh  (E.  J.)  234,52. 
Earle  (MortimerL.)158,.31. 

162,6.  163,51.  212.13  sq. 

217,31.    256,24.    257,30. 
Eck  fTh.)  166,42. 
Eckinger  260,4. 
Edet  (G.)  211,30. 
Edler  (0.)  126,44. 
Egelhaaf  (Gottl.)  67,6.  120, 

5. 
EgenoHT(P.)  103,33.  107,9. 
Egger  (H.)  1.39,19. 
Ehriich  (Hugo)  132.29. 
Eiclithal  (Eug.  d')  20.3,50. 
Eitrem  (S.)  107,28.   258.9. 
Ellis    (R.)    160,25.    216,2. 

217,48.    218,30.    219,3. 

223,15. 
Elmer     (H.     C.)     213,17. 

217,38. 
Elter  118,34. 
Emminger  (K.)  64,19. 
Endt  (J.)  136,38. 
Endzelin  (J.)  21,9. 
Eoestroem  'G.)  32,41. 
Engelbreclit    (A.)    136.14. 

139,39.  140,26. 
Engeiraann  (R.)  61,14.  62, 

13,34,40. 
Enmann  (A.)  77,27,  11.3,8. 
Ensor  (E.)  215,13,  219,22. 
Erdélyi  (K.)  149,20. 
ErdOs  U.)  149.8. 
Ernian    (A.)  5,36.    114,32. 

115,7. 
Ernault  (E.)  190,24. 
Esperamlieu  171,6.  176,42. 
Evans  (A.)  175.12.  223,41. 

224,2,.37,42.    226,11    sq. 
Exon  «;.)  219,27. 
Fabia  (P.)  70,17.  71,9. 
Fabricius    62,31.     118,32. 

119,49. 
Faguet  (E.)  199,14. 
Fairbanks  (A.)  157,40.  159, 

19.  164,5. 
Farnell(L.  R.)  213,53.  214, 

40.  215,46.  216,51. 
Paye    (E.    de)    195,28,46. 

196,2,35. 
Ferrini  (C.)  37,4. 
Festa  (G.  B.)  241,13. 
—  (N.)  254,.36.  255,29. 
Feucht  95,14. 
Fick  (A.)  19,30.44.  20,8. 
Fiebiger  (0.)  134,26. 
Finàly  (G.)  148,30. 
Fishwick  225,5. 
Fiske  (G.  C.)  161,32. 
Fitch  (E.)  163,40. 
Foat  (F.  W.  G.)  221,9. 
Fontrier  (A.)  202,22,41. 
Forrer  (R.)  259,49. 


II.  —   TABLE    DES   AUTEURS    D  ARTICLES. 


273 


Poster  (B.  0  )  164,13. 
Koucarl  (P.)  176,.'î,i9.  181, 

18.  198,11  sq. 
Foucher  196,22. 
Foutirigiiier  166,1 . 
Fougères  (G.)  210,42. 
Fourier  (G.)  173.16. 
Foville  (J.  de)  210,.S3. 
Fowler  (H.  N.)  158,46,53. 

159.8,27. 

—  (W.  \V.)  213,  23.  215, 
14. 

Fraccaroli  (G.)  242,33. 
Frânkel  (M.)  108,47.  113, 

19   250  25. 
Francotte'  (H.)   153,15,46. 
FrankliQ  (Su.san   B.)  231, 

27. 
Frederking  (.\.)  106,36. 
Friedel  (V.  H.)  190,9. 
Fries  (Ciirl)  94,32.  106,46. 

110,16. 
Fritzche  (R.  A.)  111,20. 
Fuch.s  (J.)  142,  43. 

—  (R.)  79,14. 
Fugner  (F.)  65,13. 
Fùhrer  (Jos.)  4,3S.  249,2. 
Fûrst   (J.)    105,42.  107,18. 
Fuhr  (K.)  30,29.  31.2.  111, 

40. 
Furtwangler    (A.)    4,27. 

36,6.    110,6.    116,33,39, 

49.  117,.33  sqq. 
Gaebler  (H.)  132,4. 
Gaffiot  (F.)  197,47.  198,40. 

199,8. 
Gaheis  (A.)  138,9. 
Galantf  (Al.)  255,24. 
Gandiglio  (Ad.)  242,46. 
Gardikas  (G.)  229,36. 
Gardtliausen(V.)  37,13.  70, 

40. 
Garofalo(Fr.)  189,25.242,5. 
Gassies(G.)  172,2.  200,41. 

201,46. 
Gatli  245,8,51.  246,18  sq. 
Gauckler  (T.)  167,12,43.48. 

168,8  sqq.    171,10.    172, 

16,22,31.  189,8. 
Gauthier  (G.)  168,36. 
GeUer  (H.)  240,10. 
Georfîii  (H.)  107,38. 
Gercke  (A.)  53,32.  67,46 
Gérin-Uicard   (H.  de)  165, 

40.  202,40. 
Gerland  (E.).  39,15,  94,41. 
Giaunopoulos  (N.  J.)  230, 

45. 
Gifford  (E.  H.)  212,19.  217, 

24. 

—  (S.  K.)  48,20. 
Gildersleeve  (B.  L.)159,31. 

160,17,34. 
Ginzel  (F.  K.)  14,48. 
Girard   (P.)  166,2.    171,8. 

204,40. 
Giri  (G.)  251,52. 
Gnirs  (A.)  135,26. 


Goblet  d'Alïiella  (Cio)  150, 

40.  196,11,24. 
Goetsciiy  ((i"')  167,5. 
(ioetz  (G.)  23,32. 
Goidanicli(P.G.)255,10sq. 
Goldbeck  (E.)  32,r;i. 
Goidney  225,41. 
Goodspeed  (E.  P.)  159,47. 
Gradenwitz  (0.)  13,50, 
Graef(B.)  61,26.  62,10. 
Graeveri  (H.)  36,19. 
Grand  (R.)  171,2}. 
Grasso  (G.)  242,20.  253,5. 
Gray  (Louis  H.)  .39,40. 
Green  (E.  L.)  163.19. 
Greene  (H.  W.)  213,32. 
Grenfell  13,30. 
Grieve  (L.  G.  C,)  158.13. 
Groag  (E.)  134,22.  137,52. 
Groger  (M.)  68,14. 
Groh  (F.)  147,14. 
Grossi-Gondi   (F.)   245,23. 

246,27. 
Grueber  (A.)  224,13. 
Gruppe  (0.)  79,49. 
Gsell    (Stéphane)     166,45. 

168,3,39.  247,49. 
Gudeman  (A.)  71,48.  212, 

35. 
Gugenheim  (M.)  93,53. 
Guiraud  (P.)  199,16. 
Gunkel  (H.)  13,3. 
Gurlitt    (L.)   22,27.    29,8. 

111,18. 
Gutschmid  (A.  v.)  78,2. 
Gyomlay  (E  )  149,35. 
Habich  (G.)  60,23. 
Hackel  (H.)  140,12. 
Hadaczek  (K.)  131,51.  139, 

22.  249,29. 
Haidacher'  (S.)  39,22.  136, 

21. 
Halkin  (L.)  153,.38. 
Hall  (A.)  163,12. 
Hamard  166,4. 
Mammer  (E.)  156,47. 
Harapel  (J.)  148,19. 
Harder  (F.)  122,33. 
Harnack  (A.)  114,35.  115, 

46. 
Harrington  (K.  P.)  158,29. 

163,28. 
Harrison  (E.)  216.52. 
Harry  (J.  E.)  163,20. 
Harlman  (J.  i.)  256,1  sqq. 

257,22  sqq. 
Hartmann  (L.  M.)  139,2. 
Hartwig  (P.)   131,32.   248. 

50. 
Hasiuck  (F.    W.)    218,45. 

220,53. 
Hatzidakis  (G.   N.)   227,3i 

sq.  229,49.  231,18. 
Hauler  (E.)  137,29.  1,39,52. 

140,42. 
Hauser  (F.)  135,5.   249,41. 
Haussoullier    (B.)    175,46. 

197,36,45. 


R.  DE  paiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1902. 


Haverfield  (F.)  62.44.  188, 

47.  224,45.  225.22. 
Havet  (L.)  175,11,45.   181, 

49.  197,50. 

Meadhim  (W.)  212,51.215, 

50.  216,42.  218,18.  221, 
32. 

Heberdev  (R.)  135,7.   138, 

12. 
llecgaard  (P.)  156,21. 
Heennance(T.  W.)  157,38. 
HegedUs  (E.)  149.2.15. 
Ileiberg(J.  L.)  156,43.  157, 

Heidel  (W.)  160,22. 
Heinze  119,13. 
Hellebrant  (A.)  149.49. 
Helm  (N.  W.)  16.3,23 

—  (H  )  92,28.  105,10. 
Helmke  84,31. 

HempI  (G.)  162,41.  217,42. 
Henderson  (B.  W.)  223,28. 
Hendrikson  (G.  L.)  161.7. 
Hennings  (P.  D.  Ch.)  106, 

.38. 
Hentze  (C  )  20,38.  103,20. 

105,23. 
Heraeus(W.)  11,9,18. 12,2. 

119,16. 
Hermann  (E.)  131,17. 
Héron  de  Villefosse  165,18, 

24  sqq.  167,21  sqq.  168, 

4  sqq.  170,51. 171,3  sqq. 

172,13,39  sqq.  17.3,3  sqq, 

175,31.  177.7.   178,4,27, 

50.    179,31,36,50.  180,4, 

16,  209.51. 
Herwerden   (II.    van)  255, 

47  sq.256,15..36,39.  257, 

23. 
Herzog  (R.)  18,14.  240.2. 
Hesky  (H.)  110,8. 
llettner  36.27.  84,47. 
Heusell  (W.)  131,49. 
Heuty  226,4. 
lleuzey(L.  1176,12.178,33. 

180,9. 
Hey  (0.)  34,9. 
Hilberg  (J.)  92,38.  139,50. 
Hill  (G.  F.)  234,36. 
Hille  (G.  Ë.   W.  van)  256, 

17. 
Hiller  von  Gàrtringen  (F.) 

50,28.  55,30.  62,21.  133, 

24.  198,32.  2,31,2. 
Hilton  224,40. 
Hirschfeld  (Otto)  16,12.  18, 

5.  114,29.  115,5.  134,7. 

137,32. 
Hirst  (G.  M.)  222,12. 
Hodgkin  218,51. 
Hodgman  (Arthur  W.)  216, 

29.  218.23. 
Hoerenz(G.)68,29. 
Hoflmann  (Otto)  104,36. 

—  (P.)  155,21. 

Hogarth    (D.    G.)    220,46. 
222,40. 

XXVII.  -  18 


274 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Hohiwein  (N.)  153,5,35,45. 

154,8. 
Holbach  (F.  v.)  l.SA.ei. 
Holleaux  (Maiir.)  205,8. 
Holwerda  (J.  A.)  239,5. 
Holzapfel  77,32,46. 
Homolle    (T.)   180,7.   232, 

5  sq.  233,36  sq. 
Uoops  120,17. 
UopkiHSon  (J.  H  )  220,32. 
Hoppin  (J.  C.)  157,35. 
Horn  120,20. 
Horneraaiin  (F.)  119,27, 
Horoyânszky  150,16. 
Housman   (A.   E.)   213,16. 

216,12.  217,4.  218,20. 
Howorlh  (H.)  223,46.  225, 

43. 
Huart  196,22. 
Hubert  (H.).  188,29. 
Hudd  (E.)  225,33. 
Hude    (C.)  67,20.    156,41. 

197,26. 
Hûlsen  (A.)  189,1. 
—    (Chr.)    17,41.    248,26. 

249,2.3,47.  250,14  sq, 
Hula  (E.)  133,26.  134,44. 
Hullemano  119.29. 
Hullsch  (F.)  13,40.  16,21. 

32,3. 
HuDt  13,30. 
Ihm  (M.)  35,.33.  51,23,41. 

54,37.  55,10.  111,2. 
llberg  (.1.)  78,i6. 
Imhoof-Blumer  (F.)  135,34. 
Imraisch  (0.)  94,45. 
Jackson  (H.)  223,4. 
Jacobi  (L.)  85,40  sqq. 
Jacobs  (J.)  62,32. 
Jacobsohn  (H.)  132,51. 
Jacoby   (K.)   17,14.   18,49, 

101,23. 
Jahn  (P.)  51,42. 
Jamot  (P.)  179,44.  205,27. 
Jannaris   (A.    N.)    159.51. 

218,27. 
Jirâni  (0.)  146,39. 
Johnstone  (H.  ï.)  214,28. 

219,8. 
Jones  (U.)  217,21. 
Jordan  (H.)  11,21. 
JouKuet    (Pierre)    177,22. 

233,29. 
Joulin  172,20. 
JUthner  (J.)  138,13. 
Jullian(Camille)  15,16. 186, 

48,    190,10.    200,35,40. 

201,32.  202,36, 
Jung  (J.)  77,9.  137,13.  138, 

28. 
Jurenka  (H.)  141,20. 
Kaerst  (J.)  92,2. 
Kakridis  (Th.)  112,19.  2!6, 

30. 
Kalbfleisch  (K.)  79,8. 
Kalinka  (E.)  1.38,15. 
Kappelmacher  (A.)  139,30. 
Karo  (G.)  6,3.  91,1. 


Kauer  (R.)  140,4,42. 
Kavvadias  (P.)  234,12. 
Kayser  (S.)  1.53,.33. 
Keidel  (C.)  39,.38. 
Keil   (Br.)   54,49.    119,23. 
198,22. 

—  (J.)  140,10. 
Keith  (A.  B.)  216,15. 
Kekuiè  V.  Strailonitz  115, 

42.  116,27, 
Kelsfty  (F.  W.)  159,12. 
Kenvon  (G.)  13,23. 
Kprn  (0.)  55,28. 
Keune  (J.  B.)  119,46. 
Kieserilzky  (0.  v.)  62,27. 
Kirfhhoff  114,28. 
Kirchner  (J.)  53,45.  112,31. 
Kirk  (W.  H.)  162,50. 
Klin^enberg  (J.)  35,46. 
Klotz    (Alired)    11,35,41. 

105,11. 
Kluge  (H.)  71,44. 
Knaack  (Georg)  52,27.  55, 

15.  109,10,49. 
KnappfC.)  162,49.  163,26. 

—  (P.)  70,21.  94,49. 
Knoke  (F.)  70.45. 
Kobilinski((;.  von)  131,34. 
Koepp  (Fr.)  94,16. 
KOrte  (Air.)  55,5.  114,2. 

—  (G.)  5,48. 
Koetschau  (P.)  103,34. 
Kohi  (H.)  61,42. 

—  (0.)  85,25.  131,45. 
Kolbe  (W.)  236,8.  237,19, 

45.  239,35. 
Konstaotopoulos    (K.    M.) 

235,9,23. 
Koppers  70,.38. 
Korber  84,36,46. 
KornemanD  (E.)  17,3.  120, 

11. 
Kornitzer  (A.)  141,40.  144, 

5. 
Krascheninnikov  (M.)  54,40. 
Krauss  'S.)  37,20.  149,37. 

206,48. 
Krell  (0.)  29,25. 
Krencker  (D.)  61,42. 
Kretschmer  (Paul)  132,33, 

37.  134,1.  139,53. 
Kromann  (K.)  157,9. 
Kroinayer  (K.)  93,29. 
Krsek  (F.)  146,37. 
Kruger  (E.)  235,39. 
Kruinbacher  40,4. 
Kubitschek    (W.)    133,30. 

1.34,29.  140,15. 
Kuerschiik  (J.)  32,40. 
Kugener  .39.49. 
Kuiper  (K.)  257,5. 
Kullmer  (H  )  64.27. 
Kunze  (R.)  111,51. 
Kuzsinszky  (V.)  148,19. 
Kyle  (J.  W.)  158,42. 
Lacroix  166.5. 
Lafaye  170,49.  171,47. 
Lagrange  179,1,7. 


Laigue  (L.  de)  165,43. 
Laloy  (L,)  197,53. 
Lammens  (H.)   153.12. 
Lainmert  (E.)  92.16. 
Landgraf  (G.)  8,27,40.   9, 

41. 
[.a^dlni^C.) 254.35.  255,28. 
I.iing  (N.)  149,51. 
Langlel  (V.)  79,28, 
Lanzani  (C.)  254,22. 
Laites    (E.)    9,48,    11,46. 

111,5.  254,3.3. 
Laurent    (Marcel)    232,24. 

233,13, 
Lauzun  171,37, 
La   Ville   de    Mirmont   (H. 

de)     198,23,47.     201,36. 

210,53, 
Layar  (Nina)  225,31. 
Lease  (E.  B.)  215,16. 
Letireton  (J.)  198,5. 
Leeuwen   (J.    van)    256,1, 

39  sqq .  257,27  sqq. 
Lelller  (S.)  149,11. 
Legrand(Ph.E,)  67,5.  197, 

37.   200,19.  204,2.   205, 

29.  211,39. 
Lehmann  (C.  F.)  16,51.  18, 

24  sqq.  19,12.  55,29.  70, 

53.  118,24. 
Leliner  (H.)   36,27.  85,27. 

121,19. 
Lehnert  (G.)  11,5. 
Leinweber  (Adolf)  103,2. 
Leite  de  Vasconcellos  189, 

26. 
Lejay  (P.)  155,34. 
Lendrura  (W.  T.)  215,53. 
Léo  (F.)  49,51.  52,43.  91, 

17.  92,25. 
Lespinasse  171,23. 
Le.imann  120,22. 
Leuze  (0.)  71,16. 
Lévi   (A.)   243,35.  231,11. 

—  (L.)  254,44. 
Lévy  (I.)  198,27. 
Lezius  (J.)  67,35. 

Liebl  (H.)  134,14.  138,53. 
Lietzmann     (  Hans  )     91,1. 

114,13.  115,30. 
Liljeblad  (Josef).  258,21. 
Liude  (K.)  131,33. 
Lindet  187,30. 
Lindsay  (J.)  7,25. 

—  (W.  M.)  12,11.  109,45. 
198,9.  212,48.  216,36. 

Littmann  (E.)  158,25. 
Loewe  (Richard)  58,9. 
Lôwy  (E.)  139,8. 
Loinmatzsch  (E.)  9,33. 
Longhi  (E,  .\I,)  71,23. 
Loth  (J,)  189.45. 
Lucas  (\i.)  93,44.   187,38. 

249,4. 
Lucco  (C.)  244,37. 
Luclani  (R.)  245,36. 
Ludwich  (Arth.)  25,33.  26, 

52.  67,48. 


II.  —   TABLE   DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


275 


Liiders  (H.)  133.2. 
Lumbroso  (G.)  13,38. 
Lundslr(im(V.)  79,20.  258. 

28,44. 
Maass  (E.)  134.41.  135,1. 

—  (M.)  125,19.  12o,8. 

—  (Paul)  9,1.  .S9.46. 
MacdonalJ  (G.)  224.28. 
Macli  (E.  von)  158,39. 
Macler  (K.)  188.46. 
Magne  (Ch.)  166,24. 
Magnial  (E.)  248,5. 
Mahler  (A.)  186,19,45. 188, 

2ô. 

—  (E.)  148.19,24. 
Maionica  (E.)  140,19. 
Mair  (A.  W.)  216,42. 
Malein  79,,32. 
Mallazos  (K.)  234,3 
iMangold  (K.)  110,10. 
Manitius    (M.)   51.42.   105, 

18.106,27.107,27,111,34. 
March  (Colley)  225,39. 
Marchand  171,2. 
Marùini  (L.)  244,43. 
Markl  (A.)  135,42. 
Mark.?  (A.)  71,5. 
Marinier  206,46. 
Maroni  (Clelia)  254,25. 
Martin  (A.)  171,8.  173,27. 
Maspero  178,52. 
Masqueray  (P  )  202,14. 
Masson  (J.)  216,9.  218,25. 
Mau  (A.)   248,41.   249,37. 

250,8  aq. 
Mauria  172,25  sq. 
Maurice   (J.)   1^,50.    171, 

17.   172,53.  173,13.  184, 

6,21.  209,47.  224,7. 
May  (G.)  201,28. 

—  (J.)  97,45. 
Mayence  (F.)  15.3,14,22. 
.Mavhofî  (C.)  11,33. 
.\la"yor(J.  E.  B.)  213,33. 
Meàder  8,44. 

Meier  (J.)  260,21. 
Meillet  182,39. 
Meioecke  (Ad  )  259,28. 
Meiser  (K.)  34,33. 
Mfisler  (li.)  21,34. 
Mekicr  (S.)  139..33. 
Melioranskij  43,37. 
Mendel    (Gustave)    231,30. 

232,47. 
Merlin  (A.)  166,49.  180,18. 

247,26. 
Merril  (E.  T.)  161,14. 

—  (W.  A.)  214,18. 
Me.?k  (J.)  138,25. 
Metller  95,4. 
Meurer  (M.l  61,10. 
Meyer  (I,.)  91,6. 

—  (P.)  260,31. 

—  (Paul  M.)  19,21, 

—  (Hichard  M.)  58,39. 

—  (W.)  3,22. 

Liibke  (W.)  11,6.140, 

1.  142,41. 


Michaelis  (Ad.)  60,11.  61, 

31.  119,38. 
.Mictiiels  (.loseph)  I5i,6, 
Michon  (E.)  62,30.  17ii,48. 

171,5.172,46,50.173,18. 

203,5. 
.\lilaiii  (L.  A.)  241,4. 
Milchhùfer  (A.)  106,21. 
Miodonski  (A.)  58,45. 
Misier  (A.)  197.31.  199.4, 
Môller  (Hans)  8,36. 
Moinier  (le  colonel)  18i,5. 

185,4  sqq. 
Molin  (A.  de)  187,9. 
Mommsen     51,30.     114,29 

sqq. 

—  (A  )  104,31. 

—  (Th.)  53,50.  116,3.  137, 
36.  li«,28. 

Monceau.x  (P.)  170,53.  172, 

4.49.180,24.  197,34.206, 

39. 
.Montzka  (H.)  18,42. 
Mooney(G.  W.)  213,35. 
Moore  (F.  G.)  161,22. 
Mor  (0.)  257,53, 
.Morgan  (M.  H.)  162,14. 
MortPt  (V.)  187,50. 
Moulin  166,21. 
Mowîit  (K.)  172,33  sq.,44. 

209,40.  210.6,36. 
Muller  (Albert)  10.3,53. 105, 

14. 

—  (R.)  92,21. 
Mûlluer  (K.)  137,24. 
Mîinslerberg   (H.)    135,18. 

138,38. 
Mûnzer  (F.)  77,31. 
Munro  (J.   A.   R.)  222,29. 

225,52. 
Murray  (A.  S.)  220,5. 
Mutzbauei  (Cari)  106,41. 
Mvres  225,34. 
Naber   (.1.   C.)   13,7.   256, 

37   257  25 

—  (S,.  A.')  255,39.  256,26, 
51. 

Naef  259.9,51. 
Natterer  220,3. 
Nau  (F.)  36,47. 
Nauck  (Ed.)  227,31. 

—  (H.)  68,9. 

Némethy  (G.)  148,38.  149, 

7  23. 
Ne.4le'(Eb.)   9,53.    11,53. 

31,28.   95,7,16,53.    105, 

13. 

—  (W.)  95,52.  96,4. 
Neuhaus  (0.)  112.29.  113, 

46. 
Newcomb  (S.)  14,52. 
Nicaslro  (S.)  240,36. 
Niccolinl  (G.)  254,21. 
Nichols    (M.    L.)    158,17. 

159,6. 
Nicklin  (T.)  213,25.  215,2. 
Nicole  (J.)  12.46.  13,18. 
Niebuhr  (C.)  67,1. 


Niedermann  (N.)  125,29. 
Nielsen.  (G.)  156,51. 
Novâk  (R.)  65,12.  71,28. 
Nowotnv  (E.t  1.35,30. 
Nusser '34,37. 
Oder  (Eug.)  79,17. 
Oefel  (von)  78,29. 
Oehlen.schlager    (Fr.)    34, 

12. 
Oehier  (J.)  135,18. 
Oestergaard  (C.)  53,16. 
OIck  (F.)  78,16. 
Olcott  (G.  N.)  159,17. 
Olivieri  (A.)  242,19.  252,18. 

253  2  41 
Omont  (H.)  180,11. 
Oppert  176,31,37,44.   177, 

5.  178,17. 
Ornslein  (J.)  148,22. 
Orsi  (P.)  4,38. 
Osiander  (W.)  106,31. 
OsthofT  120,lo. 
Owen  (S.  a.)  217,36. 
Oxé  (A.).  36,15. 
Padeiford  (F.  M.)  164,23. 
Pahuzani  (S.)  241,40. 
Pallu  de  Lessert  (C.)  171, 

34,41.  184,12 
Pantazis  (M  )  227,7. 
Papademetriu  (S.)  39,36. 
Papadopoulos  -  Kerameus 

(A.)  26,48  sq.  39,53.  40, 

2.  230,12. 
Papaneorgiu  (P.  N.)  36,41, 

51  .',37,2  sqq. 
Papandreas  ((i.)  230,16. 
Papavasileios  (G.  A.)  227, 

52.  234,7,  15. 
Parât  166,16. 
Pargoire  (J.)  39,18. 
Parlbeni  (M.)  233,52.   240, 

53.  245,.33. 
Paris  (P.)  200  48. 
Parinenlier     (L.)     155,36. 

198,50  sq. 
Pascal  (C.)  70,51.  241,27. 

243,22.    250,44.   251,53. 

253,2s. 
Pasiui  (F.)  240,40. 
Pasqui  (A.)  139,10. 
Passow  (Wolf.)  101,31. 
Paton  (W.  R.)  213,14.  216, 

16,22. 
Patsch  (C*  134,23. 
Paul  (L.)  71,12.  108,34. 
Paulson  (J.)  258,  43. 
Payne  (G.)  225,6,13. 
Peilhmann  (E.  Chr.  H.)  6, 

35. 
Pellegrini  (G.)  240,27. 
Peppmiiller    (  Rud.  )    107, 

.33. 
Perdrizet  (P.)  172,9.  201, 

20.  202.25. 
Pernice  (E  )  .5,47.  62,35. 
Pernier  (L.)  250,.'i3. 
Peroulka  (E.)  144,;i5. 
Perrin  (B.)  162,39. 


276 


TABLES    DE    LA   REVUE    DES    REVUES. 


Perrot  (G.)  165,52.  175,52. 

177,29.  180,9. 
Perry  (E.  D.)  157,50. 
Perschiukii  (l'\)  139,16. 
PersicheUi(N.)  249,13.  250, 

3. 
PetPF  (H.l  110,3. 
Petersen  119,48. 

—  (E.)  61,5.62,28.249,10, 
18. 

—  (P.)  C7,18. 
Petersnn  (W.)  217,83. 
Pélridès  (S.)  39,20. 
Pétrie   (W.    M.    Flinders) 

222,47. 
Petrini  (H.)  156,25. 
Petrozziello  (M.)  254,22. 
Pfafr(K.)  84,21. 
PfhuI  (E.)  236,87. 
Philippi  85,35. 
Phiiippson  114,36. 
Phillimore   (J.    S.)    217,2. 

218,40. 
Phokilis  (J.  D.)  229,7. 
Pholiadis(P.S.)227,19sqq. 

228,36,47.  229,13. 
Picot  (E.)  Is8,38. 
Pinza(G.)245,4. 
Pitacco  (G.)  240,44. 
P1ÛS.S  (Th.)  77,30. 
Poinssol  (L.)  166,53. 
Pokrowskii  (M.)  93,3.  132, 

45.  133,3. 
Polak  (H.  J.)  257,34. 
Pollak  (L.)  135,29.  139,21. 
Poratow  62,18,37. 
Popp  (K.)  121.14. 
Postgate  {J.  P.)  212,32,40. 
213,21.    216,34.  226,28. 
Pottier   (E  )    177,42.    178, 
24,36.    179,47.    180,26, 
38,43.  196,43. 
Poupardin  (R.)  198,18. 
Powell  (J.  U.)  216.40. 
Poynton  (A.  B.)  222.52. 
l'râchter  (Karl)  36,30.  52, 

25.  105,8, 
Praetoii us  226,21. 
Preger  (T.)  36,34.  52,47. 
Preiser  (R-)  69,15. 
Pieliwitz  (W.)  19,47.  20, 

2,11.  21,11. 
Premerstein    (A.  v.)   134, 

16.  138,50. 
Prentice    (W.    K.)   50,16. 

157,47.  162,31. 
Preud'homme  (L.)  150,37, 

42. 
Preuner(E.)  239,25  sqq. 
Price  (Hilton)  225,25. 
Prolt    (H.    V.)    238,10,43. 

239,13,40,44. 
Prou  165,22.  167,37. 
Psichari  191,21. 
Puchstein  (0.)  61.41. 
Purser  (L.  C.)  71,26.  219, 

12. 
Pusch  (E.)  133,i7. 


PuBchi  (A.)  137,48. 
QuillinR(K.)  85.31.  120,27. 
Rabe  (H.)  91,27. 
Radermaclier  (L.)   lOS.'jO, 
53.    110,30,53.    112,32. 
114,20. 
Radford  (R.  R.)  16i,6. 
Raeder  (Joliannes)  112,8. 
Ramorino  (K.)  240,28. 
Ramsauer  (F.)  34,14. 
Ransom  (G.)  61,44. 
Rasi  (P.)  6,5,45. 
Ravaisson     (Ch.)    171,16. 

203,17. 
Read  (H.)  225.21. 
Reber  (F.  v.)  4,7. 
Rediadis  (P.  D.)  230,38. 
Regling  (K.)  132,10. 
Reguaud  (P.)  191,  21. 
Reichel  (W.)  6,7.  134,.36. 
ReicheU(HaQs)  19,37.20,37. 
Reid(J.  L.)  219,24. 
Reinach    (Salomon).    165, 
21.  166,31.  167.26.  174, 
46.  176,1,50.  177,14,49. 
178.21.   179.10,14.    180, 
22,35,46.    185.23,41,52. 
186,2    sqq.    187,7    sqq. 
188,5  sqq.  189,11  sqq. 
—  (Théodore)  176,45.  189, 
23.  203,8  sqq.'   206,52. 
209,12.  223,34. 
Reisch  (E.)  139,18. 
Reissinger  (K.)  33,38.  34, 

11. 
Reiter  (S.)  93,48. 
Reitzenslein  119,12. 
Renard  (L.)  151,6,12.155, 

50. 
Rendall  (G.  H.)  212,25. 
Reuss  (F.)  113,36. 
Ricci  (S.  de)   119,24.  135, 
23.   138,5.    187,5.   188,2 
sqq.  202,33.205,  43. 
Rice   (Garraway)   224,53. 

225,44. 
Richards  (H.)  65,35.  212, 
17.214,15.216,5,27.217, 
25. 
RIchardson  (L.  J.)  162.19. 

—  (R.B.)  157,29,50.  159,3. 
Richter  (A.)  230,4. 

—  (F.)  92,23. 
Ridder  (A.  de)  205,39. 
Ridgeway  (W.)  213,51. 
Ries  (G.)  105,15. 

Riese    (A.)    84,.37.    85,24. 

120,51. 
Riess  (E.)  62,4.  158,3,28. 
Rinne  (F.)  78,49. 
Ritterling  (E.)  84,42.  85,4, 

17.  138,45. 
Rizzi  (G.  E.)  253,8, 
Robarts,  225,42. 
Robert  (C.)  50,29.  53,7. 
Rômer  (A.)  4,12.  5,7. 
Roersch  (A.)  153,46. 
Rohden  (v.)  119,45. 


Rolfe  (J.  C.)  158,38.  163, 

42. 
Romagnoli  (E.)  252,7. 
—  (11.)  25.5,1. 
Romaios  (K.  A.)  226,43. 
Roman  (J.)  210,21. 
Ronzevalle    (R.)     176,19. 

187,18. 
Roscher  (W.  H.)  106,52. 
Rosenheira  225,51. 
Rossbach  (Otto)  112,29. 
Rossi  (J.  B.  de)  245,43. 
Rostowzew  (M.)  16,28.  107, 

45.  139,12. 
Rouvler(J.)210,2sqq.  235, 

4,24. 
RubeDsohn(0,)  62,27.  235, 

48.  238,18,46. 
Rudi  (F.;  32,48. 
RQck  (R.)  116,5?. 
Ruel  (M.)  195,47. 
Ruelle  (C.  E.)  198,34.  204, 

39. 
Rustàfjaell  (R.  de)  221,29, 

31. 
Sabbadini    (R.)    242,1,34. 

252,24.  253,6. 
Saglio  (E.)  177  47. 
Saladin  167,2. 
Salbopoulos  (K.)  229,45. 
Sanctis  (G.  de)  16,39.  250, 

16,32. 
Sanders   (H.    A.)   159,33. 

163,35. 
Sandtord  (P.)  219,10. 
Sautinelli  (J.)  252,10. 
Sarauw  (Chr.)  132,40.  156, 

28. 
Sargeaunt  (J.)  213,36. 
Sauer  119,33. 
Savignoni  (L.)  250,29. 
Scarborough(W.  S.)  16.3,2. 
SchafTer  (F.)  133,45. 
Scheps  (G.)  79,:33. 


Scherillo  (M.)  240,31. 
"  ■  ■  ■  '    "  U.   J.     '" 
160,20. 


Schleicher 


)  159,36. 


Schler  (E.)  94,10.  160,38. 
Schlumberger  (G.)  175,17. 
Schmid  (W.)  107,30.  113, 

51. 
Schmidt  (J.)  132.26. 

—  (K.)  51,49.   53,22.  55, 
18. 

—  (L.)  90,35. 

—  (W.)   32,7.32,35.   33.3 
sqq. 

Schneider  (Val.)  64,14. 
Schôll  (Fritz)  108,19.  109, 

4,8.  110,50. 
Schôn  (G.)  138,31. 
SchOne  (A.)  79,52. 

—  (H,)  114,6.  115,34. 

—  (Joh.)  52,15. 
Schoner  (G.)  35,16. 
Schôttle  95,41. 
Scholz  (J.)  135,40. 
Schor  (D.)  33,  21. 


II.  —    TABLE   DES    AUTEURS    D  ARTICLES. 


277 


Schrader  (H.)  5i,52. 
Schreiber  118,30.  119.36. 
SchrOder  (Br.)  H5.37. 

—  (E.)  118,26. 

—  (Otto)  10ô,,38. 
Schubart  (W.)  13, 'i4.  114, 

50. 
Scbuermans  (H.)  85,7. 
Schulteo   (A.)  n,15.  19,5. 

62,29.  114,11.  165,46. 
Schulless  (F.)  112,23. 

—  (0.)  108,51. 
Schuitz  (.1.)  67,48. 
.Schultze  (W.)  132,51. 
Schulz  (Bi.)  61,42. 
Schwartz  (K.  G.    P.)   256, 

53.  257.32. 
Sear.s  (J.  M.)  159,25. 
Sécheresse  (J  )  21U,H9. 
Seeck   (0.)    51,30.    78,22. 

93,19.  139.47. 
Sencie  (J.)  153,46. 
Serruys  (Daniel)  247,32. 
Sethe  115,8. 
Setti  (G.)  242,18.    2S3,   5. 

254,25. 
Seure  (Georges)  185,40,48. 

232,32.  233.7. 
Seymour(T.  D.)215,4.2n, 

19. 
Sbelielew  (S.)  15,52. 
Shillelo  (W.  F.  R.)  216,18. 
Shipley  (F.)  162,24. 
Shumway  (E.  S.)  157,39. 
Siebourg  (M.)  8i,37.   110, 

45. 
Siecke  (K.)  14,42. 
Siegeliii  120.2. 
Siess  (H.)  139,15. 
Sihier  (E.)  163,8. 
tjimonsfeld  116,53. 
Skassis  (E.  A.)  229,41. 
Skias  (N.  N.)  234,  20. 
Skobielski  (.1.)  66,30. 
Skutsch(F.)  104,27.  119,5. 
Slaughter  fM.  S.)  160,1. 
SloiDiin  (A.)  216,39. 
Smith  (A.)  22r,,.36. 

—  (C.)  220,19.  221,31. 

—  (C.  F.)  163.15. 

—  (K.  B.)  160,:«.  161,5. 
Solari  (A.)  2il,3.  2'.i,4,23, 

38.  254,23. 
Solinsen  (F.)  58.42.  111.9. 
Soltiiu   (W.)  77,19.    78,2. 

91,48.  12U,1. 
Sommer  (F.)  10,2. 
SonnRnschein(E.A.)21'i,IG. 
Sonntag  128,18. 
Sontzo  (Miohel  C  )  156,5. 
Spuet  (Fr.)  78,40. 
Stadier  (H.)  TJ,ni   80,3. 
Stahl  (J.  .M.)  108,2. 
Staigraiiller  (II.)  6,29. 
Stais  (B.)  231,23. 
Slampini  (E.)  252,26. 
Steele  (R.  B.)  160,41.  161, 

17.  162,29.  163,15. 


Stefani  (Ed.    L.   de)   254, 

m.  2.")5,4. 
Stein  (Arthur)  70,14.  138, 

33. 
Steinarker  (H.)  138,22. 
Stem|iliiiger  |E.)  31,35,50. 
Stengl  (P.)  54,36. 
Stephiinidis  (M.  K.)  227,47. 

229,15. 
Slernbacti     (Léo).     39,34. 

135,11.  139,38. 
Sternkopr  (W.)  54,35.  78, 

17.  103,15.  114.8. 
Sterr.tt  (.1.   li.  S.)  158,43. 
Steuding  (H.)  94,9. 
Stich  (H  )  34,53. 
Slicotti  (P.l  137,48. 
Stier  (H.)  68,25. 
Stolz  (K.)  11,40.  19,48  58, 

33.  133,1.  143,49. 
Stowasser    (J.    M.)    9,50. 

137,20. 
Stnichan  (J.)   189,22.  217, 

28 
Strack  (M.  L.1  35,24. 
Slrijbel  (Ed.)  33.40. 
Striimberg  (E.)  258,39. 
Struck  (A.)  239,21. 
Strzvgowski     (J.)    39,43. 

139,26. 
Studniczka  (F.)  52,9. 
Summers  (W.  G.)   214,21. 
Siiter  (H.)  33,32. 
Svoronos    (J.    N.)  230,21. 

234,37  sqq.  2.35.1  sqq. 
Swarzenski  (G.)  60,35. 
SwoIjoiI.  (A.)  139,43. 
Szanto  (E.)  1.36,25.  140,18. 
Szautner  (Z.).  150.11. 
.S/igeti  (J.)  149,25. 
Tacchella  (Att.)  209,.36. 

—  (D.  E.)  210,19. 
Taniilia  (Dom.)  255.7. 
Taaiieiv   (P.)   32.20.  33,9, 

23,30'.  185,36.  205,17. 
Taramelli  (A.)  158,49.  210, 

46. 
Tarbell  (F.  B.)  185,30. 
Tarn  (W.  W.)  222,18. 
Tavior  (C.)  223.11. 

—  (.1.  11  )  212.27.  225,16. 
Téglâs  (G.)  148,13.23. 
Terzaghi    (N.  )    240,25,49. 

254,51. 
Thalh^im  (Th.)  53.19. 
ihédenat    167,29,10.    169, 

52. 
Thiele  118,49. 

—  (G.)  93,  31. 

—  (R.)  65.'13. 
Thiersch  238.3,.35. 
Thomas  (A.)  183,52. 

—  (l'.l  150,3.!. 
Thompson     F.    S.)  216,14. 

217,45. 
Thoresen  (Va!d.)  157.5. 
Thorpe  (W.  G.)  221,51. 
Thouverez  (E.)^6,15. 


Thumb  118,41.  120,16. 
Thureau-Dangin(F.)175,l. 
Thurnevsen  (R.)  10,42. 
Tillon  (E.  L.)  158.1. 
Tisdall  (F.  G.)  158,.33. 
Tkac  (J.)  136,51. 
Tod  (.M.  N.)  222,49. 
Toikiehn  (J.)  128,44. 
Tolman  (H.  C.)  16:i.50. 
Tomraasini  (V.)  254.46. 
Torp  (A.)  258,7,13,16. 
Torrey  (C.  C.)  158,4. 
Toulotte  172,10. 
Tourneur  (V.)  153,17,41. 
Toutain  (J.)  17,28.  168,12. 

195  19 
Travers  (E.)  173,43. 
Tropea  (G.)  254.17  sq. 
Tsoundas  (Chr.)  2:«,19. 
Tucker  (J  )  157.42.  159,21. 
Tuxen  (S.  L.)  156,32. 
U.  109,20. 

Uhlenbeck  (C.  C.)  59,9. 
Uoger  (G.  F.)  78,17. 
Usener  (H.)  68,15.  109.26. 
UssanI   (V.)    213,37.    253, 

42.  255,3. 
V.  (G.)  254,43,50. 
Vacca  (G.)  33,17. 
Vaglieri  (D  )  241,49.  245, 

48.  246,12. 
Vahlen   (J.)  5,26.    114,44. 

116,30. 
Valmaggi  (L.)  70,8.  242,4. 

243,51.  250,.38.  252,50. 
Vâri  (R.)  148,41. 
Vassis(S.)  228,27  sq.  229, 

5  28 
Vassits  (.\I.  M.)  186.18. 
Vattasso  (M.)  244,19. 
Vauvillé  166.20. 
Veress  (Ign.)  71,29. 
Verrall  (A.  W.)  212,15. 
Vesly  (L.  de)  165,36. 
Vetter  (E.)  140,3. 
Vick  (C.)  52,5. 
Viereck  (P.)  39,13. 
Villenoisy  208,53. 
Viollet  (P.)  179.48. 
Viollier  (D.)  167.17. 
Virey  (Ph.)  166,25. 
Vitelli    (Gamillo)    254,38. 

255  25 
Voettèr(b.)  135,45.  136,1. 
Vogiiriz  68,23. 
Vogué  (de).  175,25 sq.  176, 

30  sq. 
Voilgr«IT(J.  C.)  255,43  sq. 
—   (Wilhelm)    198,7.  232, 

42.  2,33,21. 
VolliniUler  (K.  G.)  237,1. 
Vartheim(J.>255,51.  257,1. 
Vulic:  (N  )  138,32. 
Wackeroagel    (J.)    91,37. 

119,18. 
Wagener  (C.)96.9. 
Wagner  (R/i  95.,33. 
VVaille  (V.)  184,47. 


278 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Waller  226.18. 

Walters    (H.     B.)    2U,5. 

215,48.  218./.6. 
Wallon  (A.)  158  ». 
Walt7.ing(J.  1>.)84,40.  150, 

3i.  i:..S,20,26,47.  154,2, 

12.  200,45. 
WsltziDger  (C.)  63,8.  236, 

tl. 
Waid  (W.  H.)  158,16,20. 
Warren  (VV.)  213,29. 
Walers  (W.  E.)  164,2. 
Wavre  (W.)  259,35. 
Weber  (Ernsl)  107,4. 
Weddinp  (G.)  20.14. 
Weichprt(A.)  71,7. 120,30. 
Weil  179,6. 
Weill  (H.)  18*i,7. 
Weinbei'ger  (Wilhelra)  46, 

31.  107,35.  138.18. 
Weise  (0.)  131,32. 
Weissenfels  (0.)  1.31,11. 
WeissIiiiupI  (li.)  134.19. 
Weizsâcker  {P.)  60,'i7. 
Weller  (C.  H.)  214,13. 
Wendiand    (P.)    13,4.    91, 

•46.  118,2:^. 
Wenger  (L.)  13,11. 
Wert  (A.  !•'.)  163,5. 
Wessely  (C.)  46,31.  137,7. 

139  4. 
Wessner  (P.)  8,46. 
WcUel  68,8. 
Weymaan   (C.)    9,41.    34, 

7,31 . 


Wevnand  (R.)  35,53. 
Wlipeler  (B.)  158,35.  162, 
36. 

—  (J.  R.)  158,41. 
Whiteliiw  (R.)  216,8. 
Wide  (S.)  235,44.  236,30. 
Wiegand  (Tli.)  62,5;^.  2.35, 

36.  236,25.  239,23. 
Wilamowitz-Mollendorn'(tI. 

V.)   3,3.    52,.32.    53,12. 

116,11,22,:%. 
Wilcken(M.)  14,26,29. 

—  (U.)  12,53.  14,4.  50,8. 
1 18,28. 

Wilhelin  (A.1  133,51.  140, 
22.232,3.234,24.237,28. 

—  (Fried.)  108,25.  113,42. 
Willems  (.1.)  71,2. 

—  (P.)  153,27  sq. 
Williams  (C.  F.  A.)  217,40. 

—  (M.  G.)   158,40.  159.2. 
Wilson   (.1.  Co(ik)   212,24. 

215,8.  216,24.  223,18. 
Wimmpi-er  (R.)  143,12. 
Winckelmai)!!    (F.)    85,50 
WinneMd  (E.)  62,2. 
VVinstedt   (E.    0.)   212,44. 
Winler  (F.)  i:«,41  sq. 
Winli;rf.dd(l'aul  von),  107, 

23.  109,11.  113,32. 
Wissowa  ((;.;  51.32. 
VViUe  (A.  (le)  156.2. 
Wôllfliri   (Ed.)   8,14,21,23, 

44,49.  9,37.  10,49.  11,2, 

28.  70,11.  111,4. 


"Woine  34,51. 

Wôrpel  (Giist.)  29,41.  98, 

46    llu.48.  112,15.  124, 

3.20.  12.5,17. 
Wolcott  (J.  D.)  160,43. 
Wolf  f)0,.32. 

Wrighl  (Th.  K.)  158,22. 
Wrotli  (W.)  224,.31. 
Wiinsch  (R.)   102,33.   112, 

24.  126.17. 
Wiischer-Bocchi  245,38. 
Y.  (N.)  162,45. 
Zaclier  (K.)  106,26. 
Zalilfleisch  (J.)  6,32. 
Zahn  62,3S,41. 
Zangemeister    (  K  .  )    109, 

13  sq. 
Zeiller  (J.)  248,12. 
Zekidis    (G.    D.)    2.30,19. 

231,16. 
Zeller  (E.)  6,26. 
Zerlentès  37,23.  39,44. 
Zeuthen  (il.  G.)  32.12. 
Ziebartli   (E.)  92,46.    240, 

12. 
Ziehen     (Ludwig)    53,29. 

109,24.  112,47. 
Zielinski  (Th.)  94,22. 
Ziminermann  (A.)  10,9.  12, 

4.   19,52.  114,n.   127,9. 

133,6. 
Zingerle   (A.)  65,11.    139, 

49. 
Zûchbauer  (P.)  137.27. 
Zurretti  (C.  0.)  250,49. 


m. 


TABLE   DES   AUTEURS   DE   LIVRES. 


279 


iir. 


TABLE  ]3ES  AUTEURS  BK  LIVRES 


Anll  (A.)  6,22. 
At.boU  (C.  K.)  96,28. 

—  (Fr.  F.)  29,34.  121,50. 
Abert  (F.)  80,9. 
Achelis  (Th.)  81,27. 
Adami  (Fr.)  25,:!.   130,12. 

—  (R.)  71,;i3. 
Adams  129,2, 

Adlcr  (F.)  39,6.  193,26. 
214,3. 

—  (Gg.)  57,19. 
Adriano  (S.)  72,24. 
Aegypt.   Inschrifl.   a.  d. 

k.   Miiseen    zu   Berlin. 
27,31. 

—  Urkiinden  ans  d.  kô- 
rtiyl.  Museen  zu  lierlin. 
25',39. 

Ahiberg    (\.    W.)    26.46. 

191,4.  192,46. 
Albert  (R.)  56,53. 
Alberlolti  (IJ.)  174,2i. 
Allain    (E.)    43,35.    211,9. 

241,36. 
Allard  (P.)  58,4.  2i4,.S5. 
Allen  (Th.  \V.)  27,1.  81,27. 

160,9.  254.9. 
Allmaii63,28. 
Alv  (F.)  31,25. 
Ambrosoli  (S.)  147,35.  24.3, 

31. 
Amels  (K.   F.)  67,53.   68, 

12,35. 
Ancienl  Laws  of  Ireland 

189.37. 
Andrew  (0.)  129.40. 
Anspach  (A.  E.)  90,1. 
Antonibon  (G.)  73,39.  243, 

6. 
Appel  156,23. 
Appelqvist  (Hj.)  71.36. 
Arbanitopoulos  (A.  S.)  251, 

40. 
Arbois    de   Jubainville  (H. 
d')  28.48,  127.20.  170,,%. 
Arcy    Wentworth   (T.    d') 

81  H 
Ardalllon  (E.)  202,42. 
Arndl  (l'aul)  86,13,  93,51. 

124,46.  192,26. 
Arnold  (Fr.)  75,24. 
Arvanitopoiillos    (A.     S.) 

124,24. 
Asbach  (J,)  47,37.  130,7. 
Alhanasiades  (A.)  45,28. 
Auden  80,50. 
Auracher  (M  )  80,5. 
Aiitenrieth  (G.)  68,46.  95, 

46.  123,.38.  Ii2,3.  , 
Azan  (P.)  47,35.  26ii,27. 
Babcock  (C.  L.)  215,34. 
Babelon(E.)81,4,51.  194,8. 


205  iS.    2as,i8.   224,24. 

243.2. 
BubI  (.lob.)  S.3,31. 
Bach  (J.)  68,45. 
Barhof  (E)    95,23.   97,24. 

125,i. 
Bacon  (B.  W,)  88,21. 
Badstûbner  (E.)  46.46. 
B.1deker   (K.)   24,37.    191, 

49. 
Baelde  ;B.)  65,27,  212,52. 
Baentsch  (B.)  25,17. 
Bakhuyzen  (W.  il.  van  de 

Sande)  4i,3(î. 
Baldacci  80,33. 
Baliiamus  (A.)  47,53.  125, 

15. 
Balparnie    (W.    H.)   70,5. 

99,45.  243.16. 
Ballas  (E.)  83,1.3. 
Balsamakes  (E.)  82,14. 
Bancalari  (F.)  81,24. 
Barber  (fi.  E.)  45,1, 
Bardenhewer    (0.)    41,38. 

55.37.  98,44.  127,15. 
Bardt    (C.)    27,41.    97,27. 

140,17. 
Barnard  (P.  M.]  7,32. 
Barnslev    (S.    H.)    40,35. 

203,42. 
Barla  (Ferd.)  83,30. 
Bartal   (A  )  12,20.  192,11. 

218.9. 
Basiiier  (O:)   46,4i.  130,4, 
Basler  80,24. 

Basmadjian  (K.  J.)   189,6. 
Ba?si  (D.)  22,21.  37,29. 

—  (W.)  21,48. 
Bâtes  (W.  N.)  76,3. 
Bauch  (C.)  29,22. 
Baumgartner  (.\lex.)  25,1. 

27,23.  121,22.  126,34. 
Baumstarck    (Ant.)     26,4. 

42,13. 
Bavard  (L.)  152,37,46. 
Bavfleld    (M.    A.)    128,9. 

216,43. 
Bêcher  (W.)  79,29. 
Bechl.  1    (F  )    31,16.    35,5. 

4i,44.   48.46,  67.51.  96, 

26,152,53,192,42.194,21. 
Beck  (A.)  46,45 

—  (J.  W.)    12,38.    73,49. 
74,1.  218.2. 

Becker  (Th,)  68,21. 
Beckh    (11.)    78.40.    79..39. 
Beick  (W.)  96,39.   100,11. 

124,12. 
Relling  (II.)  72,26. 
lieiider  (W.)  7.51. 
Bennel    (Ch.    E.)    151.35. 

215,33. 


Bérard    (V.)    152,44.   182, 
15.  190,1,  193.25.  244,6. 
Berger  (E.)  201,8. 

—  (Samuel)  194,7. 
Bcrleburg  121,15. 
Berner  (E.)  28,41.  90,21. 
Hernhardt  (H.)  75,20. 
Bernheim  (E.)  77.7. 
Bernoiilli(.I.J.)  23,50.  lOO, 

18.  214,42. 
Hernus(A.)  181,42. 
Berrier(Léon)  169,39.  192, 

34. 
Besnier  (M.)  76,15. 
liessarione  188,20. 
Besson  181,41. 
Bethe     (E.)     45,4.    89,40. 

126,52. 
Bethune-Baker  41,53.  194, 

35. 
Betzinger  (B.  A.)  6,48. 
Bevan  (,T.    E.    R.)    161,25. 

254,10. 
Bever.sen  75,21. 
Beyschiag  (F.)  8,8.  57.12. 

98,42. 
Bidez    (J.)    22,34.    45,25. 

252,40. 
Bielecki  (Fr.  .los.)  25,4. 
Bienkowski    (P.    von)   43, 

39.  75,18.  214,1. 
Biese  (A.)  129.52. 
Bilfinger  (G.)  104,32. 
Binder  (J.  J.)  81,48. 
Birl  (Theod.)  30,2.  47,15. 

89,3.  130,27.  147,47. 152, 

8. 
Bitterauf  (H.)  21,53. 
Blanchet  (A.)   155,53.  189, 

41. 
Blasquez  (Antonio)  201,11. 
Blass  (F.)  29,42    31,7.  46, 

15.   87,47.   100,42.   156, 

34.  168,53.  194,21. 

—  (0.^  l;»,3. 

Blaydes  (Fr.  H.  M.)  2),9. 

215  25. 
Blinkènbèrg  (Cbr.)  76,32. 
Blocb  (G,)  31,38.  57,11.85, 

36. 

—  (H.)  4 '.,2.1 

—  (J  )  191,25. 

—  (Léo)  44  22.  69,30.  126, 
,39. 

Bliiraner    (H.)    28,28.    80, 

37. 
Bock  (W.  de)  39,2. 
Bodin  (L.)  127,32,  152,52. 

205,45. 
Boehiai.  (J  )  43,15. 
lionig  (IL)  7,8. 
Bogusiawski  (Ed.).  42,15. 


280 


TABLES    DE   LA.   REVUE   DES    REVUES. 


Boissevain  (U.  Ph.)  31,29. 

38,3.  46,37. 87.H2.  99,11. 

191,40.  206,5.  253,23. 
Boissipr  (A.)  186,10. 
Boll  31,27. 

Bollandistes  (les)  41,51. 
Bolle  (L.)  46,26.  69,26. 
Boltenstem  (von)  72,11. 
Bonfiinto  (P.)   38,23.   242, 

29 
Bonfiglio  (S.)  27.18.  202,2. 
Boning  (G.  B.)  ^51,23. 
Bonino  (G.  B  )  242,.39. 
Bonnet  (M.l  201,8. 
Boor  (C.  de)  40,48. 
Bordeaux  (A.)  149,28. 
Bordes  (G.)  7,40. 
Borseaud  (Gh.)  192,45. 
Borghe.si  (B.)  77,5. 
Borinski  (K.)  81,5. 
Bormann  (E.)  45,46. 
Bornocque  (H.)  73,35.  155, 

43,46.  200,3. 
Borrmann  (R.)  69,2.3. 
Bopcaino   (F.)  25,29.   242, 

15. 
Bouché- Leclercq  (A.)  200, 

53. 
Bo"urier  (P.  H.)  a0,16. 
Boxier  151,48. 
Bover  32,23. 
Boysen  (Ad.)  45.17. 
Braasch  (K.)  82.45. 
Brandi  (E.  S.)  7,43.  75,7. 
Bralke  (K.)  40,32. 
Braunmûhl  (A.  von)  31,27. 
Breasted  (J.  H.)  193,47. 
Breen  (J.)  57,18. 
Breinde  (A.)  147,37. 
Bremer(F.  P.) 21,51.  45,9. 

122,52.  192,22.  242,41. 
Brewer  (H.)  45,47.  87,13. 

200,49. 
Brevsig  (K.)  77,11.  90.22. 

92,46.  98,19. 122,48. 123, 

51. 
Brinckmi'ier  89,50. 
Brown  (R.)  194.14. 
Bruckmann  93,50.  124,45. 

192,25. 

—  (A.)  100,1. 
Brugmann(K.)28,2.3.  30,53. 

125,,33.  160,7.  192,48. 
Bruenola   (V.)  23,52.  241, 

19.  253  25 
Brun'n  93,50.'  124,45.  192, 

25. 
Brunnhofer  (H.)  68,45. 
Bruns  (J.)  77.16. 
Bryl  (I.)  140,38. 
Brzoska  (J.)  73,25. 
Budinger  (M.)  77.15. 
Bucheler  (F.)  125,38. 
Burger  (C.)  126,53. 

—  (R.)  23,38.  29,44.  128, 
33.  • 

Butiner  (B.)  74,2. 

—  -Wobsl  (T.)  90,4. 


Bugge  (S.)  45,27. 
Burckhardt  (.1.)  67,11. 
Burkit  (F.  C.)  190,48. 
Burnet  (J.)  155,29.  204,34. 

215,20.  218,43. 
Burv  (J.  B.)  43,3.  213,2. 
Buschan  (G.)  79,42. 
Butler  (S.)  68,32. 
Cabrol  (J .  )  38,35. 
Caccialanza  (F.  P.)  241,44. 

252,38. 
Caetani-Lovalelli  (E.)    80, 

39 
Gagnai  189,40. 
Calderini  75,43. 
Calonghi(F.)  8?,43.  243,1. 
Camozzi  (G.)  27.42. 
Ganonge  (G»)  191,52. 
Cantarelli  (L.)  77,25. 
Cantor  31,22.  32,37.  ,33,1. 
Capart  (J.)  189,2. 
Capellanus  (G.)  100,27. 
Capitaine  (G.)  7,39. 
Cappelli  (A.)  26,13.  87,30. 

98,38. 
Carnoy  (A.)  31,53. 
Carra  de  Vaux  15,7. 
Cartault  (A.)  73,3.  92,4. 
Cm  ton  30,34. 
Casagrandi  (V.)  73,45. 
Castellani  (C.)  73.20. 
Cauer  (Paul)  68,38.   69,7. 

123,15.  127,45.  254,7. 
Cerocclii  (P.)  23,43.  96,46. 

241  22.  253  21 
Cesarèo(C.)  160,50.  241,49. 

—  (P.)  a3,53.  161,23.  203, 
18.  213,37.  242,36.  252, 
30. 

Cliiibert  (S.)  27,52. 
Chachanov  (A.)  41,3. 
Ctiaignel  (A.)  6,53. 
Chalandon  (F.)  40,8. 
Cliatelain  (E.)  182,11,  242, 

14. 
Chaux  (G.  de  la)  83,49. 
Cholmeley  (R.    J.)    97,50. 

218  32 
Christ  (A.  Th.)  141,2,18. 

—  (W.)  67,43. 
Church  (.1.  E.)  56,23. 
Ciaceri  (E.)  191,30.  243,24. 

251,23. 
Ciardelii  (P.)  241,45. 
Ciccotti  (E.)  28.12. 
Cichorius  (G.)  75.40.  77,24. 
Giina    (A.)    31,47.    72.3'.. 

241,47. 
Cipolla  (C.)  39.11. 
Clark  (A.  C.)  73,4.  217,49. 
Classen  (.1.)  97,6. 
Godara  (A.)  242.39. 
Coen  (A.)  181,14. 
Cohn  57.13. 

—  (C.)  81,41. 

—  (L.)  28,37.  125.34. 
Collignon  (M.)  28,29   88,7. 

130,10.    169,41.     170,1. 


192,49.     202,1.    205,4  . 
218,12. 

Collitz  (H.)  96,26. 
Combarieu  72,38. 
Cornes  (0.)  80,31. 
Comparetti  (D.)21,47. 254,2. 
Gonro:te  152,16. 
Gonsoli  (S.)  72,17. 
Constans  (1,.)  170,27,30. 
Constanlinides  (M.)  215,29. 
Couvert  (H.)  202,43. 
Conway  (R.  S.)  15t.  44. 
Conybeare  (F.  C.)  38,4. 
Cook  (A.  B.)  81,25. 
Corazzini  di  Bulciano  (F.) 

72,32. 
Cornali(R.)  242,53.  253,20. 
Cornélius  (C.)  42,18. 
Corpus  inscr.  lai.  181,6. 
Cortese  (G.)  82,43. 
Costanzi  (Vinc.)  26,38.  66, 

48.  Ii5,41. 
Courbaud  (E.)  75,44. 
Couve  (L.)  130,11.   170,1. 

192,49.    205,50.    218,12. 
Couvreur  (P.)  127,31.  182, 

29.  244,28. 
Cramer  (Franz)   57,47.  83, 

O  I. 

Crescenzo  (V.  de)  30,7. 
Crimi  (L.  G.)  25.3,52. 
Croneit  (W.)  14,19.41,28. 
Croiset  (A.)  211,16. 

—  (M.)  211,16. 
Croll  (W.)  37,28. 
Cron  'Ghr.)  88,42. 
Crowfoot  (J.   W.)  76,19. 
Grum   (W.    E  )    38,46.  42, 

21.  56  9. 
Crus'ius  (d.)  94,45.  99,26. 

124.34.    169,27.    192,43. 

19.3,18. 
Cserni  (B.)  148,25. 
Cucheval  (V.)  211,1. 
Gumonl   (Fr.)    37,28.  194, 

20. 
Cuntz  (Otto)  45,18.  204,5. 
(■:uq  (Ed.)  151,48. 
Curatulo  (G.  E.)  89,23. 
Curschmann  (J.)  121,30. 
Curtius  (G.)  131,9. 
Cybuliski     (St.)     U3,30. 

148,1. 
Dahm  85.14. 

—  (F.)  40,47. 
Uakyns  (11.  C.)  97,17. 
Dallon  (0.  M.)  42,31. 
Dammann  (A.)  74.50. 
Damsté  72,32. 
Dannemann  (Friedr.)  82,17. 
Daremberg  77,4. 
Daresle  (R.)  121.37. 
Darko  (E.)  41,20. 
Dartigue-Peyrou  (J.)  6.50. 
Dautremer  (L.)  211,6,10. 
Daux  (C.)  195.4. 

David  (J.)  74,50. 
Davies  (H.  H.)  7,38. 


m.  —  TABLE    DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


281 


Davis  (W.  St.)  21.S,49. 
Dfchiirrae  160,12. 
Déchelette  (Jos.)  189.42. 
Deckplinanii  (H.)  47, "45. 
Deecke  (VV.)  76,40. 
Deissmano  (Ad.)  29,12.  41, 

22.  47,46.  56,2.  8H,4. 

*DeJong(Ch.  H.  J.)  151,52. 

DelbrUck  (B.)  86,53.   180, 

49. 

—  (Hans)  22.2.  49,2.  57. 
30.  66,44.  70,33.  76,52. 
92,53.  147,39. 

Delhorbe  (Cti.)  84,5. 
Delilzscli    (F.)  30,51.   192, 

23. 
Demoulin  (II.)  15'i,28.  19.3, 

22.  252,42. 
Densusianii  (0.)  10,29.  12, 

25.  42,17. 
Dessiiuer  (H.)  73,24. 
Detlefsen  (D.)  90,41 .  96,47. 

192,6. 
DeUti,er  (A.)  72,10. 
Deubner  (Lud.)  194,50. 
Deuticke  [P.)   30,50.    142, 

52.  254,6. 
Diainaritopoulos  40,9 
Dinhl  (Ch.)25,9.  .38,52.  42. 

11.  57,38.  89,50.  126.50. 

169,49    170,17.     194,23. 

201,7.  2O8,n0. 
Diekamp  (F.)  .37,37. 
Diel.s(H.)  6,24.  44,16.  78, 

25..35   snq.  88,6.    97,52. 

99,24.    127,29.    155,27. 

160.52.  241,41.  234,8. 
Dieriel  (Hicliard)  70,7. 
Dictrich  (C.)  123,17. 
Ditlenberper    (W.)   57,41. 

Ii0,42.  192,10.  251,35. 
Dmitrievskij  (Al).  41,15. 
DobschUtz   (E.    von)    28,1. 

37,39. 
Dodge  (L.)  214,31. 
Doniaszewski  75,43. 
D'Ooge  (B.  L.)  67,30.  122, 

27. 
Dorez  (Léon)  202,9. 
Driiger  (A.)  82.32. 
DragendorlT  ((L)  80,18. 

—  (H.)  82,7. 
Drenckhahn    (0.)    128,48. 

142,33.  155,41. 
Drerup  (E.)  25,15. 
Drescher  (F.)  65.19 
Drûck  (Th.)  95,.iO.  129,47. 
Drumann(W.)  207,43.  231, 

28. 
IHibetoul  (E.)  211,19. 
DUmmler    (Kerd.)     43,13. 

100,39.     124.41.     155,3. 

193,11.  241,52. 
Dufourcq  (A.)   55,40.   190, 

29  sq. 
Duhem  13,0.  63,31. 
Dumoulin  (M  )  42.1, 
Durham  (C.  L.)  215,32. 


Dutoi'doir  63,30. 
Dvrofr  (A.)81,ll. 
Eberhard  (A.)  67,32.  142, 

12. 
Eberl  (G.)  81,14. 
Ebstein  (W.)  30.22. 
Eckel   (W.  A.)  27,2.  112, 

7. 
Edler  75,18. 
Edwards    (G.    M.)    99,24. 

192,53.  193,1. 
Egbert  (.1.  C.)  97,37. 
Eggt'r  (.Vlax)  26.43.  47.2t. 

155,30.    182,30.    193,51. 

243,9. 
Ehrle  181,40. 
Ehrlich(Hugo)  24,16.  44,4. 

96,.33    142,46. 
Eibe  (Thyra)  156.17. 
Eichner  (.M.)  143,33. 
Eitrem  (S.)  67,52.  122,41. 

204,x. 
Elisei  (H.)  190,40. 
Ellis  (M.)  12,31.  213,45. 
Eller  ;A.;  56.13,51. 
EleutheropouloR  'A.)  7,49. 
Emmerig  (A.)  80".22. 
Engel  (S.  J.)  69,5. 
Engelbrecht   (Aug.)    12,42. 

56.35.  83,32. 
Engelliardt  (K.)  12.30 
Engelmann  (A.)  ^6,42.  217, 

53. 

—  (R.)  69,38.  231,36. 
Epstein  (G.)  27.27. 
ErdmaoQ  (.y.)  29,40.  130, 

29. 
Erliiud  (A.)  169,1. 
Erinan  (A.)  193,45. 
Ernesti  (K.)  7,.32. 
EMève(.).)  182,19. 
Enmorfopoulo.s  63,28. 
Evans  (A.  J.)  43,50. 
Ewald  (P.)  47.8. 
Fabia  (Ph.)  99,;9. 
Kabre  (J.)  1,55,25. 
Fabricius  (E.)  57,39.  143, 

39. 
Fapsi  (.1.   0.).  68.31.  99,5. 

141,17.  25,3,22. 
Fairbanlis  (Artli.)  46,13. 
Kairwealhpr  (VV.)  41, il. 
Falk  (F.)  142,49. 
Fakas  (.1.)  149,47. 
Fassbrnder  (11.)  78,.34. 
Fava(D.)  99.44. 129,8.  242, 

8.  232,.34. 
Paye  (E.  de)  7,30. 
Feine  (P.)  194.13. 
Fellner  (St.)  79,48.  80,48. 
Fel.s  .31.27. 
Fencl  (Jan)  148.3. 
Ferrai  (Eiig.)   25,.35.    100, 

28.  127,18.  242,7. 
Ferrara(Giov.)24,7.  38,31. 
Ferrero  (Erm.)  27,4. 

—  (Gugl.)  242,42. 
Ferté  (H.)  194,48. 


Festfjabe  fur  Hollzmann 

195,4. 
Feslschrift...  M.  Canlors 

32.28. 

—  ■/'.    Gomperz  dargeb. 
28,33. 

—  ...    d.    Gisell.    ...   in 
Trier  86,3;î. 

—  ...  J.  Yahlen...  gewid. 
42,50     125,8. 

Fick  (A.)  68,1.  95,47.  128, 

.36.  192,52. 
Fiiker  (Joh.)  195,6. 
Figliiera  (L.  L.)  193,41. 
Finck  (F.  N.)  31.39.  87,16. 

122,1. 
Fi  seller  (F.)  97,35. 

—  (H.)  130,36. 

Benzon  (R.  von)  75.1. 

80,19. 
Flaseh  (A.)  24,14.  142,9. 
Fleit.-r  (G.)  73,19. 
Flemiscli  (,VI.)  26,37. 
Flinders    Pétrie    (W.    M.) 

193,32, 
Flipse(H,  ,!,)  .30,27, 
Fluckinger  (F.  A.)  80.17. 
Forrer(U,)  23,11,  46,39, 
Foucart(P,)  31,50,  195,30. 

207,10. 
Fougères  (G.)  203,21, 
Fowler(H,N,)  31,28. 218,5, 
Fox  (W,)  130,17, 
Fraccaroll    (Gius,)    25,36. 

100,28,  127,19, 
Friinkel(.l.  .VI.)  23,34,  26,24, 
Franclietti  (Aug,)  254,1, 
Francolte  (11,)  26,48,  29,17. 

92,31.  100,8. 121,25.  128, 

20,  151,41,192,28,208,1. 

251,33.  253,45, 
Kranke  (A,)  46,20, 

—  (J.)  72,44, 
Frantz  (E  )  69,12. 
Frazer  195,13. 

—  (.1.  G.)  217,16. 
Prpeman  (Ed.  A.)  27,43. 
Frei  (J.)  .34,26. 

Krese  (B.)  140,45. 
Freund  (J,   W.)  128,26, 
Frey  (K,)  68,6, 
Friediander  (L.)  44,17.74, 

53,  151,25.  243,19. 
Friesendorfr(E.)  96,42. 131. 

8. 
Frôhde  (0.)  73,30.50, 
Fuchs  (R  )  78,27,33. 
Fugner  (Franz)  63,8,  83,10. 
FUhrer  (A.)  114,19, 

—  (J,)  42,25,  46,1!, 
Fûrst  (J,)  37,-33.  95,22. 
Fuiick  (Anton)  74,48.  83, 

35. 
Funk    (Fr.    X.    von)  27.7. 

46,42.  55,53.  86,16.  169, 

53.  191,-38. 
FurtwangltM(A.)  22,44.  31, 

34.  75,46.  7Û^7.  180,39. 


282 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Gabelentz  (G.  von  der)  124, 

50. 
Gâche  (F.)  201,8. 
GaidQz  (H.)  18ti,5.  189,30. 
Gaïsser   (Dom   M.)  204.12. 
Gallenstein  (il.  T.  R.)  b2,2. 
r.ans  (.VI.   E.)  24,21. 
Garlick  (C.)  80.39. 
Garofalo    (G.     Lo    Cascio) 

252.47. 
Gaspar    (Cam.;   26,42.    98, 

49.  154,30. 
Gaucher  (L.)  7,9. 
GaucUler  iPaul)  27,19.  31, 

14. 
Gayel  (Al.)  42,19.  188,24. 
Gebhard  (B.)  90,2i. 
Gebhardt     (W.)    152.33. 

244.9. 
—   (0.    V.)   27,51.    28,16. 

48,6.  56,1.44.  89,22. 
Gpffcken  (J.)    47,2.    56,25. 

57,15 
Geigpr  (Wilh.)  192,20. 
Geissoer  84,53. 
Geidner  (K.  F.)  215,43. 
Geizer   (Hfinr.)  38,40.   42. 

10.  43,30. 
Gemoll  (W.)  74.40.  80,53. 

99,151.41,3. 191,27.  21.3, 

42. 
Georges  (K.   E.)  82,30,36, 

42. 
Georgii(H.)74.29,.35. 193,4. 
Gerber  (A.)  83,5. 
Gercke  (AU.)  27,37.  79,51. 

89,35.  126,48. 
Gerlh  (B.)  96.6.  130,45. 
Gheyn   (J.  vaii  deu)  1  il, 8. 
Giambellus  (G.)  73,42. 
Giardelli   (P.)    100,5.  121, 

27.  140,45.   154,53.   155, 

2.  253,27. 
Gildersleeve   (B.    L.)   151, 

15.  204,13.  214,31. 
Gile.s  (P.)  59,46. 
Gilson  (.1.)  87,5. 
Ginzel  (F.  K.)  78,13. 
Giorni  (Carlo  242,49.  251, 

37. 
Girardi  (G.)  73,5. 
Girbal  (G.)  170,27. 
Giri  (G.)  190,41. 
Gironi  (T.)  213,44. 
Glâsener  (H.)  170,10. 
Gleitsmann  (Ant.)  75,25. 
Glock  (J.  P.)  81.35. 
Glôckner  (St.^   24,30.  37, 

53.  169,7.  204,17. 
Glover  (T.  R.)  26,47.  40, 

43.  56,17.  101,19.  21.3, 

46. 
Goeizer  151,22. 
GoelJ  ((;.)  25,7.  74,45,53. 

80,8.  84,11.  192,18.  212, 

53. 
Goetze  81,44. 
Goldschmidt  (M.)  68,26. 


Goldstaub  (M.)  38,14. 
Gomperz  (Th.)  6,t8.   161, 

27. 
Goodell    (Th.    D.)    26.33. 

193,2;i.  203,22. 
GooHwin    (W.    W.)  22,19. 

87,34.  191,28. 
Gow    (.1.)    65,30.    191,37. 

213,44.  242,13. 
Grandenwilz  (0.)  49,7.  83, 

1 1 .  96,53. 
Graeven  (H.)  76,7. 
Graf  95,41. 
Graillot  (H.)  170,4,5. 
Grcef   (A  )    12,19.    71,46. 

83,5. 
Greenidgft  (A.  H.  J.).  27, 

32.  96,.32.   193,15.   217, 

14. 
Gregory  (C.  R.)  24,44.  30, 

3.  41,14.  87,-37.   170,23. 

194.12. 
Grcif  (W.)  37,30. 
Grenfell   (B.    P.)  14,4.  23, 

41.  20.7.  41,19.  122,36. 

124.5.     147,44.    203,24. 

252.29. 
Grill  (J.)  192,16. 
Grimm  (Jul.)  83,47. 

—  (K.  J.)  190,47. 
Giisar  (H.;  98,20. 
Grùbe  (P.)  207,45. 
Grir.neboom  (P  )  23.34.  26, 

24. 
Groller  (.\I.  v.)  i5,46. 
Groschke  (H.)  190,27. 
Grostshupf  (Fred.)  38,27. 
Graber  (A.)  121,31.  141,7. 
Grùtzmacher  (G.)  28,39. 
Grunskv  (F.)  131,21. 
Gruppe"(0.)  81,1.  123,.37. 

251  9. 
Gseli  (S.)  49,16.  169,16,32. 

181,7.  188,25.  193,28. 

—  (Th.)  31,27. 
Gudeman  (A.)  12,37.  23,19. 

70,3.  140,33. 
GUmbfl  (W.  V.)  82.8. 
Guglielmino   (Fr.)  251,50. 

251,15. 
Guhl  203,10. 
Guiraud  (P.)  57,22.  92,50. 

151,17. 
Gurlitt  (C.)  40,38.  43,3i. 

—  (L.)  45,53. 
Gustafsson  (F.)  156,36. 
Gutschmid  (a.  v.)  77,22. 
Gwiliiarn    (G.    H.)   160,28. 

194. ,33. 
Habel  (P.)  141,16. 
Haberda  (A.)  74,32. 
Hachtmann  (K.)  151,19. 
Hackmann  (F.)  48,16. 
Haebler  63,35. 
Hâfner  (E.)  82,48. 
Hagplliickeii    (H.)    99,40. 

125,46. 
Hagenmeyer  (U.)  40,4. 


Hahn  (E.)  80,45. 
Hahne  (F.)  131.19. 
Haidaclier  (S.)  56,31. 
Hailer  (Ed.)  31.9.  82,15. 
llalberlsmas  (Tj.)  73.8. 
Haie  (VV.  G.)  2.3.13,40. 
Hall  (H.  n.)  .30,.38.  80,20. 

156,53.   190,.34.    214,37.» 

219,49,52. 
Hamilton    (H.     A.l    126,4. 

141,47.  242,21. 
Hammeirath  128,27. 
Hammer  (C  )  73,21. 
Haramerschmidt  (Karl)  81, 

7. 
Hanna  (F.)  83,13. 
Hanuig  (F.)  89.27.  99,50. 
Haraszli  (S.)  149,46. 
Harder  (Chr.)  68,48.  160, 

15. 
Hardy  (Ed.)  25,51. 
Harnack    (A.)   7,1.   26,a3. 

27.15.  28,16.  44,43.  55, 

.37.  56,44. 
Harre   (P.)   98.24.  1,30,50. 

131,37.  142,.37. 
Harrisse(H.)  191,51. 
Harlel  (W.  von)  131,9. 
Harinian  (J.  J.)  74,20. 
Hartmann  (G.)2.i,38.99,.38. 

129,16.    141.32.  169,29. 

201,6.  20i,27. 
Harlwig  180,26. 
Harvard    Sttidies    44,28. 

100,37.    141.27.  252,39. 
Haselstein  80,3». 
Hatzidakis  (G.    N.)  38,28. 

86,26.  88,36. 
Hau  (P.)  96.34. 
llaugwilz  (E.)  69,36.  147, 

49.  151,50.  186,6. 
Hauler  (E.)  79,24. 
Haussoullier  (B.)  121,37. 
Head  (Barclav    V.)   125,1. 

200,51. 
Heard  (A.)  129,41. 
Heberdey  87,4. 
Hecgaard  156,19. 
Ileckel  (.1.  A.)  44,49. 
Ilecker  (0.)  27,6. 
Hecla  (Ed.}  152,24. 
Ueer   (Jos.  Mich.)    24,33. 

87,19. 
Heerdegen(F.)24,9. 122,16. 
Heiberg  (,I.  L.)  63,26.  67, 

7.  157,2. 
Heidrich  (G.)  73,40. 
Heikel  (Ivar  A.)  2.3,8.  41, 

43.  55,42.  87,41. 
Hein  (E.)  42,47. 
Heinemann  (0.  von)  86,37. 
Heinichen  (F.  A.)  82,38. 
Heintze  68,12. 
Heinze  (H.)    65.25.   99,14. 

141,30. 
Hfisenberg    (Aug.)    30,5. 

39,1.  40,19.  98,15.  122, 

30.  204,18.  258,51.       . 


m. 


TABLE    DES    AUTEURS   DE   LIVRES. 


283 


HeU.iR  (W.)  81,43.  96.45. 
llclbiiif;  (11.)  67,13. 
Heliireich  (Th.  v.)  80,23. 
Hell  (G.  K.;  31,11. 
Helm  (F.)  67,16. 

—  (0.)  81.45. 

—  (B.l  72.40.  74,14.  142, 
15.  211,14 

Helmont  (H.  F.)  76,42.  90, 

30. 
Hemme  (.\d.1   .34.48.  121, 

35.  131,5.  149,27. 
llempl  ((;,)29,5. 
llennif;  {l'v.)  69,30. 
Henniiig  (L.)  81,49. 
llense  (0.)  94,6. 
Henlze   (C  )  67,53.   68,36. 
nenze  (H.)  152.2. 
Heiaus  (W.)  74,49.  84,5. 
llerbst  (l.)  44,39. 
Hermann  (E.)  69,24. 
Héron  de  Viliefosse  19.3,23. 

202,49. 
Herrmann  (P.)  76  6. 
Herlel  (J.).  59,47. 
Herlleiii  (F.)  82,20. 
Herlling  (G.  F.  voa)  57,34. 

86,51. 
Herwerden  (H.  van)243,.39. 
HessHing  (D    C.)  42,2. 
Hessplinevi'r  82,21. 
lleyd.'n-Zielwicz(.Jol).  von) 

24,28.  88,32. 124,26. 169, 

8.  19,3,20.  204,22. 
Heynacker 125.25. 
Hicks  (E.  L.)  31,11.  43,44. 

99.16.    12.3,47.    152,19. 

188,22.  192,9.  243,46. 
Hildebrandt  (P.)  74,27. 

—  (R.)  72.32. 

Hilgard  (Alf.)  26,14.  43,10. 

88,11. 
Hilgenfeld(A.)6,48.  47,17. 

56,43.  88,39.  130,24. 
Ilill  (G.  F.)  15,4  25,27.  43, 

44.  &3,37.  81,26.  99,16. 

12.3,47.   152,19.   1»8,23. 

192,9.  235,12   243,46. 
lliller  voii  Garlringi-n  (F.) 

76,13.  96,31.251,32. 
Hirscli  (F.)  42,12. 
Hirl  (H.)  13,23.  114,8.  152, 

27.  244,23. 
Hirzel(Uud.)  ,31,23. 
Histoire  de  l'Algérie  89, 

13. 
lliUijf    ;il.    Ferd.)    24.48. 

28,27.  iœ,2.3.  121,46. 
llochek  (T.)  143,9. 
llofer  (0.)  144,17. 

—  (U.)  28,35. 
Hôhler  (W.;  74,44. 
Hœrnes  {.VI.).  30,43. 
HolTmiinn  (H.  A.)  81,15. 

—  (.\la.x)  57,9.  87,39.  93, 
49.  109,37. 

Hogiirdt  147,45. 
Hohenegger  (W.)  97,2. 


Holder  (A.)25,42.  74,39. 
HolUK.l  37,40. 
Holland  (H.)  100,7. 
Holm  (A.)  76,40. 
Hollzmann  (0.)  191.1. 
Uolzhammer  (.).)  150,20. 
Hcil/weissig  (F.)  143,42. 
Hoppe  15.12. 

—  [C.)  74.34. 

—  (H.)  7,13. 

Ilorna   (Konit)  30,.32.    40, 

51.  129,39 
llnrlon-Smith  (R.)  101,20. 

203,26.  219,40.    251,49. 
Hossner  (K.)  143,46. 
Howard  (J.  H.)  12,3i. 
Huber  (J.  Clir.)  78,6. 
HuddiUton    (John    llomer) 

69,31.  218,41. 
Uude(C.)25,12.  89,6. 128, 

24.  154,52.  191,16.  193, 

49. 
Huelsen  (Cl.r.)  69,.35.   89, 

28.   99,18,    147,53.   191, 

48. 
Hûnerwadel  (W.)  26,17. 
Hûttinger  (H.)  56.37. 
Huit  (C.)  38,21.  85,52.  186, 

7. 
Hula(E.)  69,40.  96.40.  131, 

4.  140,50.  251, .38. 
Hultsch  63,24. 

Huiit  (A.  S.)   14,5.    23,4.5. 
26,7.  41.19.  122,36.  124, 

5.  147,44.   203,24.   252, 
39. 

Huss'on  (G.)  80,30. 
Huvelin   (P.1  10,36.  26,50. 

43,37.  161,29. 
Ihm  (M.)  81,28. 
Ihne  iW.)  76,43. 
llberg  (I.)  78,32,  79,7. 
Imendorffer  (Benne)  70,15. 
Imhoof-BIumer  (F.)  125,31, 

136,6. 
Ingersiev  (C.  K.)  82,39. 
Jackson  (H.)  121„39. 
Jacobv  (F.)  47,32.  89,26. 
Jaeck  82,1. 
,Iâger  (H.  0.)  82,18. 
Jahn(0.)  88,30.94,26.  131, 

22. 

—  (P)  72,16. 
Jahnke  (R.)  74.4.3, 
Jahrb.      d.      Iiist  .-pliilol. 

Gesells.  bei  d.  K.  Neu- 

russischen  Univers.  37, 

48, 
Janell    (G.)   2.3,33,    88,16, 

142,22, 
Jansen  (Peterl  44,26. 
.lanssens  (J.)  152,39. 
Jastrow  (.M.)  101,2. 
Jeep  (L.)  73,32. 
Jentsch  (K.)  76,48. 
Jernstedl  (V.)  .38,16,19. 
Jessen  (Jes.)  23.18. 
Jevons  (F.  is.)  81,50. 


Jewish  Encyclopedia  191, 

16. 
Jezienicki  (M.)  22,51. 
Jireëek  (G.)  .38,48. 
Joannidcs  (E.)  128,.35. 
Joël  (K.)  43,15.  155,9.  160, 

14.  191,46.  203,29.  253, 

17. 
.lohn  (G.)  12,19.  71,46. 
Jobnsou  (C.  W.  L.)  128,13. 
Jonas  (R.)  33,47. 
Jong  (K.   H.   E.   de)   28,8. 

?8,6. 
.lonliin  (D.  S.)  81,15. 

—  (H.)  75,5,10. 
Joret  (Ch.)  79,47. 
Jorga  (N.)  42,7. 

Joubin  (A.)  188,19.  191,5. 

204,26. 
Joulin   (L  )   47,.39.  170,19. 

218,43. 
Judeich  (W.)  75,27. 
Jiirges  (Paul)  75,13. 
Jiilhner  (J.)   .56,18.    88,50. 

100,4.    128,32.     170,14. 

206,15. 
Julien  (J.  M.)  31.20.    100, 

45.  152,50.   ïOG,9.   244, 
26. 

Jullian  (C.)    169,3.    189,39. 

207,12.    208,29.    242,44. 
Jurenka    (II.)    28,25.    128, 

16.  129,34. 
Kaegi    (A.)   68,41,47.   95, 

46.  99,.5.  123,39.  141,17. 
142,3.  253,23. 

Kaebler  (0.)  28,42. 
Kaerst  (J.)    69,33.    131,6. 

156,37.    191,34.    203,3-4. 
Ka.slner  (A.)  80,4. 
Kaibel  (G.)  22,5. 
Kaiser  (VV.  F.)  130,35. 
Kalbdeisch     (Karl)    28,44. 

10(J,29.    122,50.    127,47. 

213,48.    213,11.    254,12. 
Kallcnberg  (H.)  125,3. 
KaltholT  (A.)  25,48.  43,46. 
Kammer  (E.)  67,45.  69,17. 

87,25.  126.1. 
Kainpe  (F.)  129,37. 
Kampers  (Franz)  30,47.  40, 

29.  43,19.  56,.38.  87,50. 

90,46. 
Kan  (A.  H.)  24.5.  45,14. 
Kandeloros  (T.  X.)  42,5. 
Kastil  (A.)  23,24, 
Kastner  (Ed.)  147,46. 
Kattein  (G.)  129,35. 
Kauer  (R.)  56,5.3. 
Kayser  (B.  von)  81,37. 
Keese  (J.)  79.4. 
Keil  (B.)  30,:3O.  57,51.  87, 

27,    104.34,    142,6.  193, 

12.  237.20. 

—  (M.);»,35.  75,35.  79,21. 
Kekule  vnn  .Stradonitz  (R.)' 

67,15.  76,8,17. 
Keller  (D.  C.)  80,46. 


284 


TABLES  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


—  (0.)  12,41.    81,38.   &3, 
41.  144,10. 

Kempf(.I.  G.)  89,12.  148,47. 
Kenyon  (G.)  74,51. 
Keppel  (Th.)  80,26. 
Kern  (0  )  29,15.43,17.  69, 
27.99,51.121,36.  128.46. 
Kellner  (G.)  95, U.  141,5. 
Kev  (Th.  H.)  82.33. 
Kiepert  (n.)25,50. 

—  fRich.)  25.51. 
Kiesslinï  (Ad.)  65,25.  99, 

12.  141,30. 
Kiiidermann  (C.  H.)  72,25. 
Kirchliofr(Ad.)  67,14. 
Kirchner  (.loh.)    23,5.    57, 

22.  87,40.  95.53.  101.9. 

126.11.   131,42.    141,25. 

1Ô5,.32.  193.17. 
Kirner  (G.)  21,46. 
Kl.niising  (G.)  143,5. 
Kleffnor  (A.  J.)  56.11. 
Kleist  (H.  V.)  99,11. 
Kley  (M.)  65,7. 
Klostermann(E.)  25,43.  42, 

49.  56,46. 
Klotz(A.)27,30  43,19.  88, 

44.  218,38. 

—  (R.)  74,.31. 
Kloucek  (W.)  140,.32. 
Knappilsch  (A.)  7,44. 
Knauer  8,4. 

Kniiufr  63,,32. 
Knaut  (K  )  69,53. 
Knauth  (H.)  127.39.  128,17. 
KnesekcR.)  99,22.  128,49. 

141,11. 
Knod  (G.  C.)  192,15. 
Kiicill   (P.)    10,35.    56,10. 

88,19. 
Knôpiler  (Al.)  22,36. 
Knoke  (P.)  122,7  sqq. 
Knope  (R.)  43,8 
Knopf  (Rud  )  27,50.  48,36. 

55,41. 
Robert   (R.)  26,51.  80,27. 

123,50. 
Kobilinski  (G.  von)  34,44. 

71,38.  140,.34. 
Koch  (A.^  82,41. 

—  (E.)  87,29.  98,33. 125,13. 

—  (K.)  09,6. 
Kock  (T.)  28,13. 
Rocks  (W.)  100.15. 
Robert  (H.)  80,15. 
Roenen  (K.)  82,6. 
KôDig  (C.)  81,31. 

—  (Ed.)  HO.Sl. 
Kopke  (R.)  124,16. 
Kdrlpe   (G:)    74,4.    83,29. 

9i,5. 
Rorting  (G.)  192,11. 
Koetchsau  (P.)  7,36. 
Kohi  (0.)  98,24. 
Kohlmann  (W.)  83,?!;). 
Koldewev  (F.)  128,8. 

—  (R.)  192,4. 
Kondalov  (N.  P.)  42,28. 


Koner  206,10. 
Konstantinides  (M.)  42,6. 
Kont  (.1.)  206,16. 
Kontos  (K.  S.)  86,26. 
Kopp  (W.)  90,47. 
Kornenriiinn  (E.)  75,.30. 
Kntek  (E.)  142,5. 
Koumanuudis  (SI.  A.)  22,4. 
Kralît  114.28. 
Kràlicek  (A.)  144,25. 
Kralik  (R.)  8.2. 
Krause  (A.)  67,29,3'.. 

—  (E.)  109.24.  131.10. 
Kraiit  (K.)  142,23. 

Rrell  (0.)  24,4.  3.5,6.  62,6. 

69,40.  122,24.  111.51. 
Kretschmer  (P.)  37,44. 
Kroll  (G  )  86,23.  191.35. 

—  (W.)  72,27.  82,48.  169, 
43. 

Kroymann  (E.)  7.13. 
Rrnczkiewicz    (B.)    22,50. 

121,32. 
Kriiger  (E.)  76.12. 

—  (G.  T.  A  )  34,39.  65.22. 

—  (Gust  )  34,39.  65,23. 
Rrug  (lleinr.)  38,35. 
Rminbiicher    (K.)    23,.35. 

24,11.  29,27.  37.54.  .38, 

12.  42,39.43,27,42.  46.1. 

55.50.74,47.97,9.99,14. 

12i,8.  148,48.  206.20 
Knmibiegel  (R.)  12,17.  30, 

34. 
Kulielka  (V.)  74.3. 
Rubik    (J.)    31,5.    98,18. 

122,6.  141,12.  ri2,l«. 
Rubitschek  (VV.)  29,13. 
Kilbler  (B.)  !:'3,12. 
Kùhle\veiii(H,)78,31.  218, 

36. 
KUhnpmann  (E.)  7,52. 
Riihri  (E.)  192,21. 
Kuiper  (11.)  123,23. 
Kukula  (R.  C.)  7,6.  45,7. 
Kums  79,49. 

Runze  (.\.)  75.36.  252,48. 
Kurtz  (E.)  96,42.  131,7. 
La  Coste  (G.)  56.33. 
La  Cour  (P.)  156,17,23. 
Ladewig  (Tli.)  30,49.  142, 

.50.  254,5. 
Laicbler  (.lo?.)  147,48. 
LakH  (Rirsopp)  28,38.  56,4. 

194,13. 
Lallemand  (L.)  169.47. 
Lamarre  (G.)  67,2:1  99,49. 

165,12.  218,6. 
Lambert  (Edouard)  191,53. 
Laiiiing  (W.  Cecil)  151,15. 
Lampakès  (G.)  170,25. 
Lanipros  (Spvr.  P.)  41,47. 

42.6.  203,6. 
Lancia  (A.)  79,36. 
Lanciiini  (R.)  88,14. 
Landau  iW.  v.)  22,45. 
Laiulgraf  [E.)  79,11. 
Liindgrair  33,42. 


Lang  (0.)  35,12. 
Lange  (A.)  140,36. 
Largent  194,45. 
l.arfeld  (W.)  152,31. 
La  liocbe  (.1.)  41.29. 
Lattes  (E.)  127,.32. 
Laubmann  (G.)  7,43. 
Laurent  (D.)  24,38.  99,37. 

129,16.    141.31.    169,29. 

201,6.  204,27. 
La  Ville   de    Mirmont   (H. 

de)  129,11.  160,16,  213, 

25. 
Lavisse  (E.)  31,37.  57,11. 
Lawson  (J  C.)  192,53.  216, 

49.  212.51. 
Le  Blant  73,22. 
Lebreton  (J.)  43,24.  73,12. 

98.4.  140.31.  193,34  sq. 

211,3.  242,11. 
Leialdano  (E.)  26,19. 

—  (N.)  26,19. 

Lechht  (11.)  29,19.  152,43. 

169,31.     186,40.     192,1. 

201,3.  201,33. 
Lecercq  (Dom  11.)  155,18. 

192,40. 
Leder  (H.)  43,9. 
Leenwen    (J.     van)   27,25. 

99.6.  217,8. 
Léger  (Louis)  192..50. 
Lef,'rain  (G.)  193,36. 

—  (Vj.)  212.52. 
Lehmann  (Ad.)  69,43.  99, 

17. 

—  (G.   F.)   66,47.    100,10. 
131,16.  142,2.  193,8. 

—  (E.)  25.18. 
Lehner  (H.)  76,13. 
LehrMK.)  31,15. 
Lely  75,23. 

Léo  lF.)21,49.  70,10.  74,5. 

83,48.86,41.100,47.  155, 

5.  170,3.3.  191,7. 
Léonardos  (B.)  129,2.  202, 

44. 
Leopold  (H.  M.)  73,6.  126, 

6. 
Lermann  (W  )  69,29. 
Lersch  (M.)  78.10. 
Lessing  (C.)   10,19.  83,15. 

—  (G.)  34,45. 
Leuschke  (A.)  74,33. 
Levi  (A.)  59,52. 
Levis  (L.)  40,52. 
Lévy  (E.1  191,25. 

—  (L.)  70,31. 
Lewis  (A.  S.)  189,4. 
Lewy  (H.)  79,41. 
Liddel  (M.)  79,35. 
Liebenam  (W.)  207,45. 
Lipberieh(K.)  56,21.  90,15. 
Liers  (H.)  76,51. 

Lierse  (E.)  3.5.10. 
Limker-Klimscha  127,4. 
Linde  (S.l  128,1. 
Linden  (È»!,'.)  75,17. 
Lindl  (E.)  41,48. 


III. 


TABLE   DES    AUTEURS    DE    LIVRES. 


285 


Lindner  (Th. (30,11.  38,.39. 
Limlsav  (W.  .VI.)  23,29.  45, 

1.  122,1.'J.  111,28.  194,4. 
Linse  (E.)  84,2. 
Lippelt   (Km.)   26,14.    46, 

■ib.  99,30. 
Lippmann  (E.  0.  voo)  81, 

47. 
Lipsius  (J.  H.)  26,.30.   131, 

26.    152,7.    154,49.   19,3, 

15.252  32. 
Lodge'  ('(;.)'    10,18.    27,3. 

.H3,43.  42,41.160,26.217, 

10. 
Loewe  (G.)  25,7. 

—  (Pli.)  84,1. 

Lowv   (E.)  69,13.  169,44. 

174,2. 
Lohraeyer  (K.)  99.37. 
Loisy  (Alf.)  191,11.   192.2. 
Lombard      (Alf.)      194,46. 

206,22. 
Lommatzsch  (E.)  74,43.  83, 

16. 
LoD^  (0.  FI.)  10,19. 

rVazer  75,6, 

LorBDt?  (Karl)  70,48. 
Loret  (V.)  79.45. 
Lovalelli  (E.  C.)  76.10. 
Lovia  3.^,.35. 
Lowrie  (W.).39,7. 
Lucas  (II.)  75,45,48. 
Luckeubach  (H.)  25,29.  29, 

48.  69,42.'  128,53.  143, 

28. 
Ludwich  (Arth.)  25,34.27, 

46.  31,4.   44,.30.  129,32. 
Ludwig  (H  )  96,5.  13 ',28, 
Lûnoburu  (H.)  79,6. 
Luiofs  (11.  J.)  152,1-.'. 
LunJstrûm  (V.)  40,44.  79, 

25. 
Mnas  (Ern.)  2.i,30.  37,21, 

.36.   89,2S.    127,53.  251, 

31. 

—  (P.)  31,8.   46,36.    128, 
42. 

Maccari  (L.)  66.22. 
MacJonald  (G.)  123,2,5. 136, 

7.  203.36.  215,46.  235, 
13. 

Macé  (A  )  74,5,16.  251,20. 
Macke  (R.)  82,46. 
Mackenseu  (L.)  73,41. 
Macmillao  125,15. 
Maggipinto  75,21. 
Magnus  (Hugo)  28,31.  44, 

8.  48,7. 

Mahler  (A.)  23,20.  171,11. 

191.50. 
Maire  (S.)  77,51. 
Wajonica  (H.)  82,9. 
Maleïn  (A.)  87,13. 
Malini  (AIp.x.)  251,27. 
Màllv  (F.)  149,19. 
.Mancini  (F.  Ferri)  251,46. 
Manoni  (A.)  69,50.  244,14. 
Mansion  63,26. 


Marbe  (K.)  86,4.  190,37. 
Marchant  ,(E.    C.)    211,24. 

213,38. 
MarchI  (P.)  81,10. 
.\larcks  (Fr.)  69,43. 
.Marina  (G.)  97,11. 
MarquartfJ  )  31.1,52. 194,28. 
Martini  (A.    E.)  22,21.  27, 

29.  37,28.  89,17.  193,:«. 
.\lar.x    (A.)    28.49.    86,35. 

125,37.  130,51. 
Mascart  33,7. 
Maspero  43,22. 
Massararii    (Tullo)    241,33. 
Matthias  (A.)  124,16. 

—  (F  )  57,49.  90,11.  123, 
20.  129,9. 

Matz  (F.)  76,1. 

Mau    (Aug.)    34,3.    69,38. 

130,9. 
Maurenbrechfir  (B.)  75,14. 
Maurice  (J.)  136,9. 
Mauthner  (F.)  87,15. 
Miiy  73,14. 
Mayer  (G.)  143,8. 

—  (.1.)  31.31. 

MayhoITlK.)   78,53.  81,38. 
Mavor  (J   E.  B.)  83,21. 
Mavr  (Alb.)  29,51.  87,45. 

89,4.3.     100,31.    126,46. 

18^,15.  206,24. 
MazoD  (P.)  152,53.  161,26. 

205,45. 
Mead  (G.  R.  S.)  128,.39. 
Meader  (C.  L  )  215,38. 
Mfillet  (A.)  59,44. 
Meister(R.)  21,49. 
Mekkr  (S.)  28,26.    49,32. 

242,23.  254,6. 
Mdlanges   Ung.    offerts  à 

Meiltel  19i',45. 
Melardi  (A.)  72.8. 
Melioranskii     (B  )     40,16. 

42,33. 
Mellen  (Gust.)  45,31. 
Meitzer  (H.)  33,53. 
Mendeissohn  (Lud.)  23,16. 
Menge   (H.)   95,9.    148,49. 

—  (Hud.)  24,34.35,14.  69, 
11.  83,8.  101,14.  154.47. 

Menghini  (V.)   97,33.  122, 

45. 
Menzel  (A.)  87,38. 
Menzies  (A.)  89,1. 
Merguet  (H.)   82.28.   f3,2 

sq. 
Mese  (B.)  69,33. 
Mesk  (J.)  31,40. 
.Vlesserschmidt  (L.)  99,48. 

128  50 
Methn'er  (Rud.)  25,53.   87, 

6.  12:^,32.  193,43. 
.Meurer  (H.)  34,21. 

—  (M.)  !?0,44. 

Meusel   (H.)    83,9.    98,25. 

131,18.  142,37. 
Meyboom  (H.)  7,17. 
Meyer  69,21. 


—  (E.)  66,36.  76,45,49. 90, 

43.  92,44.   144,20.   156, 

44.  157,1. 

—  (Ed  )  125.9. 128,29.  147, 
37.  151. .31  152,29.  191, 
32.  206,27.  207,50. 

—  (L.)  26,20.  96,21.  98, 
22.  140.29.  141,1. 

—  (Léo)  23,4.  47,13.  48,47. 
88,37.  154,25.  193,48. 
241,29.  244,5. 

—  (P.)  82,46.  127,37.  151, 
47. 

—  (P.  .M.)  14.14.  12.3,3. 

—  (W.)  2,5,13.  41,35.  86, 
42. 

Lubke  (W.)  96.43. 

Mevlan-Faure  (H.)  63,27. 

Michael  (H.)  128,30. 

Michaelis  (A.)  88,30.94,26. 
131,22. 

Michaut  (G.)  140,28.  191, 
.36. 

Miller  (Ch.  W.  E.)  151,15. 
204,14.  214,32. 

Millet  (G.)  208,8. 

Mines  (Joh.)  22,1.  57.5. 

MitUibmtjen  iler  Alter- 
lums  -  kommission  fUr 
Westphalen  47,25.  70, 
41.  120,47.  123.43. 

Mitteis  (L.)  124,12. 

Moczviiski  (P.)  65.18. 

Moileslov  (a.)  29,2. 

Môller  (A.)  74.32. 

—  (Joh.)  31,22.  46,40. 
MohI  (F.  G.)  60.6.  218.34 
Monceaux  |P.)  56,27.  187, 

34   211  31 
Mooro  (D.'  b")  26,53.  27,1. 

89,10   160,9.  192.7.  204. 

25.  213.37.  254,9. 
.Montanari     (Th.)      95,20. 

202,4. 
Monti  (Verg.)  2.53,25. 
Monumenla     l'ompeiana 

98,11. 
Moore  (Clill.  H.)  75,31.  80, 

6. 
Morawski  (C.)  128,41.  193, 

53. 
Morel  (Ch.)  99,2. 
Morris  (E.  P.)  28,3.44.42. 

88,1.  93,12.  125,24.  141, 

48.    194,2. 
Morsch  (H.)  72,22. 
Morshead  (A.)  122,42! 
Much  (Matthaeus)  89.37. 
-Mûhlmann  (G.)  82,40. 
Mùllenhoff  (C.)  97,20. 
Mûller  (.^dwia)  22,22. 

—  (F.)  44,40. 

—  (rt.)  83,50. 

—  (<;.  H.)  90,48.  96.27. 

—  (H.  J.)  65,3.  71.32. 

—  J.)  34,11. 

—  (L.)  99.7. 

—  (Max)  190,26. 


286 


TABLES    l'E   LA    REVUE    DES    REVUES. 


-(0.)  57,42.  99,21.  131, 
1. 

—  -Koder  (E.l  97,i2. 
MQnzPr  (F.)    70,l;i.  73,4(5. 

77;53.  79.3. 
MulT  (Chr.)  127,38. 
.Murr  (J.)  80.11  sqq. 
Murray  (A.  S.)  8(3,2. 

—  (Gilb.)  27,13.  128.11. 
160,10.  181,10.  193,38. 
242  52. 

Mustai-d  (W.  P.)  74,30. 
Muth  (J.)  6,51. 
Nagelbach  (CF.  v.)97,10. 
Nau(P.)  129.24. 
Naumana  (Kr.)  84,9. 
Nausesler  (W.)  98,35.  121, 

52. 
Navarrfi  (0.)  97,25. 
NaveUa(G.)  190,41. 
Navie»  (N.  G.)  194.25. 
Naville(E.)  193,31,37. 
Nazari  (0.)  59,50. 
Neff(R.)  73,43. 
Negri(G.)55,52.  58,4.  196, 

37.  208,6.    241,25.    251, 

42. 
Neil  (R.  A.)  88,46.  154,34. 

217,7.  252,33. 
Nelke  (L.)  56,29. 
Nelson  (J.)  68,52. 
Némethv(G.)  149,42.  150,2. 
Neri  (Fr.)  81,2y. 
Nestlé  (Eb.)   27,39.   34,25. 

130,43. 

—  (W.)  34,47.  49,13.   57, 

45.  94,2i.  95.11.  97,31. 
126,19.  160,13.  191,45. 
243,8. 

Nettleship  (H.)  83,26. 
Neuburfîer  (Max)  89,4. 
Neue  (F.)  24,51.  34,19. 
Neumann  (K.  J.)  24,25.86, 

44. 
Neville  (K.  P.   R.)   29,53. 

126,25.  194.9.  215,.37. 
Newman  (W.  L.) 28,43.  89, 

30.  205,47.  219,46. 
Newton  (H.  G.)  22,35.  86, 

46.  122,11.  142,37.  191, 
22. 

Nicole  (J.)  99,2.  203,.38. 
Nicolir.i  (F.)  66,27.  25.3,50. 
Niebuhr  (G.)  90,37. 
Niemever  (M.)  26,16. 
Nie-e  "(B.)    76,37.   90,27. 

95,12. 
Mkitsky  (A.)  125,39. 
Nilsson  (Martin  P.)  12,23. 
Nissen   (H.)   31,52.    90,51. 

94,4.  190,4.  243,32. 
Nitzschner  75.35. 
Nix  (L.)  190.52.  204,21. 
NohI    (H.)   67,36.    126,49. 

140,37. 
Noihac  (P.  de)  72,.35. 
Norden  (E.)  6,25.  7,9.  28,9. 

73,14,37. 


Nottola  (L'mb.)  244,8. 
Nov,ik    (R.)   10.31.   25.40. 

67,.37.  69,52.  71.39.  122, 

21.126,22. 192,:j3. 193,6. 
Oberziner  (Giov.)  192,37. 
O'Connor-.Morris  (W.)  208, 

2. 
Oddo  (A.)  29,26. 
Oder  (E.)  25,25.  47,10.  88, 

2.  127,51. 
Odobesco  (A.)  45,36. 
Oefele  (F.   Frh.  v.)  30,23. 
Oellerinj;  (M.)  88,29. 
•Jertel  (11.)  194.30. 
Onilvie  (R.)  217,11. 
Obnefalsch-Rilter  (M.)  81, 

46. 
Olivieri  37,28. 
Olk  (F.)  80,43. 
Omoiit  (H.)  42.26.  168,51. 
Onions  (.1.  H.)  74,8. 
Opitz  (R.)  73,18. 
Orient  Lill.-Zeilung  189, 

5. 
Orr  (J.)  6,52. 
Osinnder  (W.)  87,46.  190, 

27    251  25 
OstliofT  (li.)'lO,2.3.  29,21. 

35,6.  85,53.  '.'8,8.129,12. 

152,14.  191,17.  253,52. 
(  tto  (P.)  75,29. 
—  (R.)  142,48, 
Ouvré  (H.)  93,49. 
Pagel  (J.)  89,4. 
Pais  (E  ;  76,.36.  181,1. 
Pallu  de  Lessert   (A.  Clé- 

meril)  170.39.  243,48. 
Panlazidès  (I.)  213,40. 
Paoli  (G.)  34,29.  99,35. 
Papageorgiu  (P.  N.)  25,41. 

27,16. 
Parl.sch  (.1.)  46.53. 
Pascal    (G.)   14,45.  30,19. 
.    65.20.  72.4.  77,44.  86,25. 

169,20.   181,13.    194,50. 

241,25.  243,42. 
Pasciucco  (G.)  244,29. 
Pasella  (P.)  130,21. 
Passow  (W.)  14,19.  69,14. 

194,18.  206,31. 
Patin  96.49. 
l'aton  (W.  R.)  23,9. 
Patroni  76,22. 
Patsch  (K.)  27.11. 
Paulatos  (N,)  128,22. 
Pauli  (C.)  88,51.  100,17. 
Paulovils  (K.)  149.30. 
Pauly  28,11.  .34,27.  70,26. 

77,3.     124,22.     155,23. 

156,.39. 
Pecz  (V.)  148,34.  150,5. 
Perdrizet  172,6. 
Pereira  (M.  E  )  191,42. 
Péréra    (H.    L.    de)  31,21. 

100,45.  152,50.  206,9. 

244,26. 
Pernice  (E.)  126,13. 
Perrin  (Bern.)  2o,23. 


Perrv  (W.  C.)  217,15. 
Perschinka  (F.)  100,6.  122, 

19,  126  2.  142,27. 
Pei-sson  (P.)  60.4.   215,40. 
Pe.slalozz.idJb.)  28,19. 151, 

.34.  251,29. 
Peter  (H.)  78,8.  241,34. 
Peters  'E)  81.39, 
Petersilorff  (Rudolf)  71,50. 

101,15.  129,46.  131,50. 
Pelersen  75.4.3,47,  76,5,16. 
Pelerson    (W,)   47,20.  73, 

3,10.  216,46, 
Petra  (de)  76,22. 
Pétrie    (W,    W.    Flinders) 

193,32 
PfHnnmiiller  (G,)  88,47. 
Philios  (D.)  76.30. 
Pliilipp.son  (A.)  30,41.  80, 

32   82,11.' 88,26. 
Pbillimnre    (.).    S  )   86,31. 

169,15.  217,51,  219,13. 
Philoloqi   Afrani    143,27. 

169,18. 
Pickard-Gambridge  211,25. 
Pir.knriz    (P.    Jos.)    25,19. 

124,1, 
Pieper  (R.)  80,21, 
Pillon  (F.)  46,22, 
Pinza  (G.)  12.3,13. 
Pirro  (Alb)  28,21, 
Pirr.me  (Nie)  190,42. 
Pischel  (R,)  215,43. 
Piscbinger  (A.)  30,25.  129, 

42. 
Pistelli  (H.)  25,11. 
Pistuer  35.12. 
Plaistowe  (F.  G.)   151,45. 
PIstner  (S,  S  )  22,10, 
Pli)tz(Karl)  131,35.  144,17. 
PlUss  (ïh.)  14,40. 
Podivinsky  (J,)125,45. 143, 

43, 
Pôhlmann   (R,)   8,3.   77,8. 

92,49,  95,27. 
Polgàr  (G.)  149,45. 
Politis  (.\.  G,)  23,6,  24,16. 

41,8,32.   122,46.  194,25. 

202,47.  206,31. 
Pomlowdl,)  30,12.  57,16. 

125,32, 
Pontet  (R,  du)  121,48. 
Pontreraoli  (E.)  28.29.  88, 

7.  169,41.  201,53. 
Post  (E.)  79,45. 
Pntlier  (E.)   29,4.  203,39. 
Pradel  (Fr.)  20,26.  35,17. 

123,4, 
Pracbter  (Karl)   40,11,41. 

127,13,  213.43. 
Pranzelores  (Ant.)  251,17. 
Prisek  (J.  V,)  90,26.  123, 

29. 
Pregel  (Th.)  81,53. 
Preger  (T.)  39,9 
Prehn  80,50.  81.32. 
Preller  (L.)  7,48. 
Premerstein  (A.)  72,31. 


III. 


TABLE    DES    AUTEUIIS    DE    LIVRES. 


287 


Preslel  (J.)  16,50.  88,34. 
Preston  (U.  W.)21i.34. 
Hreud'liomine  {!,.)  29, 46. 
Preuschen    (Erwin)    2S,52. 

41,46.10,6.56,8.194,32. 
Preuss  (S.)  83.8. 
Prinz  (R.)  28,34.  193..39. 
Puchsleiu  (Otto)  /i8,49.  69, 

25. 
Puntoni  (V  )  81,40. 
Purser  (Lud.  Cl.)  43,2.  47, 

49.  195.2. 
Piisey  (Pli.    Ed.)    160,28. 

194,a3. 
Put7ger  iF.  W.)  47,52.  57, 

48. 
QuiiiD  (D.)  41.34. 
Rabbow  (P.)  74,20. 
Kademan  (A.)  100,13.  131, 

14. 
Kadermacher   (L.)    25,21. 

45,40.  81,22.  87,52.  194, 

16. 
Radet  (Gg  )  57,27.  203,40. 
Hafu  (H.)  156,45. 
Hainaud  (A.)  80,35. 
Ranke  144,28. 
Hanzoli  (C.)  72,5. 
Rappold  (J.)  95,45.  131,2. 

141,36. 
Rasi  (P)    31,48.    126,31. 

127,23.   141.50.   242,26. 

243,27.  253,19. 
Rauschen  (C.)  7,5.      < 
lieelj  (W.)  144,14. 
Regnaud  [P.)  190,49. 
Régnier  (Gust.)  195,1(1. 
Reichel  (VVolfg.)  24,19.  43, 

51.  69.17.  87,3.  122,26. 

141,22.  147,41. 
Reichhold  (C.)  31,.34.  180, 

.39. 
Reinacli    (Salomon)    26,31. 

40,50.  76,24.  204.35. 

—  (Théodore)    26,27.    75, 
19.121,37.  191,24.207,9. 

Reinhardt    (Karl)     100,2. 
1.31,39. 

—  (L.)  1CI0,16. 

—  (R.1  141,9. 

—  (W.)  95,49. 
Reinliold  (H.)  60,1.  122,2. 
Reisner  (G.)  192.3. 
ReissiDger  (K.)  122,22. 
Reiter  (11.)  67,21. 
HeiUenslein  (R.)    14,9.  29, 

32.  73,37.  79,32.  ,sl.2i. 

96,50.  122,.39.  191,2. 
Renjes  (L.)  80,10. 
Rethwisch  (C.)  123,11. 
Reuii  (E.)  82,49. 
Reuss  (Fr.)  75,23. 
Réville  (Jrari)  191,10. 
Reynaud  (P.)  170,8. 
Rhousopoulos  (R.  A.)  190, 

32. 
Ribbeck  (0.)  23,31.  99,10. 
Ricci  (Ssymour  de)  14,12. 


Richard  (Paul)  201,10. 
RichterfKr.)  67,32.  142.12. 

—  (0.)  55,51.  87,44.  99,8. 
121,42.  151.51,  191,47. 
216,5;}.  243.33. 

Ridder  (A.  de)  170,2.  218, 

13. 
Ridgewav  (W.)  28.47.  97, 

22.  126,28.  191,14.  213, 

5.  242,26.  251,31. 
Hiegl  (Alois)  38,49. 
Rieraann  151,22. 
Riess  (K.)  82,19. 
RitschI  (Fr.)  25,7. 
Ritler  (H.)  7,48. 

—  (H.)  26.5. 
Rittweger  (C.)  83,33. 
Rizzo  (G.)  28,32.  121,;». 
Robert  (CaH)  35.4.   41,44. 

48,45.  67.51.  69,18.  76, 
1  sq.  92.12.  150,2.  192, 
42.  214,44. 

—  (U.)  191,18. 

Roberts  (W.  Rhys)   48,31. 

86.48.     155,39.     168,50. 

205,52. 
Robinson  (J.  A.l  195,7. 
Rocholl  (E.)  7,45. 
Rodier  ((J.)  22,53.  154,43. 

169,.33.  192,31. 
Rùmer  (Adoll)   22,39.  44, 

52.  89,44.   97,16.  98,52. 

122,49.  141, iti.  256,48. 

—  (Gg.)  35,13.  143,4. 
Rom,  Limes  in  Oe.iterreich 

22,26.  45,45.  57,25.  86, 

30.  94,   28.  98,13.   129, 

20.  143.21. 
Ronsch  (H.j  83,27. 
Rogers  (B.  B.)  217.9. 
Rohde  (E  )  97.7.  193,2. 
Rolando  (A.)  78,11. 
Rolfes  (E.)  8.9.  27,49.   98, 

40. 
Romagnoli  (E.)  252,36. 
Rninizi   (A  )   241,23.   252, 

43. 
Roscher(W.  H.)81,16  sqq. 

149,22 
Rose  (V.)  56,24.  79.12. 
Rosenberg  (E.)  28.15.  73, 

11.  100,40.  129,53.  130. 

34.  206,2. 
Rûsendahl  (H.  V.)  80,29. 
Rosi  (P.)  28,53. 
Rossl)ach  (0.  P.)  76,21. 
Ros.si  (S.)  243,15.  251,48. 
Rossilli  (A.)  243,13. 
Roth  (K.)  90,18. 
Rothe  (C.)  68,5. 
Rollinaniier  (0.)  41,40. 
liousselot  194,17. 
Rubiii  iSal.)  46,18.  155,21. 
Uùg«r  (K.)  ,33,48. 
Rûpp  ia  (A.  V.)  79,51. 
Rues.s  (Ferd.)  84,10. 
Ruggiero  (E.  de)  77,5.  242, 

29. 


Ruhiand  (M.)  88,9.  94.43. 
Rutherford  iG.)  129,41. 
RvsspI  (V.)  7.16.  41,2. 
Rzach  (Al.)  47.51. 
Saalfeld  (G.  A  )  83,17. 
Sabbadini    (R.)  72,29.    74, 

19.  169,11. 
Sachau  (lid.)  22,11.  186,8. 
Saglio  77.4. 

Saint-Clair  (G.)  191,44. 
Sajû  (K.)  81,33. 
Sakellaropoulos  (S.  K.)  89, 

46. 
balazar  (A.   Martinez)  192, 

19. 
Saloman  (G.)  86,15. 
Saniter    (K.)  22,38.   44,34. 

69,19   87,26.  98,53.  121, 

41.  193,13. 
Sanclis  (G    de)  78,7.  152, 

20. 
Sanloro  (B.)  252,46. 
Saranlides  48,53. 
Sargeauiit  (.lohn)  65,29. 
Sarne  (F.)  39,5. 
Savignoni  (L  )  152,20. 
Savn  ^F.  zu)  121,45. 
Sbiera  (R.  J.)  72,13 
Scala  (R.  von)  49,20. 
Schacht  75,26. 
Schafer  (E.)  181,43. 

-  (G.)  43,23.  98.30. 
Schaller  (fi.)  28,10. 
irchambach  (G.)  149,44. 
Schaper  (C.)  30,49.  142,51. 

254  5 

Pcheei  (W.)  86,50. 
Scheer  (E.)  47,19. 
Scherilei-  (A.)  244,10. 
Schefte'owitz  (I.)  27,22. 
Scheindier  (A.)  80,49.  142, 

26. 
Schellwien  (A.)  74,11. 
SchenkI  (C.)  10,32. 

-  (H.)  56,11. 

-  iK.)  121,34. 
Schenkling  tSigm.)  81,8,.30. 
Schepers    (.\1.    A.)    27,38. 

194,27.  257,24. 
Schermann  (Th.)  56,19. 
Schiller   (II.)    76,39.   123, 

32. 
Schilling  (B.)  74,26. 
Schirlilz  .K.)  122,14. 
Schlagl  (R.)  143.45. 
Schlee  (Fried.)  24,21.  71, 

24. 
Schlicher  (J.  ,1.)  22,23. 
Schmid  (G.)  69,1  .sqq.  100, 

50. 
Schmidt  63,29,34. 

-  (Ad.)  104,33. 

-  [A.  M.  A.)  83,51. 

-  (B.)  29,50. 

-  (E.)  25,9.   151,19. 

-  (F.)  150,4. 

-  (G.)  28,22. 

-  (H.)  35,9. 


288 


TABLES    DE    LA   REVUE   DES    REVUES. 


—  (}.)  99,42.  122,18.  126, 
41. 

—  (Josef)  28.7.  .37,42. 

—  (L.)  24,36.  35,10.  49, 
27    '193  9 

—  (Max  C'.  P.)  24,18.  46, 
48.  86,6.  88,27.  124,13. 

—  (Oskar)  44,12. 

—  (0.  E.)  87,21.  14.3,25. 

—  (W.)  15,2.10.  190,52. 
204.21. 

Schraitt  (.lohn)  38,30. 

—  (J.  C.)  79,37. 
Schnee  (R.)  100,15. 
Schneider  (E.  W.)  140,49. 

—  (G.)  86.21.  128,12.  130, 
47.  141,34.  143,40.  l'.4, 
21. 

—  (H.)  26,34.  44,50. 
Sclioeitlewin  73,1. 
Schnorr  von  Carolsfeld  75, 

16. 
SchOll  (Fr.)  25,7. 
Schoemunn  (G.  F.)  26,29. 

131,25.    152,6.     154,49. 

193,14.  252,.32. 
Schône  (H.)  22,29. 
Schonfeldpr  (A.)  90,30,32. 
Schor  15,13. 
Schowermann  (Gr.)  97,39. 

123,48.  143,22. 
Schrader  (Eb.)  27,33.  125, 

51. 

—  (H.)  68.50.  76,23. 

—  (0.)  59,43.  89,42.  96,30. 
Schreiner  (J.)  45,12.  68,.32. 

101,10. 
Schroder  (Otto)  86,11. 
Schrol  (0.)  125.44. 
Scbubart  (VV.)  14,7. 
Schubert  (F.)  141. .33. 
SchuchhardtC.)  27,44. 120, 

48.  126,40. 
Schiller  (W.)  7.38 
Schutz  (K.)  22,12.  97,13. 
SchulenburK  (A.   von    der) 

124,52. 
Schulten  (A.l  87,9. 
Schullz(F.)  144,19. 

—  (J. 198,1.  192,51  sqq. 

—  (\1.)  99,46. 

—  (R.  W.)  40,35.  203,41. 
Schultïe  (V.)  49,10. 
Schulze  (E.)7,ll. 

—  (E.  Th.)  83,12. 

—  (W.)  41,27. 
Schumacher  (K.)  82,5. 
Schurtz  (H.)  90,37. 
Schvarcz   (J.j   22,6.  76,46. 
Schwab  47.5.:^. 
Schwabe  (EJ  125,16. 
Schwartz    (Eduard)   48,11. 

68,20.  78,3. 
Schwarz  (H.)  74,15. 

—  (W.)  65,41. 
Schweizer  (E.)  59,53. 
Schweizer-Sidler(H.)24,2. 

71,43.  88,48.  124,7. 


Schwertassek  128,15. 
Schwieger  (P.)  72,6. 
Schwyzer   (Ed.)  31,23.  71 
42.  88,50.  124.8.  130,18. 
Sciava  (R.)  72,46. 
Sebestyen  (K.)  I'i9,18. 
Sebichl  (li.)  25,47.   45,43, 
Sedlmayer  (H.  St.)  98,26. 
Seeck    (0  )    55.34.    56,41. 

123,8.  1.30.25.  152,4. 
Seefelder  130,6. 
.■•eeleger  (G.)  90,34. 
Segebade  83.16. 
Seiler  (Fr.)  23.22. 
Semenofr(A.)  83,44. 
Sethe  (K.)  30,20. 
Seybold  (Chr.  F.)  75,1. 
Seyfîert  (0.)  90,49. 
Showerman  (Grant)  26,10. 

45,13.  152,30. 
Shnckburgh  (E.    S.)   27.8. 
Sickenberger   fjos.)  41,49. 

49,25  sq. 
Siebourg  (Max)  70,20. 
Sieg  (E.J  194.48. 
Sipkema  (P.  A.)  28,46. 
Sittl  (K.)  83,21. 
Silzler    (J.)    87,25.    99,29. 

126..37.  152,18.  155,7. 
Si>.t  (G.)  95,26. 
Skobielski  (J.)  144,23. 
Skutsch    (F.)   23,1.  34.40. 

46,32.     127,20.     142,10. 

240,28. 
Smilh  (A.  H.)  76,29.  86,2. 

-  (Cecil  H.)  201,2. 

-  (K.  W.)  74,18. 
Smolka    (H.)  70,2.   95,50. 

127,35.  193,5 
Smutny  74,21. 
Smyth  (R.  W.)  26,23. 

Sonil         BOLI.ANDIANI       86,18 

154,46.  190,34. 
SOhns  (F.)  80,21. 
Soldati  (B  )  45,34. 
Solmsen  (F.)  22,48.  96,37. 

193,19. 
Sollau    (W.)   65,5.    76,40. 

77,18.  100,53.  130,1. 
Sommer  (F.)    10,24.  35,3. 

45,23.88.17.  124,44.  131, 

18.  142,34.  189,31.   243, 

41. 
Sonneischein      (E.     A.) 

101,5. 
Sonter  (A.)  217,12. 
Sorn  (,l.)  12,.35. 
Souter  (A.)  83,23. 
Spaet  (Fr.)  78,40. 
Spiegelberg    (W.)    14,13. 

87,2. 
Springer  (A.)  69,9. 
Slâhhn  (F.)  88,12.  99,a3. 
—  (0.)7,33.  22,32.129,21. 
Slahl  (Aj  56,6.  S6,7. 
Slangl  (Th.)   73,34.  74,26 

sq.  89,18.  95,20.  122,53. 

144,13.  191,27. 


Staurides  (J.  S.)  26,3.  124, 

3). 
Slegmann  (Cari)  67,-30. 
—  (H.)  22,46.  70,36. 
Stein    (II.)    22,17.    28.51. 
66,.3r)  98.1.3.128,38.206, 
13.  251,. 39. 
Steinacker  (H.)  41,25. 
Sleinmetz  ((î.)  82.3. 
Steinmeyer  (E.)  23,47.  126, 

33. 
Stempllnger  (E.)  57,4. 
Steiigel  (W.)  68,22. 
Stephan  128,27. 
Stephani  (E.)  84,4. 
Stephanides  (.Mich.  K.)  31, 

.35. 
Slernbach  (L.)  37,35.  38,6. 

40,45.  42,23. 
Sterpin  152,16. 
Stettner  (Ed.)  79,31. 
Steuding  (H.)  80,51. 
Sleup  (J.)  97.6. 
Sticotti  (P.)  69.44. 
Stier  (11.)  68,53. 
—  (J.)  7,12. 
Stockmair  (A.)  140,52. 
Stokes  (W.)  189,û5. 
Sto  >asser  (.1.   .M.)   12,•^3. 
74,37.82,33.83,42.84,6. 
Strachan  (J.)  189,35. 
Stradner  (J.)  42,24. 
Strassburqer  Festschrifl. 

30,Q.      ' 
Strazzeri  (E.)    12.3,40. 
Strazzulla(Vinc.)26,8.  30, 
15.40.    203,43.    206,33. 
242,9. 
Slreck  (Max).  191,37. 
Strehl   (Willy)  25,16.  89, 
as.  97,29.    131,27.  141, 
14.  152,22.  243,29. 
Strenge  (J.)  73,10. 
StrobI  (A.)  71,31. 
Strzygowski  (.1.)  40,33.  43, 

53.  49,18.  126,12. 
Sludies  in   hon.    of  Gil- 
deisleeveiâi.ll.  242,35. 
SuHiaus(S.)  72,10. 
Summer  (Ferd.)  93,27. 
Summers   (W.   G.)  25,46. 

192,30. 
Swar/.enski  (G.)  37,47. 
Swele  (H.  B.)  48,42.  170, 

,38. 
Switalski  (B.  W.)  56,51. 
Symbolae  in   hon .    Cwik- 

linski  127,25.  143,37. 
Szanto  (E.)  152,25. 
Székely  (.1.)  149,5. 
Tacker  (T.   G.)  219,35. 
Tamilia  (D.)  56,5.126,5. 
Tarver  (J.   C.)   47,12.  87, 

53. 
Tegge  (A.)  99.53.  143,2. 
—  (W.)  128,5,14.  131,43. 
Terret  (V.)  67,41. 
Thackeray(St-J.)  48,44. 


III 


TABLE   DES    D  AUTKUltS    DE   LIVHES. 


289 


Thalheim  (Th.)  87,18.  127, 
17.  131,24.  142,21.  191, 
29. 
Thewrek  von    Ponor   (E.) 

73.47. 
Thiel   fA.)   33,44.    142,25. 

244,12. 

Thirion  (J.)  63.36.  241.38. 

Thomas   (E.)  28,18.  47,41. 

129,38.    169,23.    193,42. 

211,9.  243,44. 

Thompson     (E.      Seymer) 

128,2.  216,44. 
Thûssing  (J.)  12,21.  31.17. 
Thulin  (Cari)  44,11.  46,28. 

193,50. 
Thiimb    (Alb.^   37,44.   41, 

30.  86,4  190,36. 
Thumser  (V.)  100.13. 
Tincani  (C.)  251,22. 
Tischer  ^G.)  130,53. 
Titz  (F  )  143,10. 
Tocilescu    (Grég.  Cl   194, 

42. 
Tolkiehn  (J.)  48,35.  68,51. 
Toramasini  (V.)  41,6. 
ïomory  (J.)  149,S1. 
ïorp   (Alf.)   45,27.    47,28. 

49.29, 
Tralka  (J.)  141,37. 
Trarape  (E.)  22,24. 
Traube   (L.)  72,37.    182,6, 

34. 
Trawioski  206,10. 
Trendelenburg  (A.)    69,22. 

129.17. 
Treu(M.)31,45.  38,10.  90, 

19. 
Troels-Lund    44,21,    92,8, 
Tropea  ((;,)  23,2.8,  24,32, 
30,21.  78,7.  97,40.    101, 
12.  211,12.  24.3,17,  258, 
48. 
Tschernjaeff  (P.l  29,29. 
Tucker   (T.    G.)    29,9.    63, 
27.   88,24.   193,38.   217, 
5. 
Tûmpel  (K.)  81,4, 
Tuxer  (S,  L,)  123,27, 
Tvrrel  (Robert  Y.)  22,9. 
TJhle  (H.)  88.42. 
L'hlig  (G.)  26,H5. 
Ujfalvy  (Gh.  de)  189,3, 
Uppgren  (A,)  100,33. 
Crba  (G.  F.)  10,33,  55,47, 

74,39. 
Ussani   (Vinc.)   24,12     65, 
24.    72,25.    99,25.    214, 
33. 
Ussing  (J.  L.)  151,19. 
Uzanne  (0.)  82.22, 
Vahlen  (J,)  73.7. 
Valk  (J.    van    der)    12,28. 

129,44.  244.31. 
Valmaggi   (L.)  23,28.  130. 

15.  155,16.  251,44. 
Vandal  (A.)  191,40. 
Varese  (Hr.)  24i,15. 


Vâri  (P.)  150,7. 

—  (Hud.)    25,.37.     40,21. 
126,26. 

Vaux  (C.  de)  63.33. 
Velics  (A,  V,)  25.31, 
Veu  ('->.  van  den)  43,6   55, 

43    154,35, 
Vendryès    (J,)   12,24.   30, 

44.  48,1.3.  130,14. 
Ventuii  (A,)   169,12.    190, 

44. 
Verrall  160,11. 
Vicol  (B.)  144,23. 
Viertel  (A.)  23,49.  90,6. 
Villari  (P.)  94,29. 
Vincent  (Fr.  11.)  39,9. 

—  (M.  Fi  )  88,21. 
Vinlschger-Altenburg    (J. 

V.)  143,7. 
Viola  (Alb.)  253,49. 
Visser  (M.   W.  de)  69,28. 

151, m.  251.47. 
Vit  (V.  de)  82,44. 
Vitte  (W.)  251.41. 
Vivona  (F.)  190.43.  251,21, 
Vlachos  (N.  C.)  2.">,20, 
Vliet    (J,    van    der)    84,7, 

244,34. 
Vogel  (G.)  75.28. 

—  (F,)  26,28.  75,34. 
Vogt(P.)  70,35.  90,14. 
Voisin  (Cuil.)  ,38,34.  195,9. 
Vollbrecht  (W.)  25,26.  34, 

22.  69.46. 125,36.  130,44. 
Volpbrecht  (Alf.)  81,6. 
Vollert  (W.)  58,3. 
Vollgraff  (W.)  101,6. 
Vorne'eld  (G.)  31.6. 
Vorst  (i;h.  van  de)  152,40. 
Vries  (Se.  de)  69,48.  123,6. 
■Wachsmuth(C.)  75,22.  77, 

14 
Wagener  (C.)  24,52.  34.20. 

82  ..38. 
Waueningea  (van)  82,38. 
Wagner  (P  )  41.35, 
Waltz  (Hans)  27,17,  87,23, 
Walker  (A,  T,)  19.3.30. 
Walttirs  (II,  B.)  86,.3. 
Waltzing  (.1,  P.)  56,28, 
Warren  ,M,)  10.21, 
Wartenl.erg    (W,)    98.34. 

126,14.  141.52.  143,35. 
Waser  (0.)  80.52. 
Washintiton  (H.  S.)  82,13. 
Waters  (W.  K.)  i5,52. 
Weber  (11.)  73,25. 

—  (0.)  122,28. 
Weckleiri   (N.)   22.28.    28, 

34    125,22   193,39. 
Wegscheider  (M.)  31,44. 
Wehofer  (P.)  7,3. 

—  (Th  )  .38,24.  56,13. 
Weichardl(C.)  142,39.143, 

32. 
Weigl  (I,.)  57,2.  129,23. 
Weil  (H  )  68,3.  211,21. 

—  (.luiien)  26,28, 


R    DE  PHii.oL,  —  Hevue  des  Hewea  de 


Weinberger    (W,)    35,19. 

45,20,  48,2, 
Weise  (P.)  80.27.  90,8, 
Weiske  (G.  A,)99,3y,  121, 

34. 
Weiss  (B.)  87,49, 
Weissbrodt  (E.)  74,52, 
Weissenborn    (E  )    34,23, 

68,44.  124,.39. 
Weller  (G.)  35,7. 
Wellmann  (E.)  7.49. 

—  (M.)  24,43.  49,23.  78, 
48.  80.1.  81,12.  87,11. 
98,28.193,2.206,26.214, 
27.  253,49. 

Wendel  (G.)  72,17. 
Wendiand  (Paul)  7,36.  2.3, 

17.  38,9,  41,39.  57,14, 
Wenger  (L,)  26,40,  44,46. 

89.39. 
Weniger  (L.)  80.16. 
Wenlev  (B.  M.)  6,45. 
W'enzel  (E.)  142,17. 
Werkhaupt  (G.)  34,46, 
Wessely  (C.)  14,11.24.28, 

39.  82,19     121,44.  211, 

22.  254,11. 

—  (H.)  98,9. 

Wessner  (P.)  12,40.  47,6. 

74,10,13,22.,38.  254,3. 
Westermann  (Anl.)  28,14. 

100,40.  129,53.  206,2. 
Wetzel  (.M.)  8,5.  143,1. 

—  (Th.)  67,51. 
Weyh  15,11 
Weyman  (C.)  83,22. 

—  (K.  Fr.)  30,17. 
Wiokham  (E.  C.J  65,27. 
\Viedemann{A.)99,47.124. 

52. 

■Wiiamowitz-Môllendorfr(U 
V.)  26,2.  27,2.  34,16.  ,35. 
1,11.  44.14.  7223.  95, 
24.  99,27.  100,,35.  124. 
32.  129,7.  131,13.  142, 
30.  147.52.  150.17.  151, 
28.  154,.39.  170.5.  194, 
39.  203,47.  206,35. 

Wilisch  (E.)  89,52. 

WilkiiLs  (A,  S.)  89,9,  155, 
15,  218,49, 

Willers  (H,)  7.3.44. 

Willmaiin  (0.)  6,21, 

Willrich  (Hugo)  88,23, 

Wilsnn  (H,)  43  5, 

Winckler  (H.)  27,34  sq, 
90,37.  125.53    195,51. 

Windelband  (W.)  22,18. 
131,47. 

Wiiikelsesser  85.15. 

Winlnr  (F  )  127,14. 

Winterfeld  (P.  von)  73, 
23. 

Wisllcenus  (A.)  78,12. 

Wisser  (De)  .59,48. 

Wissowra  (G.)  27.10.  34, 
27.  55.35.  70.26.  77,3. 
89,21.96,24.100,52.124 

XXVIl.  -   19. 


290 


TABLES    DE    LA    REVUE   DES    REVUES. 


23,37.    153,39.    155,23. 
156,39.  218,16. 

—  (J.)  /<5,34. 

-  (0.)  28,11. 
Wite  (G.)  22,7. 
Wilkowski  (Sl)  193,30. 
WiltgeDstein  121,45. 
Wilting  (F.)  ■48,9. 
Wôlfflin   (E.)  65,2.   79,19. 

83,37.  123,14. 
Woermaann  ^K.)  76,25. 
Wôrpel  (Gust.)  25,5.  126, 

21. 
Wolf  70,47. 
Wolff   (J.)    10,28.    73,14. 

100,3. 
Woliraôller  (K.)  125,27. 
Wollner  (D.)  100,31. 
Wollers  (P.)  27,53. 
Wrede  (W.)  195,8. 
Wright  (H.  P.)  241,51. 
WQusch   {H.)    27,5.  41,10 

sqq.  127,43. 


Wunsche  (A..)  80,42. 
Wust  7.3,14. 

VVullî(J.)  95,49.  141,10. 
Wuirmeyer  (A.)  70,40. 
Wulsch  (G.)  83,52. 
Wunder«r  (K.)   22,41,  42, 

44.   60,3.    90,39.   96,35. 

130,32.  161,3. 
Wundt(Wilh.)  22,14.  97,4. 

99,19,  194,30. 
Xénopol  (A.  D.)  19'i,ll. 
Zihineiscl)  81,9. 
Zahn   (Theod.)  28,17.   38, 

36,  47,23. 
Zechmeister  (,l.)  74,41. 
Zell  (Th  )  90,29. 
Zeller(E.)  6,19,47. 
Zenoni  (L.)  253,44. 
Zervos  (S.)  23,27.  40,14. 
Zesin  41,31, 
Zeuthen   (H.  G.)  33,6.  63, 

28.  89,15.  173,22. 
Ziaja  15,9, 


Ziehen  (J.l  128,51. 
Zielewicz  24,29. 
Zielinski(Th.)31, 19.  67,42. 

73,2.  86,10.  124,10. 
Zimmpp  (H.)  41,46.  44,24, 

48,.39.  55,46.  189,33. 
Zimmermann    (A.)    33,50. 

81.23.  82,50  sqq.  83,45. 

125,12. 
Zimraeru   (H.)  27,34.  125, 

52. 
Zingerle   (A.)   82,31.    127, 

48.  142,14. 
—  (J.)  76,9. 
Ziagler  [J.)  77,36. 
Zittel  (K.  V.)  45,10. 
Zuretti  (G,    0,)  67,41.  154, 

27.  241,31. 
Ziitt  (G.)  68,13. 
Zycha    (J.)    10,.33.    55,47, 

191,31. 


TABLE 


N.-B.  —  On  trouvera  un  résumé  sommaire  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Revues  de  l'an  prochain. 

PAGES 

BiDKZ  (J.).  —  Uii  faux  dieu  des  Oracles  chaldaïques 79 

—  Fragments  nouveaux  de  Sotérichos? 81 

BORNEGQUK  (Henri).  —  Le  texte  de  Sénèque  le  père  (suite  et  lin) .53 

—  Le  texte  de  YOraior IM 

Cartault  (A.).  —  Le  rôle  d'Ênée  dans  le  2«  livre  de  l'Enéide 289 

Cavaignag  (E.).  —  Le  §  7  du  papyrus  de  Strasbourg 158 

Châtelain  (Emile).  —  Notes  sur  quelques  palimpsestes  de  Turin  —  37 

Dblamarrb  (Jules).  —  Notes  épigraphiques  :  Amorgos  et  les  pirates..  1U 

Earlb  (Mortimer  Lamson).  —  Ad  Gaesaris  Comm.  de  bellogallico  initium.  52 

—  Sophocle,  Oedipe-Roi,  11 151 

—  De  Iloralii  Senn,  1,  1 233 

—  Observatiunculae  ad  locos  quosdam  poetarum  romanorum 269 

FouCART  (P.).  —  Les  constructions  de  l'Acropole  d'après  l'Anonymus 

Argentineusis 5 

—  Athènes  et  Thasos  à  la  Un  du  v*  siècle 215 

—  npiûT(5xopo; 223 

Gaffiot  (Félix).   —  Études  latines.   Note  complémentaire  sur  Quid 

est  quod 86 

—  Études  latines  II.  Le  subjonctif  de  répétitlou 164 

—  Études  latines  III.  Le  subjonctif  après  quotient 273 

Haussoullier  (B.).  Note  sur  une  Inscription  d'Éphèse '19 

Havbt  (Louis).  —  Plautus,  Persa  159 31 

—  Plautus,  Men.  98 64 

—  Un  vers  anapestique  de  Lucllius 122 

—  La  prose  métrique  de  Martial 123 

—  Plautus,  Aulul.,  437-439 153 

—  Gicero,  Imp.  Pomp 224 

Lbbketon  (Jules).  —  Études  cicéronlennes.    II.   Emploi  du  pronom 

démonstratif  coordonné  à  un  relatif 21 

Mazon  (Paul).  —  Timothée  de  Milet,  Les  Perses,  traduction 209 

—  Sur  le  proagôn 263 

MisiER  (A.).  —  Les  manuscrits  parisiens  de  Grégoire  de  Nazianze —  26 
MoRTBT  (Victor).  —  Notes  sur  le  texte  des  Instilutiones  de  Cassio- 

dore 65,  139,  279 


292  TABLE. 

PAGES 

Ramain  (Georges).  —  Plautns,  Epidieus 13 

RuBLLB  (C.  E.).  —  Aristote,  Probl.  XIX,  3 272 

—     Psellos,  Ttspi  7tapa8i5Ç(ov  âvocfvwirpidiTwv  ...    \    288 

TàNNBRY  (Paul).  —  Cassiodore,  Variarum,  III,  52 . .      246 

VoLGRAPF  (Wilhelm).  —  Notes  sur  la  fin  et  ks  conséquences  de  la 
guerre  étolienne.  I.  La  bonne  foi  de  Tite-Live.  II.  A  quelle  époque 

Héraclée  est-elle  sortie  de  la  ligue  étolienne  ? 236 

Revue  des  Revues  et  publications  d'Académies  relatives  à  l'antiquité 
classique.  Rédacteur  en  chef:  Adrien  Krkbs.  Fascicules  publiés 
en  1902 1-260 

Le  Gérant  :  G.  KUNCKSIBCK. 


linp.  A.  Le  Rot.  —  Fr.  Sinon,  P*  —  Benne»  (3433-03». 


REVUE  DES  REVUES 


ET 


PUBLICATIONS    D'ACADÉMIES 


RELATIVES 


A  L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


Vingt-Huitième  Année 
FASCICULES     PUBLIÉS     EN     1903 


Rédacteur  en  chef:  Adrien  Krebs 


a.  DK  PHiLOL. —  Revue  des  Revues  de  1903.  XXVI 11.  —   1. 


REVUE  DES  REVUES 

ET 

PUBLICATIONS     D'ACADÉMIES 

RELATIVES 

A   L'ANTIQUITÉ  CLASSIQUE 


FASCICULES    PUBLIES    EN    1903 


ALLEMAGNE 

Rédacteur  général  :  Henri  Lebèoub. 

Abhandlungen  der  philol.  histor.   Classe    der  kôn.    Sàchsischen 
Gesellschaft   der  Wissenschaften.   Vol.  iO.    "Aypaifioi:  vdiio;  [R.  Ilirzel]. 
Mémoire  de  100  p.  "Aypaço;  v<5iio;  dans  Arislole.  Théories  analogues  chez 
les  anciens  et  chez  les  mo  lernes.  Origine  el  histoire  de  l'àYpa?»;  vdiio;,  du 
nom  et  de  la  notion.  Lutte  entre  la  loi  écrite  et  non  écrite  ;  ce  conflit  porté   5 
sur  la  scène.  Sparte  el  Athènes.  Spéculations  des  philosophes.  Examen  des 
théories  historiques  opposées  sur  le  fait  de  savoir  si  le  développement  de 
l'humanité  suit  une  marche  ascendante  ou  descendante.  Résultat  du  con- 
flit entre  les  deux  lois  %  Ëphialies  [W.   II.  Koscher].   Étude  de  pathologie 
el  de  mythologie  sur  le  cauchemar,  les  apparitions  et  l'incube  dans  l'auti-  10 
quité   classique.   Nature,  origine  et   manifestations  de  ces  phénomènes 
d'après  les  observations  des  médecins   modernes  qui  concordent  presque 
en  tout  avec  celles  des  médecins  anciens,  qui  tous  relèvent  plus  ou  moins 
de  Soranos.  Passages  des  auteurs  anciens  sur  ces  étals  morbides.  Noms 
grecs  el  romains  qui  les  désignent.  Divinités  grecques  el  romaines  à  l'in-  is 
fluence  desquelles  on  les  attribuait  de  préférence  ;  pourquoi  ces  divinités 
sont-elles  devenues  les  dieux  des  cauchemars.   Nature  el  nom  do  Méphis- 
tophélès.  Textes  des   médecins  anciens  qui  ont  parlé  de  ces  questions. 
Mémoire  de  133  p.   H    La   lettre  dans  la  littérature  romaine  [H.  Peter]. 
Mémoire  de  259  p.  1.  Commencement  de  la  littérature  épistolairc  chez  les  îo 
anciens  et  les  divers  geures  de    lettres.  2.  Forme  extérieure,  recueils  el 
publications  d'après  Gicéron.  3.  Lettres  de  Gicéron  à  Atticus.  4.  Correspon- 
dance de  Gicéron  ad  l'amiliares,  avec  son  frère  Quinlus,  avec  Brutus  el 
autres   contemporains.  5.  Ëpitres  en   prose  jusqu'à,  la  chute  de  l'empire 
romain.  Pline,  Fronton,  Symmaque  ;  épistoliers   du  sud  de  la  Gaule  et  de  ts 
la  Haute  Italie  ;  epitres  sous  des  noms   étrangers,  6.   Lettre   poétique  el 
épitre  en  vers.  7.  Lettre  ofUcielle.  8.  Pamphlet  sous  forme  de  lettre  :  lettres 
sur  des  sujets  littéraires  el  scientifiques,  lettres  des  moralislrs  ;  dédicaces. 


4  i903.    —   ALLEMAGNE. 

^  Pour  servir  à  l'histoire  du  bail  emphytéotique  dans  l'antiquité  (L.  Mitteis] 
Suit  le  développement  dans  les  provinces  de  l'empire  des  principes  posés 
par  l'Empereur  Zenon  dans  sa  célèbre  constitution  sur  le  Gontractus 
emohyteuticarius.  Mémoire  de  66  p.  T  Le  patriarcat  d'Achrida.  Histoire  et 

5  documents  [II.  GelzerJ.  Ce  mémoire  de  230  p.  qui  étudie  ce  patriarcat  à 
tous  les  points  de  vue,  des  temps  les  plus  anciens  à  la  conquête  par  les 
Turcs  en  1650  donne  le  texte  grec  des  documents  sur  lesquels  il  s'appuie, 
et  se  termine  par  un  chapitre  consacré  à  la  langue  de  ces  documents,  où 
G.  note  les  particularités  grammaticales.   ^^  Vol.   21.  Étude  sur  les  por- 

10  traits  d'Alexandre  le  Grand  [Th.  Schreiber].  Mémoire  de  312  p.  (13  pi., 
36  flg.),  sur  tous  les  portraits  qui  nous  restent  d'Alexandre,  statues, 
reliefs,  monnaies,  pierres  gravées,  etc.  Contribution  à  l'histoire  de  l'art 
Alexandrin.  Commencement  du  culte  d'Alexandre  et  rapport  des  portraits 
d'Alexandre  avec  ce  culte.  Suivent  trois  études  sur  la  statue  du  Hélios  de 

15  Charès  et  les  deux  noms  semblables  XaipÉa;,  Xâpiri;  ;  le  prétendu  Alexandre 
Roiidanini,  portrait  d'Antiochus  VIII  de  Syrie  ;  et  une  statue  réaliste  de 
Lysimaque  de  Thrace.  H  Les  périodes  et  semaines  de  neuf  et  de  sept  jours 
[W.  H.  Roscher].  Mémoire  de  92  p.  détaché  d'une  grande  monographie  sur 
l'importance  et  l'histoire  du  nombre  sept  mystique  chez  les  Grecs.  R.  veut 

20  battre  en  brèche  l'idée  que  la  sainteté  du  nombre  sept  repose  sur  le 
nombre  sept  des  planètes  et  sur  l'astrologie  assyro-babylonienne  ;  elle 
repose  sur  la  division  naturelle  du  mois  lunaire  en  quatre  semaines  ou 
périodes  de  7  jours,  qui  peut  avoir  été  trouvée  tout  naturellement,  aussi 
bien  par  les  anciens  Grecs  que  par  les  Babyloniens  ou  d'autres  peuples.    S. 

25  Abhandlungen  der  k.  Preuss.  Akademie  der  'Wissenschaften  zu 
Berlin.  Phll.-histor.  Classe.  1902.  —  Petits  objets  trouvés  à  Pergame 
[A.  Conze].  Description  sommaire  {5  pi.  et  fig.)  des  petits  objets  trouvés 
dans  les  fouilles  ;  en  pierre  :  métal  (flûte)  ;  médailles  ;  pierres  gravées  ;  terres 
cuites;  figurines;  lampes;  vases  de  formes,  d'ornementations  et  de  tech- 

30  niques  diverses  ;  formes  des  anses  ;  couleurs  des  vases  ;  importance  de  Per- 
game comme  centre  de  fabrication  vers  200  av.  J.-C.  ;  réchaud  avec  tète  de 
cyclope;  coupes  dont  les  dessins,  les  formes  et  la  technique  ont  de  l'analo- 
gie avec  les  coupes  bysantines,  arabes  et  persanes  et  qui  sont  d'origine 
bysantine.  If  Un  fragment  d'annales  de  l'ancienne  Egypte  (H.  Schsefer].  Ce 

35  fragment  de  stèle  (2  pi.)  du  musée  de  Palerme,  diffère  de  tout  ce  quenousa 
donné  jusqu'ici  l'Egypte  ;  ce  n'est  pas,  comme  l'a  cru  Naville,  un  calendrier 
contenant  le  catalogue  des  donations  faites  par  un  certain  nombre  de  rois 
de  l'.\ncien  Empire  et  l'indication  des  fêtes  à  célébrer;  c'est  un  fragment 
d'annales  officielles,  indiquant  pendant  combien  d'années,  de  mois  et  de 

40  jours  ont  régné  un  certain  nombre  de  rois  dont  les  noms  sont  donnés.  Sur 
la  face  antérieure  sont  ludiques  les  rois  des  temps  les  plus  reculés  jusqu'à 
la  i'  dynastie,  s'ir  la  face  postérieure  ceux  de  la  5»,  époque  oti  a  été  gravée 
la  stèle.  Aux  noms  est  ajoutée  une  énumération  d'événements  contempo- 
rains, sèche  dans  les  premières  lignes  et  plus  détaillée  dans  les  suivantes. 

a  Par  places  les  années  sont  indiquées  non  par  des  chiffres,  mais  par  des 
événements,  comme  dans  les  annales  babyloniennes.  Enfin  la  hauteur  du 
Nil  est  mentionnée  après  chaque  année.  Texte  et  traduction.  X. 

Apophoreton.  —  Recueil  de  mémoires  publiés  à  l'occasion  du  47  Ver- 
sammlung  deutschen  Philologen  u.  Schulmânner  à  Halle  I90î.  Athénée  et 

50  son  livre  [W.  Ditienberger].  Etude  sur  Athénée  et  sur  les  personnages  mis 
en  scène  dans  le  Banquet  des  Sophistes,  surtout  Ulpieii,  afin  de  déterminer 
l'époque  de  rédaction  de  ce  livre,  qui  aurait  été  écrit  entre  1P3  et  197,  cela 
permet  de  dater  les  ouvrages  cités  par  A.  f  Calendrier  des  paysans  romains 


ARCHIV    FUR    GESCHICHTE    DEH    PHILOSOPHIE.  S 

(G.  Wissowa).  Bien  longtemps  avanl  la  réforme  du  calendrier  par  César, 
les  campagnards  romains  se  servaient  d'un  calendrier  civil  solaire,  diffé- 
rant du  calendrier  civil  et  dont  les  principales  indications  coincidaientavec 
celles  du  canon  d'Eudoxos.  Il  nous  est  connu  par  bien  des  renseignements 
datant  de  l'époque  entre  César  et  les  Flaviens  :  même  sans  tenir  compte  6 
de  la  chronologie  et  de  l'astronomie,  il  a  pour  nous  un  grand  intérêt  et  les 
exemplaires  que  nous  ont  conservés  les  inscr.  ou  menologia  rustica  méri- 
tent d'(^tre  étudiés  à  nouveau;  c'est  ce  que  fait  W.  1[  Suite  chronolo- 
gique des  derniers  traités  de  Platon  [F.  Blass].  N'accepte  pas  l'ordre  proposé 
par  Gomperz  qui  met  en  dernier  lieu  les  Nôjioc.  Les  vers  cités  par  Olympio-  iO 
dore,  Blass,  Poet.  lyr.  Il*  336,  se  rapportent  bien  à  Platon;  corriger  au  der- 
nier vers  où  vOv  en  iio'jviÇ.  H  De  qu'l  mot  se  servaient  les  Grecs  pour  désigner 
l'estomac  [F.  Bechtel].  Le  nom  diffère  suivant  les  temps  et  les  écrivains. 
Histoire  de  chacun  de  ces  mots  :  passages  où  ils  se  trouvent,  f  Sur  la 
constitution  de  Dracon  [U-  Wilcken].  A.u  ch.  41,2  de  1"A9.  tcoX.  les  mots  I5 
[isià  6è  TauTrjv  yj  ènl  ApaxdvTOî,  ev  r,  xal  viî[j.ooi;  àvéfpot'j'av  TtpwTOv,  sont  d'un 
interpolateur  auquel  est  dû  aussi  le  ch.  4.  Manière  dont  il  a  procédé  et 
interpolé.  C'est  de  lui  encore  que  sont  les  deux  interpolations  t-ô?  npb 
ApixovTOÇ,  ch.  3,1  ;  et  xaôdcTtep  ôiripr,TO  xal  np^Tepov,  ch.  6,  7,  3  :  si  on  supprime 
ces  mots,  le  texte  devient  plus  clair  et  l'ordre  logique  reparaît.  H  Sur  la  20 
légende  d'Œdipe  [C.  Robert].  Lire,  Oed.  R,  806  t-n?  rpo-z-iXâiou,  autrement 
on  ne  peut  comprendre  l'événement  :  le  tpoxriXâTri;  ne  peut  pas  être  le 
ÉxTpéTtœv.  Comparaison  avec  Eur.  Phen.  34  sqq.  La  légende  d'Oedipe  dans 
Sophocle,  Euripide,  ApoUodore,  comment  elle  .s'est  transformée  :  ce  que 
Sophocle  a  ajouté.  \  La  bataille  de  l'Allia  [Ed.  Meyer].  Réponse  à  Richter  86 
Beitraege  zur  rom.  Topographie,  qui  avec  Tiie  Live  croit  que  la  bataillea  eu 
lieu  sur  la  rive  gauche  du  Tibre,  près  du  ruisseau  l'Allia;  tandis  que 
M.  croit  avec  Dlodore  que  c'est  sur  la  rive  droite,  en  face  de  l'embouchure 
de  l'Allia  (carte).  Examen  des  sources  :  authenticité  du  récit.  Z. 

Archaeologischer  Anzeiger   analysé    à   la    suite    du   Jahrbuch  des  30 
k.  d   Archaeologischen  Instituts. 

Archiv  fiir  Geschichte  der  Philosophie.  16»  vol.  i"  livr. —  Pas  d'art  de 
fond  concernant  la  philosophie  grecque  ou  latine.  1[  Ouvrages  parus  en  Alle- 
magne en  1899  et  1900,  sur  la  philosophie  deSocrate,  d'Aristole  et  de  Platon 
<suile,  cf.  R.  d.  R.  27,  7,  46>  [H.  Gomperz).  U.  S.  Sbdlmaykr,  Plainns  Verlei-  3i 
digungarede.  d.  Sokratcs.  Veut  prouver  contre  Schanz  que  l'Apologie  est  bien 
le  discours  prononcé  par  Socrate  devant  ses  juges.  A.  db  Buambbrg. 
Quaest.  cri;,  in  Platonis  quae  feriur  Apologiam.  Corrections  proposées  à  un  cer- 
tain nombre  de  passages  ;  des  réserves  V  K.  Mbisbr.  Zu  Plat.  Apologie  d. 
Sokrates.  D'un  goût  douteux.  A.  Robmbk.  Zu  Xcnophons  MemorabiHen  <,  g,  /.  w 
ID,  Id.  I,  2,  58.  Inadmissible.  G.  SorOF.  N(5|i.o{  u.  «tOtriç  in  Xen.  Anabasis. 
Conclusions  inadmissibles.  C.  Platon,  W.  Windblband.  Platon.  Agréable 
il  lire.  Th.  BorbaS.  Der  Weltbildende  Primip  in  d.  platon.  Philosophie. 
Contribuera  à  la  solution  de  questions  difficiles.  F.  Blass.  Zw  dltesten  Ge- 
ichichte  d.  platon.  Textes.  Eloges.  R.  Koellnbr,  Bemerkungen  stt  d.  Papyrus-  46 
fragmenten  d.  platon.  Lâches.  Pas  convaincant.  A.  Jahn,  Uichael  Psellos  ii. 
Plalons  Phaidros.  F.  W.  RÔLLIG,  Zwn  Dialoge  Uippiai,  Maior.  Soutient  l'ex- 
cellence de  ce  dialogue  d'un  disciple  de  I>laton  contre  Uorneffer,  qui  croit 
qu'il  est  l'œuvre  d'un  stultissimus  falsarius,  la  vérité  est  entre  les  deux,  ce 
doit  être  un  ili^ilogue  rapidement  compose  par  Platon,  après  le  second  Ili|)-  u) 
pias  et  immédiatement  avant  le  Gorgias.  C).  Immisch,  Zwii  gegenwàrtigen 
Stande  der  platon.  h'rage.  Attaque  la  méthode  de  Lutoslawski.  P.  Natorp, 
Plaios  Phaedrus.   Complète   les   art.^  parus   dans   Archiv.   vol.   \i   et    13 


6  1903.    —    ALLEMAGNE. 

<cf.  R.  (1.  R.  23,  6,  7  ;  24,  4,  19  et  30>,  sur  la  langue  de  ce  dialogue,  par  une 
élude  sur  le  fond  lui-même  et  arrive  au  même  résultai.  0.  Linkb,  Plato,  d. 
Gaslmahl,  Gespràch  ù.  d.  Liebe.  A.  JUNo,  Plutos  G.islmaU.  ïrad.  exactes,  mais 
foule  de  remarques  inutiles.  J.  Stbnder.  IHatons  Gorgias.   Ed.  de  classe. 

5  K.  Mriser,  Zu  IHatons  Gorgias,  p.  517  a.  Correction  inutile.  J.  B.  Eggbr, 
Plalons  l'haedon,  aesthelisch  gewûrdigt.  1,  Die,  Idée  im  Phaedon  ;  2,  Pkaedon, 
eine  Tragôdie.  Pas  grande  valeur  scientifique.  O.  Appelt,  Zu  Plalons  Phik- 
bos.  Mérite  d'attirer  raltention.  J.  Horowitz,  Uniersuchungen  ii.  Philons  u. 
Plalons  Lehre  von  d.  Weltschopfung.  Veut  montrer  que  l'idée  philonienne  du 

10  x^upio;  vo/iTÔc  dérive  du  votitôv  i;<j)ov  de  Platon.  Appréc.  favorable.  Th.  IIablbr, 
Veber  iwei  Stetlen  t»  Plat07is  Timaeiis  und  im  Hauplwerke  des  Coppernicus. 
Suggestif.  E.  SlOALL,  Platon  u.  Leibnii  û.  d.  angeborenen  Ideen  1,  Pas  grande 
valeur.  F.  KlaSGHKa,  Die  Ideen  Plalos  u.  d.  praklischen  Ideen  Herbaris.  Eine 
Parallèle.  Réserves  ^^  2«  livr.  La  descriplion   des  enfers  dans  le  Phédon  de 

16  Platon  [O.  Baensch].  Essai  d'explication  du  mythe  qui  termine  le  Phédon 
(2  flg.).  H  I.ii  philosophie  morale  de  Marc  Aurèle  [J.  Lindsay].  C'est  avec 
Marc  Aurèle  que  la  philosophie  stoïcienne  a  atteint  son  apogée.  Pour  lui  il 
y  avait  rapport  étroit  entre  l'homme,  la  nature  et  la  divinité.  Sa  conception 
de  la  vertu;  il  sert  de  transition  entre  le  monde  paien  et  la  pensée  chré- 

20  tienne.  H  Ouvrages  sur  la  philosophie  de  Socrate,  d'Aristole  et  de  Platon 
[Th.  Goniperzl,  suite  <cf  supra>.  G.  Finsler,  Platon  u.  d.  Aristotelische 
Poelik.  Cherche  à  montrer  que  la  poétique  d'Aristole  relève  plus  de  Platon 
qu'on  ne  l'a  cru  jusqu'ici  et  qu'elle  est  beaucoup  plus  positive  que  polé- 
mique.  D.  Aristote,  II.  Sibbeck, /Irisioteies.  Beau  livre  dont  qques  réserves 

î6  de  détail  ne  diminuent  en  rien  la  valeur.  H.  Maier,  Die  Syllogistik  des 
Aristoteles.  2,  Die  logische  Théorie  des  Syllogismus  u.  d.  Entstehung  d.  Arislot. 
Logik.  Formenlehre  u.  Technik  d.  Syllogismus.  Ouvrage  utile  fait  avec  soin  et 
sérieux.  A.  Gôrland,  Aristoteles  h.  d.  Mathematik.  Beaucoup  de  péné- 
tration, mais  ne  se  sert  pas  d'une  manière  satisfaisante  des  maiériaux  mis 

30  en  œuvre.  A.  KaSTBL,  Die  Frage  nach  den  Erkenntnis  des  Guten 
bei  Aristoteles  u.  Thomas  von  Aquin.  Procédés  de  démonstrations  extra- 
ordinaires. E.  Arleth,  Di:  Bedeutung  von  o'yxo?  bei  Aristoteles.  Eth.  Nie.  X, 
1,  411S  a  1.  G.  Lehnbrt,  Zur  aristot.  xiôapaiç.  Accepte  l'explication  de  la 
xâ9apTi{  telle  que  l'a  donnée  Bernays,   mais  croit  que  xaOaipeiv  -à  TtaÔTJtiata 

35  signifle  plutôt  éloigner  les  passions  que  les  détruire.  A.  Bullinobr,  Der 
Kalharsis-Frage  Iragikomisches  Ende,  Combat  Lehnert  sur  un  ton  bien  peu 
convenable  dans  des  disjussions  scientitlques.  K.  IIammeusghmidt,  Aristot 
als  Zoologe.  Orientera  bien  le  lecteur.  X.BvLUtiQBR,  Metakritisches  zu  Aristot . 
Metaphysik.  Corrections  dignes  d'attention,    mais   pas  certaines.  J.  Zahl- 

40  FLEisCH,  art.  dans  Wiener  Sludieii  XXI,  150-132  sur  Metaphysik  \,  1071  a 
2-24  et  de  Generatione  animalium  768  a  22.  A.  Rormer,  Zur  Rhetorik 
des  Aristoteles.  Eloges,  0.  Albbrts,  Aristot.  Philosophie  in  der  Turkischen 
Literalur  des  XI  Jahrhd .  Réserves.  E.  ROLFES ,  Die  Gotlesbeweise  bei 
Thomas    d' Aquin    und  Aristoteles,   erkldrt    und   verteidigt.    Tendance   un   peu 

«6  trop  théologique  ;  appréc.  favorable.  Liste  d'art,  sur  Aristote  parus 
dans  les  vol.  12  et  13  de  l'Archiv.  <  cf.  R  d.  R.  24  et  23  >  de  Natorp, 
WiLLSON,  DuPRAT,  Zmavg,  Zahlfleisch,  H.  .Maibr,  HK  3' livr.  Aristote  et  les 
mathématiques  [G.  Milhaud]  Aristote  contrairement  à  l'iaton  resta  au  fond 
étranger  à  ce  grand  mouvement  de   la  pensée  mathémaiique  au  v»  s.  qui 

50  aboutissait  non  seulemeni  à  l'accroissement  d'une  liste  déjà  longue  de  pro- 
positions familières,  mais  encore  et  surtout  à  une  évolution  significative 
de  concepts  fondamentaux  1  Rapports  sur  les  Pères  de  l'Église  et  leurs 
relations  avec  la  philosophie  (1897-1900)  [U.  Liideman]  <  cf.  R.  d.  R.  27,  6, 


ARCHIV    FOR    GESCHICHTE    DER    PHILOSOPHIE.  7 

42;  7,   30  >  Pères  de  l'Église    depuis    le   iv«  s.'   Athanase,    K.  Hoss, 
Sludieniibefd.  Schrifltum  ti.d.  Théologie  des  AlhaiiasiusauCGrundeinev  Echtheits- 
unlersuchunç]  von  A.  contra  gentesu.  de  incarnalione.  Grands  éloges.  Hilaire. 
Julien  et  le  Christianisme.  l.E.  Cochet, ^uiien  l'apostat.  2,  W.Vollbrt. 
Kaiser  Julian'i  religiôse  u .    philos.  Ueberzeugtmg  ;  3,   J.-H.   ASMUS,    Ein   Binde-  s 
ijlied  zwischen  der  pseudnjiistinischen    cohorlatio   ad  Graeeos   u.  JuHans  Potemik 
gegen  d.  Galil/ier.  1,  S'elTorce  d'être  impartial.  2,  Même  tendance,  mais  fait 
l'impression  d'une  étude  préparatoire  non  terminée  ;  3,  Résumé.  Grégoire 
de  Nysse,  A.  RbiCHE,  Die   kunstlerischeu  Elemente  in  der    Welt-u.  Lebensan- 
schaiiung  d.  Greg.  v.  A',  ;  2.  F.  Prbger,  Die  Grundlnge  der  Elhikbei  Greg.  v.  N.;  10 
1.  Intéressant,  mais  peut-être  un  peu  partial;  2,  Montre  l'inlluence  qu'exer- 
cèrent surlethique  de  G.  le  platonisme  et  le  néo-platonisme.   Grégoire 
de  Nysse.  Basile  II.  Eikhoff,  Xwei  Schriften  des  Dasilius  und  Augustinus 
als  geschichcliche  Dokumenle  der  Vereinigung   von  klassischer  liildung  u.  Chris' 
tentum.  Point  de  vue  trop  restreint.  Synesius;  1,  W.  Fritz,  Die  Briefed.  15 
liischofs  Synesius  von  Kyrene.  Ein  lleitrag  zur  Geschichte  d.  Atticismus  im  4.  u. 
5.  Jahrh.  2,  J.  R.  ASMUS,  Synesius  u.  Dio  Chrysostomus.  1.  Éloges  ;  2,  Montre 
comment  Synesius  pendant  toute  sa  vie  fut  l'imitalèur  de  Dion   Chrysos- 
lome  pour  le  fond  et  pour  la  forme.    Nemesius.    1,    D.  Bbndbr,   Untersu- 
chungen  zu   Xemesius  von  Emesa  ;   2,  B.  DoM.iNSKI,   Die   Psychologie  d.  N.  1,  20 
Sera  bien  accueillie;  2,  Vérifie  les  sources  philosophiques  de  N.  et  fait  faire 
un  grand  progrès  à  la  question;  Augustin.  I,  D.  Ohlmann,  De  S.  Augus- 
tin! dialogis  in  Cassiciaco  script<s  ;  2,  L.  GrandgborGE,  S.  Augustin  et  le  plato- 
nisme ;  3,  H.  SCHÔLBR,  Augustins    Verhàltnis  si»  Plato   in  genetischer  Entwick- 
lung  ;  1,  Très  exact,  mérite  d'attirer  l'attention  ;   2,  Contribution  de  valeur  26 
qui  sera  la  bienvenue  ;  3,  Des  réserves.    Procope    de   Gaza,  L.  Eisbn- 
HOFER,  Profcopius  V.  Gaza,  eine  titerarhislorische  Stwlie.  Faitavec  soin.  Aeneas 
de  Gaza.  G.  Schalkhausbr,  Aeneas  von  G.  als  Philosoph.  Clair  et  complet. 
Théodoret,   J.    Raedbr,    De   Theodoreli   Graecarum    affectionum    cwatione 
qunest.   crit.   IV.    .\ppréc.    favorable.    Denys    L'Aréopagite.    21  Art.  de  30 
Revues  et  un  livre.  Jean  Philoponus  1.  G.  Rbichardt,  Joan.  Philoponi  de 
opificio    mundi   libri    VU   rec.    2,   H.    Rabe,  Joan.  Philoponi.    De   aelernilate 
mundi  c.  Proclum,  1.  Ed.  qui  a  de  la  valeur.  2.  Appréc.  favorable  %\  \'  livr. 
Ce  que  pensait  Sénèque  de  la  constitution  de  l'Etat  [J.  Breuer]  Sénèque  a 
souvent  parlé  de   monarchie  et  de  république,  et  ou   a  cru  qu'il  y  avait  "> 
contradiction  dans  ses  idées  ;  mais   tout  en  admirant   la  république  d'au- 
trefois, il  n'est  pas  républicain,  il  regarde  la  monarchie  comme  nécessaire 
et  bienfaisante  à  son  époque,  elle  repose  pour  lui  sur  des  nécessites  histo- 
riques et  au  point  de  vue  philosophique  pur   elle   lui    parait  1^  meilleur 
gouvernement  possible.  Il  lui  semble  qu'il  n'est  plus  possible  de  revenir  à  ♦" 
la  république.  %  Le  naturalisme  aristotélicien  [C.  Plat]  Montre  que  du  sys- 
tème de   Platon   à   celui  d'Arislote,  la  philosophie  est  en  marche  vers  le 
naturalisme  et  qu'après  Arislote  et  sous  son   influence  ce  mouvement  ne 
fait  que  s'accentuer.  On  aboutit  à   une   conception  de  l'univers  d'où  s'est 
évanouie  toute  idée  de  surnature.  ^  Rapport  sur  les  Pères  de  l'Eglise,  etc.  'S 
(suite)  [H.   I.udemannl  <  cf.   supra  >.  Dans  cette  dernière  partie  le  rap. 
étudie  un  certain  nombre  d'ouvrages  qui  traitent  des  doctrines  et  de  la  lit- 
térature chrétiennes  dans  les  6  premiers   siècles.  A.   âall.  Der  Logot.  Gt- 


1.  Comme  il  est  question  dans  ce  rapport  surtout  d'ouvrages  sur  le  dogme  et  sur  la  W 
doctrine  des    Pères  de  l'Eglise,  nous  ne  mentionnfrons  que  ceux  qui  sont  du  domaine 
de  la  philologie   et   nous  nous  contenterons   pour  les  autres  de  donner  les  noms  des 
Pères  de  l'Eglise  dont  ils  s'occupent. 


8  1903.    —    ALLEMAGNE. 

schiehte  seiner  Enlwickelung  in  der  Grie.ch.  Philosophie  u.  d.  Christl.  Lilevatur 
II,  Geschichte  der  Logosidee  inder  Christl.  Literatur.  Réserves  E.  NORDEN,  Die 
anlike  Kunsljrrosa  uon  VI  Jahrh  v.  Chr.  his  in  die  Zeit  der  Renaissance.  Éloges. 
^  Celte   revue  contient  en  outre   la  liste  des   ouvrages  parus  en  1903  en 

!>  allemand,  français,  anglais  et  italien  sur  l'histoire  delà  philosophie.     A.  P. 

Archiv  fur  lateinische  Lexikographie,  XIII,  n»  2.  If  La  langue  de  la 

nursery  romaine  [W.  Ileraus].  Il  y  a  peu  de  documents.   Etude  et  témoins 

des  mots  niamma  (dal,  mamani,  comme  Apateni,  Zoini,  etc.,  et  peut-être 

«  spene  »,  roman  ital.,  jusqu'ici  inexpliqué),  mammula,  *  amma  (connu  par 

iO  des  noms  pr.),  tata,  latula,  atta,  nonnus,  nonna,  papa  (purement  ecclés.), 
papas  (pédagogue,  nourricier),  pupus,  pupulu?,  pupa,  pupula,  pusus,  pusa, 
pislnnus,  pusinna,  putus  et  dérivés,  cicaro  ;  bua,  pappa,  litia,  rumare,  lac- 
tare;  siare,  inbulbitare,  cunire,  poteaculum  ;  abbo,  lallo,  ninna,  pipio; 
totto.  t  Le  Bréviaire  de  Festus  [Ed.  Wôlfflin].  2«  art.  II  n'y  a  pas  de  source 

16  commune  à  Festus  et  à  Eutrope.  Le  principe  de  l'unité  de  source  pour  Fes- 
tus est  faux;  il  utilise,  c.  17,  à  la  fois  Florus,  Eutrope, et  l'Epitoma  Liuiana. 
Au  ch.  23  cessent  les  traces  de  l'influence  d'Eutrope.  Dans  25-29,  Festus 
raconte  avec  son  propre  style  des  événements  vécus.  Caractères  de  la  langue 
d'après  ces  chapitres  :  préférence  pour  «  agmina»,  congressio,  les  locutions 

20  avec  suscipere,  le  pluriel,  etc.  Dans  la  première  partie,  à  côté  de  traces  de 
l'influence  de  Florus  (expressions  poét.,  etc.),  on  trouve  des  particularités 
de  l'époque  :  obtinere  au  sens  de  occupare,  numéro  ajouté  à  un  nom  de 
nombre,  inlimare,  usque  trans,  positus  =wv,  praesumere,  tuiic  temporis, 
etc.  If  Columella  [Ed.  Wôiminf.La  dent  angulaire  ;  de   là  dentés  columel- 

25  lares  ;  expression  qui  vient  peut-être  d'Espagne. U  Mots  étrusco-lalins  ou  à 
forme  étrusque  des  inscriptions  latines  [Klia  Lattes].  2'  art.  Noms  propres 
principalement;  lettres  B  et  C.  f  Memoratu  dignus  [Ed.  Wolfflinf.  Pour  la 
première  fois,  T.  Live,  IV,  43,  1;  chez  les  classiques  et  avant,  :  memoria 
dignus.  f  L'Heptateuque  de  Cyprien  [J.  GornuJ.  Il  n'est  pas  prouvé  que  c'est 

30  un  Gaulois.  Nous  ne  savons  où  l'on  disait  :  «  nubs  ».  Fêta  est  usité  dans  le 
nord  de  l'Italie  et  le  domaine  franco-provençal.  L'auteur  scande  toujours 
lâcôbus  à  la  fin  du  v.,  peut-être  lâcôbus  à  l'intérieur,  jamais  lâcôbus.  If 
Suétone  et  le  monument  d'Ancyre  [Ed.  Wôifllin[.  L'enclitique  -que  ne  se 
trouve  pas  après  les  prépositions  monosyllabiques  :  1»  terminées  par  b, 

35  aucun  mot  latin  ne  pouvant  fournir  un  modèle  ;  2°  ad,  à  cause  de  confu- 
sion possible  avec  atque;  3°  cum,  à  cause  de  cumque  temporel  (sauf  en 
lai.  arch.,  dans  Ov.,  Sén.  trag.,  et  devant  is,  quelquefois)  ;  4'  post,  pas 
avant  Vel.  Pal.,  Val.  M.  ;  5»  in,  au  moins  devant  consonne,  à  cause  du 
groupe  atone  inque  :  6»  per,  hors  du  lat.  arch.  (et  Cic.  N.  D.  II,  137);  7»  ex, 

40  après  la  On  de  l'époque  classique  (exque,  probablement  pas  dans  Ces.). 
Mais  Suét,  T.  Live,  Sén.,  Tac.  évitent  exque.  Par  suite,  si  on  le  lit  Aug.  52,  c'est, 
que  Suét.  emprunte  la  phrase  au  monument  d'Ancyre.  \  Concorporalis  [Alb. 
Becker].  Aux  deux  passages  d'Am.  Marc,  ajouter  Quint.,  Declam.mai.,XIV, 
12  (p.  SOoBurm.).  AmmionMarcellin  est  un  lecteur  des  grandes  déclamations 

i5  et  leur  fait  des  emprunts  de  style,  f  Aratiuncula  [Eb.  Nestlé].  Pseudo- 
Matthieu, 26  ;  Eu.  apocr.,  2«  éd.  Tischendorf,  p.  93.  If  Un  chapitre  de  la 
sémantique  historique  latine  [0.  Hey].  Influence  des  mots  les  uns  sur  les 
autres  au  point  de  vue  du  sens  :  1°  voisinage  :  magis  (mais),  quatenus, 
hactenus,  enim,  sic  forte  ;  2»  similitude  de  forme  (étymologie  populaire)  : 

80  ilicel  (ilico),  noxius  (nocere),  si  quid  ei  attigisset  (accidisset),  accessio  (ac- 
cessMS),  fas  (fntum),  suspectus,  hiemare,  optio  (optare),  respondeo  (spondeo), 
adseuero  (seuerus),  iruncus,  matnrus  (malurare),  indignus  (indigiiari,  d'oii 
=  inuitus),  praedo  («  chasseur  »,  praeda)  ;  influence  d'une  langue  sur  une 


ARCHIV  FUR    LATEINISCHE   LEXIKOORAPHIE.  9 

autre  ;  aùSiîeta  traduit  par  audacia,  uw-ppto-j  sobrius,  èniiivetv  imminere  ;  3"> 
influence  des   synonymes  et  des  mots  opposés  :  agere  («  tenir  pour  »,  du- 
cere)  ;  defenilere  se  construit  d'après  prohibere,  mactare.  f  Les  noms  des 
personnes  en  -o, -onis  [Aug.  ZiminermannJ.  D'après  les  inscriptions;  lettres 
A-1.  H  Albarus  [Aug.    Zimmerman].  Peut-être  adj.  avec   suffixe  diminutifs 
-ar.  H  Proverbes  et  expressions  proverbiales  des  Romains  [G.  Weymann]. 
Additions  aux  listes  précédentes,  au  livre  d'Otto  et  à  la  brochure  récente 
de  M.  C.   Siitphen.    1°  Expressions  nouvelles.    2»  Documentation  nouvelle 
d'expressions  connues,  A.-C.  Surtout  d'après  les  écrivains  chrétiens  ou  de 
la   décadence.  H  L'infinitif  historique  dans    la   proposition    relative  (Ed.  lO 
Wôlffliu].  Tac,  Germ.,  7,  unde...  audiri.  peut  être  comparé  à  quomodo... 
ruere,  Agric.  37,  et  est  modelé  sur  En.  6,  :J57.  K  L'usage  de  l'ablatif  absolu 
[Ed.  Wôlfflin].  Doit  être  traité  au  chapitre  de  l'ablatif,  non  à  celui  du  par- 
ticipe, puisque  ce  dernier  n'est  pas   nécessaire  :  Cicérone  consule.  L'anti- 
quité de  la  construction  est  difficile   à   déterminer,  le  passage  des   XII  is 
Tables,  III,  1  Schoell  étant  discutable.  Le  sens  est  déterminé  pour  le  sujet 
parlant  par  la  préposition  qui  fait  substitution  (cum,  comitatif)  ou  par  les 
constructions  symétriques,  qui  sont  toutes  des  constructions  en  accord.  1. 
Le  participe  présent  n'est  possible  que  pour  des  actions  vraiment  simul- 
tanées ;  cependant  les  historiens  l'emploient  à  défaut  d'un  partie,  aoriste  20 
qui  manque  en  latin.  2.  Le  participe  déponent  est  un  participe  passé  actif 
qui  est  possible  i)our  les  v«rbes  marquant  origine  ou   fin  (nato,  inortuo), 
les  verbes  de  mouvement,  et  audeo  dans  T.   Live,  Tac,    Amm.;  mais  un 
complément  direct  n'est  pas  régulier.  3.  Le  tour  parle  passif,  pour  le  passé 
actif,  est  surtout  fréquent  avec  intercalation  du  sujet,  un  nom  propre  (hac  is 
re  Caesar  cognita),  ipse  et  quisque  dans  T.  Live  et  Tac.  4.  Le  partie,  fut.  ne 
pouvait  être  employé  dans  l'abl.  absolu  avant  Auguste  ;  premier  ex.,  Asin. 
PoUion.  cité  Séu.  Suas,  6,  24.  5.  Participe  passé  passif.  6.  Part,  futurpassif: 
dès   l'époque  archaïque,   mais  le   sens    futur   est  douteux.  7.   Atl.  abs. 
sans    substantif   :    bipartite,    consulte,    etc.    8.    Sens    causal,  concessif,  30 
etc.  :  précisé  p:ir  des  particules,  quippe,  elsi,  quamquam   (quamuis  sous 
l'Empire)  ;  ulpote,  tauquam,  quasi  (dans  T.  Live  surtout).  9.  Abl.  abs.  avec 
adj.;  très  ancien,  mais  de  là  sous  l'Empire  sans  subst.  :  prosperis,  adver 
sis,  etc.  Tranquillo  et  sereno  sont  pris  substantivement.  10.  Gén.  abs.   : 
hellénisme;  d'abord  Bell,  hisp.,  14,  1  et  23,5;  assez  rare  au  sg.  de  la  \"  et  3^ 
de  la  2»  décl.  11.  L'accus.  abs.  est  sorti  de  l'abl.    par  suite  de  l'assourdisse- 
ment de  m  final  (llermas).  Il  y  a  des  commencements  de  nom.  abs.  K  Acia 
[Eb.  Nestlé].  Dans  cod.   Lugd.,  Judic.  16,   12  ;  correspond  à  piiiiia,  comme 
dans  les  gloses,  'i  Elrratio  [Eb.  Nestlé].   Ib.,  20,  16,  lire  :  sine  erratione.  ^1 
Mélanges.  Summo  enianus,  paeda  [W.  M.  Lindsay].  Le  premier  mot  n'est  40 
pas  sûr  dans  Martial.   Ib.  1,92,  8,  lire  paeda,  qui  correspond  à  got.  paida, 
m.  h.  a.  pfeit  ;  sorte  de  veste  gauloise.  1[  Sqnilla,  uulgo  Iota  [P.   Wesner]. 
Lire  dans  les  scolies  de  Juvénal,  5, 81  :  Squilla. . .  piscis. . .  quem  uulgo  uoca- 
muslotam  ;  fr.  lotte.  1  Olim  oliorum  (Ad.  .Miodonski].  Pétr.  43.  Oliorum  est 
traité  comme  le  gén.  d'un  comparatif  (cf.  barbari  barbarorum,  etc.)  ;  ponc-  tt 
tuer  après  hominem  :  «  C'était  un  0.  O.  ».  K  Ni. . .  foret  [G.  LandgrafJ.  Si  foret 
n'est  pas  rare  pour  exprimer  l'irréel,  dans  la  langue  archa'ique;  l'expression 
négative  est  ni  foret.  Dans  Cic.  et  Ces.,  ni  et  foret  sont  évités.  Ni  foret  re- 
paraît dans  le  bel,  afr.,Sall.  et  à  partir  de  là  devient  un  cliché  des  histo- 
riens :  T.  Live  (surtout  foret,  ni).  Tac.  \  Palabundus  [H.  Jordan].   Doit  être  bo 
lu  Tract.  Orig.  29,  11  ;  Tert.  Ap.  21  ;  Ps.  Cypr.  Id.  uan.,  10  ;  Cypr.  Ep.  49,  2  '• 
4o,3;  Iliu.  .\lex.  ^A.  \  llypolromus    G.  Landgraf).  Latrine,     dans   le  glossn- 
riolum  de  domiciliis.   \  Epicastorium  |.G.  Landgraf].    Observatoire,  belvc- 


10  1903.    —    ALLEMAGNE. 

dère;  ib.  1  lubatus  [A..  Klolz|.  Dares,  13  :  à  la  forte  chevelure.  ^  Abolefacio 
[A.  Klolz].  Mar.  Victor,  ad  lust.  man.  6  (P.  K.  8,  1003  a).  K  Assistenlia 
[A.  Soater].  A  effacer  du  Thésaurus,  f  Apurt  =  cum  [J.  Cornu].  Salvien, 
Gub.  V  8  et  37;   Querolus,   p.   22,  2  et  ^i2,  23.   f  Indrutico  [O.  B.  Schlutteri. 

5  Luxuriari,  scurrililcr  agere  :  Alilhelm  et  gloss.  Mélange  de  la  rac.  lat. 
trud  et  de  la  rac.  celtique  drïit.  t  Rodiuiua  [0.  B.  SchUUter].  Aldhelm  : 
=  retinctio.  1[  Un  emploi  particulier  de  la  préposition  cum  [W.  Ileraeus]. 
T.  L.,  43,2  recuperatores  sumere  cum  aduersario;  Val.  Max.  8,  2,  1  arbi- 
trum  adducere  cum  adversario  :  c'est   le  cum  de  agere  cum   aliquo.  m 

10  Bibliographie  de  1901,  1002,  1903,  relative  à  la  langue  latine  et  à\ulu-Gelle, 
César,  Dioscoridos  Longobardus,  Fronton,  rilistoire  auguste,  Ovide,  Ser- 
vius,  Tacite. 

N»  3.  Le  locatif  et  sa  disparition  [G.  Funaioli].  A  la  3"  déclinaison.  Plante 
a  toujours  Garthagini,  comme  la  vieille  langue  Tiburi;   Carthagine  est  un 

15  abl.,  que  les  épiques  emploient  comme  locatif  par  abus.  Liste  de  locatifs. 
L'emploi  de  formes  locatives  pour  les  nomsd'îles  et  de  pays,estpluséteiidu 
qu'on  ne  le  dit  généralement.  Dans  les  en-tète  de  lettres,  l'abl.  est  ordi- 
naire, le  locatif  très  rare.  L'apposition  au  nom  de  ville  est  fréquemment 
ajoutée  sans  préposition.  Prépositions  qui  remplacent  le  locatif  :  in,  intra, 

20  infra,  ad  (T.  Live),  apud  (Tac  et  suiv.),  circa  (T.  Live),  prope,  iuxta.  ^ 
Accessus  febrium  dans  PI.  N.  IL  XXVIII,  46  [K.  Mayhoff].  Lire  :  adecessu; 
cf.  XXX,  101.  T  Mots  et  formes  d'aspect  étrusque  en  latin  [R.  Lattes] 
3"  art.  D.-F.  f  Stimulus  [O.  B.  Schlutter].  «  Gaîne,  hennés  »,  Servius,  En.  8, 
138.  H  Proverbes  et  expressions  proverbiaU's  [C.  Weyman].  2»  art.  D.-V.  fl 

26  Gyprianus,  Coprianus  ]II.  Meltzer].  Lact.,  Insl.,  V,  1  suppose  que  l'on  pro- 
nonçait, au  moins  dans  la  bonne  société,  Kyprianus  (non  Tsipr.),  comme 
Koprianus,  avec  le  son  de  la  gutturale  sourde.  ^  Curua  =  meretrix 
IH.  Schuchardt].  Repose  sur  une  confusion  déjà  ancienne.  Mais  le  néogr. 
xoûp^a  n'a  rien  à  voir  avec  le  lat.  ;  c'est  un  mot  slave  (introduit    aussi  en 

30  en  magyar  et  en  roumain)  et  il  signifie  courtisane.  If  Les  adjectifs  relatifs 
|Ed.  Wôlfflin).  vSi  on  distingue  un  génitif  nominal  et  ungén.  verbal,  il  faut 
mettre  à  part  le  gén.  construit  avec  les  adjectifs  impliquant  idée  de  rela- 
tion et  qui  n'ont  pas  de  sens  par  eux-mêmes,  comme  «  plein,  vide  »,  etc. 
Dans  certains,  comme  iners,  il  y  a  un  substantif  qui  explique  le  gén.  La 

35  construction  du  participe  avec  le  gén.  a  été  développée  par  Ilor.. 
que  Silius  Ital.  a  encore  dépassé;  en  prose,  par  Tac.  Le  premier  ex.  du  part, 
en'-ndus  avec  le  gén.  est  Sén.,  Consol.  Marc,  2;  il  a  été  peu  suivi  :  Sil., 
St.,  Tac,  quelques  ex.  Le  gén.  exclamatif  est  un  hellénisme  :  Catulle,  9,5  ; 
Lucain,    2,55  ;  Prop.,  IV,  7,  21  ;  ecclés.  1[  Lucania  [lîd.  Wôlfflin].  N'existait 

40  pas  en  vieux  lat.  :  in  Lucanis,  Gaton,  de  agr.  135,  1.  ;  Pomp.  Mêla.  PL, 
N.  H,  Qotte  entre  les  deux  usages,  II,  147  et  VIII,  16,  mais  XXXVII,  182. 
^  Anaboladium  [Eb.  Nestlé].  Dans  les  Tract.  Orig.  et  glos.  f  Les  noms  de 
personnes  en  -o,  -onis  [A.  Zimmermann].  L-0.  H  Armona(mons)  [lîb. 
Nestlé].  Mot  qui  n'existe  pas  et  repose  sur  une  fausse  lecture  de  ps.  41,7  : 

45  Hermonim  a  monte.  ^^  Mélanges.  Sepultura=  sepulcrum  [J.  E.  Church]. 
Pas  d'ex,  probants  dans  la  littérature  païenne;  mais  dans  les  inscr.  chrét. 
V,  2305,  VL  8401  ;  Vulg.  Tob.  4,  18.  %  Sileo  uerbum  facere  ]Ad.  Miodoriski]. 
B.  hisp.,  3,7  est  confirmé  par  le  témoignage  de  l'Imitation  de  J.-G.,  III, 
58,5.  H  Notes  grammaticales    tirées  des    actes  des   martyrs  [W.  Heraeus]. 

50  D'après  l'éd.  Gebhardt.  Beaucoup  d'expressions  archaïques  ou  familières  : 
secundo  pedatu  (l'it.  Cist.  525),  populus  minutus  (Pétr.  44),  cena  libéra 
ib.  26),  saluum  lotum,  apartu  recens  (Var.  r.  r.  II,  8,2),  attonitus  (=  atlentus 
(Apulée),  dicere'ldire  oui),'omnia  recte  (Ter.)  ;  mots  grecs  ;  néologismes  ; 


A.RCH1V    FUK    PAPYRUSFORSGHUNG    UNO    VEHWVNUTE    GEBIETE.      11 

formes  populaires  ;  les  gladiateurs  appelés  pontarii.  ^  Prosodie  de  conu- 
biiira  |P.  Maas].  Les  poètes  du  temps  d'Aug.  ont  Tu  long  ;  après,  l'u  est 
bref.  U  Que  joint  à  des  prépositions  [K.  MayhofTl.  Les  observations  faites 
dans  le  u"  précédent  par  Wôlffliu  sont  exactes  aussi  pour  Pline  l'Ancien. 
U  Allas  [Kb.  Nestlé].  Mot  qui  n'existe  pas.  Dans  le  Barbarus  de  Scaliger  3 
est  une  altération  peut-être  pouraltus.  1[  Actio  [Eb.  Nestlé].  àno^Txeuï),  suite, 
train  ;  Judic.  18,  21.  K  Latin  cena,  caesna  (Festus),  «  fête  »  [E.  W.  Fay].  De 
ceresna,  fête  de  Cérès,  fcle  de  la  moisson,  f  Une  adlu ratio  de  Saint  Jérôme 
[Ed.  Wôlfflin].  En  tête  de  la  chronique,  nis.  de  Munich  12361  ;  adjuration 
de  copier  exactement  ;  cf.  Epist.  71.  \  Eneruis  et  l'orateur  Galvus  [Kd.  lo 
Wôlfflin].  Tac.  Dial  18;  si  le  ra(jt  se  trouvait  dans  la  correspondance  de 
Ciceron  et  de  Galvus,  ce  serait  la  preuve  qu'elle  était  apocryphe,  eneruis 
apparaissant  pour  la  première  fois  dans  Val.  Max.  ;  Gic.  dit  eneruatus.  t 
Minus  non  [Ed.  WôlflUnl.  Catulle  62,  58  ;  cf.  si  minus  =  si  non,  quominus  = 
qui  ne  (quin).  ^^  Bibliographie  de  1903  relative  à  la  langue  latine,  et  is 
ouvrages  sur  Aulu  Gelle,  Galpurnius  Flaccus,  Ennius,  Ennodius,  Gaius, 
Jordanès,  Mihucius  Félix,  Sénéque,  Térence,  Tertullien,  Virgile. 

Paul  Lejay. 
Archiv  fiir  Papyrusforsohung   und  verwandte  Gebiete.    Vol.     II 
(1902-03),  2«-3«  livr.  Anecdota  de  Strasbourg  lO.  Plasberg]  Distiques  conte-  m 
nus  dans  le  pap.  gr.  1016  de   Strasbourg  {ii»  s.  ap.  J.  G.)  Restes  de  51  11. 
reparties  en  deux  coll.  Distiques  sur  les  femmes  dont  beaucoup  de  vers  se 
retrouvent  dans  les  raonosti(iues  de   Ménandre,   texte  avec  commentaire 
explicatif.  Scholies  sur  Iloiuère  Iliade  V  contenues  dans  le  pap.  gr.  1015  de 
Strasbourg  (iiP  s.  ap.  J.  C.)  Paléographie  intéressante  à  cause  des  abrévia-  « 
lions  (lui  se  retrouvent  dans  le  papyrus  de  la  ■KoXnda,  d'Aristote.  Restes  de 
six  colonnes  de  scholies  que  P.  compare  souvent  avec  celles  du  Pseudo- 
Didymos.  Autres  scholies  sur  le  chant  XV  de  l'Odyssée,  d'après  le  pap. 
gr.  162  de  Strasbourg  d"  ou  n*  s.  ap.  J.  G.),  trois  fragments  de  papyrus  se 
rejoignant  probablement  avec  des  fragments  de  la  collection  Amherst  (II,  30 
u»  18  .  Restes   d'une  vingtaine   de   lignes   seulement.    Hymne  à  Hermès 
d'après  le  pap.  gr.  1179  de  Strasbourg  ^Iu•  s.  ap.  J.  C.)  Restes  de  23  vers  que 
P.  compare  avec  d'autres  hymnes  magi(iues  contenus  dans  les  papyrus  46 
et  121  du  Br.  Mus.  La  coïncidence  est  par  endroits  frappante.  Proverbes!?) 
d'après  le  pap.   gr.  1017  de  Strasbourg  (in«  s.  ap.  J.  C.)  composé  de  trois  35 
fragments  du  même  rouleau.  Restes  mutilés  d'une  cinquantaine  de  lignes 
d'un  recueil  de  proverbes  ou  de  sentences  chrétiennes  très  difficiles  à  res- 
tituer. Genèse  XXV,  19-22  et  XXVI,  3-4  d'après  le  pap.  gr.  748  de  Strasbourg 
fragment  de  parchemin  du  v  siècle  ap.   J.  G.  dans  une  version  qui  n'est 
pas  celle  des  LXX,  mais  qui  n'est  pas  non  plus,  selon  P,  une  des  autres  ver-  lo 
sions  connues.  Est-ce  un  fragment  de  la  version  de  ïhéodotion  ?  II  Rois 
(II  Samuel)  XV,  36-XVI,  3  d'après  le  pap.  gr.  911  de  Strasbourg,  fragment 
d'un  codex  sur  papyrus  du  i\°  s.  ap.  J.  G.  Le  texte  est  celui  des  LXX.  f  Les 
possessions  extérieures  des   Ptoléinées  [J.  Beloch]  Commentaire  exhaustif 
des  textes  bien  connus  de  Théocrite  XVII,  86,  du  Monumentum  Adulita-  «s 
num  et  de  Polybe  V,  34,  6-8.  L'empire  des  Piolémées  atteint  son  maximum 
d'étendue  sous    Evergèie.   Le  déclin  commen'-e  aussitôt  après  la  mort  de 
Philopator.  B.  étudie  l'étendue,  la  superficie  et   la   population  de  chaque 
territoire  à  l'aide  des  auteurs  et  des  inscr.  \   Lettre  à  Wilcken  [G.  Lura- 
broso]  Lire  dans  Lucien,  de  sacrif.  14  aTo),t(jT(i>v  xil  fpot^nt.^Tiw'i  %a\  TcpoçrjTôv  50 
(au  1.  de  (ToçidTMv  X.  Y-  X.  it.)  Dans  une  note  Wilcken  signale  dans  un  texte 
égyptien   de  l'ancien  empire  un  curieux  écho  de  la   tradition   populaire 
rapportée  par  Lucien  et  suivant  laquelle  les  Dieux  Egyptiens  auraient  pris 


12  1903.    —    ALLEMAGNE. 

la  forme  d'animaux  pour  se  cacher.  1  Papyrus  grecs  de  Leipzig  (L.  Mitteis]. 
II  existe  depuis  peu  à  Leipzig  une  importante  collection  de  papyrus 
grecs  (.lont  M.  prépare  une  publication  d'ensemble.  11  publie  en  attendant 
quatre  documents  des   années  38'i-391    ap.    J.  C.  et   provenant  d'Hermo- 

5  polis  major.  Ce  sont  :  \'  un  reçu  de  15  litres  6  onces  d'or,  montant 
de  l'aurum  tironicum,  délivré  à  Aurelius  Philaramon,  sénateur  d'Hermu- 
polis  par  Glaudius  Apis  d'Antinooupolis  ■xpiJ™'"iî  de  la  préfecture  de 
Thébaïde  ;  2»  la  notification  adressée  au  nyctostratège  d'une  nomina- 
tion d'un   individu  pour  une  liturgie,  à  la  place  du  titulaire  précédent 

10  décédé  ;  3°  un  reçu  d'argent  dans  lequel  est  nommé  un  préfet  de  Thébaïde 
inconnu  jusqu'ici,  Flavius  Asclepiades  Eutychius  ;  ¥  un  fragment  de 
comptes  plus  ancien  que  les  autres  documents  (ii»  ou  iii*  s.  ap.  J.  G.) 
et  mentionnant  le  (lepidiiô;  'ASpiàveio;  (ou  'ASpiavefou)  ;  b"  document  relatif 
aux  fournitures  militaires  et  mentionnant  un  nouveau  préfet  de  Thébaïde 

15  Flavius  Eutolmius  Arseuius.  t  Contributions  à  l'étude  de  la  métrologie 
égyptienne  <  cf.  R.  d.  R.  27  13,  39>  [F.  Uultsch].  Etude  minutieuse  sur  la 
petite  coudée  Egyptienne  et  la  coudée  Solono-Ptolémaïque.  L'auteur  s'appuie 
sur  l'équivalence  du  papyrus  d'Akhim  (1  coudée  cubique  =  3  ^ artabes). 
Discussion  approfondie  sur  les  différentes  arlabes  et  choinix.    Explication 

20  du  papyrus  métrologique  d'Oxyrh.ynchus.  f  Les  fouilles  berlinoises  pour 
trouver  des  papyrus  à  Ilerakieopolis  Magna, dans  rhiverl898-99iU.Wilcken] 
L'auteur  a  examiné  un  certain  nombre  de  sites  dans  la  vallée  du  Nil.  Il  a 
fouillé  du  3  janvier  au  21  mai  1899  à  Herakleopolis  Magna.  11  n'y  a  rien 
trouvé  d'époque  ptolémaïque,  mais  beaucoup  de  papyrus  des  époques  plus 

25  récentes.  11  décrit  longuement  les  ruines  de  la  ville  antique,  raconte  minu- 
tieusement sa  campagne  de  fouilles  et  expose  ce  que  les  papyrus  nous 
apprennent  sur  son  organisation.  On  sait  qu'un  incendie  détruisit  en  rade 
d'Hambourg  tous  les  papyrus  rapportés,  f  Chronique  des  papyrus  littéraires 
[W.  CrônertJ.  Description  de  7u  fragments  dont  deux  inédits  sont  publiés 

30  in-extenso  :  un  fragment  d'un  traité  de  morale  (Br.  Mus.)  et  d'un  ouvrage 
gnomologique  (Oxford).  %  Chronique  des  papyrus  chrétiens  [C.  Schmidt|. 
Analyse  de  neuf  textes,  la  plupart  contenus  dans  le  T.  II  des  Amherst 
papyri.  ^  Chronique  des  papyrus  non  littéraires  [V.  Wilcken].  Rend  compte 
des  fascic.  9  à  11  du  T.  III  des  papyrus  rie  Berlin,   du  volume  des  papyrus 

35  de  Tebtunis  et  de  trois  articles  par  Jouguet  et  Lefebvre,  Botti,  Wessely.  K 
Les  études  sur  la  langue  hellénistique  de  1896  à  1901  [A.  Thumb].  Analyse 
d'une  centaine  de  travaux  sur  la  xotviii.  1[  Bulletin  épigraphique  de  l'Egypte 
romaine.  Inscriptions  grecques  [S.  de  Ricci].  Texte  en  minuscules  avec 
bibliographie  de  96  inscr.  grecques  impériales  trouvées  en  Egypte  de  1896  à 

40  1902.  Plusieurs  textes  inédits.  H  Otto  Gradenwitz,  Einfukrung  in  die  Papy- 
ruskunde,  T.  I  |H.  Erman].  Compte-rendu  long  et  élogieux.  ^  Chronique 
bibliographique  [U.  Wilcken].  Liste  d'articles  récents  sur  la  papyrologie 
avec  remarques  et  analyses.  1I1[  Livr.  4.  La  langue  des  médecins  grecs. 
Recherches  sur  l'auleur  du  papyrus  grec  155  de  Londres  [W.   Crônert].    Ce 

4B  texte  est  du  médecin  Ileliodoros,  contemporain  de  Trajan  ;  ce  papyrus  est 
de  la  même  époque.  H  Documents  juridiques  de  Tebtunis  [L.  Wenger]. 
Très  importants  pour  l'histoire  du  droit  grec  en  Egypte,  surtout  le  n«  5  qui 
contient  46  décrets  d'Evergète  II.  W.  eludie  aussi  plusieurs  autres  papy- 
rus de  Tebtunis.  H  Papyrus  de  Pathyris  au  musée  du  Louvre  (S.  de  Ricci]. 

BO  Réédite  quatre  papyrus  Ptolémaïques  peu  exactement  publiés  par  Revil- 
loul  en  1895  H.  Contributions  à  l'étude  de  la  métrologie  égyptienne 
[F.  Hultsch]  (suite  cf.  supra).  Etudes  sur  le  medimne  de  48  choinix,  les  deux 
espèces  de  colyles  et  leurs  divisions,  et  le  librarius  romain,  f  Trésors  de 


ARCHIV    PUR    RELIOIONSWISSENSCHAFT.  13 

monnaies  trouvés  en  Egypte  [J.-G.  Milne].  Catalogue  chronologique  d'un  lot 
de  822  potins  Alexandrins  de  la  télrarchio  appartenant  à  l'auteur.  Une 
trentaine  de  variantes  avec  les  pièces  publiées.  H  Bulletin  épigraphiquedes 
inscriptions  grecques  relatives  aux  Ploleméos  \M.  Straek|.  Texte  en  minus- 
cules avec  bibliographie  et  commentaire  de  48  inscr.  dont  plusieurs  iné-  5 
dites.  H  Bulletin  épigraphique  de  l'Kg.ypte  romaine,  inscriptions  grecques 
[S.  do  Ricci}.  Suite  et  fin.  Texte  de  plusde  30  inscr.  dont  plusieurs  inédites.  H 
L.  Wbnger,  Hechlshistorische  Pa/iyrussludien  [0.  Gradeuwilz].  If  Miscellanea. 
Une  correction  I U.  WilckeiiJ.  Explication  du  mot  ôieôivTo;,  ayant  été  afîranchi, 
dans  deux  papyrus  du  Caire  et  dans  Grenfell,  G.  P.  I.  n.  41.  10 

HH  Vol.  111  (1903-0'i).  Livr.  I.  (oct.  1903).  La  Médée   de  Néophron   |W.  Crô- 
nerl).  Fragments  très  mutilés  de  près  de  80  vers  d'un  drame  grec  inconnu, 
contenus  dans  le  papyrus  186  du  Br.  Mus.  Fin  du  prologue  et  comnience- 
inent   de  la   pièce.   L'attribution  à  Néophron  est  conjecturale  J.  Petites 
observations  juridiques  sur  les  papyrus  [J.  G.  NaberJ.  Notes  sur  diverses  is 
formules  des    papyrus    plolémaïques.  f   La  jurisdiction  des  chrématistes 
[0.  Gradenwitz;.  Etude  sur  la  nature  de  cette  magistrature  ptolémaïque 
(juge  de  paix),  sur  leur  compétence  et  la  procédure  suivie  devant  eux  d'après 
des  papyrus  de  Turin  dont  G.  donne  des  textes  rectifiés  d'après  des  copies 
de   Wilcken.   ^  Transports  de  blé  dans  le  Fayoum  [Fr.  Preisigke].  Les  20 
ostraka  du  Fayoum  publiés   par  Jouguet,  sont  des  reçus  d'expédition  de 
grain.  H  Le  papyrus  Cattaoni.  Texte  (B.  P.  Grenfell  et  A.  S.  Hunt].  Wilcken 
et  P.  Meyer  ont  découvert  que  le  papyrus  114  de  Berlin  contenait  le  début 
du  papyrus  Cattaoni,  aujourd'hui  au  musée  d'Alexandrie  et  publié  deux 
fois  par  feu  Botti.  G.  et  IL  ont  consacré  deux  jours  à  recopier  l'original.  If  -is 
Le  papyrus  Cattaoni.  Commentaire.  U  contient  sept  extraits  de  procès  rela- 
tifs au  mariage  des  soldats  romains.  Au  verso,  une  pétition  relative  à  un 
procès  assez  compliqué.  If  Le  papyrus  13  de  Leipzig  [L.  Mitteis  et  U.  Wilc- 
ken). Long  c.  r.  d'un  procès  criminel  (en  grec  et  en  latin)  devant  le  gouver- 
neur de  Thebaide,  Flavius  Leoutinus  Beronicianus,  vers  l'an  400apr.  J.-C.  1  30 
Chronique  des   papyrus  non  littéraires  [U.  Wilcken).  Analyse  de  Goods- 
PBED,  Greek    papy  ri  from  Ihe  Cairo    Muséum,  etc.,  GrbnfHLL-Hunt,  The  Oxy- 
rhync/ius  papyri,  pari  III,  Id,  Greek  papyri  (Catal.  du  musée  du  Caire).  Qqs 
corrections.  If  Corrections  à  Grenfell  Greek   papyri  I  et  II  [U.  WilckenJ. 
Résultat  de  la  collation  des  originaux   par  W.  au  cours  de  l'été  1903.  ^  36 
Inscriptions  grecques  d'époque  ptolémaique  III  [M.  L.  Strack].  Suite  de  son 
bulletin  épigraphique.    Contient  22  textes,    la  plupart  communiqués   par 
Ricci.  Plusieurs  longues   inscr.  inédites  d'Egypte.  ^    Fouilles  anglaises  à 
Hibeh  et  Oxyrhynchos  1903  (B.  P.  Grenfell  et  A.  S.  llunt).   Nombreux  car- 
tonnages de  momies  trouvés  à  Hibeh  avec  papyrus  littéraires  Ptolémaïques.  40 
A  Oxyrhynchus,  remarquables  papyrus  littéraires  et   théologiques,    Frag- 
ments inédits  d'épitomés  de  Tite-Live.  Logia  nouveaux  du  Christ.  L'argu- 
ment du  Dionysos  AlexandrosdeGratinos,deuxodes  dePindare,  épigrammes^ 
fragment    d'Aristote,    long    fragment    de    la    Genèse,    t     Bibliographie 
[U.  Wilcken).   Liste  avec  très  courtes  analyses  des  dernières  publications  M 
pa pyrologiques.  Sbymour  de  Riccr. 

Archiv  fur  Religions wissenschatt.  Vol.  VI  (19a3).  Livr.  1.  Sur  les 
antiquités  religieuses  de  la  Grèce  [W.  Roscher].  1.  Hesychius,  s  v.  oyàdSiov, 
lire  oYêoaîov.  2,  BoO;  ï68o(iciç.  Sorte  de  t^âteau  carré  que  les  pauvres  gens 
oITraieul  en  sacrifice  et  qui  portait  l'empreinte  d'un  bœuf,  on  TolTrait  avec  50 
•six  autres  gâteaux  appelés  «eXfivai,  à  cause  de  leur  ressemblance  de  forme 
avec  la  lune  ;  3,  Explication  de  l'épithète  ëg5o|io«.  If  G.  Albbrs,  De  diis  in 
locis  editis  cullis  apud  graecot    [L.  Blochj.  Insufflsaivt.  \  A.  Dbissmann,  Ein 


14  1903.  —   ALLEMAGNE. 

Original- Pokument  nus  der  Diokletianinchen  Christenverfolgung  [Ficker].  Étude 
soignée  du  Pap.  713  du  Br.  Mus.  %^  i'  livr.  E.  Maass.  Griechen  u.  Semilen 
auf  dem  hthmits  von  Korinlh  [Meinholdl.  Veut  prouver  qu'il  n'y  a  aucun 
élément  sémitique  dans  le  culte  et  les  mythes  de  la  Grèce  ;  des  réserves. 

B  \  N.  G.  POLITIS,  MeXéTat  itspt  toC  êîou  xa\  T/jç  ■yXt/xrmiî  loû  EX).r,vixo\!  >,«oû_ 
Vol.  2,  3,  4  [B.  Schmidt].  Qqs  réserves  :  il  serait  regrettable  que  cetouvrage 
méritoire  restât  inachevé,  t  A.  Kalthoff,  Die  Philosophie  der  Griechen  auf 
KuUurgesiihichtUeher  Grundlage  dargestellt  [T.  Achelis].  Plein  de  feu;  servira 
à  orienter  le  grand  public.  XX. 

10  Beitrâge  zur  alten  Geschichte,  111  (1903).  La  tenue  de  livre  d'un 
détachement  d'une  légion  égyptienne  [A.  von  Premerstein].  Étude  détaillée 
du  Pap.  Lat.  de  Genève,  n"  1.  P.  étudie  successivement  :  1»  Compte  de  la 
solde  et  des  économies  de  deux  légionnaires  en  80/1  ap.  J.  G.  2»  Relevé 
des  sorties  de  quatre  soldats  du  14  sept.-oct.,  81   au  20  sept.   87.  P.  admet 

16  que  la  troupe  d'où  ces  soldats  ont  été  détachés  campait  à  Nikopolis  près 
d'Alexandrie.  3.  État  de  situation  et  services  d'une  centurie  en  90.  La  cen- 
turie ne  compte  pas  beaucoup  plus  de  K8  hommes,  mais  on  sait  que 
Domitien  avait  réduit  les  effectifs.  L'état  comprend  les  absents  (env.  10), 
les  immunes  (env.  17)  et  les  munifices  ou  soldats  disponibles  pour  le  ser- 

20  vice  (31).  Parmi  les  exemptés  se  trouve  un  conductor  et  P.  entend,  en  se 
fondant  sur  des  inscr.  du  Rhin  et  du  Danube,  un  légionnaire  qui  a  pris  à 
ferme  une  parcelle  du  domaine  de  la  légion.  L'état  des  services  comprend 
36  légionnaires,  au  lieu  de  31,  mais  des  cinq  nouveaux,  l'un  a  été  incorporé 
ou  rattaché  après  le  10  octobre,  les  autres  n'ont  été  disponibles  qu'après 

26  cette  date.  H  Études  sur  la  force  défensive  et  sur  les  moyens  de  défense  des 
États  grecs,  principalement  au  iw  s.  [J.  Kromayer].  K.  étudie  les  forces 
1°  d'Athènes,  2»  de  la  Béolie.  Il  a  dressé  pour  chacun  de  ces  deux  États  un 
tableau  détaillé,  avec  indication  des  époques,  chiffres  el  sources.  Un  tableau 
comparatif  des  forces  des  deux  États  résume  ce.=  tableaux  de  détail.  H  De 

30  l'authenticité  de  l'édit  censorial  de  92  av.  J.  G.  contre  les  rhéteurs  latins 
[G.  Bloch|.  B.  tient  l'édit  pour  authentique,  f  Nouvelles  observations  sur 
le  monument  d'Ancyre  [E.  Kornemann].  Mentions  de  Tibère,  date  de  la 
rédaction  (au  plus  tard  le  commencement  de  l'été  de  6).  K.  s'efforce  surtout 
de  déterminer  la  date  des  parties  les  plus  anciennes,  qui  lui   semblent 

36  remonter  à  l'année  11  ou  12  av.  J.  C.  et  postérieures  au  6  mars  12.  H 
Caligula  [U.  Wilbrich].  Étude  très  longue  et  très  détaillée  :  Introduction, 
1°  Jeunesse  et  impressions  de  jeunesse.  2»  Gains  et  Tibère.  3»  Débuts  du 
règne.  %  Contribution  à  l'histoire  du  ni'  s.  av.  J.  G.  Alexandros,  fils  de 
Gratéros  [Th.  Sokolow].  Neveu  du  roi  Antigone  Gonatas,  marié  en  272  avec 

*o  Nikra,  Alexandros  succède  en  262  à  son  père  dans  le  gouvernement  de 
la  Grèce  :  la  même  année  Athènes  avait  été  prise  par  Antigone.  Alexnndre 
entre  aussitôt  en  guerre  avec  Antigone  et  s'empare  de  l'Eubée.  Le  iioids  de 
la  guerre  porta  surtout  sur  Athènes,  les  garnisons  des  places  athéniennes 
et  les  tyrans  du  Péloponnèse,  notamment  Aristomachos  d'Argos.  Alexandre 

*6  prit  le  titre  de  roi  et  régna  sur  Corinthe  et  sur  l'Eubée  de  262  ou  260 
jusqu'à  sa  mort  vers  247.  Sa  veuve  lui  succéda,  mais  Antigone  ne  tarda  pas 
à  lui  enlever  Corinthe  et  l'Eubée.  1[  Sur  la  guerre  de  Pyrrhus.  Le  traité 
entre  Rome  el  Carthage  iTh.  Biittner-Wobst].  Étude  critique  du  texte  du 
traité,  Polyb.  3,  2S,  3.  ^  L'intérêt,  d'un  dépôt  dans  une  banque  romaine  Ile 

BO  même].  En  rapprochant  différents  textes  de  Polybe,  32,  13  et  14,  B.  W. 
arrive  à  conclure  que  Scipion  le  jeune  a  reçu  de  son  banquier  pour  un 
dépôt  des  intérêts  calculés  à  36  »/o.  \  Communications  et  nouvelles.  La 
famille   d'Aristophon    d'Azénia   [J.    Kirchner].    K.    en   dresse   le  stemma 


beitrXge  zur  alten  oeschichte.  15 

d'après  les  iuscr.  et  les  auteurs,  f  Sur  la  chronologie  de  la  guerre  de  Chré- 
monidès  [C.    F.    Lehmann].     L.    place   en    268/7    l'archonlat   de    Peilhi- 
démos,  sous  lequel   a  commencé  la  guerre.  \   Études  sur  la  force  défen- 
sive et  sur  les  moyens  de  défense  des  États  grecs,  principalement  au 
4»  s.  |J.  Kromajer].  3°  La  Laconie  du  5*  au  3"  s.  4°  La  ligue  du  Pélopo-  s 
nése.  K.  arrive  à  des  chiffres  sensiblement  plus  élevés  que  ceux  de  Boloch. 
H    Les    commencements    de    la    guerre   civile   entre    César    et    Pompée 
[L.  Holzapfel].  11.  étudie  d'abord  les  négociations  dipiomaliques  entre  César 
el  le  Sénat,  du  7  au  18  janvier.  Le  Sénat  envoya  deux  fois  des  négociateurs, 
ainsi  qu'il  ressort  du  récit  de  Dion  :  Dion  puise  d'ailleurs  à  une  source  très  lO 
bien   informée,  un  contemporain  des  événements   et  un  républicain.    Les 
négociations  n'ont  nullement  interrompu  les  opéralioas  militaires  de  César. 
K  Noms  et  races  italiques  |A.  Schulten].  S.  étudie  la  répartition  des  noms 
simples  eu  —  iedius,  —  edius,  puis  en  —  idius,  d'abord  en  Italie,  puis  dans 
les  provinces.  11  les  examine  ensuite  au  point  de  vue  linguistique,  cher-  15 
chant  à  tirer  dts  renseignements  de  leur  structure  et  de  leur  étymologie. 
En  trois  pages  très  nettes  il  résume  les  résultats  obtenus  et  montre  l'inté- 
rêt de  ces  études  pour  la  déterminatiou  de  la  patrie  des  noms  et  du  rapport 
proportionnel  des  tribus  italiques.  H  Observations  hydromécaniques  sur  les 
conduites  d'eau  de  l'ancienne  Rome  [R.    du   Boys-Reymond],  Observations  20 
sur  les  mots  ne...  laxiorem  listulam  subiicerent  du  S.  C.  rapporté  parFron- 
tiu  et  sur  le  digitus  rotundus  et  digitus  quadratus.  \  Deux  chapitres  de  la 
statistique  de  la   population  de  l'ancien   monde  [C.  WachsmuthJ.   1.  Le 
chiffre  de  la  population  de  l'Egypte.   W.  montre  que  le  chiffre  donné  par 
Josèphe,  de  bello  iud.  Il,  16,  4  §  385  (7  millions  1/2  d'habitants,  sanscomp-  2^ 
ter  Alexandrie)  repose  sur  un  document  ofliciel,   encore  que  le  texte  soit 
mal  rédigé  et  obscur.  2.  Le  nombre  de  ceux  qui  ont  pris  part  à  l'invasion 
des  Helvètes  en  58  av.  J.-Chr.  Comparant  les  chiffres  donnés  par  César  et 
par  Orose,  W.  montre  que  les  chiffres  de  César  méritent  plus  de  contlance, 
mais  à  la  condition  de  ne  tenir  compte  que  des  hommes  en  état  de  porter  30 
les   armes,  qui  sont  la   base   de  toute  statistique  ancienne.  If    Caligula 
|II.  Wilbrich].  4.  Gaius  et  sa  famille,   y.  L'Orient  sous  Gaius.  6.  Gaius  et 
l'Occident.  H  Communications,  L'année  de  l'archonte  Philippos  [J.  Beloch]. 
Admettant  qu'il  n'y  a  eu  qu'un   archonte  Kimon   au  iir  siècle,  B.  propose 
non  sans  hésitation  de  le  placer  en  292/1  et  Philippos  en  291/0.  %  Les  dio-  35 
cèses  de  la  province  de  l'IIispania  citerior  [E.  Kornemann].  Se  fondant  sur 
le  texte  de  Strabon,  C  166/7,   el  sur  CIL   2422.  II.  divise  ainsi  la  province: 
I.Gattaecia;  2.  Asturia  et  Cautabria  ;  3.  Le  territoire   du  Conventus  Cae- 
saraugustanus,  Tarracouensis  et  Carthaginiensis.   Nouvelle  division  sous 
Claude  :  1°  Asturia  el  Cattaecia  avec  les  conventus  Aslurum,  Bracaraugus-  lo 
tanus  el  Luoensis  ;  2»  Dioecesis  Tarracouensis  avec  le  conventus  Cluniensis. 
f  Sur  Koiys  I  el  Ki;rsébleptès,  rois  de  Thraee,  383-359;  359-3'il  av.  J.  Chr« 
[V.  Sirazzulla].  Notice  biographique  sur  ces   deux  rois.  \  Sur  l'ouvrage  de 
Dionysios  de  Milet  zà  (isTà  Aapeïov  [C.  F.  Lehmann].  L.  pense  que  le  titre 
de  l'ouvrage  d'Arrien  t»  y-trà  'AXÉÇavSpov  a  été  imité  du  titre  de  l'ouvrage  de  4^ 
Dionysios.  \  Recherches  gréco-orientales.  Contribution  à  l'élude  d'Homère 
|C.  FriesJ.  F.  se  propose  de  rechercher  si  l'on  peut  rapprocher  l'art  homé- 
rique des   fragments  d'épopée  babylonienne,    en   insistant  sur    certaines 
expressions  et  particularités  du  style  épique.  Avant  d'aborder  la  Kyklopeia 
et   la   Doloneia,    il  étudie  l'histoire  du  style  épique  et  de  certains  motifs  oo 
homériques.    Par  exemple,   la  connaissance  de   toute  chose  est  une  des 
qualiiés  essentielles  des  dieux  homériques  et  des  dieux  babyloniens.  Le  ser- 
ment par  le  sceptre  se  retrouve  en  Babylonie.  La  paréehèse,  la  litote,  l'ana- 


16  1903.   —    ALLEMAGNE. 

phora  chères  à  Homère  le  sonl  égalemenl  aux  poètes  babyloniens.  F.  rap- 
proche des  descriptions  de  combats,  etc.  \  Caligula  (H.  Willrich].  7.  Les 
Juifs.  8.  Administration  et  justice.  9.  Politique  religieuse.  10.  Gaius  et  les 
trois  états.  11.  Personnalité  de  Gaius.  W.  termine  celte  longue  étude,  favo- 

*  râblé  à  Caligula,  en  le  rapprochant  d'Anliochus  Epiphane.  Caligula  ne  fut 
ni  un  incapable,  ni  un  fou  :  il  n'a  manqué  que  de  sens  moral.  \  La  popula- 
tion de  l'Italie  dans  l'antiquité  [J.  Beloch].  Examinant  les  conclusions  de 
Nissen  dans  le  2°  vol.  de  son  Italische  Landesicunde,  B.  critique  sa  méthode 
et  arrive  à  des  chliTres  différents.  Il  admet  pour  toute  l'Italie  (moins  les  îles), 

10  au  temps  d'Auguste,  7  à  8  millions  d'habitants,  dont  't  ou  4  1/2  de  citoyens, 
2  ou  2  1/2  d'esclaves,  1/2  ou  1  de  pérégrins  et  de  Latins;  Nissen  admettait 
16  millions.  H  Recherches  hellénistiques.  La  première  guerre  de  Syrie  et 
la  situation  du  monde  vers  273-272  av.  J.  Chr.  [G.  F.  LehmannJ.  Reprenant 
l'étude   d'un  texte  astronomique  babylonien  de  l'année  274,  dont  il  avait 

15  signalé  l'importance  dès  1892,  L.  montre  que  la  l""  guerre  de  Syrie  a  com- 
mencé peu  après  l'automne  de  275.  Anliochus  fait  ses  préparatifs  à  Sardes 
(Sapardu)  et  la  guerre  se  déroule  dans  la  Cœlésyrie.  La  paix  qui  la  termina 
fut  conclue  avant  270/69,  peut-être  dès  273/2.  La  côte  méridionale  de  la  Phé- 
nicie  que  se  disputaient  les   rois  d'Egypte  et  de  Syrie  appartenait  ;iu  roi 

20  d'Egypte  ;  Magas,  allié  d'Antiochus,  se  proposait  de  l'enlever  à  Ptolémée  II. 
Quand  Magas  eut  été  repoussé  (automne  274),  Ptolémée  prit  l'offensive  contre 
Antiochus.  L.  passe  ensuite  en  revue  les  principaux  faits  de  la  guerre.  Il 
croit  à  la  prise  de  Damas  par  Antiochus  II  postérieure  à  la  guerre  et  la 
placerait  vers  268.  Admettant  que  la  victoire  d'Antiochus  I  sur  les  Galates 

25  n'est  pas  antérieure  à  273/2,  il  place  entre  274  et  272  l'occupation  d'Ery- 
thrées  par  Plotémée.  En  résumé,  la  guerre  vaut  à  Ptolémée  II  la  Paraphy- 
lie,  la  Gilicie,  la  Lycie  et  la  Carie.  La  1'°  guerre  de  Syrie  et  l'alliance  de 
Pyrrhus  et  d'Antiochus  provoquèrent  un  groupement  des  grandes  puissan- 
ces, que  L.  souligne  avec  raison.   D'un  côté  Magas,  Antiochus,  Pyrrhus, 

30  Tarente  et  Garlhage,  de  l'autre  Ptolémée,  Antigone  Gonatas,  Arcus  et 
Rome.  Dès  273  Rome  et  l'Egypte  sont  alliées.  La  mort  de  Pyrrhus  en  292  mit 
fin  à  ce  groupement.  \  Communications.  La  notation  des  nombres  dans  le 
monument  d'Ancyre  [G.  Sigwart].  8  nombres  sont  écrits  en  chiffres,  80  en 
lettres  ;  en   6  endroits  les  nombres  cardinaux  sont  écrits  en  chiffres  ;  les 

35  nombres  ordinaux  sont  tous  écrits  en  lettres.  G.  cherche  à  tirer  de  cette 
statistique  des  renseignements  sur  la  rèlaction  du  texte,  sur  la  main  d'Au- 
guste ou  d'un  de  ses  scribes,  sur  la  main  de  Tibère.  ^  L'ouvrnge  historique 
de  PoUion  et  Horace,  Carm.  II,  1.  [E.  Kornemann].  K.  admet  que  les  vers 
periculosae  plénum  opvs  aleae  et  suiv.  font  allusion  à  la  partie  de  l'ou- 

iO  vrage  de  PoUion  où  était  raconté  le  passage  du  Ruticon  (iacta  aléa  est). 

fif  1.  Beiheft.  Contribution  à  l'histoire  du  temps  des  Gracques.   Critique 

des  sources  et  recherches  chronologiques  (E.  Kornemann].  Mémoire  de  56 

pages.    K.   divise  ainsi.  A.  Critique  des  sources  :  1.  Textes  latins  et  Plu- 

tarque.  2.  Les  annales  de  Faunius  sont  la  source  première.  3.  Lessources 

46  intermédiaires.  B.  Chronologie  :  1.  Chronologie  des  lois  de  Gaius.  2.  Date 

delà  loi  Thoria,  que  K.  place  en  640/114.  En  appendice,  K-  cherche  la  date 

du   S.   C.    rapporté    dans  Josèphe,    Ant.  lud.    XIII,  9,   2,  et  le  place  eu 

632/122.  B.  Haussoullibr. 

Blblioteca   mathematica,  3'   série.   F.  N.,   1903.  Sur  le  traitement  au 

50  point  de  vue  de  l'histoire  de  la  civilisation  et  le  traitement  purement  pro- 
fessionnel de  l'histoire  des  mathémaliaues  IG.  Enstrôm].  Donne  aussi  des 
exemples  de  l'histoire  ancienne.  \  Instrument  de  nivellement  et  construc- 
tion des  tunnels  dans  l'antiquité  [W.  Schmidt].  Description  très  intéres- 


beitrXge  zur  kunde  deu  indogermanisghen  sprachen.      17 

santu  de  la  dioplre  et  de  la  règle  de  nivellement  des  Grecs  (Héron,  Sur  une 
dioptre)  et  de  leur  emploi  dans  la  pratique.  %  A  la  réhabilitation  de  Sim- 
plicius  |F.  Riidio].  Réplique  polémique  à  l'article  de  V.  Tanuery  :  SimplL- 
cius  et  la  (piadrature  du  cercle  (T.  III.  1902).  H  Sur  quelques  noms  d'au- 
teurs pas  encore  fixés  dans  les  traductions  de  Gérard  de  Crémone  | II.  Suter].  5 
4  :  Abbacus,  et  5  :  Liber  judei  super  decimuui  Euclidis.  Hypothèses  émises 
sur  les  commentateurs  d'Euclide  arabes.  H  l.J.  \f.b.slvys,  Beknoptc  geschiede- 
nis  der  iviskunde  ;  2,  D.  GaMBIOLI,  Brève  iommario  délia  storia  délie  matema- 
tiche  colle  due  appendice  sui  malemalici  e  sui  Ire  celebri  problemi  geomelrici 
de.lV  antichità  [G.  Enestrôm)  1,  Manque  de  méthode;  trop  d'erreurs.  —  fo 
2,  Sources  médiocres;  aucune  critique;  ce  livre  est  à  peu  près  une  Irad. 
littérale  (pas  trop  bonne)  de  Bail,  Primer  of  the  history  of  malhematics 
H  [M.  CantorJ.  Réplique  à  Enestrôm  <cf.  supra>,  exemples  de  l'his- 
toire ancienne.  1[  Du  récit  de  Simplicius  sur  les  lunules  d'IIippocrale 
W.  Schmidlj.  Défense  très  intéressante  de  Simplicius  en  sa  qualité  de  15 
lualhémalicien.  Réplique  à  P.  Tannery  <cf.  supra>.  t  Ilennannus  Dal- 
matta,  traducteur  d'ouvrages  sur  l'astronomie  [A.  A.  Rjornbo].  Réponse  â 
une  ([uestion  de  G.  Enestrôm.  11  a  sans  doute  traduit  le  planisphère  de 
Ptolémée.  ^  Sur  l'origine  du  terme  «  ratio  subduplicala  »  [Ques- 
tion de  G.  Enestrôm].  D'où  vient  cette  expression  ?  K  J.  Tropfke,  *û 
TheGeschichte  der Elementir-ilathematik  in  systematischer  DarsleUung[G.  Enes- 
trôm] Utile,  f  A  la  question  du  traitement  de  l'histoire  des  malhé- 
mathiques  [G.  Enestrôm].  Réplique  à  Cantor  <cf.  supra>  ;  s'occupe  aussi 
de  l'histoire  ancienne.  H  Sur  la  forme  de  la  ,,  groma  "  des  arpenteurs 
romains  [W.  Schmidt].  Description  d'après  les  textes  anciens,  comparés  à  28 
une  groma  récemment  trouvée.  H  Les  manuscrits  mathématiques  de  S. 
Marco  à  Florence  \A.  A.  Bjôrnlo].  Description  détaillée  de  deux  mss.  latins, 
qui  contiennent  aussi  des  trad.  latines  des  ouvrages  mathématiques,  astro- 
nounques  et  physiques  de  l'antiquité  grecque  (à.  suivre),  f  Sur  la  naissance 
de  l'idée  des  limites  [G.  R.  Wallner].  Archimède  n'a  pas  conçu  cette  idée  ;  30 
ses  opérations  sont  tout  à  fait  élémentaires  et  basées  sur  la  supposition 
qu'il  n'existe  pas  de  relation  métrique  entre  deux  lignes  courbées.  Celles-ci 
ne  peuvent  donc  être  mises  en  rapport  l'une  de  l'autre  que  par  des  inéga- 
lités, et  c'est  pour  ça  qu'il  n'est  pas  besoin  d'aller  à  la  limite.  H  Congrès 
international  de  l'histoire  des  sciences  mathématiques  et  physiques  à  35 
Rome.  1903  (G.  Vacca].  Compte-rendu  (en  italien).  K  Un  cours  de  mathé- 
matiques et  d'astrologie  au  moyen  âge  [A.  A.  Bjôrnbo].  Dans  ce  cours  se 
trouvent  plusieurs  ouvrages  grecs,  f  Ibn  al  Qifli^  Tdrich  al-hukamâ'.  hrsg. 
V.  J.  LippBRT  [H.  Suter).  Édition  peu  satisfaisante.  H  Sur  lé  mathémati- 
cien grec  Dionysodoros  ["W.  Schmidt].  Petite  monographie  excellente,  t  ^"^ 
Sur  un  répertoire  bibliographique  de  la  littérature  ihanuscrite  mathéma- 
thique  du  moyen  âge  JA.  A.  Bjôrnbo].  Critique  du  remaniement  insuffisant 
des  textes  mathématiques  latins  dans  les  éditions  modernes;  moyens  d'y 
remédier;  projet  d'un  répertoire  bibliographique  des  mss.  latins,  y  com- 
pris les  trad.  d'ouvrages  de  l'antiquité  grecque.  A.  A.  Bjôrnbo.        *8 

Beitrâgezur  Kunde  der  indogermanischen  Sprachen.  XXVlI,n°3-'i. 
Etymologie  [WiedmauuJ.  Noms  de  parenté.  P.  2'il,  çp>îv  et  çpi;w.  ^  Phry- 
gien [Alf.  Torpj.  1.  L'inscription  bilingue  de  Dorylée.  2.  L'inscription  de 
Tyriaion.  H  Contributions  rhodiennes  [E.  Nachmansou].  1.  àfix^ii  TÙ-^eti  : 
insc.  789;  vieille  formule  conservée,  comme  souvent  àyaOrii  TJ-^rn,  quand  5* 
l'i  n'est  plus  écrit  dans  la  xotvi^  et  même  dans  des  inscriptions  de  l'ère 
chrétienne.  —  2.  L'histoire  de  et.  Vers  100  avant  J.-C,  ei  passe  à  ï  devant 
consonne  ;  beaucoup  plus  tard  devant  voyelle  :  inscr.  de  80  et  70  av.  J.-C. 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Bévues  de  1903.  XXVIII.  —  2 


18  1903.    —   ALLEMAGNE. 

Formes  où  si  est  écrit  i  par  suite  de  ce  changement.  —  3.  oi>  o  :  deux  fois 
dans  r.odm  ;  mais  par  contre  npaStvotr]  {n°  397).  —  4.  L'assimilation  des 
liquides  :  p  à  la  fin  du  mot.  —  b.  Séparation  des  syllabes.  Une  seule  con- 
sonii-c  appartient  à  la  syllabe  suivante;  deux  ou  trois  consonnes  sont  ratta- 
5  chées  à  la  voyelle  suivante,  selon  qu'elles  peuvent  commencer  un  mot 
grec;  les  doubles  consonnes  .sont  séparées;  dans  o-  plus  consonne,  il  y  a 
des  hésitations  ;  les  deux  éléments  d'une  diphtongue  ne  sont  pas  dis- 
joints ;  ces  règles  valent  aussi  pour  les  mots  composés.  Ce  système  est  des 
environs  de  200  av.  J.-O.  K  Contributions  à.  l'ancienne  étymologie  italique 
10  [Louis  IL  Gray].  Osque  aflakus,  aflukad  :  lat.  (ab)laqueo  ;  osq.  cadeis  :  lat. 
cadmeus  (gloss.)  ;  osq.  angetuzet,  angitu  :  lat.  ango  ;  volsque  sepu  :  lat. 
sequo;  pompéien  kaila  :  lat.  caelum  ;  pélignien  uns;  v.  slave  ecclés.  vy  ; 
pélignien  hanustu  :  lat.  fanum  ;  ombrien  ancif  :  sk.  ancati  ;  ombr.  ampe- 
fia  :  peïum  ;  ombr.  niru  :  gr.  vfpov  ;  ombr.  eru  «  ab  se  »;  ombr.  anderuomu  : 
18  lat.  interluo  ;  ombr.  asiane  ;  ombr.  ruseme  :  v.  nowois  vodra  ;  ombr.  furfaO  : 
sk.  grbhnàti  ;  ombr.  andersafust  :  it.  andare  ;  ombr.  vatuva  :  lat.  uates.  ^ 
L'épenthèse  de  l'i  en  latin  [A.  Zimmermann].  Explique  que  pour  117  genti- 
lices,  on  ait  les  alternances,  a  ae  (ai)  :  Amulius,  Aemilius,  Attius,  Aetius, 
Maccius,  Maecius,  Nauius,  Naeuius,  Alllus  (fast.  cap.)  Aelius  (auteurs)  ;  à 
20  l'époque  de  décadence,  on  a  souvent  ce  phénomène:  Ulpia  Flaiua,Flaemica, 
etc.,  bene  uaeleas  (G.  L  L.  XI,  6716),  etc.  ^  Ilom.  xsnaçriô-a  [W.  Prellwitz]. 
Cf.  xw9(5;,  lat.  hebes. 

T.  XXVIII,  n"  1-2.  Etymologies  [Wiedemann].  Sur  quelques  mots  indo- 
européens pour  '<  soir  »,  lat.  finis,  p.  67.  H  Gloses  d'IIésychius  [A.  Fick]. 
25  Etude  des  formes  ioniennes.  Ion  -e!-^  de  -eia,  g.  -dxç  ;  ixeo-ïi(il3ptr)  ;  formations 
nominales  ;  -aîri;  -Er^  ;  àfjiaXàiira,  pxàxTw,  etc.  ;  t  à  côté  de  i  ;  conjectures.  % 
Les  deux  premières  lignes  de  la  grande  inscription  étrusque  de  Sainte- 
Marie  de  Gapoue  [Elia  Lattes],  f  «  Crâne»  en  indo-européen  [J.  Schefte- 
lowitz].  Images  et  assimilations  (coupe,  coupole,  etc.)  qui  ont  déterminé 
30  l'affectation  des  mots  de  ce  sens  à  cette  fonction.  P.  L. 

Berichte  ûber  die  Verhandlungen  der  k.  Sàchsischen  Gesellschaft 
der  'Wissenschaften  zu  Leipzig.  PhiL-hist.  Klasse.  54'  vol.  (1902), 
3"  livr.  Traduction  copte  de  l'Ancoratus  d'Epiphane  de  Salamine  [J.  Leipold]. 
Textes  copie  et  grec  avec  trad.  allemande  de  ces  deux  fragments  qui  ne 
3S  sont  pas  très  anciens  et  sont  à  la  Bibl.  Nat.  de  Paris  :  remarques  de 
langue  sur  le  texte  copte  et  sur  les  rapports  des  deux  textes  entre  eux. 
Bien  que  le  texte  copte  montre  combien  les  coptes  traduisaient  mal,  il  a 
cependant  pour  nous  une  grande  valeur  et  s'il  était  complet  permettrait 
d'établir  le  texte  de  l'original  bien  plus  sûrement  que  le  ms.  d'Iéna,  d'où 
40  dérivent  toutes  les  éditions  et  qui  date  de  1304.  Le  trad.  copte  devait  vivre 
vers  451  et  les  fragments  que  nous  avons  doivent  dater  de  l'an  1000 
environ.  T  La  classification  romaine  du  jus  divinum  et  humanum  [M. 
VoigtJ  Art.  de  12  p.  Xy. 

lin  Vol.  Ho  (1903).  Liv.  1.  Les  affaires  de  droit  privé  dans  l'ancien  jus 
*5  publicum  [M.  Voigt].  Avant  l'époque  impériale  rentre  dans  le  droit  public 
tout  acte  concernant  l'État,  y  compris  les  affaires  qui  relèvent  du  droit 
privé  d'après  la  conception  moderne  :  vente,  achat,  échange,  donation, 
héritage,  location,  prêt,  caution,  alTranchissement  d'esclave,  etc.  Indication 
des  affaires  connues  historiquement  qui  rentrent  dans  ces  catégories  avec 
50  citation  des  auteurs.  Caractères  particuliers  de  ces  actes  par  opposition  à 
ceux  qui  concernent  exclusivement  des  personnes  privées.  P.  L. 

Berliner  philologische  "Woohenschriit.    23°  année,  1903,    n»  du  3  jr. 
Ueraklides  von  Ephesos  griech.  u.  deutsch  von  II.  Dibls  [F.  Lortzing].  Long 


BERLINER    PHILOLOGISCHE   WOCIIENSCHRIFT.  19 

article  élogieiix  dont  la  fin  est  au  n»  suivant.  K  L.  Wbigl,    Sludien  zu  dem 
uncdierten  aulrolngischen  Lehrgedichl  des  Johannes  Kamateros  [W.  Kroll].   Suffi- 
sant. %.  W.  PbtrrsON.  Collations  frnm  the  Codex  Chmiacensis  s.  Holkfiamicus 
of  Cicero  [Th.  Stangl].  Bonne  étude  sur  un  ms.  du  'r  s.  ^  M.  Gollignon  et 
!..  Couve,  Catalogue  des  vases  peints  du  musée  national  d'AUiénes  (A.  Furtwan-  5 
gler].  Quelques  observations.  If  I<\  Bendbr.    Anlikos  Vôlkerrecht  vornehmlich 
im  Zeilalter  des  Pohjhius  [Ad.  Baueri.  De  bonnes  parties,   ^f   V.  Wbndland, 
Chrislenlum  und  UeUenismus  inihren  litterarischen  Beziehvngen\E.  Preuschen[. 
Conférence  intéressante,  f  LgoMayer,  Handbuch  der  griech.  Etymologie^l.li. 
[K.  Schmidt].  En  somme,  ce  gros  ouvrage  ne  marque  pas  un  progrès  réel  lo 
sur  Curtius.  ^  11.  Weimbr,  Geschichte  der  Piidagngik  [O.   Weissenfels(.  Ana- 
lyse, t  Fragment  sur  papyrus  d'un  poème  épique  sur  Dionysos  [A.  Ludwichj. 
Publié  par  Kenyon  ;  quelques  observations  de  L.  Ht  10  jr.    Alb.  BrCcknbr, 
FaustHS  vnn  Mileve,  ein  Beitrag  zur  Geschichte  des  abendUindisclien  Manichàismus. 
[E.  Preuschen].    Utile   comme  réunion  de    matériaux.  H  P.  SALLUZzr,   Sui  ib 
prezzi  in  Egilto  nelV  età  tolemaica  [P.  M.   Mcycr].  Méritoire.  H.  F.    Adler.   Dos 
Mausoleum  zu  Halikavnass  [B,  GraefJ.  Beau  travail,  quelques  résultats  doivent 
ê>re    contrôlés,   f  J.  F.   Bbthunr-Bakbr,  The  Meaning  o/  llomousios  in    the 
ConslantinopoUtan    Creed    [A.   Ililgenfeldf.    Qqs   bonnes  remarques  philolo- 
giques f  Fr.  Hanssbn,  Zw  latein.  tmd    roman.   Metrik  [R.  IIelm|.  Eloges.  If  20 
G.   André,  D%ns  quelle    mtsure  se  sert-on  encore  du  latin  ?  [K.  Bruchmannf. 
Analyse,  t  .Sur  la  tradition  de  l'Hélène  de  Gorgias  [K.  Fuhr[.  Polémique  contre 
Drerup.  tu  Hjr.    II.  Wril,    Etudes  de   littérature   el    de   rythmique   grecques 
|H.  Gleditsch].  Excellent.  If  Ernsl  WuST,  Beitràqe  zur  Textkritik  und  Exégèse 
der  Platonischen  Politeia  [0.  Apelt|.  Sérieux,  f  P.  Couvreur,  llermiae  Alexan-  î5 
drini  in    Plalonis  Phaedrum  scholia  |W.   Krolll.   Eloges.   If   A.  Gudeman,  P. 
Cornelii  Tacili  de  vita  et  moribus   Cnaei  lulii  Aqricolae  liber  \K.  Knaul|.  Très 
soigné,   original,    f  J.  Kahrst,  Geschichte   der    hellenistischen  Zeitalters  [Ad. 
Bauer].    Très    recommandé.  If   IIpa/.Tixà  tf,;  èv  'AÛT.va:;  àpxaioXo-v-ixf,;  ÉTaipsiaç 
[B.j.  Analyse  élogieuse.  f  R.  Koldrwav,  Oie  hethitische  Stèle  gefunden  in  der  30 
Kônigsburg  zu   Rabylon  ;  le    môme,  Die  Pflastersteine    der    Processionsstrasse  A- 
ibur-sabu  in   Bahylon  fC.  F.  I.ehmann].  Bon.  If  L.  Sutterliv,  Das   Wesen  der 
sprachlichen  Gebitde   [K.  BruchmannJ.   Vise    W.   "Wundt.  If   C.  Rethwisch, 
Jahresbcrichle  fur  das  hôhere  Schulwesen  fC.  Noble].  Entreprise  qui  a  réussi  à 
tous  les  points  de  vue.  fH  24  jr.  Untersuchungen    zur  nlteren  griech.  Prosalite-  35 
rature,   suit    Beilrâgen  von  K.    Emminger,    II.    Kuli.mbr,    Val.    Schneider, 
M.  VoGT,  herausg.  von  Eng.  Drbrup.  W.  von  Christ  zum  70.  Geburtstage 
gewidmel  [E.  Schwartzj.   Long  art.  dont  la  fin  est  au  n"  suivant.  If  Ant. 
ZiNGERLE,  T.  Uni  ah   Urbe  cnndita   libvi,   1.  2I-2o    \¥.  Fiïgncr].  Editio  minor 
pour  les  classes.  If  Beilràge  zur  alten  Geschichte  herausg.  von  G.  F.  Lbhmann.  40 
t.  1,  fasc.  2  el  3:  t.  2,  fasc.  1  et  2  [Ad.  Bauer].  Analyse  élogieuse  des  articles 
contenus  dans  ces  fascicules,  f  A.  Nikitsky.  Die  geographische  Liste  der  del- 
phiscken  Proxenoi  ;\V.  Larfeld]    De  bonnes   parties.  ^  J.  N.  Svoronos,   Die 
polyklelische    Tholos  in  Epidnuros    [Bolhe    Graef].    Très   important.  H   Ernsl 
Fabrigius,  Die  Entstehung  der  riimischen  Limesanlagen    in   Deutschland  [Sie-  46 
bourgi.  Eloges.   \   A.    M\u,    Katalog  der  Bihlinthek  des  k.  deutschen  archaeol. 
Institutes   in   Rom,   t.  2  [W.  Kroll).   Très  méritoire.  Hlf   31  jr.  P.  Grawford 
BURKITT,   S'.    Ephraim^s  Quolations   from  the  Gospel   collecled   and    arrangea 
[A.  Ililgenfeld].  Recherches  très  approfondies.  If  II.  de  la  Ville  de  Mirmont, 
Ciceronis   oralio   Philippica   prima   [11.    Nohl[.    Sufisanl.  f    K.  StaBDLBR,  Die  BO 
Ilorazfrage  seil   Lessing  [O.    Weissenfels].    Défense    chaleureuse    d'Horace 
comme  poète  lyrique.  H  V.  Ussani,    Codices  Latini  bibliolhecae  Universilali» 
Messanensis  ante  saec.  XVI  exarati  [F.]  Soigné.  H  Album  gralulalorium  inhono- 


20  1903.  —  ALLEMAGNE. 

rem  H.  van  Herwerden  propler  sepluagenariam.  aetatem  [W.  KroU).  Analyse 
élogieuse  des  articles.  U  II.  \^ ikckimk,  Altorienlalische  Forschungen  [B.  Meiss- 
ner].  Eloges.  If  L  LafosCadb,  De  episluHs  [aliisque  litulis)  imperalorum 
magistratnumque  Homanofum,  quas  ab  aetate  Augusli  usque  ad  Constantinum 
5  graece  lapides  papyrive  servuverunt  [P.  Viereck].  Sera  le  bienvenu.  If  Alf. 
ToRP,  Eb-uskische  Deitràge  [G.  Herbig].  Long  art.  dont  la  lin  est  au  n»  sui- 
vant, tif  ^  fév.  J.  SCHULTZ,  Zur  llias-Kritik  ;  —  le  même,  Das  Lied  von  Zorn 
Achills  fC.  Haeberlin].  Manqué  et  pour  le  fond  et  pour  la  forme.  If  Hans 
ACHEHS,  Die  Martyrologien,  ihre  Geschichte  imd  ihre  Werl  ;  —  Aug.  Urbain, 

10  Ein  Martyrologium  der  chrisilichen  Gemeinden  zu  Rom  am  Anfang  des  S  Jahrh. 
fE.  Preuschen].  Eloges.  If  Fr.  Art.  Hirïzbl,  P.  Vergilii  Maronis  opéra 
fj.  Tolkiehn].  Suffisant.  ^  S.  Bergbr,  Les  préfaces  jointes  aux  livres  de  la 
Bible  dans  tes  mss.  de  la  Vulgale  [P.  Gorssen].  Fait  encore  plus  vivement 
regretter  la  mort  de  l'auteur.  If  H.  Gunkel,  Die  Sagen  der  Geneds,  1  [H.  Zim- 

le  mernj.  Intéressant.  If  Paul  Gaubr.  Palesira  vitae  [M.  G.  P.  S.  Schmidt].  Des 
réserves,  f  Art.  de  Lensghau  sur  la  topographie  de  l'ancienne  Agrigente. 
Iflf  14  fév.  Wiltl.  NeSTLB,  Euripides  der  DiclUer  des  griech.  Aufklàrung  ;  le 
même,  UiUersuchungen  ûber  die  philosophischen  Quellen  des  Euripides  [L.  Bloch]. 
Travaux  très  savants,  très  utiles,  mais  n'entraînant  pas  la  conviction.  ^ 

20  Wilh.  SCHRADBR,  Die  Seelenlthre  der  Griechen  in  der  àllercn  Lyrih  [0.  Schrô- 
der].  Gonféreuce  pleine  de  vie.  If  Joh.  Flbmming  und  L.  Radermachbr, 
Das  Buch  Henoch  [H.  Gunkel).  Observations  sur  le  texte  grec.  H  Julius 
WoLFF,  De  clausuHs  Ciceronianis  fW.  Kroll].  Bon.  f  II.  Michael,  Dax  home- 
rische  und  das  heulige  Ithaka  [K.  Wolf].  Polémique  manquée  contre  Dôrp- 

îB  feld,  soutenant  que  Leucade,  non  Ithaque,  est  la  patrie  d'Ulysse,  f  L.  Gan- 
TARELLI,  La  série  des  curalores  aquarum  [W.  Liebenaml.  Analyse.  %  Gustav 
BauCH,  Deutsche  Scholaren  in  Krakau  inderZeit  der  lienaissancelG.  Haeberlin]. 
Intéressant.  Iff  21  fév.  Otto  Cuntz,  Polybius  und  sein  Werk  [G.  Wunderer]. 
Soulève  beaucoup  de  questions  intéressantes  et  cherche  à  les  résoudre,  f 

30  W.  Gebhardi,  Ein  dsthetisclier  Kommentar  zu  den  lyrischen  Dichtungen  des 
Horaz,  2«  éd.  par  A.  Sghbfflbr  [O.  Weisseufels].  Plein  d'intérêt.  \  Léo 
Bloch,  Alkestis  Studien  fC.  Haebertin].  Mérite  d'être  lu.  If  Th.  Homollb, 
Fouilles  de  Delphes.  2.  Topographie  et  architecture.  Relevé  et  restaurations 
par  Albert  Tournaire,  1  [H.  Pomtow).  Très  long  article  élogieux  dont  la 

36  fin  est  au  n»  suivant.  H  F.  W.  v.  Bissing  und  J.  Capart,  Zu  Ermans  Auf- 
salz  Kupferringe  an  Tempelthoren  (W.  Schmidt].  Analyse.  If  J.-G.  Kempf, 
Romanorum  sermonis  castrensis  religuiae  coltectae  et  illu:<tralae  [W.  KroUj.  Très 
soigné,  fit  28  fév.  A.  Balsamo,  Sulla  composizione  délie  Fenicie  di  Euripide 
[Wecklein].  Soigné,  m^iis  la  conclusion  n'est  pas  acceptable,  f  Cam.  Cbssi, 

iO  Studi  Callimachei  [G.  Haeberlin].  Eloges.  If  Aug.  Mangini,  Index  codicum 
Latinorum  bibliothecae  publicae  Lueensis  [L.  Traube].  Soigné.  H  Kasimir 
MORAWSKI,  Parallelismoi  sive  de  locutionum  aliquot  «su  et  factis  apua  auctores 
Graecos  nec  nori,  Latinos  [W.  Kroll].  Quelques  réserves,  f  Die  Reform  de»- 
hôheren  Schulwesens  in  Preussen,  herausg.  von  W.  Lexis  [O.  Schroeder].  Utile. 

*5  tu?  mars,  R.  Demoulin,  Epiménide  de  Crète  fF.  Lortzing].  Très  méritoire. 
f  Fr.  Blass,  Eoangelium  secundum  Johannem  ]E.  Nestlé] .  Beaucoup  de  sup- 
pressions dans  le  texte,  f  J.  van  der  Valk,  De  Lucretiano  carminé  a  poeta 
perfeclo  aique  absoluto  [Ad.  Brieger].  N'a  pas  prouvé  sa  thèse.  H  Ad.  Furt- 
wângler,  Aphrodite  Diadumene  und  Anadyomene  [Th.  Schreiber].  Analyse.  ^ 

BO  Leop.  Messebschmidt,  Die  Hettiter  [P.  Jensen].  Contestable,  ff  14  mrs. 
Joh.  Gbffgken,  Die  Oracula  Sibyllina  ;  —  le  même,  Komposition  und  Entste- 
hungszeit  der  Oracula  Sibyllina  [Arth.  Ludwichf.  Long  article  dont  la  fln  est 
au  n»  suivant.  If  Ant.  ZinGBRLE,  T.   Livi  ab   Urbe  condila,  lib.  43,  éd.  major 


BERLINER    PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  21 

[F.  Fùgner].  Excellent.  K  W.  Passow,  Sdidienium  Part/ienon  [Frled.  Hauser]. 
Intéressant,  f  Otto  Skeck,  A'.iiser  ^«3i(s/ii.s  fFried.  Cauer].  Ne  donne  pas  tout 
ce  qu'il  annonce,  mais  ce  qu'il  donne  est  bon.  ^  21  mars.  V.  IIoklzer,  De 
po'si  amatoria  a  comicis  atticm  excuUa,  ab  elegiacis  imitatione  expressa  [C. 
Haeberlinl.  Solide.  K  G.  Segub,  M.  Tultio  Ctcei-one.  /(  primo  Hbro  de  offtciix  6 
[H.  Deiter].  Des  lacunes.  ^  H.  M.ignus,  Sludien  zur  UeMrliefenmri  und  Krilik 
dur  Melamorphoaen  Oviis  [H.  Ilclm].  N'a  pas  donné  tout  ce  qu'on  attendait. 
H  Erwin  Kohdb,  l'syche,  3'od.  |P.  Stengel].  Succès  mérité.  H  J.  A.  Knudtzon, 
Dit  swei  Arzaïua-Briefe.  Die  àlteslen  Urkunden  in  indog.  Spraclie  [F.  Justi]. 
Analyse,  n  2S  mars.  \V.  S.  Tbuffel,  Aeschylos  Perser,  \^  éd.  par  N.  Wbck- 10 
LBiN  IG.  Ilaeberlin].  Bon.  K  C.  Schenkl  et  Aem.  Reisch,  Philoslrali  minoris 
imagines  [W.  Schmid].  Soigné.  H  K.  RiJCK,  Das  Exzerpt  der  Naturalis  His- 
tovia  des  Plivius  von  RoberL  von  Cricklade  \D.  Detlefsen].  Rend  un  grand  ser- 
vice à  la  science.  If  E.  MaaSS,  Griechen  und  Semilcn  auf  den  Islhmux  von  Ko- 
rinllt  [0.  Gruppe].  Manque  parfois  de  critique.  H  h'ônigl.  Museen  in  Berlin.  16 
Der  HUdesheimcr  Silberfund  heraiisg.  von  E.  Pernicb  u.  Fr.  WiNTBR  [J. 
lîoehlau].  Grands  éloges.  ^  Konstantinopel  unler  Sultan  Suleiman  dem  Grossen 
aufgenommen  im  J.  1559  durch  M.  Lorichs  aus  Flensburg  herausg.  von  E. 
Oberhummbb  [J.  Partsch].  Méritoire.  H  Ernst  Curtius.  Ein  Lebensbild  in 
firiefen,  herausg.  von  Fried.  Curtius  [P.  Stengel].  Des  plus  intéressants.  20 
H  De  l'authenticité  du  discours  d'Andocide  contre  Alcibiade  [K.  Fiihr].  'Vive 
polémique  contre  Dreriip.  HH  4  av.  Ad.  Hu.geniîeld,  Ignatii^Antiocheni  et 
Polgcarpi  Smyrnae^  epistuUe  et  martxjria  [C.  'Weyman].  Des  critiques.  H  Col- 
lection d'Upsal.  'Vil.  LuNDSTRÔm,  /,.  Jimi  Modérait  Colnmelae  opéra  omnia, 
fasc,  VI  [W.  Beclver].  Puisse  la  suite  être  bientôt  publiée.  1  W.  Fr.  Kaiser,  25 
Qtio  lempore  dialogus  de  oraloribus  scriplits  sit  qnaeritur  [E.  WoliîJ.  Du  bon  sens 
qui  a  permis  à  l'auteur  de  rectiTier  plusieurs  erreurs  établies.  %  Léon 
JOULIN,  Les  établissements  gallo-romains  de  la  plame  de  Martres-Tolosanes 
[F.  Haugl.  Vivement  recommandé,  f  Bulletin  de  géographie  historique  et  des- 
criptive, année  1901  [J.  Partsch].  Très  utile,  fi  Ferd.  Sommer,  Handbuch  der  30 
latein.  Laut-und  Formcnlehre  [E.  Schwyzer'.  Ron.  Hf  11  av.  J.  Bayley 
BuowDBR,  The  time  éléments  in  the  Orestean  trilogg  \Wec]i.lc\n].  Analyse  plutôt 
élogieuse.  1[  llerondie  Mimiambi.  Accedunt  Phoenices  Coronistae,  Mattii 
Mimiaraborum  fragmenta,  tertium  éd.  0-  Crusius,  éd.  minor  [G.  Ilae- 
berlin]. Bon.  1[  Fr.  Blass,  Lycurgi  oratio  in  Leocratem,  éd.  minor  [K.  Fulirj.  3S 
Peu  de  changements.  H  L.  de  Stefani,  Per  il  testo  délie  epistole,  di  fCliano 
[W.  Kroll].  Quelques  choses  nouvelles.  ^  R.  HeinZe,  Virgils  epische  Ttehnik. 
|R.  Ilelm].  Long  article  élogieux  dont  la  suite  est  au  n»  suivant.  %  Studies 
in  honor  of  Basil  L.  Gildersli-eve  [W.  Kroll].  Courte  indication  des  articles 
contenus  dans  le  volume.  ^  S.  Frankfurter,  Register  ou  den  arch.  epigr.  Mit-  40 
teilungen  aus  Osterreich-Ungarn.  années  1-20  [Ililler  von  Gaertringen].  Utile. 
^  II.  van  IlERWERDEN,  i,f.r/co)i  graecum  supvlctorium  et  dialecticum  (L.  Cohn]. 
Rendra  des  services.  HU  18  av.  Arth.  I.udwich,  llomeri  earmina,  pars  prior, 
Uias  [R.  Peppmiiller].  Grands  éloges.  If  Naz.  Capo,  De  S.  Isidori  Pelusiotae 
epistularum  recensione  et  inimero  quaestio  ["W.  Kroll).  Peu  acceptable.  If  F.  F.  W 
Ililler  von  GABRrRiNOEX,  Thera,  t.  4  [R.  "WeilJ.  Bon.  f  Der  rômische  Limes 
in  Oesterreick,  Usa.  3  [E.  Anthes].  Soigné,  t  Collection  Schanz,  Vi.  Alb. 
FoCHS,  Die  Temporalsiïtze  mil  den  Konjunctionen  "bis"  und  "Solange  aW 
[K.  Fuhr].  Rechercher  qui  méritent  d'être  continuées  Hlf  25  av.  S.  Eitrbm. 
Zur  nias- Analyse.  Die  Aussrihnung  (C.  Haeberlin].  Le  principe  de  la  80 
recherche  n'est  pas  juste,  mais  la  recherche  est  faite  avec  soin.  ^  O.  Scha- 
Fi'.n,  Die  Philosophie  des  Heraklit  von  Ephesos  und  die  moderne  lleraklil- 
forschung    [F.   Lortzing].   Mauvais  pour  le  fond  comme  pour  la  forme.  If 


22  1903.    —  ALLEMAGNE. 

E.  L.  de  Stbfani,  /  manoscritii  delii  Historia  Animalium  di  Eliano  [W.  Schmid] 
S.  devrait  donner  une  édition  d'Elien.  f  Otto  Kelleb,  PseudacronU  SchoHa 
in  Horatium  vetustiora.  1.  Sch.  A  V  in  carmina  et  epodos  [E'.WesnerJ.  Nous 
devons  remercier  l'auteur  de  ce  qu'il  nous  donne.  1[  Ilaus  Lieizmann,  Das 

5  Muratorische  Fragment  und  die  monarchianischen  l'rologe  zu  den  Eoangelien 
[Eb.  Nestlé].  Bonne  entreprise,  t  Karl  Buddb,  Das  alte  Testament  und  die 
Ausgrabut^geti  ;  —  Alf.  JBKEMIAS,  Im  Kampfe  uni  Babel  und  Bibel  [B.  Meissiierj. 
Relatifs  aux  rapports  entre  la  Bible  et  l'Assyriologie.  K  Haas  Delbrijck, 
Gesc/tichte  der    Kyiegskunst  iin   Rahmen   der    politisclien  Geschichle   [G.  WolfTj. 

10  Long  article  dont  la  fin  est  au  n»  suivaut.  f  G.  Patkoni,  L'origine  délia 
Domus  ed  un  fratnmento  Varoniano  maie  inteso  |F.  v.  I)uhn|.  L'idée  princi- 
pale du  livre  mérite  l'attention,  tl  2  mai.  \V.  IIei.nol,  Quaestiones  Sopho- 
clex  critiae  [N.  Wecklein].  Bon  travail  d'un  débutant.  K  Th.  Gomperz,  Pla- 
tonische  Aufsdlie.  3.   Die  Kompositio.i  der  Gesetze  LC.  Bilter].  Approrondi  et 

16  pénétrant,  f  Ferd.BAUEK,  Quxstiones  scœnicae  Plautinse  [Alb.  Miiller;.  Sérieux. 
%  E.  ROSSENBBRG,  Studien  zur  Rede  Ciceros  fur  Murena  [IL  Nohl].  Suggestif. 
H  A.  Klter,  Columbus  und  die  Géographie  der  Griechen  [Berger].  Conférence 
intéressante.  If  H.  Langiani,  Storio  degli  Seavi  di  Roma  e  notizie  iyitorno  le 
collezioni  Romane  di  Anlicliità  [G.Wissowa].  Important.  ^  Alb.  Mûllbr,  Das 

20  altische  ISUhuenwesen  [K.  Bruchmaun].  Excellent,  t^  9  mai.  Pausanius's  Des- 
cription of  Greece.  Translated  wilh  a  commenlary  by  J.  G.  Frazeu  [H. 
Pomtow].  Grands  éloges.  1[  Anecdota  byzantina  d'Upsal.  Vil.  Lundstrôm,  1. 
Anonymi  carmen  parxnelicum  et  Pauli  Uelladici  episiola  [Th.  Pregcr].  Intéres- 
sant, f    S.  CONSOLI,    L'autore   del  libro   De  origine  et   nilu  Germanorum  [Ed. 

î6  Wolir].  Beaucoup  de  peine  perdue  pour  montrer  que  cet  auteur  serait 
Pline  l'Ancien,  f  Aug.  Engelubecht,  Die  consolatio  philosopkix  des  Boeihius 
[C.  Weymanu].  Soigné,  f  Gh.  Waldstein,  TUe  Argive  liera  of  Polycletus  [B. 
Sauer|.  Le  problème  reste  toujours  sans  solution.  K  IL  Wincki.eh,  Die 
babylonisc/ie  lîultur  in  ihrtn  Bcziehungen  zur    unsrigen;    —    Ed.    KÔNIG,  Babg- 

30  Ioniens  KvUur  und  die  WellgeschiclUe  [B.  Meissner].  Eloges  pour  W.  H  Th. 
LiNDNKR,  \Veltgeschich.te  zeil  der  Vùlkerwanderung  [Th.  Leilschan].  Beaucoup 
de  science.  Yi  \r,  mai.  Aug.  Ficic,  Das  alte  Lied  vom  Zome  Achitls  (Urmenis) 
aus  der  Ilias  ausgeschieden  und  meirisch  iibersetz  [G.  Ilasborlin].  Tentative  en 
somme  intéressante.  K  J.  Laminnb,  Le  traité  Péri  llermeneias  d'Aristote  [0. 

35  Apell].  Atteint  son  but.  f  Garlo  Pascal,  Oiservalioni  sut  primo  libro  di 
Lucrezio  [A.  Brieger].  Science  et  finesse.  1[  Alb.  Gurtis  Glart.,  M.  Tidlii 
Ciceronis  ora(io«es.  T.  6  [A.  Kornitzer].  La  meilleure  édition  critique,  indis- 
pensable. K  II.  NisSBN,  Ualische  Landesliunde.  2.  Die  Stàdte  (ParlschJ.  Long 
article  favorable  dont  la  fin  est  au  n»  suivant.  If  R.  C.  Flickingbr,  The 

40  meaning  uf  i%\  tij;  <jxy)vr,ç  in  wrilers  of  Ihe  fourth  centurtj  [.Alb.  Millier]. 
Soigné.  HH  23  mai.  Erich  Bbthe,  Uomcr  und  die  Heldensage.  Die  Sage  vom 
Troischen  Krieg  [G.  Ilseberlinj.  Simple  brochure  qui  doit  être  classée  parmi 
les  travaux  les  itlus  importants  qui  aient  été  écrits  sur  la  question  homé- 
rique.  1[    Disserlationes  philol.   llaleiises.  16.    L   Seth   K.    Gifford,   Pauli 

K  Epistulas  qua  forma  legerit  Joannes  Chrysoslomus  [Eb.  Nestlé].  Bon.  If  L. 
MaGGaRI,  Osservazioni  ad  Orazio  ;  —  Fr.  Nigouni,  Per  la  data  delV  episiola 
d'Orazio  ad  Pisones  [J.  Iiaussner].  Discussion.  If  V.  Ussani,  Di  unu  doppia 
redazione  dcl  comtnenlo  di  Benvenuto  da  Imula  al  poema  di  Lucano  ;  —  le  même, 
Catullo  mimugrafo  e  uno  scolio  lucaneo  |G.  llosius].  Bon.  f    L'amministrazione 

50  délie  antidata  e  belle  arle  in  Italiu,  juillet  tOOI-juin  490i;  —  b'ienco  degli  ediftzi 
monumentali  in  Italiu  (F.  von  Duhnf.  Très  utiles,  f  Sammlung  der  grieoh. 
Dialektinschriflen.  VI,  2,  2.  Wortregister  zuin  S'  bis  6"  Hefte  des  â"  Bandes  von 
H.  Mevbr  et  C.  'Wbndbl  [W.  Larfeld].   Est  le  bienvenu.  U  Wilh.  Mbyer, 


BERLINER   PHILOLOGISCHE   WOCHENSCHRIFT.  23 

Henricus  Stephanus  iiber  die  Regii  Typi  Giseci  [V.  GardthausenJ.  Eloges.  ^T 
30  mai.  Al.  RzaCH,  Hesiodi  carmina  [Arlh.  I.iidwich].  Long  article  favorable 
dont  la  Ça  est  au  n»  suivant.  ^|  W.  E.  Watbrs,  l'etionius  cena  Ttimnlchionis 
[W.  Kroll].  SufUsant.  ^  O.v.  (iKBHAHDT,  Pussio  S.  TUtclx  Virginia.  Die  lalein. 
Uebevsetitmgen  dn-  Acla  Pauli  el  Theclas  [A.  BiglemairJ.  Méritoire.  H  Prospero  5 
VaRKSC,  /(  calendario  romauo  all'elà  dellx  prima  guerra  punica  [I..  Ilolzapfell. 
Soigné,  mais  contestable,  f  P.  Fréd.  Girard,  llintoire  de  l'organisaiion  judi- 
ciaire des  Itoinains  [O.  Geib:.  Important.  If  0.  Dknsusianu,  Sur  VaUéralion 
du  C  latin  devant  E  dans  le.s  langues  romanes  |  W.  Meyer-Lubke|.  Polémique 
contre  .\lohl.  1  Sur  les  fragments  de  Selon  dans  la  lIo/iTsia  'AOrivafwv  10 
[Arth.  l.udwich].  Long  article  dont  la  suite  est  dans  les  deux  w  sui- 
vants. H^  6  jn.  A.  Gbntillb,  Del  poema  di  Oslin  sulla  guerra  istriana  [R. 
Ilelm.J.  Analyse.  ^  H.  Bblling,  Studien  iiber  die  Liederbiicher  des  lloralius 
[Em.  Rosenberg].  Très  grands  éloges.  \  L.  Mitteis,  Zur  Geschichie  der 
Erbpaeht  im  Alterlum  [P.  M.  Meyerl.  Heaucoup  de  finesse  et  excellente  15 
méthode.  H  Fr.  Cumont,  Les  Mystères  de  Mithra,  2»  éd.  [G.  Wolff].  Bon. 
11  W.  WbINBERGKR,  Studien  iur  Handschriftenkunde  [Fr.  Riibl].  Bon.  Hlf 
13  jn.  ZsvocpMVTOÇ  a-UYfpifijiaTa  i/.  StopOwas'ii;  xx't  ép!J.rivEtO(;  'luîvvou  IlavTa^iSou. 
(W.  Nitsch].  Ouvrage  de  valeur.^  il.  K.  llaxîX/.apoTio'jXo;,  llepi  .\igc'ou  'AvSpovtxou, 
^lÀoXofixà  7tap«Tripr|[jiaTa  [R.  Ilelm].  Analyse.  \  P.  Wessnbr,  Aeli  Donati  quod  20 
fertur  commentum  Terenti.  Accédant  Eugraphi  commentuin  et  scholia  Betnbina,  1 
[R.  Kauer|.  Réussi.  ^  Mélanges  Perrot  [A.  Kurtwangleri.  Analyse  des  articles 
contenus  dans  le  volume,  f  Wilh.  Lari'ELD,  Handbuch  dcr  griech.  Epigra- 
phik.  2.  Die  Attischen  Inschriflen  |E.  Ziebarth|.  En  somme  mérite  d'être 
chaudement  recommandé.  H  H.  Winckler,  Die  Gesetse  Hammurabis  Konigs  î5 
von  Babijlon  urn  2Ï50  v.  Ch.  Das  àlteste  Geselzbuch  der  VVelt,  —  J.  Jeremias 
Moses  und  Hammurabi  [Jusli].  Importants.  %  M.  Joris,  Ueber  Homeriibertra- 
gung  mit  neuen  Proben  [K.  Bruchmanu].  Intéressant.  Ht  20  jn.  R.  Alex.  Nbil, 
The  Knights  of  Aristophanes  [K.  ZacherJ.  Science  un  peu  trop  indisciplinée,  t 
Scriptores  originum  Gonstantinopolitarum  rec.  Th.  Preger,  [lesycliii  illus-  30 
tris  origines  Constanlinopolilanae.  Anofiymi  enarrationes  brèves  chronologicae. 
Anonymi  narratio  de  aedificatione  S.  Sophiaa  [von  Dobschiitz].  Eloges,  t 
B.  Romano,  Lacritica  letteraria  in  Aulo  Gellio  [IL  Peter].  Bon.  1[  G.  Wblcker, 
Der  Seelenvogel  in  der  alten  Litleratur  und  Kunst  fSam  Wide].  Soigné,  original. 
f  J.  AsbaCH,  Zur  Geschichte  und  Kultur  der  rumischen  Rheinlande  [A.  Schul-  35 
teu].  N'est  pas  satisfaisant.  \  W.  Christ,  Grundfragen  der  melischcn  Melrik 
der  Griechen  [IL  Gleditsch].  Des  critiques,  tl  27  jn.  V.  Tûmmasini,  A'eno- 
phontis  de  re  equesiri  Hbetlus  [H.  Schenkll-  Bon.  H  N.  PlNTER,  Lucanus  in  tra- 
dendis  rébus  geographicis  quibus  usus  sit  auctoribus  ;  —  J.  Baeumer,  De  Posido- 
nio,  Megasthene,  ApoUodoro  M.  Annaei  Lucani  auctoribus  [J.  PartschJ.  Suffi-  40 
sant.  H  Victor  Bérard,  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée,  1  [II.  Lewyj.  Long  article 
dont  la  fin  est  au  n"  suivant;  l'auteur  veut  trop  prouver.  H  N.  F.  IloX(Tr){, 
MeASTai  Ttep'c  toû  [3io-j  xal  tt,;  yXoiurrr^i  toû  £X),t|vixo-j  ),aoO  [Aug.  lleisenber].  Beau- 
coup de  soin,  t  0.  Weissenfels,  Kernfragen  des  hôlieren  Unterrichts 
[K.  Bruchmanu].  Intéressant.  HH  4  jt-  J-  v.  Lbbuwen,  Arislophonis  Aves  45 
[0.  KaehlerJ.  Réussi.  U  .\d.  IIar.nack,  Diodor  von  Tarsus  [E.  PreuschenJ.  De 
la  valeur,  t  G.  CuRCiO,  Poeti  latini  minori.  1.  Gratti  Cynegeti-:on.  i.  OvUi  de 
piscibus  et  feris  [H.  Schenkl].  Grosse  entreprise  qui  mérite  d'être  continuée.  1 
V.  GardthaUSBN,  Sammlungen  und  Cataloge  griechischer  llandschriften 
[W.  WenibergerJ.  Très  soigne  malgré  des  lacunes.  %  Greek  papyri  from  ihe  b" 
Cairo  Muséum  togelherwilh  Papyri  of  Roman  Egypt  from  American  collections 
by  E.  J.  GooDSPBUD  [W.  .Schubarl].  Des  choses  intéressantes.  HH  H  jt.  Chr. 
Ki'iNNBTH,  Der  pseudohesiodeische  Heraklesschild  |A.  LudwichJ.  Excellent.  1 


24  1903.    —    ALLEMAGNE. 

G.  E.  BORBNIUS,  De  Plularcho  et  Tacilo  inter  se  congruenlibus  \ll.  Peler].  Ana- 
lyse. 1[  M.  W.  LrNDSAY,  M.  Valerius  Marlialis  Epigrammala  ;  —  le  même, 
The  ancienl  Edilions  of  Martial  fC.  Ilosius).  ElOfxes.  \  Kleine  Schriflen  von 
Karl   Lbhrs,    herausg.   von  .4.    Ludwich   [W.   Kroll].  Utile.  1[  R.  Peters- 

Î5  DORFF,  Germanen  und  Griechen  'E.  Wolff).  Bapproche  les  données  fournies 
par  Homère  et,  Tacite.  H  II.  Bretzl,  Bolanische  Forschimgen  der  Akxanderzu- 
gcs  [H.  Stadier].  Soigné,  f  A.  .SoGliano,  Dionysoplalon,  contribulo  aW  icono- 
grapa  Platonica  [A..  Furlwâiigler].  Repose  sur  une  erreur.  1j  Papcrs  of  ihe 
Brithh  Sc/ioot  al  Borne  [i.  Partschl.  Eloges.  ^  E.  II.  Sturtevant,  Conlraction 

10  in  the  case  forms  of  the  latin,  io-and  iâ  stems  and  of  deiis,  is  and  idem  [M.  Nie- 
dermanii]-  Méritoire.  1[  Timolhée,  les  Perses  [Ilerweden].  Lire  v.  105  xa-ri- 
<7-eyo;  Hfl  18  jl.  U.  VOn  WilaMOWITZ-MollendOBFF,  Timolheos,  die  Verser, 
aus  einem  Papyrus  von  Abusir  [0.  Schroeder].  Heureuse  découverte.  1[ 
Corpus  de  Vienne.  32.  S.  Ambrosii  opéra,  k.  Expositio  Evangelii  seundum 

16  Lucan.  Rec.  G.  et  H.  Schenkl  [J.  Zycha].  Digne  des  précédents  volumes. 
If  0.  Sbeck,  Geschickte  der  Untergang.-i  der  Anlikeu  Welt  [  L.  liolzap- 
fel].  Mérite  le  meilleur  accueil,  f  F.  Big.  Tarbell,  A  Greek  hand-mirror,  a 
canlliariis  from  the  factory  of  Brygos  ]A.  Kôrte].  Intéressant,  f  Ch.  Blinken- 
BEKfl,  et  K.  F.  KiNCH,  Exploration  archéologique  de  Bhodes  [il.  v.  GaertringenJ. 

20  Bon.  fH  25  jt.  T.  G.  Tuckbk,  The  Choephovi  of  Aeschyhis  [Wecklein].  Arbi- 
traire, f  L.  .\.  Michelangelo,  Note  criliche  al  lexto  delta  Medea  di  Euripide 
[S.  Mekler].  Quelques  observations.  If  G.  B.  Girardi,  Di  un  dramma  greco- 
giudaico  nell'  età  Alessandrina  [A.  Ludwich].  Sans  grande  valeur,  t  ii-  G. 
OwEN.  .4.  Persi  Flacci    cl  D.    luni   luvenalis   salurae   [G.  Ilosius].  Soigné.  ^ 

2B  E.  Maass,  Die  Tagesgôtter  in  Rom  und  den  Brovinzen  [F.  Haugj.  Des  réserves. 
1[.  J.  Strzygowski,  Hellenistische  und  koptische  Kunst  in  Alexandria  |A.  Furt- 
■wiingler].  De  bons  matériaux  réunis.  Hf  1"  août.  J.  ab  Arnim,  Stoicorum 
veterum  fragmenta.  2.  Chrysippi  fragmenta  logica  et  physica  [M.  Pohlenz]. 
Long  art.|favorable.t  R.  Y.  Tyrrell,  P.Terenti  Afri  comoediae  [P.  WessnerJ. 

30  Ne  marque  pas  un  progrès.  H  E.  R.  Bevan,  The  house  ofSeleucus  |B.  Niese]. 
Très  méritoire.  If  Joli.  Kromaybr,  Antike  Schlachtfelder  in  Griechenland,  1 
fB.  Oehler].  Important,  t  O.  Basiner,  Ludi  saeculares  [E.  von  Stern].  Excel- 
lent travail  en  russe.  If  11.  IIirt,  Uandbuch  der  griech.  Laut-und  Formenlehre 
[P.  Solmsen].  Bon.  If   Max   Hoffmann,   August  Bœckh   fC.  Haeberlin].  Très 

35  intéressant.  Hf  15  at.  Alf.  Franke,  De  Ballada  epigrammatographo  \^i.  i^w- 
bensohn].  Très  bon  travail  d'un  débutant,  f  Carlo  Pascal,  l'iauto.  1  Captivi 
[O.  S.]  Jugement  défavorable,  t  G.  L.  Hendrickson,  The  Proconsulate  of 
Julius  Agrippa  in  relation  to  history  and  tn  encomium  [E.  Wolff].  Quelques 
bonnes  parties.  If  B.   P.  Grbnfbll,  A.  S.  Hunt,  and  J.  G.  Smyly,  The  Teb- 

40  tunis  Papyri  [P.  Viereck].  Surtout  des  papiers  administratifs,  t  0.  Gruppb, 
Griechische  Mythologie  und  Religionsgeschichte  [S.  Wide].  Bon.  If  A.  Rulgers 
V.  der  Lœpf,  De  ludis  eleusinïis  [P.  Stengel].  Soigné,  marque  un  progrès.  If 
Jahrcsheftc  der  Oester.  Arch.  Instituts  in  Wien,  5  [F.  H.  v.  Gsertringen].  Eloges. 
t  L.  CantaRELLI,   La   diocesi  Jtaliciana   da   Diocleziano    alla   fine  dell'impero 

iS  occidentale  [J.  ParlschJ.  Méritoire,  f  Kleine  Schriften  von  E.  Rohde  ;  —  O. 
Crusius,  Erwin  Bohde  [B.  Keil].  Utile,  intéressant.  If  E.  Reicke,  Der  Lehrer 
fK.  Bruchmann].  Bonne  étude  sur  les  anciennes  universités  allemandes. 
tf  29  at.  J.  EsTÉVE,  Les  innovations  musicales  dans  la  tragédie  grecque  à  l'époque 
d'Kuriptrfc  fll.  Glcditchj.    De  bonnes  parties.  H   R.   S.    Iîadfokd,  Personi/fca- 

50  lion  and  the  use  of  abslract  subjects  in  the  Allie  orators  and  Thukydides  [K. 
FuhrJ.  Méritoire.  If  Alf.  Gudeman,  The  sources  of  Plutarch's  life  of  Cicero  |H. 
Peter].  Bon.  t  E.  G.  Sihleu,  7'i(I(i  Ciceronis  oratio  Philippica  secunda  |II. 
Nohl].  Peu  important,  t  M.  H.  Ritchib,  A  study  of  conditional  and  temporal 


BERLINER    PHILOLOGISCHE  WOCHENSCHRIFT.  25 

clauses  in  Plimj  the  Jounger  fR.  Ilelm].  Simple  statistique.  If  E.A.GaRDNBR, 
Ancient  Alliens  \\.  MilchliœferJ.  Bonne  exposition.  %  Alb.  Mayr,  Die  vorqe- 
schichilichen  Denkmâler  von  Malla    [0.  Mellzer].    Beaucoup  fie  science,  f  A. 
KlosterMaNN,  Ein    diplomatischer    BriefwechsH   aus  dem   2"  Jahrtnuaend  uor 
Chrisio  |P.  Jensen].  2"  édition  d'un  bon  ouvrage.  If  Der  aile  Orient.  O.Wkbbr,  6 
Arabien  vor  dem  Islam  ;  —  A.  SaNDA,   Die  AramSer  fB.  Meissner].    Intéres- 
sants, tir  5  sept.  A.  liORMBR,  Homerische  Sirtdien  [Th.  Zielinslsi!.  Solutions  qui 
ne  sont  pas  toujours  acceptables,  f  II.  M.  Blaydes,  Spicilegium  Arisiopha- 
neiim  [0-  KœhlerJ.  Des  choses  inutiles,  t  G.  M.  Columba.  Casfio  Dione  e  del 
guerre  gaViche  di  Cesare  [II.  Peter[.  Mérite  l'attention. ^  G.  NÉMBiHY,  Fergiiius  tO 
élete  es  miivei  [B.  Kohibachl.  Chaudement  recommandé.  If  II.  Jordan,  Die 
Théologie  der  newndeckien  Predikten  Novatians  [J.  B.l.  Bon.  t  HpaxTixà  tti;  iv 
'.\07,vai;  àp-/aio>,oi-iy.ri;  haipeia;  toO  £to-j;    1901    [Ghr.    Belger).    Analyse.  If  Ch. 
IliJLSEN,  Die  Auxgrabungen  au  f  dem  Forum  Homanum  iS9S-1902  [I\   V.  Duhn]. 
Très  méritoire,   t   M.    BtiSNiER,   De   régions  Pxlignorum  [J.  Partsch].  Est  le  15 
bienvenu,  t  G.  K.  CURAtulo,  Die  Kunst  der  Juno  Lucina  in  Rom  [G.  Ilbergl. 
Beaucoup  de  peine  perdue.  If  J-  H.  Moqlton,   Two  lectures  on  the  science  of 
language  \V .  Solmsen].  Recommandé.  \\  1-2   sept.  A.   A.  Zanoli.i,   De  Pseu- 
dophocylidea  [A.    Ludwichf.    Mauvais,  t   Ed.   Stkmplingrr,   Sludien  ju  den 
'EOv.y.i  des  Siephanos  von  Bgzanz  [J.  Partsch].  Sera  lu  avec  intérêt,  t  Aug.  20 
Heisbnberg,  Georgii  Acropolilx  opéra  [Th.  Preger].  Fait  vivement  désirer  la 
suite  de   l'ouvraga.    t  P.    Reuther,   De  Catonis  de  AgricuUura  libri  vestigiis 
apud  Grsecos  [II.  Stadler].  Objections  nombreuses.  If  M.  IIodermann,  î/nsfre 
Armeesprache  im  Dienste    der  Càsariiberset^ung,    2"    éd.    [R.    OehlerJ.    Succès 
mérité,  t  Cari  Schmidt,  Die  alien  Petrusakten  im  Zusammenhang  der  apokry-  Î5 
phijichen   AposleUitleratur  nebst    eineyn    neuentdecklen  Fragment  nntersucht  [A. 
Ililgenfeldj. Convaincant.  If  P.  Gauc.klkr,  Les  fouilles  de  la  Tunisie  [R.Oehler]. 
Très  bon.  If  0.  Winslow,  Ur  sprakeis  historia    (M.  Niedermann].  Critiques. 
f  L.  M    Hartmann,    Corporîs   chnrtarum  Italise  spécimen  ]W.    Wendland]. 
Rendra  en  somme  des  services,  flf  19  sept.  II.  S.  Macuan,  The  harmonies  30 
of  Aristoxenus  [E.  Graf].  Edition  utile,  t  Eranos.  Acta  philologica  suecana  [M. 
Rannow|.  Long  art.  dont  la  fin  est  au  n"  suivant  ;  s'occupe  surtout  des 
Callimachea  d'O.  A.  Danielsson.lf  P.  Brandt,  P.  Ovidi  Nasonis  De  arte  ama- 
toria  libri  très   [II.  Magnus].    Des  lacunes,  des  défauts  ;    mérite  cependant 
d'être  lu.  ^  M-  Besnier,  Vile  Tibérine  dans  CAnliquilé  [J.  Partsch].  Eloges.  ^  3i 
L.  V.  RlNONAPOLi,  La  Disccsa  dUshtar  aU'inferno  [J.].  2"  éd.  avec  une  traduc- 
tion, f  Egypl  Exploration  Fund.  Archxological  report  1901-t90S.  Ed.  by  V.  Gl. 
Ghîppith  [Ch.  Belgerj.  Important,  t    Vannée  linguistique    publiée    sous  les 
auspices  de  la  Société  de  Philologie,  t.  I  [F.  Solmsen].  Bonne  publication. 
t  W.  Freund,  Wie  studierl  man  klasaische  Philologie,    6"    éd.    par  II.  Deitbr  40 
\I.  KroUj.   A  négliger.  Iflf    -0  sept.    D.  Fava,    Gli  epigrammi  di  Platane  [0 . 
Scliroeder].  Soigné,  t  R.  Pichon,  Lactance  [S.  Brandi].  Long  art.  favorable 
dont  la  fin  est  au  n«  suivant.  If   C.  Pascal,    Fatli    e  légende  di  Roma  antica 
|Fr.  Cauerj.    Mérite   en    somme   l'attention,  t  A.  Thomsrn,   Orthia   [Sam. 
'Wide].  Bon  travail  d'un  débutant.  \  J.  T.  Clarke,   Fr.  II.  Bacon,  R.  Kol-  « 
DEWAY,  Investigations  at  Assos  [F.  II.  V.  Gaerlrin^'er].  Bon.  H  R.  Klussmann. 
Sgsteinatisches  Veneichnis  der  Abhandlungen  [K.  Fuhr].   Idée  heureuse,  com- 
ble une  lacune,  m  3  oct.  Ed.  Zeller,  Die  Philosophie  der  Griechen  in  ihrer 
geschichtlicUen  Enlwickelung,  III,   2  [A.   Schraekelj.  Grands  éloges  pour  cette 
nouvelli!    édition    revue  par  un    vieillard   de    89  ans.  t    Sit:iungfbericlile  6U 
der    Kais.  Akademie    der    Wissenschu ften    144"    vol.    Wien.    [E.  Preuscheuj. 
Analyse  des  articles,    f    F.    Gbyer,   Topographie    nnd    Geschichte  der  Insel 
Euboia    [J.    Partsch].   Du   mérite.    If  A.   Furtwanglbr,    Dos  Tropaion  von 


26  1903.  —   ALLEMAGNE. 

Adamklissi  und  die  provinziabumische  Kunst  [F.  v.  Duhn].  Important.  If 
V.  ThumSER,  Sokrates  als  Forbild  der  studierenden  Jugend  [K.  Bruchmanii]. 
Intéressant.  tH  10  oct.  R.  Bkrndt,  De  Charete,  Chaeride,  Alexione  grammalicis 
eorumque  reliquiis.  1  [A.  IlUgard].  Quelques  critiques.  1[  R.  Janssen,  Das 
*  Johannes-Evangeliwn  nach  der  Paraphrase  des  Nonnus  PaiiopoUlanus  [Ed. 
Nestlé].  Peu  d'utilité.  %  G.  L.  IIbndhiCKSON,  Horace,  serin.  1,  4.  Id.,  Horace 
and  Luciiius,  a  study  of  Hov.  serm.  1,  10  [J.  Ilaiissiier].  Explications  peu  fon- 
dées. If  W.  Fox,  Reinigii  Autissiodorensis  in  Artem  Donati  minorem  commentum 
[G.  Goelzf.  Peut  être  considérée  comme  une  edilio  priuceps.f  Paulys  Realenc. 

10  Bearb.  von  G.  Wissowa  fS.  Widei.  Vol.  supplémentaire,  contenant  entre 
autres  un  art.  sur  Athènes,  par  G.  Wachsmuth.lf  Éb.  Schrader,  Die  Keilin- 
schriften  und  das  aile  Testament,  Ho  éd.  par  H.  ZiMMERN  et  II.  Wingklbr  ÎB. 
MeissnerJ.  Mérite  une  grande  reconnaissance. f  (;.  IIôlsghkr,  Pàlastinainder 
persiscken  u.  hellenist.  Zcit  |J.  Partsch].  Rendra  des  services.  IfR.  Lbonhard, 

15  Puphlagonisclie  Denkmàler  [II.  Zimmerer].  Bon.  H  Ant.  Meilleï,  Introduction 
à  l'étude  comparative  des  langues  indo-européennes  [M.  Niedermann].  Important. 
fif  17  oct.  II.  DlM.s,  Em  orphischer  Demeterhymnus[l\.  Peppmiiller]. Excellent. 
If  P.  Pasblla,  La  poesia  convivale  dei  Greci  |0.  Schroederf.  Insignifiant.  % 
O,  Jahn  et  Ad.  MiCHAKUS,  Arx  AthenarumaPausaniadescripta\Ch.ï.\i&\%<iï\. 

20  Eloges  de  cette  3«  éd.  If  G.  Boissier,  Tacite  [Ed.  VVolff].  Excellent.  If  M. 
Ruhland,  Die  eleusinischen  Goitinnen.  Enlwicklung  ihrer  Typen  in  dea 
altischeu  Plastik  [B.  Sauer].  Approfondi.  \  S.  Funk,  Die  Juden  in  Babylo- 
nien [J.  W.  Rothstein].  Bon  livre.  If  K.  A.  Schmid,  Geschichte  der  Erziehung, 
5  fO.  Weissenfels].  Bon.  "Jlf  24  oct.  Carra   de  Vaux,  Philon  de  ligzance.  Le 

25  livre  des  appareils  pneumatiques  et  des  machines  hydrauliques  [Wilh.  Schmidl]. 
Long  art.  très  favorable  dont  la  fin  est  au  n»  suivant,  f  A.  IIarnack,  Die 
Mission  und  Ausbreitung  des  Christentums  in  der  ersten  drei  Jahrh.  fE.  Preus- 
chen].  Bon.  \  A.  McLLBR,  Jugendfiirsorge  in  der  rôm.  Kaiserseit  [B.  Kiibler]. 
Des  lacunes.  ^  R.  Weynand,  Form   und  Dekoration  der  rom.  Grabsteine  der 

30  Bheinlande  im  ersten  Jahrh.  [F.  Ilaug).  Méthodique,  soigné,  t  ^-  Dieterigh, 
Ueber  Wesen  und  Ziele  der  Volkskunde  ;  —  II.  USBNBR,  Ueber  vergleichende 
Sitten-and  Rechtsgeschiehte  [\y.  Kroll].  Eloges.  Iflf  :il  oct.  P.  CoasSBN,  llora- 
tiana  [H.  Rôhl].  Des  choses  Tieuves.  %  Sitsungsberichte  der  K.  Akademie  der 
Wissenschaflen,  Bd.  14â  fW.  Kroll].  Analyse.  H  Al.  BauM(iARTNER,   Geschichte 

35  der  Wcltliteratur.  i.  Die  lalein.  u.  griech.  Literalur  der  ckristl.  Volker  [G.  Ilae- 
berlin].  Recommandé.  K  G.  von  V i^'amCzY ,  Die  Handzeichnungen  Giuliano^s  da 
Sangallo  [R.  Weil|.  Utile.  ",f  Félix  IIettner,  Hlustrierter  Fiihrer  durch  das 
Provinzialmuseum  in  Trip.r  [G.  Wolff].  Beaucoup  de  soin  et  de  science.  Hlf 
7  nov.   E.   Wegklein,    Aeschylos,    Die   Schutzflehenden    fll.    Jurenka).     Des 

40  réserves.  H  A.  Ludwigh,  De  quibusdam  Timonis  Phliasii  fragmentis  [R.  Pep- 
pmiillei].  Indique  les  principales  corrections,  f  J.  L.  IIeiberg,  Claudii  Pto- 
lemaei  opéra  quae  exslant  omnia,  1  [Fr.  Ilultschj.  Grande  entreprise  très  méri- 
toire, f  II.  WalïHER,  Ueber  die  EclUheit  und  Abj'assung  der  Schriflen  der 
Corpus  Caesarianum  [II.  .Schiller].  Inléressant.lf  'Im.  N.  Sgopwvo?,  'EpixTivcia  Toiv 

45  |ivri[ieîwv  xoû  'EXrJinvixoCi  (iuaxtxoû  xùxXou  xoù  TOîtOYP«cpfa  'EXeurrïvoç  xai  'AOrivûv 
[B.  Sauer].  Des  parties  prêtent  à  la  critique,  t  Alb.  Waohter,  Das  Verfall 
der  Griechentums  in  Kleinasien  [E.  Gerland].  Des  observations.  If  14  nov.  B. 
Ghenfell  and  A.  Hunt,  The  Oxip-hynchus  Papyri,  3  [O.  Schroeder].  Long  art. 
favorable  dont  la  fiu  est  au  n»  suivant.  ^  lieitrdge  sur  Klassischen  Philologie 

50  offerts  à  Alf.  Schône  [G.  Hosius].  Des  articles  sur  Juvenal,  le  Giris,  Gicéron, 
etc..  If  Cl.  IlERSCHKL,  The  Two  Books  on  the  Water  Supply  of  the  City  o/ 
Rom  of  Scxtus  Julins  Frontinus  (G.  Guuderman].  Fait  pour  le  grand  public. 
If  K.   Sethe,  Beitràge  zur  àltcslen  Geschichte  Aegyptens  [Fr.  W.  von  Bissiug]. 


BLATTER    FUR    DAS    BAYEK.    GYM  N.VSI  VL-SCHULWESEN.  27 

Excellent,    t    W.   SpibGBLBBRG,   AegyplUche   und    oriech.    Eigennamen    aut 
ilumienetikelten  der  rcim.  Kaisevseit  [R.  F.    W.  Schmiilt].    Très  long  arl.  fav. 
dont  la  suite  est  aus  deux  n«'  suivants.  %  Julius  Africanus  und  die  Peisis- 
tralos-Legenle  iiber  Hciiner  [Arth.  I.udwichl.  Extrait  d'un  papyrus  d'Oxy- 
rhynchus,  HH  21  nov.  G.  Nèmbthy,  A.  Penii  Flacci  salirae  [C.  Ilosius].  Méri-  6 
toire.  H  M.  Rostowzbw,  Tessurarum  urbis  Ftomae  et  suburbi  plumbeani tu  sylloge 
[M.  Ihm].    Bon.  If  11.   GiuMME,   Das  Geselz    Chammurabis  und  Moses   [Justi]. 
Eloges.  H  V.  Brandt,  Melrische  Zeil-  und  Streilfrugni  [O.  Schroeder).  Analyse. 
n  28   nov.    W.    KlINGER,    Die   Mârchenmolive  in    Geschichtswerke    Herodots, 
ITh.  Zielinski].  Bon   travail  en  russe,  t  0.  Navarre,  Kssui  sur  li  rhétorique  10 
grecque  avant  Aristote  [L.  Radermaclierl.  Uecommando.  ^  Fr.  Rohde,  Cicero 
quae  de  inventione  praecepit,  quatenua  seculus  sit  in  oriUionibus  generis  ludictu- 
lis   [\.   Kornitzer;.   Bonne    dissertation   inaugurale.  If    W.  Dru.mann,   Ge- 
schicMe  Roms,  -2'  éd.  par  P.  Grôbb  [L.  Holzaptel;.  IHévision  faite  avec  soin. 
If  !..   POLLAK,  Klassisch-anlike  Goldschmiedarbeiten  in  Bedtze  Sr,  Exe.  A.  J.v.  »5 
Nelidow  fG.  Karo].  Eloges  pour  l'auleur  et  le  possesseur.  flU  odéc.  Oie  BakeUen 
ein  Drama  des  Euripides   iibursetzt  von  H.   FuGOKR   [WeckleinJ.  Analyse.  If 
Th.   Ch.  BURGESS,   Epideilic  Hterature   [G.   Lehnert].  Exposition  soignée.  If 
B.  W.  SwiTALSKI,  Des   Chalcidius  Kommentar  zu  Platos  Timaeus  [0.  Apell'. 
Vaut  par  l'analyse  des  sources.  If  G.  T.  A.  Kruger,  Des  Q.  Iloi-alius  Flaccus  W 
Saiireu  u.  Epistetn,  14-  éd.  des  Épîlres  par  G.  Krugkr  fJ.  Iiaussner].  Bien  au 
courant.  If  A.  Baumgartner,  Gesehichle  der  Wellhlteratur .  3.    Oie  griech.   u. 
luem.  Lia.  des- klassi^chen  AUevlums  [O.  Weissenfels].  Parfait.  If  G.  Funaioli, 
Der  l.okativ  und  seine  Aujlosung  [B.  DclbriicUJ.  Études   qui   méritent  d'être 
continuées.  Iflf  12  déc.  P.  Natorp,  Plalos  Ideenlehre  [A.  Schmekel].  Des  plus  25 
niériloire:^.  %  Alf.  Kappelmacher,  Studia  Juvenalia  [G.  HosiusJ.  Analyse.  H 
Feslsclirift  der  Wietter  Sludien  sum    60"    Gebwtstage   E.  Bormanns  [W.  KmU]. 
Long  art.  favorable  dont  la  lin  est  au  w  suivant,   t  I"r-  B.  R.  Hellems, 
Lex  de  imperio  Vespaiiani   [Fr.  Cauer].    Jugement   personnel.  If  Régence  de 
Tunis.    1,    Enquête   sur    les    installations    hydrauliques    romaines    en     Tunisie  30 
dirigée  par  P.  Gaugklbr.  2  |R.  OelilerJ.  Intéressant.  H  Do  Bois-Reymond, 
AUische  Landschafl ;  —  Am  Tempel  von   Aegina   [G.    Schullz].   Bonnes  cartes 
pour  les  classes.  Ht  19  déc.  T.  Sïickney,  Les  sentences  dans  la  poésie  grecque 
d'Homère  à  Euripide  fW.   NesUe].   Quelques   observations.  \  Ed.  Lambert, 
Li  question  de  l'authenticité  des  XII  tables  et    les  annales   maximi  [Fr.  Cauer].  3^ 
Réfute  Pais.  If  0.  Ubrnoschegk,  De  elegantia  Caesaris  sive  de  commentariorum 
de  b.   g.   et   de  b.   c.   differentiis  animadversiones  [II.    Schiller].  Ne  peut  être 
considéré  que  comme   un  travail  préparatoire.  H   Alf.  Jerbmias,  Hôlle  u. 
Paridies  bei  den  Babylonien  ;    —    le   même,    Im   h'umpfe   um  Babel  iind    Bibel 
jB.  Meissuerj.  Éloges.  If  E.  Ke.mmbr,  Die  polare  Amdrucksweise  in  der  griech.  *» 
Literatur  [Uenrich].  Des  réserves.  \\  26  déc.    Vig.  Inama,   Eschilo,  I  Selle  a 
Tebe  [N.  Weckleiuj.  Peu  scienlillque.  If  R.  KOhnbr,  Xenophons  Memorabilien, 
6'  éd.  par  Rud.  KChner  [K.  Lincke].  Peu  de  changements,  t  Th.  Gompbrz, 
Zur  Chronologie  des  Stoikers  Zenon  [h.].  Analyse,  t  R.  B.  Steele,  The  ablalive 
absolut  in  Livy   [F.    KiignerJ.    Approfondi   et    instructif.  1    Fr.  Ueberwbg.  « 
Grundriss  der  Gesehichle  der  Philosophie,  9»  éd.  par  M.   IIEINZB.  1,  Das  .VUcr- 
tum  [A.  Schmekel].  Indique  quelques  améliorations  à  faire.  K  0.  Rightbr, 
Topographie    der   Stadl    Rom.  ;    —    Beitrdge    iur   vom.    Topographie  ;   —    Chr. 
IIUELSI'.N,  Wandplan  von  Hom.    [IL   Degeringj.    Eloges.  îf  E.  Gbrland,  A'fue 
Quelten  sur   Gesehichle   de-t    lalein.    Erzbistums   Pulras   [A.   Heisenberg].  lalé- «' 
ressaut.  Albert  Martin. 

Blàtter  lùr  das  bayer.  Gymnasial-Schulwesen,  ao'e""  B.  1903.  Jv.- 
fév.  Changement  de  flexion  eu  latin   des    noms  propres  de  femmes  en-iov 


28  1903.    —   ALLEMAGNE. 

empruntés  au  grec.  [Aug.  Ziinmermannl.  Dans  Plaute  et  Térence  ils  gar- 
dent la  môme  flexion  qu'en  grec  et  se  termiueni,  en-ium.  Dans  les  inscr. 
ils  adoptent  plus  souvent  une  flexion  nouvelle -io(n),  -ionis.  «I  L.  Sutterlin, 
Das  Wesen  der  sprachlichen  Gebildc.  fDuloit].    Critique  savante  et  spiritui;lle 

5  des  théories  de  Wundt  ;  réserves.  \  A.  Rômer,  Ilomerische  Gestalten  und 
Gesialiungen.  [J.  Wimmer]  Opuscule  très  recommandabie.  T  E.  Nestlé, 
Novum  TesiamenCum  graece.  [0.  Siahlin]  3»  éd.  d'un  ouvrage  aussi  solide 
que  clair  et  commode  à  manier,  f  C.  F.  Lehmann,  Beitràge  zur  allen  Ge- 
schichle.  1,  3.  [K.  Beissinger]  (cf  R.  d.  R.'26, 153.39)  6  mémoires  intéressants. 

to  U  C.  Bezold,  Kinive  und  Dabylon.  [J.  Melber].  Bonrte  monographie,  fait 
honneur  à  la  collection  Ileyck.  \  Otto  Serck,  Kaiser  Augustus.  [Id.]. 
Appartient  à  la  môme  collection  (Monographien  zur  Weltgeschichle.  Ed. 
Heyck)  ;  traité  avec  un  vif  intérôt  du  passage  de  la  république,!  la  monar- 
chie. H   L.  ScHMiDT,  Ceschickte  der  Wandalen.  [Id.j.  Tout  à  fait  au  courant. 

18  t  A.  Mayr,  Die  ai(c/trîs//ic/ifn  BegràbnUsiàtlen  auf  Malla.  [Stulilfauth].  Kx- 
cellent.  \  J.  Minos,  Ein  neuenldeckles  Geheimschriftsystem  der  Allen.  [Ruess) 
Exemples  intéressants  d'akrotelculon  dans  les  poètes  latins,  %%  Mars- 
Avril.  Eclaircissements  et  remarques  sur  Plutarquc,  Thémistocle  et  l'éri- 
clès.  [Hauck]  Examen  de  3  passages  du  Thém,  (III,  3  ;  XI,  3  ;  XXI)   et  de  5 

20  du  Pér.  (I,  4  ;  III.  2  ;  V,  3  ;  XllI,  7  ;  VII,  2).  %  W.  Wundt,  Sprachgpschichte 
und  Sprachpsychologie.  [Dutoit].  Précise  et  rectifie  les  théories  de  Delbriick, 
à  qui  il  ne  marchande  pas  les  éloges,  à  travers  ses  crtiques.  t  P.  Maas, 
Sludien  zum  poelUchen  Plural  bel  den  Ttômern  [K.  Reissinger].  A  repris,  eu 
lui  donnant  une   base  plus    large,  mais  sans   parvenir  à   le  résoudre,  un 

26  problème  déjà  ancien.  If  E.  IIailbr,  Beitrage  nw  Erklarung  des  poetiscken 
Plurals  bei  den  romisclien  Elegikern  [Id.]  Contestable  et  mal  informé,  f  J.U. 
FXsi-A.  Kaeoi,  //omers  Odyssée /-F/,  9.  Aufl.  [M.  Seibelj.  Hon.  If  S.  K. 
GiFFORD,  Pauli  epistolas  qua  forma  legerit  Joannes  Chrysostomus  ,0.  StShlin]. 
Savante  élude,  inspirée   par  les  travaux    de    Blass  sur    S.  Mathieu.  If    V. 

30  GardthauSEN,  Samrnlungen  und  Kalaloge  griech.  Uandschriften .  [Th.Preger]. 
Indispensable  pour  le  latiniste  comme  pour  l'helléniste.  If  E.  A.  Fhek- 
MANN-B.  Lupus,  Oeschichte  Siziliens,  III  fJ.  MelberJ.  Bonne  Irad.  d'un  excel- 
lent ouvriige.  II  0.  RiChtkr,  Topographie  der  Stadt  Rom.  |Id.|.  2*  éd.  tout  à 
fait  au  courant,  f  Ghr.  IIûlsen,  WandpUm  von  Rom.  [Id.]   Excellent.    ^  E. 

3S  SCHWABE,  Wandkarte  zur  Geschichte  der  Sladt  Rom.  [Id.].  Préférable  à  la  pré- 
cédente pour  les  classes,  t  F.  OhlenschLaGBR,  Rômische  Ûberreste  in 
Bayern  [J.  Flnk].  Excellent.  %1  Mai-juin.  Leucas  est  l'Ithaque  homérique. 
[K.  Reissinger].  Conclut,  d'une  longue  étude  très  circonstanciée,  qu'il  faut 
voir  dans  Leucas,  avec  Dorpfeld  et  contre  Wilamowitz,  la  véritable  patrie 

40  d'Ulysse.  %  Troie  et  Ilion  [E.  Bodensteiner].  De  la  comparaison  des  fouilles 
de  Schliemann  et  de  Dorpfeld,  il  résulte  que  l'antique  Troie  doit  ôire  identi- 
fiée avec  la  moderne  Ilion.  If  Le  nome  récemment  découvert  deTimolhée 
de  Milet  «  Les  Perses  y  [J.  MelberJ.  Ce  papyrus,  trouvé  jjen  février  1902  à 
Abusir  (antique  Busiris),  esiijuqu'ici  le  plus  ancien  texte  grec,  analyse.  K 

-iû  L'expédition  d'Alexandre  et  l'histoire  naturelle  [II.  Sladlerj.  Théophraste, 
d'après  Arislote.  a  consigné  les  résultats  scientiflqiies,  surtout  pour  la 
botanique,  des  pérégrinations  d'Alexandre.  If  Sur  Julius  Exuperanlius  [A. 
Kunze]  Sources  du  texte  ;  examen  critique  de  plusieurs  passages.  If  0. 
]Ubbhck,  Ein  Bild  seines  Lebcns  aus  seinen  Briefin    [R.  Thomas].    Correspon- 

50  dance  d'un  vif  intérêt  recueillie  par  sa  veuve.  If  G.  Rodibr,  Arislole,  Traité 
de  Vôme  [A.  Dyrolfi.  Traduction  avec  commentaire.  Eloge  et  Observations. 
H  E.  HOLFES,  Des  Aristoteles  Schrift  iiber  die  Seele  [Id.J.  Bonne  traduction, 
mais  qui    ne  détrône   par  les  anciennes.   f.C.  Im.  Bukkhard,   Gregorii 


BONNER  JAHRBÛCHER.  29 

Nysseni  {Nemesii  Emeseni)  Ttepl  ç-j<rEM;  àvSptÔTto'j  liber  a  Burgundione  in 
latinnni  Iranslatus  [0 .  Siahlin].  Cette  version  latine,  d'un  haut  intérêt,  fait 
souhaiter  que  B.  publie  bientôt  l'original  grec,  f  A.  Miii.LiSR,  Das  allisclie 
nùhufnwesen  [} .  Melber].  Bon.  t  Rob.  Pôhi.Mann,  Sokrales  vnd  sei7i  Valk 
[1(1.].  Intéressant.  tU  Juillet-août.  Les  traductions  allemandes  de  Diosku-  6 
rides  [H.  Stadler].  Examen  ciitique  des  trad.  de  la  Materia  raedica.  1[  II. 
F.  VON  SODEN,  Die  Schriflen  des  Neuen  Testaments  [0.  Slàhlin).  Éloge.  HH 
Sept-OCt.  A.  GUDEMAN,  P.Cornelii  Taciti  de  vita  et  ynorihus  Cn.  Jul.  Agricolse 
;!6e>- [G.  Auimon].  Bonne  éd.,  surtout  pour  le  commentaire;  le  texte  a 
pour  base  le  ms.  de  Tolède  (T),  peut  être  plus  conforme  à  l'archétype  que  io 
les  deux  Vacicani.  If  Eberhard  Nesti.b,  Novum  Testamenlum  gnece  [O. 
Stahlin]  4"  éd.,  encore  améliorée,  t  E.  Bodbnstbiner,  Das  aniike  Theater 
[J.  Melber].  Excellent  commentaire  pour  les  n"  12  et  13  des  Tabulée  antiq. 
graec.  et  roin.  de  Gybulski.  %  E.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums,  IV,  V  [Id.]. 
Ces  deux  vol.  traitent  magistralement  de  l'empire  perse  et  des  Grecs.  ^  N.  15 
Cleanthrs,  Makedonien  [H.  Zimmerer].  Nouvelle  éd.  d'un  ouvrage  tout 
d'actualité,  car  il  embrasse  raiitiquité,  le  moyen  âge  et  le  temps  présent. 
HH  Nov.-déc.  Inscription  romaine  de  Bavière  [J-  Fink].  Inscr.  funéraire 
trouvée  à  Pforing  ;  lecture  et  commentaire.  A.-G.-D. 

Bonner  Jahrbiicher  ou  Jahrbûcher  des  Vereins  von  Atertums-  M 
freunden  im  Rheinlande.   I.ivr.   MO.   Le  limes  dans  le  nord  de  l'Angle- 
terre  (E.    Krugerj.   Le  mur  d'Hadrien,  celui    de  Sévère  et  celui  du  limes 
(:i  pi.  et  G  fig.).    1,  Les  fouilles;   2,  les  sources.   Il  faut  distinguer   trois 
périodes  dans  l'installation  du  limes  :  a,  celle  du  premier  limes,  le  mur  de 
terre  du  sud   (vallum)  qui  d'après  sa  direction  rectiligne  est  de  l'époque  M 
d'Uadrien  avec  des  fortins  en  terre  distincts  du  mur  du  limes,  mais  situés 
dans  son  voisinage  ;  b,  le  murus   caespiticius  avec  des  fortins  en  pierre 
reliés  au  mur  du  limes,  élevé  par  Sévère  lorsque  le  preujier  limes  eut  été 
détruit  par  les  barbares;  c,  le  mur  du  limes  en  pierre,  avec  des  fortins  plus 
grands  en  pierre  également,  élevé  peut-être  sous  Dioclétien.   Enfin  en  369,  30 
Théodose,  lieutenant  de  Valonlinien,  réorganisa  toutes  les  fortifications  des 
frontières,  on  retrouve  des  traces  de  ses  travaux.  1[   Habitations  préhisto- 
riques de  jagerhaus,  près  Urmitz  [A.  Giinther].f  Tombeaux  à  incinération 
romains,  prés  Remagen  [E.  Funckl.  Description  rapide  de  ces  tombeaux  qui 
datent  du  2"  s.  et  des  objets  trouvés  qui  ont  été  déposés  à  l'hôtel  de  ville  3.5 
de   Remagen.   1[   Four    à    briques    d'une    légion    romaine,    près    Xanten 
|P.  J.  SteinerJ.  1,  Découverte  en  1901  et  fouilles  ;  description  (2  pi.  et  7  fig.). 
2,  Briques  découvertes.  Art  de  39  p.  ^  Communication  sur  la  collection  d'an- 
tiquités de  Kam  à  Nymwegen  |C.  Mestw^erdt].  Détails  sur  cette  collection 
de  vases  en  terre  trouvés  an  Hunerberg  et  qui  s'est  enrichie  récemment.  H  40 
Bulletin  du  Provinzial-Museum   de  Bonn,  sur  les  fouilles  et  explorations 
faites  d'août  1901   à  mai  1903  [H.    Lehner].  District  de  Coblenz.  Fouilles 
d'Ohlweiler,  17   sépultures  à  incinération  romaines.   Description   rapide. 
Urmitz,  sépultures  préhistoriques.  Remagen,  fortin  romain,   fortifications 
rom.  de  basse  époque  :  inscr.  rom.  datant  du  second  consulat  de  Macrin,  K 
218  ap.  J.-C.  et  relatant  les  réparations  faites  à  un  «  horologium  ab  horis 
interminum  et  vetustnie  colabsum  ».  District  de  Cologne.  Bonn.  Fouilles 
dans  le  camp  de  la  légion  romaine  et  au  dehors,  disposition   intérieure  du 
camp,  objets  divers.  District  de  Dilsseldorf,  Xanten,  fouilles  faites  devant  la 
Clever  Thor.  H   Contribution  à   l'histoire  des  fabriques  de  terres  cuites  50 
romaines  à  Cologne  [H.  Lehner).  Elles  ont  été  florissantes  de  la  On  du  1"  s. 
jusque  tard  dans  la  seconde  moitié  du  2"  s.  ap.  J.-C.  Les  maîtres  les  plus 
anciens  furenfVindexet  Alflus,  qui,  probablement  déjà  vers  la  fin  du  1"  s.. 


30  1903.   —    ALLEMAGNE. 

avaient  leurs  fabriques  ad  cantunas  novas.  Vindex  fabriqua  aussi  des 
lampes,  ses  produits  se  distinguèrent  par  une  base  large  et  basse  et  parla 
couleur  jaune  rouge  de  l'argile.  Il  faut  citer  ensuite  Janetus  et  surtout  .Ser- 
vandus,  puis  Lucius.  Les  influences  étrangères  se  font  peu  sentir  sur  ces 
S  écolesqui  disparaissent  avec  le  3i!  s.  %  Rapports  sur  les  musées  provin- 
ciaux [Lehner].  Bnnn,  objets  provenant  d'Urmitz.  Trêves.  ^Mélanges.  A 
Creuznach  [0.  Kohi].  Trouvé  un  Jupiter  à  cheval  et  les  fragments  d'un 
«  autel  des  quatre  dieux  ».  1  Cimetière  rom.  dans  la  Burgstras?e  à  Bonn 
[Knickenberg].  K  Trouvailles  rom. à  Cologne  [Klickenberg].  Inscr.  funéraires. 

)0  t  Squelette  de  tombeau  rom.  près  Xanten  [Steiner].  ^  Fouilles  près  Diiren. 

Objets  rom.  f  Fr.  Cramkr,  Rhein.  Orlsnami-n  nus   vorriimischer  u.    rom.  Zeit 

[E.schbach].  Qqs   réserves.    1[  J.  .\sbagh,  Zur  GesclàckCe  u.   Kullw  d.  rôm. 

Bheinlande  [R.  Weyuand].  Utile.  A.  S. 

Breslauer  philologische  Abhanâlungen,  8"  vol.,   4"   livr.  De  Pegaso 

16  |F.  Ilannig].  I,  Mythes  se  rapportant  à  la  naissance  de  Pégase;  2,  Association 
étroite  de  Pégase  et  de  Bellérophon  ;  3,  Explications  diverses  cjui  ont  été 
proposées  pour  ce  uiyihe  par  les  mythologues  anciens  et  modernes.     Xy. 
Bysantiaische  Zeitschrift.  Voir  à  la  fin  de  l'Allemagne. 
Deutsche  Litteraturzeitung.  T.  24.  3  jr.  W.  M.  Lindsay,  Nonius  Mar- 
io cellus'  Dictionary  of  repnblican  Latin  [F.   Leo].  Très   importants  résultats.  1^ 
10  jr.  von  Heyden-ZielkwiCZ,   ProUgomena  in  Pseudiwelli  de  universi  nnlura 
libellitm[E.  Wellraann],  Les  chap.  qui  traitent  de  l'analyse  de  l'ouvrage  et 
qui  fournissent  des  parallèles  réunis  avec  soin,  tirés  d'autres  auteurs,  sont 
les  meilleurs.  Le  rapport  de  dépendance  des  sources  est  moins  convaincant. 

25  ^  /,.  Apnlei  fabula  df.  Pstjclie  cl  Cupidine.  Praef.  et  interprét.  I.  W.  BbCK  |H. 
Kelm].  L'éd.  constitue  un  progrès  sur  celle  de  von  Vliet,  mais  le  commen- 
taire scientifique  laisse  à  désirer,  yi  17  jr.  0.  Dahm,  Die  FeldzU/ie  des  Germa- 
nicus  in  Deutschiand  [II.  Delbrilck],  Système  insoutenable  au  point  de  vue  de 
la  technique  militaire  et  de  la  critique  des  sources,  ^f  24  jr.    Fr.  Blass, 

30  Gramm.  rfes  IVeutestament.  Griechisck,  2"  éd.  [Ad.  Deissmann].  Amélioré  et 
augmenté,  indispensable.  %  H.  Nissbn,  Italische  Landeskunde,  T.  2  (Die 
Stiidte),  P.  1  [F.  von  Dulin].  L'introduction  qui  traite  du  siècle  d'Auguste  est 
la  partie  la  plus  réussie  de  l'ouvrage.  f1[  31  jr.  Methner,  Untersuchungen 
sur  lalein.  Tempus-  ti.  Modusleltre  [P.  Gauer].  Rien  de  particulièrement  neuL 

36  ^^  7  fév.  Samuel  Berger,  Les  préfaces  jointes  aux  livres  de  la  Bible  dans  les 
mss.  de  la  Vulgate  [0.  v.  Gebhardt].  Connaissance  parfaite  du  sujet.  % 
Harvard  Sludies  in  Classical  Philology.  Vol.  13  (1902)  |L.  Helm].  Analyse.  Hf 
14  fév.  Pseudacronis  schotia  in  Horatium  velustiora  rec.  0.  Keller,  Vol.  1. 
Scholia  A  V  [W.   Kroll].  Collations  faites   avec    un   soin   parfois  excessif. 

40  L'auteur  pourrait  être  plus  hardi  dans  la  critique,  tt  21  fév.  II.  Omont, 
Missions  archéologiques  françaises  au  XVII"  et  XVIHo  siècles  [O.  v.  Gebhardt]. 
Plein  de  valeur.  fU  28  fév.  Bômische  Komôdien,  Deutsch  v.  C.  Bardt  [Joh. 
Geffcken].  Emploi  judicieux  du  'Knittelvers'.  Les  anachronismes,  voulus, 
ne  sont  pas  sans  saveur.  Éloges.  ^^  7  mars  R.  IIbinze,  Vergils  epische  Tech- 

46  nik  [F.  LeoJ.  C'est  le  meilleur  ouvrage  qui  ait  été  écrit  jusqu'ici  sur  Virgile. 
tf  14  mars.  1,  W.  M.  Lindsay,  Ancient  Editions  of  Martial  ;  —  2,  M.  Valeri 
Marlialis  Epigrammata  recog.  W.  M.  LiNDSAY  [F.  Leo].  Travail  solide,  tou- 
tefois L.  conteste  l'existence  de  trois  éditions  au  sens  où  on  emploie  ce 
mol  pour  Plante  et  Térence.  n  21  mars.  Karl  Lbhrs,  Kleine  Schrifien  hrsg. 

60  v.  A.  LuDwiCH  [L.  Friediander].  Méritoire,  fait  honneur  au  travail  de  l'édi- 
teur. 1  Poetae  latini  minores.  Testo  critico  comm.  da  G.  CORCio  1.  Gratti 
Cynegeticon.  2.  Ovidi  De  piscibus  et  feris  [  ].  Repose  sur  une  nouvelle 
collation  de  l'Ambrosianus  par  Sabbadini.  %  J.  Kaerst,  GescUichie  des  hel- 


DEUTSCHE   LlTTERATURZEITnNG.  31 

lenistischen  Zeitalters,  T.  1  [J.  Kromayer].  Des  conclusions  en  partie 
inanifestemeut  fausses,  en  partie  indémontrables;  d'autres  au  contraire 
acceptées  sans  réserve.  fH  2S  mars  W.  G-aul,  Die  Ahfa.fsimgsverltàltnisse 
der  pscudojustinischen  Cohortatio  ad  Graecox.  —  W.  WlDMANN,  Die  Echlheil 
der  Mahnrede  Juitins  des  Màrtijrers  an  die  Heiden  [G.  Kriiger].  Témoi-  S 
gnenl  tous  deux,  en  dépit  de  conclusions  diamétralement  opposées, 
d'une  pleine  connaissance  du  sujet  et  d'une  bonne  méthode  .  ^ 
H.  Reich,  Der  Mimus  [Betbe).  Très  suggestif,  d'une  langue  facile  à  com- 
prendre, parfois  prolixe.  Hlf  4  avr.  Alf.  Torp,  Elruskische  Beitràge  Fasc.  2 
[F  Skutsch].  Résultats  manques,  malgré  une  louable  sagacité.  ^^  11  avr.  iO 
F.  Bbchtbl,  Die  ailischen  Frauennamen  nach  ihrem  Système  dargestellt  [J. 
Waclvernagel].  Comble  très  heureusement  une  lacune,  tif  18  avr.  Transac- 
tions and  Procredings  of  the  American  Philological  Association  31/;î2  (1960/1). 
<cf  R  d.  R.  2o,  101,  ol  ;  26,  190,  31>  [R.  Helm].  Bon  nombre  de  ces  diss. 
ont  une  valeur  de  statistique  et  contiennent  d'utiles  collections  de  maté-  16 
riaux.f  G.  WriCKLE'R,  Der  Scelenvogel  in  der  allen  Litteralur  u.  Kunst  (pi.)  [E. 
Bethe].  Monographie  distinguée  à  tous  égards  :  la  partie  artistique  est  en 
général  excellente.  Ht  25  avr.  H.  J.  Roby,  Essays  on  the  law  in  Cicero's 
private  oralions  fB.  Kiibler].  Clairet  approfondi.  Hf  2  mai.  Codices  italicos 
prœter  Florentinos,  Venetos,  Mediolanenses,  Romanos  descr.  D.  Basi,  F.  ÎO 
CuMONT,  Martini,  A.  Olivikri  [G.  Wachsmulh].  Ou  peut  critiquer  la  par- 
cimonie des  index,  le  relevé  de  fautes  de  copie  absolument  indifférentes, 
et  le  choix  des  morceaux  édités,  toutefois  il  faut  reconnaître  qu'il  y  a 
mainte  indication  très  utile  pour  la  transition  du  grec  vulgaire  à  la  langue 
populaire  actuelle,  f  Seb.  Schlittbnbauer,  Die  Tendenz  von  Ciceros  Oralor  85 
[Zielinski].  Itile.  HH  9  mai  ^'.  TuUi  Ciceronis  orationcs.  VI  :  Pro  Milone, 
Marcello,  Ligario,  rege  Di;iotaro.  l'hilippicae  1-14.  Recog.  A.  C.  Clark  [F. 
Léo].  Fait  bien  augurer  des  volumes  qui  suivront,  t  H.  Brbtzl,  Bolani- 
srhe  Forschungen  des  Alexanderzuges  ([il.)  [Wilamowitz-Mollendorfr].  Fait 
honneur  aux  facultés  de  Strasbourg  et  mérite  tout  éloge.  Hf  16  mai  Fr.  30 
Jabckkl,  Depœtarum  Siciilorum  hexametro  [Gleditsch].  Pas  convaincant.  tH 
23  mai  K.  UieteriCH,  Geschiclile  der  byzant.  u.  nei.griech.  Litteralur  iTh. 
Preger].  Esquisse  un  peu  hâtive  de  la  poésie  grecque  au  moyen  ûge  et 
dans  les  temps  modernes,  mais  qui  témoigne  d'un  jugement  fin  et  d'une 
connaissance  approfondie  de  la  littérature.  H  Annales  du  service  des  anti-  35 
quités  du  Caire  II  (pi.)  [W.  v.  Bissing]. Constitue  un  progrès  notable,  toutefois 
les  procédés  de  reproduction  ne  sont  pas  à  l'abri  de  toute  critique,  n  ^0 
mai  G.  KaRO  u.  J.  Lietzmann,  Catenarum  grsscarum  catalngns  (Jos.  Sicken- 
berger].  Doit  être  accueilli  avec  une  satisfaction  sans  réserve.  If  A  Persi 
Flacci  et  D.  Juni  Juvenalis  Satura:.  Rec.  S.  G.  OWBN  [L.  Friediander].  Le  40 
texte  s'écarte  peu  de  celui  de  Biichcler  et  de  Friedliinder.  H  Sophoklts' 
ausgewàhlte  Tragodien  :  Kônig  Oedipus.  Oedipus  ia  Kolonos.  Antigoiie. 
Elektra  mit  Riicksicht  auf  die  Biihne  iiberlragen  v.  Adolf  Wilbrandt. 
[J.  GefTiken].  Eloges.  1[f  6  ju.  Timotheos,  Die  Perser  hrsgg  v.  U.  v.  Wiia- 
MOwiTz-MÔLLENDORFF  [E.  Bethe].  Fait  avancer  considérablement  la  <* 
science.  H  Tacilus,  Germania  erkl.  v.  H.  Schwe[zer-Sidler,  6.  Aufl.  neu 
bearb.  v.  E.  SCHWrzBR  [G.  Schuchhardt].  Excellent  commentaire  à  tous 
égards.  If  Prokop,  Goihmkrieg.  Uebers.  V.  D.  Coste  2"  éd.  [  ].Pas  de  change- 
ment en  dépit  des  ouvrages  parus  depuis  la  1'*  éd.  ^\  13  ju.  Scliolia  vetera  in 
Pindari carmina  rec.  A.H.  Drachmann.  Vol.  1.  Scholia  in  Olympionicas  (pi.)  M 
[V.  Wilamowitz-Mollendorfr] .  Travail  digne  de  Bôckh.  Iflf  20  ju.  P.  Rasi, 
Dell'arte  metrica  di  Magno  Felice  Ennodio.  —  P.  RaSI,  Saggio  di  alcune  par- 
ixcolarità  nei  distici  diS.  Ennodio  [H.  Gleditschf.  Analyse.  H  W.Vollbrkcht, 


32  1903.  —    ALLEMAGNE. 

Macenas  [P.  Cauer].  Bon.  f  Philnn  de  Byzance.  Le  livre  des  appareils  pneu- 
matiques et  des  machines  hydrauliques .  Éd.  et  Irad.  franc.  parCARii.v  de  Vaux 
[SuterJ.Très  remarquable  coniribulion  à  l'histoire  de  la  mécanique  chez  les 
Grecs. Hf  '27  ju.  Kirchengeschichlliche  Abhandhingen  hrsg  v.  M.  Sdralkk  |\V. 
5  Kôhler]  <menlionné  à  cause  de  la  diss.  de  Schuïtk  cousacrce  au  catalogue 
des  écrivains  dans  Isidore  de  Séville.>  Les  résultats  ne  sont  rien  moins 
qu'assuré-;,  mais  il  y  a  des  hypothèses  dignes  d'attention.  %  E.  Zbller, 
Die  Philosophie  der  Griechen,  III,  2  [E.  Wellmann].  Mêmes  qualités  que  les 
vol.  précédents.  La  section  consacrée  à  la  philosophie  judéo-grecque  a  subi 

10  le  plus  fort  remaniement.  K  F.  Gaffiot,  Le  subjonctif  de  repétition  <cf.  R. 
de  Phil.  27,2>  [H.  Laltmann].  Fait  preuve  de  jugement  sain  et  d'idées 
suggestives,  mais  des  réserves,  t  S.  Gsell,  Les  monuments  antiques  de  C Al- 
gérie, 2  vol.  (pi.)  [F.  V.  Duhn].  Mérite  d'être  chaudement  recommandé.  %\ 
4  jlt.  Transactions  and  Proceedings  of  the  American  Pliilological  Association,  vol. 

16  33  |R.  Helm].  Analyse  <cf.  R.  d.  R.  27,  1G2,4>.  tl  H  jlt.  Hieronymi  Chroni- 
corum  codicis  Floriacensis  fragmenta  Leidensa  Parisina  Vaticana  phototypice 
éd.  Praef.  est  L.  Traubb  (A.  Schôue].  Excellent  <cf.  infra  Wochensch.  f. 
Kl.  Philologie>.  f  A.  Persil  Flacci  Satirae.  Edid.  G.  Nb.methy  [L.  Friedliln- 
der].  Peu  de  leçons  nouvelles.  Choix  judicieux  des  coiumentaires  explica- 

îo  tifs,  approprié  à  l'usage  des  commencements.  H  J.  Strzygowski,  flella^  in 
des  Orients  Umarmung  [B.  Sauer].  Recommandé  aux  historiens  de  l'art.  Hf 
25  jlt.  'W.  Kroll,  Codices  Vindohonenses  [G.  'Wachsmuth].  Eloges.  1[  Carton, 
Le  théâtre  romain  de  Dougga  (6  pi.)  [A.  Mau].  Tableau  d'ensemble  exact  et 
lumineux  ;  essai  de  reconstruction  fait  avec  un  soin  et  une  compétence  qui 

26  donnent  toute  confiance  pour  les  résultats  acquis.  %^  l"  août,  Léo,  Die 
griech.-rôm.  Biographie  iiach  Ihrer  litterarischen  Form  |Herm.  Reich]. 
Témoigne  de  science  profonde,  de  pénétration  et  de  clarté,  t  L.  'Wengrb, 
Paptjrusforschung  u.  Rechtsivissenschaft  [Rabel].  Suggestif.  tH  8  août.  A.  PiE- 
PBR,  Die  aile  Universitàt  Miinster  ms-tsis  [G.  Kaufmann].  Du  soin,  mais  on 

30  peut  reprocher  une  tendance  au  panégyrique  et  de  la  parcimonie  dans 
l'exposé  des  faits.  H  Morceaux  choisis  de  prosateurs  latins  du  moyen  âge  et  des 
temps  modernes,  p.  p.  P.  THOMAS  [Traiibe).  De  bonnes  indications,  mais 
l'auteur  a  négligé  les  éditions  critiques.  Klf  1o  août.  Sbomik  statej  posvjas- 
cennych  vcenikami  i  pocitateljami . . .    F.   F.  Fortunatovu    [F.  SolmsenJ.  Eloges 

35  <Mentionné  ici  à  cause  des  art.  de  Th.  Korsch  '  Die  Diphlonge  im  all- 
griech.  vom  physiologischem  Gesichtspunkt  ',  de  Solmsen.  '  Dissimilations- 
u.  Assimilationserscheinungen  bei  den  allgriech.  Gutturalen'  et  de  Pokrovs- 
Kij  'Bemerkungeu  zur  lateiu.  Wortbildung'>  f  Rud.  Rittbr,  De  Varrone 
Vergilii  in  narrandis  urbium  populorumque   Italiae  originibns   auclore   (Diss. 

40  phil.  Hal.)  [Kroll].  Bonne  méthode.  If  KôSTER,  Ueber  die  Pers/jnlichkeil  des 
Horas  in  seinen  Oden  [R.  Echwald].  Jolie  esquisse  qui  réjouira  tous  les  amis 
d'Horace  ;  critiques  de  détail,  f  V.  Buceskul,  Einleitung  in  die  Geschichte 
Griechenlands  {en  russe)  [Shebelewj.  Rendra  d'utiles  services  aux  étudiants. 
1[  F.  HUDIO,  Der  liericht  des  SimpliciusUber  die  Quadraturen  des  Antiphonu.  des 

45  Hippokrates  [W.  Schmidt].  Apologie  bien  réussie  de  Simplicius,  qui  repose 
sur  des  connaissances  approfondies,  f  ■Weynand,  Form  u.  Uekoration  der 
r'àm  Grabsteine  der  Rheinland;  im  ersten  Jahrh.  (pi.)  fE.  KriigerJ.  Travail 
préparatoire  où  les  qualités  sont  contrebalancées  par  des  défauts.  Iflf 
22  août.  H.  Mbnge,    Griech .-Deutsches  Schuhvôrterbuch,  1"  livr.  a-à7r!5-/pT)(Tic 

50  [F.  Sommer).  Constitue  un  progrès  de  méthode.  fH  29  août,  llerm.  Kienzle, 
Ovidius  qua  ralione  compendium  mythologicum  ad  metamorphoseis  componendas 
adhibuerit  [R.  Ehwald].  Fait  avancer  sensiblement  la  question.  ^ 
H.  LECHAT,  Au  Musée  de  VAcropole  d'Athènes  [P.  Herrmann].  Grands  éloges. 


DEUTSCHE   MTTERATURZEITUNG.  33 

HH  y  sept,  (laslon   Boissihr.  Tacite  \V.  Munzer].    Attrayant    ranis  rien  de 
neuf,  n  1-2  sept.    Alex.  Pallis,  A  few  noies  on  the  oospeh  accoiding  lo  St. 
Mark  and  St.  Matlhew  based  chiefly  on  modem  Greek  ;lî.  Knopf].  Sera  iililo 
aux  compatriotes  de  P.  ces    conjectures   témoignent  plus  de  sagacité   que 
de  succès.  De  bonnes  remarques  d'exégèse,  t  H-  Hoppb,  Syntax  u.  St>jl  des  ^ 
TertiilUan  [l\  Wendland]    Comble    lieureusemenl   une    lacune   et    corrige 
mainte  erreur  traditionnelle  ;  sera  le  bienvenu  des  lexicographes  du  Thé- 
saurus et  des   amis  de   TertuUien.  1[   Th.    ReinaCH,    L'histoire  par  les  mon- 
naies. Essais  de  numismatique  ancienne  (pi.)  [H.  v.  l'ritze].   Montre    par  sou 
exemple  que  ce  domaine  encore  presque  inculte  promet  de  belles  moissons,  lo 
Le  critique  conteste  la   division   en  numismatique  pure  et  appliquée.    HH 
19  sept.  F.  Stigknby,   Les  sentences  dans  la  poésie  grecque  d'Homère  à  Euri- 
pide L  ]•  Lectures  étendues.  U  W.  Drumann,  Geschichte  ftoms,  2"  éd. p.  p.  P. 
Grobbe  T.  2  :  A«inii-Cornificii  [J.  Kromayer].    Rien   de  changé  au  texte; 
les   notes  ont  été  modernisées  et  adaptées    avec  soin    aux  résultats  de  la  15 
science  moderne.  tH  -6  sept.  R.   Klussmann,   Sijstcmatisches  Verzeichnis  der 
Abhandlungen, wclcha  in  den  Schulschrilten  siimtlicher  an  dem  l^rogramm- 
tausche    teiluehmeuden    Lehranslalten    erchieuen     siiid.    T.    'i    1896-1900 
iPaszkowski].  (jqs  critiques  qui  n'enlèvent  rien  à  la  valeur  de  l'ouvrage.  H 
W.  DÔRPFBLD,  Troja  u.    Ilion  (pi.)  [K.  Bethe].    Excellent.  If  E.  Hreccia,  ll^o 
diretto  dinastico  nelle  monarchie  dei  successori  d^Alessandro  Magno  [L.Wenger]. 
Très  instructif.    HH   •^   ocl.    A.   BiGBLMaik,    Die   lieteiligung  der  Christen  ani 
offentUchen  Lehen  in  vorcoustautinischer  Zeil  [Ed.  v.  d.  Goltz].   Conscien- 
cieux et    bien   orienté.  H    R.    Pighon,    Lactance   [P.  Wendland].   Grands 
éloges.  W  10    OCt.    H.    WiLSON,    D.  luni  luvenalis  saturarum  Hbri  s  éd.  (L.  25 
FriedlanderJ.  Répond  pleinement  à  son  but.  H  F.  Pichler,  Ausiria  romana 
\  ).  Important.  H  Gai  institutionum  commentarii  qualtuor  E.   E.  SSGKEL  et  B. 
KuBLKR  [P.  KriigerJ.  En  progros  sur  l'éd.  de  Iluschke.  y^  17  oct.  K.  Krum- 
BaCHER,  Dos  Problem  der  neugriech.  Schriflsprache  [Alb.    ThumbJ.  Epuise  le 
sujet.  Ht  2'i  oct.    Harvard  Studies  in  Classical  Philologg.  Vol.  l'i.  Greenough  30 
mémorial  volume  (pL)  [K.  IlelmJ.   Analyse  et  éloge  des  deux  travaux  de  K. 
E.  Wbston  et  de  J.  C.  Watson  sur  les  illustrations  des  mss.  de  Térence. 
Le  3'  dû  à  W.  W.  FowLER  et  consacré  à  la  4°  églogue  de  Virgile  est  moins 
heureux.  H   T.    Klpp,  Geschichte  der  Quellen  des  riiin.  liechts  2»  éd.   remaniée 
[P.  Kriiger].  Repose   sur  des  connaissances  étendues   et  donne  nu  aperçu  35 
clair  sur  le  développement  et  la  tradition  des  sources.  H  K.  Ronczewski, 
GewiJlbeschmuck  im   rom.   AUertum  (pl.j    |E.  Petersen].  Beaucoup  de  bonnes 
observations.  ^1    M  oct.  W.  Dittmar,  Vêtus   Testamentum  in  Novo  2'  Part. 
Briefe  u.  Apokalypse  [E.  NestleJ.  Très  soigné  <v.  R.  d.  R.  24,  3o,  18>.  K 
The  Oxyrhgncus  Papijri  ni,  éd.  by  B.  P.  Grenfbll  and   S.  Hunt   (pi.)  [H.  M 
Reich].  D'un  intérêt  supérieur  aux  vol.  précédents  par  la  découverte  d'un 
mime  en  prose  (farce)  qui  donne  lieu  à  des  développements  du  critique  sur 
l'histoire  du  mime.  HH  7  nov.  É't'ne  Mithrasliturgie  erl.  v.  A.  DiETisRIGH  |H. 
Ilollzmann].  Matériaux  d'une  prodigieuse  richesse,   t-  W.  Capitaine,  Die 
Moral  von  Clemens  v.  Alexandrien  [P.  Wendland].    Beaucoup  d'application  :  46 
il  est  fâcheux  que  G.  ail  ignoré  l'ouvrage  de  de  Faye  sur  Clément  ;  il  lui 
aurait  rendu  de  bons  services  ;  en  outre  le  texte  grec  est  parfois  mal  com- 
pris. 1[  Ennianse  poesis  reliquiae  it.  rec.  Joh.  Vahlbn    [F.  Marxl.    Porte  le 
témoignage  de  la  maturité   et  de  la  prudence  du   vieillard,  et  se  passe  de 
tout  éloge  :  qqs  réserves   de  détail.  1[1[   14    nov.    Fr.  Paulsbn,  Die  hOheren  50 
Schulen  u.  das  Universitdlsstudium  im  XX  y(i/ir/j.[Schy per).  Chaudement  recom- 
mandé. \  P.  Wendland,  Chrtstenlhum   u.  Hellenismus  in  ihren  lilterarischen 
Beiiehungen  [Ad.  Deissmann].  Esquisse  d'un  important  ouvrage,  flf  21  nov. 
p..  DE  PHILOL.  —  Revue  des  Revues  de  1903.  XXVIII.  —  3 


34  1903.  —    ALLEMAGNE. 

S.EiTHEM,  Die  gottlichen  Zwillinge  bei  den  Griechen  [O.Keru].  Beaucoup  d'ap 
plication  et  de  circonspection  ;  gardera  une  valeur  durable  au  moins  comme 
collection  de  matériaux,  ff  28  nov.  J.  Grill,  Of'e  persische  Mysterienreligion 
imriim  Reich  u.  das  Chrislentum  [Fr.  Gumont].  Exposé  original  et  compétent 
5  des  récents  travaux  concr.rnant  les  mystères  de  Milhras.^  Historische  Gram- 
matik  der  latein.  Spraclie  hrsg.  v.  G.  Landgraf,  III,  1  [H.  LattmannJ.  En 
dépit  de  défauts  de  composition  l'exécution  dans  le  détail  est  excellente.  1, 
D.  G.  HbSSELING,  Les  mots  marilimes  empruntés  par  le  grec  aux  lungttes 
romanes  [   ].  Important  ouvrage,  t  Stauf  von  der  March,  Vôlker-Ideale.  i, 

10  Germanen  u.  Griechen  |R.  MughJ.  Des  exagérations.  S.  connaît  mal  l'éty- 
mologie  et  la  mythologie.  If  f  Félix  IIbttner,  Ulustrierter  Fûhrer  durch,  das 
Provinsialmuseum  z-u  Trier  (pi.)  [E.  KriigerJ.  Très  instructif.  tH  o  déc.  l'ia- 
tonis  opéra  rec.  Burnet.  T.  3.  Tretralogias  5-7  continens  [H.  DielsJ.  La 
recensiou   constitue    un    pro},'rés  incontestable   sur  les   recensions  anté- 

15  rieures,  l'émendation  se  distingue  par  l'omission  de  conjectures  inutiles. 
Les  innovations  du  texte  font  preuve  d'une  connaissance  solide,  d'un 
maniement  prudent  de  la  langue  de  Platon.  Hf  12  déc.  W.  Windelband, 
Lehrbuch  der  Geschiclite  der  Philosophie,  2'^  éd.  [L.  Busse].  Excellent.^  J.  DiJRR, 
Die   zeitgeschiclitlichen  Beziekungen   in  den   Saliren   Juioiafs  [L.  Eriedlânder]. 

20  Nullement  convaincant.  \  A.  Kappelmacher,  Studia  Juvenalia  [Id.]. 
Démontre  à  l'aide  d'arguments  très  étranges  des  choses  qui  n'ont  pas 
besoin  de  démonstration,  f  Alf.  Torp,  Etruskische  Monatsdaten  |J.  Krall]. 
Les  résultats  ne  donnent  aucune  impression  satisfaisante  en  dépit  de  la 
grande  sagacité  et  de  l'heureux  don  de  combinaison  de  T.  H  Joh.  Nietzold, 

25  Die  Ehein  Aegypten  zur ptolemàisch-rôm.  Zeit  [Leop.  Wenger].  Excellente  diss. 
d'un  débutant.  HI  '9  ''éc.  Heidelberger  Professoren  aus  dem  19.  Jahrhunderl 
(Festschrift)  [R.  M.  Meyer].  Le  l^  vol.  qui  traite  des  sciences  de  l'esprit 
est  supérieur  au  2^  consacré  à  la  biographie.  \  Th.  Colardeau,  Élude  sur 
Épictète  [K.  Praechter].  Bien  qu'inférieur  scientiTiquement  aux  travaux  de 

30  Bonhôfler,  vient  à  son  heure  et  mérite  de  trouver  de  nombreux  lecteurs. 
If  John  G.  WlTSON,  The  relatioti  of  Ihe  scene-headings  to  the  miniatures  iii  ma- 
nuscripts  of  Terence  [Liudsay].  Démonstralioti  bien  conduite  contre  la  théorie 
de  Schée  au  sujet  de  la  parenté  des  familles  y  et  6  des  mss.  de  Térence.  If 
R.  Petersdorff,  Germanen  u.   Griechen  [Rud.   Much].  Louable,  malgré  des 

36  erreurs  de  linguistique  et  de  préhistoire.  If  II.  von  Hollander,  Ueber  den 
Animus  in  Recht  des  Befeitses  der  Rômer  [A.  V.  Fuhr].  Nullement  convaincant. 

Henri  Lebbgue. 
Dissertationes  philologicae   Halenses.  Vol.  XV.  Pars  2.  De  hymne 
in  Venerem  homerico  [II.  Truebneri.   1.   Nature  de  cet  hymne  qui  est  un 

40  âyxwijitov  en  l'honneur  d'Enée  et  de  ses  descendants;  il  se  rapproche  des 
hymnes  Alexandrins  et  montre  pour  ainsi  dire  la  voie  où  plus  tard 
Gallimaque  s'est  engagé.  Composition  et  divisions  de  l'hymne  ;  exemples 
poétiques  que  suit  le  poète.  2,  Comment  il  imite  Homère  et  Hésiode, 
exemples  à  l'appui.   3,  Chants  que  le  poète  a  le   plus  et  le   moins  mis  à 

45  contribution,  il  cite  surtout  ceux  qui  sont  les  plus  récents,  mais  paraît 
avoir  connu  aussi  ceux  qui  passent  pour  les  plus  anciens  ;  il  se  sert  de 
tous  les  chants  d'Homère,  sauf  de  p,  ij/,  w,  il  emprunte  deux  passages  seu- 
lement à  i,  u,  ■/,  et  un  à  ç  ;  comment  il  procède  avec  les  autres.  De  toute 
façon  il  ne  se  montre  jamais  servile  imitateur.  W  Pars  3.  De  tragicorum 

50  poetarum  graecorum  canticis  solutis  [R.  Ebeling].  Etudie  successivement 
dans  Eschyle,  Sophocle,  Euripide,  les  séries  de  cantioa  soluta  dacty- 
liques  et  anapestiques  ;  iambiques  et  trochaiques  ;  éoliques  (ne  se  ren- 
contrent ni  dans   Eschyle  ni  dans  Sophocle)  ;  dochmiaques  (étrangères  à 


GÔTTINGISCHE  GELEHRTE  ANZEIGEN.  35 

Sophocle)  ;    enfin  ce  qu'il  appelle  cantica  mixta.   Nombreux  exemples  à 
l'appui. 

Hf  Vol.  XVI.  Pars  2.  Quaesliones  crilicae  in  Platonis  Laohetem  [E.  Tur- 
ner].  Etudie  le  style  du  Lâches  au  commencement  et  à  la  fin,  et  montre 
que  Platon  avait  déjà  commencé  à  observer  les  lois  du  rhythme  dans  ce  5 
dialogue.  Puis  il  étudie  les  fragments  du  Lacliés  trouvés  en  Egypte  et 
publiés  par  Mahaffy,  sept  colonnes  de  trois  cents  lignes  qui  ne  doivent  pas 
avoir  été  écrites  plus  de  50  ans  après  la  mort  de  Platon,  et  dont  la  langue 
doit  être  plus  pure  que  celle  des  mss.  de  la  Bodléienne,  plus  vieux  de  13  s., 
il  examine  au  point  de  vue  du  rhythme  les  leçons  nouvelles  qu'ils  nous  \q 
transmettent,  pour  pouvoir  appliquer  les  mêmes  règles  aux  autres  dia- 
logues de  P.  Il  passe  ensuite  aux  passages  qu'on  a  crus  corrompus  ou  inter- 
polés. K  De  Boeoliae  titulorum  dialecto  [L-   Sadie].    Dissertation  de  109  p. 

I,  Quae  communia  sint  dialecto  Boeolicae  cum  Lesbia  et  Thessalica;  2,  cum 
lingua  Graecorum  occidentalium  ;  3,  De  Boeotlci  sermonis  declinationibus  15 
vocibusque  et  Aeolicis  simul  et  occidenlalibus.  4,   De  propriis  quibusdam 
omnium  antiquitus  Graecorum  servatis  Boeotice  ;  5,  Quibus  rébus  a  ceteris 
Graecis  Boeoti  différant.  X. 

Gôttingische  gelehrte  Anzeigen.  163«  année.  Fr.  L.  Annaei  Senecae 
ivagoediae.  Rec.  R.  Peiper  et  G.  Kichter.  Den.  éd.  G.  Richter  [F.  Léo].  20 
N'est  pas  une  recensio  déflnitive,  mais  a  de  la  valeur  néanmoins.  Etat  dans 
lequel  nous  sont  venus  les  Phéniciennes  et  l'Hercule.  If  Aug.  Giacosa,  La 
via  d'Annihale  dalla  Spagna  al  Trasimeno.  —  P.  AZAN,  Annibal  dans  les 
Alpes  (pi.)  [Osiander].  Concordant  sur  les  points  importants,  bien  que  G.  se 
décide  pour  le  Petit  Saint-Bernhard  et  A.  pour  le  Mont-Genis  (Col  du  Cla-  25 
pier).  Le  critique  reconnaît  la  supériorité  d'A  et  se  prononce  pour  un  point 
un  peu  différent  du  Mont  Cenis.  ^^  fév.  A..  Stahl,  Palrislische  Untersuchun- 
gm  [\.  Der  erste  Brief  des  rom.  Clemens.  2.  Ignatius  von  Antiochien.  3.  Der 
«  Ilirt  »  des  Hermas)  [Ad.  Jiilicher].  Beaucoup  d'application,  mais  S.  fait 
moins  œuvre  d'historien  que  de  mystagogue.  \  H.  van  Hbrwerdbn,  Lexi-  30 
con  Grsecum  suppletorium  et  dialecticum  [Fr.  Blass|.  Indispensable,  mais  ne 
doit  pas  être  utilisé  sans  critique,  n  Avr.  E.  Meyer,  Geschichle  des  Aller- 
tums.  T.  3.  4.  5.  [E.  von  Stern].  Est  le  plus  brillant  témoignage  de  l'apogée 
qu'ont  su  atteindre  les  recherches  historiques  au  début  du  20"  siècle,  f  If  Jn. 
Sancli  Ambrosii  opéra.  P.  4.  Expositio  evaiigelii  secundum  Lucan.  Recc.  G- et  35 

II.  SCHENKL  [C.  Weyman].  Ed.  méritoire  :  répond  aux  exigences  de  la  cri- 
tique. *f  Alf.  ToRP,  Elruskische  Beitràge,  2»  fasc.  [P.  ITorn].  Les  rapproche- 
ments avec  l'indoeuropéen  sont  plutôt  faits  pour  éveiller  la  défiance, 
méritera  néanmoins  les  remerciements  des  étruscologues,  tant  pour  la 
partie  positive  que  pour  la  partie  négative,  flf  Jlt.  Syiani  in  Melaphysica  40 
commenlaria    éd.    W.    Kroll    fK.    Praechter].    Edition  modèle.     ^  Aetna, 

a  critical  recension...  by  R.  Ellis.  [S.  Sudhaus].  Travail  très  sérieux 
qui  mérite  l'approbation,  surtout  ce  qu'il  dit  concernant  les  mss.  Néan- 
moins la  préférence  donnée  au  Cantabrigiensis  (G.)  n'est  pas  justifiée,  et 
les  conjectures  d'E.  sont  pour  la  plupart  manquées.  ^  A.  Dkissmann,  Ein  45 
Original-Dokument  aus  der  Diocletianischen  Christenverfolgung .  Papyrus  713 
des  Br.  Mus.  hrsg.  (pi.)  [A.  Dieterich].  Tout  en  louant  la  compétence  et  la 
circonspection  de  l'éditeur,  le  critique  conteste  la  justesse  de  quelques 
conclusions  ;  à  son  tour  il  donne  le  texte  et  une  trad.  (en  allemand).  Hfl 
Aoilt.  Timotheos,  Die  Perser  hrsg.  V.  U.  Von  WlLAMOWITZ-MÔLLBNDORPF  (pi.)  60 
[F.  Blass].  Excellente  éd.  princeps,  texte  en  général  très  heureusement 
restitué,  ni  Sept.  Oslpreuss.  AUertiimer  aus  der  Zeil  der  grossen  Oràberfelder 
nach  Chrisii  Ueburi  zusammeugestellt  v.  Otto  Tischler  hrsg.  v.  Heinr.  Kbmkb 


36  1903.  —   ALLEMAGNE. 

(pi.)  [Almgren].  Ouvrage  conçu  sur  une  large  base  et  Ihissé  inachevé.  L'édi- 
teur mérite  de  grands  éloges,  t  S.  E.  Curatulo,  Die  Kunst  der  Juno  Lucina 
in  Rom  [  Aschoff].  Travail  préparatoire  à  un  travail  d'ensemble  qui  sera  bien 
accueilli  des  médecins.  Ifl  Oct.  W.  Dittbnbebgbr,  Sylloge  inscr.  graecarum. 
5  Vol.  1.  [A.  ■Wilhelm).  Compte  rendu  très  élogieux  de  cette  2»  éd.  26  p. 
d'additions  et  de  remarques.  1[  Joh.  Kirchner,  Prosopographia  Atiica,2vo\. 
[A.  Kôrte].  A  droit  à  notre  sincère  reconnaissance.  8  p.  d'additions.  V 
T.  K.  Gheyne  and  J.  Sutherland  Black,  Encyclopaedia  biblica.  IV.  Q.-Z. 
[HoltzmannJ.  Fin  de  cet  ouvrage  colossal  lequel  mérite  tout  éloge  <Men- 

10  tienne  ici  à  cause  des  art.  de  géographie  et  d'histoire  anciennes  p.  ex.  les 
Scythes>.  tt  Nov.  J.  Kabrst,  Geschichte  des  hellenistischen  Zeitallers  1  (Die 
Grundlegung  des  Hellenismus)  [.M.  L.  Stracli].  Très  suggestif,  abondant  en 
remarques  liues.  If  II.  DblbrûCK,  Geschichte  der  Kriegskimsl  im  Bahmen  der 
politiscUen  Geschichte.  P.  2.  2'  moitié  [W.  Erben].   De  valeur  durable,  bien 

15  que  l'ouvrage  soit  moins  une  histoire  de  la  guerre  qu'un  recueil  de  disser- 
tations relatives  à  cette  histoire.  Ht  Dec.  E.  Obbbhummbr,  Die  Insel  Cypem 
P.  1.  —  Id.  Karte  der  Insel  Cypem  [H.  v.  Gaertringen].  Méritoire  en  tant 
que  riche  collection  de  matériaux,  f  J.  Kromayer,  Anlike  Schlachtfelder  in 
Griechenland.  T.  1.  (Von  Epameinondas  bis  zum  Ergreifen  der  Rômer)  (pi.) 

*0  |A.  Bauer].  Instructif;  constitue    un  progrès  important  dans  un  domaine 

peu  exploré.  H  Terentius.  Codex  Ambrosianus  H.  75  inf  pholotypice  éd.  Praef. 

est  E.  Bethe  (pi.)  [F.  Léo].  Contribuera  beaucoup  à  faire  mieux  comprendre 

les  comédies  de  Térence.  H-  Lebkgue. 

Hermès,  t.  XXXVIII.  Fasc.  1 .  H  La  première  et  la  neuvième  Eglogue  de 

25  Virgile  |F.  Léo].  Les  explications  actuelles  dérivent  d'un  article  de  Bethe, 
Rh.  Mus.  XLVII  <  R.  d.  r.,  XVII,  IIS,  3  >  et,  en  dernière  analyse,  des 
scoliastes  amis  de  l'allégorie.  Il  y  a  un  certain  fonds  de  réalité  personnelle, 
mais  beaucoup  moins  qu'on  n'a  voulu  le  voir.  Tilyre  est  un  esclave,  qui 
possédait  un  petit  bien  (à  titre  précaire)   dès  avant  l'affranchissement,  qui 

30  est  récent  ;  comme  tel,  il  était  maître  et  esclave,  vendait  ses  fromages  et 
achetait  son  bétail.  Cf.  Dig.,  XV,  1,  47,  6;  39;  XLL  2,  24  ;  XV,  1,  57,  2  ; 
XXXIII,  7,  12,  3  :  Seruus  qui  quasi  colowis  in  agro  est.  Tilyre  n'a  pas  besoin 
d'une  libéralité  particulière  ;  Dig.,  XV,  1,  53  ;  fr.  Vatic.  261.  Mais  le  «dieu» 
l'a  protégé  de  l'expulsion  lors  du  partage  des  terres.  Gela  a  eu  lieu  à  Rome 

35  quand  Tityre  y  a  été  pour  obtenir  de  son  maître  la  liberté.  Une  certaine 
obscurité  mystérieuse  enveloppe  à  dessein  les  vers  40-46.  C'est  là  que  Virg. 
a  placé  l'expression  de  sa  reconnaissance  personnelle.  Mais  l'ensemble  est 
l'histoire  d'un  esclave  qui  est  arrivé  à  la  liberté  dans  sa  vieillesse.  Tityre 
n'a  rien  de  commun  avec  Virg.  ;  c'est  un  vieux  paysan,  comme  celui   du 

40  Moretum.  —  Dans  la  9°  églogue,  Mœi-is  et  Ménalque  cultivent  en  commun 
un  petit  bien.  Mœris  et  Lycidas  ont  des  caractères  précis  et  opposés  qui 
ne  doivent  à  Théocrite  que  des  détails.  Le  chant  est  tout  autre  aussi  que 
dans  les  Thalysies.  Ménalque  est  Virgile,  mais  ses  traits  personnels  sont 
laissés  dans  l'ombre.  Son  bien  est  menacé  ou  déjà  perdu,  mais  il  n'est  pas 

«  question  d'une  expulsion  personnelle.  Il  y  a  donc  plus  de  détails  propres  à 
Virgile  ici.  Mais  cette  églogue  reste  une  églogue,  librement  conçue.  H  Une 
élégie  de  Gallus  [R.  BiirgerJ.  Essai  de  restitution  d'après  la  dixième  églo- 
gue de  Virgile.  Lycoris  i^est  pas  Gytheris.  Traces  de  Gallus  dans  Properce, 
I,  8  (cf.  Ov.,  Am.,  Il,  11).  t  I-a  séance  du  sénat,  le  14  janv.  56  (Gic,  Fam., 

M  I,  2,  2)  [W.  Sternkopf).  Les  séances  du  sénat  au  mois  de  janv.  o6.  La  lettre 
de  Cic.  se  rapporte  à  celle  du  14.  Lire  §  2  :  Perspiciebant  enim...  ituros, 
quanquam  aperte,  <  ut  >  Volcacio  adsentirentur,  multi  rogabantur,  atque 
id,  etc..  H  OùXo-/ÙTai  ;?.  Stengel].  Contrairement  à  l'explication  de  Ziehen, 


HERMES.  37 

t.  XXXVII  <  R.  d.  R.,  XXVII,  53,  29  >,  c'est  une  cérémonie  préparatoire 
au  sacrifice,  destinée  à  attirer  l'altention  du  dieu,   et  qui  a  pris  un  sens 
purificatoire  par  suite  de  l'évolution  religieuse. T  Paralipomena  sur  Euclide 
[.).  L.  Heibergi.  De  nouveaux  matériaux,  surtout  des  papyrus,  permettent 
de  compléter  l'édition  critique  des  Kléments  parue  en  1883-1886.  1.  Dans  la   6 
définition  du  cercle,   r,  xa),£ïTïi  Tiepiçepeia  est  une   très  ancienne  interpola- 
tion. Etude   du  papyrus   n.    IX  du   Fayoum    (Il'-lll'  s.).    La  recension  de 
Théoii.  2.  Interpolations  plus  considérables  démontrées  par  la  comparaison 
avec  le  commentaire  du  mathématicien  arabe  Al  Narizi   (vers  900),  traduit 
en  latin  par  Gérard  de  Crémone  sous  le  nom  d'Anarilius  (éd.  par.M.  Curtze,  lO 
Leipzig,  1899)  :   les  livres  I-VII  contiennent  de  longs  extraits  textuels  du 
commentaire  d'IIérou  cité  sous  son  nom  (Yriuus).  3.  Mss  mixtes  sortis   de 
mss.  de  la  recension  de  Théon  influencés   par  le   Vaticanus.  H  Clément, 
Ti;  à  ijmyj\i.z'io;  nÀoJiio;  |Ed.  Schwarlz].  Rapports  des  sources  du  texte  :  le 
ms.  de  l'Ecurial,  les  citations  d'Eusébe,  les  mss.  d'extraits.  Restitution  de  15 
la  forme  du  texte  pris  comme  thème  (Marc,  X,  29-SOj.   Clément   d'Alexan- 
drie a  adapté  l'Evangile  au  stoïcisme,  dont  on  reconnaît  la  terminologie  et 
les  formules.  Autres  exemples   tirés  des  autres  ouvrages.  Rapports  avec 
Zenon,  Posidonius.  H  Stilicon  et  Alaric  |Th.  Moinmsen].  Les  deux  expédi- 
tions iUyriennes,  les  invasions  d'Alaric  en  Italie,  situation  de  l'illyricum.  M 
Stilicon  était  plutôt  un  homme  d'État   pondéré  qu'un  général  excellent.  H 
Le  nouveau  fragment  des  Fastes  capitolins  [Th.  Mommsen].  Relatif  aux 
années  374/380,  422/332,  423/331,  424/330.  Le   collège  de   neuf  tribuns   mili- 
taires pour  la  première  date  présente  un  chiffre  inouï,  qui  est  contredit 
par  Diodore  et  T.  Live  et  repose  sur  une  erreur  du  rédacteur  des  Fastes.  25 
Notices  des  personnages  nommés.  If  Fragments  d'une  liste  de  prêtres  saliens 
[Th.  Mommsen].  Concerne  en  dernier  lieu  l'an  40  ap.  J.-C,  et  pour  quatre 
noms,  une  création   précédente,   probablement  l'an  37  ;  cf.   Suétone,  Tib. 
41.  Notices  des  personnages    nommés.  If  Les  archontes  du  m'  s.  |J.   Be- 
lochj.    Dioguète  264/3,  Antipatros  263/2,  Arrheneides  262/1  :   le   système  de  30 
Gomperz  doit  être  écarté  comme  les  objections  de  Kitchener.  H  La  tradi- 
tion du  texte  des  Silves  de  Stace  [Fr.  VollmerJ.  Krobn  et  Klolz  ont  établi 
que  le  Matritensis  est  l'unique  source  du  texte  ;  Engelmann  croit  au  con- 
traire que  le  ms.  perdu  doit  être  restitué  d'après  le  Matritensis  et  les  notes 
de  Politien  (liber  Gorsinianus),  mais  à  tort.  Les  divergences  entre  les  deux  3» 
sources  sont  rares  et  insignifiantes.  Politien  a  cru  avoir  en  mains  «  exem- 
plarquod  ex  Gallia  Poggius  Gallica  scriptum  manu  in  Italiam  attulerat  », 
C'est  (lu'il  avait  sous  les  yeux  inie  copie,  en  écriture  archaïsante  du  xv°  s. 
avec  un  en-tête  analogue  à  celui-ci  «  Istum  librum  ex  Gallia  Poggius  altu- 
lil  ».  Mais  cet  cn-lête  était  une  copie,  comme  le  reste.  —  P.  S.  G.  Wach-  40 
smulh  vient  d'adopter  les  conclusions  d'Engelmann  et  suppose  que  Pogge 
a  apporté  le  vieux  ms.  lui-même  en  Italie  ;  ses  raisons  n'ont  pas  besoin  de 
réfutation.  K  'ExaTolpuYoi:  [Br.  Keil].  Dans  l'inscr.  de  la  Ghersonèse  tauri- 
que,  Latyschew,  Insc.   Pout-Eux.,  IV,  80:  abréviations  de  éxaTovx-wpiJYOî  ; 
d'où  il  faut  conclure  que   le  territoire  était  divisé  eu  parcelles  rectangu-  45 
laires  ;   cf.    K.    Neumann,    Die    Hellenen    im   Skythenlande,    I,  403.    UH 
Mélanges  .  Le  temps  du  Ttspi  r?,;  xaO'  "Onr,pov  pT;topixf,;  [H.  Schrader].  Pas 
plus  loi  que  loO-lbb  ;  cf.  Syrianos  II,  p.  5S,  2  R.  H  Le  nombre  des  prytaiies 
rhoiiens  [.s.  Selivanov  et  F.  Uiller  von  Gartringen].  Cinq,  non  six,  d'après 
Collilz-Bechtel,  GDI,  3749,  90  suiv.,  un   texte    plus  exact  de  SGDL  3790,  et  50 
ib.  3788.  %  Cratineum  [W.  Radtke].  Vers  de  Gratinus  dans  Pollux,  VI,  68. 
K  lumentum   fTh.  Mommsen|.  Ne  contient  pas  la   racine  de  iungo,  mais 
celle  Oe  iuuare  ;  cf.  ad-iumentum  :  g  ne  tombe  pas  dans  flgmenlum,  etc., 


38  1903.  —    ALLEMAGNE. 

ni  dans  teg(n)mcntum,  mais  dans  fulmentum,  où  il  est  entre  consonnes. 
Le  iouxmenla  de  l'insc.  du  Forum  est  encore  à  expliquer.  %  Deux  inscrip- 
tions athéniennes  [A.  Wilhelm].  Supplément  à  une  lacune  de  l'inscr.  de 
l'Héltatompédon  ;  suppléments  et  conjectures  sur  l'ordonnance  des  mys- 
5  lères  d'Eleusis,  GIA,  1, 1  ;  IV,  1  p.  3.  H  Aemilius  Probus  [Gh.  HuelsenJ.  Un 
certain  nombre  de  noms  nous  sont  conservés  sur  des  blocs  provenant  du 
podium  du  Golisée.  Ce  sont  des  noms  de  familles  importantes.  Les  ins- 
criptions sont  de  la  même  époque,  postérieures  an  tremblement  de  terre  de 
443  et  à  la  restauration  de  AVÔ  pour  les  Vicennalia  de  Valentiuien  III  et 
10  antérieures  à  Théodoric  (G.  I.  L.  VI,  32083-32263).  On  peut  rétablir  le  nom 
de  Memmius  Aemilius  Probus,  ancien  préfet  de  la  ville  :  c'est  l'Aemilius 
Probus  qui  a  offert  à  Théodose  II  les  extraits  des  Vies  de  Cornélius  Nepos. 
Au  dessus,  on  lit  le  nom  de  Memmius  Aemilius  Trygelius,  son  parent, 
qui  alla  avec  Léon  I  au-devant  d'Alaric  en  452.  H  Sur  Aristophane  [C. 
15  Robert).  Oiseaux,  1700,  lire  :  xal  tpftiwTtoi  PopYiou. 

Fasc.  2.  T  Paralipomena  sur  Euclide  [J.-L.  Heiberg].  2»  article.  4.  Rap- 
ports des  mss  de  la  récension  de  Théon.  b.  Rapport  de  la  rédaction  de  XI, 
36-XII  du  Bononiensis  b  aux  autres  mss.  K  Les  strophes   énopliennes  de 
Pindare  [0.  Schroeder].   Anaclase  et  catalexe  ;    vers    ioniques  lourds  et 
*o  légers,  etc.  Le  diiambe  et  leditrochée  dans  les  vers  ioniques  énopliens  ont 
leur  origine  dans  un  emploi  rafliné  des  libertés  admises  ailleurs  dans  les 
mesures  ioniques  au  premier  ou   au  dernier  élément  des  dimèlres  éno- 
pliens (dactylo-épitrites).    Analyse   particulière  et   détaillée  des  strophes 
énopliennes  de  Pindare;  éteudue  des  strophes,  péricopes  et  vers;  succes- 
25  sion  des  cola  et  des  mètres.  Observations  sur  Bacchylides.  1[  Une  source 
prosaïque  de  Virgile  et  sa  transposition  poétique  [P.  Jahn].  Il  y  a  plus  de 
rapports  entre  Théophraste  et  Virgile  qu'on  ne  l'a  cru  jusqu'Ici.  Non  seule- 
ment il  y  a  des  points  de  contact  isolés  (G.  11,  3  ;  II.  plant.,  1,  8,  4;  Varron 
1,  41,  5;  —  G.  II,  437;  II.  pi.  III,  15,5;—  G.  I,  256  ;  H.  pi.  V,  1,1;  Gato31,2), 
30  mais  de  longs  passages  sont  presque  transcrits  de  l'Histoire  des  plantes  et 
forment  une  moitié  du  second  livre  des  Géorgiques  :  II,  9-30  =  H.  pi.  II,  1  ; 
114-139  =  H.  pi.  IV,  4-7,  IX,  4;  265-.362  =  III  passim  ;   440-447  =   H.   pi.   V. 
Ces  emprunts  ne  sont  pas  limités  au  2»  livre  des  G.  :  1,47,  63,36,   111,   193 
correspondent  à  II.  pi.  III,  20,7  ;  20,2;  IV,  5,1  ;  VIII,  7,4  ;  II,  4,2.  Il  y  a  d'ali- 
se leurs  eu  un  intermédiaire  entre  Virgile  et  Théophraste.  \  'EXaçi^sTixToç 
[P.  Wolters].    Lysias,  contre  Agoratos,   13,  19,  mentionne  Théocrile,  lils 
d'Elaphostiktos.  Ce  dernier  nom  est  un  sobriquet.  La  supposition  de  Dilten- 
berger,  Hermès  XXXVII  <R.  d.  r.  XXVH,  53,30>  n'est   pas  exacte.   Le 
tatouage  était  en  honneur  à  l'époque  classique  en  Grèce,  et  spécialement  le 
10  tatouage  d'un  cerf  en  Thrace.  Ge  qui  était  un  ornement  chez  lui,  devint 
pour  le  père  de  Théocrite  l'origine  d'un  surnom  à  Athènes.   Un  vase  de 
Munich,  777  de  Jahn,  représente  des  èXaçiio-TtxToi  avec  le  tatouage  sur  la 
jambe  (notamment  une  femme  thrace)  ;  autres  ex.  H  Le  théâtre  d'automa- 
tes de  Héron  [W.  Schmidl].  N'avait  pas  seulement  une  portée  théorique, 
*5  comme  l'a  soutenu  Olivier!  <R.  d.  r.,  XXVI,  279,32>.  Discussion  du  texte. 
\  Deux  listes  d'instruments  de  chirurgie  (II.  Schoene).  Dans  le  Laurentianus 
grec  LXXIV,  2  (ix*  s.)  et  le  ms.  de  Paris,  B.  N.  Lat.  11219  (ix«  s.).  Compa- 
raison des  noms  et  rétablissement  des  formes  originales.  \  Les  mss.  des 
Silves  de  Stace  [A.   EngelmannJ.  Réponse   à  Vollmer,   n»  précédent.  Le 
50  Matritensis  est  une  copie  d'un  ms.  du  xv  s.  comme  le  prouvent  les  confu- 
sions de  c  et  t,  e  et  o,  n  et  u,  m  et  in.  Les  notes  de  Polilien  sur  1,  2,  147  ; 
IV,  3,  81  ;  V,  3,  219,  prouvent,  surto\it    la   seconde,  qu'il  avait  bleuie  ms. 
trouvé  par  Pogge  sous  les  yeux.  Vollmer  s'est  trompé  souvent,  soit  eu 


HERMES. 


39 


lisant  mal  les  annotations,  soit  en  confondant  les  diverses  notes  et  en  ne 
tenant  pas  compte  de  la  différence  des  encres.  Les  notes  A  proviennent  de 
C,  sauf  celles  qui  sont  d'uue  encre  plus  noire.  Il  est  invraisemblable  que 
Polilion  se  soit  si  complètement  mépris  sur  la  nature  qt  l'origine  de  son  ms. 
Conirairemeut  à  une  nouvelle  interprétation  donnée  par  Vollmer  à  V,  1,  5 
Priscilla  était  plus  vieille  que  son  mari.  1[  Galieu,  nep'i  xpidew?  xal  6uvà|iew; 
(papui/.o.v  (M.  Wellraann|.  Parties  qui  proviennent  de  Galien  dans  les 
passasses  parallèles  du  Dioscoride  de  C  P.;  comparaison  de  ce  texte  avec 
les  mss.  de  Galien.  H  ConiecUnea  [F.  Léo].  1.  Catulle,  93,7,  lire  :  monu- 
menla  Calonis.  —  2.  Caelius  dans  Gic.  Fam.  VIIl,  3  :  sed  tanlisper  meher-  10 
cules  non  multum.*.  subleuat.  —  3.  Hor.,  Od.,  1,  20,  10  :  tu  dares  unam  ; 
même  emploi  de  dare  :  Sat.  11,  6,85;  Ep.  11,  2,63;  Var.  r.  r.  III,  16,2.  —  4. 
Pétrone  82,  v.  3  :  omnia  cenans  qui  timet.  —  6.  Val.  FI.,  VIII,  7  :  cri- 
nemque  gonasquo  anle  <su>  per  <st>anli  <s>  carpsit  uestigia  somni  ; 
39  :  i  am  <mihi>  non  uUa  requiro  ;  62  :  neque  pauens  ;  102  :  senium  15 
digère,  cf.  Giris,  248  et  odia  concoquere,  etc.  ;  168  :  certe  mecum  omue.  — 6. 
Octavie,  9  :  electus  orbem  prospère  sacrum  régis  ;  611  :  tilnlos  destruit 
memoris,  déjà  Grotius.  —  7.  Restitution  de  G.  I.  L.,  VI,  33674  (deux  dis- 
tiques). HH  Mélanges.  Sur  Plularque  [W.  Dillenberger].  An  uirtus  doceri 
possit,  3,  p.  4'i0  B,  écrire  Xa^pio-j  au  lieu  de  Xapîou.  K  Le  Corpus  des  Vies  îo 
de  Plutarque  [J.  SchoeneJ.  Reconstruction  du  Corpus  de  Pholius  ordonné 
d'après  des  considérations  ciironologiques.  If  Sur  les  lettres  de  Gicéron 
J.  SchoeneJ.  Fam.  V,  5  repose  sur  deux  rédactions,  le  brouillon  et  le 
texte  définitif.  H  Ms.  des  Philippiques  [M.  Manitius].  Le  ms.  de  Dresde, 
R  52  r,  contient  des  fragments  tirés  d'anciennes  reliures.  Deux  feuillets,  25 
du  xii"  s.,  puisque  con  est  écrit  0,  contiennent  Pliil.  V,  3-7,  8-11  ;  VII,  3-6, 
7-10.  Collation.  If  La  Paralos  Syrienne  [J.  Mesk].  Xén.  d'Eph.,  III,  12.  1,  lire 
TtapiÀiov  ou  TtipaXov  au  lieu  de  Flapahiov  ;  cette  désignation,  «la  Côte»,  se 
trouve  ailleurs  :  Ambroise,  Luc  IV,  43  ;  B  G  II.  1870,  p.  270  :  Phasidis  Aug 
(usti)  lib.,  proc.  reg{ionis)  parhal(iae).  t  Le  nombre  des  prytanes  de  Rhodes  30 
IF.  lliller  von  Gaertringen].  Nouvelle  preuve  épigraphique. 

n  Fasc.  3.  H  Paralipomena  d'Euclide  fj.  L.  Ileibergj.  3«  article.  Supplé- 
ments à  la  collation  de  Friedlein  du  ms.  de  Munich  427  pour  le  XIV»  livre  ; 
aux  scolies  d'après  le  ms.  de  l'Escurial  <I>  III  5  (xi«  s.)  Citations  d'Euclide 
dans  les  commentateurs  d'Arislote  d'après  l'ôdition  de  Berlin.  Une  traduc-  35 
lion  latine  barbare  d'Euclide  d'après  le  ms.  de  Munich  2"  757  (x»  s.)  (frag- 
ments dans  l'édition  Curtze  d'Aiiarilius)  ;  son  vocabulaire  ;  n'a  aucun 
soupçon  de  la  grammaire  grecque.  Quelques  observations  sur  Apollonius  et 
Sereuus.  1  La  tradition  <lu  texte  de  l'Index  Academicorum  fW.  Crônert]. 
Élude  de  l'eiat  matériel  du  papyrus  d'Ilerculanum  1021  :  histoire,  contenu,  m 
ordre  des  colonnes  (le  copiste  a  écrit  sur  des  morceaux  qui  ont  été  réunis 
eusuile  par  le  colleur  ;  de  là  des  erreurs  de  place;  ces  erreurs  ont  été 
signalées  postérieurement  par  une  indication  en  haut),  notes  marginales, 
écriture,  lettres  endommagées,  corrections,  |)onctualion  (point  en  haut), 
dessus  et  dessous,  rétablissement  du  texte,  orthographe,  hiatus.  Tâche  is 
qui  reste  à  accomplir  pour  la  bonne  édition  et  la  connaissance  des  papyrus. 
H  'AvETtigaTta  fA.  Nikilsky].  GtG.  Pel.  I,  752,  inscr.  de  Trézènes.  C'est  la 
saisie  en  guise  de  représailles,  littéralement  la  rupture  des  relations.  La 
cause  de  celte  attitude  était  un  différend  territorial  et  une  controverse  sur 
la  pêche  des  thons  dans  une  certaine  région.  If  L'épisode  des  Gyclopes  dans  50 
l'Odyssée  |D.  Muelder].  Restitution  d'une  ancienne  Cyclopie,  développée 
ensuite  par  le  dernier  rédacteur  de  l'Odyssée.  L'épisode  de  Oùti;  a  été 
ajouté.  L'ancien  poème  se   laisse  parfaitement  détacher  :  231-244,  246-232, 


40  1903.  —    ALLEMAGNE. 

256-262,  269-270,  272-274,  277-283,  283-305,  318-328,  375-398,  413-435,  462-i66, 
471-490;  en  tout,  140  vers.  H  Isée  fTh.  Thalheim].  Etude  de  nombreux 
passages.  T  La  tradition  du  texte  des  Silves  de  Stace  [A.  Klotz].  Réplique 
à  Engelmann.  Le  correcteur  de  M  n'est  autre  que  Pogge,  comme  le  prouve 

5  l'identité  d'écriture  avec  le  ms.  de  Madrid  X  81,  frère  de  M,  qui  est  écrit 
par  Pogge,  comme  l'atteste  la  souscription.  Discussion  des  divergences 
relevées  par  Vollmer  entre  M  et  A.  Les  ligatures  caractéristiques  pour 
«  et  »  et  «  nt  »  dans  les  Silves  ne  se  retrouvent  pas  dans  Manilius,  mais 
dans  Silius.  Il  y  avait  au  moins  deux  copistes. 

10  nu  Fasc.  4.  \  Observations  sur  la  technique  d'Antiphon  [Aug.  Reuter]. 
1.  La  structure  de  ses  discours  est  celle  que  préconisant  les  rhéteurs  et 
que  l'on  peut  restituer  en  comparant  les  indications  du  chorège,  VI,  30, 
avec  Platon,  Phèdre,  206  D  :  1°  Xoybç  irepl  ràv  Ttpax^^vxMv,  2"  (iap-up(«i,  3» 
TexiJir,pia.  2.  Les  éléments  du  plaidoyer  sont  SiriyiTTtç,  TEy.(x.T|piov,  (r-j-fxptui;  râv 

16  liapTupiôiv,  SixaioXoyta  ;  l'orateur  vise  moins  le  vrai  que  le  plausible,  f  Contri- 
butions à  l'histoire  du  texte  et  à  la  critique  des  œuvres  de  Philon  [L.  Cohn]. 
Les  mss.  qui  seront  utilisés  dans  le  IV»  volume  sont  assez  nombreux  et 
permettent  d'établir  un  texte  d'une  certaine  unité.  Turnèbe  a  mal  employé 
ceux  qu'il  avait.  Mangey  est  également  peu  sûr  et  peu  attentif  dans  l'éta- 

20  blissement  du  texte,  bien  qu'il  ait  eu  à  sa  disposition  plus  de  mss.  que 
Turnèbe  ;  mais  ses  corrections  ont  une  grande  valeur,  à  cause  de  sa  grande 
connaissance  du  style  de  Philon.  Les  éditions  postérieures  sont  sans 
valeur.  Discussions  de  passages  particuliers  du  De  Abraharao,  De  Josepho, 
De  uila  Mosis,  De  Decalogo.  ^  Démosihènes,  itspl  oçôa/.iJiôw  [M.  Wellmauu]. 

26  C'est  l'auteur  du  traité  qui  a  servi  de  base  à  tous  les.  traités  postérieurs 
d'ophtalmologie  eu  Grèce,  y  compris  Aetius  d'Amida.  C'était  un  hérophi- 
lien,  vivant  à  Alexandrie  ou  à  Home,  dans  le  courant  du  i»''  s.  de  l'ère 
chrét.  Il  ne  reste  que  des  fragments  do  l'original,  f  BoCç  ÊpSojio;  [P.  Stengel]. 
Proverbe  cité  par  Suidas  et  d'autres,  qui   désignait  à  .\thènes  un  homme 

30  stupide.  Au  sens  propre,  c'était  un  animal  fabriqué  avec  de  la  pâte  el  q-n 
était  offert  à  la  place  d'un  animal  vivant.  L'épiihète  vient  de  ce  que  cet 
animal  de  pâte  comptait  septième  dans  la  liste  des  animaux  qui  pouvaient 
être  offerts  eu  sacritice  :  brebis,  porc,  chèvre,  poulet,  bœuf,  oie.  t  Apollon 
[U.   von  Wilamowitz-MoellendorffJ.    Apollon   n'est  pas  Grec.  C'est  le  dieu 

3s  probablement  des  populations  que  les  Grecs  eurent  à  soumettre  en  Asie  el 
dans  les  Iles.  Dans  l'Iliade,  il  est  le  dieu  des  Troyens  et  des  Lyciens,  l'eu- 
nemi  des  Achéens.  Sa  mère,  Léto,  est  une  déesse  lycienne.  Sa  sœur, 
Artémis,  est  grecque  de  nom  et  de  cultis  mais  sous  la  divinité  grecque, 
on   retrouve  une  divinité   étrangère  qui   s'est   glissée,   l'Artémis  barbare 

40  d'Ëphèse  el  de  Magnésie,  de  Marseille  el  de  l'Aventin.  Le  pays  où  Apollon 
a  été  conçu  est  la  ville  lycienne  d'Araxa;  son  culte  à  Délos  se  donne  pour 
lycien.  f  Les  sources  de  Plularque,  nepi  àopfTiaias  [A.  Schlemm].  Ce  sont 
des  stoïciens,  surtout  Sénèque  ei  Philodème  :  arguments,  expressions, 
figures  el  formules.  Etude  par  chapitres.  U  Les  indications  de  sources  pour 

<5  Partheiiius  et  Antoninus  Liberalis  |E.  Belhe].  Se  trouvent  dans  les  marges 
du  ms.  d'Heidelberg  398  (ix"  s.)  ;  elles  proviennent  des  auteurs  eux-mêmes, 
non  d'un  troisième  savant,  comme  l'avait  cru  Hercher.  f  L'origine  du 
monument  d'Ancyre  [C.  Wilcken].  Ce  n'est  pas  une  œuvre  exécutée  en 
trois  parties  en  12,  4  et  1  av.  J.-G.  (Kornemann);  mais  un  tout  conçu 
so  comme  tel.  Auguste  travaille  à  la  seconde  partie  avant  l'an  4  av.  J.-G. 
Les  trois  parties  ont  été  faites  en  même  temps,  f  Eschyle,  Oreslie  [0. 
Robert].  Ghoeph.  639,  supprimer  ôi«t;  1018  :  vûv  a'jTdS'  aivù,  vCv  TtapoijiwïM 
napdv;  Eum.,  la  lacune  est  après  1031.  H  De  Prylanum  Rhodiorum  numéro 


HISTORISCHES  JAHRBUCH.  41 

[M.    HoUeaux].    GDI,    37W,    mentionne   des    ôpxMTai,  non  des    prytanes. 

Paul  Lejay. 
Historisches    Jahrbuch  der  GOrres-Gesellschaft.    Vol.   23.  Pas  d'art, 
do  fond  concernant  l'anliquilé  classique,    l''   livr.*   :  f   R.  A.  LiPSius  et 
M.  Bonnet,  Acta  apostolorum  apocrypha  postG.  Tischendortei.  II,  2.  Grands    s 
éloges.  1  W.  WlDMANN,   Die  Echth.eil  der  Mahiirede  Justins  d.  M.  an  die  Hei- 
den.   Approfondi  et    lumineux  ;    qqs   réserves.  \  W.  Gaul,  Die  Abfassung»- 
veihàltnisse  d.   pseudoJustin.  Cohortatio  ad  Graccos.  Soutient  qu'elle  est  apo- 
cryphe, f    G.    BORNER,  Verrjih  Eitifluss  bei   d.  Kirchenschriflslellern    d.    vor- 
nikiinischen  Période.    Utile.   K  A.  BigblmaIR,    Die    BetheHung  d.    Christen   am  10 
oeffentlichen  Lehen  in  vorkonstantin.    Zeil.    Chaudement  recommandé.  H  II. 
Grbss.mann,  Sludien  su  Euscbs  Theophanie.  C.  Schmidt.  Die  allen  Petrusakten 
int  Zusammenhnng  d.  apokryphen  AposkUiteratur   7iebst    einem  neueiit  deckten 
Fragment   unlersucht.   Eloges    du   1",    analyse    du    2'.  t   G.   v.   Hertling, 
Der  Unlcrgang  der  anliken  KuUur.  Augustin.  ToUe,  lege.   f  G.   Callbwakbt,  «» 
Le  cod.  l'uldensis  le  meilleur  ms.    de  i Apologelicum   de    Tertullien.  Résumé,    f 
Catalogus  cod.  Latin.  Bibl.  reg.  Monacensis  I,  2"  éd.  améliorée.    Très   utile.  H 
V.   GardthauSBN.    Sommlungen   u.    Katalogue   griech.    mss.    im    Verein   mil 
Fachgenossen.  Eloges.  Hf  2«  llvr.  0.  Bardknhewer,  Patrologia.  I.  Trad.   ital- 
de  A.  Mercati.  Appréc.  favorable.   \  A.    Pubch,   Recherches  sur  le    discours  io 
aux   Grecs  de  Tatien  suivies   d'une   traduction  française  du  discourt  avec  notes. 
Analyse.  T  H.  IIoppe,  Sgntax  u.  Stil  d.  TertuHian.  Rendra  service.  ^  A.  IIar- 
NACK,  Der  pseudocyprian.  Trakt<it  de  singularitate  clericorum  ein  Werk  d.  dona- 
lislichen  Bisclw/'s  Macrobiiis  in  Rom.  —  Die  liypotyposen   d.    Theognost.   —  Der 
gefàlschle  Brief  d.  liischofs  Theonas  an  der  Oberkammerkcrn  Lucian.  Résumés  26 
f  R.   PiCHON,  Laclance.  Etude  sur  le  mouvement  philosophique  et  religieux  sous 
le    règne   de  Constantin.  Analyse.    H  F.   BOLL,  Sphacra.  ,'Ncue  griech.  Texte  u. 
Untersuchungen  zur  Oeschichte  d.  Sternbilder.  Important,  ouvre  une  voie  nou- 
velle. H  II.  Reich,  Der  Mimus.  Intéressant,  repose  sur  de  vastes  études.  If 
G.  BoiSSIUR,  Tacite.  Eloges.    H    l'aulys   Rcal-encyclopàdie   u.    s.    w.   hrsg  v.  30 
G.  WissowA.  Supplément,  f»  livr.  Contribue  à  maintenir  cet  ouvrage  au 
niveau  de  la  science.  Hf  3°  livr.  F.  Cumont,  Die  Mysterien  des  Mithra.  Trad. 
uU.  de  G.  Gehrich.  Gonclusions  de  l'introd.  de  l'ouvrage  si  important  que 

C.  a  publié  sur  les  mystères  de  Milhra.   f  A.  Dietbrich,  Eine  Mithraslitur- 
gie  erlaiitert.  Ce  document  a  été  laissé  de  côté  par  Cumont,  à  tort  d'après  35 

D.  H  II.  BOENIG,  M.  Minucii  Felicis  Octavius  rec.  et  praef.  Utile  à  côté  des 
conjectures  trop  arbitraires  de  la  recension  de  Bahreus.  H  W.  Capitaine, 
Die  Moral  des  Clemens  von  Alfxandrien.  Travail  plus  approfondi  et  mieux 
compris  que  celui  d'Ernesli.  H  F.  A.  Winter,  Ueber  den  Wert  der  direkten 
und  indit-ekten  Uebevlieferung  von  Origvies  Biichern  contra  Celsum.  W.  croit  à  40 
leur  valeur.  H  J.  Kopp,  Ueher  d.  Verfasser  des  Bûches  :  De  mortibus  persecuto- 
rum.  Croit  que  c'est  Lactance.  ^.  A.  IIarnack,  Einige  Bemerkungen  siim  5 
B.  d.  Kircliengeschichle  d.  Eusebiits  nach  d.  neuen  Ausgabe  von  Hchwarti. 
Résultat,  f  F  N.  FiNCK,  Der  Epiphanios  von  Cypern  "ExOcffi?  TtpwTo  x),r,- 
(Ttwv  itaTpiap-/(5v  ts  xal  lieiponoXiTôiv  armenisch  u.  griech.  Complète  *!» 
ce  que  nous  avions  d'Epiphane  d'après  un  ms.  du  13*  s.  If  A.  Steibh, 
Untersuchungen  xi  die  Echlheil  der  llymnen  des  Amhrosius.  Approfondi.  If 
A.  IIarnack,  Augitstins  Konfessionen.  Rapport  sur  l'importance  du  livre 
d'Augustin,  f  A.  Stutzenburger,  Der  Ileptaleuch  des  galtischcn  Dichlers  Cy- 
prianus.  Prouve  l'unité  de  l'Heptateuchum.  f  L.  Bellanger,  Le  poème  50 
d'Orienlius.  Ed.  critique  avec  étude  philologique  et  littéraire  et  trad.  fran- 

1.  Nous  laissons  de  côté  les  ouvrages  dont  cette  Kevue  ue  donne  que  les  litres. 


42  1903.  —   ALLEMAGNE. 

çaise.  ^  G.  LosgaR,  Studien  su  Alcimus  Àvitus  Gedichl.  De  spiritualis  hxsloriae 
gestis.  Méritoire.  ^E.  RCck,  Die  Géographie  u.  Ethnographie  des  !\'at.  Hist.  des 
Plinius  im  Aussuge  des  Robert  von  Ericlclnde.  Très  important  pour  la  critique 
du  lexie  de  PI.  Il  R.  FoRRSTEB,  Libanii  op.  I,  1  Naliones  1-5  [C.  W.J  Ed. 
*  attendue  depuis  longtemp.».  f  B.  Wubn"SCH,  Jnamiis  l.ydi  de  magiitratibus 
populi  Romani  lib.  3.  Livre  très  important  pour  les  antiquités  rom.\  V.  ROSB, 
Il andschriflenverzeichniase  der  K.  Bibl.  su  Berlin.  Bd .  13.  Verseichnisse  der 
latein.  Hss  [P.  G.  Meierl.  Fait  faire  un  pas  à  cette  vaste  entreprise.  HH 
4Mivr.  J.-II.  Rendel,  The  Dinecuri  in  ihe  Christian  Icgends.  Très  intéressant,  f 

1"  De  CavaLIÈri,  A'ofe  agrografiche  et  Niiove  note  ngiografiche.  G.  MerCati, 
Varia  sacra.  Analyse  de  ces  livres  intére.«sants.  K  E.  Preusche.v,  Origenes 
Werke.  IV.  Der  J ohanneskommentar .  Eloges.  \  R.  Ho.MBUBG,  Apocalypsis 
Anastasiae  ad  3  cod.  auctorilixiem  l'anormitani,  Ambrosiani,  Parisini.. .  éd. 
Grands  éloges.  ^  A.  EngelbreGHT.   Studien  ii.  den  Lukaskommentar  der  Am- 

15  brosius.  Résume.  If  J.  JakOb,  Studien  iu  Chariton  dem  Erotiker .  1  [G.  W.] 
Ne  connaît  pas  les  papyrus  nouveaux,  t  R.  Fohster.  Libanii  op.  rec.  1,2. 
Orationes  6-/8  [id.]  Résumé.  %  L.  BbbGMÛLLER,  Einige  Bemerkungen  3ur 
Latinitàt  des  Jordanes.  H.  HARTMANN,  Untersuchungen  iiber  den  Gebrauch  der 
Modi   in  der  Historien   des    Prokop   von    Caesarea.   Résumés.    ^  Beitraege  sur 

iO  Biicherktmde  und  Philologie.  A.  Willmanns...  gewidmet.  Contient  entre 
autre  des  études  sur  Josèphe,  Clément  d'Alexandrie,  Gyriaque  d'Ancone. 

A.    S. 
Historische  Zeitschrift,  1903.    Vol.  b'i.    Pas  d'art,   de  fond  concernant 
l'anliquilé  classique.    Livr.    1.  E.    Speck,  Handehgeschichte  des  Altertums.  2- 

26  Oie  Griechen  fR.  PdhlmannJ.  Compilation  destinée  au  grand  public,  mais 
qui  n'atteint  pas  son  but.  \  P.  Kostschau,  Origenes  Werke,  1  u.  2.  Die 
Schrift  vom  Martijrium,  D.  S  BUeher  g.  Celsus.  D.  Schrift  v.  Gebet  herausg. 
E.  Klostermann  Id.  3.  Jeremiahhomilien.  Klageliederkommentar.  Erktd- 
rang  d.  Samuel-u.  Kônigshiicher.  v.  DE  SaNDB  BakHUVZEN.  D.  Dialog  d.  Ada- 

30  mantius  n.  tt,;  ôî;  Seôv  ôsûfi;  Tvio-Teta;  [v.  D.].  Font  partie  de  la  collec- 
tion des  Père.s  de  l'Eglise  grecs  i)ubliée  par  les  soins  de  la  K.  Preuss.  Aka- 
demle  d.  Wissensch.  Éloges  avec  quelques  réserves  pour  le  dernier.  \^ 
-8  livr.  Ed.  Mbyer,  Geschichte  d.  Altertums  III,  1.  IV.  [R.  v.  Scala].  Très 
grands  éloges,  f  W.   Windelband,   Platon  [J.  Kaerst].    Excellente  mono- 

35  graphie.  H  El.  Klbbs,  Die  Ersàhlang  von  Apollonius  a.  Tyrus.  Eine  gesclticht- 
liche  Unlersuchung  iiber  ihre  latein.  Urform  u.  ihre  spàteren  Bearbeilung  [K.  J. 
Neumann].  Expo.se  bien  le  développement  de  la  légende  et  les  rapports 
des  remaniements  successifs  (]u'elle  a  subie.  1I1[  3"  livr.  G.  Ferrkro,  Gran- 
de=3o  e  decadenzn  di  Homa  [A.  BauerJ.  Ces  deux  premiers  vol.  vont  jusqu'à 

40  la  mort  de  César  ;  malgré  quelques  réserves,  ont  droit  à  notre  reconnais- 
sance. H  C.  JuLLiAN,  Vercingitorix  [L.].  Bon  ;  quelques  réserves.  ^1[  Vol.  5b, 
livr.  1.  0.  ScunADUR.  Realle.ricon  d.  indogerman.  A((ec/umsfcuiide  [L.  Erhardt]. 
Excellent  ouvrage,  rendra  de  grands  services  au  philologue  et  à  l'histo- 
rien. Hlî  28  livr.  La  civilisation  bysantiue  et  la  renaissance  [C.  Neumann]. 

46  Combat  l'opinion  généralement  reçue  que  la  renaissance  est  la  mère  de  la 
civilisation  moderne.  \  H.  Petersdorf.  Germanen  u.  Griechen.  Uebereinstim- 
mungen  in  ihrcr  aeltesten  Kultur  im  Anschluss  an  die  Germanii  des  Tacilus  u. 
Homer  [L.  E.].  Pas  grande  valeur  scientilique,  mais  intéressant,  f  J.  G. 
Tarvbr,  Tiberius  the  tyrant  [A.  BauerJ.  Des  réserves  à  faire,  mais  n'est  pas 

10  sans  valeur,  f  Detlki'SEN,  Die  Beschreibung  Italicus  in  der  Naluralis  Historia 
u.  ihre  Quellen  [F.  Cauer].  Éloges.  %%  3"  livr.  L'empereur  Auguste  |Ed. 
Meyer].  Dans  ce  mémoire  de  47  p.  lu  au  Congrès  des  historiens  allemands 
tenu  à  Heidelberg  le  1S  avril  1903,  M.  montre  par  l'exemple  d'Auguste  l'im- 


INDOGERMANISCIIE   F0R8CHUNGEN.  43 

portance  considérable  que  certaines  personnalités  peuvent  prendre  à  un 
moment  donné  sur  la  marche  des  événements,  ce  qui  prouve  combien  ont 
tort  cens  qui  nient  celte  influence  ou  qui  s'efforcent  de  l'amoindrir.  ^ 
f  J.  BURCKHARDT-J.  Oeri.  Griech.  KuUarr]eschichte  III  u.  IV  B.  [G.  Neumann]. 
Ces  2  vol.  terminent  cet  ouvrage  monumental  dont  l'importance  est  consi-  6 
dérable.  If  P.  Azan,  Annibal  dans  les  Alprs  fK.  Lelimann].  Travail  sérieux, 
mais  dont  les  conclusions  sont  inadmissibles,  t  II.  Dulbrijok,  Geschichte 
der  Kriegskunst  im  Rahmen  der  polilischen  Geschichte  II,  2  [Bolochl.  Ëloges, 
mais  des  réserves.  ^  P.  Allard,  Julien  VApoatat  (R.  Asraus|.  N'est  pas 
assez  au  courant  de  la  littérature  du  sujet,  mais  pourra  être  complété  et  lo 
méritera  alors  la  reconnaissance  de  ceux-là  mêmes  qui  ne  partagent  pas 
les  vues  de  l'auteur.  A.  S. 

Indogermanische  Forschungen  T.  XV.  Kpoxô5t),oç  [H.  Diels].  La  véri- 
table orthographe,  établie  par  Witicowslci,  d'après  les  papyrus  ptolémaïques, 
est  xpoxôSîXo;,  non  xpoxôSsiXo;.  La  glose  d'IIésychlus,  rr,v  t-JX»iv,  est  une  plai-  \t 
santerie  tirée  d'un  poète  comique.  C'est  le  nom  ion.  du  lézard  (cf.  Héro- 
dote, II,  69).  Il  faut  décomposer  en  xpdxii,  «  galet  des  plages»,  et  ôpUo;, 
«lumbricus,  uerpus  (cf.  scol.  Juvén.  2,93),  digitus  médius  ».  [K.  Brugmann]. 
xpexûSiXoç  parait  uue  forme  plus  ancienne  pour  *xpexuXo-ôptXo{  ;  la  forme 
xpoxiXT)  est  antérieure  à  xpiixri  ;  xpoxôSiXo;  a  été  refait  d'après  xpoxT].  ^  Les  20 
noms  latins  en  -îca,  -Icus,  Icius,  -îx,  etc.  [W.  OitoJ.  Étude  de  ces  mots  et  de 
leurs  dérivés.  Les  adjectifs  latins  sont  souvent  dérivés  d'un  féminin  abs- 
trait perdu,  ainsi  les  adj.  en  -aneus  d'abstraits  en  -ana  (Levana,  Praestana, 
membrana,  où  na  est  un  suffixe  dérivatif  sans  signilicatlon  spéciale).  Les  adj. 
en  -ïcius  sont  dérivés  aussi  d'abstraits  en-îca  quiont  élargi  un  thème  en  ti  ;  2« 
cf.  lecti-ca,  urli-ca,  capti-uus,  etc.  t  Latin,  prisus,pûtuset  lesmots  apparentés 
[Fr.Stolz]  Pususest  le  partie,  en  -lod'une  rac.  pôu-,  engendrer,élargiepardh  '< 
cf.  pubes  de  *pQdhes.  C'est  l'engendré.  Pisinnus,  pitinnus  sont  des  onoma- 
topées, comme  pipare,  tiitcoç.  Pupa  «  bouton  de  la  mamelle  »,  d'où  pupilla,  est 
aussi  une  onomatopée  ;  pupus  en  est  tiré,  f  Vieil  italique  [K.  Brugmaim).  30 
1.  Tum,  quom  ne  sont  pas  des  formes  d'instrumental,  mais  des  nom.  ace. 
sg.  neutre,  cf.  les  accus,  de  thèmes  fém.  tara,  quam  (clam,  palam,  perpe- 
rain,  bifariam)  et  primum,  demum,  iterum,  etc.  Mais  ils  sont  italiques  ; 
»iod,  *iod,  quod  sont  primitifs  en  i.  europ.  Ce  sont  ces  dernières  formes 
refaites  d'après  primum,  secundum,  etc.,  probablement  dans  les  énuméra-  35 
tions.  Ceci  explique  l'adverbe  tiré  de  is,  qui  Hotte  entre  im  et  em.  Pro- 
bablement il  était  employé  adverbialement  et  a  été  refait  sur  tum,  quom, 
en  im.  Reste  à  savoir  si  on  doit  avoir  ed,  em,  id,  im  ou  la  succession  in- 
verse. Cet  im  se  trouve  comme  adverbe  fixé  dans  un  inter-im,  comme 
ea  (d)  dans  inter-ea  (d).  Ex-lm  se  rapporte  plutôt  aux  abverbes  locaux  du  40 
type  illim,  encore  inexpliqué.  N'éologismes  d'après  im,  intérim  :  enim  (à 
côté  de  einom,  Buenos),  olim.  —  2.  Osque  et  ombrien  an  privatif  et  an  pré- 
positionnel (lat.  in).  —  3.  Verbes  osques  en  t-.  On  peut  se  demander  si 
les  verbes  latins  en  -âsso  (indicasso)  ne  sont  pas  venus  de  primitifs  en 
*-âlso,  comparables  aux  verbes  nombreux  par  *-ato  en  osque  et  en  sabel-  ♦' 
lien.  Les  verbes  en -êsso,  -îsso,  sont  analogiques;  mais  lacesso,  facesso, 
capesso,  petesso,  *quaisso  (quaeso)  reposent  sur  -ts-  primitif.  —  A.  Péli- 
guien  ecuf.  Repose  sur  un  temps  où  cubi  existait  ;  ubi,  uter  sont  le  résul- 
tat d'une  mauvaise  division  de  ne-cubi,  ne-cuter.  —  5.  Osque  en  eituas.  — 
6.  Osque  verehias  et  verehasiùi.  If  Contributions  à  i'étymologie  grecque,  50 
germanique  et  slave  [K.  Brugmann).  1.  'EviauTic,  deiviaOïo,  reposer;  «  temps 
du  repos»;  le  moment  qui  sépare  deux  années  solaires;  x  469  :  nouvel  au. 
—  2.  Hom.  aïa  =  lat.  auia,  grand'mère.  '—  3.  Keprosiéw,  xepPoXéw,  !ix£p3oXo{. 


44  1903.  —   ALLEMAGNE. 

(Txépayoî,  se  rattachent  à  une  racine  (s)  ker-  (xeîpw,  v.  h.  a.  sceran).  ^  Re- 
cherches étymologiques  [Max  Niedermannl.  A.  Noms  d'instruments.  1.  Lat. 
furca,  furcula,  lith.  zirklès,  a^aXi;,  irxaXi?.  2.  a-xev30).r,,  prus.  scrundus.  3. 
Lat.  marcus,  martulus,  martellus,  v.  si.  mlalû,  lat.   malleus.   —  B.  Noms 

5  d'arbres.  1.  Lat.  sorbus  =  *sordhos,  «rouge»;  fuluus,  lith.  dùlsvas.  H  La 
flnale-por  dans  Gaipor,  Lucipor,  etc.  [A.  Zimmermana].  Influence  de  noms 
thraces  comme  KeTpcTtops;,  Mucaporis,  Auluporis.  U  Contributions  étymolo- 
giques. [A.  Zimmermann],  1.  Villa,  petite  cabane  tressée;  rac.  vi  (uiere, 
uittis,  etc.)  —  2.  Aulumare  :  de  aulem.  —  3.  La  finale -aster,  t  La  flexion 

JO  du  présent  en  grec  et  eu  germanique  [K.  Brugmann].  "A-^in,  ayei,  ôiôoii; 
sont  tirés  des  impératifs  â'yEi,  St'ôoi;  cf.  wcsi  sur  des  vases,  a^Ei  dans  Pin- 
dare,  8i8oî.  Il  y  a  aussi  en  germanique  des  impératifs  à  diphlhongue  en  -i. 
IT  N»  3-4.  La  contraction  des  voyelles  en  ionien-attique  [K.  Eulenburg]. 
Groupes  de  deux  et  de  trois  voyelles  en  attique,  le  nouvel   ionien,  l'ionien 

15  épique,  abrègement  et  raétathésc  en  ionien-attique.  Homère  écrivait  en 
ionien  et  connaissait  les  contractions.  <Art.  de  80  pas;es>.  f  L'ancienne 
géographie  politique  des  peuples  non  classiques  de  l'Europe  [G.  Schlitte]. 
Réduction  en  théorèmes <l!5  pages>.1I1f  Anzeiger  fiir  indogermanische 
Sprach  u.  Altertumkunde.  Bibliographie  de  l'année  l'.)01  ;  (.'es  années  lyol 

20  et  iy02  pour  l'iranien  et  le  grec,  f  Les  études  Je  grec  moyen  et  moderne  en 
1896-1902  [A.  ïhumb].  Fin.  1|  La  section  indo-européenne  à  la  'iT  assemblée 
des  philologues  allemands  à  Halle.  T  Comptes-rendus  bibliographiques. 

P.  L. 
Jahrbuch  des  k.  deutschen  archaeologischen   Instituts.   Vol.  18, 

Î5  !'■''  livr.  Arc  de  triomphe  d'Auguste  [F.  Studniczka].  D'après  l'inscr.  qu'on 
lit  sur  l'attique,  il  fut  élevé  en  l'honneur  d'Auguste  en  8/9  av.  J.-C.  par 
Cottius  et  les  14  civilates  dont  il  n'était  plus  le  roi,  comme  son  père  Donnus, 
mais  le  praefectus.  S.  l'étudié  en  détail  (1  pi  ,  9  fig.)]  I.  La  frise  ;  explica- 
tion, lu  côté  Ouest  représente  l'admission  de  Cottius  et  des  siens  "in  socie- 

30  tatem  romanam";  le  côté  Est  est  presque  entièrement  détruit;  sur  lescôlés 
longs  Sud  et  Nord  sont  figurés  les  suovetaurilia;  particularités  de  chacun 
de  ces  côtés.  II.  Style  de  cette  frise  qui  a  0"  60  de  hauteur  :  a,  l'auteur  ou 
les  auteurs  présumés;  b,  barbarie  et  style;  c,  composition;  d,  figures 
hnmaines;  e,  plantes  destinées  à  remplir  les  vides;  f,  influence  de  Mar- 

35  seille  ou  de  l'Italie  stiptentrionale.  1[  Sur  les  statues  de  Dèmoslhène. 
|P.  Ilarlwigj.  C'est  à  tort  qu'on  a  placé  un  rouleau  daiis  les  mains  des  deux 
statues  en  marbre,  plus  grandes  que  nature,  de  Braccio  Nuovo  et  de  Knole 
Park  qui  sont  la  copie  de  la  statue  de  Polyclète  élevée  sur  l'Agora  d'A- 
thènes en  280  av.  J.-G.  (6  flg.).  Un  fragment  de  mains  trouvé  dans  le  jardin 

W  Biirberini,  qui  appartenait  à  une  troisième  réplique  de  la  statue  de  Polyclète, 
montre  que  ces  statues  avaient  les  mains  jointes  et  les  doigts  entrelacés 
(Plut.  Dém.  21).  On  a  trouvé  également  un  pied  de  cette  troisième  statue 
avec  sandales,  d'un  travail  plus  soigné  que  les  mains.  %  Protogènes  [J.  Six]. 
Brakmann  a   montré  que  dans  Fronton  I,  1  (Ed.  Naber,  p.  113)  toute  une 

4D  ligne  avait  été  omise  par  Mai,  ou  lit  "aut  Protogenen  venera"  qu'il  cor- 
rige en  "aut  Protogenen  tenera'',  ce  qui  caractérise  bien  le  talent  de  Proto- 
gènes et  la  tendance  de  l'école  de  Rhodes  et  des  sculpteurs  de  Pergame.  HH 
mi  2=  livr.  Le  mythe  d'Io  |R.  EngelmannJ.  Étude  de  ce  mythe  (10  Ug.)  et 
des  transformations  qu'il  a  subies  d'après  les  monuments  Ugurés.  Liste  de 

lio  toutes  les  représentations  antiques  qui  en  sont  connues  (30  w^}  avec  les 
indications  nécessaires.  J  usqu'en  470  lo  est  représentée  comme  une  génisse  ; 
après  le  Prométhée  d'Eschyle  elle  devient  la  poJxepw?  naptiévo;  ;  entre  ces 
deux  dates  on  la  voit  sur  un  vase  de  Boston  sous  la  forme  d'une  génisse 


JAHRBUCH  DES  K.  DEUTSCHEN  ARCHAEOLOGISCHEN  INSTITUTS.      45 

avec  nne  irpoTOfi/)  humaine.  Il  faut   admettre  à  cause  de  la  ressemblance 
avec  risis  égyptienne  que  déjà  avant  Eschyle  lo  avait  la  forme  humaine, 
mais  les  changements  dans  la  manière  de  la  représenter  ;ont  été  amenés 
par  la  tragédie,  qui  en   introduisant  lo  sur  la   scène  et  en  lui  donnant  la 
parole  a  dû  nécessairement  remplacer  la  génisse  par  une  jeune  femme  avec  i 
des  cornes,  t  Rituel  des  sacrifices  grecs.  AipsirOai  et  xaTao-tpiïiïiv  |1I.  v.  Frilze]. 
Lorsqu'on  faisait  un  sacrifice  aux  dieux  Chlhoniens  et  aux  morts  on  laissait 
la  victime  sur  la  terre  ;  au  contraire  on  la  soulevait  de  manière  à  ce  qu'elle 
ne  pût  plus  toucher  le  sol  si  l'on  faisait  un  sacrifice  aux  Olympiens  (13  flg  ). 
C'est  ce  que  rendent  les  expressions  v.ctzxazpérftn  et  aïpedOïi.  ^  Statue  d'un  |u 
conducteur  de  char  romain  au  Vatican  [Schône].  L'usage  d'enserrer  la  poi- 
trine des  agitatores  romains  par  des  cordes  tordues  très  serré,  qui  faisaient 
le  tour  du  corps  jusqu'aux  hanches,  comme  on  le  voit  dans  la  statue  de  la 
Sala  délia   biga  du  Vatican  (flg.)  venait  du  besoin  de  protéger  le  thorax 
et  la  colonne  vertébrale  contre  tous  les  chocs  possibles.  Ces  bandes  ne  "> 
sont  pas,  comme  le  croyait  Ilelbig,   les  rênes  que  l'agitor    tenait    enrou- 
lées autour  du  corps  jusqu'au  moment  où  il  harnachait  ses  chevaux.  On 
voit  dans  le  Cod.  Laurent,  gr.  74,7  une  illustration  qui  peut  servir  à  expli- 
quer cette  statue.  H*  3"  livr.  Le  temple  d'Auguste  à  Philae  [L.  Borçhardt]. 
Par  suite  de  l'inondation  qui  a  recouvert  en  1902  l'Ile  de  Philae,  certains  m 
édifices,    parmi  lesquels  le  temple    d'Auguste,    peuvent  être   considérés 
comme  perdus.  B.  publie  le  résultat  des  fouilles  qu'il  a  faites  en  1893  sur 
l'emplacement  de  ce  temple  (3  pi.,  23  flg.).  Liste  des  fragments  d'architec- 
ture qu'il  a  retrouvés.  H  Reliefs  en  marbre  de  Berlin  [R.  v.  SchneiderJ.  Ils 
appartiennent  sans  doute  à  une  même  frise  ;  le  premier  représente  cinq  per-  ^6 
sonnages,  c'est  peut-être  l'enléveraenl  des  Leucippides  par  les  Dioscures  ; 
sur  un  second  on  voit  deux  hommes  assis  sur  des  rochers,  dans  l'attitude 
de  penseurs,  et  sur  un  troisième  deux  hommes  debout  ;  ces  cinq  person- 
nages appartiennent  peut-être  au  repas  de  noce.  Autre  fragment  analogue 
de  Catajo  provenant  peut-être  de  la  même  frise,  mais  représentant  un  autre  3" 
sujet.  K  Illustrations  de  Térence  [E.  Bethe].   Importance  des  illustrations 
de  qqs  ms.  à  images  do  Térence  pour  la  compréhension  du  texte  et  la  solu- 
tion de  certains  problèmes  relatifs  au  théâtre.  Se  servant  du  Vat.  3868  (C), 
du  Par.  78P9  (P),  de  l'Oxon.  Bodl.    Aucl.    F.  2.13  (O)  et  de  l'Ambros.  H,  73 
inf.  (F),  B.  étudie  Heauton  11,4  —381-409;  Eun.  IV,  7  =  771-813.   Il  traite  35 
ensuite  des  scènes  d'intérieur  qui  se  jouaient  dans  le  vestibulum  :  de  la 
porte  du  vestibulum  et  du  vestibulum  =  TtpoOJpov,  et  montre  ce  qu'il  faut 
entendre  parce  terme.  HU  4olivr.  Stèle  funéraire  grecque  [W.  Amelung]. 
Original  en  marbre  pentélique  ;!  pi.  et  llg.)  retrouvé  en   1902,  d'une  stèle 
funéraire  dessinée  entre  1572  et  1379  à  Rome  par  le  sculpteur  Pierre-Jacques  iO 
de  Reims.  On  y  voit  un  athlète  debout  en  face  d'un  esclave  plus  petit  qui 
tient  d'une  main  un  aryballe  et  de  l'autre  une  strigile.  C'est  un  travail  de 
l'époque  d'Auguste,  copié  d'après  un  modèle  attique  du  v«  s.  ^  Rituel  des 
sacrifices  grecs  [Stengel).  Combat  les  conclusions  de  v.  Fritze  <cf.  supra>. 
Le  contraire  de  y.aTaG"rp£ïstv  est  ivauipiçsiv  ou,  quand   il   s'agit  de  bœufs,  tK 
oïpea6«i  :  xataa-cpl^iEtv  signifie  tourner  la  tête  en  bas,  àvadTpéjEiv  et  ses  syno- 
nymes tourner  en  haut.  Ni  l'une  ni  l'autre  de  ces  expressions  ne  se  rap- 
porte à  la  position  du  corps   de   la   victime  pendant   le   sacrifice.  K  Vases 
atliques  avec  des  zones   d'animaux   |M.  P.   Nilssonl.  Ëtude  (I  pi.,  14  Dg.) 
sur  ces  vases  qu'on  appelle  aussi  vases  de  Vurva  et  qui  ont  ceci  de  parti-  so 
culier  qu'ils  sont  décorés  sinon  exclusivement  du  moins  presque  unique- 
ment de  larges  bandes  d'animaux.  Autres  vases  semblables. 
\\  Chaque  livraison  de  cette  revue  contient  en  outre  sous  le  titre  de 


46  1903.  —   ALLEMAGNE. 

Archaeologischer  Anzeiger  un  supplément.  1™  livr.  (R.  Ilerzog].  Rap- 
port sommaire  sur  l'expédition  archéologique  dans  l'île  de  Cos  en  1902  (suite). 
Découverte  du  temple  in  antis  d'Asklepios,  dégagement  de  la  terrasse  sur 
laquelle  il  était  situé  :  autre  sanctuaire  plus  ancien  où  se  passe  le  4^  mîme 

5  d'IIérondas.  Autres  temples.  Inscr.  diverses  dont  une  de  221/-2t9  av.  J.-C. 
qui  nous  donne  une  lettre  des  Knossiens  de  Crète,  en  dialecte  crétois, 
montrant  l'importance  dont  le  sanctuaire  et  l'école  de  médecine  jouissaient 
encore  au  iiii^  s.  av.  J.-C.  à  l'étranger. If  De  r.\frique  française  [E.  Petersen]. 
Résumé  des  découvertes  dans  différentes  villes   (16  p.).  ^  Acquisitions  des 

\0  collections  d'antiquités  en  Allemagne.  Berlin  [C.  Watzinger.  Sculptures  en 
ronde  bosse.  16  n»»,  flg.  et. description.  Reliefs.  17  n»»,  dont  12  funéraires. 
Inscr.,  6  n"».  ^  C.  r.  des  séances  de  la  Berl.  Archaeol.  Gesellseh.  1903. 
Janv.  Communications  diverses.  Corssen  montre  que  le  premier  groupe  des 
tyrannicides  fut  érigé  à  Athènes  probablement  en  iSl.  Hiller  v.  Gaertringea 

1"  parle  d'une  inscr.  trouvée  à  Rome,  nommant  le  chef  de  la  flotte  rhodienne 
sous  M.  Antoniuspraetoret  A.  Gabinius.  Fouilles  danoises  à  Lindos.  Wila- 
mowitz  combat  les  conclusions  de  Dôrpfeld  dans  les  Mélanges  Perrot,  qui 
fait  de  Leucade  l'Ithaque  homérique.  Févr.  Schône  parle  d'un  agitator  du 
Vatican  <cf.  supra>.  Vollgraff  des  fouilles  d'Argos  sur  l'Aspis  et  aux  pieds 

20  de  cette  colline.  Schmidt  sur  Troie  et  Mycènes.  U  Jour  des  archéologues  à 
Princeton.  Titres  des  ,31  mémoires  qui  ont  été  discutés,  fl  2»  livr.  Rapport 
annuel  sur  les  travaux  de  l'Institut  archéol.  allemand,  f  Découvertes 
archéologiques  en  1902.  Rapports  de  37  p.  avec  13  fig.  t  Rapport  sur  les 
travaux  de  la   Reichsiimeskommission  en  1902    [Fabricius].   ^    G.  r.  des 

26  séances  de  la  Berl.  Archaeol.  Gesellsch.  Mai.  Hiller  v.  Gaertringen  rap- 
porte sur  l'ouvrage  de  Blinkenbbrg  et  Kinch.  Exploration  Archeol.  de 
Rhodes  {fondation  Carlsberg).  Janke  sur  la  topographie  du  champ  de 
bataille  d'Issus.  Traeger  lit  des  notices  archéologiques  sur  l'Albanie 
et  la   Macédoine.  Wilamowitz   parle   de  l'Apothéose   d'Homère,  relief  de 

HO  la  basse  époque  hellénistique.  Juin.  Graef  rapporte  sur  le  vol.  2^  de 
Hiller  v.  Gaertringen  Thera  traitant  des  tombeaux  de  Thera  et  dû  à 
H.  Draoendorff.  Herlich  des  prédictions  sibyllines  sur  l'éruption  du 
Vésuve  de  79.  Assmann  sur  la  a-/E8îa  d'Ulysse.  Watzinger  montre  que  le 
relief  d'Archelaos  de  Priène  est  de  l'école  de   Rhodes,  t  I/enseignement 

35  des  gymnases  et  l'archéologie.  ^^  3"  livr.  Antiques  dans  les  collections  par- 
ticulières en  Angleterre  [ConzeJ.  Exposition  au  Burlington  Fine  Arts 
Club.  Indication  de  quelques  objets  rares.  Antiquités  gréi:o-rom.  au  musée 
du  Caire  [v.  Bissing).  Bronzes  [5  fig.].  Ustensiles  :  statuettes,  f  Acquisi- 
tions du  Louvre  en  1902  [Héron  de  Villefosse  etMichon].  Marbres  et  pierres. 

40  Bronzes.  Métaux  précieux  et  gemmes.  Verrerie.  Objets  divers.  If  Acquisi- 
tions de  l'Ashmolean  Muséum  à  Oxford  [A.  J.  Evans].  Département  égyp- 
tien :  Grec  et  préhistorique,  f  Muséum  of  Fine  Arts  à  Boston,  acquisitions. 
tt  A^livr.  Ara  pacis  Auguslae  [E.  Petersen].  Résultat  des  fouilles.  ^  Rap- 
port sommaire  sur  l'expédition  dans  l'île  de  Cos  en  1903  [Herzog],  suite. 

46  Continuation  des  fouilles  autour  de  l'Asklepieion.  ^  Le  46«  congrès  des  phi- 
lologues et  pédagogues  allemands  à  Halle  a/S  [B.  Graefj.  Rapport  de  Pick 
sur  l'archéologie  et  la  numismatique;  de  Hiller  v.  Gaertringen  sur  les 
nouveaux  plans  de  Thera  de  Wilski  ;  de  Noack  sur  les  palais  de  Cnossos  et 
de  Phaistos  ;  de  Bethe  sur  les  fouilles  de  Troie  et  la  critique  homérique  :  de 

50  Grenfell  sur  la  seconde  trouvaille  d'Oxyrhynchos  ;  de  Graef  sur  les  amphores 
panathénaïques  décernées  en  prix  ;  de  Sauer  sur  la  réunion  des  dieux  au 
Trésor  des  Cnidiens  ;  de  Zahn  sur  les  photographies  de  vases  peints  ;  de 
Hiilsen  sur  les  fouilles  du  Forum  Romanum  ;  de  Sauer  sur  l'Apothéose 


jahrbOcher  fOr  class.  philologie,  suppl.  bd.  47 

d'Homère  d'Archelaos  ;  de  Kern  sur  la  Thessalie  et  l'histoire  de  la  Grèce.  ^ 
G.  T.  des  séancjs  de  la  Berl.  Archaeol.  Gesellsch.  Nov.  Diels  rapporte  sur 
un  voyage  fait  â  Delpiies  avec  •;•  l'rotis.  Conze  lit  l'opuscule  de  Zech 
Les  fouilles  de  Peigame  et  Sclirdder  rapporte  sur  une  slèle  d'Amyclée  actuelle- 
nieut  à  Sparte  avec  inscr.  votive  à  Apollon.  Décembre.  Fête  de  Winckel-  5 
manu.  Programme  do  Watzinger  sur  le  relief  d'Archelaos  de  Priène. 
Schrammen  parle  de  la  reconstruction  du  grand  autel  de  Pergame  par 
t  Bohn.  Thiersch  d'un  tombeau  et  d'inscr.  du  sud  de  la  Palestine  de 
200 av.  J.-C.  f  Acquisitions  du  Br.  Muséum  en  1902.  HK  Chaque  livr.  de  ce 
supplément  contient  en  outre  un  court  bulletin  de  l'Inst.  arch.  Allemand  lo 
et  la  liste  de  tous  les  ouvrages  et  articles  de  revues  traitant  d'archéologie 
parus  en  1902  en  Allemagne  et  à  l'étranger.  Xs. 

Jahrbuch    ueber    die  Fortschritte    der   Mathematik,    T.    XXXII, 
1903  (pour  1901).    Courts  c.  r.    des  ouvrages   suivants  :   P.    ïannbry,  Le 
philosophe    Aganis   est-il    identique    à    Geminus  ?    [E].     Enestrom  ,     Congrès  K 
international    d'Jtistoire    des  sciences    à    Paris  1900    [E)  ;     (>\NTOR,  Sur  l'histo- 
riographie   des   mathcmaliques   [ïn|  ;    EnestroM,    Uber   literarische   und    wis- 
senschaftl.  Geschichtschreibung   auf  d.  Gebiete  d.    Mathematik    [E];    HULTSCH, 
iVeite  lieilrdge  lur  àgijplischen  Teilungsrechnimg  |EJ  ;  Cantor,  Origines  du  cal- 
cul infinitésimal  (Tn]  ;  W.  Schmidt,  Zur  Geschichte  der  Isoperimetrie  im  Aller-  20 
tum  [E]  ;  BÛRK,  Die  Aparstamba-Sulha-Sutra  hrsg.  ubers.  u.  mit  einer  Ein- 
leitung  versehea  ;  JaglaRZ,  lleron  von  Alexandria  und  sein  Problem  uber  den 
Dreiecksinhalt  f?j  ;  A.  Sturm,    Ueber  den   Ursprung  der  Denennung  ''Radius" 
fur  Halbmesser  [E]  ;  W.  SCHMiDT,  Physikalisches  und  Technisches  bei    Philon 
von  Bxjiam  (EJ  ;  BoLL,  Die  Sternkataloge  des  Hipparch  und  des  Ptolemaios  [E]  ;  26 
BJoR^iBO,  Ifat  Menelaos  aus  Alexandria    tinen   Fixsternkatalog  verfassl'!  [K]  ; 
A.  MiJLLBR,  Unrte  gnomonica  e  la  Sacra  Scrinura  [TnJ  ;GlNZEL,  Zur  Geschichte 
d.  Astronomie  d.   Griechen    (M;  ;   F.    MuLLBR,    Ueber  die   mathemal.   Termino- 
logie. Eine  historisch-linguistische   Skiize[E]  ;  Simon,  Euklid   und  d.  sechs  pla- 
nimetrischen  BiJcher  [Mi]  ;  HULTSCH,  Die  Sehnenlafeln  d.  griech.  Astronomen  [M]  ;  30 
Les  autres  ouvrages  indiqués  ne  concernent  pas  l'antiquité  grecque  ou  la- 
tine. A.  A.  liJÔRNBO. 

Jahrbùcher  fiir  Classiache  Philologie.  28ter  Suppl. -Band,  1903. 
I'»  livr.  De  Apulei  clausularum  compositione  et  arte  quaestioues  criticae 
[A.  Kirchhoff].  Dans  ce  mémoire  de  o6  p.  K.  étudie  les  différents  styles  35 
d'Apulée  dans  ses  divers  écrits  et  montre  surtout  en  quoi  le  style  des 
Métamorphoses  diUère  de  celui  de  ses  autres  ouvrages.  H  De  nomine  verbali 
latino  quaest.  grammaticae  [Th.  Boegel].  Quid  grammalici  veteres  de 
iiominibus  verbalibus  docueriut.  I,  De  nominibus  verbi  syntaxin  arripien- 
tibus.  11,  Enumeraiitur  verbalia  suo  loco  ex  verborum  contextu  nata  Plau-  40 
tina  et 'l'erentiana.  III,  Verbalia  facta  post  Plautum  et  Terentium.  f  La 
tendance  de  l'Orator  de  Cicéron  [S.  .Schlittenbauer].  On  a  souvent  répété 
que  Gicéron  s'était  proposé  dans  l'Orator  de  définir  le  type  idéal  de  l'ora- 
teur parfait,  mais  il  ne  pouvait  ni  ne  voulait  déflnir  un  type  idéal  objec- 
tif ;  il  ne  le  pouvait  pas,  parce  qu'au  milieu  des  luttes  des  partis  littéraires  a 
il  ne  pouvait  trouver  le  repos  et  le  sang-froid  nécessaires  pour  le  tracer,  il 
ne  le  voulait  pas,  parce  que  il  aurait  dû  donner  à  un  tel  idéal  du  bien 
des  perfections  qui  ue  se  trouvaient  pas  dans  ses  discours  à  lui.  C'est  donc 
un  idéal  «  subjectif  »  qu'il  a  défini,  et  l'Orator  est  un  traité  à  tendance 
dirigé  contre  les  adversaires  de  l'éloquence  ciceronienne  et  surtout  contre  80 
les  Néo-Attiques  et  ceux  des  grammairiens  qui  étaient  leurs  alliés.  Gic. 
veut  d'une  part  réfuter  ses  adversaires  littéraires  et  mettre  en  pleine 
lumière  ses  qualités  personnelles  d'orateur,  d'autre  part  détacher  Brutus  du 


48  1904.  —    ALLEMAGNE. 

parti  des  Néo-Atliques  et  le  gagner  à  ses  vues;  voilà  le  double  but  de 
rOralor.  K  De  versuum  lyricorum  incisionibus  quaesl.  selectae  [W.  Doer- 
mann].  Dans  ce  mémoire  de  lo6  p.  D.  vent  montrer  quelle  grande  impor- 
tance dans  les  mètres  lyriques   ont  eue  les    terminaisons   des   mots.    De 

5  flguris  melra  lerminanlibus.  De  dimetris  iambicis.  De  solutionibus  metra 
terminanlibus.  De  formis  iambici  melri  earumque  inter  se  ralionibus.  a, 
de  crelica  forma  :  b,  de  bacchiaca  forma.  De  incisionibus  in  iambico  génère 
observatis.  a,  de  incisionibus  inter  singula  metra.  b,  de  ordinibus  iambicis 
in  versibus  conjunclis.  c,  de  caesuralongioribus  ordinibus  iambicis  injecta. 

10  d,  de  incisionibus  inter  singula  iambica  melra  et  alienos  numéros  obser- 
vatis. De  ordine  Heiziano.  UU  2"  livr.  De  Joannis  Siobaei  excerptis  Plato- 
nicis  de  Phaedone  [E.  Bickel].  Etudie  tous  les  passages  du  Phédou  qui 
sont  cités  par  Slobée  pour  déterminer  à  quelle  source  ils  ont  été  puisés  et 
pour  faire  l'histoire  du  texte   de  Platon,  f    De   Graecorum    precalionibus 

15  quaest  [G.  Ausfeld].  Gherche  à  déterminer  de  quelles  sources  proviennent  les 
formes  rituelles  des  prières  chez  les  anciens  et  comment  elles  se  sont  déve- 
loppées et  montre  comment  les  notions  et  les  idées  des  Grecs  se  sont  dégagées 
peu  à  peu  des  rudiments  naturels  pour  arriver  à  ces  conceptions  plus  pures 
du  V*  et  iv  s.  If  Recherches  sur  l'authenticité  des  Hymnes  de  St  Ambroise 

M  [A.  SteierJ.  Prenant  comme  point  de  départ  l'ouvrage  capital  de  Biraghi, 
Inni  sinceri  e  carmi  di  S.  Ambrogio,  S.  étudie  à  nouveau  la  question.  11 
divise  les  hymnes  en  deux  groupes  :  A,  comprenant  les  4  hymnes  dont 
l'aulhenticité  est  universellement  admise  ;  B,  comprenant  les  14  autres: 
il  compare  la  langue  de  chacune  d'elles  à  la  prose  d'A.  puis  les  étudie  au 

25  point  de  vue  de  la  métrique,  de  l'emploi  de  la  rime  et  de  l'allitération. 
Outre  les  4  du  groupe  A,  12  du  groupe  B  sont  authentiques;  deux  «  amore 
Christi  nobilis  »  et  «  aelerna  Ghrisli  munera  »  sont  douteux,  les  n»»  14  à  18 
sont  apocryphes.  Texte  des  hymnes:  remarques  de  critique  de  textes.  \ 
Quaestiones  rhetoricae  selectae  [L.  Schellingj.  1.  De  Géorgie  Mono;   2.  De 

30  Syriani  arte  rethorica  ;  3.  De  Euslathio;4.  De  ceteris  rhetoribus  quorum 
mentio  apnd  Georgium  occurrit,  en  tout  onze.  Mém.  de  116  p.  XX. 

Jahresberichte  des  philologischen  Vereins  zu  Berlin,  XXIX,  1903. 
1.  Ti  te-Li  ve.  (H.  J.  Millier].  I.  Editions  :  F.  Lutkrbacher,  T.  Livii  a. 
u.  c.  l.  XXI  7'"  Aufl.  Le  commentaire  et  l'introd.  sont  mis  au  courant,  et  le 

35  texte  offre  quatre  leçons  nouvelles.  K  A.  ZmG^Vih^,T.  Livia.u.cl.  XXl-XXV 
[éd.  min.,  III)  Le  texte  de  plusieurs  passages  a  été  modifié  ;  deux  cartes 
commodes.  H  Id.,  T.  Livi  a.  u.  c.  l.  XXXXIII  [éd.  maj.,  VU,  5).  Collation 
nouvelle  du  ms.  de  Vienne  ;  apparat  critique  développé.  K  Id.,  Zum  43. 
Bûche  des  Livius.  Étude  critique  des  fautes  du  Vindobonensis,  et  des  leçons 

40  qu'elles  suggèrent.  Discussion  de  plusieurs  passages,  f  H.  Contribu- 
tions à  la  critique  et  à  l'interprétation  du  texte,  a)  articles: 
R.  NovÀK,  Varia  (Ceské  muséum  lilologické,  VII).  Au  début,  3  passages  de 
Tite-Live  (1,  43,  11  ;  i,  33,  2  ;  4'i,  40,  8)  examinés.  H  Id.,  Liviana  (Ibid,  VIII) 
Etude  approfondie  de  plusieurs  passages,  t  W.  Heraeos  (Ws.  f.  kl.  Phil. 

45  I90i.').  Zingerle,  dans  son  éd.  critique  du  livre  42,  doit  beaucoup  aux  sa- 
vantes Emendatiunculae  Livianae  de  'Wesenberg.  t  -■  Iîi"i;>  TpaiitiaTixà 
('Aerjvâ  1902).  Exemples  d'oratio  obliqua  dans  César,  Tite-Live  et  Tacite.  H 
Id.,  De  locis  quibusdam  Livianis  quaestiones  criiicae  (Ibid.).  Corrections,  sou- 
vent malheureuses,  proposées  dans  sept  passages.  H  b)  passim  :  H.  d'Arbois 

60  DE  JuBAiNviLLE  (corrections  à  3,  34,  2  et  8  dans  :  Principaux  auteurs  de 
l'antiquité  à  consulter).  ^  G.  Grasso  (BoU.  di  lilol.  class.  1902  :  propose 
Arpanis  dans  22,  13,  1).  K  III.  Langue  et  style,  sources,  etc.  Con- 
wby-Waltebs  (Cambridge  Phil.  soc.  1902).   C.  reconnaît  dans  le  Mediceus 


.lAHHESBERICHTE    DKS    PHILOLOGISCHEN    VEREINS   7.V    BEKLIN.      i9 

trois  mains  différentes,  mais  de  même  valeur.  W.  compare  l'Harleiauiis  au 
I.eidensis,  qui  est  beaucoup  plus  fautif.  T  E.  v.  W'ôlfflin  (Archiv.  f.  lat. 
Lex.  u.  Gr.  XIII).  Le  texte  de  Florus  ne  serait  pasua  abrégé  de  Tite-Live, 
luais  l'une  de  ses  sources,  t  H.  Kuhlmann,  De  velerum  historicori'.m  in  Augus- 
tini  de  civitate  dei  libro  primo,  allero,  tertio  vestigiis,  à  rencontre  de  Ay,  K.  5 
croit  qu'Augustin  a  utilisé  directement  le  texte  de  Tite-Live,  dans  les  pas- 
sages en  litige.  If  Encore  l'itinéraire  d'Hanuibal.  1^V.  Osiander]  Polémique 
pour  appuyer  sa  théorie  du  Monl-Cenis. 

2.  Horace  ill.  P.uhl.;  I.  Editions  :  1'.  Rasi,  Le  Odi  e  gliEpodidi  Q.Orazio 
l-'lacco.  Bonne  pour  les  classes  et  utile  à  consulter.  ^U.  Traductions  ail.  lo 
If  111.  Articles  et  mémoires:  II.  Lccas,  liecusatio.  Intéressant,  mais 
parfois  contestable.  %  V.  GuSTaFSSON,  lloralii  bref  om  ihaldekonsten.  Les 
adnotationes  ad  artem  Iloratii  criticae,  qui  sont  jointes  à  ce  mémoire,  sont 
utiles  à  consulter.  K  W.  Vollbbecht,  Miicenas.  Très  recoinmandable.  1[ 
I.eon  J.  RiCHARDSON,  On  thc  form  of  llonjces  lesser  Asclepiads  (Amer,  .lourn  .  <5 
of  Phil.  1901).  Etude  métrique  des  509  petits  asclépiades  qu'on  trouve  dans 
Horace  ;  statistiques  intéressantes.  K  L.  Zhnoni,  Per  un  verso  di  Orasio. 
Note  critique  pour  défendre,  avec  les  arguments  connus,  Od.  IV  8,  17.  %  0. 
KamMBL,  Die  Satiren  des  lloraz  im  Liclite  des  modernen  itdlietiisclien  Lebens. 
Grenzb.  1901).  Intéressant.  1  G.  II.  I.ochner,  Nugae  (Bl.  f.  d.  GSW.  1901).  20 
Deux  passages  des  Sat.  (I  9,  29  et  71)  rapprochés  de  Goethe  et  Ilebbel.  H  H. 
JurENKA,  Die  Metrik  des  lloraz  und  deren  griecli.  Vorbilder.  (Ztsclir.  f.  d. 
osterr.  Gymn.  1901).  Résultats  souvent  douteux.  1[  P.  S-iôbeck,  Découverte 
d'un  fragment  de  ms.  d'Horace  [Rav.  de  Ph.  1901).  Trouvé  à  Lund,  il  contient 
Od.  III  4,  12-Co,  et  n'offre  rien  de  bien  particulier,  f  J.  J.  Hartmann,  Ad  25 
lloralii  carm.  IV  7,  2/  (Mnemos.  1901).  Propose  splendide,  conjecture  incer- 
taine au  lieu  de  splendida  des  mss.,  qui  n'est  pas  en  somme  inadmissible. 
'J  Otto  Keller,  Verbesserungen  zu  Pseudacron  (W'ien.  St.  1901).  Nombreuses 
corrections  au.x  Sat.  et  Ep.  H  William  Everbtt,  CaluUus  vs.  Horace  (Har- 
vard .St.  1901).  Parallèle  où  il  y  a  beaucoup  de  justesse.  U  John  G.  30 
ROLFE,  The  proposition  ab  in  Horace  (Ibid.)  Résume  ses  travaux  anté- 
rieurs sur  la  forme,  la  construction  et  la  syntaxe  de  ab  dans  Horace. 
1  F.  W.  Thomas,  On  Horace,  Odes  IV  â,  Û-iS  Gl.  Rev.  1901  .  Interprétation 
douteuse,  t  J.  GOW-L.  S.  ShUCKBURGH,  The  frog  of  Horace,  Satire  I  .'• 
(Ibid).  Le  coassement  des  grenouilles,  qui  détermine  la  date  du  cete  satire,  3S 
se  produisait  selon  G.  de  février  en  avril,  et  S.  invoque  à  l'appui  une 
lettre  du  8  avril  (Gic.  Fam.  VII  18).  H  E.  T.  Merrill,  Horace,  Carm.  l  »,  <  and 
/  2,  ^4  (Ibid!.  Pour  l'interprétation  du  premier  passage,  L.  Millier  a  raison 
contre  Sargoaunt  ;  pour  le  second,  il  est  de  fait  que  les  eaux  du  Tibre 
dépassent  parfois  de  6  pieds  le  niveau  du  forum,  t  W.  S.  IIaoley,  On  40 
Jlorace,  Episllcs  I  ~,si  f.  (Ibid.)  Contestable;  mieux  vaut  garder  à  non 
laeve  le  sens  usuel  de  «  adroitement  ».  1  J.  P.  Postdate,  On  the  first  book 
of  Horace' s  Satires  (Ibid.)  Nombreuses  conjectures;  ^  A.  E.  IIousman, 
Horace  Epode  XV  1-10  Ibid).  Les  vers  7  et  8  offriraient  un  zeugma  ; 
exemples  analogues;  H  W.  Gebhardi  ;  Ein  àsthelischer  Kommenlar  zu  den  46 
lyrisctien  Dichlungen  des  lloraz,  2'  éd.  refondue  par  SCHBKKER  ;  toujours 
justement  estimée  :  réserves  et  observations  sur  plusieurs  points.  H  K.  St.5- 
DLER,  Die  Horazfrage  seit  U^sing.  Intéressant.  H  E.  SCHULTESS,  liandbemer- 
kungen  zu  lloraz  Hli.  Mus.  f.  Phil,  1902).  Conjectures,  t  W.  \0LLBRBGHT, 
Vber  eine  nene  Hypothèse  inhelre/f  der  Herausgabe  der  Dichlungen  des  Horas.  SO 
Réfute  l'opinton  de  Dziatzko.  1[  Ed.  v.  Wôlfflin,  Salsamentarius  (Archiv.  f. 
lat.  Lex.  u.  Gr.  I802).  Conlirme  pour  ce  mot  le  sens  de  charcutier.  H  R. 
Baldauf,  Historié  und  Krilik,  IV,  C.  Melrik  und  Prosa.  Croit  voir  dans  Od. 
p..  DE  pnn.oi..  —  Itevue  des  Revues  de  190.1.  X.WllL  —  1 


50  19ij3.  —    ALLEMAGNE. 

III,  9,  1-8  des  rimes  et  des  allitérations,  f  C.  Wagenbr,  Der  Infiniliv  nach 
Adjektiven  bei  Horaz  (N.  pbilol.  Rdschau  1902)  Excellent  :  V.\  adjectifs  sont 
construits  par  Horace  avec  l'infinitif,  et  32  d'entre  eux  également  avec  un 
génitif.;  donc  l'inf.  après  un  adj.  faisait  fonction  de  gén.  Facilis  ne  serait-il 
5  pas  construit  avec  le  gén.  Od.  IV,  13,  21  ?  H  F.  Buchbler,  Conjectanea  (Rh. 
Mus.  f.  Phil.  19(i2).  Lire  dans  l'orphyrio  (ad  Od.  I,  2,  17-18)  antemuis  pour 
anteaenim.  t  H-  BellinG,  Studien  iiber  die  Liederbûcher  des  l/oralius. 
Savant,  mais  aventureux  :  discussion  de  l'ordre  proposé  pour  les  odes,  et 
de  plusieurs  conjectures. 

10  3.  Gicéron,  ouvrages  philosophiques  [T.  Schiche].  A.  l';ditions. 
Th.  .Schiche.  Ans  Ciceros  pkilosopUischen  Sclirillen.  Leçons  nouvelles 
adoptées,  dans  ce  choix  destiné  aux  classes,  pour  le  texte  du  de  Rep.  et 
du  De  nat.  deor.  t  B.  Articles  et  mémoires.  P.  0.  Barendt,  Query  nn 
Cicero,  Calo  Maior  S8  (Glass.  Kev.  1899-1900).  Discute  le  sens  de  splendescit, 

15  et  suggère  la  correction  submitescit.  f  A.  Frederking,  Zu  Cicero  ;Phil.  1901), 
Examen  critique  de  4  passages  des  Tusculanes  (I,  .'16,  8?  ;  118  ;  V,  6G  ;  88. 
1  C.  Fries,  Zu  Ciceros  Timaeus  (WS  f.  kl.  Phil.  1901]  Longue  discussion  des 
conclusions  de  F.  relativement  au  Prooemium  et  au  Fragment.  H  A. 
GnëSOTTO,  Leggendo  il  i  libro  del  de  Officiis  di  Cicérone  nel  codice    Manlovano 

^  A  ly  55  —  Conlribulo  alla  nrilica  del  testa  del  de  officiis  di  Cicérone  (libro  1] 
(Atll  e  mem.  délia  R.  Accad.  in  Padova  XVIII).  Le  ms.  de  Mantoue  (13", 
14*  s.)  est  mixte  et  de  peu  de  secours  pour  la  critique.  Ses  leçons  pour  le 
livre  I  montrent  qu'il  n'est  pas  supérieur  aux  mss.  déjà  connus.  H  L.  Ha- 
VET  (Acad.  des  I.  et  B.  L.  1900).  Deux  crétiques  de  Caecilius  Stalius  iden- 

25  tiflés  et  restitués  dans  Cat.  M.  2S.  Correction  d'un  vers  d'Ennius  au  §  18  ; 
interprétation  d'un  fragment  de  Naevius  au  §  20.  t  C.  Knap?,  Notes  on 
Cicero,  Cato  Maior  (Trans.  of  the  Amer.  phil.  assoc.  1898).  Examen  critique 
de  deux  passages  (28  et  Vt).  K  Id.,  On  Cicero,  Cato  Maior  28,  :!4,  lo,  18  {C\. 
Rev.  1900).  Conjectures  et  éclaircissements.  1[  G.  Lazi,  De  Ciceronis  librorum 

30  de  legibus  tempore  et  compositione  libri  primi.  Résume  lés  solutions  propo- 
sées, en  s'appu.yant  sur  Reitzenstein.  H  G.  IL  Lochner,  A'ugae  (Bl.  f.  d. 
GSW,  1901).  Rapprochement  avec  Goethe  pour  de  Off.  III,  1.  1  J.  L.  Mar- 
GRANDER,  An  Emendation  of  Cicero,  Tiisc.  disp. /// 9-yO (Trans.  ot  the  Amer, 
phil.  assoc.  1899)  Discussion  détaillée  et  remaniement  de  tout  ce  morcea\i. 

35  1[  O.  l'LASBERG,  Viiidiciae  TuUianae.  Correction  ou  interprétation  de  plu- 
sieurs passages.  \  R.  Sabbadini,  Codici  latini  inesplorali  H  «  de  officiis  »  di 
Cicérone  (Riv.  di  lilol.  1899).  Sur  un  ms  de  Milan  {12«  s.),  aujourd'hui  perdu, 
et  qui  devait  appartenir  à  la  famille  Bllb.  HA..  Bouter,  Augialinian  readings 
in  Ccero  (Cl.  Rev.  1900).  Relève  et  discute  les  variantes  de   deux  passages 

4i)  du  de  nat.  deor.  I,  23,  cités  par  Augustin  Ep.  133,  24.  t  A.  Spengel,  Zu.  den 
Fragmenten  der  lalein.  Tragiker  (Bl.  f.  d.  G.  S.  W.  1899)  Examen  critique 
de  vers  d'Accius,  etc.,  cités  par  (Jicéron  ;Tusc.  I  10  ;  Acad.  prim.  89  ;  Tusc. 
III  20  ;  de  off.  I  61).  f  Index  lectionum  quae  in  universilale  Frider.  Ouil.  per 
semestre  aest.   I90i  habebuntur .    Mémoire    de   Vahlen  sur    l'interprétation 

46  de  Quo  Jovô?  dans  de  rep.  I  .36,  56.  f  J.  Vahlen,  Varia  (Herm.  1900).  Com- 
mente de  leg.  II  66,  et  corrige  de  leg.  I  61.  %  E.  Wôlfflin,  /.ucania (Archiv 
f.  lat.  Lex.  u.  Gr.  1902).  Maintient   Lucania  dans   Tusc.  I  89,  d'après  Ilor. 
Sat.  I1 1,  38. 
4.  Cicéron,  Discours  (1901-1902)  [F.  Luterbacherl.  J.  Wolff,  De  elau- 

60  sulis  Ciceronianis.  Résultats  curieux,  mais  contestables.  \  F.  Kunz,  Inlialt 
und  Gliederung  Ciceronischer  Reden.  Analyse  raisounée  de  9  discours,  f  E. 
Thomas,  M.  T.  Ciceronis  in  C.  Verrem  oraliones.  Aclio  secunda,  liber  IV  de 
Signis.  Liste  des  changements  apportés  à  ce  3«  tirage.  ^  A.  Deubrling, 


JAHRESBERICHTE   DES   PHILOLOGISCHEN   VEREINS   ZU   BERLIN.       SI 

Cic.  Rede  iiber  das  Imperium  des  Cn.  Pompeius.  Nombreuses  observations  de 
détail  sur  cette  6°  éd.  H  K.  ROSSBEBG,  Cic.  lieden  Uber  den  Oberbefehl  des  Cn. 
Pompejus  und  fdv  L.  Muvena.  Texte  bou,  commentaire  précis.  1  E.  Rosbn- 
lîERG,  Sludien  zur  Rede  Cic.  fiir  Muvena.  Analyse  de  cette  étude  très  com- 
plète, t  1^-  KossBBRG,  Cic.  Rede  fiir  P.  Sestius.  Examen  critique  de  plusieurs  5 
passages.  1  ().  Heine,  M.  T.  Cic.  orationes  Selectae  XJV,  III  (pro  Milone, 
Sestio,  Ligario,  Dejotaro).  Liste  des  changements  apportés  à  cette  22«  éd. 
1[  L.  Reinhardt,  m.  t.  Cic.  pro  Cn.  Plancio  oratio.  Observations  sur  de 
nombreux  passages  du  texte  el  du  commentaire.  H  Id.,  Bemerkungen  zu 
Cic.  Rede  fiir  Plancius.  Défend  quelques-unes  des  leçons  qu'il  a  adoptées,  lo 
t  H.  DE  LA  Ville  de  Mirmont,  M.  T.  Cic.  in  M.  Anlonium  oratio  Philippica 
prima.  Texte  bon  ;  observations  de  détail. 

3.  Virgile   [P.   Deuticke].  I.  Histoire  littéraire.   F.    Skutsch,    Aits 
Vergils  Friihzeit.  —  Fr.  Lko,  Vergil  und  die  Ciris  (Hermès  1902).  —  P.  Jahn, 
Aus  Vergils  Friihzeit  (Ibid.).  —  R.  Helm.  Vergils  zelinte  Ekloge  (Phil.  1902).  —  15 
H.  SONNTAG,  Virgil  und  Corn.   Gallus  (Ws.   f.    kl.    Phil.   1902).   Analyse  de 
ces  divers  travaux;  remarques,  f  Joli.  Tolkiehn,  Homer  und  die  rom.  Poésie. 
Solide  et  méritoire,  malgré  qqs  lacunes,  t  G.  Ih.m,  Vergilsiudien  I  u.  Il  (Jahr. 
d.  Healsch.  Gernsheim  a.  Rh.  1902-1903).  Analyse  favorable.  1[  E.  Nordbn, 
Vergils  Aeneis  im  Lichie  ihrer  Zeit.  (N.    Jahrb.    f.    d.    kl.    Alt.    1901).    Bon  ;  ÎO 
réserves,  f  W.  Kroll,  Unsere  Schdlzung  d-iv  riim.  Dichtung  (Ibid.  1903).  Com- 
plète ses  éludes  antérieures.  If  G.  Pascal,  Commentaliones  Vergilianae.  Sept 
études  intéressantes,  f  II.    Éditions.  Th.  Ladewig-C.   Schaper,    Vergils 
Gediclite.  II  {Aneis  I-VI).  12*  éd.  améliorée  par  Deuticke.  t  K.  Kappes-M. 
l'iCKELSCHERER,  Vergils  Aeneide  (X,  XI,  XII).  Éd.  refondue  el  profondément  25 
amendée  par  F.  ;  remarques,  t  H.  Hagen,  Servii  grammatici  qui  feruntur  in 
Vergilii  carmiua  commentarii  III,  8  (Appendix  .Serviaiia  celeros  praeter  Ser- 
vium  et  Seholia  Berneusia  Vergilii  commentatores  continens).   Publication 
précieuse  ;  observations.  K  III.  Les  poèmes  rustiques.   H.  Georgii,  Die 
antike    Vergilkrilik  in  den    Hukolika   und  Georgika.  Analyse  favorable.  H  P.  30 
HaSI.  /  personaggi  di  cavalière  bucolico  nelle  egloghe  di  Virgilio.  Très  au   cou- 
rant, î  F.  I.BO,  Vergils  erste  und  neunte  Ekloge.    Bon.    f   K.    Ohlert  (Phil. 
1898).  A.  Wright  (Gl.  Rev.  1901).  Réserves  sur  ces  iuterprétalions  deB.  3, 
104.  U  P.  HaSI,  Postule  Virqilianc   (St.  ital.  di   fil.    cl.    1901).    Gonjeclures   sur 
divers  passages  des  Bue.  %  Sal.  Hbinach,  L'orphisme  dans  la  IV'   églogue  de  35 
Virgile    (Rev.    de   l'hist.    des    relig.    1900).    Intéressant.    \    S.  Sudhaus, 
.lahrhundertfeiev    im    Rom    und    messianische     Weissagungen .  Qqs    réserves. 
K    R.    Sabbadini.    L'egloga    IV    di    Virgilio    (Riv.    di    fil.    1901).    Essaie 
d'expliquer  celle  énigme.  ^  A.  E.  Housman  (Gl.  Rev.  1900).  Interprétation 
de  B.  4,  2'i.  H   G.  NÉMBTHY,  Ad  Verg.  ecl.  IV,  47  (Egyelemes  Phil.  KdzliJny  40 
1901).  Lire  nemine  pour  numine.  H  J.  P.  Postgate,  An  early  corruption  in 
Virgil  (CI.  Rev.  1902).  Lire  B.  4,  63  :  nec  deus  hinc  mensa...  H  Ivo  Bruns, 
Der  Liebeszauber  bei  den  augusteischen  Dichtevn  (Preuss.  Jahrb.  1901).  Commen- 
taire de  B.  8.  H  R.  WuNSCH,  Eine  antike  Rachepuppe  (Phil.  1902).  Commente 
B.  8,  80  el  le  rapproche  de  Theocr.  II,  28.  f  Rem.  Sabbadini,  La  composizione  ^5 
délia  Georgica  di  Virgilio  (Riv.  di  111.  1901).  Analyse  ;  des  réserves.  H  P.  Jahn, 
Eine  Prasaquelle  Vevgils  und  ilire  Umselzung  in  Poésie  durcit  den  Dicliter  (Ilerm. 
1903).  Bonne  élude  sur  les  sources  des  Georgiques  :  Tliéophrasle  aurait  plus 
servi  à  Virgile  qu'on  ne  le  croit  généralement.  H  H.  Usenbr  (Rh.  Mus.  1900) 
à  propos  de  G.  1,  'M,  signale  la  mention  dans  les  textes  d'éclipsés  du  soleil,  «j 
K  J.  .Mater,  FacMicher  tiacli.  Commentar  zu  Vergils  Preisgedicht  auf  die  liienen 
und  ihre  Zucht.  (Georg.  IV).   Instruclif  el  agréable  ;  qqs  réserves.  H  Santi 
CONSOLi,  Neologismi  botanici  nei  carmi  bucolici  e  georgici  di  Virgilio.  Non  sans 


52  1903.  —    ALLEMAGNE. 

mérite,  mais  pas  assez  informé.  H  IV.  I/Énéide.  M.  Hoffmann,  Der  Cod. 
Mediceus  pi.  XXXIX  n.  1  des  Vergilius,  II  Teii.  Très  bon  pour  ies  exercices 
paléograpliiques  :  nombreuses  remarques.  1[  T.  R.  Gi.ovkr,  Virgil's  Aeneai 
(Cl.  Rev.  1903).  Intéressant,  f  V.  de  Crescenzo,  Studi  sui  fonte  deW  Enéide  : 

5  Plus  Aeneas.  Origines  de  ce  type  traciilionnel.  1  R.  Maxa  (Wien.  Stud.  1901). 
Commente  A.  I,  8.  %  M.  L.  Eari.e,  Ad  VergiUi  Aen.  I,  59  sqq.  (Mnem.  l'J03). 
En.  I,  lii  et  4'4,  lire  illa  et  ipsum.  H  Ign.  I-'rammer  (Wien.  .Slud.  1902).  Lire 
A.  II,  97  haec  avec  Nauck  pour  le  premier  des  trois  hinc.  1[  II.  T.  Johns- 
TONE,  Horaze  and  Ihe  second  Aeneid  :  some  remarkable  resemblances  (Uermath. 

10  l'.ioi).  D'après  Od.  IV,  4,  Horace  aurait  lu  En.  H.  H  A.  Cima.  Analccia  laiina. 
Examen  critique  de  En.  IV  131,  486,  6J0;  VI  789.  t  A.  Sogliano,  Didone  ed 
h'nea  in  dipinli  Pompejani.  (Atli  dellaR.  Accad.  1900-ul).  Le  premier  tableau 
reproduirait  la  scène  de  la  grotte  ÎIV  165)  ;  le  second  est  moins  facile  à 
identilier.  K  M.  A.  Migalella,  Vei-gilio  Aen.  IV  2il->-&.  (Boll.  d.  fil.  cl.  1902). 

16  Propose  une  ponctuation  et  une  distribution  nouvelles  de  ce  passage.  U  A. 
VON  Premerstbin,  Das  Trojaspiel  und  die  Iribuni  celerum.  Commentaire 
intéressant  de  V  540  sqq.  H  E.  Norden,  Das  Aller  des  Cod.  Boni.  Vevgils  (Rh. 
Mus.  1901;  1"  moitié  du  vi"  s.  %  II.  Belling,  Phlegyas  (WS.  f.  kl.  I>hil.  1901). 
Discute  VI  602-607.   %  Sal.  Reinach,    Sisyphe  aux  Enfers  el  quelques  autres 

20  damnes  (Rev.  arch.  1903).  Éclaire  les  légendes  à  l'aide  des  monuments  ligu- 
res. H  Id.  (G.  R.  de  l'Ac.  des  I.  et  B.  L.  19J0).  Discute  le  sens  qu'on  donne 
ordinairement  à  Mânes,  VI  713.  ^  A.  Gerckb,  Die  Analyse  als  Grundlage  der 
hôheren  Krilik  (M.  Jahrb.  f.  kl.  Alt.  1901).  Intéressant  ;  réfute  les  critiques  de 
KroU.  î  Sam.  Ai.len  (Cl.  Rev.  1902).  Lire  IX  339  pecoralia  ou  pecorilia 

25  au  lieu  de  per  ovilla.  %  K.  Kuiper,  De  maire  mngna  Pergamenorum  (Mnem. 
1902).  Plausible.  K  L.  Deubner,  Jutwna  und  die  Ausgrabungen  auf  dem  rom. 
Forum  (N.  Jahrb.  f.  d.  kl.  Alt.  19(i2).  Curieux.  If  R.  Ritter,  De  Varrone  Ver- 
giUi in  narrandis  urbium  populorumque  Italiac  originibus  auctorc.  Très  solide. 
If    V.  Langue,  métrique,  etc.  P.  Sandford,  The  quasi-caesura  in  Virgil 

30  (tiermalb.  19oii).  Statistiques  intéressantes.  If  J.  La  ItocHE,  Der  Hexameler 
bei  Vergil  (Wien.  .Slud.  11101).  Comparaison  instructive  avec  le  vers  d'Homère. 
If  Otto  Lagererantz  (Ztschr.  f.  vgl.  Spr.  l'.i(il).  Interprétation  nouvelle  du 
pernix  (G.  III  230).  f  J.  L.,  Dum  canis  ferrel  carnem  (H.  de  Ph.  1901).  Rap- 
proche de  Phèdre,  trois  passages  de  Virg.  (G.  IV,  457  et  A.  I.  5  ;  X  800)  1  Ed. 

.16  WÔLFFLIN,  Os  wnerosque  deo  similis  (Arch.  f.  lat.  Lex.  u.  gr.  1902).  Expliqtie 

cette  construction.  If  P.  Maas,  Studien  zum  poetischen  Plural  bei  den  Romern 

(Ibid.).  Beaucoup  de  soin,  f  R.  Hhinze,  Virgils  epische  Technik.  Éloge,  plan 

et  appréciation  détaillée. 

6.  Tacite   (excepté  la  Germanie)  (1S02-1903)  fGeorg  Andresenj  I.  Edi- 

40  lions.  K,  Knaut,  Corn.  Tacili  Ilistoriarum  libri  qui  supersunt.  Texte  à 
peu  près  conforme  à  celui  de  Halm  ;  erreurs  ou  témérités  dans  le  commen- 
taire. If  J.  MuLLER  -  A.  Th.  Christ,  Die  Historien  des  P.  Corn.  Tacitus.  Cri- 
tiques et  reclilications  nombreuses.  If  J.  Muller,  P.  Corn.  Taeili  op.  quae 
supersunl,  Ed.  maj.  C'est  la  2*  éd.   amendée  du  1"  vol.  ;  exameu   de   plu- 

46  sieurs  passages.  H  W.  Pfitzner,  Corn.  Tacili  Annales  I,  II.  Améliorations 
sérieuses  dans  cette  4»  éd.  ;  réserves  sur  plusieurs  points.  If  H.  Tacite 
écrivain.  W.  F.  Kaiser,  Quo  lempore  Dialogus  de  oraloribus  scriptus  sit 
quaeriiur.  Après  le  règne  de  Domitien  ;  mémoire  qui  est  à  lire.  If  S.  Con- 
SOLi,  l.'aulore  del  libro  De  origi-'ic  et  situ  Germanorum.    Attribué  à   Tacite,  ne 

50  serait  que  la  préface  d'une  histoire  de  Pline  sur  la  guerre  contre  les  Ger- 
mains. H  G.  L.  HendriCKSON,  TAe  procojisii/a/e  of  Julius  Agricola  inrelation 
io  history  and  ta  eucomium.  Réfutation  du  la  théorie  do  Léo.  %  C.  E.  Borb- 
Nius,  De  Piutarcho  el  Tacito  inter  se  congruentibus .  Savant  et   bien  informé. 


.I.VHRE.SB13H1C11TE    DES    l'Hir,OI,OGISL;iU:N    VEREINS    7,V    BEULIN.      53 

If  0.  Sebck.  Ziir  Quellenbenutzung  des  Tacilus.  Ilypolhèse  iusiiIUsamment 
etayée.  f  m.  Recherches  historiques.  O.  Dahm,  Dit  FeldsUge  des 
Germanicua  in  DeutschUnd  (Westd.  Ztschr.  f.  Gesoh.  u.  Kunst  11).  Intércs- 
sanl.  U  K.  KnOke,  Gegenwiirtiger  Sland  der  Fùrschungeii  iiber  die  Biimerkriege 
iin  nordwcsilichcn  Deulschland .  Polémique  contre  Delbriick  et  Bartel.  K  F.  3 
Cramer,  AUso,  sein  Marne  und  seine  l.age  (Westd.  Ztschr.  f.  Geseh.  u.  Kunst 
XXI).  Savant  :  Aliso  serait  à  idenlilier  avec  Ilalostron,  la  plus  ancienne 
forme  attestée  pour  Ilaltern.U  Winkelsesser,  De  rébus  Divi  A}igusti  auspiciis 
in  Gernumia  gestis  quaesliones  seleclae.  Intéressant,  niais  peu  de  nouveau.  H 
A.  Speugel,  Zur  Geschichte  des  Kaisers  Tiberius.  (Sitz.  ber.  d.  phil.  Kl.  d.  <0 
KgU  Bayer.  Ahad.  d.  Wiss.  1901!).  N'a  pas  profité  de  ses  devanciers.  H  F. 
Munzer,  Die  Verhandlung  iiber  das  ius  Itonoriim  der  Gallier  imjahre  48.  Com- 
mente Tac.  Ann.  XI,  2;i  sqq.  t  U-  W.  IIendebSON,  TlieBoman  légions  in  liri- 
tain  a.  d.  ^5-72.  (l'he  engl.  hist.  rev.  190;i).  Discute  ou  rectifie  les  conclu- 
sions d'Hiibner,  Mommsen,  etc.  Dans  Ann.  XII,  :U  lire  cis  Trisantonam  "" 
pour  castris  Antonam.  H  P.  Fahia,  Vilellius  à  Lyon.  (Rev.  d'hist.  de  Lyon, 
1903).  Étude  bien  conduite.  H  Fr.  Stock,  Aulus  Vitelliu.s.  Beaucoup  de  soin. 
K  Contributions  éparses  de  II.  Willrich  (Ann.  I,  ■41),  Fr.  Matthias  (.Ann.  1, 
60),  V.  Strazzula  (Ann.  II,  56,67),  R.  Heberdey  (Ann.  111,31),  B.  Kiibler 
(.■Vnn.  XIII,  28),  B.  W.  Henderson  (Ann.  XV,  15),  P.  AUard  (Ann.  XV,  M),  20 
Bouché-l.eclercq  (H.  IV,  83).  t  IV.  Langue  et  style.  A.  Gbrber,  A.  Greei', 
Lexicon  Taciteitm.  Ouvrage  considérable,  mené  à  bien  par  C.  John,  qui  a 
rédigé  l'U  et  le  V.  f  F.  Gaffiot,  Le  subjonctif  de  répétition.  (R.  dePh.  1903). 
Digne  d'attention.  %  L.  Valmacgi  (Riv.  di  filol.  XXX).  Tacite  offres  exem- 
ples (II.  1164,  Ann.  XIII,  12,  Dial.  29)  de  probitas  =  pudicitia.f  R.Wimmiîrer,  25 
Zwei  Eigenliimlichkeiten  des  Taniteischen  Slils  (Ztschr.  f.  d.  oster.  Gymn. 
1902).  Intéressant.  IfV.  Critique  du  texte  et  interprétation.  F. 
ZciCHiiAUER,  Sludien  zu  den  Annalen  des  T.  Corrige  ou  commente  plusieurs 
passages,  discussion.  f.I.  J.  Hartmann,  Tacilea.  (Mnem.  XXXI).  Trois 
articles,  avec  conjectures  ou  interprétations  nouvelles.  ^  Les  manuscrits.  ''^ 
Mention  d'un  ms.  de  Jesi,  près  d'Ancône,  contenant  l'Agricola  et  la  Ger- 
manie, et  appartenant  au  comte  Balleani.  f  F.  F.  Abbott  (\Vs.  f.  kl.  Phil. 
1903).  Correction  à  la  collation  de  l'.Agricola  dans  le  Vat.  3429,  par  Urlich. 
If  B.  Sbpp  (Phil.  62).  Pontanus,  pour  copier  le  Leidensis,  n'a  eu  à  sa  dispo- 
sition qu'une  copie  de  l'archétype,  le  Vat.  1862.  f  Fxamen  critique  de  :  ^5 
Dial.  S,  24  par  Valmaggi  (Riv.  di  fil.  31)  ;  Agr.  10,  24  par  Magoun.  (Trans. 
of  the  .Amer.  phil.  Assoc.  32  ;  Agr.  31,  19  par  Knapp  (Ibid.  33),  II.  140 
par  Radermacher  (Rh.  Mus.  i;8);H.  11113,3  par  Valmaggi  (Boll.  di  111. 
cl.  IX)  ;  Ann.  I  18  par  von  Domaszewski  (Wien.  St.  24,  2).  ^  E.  Harrison, 
A  historical  note  on  Tac.  Anti.  XII  62.  (Cl.  Rev.  XVII).  Hypothèse  inutile.  *" 
If  R.  Dienel,  lieilràge  zur  Textkritik  des  Tacit.  liednerdialogs .  Corrige  ou 
commente  plusieurs  passages. 

7.  Tacite,  La  Germanie  ;U.  Zernial;.  I.  Editions.  0.  Altenburo, 
l'.  Corn.  Tacilus  Germania.  Bonne  pour  le  texte,  le  commentaire  et  les  éclair- 
cissemeiits.  f  Lad.  Orecki,  P.  Com.  Tnciti  de  Germania  libellus.  Très  soi-  '** 
gnée;  nombreuses  observations.  If  U.  Critique  et  interprétation  du 
texte.  Discussion  de  deux  passagi;s  (2,9  et  4,4)  et  des  conjectures  d'An- 
dresen.  If  A.  Greef-C.  John,  Lexicon  Tncileum.  Fasc.  16.  C'est  la  fm  de  cette 
publication,  aussi  méritoire  que  remarquable.  Relevé  de  ce  qui  concerne  la 
Germania  dans  celte  dernière  partie  (Un  de  l'uet  le  v).  f  F.  F.  .■Vbbott,  The  w 
Toledo  Manuscript  of  the  Germania  of  T.  Ce  ms.,  tout  à  fait  indépendant  do 
BbC  et  de  c,  est  peut-être  le  meilleur  représentant  du  groupe  K  ;  la  colla- 
tion est  très  soignée. 


54  i9fl3.  —    ALLEMAGNE. 

S.  Homère  [C.  Rolhej.  Réponse  à  Ilaeberlin  à  propos  ■  de  son  article 
(Berl.  phil.  WS.  1902)  sur  l'ouvrage  de  Rothe,  De  locis  quibusdam  Home- 
ricis.  %  A.  Rômer,  Homerische  Gestallen  und  Gestatlungen.  Du  savoir  et  de  la 
délicatesse,  t  Schnbidevvin,   Xur   Ilomerischen  Psychologie  (N.  Jahrb.  f.  kl. 

5  Alt.  19(13).  D'accord  avec  le  précédent.  1[  P.  Gikard,  Comment  a  dû  se  forma- 
l'Iliade?  (Rev.  des  Et.  gr.  1902).  La  difficulté  du  problème  n'est  pas  écartée 
par  rexplicatiOQ  donnée.  %  K.  Vogel,  Analecla  aus  griech.  Scnviftslellern,  l 
Zum  2.  Gesange  der  Ilias.  Suggestif.  K  C.  IIentze,  Dus  Auftveten  der  Iris  im 
11,  m  und  V  Gesange  der  Ilias   (Phil.  1903).    Sérieuses  qualités,  mais  thèse 

10  contestable.  %  C.  ().  Zuretti,  Omero,  Vlliade  XVII-XX.  Commentaire  inté- 
ressant. 1[  Th.  Bkcker,  Die  Vorgescltichle  zur  Haupthandlung  der  Ilias.  2' 
partie  d'un  mémoire  aussi  solide  qu'instructif.  %  J.  Sitzler,  Einasihe.iisch.er 
Kommentar  îu  Homers  Odyssée.  Utile,  f  Wetzel,  BelrachUmgen  ilber  Homers 
Odyssée  als  Kunslwerk,  11.  A  lire,  malgré  des  parties  contestables.  %  Uennigs, 

16  Die  Odyssée.  Commentaire  critique  qui  témoigne  d'une  admirable  applica- 
tion, car  il  a  été  tenu  au  courant  de  tous  les  travaux  parus  depuis  1857.  H 
P.  Thenkel,  Odysseesludien.  Zur  l'hàakis  und  Telemachie.  Résumé  élogieux. 
H  A.  RoMER,  Homerische  Studien.  Plan  détaillé  de  cet  ouvrage  très  recom- 
mandable  ;  quelques   réserves.  H  V.    Bérard,   Les   Origines  de  l'Odyssée,  l , 

20  Kalypso.  Il,  Nausikaa  (Rev.  des  2  Mondes,  1902)  —  Les  Phéniciens  et  l'Odyssée, 
1.  Travaux  très  sérieux,  aussi  profitables  à  l'historien  qu'au  lettré,  f 
MiCHAEL,  Dus  homerische  und  das  heulige  llhaka.  Dans  ses  lignes  essentielles 
(habitation  d'Eumée,  domaine  de  Laërte,  etc.),  Ithaque  n'aurait  pas  changé 
depuis  Homère.  A.  G.  U. 

25      Jahresberichte  uber  die  Fortschritte  der  classischen  Altertums- 

•wissenchaft,  30»  année.  T.  CXVI(1903. 1)  Classiques  grecs.  Philosophes 

grecs  avant  Socrate  (1876-1897)  [Franz  Lortziug].  |  Comédie  grecque  (1892- 

1901)  |Carl  von  Holzinger]. 

T.  CXVII   (1903.   2)    :   Auteurs  grecs  et  latins.    Réalités   homériques 

30  (1896-1902)  [A.  Gemoll].  H  Xénophon  (1899-1902)  [Ernst  RichlerJ.  1  Hérodote 
(1898-1901)  [J.  Sitzler].  H  Pindare  (1901-1902)  [L.  Bornomanui.  H  Gicéron, 
œuvres  de  rhétorique  (1900-1902)  [(i.  Ammou].  1[  Orateurs  romains  à  l'exclu- 
sion de  Gicéron,  GorniOcius,  .Sénèque,  Quintilien,  Calpurnius,  Flaccus, 
Apulée,  Ausoue,  et  des  auteurs  chrétiens  (1897-1902)  (Kari  liurkhardj. 

35  T.  GXVIIl  (1903.  3)  :  Antiquités  romaines  publiques  (1889-1901)  et  antiqui- 
tés romaines  privées  et  sacrées  (1892-1902)  [W.  Liebenamj.  ^  Recherches 
nouvelles  sur  les  îles  de  la  mer  Egée  [F.  Hiller  von  Gaertringeu].  H  Histoire 
romaine  (1894-1900)  IL.  llolzupfel].  3»  Partie.  P.  L. 

Korrespondenzblatt  der  'Westdeutschen  Zeitschrif  t  f  iir  Geschichte 

40  und  Kunst.  22°  année,  (1903)  1"  et  2»  livr.  Mayeuce  [KorberJ  Trouvé  un 
autel  romain  avec  un  relief  au  centre  duquel  on  voit  Artémis,  à  dr.  un 
jeune  dieu,  à  g.  un  dieu  barbu.  GralTite  sur  une  brique:  Ammius  .Saturninus 
rusticus  de  suo  peculio  histud  scribsit.  %  Inser.  rom.  [id]  Une  sur  un  fragment 
d'autel  des  «  quatre  dieux  »,  l'autre  très  mutilée.  If  Tombeau  rom.  trouvé  à 

45  Schwollen  près  de  Bickenfeld,  de  la  1'°  moitié  du  2°  s.ap.  J.-C.;  il  contenait 
une  petite  caisse  en  pierre  et  trois  vases.  If  A  Riibenach  trouvé  des  frag- 
ment» de  poteries  prérom.  [Bodewig].  H  A  Rheinberg  des  poteries  [id].  ^ 
A  Maeslricht  une  inscr.  du  2°  s.  ap.  J.-G.  où  on  lit  le  nom  inconnu  jusqu'ici 
de  Gamaleda  [J.  P.  Waltzing].  f  Nicres  [A.  Riese].  11  faut  maintenir  ce  nom 

50  dans  C.I.L  XIII,  10010,  1071.  H  Le  nom  de  Spicius  Gerialis  de  CIL  III,  14370^ 
se  trouve  confirmé  par  Inscr.  Ilelv.  271  IRitlerlingJ.  Ulf  2"  livr.  Trouvé  à 
Niederberg  près  Ehreubreitstein  [Bodewig]  un  autel  avec  inscr.  votive  à 
Juppiter  et  Junon  édifié  par  Titonius  primus  centurio  cohortis  'VII   Raeto- 


KORRESPONDENZBLATT   DER   WESTD.    ZKITSCIIRIFT   V.    S.  W.         :)S 

riiiu  equitatae.  H  A   G')logne  iA.  KieseJ  autel  dédie  aux  Malmuis  l.ubicis. 
11  l  ne  slaluelte  en  terre  cuite  trouvée  récemment  à  Cologne  porte  sur  la 
base  la  date  du  Jo  févr.  154  av.  J.-C.  ante  diem  V.  Kal.  Marlias  Macrino  i^t 
Celso  Cos.  Cela  permet  de  dater  les  objets  sortis  des  ateliers  de  Vindex  et 
Servandus  et  a  une  grande   importance  pour  l'histoire  de   l'industrie  à  » 
l'époque  rom.  jll.  LehnerJ.  ^  0.  Dahn.  Die  Feldsuge  d.  Germauicus  in  Deuluch- 
land  I K.  Cramer].  Appréc.  favorable,  f  C.  r.  des  séances  du  Verein  fur  Ge- 
schichte  u.  .\Uertumskunde.   [Riese]  rapporte  sur  le  nom  de  la  ville  rom 
])rès  de  Ileddernlieim,  qui  serait  peut-être  Nigomagus  ou  Nidodunum.  %^ 
■i"  et  5°  livr.  Hemagen  |H.  Lehner[.  Inscr.  rom.  Pierre  tombale  d'un  soldat  tu 
de   la  cohors  VIII  Breucorum  :  garnisons  successives  qui  ont  occupé  ce 
fortin;  monument  votif  d'un  soldat  de  la  cohors  I.  Klavia  qui  y  était  can- 
tonnée entre  :.'I8  et  -JSO.  K  Statue  trouvée  près  Bermel  [Id]  d'après  l'inscr. 
Dae  Fortunae  cette  statue  assise  de  la  Fortuna  salutaris  doit  être  de  la 
2«  moitié  du  •!•  s.  H  Inscr.  de  l'époque  impériale  trouvée  à  lionn  [id  |  Nouveau  16 
fragment  d'une  iuscr.  trouvée  eu  189i)  et  qui  doit  être  de  l'époque  de  Claude 
d'après    les  mots    consul  designatus  UII,  qui  jusqu'ici  n'ont  jamais  été 
appliqués  à  Néron.  ^  Contribution  à  l'histoire  de  l'administration  de   la 
Province  rom.  de  la  Hétie  [Ritterling].  Une  inscr.  récemment  trouvée  permet 
de  Uxer  l'époque  où  la  Rétie  cessa  d'être  administrée  par  un  praefectus  20 
pour  l'être  par  un  procurator  impérial  ;  ce  dut  être  sous  Tibère,  f  Fouilles 
rom.àMayence  vers  1510  ill.  lïeidenheimer].  HH  G»  et  7»  livr.  Trêves  [Graeven]. 
Constructions  rom.  découvertes  dans  les  fouilles  faites  près  du  Palais  de 
l'Empereur  à  Trêves.  H  Mosaïque  trouvée  près  Welschbillig  [id|.  1  Inscr. 
d'un  temple  de  Juppiter  Dolichenus  trouvée  à  Wiesbadeu   [Ritterling].  Les  25 
habitants  y  sont  nommés  Vicani  aquenses  ;  elle  est  de  IQ'l  ap.  J.-C.  HH  8»  et 
9«  livr.  Trouvé  à  Ratisbonne  [Steinmetz|  une  tète  de  Mercure  :  description- 
H  .\ntiquités  rom.  de  Ilottenbach.  Pierres  rom.  encastrées  dans  le  mur  de 
l'église  ;  autel  des  «  quatre  dieux  »  avec  reliefs  Mercure,  Minerve,  Junoni 
Hercule  ;  description.  Autres  fragments.  K  Bingen  [A.  Oxe].  Pierre  tombale  30 
rom.  avec  inscr.  elle  est  d'avant  40  ap.  .I.-C.   :  on  y  lit  des  noms  gaulois. 
1Î  Castel  de  Saalburg  [Jacobi].  Le  Mithraeum  qu'on  cherchait  a  été  découvert' 
et  un  peu  au  nord  un  Metroou  ou  sanctuaire  de  la  mater  deum  :  inscr.  d'un 
soldat  de  la  XXII"  légion.  If  .amphithéâtre  de  Xanten  [SteinerJ.  Fouilles  : 
description,  f  Heddernheim  chef-lieu  delà  civitas  Taunensium  s'appelait  35 
«  Nida  »  comme  on  le  lit  sur  une  pierre  milliaire  récemment   trouvée  et 
portant  le  même  nom  que  le  fleuve  sur  lequel  elle  est  bâtie  <  cf.  3"  livr.  >. 
Les    habitants    se    nommaient  Nidenses   [Riese].   tH   10*   livr-   Eitzweiler 
[Baldes[.    Restes   d'établissements  rom.  ^  Mayence  [Kôrberj.  Trois  inscr. 
rom.  lunéraires  du  1"  s.  ap.  J.-C.  l'une  est  composée  d'un  distique  :  les  W 
lettres  sont  très  belles.  Le  musée  de  Mayence  contient  en  outre  sept  pierres 
tombales,  dont  une  métrique,  f  Trouvé  à  Cologne  deux  monuments  funé- 
raires rom.  intéressants  :  l'un  est  un  sarcophage  du  3"  s.  avec  inscr.,  texte, 
nous  y  lisons  les  noms  celtes  Soiio  et  Curmillus  ;  l'autre  pierre  tombale  de 
Cassius  (lesatus  fils  de  Borissus  nous  apprend  que  la  cohors  I  Vindelicorum  45 
était  cantonnée  près  du  Rhin  sous  les  l'iaviens.  H  F.  Cumont.  Die  Mijsterien 
des  Milhra.  Trad.  ail.  de  G.  Gehrich  ]G.  Ildlkj.  Très  méritoire,  digne  d'être 
lu.  %  Caractères  gravés  sur  la  Porta  Nigra  avec  indication  do  jours  [Domas- 
zewski].  Les  dates  ont  dû  être  gravées  après  que  les  blocs  de  pierre  eurent 
été  mis  en  place  ;  les  fortlflcations  de  Trêves  ont  dû  être  construites  sous  50 
l'empereur  Gallien  ;  comme  c'était  les  soldats  qui  construisaient  les  murs, 
ils  inscrivaient  sur  la  pierre  les  dates  où  leur  corvée  prenait  On.  HH  U»  et 
12«  livr.  Niedaltdorf  (Lorraine)   [E.  Krûger].  Dans  l'enceinte  d'un  temple 


56  1903.  —    ALLEMAGNE. 

rom.  trouvé  récemment,  on  a  mis  à  jour  un  certain  nombre  de  sculptures  et 
de  fragments  de  statues,  description.  Monnaies  allant  d'Anlonin  le  Pieux 
au  k'  s.  f  Wimpfen  [K.  SchumacherJ.  Inscr.  rom.  provenant  du  castel  : 
«  coliors  m  Aquit(anorum)  eqfuitata)  c(ivium)  R(omanorum)  ».  \   In.«;cr. 

s  rom.  de  Grande-Bretagne  [K.  1  la verfieldl.  Six  inscr.  dans  l'une  nous  lisons 
«  Julio  Vero  leg.  Aug.  propraetore  ».  ^  L'occupation  de  la  Germanie  par 
Drusus  [DomaszewskiJ.  Lire  dans  Florus  2.  30.  Amisiam  =  Ems,  au  lieu  de 
Mosam  et  pour  Albim,  Lupiam^  Lippe,  t  L'inscr.  de  Cassius  Gesatus  de 
Cologne  ;id].  Ce  nom  <  cf.  supra  10»  livr.  >  dérive  de  Cassis  =  casque  et  de 

'"  Gesa=  trait.  A  cette  époque  donc  les  auxiliaires  'Vindeliciens  avaient  encore 
leurs  armes  nationales.  Tac.  Ilist.  -i.  S9.  A  partir  d'Hadrien  l'armement 
national  fut  réservé  aux  «  numeri  »  organisés  par  lui  par  nations.  ^ 
Remarques  sur  les  inscr.  de  Grande-Bretagne  publiées  plus  haut  par 
Haverlleld  [RitterlingJ.  Rectifications  :  époque  de  l'inscr.  de  Verus  137  à  1(50. 

15  L'inscr.  G.l.L  111  8714  est  un  fragment  de  2732.  Z. 

Leipziger  Studien.  Vol.  20.  De  Statii  Silvarum  codicibus  [A.  Engel- 
mann]  Art.  de  144  p.  E.  [étudie  le  Cod.  Matrilensis  (M  31)  découvert  en 
1879  par  G.  Loew,  qu'on  considère  comme  l'archétype  de  tous  les  mss  des 
Sylves,  et  le  Cod.,  aujourd'hui  perdu,  que  le  Pogge  trouva  en  Suisse  à  l'é- 

20  poque  du  Concile  de  Constance  et  dont  il  envoya  une  copie  au  commence- 
ment de  1418  en  Italie  à  Franc.  Barbarus.  On  a  prétendu  que  ce  M  31  n'é- 
tait autre  que  le  Cod.  du  Pogge.  E.  prouve  par  des  raisons  paléographiques 
et  d'autres  arguments  que  c'est  une  erreur  et  que  c'est  une  copie  faite  au 
XV»  s.  de  l'exemplaire  envoyé  en  Italie,   tandis   que  l'original  ne  peut  pas 

2S  être  postérieur  au  ix'  s.  Il  le  montre  d'autre  part  par  l'élude  des  variantes 
ajoutées  par  Politien  en  marge  del'éd.  princeps  de  laBibl.  Corsini  d  après 
l'original  emporté  en  Italie  par  le  Pogge.  Texte  des  variantes  de  Politien. 
t  Analecta  l.aertiana,  2.  |Edg.  Martini].  Dans  ce  2*art  <cf  R.  d.  R.  24,  9i;, 
32>  M.  montre  l'importance  du  Vaticanus  gr.  96  *  bombycinus  in-4"  datant 

30  de  1300  environ  qu'il  a  découvert  à  Rome,  pour  déterminer  l'époque  où 
parut  le  Ihp'i  twv  iv  TtaiSeia  SiaXaaJ/ivTwv  (toçmv  d'IIesychius  de  Milet.  Ce 
pseudo-IIesychius  a  vécu  au  xi»  ou  xii»  siècle.  Le  Cod  <l>  est  l'archétype  d'où 
dérivent  les  autres  mss.  d.  H.  H  De  sermone  flgurato  quaestio  rhetorica 
[J.  PenndorfJ  Complétant  le  livre  de  Volkmann.  Die  Rhetorik  derGriechen 

2'  und  Romer  in  systematischer  Uebersicht,  P.  étudie  l'enseignement  des  rhé- 
teurs sur  les  ligures  de  rhétorique.  1,  De  origine  et  usu  cuusarum  flgura- 
tarum  ;  2,  Quatenus  causas  figurari  liceat,  inter  rhetores  litigatur  ;  3,  Jus 
causarum  plene  liguratarum  exemplis  probatur,  quae  apud  scriptores  repe- 
riuntur  ;  4,  Rhetorum  graecorum  aetate  posteriorum   de   sermonibus  flgu- 

■">  ratis  doctrina.  If  La  fin  de  f  histoire  d'Hérodote  [J.  II.  Lipsius]  Montre  qu'on 
a  tort  de  dire  que  l'ouvrage  d'Hérodote  ne  nous  est  pas  parvenu  terminé.  1[ 
Sur  les  mss.  des  SUves  deStacelG.Wachsmuth].  1,  Le  Cod.  coUationné  par  Poli- 
tien  n'était  pas  la  copie  du  Pogge,  mais  bien  le  Cod.  vetustissimus  du  ix° 
s.  trouvé  en  Suisse,  comme   le  dit  Engelmann  <cf  snpra>  ;  2,  Les  photo- 

*!*  graphies  de  l'exemplaire  de  la  Bibl.  Corsini  de  l'ed.  princeps  ;  3,  Le  Lau- 
rentianus  plut,  2U,  32  et  les  Silves  II,  7.  A.  K. 

Limesblatt.  Mitteilungen  der  Streckenkommissare  bei  der  Reichs- 
limeskomtnission,  1903,  n»  3o  <.\vec  ce  numéro  celte  Revue  cesse  de 
paraîlre>.  Le  «Bùrg»,  près  Irnsing  sur  le  Danube  |K.  Popp]   est  d'origine 

50  rom.  et  date  des  derniers  temps  de  l'occupation  du  pays  au  nord  du  Da- 
nube. 1[  Nassenfels  et  (ieimersheim  [F.  Winckelmann]  Roules  et  castels 
rom.  %  Construction  et  but  du  mur  du  limes,  r FabriciusJ  Les  fouilles  exé- 
cutées par  Schuchhardt  montrent  que  sur  le  mur  du  limes  il  n'y  avait  au- 


LITERAIU.SCUES   CKNTRALIILATT  57 

cune  paliss;ide  et  aucun  ouvrage  de  charpenlerie  destinés  à  le  rendre  plus 
fort,  ce  mur  n'était  donc  destiné,  ainsi  que  les  fossés  qui  l'entourent,  qu'à 
protéger  le  pays  contre  les  incursions  de  hordes  de  barbares  à  cheval,  «f  Le 
castel  Numerns  près  Freymiihle  [Steimle]  Description.  If  Le  limes  en  Wur- 
temberg [Leonhard]  Direction  de  ce  limes  d'après  des  fouilles  récentes,  in-  5 
dicalion  des  localités  où  on  le  retrouve.  H  Table  des  matières  des  n"  i  àsa. 

X. 
liiterarisches  Gentralblatt,  5^"  anr?ée,  l',i03.Janv.  B.  1'.  Grrnfell- A.  S. 
IIUNT,  TheTebbmis  Pajnjri,  1  |K.  B,|   Vif  intérêt  :  trois   morceaux  d'antho- 
logie et  un  fragment  d'Homère.  \  P.  Wussnbr,  Donali  Aeli  quod  fertw  com-  10 
mentum  Tcienti,  1  [A.  Engelbrechl].  Texte  définitif  de  ce  commentaire,  avec 
celui  d'Eugraphus  et  les  scbolia  Bembina.  K  J.  Burnet,  l'ialonis  lies  l'ublica. 
iO.  J.]  Eloge  de  cette  éd.  fondée  sur  le  ms.  F.,  de  Vienne,  quia  ici  une  va- 
leur particulière,  f  C.  F.  Vrba-J.  ZyCHA,    -S'.  Aweli  Augusiini  de  perfectione. 
iuslitiae  hominis    libri    duo,   de   nuptiis  libvi  duo.  [C.  W-n.]  VA.  utile  et  tout  à  15 
fait  digne  du  Corpus  eccles.  ^  W.    Nestlé,  Unlersuchungen  iiber  die  phitoso- 
phischen  Quellen  des  Euripides.   [H.  St.)  Recherches   fort   intéressantes,  no- 
tamment sur  Heraclite,  et  surtout  sur  Kpicharme.  If  J.  van  Leeuwen,  Aris- 
tophanis  Equités  et  Ac/iarnenses.    [li]    Excellent  commentaire.   If  C.  und  H. 
SCHENKL,  iiancti  Ambrosii  Opéra.  IV.  fSt.]  Éloge  de  Cette  4°  partie  du  .'iî"  vol.  ÎO 
du  Corpus  eccles.  %  Mclangfs  Perrot.  [Ad.  M-s.]  Analyse  favorable.  1^  Fév. 
W.  RiDGEWAy,  The  earUj  Age  o/  Greece,  ï.  [H.  S.l  Exact  sur  qqs  points,  mais 
insuirisanl  dans  l'ensemble.  If  Joh.  Geffcken,  Die   Oracula  Sibyllina  ;  Kom- 
posilion  tmd  Entslekungsgeschichle  der  O.S.  [x]  A  très  heureusement  complété 
le  travail  inachevé  de  Mendelssohn.  If  n.  IIirt,  Handbuch  der  grieck.  Laul-  '26 
und  Fcnnenlelire.  fA.  Th.]  Très  bon  ;  qqs  observations,  "f  E.  Maass,  Griechen 
II.  Semilen  auf  den  Isthmus  von  Korinth   f-n.f   Science  précise  et  concise;  à 
lire.  1;  W.  Passow,  Studien  sum  Parihenon.  [x]  Beaucoup  de   soin  dans  ces 
études,  dont  plusieurs  ont  une  grande  valeur.  %  K.  Brugmann-  W.  Stbeit- 
BERG,  Indogermaniscbe  ForscUungen,   Bd.  l'i.  fx]   Mention   elogieuse   des    sa-  ïO 
vants  mémoires  qui  composent  ce  fascicule.  If  G.  F.    Schobmann-  Lipsius, 
Griech.  AUerihiimer.  |Thumserf.4-  éd.  de  cet  excellent  ouvrage  très  recom- 
mandé. Hlf  Mars.  l'r.  BlasS,  Grammatik  des  ISeuUsUxmenl.    Griechisch.    [v.  D.l 
2'  éd.  encore  amendée;  indispensable.  If  A.   Mullbr,  Dus  atiische  Uuh.nen- 
ivesen.  fèp]  Très  bon  abrégé  de  son  solide  manuel  sur  le  théâtre  grec,  f  Otto  35 
CUNTZ,  l'olybxvs  und  sein   VV'ewc  [B-r.]  Etude  très  soignée;  discussion  de  qqs 
points.  Ç  V.  ilARDTHAUSKN,  Sammlungen  und  Cataloge  griech.   Ilandschriften. 
[Kz.J  Très  utile  ;    fait  honneur  à  G.  et  à  ses    collaborateurs,    f  J.   Asbach, 
Zur  Geschichle  und  Kullur  der  rôm.  liheinlande.  |A.  R.;  Bon  dans  son  ensem- 
ble,  mais  trop  de  fautes  et  d'erreurs,    f    H.  Ehruch,   Die  Nomina  auf-i.,;  io 
[H.  IIirt]  Théorie  douteuse,  faits  contestables,  f  M.  P.  Fûucart,   Les  grands 
mystères  d^Eleiisis  ;  personnel,  cérémonies,  [-n]  C'est  le  meilleur  guide  pour  l'é- 
lude de  ce  problème.  %  Der  rom.  Limes  in  Oeslerreich,  111.  [A.  R.]  Ce  ;t-  fasc, 
digne  des  précédents,  est  un  excellent  exposé  des  fouilles  de  Carnuntum. 
HH  Avril.  J.  A.  IIORT-J.B.  MaYOR,  Clément  of  Alexandria  MisccUanies  liook  VU.  45 
fG.  Kr.]   Éd.   du  "■  livre  des  Slromata,  de  grande  valeur  pour   le  texte  et 
le  commentaire;  traduction,  excursus  et  indices.  If    O.   Dahm,  Die  Feldziige 
des  Gcrmaniciis  in  Deutschland  [.A.  R]  Excellent.  %  C.  Gaspab,  Essai  de  chro- 
nologie l'indarique.  [librlnl.  Savant,  mais  contestable.  If  W.  W.  Baudissin, 
Einleitung  in  die  Dûcker  des  Alten  Testaments  (B.  Baentsch].  Utile  ;  des  réser-  50 
ves.  %  C.  DE  UJFALOy,  Le  type  physique  d''AUxandre  le  Grand.  [T.  S.]  Complet 
et  bien  au  courant,  t  Pichlbr,  Ausiria  Homana.  [A.  R.]    Lexique  à  recom- 
mander; réserves  de  détail,  t  A.  Rz^cn,  llesiodi  carmina,  accedit   llomeriel 


58  1903.    —    ALLEMAGNE. 

Uesiodi  certamen.  [iij  Très  bonne  éd.  ;  sera  utilement  complétée  à  l'aide  des 
récentes  découvertes.  If  P.  Bhandt,  /'.  Ouidi  Nasonis  de  arle  amatoria  libri 
très  [G.  W-n.]  Bon.  f  J.  van  Leeuwbn,  Aristophanis  Aves.  [M]  Autant  désola 
que  dans  les  précédents  fascicules  ;  qqs  réserves.  1  K.  ^Vï  nsch,  Das  Friili- 

5  lingsfe'stder  Insel  Malta.  [E.  von  SternJ.  Vif  Intérêt.  UH  Mai.  E.  Mbyer,  Ge- 
schichle  des  AUertums,  4.  u.  b.  Bd.  [P.]  Exposé  favorable.  H  V.  H.  M.  Blaydbs, 
Spicilegium  Iragicum.  Spicilegium  Arislnphaneum.  [li]  Toujours  la  même  mé- 
thode ;  conjectures  touj('Urs  aussi  contestables,  f  M.  Rostowzew,  Die  rum. 
lîleilesseren.  [li]  Utile,  mais  la  3"  partie,  écrite  en  russe,  est   peu  accessible. 

10  f  E.  Martini,  Calatogo  di  maiioscvitli  greci  esistenti  nette  biblioteche  italiane, 
2.  [V.  G]  Ce  vol.,  aussi  utile  que  le  i<"^,  est  consacré  à  la  Bibl.  Vallicel- 
lana.  f  G.  ThilO-  H.  Hagbn,  Servii  Grammatici  qui  feruntur  in  Vergitii  car- 
mina  commenlarii,  III,  2  [A.  R.]  Beaucoup  de  savoir  et  de  méthode  dans  cet 
appendice,  qui  contient  les  commentaires  de  Virgile  autres  que  ceux  de 

IB  Servius,  à  l'exception  des  Scholia  Bernensia.  H  U.  A.  Lipsms-  M.  Bonnbt, 
Acla  Aposlolorum  apocrypha,  I,  II.  [v.  D.]  Œuvre  monumentale.  ^  0.  Stauf 
VON  DER  Mabch,  Germanen  und  Griechen  [A.  R.J  Non  sans  intérêt  ;  point  de 
vue  contestable.  1[  S.  Mbklbb,  Academicorum  philosopkorum  index  Hercula- 
nensis  [Hbrln]  Utile;  des  réserves.  %  R.  IIbinze,    Virgils  epische  Technik.  [W. 

20  K.]  Contribution  très  importante  à  une  intelligence  plus  approfondie  de 
Virgile. t  W.  Oorpfeld,  Jroja  und  llion.  |T.  .S]  Le  plus  beau  monumentque 
la  science  allemande  ait  élevé  à  la  mémoire  de  Schliemann.  HK  .luin.  II. 
POGNOti, Une  version  syriaque  des  aphoristnes  d' Hippocrale.['Th.  Noldeke]  Texte 
d'un  vif  intérêt,  f  J.  von  Arnim,  SCoicorum  veterwn  fragmenta,  2.  [A.  Schm.l 

25  Éloge.  H  F.  SteffENS,  Lalcin.  Palàugraphie.  [a..  L.  J.]  Très  bon.  f  Th.  Rei- 
nach,  Whisloire  par  les  monnaies,  [b'.  IL]  Essai  de  numismatique  ancienne 
qui  éclairent  ou  résolvent  maint  problème  historique  ;  détail  et  remarques. 
t  A.  Bludau,  Die  bciden  ersten  Erastnus-Ausgaben  des  neuen  Testaments  und 
ihre  Gegner.  |  W.  K-r.]  Compilation    très    soignée  et   très  utile.  K  M.  W.  db 

30  Visser,  Die  nicht  menschengeslaltigen  Gôtter  der  Griechen.  [-n.J  Contribution 
méritoire  à  l'histoire  de  la  religion  grecque.  If  C.  Jbntsch,  Hellenentumund 
Chrislentum.  |-n.]  Intéressant,  mais  pas  assez  documenté.  K  G.  IIôlschbh, 
Paliistinain  der  persischen  und  hellenistischen  Zeil.  [W.  Sch.]  Analyse  et  re- 
marques. K  Rud.  Peii'ER-   Oust.    RiCHTBR,    L.    Annaei    Senecae    Tragoediae. 

35  [C.  W-n.]  Nouvelle  éd.,  où  R.  a  mis  à  profit  avec  mesure  la  récension 
interpolée.  Discussion.  1  G.  Boissier,  Tacite.  [A.]  Analyse  élogieuse. 
nu  Juillet.  F.  Geybr,  Topographie  und  Gesctiickle  der  Insel  Euboia,  1  [x].  Très 
au  courant  des  découvertes  épigraphiques  ;  il  manque  une  carte.  U  H. 
UiELS,  Die  Fragmente  der  f^orsokratiker  [-yr-].   Digne  de  l'attention  et  de  la 

W  reconnaissance  des  philologues  et  des  philosophes.  U  J.  Kromayer,  Antike 
Schlachtfelder  in  Griechenland  [E.  v.  SternJ.  Analyse  élogieuse  ;  discussion  de 
qqs  points.  H  E.  M.  0.  DOGNée,  Un  officier  de  l'armée  de  Varits  [A.  R.]  Rien 
de  nouveau  ;  erreurs  multiples.  %  H.  van  IIerwerdbn,  Lexicon  Graecum 
suppletorium  et  dialeclicum.  (R.  M.]  Thésaurus  complémentaire  qui  était  de- 

4B  venu  indispensable;  bon,  malgré  des  inexactitudes. If  A.  Rœmer, //omenscAe 
titudien.  [F.]  Bonne  étude  sur  la  2»  moitié  de  l'Odyssée,  f  W.  R.  Robbrts, 
Demetrius  on  style.  [W.  K.].  Plus  élémentaire  que  l'éd.  de  Radermacher, 
mais  plus  complète  sur  certains  points  :  traduction  anglaise  et  glossaire 
des  termes  de  rhétorique.  If  A.  Zingbrle,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri.  VII,  1-3  (lib. 

50  41-43)  [x].  A  fait  coUatiouner  à  nouveau,  pour  cette  éd.  major,  le  Vindob., 
source  unique  aujourd'hui  des  débuts  du  liv.  41  et  de  qqs  passages  des  liv. 
suivants.  Travail  qui  servira  désormais  de  base  aux  éditeurs  futurs.  %  E. 
S.  Shuckburgh,  Augustus.  [V.  G.].  Pas  assez  au  courant.  ^  J.    Kirchner, 


LITERARISCHES   CENTn.VLBLATT.  59  • 

l'rosopographia  attica  2  (LfdJ.  C'est  le  2»  vol.  d'un  instrumeul  indispensable  et 
sur.  1[  L.  TraUBE,  Ilieronymi  Chronicorum  cod.  Floriacensis  fragmenta  Leiden- 
sia  Parisina  Vaticana.  [M.  M.|  C'est  le   1='  supplément  paru  de  la  collection 
photographique  de  Se.  de  Vries  ;  T.  a  rais  une  préface  excellente  à  celte 
utile  publication.  K  U.  von  Wilamowitz-Môllendorkf,  Timotheos,  Die  Fer-   5 
ser,  iD.  Der  Timotheos-rapyrus.  [Hbrln ).  Bonne  éd.  princeps,  texte  et  facsimilc  ; 
qqs  réserves  et  observations,  f  H.  Nissbn,  Jtalische  Landeskunde,  II.  fK-tl'.]. 
Complète  dignement  le  l"  vol.,  manquent  de  petites  cartes  spéciales.  ^ 
Moiiiimenti  anticki  pubblieati  per  cwa  délia  reale    Acctidcmia  dei  Lincei,   XU. 
[U.  V.  \V.  M.].  Deux  mémoires  intéressants.  HU  Août.   Julius  Kaehst,   Ge-  lO 
schichte  des  hcUenistischen  Zeilallers,  J.  \K.  J.  Neumann  .  C'est,  pour   le   fond 
comme  pour  la  forme,  le  meilleur  ouvrage  sur  l'hellénisme  depuis  Droysen. 
Historique  de  la  question  ;  appréciation  détaillée,  f  P.  Monceaux,  Histoire 
littéraire    de  V Afrique  chrétienne,  dea  origines   à  l'invasion   arabe.  [C  W-n.]. 
Intéressant,  notamment  sur  TertuUien  et  Cyprien.  f  J.  FijHRsa-   P.  Orsi,  i5 
h'in  altchristlicUes  Ihjpageum  [V.  S.].  Attachante  description  de  la  catacombe 
de  Vigna  Cassia,  près  de  Syracuse.  H  B.  DelbrûCk,  Vergleichende  Synlax  der 
indogerman.  Sprachen  3,  |W.  Slreilberg].   Eloge,   analyse  et  observations,  f 
IC.  NoRDEN,  /'.  Vergilius  Maro,  Aeneis  Ituch    VI.   |W.  K.i.  Commentaire  aussi 
neuf  que  varié  et  étendu.  ^  Sept.  G.  Grupp,  Kullurgeschickle  der  rum.  Kai-  W 
serzeit,  1.  \V.  Schneider].  Utile  et  agréable  à  lire  ;  réserves  sur  qqs  points.  | 
.1.  BEAUtiVBS,  Des  l'edanios  Dioskurides    aus   Anazarhos   Arsneimittellehre  in  S 
ISùchern.  \\\.  Trad.  et  comm.  Indispensable   pour   l'étude  de  Dioskurides. 
Discussion  de  qqs  passages,  t  II.  Kubhlewein,  Hippocratis  opéra  quac  ferun- 
liir   omnia,  II.  [B.]  Tout  à  fait  digne  du  1''  vol.  public  par  liberg,  Diels  et  « 
Weber  en  1S94.  Le  texte,  basé  sur  les  mss.  italiens,  repose  surtout  sur  le 
I.aurentianus  H.  Observations   critiques.  H  K.   Sghknkl-1v  Reiscii,  l'riilo- 
strati  minoris  imagines  et  Callistrali  descriptiones .  [B.1  Texte    plus  complet  et 
plus  exact  que  dans  l'éd.  de  1893.  If  A.   Schulten,  Das   rum.  Afrika.  (K.  J- 
Neumann].  Très  bon  ;  complète  Boissier.  H  R.  Foerster,  Libanii  opéra,  I,  1  30 
[orationes  l-V).  \\\ .  S.]  Savante  éd.  qui  était  réclamée  et  attendue  dès  long- 
temps, f  J.  Strzyoowski,  Byzanlinische  Denkmàler,  III.  [V.  S.]  luléressanle 
élude  sur  la  genèse  de  l'art  byzantin  primitif.  K  T.  Schreihkr,  Sludien  iiber 
das  Uildniss  Alexanders   d.   Gr.  |xj.  Bonne  contribution,  avec  illustrations  à 
l'appui,  à  l'histoire   de  l'art  alexandrin.  HU  Ocl.  A.   Mullur,  Manëverkritik  35 
i<aiser  iladrians.  |K.  J.  Neumann].  Elude  attentive  et  originale  de  la  célèbre 
inscr.  de  Lambèse.  f  G.  IIosius,  A.  Gellii  twctium  atlicarum  libri  XX,  vol.  I. 
lx|.  C'est»  vraiment  une  nouvelle   éd.,   bien  qu'elle  soit  donnée  comme  le 
second   tirage  de  l'éd.    de  M.   Hertz.   1[  G.  Weicker,   Der  Seelenvagd  in  der 
alien  Litteratar  und  Kunst.  [R.  E.J.  Mérite  une  place  honorable  dans  la  litté-  40 
rature  mythologiciue.  T  A.  Gudeman,  The  souixes   of  Plutarch's  life  of  Cicero. 
[L.  Bl.].  Solide;  grand  mérite.  H  W.  Drumann-P.  Grobbe,  Geschichte  lioms 
{l'ompeiiÀS,  Caesar,  Cicero  und  ihre  Zeitgenossen).   [K.  J.  Neumann].  C'est  le  2' 
fasc.  de  la  2c  éd.,   remaniée  avec  beaucoup  de  savoir  et  de  soin  par  G.  If 
H  G.  Heraeus,  Index  graecolatinus.  [K.  K.]  Très  utile,  f  B.   HaussoullibH'  45 
Etudes  sur  l'histoire  de  Milet  et  du  Didymeion.  [R.  E.].  Résultats  intéressants. 
K  W.  KOCH,  Kaiser  Julian  der  Ablriinnige.  [K.  J.  Neumann).  Recherches  fort 
utiles    pour  l'histoire  de  Julien.  ^  E.  NaCHMANSON,    Laute  und  Formen  4er 
magnetischen  Inschriften.  [Lfd.]   Contribution   pénétrante   à  l'histoire  de  la 
Koivr,  en  Asie  mineure,  f  B.  0.  Ghenfell-A.    s.   Uunt,  Egypt  Exploration  50 
Fand  :  The  Oxyrhxjnchus  l'apyri,  3.  |F.   B.J.  Eloges.  H  Monumenti    antichi  pub- 
blicale  per  cura  délia  reale  Accademia  dei  Lincei,  Vol.  XI.  fU.  v.  W.  -M.].  Mé- 
moires dignes  d'attention  sur  la  Crète  occidentale.  IfV-  Nov.  J.  Adam,  The 


60  1903.    —    ALLEMAGNE. 

Republic  of  Plato.  [0.  J.].  Ed.  critique,  doat  le  texte  est  encore  plus  circons- 
pect que  celui  de  l'éd.  min.  publiée  en  1897;  très  bon  commentaire,  f  G. 
NÉMETHY, /l.  Persii  Flacci  Satirae.  [C.  W.-n.i.  A  suivi  Buecheler  pour  le 
texte,  Jahn  pour  le  commentaire,  t  H.  Schone,  Hérons  von  Alexandria  Ver- 

5  messuiigslekre  und  Dioptra.  [-z-r.]  Ed.  critique  et  trad.  allemande  tout  à  fait 
digues  d'éloges.  ^  II.  Bobnig,  M.  Miimc.ii  Felicis  Octavius.  [C.  W-n.].  Progrès 
sérieux  sur  l'éd.  de  Baehrens.  H  F.  Bechtbl,  Die  attischen  Frauennatnen 
nach  ihrem  Sysleme  dargeslelll.  [Hbrln].  Très  méritoire.  HH  Dec.  W.  A.  Ham- 
MOND,  Arisioile's  Psychology.   |x].  Trad.   anglaise  fort  estimable,  f  J.  \V. 

l'*  Beck,  L.  Apulei  fabula  de  l'syche  et  Cupidine.  [Hbrln].  Rien  de  nouveau;  des 
erreurs.  A.  G.-D. 

Mitteilungen  aus  der  historischen  Litteratur.  T.  31,  fasc.  1.  Revue 
des  programmes.  F.  Marcks,  Die  Mykenische  Zeit  im  GeschichtsunlerriclU  des 
Gymnasiums  (Friedricb-Wilhelm  Gjmn.  Coin).  Acceptable   en   général.   — 

"■  II.  MiCHAEL,  Das  homevische  u.  das  hculige  llhaka  (G.  Jauer).  .Se  distingue 
par  une  bonne  connaissance  de  la  bibliographie,  la  prudence  du  jugement 
et  la  clarté  de  la  démonstration.  —  !■;  Wolff,  Philanthropie  bci  den  alten 
Griechen  (Luisenstiidt.  G.  Berlin).  Analyse.  —  Anspach,  De  Alexandri  Magni 
expedilionc  Indica  Fasc.  •!.  (G.  Duisburg).  D'aucune  utilité  pour  les  élèves; 

20  rendra  toutefois  de  bons  services  aux  maîtres  <  v.  R.  d.  R.  27,  90,  1  >.  — 
H.  KallenberG,  Textkritik  u.  Sprachgebrauch  Diodors.  \>.  1.  P.  2.  (Der  Hafen 
V.  Pylos)  (Friedrich-Werdersches  G.  Berlin).  La  2"  P.  est  une  intéressante 
contribution  à  la  critique  des  sources  de  Thucydide.  [Ileydenreich].  — 
II.  VlEUE,  Domitians  Chattenkrieg  im  Lichte  der  b'rgebnisse  der  Limesforschung 

^  (StadtischeRealschule  Berlin).  A  mis  en  œuvre  tous  les  résultats  fournis  par 
les  dernières  recherches  sur  le  Limes.  —  Julius  DCrr,  Die  zeitgeschichllichen 
Beziehungen  in  den  Satiren  JuvenaU  (G.  Cannstatl).  Kstimable  contribution 
à  l'intelligence  du  poète.  —  A  Zimmbrm.\nn,  Zur  Entsiehung  bezw.  Entwicke- 
lung  der  altrom.  Personennamen  (Wilheltns-G.   Breslau).   Analyse.  —  E.  R. 

*  Schneider,  Abriss  der  rôm.  AUerlumikunde  /'.  Oymnasien  2  P.  (G.  Baulzen). 
D'un  très  bon  secours  aux  élèves.  —  F.  Orth,  ^Veinbau  u.  Weinbereitung 
der  Borner  (Friedrichs-G.  Frankfurt  a.  M.).  Sujet  approfondi,  intéressera  les 
spécialistes  [Dietrich].  —  W.  Hartmann,  Konstanlin  der  Grosse  als  Christ  u. 
Philosoph  in    seinen   liriefen   u.   Erlassen.  Analyse.  —   F.    Matthias,    (Jeter 

^^  Pytkeas  v.  Massilia  u.  die  àlteslen  Nachrichten  v.  den  Germanen.  P.  2  (Luiseng. 
Berlin).  Analyse.  —  R.  Dorr,  Die  jUngsle  Bronzezeit  im  Kreise  Elbing  (Ober-* 
realschule   Elbing).  Expose  le  résultat  de  récentes  et  fructueuses  décou- 
vertes. —  R.  Bhbndel,  Die  orienlalische  Frage  im  Allerlum  u.    im   Mittelalter 
(G.  Stargard  in   Pommern).    Analyse.   —    [F.   llirsch|.  t  Jahresherichle  der 

*"  Gesehichtswissenscluift  hrsg.  v.  E.  Berner  23»  année  (l'JOO)  [LoSCHhorn]. 
Excellent  aperçu  que  l'on  ne  saurait  trop  recommander.  Le  critique  relève 
les  résultats  les  plus  importants  des  recherches  historiques  de  10(10.  t 
H.  POMTOW,  Delphische  Chronologie  [Ed.  Heydenreich].  De  grande  valeur 
pour  l'histoire  et  l'épigraphie  grecques.  K  G.  F.  Schoemann,  Griech.  Aller- 

*S  tiimer  4*  éd.  p.  p.  J.  H.  Lipsius,  II  [Th.  Preuss].  Un  dus  avantages  de  cette 
nouvelle  éd.  est  la  mise  en  œuvre  des  dernières  découvertes  épigraphiques. 
Il  Fasc.  2.  G.  liEzoLD,  Mnive  u.  Babylon  (pi.)  [Koedderitz].  Très  instructif. 

■  H  A.  MtJLLER,  Das  Atiisehe  Biihnenwesen  (pi.)  [Th.  Preussl.  Livre  utile  pour 
tous  ceux  qui  veulent  s'orienter  sur  les  dernières  découvertes  relatives  au 

50  sujet.  1[  M.  YoiGT,  nom.  Bechtsgeschichle.  T.  1,  .'i  [Dietrich'.  Très  instructif 
pour  le  fond  mais  la  forme  en  est  malaisée.  U  Th.  Specht,  Ueschichie  der 
ehemaligen  Universilàt  Dellingen  (lo49-180'i)  (pl-)  IW.  Martens].  Kcrit  dans  un 
esprit  vraiment  scientiûque.  If  E.  II.  SchMitt,  Die  Gnosis.  T.  I.  Die  Guosis 


NACHRICHT.    V.    D.    GESELLSCH.    D.    WISSENSCH.    Z.    GOTTINGEN.      61 

des  Altertums  fB.  Clemenz].  Solide,  ft  Fasc.  3.  E.  Meyer,  Geschichte  de> 
Aliertiims  V.  (Das  Perserreich  ii.  die  Griechen.  4"  livre  :  Der  Auzgang  der 
griech.  Geschiclite).  [Rudolf  Adam].  Est  à  la  hauteur  des  volumes  précé- 
dents, fait  oublier  les  ouvrages  antérieurs  sur  le  sujet  et  fournit  une  base 
solide  pour  les  recherches  futures,  f  R.  Petersdorff,  Germanen  u.  Griechen.  5 
|Th.  Preuss].  Rendra  de  bons  services.  Ht  Fasc.  -i.  G.  r.  de  la  Société  histo- 
rique de  Berlin.  Séance  du  7  déc.  Bohn  dans  une  conférence  «  en  souvenir 
de  Moimusen  »  traite  des  qualités  de  sou  histoire  romaine,  «  zu  Roraisches 
Staatsrecht  »  et  de  son  activité  dans  la  rédaction  du  G.  I.  !..  Hirsch  fait 
ressortir  les  mérites  que  M.  s'est  acquis  dans  l.i  direction  centrale  des  lo 
Mon.  (ierm.  liistorica.  H  O.  Seeck,  Kaiser  Âuoustus  (pi.)  [KiJdderitz].  Bonne 
contribution  hi.storique.  Pour  la  partie  artistique  les  coUectious  et  les 
musées  ont  été  largement  mis  à  contribution.  H  P.  Allaud,  Julien  l'Apostat, 
iTh.  l'reuss].  Important,  monographie  la  plus  éteudue  que  nous  ayons  sur 
Julien.  Toutefois  on  doit  signaler  \ine  tendance  à  l'apologie  du  christianisme,  K 
de  la  prolixité  et  de  la  lourdeur  dans  le  style.  \  P.  .\lbert,  Die  Geschicla.-i- 
n.  Aliertumsvereine  Badens  [W.  Marteus|.  Analyse.         IIrnbi  Lbbkoue. 

Nachrichten  von  der  k.  Gesellschalt  der  Wissenschaften  zu 
Gottingen  1903.  Fasc.  2.  Un  chapitre  de  métrique  d'époque  tardive  [W. 
Meyer;.  A  la  fin  de  l'antiquité  et  au  commencement  du  moyen-dge  nous  îû 
avons  quatre  formes  du  septénaire  trochaïque  construit  métriquement  : 
1"  la  forme  pure,  c'est  le  septénaire  ordinaire  du  latin  postérieur  :  les 
thèses  1,  3,  T)  (et  7)  peuvent  être  brèves  ;  2»  la  forme  impure,  le  septénaire 
archaisant  avec  la  liberté  du  vieux  septénaire  latin;  excepté  la  dernière 
thesis,  toiites  les  Iheseis  peuvent  être  longues.  Il  reste  à  voir  si  comme  à  2îi 
l'époque  archaïque,  la  défense  concernant  la  longue  faible  des  pieds  1,  3,  Si 
laquelle  ne  doit  pas  constituer  une  fiu  de  mot  avec  l'arsis  suivante,  est  ob- 
servée ou  non  ;  3"  la  forme  demi-pure,  le  septénaire  de  Beda  :  les  the- 
seis  3  et  7  doivent  avoir  une  syllabe  brève,  toutes  les  autres  peuvent  être 
longues  ;  4'"  la  forme  extra-pure,  le  septénaire  de  Sedulius  ;  sauf  à  la  30 
coupe  de  la  césure  les  theseis  longues  sont  évitées  —  Sénaires  metrico- 
rhytmiques.  La  3-  syllabe  doit  être  brève  et  la  ¥  longue.  Les  six  hymnes 
en  sénaires  attribués  à  Paulin  sont  dus  à  un  seul  poète,  maisqui  n'est  pas 
Paulin.  Analyse  de  chacun  d'eux.  Hlf  Fasc.  :i.  Sur  les  modes  en  grec  [l.eo 
Meyer].  M.  étudie  à  la  lumière  des  poèmes  homériques  les  modes  grecs  3,s 
dans  leur  forme  et  leur  significalion.  L'indicatif  n'est  pas  un  mode,  il 
n'eu  a  pas  la  caractéristique.  C'est  la  négation  du  mode.  L'optatif  est 
formé  par  ir)  ou  par  i  qui  résulte  de  la  contraction  de  tr].  On  le  trouve  dans 
les  formes  du  présent  comme  à'Yoïixt  ou  dans  celles  de  l'aoriste  D,oi|jii.  La 
signillcation  primitive  de  l'optatif  est  le  vœu.  Dans  la  phrase  r,  pi  vj  (lot  ti  m 
TTiOoio  on  voit  paraître  la  signification  du  conditionnel.  L'optatif  est  amené 
par  oti  fijj,  àtù£,  sïOî  £1,  et  w;  adverbe.  La  négation  employée  est  [iv-,.  L'allon- 
gement de  la  voyelle  repose  sur  une  contraction  vocalique  À  qui  parait 
le  plus  fréquemment  dans  la  forme  de  l'aoriste  grec  en  an.  Les  formes  en  m 
long  telles  que  TiaJirwfjiEv,  opoM(ji£v  sont  peu  nombreuses  et  tardives  dans  les  45 
subjonctifs  aoristes.  Des  formes  telles  que  cpivr,;,  cpÙY^,.  çCfiop-av,  <fji-r)-z, 
çJytrtTi  la  voyelle  longue  se  répandit  dans  toutes  les  formes  de  subjonctif 
et  l'on  peut  croire  que  la  voyelle  longue  était  la  caractéristique  du  sub- 
jonctif. La  sii^niflcation  paraît  être  celle  du  vouloir.  Emploi  dans  les  pro- 
positions indépendantes  surtout  à  la  l''»  personne  du  pluriel.  La  négation  50 
employée  est  (xti.  L'impératif  ne  présente  pas  de  signe  particulier: 
çéfîTs  est  un  indicatif  ou  un  impératif.  La  signification  est  celle  du  com- 
mandement qui  peut  prendre  souvent  la  forme  d'une  invitation  ou  d'une 


62  1903.    —    ALLEMAGNE. 

prière.  Les  suffixes  de  la  2°  personne  du  singulier  sont  nombreux.  Pas  de 
forme  verbale  particulière  pour  le  conditionnel;  le  grec  y  remédia  par 
l'emploi  de  ôtv  =  ou  bien,  c.  à.  d.  dans  un  autre  cas.  On  trouve  souvent  à 
sa  place  %h  {-/.i  devant  les  consonnes)  mais  on  les  trouve  aussi  réunis  dans 
5  une  même  phrase.  H  Sur  le  Pseudolus  de  Plaute  [F.  l.eo].  Reconstitution  de 
l'intrigue  primitive  à  laquelle  est  venu  s'ajouter  un  autre  sujet.  On  saisit 
le  procédé  de  contamination  qui  préside  à  la  composition  du  Miles  et  du 
Stichus.  Piaule  n'a  pas  réussi  à  fondre  ensemble  les  parties  qu'il  employait, 
ce  qui  permet  de  les  découvrir.  H.  Lbbègue. 

10  Neue  Heidelberger  Jahrbucher,  12e  année,  1903,  2°  livr.  Un  nouveau 
papyrus  juridique  de  la  Bibl.  de  l'Université  de  Ileidelberg  [G.  A.  Gerhard 
et  0.  Gradenwitz].  Description  avec  fac-similé,  texte,  commentaire  et  notes 
de  ce  petit  fragment  de  papyrus  latin  (lleidelb.  1000)  qui  concerne  le  droit 
de  succession  ;  il  est  en  très  mauvais  état,  mais  comme  il  est  du  3*  s.  au 

15  plus  tard,  il  est  important  pour  l'histoire  du  livre  dans  l'antiquité  et  pour 
la  paléographie;  il  forme  le  bas  avec  marge  d'une  colonne  d'un  rouleau. 
Etude  très  détaillée  sur  les  rouleaux,  les  codices  sur  parchemins  et  sur 
papyrus,  et  sur  l'écriture.  On  restitue  le  fragment  comme  suit  :  |l'ilius  acci- 
piet  quartam,  quantacumque  pars  patrimonii  pater^ni  ad  eu[m  perventura 

20  fuis>et.  Si  minus  qua[rla|  [ei  ceslsit,  supplend[ujs  vidjetur  in]  quartam. 
Sive  q[uis]  a[mise]rit  lilios,  cedet  n[e]pot[i  vel  pr]onepoti  ex  bonis  afvi  vel 
pjroavi  quarta,  danda  [  ]  i  pro  portione  quam  a[vita]  successio  p^atrisj 
tetnlet.  Is  lib  [  ].  2  Remarques  juridiques  IGradenwitz'.  Rôle  que  la  quarta 
ou  quart  joue  dans  le  droit  de  succession  romain.  X. 

25  Neue  Jahrbucher  fur  das  klass.  Altertum,  Geschichte  und  deuts- 
che  Iiiteratur,  C  année,  t"  liv.,  1"  partie.  Cas  que  nous  faisons  de  la 
poésie  romaine  [W.  KrollJ.  Quand  on  veut  exprimer  un  jugement  sur  la 
valeur  des  œuvres  littéraires  de  l'antiquité,  on  peut  se  borner  à  répéter  ce 
qu'ont  dit  avant  nous  des  critiques  inspirés  presque  tous  par  les  senti- 

so  ments  que  les  hommes  de  la  Renaissance  éprouvaient  devant  les  œuvres 
antiques,  ou  bien  résumer  brièvement  nos  impressions  personnelles  du 
moment.  Ces  deux  manières  de  juger  laissent  à  désirer  et  R.  montre  qu'il 
est  préférable  de  chercher  avant  tout  à  comprendre  les  conditions  dans  les- 
quelles la  littérature  ancienne  s'est  développée,  et  ensuite  de  nous  efforcer 

35  d'apprécier  les  œuvres  littéraires  du  même  point  de  vue  que  les  contem- 
porains. \  Le  plus  ancien  livre  grec  connu  [0.  J.].  Détails  sur  les  Perses  de 
Timothée,  papyrus  trouvé  à  Abusid.  t  E.  P.  Caccialanza,  Leorazinni  di  Ueo 
[F.  Blass].  Appréciation  élogieuse  de  cette  trad.  en  italien,  avec  prolégo- 
mènes  et  notes.  1[  L.  Meveu,  Handbuch  der  griec/i.   Elymologie  [11.  Ilirt]. 

40  Laisse  à  désirer.  If  Une  fable  d'Esope  sur  une  pierre  tombale  romaine 
[W.  Rocher].  Loin  d'être  une  allusion  au  caractère  ou  aux  événements  de 
la  vie  des  défunts  comme  on  l'a  prétendu,  cette  fable  n'était  là  qu'un  orne- 
ment destiné  à  remplir  le  champ  de  la  pierre  funéraire  <cf  R.  d.  R.  2", 
133,  18>.  f  La  tôle  d'Orphée  [C.  Fries|.  A  propos  de  l'art,  de  Gruppe  dans 

45  Roscher  Myth.  Lex.  F  explique  le  mythe  de  cette  tête  qui  est  portée  de 
l'IIaimos  par  l'Ebre  dans  la  mer.  H  Le  lion  de  Ghéronée  [C.  F.].  Restaura- 
tion ;  découverte  de  la  sépulture  des  Macédoniens  à  deux  kil.  de  celle  des 
Thébains.  If  2"  partie  Duplique  sur  la  réforme  des  gymnases  allemands  et 
tout  parliculièremenl  sur  les  commencements  de  l'étude  du  latin  [P.  Cauer]. 

50  Iflf  2"  liv.  1">  partie.  Critias  fW.  Nestlé].  Dans  cette  élude  qui  se  continue 
dans  le  lasc.  suivant,  N.  sans  vouloir  réhabiliter  celui  que  la  tradition  re- 
présente comme  un  tyran,  dans  la  plus  mauvaise  acception  du  mot,  et 
comme  un  homme  sanguinaire,  se  propose  au  lieu   de  delestari  d'intelli- 


NEUE  .lAIIRBÛCHER   FUR   DAS   KLASS,  ALTERTUM  U.  S.  \V.  63 

gère  ;  à  côlé  de  l'homme  d'état  il  tient  compte  du  poète  et  du  penseur,  et 
pour  mieux  comprendre  cette  personnalité,  l'étudié  dans  ses  rapports  avec 
son  temps  et  son  entourage.  T  Le  forum  romanura    1898-190-'.  Etat   des 
fouilles  d'après  Ch.  IIuelsen,  Jahresbericht  U.  neue  Fiinde  u.  Forschungen  zvr 
Topograghie  der  Stadt  Rom.  1,  Die  Ausgrahungen  auf  ri.  Forum  Romanum  489S-   5 
1902  [El.  Lamer].  %  Aliso-Haltern  [A.  Borner].  Le  castel  de  Drusus  de  l'an  11 
était  près  d'IIaltern.  Dans  Dion  Cassius  54,33,    'EXiauv  est    une  mauvaise 
lecture  de  STs'êapva  =  Stever.  U  Rapport  de  G.  Pries  sur  une  conférence  de 
II.  WiNCKLBR.   Die  llabylonische  Kullur  in  ïhren  Bezieliimgen  zur  itnsrigen,   il 
montre  qu'il  est  temps  que  l'indifférence  systématique   des  philologues  10 
classiques   pour  les   monuments   littéraires   babyloniens,  prenne  tin.   UH 
'.i"  liv.  1'»  partie.  Comment  le  monothéisme  sémitique  s'hellénisa  [Ad.  Deiss- 
mann].  Le  monothéisme  des  Sémites  s'est  hellénisé  par  la  version  des  Sep- 
tante qui  hellénisa  l'Ane.  Testament.  Sans  les  Septante,  le  Dieu  adoré  à 
Sion  n'aurait  pas  été  connu  à  Alexandrie,  Ephèse,  Athènes,  Rome,  Trêves;  15 
sans  eux  Philon  d'Alexandrie  n'aurait  pas  existé  ;  sans  eux  la  mission  de 
St  Paul  eût  été  impossible,  t  E.  Ma.\SS,  Die  TagesgiJlter  in  Rom  und  den  Pro- 
vinzen.  Au.'i  der  Kullur  d.  Niederganges  d.  antiken  l\'e!(  [0.  J.].  Quelle  que  soit 
l'opinion  qu'on  ait  sur  la  sûreté  des  conclusions  de  ce  livre,  il  faut  recon- 
naître qu'il  est  extraordinairement  intéressant  et  instructif.  T  Th.  D.  Sey-  20 
MOUR,  The  firsl  Iwenly   years  of  Ihe  Americ.  School  of  Class.  Studies  in  Atlten 
iC.  F.].  Grands  éloges.  tH  ^'  liv.  l"  partie.  L'emploi  de  la  statistique  dans 
l'étude  de  la  langue  de  Platon  et  de  Goethe  [G.  Ritter].  Dans  cet  art.  qui  se 
continue  dans  la  livr.  suivante,  R  montre  toute  l'importance  de  la  statis- 
tique pour  déterminer  la  chronologie  des  dialogues  de  Platon  ;  il  est  inad-  26 
missible  que  les  dialogues  aient  été  remaniés  à  une  époque  postérieure,  ce 
qui  rendrait  impossible  l'emploi  de  la  méthode  statistique  pour  déterminer 
leur  succession  chronologique.  H  Les  fouilles  à  Pergame  1900-1901  ilL  Lamer]. 
liésiiltats  de  ces  fouilles  d'après  les  Mitth.  d.  k.  d.  archaol.  Instituts  I.  27 
<cf.  R.  d.  R.  27,  2;!7,  33  sqq.>  t  Comparaison  entre  l'importance  que  Gil-  30 
dersleeve  attache  aux  conjectures  et  l'opinion  de  Bentley  [J.  L].  n  -'  partie. 
L'humaniste    Andréas    Breutius,    l'auteur  du  discours  attribué  à  César 
(Jahrb.  X.  308)  était  né  à  Padoue  et  mourut  à  Rome  en  UiS/i  [Lehnerdt].  Ulf 
li'  liv  I""  p.  L'Ars  amatoria  d'Ovide  [J.  Tolkiehnj.  A  l'occasion  du  livre  de  P. 
BrandtP.  Ovidii  Nas.  de  arte  amaloria  libri  très,  qui  est  un  excellent  point  de  35 
départ  pour  des  études  poussées  plus  avant,  T.  Insiste  sur  les  nombreux  dé- 
fauts de  composition  de  ce  poème,  qui  n'est  véritablement  pas  composé.  % 
Détails  très  brefs  sur  le  Congrès  international  des  sciences  historiques  tenu 
à  Rome  le  2  avril  1903  [H.  Lamer].  U  Légendes  babyloniennes  [C.  Pries;.  A 
propos  du  rapport  de  B.  Meissner.  Babylon.   Bestandtheile  in  moderaon  40 
Sagen  u.  Gebraiichen.   (Archiv    f.  Religionswiss.  1902).  F.  développe  ses 
idées  :  Artemis  et  Aphrodite  sont  des  hypostases  de  deux  classes  déjeunes 
femmes  attachées  aux  temples  babyloniens.  Apollonius  de  Tyane  relève  de 
Bouddha,  etc.  U  J.  BurCkhaRDT-  J.  Oeri,  Griecli.  KuUurgeschichte,  B.  III  u. 
IV.  Des  réserves.  ^  Mention  du  très  important  travail  de  Cichorius  (Pest-  •'5 
chrifl  d'Hirschfeld)  sur  le  poème  du  phaselus  de  (Catulle.  Le  lac  où  est  le 
phaselus  n'est  pas  le  lac  Benacus,  mais  celui  d'ApoUonia  en  Hithynie  que  le 
poète  doit  avoir  traversé  au  printemps  36  en  revenant  de  Nicaea  ;  le  pro- 
priétaire du  phaselus  est  nommé  dans  les  scol.  de  Berne  des  Géorgiques 
IV,  289,  ce  n'est  pas  Virgile,  mais  Serenus.  Autre  mention  du  travail  de  eo 
Studniczka  sur  le  taureau  Parnèse  et  sur  le  groupe  de  Dirce  d'Apollonios 
et  Tauriscos.  flf  2«  partie.  Le  Portique  [.\.  Rausch].  A  propos  du  livre  de 
P.  IUrth,  Die  Stoa.  dont  il  fait  l'éloge.  R.  comme  contribution  à  la  prope- 


64  1903.    —    ALLKMAGNE. 

deutique  philosophique,  étudie  qqs  points  de  la  doctrine  du  Portique  et  de 
celle  d'Epicure.  HK  6=  livr.  1"  partie.  Le  palais  de  Gnossos  [K.  TillelJ.  Des- 
cription (1  pi.  12  lig.)  du  résultat  des  fouilles  d'Evaus.  Importance  historique 
de  la  période  m3'céuienne  qui  forme  la  transition  entre  l'Orient  d'une  part 

5  et  la  civilisation  grecque  du  1"  s.  de  l'autre,  t  Signincation  des  modes  ea 
grec  et  en  latin  |II.  Lattmann].  Expose  ses  vues  qui  diffèrent  de  colles  de 
W.  G.  Haie,  The  Origin  of  Subjunctive  and  Optatio  Conditions  in  Greek 
and  latin.  Delbriick  d'autre  part  croit  à  tort  que  la  signitication  fondamen- 
tale du  conjonctif  est  le  vouloir  et  celle  de  l'Opt,  le  désir.  Le  conjonctif  est 

)0  potientialis  et  l'Opt.  fictivus.  K  Sur  la  psychologie  homérique  JM.  Schneide- 
win]  I,  Od.  T.  479,  '.f,  t'oiç,  'AOrivair)  voôv  sTpaitcv.  Si  Pénéclope  ne  reconnaît 
pas  son  mari,  c'est  donc  bien  par  une  intervention  miraculeuse  de  la  déesse 
et  non  point  par  suite  d'une  absence  psychique.  2,  A'/petov  tSwv,  II.  B.  2t')9. 
'.V'/psiov  8'è-,'c),aaa;v.   Od.  S,  163.   11  y  a  dans  ces  deux  expressions  une 

16  remarque  psychologique  très  fine  du  poète,  la  première  qui  se  rapporte  à 
Thersite  signifie  «  un  regard  embarrassé  »,  la  seconde  qui  se  rapporte  à 
Pénélope  :  une  expression  de  bonheur  contrainte  ou  simulée  se  fit  jour  sur 
les  traits  de  P.  3,  Homère  avait  une  vague  idée  de  la  suggestion,  on  le  voit 
par  Od.  i;.  158  sqq.  où  Pénélope  agit  sous  l'influence  d'Athèné.  ^  IL  IIirt, 

20  llandhuch  d.  griech.  Laut-  u.  Formenlelire  [E.  SchwyzerJ.  Sera  utile,  mais 
n'atteint  pas  complètement  sou  but,  d'être  un  manuel  pour  les  commençants. 
Hlf  2"  partie.  La  lecture  de  Platon  dans  les  classes  et  questions  similaires 
[K.  Gœbel].  On  doit  lire  les  dialogues  de  P.  mais  en  entier  et  non  par 
extraits.  Ce  qu'il  faut  laisser  de  côté,  si  le  temps  manque.  Danger  ries 

25  chrestomathies.  Insuffisance  des  Recueils  de  morceaux  choisis.  Yi  "'livr. 
\"  partie.  L'empereur  Titus  et  la  guerre  de  Judée  [B.  Wollf-Beckh].  Montre 
par  l'étude  de  la  vie  de  Titus  et  par  celle  de  la  guerre  de  Judée  que  le 
jugement  que  Beulé  a  porté  sur  Titus  est  juste,  et  que  c'est  à  tort  qu'on 
l'a  appelé  les  deliciae  generis  humani.  Mais  il  ne  jouait  pas  la   comédie,  si 

30  dès  son  avènement  au  irôue,  il  s'est  montré  si  clément,  lui  qui  avait  toute 
l'étoffe  d'un  monstre,  c'est  qu'il  était  malade  et  n'avait  plus  la  force  d'être 
cruel.  Quelle  était  cette  maladie,  nous  l'ignorons.  [P.  J.  Môbius  étudie 
la  maladie  qui  emporta  Titus  à  41  ans  et  suppose,  sans  pouvoir 
le   prouver,    qu'il  mourut    empoisonné   d'un  poison  lent,  peut-être    par 

35  Domitien.  H  Les  successeurs  de  (;yriaque  d'Ancône.  [E.  Ziebarth; 
Élude  sur  la  vie,  l'activité  et  les  collections  de  Marcauova,  Felicianus, 
Balbanus.  Manlégna  peut  être  rattaché  à  ces  épigraphistes,  dans  ses  fres- 
ques nous  avons  qques  inscr.  antiques  reproduites  textuellement.  Le  der- 
nier épigraphiste  de  ce  siècle  est  Jucundus  ^■eronensis.  If  R.  Hirzbi.,  Dci 

40  Eid.  Ein  Btilrag  zu  seiner  Geschichle.  [H.  Wunsch]  Témoigne  de  connais- 
sances très  solides  et  d'une  lecture  immense.  H  P.  NatOrp,  Platon  Ideenlehre. 
|R.  A.  Fritzche]  Grands  éloges.  If  D.  Vagliéri,  GU  scavi  récente  nel  Foro  [io- 
mano.  [II.  Lamer]  Sera  le  bienvenu.  Relevé  des  détails  où  l'auteur  diffère 
d'avis  avec  ceux  qui  ont  parlé  de  ces  fouilles,  Ilulsen  et  Richter.  tit  "-"  par- 

*5  tie.  L'enseignement  du  grec  dans  le  nouveau  plan  d'étude  des  gymnases 
allemands.  [F.  Ilornemann]  Importance  du  grec.  Lectures  qu'on  doit  faire 
et  comment  on  doit  s'y  prendre.  Il  faut  commencer  par  Homère  et  non  par 
les  auteurs  altiques.  ^  G.  2,  sommaire  du  49  Versammlung  des  ^  ereiiis 
rhein.  SchulmUnner.    Rapport  de  (lauer  sur  Cicéron  et  les  gymnases  au  lu» 

50  et  au  20»  s.  Ulf  3«  liv.  II.  Reigh,  Der  Mimus.  l'An  literar-entwicklungsges- 
chichtlicher  Versuch.  ;^A.  KôrleJ  Qqs  réserves,  mais  c'est  là  une  œuvre 
scientifique  qui  sera  utile.  If  R.  Pichon,  Laciance,  etc.  fj.  Geffckenf  Éloges. 
f  II.  liULLE,  Klwgen  Beethoven  ii.  die  furbige  l'tastik  dtr  Griechen.    [i.  \..]  Mé- 


NEUES    KORRESP.-BLATT    F.    D.    REALSCHULEN    U.    S.    W.  65 

riloire.  %'i  9"  liv.,  1'^-  partie.  Le  suicide  des  vieillards  à  Céos.  [B.  Schmidl] 
La  coutume  voulait  que  les  vieillards  des  deux  sexes,  à  Géos,  se  donnassent 
la  mort,  quand  ils  étaient  à  bout  de  vie  ;    cette  coutume  paraît  avoir  été 
apportée  à  Céos  par  les  Locrieus  ;  c'était  une  survivance  d'un  degré  de  ci- 
vilisation inférieur  et  antérieur  au  sein  d'une  civilisation  plus  avancée.  ^   6 
G.  Webbr,  Lehr-u.  Handbuch  der  Weltgeschichte.X,  AUfrlnvx.  |K.  Lamprechl] 
Cette  2\«  éd.  est  vivement  recommandée.  H  T.  Stocknby,  Les  teniencrs  dans 
la  poésie  grecque  d'' Homère  à  Euripide.  [W.    NestleJ    S'occupe   exclusivement 
de  la  forme  et  ne  donne  pas  un  mol  d'explication  sur  le  contenu  des  pen- 
sées. HH  2"  partie.  Étude  sur  les  attributs.  [A.  Dôring]  Passe  en  revue  tous  lo 
les  différents  genres  d'attributs.    %\  lo«  liv.,  I^  partie.  Gicéron  et  la  rhéto- 
rique. [W.  KroU]  Manière  dont  Cicéron  a  compris  et  composé  ses  ouvrages 
de  rhétorique,  auteurs  grecs  qu'il  u  suivis.    Ses  ouvrages  sont  intéressants 
pour  nous,  surtout  parce  qu'ils  nous  montrent  la  tentative  que  01   la  Nou- 
velle Académie  d'intervenir  dans  le  domaine  de  la   rhétorique,    tentative  "> 
éphémère   que  la   génération   après  Cicéron  oublia  complètement,  f  1  St. 
AiuSTARGHlS,  «tuiTiou  Adyoi    xai  "OijitXiat  éd  :  2,  A.  A.  VaSiljev,  %3(i)i5  u.  die 
Araber  (en  russe).  [E.  (ierland]  1,  Est  au  courant  de  la  littérature  du  sujet, 
mais  n'est  pas  très  mclhodiqui',  et  ses  dates  historiques  doivent  être  véri- 
fiées. 2,  Ëloges,  servirait   de  travail  préparatoire   important  à  une  nouv.  îo 
éd.  de  Murait,  Essai  de  chronographie  bysanline,  qui  désormais  ne  pourra 
plus  être  regarde  comme  absolument  siir.    %  G.  F.    Lbhmann,    Babyloniens 
Kulturmission  cinst  u.  jetzt.  Ein  Wort  der  Ablenkung  und  Atifklàntng  ziim   lia- 
bel-Bibel-Sireii.  [G.  Fries]  Éloges.  S'adresse  non  seulement  aux  théologiens, 
mais  aussi  à  ceux  qui  s'occupent  d'histoire  et  de  l'élude  de  la  civilisation.  2s 
H  F.  GUMONT,  Die  iVhjsterien  des  Milhra.  [G.  F.  Grands  éloges.  K  A.  Dirterich. 
Eine  MyihrnsUiwgie.  [0.  ImmischJ  Appréc.  favorable.   \  L.   M.   Hartmann, 
Geschichle  Ildliens  :  II,  1,  liomer  u.   Lungobarden    bis  zur  Jheilung  Italiens  ;  2, 
Die  Losllûsung  Italiens  vom  Oriente.  [A.  Baldamus]  Utile  ;    très  instructif.   % 
Sur  la  maladie  de  Titus  <cf.  supra>  Un  passage  du  Talmud  dil  que  quand  30 
on  fit  l'autopsie  de  Titus  on  trouva  dans  sa  tête  une  tumeur  de  la   gros- 
seur d'un  oiseau  et  du  poids  de  deux  sella,  d'autres  disent  de  la  grosseur 
d'un  pigeon  d'un  an.  HK  2<'  partie.  Remarques  d'|0.  Immischj  sur?.  Oauer 
Palaestra  l'itae.  f  G.  r.  sommaire  du -i"  éours  de  vacances  de  philologie  an- 
cienne à  Bonn  1903  [B.  Huebner]  et  des  Cours  de  vacances  d'archéologie  de  35 
Bonn  et  Trêves.  [P.  WirlzJ.  %  Curieuse  manière  de  graver  dans  l'esprit  des 
élèves  les  dates  romaines  d'après  la  gramm.   latine-allemande   de  l'huma- 
niste Bavaroise.  Hijuer,  parue  en  1516.  Z. 

Neues    Korrespondenz-Blatt   fur   die   Gelebrten  u.   Realschulen 
■Wùrttembergs,  10"  année  1903,  ]••  livr.  Sur  les  coars  de  vacances  archéo-  jo 
logiques  à  Bonn,  Trêves,  et  sur  les  futurs  cours  en  Wurtemberg  IRichterJ. 
G.  r.  sommaire.   %    E.   Meybr,  O'esc/it'c/Ue  des   ^to-(uni«  IV.  u.  V.  [J.  Miller]. 
A    la  hauteur  des  précédents  vol.  HU  2"  liv.  A.  Kiessling-R.  Hbinzb,  Q. 
Horatius  Flaccus,  I,  Oden  u.  Epoden  [Durr|.  h'  éd.  Réalise  de  grands  progrès 
encore  qqs  desiderata,  t   M.  Pbtschbnig,  Q-  Horatius  Flaccus,  Auswahl  [\A\-  45 
Apprec.  favorable.  %  K.  Mkistéhhanz-Ed.  Schwïzbr,  Uramm.  d.   allischen 
Inschriften  (MeltzerJ.  Indispensable.  H^  3' liv.  E.  SchWaHTZ,  Charakterkopfe 
aus  der  antiken  Litcratur  [W.  NestleJ.  Excellent,  s'adresse  au  grand  public. 
\  J.  Let,  Cicero,  Calo  major,  sive  de  senectute  i     ).  Bonne  éd.  de  classe.  \  W. 
Stbehl,  Grundriss  d.   alttn  Geschichle  u.  Quellenkunde   [G.  EgelhaafJ.   Utile.  50 
m  Livr.  4  et  5.  T.  Montanari,  CorreMone  e  dicliiarazione  délia  tiesctiiione  del 
Bodano  conservataci  da  Amerxo.  Id.  Punto  per  Punto  [W.  Osiander].  Ouvrages 
de  polémique  contre  Osiander.   Des  réserves.  ^\  6»  livr.  L'étude  du  grec 

R.  DE  PBILOL.  —  Heime  des  Hevues  de  1903.  XXVIIl.  —   5  • 


66  1903.  —   ALLEMAGNE. 

dans  les  gymnases  [Hirzel].  Demande  qu'on  laisse  juges  des  résultats  de 
cette  étude  ceux  qui,  parleur  profession,  sont  capables  de  décider  ce  qu'elle 
doit  être,  f  A.  Muller,  Jugendfûrsorge  in  der  rom.  Kaiseneit  [Heege].  Donne 
une  idée  très  nette  de  la  question.  K  II.  Menqb,  Griech.-deutsch.  Schulwà'rter- 

5  buch  mit  besonderer  Berucksichtigung  der  Etymologie  I.  Lief  [Hesselmeyer]. 
Exact  et  consciencieux.  HH  7«  livr.  Sghiche,  Aus  Ciceros  philosophischen 
Schriften,  Auswaiil  [Heege].  Recommandé.  H  U.  v.  Wilamowitz-Moellen- 
DO'RPF.  Der  Timotheos- Papy  rus.  1.  Timotheos  die  Perser.  2,  Faksimile-Ausgabe 
[W.  Nestlé].  Admirable  édition.  IH  3»  livr.  G.  r.  du  13  Landesversamm- 

10  lung  des  Wiirtt.  Gymnasiallehrervereins  f  ].  Mentionné  ici  à  cause  du  mé- 
moire de  R.  Herzog  sur  l'Aslclèpieion  de  Cos  ;  résultat  des  fouilles.  J  Ma- 
nière dont  César  se  sert  des  noms  de  nombre  [E.  Hesselmeyer].  Là  où  il  le 
peut,  il  donne  le  nombre  sans  rien  y  ajouter  ;  mais  plus  souvent,  quand  il 
n'est  pas  sûr  de  ce  qu'il  avance  il  ajoute  circiter,  fere  ou    ad   (95  fois); 

IB  ailleurs  enfin,  mais  moins  souvent,  et  là  où  il  croit  pouvoir  donner  un  ren- 
seignement précis,  il  renforce  les  indications  de  nombre  par  les  tournures 
ad  numerum  (ad  modum),  numéro  (numéro  ad),  ad  unum  omnes  et  plus 
simplement  ad  =  ei?  (21  fois).  On  a  l'impression  là  comme  ailleurs,  qu'il  est 
très  prudent,  il  ne  se  hâte  pas,  il  ne  se  compromet  pas.  U  La  main  droite 

20  et  la  gauche  dans  saint  Matthieu  VI,  3  [Eb.  Nestlé].  Le  sens  de  ce  pas- 
sage est  ;  «  Nicht  einmal  vor  die  selbst,  geschweige  denn  vor  andern,  soUst 
du  mit  deinem  Gutestun  Aufhebens  machen  ».  ^  W.  Fribs,  C.J.  Caesaris  de 
B.  G.  comm.  VU.  Éloges  ainsi  que  pour  Ebbling,  Schulwôrlerbuch  su  Caeaars 
u.    s.  w.     \    A.    Malperteiner,  6'.  J.  C.    de    B.  G.    Commenlarius  septimus  : 

25  Réserves  pour  le  texte  ;  éloges  du  commentaire.  %  B.  Otto,  Tirocinium  Cae- 
sarianum.  Lib.  4.  Mauvais.  \  A.  POLaSCHBK,  Sludien  sur  gramm.  Logik  im 
corpus  Caesarianum  [S.  Ilerzog].  Fait  appréoif  la  statistique  en  grammaire. 
f  J.  KiRCHNBR,  Prosopographia  Atiica  II  [E.  Nestlé].  Excellent. U^  9«  livr.  J. 
GuLL,  Die  persische  Mysterienreligion   im   rôm.  Reich   u.  dus  Christenlum  [W. 

30  NestleJ.  Méritoire.  U  K.  P.  Sohulze,  Bom.  Elegikcr.  Ausw.  aus  Catull  ;  Ti- 
bull.  u  Properz  u.  Ovid[P.  Weizsacker].  Recommandé,  f  Zwanzig  coUoquia 
famiWtria  des  Erasmus  von  Rotterdam  [Th.  Klett].  Eloges.  %  M.  MuLLBR,  Li- 
vius  l.  Vll-X  :  P.  Mbyer,  L.  Ausw.  aus.  d.  5  ".  Dekade  ID.  aus  d.  i  ".  Dekade, 
A.  ZiNGBRLE,  L.  l.  XXI-XXV,  Ed.  min.  ID  (.  XXXXIII.  F.  FûGNER,  L.  Ausw. 

35  a.  d.  /'■  Dekade.  F.  Luterbacher,  L.  l.  XXI  [W.  O).  Courtes  remarques  élo- 
gieuses.  T  II.  WOLF,  EinfUhrung  in  die  Sagenwelt  d.  griech.  Tragiker  [W. 
Nestlé].  Destiné  aux  élèves  des  classes  supérieures.  Éloges.  1  J.  Karst, 
Geschichte  d.  hellenist.  Zeitaltevs  1.  Die  Grundelung  d.  Hellenismus  [G.  Egel- 
haaf].  Bon.  W  10-  livr.  R.  Klussmann,  Sijstematisches  Veneichnis  d.  Abhand- 

W  lungen  IV  u.  s.  w.  Ce  4-  vol.  du  catalogue  des  programmes  et  dissertations 
très  exactement  fait  sera  utile,  f  P.  Harre,  Latein.  Scliut gramm.  I,  F.  Bec- 
ker,  Formenlehre  :  II.  H.  Meusbl,  Synlax  [Vleltzer].  Excellent,  surtout 
pour  les  classes  supérieures.  If  P.  IIarrb-II.  Meusbl,  Kleine.  Lai.  Schulgram. 
[W].  Eloges.  H  K.Bvss,  Griech.  Lyriker.  Ausw.  [W.  Nestlé).  Réussi.  H^  Ulivr. 

in  Remarques  sur  Horace  [P.  Knapp].  Tout  en  se  déclarant  ruris  amator  et  en 
célébrant  les  charmes  de  la  campagne  dans  ses  vers,  H.  ne  pouvait  se  pas- 
ser de  Rome  et  on  a  le  sentiment  qu'il  en  était  de  lui  comme  de  Frédéric 
le  Grand  qui  disait  eu  parlant  du  métier  militaire  :  je  l'envoie  à  tous  les 
diables,  et  pourtant  il  me  tient  à  cœur.  1[  W.  S.  Teuffel-G.    John,  Latein. 

50  Stilûhungen    [S.    Herzog].  Chaudement  recommandé.  ^  H.  Mengb,  Griech. - 
deutsches  Schulwôrlerbuch  mit  besonderer  Berucksichtiqung  der  Etymologie  <cf. 
supra>  [Hesselmeyer].  Bon  pour  les  élèves,  mais  non  pas  pour  les  philo- 
logues et  les  étudiants.  IK  12«  livr.  Aujourd'hui  ou  paie,  demain  c'est  gratis 
■» 


NEUE   PHILOLOGISCHE   RUNDSCHAU.  67 

[K).  Cette  plaisanterie  se  trouve  déjà  dans  une  insc.  de  l'Afrique,  C.  1.  L, 
VIII.  84  '_>4,  gravée  sur  une  mosaïque.  X. 

Neue  philologische  Rundschau.  10  jr.  D.  B.   Monro,   Homer's   Odyssty 
books  i3-i4  (H.  Kluge].  Intéressant  par  la  foule  des  (luestions  se  rattachant 
aus  poèmes   homériques.  \  F.  Bechtbl,   Die  aUischen  Frauennamen  nach  i 
ihrem  Système  dargestellt  [Meltzer].  Bel  exemple  d'induction  épigraphico- 
philologique.  B.  a  su  tirer  d'une  matière  aride  des  renseignements  très  ins- 
tructifs sur  la  condilion  sociale  des  femmes  aitiques.  K  E.  IIailbr,  Beitràge 
zur  Erklnrut)g  des  poelischen  Plurale  bei  den  rôm.  Elegikern   [O.  Weise].  Com- 
plète lR-ureu.«ement  la  syntaxe  latine  de  Drager  et  le  travail  de  P.  Maas  sur  lO 
le  même  sujet  dans  Archiv.  f.  Lexikographie.  K  T.   Lindnbb,  Wellgeschiehle 
seit  der  Vôlkerwanderung.  T.  1.  (Der  Ursprung  der  byzantinischen. . .  Kiiltur) 
IPintschovius].    Eloges.   H^   24  jr.   A.    FlCK,   Das  aile   Lied  vom  Zome  Ackills 
(Urmeiiis)  [O.  Dingeldeiii].  Solution  ahurissante  de  la  question  de   l'Iliade 
primitive  :  l'Urmenis  reposerait  sur  un  nombre  déterminé  de  strophes  de  is 
tl  vers.  F.  n'a  pas  mieux  réussi  que  ses  prédécesseurs  à  donner  une  trad. 
d'Homère  en  hexamètres  allemands,  approchant  des  beautés  de  l'original. 

1  Herodoios  erkl.  v.  II.  Stein,  liv.  2,  5«  éd.  [J.  Silzler].  Texte  profondément 
remanié  soit  par  des  lei;oivs  de  mss  soit  par  des  conjectures  dues  à  l'éditeur 
et  à  d'autres  savants.  %  E.  WuST,  Beitràge  zur  Textkriiiku.  Exégèse  der  Plnto-  «0 
nischen  PolUeia  [K.  Linde].  Tendance  conservatrice  que  l'on  peut  accepter 
en  général.  ^  A.  Thiel,  luvenalis  graeeissans  [G.  EskucheJ.  Contribution  de 
haute  valeur  à  la  grammaire  tt  au  lexique.  1[  IIbllbms,  Lex  de  imperio  Ves- 
j>a»iani  [A.  Chambalu].  Iiemarquable  diss.  doctorale.  If  H.  Wincklbr,  AU- 
orientalische  Forschungen ,  3»  sér.  I,  2;  II,  1  [H.  Hansenl.  Des  hypothèses  85 
habilement  présentées,  contestables  néanmoins  <Mentionné  ici  à  cause  de 
l'art,  die  Juden  u.  Rom>.  f  R.  MbthnSr,  Untersuchungen  zur  lalein.  Ten.pus 

u.  Moduslehre . . .  fA.  Dittmar].  Questions  importantes  auxquelles  M.  s'est  en 
vain  elforcé  de  donner  une  léponse  satisfaisante.  K^  7   fév.  Xenophontis  de 
re  equestii  tibellus.  Rec.  V.  TOMMisiNt  [Wieseuthal).   Texte  essentiellement  30 
amélioré.  ^  E.  Drbrup,   Vorlàup,ger  Bericht  iiber  eine   Slwlienreise  zur  Erfor- 
schung  der  Demoslhenes- Ueberlieferung  [May].  Exposédes  résultats  essentiels.  \ 
W.  GBBHARDr,  Ein  aesthetischer  Kommeiilar  zu  den  Lyrischen    Dichtwigen  des 
Horas,  2-  éd.  pp.  A.  Sghefflbr  [E.  Rosenbergl.  Livre  plein  de  goût  qui  a 
subi  de  judicieuses  améliorations.  \  Rich.  Bûrgeh,  De  Ovidi  carminum  ama-  35 
loriorum  inventione  et  arte.  [G.  SchiilerJ.  Démontre  la  dépendance  d'Ovide  à 
l'égard  de  ses  devanciers.  Indispensable  à  quiconque  s'occupe  d'Ovide.  ^ 
R.  SCHNBIDBH,  Text  u.  Ueberselzung  zum  gallischen  Krieg  des  C.  Julius  Caesar. 
!•■  livre  iRud  Menger].  Ou  sii  demande  à  qui  doit  servir  cette  trad.  fidèle 
en  général,  mais  dont  le  style  laisse  beaucoup  à  désirer.  \   I,.  Valmaggi.  40 
Nuovi  appunti  sulia  critica  recenlissi7na  del  Dialogo   degti  oratori   [Ed.   Woltr|) 
Plus  sceptique  que  V.  le  critique  oppose  un  «  non  liquet  »  aux  découvertes 
de  Sabbadiui  concernant  la  conOrmation  donnée  par  les  mss  de  l'authenti- 
cité du  Dialogue.  \   M.    Voiot,   Rôm.   Rechtsgeschichte.  3    [0.    Schullhessj. 
Méritoire.  Mêmes  qualités  de  recherche  originale  et  approfondie  que  dans  »5 
les  tomes  précédents.  \  St.  Gsell,  Les  monuments  antiques  de  l'Algérie.  T.  1  et 

2  (pi.)  [J.  Jung].  Eloges,  t  Scritti  vari  di  Fihlogia  ['W.J.  Simple  annonce  de 
ce  volume  dédié  à  E.  Monaci  et  qui  contient  38  contributions.  K  A.  Zimmbr- 
MANN,  Zur  Entsteliung  bezvj.  Entuiickelung  der  altrôm.  Personennamen  [Meltzer]. 
Mérite  d'être  lu.  \  II.  'Winckleb,  Die  bahylonische  Kuttur  (pi.)  [R.  HansenJ.  50 
Dispose  d'un  heureux  don  de  combinaison  dont  il  abuse  quelquefois.  ^^  21 
fév.  C.  O.  ZuRBTTi,  Omero,  L'Iliade.  Ch.  13-16  [H.  Kluge].  Eloge.»,  fl  W.  Pfitz- 
NER,   Taciii  Annales  [E.  Wolfl].  Nombreuses  améliorations,  moins  dans  le 


68  1903.    —    ALLEMAGNE. 

texte  que  dans  le  commentaire.  %   A.  Graham,  Roman  Africa  [J.  Jung]. 
S'adresse  au  grand  public.  If  Ed.  Schwyzbr,  Die  Wellsprachen  des  AUertums 
in  ihrer  geschir.hUicken  Stellung  |0.  Weise].  Excellent  aperça  sur  l'expinsion 
successive  des  langues  babylonienne,  grecque  et  latine,  f  H.  Van  Hbrwbr- 
5  DBN,  Lexicon  Uraecum  supplelorium  et  dialecticum  [Ph.  Weberj.  <!•'  art.  dont 
la  flii  est  au  1"  n"  de  mars>.  A  la  valeur  d'un  excellent  travail  préparatoire 
en  dépit  de  qqs  défauts.   Indispensable  pour   tous  les  lexicographes.  W 
7  mars.   N.  Wecklhin,  Die  kyklische  Thebais,  die  Oedipodee  u.  der  Oedipus  des 
Ewipides  [W.  Richler].  Contribution  de  valeur  à  la  reconstruction  de  deux 
io  épopées  du  cycle  thébain,  mais   qui   prête  à   de  fortes  objections,  f  H. 
Smolka,  Des  P.  Corn.  Tacitus  Lebensbesehreibung  des  J .  Agricola  [E.  WolfTj.  Ne 
semble  pas  connaître  le  ms.  de  Tolède  qui  eût  fourni  d'excellentes  leçons. 
Le  texte  est  constitué  à  l'aide  de  l'éd.  de  Joh.  Millier  et  aussi  grâce  à  des 
conjectures  anciennes  et  récentes  de  valeur  diverse,  f  H.  Wbil,  Etudes  de 
IS  littérature  e(  de  rythmique  grecques   [J.  Sitzler].   Reproduction  d'articles   mis 
au  point,  et  fort  remarquables,  surtout  ceux  qui  concernent  la  rythmique. 
%\.  M.E.  G  ANS,  Psychologische  Untersuchung  zu  der  von  Aristoteles  als  plalo- 
nisch  iiberlieferten  I.ehre  von  den  Idealzahlen...   —  2.    P.  Bovbt,  Le  dieu 
de  Platon  d'après  l'ordre  chronologique   de  ses   dialogues   [K.  LiudeJ.    Travaux 
20  méritoires  qui,  sans  être  arrivés    à  des  résultats  sûrs  et  inébranlables, 
méritent  d'être  lus  et  médités.  Celui  de  B.  se  recommande  par  une  grande 
compétence  et  un  style  très  attrayant.  HU  21  mars.  H.  Kbakert,  Herodas  in 
mimiambis  quatenus  comoediam  Grsecam  respexisse  videatur   jj.    Sitzler].   Fait 
preuve  d'habileté,  de  jugement  ot  d'application.  ^  A.  Polasghbk,  Studien 
28  sur  gramm.  Topik  im  Corpus  Cxsarianum  (P.  Menge].  Approfondi.  %  L.  Preud'- 
HOMMB,  Première  étude  sur  l'histoire  du  texte  de  Suétone  «  De  vita  Csesarum». — 
Id.,  Deuxième  étude .. .  |Dilpow].  Exposé  des  résultats.  U  VV.  Passow.  Studien 
ium  Parthenon  [L.  KochJ.   Ouvrage  posthume,  chaudement  recommandé.  If 
Mitleilungen  der  Allertumskommission  fiir  Westfalen  .  Fasc.    1.    (1899).   Fasc.  2. 
30  (1901)  (pi.)  [O.   Wackermann].  Analyse  et  éloges,   fif  4  avr.   E.   Kammbr, 
Ein  asthelischer  Kommentar  zu  Homers  Ilias.  2'  éd.  [L.  Koch].  S'est  admirable- 
ment acquitté  d'une  tâche  diflicile.  If  H.  Nissbn,  Ualische  Landeskunde.  T.  2. 
(Die  Stadte).  P.  1.  [E.  Ziegeler],  Excellent.    If  W.  Altmann,    Architektur   u. 
Ornumentik   der  antiken   Sarkophage    (pi.)    [L.    Kochf.  Très    méritoire,  t    S. 
38  Frankfurter,  Register  su  den  archàol.-epigrap.   Mitteilungen  aus  Oesterreich- 
Ungarn  [0.  Schulthess].  Mérite  les   plus   chauds  remerciements.  Hlf  18  avr. 
J.  BuRNBT,  Platonis  Res  publica  rec.  [K.  Linde].  Grand  progrès  au  point  de 
vue  de  la  critique.  %  S.  G.  Gifpord,  Pauli  Epistolas  qua  forma  legerit  Joannes 
Chrysostomus  [E.  Npsllej.  Beaucoup  d'application;  il  est  regrettable  toute- 
40  fois  que  G.  n'ait  pas  étudié,  au  point  de  vue  paléographique,  la  forme  dans 
laquelle  Paul  se  présentait  à  Ghrysostome.  t  M-   Kaulhabbr,  Hohelied-, 
Proverbien-  n.  Prediger-Katenen  uyxtersucht  [Id.].  Important    pour  les   théolo- 
giens.  If    A.    MÛLLER,    Das    atlische    liUhienwesen,     kurz    dargestellt     (pi.) 
[K.  WeissmannJ.  Discussion  claire  et  attrayante  des   questions   traitées.  ^ 
45  Studies  tu   Honor  of  Basil  L.  Gildersleeve  [W.].  Annonce.^  H.  A.  Hamilton, 
The  négative  cnmpunds    in    Greek  [H.     Ehrlich).    Estimable    contribution.  If 
E.   FaBRIGIUS,  Die    Entstehung    der   rôm.    Limes-Anlagen  in    Deutschland  (pi.) 
|0.  Wackermann].  Tableau    d'ensemble  qui  sans  prétendre  apporter  des 
résultats  nouveaux,  n'en  mérite  pas  moins  la  reconnaissance.  If  J.  Asbagh, 
60  Zur  Geschichte  u.  Knltur  der  rom.  Rhetnlande   Jld.]   Intéressant  et   instructif, 
oriente  le  lecteur.  i]t  2   ruai.   Xenophontis  Cynegeticus.   Rec.  G.  Pierleoni 
[M.   'WiesenthalJ.  Le  résultat  des  collations  méritoires  de  P-  paraît  extra- 
ordinairement  convaincant  ;  grande  réserve  dans  lesconjectures.  \  E.  Bachoi-  , 


NEUE    PHILOLOGISCHE    RUNDSCHAU.  69 

ErlcCuterungen  tu  Xenophons  Anabasis.  Fasc.  1.  Livres  1-3,  2*  éd.  [R.  Hanseu]. 
Des  améliorations  presque  à  chaque  page  <v.  R.  d.  R.  14,  126,  39>.  ^  A.  P. 
Ball,  The  satire  of  Seneca,  on  the  apotheosis  of  Claiidius...  [A.  Ghambalu'. 
Bonne  thèse  de  doctorat.  ^  G.   L.   Hendrickson,   The  jiroconsulate  of  Julixts 
Agricola...  [E.  Wolff|.  Comme  d'autres  il  trouve  le  vrai  caractère  de  l'œuvre  5 
dans  les  mots  du  Chap.  3.  Non  tamen  pigebit-excusaïus.  Essais  d'interpréta- 
tion heureux  10,18  et  41,18.  Sur  d'autres  points  il  est  moins  convaincant,  m 
16  mai.  F.  Lillgb,  De  elegiis  in  A/a-cenatem  qri<<es(iones[G.  Wôrpel].  Donne  une 
impression  agréable  grâce  au  soin,  à  la  prudence  et  à  l'application  dont  il 
fait  preuve,  f  H.  IIirt,  Handbuch  der  griech.  Utut-  u.  Formenlehre  IH.  Melt-  *0 
zer].  Livre  d'un  seul  jet  et  qui  porte  une  empreinte  personnelle  ;  à  recom- 
mander, malgré  ses  hardiesses.  \  A.  Fughs,  Die  Temporalsdtse  mil  den  Kon- 
junktiotien  '  bis' u.  'so  lange  aW  [Pli.  WeberJ.   Pas    inférieur  en   valeur  aux 
autres  fasc.  des  Beilrage  zur  histnrischen  Syntax  de  Schanz  dont  il  est  le 
14"  fasc.  ^  Gust.  HÔLSCHER,  Palàstina  in  der  persischen  u.  heltenislischen  Zeil  15 
[R.  Hansen].  Approfondi  et  remarquable  ;  résultats  çà  et  là  contestables  H  Fr. 
Gbyer,  Topographie  u.  Geschichle  dtr  InselEubôa.  1.  Bis  znm  peloponnesischen 
Kriege    [Id.J.   Application  énorme,  féconde  pour  l'histoire    tant   tiénérale 
que  locale.  ^  Fr.  Koldbwey,  Jugendgedichte  dn  Humanislen  Johannes  Caselirts 
<Kessel>[K.  Loschhorn].  Solide.  HH  30  mai.  Le  ms.   de  Milan  de  Démos-  *" 
thène  D  112  sup.  [J.  Mayl.  Collation  des  discours  43-49,  d'où  il  résulte  queD 
concourt  pour  l'établissement  du  texte  avec  les  meilleurs  mss.  H  A.  Zin- 
GBRLB,  T.  Livi  a.  U.  c.  libri.  Lib.  43.   Ed.  maior  [F.    LulerbacherJ.  Collation 
minutieuse  du  ms.  (unique)  de  Vienne.  Examen  critique    des   leçons  ad- 
mises. K  Max  HODERMANN,  Uusere  Armeesprache  im  Diensle  der  Cuesar-Ùber-  25 
iragung,  2"  éd.  [BrunckeJ.  Ne  soulève  pas  d'objections.  %  G.  Tropka,  Numis- 
malica  Messano-Mamertina  [O.  Hey].   Des   lacunes   importantes  ;  ne   pourra 
rendre  des  services  qu'aux  collectionneurs  siciliens.  fK  13  jn.  Ch.  W.  Hîspp- 
LEn,  Comic  terminations  in  Arislophanes  and  the  Comic  fragments.  P.  1.  Diminu- 
tives,  charakler  names,  patronymics  [l'h.  WeberJ.  Fait  preuve  de  clarté  et  30 
de   critique.  H   F.   H.   M.    Blaydes,   Spicilegium   Aristophaneum  [Pongratzl. 
Montre  combien  peu  B.  sait  se  satisfaire  dans  la  citation  de  parallèles.  ^  J. 
VAN  der  VaLK,  De  Lucreliano  carminé  a  poêla  perfeclo   atque    absolulo   [Haiis 
Schrdder].  De  la  sagacité,  une  bonne  méthode,  mais  tous  les  arguments  ne 
sont  pas  convaincants.  K  1.  W.  Dôrpfelo,  Dus  Homerische  llhaku.  —  2,  H.  3» 
MiCHAEL,    Dos    Honerische    u.    das   heutige   Hhaka.  —   3.   N.   K.    Paulatos, 
'H  àXrjeT,;  'leâxïi  toû  'Ouripou.  2«  éd.  [Rud.  Menge].  D.  se  prononce  en  faveur 
de  Leucade,  sans  réussir  toutefois  à  emporter  la  conviction  ;  sa  théorie  est 
vivement  combattue  par  M.  et  P.  qui  est  très  au  courant  de  la  topographie- 
Tous  deux  se  décident  pour  Ithaque  actuelle.  \  L.  Hervieux,  Notice  sur  les  *0 
fables    latines    d'origine    indienne    [Heidenhain].     Connaissances    étendues> 
soin  et  jugement.   ^  P.   Varbsb,  /(  calendario  romano  aW  età  délia  prima 
guerra  punica  (F.   Luterbacher].  D'après   V.  l'entrée  en  charge  des  consuls 
avait  lieu  le  l"  mai.  ^1[  27  jn  A.  Rômer,  Homerische  Studien  [0.  Dingeldein]- 
Ne  constitue  aucun  progrès  notable  dans  la  critique  homérique.  \  E.  Har-  W 
RISON,  Sludies  in  Theognis  together  ivilh  a  teœt  of  the  poems  [B.].  Pas  convain- 
cant, t  Paul  BranDT,  p.  Ovidi  Nasonis  de  arte  amatoria  libri  3  [O.    Schiiler]. 
Très  méritoire  en  dépit  de  qqs  faiblesses  qui  ne  déparent  pas  trop  les 
nombreuses  qualités  du  livre.  \  W.  A.  Eckels.  "Q<jte  as  an  index  of  style  in 
the  orators  [Pb.   Weber].   Observations   fines    sur   l'emploi   de    watt  dans» 
Isocrate,  toutefois  E.  n'a  pas  réussi  à  faire  du  degré  de  fréquence  de  la 
phrase  construite  avec  oktte  un  critérium  du  style  oratoire.  1  Beiirdge  sur 
klassischen  Philologie  Aflred  Schône  dargebrachi  [B.J.  4  dise,  dues  à  J.  Kausskn 


70  1903-    —    ALLEMAGNE. 

et  G.  WÔRPBL  qui  font  honneur  à  leurs  auteurs.  H  II.  Francotte,  Formation 
des  villes,  des  étals,  des  confédérations  et  des  ligues  da;:s  la  Grèce  ancienne  fH. 
Swoboda],  Séduisant,  mais  soulève  qqs  objections.  fK  11  jli.  Th.  Birt,  Der 
Hiat  bei  Plaulus  u.  die  luteiu.  Aspiration  bis  zum  10.  Jahrh.  n.  Ghr.  [W.]. 
5  Théorie  qui  soulève  trop  d'objections  ;  néanmoins  ce  livre  où  se  trouve 
maint  fait  plausible  est  fort  méritoire  et  fait  beaucoup  réfléchir.  ^  Mélangée 
Perrot  (pi.)  [J.  Jung).  Composé  de  53  art.  ^  Une  nouvelle  explication  de 
l'Apocolocjnthose  [A.  Chambalu].  Maerz  (Eranos  4,  1)  a  expliqué  rà7[oxo),o- 
x-jveuxjt;  en  transformation  de    Claude    en   vase  de  nuit.  Déjà  Maas  dans 

'0  Archiv  f.  lat.  Lexik.  1899  avait  expliqué  y.o>oxiiv6ri  par  vase  de  nuit.  H  R.IIir- 
IBL,  Der  Eid.  Ein  Beilrag  au  seiner  (leschichle  [O.Wackerraann].  Consciencieux 
et  pénétrant,  tif  2b  juil.  H.  Magnus,  Die  Metamorphosen  des  P.  Ovidius  Naso 
II.  1.  6-10,  2-  éd.  [G.  Schiller].  Grands  éloges.  If  K.  Knauth.  Com.  Taciti 
Historiarum  libri  l.  1.  1  [Ed.  WolffJ.  Le  texte  repose  sur  l'éd.  de  Oalm  et  sur 

">  un  choix  judicieux  de  leçons  empruntées  à  d'autres  éd.  Eloges.  H  B. 
ROUANO.  La  criiica  lelleraria  in  Aulo  Gello  [Luterbacher].  Pas  sans  intérêt. 
t  G.  KÔRTING,  Latein.  Romaniiches  Worlerbuch  2'  éd.  [  ].  Mérite  a  un  plus 
haut  degré  encore  les  éloges  qui  ont  accueilli  la  1"  éd.  t  T.  Montanari, 
Punlo  per  punto.  Demostrazione  délia  compléta  assurdità  di  tutte  le  vecchie 

*0  ipotesi  intorno  alla  via  d'Annibale  dal  Rodano  al  Po  [Luterbacher].  Dénué 
de  tout  fondement  solide.  \  P.  Risson,  Histoire  sommaire  du  commerce 
[Weyel].  A  recommander  chaleureusement  aux  professeurs  d'histoire.  Hlf 
8  août.  G.  BartolettO  —  D.  BaSSI,  Demoslene.  Le  Ire  oraiioni  contra  FUippo 
[May].  Peut  être  placée  à  côté  des   bonnes  éd.  classiques  d'Allemagne.  H 

2!i  P.  Terenlii  Afri  comœdiae.  Recog.  R.  Y.  Tyrrell  [P.  Wessner].  Est  un  mé- 
lange des  éditions  d'Umpfenbach  (Bentley),  Dzi.itzko  et  de  Fleckeisen.  La 
part  de  l'éditeur  se  borue  à  un  petit  nombre  de  corrections  le  plus  souvent 
superflues.  Jugement  défavorable  en  somme.  ^  Herm.  Dessau,  Inscripiiones 
lalinae  seleclae  11.  P.  1.  [O.  Hey].  Les  petites  imperfections  n'enlèvent  rien  à 

3U  la  valeur  de  cette  œuvre  monumentale.  U  J.  Mikolajgzak,  De  seplem  sapien- 
tium  fabulis  quaesliones  selectae  (Breslauer  phil.  Abh.  9,  I)  [W.  Brinco].  Juge- 
ment sain,  éloigné  des  hypothèses  osées,  bonne  connaissance  de  la  littéra- 
ture ancienne  et  moderne.  H  J.  Furst,  Die  lilierarischt  Porlràtmanier  im 
Bereich  des  griech.-rôm.  Schriftlums  [P.  H.  Bourier].  Très   instructif.  %  E.    A. 

35  Gardnbr,  Ancienl  Athens  (pi.)  [].  Aura  beaucoup  de  succès.  \  G.  Tropea, 
La  stela  arcaica  del  Fora  Romino  [P.  Wessner].  Les  essais  d'interprétation 
différent  tellement  que  l'on  ne  peut  se  défendre  d'un  certain  scepticisme 
^  Harvard  S'udies  in  classical  philology.  Vol.  13.  [P.  Weizsacker].  Analyse 
et  appréciation  de  2  diss.  dues  à  G.  U.  Ghase  «  sur  les  représentations  des 

W  boucliers  grecs  »  et  de  G.  Bonner  «étude  sur  le  mythe  des  Danaïdes  ». 
Lal'=  mérite  tout  éloge,  la  2"  est  estimable,  mais  l'explication  du  mythe 
n'est  pas  satisfaisante  en  tous  points.  Hlf  22  août.  J.  van  Lbbuwbn,  Aristo- 
phanis  Aves.  [Pongratz].  Le  texte  se  distingue  par  une  tendance  franche- 
ment conservatrice  ;  l'éd.  vaut  surtout  par  le   commentaire   exégétique.  H 

4»  W.  R.  ROBEHTS,  Dem:trius  on  style.  |Ph.  Weber].  Grands  éloges.  If  J.  Gow, 
Q.  Horali  Flacci  saturarum  liber  1.  éd.  [A.  Chambalu].  Travail  appliqué  mais 
qui,  étant  donné  le  grand  nombre  de  bons  travaux  allemands  sur  Horace, 
aura  peine  à  gagner  un  cercle  de  lecteurs.  5^  5  sept.  Der  Timotheos-Papyrus 
éd.  en  phototypie.    —    U.    v.  Wilamowitz-Moellendorfp,    Timotheos,    Die 

50  Perter  (pi.)  [J.  SitzlerJ.  La  reproduction  est  réussie  et  l'éd.  deW.-M.  mé- 
ritoire. Conjectures  du  critique.  If  Alex.  Pallis,  A  few  notes  on  Ihe  Gospels 
according  lo  St.  MarK  and  St.  Matthew  [E.  Nbstlb].  Conjectures  spécieuses, 
mais  non  convaincantes.  ^  C.  Pascal,   De  metamorpkoseon   locis    quibusdam 


NEUE   PHILOLOGISCHE   RUNDSCHAU.  71 

[G.  Schûler].  Conjectures  et  contributions  d'exégèse  qui,  sans  être  conyain- 
canles  sur  tous  les  points,  font  avancer  la  criliqne  et  l'explication  d'Ovide. 
H  G.  V.  KoBiLiNSKi,  Die  Germania  des  Tacilus  [Ed.  WolfT]    Suit  aveuglément 
MuUenhoff  et  laisse  à  désirer  pour  le  soin  et  l'application.  ^  Phil.  Mbnna, 
De  infinitivi  apud  Plinium  minorcm  usu   [Strotkôlter].  Grande  application  ;  * 
enrichit  la  syntaxe  de  Drager.   \  Janell,  Aus  griech.  Inschriften  [K.  Lôsch- 
horn].  Digne  d'attention,  bien  que  sans  prétentions  scienliflques.  ^  B.  L. 
GiLDBRSLBBVB,  Probhms  t'n  greek  Syntax  [Ph.  Weber].   Chaudement  recom- 
mandé.   ^  H.    Hbttnbr,    Illuslrierler  Fùhrer  durch  das  l'rovinzialmuseum  in 
Trier  (pi.)  [A.   Funck].  Satisfait  aux   exigences  les  plus  rigoureuses  de  la  lo 
science  philologique.  If  Der  alte  Orient,  5»  année.  Fasc.  1.  W.  Max  Mullbr, 
Die  alten   Aegypter  als  Krieger  u.  Eroberer  in  Asien  (pi.)  [R.  HansenJ.  Montre 
au  grand  public  les  exagérations    îles    Grecs  concernant    les    expéditions 
égyptiennes.  ^  Paul  Dôrwald,  Griech.  WortschaU   [F.  Adami].    Du  soin.  ^H 
19  siipt ,  Platon  Apologie  p.  26  D    ;Edm.  Fritze].    Lit  àveUXé-fToç  au  1.  de  is 
'AvaÇayiipou.   \  E.    S.    ShugkbUHGH,    The  Antigone  of  Sophocles  [W.  Heindl]. 
Sans  valeur  scienlilique  personnelle,  facilite  néanmoins  au    grand    public 
l'accès  du  drame   de   Sophocle,    t    A.    Kappelmachbr,    Studia   luvenatiana 
[PolstorffJ.ConcernentladépendancedeJuvénal  à  l'égard  de  Quintiiien.  Ar- 
guments assez  convaincants.  ^  W.  II.  D.  Rouse,  Greek  votive  o/ferings  (Weiz-  i^ 
sackerj.  Sera  bien  accueilli.  H  E.  Kemmbr,    Die  polare  Ausdrucksweise  in  der 
griech.  Lileratur  [J.  Keller].   Approfondi    et  soigné.    H  J.  WillbmS,  Le  Sénat 
romain  en  l'an  63  ap.  J.-C,  d'après   les    notes    de   P.    Willbms    [E.  WolfT). 
Patientes   études.    \  Alb.    Mullbr,    Jugendfûrsorge    in    der    rom.  Kaiserzeit 
[M.  Hodermaun].  Consciencieux  ;  recommandé.  \\  3  oct.  K.  Linde,  Platons  k 
Phddon  [H.  PetersenJ.  Recommandé.  H  T.  C.   BuRaESS,£';)t(ieic(ic  Literalure 
|Ph.  Weber].  A  recommander.  K  M.  Renault,    Les   philosophes.  Épicure  [P.]. 
Matière  clairement  disposée  ;  style  agréable.  HH    17  oct.   E.    Nachmanson, 
Laute  u.  Formen  der  Magnelischen  Inschriften  [F.  Stolz].  Excellent.  \  U.  RkiCH, 
Der  Mimus  [W.].  Application  étonnante  ;  lectures  étendues.  ^  A.  Spbngbl.  30 
Zur  Geschichte  des  Kaisers  Tiberius  [E.  Wolf].  Argumentation  pleine    de  con- 
tradictions. \  Alf.  ToRP,    Etruskische  Beitràge.  Fasc.  1  et  2  [H.  Schafer].  Bien 
que  les  résultats  (surtout  du  2*  fasc.)  soient  problématiques,  il   faut  savoir 
gré  à  T.  d'avoir  donné  une  nouvelle  impulsion  à  l'étruscologie.  \\  31  oct.  G. 
Nbmethy,  a.  Persil  Flacci  satirae  |J.   Sorn].    Contribution   méritoire  grâce  à  S5 
l'excellent  commentaire.  ^  E.  J.  Goodspebd,  Greek    Papyri  from   the   Cairo 
Muséum  [0.  Schulthess].  Analyse,  f  E.  Mbybr,  Geschichte  des  AUertums.  IV. 
Livre  3  (Atheu  von  446  bis  40i  v.  Chr.)  [H.  Swoboda].  La  science  historique  al- 
lemande a  toute  raison  d'être  fière  de  cet  ouvrage,  m  14  nov.  H.  Magnus, 
Studien  zur  Ueberlieferung  u.  Kritik  der  Melamorphosen  Ovidi,  6  [J.    Schiller],  io 
Collations  extrêmement  soignées  de  M  (Marcianus)  et  de  N  (Neapolitanuî), 
leurs  rapports  entre  eux,  et  essai  de  reconstruction  de  leur  original  O,  qui 
fournit  une  base  aussi  sûre  que  possible  pour  la  constitution  du   texte.  ^ 
R.  Dibnel,  B«t()-ase  ïui-  Textkritik  des   Taciteischen  Rednerdiatogs  [E.    WolCfl. 
De  fines  remarques  de  texte,  fécondes    pour  la   critique  et   l'exégèse  du  u 
Dialogue.  H  H.  db  la  Ville  de  Mirmont,  Cicéron   [L.   Reinhardt].  Extraits 
faits  avec  goût  ;  le  commentaire  n'a  pas  de  valeur  scientifique.  ^  B.  Pôhl- 
M.\NN,  Geschichte  des  anliken  Kommunismus  u.  boiialismus.  2  [O.  Sohullhess]. 
Important.  ^  E.  MaaSS.  Die  Tagesgôtter  in  Bom  itnd  m  den  Provinien  (pi.)  [0. 
Wackermann].  Résultats  importants  ;    suscitent    parfois    la  contradiction,  jo 
S  J.  Vbndrybs,  Recherches  sur  Phistoire  et  les  effets  de  l'intensité  initiale  en  latin 
]W.].  Erudition  solide,  claire   et    attrayante.    H  K.  Lbhrs,  Kleine  Schriflen. 
Hrsg  V.  A.    Ludwigh    [Eberhard]  sera  bien  accueilli.  11  28  nov.  Tacileum 


72  1903.  —    ALLEMAGNE. 

[Gust.  Worpel]  Lire  c.  27.5  Dial.  avec  l'Oltobouianus  :  ape  te  =  corapesce  te.  K 
W.  Lqndstrôm  L.  Juni  Modeiati  Columellae  opéra  quae  exslant.  Fasc.  6  [0. 
Weise].  Constitue  ungraiid  progrès.  1[  A.  Boxler,  Précis  des  Institutions  publi- 
ques de  la  Grèce  et  de  Home  anciennes  [O.  Wackermannj.  Commode  pour  une 

5  orientation  générale,  f  V.  KnOKE,  Gegenwàrtiger  Stand  der  Forschungen  iiber 
die  Romerkriege  im  nordweslHchen  DeulscMand  (pi.)  [1(1. J.  Dans  cet  opuscule  en 
grande  partie  de  polémique,  le  lecteur  désintéressé  peut  se  faire  une  idée 
approximative  de  l'état  de  la  question.  H  P.  Dubuc,  De  Siiessionum  civitale  (pi.) 
[E.WolffJ.  Les  défauts  techniques  de  la  thèse  de  D.  sont  mis  en  relief  par  un 

«0  latin  défectueux.  HK  13  déc.  Garl  Robert,  Studien  sur  Itias,  mit  Beitrâgen  v. 
F.  Bechtbl  [IL  KlugeJ.  Théorie  séduisante  dans  sa  généralité,  mais  qui  s'é- 
vanouit dès  qu'on  veut  en  faire  l'application.  Assez  de  remarque.*  de  détail 
intéressantes  pour  recommander  la  lecture  du  livre. H  Lad.  Okçgki,  P.Com. 
Taciti  de  Germania  libellus  [E.  WolfT].  Trop  d'erreurs  dans  le  comm.  1[  Harward 

16  Studies  in  class.  Philology.  Vol.  14.  |P.  We-isner]  Analyse  (cf.  plus  loin 
l'analyse  détaillée)  t  Curtius  et  v.  Hartel,  Griech,  Schulgramm  iit"  ed  pp 
F.  Weigel  [pl  Éd.  améliorée,  mérite  le  meilleur  accueil  %%  26  Dec.  L. 
Trrttbb,  Xenophonlis  quae  frrtur  Apologia  Socratis  rec.  [M.  Wiesenthal.] 
Est  la  bienvenue  H    W.  W.  Goodwinn,    Demoslhenes,  on   thc  crown  ed.    [     ]. 

20  Edition  qui  repose  sur  une  base  scientillque  ;  chaudement  recommandée. 
H  G.  DB  BooR,  Excerpta  de  legationibus.  P.  1  et  2  (J.  Sitzler].  Très  méritoire, 
cette  ed.  servira  de  base  à  tous  les  travaux  relatifs  à  ces  extraits.  If  E.  W. 
Fay,  t.  Macci  Plauti  Mostellaria  ed  [W.l  Travail  solide.  K  F.  Thumen,  M.  T. 
Ciceronis  oralio  pro  P.  Corn.  SuUa  [O.  Waclcermann;.  Rendra  des    services. 

2»  If  R.  C.  Flickingbr,  The  meaning  of  im  tïj;  crxrjVTi;  in  writers  of  the  funf 
century  fR.  Weissmann.J  Bon.  If  J.  Kromayeh,  Aniike  Schlnchlfelder  in 
Griechenland  l.  (Von  Epaminondas  bis  zum  EIngreifen  der  Romer)  [Pintscho- 
vius|.  Très  important.  If  Otto  Bardenhewbr,  Geschichte  der  allkirchlichen 
Lileralur  U.  [Nestle].  Guide  tout  a  fait  sûr.  %  W.  Freund,  Wie  studiert  man 

:^0  klassische  Phiiologie  ?  [M.  Hodermann].  Cette  6"  édition  augmentée  par  M. 
Deiter  mérite  le  meilleur  accueil.  IL  Lebègub. 

Philologus.LXU.  N^LIf  Problèmes  de l'Antigone de Sophocle[W.Schmid]. 
Le  fond  de  la  pièce  est  en  rapport  étroit  avec  les  préoccupations  religieuses 
du  V*  s.  Sophocle  se  place  du  côté  du  mysticisme   contre  le  rationalisme. 

35  Créon  représente  les  idées  de  l'homme  éclairé.  L'origine  des  inventions  est 
exposée  d'après  Protagoras  :  les  hommes  ont  développé  la  civilisation  sans 
l'aide  des  dieux.  La  conclusion  de  la  strophe  du  deuxième  système  présente 
sous  un  jour  ironique  l'éloge  qui  vient  d'être  fait  de  la  civilisation.  Les  vers 
905  suiv.,  si  souvent  discutés,  sont  interpolés,  «f  Contribution  à  l'histoire 

40  du  mime  [R.  Herzog].  Watzinger  a  publié  une  lampe  trouvée  à  Athènes 
avec  l'inscription  :  MiiJioXojyoi  r,  -jnàOrim  Elxupà  <  R.  d.  R.,  XXVI,  266.  28  >. 
Les  fautes  w  pour  o,  r;  pour  e,  si  pour  s,  et  le  sujet  donnent  lieu  de  croire 
que  la  lampe  a  été  fabriquée  à  Athènes  avec  un  moule  alexandrin.'  Il  y 
avait  donc  à  Alexandrie  un  mime  dramatique,  de  caractère  populaire,  mais 

45  dont  les  sujets  n'étaient  pas  sans  relation  avec  ceux  de  la  comédie.  Les 
mimes  de  Théocrite,  écrits  en  hexamètres,  se  rattachaient  à  une  forme 
morte,  celle  de  Sophron  ;  ceux  d'IIérondas,  plus  voisins  de  la  réalité,  plus 
rapprochés  de  la  comédie  hellénistique,  doivent  à  Hipponax  surtout  la 
forme,  forme  métrique  et  dialecte  ;  mais  si  on  les  écarte,  il  reste  des  sujets 

50  de  vie  quotidienne  traités  avec  vigueur  et  franchise.  Les  mimiambes  d'IIé- 
rondas ont  pu  être  représentés  devant  un  public  restreint,  comme  le  pense 
maintenant  O.  Crusius.  If  Sur  l'Hérodien  de  Lentz  [P.  Egenolff].  Explica- 
tions et  corrections  ;  étude  de  passages  isolés  qui  montrent  comment  les 


PHILOLOGUS.  73 

Byzantins  travaillaient  et  ce  qu'ils  faisaient  d'un  ouvrage  ancien.  H  Pour 
caractériser  Manilius  [Ëd  win  Millier].  Recherches  sur  les  sources  :  V,  450  suiv., 
inlluence  d'Horace  et  d'Ovide  ;  II,  W  et  V,  199  suiv.,  influence  et  allusions 
aux  Cynégétiques  de  Gratlius  ;  inlluence  de  l'osidonius,  de  la  rhéto- 
rique, de  la  narration  romanesque.  H  Corrections  aux  lettres  de  Cicéron  & 
[I,.  Gurlitt].  VlU,  17  lire  :  Ergo  me  potius  in  Hispania  fuisse  tum 
quam  Formiis,  quom  tu  profectus  es  ad  Pompeiam  !.. .  quod  utinam  !. .. 
aut  Appius  Claudius  in  ista  (s.  e.  fuisset)  parte,  C.  Curio,  quoius  amicitia 
me  paulatim  in  hanc  perditam  causam  imposuit  !  IX,  6,  6  :  iure  siguitle  : 
Caninius  avait  le  droit  de  me  demander  des  nouvelles  que  tu  aurais  10 
ignorées;  je  vais  au-delà,  puisque  je  te  raconte  des  choses  que  lu 
connais  mieux  que  moi,  IX,  7,  2  :  ego  omnino  magis  arbitror  per  Siciliam, 
uel  iam  scimus.  K  La  signilicalion  de  la  circoncision  et  rites  analogues 
[Ernst  Samter|.  Il  y  a  dans  le  folklore  général  des  rites  de  purification  aux 
principaux  événements  de  la  vie  familiale,  naissance,  puberté,  mariage,  15 
engagement  d'un  serviteur,  à  Rome  affranchissement  d'un  esclave.  Ces 
rites  sont  un  sacritice  ou  plutôt  la  représentation  d'un  sacrifice  :  offrande 
de  monnaies  ou  de  cheveux,  prélèvement  de  sang  ou  de  cheveux,  enve- 
loppement de  la  tète  dans  une  draperie  rouge.  A  ces  usages  se  rattache 
la  circoncision,  dont  la  signification  fondamentale  est  religieuse,  mais  dont  20 
la  forme  a  été  fixée  par  desconsidérations  hygiéniques.  Bits  analogues  pour  le 
guerrier  qui  va  au  combat  :  non  seulement,  il  part  enveloppé  de  rouge  (trabea, 
cpoivixi;  Spartiate)  ;  mais  on  l'enterre  dans  ce  costume  pour  prouver  au  monde 
infernal  qu'il  est  mort  purifié  ;  il  aura  ainsi  un  sort  meileur.  Ainsi  s'explique 
la  supériorité  du  guerrier  circoncis  d'après  Ezéchiel,  32  :  les  dieux  de  sa  î5 
famille,  ou  les  habitants  infernaux,  l'accueilleront  mieux.  K  Restes  de  gloses 
sur  Paul  dans  les  Digestes  [G.  A.  Gerhard  et  0.  Gradenwitz].  Gloses  écrites 
en  grec  et  conservées  par  uu  papyrus,  aujourd'hui  à  Heidelberg,  n»  1272. 
Ces  gloses  appartiennent  à  un  autre  courant  que  les  scolies  des  Basiliques. 
Elles  proviennent  d'Egypte  et  no  sont  pas  toujours  exactes  au  point  de  30 
vue  juridique,  f  Bagatelles  d'histoire  de  la  langue  et  des  mœurs  [O.  Cru- 
sius].  1.  'EXacpdaTixToi;,  Aaydgio;.  Le  premier  nom  se  réfère  au  tatouage, 
qui  est  décrit  dans  le  mime  V  d'IIéroudas  ;  cf.  Hérodote,  V,  32  ;  Pétrone, 
lOo  ;  Prudence,  Peristeph.,  X,  1076.  L'esclave  portail  ainsi  le  nom  ou  le 
chiffre  de  «on  maître  ;cf.  le  chiffre  de  la  Bête,  Apocal.  de  Jean,  13, 17  et  20,  4.  35 
Les  prisonniers  de  guerre  étaient  marqués  à  Athènes  d'une  chouette,  à 
Samos  d'une  pirogue  (diijiïiva),  à  Syracuse  <run  cheval,  sortes  d'armes  de  la 
ville.  Le  tatouage  rituel  marquait  la  dépendance  vis-à-vis  du  dieu,  la  feuille 
de  lierre  ou  le  tympanon  portés  par  Ptolémée  Philopator  (signes  diony- 
siaques), comme  par  les  Galles,  les  marques  du  culte  de  Cybèle(Prudence;  40 
Lucien,  De  dea  S.  59)  ;  cf.  aussi  Macchab.,  II,  29  ;  Hérod.  Il,  11.3  :  c'est  une 
marque  de  propriété.  Autrement  dans  Luc,  Pisc,  'itj  :  censure  ou  carac- 
téristique. Saint  Paul,  Gai.,  6,  17,  tire  l'image  des  stigmates  de  la  langue 
des  mystères.  L'usage  de  se  consacrer  aux  dieux  païens  de  celte  façon 
devait  être  très  répandue  en  Asie  :  il  est  interdit  par  le  Lévitique,  19,  28.  4s 
Pour  les  Grecs,  c'était  un  usage  barbare  ;  mais  naturellement  on  marquait 
d'une  lettre  ou  d'une  ligure  les  animaux  ;  de  même  les  esclaves.  Le  person- 
nage de  Lysias,  13,  19,  avait  été  ainsi  marqué;  lechoix  du  symbole  s'expli- 
que par  le  sens  ;  le  mot  désigne  des  coquins,  par  suite  des  esclaves  fugitifs. 
—  Aa-f6gioç  sigi.ifie  celui  qui  vit  Xa^où  piov  ;  cf.  Dem.,  Cor,  263.  L'expression  60 
proverbiale  a  donné  naissance  à  un  nom,  comme  Kûpitva  TcpîEt  KuiJitvo^tpiirtTiç, 
XaXxà  ëvTepa  iyj.i  ■XaXxÉvtepo;,  oitiirii)  àvaSaîvei  zk  itpiYI*<»t«  ''OTitiTaixêiô,  eii^xXXe 
xijXXti  -'EiiêXai  ;  l'hypocorisme  fait  entrer  ces  noms  dans  le  courant  des  noms 


74  1903.  —   ALLEMAGNE. 

propres.  Le  lièvre  est  ua  animal  réputé  pour  sa  promptitude  à  fuir  ;  soa  nom 
peut  désigner  un  esclave  fugitif.  —  2.  Textes  latins  dans  des  ouvrages  grecs  ; 
dans  le  livre  de  droit  publié  plus  haut  par  Gerhard  et  Gradenwitz;  dans 
l'inscription  de Mylasa(B.  G  H.,  XX,  528);  dans  Didyme,De  Trin.,  1,  15;  dans 
8  Justin,  Ap.,  I,  26  et  Eusèbe,  H.  E.  II,  13,  |3  (deo  sancto)  ;  dans  le  ms.  de 
Justin  qu'avait  Eusèbe,  H.  E.  IV, 8,  8  (édit  dans  Just.  Ap.  1,  68),  dans  Procope, 
Gu.  desGotbs,  1,  177,  2  comp.;  dans  Zosime,  V,  29  et  41,  VI,  11  (2b'<,  271, 
392  Wend.)  ;  dans  J.  L.  Lydus,  mag.,  1,  24,  25,  26,  35,  38,  42,  47;  II,  3;  III, 
3,  8;  d'autres  passages  ont  dû  disparaître  par  la  mauvaise  volonté  des 
10  copistes.  Cf.  la  caricature  de  l'historien  romaïsant  dans  Lucien,  Quomodo 
hist.  conscr.;  il  y  avait  l'inverse,  ib.,  21.  Mais  si  l'on  écarte  les  cas  acci- 
dentels, l'usage  n'est  clair  qu'au  iv«  s.,  au  moment  où  se  perd  le  sentiment 
national  hellénique  et  où  naît  l'idée  de  l'empire  romain.  11  n'y  a  d'ailleurs 
pas  d'ex,  dans  une  œuvre  littéraire.   Cette  espèce   de  chauvinisme   était 

16  étrangèr>j  aux  Romains;  mais  l'unité  du  ton  préserve  les  grands  genres 
de  ce  mélange.  %  Date  et  succession  chronologique  des  œuvres  de  Boèce 
(Sam.  Brandt].  L'Arithmétique  est  ua  écrit  de  débutant  ;  puis,  vient  le 
De  institutione  musica;  en  510,  le  commentaire  sur  les  catégories  d'Aris- 
tote  ;  auparavant,  le  deuxième  commentaire  sur  l'Isagoge  de  Porphyre. 

M  t  Encore  une  fois  l'inscription  de  Sotairos  [O.  HoffmannJ.  Contre  Bechtel 
<  Hermès,  XXXVIl;  R.  d.  R.,  XXVII,  55,  30  >.  K  L'état  communiste  de 
Lipari  [G.  Kazarow].  Supplément  à  l'histoire  du  communisme  antique 
de  Pôhlmann  ;  la  forme  de  l'Etat  s'explique  par  les  circonstances. 
U  N'  2.  Pindarica  [Otto  Schrœder),  V.  Strophes  éoliennes.  f   Le  mythe  des 

*!>  Dioscures  dans  la  lOe  Néméenne  de  Pindare  (Friedrich  Stâhlinl.  Pindare 
s'inspire  du  récit  des  Cypriaques,  que  nous  pouvons  reconstituer  d'après 
Proclus,  Lycophron  et  les  scolies  de  Lycophron  ;  il  y  avait  une  autre  ver- 
sion épique  du  même  sujet,  que  Pindare  n'a  pas  suivie.  Dans  les  Cypriaques, 
les  Dioscures  enlèvent  les   Leucippides  sans   faire  de   présents  au    père, 

30  volent  aux  Apharides  leurs  bœufs  pur  les  donner  à  Leucippe,  et  n'échap- 
pent à  la  vengeance  des  Apharides  que  par  l'intervention  de  Zeus.  Ce 
mythe  brutal  et  immoral  a  été  transformé  et  idéalisé  par  Pindare,  (|ui  se 
montre  ainsi  le  précurseur  de  P.aton  (Lois  XII,  'J41  B).^  Le  chap.  XXXII  de 
l'Apologie  de  Platon  [Fr.  Beyschlag].  Il  est  authentique,  comme  le  prouvent 

35  sa  liaison  avec  le  voisinage,  les  expressions  et  les  développements,  les 
imitations  de  Cicéron,  Tusc,  I.  ch.  41,  et  de  Xéaophon,  Gyr.,  VIII,  7,  les 
allusions  de  Platon  lui-même.  Xénophon,  dans  la  Cyropédie,  a  voulu,  par 
le  récit  de  la  mort  de  Cyrus,  donner  un  parallèle  de  son  cru  au  récit  pla- 
tonicien de  la  mort  héroïque  de  Socrate.  Cicéron,  Gat.  mai.,  78-81,  a  combiné 

40  les  deux  écrivains  sur  le  sort  de  l'âme  après  la  mort.  K  Sur  le  texte  de 
Chariton  [Karl  Prachter].  Corrections  ;  étude  du  passage  géographique, 
III,  3,  17  p.  5'i,  2  ;  il  serait  intéressant  de  réunir  et  comparer  les  données 
géographiques  des  romans,  f  Date  et  succession  des  œuvres  de  Boece  [S. 
Brandt].  Avant  510  :  Arithmétique,   Musique,  Géométrie,  Physique  (?)  et 

45  deuxième  commentaire  sur  Porphyrion.  En  510  :  Commentaire  sur  les  caté- 
gories. Après  510  :  Commentaire  des  Hermeneia,  Analytiques,  écrits  syllo- 
gistiques,  etc.,  opuscula  sacra.  523-524  :  Consolation.  H  Remarques  sur  les 
Moraiia  de  Plutarque  [Otto  Apelt).  Corrections  pour  une  future  édition. 
f  Le  ms.  de  Fontanus  à  Leyde  [B.  Seppj.  Fontanus,  qui   en  mars   1460,  a 

50  copié  le  ms.  b  de  la  Germanie  de  Tacite  (Leyde  XVIll,  Perizonianus  21), 
n'avait  pas  sous  les  yeux  le  ms.  rapporté  par  Héuoch  d'Ascoli,  mais  une 
copie,  le  ms.  Vat.  1862  (B).  Listes  de  variantes  pour  la  Germ.,  le  Dial.  des 
orateurs  et  Suétone,  De  gramm.  et  rhetor.  \  La  chronologie  de  la  campa- 


PHILOLOGUS.  75 

gne  d'IIannibal  [F.  Lutorbacher).  Sur  le  3'  livre  de  Polybe.  Réponse  à 
Osiander  <  Phil.  LXI  ;  R.  d.  R.  XXVIl,  106,  30  >.  1[1[  Mélanges,  Procope, 
ep  ,  96  [G.  Knaack].  Imitations  et  citations  d'Euripide.  %  Supplément  à 
Phil.  l,Xl,  70  suiv.  <  R.  d.  R.,  XXVII,  103,  19  >  [Fr.  Stolz).  Un  article  sur 
le  même  sujet  a  été  publié  par  Stolz,  Wiener  St.  XX  <  R.  d.  R.  XXIII,  165,  s 
36  >.  \  N°  3.  L'intervention  d'Iris  dans  les  chants  II,  III  et  V  de  l'Iliade  [G. 
Ilentze).  Elle  est  due  à  une  infliience  cypriote.  Dans  le  ch.  V  et  les  services 
rendus  par  Iris  à  Aphrodite,  il  faut  reconnaître  cette  source  :  car  dans  le 
mythe  cypriote,  elle  fait  partie  du  cortège  d'Aphrodite  avec  les  Heures  et 
les  Charités.  Il  y  a  donc,  dans  ces  trois  scènes,  une  trace  des  Cypria.  lo 
Ailleurs  Iris  est,  au  contraire,  en  rapport  étroit  avec  le  dieu  du  ciel,  Zeus. 
t  La  triérarchie  de  Chérestrate  [k.  Nikitsky].  Sur  Isée,  VI,  1,  et  particu- 
lièrement les  mots  eîî  Sixe).iav  qui  doivent  être  conservés.  ^  Archontes  et 
scribes  dans  les  documents  attiques  de  l'ancienne  époque  [A.  Mommsen]. 
Fonctions  et  compétence  de  ces  magistrats  d'après  les  textes  épigraphiques.  ,5 
^  L'origine  et  la  signification  primitive  du  réseau  des  voies  dans  la  table 
de  Peutinger  fE.  SchwederJ.  Les  lignes  tracées  sur  la  carte  n'étaient  pas- 
dans  ses  originaux  romains,  un  tracé  de  voies  ;  elles  servent  à  indiquer  la 
direction  des  distances.  A  la  fin  de  l'antiquité,  Jordanès  ne  parle  que  des 
noms  et  des  distances;  de  même  Strabon,  II,  120  C.  ;  Eumène,  Pro  rest.  20 
scol.,  20-21  ;  et  cela  est  confirmé  par  le  fragment,  une  base  trouvée  à  Au- 
tun  en  1706  et  depuis  enterrée.  Des  exemplaires  nombreux  de  la  carte 
d'Auguste  devaient  exister  aux  premiers  siècles  de  l'ère  chrét.  dans  tout 
l'Empire  ;  c'est  une  source  de  Ptolémée  (parMarinus  de  Tyr)  :  ainsi  s'expli- 
quent des  fautes  et  des  particularités  de  son  texte.  ^  La  signification  fon-  25 
damentale  du  subjonctif  et  de  l'optatif  et  leur  développement  en  grec 
[Cari  Mutzbauer].  Partout  le  subjonctif  indique  l'attente.  Les  deux  temps 
de  l'indicatif  sont  le  présent  et  le  passé.  L'avenir  a  quelque  chose  d'incer- 
tain qui  a  conduit  à  employer  le  plus  souvent  un  mode  pour  l'exprimer. 
Mais  l'idée  d'éventualité  est  telle  que,  même  au  futur,  on  ajoute  dans  Ilom.  30 
88  fois  xev  et  9  fois  i'v.  1.  La  signification  primitive  du  subjonctif  et  son 
développement.  Le  sens  fondamental  est  celui  de  l'attente.  Kev  indique 
avec  le  subj.  ou  l'opt.  que  l'attente  ou  le  désir  a  un  objet  déterminé;  av, 
un  objet  général  ;  av  vise  tous  les  cas  possibles.  Le  subjonctif  de  pure  at- 
tente, dans  les  phrases  principales  a  été  supplanté  par  le  fut.  ;  on  l'a  38 
cependant  14  fois  dans  Hom.  Z  459;  E  165,  avec  eî  (ce  n'est  pas  une  pro- 
pos, subordonnée).  Ex.  avec  xev  et  av.  Dans  les  phrases  prohibitives  (avec 
i).r^].  Dans  les  questions.  Dans  les  propositions  relatives,  temporelles,  con- 
ditionnelles. Un  certain  nombre  de  phrases  avec  e!,  qui  avaient  été  expli- 
quées faussement  comme  subordonnées, ou  par  l'omission  d'une  proposition  40 
principale,  trouvent  de  cette  manière  leur  justification  :  n  137,  *  567,  etc» 
t  Timée,  chap.  I  [C.  Ritter].  Sur  les  doctrines  politiques  de  ce  morceau  et 
son  rapport  avec  celles  de  Platon  et  de  Socrate,  exprimées  ailleurs.  ^  Sur 
le  texte  des  grandes  Déclamations  du  Pseudo-Quintilien  [G.  Lehnert).  Le 
ms.  ie  Bamberg,  M  IV  13  et  le  Vossianus  III  d'un  côté,  et  de  l'autre  le  ms.  «s 
de  Paris  B.  N.  16230  et  le  ms.  de  la  Sorbonne  629  d'un  autre  côté,  remon- 
tent au  même  archétype.  La  vulgatc  a  subi  plusieurs  recensions  à  partir 
du  xii»  s.  et  est  très  arbitrairement  modifiée.  Étude  de  passages  isolés,  f 
Topica  carminum  sepulcralium  latinorum  [B.  Lier].  Exemples  de  formules 
semblables.  Elles  proviennent,  non  de  manuels  de  graveurs,  mais  de  copies  so 
directes  faites  par  les  proches  dans  les  cimetières.  Les  Romains  ont  em- 
prunté aux  Grecs.  Cf-  Hernies,  XXXV  <  R.  d.  R.,  XXV,  44,  6  >.  Exemples 
de  traduction  complète.  Rapport  avec  les  consolations,  avec  les  Ihrènes 


76  1903.    —   ALLEMAONE. 

(epicedia),  avec  les  poètes  lalins.  I.  Expression  de  la  douleur  des  survivants. 
Ht  Mélanges.  Ad  Lactantium  de  aue  phoenice  [P.   von  Winterfeld).   Un 
plagiaire  est  l'auteur  de  la  vie  rythmique  de  saint  Éloi  de  Noyon,  dans  les 
Boll.,  Catalogus  codd.  hag.  Bruxel,  I,  479  siiiv.   Ce   sont  des   hexamètres 
5  rythmiques  groupés  par  deux.  If  Properce,  IV,  1,  31  fJ.  P.  Postgate].  Admet 
maintenant  la  lecture  du  Neapoliianus,   Soloni.   De  même,  ii   faut  .suppri- 
mer avec  ce  ms.  III,  9.  3b,  interpolé  pour  suppléer  un   hexamètre  perdu. 
Hî  N»  4.  Un  écho  du  fétichisme  royal  dans  Homère  [Ilans  Mellzer].  Od.  XIX, 
107  suiv.,  Ulysse  compare  Pénélope  à  uu  roi  dont  le  royaume  est  heureux, 
10  où  les  troupeaux  sont  féconds,  les  moissons  abondantes,  etc.  On  comprend 
qu'une  tonne  administration  contribue  au  bonheur  des  peuples,  mais  on  ne 
voit   pas  comment   elle  peut   rendre    les  troupeaux   féconds.   C'est    que 
chez  les  peuples  non  civilisés,  le  roi   devient  un  fétiche  qui  procure  les 
biens  et  écarte  les  maux;  exemples.  Sur  le  nom  de  Zeus  et  le  mot  OeouSiî;.  If 
15  Remarques  sur  le  Philèbe.  [Const.  Ritter].  Analyse  du  dialogue  ;  élude  de 
passages  particuliers.  Ces  conclusions  étaient  déjà  rédigées  avant  la  publi- 
cation du  livre    de  Natorp    sur   les  idées   dans    Platon.  If   L'hiatus    après 
l'article  dans  Polybe  [Théod.  Biitlner-WobstJ.  Après  r,,  al,  o'i,   l'hiatus  est 
évité.  Après  à,  hiatus  seulement  devant  6  iSzl!f6i,   à  avôpwnos,  o  aùxd;  et  les 
20  formules  comme  'AitoX),oi])ivï|5  6  iaTpdî;il  y  a  crasede  6  ètepoçen  â-repoç.  Après 
toj,  un  seul  ex.  de  hiatus  ;   crase  avec  quelques  mots  commençant  par  à,- 
aO-,  è-.  Après  TM,  hiatus  seulement  dans  tm  ëBvEt  ;  ailleurs  crase  ou  aphérèse. 
Après  T(5,  quelques  cas  de  hiatus,  et  de  même  après  xi.  Dans  les    citations 
d'auteurs  ou  de  documents,  Polybe  ne  suit  plus  ces  règles,  f  Topica  carmi- 
26  num    sepulcralium  latinorum  (Br.  Lier].  II.  Formules  deconsolation  adres- 
sées aux  survivants  ;    une  même    demeure    nous   attend  ;    la   vie    est   un 
voyage,  une  traversée  ;   même  sort  pour  tous,  grands  et  petits  ;  la  mort  est 
toujours  victorieuse  ;    lamenta  quid  prosunt  ?   On  n'en  revient  pas  ;  la  vie 
est  un  prêt  ;   la  mort  est  une  conséquence  de  la  naissance  ;  la  mort  n'est 
30  pas  une  peine,  mais  une  loi  naturelle;  sortis  de  la  terre,  nous  retournons 
à  la  terre  ;   la  mort  est  la  fin  de  tout  ;  la  mort  n'est  pas  un  mal  ;   la  mort 
enlève  aux  douleurs  de  la  vieillesse;  on  revit  dans  ses  enfants;  l'âme  est 
retournée  au  séjour  des  dieux,  f  Le  tombeau  de  Marius  [E.  Hesselmeyer]. 
Marius  n'a   pas  voulu  que  son  corps  fût  brûlé  ;  mais,  comme  la  gens  Cor- 
35  nelia,  où  se  trouvait  son  mortel  ennemi,  il  se  fit  enterrer.  Aussi  .Sulla 
voulut-il   faire    enlever  et  disperser  ses  os  près  de  l'Anio  pour  venger  cet 
affront.  Cf.  Gic,  De  leg.,  II,  56.  Val.  Max.  IX,  2,  1  copie  et  altère  Cicérou. 
Le  corps  était  sur  une  route  près  de  la  porte  Tiburtine,  Salaria  ou  No- 
mentane.    Sulla    fut  le  premier  de  sa  gens  à  se  faire  incinérer,  parce  que 
V)  le  rit  de  sa  famille  avait  été  profané  par  l'imitation  de  Marius.  H  Ms.  du  De 
inuenlione  ;   des  vers  de  Jérôme  à  Augustin,  d'Augustin  à  Jérôme  ;  de 
Marius  Victoriiius  De  deflnitionibus  [S.  Hrandt].  M?.  229  d'Avranches,  pro- 
venant du   Mont-Saint-Michel,  écrit  au  x«,  xi»  s.  par  un  Martin,  p.-esbiter 
bonus  humilis,  et  contenant  des   écrits  de  Boèce  ;   et  les  trois  fragments 
45  ci-dessus  indiqués   du   xii»   et   X'-    xa-   s.    |    La  nature  de  l'optatif  [C. 
Mutzbauer].  Le  sens  fondamental  est  le  désir.  Puis  s'est  développée  l'idée 
de  possibilité  et  enfin  on  ajoute  xev  ou  àv.  Le  mode  n'avait   pas  le  sens 
concessif  ou  itératif.   Dans  Hom.  les   propositions  avec  s!  ne  sont  pas  des 
subordonnées,  n  Mélanges.   ^  Aristophane,  Acharn.  988  [Albert  Mùller]. 
50  Témoignage  du  Laur.  XXXI,  13.   \   Manuscrit  de  l'Anthologie  latine  (M. 
Manitiusi.  Munich  22  22",  xii"  s.,  contient  les  pièces  670,  494,  390  ;  De  Rossi. 
Inscr.  chr.,  II,  82,  1  (épitaphe  do  Grégoire  le  Grand)  ;  Biicheler,  314  et  «  in 
icoiiico  sancti  Pétri  »  :    Solue  iubente  Deo  terrarum  Petre  catenas,  qui 


rheinisches|museum  fOr  philologie.  77 

facls  ut  pateant  caelestla  régna  beatis;  et  l'épitaphe  de  Damase  ;  cf.  Ihin. 
p.  14.  Paul  Lbjay. 

Rheinlsches  Muséum  fur  Philologie,  N.  S.  t.  ^8,  1903.  Fasc.  1.  Triade 
[H.  Useiier].  Article  de  137  pages  dont  la  suite  est  aux  deux  fasc.  suivants. 
Importance  du  nombres,  Aristote,  de  Coelo  I,  p.  268  a  12;  son  emploi  dans  •> 
les  actes  de  sorcellerie  ;   3  chœurs,  hommes   faits,  jeunes  gens,  enfants  ;  3 
chœurs  tragiques  et  3  chœurs  comiques  ;  le  nombre  3  dans  la  liturgie  chré- 
tienne. Nulle  part  l'emploi  de  ce  nombre  n'a  été  aussi    fréquent    et    aussi 
important  que  dans  les  choses  religieuses.  Déjà  dans  la  Théogonie  d'Hésiode, 
on  peut  compter  15  triades  divines;  on  trouve  aussi  la  triade  dans  la  Ihéo-  lO 
Sophie  des   Orphiques  ;  exemples    dans  le   culte,  divinités    féminines.   A 
côté  des  divinités  formant  nécessairement   une    triade,  on  voit   souvent 
des  divinités  ayant  une    existence    propre   et   indépendante,    réunies  en 
triade;  nombreux  exemples  parmi  les   dieux  qui  protègent   les  acropoles; 
ainsi  au  Gapilole  de  Rome,  Jupiter,  Juno,  Minerva.  11  était  d'un  usage  cou-  '5 
rant  d'invoquer  trois  Dieux  dans  les  serments  (Sch.  à  l'Iliadô,  17,  36),   dans 
les  formules  d'imprécation.  Etude  de   la  question  chez  les  peuples  qui  ne 
sont  pas  Grecs,  les   Macédoniens,   les  Thraces,    les    Phrygiens,   Italiques, 
Celtes,  Germains,  Indiens,  Sémites,  Mongols.  L'auteur  étudie   ensuite   les 
reproductions  qui  nous  sont  parvenues  de  ces  triades  divines,  ce  qui  leçon-  iO 
doit  à  suivre  l'évolution  de  la  triade  tantôt  se  multipliant,  tantôt  se  divi- 
sant ;  il  y  a  surtout  à  relever  le  progrès  de   deux   à    trois.  K    L'Aratea  de 
Germanicus  |P.  v.  Winlerfeld)   G.  a  d'abord  écrit  les  l>haenomena  ;    après 
la  mort  d'Auguste,  il  écrit  les  Prognostica  qu'il  publie  non  commu  un  livre 
à  part,  mais  en  les  ajoutant  à  une   nouvelle   édition   de    Phaenomeua  ;  il  2B 
laisse  le  prooemium,  dans  lequel  il  salue  Auguste  encore  en  vie;  quelques 
remaniements,  f  Fragments  d'une   nouvelle  Vita  Hippocratis  jHermann 
Schône].  Se  trouve  dans  un  ms.  de  Th.  Priscien   de   Bruxelles.  Cette  vie, 
rédigée  en  latin,  dérivait  d'une  source  grecque    diflérente   de  la  Vita   qui 
porte  le  nom  de  Soranus.  f  Fragments  de  l'ouvrage  de  Thémistius  sur  les  3o 
maladies  aiguës  et  chroniques  [K.  Fuchs].  Il    s'agit  des  fragments  publiés 
pour  la  première  fuis  dans  le  Rhein.  Mus.  en  1894,,  cf.  aussi  Handbuch  der 
Gesch,  derMedicin,  1901,  p.  330.  Publication  de   ce   texte  avec   l'appareil 
critique.  ^   De  M.  Varrone   a   Favonio    Eulogio   expresso   [Garolus  Fries). 
Favonius  a  pris  peu  de  chose  a  Ghalcidius,  il  a,  au  contraire  beaucoup   em-  35 
prunlé  à  Varron.  H  Fragments  de  Strabon    dans  Eustathe   et  Etienne    de 
Byzance  [R.  Kunze].  Complément  à  l'art,  publié  dans  cette   revue,  t.  57,  p. 
437  <U.  d.  R.,  27,  111,  51  >;  conQrmation  de  cette  opinion  qu'Eustathe  dis- 
posait d'un  ms.  complet  de  Strabon.  H    Novae  observationes  ad  tragicorum 
graecorum  fragmenta   [H.   van    Herwerden].    14    pages    de   conjectures,  f  w 
Mélanges.  Un  faux  fragment  de  Diodore  [G.  Knaackl.  Us'agit  du  fragment 
cité  par  Eustathe  p.  1190,50.1    Ad  Gellium   [Ed.  Gaebel].  5   conjectures.  U 
Plangon  [P.  Wolters].  Ce  nom  relevé  par  Fick,   Griech.    Personenuamen,  p 
231,  est  un  nom  de  femme.  H  Besoins  llaanciers  et  œuvres  d'art  à  Gnide  et 
ailleurs  [L.  WoltersJ.  Le  renseignement  fourni  par  Pline,  H.   N.  36,  21,   est  »» 
confirmé  par  les  inscriptions  récentes.  1  Tablettes  d'imprécation  de  Worms 
(Fr.  Adam].  Explications  otrestitutions.lf  Sur  toïo;  et  toioûtoç  fN.  Weckleia]. 
Cjuteste  l'explication  de  Radermacher,  t.  55  p.  482.  Kl  Fasc.  2,  Manuscrits 
d'Hermogènedlugo  RabeJ.  Etudes  sur  ces  ms.  et  essai    de  classiQcation.  K 
Recherches  sur  l'histoire  des  empereurs   romains    (A.  v.  Domaszewsici].    3.50 
Les  inscriptions  de  Timesitheus.   ^  La  géodésie  d'Eratosthène  [H.  NissenJ. 
Keprend  la  question  au  point  où  l'ont  laissée  .Miillenhoir  et   Hugo   Belger, 
en  complétant  et  rectifiant  leurs  explications.  \  Le  texte  du  Timée   suivi 


78  1903.  —    ALLEMAGNE. 

par  Proclus  [Ernst  Diehl).  Résultat  d'une  élude  desms.  de  Proclus  faite  par 
l'auteur  pour  une  édition  ;  l'étude  de  ces  tas.  est  importante  pour  le  texte 
de  Platon.  ^  Sur  la  quantité  longue  par  position  devant  une  muta  cum 
liquida  chez  les  poètes   attiques  [A.  v.  Mess],  Dans  le  cas  d'une   voyelle 

6  suivie  d'une  muette  et  d'une  liquide  on  trouve  deux  principes,  la  quantité 
longue  dans  Homère,  la  quantité  brève  dans  lacomédieattique  ;  la  comédie 
exprime  plus  particulièrement  l'usage  populaire  ;  dans  Solon  la  longue 
domine;  chez  les  tragique.-,  on  peut  remarquerque  Sophoele,  si  ou  laisse  de 
côté  deux  termes  qui  reviennent  fréquemment, xéxvov  et  itaTp(5{,  se  rapproche 

10  très  sensiblement  d'Eschyle  sur  ce  point.  K  Sur  l'anthologie  grecque  [K. 
RadingerJ.  8.  Léonidas  d'Alexandrie.  Ce  poète,  dont  R.  conteste  fort  le 
talent,  appartient  à  l'époque  de  Claude  et  de  Néron.  Pour  distinguer  les 
épigrammes  qui  lui  appartiennent  de  celles  qui  sont  de  Léonidas  de 
Tarente,  le  meilleur  critérium  est  l'isopséphie  ;  application  de  la  méthode; 

1B  40  épigrammes  sont  certainement  de  L.  d'Alexandrie  ;  huit  autres  épigram- 
mes portent  simplement  l'indication  Léonidas;  Stadlmiillerles  a  attribuées 
au  poète  d'Alexandrie  ;  c'est  une  erreur.  K  Le  Marcianus  481,  l'autographe 
de  Planude.  Sur  le  premier  folio  de  garde,  il  y  a  diverses  indications  qui 
sont  de  Cyriaque  d'Ancone.    Le   ms.    contient   en  tète  la   métaphrase  de 

20  l'Evangile  selon  S.  Jean  par  Nonnos  ;  à  la  fin  se  trouve  une  souscription 
de  Planude  donnant  la  date  de  1301,  etc.  K  Le  ms.  llarris  <ie  Palaephatos 
[Guil.  CronertJ.  Nie.  Fesla,  le  dernier  éditeur  de  Palaephatos,  n'a  pas 
connu  un  ms.  qui  a  été  décrit  dans  le  Bull,  de  la  Soc.  archéologique 
d'Alexandrie,  t.  2,  p.  74-75;  ce  m.  a  de  la  valeur  et   mérite  d'être  consulté 

26  par  les  futurs  éditeurs.  K  Mélanges.  ^66oi  |L.  Radermacher].  Dans  Plut, 
de  Alex.  Magni  fort,  aut  virt.  313  E,  il  faut  rattacher  <I>oîgou  à  çâo-iia,  ce  qui 
conduit  à  la  correction  ^6ëov  ;  il  est  question  du  dieu  qui  produit  les  ter- 
reurs paniques.  \  Tacit.  hist.  I.  40  [L.  RadermacherJ.  C'est  une  imitation  de 
Xen.  Ages.  2,  12.  %  Sur  l'étymologiedeMavors  [A.  Zimmermaun].  Formes  de 

30  ce  nom  dans  les  divers  dialectes  italiques  ;  il  faut  y  voir  un  redoublement 
de  Mars.  K  Mots  d'artistes  \F.  B.].  Explication  de  G.  I.  L  2787  (Dessau  5202]. 
m  Fasc.  3.  Les  mss.  d'Eugippius  et  la  fin  rythmique  des  phrases  [P.  v. 
Wiiiterfeld].  Sauppe,  en  éditant  la  VitaS.  Severini  n'a  pas  utilisé  bon  nombre 
de  mss.  italiens;  P.  KnoU  a  comblé  cette  lacune  et  a  amélioré  le  texte  en 

36  plus  d'un  endroit  ;  cependant  Th.  Mommsen  a  fait  des  objections.  Pour 
résoudre  cette  question  délicate,  W.  étudie  dans  Eugippius  la  tin  des 
phrases  ;  on  sait  qu'il  leur  donne  du  rythme.  De  l'étude  de  M.  W.,  il  ré- 
sulte qu'aucune  des  familles  de  mss.  connus  ne  peut  suffire  à  constituer  un 
bon  texte  ;   il  faut  user  ici  de  la  méthode  éclectique.  If  Gomment  doit-on 

40  étudier  les  clausules  métriques  [H.  Bornecque].  Importance  de  la  clausule 
pour  bien  apprécier  le  style  d'un  écrivain  et  aussi  pour  aider  à  constituer 
le  tfcxte;  les  méthodes  employées  jusqu'ici  laissent  à  désirer;  polémique 
contre  Norden,  Slsutsch.  Wolff.  11  faut  admettre  que  les  mêmes  lois  ne  sont 
pas   suivies  par  tous  les  écrivains,  ni  aussi  par  un  même   écrivain  dans 

46  tous  ses  ouvrages;  un  écrivain  emploie  la  clausule  longue  devant  les  mots 
qui  finissent  la  phrase  d'après  une  forme  métrique  semblable;  il  y  a  des 
mots  ou  des  groupes  de  mots  formant  un  pied  métrique  déterminé,  et 
lorsque  cet  écrivain  rejette  dans  ce  cas  presque  sans  exception  tous  les 
autres  mots.  ^  Recherches  sur  l'histoire  des  empereurs  romains  [v.  Domas- 

60  zewski].  4.  La  piraterie  dans  la  Médiierrannéi;  sous  Alexandre  Sévère. 
Mauvais  esprit  de  l'armée  sous  cet  empereur,  fréquentes  séditions  ;  une 
série  d'inscriptions  montre  que  l'état  romain  n'était  plus  le  maître  de  la  mer. 
\  Modèles  dont  s'est  inspiré  Virgile  en  composant  le  1*''  livre  des  Géorgiques, 


RHEINISCHES   MUSEUM   FOR   PHILOLOGIE.  79 

jusqu'au  v.  350  [P.  JahnJ.  Dans  les  Géorgiques,  Virgile  ne  fait  pas  comme 
dans  ;les  Bucoliques  ;  il  ne  suit  pas  un  unique  modèle;  il  a  sons  les  yeux 
une  série  de  maîtres  qu'il  imite,  dont  il  s'inspire;  il  ne  les  transcrit  pas,  11 
ne  les  copie  pas  ;  il  sait  rester  original;  tout  ce  qu'il  emprunte  est  comme 
un  métal   de  choix   qu'il  fait  fondre  de  nouveau  et  auquel  il  imprime  sa  s 
marque  personnelle.   L'auteur  dresse  des  tableaux  où  sont  indiquées  ces 
imitations  :  les  modèles  suivis  par  Virgile  sont  Lucrèce,  Hésiode,  Varron, 
Gatulle,Théocrite,Caton,Aratus,Théophraste,  Homère,  et  par  intermédiaires, 
Sophocle,  Ménandre,  Démocrite,  Eralosthène.  If  Eustathe  I  Aug.  Heisenberg]. 
Enstathe  Macrembolites  qui  a  écrit  dans  la  seconde  moitié  du  xii»  siècle,  le  ro-  10 
man  byzantin  d'Hysmineet  Hysminias,  n'est  autre  que  le  célèbre  Eustathe» 
évêque  deThessalonique,  un  des  meilleurs  savants  de  son  temps.  If  Idée  prin- 
cipale et  disposition  de  la  satire  I  du  liv.  I  d'Horace  [F.  Toichmiiller].  Le  sujet 
de  la  pièce  n'est  pas  exclusivement  une  charge  contre  l'avarice;  Horace  veut 
montrer  que  l'homme,  au  lieu  de  se  contenter  de  ce  qu'il  possède,  est  porté  15 
à  désirer  ce  qui  appartient  aux  autres;  ce  penchant  est  prouvé  à  l'aide  de 
quelques  exemples;  il  développe  en  nous  deux  vices,  l'avarice  et  une  fausse 
image  du  bonheur.  If  Sur  Alciphron  [F.  Biicheler).  6  p.  d'observations  et  de 
corrections.  If   Mélanges.   Sosiphane  [F.   Jacoby|.   En  rapprochant  de  la 
notice  de  Suidas  sur  Sosiphane  le  fragment  récemment  découvert  de  la  M 
Chronique  de  Paros  (Ath.  Mittheil.  22,  1897,  p.  181),  l'auteur  établit  qu'il  y 
a  eu  deux  poètes  du  nom  de  Sosiphane,  l'un  était  contemporain  d'Alexandre, 
l'autre  de  Philadelphe.  If  Les  sépultures  d'Alexandre  [F.  Jacoby).  Un  passage 
du  mf^me  fragment  confirme  le  témoignage  de  Pausanias  :  le  corps  d'Alexan- 
dre fut  d'abord  déposé  à  Memphis,  il  fut  ensuite  porté  à  Alexandrie.  If  Le  ** 
style  des  scholies  du  Pseudo-Acron  sur  Horace  [W.  HeraeusJ.  Remarques  à 
propos  de  l'édition  de  O.  Keller.  If  Une  tradition  des  lettres  de   Pline  le 
Jeune  à  Vérone  [K.  Lohmeyer].  Au  commencement  du  xiv»  siècle,  il  y  avait 
à   Vérone,    probablement    dans    la    bibliothèque   du  chapitre,  un  ms   que 
Mansionarius  avait  utilisé  et  qui  comprenait  huit  livres  de  lettres.  ^  Sur  les  30 
proverbes  des  Romains  [V.  Szelinski].  Complément  à  l'ouvrage  de  l'auteur  : 
Nachtrage  und  Erganzungen  zu  Otto  :  Die  Sprichwôrter.  ^  Sur  l'histoire  de 
la  leg.  Il  Trajana  sous  Trajan  [E.  Ritterling].  De  C.  I.  L.  III,  ISI,  on  peut 
conclure  que  cette  légion  était  en  Orient  en  118,  où  elle  avait  été  amenée 
très   probablement  à  cause  des  mouvements  de  révolte  des  Juifs,  mouve-  3* 
ments  qui  préparèrent  la  prise  d'armes  du  règne   d'Hadrien;  G.  I.  L.  III 
6813  montre  qu'elle  prit  une  part  glorieuse  à  la   guerre  contre  les  Daces 
llf  Fasc.  4.   Les  Perses  de  Timothée  [S.  SudhausJ.  19  p.  de  corrections  et 
d'explications.  K  Une  séance  du  Conseil  sur  un  bas-relief  italien  du  6=  s. 
av.  J.-G.  [W.  Helbig].  Frise  d'argile,  trouvée  en  1784  à  Velletri,  de    style  *0 
archaïque.  Il  ne  faut  pas  voir  là,  comme  le  veut  Pellegrini,  une  scène  d'ado- 
ration :  la  sculpture  représente  deux  éclaireurs  qui  font  devant  les   auto- 
rités de  leurs  pays   un   rapport  sur  une  reconnaissance  dont  ils  ont  été 
chargés  ;  tout  indique  même  qu'il  s'agit  ici  d'une  séance  du  Gonseil  qui 
serait  présidée  par  Servius  Tullius  ou  Tarquin  le  Superbe.  If  Le  costume  ** 
archaïque  greo  [J.   H.  Holwerda].   Le  système   exposé   par   Studniczka  et 
généralement  adopté,  n'est   pas  juste   sur  bien  des   points.  Ce  que  l'on 
appelle    proprement   le    vêtement   dorien    n'est   qu'une    des   nombreuses 
formes  de  ce  vêtement  ;  sont  en  effet  doriens,  aussi  bien  le  peplos  et  la 
chlaina  de  l'époque  homérique    que  les   diverses   sortes   d'himation   de  *• 
l'époque  classique.  Le  vêtement   ionien   n'est  pas  un  vêtement  de  dessous, 
une  sorte  de  chemise,  mais  un  vêtement  de   dessus  (xitwv  iitevSijTTij)  ;  on 
peut  le  retrouver  dans  le  vêtement  archaïque,  f  Sur  le  discours  de  L.  Mar- 


80  1903.    —   ALLEMAGNE. 

cius  Philippus  dans  les  Histoires  de  Salluste  [J.   Steup].  9  p.  de  corrections 
et  d'eiplications.  \  Recherches  sur  l'histoire  des  empereurs  romains  [A.  v. 
Bomaszewski].  b.  Monuments  de  l'époque  de  Maximin  le  Thrace.  explica- 
tion et  restitution  de  l'insc.  trouvée   à   Pralica,   Monum.   dei  Lincei,   1903, 
5  p.  117.  Inscriptions  de  Mayence.  f   Euripide  critique  littéraire   fL.  Rader- 
raacher].  Mau  a  contesté  à  tort  l'authenticité  de  la  critique  qu'Euripide  fait 
des  Choéphores  d'Eschyle  dans  la  scène  de  la  reconnaissance  de  la  tragédie 
d'Electre.  Un  passage  seulement  doit  être  rejeté,  c'est  celui  où  il  est  ques- 
tion de  la  ressemblance  des  pieds   du   frère  et  de  la  sœur,  ainsi  que    la 
10  mention  d'un  vêtement  porté  par   Oreste  ;  le  seul  trait  authentique   est 
celui  qui  concerne  la  ressemblance  des  cheveux.  L'interpolation  a  été  faite 
quand  la  pièce  n'était  plus  représentée.  |  Etude  sur  le  De  Oratore  de  Cicé- 
ron   [W.    Kroll].  1.  L'excursus  du  livre  3.  Dans  ce  grand  excursus  [54-143], 
qui  traite  du  discours  orné,  Cicéron   tente   une  réconciliation  de  la  rhéto- 
15  rique  avec  la  philosophie  ;  il  ne  suit  pas  dans  ce  passage  Philon  de  Larisse, 
comme  l'ont  dit  v.  Arnim  et  v.  Wilamowitz,mais  Antiochus  d'Ascalon,  élève 
de  Philon.  K.  examine  ensuite  les  autres  passages  de  l'excursus  où  Cicéron  a 
reproduit  Antiochus.  K  Thessaliolide  et  Pelasgiotide  [Félix  Solmsen].   Im- 
portance de  l'insc.  de  Sotairos  (Athen.  Mitth.  XXI,  110,   248)  pour  la   con- 
20  naissance  de  l'histoire  et  de  la  langue  des  pays  du  nord  de  la  Grèce  ;  elle 
nous  permet,  en  particulier,  de  distinguer  le  dialecte  de  la  Thessaliolide  de 
celui  de  la  Pelasgiotide  ;  relevé  des  différences  qu'ils    présentent  :  on  peut 
constater  que  l'action  d'une   peuplade   envahissante  s'est  fait   sentir  en 
Thessaliotide.  f  Mélanges.  Une  correction  dans  Pétrone  [F.  B.].  A  l'aide 
2B  d'une  insc.  de  devotio,  trouvée  à  Adrumète  (Bul.  arch.  du  com.  des  tr.  hist. 
1902,  p.  418),  corriger  dans  Pétrone  ch.  3,5.  oclopetam  en  oclopectam,  sans 
pouvoir  indiquer  quel  est  le  sens  précis  du  mot.  t    Nouveaux   éclaircisse- 
ments sur  Timesilhée  et  les  guerres  des   Perses  |  Sam.  Krauss].   Ces  ren- 
seignements sont  fournis  par  l'Apocalypse  juive  d'Elie,  qui  peut  nous  être 
to  utile  pour  connaître  le  lu»  siècle,  sur  lequel  les  documents   historiques 
manquent,  f  Caparcolua  =  Leggùn  in  Galilaea  [E.  RitterhngJ,  Cette  iden- 
tification est  donnée  par  les  insc.   du  Corp.  III,    6814-681  ti.  1[    L'époque  de 
l'Asinaria  [L.  Radermacher].  Place  la  date  de  la  représentation   en   212, 
d'après  des  indices  fournis  par  les  vers  123  et  10.  H  L'oracle  de  Tralles,  E. 
36  Ziébarth  a  publié,  d'après  un  ms.  de  la  Bibl.  d'Hambourg,  une  série  d'insc. 
conservées  par  Cyriaque  d'Ancone  [H.   Wegehaupt],  restitue  le   n"  12,  [A. 
Bruckmaun]  trouve  dans  Georges  Pachymère,  VI,  20,   des   indications  pou- 
vant servir  à  connaître  comment  Cyriaque  a  procédé  pour  composer  son 
recueil.  Albert  Maktin. 

^0  Sitzungsberichte  der  kônigl.  preussischen  Akademie  der  Wissen- 
schaften  zu  Berlin.  1903.  8  janvier.  Les  Monumenta  de  Manilius  elle  droit 
Papiuien  [Hirschfeld].  Les  Monumenta  du  jurisconsulte  Manilius  sont  iden- 
tiques aux  Monumenta  cités  par  Cicéron  et  qui  renfermaient  les  lois  de 
Numa.  Etude  critique  delà  collection  des  lois  royales  dites  lus  Papirianum. 
45 1  29  janvier.  Rapport  sur  les  entreprises  scientifiques  de  l'Académie. 
K  Les  premières  années  d'activité  de  Niebuhr  à  Berlin  [Dilthey].  Action 
politique,  amitiés,  premières  leçons  sur  l'histoire  romaine.  H  19  mars.  La 
découverte  des  Perses  de  Timothée  [U.  von  Wilamowitz  J.  Annonce. 
1  26  mars.  Contributions  à  l'explication  du  grand  papyrus  Ilarris  |Erman]. 
10  Fortune  des  temples;  les  dieux  de  Thèbes  possédaient  un  dixième  des 
terres  de  l'Egypte;  ceux  d'Héliopolis  et  de  Memphis,  ensemble  un  cinquan- 
tième. H  16  avril.  Trois  scènes  finales  de  drames  grecs  [Wilamowitz]. 
1»  La  dernière  scène  des  Sept  d'Eschyle  est  due  à  un  reviseur  sauf  le  chant 


SITZONGSBERICHTE   DER   AKAD^MIE   ZU    BERLIN.  81 

alterné  des  sœurs  ;  '2»  la  dernière  scène  des  Ecclesjazousai  d'Aristophane  a 
été  rajoutée  par  le  poète  au  dernier  moment.  If  30  avril.  Nouvelles  acquisi- 
tions de  monnaies  grecques  par  le  Cabinet  royal  (DresselJ.  Le  grand  camée 
d'Auguste  du  Musée  britannique  se  place  entre  la  On  du  ii«  siècle  et  le  milieu 
du  m*;   l'urne  des  jeux  ligurée  sur  certaines  monnaies  est   plutôt  une   s 
couronne;  outre  les  récompense^  principales, on  distribuaitaux  jeux, comme 
souvenir,  de  petites  statuettes  de  dieux,  ou  d'attributs  divins;  marché  repré- 
senté sur   une  monnaie   inédite  de  Kynaitha  (Arcadie);  très  beau  portrait 
d'Alexandre  sur  un  tétradrachme  de  Lysimaciue.f  7  m.ii  1903. 0.  IIolder-Egger, 
Rapport  annuel  sur  l'édition  des  Monumenla  Germauiae  historica[0.  Holder].  W 
La  première  partie  du  t.  XIV  des  Auctores  antiquissimi  (Merobaudes,  Dracon- 
tius,  Eugène  de  Tolède),   publiée  par  M.  Vollmer,  paraîtra  cette  année  et 
utilisera  pour  la  première  fois  un  important  ms.    de  Dracontius,  découvert 
à  Bamberg  par  M.  Traube.  La  deuxième  partie  du  t.  XIV,  Anthologie  du 
Codex   Salmasianiis,   est    en   préparation,   par  Traube,  ainsi  que  Aldhelm,  ib 
par  Rhwald.  t  ''''  mai-  Un  bas-relief  atlique  des  musées  royaux  (Keliule  vou 
Stradouilzl.  Marbre  pentélique,  provenant  d'Aphàiitu  (Rhodes),  du  temps 
do   la  frise  du  Parlhenon ,  jeuuo  homme  et  flgure   féminine  sur  un   qua- 
drige; devant   les  chevaux,  un  suppliant.  If  Trois  scènes  ûuales  dedrames 
grecs  [WilamowitzJ.  3°  La  vérilable  fin  des  Suppliantes  d'Euripide  est  au  v.  îo 
1736;    tout  ce  qui  suit  est  une  réplique  des  vv.   1710-1736.  If  Le  Papyrus 
I  34'!  de   Leyde.  (0.   Lange].  Un   sage  égyptien  annonce  à  son  roi  peste 
famine  et  invasions;  l'Egypte  sera  sauvée  par  un  berger  qui  surviendrai 
Le  roi  est  indéterminé;   époque  :  le  moyen  Empire,  vers  2000  av.  J.-C.  K 
28    mai.    Rapport  annuel  sur  l'institut  archéol.  allemand  [Conze].  1  11  juin,  26 
L'origine  d'Apollon  [WilamowitzJ.  Dieu   des   populations    qui    ont    occupé 
l'Asie  avant  les  Grecs  :   dieu  des    Troyens   et   des    Lyciens,    ennemi   des 
Achéens  dans  l'Iliade;  lils  de   Leto,    déesse   lycienne  ;    engendré    dans   la 
ville  lycienne  d'Araxa  ;   honoré  à    Délos  d'un   culte   qui    se   donne   pour 
lycien  ;   honoré  sur  la  côte  d'Asie,   dans  des  sanctuaires   antérieurs   aux  30 
Grecs.  Donc  pas  d'étymologie  grecque  à  chercher.  If  2b  juin.   Nouveau    nu- 
mérotage  des    Inscriptiones    graecae    [Wilamouwitz]    I,    Attique,   avant 
l'archontat  d'Euclide;  II,  Attique,  d'Euclide  à  Auguste;  III,  Atlique, époque 
romaine;  IV,  Argolide;  V,  Arcadie,  Laconie,Messénie;  VI,  Elideet  Achaie; 
VU,  Mégare  et  Réolie  ;  VIII,  Delphes  ;  IX,  Nord  de    la   Grèce  non  compris  35 
dans  les  t.  VII  et  VIII  ;  X,  Epire,   Macédoine,  Thrace,  Scythie;  XI,  Délos; 
XII,  Iles  de  la  mer  Egée  sauf  Délos  ;  XIII,  Crète  ;  XIV,  Sicile  et  Italie.  ^  23 
juillet.  Les  résultats  du  voyage  de  .M.  A.  Schiff  à  Alexandrie  [Wilamowitz]. 
Trouvailles  de  copies  d'inscriptions  etde  peintures,notamment  d'une  repré- 
sentation du  phare.  H  ,30  juillet.  Le  discours  de  Lysias,  dans  le  Phèdre  de  Pla-  40 
ton  IVahlenj.  Ce  discours  est  bien  de  Lysias,  comme  le  prouvent  la  comparai- 
son du  style  et  des  détails  avec  les  œuvres  du  même  et  la  critique  qu'en  tait 
Platon  ;  ce  n'est  pas  uneparodie.lf  Inscription  latine  de  Baalbeck  [Mommsen]. 
Imporianle  pour  l'histoire  des  campagnes  dutempsdes  Flaviens  en  Mauré- 
tanieeten  Dacie.  H  Rapport  sur  les  fragments  manuscrits  de   la  Kubbel  45 
(trésor)  de  la  mosquée  des   Omayades  à   Damas  |1I.  van  Soden].    Latin: 
fragments  liturgiques  du  temps  mérovingo-carolingien,  du  x«  et  du  .\n'  s. 
Grec:  fragments  en  majuscule,  du  vi"  au  vui»  s.,  la  plupart    liturgiques; 
fragments   des    Septante  du  w  et   du   viii»  s.  ;    fragments  très   mutilés 
du   Nouveau  Testament,  remontant  jusqu'au   vi°  s.   If    22    octobre.    Deux  50 
nouveaux    fragments   des  Dispulaliones    d'Ulpion.   [0.     Leael],    Feuillet 
de     parchemin    à   deux    colonnes,    provenant    d'Egypte,    écrit    en    une 
onciale  analogue  à  celle  du  Gaius,    peut-être  du  V   s.  ;  le  texte   appar- 
K.  DE  PHU.OL.  —  lievue  des  Revues  de  1903.  XXVIII.  —  6 


82  190a.    —   ALLEMAGNE. 

tient  au  iii=  livre  et  traite  de  l'aclio  rei  uxoriae  et  de  l'actio  subsidiaria.  H 
11  novembre.  Deux  calendriers  milésiens  [Diels].  Cinq  fragments  du 
11°  s.  av.  J.-C,  formant  deux  exemplaires  différents  de  parapegmata  (ca- 
lendriers à  fiches),  rédigés  d'après  Métor.-Eulitémon  et  d'autres  asiro- 
6  nomes  grecs,  égyptiens  et  indous.  Des  fiches  de  bronze  portant  la  date 
civile,  devaient  être  insérées  au  jour  correspondant  dans  les  trous  que 
l'on  voit  dans  le  calendrier  astronomique.  Les  mouvements  des  étoiles  et 
les  signes  du  temps  sont  indiques.  L'un  d'eux,  établi  par  iStasjikrates, 
commençait  au  solstice  d'été  de  l'an  110  avant  J.-G.  %  19  novembre.  Deux 

10  nouveaux  fragments  des  Disputationes  d'Ulpien  ;  addition  |0.  Lenel].  Au 
bas  du  recto,  le  chiffre  x  indique  le  numéro  du  cahier  ;  il  est  placé  au 
commencement,  non  à  la  flu  du  quaternion,  et  laisse  penser  que  le  ms.  ne 
contenait  que  les  Disputationes.  Rectifications  sur  quelques  points  de  la 
lecture.  %  26  novembre.  Le  terme   du   gouvernement   de  César  en  Gaule 

15  [lilrschfeld].  Tentative  d'explication  des   témoignages   anciens.         P.  L. 
Sitzungsberichte  der  philosoph-philologischen  und    historischen 
Classe  der  k.  bayer.    Akademie  der  Wissenschaften  zu    Munchen, 
1903.  Classe  de  philologie  et  de  philosophie.  3  janv.  Divers  problèmes  de  l'his- 
toire de  Tibère  [A.  Spengell.  Une  partie  des  affirmations  de  Tacite  est  contes- 

20  table.  l«L'ordre de  tuer  Agrippa  Postume  n'apu  venir  de  Tibère.  2° Les  légions 
du  Rhin  n'ont  pas  proclame  Germanicus  empereur.  S»  Beaucoup  de  détails 
donnés  par  Tacite  sur  les  campagnes  de  Germanicus  eu  Germanie  ne  sont 
pas  authentiques.  4°  La  mort  de  Germanicus,  comme  celle  de  Drusus,  a  été 
naturelle.  5»  Séjau  n'a  pas  formé  de  conjuration.  1[  7  mars.  Le  rapport  his- 

26  torique  de  la  condictio  furtiva  en  droit  romain  avec  les  procès  de  propriété 
[Bechmann].  Fragment  qui  ne  sera  pas  publié  séparément  d'une  histoire 
générale  de  ces  procès,  f  2  mai.  Papias  et  ses  sources  ^G.  Goetz].  Le  glossaire, 
Elementarium  doctrinae  erudimeutam,  conservé  par  quatre  éditions  et 
plus  de  87  ms.,  publié  en  1033,  est  une  compilation  tirée  de  sources  que  nous 

30  possédons  toutes  :  le  Liber  glossarum,  Priscien  et  ses  scolies,  Boèce  et  son 
commentateur,  Rémi  d'Auxerre,  Fulgence,  Bède,  Martiauus  Capella,  le 
Liber  deriuationum,  quelques  auteurs  consultés  pour  des  points  particu- 
liers. Les  éditions  (1485,  1491,  1496)  procèdent  dé  l'édition  princeps  (Milan, 
1476)  et  ne  sont  pas  exemptes  d'interpolation.  L'œuvre  a  surtout  de  l'im- 

36  portance  comme  intermédiaire  et  recueil  où  se  sont  fixées  de  nombreuses 
traditions  médiévales,  f  Fouilles  exécutées  à  Orchomène  à  l'aide  de  la 
fondation  Bassermanu-Jordan  [Furlvv'angler].  Palais  mycénien  (de  type 
Cretois),  avec  peintures  murales  représentaiit  deux  hommes  dans  le  style 
de  Cnossos  ;  un  vase  d'origine  créloise  probablement,  avec  inscription  dans 

40  l'alphabet  de  Cnossos  ;  tombes  prémycéniennes  et  débris  de  même  époque, 
analogues  aux  débris  des  installations  néolithiques  en  Thessalie  ;  grande 
inscription  sur  bronze,  d'époque  classique.  H  Le  livre  byzantin  des  pois- 
sons [Krumbacher].  Parodie  de  la  cour  impériale  ;  texte,  traduction  et  com- 
mentaire. 1[  Le  fronton  oriental  du  temple  de  Zeus  à  Olympie  [Furlwangler]. 

45  Nouvelle  reconstitution  d'après  le  degré  d'achèvement  des  ligures  et  la 
place  où  l'on  a  trouvé  les  fragments,  f  Anthologie  conservée  des  poésies 
(le  Théocrite  [W.  Christ].  Formation  du  recneil,  rapports  des  mss.,  addi- 
tions postérieures;  le  noyau  est  un  recueil  primitif  de  neuf  pièces  (I,  3-10) 
auquel  on  a  ajouté  le  Gyclope  (11).  ^  Les  sculptures <lu  temple  d'Asklépios  à 

«0  Epidaure  [Furtwangler].  Un  jeune  homme  couché,  conservé  au  musée 
d'Epidaure,  provient  évidemment  d'un  des  frontons  ;  les  débris  des  acro- 
tères.  H  7  nov.  L'art  de  l'époque  d'Auguste  dans  la  France  méridionale 
[Furtwangler].  Étude  des  monuments  de  cette  catégorie  qui  coufirme  des 


VERHANDLUNGEN    DER   47.    VEBSAMMLUNG   U.    S.    W.  83 

conclusions  émises  sur  le  Tropaiou  d'Adamklissi.  ^^  Classe  d'histoire. 
U  7  nov.  Les  publicistes  de  l'antiquité  (Pôhlmann].  La  méthode  ordinaire, 
littéraire  et  grammaticale,  que  l'on  applique  aux  pamphlets  politiques  mis 
sous  le  nom  de  Sallusto,  ne  peut  conduire  qu'à  des  résultats  inexacts  et  à 
des  erreurs  sur  la  viileur  historique  et  l'origiue  de  ces  opuscules.  11  n'y  a  » 
pas  d'obstacle  à  admettre  que  l'auteur  du  second  pamphlet,  en  particulier, 
n'ait  été  voisin  du  temps  de  César  et  de  Salluste,  ou  tout  au  moins  qu'il 
n'ait  puisé  à  de  bonnes  sources,  remontant  plus  ou  moins  directement  à 
celte  époque.  P.  L. 

Stadtgymnasium  zu  Halle  a.  S.  Festschritt  zur  Begriissuagdes47.  Ver-  iO 
sammlungd.  Philologen  u.  Schuliuanner  in  Halle.  1903.  Sur  le  domaine  de 
la  Poétique  d'Aristote  [B.  Brauniug]  Arislote  ne  se  proposait  pas  d'étudier 
tout  le  domaine  de  la  poésie,  il  voulait  seulement  réhabiliter  contre  Platon 
les  arts  «  calhartiques  »  c'est-à-diro  la  tragédie,  la  comédie,  l'épopée,  le 
dithyrambe  et  le  nome,  la  musique  instrumentale  et  la  danse,  qu'il  distin-  15 
guail  des  arts  éthiques.  Une  partie  importante  de  ce  traité  est  perdue,  celle 
où  A.  traitait  de  la  catharsis,  c'est-à-dire  tout  le  commencement  comme 
aussi  la  fin.  B.  essaie  donc  d'expliquer  d'une  tout  autre  manière  qu'on  ne 
l'a  fait  jusqu'ici  ce  qui  nous  resta  de  la  Poétique.  If  La  notion  des  principes 
(àp-/at)  chez  Aristote  [M.  Consbruch].  C.  a  publié  eul8y;2  (Archiv  f.  Gesch.  d.  20 
Phil.  V.  302-321)  un  art.  sur  le  concept  de  l'âîrayinfri  chez  Aristole  et  montré 
pourquoi  A.  n'avait  pas  pu  arriver  à  une  idée  juste  du  problème  de  l'induc- 
tion. 11  le  complète  dans  celte  étude  rendue  nécessaire  par  le  livre  de 
H.  Maier,  Syllogistik  des  Aristoleles,  paru  dans  l'intervalle,  et  étudie 
l'induction  dans  le  domaine  de  l'àvaYxaïov  xal  àû.  ^  Recherches  sur  les  voyages  26 
dans  les  pays  du  nord  de  Pytheas  [F.  KahlerJ.  K.  non  content  des  expli- 
cations qui  ont  été  données  jusqu'ici  du  fragment  de  Pytheas  de  Marseille 
cité  par  Strabon  11  G.  104  el  surtout  des  mots  (j\fc/.piy.(x  xi  itXe-jfiovi  OaXatTfo) 
iaiY.6ç,  cherche  à  résoudre  à  son  tour  ce  problème  dans  cette  étude  de 
S8  p.  Z.       30 

Verhandlungen  der  47.  Versammlung  deutscher  Philologen  und 
Schulmânner  in  Halle  1903.  Séances  générales.  Rapport  de[\^ollmerJ 
sur  les  travaux  préparatoires  au  Thésaurus  iinguae  latinae.f  De  [Ghr.  U  uelsen] 
sur  les  fouilles  récentes  du  Forum  Romanum.  1,  De  [B.  Sauer]  sur 
l'apothéose  d'Homère  par  Archelaos  de  Priène,  description  d'un  relief  trouvé  35 
au  xvu»  siècle  à  Bovillae,  sur  lequel  on  voit  Attale  II  et  sa  mère  Apollonis, 
il  date  de  159  ap.  J.  C.  K  De  [Ch.  MulT]  sur  l'élude  de  Sophocle  dans  les  classes. 
Ce  qui  fait  de  lui  le  maître  de  la  jeunesse.  H  De  [Br.  Keil]  sur  uq humaniste 
oublié.  Car.  Valgulius  assassiné  à  Brescia  en  1S17.  H  De  |R.  PetschJ  sur  le 
chœur  et  le  peuple  dans  le  drame  ancien  et  moderne.  1  De  [O.  Kern)  sur  la  40 
Thessalie et  l'histoire  de  la  Grèce.  K  Section  de  Philologie.  Les  nouvelles 
théories  sur  les  dactylo-épilrites  [Wissowa].  Examine  les  nouvelles 
théories  de  Schrôder  dans  son  éd.  de  Pindare,  et  de  Blass  dans  l'éd.  de 
Bacchylides  dans  leur  rapport  avec  les  principes  fondamentaux  de  la 
métrique  grecque  et  les  théories  anciennes,  f  La  composition  métrique  des  45 
I.  28  et  29  de  Lucilius  [F.  .Marx].  H  Les  fragments  de  Longin  [Br.  KeilJ 
Authenticité  des  extraits  de  Longin  dans  Speugel,  Rhei.  Gr2  I,  2,212  : 
attribution  à  Longin  de  passages  sur  la  critique  du  style  dans  les  Vies 
d'Antiphon,  Lysias  et  Démosthène  qui  sont  dans  Phot.  Bibl.cod.  259, 
262,  265  et  manquent  dans  le  ?s.  Plutarque.  ^  Les  palais  de  Cnossos  et  se 
de  Phaestos  [F.  NoackJ.  Rapide  résumé  des  fouilles  :  coup  d'oeil  sur  la 
civilisation  de  ces  temps,  f  Les  fouilles  de  Troie  et  la  critique  homérique 
lE.  Bethej  Rôle  important  d'Ajax   dans  la  Troie  homérique,  celle  de  la 


84  1903.  —   ALLEMAGNE. 

6«  couche  de  fouilles,  détruite  par  lui  vers  1200,  rel>âlie  et  dédiée  à  Athena 
Ilias,  déesse  d'Ajax,  ainsi  appelée  du  nom  de  son  père  lleus-Oileus.  % 
Secondes  fouilles d'Oxyrhynchos  [B.  P.  Grenfell].  Principaux  résultats  H  Cicé- 
ron  et  la  rhétorique  [W.  KroU]  <cf.  supra  Nuue  Jahrb.  fiir  dasklass.  Altorth. 
5  I".  65, 11.  >.  Importance  que  C.  attachait  à  l'enseignement  d'Antiochu?  d'As- 
calon.  1[  Sur  la  musique  grecque  ancienne  [II.  Guhraner].1|  Sur  la  littérature 
théologique  de  l'Hellénisme  [R.  Reilzenstein].  ilomment  en  Egypte  s'est 
opéré  le  mélange  de  la  pensée  grecque  et  orientale  en  religion.  ^  Le  roman 
bysantin  [A.  lleisenberg].  11  est  possible  de  trouver  l'origine  des  mythes  et 

to  légendes  et  d'établir  les  rapports  des  différentes  ré  lactions  qui  nous  sont 
parvenues.  %  Section  de  Pédagogie.  Rapport  de  [Weifsenfels]  sur  le 
Das  greich.  Lesebuch  de  WiLAMOWlTZ-McEl.LBNDORF  ;  n'est  pas  fait  pour  les 
classes.  K  Valeur  éducative  du  grec  et  méthode  à  suivre  pour  l'enseigner 
[J.  Jérusalem].  If  Section  d'archéologie.  Archéologie  et  numismatique 

U  [B.  Pick].  Ce  que  c'est  que  la  numismatique,  ses  rapports  avec  l'archéo- 
logie. H  Les  nouveaux  plans  de  Théra  de  P.  Wilski  |IIiller  v.  Gaertrin- 
genj.  Courte  mention,  f  Les  vases  donnés  en  prix  aux  Panathénées  [B. 
GraelJ.  La  catégorie  la  plus  ancienne  de  ces  amphores  date  de  la  fondation 
des  Panathénées  par  Pisistrate,  et  prend  tin  avec  la  chute  des  Pisistratides, 

20  la  seconde  qui  se  distingue  par  les  noms  des  Archontes  commence  avec  la 
fondation  de  la  seconde  ligue  maritime  athénienne.  If  L'assemblée  des 
dieux  sur  la  frise  du  Trésor  des  Cnidiens  [B.  SauerJ.  Explication  de  la 
scène  représentée  :  discussion,  f  Section  d'histoire  et  d'épigraphie. 
La  réforme  des  monnaies  opérée    par  Solou  [Seeck].   Nous  n'avons  aucun 

28  renseignement  contemporain  et  certain  sur  cette  réforme.  \  Sur  le  culte  des 
rois  dans  la  période  hellénistique  [J.  Kaerst].  D'où  il  provient.  If  fliJXti;  et 
Urbs  [E.  Kotnemann].  Différence  entre  ces  deux  conceptions.  H  Fonctions 
et  titres  dans  l'Egypte  ptolémaïque  et  romaine  fO.  Gradenwitzj.  L'Egypte 
ptolémaïque  jouissait  d'une  administration  propre  et  d'initiative  indépen- 

30  dante  en  bien  des  points  où  l'Egypte  romaine  avait  recours  à  une  nuée  de 
fonctionnaires.  %  Fragments  d'une  histoire  universelle  en  grec  sur  un 
papyrus  de  la  collection  Golenischeff  [A.  Bauer].  Description  de  ce  papyrus 
écrit  en  onciales  du  type  copte  en  usage  au  commencement  du  5»  s.  Cette 
chronique  comprend  six  feuillets  :  sur  le  premier,  il  y  a  une  énumération 

3»  des  quatre  saisons  et  des  mois  ;  sur  le  second,  un  fragment  du  Diame- 
rismos  ou  partage  de  la  terre  entre  les  fils  de  Noé  et  leurs  descendants  ; 
sur  le  3«,  un  catalogue  des  prophètes  ;  sur  le  ¥  et  le  5»,  les  listes  des  rois 
romains  et  des  Agiades,  celles  des  rois  macédoniens  et  des  I,ydiens,  la  6* 
donne  les  fastes  de  383  à  392.  Autres  petits  fragments.   Cette  chronique  a 

40  été  écrite  après  412  et  doit  être  d'origine  alexaadrine.  If  Section  indo- 
européenne. Etymologied'à'vMfa  et  d'rjjjit  [E.  SolmsenJ.^I  Origine  de  l'accen- 
tuation grecque  [H.  Hirt].  \  Thessaliotes  et  Pelasgiotes,  contribution  à 
l'histoire  du  mélange  des  dialectes  [Solmsen].  Élude  sur  l'histoire  des  dia- 
lectes de  la  Thessalie,  à  propos  de  l'inscr.  de  Sotairos.  If   Les  propositions 

te  subordonnées  conditionnelles  dans  les  langues  indo-européennes  [Brug- 
mann].  ^  Les  <iifrérentes  manières  d'être  de  l'action  considérées  comme 
bases  de  la  théorie  des  formes  verbales  dans  les  langues  indo-européennes 
et  particulièrement  en  grec  [11.  Meltzer].  H  Sur  la  mythologie  indo-euro- 
péenne [R.  Much].  S'élève  contre  les  excès  de  la  mythologie  comparée.  ^  La 

60  parenté  par  suite  de  mariages  chez  les  peuples  indo-européens  [O.  Schra- 
derl.  Extension  du  sens  des  appellations  anciennes  pour  désigner  le  beau- 
fils. If  Tous  ces  rapports  sont  très  brièvement  résumés,  parfois  même  seule- 
ment mentionnés.  X. 


WOCHENSCHRIPT   FÛK   KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  85 

Westdeutsche  Zeitschrift  fur  Geschichte  und  Kunst.  22*  année 
(1903)  1"  livr.  J.  ASBâCH,  ZurGachicliU  u.  Kullur  d.  rum.  Kheinlande  [Krah). 
Se  propose  de  m' lin;  facilement  le  lecleur  au  courant  des  nouvellesdécou- 
vertes.  Eloges.  HU  2*  livr,  la  légion  XXIII  l'rimigenia  [A  Weichertl.  Fin 
<  cf.  H.  d.  Ft.  27,  120,  30>  b,  Histoire  de  cette  légion  dans  la  Geruiania  s 
superiorà  partir  île  00  ap.  J.C.  jusqu'à  sa  disparition;  détachements  de  vacil- 
laircs  de  cette  légion  et  traces  qu'on  retrouve  d'elle  en  deliors  de  la  Ger- 
manie ;  son  aciiviiédans  tous  les  domaines  dans  sa  circonscription  militaire 
qui  s'étendait  du  Vinxtbach  au  nord  au  Ncckar  inférieur  au  sud; 
liste  de  10  légats,  18  tribuns,  75  centurions  de  cette  légion  :  inRcriptionsqui  la  «o 
concernent  de  provenances  el  d'époques  diverses  au  nombre  de  2"o  :  mon- 
uuie.s  ;  grades  mililaire.s  mentionnés  dans  ces  inscr.  ;  ses  surnoms  cl  leurs 
abréviations.  Art.  de  6t  p.  f  Quand  Trêves  devint-elle  colonie  romaine. (E. 
Kornemanu'.  Ce  n'esl  pas  sous  Claude,  mais  probablement  sous  Vitellins, 
el  Vespasicn  lui  enleva  de  nouveau  la  liberlas.  Ht  3"  livr.  Les  conduites  15 
d'eau  de  Trêves  à  l'épn  lue  romai  ne.  [A.  Krohmanni.  Art.  de  18  p.  aveci  pi. 
el  flg.  insérées  dans  le  texte.  \  Le  vicus  Ambilarvius  ;  son  nom,  sa  situa- 
tion. |Fr.  Cramer].  D'après  Suétone  (Callg.  8)  Pline  l'ancien  aurait  séjourné 
«  in  Treveris  vico  Ambitarvio  supra  confiuentes  »  où  il  aurait  vu  des  autels 
portant  l'inscr.  «  ob  At.'ri|)pinae  puerperium  ».  Ce  nom  d'Ambilarvius  est 'io 
composé  d'Ambi  =  àitji,  des  deux  côtés,  el  de  -  tarvius  d;ins  lequel  on 
retrouve  le  nom  d'un  fleuv  eTarva  ouTarvosqui  est  le Zerf  actuel,  dumfime 
nom  que  le  village  de  Zerf  dans  la  vallée  de  la  Ruwer,  qu'il  traverse,  pour 
se  jeter  ensuite  dans  le  Huwer  affluent  de  la  Muselle.  Le  Vicus  Ambilarvius 
était  doue  daus  le  pays  des  Treveri.  HH  4»  livr.  Acqui.ritioDS  des  musées  eu  25 
1002.  |H.  Graeven  et  II.  Lehiier].  1,  Allemagne  occidentale  ;  2,  Collections 
bavaroises,  10  pi.  Art.  de  100  p.  V. 

Wochenschrift  lûr  klassische  Philologie,  20*  année  1003,  7  jr.  A. 
NlKlUSKV,  Die  gpofiraphische  Liste  dur  dtlphischen  Proxcnoi  |GillisclieWSky]. 
Extrait  fait  en  allemand  du  livre  qu'il  a  publié  sur  ce  sujet  en  russe  <  cf.  ;<0 
H.  d.  R.,  27,  12'),  30  >.  H  A.  LUDWICH,  Besserungsvorschlàçie  za  Kollulhos, 
KrilUche  Miscdien  XXl-XXIV  lllaeberlinj.  Grands  éloges.  \  G.  Bloch,  Les 
origines,  la  Gaule  indépendante  et  la  Gaule  romaine,  tome  1  de  G.  LaviSSB. 
Histoire  de  France,  Ole.  [Kornemann].  Met  admirablement  le  grand  public 
au  courant  des  travaux  de  la  science.  H  S.  FR.iNKbURTHER,  Register  s»  d.  35 
archàol-epigr.  Mitteilungen  aus.  Oesterreich-Ungarn  [M.  1.].  Sérieusement  fait 
HH  13  jr.  F.  H.  M.  Blaydes,  SpicHegium  Iragicutn,  obscivationes  criticas  in 
tragicos  poêlas  Graecos  continens  [11.  Otto].  N'a  de  valeur  que  pour  ceux  qui 
désirent  savoir  ce  que  B.  pense  de  tel  ou  tel  passage.  H  K.  Kortz,  Die 
Eigentiimiichkeiten  der  kaliimachcischen  Dichtkunst  |G.  WorpelJ.  Elude  sur  40 
l'h^'mne  à  Artemis  de  K.  el  sur  le  carm.  66  de  Catulle.  Contribution  qui 
aidera  à  bien  comprendre  ce  poème.  %  W.  Gebh.vrdi,  Ein  aeslUetischer  Kom- 
menlar  zu  d.  Igrischen  Dichlungen  des  Horaz  ;W.  llirschfelder].  Celle  2*  éd. 
due  à  A.  SCHEKPLEu  est  améliorée  el  mise  au  courant  des  travaux  récents. 
t  C.  J.  BUKKHARD,  Gregjrii  Nysseni  {Nemesi  h'rneseni)  repl  çùneio;  àvOpwnou  « 
liber  a  BurgundionQ  in  Lalinum  transi.,  éd.  IV,  V  [J.  Draesecke].  Appréc. 
favorable.  H  Sur  Phérécyde  de  Syros  [G.  Fries).  Traite  des  influences  baby- 
loniennes qu'on  trouve  dans  les  vers  de  l'hérécyde.  f  Découverte  d'un 
nouveau  palais  mycénien  à  Phaestos  (Crète)  ;  d'un  temple  île  Jupiter  en 
Angleterre  ;  d'un  relief  représentant  une  femme  à  Casllecarry,  près  du  sd 
mur  des  Antoniiis  ;  d'un  nouveau  fragment  de  la  frise  du  Parihenou  dans 
lu  comte  d'Essex.  Fragment  égare  du  Vase  François  à  Florence.  Relief 
funéraire  gréco-lhrace  de  Thessalonique.    Tour  d'Adria,  l'anc.  Ualria.  \  21 


86  1903.  —  ALLEMAGNE. 

jr.  R.  Schneider  -  P.  Uhlig,  ApoUonii  DyscoH  quae  supersunt  rec.  vol.  I, 
faso.  2.  R.  Schneider,  Commentarium  criticum  et  exegeticum  in  ApoUonii 
scripta  minora  fP.  Maas].  Très  grande  valeur,  f  0.  Hbnnicke,  Observnliones 
criticae.in  Cl.  Gcileni  Pergameni  commentarios  jt.  i}i-J-/r|Ç  TtaOïôv  y.al  à[j.o!pTri|xâTMv 
5  [R.  Fuchs].  Appréc.  favorable.  %  II.  MagnuS,  Sludien  zur  Ueberlieferung  u. 
Krilik  d.  Melamorphosen  Ovids.  VI,  Noch  einmal  Marcianus  u.  Neapolilanus 
[A.  Zingerle].  Très  important  pour  les  recherches  futures.  K  C.  André, 
Dans  quelle  mesure  se  sert-on  encore  du  latin  f  [P.  Cauer].  Intéressant.  1[  Sur 
le  cod.  A  de  l'Agricola  de  Tacite  [F.  F.  Abbott,  G.  Andresen].  Relèvent  un 

10  certain  nombre  d'erreurs  dans  l'édition  que  Urlichs  a  donnée  du  Cod.  Vat. 
.'5429.  t  Un  nouveau  ms.  de  l'Agricola  de  Tacite.  <cf.  R.  d.  R.  27,  244,  18.  > 
1%  28jr.  H.  KuEHLEWEiN,  Hippocratis  opéra.  II  ex  cod.  ital.  éd.  [R.  Fuchs]. 
A  la  hauteur  du  vol.  I.  f  F.  MarcuCCI,  Sliuiio  critico  sulle  opère  di  Catone  il 
Maggiore.  I,  1  [F.  Miinzer].  Appréc.  sévère,  t  A.  S.  Wilkins,  M.  T.  Ciceronis 

15  Rhelorica.  I.  De  oratore  rec.  [Th.  Stangl].  Des  réserves  sur  l'apparat  critique 
et  sur  la  constitution  dn  texte.  If  F.  Aly,  Humanismus  oder  Historismus  |P. 
Cauer].  S'élève  contre  les  projets  de  réforme  de  Wilamowitz  dans  l'ensei- 
gnement du  grec  :  mérite  d'être  lu.  Kf  4  févr.  S.  Mekler,  Academicorum 
l'hilosophorum  index  Herculanensis  éd.  [II.  Schenkl].  Appréc.  favorable,  t  G. 

20  Pascal,  Di  una  fonte  greca  del  Somnium  Scipionis  di  Cicérone  [Hoyer].  Cette 
source  serait  l'Hermès  d'Eratoslhène.  Les  conclusions  ne  s'imposent  pas. 
f  G.  LandGRAF  u.  C.  Wryman,  Die  Epitome  d.  Exuperantius  hrsgb.  |Th. 
Opitz].  Appréc.  en  somme  favorable.  If  V.  Ussani,  Cod.  Latini  Bibliothecae 
Universitatis  Messanensis  ante   saec.  XVI  exarati  [.T.  Tolkiehn].    Résumé,  f  E. 

25  FoERSTEii-NlETZSCHE  U.  P.  Gast,  Nietzsches  gesammellc  Briefe  et  A'.  Brief- 
wechsel  mit  E.  Bolide  [P.  Stengel].  Analyse.  ^1[  H  fev.  R.  Holland,  Die  Sage 
von  Daidalos  und  Ikaros  [H.  Steudingj.  Appréc.  favorable,  f  O.  Dahm,  Die 
Feldziigc  d.  Germanicus  in  Deutschland  [Wolfstieg].  Appréc.  sévère.  \  i.  KOGH, 
Rom.  Geschichte  [A.  Hock].  3'  éd.  chaudement  recommandée.  If  Le  nouveau 

30  ms.  de  Tacite  ;  <cf.  supra>  contient  non  seulement  l'Éphemeris  de  Dictys 
Cretensis  et  l'Agricola,  mais  encore  la  Germania  de  Tacite,  f  Le  prétendu 
temple  de  Vesta  à  Rome.  Nécropole  punique  de  S'«  Monique.  Fouilles  à 
Dougga.  Ophir.  Tablettes  en  terre  cuite  très  anciennes  trouvées  à  Fara. 
Table  de  bronze  ancienne  avec  les  constellations  à  Salzbourg.  tt   '8  févr. 

35  L.  SOtterlin,  Das  Wcsen  der  spraclilichen  Gebilde.  Kritische  Bemerkungen  zu 
Wundis  Sprachpsyckologie  [0.  Weissentels].  Critique  très  vive,  mais  sérieuse 
d'un  livre  important.  If  II.  Weyermann,  Geschichtliche  Entwicklung  der 
Anatomie  des  Gehirns  [  ].  Mérite  d'être  lu.  f  G.  Schapbr,  Die  Philosophie  des 
Heraklit  von  Ephfsus  u.  d.  moderne  Herakliiforschtmg   [H.  Schenkl].    Appréc. 

40  très  sévère,  t  A.  Gentille,  Del  poema  di  Ostio  snlla  guerra  istriana  [Tolkiehn]. 
liostius  aurait  composé  son  épopée  en  128  et  serait  mort  en  160  av.  J.  C. 
t  E.  K.  Rand,  Der  dem  Boethius  zugeschriebene  Traktat  de  fide  cathoHca  [T. 
Stangl].  Grands  éloges  de  ce  travail  de  débutant.  %  K.  IIeck,  Simon  Simo- 
nides.  Sein  Leben  u.  seine  Werken  I  (en  polonais)  [Z.  Dembitzer].  Recommandé. 

i5 1  Étude  sur  d'anciens  mss.  de  Stace  |0.  Miiller].  1.  Signes  musi- 
caux (neumes)  qui  se  trouvent  sur  un  mss.  de  la  Thébaïde  qui  date 
de  1010.  2.  Un  distique  de  Caton  servant  de  modèle  d'écriture  ;  il  se 
trouve  sur  le  dernier  feuillet  du  cod.  Puteanus.  3.  Une  lecture  de 
ms.  mal  comprise.  Kohlman  dans  son  éd.  de  la  Thébaïde  a  mal  compris 

bO  la  leçon  des  mss.  au  liv.  VIll,  743.  f  Mo.«aïque  rom.  trouvée  à  Pis- 
toie,  simple  mention,  ff  23  fév.  E.  Rohde,  Psyché,  Seelenkult  u.  Unsterhlicli- 
keitsglaube  d.  Griechen  [  ].  Cette  3«  éd.  est  la  reproduction  de  la  seconde  ; 
a   droit    à    notre    reconnaissance.   If  C.  Pascal,  Commentationes  Vergilianae 


WOCHENSCHRIFT   FUR   KL.VSSISCHE   PHILOLOGTE.  87 

M.  Sonntag].  Analyse.  If   A.  Gudeman,  P.   Com.  Tacili  de  vUa  et  morihiis 
Agricolae  erkl.  |G.   Johnl.  Nombreuses  reserves.  If  L.   Prbud'hommk,  Prt- 
mii're  étude  sur  l'histoire,  du    texte   de  Suétone  de    Vita  Caesarum   et  Deuxième 
étude  [Tolkiehii].  Études  prépnratoires  à  une  édition  critique  do  Suétone.  % 
L'ancien  Parthénon  à  Athènes  d'après  Dôrpfeld    aurait  été   construit  de  5 
510-490.  Mosaïque  trouvée  à  (iarthage.  Ht  i  mars.  F.  Bbchtel.  Die  attischen 
Frauennamen    nach    ihrem    System    dargestellt     [P.    Krelschmer].     Késumé. 
TA.  TOBP.  Etruskische  lleitràr/e  I  ,'E.  Lattes].  Appréciation  favorable.  Qqs. 
réserves  \  P.  Brandt,  P.  Ovxdi  Nasonis  de  arle  amatorin  libri  très  erkl.  [K. 
P.  Schulze].  Repose  sur  de  solides  études   philologiques  et  sur  une  lec- 10 
ture  très  consciencieuse  de  tout  ce  qui   a  paru  sur   le   sujet.  %  J.  Sohn, 
Einiqe  Bemerkungen  snm  liber  mcmorialis  des  Ampelius    [OpitzJ.  Appréciation 
favorable.  If  IL  RaDAU,  The  Création- Story  of  Oenesis  4,  a  Snmerian  Theogony 
and   Cosmagnny   fj.  V.    Pràsek].    Intéressant    et    réussi.    ^%   il    mars.   J. 
JESSBN,  Quaestiunculae  criticae  et  exegeticae  [Buschel.    Étude  sur  un  certain  15 
nombre  de  passages  de  Thucydide,   Platon,  Euripide  et  Xénophon;  soigné 
et  bien  pensé.  If  N.  Nilsson,  Das  Et  im  Totenknllus  d.   Grier.hen  [Steuding]. 
Analyse.  •  P.  WksSNRR,    Acti   Donali  quod  fertur  commentum  Terenli  rec.   1 
[Ileraeusl.  Peut  servir  de  modèle,  f  A.  Sanda,  Die  Aramder  [J.  V.  Pràlek'. 
Répond  à  toutes  les  exigences  de  la  science.  If  Temple  de  Mithra  sur  le  îO 
Saalburg.  Hlf  18  mars.  E.  MaaSS,  Griechen   n.   Semiteii  auf  d.    Isthmus   von 
Korinth  [Pries;.  Connaît  admirablement  tout  ce  qui  regarde  la  Grèce,  mais 
moins  bien  ce  qui  concerne  la  mythologie   babylonienne  :  aussi  ses  con- 
clusions ne  s'imposent  pas.  %  A.  PolaSCHEK,   Studien  sur  gmmm.   Topik  im 
corpus  Ciirsariiinum  [Landgraf].  Très  soigné,  f  J.  Ley,  M.   T.  Ciceronis  Cato  m 
Maior  sive  de  senectute  diahgus    [SchicheJ.   .\ppréc.  favorable  :  qq.  réserves. 
H  J.  Fl'HRER  u.    p.    Onsi,    Ein    altehrist.   Ihjpogaeum  im    Bereich    der  Vigna 
Ciissi'i  hei  Syrakus  [     ].  Résumé,  n  2o   mars.  Th.    HbinaCH.    L'Histoire  par 
les  monuaies  \K.  Rcglin;;].  Sera  utile.  H  A.  Mûller,  Das  attische  Biihnenwcsen 
[A.  Kôrte].  Résumé  chaudement  recommandé.   If  G.  L.  IIbndrigkson,    The  3o 
proconsulale  of  Julius  Agricola  in  relation  to  history  and  to  encomiuni  [G.  John] 
Des   réserves.    If    A.  Bartbl,  Ghssarium   mediae  et   infim'ie   latinilatis    regni 
Ilungariae  [W.  Ueraeus].  Grands  éloges.  Ulf  1°' avril.  J.  Ada.m,  The  Hepublic 
of  Pl'ito  éd.  [O.  Apell].   Appréciation  favorable  :   nombreuses  remarques 
de  détail.  H  G.  Schenkl  et  .\.  Reisgh.  l'hilontrati  minoris   imtgines  et   Cal- 35 
listrali  desc'iptiones    [Spiroi.   Grands  éloi^os.  ^  J.    MOller-A.    Th.    CHRIST, 
Die  Historien  des  P.  Cornélius  Tacitus  hrsg  [Andresen).   Ed.    remaniée  avec 
soin  et  avec  tact.  \%  8  avril.  Al.  Baumgartnbr,  Geschichte   d.  Wettliteratur. 
ni.  Die  griech.  u.   lat.    Literatur  d.   klass.   Altertums    [Feder].    Bien  fait  pour 
faire  aimer  l'antiquité  classique.  H  J.  N.  Svohonos,  'Ep(jir,vt{a  twv  ixvruieîwv  w 
TOÛ  'E),ey(7i'naxo'j  h'jittixo-j  x'Jx>,o'j  xïI  TOitoypayixà  'E),E'j(jtvoc  xàl    'AOtjvwv    [Steu- 
ding). Résumé,  t  J.  Schrbinbr,  Elysium  u.    Hndes  |St.].  G.  r.    ironique.  T 
W.  Fkies,  C.  j.  Caes'iris  D.  B.  G.  comm.  VU  hrsg.   [E.  WolfTi.    Bonne  éd. 
de  classe,  f  K.  Budde,  D.  Allé  Testament  u.  d.  Ausgrabtmgen  [J.  V.  Prâsek). 
Appréc.  favorable,  qqs.  réserves.  HT  IS  avr.  L.  Grippith,  Egijpt  Exploration  45 
Fund  [Wiederaann].  Indispensable.  J  L.  Mryer,  llandbuch  d.  griech.  Etymo- 
logie  (BarlliolomaeJ.  Grandes  réserves,  f  Itomische  Komodien  deutsche  v.  C. 
BahdtIIL  d.].  Éloges  de  celte  trad.  et  de  l'inlroduclion.  T    U.    Ebeling-J. 
Langb,  Schulwiirterbuch  zu  Caesars  Kommentnrien  U.  d.  'gall.  Krieg  u.  d.  Biir- 
gerkrieg  |E.  WolfT].  Éloges  de   cette   o*  éd.  \  R.  Peipbr  et  G.  Rightbr,  L.  so 
Annaei  Senecae  tragoediae  rec.  [GemoHJ.  Celte  seconde  éd.  fera  son  chemin  à 
côté  des  autres  éd.  de  S.  \  E.  GiCGOTTI,  La  guerra  e  la  pace  nel  mondo  anlico 
[R.  Lange].  A  toutes  les  qualités  et  les  défauts   des  autres  ouvrages  de  C. 


88  1903.  —    ALLEMAGNE. 

m  22  avr.  F.  H.  M.  Blaydes,  Spicilegium  Aristophaneum  [Kaehlerl.  Cet  ou- 
vrage n'augmente  pas  la  réputation  de  B.  comme  critique  et  comme  inter- 
prète d'Aristophane,  quoiqu'on  puisse  y  relever  bien  des  citations  méri- 
toires. If  L.  Cl.  l'URSER,  Ciceronis  epistulae  rec.  vol.  IH   [Sternkopf].   Eloges 

5  de  cette  éd.  qui  sera  utile  aussi  en  Allemagne.  1[  (i.  Thilo  et  H.  Hagbn, 
Servit  qui  ferunlw  in.  Vergilii  carmina  commentarii  IH,  2  [Regellj.  Appréc. 
favorable,  t  J.  J.  ESSBR,  De  pauperum  cura  apud  Rominos  |Miillerl. 
Excellent  à  tous  égards.  If  M.  G.  Sutphbn,  A  collection  of  Latin  proverbs 
sapplemenling   Ottos    Sprichwôrler   u.  Sprichwôrtliche    Redensarten   der   liomer 

10  [Weyman].  Lectures  étendues;  beaucoup  de  soin,  n  "-••  avr.  B.  P. 
Grenfell  —  A.  s.  Hunt.  —  j.  g.  Smyly,  The  Tebiunis  papxjri  I  [Grônert]. 
Grands  éloges;  nombreuses  remarques  et  additions  du  critique,  f  N.  Festa, 
l'alaephali  71.  àitfdxwv,  Ihracliti  qui  fertur  libellus  tz.  àTtfetuv  excerpta 
Valicana  éd.   [Spiro].  Travail  énorme  :  définitif,  f  F.  M.  Padelford,  Essay 

15  on  the  Sludy  and  Use  of  Poetry  by  Plutarch  and  Basil  the  Great  (J.  Ziehen]. 
Trad.  anglaise  avec  introd.  L'exécution  ne  répond  pas  à  l'excellence  du  but. 
%  J.  ToMiNSGK,  De  compositione  P.  Terenti  Pliormionis  [Hùffner].  Essaie  de 
montrer  que  la  composition  du  Phormiou  est  symétrique;  tentative  man- 
quée.  If  A.  Malfbrthbiner,   C.   J.    Caesaris   D.    B.   G.    comm.  seplimus  erkl. 

20  [p.].  Sera  utile  pour  la  lecture  personnelle,  f  Reproduction  du  Ravennus 
d'Aristophane.  Collection  des  docuinenls  bysantins.  Fouilles  à  Orchomènes 
et  au  lac  Copaïs.  Découverte  d'antiquités  à  Diedenhofen.  Reconstitution  de 
la  «  Forma  Urbis  ».  Hf  6  mai.  (t.  Mellbn,  De  lus  fabula  capila  selecta  [Steu- 
dingj.  Contribue  à  résoudre  toutes  les  difficultés,  f  R.  Krumbiegbl,  Index 

26  verborum  in  Varronis  rerum  rusticarum  libros  1res.  [C.  'Weyman].  Appréc. 
favorable.  %  A.  P.  Ball,  The  satire  of  Seneca  on  the  apotheosis  of  Claudius, 
commonly  called  the  'Atcoxoî.oxÙvtwo-k;,  [GemoUl.  A  de  la  valeur  pour  la  cons- 
titution du  texte  :  les  remarques  surtout  sont  importantes,  f  V.  Usani,  Di 
una  doppia  redazione  del  commenta  di  Benvenuto  da  Imola  al  poema  di  Lucano, 

30  et  Catullo  mimografo  e  uno  scolio  lucaneo  [Tolkiehn].  Résumé.  T  Fouilles  à 
Orchomènes  et  dans  l'île  de  Tenos.  Palais  près  d'Herakleion  en  Crète. 
Tombeaux  à  Tripoli.  Fouilles  à  Leucade.  Découverte  de  la  Basilica  Aemilia. 
tu  13  mai.  E.  H.  Bevan,  The  house  of  Seleucus  [Regling].  Repose  sur  des 
recherches   aprofoudies.  Résumé,  f   A.    Flasgh,   Die  sogenannle  Spimf.rin^ 

36  Erzbild  in  der  MUnchener  Glyptathek  [.Sauer),  Dernier  art.  de  ce  Qu  connais- 
seur en  art  grec.  C'est  là  une  œuvre  de  Praxitèle,  mais  ce  n'est  pas  la 
TTjXiouixévri .  f  c.  Pascal,  Fatli  e  legendi  di  Roma  antica  [Ilôck].  Intéressant, 
instructif,  malgré  des  réserves,  f  IL  de  la  Ville  de  Mirmont,  Études  sur 
('ancienne  poésie  latine  [Tolkiehn].  L'utilité  de  ce   livre  n'est  pas  en  rapport 

W  avec  ses  dimensions.  1  J.  Brix,  —  M.  Niembyer,  Plaulus.  AusgewàhUe  Komô- 
dien.  4,  Miles  Gloriosui  [Trautwein].  Appréc.  favorable  de  cette  3^  éd.  T 
H.  Dbssau,  Inscr.  Lalinae  selectae  II,  1  jlhm].  Matériaux  bien  ordonnés  et 
bien  choisis.  Prix  trop  élevé,  f  II.  'Wilkinson,  Corn.  Ncpos  U  [  ].  Utile 
pour  les  écoles  anglaises.  ^  Les  champs  de  bataille  du  Granique  et  d'Issus. 

45  ^f  20  mai.  R.  Preiser,  Zum  Torso  von  Belvédère  [Sauer].  Sérieux  et  bien 
lait,  mais  résultats  négatifs.  If  P.  J.  M.  van  Gils,  Quaest.  Euhemereae 
[Tolkiehn].  Peu  agréable  à  lire  :  des  réserves  sur  le  fond.  ^  A.  Gudbman, 
The  sources  of  Plutarch's  life  of  Cicero  [Hôck].  Résumé.  ^  G.  LODGB,  Lexicon 
Plautinum.  I,  fasc.  1  (a-alius).  [Trautwein].    Appréc.    en  somme  favorable. 

50  f  F.  FuQNER.  Des  Titus  Livius  Rom.  Oeschichie.  2,  Auswahl  a.  d.  1.  Dek. 
[E.  Wolirj.  Destiné  à  faciliter  la  lecture  des  classiques  aux  élèves  pressés 
par  les  exigences  des  programmes  actuels,  f  A.  Waldegk,  Praklische  Anlei- 
tung  sum  Unterricht  in  d.  latein.  Gramm,  nach  dem  neuen  Lehrplanen  [Ziemer]. 


WOCHENSCHRIFT   FUR   KLA.SS1SCHE   PHILOLOGIE.  89 

A  recommander,  tu  27  Mai.  E.  SGHWArtz,  CAarafc(«rftop/e  atis  d.  antiken  Lite- 
raïur  [Weissenfelsl.  Des  réserves  ;  écrit  dans  un  style  qu'on  qualiflerait  de 
tumidum  et  même  de  putidum  et  d'affeolatum  et  qui   relève  de  ce  qu'on 
appelle  en  France  «  genre  précieux  ».  K  F.  Han.vig,  De  l'egaso   [Steuding]. 
Rendra  des  services  pur  les  matériaux  qu'il  met  en  œuvre.  H  J.  Kromaybr,   6 
Anlike  Schlaektfelder  in  Grieckenland ;i,  Von  Epaminondas  bis  zum  Eiugreifea 
der  Rômer.  [Oehler].  A  de  la  valeur.  If  II.  Jurenka.   Auswahi.   aus   d.  Rom. 
hjrikern   mit  griech.   Parallelen   [SchulzeJ.  Bien    fait  pour   les   écoles,  mais 
insuffisant  pour  ceux  qui  étudient  la  philologie.  %.  K  RûGK,  Oas  Excerpt  d. 
Naluralis  Uistoria   d.    Plinius  von    Robert   von   Cricklade  (J.  Miiller).  Uliie  el  lo 
méritoire.  H  V.  GaRDTII.\USEN,  Sjmmlungen  u.  Katuloge  griech.  Handschviften 
[Wartenborg].  Guide  sûr,  qui  épargnera  beaucoup  de  peines  et  de  dépenses 
aux  chercheurs.  H  V/.  Soltau,  UrspriinglichesChristenlumin  seinev  Bedeulung 
fiirdie  Gegenwarl  [Rodenbusch].  Méritoire.  \  Découvertes  à  Herakleion  en 
Crète.  Musée  de  Delphes.  Fouilles  à  Megiddo.  n  3  jn.  J.  Kirghnbr,  Prosopo-  is 
gvaphia  Allica  éd.  II   tWinther].    Très  grands  éloges.  \  O.  Kbrn,  Ueber  d. 
Anfànge  d.  hellenistischen  Religion  [Steuding].    Donue   une   idée  en  somme 
assez  juste  de  ia  religion  grecque   à  ses  débuts.  ^  Ant.  Zingbrlb,  T.  Livi 
a.  u.  c.  libri,  111,  1,  21-2y.  Éd.  min.  [Ileraeus].  Diffère  eu  bien  des  endroits 
de  l'éd.  de  1900.  K  A.  L.  Jellinck,  Bibliographie  d.  vergleichenden   Literaturge-  ÎO 
schrchte  hrsg.  I.  1  u.  2  [Barder].  Très  pratique,  f  G.  Ri.;thwisch,  ./a/ife.s'6e- 
richte  ù.  d.  hôhere  Schulwesen,  hrsg.  [Weisseufels].  Analyse  el  éloges  de  ce 
16"  vol.  t  Nouv.   fouilles   en   Egypte  de  Flinders  Pétrie.   Découverte  d'un 
arsenal  carthaginois.  Trouvé  à  Athènes  un  tombeau  du  i"  s.  av.  J.  C.  et 
un  coin  des  anciens  murs  de  la  ville.  Nouveau  tombeau  trouvé  au  Forum  ^ 
Romanum.    Antiquités   rom.    à    Arles,  n   '•0   Jn-    Pa"'îys   Realencyclopàdie 
u.  s.  w.  hersg.  v.  G.  Wissowa  Suppl.  1.  II.  [Harder].  Contient  une  foule 
de  renseignements  nouveaux.  H  A.  Fughs,  D.  Temp^ralsiïtse  mit  d.  Konjunk- 
lioncn  «  bis  »  u.  «  so  lange  als  »  [Vollbrecht).  Méritoire  el  important,  mais 
doit    être  employé    avec  prudence    et    critique,   f  0.    Kbllbr,    Pieuda-  30 
cronis  scholia  in  Horntium  velustoria,  rec.  1.  Schol.  A  V  in  carmina  el  epodos 
[EndtJ.    Méritoire.    \    Fr.    Blass,     ErangHium    secundum   Matthieum   cum 
variae  lectionis  delectu  [Knopf).  La  plupart   des   leçons  nouvelles  intro- 
duites dans  le  texte  smit  des  probabilia  qui  ne  seront  pas  admises  d'une 
manière    durable.    1[  Georgii    Acropolilae    opéra   rec.     A.    IIbisbnbbrg.    I.  38 
[Uraesckel.  A  droit  à  la  reconnaissance  de  tous  les  amis  des  études  bysan- 
tini'S.  U  P.  Cauer,  Dtiplik  in  Sachen   der    Reformgymnasiums   [Weisseufels]. 
Kcrit  avec  le  cœur.  ^  Fouilles  à  Yverdon  (Suisse).  %%   17  jn.   U.  VVilamo 
wiTZ-MoELLENDOilF,  Timolheos,  Die  Perser  hrsg.    ID.,  Der   Timotheos-Papyrus 
mit  Eiuleituug  u.  Texterganzung  [Mekler].  A  droit  à    toute  notre  recon-  4J 
naissance.  1[  Cas.  Morawski,  Catidliana  et  Cioeroniana   [Schulze].  Contient 
trois  dissertations  sur  les  rapports  de  Catulle  et  de  Cicéron  ;  sur  les  tour- 
nures de  Cic.  imitées  par  les  écrivains  postérieurs;   sur  les   formules  de 
serment,  f  A.  MuLLEK,  o/ug'enii/'in'socge   in  d.  rôm.  Kaiserzeit   [Weisseufels]. 
A  droit  à  la  reconnaissance.  If  A.  Ubintzs,  Lalein  u.    Deutsch.  Ein   Beilrag  « 
zum  zeitgemàssen  Ausbau  hOherer  Lehranslalten  [id.J.   Dirigé  contre  l'iu- 
fluence  de  la  littérature  latine,  t  Contenu  du  vol.  III  des  Oxyrhynchus  Pa- 
pyri  et  trouvailles  nouvelles,  f  Fouilles  en  Crète.  Objets   trouves  à  Anti- 
cythère.  tH  24  in.  S.  IVIagran,  'Apio-ro^évou  'Apaovixx  o-Toi/Eta  éd.  with  trans- 
lation, notes,  introd.  and   in<lex    of    words    ;H.    G.].  Très    méritoire.  1[  H.  50 
Bretzl,     Botanische     Forschimgen     d.    Alexaiiderzuges    [Fischer- Benlzon)  . 
Éloges  à  tous  égards.  1[  P.  RaSI,  Di  Lucilio  Rudis  et  Graecis   intacti  carminis 
auctor  [Tolkiehn].  Explique  lier.  Sat.  I,  10,  64    sqq.   Le   rap.  n'admet  pas 


90  1903.    —   ALLEMAGNE. 

son  explication,  f  A.  Zingeri.b,  T.  Livi  a.  u.  c  libri  VII,  2,1.  43.  Ed.  maior 
[Heraeus].  Éd.  faite  d'après  le  ms.  de  Vienne.   Le  rp.  propose   nii  certain 
nombre  de  lectures.  ^  E.  Schwartz,  Eusebins  Werkp^l,  Di/'  KirchengescMchle 
bearb.  Th.  Mommsen,  Die  iatein.  UebersHzunq  d.   liuftnus  bearb.  [Draesfkej. 
5  Excellents.  ^  B.  IIeinziG,  Die  Scinde   ['ranckre.iclts   in  ihrcr  hislorischen   Ent- 
wickhmg,  besonders  seit  dem  deutsche-franzôsischi-n   Krieg   ;Wfissenfels% 
Exposé  sûr   et   bien  fait.  U    R.   Klussmann,    Systematisches    Verzeichnis    d. 
Abhandlungrn,   welche  in  d.  Schiilschrifien  samtlichen  an   d.  Programm- 
tausche  leiliiehmendeti  Lehranstalten  erschienend  sind  IV.  1896-1900  |H.  D.J. 
10  Très  bon.  Hf  1"  juil.  J.  L.   IIp.ibkrg,  Claudii    l'iolemaei    Opéra.  I.  Syntaxis 
Mathematica .  Pars  2  lib.  7-13  [Giinther].  Les   sévères   méthodes   de   H.    sont 
trop  connues  pour  qu'il   soit   nécessaire  d'insister.  K  G.    Peiser,  De  invec- 
tivii,  quae  SaUtistii  et  Ciceronis  nominihvs  feruntur  fLôschhorn].  Intéressant. 
1[  G.  NÉMÉTHY,  A.  Persii  Flacci  Satirae  éd.    [[Ielm|.    Grands   éloges,  f  I.  M. 
18  J.  VaI.ETON,  Het  oud-romeinsche  huv>elijk  in  het  licht   van    het   zedelijk  oorileel 
[H.  D.].  Ce  discours  en  hollandais    traite   du  mariage  jusqu'à  Constantin. 
A  de  la  valeur.  1[  K.   Dieterigh,  Gesckichte   d.    bysanlin.    u.   neugriech.  Litle- 
rahir.  Die  IJlleraturen  d.  Oxtens   in  EimMarstellungen   IV,  1    [Wartenberg]. 
Éloges.  H  A.  DiETEKICH,  Ueber  Wese.n   u.   Ziele  der    Volkskunde.    IL  Usenkr, 
îO  Ueber  vergleichende  Silten-u.  Becldsgeschichle  [Weissenfels].    Pleins   d'enthou- 
siasme. 1[  P.  Cauer,   Palaeslra  vitae   [O.  Weissenfelsl.   Appréc.    favorable.  1[ 
Mosaïque  de  Timgad.  Relief  de  Palazuelos  diins  la  Sierra   Morena.   Sépul- 
tures rom.  près   Cuine.»:.   Mur  rom.   à  Londres.   tH  8  juil.  J.  Goodspbed, 
Greek    papyri    from   llie    Cairo    Muséum,    togelher    with    papyri    of    Roman 
sti  Egypt  from  American  collections   [W.  Crônertl.  Précieux.  If  II.  Krakbrt, 
Herodas  in  mimiambis  quatenus  comnediam  graecam  respexissevideatur[\VQry>el]. 
Exagère  la  part  des  réminiscences  chez  H.  f  B.  L.  Gildersleeve,  PrabUme 
in  greek  Syntax  [WollbrechlJ.  Éloges,  f  W.  Hodermann,  Unsere  Armeesprache 
in  Dienste  der  Caesnr-Vebersetzung  [Frôhlich].   Recommandé.  H  V.  de  Cres- 
30  CENZO,   Sludi  su  i  fonli  deU'Eneide.   Pius  Aeneas  [Cauer] .    Eloges   avec  qq. 
réserves.  H  E.    Gerland,    Neue  Quellen  sur  Geschichte   d.    lalein.    Erzbislums 
Palras  [DraesekeJ.  Important.  \  Ch.  André,  Le  latin  et  le  problème  de  laUm- 
gue  internationale  [Weissenfels].  Réserves.  tH  1S  juil.  F.  Kammrr,  D.  polare 
Ausdruckweise  in  d.    grierh.  Literatur  [Schneidewin].    Très  grands  éloges.  % 
36  C.  0.  ZuRETTi,  Omero.  Vlliade  comm.  V  [Rothel.  Appréc.  favorable.  \  C. 
Pascal,  L'imitazione  di  Empedocle   nelle  Metamorfosi  di    Ovidio    H.    W].  N'est 
un  gain  ni  pour  Ovide,    ni   pour   Empédoclo.  t   J-   Baumer.  De  Posidonio, 
Megasthene,  Apollodoro  M.  Annaei  Lucani  àuctoribus  [Ilelm].  Très   bon  travail 
de   débutant.  %  A.    WaGHTER,    D.   Verfall  d.  Grieehentums   in    Kleinasien  im 
40  lijahrit.  [Hirsch].  Compétent  et  instructif.  1[1[  22  juil.  N.  Wbcklbin,  Aeschy- 
los,  Die  Schutzflehenden  IPeppnmller].  Celte  éd.  dans  laquelle  ou  sent  tout 
l'amour  de  W.  pour  Eschyle,   montre  que  la  critique  peut  améliorer  bien 
des  passages  qu'on  considérait  comme  désespérés.  %  E.  IIarrison,  Sludies 
in  Theognis  together  witli  a  texl  of  Ihe  poems  [Sitzler].    Malgré  toute  la  peine 
46  qu'il  s'est  donnée  H.  n'apporte  rien  do  bien  nouveau.  \  B.  IIaussoulher, 
Éludes  sur  l'histoire  de  Milel  et  du  Didymeion   [Regling].  Captivant  et  utile.  ^ 
IL  NisSEN,  ItaliscUes  Landeskunde.  II,  2  [Detlefsen].  Sera  longtemps  encore 
indispensable  pour  les  historiens  et  les  interprètes  des   littératures  an- 
ciennes.^ G.  Fbrrama,  Ops  Turrigera  fu.  W.J.  Cherche  à  déteriniiier  qui  est 
50  turrigera   Ops  (Ovide,    Tristes,   II,    22-2'j)   et  dans   quelles   circonstances 
Auguste  ordonna  de  lui  adresser  des  prières,  f  C.   Pascal,  Osservazinni  :iul 
primo  libre  di  Lucretio  [Tolkielin].   Éloges.  ^  B.  RomaNO,  La  critica  lelteraria 
di  Aulo  Gellio  [FroebdeJ.    Sérieux,  t  Du  Bois-Reymond,  Attische  Landschaft 


WOCHENSCHRIPT  FUR   KL,\SSISCHE   PHILOLOGIE.  91 

mit  der  Akropolis.  ID,  Am  Tempel  von   Aegina  [     ].    Font  partie  des  KiinsUe- 
rischer    Wandschmuck.  Vivement   recommandés.   ^  F.    von   Okfblb,    Keil- 
schriftni'-diHn  in  PamKcfen [Messersclimidl].  Intéressant.  HH  29  juil.  et  5  août. 
N.  Wecklbin,  AcKchrjlos,  Siebfn  gegen  Thi-ben  [Weissenfels].  A  la  liauteur  do 
la  science. f  0.  Ai.tenburo,  Euripides  Uippolyt  hrsg.  [Busctiel.  Ne  doit  être  s 
employée  qu'avec   prudence.   H  R.  G.   Flickinqer,    The  meaning  of  inl  Tfi; 
»xr|VT|;  m  writers  of  Ihe  fourlh  century  [Kôrtel.  Sera  le   bienvenu  des  parti, 
sans  de  la  théorie  de  Dôrpfeld.  H  W.  A.  Egkels,  «TTe  as  an  index  of  style  in 
the  orators  [Silzler].    Rien   de    nouveau.  1[  J.    Kaerst,  Die  antike   Idée  der 
Oekumene  in  ihrer  politischen  u.    kulturellen  Bedeuiung  [Cauer],  Grands  éloges,  lo 
1[  G.  IIOELSCHER,  Pnlaeslinn  in  der  persischen  n.   hellenistisclur  Zeit  [Wilrich]. 
En  somme  ne  fait  pas  faire  un  pas  à  la  science.  \  S.  Schlittbnbauer,  D. 
Tendenz  von   Ciceros  Orator  [Weissenfels].  A   tort    de  considérer  l'Orator 
comme   une  œuvre   de  polémique   contre  les   ennemis  de  l'éloquence  de 
Cicéron    et   en  particulier  contre   les   Néo-Attiques.   K  Fr.   Rohde,  Cicero  |g 
quae    de  invenlinne   praecepil  quatenus  secutus  sit   in    orationibus   [Tolkiehn]. 
Contribution  utile  à  l'histoire  de  la  rhétorique  et  qui  permet  de  bien  appré- 
cier   la    manière    de    travailler    de  G.   K   R.   Pichon,   De  sermone  amatono 
apud    latinos  elegiarum    scriptores   [Schulzel.   Beaucoup  de   travail,  mais   les 
résultats  ne  sont  pas  à  la  hauteur.  \  G.  Lumbroso,  Expositio  totius  mundi  et  20 
gentium  [Manitius].  Appréc.  favorable. K  F.  Het tner,  lUuulriertev  FiiUrcr  durch  d. 
f'rovinzial- Muséum  in  Trier  [Koenen].  Des  réserves,  mais  n'eu  est  pas  moins 
un  souvenir  de  l'activité  de  II.   comme   chercheur,  f  Beitràge  sur  alten  Ge- 
schichle  u.  griech.-rôm.  Altertumskunde  [C.  F.].  Analyse  de  ce  «  Festschrift  »  en 
l'honneur  du  60"  anniversaire  de  0.  Ilirschfeld,  f  W.  v.  Landau,  Beitràge  jg 
zur  Alteriumskuvde  d.  Orient.  3,  1>.  Stèle  vom  Amrilh.  Die  neuen  phônizischen 
Inschriften  [Prâseclt].  Résumé  favorable,  f  P.  Dorwald,  ilriech.  Wortschatz 
[Gillischewski).  Recommandé  pour  l'usage  privé,  mais  pas  comme  livre  de 
classe.  U  P.  Meyer,  Die  Ausspmche  des  C  und  T  im  klass.  Latein  u.  ihre   Ein- 
fiihrung  in   d.    heutige   SchiJ praxis   [HirschfelderJ.    Résumé.   HK    12  août.    "V.  30 
Inama,  /  Seite  a  7'e6?  [Buschel.   La  constitution   du  texte  laisse  à  désirer; 
notes   bonnes,  f  A.    IIammond,    Arisiotle's   Psychology   transi.   |A.  Dôring]. 
Eloges.   1   C.  Pascal.  Studi  i  critici  sul  poema  di  Lucrezio    [Weissenfels]. 
Appréc.    favorable.    H   Th.   Schiche,   Aus  Ciceros  philosopliischen  Schriften. 
Ausw.  [id.].    Eloges,  f  G.  Gortz,   C.  Maecenas  [VoUbrecht].   Mérite  d'attirer  36 
l'attention.  1[  E.  Schulze,  Dte  rom.  Grenzanlagen  in  Deulschland  u.  d.  Limes- 
kastell  Saalhurg  [Uockh].  Instructif  et  captivant,  t  E.  MaaSS,  Die  Tagesgôtter 
in  Bom  u.  d.  Provinzen  [Sleudiug].  Résultats  contestables  ;  mais  la  manière 
dont  le  sujet  est  traité  et   les  matériaux  amassés  assurent  à  ce  livre  un 
succès  durable,  f   A.  Puech,   Becherches  sur  le  Discours  aux  Grecs  de  Tatien.  40 
suivies  d'une  trad.  française  du  discours  avec  notes  [DraesekeJ.   Pénétrant 
et  se  lit  facilement,   mais  n'apporte  rien  de  bien  nouveau.  H  II.  Gblzbb. 
Der  Patriarchat  von   Achrida  [llirsch].    Intéressant  et  instructif  pour  ceux 
qu'intéresse  l'histoire  de  l'Église  dans  la  Péninsule   des  Balkans.  ^^   V)  et 
26  août.  R.  IIiRZBL,  Der  Eid  [Zielinski].  Excellente  contribution  à  l'histoire  u 
du  serment,  f  G.  Weicker,  D.  Seelenvogel  in  d.  allen  Literatur  u.  Kunst  [Ros- 
cher].  Grands  éloges.  If   O.  WoHLERMann,    In  Sapphus  carmen  II  qnaesliones 
crilicae  [Lôsclihorn].  Réussi,   f    K.  IIachtma.nn,    D.  Akropolis  von   Atlien  im 
Zeitalter  d.  Perikles  [Hock].  Destiné  aux  élèves,  plaira  aussi  an  public  lettré. 
\  F.  GeyER,  Topographie  u.  Ceschichte  d.  Insel  Euboia.    I.    Bis  zum  petoponne-  50 
sischen  Kriege  [Lang].  Grands  éloges.  %  C.  Rogge.  Aus  d.  Demoslhenes  Lektiire 
[Hammer|.  Des  qualités,  mais  c'est  plutôt  une  analyse  esthétique  qu'un 
résumé  sommaire  et  concluant  des  deux  premières  Olynthionaes.  ^  J. 


92  1903.    —   ALLEMAGNE. 

Mbsk,  IsokraCes  Panegyrikos  ;  E.  Skwera,  Lysias  Reden  gegen  Eratùsthenes 
und  liber  den  Oelbaum  |S.  A.J.  Appréc.  favorable,  t  P-  Rbutheb,  De  Cnlonis 
de  agri  cuUura  libri  vesiigiis  apud  Grnecos  iGemolll.  Mérite  d'attirer  l'atten- 
tion jeconnaissaiile.  t  0.  Drenckhahn,  Cicei-os  Uede  fur  Mwena  (Schiche]. 
5  Sera  utile  pour  les  classes.  %  0.  W.  Bain,  77ie  poems  of  Ovid  [].  Choix  très 
heureux  pour  les  classes,  f  W.  Reeb,  Des  Q.  Cnrtius  llufus  Geschichle  Alexanders 
des  Grossen  Ausw.  [Opitz).  Bon  :  éloges  du  commentaire.  1[  K.  Krumba- 
CHBR,  D.  l'roblem  d.  neugriech.  Schriflsprache  [Hatzidakis].  Appréc.  sévère. 
H  Un  ms.   de  Madrid  de  l'Historia  Apollonii  régis  Tyri  [M.  Nledermann]. 

40  Ms.  de  mélanges  sur  parchemin  n»  'JTSS  qui  date  d'environ  1400  et  qui 
est  à  la  Bibl.  de  Madrid;  il  provient  de  la  collection  du  Marquis  de 
Gambis-Valleron.  Il  est  précédé  de  l'Epitome  de  Julius  Valerius, 
Historia  adbreviata  Alexandri  imperatoris,  et  va  du  fol.  68  a— 79  a. 
Texte   du  commencement  (chap.    1    à  4).    %%   2    sept.    R.    G.    Ceaton, 

I»  Apollonii  Bhodii  Argonauiica  rec.  [Jessen].  G.  est  conservateur  dans  celte 
éd.  L'apparat  critique  est  intelligemment  choisi,  f  Cb.  W.  Pepplbk, 
Coniic  lerminalions  in  Avistopilianes  and  Ihe  comte  fragments  [Sitzlerl. 
Eloges,  f  F.  Knoke,  Gegenwàniger  Stand  der  Forschungen  ueber  die 
Rômevkriege  in  Nordviesll.  Deutsclilmd  CWolfT].  On  peut  ne   pas   souscrire  à 

20  toutes  les  conclusions,  mais  on  doit  reconnaître  que  K.  l'emporte  sur  ses 
adversaires  dans  la  compréhi  nsion  des  testes  des  auteurs.  |  Acla  Aposto- 
lorum  apocrypha  II,  2,  Acla  f'hilippi  et  Acla  Thomae  accedunl  Acta  Barnubae 
éd.  M.  Bonnet  [Raube].  Très  grands  éloges,  t  T.  Birt,  I.aienurteil  uhcr  bil- 
dende  Kunsl   bei    den  Allen    [Ziehen].   Appréc.   favorable.   H    0.  ftibbeck.    Ein 

21)  BUd  seines  Lebens  ans  seinen  lirief  iSiti-4S9S.  A  droit  à  notre  reconnaissanci-. 
H  Quelques  détails  sur  Je  vol.  IV  'les  Oxyrynchus  Papyri.  Fouilles  à  Baby- 
lone.  Fouilles  de  Scllin  en  Palestine.  HH  'J  sept.  E.  S.  Schuckburgh,  The 
Antigone  of  Sopitocles  [Sleinberg].  Abrégé  de  la  grande  éd.  de  R.  Jebb. 
Utile  pour  les  Universités,  moins  pour  les  classes  élevées  des  collèges.  H  G. 

30  H.  MuLLER-R.  IlUNZlKER,  Soplwcles  Pliilokletes  [  ].  Recommandé  pour  les 
classes.  %  Th.  G.  Burgess,  Epideictic  Literature  [G.  F.|.  Résumé.  1  M.  C.  P. 
SCHMIDT,  AUphilologische  lieilràge.  1,  H oraz- Sludien  [Weissenfelsj.  Tombe 
trop  souvent  dans  la  subtilité.  %  11.  Kienzlb,  Ovidius  qna  ratione  compen- 
dium    ntythologicum    ad   metamorpboseis    componendas    adhibuerit   [Schulze]. 

33  Soigné  et  méritoire.  \  Kleine  Texte  fUr  Theologische  yorlesitngen  u.  Uebungen, 
H.  LiETZMANN,  Die  drei  àltesten  Marttjrologirn  ;E.  Klostermann,  Apocrypha, 
<,  Reste  d.  l'elrusevangeliums,  d.  Petrusapokalypse  u.  d.  Kerygma  Pétri.  ID., 
Ausgeiv.  Predigten,  1,  Origenes  Homélie  X  iihcr  d.  Propheten  Jeremias  [Knopf]. 
Éloges.  1[  H.  Mengk,   Griech.-Deutsches   Schuhvôrterbiich  [Gillischewski].  Re- 

40  commandé.  H  U.  Bulle,  Klingers  Reelhoven  u.  d.  farbige  Plantik  d.  Griechcn 
[Ziehen],  Intéressant  pour  l'histoire  de  la  polychromie  dans  la  sculpture 
ancienne.  \  Trouvailles  à  Kphèsc.  Monnaies  à  Oreos  en  Enbée.  Statues  an- 
ciennes achetées  par  le  Musée  du  Cinquantenaire  à  Bruxelles.  Fouilles  à 
Samos.  Nouvelles  de  Grète.  HK  16  sept.  K.  Lehrs,  Kleine  Schriflen  hrsg.  v. 

ib  A.  LUDWICH  [Scheiikl].  Réserves.  H  V.  Buzkskul,  Einleitung  in  die  Geschichle 
Gî'iec/ienianrfs  [Prâsekj  (En  russe);  grands  éloges.  1[  G.  Blinkenberg  et  K. 
F.  KiNCH,  Exploration  archéologique  de  Rhodes  I  [Larfeld].  Détails  iuté- 
r>>6sants  sur  l'ancienne  acropole  de  Lindos.  Sera  repris  et  continué 
dans    un    ouvrage    plus    étendu,  f  C.  Thulin,  De   obliqua    oralione    apud 

50  Thucijdidem  (WidmannJ.  Soigné,  f  E.  Knorr,  De  Apollonii  Rhodii  Argonau- 
ticorum  fontibus  quaesl.  sel.  [Jessen].  Appréc.  favorable.  H  L.  Dittmbyeh, 
(Jntersuchungen  iiber  einige  Handschriflen  u.  tatein.  Utbersetzungen  d.  Aristole- 
Uschen   Tiergeschichte  [BitterhaufJ.  Grands  éloges,  f  M.  Chico-G.  Ferrari, 


WOCHENSCHRIFT    FUR   KLASSISCHE   PHILOLOGIE.  93 

Disionario  CetaHano  [Wolff].  Bon.  If  W.   VOLKMANN,    Die  Nekijia   im  i,echsten 
Duché  der  Aeneide  Vergils  [Winlher].   Coulribue  à  faire  comprendre  ce  pas- 
sage de  Virgile.  \  Fouilles  du  Forum  Homaimm.  Sépultures  gallo-roui.  à 
Paris.  Ara  Paris  Augusiae.  Autel  et  terres  cuites  rom.    à  Cologne.  Boute 
rom.  il  Trêves.  Aniiquilës  rom.  à  Reruagen  et  Bermel.  Hypocauste  rom.  à  s 
l'ongres.    Fouilles  à  Erning,  Bavière.  HH  23   sept.   J.  U.  Fabsi-A.    Kabgi, 
Homers  Odijssee  I  (a-î)  [CauerJ.  Les  changements  ne  répondent  pas  et  ce  qu'on 
attendait  de    Kaegi.K   C.  Htjde,  Thttcydidis  historiae,   I.   V-VIII.    Ed.  min. 
[Widmann].    Peu  approprié  aux  écoles.  ^  I.  M.  J.    Valbton,  Hierosolymn 
capta  [Driiner].  Glierche  à  quel  point  le  témoignage  de  Josèphe  fait  autorité  lo 
pour  la  prise  de  Jérusalem.  %  F.    Gaffiot,   Éludes  latines.   Le  subjonctif  de 
répétilion  [Weissenfels].  Approfondi  et  soigné.  If  O.  Jager,  Was  verstehl  man 
unier  mitional  Erziehung  |id.j.  Éloges.  \   Trouvaille  de  la  base  de  la  statue 
équestre  de  Domitien  sur  le  Forum  Romanum.  If  Fouilles  de  Ramsay  dans 
les  environs  de  Tarse. Hlf  30  sept.  J.  ab  Arnim,  Sloicovum  veterum  fragmenta.  16 
3,  Chrynippi  fragmenta  logica  et  plvjsica  [BonholTer].  Grandj  valeur  :  puisse  A. 
avoir  maintenant  les  loisirs  nécessaires  pour  exposer  dans  son  ensemble  la 
philosophie   stoïcienne,  tâch  ;   pour   laquelle  personne  n'est  mieux  qualillé 
que  lui.  If  W.  Kroneut,  Die  Uebei-lieff.rung  des  Index  Academicoium  [SchenklJ. 
Très    important.    If  L.    Cohn,   l'hiUmis    Alexandrlni   opéra    quae   supersunt.  20 
Vol.  IV.  [Asmus).    Appréc.   favorable.  If  II.    Belling,  Sludien  u.  die  Lieder- 
biicher  des  Hoiaz  [P.].   Écrit   avec  un  soin  extraordinaire  et  une  connais- 
sauce  approfondie  de  la  poésie  au  siècle  d'Auguste;  mais  qques  réserves 
sur  la  théorie  de  l'arrangement  des  odes.  ^  K.   Krumbacher,  Das  Problem 
der  neugriecli.  Schriflsprache  [Warlenberg].  Remarques   à  propos   de  l'art.  « 
d'Hatzidakis  <cf.  supra >  :  recommandé.  If  Nouvelles  découvertes  à  Tim- 
gad.  Ville  gallo-rom.  à   Saint-Flour.    Sanctuaire  de  Mithra  à   Saalburg. 
Restes  d'un  théâtre   rom.   à    Parme.  If    Sur   le   fragment    du   Timée   do 
Cicéron   ;C.    Fries).     Réponse    aux   remarques    de    Sohiche   <  Jahresber. 
d.    phil.  Vereins   1903,  p.  76-89  >   sur    le   prooemium  et  sur  la    question  30 
de  savoir  si  ce  prooem.um  et  le  fragment  appartiennent  l'un  à   l'autre. 
F.   conteste   les  différences   que   3 .    croit    devoir   relever    entre    le    dit 
prooemium  et  d'autres  introductions   des   traités   de   Cicéron.    Ifl  7   oct. 
W.  DôitPFELD,  Troja  u.  Ilinn.  Ergebnlsse  der  Ausgrabungen   in  der  vorhis- 
torischen  u.  historischen  Schichten  von  Uion  1870-I89S  [Kôrte].   Ouvrage  35 
dont   la  science  allemande   peut   être   flère.  If  J.    II.  Voss,    Homers  Werke 
libers.   Abdruck  der  I.  Aiisgabe...   von  G.  Kleb  [Cauer].  Recommandé.  If 
E.  F.  Kbause,  De  ApoUodoris  comicis  [Jacoby].    Pas  de  points   de  vue  nou- 
veaux ou  féconds,  f  G.  Sbghb,  M.  T.  Cicérone.  Il  primo  libro  de  offtciis  comm. 
storicamento  e  filosoficamento  [Hirschfelder].  Rendra  des  services  aux  lecteurs  W 
qui  savent  le  latin.  %   W.  Bhandbs,  Beilraege  au  Ausonius  ;  3,  Die  l'eriochae 
Iliadis  et   Odysseae   [Ollmann].     Contribution    de    valeur,   t    P-    Rbmaclus 
FÔhSTER,   SchuMassische    Verirrungen    [Cauer].     Des   réserves.    Hlf    14   oct. 
Carra  db  Vaux,  PhUon  de  liyzance.  Le  livre  des  appareils  pneumatiques  et  des 
machines  hydrauliques,  édité  d'après  les   versions  arabes  et  trad.   [Knauff].  js 
.appréc.  favorable.  If  C    F.  W.  Mûller,  C.  Plinii  Caecilii  Secundi  epistularum 
libri   nouent.   Episl.   ad  Traianum  liber.    Panegyricus   rec.    fOpitz].  Le    texte 
réalise  un  sérieux  progrès  sur  la  grande  édition  de  Kell.  ^   F.  Kirchnbr- 
C.   MiCHABLIS,   Wôrlerbuck   der  philosophiscUen   Grundbegriffe   [Weissenfels]. 
Éloges.  \  O.  WsisSBNFBLS,   Die  Bildungswirrcn  der  Gegenwart.  ID.,    Kernfra-  50 
gen  d.  hoheren  Unterrichts  Cauer).  Appréc.  favorable  :  qques  petites  réserves. 
f  Importante  inscr.  de  Caerwent.  Conduite  d'eau  rom.  près  Ris-Orangis. 
Thermes  rom.  à  Trêves.  Ara  Paris  Augustae.  If  Les  fragments  de  Tiro  fJ.  Toi- 


94.  1903.  —   ALLEMAGNE. 

kiehnj.  Les  nmUv.-cai  mentionnés  par  Aulu-Gelle.  N.  A.  XIII,  9et  cités  parCha- 
risius  doivent  être  une  partie,  traitant  des  adverbes,  de  ce  grand  ouvrage  de 
Tiron,  désigné  par  ces  mots  d'Aulu-Gelle  :  «  de  usu  alque  ratione  liiiguae 
lalinae  ».  tH  '-'  OCl.  Sammlung  d.  griech  Dialekt-InschriflenUl,  1,5.11.  V.Gkl- 

S  DBR,  Die  rhodiscken  InschrifLen  IV,  J,  2,  U.  Mkyer  u.  C.  Wendel,  Vort- 
register  zu  iweiten  bis  sechslen  Hefle  des  zweicen  Bandes  [P.  Cauer].  Mentionnés. 
H  V.  LumJSTRÔM,  L.  Juni  Moderati  Columeitae  opéra,  lib.  X  [Gemoll].  Ne 
réalise  pas  un  progrès  sur  l'éd.  de  Ilàussner.  f  E.  Martini,  Analecia  Laer- 
tiana.  2  [Haeberliii].  Éloges,  t  Excerpta  Hislorica  iussu  Imp.  Cons(antini  Por- 
to phyrogenili  confecla  I.  Excerpta  de  legalionibus  éd.  G.  dbBoor  IBiillner-Wobst]. 
Excellent,  vivement  recommandé  aux  jeunes  philologues.  \  Fouilles  à 
Trichonion  près  Thermon,  à  Argos,  Gyihion  et  sur  le  Lykaion.  Inscr. 
d'Alexandrie  du  ni"  s.  av.  J.  C.  relative  à  une  confrérie  religieuse 
de    meuniers   égyptiens.    HI    28   cet.     A.    Boxler,    Précis   des   institutions 

i&  publiques  de  la  Grèce  et  de  Borne  [Kobilenski].  Grandes  réserves,  f  M. 
JORIS,  Ueber  H omeriibertrayimg  mit  neuen  Proben  [Morsch].  Des  réserves.  H 
R.  Berndt,  De  Charete,  Chaeride,  Akxione  granimaticis  eorumque  reliquiis,  1, 
Chartlis  Ckaeridisque  fragmenta  qwte  supersuni  [MaasJ.  Apprec.  sévère.  \  J. 
M.    Stowasser,   Griech.  Schnadahiipfeln.   Proben  zweisprachiger  Umdich- 

20  tung  [Mekler].  Fera  plaisir,  f  Fr.  Frôhligh,  Die  Glaubwiirdigkeil  Caesars  in 
seinem  Bericht  liber  den  Feldzug  gegen  die  Helvetier,  SS  v.  Chr.  [Oehler].  Chau- 
dement recommandé.  1!  Der  rom.  Limes  in  Oeslerreich  II.  IV  (Ihm).  Analyse. 
H  F.  J.  Kleemeier,  tiandbuch  der  Bibliographie  [Haeberlin].  Très  utile.  K 
Mommsen  et  le  Trésor  de   Boscoreale.  Trouvaille   de    papyrus  à  Magdola. 

26  Collection  de  papyrus  à  Florence.  \\  4  nov.  E.  Arlbth,  Die  metaphysischen 
Grundlagen  d.  aristotel.  Ethik  [Dôring].  Laisse  à  désirer.  1[  A.  PaLLIS,  A  few 
notes  on  the  Gospels  according  ta  St.  Mark  and  Si.  Maltliew  based  chiefly  on 
modem  Greek  [Kônnecke].  Recommandé.  ^  L.  Bbrgmlillbr,  Einige  Bemtr- 
kungen  zur  Lalinitàt  des  Jordanes   (ManitiusJ.  Mérite   d'attirer    l'attention.  \ 

30  V.  LuNDSTÔRM,  Anecdota  Bysantina  I  [WartenbergJ.  Mentionné,  t  W. 
Frbund-H.  Deiteh,  Wie  sliidiert  man  klassische  Philologie?  (W.  GemollJ. 
Appréc.  favorable,  n  l'  nov.  J.  IIbnse,  Griech.-rom.  Altertumskunde  hrsg. 
[KobilinskiJ.  Destiné  aux  élèves;  éloges;  qques  réserves.  1[  J.  J.  Oeri,  Die 
Sophokleische  Responsion   [Otte].  Dus  réserves,  f  S.  K.  Gifford,  Pauli  epis- 

35  tolas  qua  forma  legerit  lohannes  Clirysostomus  [R.  Knopfj.  Éloges.  \  E.  J. 
ChinnOCK,  a  few  Notes  on  Julian  and  a  Translation  of  his  public  letters  [R. 
Asmusj,  Méritoire,  mais  pas  de  résultats  nouveaux.  \  L.  Bellanger,  In 
Antonini  Piacentini  hinerarium  grammatica  disquisitio  |Manilius].  Appréc. 
très  favorable,  t  P-  Kaiser,  Hildegardis  Causae  et  Curae  éd.    [Id.].  On  doit 

40  de  grands  remerciements  à  K.  pour  avoir  facilité  à  tous  l'étude  d'un  ou- 
vrage aussi  important  pour  l'agriculture.  K  Kritischer  Jahresbericht  uber  die 
Forlschritte  der  romanischen  Philologie  hrsg.  v.  K.  VollmôLLER  [Ziemerj. 
Éloges.  K  A.  DÔRING,  Eine  Friihlingsreise  iti  Grieehenland  [Wartenberg].  In- 
téressant. W  18  nov.  W.-IÎ.  D.  RouSB,  Gcee/c  DoHoeo/fenngSiSleudingJ.  Gel 

46  essai  sur  l'histoire  de  la  religion  grecque  rendra  des  services  par  les  ma- 
tériaux qu'il  fournit,  f  J.  SaMUELSSON,  Ad  Apollonium  Rhodium  Adrersaria 
IHaeberlinJ.  Étudie  avec  plus  ou  moins  de  succès,  mais  avec  toute  la  pro- 
fondeur désirable,  soixante  passages  des  Argonautiques.  \  L.  Fribdlan- 
DER,  Darstellungen  aus  d.    Sittettgeschichte    Roms    [Neumann].   Il   est   regrel- 

60  table  que  cette  7'  édition  mutile  cet  ouvrage  dont  l'éloge  n'est  plus  à  faire; 
elle  n'est  pas  faite  pour  les  savants  qui  ne  pourront  travailler  qu'avec  la 
6°  éd.  ^  A.  SCHBINDLER,  Kleine  lalein.  Sprachlehre  fiir  Deutsche  [Ziemer].  At- 
teint son   but.  H    L.    v.    Sybel,  Gedanken    eines    Vaters  zur   Gymnasialsache 


WOCHENSCHRIFT   fOR   KLASSISCHE  PHILOLOGIE.  95 

Weisseufels].  Appréc.   favorable,  f   Fouilles  d'Olbia.   Stèle  gallo-romatne 
trouvée  à  Paris,  rue  Cassini,  sur  laquelle  est  llgurée  uu forgeron;  fouilles  de 
Nippar;  fragments  du  liv.  111  d'irenée  adv.    haereses   dans   les  papyrus 
d'Oxyrynchus.  n   23    nov.  0.    Gkuppb,    Griech.    Mythologie    u.    lieligiousgt-- 
schickie   II,    2    iSteuding].    Très   grands     éloges.    \    Cuktius-V.    Hartbl    * 
Griech.    Schulgraynm.    [SilzlerJ.    Cette  24»   éd.    due  à  FI.  Wbigbl,    est   vi- 
vement  recommandée   à  tous  ceux  qui  désirent   une   gramm.   compléta 
ayant    une    base    scientifique.  H   K.  Rlck,  Die  Géographie  u.  Ethnographie 
der  Nul.   Historvi    d.    Plinius  im   Auszug  des  Robert    von    Cricklade  [Millier]. 
Résumé,  t  Woehrer,  DeA.Comelii  CeUi  rhetoricu.   KappelmaCHBR,   Studio  10 
Juuenaliana    [R.    Helm].    Forment    le   vol.  VU    des    Dissert.  ghil.    VindobO' 
nensis.  Grands  éloges,  la   première    surtout   est   importante  ;  la  seconda 
cherche  à    prouver  que  Juvénal  a  été  l'élève  non  des  rhéteurs,  mais  dç 
Quintilien.  K  Th.  BobGkl,   De  nomine  verbali  latino  quaest.  gramm.  [Ziemer]- 
Recherches  méthodiques  importantes  pour  la  gramm.  historique,   surtout  16 
pour  la  langue  de  Piaule  et  de  Téreuce.  f  P.  Maas,  Der  byiantini:,che  Zwolf- 
silher  [WartenbergJ.  Si  les  conclusions  de  M.  se  vérifient,  ce  sont  des  pers- 
peciives    toutes   nouvelles   qui   s'ouvrent  pour  l'étude  des   iambographes 
byzantins.  H  P.  CaUEH,  Die  Kunst  des  Ueberseticns   [R.  Busse].   3»  éd.  de  cet 
excellent  livre.  U  A.  !..  Jellinek,  Internationale  Bibliographie  d.   Kunslwissen-  ÎO 
schaft  hrsg.  I  [Uarder].  Très  méritoire,  t  Habitations  très  anciennes  à Dimlni 
en  Thessalie,  antérieures  à  la  civilisation  mycénienne.  Trouvailles  à  Gavalu 
(Trichonion)  à  Égine.  HH  -1  Dec.  Fr.  Vogbl,  Analecta.  I.  Aus  griech.   Schrift- 
stellern  [llaeberlin].  Les  conclusions  ne  s'imposent  pas.  ^  T.  Frank,  A  sti- 
chometric  scholiwn  to  the  Medea  of  t'uripides  :  S.  Mbkler,  Exegetisch-kritische  -25 
lleitraege  zu  d.  Fragmenten  d.  griech.  Tragiker  [Busche].  Grands  éloges.  \  R. 
MenGE,  Ithaka,  noch  eigener  Anschauung  geschildert  [HôckJ.  Sera  le  bienvenu. 
1  A.  H.  J.  Grebnidgb,  Boman  public  life  [Liebenam].  Recommandé.  1[  G.  A. 
VAN  DER  Bergk  van  Eysinoa,  Atnei.'i  VI,  m-lsi  [H.  D].  Analyse.  %   H.  L. 
WlLSON,  J.  Juni  Juvenalis  Saturarum  libri  F'[Ueim].  Éd.  faite  pour  des   étu-  30 
dianls  américains,  n'entre  pas  en  ligne  de  compte  pour  des  Allemands. 
1   A.    IlEiDBR,    Die    aethiopische    Bibeliibersetzung    [Sanda].    Mérite  d'attirer 
l'attention  de  tous  ceux  qui  s'occupent  de  la  critique  de  l'Ancien  Testament. 
tu  y  Dec.   P.  Bon.,  Sphaera.  Neue  griech.  Texte  u.  Untersuchung  zur  Ge- 
schichte  der  Steinbilder  [Môllerj.  Une  des  contributions  les  plus  importantes  38 
qui  aient  jamais  paru  sur  l'histoire  des  constellations.  %  L.  v.  Sybel,  Welt- 
geschichte  der  Kunst  ira  Altertum  [P.  "W.J.   Éloges  sans  réserves.  \  Notes  and 
Emendations   to   Aeschylus,   Sophocles   and  Euripides    par    un   Ghaduate   of 
Cambridge  [Busche].  Appréciation  sévère.  %  D.  VaGlibri,  GU  scavi  recenti 
nef  foro  ftomano  [A.  S.].  Grands  éloges,  f    M.  Rostowzbw,   Tesserarum  urbis  40 
Romae    et    suburbi  plumbearum  sylloge   [    ].   Id.    Rom.    ISleilessern   (en  russe) 
[Regling].   1,  Appréc.  favorable;  2,  Analyse.  H  Imprécation  juive,   inscr. 
grecque  du  Louvre  [M.  Maas].  Texte  et  comm.,  elle  est  de  145  av.  J.  G.  t 
Fouilles  à  Gighti.  Découverte  des  ruines  d'Asine,  près  Mycènes.  IK  16  Dec. 
0.  Gabler,  Galeni  hbellus  de  captionibus    quae  per  dictionem   fiunt   éd.   JMar-  ♦' 
quardt].  Tentative  très  méritoire  de  rendre  compréhensible  cet  opuscule  si 
difficile   par  le  sujet  aussi  bien  que  par  le  texte.  H  J.  van  dbk  Valk,  T. 
Lucreti  Cari  de  rerum  nalura  libri  sex  1   [Weissenfels].  Appréc.  favorable.   5 
Leçons  nouvelles  pour  Tacite.  <  cf.  R.  d.  R.  27,  125,  47  >  [G.  Andresenj. 
Pour  Ann.  XI,  27.  XIII,  li  ;  llist.  IV,  14.  tH  23  Dec.  A.  BlESB,  Griech.  Lyriktr  W 
in  Auswahl.  Il,  Einleitung  u.  Erlaiilerungen  [H.  G.J.    Appréc.  favorable,  t 
S.  Arvanitopoollos,   '0  éVrjgo;  tûv  'AvTixuOiîpMv  [Splro].  Étude  pénétrante 
et  bien  au  courant  sur  celte  statue  trouvée  au  fond  de  la  mer.  \  P.  J.  B. 


96  1903.    —   ALLEMAGNK. 

EGGER,  Begriffd.  Gymnastik  bei  d.  alten  Philosoplien  u.  Medizinern  [Kiippei's]. 
Se  recommande  à  l'attention  cies  archéologues  et  des  historiens.  ^  C.  Pas- 
cal, T.  Lucreli  Cari  de  rerum  nalura  liber  primus.  Inlrod.  e  connu,  crit. 
.[Weissenfeis].  Appréc.  favorable,  f  V.  Ussani,  Su  le  Dirae  [Tolkiehn]. 
5  Analyse.  H  le,  /(  leslo  Lucaneo  e  gli  scolii  Berncnsi  [Manitius].  Fait  faire  un 
pas  à  la  critique  de  Lucien.  ^  E.  Lindskog,  In  Iropos  scriplorum  lulinoium 
studia  [GemoU].  A  de  la  valeur.  K  L.  Previtbra,  De  numéro  sive  de  dausuta 
sii>e  structura  sive  cursu  (May].  Réserves  sur  certains  points  :  éloges  sur 
d'autres.  HT  30  Dec.  W.  IIbi.big.  Les  initeï;  athéniens  [Spiro].  Solution  dellui- 

•0  tive  du  problème,  f  S.  Reiter,  1.  Texlkriiisches  su  Cictros  Oralor  ;  H.  A'ocft 
einmal  elementum  fWeissenfel.s;.  Se  lit  volontiers.  K  V.  Ussani,  Per  un  verso 
di  Orazio  [Tolkiehnj.  Sur  Epod.  16,  5-2.  f  K.  Krumbachbr,  Das  mitlHyriech. 
Fischbuch  [Wartenberg].  Grands  éloges.  1[  K.  Hegk,  Simon  Simonides,  2  et  3. 
<  cf.  supra  18  fév.  >  (en  polonais)  [Dembitzer].  Mention.  K  Cette  revue  con- 

H>  tient  en  outre  le  c.  r.  des  séances  de  l'Acaii.  des  Inscr.  et  B. -Lettres,  de  la 
Preuss.  Akad.  der  Wissenschaften,  de  l'Archaol.  Gesellsch.  zu  Berlin,  les 
titres  des  Programmes  de  philologie  parus  en  1902  et  1903,  l'analyse  des 
principales  revues  de  philologie  ail.  et  étrangères,  le  c.  r.  d'ouvrages  élé- 
mentaires pour  l'enseignement  du  grec  et  du  latin  et  qques  brèves  notices 

20  intéressant  la  philologie  grecque  et  latine.  A.  K. 

Zeitscbrift  fur  das  Gymnasialv^resen,  1903.  Jvier.  W.  Drdmann, 
Geschichte  lioms  in  seinem  Ubcrgange  v.  d.  republikanischen  s.  monarchischen 
Verfassung,  ll'e  Aufl.  |H.  Pelerl.  C'est  le  2<'  fasc.  de  la  2«  édition,  com- 
plétée et  rectifiée  par  Groebe.  f  K.  Kalbpleisgh,  Pupin  Graec.ae  musei  liri- 

2'  tannici  et  musei  Herolinensiii  [O.  Wackermaunl.  Recueil  précieux,  t  *'** 
Hoffmann,  August  Bôckh  [L.  Bellermann].  Biographie  d'un  haut  intérêt, 
avec  choix  de  lettres  dans  la  correspondance  scienlifiiine  de  B.  t  Critique 
par  Bôckh  du  «  De  comiliis  Atheniensium  »  de  Schômanu,  et  réponse  de  ce 
dernier  [Max    Hoffmann].    Publie,  avec  notes   et  éclaircissements,   trois 

30  lettres  inédites,  une  de  B.  à  S.,  deux  de  S.  à  B.,  pour  servir  de  complé- 
ment à  l'ouvrage  précité,  n  fév. -mars.  G.  Wissowa,  Religion  und  Kullus. 
0.  Gruppe,  Griech.  Mythologie  und  Heligionsgeschichte  (Ivyun  v.  Mùller,  Hdb. 
d.  Kl.  Alt.)  [0.  Weissenfeis] .  Deux  manuels  savanis  et  fort  utiles  sur  la 
religion  romaine  et  sur  la  religion  grecque;  U  C.  Uude,  Thucydidis  Hisioriae, 

35  //  (libri  V-VIU)  [S.  Widmann].  Éloge  de  cette  éd.  critique,  dont  le  texte, 
généralement  d'accord  avec  celui  de  l'éd.  de  Copenhague  du  même,  a  été 
modifié  (de  VI  92  à  Vil  SO,  1)  d'après  une  collation  nouvelle  du  Parisinus  II  ; 
tf  avril.  Ed.  Sghwyzeb,  Die  Weltsprachen  des  Altertums  in  ihrer  geschicht- 
lichen  Slellung  [O.WackermaunJ.  Inléressaut.f  J.Kromater, /lnii7ceSc/»(ac/i<- 

**  felder  in  Griechenland,  I  [  Wilamowitz-MôllendorffJ.  Excellent  ;  va  d'Epami 
nondas  à  la  conquête  romaine.  %  E.  Meyer,  Geschichte  des  Altertums,  V,  'i 
[M.  Hoffmann].  Mêmes  mérites  que  les  tomes  précédents  ;  index  fort  utile 
pour  les  vol.  3-5.  Uf  Mai.  W.  Vollbreght,  Màcenas  [Th.  Becker].  Très 
complet  et  d'un  vif  intérêt  pour  les  maîtres  autant  que   pour  les  élèves.  % 

*5  T.  Birt,  Griech.  Erinnerungen  eines  Beisenden  [0.  WackermannJ.  Captivant. 
^  H.  JuRBNKA,  Aischylos^  Perser.  [Id.J.  Excellente  éd.  pour  les  apprentis 
philologues  :  texte  de  Weil  rajeuni  çà  et  là  ;  introd.  commentaire  et  index. 
%  A.  Gebgke,  Abriss  der  griech.  Luutlehre  [H.  Meltzer].  Trop  de  faits  contes- 
tables. Ulf  Juillet.  U.  V.  WlLAMOwiTZ-MoLLENDOKFF,  Cfi-  Timolkeos-Papyrus 

^  —  Id,  Timotheos,  die  Perser.  [H.  RôhlJ.  S'est  acquitte  en  maître  de  la  tâche 
difficile  d'éditer  ce  fragment  (250  vers),  trouvé  à  Abusir,  près  de  Memphis. 
Spécimen  du  texte  avec  traduction.  ^%  Adût-sept.  La  théorie  des  temps  en 
latin.    [IL   Laltmann].  Discute  et  refuie    la  doctrine   de  E.    Rickmann. 


ZEITSCHRIFT   DER   SAVIGNY-STIFTUNG   PUR  RECHTSGESCHICHTE.      97 

S  Interprétation  des  dialogues  de  Platon  [M.  Hoffmann].  Cherche  à  déter- 
miner le  sens  et  l'enchainement  des  idées  du  Lâchés  et  du  Chariiiidès.  t 
O.  Altknburo,  Euripidcs  'Hippolyt.  [W.  Gemoll].  Bonne  éd.,  dont  le  texte 
suit  surtout  Wecklein  et  Harthold  ;  observations  et  réserves.  ^  J.  Mbsk 
Isokrates  Panegyrikos  [B.  Keilj.  Aussi  utile  aux  jeunes  philologues  qu'aux  5 
élèves  des  hautes  classes  ;  remarques,  t  K.  Lindb,  PUitons  Phàdon  |G. 
Schneider].  Tout  à.  fait  recommandable.  HH  Nov.  J.  Kirchnbr,  Prosopogra- 
phia  Attica,  II  [W.  Larfeld].  Éloge  et  analyse  de  cet  inventaire  iudispen- 
sable.  A.  G.  D. 

Zeitschrift  der  Savigny-Stiitung   fiir,  Rechtsgeschichte    t.  XXIV  lO 
(1903)  RomanistischeAbleiluug.  Les  actions  populaires ^Théod.Momm- 
senj.  Il  faut  pour  engager  l'action  une  loi  spéciale  ou  une  clause  de  l'édit 
du  préteur.  Tout  magistrat  ou  tout  citoyen   —  qui  solet  —  peut  intenter 
l'action.  L'exécution  appartient  toujours  au  magistrat.  L'amende  est  parta- 
gée entre  le  plaignant  et  l'État.  1[  Nemo  sibi   ipse  causam   possessionis  t» 
mutare  polest  [Schlossmann].  Celte  règle  date  des  premiers  temps  de  la 
République  et  se  rapporte  aux  cas  où  le  mandataire  contractant  avec  lui- 
même  il,  y  avait  une  nouvelle  «  causa  »  (usucapio).  La  règle  avait  perdu  son 
sens  à  l'époque  classique,  comme  le  prouvent  les  commentaires  de  Julien 
et  de  Marcellus.  ^  La  terminologie  des  sources  du  droit  romain  ;  la  théorie  20 
de  l'inefficacité  des  faits  juridiques  (fin).  [D'  Ilellmann]  Étude  des  textes 
utilisés  dans  la  partie  du  travail  déjà  publiée,  f  La  théorie  de  la  «  cautio 
rauciana  »  en  droit  romain  classique  (E.  Lévy).  La  Cautio  Muciana  est  une 
institution  de  droit  civil.  A  l'époque  classique  les  conditions  de  la  C.  M. 
sont  définies  «  quae  nisi  vitae  expleri  non  possent  ».  L'héritier  institué  ne  2S 
doit  pas  la  C.  M.  à  l'héritier  ab  intestat,  mais  il  la  doit  aux  substitués.  ^ 
L'histoire  de  la  veute  en  droit  romain  [Schlossmann].  Les  essais  de  concilia- 
tion des  deux  textes  de  Paul  (1.  K,  §  1  de  praescr.  V,  19,5)  et  de  Gelse  (1. 10  de 
cond.  c.  d.  12,4)  relatifs  à  l'emplio  vendilio,  sont  tous  insuffisants.  «  Dare  » 
n'a  pas  dans  la  langue  juridique  le  sens  spécifique  qu'on  veut  lui  donner,  so 
Corrections  au  texte  de  Celse.  A  l'époque  de  Celse  l'emplio   vendilio  n'est 
pas  encore  complètement  dégagée  des  formes  de  la  mancipation.  K  Notes 
sur  Dig.  40,  7.  29  §  1.  (Pomp.  ad.  Q.  Mue.)  (P.  Kriiger).  H  La  «  litis  conlesta- 
tio  »  de  la  procédure  formulaire  (Ed.  Ilôlder).  La  formule  était  délivrée  au 
défendeur,  au  judex  aussi  bien  qu'au  demandeur.   Lecture  de  la  formule  ^ 
permettant  d'en  constater  le  contenu,  en  présence  des   témoins.  ^  «  For- 
mula  arbitraria   »  (Otto  Gradenwilz).    Essai  de   reconstitution  de  cette 
formule  d'après  Lenel,  Naber,  Zlmmern.  \  Sur  le  sens  originaire  du  sym. 
bole  du  loup  à  Rome  (P.  Punlschart).    Le  loup  est  chez  les  Germains  le 
symbole  des  gens  mis  au  ban  de  la  société,  la  légende  de  la  naissance  de  «• 
Rome,  certains  usages  juridiques,  les  fêles  lupercales  se  rattachent  à  une 
idée  analogue.  H  Condictio  incerti  (Rob.  v.  Mayr.).  L'action  cerlae  creditae 
pecuniae  est  identique  à  la  condictio  incerti.  Le  certum  a  consUlué  un 
élément  essentiel   de  la  condictio.  La  condictio  triticaria  existait  en  fait 
depuis  une  époque  très  ancienne,  les  compilateurs  de  Justinicn  en  ont  fait  « 
un  terme  technique.  ^  Le  vindex  dans  1'  «  in  jus  vocatio  »  (Schlossmann). 
Dans  le  droit  des  XII  Tables  le  vindex  n'a  pas  pour  fonction  de  délier  le 
«  vocalus  in  jus  »  de  l'obligation  de  se  soumettre  à  la  «  vocatio».  A  la  période 
classique  il  n'est  pas  certain  que  la  personne  qui  intervient  pour  délivrer 
le  «  vocatus  in  jus  »  porte  le  nom  de  vindex  ;  aucun  caractère  essentiel  ne  so 
le  dislingue  de  la  caution  du   vadimonium.  ^   La  t  litis  contestatio  »  à 
l'époque  classique  (O.  Lenel).  Il  n'y  a  pas  lieu  de  s'occuper  dans  la  L.  C.  de 
la  nomination  du  judex,  qui  n'a  aucun  rapport  avec  l'objet  du  débat.  La  L.  C. 

R.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1903.  XXVIIL—  7 


98  1903.  —  ALLEMAGNE. 

et  l'addictio  judicis  sont  deux  choses  très  différentes.  ^  Discussion  de 
questions  relatives  à  la  procédure  des  Actions  de  la  Loi  [E.  I.  BekkerJ. 
«  Denegari  actionem  ».  «  Lilis  contestalio  ».  f  Le  commentaire  des  InsU- 
tutes  de  Gaius  conservé  à  Autun.  Édition  nouv.  par  P.  Kriiger.  If  «  Codex 

6  Justineus  »  [Beneschewitz].  f  Étymologie  de  vas  et  praes  [LenelJ.  H  Nules 
sur  les  papyrus  p.  p.  Mommsen  dans  le  t.  XXII  de  la  Zeitschrift  [A.  Schnei- 
der]. 1[  Fragments  d'Ulpien  conservés  à  la  Bibliothèque  de  Strasbourg  p.  p. 
Lenel.  t  Les  «  Monumenta  »  de  Manilius,  le  jus  Papirlanum  (L.  M.),  f  Le 
droit  et  le  préteur  d'après  Ehrlich  (H.  Ermann).  If  R.  de  Ruggibro,  /  papiri 

10  greci  e  la  «  stipulatio  duplae  »  [B.  Kiibler].  f  H.  StOCKaB,  Ueber  den  Enlzug  (ter 
vàterlichen  Gewalt  im  romischen  Becht  (B.  Kiibler).  f  V.  Chauvin,  La  constitu- 
tion du  Code  Théodosien  sur  les  agri  deserti  et  le  droit  arabe  (B.  Kiibler).  If 
Kosghbmbahr-LySKOWSKI.  D.  Condictio  als  liereiclierungsklage  im  ktassischen 
romischen  Recht.  1.  (H.  Kriiger).  If  E.  Costa,  Corso  di  storia  del  diritto   romano 

16  iliiUe  origini  aile  compilazioni  Giustinanei.  I.  [L.  Wenger].  E.  M.  LBvy. 

Zeitschrift  fur  Numismatik.  T.  24.    Livr.  1  et  2.  Acquisitions  du  ca- 

l))net  des  médailles  royal  de  1898-1900  (Monnaies  anciennes  4  pi.)  [H.  Dres- 

sol].  Outre  la  collection  Imhoof-Blumer,  le  cabinet  s'est  enrichi  delllS  mon- 

nïies,  dont  708  grecques  et  410   romaines.  Description  des    plus  impor- 

20  tantes.  Art.  de  85  p.  If  Birytis  et  la  représentation  des  Cabires  sur  les 
monnaies  (1  pi.)  f£I.  v.  Fritze].  Une  petite  monnaie  décrite  par  Babelon 
comme  étant  d'un  roi  incertain  de  Chypre,  et  sur  laquelle  on  voit  une  tête 
iiuberbe  coiffée  du  pileus  provient  de  Birytis,  petite  ville  de  la  Troade  dont 
ou  ignore  la  position  exacte  et  dont  on  n'avait  jusqu'ici  que  des  monnaies 

86  de  cuivre  avec  une  tête  tantôt  barbue,  tantôt  imberbe,  qui  est  celle  des 
Cabires.  Ceux-ci  étaient  adorés  à  Birytis,  où  ils  étaient  identitiés  avec  les 
Dioscures.  Circonstances  historiques  qui  exercèrent  une  influence  sur  la 
trappe  des  monnaies  à  Birytis.  Autres  cités  sur  la  monnaie  desquelles  on 
trouve  aussi  les  Cabires.  Développement  et  extension  de  ce  culte,  f  Nu- 

30  mismatique  grecque  [K.  Regling].  3  <  Cf.  R.  d.  R.,  27,  132,  9>.  Amyson 
en  Carie,  tête  d'Auguste  sans  lauriers  et  sur  le  revers  un  cerf,  plus  9  n»«. 
Cilicia  (Aegeae?),  statères  avec  un  bouc  à  genoux  qui  se  relève,  et  au  re- 
vers une  chouette  ailes  déployées;  Datâmes;  Golonia  Caesarea  (Paneas) 
avec  la  tète   imberbe  d'Alexandre  Sévère.  Abrasions   sur  des  monnaies 

35  d'Antiochus  VI  de  Syrie,  de  Pergame  (tête  de  Geta),  Clazomènes,  Milet 
Smyrne,  Stratonicea  Car.  Abrasion  de  Maximiuus  sur  des  monnaies  de 
Pergame  et  d'Elaea.  If  Gg.  Magdonald,  Catalogue  of  Greek  coins  in  tht 
llunterian  collection,  University  of  Glasgow  II  [Retling].  Eloges.  |1f  Livr.  3  et 
4.  Sur  la  numismatique  de  la  Macédoine  [H.  Gaebler]  4  <  cf.  R.  d.  R.,  27, 

40  132,  1  >.  Histoire  de  la  Macédoine  et  de  ses  monnaies  à  partir  de  l'établis- 
sement de  l'Empire  (31  av.  J.-C.)  jusqu'à  la  mortdo  Philippe  (249  ap.  J.  C), 
sous  lequel  .cessa  la  frappe  des  monnaies  en  Macédoine.  Art.  de  94  p. 
If  Saiga  [E.  SchrôderJ.  Ce  mot  allemand  n'a  pas  la  signification  de  scie  et 
ue  se  rattache  pas  aux  nummi  serrati    mentionnés  par  Tacite  Germ.  5, 

45  comme  on  l'a  cru.  %  Couronne  de  vainqueur  sur  une  lampe  d'argile  [R. 
Zahn].  Sur  les  monnaies  frappées  dans  les  dernières  années  de  l'empire, 
on  voit  assez  souvent  figurer  des  objets  en  forme  de  boule,  qui,  d'après  les 
inscr.,  paraissent  avoir  eu  quelque  rapport  avec  les  jeux.  On  a  prétendu 
que  c'était  des  couronnes  données  en  prix  :  on  n'avait  pas  jusqu'ici  de  re- 

50  |irésentations  figurées  d'où  on  pût  le  conclure  sûrement;  sur  une  lampe  du 
Musée  de  Berlin  (flg.)  du  m*  s.  ap.  J.-C,  il  semble  bien  qu'on  ait  une  scène 
de  ce  genre;  description,  comparaison  avec  des  médaillons  contorniates. 
\  C.  r.  des  séances  de  la  Numism.  Gesellsch.  à  Berlin  en  1902. 1  C.  r.  an- 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRTFT.  99 

nuel  des  ouyrages  parus  sur  la  numismatique,  1901  et  1902.  Numismatique 
antique  [Regling].  Titres  de  tous  les  ouvrages  parus,  5'J  p.  Z. 

Zeitschrilt  fur  vergleichende  Sprachforschung,  XXXVII'.  N"  2. 
Un  groupe  de  mots  dans  Verrius  Flaccus  [O.  Lagercrantz;.  Redandruare  et 
andruare.  Andruare  vient  de  an-  (ambi)  et  druare,  drouare,  et  signifle  5 
«  aller  et  venir  »  ;  c'est  l'ancêtre  du  verbe  «  aller  ».  Il  faut  rattacher  à  ce 
mot  andra,  «  uiarum  concursus,  angiporlus  »  (Papias),  pour  audrua.  1 
Explications  de  mots  latins  [0.  Lagercrantz].  1.  Dans  bubulcus,  subulcus, 
la  seconde  partie  du  mot  correspond  à  (puXax(i«.  La  brève  initiale  s'explique 
par  des  alternances  primitives  :  i;,  'd^;.  2.  Calua  signiQait  originairement*" 
coupe  et  est  apparenté  à  xsXiSr).  3.  Grunda,  suggrunda  (Dig.,  gloss.),  sont 
des  formes  populaires  d'un  primitif  «gronda,  *ghrondhà.  4.  Pernix,  dans 
les  passages  où  les  commentateurs  anciens  voyaient  le  sens  de  «  perseue- 
rans  »  (Virg.,  G.,  III,  230  ;  Hor.,  Ep.,  2,  42),  signifie  <  alerte  »  et  est  composé 
de  per  augmentatif  et  d'un  simple  qui  n'a  pas  vécu  et  dont  le  composé  a  1» 
pris  le  sens.  \  Sur  les  inscriptions  lyciennes  ^  [II.  Pedersen].  La  doctrine  de 
l'espèce  temporelle  de  l'action  [II.  Pedersenl.  Principalement  sur  les  langues 
celtiques.  1  Le  changement  latin  de  ov  en  av  [H.  Kretschmer).  Cauus  est 
une  forme  littéraire  déduite  de  cauare,  cauerna.  Dans  uacare,  l'a  a  été 
rétabli  dans  la  langue  littéraire  pour  établir  une  différence  avec  uocare.  ^^  ïo 
N"  3.  Études  sur  l'initiale  [Theodor  Siebsj.  Sur  les  groupes  initiaux  s  + 
consonne,  t  Mélanges  [E.  Zupitza].  1.  Sur  la  langue  primitive  :  précautions 
à  prendre  en  matière  d'étymologie.  2.  L'origine  du  z  slave.  3.  La  question 
des  gutturales.  4.  Vieil  Iran,  anonimm.  5.  Sémantique  :  i'eOXov.  ïflf  N»  4. 
Contributions  à  l'explication  des  inscriptions  des  Achéménides  [W.  Foy|.  28 

Tome  XXXVIII.  N"  1  à  3.  <  Voy.  la  Revue  de  l'année  dernière  >. 
N"  4.  Études  sur  l'histoire  de  la  langue  latine  [F.  Solmsen].  7.  11  venant  de 
lu?  Les  exemples  sur  lesquels  on  s'appuie,  cuUeus,  *pallos  (dans  pallor, 
palleo),  mulleus,  pollen,  sollus,  mel,  tollo,  poUeo,  peuvent  s'expliquer  par 
Is,  In,  Id.  Mots  où  le  groupe  lu  parait  avoir  été  conservé.  8.  Encore  une-so 
fois  Màuors,  Mars.  Défense  de  l'ancienne  explication,  syncope  et  réduction, 
en  se  fondant  sur  l'histoire  de  malo.  9.  Taberna  est  apparenté  à  trabs,  pour 
*traberna.  H  Encore  une  fois  pXao-çviiisïv  [J.  Wackernagel].  Dans  les  auteurs, 
le  sens  n'implique  pas  l'idée  de  lutte  ni  de  calomnie,  mais  d'expression 
malsonnante,  f  Auârus,  amârus,  cârus  [Aug.  Zimmerraann].  Dérivés  de  3i; 
mots  d'enfant  :  aua,  la  grand-mère,  de  là  nuarus,  d'abord  «  chérissant, 
cher  »  ;  ama,  amma,  pris  dans  un  sens  défavorable  ;  kaka,  le  grand-père 
dans  un  dialecte  moderne,  d'où  une  forme  abrégée  ka  ;  à  ce  dernier  mot  se 
rattache  le  cicaro  de  Pétrone  «  cher,  jeune  »  et  Gicero.  P.  L. 

Byzantinische  Zeitschrilt.  T.  XII.  Les  colonies  d'Orientaux  en  Occi-  ^o 
dent  au  commencement  du  moyen-âge.  v«-vui*  s.  [L.  Bréhier].  Les  marchands 
syriens  qui  avaient  commencé  dès  l'antiquité  à  s'établir  dans  les  princi- 
pales villes  de  l'Europe  laliue  ont  été  les  intermédiaires  de  la  civilisation 
orientale.  Tant  que  dura  la  civilisation  latine  l'action  des  Syriens  fut 
presque  nulle  ;  dans  les  sociétés  barbares  leur  rôle  devint  prépondérant.  U 
Du  v«  au  vm«  s.  les  Syriens  furent  à  peu  près  les  seuls  navigateurs  de  la 
Méditerranée,  les  seuls  industriels  du  monde  barbare.  H  Kabasilas  [Sp.  P. 
Lambros].  Lire  Anne  Comnène  I,  366,  12  sq.  KaêiaiXa  au  lieu  de  KaSaXfxa, 
le  nom  de  Kabasilas  s'est  conservé  dans  des  familles  grecques  encore 
aujourd'hui.  ^  Remarques  géographiques  et  onomatologiques  sur  la  liste  w 

1.  Par  suite  d'une  erreur,  les  trois  derniers  fasciculea  de  ce  volume  n'avaient  pas  été 
analysés. 


100  1903.  —  ALLEMAGNE. 

des  pères  du  concile  de  381  [H.  Geizer].  Services  que  les  actes  des  conciles 
peuvent  rendre  à  la  géographie  ancienne.  \  Encore  Romanos  le  mélode 
[P.  van  den  Ven).  On  a  jusqu'ici  accordé  une  importance  exagérée  ai  can- 
tique qui  mentionne  les  Ismaélites  et  les  Assyriens.  D'autre  part  les  nou- 
S  veaux  arguments  en  faveur  du  viii»  s.  ne  méritent  pas  sérieuse  consi- 
dération. Toutefois  avant  de  placer  Romanos  sous  le  règne  d'Anaslase  I"' 
il  faut  attendre  l'éd.  définitive  de  Romanos  que  prépare  Krumbacher,  et 
une  édition  critique  avec  une  étude  approfondie  des  miracles  grecs  de 
S'  Artémius.  1  Les  Homélies  de  Léon  le  Sage  [D.  Serruys].  Description 
10  bommaire  du  ms  360  de  Vatopédi  plus  autorisé  et  plus  complet  que  le  ms 
égaré  d'Iviron,  il  contient  en  outre  un  texte  inédit  intéressant  :  l'oraison 
funèbre  de  Basile  le  Macédonien  par  Léon  le  Sage.  If  L'hymnograplic  Gabriel 
(en  grec)  [A.  Papadopoulos-KerameusJ.  Il  nous  est  connu  par  2  pièces 
contenues  dans  le  ms  133  (du  xi"  s.)  de  la  bibliothèque   synodale  de  Mos- 

16  cou.  Gabriel  paraît  avoir  vécu  à  la  fin  du  x«  s.  f  Maria  Romaia.  Deux  textes 
inconnus  [E.  von  Dobschiitz].  Le  Vaticanus  1816  (B™')  contient  une  para- 
phrase d'un  texte  publié  par  v.  Dobschiitz.  Le  ms  de  la  Ribl.  Nat.  1474 
donne  un  nouveau  récit  des  miracles  de  Maria  Romaia  que  l'éd.  publie  in 
extenso;  il  cherche  à  déterminer  le  rapport  et  l'âge  de  ces  deux  mss.  %  Nicé- 

20  phore  Moschopoulos  (en  grec)  [A.  Papadopoulos-Kerameus].  Détails  sur  la 
vie  de  cet  archevêque  de  Crète  de  1310-1320,  possesseur  d'une  grande  biblio- 
thèque. If  Correction  d'un  passage  de  la  vie  de  l'hymnographe  Josèphe  (en 
grec)  [P.  N.  P<apageorgiu>].  Lire  éd.  Papadopoulos  chap.  2,  Monum... 
Photii  2,  29  àvEçépovTo  au  lieu  d'àvéçepov.  ^  Olyrapiodore  et  Cedrenus  [K. 

2»  Praechter].  Cedrenus  nous  a  conservé  un  morceau  nouveau  qui  appartient  à  la 
meilleure  rédaction  du  Bioç  nxittovoç  d'Olympiodore.  If  Le  livre  de  Troie  de 
Sisyphe  de  Cos  [E.  Patzeg].  Cet  ouvrage  qui  a  Chypre  pour  patrie  rattachait 
l'histoire  des  origines  du  royaume  de  Chypre  à  la  légende  troyenne  ;  il  a 
utilisé  comme  source  le   livre   de  Dictys.    H    Sur  Menasses   et   Italikos 

30  [P.  N.  Papageorgiu].  Deux  p.  de  corrections  de  texte  à  l'éd.  de  Horna.  If  Cor- 
rections sur  le  texte  de  Thédore  Prodrome  (en  grec)  [IdemJ.  Six  p.  de  cor- 
rections au  texte  publié  par  Papademetriou  Sinodis.  If  Threnos  sur 
Constantinople  (en  grec)  [A.  Papadopoulos-Kerameus].  Édition  critique  d'un 
texte  trouvé  par  l'auteur  dans  un  manuscrit  de  la  bibliothèque  du  patriar- 

35  chat  du  Caire,  t  'AvàXtoffi?  'AOYjvâç  [Idem].  P.-K.  a  revu  le  ms  sur  lequel 
repose  l'édition  Destunis,  ce  qui  a  permis  d'améliorer  le  texte.  \  La 
Chronique  de  l'an  1570  [Daniel  Serruys],  En  appendice  à  l'art,  de  Th.  Preger 
sur  les  chroniques  de  Dorothée  de  Monembasie  et  de  Manuel  Malaxas 
S.  donne  la  description  d'urv  5«  ms  appartenant  au  2*  groupe   de  Preger. 

40  C'est  le  ms  846  (anciennement  X)  de  la  bibl.  de  Lavra.  If  Sceau  des  esclaves 
(mercenaires)  slaves  de  l'éparchie  de  Bithynie  [G.  Schiumberger].  Recti- 
fication de  lecture  d'un  sceau  publié  par  Pancenko  dans  le  Bull.  Institut 
arch.  russe  à  Constantinople.  If  Le  vers  byzantin  de  douze  syllabes  [P. 
MaasJ.  Est  un  vers  rhytmique.  If    Sur  la  tachygraphie   du  xn«  siècle  [W. 

40  Weiiiberger]  J.  Schmidt  a  voulu  rattacher  à  la  sténographie  une  notice  de 
Migne  P.  L.  188,  1163  ab.  C'est  à  tort.  L'usage  de  la  sténographie  pour  le 
protocole  par  contre  n'est  pas  invraisemblable.  If  Notices  manus- 
crites (en  grec)  [A.  Papadopoulos  Kerameus].  Notices  géographiques 
prises  dans  le   ms   276   de   la   Bibliothèque  patriarchale   de   Jérusalem. 

BO  If  L.  Schmidt,  Geschichte  der  Vandalen  [C.  Benjamin].  D'une  consciencieuse 
exactitude;  riche  en  résultats  :  qq.  réserves.  If  V.  Savva,  Die  Moskauer  Zaren 
u.  die  byzantin.  B<xsileis  (en  russe)  [Roth].  Contribution  de  valeur.  \  Scrip- 
tores    reviim  ConstantinopoUtanarum   rec.    Th.    Preger.   Fasc.    1.  [J.  Par- 


BYZANTINISCHE   ZEITSCHRIFT.  lOf 

goire].  Tâche  difQcile  affrontée  avec  un  rare  courage.  If  I.  Bloch,  Byzant, 
Mediiin   et   Uebersicht  iiber   die   drslUchen   Standesverhàltnisse  in  der   we*l-u. 
oslrôm.   Kaiserzeit  [R.    Fuchs].    Grands   éloges.   K    db  BayLié,    L'habitation 
byzantine  {p\.)  [StrzygowskiJ.  Important. f  J.  Kurth,  Die  Mosaiken  der  christ- 
lichen  Aéra.  T.  I.  Die  Wandmosaiken  vou  Raveana  (pi.)  fîd.].  La  description  6 
des  mosaïques  mérite  tout  éloge,  mais  non  les  considérations  sur  l'histoire 
de  l'art.  H  The  Greek  grammnr  of  Roger  Bacon. . .  éd.  by  E.  Nolan  and  S.  A. 
HiRSCH  [Ileiberg].  Les  éditeurs  auraient  été  avisés  de  se  mieux  préparer 
à  leur  tâche,  ce  qu'ils  offrent  ce  s)nt  des  matériaux  bruts  qui  gagneront  de 
valeur  dans  des  mains  plus  expertes.  K  H.  Rbigh,  Der  Mimus.  I  |Krumbacher].  lO 
.Suggestif.  1[E.  IL  ScHMiTT,  Die  Gnosis  [Weymani.  Sans  valeur  scientiflque. 
f  W.  SCHMID,  Verzeichnis  der  griech.  Handschriften  der  kgl.   Universiliilsbiblio- 
Ihek  zu  Tùbingen  [Heisenberg].  Annonce.  If  C.  Wessbly,  Die  lalein.  Elemente  in 
der  Gràcitdt  der  aegyptischen  Papyrusurkunden   [Krumbacher].  Matériaux  de 
valeur  pour  la  grécité  byzantine.  If  W.  Kubitschbk,  Der  Buckgang  des  La-  is 
tein.  im  Orient  [Id.].  Importantes  recherches  basées  principalement  sur  les 
monnaies.  If  W.  WidMann,  DieEchlheit  der  Mahnrede  Justins  d.  M.  an  die  Hei- 
denfWeyman].  Lumineux  et  approfondi. If  H.  Grbssmann,  Studien  su  Eusebs 
rheophanie  [Id.].  Comparaison  soignée  du  texte  de  la  trad.  syriaque  avec 
les  fragments  conservés  de  l'original  grec.  If  S.   Haidachbr,  Studien  iiber  w 
Chrysostomus-  Eklogen  [Id.].  Nouveau  service  rendu  aux  études  concernant 
Chrysostome.  If  S.  Putrides,  Cassia  [Id.].  Garde  de  la  valeur  môme  après 
la  diss.  de  Krumbacher.  H  0.  Sebgk,  Geschichte  des  Untergangs  der  antiken 
Welt  [Krumbacher!.   Profondes  études  exposées  avec  clarté  et    rendues 
accessibles  au  grand  public.  If  A.  Wachter,  Der  Verfall  des  Griechentums  in  25 
Kleinasien  im  U  Jahrh.  [Id.].   Enfin  quelque  chose  de  nouveau  et  d'impor- 
tant sur  ce  sujet  !  If  G.  LaMPakis,  Mémoire  sur  les  antiquités  chrétiennes  de  la 
Grèce   présenté  au  Congrès  international  d'histoire   comparée  (pi.)  [Id.]. 
L'exécution  artistique  est  particulièrement   méritoire.  H  Ilans  Orabvbn, 
Mittelalterliche  Nachbildungen  des  Lysippischen  Ilerakleskolo^ses  Id.].  Très  mé-  30 
riloire.  If   N»  Muller,  Koimeterien,   die  allchrisllichen  Begràbnisslàtten   [Id.]. 
Dépasse  de  beaucoup  tout  ce  qui  a  été  écrit  sur  le  sujet.  T  O.  Wulff,  Das 
Kalholikon  v.  Ilosias  Lukas  u.  verwandte  byz.  Kirchenbuuter  [Id.].  Loué.   If  W. 
Altmann,  Architektur  u.  Ornamenlik  der  antiken  Sarkophage  (pi.)  [Id.j.  Utile 
aux  orientalistes.  If  G.  M.  Kaui'mann,  Ein  altchrisllichcs  Pompcji    in  der   U-  s» 
byschen  Wilute  [Id.].  Hypothèses   hasardées- If  G.  Swabzenski,  Mittelalterliche 
Kopien  einer  antiken  medizinischen  Bilderhandschrifl  [Id.].  Très  remarquable. 
1  G.  Stuhlfauth,  Kirchliche  KunsI  [Id.].  ^   Uspbnsklt,  Archàologische  Denk- 
màler  Syriens  (en  russe)  [Krumbacher].  Éloges.  H  Réponse  de  Gurlitt  à  un 
art.    de    Strzygowski  <  v.    R.    d.    R.    27,    ',0,    39  >.     f    A     propos   de  «0 
Boradion  |J.  Pargoire].  Cherche  à  lixer  la  topographie  de   -i  Ropaôiou,  Ta 
Kjpou,  Ta  '.-\v6enîou.  Ta  IIpojiOTo-j  (/i5  p.).  If  Les  date.s  des  patriarches  alexan- 
drins Dioskoros  U,  Timothée  IV  etThéodose  [E.  W.  BrooksJ.  Hectille  les 
données  de  Gulschmin.  ^  Six  chartes  du  monastère  George  Zografufll.  Gel- 
zer].  Texte  de  ces  chartes  dont  la  plus  ancienne  est  de  1372    La  dernière  w 
est  un  soi-disant  chrysobulle  de  Léon  le  Sage.  L'original  est  slave.  S  Zosime 
[Th.  Mommsen).  Nous  ne  possédons  aucune  donnée  certaine  sur  la  date  de 
la  mort  de  Zosime,  qu'il  faut  placer  au  vi"  siècle.  Euagrius  parait  être  mort 
avant  601.  If   Le  Coislin  296  [E.  v.  Dobschiitz].  Description  ds  ce  ms.  qui 
contient  un   7po'">'-<>v  trJvTaYiia  itspl  (T-jvTeXeiaî  aiwvo;  du  moi  lie  Theophanios.  50 
Loin  de  résoudre  l'énigme  de  la  fin  du  monde,  il  accumule  énigmes  sur 
énigmes,  il  ne  mérite  pas  moins  d'entrer  dans  l'histoire  de  la  littérature 
byzantine.  1  Vers  inédits  de  Jean  Tzetzès  [S.  Pétridès].  Texte  de  27  vers 


102  1903.    —   ALLEMAGNE. 

iambiqties  contre  Skylitzès  et  Grégoire.  Le  1"  semble  être  le  protocuropalate 
Georges  Skylitzès,  fonctionnaire  de  Manuel  Comnène  ;  l'autre,  le  secrétaire 
impérial,  est  peut-être  un  membre  de  la  famille  des  Kamateroi,  où  T. 
compta  d'abord  des  protecteurs,  avant  de  se  brouiller  avec  elle.  Cette  pièce 

5  fournit  qqs  mots  qui  manquent  aux  lexiques.  H  Office  inédit  de  saint 
Clément,  hymnographe  [Id.].  Texte  constitué  à  l'aide  des  mss.  241  (XP  s.) 
et  72  (XII"  s.)  de  Saiiit-Gabbas.  f  La  date  et  le  lieu  de  la  naissance  d'Eu- 
thymios  Zigabénos  [F.  Gumont].  D'après  le  cod.  Taurinensis  ce  du  xiv  s., 
il  ne  peut  guère  être  né  avant  l'an  lOlo.   Sa  patrie  est  certainement  l'an- 

10  cienne  Phrygie,  le  sud  du  thème  d'Opsikion  où  se  trouvait  Acmonia.  K 
Etudes  sur  le  règne  de  Léon  VI  (en  français)  [M.  Mitard].  Arguments  en 
faveur  de  l'attribution  du  Traité  de  Tactique  à  Léon  VI  le  Sage.  —  Note  sur 
la  fonction  d'èx  7tpo<7W7tou  Tôiv  Beiiàtiov.  A  l'époque  de  Léon  le  Sage,  ils 
étaient  comme  des   stratèges   suppléants,    délégués    dans    les    fonctions 

16  de  stratèges,  mais  qui  n'en  avaient  ni  le  titre  ni  la  dignité.  ^  Sur  l'Histoire 
des  Vandales  [L.  Schraidt].  Réponse  aux  objections  de  C.  Benjamin  <  cf. 
supra  >.  1[  Deux  inscr.  du  cloître  XoptaiTris  [P.  N.  PapageorgiuJ.  Texte 
de  ces  inscr.  dont  la  l"  est  de  [1334.  ^  A.  J.  Butler,  The  Aruh  Conquest 
of     Egypt   and   tlie    last    thirly    years    of    the    I<oman    Dominion     [I.    Gold- 

20  zcher].  Attrayant  et  instructif,  f  Histoire  de  saint  Azazail.  Texte  syriaque 
et  trad.  française  précédée  des  actes  grecs  de  saint  Pancrace,  pp. 
F.  MaCLER  (pi.)  [Th.  Nôldeke].  Méritoire,  t  Sammlung  u.  Kalaloge  griech. 
Handsckriften  ...  bearb.  v.  V.  Gahothausen  fo.  Stâhlin].  Ne  prèle  pas  à  de 
nombreuses   additions,   f  H.   Omont,   Missions  archéologiques  françaises    en 

26  Orient  aux  xvii*  et  xviii"  siècles,  t.  1  et  2  [Gardthausen].  Ne  pouvait  être 
confié  à  de  meilleures  mains.  If  Des  Klerikers  Gregorios  Dericht  iiber  Leben, 
Wunderlalen  u.  Translation  der  heiligen  Thendora  von  Thessalonich  nebsl  der 
Metaphrase  des  Joannes  Staurakios  hrsg  v.  Eduard  Kurtz  [Maass].  Beau 
travail  auquel  est  consacré  un  examen  approfondi  (Il  p.).  f  Manuelis  Philx 

30  carmina  inedita  ex  Cod.  C.  VII  7  bibliothecae  nat.  Taurinensis  et  Cod.  160 
bibl.  publ.  Cremonensis  éd.  Martini  [Id.|.  Excellentes  conjRctu,tes  ;  remar- 
quables observations  historiques.  \  A.  Vbnturi,  Storia  delV  arie  italiana.  II 
(Dali'  arte  barbarica  alla  romanica)  [Strzygowski].  Grand  travail  dont  la 
partie  concernant  l'architecture  est  le  point  faible.  H  0.  Wulff,  Die  Koime- 

35  sis  Kirche  in  Nicàa  u.  ihre  Mosaiken  (pi.)  [IdJ.  Aucun  autre  ouvrage  allemand 
n'est  aussi  familier  avec  les  monuments  de  l'art  byzantin.  H  Ch.  Dibhl, 
Sur  la  date  de  qqs  passages  du  livre  De  Caeremoniis  |Krumbacher).  Soigné. 
K  L.  Steunbach,  Spicilegium  Laurentianum  [Id.].  Traite  d'une  façon  savante 
de  mainte  question  relative   à  la  poésie  byzantine  des  xi*  et  xii»  siècles. 

40  f  A.  PaPADOPOULOS-KerAMEUS,  Mavo-JT,),  0  KopivOioç  xai   êv  'jjiVOYpajixôv  ocOtoÛ 

TtovriiiotTiov  [Heisenberg].  Méritoire  en  dépit  de  mainte  incertitude  et  de 
négligence  dans  les  questions  paléographiques.  ^  D.  C.  Hhssbling,  "EXXri- 
vixa't  xal  oW.avSixal  Ttapoijiîai  (De  Gids)  [Id.].  Mérite  considération  malgré  qqe 
exagération,  f  M.  Deeczényi,  Geschichte  dez   Kyprischen   Dialekles  (en   hon- 

*6  grois)  [Vari].  Rien  de  bien  neuf;  prête  souvent  à  la  critique.  %  Fr.  Pastruck, 
Die  grieck.  Ariikelkonstruktionen  in  der  allkirchlichenslavischen  Psalter  u.  Evun- 
gelieniibersetiung  [Krumbacher].  Intéressant  pour  le  grec.  '^  Corpus  G lossario- 
rum  Latinorum  VU,  2.  Index  Graecolatinus.  Gonfecit  W.  Heraeus  [Krum- 
bacher]. De  la  plus  grande  importance  pour  les  études  byzantines.  \  D.  C. 

50  Hessbling,  Les  mots  maritimes  empruntés  par  le  grec  au.x  langues  romanes 
[Id.].  Connaissances  et  heureux  don  de  combinaison,  t  A.  Thumb  1),  Die 
Forschungen  iiber  die  hellenistische  Sprache  1896-1001.  —  2.  Die  mitlel-  u.  neu- 
griech.    Sprachforschung    1896-1902   [Id.].    Deux   excellentes   bibliographies 


DENKSCHRIPTEN   DER   K.    AKAD.    D.    WISSENSCHAFTEN.  103 

critiques.  H  W.  Capitaine,  Die  Moral  des  Clemens  von  Alexandrien  [Weyman], 
Ëloges.  ^  R.  PiCHON,  Lactance  [l'I.] .  L'appréciation  de  l'influence  de  Lnctance 
sur  Eusèbe  est  inexacte  à  plus  d'un  égard.  K  E.  Bouvy.  Les  mss  des  discourt 
de  saint  Grégoire  de  Nasiame  [Id.].  Il  reliera  beaucoup  a  faire  pour  un  futur 
éditeur.  If  R.  JaNSSBN,  Dus  Johannes-E"angelium  nach  der  Paraphrase  des  s 
Nonnxu  Panopolilanus  [Id.].  Instructif.  If  J.  A.  Lhonissa,  Der  ersle  Clemens- 
brief  u.  die  Areopagitika  [Id.].  Est  le  seul,  heureusement,  à  placer  l'Areop. 
au  temps  des  apôtres.  ^  Sancli  Ephraemi  Syri  hyinni  et  sermones,  éd.  T.  J. 
I.AMY  [Krumbacher].  Important.  1[  Histoire  de  Dioscore  patriarche  d'Alexan- 
drie, écrite  par  son  disciple  Théopiste  p.  p.  F.  Nau  [Weyman].  Important.  If  lo 
Synnxarium  Ecclesiae  Constantinopolitanae  e  cod.  Sirmondiano  nunc  Beroli- 
nensi  éd.  Delehaye  {Krumbacher].  Eloges.  H  E.  J.  Goodspeed,  A  martyrolo- 
gical  fragment  from  Jérusalem  [Weyman].  Important,  f  P.  KOGH,  Die  bysant. 
Sramlenlitel  von  400  bis  700  [Krumbacher].  Cherche  à  établir  une  démarca- 
tion chronologique  qui  n'est  aucunement  justifiée.  U  H.  Gblzer,  Der  wieder  u 
aufgefundene  Codex  des  hl.  Clemens  [Id.].  Mérite  notre  vive  reconnaissance. 
^  F.  HiRSCH,  Byzantin.  Rdch  [Id.J.  Soin  et  critique.  If  H.  Pbrnot,  Vile  deChin 
[Id.].  Intéressant.  If  A.  Avena,  Monumenti  delV  Italia  méridionale  I  (pi.) 
[Strzygowski].  Beau  volume  qui  acquerra  dans  l'avenir  une  valeur  considé- 
rable. If  H.  Usener,  Dreiheii.  Ein  Versuch  mylhologischer  Zahlenlehre  [Id.].  20 
Travail  de  valeur  en  première  ligne  pour  l'histoire  de  l'art,  t  T.  Reinach, 
Le  sarcophage  de  Sidamara  [Id].  Conclusions  inadmissibles.  H  G.  Schlumber- 
GER,  Deux  bas-reliefs  byzantins  de  stéalite  [Id.].  Très  intéressants.  %  J.  Ham- 
PEL,  Die  Reliefs  des  Elfenbeinhorns  von  Jasiberény  (hongrois)  [R.  Varyf.  Méri- 
toire, mais  pas  définitif.  If  R.  Dussaud,  Notes  de  mythologie  syrienne  2» 
[Slrzygow-'ki].  Important,  t  S.  A.  Xanthudidbs,  XpioTiïvtxal  iTiiYpa?»!  ix 
Kpr,Trii;  ^pl.)  [Krumbacher].  Valeur  inappréciable.  If  Th.  Uoholls,  Inscriptions 
d'Amorgos  [Id.].  Intéressant  pour  la  grécité  vulgaire.  II.  LEBÉauB. 


AUTRICHE-HONGRIE 

AUTRICHE 

U 

Rédacteur  général  :  Adrien  Krebs 

Abhandlungen  des  archàol.-epigr.   Seminars   der  k.  k.  Franzens 
Universitàt.  Graz.  l"  livr.  (1903).  Quatre  chapitres  sur  Thanatos  [H.  UbellJ. 
Comment  l'art  grec  a  représenté  la  Mort  :  1.  Comment  on  a  étudié  ce  sujet  u 
à  l'époque  classique  de  la  littérature  allemande;  2.  Memnoii  ou  Sarpédon  ; 
3.  Les  lécythes  athéniens  ;  4.  Thanatos  dans  l'Alceste  d'Euripide,  66  p. 

X. 

Abhandlungen  des  archâoL-epigr.  Seminars  der  Universitâts 
Wien  14*  livr.  (1903).  Les  parures  pour  les  oreilles  chez  les  Grecs  et  chez  4s 
les  Etrusques  [K.  Hadaczek].  l,Chez  les  Grecs,  à  l'époque  troyenne  et  mycé- 
nienne; dans  les  premiers  temps  de  la  Grèce;  à  J'époque  classique;  2,  Chez 
les  Etrusques,  formes  de  ces  pendants;  types  et  formes  grecs  sur  le  sol 
étrusque.  Mémoire  de  8i  p.  avec  157  Ug.  X. 

Denkschriften   der  k.  Akadetnie    der  \Vissenschaften  zu  Wien.  50 
Phil.  liist.  Classe.  Vol.  27  (1902).   Karanis  et  Soknopaiou  Nesos.   Etudes 
sur  l'histoire  de  la  civilisation  antique  et  sur  les  conditions  d'existence  des 
habitants  LG.Wessely].  Mémoire  de  171  p.  divisé  eu  deux  parties:  danslapre- 


104  1903.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

mière  W.  étudie  d'après  les  papyrus  la  vie  antique  en  Egypte  sous  toutes 
ses  faces  et  dans  les  plus  petits  détails,  et  les  conditions  d'existence  de  la 
grande  masse  de  la  population  dans  les  deux  premiers  siècles  de  notre 
ère;  dans  la  seconde  il  nous  donne,  d'après  les  papyrus,  une  liste  alphabé- 

B  tique  des  habitants  de  Karanis  et  de  Soknopaiou  Nesos,  avec  toutes  les  in- 
dications d'âge,  de  professions,  de  généalogie,  de  fortune,  de  moralité,  de 
situation  qu'on  trouve  dans  les  papyrus.  Ce  travail,  très  documenté  et 
d'une  importance  considérable,  échappe  à  l'analyse  par  l'abondance  même 
des  renseignements  qu'il  donne.  HU  Vol.  28  (190;;).  Les  établissements  ro- 

10  mains  à  Hallstatt  (Autriche)  [Fr.  Kenner].  Traite  de  questions  de  chrono- 
logie et  de  topographie  intéressant  l'histoire  de  ces  établissements,  et  se 
sert  pour  cela  surtout  des  monnaies  qui  ont  été  trouvées  en  cet  endroit, 
concurremment  avec  les  résultats  des  fouilles;  K.  s'occupe  d'abord  de 
l'époque  où  ils  furent  fondés  et  de   leur    durée;  puis  des    divers  lieux 

15  qu'ils  occupèrent.  Z. 

Dissertationes  philologae  Vindobonenses.  Vol.  VII,  1003.    De  Pontii 

Meropii  Paulin!  Nolanl  re  melrica  [Ad.  Iluemer].  Dans  ce  travail  de  78  p. 

dont   les   conclusions    sont  que   «  Paulinum   Nolanum   arlem   metricam 

magna  diligentia  coluisse,  propeque  in  ea  re  accedere  ad  optimorum  poe- 

20  tarum  rationem  »  II.  traite  :  1,  de  elementis  numerorum,  quantité,  allonge- 
ment ou  abrègement,  rencontre  des  voyelles  à  la  fin  ou  au  milieu  d'un  mot, 
voyelles  longues  par  position,  hiatus  évité,  etc.;  ï,  de  variis  apud  P.  metris 
legibusque  quas  in  eis  seculus  est;  dactyles  et  spondées  dans  l'hexamètre, 
dactyles,  spondées  et  tribraques  dans  l'iambe,  césures  de  l'hexamètre  et 

25  des  mètres  iambiques;  3,  comment  P.  a  tenu  compte  de  l'accent  des  mots  ; 
k,  de  sentenliarum  clausulis,où  II.  montre  que  P.  s'est  efforcé  de  terminer 
la  pensée  avec  le  mètre,  f  De  A.  Gornelii  Celsi  rhetorica  [Just.  Woehrer]. 
1,  Témoignages  des  auteurs  anciens;  2,  Fragments;  3,  Emprunts  faits  par 
Julius  Severianus;  4,  Par  Isidore  Hlspalensis;  5,  Répartition  et  explication 

30  des  passages  qui  nous  restent  de  la  rhétorique  de  Gelsus;  rapports  entre 
Gelsus  et  Quintilien.  Étude  de  iJO  p.  1[  Studia  Juvenaliana  [Alf.  Kappelma- 
cher].  Cherche  à  prouver  que  Juvénal  n'est  pas  le  disciple  des  rhéteurs, 
mais  de  Quintilien.  1,  Convient-il  de  mettre  Juvénal  au  nombre  de  ceux 
qu'on  appelle  les  rhéteurs  latins?  2,   Ce  que  Quintilien    pensait  des  Grecs. 

35  3,  Juvénal,  disciple  de  Quintilien.  Étude  de  40  p.  A.  S. 

Jahreshefte  des  Oesterreichischen  Archâologiscaen  Institutes  in 

■Wien.  Vol.  VI  (l'J03)  1"  livr.  Stèle  du  musée  de  Candie  jOBeniidorr  1  pi. 

et  8  lig.  Fragment  d'une  stèle  de  marbre   blanc  de  l'époque  de  Périclès, 

provenant  du  village  d'Achlada  ;  on  voit  une  tète  de  jeune  homme  légère- 

40  ment  inclinée,  il  porte  un  carquois  sur  l'épaule,  description  et  comparaison 
avec  d'autres  stèles  analogues,  f  luscr.  d'Athènes  [A.  V^^ilhelm].  Elle  est  de 
la2<io  moitié  du  b»  s. Texte  (2  fig.)  et  comm.  C'est  un  fragment  de  l'exem- 
plaire trouvé  sur  l'Acropole  du  décret  éleusinien  C.  I.  A.  IV  1  p.  39.  26  b. 
Ditlenberger  Syll.2  20.  \  Frise  en  terre  cuite  d'Octavius  avec  statues  d'athlè- 

45  les  [P.  Hartwig]  2  pi.  5  lig.  Description  et  étude  de  ces  trois  reliefs  en 
terre  cuite  avec  représentations  de  constructions  à  colonnes,  entre  les- 
quelles on  voit  des  ligures  d'athlètes,  des  hermès  et  des  vases,  ils  ont  été 
trouvés  en  1902  à  Rome,  horti  Sallustiani,  et  un  d'entre  eux  porte  sur  la 
base  d'une  statue  d'Hermès  l'inscr.  :  «  Octavi  »  (scilicet  opus).  \  Sur  la  pla- 

60  que  de  bronze  de  Salzburg  avec  constellations  [0.  Bennrtorf.  E.  Weiss.  A. 
Rehm]  Étude  nouvelle  et  approfondie  de  celte  plaque  (6  fig.)  et  des  figures 
astronomiques  qui  y  sont  gravées.  \  L'ère  d'Eleutheropolis  en  Judée 
[W.  Kubitschek]  Ou  a  cru  longtemps  que  l'ère  d'Eleutheropolis  (l'ancienne 


JAHRESHEFTE   D.    OESTER.    ARCHÂOL.    INSTITUTES.  105 

Baitogabra  qui  prit  ce  nom  sous  Septime  Sévère)  avait  comme  point  de 
départ  le  voyage  de  Septime  Sévère  en  Palestine,  qu'on  plaçait  à  la  lin  de 
200;  l'ère  commençait  donc  en  200/201  ap.  J.-C.  On  avait  flxé  cette  date 
d'après  une  inscr.  trouvée  près  Jérusalem.  K.  l'étudié  à  nouveau  concur- 
remment avec  une  monnaie  de  bronze  de  Macrin  et  deux  autres  de  Dios-  * 
polis  (l'ancieune  Lydda)  datant  de  Septime  Sévère  et  dcCaracalla,  et  montre 
que  provisoirement  tout  ce  qu'on  peut  dire,  c'est  que  l'année  où  commence 
l'ère  de  cette  ville  doit  être  placée  à  environ  13  ans  ou  à  un  multiple  de  15 
avant  ou  plutôt  après  l'an  U  ap.  J.-C.,  ou  peut-être  en  cette  année-là.  \  Geste 
en  métal  [R.  Engelmann]  A  six  monuments  figurés  oA  l'on  volt  repré-  <" 
santés  des  cestes  et  qui  sont  cités  par  Jiithner,  il  faut  ajouter  une  mosa'i- 
que  de  Santa  Severa  (fig.)  :  description.  \  La  famille  d'Auguste  sur  l'Ara 
l'acis  [A.  V.  Domaszewski.]  On  peut  arriver  à  déterminer  les  personnages 
placés  dans  le  bas-relief,  si  on  admet  que  l'artiste  a  représenté  la  proces- 
sion du  sacrifice  au  jour  de  la  consécration  du  lieu  où  devait  être  érigé  1* 
l'autel  en  13  av.  J.-C,  et  qu'il  y  a  fait  figurer  des  personnes  vivant  à  ce 
moment-là.  Auguste  y  est  figuré  avec  l'apex  comme  fiamen  Julianus  : 
Agrippa  comme  pontife.  Attribution  des  autres  personnages  entre  les  dif- 
férents membres  de  la  famille  impériale,  t  Vase  avec  visages  d'hommes 
en  relief  de  Corneto  |0.  Epgér|.  Description  (fig.)  de  ce  vase,  qui  est  actuel- M 
lement  au  musée  des  antiques  à  Vienne.  Comparaison  avec  d'autres  sem- 
blables. ^  Reliefs  en  bronze  trouvés  près  du  limes  [R.  Miinsterberg].  Cinq 
de  ces  reliefs  sur  plaques  de  bronze  qui  ont  servi  comme  d'ornements  mili- 
taires représentent  l'enlèvement  de  Ganymède  par  l'aigle  de  Zeus  :  pour  le 
soldat  l'aigle  représentait  la  puissance  romaine  et  Ganymède  l'ennemi  25 
vaincu  :  description  {pi.  et  fig.).  \  Disjecta  membra  de  reliefs  atliques 
[F.  Ilauser].  Description  et  restitution  de  deux  reliefs,  l'un  représente  les 
heures,  l'autre  les  Agrauiides  :  les  originaux  appartiennent  au  iy«  s.  et 
servaient  peut-être  d'ornements  à  l'autel  de  Zeus  Soter  et  d'Athena  Soteira 
de  Cephisodole  le  jeune,  qui  était  au  Pirée.  If  L'agrafe  d'Ulysse,  les  beiikes  30 
et  les  kalikes  [K.  lladacksek].  Tandis  que  le  peplos  des  femmes  chez  les 
anciens  Grecs  restait  presque  toujours  le  même,  les  agrafes  se  modifiaient 
constamment,  et  prenaient  les  formes  les  plus  diverses.  II.  étudie  les  dif- 
férentes sortes  d'agrafes  et  leur  emploi,  d'après  les  monuments  et  les  spé- 
cimens qui  nous  restent;  il  montre  ce  qu'était  la  itepâvr,  d'Ulysse  dansOd.  35 
T.  225,  l'opiiô;,  rr/.iÇ  et  la  xi),u$  dans  Od  <7,  401  ;  Hym.  hom.  IV,  86  sq  ;  162 
sq.  H  O'tvoitoïiipxT);  [J  Z),  Ce  titre  biihynien  tout  local  se  trouve  dans  deux 
inscr.  B.  C.  H.  XXIV,  386  n.  41  :  407  n.  90/91,  Z.  montre  qu'il  faut  le  restituer 
dans  une  troisième  inscr.  de  Nicomédie.  Ht  Beiblatt.  .Monuments 
anciens  en  Serbie  et  en  Macédoine  [A.  v.  Premerstein  :  N.  VulicJ.  Frag-  *o 
inents  divers,  sculptures,  reliefs,  inscr.  grecques  et  latines,  en  tout  99  n««. 
T  Sur  le  rhyton  d'argent  de  Tarente  [F.  'Winterl  montre  que  ce  rhyton 
<cf  R.  d.  R.  27,  133,  46>  peut  avoir  été  fabriqué  à  Tarente,  dont  l'art  au 
v«  s.  peut  avoir  subi  l'influence  de  l'Ionie.  S  Remarques  d'archéologie  à 
propos  d'un  voyage  dans  la  Thrace  orientale  [F.  Schaffer].  K  Antiquités  de  « 
Nesactium  [M.  Uoernes].  Objets  divers  trouvés  dans  les  fouilles  de  celte 
ville,  située  près  de  la  moderne  Pola  :  nécropole.  \  Mélanges  [C.  Patsch]  I. 
Le  dieu  Medaurus  n'est  pas  un  dieu  guérisseur,  maison  dieu  guerrier;  2,  La 
station  Sturum, du  GeographusRavenuas,  p.  17",  doit  être corrigéeenAsturum; 
3,  LefleuveKatarbatès  mentionné  dans  lePseudo-Scylaxc.  itauxfroniiéresde  50 
la  Liburnie  doit  être  corrigé  en  Kataraktes  d'après  Strabon  XIV  4, 1. 1  Notes 
de  géographie  [W.  Kubitschek]  1,  Chababa  dans  Kaibel  I.  G.  S.  I,  2347-2348 
est  dans  l'Arabie  romaiue.  C'est  peut-être  la  moderne  Khabeb;  2,  Les  deux 


106  1903.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

Inscr.  2336,  2357  dans  I.  G.  S.  I  sont  une  même  inscr.  Ce  qu'il  faut  entendre 
par  itoXe  qui  s'y  lit;  3,  Tiberias;  4,  Restituer  dans  Arch.  Epigr.  Mitth.  VIII, 
206,  16  *tXo](iriXeû;.  f  Inscr.  de  Salone  [W.  KubilschekJ.  U  Temple  d'IIelios 
à  Athènes  [E.  Maass].  Des  restes  de  ce  temple  se  trouvent  encastrés  dans 
5  les  murs  de  l'église  Panagia  Georgocpekoos  à  Athènes.  %  Inscr.  de  Dal- 
matie  [H.  LieblJ.  Texte  de  trois  pierres  tombales  de  soldats  de  la  XI»  légion 
trouvées  à  Kistanje.  t  Addenda.  L'ère  d'Eleulheropolis  [W.  Kubitschek]. 
Détails  nouveaux  d'après  une  inscr.  récemment  trouvée  à  Beerseba.  HK 
2°  livr.  Autels  avec  chambres  funéraires  [F.  Studniczka].  Étude  de  64  p. 

10  (41  flg.)  a  son  point  de  départ  dans  un  examen  très  approfondi  des  reliefs  de 
Thasos  au  Louvre.  S.  a  été  amené  à  penser  que  ces  reliefs  provenaient  d'un 
grand  autel  qui  avait  une  porte  véritable  dans  un  de  ses  côtés,  à  laquelle 
répondait  sur  un  autre  côté  et  par  symétrie  une  fausse  porte  :  ses  recher- 
ches lui  ont  fait  trouver  des  preuves  de  ce  qu'il  avançait  dans  les  auteurs, 

IB  les  monuments  Ogurés  et  architecturaux.  1  Témoignages  formels  ;  le  tom- 
beau d'IIyakinthos  à  Amyclée  ;  représentations  d'autels  avec  portes;  2,  Monu- 
ments in  situ;  un  autel  à  Chypre;  le  tombeau  de  Romulus,  élude  très 
détaillée  et  essai  de  reconstitution  de  ce  tombeau  ;  la  construction  qui 
se    trouve   à   la   place    d'autel    devant    l'ancien  temple    de   Pompéi;    3, 

iO  Les  dalles  des  autels  en  marbre  de  Thasos;  autel  des  Nymphes  et  des 
Charités  du  Louvre,  étude  détaillée  ;  autel  d'Heraklés  et  Dionysos  à  Cons- 
tantinople.  f  La  jeune  Illle  d'Anlium,  [W.  Altmann].  Celte  statue  (pi.  et 
flg.)  de  la  villa  Sarsina  à  Antium,  qui  est  d'une  originalité  puissante  et  qui 
est  l'œuvre  d'un  artiste  virtuose,  maître  de  sa  matière,  représente  une  des 

26  personnes  attachées  au  culte  de  Palara,  ce  doit  être  la  promantis  qui 
d'après  Hérodote  était  enfermée  dans  le  temple  d'Apollon  la  nuit  qui  pré- 
cédait le  jour  où  le  dieu  rendait  un  oracle  :  description  détaillée.  ^  Pour 
servir  à  l'histoire  des  artistes  grecs  [H.  Swoboda]  Mahler  a  eu  tort  en 
se  fondant  sur  Anthol.  Pal.  IX,  743  qu'il  date  de  356,  de  déterminer  l'époque 

30  de  Phradmon;  cette  èpigramme  est  bien  postérieure  et  Phradmon  doit  ôtre 
placé  plus  tard.  L'Aphrodite  de  Polyclète  mentionnée  par  Paus,  III,  18,  8, 
comme  étant  à  Amyclée,  était  bien  destinée  à  rappeler  la  bataille  d'Aegos- 
potamos.  Rapports  de  la  Thessalie  avec  Philippe  II  de  Macédoine  de  357- 
.343  d'après  les  sources.  K  L'enfant  au  chenalopex  [R.  Herzog].  Le  X»)va),(i7rriÇ 

38  est  un  animal  qui  parait  tenir  le  milieu  entre  l'oie  et  le  renard.  Mentionné 
par  Ilérondas  IV  dans  un  groupe  votif  situé  près  de  l'Asklepieion  de  Cos,  il 
se  retrouve  dans  d'autres  groupes,  dont  un  trouvé  à  Ëphèse  (pi.).  Étude  de 
toutes  les  répliques  de  ce  groupe,  ovi  l'on  voit  un  enfant,  la  bouche  ouverte 
comme  pour  crier,  tenant  un  chenalopex  et  s'elTorçant  de  se  lever.  %  Orga- 

W  nisation  de  la  maison  d'Alcibi;ide  [A.  'Wilhelm].  Un  nouveau  fragment  des 
comptes  de  la  liquidation  lors  de  la  vente  dos  biens  des  Hermocopides 
trouvé  près  de  l'Acropole  en  1902,  nous  donne  une  idée  de  l'organisation 
d'une  riche  demeure  à  la  fin  du  v"  s.  av.  J.-C.  ;  il  s'agit  peut-être  de  la 
maison  d'Alcibiade.  f  Pour  servira  l'histoire  des  inscr.  de  monuments  au 

tB  v«  s.  av.  J.-C.  [L.  Borman).  Restitution  de  C.  I.  A.  I,  333,  autres  inscr.  ana- 
logues de  celte  épofiue.  H  Nouvelles  recherches  sur  Adamklissi  [G.  Niemann, 
0.  Benndorfj.  En  réponse  à  Futtwangler,  maintiennent  leurs  conclusions  et 
croient  que  ce  monument  date  de  Trajau  et  non  de  l'époque  d'Auguste.  HK 
Beiblatt.   Reliefs  funéraires  d'Andros  [F.  Uiller  v.  Gaertringen,  A.  SchifTJ. 

KO  Description  de  3  reliefs,  f  Antiquités  à  Pola  et  aux  environs  fA.  Gnirs]. 
Restes  de  bâtiments  et  cimetière  près  de  la  baie  de  Fisella  ;  objets  trouvés 
à  Val  Catena  et  dans  le  canal  de  Fasana  ;  découvertes  à  Pola.  f  Tombeaux 
creusés  dans  le  roc  à  Ilalicarnasse  [Er.  V.  v.  Holbach.]  %  Un  trésor  de  mon" 


NUM1SMA.TISCHE  ZEITSCHRIFT.  i07 

naies  trouvé  près  Veszprem  en  Hongrie  |  W.  Kubilschek].  Liste  des  mon- 
naies dont  la  majeure  partie  vont  de  240-260  ap.  ,1.  C.  H  Fouilles  près  de 
Szamoscijvar  [J.  Ornstein].  Fouilles  faites  sur  l'emplacement  du  camp 
romain,  sculptures,  inscr.  funéraires  et  autres.  A.  S. 

Numismatische  Zeitschrift.    34"  vol.   (1902).    i"    et   2«  sera.   Ninica  5 
Claudiopolis    [W.    Kubitschek].    Détails    sur   celte    colonie    de    vétérans 
romains  désignée   sur  les  monnaies  comme  Colonia  Julia  Âugusla  Félix 
Ninica   Claudiopolis,    ou   plus    simplement  Ninica  et    située    en   Cilicie. 
K.  étudie  ses  monnaies  (3  pi.)  qui  vont  de  Trajan  jusqu'à  Maximin.  ^  Une 
monnaie  de  Dryantilla  [id.]  nouvellement  trouvée,  description.  ^  Monnaies  lo 
d'or  rom.  avec  lingots  d'or  et  d'argent  d'Italica  près  Séville  [H.  Willers). 
Trésor  trouvé  en  1898,  comprenant  144  aurei  de  Néron  à  Lucilla  frappés  de 
54  à  169  ap.  J.-G.  Trouvé  en  plus  deux  lingots,  l'un  d'or,  3  kg.  702,  l'autre 
d'argent,  3    kg.  81S.    t  Nouv.    acquisitions    de   la   collection    Weifert    à 
Panesova  fF.  Kenner;.  Onze  monnaies  d'or  de  Caracalla,  Otacilia  Severa,  i6 
Macrianus  jun.   Probus,  Chlore,  Galère,  Constantin,  dont  quelques-unes 
rares,  description.  K  [Voetler],   montre  que  la  plupart  de  ces  mormaies 
proviennent  d'ateliers  monétaires  voisins  géographiquemenl.  ^  Un  Semis 
jusqu'ici  inconnu  de  la  Colonia  Copia  Félix  Munatia  Lugudunum  [H.  Willers). 
Trouvée  sur  le  plateau  de  Gergovie,  elle  esta  Paris,  au  Cab.  des  médailles;  ao 
très  importante  pour  l'histoire  de  Lyon,  où  elle  a  été  frappée,  le  nom  de 
son  fondateur,  L.  Munalins  Plancus  (Dion  Cassius,  46,  ."iO)  et  son  premier 
nom.  Copia  Félix  Munatia  :  description,  au  dr.  tête  de  la  déesse  de  la  cité 
avec  couronne  murale  à  trois  tours  et  légende  copia  kklix,  au  rev.  Her- 
cule avec  le  taureau  crétois.  f  Les  monnaies  des  colonies  rom.  de  Lugu-  gg 
dunum,  Vienna,  Cabellio  et  Nemausus  fil. Willers].  Élude  de  60  p.  sur  les 
monnaies  de  ces  cités,  avec  commentaire  et  pi.  t  Frappes  de  Dacie  et  de  Vi- 
minacium  [N.VuUicJ.  Nouveau  groupe  de  variantes  aux  monnaies  de  cuivre 
de  Dacie  et  de  Viminacium   de  la  collection  Weifert,  non  mentionnées 
dans  la  description  de   Pick.  H  Poids  et  titre  des  Aatoniniani  de  Quin-  30 
tillius  [A.  Mark!].  Sont  un  peu  plus  légers  que  ceux  de  Claudius  II  et  pèsent 
2,866  g.,  mais  leur  titre  esta  peu  près  le  même.  \  Bolletino  di  Numismaliea 
e  di  Arte  délia  Medaglia  V  liv.  [0.  Voetter].  Appréc.  favorable  du  \"  fasc. 
de  cette  nouv.  revue.  Recliflcalions   et  compléments  du  rap.  à  l'art,  de 
Lafranchi   sur  Maximilianus  Herculius  et  Galerius  et  leurs  monnayages  eu  35 
bronze.  %  R.  MowaT,  Le  monnayage  de  Clodius  Macer  et  les   deniers  de  Galba 
marqués  des  lettres  S.  C.   [F.  K.].  Instructif,  f  M.  PicciONB,  Osservazioni  sttlla 
tecnica  e  saggi  monetati  anlichi  [Ernst].  Très  soigné;  fait  désirer  vivement  la 
continuation  de  cet  ouvrage,  f  A.  Blanchet,  Une  émission  de  monnaies   en 
Gaule  sous  Gallien,  en  203.  (F.  K.J.  Eloges  avec  qques  réserves  sur  la  chro-  40 
noiogie. 

f1[  35*  vol.  (1903).  1"  et  2'  sem.  Les  altérations  des  monnaies  dans  l'an- 
tiquité [J.  Graf  ].  I.  Monnaies  Actives  ;  variations  de  poids  des  monnaies 
grecques  et  romaines;  tolérance;  importance  des  variations  de  poids  aux 
points  de  vue  politique,  financier,  commercial;  titre;  frappe  de  l'electre,  «s 
du  cuivre  dans  l'antiquité.  II.  Les  monnaies  fourrées  (subaerati);  nature 
et  technique;  renseignements  anciens;  usage  chez  les  Grecs,  chez  les 
Romains;  caractère  de  cette  altération  des  monnaies;  provenait-elle  de 
faux-monnayeurs,  ou  avait-elle  un  caractère  officiel.  III.  L'altération  des 
monnaies  sous  l'empire;  pièces  fourrées;  moules  pour  couler  les  pièces;  go 
marche  progressive  de  l'adultération  des  monnaies  jusqu'aux  Antonios; 
crise  au  3=  s.  jusqu'à  Dioclétien  ;  réforme  de  Constantin.  Mémoire  de  130  p. 
dans  lequel  G.  étudie  surtout  la  question  des  monnaies  fourrées  sous  toutes 


108  1903.  —  AUTRICHE-HONGRIE. 

ses  faces.  If  L'abacus  grec  [A.  Nagl].  Répond  à  ua  art.  de  Kubitschek,  Die 
salaminische  Rechentafel<Numin.  Zeitschr.  31,  p.  393,  cf.  R.  d.  R.  25,  130, 
31  >  et  développe  ses  propres  idées  après  une  étude  approfondie  (Dg.)  de 
l'abacus  de  Salamis  et  de  son  emploi  :  il  le  compare  à  l'abacus  latin  de 

5  Welser.  T  Les  monnaies  des  Eravisci  [E.  GohlJ.  Les  Eravisci  ou  Aravisci 
habitaient  au  sud  et  à  l'ouest  du  Danube  en  Hongrie;  leurs  monnaies  sont 
frappées  à  l'imitation  des  deniers  de  la  République  romaine.  Après  avoir 
indiqué  où  elles  ont  été  trouvées,  G.  décrit  et  étudie  50  de  ces  monnaies  et 
en  lire  quelques  conclusions  historiques  sur  ce  peuple.  %  Les  monnaies 

•*  juives  jusqu'au  premier  soulèvement  sous  Néron  (66  ap.  J.-C.)  [G.  Richter], 
Fidèles  au  commandement  de  Moïse  qui  interdit  les  images  des  êtres 
vivants,  ces  monnaies  ne  présentent  jamais  d'empreinte  d'hommes  ou 
d'animaux;  1.  Monnaies  à  l'époque  qui  précède  l'exil;  2.  Après  l'exil  jusqu'à 
la  conquête  de  Juda  en  63  par  les  Romains;  3.  Sous  les  procuralores. ^  Un 

«  présent  votif  des  Métapontins  [R.  Egger].  Le  Oépo?  que  d'après  Strabon  VI, 
p.  264,  les  Métapontins  dédièrent  au  sanctuaire  de  Delphes  à  la  suite  d'une 
bonne  récolte,  n'était  pas  un  épi  d'or  comme  on  l'a  cru,  mais  plutôt  une 
gerbe  d'or,  et  par  suite  n';i  rien  à  voir  avec  le  type  des  monnaies  de  Méta- 
ponte.  f  Monnaies  inédiles  de  Dacie  et  de  Moesie  au  Musée  nat.  Croate 

20  d'Agram  fj.  Brunsraid].  Description  (pi.)  de  69  monnaies  non  mentionnées 
par  PiCK,  Ant.  Miinzen  von  Dazien  u.  Moesien.  ^  O.  Voettbr,  Sammlunij  Ba- 
chofen  von  Echl,  Rom.  Miinzen  m.  Médaillons  [Erust].  Œuvre  monumentale. 
\  ID.  KoUektion  zu  Windisch-Graelz  VI.  Rôm.  Kaiser,  S.  Abteihmg  von  Traianus 
Deciiis  bis  Romulus  Augustus  |J.  Scholz].  Monument  durable.  Z. 

ils  Sitzungsberichte  der  k .  Akademie  der  Wissenschaften  zu  Wien . 
Phil.  hist.  Classe.  Vol.  145  (1902  paru  en  1903).  Le  Gymnastikos  de  Philos- 
trate [J.  JiithnerJ.  Recherches  sur  l'histoire  et  la  critique  du  texte  (3  pi.).  1. 
Ressources  qu'on  avait  jusqu'ici  pour  l'établissement  du  texte  du  traité 
de   Philostrate  sur   la  Gymnastique.   Rôle  joué  par  Minoïdes  Mynas.   2. 

30  Cod.  Paris.  Suppl.  gr.  12o6  (P.).  Acquisition  de  ce  ms  :  description,  contenu, 
état  de  conservation,  provenance,  valeur,  copies.  3.  Les  autres  mss.  Cod. 
Laurentianus  LVIII  32  (F).  Cod.  Monacensis  242  (M)  rapports  entre  eux  et 
avec  le  Parisinus.  4.  Collation  du  Parisinus  :  a,  Gymnastikos,  leçons  les 
plus  importantes  permettant  de  compléter  et  de  rectiller  la  collation  faite 

â»  par  Mynas  :  b,  Heroikos  ;  c,  Dialexis  I  ;  5.  Critique  du  texte  de  Kayser. 
Mémoire  de  79  p.  U  Recherches  sur  le  procès  de  Socrate  |Ad.  Menzel]. 
L'issue  tragique  de  ce  procès  ne  peut  pas  être  expliquée  par  une  courte 
formule,  elle  a  été  amenée  par  une  série  de  causes  concomitantes.  L'accu- 
sation a  été  rendue  possible  par  les  circonstances  spéciales  ovi  se  trouvait 

♦0  Athènes,  par  suite  de  sa  défaite  et  du  triomphe  de  la  civilisation  dorienne 
sur  la  civilisation  iono-attique.  Nous  n'avons  aucune  raison  de  douter  de 
la  bonne  foi  des  accusateurs  :  la  haine,  la  vengeance,  ou  les  dissensions 
politiques  n'ont  joué  alors  qu'un  rôle  secondaire.  L'accusation  ne  devait 
pas  fatalement  aboutir  à   une  condamnation,  ni  le   verdict  à  la  peine  de 

46  mort.  La  conduite  de  Socrate  pendant  le  procès  est  en  grande  partie  la 
cause  de  la  catastrophe.  Dans  l'état  des  sources  nous  ne  pouvons  savoir 
si  le  verdict  était  matériellement  fondé,  il  semble  que  la  première  partie 
de  l'accusation  était  plus  justifiée  par  les  faits  que  la  seconde  :  nous 
n'avons  pas  de  raisons  pour  suspecter  la  bonne  foi  des  juges,  qui  pronon- 

50  Gèrent  :  coupable.  Ce  jugement  peut  doue  être  une  erreur  judiciaire,  mais 
n'est  pas  un  meurtre  judiciaire.  %  La  ville  d'Arsinoe  (Crocodilopolis)  à 
l'époque  grecque  |C.  Wessely].  W.  a  réuni  et  groupé  dans  ce  mémoire  de 
&8  p.  tout  ce  que  nous  savons  par  les  papyrus  sur  les  rues  et  surtout 


WIENER  STUDIEN.  109 

l"A7ioX),tûv(ou  Ttapenëoiri,  les  maisons,  la  population  et  sa  nationalité,  les 
esclaves,  les  impôts,  les  métiers,  les  banques,  etc.  d'Arsinoe,  Tancienne 
Crocodilopolis  dans  le  Fayoum.  Lieux  de  culte  païens  et  chrétiens.  L'élé- 
ment hellénique  reprend  de  l'importance  à  l'époque  byzantine.  ^  Sur  le 
liv.  43  de  Tite  Live  [A.  Zinfjerlel.  Z.  fait  pour  le  liv.  43  ce  qu'il  a  fait  pour  » 
le  42  <cf  R.  d.  R.  26,  158  2.5>  et  occupé  de  la  recension  du  Cod.  Vindobo- 
nensis,  facilite  la  tâche  des  critiques  par  un  certain  nombre  d'observations 
de  détail  sur  le  texte.  If  Recherches  sur  le  Spéculum  ecclesiae  d'Hoaorius 
et  les  Libri  deflorationum  de  l'abbé  Werner  fj.  KelleJ.  Le  ms.  dont  Migne 
s'est  servi  pour  donner  dans  la  Patrologie  lat.  t.  172  col.  813-1004  le  lo 
Spéculum  ecclesiae  d'Honorius  est  de  la  main  d'un  scribe  ignorant  et  peu 
attentif,  de  plus  il  est  incomplet.  K  le  complète  d'après  trois  mss.  de 
Munich,  et  établit  les  rapports  de  ce  ms.  avec  les  Libri  deflorationum 
imprimés  à  Bâle  en  1494  et  attribués  à  un  abbé  Werner  autrement  inconnu. 
On  ne  sait  pas  qui  est  cet  Honorius,  en  tout  cas  ce  n'est  pas  Honorius  js 
d'Autun.  t  Essais  sur  Platon  3  [Th.  Gomperz].  Dans  ce  3*  mémoire  <cf 
R.  d.  Fi.  24,  152,  40>  G.  étudie  la  composition  des  Lois  de  Platon.  Il  est 
admis  que  Platon  n'a  pas  publié  lui-même  les  Lois,  mais  qu'elles  l'ont  été 
par  Philippe  l'Opontien  ;  on  va  plus  loin  et  l'on  prétend  que  la  forme  sous 
laquelle  nous  les  avons,  n'est  pas  de  Platon  et  que  son  éditeur  s'est  permis  20 
des  modifications  plus  ou  moins  grandes.  G.  montre  que  l'on  ne  peut  pas 
relever  un  seul  argument  sérieux  contre  l'unité  de  composition  des  Lois, 
bien  au  contraire,  et  qu'elles  forment  un  tout  admirablement  coordonné. 
Il  étudie  ensuite  :  1,  l'archétype  des  Lois  :  2,  Quelques  particularités  des  écrits 
de  la  vieillesse  de  Platon  :  3,  Montre  que  Platon  Leg.  660  e  cite  une  élégie  25 
d'Aristote.  Hlf  Vol.  146  (année  1902/3).  Le  fragment  contra  .\rianos  de 
Hilaire,  papyrus  de  Vienne  [H.  St.  SedlmayerJ.  Description  de  ce  papy- 
rus :  texte  de  ce  fragment  peu  connu.  H  [Germ.  MorinJ  montre  qu'il  n'est 
pas  de  Hilaire  de  Poitiers,  mais  peut-être  d'un  autre  Hilaire,  celui  qu'on 
appelle  Ambrosiaster,  et  qu'il  convient  de  lui  joindre  la  portion  de  prove-  30 
nance  inconnue  du  sermon  246  de  l'Appendice  de  St.  Augustin  ;  il  est  du 
VIO  s.  ou  tout  au  plus  de  la  fin  du  déclin  du  Y'.  K  Pour  servir  à  la  chrono- 
logie de  Zénou  le  stoïcien  [Tn.  Gomperz].  Restitue  et  commente  la  col.  iv 
Neap  =  3  Oxford  du  traité  de  Philodème  «epi  TtSv  ç^oad^wv  négligée  jus- 
qu'ici et  conclut  que  Zenon,  ué  en  364/3,  vint  à  Athènes  en  334/3,  fonda  35 
son  école  en  314/3  et  mourut  dans  l'été  de  263.  ^  Catalogue  des  mss  grecs 
en  Autriche  en  dehors  de  Vienne  |Ed.  Gollob]  11  planches.  Mémoire  de 
173  p.  qui  échappe  à  l'analyse.  K  Recherches  sur  le  commentaire  de 
St.  Luc  par  St.  Ambroise  suivi  d'une  étude  sur  le  manuscrit  de  Philas- 
trius  récemment  retrouvé.  [Aug.  Engelbrecht].  Un  nouveau  ras.  a  été  m 
trouvé  du  commentaire  de  St.  Luc  appartenant  à  la  famille  de  mss.  X 
comprenant  tous  les  mss  de  provenance  allemande.tous  de  peu  de  valeur  pour 
la  critique  du  texte.  Valeur  des  différentes  classes  de  mss.  Remarques  de 
lexicographie  et  de  sémasiologie,  de  syntaxe  et  de  stilistique.  Citations  de 
la  Bible  chez  St.  Ambroise.  Explication  mystique  de  l'Evangile  de  St.  Luc  » 
par  St.  Ambroise.  Interpolations,  lacunes,  altérations  du  texte.  Description 
du  ms  de  Philastrius.  Z. 

"Wiener  Studien.  2o'  année  (1903).  1'*  livr.  Sur  qques  inscr.  métriques 
Cretoises 2  [D.  Gomparelti].  Texte  et  comm.  (en  italien)  <cf.  R.  d.  R.  27, 
138,  2>  de  deux  inscr.  funéraires  métriques,  l'une  d'Axos,  l'autre  de  Poly-  50 
rhenion.  \  Sur  le  Traité  du  Sublime  2  [H.  v.  Arnim].  Suite  <cf.  R.  d.  R. 
i27,  139, 28>  des  corrections  au  texte,  i  Un  libelle  de  Michel  Psellos  (L. 
Sternbach].  Texte  et  apparat  critique.  T  Les  éléments  latins  dans  la  gré- 


110  1903.    —   AUTRICHE-HONGRIE. 

cité  des  documents  égyptiens  sur  papyrus,  2  [C.  WesselyJ.  Dans  ce  2'  art. 
<cf.  R.  d.  R.  27,  137,  6>.  W.  traite  en  38  p.  des  particularités  orlhogra- 
pihictues  de  la  transcription  des  mots  et  noms  latins  dans  les  papyrus 
grecs  :   voyelles,    semi-voyelles,  consonnes,  déclinaisons.  ^  I.e  chant  des 

1  frères  ArvaJes  [J.M.  Stovfasser].  Nouvelle  lecture  et  interprétation  du  texte. 
K  Sur  Valère  Maxime  [R.  Novak].  Remarques  sur  la  2"  pers.  sing.  du  pas- 
sif en  -re  (au  lieu  de  -ris)  :  corrections  à  II,  10,  2  ;  10,  5  ;  III,  8,  3  ;  3,  9  ;  V, 
1,  1  a  ;  3,  2  sq.  If  Sur  les  gloses  latines  [W.  Meyer  Lubke).  Liste  par  ordre 
alphabétique  de  53  gloses  à  ajouter  au  Thésaurus  Glossarum  emendatarum 

10  de  Goetz,  et  tirées  des  romanistes,  f  Sur  les  traductions  des  humanistes 
[K.  Mûllner].  Dans  ce  .T  art.  <  cf.  R.  d.  R.  26,  162,  21  ;  27, 137,  23>  M.  donne 
la  trad.  lat.  de  l"l7iitapxtxb;  de  Xénophon  par  Lapo  da  Castiglionchio  :  en 
général  Mêle,  elle  ne  contient  que  quelques  petits  contresens  et  doit  dater 
de  1430  ;  elle  est  précédée  d'une  préface  également  en  latin  adressée  à  Gas- 

15  par  Villanovensis  Tuderlinus.  Texte  avec  variantes,  t  Études  sur  le  double 
augment  dans  les  verbes  grecs  [F.  Stolz).  Il  ne  se  présente  pas  dans  Ho- 
mère ;  il  est  d'une  époque  postérieure  et  peut  être  regardé  comme  purement 
attique.  K  Un  nouveau  palimpseste  de  Démosthène  [K.  Horna].  Ce  palim- 
seste  de  la  Vaticane  Pianus  29  dont  on  n'a  pas  tenu  compte   jusqu'ici,  est 

20  un  parchemin  qui  contient  des  fragments  liturgiques  de  l'écriture  du  xiii"  s. 
En  dessous  on  distingue  une  petite  minuscule  attribuée  à  tort  au  xii"  s.,  et 
qui  d'après  la  forme  des  lettres  est  plutôt  du  x/xi"  s.  Chaque  page  a  ;!1  lignes 
et  le  texte  est  écrit  sur  deux  colonnes  :  contenu  :  le  texte  se  rapproche  de 
la  recenslon  T,  mais  davantage  encore  de  S.  ^  Origine  du  culte  de  Diony- 

î5  SOS  [St.  Schneider].  Les  Grecs  croyaient  qu'il  avait  pris  naissance  à  Thèbes  ; 
les  modernes  en  Thrace  ;  il  vient  d'Egypte.^  Piaule,  l'ersa  463  et  467  [J.  M 
Stowasser].  Corriger  le  v.  463  comme  suit:  "  tiara  schéma  lepida  coudecorat 
tuam  "  et  le  467  en  "  Age  illuc  aspicedum  procul,  in  conspectu  tace  ".  \  Le 
Fornix  de  Lucilius  et  le  Marsyas  de  Pomponius  [I.  Hilbergl.  Arnobe,  adv. 

80  nationes  II,  6  "  Fornicem  Lucilianum  et  Marsyam  Pompoui  obsignatum. 
memoria  continetis  »  signifie  simplement  "  vous  savez  par  cœur  toutes  les 
obscénités  de  Lucilius  et  de  Pomponius."  Le  Fornix  de  Lucilius  n'a  jamais 
existé,  et  le  Marsyas  était  un  endroit  bien  connu  de  tous  les  débauchés. 
H  Conjectanea  [T.  Sinko].  Conjectures  pour  Cic.  Epist.  VII,  12,  2  ;  Apul.  de 

34  mundo  15  ;  Cod.  Justin.  XI,  7,  1  pr,  ;  Florus,  dial.  de  Virg.  Marc-Aurèle  Ep. 
ad  Frontonem,  p.  73, 14. H  De  parliculae  deinde  (dein)  apud  Plinium  minorem 
ceterosque  XI  panegyristas  usu  |C.  Burkhard].  Traite  plus  en  détail  ce  sujet 
qu'il  a  Indiqué  dans  deux  notes  d'un  art.  paru  dans  les  Acta  sem.  pbilol. 
Erlang.  III.  168  n.  8  et  171  n.  9.  1[  Sur  Fronton   [E.    Hauler].  Lectures  nou- 

M  velles  tirées  du  palimpseste  pour  les  p.  124  sq.  et  259  (Ed.  Naber).  If  Post- 
scriptum  aux  Conjectanea  <cf.  supra>  fid.]  Traite  d'un  passage  de 
Fronton  et  d'un  autre  du  Cod.  Justin.  Hlf  2»  livr.  Les  épigrammes  de  Theo- 
doros  Balsamon  [K.  Horna].  Il  y  a  dans  l'histoire  de  la  littérature  byzantine 
unelacunequi  s'étend  delamortdeThéodoros  Prodromes  (1 15b  env.)  jusqu'à  la 

45  seconde  moitié  du  xm»  s.  H.  la  comble  en  publiant  le  texte  avec  notes  de  45 
épigrammes  et  de  11  lettres  très  courtes  de  Théodoros  Balsamun.  Il  ajoute 
une  étude  sur  sa  vie  et  ses  œuvres,  sur  sa  métrique  et  sa  langue  et 
enfin  sur  la  tradition  manuscrite.  S  Contributions  à  l'étude  des  mots 
composés  et  de  la   formation  des   mots  en  grec  et  particulièrement  chez 

60  Homère  [F.  Slolz].l,!;(i)Ypéu).2,yepv!il/ocvTO,  TtoSïvi7tTpov,6iJ.O(7Ti-/i£t,àXXo7cpô(Ta),Xo«. 
3,  verbes  homériques  en  -éw  qui  ont  pour  racine  des  noms  juxtaposés 
(6etpOTO|J.éa),  irupaxtéw  etc.).  4,  6Laii-jp7ta).âiiT](j-ev  (Hymne  el;   'Ep(i.f,v,  357).  5,  YUtiï 

(formé  de  yukSm).  1  Études  lexicographiques  sur  Bticheler  Carmina  epigra- 


ZEITSCHRIFT  PUR  DIE  0E8TERREICHISCHEN   GYMNASIEN.         111 

phica  [J.  M.  Stowasser].  Art.  de  15  p.  suivi  d'un  index.  1  Remarques  sur 
la  lex  Aulia  repetundarum  [R.  Heskyl.  Nous  n'avons  qu'une  très  petite 
partie  de  cette  loi  CIL.  I  p.  49  sqq.  et  encore  pleine  de  lacunes,  pas  une 
ligue  n'est  complète.  H.  essaye  daus  cet  art.  de  16  p.  de  restituer  ces  lignes. 
1[Le  titre  de  Magnus  donné  àSex.  Pompeiuset  celui  d'Imperator donné  à  Au-  5 
guste  [K.  Mrasj.  Sur  une  iuscr.  trouvée  à  Marsalell'auc.  Lilybaeum)  et  rela- 
tive à  Pompée,  on  voit  que  le  cognomen  occupe  la  première  place,  au  rebours 
de  l'usage  qui  plaçait  d'abord  le  praenomen,  puis  le  nomen  gentile  et  enfin 
le  cognomen  ;  elle  date  d'environ  39.  Comme  en  40  Octavien  avait  com- 
mencé à   mettre  en  tête  le   titre  d'Imperator,  il   semble   que  c'est  pour  iO 

imiter  que  Pompée  agit  ainsi.  Auguste,  adopté  par  César  perdait  son  nomen 
gentile,  il  prit  en  compensation  la  désignation  d'Imperator  qu'il  plaça  en 
tête  pour  se  distinguer  des  autres  imperatores  et  parut  ainsi  avoir  hérité 
ce  titre  de  César  comme  praenomen.  K  Les  commissions  transmises  par 
messagers  dans  Virgile  et  dans  Ovide  IJ.  Endt].  Les  deux  imitent  HomèrCi  •& 
mais  ils  ne  s'y  prennent  pas  comme  lui  ;  raison  de  cette  différence.  ^  Gla- 
nures  de  critique  et  d'exégèse  sur  Pline  le  jeune  et  sur  la  Civitas  d'Augus- 
tin [C.  Kukula].  Étude  de  23  passages  tirés  des  lettres  de  l'iine  et  de  11  de 
la  Civitas  Dei.  K  Détails  de  prosopographie  [F.  Groag).  2'  art.  <cf.  R.  d.  R. 
25,  131,  49>  3,  La  muse  de  Cn.  Cornélius  Lentulus  Gaetulicus  ne  s'appelait  20 
pas  Caesennia,  comme  le  dit  Sidoine  Apollinaire  (Ep.  Il,  10,  6)  mais  Caesia 
ou  Caesiana  ;  elle  n'était  pas  sa  maîtresse,  mais  sa  femme  et  appartenait  à 
l'aristocratie.  4,  Qui  était  Arruntlus  Stella  du  C.I.L.  XV,  71S0;  5,  Qui  était 
L.  Apronius  Plus,  qui  avant  226,  sous  Sévère  Alexandre,  administra  la  Ga- 
latie.  H  Contributions  au  droit  civil  romain  <cf.  R.  d.  R.  25,  132,  2>  |St.  25 
Brassloff].  2,  Creatio  beueflcio  Caesaris.  Explication  de  cette  expression, 
surtout  au  moyen  de  l'inscr.  votive  de  L.  Titinius  de  63,  trouvée  à  Luni  et 
dont  B.  donne  le  texte.  H  Les  fasces  laureati  des  consuls  entrant  en  charge 
[J.  Uilberg].  Cet  usage  paraît  remonter  à  Tibère,  d'après  Cic.  de  Div.  I.  28, 
59  comparé  avec  Val.-Maxime  1,  7,  5.  H  Sur  César  B.  G.  1,  14  [H.  Schickin-  30 
ger].  Eo  invite  §  3  signifie  :  "  contre  la  volonté  du  peuple  romain  "  et 
eodem  pertinere  §  4  se  rapporte  à  ce  qui  suit,  et  donne  plus  de  force  à  la 
"  commutatio  rerum  ".  K  Sur  Fronton  [E.  Ilauler].  Rétablissement  du  texte 
137,  1  sqq.  (Naber).  A.  S. 

Zeitschrift  fur  die  oeaterreichischen   Gymnasien,  54e  année  (1903),  35 
\"  iivr.  Petites  coutribulioiis  à  la  grammaire  latine  [J.  M.  StowasserJ.  12. 
Quelques  cas  de  prépositions  placées  après  leur  régime  ;  S.  traite  de  toute 
une  classe  de  formes  adverbiales,  qui  tout  en  étant  des  cas  isolés,  doivent 
être  considérées  comme  le  produit  de  la  contractiou  d'un  cas  avec  une  pré- 
position qui  le  suivait  immédiatement  et  qui  commençait  par  une  voyelle,  40 
formes  du  type  alio  =  alla  ob  =  ob  alla;  type  contra,  extra;  adverbes  en 
im  ;  K  L.  MbybR,   Handbuch   der  griech.  Etymologie.    Vol.  4  [F.   Stolz).    Des 
réserves.  K  K.  Linde,  l'iaions  Phaedon  erkl.  [H.  St.  Sedlmayer].  Bon.  ^  R. 
BÛRGER,  De  Ovi'ii   carminum   amalnriorum   inveniione  et  arte  [id.]  Éloges.  \ 
V.  DB  Crkscenzo,  Studi  sui  fonli  deW  Enéide.  Pius  Aeneas  [A.  PrimozicJ.  Fera  45 
avancer  la  question  de  l'originalité  de  l'Enéide,  mais  ne  la  résoudra  pas.  1 
A.  GUDBMANN,  P.  Corn.  Taciti  De  vita  et  moribus  Cn.  Julii  Agricolae[3.  Gol- 
ling].    Mentionne.  H   C.  Brakman,  Fronloniana,  I,  II   [E.  Uauler].  Appréc. 
défavorable.  H  C  IliJLSEN,  Wandplan  von  Bom  [J.  Miillner].  Très  utile  pour 
l'enseignement.  H  Exemples  tirés  du  traité  de  Xénophon  'lépuv  pour  l'eu-  to 
seignement  de  la  psychologie  (H.  Lôwuer].  Réunion  d'exemples  tirés  de  ce 
petit  traité  qui  considère  la  monarchie  comme  la  meilleure  forme  de  gou- 
vernement. 1  J.  PODIVINSKY,  Die  alten  Klasaiker  u.  die  Bibel  in  Zilaten  [F. 


112  4903.    —  AUTRICHE-HONGRIE. 

WeihrichJ.  Bon  choix,  mais  d'après  des  éd.  vieillies.  •[  H.  Jurbnka,  Wôr- 
terverzeichnis  zu  Sedlmayers  Ausgew.  Gedichlen  des  Ovidius  (F.  Kuns].  Appréc. 
favorable.  ^  C.  r.  des  séances  du  13»  congrès  international  des  Orientalistes 
à  Hambourg  en  1902.  fif  2»  livr.  La  bataille  de  Ghéronée  [A..  Kromayer).  Se 
5  sert  de  la  bataille,  ou  plutôt  de  la  campagne  de  Ghéronée  comme  d'exemple, 
pour  montrer  quelle  est  sa  méthode  dans  ses  études  sur  l'histoire  militaire 
de  l'antiquité,  et  quels  résultats  nouveaux  il  obtient  :  il  indique  ensuite 
quelles  conséquences  cette  méthode  aura  dans  le  remaniement  de  cette 
branche  des  sciences  anciennes  (2  plans).   H  G.   Schbnkl  et  A.  Rbisch, 

,10  Philoslrati  minoris  imagines  et  Callistralt  descriptiones  rec.  [Juthner].  Peut 
servir  de  modèle,  t  J.  Vendryes,  Recherches  sur  l'histoire  et  les  effets  de  l'in- 
tensité initiale  en  Latin  [F.  Stolz].  Possède  admirablement  son  sujet.  Mais 
l'hypothèse  de  l'intensité  initiale  n'est  pas  prouvée,  f  Mélanges  linguistiques 
offerts  à  A.  Meillet  par  ses  élèves  [Id.].  Analyse  rapide  de  ce  vol.  qui  est  tout 

15  à  l'éloge  du  maître  à  qui  il  est  dédié  et  des  résultats  obtenus  par  l'enseigne- 
ment de  l'École  des  Hautes-Études  à  Paris.  K  P.  Wessneb,  Aeli  Donati  quod 
ferlur  commenlum  Terenli,  accedunt  Eugraphi  commentum  et  scholia  BemOina 
rec.  [J.  Endt].  Excellent.  If  P.  Knôll,  Sancti  Aureli  Augustini  Retractanionum 
libri  duo  rec.  ["Wehreich].    Fait  avec  toute  l'exactitude  désirable,  et  aussi 

20  complet  que  possible,  f  A.  Drabger.-F.  Bêcher,  Die  Annalen  des  Tacitus,  2 
fE.  Zôchbauer].  Rendra  de  bons  services  aux  élèves  et  même  aux  maîtres. 
ir  Rud.  Methnbr,  Unlersuchungen  zurlatein.  Tempus-u.  Moduslehre,  mit  beson- 
derer  Ber'iicksichtigung  des  Unterrichtes  [J.  Golling].  Pas  assez  au  courant 
de  la  littérature  du  sujet,  devra  être  remanié.  \  K.  P.  R.  Nevillb,  The  Case- 

26  Construction  afler  the  Comparative  in  Latin  [id|.  Travail  de  statistique  dont  la 
valeur  scientifique  serait  plus  grande  si  N.  avait  distingué  les  diverses 
périodes  de  la  latinité.  If  J.  Asbach,  Zur  Geschichte  u.  Kultur  d.  rôm.  Rhein- 
(anrfe  [G.  Patsch].  Sans  valeur.  U  F.  Aly,  Humanismus  u.  Hislorismtis  [A.. 
Franck].   Polémique    sur   ces  deux   tendances  des  études  de  philologie  ; 

30  mérite  d'être  lu.  fH  3e  livr.  Petites  contributions  à  la  gramm.  latine  [J.  M. 
Stowasser].  13,  Ahas  et  mots  analogues.  Après  avoir  indiqué  les  trois 
manières  dont  on  a  expliqué  ces  formes,  S.  montre  que  dans  ces  mots  —  as 
final  n'est  pas  autre  chose  que  l'as  de  as-porto,  as-pello,  c.-a.-d.  une  sim- 
plification de  abs.  Alias  =  ali(o)  —  a(b)s  quelque  part  ailleurs,  d'ailleurs. 

31,  f  Sur  Théophraste  [A.  Ziugerle].  Rapproche  'AXajwv,  §  6,  de  Lysias 
XII,  20;  III,  47;  XXV.  12  ;  Démoslh.  VIII ,  70.  If  F.  Blass  , 
Die  Rhyihmen  d.  atlischen  Kunslprosa  :  Isokrales-Demosthenes-Platon  [H.  Schenkl] 
Malgré  de  grosses  erreurs  est  instructif  et  contient  une  foule  de  bonnes 
remarques,  surtout  dans  la  seconde   partie,  qui  lui  assurent  une  valeur 

«0  durable.  If  0.  Navarre,  Essai  sur  la  rhétorique  grecque  avant  Aristote  [R.  Bur- 
khardt].  Eloges.  \  A.  Zingerlk,  T.  Livi  a.  u.  c.  libri.  L.  43  [A.  Schmidt]. 
Appréc.  favorable  de  cette  éd.  maj.  f  H.  G.  Elmer,  A'e  émisses,  ne  poposcisses, 
and  similar  expressions;  ID.  On  the  Subjunctive  ivith  Forsiian.  Id.  Is  Ihere 
still  a  Latin  Potential  ?  W.  K.  Glement,  Elmers  Treatement  of  the  Prohibitive. 

a  [J.  Golling]  1  Réserves;  2,  Appréc.  favorable;  3,  et  4  simple  mention. 
f  P.  MaaS,  Studien  zum  poelischen  Plural  bei  d.  Rômern  [idj.  Éloges.  ^  Tran- 
sactions and  Proceedings  of  the  American  Philological  Association  Vol.  32  [J.  G.J. 
t  Simple  résumé  <cf.  R.  d.  R.  26,  190,31  sqq.>11114»  livr.  P.  Gauer,  Palaestra 
Vitae.  Eine  neue  Aufgabe  d.   altclass.   Unterrichtes  [G.  Ileidrich).  Ghaude- 

60  meut  recommandé.  If  P.  Gauer,  Homers  Ilias  et  Odyssée  [A.  KornitzerJ. 
Excellentes  éd.  de  classes.  If  P.  Bhandt,  P.  Ovidi  Nasonis  de  arte  amatoria 
libri  1res eikï.[ A.  ZingerleJ.  Appréc.  favorable.  H  E.  Bachof,  Erlàuterungen  zu 
Xenophons  Anabasis.  I  H.  1-3  [J.  Golling].  Utile,  destiné  aux  élèves.  \  L.  Bâtard. 


ZEITSCHRIFT   FUR   DIE  OfîSTERRElCHISCHEN   GYMNASIEN.  113 

De  gerundivi  etgerundii  vi  antiquissima  et  usu  recentiore  fid].  Bon,  mais  il  est 
regrettable  que  B.  n'ait  pas  été  au  courant  des  récents  travaux  des  |)hilo- 
logues  aiiiilais.  f  J.  Kopacz,  De  Horatii  rectae  viiae  praeceplis  [F.  Kuuz).  Se 
lit  avec  plaisir,  f  Programmes.   E.  Gschwind,  Anschauungswuerricht  auf 
d.  Gymnasium  u.  Vertrilung  d.  ReaUrkldrung  aiis  d.  riim.  AllerlurnsmUsenschiift  5 
auf  d.  einzelnen  Klassen  des  Obergyinnasiuiiis[J.  Oehler]  A  droità  notre  recon- 
naissance. 111[  5oliv.  Sur  les  antiquités  indo-européennes  [R.  Meringer]  A  l'occa- 
sion de  la  publication  du  vol.  de  O.  Schrader.  Reallexikon  der  indogerman. 
Altertumskunde,qui  mérite  le  plusgrand  succès,  M.  étudie  un  certain  nom- 
bre de  questions  qui  y  sont   traitées. K  Ed.  Schwyzbr,   Die  Wellsprachen  des  to 
Allertums  [P.  KrelschmerJ  Oriente  bien    le  lecteur  H  G.  Wissowa,  Heligion 
u.  Kultus  d.   Kômer  [J.  Oehler]  Grands  éloges   de  ce  vol.  qui  fait  partie  de 
rildb.  dlwan  Mùller.  f  G.  F.  W.  Mubllbh,  C.  Plini  Caeciti  Secundi  epislula- 
rum  librinovem,epistularumad  Traianum  liber,  panegi/ricus  rec.  [K.  BurlchardJ. 
Réalise  malgré  tout  un  progrès.  1[  E.  Fidbrbr,  Chreslomalliie  aus  Xenoplions  i6 
Schri(ten[Z.  Dembitzer].  Troisième  éd.  vivement  recommandée. If  J.  Gollino, 
Chrestomathie  aus.  Corn.  Nepos  u.  Q.  Curtius  Rufus  [F.   Kuriz|.  Recommandé. 
H  Programmes,  W.  Schiller,   Die  rom.    AltertUmer   an    unsern  Gynnasien 
[J.  OelilerJ.    Recommandé.  Ç  S.   Bindbr.    Geschichte  Abissiniens  vor  des  Ein- 
fiitirung  des  Chrtstentums  (10  bis  circa  S.tO  n.  Chr.)  [J.  Milkau].  Éloges.  ^K  6*  iivr.  *0 
Les  nouveaux  fragments  de  Sappho  et  d'Alcée   [II.  Jurenka)  Suite  <cr.  R. 
d.  R.  27,  Ul,  19>.  A  la  suite  de  la  publication  dans  Hermès  XXXVII  p.  456 
de  la  nouv.   collation  de  Blass,  J.  revient  sur  les  conjectures  qu'il  a  pro- 
posées. \  Broutilles  de  psychologie  du  langage  [F.  Stolz).  Traité  de  l'haplo- 
graphie   et  autres    erreurs    analogues.   If    M.   Nilsson,  Studia  de  Dionysiis  a 
Atticis  [E.  Kalinka).  Fait  preuve  de  pénétration  et  de  rectitude  de  jugement, 
mais  pas  assez  approfondi  dans  un  sujet  qui  est  du  ressort  del'hisioiredes 
religions.  If  II.  Jurbnka,  ArcMlochos  von  l'aros  [    \.  Grands  éloges. \  F.  Wbck- 
LBIN,  Aeschylus  Sieben  gegen  Theben.  f  [II.  Jureuka].  Ce  remaniement  de   la 
grande  éd.  grecque  comble  une  lacune  dans   la  collection    Teutner.  H  E.  H.  3U 
Sturtevant,  Contraction  in  Ihe  Case  forms  of  the  Latin  io  and  \à-stems  and  of 
deut,isand  idemiy.  StolzJ.  Soigne, circonspect,  exact. If  H.  dbla  Vjllbdb  Mir- 
MONT.M.  ï'.  Ciceronisin  M .  Antonium  or.  Philippica prima  [A.  KornitzerJ.  Appréc. 
favorable.  V  J.  Sibbblis-F.  Pollb-0.  StanGB,    P.    Ovidii    Aasonis   Métamor- 
phoses. Auswahl  [Mrasi.  Répond  à  toutes  les  exigences.  If  L.  SOïterlin,  Das  36 
Wesen  der  sprachlichen  Gebilde  [J.  GoUingJ.  Critique   serrée  des  théories  de 
W.    Wuudl,  Sprachpsychologie.  If   A.    Skiffbrt  u.  W.  I-'ries,  Lut.   Gramm. 
[id.j.  Cette  46'  éd.  est  restée  un  livre  de  classe  dans  toute  l'étendue  du 
terme.  1  Programmes.  B.  Szczurat,  De  in/inilivi  Homerici  origine  casuali 
iF.  Siolz].  Des  réserves.  ^^  7°  Iivr.  Le  papyrus  de  Timothée  récemment  M 
découvert  et  l'édition  princeps  |U.  Jurenka].  Détails  sur  cette  découverte  et 
sur  ce   papyrus.   Remarques  sur  le   texte  :   conjectures.  H  K.  TOpkbr,  Die 
sogenannten   Fragmente  des  Hophislen  Antiphon   bei  Jamblichos  [IL  Scheukl]. 
Eloges.  \  1,  M.  W.   DE  ViSSBR,  Oe  Graecorum   diis    non   referenlibus  speciem 
humanam  ;  )>,  O .  Kekn  ,  Ueber  die   Anfànge   d.   Ueilen.   Heligion   [E.   Kalinkal.  M 
I,  Malgré  qqs  réserves,   méritoire;  2,  Grands  éloges.  H  W.  M.   Lindsav, 
Ancient  éditions  o/  Martial  [J.  M.  Stowasser].  Substantiel.  \  J.  Ley-F.  LmiCH 
M.  T.  Ciceronis  Caio   Major   sive  de  senectule  |A.  Kornitzerj.    Utile.  \  Pro- 
grammes.  V.   Thumsbr,  Sokrales  als  Vorbitd   der   studierenden  Jugend  [H. 
St.  Sedlmayer].   Puisse  eu  grain  tomber  dans  une  bonne  terre.  1  K.  Kunz  80 
Inhalt  u.  Gliederung  Ciceron.  Reden  [A.  Kornitzer].  Sera  utile  aux  maîtres,  y 
1,  J.   Gallina,  Die   wichtigsten  Anliken  von  Venedig  v.  Florem;  2,  F.  PORD- 
HOHSKY,  Heiiebilder  aus  Italien  u.  Griechenland  [J-  Œhlerj.  1,  Des  réserves; 

R.  BK  PuiLOL.  —  Hevue  des  Revues  de  1903.  XXVIII.  —  8 


H4  1903.  -     AUTRICHE-HONGRIE. 

2,  Eloges.  1I1[  8e  et  9«  livr.  Deux  particularités  du  style  de  Tacite.  2  [R. 
"Wimmerer].  Dans  ce  2e  art  <cf.  R.  d.  R.  27,  V<3, 12>  W.  étudie  les  périodes 
hypothétiques  si  fréquentes  chez  Tacite,  dans  lesquels  à  côté  d'un  subj. 
irréel  dans  le  premier  membre  de  phrase,  on  trouve  l'ind.  dans  le  second 

5  membre.  H  A.  Mbillet,  Introduction  à  Vélude  comparative  des  langues  indo- 
européennei  [F.  Stolz).  Rend  un  service  signalé  à  tous  ceux  qui  s'occupent 
de  ces  études.  \  II.  Kubhlbwbin,  Hippocratis  opéra  quae  feruntur  omnia. 
2.  [H.  Schenlil].  Grands  éloges.  If  A.  Gudeman,  The  sources  of  Plutarch's  Life 
of  Cicero  [id].  Contribution  de  valeur  qui  fait  avancer  la  question.  \  U.  Net- 

10  TOLA,  Tucidide;  Uepitafio  di  Pericle  [A.  Lutz].  Utile  aux  élèves,  f  J.  Mbsk, 
Isokrates'  Panegyrifcos.  E.  Sewera,  Lysias'  Heden  g.  Eratosthenes  u.  iiber  den 
Oelbaum  [F.  Slameczlia|.  Rendront  des  services,  f  A.  Biese,  Gri>c/».  Lyriker 
in  Auswahl.  1,  Text  [H.  Jurenka].  2»  éd.  soigneusement  revue  et  augmentée. 
f  0.  AltbnburG,  Euripides'  Medea.  Id.  Euripides''  Hippolyt  [id.J.  Ed.  de  classes 

15  soignées,  t  E.  Châtelain,  Uncialis  scriptura  cod.  Lalinorum  novis  exempHs 
iUustrata.  2  [W.  Weinberger].  On  doit  savoir  gré  à  C.  d'avoir  mis  de  nouveau 
à  la  disposition  de  ceux  qui  s'occupent  de  ces  études  les  précieux  résultats 
de  ses  longues  recherches,  si  approfondies  et  si  sagaces.  \  A.  Ghumme, 
Krilisch.es  u.  Exegetisches    zu    Ciceros   Sestiana  [A.   Kornitzer].    Pas   grande 

20  valeur.  If  Joh.  Mûller-A.  Th.  Christ,  Die  Historien  des  P.  Corn.  Tacilus 
fj.  Golling].  Très  consciencieux  et  grande  science  dans  l'établissement  du 
texte.  If  Chr.  Robsb,  Vnterrichsbriefe  fur  d.  Selbststudium  der  latein.  Sprache 
[J.  Golling].  Celte  l"  livr.  fait  bien  augurer  des  suivantes.  If  W.  Harth, 
Unterrichtsbriefe  fiir  d.  Selbststudium  der  griech.  Spracfie.2.  Kursus  [F.  Ilauna]. 

25  Celte  gramm.  du  grec  moderne  sera  utile  aussi  pour  le  grec  ancien.  If  Alb. 
MÛLLER,  Jugendfiirsorge  in  den  rOm.  Kaiserzeit  [F.  Kunzj.  Rien  de  bien  nou- 
veau, mais  a  su  tirer  parti  des  inscr.,  des  monnaies  et  des  monuments 
figurés.  Iflf  10»  livr.  1,  H.  Mullek-R.  Hunziker,  Sophokles,  Philokleles.  2,  L. 
HùTBR,  Schiilerkommentar  zu  Sophokles'  Ajax  [II.  Jurenka].  1,  Commeiuaire 

30  soigneusement  fait  et  répondant  bien  aux  besoins  des  élèves,  mais  sans 
valeur  scientifique;  2,  Atteint  son  but.  H  1,  K.  Linde,  Platons  Phâdon;  2,  F. 
RôsiGER,  Platons  Apologie  u.  Krilon  [J.  KohmJ.  1,  Recommandé.  2,  Appréc. 
favorable.  If  J.  G.  Sghulz,  Aitische  Verbalformen  [A.  Kornitzer].  Laisse  beau- 
coup à  désirer.  If  E.  ROSENBkrG,  Studien  zuv  Rede  Ciceros  fiir  Murenu  [id.]. 

35  Recommandé.  \  J.  van  dek  Valk,  De  l.ucretiano  carminé  a  poeta  perfeeto 
atque  absoluto  |J.  Fritsch].  Très  au  courant  de  tout  ce  qui  se  rapporte  au 
sujet.  1[  L.  V.  Sybel,  VVellgeschichte  der  Kunst  in  AUerlum  [R.  Bôckh].  Appréc. 
favorable.  H  Le  parfait  grec  [W.  Weinberger].  Simplification  des  règles  de 
la  formation  du  parfait,  à  propos  de  lu  nouv.  éd.  de  Shenkl,  Elemenlarbuch. 

W  t  Les  lectures  domestiques  d'auteurs  classiques  anciens  [H.  Schickinger]. 
Rapport  sur  cette  question  et  indication  des  auteurs  à  lire.  Conseils  sur  la 
manière  de  hre  et  importance  de  cet  exercice,  f  Programmes.  A.  Hbf- 
TER,  Hauseritne  Seneca  in  dialogo  secundo  e  Ciceronis  de  finibus  tertio  et  Tuscu- 
lanarum  disputationum  quinto  libro  fK.  Hubik].  Grandes  réserves,  mais  n'est 

«b  pas  sans  une  certaine  valeur.  If  F.  X.  Lehner,  Homer.  Gôttergestalten  in  d. 
antiken  Plastik  [R.  Bock].  Grands  éloges.  HH  11*  livr.  R.  Petersdorff,  Ger- 
manen  u.  Griechen.  Uebereinstimmung  in  ihrer  altesten  Kultur  im  Ans- 
chluss  an  d.  Germania  d.  Tacilus  u.  llomer  [A.  Kornitzer].  Sujet  très 
intéressant.  If  G.  Weissenborn-M.  Mûlleb,  T.  Livi  a.  u.  c.  lihri.  I,  2.  1.  4-6 

50  [A.  Zingerlé].  Grands  éloges.  \  H.  Jurenka,  Auswahl  aus  d.  rom.  Lyrikern 
mit.  griech.  Parallelen  |K.  Mras).  La  lecture  du  commentaire  procure  presque 
autant  de  jouissance  que  le  texte  lui-même.  Recommandé  à  tous  les  amis 
de  l'antiquité  classique.  H  F.  A.  Heinighen-C.  Wagbnbr,  Lal.-deutsches  SchuI- 


LrsTY  PILOLOGir,KK.  11!5 

wôrterbuch  [J.  GoUing].  Remarques  de  détail  sur  cette  T  éd.  qui  diffère  peu 
de  la  précédente.  If  H.  Hoffmann,  Die  rôm.  Gremanlagen  in  DeutscMand  u. 
d.  Limeskasiell  Saalburg  [\.  Gabeis].  Beau  petit  livre  utile  aux  maîtres  comme 
aux  élèves.  ^  Programmes.  A.  Jbrovsck.  Die  rôm.  Katakomben  [A.  Lutz|. 
Utile.  If  V.  KalOUSBK.  Die  Erlàuternngen  zu  Homer  u.  seinen  Gedichten  in  <ler  5 
5.  u.  6.  Classe  unserer  Gijmnasien  ;  2,  J.  Fenbl,  Die  Schilde  homer.  Helden  [A. 
Fischer].  Appréc.  favorable  de  ces  deux  programmes  écrits  en  tchèque; 
qques  réserves. Iflf  12»  livr.  J.Kirchnbr,  Prosopographia  AUica,  2  [H-  Swcboda] 
Analyse  élogieuse.  If  R.  Pichon,  De  sermone  amatorio  apud  Latinos  elegiarum 
scriptores  [A.  Zingerle|.  Appréc.  favorable  surtout  de  l'index  verborum  10 
amatoriorum.  f  Der  rôm.  Limes  in  Oesterreich  H.  4  [A.  Gaheis].  Travail  plein 
d'abnégation  ;  interprétation  très  pénétrante.  S  G.  Landgraf,  Histor.  Gramm. 
des  latein  Sprache  hrsg.  III.  Syntax  des  einfachen  Satzes  fK.  Kunslf. 
Longue  étude  de  ce  vol.  de  cet  excellent  ouvrage,  dont  on  ne  peut  que 
souhaiter  la  rapide  publication.  ^  W.  Freund-H.  Dbitbr,  Wie  studiert  man  15 
l'hilologie?  [J.  GoUing].  Celle  iiouv.  éd.,  très  augmentée,  a  gagné  en  valeur 
et  aura  encore  plus  de  vogue  que  les  précédentes  auprès  des  étudiants.  % 
Programmes.  J.  E.  Jvika,  Isokrates,  Ueber  rien  FrieJen;  Euagoras,  Hélène 
[A.  Fischer].  Réserves  sur  cette  irad.  en  tchèque.  ^  I,  H.  Robeut,  Studien 
zu  Pacianus.  2,  J.  SORN,  Weitere  Deitrdge  iur  Synlax  des  M.  Junianus  Justintis  jo 
[A.  LulzJ.  1,  Eloges;  2,  Intéressant  pour  l'étude  du  latin  de  cette  époque. 
\  V.  Mattel,  Eine  Rcisenach  den  Kykladen  [Oehlerj.  Intéressant,  f  A.  Kowal, 
VArt  poétique  de  Vauquelin  de  la  Fresnaye  und  sein  Verhàllnis  su  d.  Ars  Poelica 
des  Horai  [E.  Wawra].  Oriente  bien  le  lecteur.  If  On  trouvera  en  plus  dans 
cette  Revue  la  critique  d'un  certain  nombre  d'ouvrages  élémentaires  pour  ^5 
l'étude  du  latin  et  du  grec.  A.  K. 

BOHÊME 
Rédacteur  général  :  Joseph  KrAl.  30 

Listy  filologicke  XXX,  1903.  Articles  de  fond.  Absque-usque 
[J.  Zubat^i  Conclut  de  l'emploi  de  absque  dans  Plante  et  Térence  que  abs- 
que  et  usque,  formé  de  la  même  façon,  dérivent  de  la  racine  *  seq  *  se 
tenir  auprès  »,  qui  est  d'un  emploi  courant  dans  les  différentes  langues  35 
indo-européennes,  et  qu'il  faut  diviser  les  éléments  de  composition  en  ab- 
sque, ù(d)-sque.  Les  premières  parties  sont  les  anciennes  prépositions 
indo-europ  *  apo  (ab  en  11)  et  *  ûd  (ût  germanique,  vy-slave)  ;  dans  la 
seconde  partie  il  faut  voir  la  forme  '  séqi  (scr.  sàci)qui,  dans  les  composés, 
devient  *  sqi.  Donc,  en  indo-européen  les  particules  latines  absque,  ûsque  40 
seraient  à  peu  près  *apo-sqi,  'ûd-sqi.  Absque  signifiait  origitiairement  »  à 
côte  de  qeh  »,  absque  ted  esset  (Plante  Men.  IChiL'j  veut  dire  «  s'il  était 
auprès  de  toi  »,  absque  est  donc  originairement  un  adverbe  absolu.  La 
signification  de  ûsque  variait  de  même  que  la  signification  de  la  préposi- 
tion ûd  qui  marquait  tour  à  tour  le  point  de  départ  et  le  but,  mais  en  latin  45 
la  signification  de  but  prévalait-^  Duloreste  de  Pacuvius  [Os.  JiiàuiJ.  L'hjpo- 
thèse  que  ce  drame  est  une  rédaction  latine  de  l'Iphigénie  en  Tiiuride  d'Eu- 
ripiie  ayant  été  rejetée  au  commencement  de  l'article,  l'auteur  étudie  les 
fragments  que  l'on  peut  attribuer  à  des  scènes  précises  et  sur  lesquelles 
Ribbeck  et  Miiller  sont  d'accord.  De  ces  fragments  on  peut  reconstruire  à  se 
peu  près  l'action  suivante  de  Duloreste.  Pour  le  crime  commis  surAgamem- 
non  après  son  retour  de  Troie,  Mycèiies  dut  subir  des  désastres,  et  c'csl 
pour  les  détourner  qu'Egisthe  se  rendit  probablement  auprès  de  l'oracle  de 


116  1903.  —   AOTRICrtE'MONGRlE 

Delphes.  Une  autre  scène  représentait  une  fête  de  noces,  fiançailles  d'Eri- 
gone,  flUe  d'Êgisthe,  et  d'Oiax  ou  de  Nausimédon,  frère  d'Oiax.  Tandis 
qu'au  palais  la  fêle  continue,  Oreste  apparaît  sur  la  scène,  vêtu  comme 
un  esclave,  et  accompagné  de  Pylade.  Electre  paraît  à  son  tour,  le  frère  et 

5  la  sœur  unissent  par  se  reconnaître,  etcombineut  leur  vengeance.  Égisthe  et 
ses  amis  ont  bien  quelques  pressentiments;  Oreste  craint  les  sympathies  du 
peuple  pour  Égisthe,  mais  Electre  le  presse  d'agir  promplement  et  sans  pitié. 
Alors  Oreste  entre  au  palais,  où  s'engage  un  combat  terrible.  Meurtre 
d'Êgisthe  et  de  Clytemnestre.— Le  contexte  et  la  signification  d'autres  frag- 

10  ments  (surtout  des  fragments  5, 12, 15,  32)  ne  peuvent  être  établis.  Le  fg.  13 
contient,  d'après  l'autfiur,  un  fragment  de  chœur  :  le  chœur,  tout  aux  pressen- 
timents sinistres,  écoute  les  cris  confus  qui  sortent  de  l'intérieur  du  palais 
au  moment  où  le  meurtre  s'accomplit.  Le  fg.  14  contient  des  mots  de 
Clytemnestre  adressés  à  Egisthe.   Le  fg.  23  décrit  Egisthe  pour  qu'Oreste 

16  puisse  le  reconnaître.  Résumé  de  ce  qui  se  passe  dans  la  tragédie.  ï  Le 
culte  des  ancêtres  [Joseph  KràlJ.  Les  religions  procèdent  de  deux  sources,  des 
phénomènes  de  la  nature  personnifiés  et  du  culte  des  ancêtres.  Polémique 
contre  Krejci  qui  dans  la  Revue  de  philosophie  Cëskâ  mysl  II,  152  sq, 
n'admet  comme  source  unique  des  religions,  que  le  culte  des  aïeux.  K. 

îO  admet  que  la  foi  à  l'existence  de  l'âme  a  précède  la  personnification  des 
phénomènes  de  la  nature,  mais  cette  foi  n'est  pas  encore  une  religion,  et 
il  n'en  résulte  pas  que  le  culte  des  ancêtres  soit  la  seule  source  des  reli- 
gions. Les  sentiments  élevés  de  culte  et  de  piété  ont  pu  se  développer 
aussi  par  l'influence  de  la  nature  seule  ;  d'ailleurs  il  n'est  pas  juste  de 

2(>  ramener  la  formation  des  religions  aux  époques  primitives  de  l'évolution 
humaine.  La  distinction  des  dieux  bons  et  méchants  peut,  elle  aussi,  avoir 
pris  naissance  dans  les  phénomènes  de  la  nature.  Lippert  (Gesch.  d. 
Priesterthums  II.  506  s.)  a  tort  de  croire  que  les  temples  de  Zeus  placés 
sur  les  montagnes  étaient  des   sépulcres  de  ce  dieu.    Les  dieux  grecs 

30  olympiens  ne  sont  pas  des  ancêtres  divinisés.  H  Le  panhellénisme  d'iso- 
crate  [Gh.  Wenig].  L'idée  maîtresse  de  la  politique  d'Is.  est  celle  d'une 
revanche  à  prendre  sur  les  Perses.  Gelte  idée  étaii  alors  logique  au  point 
de  vue  de  la  nationalité,  de  la  civilisation  et  de  la  religion.  La  réalisation 
n'en  était  possible  pour  Is.  que   quand    tous   les   Grecs   auraient  pris  les 

35  armes  contre  l'ennemi  commun.  Ce  panhellénisme  n'est  donc  qu'un 
moyen  d'amener  la  revanche.  W.  cherche  ensuite  si  cette  idée-mére  de 
de  la  politique  d'I.  n'était  pas,  alors,  un  anachronisme.  Sa  vie  se  partage 
en  deux  périodes.  Dans  la  première,  ses  idées  sont  naturelles,  les  Grecs 
d'alors  n'ayant  qu'un  ennemi,  les  Perses.  L'autre  période  coïncide  avec  le 

*0  grand  développement  de  la  Macédoine.  Par  là  la  situation  se  complique  : 
on  a  à  se  déclarer  ou  bien  avec  Démosthèue  contre  la  Macédoine,  ou  bien 
contre  les  Perses. Le  vieil  Is.  continue  sa  politique  aniipersane  qui  se  réalise 
dans  la  période  suivante  ;  il  ne  faut  donc  pas  le  juger  avec  légèreté  comme 
homme  politique.  \  La  chronologie  des  comédies  de  Plaute  [F.  Hoffuieis- 

45  ter].  Ou  peut  d'après  les  allusions  aux  événements  contemporains  classer 
comme  suit  les  comédies  de  Plaute. Vers  210  av.  J.-C.  Rudens  était  composé  ; 
d'après  le  v.  81  du  prologue  on  peut  conclure  qu'il  fut  représente  à  l'époque 
où  les  Romains  en  étaient  déjà  à  l'offensive,  mais  les  ennemis  résistaient 
eucore  avec  vigueur.  Le  Miles  gloriosus  est  de  205.  La  Cistellaria  de  204, 

60  d'après  le  prologue,  v.  197  s.  .\lors  les  Romains  l'emportaient,  de  sorte 
qu'ils  parlaient  déjà  d'une  revanche,  c'était  quand  Scipion  allait  en 
Afrique  (en  203).  La  mention  faite  par  Plaute  des  nouveaux  alliés  se  rat- 
tache à  Massiuissa  (en  204),  et  le  passage  augete  auxilia  vestris  iustis 


LISTY    FILOLOGICKE.  H7 

legibus  concerne  les  subsides  que  les  Romains  reçurent  eu  204  des  alliés 
(Tite-Live  XXIX,  15).  Persa  fut  représentée  probablement  vers  201,  le  v.  75 
étant,  avec  toute  vraisemblance,  une  allusion  au  sort  de  Naevius.  Casiua 
est  de  200  à  peu  près,  parce  que  les  «  seniores  »  du  prologue  (v.  14)  ne 
pouvaient  pas  assister  à  la  première  représentation.  Slichus  est  de  200,  » 
d'après  la  didascalie.  Les  Captifs  de  la  même  année,  d'après  les  allusions  à 
Plaisance  et  aux  Hoii  (v.  161  ot  888  qui  se  rapportent  à  la  mise  au  pillage 
de  Plaisance  par  cette  peuplade  en  200  (Tite-Live  XXX,  10).  Epidicus  fut 
représenté  après  200,  comme  en  témoignent  les  Bacchides  (v.  214)  où  il  y  a 
une  critique  de  l'interprétation  d'Epidicus  par  l'ellion,  qui  interprétait  lO 
Stichus  encore  en  200.  Une  allusion  du  v.  349  montre  que  c'était  bientôt 
après  200.  Mercator  fut  composé-  après  196  (voir  au  v.  324  l'allusion  à  la 
conquête  de  la  Grèce),  Aulularia  avant  l'abolition  de  la  loi  d'Oppius  (en  I9S), 
abolie  parce  qu'elle  ne  pouvait  pas  remédier  au  goût  du  luxe  (v.  487). 
Pœnulus  doit  être  de  193  (v.  603).  Trinumnus  est  de  194,  Curculio  fut,  à  ce  i6 
qu'il  paraît,  composé  plutôt  avant  qu'après  la  promulgation  de  la  loi  de 
Sempronius  sur  les  usuriers  (en  193).  Pseudolus  fut  représenté  en  191  (voir 
la  didascalie).  La  représentation  d'Amphitryon  doit  être  fixée  après  191,  du 
moment  que  l'on  a  rattaché  la  mention  du  secours  par  Neptune  aux  opéra- 
tions heureuses  de  G.  Livius  dans  la  guerre  avec  Antiochus  de  Syrie.  Les  20 
Bacchides  sont  de  190  ou  de  189.  Truculentus  fut  écrit  après  189,  après  la 
guerre  avec  Antiochus  (v.  745).  Il  n'y  a  pas  d'allusions  à  utiliser  pour  dater 
Asinaria,  Menaechmi,  Mostellaria,  Vidularia.  ^  Ilaiojv  èreipaTo;  [0.  JivàniJ. 
Ce  que  les  anciens  nous  ont  laissé  sur  ce  jtoOç  ;  explications  données 
par  les  modernes.  Les  nouveaux  fragments  d'Aristoxène  (pu6|jitxà  (rtot/eïoc),  28 
aident  à  résoudre  la  question  :  la  mention  du  iiatwv  dans  la  colonne  N  de 
l'ouvrage  n'est  pas  absolument  claire,  mais  il  semble  qu'on  y  montrait  si 
et  dans  quelles  conditions  on  peut  mesurer  certains  colons,  à  cause  de 
leur  caractère  spécial,  d'après  un  autre  xpôvo«  ■npùzoi  que  celui  dont  on  se 
sert  pour  les  colons  voisins.  Aristoxène,  d'accord  avec  sa  théorie  sur  le  30 
■/pôvoî  itpûTOî  comme  unité  seulement  relative,  dut  admettre  la  possibilité 
du  changement  du  -/.f^-^o;  npiôTo;,  dans  des  cas  exceptionnels  comme  pour 
le  Ttaiwv  qu'il  cite  en  disant  que  ce  itoJ;  peut  se  composer  non  seulement 

de  5  brèves,  mais  aussi  de  5  longues  ;  ce  ne  peut  être  la  forme qui 

serait  arythmique,  mais  c'est  évidemment  un  noùç  qui  tout  en  ayant  la  forme  îs 
du  Ttatiov  ordinaire,  a  un  /pivo?  npwTo;  d'une  durée  plus  longue.  Aristoxène 
parle  ici  du  Ttïiwv  èitipaTÔ;  qui  est  identique  au  naiiov  ordinaire,  mais  <iui  a 
une  autre  àYwfii  et  aussi  un  autre  -/ptivo;  npûTo;.  Cette  explication  concorde 
avec  ce  que  les  anciens  nous  ont  laissé  sur  ce  itoO?  et  avec  son  emploi  dans 
la  poésie  religieuse.  On  pouvait  l'employer   seulement  dans  les  passages  «0 
qui,  pour  ainsi  dire,  sortaient  du  cadre  de  la  composition,  donc  surtout  au 
commencement   et   à   la   lin    des   strophes  et  de  compositions  entières.  ^ 
•IxéTiSec    'ETttà   ènl   ©Vipaiç,   Xlépaai  et  la  théorie  de  Dôrpfeld  (J.  G. 
éapekj.  Les  partisans  de  la  théorie  de  D.  soutiennent  que  :  1°  Aux  repré- 
sentations des  premières   tragédies  d'Eschyle  le  théâtre  grec  ne  connaît  « 
pas  de  décor  au  second  plan  comme  fond;  2»  Qu'au   v«  s.  le  chœur  et  les 
acteurs  évoluent  ensemble  sur  la  même  place,  c.-à-d.  au  niveau  de  l'or- 
chestre ;  il  est  certain  que  les  trois  tragédies  sus-nommées  n'ont  pas  de 
décor  de  fond.  On  le   réclamait,  cependant,  pour  les  Perses,  mais  bien   à 
tort.  Le  spectacle  tout  entier  ne  se  compose  donc  que  de  deux  pièces  ser-  so 
vaut  de  décors,  c.-à-d.  de  la  xotvopo)[ie«  dans  les  'IxéTiSec  et  'Eirri  èiti  B-fi^an 
et  du  sépulcre   de   Darius  dans   les  Perses.   Ces    pièces  étaient,  comme 
dimensions,  bien  considérables,  comme  il  résulte  de  différentes  scènes  de 


118  1903.    —    AUTRICHE-HONGRIE. 

ces  drames.  Ces  décors  ne  pouvaient  donc  être  placés  ni  au  milieu  de  l'or- 
chestre  ni  à  la  tangente  de  celui-ci  dans  la  même  ligne  que  les  7tâpo8oi,  mais 
bien  quelque  part  dans  le  fond, hors  de  l'orchestre.  C.  conclut  que  l'existence 
d'une  (TXTiviî  s'impose  déjà  pour  les  premières  tragédies  d'Eschyle.  La  o-xr)v^ 

6  une  fois  admise,  il  y  a  entre  elle  et  les  TtàpoSot  un  espace  où  pouvaient  être 
placés  les  décors.  Gel  espace  ne  pouvait  rester  libre  ni  à  gauche  ni  à  droite, 
et  il  faut  bien  admettre,  pour  la  mise  en  scène  de  ces  trois  tragédies,  des 
parois  latérales  saillantes,  ou  itapacjxr|via.  C'est  là,  dans  l'espace  compris 
entre  les  Tcapao^xiivia  et  la  paroi  de  foud  que  les  acteurs  se   placent  et  evo- 

10  luent,  tandis  que  le  chœur  reste  dans  l'orcliestre.  Cet  espace  pour  les  ac- 
teurs était  parfaitement  séparé  de  l'orchestre  ;  donc,  dès  les  premières  tra- 
gédies d'Eschyle,  il  y  avait  au  théâtre  de  Dionysos  à  Athènes  une  scène 
séparée  de  l'orchestre  et  destinée  aux  seuls  acteurs,  f  Reciprocus  (J. 
Zubat^).  D'après  Gorssen-Brugmann  il  y  aurait  dans  reciprocus  les  adjec- 

16  tifs  *recus  et  *procus,  dérivés  des  prépositions  re-  et  pro-  avec  le  suffixe 
-Ifo-,  de  sorte  que  le  tout  signifierait  «  allant  et  en  arrière  et  en  avant  ». 
Cela  n'est  pas  eyaot.  Les  adjectifs  *recus  et  *procus  n'ont  jamais  existé 
en  latin,  et  des  adjectifs  ainsi  composés  sont  absolument  inconnus  dans 
les  langues  indo-européennes.   L'explication  de  Polt  est  plus  plausible  : 

20  d'après  lui  des  formations  adverbiales  *re-que  pro-que  (en  arrière  et  en 
avant)  on  aurait  formé  l'adjectif  *requiproquos,  reciprocus.  Au  point  de 
vue  phonétique,  c'est  irréprochable.  L'e  final  devient  i  dans  la  syllabe  ori- 
ginairement non  accentuée;  la  consonne  qu  subit  ensuite  la  dissimila- 
tion.  P,  étant  labial,  amène  la  perte  de  l'élément  labial  dans   qu   (qui  de- 

î5  vient  alors  c,  de  même  que  le  bas  latin  remplace  quinque  par  cinque).  On 
pourrait  objecter  les  observations  faites  par  Harant  (Revue  de  Philol.,  IV, 
2S  s.)  et  Elmer  (Amer,  journal  of  phil.,  Vlll,  299  s.)  que  le  latin  évite  avec 
soin  de  souder  la  particule  que  aux  mots  terminés  par  e  bref;  mais  cela 
ne  se  présente  pas  à  l'origine  des  langues  ;  d'ailleurs  les  savants  modernes 

30  admettent  dans  les  infinitifs  en  re  la  composition  avec  que.  Ensuite  la 
particule  composée  ne-que,  montre  bien  que  les  Romains  ne  connaissaient 
pas  à  l'origine  cette  règle.f  K.  Dziatko,  Untersuchungen  U.  auigewàhlte  Kapi- 
tel  des  antiken  Buchwesens.  Nécessaire  à  quiconque  veut  continuer  l'étude 
de  la  science  du  livre  antique  (K.  Millier].   If   Togilbscu,    Monumenlele  epi- 

35  grafice  si  sculpturali  aie  museului  diu  Bucuresci.  P.  1 .  Grande  importance  pour 
l'histoire  de  la  province  romaine  danubienne,  t  Ksifga  pamiqtkowa  ku 
uczeniu...  prof,  dra  L.  Ûwiklinskiego.  Témoigne  éloquemment  du  déve- 
loppement considérable  qu'ont  pris  les  éludes  grecques  et  latines  en  Po- 
logne lO.  Hujer].  If  Ed.  Meybr,  Geschichte  des  AUevthums  V.    Ne  le    cède   en 

W  rien  aux  précédents  vol.  [Jar.  §làsln)^J.  ^  P.  Royiii  Maurei  Akagnicensis  car- 
mina  éd.  B.  Kruczkibwigz.  Belle  éd.  de  cet  hunjaniste  polonais  du  xvi»  s. 
[R.  Kiiize].  H  Fr.  BlaSS,  Die  Hkythmen  der  antiken  Kunstprosa.  Passages 
de  valeur;  observation  pénétrante  et  sagace,  mais  le  tout  repose  sur  des 
combinaisons    nullement  prouvées   [K.    Millier] .   If  Herondas,   traduit  en 

45  tchèque  par  J.  L.  Ùa.pbk.  Grandes  réserves  [J.  Krâl].  ^  St.  Gybulski,  Ta- 
bulae  quibus  aniiquitates  Graecae  et  Romanae  illustranlur.  Les  meilleures 
parmi  les  publications  de  cette  espèce  [F.  Groh].  f  Timotheos,  Die  Perser. 
hrsg.  V.  WiLAMOWiTZ.  Résumé  [Fr.  Groh].  Ç  Fr.  Leo,  Die  griech.  rôm.  Bio- 
graphie nach  ihrer  litterarisehen  Form.  Résumé   [K.    Millier].  If   Mélanges  lin- 

60  guitliques  offerts  à  Ant.  Meillet.  Il  résulte  de  ce  livre  que  Meillet  sait  se  faire 
de  bons  disciples  j^J.  Zubal^].  ^  L'authenticité  de  la  Pei-iégése  de  Hékatée,  par 
Os.  JiVANi.  Traité  nourri  et  clair  [K.  Millier].  1  Comment  la  liuirature  grecque 
a-t-elle  déterminé  celle  des  Romains,  par  F.  VanSk.  Très  médiocre  iKarras] .  ^ 


ARCHAEOLOGIAI   EBTESITO.  119 

K.  MÛLLBR,  anfluence.  de  Gorgias  et  d'Isncrale  sur  le  développement  de  la  prose 
attique.  Eloges  [F.  Hoffmeister].  ^  R.  Nbuhôfbr,  Les  poèmes  Calalepta  attri- 
bués à  Virgile.  Esprit  indépendant  et  critique  [F.  Hoffmeister|.  t  F.  Ruth, 
Le  latin  et  le  grec  dans  les  motsmodernes.  Plein  d'intérêt  [Karras].  ^J.  Patocka, 
fart  antique  au  gymnase.  Une  proposition  sur  la  lecture  scolaire  d'Ovide.  Essai  S 
sérieui  d'orienter  l'étude  de  l'art  antique  au  gymnase  dans  une  direction 
nouvelle  et,  partant,  de  relever  l'éclat  des  études  classiques  dans  l'en- 
seignement secondaire  [T.  Brant).  H  K.  Wknig,  Le  rapport  d'hocrate  et  celui 
de  Démoslhène  avec  la  Macédoine.  Eleges  (Os.  Jivâni).  \  E.  Vbbr,  La  relation 
faite  par  Cicéron  sur  le  sy.itéme  de  centuries  de  Servius  Tullius  est-elle  bien  véri-  10 
dique?  Esprit  méthodique  et  analyse  pénétrante  [Os.  Jivàni].     Fb.  Groh. 


HONGRIE 

Rédacteur  général  :  I.  Kont 

Archaeologiai  Ertesitô  (Bulletin  archéologique).  Noiiv.  série,  vol.  XXIII. 
19U3.  l"  fasc.  Autel  votif  romain  trouvé  à  Szamosujvâr[J.  Ornslein].  Trouvé 
dans  un  mauvais  état  ;  de  l'inscription  il  ne  reste  que  les  mots  :  lo  (vi)  op 
(timo)  M  (aximo)  Marti  ;  sur   le  côté  droit  on  voit  Jupiter  debout,  tenant  '^* 
dans  sa   main   droite  la  foudre  et  dans  sa  gauche  un  sceptre  ;  sur  le  côté 
gauche  un  taureau.  H  Un  monument  en  pierre  de  0-Szôny  [V.  Kuzsinszky]. 
Provient  de  l'ancien  Brigelio  ;  on  y  trouve  l'inscr.  suivante  :  Vexillatio  leg 
(ionis)  XIIII  g(eminae)  M  (artiae),  puis  un  capricorne,   un  poisson  et  un 
lion  couronné.  Il  est  probable  que  c'est  l'œuvre  d'un  faussaire.  K  VVissen- ''O 
schaflliche   Mittkeilungen  aus    Bosnien   und  der  Hersegovina   VII   [G.  TéglasJ. 
Analyse  très  détaillée. If  E.  Petersbn,  Ara  Pacis  Augtistae  [L.  Eber].    Eloge. 
HH  2'  fasc.  Voies  romaines  dans  la  partie  transdanubienne  de  la  Hongrie 
|G.  Finâly]  (carte).  Etablit  les  routes  romaines  pour  une  partie  de  la  Pan- 
nonie  en  suivant  la  méthode  de  Domaszewski  dans  son  art.  Die  Bénéficia-  3" 
rierposten   und  die   rom.   Strassennetze  (W^estdeutsche    Zeitschrift    1902) 
<cf.  B.  d.  R.  27,    120,  42>.   K^  3*  fasc.  Monuments  lapidaires  romains  de 
la  l'annonie  |  V.  Kuzsinszky).    Etudie  la    colonie  romaine  Floriana,  sur 
l'emplacement   de    (isâkvAr,    comitat    de   Fejér.    Dans    cette    partie   de 
la    Pannonie    l'élément    romain    était    assez    rare  ;    Flaviana    pourtant  ^^ 
était  un   centre   assez    important.  J  Troie   d'après  les  dernières  fouilles 
de  Dôrpfeld   [J.    Szigeti].    Analyse    très  détaillée    de  :   Troja  und  Ilion. 
1902.  ^    Monuments  lapidaires    romains   de   Somogyom,  comitat  de  Kis- 
Kiikiillô     [G.    Téglâs].    Un    sphynx    entre    deux    lions.     H     Trouvailles 
de  Kis-Marton  dans  le  comitat   de  Sopron    (L.    Bella].    Une    tuile    avec  *" 
l'alphabet  latin  et  un  buste  de  marbre,  très  bien  conservé,  représentant 
Sannio  avec   son  rire   moqueur.  ^  Wixsenschaftliche  Mittheilungen  aus  Bosnien 
und  der  llersegoviua,  VIII  'G.  Téglàs]  Important.  W  4«  fasc.  Divinités  à 
cheval  représentées  sur  les  monuments  anciens  de  la  vallée  du  Danube 
[J.  Ilampel).   Ou  connaît  aujourd'hui  plus  de   soixante  monuments  de  ce  ♦& 
genre  provenant  de  la  Pannonie,  delà  Mésie  et  de  la  Dacie-  Le  culte  de  ces 
divinités  se  rapproche  de  celui  de  Mithras.   Description  de  67  monuments 
avec  46  illustrations,  f  O.    Montblius,  Die  typologische  Méthode   [L.  Eber| 
Eloge.  1IK  5"  fasc.  Deux  monuments  romains  dans  le  comitat  de  Gyôr-Raab 
[V.  Kuzsinszky].  Description  de  deux  monuments  funéraires  dont  le  premier  so 
est  dédié  à  l'archer  à  cheval   Acrabaiiis,   l'autre   à  un   archer   inconnu. 
Reproduction  de  ces  monuments  qui  se  trouvent  au  musée  du    lycée  de 
Gyôr.  Les  inscr.  sont  reproduites  dans  CIL.  111.  4367  et  11084.  1  Deux  iuscr. 


120  1903.   —   AUTRICHE-HONGRIE. 

romaines  de  la  rive  gauche  du  Danube  fG.  Finàly].  La  première  se  trouve 
encastrée  dans  les  murs  de  l'église  de  Szemere,  comitat  de  Komârom.  On 
y  lit  :  Imp(erator)  Cae(sar)  M.  Aur(elius)  Severus  (Alexander)  Pi(us)  (fe)lix 
Aug(ustus)   Pon(tifex)    M[ax)(imus)    [Trib](unicia)    Pol(estate)    Vlll..;    elle 

5  date  dé  229  après  J.  Ghr.  La  seconde,  trouvée  à  Budapest,  date  de  212  à  217 
après  J.  Ghr.  Elle  se  trouve  au  Musée  d'Aquincum  et  donne  le  texte  sui- 
vant :  Imp(eratori)  Caes(ari)  Divi  Sept(imi)  Severi  Arab(ici)  Adiab(enici) 
Parth(ici)  Max(imi)  Iirit{annici)  Max(imi)  fl{lio),  Divo  Marc(i)  Antonini  Pii 
Germ(anici)  Sarm(alici)  nep(oti)  Divi  Antonini  Pii  pronep{oti)  Divi  Hadriani 

to  abnep(oti)  Divi  Trajani  Parth(ici)  et  Divi  Nervae  adnep(oti),  M.  Aur(elio) 
Antonino  pio...  I.  Ko.vt. 

Egyetetnes  Philologiai  Kozlôny.  1903.  Tome  XXVII.  1''  fasc.  Le  génie 
et  les  époques  de  la  littérature  grecque  [J.  Ilegediis].  Introduction  à  un 
abrégé  de  la  littérature  grecque,  paru  dans  le  tome  I  de  l'Histoire  de  toutes 

16  les  littératures,  f  Fouilles  du  Forum  romain  |G.  Finàly]  (carte).  Résultats 
obtenus  depuis  1898.  tJ.  Gserbp  :  Gramm.  (o(me  [P.  TimàrJ.  Bon.  1[  K.  Krum- 
BACHBR  :  Romanos  und  Kyriakos  [V.  PeczJ.  Important.  1[  Nouvelles  archéo- 
logiques [L.  N.J.  Les  Perses  do  Timothée  [Sz.  Zs.|  D'après  une  com- 
munication de  Wilamowitz-Moellendorf  à  la  Société  orientale  allemande. 

20  ^^  2'  fasc.  La  quatrième  satire  de  Perse  [G.  Némethy].  Commentaire  de 
cette  satire.  Les  études  critiques  et  exégétiques  sur  Perse  de  Némethy 
sont  maintenant  réunies  dans  son  édition  :  A.  Persii  Flacci  satirae.  ^  Les 
ouvrages  concernant  l'anti([uité  classique  publiés  en  France  de  1898  à 
1902  (Suite  dans  fasc.  3.  i.  5.)  [J.  Kont]   Septième  rapport,  avec  une  intro- 

î5  duction  sur  les  réformes  universitaires  concernant  les  études  classiques. 
If  Nouvelles  archéologiques  [L.  N.].  fK  3»  fasc.  Aliquot  Codices  Sallustiani 
contendentur  [J.  Gserép].  Comparaison  de  quelques  manuscrits  de  la  Bibl. 
Nat.  (1602'j,  16023,  608S)  avec  ceux  de  Munich  et  de  Gynla-Fehervar  (Alba- 
Julia).  If  Le  recueil  de  chansons  grecques  intitulé  àXçàpriToi;  zf^i  i-[â-K-r]ç  [D. 

30  Vertesy].  Appréciation  esthétique  de  ce  recueil  édité  par  Wagner  en  18'79.^ 
G.  ZSÀMBOKI  :  Cicéron,  de  Signis  ;  J.  InGZE  :  M.  T.  Ciceronis  m  C.  Verrem 
accusationis  liber  IV  ;  0.  VÀRKONYI  :  Extraits  des  Discours  de  Cicéron  [J. 
Kempf].  Les  éditeurs  n'ont  pas  seulement  consulté  les  commentaires  alle- 
mands,  mais  aussi  les  meilleures  éditions  françaises,  f  J.  Ullbich  :  De 

35  vita  et  operibus  Commodiani  Gazaei  [l.  HegeliisJ.  Assez  bon.  K  1'.  Jakobinyi  : 
Le  chœur  dans  la  tragédie  grecque  [J.  Bôdiss].  Sans  valeur.  fH  4*  fasc.  La 
V'  Satire  de  l'erse  [G.  Némethy].  Voy.  fasc.  2.  If  Oe.  Hittrich,  Grammaire 
latine  [G.  Màthé].  Critiques  de  détail.  If  Gh.  de  Ujfalvy,  Le  type  physique 
d'Alexandre    le  Grand   [N.    Lang].   Eloge,   f  N.    Lang,    La  patrie  dWlysse  [i. 

40  Géreb].  D'après  les  notes  prises  aux  leçons  de  Dôrpfeld.  \  Nouvelles  archéo- 
logiques [L.  N.].  \  3*  fasc.  Notes  critiques  sur  les  poèmes  de  Valerius  Catou 
[G.  Lâsxlô].  79  conjectures  et  explications,  f  L'Hellénisme  ]S.  Krausz]. 
Rapport  de  l'hellénisme  avec  la  littérature  juive.  \  G.  Singzky,  Voyage 
dHtudes  à   Rome  [J.  Bôdiss].   Faible.  W  6«  et  7"  fasc.  La   sixième  Satire  de 

45  Perse  [G.  Némethy].  Voy.  fasc.  2.  If  Symbolae  ad  supplementum  glossarii 
mediae  et  inlimae  latinitatis  Hungariae  e  codice  diplomatico  historiae 
Comitatus  Krassoviensis  desumptae  [L.  Zàvodszky].  77  nouveaux  vocables 
à  ajouter  au  Dictionnaire  de  Bartal.  If  Nouvelles  archéologiques  [L.  N.]. 
fl  8*  fasc.  Parerga  Tibulliana  [G.  Némethy].  Fin  dans  fasc.  9. 1«  Chronologie 

50  des  campagnes  de  Messala.  Après  la  bataille  d'Actium,  Messala  lit  la  cam- 
pagne d'Aquitaine.  Il  y  resta  jusqu'au  printemps  de  l'an  30;  il  alla  ensuite 
en  Orient  et  ne  revint  à  Rome  qu'en  27.  2°  TibuUe  a-t-il  pris  part  à  la  cam- 
pagne d'Orient  de  Messala?  Non.  Tombé   malade  à  Corcyre,  il  revint  à 


BULLETIN    BIBLIOGRAPHIQUE   DU   MUSÉE   BELGE.  121 

Rome.  3°  Chronologie  des  élégies  de  Mar.ilhus.  La  plus  ancienne  est  la  qua- 
trième. 4»  Chronologie  des  élégies  dé  Délie.  La  cinquième  fut  composée 
après  la  première,  puis  la  seconde,  ensuite  la  sixième.  5»  Délie  était-elle 
mariée  ?  Elle  était  la  maîtresse  du  rival  de  TibuUe.  6°  L'amant  de  Sulpicia 
nommé  Cerinthus  est  identifié  à  Gornutus  (II,  2,  9  et  II,  3,  1).  1'  Qui  a  écrit  6 
la  !•  élégie  du  livre  IV  '?  C'est  Sulpicia.  8°  TibuUe  a-t-il  écrit  les  élégies  sur 
les  amours  de  Sulpicia?  Oui.  9»  Chronologie  des  élégies  du  livre  II.  La 
première  est  probablement  la  plus  ancienne  ;  puis  vient  la  quatrième, 
ensuite  la  sixième,  enfin  la  troisième,  f  Feslschrifl  ju  OUo  Hirschields 
sechiigslem  Geburlsiaqe  [G.  Hornyànszky].  Analyse.  tH  9»  fasc,  G.  Nkmethy,  10 
Virgile.,  sa  vie  et  ses  œuvres  [J.  Hegediis].  Eloge.  ^1f  10'  fasc.  Tragédie  et 
comédie  ',G.  Uornyânszky|.  Développement  des  deux  genres  de  la  danse. 
If  G.  NÉMBTHy,  Bapporl  de  Vélégie  romaine  avec  celle  des  Grecs  |J.  Pruz- 
sinszkyj.  Original.  1  A.  Ueklbr,  Sur  la  terre  grecque  [V.  Récsey].  Critiques 
de  détail,  t  K.  Dibterich,  Geschichle  der  bysatitinischen  und  neiigriechischen  15 
Lileratur  (V.  Pecz].  Eloge.  H  Wilamowitz-MobllhndObf.  Timolheos,  Die 
Perser  [K.  E.].  Analyse,  t  Les  fouilles  de  Pergame  [Os.  S.J.  I.  Kont. 


BELGIQUE  *° 

Rédacteur  général  ;  Alphonse  Roersch 

Académie  royale  de  Belgique.   Bulletin  de  la  Classe  des   Lettres  25 
et  des   Sciences    morales   et  politiques  et  de  la  Classe  des  Beaux- 
Arts.  1903.  N»  8.  La  date  où  vivait  l'astrologue  Julien  de  Laodlcée  [Fr.  Gu- 
mont  et  P.  Stroobanl).  Les  auteurs  parviennent  à  fixer  la  date,  grâce  à  une 
observation    astronomi(iue  extrêmement    précise    de  Julien.   L"E7tt(TX6<)/t; 
à(7Tpovoiiii!.ri  fut  composée   au  plus  tôt  à  la  fin  de   l'année  497.  1\  N»"  9-10.  30 
Notes  sur  les  Acharniens d'Aristophane  [Alph.  Willems],  Défend  laleçon  des 
manuscrits.  Les  passages  étudiés  sont  les   suivants  :   47  bl,  120-121,  347- 
348,  541-543,  591-592,  639-640,  671-673,  833,  927,  1082,   1093,  1101-1102,  1122-1123 
1166,   1227-1228.  ^   Notes  supplémentaires  sur  les    Oiseaux  d'Aristophane, 
[Alph.  Willems].  Etude  des  passages  suivants  :  63,  102,  280-282,358,  507,514-  36 
516,  525-527,  717-718,  768,  11S0,  1234,  1365,  l'i07,  1499,  1560-1364. 

Annales  de  la  Société  d'archéologie  de  Bruxelles.  T.  17  (1903).  Une 
Athéna  portant  le  costume  ionien  [Jean  De  Mot].  Description  d'une  sta- 
tuette du  musée  de  Bruxelles,  trouvée  en  Italie  ;  réplique  plus  ou  moins 
Odèle  d'une  statue  d'une  époque  où  l'art  grec  était  sorti  de  l'archaïsme.  1  40 
Quelques  objets  belgo-romains  récoltés  dans  les  fouilles  de  la  station  pa- 
lustre de  Deuterghem  [J.  ClaerhoutJ.  Fibule,  lampe,  sigle,  monnaie,  poids. 

Bulletin  bibliographique  du  Musée  belge.  7«  année  (I903J.  N»  I. 
B.  P.  GRBNFBLLet  A.  S.  llvvT.  The  Amheist  Papijri,  I  et  II  [F.  Mayence).  Le 
plus  bel  ouvrage  qui  ait  paru  dans  le  domaine  de  la  papyrologie.  Inventaire  ;  45 
corrections,  f  J.  B.  Burv,  A  hislory  of  Greece;  Id.  School  édition  [Alph. 
Roersch].  Comparaison  des  deux  éditions;  excellents  ouvrages.  %  O.  Kbrn. 
Ueber  die  Anfànge  der  hellenischen  Keligion  [E.  Remy],  Conférence  très  claire, 
instructive  et  attachante;  les  détails  semblent  douteux,  les  théories  parais- 
sent vraies.  %  B.  HaUSSOULLIBR,  Études  sur  l'histoire  de  Milet  et  du  Didymeion  M 
[H.  Francotte].  Résultats  trè^  riches.  If  R.  PBipbr  et  G.  Richtbr,  L.  Anniei 
Senecxtragadise[M.  DelhezJ.  Résumé.  ^H.  Bornegqub,  Sénèque  le  nhiteur;  U 
texte  de  Sénique  le  Père;  Les  déclamations  et  les  déclamateurs  [J.  P.  WallzingJ. 


m  1903.  —   BELGIQUE. 

Travaux  très  utiles,  très  intéressants  et  très  approfondis  ;  idées  neuves  et 
détails  nouveaux,  t  Ed.  Cuq,  Les  institutions  juridiques  des  Romains  \J.  Wil- 
lemsj.  Indispensable.!^  N°  2.  E.  Urerup,  Die  hislorische  Kunstdes  Griechen, 
H.  KULLMBR,  Die  Historien  des    Hellanicos    von  Lesbos,    M.    VOGT,    Die  griech. 

5  Lokalhistoriker  [H.  Francolte).  Excellents  travaux  où  l'on  retrouve  toutes 
les  qualités  du  maître  (Drerup).  %  A.  Deissmann,  Ein  Original- Dokument 
aus  der  Dioclelianischen  Christenverfolgung.  Piquante  découverte,  t  T.  R.  MllXS, 
Plalo,  Eulyphro  and  Menexenus  [L.  Mallinger).  Semble  moins  convenir  â 
l'usage  classique  qu'à  la  lecture  privée.    Notes  trop  élémentaires.  H  Jos  Db 

10  Smet,  Les  premières  pages  de  VÉnéide  (J.  Hombert].  Commentaire  littéraire  et 
esthétique  long  et  minutieux  des  150  premiers  vers  de  l'Enéide.  K  II.  Dessau, 
Insci-iptiones  lalinae  sekctae.  II,  [J.  P.  Waltzing].  Précieux  instrument  de 
travail:  érudition  prodigieuse.  ^  Cl.  Lamarre,  Histoire  de  la  littérature  latine 
[M.  DelhezJ.  Se  lit  d'un  bout  à  l'autre  «  comme  uu  roman  ».  Bibliographie 

16  arriérée.  %  A.  KirchhOFF,  De  Apulei  clausularum  compositiotte  et  arte  [E.  De 
Jonge].  Fouillé  et  méritoire;  incomplet  sur  certains  points.  H  E.  Fabricius, 
Die  Entstekung  der  romischen  Limesanlagen  in  Deutschland  [Ant.  Stappers]. 
Exact  et  complet.  HI  N»  3  et  4.  B.  P.  Grbnfbll,  IIunt  et  Smyly,  The  Tehtunis 
Papyii  [J.  P.  WaltzingJ.  Extrêmement  important.  H  C.   Wessbly,   Karanis 

20  und  Soknopaiu  Nesos  [F.  MayenceJ.  Intéressants  matériaux;  la  mise  en 
œuvre  lai-sse  à  désirer,  tl  N»  5.  W.  Nestlé,  Euripides  [E.  DerumeJ.  Étude 
philosophique  érudite  et  neuve.  H  A.  FuCHS,Oie  temporalsaetze  mit  de  n  Kon- 
junklionen  «  bis  »  und  «  so  lange  als  »  [A.  Lepitre].  Plan  irréprochable,  f 
BbnÉ  PlGHON, De  Sermone amatorio apud Latinos  elegiarum scriptores  (M.  Delhez]. 

26  Repose  sur  une  étude  sérieuse  et  scientiflque  des  auteurs  analysés.  \ 
G.  KaLBFLEISCH,  Papyri  graecae  musei  Britannici  et  musei  Bernlinensii>  [N.  Hohli- 
veinj.  Trois  textes  nouveaux.  H  N»  6.  Paul  Regnaud,  L'Agamemnon  d'Eschyle 
[A.  Gréjîoire].  S'efforce  de  conserver  le  texte  du  Mediceus  et  de  rejeter  les 
corrections  agaçantes  dont  on  a  abusé;  maladresses  et  inexactitudes  dans 

30  la  traduction  et  les  explications  mythologiques,  f  P.  V.  Sokmani  et 
P.  Vbhsmebtbn,  Grieksche  Oefeningen  [A.  Grégoire].  Très  bon  manuel.  \ 
A.  De  Riddbr,  Catalogue  des  vases  peints  de  la  bibliothèque  nationale,  l"  partie 
[C.  HontoirJ.  Conçu  dans  l'esprit  de  la  nouvelle  école,  fait  désirer  ardem- 
ment  la   suite.  ^   G.    WiSSOWA,  Paulifs    Real-Encyclopaedie,  Supplément    I 

3B  [L.  Halkin].  Rendra  de  grands  services.  Hf  N»  7.  A.  de  Marchi,  La  liberta 
di  reunione,  di  associazione^  di  coscienza,  di  culto  e  d'inseignoinetitoin  Atene 
e  in  Roma  antica  [L.  Halkin].  Fort  bien  documenté  et  fort  bien  fait.  1 
E.  Allain,  Pline  le  Jeune  et  ses  héritiers  [J.  P.  Waltzing].  L'auteur  n'est  pas 
du  métier,  mais  son  érudition  est  aussi  solide  qu'abondante.  f1[   N"  8.   V. 

40  VON  WiLAMOwiTZ,  Timotkeos.  Die  Perser  (F.  Mayence].  D'un  intérêt  tout 
particulier  et  d'une  importance  exceptionnelle.  ^  R.  Methnbr,  Untersuchungen 
fur  latein.  Tempus-und  Moduslehre  [A.  Lepitre].  Mérite  l'attention  et  éclaire 
certains  points  obscurs  de  la  syntaxe  latine.  î  II.  Reich,  Der  Mimiis 
[A.   Counson].  L'élude  la  plus  étendue,  la  plus  laborieuse  ei  la  meilleure 

45  q  u'on  ait  consacrée  au  mime  ;  l'auteur  grossit  son  sujet.  %  N»  9.  Ch.  Lambert, 
Etude  sur  le  dialecte  éolien  [A.  Lepitre].  Sagace,  méthodique,  ingénieux, 
savant.  1[  Id.  De  dialecto  aeolica  quaestiones  selectae  [Id].  Conclusions  fort 
nettes  et  précise»  sur  des  questions  controversées.  ^  Carton,  Le  théâtre 
rotnam  de  Dougga  [J.  Closon].   Analyse.  UU  N°  10.  E.  de  Mandat-Grancby, 

50  Aux  pays  d'Homère  ]M.  Zech].  Erreurs  d'archéologie;  observations  topiques, 
réflexions  pleines  de  bon  sens  sur  la  Grèce  et  ses  habitants.  U  Cagnat, 
TOUTAIN  et  LaFAYE,  Inscriptiones  graecae  ad  res  Romanas  pertinentes,  I  et  III  ; 
W.   DlTTBNBBRGBR,  Orientis  graeci   inscriptiones   selectae,  l  [i.   P.  Waltzing.] 


MUSÉE  (le)  belge.  123 

Recueils  extrêmement  utiles  et  fort  bien  faits.  \  A.  Lbfèvrb,  La  Grèce 
antique  [F.  Moulin).  Plus  d'une  idée  neuve  et  plus  d'une  page  suggestive. 
^  W.  VoLLBRBCHT,  Ueber  eine  neue  Hyfiotliese  inbftreff  der  Herausgahi-  der 
Diclilungen  des  Horaz  [M.  Zech].  Critique  aussi  complète  que  judicieuse  de 
l'hypothèse  nouvelle  relative  à  la  chronologie  des  publications  d'Horace.  B 
f  G.  NÉMETHY,  A.  Persii  Flacci  satirae  [J.  P.  WallzingJ.  Commentaire  aussi 
solide  qu'approfondi.  Certaines  lacunes  de  bibliographie. 

Musée  (le)  belge.  7*  année  (l'J03).  L'inscription  du  temple  d'Asclépios  à 
Epidaure  [S.  Kayser].  <Suite  ;  v.  Musée  belge,  1902;  R.  d.  R.  27,  153,  33.> 
Explication  des  termes  techniques  d'architecture.  H  Les  clausules  métriques  i" 
dans  Florus  [H.  Bornecque].  Examen  de  l'Epitoma  au  point  de  vue  des 
clausules  métriques.  Cette  élude  permet  de  rétablir  le  texte  véritable 
en  21  endroits.  ^  Liste  inédite  de  magistrats  de  Ténos  [H.  Demoulin]. 
D'après  une  inscription  du  1"  siècle  avant  J.-C,  actuellement  au  musée 
de  Ténos.  f  La  papyrologie  grecque  (N.  Hohlwein].  <Suite  ;  v.  Musée  <8 
belge,  1902;  R.  des  R.  27,  154,  8.>  Bibliographie  raisonnée.  If  Tessères  on 
os  du  musée  d'Athènes  |M.  Laurent].  Disques  en  os  et  tessères  en  forme 
d'animaux.  H  Inscriptions  latines  de  la  Belgique  romaine  [J.  P.  Waltziug]. 
<Suite;  V.  Musée  belge,  1902;  R.  des  R.  27,  l,';^,  11. >  5"  Inscription  du 
chrétien  Amabilis,  à  Maestricht,  découverte  en  1901  ;  du  5*  siècle.  6*  Epitaphe  20 
fragmentaire  de  Saturniuus,  à  Miieslricht.  Découverte  en  1901  ;  de  basse 
époque.  1  Contributions  à  l'étude  des  légions  romaines  |H.  Van  de  Weerd). 
<Suite;  V.  Musée  belge,  1901;  R.  d.  R.  ^6,  179,  t.>  Date  d'arrivée  de  la 
légion  II  Italica  dans  la  province  de  Norique  d'après  l'analyse  de  G.  l.  L., 
IX,  2593.  M.  Aquilius  Félix  ;  commentaire  de  C.  L  L.,  X,  6657.  1  Le  prae-  25 
fectus  fabrum  [Arthur  Bloch).  Examen  critique  de  la  thèse  de  Mané;  le 
titre  de  pr.  fabr.  s'applique  toujours  à  une  seule  et  mftme  fonction  militaire. 
f  L'influence  de  aénèque  le  philosophe  [A.  Counson].  Influence  sur  les  écri- 
vains français.  ^  La  papyrologie  grecque  [N.  Hohlwein).  <Suite;  v.  ci-des- 
sus>.  Bibliographie  raisonnée.  ^  Les  milices  locales  de  l'Empire  romain  30 
[A.  Slappers].  Histoire  des  milices  locales.  \  Les  clausules  métriques  dans 
Minucius  Félix  [H.  Bornecque].  Examen  et  liste  des  clausules  sûrement 
métriques.  If  La  fin  de  l'hexamètre  latin  (E.  de  Jonge).  If  Bulletin  papyro- 
logique  [N.  Hohlwein).  Bibliographie  sommaire  et  systématique.  S  Inscrip- 
tions de  Céos  [P.  Graindorj.  1,  Emplacement  du  temple  d'Apollon  Sminthée  36 
à  Poiessa,  d'après  une  courte  dédicace  'AndXjXwvi  (léfav  [...àvéOrixev,  sur  une 
plaque  de  Parcs  blanc  près  de  Pisais  (antique  Poiessa).  2.  Autre  dédicace 
trouvée  au  même  endroit,  relative  au  culte  d'Artémis,  de  la  K"  moitié  du 
V*  siècle.  3.  Inscr.  funéraire,  de  Livadi,  de  la  fin  du  ii"  siècle.  H  L'inscrip- 
tion du  C.  L  G.  n'  2670  [P.  Graindor).  Bœckh  a  été  trompé  sur  la  provenance  40 
et  s'est  mépris  sur  le  sens  de  l'inscription  ;  c'est  une  lettre  adressée  aux 
habitants  de  Bargylia  par  la  population  d'une  cité  dorienne,  dont  le  nom  a 
disparu  ;  elle  est  destinée  à  remercier  les  Bargyliètes  d'avoir  par  décret 
reconnu  le  droit  d'asile  et  consenti  à  participer  aux  fêtes  d'une  divinité;  le 
décret  de  B.  vient  ensuite.  ^  Les  milices  locales  de  l'Empire  romain  [A.  « 
Stappers]  <Suite>.  Histoire  des  milices  locales.  ^  Inscr.  latines  de  la  Bel- 
gique romaine  [J.  P.  Waltzing  <Suite>.  Six  épitaphes  trouvées  à  la  cita- 
delle de  Namur  <cf.  CIL,  Xlll,  3620-3625>.  %  De  la  condition  des  étrangers 
dans  les  cités  grecques  [H.  Francotte].  Etude  de  la  condition  des  proxènes, 
évergètes,  métèques,  isotèles,  étrangers  résidants,  étrangers  de  passage,  » 
d'après  les  inscriptions.  ^  Du  mode  de  l'indétermination  et  île  la  répétition 
en  latin  [F.  Antoine).  Il  n'y  a  pas  de  subjonctif  de  répétition;  explication. 
1  Bulletin  d'institutions  politiques  romaines  [L.  Ilalkin  et  M.  Zech].  Biblio- 


124  1903.    —    BELGIQUE. 

graphie  détaillée  des  publications  relatives  aux  institutions  politiques  des 
Romains,  y  compris  celles  qui  se  rapportent  à  toutes  les  branches  de  l'ad- 
ministration. 1[  Mines  anciennes  en  Grèce  [P.  Graindor].  Siphnos,  Kythnos. 
f  Inscriptions  de  Céos  [P.  Graindor].  Décret  de  Cartbaea  en   l'honneur  de 

5  l'athénien  Chaireas,  actuellement  à  Polais.  Inscr.  sur  une  amphore  trouvée 
près  de  Livadi.  t  Notes  épigraphiques  [P.  Graindor].  Ex-voto  des  Tarentins, 
à  Delphes;  aryballe  du  musée  d'Athènes,  décret  d'Iasos. 

Museon  (Le).  Nouv.  série,  IV  (1903).  N""  1-2.  H.  Leghat,  Au  musée  de 
V Acropole.  Précieuse  contribution  à  l'histoire  de  l'art.  HH  N"  3.  I-e  latin  d'Es- 

10  pagne  d'après  les  inscriptions  [A.  Cariioy].<Suile,  cf.  Muséon  1902,  R.  des  R. 
27,  15i,  16>.  Le  consonantisme,  suite  et  fin. 

Revue  de  l'Instruction  publique  en  Belgique.  T.  46  (1903).  1"  livr. 
Du  choix  des  mots  chez  les  Attiques  [Alph.  Willems].  Explications  d'Aris- 
tophane, Chevaliers,  V.  526  et  suiv.  W.  défend  la  leçon  traditionnelle;  il  est 

1B  des  négligences  voulues.  \  La  conversion  des  Juifs  byzantins  au  ix»  siècle 
Fr.  Cumont].  f  V.  GaRTHAUSEN,  Sammlung  und  Calaloge  griech.  Handschriften 
(Fr.  Cumont].  Répertoire  précieux  et  admirablement  informé.  Le  rap. 
fait  connaître  les  mss.  gr.  qui  se  trouvent  aux  environs  de  Trébizonde, 
d'après  une  enquête  qu'il  a  faite  sur  place,  dans  les  couvents  de  Vaselôn, 

îO  Peristéra,  Souméla  \  W.  Gebhardi  et  A.  Sghbffler,  Ein  àsthetischen 
Kommentar  su  den  lyriseben  Dichtungen  des  Horas  [L.  Preud'Homme].  Beau  et 
bon  livre.  \  G.  CubCIO,  Poeli  latini  minori.  I.  Gratli  Cynegelicon  ;  Ovidi  de 
piscibus  et  feris  [P.  T.].  Utile  et  fait  honneur  à  l'éditeur.  If  Guillaume, 
Collection  de  cUxssiques    latins    comparés   <'«   série.    [P.    T.].    Chrestomathie 

26  intéressante  et  attestant  beaucoup  de  lecture  ;  le  choix  des  morceaux 
pouvait  être  plus  heureux  ;  texte,  notices  et  commentaires  dignes  d'éloges. 
H  E.  CHATELAIN,  Uncialis  scriptura  codicum  latinorum  novis  exempiis  illuslrata  ; 
explanatio  labularum  |P.  Thomas].  Rendra  d'immenses  services  ;  monument 
d'érudition  et  de  patience  et  chef-d'œuvre  de  typographie.  %  J.  Asbach, 

30  Zur  Geschichie  des  rômischen  Bheinlande  [V.  Tourneur].  Superficiel.  \%  1" 
livr.  Les  origines  lointaines  de  l'art  grec  [M.  Laurent].  Caractères  et  ori- 
gines de  l'art  crétois  et  mycénien.  If  Pault-Wissowa,  Realencyclopàdie  der 
AUertumswissenschaft .  Supplementband  I  [F.  C].  Se  rapproche  autant  de 
la  perfection   qu'il  est  humainement  possible.  ^  W.  Leaf,  The  lliad  II  |L. 

36  P.J  Outil  indispensable,  f  R.  Methner,  Unlersuchungen  zur  lalein.  Tempus- 
und  Moduslehre  [P.  T.].  Se  distingue  par  la  clarté,  la  finesse,  l'indépendance 
de  vues  ;  remue  des  idées  et  séduit  par  la  simplicité  et  la  symétrie  élégante 
des  théories.  On  voudrait  une  documentation  plus  étendue  et  plus  variée. 
Hlf  3"  livr.  La  date  et  le  but  de  l'art  poétique  d'Horace    (P.  Lejay]  <Suile  ; 

40  v.  Revue  de  l'Instr.  publ.,  1902  ;  R.  des  R.  27,  155,  33>.  Examen  des  idées 
littéraires  d'Horace  ;  son  but  paraît  avoir  été  de  susciter  des  poètes  drama- 
tiques. If  P.  Caubr,  Palaestra  vitae  [J.  Ridez].  Tout  n'est  pas  à  approuver, 
mais  le  livre  est  plein  des  échos  d'un  enseignement  vivant,  t  H.  Hirt, 
Der  indogerman.  Ablaut  ;    1d.  Handbuch  der  gvieck  Laul-und  Formenlehre  [E. 

45  Boisacq].  Le  premier  ouvrage  marque  une  date  importante  dans  l'évolution 
des  théories  linguistiques  ;  le  second  est  un  très  beau  livre.  If  N.  Wecklein, 
jEschylos.  Die  Schuliflehenden  [L.  P.].  11  y  a  longtemps  qu'à  l'exemple  de 
Kirchhoff,  les  éditeurs  auraient  dû  renoncer  à  la  manie  de  récrire  les  pièces 
du  tragique  ;  surabondance  de  corrections.  If  H.  de  la  Ville  de  Mirmont, 

60  M.  T.  Ciceronis  in  M.  Antonium  oral,  philippica  prima  [L.  Preud'Homme]. 
Quelques  changements  pourraient  en  faire  un  travail  excellent.  Iflf  4'  livr. 
F.  J.  A.  HORT  et  J.  B.  MaVOR,  Clément  of  Alexandria.  Miscellanies  book  vu 
[Ch.  MichelJ.  Excellent.  K  T.   StiGKNEY,  Les  sentences  dans  la  poésie  grecque 


DET  KONGELIOE  DANSKE  VIDESSKABERNES  SELSKABS  SKRIPTBH.      125 

d'Homère  à  Euripide  [L.  P.].  N'épuise  pas  le  sujet,  mais  réussit  à  le  pré- 
senter sous  un  aspect  intéressant  ;  livre  bien  construit.  ^  A.  SioawiCK, 
Aesch.xjlus  :  Persae.  Septem  contra  Theba»  [L.P.].  Modèles  d'édition  classique. 
1  P.  Groenbboom,  Sophodes  Electra  [L.  P.].  Soutient  avec  honneur  et 
souvent  avec  avantage  la  comparaison  avec  les  meilleures  éditions  anté-  5 
rieures  ;  quelques  imperfections.  ^  Jos.  Janssbns,  Grammaire  grecqite,  5* 
éd.  par  Ch.  Van  db  Vorst  [J.  Humbertl.  Répond  à  toutes  les  exigences 
de  la  pédagogie  etde  la  science.  1  O.  Kbbn,  Ueber  die  Anfange  der  helleniichen 
Religion  [H.  Grégoire).  Forme  remarquable  d'érudition  solide,  mais 
nombreuses  réserves  à  faire.  \'i  5*  livr.  J.  Kibchnbr,  l'rosopographia  attica  lo 
vol.  II.  [Gh.  Michel].  Admirable  instrument  de  travail.  H  P.  Dôrwald, 
Griech.  Wortschatz  [A.  Grégoire].  Utile.  ^  A.  GbrGKE,  Abriss  der  griech.  Laut- 
lehre  ]A. Grégoire].  Aide-m.émoire  exact  et  précis.  H  C'°  Goblbt  o'Alviblla, 
Eieusinia  [Fr.Cumontj.  Met  en  relief  certains  points  essentiels,  en  donnant 
souvent  à  des  problèmes  depuis  longtemps  agités  des  solutions  originales  ;  i6 
érudition  étendue  et  rapprochements  ingénieux.  H  J.  G.  G.  Andsrson, 
JWurraj's  Handy  classieal  maps.  Asia  Minor  [F.  G.].  Savant  et  pratique.  H 
6°  livr.  E.  E.  G.  et  Fr.  B.  Jbvons,  The  makers  of  Hetlas  JL.  P.].  Lacunes  ; 
grands  éloges.  K  C.  Jbntsgh,  Hellenentum  und  Christentum  [L.  P.].  Méthode 
insuffisante.  H  J.  H.  Srawlby,  TUe  cathechelicul  oration  of  Gregory  of  Nyssa  m 
[M.  J.].  Très  recommandable. 

Revue  belge  de  numismatique.  59'  année  (1903).  Notes  sur  les  mé- 
dailles des  nomes  de  l'Egypte  romaine  [E.  D.  J.  Dutilh].  Les  médailles  de 
Domiilen  à  Dioclétien.  \  Les  signatures  de  graveurs  sur  les  monnaies 
grecques  [L.  Forrer].  Bibliographie,  liste  des  ateliers,  liste  des  signatures  je 
de  graveurs  et  aperçu  de  leurs  œuvres.  \  W.  WrOth,  Catalogue  of  the  coins 
of  l'arthia  [V  B.  deJ.J.  Appelé  à  uu  grand  et  légitime  succès.  \  G.  F. 
HILL,  t'oins  of  ancient  Sicily  |  V  B.  de  J.].  De  main  de  maître. 

Revue  (la)  générale.  T.  77  (1903).  N»  6.  Pergame  [M.  Zech).  Histoire 
du  royaume  de  Pergame  ;  son  école  artistique  ;  histoire  et  description  des  so 
familles,  leurs  résultats.  HH  T.  78  (1903).  N«  1.  Pergame  |M.  Zech]  <suite 
et  fln>.  U  N°  3.  Les  fouilles  de  Knossos  [Alph.  Roersoh].  La  civilisation 
mycénienne  ;  histoire  de  Knossos  et  de  ses  habitants  d'après  la  légende  et 
la  tradition  ;  les  fouilles  de  Knossos  et  leurs  résultats  ;  la  civilisation 
égéenne.  A.  Robrsch.       3S 


DANEMARK 

Rédacteur  général  :  Hans  RAEDhiR.  10 

Det  kongelige  Danske  Videnskabernes  Selskabs  Skrifter  (Section 

des  lettres)  6*  série  T.  V.  2«  livr.  Sur  la  vraie  interprétation  des  monuments 
et  des  situations  dans  qqs  œuvres  de  l'art  antique  [A.  L.  Ussingj  (avec  un 
résumé  en  français).  Sur  la  frise  du  Parthéuon  le  groupe  placé  entre  les  45 
dieux  assis  ne  représente  pas  la  délivrance  du  péplos;  l'homme  délivre  au 
jeune  garçon  le  lapis  qui  doit  être  étalé  devant  les  piuds  des  dieux.  L'usage 
des  tapis  dans  le  culte  est  constaté  par  l'Agamemnon  d'Eschyle  et  par  deux 
inscriptions  (Bull.  Corr.  Ilell.  III  p.  324  et  Kern,  Die  Inschriften  voa 
Maguesia  n.  98).  —  Dans  lu  grande  mosaïque  de  la  maison  du  Faune  à  so 
l'ompéi  l'écuyer  n'amène  pas  son  cheval  au  roi,  mais  au  cavalier  dont  la 
bête  est  tombée.  —  Sur  les  vases  étudiés  par  Engelmann  dans  ses 
«  ArcUaeol.  Studien  lu  den  Tragikern  »  ou  voit  la  première  arrivée  de 


126  1903.    —    DANEMARK. 

Thesee  a  Athènes  après  son  éducation  à  Trézène.  —  La  statue  de  Subiaco 
est  bien  un  joueur  de  balle,  comme  la  démontré  de  Ridder.  Peut-être  une 
statue  de  la  glyptolhèque  Ny  Garlsberg  (pi.)  représente  elle  aussi  un  joueur 
de  balle.  —  Dans  les  colosses  de  Monte  Cavallo  les  chevaux  doivent  être 
8  placés  autrement.  J.  L.  H. 

Mémoires  delà  société  royale  des  antiquaires  du  Nord.  N.  S.  1902. 
Statuettes  romaines  en  bronze  [Clir.  BlinkeiibergJ.  Remarques  sur  qqs 
statuettes  romaines  trouvées  en  Danemark,  représentant  Jupiter  lançant 
la  foudre  (imitation  d'art  grec),  un  Lare,  et  une  divinité  gauloise,  peut-être 

!0  Sucellus.  H  Charrue,  joug  et  mors  [Sophus  Miiller].  A  l'occasion  de  qqs 
trouvailles  danoises,  M.  étudie  la  forme  des  charrues,  jougs  et  mors  de 
divers  pays  et  époques. 

Nordisk  Tidsskrilt  for  Filologi.  3"i"  série.  XI.  3"«  fasc.  Réponse  à 
l'art,  de  Heiberg  (même  volume)  sur  la  question  homérique  [Ghr.  Sarauw]. 

1B  K  Le  sacrifice  de  coqs  [Fr.  Poulsen].  Originellement  on  sacrifiait  des  coqs 
aux  défunts  dans  le  but  de  procurer  aux  âmes  la  force  vitale.  \  Nix  et 
ScHMiDT,  Heronis  Aiexandrini  opéra  [P.  lleegaardj.  Édition  bien  supérieure 
à  celle  de  Carra  de  Vaux.  H  Ameis-IIkntzb,  Homers  Odyssée.  II,  2  [E.  TrojelJ. 
Recommandé;  discussion  de  qqs  passages.  K  Blass,  Die  Rhythmen  der  altiscUen 

20  Kunslprosa  [Cl.  LindskogJ.  Mention  favorable.  K  A.  Mûllbr,  Das  altiscUe 
Biihnenwesen  [J.-L.  UssingJ.  Idées  contestables.  HK  4"'o  fasc.  Remarques 
détachées  (O.  Siesbyel-  Euripide,  Ion  v.  614-5,  on  ne  doit  pas  changer  le 
texte,  bien  que  l'expression  soit  incorrecte.  Ibid,  v.  1198  û;  est  placé  au 
lieii  de  où.  Tacite,  Ann.  I,  -41  :  les  mots  «  pergere  ad  Treveros   et  exteruae 

25  fldei  »  sont  bien  supportables.  Suétone,  Néron  c.  37  et  Domit.  c.  3  «  hora- 
rum  »  signifie  «  une  heure  ».  \  TuUiana  [J.  Paulson].  Gicéron,  in  Verr.  IV, 
88,  écrire  «  sacrilegii  »  au  1.  de  «  sccleris  »  (comme  Minuc.  Fel.  Octav.  IX,  1 
«  scelera  »  au  lieu  de  «  sacraria  »)  ;  pro  Mil.  8  «  insidiose  »  au  lieu  de 
«  seditiose  ».  If  Hérodote  VII,  36,  écrire  tpiripiwv  Si^^oC  au  lieu  de  -^çn^ov  (K. 

30  Hude].  \  Sur  qqs  passages  de  Gellius  et  des  Scriptores  historiae  Augustae 
[E.  SchreinerJ.  ^  Mbyer,  Geschiclue  des  AUerlhums  [P.  PetersenJ.  Mention 
très  favorable,  f  Kûhlbwbin,  Hippocraiis  opéra  II  [A.  Raeder].  Texte  bien 
corrigé,  t  WbSSNBR,  Oona/i  çitod  ferlur  commenlum  Terenli  [G.  JorgeusenJ. 
Le  texte  semble  bien  établi.  K  Muller,  T.  Livi   Uber  XXIIII  [V.  Thoresen]. 

36  Mention  favorable. 

\f  Vol.  XII,  IT  fasc.  Doit-on  écrire  «  Megara  »  ou  «  Megaram  ?  »  [V.  Tho- 
resen]. Gicéron  et  Tiie-Live  semblent  avoir  préféré  la  forme  «  Megaram  » 
à  l'accusatif.  ^  Tarbbll,  A  greek  hand-mirror  and  a  canttiarus.  FliCKINGER, 
The  meaning  of  km  Tf,;  (txtjvtj;   (J.-L.  Ussing].   Notice   très  sommaire.  H  LuD- 

iO  wiCH,  Jlomeri  Ilias.  P.  1  [G.-V.  ÔstergaardJ.  Quelques  inconséquences  ;  mais 
édition  de  grande  valeur.  \  Wecklein,  AescUylos' Sieben  gegen  Th.ebe7i[}. 
Paulson).  Réserves  pour  plusieurs  passages;  édition  utile.  Hlf  2«  fasc. 
Notices  supplémentaires  sur  les  Ecclesiazousai  d'Aristophane  <  voir  t.  Xl> 
[G.  Rangel-NielsenJ.  Contre  Pôhlmann  (Neue  Jahrbiicher  1898)  et   Bruns 

46  («  Frauenemancipation  in  Athen  »).  Les  idées  attaquées  par  Aristophane 
sont  celles  de  Platon.  K  Sur  un  usage  de  l'imparfait  en  latin  [V.  Thoresen]. 
Gicéron,  pro  Mil.  48,  pro  Deiotar.  22,  l'imparfait  («  nuntiabatur  »,  «  mit- 
tebat  »)  est  employé  pour  présenter,  sous  la  forme  d'une  interrogation  ora- 
toire, une  assertion  inacceptable.  %  Goodspbbd,  Greek  Papyri  from  the  Cairo 

80  Muséum.  Frank,  A  slichoinetric  ScItoHum  to  the  Medeaof  Euripides  [H.  Roder]. 
Notices   sommaires.    K   Nachmanson,    Laute  und  fortnen  der   Magnetischen 
Insehriften  (Elof  Olesen].  Ouvrage  de  mérite. 
Oversigt  over  det  kgl.  Sanske  Videnskabenes  Selsbabs  Forhan- 


AMERICAN   JOURNAL  OP   ARCHAEOLOOY.  127 

dlinger,  1903. 1*»  fasc.  Sur  un  relief  de  l'Ara  Pacis  Augustae'TJ.  L.  Ussing]. 
Le  relief  qu'on  croyait  autrefois  représeater  les  trois  éléments  (décrit  par 
Pelersen.  Sonderschriften  des  ôsterreich.  Instituts  II,  1902,  pi.  III),  repré- 
sente en  réalité  Tlialie  entre  la  mer  et  le  Pô,  tandis  que  sur  un  relief 
carthaginois,  maintenant  au  Louvre,  on  trouve  les  Alpes  derrière  le  Pô.  s 
m  '!'"•  fasc.  Exploration  archéologique  de  Rhodes  (Fondation  Garlsborg)  I. 
[Ghr.  Blinlcenberg  et  K.-K.  Kiuchl.  Notices  préliminaires  sur  les  fouilles  de 
Lindos  et  publication  de  qqs  inscr.  qui  y  ont  été  trouvées. 

Shrifter  udgivne  al  Videnskabsselskabet,  1902  paru  en  1903.  N»  2. 
Les  jumeaux  divins  chez  les  Grecs  [S.  EitremJ.  Revue  d'un  grand  nombre  io 
de  jumeaux  divins  adorés  en  Grèce  comme  sauveurs  des  hommes.  L'au- 
teur montre  surtout  le  rapport  de  ces  divinités  avec  le  cheval;  en  plu- 
sieurs cas  à  l'origine  on  se  représentait  les  dieux  sous  la  forme  de  chevaux. 
HH  N»  4.  Des  jours  du  mois  étrusque  [Alf.  Tory].  Plusieurs  des  nombres 
qui  se  présentent  sur  les  bandelettes  de  momies  d'Agram,  doivent  signifier  *s 
les  jours  du  mois. 

ÉTATS-UNES  DE  L' AMER f QUE  DU  NORD 

Rédacteur  général  :  Alfred  Jacob 

American  Journal  cl  Archaeology.  T.  VII,  1903.  Fasc.  I.  De  certaines 
.sources  de  corruption  dans  les  mss.  latins  [F.  W.  Shipley).  Etude  (en  3  art.) 
fondée  sur  la  comparaison  de  3  mss.  de  Tite  Live  le  Puteanus  (v»  s.)  et  le  25 
Hegineusis  762  (ix«  s.)  qui  en  est  une  copie.  S.  passe  en  revue  les  mots  mal 
séparés,  les  dittographies,  omissions,  confusions  de  lettres,  confusions  de 
mots  semblables,  les  chiffres  pris  pour  des  lettres,  les  abréviations  et  les 
corrections  mal  comprises,  les  corrections  conscientes,  les  variantes  dues  à 
l'orthographe  et  à  la  prononciation.  Enfin  exemples  de  variantes  dues  à  30 
l'accumulation  de  plusieurs  erreurs  différentes.  H  Inscriptions  grecques  de 
Gorinthe  au  nombre  de  fiO  [B.  PowellJ,  la  plupart  très  mutilées,  découvertes 
de  1890  à  1901  dans  les  fouilles  de  l'Ecole  Américaine  d'Athènes.  A  noter  : 
n.  1,  Ttapsuvo;  peint  sur  un  vase  en  vieil  alphabet  corinthien  ;  n.  i,  Aùdiimo; 
£7t<5riTesur  deux  bases  de  statue  ;  série  d'épitaphes  ;  n.  9,  fragment  mention-  38 
nant  peut-être  un  hipparque  ;  anses  d'amphores,  rhodiennes  et  cnidiennes; 
3  inscr.  métriques  dont  l'une  nomme  deux  proconsuls  Ilhynor  et  Eutychia- 
nus;  n.  24,  Inscr.  importante  de  Gn.  Cornélius  Pulcher  AiYÙnxou  xai  'AXe5»v- 
Spefac  SixatoSd-T.v  (P.  a  mal  ponctué,  avant  S.)  ;  nn.  2S  et  26  autres  dédicaces 
au  même  ;  n.  30  liste  de  noms  de  villes  avec  des  chiffres  en  regard  ;  nn.  36  40 
et 37  fragments  métriques;  n.  40  mention  de  la  [<ruvlaif(ÔYi  "Egp[a(uv|  ;  n.  42 
longue  epilaphe  ;  nn.  43-51  fragments  chrétiens.  Plusieurs  inscr.  de  cet 
article  ligurent  déjà  dans  le  T.  I  du  G.I.  Pelop.  de  Frankel.  t  Réunion 
annuelle  de  l'Institut  archéologique  d'Amérique.  Résumé  des  communica- 
tions suivantes  :  L'iconographie  de  Virgile  [J.  B.  Carter].  Les  seuls  por-  ts 
traits  authentiques  sont  la  mosaïque  de  Sousse  et  le  buste  en  basalte  de 
Berlin  (n.  291).  H  Le  ms.  de  Tolède  de  la  Germanie  de  Tacite  (F.  F.  Abbott). 
H  Les  influences  post-mycéniennes  en  Chypre  fP.  V.  G.  Banr.|  ^  Les  calom- 
nies contre  Phidias  ont  pour  origine  une  faute  d'un  ms.  lE.  von  Mach] 
çOyiov  pour  àitoipiiYw  dans  un  texte  de  Philochore.  If  Tissus  gréco-romains  so 
[W.  Lowrie].  1  Nouveaux  éclaircissements  sur  la  forme  des  églises  chré- 
tiennes primitives  [A.  L.  Frothingham].  1[  L'étude  de  la  sculpture  grecque 
[D.  G.  Eaton].  H  Les  instruments  d'éclairage  chez  les  grecs  [G.  B.  Giilickj.  \ 


128  1903.  —  ÉTATS-UNIS  DE  l'amérique  du  nord. 

L'importance  commerciale  du  mouvement  colonial  grec  [J.  C.  Hoppin].  \ 
Nouveaux  éclaircissements  sur  l'histoire  de  l'Acropole  d'Atliènes  [M.  L. 
D'Ooge).  D'après  l'Anonymus  Argentinensis.  ^  Bétyles  et  autres  pierres 
sacrées  [G.  F.  Moore].  H  Notes  archéologiques  sur  l'Asie  Mineure  et  la  Syrie 

6  [G.  F.  Barton).  Mosaïque  avec  inscr.  grecque  près  d'IIébron.  1[  Le  lieu  du 
sacrifice  chez  les  Sémites  primitifs  [S.  J.  CurlissJ.  H  Comparaisons  des  scènes 
des  bas-reliets  funéraires  et  des  lécythes  blancs  [A.  F;iirbanks].  Les  pre- 
mières dériveraient  des  secondes.  H  Héraclès  Alexicacus  [J.  R.  Wheeler]. 
Elude  d'un  bas-relief  de  Boston.  If  Les  lois  de  la  symétrie  dans  l'art  oriental 

10  primitif  |W.  H.  Wardj.  H  La  Vénus  de  Milo  [H.  N.  Fowler).  Serait  du  iv»  ou 
du  m-  siècle.  If  La  basilique  Aemilia  [T.  B.  Lindsay].  If  L'emploi  de  la  2« 
personne  dans  les  épitaphes  latines  [T.  Peck|.  If  Deux  tombes  de  la  nécropole 
de  MarissafJ.  P.Peters].  Nombreuses  peintures  et  inscr.  du  ii^s.av.  J.-G.  If  Une 
visite  récente  en  Grèce  [W.  W.  GoodwinJ.  t  L'influence  de  l'art  sur  certains 

16  passages  traditionnels  de  la  poésie  épique  de  Stace  [K.  F.  Smith!.  If  Le  pro- 
pylon  pré-1'éricléen  de  l'Acropole  d'Athènes  [G.  H.  Weller],  ^  Une  porte 
grecque  en  pierre  à  l'Héraeum  d'Argos  [E.  L.  Tilton].  U  Les  voiiî(T(iaTa 
itûpviva  d'Eschyle  (Perses  859)  [J.  D.  Rogersj.  Ce  seraient  «  the  cuslom-laws 
of  the  towers  ».  t  Un  nouveau  nom  à  y.a),05  sur  une  amphore  du  musée  des 

W  beaux-arts  de  Boston  |G.  H.  Chase].  On  y  lit  TtiOcv  %alE,  vixe  xaXe.  ^  Détails 
archéologiques  tirés  d'inscr.  syriaques  [En.  LittmannJ.lf  Sculptures  grec- 
ques en  Californie  [A.  Emerson).  Liste  de  19  marbres  antiques  achetés  en 
Italie  pour  l'Université  de  Californie,  f  Cinq  églises  inédites  du  premier 
quart  du  v»  s.  dans  le  nord  de  la  Syrie  centrale.  H  Nouvelles   archéologi- 

26  ques  [H.  N.  Fowler].  Chronique  des  découvertes  récentes  :  généralités, 
Egypte,  Perse,  Babylonie,  Syrie,  Palestine,  Asie  Mineure,  Scythie,  Thrace, 
Grèce,  Italie,  Espagne,  Gaule,  Belgique,  Germanie,  Autriche,  Bretagne, 
Afrique.  Klf  Fasc.  2.  Inscriptions  archaïques  de  Cleonae  et  de  Corinthe. 
[S.  O.  Dickerman].  Fragment  d'un  pilier  carré  en  tuf  dont   trois  faces  ins- 

30  criles  sont  en  partie  conservées  ;  il  vient  de  Cleonae.  Texte  bouslrophédon 
relatif  à  la  purification  en  un  alphabet  particulier  intermédiaire  entre  l'Ar- 
gien  et  le  Corinthien.  Autre  petit  fragment  d'inscr.  boustrophédon  trouvé 
en  1898  à  Corinthe.  H  Les  bétyles  [G.  F.  Moore].  Ce  ne  sont  pas  comme  on 
le  croit  d'ordinaire  les  pierres  cylindriques  ou  coniques  adorées  dans  tant, 

36  de  sanctuaires,  mais  de  petites  pierres  douées  de  vertus  magiques  comme 
celle  de  parler  ou  celle  de  se  mouvoir,  f  Bibliographie  de  l'archéologie  en 
1902  [H.  N.  Fowler].  If  Discussions  archéologiques  [H.  N.  Fowler).  IfH  Fasc.  3. 

"  La  caverne  de  Vari  [Weller  et  autres].  Série  de  six  articles  sur  une  caverne 
dans  les  flancs  de  l'IIymette,  fouillée  pour  la  première  fois  en  1901  par  les 

40  Américains.  \  Description  générale  de  la  grotte  et  histoire  des  fouilles 
[C.  H.  Weller].  Grands  bas-reliefs  rupestres,  gradins,  niches,  etc.  C'est  un 
lieu  de  culte  consacré  à  Pan,  aux  Nymphes  et  à  Apollon,  f  Les  inscrip- 
tions [M.  E.  Dunham]  au  nombre  de  20  dont  10  inédites.  Plusieurs  sont 
relatives  à  un  certain  Archedèmos  de  Thera.  If  Les  bas-reliefs  en  marbre 

48  [I.  C.)  Thallon].  Sept  bas-reliets  représentant  Pan,  Hermès,  les  Nymphes  du 
lieu  dans  un  décor  où  la  grotte  même  est  très  recounaissable  (iv°  ou  iii«  s. 
av.  J.-C.)  Les  représentations  de  Pan  sont  importantes.!  Céramique  fL.  S. 
Kingi.  Nombreux  (426)  fragments  ds  vases  noirs  unis  et  de  vases  à  figu- 
rines rouges,  l'un  de  ces  derniers  remontant  peut-être  à  460  av.  J.-C.  Les 

50  graffltes  sur  vases  sont  au  nombre  de  18.  Il  y  a  85  terres  cuites  de  toute 
époque  et  de  bonne  qualité.  ^  Monnaies  [A.  Baldwin].  Toutes  en  bronze, 
une  attique  et  146  romaines  de  Constantin  à  Arcadius.  If  Lampes  eu  terre 
cuite  [    J  près  de   1000  spécimens  toutes  romaines  de  basse   époque  et 


AMERICAN    JOURNAL   OF   PHILOLOGY.  129 

un  grand  nombre  chrétiennes.  Environ  deux  cents  lettres  ou  marques 
sous  le  fond,  toujours  en  grec.  H  Fouilles  à  Corinthe  en  1903.  Rapport  pré- 
liminaire [T.  W.  II.].  Ex-voto  archaïques  en  terre-ouite.  Gigantomachie 
d'époque  romaine.  %  I,a  fondation  de  l'école  américaine  d'Athènes  [G.  E. 
Norton].  If  Nouvelles  archéologiques  JII.  N.  Kowler].  Chronique  des  decou-  * 
vertes  récentes  :  généralités,  Egypte,  Babylonie.  .Syrie,  Asie  Mineure, 
Thrace  et  Macédoine,  Grèce,  Italie,  Espagne,  Gaule,  Helgique,  Allemagne, 
Autriche,  Angleterre,  .\frique.  n  t'îisc.  A.  Les  lettres  supplémentaires  de 
l'alphabet  grec  [M.  L.  Earlel.  Etude  sur  "I«,  X,W  et  la  question  de  leur  origine 
orientale  ou  occidentale.  Expose  les  recherches  de  Szanlo,  Kalinka,  Lar-  >0 
feld,  Schmid  et  Kretschmer.  H  Hermès  Discobole  |E.  von  Mach].  Publie  un 
vase  peint  de  Hoston  avec  la  représentation  d'un  discobole  analogue  à 
celui  du  Vatican  où  il  continue  à  voir  l'Hermès  Discobole  de  Naucydès. 
If  Discussions  archéologiques  [II.  N.  Fowler].  ^If  Fasc.  supplémentaire. 
Partie  administrative.  Rapports  sur  les  écoles  américaines  de  Rome,  d'A-  •* 
thènes  et  de  Palestine.  Skymour  db  Ricci. 

American  Journal  of  Philology.  Vol.  2'i  {V.m).  N"  93.  Limitation  du 
temps  au  moyen  des  cas  dans  le  sanscrit  épique  (E.  W.  Ilopkins].  Art.  de 
24  p.  donnant  des  exemples  des  dllféreuts  cas.  if  La  pensée  conditionnelle. 
(H.  G.  Nutting].  Après  avoir  attiré  l'attention  du  lecteur  sur  les  formes  '^ 
de  pensées,  les  attitudes  de  l'esprit,  qui  trouvent  leur  expression  dans  les 
propositions  conditionnelles.  N.  étudie  le  problème  des  mots  et  des  formes 
verbales,  par  lesquels  nous  communiquons  ces  formes  de  pensées  aux 
autres.  If  La  racine  ind.-eur.  Selo-  [F.  A.  Wood].  Cette  racine  et  sa  forme 
accessoire  selà-  semblent  avoir  désigné  à  l'origine  un  monument  de  va-et-  *5 
vient.  Étude  sur  ses  transforuiations  dans  les  différentes  langues  indo- 
européennes. If  Étymologies  latines  [E.  W.  Fay].  1.  Vestibulum  dérive  de 
♦verstabulum  plus  anciennement  *vero-stabulum.  La  racine  vero-  (porte) 
est  bien  connue  dans  les  dialectes  italiens,  mais  ne  se  présente  pas  en 
latin,  sauf  dans  les  composes  «  aperit  »  et  «  operil  »  ;  2  Veiovis  ;  des  di-  30 
verses  étymologies  proposées,  aucune  ne  satisfait  F.  3  Vâda,  vâdit  ;  le  pre- 
mier est  parent  du  scr.  gâdhâm  ;  dans  vâdp  il  y  a  la  même  racine  que 
dans  le  gr.  è'-fix;  scr.  a-gâ-l;  4  Vemens  et  cicmens,  tous  deux  composés  de 
mens.  Vehemens  =  qui  excite  l'esprit,  en  prenant  peut-être  mens  dans  le 
sens  de  (iévoç  ;  clemens  dérive  de  *tle-meus,  patient  d'esprit  ;  5  Quintus  :  sj 
Quinctus  :  cite  Plante  Trin.  52i  A  et  Merc.  60  \i  pour  expliquer  le  -net-  de 
Quinctus  ;  6  Culpii,  culter  ;  rattacher  le  premier  a  scalpit,  sculpat  ;  le  2«  à 
une  racine  »certro  ou  *sculptro  avec  perte  du  p.  ;  8,  Populus,  populari  : 
populus  dérive  de  po-  (cf.  pono,  po-lio)  et  de  pello  :  populus  signiflerait  l'armée 
ou  détachement  en  marche,  cf.  populari.  If  Gg.  'Wissov/a,  Religion  n.  KuUiis  «o 
dei-  liômer  [G.  Schowcrman].  Prouve  abondamment  que  la  religion,  la  litté- 
rature et  les  arts  de  Rome  ne  sont  pas  seulement  un  pâle  reflet  de  ceux  de 
la  Grèce,  mais  ont  leur  individualité  propre  :  longue  analyse.  If  Fr.  Da- 
LirzCH  U.  P.  IIaupt,  Beilraege  iur  Assyriolooie  u.  Semilischen  Sprachwissflt- 
schafi,  IV,  4  [J.  D.  Prince].  Analyse  détaillée.  If  Courtes  mentions.  A  propos  46 
des  éditions  du  itepl  'j'I/oj;  de  Longin,  des  iliree  Uteranj  leUers  of  Dionysius 
of  Halicarnitss us  et  du  Demetritts.  On  Stijle  de  HoBEKTS  [Gildersleeve]  montre 
quel  grand  cas  il  convient  de  faire  do  Longin  et  de  Denys  d'il,  et  il  fait 
l'éloge  des  éditions  de  Hoberts,  puis  insiste  sur  l'utilité  de  la  rhétorique,  telle 
qu'elle  était  comprise  chez  les  anciens.  Excellence  du  traité  de  Démétrius.  w 
L'éd.  de  Radbrmachbb,  Demeirius  Tcepl  ipiiriv5ia;  complète  celle  de  Roberts  : 
comparaison  de  ces  deux  éd.  ;  remarques  de  critique  de  texte  :  éloges  de  la 
Collezione  di  classici  greci  e  latini  con  note  ilaliane  de  Loescher  :  qqs  mots  à 
R.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1903.  X.WIII.  —  9 


l30  1903.  —  ÉTATS-UNIS  d'amérique. 

propos  des  Tebtunis  Papijri  et  des  Perser  des  Timotheos  de  WlLAMOWITZ. 
Réminiscence  d'Ovide,  Fast.  IV,  428  dans  les  Mémoires  de  Tennyson,  com- 
paraison de  ce  passage  avec  d'autres  passages  d'auteurs  anciens.  Hlf  N»  94. 
La  pensée  conditionnelle  [H.  C.  NuttingJ.  Dans  ce  2«  art.  <cf.  supra>  après 
5  avoir  étudié  l'expression  de  la  pensée  conditionnelle  en  latin  et  en  grec, 
N.  passe  à  la  forme  syntactique  qui  sert  à  l'exprimer,  par  ex.  dans  la 
pensée  conditionnelle  interrogative,  puis  résume  les  résultats  de  cette 
étude,  t  L'imparfait  de  l'indicatif  dans  le  latin  primitif  [A.  L.  Wheeler]. 
Définit  et  distingue  les  divers  emplois  de  l'imparfait  de  l'indicatif,  cherche 

10  leur  origine  et  indique  leurs  relations  entre  eux  :  il  esquisse  ainsi  l'histoire 
de  ce  temps  dans  le  latin  primitif;  il  entend  par  latin  primitif  tout  ce  qui  nous 
reste  de  cette  langue  jusqu'à  l'époque  de  Sylia,  le  vol.  I  du  C.  1.  L.  (jusqu'à 
44  av.  J.  C.)  et  les  œuvres  de  Varron.  f  Le  vocatif  chez  Homère  et  chez  Hésiode 
[J.  A.  Scott].   Est  employé  généralement  sans  l'interjection   o>.   L'emploi 

15  de  ù>  indique  que  l'on  met  de  côté  toute  réserve,  et  donne  à  la  demande  un 
ton  familier  qni  peut  devenir  colère,  brusque,  ou  impatient,  aussi  ne  le 
renconlre-t-on  jamais  dans  les  prières  aux  dieux.  If  Le  vocatif  dans  Apollo- 
nius de  Rhodes  [C.  W.  E.  MillerJ.  Il  semble  que  si  l'on  n'emploie  pas  w  avec 
le  vocatif,  quand  on  s'adresse  aux  dieux,  ce  soit  un  héritage  de  la  poésie 

20  hiératique  qui  est  composée  de  dactyles,  débutant  par  Zt^  izi-ctp,  et  il  faut 
noter  que  beaucoup  de  noms  de  divinités,  commençant  par  une  voyelle,  ne 
pourraient  pas  être  précédés  de  w.  M.  montre  que,  sauf  dans  deux  pai'sages, 
Apollonius  n'emploie  jamais  ù  en  s'adressant  aux  dieux,  et  que  partout 
ailleurs  il  l'emploie  rarement.  If   A.    Sidgwick,  The  Eamenides  of  Aeschylii» 

15  wilh  notes  aud  introd.  [E.  Ficht].  Ed.  de  valeur  :  qques  réserves.  \  E.  A. 
Gardnbr,  Ancien  Athens  [G.  Showerman].  Grands  éloges.  If  Courtes  men- 
tions. Les  Perses  de  Tiraothée.  Texte  de,  Wilamowitz  :  remarques,  correc- 
tions, interprétation.  Composition  rhythmique  d'un  fragment  littéraire  des 
Papyrus  de  Tebtunis.  Hlf  3""  livr.   Notes    sur   la    Mostellaria  de   Plante 

»0  rE.  W.  Fay],  1.  La  Mostellaria  et  la  «Mégère  aprivoisée  »  (The  Taming  of 
the  Shrew)  de  Shakespeare  ;  2,  Surnoms  dans  la  Mostellaria;  presque  tous 
les  noms  des  personnages  sont  des  surnoms  transparents;  3,  Notes  sur  le 
text%  Corrections  ou  explications  pour  64  passages,  f  Les  modes  de  la  pen- 
sée conditionnelle  [H.  C.  Nutting].  Dans  ce  3«  art.  <cf,  supra>  N.  étudie  la 

36  nature  de  l'acte  intellectuel  qui  unit  les  deux  groupes  de  pensées  contenus 
dans  une  période  conditionnelle,  nature  qui  détermine  le  mode  de  la  pen- 
sée conditionnelle.  Art.  de  23  p.  If  L'édition  princeps  de  l'Esope  grec  [G.  C. 
Keidel].  1.  Liste  des  huit  copies  existant  encore  de  l'éd.  princeps  ;  2,  Des- 
cription de  ces  copies  ;  3,  Ouvrages  qui  les  décrivent.   Cet  art.   se    propose 

40  d'aider  à  résoudre  les  difficultés  relatives  à  la  première  édition  des  fables 
d'Esope  en  Grec,  f  Vica  Pota  [C.  Hoeing].  Cette  déesse,  mentionnée  par 
Sénèque  :  Ludus  de  morte  Caesaris  9,  4.  n'est  pas  la  Victoire,  comme  on  l'a 
cru,  mais  d'après  son  nom  dérivé  de  «  vicom  potis  »  ou  «  vicupotis  »  et  signi- 
fiant «la  maîtresse  des  cités»,  elle  n'est  autre  que  Gybéle.  If  Un  fragment 

45  de  papyrus  médical  [E.  J.  Goodspeed].  Texte  et  commentaire  de  ce  papyrus 
(flg.)  :  il  doit  être,  d'après  l'écriture,  du  ï'  ou  du  3«  s.,  et  provient  de  Kôm- 
Ushim  dans  le  Fayoum  ;  mutilé,  il  mesure  0"»06  sur  0°16.  If  C.  Pascal,  Stu- 
dii  critici  sul  Poe.ma  di  Lucrezio  [W.  A.  Heidel].  Un  des  meilleurs  ouvrages 
qui  ait  paru  sur  Lucrèce,   on  ne  peut  qu'en  souhaiter  la  continuation.  ^ 

KO  P.  Wessnbr,  Aeli  Donati  quod  ftrtur  Commenlum  Teren'.i  ;  accedunt  Eugraphi 
commenlum  et  Scholia  Bembina  rec.  I.  [M.  Warren].  Tâche  difOcile  dont  on  ne 
peut  que  féliciter  W.  f  H.  Bornecqub,  Sénéqite  le  li/téteur.  Controverses  et 
Suasoires  fA.  Gudeman].  Des  réserves.  Ce  n'est  pas  encore  là  l'édition  cri- 


TRANSACTIONS  AND  PROCKEDINGS  OP  TUE  AMER.   PHIL.   ASSOC.      |3I 

tique  (téUuilive  de  Sénèque,  bien  qu'il  faille  reconnaître  le  soin  apporté  par 
B.  à  l'établissement  du  texte  et  à  la  traduction.  K  Courtes  mentions.  A  pro- 
pos de  l'art,  de  Bkéal,  Un  problème  littéraire  <Rev.  de  Paris  !<J03.  i;i  fév. 
cf.  plus  bas>  qu'il  analyse  et  comiuenle,  G.  traite  des  «  silences  de 
la  syntaxe»  dans  Homère.  11  passe  ensuite  à  Kromavbr,  Antike  ScMachl-  s 
felder  in  Griechenland.  dont  il  montre  l'intérêt;  puis  parle  de  l'optatif  de 
répétition  à  la  suite  de  J.  T.  Allen  <Trans.  of  the  Amer.  Philol.  Assoc. 
33,  101  ;  rf.  R.  d.  R.  27,  162,  32>  indique  le  sujet  traité  par  IIenrich, 
Die  sog.  polariscfie  Ausdrucksweise  in  Griech.  et  Kemmer  dans  SchaNZ,  lieitraege 
3w  histor.  Syntax  d.  griech.  Sprache  a"  to,  en  regrettant  que  Brôal  n'ait  pas  '0 
abordé  cette  question  de  la  «polarisation»  des  expressions.  Eloges  do  H. 
Dessau,  Inscr.  lai.  seleclae  I.  'i^  Le  A»  fuse,  de  cette  Revue  ne  nous  est  pas 
encore  parvenu.  X. 

Harvard  Studies.  Vol.  XIV  (Greenough   Mémorial   Vol.)  1903.  Observa- 
tions sur  l'Eglogue  IV  de  Virgile  [W.  W.  Fowler].  F.  n'étudiera  pas  l'églogue  a 
en  détail,  mais  surtout  les  quatre  derniers  vers  et  leur  rapport  avec  le 
reste  du  poème.  Le  «  parve  puer  »  est  un  enfant  réel,  né  alors,  ou  sur  le  point 
de  naître,  c'était  celui  qu'en  l'an  40,  Scribonia,  femme  d'Octavien, allait  mettre 
au  monde;  comme  ce  ne  fut  pas  un  fils,  Virgile,  quand  il  publia  son  poème, 
laissa  à  dessein  ce  passage  entouré  de  myslère.  Son  but  était  de  saluer  les  ÎO 
temps  meilleurs  qui  a  liaient  commencer,  plutôt  qu'uu  enfant  qu'on  attendait. 
^  Les  manuscrits  de  Térence  à  images  (94  fig.)  [K.  Weston].  Enumération  des 
mss  qui  contiennent  ces  illustrations,  description  détaillée  et  étude  de  ces 
images  qui  remontent  à  un  prototype  ancien,  et  qui  représentent  les  atti- 
tudes, les  vêtements,  les  gestes  de  Roscius  et  du  théâtre  de  son  temps,  26 
peut-être  aussi  par  tradition  celui  d'Ambivius  Turpio.  En  tout  cas,  l'origi- 
nal dont  elles  dérivent  est  antérieur  à  Quintilien.  1[  Rapports  entre  les  en- 
têtes des  scènes  et  les   miniatures  des  manuscrits  à  images  de  Térence 
[J.  G.  Watson].  Mémoire  de  lîO  p.  dans  lequel  W.  montre  que  les  minia- 
tures et  les  en-têtes  qui,  au  commencement  de  chaque  scène,  donnent  le  îO 
nom  et  le  caractère  des  personnages,  sont  dans  un  rapport  très  étroit;  les 
en-têtes  dérivent  des  miniatures  dont  ils  reproduisaient  originairement  la 
distribution  ;  ce  n'est  pas  l'artiste  qui  a  composé  les  en-têtes,  ils  furent 
fiiils  plus  tard  par  quelqu'un  qui  cherchait  les  noms  dans  le  texte,  et  les 
rapportait  avec  les  rôles  aux  ligures  qu'il  avait  sous  les  yeux.  Ces  en-têtes  3'j 
ne  sont  pas  d'une  époque  postérieure  au  iv»  s  ,  ils  sont  antérieurs  aux  mss 
de  la  famille  5,  et  datent  probablement  du  ii*  s.   Les  miniatures  sont  du 
i*'  s.  ou  même  de  la  2'  moitié  du  l''  s.  av.  J.  G.  C'est  sur  un  ms.  représenté 
par  la  famille  y  que  l'artiste  a  travaillé,  et  le  texte  ei  les  miniatures  furent 
transmis  ensemble.  Pendant  quelque  temps,  les  en-tèies  ne  se  trouvaient  ♦<> 
qu'avec  les  mss  à  images,  plus  lard  ils  se  présentèrent  .seuls.  X. 

Transactions  and  Froceedings  of  the  American  philological  Asso- 
ciation. Vol.  34  (1903).  Etudes  sur  l'ellipse  chez  Tacite,  [F.  G.  Moore). 
Etudie  l'emploi  que  Tacite  fait  de  l'ellipse  dans  les  descriptions  et  cela 
dans  tous  ses  ouvrages  en  suivant  le  texte  de  Nipperdey  pour  les  Annales,  *5 
celui  d'Ueraeus  pour  les  Histoires  tt  celui  de  Gudemaun  pour  les  autres. 
^  Accent  du  mot  dans  les  Galliambes  de  Catulle  |Th.  D.  Goodell].  Se  pro- 
pose de  montrer  aussi  simplement  que  possible  et  avec  le  minimum  de 
discussion  les  relations  entre  l'accent  du  mot  et  la  structure  rythmique 
dans  l'Altis  de  Catulle  (carm.  63).  H  La  succession  des  navarques  Spartiates  50 
dans  les  Helléniques  1  [G.  L.  BrownsouJ.  Beloch  a  raison  de  soutenir  que 
la  charge  de  uavarque  était  annuelle.  De  411-iO'i  nous  avons  6  navarques 
seulement,  au  lieu  de  7,  parce  que  entre  la  mort  du  navarque  Mindarus  (410) 


132  1903.  —  ÉTATS-UNIS  d'amérique. 

el  la  nomination  de  son  successeur  Pasippidas  (409/408)  il  y  eut  une  sorte 
d'interrègne,  pendant  lequel  Hippocrate,  epistolens  et  successeur  légal  de 
Mindarus,  fut  laissé  à  la  tète  des  marins  du  Péloponnèse,  car  il  n'y  avait 
pas  de  flotte,  et  chargé  de  la  construction  de  nouveaux  vaisseaux  à  Aiitan- 
g  dros.  H  Magister  curiae.  Plaute,  Aul.  109  [H.    W.   Prescotl].   C'est   là  une 
trad.  du  grec  qui  donnait  aux  Romains  une  idée  nette  d'un  officier  qui  était 
à  la  tête  d'une  petite  portion  d'un  muuicipe  rom.  et  dont  la  compétence  fi- 
nancière était  assez  grande  pour  faire  une  distribution  d'argent  ;  cette  distri- 
bution peut  très  bien  n'avoir  jamais  eu  lieu  au  temps  de  Plaute  et  être  pu- 
,(j  rement  grecque,  f  Hephaestion  et  l'anapeste  dans  le  trimètre  d'Aristophane 
(G.  E.  W.  Miller].  Montre  qu'IIephaestion  s'est,  trompé  dans  ce  qu'il  a  dit  dans 
son  Encheiridion  p.  21.  w.  sur  l'emploi  de  l'anapeste  dans  les   vers  iam- 
biques  par  les  poètes  comiques.  %  Les  monosyllabes  latins  dans  leurs  rap- 
ports avec  l'accent  et  la  quantité.   Etude  sur  les  vers  de  Térence  [R.   S. 
,5  RadfordJ.  Cherche  la  cause  de  l'abrègement  des  syllabes  après  les  monosyl- 
labes brefs  dans  l'ancienne  poésie  latine  et  en  général  le  rôle  que  les  mots 
monosyllabiques  jouent  dans  l'accentuation   de  la  phrase  latine.   Il  ne 
prendra  ses  exemples  que  dans  Térence.  Etude  de  44  p. 
KK  Proceedings  of  the  35  annual  Session   of  the  Amer.   Philol.    Assoc. 
2^  tenue  à  New  Haven,  juillet  1903.  "lôio;,  possessif  dans  Polybe  [E.  L.  Green]. 
Se  présente  comme  tel  dans  plus  de  60  passages  des  Histoires  de  Polybe. 
H  Notes  [J.  C.  Rolfe].  Sur  Plaute  Stich.  193.  Traduire:  «  pour  que  je  joue 
le  rôle  de  vendeur  ».\  Le  mal  de  mer  chez  les  écrivains  anciens.  ^  Le  culte 
des  nymphes   en  tant  que  divinités  de   l'eau  chez  les  Romains  [F.   G. 
2g  BallentineJ.  Ce  sont  elles  qui  procurent  l'eau  aux  hommes.   U   L'omission 
de  la  copule  dans  certaines  phrases  grecques  [J.  E.  Harry].  Avec  Èxocfio;.  If 
Les  portraits  chez  Thucydide  [G.  Forster].  Montre  quel  grand  maître  a  été 
Th.  dans  l'art  de  tracer  des  portraits,  comme  ceux  de  Brasidas  et  de  Nicias, 
non  tant  par  ce  qu'il  dit,  que  par  ce  qu'il  ne  dit  pas  el  qu'il  laisse  aux  faits 
3U  à  montrer.  K  Le  cod.  Canonicianus  Lat.  XLl  et  la  tradition  de  Juvénal  [J. 
HopkinsJ.  Veut  montrer  comment  les  36  vers  de  la  sat.  VI  trouvés  en  1899  se 
sont  glissés  dans  le  ms  de  la  Bodléienne  O.  ^  Un  jeu  de   mots  fiscal  de 
Périclès  [B.  Perrin].  A  propos  du  eîç  tô  ôéov  àvr,Xw(Ta  (Plut.  Per  23:  Aristoph. 
Nub.  859)  qui  se  rapporte  à  l'année  445.  %  Remarques  de  [H.  C.  Tolmann]  sur 
3g  ce  que  Dianelsson,  Zur  melr.  Dehnung,  p.  64,  a  dit  de  l'assimilation  avec 
dieclase  régressive  chez  Homère.  H    Notes  [M.   L.   Earle].   Horace  Od.   I, 
3,  1-8.  Insérer  «  ut»  après  Virgilium  (v.  6).  —   Platon.   Rep.    423  B,   lire  : 
oîav  ÔEÎ  t"o  jjiéTEÔo;  v.xL  H  [Waschburn]  l'ait  l'éloge  de  l'ouvrage  de  Meillet  et 
RoussBLOT,  Synthèse  Phonétique,  mais  critique  la  terminologie.  %  La  Ihéo- 
^g  rie  actuelle  de  l'élision  en  grec  est-elle  juste  ?    [H.  'W.  Magoun]  Ne  le  croit 
pas.  H  La  question  de  la  co'incidence  de  l'accent  du  moi  et  de  l'ictus  du  vers 
dans  les  deux  derniers  pieds   de  l'hexamètre  latin  |H.  J.    Edmiston].    Les 
poètes  de  l'époque  claassique    dans   les  hexamètres  dactyliques   évitent 
généralement  la  césure  masculine  au  S»  et  au  6-  pied,  et  les  pentasyliabiques 
à  la  fin  ;  rarement  ils  admettent  un  dissyllabe  précédé  ou  d'un  monosyllabe 
brefnon  enclitique,  ou  d'un  pyrrhique  ou  Ïambe  non   enclitique  avec  la 
finale  élidée,  ou  enfin  d'un  premier  péon  ou  choriambe  avec  la  finale  élidée. 
K  Elude  sur  la  métrique  des  élégiaques  romains  fK.  P.  Harringlon].  Eludes 
sur  l'hexamètre  et  le  pentamètre,  servant  d'introduction  à  des  études  plus 
5"  complètes  qui  accompagneront  un  choix  d'élegiaques  latins.  ^  L'ordre  des 
mois  en  latin  [C.  L.  Meader].  Etude  sur  l'inversion.  %  Le  pays  de  cocagne 
dans  la  Comédie  Altique  [E.  L.  Green].  Décrit  dans  Athénée  'J67e-270a.  K 
Le  proœmium  de  l'Enéide  [T.  Fitz-Hugh].  Il  est  authentique.  1[  Les  poètes 


TRANSACTIONS   AND   PROCEEDINGS  OF  THE   AMER.    PHIL.    ASSOC.       133 

comiques  grecs  considérés  comme  critiques  littéraires  IW.  W.  Baker]. 
Leur  critique  présente  de  l'analogie  avec  les  jugements  d'Aristote  et  ceux 
de  Longin.  H  Jugement  de  Gicéron  sur  l'art  grec  |G.  Showerraan].  Gic.  ne 
parle  pas  de  l'architecture,  iait  parfois  des  allusions  aux  bronzes  et  aux 
vases  Corinthiens  et  Délieiis,  et  parle  seulement  de  la  sculpture  et  delà  pein-  » 
ture,  comme  s'il  les  connaissait  bien.  Ses  connaissances  dans  ces  deux 
arts  étaient  peut-être  plus  grandes  qu'on  ne  le  croirait  d'après  ses  ouvrages, 
mais  elles  étaient  superficielles.  H  Trois  têtes  en  terre  cuite  [0.  S.  Tonks]. 
Description  rapide  de  ces  trois  têtes  trouvées  en  Asie  Mineure  et  qui  rap- 
pellent le  style  de  Polyclète,  de  Lysippe  et  de  Scopas.  H  Tête  d'un  éphèbe  10 
du  théâtre  de  Goririihe  |R.  B.  Richardson].  Kn  marbre  de  Paros,  intacte 
sauf  le  nez,  elle  représente  un  jeune  homme  de  14  à  16  ans  ;  elle  est  inté- 
ressante parce  qu'elle  sert  à  unir  plus  fortement  en  un  groupe  un  certain 
nombre  de  têtes  qu'on  croyait  jusqu'ici  de  l'école  de  Myron  et  qu'on 
voulait  à  tort  rattacher  à  Pythagore  <cf.  plus  loin  Ath.  Mitth.>.  K  Le  »b 
gerundium  et  le  gérondif  dans  Titij  Live  [R.  B.  SteeleJ.  Etudiés  comme 
un  élément  du  style  de  Tite  Live  :  statistique.  H  L'Ablatif  de  temps  en 
sanscrit  [E.  Washburn].  Mentionné  seulement.  1  Sur  certaines  formes  dans  le 
Ramayaiia[T.  Michelson].  f  Andocide  et  l'auteur  du  ■itaT"A),xiSiàSo-j  [W.  S. 
ScarboroughJ.  Pour  des  raisons  de  style  S.  montre  que  c'est  bien  Andocide  20 
qui  est  l'auteur  de  ce  discours.  If  La  signilication  de  o'(jL|ji.a  -zi-cpamat.  (Euri- 
pide, Hippol.  2^6)  [J.  E.  Ilarty].  Il  ne  faut  pas  traduire  avec  Wilamovitz  : 
«  Die  Geschichlsfarbe  schlagt  um  »  mais  :  «  my  eye  bas  turned  ».  \  Gicéron 
a-l-il  écrit  «  bellum  Poenicum  »  dans  le  Brutus,  73  ?  [M.  Warren].  Explication 
de  la  variante  «  bello  punico  oum  ».  f  Les  diverses  impropriétés  dans  les  25 
discours  rapportés  par  les  historiens  anciens  [A.  Gudeman].  G.  indique  le 
plan  et  la  tendance  d'une  étude  qu'il  va  publier  sur  ce  sujet.  H  Critique  de 
la  versification  de  Térence  par  Quintilien  [A.  Gudeman).  Commentant 
Quintilien.  Inst.  or.  X,  1,  99,  G.  montre  que  la  critique  de  Q.  est  parfai- 
failement  intelligible,  solide  et  rationnelle,  mais  nous  ne  pouvons  pas  30 
y  souscrire.  1[  Les  formes  dactyliques,  héroïques  et  xaT  '  èvôTiÀiov  de  l'hexa- 
mètre et  leurs  relations  avec  le  pentamètre  elégiaque  et  le  téiramètre  [IL 
W.  Magoun].  Détermine  quelles  sont  ces  trois  formes  de  l'hexamètre  men- 
tionnées par  Platon  Rep.  400  B.  1  Arrière-pensées  [.I.  G.  Rolfej.  1,  Ab  de- 
vant un  nom  propre  commençant  par  une  consonne.  C'est  un  archaïsme  dû  35 
à  l'esprit  conservateur.  2,  De  tenero  ungui.  Hor.  Od.  111,6,  24.  R.  main- 
tient son  explication  «de  pueritia  »  <cf.  B.  d.  R.  27.  163,  42>. 3, Ganicula. 
f  Diérèse  après  le  second  pied  de  l'hexamètre  chez  Lucrèce  [IL  J.  Ed- 
mistonj.  Combat  l'opinion  de  Munro  (Introd.  au  vol.  2  de  Lucrèce,  p.  13).  1 
L'abl.  absolu  dans  les  lettres  de  Cicéron.  Sénè(iue,  Pline  et  Fronton  (R.  B.  W 
Steele].  Se  rencontrées  fois  dans  Fronton;  200  dans  Sénèque  ;  275  dans 
Pline  ;  750  dans  Gic.  H  L'optatif  dans  Diodore  de  Sicile  [E.  L.  Greenj.  11 
avait  presque  compètement  disparu  de  la  xoiVTj  StiXexro;  à.  l'époque  de  Diod. 
qui  l'emploie  cependant  parfois  ;  ce  qui  montre  combien  il  avait  soin  de 
transcrire  ses  extraits  dans  la  langue  de  son  temps.  « 

^^  Philological  Assoc.  of  ihe  Pacific  Coast.  Dec.  1902.  L'apocope  de  s  dans 
Lucrèce  [S.  B.  Randallj.  Usage  qu'en  fait  Lucrèce.  If  Les  modes  de  la 
pensée  conditionnelle  |U.  C.  Nutling].  Montre  que  l'acte  intellectuel  qui 
lie  ensemble  les  groupes  dont  est  composée  toute  pensée  périodique  con- 
ditionnelle, n'est  pas  propre  à  la  pensée  conditionnelle,  mais  à  toutes  sortes  so 
de  pensées,  f  Ce  que  Tite  Live  raconte  de  la  satura  dramatique  (J.  Elraoref. 
Ce  que  raconte  T.  Live  (VU,  2)  n'a  aucun  fondement  historique,  E.  montre 
les  origines  de  ce  récit.  \  Ce  qu'on  appelle  «  mutalum  »  dans  les  composés 


134  1903.    —   FRANCE. 

indo-européens  [I.  Wheeler].  Etudie  ces  deux  types  de  composés  que 
Schroeder  a  désignés  sous  les  noms  de  «  mutata  »  et  d'  «  immutata  ».  % 
SepuUura  =  sepulcrum  [J.  E.  Church].  <  cf.  supra  p.  10,  45>.  ^  Aristo- 
phane etait-il  bien  Athéuien  de  naissance?  (A.  T.  Murrajl-  Montre  que 
5  l'accusation  de  Ivilx  portée  contre  Aristophane  parGléon  n'était  pas  fondée. 

Z. 

FRANCE 

Rédacteur  général  :  Albkrt  Martin 

10 

Annales  de  l'Est.  XVII'  année  1903,  n°  'i.  Observations  sur  la  traduction 
de  Pétrone  par  Laurent  Tailhade  [A.  Collignon].  Faite  sur  le  texte  de 
Panckoucke.  T.  emploie  souvent,  sans  que  rien  les  justifle,  l'argot  ou  un 
vocabulaire  archaïque  ;  cependant  il  a  de  la  verve  et  son  style  a  de  la 

15  vigueur  et  du  relief.  A.  J. 

Annales  de  l'Université  de  Grenoble.  T.  XV,  1903  Sénèque,  Sismolo- 
gie [S.  Chabert].  Trad.  du  liv.  VI  des  Questions  naturelles.  A.  J. 

Bibliothèque  de  l'Ecole  des  Chartes.  T.  63  (1902).  Dictionnaire  d'abré- 
viations latines  publié  à  Brescia  en  isa-i  [II.  Omontj.  Reproduction  zincogra- 

20  phique  de  ce  petit  lexique,  intitulé  Nova  Regoletta,  d'après  le  seul 
exemplaire  qui  en  ait  été  jusqu'à  aujourd'hui  signalé.  Liste  de  68  éditions 
du  Modus  legendi  abbreviaturas  in  utroque  jure,  traité  d'un 
caractère  pratique,  souvent  réimprimé  au  xv«  s.,  au  xvF  et  au  début  du 
xv!!".  t  Catalogue  des  mss.  Ashburuham-Barrois  récemment  acquis  par  la 

26  Bibl.  nat.  ;  fin  [H.  Omont].  \  Mss.  latins  et  français  récemment  entrés  à  la 
Bibl.  nat.  et  exposés  dans  la  Galerie  Mazarine  [  ].  \  Fac-similés  des 
miniatures  des  plus  anciens  mss.  grecs  de  la  Bibl.  nat.  [  ].  Table  des 
75  planches  de  cette  publication,  due  à  H.  Omont,  où  sont  reproduites 
toutes  les  miniatures  qui  ornent  l'Evangile  de  saint   Matthieu,  en 

30  lettres  d'or  sur  parchemin  pourpré,  suppl.  grec  1286,  le  Psautier,  grec  139, 
le  Saint  Grégoire  de  Nazianze,  en  onciales,  grec  510,  le  Saint  Jean 
Chrysostome,  Coislin  79,  et  le  Nicandre,  suppl.  grec  247. 1[  Les  Manuscrits 
de  Saint-Arnoul  de  Grépy  [Ph.  Lauer]  :  1»  Liste  des  volumes  qui  compo- 
saient au  XIII'  siècle  la  bibliothèque  de  ce  monastère,  liste  fournie  par  le 

35  ms.  177  de  la  collection  de  Picardie  à  la  B.  N  ,  et  qui  comprend  78  articles  ; 
2»  autre  catalogue  de  la  même  bibliothèque,  écrit  au  xii«  siècle,  conservé 
dans  le  ms.  597  de  la  Bibl.  Mazarine  ;  3°  catalogue,  en  34  articles,  de  la  pre- 
mière moitié  du  xvii*  siècle,  d'après  le  ms.  latin  13071  de  la  B.  N  ;  4°  cata- 
logue, en  99  articles,  de  1673,  d'après  le  ms.  latin  13070  ;  5°  quelques  notes 

40  du  xvii»  siècle,  d'après  le  ms.  latin  13071.  Beaucoup  de  ces  articles  ont  pu 
être  idenliliés  par  L.,  avec  des  mss.  encore  existants.  %  Etude  sur  les 
lettres  de  Loup  de  Ferrières  [L.  Levillain].  Appendice  II;  citations  d'auteurs 
de  l'antiquité.  T  Catalogue  de  la  bibliothèque  des  Grands-Augustins  de 
Paris  vers  la  fin  du  xm«  siècle  [H.  Omont].  Catalogue  en  46  articles,  con- 

48  serve  dans  le  ms.  627  de  la  Bibl.  Mazarine.  tt.  T.  64  (1903).  Nouvelles  acquisi- 
tions du  département  des  mss.  à  la  Bibl.  Nat.,  pendant  les  années  1900- 
1902  [II.  Omont].  A  noter  :  Alain  de  Lille,  Anti-Claudien,  n.  a.  fr.  10047  ; 
Bernardus  de  Magduno,  Ars  dictaminis,  n.  a.  lat.  757;  Cicéron,  de 
Senectute,  n.  a.  lat.  2389  ;  Glossaria  latin  a,  n.  a.  lat.  763 ,  S.  Hierony- 

50  mus,  Catalogus  virorum  illustrium,  u.  a.  lat.  732;  Recueil  d'inscr. 
latines,  xvi"  siècle,  n.  a.  lat.  1867  ;  Orose,  Histoire  ecclésiastique,  n.  a. 
fr.  10053;  Seneca,  Tragoediae,  n.  a.  lat.  1819.  ^  Le  Trésor  de  lioscoveale,  par 
A.  HÉRON  DK  ViLLEFOSSE  [A.  de  Barthélémy  ].  K  Dictionnaire  d'abréviations 


BULLETIN    ARCHÉOLOGIQUE.  135 

latines  [  ].  Un  second  exemplaire  de  la  Nova  Regoletta  est  conservé  èi 
la  Trivulziana  de  Milan,  fonds  Belgioioso.  t  Un  feuillet  retrouvé  du  recueil 
écrit  sur  paviyrus,  de  lettres  et  de  sermons  de  saint  Augustin  |L.  Traube 
et  L.  Delisle).  Conservé  à  la  Bibliothèque  impériale  de  Saint-Pétersbourg, 
il  a  fait  partie  d'un  recueil  d'écrits  de  saint  Augustin,  copiés  en  onciales  " 
du  vi"  siècle,  dont  63  feuillets  sont  aujourd'hui  à  la  B.  Nat.  de  Paris  et 
53  à  Genève;  sa  vraie  place  serait  entre  les  feuillets  26  et  27  du  manuscrit 
de  Paris,  latin  11641  ;  il  est  frauduleusement  sorti  de  la  Uiblio'.hèque  de 
Saint-Germain-des-Prés  en  1791.  f  Manuscrits  de  la  bibliothèque  de  sir 
Thomas  Phillinps  récemment  acquis  pour  la  Bibl.  nat.  [H.  Omont].  Cala-  '" 
logue  de  ll'i  manuscrits,  parmi  lesquels  :  Aristote,  Rhétorique,  avec  le 
commentaire  de  Gilles  de  Rome,  n.  a.  lat.  1876;  Pomponius  Mêla  et 
Solin,  copiés  par  Laurent  Abstemius,  n.  a.  lat.  783;  Valére-Maxime, 
faits  et  dits  mémorables,  trad.  p.  Simon  de  Hesdin,  n.  a  fr.  20233;  Voca- 
bularium  italico-1  atinum,  n.  a.  lat.  784.  L'incendie  du  Vatican  •* 
[L.  Dorez].  Lucien  Auvray. 

Bulletin  archéologique  du  Comité  des  travaux  historiques.   1903. 
1"  livr.  Cippe  exhumé  à  I.abaume  (Gard)  [S.  Reinach].  L'inscr.  contenait 
une  épilhète  de  Mars  inconnue  jusqu'ici,  malheureusement  mutilée:  peut- 
être  Magio  ?  f   [Thédeuat].  Note  de  Véran  sur  des  fragments  de  sculpture  M 
provenant  sans  doute  de  l'Arc  admirable  d'Arles.  ^  Mosaïques  romaines  de 
Villelaure  [L.  Labande].  Représentent  une  scène  des  bords  du  Nil,  le  com- 
bat d'Entelle  et  de  Darès,  différents  sujets  de  chasse,  Diane  et  Gallisto  ; 
proviennent  d'une  villa  gallo-romaine  de  l'époque  d'Hadrien.  If  [Villefosse]. 
Même  sujet.  Description  détaillée  des  mosaïques;  comparaison  avec  d'au-  ** 
très.  L'eiécution  et  le  style  sont  médiocres,  t  Tiimulus  d'Annay-la-COte 
(Yonne)   [Poulaine].   Bracelets  de  bronze.  H  Fouilles  exécutées  au  mont 
Jouer,  près  Saint  Goussaud  (Creuse)  [Dercier].  Monnaies  romaines,  fibule 
très  belle,  ornée  de  20  émaux.  V  Exploration  archéologique  de  la  forêt  de 
Rouvray  (Soine-Inf.)  [L.  de  Vesly].  Villas  gallo-romaines  dans  lesquelles  on  30 
trouve  en  même  temps  que  des  monnaies  de  bronze,  llbules,  débris  de 
vases,  etc..   des  armes  en  silex.  Voie  stratégique  coupant  la  presqu'île. 
Cette  exploration  est  d'un  grand  intérêt  pour  l'étude  du  suburbium  de 
Rotomagus.  t  (A.  de  MortilletJ.  Autres  exemples  d'objets  préhistoriques 
trouvés  dans  un  milieu  romain,  t  Fragments  de  statue  de  femme  à  Melun  35 
[G.  Leroy]  trouvés  dans  le  viens  de  Melodunum.  U  Urne  cinéraire  trouvée  à 
Lyon  [Poulaine].   Avec  sculptures.  H  Ceinturon  romain  trouvé  à  Argeliers 
(Aude)   [Villefosse].   Ressemble  aux  ceinturons  mérovingiens.   Sans  doute 
de  la  fln  du  iv  siècle,  f  L'inscription  latine  de  Rosegg  (Carinlhie;  [de 
Laigue),  donnée  deux  fois  et  d'une  façon  défectueuse,  par  le  G.  I.  L.  ^  Nou-  ** 
velles  fouilles  dans  les  nécropoles  de  Sousse  [Goetsohyl.  Nécropole  romaine. 
Série  d'excavations  toutes  de  mêmes  dimensions,  et  non  utilisées.   Onze 
hypogées  renfermant  peu  d'objets  intéressants  ;  environ  1200  tombes.  L'inci- 
nération et  l'inhumation  étaient  pratiquées  alors  conjointement.   Quelques 
monnaies;  flacons  de  verre,  groupes  et  statuettes  de  terre  cuite,  biberons,  ** 
oenochoés  ;  beaucoup  de  lampes  signées.  [Gagnât],  Inscr.  romainest  rouvées 
dans  ces  tombes.  H  Inscr.  latines  d'Afrique  copiées  en  Algérie  et  Tunisie 
[J.  Zeillerj.  L'une,   trouvée  à  Henchir-Rechig,   qui  parle  de   Gordien  III, 
mentionne  les  Musulames  et  confirme  les  conclusions  de  Toutain  à  propos 
de  l'emplacement  de  cette  tribu.   H  Note  sur  une  inscr.  trouvée  au  sud  de  ** 
Gafsa  [Toutain].   Mentionne  une  œuvre  accomplie   dans  cette  région  à  l'é- 
poque de  Nerva  sur  le  territoire  d'une  ville  encore  administrée  par  des 
suffètes.  nu  2*  livr.  Les  fouilles  de  Hermès  (Oise)  [Poulaine].  Poteries,  bou- 


13(}  1903.  —    KHANCE. 

tons,  hachettes,  ciseaux  gallo-romains  en  fer.  ^  Fouilles  du  rempart  d'Arles 
et  restitution  de  l'Arc  admirable  [VéranJ.  11  est  probable  que  les  fragments 
de  monuments  antiques  trouves  dans  Ic.s  remparts  d'Arles  sont  des  parties 
de  l'Arc  admirable.  Ils  sont  assez  nombreux  pour  qu'on  en  puis.se  tenter 

8  une  reconstitution.  Dimensions  :  Soubassement  S'-Sa,  colonnes  8™48,  enta- 
blement î^l^,  largeur  de  l'arcade  centrale  5"20,  date  du  début  du  iii«  siècle. 
If  Démolition  d'une  partie  de  l'enceinte  romaine  de  Sens  [Ghartraire]. 
5  assises  difrérentes.  Beaux  morceaux  de  sculpture  dans  la  3«.  ^  Rapport 
sur  des  Notes  sur  cinq  voies  romaines  stratégiques  du   Sud  Tunisien   par 

10  plusieurs  officiers  [Toutainj.  A.  Route  du  littoral  par  Tacape,  Gighthis, 
Ziza.  .  B.,  de  Tacape  à  Capsa.  C  Routes  qui,  de  Tacape,  conduisaient  au 
Nefzaoua.  D.  Route  stratégique  enveloppant  le  massif  du  Djebel  Matmata. 
E.  Le  Limes  Tripolitanus,  de  la  Turris  Tamalleni  à  Leptis  Magna.  Descrip- 
tion des  monuments  qui  se  trouvaient  sur  ces  routes  :  inscr.  1[   Quartier 

tb  des  thermes  d'Antonin,  à  Carthage  [Gauckler].  flfa- livr.  Fouilles  de  la  Gau- 
fresenque  (Aveyron)  [Villefosse].  "Vases  fabriqués  là  à  l'époque  romaine,  f 
Communication  de  Dumas  [  VillefosseJ.  Baron,  sous  la  domination  romaine; 
les  fouilles  de  Probiac.  f  Rapport  de  Boursier  sur  une  mosa'ique  romaine 
de  Cliaillevelte  (Charente-Inf.)  [Villefosse].  ^  Rapport  du  R.  P.  Germer- 

20  Durand  sur  la  reconnaissance  de  la  route  romaine  construite  par  Trajan 
entre  Bostia  et  Philadelphie  [Villefosse].  Inscr.  mentionnant  les  noms  et 
titres  de  Vallabalh  Athénodore,  fils  de  Zénobie.  %  Inscr.  découverte  à  Mé- 
nerbes  ("Vaucluse)  [Gagnât].  Dédicace  d'un  monument  à  Silvain.  t  Rapport 
sur  les  fouilles  de  L.  de  Vesly  dans  la  forêt  de  Rouvray  [Prou].  If  Inscrip- 

26  tion  votive  d'un  autel  dédié  à  Minerve  aux  Milles,  près  Aix  [Villefosse].  If 
Inscr.  découvertes  en  Tunisie  [R.  P.  Delattre].  If  Rapport  sur  la  découverte 
à  Sousse,  d'une  mosaiiiue  avec  inscription  grecque  OEOAOr.VOV  [GouvetJ. 
f  Rapport  de  Toussaint  sur  les  reconnaissances  de  nombreuses  voies  ro- 
maines exécutées  en  1901-02  par  des  ofliciers  en  Algérie  et  Tunisie  [Gagnât). 

30  t  Deux  ampoules  do  Saint-Ménas  découvertes  à  Hippone  [Gsell].  f  Trou- 
vailles signalées  par  L.  Bertrand  à  Philippeville  ^Toutain].  Fragments  anti- 
ques. Les  Romains  avaient  à  Philippeville  un  refuge-abri,  peut-être  relié 
au  port  de  Stora.  V  [Babelon].  Lit  une  note  envoyée  |)ar  Gsell.  Viré  a  trouvé 
au  cap  Djinet  entre  Alger  et  Dellys  25  monnaies  de  Juba  II.  If  Note  sur  des 

36  découvertes  récentes  à  Carthage  [R.  P.  Delattre].  Sépultures  datant  de  la 
1"  colonisation  romaine.  If  Mosaïque  tombale  d'époque  chrétienne  décou- 
verte à  Tabarka  [Gauckler].  f  Tête  de  marbre  de  Paros  trouvée  dans  les 
mines  de  Sufetula  [Gauckler].  If  Texte  d'une  inscr.  chrétienne  découverte 
en  18'J9  près  de  Trumelat  (Oran)  [Villefossel.  1  Résumé  des  travaux  exécutés 

40  en  1902  par  le  Service  des  monuments  historiques  en  Algérie  [Uallu]. 
Découvertes  à  Cherchel,  Tébessa,  Khâlia,  Guelma  (inscr.  de  2™50  de  long), 
Khamissa,  l.,ambèse.  Dégagement  de  thermes  ;  belle  mosa'iciue  (Neptune), 
bains  publics,  baptistère;  la  voie  triomphale,  le  Decumanus  maximus  ; 
enceinte  de  basse  époque  qui  est  une  reprise  de  l'enceinte  primitive  ;  ins- 

46  criptions  diverses  ;  fontaine  avec  inscription  intéressante.  If  Description 
d'une  soixantaine  de  lampes  romaines  d'El  Djem  [Gauckler].  If  Communi- 
cation du  R.  P.  Delattre  sur  les  découvertes  faites  à  Carthage  [Villefosse]. 
Sarcophages  ;  deux  inscriptions  chrétiennes.  |  Découverte  près  de  Philippe- 
ville  de  500  monnaies  de  Telricus  et  de  Claude  II   le  Gothique.  [Bertrand]. 

80  1  [Gauckler].  Découverte  en  Tunisie  de  plus  de  500  lampes  signets  et  or- 
nées, au  moins  autant  de  poteries,  130  unguentaria  de  verre...  8  statuettes 
de  terre  cuite.  Différentes  inscr.  de  la  nécropole  d'IIadrumète.  Statue  ro- 
maine d'Esculape  absolument  intacte,  du  début  du  iu«  siècle.  Tessons  de 


BULLETIN    CRITIQUE.  137 

poteries  avec  inscriptions  en  oriciale.  GrafUtes.  Mosaïque.  Inscr.  Inédite.  5 
Inscr.  latines  [Gselli.f  In.scr.  lai.  |Cagnal|.  H  Deux  mosaïques  intéressantes 
à  Timgad  [Balluj.  f  Rapport  du  \>.  Delaltre  [Villefosse].  14  inscriptions 
provenant  des  ruine.s  de  Thibaris  et  des  environs,  f  Rapport  sur  les  re- 
cherches faites  en  190:ï  par  le  Service  des  Monuin.  hist.  [liallu].  A  Tifjzirt,  5 
découverte  d'un  temple  et  de  la  b.isilique  chrétienne.  A  Cherche!,  frag- 
ments précieux  d'art  gréco-romain.  A  Khamissn,  continuation  des  fouilles. 
A  I.arabèse,  déblaiement  du  quartier  entre  les  scholae  et  le  praetorium.  ^ 
Gourde  de  Concevreux  (Aisne}  [Pilloy]  avec  inscr.  ;  autres  objets  de  bronze. 
«I  Fouilles  près  de  Philippeville  [1..  Bertrand].  Découverte  d'un  mausolée,  lO 
d'une  nécropole  (sans  doute  chrétienne),  d'un  édicule  voûté  et  d'une  salle 
de  bains.  T  Un  coin  de  la  nécropole  d'Hadrumète  [Ordioni  et  Maillet].  Mo- 
numents funéraires,  médailles,  lampes,  f  Inscr.  du  Fahs  et  du  Bou-Arada 
[Gauckler],  l'une  très  importante,  car  elle  lixe  l'emplacement  de  la  civitas 
liiracsacarrensium,  que  l'on  croyait  jusqu'ici  se  confondre  avec  la  cité  16 
voisine  de  Bisica  (Bijga),  et  mentionne  le  proconsul  d'Afrique  Paulus  Cons- 
tantius.  If  Rapport  sur  les  fouilles  de  Khamissa,  1902  [Ballu|.  Inscr.  très 
intéressante  datant  du  milieu  du  ly  siècle;  nous  apprend  que  le  lieu  où 
elle  a  été  trouvée  est  le  forum  novum  par  opposition  à  la  platea  vêtus. 

Ch.  Bbaulibux.     îo 
Bulletin  critique.   T.  9.  5  jr.   P.  MazON,  L'Oreslie  d'Eschyle  jR.Cahen). 
Suppléera  heureusement  pour  les  3  pièces  qu'elle  comporte  celle  de  Pierron. 
t  Ch.  de  Ujfalvy,  Le  type   physique  d'Alexandre  le  Grand  [R.  C.].  Très  belle 
et  très  utile  collection  de  toutes  les  œuvres  d'art  antiques  où  l'on  a  reconnu 
ou  cru  reconnaître  le  portrait  d'Alexandre.  HH  15  jr.  S.  Akistakchou,  «twTi'ou  26 
).ôvo'  "ai  6!A!).tai  [A.  Vogt].  Malgré  une  méthode  de  travail  défectueuse,  il 
faut  savoir  gré  à  A.  de  l'énorme  labeur  qu'il  s'est  imposé,  HH  .'J  fév.  A.  Bau- 
DRILLABT,  Les  Catacombes  de  Home,  Histoire  et  description  (pi.)  [L.  Bordet). 
Convient  parfaitement  à  son  but  de  vult?arisalion.1[1[  15  fév.  A.  Lafontainr, 
Le  plaisir  d'après  Platon  et  Aristote  (thèse)  fC.  Huit].  Révèle  plusieurs  qualités  30 
sérieuses,  en  dépit  de  qqs  réserves.  Ht  5  mars.   Paul  Monceaux,  Histoire 
littéraire  de  V Afrique  chrétienne...    T.    1"   :   Tertullien  et  les  origines.  T.  2. 
Saint-Cyprien  et  sou  temps  [J.  Morel].  Très  méritoire,  malgré  qqs  inexacti- 
tudes, par  le  goût,  le  talent  d'exposition  et  l'érudition  dont  M.  fait  preuve. 
t  H.  Lbchat,  Au  Musée  de  l'Acropole  d'Athènes  (pi.).  [Et.  MichonJ.  Beau  livrées 
composé  d'articles  parus  dans  des  revues  et  des  recueils  divers,  mais  révisés 
parL  ,  qui  témoignent  de  l'indépendance  de  jugement,  de  la  délicatesse  de 
l'analyse  et  de  l'impeccabilité  de  goût,  flj  13  mars.  Knabbnbaubr,  Commen- 
tarius  in  Ecclesiasticum  [P.  Camuset].    Valeur   réelle,  bien    que   K.  s'appuie 
à  la  fois  sur  le  grec  et  le  latin,  f  Guhl   et  Konbu,  La  Vie  antique.  Manuel  40 
d'archéologie  grecque  et  rom.  trad.  sur  la  4*  éd.  par  E.  Trawinski.  1.  La 
Grèce.  2"  éd.  (pi.)   |A.   Baudrlllart].    L'éloge  de  cet  ouvrage  classique  n'est 
plus  à  faire.  Quelques  desiderata  cependant,  f  H.  de  la  Ville  de  Mirmont, 
Etudes  sur  Vancienne  poésie  latine  [F.  Plessis;.  Kloges.  ^  J.  M.  Jumbn  et  H.  L. 
Pereira.  A'i(T-/ivou  jicpi  7rapa7tp£o6eia;  [C.  E.  R.].  L'annotation  trop  développée  u 
au  point  de  vue  grammatical  vaut  surtout  par  les  explications  historiques, 
juridiques  et  relatives   aux   institutions.  HH   5  avr.   Carton,  Le  théâtre  de 
Dougga  [Michon].  On  reconnaîtra  qu'il  n'a  pas  moins  bien  su  interpréter  et 
reconstituer  que  déblayer.  HH  ''t  avr.  Cumont,  Les  mystères  de  Mithra,  -y  éd. 
(pi.).  IGaidoz].  Servira  d'introduction  utile  pour   s'orienter  dans  le  recueil  so 
des  Textes  et  Monuments  du  même  auteur.  H  R.Langiani,  Storia  degliscavx 
di  [ioma  e  notizie  intorno  le  collezioni  romane  di  autichitu  Vol.  1  [MichonJ. 
Annonce  de  ce  vol.  sur  les  fouilles  de  Rome  que  L.  est  le  seul  à  pouvoir 


138  -     1903,    —    FRANCE. 

écrire.  HU  25  avr.  LaGRANGB,  Etudes  sur  les  Religions  sémitiques  [A.  Roussel]. 
Important  ;  fruit  de  longues  et  patientes  études  ;  inspire  toute  confiance.  \ 
L.  Annaei  benecae  Iragoediae  recc.  Pbipkr  et  Richtbr.  Dcnuo  edendas  cur. 
G.  RiCHCER  [R.  Cahen].  Il  faut  remercier  l'éditeur  d'avoir  remanié  ce  tra- 

5  vail  qui  remonte  à  30  ans  ;  mais  il  ne  dispense  pas  de  recourir  à  l'éd.  Léo 
avec  laquelle  elle  diffère  pour  le  détail,  n  3  mai.  P.  Comelii  Taciti  de  uiluel 
moribus  Cn.  lui.  Agricolse  liber  erkl.  V.  A.  GUDKMAN  [R.  Cahen].  On  recevra 
avec  reconnaissance  les  renseignements  qu'apporte  cette  éd.,  mais  on 
n'acceptera  pas  sans  contrôle  toutes  les  conclusions.  KU  2a  mai.  P.-F.  Gi- 

10  RAHD,  Histoire  de  l'organisation  judiciaire  des  Romains.  1.  Les  six  premiers 
siècles  de  Itome.  —  Id.  L'Histoire  des  1S  Tables  [P.  FournierJ.  Le  1"  ouvrage 
d'une  grande  importance  comble  fort  heureusement  une  lacune.  Les  mêmes 
qualités  qui  distinguent  ce  mémoire  se  retrouvent  pour  le  2"  qui  est  une 
défense  fort  juste  des  12  Tables.  t1  5  juillet.  Boissibb,  Tacite  (R.  Cahen]  Les 

15  qualités  ordinaires  de  B.  y  sont  aussi  sensibles  que  jamais.  Ce  «  Tacite  » 
rappelle  à  certains  égards  le  «  Cicéron  et  ses  amis  ».  Ht  15  juillet.  Pichon, 
Lactance  (thèse)  |A.  Haudrillart].  Exactitude,  pénétration,  impartia. 
lité.  Lecture  agréable.  Hlf  25  juillet.  M.  Porci  Catonis  de  agri  cultura  liber.  — 
M.  Terenti  Varronis  rerum  rusticarum  libri  très  ex  rec.  H.  Keil,  2  vol.  3  tasc. 

20  2  Index  verborumin  Varronis  rerum  rustic.  lib.  Compos.  R.  Krumbibgbl 
[R.  C.].  Il  faut  remercier  K.  d'avoir  fait  un  travail  intermédiaire  entre  un 
index  ol  un  lexique,  travail  auquel  il  était  préparé  par  ses  études  sur  Var- 
ron.  K  Mélanges  Perroi  (pi.)  [M.  Besnier],  A  défaut  d'une  tatle  méthodique, 
le  critique  range  les  articles  sous  quatre  rubriques  :  antiquités  orientales  et 

25  étrusques,  littérature  grecque,  histoire  grecque,  archéologie  grecque.  HH 
5  août.  P.  Ovidi  Nasoyiis  de  Arte  amaloria  erkl.  v.  P.  Brandt  [R.  Cahen) 
Critique  un  peu  maussade  :  «  les  lecteurs  seront  heureux  des  secours  que 
B.  leur  apporte,  mais  ils  regretteront,  je  crois,  qu'il  ne  leur  ait  pas  donné 
davantage.  »  HK  15  août.  A.  Poizat,   Les  Poètes  chrétiens   IF.   Plessis.]  Se  lit 

30  avec  agrément  et  profit,  t  W.  Helbio,  Les  't7cit£îç  Athéniens  (pi.).  JA.  Baudril- 
larl].  On  ne  saurait  trop  admirer  la  force  et  la  clarté  des  démonstrations  de 
H.  HH  5  sept.  C.  PiAT,  Arisiote  [A.  Lafontaine].  Très  original  ;  ce  qui  fait  le 
mérite  particulier  de  cet  ouvrage,  c'est  l'effort  considérable  de  synthèse 
qu'il  représente.  HK  1S  sept.   P.   Bovet,    Le    Dieu  de   Platon  d'après   l'ordre 

î5  chronologique  des  dialo/ues  [C.  Huit].  Intéressant,  bien  que  la  thèse  risque 
de  faire  qqe  scandale.  \%  2ti  sept.  G.  Duviqubt,  Héliogabale  (pi.)  [F.  Plessis]. 
Intéressant. H  Demelrius  on  style.  The  greektextofDemetrius  by.W.  R  Robbrts. 
—  Demetrii  Phalarei  qui  dicitur  de  elocutione  libellus  rec.  RadbrmaCHBR 
[R.  C]  Le  texte  do  Roberts  est   en  général  plus   conservateur,  celui    de 

to  Radermacher  est  à  la  fois  plus  hardi  et  plus  méthodique.  Hlf  b  oct.  Switalski, 
DesChalcidius  Kommenlar  su  Plalo's  Timseus  [C.  Huit].  Méritoire.  H  Otto  CuNTZ, 
Polybius  u.  sein  Werk  [C.  E.  R]  Grande  connaissance  de  Polybe  et  des  ma- 
tières traitées  dans  ses  Histoires.  H  1)  M.  Collignon  et  L.  Couvb,  Cata- 
logue des  vases  peitUs  du  Musée  national  d'Athènes.  Index.  2)  A.   DB  RlDDBRS, 

45  Catalogue  des  vases  peints  de  la  Bibliothèque  nationale,  2'  p.  [El.  Michon].  Il  ne 
manque  au  premier  catalogue  qu'un  album  où  seront  reproduits  les  principaux 
types  de  vase.  De  R.  mérite  des  éloges  pour  le  soin  et  la  rapidité  avec  la- 
quelle il  s'est  acquitté  de  sa  lâche.  Ht  15  oct.  Ed.  Cuq,  Les  Instilutions  juri- 
diques des  Rotnains.  T.  2  :  Le  droit  classique   et   le  droit   du   Bas-Empire 

50  [M  BesnierJ.  Honore  l'école  française  de  droit  romain,  fera  autorité  et  sera 
cité  comme  un  modèle.  H  M.  Besnier,  L'île  Tibérine  dans  Vanliquité 
[A.  Dufourcq].  La  critique  de  B,  toujours  très  soigneusement  informée,  est 
minutieuse  et  modérée.    \   Photiadbs,   To  l'kuxKrno-^  %'  r^  èxTtaiSeuTixY)   (ia« 


BULLETIN    DES    ANTIQUAIRES    DE    FK\NCE.  139 

àv«Y£vvr|(riç  [G.  E.  R.J  II  est  douleux  que  la  prolixe  argumentation  de  P. 
détermine  les  bons  esprits  à  un  retour  en  arrière,  f  Lucrèce.  De  la  nature. 
Liv.  3,  texte  et  comm.  de  II.  A.  J.  Munro,  trad.  par  A.  Rkymond  [R.  C] 
Consciencieux  en  dépit  de  (iqs  imperfections  qui  concernent  surtout  le 
commentaire  critique.  ^\  25  oct.  A.  Romer,  Sludien  zu  Aristophanes  u.  den  » 
altenErklarern  desselben  P.  1.  (D.  Verhaitnis  der  Scholien  des  Cod.  Rav.  u. 
Venet.)  [C.  E.  R.J.  L'argumentation  paraît  concluante,  bien  qu'il  soit  im- 
possible de  saisir  un  Ql  conducteur  dans  la  discussion.  H  5  nov.  M.  Vnler. 
Marlialis  Epigrammata  recog.  W.  M.  Lindsav  [R.  Cahen].  Surpasse  en  inté- 
rêt et  en  valeur  la  plupart  des  éd.  de  cette  collection.  «11[  2"'  nov.  Aischyhs  (O 
Perser  hrsg.  u.  erkl.  v.  H.  Jurbnka  [C.  E.  R.].  On  ne  pouvait  donner  sous  un 
si  mince  volume  une  éd.  plus  complète.  Hf  23  déc.  Le  livre  det  appareils 
pneumatiques  et  des  machines  hydrauliques  par  Phitnn  de  liyzance,  éd.  par 
Cabra  de  Vaux  [C.  E.  R.]    Annonce.  H.  Lbbbgub. 

Bulletin  de  la  Société  nationale  des  Antiquaires  de  France.  1903  is 
1"  trim.  [J.  Maurice;.  L'exactitude  du  récit  de    Lactance,  dans  le  Liber  de 
morlibus  persecutorum,  est  confirmée  par  l'étude  des  monnaies  conslanli- 
niennes.  \  (T.  Monceaux]  Étude  de  l'inscr.  des  martyrs  de  Renault.  Ce  sont 
évidemment  des   martyrs  catholiques.  Ils  paraissent  avoir  succombé  en 
329.  1[  [P.  PerdrizetJ  Folklore  de  la  chouette  dans  l'antiquité.  Exception  faite  20 
pour  Athènes,  elle  était  déjà  considérée  comme  un  oiseau  de  mauvais  au- 
gure. H  [H.  de  Villefosse].   Note  de  Mgr  Toulotle  qui  identifie  un  certain 
Fabius  Victor  cité  dans  un  acte  proconsulaire  publié  par  Ruinart,  avec  St 
Fabius  de  Césarée.  Monceaux  montre  qu'il  s'agit   cerlainemenl  de  deux 
personnages  dilTérenls.  ^  (H.  de  Villefosse].  Brochure  de  A.  Audollent  :  25 
IVote  sur  une  nouvelle  tabella  devotionis  trouvée  à  Sousse,  document  précieux 
do  la  langue  et  de  la  prononciation  populaire  en  Africjue,  à  l'époque  impé- 
riale. 1[  [Thédenat].   Anse  en   bronze  d'époque  romaine,  trouvée  à  Nnix 
[M.-et-Mos.).1I  [Gagnât].  Communique  de  la  part  du  P.  Ronzevalle  plusieurs 
documents  épigraphiques  provenant  d'Asie  mineure.  Hlf  2"  trim.  [Monceaux].  30 
Actes  de  Ste-Crispine.  La  2*  partie  est  remplie  d'interpolations,  f  [V.  Cha- 
pot].  Inscr.  chrétienne  grecque  de  Harbié,  l'ancienne  Daphné.  H  |K.  Mowal]. 
Moulages  et  photographies  de  13   médaillons  grecs  en  or  de  la  trouvaille 
d'Aboukir.1]  [Pallu  de  Lessert]  Copie  de  trois  plombs  inédits  trouvés  à  Car- 
thage.  K  [id.]  Note  de  P.   Monceaux   sur  une  férié  de  plombs  byzantins  3s 
trouvés  en   Algérie  ou   en  Tunisie.  %   [de  Baye]   Communication  sur  des 
antiquités  du   Bas-Empire  et  Gallo-romains  trouvées  à  Villefranche-sur- 
Saône.  t  [J-  Maurice].  Les  monnaies  de  bronze  de  la  Dn  du  m*  siècle  ot  du 
début  du  IV'  représentant  un  autel  accompagné  d'un  génie  témoignent  de 
la  célébration  du  culte  provincial  de   l'empereur  dans  les  villes  de  Lyon,  w 
Aquilée,  Antioche,  Cyzique  et  Nicomsdie,  où  on  les  frappait  Culte  des  empe- 
reurs dans  différentes  parties  de  l'Empire,  f   |A.  Blanchet].  Statue  du  dieu 
Sucelliis  trouvée  à  La  Motte  Pasquier.  H  [P.  Monceaux].  Poids  en  bronze  à 
symboles  chrétiens  trouvés  en  Afrique.  1  [H.  de  Villefosse].  Découvertes  faites 
à  Reims  :  trésor  d'argenterie  romaine  ;  vase  portant  la  légende  «  vitula»;  mil   45 
liaire  de  Maximien. f  [Am.  Ilauvette].  Note  su-  une  inscr.  métrique  archa'ùpie 
de  Paros  ;  il  y  reconnaît,  non  commelliller  von  Gartringen,  une  inscr.  eroti- 
que, mais  bien  une  inscr.  funéraire.  H  [E  Chénon].  Statuette  de  femme  de 
l'époque gallo-roiiKiine  trouvée  àChâleaumeillant.K  [Monceaux].  Deux  pierres 
gno-'-tupies  trouvées  on  Afrique. H  [U.  de  Villefosse].  Note  de  Clerc  sur  les  arro-  w 
soirs  antiques.  %  [R.  C.-ignati.Une  inscr.  qu'on  lit  sur  un  dé  de  pierre  découvert 
à  Khamissa  en  1902  indique  remplacement  du  forum  novum  de  la  ville  et 
signale  le  nom  du  proconsul  Clolius  Ilermogenlanus.  ^  [Monceaux].  Note 


140  1903.    —    FRANCE. 

de  P.  Gauckler  sur  une  nouvelle  inscr.  chrétienne  d'Afrique  paraissant 
provenir  d'une  basilique  de  l'époque  byzantine.  T  |H.  de  Villefosse].  Note 
de  Grenier  sur  l'amphithéâtre  romain  de  Metz,  oublié  depuis  longtemps. 
De  forme  elliptique.  Son  grand  axe  avait  150  m.  le  petit  126  m.;  il  pouvait 

s  contenir  de  13  à  20  000  spectateurs.  Peu  d'inscr.  :  quantité  d'ossements.  Les 
documents  chrétiens  nombreux  prouvent  qu'il  servait  postérieurement  de 
lieu  de  réunion  et  d'inhumation  pour  les  chrétiens.  If  (G.  Lafaye].  Découverte 
dans  la  Drôme  d'un  autel  dédié  à  Vulcain,  ainsi  que  d'auires  objets.  ^  [C. 
Fallu  de   Lessert].   Sur  le  proconsul  Tiberius  Claudius  Telemachus  cité 

10  dans  le  Recueil  des  inscr.  grecques  de  l'époque  romaine.  KH  ,3=  trim.  [Mon- 
ceaux]. Institution  peu  connue  des  seniores  laici,  sorte  de  conseil  de  fabri- 
que des  églises  africaines  du  iv»  siècle,  il  avait  existé  déjà,  dit  St  Am- 
broise,  dans  l'Ëglise  primitive.  K  [Ch.  Ravaisson-Mollien]  Forum  d'Archo- 
more.  ^  [P.  GaucklerJ.   Inscr.  chrétiennes  découvertes  à    Carthage.  H   |R. 

1*  Mowat]  Inscr.  relevée  à  Fréjus  sur  le  couvercle  d'un  tombeau  romain.  If 
[id.].  Autel  consacré  à  l'Océan  {le  premier  que  l'on  trouve  consacré  à  ce  dieu) 
orné  d'une  ancre  sculptée  avec  inscr.  ;  trouvé  à  Newcastle  près  du  Pons 
Aelius  sur  la  Tyne  ;  semblable  à  un  autre  autel  découvert  au  même 
endroit,  il  y  a  qqs  années,  f   [II.  de  Villefosse].  Établissement  de  bains  de 

20  l'époque  romaine  trouvé  à  Beauvais  sous  l'église  Si-Etienne.  Ifl  4*  trim. 
[Gagnât].  Inscr.  découverte  à  Narbonne  dans  les  anciens  remparts  romains. 
t  [H.  de  Villefosse].  Fragment  d'inscr.  latine  trouvée  à  .\lise  Ste-Reine.  Il 
y  est  question  d'un  prêtre  de  Rome  et  d'Auguste.  If  fj.  Maurice].  Etude  de 
l'origine  des  monogrammes  de  Gonstautin  et  du  labarum.   Les  monnaies 

îB  constantinieunes  portent  deux  sortes  de  monogrammes,  soit  unXcoupé  par 
un  I,  soit  un  X  coupé  par  un  P.  Le  labarum,  qui  portail  ce  dernier,  exista 
sans  doute  dès  317,  comme  drapeau  de  Constantin  et  en  324  comme  drapeau 
de  l'empire  tout  entier.  V  fVillefosse].  Vase  grec  peint  trouvé  à  Marseille  en 
1865,  du  type  scyphus  ou  calix  à  deux  anses  ;  date  de  la  lin  du  iv=  siècle  avant 

30  J.-C.  If  [id].  Trouvé  près  de  Baena  (Cordoue)  lus  ruines  d'une  villa  romaine 
renfermant  différentes  statues  parmi  lesquelles  une  de  Vesta  voilée  et  une 
inscr.  citant  l'ethnique  Iponubensis  avec  la  variante  Iponobensls.t[Id|.  Note 
de  Mgr  Toulolte  qui  identifie  la  ville  de  Gemellae,  aujourd'hui  le  Kherbet- 
Fraïm,  avec  le  double  diocèse  de  Forma,  arabisé  ensuite  en   Fraiin.   If 

38  [Monceaux]  Les  Acta  Marcelli  sont  interpolés.  1  [Pallu  de  Lessert]  Un 
fragment  d'inscr.  trouvé  dans  le  théâtre  de  Guelraa  nous  donne  les  noms 
d'un  proconsul  d'Afrique,  Flavius  Eucsinius  et  de  son  légal  Flavius  Glodia- 
nus.  Un  autre  fragment  permet  de  dater  de  l'an  383  l'époque  à  laquelle  ils 
exerçaient  leur  charge.  Ce  proconsul  ne  serait-il  pas  le  même  que  celui 

♦0  connu  sous  le  nom  d'Eusignius  1  f  [Monceaux]  Station  thermale  de  l'Afri- 
que romaine,  dont  parle  Apulée,  les  Aquae  Persianae,  que  l'on  a  sans  doute 
retrouvée  dans  les  thermes  de  Hammam-Lif.  Une  inscription  qu'ils  ren- 
ferment porte  le  nom  de  Iulius  Perseus  ;  c'est  sans  doute  le  même  person- 
nage  que  le  Iulius   Persius,  l'ami  d'Apulée.    Les  thermes   d'Hammam-Lif 

46  marquent  l'emplacemeut  de  Ad  Aquas,  annexe  de  Naro.  H  [A.  Merlin]  Une 
inscr.  récemment  publiée  par  Ballu  se  rapporte  à  Q.  Vetidins  Juvenalis,  et 
modifie  la  généalogie  des  Vetidii,  établie  par  Merlin  d'après  les  6  épitaphes 
publiées  par  lui  précédemment.  Cet  ensemble  d'inscr.  est  très  intéressant 
pour  la  connaissance  de  la  société  africaine   sous  l'Empire.  ^  [J.  Maurice] 

50  Médaillon  inédit  de  Constantin  II.  ^  [Villefosse]  16  médaillons  de  poterie 
romaine  qui  ornaient  la  panse  de  vases  à  3  anses  If  [Gagnât]  Inscr.  trouvée 
dans  les  ruines  de  Munchar  ;  c'est  une  dédicace  pour  le  salut  des  empe- 
reurs Marc  Aurele  et  Lucius  Verus  ;  elle  rappelle  le  souvenir  d'un  don  fait 


CHRONIQUE   DES   ARTS    ET    HE    LA    CURIOSITÉ.  14i 

à  la  Ville  par  un  nouveau  décurion.  K  |Villef08se  et  Michon]   Acquisitions 
(lu  musée  du  Louvre  en  1003.  Ch.  Bbaulibux. 

Bulletin  des  sciences  mathématiques,  2*  série,  t.  XXVII,  1903.  Konbn, 
Geschichie  der  Gleichung  <  '  —  Du2  =  /  ;  p.  T.].  Étude  bien  conçue  et  développée 
avec  talent,  intéressante  comme  exemple  de  l'utilité  de  l'histoire  des  ma-  5 
thématiques,  f  Bachmann,  Niedere  Zahlentheorie  I  [E.  P.].  Introduction 
historique.  ^  lieronis  Alfxandririi  Optra  quae  supersunl  omnia.  III.  Herom 
von  Alexandria  Vermessungslekre  und  Dioptra,  griech.  u.  deutsch  V.  II. 
SCHÔNE  [P.  T.].  Renferme  les  Métriques  de  Héron,  jusqu'à  présent  inédites, 
retrouvées  en  1896  à  Constantinople.  Depuis  plus  de  deux  siècles,  il  n'y  10 
avait  pas  eu  de  publication  aussi  importante  comme  document  pour  l'his- 
toire des  Mathématiques  grecques  ;  c'est  pour  nous  toute  une  révélation 
d'une  face  inconnue  de  la  Géométrie  grecque  ;  destiné  à  l'enseignement 
de  la  Géométrie  au  point  de  vue  du  calcul,  c'est  un  livre  pour  les  maîtres. 
Héron  cite  des  écrits  d'Archiraède  et  de  Dionysodoros,  que  nous  n'avons  i& 
plus,  f  LORIA,  Spezielle  algebraische  und  transcendenle  ebene  Kurven.  Theorif: 
und  Geschichte.  VA.  ail.  de  F.  SCHÙTZB  [J.  TJ.  Excellente,  aussi  au  point  de 
vue  historique.  A.  A.  B.iornbo. 

Bulletin  monumental,  t.  C7,  1"  livr.  Théâtre  gallo-romain  de  Drevant 
(Cher)  |G.  Mallard]  était,  plutôt  un  amphithéâtre,  bâti  sur  un  plan  original.  îO 
Pas  d'inscr.  Ordre  toscan   ou  dorique  romain.    Devait  être  plutôt  réservé 
aux  chasses  et  combats  d'animaux  qu'à  des  représentations  scéniques. 
Pouvait  contenir  7  ou  8000  spectateurs.  If  Anciens  cimetières  de  Bierme* 
(Ardennes)  [I.annoisJ.TroIszones  :  gauloise,  gallo-romaine,  mérovingienne,  t 
Chronique  [L.  Serbat].  Découvertes  archéologiques  en  Gaule.  ^\  2»  livr.  25 
Chronique  [L.  Serbat].  Découvertes  en  Gaule,  ff  3'  livr.  L'archéologie  mo- 
numentale aux  Salons  de  1903  [E.  Travers].  Société  des  artistes  français. 
Restauration  de  l'acropole  d'Anxur  (Terracine).   État  actuel  et  restauration 
du  temple  d'Héra,  à  Agrigenle.  Les  cariatides  de  l'Erechtéion  à  Athènes. 
Pompéi  :  le  forum  romain;   état  actuel;   ruines  du  forum.   Taormina  :  le  30 
théâtre  gréco-romain,  t  Chronique  [Serbat].    Découvertes  relatives  à  la 
Gaule  celtique  des  Romains.  Hf  4»  livr.  Fouilles  de  la  porte  de  l'.-Vure,  à  Arles 
[A.  Véran].    Ruines  de  l'Arc  admirable  près  du  pons  navalis  d'Ausone, 
aujourd'hui  place  Saint-Esprit  à  Arles.    Près  de  500  fragment*  permettant 
de  reconstituer  l'aspect  général  du   monument  et  ses  dimensions.  Grande  35 
analogie  avec  l'Arc  d'Orange.  Ne  doit  pas  être  antérieur  au  début  du  m» 
siècle,  t  A  propos  de  l'oppidum  des  Niliobriges  [J.  Déchelelte].  Les  puits 
de  l'oppidum  d'Agen,  qui  sont  très  nombreux,  n'ont  été  établis  qu'en  vue 
d'un  siège.  Grande  quantité  de  fragments  d'objets  les  plus  divers,  surtout 
de  poteries,  jetés  dans  les  puits  pour  les  combler.   Casque  et  lampe,  mon-  W 
naies  du  temps  de  César.  If  Chronique.  Découvertes  relatives  à  la  Gaule 
celtique  des  Romains.  Ch.  Bbaulibux. 

Chronique  des  Arts  et  de  la  Curiosité.  1903.  lOjr.  Saint-Sabns,  Estai 
sw  les  lyres  et  cithares  antiques  |P.  D.].  Érudition  et  sagacité  critique.  ^^ 
7  fév.  Trouvé  à  Pompéi  un  beau  pied  de  table  en  bronze  et  un  bas-relief  {5 
en  marbre  du  iv*  s.  av.  J.  C.  tif  7  mars.  Mis  au  jour  à  Arles  toute  une  série 
de  blocs  provenant  de  monuments  antiques,  plusieurs  portent  une  déco- 
ration fort  intéressante.  Hlf  14  mars.  Trouvé  dans  la  vallée  des  Tombeaux 
à  Thèbes  le  tombeau  de  Thoutmès  IV,  très  beaux  sarcophages.  Trouvé 
aussi  son  chariot  très  bien  conservé.  •  Encore  la  Vénus  de  Milo  [S.  Rei-  EO 
nach].  Réponse  à  l'art,  de  Furtwangler,  Der  Fundort  der  Venus  von  Milo, 
dans  Sitzunsber.  der  Akad.  zu  Miinchen  1902  IV,  436  sq.  <  cf.  R.  d.  R.  27, 
117,  48.  >  R.  combat  les  conclusions  de  F.  sur  les  deux  hermès  et  sur  le 


142  4903.    —   FRANCE. 

lieu  de  la  découverte  du  Poséidon.  Hf  21  mars.  Trouvé  à  Vcrsigny,  canton 
de  Nanteuil-le-IIaudouin,  l'emplacemeiil  d'un  cimetière  gallo-romain.  \% 
4avr.  Les  barques  du  lac  de  Ncmi  [G.  L.  Poubel]. Topographie.  La'-. Temple 
de  Diane.  Historique  de  la  question.   Fouilles  de  Borghi  pour  y  retrouver 

6  les  barques  ensevelies  et  les  objets  d'art  qu'elles  pouvaient  contenir;  cinq 
hcrmès  en  bronze,  autres  objets  :  main-mise  par  l'État  sur  tous  ces  objets 
et  sur  l'exploration  des  profondeurs  du  lac.  H  18  avr.  La  tiare  de  Saïta- 
pUernès.  Enquête  de  Clermonl-Ganneau  qui  conclut  à  l'inauthenticité.  ^ 
Fouilles  de  Cnossos  JS  R.].  Bref  résumé  des  nouvelles  trouvailles  d'Evans; 

10  double  escalier  ;  construction  très  ancienne;  maison  à  deux  étages.  ^^ 
25  avr.  Trouvé  à  Phaestos  (Crète)  un  palais  :  objets  divers.  Brève  mention. 
Hlf  2  mai.  La  tiare  de  Saïtaphernès.  Renseignements  sur  l'enquête  :  art. 
continué  dans  le  n"  du  9  mai.'Hlf  13  jn.  Trouvé  à  Timgad  dans  une  maison 
avec  atrium,  deux  belles  mosaïques  :  à  Dougga,  rue  antique,  temple  de  la 

'6  Piété  Auguste,  objets  divers.  \  La  Tiare  de  Saïtaphernès.  Réflexions  sur  le 
rapport  de  Clermont-Ganneau.  tï  27  jn.  Acquisition  par  le  Louvre  de  di- 
vers objets  provenant  de  la  vente  Sambon.  HH  11  juil.  Acquisition  par  le 
Louvre  d'un  ujastaba  de  l'ancien  empire  égyptien.  Hf  25  juil.  Découvertes 
archéologiques  à  Home.  HH  8  août.  Trouve  à  Metz  80  tombeaux  gallo-romains. 

iO  \^  22  août.  Trouvé  en  Angleterre  un  cavalier  avec  inscr.  provenant  de  la 
frise  du  Parlhénon.  Hlf  5  sept.  Vestiges  d'une  villa  gallo-romaine  trouvés 
près  Saint-Flour.  H  Trouvé  en  Vendée  une  série  de  grands  vases  gallo-rom. 
^  Les  fouilles  du  Forum  ont  permis  d'identifier  l'emplacement  de  la  statue 
équestre  de  Domilien,  près  du  goufTre  de  Curtius.  ^  A  guide  i.o  the  early 

25  cfiristian  and  bysanline  anliquilUs  in  the  deparlment  of  british  and  medisBval 
anliquilics  of  the  Br.  Muséum  [  ].  Grands  éloges.  \^  19  sept.  Fouilles  de 
liôrpfeld  à  Leucade.  H  Fouilles  à  Timgad  :  hôtellerie;  maisons  avec  mo- 
sa'iques  ;  portique  de  la  grande  rue  de  la  ville  ;  marché  public  offrant  la 
forme  d'un  immense  oméga  renversé.   tH  3  oct.  Découvert  à  Timgad  une 

30  très  belle  mosaïque  du  ii«  s.  représentant  Lycurque,  roi  de  Thrace,  frappant 
la  Ménade  Ambrosia  et  rendu  aveugle  par  Bacchus.  K  Les  fouilles  de  Kome. 
Ara  pacis  Auguslae,  habitation  de  sainte  Bibiane.  HH  17  oct.  Découvert  près 
du  Jardin  des  Plantes  à  Paris  un  tombeau  rom.  du  iii»  s.  ap.  J.-C.  \%  7  nov. 
Résultats  des  missions  archéologiques  de  Babylone  et  de  Tello.  ^\  23  nov. 

35  Trouvé   en  Algérie  :  à  Timgad,  restes  de  deux  basiliques  ;  à  Khamissa, 

une  naumachie  et  un  établissement  de  thermes  ;  à  Annonna,  église  de 

basse  époque  ;  à  Lambèse,  dans  le  camp  de  la  3«  légion  Auguste,  la  remise 

des  chariots  de  guerre.  Z. 

Comptes -Rendus  des  Séances    de   l'Académie    des    Inscriptions 

40  ly03.  Jauv.-Fev.  [Berger]  Lettre  de  Gauckler  sur  le  sarcophage  anthropoïde 
pjint,  trouvé  par  Delattre  :  c'est  le  portrait  vivant  d'une  jeune  prêtresse  en 
attributs  sacerdotaux  avec  voilo,  lamé  de  noir  et  d'or  (cf.  2  statuettes  à 
costume  analogue  découvertes  dans  l'offleine  d'un  potier  du  Céramique  de 
Carthage).  \  [Héron  de  Villefosse]  Deux  rapports  de  Delattre  sur  plusieurs 

45  sarcophages  en  marbre  blanc  (avec  personnages  en  relief,  squelettes,  mon- 
naies, objets  divers)  provenant  de  la  nécropole  punique  de  Sainte  Monique. 
f  [Heuzey[  Description  du  cachet,  ou  sceau  officiel,  du  chef  cbaldéen 
Goudéa.  \  [Dieulafoy]  Installation  au  musée  de  Toulouse,  par  Joulin,  des 
collections  de  Marlres-Tolosanes.  K  [Id.l  Statue  de  Diane,  réplique  romaine 

50  d'an  type  connu,  trouvée  à  Santiponce  (anc.  Italica),  patrie  de  Tiajan  et 
d'Adrien,  sur  la  rive  dr.  du  Guadalquivir,  près  de  Séville.  \  [D.  Serruys]  A 
découvert  dans  la  bibliothèque  du  monastère  de  Valopédi  (m'  Athos)  64 
lettres  inédites  du  patriarche  Ignace,  dans  un  ms.  en  parchemin  du  10'  s.  : 


COMPTES   RENDUS   DE  LACADÉMIE  DES   INSCRIPTIONS.  143 

analyse  et  commentaire  de  cette  correspondance  mi-administrative  et  mi- 
amicale  ;  étude  du  style,  élégant  mais  laborieux,  et  des  clausules  ou  ryth- 
mes qui  le  caractérisent.  ^  IClenuonl-Gaiinoaul  Inscr.  gréco-hébraïque  de 
Jérusalem,  relative  à  Nicanor  d'Alexandrie,  auieur  de  la  porte  du  temple 
juif  dite  «  porte  de  Nicanor  ».  %  [Berger]  Fragments  de  papyrus  envelop-  s 
pant  une  momie,  avec  caractères  cursifs  d'origine  sémitique,  trouvés  à 
Bruxelles.  f[S.  Reinach]  Sépulture  à  incinération,  trouvée  à  Veiilabren  (entre 
Marseille  et  Aix)  :  deux  inscr.,  l'une  grecque  avec  deux  noms  celto-ligures 
inconnus,  l'autre  latine  avec  deux  noms  celtiques  connus.  %  [Berger]  Inscr. 
grecque  d'Antioche,  c'est  un  oracle  en  vers,  cité  par  Lucien,  rendu  pari» 
Alexandre  d'Abonotichos,  prophylactique  de  la  peste,  fl  [SchlumbergerJ 
Introduction  du  crucilix  en  Gaule  :  originaire  de  Syrie,  il  apparut  d'abord 
en  Gaule  à  Narbonne,  très  fréquentée  au  6»  s.  par  les  marchands  Syriens, 
et  y  fit  scandale.  %  [GlermontGanneau]  Deux  grandes  statues  de  style 
égyptien  et  d'époque  ptolémaïque,  trouvées  près  de  Tyr  avec  dédicaces  phé-  U 
niciennes  à  un  dieu  illisible,  f  [Gollignon]  Mines  aurifères  du  m>  Tmolus  : 
niou  antique  exhumé,  ainsi  qu'une  conduite  d'eau  pour  lavage  du  minerai 
qui  s'iilimentait  à  un  affluent  du  Pactole.  Le  passage  de  Sirabon  (I.  Xlll) 
est  donc  pleinement  confirmé,  f  (Glermont-Ganneau]  Papyrus  araméen 
d'Egypte,  où  Euting  a  reconnu  un  rapport  officiel  date  de  l'an  H  de  Darius,  «0 
ce  (pii  reporte  à  l'époque  perse  ce  document  et  tous  ceux  de  la  même 
famille.  ^  [S.  Reinach]  Fouilles  de  Tralles  :  portique  de  marbre,  inscr.,  trois 
lôtes  de  femmes,  dont  une  Aibéua  casquée  et  une  Sérapis.  f  [Glermont- 
Ganneau] Deux  sépultures  antiques  de  Tripoli  de  Barbarie  :  peintures  à 
fresque  et  inscr.  latines  attestant  que  les  défunts,  un  ménage  d'origine  25 
africaine,  étaient  tous  deux  affiliés,  même  la  femme,  aux  mystères  de 
Mlthra.  K  [M.  Gollignon]  Fouilles  de  Toundja  (Bulgarie)  :  nécropoles  préhis- 
toriques avec  vestiges  d'une  civilisation  analogue  à  celle  des  fouilles 
d'Hissartik,  de  Yortan  (Mysie),  et  des  vieilles  nécropoles  de  Ghypre.  ^ 
[G.  Schlumberger]  Tessère  de  bronze,  de  4ii5  p.  G.,  avec  noms  illustres  30 
incrustés  en  argent.  K  [Glermont-Ganneau]  Statuette  de  bronze  de  Kefr 
Djezzin,  près  de  l'antique  Byblos  :  personnage  debout,  imberbe,  coiffé  à 
l'égyptienne,  et  qui  figure  sans  doute  le  Jupiter  Ileliopolitanus  du  temple 
de  Baalbeck.  H  [Id.]  Fragment  de  stèle  de  Djeba'il,  avec  les  cartouches 
hiéroglyphiques  du  Sesac  de  la  Bible,  et  trois  lignes  de  noms  phéniciens,  f  35 
[Ph.  Berger]  Nouvelle  épitaphe  de  femme  trouvée  par  Delattre  à  Sainte- 
Monique  (tombeau  de  Sibboleth,  négociante  de  la  'Ville).  HH  Mars-avril. 
[Glermont-Ganneau]  Photographies  des  fresques  décorant  les  sépulcres  de 
Tripoli  (Barbarie)  :  course  de  chars  dans  le  cirque  avec  quadrige  culbuté.  \ 
[d'Arbois  de  Jubainville]  Groit  que  l'épitaphe  ("Venitonta,  Quadrunia)  de  «0 
Ventabren  est  gallo-ligure,  d'après  Sirabon.  H  [Héron  de  Villefosse]  Dans 
l'amphithéâtre  de  Carthage,  le  mur  d'enceinte  de  l'arène  a  été  dégagé  dans 
toute  sa  longueur  :  inscr.  intéressante  à  rapprocher  d'un  vase  en  terre 
jadis  trouvé  à  Thapsus,  et  concernant  la  famille  des  Telegenii.  \  [Glermont- 
Ganneau]  Nouvelles  photographies  du  tombeau  des  sectateurs  de  Mithra.  u 
Restitution  d'inscr.  grecques  du  Pont  et  de  Gerasa.  \  [Louis  Havet]  Etude 
de  deux  passages  des  Captifs  de  Plante.  ^  [T.  Reinach]  Le  papyrus  des 
Perses  de  Timothée,  le  plus  ancien  ms.  grec  connu,  date  au  plus  tard  de 
l'époque  d'Alexandre  le  Grand.  Description  \  [E.  Rivière]  Fosses  (  xhumées 
dans  une  sablière  de  Paris  :  ossements  humains,  fragments  de  poteries  W 
romaines  dites  samiennes,  de  tegulae  à  rebords,  et  ossements  d'animaux 
avec  chiffres  romains  gravés.  \  [D.  Serruys].  Expose  un  système  de  métri- 
que verbale  appliquée  à  l'élude  des  mètres  lyriques,  et  fait  la  cri'lquedela 


144  1903.    —    FRANCE. 

rythmique  abstraite  qui  a  prévalu  depuis  Boeckh  jusqu'à  Westphal. 
Exemples  pris  à  Pindare.  K  [P.  Berger).  Nouvelle  inscr.  du  temple  d'Ech- 
moun  à  Sidon  :  on  y  trouve  le  titre  de  Roi  des  rois,  et  elle  comble  une 
lacune  entre  Bodastoret  et  son  grand-père.  H  [D.  Serruys].   Continue  .«ion 

5  mémoire  sur  l'élément  verbal  dans  la'  composition  lyrique  des  Grecs  ; 
exemples  pris  à  Pindare  et  Bacchylide.  H  [R.  Weill].  Deux  bas-reliefs  des 
mines  de  turquoises  du  Sina'i  portent  le  cartouche  d'Horus  de  Mersekha, 
qui  n'est  autre  que  le  Mersekha  d'Abydos,  roi  de  la  période  thiuite.  \ 
[Clermont-Ganneau].  Observations  sur  l'inscr.  phénicienne  d'Echmoun.  \ 

10  [S.  Reinach].  Etude  sur  Strongylion,  sculpteur  athénien  (AIO  a.  G.),  auteur 
d'une  Artémis  courant  imitée  par  Praxitèle,  d'une  statuette  d'amazone  que 
possédait  Néron,  et  sans  doute  aussi  de  l'original  d'une  Artémis  du  musée 
de  Constantinople.  ^  [Héron  de  Villefosse].  Graffites  sur  poteries  du  Puy- 
de-Dôme,  qui  sont  probablement  les  débris  d'ex-voto  faits  au  dieu  gaulois 

15  Vasso  Kalete.  H  fP.  Berger].  Photographie  de  l'inscription  de  Syddyk^alon 
(Echmouu).  K  (Héron  de  Villefosse).  Mosaïque  de  'Villelaure  (Vaucluse)  : 
expulsion  par  Diane  de  Callisto,  séduite  par  Jupiter.  A  rapprocher  du  vase 
d'argent  de  'Valence  (coll<">  Duluil), qui  représentela  chute,  dont  la  mosa'ique 
nous  offre  le  châtiment,  f  |E.  Châtelain].  Etude  sur  le  ms.  d'Hygin,  écrit  en 

20  notes  tironiennes,  qui  semblait  perdu,  et  dont  une  partie  a  été  retrouvée 
par  C.  dans  un  ms.  de  l'Ambrosienne  à  Milan.  H  [S.  ReinachJ.  Photogra- 
phies d'une  danseuse  en  ivoire,  trouvée  à  Cnossos  (Crète),  f  [Héron  de 
Villefosse].  Aquarelle  de  Pinchart,  représentant  la  prêtresse  carthaginoise 
d'une  perfection  unique,  trouvée  par  Delattre  à  Carthage.  t  [G.  Joret].  Note 

25  de  Bonnet  sur  les  figures  peintes  dans  un  ms.  de  Dioscoride  (B.  N.  grec 
2179).  t  |L.  Ilavet].  Diverses  interpolations  dues  à  un  Grec  dans  les  comé- 
dies de  Plante.  HH  Mai-Juin  [Ph.  Berger].  Coupe  en  plomb,  à  ornementa- 
tions, avec  inscr.  bilingue,  phénicienne  et  grecque,  trouvée  dans  les  fouilles 
de  Sle-Monique.  t   [L.   Havet].   Appuie  le  vœu   du  Congrès  de  Rome  pour 

30  l'uniformisation  de  la  prononciation  du  latin.  Observations  et  réserves  de 
Boissier,  Bouché-Leclercq,  Paul  Meyer,  Jorel.  t  ild.].  Etudie  divers  passages 
du  Pro  lege  Manilia  de  Cicéron  et  de  l'Aulularia  (v.  /<37)  de  Plante.  ^ 
[P.  Berger].  Complète  la  lecture  (au  dieu  Phéamios)  du  disque  de  plomb 
trouvé  par  Delattre,  et  communique  une   nouvelle  épitaphe  de  prêtresse, 

36  ainsi  qu'une  inscr.  à  l'encre  sur  amphore.  H  [S.  Reinach].  Bas-relief  avec 
sculpture  et  inscr.  ligures,  trouvé  à  Montsalier  (Basses-Alpes),  f  [Babelon]. 
Grand  médaillon  d'or  de  Constantin,  commémorant  son  entrevue  avec  Lici- 
nius  à  Milan,  en  février  313,  où  fut  proclamée  la  liberté  des  cultes.  If 
H  [S.  Reinach].  Inscr.,  trouvée  à  Rome,  à  la  gloire  d'un  cocher  de  cirque  du 

*o  temps  de  Domitien,  Avilius  Teres.  f  [Babelon].  Colonnelte  en  calcaire,  de 
Leptis  Magna,  avec  inscr.  latine,  jadis  surmontée  d'une  statuette  de  jeune 
flUe  drapée.  K  [Pottier].  Mosaïque  trouvée  à  Cnossos  (Crète)  :  formée  de  pla- 
quettes en  terre  cuite  émaillée,  où  l'on  voit  des  maisons  à  2  étages,  des 
personnages,  des  animaux,  des  plantes.  Poteries,  dont  qqs  unes  avec  inscr. 

45  en  caractères  crétois,  idoles  féminines  de  style  primitif  (Aphrodite  à  la 
colombe).  %  [CagnatJ.  Découverte  à  Souise  (El  Kénissia)  de  lampes,  de 
petits  autels  et  de  stèles  puniques,  ainsi  que  de  l'orchestre  d'un  théâtre.  If 
[Ph.  Berger].  Les  stèles  d'El  Kénissia  présentent  les  trois  cônes  juxtaposés. 
Trouvé  à  Henchir-Sidi-Khalifas,  deux  cippes  hémisphériques  avec  inscr. 

50  néo-puniques.  H  [Héron  de  Villefosse].  Découverte,  à  Tourves  en  1366,  d'une 
énorme  quantité  de  monnaies,  au  3«  type  d'.'VpoUon,  avec  revers  à  la  roue^ 
frappées  à  Marseille  :  la  relation  de  cette  trouvaille  est  consignée  dans  les 
registres  de  la  Cour  des  Comptes  de  Provence.  If  [Ch.  BayetJ.  Morgan  a  mis 


COMPTES   RENDUS   DE   l'aCADÉMIE  DES   INSCRIPTIONS.  145 

à  jour,  à  l'acropole  de  Suse,  la  slalue  fie  bronze  plein  (sans  lôte)  de  la  roiiie 
Na-pir-Azou  (16"  s.  a.  C.)  avec  iiiscr.  If  |Ph.  Berger].  l'Iaque  de  bronze, 
achetée  par  Perdrizet  à  Saïda,  avec  inscr.  grecque  mentionnant  la  synagogue 
J'Ornithocomé,  qu'il  faut  sans  doute  identifier  avec  Ornilbopolis  (entre 
Tyr  et  Sidon).  H  [Potlier].  Fragment  de  vase  grec  (Louvre),  avec  cheval  en  s 
ronde  bosse,  identique  au  vase  trouvé  à  Suse  par  Morgan.  Tous  deux  ont 
eu  pour  auteur  Soladès,  déjà  connu  par  les  coupes  à  fond  blanc  du  Br. 
Muséum.  If  [Héron  de  Villefosse].  Trouvé  à  Djebba  (arabe  Dedjcbba),  uu 
fragment  d'inscr.  latine  qui  donne  le  nom  antique  de  ce  lieu,  Thigiba 
Bure.  Le  second  mot,  qui  appartient  à  la  langue  punique,  servait  à  dlstin-  to 
guer  cette  ville  d'une  autre  Thigiba,  signalée  par  Gagnât  dans  une  épi- 
taphe.  If  [Foucart].  Le  culte  de  Dionysos  fut  connu  des  Athéniens  dès  le 
temps  de  leurs  premiers  rois.  Différent  du  Dionysos  thébain  et  d'Iacchos, 
il  forma  dès  l'origine,  à  Eleusis,  avec  Déméter  un  couple  analogue  à  celui 
d'Isis  et  Osiris.  If  [Glermont-Ganneau].  Trois  épitaphes  grecques  datées,  i» 
trouvées  à  Gaza;  elles  renseignent  sur  le  calendrier  de  Gaza,  modelé  sur  le 
calendrier  égyptien,  rt  l'une  détermine  le  point  de  départ  de  l'ère  de  Gaza 
(28  octobre,  61  a.  G.).  If  [Ph.  Berger].  Perdrizet  à  Sidon  a  étudié  l'emplace- 
ment, l'architecture  du  temple  d'Esmoun  (Echmoun)et  trouvé  sept  inscr.  de 
fondation.  H  [Perdrizet].  Le  sanctuaire  d'Echmoun,  dédié  dans  la  U»  moitié  20 
du  4«  s.,  fut  détruit  par  Arlaxerxès  en  3'48.  ^  [V.  Bérardj.  Empreinte  d'un 
sceau  égyptien,  trouvé  à  llagia  Triada  (près  de  Phaistos,  Crète),  dans  les 
ruines  d'un  tombeau  à  coupole,  et  provenant  d'un  collier  d'or  analogue  à 
celui  de  Mycènes  CVl*  tombeau).  Il  esl  au  nom  de  Tii,  femme  d'Améno- 
phis  III  (XV"  s.  a.  C),  comme  un  scarabée  de  Mycènes.  Cette  date  du  xv  s.  25 
a.  C.  est  celle  de  la  chronique  de  Paros  pour  l'arrivée  en  Grèce  de  Cécrops, 
Cadmus,  etc.  ^If  Juillet-Août  [de  Vogiié].  Inscr.  araméeune  sur  stèle  de 
grès,  trouvée  en  Egypte  (Assouan).  Mémoire  de  Ronzevalle  sur  un  bas-relief 
d'Einèse  (Iloms)  et  sur  plusieurs  monuments  palmyréniens.  ^  [Cagnat]. 
Carton,  à  El  Kénissia  (près  Sousse),  a  dégagé  les  parascenia,  le  mur  du  M 
fond  de  la  scène  et  une  partie  de  l'orchestre  du  théâtre  :  autels  en  maçonne- 
rie avec  stèles  votives  à  emblèmes  puniques,  200  lampes  puniques, 
ossuaires  de  petits  animaux  sacrifiés,  brûle-parfums,  statuettes  en  terre 
cuite,  grand  escalier  au  fond  de  l'aire  sacrée.  \  [S.  Peinach].  Annonce  la 
découvert?,  dans  les  papyri  d'Oxyrhynchus,  de  fragments  consitlérablcs  35 
d'une  épitoine  de  Tite-Live,  livres  37-39  et  VJ-5'o.  Or  ces  derniers  ne  nous 
sont  pas  parvenus,  et  la  nouvelle  épitome  diffère  de  celle  que  nous  possé- 
dons. Sentences  attribuées  à  Jésus-Christ.  Ode  de  la  prêtresse  Corinne.  If 
[M.  CroisetJ.  Le  mot  Sixt)  dans  Homère  signifie  déclaration,  sentence  arbi- 
trale ;  le  sens  de  justice  est  postérieur.  If  [Cagnat).  Lampe  de  bronze,  à  40 
candélabres,  trouvée  dans  des  ruines  d'époque  chrétienne  à  Souk-Ahras.  ^ 
[Ph.  Berger].  Deux  nouvelles  urnes  (amphores  à  queue)  avec  inscr. 
puniques,  trouvées  à  Ste-Monique.  1[  [M.  GollignonJ.  La  tête  en  marbre  pro- 
venant d'Egypte  (Louvre),  et  représentant  un  athlète  aux  oreilles  tumé- 
fiées, fait  songer  à  l'école  de  Scopas  ;  le  nez  et  le  menton  sont  des  morceaux  46 
rapportés,  i  [d'Arbois  de  Jubainville].  La  période  initiale  de  12  jours, 
ajoutés  dans  l'année  bretonne  aux  SS'i  jours  de  l'année  lunaire,  se  retrouve 
eu  Allemagne  et  dans  l'Inde,  et  a  probablement  été  empruntée  aux  Baby- 
loniens par  les  Indo-européens.  If  [Clermont-Ganueau].  Longue  inscr.  romaine 
de  Leptis  Magna  ;  c'est  un  décret  dédiant  une  statue  à  Flavius  Victor  Cal-  so 
purnius,  gouverneur  de  la  Tripolilaine,  personnage  jusqu'alors  inconnu. 
Leptis  est  écrit  Lepcis.  If  [Bouché-Leclercq.]  Note  de  d'Arbois  de  Jubain- 
ville sur  la  mesure  de  surface  rurale  appelée  candetum  (canton  =  cent,  en 

p..  DE  PHILOL.  —  Revue,  des  Revues  de  1903,  XXVIII.  —  10 


146  1903.   —   FRANCE. 

celtique)  par  les  Gaulois.  Le  côté  de  ce  carré  valait  150  pieds  romains  ou 
100  coudées  (le  cubitus  =  1  pied  romain  et  demi).  De  même  la  lieue  gauloise 
leuga)  valait  6000  coudées,  soit  50  fois  le  côté  du  candelum  rural.  Quant 
au  candetum  urbain,  dont  le  côté  ne  valait  que  100  pieds  romains,  il  fut 

5  introduit  par  la  conquête  dans  les  villes  fondées  en  Gaule  par  les  Romains. 
If  [Gollignon].  Interprétation  nouvelle,  par  Naville,  de  la  scène  reproduite 
sur  le  fronton  oriental  du  temple  de  Zeus  à  Olympie  ;  le  vieillard  affligé 
doit  être  un  Tirésias,  un  devin.  U  [Homolle].  Exhumé  à  Délos  des  inscr. 
(fragments  de  comptes,  décrets  de  proxéiiie,  etc.).   Liste  et  copie  de  deux 

10  débuts  de  décrets.  ^  [Pottier].  Sculpture  rupestre  (cavalier  avec  chien  com- 
battant un  fauve)  des  environs  de  Schumla  ;  inscr.  non  encore  déchiffrée.  If 
[S.  Reinach].  Système  métrologique  de  Pheidon  d'Argos,  d'après  une  inscr. 
de  Delphes  :  le  médimne  contenait  ih  1.  46  ;  les  mesures  des  solides  et  des 
liquides  avaient  une  seule  et  même  échelle,  t  [Clermont-Ganneau].  Deux  se- 
ts pulcres  à  fresques  et  inscr.  peintes,  trouvés  à  Guigariche  (près  Tripoli  de 
Barbarie);  le  second  nous  renseigne  sur  l'aflllialion  des  femmes  au  culte 
de  Mithra  en  Afrique,  f  fld.].  Papyrus  araméen,  trouvé  en  Egypte,  daté  de 
l'an  XIV  du  roi  Darius,  et  mentionnant  un  Arsamès,  satrape  d'Egypte  :  c'est 
une    requête    adressée   à    ce   dernier   contre    les    prêtres    égyptiens    du 

20  Bérapéum.  f  [L.  Delislel.  Note  sur  un  papyrus  de  St  Augustin,  moitié  à 
Genève,  moitié  à  Paris,  dont  un  feuillet  a  été  reconnu  à  Saint-Péters- 
bourg par  L.  Traube.  H  fBouché-Leclercq].  Note  sur  deux  Ptolémées, 
Eupator,  fils  de  Ptolémée  VI  Philométor,  qui  fut  le  T>  de  la  dynastie  des 
Lagides,  et  Néos  Philopator,  fils  de  Ptolémée  Evergète  II,  qui  fut  le  9«  ; 

2S  aucun  des  deux  n'a  régné  d'ailleurs.  If  |Chatelain]  Notes  tachygraphiques 
du  ms.  de  Tours  286  (traité  de  St  Augustin  sur  la  musique),  qui  permettent 
de  contrôler  des  gloses  analogues  d'un  autre  ms.  de  Tours,  jadis  déchiffrées 
par  J.  Havet.  If  [Clermont-Ganneau]  Déchiffrement  et  commentaire  d'une 
inscr.  égypto-phénicienne  de  Djebail  (Gebal  ou  Byblos).  t  [Id.]  Note  sur  le 

30  fragment  de  haut-relief  (Louvre),  rapporté  de  Sarba  par  Renan,  et  où  il 
convient  de  voir  un  Jupiter  Heliopolitanus.  Iff  Sept.-oct.  fPh.  Bergerj  De- 
lattre  a  retrouvé  un  second  exemplaire  du  disque  en  plomb,  à  inscr.  bilin- 
gue, qui  donne  une  lecture  certaine.  If  [Clermont-Ganneau]  Les  notes 
tironiennes  du  ms.  de  Tours  286,  déchiffrées  par  Châtelain,  semblent  s'ap- 

35  pliquer  à  un  glossaire  gréco-latin.  Etymologie  curieusement  fantaisiste  de 
Xù'/vo;.  If  [Maspero]  Fouilles  de  Touna  et  Assiout  (moyenne  Egypte)  :  nécro- 
poles et  cimetière  gréco -romain,  tombes  et  sarcophages,  poteries  et  sculp- 
tures, etc.  If  [Gagnât]  Fouilles  de  Délos  :  déblaiement  de  l'enceinte  sacrée 
et  de  la  ville,  marbres  et  fragments  d'édifices,  peintures  murales,  92  inscr., 

40  etc.  H  [Héron  de  Villefosse]  Delattre  communique  un  fragment  d'inscr. 
latine,  contenant  une  liste  de  consuls.  ^  [Id.]  Note  de  Delattre  sur  quatre 
figurines  en  terre  cuite  de  la  nécropole  punique  des  Rabs  :  joueuse  de 
tympanon  voilée,  joueuse  de  lyre,  cavalier,  groupe  d'Astaroth  et  Tanit.  If 
[Gollignon]  Rapport  sur  les  Ecoles  d'Athènes  et  de  Rome.  \  [P.  Monceaux] 

45  Plan  d'un  recueil  général  des  inscr.  chrétiennes  d'Afrique.  If  [GaucklerJ 
Exploration  des  restes  de  la  domination  romaine  dans  le  Sud  de  la  Tunisie  : 
camp  de  Talalati  et  fort  d'arrêt,  route  de  Gabès  à  Tobessa,  à  Gighti  mise  à 
jour  du  forum  et  de  fort  belles  sculptures  ainsi  que  d'inscr.  If  [Clermont- 
Ganneau]  Inscr.  phénicienne  déchiffrée  par  Delattre  sur  ossuaire  de  pierre 

50  de  la  colline  Bordj-Djédid,  à  Carihage.  If  [E.  F.  Gautier]  Découverte  au 
Sahara  d'une  inscr.  hébraïque,  de  gravures  rupestres  et  d'inscr.  en  caractères 
touareg.  1  [Maihuisieuix]  En  Tripolitaine,  a  exploré  les  ruines  des  deux 
Sabratha,  identifié  Thamascaltin,  Thenteos  et  Asrou  ;  fouillé  les  belles 


GAZETTE   DES   BEAUX-ARTS.  147 

nécropoles  de  Ghirza.  KH  Nov.-déc.  IGlermont-Ganneau]  Inscr.  de  Palestine 
dont  une  dédicace  à  Hadrien,  fondateur  d'Aelia  Gapitolina.  \  [Pottier] 
Relief  sur  carafon  de  pierre  (soldats  armés  précédés  de  chanteurs),  trouvé 
à  Phaestos  (Grète).  H  [S.  Reinach]  Statuette  de  bronze  d'Alexandre  le  Grand, 
qui  rappelle  l'Alexandre  à  la  lance  de  Lysippe  ;  trouvée  à  Véies,  elle  est  5 
peut-être  de  Léocharès,  élève  de  Scopas  et  collaborateur  de  Lysippe.  '[ 
[M.  Croiset]  La  morale  et  la  cité  dans  les  poésies  de  Solou.  ^  [Héron  de 
Villefosse]  Reconnu  la  route  romaine  construite  par  Trajan  de  Bostra  à 
Philadelphie  :  inscr.  inédites  de  60  bornes  milliaires,  plus  2o  iusc.  nou- 
velles latines  ou  grecques.  %  [S.  Reinach]  La  tête  du  Parthénon,  apparte-  10 
nant  à  de  Laborde,  a  fait  partie  du  fronton  oriental.  %  [Héron  de  Villefosse] 
Découverte  à  Sousse  de  catacombes  chrétiennes.  |  [Opperl]  Hérodote  ne 
s'est  pas  trompé  sur  l'étendue  de  Babylone.  f  [L.  Heuzey]  Découverte  à 
Tello  (Ghaldée)  d'une  petite  statue  décapitée  de  Goudéa.  dont  on  possède 
la  tête  jadis  exhumée  par  de  Sarzec.  ^  [Héron  de  Villefosse]  Découverte  à  H 
Garthage  d'un  grand  sarcophage  de  marbre  blanc.  If  [T.  Reinach]  Reslilu- 
tioii  d'une  inscr.  grecque  d'Orchomène  (Arcadie)  qui  révèle  l'emploi  d'une 
ère  remontant  au  11I«  s.  a.  G.  et  la  division  de  la  mine  en  70  drachmes  au 
lieu  de  100.  If  [Glermonl-Gannoau]  inscr.  grecque  chrétienne  trouvée  sur  le 
mont  des  Oliviers,  f  [M.  CoUignon]  Fouilles  dans  le  tumulus  de  Gostiévo  20 
(Bulgarie)  ;  plusieurs  couches  de  sépultures,  qui  éclairent  d'un  jour  nouveau 
la  civilisation  préhistorique  en  Thrace.  ^  [S.  Reinach]  Découvert  dans  les 
ruines  de  l'Asclépieion  de  Gos  une  grande  inscr:  (décret  envoyant  des 
députés  à  la  fête  des  Pylhia  pour  fêter  l'échec  des  Gaulois  devant  Delphes 
en  279).  Lettres  de  remerciement  des  villes  Cretoises  où  Gos  avait  en-  25 
voyé  des  médecins  de  l'école  d'Hippocrale.  If  [Héron  de  Villefosse]  Gomplet 
dégagement  des  catacoaibes  chrétiennes  d'Hadruraète  ;  photographie 
d'une  galerie.  A.  Q.  D. 

Gazette  des  Beaux- Arts.  1903.  Fév.  Mélanges   Perrol   [H.   Lechat).    Ana- 
lyse de  ceux  des  mémoires  contenus  dans  ce  vol.  qui  sont  relatifs  aux  œuvres  30 
d'art  antique  ;  discussion  de  leurs  conclusions.  Ulf  Avril.  Deux  sarcophages 
anlropomorphes  découverts  à  Cartilage  [F.  de  Mély].  Découverts  par  De- 
laltre,  ils  représentent  l'un  un  prêtre  vêtu  d'une  longue  robe  aux  plis  lourds 
et  tombant  longuement  ;  l'autre,  bien  plus  précieux,  une  prêtresse.  Impor- 
tance de  cette  découverte.  If  Th.  RbinaCH.  L'histoire  par  les  monnaies.   Essait  35 
de  numismatique  ancienne  [Pottier].    Ce  n'est   pas  là  un   livre  de  doctrine, 
c'est  un  recueil  de  morceaux  antérieurement  publiés,   mais  sérieusement 
revus  et  remaniés.  Ouvrage  d'une  vaste  et  solide  érudition  dans  tous  les 
domaines,  littérature,   épigraphie,  linguistique,  histoire  des  institutions, 
droit,  numismatique.  Iflf  Juil.  Tradition  française  et  musées   d'art  antique  «a 
[G.  Toudouze].  Sur  la  nécessité  de  réorganiser  les  musées  d'art  antique 
Gomment  l'expérience  peut  être  tentée  au  Musée  de  l'Acropole  à  Athènes. 
^t  Août.  La  collection  Dutuit.   Les  antiquités  [M.  CoUignon].  Signale  les 
objets  les  plus  caractéristiques  (fig.)  en  les  passant  en  revue  par  séries  et 
en  y  cherchant  les  types  qui  caractérisent  le  mieux  une  époque  ou  un  45 
genre  de  production  de  l'art  industriel.  1,  Art  égyptien,  entre  autres  grande 
statuette  de  bronze  d'une  femme  étendant  le  bras  droit  autour  duquel  s'en- 
tortille un  serpent;  2,  Céramique  grecque;  plaque  de  terre  cuite  représen- 
tant Electre  et  Oreste  devant  le  tombeau  d'Agamemnon  ;  têtes   de  lion  de 
l'arsenal  d'Athènes;  flgurines;  vases  peints,  vases  modelés  en  forme  de  M 
têtes  de  figurines  ou  de  groupes  de  l'Italie   méridionale  ;  rhytons  ;  3, 
Bronzes  grecs  et  romains.  Statuette  de  Zeus  brandissant  la  foudre  ;  miroir 
formé  d'un  disque  de  bronze  supporté  par  uue  Aphrodite  et  deux  Kros.  lier- 


148  1903.    —    FRANCE. 

mes  des  Fins  d'Annecy.  Ilypnos  d'Arles.  Dionysos  de  Rome,  statuette  de  ber- 
ger hélant  un  camarade;  bronzes  étrusques;  applique  fameuse  d'ivoire 
trouvée  à  Kieti  représentant  un  acteur  tragique  ;  orfèvrerie.  tH  Oct.  Por- 
traits funéraires  d'Egypte  [M.  Pernot].   A  propos   de   la  coll.  Graf  (flg.).  P. 

5  indique  les  résultats  des  recliercbes  auxquelles  ces  portraits  ont  donné  lieu, 
sur  l'école  qu'ils  représentent,  l'époque  et  la  civilisation  à  laquelle  ils  se 
rattachent  ;  il  indique  les  tâtonnements  et  les  procédés  à  la  suite  desquels 
les  artistes  égyptiens  sont  parvenus  à  une  représentation  aussi  admirable 
de  la  vie.  X. 

10  Journal  des  Savants.  Nouv.  S'».  l'°  année.  Le  Journal  des  Savants 
[G.  Paris].  Historique  de  ce  journal  fondé  par  Denis  de  Sallo  (1626-1669), 
jusqu'à  nos  jours.  Le  premier  numéro  parut  le  b  janv.  1663.  H  Les  prologues 
de  Salluste  [G.  Boissier].  Us  nous  apprennent  beaucoup  sur  lui  et  ses  ou- 
vrages. C'est  un  mécontent  qui  en  veut  à  tout  le  monde  sans  distinction  de 

15  parti.  Sa  mauvaise  humeur  est  moins  désintéressée  qu'il  ne  voudrait  le 
faire  croire,  il  cherchait  à  se  faire  une  réputation  d'homme  de  lettres  à 
défaut  de  l'importance  personnelle  qu'il  n'avait  pas  pu  obtenir.  \%.  Fév. 
M.  R.  Jambs,  The  Western  mss  in  the  library  of  Trinity  Collège,  Cambridge.  A 
descriptive  catalogue.  III  [L.  Delisle].  Contient  la  notice  de  482  mss  consti- 

20  tuant  la  série  O  de  la  Bibl.  C'est  la  collection  qu'avaient  formée  Thomas  et 
Roger  Gale,  qui  renferme  pèle  mêle  des  textes  grecs,  latins  et  français.  J. 
s'est  habilement  acquitté  de  sa  tâche.  ^  F.  R.\morino,  Letteralwa  romana 
[  ].  Peut  servir  d'utile  introduction  aux  commençants  et  de  répertoire  com- 
mode à  ceux  qui  savent  déjà.  Hf  Mars,  L.  Ubuzby,  Musée  National  du  Louvre. 

25  Catalogue  des  antiquités  chaldéennei  (pi.)  [Pottier]  l*''  art.  <dont  la  fin  est  au 
n"  d'avril>.  Un  des  ouvrages  les  plus  importants  qui  aient  paru  sur  l'art 
de  la  haute  antiquité  asiatique.  \  Garl  Robert,  Siudien  iw  Ilias,  Mit  Bei- 
tragen  v.  F.  Bbchtel  [BréalJ.  On  aura  rarement  recours  à  ce  grand  tra- 
vail sans  y  prendre  qqe  renseignement  utile,  et  qqe  intéressante  suggestion 

30  quoiqu'il  soulève  bien  des  objections.  \  Heronis  Alexandrini  Opéra  qux 
supersunl  omnia.  III.  Hérons  von  Alexandria  Vermessungslehre  u.  Dioptrik 
griech.  u.  deutsch  v.  H.  Schone  [P.  Tannery|.  1"  art.  <dont  la  fin  est  au 
n"  d'avril>.  Il  y  a  plus  de  deux  siècles  qu'il  n'a  pas  été  publié  de  document 
aussi  important  pour  l'histoire  delà  mathématique  s^recque.  HJ.  Vendryes, 

35  De  hibernicis  vocabulis  qus  a  lalina  lingua  originem  duxerunt  [D'Arbois  de 
Jubainville].  Œuvre  de  grande  valeur,  bien  que  le  critique  ne  partage  pas 
sur  tous  les  points  les  doctrines  de  V.  f  Herm.  Dbssau,  Inscripliones  tali- 
nae  selectae.  1  et  2.  P.  2  [Caguat].  Destiné  moins  aux  épigraphistes  de  pro- 
fession qu'à  tous  les  érudits.  C'est  le  livre  qu'aurait  fait  Orelli  s'il  avait  vécu 

40  au  début  du  xx*  s.  tf  Avr.  A.  P.  Ball,  The  satire  of  Seneca  on  the  apothéoses 
of  Claudiiis  |G.  Boissier].  Du  soin  et  du  goût  ;  dénote  une  grande  connais- 
sance du  sujet.  H  Untersuchunge.n  zur  àlteren  griech.  Prosalitteralur  mit  Bei- 
trageu  V.  K.  Emmingeb,  H.  Kullmer,  V.  Schneider,  M.  Vogt  hrsg.  v. 
Eng.  Drerup  [Alf.  Groiset].  Essai  de  reconstitution  intéressante  de  Théo- 

j5  dore  de  Bjzance,  par  Drerup,  Schneider  et  Emmingen.  L'étude  de  Drerup 
«Die  historische  Kunst  der  Griechen  »  n'est  qu'une  vue  d'ensemble  juste, 
mais  peu  neuve  sur  les  historiens  grecs.  L'étude  sur  Ilellanicos  de  Lesbos, 
de  Kullmer,  se  lira  avec  profit  ;  l'étude  de  Vogt  sur  les  historiens  locaux 
de  la  Grèce  ancienne  est  un  répertoire  commode  et  instructif,  n   Mai- 

50  A.  Addollbnt,  Une  nouvelle  tabella  devotionis  trouvée  à  Sousse  [Gagnât].  Texte 
de  cette  tabella  et  de  3  tabellae  découvertes  par  Goetschy,  accompagné  de 
remarques.  H  The  Harmonies  of  Aristoxenus  edit.  by  H.  Magran  [R.].  Il  faut 
se  féliciter  qu'Aristophane  ail  rencontré  dans  M.  un  éditeur,  un  interprète. 


MÉMOIRES    DE    LA    SOCIÉTÉ   DE    LINGUISTIQUE   DE    PAHIS.  149 

un  commentateur  aussi  compétent   que  circonspect.  5  Fetltebrlft  Theodor 
Gompers  dargebrachl  (Am  H.].  Analyse  sommaire.  H  Jn  B.  Saint-Jours, 
Port  d'Albrel,  Vieux-Boucan,  VAdour  ancien  et  le  liUorat  df»  ionrft»  (C.  Jullian]. 
Conclut  avec  raison  contre  D  sjardius  que  le  rivage  gascon  aux  abords  de 
l'ère  chrétienne  était  tel  qu'il  est  maintenant,   l.o  critique  proleste  avec  » 
vivacité  contre  la  manie  qu'ont  les  historiens  de  bouleverser   rivages  et 
neuves.   H  F.  A.  Gbvabrt  et  J.  G.   Volloraff,    Les    rroblèmes   miuicaux 
d'Aiisiote.  Texte  trad.  3»  fasc.  [R.].  A  beaucoup  d'égards  peut  paraître  defini- 
lif.  H  IIatzidakis, 'Axa8»iu.ecxàivaYvw<iii.aTaTI  [Am.  II<auvette>l.  De  valeur 
siienlifique  de  premier  ordre.  H  Corpus  inscryilionitm  Utinarum  IV.  Fasc.  I.  «O 
Inscr.  itrbis  liomx  lalin.t!.   Addilanjenta  !R.   C<agliat>].   Très   iuiportaiit.  ^^ 
Jlt.  Le  livre  des  appareils  pneumatiques  et  des  machines  hydrauliques  de  l'hilon 
de  Dyzanee,  éd.  par  Cabra    db    VaXJX  [    ].    Important.  ^   Beitnïge  iur  allen 
Geschichte  u.  griech.  rom.  Aller thumskunde  (Kestschrift  zu  O.  Ilerschfeld's  60. 
Geburtstage)  |R.   G.^  ''Annonce.  \   Calalogus   codd.   astrologorum  graecorttm.  «» 
IV.   Codd.  ilaiianos  praeier  Florentinos,  Venetos,  Mediolanenses,  Homanos 
descr.  D.  Bassi,  Fr.  Cumont,  Martini,  AI.  Olivibri   (pi.)  |C.   K.  R.i.  IVune 
haute  valeur  scientlUque.  tl  Août.  Gaston  Hoissikh,  'facile  IFabia].  1"  an. 
de  controver.^e  <dont  la  lin  est  au  n»  do  sept.>.  \^  Sept.  M.  Kostowzrw. 
Tesserarum  urbis  liom.r  et  suburbi  pliimbearum  sijlloge  (pi.)  |M.  l'rou|.    Hecom-  *> 
mandable  par  la  précision  des  descriptions,  par  les  rapprochements  faits 
avec  les  textes  ou  les  monuments  figurés  et  par  les  solutions  ingénieuses 
apportées  aux  nombreux  et  difficiles  problèmes.  H  Un  feuillet  de  papyrus 
retrouvé   [I,.   D.].   Le  ms.   des  Lettres  et  des  Sermons  de  St.  Augustin  est 
aujourd'hui  en  partie  à  la  bibliothèque  de  Genève;   en  partie   à  la  Biblio-  * 
thèque  nationale,  dans  le  fonds  venu  de  Si  Germain-des-Prés.  Le    feuillet 
perdu  signalé  par  Bordier  se  trouve  à  Saint-Pétersbourg.  "H  Oct.  Db  Wissbb, 
Die  nicht  menschengestalligen  Gôtter  dev  Griechen  [S.  ReinachJ.  Très  utile  diss. 
ÎU  Nov.  F.  RiBBïZO,  Nuovi  Studi  suHa  origine  elapropagazione  délie  favole  indo- 
elleniche  comunemente  délie  esopiche  [Barth]   1"  art.  <dont  la  suite  est  au  n«  30 
de  déc.  et  de  janvier  1904.  Contribution  de  premier  ordre,  malgré  les  objec- 
tions qu'elle  peut  soulever.  C'est  l'étude  la  plus  importante  qui  se  soit  pro- 
duite depuis  bien  des  années  sur  le  sujet.  If  P.  Papinii  Stali  Sil«arum  libri 
hrsg.  u.  erki.  v.  E.  Vollmbr  [A.  Gartaulll.  1"  art.  <dont  la  On  est  au  n»  de 
déc.>  De  l'aveu  général,  c'est  l'interprétatiou  proprement  dite  qui  esl  le  ». 
plus  souvent  sujette  à  caution.  K^  Déc.  A.  Pijbch,  Recherches  sur  le  Discours 
aux  Grecs  de  Taiien  suivies  d'une  trad.  fr.  [M.  Croisell.  Trad.  d'un  helléniste 
familier   avec  les  règles  de  la  critique  des  textes  et  versé  dans  la  langue 
de  la  littérature  chrétienne.  Etudes  intéressantes  et  solides.  ^  V.  Oard* 
TH WSBK,  Sammlungen  und  Cataloge  griech.  Handschriften  [Am  II<auvelte>I.  M 
Très  utile.  H.  Lbbbqub. 

Mémoires  de  la  Société  de  linguistique  de  Paris,  t.  XII,  fasc.  S. 
Étymologies  [Bréal].  1.  'Oftllia  et  o:fit.lu>  sont  des  formes  dilTerentes  d'un 
même  verbe.  B.  explique  l'écart  de  signification  en  parlant  de  l'idée  <  aug- 
menter, accroître,  prollter  »  ;  il  trouve  dans  Homère  un  certain  nombre  de  W 
locutions  oîi  apparaît  l'idée  de  devoir  ou  de  dette  ;  par  une  restriction 
du  sens,  de  l'idée  de  devoir  ou  esl  passé  fi  celle  do  dette,  puis  la  forme 
ôtftù.ia  a  été  préférée  pour  exprimer  ce  sens  et  le  souvenir  de  la  commune 
origine  de  ces  deux  verbes  s'est  perdu.  2.  'llXixir).  Est  dérivé  du  pronom 
■r't.Uoi,  correspondant  au  latin  «  qualis  »  et  qui  est  employé  plus  fréqucm-  u 
mont  sous  la  forme  r,>i5  ;  r.Xtxta,  qui  p>;ut  être  comparé  nu  français  •<  qua- 
lité, quantité  »,  s'est  spécialisé  dans  le  sens  d'âge;  mais  ceci  suppose  une 
terminologie  déjà  arrêtée  et  précise.  3.  'Hpfov.  Ce  mot-  qui,  dans  Homère, 


150  1903.    —   FRANCE. 

II.  23, 126,  désigne  un  tombeau,  assigne  à  ce  chant  une  date  récente.  4. 
L'adjectif  rji?  '  bon  »  et  ses  composés.  De  cet  adjectif  il  est  resté  dans  la 
langue  grecque  :  1°  èv»)u;  ou  èvrir,.;,  usité  seulement  au  génitif  èvïi^oi;  et  à 
l'ace,  bnfin  ;  2°  itpriy?,  TcpiEîa,  itpïi'j  ;  le  dorien  en  a  fait  Ttpai;;  puis,  au  moyen 

5  du  suffixe  -10,  il  en  a  tiré  l'adjectif  7:pi-to-î,  npîoi;,  qui  a  passé  dans  la 
langue  générale.  H  Contribution  à  la  théorie  du  z  voyelle  [Ch.  Bally].  Quel- 
ques étymologies  grecques  et  latine?  semblent  prouver  son  existence,  par 
ex.  ZujiTi,  lat.  «  jûs  »  se  rattache  à  çéw  *  bouillir  ».  Le  latin  «criuis  »  cache 
un  ancien  «  crinos  »  que  B.   rapproche  de  la  glose  d'Hesychius  xipawo;, 

10  ôXy)  et  silva  reposent  sur  un  thème  primitif  identique,  êXo;  est  le  chaînon 
intermédiaire  qui  permet  de  les  relier.  né8î).ov  semble  identique  au  latin 
«  pîla  »,  pilier,  assise  de  pierre.  —  'EXîvJw  ;  la  forme  èXiwJM,  qui  se  lit  qqfois 
et  semble  être  éolienne,  pourrait  devoir  son  double  -w-  au  traitement 
éolien  de  z  voyelle.  'Epîvd?,  âpived;  «  figuier  sauvage  »,  peut,  malgré  la  difTé- 

16  rence  de  sens,  être  comparé  au  latin  ornus  ;  l'i  de  Èpîvô;  représente  le  z 
voyelle.  IIùwoç  dans  une  glose  d'Hesychius  doit  aussi  son  double  -w-  au 
traitement  éolien  de  z  voy.  Explication  par  cette  théorie  des  v.  ôTtûw,  pivéw, 
|i((TY(<>,  lit'Y^'■JIJ■'  et  du  mot  pfija.  Appendice  I,  -é\x.iz-r\  :  za.iiBvi6i  :  Ti9poî.  Ti[j.7iEa 
signifie  primitivement  «  dépression  »,  il  correspond  au  latin  «  tempora  », 

20  «  tempes  »  ou  «  dépressions  »  latérales  du  front.  L'adjectif  xaTieivfi;  fait  songer 
à  un  substantif  "txtuoî  formé  d'après  -i^imi,  comme  piOos,  itiOo;  d'après 
pév6o;,  itéveo?  ;  Téfiito;  a  encore  pu  donner  xâypo;.  II.  Àotv-  est  un  compromis 
entre  Xeuy  et  *Xotê,  ce  second  état  phonétique  se  cache  dans  loi\i.6;  «  peste  »  ; 
11.  I,  66-67  montr-î  Xoivos  avec  le  sens  d'épidémie.   Le  mol  Xaiiiôç  «  gosier  » 

26  peut  représenter  un  ancien  *  Xamiio;  traité  de  la  même  manière. 

T.  XIII,  fasc.  1.  Les  diphtongues  m,  a,  ri  de  l'altique  [Ch.  BallyJ.  B.  com- 
mence par  rappeler  les  théories  de  Meislerhans  et  de  Brugmann,  puis  il 
conjecture  que  s'il  y  a  eu  différence  de  traitement  entre  a,  m,  ay  d'une  part 
ut  -ri,  ïju  de  l'autre,  cela  pourrait  tenir  au  timbre  des  premiers  éléments, 

30  a  et  (o  étant  probablement  des  voyelles  fermées,  taudis  que  yj  aurait  un  son 
ouvert.  Il  rappelle  ensuite  les  idées  de  "Wackernagel  au  sujet  de  l'origine 
des  diphtongues  et  et  r„  puis  il  les  examine  :  1°  m,  a,  tj  devant  consonne  ; 
2"  w,  rf,  T,  à  la  Dn  des  mots  ;  3"  m,  ?.  t,  devant  à  ;  4°  m,  a,  t,  devant  ô .  \  Hel- 
lenica  [ileillet].  I.  De  l'abrègement.. de  quelques  mots  longs.  En  grec,  les 

36  brèves  qui  sont  les  temps  les  plus  faibles  du  rythme,  doivent  perdre,  dans 
les  mots  longs,  une  partie  de  leur  durée.  La  tendance  à  l'abrègement  des 
voyelles  des  mots  légers  n'est  qu'un  cas  particulier  de  la  tendance  à  abré- 
ger les  mots.  M.  attire  l'attention  sur  l'abrègement  que  subissent  les  mots 
accessoires  de  la  phrase  et  il  pense  qu'on  n'a  pas  jusqu'ici  attribué  une 

40  importance  suffisante  au  rôle  joué  par  les  différences  d'étendue  dos  mots. 
II.  Sur  l'amuissement  de  la  sonante  dans  les  diphtongues  à  l'élément  long. 
M.  montre  que  la  simplification  des  diphtongues  à  premier  élément  long 
s'est  opérée  à  des  dates  diverses,  selon  la  nature  des  éléments  composants 
et  selon  les  tendances  propres  de  chaque  parler,  tandis  que  dans  celles  à 

46  premier  élément  bref,  les  deux  éléments  se  sont  rapprochés  au  point  de 
n'avoir  plus  qu'une  seule  articulation.  III.  A  propos  du  traitement  a  des 
nasales  voyelles  en  grec  et  en  indo-iranien.  Ce  traitement  suppose  que  le 
voile  du  palais  était  peu  relevé  durant  l'émission  de  la  voyelle  a.  L'insuffi- 
sance du  relèvement  du  voile  du  palais  explique  aussi  la  dissimilation  de 

60  »■  et  (,  seconds  éléments  de  diphtongues,  en  n,  dans  un  mot  à  redoublement 
intensif.  IV.  Prononciation  du  digamma.  Dans  les  parlers  grecs  où  F  est 
tombé  spontanément,  il  était  devenu  sourd  et  avait  perdu  presque  tout 
l'essentiel  de  son  articulation,  ce  qui  s'est  produit  plus  tôt  quand  il  était 


REVUE  AFRICAINE.  iS^ 

précédé  de  l'aspiration.  Opinion  de  Hirl  qui  regarde  p««i,  péfi*».  ^«ÎYwc 
couome  nn  exemple  sûr  du  trailement  p  de  indo-eur  'r  initial  en  grec,  sani 
prothèse.  V.  Observations  sur  le  traitement  des  labio-vélaires  en  grec. 
Opinion  de  Schulze  et  de  Hirl  ;  Tt;  doit  son  t  au  gén.  Téo,  att.  «0.  VI.  A 
propos  des  aoristes  en  -aa-.  On  s'accorde  aujourd'hui  à  dire  que  ces  aor.  t 
doivent  leur  double  -aa-  au  type  TsHtrTat,  mais  M.  fait  observer  que  celle 
action  analogique  n'a  pu  avoir  lieu  que  là  où  il  existe  une  alternance  o»  :  ». 
Le  double  -o<r- s'est  maintenu  ou  réduit  à -a- suivant  les  exigences  du  rythme 
quantitatif  du  grec  ancien,  et  il  démontre  qu'il  est  fort  probable  que  le 
ionien-attique  a  eu  des  alternances  -tUauzi:,  teXéuai  ;  ifiuuM,  •épéo,,.,  et  qu'il  10 
a,  dans  chaque  type  giammatical,  généralisé  soit  -aa-,  soit  -a-.  VII.  II(rt« 
et  îtéTOfiai.  Ces  deux  verbes  ne  peuvent  être  rattaches  à  la  même  racine. 
Vlll.  Le  comparatif  en  -lov-.  M.  combat  une  objection  de  Ilirt  à  une  théorie 
de  Thurneyseu.  IX.  Sur  les  accusatifs  pluriels  atliques  du  type  ■kSXu-,,  etc. 
C'est  seulement  dans  ce  type  de  flexion  que  l'attique  confond  le  nom.  et  IB 
l'ace,  parce  que,  en  attique,  l'ace,  plur.  est  identique  au  nomin.  plur.  dais 
les  cas  où  le  représentant  normal  de  l'ancienne  forme  d'accusatif  ne  diffé- 
rait de  la  forme  du  nomin.  plur.  que  par  le  timbre.  X.  Sur  la  3*  pers.  active 
du  pluriel  de  l'aoriste  sigmatique.  La  forme  attendue  à  cette  3"  pers.  plur. 
act.  est  *-(7a-  et  au  participe  *-<ja-c-  ;  on  trouve  -irav-  et  -o-avT-  par  suite  de  it 
l'extension  à  l'aoriste  des  caractéristiques  du  type  ïlmm,  Xmét-:-  et  de  la 
plupart  des  formes,  y  compris  même  les  participes  atbématiquus  Oe-vt,  îo-vt, 
•  (TTa-vT,  etc.  XI.  Sur  le  parfait  aspiré.  Pourquoi  l'aspirée  est-elle  devenue 
caractéristique  du  parfait.  XII.  D'une  innovation  parallèle  en  attique  et  en 
lesbien.  Il  s'agit  de  l'accusatif  en  -rjv  au  lieu  de  -£a,  dans  les  mois  en  -t,;  n 
du  type  de  Suo-iaîvt,;.  Il  y  a  dans  cette  substitution  influence  de  l'attique, 
d'où  M.  conclut  que  la  xoivr,  est  non  de  l'attique  modifle,  mais  du  grec  dia- 
lectal alticisé.  f  Notes  grecques  |Vendryes|.  I.  Sur  une  phrase  d'Apolloni'i» 
Dyscole.  V.  signale  une  phrase  du  nspi  àv-rovuiiio;  (p.  62  b  de  Brkker),  où  se 
trouve  une  allusion  directe  à  la  «  proclisis  ».  II.  "Uov  impératif.  Cet  impér.  m 
est  rangé  par  Ilérodien  parmi  les  paroxytons,  et  il  y  a  à  sou  accentuation 
la  raison  spéciale  qu'il  a  été  de  bonne  heure  employé  comme  adverbe.  III. 
'Hé. . .  Tfi. . .  La  particule  disjonctive  Fe-  ne  s'emploie  en  grec  que  précédée 
de  la  particule  r,  «  certes  ■»;  puis  T|Fs  est  devenu  proclitique,  il  s'est  accentué 
riFé  qui,  par  la  chute  de  F,  est  devenu  r,i  et  enfin  r,.  Dans  Homère  (A  190,  h 
X  52),  cette  particule  reste  orthotoue  dans  le  second  membre  d'une  alter- 
native. D.ins  un  certain  nombre  de  cas,  il  y  a  hésitation  parce  que  les 
grammairiens  alexandrins,  n'ayant  plus  l'opposition  »)£  ...  ^«  n'ont  pas 
compris  ce  que  leur  fournissait  la  tradition  homérique.  IV.  A  propos  de 
ii(ûx4«  :  le  mot  qu'Hérodien  accentuait  mixo;,  et  regardait  comme  un  surnom  M 
d'Hermès,  est  interprété  dans  une  scholie  du  Venetus  par  l(r/'jp^;.  L'accent 
dwxi;  est  attesté  par  le  gramm.  Tyrannion  qui  oppose  ce  mot  au  nom 
propre  S&ixo;  et  qui  paraît  avoir  raison  contre  ilérodien,  c'est  un  adj.  & 
vocalisme  o  long  comme  xwçri;  et  ùixii;.  A-  J- 

Revue  africaine  (Bulletin  des  travaux  de  la  Société  historique  algô-  « 
rienne)  47=  année.  1903.  1"  trim.  Campagne  de  J.  César  en  Afrique  (*7-*6 
av.  J.  C.)  fin  [A.  Moinier].  Reprend  le  récit  des  évèuemenU  et  termine  l'ex- 
posé des  couséquences  et  des  résultats  delà  bataille  de  Thapsus.  Le  résultat 
de  cette  campagne  fut  l'annexion  de  la  Numidie,  marquant  une  nouvelle 
étape  dans  la  voie  de  la  conquête  du  monde  par  les  Romains.  1  Une  page  M 
de  l'histoire  de  l'ancienne  église  d'Afrique  [Mesnage.!.  Traite  de  la  dépen- 
dance, à  une  certaine  époque,  du  fameux  siège  de  Carlhage  du  palrlareat 
d'Alexandrie.  W  2'  trim.  Les  fouilles  de  Cherchel  (V.  •Waillel.  Kapporl 


152  1903.    —    FHANCE. 

adressé  au  Gouverneur  général  rie  l'Algérie  sur  le  résultat  de  ces  fouilles 
(pi.)-  Mosaïque,  temple,  habitations  diverses,  objets  divers,  urne  de  marbre, 
vases  et  lampes  rom.  ;  13  iuscr.  ;  monnaies,  dont  un  certain  nombre  en 
bronze,  etc.  XX. 

5       Revue  archéologique.   4"  série.  T.  I  (1903),  janv.-févr.  t  Deux  bustes 
funéraires  d'Asie  Mineure  au  musée  de  Bruxelles  [M.  Collignon].  L'un  est 
en  marbre  (époque  hellénistique  ou  romaine),  l'autre  (i«'s.  apr. î)  qui  vient 
de  Smyrne,  est  eu  terre  cuite  et  représente  un  buste  déjeune  femme,  gran- 
deur nature  ;  c'est  évidemment  un   portrait,  peut-être  d'après  un  moulage 
10  en  plâtre  de  la  figure  de  la  morte,  sans  doute  destiné  à  orner  une  niche 
d'un  tombeau.  Remarquable  exemple  de  l'emploi  de  la  terre  cuite  dans  la 
statuaire  funéraire,  comme  enEtrurie.lf  La  danse  des  morts  sur  un  canthare 
antique  [E.  Pottier].  Tasse  en   terre  cuite  du  Louvre  émaillée  polychrome 
(brun  foncé  et  jaune  verdâtre  très  clair).  Sur  le  pourtour  en  bas-relief  sept 
16  squelettes  dansant  une  danse  bacchique.  Imitation  en  terre  d'un  vase  en 
métal  (bronze  et  or?)  t  La  vaisselle  d'argent  du   Musée   National  de  Bel- 
grade [M.  VassilsJ  24  objets  provenant  en  grande   partie  d'une  trouvaille 
faite  en  1890  à  Viminacium  ;  qqs  inscr.  et  graffltes  latins.  H  Une  hypothèse 
sur  l'Aphrodite  de  Médicis  [A.  MahlerJ.  Ne  serait  pas  deCépbisodote,  mais 
?0  de  Lysippe.  Une  statue  signée  de  Lysippe,  découverte  à  Sienne  au  xiv  siècle 
en  aurait  été  une  copie,  f  La  réplique  de  la  Venus  d'Arles  du   Musée  du 
Louvre  [E.  MichonJ.   Mahler  a  eu  raison  de  reconnaître  dans  cette  statue 
celle  dessinée  par  i'.  Jacques,  mais  la  tête  actuelle  paraît  bien  être  la  têle 
antique,    quoiqu'elle  soit   rapportée.  ^  Alesia  et   Novalaise   [G.    JullianJ. 
2B  Ossements  découverts  à  Villefranche-sur-Saône.  f  Le  Musée  d'Arlon.  f  La 
déesse  Soucona  (S.  Reinach].  Inscr.  latine  de  Sagoune  (Cher).  Dédicace  à  la 
déesse  Soucona,  nymphe  de  la  rivière  la  Sagonne.  1[  Prétentions  babylo- 
niennes [S.  Reinach].  A  propos  d'un  art.  de  J.   Halévy.  t  Les  Arabes  en 
Rhodésie  [S.  Reinach],  Inscr.  arabe  de  l'an  713  trouvée  dans  l'Afrique  du 
30  Sud.  H  Apollon  Grannus  [G.  JuUian].   Dédicace  à   ce  dieu  découverte  en 
Suède,  t  Les  éludes  classiques  et  la  démocratie  [NoUet].  Discours  prononcé 
à  la  distribution  des  prix  du  Concours  général.  H  La  langue  ligure  était-elle 
indo-germanique?  [G.  Jullian].  D'Arbois  de    Jubainville  s'est   nettement 
prononcé  pour  l'affirmative  ;  Kretschmer  s'y  rallie  dans  un  travail  sur  les 
35  inscr.  d'Ornavasso.  De  même  K.   Pauli.  f  La  question  des  pyramides  dans 
le  Sud-Est  [G.  Jullian].  Gérin-Ricard  a  étudié   le  premier  ces  monuments 
commémoratifs  (?)  fréquents  en  Provence,  f  Les  Musées  Nationaux  en  1901 
[Bonnat].  Acquisitions  du  Louvre.  If  Les  œuvres  d'art  du  théâtre  d'Ephèse 
[S.  Reinach].  Statues  et  bas-reliefs  de  l'époque  de  Domitien  trouvés  dans 
*D  les  fouilles  autrichiennes  et  rapportés   à  Vienne.  1]  Le  centenaire  de  la 
Bodléienne  [S.   Reinach].  ^  Cretica  [S.  Reinach].  Résultats   des  dernières 
fouilles    d'A.    Evans   à  Gnossos.    f   Découverte    à    La   Borie    (Dordogne 
[G.  Jullian].  Villa  romaine,  f  Les  pèlerinages  aux  hauts  lieux  [G.  Jullian]. 
f   Marbres     archaïques    d'Athènes    (fac-similés),  f    La    collection   Morel 
«e  [J.     Déchelette].     Remarquable    collection     d'antiquités     préhistoriques 
gauloises,  gallo-romaines   et  mérovingiennes   récemment  achetée  par  le 
Br.  Muséum,  f  L'éphèbe  de  Subiaco  fS.  Reinach].  Douzième  interprétation 
de    celte    slatue   par  H.    Lucas   qui  y  voit    un     Ganymède.  \    Décou- 
vertes de  papyrus  [S.  de  Ricci].  Papyrus  de  Tebtunis  et  d'Oxyrhynchus.  H 
60  Le  Bonnard,  Notions   élémentaires  d'archéologie  monumentale  [S.   Reinach|. 
Peu  au  courant  pour  le  préhistorique.  H  G.  Ferrkro,  Grande^za  e  decadenza 
di  Roma  I  et  II   |S.  Reinach].  L'histoire  économique  y  tient  le  premier 
rang.  \  A.  MaU,  Katalog  der  Dibliolhek  des  k.  deutschen  Insliluls  in  Rom.  II 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  153 

[S.  Reinach].  Fin  de  cet  ouvrage  qui  est  plu»  que  l'esquisse  d'une  liililio- 
graphie  archéologique.  1[A/i///iei!uu.i7eti  der  Allrrlhutni- Kommission  fii'- W enlfalen 
U  [S.  Roinacb|.  Monographies  utiles  sur  l'archéologie  do  la  Lippe.  1  A.  H. 
DB  ViLLKFOSSE,  Le  Irésor  de  Boscorenle  [K.  Michon].  Publie  pour  la  [)reiuière 
fois  six  pièces  d'argenterie  très  remarquables  de  la  coUeclion  E.  de  Rolh-  5 
schild.  1  J.  Strzygowski,  Oi-ient  oder  ftom  |S.  de  Ricci].  Combat  les  thèses 
de  WickholT  et  de  Ii'raus;  motifs  et  procédés  viennent  d'Egypte;  le  rôle  de  la 
métropole  est  insignifiant  à  l'époque  impériale,  car  les  Romains  ont  IrouTé 
en  Orient  un  art  perfectionné  déjii,  en  plein  épanouissement  et  n'ayant  pas 
besoin  pour  plaire  d'être  transformé  par  les  artistes  italiens.  K  C.  Jullian,  io 
Oallia  [S.  Reinach].  Qqs  erreurs  de  détail.  H  P.  Mazon,  VOreslie  d^Hsckyte 
[S.  Reinach).  Tout  à  fait  estimable,  bien  qu'il  méconnaisse  le  caractère 
matriarcal  de  Clytemnestre.  f  J.  Fi'ihrbr,  Die  Katakombe  im  Molinello-Thnl 
bei  Augusta  in  Osisisilien  [S.  Reinach].  Calacombe  ravagée  du  iv,  v*  s.  Des- 
criptions embrouillées.  %  Cagnat-Lafayb,  Inscriptiones  graecae  ad  res  roma-  is 
nas  pertinentes  1,  1  111,  1  |S.  de  Ricci].  Utile  et  peu  coûteux.  H  G.  Dattari, 
Numi  Aiigg.  Alexandrini  |ld.].  Magnifique  catalogue  de  6380  monnaies  Alexan- 
drines.  R.  ajoute  une  longue  liste  de  travaux  récents  sur  la  matière. ni]  Mars- 
avril.  Caracalla  jeune  [Jacobseu].  Une  série  de  bustes  d'enfants  appelés 
successivement  Annius  Verus  et  Geta,  représente  en  réalité  Caracalla  20 
jeune,  comme  le  prouve  un  bas-relief  de  l'arc  des  orfèvres  à  Morne.  H  Notes 
de  mythologie  syrienne  [R.  Dussaud).  H  Les  dates  et  la  durée  de  l'art 
Mycénien  [J.  Six|.  Liste  sommaire  des  principaux  synchronismes  entre  les 
civilisations  de  l'Archipel  et  les  dynasties  égyptiennes.  L'art  m.ycénien  a 
fleuri  depuis  le  xviii»  siècle  (en  Crète)  jusqu'au  viii"  pendant  une  dizaine  26 
de  siècles  ;  dès  le  ix«  siècle  il  est  mêlé  d'éléments  nouveaux,  tel  que  nous 
le  trouvons  dans  les  poèmes  homériques.  Il  s'est  prolongé  bien  au-delà  de 
celte  époque,  par  des  survivances,  dans  certaines  régions  du  monde  hellé- 
nique, f  Sisyphe  aux  enfers  et  quelques  autres  damnés  [S.  Reinach).  Les 
descriptions  antiques  de  certains  supplices  infernaux  ne  sont  que  la  des-  30 
criplion  de  peintures  mal  comprises.  Salmonée  foudroyé  par  Zeus  pour 
l'avoir  insulté  en  imitant  le  tonnerre,  n'est  qu'un  faiseur  de  pluie  qui  attire 
l'orage  par  le  vieux  procédé  magique  do  l'imitation.  Sur  la  peinture  décrite, 
la  foudre  flgurée  est  un  succès  et  non  un  châtiment.  Double  conception  de 
la  survie  aux  enfers.  !•  le  mort  continue  ses  occupations  terrestres,  2°  ou  35 
bien  il  reste  éternellement  sous  l'aspect  où  il  a  quitté  la  vie.  L'éternité 
d'un  supplice  est  une  conception  récente.  Le  vautour  rongeant  le  foie  de 
Tityos  ne  devient  éternel  que  par  la  fausse  interprétation  d'une  peinture 
de  la  mort  de  Tityos.  Sisyphe  n'est  que  le  constructeur  de  l'Acrocorinthe 
représenté  en  train  de  charrier  des  pierres  jusqu'au  haut  de  la  montagne.  40 
Tantale  est  un  roi  de  Tanlalis,  ville  située  sur  le  Mont-Sipyle  et  engloutie 
par  un  lac.  Son  supplice  est  l'explication  erronée  d'un  tableau  qui  le 
représentait  se  noyant  dans  les  eaux  du  lac.  Thésée  et  Piritho'iis  éter- 
nellement assis  étaient  figurés  assis  sur  quelque  peinture;  l'éternité  de 
cette  position  n'est  venue  qu'après.  Les  Danaides  sont  des  creuseuses  de  ** 
puits  symbolisées  picturalement  par  des  porteuses  d'eau.  Dans  l'Apoca- 
lypse de  Pierre  les  vices  contre  nature  sont  punis  par  la  précipitation 
éternelle  du  haut  d'un  rocher;  c'est  le  résultat  d'une  représentation  de  la 
mort  de  Sappho  dont  un  pendant  masculin  est  cité  par  Pausanias,  I,  30,  1. 
H  Notes  sur  les  bas-reliefs  des  mineurs  découvert  prés  de  LInarès  [H.  San-  &o 
dars]  (photogravure).  Représentant  huit  mineurs  romains,  marchant  deux 
par  deux,  suivis  de  leur  centremaitre  portant  des  tenailles  et  une  cloche, 
les  jambes  nues  (et  non  revêtues,  comme  on  le  croyail,  d'un  pantalon),  f 


154  1903.    —   FRANCE. 

Aphrodite  ei  Eros,  groupe  de  Myrina  au  musée  d'Athènes  [S.  Reinach). 
Groupe   de  l'ancienne  collection  Mislhos.  Aphrodite  nue  lève  sa  sandale 
pour  en  menacer  Eros  accroupi.  1|  La  question  de  l'écriture  linéaire  dans  la 
Méditerranée  primitive   [R.  Weili].    On  a  cherché   à  tort   des  analogies 
5  entre  ies  signes  des  poteries  de  Kahun  et  Gurob,  d'Abydos,  de  Negadah  et 
l'écriture  linéaire  Cretoise.  L'écriture   linéaire  crétoise  dérive  évidemment 
de  la  semi-cursive  des  tablettes  de  Gnossos,  dont   on  cherchera  l'origine 
dans  les  hiéroglyphes  des  gemmes  insulaires.  L'écriture  linéaire  des  poteries 
égyptiennes  n'est  pas  autre  chose  qu'une  simplication  graphique  des  hiéro- 
10  glyphes  égyptiens  proprement  dits.   Ixs  analogies  de  certains  signes  sont 
donc  fortuits.  \  L'Aphrodite  Stuart  Welles  [J.  Offord  et  S.  ReiuachJ.  Ravis- 
sant  torse  nu  en  marbre,  trouvé  en  Egypte  ;   excellent  spécimen  de  ces 
«  Praxitèle  de  vitrine  »  si  goiités   dans  l'Egypte  grecque  et  romaine.  %  La 
sépulture   de  Chassenard  et  les  coins  monétaires  de  Paray-le-.Monial  [J. 
IB  Déchelette].  Tombe  gallo-romaine  découverte  en  1874   dans  un  dolium  à 
Chassenard  (Allier)  et  contenant  un  masque  en  fer,  deux  coins  monétaires 
(sans  effigie)  qqs  monnaies,  divers  objets  en  bronze  et  un  coffret  en  ivoire. 
Huit  coins  monétaires  en  bronze  découverts  à  Paray-le-Monial  et  dont  cinq 
sont  au  musée  de  S'  Germain  avec  effigies  d'Auguste,  Tibère  et  Caligula. 
ïO  \  Rectification  [S.    Reinach].    Le   catalogue  de   Mau  ne  contient   que  les 
ouvrages  d'archéologie  et  non  les  ouvrages   d'histoire  de  l'Institut  archéo- 
logique allemand  de  Rome.  K  Le  Musée  de  Naples  fS.  Reinach].  Réorgani- 
sation par  E.  Pais.  H  L'Héraklès  affligé  de  Lysippe  [S.  Reinach].  Reproduit 
sur  un  ivoire  byzantin  d'une  église  de  Xanlen.  K   Courbes  intentionnelles 
2'  [S.  Reinach].  Goodyear  en  a  découvert  dans  plusieurs  grands  monuments 
italiens.  ^  Découvertes  d'antiquités  grecques  en  Angleterre  [S.  Reinach]. 
Retrouvé  eu  Angleterre  dans  des  caves  ou  même  sous  des  remblais  de  terre 
beaucoup  de  sculptures    rapportées  de  Grèce  depuis  de  longues  années; 
ainsi  en  1902  deux  fragments  d'une  inscr.  célèbre  et  un  morceau  inédit  de 
^  la  frise  du  Parlhénon.  H  Découverte  d'une  verrerie  gallo-romaine  à  Sainte- 
Miinehould  (Marne)[P.  Colson].\L'éphèbe  adorant  de  Berlin  [S. Reinach). Ce 
n'est  pas  un  joueur  de  balle,  mais  un  adorant,  peut-être  une  copie  de  l'ado- 
rant de  Boedas,  fils  de   Lysippe.  1  Les  frontons  d'un  temple  d'Apollon  [S. 
Reinach].  Furtwangler  a  reconnu  que  trois  statues  Jacobsen  ont  fait  partie 
3^  des  frontons  d'un   temple  Ionien  d'Apollon  construit   vers  440.  H  Le  buste 
d'Acerenza    [S.    Reinach].    Delbrilck   croit    à  tort    qu'il    représente  non 
Julien,  mais  Frédéric  II  de  Hohenstaufen.  H   Les  fouilles  américaines  à 
Corinthe  [S.  Reinach].  Gorinthe  peut  être  aujourd'hui   visitée  comme  Del- 
phes et  Olympie.  f  Découverte  à  Apt  [A.  G.].   Beau  buste  de  Bacchus  en 
*o  bronze,  un  chien  sur  le  bras  droit,  un  canlhare  à  deux  anses  dans  la  main 
gauche.  H  Fouilles  de  Gela  [S.  Reinach].   Vases  peints  attiques  avec  inscr. 
H  Le  Musée  Dutuit  (S.  Reinach].  L'Hermès  des   Fins  d'Annecy  est  un  chef- 
d'œuvre  de  premier  ordre.  1[  La  ferrure  des  chevaux  dans  l'antiquité  [S. 
Reinach].   Bibliographie  de  cette  question  toujours  non  résolue.  Pas  une 
*5  preuve  de  la  ferrure  des  chevaux  avant  l'an   1000.  K  Cretica  [S.  Reinach]. 
Exposition  à  Londres  de  plans,  dessins,  etc.   des  fouilles  et  découvertes 
d'Evans.  H  Recueil  des  bas-reliefs  de  la  Gaule.  Espérandieu  en  a  été  chargé. 
U  Inscr.  grecques  de  Gerasa  restituées  par  Glermont-Ganneau.  H  H.  Omont, 
Misiions    archéologiques  françaises  en  Orient   aux   xvil«  et    XYIU"  siècles   [E. 
BO  Michon].  Aussi  important  pour  l'archoologie  figurée  que  pour  l'histoire  des 
mss.  f  T.  Reinach,  Uhisioire  par  les  monnaies  |P.  L.].  Essais  agréables  à 
lire  et  tous  fortement  documentés,  t  E.    Amélinbau,  Les  nouvelles  fouilles 
d'Abydos  [R.  Weill].  Utile  malgré  qqs  conclusions  discutables.  \  P.  Azan, 


REVUE   ARCHÉOLOGIQUE.  155 

Annibal  dans  les  Alpes  (A.  J.  Reinach].  Croit  sans  raisons  Rufflsantcs  qu'il  a 
passé  par  le  col  du  Clapier.  K  Lanciani,   The  deslruction  of  Ancient   Borne 
[R.  Gagnât].  Aussi  instructif  qu'attrayant.  %  Moreau  de  Néris,  I\'iris,  eapiiate 
des  Gaules  [S.  Reinach].  Antiquités  gallo-romaines.  ^  H.  Lechat,  Au  musée 
de  l'Acropole  d'Athènes  (S.  Reinach].  Réunion    d'articles  antérieurs  corrigéi  5 
et  remaniés.  L.  est  le  premier  «  Athénien  «qui  ait  su  analyser  intégralement 
une  œuvre  d'art.  \  H.  Wkynand,  Form  und  Dekoralion   dtr  rôm.  Grabsteine 
der  Rheinlande  [S.  Reinach].  Bien  informé  et  disposé  avec  méthode.  \  Car- 
ton, Le  théâtre  romain  de  Dougga  [A.  T.  VercontreJ-  L'auteur  ne  s'est  nulle- 
ment borné  à  cataloguer  des  débris,  mais  les  a  vérillôs  par  ua  commentaire  «o 
ingénieux  et  sûr.  K  R.  Lanciani,  Sioria  degli  seavi  di  lioma  I  [S.  Reinach]. 
Aucun  éloge  n'est  à  la  hauteur  du  service  désintéressé  que  L.  rend  aux 
études  d'archéologie  et  d'histoire.  H  P.  V.  G.  Baur,  Eileiihyia  [S.  Reinach]. 
Beaucoup  de  renseignements,  mais  peu  d'indépendance.  ^  F.  A.  Gbvabrt 
et  J.  C.  VoLLGRAFF,  Les  problèmes  musicaux  d'Aristote  [S.  Reinach].  Croient  à  15 
l'authenticité   malgré  des  interpolations,   t    V.  Bbrard,   Les  Phéniciens  et 
VOdyssée  I  [S.  Reinach].  Attachant  et  spirituel,  malgré  son  pansémitisme.  f 
\V.  DÔRPFELD,  Troja  und  /(ton  JS.  Reinach].  Excellent;  dispense  de  recourir 
aux  gravures  suspectes  de  Schlieraann.  \\  Mai-juin.   Le  pantalon  Gaulois 
[H.  d'Arbois  de  Jubainville].   Le  pantalon  des  Iraniens  passa  des  Scythes  20 
aux  Germains.  Les  Gaulois  l'empruntèrent  à  ces  derniers  et  le  passèrent 
aux  Romains,  qui  bientôt  le  raccourcirent  pour  en  faire  la  culotte.  ^  l'or- 
traits    d'Antiochus   IV    Epiphane   [J.    Sieveking].   Deux  anneaux  d'or  du 
Louvre  portent  sur  leur  chaton  le  portrait  d'un   prince  hellénistique   qui 
n'est  pas  un  Ptolémée  malgré  sa  coiffure   égyptienne,  mais  Antiochus  IV  »9 
Epiphane,  comme  le  prouvent  les  monnaies  de  son  vassal  Kamniskirès, 
celles  d'Antiochus  IV  lui-même  étant  inutilisables  au  point  de  vue  icono- 
graphique. 1[  Notes  de  mythologie  syrienne  ]R.  Dussaud].  H  Un  miroir  de 
bronze  à  l'Anliquarium  de  Berlin  [A.  Mahler].  Cortège  de  Dionysos  :  deux 
personnages  sur  trois  dérivent  de  statues  connues  (L'Arlemis  Rospigliosi  30 
et  le  Satyre  ivre),  f  Statuette  en  marbre  d'Aphrodite  de  la  coll.  Spink  à 
Londres  [S.  Reinach].  Aphrodite  Anadyomène   trouvée  en   Egypte.  Motif 
dérivant  du  tableau  d'Apelles  à  Cos  par  l'intermédiaire  d'une  statue  d'Eu- 
phranor  ou  de  son  fils  Sostratos.  t   Sur  le   bronze  d'Antioche  du  Musée 
Ottoman  [P.  Perdrizet].  Motif  Alexandrin  :  Hermès  coiffé  d'une  feuille  de  36 
lotus  lutte  contre  un  jeune  géant  Morne  coiffure  sur  un  Antinoos  trouvé  à 
Carthage.U  Une  très  vieilli;  idole  syrienne  du  Musée  Ottoman  [P.  Perdrizet]. 
Buste  de  femme  (?)  sur  une  baste  à  trois  pieds.  Age  inconnu.  H  Découverte 
à  Arles  de  bas-reliefs  romains.  \  L'ouverture  d'une   nouvelle  tombe  royale 
à  Thébes  [G.  Maspéro).  Tombeau  de  Thoutmosis  IV  découvert  en   1903.  ^  «0 
Bronzes  et  bijoux  du  Musée  de  Constantinople  JP.  Perdrizet].  Observations 
sur  le  catalogue  de  Joubin.  \  Fouilles  d'Orchomène  JS.  Reinach].  Trouvé  des 
inscr.  mycéniennes.  \  Une  tête  grecque  découverte  à  Londres  [S.  Reluach]. 
Tête  d'athlète  (iv»  s.)  trouvée  à  Arundel  Ilouse.  H   Le  Musée  de  Boston 
IS.  Reinach].  Acquisitions  récentes  d'antiquités.  V  S.  Mkkler,  Academicorum  ts 
philosophorum   index   llerculanensis   [S.   de  Ricci).   Edition    modèle.   Douze 
colonnes  inédites  de  texte.  H  K.  Lake,  Codex  4  of  the  Gospels  and  Ht  allie* 
[S.  de  Ricci].  Etude  sur  les  mss  1,  118,  131,  209  des  Evangiles.  1  P.  Dubuc, 
De  Sttessionum  ciuitate  [S.  de   Ricci].   Excellent.   \   Fr.   BOLL,   Sphaera  (Kr. 
Cnmont].  Ouvrage  fondamental  sur  l'astrologie  antique.  H  T.  R.  Glovbr,  50 
Life  and  letters  in  the  fourth  century  fS.  Reinach].  Agréable,  mais  de  seconde 
main,  surtout  d'après  des  travaux  français.  S\  T.    II,  juillet-août.  Inscr. 
égyptiennes  du  Sina'i  [R.  Weill].  Esquisse  de  la  bibliographie  du  Siuaï.  t 


156  1903.  —    FRANCE. 

L'Aphrodite  d'Arenberg  [J.  de  Mot].  Aphrodite  dénouant  sa  sandale,  marbre 
de  la  coll.  d'Arenberg  à  Bruxelles  et  bronze  de  la  coll.  de  Hirsch.  Nom- 
breuses variantes  de  ce  motif  se  rattachant  à  l'école  de  Lysippe.  %  Note  sur 
le  système  métrologique  de  Phédon  [E.  Bourguet].  Une  inscr.  de  Delphes 
B  nous  apprend  que  3  000  ij.i8i|ivoi  96iômveioi  valent  1875  médimnes  delphiques, 
ce  qui,  eu  supposant  que  ces  derniers  sont  éginéliques,  donne  ■45  1,46  pour 
le  médimne  de  Pheidon  :  c'est  précisément  l'unité  de  mesure  du  TTiXwna  de 
(iytheion.  t  Inscr.  bilingue  de  Deir  el-Qala'a  dans  le  Liban  près  de  Béryte 
[S.  Ronzevalle].  Dédicace  à  Balmarcod  et  à  Sima  ;    liste  des  mentions  de 

10  cette  dernière  divinité  que  R.  croit  identique  avec  Sémiramis.  %  Une  inscr. 
grecque  d'Egypte,  communiquée  par  Daltari  [S.  de  Ricci].  Long  décret 
honorifique  très  mutilé  de  l'époque  de  Bérénice  III  ou  IV  ;  liste  des  décrets 
ptolémaïques  connus,  f  Enquête  sur  l'épigraphie  chrétienne  d'Afrique 
[P.  Monceaux].  Premier  chapitre  d'un  travail  d'ensemble  sur  la  question. 

15  Recueil  des  inscriptions  grecques  (1-74),  publiées  pour  la  plupart  en  minus- 
cule. K  Noies  de  mythologie  Syrienne  :  une  réplique  perdue  de  Jupiter 
Iléliopolitain  [R.  Dussaud].  f  Statues  gallo-romaines  découvertes  à  Sireuil 
(Charente)  ]A.  Favraud].  Deux  torses  drapés,  dont  l'un  accompagné  d'un 
serpent  ailé.  U  La  tiare  dite  de  Saïtapharuès  |S.  Reinach].  Histoire  complète 

M  de  la  controverse  ;  exposé  des  deux  thèses  actuellement  en  présence  sur 
l'authenticité  de  certains  motifs  et  de  l'inscr.  f  Fouilles  de  Gezer  [S.  Rei- 
nach]. Six  couches  superposées  dont  la  première  préhistorique.  1[  Cretica 
[S.  Reinach].  Fouilles  de  Ualbherr  à  Phaestos  et  d'Evans  à  Gnossos.  f  Un 
poids  de  tisserand  [R.  Engelmanu].  En  terre  cuite,  au  musée  de  Brindisi, 

25  portant  une  chouette;  un  objet  semblable  trouvé  à  Tarente  est  publié  par 
Perdrizet,  Mélanges  Perrot.  f  Encrier  en  terre  cuite  [S.  Reinach].  Epoque 
gallo-romaine.  Découvert  au  Mas  d'Agenais.  \  Les  voyages  de  Cockerell 
[S.  Reinach].  Son  fils  vient  de  publier  ses  lettres  d'Orient.  1  Un  nouveau 
sarcophage  chrétien  [S.  Reinach].  Trouvé  à   Rome  à  S.  Maria  Antiqua.  If 

30  Vase  de  la  collection  Golson  JS.  Reinach].  Vase  samien.  Orphée  au  milieu 
des  animaux.  \  Inauguration  de  salles  nouvelles  au  Musée  du  Bardo.  Tra- 
vaux énormes  de  Gauckler  et  de  ses  collaborateurs.  ^  C.  Jullian,  Sur  le 
mode  de  formation  des  cités  gauloises  [S.  Reinach].  L'auteur  n'écrit  jamais 
sans  enseigner  quelque  chose,  t  R.   Leonhard,   PapMagonische   Denkmàler 

35  JS.  Reinach).  Les  tombes  rupestres  de  la  Paphlagonie  font  suite  aux  monu- 
ments hittites  du  Nord.  U  G.  Garrihrb,  Les  cimetières  de  l'époque  du  Bas- 
Empire  de  Pouzilhac,  Arpaillurgues  et  autres  lieux  du  département  du  Gard 
[S.  Reinach].  Crânes  percés  de  clous  symboliques.  H  M.  Rostowzbw, 
Tesserarum  Urbis  liomae  et  suburbi  plumhearum  sylloge    [S.    Reinach],  A   fait 

W  pour  les  plombs  romains  ce  que  G.  Schlumberger  a  fait  pour  les  plombs 
byzantins.  HK  Sept.-oct.  Le  Sarapis  de  Bryaxis  [W.  Amelung].  La  grande 
statue  de  Sarapis  assis  au  Sarapeion  d'Alexandrie  était  une  œuvre  grecque 
de  Bryaxis  dont  il  reste  de  nombreuses  répliques.  L'auteur  en  énumère 
plus  de  trente  et  attribue  au  même  artiste  le  Zeus  d'Otricoli  et  un  Zens  de 

*6  Madrid,  f  Athlète  vainqueur  en  prière,  bas-relief  grec  [IL  Lechat].  Petit 
relief  votif  de  mauvais  travail,  important  pour  la  restauration  du  Retende 
Knabe  de  Berlin.  H  D'une  certaine  espèce  de  reliefs  archaïsants  [P.  Perdri- 
zet]. Très  médiocre  bas-relief  archaïsant  du  musée  de  Constantinople  ;  série 
de  monuments  analogues,  notamment  relief  de  Wilton-house  et  Héraklès 

80  Karapanos.  t  La  Méduse  Biadelli  [J.  Sieveking].  Très  beau  masque  appa- 
renté à  la  Méduse  Rondanini  et  aux  Méduses  Torlonia.  A  conservé  son 
socle  antique.  Dérive  d'un  original  de  bronze  du  v«  siècle.  H  Inscr.  égyp- 
tiennes du  Sinaï  [R.  Weill].  Bas-reliefs  thiuites  du  Ouady-Magharah  d'après 


REVUE  ARCHÉOLOGIQUE.  V>1 

les  estampages  du  Br.  Muséum.  H  Enquête  sur  l'épigraphie  chrétienne 
d'Afrique  [P.  Monceaux].  Fin  du  recueil  des  inscr.  grecques  chrétiennes 
repro'luites  pour  la  plupart  en  minuscule.  K  Un  papyrus  latin  d'Egypte 
[S.  do  Ricci].  Le  pap.  Amherst  27  contient  une  constitution  de  l'an  294 
adressée  à  un  personnage  nommé  dans  les  Fragmenta  Valicana  281.  1  » 
Catalogue  illustré  des  antiquités  chrétiennes  de  la  Gaule  exposées  dans  la 
Chapelle  do  St-Louis  au  château  de  St-Germain,  sarcophages,  bas-reliefs, 
inscriptions,  etc.  ]S.  de  R.].  t  Les  études  copies  en  Russie  et  les  travaux 
de  von  Lemm  [S.  de  Ricci].  Analyse  détaillée  d'une  vingtaine  de  travaux 
sur  la  langue  copte.  Henseigiiements  sur  les  mss  coptes  en  Russie.  H  10 
M.  Strzjgowski  et  la  «  question  byzantine  [S.  ReinachJ.  Exposé  des  thèses 
de  ce  savant  sur  l'origine  orientale  de  l'art  byzantin  et  son  indépendance 
absolue  à  l'égard  de  l'art  de  la  péninsule  italique.  Deux  courants  :  l'Asie 
Mineure  et  l'Egypte,  dont  la  fusion  s'opère  à  Byzance.  If  Un  manche  de 
patère  [S.  Reinach].  Trouvé  près  d'Aden.  Style  Alexandrin.  H  Masques-  15 
visières  de  Russie  [A.  Bobiinskoyj.  Masques  en  for  d'époque  inconnue; 
gravure.  H  Le  trésor  de  Bosco-Reale  |A.  Andréj.  Histoire  de  la  réparation 
des  pièces,  f  Bains  romains  d'Izernore  (S.  Reiuaclij.  Fouilles  de  Michaillard. 
H  L'insiilut  archéologique  de  Vienne  [G.  Lafaye].  Travaux,  fouilles  et 
publications  en  1902-03.  H  Tombeaux  archaïques  à  Rome  [S.  ReinachJ.  M 
Trouvés  près  du  temple  d'Anlonin  et  de  Faustine.  f  Les  Thraces  en  Egypte 
[S.  Reinach].  K.  Blind  croit  Thrace  un  cadavre  à  cheveux  blouds-rouges 
trouvé  en  Egypte.  \  Nouvelles  Eponas  [S.  Reinach).  Suppléments  à  ses 
listes  antérieures,  Epona  serait  Ep-ôna  la  source-cheval  ou  source  du 
cheval  =  "Iiz-ko-j  xprivrj.  K  La  statue  de  Cerigotto  fS.  Reinach'.  N'est  ni  Praxi-  M 
lélien,  ni  Scopasieu  ;  est-ce  même  un  original  grec?  f  Nouvelles  et  extra- 
ordinaires découvertes  de  papyrus  [S.  Reinach].  Fouilles  d'Oxyrhynchus.  \ 
Une  mission  française  en  Tripolitaine  [G.  R.].  Importantes  découvertes  de 
la  mission  Mehier  de  Malhuisieulx.  ^  Encore  le  buste  d'Acerenza  [S.  Rei- 
nachJ. R.  Dieterich  ne  le  croit  pas  médiéval.  H  Lettres  de  savants  |S.  Rei-  30 
nach].  Lettres  de  Villoison  et  de  De  Sacy  copiées  aux  Arch.  nat.  ^  Abdbl 
Aziz  Nazmi,  La  médecini;  au  temps  des  Pharaons  [X.].  L'auteur  ne  sait  ni 
l'allemand  ni  le  latin.  \  E.  Petbrsbn,  Trajan's  Dakische  Kriege  nach  dem 
SàiUenrelief  erziïhlt  t.  11  IS.  Reinach].  Contient  la  deuxième  guerre  dacique. 
Devrait  être  plus  copieusement  illustré.  H  A.  Boxlbr,  l'récis  des  institutions  36 
publiques  de  la  Grèce  et  de  Rome  [S.  Reinach].  (iénéralement  exact.  Kecom- 
mandable  pour  ceux  seulement  qui  savent  déjà.  K  J.  Dbchblbttk,  L'oppidum 
de  Bihracle.  Guide  du  touriste  [S.  Reinach].  Très  bien  fait.  Quelques  correc- 
tions de  détail.  1|  A.  VaiSSIEII,  l'orte  Noire,  Parc  antique  de  Besançon  [S.  Rei- 
nach]. Oa  voudrait  des  photographies.  \  P.  Batii'FOL,  La  légende  de  Sainte  «0 
Thaïs  [X.].  A  propos  des  fantaisies  de  A.  Gayet  sur  une  inscr.  mal  comprise. 
H  Muséum  of  Fine  Arts,  Boston  [S.  Reinach].  27"  rapport  annuel  sur  les 
accroissements  de  cette  riche  collection  d'antiques.  H  L.  db  Pauw  et 
Ë.  HUBLARD,  Notice  sur  des  antiquités  ...  d^Angre-Roisin  [S.  Reinach].  Anti- 
quités préhistoriques,  romaines  et  franques.  1[  H.  Dessau,  Inscriptiones  46 
latinae  seleclae  11,  1  [S.  de  Ricci].  Beau  et  bon  volume.  H  F.  Spiro,  Pausaniae 
Graeciae  descriptio  I  JS'.  Reinach].  La  1"  éd.  critique  depuis  1839.  Sobre  de 
conjectures,  t  Fr.  StudniCzka,  Der  Farnesische  Slier  und  die  Dtrkegruppe 
des  ApoUonios  und  Touriskos  [S.  Reinach].  L'Antiope  est  une  addition  du 
copiste  romain.  If  Fr.  Scott,  Portraitures  of  Julius  Caesar  [S.  Reinach],  60 
Intéressant,  malgré  de  l'inexpérience.  Illustrât  i  en  iregalf.  H  Fa  ankfur- 
tbr,  Regisler  lu  den  archàologischen  epigraphtschen  Mitiheilungen  aus  Oetter- 
reich-Hungarn  I-.\X  [A.  M.J.  Très  utile.  \  A.  DiktbriCH,  Eine  Mithraslilurgie 


158  1903.    —    FRANCE. 

fS.  Reinach].  Etude  sur  le  papyrus  magique  de  Paris.  Ni  très  bien  composé, 
ni  très  bien  écrit.  If  G.  Weickbr,  Der  Seelenvogel  in  der  allen  LUleratur  und 
Kunsi.  Monographie  modèle. Corpus  des  monuments  où  sont  figurées  des 
Sirènes,  f  UwarOW,  Die  Sammlungen  des  Kaukasischen  Muneum.  V  Archaeologie 

5  [S.  ReinachJ.  Précieux  catalogue  illustré  du  Musée  de  Tiflis.  If  II.  I.echat, 
Catalogue  sommaire  du  Musée  de  Moulages  (de  Lyon)  [S.  Reinach].  Excellent  ; 
le  premier  catalogue  scientifique  de  ce  genre  publié  en  France.  ^1  Nov.- 
Déc.  Une  statuette  de  Bendis  [F.  CumontJ.  En  marbre,  trouvée  à  Athènes 
(coll.  Warocqué).  La  seule  statue  connue  de  l'Artemis  ihrace,  Bendis.  If  Un 

10  relief  céramique  de  Lezoux  emprunté  au  groupe  du  Laocoon  fj.  Dechelette]. 
Cinq  épreuves  inédites  d'un  poinçon  de  céramiste  de  Lezoux  représentent 
le  Dis  aîné  de  Laocoon  :  seule  réplique  antique  certaine  de  tout  ou  partie 
du  groupe  célèbre.  Autre  relief  céramique  avec  le  supplice  de  Marsyas.  ^ 
Syriaca  [P.  Perdrizet].  Sur  l'origine  égyptienne  de  Jupiter  héliopolitain.  Sur 

!!>  une  statuette  en  bronze  du  Br.  Muséum,  la  barbiche  à  l'égypiienneest  très 
distincte.  If  Athlète  vainqueur]  IL  Lechat].  Le  bas-relief  publié  dans  le  fasc. 
précédent  avait  été  trouvé  en  1884  à  Némée  par  Cousin  et  Dûrrbach.  1|  Les 
Musées  Nalionaux  en  1902  [L.  Bonnat].  Liste  des  acquisitions  du  Louvre. 
If  Une  fibule  espagnole  [S.  Reinach].  Fibule  en  bronze  de  la  coll.  Sandars. 

20  %  Notes  de  voyage  [S.  Reinach].  Musées  et  bibliothèques  de  la  Suisse  et  de 
l'Allemagne  occidentale.  %  Das  Rômische  Limes  in  Oesterreich  IV  [R.  Cagnat]. 
Suite  des  fouilles  de  Carnuntum.  f  Th.  Schrbibbr,  Studien  Uber  das  Bildniss 
Alexanders  des  Grossen.  Vaste  et  solide  érudition.  ^  R.  Delbbuck,  Die  drei 
Tempel  am  Forum  Holitorium  in  Rom.  [S.  Reinach].  Important  pour  l'histoire 

2B  de  l'architecture.  ^  Bulletin  de  la  société  archéologique  de  Sousse  I  [S.  Reinach]. 
Nombreuses  découvertes  nouvelles.  ^  A.  Gaybt,  ^'olice  relative  aux  objets 
recueillis  à  Antinoë  en  490i-i90S  [R.  Gagnât].  Vêtements  plus  riches  que 
ceux  trouvés  les  autres  années.  If  Harvard  Studies  in  clans,  philology. 
Greenough  mémorial  volume  <  cf.  supra  p.  131  >  fS-  Reinach].  Bon  mémoire 

30  sur  les  mss  de  Térence.  f  Cette  Revue  contient  en  outre  une  Revue  des 

publications  épigraphiques  relatives  à  l'antiquité  romaine  [R.  Cagnat  et  M. 

Besnier],  uu  Bulletin  mensuel  de  l'Acad.  des  Inscr.  et  le  c.  r.  de  la  Société 

des  Antiquaires  de  France.  Sbymour  db  Ricci. 

Revue  Celtique,  t.  XXIV.  N»  1.  Notes  d'onomastique  pyrénéenne  [S.  de 

35  Ricci].  Deux  listes  alphabétiques  des  noms  propres  indigènes  qui  se  ren- 
contrent dans  les  inscr.  rom.  des  Pyrénées;  la  première  contiennes  noms  de 
divinités  au  datif  ;  la  deuxième,  les  noms  de  personnes  au  nominatif.  If 
Chronique  [D'Arbois  de  Jubainville].  Critique  d'une  étymologie  du  mot 
Noël  proposée  par  Ed.  Halter.  If   Mélanges  linguistiques  offerts  à  A.  Meillet.  ^ 

*0  Df  J.  Mbynibr,  Les  noms  de  lieux  romains  en  France  et  à  l'étranger.  L'auteur 
a  une  étrange  idée  du  gaulois  et  cite  de  travers  les  commentaires  de  César; 
lapsus  extraordinaires.  f;\.B.  lluY pbrs,  The  prayer  Book  of  Aedelualdthe  Bishop. 
Se  divise  en  5  parties  :  1°  une  prière  en  anglo-saxon  ;  2»  les  vérités  de  la 
Passion  et  de  la  Résurrection  tirées  des  évangiles,  en  latin  ;  3"  74  prières  ou 

«  hymnes  latines  ;  4»  choix  de  psaumes  en  latin  ;  3»  un  dialogue,  en  latin, 
entre  J.-G  ,  Adam  et  Eve,  aux  enfers.  Publication  faite  avec  grand  soin.  ^ 
J.  Vendrybs,  De  hibernicis  vocabulis  quse  a  latina  lingua  originem  irahunl. 
Eloges  ;  quelques  observations  de  détail.  Yi  N°  2.  Conquête  par  les  Gaulois 
de  la  région  située  entre  le    Rhin  et  l'Atlantique  au  N.    des    Pyrénées 

80  [D'Arbois  de  Jubainville].  Il  y  a  eu  dans  cette  région  deux  grandes  inva- 
sions celtiques.  La  !'•  eut  lieu  vers  600  av.  J  -G.  La  domination  ligurienne 
a  précédé  la  conquête  gauloise  ;  traces  de  cette  domination.  La  2«  eut  lieu 
vers  300  av.  J.-C.  ou  un  peu  après.  Ilannibal  allant  d'Espagne  en  Italie  ne 


REVUE   CRITIQUE   D'hISTOIRE   ET   DE   LITTÉRATURE.  159 

rencontra  que  des  Gaulois.  Menliou,  d'après  César  et  Tacite,  des  noras  des 
peuples  gaulois  nouveaux  venus  entre  la  Seine,  la  Marne  et  le  Rhin.  ^ 
Etymologies  irlandaises  [Meillet].  1  Doe,  «  tardus  »  fait  partie  de  la  famille 
du  latin  «  dûdura  »,  iiomér.  a(F)Vîv,  8(F)r,pùc  etc.  ^  Chronique  [D'Arbois  de 
Jubainville].  Nouvelles  Inscr.  du  l'uy-de-DOme.  Communication  de  Héron  5 
de  Villefosse  à  l'Académie  des  Inscriptions.  K  DuBUC,  De  Suessionum  civilale. 
Analyse.  H  Ascoli,  Glossarium  palaeohibernicum.  Cette  livraison  sera  lue  avec 
un  vif  intérêt.  H  La  légende  de  .Midasaux  oreilles  d'âne  a  pénétré  en  Irlande  ; 
on  la  trouve  dans  un  texte  publié  par  W.  Slokes  dans  la  Revue  Celtique, 
t.  II,  p.  196,  et  dans  un  texte  que  vient  de  donner  Kuno  Meyer  dans  les  lo 
«  Otia  Merseiana»,  t. III,  p. -46. t  B.  Krusch,  Scripjo/-(?s  rerummevovingicarum , 
l.  IV.  On  y  trouve  des  noms  de  lieux  d'origine  celtique.  H  Dans  le  Festschrifl 
zu  Otto  Ilirschfeld,  figure  un  mémoire  de  C  Jullian  sur  le  mode  de  formation 
des  cités  gauloises.  K  W.  STOKBS,/ri.'î/i  Etymologies,  citations  de  quelques 
noms.  If  II.  NissoN,  Itatische  Landeskunde,  t.  II.  Analyse  succincte.  ^^  15 
N»  3.  Le  «  Candetum  »  gaulois  [D'Arbois  de  JubainvilleJ.  On  sait  par 
Columelle  et  Isidore  de  Séville  que  celte  mesure  rurale  était  un  carré 
dont  le  côté  avait  150  pieds  romains  de  longueur,  ce  qui  représente  une 
mesure  gauloise  égale  à  un  pied  romain  et  demi  multipliée  par  cent,  or  le 
pied  romain  et  demi  c'est  la  coudée  «  cubitus  »  égale  à  0"4'i'i.  La  coudée  îO 
rend  aussi  compte  de  la  lieue  gauloise  qui  vaut  2-220'°'  c.  a  d.  0,4'i4x5000.  Il 
y  avait  aussi  un  «  candetum  »  urbain  dont  le  côté  valait  cent  pieds  romains. 
f  Chronique  [D'Arbois  de  Jubainville].  A.  Meillbt.  Introduction  à  l'élude 
comparative  des  langues  indo-européennes.  Eloges  ;  mais  regret  de  ne  pas  voir 
plus  souvent  le  celtique  dans  ce  livre.  %  P.  Boyé,  Les  Hautes  Chaumes  des  25 
Vosges.  Ce  sont  les  «  Sumraae  Campaniae»  mentionnées  dans  un  diplôme 
de  948.  Etyraologie  du  mot  chaume,  bas  lat.  «  calsuc  »,  qui  était  p.  ê.  ligure; 
terrains  ainsi  qualifiés.  ^  Réclamation  de  Vendryes  au  sujet  de  l'étymologie 
de  «  ueruex  »  <R.  d.  R.  XXVI,  214,  18>.  Ht-  N°  4.  Questioni  di  diritto  Cel- 
tico  [F.  P.  Carofœlo].  I.  Avant  la  conquête  romaine.  II.  La  propriété  dans  la  W 
Gaule  Transalpine  au  temps  de  César.  III.  La  famille.  A.  J. 

Revue  critique  d'histoire  et  de  littérature.  N.  S.  T.  5h,  37»  année, 
1903,  Ei  jr.  W.  Spibgelberg  u.  R.  Pôrtnbr,  Aegyplische  Grabsleine  und  Denk- 
sleine  aus  suddeutschen  Sammlnngen  [G.  Maspero].  Conservera  toujours  une 
valeur  réelle.  H  A.  St.  G.  CaULFBILD,  The  Temple  of  the  Kings  al  Abydos  [G.  35 
Maspero].  Bon.  f  .ii-chiv  fiir  Papyrusforschung  und  verviandte  gebiete  I,II  hersg. 
von  U.  WiLCKBN  [P.  Jouguet].  Très  utile.  If  Fa.  Blass,  Die  Itylhmen  der 
allischen  Kunstprosa  :  Isokrates,  Demosthenes,  Ptato  lAlb.  Martin].  Intéressant. 
\  Ad.  DsrsSMANN,  Ein  Original- Dokument  aus  der  Dioklelianischen  Chrislen- 
verfolgung  ;  Papyrus  713  des  Brilish- Muséum.  Excellent.  \  Wilh.  Mbybr,  Der  40 
Gelegenheitsdichler  Venanlius  Foriunatus  [P.  Lejay].  Bon.  fif  12  jr.  Ed.  Mbybr, 
Geschichte  des  Alteri/tums,  V.  [M.  Croisetj.  Fait  honneur  à  la  science  contem- 
poraine. If  Papers  of  the  Brilish  school  al  Rome  I  [R.  Gagnai).  Bon  début.  ^  Al. 
Graham.  Roman  Africa  [R.  Gagnât].  Réserves  à  faire.  If  P.  Fournbrbt,  Les 
biens  d'église  après  les  édits  de  proscription  [P.  Lejay].  Rendra  service.  ^  Joh.  4B 
GeffCKBN,  Die  Oracula  Sihyllina  ;  —  Id.,  Komposition  und  Enstehungsteit  der 
Oracula  Sibyllina  |P.  Ljayl.  Eloges.  \^  19  jr.  J.  A.  Hbikbl,  Eusebiut  Werke, 
1  [P.  Lejay^  Éloges.  \  II.  Zimmbr,  Pelagius  in  Irland  [P.  Lfjay].  Bon.  It  26 
jr.  DrumaN,  Geschichte  Roms  in  seinem  O'ebergange  von  der  repuhlikanischen 
zur  monarch.  Verfassung,  2*  éd.  par  P.  GrObbb  [P.  G.].  Soigné  1  A.  RoLANDO,  sa 
Vronologia  storica  :  Roma  fino  al  termine  deW  Impero  d^Oceidente  [J.  Toulain]. 
Qqs  critiques.  If  J.  CondaMIN  et  J.  B.  Vanbl,  Martyrologe  de  la  sainte  Église 
de  Lyon  (P.  L.].  Utile.  If  O.  v.  Gbbhardt,  Passio  S.  Thectae  virginis  [P.  Lejay]. 


160  1903    —    FRANCE. 

Mérite  notre  reconnaissance.  H  G.  Schlumbbrger,  L'épopée  byzantine;  — 
G.  IIaSELOFF,  Codex  l'urpureus  ftossanensis  ;  —  G.  MlLLBT,  l.e  monastère  de 
Oaphni  ;  —  De  Beylté,  Whabitation  byzantine  [Gli.  Diehl].  Bons  en  général. 
\  L'histoire  de  l'antiquité  d'Ed.  Meyer  et  le  Papyrus  de  Strasbourg  [Eug. 
5  Cavagnac].  Importance  du  papyrus.  HH  2  févr.  R.  Alex.  Nkil,  The  Knights  of 
Arislophanes  [Alb.  Martin).  Soigné.  H  Ad.  Harnack,  Diodor  von  Tarxus  [P. 
LejayJ.  Bon.  1  Articles  d'Alb.  Martin  sur  Francottb,  Formation  des  villes 
dans  la  Grèce  ancietme;  —  Altknbubg,  Médée  d'Euripide ;de  E.T.surS.  LiNDK, 
Adversaria  in  Latinos  scriptores  ;   Zingeri.e,  Tite-Live,  l.  43.  \1  9  fév.  Demo- 

10  lische  Papyri  atis  den  Konigl.  Museen  zu  Berlin  [G.  Maspero].  Très  utile.  H  U. 
WlLCKEN,  Archiv  fur  Papyrusforschung  und  verivandle  Oebiete  l  (H. G.]. Entre- 
prise utile.  U  Sandb  b  Castro,  Egypto  [H.  G.].  A  en  somme  sa  valeur  pro- 
pre. \  Capart,  Recueil  de  monuments  égyptiens  [G.  Maspero].  Mérite  d'être 
continué.  ^  II.  d'ArboiS  de  Jubainville,    Principaux  auteurs  de  l'antiquité  à 

16  consulter  sur  l'histoire  des  Celles  [G.  Dotlin].  Important.  %  G.  CUHCIO,  Poeti 
latini  minori  [E.  T.].  Soigné.  tH  16  fév.  W.  Altmann,  Architeklur  und  Orna- 
menlik  der  anliken  Sarkophage  [M.  G.].  Rendra  des  services.  1[  Ch.  Guig.nb- 
BERT,  TertuUien  [P.  Monceaux].  Contribution  importante  à  l'histoire  du 
christianisme  primitif.  W  23  fév.  P.  Mazon,  VOrestie  d'Eschyle  [M.  Croiset]. 

20  Œuvre  d'un  helléniste  pénétrant  et  consciencieux.  Ulf  2  mars.  Fr.  Beck, 
Untersuchungtn  zu  den  Handschriften  Lucans  [P.  Lejay].  L'ensemble  de  l'ou- 
vrage restera.  ^  E.  Dognée,  Un  officier  de  l'armée  :1e  Varus  [R.  C]  Sans 
valeur.  ^H  9  mars.  D.  Fava,  Gli  Epigrammi  di  Platane  [My].  Quelques  bonnes 
discussions,  f   W.  A.    EckblS,  "Qazt  as  an  index  of  atyle  in   the  oralors  ;  — 

26  H.  A.  Hamilton,  The  négative  compounds  in  Greek  [My].  Bons,  f  O.  Basinbr, 
Ludi  saeculares  [E.  Blanguernon].  Savante  monographie.  Ht  10  mars.  G.  F, 
Lbhmann,  Beitrdge  zur  alten  Geschichle  [Am.  Ilauvette].  Savante  publication. 
If  E.  FabkiGIUS,  0.  V.  Sarwey  et  F.  Hettner,  Der  obergermanisch-raelische 
Limes  des  ftomerreiches  [R.  Gagnât],  Bon.  HH   23  mars.   J.  Burnet.   Platonis 

30  opei-a,  t.  2;  —  le  même,  Platonis  Bes  Publica  [-My].  Éloges.  U  G.  Sgh.mid,  De 
Pnndaro  venatore  homerico  et  de  capra  aegagro  [My].  Intéressant. f  P.  PaSBLLA, 
La  poesia  convivale  dei  greci  [My].  Superficiel.  H  R.  PiCHON,  De  sermone  ama- 
torio  apud  latinos  elegiarum  scriptores  [A.  Cartault].  Travail  considérable.  1[ 
H.  MaHUCCHI,  Eléments  d'archéologie  chrétienne;  —  J.  B.  Dufresne,  Les  cryptes 

36  vaticaties  [J.  B.  Ch.j.  Éloges.  ^  L.  Bayard,  De  gerundiui  et  gerundii  ui  anliquis- 
sima  et  usu  recenliore  [P.  L.].  Utile.  Kt  30  mars.  E.  Schrader,  Keilinschrift- 
liche  Bibliolhek.  P.  Jbnsbn,  Assyrisch-Babylonische  Mylhen  und  Epen  ;  C.  H. 
W.  JOHNS,  An  assyrian  Domsday  Book  [F.  Thureau-Oangin].  Éloges.  ^  D.  B. 
MONRO  et  Th.  W.  Allbn,  llomen  opéra  [My].   Bon.  H  G.  Tholin,  De  obliqua 

40  oratione  apud  Thucydidem  [Am.  Hauvetle].  Éloges.  ^  W.  Rhys  Robbrts, 
Demelrius.  On  Style  [Am.  Hauvolte].  Utile  contribution  à  l'histoire  de  la 
critique  chez  les  Grecs,  f  Santi  Gonsoli,  L'autore  del  libro.  De  origine  et 
situ  Germanorum  [Emile  Thomas].  Beaucoup  de  travail  dépensé  eu  pure 
perte.  Hlf   G  av.  II.  Leghat,  Au  Musée  de  l'Acropole  d'Athènes   [L.].    Bon.  f  J. 

45  JfjTHNBR,  Der  Gymnastikos  des  Philostralos  [My].  Plein  do  qualités,  f  i3  avr. 
P.  COUVREUR,  Hermiae  Alexandrini  in  Platonis  Phaedrum  scholii  ad  fidem 
codicis  Parisini  1810  [Myl.  Excellent.  1  J.  M.  Julien  et  II.  L.  de  Pérbra, 
Eschine,  Discours  sur  l'Ambassade  [My].  En  somme  utile.  If  W.  L.  NewmaN, 
The  Politics  of  Arislotle  [My].   Grande    importance.  1|1[  21)  avr.    II.  Kuehle- 

50  WBlN,  Hippocratis  opéra  quae  ferunlur  omnia.  t.  2  [My].  Critique  indécise.  If 
H.  UlKT,  Handbuch  der  gviech.  Laut-  und  Formenlehre;  —  A.  GbrCKB,  Abriss 
der  griech.  Lautlehre  [My].  Quelques  réserves.  \  Articles  de  P.  Lejay, 
sur  P.  Maass,  Studien  ium  poetischen  Plural  (en  latin)  ;  —  Wetman  et  Land- 


REVUE   CRITIQUE   d'hISTOIRE   ET   DE   LITTÉRATURE.  l6l 

c.RAF,  Die  Epilome  des  Julius  Exupei-anlius.  f^  27  avr.  Fr.  BBYSCHt.AO,  Die 
Auktage  des  Sokrates  fMy].  Solirle  et  bien  mené.  \  K.  Odbr,  Vlaudii  Hermtri 
Mulomedicina  [My).  Édition  excellente.  K  S.  Mbklbr,  Academicorum  philoso- 
phorum  Index  fierculanensis  [My].  Bon.  1[  Ru(i.  Wbynand,  De  dpporum  Ger- 
maniae  romatiorum  ornamentis  (R.  Gagnai].  Instructif,  mais  dans  une  cer-  » 
taine  mesure.  If  D.  Ferd.  CabrOL,  Dictionnaire  d'archéologie  chrétienne  et  de 
liturgie  [P.  Lejay].  Erudition  saine.  \S  4  mai.  Alf.  LoiSY,  Études  évangéiiques 
[M.  Vernes].  Éloges,  f  H.  Omont,  Anthologie  de  poètes  latins,  dite  de  Saumaise 
[P.  Lejay].  Reproduction  utile  de  ce  ms.  f  H.  Wbil,  Éludes  de  littérature  et 
de  rythmique  grecque  (Am.  Hauvette|.  Très  important.  If  Articles  d'Alb.  Mar-  10 
tin  sur  J.  Mesk,  Isokrates  Panegyrikos  et  R.  Sbwbra,  Lysias  Reden  ùber  Era- 
tnsthenes  und  ûber  den  Oelhaum;  sur  0.  ALTBNBURa,  Euripidis  Hippobjtos  ;  sur 
Fbrrai-Fbaccaroli,  Lisia,  Orazione  scelle  ;  sur  BartOLOTTO-Rassi,  Demos- 
t'ne,  le  tre  ora:iioni  contrn  Filippo  ;  sur  C.  O.  ZURBTri,  Omero,  l'Iliade,  ll-iO. 
Iflf  11  mai.  Prinz  et  Wegklbin,  Euripidis  fabutae.  vol.  3,  fasc.  5  et  6  ;  —  16 
Wbcklkin,  Aeschijlos  Sieben  geçien  Theben  ;  —  V.  InaMA,  Eschilo  I  selle  a  Tebr  ; 
—  E.  S.  Shuckburgh.  The  Aniigone  of  Sophocles  [Alb.  Martin].  Eloges,  f 
H.  Omont,  Missions  archéologiques  françaises  en  Orient  aux  XVII*  et  XVIU» 
siècles  [L.  H.  I.abande].  Publication  de  documents  très  intéressants,  m  18 
mai.  E.  SCHBadbr.  Die  KHHnschriften  und  das  aile  Testament,  3*  éd.  par  H.  M 
Zimmbrn  et  H.  WiNCKLBR  1  —  A.  JERBMIAS,  Im  Kampfe  sum  Babel  und  Bxbel 
[Alf.  Loisy].  Éloges.  %  W.  Wredb,  Die  Echtheil  des  zweiten  Thessalonischers- 
briefs  [Alf.  Loisy).  Bon.  f  Georg  Wbicker,  Der  Seelenvogel  in  der  allen  Lilte- 
ratw  und  Kunsi  [A.  de  Ridder].  Mérite  notre  reconnaissance.  %  U.  v.  Wila- 
MOWITZ-MÔLLENDORFF,  Der  Unterricht  im  Griechen[i.  Bidez].  Voit  les  choses  Î6 
de  haut  et  de  loin.  If^  25  mai.  H.  Dibls,  l'oetarum  philosophorum  fragmenta 
]J.  Bidez].  Grands  éloges.  ^  H.  A.  J.  MunrO,  T.  Lucreti  Cari  De  rerumnatura, 
3' livre  trad.  par  A.  Rbymond  [P.  Lejay].  Très  méritoire.  Iflf  1  jn.  H.  Dibls, 
Die  Fragmente  der  Vorsokratiker,  Griechisch  und  Deulsch  [J.  Bidezj.  Signaler 
cet  ouvrage,  c'est  le  recommander.  1[  R.  UarESTB,  Nouvelles  études  d'histoire  du  30 
droit  [Gh.  M.].  S'occupe  beaucoup  du  droit  grec.  ^  8  jn.  F.  Martin,  Textes 
religieux,  assyriens  et  babyloniens  [Alf.  Loisy].  Satisfaisant.  ^  DbssaU,  Inscrip- 
tiones  latinae  selectae,  2,  1  [R.  Gagnât].  Eloges.  K  L.  Bavard,  Le  Latin  de 
S.  Cyprien  [P.  Lejayj.  Ce  livre  prend  et  gardera  une  place  distinguée  dans 
l'histoire  de  la  langue  latine.  ^t'Sju.  A.  Mbii.lbt, Introduction  à  l'étude  corn-  38 
paralive  des  Langws  indo-européennes  [V.  Henry].  Œuvre  capitale.  If  G. 
SCHENKL  et  Aem.  ReisCH,  Philostrati  minoris  Imagines  et  Callislrati  Descrip- 
tinnes  recensuerenl  [My].  Bon.  If  J.  Samublsson,  Ad  Apollonium  Rhodium  Adver- 
saria  [Myj.  Beaucoup  de  bon.  ^  Tsakalôtos,  AeÇtxôv  éXXi]voXaTivixbv  lMy|. 
Relève  un  certain  nombre  d'erreurs,  f  G.  Boissibr,  Tacite  |P.  Lejay].  Beau  W 
livre,  sobre  et  sévère,  animé  d'une  sève  toujours  jeune,  llf  23  jn.  E. 
W.  Sgripture,  The  éléments  o/eaîpifrtmen/a/p/ione^ics  |A.Meillet].Bon.5  C.Pas- 
Cal,  Fatti  e  Leggende  di  Roma  antica;  —  du  même,  Studii  crilici  sul  poema  di 
Lucrezio  ;  —  J.  1).  DUFF,  T.  Lucreti  Cari,  De  rerum  natura  liber  tertius  [Emile 
Thomas].  De  bonnes  parties:  des  choses  contestables  chez  P.  H  29  jn.  46 
M.  WbllmaNN,  Fragmenlsnmmlung  der  grierhischen  Aerzte,  I  (P.  Tannery]. 
Des  plus  importants.  1]  U.  v.  Wjlamowitz-MAllbndorff  ,  Der  Timotheot- 
Piipyrus  gefunden  bei  Abusir;  —  du  même,  Timotheos.  Die  Perser,  aiw  e«»iem 
Papyrus  von  Abusir  [E-  Gavaignac].  Découverte  très  intéressante,  t  Fr.  Lbo, 
Vergils  erste  und  neunte  Eeloge  [A.  Gartault].  Travail  important  dontcepen-  W 
dant  le  crit.  n'accepte  pas  les  conclusions.  If  II.  Jurbnka,  Meisterwerke  der 
Griechen  und  Romer  in  kommentierten  Ausgaben  [E.  T.]  Analyse.  ^  A.  GarnOV, 
Le  latin  d'Espagne  d'après  les  inscriptions  [E.  Bourciezj.  Inléressanl. 
R.  DK  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1903.  XXVIII.  —  U 


162  1903.    —   FRANCE. 

tu  T.  56,  6  juillet.  Géza  NÉmkthy,  La  vie  et  les  œuvres  de  Virgile  [I.  Kont]. 
Bon  livre  en  hongrois.  K  G.  Pascal,  iStudi  critici  sut  poema  di  Lucrezio  [P.  L.l- 
Bien  au  courant.  HH  13  jl.  H.  Pognon',  Une  version  syriaque  des  Aphorismet 
d'Hippocrate  [R.  D.].  Quelques  observations.  \  Collignon  et  Couva,  Cala- 
5  Ingue  des  vases  peints  du  musée  national  d'Athènes  |A.  de  Ridder].  Utile.  T  A.  H. 
van  der  Loeff,  De  ludis  eleusmiis  [A.  de  Ridder].  Apporte  quel(|ue  lumière 
sur  un  sujet  difficile.  H  J-  van  Lbbuwen,  Aristophanis  Aves  cum  prolegomenit 
et  commentariis  [L.  Bodin].  Grands  éloges,  f  FmCkinqer,  The  meaning  of  inX 
Trjî  ayi-r\ifii  in  wriiers  of  the  fourth  cenlury  |My].  A   de   l'intérêt  en   somme.  \ 

10  P.  VaRBSB,  //  calendario  romano  [E.  E.l.  Bon.  t  B.  RoMano,  Lm  nritica  lettera- 
ria  in  Aulo  Ge.llio  (E.  E.].  N'est  pas  satisfaisant,  ft  20  jt.  Al.  Rzagh,  Hesiodi 
carmina,  ed  maior  et  minor  [My].  Excellents,  f  Th.  Gomperz,  l'ialonische 
Aufsàtze.  3.  Die  Composition  der  Gesetze  [My].  C'est  de  la  saine  critique  et 
de  l'excellente  littérature.  K  M.  Rostowzbw  et  M.  Prou,  Catalogue  des  plombs 

M  de  l'antiquité,  du  moyen  âge  et  des  temps  modernes  conservés  à  la  Bibl.  Nationale; 
ROSTOWSBW,  Himskia  Svintsoviia  'fessera;  iD.,  Tesserae  plombeae  Vrbis  Homae 
et  suburbi  [R.  Gagnai].  Travail  très  méritoire,  mais  pas  de  résultats  histo- 
riques importants.  H  D.  VaGLIERI,  Gh  scavi  recenti  nel  foro  romano  [R.  G.]. 
Bonne  vue  d'ensemble.  W  'il  jt.  A.  Morbt,  Le  rituel  du  culte  divin  journalier 

20  en  Egypte  [G.  Maspero].  Excellent.  K  F.  Jagoby,  Apollodors  Chronik.  Eine 
Sammlung  der  Fragmente  [.Alb.  Martini.  Important.  H  F.  H.  M.  BlaYDHS, 
Spicdegium  Aristophaneiim ;  —  du  même,  Spicilegium  tragicum;  —  L.  BODiN 
et  P.  Mazon,  Extraits  d'Aristophane  [Alb.  Martin].  Éloges.  1[  A.  LUDWIGH, 
Homeri   carmina   Ilias,    I   [My].  Excellente  éd.  t  P.   Rbynaud,  La  civilisation 

46  païenne  et  la  politique  ;  —  L.  ÛEDOUVRES,  Les  Latins  peints  par  eux-mêmes 
]Em.  Thomas].  Sans  valeur.  J  G.  L.  IIendhickson,  The  Proconsulate  ofJulius 
Agricola  in  relation  lo  hislory  and  to  encomium  [E.  T.].  Discussion  stérile,  m 
o  août.  Sal.  RbinaCH,  liecueil  de  têtes  antiques  idéales  ou  idéalisées  [H.  Lechatj. 
Très  important.  U  Th.  Birt,  Der  Hiat  bei  IHautus  und   die  latein.    Aspiration 

30  bis  zum  X  Jahrh.  nach  Chr.  [P.  Lejay].  A  posé  le  problème  et  formulé  plus 
d'un  résultat  certain.  H  H.  Nissbn,  Italische  Landeskunde,  t,  Die  Stàdte 
[P.  Lejay].  De  valeur  durable.  Ht  10  al.  A.  Morbt,  Du  caractère  religieux  de 
la  royauté  Pharaonique  ;  —  du  même,  De  Bocchori  rege  (G.  Maspero].  Éloges. 
t  L.  POLLAK,  Klaasisch-Antike  Goldschmiedearbeilen  im  Besilze   Sr.  E.  A.  J.  v. 

■31  Nelidou)  [a.  HeinSich].  Bon.  t  J.  Fukst,  Die  litttrarische  Portrailmanier  im 
Bereich  des  griechiseh-rbmisehen  Schri/ltums  [My].  Quelques  observations,  tt 
G.  M.  GOLUMBA,  Cassio  Diono  e  le  guerre  Gnlliche  di  Cesare  [My].  Bon.  t  Fr. 
Skutsch,  Aus  Vergils  Frûhzeil  [P.  L.].  Livre  séduisant  et  spécieux,  f  H.  db 
LA  ViLLB  DB   MiRMONT,  M.  TuUii  Ciceronis   in  M.  Antonium  oralio  philippica 

40  prima  [P.  L.].  Bonne  édition,  tt  1'!  at.  Catalogus  codicum  astrologorum  graeco- 
rum,  t.  li,  par  D.  Bassi,  F.  Gumont,  E.  Martini,  Al.  Olivibri  ;  t.  6,  par  W. 
Kroll  [My].  Très  soigne,  t  Ed.  Lambert,  Le  problème  de  l'origine  des  XII 
tables;  —  Ch.  Applbton,  Le  Testament  romain.  La  méthode  du  droit  comparé 
et  l'authenticité  des  XII  tables  [Em.  Thomas].  Eloges  pour  A.  t  G.  F.  Urba 

46  et  les.  ZyCHA,  s.  Aureli  Augustini,  De  perfectione  justitiae  hominis,  De  gestis 
Pelagii...  t.  VIII,  p.  2  [P.  L.l.  Analyse,  t  Studies  in  honor  of  B.  L.  Gilders- 
leeve  [P.  Lejay].  Mémoires  qui  font  honneur  au  maître  et  aux  élèves,  tt 
24  at.  Feslschrift  su  Otto  Hirschfeld  60.  Geburtstage  [P.  L  ].  Résumé  des  articles. 
tt  31  al.  H.  LECHAT,  Au  Musée  de  V Acropole  d'Athènes,  études  sur  la  sculpture 

60  en  Attique  avant  la  ruine  de  l'Acropole  lors  de  l'invasion  de  Xerxès 
[E.  Gavaignac].  Important,  t  K.  HadaCzek,  Der  Ohrschmuck  der  Griechen  und 
Etrusken  (A.  de  Ridder].  Lsquisse  intéressante  qui  doit  être  complétée,  t 
P.  'Wessnbr,  Aeli  Donati  quod  fertur  Commentum  Terenti  [P.   Lejay].    Bon.  t 


REVUE   CRITIQUE   d'hISTOIRE   ET   DE   LITTÉRATURE.  163 

G.  MOBAWSKi,  Calulliant  et  Ciceronian'i  [P.  L.].  Des  rapprochemeiits  ln(çé- 
nieux.  H  <>.  I.umbroso,  Expositio  lotius  mundi  et  genlium  [P.  L.].  Bonne  é'Ii- 
lion  d'un  écrit  du  iv»  s.  H  F.  A.  Gbvabrt  et  J.  G.  Vollqraff,  Us  problèmet 
musicaux  d'Arisiote,  texte,  traduction  et  notes  (Th.  Reinach].  Excellent.  ^^ 
7  sept.  Joh.  Wbiss,  Dos  àlleste  Evangelium  [AU.  Loisy].  Très  important.  ^  5 
S.  G.  OwBN,  A.  l'ersii  Flacci  et  D.  Jiini  Juvenalis  saiwae  (Em.  Thomas]. 
Livre  intéressant.  HK  14  sept.  Abhandlungen  sur  Indogerm.  Sprachgeschichle 
Alig.  Fick  sum  70.  Gebwtslage  gewidmet  [V.  Henry].  Analyse.  ^  Ussino,  Ara 
Pacis  Augustae  |A.  de  Ridder].  Hypothèse  hardie,  très  intéressante.  ^ 
J.  VendryÈS,  De  hihemicis  vocabulis  quae  n  latina  Hngua  originem  duxerunt  10 
[G.  Dottin].  Bon.  If  Eiig.  Rolland,  Flore  populaire  ou  histoire  naiurelle  des 
plantes  dans  leurs  rapports  avec  la  linguistique  et  le  folk-lore  fOh.  J.].  Beau 
livre.  \  V.  Gardthausbn,  Sammlungen  und  Cataloge  griech.  Handschriflen 
[My].  Bon.  Hlf  21  sept.  J.  Adam,  The  Republic  of  Plato  [My].  A.  a  bien  mérité 
des  lettres  grecques  et  de  Platon.  %  G.  Pascal,  7".  Lucreli  Cari  De  rerum  15 
natura  liber  l\P.  I.ejayj.  Type  d'édition  acceptable.  1  H.  d'Ahbois  db  Jubain- 
VILLB,  Éléments  de  la  grammaire  celtique  [G.  Dottin).  Utile.  \S  28  sept.  A. 
IIkisenbbrg,  Georgii  Acropolitae  opéra,  1  [Myj.  Bon.  HH  5  oct.  A.  Erman, 
Aegyptische  Grammatik  [G.  Maspcro].  Utile.  HK  12  oct.  Gh.  WALnsTBiN,  The 
argive  Heraeum  1  fSal.  Reinach].  Éloges.  ^  A.PueCH,  Recherches  sur  le  Discours  *0 
aux  Grecs  de  Tatien  [P.  Lejay].  Bon.  HH  '9  oct.  R.  DUSSAUD,  Mission  dans  les 
régions  désertiques  de  la  Syrie;  iD.,  Notes  de  mythologie  syrienne  [R.  D.].  Du 
soin  et  de  l'érudition,  t  E-  I'eteksen,  Trajans  Dakische  Kriege  nach  dem 
Sàulenrelief  erklàrt  [R.  Gagnai].  Le  crit.  n'est  pas  persuadé.  ^  R.  DBLBRiJCK) 
Die  drei  Tempel  am  Forum  holitorium  [R.  G.J.  Explication  séduisante,  "f  E.  Sbc-  M 
KEL  et  B.  KuRBLER,  Gai  institulionum  commenlarii  qualtuor  jEm.  Thomas). 
Eloges.  %  26  ocl.  Ad.  HahnaCK,  Ueber  verlorene  Briefe  und  Actensliicke  die  sich 
aus  der  Cyprianischen  Briefsammlung  ermilteln  lassen  ;  —  E.  Klostbrmann, 
Eusebius  Schrift  itcpi  tmv  Tontxiiv  ovopiâtwv  èv  ->)  Osc'i  YpotÇÎ!  —  G-  N.  BONWBTSGH, 
Hippolyts  Kommentar  sum  Hohenlied  [P.  LejayJ.  Éloges.  \^  2  nov.  Fr.  Caubr,  îU 
Ciceros  politisches  Denken  [Em.  Thomas).  Des  réserves  sur  l'ensemble  de 
l'ouvrage.  DD  9  nov.  Carra  db  Vaux,  Le  livre  des  appareils  pneumatiques  et 
des  machines  hydrauliques  de  Philon  de  Byzance  édité  d'après  les  versions 
arabes  et  trad.  en  fr.  [P.  Tannery).  Bonne  publication  d'un  document  capi- 
tal. W  16  nov.  Edm.  Nolan  and  S.  A.  HirsGH,  The  greek  grammar  of  Roger  35 
Bacon  and  a  fragment  of  his  Hebrew  grammar  (P.  Lejay].  Méritoire.  H  Tn. 
Golardkau,  Étude  sur  Epictète  [G.  Bidez].  Vivant  et  instructif;  des  lacunes. 
DU  23  nov.  Arlh.  Jellinek,  Internationale  Bibliographie  der  Kunstwissenschaft 
[II.  de  C).  Excellent.  D  W.  Strbhl,  Grundriis  der  alten  Geschichte  und  Quel- 
lenkunde.  2.  Rômische  Geschichte  [J.  Toutaiu).  Gomplet  et  exact.  D  J.  Wil-  *0 
LEMS,  Le  sénat  romain  en  l'an  «5  ap.  J.-C.  d'après  les  notes  de  P.  Willems  [J. 
Toutain).  Analyse.  fK  30  nov.  J.  L.  HeibbrO,  Claudii  Ptolemaei  opéra  quae  exi- 
lant nmnia,  I  [P.  Tannery).  Toujours  le  même  mérite.  H  Max.  Bonnbt.  Acia 
Philippiel  Acta  Thomae.  Accedunt  Acta  Barnabae,  2  [P.  Lejay).  B.  a  le  droit 
d'être  fler  d'avoir  achevé  une  tâche  aussi  complexe  et  aussi  utile.  ÏD  7  déc.  u 
P.  AzAN,  Annibal  dans  les  Alpes  [J.  Toutain].  Explication  séduisante.  \  M. 
ROSTOWZBW,  Geschichte  der  Staatspachl  in  der  rôm.  Kaiserseit  bis  Diokletian 
[J.  Toutain].  Très  méritoire.  D  K.  KrumbaCHBR,  Die  Moskautr  Sammlung  mit- 
telgriechischer  Sprichworter;  — du  même,  Romanos  uni  Kyriakos  :  du  même 
—  Dos  mittelgriechische  FiscUbuch  [H.  Pernot].  Éloges.  D  D.  C.  IlBSSBLlNO,  so 
Dyzanlium  [H.  Pernot).  Intéressant.  D  M-  '"arob.  Professeurs  et  régents  de 
collège  dans  l'ancienne  Université  de  Paris  \L.  S.).  Bon  et  utile.  \^  14  déc. 
K.  Brugmann,  Kurse  vergleichende  Grammatik  der  indogermanischen  Sprachen 


164  1903.    —   FRANCE. 

|V.  Henry).  Étonnante  activité,  soin  incessant.  H  Tli.  Keinach,  L'histoire 
par  les  monnaies.  Essais  de  numismatique  ancienne  [E.  Babelon).  Quelques 
observations,  f  B.  SaUBR,  Der  Weber-Laborde'sche  Kopf  und  die  Giehelgruppe 
des  Parihenon  [S.  Reinacli].  Fait  tionueur  non  seulement  au  savant  qui 
s  a  écrit  cette  œuvre,  mais  aussi  à  la  science.  H  C.  .Sghmidt,  Die  alten 
Pelrusaklen  in  Zusammenhang  der  apocryphen  AposteUilteratw  [!'.  L.].  Beau- 
coup d'érudition,  f  C.  Schenkl  et  II.  SCHENKL,  S.  Ambrosii  Opéra,  4 
[P.  LejayJ.  Éloges,  f  P.  Knôll,  S.  Aureli  Augtistini  Retractalionum  Ubri  duo 
[P.  L.J,  Analyse.  %  Ad.  Hilgbnfeld,  Ignalii  Anliocheni    et    Pohjcarpi   Smyr- 

10  naei  Epistulae  et  Marlyria  [P.  L.].  Touffu  et  mal  ordonné,  f  F.  J.  A. 
IIORT  and  J.  B.  Mayob,  Clément  of  Alexandria,  Miscellanies,T\P.  Lejay].  Ren- 
dra de  grands  services.  K  II.  Ouot^T, Nouvelles  acquisitions  du  département  des 
mss.  à  la  Bibl.  Nat.  pendant  les  années  1 900-1 90i;  —  du  même,  Liste  des 
recueils    de    fac-similés    et    des   reproductions    de    mss.    conservés    à    la    Bibl. 

«6  Nat.  [P.  L.].  Utiles.  H  R.  Hirzel,  Der  Eid  [P.  L.].  Intéressant  et  très  docu- 
menté. Hî  21  déc.  G.  Perrot,  Histoire  de  l'Art  dans  l'Antiquiié,  8.  I.a  Grèce 
archaïque  [S.  Reinach].  Grands  éloges.  HH  29  déc.  W.  IIelbig,  Les  ïniztïi 
Athéniens  [Alb.  Martin].  Bonne  érudition.  Hf  F.  F.  Abbot,  The  Toledo  manus- 
cript  of  the  Germania  ofTacitus  [Em.  Thomas].  Soigné.  Albert  Martin. 

jo  Revue  d'histoire  et  de  littérature  religieuses,  VII  (1902).  N"  2.  Reli- 
gions des  peuples  classiques  avant  le  christianisme  [Gh.  Michel].  Orientation 
générale  et  bibliographie  :  6.  Religion  romaine;  7.  Superstitions  des  peuples 
classiques.  %\  N"  4.  Le  codex.  Fuldensis,  le  meilleur  ms.  de  l'Apologeticum 
de  Tertullien  jG.  Callewaerl].  Ms.  aujourd'hui  perdu,  connu  parles  notes  de 

26  Modius.  U  Ancienne  philologie  chrétienne  [Paul  Lejay].  P.  360,  pénétration 
du  paganisme  par  le  christianisme;  p.  478  et  541,  usages  funéraires  :  rits  et 
idées  du  paganisme  survivant  dans  le  christianisme. 

T.   VIII  (1903).  N»  2.  Le  rescrit  d'Hadrien  à  Minicius  Fundanus  [C.  Cal- 
lewaert].  Le  rescrit  ajouté  par  Justin  à  sa  première  apologie,  cité  par  Eusèbe 

30  et  traduit  par  Rufln,  est  authentique  :  interprétation,  authenticité,  texte. 
Le  latin  de  Rufln  n'est  pas  l'original.  De  Trajan  à  Marc-Aurèle,  la  juris- 
prudence antichrétieune  n'a  pas  subi  de  changement  notable.  fH  N"  4.  Le 
sabbat  juif  et  les  poètes  latins  [Paul  Lejay].  L'observance  du  sabbat,  dans 
les  milieux  frivoles  de  Rome,  est  une  superstition,  tout  au  plus  une  sorte 

36  d'opération  magique.  Les  poètes  se  mettent  au  ton  de  leurs  amies.  Rien, 
dans  tout  cela,  qui  ressemble  à  une  conversion  au  judaïsme.  Description  et 
interprétation  de  Perse  5,  179  suiv.;  Horace,  Sat.,  11,  3,  288-295;  Juvénal,  6, 
139,  542-543;  3,  185-188;  Hor.,  Sat.,  I,  3,  12-15;  4,  143;  3,  100;  9,  67-72  (lire  : 
hodie  tricesima,  sabbata);  TibuUe,  I,  3,  17-lS;  Ovide,  A.  A.,  1,74-76,413-417  : 

40  Rem.  am.,  219-220.  \\  N»  5.  La  polémique  do  l'Ambrosiastre  contre  les 
païens  [Fr.  Gumont].  Renseignements  fournis  par  cet  auteur  sur  l'idolâtrie 
(Bacchanales,  cultes  égyptiens,  Milhra.Cybèle,  fêtes  populaires)  et  sur  l'as- 
trologie; influence  de  la  polémique  de  Julien;  l'Ambrosiastre  et  le  droit 
romain.  p.  l. 

45  Revue  de  l'art  ancien  et  moderne.  T.  13.  Janv.  Lyres  et  cithares  an- 
tiques [G.  Saint-Saens]  Construction  et  utilisation  :  structure,  comment  on 
rattachait  les  cordes  à  la  traverse  supérieure,  et  comment  on  les  accordait  ; 
comment  on  faisait  résonner  l'instrument.  Le  chevalet  fixé  à  la  traverse, 
n'était  pas  destiné,  comme  on   le  croit,  à  éloigner  les  cordes  de  la  table 

60  d'harmonie,  mais  à  augmenter  la  longueur  des  chevilles  et  à  assurer  la 
tension  et  la  flxité  des  cordes  par  une  surface  de  frottement  plus  étendue 
W  Fév.  A.  GaYET,  Antino'éet  les  fouilles  de  Thais  et  de  Sérapion\E.  D.].  Eloges. 
m   Avril  M.   Palbologue.    Rome.    Noies  d'histoire  et  d'art  [idj.  Promenades 


REVUE   DE   l'histoire   DES   RELIGIONS.  165 

d'un  érudit  et  d'un  dileltanle.  HH  T.  14  Juil.  Les  nouvelles  fouilles  d'An- 
linoë  (A.  Gayet].  Description  dos  deux  momies  exhumées  cette  année  et 
des  objets  qui  les  entouraient,  l'une  est  celle  d'une  jeune  femme,  Myrithis, 
peut-être  une  magicienne;  l'autre  d'une  patricienne,  Sabini',  probablement 
chrétienne.  1^  Sept.  E.  Dueyfus-GonzalÈs.  Éludi^  sur  la  condilion  juridique  S 
des  artistes  peintres  en  droit  romain  [E.  D.].  Intéressant,  forme  un  tout  com- 
plet. HK  Dec.  Un  portrait  d'enfant  romain  à  la  Glyptothèque  de  Munich  [M. 
Collignon].  Description  (pi.)  Œuvre  à  peu  près  unique  dans  l'art  antique. 
C'est  le  portrait,  fait  probablement  après  la  mort,  d'un  entant  encore  à  la 
mamelle.  Le  sculpteur  a  rendu  avec  fidélité  tous  les  traits  caractéristiques  lO 
de  la  première  enfance.  Evolution  du  type  de  l'enfant  dans  la  sculpture 
grecque  et  romaine.  N. 

Revue  de  l'Histoire  des  Religions.  I.  47,  n'  1.  Deqqs  problèmes  rela- 
tifs aux   Mystères  d'Eleusis  [Goblel   d'Alviella]  3  <cf.  B.  d.  R.  27;  196,  10  et 
23>.  Les  Mystères  et  l'Orphisme.  Évolution  mystique  du  culte  de  Dionysos,  i» 
L'Orphisme,  méthode  plutôt  que  doctrine.  Les  comogonies orphiques.  L'es- 
chatologie orphique.  L'Orphisme  et  le   culte  de   Zagreus.   Comment  l'Or- 
phisme s'introduisit  à  Eleusis.  Ds  l'enseignement  doctrinal  dans  les  Mys- 
tères. Morale  versus  magie.  Le  mouvement  philoso;)hique  à  Eleusis.  Apogéo 
et  destruction  d'Eleusis.  H  P.  Bovkt,  Le  Dieu  de  l'ialon  d'après  Cordre  chro-  10 
nologique  des  dialogues  |C.  Werner].  Qqs  réserves  de  détail  n'empêchent  pas 
celte  étude  d'être  un  des  ouvrages  les  plus  remarquables  qui  aient  paru, 
ces  derniers  temps,  sur  l'hisloire  de  la  peuséj  grecque.  HH.  N»  2.  De  quel- 
ques problèmes  relatifs  aux  Mystères  d'Eleusis  [(ioblet  d'Alviella]  4  <cf. 
supra>.  Les  survivances  des  Mystères.  La  transmissibilité  des  Kltes.  Les  is 
Mystères  et  le  Gnosticisme.   Les  Mystères  et  le  Christianisme.  Emprunts 
chrétiens  à  la  terminologie  des  Mystères.  Distinction  des  cathécumènes  et 
des  fidèles.  La  Discipline  du  Secret.  Les  degrés  de  l'initiation  chrétienne. 
Le  symbolisme  chez  les  Chrétiens.  Le  Rituel  de  la  messe.  Cause  et  destinée 
de  l'isolérisme  chrétien.  ^    K.    X.  Funk.   O.  apostolischen  Vàler  heraugegrben  30 
[RevilleJ.  Éloges.  %  J.  Ebbrsolt,  Les  Actes  de  St  Jacques  elles  Actes  d'Aquilas 
[ID.].  Cette  publication  d'après  deux  mss.  grecs  de  la  Hib.  Nat.  fait  honneur 
à  la  précision  de  la  méthode  d'E.  n  N»  3.  i'iotin  et  les  Mystères  d'Eleusis 
[F.  Picavet].  Montre  comment  l'Iotin  a  substitué  à  l'interprétation  stoïcienne 
des  Mystères  d'Eleusis  celle  qui  a  été  acceptée  par  son  école  et  par  le«  par-  35 
tisans  de  l'hellénisme  et  en  tire  qqs  conséquences  qui  éclairent  l'histoire 
du  christianisme.  ^  Introduction  à  l'histoire  du  gnoticisme  au  ii'  et  au 
IIP  siècle  [E.  de  Faye].  5»  art.  <cf.  R.  d.  R.  27.  196.  3'i>.  Vers  la  fin  du  2«  s. 
se  produit  un  véritable  renouveau  au  sein  du  gnosticisme;  il  se  transforme 
lui-mèiue,  eu  même  temps  sa  propagande  gagne  du  terrain;  il  devient  une  <" 
religion  et  par  là  constitue  pour  l'Église  un  formidable  péril.  Conclusions 
des  cinq  art.  f  S.  Eitrkm,  Die  (jôltlicUen  ZxuiUiwje  l'ci  den  (Jriechen  [C.  Henel|. 
Malgré  des  réserves  ce  livre  est  une  mine  précieuse  de  ren.seignements.  f 
M.   Bksnibr,    De    religione    Paeliguorum .    ID.,   LHle    Tiberine  dans   l'antiquité 
[A.  Merlin].  1.  Documentation  solide,  clarté  limpide  :  2,  Très  grands  éloges.  *5 
H  A.  Thomsbn,  Orthia,  en  religionshistorisk  under  sôgels  [W.  Sôderblômj 
(danois.)  Pourquoi  les  Ephèbes  de  Sparte  étaient  battus  de  verges  une  fois 
par  au  devant  l'autel  d'Artemis  Orthia  :  appréc.  favorable.  ^  O.  v.  Gbbhakdt, 
Passio  S.  Theclae  virgiuis.  Die  latein.   Uebersetzungen  der  Acta  Pauti  et  Th^clae 
[Réville].  Servira  non  seulement  à  l'établissement  du  texte  de  ce  roman  si  SO 
populaire  jadis,  mais  aussi  à  la  philologie  latine.  K  A.  Dbissmann,  É'm  Ori- 
ginal-Dokument  aus   der   Diokletianischen   Christenveifolgung   [id.].  Document 
de  grande  valeur.  HH  T.  48.  Le  lion  Mithriaque  insigne  de  légions  romaines 


166  1903.    —    FRANCE. 

[Gh.  Renel].  Emblème  mithriaque  à  l'origine,  lo  lion  est  devenu  le  symbole 
de  la  toute-puissance  ou  de  la  valeur  guerrière  de  l'empereur  et  de  son 
armée;  pour  retidre  compte  de  l'insigne  légionnaire,  c'est  à  ce  double  point 
de  vue  qu'il  faut  se  placer,  t  R-  Pighon,  Laciance.  Étude  sur  le  mouvement 
5  philosophique  et  religieux  sous  le  règne  de  Gonslantin  [C.  Guiguebert]. 
Malgré  ses  grandes  qualités,  ne  contient  pas  tout  ce  que  le  titre  promet  et 
tout  ce  que  le  lecteur  est  en  droit  d'y  chercher.  tK  N»  2.  Bulletin  archéo- 
logique de  la  religion  grecque,  1898-19U2  (J.  Toutain].  fjloge  de  KoLDBWBy 
et  PUCHSTEIN,  Die  griech.  Tempel  in  Unlerilalien  u.  Sicilien  et  de  Lbchat,  Le 

lu  temple  Grec.  Découvertes  faites  :  1,  Athènes  et  l'Aitique,  polémique  à  propos 
de  l'àpxaïo;  veto;  soulevée  par  les  art.  de  Dôrpfeid.  Ruines  du  temple  d'Ar- 
temis  Agiotera  près  du  Stade.  Fouilles  au  cap  Sunium,  mise  à  jour  des 
sanctuaires  de  Poséidon  et  d'Athéna.  Eleusis,  livres  de  Fougart,  Les  grands 
Mystères  d'Eleusis  :  Trûbnkr,  Die  Eleusinischen  Gôltinnen.  Rubbnsohn,  Ailien 

15  Mitth.  1899,  art.  sur  ràvéXaaTo;  itéxpa  et  sur  Triptolème  <cf.  R.  d.  R.  2'i,  26, 
53  sqq>  ;  la  xepvoqidpia.  2.  Egine,  la  déesse  adorée  dans  le  temple  était 
Aphaia  et  non  Athéna  ;  3.  Delphes,  résultats  des  fouilles  d'après  le  B.  C.  H. 
1.  Etoile  et  Epire.  Temple  de  Thermon.  Résonance  des  trépieds  et  chau- 
drons de  bronze  de  Dodone;    5.   Péloponnèse  :   Argolide,  Arcadie.  Fouilles 

îo  dans  l'IIeraeum  d'Argos.  Sanctuaire  d'Asklèpios  à  Epidaure,  on  trouvera 
dans  Gavvadias  Tb  lepôv  t.  'AcrxXriTrfou  èv  'EitiSaùpu  tout  ce  qu'il  est  essentiel 
de  savoir  sur  ce  sujet.  La  Tholos,  édlDce  rond  voisin  du  temple  d'Asklèpios, 
a  été  identifiée  probablement  à  tort  par  Svoronos  avec  aw  temple  rond 
qu'il  croit  distinguer  sur  qqs  monnaies  d'Epidaure.  Ex-voto  d'Epidaure,  bas- 

*s  reliefs.  Des  inscr.  trouvées  récemment  donnent  des  renseignements  nou- 
veaux sur  le  culte  d'Asklèpios.  Dans  sa  thèse  sur  Mantinée,  Fougèrbs  a 
étudié  la  religion  de  cette  ville.  Fouilles  du  temple  d'Athéna  Aléa  à 
Tégée,  de  celui  de  la  déesse  Despoina  à  Lycosoura.  Ville  de  Lusoi  et  temple 
d'Arterais   Himera.  ^  C.  Guignebert,  Tertullien.   Étude  sur  ses  sentiments 

30  à  l'égard  de  l'empire  et  de  la  société  civile  [de  Faye].  Œuvre  considé" 
rable  et  distinguée  qui  est  d'un  historien.  Elle  fait  le  plus  grand  honneur 
à  la  science  historique  française.  H  J.  Grill,  Die  p'^rsische  Mysterienreligion 
im  rôm.  Reich  u.  d.  Chrisientum  [Réville].  Brochure  solide,  intéressante, 
d'une   lecture  agréable.  Kt  N»  3.  Bulletin    archéologique   de   la  peligioa 

3B  grecque  (1898-1902)  <suite  cf.  supra>  [J.  Toutain].  6.  Les  Cyclades;  à  Ténos 
temple  de  Poséidon  et  d'Amphitrite  ;  à  Paros  plusieurs  sanctuaires  dont 
un  Pythion  et  un  Asklépieion;  à  Mélos  habitations  dites  mycéniennes, 
lieu  de  réunion  des  Mystes  de  Mélos.  Théra.  7.  La  Crète,  découvertes  faites 
récemment,  trois  catégories  de  sanctuaires  :  antres  sacrés,  sanctuaires  en 

40  plein  air,  autels  et  chapelles  privées  :  religion  primitive  :  8.  Asie  Mineure. 
Sacrifice  d'un  taureau  à  Athena  llias.  Autel  du  Zeus  Idéen  de  Troade. 
Fouilles  de  Pergame,  autel  de  Zeus:  Iléraion  de  Samos.  Priène,  Ephèse. 
Temple  d'Apollon  Didyméen.  Asklépieion  de  Cos.  Culte  de  la  colonie 
grecque  d'Olbia.  H  W.  Gaul,  Die  Abfassungsverhàltnisse  der  pseudojusliniscfien 

4b  Cohortatio  ad  Oraecos  [Guignebert].  Pose  bien  la  question,  la  précise  et  ras- 
semble tous  les  faits  et  arguments  qui  l'intéressent.  H  N.  G.  Politis, 
MeXérai  nepl  toû  gt'ou  xal  tyj;  -jX&atjr^i  toO  éXXevîxou  Xiou.  Ilapoiiifïi, 
III  et  IV  [H.  Pernot].  Pourra  être  un  répertoire  d'une  valeur  inappréciable. 

N. 

50  Revue  de  linguistique  et  de  philologie  comparée.  Tome  36,  1903, 
1"  Itvr.  La  liturgie  mythique  des  Indo-Européens  comparée  à  celle  de 
l'Egypte  ancienne  |P.  Regnault].  Etudie  d'après  Moret,  Le  rituel  en  Egypte, 
les  ressemblances  qui  existent  entre  la  mythologie  liturgique   indo-euro- 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  D'HISTOIRE  ANCIENNES.  167 

péenne  et  celle  de  l'Égyple,  à  propos  du  sacrifice  égyptien.  H  Elymologies 
latines  [id.].  L'assimilation  en  latin  des  éléments  des  groupes  dn,  en,  nn, 
d'où  n,  explique  *  orA'no  auprès  de  ordino;  cinis  pour  •cid'n-is  auprès  de 
candeo;  finis  =  *fid-'n-is  auprès  de  flndo  ;  fûiiis,  fûd'-n-is;  pénis  pour 
*  pëd'-ii-is.  Cf.  pendeo.  t  Mélanç/es  linguisliquet  offerts  à  AnI.  Meillet  par  tes  , 
élèves,  etc.  |J.  Vinson].  Résumé  :  qqes  résiTves.  m  2«  livr.  La  négation  en 
Etrusque  [J.  llarlha].  Recherche  comment  procède  l'étrusque  pour  donner 
à  l'expression  d'une  idée  une  tournure  négative,  t  Esquisse  de  l'histoire  de 
la  littérature  indo-européenne  [P.  Regnault).  I.  L'origine  du  lyrisme,  t  Sur 
xôiT|xo;  [P.  Regnault]  Koa-  peut  être  pour  xoCpi)'!'- =  rad.  de  xo(i'}/-<5;,  d'autre  jg 
part  xoiiii-,  xoii-  ont  droit  à  être  regardés  comme  des  réductions  régulières 
de  xo|j.'J/-,  ce  qui  revient  à  dire  que  le  classement  dans  une  même  famille 
des  dérivés  de  ces  radicaux  est  légitime.  Le  rad.  de  x<5itiji.o;  est  inséparable 
de  ceux  de  Koa^z-dî,  de  xo|iiji-i$m,  de  xoTc-éw.  Ht  3*  livr.  Le  sens  du  mot  Cliens 
et  les  organes  de  la  clientèle  romaine  |Gli.  RenelJ.  La  clientèle  romaine,  is 
qui  n'a  été  vraiment  florissante  et  vivace  qu'antérieurement  à  la  constitu- 
tion de  l'unité  de  l'Ëlat  rom.,  est  le  reflet  d'une  survivance  totémiquc. 
Cliens  vient  de  «  cluere  »,  qui  a  signifié  :  avoir  un  nom,  porter  un  nom  ;  le 
participe  clientes  a  désigné  originairement  ceux  qui  portent  le  nom  du 
clan,  c'est-à-dire  les  hommes  du  clan,  tf  4°  livr.  Esquisse  de  l'histoire  de  la  20 
littérature  indo-européenne  [P.  Regnault].  2,  l^'épopée.  X. 

Revue  de  Paris.  10°  année,  1903,  i'6  janvier.  Histoire  d'un  financier 
romain  [P.  Guiraudj.  C'est  dans  le  monde  des  capitalistes  romains  qu'il  faut 
pénétrer  pour  saisir  les  ressorts  de  l'histoire  de  la  république  à  Rome  et 
en  démêler  les  secrets.  A  ce  litre,  Rabirius,  qui  a  eu  la  chance  d'avoir  un  25 
procès  scabreux  et  d'être  défendu  par  r.icéron,  est  tout  à  fait  représentatif: 
l'on  peut,  d'après  lui,  se  faire  une  idée  de  ce  qu'étaient  les  grands  manieurs 
d'argent,  dont  le  rôle  à-Rome  eut  une  importance  si  considérable.  HH  15  février. 
Un  problème  de  l'histoire  litléraireiM.  Bréal].  Les  fouilles  archéologiques  de 
ces  trente  dernières  années  ont  rouvert  le  débat  sur  la  question  homérique  30 
qu'on  croyait  close  faute  d'idées  nouvelles  à  échanger,  et  ont  modifie  nos 
appréciations  de  la  civilisation  et  de  la  littérature  que  nous  désignons 
sous  le  nom  général  d'homériques;  l'Iliade  cesse  de  se  présenter  comme 
une  production  incompréhensible  en  elle-même  et  unique  en  son  genre, 
elle  a  été  composée  en  un  temps  qui  était  déjà  un  temps  de  culture  et  3b 
d'art,  au  milieu  d'une  population  amoureuse  de  légende  et  de  poésie.  Parmi 
les  épopées  des  différents  âges  des  différents  peuples,  elle  est  la  première 
et  la  plus  belle,  mais  elle  n'est  pas  d'une  autre  espèce.  X. 

Revue    de    Philologie,    de   Littérature   et  d'Histoire   anciennes , 
t.  XXVll,  1903.  l'°livr.  Les  constructions  de  l'Acropole  d'après  l'Aiionymus  W 
Argentinentis.  [P.  Foucart'.  Ce  papyrus  grec  d'Egypte,  rapproché  des  inscr. 
et   de   la   tradition   manuscrite,    permet   de  fixer  qqs  dates  importantes  : 
{ie9  commencement  du  premier  Parfhénon,  450  transfert  à  l'Acropole  du 
trésor  de  Délos,  447-/133  construction  du  second  Parthénon,  438  consécration 
de  la  statue  de  Phidias,  437-432  construction  des  Propylées,  etc.)  F.  discute  U 
l'interprétation  et   la  restitution  de  B.  Keil,  qui  a  publié  le  document  en 
1902,  et  propose  pour  maint  passage  un  texte  nouveau,  f  Plaulus,  Epidicuf. 
.    [G.  Raraain]   Examen   critique  de  11  vers;  conjectures  motivées.  H  Études 
cicéroniennes,  Il  :  Emploi  du  pronom  démonstratif  coordonné  à  \in  relatif. 
[J.  Lebreton]  Rare,  il  est  dû  dans  Cicéroii  à  des  raisons  très  spéciales  de  w 
sens  ou  de  construction.  Statistique  et  discussion  des  exemples.  La  règle 
générale  ét,ait  de  répéter  le  relatif:  H  Les  manuscrits  parisiens  de  Grégoire 
de   Nazianze   (suite)  (A.  Misier]  Établit  séparément  pour  le  second  et  le 


168  1903.    —   FRANCE. 

troisième  discours,  le  classement  des  mss.  de  la  1"  et  de  la  2"  famille, 
avec  collation  de  leurs  leçons  propres. K  Notes  sur  qqs  palimpsestes  de 
Turin.  |E.  Châtelain]  Description,  déchiffrement  et  roetilution  conjecturale 
de  fragments  de  Tite-Live  (27, 12, 17  ;  32,  5;  33,  5  ;  3'4,  12),  des  Institutions  de 

6  Cassien,  de  la  traduction  par  Rulin  de  l'histoire d'Eusèbe,  des  Panégyriques 
de  Gassiodore,  retrouvés  sur  des  palimpsestes  de  Turin.  Ceux  de  Cassien 
et  Riifln  étaient  inconnus  jusqu'ici.  ^  Note  sur  une  inscription  d'Ephèse. 
[B.  HaussouUier].  Heberdey  a  retrouve  au  théâtre  d'Ephèse  la  pierre  de 
cette    iiiscr.    copiée    par   Cyriaque   d'Ancône  et  restituée  par  Kaibel  (Rh. 

'0  Mus.  1879).  Elle  avait  été  aussi  copiée  par  Huyot,  ou  par  son  compagnon 
Donaldson,  elle  fournit  le  nom  propre  (Messalinos)  qui  manque  à  celle  de 
Cyriaque.  \  Plautus,  Persa  139  [L.  Ilavet)  Lire  7tô9£v  t'  omameuta  ?  très 
légère  correction  à  la  leçon  des  mss.,  qui  satisfait  le  sens  et  la  métrique. 
Pour  cette  plaisanterie  en  grec  sur  une  scène  latine,  cf.  Ps.  484.  \  Ad  Gaesaris 

18  Gomm.  de  bello  Gallico  initium  (M.  L.  EarleJ.  Propose  un  remaniement  de 
ce  début  trop  confus,  en  transportant  qqs  propositions.  \  Le  texte  de 
Sénèque  le  père  (suite  et  fin)  [Henri  BornecqueJ.  Explique  les  modilicalions 
qu'il  a  apportées,  dans  les  Controverses  et  les  Suasoriae,  au  texte  de 
II.  J.  MuUer,  et  notamment  les  conjectures   qui  lui  sont  personnelles.  ^ 

sû  Plautus.  Men.  98  |L.  HavetJ  lUic,  d'ailleurs  oiseux,  laisse  le  vers  faux,  lire 
illic<it>,  terme  d'oiseleur  employé  ici  flgurément,  et  qui  convient  au 
sens,  comme  à  la  grammaire  et  à  la  prosodie,  t  Notes  sur  le  texte  des  Ins- 
titutiones  de  Gassiodore  (III)  [V.  Mortet].  Observations  sur  le  caractère  de 
la  Géométrie  dans  l'œuvre  de  Gassiodore  (Institutiones,   Lettres,  Commen- 

*5  taires  des  Psaumes),  et  sur  l'enseignement  de  cette  science  dans  les  pre- 
miers siècles  du  moyen-âge,  lequel  était  surtout  pratique,  bien  que  Boèce 
ait  adapté  et  peut-être  même  traduit  les  Éléments  d'Euclide.  V  Un  faux 
dieu  des  oracles  chaldaïques.  [J.  Bidez].  D'après  KroU,  l'hebdomade  des 
XaXSaïxà  loyix  serait  une  divinité  d'invention  néoplatonicienne.  Simplicius 

30  (inArislol.  de  Caelo  375,  19  éd.  Heiberg)  en  complétant  la  citation  de  Damas- 
cius  (II,  131,  29),  permet  de  contrôler  les  vues  de  K.U  Fragments  nouveaux 
de  Sotérichos  ?  [Id.].  Les  deux  papyri  de  Strasbourg  (n»'  480  et  481),  l'un  sur 
les  guerres  de  Dioclélien,  l'autre  sur  la  formation  du  monde,  sont  attribués 
au  même  auteur  par  Reitzenstein.  D'après  Suidas  et  Tzetzès,  il  est  permis 

35  de  croire  qu'il  n'était  autre  que  Sotérichos,  poète  épique  de  l'école  égyp- 
tienne à  l'époque  impériale.  U  Études  latines  (suite).  Note  complémentaire 
surquid  est  quod  (F.  Gafflot].  Cette  locution  n'est  pas  interrogative(=cur), 
quand  elle  est  suivie  de  l'indicatif;  il  faut  alors  dissocier  le  groupe,  et  faire 
de  quod  l'accusatif  neutre  du  relatif,  ou  l'équivalent  de:  ce  fait  que.  Il  en 

40  est  de  même  des  locutions  analogues  :  est  quod,  nihil  est  quod.H  Bulletin 
bibliographique.  HH  2'livr.  Notes  épigraphiques.  Amorgoset  les  pirates. 
[J.  Delamarre^Gomnlèle  et  rectifie,  avec  commentaire  historique  à  l'appui, 
quatre  décrets,  dont  un  d'Aegialé,  deux  d'Arkésiné,  un  de  Minoa.  \  Un  vers 
anapestique  de  Lucilius.  [L.  Havet].  Bâhrens  et  Luc.  Millier  ont  eu  tort  de 

46  voir  dans  la  citation  de  Diomède  (p.  365,  4  Keil)  un  fragment  de  dactylique 
épique;  c'est  un  dimétre  anapestique,  ou  un  1"  hémistiche  d'aristophanien.f 
La  prose  métrique  deMartial.  [Id.l.LesScourtespréfacesen  prose  que  Martial 
a  mises  en  tête  des  livres  1,  8,  8,  9, 12  sont  en  prose  métrique.  Liste  des  fias 
de  phrase,  conformes  à  celles  des  discours  et  traités  de   la  maturité   de 

60  Cicéron  Corrections  et  modilicalions  de  ponctuation  qui  découlent  de  ces 
faits.  H  Origine  de  l'Édition  de  Bâle  de  Saint  Grégoire  de  Nazianze  [A.  Mi- 
sier].  Base  de  notre  vulgate  imprimée,  le  texe  de  cette  édition  a  une  double 
source,  1°  l'Aldine  (qui  repose  sur  le  Marcianus  70  et  sur  la  famille  des  Mar- 


REVUE  DE  PHILOLOGIE,  DE  LITTÉRATURE  ET  D'HISTOIRE  ANCIENNES.  169 

ciani  72,  76,  77),  2«  à  défaut  del'Aldine,  le  Palatinus402.Gollaiion8parlleUe« 
à  l'appui.  Il  résulte  de  la  que  l'édition  de  Bâle  deviendra  inutile,  quaud 
on  aura  dépouille  le  Palatiuus  402. 1[  Notes  sur  le  texte  des  lustiiuliones  de 
Cassiodore  (IV)  [v.  MortetJ.  Collation  du  teste  des  Principia  sur  le  lus.  lat. 
12963  de  la  B.  N.  |  Sophocle,  Œdipe-Roi  10-11  [M.  L.  Earle!.  Précise  les  6 
points  sur  lesquels  il  est  en  accord  ou  en  désaccord  avec  Parmentier  (R.  de 
Ph.  t.  26).  H  t'iautus,  Aul.  -437-439  [L.  IlavetJ.  Dans  ces  vers  de  Reiz,  lire  à  la 
fin  du  i"  :  angulos  usu  omnis  (usu  =  par  prescription,  terme  juridique 
plaisant),  et  au  début  du  3=  :  tu  pour  id.  f  Le  texte  de  l'Orator  [H.  Bor- 
necque].  Le  texte  des  témoignages  (Qulntilien,  Aulu-Gelle,  Nonius,  RuUu,  lo 
Julius  Victor)  et  surtout  l'observance  des  lois  de  la  prose  métrique  semblent 
indiquer  que  A  doit  être  préféré  à  L  (consensus  de  FOP).  H  Le  §  7  du  papy- 
rus de  Strasbourg  [E.  Cavaignac].  Nous  apprenons  dans  ce  §  très  mutilé, 
qu'eu  404  ou  403  la  caisse  des  côlacretes  fut  defluiiivement  supprimée;  les 
dépenses  dont  ils  avaient  la  charge  furent  reparties  entre  les  divers  tréso-  is 
riers,  soumis  au  contrôle  financier  du  conseil.  H  Etudes  latines.  II.  Le  sub- 
jonctif de  répétition  iF.  (ialïlotj.  Reprend  et  corroDore,  en  l'élargissant,  la 
thèse  de  Bonnet,  et  cherche  à  prouver  qu'il  n'a  jamais  existé  de  subjonctif 
de  répétition.  K  Timothée  de  Milet.  Les  Perses  [Paul  Mazon|.  Traduction 
avec  notes,  d'après  l'édilio  princeps  de  von  Wilamowitz-Mœlleudorlf.  IS  '"> 
3*  livr.  Athènes  et  Thasos  à  la  fin  du  v«  siècle  [P.  Foucart].  Comiuenlaire 
historique  de  l'inscr.  de  Thasos  (n"  36  de  la  liste  de  Miller  dans  l'Annuaire 
de  la  SocS  des  Et.  gr.  1872),  restituée  par  Jacobs,  grâce  à  la  copie  ancienne 
de  Cyriaque  d'Ancône.  t  npMT(5xopo;  [Id.]  Ce  titre  de  deux  pièces  de  la 
comédie  moyenne  citées  par  Athénée,  l'une  d'Alexis,  l'autre  d'Antidoto.s,  a  *» 
été  témérairement  corrigé  par  Meineke  et  Bothe  en  Uptù-c6xf>o\oi  (=Vetulus). 
Le  mot  est  pourtant  très  grec,  car  il  figure  deux  fois  dans  un  décret 
d'icaiia  {\°  s.  a.  C.  —  CIA,  iv,  1  p.  137)  et  devait  avoir  lesens  decoryphee.t 
Cicero,  imp.  Pomp.  |L.  Havet|.  Examen  critique,  et  correction  de  12  pas- 
sages. If  De  Horatii  Serm.  I,  1  [M.  L.  Earle].  Corrections  proposées  pour  ïo 
plusieurs  passages;  discussion  de  l'enchaînement  des  idées.  H  Notes  sur  la 
fin  et  les  cou.sequences  de  la  guerre  etolienue  [W.  VoUgralT).  Deux  articles  : 
l'un  met  en  défaut  la  bonne  foi  de  Tite-Live  atténuant,  malgré  Polybe,  les 
duretés  du  Sénat  envers  les  Etoliens  ;  l'autre  établit  qu'Ileraclee  est  sortie 
de  la  ligue  étolienne  en  189,  après  y  être  rentrée  dès  184.  \  Cassiodore,  J& 
Variarum  III.  o2  |P.  Tannery].  Défend  contre  Mortet,  pour  ce  passage,  la 
première  des  deux  leçons  qu'a  successivement  proposées  Mommsen.  \ 
Bulletin  bibliographique.  Ht  4*  livr.  Sur  le  Pro'igôn.  |l'aul  Mazon]. 
Examen  des  textes  relatifs  à  cette  annonce  ou  exposé  des  pièces  présentées 
au  concours.  1[  Observatiunculae  ad  locos  quosdam  poelaium  romauorum  M 
[M.  L.  EarleJ.  Corrections  proposées  à  quelques  lissages  de  Virgile 
(Eglogues)  et  de  Catulle.  H  Aristole,  Probl.  XIX,  3  [C  E.  Ruelle].  Maintient, 
dans  ce  passage,  la  leçon  des  mss.  itieatv  1  Etudes  latines,  III  :  Le  subjonc- 
tif après  quoliens  [F.  Gafflolj.  A  propos  de  l'élude  de  Long  sur  quotiens,  et 
répondant  aux  objections  de  Lattmann,  rectifie  et  précise  sa  doctrine  sur  M 
le  subjonctif  dit  de  répétition,  lequel  ajoute  seulement  une  idée  d'éven- 
tualité à  la  signification  essentielle  de  la  subordonnée.  ^  Notes  sur  le 
texte  des  Institutions  de  Cassiodoie,  V.  IV.  Mortetj.  Termine,  par  cette 
étude  relative  à  un  nouveau  fragment  des  Institutiones,  ses  observations 
critiques  et  exégétiques  sur  la  Géométrie  de  Cassiodore.  1  Psellos,  Ilipi  M 
nipaôo^wv  àvavvaiCTiiâTwv  [C.  E.  R.j.  Quelques  leçons  intéressantes  relevées 
dans  un  fragment  de  ce  traité,  contenu  dans  le  ms  grec  2501  de  la  B.  N.  f 
Le  rôle  d'Enée  dans  le  2-  livre  du  l'Enéide  [A.  Garlault].  L'insuOlsance  de 


170  1903.    —    FRANCE. 

ce  rôle,  que  Virgile  a  pourtant  voulu  aussi  grand  que  possible,  ne  provient 
pas  de  la  faiblesse  de  génie  du  poèie,  mais  des  comlilions  mêmes  où  il 
8'etait  volontairement  placé,  faisant  choix  d'une  forme  ancienne  de  la 
légende  qui  excluait  toute  intervention  directrice  de  la  part  d'Enée.  % 
s  Bulletin  bibliographique,  t  Revue  des  Revues  et  Publications  d'Aca- 
démies, relatives  à  l'antiquité  classique,  parues  en   1903.  A.  G.-D. 

Revue  de   théologie   et  des  questions  religieuses   11*  année  (1902) 
N"  1.  Sénèque  le  philosophe  [E.  Arnaud].  Art  de  polémique.  Montre  l'homme, 
l'écrivain  et  le  philosophe  que  fat  en  réalité  celui  qu'on  a  appelé  à  tort  un 
iu  grand  esprit  et  un   noble  caractère,  tl  N"  ^-  Le  témoignage  de  Suétone, 
et  le  récit  des  Actes  XX VIII,  17-20  [A.  BrunJ  Explique  et  commente  Suétone, 
XXV  «  Judaeos  impulsore  Ghresti  assidue  lumultuantes  Roma  expulit  > 
et  montre  qu'il  n'y  a   pas  là  contradiction   avec  le  récit  des  Actes,  t  A. 
PLUMMBR,  a  critical  and  exegelical  Commenlary  on  the  Gospel  according  lo  S' 
16  Luke   [Bruston).   Se  recommando  par  une  grande  clarté  d'exposition,  par 
beaucoup  de  conscience  et  de  probité  scientifique  dans  l'exégèse  et  par  une 
grande  connaissance  des  travaux  antérieurs.  fH  N»  4.  Encore  pour  Sénèque 
[P.  Farel],  Réponse  à  l'art.  d'Arnaud  ;  prend  la  défense  de  Sénèque.  f  Le  vrai 
sens  de  la  quatrième  demande  de  la  Prière  dominicale  IWabnitz].  A  propos 
ïO  du  sens  de  «  supranaturel  »  que  Rostand  a  donné  à  èTcoicrio;.  Explication  de 
ce  mot.  HH   N»  6.  Du  génitif  du  régime  indirect  dans  le  Nouv.  Testament 
[C.  Bruston].  Cette  construction  rare  avec  les  subst.  est  très  fréquente  avec 
les  verbes  de  séparation  ou  d'éloisjnement.  Bien  comprise  elle  jette  une  vive 
lumière  sur  plusieurs  textes  du  N.  T.  réputés  très  obscurs  et  même   inin- 
•25  telligibles  dans  la  trad.  d'après  la  Vulgate,  1,  Le  gén.  du  rég.  ind.  avec  le 
subst.  iîtoXùtpwo-i;.  %\  12*  aunée  (1903)  N"  1.  Du  gén.  du  rég.  indirect  (suite) 
[C.  Bruston].  2,  avec  le  subst.  àitéxSusiç  et  avec  le  verbe  xaTap^éio.  %\  N»  3. 
Trois  passages  de  l'Epître  aux  Romains  [P.  Farel].  Trad.  nouvelle  pour  Gh. 
VII,  27  ;  ch.  V,  12  à  la  fin,  particulièrement  v.  15  et  16  ;  ch  XII,  3.      T.  N. 
3«      Revue  des  Deux-Mondes.  1903.  15  Avr.  Le  romantisme  de  Tacite  [R.  Dou- 
mic].  A  propos  du  livre  de  Boissibr,  Tacite,  dont  il  fait  le  plus  grand  éloge.  D. 
cherche  pourquoi  le  xix"  s.  en  France  s'est  complu  dans  Tacite,  tandis  que 
le  XVII*  et  le  xviir  se  complaisaient  le  premier  dan.s  Tite  Live,  le  second 
dans  Phitarque;  il  montre  que  c'est  parce  que  son  histoire  était   toute  ly- 
36  rique,  qu'il  s'abandonnait  à  son  impression  et  se  souciait  moins  d'instruire 
son  lecteur  des  faits  eux-mêmes  que  de  lui  faire  confidence  des  émotions 
qu'il  éprouvait  en  revivant   les  faits.    Cette  façon  de  traiter  l'histoire  est 
celle  qui  a  prévalu  chez  nous  au  xix'  siècle.  Le  romantisme  de  nos  histo- 
riens rejoint  le  romantisme  de  Tacite  :  son  idéal  littéraire  est  celui  dont 
40  se  sont  inspirés  les  modernes  en  France.  Voilà  la  raison  de  la  vogue  dont 
il  a  joui  chez  nous.  Z. 

Revue  des  études  anciennes,  t.  V,  n°  1.  Recherches  sur  la  géographie 
ancienne  de  l'Asie  Mineure  [G.  Radet]  (suite)  <Rev.  d.  Rev.  XX,  223,  33  ; 
226,  31  ;  XXII,  248,  43>.  I.  Sur  un  point  de  l'itinéraire  d'Alexandre  en  Ly- 
*5  cie.  Comparaison  de  Diodore  XVII,  28  et  d'Arrien,  Anab.,  I,  24,  5.  Il  s'agit 
de  la  même  place  chez  les  deux  auteurs,  ce  doit  être  Saradjik,  où  une 
inscr.  a  d'ailleurs  révélé  l'existence  d'un  sanctuaire  consacré  à  un  dieu 
pisidien.  II.  Dioshiéron  et  Bonitu.  R.  hésite  pour  la  première  entre  Adi- 
ghumé  et  Birghé;  la  seconde  lui  paraît  être  Bélévi.  ^  Isis,  terre  cuite  du 
50  Musée  Balaguer  à  Villanueva  y  Geltree  JP.  Paris].  Description  ;  aucune 
œuvre  antique  ne  permet  de  compléter  ou  d'expliquer  cette  terre  cuite> 
qui  est  une  figurine  isiaque.  1  Notes  gallo-romaines  [G.  Jullian]  (suite) 
<ct.  Kev.  d.  Rev..  XVII,  200,35;  201,  31>.  Remarques  sur  la  plus  ancienne 


REVUE   DES   ÉTUDKS   ANCIENNES.  171 

religion  gauloise.  Rites  :  sacrifices  humains  et  suicides  ;  J.  met  au  nombre 
des  suicides  ou  sacrifices  volontaires  ce  que  d'autres  ont  appelé  les  bra- 
vades des  Gaulois.  Divers  procédés  d'immolation.  Autres  sacrifices.  Repus 
sacrés  ;  ils  accompagnaient  les  sacrilices.  Libations.  Prières  et  chants. 
Danses.  Gestes  de  prière  et  d'adoration.  K  A  propos  des  Suessiones  (C.  i 
JtilliauJ.  Les  noms  des  cours  d'eau  font  connaître  la  plus  ancienne  popu- 
lation du  Soissonnais  ;  ils  sont  presque  tous  étrangers  à  la  langue  cel- 
tique. Étendue  et  état  du  territoire.  Contradiction  entre  le  texte  de  César 
et  les  autres  données  géograpliiques  sur  le  Soissonnais  ;  il  n'y  avait  peut- 
être  pas  autant  de  pagi  que  d'oppida.  Saus  l'arrivée  de  César  les  Suessiones  lo 
auraient  probablement  fait  de  leurs  voisins  immédiats  une  seule  civitas. 
Organisation  des  plaisirs  et  des  fêtes  populaires  par  Rome.  Œuvres 
militaires.  H  La  fabrique  de  la  Graufesenque  (Aveyron)  [J.  Déchelette]. 
Étude  sur  les  origines  de  la  poterie  sigillée  gallo-romaine.  Antorieuremeiil  à 
la  ruine  de  Pompeï,  les  marchés  de  la  Campanie,  de  la  côte  d'Afrique,  ceux  m 
de  la  Gaule,  de  l'Espagne  et  de  la  Bretagne  recevaient  des  Rutènes  une 
partie  de  leurs  vases  sigillés  ;  les  ateliers  de  Condalomagiis  étaient  le  prin- 
cipal siège  de  cette  industrie.  Résultats  des  fouilles.  D.  combat  la  théorie 
des  potiers  nomades;  la  technique  des  poteries  de  la  Graufesenque,  leurs 
formes  et  leur  décoration  ;  cette  fabrication  florissait  au  i"  siècle  av  J.-C,  jo 
la  fondation  des  manufactures  de  la  Graufesenque  fut  l'œuvre  de  potiers 
d'Arezzo.  ^  Vénus  et  Adonis  sur  un  monument  trouvé  à  Meaux  [G.  Gassies]- 
Reproduction  d'un  bas-relief  inédit  qui  faisait  partie  des  soubassements 
d'une  muraille  gallo-romaine  du  ni'  s.  H  V.  Bërard,  Les  Phéniciens  et 
VOdyssée,  t.  I  [G.  RadetJ.  Analyse.  B.  a  fait  des  trouvailles  qui  resteront  ;  on  25 
trouve  dans  son  livre  des  merveilles  d'intelligence  et  de  pénétration.  Il 
semble  qu'il  n'ait  pas  pratiqué  son  système  de  doublets  gréco-sémitiques 
avec  toutes  les  réserves  et  les  précautions  nécessaires  ;  le  rp.  a  été  ébloui 
sans  être  convaincu.  K  Alb.  Mavr,  Die  vorgeschichUichen  Denkmàler  von 
Malta  [Perdrizetl,  C'est  un  fragment  de  l'histoire  de  Malte  et  de  Gozzo  30 
dans  l'antiquité,  où  sont  étudiés  les  monuments  mégalithiques.  If  Mélanges 
Perrol,  recueil  de  mémoires  coneertiatU  Varclicologie,  («  littérature  et  rhialoire 
ancienne  [G.  Radet].  Analyse.  H  Max  Collignon  et  L.  Couvb,  Catalogue  des 
vases  peinls  du  Musée  national  WAtliènes  [P.  Paris',  Galal0;<ue  de  1988  numéros 
répartis  en  douze  chapitres.  Eloge  du  plan  clair  et  méthodique.  ^  A.  db  36 
RiDDER,  Catalogue  des  vases  peints  de  la  Bibliothèque  nationale,  l  [P.  Paris]. 
Le  rédacteur  a  porté  so  1  attention  sur  la  forme,  la  technique,  le  style  de» 
vases  et  a  laissé  de  côté  les  questions  d'exégèse  mythologique.  1  Paul  Azan, 
Annibal  dans  les  Alpes  [M.  Clerc].  Les  conclusions  d'A.  sont  aussi  soule- 
nables  que  la  plupart  des  autres  :  des  réserves.  1  J.  Gudiol  r  Cunill,  m 
Nocions  de  arqueologia  sagrada  calalana  [P.  Paris].  N'est  pas  seulement  un 
manuel  d'archéologie  catalane,  c'en  est  un  aussi  d'archéologie  générale,  ^t 
N°  2.  Euripide  et  les  femmes  (Masqueray).  11  y  a  chez  le  poète  contradiction 
entre  le  mal  qu'il  dit  parfois  des  femmes  et  certains  lypes  féminins  très 
idéalisés.  C'est  que  E.,  cherchant  à  rapprocher  le  drame  de  la  vérité  et  du  »& 
naturel,  a  le  premier  donné  à  la  femme  rim|)ortance  à  laquelle  elle  avait 
droit  ;  il  a  peint  alors  les  travers  et  les  défauts  qu'avaient  les  femmes  dans 
la  société  athénienne,  oii  elles  étaient  tenues  à  l'écart  et  fort  négligées,  à 
cause  de  leur  infériorité  intellectuelle.  Critiques  d'Euripide  :  curiosité, 
bavardage,  indiscrétion,  ruse,  amour  du  luxe  et  de  la  toilette.  Explication  so 
de  cette  dernière  passion,  sa  cause.  If  Stèle  funéraire  du  V  s.  au  musée  de 
Candie  [Perdrizel].  Description.  P.  croit  y  reconnaître  l'innuence  do  Poly- 
clète.  H  Notes  Gallo-romaines  ;   remarques  sur  la  plus  ancienne  religion 


172  1903.    —   FRANCE. 

gauloise  [G.  Jullian]  (suite  cf.  supra  n»  1).  Divination;  énumération  des 
divers  genres.  Calendrier  religieux  ;  Je  mois  des  Gaulois  était  lunaire,  f 
Inscriplioa  de  Toulon  en  Saiutoiige  [G.  Jullian].  Description  et  reproduction. 
La  première  lettre  fait  songer  à  un  alphabet  sémitique  ;  ruais  Its  autres 
5  traits,  s'en  éloignent.  C'est  de  l'inscription  de  la  plaque  d'Eyguièns  <cf. 
Rev.  d.  Bev.  5:5,  191,  'i9>  que  celle-ci  se  rapproche  le  plus.  Plusieurs  des 
signes  que  l'on  voit  sur  cette  pierre  sont  des  marques  de  tâcherons.  If  Sur 
quelques  noms  de  lieux  méridionaux  [G.  Jullian].  1"  Lormont  et  Cypressat 
«  lauri  mons  »   et  «  Cypressetum  «•  2»  Holder  a  supprimé  dans    Avienus 

i**  r  «  oppidum  Ra  »;  cependant  il  y  a  la  ville  Sancta  Maria  de  Ratis  <cf.  R. 
d.  R.  26,  232,  18>.  3»  Boii  à  la  Teste  de  Buch.  Une  charte  d'un  Guil- 
laume d'Aquitaine  accorde  aux  moines  de  la  Sauve  le  droit  d'acheter 
du  poisson  sans  payer  de  droit  «  apud  lîurdigalem  vel  Boyas  ».  K 
Chronique  des  papyrus  (P.  Jouguet].  I.  Fouilles  et  trouvailles  de  1902.   II. 

**  Recueils.  III.  Papyrus  littéraires  ;  IV.  Documents  relatifs  à  l'histoire  de 
l'Egypte  grecque  et  romaine.  V.  Géographie  et  topograpie.  VI.  Insti- 
tutions etc.  f  Chroniques  et  Documents.  La  fabrique  de  la  Graufe- 
senque  (cf.  supra  n"1)  [L.  GonS'lans].  Lettre,  où  est  mentionnée  une  collection 
de  moules;  étymologie  du  mot  Graufesenque.  f  Le  congrès  international  des 

20  se.  historiques  à  Rome  [G.  Radet].  Compte  rendu,  t  Inscription  de  Vitrolles 
[M.  Clerc].  Première  inscr.  rom.  trouvée  dans  ce  pays.  K  J.  Estève,  Les 
innovations  musicales  dnns  la  tragédie  grecque  à  l'époque  d'Euripide  [Masqueray]. 
Ne  s'appuie  sur  aucun  fait  positif.  K  In.,  Oe  formis  quibusdam  docUmii  et  ver- 
sus dochmiaci  apud  Jischylum,  Sophoclem,  Euripidem  exslanlibut  [Masqueray]. 

a  Thèse  peu  ou  mal  informée.  S  J-  Jûthnbr,  Der  Gymnastikos  des  Philostratos, 
eine  lextgeschichttiche  und  lexlkritische  Untersuchung  [A.  de  Ridder].  Ceci 
prépare  les  éléments  d'une  édition  critique  du  Gymnasiicos.  f  E.  Guhl  et 
W.  KONBR,  La  vie  Antique  trad.  par  Tbawinski,  2»  édit.  [  ].  Ou  s'est 
contenté  de  faire  qques  retouches.  H  H.  Bornecqub,  Le  texte  de  Sénèque  le 

30  Père  [A.  W.].  Utile  complément  au  commentaire  du  même  auteur.  HH  N»  3. 
Gurae  Epigraphicae  [IloUeaux].  Corrections  à  l'inscr.  de  Sigée  p.  p.  Boeckh 
CIG.  359S.  2.  Restitution  des  1. 15-16  de  la  lettre  de  Séleukus  II  aux  Milésiens 
<  cf.  Rev.  de  Phil.  2a,  p.  126  >  3.  Observations  complémentaires  sur  le  décret 
des  Milésiens  en  faveur  d'Antiochus  <cf.  IIaussoullieb,  £'(ude  suc  l'histoire 

a  de  MiUt  et  du  Didymeion,  p.  34  >.  4.  Restitution  d'une  inscr.  d'Aïdin  <  cf. 
Rev.  de  Phil.  25,  p.  31,  n.  2  >.  b.  Dans  B.  G.  H.  1889,  p.  232,  n°  2,  1.  5-7  lire 
7io[EîiTai[èv]  au  lieu  de  TroXhai;  ;  1.  9  È(T[S]av  au  lieu  de  èç  âv.  6.  Dans  Michel, 
Becueil,  p.  47b,  1.  1 1-12  an  lieu  de  fyuiivaffiirtv]  lire  [èçriSwv  xai]  ou  (re  èçriêwv  xoùj. 
7.  Même  recueil  n»  1011, 1.  13-15  restituer  é'^iitriij'j,  weiffOeiTYic  8è].  8.  Même  rec. 

40  n»  291,  1.  17,  restituer  àva[8£ixviJ£i].  9.  B.  C.  II.  2o,  335,  n»  4,  nombreux  sup- 
pléments ou  restitutions.  IL  Compléments  et  restitutions  à  dix-sept  ins- 
criptions diverses.  Table  des  inscriptions  étudiées  dans  les  trois  premières 
séries  des  «  Curae  epigraphicae  ».  •[  Inscriptions  d'Erythrées  [A.  Fonlrier]. 
Cinq  inscr.  dont  une  de  10  lignes.  K  Euripide  et  les  femmes  [Masqueray] 

45  (suite  cf.  supra  n»  2).  M.  rappelle  l'importance  qu'Euripide  a  donnée  à  l'a- 
mour dans  son  théâtre  et  fait  remarquer  qu'il  a  toujours  placé  cette  passion 
dans  le  cœur  de  la  femme.  Comment  Euripide  conçoit  l'épouse  parfaite. 
Les  jeunes  flUes,  Macarie,  Polyxèue,  Iphigénie.  Le  poète  qui  médit  des 
femmes  leur  fait  accomplir  des  actes  généreux  et  touchants;  la  raison  de 

("0  celte  contradiction  c'est  qu'il  a  l'âme  droite  et  le  cœur  tendre.  T  Xerpe; 
[R.  Schwab].  C'étaient  des  brassards  portés  par  les  cavaliers  ;  on  en  voit 
aux  bras  d'un  archer  sur  un  slatère  de  Datame.  \  Notes  Gallo-romaines. 
Remarques  sur  la  plus  ancienne  religion  gauloise  [G.  Jullian]  (suite  cf.  supra 


REVUE  DES    fiTODES   GRECQUES.  i73 

II»  2).  Rituel  domestique,  rituel  judiciaire  et  politique,  rituel  de  la  chasse. 
K  L'astrologie  chez  les  Gallo-romains  (H.  de  la  Ville  de  Mirmont]  (suite) 
<  cf.  H.  d.  Rev.  27,  201,  36  >  111.   Ausone  et  l'Astrologie.  I-e  poète  est 
obsédé  des  souvenirs  des  doctrines  astrologiques  dont  il  était  interdit  de 
parler  sous  Valentinien.  On   trouve  chez  lui  une  phraséologie  spéciale  et  * 
des  allusions  coniiiiuplles  à  ces  doctrines  dont  il  avait  une  connaissance 
banale.  Ceci  se  voit  bien  dans  «  l'Eclugarium  »  dont  toutes  les  pièces  ne 
sont  pas  de  lui.  IV.  L'astrologie  dans  le  «  Querolus  ».  Les  préoccupations 
astrologiques  de  la   société  se   retrouvent  au  théâtre  ;   le  charlatan  est 
bafoué  par  la  comédie.  V.  Paulin  de  Noie  et  l'Astrologie.  Il  y  a  peu  d'allu-  10 
sious  à  ces  doctrines  chez  lui  ;  cependant,  en  quelques  passages,  il  insiste 
sur  les  erreurs  de  l'astrologie  et  lui  oppose   le  pouvoir  bienf.iisant  de  la 
providence  divine,  t  Gralïlto  de  Bordeaux   [G.  J.).   Fac-similé  de  lettres 
prises  sur  un  pot  de  terre,  ([ui  sont  peut-être  les  initiales  de  noms  de  divi- 
nités.  H    Notes    sur   quelques    découvertes  archéologiques  à  Montsallier  16 
(Basses-Alpes)  [Arnaud  d'AgnelJ,  Bas-relief  où  l'on  voit  un  groupe  de  trois 
personnages  et  une  tète  sur  un  petit  socle.  On  ne  s.iii   si   c'est  une   tête 
coupée  ou  la  représentation  d'un  dieu  celtique.  On  a  trouvé  ailleurs  des 
tètes  coupées  figurées  sur  la  pierre.  Représentation  d'un  autel  gallo-romain 
trouvé  à  La  Fare,  où  il  y  a  une  tète  eu  relief.  H  Têtes  coupées  et  masques  w 
de  Dieux  (C.  Juliian).  J.  dans  les  monuments  précédents  pense  que  ces 
lêies  représentent  des  divinités.  On  a  trouvé  ailleurs  des  têtes  isolées; 
reproduction  de  trois  qui  sont  au  Musée  de   Bordeaux  et  qui  paraissent 
imitées  de  masques  comiques.  N'y  aurait-il  aucun  rapport  entre  les  têtes 
divines,  masques  ou  hermès  et  les  têtes  coupées  que  les  Gaulois  vainqueurs  25 
oUraient  à  leurs  dieux?  f  Paul  Mazon,  L'Orestie  d'Eschyle,  traduction  [.Mas- 
queray!.  Réalise  un  grand  progrès  sur  ses  devanciers  ;  prélace  fort  intéres- 
sante. 1[  II.  v.  Dragbndorf,  Théra  t.  II  |A.  de  RidderJ.  Analyse  détaillée  et 
élogieuse.  t   IL    Lechat,    Au  musée   de  l'Acropole   d'Athènes.    Étude   sur   la 
sculpture  altique  avant  la  ruine  de  l'Acropole  lors  de  l'invasion  de  Xerxès  jo 
[Diirrbach].  Importants  articles  réunis  en   volume.  Éloges.  H  IL  Lkchat, 
Catalogue  sommaire    du    musée    de   moulages  pour  l'histoire   de   l'art  antique 
[G.  Radet^  C'est  une   histoire  de  l'art  grec  en  raccourci  qui   rendra  des 
services.  ^  B.  IIaussoullibk,  Étude  sur  rhistoire   de   Milet  et  du  Didymeion 
(G.  Radbt).  Contribution  des  plus  précieuses  à  l'histoire  des  périodes  hellé-  35 
nistique  et  romaine,  f  J.  C.  C.  AndbrSON,  Studia  l'onlica,   1.   A  Journey   of 
exploration  in  Ponius  jG.  Radet].  Ce  premier  volume  fait  naître  le  désir  de 
voir  paraître  bientôt  les  autres.  H  Jungfbr,  IJebev  die  l'ersonennamen  in  den 
Orlsnamen  Spaniens  und  Portugais  [G.  JuUian].  L'auteur  donne  des  spéci- 
mens des  noms  de  lieux  tires  des  noms  de  personnes  depuis  l'époque  ibé-  W 
rique  jusqu'à  la  fin  du  Moyen-Age.  Réserves  à  faire  en  ce  qui  concerne  les 
étymologies  basques.  A.  J. 

Revue  des  études  grecques.  T.  XVI,  N*  68-69.  L'Agamemnon  d'Es- 
chyle jugé  par  Gœlhe.  Lettre  inédite  de  Goethe  à  G.  de  Humboldt,  <latée 
du  1"  sept.  1816,  à  propos  d'une  trad.  de  l'Ag.  en  vers  allemands  par  G.  de  M 
IL  —  Trad.  française  de  la  lettre.  H  L'Année  de  Méton  [J-Oppert].  Examen 
d'un  passage  de  Diodore  de  Sicile  (Xll,  36).  Quand  commença  l'année  de 
Méton?  On  propose  de  traduire  •  «  En  commençant  son  cycle  par  le  dernier 
mois  de  l'année  précédente,  le  Scirophorion,  le  13*  mois,  »  c.  à  d.  le  mardi 
28  juillet  julien,  23  juillet  grégorien  de  l'année  i'Si  av.  J.  C.  Deieruilnalion  5> 
des  années  embolimes  de  13  mois  durant  la  période  métonienne.  Le  cycle 
de  Méton  fut  donc  appliqué  dès  qu'il  fut  institue  par  cet  astronome,  et  non 
pas  au  temps  d'Alexandre.  K  Les   trépieds  de  Gélon  et  de  ses  frères  (Th. 


174  1903.    —    FRANCE. 

Reinach].  Examen  d'une  épi^ramme  de  l'Anth.  Pal.  (VI,  21/»)  tôv  -zplizoS' 
àvOéjiEvat  corrigé  en  toÙç  TpraoS^t;  9é().svai.  Uomolle  a  trouvé  à  Delphes  A  socles 
de  trépieds.  On  connaît  par  Athénée  les  offrandes  de  (iélou  et  d'Hiéron. 
Autres  mentions  :  poids  du   trépied  consacré  à   Apollon   par   Gélon  à  la 

5  suite.de  sa  victoire  sur  les  Carthaginois  (416  kilog).  t  La  Galatie  maritime 
de  Ptolémée  [F.  Cumont].  Avant  Ptolémée  les  villes  grecques  de  la  côte 
pontiqiie  faisaient  partie  du  xoivév  du  Pont.  Il  y  a  erreur  ou  inexactitude  de 
la  part  du  géographe,  car  Sinope  et  Amisos  n'ont  jamais  fait  partie  de  la 
Galatie.  Explication  de  cette  erreur.  %  Sur  la  date   de  qqs  passages  du 

10  livre  des  Cérémonies  [Ch.  DiehlJ.  Ce  livre  est  une  compilation  de  fragments 
d'époques  fort  différentes.  D'après  Rambaud,  les  83  premiers  chap.  pré- 
senteraient une  remarquable  unité  de  plan,  ainsi  qu'unité  d'époque 
(10*  siècle).  Discussion  de  celte  assertion.  Plusieurs  ne  peuvent  se  rappor- 
ter qu'au  8'  s.  ^  SçpaY't;  SoJ.oiiiivoç  (P.  Perdrizet].  9  dessins.   Pierre  gravée 

i8  du  musée  de  Goiistantinople.  Sceau  unique  en  son  genre  parmi  les  phylac- 
tères de  Salomon.  Historique  de  la  légende  de  Salomon  magicien.  Descrip- 
tion de  plusieurs  phylactères.  Explication  de  l'expression  <r?payt;  SoXoiiwvoç. 
Salomon  à  cheval  combattant  le  diable  est  d'origine  juive  et  fil  fortune  en 
Egypte.  ï  Les  Perses  de  Timothée   [Th.  Reinach].   Le  texte  nouvellement 

40  découvert  est  authentique.  C'est  une  poésie  composée  entre  'lO'i  et  396. 
Analyse  et  extraits  traduits.  Ce  ne  sont  qu'une  succession  de  morceaux 
de  bravoure,  tableaux  de  bataille,  scènes  de  mœurs  barbares,  discours 
pathétiques  ou  burlesques.  Appréciation  littéraire  de  ce  nome.  Caractère 
musical.    Rapprochement     des    hymnes    delphiques.    f     Bulleiin     épi- 

26  graphique  fCm.  Bourguet].  t  Bulletin  papyrologiqus  [S.  de  Ricci;.  H 
W.  Altmann,  Arehileklur  und  Omamentik  der  antiken  Sarcophage  [X.  Le  KeauJ. 
C'est  plutôt  un  chapelet  de  notes  et  de  réflexions  souvent  judicieuses  qu'un 
exposé  systématique  et  complet  de  la  matière.  U  Annual  of  ihe  Hrilish.  Scliool 
al  Athens,  Wl  [T.  R.].  Conlient  notamment  le  rapport  d'Evaus  sur  les  fouilles 

30  au  palais  de  Cnossos  en  1901.  U  K.  Dietbuich,  Geschichle  der  byzanl.  und  neu- 
griech.  Litleratur.  [T.  R.].  1"  essai  d'une  véritable  histoire  de  la  littérature 
grecque  moderne,  f  A.  Gerckk,  Abriss  der  griech.  Laullehre  [II.  Griibler]. 
L'auteur  ne  prétend  pas  apporter  du  nouveau.  A  noter  un  tableau  chrono- 
logique du  phonétisme  grec.   Impression  peu  soignée,  f   Fr.  Hannig,  De 

35  Pegaso  [A.  Michel].  Eloges,  f  G.  Hadzidakis,  'AxaSrjueixà  iivaYV(ôuf).aT«.  I. 
'E),Xir)vix-(),  AaTtvixri  xai  'IvSixti  Ypa|j,|jiaTtx-r)  [V.  Henry].  Rappelle  les  qualités  de 
Max  Millier.  Insuffisance  de  la  bibliographie  française  et  anglaise.  H  II.  Lb- 
CHAT,  Au  musée  de  l'Acropole.  Etudes  sur  ta  sculpture  en  Attique  avant  ta  ruine  de 
l'Acropole  lors  de  l'invasion  de  Xerxés  [E.  Pollier).  Excel  lent  mode  le  à  recomman- 

*0  der  aux  étudiants  archéologues.  1  H.  O.mont,  Missions  archéologiques  françaises 
en  Orient  aux  xvii»  et  xviiie  siècles  [E.  Pottier].  N'intéresse  pas  seulemeiit 
les  bibliothécaires  et  les  paléographes.  Toutes  les  branches  de  l'archéologie 
y  trouveul  |)rorit.  H  Sophocle.  Electre,  trad.  eu  vers  par  Ch.  ChabaI'lt  [E. 
d'Eichlhal].  Trad.  estimable  et  suffisamment  exacte,  m  Nr.  70.  Sur  la  date 

*5  d'une  inscription  trouvée  à  Olympie  [G.  Glolz].  Texte  publié  par  KirchhofT 
en  1830.  Document  de  premier  ordre  sur  les  institutions  judiciaires  de  l'an- 
cienne Grèce,  antérieur  à  580.  Ëtude  sur  l'institution  des  Hellanodikes.  ^ 
Décrets  religieux d'Arkésinô  (Amorgos)[j.  DelaniarreJ.  I.Inscr.  antérieure  à 
la2'moiiié  du  iv«  s.  Texte  le  plus  ancien  concernant  l'Héraion,  déjà  publié. 

50  2.  Décret  publié  par  Ilomoile,  à  rapprocher  d'Aristophane  (Thesnioph.  632). 
H  Y  a-t-il  un  nombre  géométrique  de  Platon?  (P.  Tannery].  Les  mots 
Tii|«ta{  Sï  oijToç  àpiSiJiô;  fewixETpixd;  indiquent  qu'il  faut  considérer  tous  en- 
semble les  divers  nombres  en  question.   Examen  des  solutions  do  Jea,n 


REVUK  DES  ÉTUDES   ORECQUES.  175 

Diipuis  et  (l'Ed.  Zeller.  Il  faut  renoncer  à  déterminer  un  nombre  géomé- 
trique par  la  combinaison  de  deux  harmonies.  Peut-être  (aut-il  chercher  la 
solution  dans  les  idées  d'Heraclite  sur  la  grande  année.  1  Inscriptions 
grecques  [Th.  ReinachJ.  Une  épigramme  de  Thasos.  4  épigr.  d'Egypte.  3 
infcr.  de  Rhodes.  2  inscr.  d'Élis  H  Remarques  sur  les  papyrus  de  Magdola  » 
[W.  Grônert].  Examen  des  papyrus  trouves  à  Medinel-en-Nahas,  au  sud  do 
Fiiyoum,  par  Jouguet.  K  Trois  statues  antiques  provenant  de  Smyrne  dans 
l'ancienne  Collection  du  Roi  [Et.  Michon].  Ces  trois  statues  mentionnées 
dans  une  lettre  de  Galland  à  l'abbé  de  La  Chambre,  sont  un  Apollon,  une 
Junon  ft  un  Jupiter.  H  Deux  plaidoyers  sur  la  question  de  la  langue  litté-  lo 
raire  en  Grèce.  [I.a  Rédaction),  i»  La  question  de  la  langue  en  Grèce.  Lettre 
de  lladzidakis  ;  il  faut  un  comprouiis  entre  l'ancienne  langue  et  le  nouvel 
usage.  —  2»  Le  problème  de  la  langue  littéraire  néo-grecque.  (Extrait  d'un 
travail  de  Karl  Knimbacher).  H  E.  H.  Bbvan,  The  finuse  of  Seleucus.  Comble 
une  lacune  avec  savoir  et  avec  agrément  ;  qqs  omissions.  ^  A.  Bozlur,  « 
Précis  des  institutions  publiques  de  la  Grèce  et  de  ta  Rome  ancienne.  [IL  G.]  La 
partie  grecque  est  à  peu  près  exacte,  mais  bien  sèi:he.  Fautes  d'accentua- 
tion nombreuses.  Erreurs  de  détail.  H  H.  Bhbwbr,  Die  Unterscheidung  der 
Klagen  nach  attisckem  liecfite,  etc.  [T.  R.].  Nouveau  système  de  classification 
des  «  actions  »  eu  droit  athénien,  qui  prête  à  do  nombreuses  objections.  ^  ^ 
British  Muséum.  Catalogue  of  the  Greek  coins  of  Lydia,hy  B.  V.Hbad.  [T.  R.j. 
Digne  de  ses  aînés.  Histoire  très  complète  du  monnayage  lydien.  Le  mon- 
nayage de  chaque  cité  est  étudié  à  part.  H  Archsological  Inslilute  of  America. 
Investigations  al  Assos,  by  J.  T.  Clarke,  H.  BaCON,  H.  Koldbwbj-  [T.  R.j. 
Reproduction  de  mémoires  publiés  déjà  en  1884  et  en  1898.  Qqs.  critiques.  » 
^  Acta  apostolorum  apocrypha,  H,  2  :  Acta  Philippi  et  Thomae.,  accedunt  Acta 
Barnabae.  Ed.  M.  BONNET.  [A.  Puech).  Grands  éloges.  K  B.  L.  Gildbrslbbvb, 
Prohlems  in  Greek  syntax  ,T1.  G.J.  D'après  l'auteur,  il  n'existe  pas  une  syn- 
taxe grecque,  mais  des  syntaxes  grecques,  suivant  l'époque,  le  geure  de 
littérature  et  même  suivant  les  grands  écrivains.^  G.  N.  Hadzidakis, flop-  lo 
port  sur  le  concours  de  la  Société  de  linguistique  d'Athènes.  (En  grec.)  [H.  P.]  Le 
rp.  et  avec  lui  le  monde  savant  désirent  la  création  à  l'Université  d'Athènes, 
d'une  chaire  de  langue  et  de  littérature  néo-grecques.  ^  W.  Hblbiq,  Les 
'l-nneîi  Athéniens.  |T.  R.J  Étude  des  vases  archaïques  au  point  de  vue  de 
l'histoire  de  la  cavalerie  athénienne. H  A.  Pubch,  Recherclies  sur  le  Discours  aux  ts 
Grecade  Taiien.  [T.  R.l  Analyse  avec  éloges.  H  E.  L.  HiCKS  and  G.  K.  Hill,  A 
manuel  of  greek  hisiorical  inscriptions.  [T.  R.]  Nouv.  éd.  d'un  ouvrage  paru  en 
lf-82.  Éloges.  H  W.  Jérusalem,  Der  Bildungswert  des  allspr<ichlichen  Unter- 
richt  [II.  G.].  Éloquente  et  ingénieuse  défense  de  l'étude  des  langues  anti- 
ques et  particulièrement  du  grec  dans  les  ecole-^.  ^  'ApidroÇévou  «piiovixà  40 
(yxoix^lix.  Text,  introduction,  translation,  by  H.  .MaCRAN  [L.  L.]  Texte 
de  Marqnardt,  augmente  des  leçons  du  ms.  de  Strasbourg  et  du  résultat  d'une 
nouvelle  collation  du  Seldenianus.  Commentair.j  clair  et  judicieux.  ^  Mélanges 
Perrol,  Becueit  de  Mémoires,  etc.  [R.  T.J.  Mention  des  principaux  mémoires. 
f  Philon  de  Bytauce,  le  livre  des  appareils  pneumatiques  et  des  machines  hydrau-  U 
ligues,  éd.  et  trad.  par  Carka  db  Vaux.  [P.  Tannery).  Résumé.  Détails  sur 
l'histoire  du  texte.  Grands  éloges.  H  G.  D.  Possenti,  /(  re  Lisimaco  di  Tracta 
fT.  R.[.  Pas  grand'chose  de  nouveau,  mais  flxe  l'état  de  nos  connaissances. 
1[  Fr.  RlBEZZO,  A'iioDi  siuti  suUa  origine  e  la  propagazione  délie  favole  indo- 
elleniche,  communemente  dette  esopiche.  [U.  HarmaudJ.  L'auteur  rattache  la  BO 
fable  grecque  aux  légendes  indiennes,  où  paraissent  tant  d'animaux  symbo- 
liques,  f   M.   StsphaNIDBS,  Ilepl   T<ôv   noTfjiwv   ùSitoiv   itipà    toîî   «p-/aioi{   ùicb 

çuiTixTiv  xai  x»i(">'»i^  Sîtoij/iv  [T.].  Compilation  point  pédaniesque  et  plus  inté- 


176  1903.    —    FRANCE. 

ressante  qu'on  ne  serait  d'abord  tenté  de  le  supposer.  If  G.  Wbickbb,  Die 
See.lenvogel  in  der  nllen  Litleratur  und  Kunst  [ï.  R.].  Très  bon  livre,  naaigré 
qqs  erreurs  d'interprétation.  ^  Fr.  Ribbzzo,  Saggio  di  mitologia  comparata  : 
La  discesa  di  Orfeo  allV  inferno  e  la  liberazione  di  Euridice.  (R.  Harmand].  Les 

5  spécialistes  pourraient  contester  la  méthode  et  les  conclusions  de  cette 
dissertation  dont  la  première  partie  est  excellente.  tH  Nr.  71.  De  l'origine 
des  pleureuses  dans  l'art  grec.  [Max  Collignon].  17  fig.  Recherche  des  con- 
ditions dans  lesquelles  s'est  formé  le  type  des  figurines  de  terre  cuite  trou- 
vées dans  les  tombes  de  l'époque  classique.  Les  plus  anciennes  statuettes 

«0  mycéniennes  ont  été  considérées  comme  représentant  des  divinités.  En 
tous  cas  ce  ne  sont  pas  des  pleureuses.  Certaines  figurines  interprétées 
comme  des  orantes  peuvent  appartenir  à  ce  type.  La  nudité  de  certaines 
statuettes  pleureuses  diversement  expliquée  est  reconnue  aujourd'hui  n'être 
qu'une  «  pure  convention  de  style  »,  particulière  aux  ateliers   attiques. 

15  Origine  purement  grecque  du  type  des  pleureuses  figuré  sur  les  vases  du 
Dipylon.  Le  rituel  funéraire  chez  les  Réotiens  aux  viii»  et  vu»  s.  un  peu 
différent  de  celui  de  l'attique.  Les  pleureuses  béotiennes  accusent  une  ori- 
gine mycénienne.  Le  type  s'y  développe  jusqu'au  v  s.  ;  aux  iv^  et  au  iii«  s. 
les  ficrurinos  tanagréennes  livrent  encore  des  pleureuses,  puis  elles  sortent 

20  du  tombeau  et  font  partie  de  la  décoration  extérieure  de  la  sépulture.  H 
Observations  sur  les  Perses  de  Timothée  de  Milet  [M.  Croiset].  Ce  nom 
est  le  seul,  de  nous  connu,  qui  traite  un  sujet  emprunté  à  l'histoire  natio- 
nale. Il  a  dû  être  composé  entre  400  et  396.  Wilamowilz  le  croit  composé 
à  Milet.  Il  faut  exclure  Athènes,  Thèbes,  Argos  et  Corinthe.  On  peut  songer 

î6  à  Delphes,  mais  il  est  plus  prudent  de  rester  dans  l'ignorance  sur  ce  point. 
Sur  les  sept  parties  du  nome  (PoUux  IV,  66),  nous  possédons  la  plus  grande 
partie  de  l'opiçaXéi;,  la  atfpxfli  et  l'êTtO.oYoi;.  On  connaît  le  l"  vers  de  l'àp/à  et 
du  poème.  Timothée  rapproché  d'Eschyle  (les  Perses),  puis  d'Euripide  (Oreste). 
Son  tour  d'esprit  est  assez  prosaïque  ;  horreur  du  mot  propre,  usage  de  la 

30  périphrase  souvent  obscure,  ridiculisée  par  le  poète  comique  Anaxaadridas 
(Athénée,  X,  /ibS),  verbosité,  tels  sont  les  défauts  de  Timothée  ;  mais 
sa  langue  a  des  qualités  remarquables,  elle  est  musicale.  Dans  la 
partie  conservée,  il  est  plus  question  des  Perses  vaincus  que  des  Grecs 
vainqueurs.  Ce  ne  sont  que  pleurs  et  lamentations.  Nulle  expression  d'un 

36  sentiment  patriotique,  d'un  sentiment  énergique  et  viril.  La  personnalité 
du  poète  est  effacée  et  s'il  parle  en  son  propre  nom,  c'est  uniquement 
comme  citharède.  f  Pour  l'histoire  de  la  comédie  nouvelle.  [Ph.  E.  LegrandJ 
3.  <cf  R.  d.  R.  27,  20S,  28>  L'EIeautontimorouraenos  de  Térence  reproduit- 
elle  la  comédie  homonyme  de  Métiandre,  «  ou  bien  est-ce  une  pièce  conta- 

40  minée  »?  Arguments  en  faveur  de  la  1"  opinion.  —  4.  L'original  du 
Poenulus  de  Plante.  Preuves  de  la  non-contamination  de  la  pièce.  1  Un 
discours  inédit  de  Psellos.  Accusation  du  patriarche  Michel  Cérulaire 
devant  le  Synode  (1039).  [L.  Bréhier].  Historique  de  la  question  traitée  dans 
ce  discours,  qui  n'est  connu  q  le  par  une  trad.   abrégée  en  langue  russe, 

45  publiée  avec  une  étude  critique  par  Bezobrazov.  Document  intéressant 
pour  l'étude  de  la  société  byzantine  du  xi*  s.  Palinodie  de  Psellos  qui,  en 
1063  prononça  l'éloge  funèbre  de  M.  Cérulaire.  Texte  du  discours,  tiré  du 
ms,  1182  de  la  B.  N.  (à  suivre.)  %  Ch.  Colardeau,  Étude  sur  Epictèle.  [A.  J. 
Reinach.]  Consacré  principalement  à  Epictèle  éducateur.  Travail  très  sug- 

yj  gestif.  t  F.  A.  GbVaERT  et  J.  C.  VollGRAFF,  Les  problèmes  inusicaux  d'Aris- 
tole.  [T.  R.]  Grands  éloges.  ^  H.  A.  Hamilton,  The  négative  compounds  in 
Greek.  [L.  Job.]  Fort  utile  pour  l'histoire  de  la  composition  nominale,  f  Ern. 
Kbausb,  De  Apollodoris  comicis.  [H.  G.]  Contrairement  à  l'opinion  de  Kaibel, 


REVUE   ÊPIGRAPHIQUE.  177 

il  y  a  eu  2  Apollodore,  l'un  du  Gela,  coulemporain  de  Ménniidre,  l'aulre  cle 
Carysle  qui  a  vécu  au  temps  de  Posidippe,  vers  280.  Méthode  excellente. ^  H. 
liADFOHD,  Pemoniftcation  and  the  use  of  abstract  subjecls  in  Ihr.  Allie  oratort 
and  Tkucijdides.  Part  I  [11.  G.]  Eloges,  f  P.  Rbuthkb,  De  Catonis  de  Agi-i 
cuUura  libri  vesligiis  apud  Graecos.  (P.  Lejay.]  .\nalysi!.  ^  Ad.  ROBMBH,  Slu-  s 
dien  su  Aristophnnes  und  den  alten  Erklûrfvn  dessetben.  I.  Oas  Verhilltuis  der 
Scholien  des  r.od.  Ravonnas  und  Venetus,  nebst  Beitragen  zur  Erkiarung 
der  Komodien  des  Ai",  aiif  Grund  nnserer  anliqiien  Quellen.  [R.  Hariuand.] 
Supériorité  des  scholies  du  Venetus  sur  celles  du  Ravennas.  Le  ton  de  l'au- 
teur est  vivant,  mais  trop  personnel  ;  sa  critique  manque  de  mesure.  Le  la 
travail  d'A.  Martin  sur  le  cod.  Rav.  n'est  pas  même  cité.  1  ].'.  Weiol, 
Studien  zu  dem  rtnedierten  aslrologischen  Lehrgedicht  des  Joannes  Kamaterot. 
[T.  R.]  Dissertation  qui  sera  suivie  de  la  publication  du  poèiue,  et  où  sont 
déterminées  les  sources  de  Kamateros.  flU  Nr.  7-2.  Bibliographie  annuelle 
des  études  grecques.  (C.  E.  Ruelle.]  G.  E.  R.       is 

Revue  des  études  juives,  1903.  N"  92.  Divisions  administratives  de  la 
Palestine  à  l'époque  romaine  fS.  Krauss].  Ghangemems  apportés  dans  l'ad- 
minisiratioii  de  la  Palestine  depuis  la  première  conquête  romaine  jusqu'à 
l'époque  bjzantino,  surtout  à  la  période  postérieure  sur  laquelle  nous 
n'avons  aucune  source  digne  de  foi,  sauf  qqs  renseignements  rabiniques  ïo 
non  encore  utilisés.  Z. 

Revue  épigraphique,  20=  an.  Jr.-mars.  Fragment  d'épitaphe  trouvé  à 
Ventnbren  :  ^'cclit...  Biraei...  Inscr.  lyonnaises;  l'une  mentionne  un 
décret  des  décurions.  Épitapho  de  Decimius  Sico,  de  Gassia.  Épitaphe  chré- 
tienne. H  Estampilles  sur  poterie  rouge  (suite),  communiquées  par  [Kuhnj.  2S 
Auvergne.  If  Plaque  d'argent  avec  inscr.  difficile  de  la  Roque  d'Anthéron 
[Villefosse].  Confondue  longtemps  avec  des  inscr.  du  mont  Beuvray.  C'est 
sans  doute  une  tablette  magique,  t  Graffltes  du  Puy-de-Dôme  sur  poteries. 
Ge  sont  des  ex-voto  ;  une  porte  sans  doute  une  dédicace  au  dieu  Vasso- 
Galete  (Grégoire  de  Tours  dit  Vasso-Galate),  le  Mercure  auvergnat.  1  Inscr.  30 
du  podium  de  l'amphilliéâtre  d'Arles,  très  mutilées.  K  Dieux  de  la  Gaule 
celtique  (suite)  [Allmer|.  %  Inscr.  intéressant  la  Gaule.  Hf  Avr.-Juin.  Autel 
à  Silvain,  à  Montsolier  (Basses-Alpes).  Silvano  v.  s.  I.  m.  Peflrus.  f  Épitaphe 
de  Constantinus  subdiaconus  qui  mentionne  un  Justin,  est-ce  Justin  I"  ou 
Justin  II  ?  K  Ëpitaplie  de  G.  Cluvius  Silauu';  trouvée  à  Maguelone  (Hérault),  3î 
ainsi  qu'une  inscr.  %  Matrice  de  sceau  à  Béziers  :  Hermodori  Col.,  on  avait 
lu  coUyrium,  mais  c'est  plutôt  coloniae  servi.  H  A  Reims,  fragment  de 
borne  portant  le  nom  de  Gaesar  Marcus  .\urelius  Valerius  Maximianus.  1 
[Kuhn].  Estampilles  d'Auvergne  sur  poterie  rouge  (suite).  1  Dieux  de  la 
Gaule  (suite)  [AllmerJ.H  Trois  fnjgments  d'inscr.  de  Romilly  ont  été  rappro-  *o 
chés  :  c'est  l'épitaphe  de  Romania  Ve(raitia.  KK  Juil.-Sept.  Aux  Milles,  près 
Aix,  autel  :  [Mi]nerv(a)e  Anilla  v.  s.  1.  m.  H  A  Ménerbes  (Vaucluse)  autel  à 
Silvain.  If  Epitaphe  de  G.  Esmerius  à  Vaison.  Ce  nom  est  sans  doute  le 
même  que  celui  de  Smerius,  déjà  connu  en  Narbonnaise.  ^  A  Apt,  autel  à 
Mars  :  Dec  Marti;  autre  autel  :  Deo  Mercurio,  Mithrae.  1  Épitaphe  chré-  4» 
tienne  de  Genesius  à  Onrches  (Drôme).  H  A  .Moutiers  (Savoie),  autel  :  Numi- 
nibus  Au(i(ustornm  duorum)  Matri  Deum  et  Matronis  Salvennis  T.  Roma- 
nius  ex-voto-t  A  Curty  (Haute-Savoie)  autel  à  Augusle.lf  [Kuhu].  Estampilles 
d'Auvergne  sur  poterie  rouge  (suite).  If  Dieux  de  la  Gaule  (suite)  [Alloierf. 
Hlf  Oct.-Déc.  A  Limans  (Basses-Alpes),  Deux  ex-voto  à  Mars  Beiado.^  A  Mont-  M 
bazin  (Hérault),  pierres  sépulcrales.  If  Remarques  épigraphiques  (suite) 
[H.  de  Villefosse].  Description  de  médaillons  en  ti^rre  cuite,  la  plupart  iné- 
dits, recueillis  à  Vienne  ou  aux  environs.  Malheureusement  mutilés.  Gany- 
R.  DE  puii.oL.  —  Revue  des  Revues  de  1903.  XXVIII.  —  rô 


178  1903.    -     FRANCE. 

mède  et  Jupiter  :  Mercure,  l'enfant  Bacchus  et  une  nymphe  de  Nysa;  llip- 
pomenes  vainqueur  d'Atalante  ;  Hercule  et  l'hydre  de  Lerue  ;  Hercule 
vainqueur;  1  s  Amours  s'emparant  des  armes  d'Hercule;  Hercule  et  Autée; 
Apollon,  la  louve  et  les  jumeaux,  Neptune;  la  folie  d'Ajax  ;  Jason  ;  Médée 
5  endormant  le  dragon  de  Mars;  gladiateurs  combattant  ;  leclieval  de  Troie. 
H  Dieux  de  la  Gaule  (suite)  [Allmer].  Gh.  Bbaulibux. 

Revue  historique,  28*  année,  1903.  Pas  d'art,  de  fond  concernant  l'anti- 
quité classique.  Janv.  et  févr.  T.  Montanari,  Annibale  :  l'Uomo,  la  Traver- 
sata  (telle  Alpi  e  le  prime  campagne  d'Italin  fino  al  Trasimeno,  secondo  gli 
10  anlichi  i  la  verita  storica  [Lécrivain].  Annibal  aurait  remonté  non  le  Hhône, 
mais  la  Durance,  et  traversé  les  Alpes  aux  cols  de  Busson  cl  de  Chabaud. 
Œuvre  consciencieuse,  mais  qui  eût  gagné  à  êlre  réduite  de  moitié,  f  W. 
Strehl,  Gnmdriss  d.  allen  Geschichle  u.  Quellenkunde  I  u.  H  [Id.].  Appréciation 
favorable  de  ces  petits  manuels  dont  qques  parties  sont  excellentes.  If  D.  F. 

)g  Stella-Maranca,  //  tribunato  délia  plèbe  dalla  lex  Hortensia  alla  lex  Cornelia 
[Id.j.  Rien  de  nouveau,  mais  consciencieux  et  soigné.  H  Aug.  Mau,  PompH, 
ils  life  and  art,  trad.  p.  F.  W.  Kelsey  [M.  BesnierJ.  Œuvre  de  vulgarisation, 
faite  par  un  homme  d'une  rare  compétence  .  qqs  réserves.  ^  A.  Bartal, 
Glossarium  mediae  et  infimae  latinitatis  regni  Hungariae  [1.  Koiit].  Remarquable 

.20  et  indispensable.  HU  Sepl.-oct.  Helmolt,  Wellgeschichle,  IV  [Seignobos].  Ce 
vol.  dû  à  plusieurs  collaborateurs,  traite  des  pays  méditerranéens,  et  s'a- 
dresse au  grand  public  :  l'entreprise  est  originale  et  intéressante,  il  serait 
prématuré  de  dire  si  elle  a  réussi.  \  G.  Speranza,  Il  Piceno  dalle  origini  alla 
fine  d'ogni  sua  autonomia  [M.  Besnier].  Histoire  du  Picenum  des  origines  à  la 

25  division  de  l'Italie  en  régions  par  Auguste.  Travail  consciencieux,  écrit 
avec  érudition,  orgueil  et  amour  :  aurait  pu  èlri;  condensé.  Kf  Nov.-déc 
Publications  relatives  à  l'histoire  rom.  en  Allemagne  et  en  Autriche,  1896- 
I'.i02  LW.  Liebenam].  iableau  aussi  complet  que  possible  du  mouvement  de 
l'érudition  dans  ces  deux  pays  (28  p.),  sera  continué.  H  R.  v.  Ihering,  His- 

30  toire  du  dcceloppeiitenl  du  droit  romain,  trad.  par  O.  de  Meulbnaere  [Lécri- 
vain]. Excellente  trad.  de  celte  oeuvre  posthume.  ^  G.  Grup,  Kulturgescliickte 
d,  rôm.  Kaiserzeit.  1.  Vntergang  d.  beidnischen  Kultur  |Id.].  Manuel  bien  in- 
formé, très  précis,  très  clair,  mais  dont  le  titre  est  un  peu  ambitieux  : 
pourra  êlre  utile.  \  P.   Varbse,   Il  Calendario  Romano   aW  eta   délia  prima 

35  guerra  punica  [id.].  Hypothèse  séduisante.  ^  The  Antonine  Wall  Report  [Bes- 
nier]. Belle  publication.  C.  E.  R. 

Revue  numismatique.  4*sér.  t.  7.  N°l.  Médaillons  grecs  du  trésor  de  Tarse 
et  les  monnaies  de  la  communauté  macédonienne  [Mowat]  Des  monnaies 
de  bronze  de  la  communauté  macédonienne  comparées  avec  ces  médaillons 

4„  montrent  que  les  unes  comme  les  autres  ont  été  données  comme  prix  dans 
les  jeux  alexandréens,  et  le  fait  qu'on  a  trouvé  ces  médaillons  en  grande 
quantité  à  Tarse  prouve  qu'ils  y  ont  été  frappés.  If  Cinq  rois  des  Getes 
[Taochella].  Étudiés  d'après  des  monnaies  récemment  entrées  au  Musée 
national  de  Sophia.  If  Monnaies  d'argent  d'Apollonia  de  Thrace  (Tacchella). 

4{j  If  Deux  médaillons  d'argent  de  Domitien  et  d'Hadrien  [J.  De  Foville].11  Mon- 
naies inédiles  de  l'Italie  antique  [Sambon].  Hlf  N»  2.  Oboles  de  Marseille 
[Poucet]  Trouvées  près  de  Valence.  If  Influence  de  l'art  grec  dans  le  Nord 
de  la  Gaule  belgique  [A.  Blauchet]  Visible  d'après  l'examen  de  certaines 
monnaies,  f  Théorie  «les  contremarques   romaines.   [MowalJ  Les  contre- 

50  marques  romaines  sont  d'une  autre  nature  que  celles  des  ateliers  provin- 
iaux.  Celles  des  monnaies  de  bronze  étaient  apposées  par  le  Sénat.  \ 
couographie  monétaire  de  Julien  l'Apostat  [BabelonJ  Certaines  monnaies 
de  cet  empereur  nous  offrent  des  portraits  parfaits,  on  peut  d'ailleurs,  en 


REVUE    UNIVERSITAIRE.  179 

général,  se  baser  sur  l'iconographie  monétaire  romaine,  pour  l'attribution 
des  bustes,  statues  et  portraits.  Hlf  N»  3.  Monnaies  de  la  Mésie  Inférieure 
récemmi'nt  entrées  au  Musée  de  Sopbia  [Tacchella],  \  Monnaies  grecques 
récemment  acquises  par  le  Cabinet  des  médailles  (Phrygie  et  Gilicie)  [Dieu- 
doiiné)  f  fJ.  Rouvier]  L'ère  d'Alexandre  a  été  adoptée,  en  Phénicie.à  Sidon  » 
et  à  Arados,  comme  dans  les  autres  villes.  H  Numismatique  alexandrine 
[Parazzoli]  1.  Monnayage  d'Auguste.  Les  premières  monnaies  de  ce  type 
furent  identiques  à  celles  de  lUéopâtre  VIL  IL  Monnaies  des  nomes.  Cri- 
tique du  système  de  Dattari.  %  Monnaies  trouvées  à  Karnak,  don  Rothschild 
[J.  de  Foville].  Description  de  quatre  aurei  de  l'époque  des  Sévères,  de  lu 
conservation  parfaite  et  très  rares.  ^%  N»  à.  Notes  de  numismatique  macé- 
donienne [P.  Perdrizel]  Etude  de  monnaies  au  type  du  porc  et  de  la  truie 
et  des  Tyiiteniens.  Monnayage  des  Macédoniens  sous  les  deux  derniers  rois. 
^  Monnaies  grecques  [Dieudonné]  K  Monnaies  romaines  [de  Foville]  récem- 
ment acquises  par  le  Cabinet  des  médailles.  ^  Spécimens  de  monnaies  et  m 
médailles  grecques  du  Cabinet  de  France,  les  plus  marquantes..  ^  Variétés 
numisraaliques  iBabelon].  Ch.  Bbaulieux. 

Revue  uaiversitaire.  XI»  année,  1903.  15  jr.  Une  leçon  de  choses  gallo- 
romaine  :  Senlis  [C.  Julliau]  Cadre  d'une  leçon  qu'on  pourrait  faire  sur  les 
transformations  d'une  ville  gallo-romaine.  1  L'archéologie  classique  au  a) 
xix«  siècle  [P.  Monceaux]  Montre  comment  l'archéologie  qui  dans  ses 
domaines  les  plus  divers  dépend  de  Winckelmann,  s'est  constituée  scien- 
titiquement  au  cours  du  xix=  s.  t  Cl.  Lamarre,  HUtoire  de  la  Littérature 
latine  depuis  la  fondation  de  Rome  jusqu'à  la  /in  du  gouvernement  républicain. 
4  vol.  [11.  de  la  Ville  de  Mirmont]  Des  réserves  :  il  est  douteux  que  «  la  foi  a 
(l'un  vieux  professeur  »  suffise  seule  à  justilier  l'ambition  avouée  par  l'au- 
teur de  composer  avec  ses  propres  forces  l'Histoire  de  la  Littérature  latine 
qui  manque  à  la  France.  1  H.  de  la  Ville  de  Mirmont.  Etudes  sur  Vancienne 
poésie  latine  []  Simple  indication  de  ce  vol.  qui  comprend  cinq  études.  K  S. 
K.  Sakellabopoulos,  Ilep'i  AiSiou  'AvSpovixou  [id].  Quoi  qu'en  dise  S.  il  esta  30 
peu  près  impossible  de  reconstituer  la  biographie  de  Livins  Andronicus.  1[ 
C.  J.  BOTTING,  Horatii  Carminum  lib.  2  lid.]  Réserves.  ^  H.  BORNBCQUE, 
Sénéque  le  Rhéteur,  Controverses  et  Suasoires,  trad.  nouv.  Id.  Les  déclamations 
et  les  déclamateurs.  Excellents  tous  les  deux.  H  F.  SOMMER,  Handbuch  der 
laiein.  Laut-u.  Formenlehre.  Rapide  résumé.  \  D.  Laurent  et  G.  Hartmann,  ss 
Vocabulaire  étymologique  de  la  langue  grecque  et  de  la  langue  latine.  Utile, 
mais  des  réserves.  H  Mélanges  linguistiques  offerts  à  A.Meilletpar  ses  élèves. 
Recommande.  %%  13  mars.  L'étude  de  l'antiquité  dans  l'en.seignement 
secondaire  []  Résumé  de  la  discussion  qui  a  suivi  la  conférence  de  Grolset 
à  l'École  des  Hautes  Études  sociales,  f  L'enquête  de  l'Académie  de  Toulouse  to 
sur  la  prononciation  du  latin.  [A.  Sécheresse]  Sur  23  établissements  que 
compte  l'Académie,  neuf  se  sont  prononcés  pour  le  projet  de  réforme,  sept 
contre  ;  S.  examine  les  raisons  des  partisans  du  statu  quo,  et  les  combat. 
t  H.  DB  la  Ville  de  Mirmont,  Études  sur  Vancienne  poésie  latine  (R.  Pichon]. 
Les  cinq  études  <cf  supra>  comprises  dans  ce  vol.  visent  toutes  à  pré-  4-, 
ciser  notre  connaissance  des  origines  de  la  poésie  latine,  et  font  faire  un 
grand  pas  à  ces  questions  obscures  et  complexes.  HH  1S  avril.  Ktudes  an- 
ciennes  et  éludes  modernes  dans  l'enseignement  secondaire  [E.  F.)  Résumé 
des  opinions  émises  dans  la  suite  de  la  discussion  à  l'École  des  Hautes 
Études  sociales  <cf  supra.>  Opinion  de  Lanson  qu'il  n'y  a  aucune  raison  w 
ni  aucune  chance  de  souhaiter  une  restauration  efllcaoe  des  vieilles  huma- 
nités, m  15  mai.  Les  origines  de  la  charité  [G.  Piesent]  Coup  d'œil  très 
sommaire  sur  les  origines  et  l'évolution  générale  de  l'histoire  de  la  bien" 


180  290H.    —    GRANDE-BRETAGNE. 

faisance  dans  l'anliquUé  païenne  et  dans  le  chrisiianisme  naissant.  Art. 
qui  se  coin iuue  dans  le  n»  de  juin.  H  La  valeur  éducative  de  Tacite  [R. 
Pichon]  Résume  d'après  Boissier  les  qualités  saines  et  robustes  qui  font 
des  Histoires  et  des  Annales   des  livres  éminemment  éducatifs.  H   Une 

6  épopée  bysantine  [P.  Monceaux)  Résume  le  livre  de  G.  Sghlumberger, 
L'épopée  bysantine  à  ta  fin  du  xi«  siècle,  cette  épopée  à  coups  de  sabre  où  S. 
marque  tous  les  coups  avec  une  conscience  d'érudit  que  rien  ne  lasse  et 
un  plaisir  d'amateur  qui  éclate  souvent  en  luxuriantes  epithètes.  HH  15  juil. 
La  mythologie  classique  chez  les  poètes  modernes  [G.  Fougères]  Définit  le 

«0  rôle  et  le  caractère  de  la  mythologie  classique,  comme  source  d'inspiration 
chez  nos  poètes  contemporains,  t  Correspoudunce  enlie  Fabia  et  Picbon 
sur  Tacite.  DU  13  oct.  Une  simplification  possible  dans  l'enseignement  de  la 
grammaire  grecque  [H.  Bornecque]  Cesser  de  faire  apprendre  les  formes  du 
duel  autres  que  ê-Jo,  ôuoîv,  à|jLçpu>,  àiiçoïv.H  Cette  revue  contient  en  outre  sous 

15  le  litre  de  Revues  des  Revues  [H.  Bornecque|  un  résumé  sommaire  (n<"  de 
janv.  d'avr.  et  de  déc.)  des  art.  parus  dans  les  Revues  françaises  et  surtout 
étrangères  sur  la  langue  latine,  grammaire,  prosodie,  métrique,  littérature 
(renseignements  généraux  ;  écrivains  latins  par  ordre  alphabétique).  — 
Puis  des  notes  bibliographiques  pour  les  examens  et  concours  des  diverses 

2U  agrégations,  des  sujets  proposés  à  ces  concours  et  pour  les  classes  des 
lycées  et  collèges  français,  et  les  sujets  de  thèses  de  doctorat  es  lettres 
soutenues  à  Paris.  —  Eiitin  sous  le  litre  «  Echos  et  nouvelles  »,  des  ren- 
seignements divers  sur  l'étal  des  études  classiques  en  France.  E.  A. 

26 

GRANDE-BRETAGNE 

Rédacteur   général  :    Alfred   Gasc-Desfossés 

30  Annual  of  the  British  School  at  Athens.  N°  VIIl.  Le  palais  de 
Cnossos  [A.  J.  Evans].  Mémoire  de  124  p.  (3  pi.,  74  lig.)  dans  lequel  E.  rend 
compte  de  la  campagne  de  fouilles  de  B'év.  à  Juin  1902.  Elles  n'ont 
pas  été  sans  grandes  diflicultés,  étant  donné  qu'il  fallait  soutenir  les  ruines 
existant  encore,  sous  lesquelles  se  faisaient  Ks  travaux.  Les  résultats  sont 

3»  du  plus  haut  intérêt.  U  Inscr.  préhelléniques  de  Praesos  [R.  S.  Conway). 
Texte,  transcription  et  phologniphie  de  ces  deux  inscr.  trouvées  à  Praesos, 
l'une,  le  vo|jio?-inscr.  est  du  vp  au  iv"  s.  d'après  la  forme  des  lettres,  l'autre 
l'inscr.  barxe  (ainsi  nommée  d'un  mot  qui  s'y  rencontre  et  qu'on  a  comparé 
à  tort  avec  la  ville  carthaginoise  Barca)  est  boustrophède  et  antérieure  a 

40  500  :  les  caractères  seuls  sont  grecs.  Renseignements  que  nous  avons  sur 
la  langue  de  Praesos,  ville  des  Eléocrétois,  habitant  le  sud  de  la  Crète, 
célèbre  d'après  Strabon  10,  4,  6  sqq.  par  son  temple  de  Zeus  Dictaios  : 
étude  détaillée  sur  la  langue  de  ces  inscr.  dont  tout  ce  qu'on  peut  dire, 
c'est  qu'elle  parait  appartenir  au  groupe  indo-européen,  d'où  la  question  : 

45  Parlait-on  à  l'époque  de  Minos  une  langue  indo-européenne  en  Asie  Mi- 
neure et  dans  le  bassin  delà  Méditerranée?  t  Keftiu  et  les  «  peuples  de  la 
mer»  [H.  R.  Hall].  Après  avoir  rappelé  le  contact  étroit  dans  lequel  la  Grèce 
se  trouva  avec  l'Egypte,  un  millier  d'années  avant  Hérodote,  surtout  au  vi* 
et  V»  s.  av.  J.  C.   sous  les  rois  de  la   18"  dynastie,  contact  qui  se  fit  par 

60  Chypre  et  les  côtes  de  la  Palestine,  H.  montre  que  les  peuplades  méditer- 
ranéennes qui,  sous  Ramsès  III,  attaquèrent  l'Egypte,  venaient  de  Grèce. 
Ces  «  peuples  de  la  mer  »  et  leurs  prédécesseurs,  les  hommes  de  Keftiu 
(mot  égyptien  qui  désigne  les  pa3S  éloignés  du  centre  de  lÉgypte)  et  les 


ANNUAL   OF   THE   BRITISH   SCHOOL   AT  ATHEiNS.  181 

Ha-nebu  (mot  qui  veut  dire  «  tous  les  gens  du  Nord  »),  qui  étaient-ils,  d'où 
venaient-ils?  H.  le  montre  dans  le  but  de  prouver  la  connexion  étroite 
qu'il  y  a  entre  ces  «  peuples  lie  la  mer  »  et  la  civilisation   lujcéuienne. 
Objets  trouvés  à  Mycènes  et  appartenant  à  la  18»  dynastie  égyptienne.  ^ 
Sculptures  de  Cysique  (F.  W.  llasluck].  1.  Frannient  d'un  relief  représen-   s 
tant  Heraklè»  en  marche  ;  2.  Relief  où  sont  figurés  deux  taureaux  à  genoux 
se  faisant  face  surmontés  de  deux  lions,  date  de  la  fin  du  vi«  s.  av.  J.  C.  ; 
3.  Relief  où  on  voit  une  déesse  assise,  vêtue  d'un  long  chilon,  dans  la- 
quelle on  distingue  une  réminiscence  des  statues  chryséléphantines  du 
v  s.  Ce  doit  être  Kore-Soteira,  elle  est  de  l'époque  hellenislique  ;  4.  Stèle  10 
funéraire  du  ni"  s.  av.  J.  C.  représentant  une  femme  assise  faisant  face  à 
une  autre  beaucoup  plus  petite  ;  au-dessous  une  inscr.  'ApijaiOouc,  décrite 
par  Lolling,  Alh.  Mitth.  IX,  p.  22,  n"  16  ;  5.  Immense  volute  ionique  prove- 
nant peut-être  du  temple  d'Adraslera  en  face  de  Cyzique  ;  G.  Autres  frag- 
ments de  volutes.  H   Quelques  «  catalogi  paterarum  argentearum  »  iuédiis  15 
fM.  N.  Tod].    Se  trouvent  au  Musée  épigrapbique  d'Athènes  et  appartien- 
nent à  cette  catégorie  d'inscr.  publiées  G.  I.  A.  II.  2,  n»'  768-776  B  et  IV,  2, 
768-776  C.  Elles  sont  de  la  fin  du  iv«  s.  av.  J.  C.  Il  s'agit  de  çiiXat  du  poids 
de  cent  drachmes  offertes  par  des  affranchis  ou  anciens  esclaves.  Rensei- 
gnements qu'elles  nous  donnent  sur  les  questions  de  droit  et  sur  les  mé-  M 
tiers,  l'industrie,  l'agriculture   et  le  coramorce  d'Athènes  à  cette  époque. 
Textes  et  commeutaire  épigraphiques.  H   Fouilles  à  Praesos.   I.   [R.  C.  Bo- 
sanquct].  De  mai  à  juillet  1901.   Le  site;   la  grotte  de  Skalais  ;  maison 
mégalithique  de  Hagios  Conslanlinos  ;  tombes  primitives  ;  plus  récentes, 
deux  coffres,  ornenjents  en  or,  vases,  etc.,  etc.,  gemme  mycénienne  sur  m 
laquelle  on  voit  un  taureau  couché  surpris  par  un   chasseur  (pii  s'élance 
par  derrière  et  le  prend  par  les  cornes  ;  colline  de  l'autel  (troisième  acro- 
pole),  inscr.  en   langue    étéocrétoise,   terres  cuites  ;   mur  du   temenos  ; 
bronzes  :  maison  hellénistique,  longue  description,  objets  divers,  poteries, 
monnaies,  etc.  H  Praesos  :  les  terres  cuites  |E.  S.  Forster].  Etude  avec  2  pi.,  30 
lions,  hommes,   femmes,   technique.   Description  détaillée.   ^   Fouilles  à 
Petras  [R.  G.  Bosanquei].  Poteries  dont  plusieurs  pithoi.  f  Fouilles  à  Palai- 
kastro.  I  [R.  G.  Bosanquet].  Trouvailles  nombreuses  faites  dans  les  tombes 
et  les  maisons  de  cette  localité  située  non   loin  de  Zakro.    Description 
(3  pi.  25flg.).  Klf  N»  IX.   Le  Palais  de  Cnossos  [A.  J.  Evans].   Rapport  sur  35 
la   campagne    de    fouilles   de   1903,   qui    a  été   plus    riche   en   résultats 
qu'on  ne  s'y  attendait  d'abord  ;  le  sol  se  montre  fécond  en  surprises  ;  les 
travaux  ont  porté  dans  la  région  sud-est  du  palais,  puis  au  nord-est  en  y 
comprenant  le  théâtre.  Mémoire  de  153  p.  (3  pi.  et  92  Og.)  dont  13  concer- 
nent le  théâtre  construit  tout  autrement  que  le  théâtre  grec.  Nombreuses  40 
découvertes.  \  Un  décret  attique  iuédit  [M.  N.  Tod).  Rendu  en  30'i-303  sous 
l'archonlat  de   Pherekiès  ou  l'année  qui  suivit  ;  il  mentionne  un  certain 
nombre  do  magistrats  auxquels  il  accorde  des  couronnes  d'or  à  l'expiration 
de  leur  mandat.  T.  montre  que  ces  magistrats  ne  peuvent  pas  être  des 
îspoTtotoi,  ce  ne  sont  pas  non  plus  des  àO.oOÉTai,  puisque  les  Panathénées  ne  4s 
furent  pas  célébrées  l'année  de  l'archontat  de  Pherekiès.  Commentaire  dé- 
taillé. —  L'inscr.  G.  I.  A.  11.991  se  place  en  200  av.  J.  G.  entre  l'arrivée  d'At- 
tale  d'Hermione  et  son  entrée  à  Athènes,  t  Notes  de  Carpathos  [K.  M. 
DawkinsJ.  Etude  sur  celte  île  à  notre  époque  :  serrures  en  bois  ;  pressoirs 
à  olives  et  moulin  primitif:  lois  de  succession;  restes  anciens,  mediaevauxso 
(sera  continué).  H  Apollon  assis  sur  l'omphalos  [A.  J.  B.  WaceJ.  Description 
d'une  statuette  du  musée  d'Alexandrie  très  belle  et  rare  par  le  motif  qu'elle 
représente  ;  comparaison  avec  les  reliefs  ou  les  vases  peints,  les  monnaies, 


182  1903-   —   GRANDE-BRETAGNE. 

l'Apollon  des  Séleucides.  Culte  et  statues  d'Apollon  à  Antioche.  Date  de 
l'Apollon  d'Alexandrie  ;  d'après  certaines  ressemblances  ou  différences  avec 
les  monnaies  des  Antiochus,  il  doit  être  de  la  fin  du  iw  s.,  avoir  été  trouvé 
à  Antioche,  mais  y  avoir  été  importé.  Trois  siècles  de  l'art  hellénistique. 
5  Controverses  sur  l'art  alexandrin.  Le  prétendu  «  grotesque  »  alexandrin  ; 
les  reliefs  hellénistiques.  Certitude  des  monnayages  datés.  Sculpture  eu 
relief  eu  Asie-Mineure  et  sa  migration  en  Italie.  %  La  Pisidie  et  la  frontière 
Lycaonienne  [W.  M.  Ramsay].  Art.  de  31  p.  avec  carte  et  table  historique 
des  cités  connues  à  la  suite  de  récents  voyages,  d'études  et  de  découvertes 

10  nouvelles.  R.  qui,  dans  son  livre  :  Histor.  géog.,  avait  mal  placé  la  frontière 
de  la  Pisidie,  là  où  elle  touche  la  Lycaonie,  reprend  à  nouveau  la  question 
en  détail  et  arrive  à  des  résultats  différents.  If  Fouilles  à  Palaistro.  II.  Ce 
second  art.  <  cf.  supra  >  de  113  p.  [Bosanquet,  Dawkins,  Tod,  Duckworth, 
Myres]  est  consacré  aux  fouilles  faites  dans  cette  région  dont  il  donne  les 

16  résultats  :  il  décrit  les  maisons  trouvées,  les  objets  divers  mis  à  jour, 

étudie  les  poteries,  les  ossements  au  point  de  vue  anthropologique,  les 

figurines  votives,  etc.,  etc.  f  Église  du  monastère  en  ruines  de  Daou- 

Mendeli  en  Atlique  [H.  Comyn].  Église  byzantine,  description.  Z. 

Glassical  Review  (The).  Vol.  XVII,  1503.  Févr.   [J.  P.  PostgateJ.  Éloge 

80  de  Gabdner  et  Myres,  Classical  arc.Uaeology  in  Schools,  aussi  utile  aux 
maîtres  qu'aux  élèves,  f  L'expression  homérique  7to).d|j,oio  -^i^'jpai  [A.  D- 
Godley].  Rejette  les  sens  proposés  pour  cette  expression  qu'on  trouve  5  fois 
dans  l'Iliade  ;  s'appuie  sur  0  So3  et  suggère  l'interprétation  de  «  barrières 
de  la  guerre  »,  c.-à-d.  limites  du  champ  de   bataille.  K  Le  papyrus  IV  de 

2B  Teblunis.  [T.  W.Allenl  Présente  le  grand  intérêt  d'offrir  un  fragmeut  d'une 
éd.  d'Homère  (B  95-210)  publiée  seulement  quelque  50  ans  après  Aristarque, 
vers  la  fin  du  ii«  s.  a.  G.  Il  est  le  plus  apcien  des  papyri  portant  régulière 
ment  les  signes  critiques,  et  il  est  généralement  d'accord  avec  le  Ven.  A.  U 
Notes  sur  l'Antigoue  de  Sophocle  [M.L.  Earle].Dans  le  passage  162-210,  trans- 

30  pose,  avec  Sémitèlos,  191  entre  177  et  178,  et  suggère  qqs  correctioTis.  Inter- 
prétation du  passage  289-294.  H  Aristophanica  III  (suite)  [H.  Richards]. 
Nombreuses  conjectures  sur  le  texte  des  Acharniens,  Chevaliers,  Nuées, 
Guêpes,  Lysistrata,  Grenouilles,  Thesmophories,  Assemblée  des  femmes.  H 
Le  Vindobonensis  F  et  le  texte  de  Platon.  [J.  Burnet]  Le  ms.  F  est  indé- 

35  pendant  dans  la  République  de  A  D  M,  dans  le  Gorgias  et  le  Ménon  de 
B  T  W  ;  il  représente  une  tradition  plus  ancienne  que  le  Laur.  (=  Flor.  X) 
et  que  le  ms.  V  (=  Ang.  C),  qui  paraissent  dériver  de  lui  ou,  ce  qui  est 
douteux,  d'un  archétype  commun  portant  les  mêmes  corrections  que  F. 
Discussion  et  preuves  à  l'appui.  H  Platonica,  V  (suite)  [H.  Richards].  Nom- 

40  breuses  conjectures  sur  le  texte  de  Théétète,  du  Sophiste,  du  Politicus.  If 
Note  sur  la  Politique  d'Aristote,  1338  A  24.  fT.  D.  S.]  Le  vers  d'Ilomere  cité 
par  Aristote  doit  être  corrigé,  comme  l'a  fait  Newman.  Quant  à  la  seconde 
citation,  elle  est  indépendante  de  la  première.  If  Musonlus  et  Simplicius. 
fJ.  E.  B.  Mayor]  Le  commentaire  de  Simplicius  sur  le  manuel  d'Epictète, 

45  éclaire  maint  passage  du  Tcepi  xpoçT,;  de  Musonius.  Parallèle  établi  pour  3 
fragments,  f  Un  passage  mal  compris  dans  Ignatius  (ad  Philad.  8,  2)  [A.  N. 
Jannaris]  Lire  TtpDdxeiiai  au  lieu  de  «piixeiTai.  H  Notes  lexicographiques  sur 
les  papyri  grecs  du  Br.  Muséum.  iW.  Crônert]  Examen  critique  de  qqs 
passages  de  l'éd.  de  Kenyon,  et  relevé  des  addenda  lexicis.  If  Deux  notes 

bo  lexicographiques.  (J.  R.  Wheeler]  Sens  et  origine  de  itaiiaToçïYeïcrTai  dans 
une  inscr.  locrienne  (I.  G.  A.  321).  Une  inscr.  de  Théra  (Roehl.  Imag.  app. 
n°  8)  est  dédiée  aux  déesses  de  la  fertilité  Aox(h)at«  et  Aa|iia,  la  première 
identique  sans  doute  à  Aù5ria£a  :  le  mot  Xâ^eia,  si   obscur   dans   deux 


CLA.SSICAL   REVIEW   (tHe).  183 

passages  de  l'Odyssée  (9.  116  et  10,  509),  ne  serait-il  pas  une  autre  forme  ou 
une  altération  de  Ao-/a(a?  ^  1,'inflnitif  gortyiiien   en  -(iriv.   |J,  Strachan] 
Rejetant  l'hypothèse  de  Brugmann,  qui  dérive  -|xr,v  d'un  loc.  i.  e.  -mon,  S., 
avec  G.  Meyer,  voit  dans  -jativ  une  transformation  analogique  de  -litv,  dési- 
nence fréquente  d'ailleurs  dans  les  iuscr.  de  Gortyne.  L'alternance  -ev/->)v,    s 
même  dans  les  verbes  en  -eu,  est  constante  en  dorien.  H  Epilegomena  sur 
Lucrèce.  [J.   P.  Postgate]  Confirme  contre  Brieger  les  corrections  qu'il  a 
proposées  pour  Lucr.  V  380  sqq.,  VI  80  sqq.  et  V  1009  sq.  f  Note  sur  le 
Jugurlha  de  SalUisle.  [W.  G.   Summers]    Interprétation    d'un   passage  du 
ch.  3,  et  en  particulier  d'un  «  nam  »  elliptique.  \  L'Enée  de  Virgile  [T.  R.  io 
Glover].   Défend,   contre  Fox,  le  caractère  d'Enée,  qui,  bien  que  dilTércut 
d'Achille,  n'en  est  pas  moins  au-dessus  de  lui,  comme  l'a  montré  S"  Beuve. 
\  Notes  sur  Tite-Live,  liv.  I.  [H.  D.  Naylor]  Interprétations  et  rapprochements 
qui  éclairent  le  sens  de  plusieurs  mots.f  Notes  sur  la  Médéede  Sénèque.  [G. 
Knapp]  Propose  pour  i  passages  (22-2'<,  301-339, 330-360,  883  sqq.)  des  transposi- 1» 
tions  et  des  ponctuations  nouvelles.  \  Le  manuscrit  de  Moscou  de  Columelle. 
[J.  P.  Postgatel  Ce  n'est  pas  celui  de  la  collection  Demidof,  qui  a  été  brûlé 
en  t8l2.1f  Notes  sur  le  texte  de  Martial.  [W.  M.  Lindsay]  Plusieurs  corrections 
proposées.  H  Notes  sur  les  lettres  de  Pline  le  jeune.  [E.  T.  Merrill].  Conjec- 
tures avec  preuves  à  l'ippui.  If  Un  nominatif  pour  vicem.  [A.  Souter]  On  le  20 
trouve  dans  les  Quaestiones  veteris  et  novi  Testamenti,  ouvrage  du  dernier 
quart  du  .40  s.  p.  C.  Go  nominatif  est  vices  ;  vicis  et  vix  sont  donc  purement 
hypothétiques.  H  Variétés  étymologiques  [J.  P.  Postgate]    Mr.Tïip,  en  regard 
de  Ttatrip,  est  devenu   paroxyton  sous  l'influence  analogique  du  voc.  v-f^-tp 
très  usité.   Le  pluriel  des  superlatifsd'adverbes  en  grec  se  justiflo   par  la  25 
multiplicité  des  comparaisons  qu'ils  impliquent.   Les  pluriels  neutres  tels 
que  victricia  ont   pris    naissance   au   contact  de  pluralia  tantum  comme 
arma.  La  meilleure  explication  des  inQn.  passifs  avec  iri  est  celle  de  Neue. 
H  Note  sur  Hérodote  I,  207  [G.  F.  Abbott]  Rapprochement  avec  un  proverbe 
turc,  t  Note  sur  Démétrius  îtepî  ipiiTjvsia;  et  Pline  le  jeune  [J.  E.  B.  Mayor]  30 
Ace  parallèle  connu  entre  Dem.  §296 et  PI.  jun.  Ep.VU  9, §  11,  il  faut  ajouter 
ceux  de  Quiniil.  X  5,  9  et   de  Ilieron.  ep.  52,  3  pr.  H  L'Euiioé  de  Dante  et 
une  tablette  orphique  ;j.  E   Ilarrison]  Dante  a  peut-être  emprunté  l'Eunoé 
de  son  Purg.  (18,  130  ;  31,  98  et  33,  127)  à  une  tablette  orphique  (Kaibel  I.  G. 
S.  I  642)  où   Gomparetti   avait  déjà   lu   E<-Jv>ota;.  If  A.   Ludwich,  Homeri  U 
carmina  Ilias,  I.  [T.  W  Allen]  Cette  1"  partie  de  l'Iliade  offre  les  mêmes 
mérites  que  l'Odyssée  et  les  hymnes  dès  longtemps  publiés  ;  apparat  cri- 
tique très  solide  et  très,  ou  même  trop  complet.  Choix  parfois  conte^table 
de   conjectures    modernes.  %    II.   DielS,  Poetarum  Philosophorum  Fragmenta 
H.  Jackson,  Texts   to   illuslrate  a  Course  on   the   Hislory  of  gre^k  Philosophy  M 
from  Thaïes  lo  Avislolle.  [Buruet]   Eloge  du  texte  et  du  commenlaire  de  D. 
et  du  choix  de  J.  f  W.  R.  Robbhts,  Demetrius  on  style.  [Rulherford]  Trop  de 
hâte  dans  l'iutroi.,  les   notes,    la  traduction  insulUsamment  précise,  et  le 
glossaire:    qqs  conjectures  du  rp.  sur  le    texte  du  De  Elocutione.  ï  A. 
Chroust,  Monumenla  Palieographica,  V-VIII.  [Kenyon]  Etude  d'un  vif  inté-  «S 
rôt  sur  l'écriture  du  latin  en  Allemagne  au  moyen-ftge,  spécialement  sur 
les  mss.  exécutés  à  Regensburg,  Salzburg  et  Wiirzburg.  ^  J.  Samublsson, 
Ad  ApoUonium  fthodium  Adversaria  fSeaton]  Dissertation  fort  attachante  sur 
50  passages  interprêtés  ou  corrigés.  If  H.  van  II bbrwbrdbn,  Lexicon  6'raM»m 
Suppletorium  et  Dialeclicum.  [Bouse]  Indispensable  à  qui  veut  consulter  les  10 
inscr.  ;  éloge  du  plan  et  de  l'exécution,  sauf  qqs  critiques  <le  détail.  1   II. 
Obrtbl,  Lectures  on  ihe  study  of  Language.  [Postgate]  Contribution  de  valeur 
à  la  philologie  savante.  Analyse,  discussion  et  réserves.  ^  J.   Hbldbr,  De 


184  1903.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

Aristophanis  in  Nubium  fabula  consUio  atque  arte.  [AllenJ  Rien  de  nouveau  ni 
de   personnel.  %    Sur  Platon,  Repub.  p.  488.   [L.  Campbell]  Réponse  aux 
critiques  de  Seymour.  f  Archéologie.  L'ensevelissement  des  enfants.  [J. 
E     KingJ   Cet   usage,  en  Grèce  et  à  Rome,  s'expliquait    peut-être  par  la 
5  croyance  à  une  seconde  naissance,  si   répandue  chez  d'autres  peuples,  t 
P.  FOUCART,  Les  grands  mt/stéres  d'Eleusis.  Personnel-Cérémonies.  [J.  E.  Harri- 
son]    Les  fouilles    d'Evans   en  Crète  ont   conQrmé  la  thèse  ds  F.  qui  croit 
que  les  mystères   d'Eleusis  viennent  d'Egypte,  comme  l'orphisme.  %   E. 
MaaSS,  Die  Tagesgôtler  in  Rom  und  den  Provinzen.    [Oranger]    Intéressant  et 
''0  suggestif  ;  du  savoir  et  de  la  méthode.  H  H.  Willbrs,  Die  rOm.  lironzeeimer 
von  Hemmoor.  [F.  H.J  Aussi  agréable  qu'instructif.  H    C.-r.  mensuel   des 
découvertes   archéologiques    [F.    H.    Marshall]    Fouilles    en    Crète, 
Grèce,  Asie  mineure,  Italie,  fl  Mars.    Le  sens  véritable  de  la  xoivr).   [A.  N. 
Jannaris]  Ce  terme  est   devenu  parmi  les  philologues  récents,  synonyme 
IB  de  grec  post-  classique  ou  corrompu.  Pour  les  anciens  il  désignait  exclu- 
sivement  le    fonds   commun   à  tous    les   dialectes  grecs,   et    c'est   dans 
les    orateurs    altiques,    notamment    dans    Isocrate,  qu'ils    trouvaient  le 
meilleur   type   de   celte  xotvri  SiâXexto;.  %   Sur  la  conclusion  originale  de 
l'A)>e5âv6pou   xal   MeveXâou    Movoixa^fa.    [R.  M.  Henry]    Rejetant    la   solution 
iO  de    Robert,  croit    que    la   scène  où  Aphrodite    apporte    Hélène  dans   sa 
chambre  et   celle    où    Paris  l'y   retrouve  ont   été  ajoutées   après   coup, 
et  qu'il  faut  rapprocher  des  vers  448-''(61   du  livre  111   les  vers  345  sqq. 
du  livre  VII  pour  reconstituer  cet  épisode  de  l'Iliade,  f  Deux  inscr.  inédites 
tirées  d'Hérodote.  [A.  W.  Verrall]    Hérodote,  qui  enchâsse  ordinairement 
26  dans  son  texte  ses  citations  légèrement  modlDées,   nous  a  donné  dans  son 
récit  de  la  bataille  de  Platées  les  fragments  d'une   inscr.  du  sanctuaire 
d'Égine,  sans  doute  au  bas  d'un   monument  figuré,  et  dans  la  description 
des  événements  qui  ont  suivi  la  bataille  de  Salamine,  a  transposé  en  prose 
qqs  vers  d'une  inscr.  de  Delphes.  U  Sur  le  prologue   de   l'Agamemnon. 
30  [M.  L.  Earle]  Correction  ou  interprétation  de  plusieurs  passages,  d'après  le 
caractère  et  l'état  d'esprit  du  veilleur,  f  Note  sur  Agamemnon  326.  [J.  S. 
Phillimore]   Pour  comprendre  ce  vers,  ne  pas  séparer  Tipwxo;  xal  TeXeyxaîo; 
qui  forment  une  locution  (Cf.   Her.  IX,  28;  Xén.  Mém.  F  I,  8  ;  Charito, 
Chaereas  et  Callirrhoe  1,  5).  f  Sur  l'interprétation  de  Platon,  Repub.  B  VI, 
35  p.  503  C.  [L.  Campbell]  Défend  la  traduction  qu'il  a  donnée  de  ce  passage, 
et  le  sens  qu'il  a  attribué  à  veavcxdç.  f  Notes  sur  les  scholies  et  le  texte  de 
Théocrite.  [H.  "W.  Prescott]  Discussion  critique  de  trois  pnssages  (1,  72  iK)  ; 
8,  55  (K);   XIV  22-23).  H  Messalla  en  Aquitaine.  ;j.  P.  Postgate)  Correction 
et  interprétation  d'un  passage  tiés  discuté  de  Tibulle  (I,  VII,  1-14),  ami  de 
io  Messalla,  et  peut-être  son  compagnon  en  Aquitaine,  f  La  Source  de  l'Eunoe 
du  Dante.  [J.  A.  Stewarll  Discutant  l'hypothèse  d'Harrison  <cf.  supra>  croit 
que  la  source  la  plus  immédiate  de  l'Eunoé  du  Dante  doit  êtra  cherchée  dans 
les  épitaphes  chrétiennes.  ^  H.  Belling,  Sludim  iiber  die  LiederbUcher  des 
Jloratius.  [J.  G.]  Savant,  mais  contestable;  cherche  à  ramener  a  des  règles 
*!5  fixes  et  à  une  proportion  mathémathique  la  place  de  chaque  ode  et  le 
nombre  (toujours  multiple  de  5)  des  odes  de  chaque  livre.  ^  P.  Brandï,  P. 
Ûvidi  Nasnnis  de  arle  amandi.  [R.  EUis]  Texte  d'Ehwald  ;  commentaire  précis 
et  complet.    K    A.  ThUMB,   Die   griech.    Siirache  im  Zeitalter  des  Uellenistnus. 
[A.  N.   Jannaris]  Analyse   des  six  articles  de  cet  ouvrage  utile,  mais  qui 
50  manque  d'unité  ;  réserves  sur  plusieurs  points,  notamment  sur  la  fausse 
appellation    de   xoivri  donnée  au   grec    post-classique,  f  Les  Ghoéphores 
d'Eschyle.  [T.  G.  Tucker]  Réponse  aux  critiques  d'HeadIam.  1  Démétrius, 
de  Elocutione.  [W.  R.  Roberts]  Polémique  contre  Rutherford.  f  Archéo- 


CLASSICAL   REVIEW   (tHE).  185 

logie.  Feuilles  récentes  à  Rome  [Th.  Ashby  jun.)  Analyse  critique  des 
articles  d'Hiilsen  relatifs  aux  fouilles  du  forum  de  1898  à  1902.  ^  Th.  Rr(- 
NACH,  L'histoire  par  Ifs  monnaies.  (Wroth)  Recueil  d'articles  de  valeur,  aussi 
intéressants  pour  l'historien  que  pour  le  numismate.  H  C.  r.  mensuel  des 
découvertes  archéologiques.  [F.  H.  Marshall]  Fouilles  en  Italie.  » 
tu  Avril.  Une  Némésis  à  rebours.  [St.  A.  Huribut]  Commentaire  développé 
du  v.  1270  de  l'Œdipe  Roi  de  Sophocle,  f  Aristophane,  Cheval.  413  ill. 
Richards]  Corrige  èxTpaçEiriv,  opiatif  sans  analogues,  en  èxTpaçei;  f,v.t  Notes 
sur  les  discours  anti-macédoniens  do  Démosthène.  (Id.J  Nombreuses  con- 
jectures. H  Notes  sur  la  Première  Harangue  de  Julien.  [A.  Platt]  Corrections  lo 
à  plusieurs  passages,  t  La  conception  de  César  sur  la  Fortune.  (W.  W. 
Fowler]  De  l'examen  des  passages  de  César  cités  par  Holmes,  il  résulte  que 
César  n'avait  pas  la  confiance  superstitieuse  en  sa  propre  fortune,  qu'on 
lui  a  si  souvent  prêtée.  H  Horace,  Odes,  III,  :iO,  10-14.  [Ch.  Knapp]  Cons- 
truire avec  dicar  les  propositions  introduites  par  qua.  f  Les  allusions  <» 
dans  Horace,  Odes  I,  14.  [E.  EnsorI  Commentaire  historique  de  cette  ode, 
qui  s'applique  sans  doute  au  milieu  de  Décembre,  31  a.  C.  ^  Note  sur 
Properce  IV,  1,  63,  66.  [0.  L.  Richmond]  Corriger  Scandentes  quisquis 
cernit  en  Scandentesque  Asisi  qui  cernit,  d'après  le  v.  125  du  même 
poème.  1  Une  convention  du  théâtre  romain.  [R.  H.  Malden]  Si  les  lupins  2o 
pouvaient  figurer  la  monnaie  au  théâtre  (Plante,  PaenulusIII,  2,  19.  Horace, 
Ep.  I,  7,  23),  c'est  qu'alors  la  monnaie  d'or  était  remplacée  par  de  petites 
briques  d'or  (six  pouces  de  long  sur  un  demi  de  large),  que  les  liges  de 
lupins  épaisses  et  jaunes  imitaient  à  merveille  une  fois  coupées.  ^  Sur 
quelques  sigues  d'omission  dans  les  ms.  de  Tite-I,ive.  |W.  C.  F.  Walters]  » 
Étude  etsigniflcation  des  sigles  hiset  h. s  :  hd,  hil,  haud  ;  h,  fi,  S,  b,  y.  H  Le 
ms  de  Cluny  de  Cicéron.  [W.  Peterson]  Maintient  contre  Ellis,  en  s'ap- 
puyant  sur  Delisle  et  Omont,  que  le  ms.  actuellement  à  Ilolkham  est  le 
n.  498  de  l'ancien  catalogue  de  Cluny.  f  E.  R.  Bbvan,  Thf  Prometheus 
Buund  of  Aeschylus.  [W.  Ileadlam]  Bonne  trad.  en  vers  anglais.^  W.  L.  SO 
Nkwman,  The  l'olitics  of  Aristotle.  [R.  D.  Hicks]  Grands  éloges  de  cette  édi- 
tion. K  J.  Adam,  The  Hefiublic  of  PlUo.  [E.  S.  ThompsonJ  Grand  progrès 
dans  l'intelligence  du  texte  et  l'appréciation  de  ce  dialogue.  L'introd.,  qui 
manque,  paraîtra  incessamment,  t  Archéologie.  Zeus,  Jupiter  et  le 
Chêne.  |A.  B.  Cook]  Commence  une  longue  étude  sur  Jupiter,  les  origines  JS 
de  son  culte,  etc.  tH  Mai.  Adversaria  sur  les  fragments  de  Sophocle  [T.  G. 
Tucker].  Nombreuses  conjectures,  t  Sur  Euripide,  Bacchae  837.  |\V.  A. 
Moore]  Rejette  la  correction  de  Housman  (sùiiaeT,;  tX  pour  a'nx  Oiisti;),  et 
propose  de  changer  simplement  Or,(Tsi;  en  Tcdsi;.  K  Adnolamenla  in  papyros 
Musei  liritannici  graecas  maximam  partem  lexicographica  [G.  CrOnerl]  «i' 
Fait  suite  à  l'art,  de  février.  \  Corrections  aux  Verriiies  de  Cicéron. 
[W.  Peterson]  Examen  critique  do  plusieurs  passages.  ^  Note  sur  Horace, 
Ep.  I,  2,  31  [W.  G.  F.  Walters]  Lire  ccssatam  pour  cess.itum,  et,  dans  la 
dittographie  curam,  somnum,  garder  curam  dont  somnum  |corruplioa 
de  somno)  n'est  vraisemblablement  qu'une  glose.  ^  l.a  double  récension  45 
dans  les  poèmes  de  Prudence  [E.  0.  Winstedt]  Exemples  de  variantes  attes- 
tant cette  double  récension;  le  Puteanus  représenterait  une  édition  et 
l'archétype  de  plusieurs  de  nos  mss.  représenterait  une  autre  édition  publiée 
en  405  p.  C.  K  Note  sur  Virgilius  Maro.  [II.  A.  Stioni^J  Très  important  pour 
savoir  quel  latin  ou  écrivait  en  Gaule  à  la  lin  du  7"  sièsle  p.  C  Etude  de  so 
qqs  mots  inexpliqués  dans  l'éd.  de  Iliiemer.  \  Correction  à  .Solon  9  (Hiller- 
Bergk)  [W.  S.  Hadley]  Lirexiv(i<  pour -/«Cvo;  1.  2. 1  Sophocle,  Electre 683  sqq. 
[M.  L.  Earle]  Lire  opôiwi  xTipuyiiati   pour  opO(wv  xTipu^tiiTiov.  \   Soph.    Anlig. 


186  1903.  —  GRANDE-BRETAGNE. 

904  [L.  D.  Barnett]  Rapprochement  avec  la  littérature  persane.^  L.  Rader- 
MACHER,  Demelrii  Phalerei  de  Eloculione.  [W.  R.  Roberts]  Du  savoir  et  du  soin, 
ruais  de  nombreux  desiderata;  principes  adoptés  pour  la  constitution  du 
texte   Trop  de  fautes  d'impression.  K  A.  Gudbman,  The  Sources  of  PhUarch's 

5  Life  ofCicero  [F.  T.  Richards]  Elude  fort  utile.  K  A.  P.  Ball,  Tke  satire  of 
Seneca  on  the  Apotheosis  of  Claudius.  [Abbott]  I<;dilion  intéressante,  avec 
introd.,  comm.  critique  et  explicatif  et  trad.  Le  texte  diffère  quelque  peu  de 
celui  de  Biicheler.  1[  W.  M.  Lindsay,  A/,  ^al.  Martinlis  Epigramtnala  cl  Ancicnt 
Editions  of  Martial.  [J.  D.  Duff]  Eloge  de  cette  édition,  et  de  la  méthode  qui 

10  a  présidé  à  l'établissement  du  texte;  apparat  clair  et  complet.  \  E.  S. 
Shuckburgh,  Auguntus.  [T  Richards)  Monographie  solide  et  suggestive.  ^ 
Archéologie.  Papers  of  the  Brilish  School  al  Home.  [Vf.  H.  D.  R.]  Analyse 
des  articles.  ^  A.  Mayr,  Die  vorgeschichtlichen  Denkmàler  von  Matta.  —  R. 
WuNSCH,  Dus  FrûhlingsfeU  der  Insel  Malta.  [Id.]  Deux  mémoires  très  soignés, 

15  H  C.  r.  mensuel  des  découvertes  archéologiques.  [F.  II.  Marshall] 
Fouilles  en  Asie  Mineure  et  Syrie.  H^  Juin.  Notes  homériques.  [J.  A.  Scott] 
Examen  de  qqs.  passages  (II.  IV  201  et  22:;  X  243  et  Oi.  I  6b;  II.  XI 
233  sqq.;  Od.  III  260  ;  IV  511)  t  L'ancien  nom  de  Gla.  [T.  W.  Allen]. 
C'était  D./i^fwv  qu'on   trouve  dans    Hésiode  (fragm.  38,  éd.   Rzach),   cité 

20  par  Strabon  p.  UU.  \  Quelques  passages  d'Eschyle  et  autres.  fW. 
Ileadlam]  Etude  critique  détaillée  de  qqs.  vers  d'Eschyle  (Thebae, 
Supplices,  Agamemnou,  Choephorse)  etc.  ^  Aristophane,  Chevaliers  414. 
[■W.  G.  Rutherford]  Précise  le  sens  de  ce  passage  corrigé  par  Richards. 
f  Note  sur  Démosthène,  de  Pace  §  11   [A.C.  Pearson]  La  construction  d'ïv 

48  avec  le  subj.  pour  exprimer  le  futur,  fréquente  dans  Homère,  est  restée  bien 
plus  vivace  qu'on  ne  croit  dans  le  grec  attique.  \  Correction  à  Logia  Jesu  III, 
[Granger).  Lire  vv{/avTa  pour  Ix^ti-j-a.  H  CatuUianum  [T.  Knkridisj.  Lire  66, 
59  Ilic  autem,  pour  les  mots  iulnleiligibles  :  Ili  dii  ven  ibi.  f  Le  sapphique 
latin  [E.  A.  Sounenschein].  Si  Horace  a  fait  longue  la  4«  syllabe  et  établi 

30  une  césure  après  la  S«,  c'était  pour  avoir  une  syllabe  accentuée  à  la  4'  place. 
C'est  à  peu  près  la  théorie  d'Eickhoff,  a  laquelle  S.  se  range  tout  en  faisant 
deux  réserves  expresses.  \  Sur  Horace,  Odes  IV  8,  13-22  [E.  Eusor].  Etude 
critique  et  exégétique  de  ce  passage  difficile.  K  Note  liistorique  sur  Tacite, 
Ann.  XIII,  62  [E.  Ilarrison].  Tacite  a  dû  confondre  Andriscus  avec  Philippe 

35  V  de  Macédoine.  Solution  des  obscurités  de  tout  ce  morceau.  \  Sur  Horace, 
Ép.  I,  2,  31.  fS.  Allen].  La  correction  cessatam  de  'VValter  avait  déjà  été 
faite  par  Scaliger.  Quant  à  curam,  il  serait  avantageusement  remplacé  par 
cenam.  et  somnum  (sompnum)  serait  une  glose  corrompue  pour  sympo- 
sium. If  La  forme  des  pseudonymes  dans  l'elegie  latine  [J.  P.  P.].   Discute 

40  l'assertion  de  Carter  dans  la  préface  de  ses  morceaux  choisis  des  élégiaques 
latins,  t  Martial  IV,  8,  H.  [VV.  M.  Lindsay].  Lire  gressun'  metire  licenti, 
avec  interrogation,  f  A.  Rzach,  llesiodi  Carmina  [T.  W.  Allen].  Edition  ma- 
gistrale, t  R.  Tyrrell,  P.  Terenii  Afri  comoediae  [W.  M.  Lindsay].  Beau- 
coup de  savoir;  texte  bien  au  courant;  qqs  inadvertances.  K   W.  C.  St;M- 

45  MERS,  V.  Sallusti  Crispi  Calilina.  Juguriha.  \E.  S.  Thompson].  Deux  éditions 
très  recommandables  ;  texte  de  Jordan  ;  notes  historiques  et  littéraires  d'un 
vif  intérêt.  \  F.  M.  Padelfoed,  Essays  on  the  Study  and  Use  of  Poetry  6y 
Plularch  and  Basil  the  Great  [H.  Richards].  Trad.  soignée,  avec  notes  très 
complètes.  %  P.  CbrOCCHI,  Xenophonlis  Ilipparchicus;  V.  TommaSINI,  A'eii.  d(? 

ro  [ie  Equestri  libellus  |Id.J.  Le  texte  de  ces  deux  traités  repose  sur  une  colla- 
tion plus  complète  des  mss.  ;  apparat  très  sobre,  la  varia  lectio  étant  rejetée 
en  appendice.  ^  A .  Gudbman,  P.  Corixelii  Taciti  de  vita  ac  moribus  Cn  Jul. 
Agricolae  liber  [T.  Richards].  Texte  amendé  d'après  le  Codex  Toletanus.  \ 


CLASSICAL   REVIEW   (tHE).  187 

F.  Bbchtbl,  Die  attischen  Frauennamen  nach  ihrem  Syfleme  dargeilelU  [W.  U. 

D.  R.).  Savant  et  intéressant.  H  Archéologie.  Zeus,  Jupiter  et  le  Chêne 
[A.  B.  Cooli].  Suite  de  l'art,  d'avril.  If  K.  P.  IUrrington-II.  C.  Toi.man. 
Oreek  and  lioman  Mylhology  fW.  II.  D.  R.).  Utile  ;  des  vues  contestables.  ^ 
A.  Mau-F.  W.  Kelsky,  l'ompeii,  ils  Life  and  art.  [II.  B.  Walters].  Excellente  » 
trad.  d'un  ouvrage  magistral.  ^  G.  r.  mensuel  des  découvertes 
archéologiques  [F.  H.  Marshall].  Fouilles  en  Grèce  et  en  Egypte.  H 
Juillet.  Note  sur  le  Mutinensis  MS.  deThéognis  |T.  H.  Williams].  L'examen 
des  éditions  qui  se  sont  servies  de  ce  ms.  A,  depuis  Bekker,  ou  des  éludes 
sur  le  lexie  de  Théoguis,  prouve  qu'il  a  été  mal  collationné.  Une  éd.  se-  lO 
rieuse  exigera  une  collation  nouvelle.  U  Quelques  passages  d'Eschyle  et 
autres  fVV.  Headlam].  Etud«  critique  de  plusieurs  vers  d'Eschyle  (Eume- 
nides,  Thebae,  Supplices),  etc.  f  Notes  sur  le  texte  de  la  République  de 
Platon  |R.  G.  BuryJ.  Plusieurs  conjectures.  \  Formes  adverbiales  dans 
l'iaute  [A.  W.  Hodgman].  Statistique  et  classiflcation  avec  références.  \  le 
Remarques  sur  le  Ciris.  [A.  W.  Ilousman].  Examen  détaillé  des  vv.  1-9, 
(i6-68,  139-162,  225-228,  ''57,283-292,  /ill-413,  438-M2,  4i3-'.'i6,  530-537.  1[  Sur 
Pedo  Alliinovanus  1-7  (apud  Son.  Suas.  1,  IS)  (R.  G.  Kent).  Restitution  et 
interprétation  du  passage.  K  Quandô-quidem  ou  quandô-quidem  ?  [Wm. 
W.  Baker].  La  statistique  indique  qu'il  était  plutôt  long  dans  Piaule,  »o 
bref  dans  Térence.  Conclusion  :  il  était  commun.  H  E.  R.  Bbvan,  The  house 
pf  SeUucus  (Franklin  T.  Richards).  Aussi  savant  qu'agréable  à  lire,  t  R- 
llEiNZE,  l'irgil's  h'pische  Technik  [W.  C.  Suramers].  Eloge  ;  quelques 
réserves.  \  F.  F.  Abbott,  Hislory  and  D''scriplion  of  Romnn  Polilical 
histitulions.  [T.  Nicklin]  Solide  et  utile,  bien  qu'ayant  trop  les  allures  25 
d'un  manuel,  f  Wissowa,  PaïUys  Real-Enciclopàdi''  u.  s.  w.  Suppl.  B.  1.  [G. 
F.  HillJ.  Indispensable,  t  Archéologie.  Fouilles  récentes  à  Rome.  [Ashby 
jun.j  Suite  de  l'art,  de  mars,  f  E.  MaaSS,  Griechen  wid  Semiien  auf  dem 
hthmus  von  Korinth.  [G-  F.  Ilill]  Thèse  curieuse  et  suggestive.  H  E.  T.  Cook, 

A  popular  llnndbook  to  llte  Greek  and  Roman  antiquities  l'u  the  Brilinh  Muséum.  30 
[II.  B.  WaltersJ.  Instructif  et  agréable.  |  C.  r.  mensuel  des  décou- 
vertes archéologiques.  [F.  H.  Marshall].  Fouilles  en  Grèce  et  Italie. 
Hf  Octobre.  Sur  a-JToxiSSaXo;  [G.  Dunn]  Ce  terme,  qui  signifiait  impromptu, 
doit  se  rattacher  au  skr.  çabdas=voix,  discours.  ^  Notes  critiques  sur  les 
vies  de  Plutarque  [H.  Richards]  Nombreuses  conjectures.  ^  Le  sapphique  36 
latin.  [A.  W.  Verrallj  Discute  la  théorie  de  Sonnenschein,  et  montre  que 
le  problème  du  sapphique  dans  Horace  est  inséparable  de  celui  de  l'alcaïque. 
t  Sur  Manilius  I,  A23.  [A.  E.  Housman]  Lire  eguit  Jove  nu  1.  de  esurcione. 
H  Le  problème  des  mss.  dans  les  Silves  de  Stace  [J.  P.  Poslgale]  On  doit 
s'appuyer  sur  le  Matritensis,  en  l'éclairant  du  témoignage  des  Excerptn.  ^  W 

E.  HarrissON.  Sludies  on  Ttieognis,  wilh  a  Text  of  the  l'oems  [H.  W.  Soaytb] 
C'est  l'étude  la  plus  complète  sur  Théognis  ;  édition  solide  ;  discussion  de 
la  question  de  l'authenticité,  t  J-  D.  Duff,  T.  Lucreli  Cari  de  Rerum  nnlura 
lib.  m.  [C.  Baileyl  Ed.  fort  utile  ;  apparat  limité  aux  divergences  d'avec  le 
texte  de  Mimro.  f  Ë.  .\li.ain,  l'Une  te  Jeune  et  ses  héritiers  [W.  C.  Summers)  45 
Ouvrage  monumental,  original  et  d'un  vif  intérêt  ^  C.  Brakmann, 
Frontoniana.  [R.  Ellisj.  Etude  de  mérite  ;  a  glane  après  Mai  et  les 
autres  éditeurs  les  mots  non  déchiffrés.  Qqs  réserves,  t  O.  Ribmann- 
A.  GOBI.ZER,  Grammaire  comparée  du  grec  et  du  latin,  I.  [J.  H.  Moultonl  Fait 
pendant  à  la  remarquable  syntax-;  déjà  parue.  Cette  phonétique  et  morpbo-  &0 
logie  est  une  compilation  extrêmement  claire  et  judicieuse,  t  K.  Brcjo- 
MANN,  Kurze  verglficheude  Grammatik  der  Indogerman.  Sprachen.  [R.  S.  Con- 
way]  Eloge  de  cet  abrégé,  mis  au  point,  de  sa  grande  granmp.ajre  comparée. 


h 


188  1903.  —   GRANDE-BRETAGNE. 

H  Léo  Meyeb,  Handbuch  der  griech.  Etymologie  [P.  GilesJ  Rien  de  comparable 
n'a  paru  depuis  Pott.  f  Archéologie.  C.  Waldstkin,  The  Argive  Heratum. 
[W.  H.  D.  Rouse]  Rapport  d'un  vif  intérêt,  f  A.  de  Ridder,  Catalogue  des 
Vases  peints  de  la  Bibliothèque  nationale,  II.  [H.  B.  WaltersJ  Aussi  rernarqua- 

6  ble  que  le  vol.  I.  t  W.  H.  D.  Rouse,  Greek  votive  Offeiings.  [G.  Outch]  Bonne 
mise  en  œuvre  de  matériaux  considérables,  attaque  le  symbolisme.  %  W. 
WrOTH,  The  coins  of  l'arlhia  in  the  lirilish  muséum.  [G.  Macdonald]  Très 
soigné  ;  continue  l'oeuvre  entreprise,  t  G-  Weigker,  Der  Seelenvog>-l  in  der 
allen  Litleratur  und  Kunsl.  [G.R.  Ilillj  Monographie  sur  les  sirènes,  compilée 

10  avec  beaucoup  de  soin,  t  G.  r.  mensuel  des  d  écou  vertes  archéolo- 
giques. [F.  II.  Marshall]  Fouilles  en  Italie,  Russie  méridionale,  Afrique 
du  nord,  Egypte,  Espagne,  Allemagne.  W  Nov.  Sur  le  Phédon  96  A-102  A  et 
sur  le  8eÛT£po;  itXoûç  99  D.  IW.  J.  Goodrich]  Commentaire  développé  de 
ce    passsage    très   obscur.  K    Aristote,   Ethique  à  Nicomaque   V,   VIII  7. 

«  1135  b  19  [J.  Cook  Wilson)  Interprétation  nouvelle.  1  Oxyrhynchus  Pa- 
pyri,  JII,  n"  464.  [A.  E.  HousmanJ  Restitution  de  plusieurs  passages.  If 
Oncial  ou  oncinal  ?  [S.  Allen]  Il  semble  qu'uncinalis  (de  uncinus-uncus) 
a  dû  être  le  vrai  mot  (cf.  vicinalis  de  vicinus-vicus).  S  E.  W.  Fay,  T. 
Macci  l'iauii   Mostellaria.   [E.  H.]  Bon;   des  réserves,  f  G.  Owbn,   A.   Persi 

ÎO  Flacci  et  D.  Juni  Juvenalis  Saturae.  [A.  E.  IlousmannJ  Des  qualités,  mais  le 
texte  de  Juvénal  surtout  offre  trop  de  passages  contestables,  f  G.  Pier- 
LBONi,  Xcïiop/iontîs  Cynegeiicus.  [II.  Richards]  Sérieux,  fondé  sur  deux  mss. 
peu  connus  de  Vienne  et  du  Vatican  ;  des  réserves.  %  B.  L.  Gildbrslebvb, 
Probiems  in  greck  Sgntax.   [Id.]  Savant  et  attrayant.  1  F.  II.  M.  Blaydes, 

25  Spicilegium  Tragicum.  [E.  11.  Blakeney]  Ces  notes  critiques  sur  les  tra- 
giques grecs  sont  pour  la  plupart  mal  digérées  ;  plusieurs  sont  des  redites, 
puisées  dans  ses  Adversaria.  f  S.  II.  Bu^CHR■R,  Aristotle's  Theorxj  of  Poetry  and 
Fine  art.[i.p.  P]  3»  éd.  améliorée  de  cette  Poétique  d'Aristote,  texte  et  traduc- 
tion.! G.  W.  BOTSFORD,  IHsloryofliome.  [Ronald  M.  Barro-vs]  Cour,  savant, 

30  agréable.  If  Archéologie.  Zeus,  Jupiter  et  le  Chêne.  [A.  B.  Cook]  Suite 
de  l'art,  de  juin,  f  G.  F.  IIill,  Coins  of  ancienl  Sicily.  |G.  Macdonald]  Solide 
et  agréable.  If  F.  Dubmmler,  Kleine  Schriften,  lll.  [W.  II.  D.  R.]  Essais 
archéologiques,  d'un  intérêt  très  varié.  1  G.  r.  mensuel  de  découvertes 
archéologiques.  [F.  II.  Marshall]  Fouilles  en  Grèce,  Italie.  IJIf.  Dec.  Sens 

35  de  ôij.(i,a  TÉTpaTtT«i,  Eur.  Ilippol.  246.  [J.  E.  Harry]  Interprétation  nouvelle. 
f  Platon  et  Orphée.  [F.  M.  Cornford]  Etude  sur  les  doctrines  empruntées 
par  Platon  à  l'orphisme,  et  les  changements  qu'il  leur  a  fait  subir  pour 
les  adapter  à  sa  philosophie,  f  La  conception  de  Polybe  sur  la.T-Jyi\.  ['W'.W. 
Fowler]   Le  sens  de  ce  mot  était  aussi  flottant  pour  Polyl)e  que  celui  de 

w  Fortuna  pour  César;  le  plus  souvent  il  est  pour  lui  synonyme  de  hasard, 
cause  inconnue  des  événements  inexpliques,  t  Quelques  théories  sur  le 
Subjonctif  en  protasis  avec  l'indicatif  eu  apodosis.  [11.  C.  Nutting]  Étude 
avec  textes  à  l'appui.  Renvoie  à  l'article  de  Morris  (Trans.  of  the  Amer. 
Phil.   Assoc.    1873).  H  Le  sapphique  latin.    [E.    S.  Thompson]  Explique  les 

45  modifications  apportées  par  Horace  au  sapphique  par  d'autres  raisons  que 
Verrait  et  Sonnenschein.  K  La  coïncidence  de  l'accent  tonique  et  de  l'accent 
métrique  dans  l'hexamètre  latin.  [H.  Edmiston]  Examen  des  théories  et  des 
statistiques  d'Humphreys,  Plessis,  Meyor,  etc.  Croit  que  cette  coïncidence, 
rare  chez  Horace  en  particulier,  n'était  pas  intentionnellement  recherchée, 

50  d'après  le  traitement  des  5»  et  6»  pieds.  %  Le  palimpseste  du  Vatican  des 
Verrines  de  Cicéron.  [J.  E.  Sandys)  Élucide  le  problème  de  la  provenance 
de  ce  palimpseste  du  3*  ou  4«  s.,  qui  a  appartenu  à  Aeneas  Sylvius  Piccolo- 
miui  (Pie  II),  et  pourrait  bien  venir  de  Bobbio.  ï  Le  Codex  Neapolllanus  de 


HERMATHENA.  189 

l'roperce,  [M.  R.  JamesJ  Ksi  du  12«  s.,  et  cerlaineuieiil  pas  d'origine  iu- 
lienne.  t  H-  L.  WilsON,  D.  Juni  JuvenalU  Satur.irum  libri  V.  [A.  E.  Hous- 
man]  Offre  maints  avantages  sur  l'éd.  de  Duff.  \  Archéologie.  K.  Ha- 
DACZEK,  Der  Ohrsclimuck  der  Griechen  imd  Etrusker.  |F.  II.  Marshall]  Très 
uLile  ;  <cf.  supra  p.  103, 45>.  H  G.  F.  Abbott,  Macedonian  folklore.  \W.  Il.D-  i 
Rouse]  Intéressant;  qqs  explioalions  contestables.  1[  O.  Gruppu,  Oriech. 
Mythologie  und  Heligionsgeschichte.  [J.  E.  Ilarrison]  Ce  sont  plutôt  les 
matériaux  d'un  livre  qu'un  livre  proprement  dit.  ^  C.  r.  mensuel  dos 
découvertes  archéologiques.  [F.  H.  Marshall]  Fouilles  en  Grèce  et 
en  Italie.  A.  G.-D.  to 

Hermathena  t.  II,  n»  29.  Notes  sur  Cicero  ad  Atticum  XVI    [J.  S.  Reid. 
Études  sur  un  certain  nombre  de  passages.^Sur  le  troisième  pied  de  l'hexa- 
mètre grec  [R.  Y.  Tyrrell).  La  règle  posée  par  Monro  qu'il  ne  doit  pas  y  avoir 
de  diérèse  après  le  3'  pied  de  l'hexamètre  homérique  (il  y  a  diérèse  après  Ib 
3"  pied  si  ce  pied  se  termine  par  un  mot  élidé  ou  non,  monosyllatique   ou  ts 
non)  n'est  pas  justifiée.  La  diérèse  est  admissible  pourvu  qu'elle  ne  coïncide 
pas  avec  la  plus  légère  pause  dans  le  sens.  C'est  pour  cette  raison  qu'il  faut 
ponctuer  Hor.  Epp.  1.14.  43  :  Optât  ephippia  bos  ;  piger  optât  arare  caballus. 
L'hexamètre  homérique  ne  se  laisse  pas  entraîner  par  des  règles  et  admet 
tout  rhythme  qui  n'olfense  pas  l'oreille,  f  Notes  sur  le  t.  III  de  l'édition  de  ÎO 
W.  L.  Newman  de  la  Politique  d'Aristote.  [R.  EUisj  Sept  p.  de  notes  en  grande 
partie  exégétiques  (Politique  III- V).  ^  Notes  sur  les  Epîtres  d'Horace  |H.  T. 
Johnstoiie].  Treize  p.  de  notes  exégétiques  au  sujet  de  l'excellente  petite  éd.  de 
WiLKiN,  suivies  d'une  remarque  sur  un  passage  de  Cic.  Olî.  III,  30, 110  mal 
interprété  par  Koldbn  dans  son  édition.  \  Notes  sur  des  auteurs  latins  du  45 
moyen  âge  IJ.  E.  Sandys]  Jean  Seul  (Erigène)  dans  son  De  Praede.stinalione 
se  sert  des  mots  8iaip£Tix/i   ((iéOoSo;),   ipio-Tix^,    àitoSeixTix-^,    àva/uTixri  qu'il    a 
empruntés  soit  à  David  l'Arménien  soit  à  Ammouius.  L'hellénisme  de  Raban 
Maur  a  été  exagéré  par  Tougard,  Raban  cite  un  «  quidam  eloquens  »  pour 
un  passage  presque  identique  à  l'Orator  §  69,  d'après  un  auteur  qui  possé-  30 
dait  un  ms.  complet  dp  l'Orator  (les  codd.  mutili  commencent  avec  le  §  91 
et  le  plus  ancien  codex  mutilus  est  de  l'époque  de  Raban  Maur,  du  9«  siècle). 
Bernard  Silvestre  de  Tours  n'a  pas  composé  son  De  Mundi  Universitatesous 
l'influence  de  Lucrèce.  Le  rhythme  de  ses   hexamètres   est   emprunté  à 
Lucain.  Gonthier  est  l'auteur  du  poème  épique  Ligurinus  écrit  dans  le  style  35 
de  Lucain,  et    du  poème    Solimarius   dont  240  vers  ont  été  publiés  par 
Waltenbach  (Archives  de  l'Orient  latin  1553).  Gauthier  de  Chatillon,  auteur 
de  l'Alexandreis.  Alain  de  l'Isle  est  l'auteur  de  l'Auti-Claudianus.   Jean  de 
Garlande  cite  parmi  les  ouvrages  qu'un  étudiant  doit  lire  certaines  versions 
de   l'Organon    d'Aristote,    les    Catégories,    De   Interpretatione,   Sophistlci  « 
Elenchi,  les  Analytica   Priora    et   un    mystérieux    Apodoxlum    qui   selon 
Sandys   est   une   corruption   de   Apodeixeon     ('.\7to8E£U«>v).     t  Notes  sur 
les  odes  d'Horace  [E.  Ensor]  Lire  :  III,  4,  9.  Me  fabulosae  in    Volturem   ul 
appull  (ou  attuli).  III  24,  4  Tyrrhenum  omne  tuis  et  mare  publices.  tll 
11,  18,  19  Muniunt  angues  caput,  ejicitque  /Spirilum  taetrum,  sanlesque  » 
manat.  1[  Notes  sur  Lactance  [H.  J.  Lawlorj.  C'est  vers  306  environ,  après 
qu'il  eut  quitté  Nicomède  et  suivi  Constantin  en  Gaule,  quand  les  persécu- 
tions de  l'Eglise    d'Orient  étaient  au    comble,  que  Lactance  composa  un 
petit  traité  «  De  Justitia  ».  Quelques  années  après,  les  Divinae  Instilutiones 
commencèrent   à   paraître  vol.  par  vol.  Arrivé  au  a»  livre,  Lactance  utilisa  so 
son  De  Justitia,  le  révisa  et  l'orna  d'une  préface.  Le  De  OpiUcIo  fut  écrit  & 
Nicomédie,  sinon  après  l'édit   de  303  au  moins  à  une  époque  où  la  profes- 
sion déclarée  de  christianisme  comportait  du    danger  pour  un  homme  de 


190  i903.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

cour.  En  dépit  de  qqs  critiques  concernant  les  dates  de  composition  des 
œuvres  deL.  et  ses  sources  l'ouvragi;  de  Pichon,  Laclance,  est,  avec  l'éd.  du  cor- 
pus dp  Vienne  la  contribution  la  plus  remarquable  à  l'étude  de  Laclance  qui 
ait  paru  depuis  de    longues  années,  f  Lu  relation   de  l'ictus  métrique  avec 

5  l'accent  et  la  quantité  dans  les  vers  de  Piaule  [Charles  Exoii]  1°  Aucune 
syllabe  longue  n'est  abrégée  dans  Piaule  en  vertu  de  la  loi  des  brèves  abré- 
geantes, à  moins  d'èlre  précédée  ou  suivie  de  l'ictus  métrique.  2»  Aucune 
syllabe  longue  d'origine  n'est  abrégée  sous  l'influence  de  l'ictus.  3»  Quel- 
ques syllabes  longues  sont  abrégées  sous   l'influence  de   l'accent  de   la 

10  prose,  postulata  qu'on  peut  dilllcilemeut  rejeter.  L'iclus  métrique  dans 
Plante  pouvait  tomber  sur  des  syllabes  non  accentuées  en  prose  et 
annuler  l'accent  de  la  prose.  Il  est  notoire  que  l'ictus  métrique  coïncide 
avec  l'accent  du  mot  à  un  haut  degré  dans  Plaute.  f  DemtlHus  on  Style 
Ed.  after   the   Paris   MS...   by  W.   R.  Robbrts  [R.  Y.  Tyrrell).    Mérite   les 

•s  meilleurs  remerciements  de  tous  les  amateurs  de  littérature,  f  II.  J. 
ROBY,  Privait  Laws  in  the  Times  of  Cicero  and  the  Automnes  2  vol.  [Bastable| 
Indispensable  pour  toute  étude  vraiment  scientifique  des  lois  romaines.  \ 
Grbenidqe,  The  légal  Procédure  of  Cicero's  Time  [C.  Maturin].  Contri- 
bution  de   haute  valeur.   K    R.    Pichon,   De  sermore  amatorio  apud  lalinos 

'■iO  Eleç/iarum  scriptores  [].  Epuise  le  sujet.  1[  Notes  and  Emendalions  la  Aescliylus 
Sophocles  and  b'uripides...  by  a  Graduate  of  Cambridge  [J.  Ne  fail  guère  hon- 
neur à  celte  grande  Université.  H  Aeschylut  ;  Seplem  contra  Thebas  éd.  by  A. 
SiDGwiCK  (J.  Texte  plus  conservateur  que  celui  de  de  Verrall  ;  le  commen- 
taire laisse  rarement  un  passage  difllcile  sans  éclaircissement.  K  Aeschylus: 

i!5  Persae  éd.  by  A.  Sidgwick  []    Donne  les  résultats  principaux  de  la  critique 

moderne.   K  The  Harmonies  of  Arisloxenus  éd.  wilh  translation,  noies...  by 

IL  S.  Machan  []  Fail  avancer  sensiblement  la  critique  et  l'exégèse.  Excellente 

traduction.  Henri  Lebègue. 

Journal  ol  hellenic  studies,  t.  XXllI.  Tbéognis  et  ses  poésies.    [T.  IL 

30  Williams]  Malgré  toutes  les  recherches  et  les  solutions  proposées  touchant 
la  composition  de  l'Anthologie  de  Théognis,  celte  composition  est  restée  un 
problème.  Elle  renferme  des  poésies  de  Tyrtée,  de  Mimnerme,  de  Selon, 
d'autres  poètes  inconnus.  11  s'agit  d'abord  d'en  dégager  ce  qui  est  aulhen- 
tiquement  de  Théognis,  pour  pouvoir  discuter  qqs  points  relatifs  à  sa  vie  et 

35  à  son  ambiance  politique.  Le  1"  livre  est  bien  l'œuvre  du  poète.  Nous  n'avons 
pas  d'autres  détails  sur  sa  personne  eu  dehors  de  ses  poésies.  Les  témoi- 
gnages des  autres  auteurs  sont  sujets  à  controverse.  Il  dut  naître  à  Mégare 
en  Attique,  et  non  à  Mégare  en  Sicile.  Circonstances  historiques  qui  peuvent 
nous  aider  à  préciser  la  question.  Il  naquit  à  la  fin  du  vu'  s.  et  aurait  eu 

40  60  ans  en  545.  Historique  des  événements  politiques  arrivés  à  Mégare  durant 
la  1™  moitié  du  vi»  s.  Etude  de  cette  question  d'après  l'élégie  27-38 eiTélégie 
53-60.  Discussion  de  l'opinion  de  Cauer.  Sur  l'arrangement  des  poèmes 
l'auteur  prend  pour  base  de  son  travail  celui  de  Nietzsche  (Rh.  Mus.  1867), 
d'après  lequel  les  poésies  ne  sont  pas  rangées  suivant  les  sujets  ou  l'ordre 

45  alphabétique  mais  par  mots-réclames  (calchwords,  Stichworlen).  Dévelop- 
pement détaillé  de  cette  théorie,  d'après  la  succession  des  poésies.  Nouveau 
rangement  des  poésies  au  moyen  de  38  mots-réclames.  Poslscriptum  à 
propos  des  «  Studies  in  Théognis»  de  Harrisson.  Relevé  des  divergences, 
notamment  sur  l'inaulhenticité  de  plusieurs  Theognidia.  f  Les  cultes  à 

40  Olbia,  2«  partie.  [G.  M.  Ilirsl.]  4  dessins.  Culte  d'Aphrodite,  objets  d'art, 
monnaies  et  inscriptions.  Artémis.  Alhéué.  Zeus.  Hermès.  Poséidon. 
Diouysos.  Ares.  Hélios.  Les  Dioscures.  Les  Cabires.  Asclépios.  Culte  en 
l'honneur  d'Achille  Tiovtàpxiî.  Héraclès.  Le  Boristhène  honoré  particulière- 


JOURNAL   OF   HELLENIC   STUDIES.  19| 

luent  par  les  colons  grecs  d'Olbia.  Caraclère  purement  hellénique  de  la 
religion  pratiquée  à  Olbia.  t  Mélhole  pour  déterminer  le  penialhlon.  [E.  N. 
Gardiner.]  Examen  par  élimination.  La  théorie  d'une  victoire  quintuple  doit 
être  écartée.  Celle  de  Pinder(réductiondunoiubrede8 concurrents  àckaque 
épreuve)  ne  repose  que  sur  une  comparaison  de  Plutarque  (Quaest.  s 
sympos  IX,  2).  Critique  des  théories  d'après  lesquelles  une  triiile 
victoire  était  nécessaire.  Témoignages  relatifs  à  a  victoire  triple. 
Réfutation  des  conséquences  qu'on  en  a  tirées.  On  pouvait  être  victorieux 
avec  deux  é|)reuves  et  même  avec  une  seule.  Théorie  de  Ilolwerda,  qui  ne 
diffère  que  sur  un  point,  mais  capital,  de  celle  de  l'auteur.  Théorie  de  fo 
Martin  Fabcr.  Arguments  et  conclusions  vraisemblables,  mais  affaiblis  par 
une  division  malheureuse  du  pentathleen  deux  classes.  Conclusions:  Enumé- 
ralions  (eu  schémas)  des  quatre  principales  combinaisons  qui  pouvaient  se 
produire  dans  les  concours  du  pentalhle.  H  Théorie  de  Headlam  concert, ant 
le  mètre  lyrique  grec.  [Edw.  J.  Dent]  L'auteur  se  place  au  point  de  vue  15 
musical.  L'hymne  delphique  à  Apollon  est  retombé  dans  l'obscurité,  c'est 
maintenant  une  simple  curiosité  archéologique  qui  n'a  jamais  produit  les 
impressions  de  la  musique  moderne.  Les  Grecs  ont  eu  un  sentiment  aussi 
délicat  que  nous  pour  certains  aspects  de  la  m  isique.  Opinion  de  Monro  : 
la  musique  des  Grecs  était  primitivomeut  vocale  ;  rinslrumenlale  lui  était  *> 
subordonnée  et  ne  faisait  qu'imiter  léchant.  II.  observe  que  les  principaux 
mètres  lyriques  représentaient  plus  ou  moins  des  idées  précises.  Ainsi  le 
trochaïque  était  didactique  ;  le  glycoiiique  se  pratiquait  dans  la  musique 
d'amour  ou  de  mariage.  Ce  passage  d'un  mètre  à  un  autre  était  adroitement 
préparé,  comme  nous  le  faisons.  Exemple  pris  dans  qqs  mètres  de  25 
l'Agamemnon  1-15.  H  Inscriptions  de  Gyzique.  |F.  W.  IlasluckJ  6  lig.  39 
inscr.  dont  qqs.  unes  avec  la  reproduction  du  monument.  Note  sur  la 
famille  des  Asclépiades  à  Gyzique.  Inscr.  de  32  lignes  p.  p.  Lolliug  (Ath. 
Mitlh.,  IX,  28)  sans  commentaire  et  reproduite  ici.  Texte  de  l'époque  impé- 
riale mentionnant  avec  reconnaissance  un  Demetrius,  (Ils  d'Oeniade,  Ills  M 
d'Asclépiade  et  qqs  antres  membres  de  cette  famille.  Deux  autres  inscr. 
semblent  se  rattacher  à  la  généalogie  des  Asclépiades  de  Gyzique.  1  Por- 
traits les  plus  anciens  des  Séleucides.  [G.  Macdonald]  2  pi.  contenant 
ensemble  25  médailles.  Identification  de  monnaies  portant  BASI.VEUi: 
ANTIOXOr  qualifiées  par  Eckhel  «  incerta  et  ambigua  ».  ^  Deux  têtes  35 
d'Apollon.  [P.  Gardner]  1  pi.  ;  6  flg.  1°  Marbre  de  Paros  du  Mu.sée  Ashmo- 
léen.  De  la  même  famille  que  la  tête  d'Apollon  dite  tête  l'ourtalès  ;  ces 
deux  marbres  peuvent  dater  du  3«  s.  a.  C.  et  sont  l'œuvre  d'un  artiste 
inconnu.  2°  Tête  du  Mausolium  (Brit.  Muséum)  date  du  V  s.  Marbre  mutilé. 
A  rapprocher  des  têtes  d'Apollon  attribuées  à  Praxitèle  et  de  l'Apollon  40 
Cilharède  du  Vatican.  3°  Scopas  et  Lysippe.  La  statue  d'Agias  avec  inscr. 
portant  le  nom  de  Lysippe.  Comparaison  entre  diverses  œuvres  de  Scopas. 
Points  communs  entre  le  faire  de  Lysippe  et  celui  de  Scopas.  L'attribution 
de  l'Apoxyomène  à  Lysippe,  universellement  admise  est  moins  certaine 
aujourd'hui.  Comparaison  et  différences  entre  l'Agias  et  l'Apoxyomène  u 
[K.  T.  Frost]  à  l'appui  de  la  thèse  de  G.  \  Le  chariot  de  campagne  de 
l'ancienne  Grèce.  [H.  L.  Lorimer]  10  flg.  Description  et  dessins  d'une 
pyxide  peinte  du  Musée  d'Athènes,  représentant  une  llancée  conduite 
en  voiture  à  deux  chevaux.  Autres  figurations  céramiques.  Exemples  de 
chars  traînés  par  des  mules.  Forme  successives  du  char.  Autres  scènes» 
de  voyage  nuptial  sur  des  vases  peints.  Témoignage  littéraire  tiré 
d'IIyperide.  S  La  statue  de  bronze  de  Cerigotlo.  [E.  A.  Gardner]  2  pi. 
Elle  a  été  daté  d'abord  du  iv  s.  mais  elle  appartient  plutôt  à  l'époque  helléois- 


192  1903.    —    GRANDE-BRETAGNE. 

ti(iue.  K  La  céramifiuo  de  Gnossos.  [D.  Mackensie.]  4  pi.  IB  Dg.  On  distingue 
trois  étages  de  dépôts  dans  l'emplacement  du  palais  et  dans  les  environs 
1"  Un  stratura  néolithique  préhistorique,  2»  1"»  apparition  d'objets  coloriés; 
3»  stratum  minoen  ultime.  I,  Céramique  de  la  période  néolithique.  Examen 

5  des  fragments  recueillis  depuis  le  i"  mètre  de  la  fouille  jusqu'au  7".  II 
ressort' de  cet  examen  que  les  commencements  des  deux  civilisations 
égéennes  et  lybio-égyptiennes  sont  plus  ou  moins  contemporaines.  II,  La 
céramique  de  la  période  minoenne.  Classement  des  plus  beaux  spécimens. 
III,  La  céramique  de  la  période  récente  du  palais  de  Minos.  Règne  simul- 

10  tané  des  peintures  polychrome  et  monochrome.  Comparaison  des  objets 
trouvés  à  Gnossos,  Melos  et  Mycènes.  La  preuve  que  la  Gréte  a  une  in- 
fluence prédominante  dans  la  c-éation  du  style  soi-disant  mycénien  avec 
dessin  monochrome  en  vernis  noir  sur  un  fond  clair  est  à  chercher  dans  ce 
faitque  de  tousles  centres  éj?éensd'industrieceramique,ellepossèdeseuleune 

'8  technique  du  vernis  qui  recule  jusqu'au  plus  ancien  usage  de  la  peinture 
sur  poterie.  A  Athènes,  après  une  période  prolongée  de  rivalité  entre 
l'Orient  et  l'Occident,  l'antique  procédé  crétois  de  vernis  noir  brillant  est 
devenu  hellénique  et  classique  au  cours  du  vr  et  du  v»  s.  Céramique  du 
palais  avec  représentations  de  reliquaires,  de  double-haches  et  de  cornes 

iO  de  consécration.  Curieux  groupes  de  fragments  appartenant  à  la  période  et 
au  style  du  palais,  qui  demandent  un  classement  à  part.  ^  Timotheos,  Die 
Perser  hrsg.  v.  U.  von  Wilamowitz-Moeilendobff.  Annonce  analytique.  1 
The  Tebtunis  papyri  1,  éd.  by  B.  P.  Grenfbll,  A.  S.  HuNT  and  J.  G.  Smily, 
Papyrus  datant  de  IbO  à  60  av.  J.  G.  H  J .  Adam,  The  Republic  of  Plato.  Le  ms. 

25  A.  [Parisinus  1807]  a  été  recollationné  et  a  servi  de  base  à  l'édition,  avec 
l'aide  des  Venetus  II  et  E,  du  Monacensis  Q  et  de  l'Angelicus  V.  ^ 
'ApicTTOçàvou;  K<o(j.wôiai.  Facsimile  ot  the  Cod.  l^enetus  Marcianus  ili,  with  a 
préface  by  J.  W.  White  and  an  Introd.  by  T.  W.  Allen.  Reproduction  du 
ms.    renfermant    Plutus,    Nuées,     Grenouilles,    Chevaliers,     Oiseaux,     la 

3"  Paix,  les  Guêpes.  L'introd.  de  T.  W.  A.  traite  la  question  paléographique; 
il  place  l'exécution  du  manuscrit  au  xi»  s.  K  The  Argive  Heraeum,  by 
Gh.  Waldstkin.  I.  Analyse.  \  E.  A.  Gardnkr,  Ancient  Alhens.  Éloges.  \ 
Griech.  Vasenmalerei  :  Ausivahl  hervovragender  Vasenbilder,  par  A.  FURTWrÂN- 
GLER  et  K.  Rbichhold,  i-iv.  Ouvrage  qui  laisse  loin  derrière  lui  ceux  de 

3s  Millin  et  de  Millingen.  f  Catutogue  des  vases  peints  du  Musée  national  d'Athènes, 
par  M.  COLLIGNON  et  L.  Couve.  Eloges.  K  Catalogue  des  vases  peints  de  la  Biblio- 
thèque nationale,  par  A.  de  Ridder.  Environ  1300  vases.  Analyse  élogieuse.  ^ 
L.  POLLAK,  Klassisch-antike  G oldschmiedearbeiien  im  Besitze  S.  E.  A.  J.  von 
Nelidow.  Travail  très  soigné,  f  Kleinasiatische  Miinzen.  II,   von  F.  Imhoof- 

*0  Blumer.  Importance  capitale.  ^  Th.  Hbinagh.  L'histoire  par  les  monnaies. 
Essais  de  numismatique  ancienne.  Eloges.  Manque  une  table.  1[  Catalogue  nf 
the  Greek  coins  in  the  British  Muséum  (t.  XXIII).  The  coins  of  Parthia,  by  W. 
Wbotk.  Cette  partie  de  la  numismatique  est  une  des  plus  obscures  et  des 
plus  difflciles.    Remaniement  de  la  classification   adoptée  par    Gardner. 

4S  Eloges.  If  Prosopographia  attica.  E.  J.  Kirchner.  II.  Eloges.  K  A  popular 
handbook  to  Ihe  Greek  and  Rnman  antiquities  in  the  British  Muséum,  by  E.  T. 
CooK.  Eloges.  If  The  house  of  Seleucus,  by  E.  R.  Bbvan.  Indispensable  pour  la 
période  commençant  au  w  s.  %  Etudes  sur  Vhistoire  de  Milet  et  du  Didymeion, 
par  B.  Haussoullier.  Eloges.  H  P.  Baur,  Eileithyia.  Réserves  sur  les  conclu- 

50  sions.  f  A.  S.  Murray,  The  sculptures  of  the  Parthenon.  Plan  artistique  plutôt 
que  archéologique.  H  Die  Insel  Cypern;  eine  Landeskunde  auf  historischer 
Grundlage,  par  E.  Oberhummer.  I.  Géographie  historique  de  l'île  dans  le  sens 
le  plus  large  du  mot.  If  Die  nicht  Menschengestalligen  Gôtter  der  Griechen, 


JOURNAL   OF    HELLENIC   STUDIEN.  193 

W.  DE  VissKR.  Eloges  avec  réserves.  K  Der  Seeknvogel  in  der  alien  Lilleratur 
und  liumi,  par  G.  Weickkr,  Crilique  de  la  thèse  soutenue  par  W.  If  H.  S.  Uk- 
CRAN.r/te  Harmonies  of  Arùtoxenus.  Conlribulion  originale  à  la  théorie  de  la 
musique  grecque.  %  Les  statues  de  Gerigotto.  (K.  T.  Frost.J2pl.,  k  Ilg.  Elude 
sur  l'Hermès  en  bronze,  il  est  plus  athlétique  que  celui  de  Praxitèle.  6 
Statuette  de  Polyclète.  Statuette  d'Hermès.  Figure  en  marbre.  Tète  de  phi- 
losophe probablement  d'époque  hellénistique. H  Fragments  de  poèmealexan- 
drin  en  hexamètres.  |E.  J.  Goodspeed.]  I  pi.  en  fac-similé.  Déchiffrcmont  des 
13  colonnes  du  papyrus,  où  une  seule  ligne  est  complète,  chaque  ligne 
contenait  un  vers.  Kemarqaes  orthographiques.  Mention  de  dpTtvda  itroXsiiafo-j  W 
Y-Jvai...,  indice  du  u»  s.  av.  J.  G.  C'est  peut-être  un  épilhalame,  ou  encore 
un  «  epyllion  »  (petit  poème  épique)  f  Céramique  de  Zakro.  |R.  M.  Dankins.l 
37  fig.  Poteries  trouvées  sur  la  côte  oriontale  de  Crète  par  M.  Hogarlh  en 
190-2.  Poteries  trouvées  dans  les  tombeaux.  Leur  caractère  franchement 
Mycénien.  Poteries  provenant  dos  habitations.  Vases  peints  et  vases  non  '* 
peints.  Tous  les  objets  trouvés  doivent  remonter  à  la  Un  de  la  période  my- 
cénienne, f  Notes  sur  la  course  à  pied  chez  les  Grecs.  iE.  N.  Gardiner.] 
la  fig.  Dans  Homère.  L'hippodrome  type  pour  cette  course.  La  vinù.rf, 
(barrière),  témoignages  littéraires,  épigraphiques  et  céramiques.  Le  siade 
à  Olymple.  Représentations  de  la  course  à  pied  sur  les  vases  peints.  20 
Caractéristique  de  la  course  armée.  Courses  comiques.  Coureurs  lychno- 
phores.  \  Myslica  vannus  lacchi.  fj.  E.  llarrison.]  18  flg.  Etude  sur  cet 
hémistiche  de  Virgile  (Georg.  \,  16b).  Forme  et  usage  du  van  mystique; 
sens  précis  de  sa  quali(icatio:i  de  n  mystique  »;  pouriuoi  et  comment, 
classé  au  nombre  des  instruments  de  Gérés,  il  a  passé  au  service  de  lacchus.  a 
La  forme  du  van  antique  dilTère  complètement  de  celle  du  van  moderne. 
C'était  une  sorte  de  crible,  do  tami:i.  Identité  du  «  vannus  »  et  du  "/t'y.vov, 
corbeille  à  fruits,  berceau  d'osier.  Mythe  du  Dionysos  lichitès.  Monuments 
figurés  où  le  liknoQ  est  représenté,  témoignage  d'IIarpocration  sur  l'emploi 
rituel  du  van  (Xfxvov)  dans  les  initiations.  La  licnophorie  appartient  30 
à  la  classe  des  purifications.  Autres  emplois  du  van  mystique.  L'admission 
du  liknon  dans  le  culte  de  13acchus  s'explique  par  ce  fait  que  Bacchus  avant  de 
devenir  le  dieu  du  vin,  fut  le  dieu  de  la  bière  et  des  céréales  enivrantes. 
%  Qqs  points  relatifs  à  la  maison  homérique.  [Guy  Dickins.]  3  plans.  Examen 
d'Od.  xxii,  126-177.  Les  termes  otj),»)  et  [léYapov  sont  hors  de  discussion.  Les  â» 
points  controversés  sont  :  1»  l'emplacement  du  quartier  des  femmes;  2» 
l'existence  d'un  prodrome  ou  antichambre  et  d'une  aïOo'jua  ou  portique  ; 
3»  la  topographie  intérieure  du  liiyapov.  Le  gynécée  était  dans  le  même  bâti- 
ment (lue  l'appartement  des  hommes  et  s'ouvrait  sur  le  TtpdSpoiio;,  l'aïOoufrx  ou 
r«-JXr,.  —  On  doit  distinguer  le  xpdSpojio;  et  l'aïGo-jua.  —  Topographie  du  w 
u.;Yïpt)v  ;  Pergame,  Kphèse  et  Milet.  If  Fouilles  récentes  en  .\sie  Mineure 
[A.  J.  B.  Wace.]  '22  dessins  et  plans.  If  Trois  stèles  avec  sculptures  de  la 
collection  Newton  à  Lyme  Park.  [E.  Strong.]  3  pi.  Probablement  découvertes 
à  Athènes  par  Legh.  Stèle  de  Mellsto  et  d'Epigenes  [avec  inscr.  d'une 
ligne,  fin  du  v  s.).  Stèle  d'Arkesis  (jeune  mère  tenant  son  enfant  dans  les  48 
bras,  yo-iv*  s.).  Stèle  d'un  acteur,  probablement  le  monument  funéraire  d'un 
poète  comique  ou  d'un  artiste  dramatique  ;  deux  masques  y  figurent,  l'un 
comique,  l'autre  tragique.  ^  Investigations  at  Assos,  Drawings  and  Photographs 
made  during  the  excavations  1SS4,  82,  83,  by  J.  T.  Glarkb,  F.  H.  BaCON, 
R.  Koi.DBWEY.  I.  Annonce.  If  Troja  und  Ilion.  Ergebni.i.ie  Jei-  Ausgrabwtgen  in  SO 
den  vorhistorisclien  und  historischen  Schichten  von  llion,  1870-1894,  VOn  W. 
DÔRPFBLD.  Description  complète  et  très  satisfaisante  des  fouilles  de  Troie. 
f  Das  Athener  Nationalmusextm.  Photolypischf    Wiedergabe  teiner   Schàtie,  par 

K.  DE  PHiLOL.  —  Revue  des  Revues  de  1903.  XXV III.  —  13 


i94  1903.   —   GRANDE-BRETAGNE. 

J.  N.  SVORONOS.  I.  Annonce,  f  Die  Skulptwen  des  Pergamon  Muséums  lii 
Pholographien.  Annonce.  If  Recueil  de  têtes  antiques  idéales  ou  idéalisées,  par 
S.  Reinach.  Eloges  avec  réserves,  f  Greek  Moulds.  (Catalogu-.  général  drs 
antiquités  égyptiennes  du  Musée  du  Caire),  by  G.  C.  Edgar.  L'introduclio:i 
5  coniienl  une  bonne  discussion  sur  les  procédés  techniques  em|)loyés  dans 
la  fabrication  et  l'usage  de  ces  moules,  et  dans  la  confection  des  terres  cuites. 
Description  et,  en  partie,  représentation  de  360  moules,  f  Studia  poniica.  I.  A 
Journey  ofexploralion  in  Ponlus,  by  J.  G.  C.  Andbrson.  Topographie  antique, 
restes  épigraphiques  et  histoire  du  Pont  à  l'époque  romaine,  en  collabora- 

10  tion  avec  Franz  Cumont.H  Asia  Minor  by  J.  G.  C.  Anderson.  Aussi  soigné  que 
possible.  K  Antike  Schlachtfelder  in  Griechenland ,  Bansteine  zu  einer  a^itiken 
Kriegsgeschichte,  von  J.  Kromayer.  1  :  K.  pense  que  l'étude  des  opérations 
militaires  dans  l'antiquité  peut  servir  à  la  stratégie  et  à  la  tactique  moderne. 
\  Geschichle  der  griitch.  und  makedonischen  Staaten  seit  der  Schlacht  bei  Chaero- 

15  nfn,  von  B.  Niesb.  111.  von  188  bis  120  v.  Chr.  Sujet  traité  exclusivement  au 
point  de  vue  historique,  f  H.  Berard.  Les  Phé-  niciens  et  l'Odyssée,  I.  Eloges.  H 
Macedonian  folklore,  by  G.  F.  Abbott.  D'une  lecture  aussi  agréable  qu'ins- 
tructive, t  H.  Weil.  Etudes  de  littérature  et  de  rythUnique  grecques.  Dans  l'état 
«  chaotique  »  où  se   trouve   encore  la  théorie  métrique,  il  est  profitable 

20  d'avoir  ces  Essais  qui  gar.ient  une  attitude  différente  de  celle  de  l'école  actuel- 
lement prédominante  de  Westphal,  mais  se  rencontrent  pratiquement  avec 
celle  d'autres  savants  modernes,  f  Greek  papyri  from  tlie  Cairo  Muséum  togelher 
with  papyri  of  Bomnn  Egypt  from  American  collections.  Eloges,  f  F.  NOAK, 
Homerische  Palâsie.  Eine  Studie  zu  den  Denkmalern  und  ziim  Epos.  Corrélation 

26  entre  les  constructions  royales  de  Grèce  et  de  Troie,  d'une  part,  et  de 
l'autre  entre  les  palais  de  Cnossos  et  de  Phaestos.  C.  E.  Rublle. 

Journal  of  Philology  Vol.  XXIX  n»  57.  Notes  sur  Diogène  Laerte  [J.  E. 
B.  MayorJ.  Nombreux  parallèles  destinés  à  éclairer  le  sens  des  passages 
cités,  t  L'orthographe  des  épigramraes  de  Martial  [W.  M.  Lindsay].  A  l'aide 

30  des  mss.  qui  remontent  à  3  archétypes,  L.  étudie  :  1,  les  mots  grecs.  2,  les 
formes  anciennes.  3,  d  et  t  (set,  reliquid).  4,  l'assimilation  d'un  groupe 
de  consonnes.  5,  e  et  se  6,  h.  7,  formes  de  la  conversation  et  populaires.  8, 
il  dresse  une  liste  alphabétique  de  mots.  K  Fulgentiaua  |R.  EUis].  10  p.  de 
conjectures  (éd.  llalm)  suivies  de  la  collation  des  mss.   0   (Bodlcian  Auct. 

3B  T.  2.  18  =  Madan  20627)  et  0'  (Bodl.  186)  du  Sermones  Antiqui  attribue  à 
Fulgence.  H  Goaceplion  de  la  combinaison  chimique  chez  Aristote  [II.  H. 
Joachim].  Le  terme  propre  pour  la  composition  mécanique  est  (rûvOsat;, 
quoiqu'il  se  serve  quelquefois  de  la  désignation  populaire  de  (iCSiç  qui  est 
le  terme  propre  de  la  combinaison  chimique  en  général.  KjaSsiçest  le  terme 

AO  propre  de  la  combinaison  chimique  des  liquides.  Eu  fait  il  se  sert  de  (iî$i{ 
et  de  xpîiTiç  comme  de  termes  synonymes.  Le  caractère  dislinclif  de  la  (iiSi? 
différant  en  cela  de  la  uiivôsiri;  est  que  le  résultat  est  oiioionepé;.  Les  ôiioioiiep-îj 
sont  des  composés  chimiques  des  quatre  éléments,  le  feu,  la  terre,  l'air  et 
l'eau.  La  définition  de  tout  ôiiotoiispé;  est  une  formule  exprimant  le  rapport 

45  entre  les  nombres  de  degrés  dans  lesquels  le  feu,  la  terre,  l'air  et  l'eau  (ou 
le  chaud,  le  sec,  l'humide  et  le  froid)  entrent  respectivement  en  combinai- 
sons d'où  résulte  l'oixoioijiepé;.  Le  chaud  et  le  froid  sont  qualités  actives; 
l'humide  et  le  sec  sont  des  qualités  passives.  En  combinant  ces  qualités  et 
en  éliminant  les  combinaisons  contradictoires,  on  obtient  quatre  paires   de 

50  qualités  et  chaque  paire  caractérise  un  des  éléments  :  le  Chaud-Sec  est  le 
feu;  le  Chaud-Humide  l'air;  le  Froid-Sec  la  terre  et  le  Froid  Humide  l'eau. 
H  La  formation  du  Calendrier  Julien  dans  ses  rapports  avec  l'année  astro- 
nomique [J.  K.   Fotheringham].   Sosigène  avait  sous  les  yeux  un  certain 


NUMISMATIC  CHRONICLE  ANn  JOURNAL  OF  THE  NUMISM.  SOCIETY.    19Î5 

nombre  de  séries  de  dates  astronomiques.  Peut-être  combina-t-il  deux  ou 
plusieurs  séries  qu'il  corrigea  suivant  ses  propres  connaissances.  On  est  frappé 
de  voir  ([ue  les  dates  astronomiques  du  calendrier  Julien  sont  fausses. 
F.  expli(iue  le  passage  de  Golnmelle  9,  14  en  disant  que  Columelle  n'avait 
devant  lui  qu'une  table  de  itapaTtiQYixaTai  accommodée  au  calendrier  Julien.  * 
H  Sur  qqs  passages  de  la  Métaphysique  d'Aristote  A  |H.  Jacksou].  Conjec- 
tures pour  2,  lOeyi»  18,  6  lOVl'  33  et  7  I072«  24.  Noie  explicative  pour  10  1075''  37. 

IlBNRt    Lbbboub. 
Numismatic  Chronicle  and  Journal  of   the  Numismatic  Society. 
1903.  N»  1.  Histoire  d'Arlaxerxês  III,  le  monnayage  sous  ce  roi,  ses  satrapes  *« 
et  ceux,  qui  dépendaient  de  lui  [H.  noworth].  Histoire  détaillée  de  ce  roi  : 
monnaies  frappées  pendant  l'usurpation  d'Orontes,  gendre  d'Artaxerxès  II 
Muémon;  parmi  elles  le  statèrede  Lampsaque,  portant  la  tête  d'un  satrape 
perse,  de  la  <  Hunterian  Collection  »,  un  létradrachme  du  Br.  Muséum  avec 
la  ',ète  d'un  satrape  au  dr.  et  au  rev.  une  lyre  avec  l'inscr.  BAÏII.X,  une  '* 
monnaie  de  Munich,  avec  au  rev.  un  cavalier  se  dirigeant   vers  la  g.  et 
l'inscr.  KIi:0A  c.  à.  d.  Kisthène  ville  de  Mysie  ;  un  tétradrachme  avec  au 
rev.  le  grand  roi  à  genoux  portant  la  cidaris  et  tenant  un  arc  et  une  épée 
avec  i'insc.  UASIA,  enfin  une  drachme  et  une  demi-drachme  avec  l'inscr. 
HASI  et  BA.  Monnaies  d'Artaxerxès,  il   s'était  réservé  le  monnayage  en  M 
or   ;    du   reste  la   monnaie   n'était  destinée    qu'au   commerce   de   l'Asie 
mineure  et  au  paiement  des  armées  de  mercenaires,  surtout  grecs.  Il  est 
impossible  de  répartir  les  monnaies  perses,  les  dariques  et  les  sigles  sans 
lettres  et  inscr.  entre  les  différents  rois.  Monnaies  de  Sidon,  rois  Ten- 
ues et  Evagoras  II  ;  de  Chypre  :  de  Mazaios,  satrape  de  Cilicic,  au  dr.  la  ** 
ligure  d'un  dieu  et  l'inscr.  Baaltars  nom  d'une  ville  ;  au  rev.  un  lion  pas- 
sant avec  l'inscr.  Mazaios  :  monnaies  ponant  sur  le  rev.  un  lion  terrassant 
un  cerf,  elles  étaient  destinées  à  Chypre,  et  celles  avec  un  lion  dévorant  un 
taureau  à  la  f'hénicie.  Détails  sur  Mazaios,  satrape  de  339  ou  340  à  33').  1 
Monnaies  rom.  trouvées  à  Southwark  [G.  F.  Hill]  1  de  Vipsanius  Agrippa:  I  * 
de  Claude  :  8  de  Néron  :  2  de  Vespasien.  K  Monnaies  trouvées  dans  les  ter- 
rains appartenant  à  la  Worshipful  Company  ot  Carpeuters  [P.  H.  'Webb]  53 
pièces  romaines  et  byzantines  comprenant  une  période  de  1300  ans  et  37 
empereurs   ou   impératrices.    40  portent  l'etflgie  d'empereurs   rom.  9  de 
byzantins  :  4  sont  indéchiirrables.  tf  N»  2.  Lettres  désignant  des  nombres  35 
sur  les  monnaies  impériales  de  Syrie  [Gg.  MacdonaldJ  Elles  imliquenl  le 
mois  de  la  frappe  V  C.  r.  des  travaux  de  la  Numism.  Society  de  Londres 
1902-1903.  HH  N»  3.  Notes  sur  qqs  oboles  de  la  Phocide  [N.  Langton]   Etude 
avec  pi.  de  14  oboles  allant  de  5o0  â  421   trouvées  dans  la  Grèce  centrale 
avec  d'autres  oboles  et  irioboles  de  Phocide  et  de  tôtradrachmes  Athéniens  *0 
de  523-430,  elles  n'offrent  rien  de  nouveau  dans  les  types,  sauf  qqs  variantes 
du  type  général  et  des  inscr.  K  Classification  chronologique  des  émissions 
monétaires  de  l'atelier  de  Nicomédie  pendant  la  période  Constantinienne 
(2  pi.)  f  J.  Maurice]  Distingue  neuf  émissions  de  305  à  337,  dont  il  indique  les 
particularités  dislinclives.  HV  N»  4.  Monnaies  grecques  acquises  en  1902  4S 
par  le  Br.  Muséum  [W.  Wroth]  Elles  sont  au  nombre  de  543.  'W.  décrit  les 
42  plus  importantes.  ^   Monnaies  de  Carie  et  de  Lycie  [G.  F.  Ilillj  Monnaie 
de  Lydae  (Carie)  inscr.   AY,  type  des  monnaies  de  Cnide  de  390  :  Dr.  tête 
de  lion  ;  rev.  tète  d'Aphrodite  ;  monnaie  de  Neapolis  ad  Harpasura,  Jupiter 
et  l'aigle.  Monnaie  de   Lycie,  dr.  tête  de  l'empereur  Claude  ;  rev.  temple  w 
avec  escaliers  et  colonnes,  dans  l'intérieur  une  déesse  ;   autres  monnaies 
avec  .\pollon  ;  guerrier  à  cheval  galopant  vers  la  dr.  ;  figure  de  femme 
drapée,  peut-être  Libertas.  N. 


19(j  1903.    —   GRANDE-BRETAGNE. 

Papers  of  the  British  School  at  Rome  Vol.  I  (1902)  S.  Maria  Anliqiia 
[G.  McN.  HulhfordJ  Conlribution  à  l'hisioire  de  l'iconographie  Byzaiiline, 
telle  qu'on  la  comprenait  et  qu'on  la  pratiquait  à  Rome  au  viii«  f.  1.  Des- 
criptioii  :  le  bàlitnent  original  ;  il  coiuplelail  la  vaste  construction  eu 
t  briques  connue  sous  le  nom  de  Temple  d'Auguste,  et  remplissait  l'espace 
entre  le  mur  de  derrière  de  ce  temple  et  les  escaliers  au  nord-ouest  en  face 
du  Palatin;  toutes  ces  constructions  datent  du  règne  d'Hadrien;  l'église, 
longue  description  :  le  vestibule;  la  chapelle  des  40  martyrs.  Appendice. 
La  descente  aux  enfers  dans  l'art  byzantin.  Mémoire  de  123  p.  (li  Dg.).  H 

10  Topographie  classique  de  la  campagne  romaine  I  [T.  Ashby  jun.].  Après  un 
rapide  coup  d'oeil  sur  l'ensemble  des  routes  romaines  en  Campanie,  A.  en 
étudie  trois  comme  spécimens  des  trois  sortes  de  routes  partant  des  portes 
de  Rome.  1.  La  via  CoUatina,  route  locale  très  ancienne,  de  peu  d'impor- 
tance, qui  fut  plus  tard  employée  concurremment  avec  l'AquaAppiaetl'Aqua 

16  Virgo.  2.  La  Praenestina  ou  Gabina,  qui  à  l'origine  était  une  route  locale 
menant  à.  Gabies  et  qui  remonte  à  une  haute  antiquité  comme  la  précédente  ; 
continuée  plus  lard  jusqu'à  Préueste,  elle  ne  fut  jamais  une  route  de  pre- 
mière importance.  3.  La  Via  Labicana,  très  importante  au  contraire,  qui 
menait  d'abord  à  Tusculum,  puis  fut  prolongée  jusqu'à  Labici  et  de  là 

•20  jusqu'à  la  Via  Lalina,  à  une  époque  où  I^abici  avait  presque  cessé  d'exister. 
A.  rétudie  très  en  détail.  11  détermine  la  direciion  de  chacune  de  ces  trois 
roules  et  des  chemins  qui  s'en  détachaient,  décrit  les  ruines  qu'on  trouve 
sur  leur  parcours,  comme  preuves  que  la  contrée  qu'elles  traversaient  était 
habitée  ou  déserte,  avait  de  l'importance  ou  n'eu  avait  pas.  Il  lire  ses  ren- 

25  seignements  des  anciens  auteurs  et  des  itinéraires  d'une  part,  de  l'autre 
des  vestiges  encore  existants,  des  inscriptions,  des  ruines,  des  lombeaux 
des  villas,  des  réservoirs,  etc.  En  passant  il  ideniitle  ou  décrit  les  ruines 
les  plus  importantes,  ainsi  il  place  CoUatia  près  de  Lunghezza  sur  la  rive 
g.  de  l'Anio,  décrit  la  villa  Gordianorum  et  surtout  Gabies,  etc.  Mémoire 

30  de  157  p.  avec  8  cartes,  1  plan  et  23  flg.  ou  vues  insérées  dans  le  texte. 

Z. 


GRÈCE 

86 

Rédacteur  général  :  B.  Haussoullier. 

'A0HNA,  T.  XV.  Le  salaire  des  heliasles  et  lus  symbola  judiciaires  d'après 
Arislote.  'A6ïiv.  -koI.  col.  32  ss.  [P.  S.  Photiadis]  (suite).  111.  Commenlaire  sur 

U  ce  passage  d'Aristole,  relatif  au  salaire  des  juges.  Argumenl  tiré  de  G.  I.  A. 
II,  809,  lignes  203-217.  Le  symbolon  est  le  jeton  donnant  droit  au  Iriobolon 
alloué  aux  juges  pour  chaque  jugement.  IV.  Corrections  à  col.  32,  1.  23  ss. 
—  Col.  33,  1.  16  ss.  —  Col.  3'i,  1.  35.  ^  Lecture  do  '.5  inscr.  de  Thessalonique 
publiées  [P.  N.  Papageorgiou].  Liste  bibliographique  des  ouvrages  menlion- 

K  nés.  Reproduction  des  inscr.  publiées  antérieurement  avec  détails  sur  leur 
état  actuel  et  le  résultat  d'une  lecture  recliiicative.  1[  Inscr.  chrétiennes  de 
Crète  [S.  A.  XanlhoudidisJ.  Ne  cousliluent  pas  le  «corpus  «entier  des  inscr. 
de  cette  époque  conservées  en  Crète.  Elles  sont  de  diverses  éiioques,  depuis 
l'établissement  de  la  religion  chrétienne  dans  celle  île  jusqu'en  1669.  Carac- 

50  1ère  de.s  périodes  successives  dans  l'histoire  de  la  Crète,  à  propos  de  ces 
inscr.  Qqs-unes  sont  en  vers  elégiaques.  Un  petit  nombre  J'inscr.  latines. 
D'autres  sont  bilingues.  Une  inscr.  gr.  porte  les  initiales  «tX'tlI  expliquées 
ainsi  :  çw;  XpiaroO  çaivEi  nâaiv.  \  Variétés   philologiques    [Gh.  Ch.  Gharito- 


\ 


•A0HNA  197 

nidis.]  1.  KaXoTtou;.  Euido  sur  ce  mot  et  sur  d'autres  composés  de  %a\i(.  2. 

nivvo-r|P»ii;  et  TTioi-yoTTip/i;.  noil  pas  —  Tïipac.  La  finale  —  9r,pa;  qui  est  fautive, 
s'est  iMirndiiile   dans  les  rass.  à  cau^e  des  mots  nombreux  ternninés  [.ar 
cette  finale.   3.   ^çajiev   corrrci  ;    ïjr,\j.fj  incorrect.   Nombreux  exemples   de 
È'çnH'V  chez  les  autfurs  grecs  de  la  basse  époque.  4.   é(ipaxa   chez   W.s  b'^ns  5 
auteurs,    nr>n   éopax».    5.    Le    parfait    éijpaxa;    p>.  plus-qux-pirfait   iMoiv.r,. 
îwpixsiv.  Le  parfait  s'écrit   éipaxa  ;  tandis   que   le  pi.  q.   p.   s'orthogranliie 
Éojpizsiv.  6.  éMpïirOï'.,  ôpaGf.vai.  opa'ir,o£(T6a'..  Nombreux  exemples  en  faveur  de 
cette  orthographe.  7.  gigojxev  et ti6s|i=v,  corrects;  8i5<5anïv  et  TtOfaiisv  incorrects. 
Ces  dernières  formes  ont  été  employées,  par  analogie  à  cause  de  la  3"  per-  lO 
sonne  du  pluriel  =  ôam,  chez  les  auteurs  de  la  basse  époiue.  Exemples. 
Elle  a  pu  aussi  être  introduite  par  les  copistes.  8.  v-txk  itoXXàc,  y^'e»!  t'vo;, 
|jis6 'f|jj.lpa;  ôXt'yaç  Tivi5;.  v-t-i  noXXoJ;  tivo;  -/pivou;.  Exemples  innombrables  de 
ce  génitif  chez  les  auteurs  grecsdepuisOanysd'Halicarnasse.  Remplacement 
du  génitif  par  la  préposition  (ierà  avec  l'accusatif.  9.  (iSTi  noXi,  ■x.a-%  iroXO.  La  16 
féconde  forme  dans  Galien  doit  être  corrigée  en  la  1".  15  citations  de  Galien 
où  l'on  rencontre  [iSTà  itoXù.  Exemples  tirés  d'autres  auteurs.  10.  tô  ï<r:i!>i, 
xaOeuTw;,   ÈvEaTwc,  etc.  non  tô   éo-T(i;,  etc.  Exemples   de  l'w  et  de  l'o.   La 
logique  exige  Vw  puisque  iiTTw;  est  pour  é<i-:r|X(i;.  11.  xaTsXiSovTO  =  xaiiXaSov. 
Nombreux  exemples,  chez  les  auteurs  de  l'époquehellénistique,  de  l'emploi  du   20 
moyen  xatï/aSÉTOïi  au  1.  de  l'actif.  12.  Bernar  Iakis  réfute  à  tort  Cobet  et  Con- 
dos,  à  propos  de  'Aer|V.  7:0)..,  p.  1«,  l'i.  13.  "PtvOtov  —  "AvfXo;  Rhiuton  et  'A5oû- 
<rto;-iSoJT:y;.   Dc  même  q\ie  le  dictionnaire  grec  d'Anth.    Gnzis,  le  poète 
grec  Rhinthon  est  devenu  6"Afc),o;  Rhinlhon,  de  même  le  nom  du  Perse 
'ASoJiTio;   est    devenu  chez   BernarJakis  l'adjectif  àSo-Jaio;.   14.   àSoOaiov   —  ia 
a'i8o-j;  -j'.ôv.  Suite  du  §  13.  Citation  d'un  passage  où  AÎSo-j;  uîôv  est  corrigé  en 
àSojTiov,  correction  que  s'attribue  Bernardakis.  15.  niXt;  =  àxpÔTroX'.;  et  iit'o 
TcôX'.v  ==  Jit'o  Triv  àxpôitoXiv.  Nombreux  exx.  de  itoXi;  synonyme  de  àxp^aoXi;, 
principalement  udXi;  sans  l'article.  16.  àvTa-xixtaTvî;  —  àvTtaTxtxKTtïi;.  Bernar- 
dakis a  critiqué  Condos  pour  avoir  écrit  tour  à  tour  àvTiaTi.  —  puis  àvr»—-;  30 
Mais  Condos  a  définitivement  adopté  la  deuxième  lecture.  'AvTiaTTixidxr);  est 
le  litre  donné  à  un  grammairien  anonyme  p.  p.  Bekker.  Autres  exemples  de 
mots  composés  avec  le  préfixe  ivit.  17.  lUôipiro;,  non  FlasSipriTo;.  risSipiTo; 
est  la  vraie  leçon  ;  le  mot  commence  par  la  préposition  éolienne  7te5à  syno- 
nyme de  liSToi.  18.  (T-jvôiaTpîêeiv  [i.z-:i  tivo;  (e'  autres  verbes  composés  de  uJv  35 
suivis  de  \i.tzi.  tivoç).  Citation  de  plus  de  100  passages  d'auteurs  et  d'inscr. 
où  ce  fait  de  syntaxe  a  lieu.  19.  uyvtioiîiv  (lîtâ  tivo;  et  ir^/ziTait^x:  (iôti  Tivo;. 
Les  grammairiens  grecs  accordent  généralement  ce  verbe  avec  le  datif, 
mais  on  le  rencontre  aussi  parfois  avec  \i.z-i  tivo;.  20.  Très  correcte  et  irré- 
prochable est  la  phrase  :  |j.£Tà  ■niçiz\i.fx-'.-Ar\;  èYxXt»ïto;  »jv6xyépSTixi  tô  xïîtoi   (le  H> 
mot  xaiToi  s'emploie  avec  le  mode  indicatif).  21.  o-uvSiaTpiêeiv  (tOv  tivi.  Cette 
forme,  rojetée  par  Cobet  se  rencontre  chez  qqs.  classiques.  22.  ixoXouOsiv  \ini 
Ttvo;,  êîtETTai  (leTi  tivo;.  23.  Le  verbe  itàsTM,  pour  r.r,(i(jtit  n'a  jamais  existé  en 
grec.  TtiTaM  est  simplement  une  faute  de  copiste.  24.  tô  XuitoOv  8r,  ç^pe.  — 
TÔ  XoiTtôv  ÔT)  çépE  et  TÔ  X'jTtTipôv  ifipE  —  TO  Xotn'ov  ç£pî.  Fragmout  dô  Ménandro  45 
diversement  corrigé.  La  correction  de  Nauck  (tô  X-jit»)?ôv  ylpt)  est  la  meilleure. 
25.  Le  verbe  êvôappijvw  est  à  rejeter.  26.  iitt\m^<ù  dans  la  langue  ancienne, 
à7teX7tî:;o[jia[  dans  la  raoierne.  27.  àitEXTinTiio;,  non  ii^ilmiU.  Le  1"  de  ces  mots 
est  de  langue  grecque  ancienne  ;   ànù-mula  néo-grec,  est   à    rejeter.  28. 
'Eyx-Jiiovir)  :  èv£xj[iôvouv,  Ivsxuti.i5vr)(ra.  Examen  de  la  question  de  l'augment  M 
extérieur  et  de  l'augment  intérieur.  29.  rrjjinaO'i)  :  auvEîtiOo-jv  —  ff-jvE!iiOr)»i  et 
•jTtîpitaôo)  :  Oitep  —  sitàOrio-a.  Conclusion  analogue  à  colle  du  28*  chap.  30. 
TtïXippoia  mauvais  dans  la  poésie  iambique,  au  lieu  de  nxXcppofa.  31.  àXXitiXoiiix», 


198  1903.  —  GRÈCE. 

non  àXXTiX(i|jiaxa.  Listes  de  mots  nombreux  terminés  par-pii-xoç;  autres  mots 
accentués  comme  à'\il\i.ixxoi:-  32.  |xovo(jiâ>;oç  —  |xovoiJLâ-/iç  et  autres  mots  en 
—  [j-âxi?  e'  dorien  —  v-i-^oK;.  33.  (T'j|j.|j.a-/o;,  ■J7:cpiJ.a-/o;,  etc.  Les  mots  composés 
d'une  préposition  sont  proparoxytons.  34.  Tpi'îeiv  —  npiZzvi.  npcÇeiv  n'est  pas 

5  dans  Homère.  La  confusion  du  t  et  du  n  est  fréquente  dans  les  mss. 
(exemples),  Passages  classiques  où  Ttpt'^o  est  employé.  3y.  Tpi?i<iSwpoî  — 
TpoçiôSwpo;.  Il  faut  écrire  Tpi9.  d'après  l'étymologie  de  ce  nom  (Tpfyiç,  déesse 
égyptienne).  36.  Sap8aviTtï)),o;,  non  pas  —  «aXoç.  Il  faut  deux  ),.  comme  les 
meilleurs  mss.  f  Qqs  remarques  sur  les  poésies  de  Properce.  [S.   Vassis.] 

10  suite  <cf.  'Aerjvâ  XII>  Examen  critique  de  l'ôdit.  de  Rothsteiu  ^  Epi- 
grames  de  Jean  Aoocaucos.  [A.  Papadopoulos  Kerameus]  Publication  de  16 
épigr.  de  ce  métropolite  de  Naupacte,  12»  et  13"  s.,  tirées  du  ms.  230  de  la  Bibl- 
imp.  de  Saint-Pétersbourg.  \  Corrections  à  Euthymios  Malakes  et  à  Eulhy- 
mios  Tornikes.  [Id.J   Corrections  motivées  par  la  publication  défectueuse 

is  faite  par  l'auteur  d'après  le  susdit  ms.,  dans  le  napvaaffdc,  en  de  mauvaises 
conditions.  If  Quatre  inscr.  trouvées  à  Paléocastro,  du  dème  de  Thymphristia 
en  Phlhiolide.  [J.  G.  Borlzelas]  Inscr.  funéraires.  If  Un  nouveau  ms.  de 
Xiphilin  |S.  B.  Cougeasi  Nr.  812  du  monastère  des  Ibères  au  mont  Athos. 
Bonnes  variantes   propres  à  ce  ms.  Il  y  a  des  leçons  communes  avec  le 

20  Vaticanus  et  le  Goislinianus  ;  lorsqu'ils  ne  sont  pas  d'accord  il  se  rapprociie 
plus  souvent  de  V.  Co  ms  est  un  bombycin  dn  14»  s.  La  fin  manque.  Son 
texte  se  termine  avec  le  livre  L,  M,  3  de  Dion  Cassius.  ^  La  peinture  en 
noir  d'anciens  vases  lesbiens.  [M.  K.  Stephanidis]  Analyse  quantitative  de 
vases  noirs  trouvés  dans  des  tombeaux  près  de  Mitylène.  %  Réponse  à  la 

26  critique  de  J.  llberg,  concernant  l'étude  de  l'auteur  «  sur  les  eaux  potables 
chez  les  anciens  <  'AOr)vâ,  t.  XIII  >.  [Id]  If  Galilée  et  Arislote  [Id]  La 
théorie  du  mouvement  exposée  par  Galilée  se  retrouve  dans  Aristote  (Phy- 
siq.  IV,  8).  If  Sur  l'antique  science  grecque.  [Id.]  Les  germes  de  la  science 
moderne  se   retrouvent   dans  celle  des   anciens  Grecs.  La  caractéristique 

30  de  la  science  grecque,  c'est  l'observation  approfondie.  Aristote  a  opposé  l'ex- 
périmentation des  phénomènes  naturels  au  raisonnement  théorique  de 
Platon.  Le  système  cosmique  de  Copernic  repose  sur  un  principe  pythago- 
ricien, les  lois  de  Galilée  concernant  la  chute  des  corps  et  l'inertie  dans  le 
mouvement,  sur  la  physique  d'Aristote,  la  théorie  évolutionniste  de  Darwin 

36  sur  les  données  des  piiysiologues  grecs,  entre  autres  Empédocle.  If  Observa- 
tion sur  une  inscr.  ctirétienne.  [N.  Beis]  Inscr.  publiée  par  G.  Millet.  Lec- 
ture rectiliée.  t  Explication  d'un  passage  de  Xénophon.  [L.  Demetriadis] 
Examen  critique  de  l'Anabase  II,  b,  18  :  Todoùtoi  8'sio-i  7:oTa|xoî  —  |jid<xc(TOat. 
Tanieùôffôïi  signitie  ici  «  séparer  (les  ennemis)  »  et  non  «  distribuer  (ses  pro- 

tO  près  for<;es)  ».  f  Restitution.  [St.  A.  Xanthoudidis]  Eyo  ei[ji!  o  a  p  j  Suppléer 
ap  <T05>,  (St  Jean  II,  47-49).  f  MENEII  ;  TEXNH  ;  [S.  B.  F.  Vassis]  Dans 
une  épigramme  en  6  vers  trouvée  à  Corinthe  publiée  ainsi:  Mopçv'  XaoxdiJLo; 

(ievETi  (XEiiiTitraTO  xi/vr,,  il  faut  lire:  (ièv  érj  et  ne  pas  noter  l'aTtaÇ  eip.  (liveo;  pour 
|j.évo;.1f  Al.  LamprOPOULOS  EOpT|TïipiQv  xr,;  àpxatoXoYtxf,;  'EyrijjiepfSoç  xf,;  l' TtEpiôSou. 

45  I.  (1883-1887)  [S.  B.l  Répertoire  très  utile,  même  pour  ceux  qui  ne  possèdent 
pas  le  recueil.  %  E.  Nachmanson.  LaïUe  und  Formen  dtr  Magnetischen  In- 
scliriften.  [G.  N.  Ch.|  Cette  grammaire  êpigraphique,  comme  celle  des  inscr. 
do  Pergame,  p.p.  Ed.  Scbweizer,  fait  voir  que  la  langue  grecque  moderne 
a  ses  origines  dans  le  vocabulaire  local  des  temps  antérieurs.        C.  E.  R. 

50  Bulletin  de  correspondance  hellénique,  26"  année,  1',(02,  parue  en 
partie  en  I'.i03.  n  Jr-Juin.  Inscriptions  de  Delphes  [E.  Bourguct].  I.  Les 
comptes  de  l'archontat  d'Aristonymos.  Ils  appartiennent  à  une  série  nouvelle 
de  comptes  tenus  en  commun  par  les  uaopes  et  par  le  conseil,  et  sont 


BULLETIN   DE  CORRESPONDANCE   HELLÉNIQUE  199 

d'autant  plus  intéressants  que   l'archontat  d'Aristonymos  précède  l'instal- 
lation desxaiAi'ai.  Ou  sait  maintenant  que  les  naopes  disposaient  non  seu- 
lement   des  fonds  qu'ils  tiraient  de  leur  dépôt,  mais  d'une  partie  de  la 
somme  payée  à  titre  d'amende  par  les  Plioci  liens.  B.  étudie  longuement  le 
texte  nouveau,  et  les  listes  amphictyoniques  des  deux  sessions.  -Il  B.  étudie  s 
avecle  même  soin  des  fragments  décomptes  particuliers  des  naopes,  datant 
des  années  où  les  travaux  étaient  le  plus  activement  poussés.   ^   Papyrus 
de  Magdôla  (P.  Jouguet.  G.  LefebvreJ.  J.  et  f,.   publient  une  série  <ie  péti- 
tions   lâvTîJUiî]    datant   de    Ptolémée    Philadelphe    ou   Evergète.  Nombre 
d'entre  elles  émanent  de  clérouques.  Au  n»  III,    les  trois  plaignants  asso-  lu 
ciés  sont  des  juifs  ;  au  n»  IX  une  femme  chargée  de  garder  une  chapelle 
d'Isis  demande  qu'on  y  fasse  des  réparations  ;  le  n»  XIV  est  la  plainte  d'un 
père  contre  une  courtisane  à  qui  son   fils  a  souscrit  un  billei.  ^  Fouilles 
de  Thespies.  Le  monument  des  Muses  dans  le  bois  de  l'IIélicon  et  le  poète 
Honestus  [P.  Jamot].  J.  réunit  les  fragments  connus  et  inédits  de  ce  monu-  18 
ment.  L'auteur  des  distiques  gravés  sur  les  neuf  bases  est  le  poète  Honestus, 
de  Gorinthe;  il  était  contemporain  d'Auguste.  Noter  le   n"  'i,    base   d'une 
statue  de  Julie  fllle  d'Auguste;  5,  dédicace  de  Philélairos  aux  Muses.  Le 
prince  n'est  autre  que    le   fondateur   de  la  dynastie  de  Pergame.  If  Anti- 
quités de  la  Syrie  du  Nord  [V.  Chapot].   I  Piérie  et  Séloucide.  Noter  l'inscr.  20 
n"  5  dédicace  à  Antonin  le  Pieux  par  des  détachements  des  légions  IV 
Scythica  et  XVI  Flavia  Firma;  n»  8  dédicace  du   Siitio;  xxi  f,  iif<igov)i»i  (=  ol 
■jzp6?jo-jloi)  de  Séleucie  de   Piérie.   II.  Gyrrhestique  ;  n»  22  dédicace  à  Zeus 
Ma86i-/o;.  III  Eiiphratésie,   Osrhoène,  (^oramagène.  Noter  la  description  de 
quelques  reliefs  hittites  ;  n»  60,  inscription   latine  commémorant  des  tra- 85 
vaux  d'adducliou  accomplis  sur  les  rives  de  l'Euphrate  et  mentionnant  un 
nouveau  légat  de  Syrie,   P.  Marius  Celsus,  s:iccesseur   de    L.  Caegennius 
Paetus  (73-76).  H  Le  Musée  de  Konia  |G.  Mendell.  Parmi  les   inscr.,  noter  le 
n"  1  qui  fait  connaître  la  ville  de  Sldamaria  et  apprend  que  Bruttius  Prae- 
sens  a  été  gouverneur  de  Cappadoce;  parmi  les  bas-reliefs  votifs   le  n"  1,  30 
ex-voto  au  dieu  Sôzôn.  ^  Inscriptions  de  Delphes.  Actes  amphictyoniques 
de  la  domination  étolienne  [Jardé].  Noter  le  décret  n°  10  en  l'honneur  de 
hiéromnémons  ;  le  commentaire  du  n»  Il  où  J.  s'efforce  de  fixer  la  date  de 
l'archonte  Athambos,  entre  240  et  230;  n»»  16  et  \'l,  fragments  de  listes  de 
vainqueurs  aux  Sotéria  ;  n»  18  décret  relatif  au  portique  élevé  par  Attale  I  à  35 
Delphes  ;  n"  19  décret  en  l'honneur  d'un  médecin  de  Cos  ;   22,  décret  en 
l'honneur  de  Pixodaros.  descendant  de  Mausole;23,  décrets  relatifs  au  droit 
d'asile  du  temple  de  Téos.  t  Inscription  de  Kytoros  [G.  Mendel].  Dédicace 
au  0£Ô{  aiwvto;  —  le  deus  aeternus  latin.  ^\  Le  dernier  fascicule  de  1902  n'a 
pas  encore  paru.  «0 

HT  27=  année,  1903,  parue  en  1904.  If  Inscription  de  Delphes  [E.  Bourguetj. 
I,  Souscriptions  et  collectes  pour  le  temple.  Les  fragments  de  cos  listes  (une 
solde  plaque  est  complète)  embrassent  près  de  soixante  ans  du  iv  s.  et 
sont  de  la  plus  haute  importance  pour  la  détermination  géographique  des 
Ildèles  d'Apollon  Pythien.  Dans  une  première  série  il  faut  distinguer  les  4S 
offrandes  des  cités  (toû  oStXoû  toC  Seurépou,  expression  obscure)  et  les  èirap-/"' 
des  cités  et  des  particuliers.  Dans  une  seconde  férié  il  n'est  plus  parlé  que 
des  ÈTcap/a!  des  cités  et  particuliers.  La  moyenne  des  sommes  reçues  ou 
recueillies  à  chaque  session  peut  être  évaluée  k  deux  talents.  II  Listes  de 
naopes,  d'abord  une  liste  géotrraphique,  puis  une  liste  chronologique.  Ces  m 
textes  font  connaître  exactement  pour  le  iv  s.  l'importance  relative  des 
diverses  cités  auprès  du  sanctuaire.  1 1nscription  métrique  de  Délos  [T.  II.) 
Dédicace  à  Ilestia  découverte  près  de  l'autel  de  Zeus  Polieus.  ^  Inscriptions 


200  1902.  —  GRÈCE. 

de  Délos.  I,  Comptes  des  hiéropes  sous  l'archonlnt  do  Sôsisthénès,  250.  Le 
texte  est  publié  sans  commenlaire  et  comprenri  :  A  les  comptes  de  l'adiuinis- 
tration  des  biens  meubles  et  immeubles,  B  l'inventaire  des  richesses  sacrées. 
f  Inscriptions  de  Delplies    [G,    Colin],    Actes   amphictyoniques  relatifs  à  la 

5  forturte  du  temple  d'Apollon  et  aux  limites  du  territoire  sacré.  La  pierre 
connue  sous  le  nom  de  monument  bilingue  et  étudiée  par  Wescher,  faisait 
partie  d'une  série  qu'ont  enrichie  les  dernières  fouilles  de  Delphes.  C. 
réunit  les  trois  pierres  d'où  proviennent  la  plupart  des  fragments  et,  lais- 
sant de  côtelés  jugements  d'Avidius  Nigrinus  gravés  à  la  partie  inférieure. 

10  établit  le  texte  des  actes  amphictyoniques  et  les  commente  :  !•  lettre  d'un 
magistrat  romain  aux  Amphictyons  ;  2°  composition  du  conseil  amphictyo- 
nique  ;  3»  serment  des  Amphictyons  ;  4»  jugement  sur  le  déficit  du  trésor; 
5°  délimitation  du  territoire  sacré;  6"  jugement  sur  le  déficit  d'une  caisse 
indépendante  du  trésor;  T>  examen  du  revenu  des  troupeaux;  8°  amendes 

•  B  prononcées  contre  treize  Delphiens.  C.  joint  à  ces  trois  pierres  quelques 
fragments  qui  se  rattachent  au  même  sujet.  If  Papyrus  de  Magdôla  (P. 
Jouguet.  G.  Lefebvre].  Noter  le  n»  24,  plainte  contre  une  courtisane  (?)  ; 
n»  33  plainte  d'une  femme  qui  a  été  brûlée,  aux  bains  publics,  i)ar  un 
parachyte  maladroit  ;  n°  3o  plainte  d'une  juive  à  quion  a  volé  son  manteau 

20  à  l'oratoire.  H  Fouilles  à  Lato  en  Crète  1899-1'JOO  [J.  Demargnel.  Rapport 
détaillé  sur  les  fouilles  qui  ont  mis  au  jour  l'agora,  le  prylaneion,  etc.  Parmi 
les  inscriptions,  noter  le  n»  1,  convention  entre  Lato  et  Gortyne,  réglant  la 
procédure  à  suivre  désormais  eu  cas  de  différend  entre  les  habitants  des 
deux  cités.   %  Les   Hhodiens  à  Ténos    (H.  Demoulin].  D.  se  fonde  sur  des 

^li  textes  découverts  dans  les  ruines  du  temple  de  Poséidon  à  Ténos  et  dont 
le  plus  intéressant  est  le  n«  1  (décret  de  Ténos  et  des  synèdres  des  Nésioles 
en  l'honneur  d'un  médecin  de  Milet),  pour  étudier  le  protectorat  rhodien 
sur  les  Cyclades  dons  la  première  moite  du  ii«  a.  Il  donne  en  appendice  un 
décret   de    Délos  conservé  au    musée    de    Ténos.  f   Inscriptions    d'.Argos 

30  [W.  VollgraffJ.  Noter  le  u»  4,  inscr.  funéraire  gravée  par  un  Juif;  n»  2^, 
inscr.  relatant  des  travaux  exécutés  au  temple  d'Apollon  Pyihien. 
t  IIôcv  {)),o(rxéjto;  KuTtapia-actaç  [S.  A.  XanthoudidisJ.  Restitution  d'une 
dédicace  Cretoise  à  Pan,  déjà  publiée  dans  le  Bulletin,  t  l'ne  inscrip- 
tion  du    sanctuaire   d'Apollon    Plo'ios    trouvée  à    Larymna    (L.    BizardJ. 

35  Catalogue  de  vainqueurs  aux  Plo'ia,  du  iii«  s.  de  notre  ère  ;  les  jeux 
étaient  alors  QenaTixoi.  f  Hermès  Criophorc  [P.  Perdrizct].  Trois  sta- 
tuettes archaïques  de  bronze,  représentant  Hermès  et  découvertes  en 
Arcadie  donnent  à  P.  l'occasion  d'étudier  le  type  de  l'Hermès  criophore 
dans   la   statuaire    et   dans   la   mythologie  arcadienne.    f  Inscriptions  de 

40  Bithynie  et  de  Paphlagonie  [G.  Mendel].  Noter  le  n»  5  qui  fait  connaître  la 
tribu  SepadT-^  à  Bithynion  ;  n"  28,  nouvelle  copie  de  CIG.  4lo4  %  'EmYpxçcxà 
);apàYp.aTa  eTti  ppot/iov  év  Qtaaoùioi  |N.  1.  lannopoulosl.  I.  reproduit  les  carac- 
tères ou  inscriptions  gravés  sur  roc,  près  de  Pagases  et  sur  la  frontière  de 
Thessalie.  %  Inscriptions   grecques    de   Tehnéh  (Kgypte)  [G.  Lrfebvre]  Le 

4D  n"  1  est  une  dédicace  à  Ammon,  Sowkon  (iCoûxo;)  et  les  aiiwaoi  ©eoi.  Suivent 
160  inscr.  funéraires  de  la  nécropole  romaine,  dont  deux,  les  n^^  tio  et  64  sont 
datées  de  l'année  22/23  et  72.  ^  Note  sur  une  inscription  nouvelle  de  Tlia- 
sos  [G.  Mendelj.  Inscr.  archaïque  mentionnant  Dionysos  et  Ilcraclcs,  les 
mêmes  dieux  représentés  sur  les  reliefs  que  M.  croit  avoir  fait  partie  de  la 

50  décoration  de  la  porte,  f  Décret  d'Ios  [P.  Graindor].  Décret  rendu  en  l'hon- 
neur du  délègue  de  Bacchon  le  nésiarque  bien  connu,  f  Fragment  d'un 
inventaire  de  Délos  au  British  Muséum  (A.  S.  Murray.]  Homolle  publie  ce 
fragment  que  lui  a  communiqué  le  regretté  Murray.      B.  Haussoullikr. 


JOURNAL   INTERNATIONAL   D'aRCHÉOLOGIE  NUMISMATIQUE.      201 

■E!(>»ii*epls  àpxo"oXoYt*ii,  1903.  \\  Fasc.  1-2.  H  Vases  d'Érétrie  (K.  Kourou- 

uiolis].  K.  étudie  les  vases  de  style  géométrique  et  parliculièremeul  les 
amphores,  qu'il  rapproche  des  vases  du  Dipjlou  et  de  Béotie.  Il  admet 
qu'elles  ont  été  fabriquées  à  Érétrie  même,  sous  la  double  influence  de 
l'Altique  et  de  la  liéotie.  H  Ex-voto  à  Apollon,  Pan,  Hermès  et  les  Nymphes  » 
|P.  Kastriotis].  Le  bas-relief,  qui  date  du  milieu  <lu3«  s.,  a  été  découvert  au 
S.  de  l'Acropole  d'Athènes.  H  Bas-relief  .archaïque  funéraire  (D.  l'hilios]. 
Remarquable  relief  découvert  à  Athènes,  qui  représente  un  hoplilodrorae 
et  date  des  dernières  années  du  6'  s.  ^  Imprécations  sur  feuilles  de  plomb 
provenant  de  l'Attique  [J.  II.  W.  Striji].  S-  attribue  les  fragments  .'i  et  !i  à  10 
la  lin  du  5"=  s.  ou  au  comiueiicement  du  4«.  H  Deux  décrets  attiques  [K.  D. 
MylonasJ  1  Décret  de  la  première  moitié  du  2^  s.  a.  G.  rendu  en  l'honneur  du 
trésorier  des  prytanes  de  la  tribu  Aiantisou  Akamantis,  des  différents  fonc- 
tionnaires dépendant  des  prytanes  et  des  àeiuiToi.  2  M.  donne  une  édition 
plus  correcte  et  plus  complète  du  GIA  II,  SOI.  H  Touilles  à  Thermos  |(i.  So-  i» 
tiriadis].  Les  métopes  du  temple  d'Apollon  Tliermios.  Fragments  remar- 
quables de  5  métopes  en  terre  cuite  peinte  représentant  :  le  Gorgoneion,  avec 
scène  de  chasse,  l'ersée  portant  dans  un  sac  la  tète  de  Méduse,  Chélidôn  et 
une  autre  femme,  trois  divinités  assises.  Le  style  des  peintures,  les  ins- 
criptions en  lettres  corinthiennes  archaïques,  montrent  que  ces  monuments  *o 
sont  au  moins  contemporains  du  temple  (jui  a  été  construit  vers  le  milieu  du 
6»  s.lIH  Fasc.  3-4.11  rrouvaillenumismaiiqucà  Epidaure;A.D.  Kéramopoullos|. 
Catalogue  des  61  monnaies  découvertes  en  1903  dans  le  stade  :  3  de  Lysi- 
maque,  37  d'Alexandre,  1  de  Philippe  ArrUidée,  4  de  Démélrius  Poliorcète, 
12d'Athèneset4d'Kpidaure.1I  Choses  d'Eubée  [a.  A.  Paiiabasileion].  4  décrets  "> 
de  Ghalcis  du  2°  s.  a.  G.  n.  en  l'honneur  de  citoyens  de  Soloi,  de  Lacédémone, 
de  Sidon,  qui  ont  rendu  des  services  à  la  ville.  P.  examine  et  s'elforce  de 
réfuter  l'opinion  de  Wilholm  qui  attribue  à  l'Attique  la  loi  sacrée  découverte 
à  Ghalcis  et  récemment  punliéepar  r.  Il  donne  enfin  le  plan  d'une  forteresse 
ancienne  découverte  près  de  Ghalcis.  ^  Potamon  le  joueur  de  lUUe  [P.  Kas-  'f 
triotis].  K.  publie  nn  intéressant  bas-relief  tiuiéraire  qui  provient  de  Phalèrc 
et  qui  s'élevait  sur  la  tombe  de  Potamon,  Ills  du  Thébain  Olympichos; 
ce  dernier  est  nommé  dans  Pindare.  I.e  i)cre  et  le  Ills  sont  représentés 
se  donnant  la  main.  K  Inventaire  provenant  de  l'Acropole  [E.  van  llille]. 
U.  publie  la  seconde  face  de  l'inscription  déjà  connue  CIA  II,  2,  67S  A  '* 
et  B.  ^  Fouille  au  Kotilon  (K.  Kourouniotis].  Rapport  détaillé  sur  les 
fouilles  du  mont  Kotylon,  près  du  temple  d'Apollon  Epikoiireios.  K.  a 
mis  au  jour  les  ruines  de  deux  petits  temples,  dont  l'un  était  certaine- 
ment dédié  à  Aphrodite  et  découvert  quelques  fragments  de  terre  cuite 
et  de  bronze.  Noter  un  acte  d'affranchissement,  gravé  au  pointillé  sur  *" 
bronze  et  que  K.  attribue  au  5"  s.  ^  Les  matrices  de  Palaikastro  (Sitia)  (S.  A. 
XanthomidisJ.  Etude  et  interprétation  des  deux  matrices  publiées  en  1900. 
X.  les  regarde  comme  des  œuvres  Cretoises  ;  les  objets  qu'elles  servaient  à 
fabriquer  étaient  des  ex-voto  ou  des  amulettes.  1  Statue  de  marbre  prove- 
nant d'Antikythéra  \G.  Nicolaïdis  de  Grêle].  Selon  N.  cette  œuvre  remar-  K 
quable  représente  Lycaon  au  moment  où  Achille  va  le  tuer.  L'œuvre  faisait 
donc  partie  d'un  groupe.  H.  II.\ussoullibr. 

Journal  international  d'Archéologie  numismatique.  T.  VI  (1903), 
l'o  et  2"  livr.  Golonia  Laus  Julla  Gorinlhus  (II.  B.  E.  FoxJ.  Description  de 
37  monnaies  de  type  purement  autonome,  mais  qui  ne  portent  pas  les  noms  M 
(les  duoviri,  la  plupart  sont  petites  et  communes,  quelques-unes  sont  dignes 
d'attention  et  offrent  des  types  ou  des  variations  de  types  qui  ne  se  repré- 
sentent plus  dans  la  riche  série  de  Damilien  et  de  ses  successeurs,  t  Nu- 


202  1903.  —  GRÈCE. 

mismatique  des  villes  de  la  Phénicie  [J.  Kouvier].  Suite  <cf.  R.  d.  R.,  27, 
235,  3>.  Tripolis.  Monnaies  royales  et  semi-autonomes,  173-31  av.  J.-C. 
Autonomes,  non  datées,  antérieures  à  111  av.  J.-C.  ;  datées  de  l'ère  des  Sé- 
leucides  entre  111  et  67  av.  J.-U.  ;  datées  de  l'ère  de  Tripolis,  lOo  à  73  av. 

s  J.-C.  ;  datées  de  l'ère  d'Acliiim,  28  à  1  av.  J.-C.  :  portant  deux  dates,  l'une 
de  l'ère  des  Séleucides,  l'autre  de  l'ère  Actiaque.  Monnaies  impériales 
datées  de  l'ère  des  Séleucides,  312  av.  J.-C.  De.scription  avec  pi.  de  149  pièces. 
f  Une  nouvelle  ère  Syrienne  [G.  Macdonald].  On  a  cru  longtemps  que  pour 
Rhosus  il  y  avait  deux  ères  :  l'une,  d'Actium,  31  av.  J.-C.  ;  l'autre,  Césarienne, 

10  48  av.  J.-C.  M.  montre  qu'il  n'y  en  a  qu'une,  qui  n'est  ni  l'une  ni  l'autre 
(les  précédentes,  mais  qui  commence  en  30  av.  J.-C.  %  Bulles  byzantines 
en  plomb  du  musée  national  de  numismatique  à  Athènes  [IC.  M.  Konslan- 
lopoulos].  <Cf.  R.  d.  R.,  27.,  235,  7et22.>  Description  de  50  bulles  de  digni- 
taires militaires;  38  d'ecclésiastiques;  65  d'empereurs,  dynastes  et  magis- 

16  trats  divers.  ^  Notes  inédites  de  V.  Langlois  à  l'ouvrage  de  J.  F.  Tôchon 
d'Annecy,  Recherches  historiques  et  géngraphiques  sur  les  médailles  des  A'omes 
on  préfectures  de  VlCipjple  [G.  Datlari].  Texte  in  ext'inso  des  annotations  ajou- 
tées eu  marge  de  cet  ouvrage  par  Langlois,  inédites  pour  la  plupart;  elles 
ont  do  l'importance  pour  les  numismates.  1[  Antiquités  chrétiennes  de  Crète 

20  [St.  A.  Xanthoudidfcs].  Vingt  bulles  eu  plomb,  six  sceaux  byzantins;  deux 
poids  ;  moules  eu  terre  cuite  de  petites  tessères.  \  Un  tétradrachme  de 
Pergame  inédit  (A.  J.  B.  Wace].  Fait  partie  d'un  certain  nombre  de  tétra- 
drachmes  trouvés  en  Asie  Mineure  et  qui  ont  dû  être  enfouis  vers  187  av. 
J.-C.  après  la  bataille  de  Magnésie  :  trois  sont  des  Séleucides,  cinq  des  rois 
de  Pergame,  le  sixième,  inédit,  porte  l'efTigie  d'un  roi  inconnu,  qui  est  peut- 

î6  être  Attale  I.  H  Le  trésor  archéologique  d'Anticyihère  [J.  N.  Svoronos]. 
1,  La  statue  en  bronze  d'un  jeune  homme,  trouvée  au  fond  de  la  mer,  doit 
être  un  Persée  tenant  la  tête  de  la  Méduse  ;  comparaison  avec  d'autres 
figures  analogues  (pi.)  ;  2,  La  tête  en  bronze  barbue   dans  laquelle  on  a 

30  voulu  voir  un  philosophe,  est  celle  de  Deinias  d'Argos  connu  par  les  mon- 
naies d'Argos,  et  c'est  son  nom  qu'il  faut  restituer  dans  Pausanias  II,  21,  2 
au  lieu  d'Aîvefou.  %  Lebedos-Plolemais  fC.  Regling].  Les  inscr.  protivent  que 
Ptolemais  s'appelait  auparavant  Lebedos.  XUait^iul^  a\  TipdTspov  x«Xo'J(j.£^oi 
Aeêéôioi  (Kern,  Insch.  v.  Magnesia  n»  53,  1.  79).  Changement  de  nom  de  villes 

35  de  l'Asie  Mineure  sous  les  Diadoques.  tf  3°  et  4»  livr.  Collection  de  mon- 
naies de  D.  P.  Mavromichali  [J.  N.  Svoronos].  Catalogue  et  description 
rapide  (pi.)  des  Soi)  pièces  qui  forment  cette  collection,  riche  surtout  en 
monnaies  de  Lycie,  Pamphilie,  Pisidie,  Cilicie  et  Phrygie.  f  Numismatique 
des  villes  de  la  Phénicie  (suite,  cf.  supra)  [J.  Rouvier].  Tyr,  Période  préale- 

40  xandrine,  rois  phéniciens  do  Tyr.  Alexandrine,  monnaies  datées  de  l'ère 
d'Alexandre  en  Phénicie,  monnaies  alexandrines,  rois  de  Syrie;  autonomes 
datées  de  la  seconde  ère  de  Tyr  (126  av.  J.-C.)  ;  impériales.  Description  de 
521  pièces.  H  Bulles  byzantines  en  plomb,  etc.  (suite,  cf.  supra)  |K.  M.  Kons- 
tintopoulos].  Magislrais,  fonc.ionnaires  divers,  description  de  138  bulles.  ^ 

i5  Eleusiniaca[J.  N.  Svorono-].  Réponse  aux  objections  faites  par  Sauer  (Berl. 
Phil.  Woch,  1903,  7  uov.),  aux  conclusions  de  l'art,  de  S.  <cf.  R.  d.  R.,  26, 
265,  39  sqq.>  X. 

Mitteilungen  des  k.  deutschen  archaeologischen  Instituts.  Athen. 
Abth.  Vul.  28  (1903)  l''  et  2"  livr.  Le  cimetière  aniique  de  Thèra  [E.  Pfhul) 

N)  Mémoire  de  29;J  p.  (nombreuses  pi.  et  11g  ).  Situation,  fouilles,  trouvailles, 
résultats.  Ce  cimetière  a  été  employé  de  la  fin  du  vin''  s.  au  milieu  du  vi'  av. 
J.G.11113»  et  4«livr.  Uu  monument  de  la  guerre  contre  les  Parthes  [P.  Wolters] 
Relief  n»  1290  du  Musée  national  d'Athènes,  c'est  la  stèle  funéraire  de 


MITTEILUNGEN  D.   K.  DEUTSCHEN  ARCIIAEOL.  INST.  ATHEN.  ABTH.      203 

Mîpxo;  A-jpiîXio;  "AXeÇu;  ©éwvo;  (T-rpaieuirinevo;  xaTa  Ilepaûv  ïn)  (iiiiuai  X'.  Il  est 
représenté  debout  tout  armé,  tenant  de  la  g.  sonépéeau  fourrreau,  et  de  la 
dr.  une  massue.  Cette  stèle  trouvée  à  Sparte  était  destinée  à  un  soldat 
d'un  lochos  pitanatique  ou  laconien  de  l'époque  de  Caracalla,  qui  avait  pris 
part  à  l'expédition  de  Caracalla  contre  les  Parlhos.  ^  Le  champ  de  bataille  i 
de  Cliéronée  et  le  tombeau  des  Macédoniens  [G.  Sotiriadis)  (1  pi.  5  fig.).  Le 
petit  monticule  de  terre  découvert  à  3  kil.  de  Chérouée  près  de  la  rive  dr. 
du  Céphise  se  trouve  être  très  probablement  d'après  les  fouilles  le  monument 
élevé  en  l'honneur  des  Macédoniens  tués  à  Gbéronée  en  338  dont  parle 
Plutarqiie,  Alex.  IX  Objets  trouvés.  On  peut  donc  déterminer  exactement  lo 
l'endroit  où  eut  lieu  la  baiaille,  qui  fut  livrée  entre  ce  tombeau  et  les  pre- 
miers contreforts  ouest  du  Thurium.  Examen  de  toute  la  question.  1[  Autels- 
tombeanx'.Tanagrions  [E.  Pfuhl].  U  faut  distinguer  deux  types  principaux, 
dont  le  second  paraît  être  un  développement  du  premier.  Ktudedeces  deux 
types  d'après  les  monuments  funéraires  du  Musée  de  Schimaïaçi  de  l'époque  (6 
archaïque  et  classique,  En  plus,  on  observe  d'autres  pierres  tombales  en 
forme  d'autels,  qui  forment  également  deux  groupes,  les  unes  sont  des 
blocs,  les  autres  des  plaques  avec  ou  sans  pieds  formant  des  tables  pour 
sacrifices  très  basses.  H  Listes  des  vainqueurs  grecs  (E.  freuner].  Une 
d'Oropos  datant  de  360-350;  sept  du  gymnase  de  Samos  ;  six  de  Larissa  :  20 
textes  et  commentaires.  If  Le  théâtre  grec  [W.  DôrpfeldJ.  Réponse  au  livre 
de  O.  Puchstein,  Die  Griech.  Biihue.  Eine  architektonische Untersuchung.  Art. 
de  54  p.  Il  faut  distinguer  trois  types  différents  de  théâtres  :  le  théâtre  du 
V"  et  IV»  s.  qui  ne  nous  est  connu  que  par  les  auteurs,  en  premier  rang  par 
les  œuvres  des  trois  grands  tragiques  et  par  Aristophane  ;  celui  de  l'époque  u 
hellénistique,  que  nous  pouvons  étudierdans  des  ruines  nombreuses  donnant 
une  idée  assez  exacte  de  la  constitution  du  théâtre  à  cette  époque  ;  celui  de 
l'époque  romaine  connu  par  un  grand  nombre  de  constructions  et  parVitruve. 
Puchstein  ne  fait  pas  cette  distinction,  ne  tient  pas  compte  des  témoignages 
littéraires  à  l'exception  de  Vitruve  et  de  Pollux  et  restaure  mal  les  ruines.  30 
Il  oublie  enfin  que  Vitruve  décrit  les  théâtres  grecs  et  rom.  de  son  temps 
et  non  ceux  dos  époques  antérieures.  Après  avoir  posé  ces  bases  de  dis- 
cussion D.  étudie  :  1,  Le  théâtre  hellénistique  d'après  les  ruines;  2,  La  res- 
tauration de  Puchslein  et  l'importance  du  théâtre  hellénistique  (pi.)  il 
montre  que  cette  restauration  ne  peut  se  soutenir  à  aucun  point  de  vue  »» 
(technique,  architectonique,  théâtral  et  littéraire);  3,  Place  occupée  par  les 
acteurs  dans  le  théâtre  hellénistique  d'après  les  données  des  auteurs  ;  i. 
Le  théâtre  hellénistique  et  le  théâtre  grec  de  Vitruve;  3,  Histoire  de  la 
question  du  théâtre  chez  les  anciens  —  Le  livre  de  Puchsteiu  tout  en  con- 
leuant  des  remarques  très  importantes  et  très  justes,  pèche  par  la  base  ;  il  «o 
part  d'une  idée  absolument  fausse.  %  Inscription  de  Thasos  [Ad.  Wilhelm] 
Complète  et  commente  ce  traité  entre  Paros  et  Thasos  publie  pour  la  pre- 
mière fois  par  Hicks  (Journ.  of  hell.  Studies  8,'.0I)  et  qui  date  de  l'élabllsse- 
mbnl  à  Thasos  d'un  gouvernement  oligarchique  en  /il2/'ill  av.  J.G.  1  Sur 
une  inscr.  d'Astypalaia  [id].  Dans  cette  inscr.  I.  G.  XII,  3.  171.  lire  l.  22  W 
[jiwi  au  1.  de  pi'wi.  Restitution  des  lignes  28  à  38.  S  Tête  de  jeune  homme 
provenant  de  Corinthe  [R.  B.  Richardsou].  Trouvée  dans  l'orchestre  du 
théâtre  de  Corinthe  (pi.)  elle  est  en  marbre  de  Paros;  description,  comparaison 
avec  d'autres  têtes  attribuées  à  Myron  et  à  Pythagoras.  Elle  offre  une  cer- 
taine ressemblance  avec  l'Idolino  de  Florence.  H  Noms  de  vil'es  Cretoises  »0 
dans  une  inscr.  d'Andros  fF.  Hiller  v.  GaertringenJ.  Dans  la  liste  des  noms 
de  villes  donnée  par  Pernice  <  Mitth.  1893,  p.  10  sq.  n*  7  >  d'après  une  ioscr. 
du  II»  s.  av.  J.G.,  il  y  a  non  seulement  des  noms  crétois,  mais  aussi  des 


204  1903. 


ITALIE. 


noms  de  villes  situées  sur  les  bords  de  Id  mer  Egée.  H  Sur  rErechtheion 
[W.  Dôrpfeld].  Ou  a  trouvé  dans  les  travaux  exécutés  dans  la  tribune  nord 
une  ouverture  dans  le  toit  correspondant  à  la  cavité  encore  visible  dans  le 
sol,  de  sorte  que  les  trois  trous  du  trident  de  Neptune  n'étaient  pas  couverts 

5  d'un  toit,  mais  étaient  à  ciel  libre  èv  -jTzxlbpm.  t  Fouilles  à  Samos,  Sunion, 
Oropos  (Amphiareion),  dans  les  sanctuaires  de  l'Isthuie,  à  lîpidaure,  en 
Arcadie  (l.ykaion),  Béotie,  Etoile,  Thessalie  (DimlnO,  à  Nivxos,  à  IVrgame, 
courtes  mentio:is.  f  Rectincalion  à  l'art,  de  Kolbe,  Mitlh.  190i,  p.  368  <  cf. 
R.  d.  R.  27,  23.),  39  >  qui  à  propos  d'une  pierre  tombale   provenant  de   la 

to  nécropole  de  l'ancienne  ville  de  Leucadi  concluait  à  tort  à  un  affaissement 
du  sol  de  qqs  mètres  [W.  Dôrpfeld].  A.  K. 


,5  ITALIE 

Rédacteur  général  :  É.mile  Châtelain. 

Atene  e  Roma.  Jr.-févr.  Socrate[G.  Melli).  Sa  vie  et  sa  doctrine,  (fin  dans 

2<j  le  w  de  mars).  Hf  Murs.  L'éloge  d'Athènes  dans  un  décret  des  amphictyons 
[A.  De-Marchi].  Etude  et  commentaire  de  l'inscr.  publiée  par  Colin  dans  le 
Bull,  de  corr.  hell.  24,  p.  92.  Ht  Avr.  Les  vases  d'argent  du  trésor  de  Bosco- 
reale  [E.  Gabriel].  Avec  10  fig.  L'artiste  qui  les  a  exécutés  était  un  philo- 
sophe, tu  Mai.  Notes  sophocléennes.  Anligone  [N.  Festa].   Suite  dans  les 

26  u°«  d'août  et  sept.-oct.  t  Congrès  historique  international  de  Rome,  2  9 
avril  1903  [F.  R.).  Le  groupe  de  philologie  classique  a  discuté  plusieurs  pro- 
positions, celle  de  Ramorino  «  de  onomastico  latino  elaborando»  pour  rem- 
placer celui  que  De-'Vit  a  laissé  inachevé  ;  —  celle  de  Slauipiiii  et  Sabba- 
dini  pour  la  rédaction  d'une  Bibliographie  systématique  des  mss.  et  livres 

30  relatifs  aux  classiques  grecs  et  lutins;  —  celle  de  Vitelli  de  former  une 
association  internationale  pour  publier  un  Corpus  des  fragments  littéraires 
grecs  conservés  dans  les  papyrus  ;  —  celle  de  Puech  d'appeler  l'attention 
des  philologues  sur  les  écrivains  grecs  chrétiens  de  l'époque  postérieure  à 
Constantin  ;  —  celle  de  Macé,  d'en.seigner  dans  tous  les  pays  la  même  pro- 

3^  nonciation  du  latin,  t  Des  papyrus  grecs  d'Egypte  [G.  Vitelli].  II.  Fragment 
acheté  par  Vitelli  d'uu  poète  postérieur  à  Nounus  ;  quatre  colonnes  lues  avec 
le  secours  de  Blass.  n  Juin-jl.  Petite  lametto  d'or  de  Gecilia  Secundina  avec 
inscr.  orphique  (D.  C'.omparettiJ.  Conservée  au  Brit.  Muséum,  provient  de  la 
Grande  Grèce.  Déchiffrement  des  six  lignes,  leur  rapport  avec  les  hymnes 

i()  orphiques.  ^  Une  traduction  du  Promélhée  d'Eschyle  [E.  Pistelli].  Mario 
Fuochi  a  rendu  en  prose  italienne  tout  ce  qui  peut  se  traduire,  t  Andro- 
maque  [F.  Romani].  Lecture  faite  à  Florence.  ^  L'Orator  de  Cicéron 
fC.  Marchesi].  Cicéron  y  attlrme  ses  principes  de  rhétorique  et  fait  une 
défense  chaleureuse  de  son  oeuvre  personnelle,  t  Les  Phouicienset  l'O  lys- 

45  sée  IV.  Brugnola].  D'après  le  t.  I  de  V.  Bérard.  tt  Août.  Sur  les  Iléro'ides 
d'Ovide  [L.  CastiglioniJ.  Trop  négligées  pendant  longtemps,  elles  nous 
montrent  la  poésie  Alexandriue  avec  une  mte  parsoimelle  d'Ovide,  tt 
Sept.-oct.  Les  facéties  de  Piaule  [V.  Brugnola].  Nombreux  exemples,  mais 
Horace  n'avait  pas  tort  de  les  critiquer;  elles  s'adressaient  surtout  à  un 

60  publia  grossier,  t  I'"s  Etrusques  à  Pompei  [G.  Coseuza].  L'existence  d'art 
étrusque  à  Pompei  est  certaine  depuis  les  travaux  de  Sôgliano  et  de  Mau. 
f  Columellae  opéra,  éd.  Lundstrôm  [L.  Castiglioui].  Examen  critique,  revi- 
sion delà  collation  duras.  Ambros.  L.  83  sup.  Au  vers  431  lire  «et  justo  (ou 


BOt.l.ETTINO    ni    Kll.OLOGlA    CLASSICA.  205 

mulLo)  compleia  Falemo».  \\  Nov.  Le  fragmeiil  apocr>pho  de  Straloii  de 
Lampsaque  traduit  par  G.  Ltopardi.  [F.  Tocco].  On  peut  attribuer  tout  le 
traité  à  Lcopardi.  H  Des  papyrus  grecs  d'I'^gype  (G.  Vilelli).  III.  Papyrus 
d'Heimupolis  :  emprunt  de  500  drachmes  à  12  p.  100  conclu  l'an  IU3  de  notre 
ère.  HH  Dec.  Les  i  eintures  des  catacombes  de  Kome  [L.  CanlarelliJ.  Eloge  s 
de  la  publication  de  G.  Wilpbrt.  E.  G. 

Bollettino  di  filologia  classica.  An.  9,  n»  7,  Janv.  G.  Schulz,  Attitche 
Verbal -formen,  2-  Aufl.  [A.  Levi].  Met  à  la  portée  des  classes  le  livre  de  Meis- 
lerhans.  If  F.  Bechïei.,  Die  attlschen  Frauennamen  [Id.].  Complément  au 
travail  de  Fick.  K  Aviilop/tmis  Aves,  éd.  J.  van  Lbbuwb.n  [G.  Setli).  Le  sa-  10 
vant  éditeur  est  qqf.  téméraire.  S  E.  Cocchia,  Orammaiica  eUmenlare  délia 
lingua  latina  [G.  B.  Marehesa-Rossi].  Aura  besoin  d'être  remanie.  1  A.  Gar- 
Noy,  Le  latin  d'Espagne  cVapiés  les  inscriplions  [L.  V.].  Composé  avec  méthode. 
^  P.  llWBLlN,  Les  tabletles  magiques  et  le  droit  romain  |P.  Bonfanle].  Idées 
justes  présentées  avec  qq.  exagération.  ^  Pour  les  fragments  de  Diphilos  15 
Siphnios  (L.  V.).  Mériteraient  d'être  publiés  à  part  ;  rectification  à  l'index 
d'Athénée.  If  Un  fragment  inaperçu  de  l'orateur  Q.  Metellus  Macedonius 
|A.  Cima].  Le  discours  auiiuel  Cicéron  fait  allusion,  lirutus  81,  n'est  pas 
contre  la  loi  agraire,  mais  celui  que  citait  Fanuius  dans  ses  Annales  et  que 
rapporte  Plutarque,  Ti.  Grac.  14.  %  Pour  un  vers  d'Horace,  Epo  i.  16,  52  [V.  îo 
Ussani].  Critique  de  l'édition  Pascal,  %'i  N°  8.  Févr,  Th.  Zibunski,  Die 
Dehandlung  gleichzeitiger  Ereignisse  im  anliken  Ejios.  I  iC.  O.  Zurulli].  Théories 
parfois  obscures.  ^  W.  A.  Eokels,  "Oo-ts  as  an  index  of  st{/le  in  the  orators 
[Id.].  Bon  travail.  H  V.  de  Crescenzo,  S^urfi  sui /'otia'  deW  Enéide  [G.  Giam- 
belli].  Défend  le  caractère  du  Plus  Aencas  contre  des  critiques  injustes.  \  m 
Santi  Consoli,  Vautore  del  libro  De  origine  et  situ  Germanorum  [L.  V.J. 
S'efforce  en  vain  d'attribuer  cet  écrit  à  Pline  le  jeune.  ^  P.  Fossatoro, 
Sludii  di  ieileratura  classica  [L.  GisorioJ.  Intéresse  surtout  les  odes  d'Horace. 
K  G.  FiNZi,  Diiionario  di  citamoni  latine  e  italiane  [V.].  Contient  3226  citations 
latines.  ^  R.  IIirzel,  Der  Eid  [P.  Cesareo|.  Important  pour  la  mythologie,  M 
la  morale,  la  philologie.  ^  1'.  Az.4N,  Annibal  dans  les  Alpes  [E.  Ferrero].  Bon 
livre  d'un  homme  compétent,  qui  n'a  pas  connu  toutefois  le  travail  de 
Montanari.  If  Corrections  aux  Catidepton  [R.  SabbadiniJ.  Conjectures  sur  les 
Priapea  et  les  Épigrammes  publiées  par  Bahrens,  P.  min.  t.  11  et  par  Bii- 
cheler,  Rh.  Mus.  1883.  ^U  N"  9.  Mars.  Plato,  Euthyi^hro,  éd.  W.  A.  Hbidbl;  ï5 
Eulhyphro  et  Menexemis,  éd.  T.  R.  MiLLS  [G.  Fraccarolij.  Bons  textes  sco- 
laires, ï  Ciceronis  Oral,  in  Catilinam,  éd.  G.  G.  NiCOL  [S.  Consoli].  Corrige 
parfois  le  texte  sans  en  donner  les  motifs.  If  Cesare,  guerra  gallica,  éd.  G. 
GiRi  I  Fr.  Vivona].  Notes  de  grammaire  bien  appropriées  au  but.  1  Vergili 
opéra,  éd.  F.  A.  Hirtzel  |L.  V.].  Bonne  édition  pour  les  classes.  5  Q.  Oraiio  w 
Flacco,  Opéra,  éd.  T.  Tentori  [Fr.  Vivona).  Commerlaire  judicieux.  ^  A. 
Engelmann,  De  Stalii  Silvarum  codicibus  [L.  V.].  Soutient  que  le  ms.  de  Ma- 
drid n'est  pas  la  copie  du  Pogt,'e.  H  Taciti  Oermama,  Agricola,  Dialogiu.  p.p. 
R.  NovÀK  [L.  V.].  A  mis  à  profit  pour  la  première  fois  le  ms.  de  Tolède 
(Agricola  et  Dial.)  qui  semble  unç  copie  dérivée  directement  de  l'archétype,  n 
Quant  au  Dialogue,  l'éditeur  veut  le  restituer  à  Quintilien.  ^  O.  Bardbn- 
HBWER,  l'atrologia.  \  crsione  italiana  per  A.  Mbrcati.  I  [C.  GipoUa].  Le 
traducteur  ajoute  une  ample  bibliographie.  1  Ch.  Hubi.SBN,  Die  Ausgrabungen 
aufdem  Forum  Homanum  l89S-190iiL.  Cantarellii.  Très  importants  résultats. 
%  Att.  de  Marchi,  /(  cidlo  privato  di  Borna  anlica.  Il  [V.  Coslanzij.  Kclaire  jo 
plusieurs  questions.  H  Ad  Aeschyl.  Prometh.  105  [M.  Valgimigll].  Critique 
et  commentaire.  If  Un  passage  de  Tite  Live,  23,  2,  1  |Fr.  Grazianij.  Lire  : 
maxime  tum,  au  lieu  de  tameu.  m  N«  10.  Avril.  Eschilo,  l  setie  a  Tebe,  cou 


206  1903.  —  ITALIE. 

note  di  V.  Inama.  [P.  Cesareo].  Travail  honnête,  auquel  le  rp.  fait  diverses 
critiques.  U  Demostene,  Le  ire  orazioni  conlro  Filippo  111.  da  G.  Bertolotto.  2* 
éd.  rif.  da  D.  Bassi  [C.  0.  ZurettiJ.  Une  des  meilleures  éditions  de  la  col- 
lection Loeschcr.  1[ /l/cip/ironfis  c/fe^oris  épis.,  éd.  M.  A.   SUHBPERS  [L.  V.J. 

5  Progrès  notable  dans  l'eiablissement  du  texte,  bien  que,  pour  cette  thèse 
de  doctorat,  l'auteur  n'ait  pu  coUalionner  tous  les  mss.  f  J.  I'ubhst, 
Die  litterafische  l'orlraitmanier  im  fiereich  des  griech.-rom.  Schrifltums  \\' . 
Brugnoia).  Réimpression  de  deux  remarquables  articles  du  Philologus.  f 
Ri>:h.  Hbinze,  Virgils  Epische  Technik  [C.   Pascal].  Digne   de  méditation   et 

10  d'étude.  T  H.  Belling,  S^udieii  ii6er  rfie  ii>rfe»fciïc/tec  des  Wora(itt.«  [V.  Ussani]. 
Voudrait  diviser  en  pentades  toutes  les  poésies  d'Horace.  H  Tibulle,  1,3,  17 
[G.  Lupi].  Inutile  de  changer  le  texte  des  mss  «  Saturni  sacram  ».  W 
N"  11.  Mai.  Timolheos,  die  Perser,  aus  einem  papyrus  her.  U.  v.  Wilamowitz- 
MOELLENDORFF  [G.  0.  ZurettiJ.  Texte  nouveau  savamment  constitué,  f  Fr. 

13  Blaydbs,  Spicilegiumiragicum  |Id.].  Observations  ingénieuses  sur  les  tragiques 
grecs,  f  Ch.  W.  Pepplbr,  Comte  terminalinns in  Aristophanes  andthecomic  Frag- 
ments [G.  Setti].  Thèse  utile  pour  la  connaissance  de  la  comédie  antique.  K  A. 
GUDEMAN,  The  sources  of  Plutarch's  life  of  Cicero  [S.  ConsoliJ.  Importants 
résultats.  K   Ciceronis  in  Calilinam  or.  2,   rec.  P.  FosSaTOHO  [C.  Giambelli]. 

20  Annotation  insuffisante,  f  W.  Fr.  Kaiser.  Quo  tetnpore  Dialogus  de  oratoribus 
scripius  sit  [L.  V.].  Après  la  mort  de  Doraitien.  L'auteur  de  celte  thèse  de 
Leyde  n'a  pas  connu  des  publications  qui  auraient  abrégé  sa  tâche.  H  B. 
PiCHON,  Lactance  [G.  Cipolla).  Élégante  discussion.  L'auteur  a  eu  tort  de 
négliger  les  publications  de  Crivellucci.  H  H.  Nissen,  Ilalische  Landeskimde, 

25  II,  2  [V.  Cosianzi].  Trop  conservateur;  ne  tient  pas  compte  sufQsant  des 
travaux  récents  ni  des  découvertes  archéologiques,  f  Sur  un  passage  de  la 
Mosiellaria,  ASl  sq.  [A.  CimaJ.  Lire  :  pedem  elalum  domo.  t  Sur  le  can- 
detum  [F.  P.  GarofaloJ.  Essaie  de  concilier  l'espèce  urbana,  de  100  pieds, 
avec  la  rustica,  de  loO.  n  N»  12.  Juin.  B.  L.  Gildersleeve,  Sijntax  of  clas- 

30  sical  greek  from  Humer  to  Demosthenes,  I,  with  the  cooper.  of  Ch.  W.  E.  MiLLER 
[A.  Levij.  Utile  aux  linguistes  et  aux  philologues.  U  Clément  of  Alexandrin, 
Miaccllan'es  Book  VII,  with  Introd  ,  notes  by  IIort  and  Mayor  [C.  O.  Zu- 
rettiJ. Nombreuses  notes  grammaticales,  philologiques,  théologiques.  Prouve 
la  renaissance  îles  études  bibliques.  U   G.  M.    COlumba,   Cassio  Dione  e  le 

35  guerre  galliche  di  Cesare  [A..  Solari].  Dion  n'a  pas  eu  d'autres  sources  que 
Gésar.  ^  Ghenfell,  IIunt  and  Smyly,  The  Teblunis  papyri,  1  [C.  0.  Zuretti]. 
Analyse  et  éloges.  ^  Ipp.  G.  Isola,  /  parlari  italici  daW  anticliità  fino  a  noi 
[0.  NazariJ.  Contient  trop  d'erreurs  et  de  fantaisies.  H  Persi  et  Juvenalis 
saiurae,  rec.  S.  G.  OwBN  [L.  V.].  A  utilisé  deux  mss.  du  lu«  s.,  un  de  Cam- 

to  bridge  et  un  d'Oxford,  admet  l'authenticité  des  vers  trouvés  par  Winstedt 
dans  le  ms.  d'Oxford,  etc.  \  Statius  II,  2,  Acliilleis,  éd.  Alf.  Klotz  [L.  V.]. 
Édition  établie  sur  de  nouvelles  collations  de  mss.  t  B.  Romano,  La  criiica 
letteraria  in  A.  Gellio  [C.  Giambelli].  Excellent  travail  de  débutant.  H  C. 
Pascal,  Fatti  e  leggende  di  Hotn  i  antica  [L.  V.].   Recueil  de  12   dissertations 

*8  bien  connues.  H  Sécréta  castrorum  [L.  Valmaggi].  Dans  Tacite  Hist.  3,  13. 
cette  expression  signifie  les  délibérations  réservées,  soustraites  aux  assem- 
blées plénières. 

Année  10,  n"  1.  Juillet.  Omero,  VIliade,  comm.   da  C.  O.  Zuretti.   Vol.  3 
[P.  Cesareoj.  Commentaire  simple  et  clair.  %  Le  livre  des  appareils  ptieuma- 

50  tiques...  par  Philon  de  Byzance  édité  d'après  les  versions  arabes  par  Carra 
DE  'Vaux  [J.  Pizzi).  Importante  version  arabe  faite  au  ix'  s.  de  notre  ère 
sur  un  texte  grec  perdu,  f  Fr.  Boll,  Sphaera  [C.  Pascal].  Intéresse  l'astro- 
nomie antique.  H   A.  ROMIZI,  Compendio  di  storia  délia  lelteraiura  latina  [C. 


BOLLETTINO   Dl   PILOLOGIA   CLASSICA.  207 

Giambelli).  Bon  manuel  parvenu  à  la  5"  éd.  \  M.  (Jhicco  e  G.  Fbrbabi, 
Diîionario  Cesariano  (L.  Cisorio].  Utile.  H  Max  C.  P.  SCHMlDT,  AUphiloIngiiche 
Deitrage.  I.  Iloraz-Studien  [V.  Ussaiii].  L'auieur  explique  Horace  par  Horace. 
K  W.  DÔBPPBLD,  etc.  Troia  und  /(ton  (D.  Bassi].  Ouvrage  capital  qui  servira 
de  base  à  toutes  les  recherches  sur  la  question  homérique.  1  Sur  le  sub-  » 
jouctif  itératif  (L.  ValmaggiJ.  Conteste  l'opinion  de  (".afflot,  R.  de  phil.  27, 
164,  niant  l'existence  de  ce  subj.  HH  N»  2.  Août.  Festheft  der  Wiener  Studitn 
ium  60.  Gebwtstage  Prof.  Eug.  Barmans,  ûb.  von  E.  HaULBR  und  H.  v.  Arnim 
[L.  V.].  Ênuméraiion  des  63  articles  qui  composent  cet  homm.ige.  5  A. 
LUDWIG,  Texlkrilische  Unlersuchungen  iiber  die  mylhol.  Scholieîi  in  llnnters  10 
Hias,  I-III  [C.  0.  Ziiretli].  Programmes  de  Kônigsberg,  méritoires.  ^  Chr. 
KuNNETH,  Der  pieudoheaiodeische  Heraklesschild . . .  untersucht,  l-Il  [Id.].  Cri- 
tique cousciencieuse,  mais  résultats  douteux.  %  M.  Schanz,  Geschiclue  der 
rôm.  Litteratur,  II,  2  (V.).  Cette  nouv.  éd.  est  améliorée  pour  la  bibliographie. 
%  II.  DB  La  Villb  db  Mirmont,  Etudes  sur  Vancienne  poésie  latine  |L.  V.].  «6 
Réimpression  d'articles.  Utile,  malgré  quelque  prolixité.  If  H.  Bosschbr,  De 
PUuti  Cwculione  dispulalio  [G.  P.).  Manqué.  K  l.ur.reti  liber  III,  éd.  J.  D.  DUPF 
|G.  Pascal].  Bon  comme  éd.  scolaire.  H  II  poemu  di  Lucano,  Irad.  V.  USSani 
[P.  Cesareo].  Aussi  exacte  que  peut  être  une  Irad.  eu  vers  italiens.  ^  A.  P. 
Ball,  The  Satire  ofSeneca  on  the  Apolheotis  of  Claudius  [L.  V.].  Digne  de  louan-  20 
ges.1[  Em.  F.  Mizzi,  Le  Satire  di  Gioveiiale,  versione  metrica  [Id.j.  1,'auleur  a 
entrepris  celte  traduction  pour  sauver  les  études  latines  à  Malle  contre  l'os- 
tracisme, d'un  Ministre.  H  A.  S.  ArB.^NITOPOULO,  '0  e^iriSo;  twv  'AvTixviOripMv  iC. 
O.  Zurettil.  L'auteur  voit  dans  la  statue  en  question  une  œuvre  probable 
d'Alcamène.  ^  Ad  Ilesiod.  Theog.  5110-612  [M.  ValgimigliJ.  Vers  qui  semblent  s» 
déplacés  et  se  trouvaient  primitivement  dans  Les  travaux  et  les  jours  90-104. 
111IN°3.  Sepl.EscliiloJl  Prometeo...  trad.  in  prosa  da  M.  Fuochi  |  V.  Brugnola]. 
Éloges.  K  H.  DiBLS,  Die  Fragmente  der  t^orsokratiker,  gr.  U.  deulsch.  |Zurelli]. 
Un  des  principaux  monuments  de  l'activité  intellectuelle  de  notre  siècle. 
H  Sallusti  Catitina,  con  note  di  G.  Verdaro  |S.  Consoli]  Bon  livre  scolaire.  îO 
t  G.  PUCCIANTI,  Saggio  di  traduiioni  da  Catullo,  Orazio  e  Ttbullo  |V.  Ussani]. 
Traduit  en  vers  un  texte  quelconque.  If  R.  Pichon,  De  sermone  amatorio... 
[L.  V.].  Utile,  t  G.  Brakm\n,  Froniottiana,  fasc.  1,  2  [S.  Consoli].  Importante 
revision  du  |jalimpseste.  H  Eschyle,  Perses  380-386  (Ad.  Gandiglio].  later- 
prétation.  n  N»  4.  Oct.  Excerpta  historica  jussu  Constantini  Porphyrogeniti  M 
confecta,  éd.  Boissbvain,  C.  db  Booh,  etc.  Vol.  1  [ZureltiJ.  Éloges.  ^  A.  I'ubch, 
Recherches  sur  le  discours  aux  Grecs  de  Talien  |ld.].  Travail  indépendant; 
l'auteur  ne  se  laisse  pas  influencer  par  les  plus  grands  noms.  ^  L.  Dbdou- 
VRBS,  Les  Latins  peints  par  eux-mêmes  [G.  Pascal].  Style  prétentieux.  1  Ciee- 
ronis  de  oratore,  éd.  A.  C.  Firmani  [S.  Consoli].  Le  texte  adopté  n'est  t>a8  ** 
fameux.  U  Al.  Lbvi,  Delilto  e  pena  nel  pensiero  dei  Greci  l'Pl.  Cesareo].  Très 
mérituire.U  Les  divisions  du  Xdfoî  faites  par  Protagoras  et  son  enseignement 
rhetori|ue  [Em.  Bodrero].  Longue  élude.  ^  Vergiliana  [G.  Pascal].  Inter- 
prétation de  .'Ven.  I,  81 ,  205,  233.  247.  1H  N»  5.  Nov.  Aeschyltts,  Pertae  and  Sep- 
lem,  éd.  A.  Sidowick  [C.  Fraccaroli].  Le  rp.  n'approuve  pas  toutes  les  levons  45 
K  R.  S.  Radford,  Personifxcaton  and  Ihe  use  of  abstract  subjects  in  the  attie 
orators  and  Thucydides  ^Zurelti].  Un  pf;U  systématique.  1  G.  B.  GIRARDI.  Di 
un  dramma  greco-giudaico  neW  età  alessandriiin  [Id.l.  Diss.  couronnée  a  Ve- 
nise, f  Eusebius,  Werke,  II,  éd.  Ed.  SCHWARTZ,  Die  lut.  iihers.  des  Hufinus 
bearb.  v.  Th.  Mommsbn  [A.  Mancini].  La  criliq'io  conservatrice  de  Schwartz  vi 
est  tout  à  fait  légitime.  H  Catalogus  cod.  aslralogorum  Omecorum,  vol.  IV,  ed 
D.  BASSr,  F.  CUMONT,  etc.  [V.].  Description  de  31  mss.  ^  IL  Hoppb,  Syntax 
und  Siil  des  Teriullian  [L.  V.].  Bon  chapitre  de  la  future  histoire  de  la 


208  1903.  —  iTALiK. 

grammaire  latine  à  la  décadence,  t  Carolina  Lanzani,  /  Persika  di  Ctesia 
fonte  di  sloria  greca  [V.  Brugnola].  Élude  consciencieuse.  If  La  mort  de 
Calcbas  dans  Euphorion  [Ad.  Gandiglio].  Défend,  contre  Cartault,  la  thèse 
qu'Euphorion  aurait  traité  de  la  mort  de  Galchas.  %%  N»  6.  Dec.  G.  Tracca- 
E  ROLi,  L'irraiionale  nelta  lelteralura  [L.  V.).  Important  pour  Homère;  l'auteur 
a  le  tort  de  plaisanter  nu  peu  les  procédés  de  l'érudition.  ^  0.  Raven.va, 
Dt  Moschione  e  di  TeodeUe  poeii  Iragici  [ZuretliJ.  Bonne  thèse  d'un  jeune 
homme  mort  tragiquement.  \  The  Oxyrhynchus  papyri,  III,  éd.  Grenfell  a. 
HuNT  [Id.J.  Cette  nouvelle  récolle  fait  regretter  davantage  qu'on  ne  s'occupe 

10  plus  des  papyrus  d'IIerculanum.  t  Cicérone,  il  primo  libro  de  offtciis  comm. 
storicamente  e  filosoflcamente  da  G.  Segrb  [G.  Giarabelli].  Servira  aux 
études  philosophiques.  ^  E.  Brkcgia,  //  diritto  dinastico  nelle  monarchie  dei 
succcssori  di  Alessandro  |V.  Coslanzi|.  Beau  travail.  K  A.  Boxleb,  Précis  des 
institutions  publiques  de  la  Grèce  et  de  Borne  ancienne  [V.  Brugnola].  Bien  fait 

15  et  au  courant  de  la  science,  mais  l'illustration  laisse  à  désirer.  %  César,  B.  Civ. 

3,  41,  3  |Id.].  Transposer  '  aul  ab  eo  intercludi  posse  '  après  '  conlulisset '. 

\  Tacite,  Hist.  3,  23,  12  [L.  Valmaggi].  Défense,  contre  Hartman,  des  mots 

'  ut  in  corpora  '.  E.  C. 

Bullettino  délia  Comtnissione  archeologica  comunale    di  Roma. 

20  An.  31,  frtsc.  1-2.  Les  fouilles  récentes  du  Forum  [D.  Vaglieri],  Sur  la  Velia  ; 
la  voie  sacrée;  nécropole  archaïque  ;  le  palais  royal,  le  temple  de  Vesta  et 
la  maison  des  Vestales  ;  l'arc  d'Auguste  et  le  temple  de  César,  la  basilique 
Emiiia,  l'area  du  Forum,  le  Gomitium,  les  Rostres  et  le  Vulcanal  ;  le  vicum 
Tuscuni  et   le    temple    des   Castors;  le  sanctuaire  de  Juturna  ;  S.  Maria 

26  anliqua  (art.  de  239  p.,  illustré  de  121  fig.).  HK  Fasc.  3.  L'aqua  Appia  et 
l'aqueduc  Appins  [B.  Luini].  Explication  du  texte  de  Frontin.  H  Nouvelle 
inscription  de  l'époque  d'Auguste  |D.  Vaglieri].  De  l'an  7'i5,  relative  aux 
jeux  célébrant  un  retour  d'Auguste  à  Rome.  H  Fouilles  dans  le  Forum  [Id.]. 
Nécropole  archaïque;  nombreux  vases.  Emplacemont  pro'jable  de  la  statue 

30  de  Domilien.  If  Notices  des  récentes  trouvailles  d'antiquités  à  Rome  et 
dans  les  environs  [G.  Gatti]  :  luscr.  diverses.  \  Découvertes  archéologiques 
en  Italie  et  dans  les  provinces  romaines  |L.  Gantarelli].  Lot  de  monnaies 
consulaires  romaines  trouvé  près  de  Broni  ;  cent  pièces  en  argent  de  WJ  à 
5A  av.  J.  G.  représentant  4o  familles  romaines  ;  ellîs  sont  toutes  counues. 

35  Borne  milliaire  découverte  dans  les  fouilles  de  Reno.  Fouilles  de  Pompei. 
Tombe  romaine  près  de  Vigliano  (.\quila).  Restes  de  la  via  Salaria.  Poids 
de  bronze  avec  texte.  Inscription  grecque  d'Egypte.  Inscription  honoraire 
d'Idahof,  sur  bronze,  composée  de  huit  distiques,  décrétée  par  la  provincia 
Lugdunensis    tertia  à    son   gouverneur   Valerius  Dalmatiu.s,    personnage 

W  inconnu  jusqu'ici.  La  Minerve  trouvée  à  Poitiers  en  1902.  Mosaïque  de 
Sainte-Colombe  (Rhône).  Patère  d'argent  trouvée  en  Syrie.  Hlf  Fasc.  4.  La 
nouvelle  organisation  du  .Musée  des  conservateurs  [L.  Lanciani].  K  Gabies 
et  ses  monuments  [G.  Pinza].  Traces  de  la  vie  humaine  au  vri*  s.  av.  J.  G. 
Sarcophage,  quelques  vases.  \  Notice  de  récentes  trouvailles  d'antiquités  à 

45  Rome  et  aux  environs  [G.  Gatti].  Fragm.  d'une  épilaphe  de  jeune  fille  en 
distiques;  fragm.  d'inscr.  grecque  mentionnant  un  esclave  nommé  Iler- 
mas.  H  Inscriptions  romaines  de  Doclea  et  de  Tusi,  en  Monténégro  [R.  Pari- 
beni].  Inscr.  funéraires.  1  Actts  de  la  Commissiou.  ^  Liste  des  objets  d'art 
antique  recueillis  par  la  Commission  communale  en  1903  :  sculpture,  archi- 

-0  lecture,  inscriptions,  terres  cuites,  bronzes,  E.  G. 

Dissertazionl  délia  pontificia  Accademla  Romana  di  archeologia. 
Sér.  2,  l.  8  (1903).  Découvertes  dans  l'ager  Labicanus  [G.  TomasseUi].  Dis- 
cussion sur  l'emplacement  de  Labicura,  vrai  type   de   cité  éparse.  Monu- 


MÉLANGES   D'ARtlHÉOLOGIE   ET   d'hISTOIRE.  209 

menls  qui  permettent  de  reconstituer  l'histoire  de  la  villa  où  César  Qt  son 
testament.  %  Deux  sculptures  conservées  au  palais  Colonna  [W.  Amelungl 
Statue  fl'une  vestale  érigée  par  Fabia  Paulina  en  remerciment  de  l'assistance 
qu'elle  lui  avait  donnée  pour  élever  une  statue  à  son  mari  Vettius  Agorius 
Practextalus.  —  Relief  trouvé  à  Bovilles  :  transport  d'un  guerrier  mort  g 
dans  lequel  il  faut  reconnaître  Méléagre  et  non  Hector.  5  La  monnaie 
romaine,  des  temps  primitifs  à  nos  jours  [Gam.  Seralini].  Aperçu  sur  l'an- 
tiquité, le  moyen-âge,  les  temps  modernes,  f  La  bataille  «  ad  saxa  rubra  » 
et  le  bas-relief  de  Constantin  (A.  Monaci].  Examen  des  textes  anciens 
relatifs  à  la  bataille  du  28  oct.  312.  Le  bas-relief  a  peu  de  valeur  artis-  to 
tique,  mais  a  une  grande  importance  pour  l'histoire.  H  Naumachie,  obé- 
lisque, térébinlhe  [L.  DuchesneJ.  Étude  lopographique;  examen  dos  textes 
mentionnant  le  supplice  et  le  tombeau  de  saint  Pierre.  \  I.'édit  de  Milan 
et  les  récentes  études  critiques  qui  le  concernent  fO.  Schnyder].  Examen 
des  opinions  contradictoires  de  Seeok  et  de  Crivellucci.  On  doit  accepter  is 
la  narration  d'Eusèbe.  1  Les  noces  Aldobrandines  |B.  Nogars].  Histoire  de 
la  découverte  au  commencement  du  xvii«  s.,  sur  l'E-^qiiilin,  dans  les  jar- 
dins de  Mécène  ;  cette  peinture  fut  achetée  10  000  écus  par  le  pape  Pie  VU 
en  1818.  Restauration  faite  eu  ISKi.  Description  et  signiOcation  de  la  pein- 
ture. Sa  date,  elle  remonte  au  temps  d'Auguste.  Sa  beauté  et  .son  style  20 
grec  faisaient  dire  jadis  à  quelques  archéologues  qu'elle  pourrait  être  un 
tableau  d'Apelle.  If  Li^s  souvenirs  de  la  fondation  de  Home  chrétienne 
dans  le  cimetière  de  Priscilla  [0.  Marucchi].  H  Du  lieu  nommé  Doliola  dans 
le  Forum  boarium  [G.  Gatti).  Découverte  récente,  près  de  la  Gloaca  maxima, 
d'un  emplacement  qui  pourrait  être  Doliola,  vainement  cherchée  jusqu'ici,  a 
Le  Gaianum  et  la  naumachia  Vaticana  iC.  Huelsen].  Le  Gaianum  ne  peut 
erre  identifié  avec  le  cirque  de  Néron.  La  naumachie  d'Auguste  étnit  près 
de  S.  Francesco  a  Ripa,  l'autre  entre  la  moles  Iladriani  et  la  basilique  de 
S.  Pierre.  Appendices.  1.  Les  horti  Domitiae.  2.  Sur  la  place  de  la  meta 
Romuli.  K  Les  souvenirs  de  S!  Grégoire  le  Grand  dans  sa  maison  <lu  Mont-  30 
Gélius[E.Wuescher-Becohi].Jean  diacre  (872-882)  parle  de  peintures  exécutées 
du  vivant  de  S.  Grégroiro  et  conservées  de  son  temps.  Essai  de  reconsti- 
tution. Technique  des  peintures  de  cette  époque.  H  D'une  monnaie  étrusque 
inédite,  en  argent  avec  le  type  de  l'amphore  [Leop.  de  Feis).  Pèse  S  gr.  80  ; 
type  des  statères  émis  à  Gorcyre  ou  à  Egine  en  SiiO-'iSO  av.  J.  G.  ^  D'une  i6 
remarquable  sculpture  grecque  entrée  récemment  au  Musée  du  Vatican 
[O.  Marucchi].  Trouvée  dans  l'église  S.  Lorenzo  de  la  place  Rusticucci.  Vue 
jadis  par  le  sculpteur  Pierre  Jacques.  Go  bas-relief  mutilé  représente  un 
éphèbe  nu.  —  (Amelung]  y  reconnaît  le  jeune  homme  décrit  par  Aristo- 
phane dans  les  Nuées  (1002  sqq.).  [Ghiardinij  place  ce  marbre  attique  au  <0 
v  siècle  av.  J.  C.  H  Compte  rendu  des  séances  de  l'Académie,  du  20  déc. 
l'JOO  au  23  avril  1903.  E.  C. 

Mélanges  d'archéologie  et  d'histoire  publiés  par  l'École  française  de 
Rome.  23«  année,  1903,  fasc.  1-3.  Chapelle  chrétienne  d'Henchir  .Akhrib 
(St.  Gsell].  Elle  se  trouve  dans  le  départ,  de  Conslantine,  près  de  N'gaous.  U 
Elle  daterait  de  l'époque  deJuslinien  ;  colonnes  avec  chapiteaux,  dont  quatre 
de  l'ordre  corinthien,  sont  d'une  facture  soignée.  Sous  l'autel  se  trouvait  une 
cachette  contenant  plusieurs  reliquaires  ;  une  inscription  indique  l'évêque 
qui  a  opéré  la  translation  des  reliques  en  cet  endroit,  et  le  nom  des  saints 
auxquels  appartenaient  ces  reliques;  reproduction  du  coffret  qui  les  contenait.  M 
H  La  base  Casali  [Ed.  Mayaial].  Elle  se  trouve  au  .Musée  du  Vatican,  dans 
la  cour  du  Belvédère  ;  elle  est  quadrangulaire,  les  quatre  côtés  sont  décorés 
de  reliefs.   Description   détaillée  avec   quelques   explications    nouvelle». 

R.  DE  PBILOL.  —  Revue  des  Reeues  de  1903.  XXVIU.  —  U 


•2lo  -isoa.  —  ITALIE. 

1"  côté  :  au  milieu,  une  inscr.  dédicatoire  entourée  par  une  couronne 
civique  ;  en  bas,  Mars  et  Vénus,  sur  uq  lit,  pris  dans  le  piège  qu'a  tendu 
Vulcain  ;  en  naut,  contemplant  la  scène,  Vulcain  et  le  Soleil  sur  un  char. 
2»  côté  :  1.  Le  jugement  de  Paris  ;  2.  Combat  de  Mars  contre  Hercule  pour 
5  venger  la  mort  de  Cycnus;  3.  Combat  de  Mars  contre  Diomède.  3«  côté  :  1. 
Rhea  Silvia  surprise  par  Mars;  2.  Rhea  Silvia  et  ses  deux  enfants;  3.  Homulus 
et  Rémus  enfants  exposés  aux  bords  du  Tibre.  4«  côté  :  1,  Pélops  et 
Œnomaùs  ;  2  et  3,  une  procession  en  l'honneur  d'un  mort.  La  base  devait 
porter  probablement  les  deux  statues  de  Mars  et  de  Vénus  ;  elle  a  été  con- 

to  sacrée  par  T.  Glaudius  Faventinus,  au  moment  où  il  a  été  honoré  de  la 
couronne  civique  ;  elle  a  dû  être  exécutée  dans  la  deuxième  moitié  du 
deuxième  siècle,  sous  les  Anlonins.  H  Les  évéchés  d'Italie  et  l'invasion 
Lombarde  [L.  Duchesne]  Dans  l'Italie  péninsulaire,  90  évêchés  ont  disparu  ; 
les  duchés  de  Spolète  et  de  Béuévent  ont  le  plus  souffert  ;  il  semble  du  reste 

16  que  partout  ailleurs  les  établissements  ecclésiastiques  ont  été  désorganisés. 
11  ne  faut  pas  voir  là  l'effet  d'une  persécution  religieuse  directe  ;  ces  désastres 
témoignent  plutôt  de  la  sauvagerie  avec  laquelle  la  conquête  s'est  opérée. 
U  Inscriptions  inédites  de  Khamissa,  Thubursicum  Numidarum  [A.  MerlinJ. 
Six  inscr,  concernant  la  même  famille,  celle  des  Velidii,  qui  d'abord  dans 

20  une  situation  modeste  obtient  peu  à  peu  tous  les  honneurs  municipaux;  le 
dernier  Velidius  mentionné,  est  dit  ;  omnibus  honoribus  functus  ;  il  se  vante 
d'avoir  pour  Uls  trois  chevaliers  romains  :  il  en  a  envoyé  deux  terminer 
leur  éducation  dans  la  grande  université  Africaine,  Carthage  ;  ils  sont  l'un 
et  l'autre  habiles  à  manier  le  grec  et  le  latin,  utraque  lingua  eruditus  ; 

25  malheureusement  ils  moururent  l'un  à  21,  l'autre  à  18  ans.  %\  Fasc.  4-5. 
Chronique  archéologique  africaine,  S'  rapport  [Steph.  GsellJ.  1.  Archéologie 
indigène,  gravures  rupestres,  dolmens,  le  cheval  africain  ;  2.  Archéologie 
Punique.  En  particulier  la  nécropole  de  Sainte-Monique,  fouillée  parDelattre, 
trois  beaux  sarcophages  ;  3.  Archéologie  romaine.  Fouilles  à  Bou  Ghara 

30  (Gigthis),  Ghebba,  Sousse,  Dougga,  Timgad  ;  4.  Musées,  f  Note  sur  la  colonne 
du  temple  deIHéra  LaciniaàCapocolonna,  (Crotone)(G.  Abatino].  G'estruuique 
monument  qui  nous  reste  de  l'ancienne  colonie  grecque  de  Grotone  ;  le 
temple  a  dû  être  construit  au  v»  s.  Description  de  la  colonne.  ^  Dessins 
inédits  de  Carlo  Labruzzi  |Th.  Ashby  tlisj.   LabruzzI,  1763-1817,  artiste  et 

36  graveur  a  laissé  une  série  de  dessins  de  la  Voie  Appienue,  de  Rome  jusqu'à 
Benévent.  Ces  dessins  sont  devenus  la  propriété  de  Ashby  ;  essai  d'idenli- 
Ucation  après  un  voyage  d'exploration.  Albert  Martin. 

Mitteilungen  des  k.  deutschen  archaeologischen  Instituts.  Rdm. 
Abt.  ï.  XVIII,  1903.  Fac.   1.   L'AskIepios  de  Phyromachos  à  Pergame  [W. 

40  Amelung].  Les  dernières  fouilles  dans  les  thermes  de  Gaiacalla  ont  mis  au 
jour  une  tête  colossale  d'Asklepios,  qui  doit  être  une  copie  de  la  célèbre 
statue  de  bronze  d'Asklepios,  placée  dans  le  Niképhorion  de  Pergame  et 
qui  était  l'œuvre  de  Phyromachos,  comparaison  avec  d'autres  statues  et 
avec  des  monnaies.  Cet  artiste,  originaire  d'Athènes,  était  celui  qui  d'après 

45  Pline,  N.  H.  24,  84,  avait  collaboré  aux  monuments  d'Aitale  etd'Eumène;  il 
vivait  sous  Eumène  II  qui  commença  à  édifier  le  Niképhorion  dans  toute 
sa  splendeur  ;  et  c'est  d'Athènes  qu'il  avait  apporte  la  connaissance  du 
type  qui  servait  de  base  à  sa  statue,  f  L.e  Porticus  Divorum  et  le  Serapeum 
du  Champ  de  Mars  (pi.)  [Ch.  lluelsen].  1,  Grâce  à  des  fragments  nouvelle- 

60  ment  découverts  ou  mieux  compris  de  la  Forma  Uibis  Romae  de  Sévère, 
on  sait  maintenant  que  le  Porticus  divorum  bâti  par  Domitien  et  qui  sub- 
sistait encore  sous  Constantin  était  au  Champ  de  Mars,  et  qu'il  faut  l'y 
chercher  dans  la  partie  sud-est  près  du  temple  d'isis  et  du  Gircus  Flami- 


MITTEILUNGEN  DES  K.  DEUTSCHEN  ARCHAEOLOGISCHEN  INSTITUTS.   21 1 

nius.  Description  ;  d'après  la  Forma  Urliis,  il  était  dédié,  non  à  tous  les 
dieux,  mais  à  Vespasien  et  à  Titus  divinisés  et  aux  empereurs  de  la  dynas- 
tie des  Flaviens  ;  2,  Le  Serapeum,  il  était  situé  près  de  l'église  Si  Stefano 
del  Gacco  ;  grâce  à  la  Forma  Urbis  on  peut  maintenant  se  rendre  un  compte 
exact  de  ce  qu'il  était;  description.  Pigna  du  Vatican,  son  histoire  ;  après  » 
avoir  servi  d'acrotère  à  l'ancien  Panthéon  en  27  avant  J.  C,  et  y  être  restée 
jusqu'en  80,  où  un  incendie  détruisit  l'édiflce  d'Agrippa,  elle  servit  d'orne- 
ment à  une  fontaine,  fut  transportée  au  milieu  du  xii"  s.  à  Sl-Pierre,  puis 
sous  Paul  V  placée  dans  les  jardins  du  Vatican.  3.  Autres  fragments  de  la 
Forma  urbis,  restitution  des  inscr  ;  ils  concernent  la  partie  à  l'est  des  lu 
Thermes  d'.\grippa.  —  L'Arco  di  Cainigliano  est  un  ancien  arc  de  triomphe 
qui  appartenait   à   l'enceinte    de   l'Iseum-Serapeura.    f    Le    Silène    ivre 
|K.  lladaczek  I.  Comparaison  du  marbre  qu'on  a  appelé  le  Silène  fatigué  avec 
deux  reliefs  sur  sarcophages  en  marbre  d'Agram  et  d'Arezzo,  représentant 
un  silène  ivre  étendu  sur  le  sol  cl  demandant  encore  à  boireàune  nymphe.  '* 
Le  marbre  d'Uerculanum  offre  donc  de  grandes  analogies  avec  un  modèle 
grec  représenté  sur  des  sarcophages  romains,   et  il  est  bien  douteux  qu'il 
faille  y  voir  un  Silène  fatigué,  f  Autel  d'Hercule  provenant  de  l'ile  d'Ellie 
[F.  LUlig  et  Ch.  Iluelsen].  On  lit  sur  cet  autel  :  P.  Acilius  Attianus  praef- 
(estus)  pr(aetoris)  Ilercull  sancto  d(onum)  d(edit).  Biographie  de  ce  préfet  *o 
du  prétoire  qui  joua  un  rôle  important  dans  l'histoire  d'Hadrien.    I^'inscr. 
permet  de  corriger  le  gentilicc  de  ce  personnage  dans  la  Biographie  d'Ha- 
drien 1,  4  où  on  lit  Tacianum  (Bambergensis)  ou  Caelium  (Palatinus).  5 
Tropaeum-Adamklissi  [E.  Petersen].  Combat  l'opinion  de  Kurtwangler  qui 
croit  que  ce  tropaeum  est  de  l'époque  d'Auguste  et  non  de  Trajan,  qu'il  se  a 
rapporte  à  la  campagne  de  M.  Licinius  Crassus  29-28  av.  J.  G.,  et  que  la 
dédicace  à  Mars  Ultor  aurait  été  ajoutée  parTrajan  136  ans  après  l'érection 
du  monument.  Il  est  de  l'époque  de  Trajan.  W  2»  livr.  Un  nouveau  monu- 
ment portant  l'A.  B.  G.  [Ch.  HuelsenJ.  Table  en  marbre  blanc  du  Musée 
national  à  Naples  sur  laquelle  sont  gravées  les  23  lettres  de  l'alphabet  30 
latin,  à  dr.  et  à  g.  un  serpent  couronné,  elle  date  du  2»  s.  ap.  J.  G.  Ce  n'esl 
pas  un  échantillon  d'un  lapidaire,  mais  bien  une  table  qui  a  un  caractère 
sacré;  c'est  probablement  une  offrande  d'un  adorateur  de  Jupiter  Doliche- 
nus  à  son  dieu  syrien.  Mais  ce  n'est  pas  une  table  magique  destinée  à  pré- 
server des  mauvaises  influences.  Comparaison  avec  d'autres  «  abécédaires  »  38 
pareils  qui  ont  eu  un  caractère  sacré  ou  un  but  pratique,  et  qui  sont  des 
modèles  d'écritures,   ou   n'ont  pas  de  but  facile  à  'déterminer  :  grafllte. 
V  Décoration  architecturale   antique  [E.   Petersen].  Polémique  contre  les 
théories    de   Mau  <cf.  Milth.  XVII  p.  179   sqq.  cf.  R.  d.  R.  27  249.  36> 
P.  soutient   à  nouveau  que  certaines  décorations  murales  pompélenues  40 
représentaient  des  fenêtres  feintes  qui  laissaient,  par  un  effet  de  pers- 
pective, apercevoir  des  horizons  plus  ou  moins  éloignés,  contre  la  théorie 
de  paravants  et  de  panneaux  de  Mau.  Article  de  K'.  p.  où  P.  examine  la 
question  sous  toutes  ses  faces.  1[  l'our  servir  à  l'histoire  des  monuments 
anciens  de  l'Italie  centrale  [R.  Delbruck].  Rapport  sommaire  sur  un  voyage  45 
entrepris  dans  l'été  1903  dans  l'Italie  centrale  pour  vériQer   quels  sont  le» 
restes  encore  existants  des  temples  de  l'époque  avant  l'empire  ;  description 
rapide  (Dg.)  des  édlQces  et  ruines  de  13  localités.  ^  Trouvailles  [E.  Petersen). 
Fouilles  de  l'Ara  Pacis  Augustae  à  Rome.  L'événement  le  plus  important 
est  la  découverte  d'une  seconde  porte  du  côté  ouest  qui  amène  naturel-  60 
lement  des  modiûcatious  dans  les  reconstructions  proposées  de  la  frise.  11 
Fasc.  3  et  4.  La  pomme  de  pin  comme  motif  servant  à   l'écoulement  de 
l'eau  [J.  Strzygowski].  A  propos  de  l'art,  de  Huelsea  <:cf.  supra>  sur  les 


212  1903.   —   ITALIE. 

destinées  de  la  «  pigna  »  du  Vatican,  S.  étudie  l'origine  et  la  signification  de 
ce  motif  architectural  au  point  de  vue  de  l'histoire  de  l'art  et  conclut  que 
la  «  pigna  »  du  Vatican  dès  l'origine  servait  à  l'écoulement  des  eaux  (13 
lig.).  H  Études  d'iconographie  [J.  Six]  <suite,  cf.  R.  d.  R.  24,  215,  19>,  15  a, 

5  Alexandre  ;  13  b,  Alexandre  avec  les  cornes  d'Ammon,  complément  à  l'art, 
précité  ;  17  Demetrius  I  Poliorcète,  roi  de  Macédoine  ;  c'est  lui  et  non  pas 
Alexandre  qui  est  représenté  par  une  statuette  en  bronze  de  Parme,  qui 
est  peut-être  une  copie  de  la  statue  de  Tisikrates  de  Sic^-one  ;  18,  Ptolémée 
II  Philadelphe  est  représenté  par  le  dernier  des  trois  portraits  de   roi  en 

10  bronze  de  la  villa  Papiri  à  llerculanum  (6  flg.).  f  Panneaux  décoratifs  ou 
perspective  [A.  Mau].  Maintient  contre  Petersen  <cf.  supra>  ses  conclusions 
sur  les  panneaux  de  la  décoration  du  milieu  du  mur  dans  ce  que  l'on 
appelle  le  second  style  (24  Ug.).  Art.  de  53  p.  H  La  via  Salaria  nel  circon- 
dario  di  Ascoli  Piceno  (pi.)  |N.  Persichette].  Recherches  faites  sur  la  direc- 

16  tion  de  cette  roule  dans  les  environs  de  l'ancienne  Asculum  Picenum. 
De  S.  Giusta  à  Fonte  del  Gampo,  delà  à  Tirisciano,  à  Tufo  ad  Acquasanta, 
à  Ascoli  et  à  la  mer  Adriatique,  f  La  pigna  servant  à  l'écoulement  de  l'eau 
[E.  Petersen].  N'admet  pas  les  conclusions  de  Slrzygowski  <supra>  et 
accepte  l'opinion  d'Huelsen  sur  les  destinées   de  la  pigna  du   Vatican.  H 

îO  Fouilles  [id.].  Nécropoles  à  Rome;  Garacupa;  Gumes  ;  vases  aitiques  à  flg. 
noires  trouvés  à  Tarente,  vase  en  cuivre  avec  représentations  de  chevaux 
et  d'ânes  à  Gela  ;  quatrième  temple  à  Norba  ;  murs  à  Spolète  et  Bolsena  ; 
frise  représentant  les  pillards  gaulois  punis  par  les  dieux  de  Delphes  à 
Sassoferrato  ;  tombeau  à  Viterbe,  villa  à  Boscoreale  :  Ara  Pacis  Auguslae 

«5  nouveaux  détails.  %  Nouv.  inscr.  [Ch.  Huelsen].  Deux  importantes,  l'une 
mentionnant  ludi  votivi  pro  rediiu  Imp.  Caesaris  Divi  f.  Augusti  (cf.  C.I.L. 
VI.  383)  ;  l'autre,  pierre  milliaire  en  travertin  de  la  Via  Labicana,  77  av- 
J.-C.  ;  autres  inscr.  dont  une  votive,  archaïque,  sur  une  petite  plaque  de 
bronze  trouvée  à  Norba  (Ilg.).  A.  S. 

30  Monumenti  antichi  pubblicali  per  cura  délia  R.  Acoademia  dei  Liucei. 
Vol.  13,  1).  1  (avec  13  pi.).  Restes  de  l'âge  mycénien  découverts  à  Ilaghia 
Triada,  près  Phaestos  [F.  Ilalbherr].  Rapport  sur  les  recherches  de  19U2. 
Description  de  l'edilice,  matériaux  de  construction.  Le  megaron  et  l'escalier 
de   l'hyperoou,   le  vase  des   guerriers,  les  inscriptions,    la  chambre  des 

36  sceaux,  contremarques  des  sceaux  (costume  des  femmes  à  la  mode  pari- 
sienne d'aujourd'hui),  la  chambre  des  peintures;  vases  de  pierre,  de  terre 
cuite,  de  bronze.  Mobilier  des  deux  sanctuaires,  f  Les  antiquités  du  terri- 
toire Laurentinum  dans  la  propriété  royale  de  Gastelporziano  [R.  Lanciani]. 
La  via  Laurentina  ;  Laurentum  ;  inscriptions.  Le  diverticulum  de  Pline,  la 

40  via  Severiana  ;  la  villa  de  Pline  et  le  vicus  Augustanus.  HH  Puut.  2.  Tombes 
grecques  archa'iques  et  tombes  gréco-samnites  à  Tholos,  dans  la  nécropole 
de  Gumes  [G.  PellegriniJ.  Beaucoup  de  vases  et  de  flbules.  If  Nemus  Ari- 
cinum  [L.  MorpurgoJ.  Le  temple  et  l'area  sacra  ;  mobilier  archéologique  ; 
origine  et  développement  du  temple.  Diana  Aricina,  Egeria,  Virbius,  le 

«  rex  Nemorensis  (av.  pi.),  f  L'Olympieion  de  Syracuse  [P.  OrsiJ.  Fouilles  de 
1893  et  1902.  Histoire  du  temple,  le  stylobate,  le  système  de  fondation,  la 
colonne  ;  dimensions  du  temple,  la  cella,  les  terres  cuites  ;  qqs  inscriptions. 
Le  temple  semb  e  remonter  à  la  fin  du  vu*  ou  au  commencement  du  vi*s. 
av.  J.  G.  E.  G. 

BO  Kivista  di  Ulologia  e  d'istruzione  classica.  T.  31,  1903.  Fasc.  1. 
Observations  sur  le  premier  livre  de  Lucrèce  fi.  Pascal].  2.  18  p.  de  correc- 
tions et  d'explications.  H  L'anomalie  et  l'analogie  dans  l'orthographe  latine 
[R.  Sabbadini].  Traite  des  formes  Laelii,  gén.  de  Laelius,  opposée  à  Laeli  ; 


RIVISTA   DI   FILOLOGIA   E   D'ISTHUZIONE  CLASSICA.  213 

exquaero  et  adpono  opposées  à  exquiro  et  appono.  Deux  forces  Ici  sont  en 
présence,  l'nsape  flans  l'anoinnlie.  la  raison  dans  l'analogie.  Action  de  ces 
deux   forces  dans  l'hisloire  du  la  langue  latine  ;  on  ne  peut  donner  de 
réponse  certaine  sur  cette  question.   Dans  la  pratique  d'aujourd'hui,  on 
semble  suivre  l'orthographe  de  l'époque  de  Quintilieii  ;  mai.s  ce  critérium  5 
repose  plutôt  sur  une  sorte  d'acte  de  foi  que  sur  une  explication  raisonnée. 
A  l'époque  de  Quiniilien,  la  lutte  entre  l'anomalie  et  l'analogie  était  encore 
violente,  ce  qui  le  prouve,  ce  sont  les  vives  critiques  que  cet  écrivain 
adresse  aux  analogistes;  en  somme,  à  cette  époque,  il  y  avait  deux  ortho- 
graphes, f  L'esclave  dans  l'antique  comédie  grecque.  \C.  0.  Zurettll.  1.  10 
Dans  les  comédies  d'Aristophane.    L'auteur  étudie  l'une  après  l'autre  les 
onze  comédies  d'Aristophane  qui  nous  sont  parvenues  ;  il  les  divise  en  trois 
catégories,  selon  que  l'esclave  a  un  rôle  faible,  moyen  ou  grand.  Il  insiste 
surtout  sur  le  rôle  de  Carion  dans  le  Plutus  ;  dans  toutes  les  autres  pièces, 
les  Grenouillas  exceptées,  l'esclave  a  un  rôle  insigniflant  ;  il  est  à  peu  près  i» 
muet.   Dans  ces  deux  pièces,  au  contraire,  et  surtout  dans  le  Plutus,  l'es- 
clave devient  un  personnage  ;  il  est  un  caractère,  non  un  type  ;  il  annonce 
l'esclave  de  la  nouvelle  comédie.  Cette  figure  de  l'esclave  pendant  longtemps 
tenue  à  l'écart,  présente  par  cela  même  un  type  nouveau  auquel  des  poètes 
comme  Ménandre,   Philémon  ont  su  donner  une  véritable  originalité.  \  io 
Pour  l'exégèse  critique  des  Oiseaux  d'Aristophane  [G.  Setti).  Une  trentaine 
de  pages  d'explication  ;  ce  n'est  pas  toujours  la  logique,  mais  la  psychologie 
qui  peut  nous  servir  pour  comprendre  les  jeux  de  mots  et  les  traits  d'esprit 
du  comique.  If  Sur  la  source  de  Plutarque  dans  le  récit  de  la  mort  do  Sylla 
[A.  Solari].  Les  faits  ne  sont  pas  présentés  de  la  même  façon  par  Plutarque  '» 
et  Appien,  et,  autant  qu'on  peut  en  juger,  par  Salluste  et  Tite-Live  ;  riea 
n'autorise  à  traiter  de  faux  le  récit  de  Plutarque.  If  Sur  Lucilius  «  rudis  et 
Graecis  intacti  carminis  auctor»  [Pietro  Kasi].  Croit  que  c'est  bien  à  Luci- 
lius que  pense  Horace  dans  le  passage  cité.  If  L.  A.  Michblangeu,  La  Medea 
di  Euripide  [D.  Uassil.  Traduction  excellente.  If  W.  Nestlé,   Euripides  dn-  30 
Dickler  der  gi-iech.  Atifklàruur/  ;  —   Ewipides'-Medea  herausg.  von  0.  Altkn- 
BUBG  ;  —  U.  NOTTOLA,  Tucidide,   L'epita/io   di  l'ericle   [D.   Bassi].   Eloges.  ^ 
F.  SOI.MSBN,    Unlersuchungoi    iw   griech,    Laut    -und    Verslehre;  —    B.  DBL- 
BRUCK,    Gvunrlfragen  der   Sfn-achforschung  ;    —    Léo    Mrybr,    flandbuch    der 
griech.   Ehjmologie   fA.   Levi].   Importants.   If   E.    Ferrai,    Lisia.    Oraiioniii 
scelle,    2'  éd.    par   G.   Fraccaroli    [0.    Setti].    L'édition    aurait    pu   être 
plus  complètement  remaniée.    If    R.    Mbthnbr,    Vnlersuchungen  sur  Ititein. 
Tempiis-und  Moduslehere  |L.  Valmaggij.   Très    utile.   K    Deux   ouvrages   sur 
Ovide,  l'un  par  Sedlmayeb,  revu  par  Schwbbtassbk,   l'autre  de  Jubrnka. 
If  The  Teblunis  l^apyri,  I  [G.  Fraccaroli].  Intéressant.  ^  F.  Dubmmler,  Kleine  io 
Schriften  [G.  de   Sanctis].   Eloges,   f  Le   même  critique  rend  compte  des 
ouvrages   suivants  :    E.    Samlbr,    FamilienfesU   der    Griechen    und   RÔmer; 
N.  ViM^m.LO,  l.'evolu:,ione  dtl  diritloattico  nelle  teggi   di  adullerio    e    viulenia 
carnale;  F.  jACOBr,  Apollodors  Chvonik;  W.  Passow,  Studien  zum  Parthenon; 
IL    NiSSKN,    Halische   Landeskunde  ;    G.  WlSSOWA,   Religion  und    KuUut   der  «5 
RÔmer;  0,  RlCHTBH,  Topographie  der  Sladt  Rom  ;  Kd.  LamBBRT,  l.a  question  de 
VatUhenlicité  des   XII    Tables   et   les   Annales    m-iximi;    F.    STELLA    Mabanca. 
H  tribunate  dellu  plèbe  dalla  lex  Hortensia  alla  lex    Cometia;   E.   MaaSS,   Die 
Tagesgfitter  in  Rom   und  den  Provinsen.  If   Fasc.   2.   Crates   de  .Mallos  et  son 
interprétation  d'Homère  (A.  Balsamo].  D'une   notice  un  peu   ambiguë  do  80 
Suidas  sur  Gratès,  Villoison  concluait  que  Cratès  avait  donné    une  édition 
des    poèmes  homériques;   Liibbert    pensait  qu'il  avait  aussi    publié  uu 
volume  de  commentaires.    Il  n'avait  composé  qu'un  commentaire  sans 


214  1903.   —   ITALIE. 

donner  d'édition.  Restes  de  ce  commentaire,  jugé  sévèrement  en  général 
aujourd'hui.  On  ne  peut  nier  cependant  que  Cratès  n'ait  été  doué  d'un  esprit 
lin  et  ingénieux,  qu'il  n'ait  pas  fait  œuvre  de  novateur;  et  si  nous  possé- 
dions   son  œuvre,   nous  verrions   qu'il  a  raison  sur   plus   d'un   point.  ^ 

»  Dionysoplaton,  note  sur  la  monographie  publiée  sous  ce  titre  par  Sogliano 
[L.  A.  MilaniJ.  Pour  compléter  rexplicaliou  de  Sogliano,  M.  étudie  une  coupe 
attique  à  ligures  noires,  publiée  par  l'auteur,  Stude  e  mater,  di  arch.  et  Num. 
II,  p.  17.  U  Analecta  Ovidiana  [I.  Ferrara].  13  p.  d'explications  et  de  correc- 
tions.  %  La  vestale  Tarpeia   [Itala  Santinelli].   Examen  de  la  légende  de 

10  Tarpeia.  Aux  ides  de  février,  la  cérémonie  dite  parentalio  ne  concernait  pas 
une  seule  vestale,  mais  toutes  les  vestales,  peut-être  dans  la  personne  de 
Gaja  Taracia,  la  Vestale  par  excellence.  If  L'année  attique  de  la  bataille  de 
l'Eurymédon  [Vinc.  CostanziJ.  A  l'aide  de  diverses  combinaisons,  en  s'ap- 
puyant  en  particulier  sur  la  date  de  la  révolte  de  Naxos  et  de   l'arrivée  de 

je  Thémistocle  à  la  cour  du  roi  de  Perse,  G.  place  cette  bataille  dans  la  pre- 
mière partie  de  l'archontat  d'Apsephion,  471.  If  Notes  Liciniaiiéennes  [Guido 
Caïuozzij.  Polémique  contre  Flemisch  à  propos  de  Granius  Licinianus, 
abréviateur  de  Tite-Live.  If  Un  décadent  de  l'antiquité  [PI.  CesareoJ.  Ce 
poète  est  Gallimaque;  il  a  tous  les   traits  des   décadents  de  nos  jours: 

îO  l'amour  du  détail,  de  l'amplification,  le  goût  de  l'extraordinaire,  la  recher- 
che des  symboles.  ^  Varia  (L.  Valmaggi]  3.  L'ellipse  du  sujet  en  latin,  et  un 
passage  du  Dialogue  des  Orateurs,  5,  19  sq.  Togatus  cliens.  1  Analyse  du 
t.  12  des  Harvard  Studies  par  D.  Bassi.  Le  même  crit.  rend  compte  des 
ouvrages  suivants    :    Fr.    Boll,    Sphaera:  A.    ROMizi,    Vompendio  di  storia 

25  délia  Utleratwa  latina.  |  L.  LiaRD,  Pages  éparses  [G.  Gesca].  Eloges. 
f  F.  MarCUCCI,  Studio  crilico  suite  opère  di  Catone  il  maggiore[G.  de  Sauctis]. 
Tout  au  plus  de  la  bonue  volonté.  H  Max  Egger,  Denys  d'Halicat-nasse  |G.  G. 
Zuretti].  Bon.  f  II.  Belling,  Studienûber  die  Liederbiicher  des  Horatius  [R. 
Sabbadini].  Analyse.  K  N.  Angblina,    Versione   dell'   Enéide  di    Virgilio,    l-', 

30  [L.  Gisorio].  Réussie.  If  M.  U.  Ritchie,  A  Sludy  of  condilional  and  temporal 
clauses  in  l'iiny  the  Jounger  [Santi  Consoli].  Bon  travail  dû  à  une  femme.  H 
J.  ESTÈVE,  Les  innovations  musicales  dans  la  tragédie  grecque  à  l'époque  d'Eu- 
ripide [E.  Romagnoli].  Quelques  défauts  dans  la  conception  du  livre.  \  A. 
Sogliano,  Dionijsplalon  [E.   Gabriel).   Original,  f   Fr.   Vivona,  De  Juvenci 

35  poetae  atnptiftcationibus  [P.  Rasi].  Bien  fait.  ^  A  FUCHS,  Die  Temporalsàtze  mit 
den  konjunktionen  «  bis  »  und  «  ko  lange  als  »  [L.  Valmaggi].  Bon.  ^1f  Fasc.  3. 
Deux  hypothèses  sur  les  Phéniciennes  d'Euripide  [V.  Brugnola].  B.  n'accepte 
pas  les  longues  coupures  que  Wccklein  et  autres  critiques  modernes  ont 
faites  dans  celte  tragédie.  Euripide  a  voulu  réunir  et  fondre  ensemble  tous 

40  les  motifs  qu'avaient  imaginés  Eschyle  dans  les  Sept  chefs,  Sophocle  dans 
Antigûue  et  Œd.  Roi  ;  il  a  cette  fois  encore  dépouillé  les  personnages  de 
leur  caractère  héroïque  pour  en  faire  des  êtres  plus  proches  de  la  nature 
humaine  ordinaire.  H  L'historien  Dinon  dans  les  rapports  entre  Conon  et 
Arlaxerxès  [A.  Solari].  Le   récit  de  l'entrevue  de  Gonon   et   d'Artaxerxcs 

♦5  rapportée  par  Cornélius  Nepos  et  Trogue  Pompée  remonte  à  Dition,  qui 
l'avait  écrit  dans  un  tut  tendancieux.  U  In  Euripidis  Iphigeniam  Auliden- 
sem  adnotationes  [F.  Bersanetli].  13  p.  de  corrections  et  d'explications.  H 
Sur  la  3*  guerre  syrienne  [G.  Cardinali].  Résultats:  246-2/i4,  guerre  de 
Laodice  ;  244,  retraite  de  Ptolémée  ;  244-240  opérations  de  Séleucus,  On  de  la 
so  guerre,  armistice  ;  239,  guerre  fraternelle  et  bataille  d'Ancyre  :  237  paix.  If 
Posidonius,  source  principale  du  livre  II  du  De  Natura  Deorum  de  M.  Tul- 
lius  Ciceron  fC.  GiambelliJ.  Insiste  en  particulier  sur  les  rapports  entre 
Posidonius  et  Platon  dans  le  Timee.  1  Sur  les  vers  1-7  du  liv.  I  du  poème  de 


RIVISTA   DI   STOniA   ANTICA.  215 

Lucain  |Vinc.  UssaniJ.  Cherche  comment  s'est  formée  la  légende  qui  attri- 
bue ces  vers  à  Sénèque.  f  Ovid.  Tristes,  1,  7,  15  sqq.  [C.  Pascal).  1  Varia  [R. 
Sabbadinii.  Pour  un  glossaire  de  Virgile.  Parthenius  et  le  .Morelum.  ^  Gram- 
maire latine  [R.  Sabbadini].  Éloges  de  la  gramm.  de  Belli.  ^  Contribution 
à  une  bibliographie  systéma'ique  des   écrits  de   philologie  classique  [I,.  » 
BucciJirelli].  Essai  d'une  classidcdtion  raisonnée.  H  Art.  de  G.  Gevoiani  sur 
le  verbe  nascor.  f  Alf.  Gudbman,  Comelii  Taciti  De  vila  ft   moribna   Cn.   lui. 
Agrippât  [[..  Valmaggi].  Eloges,  fl  G.  Ganili.i,  Vomelio  Nepute,  U  vile  [Id.]. 
t  T.  TbntORI,  Q-  Orazio  Flaccn  ;  Ant;.  ManCINI,  P.    Virgilio    Mnrone.    Le    flii- 
coliche  [V.    Ussani].    f    O.    Kkli.kr,    Psewiacrouis    Scholia  in   Hnmliuin  |H.  <0 
Sabbadini].    Solide,    t    G.    BertOLOTTO,    Demostfne,    le    tre   orazioni   cnntra 
Filippo,  2«    éd.,    par    1).    BaSSi.   H  U.    v.   Wilamowitz -Môllbndobi'.   Der 
Timotheos  Papyrus.   ^    H.    Dbssau,   Inscripliones    latinae   seleclae,    2.    \    (E. 
Ferrero].    Grands  éloges.  K   Art.    d'A.    I.evi   sur  Ed.  Schwyzbr,  Die  IVe/»- 
sprachen    des    AUertums  ;    I.eo    Mbybr,    llandbuch    der    griech.    Elymologie  ;  •• 
B.   L.  GiLDBHSi.EEVE,   Problems  in  greek  syninx.    Yi  l'asc.  U.    La  dernière 
parole  de  Lucain,  Tac.  Ann.  13,70  (V.  Ussani  |.  L'auteur  pense  que  Lucain, 
au  moment  de  mourir,  a  dû  réciter  les  vers  561-581  du  liv.  U.  \  Lucrèce 
et  Cyprien  [C.  Pascal].  Deux  passages  de  Cyprien,  relatifs  à  la  lin  du  monde 
par  le  feu,  sont  imités  de  Lucrèce  :  l'un  se  trouve  dans  le  Ad  Demetrium,  3:  W 
l'autre  dans  le  De  Mortalitate,    14.  H  Les  œuvres  de  Protagoras[E.  Bodrero]. 
Tous  les  ouvrages  de  Protagoras  n'ont  pas  été  brûlés  sur  l'agora  d'Athènes, 
par  ordre  des  magistrats;  seul  le  livre  sur  «les  Dieux»  a  pu  être  l'objet  de  celte 
mesure.  En  tous  cas,  les  ouvrages  de  P.  subsistaient  longtemps  après  lui 
B.  recherche  quels  sont  les  ouvrages  qui  peuvent  lui  être  attribués.   P.  se  2» 
présente  sous    trois    aspects,   comme  philosophe,  comme  écrivain  sur  la 
politique,  comme  rhéteur.  Glassiflcation  des  œuvres  de  P.  dans  ces  trois 
catégories.  1[    P.   Varbss,    H    calendario   romano    aWelà    delta  prima  guerra 
punica  |V.  Costanzi].  Éclaircit  quelques  points  d'une  question  difficile.  ^  E. 
MaaSS,  Griechen   und   Semiten    auf  dem  Islhmns   von  Korinth   |V.  Gostanzi].  30 
Heureuse  réaction  contre  le  système  qui  attribue  aux  Sémites  une  'grande 
importance  dans  le  domaine  de  la  religion  et  de  la  mythologie  grecque.  \ 
Santi  CONSOLI,  Vautore  del  libro  De  origine  et  situ  Germanorum  [A.  G.  Ama- 
tucci].  Hypothèse  géniale,  mais  que  le  crit.  refuse  d'accepter.  \  Articles  de 
fG.  Ferrara]  sur  Th.   Schichb,  Aus  Ciceros  phitosoph.  Schriflen  ;  Ph.  Fabia,  3B 
Onomasticon  Taciteum  (grands  éloges);   L.  Prbud'hOmme,  Éludes  sur  Phisloire 
du  texte  de  Suétone,  De  Vita  Cnesarum.  ^  M.  Schanz,  Gescliichle  der  rômischen 
Liileralur,  2  [Ant.   Gima].   Nouvelle  édition   améliorée.  ^   Catalogus  codieum 
astrologicorum  graecorwn.  6.  Codices  Vindobonenses  desc.  G.  KiiOLL  [0.  Basisl. 
Bon.   ^    Articles  d'A.    Balsamo   sur    0.    Altbnburg,    Euripides'   Hippoltjt  ;  « 
M.  GhiCCO  —  G.  Fbrrari,  Disionario  Cesariano;  G.  Fbrrara,  P.  Ovidio  Nasone 
Tristia.  ^  G.  W.  Pbpplbr,  Comic  Terminaliota  in  Aritlophanei   and  the  eomie 
Fragments,  1  [C.  CZuretti].  Bon.  Albert  MaBTIN. 

Rivista  di  storia  antica.  An.  7,  fasc.  1.  Note  sur  le  cento  romain  (M. 
Ancona].  Recherches  sur  cette  grossière  étoffe.  5  Sur  la  réintégration  de*» 
l'antique  histoire  grecque  dans  Ephore  de  CumesJE.  Ciaceril.  Procédés  em- 
ployés par  cet  auteur  pour  reconstituer  le  passé.  ^  Le  culte  de  la  Pielas  & 
Rome  et  une  peinture  murale  de  Pompei  JA.  G.  Amatucci].  Ce  culte  pénétra 
à  Rome  vers  le -i' s.  av.  J.-C.  luais  avec  des  modifications.  ^  Pour  une 
plaisanterie  de  Piaule,  Most.  770  (A.  Cima).  Celle  qui  prend  uinbra  dans  un  so 
double  sens.  K  La  stèle  archaïque  du  Forum.  Chronique  de  la  discussion 
[G.  Tropea).  \  Haralipomènes  [V.  Costanzi].  Légendes  diverses  des  poèmes 
homériques.  H  L'aucupium  dans  les  Oiseaux  d'Aristophane  [O.  Seltlj.  1  Sur 


216  1903.    —    ITALIE. 

Andréas  Divus,  vieux  traducteur  d'Aristophane  fE.  Teza].  Cet  humaniste  a 
été  trop  méprisé.  |  Sur  le  droit  romain  en  Egypte  IF.  P.  Garofalo).  Expli- 
cation du  papyrus  de  la  collection  Rainer  I,  p.  51.  f  Histoire  des  banques 
et  des  banquiers  à  l'âge  classique  (E.  Breccia].  A  Athènes,  Egine,  Corinthe, 

6  Delphes,  Délos,  Taormina,  etc.  0|iéralions  qui  s'y  pratiquaient,  change 
des  monnaies,  etc.  (suite  dans  le  n°  suiv.).  If  Correction  de  la  des- 
cription du  Rhône  conservée  par  Avieuus  [T.  MontanariJ.  Lire  vs.  664  : 
per  Tyrantios  Per  Galatarduos  perque  Albicorum  sata  Memenicum  et  agrum, 
etc.  Explication  du  passage.  Avienus  connaissait  déjà  la  perte  du  Rhône 

10  H  Sur  la  patrie  de  l'empereur  Adrien  [G.  Tropea],  Spartien  doit  se  tromper, 
quand  il  dit  qu'Adrien  naquit  à  Rome  ;  c'est  vraisemblablement  à  Italica 
en  Bétique.  HH  Fasc.  2-3.  Recherches  sur  Pausanias  vainqueur  de  Platée 
[Carolina  Lanzani].  La  principale  source,  Thucydide,  ne  doune  pas  une  idée 
juste  de  l'œuvre  de  Pausanias.  f  Notules  sur  Quintilien  [F.  Calonghi].  Cor- 

15  rections  et  explications  de  plusieurs  passages  difflciles.  ^  Défense  de  Zoïle 
[P.  Cesareo].  Il  a  dû  sa  triste  renommée  à  son  esprit  et  surtout  à  sa  cou- 
rageuse sincérité,  qui  choquait  les  admirateurs  d'Homère.  1[  Anachronismes 
de  Diodore  dans  l'époque  de  Ducetius  [N.  Quinci].  Gela  vient  de  ce  que  Dio. 
dore  a  consulté  des  sources  différentes.   ^  Quelques  ruines  romaines  en 

20  Algérie  et  en  Tunisie  (Margherita  Anoonaj.  D'après  la  lecture  d'Aucher  de 
Terrer,  lue  au  Congrès  des  Se.  hist.  à  Rome,  t  L'intervalle  entre  la  prise 
de  Milet  et  la  bataille  de  Marathon  [V.  Costanzij.  t  Le  roi  et  les  éphores  à 
Sparte  dès  le  iv^  et  m*  siècles  avant  J.-G.  [G.  Niccolini].  K  Sur  les  relations 
diplomatiques  entre  la  Grèce  et  la  Perse,  •'jhO-362  [A.  SolariJ.  Suite.  Cf.  R.  des 

2P  R.  27,  254,  23.  ^  Sur  le  mouvement  des  études  d'histoire  ancienne  en  Italie 
représenté  par  les  publications  périodiques  de  1895  à  nos  jours  [G.  Tropea]. 
H  Un  vtrs  de  la  Mostellaria  [E.  Teza]  Explication  du  vs.  429.  t  Uu  passage 
de  Tacite  dans  la  version  de  B.  Davanzati,  Ann.  III,  1  [Id.].  Changer  la 
ponctuation  pour  sauver  la  mémoire  du  grand  maître  Toscan,  f  Les  deux 

30  couches  de  population  indo-européenne  dans  le  Latium  et  dans  l'Italie 
antique  JR.  S.  Conway].  f  La  stèle  archaïque  du  Foruui.  Chronique  de  la 
discussion  [G.  Tropea],  %  Jumentum  [E.  Teza].  A  propos  de  la  fameuse 
inscr.  archa'ique.  f  Sur  la  vie  et  le  nom  de  Plante  [A.  CimaJ.  Le  prologue 
de  l'Asiiiaria  n'est  pas  de  Plaute,  mais  d'un  versificateur  ignorant  qui  n'a 

36  pu  reproduire  ni  le  style,  ni  le  nom  du  i)oète.  H  Des  Victumuli  rechercheurs 
d'or  et  d'autres  questions  qui  s'y  rapportent  [A.  BellotU].  Commentaire  de 
Tite  Live  21,  45  (à  suivre).  U  La  composition  technique  des  odes  de  Bac_ 
chylide  [Salvatore  Rosa].  H  Contributions  à  l'histoire  de  la  guerre  d'Octave 
en  lUyrie,  35-33,  et  de  la  campas-'ne  de  Tibère  en  l'an  15  JN.  Vulicj.  f  Rela- 

40  tiens  entre  l'empire  romain  et  l'Arménie  au  temps  d'Auguste  [.A.  Abbrjz- 
zese].  A  suivre.  ^  Pytheas  de  Marseille  [G.  V.  Callegari].  Recherches  sur 
son  Périple.  Bibliographie.  Ce  quîon  en  sait  (suite  au  fasc.  suiv.).  t  Obser- 
vations sur  les  Bucoliques  de  Virgile  [A.  Mancinij.  Recherches  chronolo- 
giques, t  L'envoi  de  Patrocle  dans  l'Iliade.  Suite.  [M.   Petrozziello].  1[  Les 

4»  travaux  de  la  session  l'V^  du  Congrès  des  Se.  historiques  tenu  à  Rome  [G. 
Pinza].  un  Fasc.  4.  Le  mouvement  antilaconique  dans  le  Péloponnèse  après 
la  guerre  persique  |  V.  Costanzi].f  Les  Ectémori  dans  l"A6riv.  tioX.  d'ArIstote. 
t  Observations  sur  les  Bucoliques  de  Virgile  [A.  Mancinij.  Suite.  U  Le  fils 
d'Agide  IV  roi  de  Sparte  fG.  Niccolini].  U  Un  témoignage  important  négligé 

50  ]V.  Costanzi].  Addition  à  l'art,  de  Carolina  Lanzani.  \  De  Moschion  et  de 
Theodette,  poètes  tragiques  [Oddone  Ravenua].  Art.  de  40  p.  d'un  jeune 
docteur  qui  se  suicida  à  Venise  en  juillet  1903.  IfU  Bulletin  bibliographique 
à  la  fin  de  chaque  fascicule.  E.  Ch. 


STUDI   ITALIANI   DI    FILOLOGIA.  217 

Studi  italiani  di  tilologia   classica.  Vol.  Il  (1903).  Xénophane  et  les 

auteurs  cyniques  de  silles  [G.  Vogheraj.  Timon  est  non  seulement  le  plus 
grand,  mais  le  seul  poète  sillographo  de  la  littérature  grecque.  \  Un  nou- 
veau manuscrit  des  Lettres  de  Procope  de  Gaza  [L.  Galante].  L'Ambros. 
B  4  sup.  est  la  source  de  l'édition  Aldine,  au  moins  pour  l'rocope.  %  Apiiia  t 
[V.  Tommasini].  L'opinion  de  Nietzsche  que  êpSv  soit  de  provenance  dorique 
et  signifie  fait  ou  histoire,  est  de  la  pure  fantaisie.  ^  Le  texte  de  Lucain  et 
les  scolies  de  Berne  [V.  Ussani].  Examen  des  essais  de  classiflcation  des 
inss.  proposés  par  Hosius,  Francken,  Steinhart,  Beck,  Lejay.  Peut-on  savoir 
l'aulcnr  (les  scolies  de  Berne?  Non,  mais  ces  scolies  fournissent  des  lei;ons  lo 
très  importantes,  f  Le  De  viris  illustribus  attribué  à  Aurelius  Victor,  colla- 
lionné  avec  le  ms.  de  Livourne,  Bibl.  l'.om.  112,  3,  24  |A.  Solari,'.  Du  15*  s. 
ce  ms.  donne  77  biographies  sous  le  nom  de  Plinius  Secundus.  H  Kxcerplum 
Vaticanura  de  rébus  mirabilibus  [Ed.  Al.  de  Stefan!].  Passiiges  inédits 
d'Aglrtosthène,  d'Arislolc,  d'Artémidore,  de  Callimaque,  elc.  H  De  Varronis  i» 
in  libris  Reruiu  rusticarum  auctoribus  [Guido  Gentilli].  Archelaiis,  Aristole, 
Dicéarque,  Eratosihène,  Homère,  Ménécrale,  Théophrasle,  Timée,  Xéno- 
phon,  Mago,  Cassius  Dionysius,  Diophane,  Gaton  Ennius,  Sacerna,  etc.  sont 
des  sources  de  Varron.  H  Eù(r/T,!iuv  [G.  Viielli].  Dans  un  papyrus  florentin 
d'acquisition  récente,  ce  mot  désigne  ♦  la  propriétaire  ».  H  Récolte  latine  M 
faite  à  la  bibliothèque  Ambroisienne  [R.  Sabbadini].  Commentaires  sur 
Donat,  d'après  le  cod.  L  2j  sup.,  du  10*  s.  —  Donat  sur  Térence,  d'après  le 
cod.  L.  S3  sup.,  du  15"  s.  —  Treveth  sur  les  tragédies  de  Sénèque,  du  même 
ms.  —  Tacite.  Pour  les  passages  perdu*  dans  le  Mediceus,  Hist.  1,  60-7;i  et 
de  I,  86  à  II,  2  il  faut  rechercher  les  meilleures  copies,  telles  que  le  Par-  is 
mensis  861  et  le  Laurent.  6B,  5,  tous  deux  du  xv°  s.  —  Pour  le  Dialogue, 
consulter  l'Ambr.  H  29  sup.  —  Suétone,  Eulyches  et  Consentius,  le  Querolus. 
—  Nouveau  ms.  de  la  notitia  dignilatum  ;  Panegyrici  veleres  ;  fragments 
de  Salluste;  la  Hhétorique  à  Ilerennius,  les  Institutions  de  Cassiodore,  le 
rhéteur  Severianus,  Kortunatianns,  Probus  «  de  juris  notarum  »,  Horace,  30 
Butin,  Q.  Serenns,  Noniiis  Marcellus,  Térence,  la  Phœnix  attribuée  à  Lac- 
tance,  la  rédaction  allongée  de  Servius,  Virgile,  divers  grammairiens  latins, 
Cornélius  Nepos,  Macrobe,  l'Epilome  de  Julius  Exsuperanlius,  Martial, 
Cicéron  Episl.  fam.,  Qiiintilien,  Properce,  Claudien,  Florus  et  les  periochae 
Liviauae  ;  l'Orthographe  latine  de  Gasparin  Barbizza  ;  Végèce,  Frontin,  3> 
Senèque  le  rhéteur.  1  Les  manuscrits  minores  de  Piaule  à  l'Ambroisienne 
[C.  Pascal].  Le  cod.  I.  62  sup.,  du  14*  s.,  le  cod.  S.  26  sup.,  s.  U-lil,  le  cod  L.. 
87  sup.,  du  15«  s.,  le  cod.  A  39  inf.  copie  en  1456  ne  sont  pas  à  dédaigner. 
Renseignements  sur  plusieurs  attires  mss.  K  Index  codicuin  latinorurn  clas- 
sicorum  qui  Senis  in  bibliotheca  publica  adservanlur  [N.  Terzaghi|.  Des-  «0 
cription  de  75  niss.  d'auteurs  classiques  ;  les  plus  anciens  remonlenl  au 
14«  siècle.  —  Les  noms  des  anciens  possesseurs  y  sont  relevés.  5  Pour  les 
Theologumena  arithmetica  [E.  Pistelli].  ^  Dioclès  de  Syracuse  [G.  de  Sanclisj. 
Le  Dioclès  de  Diodore  et  l'Euriclès  de  Plutarque  sont  des  variantes  d'un 
même  nom.  Diodore  a  dû  confondre  le  démagogue  Dioclès  avec  un  législa-  ,^ 
leur  du  même  nom  qui  avait  un  temple  à  Syracuse.  ^  Euripide,  Med.  319 
[E.  Pistelli].  Critique  la  correction  -/liXoî  de  Gomperz.  1  Un  ms  des  Episl. 
fam.  de  Cicéron  au  Musée  de  Messine  [N.  Pirrone].  Copie  du  l4«-t.V  s.  déri- 
vée de  M  en  passant  par  le  ms.  P.  K-  *"H. 

M) 


218  1903.   —  PAYS-BAS. 

PATS-BAS 

Rédacteur  général  :  Paul  Lejay. 
5 

Mnemosyne.  XXXI.  N»  1.  Observationes  criticae  ad  Demoslhenem  |S. 
A.  NaberJ.  Sur  les  Olynlhiennes,  le  discours  sur  la  Paix  et  les  Philippiques. 
P.  2,  çaûXo;  et  (pXaûpoc  ;  p.  6,  emploi  de  synonymes  (Ssïvov  x«i  i7/iT>iov)  ;  p.  9. 
emploi  de  Tcpd;  ;  p.  10,  à'v  après  eî.  \  Ad  scholia  Aristoph.    Lys.  62  [V.  L.), 

10  Lire  ixéTfiTjTo.  f  Ilomerica,  ad  Odysseam  [H.  von  Herwerden].  Sur  des  pas- 
sages de  a,  Y.  8,  s,  7)  à  ^,  p  à  w.  %  Ad  Senecam  [W.  G.  K.  Gapel].  Epîlres  89, 
90,  92,  94,  93,  101,  102,  104,  109,  116,  119,  120,  121,  122,  123,  124,  La  lettre  121 
pourrait  être  de  Lucilius  à  Sénèque.  %  Verg.,  Aen.,  I,  39  [M.  L.  Earle].  V. 
42,  lire:  illa;  44:  Ipsum,  t  Ad   I.ucianum   |K.   G.    P.    Schwartz].   Sur  Pro- 

•6  méthéo,  Dial.  des  dieux,  Dlal.  dos  morts,  Nécyom,  Charon,  Sacrif.,  Piscat., 
Catapl.,  De  mercede  cond.,  llermot.,  lyc,  Hérod.,  Zeuxis,  Harmon.,  Scyth. 
t  Tacitea  [J.  J.  llartman].  Passages  mal  compris.  Narrations  confuses  et 
obscures  parce  que  Tacite  manquait  de  renseignements  ou  ne  voulait  pas 
tout  dire.1[  Ad  Aristophanis  Plutum  fJ.  van  Leeuwen].  Il  n'y  a  eu  qu'une 

M  rédaction  de  cette  pièce,  jouée  en  388. 1[  Quid  significat  Xeipioç  siue  ),etpi(5£tî 
[J.  van  Leeuwen]  ?  Ce  mot  ne  veut  dire  ni  lys  ni  lilial  et  ne  se  rattache 
pas  à  un  mot  persan  emprunté.  C'est  un  mot  grec  dont  la  racine  veut  dire 
«  brillant,  clair  »,  ce  qui  explique  que  l'épithète  peut  être  appliquée  aux 
yeux  et  à  la  voix.  Aeipiôei;  est  dérivé  d'un  adj.,  ),E!pio{,  comme  9«i8i[ji(iÊt;  de 

26  ^aiSiao;.  f  Vellus  aureum  [J.  Vilrtheim].  Dans  Catulle,  épilhal.  de  Thélis  et 
Pelée  27l,uagi  sub  limina  solis  est  un  trait  antique  qui  rappelle  Mimnerme  et 
peut  remonter  aux  origines  mêmes  du  sujet,  originaire  de  Thessalie  comme 
la  fable  des  Argonautes.  Ul  N»  2.  Observationes  criticae  ad  Demoslhenem 
[S.  A.  Naberj.  Sur  l'IIalonnèse  (p.  119,  sur  iièv  o'jv).  Sur  les  affaires  de  Cher- 

30  sonnèse  (p.  120  :  «  Obseruasse  mihi  uideor  post  pronomen  6  a-Jrd;  perpétue 
sequi  oamp  non  ô;  ;  ...  idem  ualet  de  adiecliuo  'oo;  »),  3'  et  4»  Philippiques, 
Ihpl  uuvtàÇeMç.  Sur  les  Symmories,  s\ir  la  liberté  des  Rhodiens,  sur  les  Mé- 
galopolitains.  De  foed.  Alex.  \  De  Plauti  Pseudolo  [H.  T.  Karsten).  Contre 
Bierma,  qui  avait  supposé  que  les  contradictions  et  les  incohérences  étaient 

35  dues  à  la  contamination  de  deux  originaux.  Pour  une  analyse  exacte  du 
sujet,  il  faut  supposer  que  Ballio  a  promis,  antérieurement  à  l'action,  de  ne 
vendre  à  personne  sinon  à  Calidorus  Phénicium  et  de  la  lui  livrer  pour 
vingt  mines  (I,  3,  331  suiv.).  Puis  vient  une  autre  stipulation,  racontée  dans 
une  lettre  de  Phénicium  (I,  1,  §  1  suiv.),  avec  laquelle,  dans  la  suite,   plu- 

40  sieurs  détails  sont  en  contradiction.  Il  suffit  pour  résoudre  la  difficulté  de 
supprimer  de  la  lettre  le  temps  et  les  conditions  de  la  vente  au  soldat.  La 
scène  I  4  contient  des  détails  contradictoires,  qui  ne  pouvaient  être  dans 
l'original  ;  de  même  les  vers  422-426,  507-521.  Ces  additions  sont  de  Plaute 
lui-même  qui  travaillait  vite  et  ne  souciait  pas  beaucoup  de  faire  un  tou' 

«cohérent.  La  lettre  de  Phénicium  à  la  première  scène  est  également  de  son 
invention.  H  Paralipomena  lysiaca  [II.  J.  Polak].  Le  Vlll'  discours  n'est  ni 
un  discours,  ni  de  Lysias.  C'est  une  mauvaise  composition,  maltraitée  par 
les  copistes,  mais  qui  nous  fait  entrer  dans  la  vie  privée  ;  une  sorte  de  lettre 
familière.  Observations  sur  VIII,  IX   (apocryphe),  X   (authentique),   XII.  If 

50  Tacitea  [J.  J.  HartmanJ.  Influence  des  rhéteurs  ;  exemples  d'exagérations 
et  d'erreurs  provenant  des  habitudes  de  la  déclamation  ;  surtout  dans  la 
peinture  de  Tibère,  où  l'on  voit  que  Tacite  est  plus  préoccupe  d'inspirer 
l'horreur  que  d'être  exact.  \  Observatiunculae  de  iure  romano  [J.  C.  Naberi. 


ERANOS.  219 

LXXXIX.  De  pignoris  historici  origine.  \  De  Carneis  [J.  VUrlheiml.  Que 
vient  faire  la  mention  des  Carnea  dans  Euripide,  Alcoste  449  ?  Celle  fêle 
était  célébrée  par  les  Lacédémoniens  du  ""  au  16"  jour  de  Métagilnion.  Ce 
culte  se  trouvait  aussi  ailleurs.  Il  coïncidait  avec  la  pleine  lune  qui  passait 
pour  avoir  une  influence  fécondante.  Li  racine  xipv  parait  se  retrouver  * 
dans  cornu.  Le  dieu  est  le  dieu  dc-s  bêtes  à  cornes.  C'était  un  dieu  à  li^te 
de  bélier,  comme  l'original  de  l'Hermès  criophore.  Cette  divinitéavnit  une 
forme  féminine  assimilée  à  la  lune.  On  usait  de  lentes  de  feuillage,  usage 
d'origine  agreste.  Les  jeunes  gens,  tenant  des  pampres,  poursuivaient  uii 
homme  <TT£|j.|ia(it  ncpi5s6s(i.Évov.  Il  y  avait  aussi  des  concours  de  cbanls.  .\  •" 
cette  fête  était  liée  la  légeiKie  d'un  génie  ilhyphallique,  appelé  plus  lard 
Hermès,  qui  ramenait  des  enfers  sa  parèdre  Brirao  ;  le  roi  des  enfers  s'ap- 
pelait Admèle.  C'est  par  là  qu'il  y  a  un  lien  entre  Alcesle  et  les  Carnées. 
Ht  N»  3  Novae  curae  Euripideae  [H.  van  Ilerwerdenj.  Notes  et  correclions  à 
l'occasion  de  l'éiiition  Weckleiii.  K  Ad  Piularchum  [J.  J.  U.].  Sulla  .S,  lire  '* 
Ttpô?  (=6!«)  TTiv  <r«Tpo"ts'«''.  H  Observationes  criticae  ad  Demosthenem  [S.  A- 
Naber].  Sur  la  Couronne,  Ambassade.  H  Ad  Plutarchum  [J.  J.  H.].  Sulla  34' 
xiÀ>.iov  6é«|j.a  ;  Cimon  16  :  è%\  xà?  énaùXEiç.  H  Tacilea  [J.  J.  Ilartman].  Correc- 
tions. H  Ad  Plutarchum  [J.  J.  H  ].  Thésée  6  :  napdvTo;  ïttttjïoov  x«i  CmîJovto. 
t  Ad  Timothei  Persarum  carminis  lyrici  fragmentum  nuper  repertum  [J.  van  20 
Leeuwenl.  Observations.  HH  N°  4.  A'I  Marci  Anlonini  Commenlarios  jj.  IL 
Leopold].  Passages  qui  montrent  l'ennui  d'un  homme  partagé  entre  les 
affaires  qu'il  ne  peut  éviter  et  les  éludes  qu'il  ne  voudrait  pas  quitter. 
Passages  empruntés  ou  inspirés  par  d'aulres  auteurs,  Epictète,  les  stoï- 
ciens, les  cyniques,  etc.  Correclions.  \  Ad  Plutarchum  '[J.  J.  II.).  l'iul.  Sol.  U 
30,  lire  :  (jl^hIiv  i-K3.\i.^îptzt.  f  Tacilea  [J.  J.  Ilartman].  Interpolations  et  gloses. 
U  Observationes  crilicae  ad  Demosthenem  [S.  A.  Naber).  Lepline,  Midienne, 
Androt.,  Aristocr.,  Timoc,  Aristog.  I  et  II,  Aphobos  I-IIl,  Onétor,  Zéno- 
thémis,  Apalur.  H  Aristophane,  Cheval.,  526  [J.  J.  Hartman).  Lire  :  itXr,0(ov 
noT*  èTtai'vo».  P.  L.  *0 


SUÈDE  ET  NORVÈGE 

Rédacteur  général  :  Johann-Ludwig  Heibero  35 

Eranos,  Acta  philologica  Suecana.  Vol.  V,  fasc.  1  et  2  (190,1)  Hemaniues 
sur  les  Perses  de  Timothée  [O.  A.  Danielsson)  (en  ail.)  Art.  critique  des  deux 
éd.  de  Wilaraowitz  avec  de  nombreuses  correclions  et  explications.  ^ 
Quelques  mots  à  propos  de  l'élégie  de  Catulle  sur  la  mort  du  moineau  de  «o 
Lesbie  (en  suédois)  (V.  Huidstorm).  La  note  marginale  des  mss.  bonum 
faclum  etc  (v.  16)  a  certainement  remplacé  un  vers  de  Catulle,  mais  il 
vaut  mieux  laisser  ce  vers  en  blanc  que  d'adopter  la  correction  «  o  faclum 
raaie,  o  raiselle  passer  »,  qui  est  une  absurdité  paleographique.  Il  n'est  pas 
nécessaire  au  v.  12  de  changer  «  illud  »  en  «  illuc  »,  comme  on  le  fait  u 
généralement.  \  Adversaria  Eunapiana  [Id.)  Etude  critique  de  l'éd  de 
Boissonade  (Amsterdam  1822).  D  L'assimilation  des  cas  et  les  locutions  ver- 
bales (Salzwôrler)  en  latin  [Joh.  Samuelsson]  (ail.)  L'assimilation  des  cas  ou 
attraction  dans  les  proportions  relatives,  si  fréquente  en  grec,  est  rare  en 
latin,  où  on  l'a  expliquée  comme  étant  le  résultat  d'une  ellipse.  S.  reprend  •• 
à  nouveau  la  question  et  montre  qu'on  ne  peut  pas  se  contenter  de  celle 
explicalion  pour  tous  les  cas.  Il  étudie  ensuite  la  formiUion  1 1  la  nature 
des  locutions  verbales  (Salzwôrler)  qui  ne  sont  pas  propres  au  latin,  mais 


220  1Ç03.  —  SUISSE. 

se  rencontrent  dans  toutes  les  langues  iiido-européenucs  et  dont  il  est 
difficile  parfois  de  dire  si  elles  forment  une  proposition  ou  constituent  un 
mot.  H  Quae^liones  Sophocleae  [K.  Lôschboru].  Corrections  proposées 
pour  Aulig.  478,  1.  èn7tpéTtei.S91  opwnsv;  592,  çeîo-avT'im  ît^iJiaut  jtfc-reiv.  606-608 
5    1.  TtavâXuToi;  pour  TtavToyripMC  A.  EnaNDBR, 


SUISSE 

tO  Rédacteur  général  :  .T.  Lk  Collthe. 

Anzeiger  fur  Sobvireizerische  Alterthumskunde .  N.  F.  Vol.  V. 
19o3/4,  n"  1.  Trouvailles  archéologiques  dans  les  cantons  de  Saint-Gall  et 
d'Appenzell  [J.  Ilelerlil.  Suite.  Monnaies  à  Kempraten  et  à  Gubel.  Inscrip- 

15  tion  à  .Tona,  etc.  f  Les  fouilles  de  la  société  des  Antiquaires  de  Brugg  et 
environs  à  Vindonissa  en  1902  [Edm.  Frôhlich|  1  Constatation  à  Windisch 
d'une  ancienne  route  qui  se  compose  de  deux  routes  superposées.  Aucune 
trouvaille  ne  permet  de  conclure  que  l'une  d'elles  soit  romaine.  2,  Fouilles 
à  l'E.  de  rétiiblissemenl  de  Kônigsfelden.  Murs  de  largeurs  diverses.  Briques 

20  légionnaires  de  forme  curieuse.  3,  Tombeaux  sur  la  route  d'Aarau  à  Bru-rg, 
appartenant  au  grand  cimetière  à  l'O.  de  Vindonissa,  urnes.  4,  Fouilles 
d'un  ensemble  de  bâtiments  à  la  KIosterzelg.  Découverte  d  une  grande  cour 
carrée  de  12O0O  mètres  carrés  entourée  à  l'O.  et  à  l'E.  de  deux  murs 
parallèles,  auN.  et  au  S.  de  trois  murs  parallèles.  Ces  deux  côtés  présentent 

î5  une  série  de  chambres  de  grandeurs  différentes.  A  remarquer  le  voisinage 
de  l'amphithéâtre  et  la  ressemblance  avec  la  caserne  des  gladiateurs  de  Pom- 
péi.  H  Communications  des  musées  suisses.  Lausanne.  Acquisition  de  la 
collection  de  Mallet  renfermant  entre  autres  deux  urnes  avec  relief,  origi- 
naires du  pays  et  remontant  au  i"'  siècle.  ^  Sur  la  question  de  la  fabrication 

30  de  la  poterie  romaine  en  Ilelvétie  [A.  G].1f  Trouvaille  à  BoUodingen  (Berne) 
dans  un  établissement  romain  d'une  petite  constructiou  en  pierre  renfer- 
mant des  os  d'auimaux  [WiedmerJ.  IfU  N»  2  et  3  Trouvailles  archéologiques 
dans  les  cantons  de  Saint-Gall  et  d'Appenzell  [J.  Heierli].  Suite.  Décou- 
vertes à  Kastels  près  de  Mels  d'un  refugium  antérieur  à  l'époque  romaine 

3»  avec  quelques  antiquités  romaines.  I^a  Porte  Romane  était  une  fortification 
romaine  près  de  Hagatz  entre  la  colline  qui  supporte  la  ruine  de  Warten- 
stein  et  celle  de  Saint-Georges.  %  Aventicensia  111  (voir  ci-dessous  Associa- 
tion pro  .\ventico  Bull.  n°  vin).  Contrairement  à  l'avis  de  de  Molin,  l'auteur 
voit  dans  le  groupe  en  ivoire  de  gladiateurs  trouvé  récemment,  des  Stantes 

w  missi,  c'est-à-dire  des  adversaires  d'égale  force  dont  aucun  n'a  pu  vaincre 
l'autre  et  que  le  peuple  a  renvoyés  «  invaincus  ».  Ce  doit  être  un  couteau 
fermé,  qui  doit  remonter  à  la  fin  du  n»  s.  ou  au  commencement  du  m*, 
époque  de  la  grande  vogue  des  secutores  et  des  rétiaires.f  Fouilles  romaines 
à  la  Ciistorei  à  Coire  [F.  Jecklin].  Construction  rectangulaire  flanquée  à 

45  l'O.  de  deux  absides  et  à  l'E.  d'un  petit  bâtiment  carré.  La  construction 
primitive  date  de  l'époque  romaine  et  a  été  détruite  par  un  incendie.  Du 
temps  des  Romains  elle  a  été  rebâtie  avec  des  changements  dans  la  dis- 
tribution. L'absence  de  toute  arme  et  presque  de  tout  mobilier  prou- 
ve que  les  Romains  ont  quitté  le  bâtiment  spontanément.  Dans  l'époque 

50  franque,  il  a  été  habité  et  on  y  a  apporté  des  changements  ;  c'était  proba- 
blement un  palais  ;  le  lieu  portait  dans  le  moyen  âge  le  nom  de  Palazzol. 
Il  a  été  finalement  détruit  par  le  feu.  \  Fouilles  au  double  castel  romain 
de  Zurzach.  ^  Trouvaille  à  Genève  d'un  autel  domestique  avec  l'inscriplioa 


ASSOCIATION   PRO   AVENTICO.  221 

VIRILIS.  V.  V.  S.  L.  M.  ^  Découverte  de  conslruclion  romaine  à  Dullikeu 
(Soleure)  ITatarinofTl.  Lecture  nouvelle  d'inscr.  latines  de  Baden  et  de"^ 
Nyon.  Les  potiers  de  l'Helvélie  se  servaient  du  timbres  syllabiquei'.  H  Trou- 
vailles diverses  dans  la  Haute-Argovie,  spécialement  a  lukwil  où  se  trou- 
vait un  établissement  romain.  UH  N°  4  Trouvailles  archéologiques  dans  les  i 
cantons  de  Saint-Gall  et  d'Appenzell  [J.  Ileierli].  Suite.  Existence  d'un 
castellum  romain  entre  Vilters  et  Ragaz.  Belle  balance  romaine  avec  un 
silène  comme  poids  trouvée  en  1837  au  S.-E.  au  hameau  d'Edliswil.  Route 
romaiue  près  de  Wallenstadt.  Ëtablisssement  romain  à  Weesen.  | 
Les  fortillcations  romaines  sur  le  Rhin  depuis  Mumpf  jusqu'à  Kaiscraugst  10 
[Burkarl].  Aux  26  endroits  depuis  le  lac  de  Constance  jusqu'à  Bâle  où  ont 
été  trouvés  des  restes  d'établissements  romains  (cf.  Anz.  Vol.  I,  p.  237-24S) 
il  faut  en  ajouter  plusieurs  entre  Mumpf  et  Kaiseraugst,  entre  autres  1»  près 
de  Mumpf  (mansio  ou  station  postale)  ;  2°  près  de  Wallbach  (fortillcations  et 
constructions  diverses)  ;  3»  «  Unter  der  Halde  »  (poste  militaire  et  route)  ;  4°  i» 
Stelle  (poste  près  d'un  débarcadère  sur  le  Rhin)  ;  K»  Poste  vis-à-vis  du  llôsli- 
graben;  6"  Tour  importante  au  Falirgraben  ;  7»  Kjburg  (refugium  celtique 
auquel  les  Romains  ont  ajouté  une  tour  et  des  murs];  8»  Poste  vis-à-vis  de 
Riedmalt;  9»  Tour  romaine  de  Pferichgraben  (construction  remarquable  par 
la  présence  de  six  petits  canaux  dans  la  maçonnerie  des  fondements;  M 
épaisseur  des  murs  2™  2).  Cette  tour  a  été  découverte  récemment  :  il  faut 
y  joindre  le  castrum  qui  devait  s'élever  à  Rheinfelden  a  l'endroit  où  l'on 
voit  l'église  de  Saint-Martin  et  une  localité  à  l'O.  de  Rheinfelden  où  devait 
se  trouver  un  établissement  romain,  t  Los  fouilles  de  la  Société  des  anti- 
quaires de  Brigg  et  environs  à  Vindonissa  en  1903  [Frohlich].  Etude  du  i* 
terrain  à  l'O.  du  grand  édillce  découvert  à  la  Klosterzelg.  Petites  fosses 
maçonnées.  De  ce  côté  la  ville  de  Vindonissa  était  bornée  par  l'amphitheitre 
et  la  soi-disant  caserne  des  gladiateurs.  H  Deux  fragments  de  coupes  de 
verre  romaines  [0.  BohnJ.  Appartiennent  aux  musées  de  Zurich  et  de 
Berne.  La  première  présente  les  lettres  CLOSAE;  les  lettres  CLOS  sont  la  '" 
lia  d'un  nom,  AE  doit  être  l'abréviation  de  œqua.  11  se  rapporte  aux  jeux  de 
cirque.  Le  second  représente  deux  paires  de  glndialeurs.  L'inscr.  doit  se  lire 
[PetraijtesPr[ude]sOr[iesCalamusj.1[Renseignementsépigraphiques[O.Bohnl 
Observations  sur  les  petites  inscriptions  publiées  dans  le  numéro  précédent. 
If  Musée  d'Avenches  ;^Jomini|.  Fouilles  à  la  Couchette  qui  ont  mis  au  jour  M 
entre  autres  un  vase  en  poterie  Une,  une  table  de  jeu  pourleludusduodecim 
scriptorum,  avec  un  calculus,  un  fragment  d'inscription.  %  Baden.  Décou- 
verte d'un  bâtiment  de  cinq  chambres  voisin  de  l'ancien  hôpital  militaire. 
Association  pro  Aventico.  Bulletin  n°  VIII  (5  pi.).  Fouilles  et  réfections 
du  Pro  Aventico  1898-1903  (Eug.  Secretan].  Réfection  de  la  muraille  W 
d'Avenches  au  lieu  dit  «  la  Maladeire  ».  Fouilles  aux  «  Joncs  ••  près  le  lue 
de  Morat,  qui  n'ont  révélé  l'existence  d'aucun  bâtiment  important;  trouvé 
une  soixantaine  de  monnaies  romaines,  qqs  briques  et  autres  menus  objets. 
Fouilles  du  théâtre.  Découverte  du  podium  de  l'orchestre  qui  a  permis  de 
délimiter  exactement  celle-ci.  Sou  rayon  n'était  que  de  10"  3u  ;  le  mur  de  is 
scène  avait  une  quinzaine  de  mètres.  Canal  d'égoût  traversant  l'orchestro 
dans  une  direction  perpendiculaire  au  mur  de  scène.  Chapiteau  de  colonne 
d'ordre  composite,  peu  artistique,  mais  unique  en  sou  genre.  Mur  intérieur 
de  la  scène  ;  la  façade  est  détruite.  Cinq  dalles  des  gradins.  Grotte  arlltl- 
cielle  au  milieu  du  podium,  constituant  un  problème  non  encore  résolu.  M 
Monnaies  et  objets  divers.  \  Fouilles  des  particuliers  1898-1902  (F.  JorninlJ. 
Trouvé  à  la  Couchette  une  bague  en  argent,  un  petit  instrument  de  potier 
en  serpentin  (unicum),  un  égouttoir  en  terre  rouge,  deux  chandeliers  en 


222  1903.  —  SUISSE. 

terre  rouge.  ^  Le  groupe  des  gladiateurs  [A.  de  Molin].  Petit  groupe  d'ivoire 
d'une  hauteur  de  0,13="»  représentant  un  secutor  et  un  rétiaire.  Ce  dernier 
a  le  type  nègre.  Il  lient  de  la  main  droite  le  cimier  du  casque  de  son  ad- 
versaire, de  l'autre,  il  élreint  la  main  de  son  adversaire  qui  lient  une  épée- 
6  Une  lame  de  fer  est  adhérente,  il  est  problable  qu'il  devait  y  en  avoir  une 
seconde.  L'objet  devait  faire  partie  d'un  meuble  ou  être  «  à  la  fois  uu  mo- 
nument honorifique  et  une  réclame  que  les  entrepreneurs  exhibaient  au 
bout  d'un  bâton  avant  la  représentation.  »  Le  monument  doit  dater  de  la 
première  moitié  du  ii*  siècle.  If  Inscriptions  de  la  Concheite  Jomini   [W. 

10  'Wavre]<cf.  Anz.  1902-03  n»  2  et  3  R.  d.  R.  27,  259,  35>.  Le  fragment  INV 
qui  figurait  à  la  3"  ligne  de  la  première  inscr.  doit  être  écarté  et  rapporté  à  la 
seconde.  Retourné,  il  peut  présenter  le  mot  DANT.  Restitution  de  l'ins- 
cription 36  du  «  Guide  au  Musée  »  (42  Hagen)  qui  présente  de  certaines 
analogies  avec  la  5»  des  inscr.  nouvellement  découvertes,  L'inscr.  36  du 

15  «  Guide  »  n'est  pas  une  épitaphe,  mais  une  inscr.  honorifique  mentionnant 
une  schola  élevée  eu  l'honneur  d'Oiacilius  Sabiuus.  Celle  schola  se  trouvait 
dans  la  Couchette  Jomini  et  non  à  l'endroit  figuré  sur  le  plan,  f  Catalogue 
des  médailles.  Second  suppl.  1898-1903  [L.  Martin].  300  uouv.  monnaies  ;  plus 
des  deux  tiers  sont  postérieures  au  milieu  du  iii*  s.  ap.  J.-C,  dont  40  de 

2(t  Gallien,  50  de  Tetricus  père  et  fils,  45  de  Claude  IL  J.  L.  C. 


TABLES 


REVUE  DES  REVUES 


—   TABLE  GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES 


Les  indications  suivies  de  l'astérisque  désignent  des  études  sur  des 
passages  isolés  dans  les  auteurs.  —  Chaque  chiffre  peut  noter  des  articles 
consécutifs  sur  un  même  sujet.  —  Les  comptes  rendus  d'un  même  ouvrage 
ne  sont  pas  tous  relevés  ;  on  eu  pourra  dresser  la  liste  avec  le  nom  do 
l'auteur  et  les  références  de  la  troisième  table.  —  L'abréviation  suiv.  signale 
généralement  des  articles  non  consécutifs  sur  un  même  sujet  dans  un 
même  recueil. 


Abyssinie  113.19. 

Académiciens  39,39. 

accent  gr.  151,28.  183,24. 

Achrida  4,4. 

Acron  22,2.  79,26. 

Acta  martyrum  10,49.  140,35. 

Adamantius  42,29. 

adjectif  gr.  151,13.  —  lai.  10,.30. 

adverbes  lat.  43,31,  111,37. 112,31.  115,33. 

187,15.19. 
Aemilius  Probus  38,5. 
Aetius  d'Amida  40,26. 
Aelna  :^5.41. 
Afiinue  25.27.  27,30.  32,12.  46,8.  68,1. 

122,49.  135,47  suiv.  142,13  suiv.,40 suiv. 

151,45  suiv.  209,44.  210,24. 
Aglaosthène  217,15. 
Agriculture  126,10. 
Alain  de  Lille  134,47.  189,38. 
Alcée  113,21. 
Alciphron  79,18*. 
Aldhelm  10,6.  81,15. 
Alexandre  d'Abonoticlios  !  13,10. 
Alexandre    le   grand  4,10.   28,45.   79,23. 

212,5. 
alexandiine  (littérature)  193,7. 
alphabet  gr.  129,8.  —  lat.  211,29. 
Ambroise  24,14.    39,29*.    48,19.    109,36. 

140,12. 
Ambrosiaslre  109,29.  164,40. 
Ammien  Marcellin  8,44.  9,23. 


Ampelius  87,12. 

Andocide  21,21.  133,19. 

anthologie  gr.  24,35.  78,10.  106,29*.  174,1. 

—  lat.  76,50.  81,15.  161,8.  —  lat.  épigr. 

111,1. 
Anliphon  40,10,  113,43, 
ANTIQUITES  64,40.  71,48.    72,4.  74,21. 

96,1.   137,40.    —   gr,   57,32.   75.12,14. 

96,9     103,51,    123,13,48.    196,38  suiv. 

216,2  suiv,  —  rom.  20,26,  23,7.  51,35. 

88,7.  94,49,  95,28.   111,28.  123,53.  163, 

47,  167,15,21.  215,4i  suiv. 
Antoninus  Liberalis  40,45. 
Apocryphes  du   N.  T.  8,45.  23,4.  25,25. 

58,16.  92,22.35,  163,41.  164,5.  165.31. 
Apollodore    5,24.    23,40.    93,38.    162,20, 

176,53. 
Apollon  40,33,  81,26.  181,51.  191.,«. 
ApoUonii  régis  tyrii (historia)  42,35.  92,9. 
Apollonius    de    Hhodes  92,15,50.    94,46. 

130,18.  161,38.  ia3,48. 
Apollonius  Dvscole  86.1,  151,28*. 
Apulée  10,53;  30,25.  47,34.  54,34.  110,34*. 

140,41. 
Aralus  79,8. 
Archélaùs  217,16. 
ARC.HEOLOr.lE  19,46. 20.:i5,  21,40. 22,50. 

24,9,43.  26,36.  30,41.  31,35.  44.25  »ulv. 

8:!,3i  suiv.  85,49  suiv.  92,40.  95,20,36. 

118,52.  125,44, 127,50.  139,16  suiv.  141, 

43  suiv.  142,40  suiv.  147,31  suiv.  152, 

5  suiv.  162.28,  179,20.  184,12  suiv.  - 

cbrét.    59,15.    101,27.    102,32.   187,51 


224 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


128,23.  1.30,30.  137,6,28.  143,12.  151,6. 
161,6.  196,1.  209,lt  suiv.,'i4  siiiv.  — 
grecque  4,27.  19,17.  20,49.  21,1.46.  24, 

8.17.  24,26.  2.î,13,i6.  26.15.  32,20.53, 

44..35  suiv.  S7,22,2d.  59,32.46,53.  62,46. 

66,10.  70,40.  74.20.  77,44.  79,45.  81,15. 

82,35,44,50.  95,52.   103,18   suiv  .39.45. 

104.36  suiv.  121,38.  124.31.  127,6  suiv. 

129,12.  133,3,10.  164,16.  166,7.  172,51. 

173,53   suiv.    181,5   .suiv.    191,41  suiv. 

199,12   suiv.   201,1   suiv.   202,49   suiv. 

210,.39  suiv.  —  rom.  19,45.  21,47.  23, 

35.    26,1.   26,30.37.  28,3'5.   29,22  suiv. 

33.26,27.  44,25  suiv.  54,40  suiv.,36,48. 

63,6.  72,5.  79,39.  82.52.  104,10,50  suiv. 

115,2,11.    119,18   suiv.    121,41.    126,7. 

127,1,45.    134,52.    135,18   suiv.    1.39,28 

suiv.  111,19  suiv.  34.  173,15.20.  208,2J 

suiv.,51  suiv.  210,39  suiv.  212.31  suiv. 

220,12  suiv.  221,40  suiv. 
Archiloque  113,28. 
Arcliimècle  17,30. 
Art/entineiisis  (anonymus]  160,4.  167,40. 

169,13. 
Arisloplian»   25,8.    88,20.    92.17.    132,10. 

1.34.4.    162,22,23.    192.27.    213.10.    — 

Ach.  57,18.  76, 19*.  121,.31*.  181,31-.— 

Ass.  81,2.126,43.  181.31*.  —  CAeu.  23, 

29.  57,18.  124,14*.  181,31*.  185.7*.  186 

22*.    219,29.    —     Gren.    181.32*.    — 

Guéfies  181,32*,  —  L-js.  181,32*   218,9*. 

—  Nuées  132,32.   181,32*.   209,40*.  — 

Oh.  23,45.  38,15*.  58  3.  121,33*.  213  20. 

215.53.   —    Plut.    218,19.   —    Thesm. 

174.50*.  181,32*.  —  scol    218,9*. 
Aristote  8.3.  5,34  suiv.  7,41.  13,44.  60  9. 

68.16    8.3,29.    137,30.    189,40.    194,.36. 

198,30.  217,15.16.  —  Ame  {De  f)  28, 

50.  —  Anim.  hist.  92,52.  —  Alh.  Rep. 

5,15.    11,26.   23,10*.    196,39*.    197,22*. 

216,47*.  —   Caelo  [de)   87,5.  —  Etk. 

Nie.  ISS,U*.  —  llerm. 22,3;.  —  Metaiih. 

195,6.  —  l'h/s.  198,27.  —  l'oel.  83,12 

188,27.  —  l'olil.  160.49.   182.11*.  189, 

21*.  —  ProM.  mus.  149,9.  169,42*.  — 

Rhet.  135,11. 
Aristoxène  25,31.  89,49.  117,25.  190,26. 
Arménie  216,40. 
An.MÉE  22,9.  —   gr.    14,25.  15.3.  —  rom. 

13,26.  14,10.  58,42.79,33.85,4.  123,22, 

25.30,45. 
Arnobe  110,30. 
arpenteurs  rom.  17,24. 
Arrien  170,45*. 
Arlaxerxès  III  195,10. 
Arlémidore  217,15. 
article  76,17. 

Arvales  (chant  des)  110,5. 
Asie  mineure  170,42. 
Asinius  Pollion  9,27.  16,38. 
Astrologie  17,,37.  19,2.  31,20.  121,28.  164, 

43.  173,2.  177,12. 
AsTRONOMiR   17,17.   27,40.  47,25  suiv.  95, 

35.  104,50.  173,46.  174,51. 
Athanase  7,1. 

Atliénée  4,50.  132.52*.  205,17. 
Athènes  25,2.  26,19.  70,35.  128,2.  130,26. 

167,40.  169,21. 


Auguste  21,2.  42,51.    105,12.   186,11.  — 

Monument  d'An.:yre  8,33.  14,31.  16.32. 

.40,48. 
Augustin  7.22.   57.14.   76,41.    111,6,17. 

112,18.  1.35,3,  146.20.  149,24.  161.8. 
Aulu  Gelle  10,10.  11,16.  23,33   .59,37.  70, 

16.  77,42*.  94,1*    126,30*. 
Aurelius  Victor  217,11. 
Ausone  54,34   93.41.  173,3. 
Avienus  172,9.  216,7. 


Bacchylide  144,6   216,37. 

Bacon  (Roger)  163,35. 

liarbarus  Scaliqeri  11,5. 

Basile  7,13.  88,15. 

Bède  61,28.  82,31. 

Bentley  63.31. 

Bernard  Silvestre  189,33. 

betvies  128,3,:«. 

Bible  20,14.  22,6.  26,11.  95,22.  111,53. 
—  gr.  11,38.  1.3,41.  20,46.  22.44.  26.5. 
29,7.11.  33,33.  6J,12.  66,20.  73.35.  170, 
11,14,19,21,28.  —  lat.  9,38.  10.44  suiv. 
11,6.  20,12.  22,5. 

BiBLionriAPHiE  25,47.  94,23.  215,5.  —  an- 
tique 39.i0.  118,32. 

Boècp  22,26.  74,16,43.  76,44.  82,30.  86, 
42.  168,26. 

Boeckh  (Aug.)  24,34.  96,28. 

Botanique  24.6.  28,47.  163.11. 

Byzantine  (Philologie)  22,23.2.3,30.  42,44. 
65,18.  67,12.  82  42.  84,9.  94,30.  95,16. 
99,40  suiv.  109.52.  110,43  124,15.  142, 
53.  157,11.  160.1.  163,47.  174,10,  196,1, 
198,41  suiv.  202,12  suiv. 


Cabires  98,20. 

Calendhier  4,17.  145,15,46.  —  élr.  127,14. 

gaul.  172.2.  —  gr.  82,2.  —  rom.   4,53. 

23,6.  24,25.  69,42,  162.10,  194,52. 
Caligula  14..36.  15,31.  16^ 
Callimaque  20,40.  25,33.  85,40.  214,19. 
Callistrate  59,28. 
Caipurnius  Flaccus  11,16.  54,33. 
Calvus  11,10. 
cartographie  27,.32.  75,16. 
r.assien  168,5. 

Cassiodore  168,6,23.  169,4.35.48,  217,29. 
Caton  86,13.  —  Aqr.  10,40,  25,22,  79,8. 

217,18.  ^         .     .       .     .       , 

Caton  (Pseudo-)  86,47,  120,41. 
Catulle  10,38.   11,14.  39.9*.   63,46.  79,7. 

85.41.  89.41.  131,47.  169,42*.   186,27*. 

218,25    219,40.  -  (mimographe)  22,49. 
cauchemars  3,9. 
Celse  (jur.)  97,31. 

celtique  141,53.  158,34  suiv.  163,17. 
CÉRA.MIOUE    122,32.    125,52,    140,28    suiv. 

170,49.  —  gr.  19,5.  29.36  suiv.  45.48. 

101,44  suiv.  128.47.  129.12.  133,8   191, 

47    192,1.  193,12.  198,23.  201,1.  214,6. 

—  rom.  54,43  suiv.  98,45.  171,14.  220, 

30  suiv. 


I.    —   TABLE   GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES. 


225 


César  10,11, 15,7.  25,24.  26,44.  21,36.66, 
22  suiv.  82,14.  83,7.  185,11.  188,40.  - 
B.  C.  208,15*.  —  B.  0.  88,19.  94.20. 
111,.'Î0'.  159,1.  163,15'. 

César  (Hseudo-)  :  Bel.  afr.  9,49.  151,45. 

—  Bel.  hisp.  9,35.  10,48. 
chaînes  68,4i. 
Chalcidius  27,19.  77,35. 
Charisius  94,1. 

Chariton  74,40.  184,32*. 

Chiruroie  38,46. 

Christianisme  19,8.  26,27.  33,22.  35,46. 
151,51.  164,25.28. 

Chroniques  84,31. 

Chronolooie  104,52.  145,15. 

Cicéron  20,23.  24,51.  26.50.  71,46.  89.41. 
126,37.  133,3.  163,31.  167,49.  —  Dis- 
cours 19,3.  22,37.  31,18.  50,49  suiv. 
113,51.  185.27.  -Dei.  126.46*.  —  Leg. 
Man.  144.31.  169,29*.  —  Mil.  126,28', 
46*.  —  Mur.  22,16.  92,4.  —  Vkil.  19, 
50.  24.52.  39,24.  —  Bah.  167,26.  — 
Sest.  114,19.  —  Sul.  72,24.  —  V'ir. 
126.26*.  185,42*.  188,50.  —  Lettres 
3,22,36,50.  l.S3,40.  —  Alt.  189,1  T.  — 
Fam.  39,10*.  .39,22.  73.5*.  110,31*.  217, 
34,48.  —  Philosophie  50,10  suiv.  91,34. 

—  Diu.  111,29*.  —  Fin.  114.43.  — 
Leg.  76,37*.  —  Nat.  D.  8,.39.  214,51. 

—  Off.  21,5.  1&9.2i*.  —  8e/i.  65,49. 
74,39*.  87,25.  134,48.  —  Somn.  86,20. 

—  Tim.  93,28.  —  Tiisc.  74,.36.  114,44. 

—  Rhétorique  27,12.  55,31.  65,11.  84,4. 

—  Br.  133,24*.  205,17*.  —  De  Or.  80, 
12.  86,15.  —  Inu.  76,41.  —  Or.  31,25. 
47.42.  96,10.  169,9.  189.30.  204,42. 

Cicéron  (pseudo-)  90,12. 

circoncision  73,13. 

Claudien  134,47.  189.38.  217,34. 

Claudius  Herinerus  161,2. 

Clément,  d'Alexandrie  33,45.  37,14.  57,45. 

103,16.  164,11. 
Clément  de  Home  .35.28.  103,6. 
Code  Justinien  110,3d*,42*. 
Collulhus  85,31. 
Coluraelle  21.24.   159,16.   183,16.    195,4. 

204,52. 
comédie   gr.   21.4.   54.27.   132,52.  1.33,1. 

169,21,39.  176,37.  213,10. 
conjonctions  gr.  21,48.  69,49.  —  lut.  9,46. 

110,36. 
Consentius  217,27. 

Constantin  60,34.  140,2i.  144.37.  209,9. 
Constantin  Porphyrogenète  91,10. 
Constantinople  21,17.  23,30. 
Corinne  145,.38. 
Cornélius  Ceisus  95.10.  104,27. 
Cornélius  Lentulus  Giietullcus(Cn.)  111,20. 
Cornélius  Nepos  38,12.  88,43.  214,45.  217, 

33. 
CorniRcius  54,33.  217,29. 
cosmologie  168,33. 
Cratès  de  Malles  2)3,49. 
Cratinus  13,43.  37,51'. 
Crète  64,2.  83.50.  125,32.   142,9.  144,42. 

174.29.  180,31.  181,35.  192,1.  212,31. 
Critias  62,50. 
Critique  vgBB.\LE  127,23. 

R.  DE  pBiLOL,  —  Revue  des  Revues  de 


culte  des  empereurs  el  rois  4,13.  76,8.  84. 

26.  139,40. 
Curtius  (Ernstl  21.18. 
Cypre  36.17.  127,48. 
Cypriaques  74,28.  75,10. 
Cyprien  9,51.  10,25.  161, .34.  163,28.  215, 

18.  -  (poète)  8,29.  -  (pseudo-)  9,51. 


Damascius  168,30. 

Dante  ia3,33.  184,40. 

Dares  10,1. 

déclinaisons  :   form  s   gr.  151,14.  —    lat 

24,10.   126,36    ia3,2(J,  -   syntaxe   er. 

130,  13,17.  170,21.  -   lat.  9,12.  10,13, 

31.  27,24.  112,25.  133,40. 
Delphes  19,42.  20,33.   198,52.  199,31,41. 

200,4. 
Demetrius  58,46.   129,50.  160,41.  183.30 

184,52. 
Démocrite  79,9. 
Démographib  15,23.  16,6. 
Démoslhène  44,35.   69,30.   70,23.  72,19. 

73,50*.  91,51.  110,18.  112,35*,37.  185, 

9*.  186,24*.  218,6*,28-.  219,16* ,27*. 
Démosthène  (oculiste)  40,24. 
Denys  d'Halicarnasse  129,46. 
Denys  l'aréopagite  7,30.  103,7. 
Dicéarque  217,16. 
Dichys  86,30. 
Didyrae  74,4. 
Didyme  (pseudo-)  11,27. 
Dinon  214, 43. 
Diodore  de  Sicile  5,28.  37,^.  60,21.  77, 

41.  ia3,42.  170,46*.  216,18*,  217,45. 
Diodore  de  Tarse  23,46.  173,47. 
Diogène  Laërce  56,28.  194,27. 
Diomède  168,45*. 

Dion  Cassines  25,9.  6.3,7*.  107,22*,  198,22. 
Dion  Chrysostorae  7,17. 
Dionysos   110,24.  113,25.  145,12.  193,28. 
Diophane  217,18. 
Dioscoride  10.11.  29,5.  59,22. 
Diphile  205,15. 
Dirae  96,4. 

Donat  23,20.  162,53.  217,22. 
Dracontius  81,11. 
drame  217,5. 
DHOIT  4.1.  23,15.  32,28.   —  gr.  12,46. 

13,11  suiv.  —  rom.  18.43,44.  23,7.  31, 

18.  .33,-34.  31,36.   62,11.  67,44.  80,41. 

82,25.  90,15.  97,11  suiv.  111.2.25.  122, 

1.  122..35.  159,45.  162,42.  164,43.  i66,h. 

190,16,18.  216,2.  218,53. 


écriture  154,3.  172,1. 

Egypte  4..34.  12,1  suiv.  15,23.  19,16.  25. 
37.  26,53.  27,1,  31,25.  80,49.  81,22,31». 
84,7,27.  103,51.  108,51.  125,2.3.  147,31 
suiv.  l.-.6,41.  1.57,40.  I.">9,.t3.  160.10. 
162.20,32.  Ity.iy.  164,52.  165.1.  166, 
51.  168,32.  172,14.  180,47.  182,2. 

élégiaques  21,1.  91,19.  —  lat.  69,8.  138, 
48    186  39 

Eleusis  162,6.  165,14,  24,33.  184,6. 

1903.  .X.WIII    -  15 


226 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Elien  21,36. 

Empédocle  90,36.  198,35. 

encliliques  lat.  8,33.  11,4. 

Ennius  11,16.  33,18.  217,18. 

Ennodius  11,16.  31,52. 

EphiaHès  3,9. 

Ephore  215,16. 

Ephrem  (saint)  19,48. 

Epiclète  34,28.  163,37.  182,44.  219,24. 

Epicure  71,27. 

Epidaure  19,44.  82,50.  123,8. 

El'lGKAPHIE  chrét.  10,46.  1.36,38  ,48. 
1.39,19  suiv.  M6,45.  147,19.  150,14. 
157,1.  177,24,35.  184,40.  196,46.  198, 
36.  —  grecque  13,3,36.  17,49  suiv.  19, 
42.  22,52.  23,23.  35,13.  36,4.  .37.53. 
38,2.  39,46.  59,49.  71,6.  77.46.  80,19. 
34.  81,32,39.  95,42.  104,41  suiv.  109,48. 
122,52.  123,35,10.  124,4,6.  125,49.  127, 
31.  128,28,42.  136,27.  139,30  suiv.  I'i3, 
5  suiv.  168.7,41.  169,22.  172,31.  17'i.'24 
suiv.  180,35  suiv.  182,51.  184,24,  191, 
26.  198,52  suiv.  201,10  suiv.  204,20.  — 
latine  27,6,29.  27,35.  29,18.  38,5.  54,42 
suiv.  59,36.  62,40.  67,1.  70.35.  75,49. 
76,25.  77,46,51,  78,.31,  79,36.  80,2,25. 
81,43.  88.4-2.  111.6,23.  119,23  suiv.  123, 
18.  123,46  124,10.  128,11.  1.34,50  135, 
18  suiv.  139,26  suiv.  143,6.  172,21. 
173,14.  177,22  suiv.  196,43  suiv.  208,27 
suiv.  210,18.  211,18  suiv.  215,51  suiv. 
220,14  suiv.  2i2,9. 

Epiménide  20,15. 

Epiphaiie  18,33. 

épistolaire  (genre)  3,19. 

épopée  gr  19,12. 

Erasme  58,28.  66,32. 

Eratostliène    77,52.    79,9.    86,21.   217,17. 

erotique  21.4. 

Eschine  137,45. 

Eschyle  186,21*.  187,11*.  —  Aij.  122,27. 
125,48.    173, 15.     184.29*  ,31*.    191,26.* 

—  Chaeph.  24,20.  40,51*.  181,51.  — 
Eum.  40,51*.  —  Orestie  21,32.  137,21. 

—  ferses  21,10.  96,46.  117,43.128,18*. 
190,22.  207,34*.  —  l'rem.  44,52. 
185.30.  aOi,40.  205,51*.  —  Sep<.  27,41. 
80,53'.  91,4,31.  117, 4i.  190,22.  214,40. 

—  Supp.  26,37.  117,43. 
Esope  62,40.  130,37. 
Espagne  15,36. 

Estleune  (Henri)  23,1. 

Eùenne  de  Byzance  25,20.  77,36. 

Etrusques  8.25.  10,22.  18,21.  20,6. 127,14. 

167.6.  204,50. 
Etv.\iolooie  44,2.  —  gr.  4.3.50.  119,42  suiv. 

lat.    44,8,    78,29.    99,5    suiv.    118,13. 

129  27. 
Euclide  37,3.  38,16.  39,32.  47,29. 168,27. 
Eudoxe  5,4. 

Eugène  de  Tolède  81,12. 
Eugippius  78,32. 
EumOne  75,20. 
Euuape  219,44. 
Euphorion  208,3. 
Euripide  20,17.   24,48.   68,8.   75,2.  80,5. 

87,16*.  122,21.  171,43.  172,22,44.  219, 

14*.  —  Ak.  20,32.  —  Andr.  201,41.  — 


Bacch.  27,10.  185,37'.  —    Hipp.  91,5. 

133,22*  ,188.35*.  —  Ion  126,22*.  —  Iph. 

Aul.  214,46*.—  Iph.  Taur.  115,47.  —, 

Méd.  24.21.  95,25.    217,46*.   —   Phen. 

5,23*.  20.38.  214,37.    —   Supp.   81,20. 
Eusèbe  74,5.  90,3.  159,47.  163,29.  168,5. 
Eustatlie  77,36,42.  79,9, 
Eutrope  8,15. 
Eutychès  217,27. 
Evagrius  101,48. 
Evhèmère  88,46. 
Exposilio  totius  mundi  91,  20. 


fable  69,40.  119,29.    . 

Fannius  16,44. 

Fastes  37,22. 

Faust  de  vlilève  19,14. 

Kavonius  77, .'i4. 

Festus  lexicographe  11,7*. —  Breti.  8,14. 

Florus     8,16.    56,7*.     110  35*.      123,11. 

217,34. 
FOLK-LORE   26,31.     27,9.    65,1.    73,13. 

77.4.  84,50.  97,39.  103,45.  139,20.  159.8. 

164,22,25.  166,1.  167,11,  170,12.  184,3. 
Fortunat  159,41. 
Fortunationiis  217. .30. 
Frontin  15,20.  26,52.  203,26.  217,.35. 
Fronlon  .3,25. 10,11. 110,39',il*.  111,33,48. 

133,40.  187.47. 
Fulgence  82,31.  194.33. 

G 

Gaius  11,16.  33,27.  98,4.  163,26. 

Galatie  171,5. 

Galiea  39,6.  95,45.  197,16. 

Gallus  30,47. 

Gaule    21,28.    85,31.    107,21,25.  135,    18 

suiv.  140,2  suiv.    141,19  suiv.   46  suiv. 

115,53.    119,3.    152,26.    155,19    158,34 

suiv.   160.15.   170,52  suiv.  177,22  suiv. 

179, 18.  18")  50.  205,28. 
Gautl-T  de  Ghatillon.  189.38. 
GEOlîRAPlIIE  21,29.  22,17.  23,38.  44,18. 

80,31.  170,42.  174,5.  182,8. 
George  Acropolite  25,21. 
Germains  24,5. 

Germauicus  30,27.  77,22,  86,28. 
Germanie  85,1  suiv.  161,5. 
gérondif  113,1,  1.33,16. 
glossaires  lat.  9,52.  10,42.  82,27,  102,47. 

110,8.  134,49.  135,15. 
gnose  60,53.  165,26,37. 
Gonlhier  189,35. 
Gorgias  19,22.  119,1. 
grammairiens  gr.  26,3.  —  lat.  217,32. 
Granius  Licinianus  214,17. 
Gratlius  23,48,73,4. 
GREC  12,43.  17,46  suiv.   19,9,18.  22,52. 

30,30.  33.29.  35,13.  59.49.  65,46.  68,46. 

80.19.  102,44  suiv.  109,53  122,46.131,9. 

174,32  suiv.— xoiv^  12,37.  151,25.  184, 

13,48. 
Grèce  25,53.  54,37. 
Grégoire  de  Nazianze  7,13.  103,4.  131,71. 

167,52.  168,51. 


I.    —   TABLE   GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES. 


227 


Grégoire  de  iNysse  7,8.  28,53. 
Grégoire  le  Grand  209,30. 


Hadrien  59.36.  164,28.  216,10. 

Hannibal  35,20.  70,20.  75,1. 

Hécatée  118,51. 

Hellanictis  148,47. 

Hénoch  20,22. 

Hépheslion  132,10. 

Heraclite  d'Kplièse  18.53.  21,52.  175.3. 

Hermas  (l'asleur  d')  35,29. 

Hermias  19,25. 

llermogène  77.49. 

Ilérodieii  72.52.  151,31*. 

Hérodote  27,9.  54,30.  56,40.  67,18.  73,.33*. 

106,26.    126,29.    147,12.    183,29*.   184, 

24*,32*. 
lléroD  .38,44.  60,4.  141,7. 
Héiondas  21,34.  68,22.  72,47.  73,33.  90, 

26.  106,.36. 
Hésiode   23,2.   23,53.   77,9.  79,7.  130,13. 

186,19*.  207.25*. 
Hésvcliius  18,24.  23,30.  43,15. 
Hésychius  de  Milel  56,31. 
hiatus  gr.  76,17. 
Ililaire  7,3.  10î»,26. 
Hildeîjarde  (sainte)  94,39. 
Hipparque  47,25. 
llippocrate  58,23.  59,24.  77,27. 
Hippolyte  de  Bonne  (saint)  163,.'Î0. 
HISTOIRE  22,31.  24,16.  29,14.  42,24  suiv. 

60,13  suiv.  68,2.  70,21.  91,10.  113,19. 

178,7  suiv.  —  grecque  14,38  suiv.  19,28. 

21,14.  24,5,30.  26,46.  31.1.37,29.  70.1, 

80,28.    112,4.    121,46.    123,1.    1,31,51. 

1.32,32.  169,32.  214,12,48.  215,46  .suiv 

217.43.   —   romaine   5,25.    ri,47   suiv. 

20,3.  24,,38,44.  27,14   3.3,13.  37,19.  54, 

.37.  59,20.   64,26.   65,28.   77,50.  78,49. 

79,39.  80,2.   97,39.   111,6.  138,36.  159, 

51.  163.23.  40,41.  188,30. 
Ilisloria  AugunUi  lO.ii.  126.30*. 
Homère  15,46.   23,27.  24.5.  5i,l  suiv.  64, 

10.  111,15.   160,31.  217,17.  —  question 

homérique  20,7.   22,32,41.   25,7.   27,4. 

39,51.    72,10.     126,14.    167.29.  181, 

25.  —  archéologie  20,21.  28,37.  54,29. 

69,.35.  8.3,52.  9ô,27.  114,45.  193.18,.36. 

—  langue  18.21.  75.30.  76,45.   113,.39. 

130.13.  131,5.  1.32,36.  145,39.  151,35. 
182,21.  186,25.  198,5.  -  métrique  iHfi. 

189.14.  —  Iliade  11,24.  21,43,50.  75.6. 
150,1.184,18*.  186,16*.  216,44*.  —  Od. 
11,28.  23,il.  28,27.  39,51.  58,44.  76,8. 
186,16*.  193,36".  204,45.  218,10.  — 
Hymnes  34,38.  —  scol.  11,24,28.  77, 
16*.  213,49.  216,15. 

Honestus  de  Coiinthe  199,15. 

Hon(]rius  109,8. 

Horace  10,35.  22,46.  26,32.  49,9  suiv.  66, 

45.  73,3.   92,,32.    113,3.    123,3.  188,49. 

217,30.  —  A.  p.  22,47.  115,23.  124,39. 

—  Epîl.  27,20.  39,12.  185,22*.  185,42. 
186,36*.  189,18*,22*.  204,49*.  —  Epod. 
96.12*.  99,14*.  2(6,10*.  —  Od.  16,38*. 
20,30.  23,13.  32,40.  39,11*.  65,44.  132, 


36*.    133,38*.    I85,14*,16*,    186,29,32*. 

187..3.5.  188,41.  189,43*.  —  Sal.  26,6*. 

27,20.  .39,12*.  70,46.  79,13  89,52*.  164. 

37*,38*.  169,30*.  213,27*.  —  gcol,  22,2. 
Hostius  23,12. 

humanisme  20,27.  63,.32.  69,19.  110,10. 
hydraulique  15,20.  27,30.  85,15. 
Hygin  144,19. 
hymne  à  Hermès  11,31. 


Ignace  d'Antioche  21,22.  35,28.  182,46*. 

iutérèt  11,49. 

Isée  40,2.  62,.37.  75,12*. 

Isidore  de  Péluse  21,44. 

Isidore  de  Séville  32,5.  104,22.  159,16. 

Isis  170,49. 

Isocrate  92,1.  97.5.  112,37.   114,11.  116, 

30.  119,1.  184,17. 
Italie  16,8.  22,38,50.  21,44.  25,15.  210,12. 

211,45. 
Italiques  (dialectes)  18,9.  43,30. 
Itineraria  9,52.  91,38. 


Jamblique  113,43. 

Jean  Chrysostome  22,45.  134,31. 

Jean  de  Garlande  189,.39. 

Jérôme  11,8.  .32,15.  7ii,41.  13i,49.  183,32. 

Jordanes  11,17.  75,19.  94,29, 

jeux  191,2,  193,17. 

Josèpbe  16,47.  93,10. 

Juifs  16.3.  26,22.  108,10.  124,15.  164,33. 

177,16. 
Jules  Africain  27,3. 
Julien  de  Laodicée  121,28. 
Julien  l'apostat  7,4.  94,36.  154,37.  157,30. 

164,43.  178,52.  185,10*. 
Julius  Hxsuperantius  2S.47.  86,22.  217,33. 
Julius  Severianus  101,29. 
Julius  Valerius  92.12. 
Jupiter  185,35.  187,2.  188,30. 
Justin  (historien)  115,20. 
Justin  (martyr)  31,3.  74,5.  164,29.  166,44. 
Justinlen  97.45. 
Juvéual  24,21.  26,50.  27.26.  .3.3,25.  31,19. 

60,27.  67.22.  71,18.  95,11.  10i..32.  132, 

30.  164,38*.  —  scol.  9,43.   .3,18. 


Lactance  10,25.  2.5.12.  76,1.  l;»,16.  189, 

46.  —  De  aiie  l'hoen.  217,;tô. 
LATIN  20,37.  109,53.  124,10.  114,.30.  161, 

53.  179,10.  215,4.  —  médiéval  87,.32. 
Léonidas  d'Alexandrie  78,11, 
LEXICOGHAPHIE  59,43,  —  grecque  5.12. 

21,42,  32,49.  39,43.  43,14  suiv.  99,-33. 

110,49.  182,47,  185,40.    187.33.   197.1. 

218,20.  —   latine  8,6  suiv.  37,5*2.  43,21 

suiv.  70,17.  96,10.  188,17. 
Libanius  57,^10. 
ligure  14.3,41.  141,36.  152,32. 
LINGUISTIQUE  17,46  suiv.  19,32,  21.9. 

25,17,38.  26,15,  32,.35.  4.3,14  suiv.  59, 

17.   84,41   suiv.   99,3.   112,14.    113,24. 


ns 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


129,17  suiv.  132,38.  13i,l.  149,42  suiv. 

163,7,53.  167,1  suiv. 
LITTKRATURE    26,35.    27,18.^3.    70,33. 

74,2.    1.33,24.  —  grecque  19,23,35.   24, 

22.  27,a3.  95,23.  120,12   122,3.  -  latine 

i3,19.  14..30.  32,26,  59,14.  62,27.  75,49. 

76,25.  133,51.  158,22.  162,25.  —  médié- 
vale 32,32.  189,27. 
Livius  Anflrooicus  23,19. 
Logia  du  Christ  13,43.  186,26*. 
Longia  83,46.  —  (pseudo-l,  Du  Sublime 

109,51.  129,46. 
Loup  de  Ferrières  134.42. 
Lucain  10,39.  22,48.  23,38.  96,5.  160,21. 

189.35.  2I5,1',26.  217,7.  —  scol.  22,48, 

49.  96  5. 
Lucien  li,50*. 73,41. 74,10. 143,10. 218,14'. 
Lucilius   26.7.  83,46.  89,52.  110,29.  168, 

44.  21.3,27. 
Lucrèce   20,47.  22..36.  69,33.  79,7.  90,52. 

95,48.    133,.38,47.     161,27,44.     ia3,7-. 

189,34.  212,51.  215,18'. 
Lycophron  74,27. 
Lycurgue  (orateur)  21,35. 
Lydus  74,8. 
lyriques  gr.   20,20.  26,18.  95,50.  190,28. 

—  rom.  lis, 50. 
Lysias  38,.36.  73,48*.  81,40.  92,1.  112,35', 

114,11.  218,46. 
Lysippe  191,41. 

M 

Macédoine  29,16.  98,39.  119,9. 

Macrobe  217,33. 

Magie  11,33.  77,6.  174,14.  177,28. 

MagoD  217,18. 

Malte  25,3.  186,13. 

Manilius  40,8,  73,2.  187,38'.  —  (jur.)  80, 

41.  98,8. 
Mandscrits   23,17.    32,22.   81,46.   148,18. 

164,12.    —  gr.   23,49.    31,20.   109,36. 

134,27  suiv.  —   lat.    19,52.  20,41.  127, 

2i.  1.34,25  suiv.  185,25,27.  217,20  suiv. 
Marc-Aurèle  6,16.  110,35*.  219,21. 
Marins  76,33. 

Marius  Viclorinus  10,2.  76,42. 
Martial  9,40'.  24.2.  168,47.  183,18'.  186, 

41'.  194,29.  217,.33. 
Marlianus  Capella  82.31. 
martyrologes  20,9.  103,12. 
MATHEMATIQUES    16,48    suiv.     47,14 

suiv.  108,1.  141,3  suiv.  217,43. 
Mécène  91  ,.35. 
Médeci.ne  130,45.  —  gr.  12,43.  161,46.  — 

rom.  25,16. 
Mégastliène  23,40. 
.Vénandre  11.2.3.  79,9.  197,45. 
Ménécrate  217,17. 
Méphistopliélès  3,17. 
Merobaudes  81,11. 
METALLURGIE  124,3.  143,50. 
Méilon  173,47. 
METRIQUE  19,20.  27.8.  48,2.   —  gr.  19, 

23.   23,,36.  31,31.   34.50.   38,18.  74,24. 

83.45.  117,24.   132,10.  133,.31.   143,53. 

172,22,2i.  189,13.  191,15.  —  lat.  61,19. 

104,17.  123,33.    131,57.    132,12,41,48. 


133.38.  186.29.  187,35.  188,44,46.   189, 
18.  190,5. 

métrique  (prose)  20,23.  78,32,  96,7.  112, 

37.  123,10.32.  168,47.  169,11. 
METROLOGIE   égvpt.    12,15,51.    —   gr. 

146,12.  147,18.   156,4.  —   rom.  159,16. 

205,28.  221,7. 
mirae  31,8.  61,50.  72,40. 
Mimnerme  190,32. 
Minucius  Félix  11,17.  60,6.    123,32.  126, 

27". 
Milhra   23,16.  .33.43.  .34,3.   55,32.  66.29. 

119,47.  143,27,45.  146,15.  164,42.  165, 

53 
mosaïques  55,24.  86.50.    105.11.    125.50. 

128,5.     135,21.     136,27,36,42.     137,2. 

142,28,30.  144,16,42. 
Muratori  (fragment  de)  22,5. 
musées  46,9  suiv.  85.25. 
MUSIQUE  24,48.  84,6.  86,16.  149,7.  161, 

45.  172,22.  191,16. 
Musonius  192,13. 

mystères  165,15.24.  166,31.  193,22. 
mythographes  40,45. 
MYTHOLOGIE  187,4.  —  gr.  34.1.  44,48. 

62.44.  63.42.  70,40.  74,25.  86,27.  35,4. 

103.39.  113,29.  100,31.  200,39. 

N 

Naevius  117,3. 

Nemesius  7,19. 

Nemi  142,3. 

Néophron  13,11. 

Nicandre  134,32. 

Niebuhr  80,46. 

Nietzsche  86,25. 

nombres  4,17.  16,32.  66,12. 

nombres  (gram.)  28,23.  183,25. 

Nonius  Marcellus  30,19.  217,31. 

Nonnus  26,5.  78,20. 

Notifia  diqnilaium  217,28. 

Novatien  25,12. 

numéraux  gr.  13,52.  40,29. 

Nu,MisMATiQUE  13,1.  33,8.  81,2.  84,24.  98, 

16  suiv.  107,5  suiv.  125,22  suiv.  128,51. 

139,17  suiv.  144,51.  153,17.  178,37  suiv. 

191,.33.  195,9  suiv.  201,48  suiv.  —  gr. 

201,22.  —  rom.    56,2.    104,10.  208,32 

suiv  209,6.34.  220,14  suiv.  221,43  suiv. 


Ocellus  (Pseudo)  30,21. 

Oedipe  5,21. 

Olbia  190,50. 

Olympiodore  5,10.  100,25. 

OTO.MASTIQUE  158,35.  —  gr.  27,1.  31.11. 

38,36.  73,32.  77,43.  —  lat.  9,4.  10,42. 

15,13.  18,17.  27,53. 
oracles  chaldaïques  168,28. 
oracles  sibyllins  20,51.  46,32.  159,46. 
orateurs  att.  24,49.  69,49.  83,49.  —  lat. 

54, 32. 
ordre  des  mots  lat.  132,50. 
orfèvrerie   21,16.    27,15.    152,16.   153,4. 

181,15.201,22. 
Orient  19,30.  20,2,50.  22,28.  23,25.  25,5, 


I.    —   TABLE   GÉNÉRALE   DES   MATIÈRES. 


2'i9 


i 


36.26,11.27,7,38.  28,10.  36,8.  63,9,39. 

128.5. 
Orig-'-ne  42.27.  !12,38. 
Origenis  Traclatus  9,51.  10,42. 
Orose  134,51. 
orphiques   26,17.   77,11.   175,15.  183,34. 

184,40   188,nG.  20i.:i8. 
orthographe  l:it   194,29.  212,52.  217,35. 
Ovide  8,37.  10,11.  67,36.  73.3.  92,5.  111, 

15.  214,8".  —  A.  A.  25,3i   63.31.  164, 

3.r.  —  lin:  204.46.  —  Met.  21,7.  .32, 

51.  70,12,53*  90,36.  —  Tr.  90,50.  215, 

2*.  —  (pseudo)  23,48. 


Pacien  115,20. 

Pacuvius  115,46, 

Palaephalos  78,22.  88,13. 

Palécoraphie   lat.   58,25.   114,15.    134,18 

suiv.  183.45.  183,25.  188,17. 
Palestine  26,13. 
panégyriques  110,37.  217,28. 
Papias"  82,27. 
papyrus  11,19  suiv.  19,12.  23,50.  24,40. 

26,48.  39,40.    123.15.  172,14.   188,15*. 

199,7.  200,16.  204,35.  205,3. 
paradoxographes  88,13. 
Parthenius  40,45.  215,3. 
Patras  27,50. 
Paul  (jur.)  73,27.  97,28. 
Paulin  de  Noie  61.33.  104.17.  173,10. 
Paupanias  22.20.  26,19.  157,46. 
pédagogie  10,11.  26,2.3.  114,26. 
Pedo  Alhinovanus  187,18. 
Pégase  ,30,15. 
peinture  81,.3.).  143.38  146,15.  148,4.  165, 

8.  209.16,  211,38.  212,10.  215,48. 
Pelage  159.48. 
Pères  de  l'Eglise  6,52  suiv.  72,28.  92,.35. 

165,30.  205,46. 
Pergame  4.27.  47,4.  125,29.  210,39. 
Perse  2'.,24.  27,5    119.20.  164.37*. 
Pétrone  9,41.  li),51*.  2.3,3.  39,13.  73,33. 

80,24.  99,3.J.  134,12. 
Peutiuger  (tahle  de)  75,17. 
Phéuiciens  23.41. 
Phérécyde  île  Svros  85.47. 
Phidias  127.49.' 
Philaslrius  1(19.46. 
Phiindème  40,43. 
PIlK.Or.OGIE  (HiSTOinE  de  la)  30,41.  64, 

.35.  1.34,42.  148,10.  1S9.27.  217,35. 
PllILOLOniK  (mélanges)  19,53.  21,39.  23, 

22.  24,3.  25,31,51.  26,10.  27,27.  30,49. 

69,53. 
Philon  de  Bvsiince  26.24. 
l'hilon  Iejuif40,16.  9.3,20. 
Philopon  7,31. 
PHILOSOPHIE  3,3  suiv,  27.46.  —  gr.  25, 

48  ,32,8.  51,26.  58,39    198.28. 
Philostrate  21,11.  59,27.  108,2-5. 
Phocylide  25.18. 
Pho.vktique  99  21,  150,6.   161,  22.  —  gr. 

24..33.    44,13.    1.32,40.     150,   26   suiv. 

174.    32.   —    lat.    10,25.   21,31.   23,9. 

71,51.  91,29,  99.18,27.  133,47. 
Photius  65,17.  137,25. 


phrygien  17,  il. 

Pindare  13,43.  ,38,18.  54,31.  57,48.74,24. 

144,2.  20l,:i3,  —  scol.  31,50. 
Pisistrates  27,4. 
Planude  78,18. 
Platon    5.9,34   suiv.    7.42.    24.8.    25.41. 

27,25.  31.13.  6;!,23.  68,17.  87.16*.  97.1. 

112,37.  137,30.  174,51.  I81..34.  1.88,36. 

198,30.    —    Apol.  71,15*.  74,:i5*.  Hi. 

.32.  —  Crilon  114.32.    —    Eulmihron 

122.8.  -  Ladi.  35,,3.  Leg.  22.  14.  74, 
33*.  109,15.  —  Mencx.  122,8.  —  Phé- 
rfon,  6.14.  4«. 12.  75,25.  97.6.  111,31. 
188,12*.  —  PWrf;e  81,40.—  l>hilèbe~S, 
15.    —  Pol.  182,40*.  —  .SonA,   182,40*. 

-  Rép.  19,25.  60,1,  132,37.  133, 
31*.  18'i,2*,34*.  187,13*.  —  T/if'e/.  182, 
40*.  —  Tim.  27,19.  75,42.77,53.  254, 
53.  —  scol.  19.26   27.19, 

Plante  10,13.  22,15.  47,41.  70,4.  88.49. 
95,14.  115,33.  116,44,  144,26.  187,15, 
19.  190.5.  204,48.  216,33  217,36.  — 
As.  80,33.  316,33  —  A'il.  132,5*, 
144.31*.  169.7.  —  Capl.  2i„36.  143,47*. 

—  Cist.  10,51*.  —  Kp.  167,47.  -  Men. 
168,20*.  —  Miles  88,41.  —  Mosl  72, 
23.  130,29.  188.19.  205,26*.  215,50*. 
216,27*.  —  l>ei:sa  110,27.  168,  12*.  — 
Poen.  176,41.1X5,21*.  —  P.ieud.Si.f). 

218.23.  -  St.  1.32,22*.—  rW;i.  129.:{6. 
Pline    l'Ancien    10,21,41,      11,4.     21,12. 

22,24.  77,44*.  85.17.  210,45*. 
Pline  le  jeune    3,25.    25,1.    71,5.   79,27. 

93,46.  110,36.   111,17.   122,38.  133,40. 

183,19*,30*. 
Plotin  165,33. 
Plutarque  16,43.  24.1,51.  88,15.  —  Bioor. 

28,18*.  39,20.  132.32*.  187.35*.  205,20*. 

213.24.  217,43.  219,15*, I7",19*,25.  — 
Mor.  39,19*.  40,42.  78,25*.  191,5. 

fioètes  gr.  161,26. 
'ollux  37,51.  2O3..30. 
Polvbe   11,40.  14,50*.    19,70.  20,-28.  76, 

17.  132,21).   188,38. 
Polycarpe  de  Sinyrne  21.23. 
Polycléte  19.43.  22,27.  171.51. 
Poraponjus  lt0,.'!O. 
Pomponius  Mêla,  10,40.   135,12, 
Posidonius  23,38,  73,4.  211,51, 
préhistorique  29,32  suiv, 
prépositions    lat.     8,;i3.     10,3,7,     11,4, 

111,37.  115,.33.  133,34. 
présocratiques  (philosophes)  161,30. 
Priapea  2IJ5.34*. 
Priscien  82.30. 
Probus  2I7,:«). 
Froclus  74,27.  78,1. 
Procope  35,48.  74,7.  75,2. 
Procope  de  Gaza  7.'26.  217.2. 
pronoms  gr.  77.47.  1.32,20.  2I«,20.  —  lai. 

167,49.  219,47. 
Properce    10,39.   76,5*.    185,18*.   189,1. 

198.9.  217,31. 

prosodie  gr.  78,3.   -    lai.   11,1.  18(,19. 
Prutagoras  207,42.  215,21. 
Protogène  44,43. 

pn.verbes  gr.  11,  3i.  40.29.  102,43.  - 
Ut.  9,d.  10,24.  79,31.88.8. 


230 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES 


Prudence  73,3i*.  185/i6, 

Psellus  169,50.  176,'i2. 

Ptoléméfi  (Cl  )  26,41.  47,25.  75.2i.  174,6. 

Plolémées  11.44.  13,4.  16,20.  146,22. 

PylhagorK  198,32. 

Pvthéas  60,35.  83,26.  216,41. 


Querolus  10,4.  173,8.  217,27. 

Quinte-Curce  92,6. 

Quintilien  71,18.104,31,33.   —  Insl.    or. 

54,33.  133,29*.  183,32*.  216,14*.  217,34. 

—  decl.  mai.  8,43.  75,44. 


RELKJION  5,7.  13,47  suiv.  20,20.  21,8. 
23,34.  57.41.  58,4.  77,3.  84.7.  116,16. 
119,44.  126.15.  128,5,  139,20.  158.9. 
161,25.42.  166,51.  —  gauloise  152,26, 
30.  157.24.  170.52  suiv.  177,31  suiv.  — 
gr.  24,41.  25,44.  26.21,45.  36.53.  45,6, 
43.  48,14.  58,30.  71,20.  78.25.  87,17. 
94,44.  96,32.  11.3,45.  125,14.  127,10. 
128,37  suiv.  166,7.34.  190.50.  219,  1.— 
rom.  24,25,32.  25,43.  96,31.  13 1,11 . 
132.24.  164,22.  214,9.  215,47. 

Rémi  d'Auxerre  26,8.  82.31. 

Rhaban  Maur  189,28. 

rliéteurs  gr.  37,47.  48,29. 

rliétorique  20,42. 27,10. 56,31.  96,6.  207,42. 

Rhodes  24,19.  37,18.  39,30.  40,53.  127,6. 

Uibbeck  (0.)  28.49. 

Rohde  (Erwin)  24,46.  86,25. 

roman  74,43.  84,9. 

Rome  22,18.  25,14.35.  27,48.  63,3.  128, 
11.  142,19  suiv.  155,2,11.  163,25.  164, 
53.  185,1.  196,10.  208.20  suiv.  209,43 
suiv.  210,48  suiv.  215, 4S  suiv. 

Rufin  90,3.  164,30.  168,5,  217,31. 

S 

Sages  (sept)  70,30. 

Saiiuste  9,49.  120.26.  148,13.  213.24.  217, 

29.  —   Cat.  186,45.  —  Ilist.  80,1.   — 

luf/.  183,9*.  186,45. 
Sallu'ste  (pseudo-)  83,4.  90,13. 
Salvien  10,3. 
Sapplio  91,47.  113,21. 
Scopas  191.41. 
Scot  Erigène  'Jean)  189,26. 
Sedulius  61.30. 
Séleucides  191,33.  192,46. 
sémantique  lat.  8,47. 
semaine  4,17. 
Sénèque  7.34.  8,41.  11,17.  40,43.  114,43. 

123,27.170,8,17.  215,2.— /Ipoc. 69  3.70, 

8.  130,42.  —  Dinl   10,37*.  —  Ep.  133, 

40.  218,11.  —  Nai.  q  134,16. 
Sénèque  Iran.  8,37.  35,20.  39,17*.  134,52. 

217,2.3.  -  Med.  183,14*. 
Sénèque  le  rhéleur  9,28*.  54,.33.  125,52. 

168,17.  172,29.  217,36. 
Serenus  217,31. 

Pervius  10,11,23*.  58.12.  217,32. 
Severianus  217,30. 


Sicile  20,16.  28,.32. 
Sidoine  Apollinaire  111,21. 
Silius  Italiens  10,.36.  40,8. 
Simplicins  17,2  suiv.  168,29.  182,43. 
Socrate  5,.34.  suiv.  26,2   29,4.  75,4.3.  108, 

36.  11.3,69.  161,1.  204.19. 
Solin  135,12. 

Selon  23,10.  78,7.  147,7.  185,51*.  190,32. 
Sophocle  22,12.  79,9.  94,34.  —   Ai.  114, 

30.  —  Anl.  31,42.  71,16.  72,.32.  92,28. 

182,29*.  185,53*.  204,24.  214,41.  220,.3*. 

—  El.  31,43.  125.4.  185,52".  —  OEd. 

Col.  31,42.  —   UEd.  H  ,  5.21*.  31,42. 

169,5.  185,7*.  214,41.   —   Pliil.  92,30. 

114,29.  —  fr.  185,36. 
Sophron  72,47. 
Sosiphane  79,19. 
Sotérichos  168, .35. 
Stace  86,45.  —  Silves  37,32.  38,49.  40,3. 

56,16,12.  149,34.  187,39. 
Stohée  48,11. 

Stoïciens  24,27.  63,52.  219,24. 
Strabon  75,20*.  77,36.  143,18*,41.  186,20*. 
Straton  de  Lampsaque  205,1. 
substantifs  gr.  57,40.  —  lat.  47,.37. 
Suétone  8,.33.  37,2S.  58,53.  68.26.  74,50. 

85,17".  126,25*.  170,10.  217,27. 
Sulla  76,.?5. 
syllabisme  18,3. 
Symmaque  3.25. 
Synesius  7,15. 
Syntaxe  84,45  suiv.  —  gr.  24,49.  71,8. 

92,50.    132,25.    —    lat.    24,53.    34,6. 

214,21.  219,47. 
Syrianus  .35.40. 
Syrie  163,22. 


TACHvnHAPHiE  100,45.  146,25,3-1. 

Tacite  8.41.  9,23,50.  10,12.  20,36.  11,11*. 

24,1.  26.20.  52,.39  suiv.  111,1.  131,43. 

159,1.     170,30.     180,2,12.    218,17,50. 

219,18,26.  —  Aqr.    19,27.  68,11.  69,4. 

86  9.   —  Ann.  67,53.  82,19.  126,24*. 

186,.33*,  216,28*.  —  Dial.  21,26.  67,41. 

71,44.  72,1.  74,50.  214,22*.  217,25.   - 

Germ.  9.11.  22.21     24.5.   31.46.  53.43 

suiv.  71,3.  72,14.  74,50.  86,.30.  98,44. 

127,47.  160,42.  164,18.  —  Hist.  56,11*. 

70,14.   78,28*.  87,36.   114,20.    205,45*. 

208,17*.  217,21. 
Talien  91.40. 
tatouage  38..39.  73.32. 
Térence  10,53.  11.17.  24,29.  33.32.  34,31. 

36,21.  45.,31.  47.41.  70,25.  95,14.  115, 

.33.  131,22,27.  132,14.  133,28.  187,19. 

217,31.  —  Heaut.  176.38.   -  Ph.  88, 

17.  —  Scol.  23,21.  162,53.  217,22. 
Tertullieo  9.51.  11,17.  33,6.  160,18. 
Thanatos  103.39. 

théâtre  gr.  22.20,40.  29,4,12.  203,21 . 
Themistius  77,30. 
Théocrite  11,45.  72,46.  79,7.  82,47.  184, 

36*. 
Théodore  de  Byzance  148,44. 
Théodore!  7,29. 
Théodotion  11,41, 


I.   —   TABLE  GÉNÉRALE  DES   MATIÈRES. 


231 


,  Théognis  69,i6.  90,'ii.  1,S7.8/a.  190.29. 

1^  Thédphniste  28,45.  38,27.  79,8.  112,35*. 
IH     217,17. 
'^Thrace  15,42.  157,21.  158,9. 

Thucydiile    21,50.    87,16.    92,50.    93,8. 
114,10.  132,27.  2ir,,13". 

Tibt-re  42.49.  71.31.  82,19. 

Tibulle  120,49.  164,38*.  184,.39.  205,11*. 

Tiinée  217,17. 

Timon  de  Phliunte  26.40,  217,2. 
.^Timnthée  24,11,28.42.  62.36.  79,38.  113, 
^^K     40.  1.30,27.  169,19.  174,19.  176.21.210, 
■>    20,37. 

Tiron  93,53. 

Tite  Live  5,20.  8.28.  9,23.  9.50.  10,8*.20. 

■19,39.  20,53  37,25.  48,33  suiv.  66,32 
sniv,  109,5.  114.19.  126.37.  127,25  133, 
16.51*.  168,1.  183,13*.  185,25.  205.52*. 
21.3,21.  214,18.  216,37*.  —  periochae 
217,35.  —  epitoma  liidana  6,16,  13,42. 
145,36. 
titulalure  impériule  111,6. 
T0P0S0.MASTH1UE  lat,   10,39.   30,11.    172,8. 

173,38. 
IraRédie   gr.    13,11.   34,50.   77,40*.   78,7. 

95,26,:»*.  172,24.  216,50. 
Trogue  Pompée  214,43. 
Troie  33,20. 
Tvrtée  190,32. 


V 

Ulpien  4,51.  81,51 .  82,10.  98,7. 
universités  2i,47.  32,29.  34,26. 


Valère  Maxime  8,3^.  10,8*.  11,13.  76,37*. 

110,6.  111,;«*.  135,13. 
Valerius  Flaccus  39,13. 
Vandales  28,14. 
Varron  22,11.  32,-38.  77,34.  79,7.  —  Rer. 

riist.  10,52*.  38.28.  217,15. 


Végèce  217,35. 

Velleius  Paterculu»  8,38. 

Verbe  :  modes;  formes  gr.  61,31.  1I3..39. 
lt<3,2.  —  liit.  ia3,28.  —  svnt.  61,5.188, 
42.  -  gr.  75,26  76,45.  i:i:i,42.  186,25. 

—  lat.  9.10.16.  .32,10.  71,5.  93,11.  112, 
42.  123,51.  16^.36.  169,16,41.  207,6.  - 
personnes  :  gr.    151.18.  —  lat.    128.11. 

—  Temps  ;  formes  er.  110,16  151,23. 
197,6.  —  svnt.  lat.  30.34.  96,52.  126,46. 
1.30,8.  —  Voix  lat.  110,6. 

Vercingétorix  42,41. 
Verrius  Klacciis  99,1. 
Virgile   11,17.  2.5,10.   32,38.   51,13  suiv. 
86,53.  111,15.  127,45.  162.1.:».  217,(2. 

—  Aen.  2I,:{7.  59,1;*.  90.m.  93,1.  95, 
29*.  122,10.  1.32,53*.  143,2fl'.  169,52. 
18.3,10.  207,44.  2H,13*.  —  Ituc.  X\,:\3. 
36,25.  131,1.5.  161,50  169.42.216.1.3,48. 

—  Georg.  38,26.  78,5:1.  99,14*.  193,22*. 

—  Calai.  119,2.  205,.3:}*.  —  Clris  26, 
50.  187,16*.  —  Moi:  215,3. 

Virgilius  Maro  185.49. 
Vitr'uve  203,30. 


.Xénophane  217,1. 

Xénophon  2:i,l8.  5i,.30.  87,16.  217.17.  — 
Ages.  78,28.  -  An.  69,1.  198,:n*.  — 
A)>ol.  72,18.  —  Ctji:  74,37.  —  Ci/n. 
68,51.  —  De  re  eq.  2:î,.37.  -  IM.  131, 
51.  _  Hier.  Ill.W.  —  Hipp.  110,12. 
—  Me»!.  27,42.  184.32*. 

Xénophon  d'E  ihf'se  39,27. 

Xiphilin  198,18. 


Zenon  (empereur)  4,1. 
Zenon  (stoïcien)  27,44.  109,33 
Zoïle  216,15. 
Zosime  74,7.  101,46. 


232 


TABLES    DE   LA    REVUE    DES    REVUES. 


II.  —  ,TABLE  DES  AUTEURS  D'ARTICLES 


Cette  table  ne  comprend  que  les  noms  des  auteurs  d'articles  origi7iaux 
(les  noms  des  auteurs  d'articles  simplement  critiques  n'y  figurent  point). 


Abalino  (G.)  210,31. 
Abbott  (F.  F.)  53,32.  86,9. 
127,47. 

-  (G.  F.)  183,29. 
Abbruzzese  (A.)  216,40. 
Adam  (Fr.)  77,47. 
Agnel  (Arnaud  d')  173,16. 
Allard  (P.)  53,20. 

Allen  (Sara.)  52,2'i.  186,36. 

188  n 

—  (T.'  Vf.)  183,25.  186,18. 
Allmer  177,32,40,49.    178, 

6. 
Allmann  (W.)  106,22. 
Amatucci  (A.   G.)  215,48. 
Amelung  (W.)  45,38.  156, 

41.  209,2,39.  210,40. 
Ammon  (G.)  54,32. 
Ancona   (Margherita)    215, 

45.  216,20. 
André  (A.)  157,17. 
Andresen  (G.)  86.9.  95,49. 
Antoine  (F.)  123,52. 
Apelt  (Olto)  74,48. 
Arbois  de  Jubainville   (H. 

d')   143,40.   145,46    155, 

20.   158,38,50.   159,4,16 

Arnaud  (E.)  170  8. 
Arnim  (H.  von)  109,51. 
Ashbv    jun.    (Th.)    185.1. 

187,27.  196,10.  210,34. 
Assmann  46,33. 
Ausfeld  (G.)  48,15. 
B.  (F.)  78,.31.  80,2i. 
Babelon  136,33.  144,36,40. 

178,52.  179.17. 
Baensch  (0.)  6,15. 
Baker  (W.W,)  133,1.  187, 

20. 
Baldes  55,39. 
Baldwln  (A.)  128,51. 
Ballentine  (F.  G,)   132,25. 
Ballu  136,40.  137,3  sq. 
Bally  (Ch.)  150,6,26. 
Balsam  (A.)  213,50. 
Barendt  (P.  0.)  50,13. 
Barnett  (L.  D.)  186,1. 
Barlon  (G.  F.)  128,5. 
Bauer  (A.)  81,32. 
Baur  (P.  V.  C.)  127,48. 
Baye  (de)  139,36. 
Bayet  (Ch.)  144,53. 
Beclier  (W.)  62.41. 
Bechmann  82,26. 


Bechtel  (F.)  5,13. 
Becker  (Alb  )  8,43. 
Beis  (N.)  198,36. 
Bekker  (E.  J.)  98,2. 
Bella  (L.)  119.40. 
Belling  (H.)  52.18. 
Bellolli  (A.)  216,36. 
Beloch  (.1.)    11,44.   15,33. 

16,7.  37.29. 
Beneschewitz  98,5. 
Benndorf   (0.)    104,37,50. 

106,47. 
Berard  (0  )  54,19.  145,21. 
Berger  (Pb.)    142,41.    143, 

5.9,36.      144,2,15.27,32, 

48    145,2,18,42.  146,31. 
Ber-sanetU  (F,)  214,47. 
Bertrand  (L.)  136.49.  137, 

10. 
Besnier  (M.)  i58,.S2. 
Bethe   (E.)    40,45.    45,31. 

83,53. 
Beyschlag  (Fr.)  74,34. 
Bickel  (E.)  48,12. 
Bidez  (J.  168.28.  sq. 
Bissing  (V.)  46.38. 
Bizard  (L.)  200,3 i 
BjOrnbo    (A.  A.)  17,17,27, 

37,42. 
Blanchet  (A,)  139,42.  178, 

48. 
Blass  (F.)  5,9. 
Blinkenberg  (Chr.)    126,7. 

127,7. 
Blocli  (Arthur)  123,26. 
—  (G.)  14,31. 
Bobrinskoy  (A.)  157,16. 
Bodensteiner  (E.)  28,40. 
Bodewig  54.47,52. 
Bodrero  (E.)  215,21. 
Bogel  (Th.)  47,38. 
Bijmer  (A.)  63,6. 
Bohn  (0.)  61,7.  221,29,33. 
Boissier  (G.)  148,13. 
Bonnat    (L.)    152,38.  158, 

18. 
Borchardt  (L.)  45,19. 
Borman  (L.),  106,45. 
Bornecque    (Henri)  78,40. 

123,11,32.    168,17.   180, 

13sq. 
Bornemann  (L.)  54,31. 
Borlzelas  (J.  G.)  198,17. 
Bosiinquet    (R.  G.)  181,22, 

32  sq.  182,13. 


Bonché-LecIt-rcq  53,21. 145, 

52.  146.22. 
Bourguel  (E,)    156,4.    171, 

25.  198,51.  199,41. 
Bovs-lievmond  (B.  du)  15, 

20.     "  ' 

Briiunlng  (B.)  83.12. 
Brandi  (Siirauel)  71,17,44. 

76,42. 
Brassiolî  (SI.)  111,26. 
Bréal    (M.)  118,43.     167. 

29. 
Breccla  (E.)  216,4. 
Bréhier    (L.)    99,41.    176, 

43. 
Breuer  (J.)7,34. 
Brooks  (E.  W.)  101,43. 
Brownson  (C.  L.)   131,51. 
Bruckmann  (A.)  80,37. 
Brugmann  (K.)   43,18   sqq. 

41,10,  84,45. 
Brugnola    (V.)    204,45,48. 

208,16.  214,.37. 
Brun  (A.)  170,11. 
Bruns  (Ivo)  51,42. 
Brunsmid  (J,)  108,20 
Bruslon  (C.)  170,22,27. 
Bucciarelii  (L.)  215.6. 
Buctieler  (F.)  79.18. 
BQrgcr  (H.)  36,47. 
Butiner- Wobst   (Theodor) 

14,48  sq.  76.18. 
Burkhard  (Karl)  54,34. 110, 

37. 
Burkarl  221,11. 
Burnet  (J,)  182.34. 
Bury  (R.  G.)  187,14. 
Gagnât   (R.)    135.46.    136, 

23,29.  137,2    139,29,51. 

140,21.51.    144,46.   145, 

29,40.  146,38.  158,31. 
Callegari  (G,  V.)  216.41. 
Callewaerl  (G.)  164,24,29. 
Calonghi  fF.)  216.14. 
Camozzi  (Guido)  214,17. 
Campbell  (L.)  18i.2,.35. 
Cantarelli  (L.)  205,5.  208, 

32. 
Cantor  (M.)  17,13. 
Capek  (J.  C.)  117,44. 
Capel  (W.  C.  K.)   218,11. 
Cardinali  (G.)  214.48. 
Carnoy  (A.)  124,10. 
Cartault  (A.)  169.53. 
Carter  (J.  B.)  127,45. 


II.    —    TABLE   DES   AUTEUKS   D' ARTICLES. 


233 


Castiglioni  (L.)  204,46. 
Cauer  (P.)  62,49. 
Cavaii;nac  (E.)   160.5.  169, 

13. 
Cesareo  (PI.)  214,18.  216, 

16. 
Chaberl  (S.)  l.'?4,I7. 
Chambalu  (A.)  70,8. 
Chapot  (V.)  139,31.  199,20. 
Charitonitlis    (Ch.     Ch.). 

196,53. 
Chartraire  136,7. 
Chase  {G.  H.)  128,20. 
Châtelain  (E.)  14i,19.  146, 

25.  168,3. 
Chénon  (E  )  139,48. 
Christ  (W.l  82.47. 
Church(J.  E.)  10,45.131,3. 
Ciaceri  (E.)  215,46. 
Cima  (A.)   205,18.  206,27. 

215,50.  216,33. 
Claprhoiit  (.1.)  121,42. 
Clerc  (.M.)  172,21. 
Clerraont-Ganneau    143,3, 

14,19,23  sqq.  1 44,9.  145, 

15,49.   146,14  sqq.    147, 

1,19. 
Cohn  (J.)  40,16. 
Colin  (G.)  200,4. 
Collignon    (.M.)   143,16,27. 

145,43.     146,6,44.    147, 

20,43.  152,6.  165,8.  176, 

7. 
Colson  (P.)  154,31. 
Coraparetti    (D.)    109,49. 

204,38. 
Comyn(H.)  182,18. 
Consbruch  (.M.)  83,20. 
Coostans  (L.)  172,18. 
Conwav    (K.   S.)     180,35. 

216.31. 
Conze    (A.)    4,27.    46,36. 

81,25. 
Cook  (A.  B.)  185,35.  187, 

3.  188,30. 
Coroford    (F.    .M.)  188,3  i. 
Cornu  (J.)  8.29.  10,3, 
Corssen  46,13. 
Cosenza  (G.)  204,50. 
Costanzi     (Vinc  )     214,13. 

215,52.  216.22,47.50. 
Cougeas  (S.  B.)  198,18. 
Counson  (A.)  ia3,28. 
Cramir  (F.)  53,6.  85.18. 
Cronerl(W.)  12,29,44.  13, 

11.  .39,39.  78.22.  175,6. 

182,48.  185,40. 
Croiset  (.VI.)    145,39.  147, 

7.  176,21. 
Crusius(0.)  73,31. 
Cserép  (J.)  120,27. 
Cumont  |F.)     102,8.     121, 

27.  124,16.  158,8.    164, 

41.  174,6. 
Curtlss  (S.  J.)  128,6. 
Dahm  (0.)  53,2. 
Danielsson  (0.  A.^  219,38. 
Daokins  (R.  M.)  193,12. 


Dawkins    (R.  M.)    181,49. 

182  13 
Déch<"'letie(.T.)141,.37.  152, 

45.  154,15.  158,10.  171, 

13. 
Deissinann  (Ad.)  63,12. 
Delaraarre  (J.)  168,42.  174, 

48. 
Delattre  (R.    P.)    136,26, 

35. 
Delbrack  (R.)  211,45. 
Delisle  (L.)  135,4.  116,20. 

149,24. 
De-Marchi  (A.)  204,21. 
Demargne  (J.)  2(X),20. 
Demetriadis    (I,.)    198,b7. 
De  Mot  (Jean)  121.38. 156,1. 
Deraoulin{H.)I23,13.  200, 

24. 
Denl(Edw.  J.)  191,  15. 
Dercier  135,28. 
Deubner  (L.> 52,26. 
Dickerman  (S.  O.)  128,29. 
Dickins  (Guy)  193,31. 
Difhl  (Ch.)  174,10. 

—  (Ernst)  78,1. 

Diels    (H.)    43,13.     47,2. 

82,2. 
Dieudoniié  179.4,14. 
Dieulafov  142,48  sq. 
Dillhey  §0,46. 
Diltenberger    (W.)    4,50. 

39,19. 
Dobschutz  (E.  von)  100,16. 

101.49. 
DcirinR  (A.)  65,10. 
Dûrmann  (W.)  48.2. 
Dôrpfeld  (W.)  203,21.  204, 

2,11. 
Domaszewski  (A.  v.)  55.48. 

56.7.  77,50.  78,50.  80,3. 

105,13. 
DOoRe  (M.  L.)  12-;,3. 
Dorez  (L.)  1.35,16. 
Doumic  'R.)  170,31. 
Dressel  (H.)  81.3.  98,17. 
Duchesne  (L.)  209,12.210, 

13. 
Duckworth  182,13. 
Dunham  (M,  E,)  128,43. 
Dunn  (G.)  187,3:i. 
Dussaud  (R.)   153,22.  155, 

Z3.  156,17. 
Dulilh  (G.  1).  J.)  125,2;} 
Earle  (M.  L.)  52,6.  129,9. 

1.32,36.    168,15.    169,5. 

30,41.    182.29.    184,30. 

185,53.   218,13. 
Eaton  (D.  G.)  127,53. 
Ebeling  (R.)  31,50. 
Edmislon    (H.   .I.j    1.32,42. 

i:i3,39.  188,47. 
EgenollT  (P.)  72,52. 
Egger  (0.)  105,20. 

—  (R.)  108,15. 
Eitrem  (S.)  127,10. 

Ellis   (R.)  189.21.  194,.^3. 
Elmore  (J.)  133,51. 


Emerson  fA.)  128,22. 
Endt  (J.)  111,15. 
Enestrom  (G.)  16,51.    17, 

20.23. 
Engelbrechl  (Aug.)  109,40. 
Engelmann  (A  )  38,19.  56, 

16. 

—  (R.)  41,48.  105,10.  15t), 
24. 

Ensor  (E.)  185,16.  18f,32. 

189,43. 
Ermann  (H.)  80,49.  98,9. 
Evans  (A.  J  )   46,41.    180, 

31.  181,35. 
Exon  (Charles)  190,5. 

F.  (Ë.>  179.48. 
Kabia  (P.)  53,16. 
Fabricius  46,24.  56,51. 
Fairbanks  (A.)  128.7. 
Farel  (P.)  170.18,28. 
Favraud  \.\.)  156,18. 

Fay  (E.  W.)  11,7.  129,27. 

130  30 
Fave  (E.  de)  165,38. 
Feis  (Leop.  de)  209,34. 
Ferrara  (J.)  214.8. 
Festa  (N.)  201,24. 
FIck  (A.)  18,21. 
Finàly  (G.)  119,26.  120,1, 

15. 
Fink  (J.)  29,18. 
Fitz-Hugh  (T.).  132,53. 
Fontrier  (A.)  172,43. 
Forrer  (L.)  125,25. 
Forster  (C.)  132,27. 

—  (E.  S.)  181  ,.30. 
Fotheringhani(J.K.)  191.5a 
F«ucart(P.)  145,12. 167,41. 

169,  21,  24. 
Fougères  (G.)  180,9. 
Foviile     (J.     de)     178,45. 

179,10,14. 
Fowler  (II.   N.)    128,    10, 

25,37.  129,5,14. 

—  (VV     W.)  131,15.  185, 
12.  188,39. 

Fox  (II.  B.  T.)  201,49. 
Foy  (W.)  99,25. 
Fraocotte  (H.)  123,49. 
Fries  (C.)  15,47.50,17.62, 

44.63,39.77,3i.85,47.tt3, 

29. 
Frllze  (Edm.)  71,15. 

—  (II.  V.)  45.6,y8,21. 
Krôhllch     (Edm.     220,16. 

221,25. 
Fro.^t     (K.     T.)     191,46. 

10.'i,4. 
FrothinghararA.L.)  127,52. 
Fuchs  (H.)  77..31. 
Kuhr(K.)  19,22.  21,21. 
Funaioli  (G.)  10.13. 
Funck  (A.)  29.31. 
Furtwiingler    82,37,  ii,50, 

53. 

G.  (A.)154,39.  220.30. 
Gabriel  (E.)  204,23. 
aaebeUEd.)  77,42. 


a34 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


168, 

u. 

(Ad.)     207,34, 
(E.    N.)  191,3. 


Gabier  (H.)  98,.39. 
Gaffiot    (K.)     53,23. 

37.  169,17,11. 
Galante  (L.)  217,4. 
Gandiglio 
208,3.. 
Gardiner 
193,17. 
Gardner  (E.  A.)  191,52. 

—  (P.)  191,36. 
Garofalo    (F.   ('.)    139,30. 

206,28.  210.2. 
Cassies  (G.)  171,22. 
Gatti  (G.)  208,31,45.   209, 

24. 
Gauckler  136,15,37  sq.  U7, 

14.  140,14.  146,45. 
Gautier  (E.  F.)  146,50. 
Gayet  (A.)  105,2. 
Geizer    (H.)     4,5.     100,1 

101,45. 
Gemoll  (A.)  5i,.30. 
Gentilli  (Gukio)  217,16. 
Gercke  (A.)  52,22. 
Gerhard    (G.     A.)    62,11. 

73,27. 
Ghiardini  209,40. 
Giambelli(C.,  214,52). 
Gildersleeve  129,47. 
Glotz  (G.).  174,45. 
Glover  (T.   K.)  52,3.  183, 

11. 
Gnirs  (A.)  106,50. 
Goblet    d'Alviella   165,14, 

24. 
Godley  (A.  D.)  182,  22. 
Gœbel  (K.)  61.23. 
Goetschy  135,41. 
Goetz  (G.)  82,27. 
Gohl  (E.l  108,5. 
Gollob  (Ed.)  109,37. 
Gomperz  (Th)  109,16,^3. 
Goodell  (Th.  D.)  131,47. 
Goodrich  (W.  J.)  188,13. 
Goodspeed    (E.  J.)  130,45. 

193,8. 
Goodwin  (W.  W.)  128,14. 
Gouvet  136,27. 
Gradenwitz  (0.)  13,17.  62, 
12.  73,27.  84,28.  97,  37. 
Graef  (B.)  46,46   84,18. 
Graeven  (H.)  85,26. 
Graf  (J.)  107,43. 
Graindor    (P.)    12,3,35,40. 

124,3  sqq.  200,50 
Granger  186,27. 
Gray  (Louis  H.)  18,10. 
Graziani  (Fr.)  205.52. 
Greeo    (E.    L.)   132,20,52. 

1.33,42. 
Greafell   (B.  P.)  13,22,39. 

84,3. 
Groag  (F.)  111,19. 
Gsell   (St.)  136,30.  137,2. 

209,45.  210,26. 
Gudeman  (A)  133,26  sq. 
Giinther  (A.)  29,33. 
Guhraner  (ti.)  84,6. 


Guiraud  (P.)  167.23. 
Gulick  (G.  B.)  127,53. 
Giirlilt  (L.)  73,7.  101,39. 
H.  (T.)  199,52. 
-  (T.  W.)  129,3. 
lladaczek  (K.)  103,46.  105, 

31.  211.13. 
Hadley  (W.  S.)  185,  52. 
Hadzidakis  175.12. 
Ilalbherr  (K.)  212,32. 
Ilalkin  (L.)  123,53. 
Hall  (H.  R.)  180,47. 
Hampel  (.1.)  119,45. 
Ilannig  (F.)  30,15. 
Ilarmand  (R.)  177,8. 
[larrington  (K.  P.).  132,48. 
llarrison    (J.    E.)    183,33. 

186,.34.  193,22. 
Harry  (J.  E.)  132,26.  188, 

35 
Hartmann    (J.    J.)    53,29. 

218.17,50.  219,17  sqq. 
Hartwig  (P.)  44.36.  104,45. 
Hurty  (J.  E  )  133,22. 
Uasiuck    (F.    W.)    181,5. 

191,26. 
Hauck  28,19. 

Hauler  (E.)  U0,.S9.  111,33. 
Hauser  (F.)  105,27. 
Haussoullier  (B.)  168.8. 
Hauvette  (Am.)  139,46. 
Haverfield  (F.)  56,5. 
Havet  (Louis)  50,24.  143, 
46.  144,26.  sqq.  168,12, 
20,44,47.  169,7,29. 
Headiam     (VV.)      186,21. 

187,12. 
Heberdey  (R.)  53,19. 
Hegedûs  fj.)  120,13. 
Heiberg  (j.L.)  37,4.88,16. 

.39,32. 
Heidenheimer  (H.)  55,22  sq. 
Heiprli(J.)  220,14,33.  221,6. 
Heisenberg    (.^ug.)    79,9. 

84,9. 
Helbig  (W.)  79,40. 
Hellmann  97.21. 
Henderson  (B.  W).  53,13, 

20. 
Henrv  (R.  M.)  184,19. 
Hentzfc  (G.)  54,8.  75,7. 
Herâus  (W.)  8,7.    10,7,49. 

79,26. 
Herlich  46..32. 
Héron  de  Villefosse  46,39, 
i;;5,2i.3S.    136,16    sqq. 
1.37,3.  1.39,22,44,50.  140, 
2.19  sqq,  141.1.  142,44. 
143,41.  144,13  sqa.  145, 
8.  146,40  sq.  147,8  sqq. 
177,27,52. 
Herwerden  (H.  van)  24,11. 

77,40.  218,10   219,14. 
Herzog  (M.)  46,1,44.  72,40. 

106,34. 
Hesky  (R.)  111.2. 
Hesselmeyer    (E,  )    66,12. 
76,33. 


Heuzey(L.)  142,47.  147,13. 

Iley  (Ù.)  8,47. 

Hilbprg  (1.)  110,29  111,29. 

Hill  ((;.  F.)  iy."),30.  47. 

Hille  (E.  van)  201,34. 

Hillpr  von  Gartringen  (F.) 
37,49.  39,31.  46,14.  54, 
37.84,16.106,49,203,51. 

Hirsch  61,9. 

Ilirschfeld  80,42.  82,15. 

Ilirst  (G,  M,)  190,50. 

Hirt  (H.)  81,12. 

Hirzel  (R.)  3,2.  66,1. 

Hodgrnan  |A.  VV.)  187,15. 

Hoeing  (G.)  130.41. 

Holder  (Ed.)  97,3'.. 

Hoernes  (M.)  105,46. 

Hoffmann  (Max)  96,29.97,1. 

-  (0.)  74,20. 
Hoffmeister  (K.)  115,45. 
HohUvein   (N.)    123,15,29, 

3i. 
Holbach  (Fr.O.  von)  106,53. 
Holder  (0.)  81,10. 
Holleaux  (M.)  41,1.  172,31. 
HoUverda  (J.  H.)  79,16. 
Holzapfel  (L,)  15,8.  54.38. 
Hoizinger  fCarl  von)  53,28. 
Homolle  146,8. 
Hopkins  (E  VV.)  129,18. 

-  (J.)  132  31. 
Hoppin  (J.  G.)  128,1, 
Horna  (K.)  110,18,43. 
Hornemann  (F  )  64,46. 
Hornyànszky  (G.)    121,12. 
Housman    (A.    E.)    51,39. 

187,  16,38.  188,16. 
Howorth  (H.)  195,11. 
Hude  (K.)  126,30. 
Hùbner  (B.)  65,.35. 
Huelsen  (Chr.)    38,5.    83, 

33.  209,26.  210,49.  211, 

19,20.  212,25. 
Huemer  (Ad.)  101,17. 
Hultsch  (F.)  12,16,52. 
Hunl  (A.  S.)  13,22,39. 
Hurlbut(St.  A.)  185,6. 
I  (J.)  63,31. 
lannopoulos    (N.   J.)    200, 

42. 
Immisch  (0.  )  65,33. 
J.  (0.)  62,35. 
Jackson  m.)  195,6. 
Jacobi  55.32. 
Jacobsen  1»^,19. 
Jacoby  (F.)  79,19,23. 
Jahn    (P.)    38,26.    51.46. 

79,1. 
James  (M.  R.)  189,1. 
Jamot  (P.)  199,15. 
Janke  46,27. 
Jannaris    (A.  N.)    182,47. 

184,14. 
Jardé,  199,.32. 
Jecklin  (F.)  220,44. 
Jérusalem  (J.)  84,14. 
Jiràni   (Os.)    115,46.   117, 

23. 


11.    —    TABLE    DES    AL'TKURS    D  ARTICLES. 


235 


Joachim  (H.  II.)  194,37. 
ijohnstone    (H.    T.)    52,8. 
f      189,2:^. 
Jomini  (K.)  231,35,51. 
Jonlan  (H.)  9,.50. 
Jorel  (C)  144,2i. 
Jouguel  (P.)    172,U.  199, 

8.  200,17. 
Jttthner  (J.)  108,27. 
Jullian    (C.)    152,24    sqq. 

170.52.  171,6. 172,1  sqq. 

173,13,21.    179.19. 
Juienka  (H.)  1 13,21, U. 
K.  67,1. 
Kâhlpr(F.)  83,26. 
Kacrst  (J.)  84,26. 
Kakri<lis  (T.)  186.27. 
Kappelmacher  (AIT.)    104, 

31. 
Kar.sten  (H.  T.)  218.33. 
Kastriotis  (P.)  201,6,30. 
Kavser  (S.)  123,9. 
Kazarow  (G.)  74.22. 
Keidcl  {G.  C.)  130.38. 
Keil  (Br  )  37,43.  83,38,46. 
Kekule  von  Stradonitz  81, 

16. 
Kelle  (J.)  109,9. 
Kenner  (Fr.)   104,10.   107, 

15. 
Kent  (R.  G.)  187,18. 
Keramopoullos  (A.  D  )  201. 

22. 
Kern  (0.)  83,40. 
Kinch  (K    F.)  127,7. 
King  (J.  E.)  184,4. 

—  (L.  S.)  128,48. 
Kirchhoff  (A.)  .47,.35. 
Kirchner  (J.)  14,53. 
KIolz  (A.)  10.2.  40  3. 
Knaack  (G.)  75,3.  77,41. 
Knapp  (G.)   50.26.   53,37 

183,15.  185,14. 

—  (P.)  66,45. 
Knickenberg  3(3,9. 
Korber  54,40  sq.  55,39. 
Kohi  (0.)  30,7. 
Kolbe  204,8. 
Kenstantopoulos   (K.    M.) 

202,13,46. 
Kont  (J.)  120.24. 
Kornemann  (E.)  14,32.  15, 

.36.  16,38,42.  84,27.  85, 

14. 
K(iurouniotis(K.)201,l,.S6. 
Kr-il  (Joseph)  116,16. 
Krauss  (Sam.)  80,28.  120, 

12.  177,17. 
Kretschmer  (H.)  99,18. 
Krohmann  (A.)  85,16. 
Kroll   (W.)  62,27.    65,12. 

8(3,13.  84,4. 
Kroinayer  (A.)  112,4. 

—  (J.)  14,26.  15,5. 
Krûger  (E.)   29,22.  55,53. 
m  \  97  33 

Krumbachèr  82.43. 
Kubilschek   (W.)    104,53. 


105,52,  106,3,7.  107,1,6. 
KUbler  53.19. 
Kuhn  177,25.39,48. 
Kuipr  (K.)  52,25. 
Kukula  (G.)  111,18. 
KuDze  (A.)  28,48. 

—  (Fi.)  77,37. 
Kuzsinszky  {0.)  119,22,33, 

50. 
L.  (V.)  218,9. 
Labande  (L.)  135,22. 
l.afaye  (G.)  140.7.  157,19. 
Lafranchi  107,35. 
Lagercrantz   (Otlo)   52,32. 

99,4,8. 
Laigue  (de)  135,40. 
Latnbros  (Sp.  P.)  99,47. 
Laraer  (H  1  6.3,6.28. 
Lanciani  (R.)  212,.38. 
Landgraf  (G.)  9,46  sqq. 
Lantre  (0.)  81.22. 
Langlois  (V.)  202,15. 
LangtoQ  (N.)  195,38. 
Lannois  141,24. 
Lanzani  (Carolina)  216,  13. 
La  Hoche  (J.)  52.30. 
Làsxlo  (G.)  120.12. 
Lattes  (Elia)  8,26.  18,28. 
Lattinann  (H.)  64,6.  96,53. 
Lauer  (Ph.)  1.34,:a 
Laurenl(\I  )  123,17. 124,31. 
La  rVille  de  Mirraont  (de) 

173,2. 
Lawlor  (H.  .1.)  189.46. 
Lebreton  (J.)  167.50. 
Lechat  (U.)  156,45.  158,16. 
Leeuwen   (J.   van)    218,19 

sq.  219,21. 
Lefebvre   (G.)  199,8.   200, 

17,44. 
Legrand  (Ph.  E.)  176,37. 
Lehmann   (C.  F.)    15,2,44. 

16,13. 
Lehner  (H.)  29,42  sq.  30,6. 

55.6  sqq.  85,26. 
Lehnerdt  63,33, 
Lehnert  (0.)  75,44. 
Leipold  (J.)  18,.33. 
Leopold  (J.  H.)  219.22. 
Leiay  (Paulj  124,39.    164, 

25,.33. 
Lenel    (0.)    81,51.    82,10. 

97,52.  98,5. 
Léo  (F.)  36.25.  .39,9.  62,5. 
Leonhard  57,5. 
Leroy  (G.)  1,35,36. 
Levillain  (L  )  134,42. 
Lévy  (E.)  97,23. 
Liebenam  (W.)  54,.36.  178, 

28. 
Liebl  ,H.)  106,6. 
Lier  (B.)  75,49.  76,25. 
Lindsay  (J.)  6.16. 

—  (T.  B.)  128,11. 

—  (W.  M).  9,40.   183,18. 
186,41.  194,29. 

Lipsius  (J.  11.)  56,40. 
Littig  (F.)  211,19. 


Liltmann  (En.)  128,21. 
Lochner  (G.  H  )  50,31. 
l.6.schliorn  (K  )  220,3, 
Lowiier  (H.)  111,51. 
Lohmeyer  (K.)  79,28. 
Loriraer  (H.  L)  191.47. 
Lortzing  (  Franz)  54,27. 
Lowrie  (W.)  127,51. 
Ludwich  (A.)  19,12.23,11. 

27,4. 
I.uini  (B.)  208,26. 
Lnmbroso  (G)  11.49. 
LundstrOm  (V.)  219,41iq. 
Lupi  (G  )  206,  12. 
Luterbacber  (F.)  75,1. 
Maas  (E.)  106,4. 

—  (.\l.)  95,43. 

—  (P  ).  11,2.  100,il. 
Macdonald     (G.)     191, .33. 

195,36.  202,8. 
Mach  (E.  von)  127,49.  129, 

U. 
Mackensie  (D.)  192,1. 
Magnun   (II.     W.)     53,.3ô. 

132,40.  1.33,33. 
Mahler  (A.)  152,19. 155,29. 
Maillet  137,12. 
Malden  (R.  II.)  185.    20. 
Mallard  (G.)  141,20. 
Mancini  (A.)  216,43. 
Manitiu3(M.)  39,24.76,51. 
Marches!  (E.) 204,45. 
Margrander  (J.  L.)  '50,33. 
Mark!  (A.)  107.31. 
Marshall  (F.    11.)   184.12. 

185,5.  180,15.  187,7,32. 

188,11,34.  189,9. 
Martha  (G  )  167.7. 
Martin  (L.)  222.18.    ' 
Martini  (Edg.)  56,2'*. 
MarucchI  (0.)  209,23,37. 
Mar.\  (F.)  83,46. 
Maspero  146,36.  155.40. 
Masquerav  171,1-3.  172,44. 
Mathias  (Fr  )  5;<.  18. 
Mathuisieulx  146,52. 
Mau(A.)  212,  11. 
Maurice    (J.)     139,16,.38. 

140,23,49.  195,41. 
Maxa  (R.)  52,5. 
May  (J.)  69,21. 
MayhofT(K.)  10.21.  11,3. 
Maynial  (Ed.)  209,51. 
Mayor  (J.    E.  B.)   182,44. 

183.30.  194,28: 
.Mayr  (Rob.  v.)  97,42. 
Mazon  (Paul)  169.19,.38. 
Meader  (C.  L)  132,51. 
Meillet  150,  34.  159,3. 
Melber  (J.)  28,  4.3. 
Melli  (G.)  204,19. 
Meitzer  /Hans)  10,25.  76,8. 

84,  48. 
Mély  (F.  de)  U7.32. 
Mendel     (G.)     199.28,38. 

200,40  80. 
Menzel  (Ad.)  108,36. 
MeriDger  (R.)  113,7. 


236 


TABLES  DE  LA.  REVUE  DES  REVUES. 


Merlin  (A.)  140,45.210,18. 
Merrill  (E   T.)  183,19. 
Mesk  (J.)  39,27. 
Mesnage  151,51. 
Mess  (A.  V.)  78,4. 
Mestwercjt  ;C.)  29,39. 
Meycr  (Ed.)  5,25.  42,52. 

—  (Léo)  61,35. 

—  (W.)  61,20. 

—  Liibke  fW.)  110,8. 
Micalella  (M.  A.)  52.11. 
Michel  (Ch.)  164,21. 
Michelson  (T.)  133,19. 
Michon   (E.)  46,.39.  l'il.l. 

152,22.  175,8. 
Milani  (L.  A.).  214,  6. 
Milhaud  (G.)  6,48. 
Miller  (G.  W.  E.)  130,  18. 

132,11. 
Milne(J.  G.)  13,1. 
Miodoiiski  (Ad.)  9,44.   10, 

47. 
Misier  (A  )  167,53.  168,52. 
Milard  (M.)  102,11. 
Mitleis   (L.)  4,1.  12,1.  13, 

28. 
Mobius(P.  J.)  64,32. 
Moinier  (A.)  151,47. 
Molin  (A.  de)  222.1. 
Momrasen    (A.)   75,14.  81, 

43. 

—  (Th.)  37,19.  sqq.  97,11. 
101,47. 

Monaci  (A.).  209,9. 
MoDCPaux    (P.)   139,18,30, 

43,49,53.     140,11,35,40. 

146,44.    156.14.    157,2. 
■  179,21.  180,5. 
Moncini  (A.)  216,48, 
Montanari  (T.)  216,7. 
Moore    (G.    F.)    128,4,33. 

131,  43. 

—  (W.  A.)  185,38. 
Morin  (Germ.)  109,28. 
Morpurt:o(L.)  212,43. 
Mortel  (V.)    168,23.    169, 

4,48. 
Mortillet  (A.  de)  135.34. 
Mot  (.1.  de)  121.38.  156,1. 
Mowat    (R.)   139,32.    140, 

15  sq.  178,38,49. 
Mras  (K.)  111,6. 
Miich  (R.)  84,49. 
Mupider  (D.)  39,51. 
Millier  (Albert)  76,49. 

—  (Edwin)  73,2. 

—  (0.)  86,45. 

—  (Sophus)  126,10 
Miillner  (K.)  11(1,  11. 
Munsterberg  (R.)  105,22. 
Muff  (Ch.)  83,37. 
Murray  (A.  S.)  134,4.  200, 

52. 
Mutzbauer    (Cari).    75,27. 

76,46. 
Mylonas  (K.  D.)  201,12. 
Myres  182.14. 
N.  (L.)  120,18,26,41,48. 


Naber  (J.C.)  13,15.218,53. 

—  (S.  A.)  218,7,29.   219, 
17,27. 

Nachraan.son  (E  )  17,49. 
NagI  (A.)  108,1. 
Naylor  (H.  D.)  18.3,13. 
Némethy  (G.)   51,40.  120, 

20,37,45,49. 
Nestlé    (Eb.)   8.45.    9..38. 

10,42  sq.  I1,5sq.  66,20. 

—  (W.)  62.50. 
Neumann  (C.)  42,44. 
Niccolini  (G.)  216,23,49. 
Nicolaïdis    de    Crète    (G.) 

201,45. 
Niedermanu    (.Max)    44,2. 

94,9. 
Nieraann  (G.)  106,46. 
Nikitsky  (A.)  39,47.  7S,12. 
Niissoa  (M.  P.;  45,49. 
Nissen  (II.)  77,51. 
Noack  (F.)  83,51. 
N'osars  (B.)  209,16. 
Noilet  152,31. 
Norden  (E.)  52,17. 
Norton  (C.  E.)  129,5. 
Novak  (R  )  110,6. 
Nutting(H.  0  129,20.130, 

4,34.  133,48.  188,42. 
OfTord  (.).)  154.11. 
OmontlH.)13i,19,25, 44,47. 

135,10. 
Oppert  (J.)  147,12.  173,46. 
Ordioni  137,12. 
Ornstein  (.1.)  107,3.  119,18. 
Orsi  (P.)  212,45. 
Osiander  (W.)  49,7. 
Otto  (W.)  43,21. 
Oxé  (A.)  55.30. 
P.  (J.  P.)  186,39. 
Pallu  de  Lessert  (C.)   139, 

34  sq.  140,9,33. 
Papabasileion  (G.  A.)  201, 

25. 
Papadopoulos  -  Kerameus 

(A.)  100,13,20,33,48. 198, 

11  .sq. 
Papageorgiu    (P.   N.)   100, 

23,30.  102,17.  196,4  4. 
Parazzoli  179,7. 
Pargoire  (J.)  101,41. 
Parlbeni  (R.)  208,48. 
Paris  (G.)  148,11. 

—  (P.)  170,50. 

Pascal  (C.)  207,43.  212,51. 

215,2,19.  217,.37. 
Patsch  (C.)  105.47. 
Patzeg  (E.)   100,27. 
PauLson  (J.)  126,26. 
Pearson  fA.  C.)  ".86,24. 
Peck  (T.)  123,12. 
Pedersen  (H.)  99,16. 
Pellegrini  (G.)  212,42. 
Penndorf  (J.)  56.34. 
Perdrizet  (P.)  139,20.  115, 

20.  155,35   sqq.  156,47. 

158,14.   171.52.    174,14. 

179,12.  200,36. 


Pernot  (M.)   148.4. 
Perrin  (B.)  132,33 
Persichette  (N.)  212,14. 
Peter  (H.)  3,19. 
Peters  (J.  P.)  128,13. 
Petersen  (E.)  46,8.43.  211, 

24,38,48.  212.28  sq. 
Peterson  (W.)  185,27,42. 
Petridès  (S.)  101,53.  102,6. 
Petrozziello  (M.)  216,44. 
Petsch  (R.)  83,39. 
Pfuhl  (E.)  202,49.  203,13. 
Pbilios  (D.)  201,7. 
Philliraore  (.1.  S.)  184,32. 
Photiadis  (P.  S.)  196,39. 
Piat  (G.)  7,41. 
Picavet  (F.)  165,34. 
Pichon  (R.)  180,3. 
Pick  (B.)  84,15. 
Piesent  (C  )  179,52. 
Pilloy  1.37,9. 
Pin/.a  (G.)  208,43. 
Pirrone  (N.)  217,48. 
Pistelli    (E  )   204,40.   217, 

43  sq. 
Plasberg  (0.)  11,20. 
Pldlt  (A.)  185,10. 
Pôhlmann  83,2. 
Polak  (H.  J.)  218,46. 
Ponoel  178,47. 
Popp  (K.)  56,49. 
Poslgate    J.  P.)  76,5.  183, 

7,17,a3.  184,.38.  187,.39. 
Pottier  (E.)   144,42.  145,5. 

146,10.  147,2.  152,13. 
Pnubel  (G.L.)  142,3. 
Poulaine  1.35,27.37,53. 
Poulsen  (Fr.)  126,15. 
Powell  (B.)  127,32 
Prâchter  (Karl)  74,41.  100, 

25. 
Prammer  (Ign.^  52.7. 
Preisigke  (Fr.)  13,20. 
Prellwitz  (W.)  18,21. 
Premer.stein  (A.  von)  14.11. 

105,40. 
Prescott    (H.    W.)    132,5. 

184,37. 
Preuner  (E  )  203,19. 
Prou  136.25 
Puntschart  (P.)  97,39. 
Quinci  (N.)  216,18. 
R.  (F.),  204,26. 
—  (G.)  157,28. 
Rabe  (Hugo)  77,49. 
Radermacher    (L.)     53,38. 

78,25  sq.  80,5,33. 
Radet(G.)  170,43.  172,20. 
Radford  (R.  S.)  132,15. 
Radinger  (K.)  78,11. 
Radtke  (W.)  37.51. 
Ramain  (G.)  167,48. 
liamsav  (W.  M.)  182,8. 
Randall  (S.  B.)  1,3.3,47. 
Rangel-Nielsea    (G.)     126, 

44. 
Rasi  (Pietro)  213,28. 
Rausch  (A.)  63,  52. 


II.    —   TABLE   DES   AUTEURS   D  ARTICLES. 


237 


I 


Havaisson-MollienfCh)  l'iO, 

13. 
Ravenna  (OdJonc)  21fi.5l. 
liepliiiK  (K.)   98,30.    99,2. 

202,32. 
Rpgnault  (P.)  166,52.  167, 

2,10,21. 
Reid(J.  S  )  189,11. 
Beinach  (Salonion)   59.19. 

135,18.    141.50.    142,9. 

143.7,22.  144.10.21  sqq. 

145,34   146,12.  147,1.10, 

22.    152,26    sqq.  153,29. 

154,1    sqq.    155,32  sqq. 

156,  19  sqq.  157,11  sqq. 

158,20  sqq. 

—  (Théodore)  143,47.  147, 
16.  174,1,19.  175.4. 

Heissinger  (K.)  28.38. 
Heitzeniiteiii  (R.)  S4,6. 
Henel(Cli.)  166.1     167,15. 
Reuter  (Aug.)  40,10. 
Ricci.  (S.  de)  12,38,19.  13, 

7.   152,49.    156  11    157, 

4  sqq.  158.35   171,25. 
Ricliards    (11.)    182,31,39. 

185,8  sq.  187,35. 
Ricliardson  (U.  B.)  133,11. 

203,47. 
Richmond   (0.  L.)    185,18. 
Il  ichter  65,41. 

—  (l'irnsl)  54,30. 

—  (G.)  108,10. 

Riese   (A).   54,49.    55,1,8, 

38. 
Ritler    (C.)   63,23.   75,42. 

76,15. 
Ritterling   (E.)   51,51.    55, 

19,25.  56,14.  79,33.  80, 

31. 
Rivière  (E.)  143,49. 
Robert   (C.)    5,21.    38,15. 

40,52. 
Roberts  (W.  H.)  184,5.3 
Roersch  (Alph).  125..S2. 
Rogers  (J.  D.)  128,18. 
Rolfe  (J.  C.)    132,22.  1,33, 

34. 
Romani  (F.)  204,42. 
Ronzevalle  (le  P.)   139,29. 

156.9. 
Rosa  (Salvatore)  216,38. 
Roscher  (VV.    II.)   3,9.  4, 

18.  1.3,48, 
Rothe  (G.)  54,1. 
Rouvier  (J.)  179,  5.  202,1, 

39. 
Rudio  (F.)  17,3. 
Ruelle   (C.  K.)    169,42,51. 

177,15. 
Rutherford    (\V.  G).    186, 

23. 
Ruthford  (G.  McN.)  196,2. 
S.  (Cs). 

—  (T.  D.)  182,41. 
Sabbadini   (K.)  50,36.   51, 

45.  205,53.  213,53.  215, 

2sq.  217.21. 


Sadie  (L  )  35,13. 
Saint-Saens  (C.)  164,46. 
Sambon  178,46. 
Saiiiler  (Ernsl)  73,14. 
Samiieisson   (joli  )  219.18. 
Sanctis  (G.  d")  217,43. 
Sandars  (H  )  153,50. 
Sanilford  (P.)  52,29. 
Sandvs  (J.E)  188,51.  189, 

26." 
Sanllnelli  (Ilala)  214,9. 
Sarauw  (Chr.)  126.14 
Sauer(B.)  8:^,34.  84,22. 
Scarborcugh   (W.  S.)  133, 

20. 
Schfcrer  (H.)  4,34. 
SchalTer  (F.)  10.5,45. 
Sclierielowitz  (.1.)  18,28. 
Sclielliiig(L,)  48,29. 
Schickinger   (H.)    111,30. 

114,40. 
SchifT  CA.)  106,49. 
Schlemm  (A.)  40,42. 
Schliltenbauer  (S.)  47,42. 
Schlossraann  97,16,27,46. 
Schlumberger  (G.)  100,41. 

143,11,.30. 
Schlulter  (0.  B.)  10,4  sq. 
Schmidt  (B.)  65,1. 

—  (C.)  12,31. 

—  (L.)  102,16. 

—  (  W)  15,53. 17,15,25,40. 
38,44.  72,32. 

Schneider  lA.)  98,6. 

—  (SI.)  110,25. 

—  (R.  V.)  45,24. 
Schneidewin  (M.)  64,10. 
Schnyder  (G.)  209,14. 
Schoiie  45,11.  46,18. 

—  (H.)  38,46.  77,28. 

—  (J.)  39,23. 
Schrader  (H.)  37,17 

—  (0.)  84,50. 
Schreiber  (Th.)  4,10. 
Schreiner  (R.)  126,31. 
SchrOder  47,4. 

—  (E.)  98,43. 

—  (0  )  3s,19.  74,24. 
Schuchardt(H.)  10,28. 
Schûtle  (G.)  44,17. 
Schullen  (A.)  15,13. 
Schum.icher  (K.)  56,3. 
Schwab  (II.)  172,51. 
Schwartz  (Ed.)  37,14. 

—  (K.  G.  P.)  218,14. 
Schweder  (E.)  75,17. 
ScoU  (J.  A. )130,14. 186,16. 
Sécheresse  (A.l  179,41. 
Secretan  (Eug.)  £21,40. 
Sedlmayer  (11.  SL)  109,27. 
Seeck  81,24. 

Selivanov  (S.)  37,49. 
Sepp  (B.)  71,49. 
Serafini  (Cam.)  209,7. 
Serbat  (L.)  141,25,31. 
Serruv»  (Daniel)  1C0,9,.37. 

142;51.  143,52.  111,4. 
Setti  (G.)  213,21.  215,53. 


Shipley  (F.  W.)  127.24. 
Showerman  JG.)  l.'I3.3. 
Siebs  (TheiHlor)  99  21. 
Sipsbve  (0  )  12i).22. 
Sieveking(J.)  155,23.  156, 

50. 
Sigwarl  (G.)  16.33. 
SiiiKo  (T.)  110,34. 
Silzler  (J.)  54.31. 
Si.x     (J.)   4i,43.     153,25. 

212,4. 
Smith  (K.  F.)  128,15. 
Sodi-n  (11.  van),  81,46. 
Sogliano  (A.)  52.11. 
Sokolow  (Th.)  14,39. 
Solari  (A.)  213,25.  214,44. 

216,24.  217,12. 
Solmsen  (E.)  81,41.43. 

—  (Pélix)  80,18.  99.27. 
Sonnenschein  (E.  A.)  186, 

29. 
Soliriadis  (G.)  201,15.  203, 

6. 
Souter   (A.)    10,3.   50,38. 

183,20. 
Spengel  (A.)  50.40.  53,10. 

82,19. 
Stadier  (H.)  28.45.  29,6. 
Slâhlin  (Friedrich)  74.25. 
Stappers  (A.)  123,31,46. 
Sieele  (R.  B.)  133,16. 
Stefani   (Ed.   Al.  de)  217, 

14. 
Steier  (A.)  47,20. 
Steimle  57,4. 
Steiner(P.J.)  29,37.  30,10. 

55,34. 
Steiiimetz  55.27. 
Stengel  (P.)  36,53.  40,29. 

45,44. 
Stephanidis   (.M.    K.)  198, 

23  sqq. 
Sternl)ach  (L.)  109,53. 
Sternkopf(\V.)  36,50. 
Steup  (J.)  80,1. 
Stewart  (J.  A.)  181,41. 
Stolz    (Fr.)    4.3.27.    75,4. 

110,16,50.   113,24. 
Slowasser  (J.  M.)  110,5,27. 

111,1,36.   112,31. 
Strachan  (J.)  183.2. 
Strack  ^M.  L.)  13.4,36. 
Strazzulla(V.)  15,43.5.3,19. 
Strijd  (J.  H.  W.)   201,10. 
Strong  (E.)  193,43. 

—  (H.  A.)  185,49. 
Stroobant  (P.)  121,28. 
Strzygowski  yi.)  211,53. 
Studnlczka  (F.)  44,25.  106, 

9. 
Sudhaiis  79,38. 
Summers  (W.  C.)  183,9. 
Suter(M.)  17,5. 
Svoronos   (J.    N.)   202,», 

36,45. 
Swoboda  (II.)  106.28. 
Szelinski  (V.)  79,31. 
Szigeti  (J.)  119,37. 


238 


TABLES   DE    LA.   REVUE   DES   REVUES. 


Tacchella  118,43  sq.  179.3. 
'Jannery  (P.)  169,36.  174, 

51. 
Talarinofr  221,2. 
Téglàs  (G.)  119,39. 
Teisclimtiller  (K.)  79,13. 
Terzaphi-lN.)  217,40. 
Teza(E.)  216,1,27  sq. 
Thalheim  (Th.)  40.2. 
Thallon  (J.  C.)  128,45. 
Thédenat   135.20.   139,28. 
Thompson  (E.  S.)  188,44. 
Thoresen  (0.)  126.36,46. 
Thumb  (A.)  12,36.  44,21. 
Tilton  (E.  L.)  128,17. 
Tittel  (K.)  64,2. 
Tocco  (F.l  205,2. 
Tod  (M.  N.)  181,16,41.  182, 

13. 
Toikiehn  (J.)  63,31.  94,1. 
ToIraacD  (H.  C.)  132,34. 
Tomassetti  (G.)  208.52. 
Tommassini  (V.)  217,6. 
Tonks  (0.  S.)  133,8. 
Torp  (Alf.)  17,18.  127,14. 
Toudouze  (G.)  147,41. 
Toutain   (J.)    135,51.    136, 

10,31.  166,8,35. 
Trafger  46,28. 
Traube  (L.)  135,3. 
Travers  (E.)  141,27. 
Tropea  (G.)   215,52.    216, 

10,26. 
Trûbner  (H.)  34,39. 
TuckerlT.  G.)  184,52.185, 

37. 
Turner  (E.)  35,4. 
Tyrrell  (R.Y.)  189,13. 
Ubell  (H.)  103,39. 
Usener  (H.)  51.49.  77,4. 
Ussani  (V.)  205,-a.  215,17. 

217,8. 
Ussing(J.L.)  125,44.  127,1. 
V.  (L.)  205,16. 
Vacca  (G.)  17.36. 
Vaglieri  (D.)  208,20,27  sq. 
Vahlen  (J.)  50,44.  81,41. 
Valgimigli  (M.)  205,51.207, 

25 
Valmaggi   (L.)  53,36.  206, 

45.   207,6.   208,17.  214, 

21. 
Vassis  (S.  B.  F.)  198,9  sqq. 
Vassits  (M.)  152,17. 
Ven  (P.  van  den)  100.3. 
Vendryes  151,28.159.28. 
Véran  (A.)  136,2.  141,33. 


Verrall    (A.    W.)  18i,24. 

187,36. 
Vertesv  (D.)  120,30. 
Vesly  (L.  de)  1.35,30. 
Vitelli  (G.)   204,35.  205,3. 

217,19. 
Voeller  107,17. 
Voghera  (G.)  217,2. 
Vogué  (de)  145,27. 
Voigt  'M.)  18,43.45. 
Vollgralî  (W.)  46,19.  169, 

32.  200,30. 
Vollmer  (Kr.)  37,32.  83,32. 
Vùrtheim(J.)  218,25  219.1, 
Vulic  (N.)  105,40.  107,28. 

216,39. 
Wabnilz  170,19. 
Wace   (A.  J.    B.)    181,51. 

193,42.  202,22. 
WachsmuUi  (C.)  15,23.  56, 

42. 
Wackernagel  (.1.)  99,33. 
■Waille(V.)  151,5.3. 
Wallner  (C.  R.)  17,30. 
Walters  (W.  C.  F.)  185,25, 

43. 
■Wallzing(J.  P.)54,49.  12.3, 

18,47. 
Ward  (W.H.)  128,10. 
Warren  (M.)  133  24. 
Washburn  (E.)  133,18. 
Walson  (J.  G.)  131,29. 
Walzinger  (C.)  46.10. 
Webb  (P.  H.)  195,32. 
Wecklein  (X.)  77,47. 
VVeeril  (H.  van  de)  123,22. 
Wegebaupt  (H.)  80,3ti. 
VVeichert  (A.)  85,4. 
Weill    (R.)    144,6.    154,4. 

155,53.  156,53. 
Weinberger   (W.)    100,45. 

114,38. 
Weissenfels  84,11. 
Weller  (C.   H.)  128,16,38, 

41. 
Wellraann(M.)  .39,7.40,24. 
WeDger  (L.)  12,46. 
Wenig(Cb.)  115,31. 
Wesner  (P.)  9,42. 
Wessely(C.)  103,53.108,52. 

110,1. 
Weston  (K.)  131.22. 
Weymann  (C.)  9,6.  10,24. 
Wheeler(A.  L.)  130.8. 
—  (J.    R.)  128,8.    134,1. 

182,50. 
Wiedemann  17,47.  18,23. 


Wiedmer  220,.32. 
Wilamowitz-MullendorfîiU. 

von)  40,3.'i. 46,17.29.  80' 

48.52.  81,28  sqq. 
Wilcken  (C.)  40,48. 
-  (U.)5,15.  12,21,33.  1.3, 

9.28,34,45. 
Wilhelm  (A.)  38,3.  104,41. 

106,40.  203.41  sq. 
Willems  (Alph.)  121,31  sq. 

124,13. 
Willers  (H. 1  107.11,19. 
Williams    (T.    R.)   187,8. 

190,30. 
Willricb  (H.)  14,36.  15.32. 

16,2.  53,18. 
Wilson  (J.  Cookl  188,15. 
Wimmerer  (R.)  53,25,114, 

2. 
Winckfclmann  (F.)  56,51. 
Winstedt  (E.  0.)  185,46. 
Winter  (F.)  105, /i2. 
Winterltld  (P.  von)  76,2. 

77,23.  78,33. 
Wirtz(P.J  65,36. 
Wissowa  (G.)  5,1.  83,42. 
Wôhrer  (Just.)  1ij4.27. 
Wôlinin    (Ed.)    8,14    sqq. 

9,11  sq.  10,.il    sq.    11,9 

sqq.  49,2.  50,46.  52,35. 
Worpel  (Gust.)  72.1. 
WolfT-Beckh  (B.)  64,26. 
Wollers  {[>.)  38,36.  77,43, 

45.  202,52. 
Wood  (F.  A.)  129,24. 
Wroth  W.)  195,46. 
Wunscb  (R.)  51,44. 
Wuescher-BeccbifE.)  209, 

31. 
Xanthoudidis  (S.  A.)  196, 

47.  198,40.  200,32.  201, 

42.  202,20. 
Z.  (J.)  105.37. 
Zahn  (R.)  98.46. 
Ziivodszkv  (L.)  120,47. 
Zech    (.M.)     123,53.     125, 

29  sq. 
Zeiller  (J.)  135,48. 
Ziebarth  (E.)  64,35. 
Zimmermano    (Aiig.)     9,4 

sq.  10,43.   18,17.    28,1. 

44,6  sq.  78,29.  99.,35. 
Zingerle(A.)109,5.  112,35. 
Zubaty(J.)  115,33.  118,14. 
Zupilza  (E.)  99,22. 
Zuretli  (C.  0.)  213.10. 


m.    —    TABLE   DES   AUTEURS   DE  LITRES. 


239 


iir. 


TA.BLE  DES  AUTEURS  DE  LIVRES 


'Aall  (A.)  7,48. 
Abbott  (F.  F.)  5.3,50.  164, 
18.  187,24. 

—  (C.  F  )  189,5.  194,17. 
Abdel  Aziz  Nazmi  157,32. 
Abhandluiif/en...  Fick... 

gewtdmet  163,7. 
Aclielis  (llans)  20,9. 
Adam  (.).)  59,53.  87,33.163, 

14.  185,32.  192,24. 
Adier  (F.)  19.16 
Albers  (C.)  13,52. 
Albert  (P.)  61.16. 
Alberts  (0.)  6,42. 
Album ...  in  honofem  van 

Herwerden  20,1. 
Albin  (K.;  122,38.  187,45. 
Allard  (P.)  43.9.  61,13. 
Allen  (J.  T.)  131,7. 

—  (Th.W.)  160,39.  192,28. 
Allenhurg(0.)  53,43.91,5. 

97,3.  114,14.  160,8.  161, 
12.  213,31.  215,40. 

Allmann  (W.)  68,33.  101, 
34.  160,16.  174,26. 

Aly  (F.)  86,16.  112,28. 

Ameis  126,18. 

Amélioeaii  (E.)  154,52. 

Andprson  (J.  G.  C.)  125,16. 


173,36.  194,8,10. 

(C.;  '       - 

32. 


André  (C.)  19,21.  86,7.  90, 


Anxelina  (N.)  214,29. 
Annales  du  service. . .  du 

Caire  31,35. 
Anne'e  historique  (1.')  25, 

38- 
Annual  oflhe  llrit.  School 

al  Athens  174,28. 
Anspach  60,18. 
Anlonine      Wall  -  Report 

(The)  178,35. 
Appell  ;0.)  6,7. 
Applelon  (Ch.)  162,43. 
Arbanilopoulo  (A.  b.)  207, 

23. 
Arbol.'î   de  Jubainville  (H. 

d')  48,,50.  160,14.  163,16. 
Aristarchdu  (S.)  137,25. 
Arleth  (E.)  6,32.  94  25. 
Arnim  (H.  von)  207,8. 
—  (J.  von)  24,27.   58,24. 

93,15. 
Arvanitoponllos  (S.)  95,52. 
Asbach    (J.)  23,.35.  30,12. 

57,38.   68,49.  85,2.  112, 

27.  124.29. 
Ascoli  159,7. 
Asnius  (J.  I(.)  7,17. 


Audollent  (A.)  139,25.  148, 

50. 
Avena  (A.)  103,18. 
Azan  (Paul)    15.23.    43.6. 

154,53.    163,46.   171,38. 

205,31. 
Bachmann  141,6. 
Bachof  (E.)  68,53.  112,52. 
Bacon  (Fr.  H.)  25,45.  175, 

24.  19.3,49. 
Baurner  (J.)  23.39.  90,37. 
Bain  (C.  W.)  92,5. 
Baidauf  (R  )  49,53. 
Bail  (A.  P.)  69,3.   88,26. 

148,40.  186,5.  207,20. 
Balsamo  (A.;  20.38. 
Bardenliewer  (Otto)  41,19. 

72,28.  205,46. 
Bardt  (C.)  30,42.  87,48. 
Bartel  (A.)  87,32. 
Barlh  (P.)  63.5.3. 

—  (W.)  114.23. 
Bartoletto  (G.)  70,23.  161, 

13. 
Uiari;  (S.)  48,46. 
Basiner  (0.)  24,32.  160,25. 
Bassi    (D.)    31,20.    70,23. 

149,17.    161,13.    162,41. 

206,3.  207,52.  215,12. 
Batillol  ;P.)  157,40. 
Baucli  (Gustav)  ^0,-^7. 
Bdudissin  (W.  W.)  57,49. 
Baudrillart  (A.)  137,28. 
Bauer  (Ferd.)  22,15. 
Baumgartner    (Al.)    26,34. 

27,22.  87,38. 
Baur  (P.    V.    C.)   155,13. 

192,49. 
Bayard  (L.)  112,53.  160,35. 

161,33. 
Bechef  (F.)  112,20. 
Bechlel    (F.)  31,11.  60,7. 

67,5.  87,6.  148,28.  187, 

1.  205,9. 
Beck  (Fr.)  160,20. 

—  (.1.  W.)  30,24.  60,10. 
Becker  (F.)  66,41. 

—  (Th.)  54,11. 
Ueitrdrje  z.  ail.  Gesch.  u. 

qr.-rom.    AUertumsk. 
91,23. 
— ...  offerts  à  Alf.  Sclione. 
26,50. 

—  ...  Willmanns  gew.  42, 
20. 

Bellaoger  (L.)  41,50.  94,-37. 
Belling  (H.)  23.1.3.  50,7.93, 

21.  184,43.  206,10.  214, 

28. 


Bander  (D.)  7,19. 

—  (F.)  19.6. 

Berard  (Victor)  23,41.  155, 
16.  171,24.  194,16. 

Berendes  (J.)  59,22. 

Berger  (Samuel)  20,12.  30, 
3,'). 

Bcrgk  van  Evsinga  (G.  A. 
van  der)  95,29. 

Bergraùller  (L.)  42,17.  94, 

Bern'dt  (R.)  26,3  94,17. 
Berner  (E.)  60,40. 
Berlolotto  (0.)  206,2.  215, 

U. 
Bpsnier(M  )  25,15,35.  138, 

51.  165,44. 
Bethe  (Erich)  22,41.36.22. 
Bethune-Baker(.I.F.)19,18. 
Bevan  (E.    R.)  21.30.   88, 

a3.  175,14.    185,29.  187, 

21.  192,47. 
Beyiié  (de)  101,3.  160,3. 
Beyschlag  (Fr.)  161,1. 
Bezold  (C.)  28.10.  60,47. 
Biese  (A.)  95,50   114,12. 
Bigelmair(A):<i22.  41,10. 
Binder  (S,)  113,19. 
Birt  (Th.)  70,3.  92,23.  96, 

45.  162,29. 
Bissing  (F.  W.  V.)  20,35. 
Bjornbo  47,27. 
Black  (J.  Sutherland)  36,8. 
Blanchel  (A.)  107..39. 
B!ass  (F.)  5,44.  20,i6.  21, 

35.  30,29.  57,;33.  89,32. 

112,36.  118,42.   126,19. 

159,37. 
Blavdes  (F.   H.    M.)  25,8. 

58.6.  69.31.  85,:n.  88, J. 

162,21.  188,21.  206,15. 
Blinkenberg    (Cb.)    24,19. 

46,26   92,46. 
Bloch  (I.)  101,1. 

—  (Leol  20,32. 
Bludau  (A,)58.28. 
Bodensteiner  (E.)  29,12. 
Bodin  (L.)  162,22. 
Bôgel  (Th.)  95,14. 
BOnig  (H.)  41,36.  60,6. 
Boissevain  207,36. 
Boissier  (Gaston)  26.20.  .33, 

1.  41.:(0.  58,;».  i;t8.1i. 

149,18.  161.40.  170.31. 
Boll  (F.)  41,27.  47,25.  95, 

34.155.49.206.52.214.24. 
Dolletino  di  Suinismatica 

107,;î2. 
Donner  (C.)  70,40. 


240 


TABLES    DE    LA    REVUE    DES    REVUES. 


Bonnet  (M.)    41,5.    58,15. 

92,-^3.  163,43.  175,21. 
BonweUch  'G.  N.)  163,29. 
Boor  (C.  de)  72,21.  91,10 

207,36. 
Boreas  (Th.)  5,43. 
Borenius  (CE.)   24,1.  52, 

53. 
BorDecqiie(H.)  121,52  130, 

52.  172,29.  179,32. 
Bosscher  (H.)  207,16. 
Botsford  (G.  W.)  188,29. 
BoUing  (C.  J.)  179,32. 
Bouvy  (E.)  103,3. 
Bovet   (P.)  68,18.  138,34. 

165,20. 
Boxier  (A.1   72,3.    94,14. 
157,35.   175.15.  208,13. 
Boyé  (P.)  159,25. 
Brakmann(C.)  111,48.  187, 

46.  207,a3. 
Bramberg  (A.  de)  5,.37. 
BraDdfs  (W.)  93,41. 
Brandt  (Paul)  25,.33.  58.2. 
63,35.  69,47.  87,9.   112, 
51.  138,26.  184,46. 
—  (V.)  27,8. 
Bréal  (Michel)  131.3. 
Breccia  (E.)  208,12. 
Brendel  (R.)  60,38. 
Bretzl  (H.)  24,6.31,28.89, 

51. 
Brewer  (H.)  175,18. 
Brix  (J.)  88,40. 
Browder  (J.  Bayley)  21,32. 
Briickner  (Alb.)  19,13. 
Bruginann  (K.)  57,29.  163, 

53.  187,51. 
Budde  (Karl)  22,6.  87,41. 
Bûcheler  (F.)  50.5. 
Burger  (Hich.)  67,35.  111, 

44. 
Bûrk  47,21. 
Burner  (G.)  41,9. 
Bulle  (H.)  64,53.  92,40. 
Bulletin  de    géogr.    hist. 

et  descr.  21,29; 
BuUinger  (A.)  6,35,38. 
Burckhardt   (J.)   43,4.  63, 

44. 
Burgess   (Th.   Ch.)   27,18. 

71,26.  92,31. 
Burkhard    (C.  Im.)   28,53. 

85,45. 
Burkitt  (P.  Crawford)    19. 

48. 
Burnet    (J.).  31,13.  57,12. 

68,37.  160,29. 
Bury  (J.  B.)  121,46. 
Buse  (A.)  66.44. 
Butcher  (S.  H.)  188,27. 
Butler  (A.  J.)  102,18. 
Buzeskul  (V.)  32,42.  92,45. 
Cabrol  (D.  ferd  )  161,6. 
Caccialanza  (E.  P.)  62,37. 
Gagnât  (H.)  122,51.153,15. 
Callewaert  (C.)  41,15. 
Canilli  (C.)  215,8. 


Cantarelli    (L.)   20,26.  21, 

44. 
Cantor  47,16.19. 
Gapart  (J.)   20.35.    160,13. 
Gapek  (J.  [,.)  118.45. 
Capitaine  (W.)    33.44.  41, 

37.  103,1. 
Capo  (Naz.)  21,44. 
Carnoy  (A.)  161,52. 
Carra  de  Vaux  26,  24.  32, 
2.  93,44,  139,14.  149.13. 
163,32.   175.46.    206.51. 
Carrière  (G.)  156,36. 
Carton  32,22.  122,48,  137, 

47.  155,8. 
Cauer  (Fr.)  163,30. 
—  (Paul)  20,15.  89,37.  90, 
21.     95,19.     112,48    fq. 
124,42. 
Caulfield    (A.   St.  G.)  159, 

35. 
Cavalieri  (De)  42,10. 
Ceaton  (R.  C.)  92.  14. 
Cerocchi  (P.)  186,49. 
Cessi  (Cam  )  20,39. 
Chabault  (Ch  )  174,43. 
Chase  (G.  H.)  70..39. 
Châtelain  lE  )  114,15.  124, 

27. 
Chauvin  (V.)  98,11. 
Cheyne  (T.  K.)  36,8. 
Chicco  (M.)  92,53.  207,1. 

215,41. 
Chinnock  (E.  J.)  94,36. 
Christ  ;A.  Th.)  52,42.  87, 

36   1!4.20. 
—  (W.)  23.36. 
Chroust  \k.)  18.3,45. 
Ciccotti  (E.)  87,52. 
Cichorius  63,45. 
Cima  (A.)  52,10. 
Clark  (Alb.  Curtis)  22,36. 

31 .27. 
Clarke  (J.  T.)    25,45    175, 

24.  193,49. 
Cleanthes  (N.)  29,16. 
Clément  (W.  K.)  112,44. 
Cocchia  (E.)  205,11. 
Cochet  (Ë.)  7,4. 
Cohn  (L.)  93,20.       * 
Colardeau  (Th.)  34,28.  163, 

37.  176,48. 
Collignon  (M.)   19,4.   138, 
43.  162,4.171,33.192.36. 
Columba  (G.  M.)  25,9.  162, 

37.  206,34. 
Conilamin  (J.)  159.52. 
Consoli    (Santi)    22,24.  51, 
53.  52,49. 160,42.  205,26. 
215,33. 
Conwav  (R.  S.)  48,53. 
Cook(È.  T.)  187,29.192,47. 
Corpus  inscr.  Lat.  149,10. 
Corssen  (P.)  26,32. 
Costa  (E.)  98,14. 
Coste  (D.)  31.48. 
Couve   (L.)    19,5.    1.38.43. 
162,4   171,,33.  192.36. 


Couvreur  (P.)  19,25.   160, 

46. 
Cramer  (Fr.)  30,11. 
Crescenzo  (V.  de)  52,4.  90. 

30.  111,45.  205,24. 
Crusius  (0.)  21,34. 
Cserép  (J.)  120,16. 
Cumont  (Fr.)  23,16.  31  21 

41,32.  55,46.  65.26.  137, 

49.  149.17.  162,41.  194, 

10.  207..52. 
Cuntz  (Otto)   20,28.  57,36. 

138,41. 
Cuq  (Ed.)  122,2.  138,48 
Curatulo       (G.E.)       25,16. 

36,2.     ; 

Ciirtio    (G.)  2.3,47.  30,51. 

124,22.  160,15. 
Curtius  (Ernst)  21,19. 

—  (Fried.)  21,20. 

—  (G.)  72,16.  05,5. 
Cwikliiiskiego  (L.)  118,.37. 
Cybulski  (St.)  118,45. 
Dahn  (0.)  30,27.  55,6.  57, 

47.  86,27. 
Dareste  (R.)  161,30. 
Dattari  (G.)  1,53,16. 
Dechelette  (J.)  157,37. 
Dedouvres  (L.)  162,25.  207, 

38. 
Deissmann  (A  )  13,53.  35 

45.  122,6. 159,.39. 165,51. 
Deiter   (H.)  25,40.  91,.31. 

115,15. 
Delbrûck  (B.)  59,17.   21.3, 

34. 

—  (Hansl  22.8.36.13.43,7. 

—  (R.)  158.23.  163,24. 
Delehaye  10.3,12. 
Delitzch  (Fr.)  129,44. 
DeMarchi    (Att.)    122,35. 

205,50. 
Demot .     Papyii    a  .    d . 
Kiinigl.  Mus.  zu  Berlin 
160,10. 
Demoulin  (R  )  20.45. 
Densusianu  (0.)  23,8. 
Derczényi  (M.)  102,4i. 
Dernoscheck  (0.)  27,,36. 
Dessau  (Herm.)  70,28.  88. 

42.  122,11.  131,12,   118, 

37.  157,45.  161,32.  215, 

13. 
Detlefsen  42,50. 
Deuerling  (A.)  50,53. 
Deuticke  51,24. 
Diehl  (Ch.)  102,36. 
Diels  (H.)  18,53.  26,17.  58, 

39.    161,26  sq.   183,.39. 

207,28. 
Dienel  (R.)  53,41.  71.44. 
Dielerich  (A.)  26,30.  3:3,4.3. 

41,34.  65,26.  90,19.  157, 

53. 
—  (K.)  31,32.  90,17.   121, 

15.  174,30. 
Dissert.    phil.    Haleiises 

22,44. 


m.    —   TABLE   DES   AUTEUnS    DE   LIVRES. 


S'il 


Dittenberger    (W.)    36,i. 

122,5:!. 
Dittmar  (W.)  a'Î.SS. 
Dittmevpr  (L.)  92,51. 
Uôring  (A.)  9i,43. 
Dorpteld   (W.)   33,20.   58. 

21.  69,35.  93,34.  155,18. 

193,52.  207,4. 
Dôrwalil  (Paul)  71,11.  91, 

27    125,11. 
Dognée  (!•:.  M.    O.'i  58,42. 

160,22. 
,  Domanski  (B.)  7,20. 
LDoit  (W.)  00,:-!6. 
PDrachmann  (A.  B.)  31,50. 
Draeger  (A  )  112,20. 
Dragendorfl'  (H.  v.)  4ô,32. 

173,28. 
Drenckhahn  (0.)  92,1 
Drt!rup(Eug.)  19,37.  07,31, 

122,3.  148,41. 
Dreyfus-Gonzalos  (E.)  105, 

5. 
Drumann  (W.)   27,13.    :î3, 

13.  59,42.  96,21.  159,49. 
Du   Bois-lîeymond    27,31. 

90  53 
Dubùe  (P.)  72,8.   155,18. 

159,6. 
DUmmler  (G.   F.)   188,32. 

213,40. 
DQiT  (.lulius)  31,18.  60,26. 
DulT(,l.l).)  161,41.  187,43. 

207,17. 
Dufresue  (J.  B.)  160,34. 
Dussiud  (R  )  10.3,25.  163, 

21. 
Duviquet  (G.)  13S,H0. 
Dziatko  (K.)  118,32. 
Ebeling  (H.)  87,48. 
iibei-soll  (J.)  165,31. 
Eckels  (W.  A.)  69,49.  91, 

8.  100,24.  205,22. 
Edgar  (C.  C.)  194,4. 
Eug<T  (J.  B.)  6,5.  96,1. 
—  (Max)  214,27. 
Egyf/t  Exploration  Fund 

•25,37. 
Ehrlich  (11.)  57,10. 
EikhofT  (H.)  7,13. 
Eisenhofer  (L.)  7,26. 
Eitrem  (S.)    21,49.    34,1. 

165,42. 
Ellis  (H.)  .35,42. 
Elmer  (H.  C)  112,42. 
Elter  (A.)  22, 17. 
Emminger  (K.)  19,36.  148, 

43. 
Enestiom  47,15. 
Engelbrecht  (Aug.)  22,26. 

42,14. 
Eogelmann  (A.)  205,42. 
Erman  (A.)  16.3,18. 
Esser  (J.  J.)  88,7. 
Estove   (J.)  2i,48.  172,21. 

214,32. 
Everelt  (William)  49,29. 
Fabia  (l'Ii.)  215,35. 


Fabricius     (Erii.sl)     19,15. 

68,47.  122.16.  160,28 
Fabriczv    (C.    von)    26. 156. 
FasI  (J.'U.)  28,27.  93,6. 
Faulhaber  (.M  )  68,42. 
Fava  (D.)  25,4 1.  160,23. 
Fav   (E.  W.)  72,23.    188, 

18. 
Fenel  (J.)  115,6. 
Ferrai    (E  )    161,13.    213, 

35. 
Ferrara  (fi.)  90,49. 
Ferrari   (G.)  92,53.   207,1. 

215,41. 
Ferrero   (G.)    42,38.    152, 

51. 
Festa  (N.)  88,12. 
Festschrifl...  z.Gebitrtsl. 

Uonnanns  27,27. 

—  T.    Goniperz    dargbr. 
149,1. 

—  zu   0.  llhschfelds . . . 
Geburht.  121,9.  162,48. 

Fick  (Aug.)  22,32.  67,13. 
Fickeischerer   (M.)    51,25. 
Fiderer  (E.)  113  15. 
Finck(F.N.)  41,44. 
Finsler  (G.)  6,21. 
Finzi  (G.)  205,28. 
Firraani  (A.  C.)  207,40. 
Flasch  (A.)  88,34. 
Flemraing  (Joli.)  20,21. 
Flickinger  (R.   C.)   22,39. 

72,25.  91,6.  126,38.  162, 

8. 
Farsler(E.)  86,25. 

—  (P.  lîemaclus)  93.42. 

—  (R.)  42,4,16.  59,30. 
Fossatoro  (P.)  205,27.  206, 

19. 
Foucart    (.\I.    P.)     57,41. 

166,13.  184,6. 
Fougi'îres  166,26. 
Fourneret  (P.)  159,44. 
Fowler  (W.  W.)  33,a3. 
Fox  (W.)  26,8. 
Fraccaroll  (G.)  163,13.208, 

4.  213,36. 
Francotle  (H.)  70,1.  160,7. 
Frank  (T.)  95,24.    126,50. 
Franke  (AIT  )  24.35. 
Frankfurter  [.S.]  21,40.  68, 

35.  85,35.  157,51. 
Frazer  (J.  G.)  22,21. 
Frederking  (A.)  50,15. 
Fieemann  (E.  A.)  28,31. 
Freund  (VV  )  25,40.  72,29. 

94.31.  115,15. 
Friediander  (L.)  94,49. 
Fries  (W.)  66,22.   87,43. 

113,37. 
Frilz  (W.)  7,15. 
Frdhiich  (Fr.)  94,20. 
Fuchs  (Alb.)  21,48.  69.12. 

89,28.  122,22.  211,35. 
Fûgner(F.)88.50. 
Fuhrer  (J.)   59,15.  87,27. 

153,13. 


K.  BB  PHILOL.  —  Revue  des  Hevues  de  1903. 


Fûrst  (J.)  70,33.   162,.35- 

206,6. 
Fugger  (H.)  27,17. 
FunaiolifG.)  27,23. 
Funk  (F.  X.)  I65,,30. 
—  (S.)  26,22. 
Fuoclii  (M.)  207,27. 
Furtwanglpr  (Ad.)   20,19. 

25,5:1.  192,31. 
Gabier  (C.)  95,45. 
Gaffiot  (F.)  32,10.  93,11. 
Gallina  (J.)  113,52. 
Garabioli  (D.)  17,8. 
Gans  (.M.  E.)  68,17. 
Gardner  (E.  A.)  25.1.  70, 

35.  1,30,26.  182,20.  192, 

32. 
Gardlhausen  (V.)  23,49.  28, 

30.  41,18   57,37.  89,11. 

102,23.  124,16.   119,40. 

16:i,13. 
Gaspar(A.)  57,47. 
Gasl  (P.)  86,fô. 
Gauckler  (P.)  25,27.  27,31. 
Gaul  (W.)  31,3.  41,7.  166, 

44. 
Gavet  (A.)  158,26.  164,52. 
G«bhardi  (W.)  20,30.  49, 

45.  67,33.  85,42.  124,20. 
Gebhardt  (0.  v.) 23,4. 159, 

53.  165.48. 
Geficken  (Joh.)  20,51.   57, 

23.  159,46. 
Gehrich  (G.)  41,33.  55,47. 
Geliler  (H.  v.)  94,5. 
Geizer  (H.)  91.42.  103,15. 
Gentille  (A.)  23,12.  86,40. 
Ceorgii  (H.  51,29. 
Gerber  (A  )  ,^3,21. 
Gercke  (A.)  96.48.  125,12. 

160,51.  17'i,:!2. 
Gerland  lE.)  27,49.  90.31. 
Gevaerl  (F.  A.)  149,7.  155, 

U.  163,3.  176,50. 
Gever  (F.)  25,52.  58,37.  69, 

i7.  91,50. 
Giacusa  (Aug.)  35.22. 
GifTord  (Selh  K.)  22,4i.  28, 

28.  08,:«.  94,3i. 
Giidersleevfi  (B.   L.)   71.8. 

90,27.    175,27.    188,23. 

206.29.  215,16. 
Gils  (P.  J.  .M.  van)  88,46. 
Girard  (P.  Fréd.)  23,7.  54, 

5.  138,10  f>q. 
Girard!  (G.  B.)  24,22.  207, 

47. 
GirI  (G.)  206,39. 
Glover  (T.  R.)  155,50. 
Gnesotlo  (A.)  50,19. 
Goblet  d'AlvielU  (G")  1», 

13. 
Giilzer  (A.)  187,49. 
COrland  (A.)  6,28. 
Gôtz  (G.)  91,:i5. 
Golling  (J.)  113,16. 
Gomperz  (Th.)  22,13.  162, 

12. 
\\\U\.  -   16 


242 


TABLES   DE    L.\   nEVUE   DES   RlîVUES. 


Goodspeed    (E.  J.)    13,31. 

23,52.  71,36.  90,23.  103, 

12.  126,49. 
Goodwinn  (W.  W.)  72,19.' 
Gow  (J.)  49,34. 
Gradenwitz  (OUo)  12,10. 
Graduate  of  Cambridge  (a) 

95,38.  190,21. 
Graeven  (Hans)  101,29, 
Graham  (A.1  68,1.  159,44. 
Grandgeorgé  (LA  7,23. 
Crasso  (G.)  48,5'l. 
Greef  (A.)  53,21,43. 
Greenidge  (A.   H.    J.)   95, 

28.  190,18. 
Grenfell  (B.  P.)  13,32.  21, 

.39.  26,48.    a3,40.   57.8, 

59,50.88,11.121,44.122, 

18.192,2.3.206,36.208.8. 
Gressmann(H.)41,12.101, 

18. 
Griffilh  (F.  Cl.)  25,3S. 
—  (I..)  87,45. 
Grill  (J.)  34,3.  166,32. 
Griinme(H.)  27,7. 
Grôbe   (P.)    33,14.    59,42. 

159,50, 
Groeneboom  (P.)  125,4. 
Grurame  (A.)  114,18, 
Grupp  (G.)  59,20.  178,31. 
Gruppe   (0.)   24,40.   95,4. 

96,32.  189,6. 
Gsdiwind  (E.)  11.3,4. 
Gsell  (S.)  32,12.  67,46. 
Gudeman  (Alf.)   19,26,  21, 

51.  29,8.  59,41.  87,1.88, 

47.  111,47.  114,8.  138,7. 

186,4,52.  206,18.   215,7. 
Gudiol  y  Cunm(J.)  171,40. 
Gubl(E.)  137,  iO.  172,27 
Guisnebert   (Ch  )    160,18 

166,29. 
Guillaume,  12i,2.3. 
Gull  (.!.)  66,29. 
Gunkel  (11.)  20,14. 
Gaslafsson  (F.)  49,12. 
Habler  (Th  )  6,10. 
HaclUm:Lnn  (K.)  91,48. 
Iladaczek(K  )  162,51.  189, 

3. 
Iladley  (W.  S.)  49,40. 
Hadzidakis  (G.  N.)  174,35. 

175,30. 
Hagen   (H.)   51,86.   58,12. 

88,5. 
Haidacher  (S.)  101,20. 
Hailer  (E.)  28,25.  67,8. 
HamillMn    (H.    A.)    68,45. 

160,25.176,51. 
Ilammersclimidt  (K.)  6,37. 
Hammond   (W.    A.)   60,8. 

91,32. 
Ilarapel  (J  )  10.3.23. 
Hannig  (F.)  89,4.  174,34. 
Ilanssen  ^Fr.)  19.20. 
Harnarck  (Ad,')   23,46,  26, 
26.   41,22,42,48.    160,6. 
163,27. 


Harre  (P,)  66.41,43. 
llarrington   (K.  P.)   187,3. 
Harrison  fE.)     53,39.    69, 

45.  90,43   187.41. 
Hartel    (von)  72.16    95,5. 
Hartmann  (G.)  179,35. 

—  (H.)  42,18. 

—  (J.  J.)  49,25. 

—  (L.  M.)  2.5,29.  65,27. 

—  (VV.)  60,33. 
Harvard    Sludies    30,37. 

33,30.  78,38,  72,15. 
Haseloff  (G.)  160,2. 
Hatzidakis  149,9. 
Hauler  (E,)  207,8. 
Haupt  (P.)  129,44. 
Haussoullier  (B  )  59,45.  90, 

45.  121,50.  173,34.192, 

49. 
Head  (B.  V.)  175,21. 
Heck  (K  )  96,13, 
Hefter  (A.)  114,42. 
Heiberg   (J.  L.)  26,41.  90, 

10.  163,42. 
Heidel  (W.  A.)  205,35. 
Ueidelberqer     Professa  - 

ren...  31,26. 
Heider  (A.)  95,32. 
Heikel  (J.  A.  159,47. 
Heindl  (W.)  22,12. 
Heine  (0.)  51,6. 
Ileinichen    (F.    A.)    '.  114, 

53.  J   '       ' 

Heintze  (A.)  89,45. 
Heinze  (M.)  27,46. 

—  (R.)  21,37.  30,44.  52, 
37.  58,19.  65,43.  187,23. 
206,9, 

Heinzig  (B.)  90,5. 
Heisenberg    (Aug.)    25,21. 

89,35.  163,18. 
Hekier  (A.)  121,14. 
Helbig  (W.)9d,9.   1.38,30. 

164,17.  175,33. 
HelJer  (J.)  183,53. 
Heilems    (Fr.   B.  R.)    27, 

28.  67,23. 
Helm  (R.)  51.15. 
Helmont  178,20. 
Hendricknon  (G.  L.)  21,,37. 

26.6.  52,51.  69,4.  87,30, 

162,26. 
Ilennicke.  (0.)  86,3. 
HeoDigs  51,14. 
Heiirich  131,8. 
llense  (J,)  91,32. 
Hentze  126,18, 
Heraeus  (W.)  48,44,59,45. 

102,48. 
Héron    de   Villefosse   (A.) 

134,53.  153,4. 
Herschel  (Cl.)  26,51. 
llertling  (G.  v.)  41,14 
Hervieu.\  (J.)  69,40. 
Herwerden  (H.  van)  21,42. 

35,.30.  58,43.  68,4.  183, 

49. 
Herzog  (R.)  66,11. 


He-sseling  (D.  G.)  34.8.  102, 

42,50.  163,50. 
Hettner(Félix)26,37.34,ll. 

91,21.  160,28. 

—  (H,)  71,9. 
Heuzey  (L.)  143,24. 
Heyden  30,21. 
Hicks  (E.  L.)  175,36. 
llilgenfeld  (Ad.)  21,22.  164, 

9. 
Hiil  (G.  F.)  125,28.  175,36. 

188,31. 
llillervon  GârtriQgen(F.  F.) 

21,46,  46,31. 
Hirsch  (S.  A)  101,8.  163, 

35. 
Hirt  (H.)  24,33.  57,25.  64, 

19  69,10,  124,43. 160,51. 
HirtzeUFr.  Art.)20,11.205, 

40.    ■ 
Hirzel(R.)  61,39. 70,11.  91, 

45.  161,15.  205,30. 
Hittrich  (Oe.)  120.37. 
Hodermann    (Max)   25,23. 

69,25. 

—  (W.)  90,28. 
Hôiscber    (G.)    26,13.    58, 

32  sq.  69,15.  91,11. 
Hùizer  (V.)  21,3. 
Hoffmann  (H.)  115,2. 

—  (.Vlax)  21,31.  52,1.   96, 
26. 

Rolland  (R.)  86,26. 
Hollaoder  (H.  von)  31,35. 
Homburg  (R.)  42,12. 
HoraolleiTh,)20,32.103,27. 
Hoppe  (H,)  33,5.  41,20.  207, 

52. 
Horowitz  (J.)  6,8. 
Uort  (F.  J.  A.)  57,45.  124, 

52.  161,11.  206,32, 
Hosiu.'i  (C)  59,37. 
Hoss  (K,)7,l. 
Housman  (A.  E.)  49,13. 
Hublard  (E.)  157,44, 
Hude  (C)  93,8.  96.31. 
Huisen  (Chr.)  25,11.  27,49. 

28,34.  63,4.  111,49.  205, 

48. 
Hultsch  47,18.30. 
Hunt  (A.  S.)  13,32.  24,39, 

26./,8, 33,40.  57,9,  59,50. 

88,11.    121,44.    122,18. 

192,23.  206,36.  208.9. 
Hunziker(R,)92,30  114,28. 
Huypers  (A.  B.)  158,42. 
Ibering  (R.  v.)  178,29. 
Ihrn  (G.)  51,18. 
Imhoof-Blumer  (F.)  192.40. 
Iinmisch  (0.)  5,51. 
Inama  (Vig.)  27,41.  91  31. 

161,16.  206,1. 
lucze  (J.)  120,31, 
Isola  (Ipp.  G.)  206.37. 
Jackson  (H.)  183.40. 
Jacoby  (F.)  162,20.  213,41. 
Jaeckel  (Fr.)  31,31. 
Jager  (0.)  93,12. 


III.    —   TABLE   DES   AUTEURS   DE   LIVKES. 


243 


Jaglarz  47,22. 

IH..Jahn  (A.)  5.46. 
■  ^(0.)  26,19. 
,  ^  — (P.)  51,14. 
Jakob  (J.)  42,15. 
.Iakobinyi  (!'.)  120,35. 
James  (M.  H.)  148,18. 
Jaaell  71,6. 
Janssens  (Jos.)  125,6. 

—  (R.)26.4.  103,5. 
Jel)b  (R.)  92,28. 
Jellinek  (A.  L.)   89,20.  95, 

20,  163,J8. 
Jensen  (P.)  160,37. 
Jentsch  (C.)  58,31.  125,19. 
Jeremias  (Alf.)  22,7.  27,38, 

161,21. 

—  (J.)  23,26. 
Jerovsck  (A.)  115.4. 
.lerusalem  (W.)  175,38. 
Jes^en  (J.)  87,15. 
Jevons  (E.  E.  G.)  125,18. 

—  (Fr.  B.)  125,18. 
Jivàni  (Os.)  118,52. 
Joho  (C.)  53,22,48.  66,49. 
Johns  (C.  U.  \V.)  160,38. 
Jordan  (U.)  25,11. 
Joris  (M.)  23,27.  94,16. 
Joulin  (Léon)  21,28. 
JOthner  (J.)  160,45.  172,25. 
Julien  (J.  M.)  137,44.  160, 

47. 
Jullian  (C.)  42,41.   153,10. 

156,32. 
Jung  (A.)  6,3. 
Jungfer,  173.38. 
Jurenka  (H.)   49,22.   89,7, 

96,46  112,1.113,28.114, 

50.  139,11.  161,51.  213, 

Jvika  (J.  E.)  115,18. 
Kaegi  (A.ï  28,27.  93,6. 
Karamel  (Ô.)  49,19. 
Kacrsl  (Julius)   19,28.   30, 

r.3.  36,11.  59,10.    66,37, 

91.9. 
KaisérVp.)  94.39. 
—  (VV.  Fr.)  21,25.  52,47. 

206,20. 
Kalbneisch  (K.) 96,21.  122, 

26. 
Kallenberg  (11.)  60,21. 
Kalonsek  (V.)  115,5. 
KalUiolT(A.j  14,7. 
Kammer  (E.)  68,.30.  90,33. 
Kappelmacher  (Alf.)  27,26. 

31.20.  71,18  95,10. 
Kappes(K.)  51,2i. 
Karo  (O.)  31,  38. 
Kastel  (A.)  6,:». 
Kaufmann   (C.  M.)    101,35. 
Kaussen  (J.)  69.53. 
Keil  (11.)  138.19. 
Relier   (Otlo)  22.2.   30,38. 

49,28.  89,30.  215,10. 
Kelsev    (F.     W.)     178,17. 

187,5, 
Kemke  (Heinr.)  35,53. 


Kemmer  (E.)  27,40.  71,21. 

131,9. 
Kempf  (J.  G.)  20..36. 
Kern    (0.)    89,16.    113,15. 

121,47.  125,8. 
Kienzie      (Herm.)     32,50, 

92,23. 
KiessIIng  (A,)  65,4,3. 
Kinch  (K.  F.)  2i,19.  46,26. 

92,47. 
KippCr,)  33,31. 
KirchholT  (A.)  122,15. 
Kirchner  (F.)  93,48. 

—  (Joh,  136,6.58,53. 66,28. 
.89,15.  97.7.  115,8.  125, 
10.  192,45. 

Klaschka  (F)  6.13. 
Klebs  (El.)  42,^. 
Klee  (G.)  93,.37. 
Kleemeier  (F.  J.)  94,23. 
Klinger  (W.)  27,9. 
Klostermann  (A.)  25,4. 

—  (Ericb)  42,28.  92,36. 
163,28. 

Klolz  (Alf.)  206,41. 
Klussmiinn  (R.)  25,16.  .33, 

16.  66,39.  90,7. 
Knabenbauer  137,.38. 
Knaulh  (K  )  52,40.  70,13. 
Knùll(P.)  112,18.  164,8. 
Kooke  (F.)  53,4.  72,5.  92, 

18. 
Knorr  (E.)  92,50. 
Knudtzon  (J.  A.)  21.8. 
Kobillnski  (G.  v,)  71,3. 
Koch  (J.)  86,28. 

—  (P,)  103,13. 

—  (W.)  59,17. 
Kôllner  (R)  5,45. 
Kctnig  (Ed.)  22,29. 
Koiting  (G  )  70,17. 
Kôster  32,40. 
Kolschau  (P.)  42,26. 
Kolden  189,25. 
Koldewey  (Fr.)  69,19. 

—  (R.)  19,30.  25,15.  166,8.- 
175,24.  193,50. 

Konen  141.3. 

Xoner(W.)  1.37,40.  172,28. 
Kopacz  (.1  )  113,3. 
Kopp  (J.)  11.41. 
Korscli  (Th.)  .32.35. 
Koriz  (F.)  8.5,39. 
Kosschembahr-  Lyskowski 

98,13. 
KowaI  (A.)  115,22. 
Krakerl  (U.)  68,22.  90.25. 
Krause  (Ern.)  93,38.  176, 

53. 
Kronert  (W.)  93,19. 
Krnll  (f.  )  215.39. 

—  (W.)  32,22.  35,41. 51,21. 
Kromayer  (Joli.)  21,31.  36, 

1.8.    58,40.  72,26,    S9,5. 

96,39.  131,5.  191.12. 
Kruczkiewicz  (B.)  118,41. 
Krûger  (Gustave)  27,21. 

—  fi.  T.  A.)  27,20. 


Krumbacher    (K.)    33,29. 

92,8,  93,24.  96,12.  120, 

17.  16.3,48. 
Krumbiegel      (R.)    88,21. 

i:w,2i>. 
Krusch  (B.)  159.11. 
Kubilscliek(VV.)  101.15. 
Kûbler  (B.)  3J,28    I(i3,26. 
Kilhlewein  (H)  59,24.    S«>, 

12.  114,7.126,32.160,50. 
Kilhner  (R.)  27,42. 
Kunnelh  (Chr.)  23,53.  207, 

Kuhltnann  (II.)  49,4. 
Kullmer(H.)  1U,,3(;.  122,1. 

148,43. 
Kunz  (F.)  50,50.  113,50. 
Kurth  (J.)  101,4. 
Kurlz  (Eduard)  102.28. 
Ladewig  (Th.)  51,23. 
Lafave  122,.52.  153,15. 
Lafontaloe  (A.)  137,29. 
Lafoscade  (L.)  20,3. 
Lagrange  138,1. 
Lake  (K.)  155,47. 
Lamarre  (Cl.)  122,13.  179, 

23. 
Lambert  (Cil.)  122,45  sa. 
-(Edouard)  27,31.  162,42. 

213,46. 
Laminne  (J.)  22,.34. 
U'impakis  (G.)  101,27. 
Lampropoulos  (Al.)  198,44. 
Lamy  (T.  J.)  1(X5,9. 
LancianI   (R.)  22,18.    137, 

51.  155,2,11. 
Landau  (W.  V.)  91,fô. 
Landgraf  (G.)  31,6.  86,Z2. 

115,12.  161,1. 
Lang  (N.)  120,,39. 
Lange  (J.)  87.49. 
Lauzani  (Carollua)  208,1. 
Larfeld  (VVilh.)  22.23. 
La  Roche  (J.)  52,.30. 
Laurent  (D.)  179.35. 
La   Ville    de   Mirniont   (IL 
de)   19,49.  51.11.  71,16. 
88.;W.    113,32.     124,19. 
137,4.3.    162,39.    179,28, 
41.  207,15. 
Lear  (W.)  124,ai. 
Le  Boonard  152.50. 
Léchai  (H.)  32,53.   121,8. 
i:n..35.    155,1.     158,5. 
ltio.44.    162.49.    166,9. 
173,29  sqq.  174,38. 
Leeuwcn  (J.   van)  23.45. 
57,18.  58,3.  70.42.  162, 
7.  205.10. 
Lefevre  (A.)  123,1. 
Lchmann   {C.    K.)    19,40. 

28,8.  65,22.  160,21. 
Lehner  (F.  .\.)  114.45. 
Lehnert  (G.l  6.a3. 
Lehrs   (Karl)  21,4.  30.49. 

71,52.  92,41. 
Lenschau    (Art.   de)   20, 
16. 


244 


TABLES    DE    L\    REVUE    DES    REVOES. 


Léo  (Fr.)  32.25.  51,14,3^. 

118,i8.  161,49. 
Leonhard  (R.    26,14.    156, 

34. 
Leonissa  (J.  A.)  103,6. 
Levi  (Al.)  207,42. 
Lexis  (W.)  20,44. 
Ley  (J.) 65,49.  87,25.  113, 

47. 
Liai-cl(L.)  214.25. 
Lielzraann    (Hans)     22,4. 

92.36. 

—  (J.)  31,38. 
Lillge  (F.)  69,8. 
Linde  (K  )  97,6. 

—  (K.)  71,25.  111,43.  114, 
31. 

—  (S.)  160,8. 
l.indner(Th.;22,31.  67.11. 
Linilsav  (W.  M.)  24.2.  3f3, 

19.46.     113,46.     139,9. 

186,8. 
Lindskog  (E.)  96,6. 
Linke  (0.)  6.2. 
Lippert  (J.)  17,39. 
Lipsius    (J.    H.)    57,31. 

60.45. 

—  (R.  A.)  41,4.  58,1S. 
Lochner  (G.   H.)  49,20. 
Lodge  (G.)  88,48. 
LoelT(A.  R.  van  der)  162,6. 
Loescher  129,53. 

Loisy  (Alf.)  161,7. 
Loria  141,16. 
Losh'ar  (G.)  42,1. 
Lucas  (II.)  49,11. 
Ludwich    (Arlh.)    21.43. 

24,4.  26,40.  71,53.    85, 

31 .  126,40.  162,23.  183, 

3o.  207,10. 
Lumbroso(G.)  91,19.  163, 

2. 
Lundstrom  (  Vilhelm)  21.24. 

22.22.     72,2.     94,7,30. 

204,52. 
Lupus  (B.)  28,32. 
Luterbacher    (F.)    48,33. 

66,35. 
Maas    (E.)    14.2.    21,14. 

24,25.  57,26.  6.3,17.  71, 

49.  87,21.  91,37.  184,9. 

187,28.  213.48.  215,30. 

—  (P.)  28.22.  52.36.  95, 
16.  112,46.   160,53. 

Maccari  (L.)  22,46. 
Macdouald  (Gg.)  98,37. 
.Macler  (F.)  102,22. 
Macran  (H.  S.)  25,30.  89, 

49.  148,52.  175,41.190, 

27   193  3. 
Masnus  (l'i.'j  21,6.  70,12. 

71,39.  86,5. 
Maier  (H.)  6,25. 
Malferlheiner  (A.)   66,24. 

88.19. 
Mancini(Aug.)2O,40  215,9. 
Mandal-Grancey     (E.    de) 

122,49. 


Marcks  (F.)  60,13. 
Marcucci  (F.)  86.13.  214,26. 
Martin  (F.,  161,31. 
Martini  (E.)  31,21.  58,10. 

94,8.102,31.149,17.162, 

41. 
Marucchi  (H.)  160,34. 
Mattel  (V.)  115,22. 
Matthias  (F.)  6'i,.34. 
Mau    (A.     19,46.    152,53. 

178,16.  187,5. 
Maver  (.1.)  51,51. 

—  "Léo)  19,9. 

Mayor  (J.  B.)  57,45.    124, 

52.  164.11.  206,32. 
Mavr  (Alb.)  25.2.    28,15. 

171,29.  186,13. 
Mazon  (P.)  137,21.  153,11. 

160,19.   102,2:!.  173,26. 
Meillet  (Ant.)    26.15.    114, 

5.  132..38.  159,23. 161,35. 
Meiseï-  (K.)  5..39.  6,5. 
.Meisterhanz  (K.)  65.46. 
Mekier  (S.)  58,18.   86,18. 

92,25.  155,45.  161,3. 
Mélan'ies...  offerts  à  A. 

Meillet.  112,13.  118,50. 

167,5.  179,37. 

—  /'m-o<  23,22.  57.21.70, 
7.  138,23.  147,29.  175, 
44. 

Mellen  (G.)  88,23. 
Menge  (H.)  32,49.  66,4,50. 
92,39. 

—  (U.)  95,27. 
Menna  (Phil.)  71,4. 
Mercati  (A.)  41,20.  205.47. 

—  (G.)  42,10. 
Merrill  (E.  T.)  49.37. 
Mesk  {J.)92,l.  97,4.  114, 

40.  161,11. 
Messerschraidt   (Leop.)  20, 

50. 
Methner   (Rud.)  30,33.  67, 

27.  112,22.  122,41.   124, 

35.  213.37. 
.Meulenaere  (0.  de)  178,30. 
Meusel  (H.)  6;i,42  sq. 
Mever  (E.)  29,14.    35,32. 

42..33.  58.5.  61.1.  65,42. 

71,37.96.41.118,39.126, 

31.  159.41.  160.4. 

—  (H.)  22,53.  94,5. 

—  (L.)   62,39.  87,46.  111, 

41.  188.1. 

—  (Léo)  213,34.  215,15. 

—  (P.)  66,33.  91.29. 

—  (Wilhelm)22,53. 159,40. 
Mevuier  (J.)  158,40. 
Micluicl  (II.)  20,23.  54,22. 

60,15. 
Michaelis  (Ad.)  26,19. 

—  (G.)  93,49. 
Miclielangelo  (L.  A.)  24.21. 

213  29 
Mikolàjczak  (,I.)  70..30. 
Miller  (Ch.  W.  E.)  206,30. 
iVlillet(G.)  160,2. 


Mills  (T.  R.)  122,7.  205,36. 
Minos  (.1.)  28.16. 
Mitteis  (L.)  2.3,14. 
Mitlheilungen  d.  Alterth. 

—  Kommi-i  f.  Westfalen 

153,  2. 
Mizzi  (Lm.  F.)  207,21. 
Mommsen  (Th.)  90,4.  207, 

50 
Monceaux(Paul)59,13  137, 

31. 
Monro  (D.  B.)  67,3.  160,39. 
Montanari   (T.)   65,51.    70, 

18    178  8 
Moatelius'(b.)  119,48. 
Morawski  iKasimirl  20,42. 

89,41.  163,1.       ' 
Moreau  de  Néris  155,3. 
Moret  (A.>  162.19.32. 
Moulton  (J.  H.)  25,17. 
Mowat  (R.)  107,36. 
Muller  126.,34 

—  (A  ')  22.19.  26.28.  29,3. 
47,27.  57.34.  59,35.  60, 
48.  66.3.  68,43.  71,24, 
87,29.89,14,114,26.  126, 
20. 

—  (C.  F.  W.)  93,46. 113,13. 

—  (F.)  47,28. 

—  (H.)  92,30.  114,28. 

—  (.L)  52,42  sq.  87,36.  114, 
20. 

—  (K.)  119,1. 

—  (M.)  66,32.  114,49. 

—  (N.)  101,31. 

—  (W.  M.-ix)  71,11. 
Mûnzer  (F.)  53,12. 
Munro    (H.   A.   J.)    139,3. 

161,27. 
Murray  (A    S.)  192,50. 
Mvres  182,20. 
Nachmanson(E.)  59,48, 71, 

28.  126,51.  198,46. 
Nalorp  (P.)5,52.  27,25,  6i, 

41. 
Nau  (F.)  10.3,10. 
Navarre  (0.)  27,10.112,40. 
Neil  (R.  Alex.)  23,28.  160, 

5. 
Néraéthv(Gevza)  25,10.  27, 

5.  32,18.  60,3.  71,35.  90, 

14. 121,10,13.  123,6. 162, 

1. 
Nestlé  (Eberhard)  28,6.  29, 

—  (VVilh).  20.17.  57,16. 
122,21.  213,30. 

Neuhôfer  (li.)  119,2. 
Neville  (K.  P.  R.)  112,24. 
Newman   (VV.  L.)   160,48. 

185,31.  189,22. 
Nicol  (G.  C.)  205,37. 
Nicolini  (Fr.)  22,46. 
Niemever  (M.)  88,40. 
Niese  (B.)  194,15. 
Nietzold  (.Inh.)  34,24. 
i\ietzsche  86,25. 
Nikitsky  (A.)  19,42. 


III. 


TABLE    DES   AUTEURS    DE    LIVRES. 


245 


Niisson  (M.)  113,25. 
-  (N.)  8748. 
Nisspn   (H.)   22..38.   30,31. 
.      59,7.  68,.S2.  90.47.  159, 
I     15.  162,31.  206,24.  213. 
F     45. 
Nix  {[..)  126.16. 
Noak  (F.)  194,23. 
Noian  (E.)  101,7.  163.35. 
Norden    (E.)    8,2.     51,19. 

59  19. 
Noltôla'(U.)  114,10.  213,32. 
Novdk  (R.)  48,42,  sq.  205, 

44. 
Nukicsky  (A.)  85,29. 
Obçcki    (Lad.)  53,45,   72, 

13. 
Oberhumraer    (E.)    21,19. 

36,16.  192,52. 
Oder  (E.)  161,2. 
Oefele(F.  von)  91.2. 
Oeri  (J.  ,1.)  43,4.  91,33. 
Oertel  (H.)  183,52. 
Ûhlenschlat;er  (F.) 28,36. 
Ohlert  (K-)  51,32. 
Ohlmann  (D.)  7.22. 
Olivieri  (A.)31,21.  149,17. 

162,41. 
Omont  (H.)  3(J,40.  102,24. 

154,48.  161,8,18.  161,12. 

174,40. 
Orsi  (P.)  59,15.  87,27. 
Orlh  (F.)  60,32. 
Otto  (B.)  66,25. 
Owen  (S.  G.)  24,24.  31 .40. 

163,6.  188.19.  206,39. 
Pad-'ltord   (F.    .VI.)   88,14. 

186,17. 
Paléologiin  (M.)  161,53. 
Pallis  (Alex.)  33,2.  70,51. 

94,26. 
Papadopoulos  -  Kerameus 

(A.)  102,40. 
Papers  oft/ie  Bril,  School 

at   Home  24,9.    159,43. 

186,12. 
Pa.scal  (Carlo)  22,35.  24,36. 

25,43.  51.22    70.53.  86, 

20,53.   88,37.    90,36,51. 

91,a3.  96,2.  1.30.47.  161, 

42.   162,2.    163,15.  206. 

44. 
Pasella  (P.)  26,18.  1»)..S1. 
Passow  (W.)  21,1.  57,28. 

68,27.  213,44. 
Pastnick  (Fr.)  102,45. 
Patocka  (.1.)  119.4. 
Palroni  (G.)  22,10. 
Paulatos  (N.  K.,  69,36. 
Paulsen  (Fr.)  33,50. 
l'aiilv  26,9.  89,26.  122,34. 

121,32. 
Pauw  ([..  de)  157.4-3. 
Peiner  (Hud.)  35,20.  58,31. 

87,50    121.51.  i:}8,3. 
Peiser  (G.)  90.12. 
Peppler  (Ch.    W.)    69,28. 

92,16.  206,16.  215,42. 


Péréra  (H.  L.   de)   137,45. 

160,47. 
Pernice  (E.)  21,16. 
Pernot  (H.)  103,17. 
Perrot  (G.)  161,16. 
Petersdorfr  (R.)   2i.5.    34, 

34.  42,46.  61.5.  111,46. 
Petersen  (E.)  119,27.  157, 

33.  163,23, 
Pelerson(W.)  19.3. 
Pétridès  (S)  101,22. 
Petschenig  (M.)  65,45. 
Plitzner  (W.)  52.45.  67,52. 
Photiades  138,53. 
Piat  (C.)  138,32. 
Piccione  (M.)  107,37. 
Pichler  (F.)  33,26.  57,52. 
Pichon    (René)  25,42.  a3, 

24.   41,26.64,52.   91,18. 

103,2.     115.9.     122.24. 

138,16.     160..32.    166,4. 

190.2,19.  206,23.  207,32. 
Pick  108,21. 
Pieper  (A.)  32,28, 
Pierleoni  (G.)  68,51.   188, 

22. 
Pinler  (N.)  2.3.38. 
Plummer  (A.)  170,14. 
Podivinsky  (J.)  111,53. 
Pohlmann  (Rob.)  29,4.  71, 

47. 
Pôrtoer  (R.)  159,33. 
I>ognon  (H.)  58,23.  162,3. 
Poizat  (A.)  1.38,29. 
Pokrowskij  32,38. 
Polaschek  (A.)  66,26.  68, 

24.  87,21. 
Politis(N.  G.)  11,5.  23,42. 

166,46. 
Pollak   (L.)  27,15.  162,31. 

192,38. 
Polie  (F.)  113,31. 
Pomtow  (H.)  60,43. 
Pordhorsky  (F.)  H3,.52. 
Pos.senti  (G.  D.)  175,47. 
Postgate  (J.  P.)  49,42.  51, 

11. 
Preger  (F.)  7.10. 
—  (Tli.)  23.30.  iœ,53. 
Preiser  (R.)  88,45. 
Premerstein  (.\.  von)    52, 

16. 
Preud'homme    (L.)  68,26. 

87,2.  215,36, 
Preuscben  (E.)  12,11. 
Previtera  (L.)  96,7. 
Pririz  (R.)  161,15. 
Prou  (M.)  162,14. 
Puccianli  (G.)  207,  31. 
Puchslein,  166,9. 
Puech   (A.)    41,20.   91.40. 

119,36.    163,20.   175,35. 
2(J7,36. 
Purser  (L.  CI.)  88,4. 
Rabe  (H.)  7,  32. 
Radau  (H.)  87,13. 
Radermacher     (L.)    20,21. 
129,51.  138,38.  186,2. 


Radford    (R.    S.)    2i,«. 

177.3.  207,46. 
Raeder  (J.)  7.  29. 
Ramorino  (F.)  148,22. 
Rand  (E.  K.)  8rt,42. 
Rasi   (P.)   31.52.  49,9.  51, 

31,  34.  89,52. 
Ravenna  (P.)  208,6. 
Reeb  (W.)  92,6. 
Rejjnaud  (Paul).  122,27. 
Reich  (Emll),  21,  11. 

-  (H.)  31,  8.  41,29.61.50. 
71,29,  101.10.  122,43. 

Reiche  (A.)  7,9. 
Relchardl  (G.),  7,  31. 
Reichhold  (K.)  192,34. 
Reicke  (&)  24.46. 
Reinach   (Salomon)  51,;{5. 
162,28.  194,3. 

-  (Tliéodorel  33,8.  58,26. 
87,28.  103.21.  147,.35. 
151,51.  161,1.  185,2. 
192,10. 

Reinhardt  (L.)  51,8  sq. 
Reisch  (A.)  87,35.  112,9. 

—  ;E.)  59,27.  161,37. 
Relier  (S.)  96,10. 
Renault  (.M.)  71.27. 
Rendel  (J.  H.)  42,9. 
Rethwisch(C.)19,.3:3. 89.21. 
Reulher   (P.)   25,23.  92,2. 

177,4. 
Reyinond(A.)139,3. 161,28. 
Revnaud  (P.)  162.24. 
Rilibeck  (0.)  28,19. 
Ribezzo  (F.)  149,29. 175,49. 

176,3. 
Richard8on(LéonJ.)  49,15. 
Richler  (G.)  35,20.  58,31. 

87,50.  121,51.  138,4. 

—  (0.)  27,47. 28,33.  213,16. 
Ri.ider    (A.    de)     122,32. 

1:38,44.     171,.35.     188,3. 

192,.37. 
RIdgewav  (W  )  57,22. 
Riemann'(0.)  187,48. 
Rinonapnli  (L.  V.)  25,36. 
Risson  (P.)  70,21. 
Ritchie    (M.     H.)     24,53. 

21 1,30. 
Ritter  (Ru  1.)  .32,38.  52,27. 
Robert  (Cari)  72,10.  118,27. 

—  (R.)  115.19. 

Roberls    (W.    R.)    58,i6. 

70.45.     129,47.     138,:n. 

160,40.  18.3,42.  19<».ll. 
Roby  (H.J.)  31,18.  190,16. 
Rodier  (G.)  28,50. 
RôUig  (F.  W.   5,47. 
Rômor  (A.)  5,40.  6,41.  25.7. 

28,5.  54.3,18.  58,45.  61», 

41.  139,5.  177,5. 
Roese  (Clir.)  114,22. 
Rogge(C.)  91,51. 
Rohde  (Erwin)  21,8.24,45. 

86,51. 

-  (Fr.)  27,11.  91.15. 
Rolando  (A.)  159,50. 


246 


TABLES    DE    LA    REVUE    IlES    REVUES. 


Rolfe  (John  C.)  49,30. 
Holfes  (E.)  6/i3.  28,52. 
Rolland  (Eug  )  163,11. 
Roroano  (B.)  23,33.  70.16. 

90,52.  162,10.  206,42. 
nomizi-{A.)  206,53.  214,24. 
RonczewskI  (K  )  33,36. 
Rose  (V.)  42,6. 
BosenbergfE.)  22,16.51,3. 

114,3i. 
Rossberg  (K.)  51,2,5. 
Rostowzew  (\I.)  27,6.  58,8. 

95,40.    149,19.    156,38. 

162,14.16.  163,47. 
Rothe  (G.)  54,2. 
Rouse   (W.  il.  D.)  71,20. 

94,44.  188.5. 
Rousselot  132.39. 
Uubensoha  166,14. 
Rudio  (F.)  32,44. 
RQck  (E.)  42,2. 

—  (K.)  21,12.  89,9.  95,8. 
Ruggiero  (R.  de)  98,9. 
Ruhland  (M.)  26,21. 
HuUi  (!•".)  119,3. 

Rzach    (Al.)    23,2.     57,53. 

162,11.  186,42. 
Sabbadirii  (R.)  51,38. 
Saint-Jours  (B.)  149,2. 
Saint-Saens  141,43. 
Sakellaropoulos  (S.  K.)  ^3, 

19.  179,30. 
Salluzzi  (P  )  19,15. 
Saralpr  (E.)  21.3,42. 
Samueisson  (J.)  94,46.  161, 

38.  183,47. 
Sanda  (A.)  25,6.  87,19. 
Sande    Bakhuyzen   (W.  H. 

van  de)  42,29. 
Sande  e  Castro  160,12. 
Sarwey  (0.  v.)  160,28. 
SnuerîB.)  164.3. 
Savva  (V.)  100,51. 
Schafer  (G.)  gC),38. 

—  (0.)  21,51. 
Scbalkhauser  (G.)  7,28. 
Schanz  131,9. 

—  (M.)  207,13.  215,37. 
Schaper  (G.)  51,a3. 
SchelTIer  (A.)  20,31.  49,46. 

67,34.  85,14.  124,20. 
Scheindler  (A.)94,52. 
SchenkI  (C.)  21,11.   2i,15. 

57,19.  59,27.  87,35.  112, 

9.  161, .37.  161,7. 

—  (H  )  24,15.35,36.  57,20. 
164,7. 

Schepers  (M.  A.)  206,4. 
Schiche  (Th.)  66,6    91,34. 

215,35. 
Schiller  (W.)  113.18. 
SchliltenbauerfSeb.)  31,25. 

91,12. 
Schlumbcrser  (G.)   103,22. 

160.1.  180,5. 
Schmid  (G.)  160,30. 

—  (K.  A  )  26,23. 

—  (W.)  101,12. 


Schmidt  (Cari)  25,25.  41, 
12.  164,5. 

—  (L.)  28,14.  iœ,.5(). 

—  (.Max  C.  P.)  92,32.  207, 
2. 

—  (W.)  47,20,24.  126,17. 
Schmitt  (E.  H.)  60,53.  101, 

11. 
Schneider  (E.  R.)  60,30. 

—  (R.1  67,38.  86,1. 

—  (Val.)  19,,36.  148,43. 
Schneidewin  54,4. 
Schôler  (H.)  7,24. 
Schoemann  (G.  F.)   57,31. 

60,44. 
Schone  (R.)  60,4.    141,19. 

148,.32. 
Schrader  (Eb.)  26,11.  160, 

36.  161,20. 

—  (0  )  42,42. 

—  (Wilh.)  20,20. 
Schreiber  (T.)  59,33.    158, 

22. 
Sclweiner  (J.)  87,42. 
Schulte  .32,5. 
Schulten  (A.)  59,29. 
Schultess  (F.)  49,48. 
Schuitz  (.[.)  20,7. 
Schulz  (J.  G.)  114,33.  205, 

7. 
Schulze  (E.)  91..36. 

—  (K.  P.)  66,30. 
.«chwabe  (E.)  28,35. 
Schwartz  (E.)  65  47.  89,1. 

90,3.  207.49. 
Schwelzer-Sidler  (H.)  31, 

46. 
Schwertassek  213,39. 
Schwvzer(E.)  31,47.  65,46. 

68,2.  %,38.  113,10.215, 

14. 
Scott  (Fr.)  157,50. 
Scripture  (E.  W.)   161,42. 
Sdralek  (M.)  32,4. 
Seckel  (E.  E.)  33,27.    163. 

25. 
Sediraaver   (II.    S.)    5,35. 

213,39. 
Seeck  (Otto)   21,2.   24,16. 

28,11.  53.1,   61,11,   101, 

23. 
Segre  (G.)21,5.  93,39.  208, 

11. 
Seinert  (A.)  113,37. 
Sepp  (B.)  53,.34. 
Sethe  (K.)  26,53. 
Sewera  (E.)  92,1.  114,11. 

161,11. 
Seymour  (Th.  D.)  63,20. 
Shuckburgh  (E.  S.)  49,34. 

,')8,5.3.  71,16.  92,27.  161, 

17.  186,11. 
Sidgwick  (A.)  125,2.    130, 

24    190,23  sq.  207,45. 
Siebeck  (M.)  6,24. 
Siebelis  (J.)  113,34. 
Sigall  (E.)  6,12. 
Sihier  (E.  G.)  24,52. 


Simon  47,29. 
Sinczkv  (G.)  120,43. 
SItzIer  (J.)  54,12. 
Sjôbeck  (P.)  49,23. 
Skutsch  (F.)  51.13.  162,.38. 
Smet  (.los  de)  122,10. 
Smolka  (H.),  68,11. 
Smyly  (J.  G.)  24,39.  88,11. 

122,18.  192,23.  206,:%. 
Soden  (H.  F.  von)  29,7. 
Sogliano(A.)  21,7.214,34. 
Solinsen(F.)32,36.  213,a3. 
Soltau  (W.,)  89,13. 
Sommer  (Ferd.)  21,30.  179, 

34. 
Sonntag  (H.)  51,16. 
Sormani  (P.  V.)   122,.30. 
Sorn  (J.)  87,11.  115,20. 
Sorof  (G.)  5,41. 
Specht  (Th.)  60,51. 
Speck  (E.)  42,24. 
Spengel(A.)71,30. 
Speranza  (G.)  178,23. 
Spiegplberg     (W.)     27,1. 

159,3:3. 
Spiro  (F.)  157,46. 
Srawley  (,I.  H.)  125,20 
Stadier  (K.),  19,50.  49,47. 
Stahl  (A.)  35,27. 
Stan-e  (0.)  11.3,34. 
Stauf  von  der  March  84,9. 

58,17. 
Steele  (R.  B.)  27,44. 
Stefani  (E.  L.   de)   21,36. 

22,1. 
StelTens  (F.)  58,25. 
Steler  (A.)  41,46. 
Stein  (H.)  67,18. 
Stella-Maranca    (D.     F.) 

178,15.  213,47. 
Stemplinger  (EJ.)  25,19. 
Stender  iJ  )  6,4. 
Stpphauides  (M.)  175,52. 
Sternbach  (L.)  102,38. 
Stickney  (T.)  27,33.  33,12. 
Stockar  (H.),  98.10. 
Slockney  (T.)  65,7. 
Stokes  (W.)  159.14. 
Stowasser  (J.  M.)  94,19. 
Strehl  (W.i,  65,50. 163,39. 

178,13. 
Streitberg  (W.)  57.29. 
Strzvgowski  (J.)  24,26.  32, 

20".  59,32    153,6. 
Sludies  in  lion,  of  Gilders- 

leeve  21,:».  162,46. 
Studniczka      (Fr.)     63,51. 

157,48. 
Stuhlfauth  (G.)  101,38. 
Sturm  (A.)  47,  23. 
Slurlevant    (E.    H.)     1)3, 

31. 
Stutzenberger  (A.)  41,49. 
Sudhans  (S.)  51,36. 
Sutterlin   (L.)  19,32.  28,3. 

86,35.  113,35. 
tjummers  (W.  C.)  186,45. 
Sutphen  (M.  C.)  88,8. 


III.   —   TABLE   DES   AUTEURS   DE   LIVRES. 


247 


Svoronns  (J.  N.)  19,43.  26, 

44.  fc7,40.  194,1. 
Swarz  nski  (G.)  101.36. 
Switalski    (B.   W.)  27,19. 

138,40. 
Sylx'l   (L.   von)   9i,53.  95, 

"oO.  114,  37. 
Szcïural  (B.)  113,,?9. 
Tailhade  (Uurent)  13i,12. 
Tannery  (P.)  47,1'.. 
ïarbell    (F.    Big.)    24,11. 

126,38. 
Tar^e  (M.)  163,51. 
Tarver  (J.  G.)  42,49. 
Tehlunis  Papijri  (The)  213, 

40. 
Tentori  (T.)  20j,41.  215,9. 
TpulTel  (W.   S)  21,10.  66, 

49. 
Thiel  (A.)  67,22. 
Thilo  (G.)  58,12.  88,5. 
Tlio;vias  (lî.)  50,52. 

—  (F.  W.)  49,33. 

/  p  \  32  32 . 

Tliom'sen(A.)'25,44. 105,46. 
Thûmea  (F.)  72,23 
Thulin  (C.)  92.49.   160,39. 
Thurab(A.)  102,51.  184,48. 
Thumser  (V  )  26,2.  113,49. 
Tiscliler  (Olto)  35,53. 
Tôclion  (J.  F.)  202,15. 
Tocilescu    (G.  C.)   118,34. 
Tiipfer  (K.)  113.42. 
Tolkielm  iJoli.)  51,18. 
Tulmao  (W.  C.)  187,3. 
TnraiiiRck  (J.)  88,17. 
Tommasini  (V.)  23,37.  07, 

30.  186,49. 
Torp  (Alf.)  20,6.  31,9.  34, 

22  35,37.  71,32.  87,8. 
Tournaire  (Alberl)  20,34. 
TouUin  122,52. 
Traube  (L.)  32,17.  59,2. 
Trawinski(E.)  137,41.  172, 

28. 
Trenkel  (P.)  54,17. 
Tretter  (L.)  72.18. 
Tropea  (G  )  09,26.  70,35. 
Tropfke  (.1.)  17,20. 
Trûbner  106,14. 
Tsiikalùlos  161,39. 
Tucker  (T.  G.).  2i,20. 
Tyrrel   (Uobert  Yelverlon) 

24,29.  70,25.  180,43. 
Ueberweg  (Fr.)  27,45. 
L'hiig  (P.)  86,1. 
Uifalvy(r,li.  de)  57,51.  120, 

38.  137,23. 
Ullrich  (F.)  113,47. 

-  (J.)  120,34. 
Urbain  (Aug.)  20,9. 
UsPDPr  (H.)  26,31.  90,19. 

103.20. 
Uspenskij  101  ,.38. 
Ussani  (V.)  19,52.  22,47. 

86,23.    88,28.    96,4,11. 

207,18. 
Ussing  (J.  L.)  163,8. 


Owarow  158,4. 

VoRlieri  (D.)  95,39.    102, 

18. 
Vahlen(.Ioh.)3.3,48.  50,45. 
Vaissier  (A.)  157,39. 
Valeton(M.J.)  90,15.93,9. 
Valk  (J.    van  der)  20.47. 

69,33.  95,47.  111,35. 
Valmaggi    (L.)   53,24.  67, 

40. 
Vanëk  (F.)  118.53. 
Vauel  (J.  B.)  159,52. 
Varese    (Prospère)    23,6. 

69,42.  178,34.215,28. 
Vârkooyi  (0.)  120.32. 
Vasiljev  (A.   A.)  65,17. 
Vebr  (E.)  119,9. 
Vendryea   (J.)  71,51.  112, 

11.  148,34.  158,47.  163, 

10. 
Veuliiri  (A.)  102,32. 
Verdaro  (G.)  207,.30. 
Versiuys  (J.)  17,7. 
Versmeeten  (P.)  122,31. 
Vianello  (N.)  213,43. 
Vieze  (H.)  60.24. 
Visser  (M.  W.  de)  58,.30. 

113,44.  149,27. 
Vivona  (Fr.)  214,34. 
Voetler  (0.)  108,21  sqq. 
Vogol  (F.)  54,7.  9.1,23. 
Vogl  (M.)  19,37.60,50.07, 

44.  122,4.  148.43. 
Vûlkmann  (W.)  93,1. 
Vollbrecbt(W.)  31,53.  49, 

14,49.  96,43.  123,3. 
Vollert  (W.)  7,4. 
Vollgrafr(J.C.)  149,7.155, 

15.  16;i3.  176,50. 
Vollmer  (E.)  149.34. 
Vollmoller  (K.)  94,42. 
Vorsl  ICb.  van  de)   125,7. 
Voss  (J.  H.l  93,36. 
Vrba    (C.  F.)    57,14.  162, 

44. 
Wâchler  (Alb.)  26,46.  90, 

39.  101,25. 
Wagener  (C.)  50,1.    114, 

53. 
Wagner  120,38. 
Waldeck  f A.)  88,52. 
Waldstein     (Ch.)     22,27. 

16-3,19.    188,2.    192,32. 
Walters(H.  B.)  48,53. 
VVallber  (H.)  26,43. 
Waters  (W.  E.)  23,3. 
Watson  (.1.  C.)  33,32. 
Weber  (O.)  65,6. 

—  (0.)25,5. 
Wecklein  (E.)  26,39. 

—  (F.)  113,28.  126,il. 
161,15  sq. 

—  (N.)  68,8.  90,40.  91,4. 
124,46. 

Weicker  (Georg)  31.16. 
59,39.  91,46.  158,2.  161, 
23.  176,1.  188.8.  193,2. 

Weigel  (FI.)  95,0. 


Weigl  (L)  19.1.  177,11. 
VVeil    (H.)    19,23.    68,1  i. 

161,9.  191,18. 
Wriiner  (H.)  19,11. 
VVeinberger  (W),  23,17. 
Weiss  (Joh.)  16:5,5. 
Weissenborn  (G.)  111,49. 
Weissenfels  (0.)  23,4 i.  93. 

50. 
Weicker  (G.)  23,.33. 
Wellmann  (.VI.)  161,46. 
Wendel  (C.)  22,53.  91,5. 
Wendiand  (P.)  19,7.  ,3:3,52. 
Wenger  (L.)  1:^,8.  32,27. 
Wenig(K.)  119.8. 
Wessely  (C.)  101,13.  122. 

19. 
Wessner  (P.)  23,20.  57.10. 

87,18.    112.16.    126,;0. 

13(1,50.  162,53. 
Weston(K.  E.)  33,:«. 
Wetiiian  160,53. 
Welzel  51,13. 
Weyermann  (H.)  86,37. 
Weyraan  (C.)  86,22. 
Weynand  (11.)  26,29.32,46. 

155,7.  161,4. 
While  'J.  W.)  192,28. 
Wldmann  (W.)  31,4.  41,6. 

101,17. 
Wilamowilz  -  MôlIendorlT 

(Ulrich  von)2l,ll. 31,45. 

35,50.  59.5.  66,7.  70,49. 

89,39.  %,49. 118,48.  121, 

16.  122,40.  1.30,1.  161, 
25,47.  192,22.  206.13. 
215,12. 

Wilbrandt  (Adolf.)  31,43. 
■Wilckeu  (U.)  159,37.  lOO, 

11. 
Wilkin  189,24. 
Wilkins  (A.  S.)  86,14. 
Wilkinson  (Il  )  88,43. 
WillemsM.)  71,22.  163,40. 

-  (!'.)  71,23. 
Willers  (H.)  184,10. 
Wilpert  (G.)  205.6. 
VVilson  (H.  L.)  33,25.  95, 

30.  189,2. 
\Viinmerer(H.)  5:5,25. 
WInckler  (H.)  20,2.  22,28. 

2:i,25.  26,12.  63,9.  67, 
24,50    161,21. 
Windelband(W.)5,K.  3i, 

17.  42,34. 
Winkelsesser  r)3,8. 
Winslow  (0.)  2.5,28. 
Winler  (Fr.)  21.16. 

—  (F.  A.)  41.:59. 
Wissenschafl.  Millh.  aua 

Bosnien  u.  d.  Ilerzego- 
vina  119,23,42. 
Wissowa  (G.)  26,10.   41, 

31.  89,?7.  96,31.  113, 
11.  122.34.  121,32.  129, 
40.  187.20.  213,  45. 

Wilson  (Jahn  C.)  34,31. 
Wohlermaon  (0.)  91,47. 


248 


TABLES  DE  LA  REVUE  DES  REVUES. 


Wôhrer  95,10. 
WOimin  (Ed.  V.)  4'.),51. 
Wolf  (H.)  60,36. 
Wolff  (E.)  60,17. 
—  (Julius)  20.23.  50.49. 
Wrede(W.)  161,22. 
Wright  (A.)  51,3;^. 
Wroth  (W.)  125,26.  188,7. 

192,43. 
Wùrisch    (R.)   42,5.   58,4. 

186.14. 
WUst  (Ernst)  19,24.  67.20. 
■VVullT  (0.)  101,32.  102,34. 


Wundt  (W.)  28,20. 
Xanlhudides  (S.  A.)    103, 

26. 
Zahinpisch  (J.)  6,40. 
Zanolli  (A.  A.)  25,18. 
Zeller  (Ed.)  2,=>,48.  32,7. 
Zenoni  (L.)  49,17. 
Zielewicz  30,21. 
Zielinski  (TU.)  205,21. 
Zimmer  (H.)  159,48. 
ZimmermaDu    (A.)    60,28. 

67.48. 


Zimmern  (U.)   26,12.   161, 

21. 
Zin^îerle  (Ant.)   19,39.  20, 

53.  48,.S5.  58.49.  66,34. 

69,22.  89,18.  90,1.  112, 

41.  160,9. 
Zochbauer  (F.)  53,28. 
Zsàmboki  (G.j  120.31. 
Zuretti  (C.  0.1   54.10.   67, 

52.   90,.35.    161,14.  206, 

48. 
Zycha  (Jos.)  57,14.  162,45. 


TABLE 


N.  B.  —  On  trouvera  un  résumé  summiiire  des  matières  du  présent  volume 
dans  la  Revue  des  Heviies  de  l'an  prochain. 

Bayard  (L.)-  —  1-e  moite  \atqtie  facetum  de  Virgile  d'après  Horace,  Sat. 

I.  10,  44-4o 213 

Candel  (J.)-  —  Un  nouveau  manuscrit  de  VOpus  l'aschale  de  Sedulius.  283 

Chapot  (V.).  —  Inscriptions  de  Clazomène 70 

Delamarre'(J.).  —  Les  contrats  de  prêt  d'Aïuorgos,  Notes  historiques 

et  critiques 81 

De  la  Villk  de  Mirmont  (11.).  —  La  Gigantomachie  d'Ovide 103 

—  Le  déclamateur  Alflus^Flavus   250 

Earlb  (.Mortimer  Laruson).  —  De  Sophoclis  Antigonae  vv.  45  et  46 122 

—  Ad  Giceronis  Catonem  maiorem 123 

—  De  Xenophonlis  Anahasi 255 

Gaffiot  (F.).  —  Études  latines  IV.  Quelques  cas  d'interrogation  indi- 
recte (Piaule,  Téreuce.  Horace) . .  49 

—  Études  latines  V.  La  conjonction  ut  dans  Térence  Hec.  378  et 
Horace  Sat.  I,  4,  13 126 

—  Études  latines  VI.  Le  prologue  de  V lleautontimoronmenos  et  la 
question  de  la  contamination 128 

Grenier  (A.).  —  Phèdre '** 

Harry  (E.).  —  L  omission  d'eîvai  avec  sToipo; 132 

IIaussoullier  (B.).  —  La  course  aux  flambeaux  à  Didymes 202 

HaVET  (L.).  —  Plautus,  Trin,  3;il-332 42 

—  Plautus 13«,  169.  256 

—  ad  Phaedrum ••■  ** 

—  Ovidius,  Me(am._S,io(J *8 

—  La  prose  de  Pomponius  Mêla 57 

—  Les  moitiés  d'M •'* 

—  Terentius,  P/».  78 -18 

—  Gicero,  Orator  153;et  Eunius 219 

Lbbheton  (J.).  —  Sur  un  manuscrit  de  Clcéron  dejiivennone 33 

Lesquibr  (J.).  —   Le  recrutement  de  l'armée  romaine  d'Egypte  au 

!•■■  et  au  n"  siècle * 

Nicole  (J.i.  —  Varia  l.  L'égorgement  d'une  cigale.  11  Aristophane 

Chevaliers,  V.  1179.  III  Une  heure  au  texte  du  chant  III  de  l'Rnéide.  61 

—  Un  texte  de  la.Genève  (Collection ;de  la  ville  de  Genève,  n»  99).  65 
Omont  |H.).  —  Notice  sur  le;;  manuscrit  grec  2832  de  la  Bibliothèque 

Nationale : '** 


250 


TABLE. 


PAGES 


PiCHON  (R.).  —  Note  sur  un  vers  des  oracles  sibyllins 41 

—  Noie  sur  un  passage  du  de  mortibus  perseculorum 60 

Ramain  (G.).  —  Plaute 203 

—  Plaute,  Aululaiia  156 092 

Serruys  (D.).  —  Metrologica.  Fragments  inédits  de  Florentinus 274 

Tannbry  (P.).  —  Notes  critiques  sur  les  Metrica  de  Hiéron 181 

—  A  propos  des  fragments  piiilolaïques  sur  la  musique 233 

fil-vue  des  fSeviwi:  et   publications  d'Académies  relatives  à  l'antiquité 

classique.  Hédacteur  en  chef  :  Adrien   liHBBS.  Fascicules  publiés 

eu  1903 1 .248 


Le  Gérant  :  C.  Klincksikck. 


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